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Understanding 9/11Compilation de poèmes - 002
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- Usage
- Public Domain Mark 1.0
Compilation de poèmes - 002 d'auteurs divers.
Lus pour Librivox par Caroline Sophie, Ezwa, Leirisanne, Nathalie Mussard et Sergio Baldelli.
Cette compilation comprend une série de poèmes lus, en langue française, pour LibriVox.
(Ezwa)
Pour obtenir d'autres renseignements, notamment sur le texte en ligne, la lectrice, les flux RSS, la jaquette de CD et les autres formats éventuellement disponibles, rendez-vous sur la page de ce livre audio dans le catalogue de LibriVox.
M4B Audiobook (18MB)
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Basquetteur
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November 22, 2017
Subject: texte
Subject: texte
Le texte d'un des poémes dans cette selection de 25:
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
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