tôt le matin, entre cinq et six heures, il règne une activité intense dans les ruelles étroites de bourj ash-shamali. dans la pénombre du matin, des centaines de travailleurs journaliers quittent en effet, la plupart du temps en silence et rarement dans un léger murmure, le camp, afin de gagner leur pain quotidien dans les champs et les plantations de la région. plus de deux tiers des travailleurs du camp sont occupés au moins partiellement dans l’agriculture.

d’après le droit libanais on traite les 400.000 réfugiés palestiniens comme des étrangers. en conséquence, ils n’ont pas le droit de posséder de terres, pour une dizaine de jobs il règne une interdiction de travail, le salaire minimum ne s’applique pas à eux et ils ne sont par intégrés dans le système local de l’assurance sociale, maladie et accident. ceci les rend dans la vie quotidienne, sous toutes sortes d’aspects extrêmement vulnérable et exploitable.

ce film de 17 minutes est le résultat d’un atelier vidéo dans le camp de réfugiés bourj ash-shamali. il s’intéresse aux différents aspects du travail et de la vie des travailleurs journaliers palestiniens dans l’agriculture du liban du sud.

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