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LES REGLES

DE

LA BIENSÉANCE

ET DE LA CIVILITÉ CHRÉTIENNE. Divisées eu deux Parties;

Par J.-B. DE LA SALLE , Prèrres,

Et Docteur en Théologie.

À CAEN;

CHEZ AUGUSTE LECRÊNE, LIBRAIRE, rue Froide, n°. 9

she. MN M, DCCCs XXV, FE

Toutes mes Editions sont revètues de ma

Signature.

AVIS PRÉLIMINAIRE.

La première partie de cet ouvrage traite de tout ce qui a rapport à la propreté et au maintien du çorps : on y apprend quelle est la situation la plus honnête ‘et la plus commode. On ne saurait sy prendre trop tôt pour obliger les enfans à prendre une dé-. marche également aisée et modeste, à éviter les gestes ridicules, affectés, immodestes et grossiers, et à se fami-. liariser avec cet air décent et commode qui prévient et plaît dans un monde poli. æ

La propreté contribue à la santé du corps, motif seul capable d’engager les enfans à observer tout ce qu’on leur prescrit à ce sujet; mais elle est encore une preuve sans réplique que l’on aime l’ordre , surtout quand elle est ren- fermée dans ses justes bornes ; et cet amour de l’ordre annonce à son tour une droiture de cœur bien propre à for- tifier les sentimens de Religion; la mal-

iv AVIS

propreté , au contraire, désigne le dé- sordre qui règne dans Pâme, et par eon- séquent peu d'amour de la piété.

C’est dans l’âge le plus tendre qu'il faut inspirer ce qui rend les enfans civils et honnêtes : les premières impressions ne s’effacent presque jamais ; et s’il ar- rive que lon oublie quelquefois les préceptes d’une bonne éducation, la réflexion tôt ou tard y,ramène,

On reconnaît toujours, à travers Les déréglemens mêmes d’un jeune homme, l'effet des lecons de politesse qu'il a recues dans son enfance. D’ailleur$ ces soins de propreté, tournés en habitude, deviennent presque naturels; on sent même alors une espèce de répugnance à les omettre.

Les lecons contenues dans la seconde partie sont intéressantes , car elles ont pour objet les actions les plus ordi- naires : le lever, le coucher , les repas, la conversation, les divertissemens, le langage, et toutes ces choses exigent des règles et une attention réfléchie à les observer : ces règles sont prises dans la nature même de l’homme ; ellestendent uniquement à la perfection de son être.

PRÉLIMINAIRE. v

Le sommeil est nécessaire quand il est pris avec ordre, avec modération ; il devient nuisible à la santé, dès qu'il est prolongé au-delà de ses justes bornes.

La nourriture de l’homme doit tou- jours être proportionnée à sOn tempé— rament et à ses besoins; les enfans, plus que les autres, ont besoin de règle dans une action qui les rend souvent onéreux à eux-mêmes et à ceux qui sont chargés de leur éducation ; ils se pardonnent toutes sortes d’excès en ce genre, parce qu’ils n’en conçoivent ni n’en prévoient les conséquences.

L'homme est pour la société, pour vivre et converser avec ses sem= blables : il doit donc connaître les devoirs que lu, prescrivent la Religion, l’honneur et la raison dans les conver- sations , dans les visites qu’il rend ou qu’il reçoit, en un mot, dans toutes les occasions il doit se trouver en société: la prudence dans les manières, la cir= conspection dans les discours , l’hon- nêteté dans les propos, Les égards envers ses supérieurs et ses égaux, la patience et la douceur avec les esprits difficiles, une charité constante dans les circons-

v} AVIS tances fâcheuses, une attention soutenue à ne blesser ni la réputation des absens par des médisances malignes, par des rapports désavantageux, ni la modestie des personnes présentes par des éloges déplacés, par une fade adulation ; une exacte vigilance sur ses regards, ne les portant jamais sur des objets licencieux ; sur ses paroles, ne s’entretenant jamais de sujets obscènes, évitant toute espèce de raillerie capable de blesser même indirectement la charité : voilà en rac- courci ce que les enfans doivent ap- prendre d’une manière plus détaillée dans cette Civilité, et le graver si pro- : fondément dans leur mémoire et dans leur cœur , qu’il ne s’en efface jamais. Quoique l’homme soit irrévocable- ment condamné au travail, sans que sa condition puisse l’en dispenser , le Sei- gneur, toujours équitable dans ses plus sévères arrêts, permet à l’homme cou- pable le repos nécessaire à la réparation et à l'entretien des forces du corps; mais le repos n’est légitime, qu’autant qu’il est surbordonné à la nécessité : delà vient que tout divertissement qui S’é- caïte , dans son objet ou dans sa durée,

PRÉLIMINAIRE. vi}

des vues de Dieu, est un véritable péché , et souvent la source d’une in- finité de crimes qui ne nous effraient si faiblement, que parce qu’ils ont été confondus avec les usages dangereux d’un monde pervers; il était donc de la dernière importance de donner sur cet article des lecons détaillées à la jeu- nesse, naturellement portée vers Le plai- sir, et trop souvent incapable de mo- dération et de sagesse dans son usage.

ee

LETTRES DE LA CIVILITÉ.

Majuscules. R, 25 ou E, €, &, È, f, E, (A) (B) (C) (D) (E) (F) (G)

of » k , le, AW, M, @; #; SE, (H) (l'ouJ) (K) (L) (M) (N) (0) (P) (Q@)

&, &, ©, D, NN, A, E, 3. (R) (S) CT) (U) (V) (Æ) (Y) (2) Minuscules,

A, É5 © dé) f Hs Hot» d> k, 1, m,n,0,p, (a) () (e) (d) Ce) (D (8) (h) G) G) () () (im) (n) (o) (p) 4 {; M) 6, ARIRSEC (q) (r) ‘(s) (D) (u) (v) (x) (y) G) (et)

Lettres initiales simples. 8e > CDs Mo Mo Ps Le (4) (8) .(h) (m) (an) (v) )

Lettres finales simples. D, Cp E vu —, 7, Lu, M3 9 ou Mo (a) (ce) (e) (£) © (in) (n) (r) & ou É— ou GE Lo fs, j/s OU pe (s) (t) (y) Lettres doubles. » {T° SL ff

;, ä, œ vu 4, ou, ff à (ch) (et) (de) (et) (#) (ho) (ss) (st) Lettres finales doubles et triples.

TS pui ; é ou y y M y M OU ÉWnmg s (en) (es) (it) (ent)

LES REGLES DE LA BIENSÉANCE

ET DE LA

CIVILITÉ CHRÉTIENNE,

DIVISÉES EN DEUX PARTIES.

AMAMNAANAAAA

AAA AAA AAA AA AAA AAA AAA AAA

PREMIÈRE PARTIE.

De la Modestie que l’on doit faire paraitre dans le port, et du maintien du Corps.

CHAPITRE PREMIER.

Du port et du maintien de tout le Corps.

Jen me contribue avantage Aug

_ graæe— éptérieure 6” ver L'honnêtete

pnême Dee CHLEULÉ— , que l'epactituoe Ares

faqueffe um jeune pomme o£ferve fo fi-

Mmakon matueeffe & Le ovuremen… Ve? partie 6 >u œrp6 7, F

ect jeunes _ gene qe {ons que top fujet6

1:

-

10 Civilité aux Tr Efaue- qui Gfef fem y œ genre La veffie æ L'ennêtetc. pe 47 prémice_ 4 [a 2 réfaue- qn'eff autre. qué- cette affectation ridioufe- qui mer Le cœrpé à La gêne & Le rend fembraëte a uné on achine- out fee omvube— mICnE four omécaniquemem ordonné ?, Gone Démarche œmpaffée Aabée Art, toujour 6 ? . # As vw quindce {ue um tom ne grarité ridicule, CE: « - Nil , eff paËé— omviné ? contraire 4 La cp [fie que La qonchafance , preuve ordinaire 4 fa pareffe & % £a Gaffe( à & fentiment ?. dm E— caradèré Gifs? & ÉtourDi6 ? Voiron {< ompofer… abc pue viqi- fanuce que fee autre ?, me pa67_ geffieufen_ far œæfie & fene raifon » oi changes >'attihoe par fegéréte. | Le eff pa? qu'om Doive prendre un ton nr réferue qui Q'apparfien qu'a L'ag— ADgnce ; amaié? 1e eff nécfaire >’ Ëtre œmpef fane— art> ui ctude "U - portes “y / Le te ff : De 2: CRHCrIUE— CH |, 5 CL AS: do €» dd rI0F cufcsméte… PrÉCEUN. À 20m peu plus bar -” foin & Ter Giqi- fancc rendrait) æ4#? re qe famitière 6? aug jeunc£— gene, & Leë pa rene cbr Aie fur Apprendre à paraître 4% puffie avec cet az D Sonnèteté qui “Décèfe une fonné Duc

fon & "nn HE régfe.

Chrétienne. 11 DL eff uné CrtAine L gravité qui Annonce fu - fauteus & eu fierté : fo: > être uné- perfection Louable, c'effuy Défaut cf oquAnt, parce que L'or quéi Lu eff um, Gice infup- port able Hans Lomme , & futurs Dan? L'Eomme Hrétiemn . IE 4 _ faute? inée que— touté- perfonne? Hoi avoir De fon Ori giné {pivituefte : fuffis pour Lui Donner tte gravité Douce qui infpiré Égafemem…, Le re fpect & fa œnfiance. dm he D'été- Saton €, 4 _ grains Dans Le aie Aura toujour 6 ? um Géritabl— LA p por ts avec Lu majeffe & La grandeurs "x Bicw, quan? if {ere réglé par— Lo onvrie , ompofe par une œnvénafle __ fumifité, &, foutenu par une cffime réglée TX ce que lon eff ou x ce que L'on uit te,

œurfque Le? drœnffance Se Denanden que L'on fois fout, FR FRA Ua fous @i fe Goter_ » qi pencher La 1Ète— par— affetañon , qi L'éfénes_ ave une fierté ridicufe ; faut enœre évite fap- pupér fané ?Sefoim œntre La (nuraifle,e De facouec mégfigemmem., Se 3e Xe œontorfioné ? fe D onnants ’inutife 6? Agifationé— ; enfin D'affoige=— ou “D Ékn-

dre fe mrpe— Abe indÉcnse—,

Civihté jt four A for fqu'o Ceut f'affois- m _choifie fiége® plu _ faut&— que- 6a6”,

pour cœonferpex uné- poffure- plu6 7 ponnête

12

«

Œ epiné ? L Jénante., Le ferai une indé œnce tx pofce— feë _ genou Lu {ur L'autre, De croifen_ ce— jambeé ? vu Lcé— faire qouce_ Forme > bafanace , D {ac- ou E— crnncfjafammen {ue Le oofies_ [T2 La cjaife, Dr {+ Éafancr_ Le orp6 9 Le renverfant, D {> His pen ou nr traver6 ; encre Ébitee— Cu _Hanger— fouvem. D ic qe {ane raifon ; Le traîner avec Seuir , ou Le place an? “gr endroit» incommod pour œuy qui Gontys Ci Giennem… VS ané? un APPArÉMEM ; ferais une autré impofitef fe 'affeter De choifin LS plus Seftes ? _aife6?, ou um fauteuif préférablemem a uné- _Haife.. y da faurau ffamer— top fortemem La ficnce avec Laqueffe œrtaince—

perfonneé ? {'emparem Ve VTaug ticr6? Tune eminée , pour {5 Hauffer D'une Quanière indécnte : œ oéfaus, pour Être pfu6” DMIMUN » œen eff paë— ciné?

roffic, prinapatemen… ane Le6? æmpagnie6, Dont on Ho refpecter. fc onembre6 ?.

TE four enfin, oferves— &@e jamais?

Chrétienne. 13 f- febcr— {an6 ? Gefoim quand tout fe cn De—

ef afjis , qi de Demeures {ue fon fiég— quand La œmpAagniée fe tiént fout.

CHAPITRE II De la Tête et des Oreilles.

ln A) fienféance cgige quo hiennée La 14e VSroite Œ, éfenée , fare— fa pencher un côté on x L'autre ; qu'on ae La tourné pa? ça E, fa avec Étourdrie— : ce furtour an? fu œnverfation que- fo oi {avoir % régies LE— He

ft eff jamais permi ? 4 pondre y fige 4 ++— aug que ffions— que L'on çrus fai , énore— aminé ? > témoi- ques Te L'indifférence ou “Du onéprié?, par un geffe ve tte cfpèc—.

On oi éviter > portes La QHaim $ & L'onnètete , ainfi que La propreté , Gen fem que , for (qu'on eff à tabfe, Jamais DER qe La touche que Vans use preffante effe > Ecnœre ovine Doit-07 {+ ratics env remuer £c6? Chéreug : ce Gic—, f; ordineisé aug cnfan6?, ae faurair. tre trop œrrigé.

On. NE D géttopgen Le orciffe6 ?

LR “4

14 Civilité avec foin, pmaiS— Lu fauts évite De e faire 6 compagnie. let ordurce qu'on y faiffe amafcr— par mégfigence—, offi- Jem £ porteu fréquemmem La main ; GE, Le&— enfans, fan? plus— PL réflegion F {+ fervem Leurs Digt 6? Ex Leur6 ? onqfe 6 ? pour Leé— Gider— ; - fafitude onaf- propre & Dangereufe : quand 01 {em VYSeé- D émangeaifoné ?wnfinéraftee., im Faut {< fervie_ D'un eure-oreiffe , com épin- gfes ou autre& inffrumens : fi, Dante une compAgNie ; 01 {em quéfqu'incommovité à cœtte— partie, if faut. fe rehirée & remédier fans être Çu, pur enfan ont com— munémeéen beaucoup ho. penchant à œice_ ou 4 GC fouffiee mutuettemem ane LeEe— vréiffcs : eff uné impofite[f—, Œ » qui plug eff, uné- _ pañituèe œuifiste ont 0 Dot Le 6? Drrigée—.

=Lc6? Éommes ae Hoivem {+ pére fee vréiffe&— que Vans Lee me x mé- eœfjité ; ufage, autorife Dane fes femmes, qui aimém y tout L'ornemam Œ, La fagateffe , eff ridicufs DAnE— uy fomme, qui Doit Dane fee manière &— Œ, fes ajuffement? f'étoigner. x feux (eg,

Chrétienne. 15

EE ———

CHAPITRE III.

Des Cheveux.

CFE A4 Le perfonne qui qe F Voive— fair uné qfe indifpenfaste À {+ pci q* RDaque, jous— ce jereux : cétté pro prete eff uhifée 4 f& fante ; cffe- empèce— que {a Germine— & rs autre 6? or dure 6? fem£fastes as L qitem Lee cdjcveus

ei

E ae ex Et tombée : if four Le6?

QUI Avce La poudre &, fa pom— mad , euaié? pas trop fe S Har- gr) qi Laif fee fong-1émpe HÉHE POUDrRE Chu œiie pommade, pArcé qu ’afor 6? efte 6? aui- raiém plus— qu'effeS— œéE feraiem utife 6 ?, Le “Donner Dane LE ridicufe que- VS {- Élanchir— Le 6? hereug par une quantité prodigienfe ler - poudre , &, Te rendre L'IUMSE.. 9 E appliquant frop 4 pommade ; || SRE fous cine onfuftee La onde que Putifite , & qouffien jamaid— que > ‘que trop affsatcs” 4 La chévéfure ren-

LA

Rent L'Éommée cffémine, & font œniraire 6 ? » £a omreffie rétienne.. cit ferait à A Défirer, frns— doute , qu'on vÉfeurar> pue plu P'epatime LS rgfe 6? D

16 Civilité

tte onu he pre fcrite 6 ? par Lee— Rpo- te6?, & renouvefées Dane LeE— Conafe6?; QHAIE , onafqré- La fureur De6? parure, vM peut enœvre {e rapprocher <n ce article, comme Dane tou? LeS— autre6?, Ve fa conre (fie Évangéfique ; Œ, pour fa, ie ee faut Honner à L'entretien DE Heveug que £e6? CHOMENE que LEÉ— DCUPALIONE Ctnngur fe tvavaif faif fon. à £a Liberté; ame prendre Jrmaie— La Vanite pour emvète ; æ Ébitants x paraître ridicufe par uy Arran- gémem ficarre, ou aSfofumem DITES >'ufage, QE point affstes uné œiffure 4 œmeDien Chr far—.

On me Voice point Laiffer 195 cheveu Goftiger— Au L gré Vu Cents Lorfqu'if fonc Longs, LeS— pfice par rrière Le 6? ortiffe6”, enr? omine— Leë porter gra6,

_fériffée ou rAbaAttus {ur Le front,

Ceug à qui fa méæffité impofe 4 pren- dre perruque , Voivem {— L'affortie_ à fa œufeur— x Leur6? chereug; La œnferver. toujourS— paignée, parce que Leë— chereux Dent cffe eff fais, @E pouvant fe {ou tenie_ par uy=mêmeé”, coigém pÎuë Ve foin que es djeneug maturcfé—,

Chrétienne. 17

CHAPITRE IV. Du Visage.

des t- age der qu’à L'air Du Gifage on connait L'Somme À boy {one ; [CE eff, va uy Ancicy, Le (Miroir D Lame, l'interprète TE pudur_ , ou fe témoin > fu Deruptiom Vu one ? in four Donc compofer— L'air N- teffe forte que L'afpet QUE rend HimaAbls, évifie L— prochain .

four Être Ageéabfe , if fau œ'avvie “en > férère qi 'affeac ane L— Gifage ; rien nn farouche, rien 2 {su Gage; rien er Léger qi > ÉtourDi : tout oi p— refpiree_ une ‘gravité Douce, usé ageffe aimañfe ; L'aie_ hagrin & oné- fancofique rechute, & gaïité, fa Lére- nité Du Gifage me Hoirem points Lg reffentie_ une ébaporation > qui fouvenr annoncé une fégèrete 'efpris flic, ou uné ficnce— épiraragante.,

Len eff pendant) à propuë > om pofee— fon Gifage feton Les drœnftance®— 0 {e- ouvé , & 1-6? perfonne6? abc Le fqueffe S— CT) œnper(e , ferais LiDicu fe

18 Civilité

& infuftants De riré avec xE _ gene? qui font Dans La Hiffeffe, Leur parfee um ton qai, ou À Leur annonœe u Événemem Ticpeug Abe y Air ind fféren. (> omème , Lor (qu'on fe trouve Dane une compaquié ont Le@— entretien ? LOULE y fur xe hofes— agréaffeS— & amufante@., on RE Hoi pA®— avoir um Air {ombre

YéDCUE— ,

SR L'égard Ts fee propre S— affsire6?, L'£omme fage œnférre., AUtANtS qu'if eff pof- fiste, u ifage toujour E— égaf; L'adber- me oi abattre que Le faible; fa profpérité me oi {e péindre qué an6? te6? £eug L'ÿomme Léger. CE me pAë que Le Gifag— ae oive {— ref- fente ee Différentes— ifuahoné > Lame : qnaiS— if faut Être affez maitre 7 foi-même., pour que L'on {+ cnVÈre? ane Le chagrin œommée Dan? L— pfaifir.

Bien eff plus— incommode— œi pfu6? Ficfeur qu'un _ fomme Dont Le Gifage > tantôt annonce x La aîié., tant D La anauvaif— Dumeur— : tte emobifité eff UHC preubé qué- Lom {+ Laiffe emporter fss-

femem au tumufte & pafjions , que,

lon eff peu Gertueug,

Chrétienne. 19 mor fque- L'on (+ houve avec TE pér- fonnee— qui, pau four age &, feurë Ger— m6”, onéritem Éeaucœoup D'éqane-, Le re fpe ct qu'on eur témoigne voits Être paint {ue Le Gifage, fane pendant P/ ns onêter— um aie D Himidite puérifé, qui lt ordimairemenmn La preuve? une 4me Gaf fe. En faux Égafemem Ébites L'air a famifiarité avec {e@— perfonne 6? que L'on œnnaït peu, ou qui joui(on pas— Dune fonne répufatiom .

Roc fee AMIE— , 3 Comme four toujour 6? Avoir ur Gifage Ai, afin > omnere pluS— À, fratie & 'agrémon…s à £a œn- bérfafom

ln 4 propreté enige qu'en f—£evantoom fe Lave fe Gifage—, & qu'on l'effuge abéc un Linge flanc. -

bn or fque— Lao fucur_ offiqge à fs frotter Le Gifage., à Lomme Tour Le fair apce um oucfois ffane, CE portée. fa Oaim que “Dane un & 4 mécfjisé : &fe ébite fiem Te inœnvéniené , ae Dartre6?, Vo h fouton? que fa Omain fourem ps produit),

= Somme me voir jamais {s pcindre fe Nifage : œtte Ganité œeff pa6? QuÊme hférafl— Dane une Femme ; cfie

20 Civilité

eff œntraire à fimptiaté & à La eme ffie- chrétienne,

STREEEE————————_———__—————

CHAPITRE V.

Du Front, des Sourcils et des Joues. LS

# :: eff indécem D avi Le Front: ide , c'eff La on arque ordInAIre un cfprits inquier & onéfancofique- : Le fronts effre fiége À fa Douœur- , ete ‘Ce pudeur en D La {ase{T; Cm AU t Donc que {on air vé- pond aux Gertue— Dont if eff L'interprète CE Le qmirois—.

cfroncr LS fourcifé ? eff fouvem EUR fign— > fierté Et onéprié?, if faut Donc CDICE— (IMOUDÉ MMS »

see plus 6Ef ornemem Te joue 6? eff La pudur : c’eff, fem Caints auf, ce? ont uw ofivète Voie {+ parce, Ban? unc perfonne— Graimem _Hrétienne , tte pudeur fair maitre {ue Le&— joue une? œrtainc rougour— qu'uy ancien A Gitofopf— appéfait Le œufeur À, La Gertu, Duand 0 a Le œeur pur orvit, une parofe vhfcèn—, us _geffe inDÉcENt> , My onenfenge > Uuné Bifanc—, uw Léger CMPOLLEMEN DÉOE En

auffisôss Le Nifage : onaffceux à œug

Chrétienne. 21 qui ronqi {fem Tu Sie ! L'impudnce , L'en- Durai (éme é une Licnce cffréné—, fons fes Gite 2 cœur Dont rien QE pEutve—y trouffer- L'indi Érence répandue Dans L'aix > Loue Gifage. Lemucr— LA jouce , fes enffer , LeS— battre NE onainé— fon 4 toutes LS inavifité®— LeE plu _ groffièreé ? Œ to plu— puérife 6 ?,

uvique LE vangife que ordonne Te préfentee LA joue VSroite à œfui qui vf frappée La L_Jaucpe, ile four pa f— EL emporter jufan’a Donnée us fouffre à {o prochain, fous 1— prétegte qu'il Doi

fes avec pahiénce : Le fouffte eff, > nue LeS— af fronS— » LE plus— fenfistes 4 Lomme eff L'effe- D'une Loffe ofèr— a d'une £afle- Gengeanc—, Ccfui que L'on frappe ainfi, quoi qu'em “Dife Le onvnde ot

on Jamais {< Genger— par uné {sméfaste infofence , Soie fe vurénie— que

Éfue-Cpriff a te fouffiesé; que, par | €? oufr4ageE— pfu6 ? fangtane_ Enr, Lu À EE AfTaiffi pendant (+ Daffios; Cu comme iL érrine— que- L'on eff pas— tujouré— Le maitre Xe premier 6 cmpor- HMENÉ— , 3m faux au ainé? LS om déve , E, fe fouvenie_ que La Gengeance— a été gArDÉ Pau tué Lee ageé?

£e-

22 Civilité ne L'antiquité, pluièt commé uné preuve &

faisse(|< qué comme une marqué x œu- *Aage & > honneur,

—_—_——a oo

CHAPITRE VI. Des Yeux et des Regards.

es peux font Lee— interprète E— Vu meurs ; 1S— 4) epprimem… Le “Divers aubEmMEns— & LA Agifationt; (ire. qe {ons pa“— aujourS— > fignes— œrtainé + qui {+ pafle une Lam, 11€— £— font afferorinairemen…,, Œ fa (“ff poux qué- Lo Geiffe- (ue Lou adiom ou pofition cytérieure—,

tm perfonneé ? fumbfes ame ff 6 ee VHoivem Avoir qué- Ves LC GArdE ue, paifisfes— E, rctenu6 ?,

Leur à qui La aAturé m'a pas— Donne L'avantage D'une Que agréaff, oui em Au aminé ? VS iminues , Autant qu'ifrs eff pof liste, ce Défagrémen inévit aff par= uné mufénance ge Œ, opeeffe, Cr Le paË— accroître par une mégfigence? Gofont aire é affsté—.

F—s eff Dont LeE— EURE, LENDEMS L'afpeet> affrous, Défauts vedinairé D My

LI CLICHONE, 25 casa dtère Giofem… Étouer œférique— ; ee PTS tre@— qui £e6? QUDE CM NÉE À OR D EH 4 LE NII EP Ps Ci Le 6 ? ficem— avec abtriefles prune D'infofence ; ce fonts “Tu éfautS—

: NoŸ. 0 panciffemem 4 évitée.

ps PL perfonne6 ? Étourdic 6 ? rc garden ça fa, ae {+ fic. à Aucun OÉjer ; La : - gaffe & Le pofite [fe profcrivém. cette inonf- tance Dan6” Lee regard 6.

cf œeff PAË— vAre que cœrtaine6 ? perfonne 6? fic férieufemen…, Le 6? yeuy fu un ofjer , fane que pour cefa cffee pr portém eus aticnfiom ; fouvem cffce font veupéea— D'une affaire férieufe; pfu6 7 {ou- GCem enœre eff ont L'efprin GCaque— qui qe farrûte & qe fe D étermine jamais.

chmorfqu'o eff plain 'inquiéture (TS D'embarrs » fice feE— peur GexE— La ere & L'on parait Fupidé ; quefqu'acc$fante que foiss fo Doufeur. , if faux. éviter ce euaintica x qui on Axqué trop D Afattements, E'ef uné- faistre(- _ fonteufe- Dane un Somme perfuadé xÉ? importante Gérité 6 ? x La Œcfigion .

Le cff Hèe-inavif > régarde par- fus L'épaute, > fermer um ocif, De fe tous {ané? fuja x ton côté 6 ? pour— pro- ments {e— 24406 CR eff œntréisé à

24 Civilité L'efprits Tu Chriffianifine, à l'Sonnêtese , à La Bonne Éducatiom , x Les Aitacher [ue TE ofjet@— offcène6?,

LIMACCE— , cœontrefaire Le 6? fouchee— , Éraiffer— fe& peur Avée 1e8— Doigt6?, fa pour faire riré , fon ee D éfause impar- donnaffe6?, Œ, que L'om Doi paës— {ouf- fre, on ème Dane Les enfan6?; LS ouvris

Lee fermée par capric , LS tenir fice- méme attachés (ue 6? perfonne&— rc{- pectaffe6”, tout cfa pêche œntre La me dl

a La pofiteff—.

CHAPITRE VII. Du Nez.

out qmounemen…s Gofontaire Hu ŒMÉE

{on Avec La QAÏM » fois Autreméem , eff in / Tir , décnt> pucxife ; porter £e6? Doigte— Sans LA marine eff un€ onAfpropreté qui sépofte ; CASE huchants trop fouvem , sf ,, . PT.

Aruiv®æ qu {°z form Ve? INOMMOÈILCE ont 09 1 ref fem. fong-tempé—; seff " Défaur affezoinaire Dane LS enfané É £e#? pare nE— Hoivem £e6? fuociffee_ > prè 6 {ue ca Articfe—,

DL faue, 9 {- CHuchAant , @E f<-

\

Chrétienne. ; 55 EU TTTRR jamaié” La fienfennce æ frs propreté.

Atuffese Lg° fficutem avée Le amvnchois ,

Le tiennem perpétue ffe men ÉRÉRE on ain 6?,

&, Le Laif{enx fouvens tomber atcere : o LE CPI epoufen eé— pucrifiteé ?.

auireë Le pofern (ue unéæ £abfe , (ue

une caife- ou autre meuble, ce qui ft encore

ès (om afpropre : on Soit LE tenir toujour ?.

énférme Dané? HO poche qe 6 En rétircr— qu au Sefoin .

ŒDuéfquer un? fon pag > ENT cufté De fe ferbie Re CN ASER NE

une en DS Autrse : nié an " pfus : im pofi ;

furtouss for{qu' É£ {en RES à ctants fat 6, Di fausse Coifér_ Avec foin fs:

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; Es {: 0# ae CAR ee ff inu#£— * parfes_ m

À Es œmpfhimens—,

ff une- qmetfode- Eu “Sérhice. ridicufe À. A es So prendre By tafac à) poudre que ans Le PTS can Uf age?

+

20 CLiviute | vcenfionne fr mafproprete, ft œ'eff pa6? Sant: Te fumer ou tabac foaiété À & {urtuur 4) préfence femme ?,

CHAPITRE VII.

De la Bouche, des Lèvres, des Dents et de la Langue.

ft faux avoir foin > tenir fo Éoucfe- ane une L grande propreté E, Han? fa forme qui fui eft matureffe ; Eh points L'ouvrir Avée 4 ctation & fane fuje CE, TS eff one importANt) x fa fav avec x Peau jaque GLS = n'y porte aucune chofe qui puiffe Donner on auvaife—

fafane & La rendre mafpropee,

fée lt To éfauss fe plué— oDinaire x e— enfant, é omangeant, cœnfiffe à ferempfie_ . fa Pouce - Qhanière qu'if&— PU D ET à péne refpiree_ ; eff une _ Habitué aufji inci Gi£e- qué par faine : ce parene— VV Doibems fce orrigée ce Défaurs > Mi prefque— toujour 6 ?, Annoncé une gourmandifé ip AL Fonnabfe. FE faux paréiffemem. fe on

nés nr =" garde per f'ouvrir_ Avec Afdec- | «be

tahom ou par faifir, CE frire cnirée— , phe— Lines vus. plue _ grande que- fe drœnferensé matureff—.

Chrétienne. 27

y {e Ltée infaifliflener… fee fève: E— # fe feS— qvrdants abc fe e— ent6?, vu _# Îe£ remuant avec œntorfiom , fce réffer- rants, feS— cfevants frop, Œ ee— firants toec fe S— VV Doigr6?.

Fi eff encre Hrèe D angereug 2x f-6? péindee— ou D 4/s appliquer Différente pommade , epæpié forfqu'effe {e- fendoe. ; onaic— on Voie offeerer_ que LS œufour6 ?

9 riènt fee bordure, & qué fréquemn…, ufage xs pommateé ? affristis Œ terne fa péau, y Ua ot jimais fever La fèrre— Den faut 4 #ffe- forte que L'on SH éouvre- LS nte E, fee _genaiver 6) aGaiffans- trop ffe S'en ÉaS— y 11 four fuiore fs fois x fa nature , qui Geut qu'effe 6 ? LL oœuvran., -

PAT plupart Xe enfanS— fe gétenr fee Vente, ou y me fe nétfopant pas, ou 6 fe faifant Abe Taxe ofe6? qui feux œuifem…., ou (MANnGEANT> À, touts ce qui PUIS fee moiréis ou 6? Akr_ y 6u Arra-

_Hant Re arr LS CT > 9 Et AfLACANtS & Ÿile & autres chocs qui me

péunons QUé Êes da RS 4 caffcs, {urtour quan? ils fonses effort? pour fever Xe poids aflz onfideraftee— Us fupérieure à fa orce ge ente. Fi

23 Civilité eff important > 6 qétivpées fouvem… ù furtouts après fe repa6?, avec uy fout Ve plume, Æ\ (y avec une cpingle ou f& pointe run ŒutcAu , eve fe6? frotter cnfuite? avc um finqgé un peu fumécté ; OnALE 1f faurs vbferver_ Te qe fe point faire à tale. eff un— inavifité >e Lrimacr EL) ferranr> G, rapprochant. abec Éruityes fe 6? yente— fh une 6 œntre fes autres, > {cu fervie_ pour rongér_ fe&— ongle 6? vu Hu foie, ou DUPÉE— quefqu'autre chofe- qué- ce— {oit.

Alufieure affongen , retrécif fem G, fon tm fans æf{< crouvoir fa fanque— ; fic groffièrese pfu6 ? incpoufabfe ? tn 'om. mo

ain ce que l'on Hoi famer— Avec pfu6? Force, ou fa mégfigence Dee paren6 ? Tæé- amaîte6?, ou fa anauvaife Gabi- + Te cnfane— , qui fe To éfiqurem ainfi

par pfaifie.

CHAPITRE IX.

Be la manière de parler et de prononcer.

DL cf oiffiate entendre œfui qui {erre fe oent6? & parfant:; œup qui parlem ou Lgofies ae {ons PAS fouvem

Chrétienne. ‘29 plus— inteffiqisfe 6? ; Lo Hop _ grand Co fubifite œnfond feE— amwt6? , rend fe if œur6 ? imparfair p eff Le océans x? arAdèrcé chourdiE— & pctufan A _ft faur,

AZ parfants, prendre un tom @nforme 41 fie L'om parfe , Œ, 448 perfonnee— à qus lon adrefic fa parofe : uy toy trop cfebe an none fo ficrie & l'infofence , ur tom trop Gae— “Décèle une Himidité pucrife; Æ mme

- LD) on ae Sir parfes. que pour {e fair: cn

ÉONDEE , mr eff ridicufe— , ou TZ cite à - faute Goig, ou À parfer entre fes nt.

ed fonnètete ONdAMNE Ur y > Cois £rufque- > qui Annonce une dureté D œrac- 1ère réroftante— ; comme aufji fa Dignits De

L'Somse- cf œnfraire à ce toy efféminé PEL

P L É res D + 2 Æ. quoique— œmmuy DArE fiècte, GES pag. çeoinÉ— ua fign— {enfiste- 4 fa pfus— pi- toy abte Tatuise ou um nie Sorne. Ceux

- : (= ap qui Mt pe fleresd parfants , Don

. Née Dane fe ridicule, & ceux qui £— fort

@aturefiemen, Hoivem > AUÉANE> qu'if FF 4

UE; S isninucz œ “Défauts 6 appugant fur

tes {yffae®—qu'ifé ? prononcem avec péine,

furtous (ue 16 ? œnfonne6 ? qui precèdem œ

, +) fuivens fe Goyefte—.

k cf une rAnde œonféquence?

TH Faffer_ (us. «c— Doéfaute pendant

30 . Civilité

fa plu ? Hudre jeunefl— ? car l'espérience os çrous in (fruits que Hop De L'impof}ibitiré lon cf, pluS— +4rd, nu {+ Drriqér— une auf mauvaife—" fabitude ; on y vé— œnnaît> £a Difformite fouvem… forfqu'on qe peut pluë— (ee. défaire,

y on anière De prononcés hèt-ri- Dicufe6 ? {ont 6 Coque fouvem…., parmi bic Te perfonne 67. cdeme E- UACE PrONONCÉMEL fentimem fangoureufemem ; ° Diraits qu'effe&— q'onvrem fa Bouche que pour {— plaindre : rien œ'eff plus infipide qi ovine pardonna£fe, foie D an6? L'Somme— , fuit Dane fo forme. cols O1 autres parfem. pe farmmen , comme frite avaiem fa Soucfe—? plane : & f La mue {fe fe- Joint à tte tour- nure x prononciation ; LS Doivem cv - Dérer four ton, articufer iflinctemen fire Geufesn…. f— œrrigée—.

= A prosonci ahoy françaif— voi Être toujoure ferme, Douce & agree affe : 4 par- faut peu, prononçcants ous fes omt6? oiffinctemem., a fes frffatee— qui “Dviveme fonner_ à f'orciffe, on apprend à prononcer cpacteméem : fa œnverfatioy DE perfonne6 ? qui parfem…., fa fanque ane tout fe purcic, œnfrifue plus que tout £— reffe à forme £as pronon:t ation.

Chrétienne. 51

es

CHAPITRE X.

De la manière de bâiller et de cracher,

Œien ire indé ce qué À parte _# Gaiffants , Gaiffer_ Avez 4 eañons ? À 4 vu u y cfevc. orfqué fa mec lite Du ty ct de œdmorfque £ @ (1 4 Laifler eff Hop préffante., 1 Cents faut au QinS— onétiré fo nai vants fo Souché ; E, {i cffe œntinue— , if pfu— à propos— Ve fe réfires , que & faiffee croire que lon fennupe—. C'eff use guoffièreté imp 4rDdonnaffè CC Dane fes en£anS—, queœfle qu'ife œntrac- » 4 Les A HACANETS Au Cifag— Ve fur 6? AMmArAdÉ— ; 09 ME péuts pas pfu6 ? cpoufer—

ŒUN qui crachem pas fes Fenêire6?, fur fes enurailfes E [ue fee qmenbfes ; M Doit» nor évite “De faiffer— cchappee= , 4 parfants, À fu fatio fus fe Gifag— gr ccfui qui coute. 2e enfané? fou Gen {'amufenss ny) ténaAnts, vémuAnt ne fa bouche qu'il Hoirem Jke PAL ÉYrE y Lu faut 6 acoutumes on Sonné _ feure- à pérdre œHie_ fjafiiude qui fe6? END QafpropreS— cu DEqoitan ?.

62. Civilité

CHAPITRE XI. Du Dos, des Epaules , des Bras

et des Coudes.

2e aucœup À jeune gens a fetm marches œur6cE— ; 11S— pouffém. fe S06? D >cfor6” , 4 amanière qu'on A prendrait pour Des FiiffadE— ou >eÉ? perfonne 6 ? d qradureflesmem CottceE— : rien eff plus ridicufe. qi plus— incpte—, | DFE 5) eff qui ame rougif few pat Te DonnéE— AUR cpaufe um CHOULÉ MEME : Sifration +andiE— qu'on four parle; qui turnem même fe Do ? : ef une preube > enauvaife Ducato ou 4 féqèveté, L’<ff up faux De croifer Les Gra6 ? {us fa poitrine, x fee entrefae er rière Le oo, x fee Le pendre avce cnnchafance— , T'ouele Pafances anarchans, fou prétente À foufagemen… ; Lufage Gent: que, fi L'on fe promène ADÉE nue canne à fa Chain, fe bras qui eff fans Appui fois pofc fégèrement œnfre fe coep£— & Qui Cm ÉÇOIDé Uy (HOUDÉIMENML prefque- im perœpfhife , {ans pendant {— faif fee. dorer 4, cote : fi lon aa point» De | cmne, qi CHAnchon » @i Li ar it eff

LALLE L'ULVRRIAR S 7 !

effes ordinaire & pofer— fe fras “Drou fur fa poitrine vu L'effomac , AL) Qnettant 145 Main Dan? L'ouverture x fa Ge f— a ser endrvit ; & fai(fee tomber fa -J4- che é pfiants fe œud— , pour faafiter fa pofitioy 4 fe QHaim fous {a fafque- À tu Gefte.. Cm _ général, Cons faut tenix_ 166? frac Dan? une fimation qui fois BONNÈt Comme OM Vie DD à Ce ff une inaivilitc DE pfu6 ? onarquéees Par facons for (qu'on parfe ou qu'on cœute, > pouffee_ Gofontrirement- qui que ce fois avéc fe œud— , ou D 'éartkre un cmuvemem D>'cpaufe » fui qui f«- Gance poux parfer : i£u—x CUt miffe autre EE 4 fe D éfaire Te imporiuns vu & JrAndDE parleurs ; ES toute rencontre, ils Faut swonfcrvpés_ tte pofite {fe &, tte urfauité qui forme {— coradère “Diffinctif D qi Mation. |

CHAPITRE XIL Des Mains, des Doigts et des Ongles,

di faux fe faver fee onainé— tou 6 ? feS— Qnatiné, A4bAnt après fe rcpa6 ?,

E, toute 6 ? fee foié? que fon & touche 2e

54 Cavilte quefqué. of qui peut ra fais ! fu on Af- propreté y œ point ef intotérabte, y me? ru jamraié?, aprè®— AS avoir favée6?, f-e— effures- Aug Ga£it 6 ? on à fouté autre chofe qui m'eff paë a ffinée à ce u age. cE enfant aimem à portée fa nain {ur fes _ paie Œ, ce autres cofe— qui feux ptaifem. t iLmms faut bre Le. eus œite > cm ange aifoy à & feux Apprendre 4 me toucher que Dee péug qu'ifé ? Core.

y ee pri {e- Donner fa on ain Luy à L'autre qué quand 0 eff uni pAL une Ehroite— amitié : œ _ geffe <[Fuy fique commun > PAL) 4 famitiarite Œ TZ fienvaflançce— 3 qu'if vu tou jour 6 ? l'interprète DU DU LE Étnmer jamaié- fe Truirs À £a pofitique—.

QWontrer au Dvigt>, 4 foin ou 4, prè6?, fa pérfonne Dont os parfe, hrer fes DvigtS— fe 6? uné apr耗 ts autre6?, tes faire A quér— ou fcE remuer à fut propob?, font TD | granee— incivifité—.

QE four {e- couper fee snyfes— T6 ? qu'if6 ? paraiffem {+ charger D'onure6?: c'e uné- impofite{ fe À 1 frire 4 pré 57 4, qui que œ fois. On vis {+ fervis

cife ag ét on À, œutcau Ex canit : c'eff une L greffie reie impardonnaffe À, te6? ronge apnée fe Vente, À fe 6? enfonx

Chrétienne. 85 Dane quefque 6? fruir6? ou auhé of que ce puif{e Être,

CHAPITRE XII.

Des Genoux, des Jambes et des Pieds.

cf faux pa6?, Étant affis-, trop Carte ou trop ferree_ t:6? LJcnoue, FA RES furtout nt faut évitez tx {z AcoUdWE : remuer fan6 QE Ce fee jambe » fee nffon- dcr) 1% cœoifer— for fqu'om eff aff pre

encEe À perfonnee— quafrfices, c’eff leffs— 4! L'étourdrie ou 4 te roflièrete.

CE euy 6 qui fa” tranfpiration eff {i orte—, qu'effe fa n ex f feu fours picde quéfque 8 ? ne, Dvirem active Te auffoné? TZ if, D Hanger fourem ; vu “Du ompine fe faver fe 67 pied@— avants que # paraitre y ompagni—.

mor fque L'on ef fout, 1 Voir avoir fer pidE— 6 hors » fe + afon 6 ? fépares a Éfoiqne 6 ? uy paie L'un > l'autre : ae paë— LS remuer fans æff+, EnDre ins battre fe pavc vu quéfau’ autre _Hofe L cnfin paë— fs pofe=— tantot fux us pied, +Aant0E> fur us AuÂRE ; çE qui eff une preube?

TV faichcté,

56 Civilité Chrétienne. Hiufieuré?, Au) MaArEf ant, trainem fe €? picdE— & frottents avec affstation fe pavé ou fe plancher ; quefques -un®— ON arcfjent… {ue fu pointe Tu pied & femé£tenx plutot faute que on arche; > autre piroucitem {ue fe tafon :œ& forteé— qmarcfes ont ridieufe 6 ?. dm or f qu'on. eff oblige Te fréchie {— genou, ibm ME Faut paë qmétire un pisà LS : MT : % {ur faute, qi { af fevis_ ur fee 14fon6 ? : tie poffure annonce Éeauœup À rufficisé. Din eff œntre l'fonnètesé ct contre fa ovoucur_ chrétienne de frapper qui que æ fois ou pied : ceup qui {ouftiem au point > f- faiffer emporte à une tefle Bruta- fic, “prourem qu'ifs ae {ons qi biey cfevc 6” { 4 ; POV œi maitres À feure paffions— D érégtéeé”?.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.

LES RÈGLES DE LA, BIENSÉANCE

ET DE LA

CIVILITÉ CHRÉTIENNE,

DIVISÉES EN DEUX PARTIES. AAAAANARARRARRNRRARRRAERRARARS

DEUXIÈME PARTIE.

De la Bienséance dans les actions communes et ordinaires.

w 1112412422:

CHAPITRE PREMIER. 7 Du Lever et du Coucher. |

An 0 règfeE— qué fa raifom & fa fanté çrouë prefcrivem. tucfant L'heure Von feven—, œnfiffem à qe fe faiffer jamais? prépenie— par fe rihour Du fotaif {ur croire

oxifom ) à QULE que > affaires imdifpen-

abte&— 'apem profonge ta Gaifte fort avant Dans fa quis 3 “ny 0 193299 Le trop

58 Civilité

for aus à fn funté, & lon me Goit que frop & fure fie eff: À œite _ Habitude Se Dormir; D ailleur S— L'Somivre 6) quef- que- œnditom qu'if {e- troure , Soit {e fou- Genir qu'if ff me poux fe {rabais , & que fo lumière ou jour reparaît à fc6? ŒSUE que pour l'y appéfer_,

Rujourd’Fui 9 {+ plait à renverfer f'or- Dre ctafbfi pas fa miture, 0 œnfume uné- L grande partie 4 fa journée ane Êe fit, &, toute vu prefque- toute fa uit D an6? er occupation que fque foié— criminelle : fe omindré mAf qui réfufie > cite - Hañi- fude , c'eff fe Dérangemen… x fau fanté. Di fours Done {e faire à {oi-m£imée une fois D fe fever x grand an ati » ay Acoufuméer— fe S— cnfan 6? Dèe qu'ifé? om MIN CEVS my à {+ former, Œ forfqu'ile— q’enrs point D'infirmiteS— qui {°z oppofon….

de y prérmière cfnfe que L'on Doit fair & fécattanrs, et 4 sonner fon œeur— LE pau us ji D'amour , F fe price intériuremem Avec foi & fumifisé,

dès que L'oy efFéveifté, Œ, que L'on & priS— uw kmpÉé— fuffifons pour LE rEpos, 1m faurs forte ou fit avec fa omte (fi? œnvenable, & me jamaié? y reffee_ a knir >xÉ? cnnerfationS— , vu Saquez—

Chrétienne. 59 à D'autres affrires anS— méeliré ou in commodité ! rien q'annoncé plu 6 ? {enfisre- men fo pareffe & fa fégèreté : fe firs eff effiné au poË— Du orp6?, E con à toute autre, chofe- : cœtte Ebaporatio qe peut œnpenic. à um chrétien, , ont LE pré— micr@— onpmené? Hu Le TS O1 É Ps Être confacré 6 au recuciffemen.

Sète que fe enfane ont febce &. fañiffce, on “Dvir feus— faire récifs 4 _ genoug, Autant) qué fu fe peut, fc prière qui font. ufage, feux faifanrs o6ferver que rien me? | Doi jamaie Difpenfes un hrétiey "um

voir auf; fainr ct auf fi effentief, fe ferau À La Dernière indécnce 4, fouffrie— qué- 1 enfane— Adré affem. feure prières Au cigneux tandis qu'on fee fabilfe : œ m'eff pa6? fe cmouveméem De fèbree, (aie fui Tu eur que Dieu VS emant Se Que, ét fa L grande ce qué- crn6? S evon6 ? tou 8? avoiz= 4, fe infinie amajeffé eff fa règle invariafte pu CHAinHEN Mhir 4 2 poffure & Se l'attention ou hrétien qui pri, C’eff ui) change a6u6 De Faire œucher— See perfonnee— A ifférens {ces ant? “uné ÈmME ambre ; ce fi fa néœflité pr vbfige, iL— faur- faire en forte que f/5fis 6? foin féroce, E, que É puXux me {ouffre

Liv HILC riem À ce cfange :uné cAndE indiqé nçe? À 08 FA sat ce HE :

Comme L'feure- Vu œucher Von hu- jour régler cffe Du fonce. , Comme four - Habitueffemem {< onétire au fits au plu ? La Deug_ frureS— aprèe fe- {ouper, & vi(- trifucre_ (i fagemem 09 tempe, qu'on us fois paf? plua— 7” cpt_ feures au fit : effe 6? fuffifens au repo6 Vu DEpPÉ— y à ampiné? Qu'ifm Ait 1€ cge [fivemem atique.

(13) on Acoufumerz fe E— enfans 3 me f< œuchee jamaiS— fans? fafuee_ feux S— pa- rené— & fours maître, (lite É Dht> : tte? poñise {fe eff LSevvoir , fe refpect qu'ifé ? Loire AUR Autcurë À leurs jour6?, & 4 ceux qui fiennem four place, œE faurair {— omanifeffee_ trop fréquemment.

C’eff usé omifion hès-crimineffe # {— ouh fans? avoie adoré Bien, fané? f'avoir_ rémeraé De {es one , fané? fête ifpofe au fommeaf par un retour égat {ue foi-même—.

CHAPITRE II. Deélamanière de s’habiller etde se déshabiller.

cime pfu6 fenfiste cffs- dupéche >AanS—

Ram ; À INC Di HÉCIN après L'avois—

Chrétienne. 41 comm”, fus fa = ponte qué- fit maître? % fui fo Gi À, {4 œuDité 3 1 Lors fente, aufitôrs queffe dtaits fo méfie un Gêtementrs : Sie fui procuræ, pour fui rappefee— fa faintese Se L'état ont Les CHE D écfu. lt Céiqneus— À 4 Ram à {a femme, Des Gañisé? V— peaup & fee reoètits. Gen. vd Y. 21. héritier S— 4 fon œime ; ou fommes af- teint 6 ? aus omÈmes— Sefoin$? : ame Ga£ite, SH œuvrant (nu orp6?, çrouË— apprennent que- fe pécfe » Ad émpréinto fa Difformisé j Œ, que QuE me rougirion 6 ? pas— fi auué ? chionO? innocnS— : eus oeroné? Dose œuvrie avec énactifude ce qui peut fair | aile fa _ fonte ou fa œnfufiom.

On we voi œnfice à posfoune £— foin æ fhasitie. Ceuy qui, Dane 1 sjuffemené? aupquefé— ifs {+ (a ffifom. cux- onême , {e- feroem 4 Cain D'un au= te, Décèfen un for Or QUE Lune OU uné-_ fju- mifiante cpftef fe. ès que fe6? cnfané? poubem. fe fervie aifémem… 4 fur Éra6”, on Hoi fc acoufumes à fiafittee_ up-mêmeé : fo On ALADiI ou fa trop

Ed co à Le {ou Le prckegte qui

puiffe te6” ifpenfee…. ua on œé Soi œi fortie_ œi

CNET US

42 Civilité

voir. “2e Gifite, v put, “Dané?, fa omaifem ; {e- fervie_ de L'habiflemenn qui parait fe pfu6? commode , pourvu qu'if qe foir> pas immoe (Fe ; QnAÏE on Doit ébitee— fo mégfiqenee » E œE jamaié? foxtie. 6 médfige, à opiné? qu'oy que foin fuepris pre quefquéé affaire pre (Jante 6. Ducfque L qrame qué- puiff Être fa ateur_ Te LCRE, Len eff incivif À, paraître Devant qui qué cé- foin fc o— jamseé? ausé— > fa poitrine, L'effomac E, fe DL œubErtE.

On ae ferairs paë obligé prefcrire- Tré- règle S fur fa manière De >vnne e D'ète fs fabiffement?, fire Somme ? CHAN PU E— attentif”, plua— ce fes Œ plut_ fonnètE— + Lu femste que tout eff pérmiS— fu Article ! pendant {a rai- fon rite à au que touts Soù tré fais VS an6? Lodre , que Lo puidens_ eff imifpenfaste Dane Le 6 ? cn i Lu eff fi sifé en Giofee_ fc règfe6?.

«æ>) Soit regarde comme? en6? {ane Coucatiomn > ŒUX qui f'Hasiftem ou {— Défpasittem # préfence Se quéfqu'u y : Lor fqu'it— pub Aire Autrement. On fon affezomésien Léonnètete ferait steffe—

CLETUTS euffi ctrange fiœunce?,

Chrétienne. 45

CHAPITRE II.

Des Habits et des autres Ajustemens.

Porter uy fafits trop œurts, frop fong &, > vkHEMEnÉ— œnvicnnem point à l'age ) à fa DHDI#0 M » c'eff donner DanS— fe ridicufé ! fes— paren6? Doi 5er Caiffen— abce vin (ue L'ha£iffements > four E— cnfané ?.

Di faut citer fepès— Dané? fa parure; cpcèe œntraire à fa come (he pré hienne , epcès— qui entraine Dane TE D épenfes ruineufe6?,epcès— enfin quiridi- cufife- prefque toujour 6? ctfui qui {x fire,

a œégfigence D an6? L'habiflemen, eff un dutré- Défauts , fouvem accompagné DD fui De fu Qmafpropeeté; il cÂÉ rAre que fe Défendre épécrieur foi uné- fuite us éfonre qui règne Dane Lame : voit Done fe précnutionnér— œntre— fe tache , & ne paë— egpofer (LS. Gañis6? à être vuiffe6?, faute 9 158 porter avec attenfiom.

er APE finquiarité Dan? 1 ajuffemen? eff inegeu faste ; c’eff une prenne À foi,

ou trop farge , Dont» fo œufeus—

©

44 Civilité.

vu Leffe um ridicufe CHÉÈLE 1 ÉVs : eme ou papé— fon Gi eff fa rèqfe- que log Doit fuiowe Dans fe chois Œ fa forme x __ fafi6?.

FE ae faux paé— cpendants Donnes Han£— toutes Le 6? ame ; if y eff hr. caprice fe? CR Gizarre6?, il eff 7 raifonnasfe ! Lu faut. uivre œffesci E rejeter œffes-fa, coitee furtous fa fotie- # œug qui fe£— inventém à pfaifin.

odeu Géritaffe (Qu LE > sonner DE forncz aus axé”, Œ à @z om métiré aucun pce, confiffe- à fuivre fe règle 6? TT fa emveffie, qui Doit Être fa règfe invivfaffe xs Chrétiens : D fau Hone Gannis_ TE _ Gabité hut> ce qui annoncé Wu fure outre | ou une Ga nité onéprifaste, "Somme quiméer fa _ gfoire Gun [09 amour Dans # fomptueufeé ? parure , f'acitie ropANL> (eiffin- que : Ge u oncrite eff bicm omédiocré-, fifa fe vim ©étre reféve par l'etat De L'or CRT picrrerie 6 ?. C’<ff propre Txé- femmes >'épuifee huteS&— LA ref fouree_ fa Canite : suffi PR px Taxe Mations féièos-s-if avec force œnfre— œé— fumifiante 6? faiste{te 7; il cyforte 12 femmes à Cire omere [fe To ans Leur 6”

Chrétienne. 45 « fafiffement ,4 rigarder— ay chaffe te mme MM vENeMEnt) plus précieug que l'or, fe perte 6? E, fa fompmofité es ajuffement?; il Gout que four cptérieur— annonce? fo picie, &, qué bonnes oeuvre S— foiem…., four plu ? Griffante fivrce, Due 1:67? femmeé”?, vit PR pôtre > CtANE> Gêtue6 ? comme L'Sonnètte fe manne , {+ parém 4 pudeur 4 fagef{le, y abée dr chereux frifce—, qi DE ornemene D 0e, mi N- perfce, nie fañii6? fomptueus ; one avce De fonnee oeuvre 6? , mme? il Œnviem à 6? femmes? qui fonr> profeffion 4 picic. ( 1 Ep. à Timothée, C:.2, V9 et-10.)

On “vit éviter fa bigarrure Vo an6? fa qanière # ('Hasifter; me points porfte— ur L pañii propre avec Vu finge {ae > 04 Du fing— propre avec Dee _ fabite ufcé? vu tachce—. Changer foirem fing—, for {qu'on fe peut, cf auf; cffentier PE CYR fers que œnforne p”. l'honnêteté & à fa % Décence,

Le chapeau oit> Être œnforme à fa em, ainfi que fereffe Te fafiffemenc—: if Faut» Donc La fuivre auf fi point. a qnanière À fe mettre fu fa 1ète-

œ'eff pa6? uné À «ee ofes indifférente S ?

49 LIVHILC

que fon peut fuie ou oméfiré ! “a ee {: ridicufe que À, fe pofer= {ue oréiffe , ou fa pointé y _ faut, on trop bas {ue ts LEURS MAS Le fours f— placer Droits {ue fa tête, fa pointe au milieu ou front.

FE fours, # {atuant., 0ter— fe cha- peau, Autant) qu'il eff pof{iste., ta aim rite, fe fondre Gers fe cie, & fe danse œnfre fa euiffe, fans pendant fa foucfier_ ; fi L'on Doir reffes oécœu- Gers, fe placer toujour fous fe Den P— ghur the? rien œé caracéri(e amieug “y Éemme pofs que fa ananière À fafucr_.

dmvrfqu'étant. afjis > °n ef offige >

e tenir Dcoœuverts, iLm ÉAUE pag? çonetire {on £apeau fous fe £xa6?, QnAIE f— pofer_ fur ts CL TEE dans quefqu'endroits fine à &t> ufage—.

Ft fous pa6 Aticndre qué- L'on foi tout: proche 2 fa perfonn—, pour dtee_ fon chapeau fa {stuans,, Qaiz {e faire à anq ou {ir pa”; à table ou 4 fin De Gifis—, 1 Le faur- Être toujour >éœu- Gért-. On me faurais indiquer tvuicé 12 qu- tre 6? dirconffances parhiufière 6” ane fe {- queffe 6 em pou {— ouvrir , onaié ? 4 _ généraf , on "Doit fe faire Lorf: q%'oy rén- œniré quefqu'uy que l'on connaît {a pfué?

Chrétienne. 47 intimé 4mitic me vifpenfe pas Deux Amié ? x œ arovir $ forfqu’ife {+ frouvém 6 public. C'eff um idicufe À (+ D éœuvrir à chaque que (fin à faqueffe 0 #CponD ou que— lon fais, à chaque chofe que L'on Donne ou que l'on réçoitos; 1f (uffis 4 fincfincus : D'ailleurs, (om reçoit que£que hofe- >" - Homme réfpecaste, 0” eff cœnfe TT éouvert vant: fui andie QU” Le parte; ct ('i pE r= mer qu'on. {+ œubré, 0y réçoit ce qe à Lmmer TS onne Abéc une onédivcré incfinaton_. SEE dénéraf, on “Doit accœoufumes— LS enfané? à fe tenir Déœunerte Dane Lee AppArtement,

mor fqu'on {+ fers gans6?, il aut> LS Ste quand 01) entre à rTgfife., Œ em ft remétire que quand 09 fore. y eo? Hoit> jamaié? fouffris qué fe &— enfané? | ChAngEM abée ee _ gamt6?, Œif eff fon x fee acoutumes— À fonne feuxe à m'être? pa effaves— D'une ovfle D éficateffe ; 4 Le Qi vs ad que é? cfprit6? Go fage 6? qui puif fem. (— faire us) jee À 64- Ddince— D Empagnie avce der" gamt6?, 9 ex jetant ou frappant quéfqu'um .

L'efune- égligence impardonnafle De porté 648 perce ? ou Debireé?, x 1.67 faiffer— tombér {ue fes— tafoné?, Savoie. aux Pia Té— feufier6 ? onat.

45 LIN HILC

propre 67 & onaf fans, Te fren Met pantouffe 67 ,ou& tes. ef au ffer {ane foucfe6 ”.

one à Lomme eff ufage De tenie— fe | faut À fv Ce (fe A pe DUPEEES , Cr four avoir foin que fa chemife ae {'ourre- pa6?, & me D éœupre fa poitrine; im imbécent> 2 {ortie_ 2e fa œaifon fans? un clmmms, CFADALE OU ucfois.

_

a

CHAPITRE IV.

De la Nourriture.

ie me Defenr pa6” fe _ oi que- {a mature crué— foi prendre Dane fe6” afimenS— qu'effe cruÉË— cffre; omaié? fa Œctigion E, CE raifon face pour cruÉ— interdire? fa fenfuañisé Œ £a L qour- manif —. Lée

dm SR pôtre aint-flaut Dirsegpreff c- QC QUE y fois que qu £urion6?, foi- que us emangioné ?, œoué— von? toujour £— HndrEe à fa foire 4, Bi : fo méeffie mon Te onc ctre fe fous emtit pure Aion qui, pAs— cffe-même—, eff pfutot_ un affmjetifferron qu'une perfection

+

1 ootre atur —,

Chrétienne, 49 On “Toit cgafement f'interdie tout «— œnverfatem qui n'Auxait poux ofjen qué- fa tatfe ; & É L'on {+ troubait oblige > 'em parer, i Lune four Le faire fans? affec- tatiom , é point rappéfér Avéc complan rie A A o Peff srouvé, encort- moins frire parade TE invitation que l'on attend. dm tempérancé epiqé que lon mange D - Lfoureé— régie A, Aauténts qué cfa {+ peut. met enfané?, à qui fa oéeffité oblige 2x Donner à Gvire Œ& à Changes ane D'autres tmp6? que œux qnaxquéé ? pour te ECpAË— , qe fonx> paë xs cperm- ples— pour ceux qui ont pfus age & pfu 6? 4 force; & L'on régardrai Abc raifon come my) L-quuxman?d infatiafte ŒuI qui GnAngérait à futé _ heure, €, mme “nm ivrogne cefui qui Éoirait fané? méfie fure “ou repa6?, ce parhice qué fon forme pour arois— far Gite fatiffation x foire & D Change ab6e epeès— ou {en uafité > an? Rs D éjeiners particufier 6? re enLpas— vint œntraires à La rmpeérance chrétien? qu’à fa fosriésé & L'Somme bien qe. Bans 1: Tépenfee ondinairee, if me Faut manger qu’abce Écauœup amvve- « A À ation) Le Diner Œ £e- fouper_ fat fon,

50 Civilité Abe My (lg foufagemem , à fa réparatio & a l'entretien xS foree ou orpÉ. mor fqu/ un Ctrangor ou un Ami Arrive Cnré LEE repas , 1 Lune eff pus > ufage > fui offre à Boire " a amviné? que l'on ee {’aperçoive qu'if eff farique tn ce mE, 3 Lomme faudrait prevenir fe& fe vin”, €, fui cites fa péi ne x manner {it à boire, {oit> à CHANGE ? ce ferait uné- inaivifité zx ne pa— foiré au amviné? um up ape fui; CHMÉ ferait uné- intemperancé impar— Donnafle f'epater a foire, pour {e {aif- faire ou£— pretente. DRAP Ne enfané? me {ont jomaie Dans œ , LS. pourém, offrant ae rafraichif }emenc 4 refufer, fins impofite [{e > TE prendre. partvemms, sin e6? fine qui {e onnem entire parene ou futreé— ami6?, Doivem toujour 6 ? Être ae cofeE— # fofriése, afin que- 1667 cnfané? que fouvem on y __ ONduit”, me? PÉCHNÉM AUCHNCÉ— feçoné ? LS ébaucse & 4 L geurmanife. code a joie qui accompagne 67 repas D amitié ou à fienfcance., pour Être conforme a l'efprit- & L'Evangife, ne Doit Che qi egeffore @ Ontrainte ; fe6? chan fn” offcèncé, 12 anevifance, vait- AT fe propoË— qui enéatent à fortir= VE Sorne&— TT fa fofrièté, font aus ant

Chrétienne. 51

Ta véfauté? qui rendem œiminelfes Te AfHcm£tée6 ? formées par uy envi}. Gonnête, œlmcE enfant, à œt tables comme à toute A fa autre 6 ? , Doivem {+ comporte Aocé- Séance &, propreté, E af pas Defiquer. qui fraise fur qoits, point touche. 1% pfat6?, CHOEE (MOINE qui ff Dane, manier poliment ce Dont. 14? ont

be oi) 3 enfin vfferver_ épadtements qui eff nu D ané? feS— chapitre S— fuivané?.

CE

CHAPITRE Y.

De ce que lon doit observer avant

le Repas.

pe ee réproche que Jéfus-Criff fair à

Ts ané? LErangif— aug Afarifiené, faire œnfifier- fa perfection À Lime an? LS céremonice cpiérieureE—, aurang TD fqueftes if pfaçaiem fe favements DE? ain6 ? avants fe repa6 CE réprochs, Dic_ 1 et Difpenf(e pa6? fee fommeS— À, {— fc fancr avant que onctire à taffz: fe , ë . er FD ce @ <f+ point uné prAtique réfigion enais” ef une règle préfoite- p4ar— fa gropretc.

ce enfaré— ge fonsopae ae Se at-

52 Civilité

houtios , torfqu’ité ? {- farem fe% onainE-., à points Aire LLC 4 f’eau (ue feux 6? L fafise; quefquefoiS— ife fonts Tu fruit avec Le maine fe6? frappant L'une contre l'autre, feS— effrgem à e- finge6? mat- propre : eff uné- hès-mauvaife. Gabitun—, out on “voit te6 DrKige re.

dm or f qu'01) eff près à {+ onettre à table, 1 Lummn (1 fautes paë— (+ porter Fer6? L'endroit fe plu? ommMmOodE , qi choifis… {oi- mème une place ; anaié ? om Doit Attendre que 4 prémièree place 6 ? foie prifee— par te 6? perfonneé— qui OMéritem À Lee remptix= : on appeffs premières pfac6 ? cffes que fe maître x fa amaifon Défiqne particulière - MERE) ALAN) touteé— LA autre 67 ; effe 6? Sarients {co fa Torre >xé— 1asfe6”, {ton fee ne e feS— ficu. S0n jeune Somme Doi toujouré {+ pla à L'endrois fe pluë incommodt , à Qhoinie qu’o1 ns lobfig— ren prendre um autre, D ailleurs (ne Toit {+ places Le xrnicr.

On ms fauran Toner Des toge 6? op fincères à ceuR qui ont> œnfervé fa foua— Ste œutume x price, avants fe repab”, fe- Léger & Sénir— 1e Giants, Er l'en rémérace . Rout-on jamaié— ouffice qu'if eff L'auteur À tout> pie » & que mou6?

# Chrétienme. 53 QE tenonÉ— par moin & ( on sin bien ai- fanse fa œnferoation que l'egiffence. Ru jou fui, par fe plus— ctrange Te 46u6”, (SL m'adeef}e plu a à Sie aucune prière? Gocafs wi on ème onéntafe avants Le ne paë— : une perfonne Graiments chrétionne— men eff pa? coin obligée À, prier Dieu fenie_ fa courrifure qu& Lo Ga prendré. Fos fau point ufce_ >'afges- t4aH0 3 naié— auf fi Ua fans-it pPAE rougis— us {igne 4 crois d'unt Cfcbafioy {Feucte De Laine Ger6 LR uteur & ut bien à Aainfs, foi. Avant qu& faflecis, foi: Apréé— que l'os eff afjie, 1 Éumnner faur fairs uné œourfé prière, it CHÉnd QHieux £— fangagt Hu œcur qu# œfui 2x fèves : œ (épsits Don nné Crroux 4, croire qu f— . Benedicite qeff pas fien Di, parce qu'if ga pa6? été prononce Te Give Goiy Œ& porune fuite $ parvofce : L'effentiet GE f— voie œonfi Ffenx à GE jamais L'ométtr—, fouS— quefque prétegte que œ fois. Dèe qu l'on a prié fe fisse, if faux) Paffeois mu {- tenir À, qnanièee que fon at fois qi qron- Lhafammem renpérfc (ue fe Dos fa Haife, œi œurfé, encœrt ciné accoudé {ue fa tabfe : on GE Doit y appuyez que f— poiqnez ; cHozée ferait. un£ inarifité Ex par

24 Civibte ifre- pfi + en PUR Loir eaifre- plie fe poid Du Copé fre ce appui. BL arrire— fonrem qué- LS aifeg” {ont trop fautei pouz_ qué ae cnfané? - 5 pofents aif cmrem fes pico6? par terre; fion ne peut fous. procurer un OHarcfe-pien , Hu GAULLE [ES faur fes empéchen. Te? rémucs fes jambeé? ; É, pour rendre feu fination Con ihcommoe , on Doit) te6? approcher pfus— près ? À fx tabl, ma fervictte qui eff pofée {us l'af- , 4 sn 7 \ , ictté étant ax ffinée a préferver ro Gatus— ! 6 tache vu autres cnafpropreté inf - paraftes ve repa6?, mn Faut teffemenr L'ékndee {ur {oi qu'effe œuvre Le Exvbants » crp6? pufanes— {ue fe 6? JEnoUR , affant- aude floue ou Ds ; cruy fa paf- fans 6 dans ons CO Lsmmure dm cuiffer— , fa Tourcfette &, fe œuteau Vovivem fou jour Che placés à fa Droit”,

D

CHAPITRE VI.

De ce que l’on doit observer pendant

le Repas. C'eff un figue qmanife fe fa plus ? grefhière L gonemamif x {+ fair— Fa Le premier , ft À, amarquer fon ari- fer EACH pref es

Chrétienne. 5 4

ditc pau fe romuiements “2x {on À {list

_

ou quefqu'autre igné- que {oie.

pes TE cuiffez— eff a ffince pour fe 4? ofes— fiquite 6?, Œ, fa Tourchette pour ty GiandE— À, œnfi ance,

rh or fqué- L'une ou f'autre eff [BEC » °#

De

peut fe mEtivpie avec fa fervieite, (ii œeff paë pof fiste 4 {(< procurés— vi) autre fervice 5 1m fous Évitez De fes c(fure=- avé fa mappé : eff une mafproprete 11 pardonnafl—,

uand l'affieste eff {ate., à Cmue faur

A xmantee uné qauiré : feran une LI Réreté révoftante Ze La méftoper arc f=6? vigté— , avcc fa cuiffes , fa fou

LHette— &, fe œuteau.

Le f une _ groffière inadbértancs À ten: 2 fa fourchette, fa cuiffer épmmr ÊE coute au étevée Dan? fa CRAÏN ; 4 _ ge fficutee_ abéc, x porte un aHvrau % pain à fa Éoucfe—? aveccfe œuteau, À {+ {crois tout-a-fa-ÉoiS— nr {s cuiffér_ &, {vo fourchette 4 fe6 tenis Te fo aim L_ Joue, 1:67 e{- {urce_ avec fa fanque ir = £e6 enfonce ane La foucfe; pendant, {i fon coupe uy QHorœau 4 Siand- y Van pe afor 6 ? nie. fa fourchette De fa _ gaus é & fe sou-

taux fo Droit,

5G Civilité

Cu mangeant fa cupe, on Doit. Coitee… Den hoponctire > ane fa cuifler, Dem, emplie teffemen… fa foucfe qu'on aim ptine a réfpiree_. pis AT enfane- refufem quefque foic— fe potage, er fa par _ gourmanife, San? fa crainte qe pouvoir {+ rCIm— pli affes prompiemem Ex &— frianifeé ? qu'ifé ? aiméeme avéc pce : DE fau tomes sande Leauœnp 2x Gigifanc— Ve fa part Dee paren6?,

Œien œeff pu Ghafpropre que x {— lécher te 6? igie ve toucher fe6? Ciaute eve fLE— porter à fa boucf aréc fa qnoim y résnuéen feS— farce avec fe Doigt> ; ou CE tremper fe pain avec fa Tourefetse pour fe fuces_.

y ee voi Jimaie prendre Du {se AbcE fee Doigi6?, qi avec f— fout Du manche x fa cuiffer ou 4 fa fourchette, (haig— arce fa pointe Du ŒUEAU VU abc une cuiffeu— flanc.

Cf une _grande incivifité > tenix Le OÉE Leg à cu onain6?, Ve touffer_ Dane, À fe portier à f& Couche quand cffe eff pleines 14m Tauts cncœré Éviter x fe faiffee— a Temi-pleiy {se La +46 Van? fa œaintée D épanchez— qui eff

4567 (ue fo mappe, & À fu gate.

Chrétienne. 57

# eff hès-oedinaire aus enfanS? Den. taff qmwrcaux {ur amveceaug , De réii— LC amème De fa bouche qu'ifS— y on Ei qnié? Œ, qui eff onache, pouf fe6” CLÉ AUR ADEE fes Doigte Ê rien weff plu ? onaffonuète., nctquefoié ? if” IH Di qu 1/5 enet6” qui fe£— flat tem c'eff uné is s pofitef$e ; CAE » quoique fon ae (oirs paë ? véfigé 2x onanger Des Giaude 6 7 pois. tefquetre 6 ? 01 {enr trop À, répugnance, Che qu'if {sir am ème prudents Te Qi œutrain- dre pas fe Fomas Des enfané?, if qe Haur paË— pour fa hféree— 6 cup cette prédifetion » plus fouvem infpirée pas. fa fenfuatité qué par un raifomn 4 fanié : {ire Éprourems ou Ségoits POUR tr

taine— afimen6 , LS boivem remercicee -

pofimém , {ane autre cépficatiom .

C'eff une œrivofiré L Jourmande re jeter te 6? youg {ue fafjicite x {on Goifia : Ve paraiive avide CHELEAUR qu om fui a fervié? CN - - ferai une imprudn:e— L guoffière prétendse fes— partager avé fui, à omin&— QU” à Lomme Go l'offre Lui - même svce Te Give 6? inffance.., Porte. La Gianxe— au EL» 1 flairee_ vu fo Donner, à fraise , eff un&æ autre? imyolite {Te qui aitaque fe naître > fu

3.

-.

vo Civilité

#abte ; & (arrive que lon froubé quef—

que onafpropretée > an6? fs afimené?, qu four fc ®— retirer {ane fe S— con tree , p fee meer onême avec foin (ue um im l'afhictte,

Di fe fanté pige À foire perdants fe? repas, fa (oériésé D éfend A fe frire trop {ouvem, EE épaiter— onutueifemen… lit enfans Doivem toujour ? tremper feux im > AU ouviné? Es eug ticr6 ? eau. ch ufage KE fance eff prefqu'en- tièremem aboli, ainfi que cui D approcfer {os erre x fui DS autre 6 ?. Comme? eff une Gafse famifiarité 4 foire # pufiene— réprife6”, il Éauts Donuer aus cnfane— Te Gerre 6? aflez pet 6? aoue— qu'ifé ? puiffom fe 67 Gin tout

D'une _ falein—,

cm vrfque Lex f fers eff {erci, il me Taux pa6? ÿ portée fa main C l'ufag pcrma À, VS ésmanñdr qui fair pfaifie_ s onaiS— if eff pas permié? De fe Pre dre , à RIRE que me foir> pous_ fe pre fente à une perfonne que fon refpecte—.

it? fruss— LC EP Giolemmens Le E— cnfané” ; Cu m'effpas— A 9effes? qu'ife q'empforem pour faise connaitre four

gouis sim Ÿaut fur frice FRdLE tte?

Chrétienne. Dt

_

Ÿ:

afin : ainfi que ceffe pmedee D ané feE— poiré6” , pomme ? F pécfe6” ; fes On vo {= EDS. PM œuteau por par tag œé— fous €? & LS pefen— ArAanEr que fes porte à few Gouce 3 on ais if nt fau point toucher 26? œnfiture 6? & autre &— {uererieé— fiquiŒe ance fe ou fcau, ENDEE omviné? ave LS Doigt 6 ?. pe 7, enfant rempli{{en fouvem teur? poche & qw'if6? pere amanges— ? vie, bixs De ENdEE » à muwin& qué fe amañtre & {a ef ae LS y oftige. Enfin, LS autre éfauré? outre fa ptite [| que Lo Doit évitée" ant Mal repa6”, {ons 19,22 trop parles ) fuit 4 fa Gonne ère que L'on fai fin ve | foute Autre amatière inutifé ; 2. Tr Lire avec cgè 3 30, x faire &, jus D<É? foufes À p4i) eff un infofsnee; y être taciturné & trop occupe À ce que fo. fais; bo De frire fautement {67 ADIUE 5 {: quefqn' affaire vhfige De {ossi au çni-

, 2 . fin Du repa6 3 6. Se f'oppoemre ou

enÊme Fr {'affouris— : {: L'on er pur fifi à L'acenbtement aise fof rot En #4 {itence 3 0. > app £e6 conti par feur— 2" » Chaque fois? quo {eur parfe; 80. >'affcac— Fr {< fais ÉCOUÉE Zoom quanà 01 cf oblige répondre»

Go | Civilité

ln 6 © parene Doivem évitée avez “a, {oi cphrème De conduire feux E— cnfaué ? Dan fe repa 6? règne fa fiœnce , Œ& omème? ane cup L'on me voi 1rai- tu que D'affairee érieufe 6? : Dané? fe prémicre , on capofe four innocnce ; ane DernierS?, 19 eviennems nomme , (L {ourem D angereug, à caufe x feux imdifore Hem : { fe6? répag— Las ounem Dan Leur S— propret omaifoné”, 4 Lommames fau fee frire forts au Def fers, Hem pÉ— fe propo6 7 {éqai—.

RE CHAPITRE VII.

De ce que l’on doit observer après

le Repas.

Pour fer $ manger, iL— œ— faut pré— attnère que fe fignar pour {+ fever De taffe {it Donsé, ou quæ qnaîtrée à fa omaifon {- fève ; on Gt

oc jamaié? onangée- fe premice— mi fe Dernier : c'effrani œuSag—; & ceff furtouts aux cnfan6” qu'il appartieom De euitiée— fa ft De premier 6 ?. | L'iteff ou voie D'un hréie ne price Oieu avants Le scpa6 7, Left

Chrétienne. G1 ominé? De fe rémeracr. aprè 4? Avoir Er ufage KO— bien? que quur tenon9 ?

{+ (RUE Sienfaifante ? On “voir one , aprèc. chjaque- repaË”, rendre à Bien Ré? actions De grâce par une œurte? onai— Feroente price.

On ee puits point {ortie_ A rast— Abee um aie > précipitation ou 4 a- grim » & Me paë— quitter Srufquemen…, Le ompaquie?.

ua 09 Le peut, if fans {- fav fee— onainé?, furtour {: L'on prévoir que lon {ere Ÿ quefque partie D je. ÿ

Le ferait. une inavifité Ze (- Cure ne 4 pfant compagnie > 04 Doi y {- rétireu DanS— une em£rafure 4, f-- nètre ou à L'écart, CÈmeE ortie— Pa E Nerf on fe peuts, {as— Lqiser £e6 ? perfonne qui f& ompofen

Gi quefqueS— affaire 6 ”partiufières 068 gem un x œnvic6 ? à {- {épars > Lo ompaquie aufjisôe, aprèe— Le Diner, ir QE fau pas qu'if f'interromps par De6? aieup Dépfacé6?, qi ème qu'if remercie? Dan cor inffants fui qui fa invité, furtour {if ae pouvait fui faire {6° rc mércimens {anS— Le Diffraire Des Égasd 6 ? qui (empreffe À zemdre à {cs subie”,

Ga Civilité CF ff "autre 6? GALL pfué ? faoo- “añte6?.

Di ame faux pPAS— acoœoutumer fe 6? enfans— à Dormir aprèQ— fe repa6 ? : ce? fommeit peut Être hèc-pernicieun : enœre?

eine vite fe s— faif fie œurir— 4 VoeË- epercice6 ? trop Giofen6 ?.

CHAPITRE VIII. Des Divertissemens.

me Divertiffemem eff un. cheracé Au y RE f faucé _ que on ee cmp LEE quefqué our men Du jour pou Défaffér l'efpri> See occupation (ériou(® ‘qui Ponts ten F q ane fa contrainte, fe mrpe dE Fatique 6? qu'if a cffnréee— par uy pénifte LADA Lu Gien, qui œnnait> fa aiste{fe >e fa atuve , autorife 9 > éta émenf? méc{- AQU PACE ER {1 quest faireæ— a fa réparation, ce ford qu une trop fonqus atitatio laits perdre : LA one pionque agitation faits p \ s \ , cœahos Dufephème joue apreë fa œCAtIO M »

cffureimage Du répoË— que qnuë Denon ?

QUE procure aprèS— fe- fab ail. féfus-

Cpeif Lui-smÈme intcrrompu {s onif fier fa-

Sorieufe-, pour procures— à (ce Rpôtre 6 , Le . /

us court (Mai6 ? œéceffaire fat iemon…s

ro

Chrétienne, 63 Dané? tee plu ? feaux ficcreb 4 r'Egife, fes Jivètes, encore anime À, cœtte ferreux. qui (+ fentair Ve fu préfence- Gifisf— ou auveurx…, œnfacraiem œrtainS— jour 6 ? à fa jois & au re po 6” : Qnaid— cette joi était purée; repos— était iffinqué une cmvffe Œ criminéfle vifiveté. mise? plaifie ur Chrésiey Hoivem Être pefée Dane fa Salance fa cmdÉrAafio CL fa mécflité. Çruue fee Diverti{femen£? ufage ue nt paë ficifée, tout fee jeux me {ons pPAË permis; fousem fou Le mom {r<- cieux & équivoque partie x pfaifie, on che DE projetE— D DÉbaucfe : if faurs or œnfufiee Dane fe Dibertiffemem, La foi À, Sie, œffe x l'honnêteté.

dm À convcrf ation forme fa récréation La plus ordinaire aprèc Le repag 7; effe Doir Être cnjouée fans— puérifité, ufhife {ar6? trop D {érieug +: 09 Doit riré ; &, te age More Qu iLne {19 temps x finé au Divér- tiffsmenx.. Mais £e6 ? ce Soirem fvu— qours Être amoérée : rire avce écfat, c'eff LR groffièresé; rire fans {ujn— s c'eff fi D rire À, touts indifféremment, c'eff fégèreié & incieœnfpeckium .

On ee Doit jamais Hournér perfonne cidicufe, pours— CG procurée f'ocenfion % {—

G4 Civilité réjouir ; & fa Œetigion Dow tujour& Être refpetée Dans fe S— converf ation ?, te plus groffières of cénitéS—révof- fonts CEUX y qui fout {entiments x pudeur ee f paë- entièrement tuffs; QnaAi& op fe& Goife- (out? Xe propo6 ? Équivoqne &— pour fe 6? faire qoûtes Dans umée- œnvérfafion fienaeufe 3 fe aime _ gazé eff-it min? crime? Loouvém E, prétque toujour S?, mn SH eff pus Tangereng, eh pureté qu'un Cérétie Gonnèté Somme Doir on Crbér— , offerte ifour? qui, quoiqu'artifi- deflements Déquiféé?, Hndnts à remre? agréaffe6 ? Ts TRES ou E {ujet6” ii pure +: ibm Faut Donc ébités avé us foin. cpiré me fout © qui peut”, enÈme indirect o— ments, Dane fa œnverfaf: , fteffer fa pudcur— ! {: L'on entena quéfque S— trait 6? qui tendent» à of cénité, 1m aut fermer l'oraffe, {: L'oy Faut CL Jrantie fon cocue— > fe œrrupiiom £ rien œ'eff Diff rem , fours y eff périf : um Doit qmétire à {a Coucfe une _ qarx À dironfpectiom .

come enfanS— mn voivents jamais intrr- rompre CS qui parfem , par Xe interro— gationt qui féraiem même {érieufes @, utifec: quan oy feux Dmande quefque cho é, ile D oi- Gent répondre ADS QnLX frise. Lune œeff

Chrétienne. . 65 pal— méce aire qu'ifs (ouvre à a- que Demande , 4 Cm {" its À faire une fe gère incfination à fa fu = fu conver( a hom t t67_ gefies— trop affsæée ou trop réi= tre me {ont pas omife her Le cr fane. On eu encore four Défenee De fier :. rh cup Aabéc qui if6” on Gerfents, écoutes ceux qui adref{ Jen. fas parofe a D 'autrie » FAndiE qu'ifs font an œune afttenfioy à qu'on leur Due y x viré ou D'écfate à) parfants, x parte De «Hrfes— qu'ife Es œnçoivem qu'arce gr D UY QE, 1 Lne faut convaincre fe en fan ?que fue_ xvoir- eff > 'éœuter , parfer peu, & 4 @s parier qu'à propo6 ?, C'eff uné imprudncé À, cire De DE faute autrui » Qouk femmes Hu pisis= plie : fouveut cœfui qui rAiffe Lens pr uDe 157 Cri OL Frère {ue uné imperfection Gofont aire ou Matureffs, doune fui-même matière a f& pfué ? ample ces fuxe &, {+ propres œnduite—. cF— eff? perfoune 6 ? qui, apant fa- cpéun Goy ot, {cmbtem meudisu f'appro- batom À, séuy qui LS énténœnt, par ur ri affcté : c'effre Gice famifiee our 91) & D'un Demi-farants. L'ite(fpermis > rire, fe ffirès -maffonnèse D'éctater— E > profonger— fe rire au-defa x S— jufie 6?

66 Civilité Sornes D'une. honnête or Ati om ; c’est le propre de l’insensé d'élever la voix en riant, LES l'E cctéfia iqué- : qué- ceup qui perdcnts fa refpiration à force À rire, er Juan par cite rèqfe., os énéraf, fe- ri6 ? œnbients paë— à l'homme age, (ic m'eff HèE-modÉrE.

1? x! he

cop A promenade (f uné- autre cfpèce

Tivertiffément- qui œnfrifue beaucoup a fa

fers x Lorfqu'om FE compagnie, 1f four Connce fe onifien à fa perfonne- fa plu6 ? refpeciaffe ; {: L’oy eff ou, 1 Lune four fui Donnez fa Droite : xité fimation œ— pendant me Doit pAaS— changer quand 1 rctourné- {ue {se pa6?. , uand em eff Sans fedb eue ?, iLmnur ant pfacr- fa perfonne- que lon refpecte Du côté HE qnaifons— ® forfque- fe ruiffsau {(- trouve au pnifin À fa rue; & fn trouve xup , if four onser fa Droit, C’e us Défaut a es ones aug jeunes Je F for fqu'ife fe promènem. si { cutrefacr fecbras—, À onarcher 4 _ grand6? pa6?, D faurs ÆP pouffee cu qui paflem, rire fans, &, fouvent Au (Er, perfonneë qu'ife rencontre : rien a'annone plué? fcnfisfement un {prit féger— ou LE corbeau DÉrangé : Lomme x fon

Chrétienne. 67

ae &, qui (nie Cé. Qu'ifner Gaut», que vit jemaié— ('ouffies_ Au points De Vonnes fe fpetacte D'une indccnte Fami- fiarité, ou D'une Ébaporation continuc{fe—, eme jeu cffune autre efpèce D Diver- hi{fcments, had qui enige & _ grande ? précaution é ? CRT ne eff fiem D'offerven- : 10, ue tout» Sonnite __fomme Doit

{interdire fes joue _fafard.

AP lutte joue D'eperäice Doivent> tou

Jouré— Ctr- préférée à cos 4 féance Chain TD'appfication RAS 3 Lun faux y Être? emvèéré E @E paë {’: écfaufferoutre mefuxe,

203 D fre eff Dangerous Ve joues. ET os ju, parce que fe jeu Dégénère alor 6 ?

4 paflion , GE Drienxs fa caufe À omiffe

Angéreun ERcÈO 7.

4”: On “Dir évite , ane toute éfpèce je) LES emportéemenS— & fe6? Givacité@— : rien que fi plud— inanif & plus bas que De témoigner De fa fenfisitite quand vy perd, ou une joié ceœffine quand oy _ gagne. me jeu œeff paë un commerce L'on ae voire {occuper que "Du = Jin: Être avare au Ju , ef faiffe=_ cnirevore.

uné Safe{|— Se {sntimene— indique 6 ? un pomme qui perfs. fi Ge four

pe nd ant p4A » CDitAnt çE Çic—,

68 Civilité

Cére prodiqus par compfaif ance ou pas Ça nité ; omaié? if faut Jruer feton toute 6 ? fe6? règle 6 ? Tu Je, & pour {+ procurer Ve L'amufemen…s.

59, tre Fripon au jen, eff prefque tou- jours une (Marque qu'on Left mute autre circonffance ; car LA caractère S— qe {+ on a- mifc Fes Jamais plus {en fistement quæ dAu6 ? fe partie 6? x joesitnn eff Done hès inportants qe points aGufee_ 2x fa Losse foi 6? autre , ec conferneen uné cnacé Tioéfité au je : ceff us Çof, €, par conféquent. une injuffic—,

6°, © ee Doit parfez— que très polimem aux perfoune 6? qui onto commié ? quefque 6 ? faute Dane fe Jets mr pren- dre jee” nn. y naître Gis-a- Ge “>'efteé?.

d°. C'eff unt incibifité À hante De fifi, Te parfer a D autres pendant qu'oy joue, À Saitre 67 pidS—, À, remuer fe£— onain6?, ou À frire quefques autref? {ignes- qui ANNONCEWM ns LA) paffion

go, morpque Lo <ff cngagé avec "2x6? perfounee fenfistes à LE perte, Tune Gu- EU Facpeuft., if me f fa parhie fe premics, É Los gagne, onaié?

Sc attendre que cœfui ou cffe qui ff perte)

sut» paë— quitter

_—

Chrétienne. 69 hewiminé fe jw > & plus (egpofss— 3 jouce— avec oxteS— & caractère 6 ?. 9°. out pomme qui {+ connaît (enfist? Hoi af{ofument (en afffsnie— : à Lommmet # eff ne même Te fui qu! égrouvé > PA Cppérience » qu'if perd pta# ? fouvent qui Les @r_ gagne: 10°. © er pe jemaié? fréquentes te s— née TZ jeu t ce {our 6? éco De fsiponnerie 67; & stafrfèmes?, fouvenr> même D in uftes & À quereffe# ?: o# E eppofe {on fafur, {s réputation » 1% Ge & {+ fortune. cdmt djant cf am Diventif{emens Son nète » agréaffe €, omÈème utif à fa {ant s ana” il faut Évitez 4DE foin antes— ou“ D'écoutes— 4PÉT pfaifie 267 anfone— offcène6 &? LR pôtre Lo aint faut, Dans Tue & (es épi #7) ordonné AU Chrétiens DE gants & pfaumes— , œE_ pEmne à fa géoire Eu Digne) Racer don É?

au jeu» Lre-

e dant {Le cocus— APE fa Soir » parc que ce {ontte® fouangeS— T4 Crès-Rint £ feras és que feé— Cprétient” appfiquaf {em 1-6? règieë— & £« cinfique? aug parofeé— foinses KE pfaunes— &, % cantique6 ? que fes à traduit 4) fanque

2 Civilité Gufqairé ,0 pour l'inteffiqgence- Vu peuple 2 amas { on cherche, ane fa Haste ou ane 1% ationS— æE fée, es CHE AUS TH iqnes Hu qoits E, 4 L'art, on œe peut” , {ane éteffe=— fa {aintese ou œom chrétien, p mettre EE {entimens— qui poricr Aime à fa fiœnce—, Ceug qui ont fa oi bel _ gra- aieufe, me Doirem Jamais {'<n prébafoir en Hantes— 4 interrompants fee aufret, pour {+ faire ADmirée— 3 1 num faur- être- fat pour IHDIQUEE— ; a cou qui coutem , fe endroit 6? fa Goig {+ faits entendre avce plu ’agrémem… & D'Arts; eff une Ganiié améprifaste e prébenir— fee— paie mené 2 par x é— L_ geffee Approbateur op Doit Égafement> {- rendre à fa première inbifation que- l'on fais A, hante. œlmcs _ grandé cffee— Danéfedants qu oNbiEnnent qu à &e acteur; Dan? un œrcfe pribé , on oi œnformez Toou- CIE I À _geffe- au parvfe 6 ? Œ, Aug caDdationS “Se fa Goip 3 GE im Tes ridicule D 'Ctre., 5 Hantants, auf{; immobile qu'une (hatue, Ce que lon Dir

fa Croix » régardé spl: fe inffrumens.

Chrétienne. CT

CHAPITRE IX. Des Visites.

Aoue— {ommes méé? pour fa fociété,

fes Gifite ons Les fien? ordinaires Se tte foséié, & {a bienfeance cpige qu'oy ae {+ privé paë— & fa œnbérfation À Sommes , pour (+ retirer. Hané? fa fofitud—. l D fumer eff Te Gifire mécffaire6?, prefcrite 6? par fa juffice- & fa Harité ; LS eff Her Gifite6 ? & bienfcance æ utilité, Ddontoonqmé peut raifonnabfemenm, fe ifpen(es—; enfin if eff PL Gifite 8? 26{ofuments interdites aux EC frétiens tout age (, & toute œnDitio 1 |

ETAT juffice Œ, fa darité epigem… que enaë— Gifitioné ? QE parené— mafat6?, afffisce ou Dane L'eimbarea 6? D'une affaire épineufe, cup avec fefquefs çrué— avon6 ? Ra on À Érends dE quéreffe 6 ? & onême

\ ; à Th procè 6 ? : f Êvangite QruE y fan “ag voir capitaf, for fqu if QUE nedonse d'ai- MEL QUE ennemi6 plan paganifme on Emme? séqardait comme une Qertu an forme? 4

fa _ grandeur. 4 L'iomme, fa Éichféanc?

Ed ns

m2 Civilité

/ cher cup qui crus far (fem. PAT juftice- Geuts qué- onu ? réndionÉ— Gifit— a oné? {mpérieur©—., poue_ four témoigner fe refpect &, fa œnfiance qu'ifé? out “Droits attendre À oué ?. ma arité Geuts que. pnués— Gifitionc ave inférieuré ? , poux fe Difien_ j fe6” œnfofer_ Œ four procurer fes— {cr Gice 6 ? qui peuvem… four Être utife6?. Lfmitons Sans omE— Gifite 8? fu œmduite À, Héfus-Cpiff, otre ce} Œ crutre omnèfe : fil Ga der, Bach, eff pour fui procure fon fafurs; (ir Ga chez QWartfe , c'eff pour fui rendre? 51) frèce chéri, à L'arracfants Tu (in La ones; {is entre Dan£— fa Qnaifoy Eu Centenice , eff pour opérer un& qué— cifon oniraeufeufe : toute LA Gifiseé? ce Tirig Lauveurx, font marquée _ pau quéfqueë— Sienfait6 ?, FE @+ frars donc jarraie y faire D'inutifes : quan? on cummctfraits > autre faut 67, 6 affants aiufs À emaifon 4 qmaifon, que fa perte Vu tmp, œfa {uffiraic pour enué? reudet plus arœnfpets&— {ue ce artife—. ANT FifireS— pous— affaire 67 >oivem être groportionnéee , pour fa durée, au ujé to que L'on à Évaite ; «ft que Lo rend par pure famifiarité, par fa Que {eute Vo

Chrétienne. , 75

L'amufemem, qe {ont permife &— à un Eomine

raifonnabfe, que- forfqu cffee m+ cn fumer paë— fe tempo Te cffine au travaif.

BL qe fours pAë— , y rendant Gifite—,

{annoncer par ne L quan fruit, fuir. Mn

frappant (rare a £a porté , fois œiAnt

&, Aappefants 4 : faut Goig.

PS le Lauxs Éviter, forfque L'on _harte quefqu M ee on out annonce, 2x (or nét— à promène {— com ny QMonfieus : à Le {u ff 4 Diré- fon am,

uand 0 rend une Gifite, & que lon trouvé fa port fermée, 1f da fans pAs— _ peurter— avée Giofence— , quais - frappez_ Doucemen.,, ne cnanière o— pendant qué- £ v#) puiffe {— faire- Cnténdre ni après Avoir rappé Teug ou froi@— foi pérfonné- Cst Giem ouvrin— , if fous f {en Afier— Œ, remettre f& Gifite à autre (rome. mor {qu au fin x Cr pofé {ur fa porte, on trouve f— cordon d uné {o5- nette, is A mr voi paë fa faire ONCE. avc Gioferic—, Dan fo œainte se fa sa ét :f faut faiffes— , cntre fa première Œ fa {corne rie que on frarre on que L'on fonne, ape infroaffe pour, que fon puiffe Genie OUDEIL ,

Duectque umifior_ que L'on fois > an6? 4

74 Civilité uné onaifén » 09 me voi jamais ? entres an6? y Appartemem (ane avcrtie_, 2x quefque manière que fuit, quand fien eme on frouvéraits fa porté ouverte, cn or (quo 0 attend DanS— une fat, c'e Funcindoitité x cjantes » (iffiee- ; x Hucfer_ fes omeufle6?, % reqarder_ pas fa Fenêtre.

On ee {aurais avérhie trop Tr mem - ment fer enfans D porter fa qu aim. {ue aucune ofe >ané ? fes appartement : vu LE f— frouecyi…

Si, 4 entrant Dan? un appartement, en trouve fa perfonne à qui L'on rend Gifite—, eccnpée à parfer a T'autre6 ?, À Lame ae faut paë L'interompre Grufque MM amaié ? And re qu'effe vit fifre—, & {en tenis— cfoiqué , ju qw'4 œ que fe affaires foicm…, terminée } À ' FT ,

C’<eff une fau œonfre fa fienféance, 6) af fitantsquefqu un ou y Le rencontrant D an ? LE vuc6 , tx fui parfer_ foi & fuiDemandr, y criant, L'état 4, {a fanté.

B an6 ? 12 appartmenS— if {& trou TE fauseuife Eee daife6? » M9 jeune à CASSEL me OH pAË prendre Uy fauteuit….; «2 {: on fe fui offrs il ommétirait uné

sg, ? é A Lprande içivifité 2x { cihfez— Avec nn

Or

Chrétienne. -

ta (uen fe indécence, 4 {approcher {: pre6 > fa perfonne a faqueffé if rend Gifit—,

ul

que {on - paféiné puiffe L'incommuodc:z : fo ap-

S -

parhént qu'au fais, à L'étourdi Mar fafieoir familièremen (ue 1:67 fige réfeeré6 ? aux perfonne6? ag. ané? fe Gifitea— que fon rend , on Soir éviter ace foin fee fonqueurS— .rès que L'on 4 fañffais aug voir Te fa fienféance—, ou qué- L'on fe FFacquittée fa mmif ion Dont. on chair charge, if faux {+ rchrée Œ, ee? pas Diffraire LHUÉT LE VE ceux à qui Lo rend Gifite; (: LL: E {+ trouve S an8? une compAquie mom£reufé ?, if Faux {- retirer Douce , {+6 que lon. {fa perçoine—? > fa fortie, Œ fa pour Éviter f— D érangemen & L'embarea6?. uand {a perfonne que Lo Gifiie Geut qous— conduire jufqu’a fa porté, va nr L'appartemen vu omËme > fa rue, Se me xrons— pag ou? p oppo <e ; PE ARE faux fui NAS 2 air rconnAif fance. ofaire attendre feS— pérfonnec qui Cieux HE pouf? Gifitee_ , eff un? incivifité Hès-groffière ; E, {: lo CHA pctenu par quefque6 ? perfonnee— ou par uné affrire œnféqnence, on Doi charger US Autre

"6 Civilité perfonne x fa anaifory Ê fes recervis, Fos fex entretenir jufaua qué- os puifie {oi-même four rendre fes noire que fa ptite [fe cpiqgé y paré ca6? : {: L'on qe pouvais four tenims Byrpaqnie auf fi fonq- temp6 que fa: pofite = femfterait l'eniqer, ML Pevrait) fe Déqagee Le plu6 fox ÈS 17 Es pof} iG£e, {aus Téquifer_ em Ème— ue L'on ef férienfement… ocoupe. h HAL PEUT arrivé 7 NS f— temp6 7 Durépa6? if Faut fe price Te {— onettre atafte, à emoin6 NAN af- faire &— me fe Lui permettem… pa 7; 4fonS— if frudrairs abandonner fa table pouz— f— fatiffaire {ue œ qus l'aurait amené : au r< Geo De me garXe à rendre DE Gife6® à L'£cure x E— repa6 ?.

I faut Hujour— AS LA perte ceux QUI KE ND CH Gifite. e6 ? perfonnee— publiques fonts vifpenfées 7x ce cérémeniaf, four affires— LS off gants tx fee rane- four fine.

Base (6? Gifiree— que x 6? per fonnce— une même tasnifre ou 2x6 amiG ? {+ PENDE eus y FOUT LE cérémoniaf œm— fe an6? une— pofiteffe Douce? & réci- proque ; ÿ Lnmne 4) faur toujouré— bannic. fa

A dort , 4 gêne "LEE l'air _ guindé.

*}

J

|

Chretienne.

CHAPITRE X. Des Entretiens et de la Conversation.

crie cd perfonneé ? un pou rÉpandneé ? VVanS— 1e omvnpe , {onx ofliqgées pAr— four S— affrixes?, Ne {: Goir , À {— parles omutueffemens ; (mais 6 ? entre fi: fréquens ,<E cœonrerfationf? x cefqisé ou D 'amufomem , Hoivent tou jousS ? | L'a reffentie_ & fa drœnfpidiom , De fu {secff— & À £a omaffie drérienn—,

Mon avvous— ou fe Late, pefcs toutct mo S— parote6? au poidé À L'or: eff Dire que, comme çrous attachoné ? y _ gran prie à œ quetaf, E, que ous ufons hoc Écauœoup D économie , mous >eroné ? cqa- fements cfrimer précieufement— QE parofes: Gr, {eo fa remarque À, L'Rpôtre LD aints

ACAUCE , Uy OHE— pus e Droits ee fous nirA que DS ifoure Jonnètee & Graid ? Te fa foucfe— > us Emme corrompu, 1m rasé {oc que x e— paro£eG De CEE, que xe eppreflions— {ares & répofianteS? ; pendant PR pote Mations Détare que £e6 ? onauvaie— Di fours? porte. fa rupom Dane fs crveur6 ?.

78 Civilité ,

FE œeff pas— perdants D actiem an? fa Gie , Lo {+ permette? autant D epcèe a 4 méqfiqence que > an6? fe? œnnerf( ation Cle fe6 entreticn6?: if Hauts one {'aprfiques à œnnaître— fe rèqfe6 que- L'on ER obfcrvcx_.

ARTICLE PREMIER.

De la vérité et de la sincérité qui doivent toujours régner dans la Conversation.

él t- omenfonge eff un Gice— ODIEUX » fan ie DE améntiure QI ES une Gi? fans _onneue , dit l’Ecclésiastique, ch. 20, V. 28, & fur œufufion TA acompaque ; 4 Lomme onu£s— ordonne À, œmpofee— qe = ; œure > un OUI ou d'u non c'efta Dire ) affirmer œ qui eff Grai Œ, 4, Hem qui eff faue : fa œonfufion eff fa FA ordinaire Du QRENtEUE ; £— plug fogie çrenfonge ae fauraits fem _ garantie, ADD Que Avériin que, {: qu vou- Los10 ? œufer > jouré— L peureug, cruué ? roue Éviter fe onenfonge ; £e- age @E craint points À, Dire qu DUR Gofeur— eff ciné ? œupatf— que fui QUI ONE

WiNretLICNne. 79 par—. fabitude , parce qué c Gice— eff fa eff s l'ante RE ténèbres, qui eff fe prince ou Déréqiemen… eff auf |: fe pèue Du qmenfonge—.

mes équivoque {ont sh omenfongeé ? formete— 3 autant plus œondamnablee,

. U 4 prouve œrtaine D 'uy œeur_ D éredle :

qu'if®— {smSfem. onetire fe menteur à om Gerts EE re procfeé ? qu'if onérite , &, œn- fondre fa Gérité avce Le anenfonge?.

Ce qui ajoute CHCOxE. MH onuréau Degré Le mm afice Re >'opprobre à l'habitude > onéntie ; eff que fe onenteur— tombe fon- Gnts Dane XE— indi {er étions ? funcffes? à

o# procfain & à fui-mème : fi, pour faune vu œnferver {* réputafioy égpofée pas 4 omenfonge, 4 Conmmr fous jonre £a perfioie à l'indifeétiomn , im GE bafancra pa? ; Gaut Quenfie » & UE paé— paf-

{== pour (menteur ; Le {cree réf D'un, ami fe fauve fa œnfufio, œfa fuffiu; Cm rcpard œ quif avait juéé À tenir CE : Goifa ŒpENdANE) LS usÉ Lh8 Gitune Q, quentie…. Du arrive tif ? On perd fa œnfiance x tu$? <euR qui croué ? œunaif fem, ; CUUÉ— pardon ami6?;. Es ('i£ cou 6) refie, æ {fonts ou 2x ? IMPEUNHE— ou De perfinS?,

6e Civilité code 01 qe réecfits pas affes {ouvem {ne fe fuites æ fe eff omenfonge ; sw eff beauœup qui tofèrem, > an fe £— enfane- l'habitude a onEntHE, quand if6 ? QU {e propofem… que À, fegenfer {ur hay * {ion un Dervie., {ue quefqueS— autre adioné ? qui leur font interdite ; c'effre6” Femifiarifee arcc fa viffimufation ; Gice— D'autant plus D angereut, qu'if parait fe approcher pfuë oratureffement 4, fo pudeur. ht D Équifemem > ans Leb parofe Se ( uné production Du onenfonde artificieup, cs femém profcrite- par l'efpries Épangéfique—, par LSonnêteté & par fa Éonne Éducation . | Ê fiit_ groffièreté pfu6 ? im par donna G£— que ffe À certaine perfonnec qui, D anê— UHé œmpaqnic, parfém à L'orciffe , ou (= feroem 'eppreffions? que LA autre6? pounem entendre ? Le véfauts cffœpen- dant Hrèe—commur parmi SUR qui G piquem D'une Sonne COUR EE 09 S autre? con RTS imavilé— , parfem une fanque— Éhras- géré, qui 'eÎE entendus que D 'eug-mêmee. te crouneffiffe8? 4 ab à hr us our L'ordinairée À rAndÉ— çmenteurQ 7; fi Lo ee Gent RE ne bn qe four. jumaié? ADANEE— © oruvefte6 ?

quoy fois fur À feux epatitude, ou Tu

Chréuenne. 81 oviné (ee Donner pour Douteufe& ; {i effe6 {ont telles > LME pAë affsatse uné- éruition So éplacée » th embeifi({ ant A oarrationt faufsS— eu peu Graifembrasteé?.

On “Tirait à Voir fo omuite 5e fa pluparts © &_ fjommeS?, qu'ife ométiem feur_ - gloire à {+ fromper omulueflemem : œ- pendant cfjacum fe vraie faire uné Loi in- Gofaste > 'une fincérité à toute Épreuve DanE— {ce promeffee y AE rie qe rend pfué ? onéprifaste- que ChAnquérE à (+ parofe, .

Li L'Sonneur— éniqge qu'on {oi hivète Dans (=$? promef}e, f& prudence egige que ae fa(le jamaié ? fane— à Aboi£= prevu Les fuitc6?, & fans {tre prémuni œntre— fee regret? qui pourraiem maitre une trop | grande acifité à promettre,

mor (quo f'eutretion famitièremens…, if qe faurs Jomais fe équifse F qnÈme par pfaifanterie : fo Goun— fois 6 tour temps, Doirs Cire Lame À fai œnberfation.

AnrTicre IL,

Du respect que l’on doit conserver dans la Conversation , pour tout ce qui a rapport à Dieu et à la Religion.

ft eff é fommes qui {+ Font _ gfuiré 'afficier > an6? Leurs Difœuxé Livrée 4

82 Civilité fiqiow & l'inœédufité, fa parofe mème Se Die q'eff paë à L'abri À four? railferie 8? + LS fa furnem…, 6 6? {en6 ?fraunafeug Œ& quefque foi®— véfcène6 ?, ft aut> ébifée— avec y {vin eptrème fa fuaicié xx? à Sommes inquiet6 ? & téméraire6?, car les mauvais entretiens, dit Saint Paul , 1e, Ep. aux Corinthiens, ch. 15, v. 25, corrompent les bonnes mœurs; & #oy Peut ajouter CRTC vrtee De fus Chrétiens, ace fe D age, que feux entretien cÛE D'au- tant plus > cte (a 6fe- qu'ifé {+ fonts >u péché QU je & uy Divertif femen….

cé— juremené ?, fe S— ftafpfèmes?, fie impréctionS, fee term - 70 fier6?, noy-feufemem Doivem Être Ganni Vo toute cfpèce 4 œnperf ation; {ston averii(- {emem 4 L'R pôtre D aint Jacques, ch. 5, v. 12 : Ne jurez ni par le ciel, mi par la terre, ni par quelqu’autre chose que ce soit ;- mais conteniez-vous dire, pour affirmer : cela est; ou pour nier: cela n’est pas; afin que vous ne soyez point condamnés ; mais on doit encre épi it Aabce {vin l'entretien De cour qui fes ont fouven a fa foucfe., Die eff autres terms qu, par Hp-mêmeE ; qe figrifienr. rien ; enpis— Dont» en voir pendant

Chrétienne.» 83

('a6ffenie ; “ainfi que De prononce {an6 ME &, à tout propo£— fe- {aint CURE Dieu : fe refpeot qué- tout Lhréti hey Doirs apoie— poux fe éiqneus-, ef ennemi De œ— inattentions ?, Fée es— féqèretéS ? > qué oégénèrem DUDÉM D imoifférence. ? , 1-1 duefque fois. 4 éj une facriféqe Gabitud—,

AT parofet offcènes , auffi sa Goifces a on fee “ppofe, {ours interdite à a gd nète Somme : L’équivo que qe feux die paf” f 'infamie : fe Spain > armufes ŒUN qué £ R

cnfrélion., {aurais Less rendre innocntse,

ArrTicze lil.

Il ne faut jamais parler, dans la Conver- sation, au désavantage du Prochain.

Lefus me medit> 2x (eu frère, Er EE £ Rpôtre Lo aint> acque6 ? à anedit> Te fu foi-même. lon > SEM ae eff A6c0rd di) Œ points arce fe commandement x Bieu; CH 1 Lmmes f aufji impofi qu "if eff peu Cr D. Te pare caf Du prochain . des À an epi- fonce " poux 4 Être plas— uuivérfeffe ( &, {ow- Gent pfug— appfandie , ausf DS amviné ? un Gi qui Décèle une âme Safqe j+-

foufe, énvieufe G plaine Du Lien x fa

84 «+ Civilité - Paine ou x fa Gengeance- : fe rapports ge ffpas onvin£— CENTRE & forfque lon cn Leu y (mot onevifant, 1 me faurs janraié ? fe vefever 5 if faut. au Confvaire CE CS toujour fui que fa anéDifance- ALLAQUE chu D échire, & enbifager_ toujour ? Vu côté Tavovabre au procfain ce que lon cniend racontée De fui.

Le (F'uie- petite({e "ef prit dt, uné ti fete en eDire x quefqu'um , lat traque Dane fa Gubér (ation ; Lo f que à Cum

[ fe affe nt.

. LA n On “vit auf; coite_ >

À f a Ve ds DAné— = TU— nérfahion fet 7 paratièfes injurieux , um GianS— Fu qui pourraient L'Étre Re fe drœn(anceé?, OAT une impértinence Se Siret ecbaté: un Loiteur , borne , Goffu , ou Difgracié Te fa mature, par cpemple : un à æ Défaut, ain(i du re ffe. Di faut encore amviné rappeler aug perfonneé ? préfentes. LS LauteS— qu'effes— AUS A LC CPR LE B, ou Lee TS éfagrémens qu'effe6 AUE AC cffurcé?; 1 féxaie. fee fumificr—. ch orf quo) {+ frouvée Anec DE Femmes? furannéeé?, ifme fauts paë— four parler > four age > D rappefants 2x6 ? aita— éfoiqne6? , ou affetanss De fe œTm— parcu— à axe fermes? plus jeunes ?.

2

Le

Chrétienne. 89 mes injuret , fee parole Œ— piquantes, fe #3) DD aiqueng P {ont jouf-afait cppofc6 ? alefpris Q, féfus-C ri ff, qui à us DAnE— L'Evangife, que fui qui fraitera {os Frère % Fou , {+ rendre Diqiié- d'u {upptice citerne; & fu Gisnfcance profcris jufauau ivy irvnique. 4lour— que fa raifferie fois permife , cffe ne Doit jarmaié? attaquer tes chofeé ? {aintet?, fes Défauts qiaturéfe, fa re pu— 410 » fe- amérite » Cnœre coins ny qui fout enr ?.

ml HAifférié peut Être innvonte— , Quai quiffe précoutiond— qe Doit—01 paf? L'acompaquer ? Pie fi iffist— Ve me pas Giofer feS— regle ? {aintes?

fa charité & 4 fa fienfcance ÿ QU iLmane {orait. a oefiree quo Gen fit jamaié ? faq.

Qfte péuts pendant quefquefoi&— {ervie_ à l'agrément: x {a œunérfaton] 3 amaïg? o9 Ÿ Doit 6) bannir l'affectation , pue rifité , fe friviaf, fe67 revite®— & A fon- queur& : fa railferie Doi éclairer l'efprit> a l'égagants : oèe- qu'effe- m'& pAë -uy £urs fine, effe vien infipde & inutife?.

cher raiffeuré ? À, profeffion font _ généra- femem faïs ; fi quefquefois ife plaifem, plus {ouvem encre if6? fatiquem & ernupeme….

00 Civilité nm ns ARTICLE IV.

Des fautes que l’on commet en parlant inconsidérément.

Parfer_ inonfiDeréments , ce ff parfer_ (ue tout E— hotes? an& prête aiten— tom à œ que- L'on Dit ; eff parfcr for qu'on voix fe taire , ou Dire Tee, ofeé ? inufife&— ou pucrife6 ?. bgln D JrAndE par—

L LA fiurS— font préfque- toujour ? inœonfidcrcé ? SS ane Leurs D ifour8?; fa Démangeaifom

LA * . parts Pain Débire Te foitifess

AE un _ rad QrmÉre PArOLEE Le

, 4? eff Are Te ÇA Ps paës— compter Faute œnfidérabfe ? 2 ainf pour fuivre

lo L'an? ou Tage , if faut, qnétire fo

ai {ue {+ Soucfe , {i f'oy a paë affcs 'inteffiqence pour parfcr_ à propo0 7, ou pPouL Cniendre œ que fe£— auireb ? TT ifem. Ds LS fa ut >; Finquez_ ct vÉfervee_ fe tempe— va L'on pout Dire {on GE {ana inDifcrétion; GE c'e ( nu {igre D'imprudence CN. © fcgèreié ! ol 4 &— L] Te Difouris_ toute S— fes fois qu on fem. quefqu'envie parfer_. ft four auf , {2 fo) l'avie D aints auf, que- toute ? eme parofeS ? foiem…., assompagnecs ?

Chrétienne. 87 _grâæ6?, & affaifonnéee— 4 {ef, afin De qu'en proféree— Aucune {ane {avoir pourquoi €, Tmmem on l'a proférce ; enfin y Les qe faur parfer_ que À, œ que fo œnnAît>, & tou jour 6 ? {+ taire {ur que L'on ignore. den or {que quefqu’uy {emporte au points Ta Dire Te djofee- Difqracienf és, if œé faut paëg— ripo (fie par x? grof- fière1é6”, onaiE if faurs hurnér fee cofeé ? 6) pfaifanterie, ou {e taire , ou enfin {+ rÈlircr.

Le cœur des insensés, mis fe age, est dans leur bouche, et la bouche des sages est dans leur cœur; «fe Geurs ire que œux qui parlent be Aauœup & Abe peu 2x axéonf{péction y Décèfem L'état intc- rieur x four ame, & que fe age > Au COnÂrairé, Annonce © qu'il eff par {ee difoure.

LD doit p£u6 ? couter que: parfer arc feS— Giéiffarda— {enfcs? & fes perfonne6 ? ccénirec6 ? : Le Labif d'u jure Somme DanE— œ& renœntrb une incivifité outre —.

C'effte propre D uy cfprits {ane confif- tance a fe Lepandre (ans æffe Pifœure inutifeS” ou ce À fongue&— péripfrafeé?, pour Dire De djofes— que L'oy Doi ce primer > une onanière œncifé., D'envefopper fe prinapaf of} D tant D'inadenE-., qu'on

88 Civilisé peut a péine y rétourne {oi-méme, Ces rappcfer fe antre6 ?,

5 eff auffi ridieufé que Vo épfacé TT parler (ane flex {<a ation6 ?, 4 {vi- mMÊmme À { Loetune , & À (+ ompArE LE a œfui-{à &, à ce autre ; fes comparaifoné ? {ont toujour &— odieufeé ? ; PEui-0# €) effer- {upportee_ ee air6 pré fomption ET œufiance qui tendent prefque toujour8 ? à

Tonnée— uné ameDivcre idce x œux qui fe affeden ?

ct qe Taut Jjimaie— parfez— Défa- Cantrqeufemen…s Te qui que {oir, oi 4. trmeS— 646? Œ, popufaire6 ?, if faut curé grise” ufer_ ŒUX qui ON ALQUEE AC

Du Dai ou Du oméprié?. AL Écauœup qui Dane L'efoge qu'ii@— fon vu qu'ife cntindinr faire À quefqu'ua] ; Ajoutém anafiquermémn un mais : & ent > cuit) prefque vujoure fe Féime E, a bonne Opiniom » 2 fours Cire pet in Férui Tee régies "> La charité chrétienne CA? œffe6 7 L'hon- nêteic, pour fe pfacr Dane fe Tifoure— Lo parte TE autre.

eff uné Chourrie (ur omanque x favoir_ Gore, D'appefez quefqu'um dAn6? fee rue, par uné fenêtre, ou au 5467 "un efenfiee. d

Chrétienne. 89 mer fqu'em eff incommmode, if ne taut> paS— {e trouver éy compAgNiE ou. garder fe {ifence {ue {= TE iwmite6 ?, LA née point. cn nuyom. fe S— autres par Exé plaints6 ? fav gourerfeé ?. fe eff pas pu? fonnète x parfer_ (ane {qe à uy Animal Famition j d A 4 qu'on AIMCEAIE), 4) pre cut nome À {e6? amie : 09 me pardonnerai pas— CHÈME AU fermme æ for FRET , quoique lon, accorde feauvup À fur faiste{te a à fou Ganite.

SOne- autre cfpèce D Sommes ÉHHUPEUR impolie , eff fe Te GorageurS— qui qe parfem que $, ltr a sventure6 Te pap6 ? qu'ife— ont Gua— er parouruO, xs dan— geré— Frais ? & prétenDus 1.26? qu'ifé ont

ee

COuUrUYo

» & qui me fan re repoie CHE) hoie £a ouêmes— fofe6?. |

<<

AL STICL RE VW, Des Eloges.

Qu'ux autre vous Loue et non votre propre bouche, oirs Lafomos, Pros. 27,2; que ce soit un ciranger et non vos propres lèvres. €'e (Een cffer, Vtvutes 1% affectations De L’'amour-propre, fa” œxiné?

00 Civilité

{upportaffe : um _ Dumme qui vfe faire {on cfoge, 1 ‘it 4 {lez œnmmaitre quifoey omérite Aucum - KR ini sifne faut. jamais parfcr. aranta- M 11h PR à k « À a ufsssrem & {oise ; on aLE— auf me Tout hmmn points fire Le fouanqets ue ? V—, X ) ou Au (Mcrité ou 4 fa Gertu , offervants en Coaries— fout ce qué- L'adufation) Œ& fa flatterie POULE Ain mie.

On Droits rébois Que ferme. fe? cgffs ME jamais {ce Qnendicr : cran. {ot £ anpx ffe de fe- quétire 4 mana,

fumeur contre fen— perfonue6 ? donts vM» reçoit et 4 pli (femeut ? ; furtours *i£6? {ous merite o— FRE quefqu'actioy dont . +7 à . . à LA A on puifie fe viffimutex a {oi-même £a Éuuic ctturefe. ef ie Gomme S— qui f'offenfom SE 9 Te fouangeé que LA E Donne aux AuÎreE , VA PPT mieu? ou qui fe— affriéfifiem par oies fet ve FRridtions— so Faut coitce— ce Défauts, Æ, ajoutér toujourS ? aug log: S— Ts autrcS; y . ] Vel if eff É pendant» £a {race 2e

. L onnez_ à qui que © foit, préfens vu 46-—

(en, ee fouang:e cpxf fines A qi ffefjen fa Géyite , 4 Goufant prémuifer fe6 ? autrc6?. x

Li L’oy cntend frire es. cfoge6 De? {se partu6 ”, ° me vou paë y ajouier ,

Chrétienne. o1

. 4 . ( MALT— temoiqnéer— { reœunai(fance 9! Chr TT . appfaudie om (femme.

Couy qui, frifanr) quifque prefoné 4 fonts afics pi aronfpetS— pour Gante— = Den qu'ifé ? font, pérdém partie x

L nu : . img FMerafite , @, SUR via é rTvant u7) d LA e Ê* . ? re fem » qnéprifem : mérites De GR AMALS— rÉCDoIL » d, prouvem qu'ifé ? {ositys HiprudENE— Chain GA À Lane cfenc6 ?,

Om QE Doits pat foucr_ touts chofes AE urprife accompagnée d'exclamation £ eff faire fense qu'on ma jamais rien Çu.

U . A é

En qenéra n Yes frur Che réfcroe ,

: ( “à Lomme “Dan? fa poifricution 6 ouange6?, envifagse— Poujour E— fee ofeé?, ippricice— ns qu'effe&— Gate pous— fc6 cf-

- [dl \ P ns Rincer &, feS— foucr— {ton fe régies PT Tee de he %) prudence e Du Difeememen,

ARTICLE Vi.

Comment on doit interroger, répon- dre et dire son sentiment.

Œicn eff plus infipide , plu nr Or Us) que L'entrétiey À, ŒUX qui fois 6? quef- tion6 ? éterneftes ? {ue 12 CURE £:6 ? pfus— indifferente8”, vu (u=— œife E— qu'ifé ? crains ujourE— ignore,

0? Civilité fr Fe perfonneé ? qui; à chaque f pi ae x four S— To ifouré?, Vin And ea {:

on fe Site {i 01 conçoi c qu elfe Di fee :

rien M ef pfud-innécem ÿ on Doit acGenee-

œ que Î L'on Ava a Tire > €, {: fa per{onms à

qu on ae ma pag— CHICHOU ou cOns—

MAS œ qu’ Qu fui Di ifair ‘, if faut {& ré- potes spé "Etui, # an6 1m que r— Lure "SE Ds qe fr pré cutendu, fou DE, pArcé que PE {'euonce quaf, pu parce que- L'on CG fe Hermes vÉfcure , is de ti ou Équivoqueé ?.

PAPE fienféauce cgige que L'oy me (‘is forme paë— > 4 entrants Dan6 une œm- pagnie, der ce que Lo. Æ a Dit); efifen GE peuts fuivre fe fie 4 fe œuperfatiom faute > em cœonmaître fe {ujer s faurs 4 Semantz une cppficnéoy fucaincte, : on fée peut fans Si ffrai re LA ompAquies Qmèit

{: £'oy prépoi to qu femptatte CT «2

puiffe- JE fe6 autre Dane uxe repeii- den ennupeufe vu PREATTRER ep veu

rs Lt Afféndre quef l'occafion f( Es préfente

{eu 1# formes fano— gémenqui que ee

{oir…. A | cufané gr fourem repCier 25 qui pariém : © eff une Lourd rie qui Shin EE L'inavifitc : Dont iLmmcs TA tv) feS— œrrigee ou er garantie,

Chrétienne, 03

Toute frié? if eff 4 fa pofite {Te "inf truire— frièvement u {ujee De fa œnz Serfation ŒMX qui furviennem oan6? fu ompAgRIe—.

jt F plu incivif encore LE manner à une porfunne œ qu'eff— afin ou qu'effe Doit faire.

JE qe faur point prerenie fa quef- om qi L'interrompr—, pour frire par Me Vo'une fraitise finqutière— à rc poudre {ur toute S— chofe6? : œfa fem L'efprits faste.

Ce ferais impardonnabfe groffièsete 4 ctants oblige D œntrédiré quefqu'us ; x fe faire em Difans: cela n’est pas vrai, vous mentez; VOUS ne Savez pas ce que vous dites ; vous en imposez; ce eppreffiont ? fosr indique d'uy Somme Gien élevé: vy Doit toujour &— chercher a Déguifee La Duveic > fa œntradidion fouses termes pofié 7: on peut Dire aune perfonne qui {+ trompe, permettez-moi de vous dire que vous vous trompez, On vous a mal infor- mée, etc.

ay ee Doit Donner {on avi ?, _# pfetue œmpaquie, qué quanà 0 eff prics Œ,

jeunes gen? omine— cnwre— qué fe6 ? autre6?, il faut fe faire amv ffement 5

E ge pag? affstsr ur ton Déc fit. Li cu

d4 Civilité

ani$ ? ÎF œnirenit univerfeffemem , on Dnits

L!

{+ taire. ME pas— fe Défendre Avéc opinia=

es) d ; . 4 % hreic: {: L'on croit qu if QE jufte » cpact Cu = 1 prudemr » QE peut cgpofer fe S— preuve6 ? qui 7 Æ L * . Us) œufratents £a Gerite, omaié ? cviteu— tout [EE à

A . È An A iouié vccu D : Cniciemem & vcct pahomn

ARTICLE VII

Des rècles que Pon doit observer dans les disputes, et lorsqu'on est obligé de répondre.

dm Ropôtre Saints auf ex forte fer oifapfe Timotfe— ÿ fui fe6? oifputee ne CALE l'efpri D ontentio Œ&, 4 >if- pute cf entièremen oppoic à fa “Doucœur— cCoangefique , fa fieuféance 1 profits De toute fe affemstées?.

adm Difpute prend ordinaire mem {+

SH ase fa peéfomption E, fa fsube

à L Fr , 5 10cE aue f 0) in forme X fon propre anérite?;

fource

4 ff es cnrActère6 ? qui {'oppofem perpe— iu:ffemen 4u entiment> 26? autre ,

à qui» pour entrez & Difpute »>°5f (“ff Gois_ une opinion {uivie par fe plus? ge And crombre : Hife amani > é{fonvre &

LE 4

FEND ODICUR SZ Lu faux Donc tre 1oujour&

RE

Chrétienne. 05

affes prudem pour pa6 œnte (fer {ane ? {ue > @ pour fe pfaifie four 4 Sifpuiee. Duand on fe trouve vbfiqge À Sifpuier en acte D'une Gérité ombattue, iL— ant fe foire pnure ffemem , cr fa boucfe {us fee lèvre E— 4 faqueffe repof— fa Douccur_ , Dit. fe ag onuftiptie fes ami6 & Lgre feS— ennemié ?.

œme6? _ grande parleurS ? ONTH Or Dir M rence À gras if{puteur6 ? : f— {eut pari qu'on Dvie prendre avec un fr cefui Ou fifence;fes contredire , ceffres— cchauf- fee fee animer à fa Difpure : uyfomme {ag qe vie Jamais {e omproméfire avcc Er pareifé ? c{prit6 contention. ht Si pute& {on t pfus— fréquentes ? ant? LA cote? que Dans fee œrcfes ? Vu cvnx ; QRAE ; Ep quéfqu'endroit qu'on {= trouve, if eff important ae {'opinia- trex— jamais >anS— {on {sntimen ; furiour, {ic eff paë Aabfofumen cpac; & Tant? fc même CDR CES Grai #4 touts, if faudrai , aprè6 ? l'avoir Défends, | G taire , {: on œntinuair à fe œmfaiire. toeffjamais permis? D'interrompre . qui que © vit Dan fa œncerf ation vu Mer 7 Ce Lu Difpute NE omméniez. fa

Garraton que- L'on entend, À fa rcprendre—,

96 Civilité

fous? prétepte D fa rendre plus claire pfuë exacte : {: lon & x É— vbfcrvatiout A faire, if Cut attenère qué- fa perfonn qui parfe air fini {on Di ifourE— > pour fe6? propofcr.

L’e f une impofiteffe- 4 reprendre > Au— torite Lefui qui f'< eff de > & forfque- l'en rév eff {: aanifs fe qu vn (I PAL ta Si if- fonte: > op Dei attendre que fa perfonne qui La avancez {e PM cffe-mmème; œ& {: cle { offline à à fa De fondre, on peut afor6?, els PNA . fui fair a nd, fan éfaue.

Oy œme Deie jamai rouqie > = une DOr— récion cauitabfle : une per fonne- qui fair une foue Dans? fa œonver qe NS Donnerait> £ 'epempfe > unie cffinaieg Soépracte {: clie prenain omauvaife parts fee v6fcr- GationE— qu'e1 fuiferairs pour furedreffer— fui fair connaître CrrUE—,

ArTicLe VIII.

LA . LZ Des bounes ou mauvaises manières de parler.

pur compliments & ous ch ou 4m avantage fratieus_ arrivé a quefqu” Le : s vu quelque tifée AcachE qui fui {vit pArven ;

vu UE Gienfait réçUy 0H KE M ab que. £ on Demand. d

Chrétienne. 97

Sans fes compliment? & cœndvofcance {= fa emvet D'une perfonne LHerie > vu {ur fa perte D'um bien œnfidérasfe , > uy procèt , 1€ ee fous pAaS— trop parfer À, La choc qui af- frige, mais | Cas Gornes— à engagée, par De cygené ? cffisses— > fa perfonne afffigce a mettre fa à {vo Douleur,

FE— cffune cfpèce À compliment qui me {onr> rien ein que fincère—, & Dont L'art & L'adufation formem fa Safe :ife ae

vive œnvenie— à qui qué {oir, parce qu'ifé— cachem. prefque toujour S— um meus— D ouffe ct amnechants.

On vrir citer l'affectation oané? 12° wmpliment , &if me faut jamais {écar- er Du Maturef; & {: L'on Geurs qu'ife foiem. agréaffe6”, fa profigite , l'empfafe, fe

“Gerfiage VVoivem LR tre Gannif?,

Lette pmagimedu Sage, on ne doit louer personne avant sa mort, œe fignifie paë— qu'on qe Dvire jamais faire 4 cœmpfimens. qi foucr perfonne ; onais effe infinne qu'oy ae Doit jamais accabfer LA perfonne SA ompfi- MERE, PAL QUE CU qui feE Donném, (Manquem fouvem D fincerite, Œ, Œux qui fee reçoirem , d'une node ffie- aficz parfaite pows— em pa6 tirez Ganite xe fouange ?.

Cefui qui reçoit fée complimen(?, SSoits

: 5

98 Civilité L- ecpondré amv ferme , {ane QnArqUéE tkop x fatiffation œi trop D'imifférence. LT four CG {ervie_ Hans fe langage tx termeS— cfair6 ?, ufisée >CtALE, propreë au de que L'on faite D aue Le Difours fami- fice, L'expreffion recherchée Deviem ridicufe , Œ,uy Lomme D ffyte ampoufe (E afJommans. a cnnuyeug. JL œe faut paë pendant ffécnr- He 2 fa pureté 4 fo fanque françaife., qi f'approprier de eme BAE popufaire6 ?, qi Dane une cppreffion parhcufière, onuftipfies— fes emté? G fee mal 4Dapteu : par exemple, ris nef plus ridicufe que Lire : VOYEZ voir pour considérez, Voyez; sortez ce cheval de lécurie, pour faites sortir ce cheval; montrez-moi voir, pour donnez que je voie, omiffe autre façons Te parfen auf fi incpté— que révoftant6?. dm or (que l'on raonte une _Hiffoire ; ou que L'on ren? ompte D une œommi({ioy 3 Le fous fasffenie D ŒrtAaiucE— parentfèfeé ? ridicufeE— ou term IMPrOPrCÉ— , 1c16 7 , par egempfe , que ce dit-il, ce dit-elle, ot ca , il m'a dit comme ça.

CHAPITRE XI. De quelques autres règles de la Bienséance. em 0e que 09 prefente ou récit) quefque chofe ; if fout faire une incfinafion en?

Chrétienne. 99 divcré & approcher fa omain fa poitein—, {26° œpendants fa toucher. ff font rien Donnerni accepter 6 pafant fa qmain ou afon— géant fe ÉraS— vant que fqu'un; mai fa fienfcance Geut> qu'oy fe réçoiné ou qu'om fe- préfente pas-Derrière; Œ i fa perfonnee FF trop cfoiqnee > ou qu'if ny ai pas D doméltique , price cœffe qui eff fa plus— Goifine- >" D— Goufois— fien pallee_ fa Hofe que fon Demande ou que l'on Donn—,

DS PT propreté pérmer prix D ramaffcee fe emudoir De qui que ce ut forfqu'if eff tom£c par terre > CnAIE— on vin tre affez, pofi pour avertir fa perfonne : ion fe emÈme Re fetireS— autre papier6?.

Dane fo Giffe , on me oi fatuer que? fce— perfonne6 ? qué- fon œnnAîL> : à fa cam- PAYNE, Lu eff affez ufage À farines tout Le mnoud—.

à L me four jimaié_ manter à quef- qu'un d’où venez-vous ? allez-vous ? Ce ff ue curiofité impértinent—,

L'effune incivifited fE retourner Ar

ant ; Li (l'arrêter ri ficer une Fat D 'egaminer {: cffe fatue » & Lo QE {aurais cpoufée fa fiferte que quefques-un6 ? Donnem À œitiques— fa Démarche, f'ha- Éiffemem. Œæ fe QhAintien ec autrc6?,

100 Civilité Chrétienne.

Lu and on chauffe, if Faut Être afis vo! DH éfouts , QE point {'appurer_ {ur fa cheminée, cnoré QnoinE y tourner fe 067, on qe Hit pa6? {'emparer_ % fu de- mince , em forte que fes autrdd puif{enr. appro er Du eu.

Le (fun QHaxque 'vifiveté D remuer {ane cefe fe foié— & LA Hifon6?, D ÉADINnEE avec fd% pindtics, Apec feS— cœranE— > vu Autre in fume? proprdb au fozer. LS au naître D fa anaifom à préfenter fe éœane : au refte, © ferai pas un? incipifite que L'ctranger fes— offrie.

CFE se faux jamais? œouxis D an6? fes rue, mA on “Doit ompofer— fe pa6? We qnanière qu’oy @e onarche qi Hop Gite qi trop fentement) : c'eff une chourdrie D regarde {26° æfÎe D côte & autre. enarcdjant, D'esaminer à chaque pas— ce? 4 quon Voir.

FIN.

AAA AA AAA PA AA AAA AAA AA AP

TRAITÉ D'ORTHOGRAPHE,

CONTENANT LES MOTS QUI ONT UNE MÊME PRONON= CIATION ET DIVERSES SIGNIFICATIONS, e—0 fs

Asazsse celte table. Abbesse de couvent. Accord de procès. Accort, homme adroit, Ais de sapin.

Es-tu content?

Aix en Provence. Ez-environs de Paris.

Aile d’oiseuu.

Elle est bien faite,

Arrhes (donner des).

Art d'écrire.

An, un an.

En France.

Ancre de navire.

Encre pour écrire.

Appareil, grand appareil.

A pareil jour.

Après toi ou moi.

Apprêt, grand apprèt.

Appris, bien appris.

À prix, mis à prix.

A pris, il a pris.

Apprendre uue chose,

A prendre, bon à prendre.

Agneaux de brebis.

Anneaux ou bagues.

Antre, caverne.

Eutre lui et moi.

Anvers, ville.

Eavers toi, envers moi. Appât, amorce. Appas, charmes. Apeler pommes à peler,

ppeler quelqu’un. Ane, baudet. Anve , Madame Anne. Anon , petit baudet, Ah oo, cela n’est pas, Au temps présent. Autant que tu voudras. Auvent de boutique. Au vent, jeter au vent, Avoir de l'argent. A voir, beau à voir.

Lane

Baïzrer, donner. Bâiler , avoir sommeil. Bal , aller au bal,

Balle de fusil.

Bâle , ville.

Balle de marchand. Ban, arrière-ban.

Banc pour s'asseoir. Bas de soie.

Bât de mulet.

Baud , espèce de chien. Beau , que tu es beau Bête , il est bête. Betterave , plante.

Bois à brûler.

Bois , je bois.

Bon, cela est bon. Bond, du premier bond, Bouc, un baie.

Bout, ke bout d’an bâios.

Bout , le pot bout.

109 TRAITÉ D'ORTHOGRAPHE.

et la. Chœur, assemblée,

Sa Mère, sa tante. Cœur, mon cœur.

Ces gens-là. Coi , tranquille.

Ces parens et amis, Quoi! tu ne viendras pas. Sep de vigne. Conseiller, donner conseil. Sept ou huit. Conseillé, qui le reçoit. Cetie femme-là. Comte, titre.

C'est à Inj à faire cela. Compte, rendre compte. Seez, Ville. Conte,conter des nouvelles. Ceint de la ceinture. Complant, payer comptant, Saint Jacques. Content, es-tu content ? Seing, signature. Coq et poule.

Sein, mamelle. Coque de noix ou d'œuf. Saing, graisse de porc. Cor de chasse.

Sain, salutaire. Corps, j’aimaldansle corps. Cinq on six. Cotte de femme,

Celle-la me plait. Cote de rôle.

Sel, du sel. Côte droite ou gauche. Scel, sceau. Cour du palais=

Selle de cheval. Court, manteau court. Cens et rentes. Cours, je cours. Sans jui je ne puisrien, [Coût, dépense.

Sens, Viile. Coup de bâton. - (poule. Cent mille hommes. Couver, mettre ceuverune Sang, du sang. Couvert, mettre le couvert. Chaine d’or du d'argent. [Cru , si je l’eusse cru. Chêne, bois de chêne. Crud, fruitcrud.

Chair rôtie. Crue d’eau. _

Cher, cela.est cher, Crin de cheval.

Chaire à précher. Craint, vient de craindre, Chère. faire bonne chère. JCrois-moi.

Champ, terres. Croix de par Dieu. pr Chart, le plain-chant. ren Ciair-voyant. Des biens, des amis.

Clerc de procureur. Dais, pour le S. Sacrem, Ci, venez ici. Dez à jouer.

Scie, une scie. Datte, fruit du palmier. Situ veux, si tu fais. Date de lettre.

Six ou sept. Dam , perte.

TRAITÉ D'ORTHOGRAPHE, Faces, belle face.

Dans le logis.

Dent , mal à la dent.

, dette.

Du pain.

Deux on trois.

D’eux, je me moque d’eux. Dis-tu cela ? \ Dix ou douze.

Doué de vertu.

Douay, Ville.

Doigt de la main.

Doit, il doit beaucoup.

* Dole, Ville.

Dol, frande.

Don, en pur don.

Dont il se sert.

Donc, il est donc à Paris. Doux , un homme doux D'où viens-tu ?

Dos, le dos.

Dot de mariage.

_————….

Excexs pour parfumer.

En cent morceaux. Enquis, recherché.

En qui doit-on se fier ? Echet, ilechetque tu ailles. Echecs, jouer aux échecs. Echo qui résonne.

Ecot d’hôtellerie.

Etaim , laine fine.

Etain. métal blane.

Eteint , le feu est éteint. Etang, lieu poissonneux. Etant à Paris.

Eux, eux, d’enx,

Œuis , des œufs.

< Ed

PA 103

lasse ce qu’il voudra. Faim, j'ai faim.

Fin d’un ouvrage. Feint,cequin’est pas vrai, Fait, j’ai fait cela.

Faïîte de la maison.

Faux, cela est faux. Faut-il aller à Paris ? Faulx à faucher.

l'er , du fer.

Faire ses affaires.

Fille , belle fille.

Fil à coudre.

Foi, ma foi.

Fois, une fois , deux fois. Fond d’un sac.

Fonds, faire fonds d’argent, Fonts de baptême,

Fosse , une fosse.

Fausse signature.

Fut il à Paris.

Fût, le bois d’un tennean, GEATr, oiseau. - J'ai été à Rome. Jet de pierre. Gelé , chou gelé. Je l'ai vu. Gêne, torture. Gênes, Ville. Gré, je lui sais bon gré, Grec de nation. Grecque (coudie à la} Gril à rôtir.

Gris, drap gris.

Guëres, donner peu. Guerre , faire la guerre, Gai, homme content.

104 TRAITÉ D'ORTHOGRAPHE.

Gué, boire au gué. Le vin est bon.

Guet, faire le guet. Leur ami à tous deux. Leurre d'oiseau.

Lieu, j'ai vu ce lieu-là. Lieue, une lieue.

Lit ,ilest au lit.

Lit, il lit des lettres, Lys, fleur de lys. Lion, un lion.

Lyon, Ville.

Ma mère.

Mât de navire.

Mail, jouer au mail, Maille, ni sou ni maille, Main, ma main.

Maints, plusieurs,

Maire de Ville.

Mer, la mer.

Mère , ma mère.

Messe, aller à la Messe. Metz, Ville.

Mante, Ville sur la Sem. Mante, sauvage.

Maître , un maître. Mètre, mesure.

Mettre ordre à ses aflaires. Marc, terme et poids. Marque d’amitie.

Mari, époux.

Marn, je suis fâché. Marchand, qui vend. Marchant, qui marche, Mâtin, gros chien.

Matiu, de grand matin, Maine , le Maine. Mène-mor là.

Mür, le melon est mûr Mur de maison.

Hé! viens donc ça. Haye , une haye.

Hais , que je te hais! Hâle, il fait grand hâle. Halle, se tient marché. Huis, porte,

Huit ou neuf.

Hôte, mon hôte,

Hotte , bretelle.

Ote , Ôte cela de là.

Jeune , il est bien jeune. Jeüûne de carême.

Il est à Rouen.

Isle d'Oléron. Incontinent je m'en rai, Incontinent , débauché.

LA belle jeune fille. Las, je suis las,

Lac de Genève.

Laps de temps. Lacer d’un lacet _Lasser, fatiguer. Lan passé.

Laon, Ville.

Laid, que tu es laid! Lait, du lait,

Lai, religieux. à Laie, . femelle de sanglier. Lecon d’écolier.

Le sou du tambour. Legs d’un testament. Les parens et amis. Laisse cela.

Besse de chien. Levain, pâte de levain.

TRAITÉ D'ORTHOGRAPHE. 105 Parc, un parc,

Part, ma part.

Paon, un paon.

Pens , gnet=à pens. Pend, l'enseigne pend. Patte de chat.

Pâte, pâte de pain. Péché, un grand péché. Pécher, arbre:

, fleuve.

Pot, un pot.

Poing, la main fermée. Point final.

Point, cela n’est point. Poids ou mesure.

Pois , des pois.

Poix, de la poix. Poisson, animal aquatique, Poison , venin.

Pré, un pré.

Près de la Ville.

Prêt, il est prêt.

Moi et Loi.

Mois de Mars, Mon compère , Mont, montagnes. Mors de bride. Mort , la mort.

Naîrre, venir au monde. N’être pointi ci.

Net, ilest pur etnet, N'est, il n’est point là. Nez, partie du visage. Né, l’enfant est né. Nœud , faire un nœud. Neuf ou dix.

Nar, fleuve des Sabins; Nard, fleur.

Ni lui ni moi.

Nid d’oiseau.

Non, cela n’est point. Nom, mon nom. Nuit, il est nuit. Nuit, ilme nuit,

me Orxse, graisse,

Oint, frotté d'huile, Once , une once. Onze ou douze.

Or, métal précieux. Ord, sale, malpropre.

Paix, du pain. Pin, pomme de pin. Peint, vient de peindre. Pair, égal. Paire d'heures. Père, mon père. Paix, la paix. Par ma foi.

Quaxp, tu viendras. Quant à toi.

Caen, Ville.

Quart, un auart. Car il est mort.

Rar, un rat.

Rapt, vol, rapine.

Rang, tiens ton rang. Rend la bourse.

Rompt, le bâton se rompt, Rond, former un rond.

SA grand-mère. - Sas à bluter. Sol, la terre.

_106 TRAITÉ D'ORTHOGRAPHE,

Sole, poisson. Sèr et fidèle.

Sur la table.

Signe de la croix. Cigne , oiseau. Saur , hareng saur. Sors , je sors Sort, hasard. Saoul , rassasié. Sous la table.

Tacxe sur un habit. Tâche, il est à tâche. Tan , tanner le cuir. Temps, il est temps, Tont que tu voudras. Tante , ma tante. Tente de tapisserie. Taux, taxe.

Tôt, je viendrai tôt, Tête de mouton. Tette, mamelle. Teint, couleur.

Thym, herbe odoriférante.

Tord, vient de tordre. Tort, tu as grand tort Tour d’adresse. Tours, Ville.

Toi et moi. -

Toit de la maison. Trois ou quatre.

Troyes, Villes. lrop ou trop peu. l'rot , allure de cheval.

V'aIx , homme vain. Vin, le bon vin, Vingt, nombre. Vint , il vint chez moi. Ver de terre.

Verre à boire.

Verd, drap verd. Vers quelque lieu. Van à vanner. Vends-moi ton bien. Vent du nord.

Vaut, cela vaut cher, Vaux, vallées. Veau, un veau. Vesce , graine.

Vesse , vent-coulis. Veux, je veux cela. Vœu, faire un vœu. Vices , plein de vices. Vis-à-vis de moi.

Vis de pressoir.

Vil, objet méprisable. Ville , belle ville. Vit, il vit encore. Vite, pas vite.

Voie, chemin.

Voix, belle voix.

LA

AAA A AA AAA AAA AAA AA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA re

TABLE

DES CHAPITRES ET ARTICLES. PREMIÈRE PARTIE.

M Page Chap. Ier. Du portet du maintien de tout le Corps.

Chap. IT. De la Téte et des Oreilles.

Chap. HT. Des Cheveux.

Chap. IV: Du Visage.

Chap. V, Du Front, des Sourcils et des Joues.

Chap. VI. Des Yeux et des Regards.

Chap. VII. Du Nez.

Chap. VIII. De La Bouche, des Lèvres, des Dents et de la Langue.

Chap. IX. De la manière de parler et de pro- noncer.

Cbap. X. De La manière de bäiller et de cracher.

Chap. XI. Du Dos, des Epaules, des Bras et des Coudes. .

Chap. XII. Des Mains, des Doigts et des Ongles.

Chap. XIII. Des Genoux, des Jambes et «es Pieds. -

SECONDE PARTIE.

Chap. Ier. Du Lever et du Coucher.

Chap. II. De la manière de s'habiller et de se déshabiller.

Chap. III. Des Habits et autres Ajustemens.

Chap. IV. De la Nourriture.

Chap. V. De ce que l'on doit observer avant Le Repas.

Chap. VI. De ce que l'on doit observer pendant le Repas.

Chap. VII. De ce que l'on doit observer après le Repas.

Chap. VIII. Des Divertissemens.

Cbap. IX. Des Visites.

Chap. X. Des Entretiens et de la Conversation.

8

10B TABLE,

Art. Ier, De la verité et de la sincérité qui doi- vent toujours régner dans la Conversalion.

Art, IT. Du respect que l'on doit conserver dans la Conversation pour tout ce qui a rapport à la Religion.

Art. IL 1 ne faut jamais parler dans la Conver- sation , au désavantage du Prochain.

Art. IV. Des fautes que l'on commet en parlant inconsidérément.

Art. V. Des Eloges.

Art. VI. Comment on doit interroger , répondre et dire son sentiment.

Art. VII. Des Règles que l’on doit observer dans les disputes, et lorsqu’on est obligé de repren- dre.

Art. VIII. Des bonnes et des mauvaises ma- nières de parler.

Ehap. XI. De quelques autres Règles de la Bien- séance.

Traité d’Orthographe.

FIN DE LA TABLE.

DE L'IMPRIMERIE DE J5. MORONVAL,

ruc Galande, n. 65, hôtel Châtillon,

ÉLÉMENS

GRAMMAIRE FRANÇAISE Par LHOMOND,

PROFESSEUR - ÉMÉRITE EN L'UNIVERSITÉ DE PARIS ; NOUVELLE ÉDITION,

A laquelle on a ajouté les mots l’ZZ est aspirée, et une Table de Multiplication.

Prix , 90 cent. cartonnée.

A CAEN, IMP, DE Ve LEROUX , Cnrz Auc. LECRÈNE,

rue Froide , n°. o.

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PRÉFACE DE L'AUTEUR.

CAL par la langue maternelle que doivent commencer les études , dit M. Rollin. Les enfans comprennent plus aisément les prin- cipes de la grammaire , quandils les voient appliqués à une langue qu'ils entendent déjà , et cetie connoissance leur sert comme d'in- troduction aux langues anciennes qu'on veut leur enseigner. Nous avons de bonnes grammaires françoises ; mais je doute que l'on puisse porter un jugement aussi favo- rable des abrégés qui ont été faits pour les commençans. Les premiers élémens ne sau- roient être trop simplifiés. Quand on parle à des enfans , il y a une mesure de connois- sances à la quelle on doit se borner , parce qu'ils ne sont pas capables d’en recevoir da- vantage. | est surtout important de ne pas leur présenter plusieurs objets à la fois :il faut , pour ainsi dire , faire entrer dans leur esprit les idées une à une , comme on intro- duit ‘une liqueur goute à goutte dans un vase dont l’embouchnre est étroite : si vous en versez trop en même temps, la liqueur se répand et rien n'entre dans le vase. Il y à aussi un ordre à garder ; cette ordre consiste principalement à ne pas supposer des choses que vous n'avez pas encore dites, et à com- mencér par les connaissances qui ne dépen-

\ à à

iv L PRÉFACE #0

dent point de celles qui suivent. Enfin il y a une manière de s'énoncer ‘accomnmiodée à leur foiblesse ; ce n’est point par des déli- missions abstraites qu’on leur fera connoître les objets dont on leur parle , mais par des caracières sensibles ; ét qui les rerident fa* ciles à distinguer (r).: M |

On sent que, pour exécuter ce plan , il faut connoitre les cnfans. Appliqué pendant vingt années aux fonctions de l'instruction publique, j'ai été à portée de les observer de près , de mesurer leurs forces, de sentir ce qui leur convient : c’est celte connois- sance, que l'expérience seule peut donner, qui m'a déterminé à composer des, livres élémentaires. Puisse l'exécution remplir l’u- nique but que je me propose , celup d'être utile, êt d'épargner à cet âge aimable une partie des larmes que les prmières. éludes font couler ! | |

(1) Une définition présente une idée générale ; qui suppose des idées particulières ÿ et l’eufant nlayant pas encore acquis ces idées particulières ;ne peut en- tendre la définition. |

J'ai compris sous la dénomination depronoms ad- jecüfs,, tous ceux que l'on appelle démonstratifs, possessifs , ec. , parce que l'enfant a vu ce qui se nomme adjectif, et parce qu’il convient de diminuer le nonibre de mots barbares dans unc grammaire élé- mentaire. LE M F3 P

| |

ll \

LA GRAMMAIRE FRANCOISE.

INTRODUCTION.

LR Grammaire est l'art de parler ct d'é- crire correctement. Pour parler et pour écrire , on emploie des mots : les mots sont composés de lettres,

il y a deux sortes de lettres , les zoyelies et les consonnes.

Les voyelles sonf 4,e,1,0,u ct y. On les appelle voyelles , parce que , seules , elles forment une voix , un son.

1H ÿ a trois sortes d’e : e muet , £ fermé, è ouvert.

- L'e muet , comme à la fin de ces mots : homme , monde : on l'appelle muet, parce que le son en est sourd et peu sensible.

_ L'é fermé, comme à la fin de ces mots bonté , café : cet é se proronce la bouche presque fermée.

| ELHMENS L'è ouvert, comme à la fin de ces mots, proces, acces , suceès : pour bien pronon-

cer cet è, il faut appuyer dessus et des- serrer les dents.

L'y grec s'emploie le, plus souvent pour deux à, comme dans pays » NOYEN , Joyeux : prunoncez paliis., moi-ten ,. Joi-ieux (x).

IL y a dix-huit consonnes (3); savoir , 4, c, PAP RTE fran n, Ps: lo Es ER æz, z (Ces lettres s'appellent consonnes à parce qu'elles ne forment un: som qu'avec le secours des voyelles, comme ba, be, bo, bu: ca,ce;-cisco; cu: da, de, di, do, du , elc.

La lettre ne se prononce pas dans certains mots , l'homme , l'honneur. V'his- toire , elc.,qu’on prononce comme s'il y avait l’onmme , Vl'onneur , l'istoire ; alors on l'appelle # muetle.

Mais dans les mots suivans , la: haine ; le hameau , le héros, la lettre 4. fait pronon- cer du. gosicr:la yoyelle, qui suit ; alors on l'appelle 4 aspirée : ainsi l'on, éerit, et l’on prononce séparément. les deux mots. la haine ; et non, pas l’haine , les, héros ;1 et non pas comme s’il y avoit Les zhéros.

%

(1) L’ exCeDIion n’a lieu que dans Jes mots tirés du grec : hymne, Hyppolyte, pyramide , etc. ; alors il se prononce comme l: Simple, "

(2) Non compris la léttre Re

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 7 Des voyelles longues et breves.

Les voyelles longues sont celles sur lesquelles on appuie plus long-temps que sur les autres en les prononçant:

Les voyelles brèves sont celles sur lesquelles on appuie moins long temps.

Par exemple , 4 est lang dans péle pour faire du pain ; il est bref dans patte d’ani- mal.

e est long dans tempéle , 1 est bref dans trompelle.

i est long dans gfte , et bref dans petite.

o est long dans apütre , et bref dans dévole.

u est long düns fe, et bref dans butte.

Pour marquer les différentes sortes d’e, ét les voyelles longues , on emploie trois pe- tits signes que l’on appelle accens ; savoir l'accent aigu (?) qui se met sur les é fermés , bonté: l'accent grave (f} qui se met sur les è ouverts , accès ; et l'accent circonflexe (3) qui se met sur la plupart des voyelles longues , apôtre.

Aya en français dix sortes de mots qu’on appelle les parties du discours ; savoir , le Nom, VArtic'e , V'Adjectif, le Pronom, le Verbe , le Participe, la Préposition, Y Ad serbe, la Conjonction et V’Iuterjeclion.

8 ELÉMENS

tt 7 >

CHAPITRE PREMIER. PREMIÈRE ESPÈCE DE MOTS. Le Nom.

Îr Nom est un mot qui sert à nommer une personne ou une chose , comme Pierre , Paul, Livre, Chapeau.

Il y a deux sortes de noms , le nom com- mun et le nom propre.

Le nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes, ou à plusieurs choses sesablables ; omme , cheval, maison , sont des noms communs ; Car le num Aomme con- vient à Pierre, à Paul, etc.

Le nom propre est celui qui ne convient qu’à une seule personne ou à une seule chose, comme Adam, Eve, Paris , la Seine.

Dans les noms il faut considérer le genre et le nombre.

Il y a en françois deux genres, le masculin et le feminin. Les noms d'himmes ou de mâles sont du genre rmasculin ; comme un père, un lon: les noms de feinmes ou de. femelles sont du genre féminin |, comme une ynère, une lionre. Ensuite , par roni- tation , l’on a donné Le genre masculin ou le genre féminin à des choses qui ne sont ni mâles ni femelles, comme un livre, une table , le soleil, la lune.

Il y a deux nombres , le singulier ct le plu- riel: le singulier quand on parle d’une seule

DE LA GRAMMAINE FRANÇOISE, 9

ersonne-ou d’une seule chose , comme un | An un livre : le pluriel , quand on parle de plusieurs personnes du de füéieurs choses , comme Les hommes , les Livres.

Comment se. forme le, pluriel dans Les noms-

RÈGLE GÉNÉRALE.

Pour former le pluriel ajoutez s à la fin

du nom : le père, les pères. la mere; des mères 5. le livre, les, fiures 5 la dable , les 1a- bles. :. Première remarque. Lés/noms: terminésian singulier par $,, z ,.æ, m'ajoutent rien au pluriel : le Js, les! fils x leinez , les nez:, la voix ,.les voir.

ban. remarque... Les noms Rrorsiée ht slneuies par au, eu, ou, prennent z au pluriel : le, bateau, les bateaux ; le Jeu ,des Jeux, le .caillou,, des cailloux (x).

Troisième. remarque. La plupart des noms terminés.au singulier par.al, ail ;:font leur plurielen aux : le mal, es maua ; le cheval; les chevaux: le travail, les travaux. ( Excepté détails. éventails , portails , gouvernails , camaïls ; épouvantails:) Aïeul; ciel, œil, font au plu- ricl dieux, cieux | yeux.

(1) On dit et on écrit : le clou , les clous ; le trou, les trous ;uu œil bleu, des yeux Blade: ete. Maisles exceptions S appr enns« de par V usage, et dans un livre élémentaire 1l seroit déplacé de D: les indiquer toutes : celles de ia troisième remarque sur-tout sort

très-difliciles et au-dessus de la portée des cufans.

10 ELÉMENS

CHAPITRE IL.

SECONDE ESPÈCE DE MOTS. L'Article , le, la, les.

Lannicze est un petit mot que l'on met devant les noms communs, et qui én fait connoître le genre et le nombre.

Nous n'avons qu’un article le, Za au sir- gulier ; es au pluriel. Le se met devant un nom singulier masculin , le père; la se met devant un nom singulier féminin, la mère ; les se met devant tous les noms pluriels ; soit masculins, soit féminins, les pères , les mères. Ainsi l’on connoît qu'un nom est du genre masculin , quand on peut mettre /e de- vant ce nom ; on conmoil qu'un nom est du enre féminin, quand on peut mettre 2.

J'y a deux remarques à faire sur l'article.

Première remarque. On retranche e dans le mot Æ,on retranche a &ans la, quand le mot suivant commence par une voyelle ;, ou une } muette.

Ainsi on dit l'arsent pour le argent, l'his- toire pour a histoire ; mais alors on met à la place de lettre retranchée cetie petite figure (?) qu'on appelle apostrophe. Voyez Chap. xX1, de l'Orthographe , pige 80.

Deuxième remarque. Pour joindre un nom à un mot précédent , on mst de ou à devant ce nom ; fruit de l'arbre ; utile à, l'homme.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. IL

Alors, au lieu de mettre de Le devant un nom masculin. singulier qui commence par une consonne , on met du.

Au lieu de à le, on met au.

Devant un nom pluriel, de les se change en des ; à les se change en aux.

Exemples.

SINGULIER MASCULIN.

le Pere. Maison du Père, pour de Le Père. Je plais au Père, pour à le Père.

PLURIEL MASCULIN.

: des Pères. Maison: des Pires, pour de les Pères. Je plais aux Pères, pour à Les Pères.

Au contraire, de ct à devant /a ne se changent jamais. SINGULIER FÉMININ.

la Mère. de la Mère. , à la Mère,

PLURIEL FÉMININ.

. des Aères. des Mères, pour de les Mères, aux Mères, pour à {es Mères.

12 ELÉMÆENS

CHAPITRE NI. u TROISIÈME ESPÈÇE DE. MOTS. L’ Adjectif.

Lancer est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualtié d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère ; beau lhivte, belle image : ces mots bon, bonne , beau , belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mere, ete. WE

On conunoit qu’un mot est adjeclif, quand on peut y joindre le mot personne chose : ainsi Habile, agréable ; sont des adjectifs , perce qu'on peut dire personne habile chose agréable. ?

Les adjectifs ont les deux genres, mascu: lin et féminin. Cette différence de geure :se marque ordinairement par la dernière lettre.

Comment se forme Le féminin dans les adjectifs

françois.

RÈGLE GÉNÉRALE. Quand un adjectifne finit point par une muet, on y ajoute une muet pour former le féminin : prudent ; prudente ; saint , sainte ; méchant, méchante ; pelit, petite ; grand , grande ; poli, polie : vrai, vraie | ete.

EXCEPTIONS. Première. exception: Les ad- jectifs suivans , cruel, pareil , fol, mol, an- cien , bon , gras, gros, nul, net, sol, épais , ec. , doublent au féminin leur dernière consonne avec le muet : cruelle , pareille, folle, moile ;

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 15 ancienne , bonne , grasse, grosse, nulle , nelle, solle, épaisse.

Beau et nouveau font au féminin belle, nouvelle , parce qu’au masculin on dit aussi bel, nouvel, devant une voyelle ou une muette , Del oiseau, bel homme , nouvel ap- parlement.

Deuxième exception. Blanc, franc , see; frais , font au féminin , #lanche , franche, sèche, fraîche.

Public, caduc , font publique caduque.

Troisième exception. Les adjectifs bref, naïf, font au féminin , brève , naïve , en changeant fen vw; long fait longue.

Quatrième exception. Malin, bénin, font maligne , bénigne.

Cinquième exception. Les adjectifs en eur font ordinairement leur. féminin en euse : trompeur , trompeuse ; parleur, parleuse ; chan teur , chanteuse : cependant pécheur fait pé- cheresse ; acleur fait actrice ; protecteur , pro- lectrice.

Sixième exception. Les adjectifs terminés en æ se changent en se: dangereux, dangereuse ; honteux | honteuse ; jaloux , jalouse , etc. Ce- pendant doux fait douce, roux fait rousse.

Comment se forme le pluriel.

Le pluriel dans les adjectifs se forme comme dans les noms en ajoutant s à la fin: bon , benne : au pluriel bons , bonnes , etc.

Mais la plupart des adjectifs qui finissent

_par 4}, n’ont pas de pluriel masculin, comme

2

ude L CS 8 ét 2m © LA 2 filial, fatal, frugal, pascal, pastoral, na- al , trivial, vénal, liliéral, conjugal, austral,

boréal , final. ACCORD DES ADJECTIFS AVEC LES NOMS,

Règle. Tout adjectif doit être du même genre et du même nombre que le nom au- quel il se rapporte.

Exemples. Le bon père , la bonne mère : bon est du masculin et du singulier ; parce que père est du masculin et du singulier ; bonne est du feminin et du singulier , parce que mèrë est du féminin et du singuher.

De beaux jardins, de belles fleurs : beaux est du masculin et au pluriel, parce que Jardins est du masculin et au pluriel, etc.

Quand un adjectif se rapporte à deux noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel, parce que deux singuliers valent un pluriel.

Exemple. Le ro: et le berger sont égaux après Ia mort (et non pas égal).

Si les deux noms sont de différens genres, on met l'adjectif au masculin.

Exemple. Mon père et ma mère sont contens ( et non pas confentes ).

Quant à la place des adjectifs, il y en a qui se mettent devant le nom, comme eau jardin ; grand arbre , etc. D’autres se meitent après le nom , comme #abit rouge , table ronde , etc. L'usage est le seul guide à cet

égard.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE, 19 RÉGIME DES ADJECTIFS (1).

Règle. Pour joindre un nom à un adjec- tif précédent, on met de ou à entre cet ad- jeclif et le nom : alors on appelle ce nom le régime de l'adjectif.

Exemple. Digne de récompense , content de son sort , utile à l'homme, semblable à son père , propre à la guerre. Récompense est le régime de l'adjectif digne , parce qu’il est joint à cet adjectif par le mot de. L'homme est le régime de l'adjectif utile, parce qu'il est joint à cet adjectif par le mot à.

Degrés de signification dans les Adjectifs.

On distingue dans les adjectifs trois degrés de signification, le posihif, le comparalif , et le superlatif.

Le positif n’est autre chose que l'adjectif même, comme beau, belle, agréable.

Le comparatif, c'est l'adjectif avec compa- raison : quand on compare deux choses , on trouve que l’une est ou supérieure à l’autre , ou inférieure à l’autre, ou égale à l’autre.

(1) La manière d’accorder un mot avec un autre mot , ou de faire régir un mot par un autre mot , s'appelle la syntaxe : ainsi la syntaxe est la manière de joindre les mots ensemble. 11 y a deux sortes de syntaxe : la syntaxe d’accord , par laquelle on fait accorder deux mots en genre, en nombre, etc. ; la syntaxe de régime, par laquelle un mot régit de ou à devant un autre mot.

16 ELÉMENS

Pour marquer un comparatif de supériorité , on met plus devant l'adjectif, comme La rose est plus belle que la violette.

Pour marquer un comparatif d'infériorité , l'on met moins devant l'adjectif, comme /a violelle est moins belle que la rose.

Pour marquer un comparatif d'égalité, on met eus devant l'adjectif, comme La rose est aussi belle que la tulipe.

Le mot gue sert à joindre les deux choses que l’on compare.

Nous avons trois adjectifs qui expriment seuls une comparaison : meilleur, au lieu de plus bon , qui ne se dit pas ; moindre , au licu de plus petit; pire , au lieu de plus mauvais: comme la vertu est meilleure que la science , le mensonge est pire que l'indocilité.

L'adjectif est au superlalif quand il exprime la qualité dans un très-haut degré ; ou dans le plus haut degré. Pour former le superlatif on met érès , ou le plus, devant l'adjectif, comme Paris est une très-belle ville , et aïors le su- perlatif s'appelle absolu ; ou Paris est la plus belle des villes ; et ce superlatif s'appelle relabf, R* quil marque un rapport aux autres villes.

Noms et Adjectifs de nombre.

Les noms de nombre sont ceux dont on se sert pour compter.

Il yen a de deux sortes : les noms de nombre cardinaux , et les noms de nombre ordinaux.

Les noms de nombre cardinaux sont un ;

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE: 17 deux , trois, quatre , cing , six, sept, huit, neuf, dix , onze , douze, treize, qualorze, quinze, seize, dig-sepl, dix-huit, dix-neuf , vingt , trente, quarante , cinquante , soixante , quatre vingls, cent, mille, etc.

Les noms de nombre ordinanx se forment des cardinaux : ces noms sont premier , second , troisième ; quatrième , cinquième , sixième , sep- tième , huilième , neuvième, dixième, etc.

Il ÿ a encore des noms de nombre qui ser- vent à marquer une certaine quantilé, comme une dizaine, une douzaine, etc.

Il y en a encore d’autres qui marquent les parties d’un tout, comme la moilié, le fiers , le quart, etc.

Enfin il y ena qui servent à multiplier , comme le double , le triple, etc.

CHAPITRE IV. QUATRIÈME ESPÈCE DE MOTS.

Du Prorom.

LE: pronom est un mot qui tient la place du nom.

Prenoms personnels.

Les pronoms personnels sont ceux qui dé- signent les personnes.

Îi y a trois personnes : la première personne est celle qui parle ; la seconde personne est celle à qui l'on parle; la troisième personne est

celle de qui l’on parle, x

:8 . ELÉMEXS Pronom de du première personne.

Ce pronom est des deux genres : masculin , si c’est un homme qui parle ; féminin , si c’est une ferme.

EXEMPLES.

SINGULIER. Je ou moi.

Le maïtrewe donnera un livre ; c’est-à-dire, donnera à moi.

Le maïtre me regarde ; c’est-à- dire , regarde moi.

Mepour à moi, moi,

PLURIEL. Nous. Froiom de la seconde personne.

Il est des deux genres : masculin , si c’est à

à un homne qu'on parle ; féminin , si c'est à une fenime.

EXEMPLES.

SIiNGULIER. Tu ou toi.

Le maître te donnera un livre; c’est-à dire, donnera à toi. Le maître te regarde , c'est-à-

dire , regarde toi.

Te pour à toi, toi.

PLuRIEL, Vous.

Remarque. Par politesse on dit vous au lieu de fu au singulier ; par exemple , en parlant à un enfant : vous êles bien aimable,

Pronoïn de la troisième personne. s EXEMPLES.

Siscuzirr. Masculin, Il. Féminin, Elle,

2h

DE LA GBAMMAIRE FRANÇOISE. 19

Je lui dois de l'estime ; c'est-à-

Lui pour à lui, à elle. dire, je doi; à lui ù à elle.

Je la connois; c’est à-dire , je Masculin, Le. | connois lui. Féminin, La. | Je le connois, c’est-à-dire, je connois elle.

PLruriez. Masculin, Is ou Eux. Féminin, Elles.

Leur pour à eux , à ) Je leur dois le respect ; c'est- elles. à-dire , je dois à eux, à elles.

{ Je les connoïs ; c’est-à-dire, je connois eux , elles.

Il y a encore un prouom de le troisième personne ; soi, se; il est des deux genres et des deux nombres : on l'appelle prorom ré- fléchi , parce qu'il sp le rapport d’une personne à elle-mêtme

DE nd 2R De Soi.

Les pour eux , elles.

Ii se donne des louanges ; c’est- à-dire, #/ donne à soi. ll 5e flatte ; c’est-à dire , 4 Jlatte soL. Il y a deux mots qui servent de pronoms ; SA VOIR : 1e. En, qui signihe de lui, d'elle, d'eux, d'elles : ainsi quand on dit, jen parle, on peut eutendre , 7e airs de lui, d'elle, etc. selon la personne ou chose dont le nom a été exprimé auparavant. PF, qui signilie à celle choie, à ces choses ; comme quand on dit , Je m'y cpplique, c'est-à-dire je m applique à cette Le: à ces choses.

dits : Se pour à soi, soi.

20 ELÉMENS Règle des Pronoms.

Les pronoms #/ , elle, ils, elles , doivent toujours être du même genre et du même nom- bre que le nom dont ils tiennent la place : ainsi, en parlant de la tête, dites: elle me fait mal ; elle, parce que ce pronom se rapporte à téle , qui est du féminin et au singulier ; et en parlant de plusieurs jardins , dites : ils sont beaux ; ils , parce que ce pronom se rapporte à Jardins , qui est du masculin ct au pluriel.

Pronoms adjectifs.

Il y a des pronoms adjectifs qui marquent la possession d’une chose comme mon livre, votre cheval , son chapeau, c’est-à-dire , le li- vre gai est à moi, le cheval qui est à vous, le chapeau qui est à lui.

, SINGULIER. PLurirz. Masculin. Féminin.

Mai: Ma. Des dcux Genres. Ton. La, Mes. Son. Sa Tes. Des deux Genres. * ASE:

Notre. Nos.

Votre. Vos.

Leur. Leurs.

Première remarque. Ces pronoms sont tou- jours joints à un nom : ”0n livre , on chapeau. Ê

Deushèhé remarque. Mon , ton, son, s'em- ploient au féminin devant une voyelle ou une À muette ; on dit (1) »0n ame pour ma

(1) On dit de même, viendra:t-1l pour viendra-il ? si l'on pour si on : celte manière de s'exprimer n’est que pour rendre la prononciation plus douce.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE, 21 ame; lon humeur , pour la humeur ; son épée pour sa cpce.

Autre Pronom.

SINGULIER. PLruniez,. Masculin. Féminin. | Masculin. Féminin. Le Mien La Mienne. | Les Miens. Les Miennes. Le Tien, La Tienne. | Les Tiens. Les Tiennes. Le Sieu. La Sienne. | Les Siens. Les Siennes.

Des deux Genres.

Le Nôtre. La Nôtre. Les Nôtres. Le Vôtre, La Vôtre. Les Vôtres. Le Leur. La Leur. FF Les Leurs.

2°. 1] y a des pronoms adjectifs qui servent à montrer la chose dont on parle , comme quand je dis : ce livre, celle table , je montre un livre , une table.

SINGULIER. PLuri1eLz. Masculin. Féminin. Masculin. Féminin. Ce , Cet. Cette. Ces. Ces. Celui. Celle. Ceux. Celles, Celui-ci. Celle-ci. | Ceux-ci. Celles-ci. Celui-là. Celle-là. | Ceux-là. Celles-là. Ceci.

Cela

. Remarque. On met ce devant les noms qui commencent par une consonne ou une À aspirée: ce village , ce hameau : on met cet devant une voyelle ou une 2 muette : cel oiseau , cet homme.

Celui-ci , celle-ci, s'emploient pour montrer des choses qui sont proches : celui-là , celle-là ; pour inontrer des choses éloignées.

22 ELÉMENS

3°. Il y a des pronoms relatifs , c’est-à-dire qui ont rappori à un nom qui est devant, comme quand je dis : Dies qui a créé le monde , qui se rapporte à Dieu ; le livre que Je is , que se rapporte à livre. Le mot auquel gui que se rapporte, s'appelle antécédent. Dans les deux exemples ci-dessus , Dieu est l’antécédent du pronom relatif qui; livre est l’antécédent du pronom relatif que.

Fronom relatif.

Qui. Dont ou de qui des deux genres el des deux nombres. Que.

Règle du Qui ou Que relatif.

Qui ; que , relatif , s’accerde avec son antécédent en genre , en nombre el en personne : ainsi dans cet exemple : l'enfant qui joue , qui est du singulier et de la troisième personne, parce que l'enfant est du singulier et de la troisième personne ; il est du masculin , si c’est un petit garçon qui joue ; il est du fé- minin , si cest une petite fille.

*. I ya des pronoms énferrogatifs : qui ? que ? quel ? quelle ? comme quand on dit : qui a fait cela ? que vous dirai-je ? Qui que est interrogatif, quand il n'a point d’antécé- dent , et qu'on peut le tourner par gwelle personne ? ou quelle chose ? Vans les deux exemples ci-dessus on peut dire : quelle per- sonse à fait cela ? quelle chose vous dirai-je ?

DE LA VIRAMMAIRE FRANÇUISE. 29 Pronoms indéfinis , c'est-à-dire , qui signifient d'une maniere générale.

Il y a quatre sortes de pronoms indéfinis :

1°. Deux qui ne se joingnent jamais à un nom comme : on , quelqu'un ! quelqu'une > quicon- que , chacun, chacune , autruit , personnue , rien, Quand je dis : on frappe à la porte , quelqu'un vous appelle , je parle d’une personne , mais je ne désigne pas laquelle.

2°. Ceux qui sont toujours joints à un nom comme guelque , chaque , quelconque , certain, cerlaine. Exemples : quelque nouvelle , certain auteur. 6

3°. Ceux qui sont tantôt joints à un nom, et tantôt seuls , comme nul, nulle; aucun, aucune ; l'un , l'autre ; même ; tel, telle ; plu- sieurs ; lout , loute.

4. Ceux qui sont suivis de que, comme qui que ce soit , quoi que ce soit , quel , quelle que ; par exemple : guel que soit vo- tre mérite , quelle que soit votre fortune. Quoi que ; par exemple : quoi que vous fassiez. Quelque . .. que ; par exemple : quelques ri- chesses que vous ayez. Tout... que, toute . que ; par exemple : fout savant que vous êtes, la campagne toute belle qu'elle.est.

CHAPITRE V. CINQUIÈME ESPÈCE DE MOTS. Le Verbe.

EL vare est un mot dont on se sert pour

2/4 ELÉMENS

exprimer que l’on est ou que l’on fait quel- que chose ; ainsi le mot éfre , Je suis, est un verbe ; le mot lire , je lis, est un verbe.

On connoît un verbe en françois quand on peut y ajouter ces pronoms , 7e, {u , il, nous , vous , ils ; comme je lis ,tu dis, il Lt; nous lisons , vous lisez , ils lisent.

Les pronoms Je , nous , marquent la pre- mière personne , c’est-à-dire , celle qui parle ; lu , vous , marquent la seconde personne , c'est-à-dire , celle à qui l’on parle ; 4 , elle, ils , elles , et tout nom placé devant un verbe,

marquent la troisième personne , cest-a-dire .

celle de qui l’on parle.

Il ya dans les verbes deux nombres : le singulier , quand on parle d’une seule per- sonne comme , je Us, l'enfant dort ; le plu- riel, quand on parle de plusieurs personnes , comme nous lisons, les enfans dorment.

Il ya trois temps : le présent, qui marque que la chose est ou se fait actuellement , comme Je ds ; le passé ou prétéril , qui marque que la chose a été faite , commie ja lu; le futur, qui marque que la chose sera ou se fera , comme Je dirai.

On distingue plusieurs sortes de prétérits ou passés ; Savoir , un imparfait , je lisois ; trois parfaits , je lus, j'ai lu, j'eus lu; et un plus-que parfait | j'avois lu.

On distingue aussi deux futurs : le futur simple, Je dirai : et le futur passé , 7 aurai lu.

mms“

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 25

Îly a cinq modes ou manières de signilier dans les verbes françois.

1. L'indicatif , quand on affirme que la chose est, ou qu’elle a été, ou qu’elle sera.

2, Le conditionnel , quand on dit qu’une chose seroit , ou qu’elle suroit été moyennant une condiiion.

3°. L’imperalif, quand on commande de la faire.

4. Le subjonctif, quand on souhaite , ou qu'on doute qu’elle se fasse.

5°. L'énfimitif, qui exprime l’action ou l'état en général , sans nombre n1 personne , com- me dre , être.

Réciter de suite les différens modes d'un verbe avec tous leurs temps , leurs nombres et leurs personnes, cela s'appelle conjuguer.

Il y a en français quatre conjugaisons dif- férentes , que l’on distingue par la terminaison de l'infimitif.

* La première conjugaison a l'inhnitif ter- miné en er comme aimer.

La seconde a ‘infinitif terminé en #, comme finir.

La troisième a l’infinitéf terminé en «r, comme recevoir.

La quatrième a l'infinitif terminé enre, comme rendre.

Il ya deux verbes que l’on nomme auxi- liaires | parce qu'ils aident à coujuguer tous

les autres ; nous commencerons par ces deux verbes.

3

26 ELÉMENS

VERBE AUXILIAIRE AVOIR. INDICATIF.

PRÉSENT. Sing. J'ai.

Tu as (1)

Il ou elle a. Plur. Nous avons.

Vous avez.

Ils ou elles ont.

ImMPARFAIT.

J'avois.

Ta avois.

1] avoit.

Nous avions.

Vous aviez.

1ls ou elles avoient,

PRÉTERIT DEFINI (2).

J’eus. |

Tu eus.

1! eut.

Nous eùmes.

Vous eûtes.

Ils eurent. PRÉTYRIT INDEFINI,

J'ai eu,

Tu as eu.

Il a eu.

Nous avons eu.

Vous avez eu.

Us ont eu,

PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR.

J’eus eu.

Tu eus eu.

1] cut eu.

Nous eùmes eu. Vous eùtes eu. Ils eurent eu.

PLUSs-QUE-PARFAIT,

J'avois eu.

Tu avois eu,

Il avoit eu. Nous avions eu, Vous aviez eu. Ils avoient eu.

Futur,

J'aurai

Tu auras.

Il aura,

Nous aurons. Vous aurez. Ils auront.

Furur PASSÉE

J'aurai eu.

Tu auras eu.

Il aura eu. Nous aurons eu. Vous aurez eu. Ils auront eu.

(1) Toutes les secondes personnes du singulier ont unes à

la fin, .

(2) On appelle prétérit defini celui qui marque un temps entièrement passé. Exem ple : j’eus hier la fièvre. Ou appelle

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE.

CONDITIONNELS. PRÉSENT.

J’aurois.

Tu aurois.

1! auroit.

Nous aurions,

Vous auriez.

Ils auroient.

PA6ssE.

J'aurois eu.

Tu aurois eu,

Il auroit eu.

Nous aurions eu.

Vous auriez eu.

Ils auroient eu. :

On dit aussi : j’eusse eu, tu cusses eu , il eût eu , nous èussions eu , VOUS . eusslez eu, ils eussent eu.

IMPERATIF.

Point de première personne.

Aie ou aye.

Qu'il ait.

Ayons.

Ayez.

Qu'ils aient ou ayent. SUBJONCTIF. PrResenr ou Furur.

Que j'aie.

Que tu aies.

Qu'il ait.

Que nous ayons.

Que vous ayez.

Qu'ils ayent.

prétérit indefini, celui qui marque un temps dont il pent rester encore quelque partie à s’écouler. Exemple : j'ai eu La fièvre aujou Î. On appelle prétérit anterieur une chose faite avant une autre, Exem

IMPARFAIT: Que j'eusse. Que tu eusses, Qu'il eût. Que nous eussions. Que vous eussiez. Qu'ils eussent. PRETERIT, Que j'aie eu. Que tu aies eu. Qu'il ait eu. Que nous ayons eu, Que vous ayez eu. Qu'ils aient eu. Pius-QUE-PARFAIT. Que j'eusse cu. Que tu eusses eu. Qu'il eût eu. Que nous eussions eu. Que vous eussiez eu, Qu'ils eussent eu. INFINITIF,. PRÉsERT. Avoir. PRETENIT. Avoir eu. PARTICIPES. PuesEnT. Ayant. Passé. Eu , euc , ayant eu. Foarçun.

| Devant avoir.

aimes vu la fete, nous partimes.

27

, Celui qui marqne ple : dès que nous

2 $ ELÉMENS Re Ce CCE VERRE AUXILIAIRE ÈTRE.

INDICATIF. Je suis. Nous eùmes été. Tu es. Vous eûtes été. 1 ou elle est. || Ils eurent été. Bous sOT0IDRRe | PLUSs-QUE-PARFAIT. Vous èles. J'avais été. 1ls ou elles sont. Tu avais été. ImMPARFAIT. I} avait été. J'étois Nous avions été.

étoi s aviez été. Tu étois. Vous av

Ilou:elle étoit. Is avaient été. Nous étions. Fœærus. Vous étiez. Je serai. 1]s ou elles étoiene. Tu seras.

PRETERIT DEFINI, I sera.

Nous serons.

Je fus. Vous serez. Tu fus. Ils seront.

ll fut.

Nous fûmes. Vous fûtes. Us furent.

Furur PASSÉ J'aurai été. Tu auras été. Il aura été.

PRETERIT INDEFINI. Nous aurons été. J'ai été. Vous aurez été. Tu as été. Ils auront été. 1! a été. CONDITIONNELS,.

Nous avons été,

Y he PRÉSENT. ous avez été.

1ls ont cté. Je serais.

p Tu serois. RETERIT ANTERIEUR. H senti, F'eus été. Nous serions. Tu eus été. Vous seriez.

1} eut été. Ils seroient.

DE LA GURMMAIRE FRANÇOISE. 2

Pissé. J'aurois été. Tu aurois été, 11 auroit été. Nous aurions été. Vous auriez été. 1ls auroient été.

On dit aussi : j’eusse été, tu eusses êlé, il eût été , nous eussions ele » VOUS eussiez ele, ils eussent ete.

IMPÉRATIF. Point de première personne. Sois.

Qu'il soit. Soyons. Soyez.

Qu'ils soient.

SUBJONCTIF. PRÉSENT. Que je sois. Que tu sois. Qu'il soit. Que nous soyons. Que vous soyez. Qu'iis soient. ImPARFAIT, Que je fusse. Que tu fausses. Qu'il fu.

Que nous fussions,

Que vous fussiez, Qu'ils fussent. PRÉTÉRIT.

Que j'aie été.

Que tu aies été.

Qu'il ait été.

Que nous ayons été,

Que vous ayez été.

Qu'ils aient été. PLus-QUE-PARFAIT.

Que j'eusse été.

Que tu eusses été.

Qu'il eùt été.

Que nous eussions été.

Que vous eussiez été...

Qu'ils eussent eté.

INFINITIF.

À PRÉSENT. Etre, PRÉTÉRIT. Avoir été. PARTICIPES, : PRÉSENT. Etant. ; PassE Été , ayant été. Fuzxuns. Devant être,

PREMIÈRE CONJUGAISON,

Ex £€r. INDICATIF, PRESENT. J'aime: Nous aimons. Tu ainxes, Vous aimez.

kk ou elle aime,

Hs ox elles aiment.

#

30 ELÉMENS

IMPARrAIT, J'aimois. Tu aimois. 11 ou elle aimoit. Nous aimions Vous aimiez. Ils ou elles aimoient.

PRÈTERIT DEFINE J'aimai. Tu aiunas. J1 aïma. Nous aimämes, Vous aimâtes. Ils aimèrent, PRÉTERLE INDEFINI. J’ai aimé. Tu as aimé. 1] a aimé. Nous avons aimé. Vous avez aimé. Ils ont aimé.

PRÉTFRIT ANTERIEUR. J'eus aimé. Tu eus aimé. }l eut aimé. Nous eümes aimé. Vous cûtes aimé. Ils eurent aimé. (2)

PLus-QUE-PARFAIT. J'avois aimé. Tu avois aimé. 11 avoit aimé. Nous avions aimé.

(1) I y a un quatrième prétérit, dont on se sert rarement ÿ le voici : J’ai eu aimé , tu as eu aimé, il a en aimé, nous,

Vous aviez aimé. Ds avoient aimé.

Furur. J'aimerai. Tu aimeras, Il aimera, Nous aimerons, Vous aimerez. Ils aimeront.

Furur PASSE. J'aurai aimé, Tu auras aimé, Il aura aimé. Nous aurons aimé. Vous aurez aimé. Ils auront aimé.

CONDITIONNELS. PRESENT. J'aimerois. Tu aimerois. 11 aimeroit. Nous aimerions. Vous aimeriez. Ils aimeroient,

Passé. J’aurois aimé. Tu aurois aimé, IH auroit aimé, Nous aurions aimé. Vous auriez aimé. Ils auroient aimé,

On dit aussi: j’eusse aimé, tu eusses aime, il eût aimé , nous.

avons eu aimé , vous avez eu aimé , ils ont eu armé,

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 31

eussions aimé, vous eussiez

aimé , ils eussent aime.

IJMPERATIF.

Point de première personne.

Aime.

Qu'il aime,

himons.

Aimez.

Qu'ils aiment, SUBJONCTIF. Présenr ou Furur.

Que j'aime,

Que tu aimes.

Qu'il aime.

Que nous aimions.

Que vous aimiez.

Qu'ils aiment.

ImMPARFAIT.

Que j'aimasse.

Que tu aimasses.

Qu'il aimât.

Que nous aimassions.

Que vous aimassiez.

Qu'ils aimassent.

PRETERIT.

Que j'aye aimé.

Que tu ayes aimé.

Qu'il sit aimé. Que nous syons aimé, Que vous ayez aimé. Qu'ils aient aimé. PLus-QuE-PARFAITr, Que j'’eusse aimé. Que tu eusses aimé. Qu'il eût aimé. Que nous eussions aimé. Que vous eussiez aimé. Qu'ils eussent aimé.

INFINITIF.

PRESENT. Aimer.

PAssE. Avoir aimé. PARTICIPES.

PRESENT. Aimant,

Passe.

Aimé , aimée, ayant aimé, FurTuer.

Devant aimer.

Ainsi se conjugent les verbes chanter, dan-

ser, manger , appeler , et tous CCux dont l'infi- milif se termine en er.

RUN Ir iOul A) =, 55 NON = SECONDE CONJUGAISON. EN 518.

INDICATIF.

PRESENT.

Je finis, Nous finissons. Tu finis. Vous finissez. Hs finissent.

H finu,

32 ELÉMENS

ImMrARFAIT Je finissois. Tu finissois. 11 finissoit, Nous finissions. Vous finissiez. Hs finissoient.

PRETERIT DEFINI.

Je finis.

Tu finis.

Jl Goit.

Nous finimes.

Vous fiuites.

Ils finirent. PRETERIT INDEFINI.

J'ai fini.

Tu as Gni.

Jl a fini.

Noos avons fini.

Vous avez fini.

Hs ont fiui.

PRETERIT ANTERIEUR. J'’eus fini. Tu eus fini. H eut fini. Nous eùmes fini. Vous eûtes fini. Is eureut fini. (r)

PLus-QUE- PARFAIT. J’avois fini. Tu avois fini. I avoit fini. Nous avions fini.

(1) I ya un quatrième prélérit, mais on s’en sert rarement, Le voici: J’ai en fini , tu as eu fni , ila eu Gni, nous avons:

Vous aviez fini,

Ils avoient fini. Furun,

Je finirai.

Tu finiras.

Il finira,

Nous finirons.

Vous fimirez.

Hs finiront.

Furur PASSE,

J'aurai fini.

Tu auras fini, ?

Il aura fini.

Nous aurons fini.

Vous aurez fiui.

ls auront fini.

CONDITIONNELS. PRESENT. Je finirois. . Tu fimrois, 1} finiroit. Nous finirions. Vous finiriez. Ils fiuiroient.

Passé, J’aurois fini. Tu aurois fini. Il auroit fini. Nous aurions fini. Vous auriez fini. Ils auroient fini.

Ou dit aussi : j’eusse fini, ts. eusses fini, il eñt fint , nous. eussions fini , vous eussiez

| Jfinx, ils eussent fini.

eu fini, vous ayez eu fini ils ont eu fini.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE, 33

IMPÉRATIF, Point de première personne, Finis. | Qu'il finisse. Finissons,

Finissez.

Qu'ils finissent. SUBJONCTIF.

PrésexT Furur.

Que je finisse.

Que tu finisses.

Qu'il finisse.

Que nous finissions.

Que vous finissiez,

Qu'ils finissent.

ImPABFAIT.

Que je finisse.

Que tu finisses. Qu'il finit.

Que nous finissions. Que vous finissiez. Qu'ils finissent.

PuETERIT. Que j'aie fini. Que tu aies fini.

Qu'il ait fini.

Que nous ayons fini.

Que vous ayez fini.

Qu'ils aient fini. PLus-QUE-PARFAIT,

Que j'eusse fini,

Que ta eusses fini.

Qu'il eût fini.

Que nous eussions fini.

Que vous eussiez fini.

Qu'ils eussent fini.

INFINITIF. PRESENT. Finir. PRÉTERIT. Avoir fini. PARTICIPES. PRESENT Finissant. Passé. Fini, finie , ayant fini. Furuns. Devant finir.

Ainsi se conjugueut avertir , guérir $ en- sevelir , bémir : mais ce dernier a deux par: ticipes : bénit , bénite , pour les choses con- sacrées par les prières des prêtres ; béni , bénie. par-tout ailleurs. air ; mais ce verbe fait au présent de l'indicatif, je /as , tu has, il hait ; on prononce , je ès, tu ès, il hs.

34 ELÉMENS

tt

TROISIEME CONJUGAISON.

E x o18r. INDICATIF.

PRESENT.

Je recois.

Tu recois.

1! recoit.

Nous recevons. Vous recevez, Is recoivent.

IMPARFAIT. Je recevois, Tu recevois. 1! recevoit. Nous recevions. Vous receviez. Ils recevoient.

PRÉTERIT DÉFINL Je recus. Tu recus. 1l recut. e . Nous recûmes, Vous recûtes. Ils recurent.

PRÉTERIT INDÉFINI,

J'ai recu. Tu as recu. Il a recu,

< F2 Nous avons reçu. Vous avez recu. ls ont recu.

PRÉTERIT ANTÉRIEUR. J'eus recu. Tu eus recu... Il eût recu. Nous eùmes recu Vous eûtes reçu.

| Ils eurent reçu (1).

PLUSs-QUE-PARFAIT. J'avois recu, Tu avois reçu. Il avoit recu. Nous avions recu.

Vous aviez recu.

Ils avoient recu. Furusr,

Je recevrai.

Tu recevras.

Il recevra.

Nous recevrons.

Vous recevrez.

Ils recevront. Furur PASSE.

J'aurai recu.

Tu auras reçu.

Il aura recu.

Nous aurons recu.

Vous aurez recu.

Ils auront recu.

e (1) Il y a un quatrième prétérit, mais on s’en sert rarement. à #1 1e : Le voici : J’ai eu recu , tu as eu recu, il a eu reçu, nous avons eu recu, Vous avez eu recu, ils ont eu recu.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 35

CONDITIONNELS. PRÉSENT.

Je rcevrois.

Tu recevrois.

11 recevroit. Nous recevrions Vous recevriez. Ils recevroient.

Passé

J’aurois reçu.

Tu aurois recu.

JL auroit recu. Nous aurions recu. Vous auriez recu. Ils auroient recu.

On dit aussi : j'eusse recu, tu eusses reçu, 1leüt recu: nous eussions J'ECU, VOUS EUS- siez reçu , ils eussent, recu.

IMPÉRATIF. Point de premièreperso nne. Recois.

Qu'il recoive, Recevons. Recevez:

Qu'ils recoivent.

SUBJONCTIF.

PRÉSENT ou FUTUR.

Que je recoive.

Que tu reçoives. Qu'il recoive.

Que nous recevions. Que vous receviez. Qu'ils reçoivent.

Ainsi se conjugent devoir | percevoir.

IMPARFAIT.

Que je recusse.

Que tu recusses.

Qu'il recût.

Que nous recussions.

Que vous recussiez.

Qu'ils recussent, _PRÉTERIT.

Que j'aie recu.

Que tu aies recu.

Qu'il ait recu.

Que nous ayons recu,

Que vous ayez recu.

Qu'ils aient recu.

Prus-Qur-#iivsit. Que j'eusse recu. Que tu eusses recu. Qu'il eût recu. Que nous eussions recu. Que vous eussiez reçu. Qu'ils eussent recu.

INFINITIF, PRÉSENT. Recevoir.

PEETERIT. Avoir recu. PARTICIPES. PRÉSENT. Recevant. Passe. Recu , recue, ayant reëu. Furux. Devant recevoir.

apercevoir ; Concevoir ,

36 ELÉMENS

QUATRIEME CONJUGAISON, EN re. INDICATIF.

PRÉSENT.

Je rends.

Tu rends,

Il rend,

Nous rendons. Vous rendez, lls rendent.

ImMPARFAIT.

Je rendois.

Tu rendais.

Il rendoit. Nous rendions. Vous rendiez, 1]5 rendoient.

PRÉTÉRIT DÉFINI.

Je rendis.

Tu rendis,

11 rendit.

Nous rendimes.

Vous rendites.

Ils rendirent. PRÉTERLT INDEFINI,

J'ai repdu.

Tu as rendu.

11 a reudu. -

Nous avons rendu.

Vous avez rendu.

Ils ont rendu.

PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR:

J'eus rendu,

Tu eus rendu,

Il eût rendu.

Nous eùmes rendu. Vous eûtes rendu. Ils eurent rendu (1).

PLUS-QUE-PARFAIT.

J'avois rendu.

Tu avois rendu. Il avoit rendu, Nous avions rendu, Vous aviez rendu. Ils avoient rendu.

Furun.

Je rendrai.

Tu rendras.

Il rendra. Nous rendrons. Vous rendrez. Ils rendront.

Furur Passé.

J'aurai rendu.

Tu auras rendu.

Il aura rendu. Nous aurous rendu. Vous aurez rendu. Ils auront rendu.

te ©

(1) Il y a un quatrième prétérit | maison s’en sert rarement. Le voier : J’ai eu rendu , tu as eu rendu , il a eu rendu, nous avons eu rendu, vous ayez eu rendu, ils ont eu regdu,

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE,

CONDITIONNELS. PRÉSENT

Je rendrois.

Tu rendrois.

ll rendroit. Nous rendrions,

Vous rendriez.

Us rendroicnt.

Passé.

J'aurois rendu.

Tu aurois rendu.

Il auroit rendu.

Nous awrions rendu. Vous auriez rendu, Ils auroient rendu.

On dit aussi : J'eusse rendu, tu eusses rendu ; ELeitt rendu, nous eussions ren du , vous eussiez rendu , ils eussent rer du.

IMPÉRATIF. Point de Première personne. Pends.

Qu'il rende. Ren:lons.

eudez. Qu'ils rendent.

: SUBJONCTIF. D PRÉSENT OU FUTUR. Que je rende. Que tu rendes. Qu'il reude. Que nous rendiops.

e vous rendiez.

f ils rendent.

Ren dant.

97 ImPARFAIT.

Que je rendisse.

Que tu rendisses.

Qu'il rendit,

Que nous rendissions,

Que vous rendissiez.

Qu'ils rendissent. PRÉTÉRIT. *

Que j'aie rendu.

Que tu aies rendu,

Qu'il ait rendu. Que nous ayons reudu. Que vous ayez rendu. Qu Js aient rendu. Prius QUE-PABFAIT. Que j'eusse reodu. Que tu eusses rendu, Qu'il eùt rendu. Que nous eussions rendu Que vous eussiezrcudu, Qu'ils eussent rendu.

INFINITIEF,. . “PRÉSENT. Rendre. = PEETÉRIT. | Avoir rendu. x 4

PARTICIPES.. : PRÉSENT. (C1

Passé.

Rendu ; rendue, ayant reudu. | Eurur. |

Devant rendre. | 4

Ainsi se conjuguent eltendre ; “entendre Sus+

éywendre.

SE Sr 57. Lire Us v-

neue

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(LÉ

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35

lifs.

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Des 7

@ temps primitifs d'un verbe ceux

appell servent

On

qui

former les autres temps dans

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_—

|'stuñe (d'af}i ‘sur aurejg: uvufwrql “otpuiw(q | isa foi of +254 | ainpoylauesm pl "umpou hi rosvonrnon ‘snied ap sioiwdop “na gq| iusssiorvaq| "onioirq L ; IUT “suçd of “srupd of ‘nid quesre|q “nd ANULVAŸ) ‘Sipuar oç| “spiorofl ‘npuoy| ‘iuepuay| - ‘apuoy . - : *NOSTVONSTNO") *SU991 2f}*S10091 9f “n92y| ‘IUVAD097| 1104098) * E JR ANAISIOU ‘sunaf| ‘Suonof ‘nu T, AUBUAT ‘HOT, does D 2 *saano fl “oranofl ‘HoanQ| ‘IUBIAN( ‘IUADO FO = ‘snuos of] ‘suos of -nuoÇ| ‘1mIuoS “HIU2S( IANOYIS .2 “situ af] ‘Sruy of “4u1| uessiu) ‘HU ( Ya um. rt | = | NOSIV 9h NON) Æ ‘eue “eue “oui ‘AUCUN “Iauur = D us À wi!" PUY à ' axquee J _ late, Een æ. | os paeorpurf l'yneopurg | ‘pssed anosoad |piuqur] ee 20 Juopig fopruncorg | odionweg | odounieqg [ap ruas1q 4 "SHILININA SAWAL SIG NAVIEVÉ 2 ss Sn à

ee me ee

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 59

1. Du présent de l'indicatif se forme l’im- pératif , en ôfant seulement le promu 16 7 exemples : ! j'aime, impératif aime ; je finis, ip. [his ; je reçois , imp. voÿqi; je rends , imp. rends.

ixecpté quatre verbes: Je suis, imp. SOIS ; j'ai , MP, wie; je vais , imp. va ; Je sais , imp. sache.

H. Di prétérit de indicatif ée forme l'im: perlait du subjénetil, ‘en Changeant ai en asse pour la première tonjügaison : : J'aimaÿ , imparfait du subjonctif que j'aimasse ; et en ajoutant seulement se pour les trois autres : Conjugaisons : : Je finis , Je J'nisse ; Je reçus,

Je reçusses ; Je rendis , Je rendisse. "CI. Du présent de l’infinitif on forme.=

1°. Le future. de l'indicatif , en changeant .r re en rai ; exemples : aimer, j'aimerai ; “finir, Je linirai ; rendre , je RES

EXGEPTIONS. Première conjugaison. Aller, futur, J'irai; envoyer , j'enverrai.

“Seconde conjugaison. Tenir, futur , je tien- LS - venir , je viendrai; courir, Je Courrai ; cuei- dir, je Dot 4 ; MOurir j Je HNOUTTAI ; ACquéTiT. j'acquerrai.

Troisième conjugaison. Recevorr , futur Jjevrecesrai ÿ; avoir , j'aurai ; échoir ; j'é- cherraï ; pouvoir , Je pourrai ; savoir je sau- rai; SGSSeoiT ; Je M ASseqelai ÿ Voir, Je Ver- rai; vouloir , je voudrai ; valoir , Je. vau- drai x, failoir ; il faudra, ; pleuvoir ,, 41

pleuvra.

40 ELÉMENS

Quatrième conjugaison. Æaire, futur , Je Jertis Ülre.je serai.

*. Du futur de l'indicatif on forme le con- Rss présent , en changeant rai en TOUS sans exception : j 7imerai., condiionnl: J'ai- mmerois : je Jinirai Je finirois ; Je recevrai , je Tecewross ; je rendra , je rendrois.

IV. Du participe présent on forme :

1. L'imparfait de l'indicatif , en chan- geant ant en ois : aimant , imparfait , j'ai- mois ; finissant, je Jinussois ; recevant , Je re- cévois ;_ rendant , Je rendois. |

ExGEPTIONS. Il n’y a que deux pau | ve , j'avais ; sachant , je savois.

. Du même parlicipe on forme la pre- mière personne plurielle du présent de l’indi- «atif , en changeant ont en ons: aimant , nous cimons ; finissant, nous finissons ; recevant nous recevons , rendant , nous reudons.

Exccpté : : élan ; nous somines ; ayant , nous

avons ; sachant nous savons,

On forme aussi la seconde personne plu- rielle cn èz : vous aimez , vous jinissez , vous recevez , vous rendez,

Excepté faisant, vous failes ; disant ; vous diles. |

Et la troisième personne en ent , ils aiment, ils fissent , etc.

3%, Du même participe présent on forme le présent du subjonctif, en changeant ant en muci: aimant, que j'aime ; Ji missant , que je finisse ; rendant, que je rende.

DE LA GPRAMMAIRE FRANÇOISE 4x

Excæprions. Première conjugaison, Æfant, que j aille.

Seconde conjgaison. T'ennnt que je lienne , venant , que le vienne à acquérant » que j &= qu: 'ére.

Troisième conjueaison. Recevant , que je reçoive 5 pouvant, que je puisse > valant , que je vaille ; Fadän . gue je veuille (x) ; sol, que je meuve : faillant , qu'it faille.

Quatrième conjugaison. Busant, que je boive ; faisant , que je fa:se ; élant, que je s0:S.

V. Du participe passé on forme tous les temps composés ( de deux mots ), en y joi- gnant les temps des verbes auxiliaires avoir ÿ être ; comme j'ai aimé, j'ai fni , j'ai reçu, j'ai rendu ; .j'avois ainré ; j'avois fini » j ‘avois reçi , J'avois rendn : j'ébrni aimé , j ‘aurai fini À j'aurai reçu , j aurai rendu : que j eusse aimé,

que j'eusse fini | qué j'eusse reçu , que j euss& rendu , etc.

VERBES IRRÉGULIERS.

On appelle #réguliers les verbes qui ne suivent pas toujours la règle générale des conjngaisons,

Piusicurs de ces verbes ne sont pas usités à cerlains temps ct à certaines personnes.

a} Que tu veuilles , qu'il veuille, que nous vos dr ; que vous vouliez , qu'ils vcuilient.

L

2 ELÉMENS : TEE MER NV D nn ne

TEMPS PRIMITIFS

; DES VERBES IRRÉGULIERS. Ep —— Présent

Le Participe Participe de pre l'infinitif. | present Fr l'indicatif. l'indicatif, PREMIERE CONJUGAISON,

| Présent Prétérit

«Her allant allé je vais j'allai (buer puant us je pus je puai SECONDE CONJUGAISON, ourir courant couru je cours je courus Slcueillir cueillant {cucilli je cueille |jecueillis fuir fuyant fui je fuis je fois [mourir mourant [mort j: meurs , | je inourus Éfaillir. fillant failli je faux je fuillis aeqoérir facquérant lacqu j'acquiers |j'acquis Bisaillir saillant sailli ju saille je saillis Sitressaillir |tressaillant|tressailli [je tressaiîle jetressailii aivétir. vétant vètu je vêts je vétis. revétir revélant. revêtu je revêts | je revètis TROISIEME CONJUGAISON. DORE DEA PAT Ce me here cer eu MEP 22 E 0e #0 Bec !f : Lors S SET déchu je déchois }je déchus B échoir échéant .|échu, al échet Jéchus EP URT E falla il faut il fallut inouvoir |mouvaut |œu je meus je mus pleuroir |pleuvaut |plu il pleut }il plot lpauvoir {pouvant pu je puis. je, pus savoir sachant sa je sais je sus S'usseoir {s’asseyant assis je m'assieds;je m'assis z Lur seoir ES. surcis je surseois |je sursis veloir valant valu, je veux je valus voir voyant vu je vois je vis ipouryoir /pourvoyant{pourvu |je pourvois |je pourvu l ouloir lvoulant voulu je veux lje vous. |

——— ——————

Cr 2

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOIS.

43

Présent de

l'infiniuif

‘battre Îboire thraire bruire irconcire

nuire

rompre re :

résoudre

;suflire suivre traire ‘vaincre vivre

Nous ne marquons pas les verbes camposes, parce qu’ils !

composés promettre , admettre, etc. se conjuguent comme

Participe Participe

ce verbe simple mettre.

suivent la conjugaison de leurs simples : par exemple , les |

*Le présent et Pimparfait de ce verbe sont de peu d'usage -

present passe. battant battu buvant u bruyant rene 3:00 52, JIchcdntis PA LL QE 3 coucluaut |conelu 227 conf cousant cousu croyant eru disaut : dit maudissant {maudit écrivant écrit excluant lexclus Jfaisaut fuit prenazt [pris lisant lu luisaut "[lui mettant mis moulant moulu naïissaut. Îué puisaut nul riaut ri rompunt [rompu absclvanut . Jabsous résolvant dréons LE ésolu suffisaut sufü suivant suivi trayant trait vainquaut vaincu vivant vécu

ee ne ee ee ee +

QUATRIÈME CONJUGAISON

Present

de

l'irdicatif.! l'indicatif}f

je bats je bois

il bruit

je circoncis|jecirconci:|#

je clos

je couclus je confis je couds. je crois je dis

je maudis j'écris l'execlus je fais

je prends je FA

h- Luis

je mets je mouds je nais

je nuis

je ris

je romps j'absous

"1

ge résous

je sufiis je suis

je trais je vaiucs* je vis

Pretérit de

je battis }: bus

....

je conclus je confis je cousis je erus

je dis

je maudis j'écrivis Jj'exelus je fs

je pris

je lus

je mis

je woulus je vaquis je nuisis je ris

je rompis

je résolus

je suflis je suivis

jevainquis 4: je vécus |f

44 ELÉMENS

Au moyen de cette table , et des règles que nous avons données sur la formation des temps ; il n'y a point de verbe qu'on ne puisse conjuguer.

Accord des Verbes avec leur nominatif ou sujet.

On appelle sujet on nominahf d’un verbe ce qui est ou ce qui fait la chose qu'exprime le verbe. On trouve le neminatif en meltarit gui est-ce qui ? devant le verbe La réponse à celle question indique le nominatif. Quand je dis l'enfant est sage ; qui est ce qui est sage ? réponse , l'enfant : voila le nominalif ou sujet du verbe est. Le lièvre court ; qui est-ce qui court ? réponse , le lièvre : voilà le nominalif du verbe court. ,

RÈGLE.

Tout verbe doit être du même nombre et de : la même personne que son nominalif ou sujet, ExEMPLE. Je parle: park est du nombre singulier et de la première personne , parce que 72, son nominalif est du singulier et de la première personne. Wous parlez tous deux : parlez est au nombre pluriel , et de la se- conle personne , parce que vous est au nom- bre pluriel ct de la seconde personne Première remarque. Quand un verbe a deux sujets singuliers , on met ce verbe au pluriel. EXEMPLE. Aon frère el ma sœur lisent. Deuxième remarque, Quand les deux sujets

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE 45

sont de différentes personnes , on met le verbe à la plus noble personne : la première est plus noble que la seconde , la seconde est plus noble que la troisième.

EXEMPLE, ous el mot nous lisons,

Vous el votre frère vous lisez.

( La politesse françoise veut qu’on nomme d'abord la personne à qui l’on parle , et qu'on se nomme le dernicr.)

RÉGIME DES VERBES ACTIFS.

On appelle verbe actif celui après lequel on peut mettre , guelqu'un , quelque chose. Aimer cst un verbe actif ; parce qu’on peut dire , aimer quelqu'un. Per exemple , j'aime Dieu ; ce mot , qui suit le verbe actif , s'ap- pelle le régime de ce verbe. On connoît le régime en faisant la question qu'est-ce que ?

Exemple : qu'est-ce que j aime ? Réponse, Dieu, Dieu est le régime du verbe j'aime.

RÈGLE.

Le régime d’un verbe actif se place ordi- nairement après le verbe ( quand ce n’est pas un pronom. }

EXEMPLES J'aime Dieu.

Le chat mange la souris ; la souris est le régime du verbe mange.

Mais quand le régime cest un pronom, 1 se met devant le verbe.

ExempLe. Je vous aime , pour } aime vous ; il m'aime , pour 4/ aime mot,

46 ELÉMENS

Remarque. Outre ce premier régime, qu'on appelle direct, cerlains verbes actifs

L:

|

peuvent avoir nn second régime ; qu'on |

appelle indirect : ce second régime : se marque par les mots à ou de , commeïdort ner une image à d'enfant ; enseigner le graummaire à L'enfant ; écrire une dtire à son ami : à l'enfant, est le régime indirect! des verbes donner | enseigner ; à son ami , est

le régime indirect du verbe écrire Accuser. quelqu'un de mensonge ; avertir quelqu'un d’une

faute ; délivrer quelqu'un du danger : de mensonge est le régime indirect du verbe dccuser , IC.

Tout verbe aclif a un passif : ce passif se forme en prenant le régime drreet de Vactif, pour en faire le nominatif du verbe passif , et en ajoutant après le verbe le mot par ou de. Ainsi , pour tourner par le passif cette phrase , le chat mange la souris , dites : la souris est mangée par le chat ; j'aime mon ‘pére tendrement , dites : mop père est tendrement aimé de moi,

.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE, /=

CONJUGAISON DES VERBES PASSIFS.

El n’y à qu'une seule conjugaison pour tous les verbes passifs ; elle se fait avec l’auxiliaire étre dans tous ses temps , et le participe passé du verbe qu'on veut conjuguer.

INDICATIF. . Présent. Ils ont été aimés, ou elles ont Je snis aimé , aimée, été aimées. d . 2 !.. , lu és aimé, ou aimée. P , $ - d RÉTÉRI M est aimé , ou elle estaimée. |, 3-ANTARIENR Noussommesaimés ouaimées J’eus ete aimé , Ou aimée. Vous êles aimés, ou aimées. l'a eus été aimé , ou aimée,

Il ent élé aimé, ou elle eut été aimée,

Nous eümes été aimés, ou aimées.

Vous eùtes été aimés , ou “1nees.

Ils eurent été aimés, ou elles eurent été aimées,

ls sont aimés , ou elles sont aiinées.

-_[MPARFAIT.

J'étois aimé, ou aimée. Tu étois aimé, ou aimée, Il étoit aimé , ou'elle étoit - aimée. Nousétionsaimés , ou aimées. Vous étiez aimés , aimées. Ils étoieït aimés , elles

étoient aimées.

PLUSs-QUE-PARFAIT. J'avois éte aimé, ou aimée. Tu avois été simé, ouaimée, Ilavoit été aimé, ouelle avoit’ été aimée.

Nous avions été aimés , ou ai- mées,

Vousaviez été aimés , ou ai- mées.

Ils avoient étéaimés, ou elles: avoient été aimées,

PRÉTÉRAT DÉFIXI.

Je fus aimé , ou aimée.

Tu fus aimé , aimée.

Il fut aimé ,ouelle fut aiméc.

Nous fines aimés , ou almées.

Vous fûtes aimés, ou aimées.

Msfurentaimés,ouellesfurent aimées.

PRÉTÉRIT INDÉFINI. Furvunr.

| Je serai aimé, ou aimée.

| Tu seras aimé , ou aimée.

Ilsera aimé,ouelle sera aimée,

Nous serous aimés , ou aimes

Vous serez aimés , Ou a l1UËCSe,

Ils seront aimés, ouelles se ront aimées.

J'ai été simé , au aimée.

Tu as été aimé , ou aimée.

11 a été aimé , ou elle a été aimée. <

Nous avons cté aimés, ou aimées.

Vousayezété aimés, ou aimes

48 Furun passé, J'aurai été uimé, ou aimée, Tu auras été aimé , Ou aimée, Il aura été aimé, ou elle aura ÉlÉ aimée. Nous aurons Été aimés , ou aimées. Vousaurez étéaimés,ouaimées Ils ouront été aimés , ou elles aurout été aimées:

CONDITIONNELS, PRréSEn T: Je serois aimé aimée, Tu serois uimé , ou uimée. Il seroit uimé , ou elle seroit aimée. Nous serions aimés, ouaimées Vous seriez aimé s, nimées. Ils ser oient aimés , ou elles se- roicut aimécs

Passé. J'anrois été aulimé , ou nimée. Tu aurois été simé, ou aimée. Il anroit été aimé , ou elle àau- roit été aimée. Nous au:ions été aimés, ou aimées, Vousauriezétéaimés ,ouaimées L!s zuroient été aimés. ou elles auroïent été aimées. dit aussi: j'eusse été aime, Quaimnee; Lu eusses ele aime , ou aince; ilerit été aimé, elle eût ete aimee ; nous eus- sions ele aimés , aimeées ; Pous eussiez e!e aimes , ai- mees ; ils eussent ete aimés , ou Par eussent ete aimees.

IMPÉRATIEF. Point de première personne, Sois aimé, ou aimée. Qu’ il soit aimé ; ou qu’elle soit aimée, Soyons aimés, ou aimées. Soyez ailnés, ou aimées Qu'ils soient aimés, ou qu’elles soient ajmées,

ELÉMENS

SUBJONCTIF, Paésenr ou Furun.

Que je sois aimé , ou uiméo.

Que tu sois aimé, ou aimée.

Qui il soit aimé , ôu qu'elle soit aimée,

Que nous soyons aimés, ou uimées,

Quevonssoyesaimé s,ouaimées

Qu? ils soient aimés you qu’elles soient aimécs.

Iupanrarr. :

Que je fusse aimé, ouaimée., !

joue tu fusses aimé, ou aimée.

Qu'il fût aimé , ou ‘qu ’elle fût alinée

Que nous fussious aimés ; 04 alnées.

Que vous fussiez aimés, ou uimees,

Q'ilsfussentaimés, ouqu’elles fussent aimées,

PRéTÉRIT.

Que j'aie clé aimé, ou simie. Ve tu aies été aimé, ouaimée, Qu'il ait été aimé , ou qu’elle ait été aimée.

Que nous s yons étéaimés , ou aimées.

Que vons ayez été aimés, ou aiméss,

Qu'ils aient été aimés , ou qelles aient été aimtes,

VPLUS-QUE-PARFAIT.

Que j'eusse été aisné , ousimée

Que tu eusse élé aimé , ou ce 11m Ce

Qu'il eût été aimé, ou qu Pelle eût été aimée:

Que nous eussionsétéaimés, aimées.

| Que vous eussiez été aishée ou

animées.

Qu'ils eussent été aimés,

qu'elles eussent été Pr

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 49 INFINITIF. PARTICIPES.

PReSENT.

As Présent. Etant aimé, ou aimée.

Être aimé , ou aimé. Passé. PaieËntir. Ayant Été aimé , ou aimée.

Furun.

Ni. Avoir été aimé, ou aimée. Devant être uimé,ouaimée,

Ainsi se conjuguent éfre fini, être reçu , être rendu , etc. etc. etc.

RÉGIME DES VERBES PASSIFS.

Fègle. On met de au par devant le nom eu pronom qui suit le verbe passif.

Ex. La souris est mangée par le chat.

Un enfant sage est aimé de ses parens.

Fiemarque. N'employez jamais par avec le nom eu, dites :

Les méchans seront punis de Dieu , et non pas seront punis par Dieu.

VERBES NEUTRES.

On appelle neutres les verbes après lesquels on ne peut pas metlre quelqu'un ; ni quelque hose : languir , dormir , sont des verbes neu- res , parce qu'on ne peut pas dire, languir uelqu'un , dormir quelque chose, etc, ( On les ppelle neutres | parce qu'ils ne sont ni actifs i passifs. ) :

La plupart des verbes neutres conju- uent , comme les verbes actifs , avec l’auxi- aire avoir : je dors , j ai dormi , j avois dormi V'aurais dormi , etc. -

Mais il y a des verbes neutres qui se conju=

So

CONJUGAISON DES VERBES NEUTRES.

INDICATIF.

PRÉSENT.

Je tombe.

Tu tombes.

11, ou elle tombe. Nous tombons.

Vous tombez.

ls, ou elles tombent.

ImPARFAIT:

Je tombois.

Tu tembois.

11, ou elle tomboit. Nous tombions.

Vous tombiez.

is, ou elles tomboient,

PRÉTÉRIT DÉFINI.

Je tombai.

Tu tombas

Il, ou elle tomba.

Nous tombhimes.

Vous tombäûtes.

Ils , ou elles tombèrent. PRÉTÉRIT INDÉFINI.

Je suis tombé, ox tombée, Tu es tombé, ou tombée. Ilest tombé, ouelle est tombée Nous sommes tombés, ou tom- bées. Vous êtes tombés , ou tombées 11 sont tombés , ou elles sont tombées. PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR. Je fus tombé , ou tomhée. Tu fus tombé , ou tomhée. IL fut tombé , ou ‘1le fut tombée Nous fûmes tombés, outomhées

ELÉMEXS

guent dans leurs temps composés avee l'auxi- liaire étre , comme vemr, arriver , lomber, elc.

Vousfûütes tombés, outombées.

Lis furent tombés , ou elles fu- rent tombées.

VLus-Que-PARFAIT.

J’élois tombé, ou tombfe.

Ta étois tombé , ou lombée.

Il étoit tombé , ou elle était tombée.

Nous étions tombés , ou tom- bées,

Vouséliez tomhés,ou tombées,

Ils étoient tombés , ou elles étoieut tombées.

Furun. 2

Je tombherai.

Tu tomheras.

[l, ou elle tombera.

Nous tomberons.

Vous tomberez.

Ils, ou elles tomberont.

Furur PASSE.

Je serai tombé , ou tombée,

‘Fu seras tombé , ou tombée.

Il sera tombé, ou elle seras tombée. |

Nous serons tombés, ou tom- bées.

Vousserez tombés,ou tombées!

Ils seront tombés, ou elles se- ront tombées.

CONDITIONNELS,

PRBSENT. Je tomberois. Tu tomberois. IL , ou elle tomberoit. Nous tomberions. Vous tomberiez. Ils, ou elles tomberoïenk,

: | ] | |

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE.

Passé.

de serois tumbé , ou tombés.

lu serois tombé , Lowubée.

11 seroit tombé, ou elle seroit tombée.

Nous serions tombés , ou tom- bées.

Vous seriez tombés, ou tom- bées.

1ls seroient tombés , ou elles seroient tombées.

On dit aussi : jefusse tombe, ou tombée ; Lu fusses tombe , ou tombee ; il füt tombé , ou elle Jüût tombee; nous fussions tom- bés, ou tombées ; vous fussiez tombés , tombées ; tls fus- sènr tombes , ou elles fussent tombees.

IMPÉRATIF. Point de première personne.

Tombe. Qu'il , qu'elle tombe. Tombous. Tombez. Qu'ils, ou qu’elles tombent, SUBJONCTIF. Présent ou Furur. Que je tombe. Que tu lowbes. Qu'il, ou qu’elle tombe. Que mous tombious. Que vous tombiez. Qu'ils, qu'’eiles tombent. IMPARFAIT. Que je tombisse. . Au tombasse, Qu'il, ou qu'elle tombät.

5r

Que nous tumbassions.

Que vous tombassiez. Qu'ils,ou qu’elles towibassent, PRÉTÉRIT.

Que je sois Lowbé , ou tombée.

Ver tu suis tombé, ou tombée,

Qu'il soit tombé, ou qu’elle soit tombée.

Que nous soyons tombés , 0m tombées.

Que vous soyez tombés , ou tombées.

Qu'ils soient tombés,ott qu’el- les soient tombées.

l’L0S-QUE-PARFAIT.

Que je fusse tombé , ou tombée ae tu fussestombé,ou tombée

Qu'il fût tombé , ou qu’elle füt tombée.

Que nous fussions tombés, ou tombées,

Que vous fussiez tombés , 08 tombées.

Qu'ils fussent tombés , 0% qu'elles fussent tombées.

INFINITIF.

PRÉSENT. Tomber.

PRÉTÉRIT. Être tombé , ou tombées PARTICIPES. PRÉSENT. Tombant.

Passe. Tombé,tombée,étant tombée.

Evuruc. Devant tomber,

Conjuguez de même les verbes aller, arris

ver, déchoir, décéder, entrer, sorlir, mourir , pariir , rester , descendre ; monter ; passer , venir; et ses composés ; devenir ; SurVenir , TéVéniT y parvenir, clc. etc,

52 ELÉMENS Il y a des verbes neutres qui ont un régime,

RÉGIME DES VrRBES NEUTRES.

Règle. On met à ou de devant le nom du pronom qui suit le verbe neutre.

LXYEMPLES.

A DE Nuïre à la santé Médire de quelqu'un. flaire au Seigneur. Profiter des leçons. Convenir à quelqu'un. Jouir de la liberté.

VERBES REFLECHIS.

On appelle verbes réfléchis ceux dont le no: minalif et le régime sont la même personne, comme je me flalle, fu te loues , il se blesse, etc.

Les verbes réfléchis se conjuguent comme la verbe fomber , c'est-à-dire , qu'ils prennent VPauxiliaire re , aux temps composés. Nous ne mettrons ici que les premières personnes.

CONJUGAISON DES VERBES RÉFLÉCHUS. INDICATIF,

PRÉSENT. PRÉTÉNIT DÉFINI,

Je me repens. Je me repentis , ete. ñ [ ; u te repens. pbs ‘e , J1, ou elle se repent. ; Mb 1506 Nous nous reperntons. Je me suis repenti, owrepentie

Vous vous repentez.

PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR, ls , ou elles se repentent.

Je me fus repeuti, ou repeuties ImPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT. Je me repentois, etc. Je m'étoisrepenti, ourepentie

Furun. Je me repentirai.

FurTur PASsSé.

Je meserairepen!i,ourepentie,

CONDITIONNELS. PRÉSENT. Je me repentirois. Passé.

Jemeseroisrepenti ourepentie

Oa dit aussi: je me Jüusse repenti , repentie.

IMPERATIF,.

Point de première personne Repens-toi. Qu'il , ou qu’elle se repeute Kepentons-hons, Repentez-vous, Qu'ilsouqu'elles se repentent.

SUBJONCTIF.

Présenxrou Furun. Que je me repente.

IMPARFAIT.

Que je me repentisse.

PRÉTÉRIT.

Que je me sois repenti ou re= peulie. PLUS-QUE-PARFAIT.

Que je me fusse repenti, ow repentie.

INFINITIF, PRÉSENT. Se repentir. PRÉTÉRIT. S'être repenti, ou repenties PARTICIPES.

PRÉSENT. 3e repeutant. Pissé. Repenti, s'étant répenti, om repentie. Füoruns. Devant se repentir.

Remarque. Me, te , se, nous , vous , qu!

sont. le régime des verbes réfléchis , sont quelquefois régime direct comme dans je me flalte , c’est-à-dire , je latte moi ; tu te blesseras, cest-à-dire , {4 Dlesseras toi : et quelquefois ils sont régime éndirecl : comme dans cet exem- ple : je me fais une loi, c’est-à-dire , je fais à moi une lot ; il sest fait honneur , cest-à-dire, 4} a fait lonneur à soi, ec.

‘4 ELÉMENS

VERBES IMPERSONNELS.

On appelle verbe émpersonnel celui qui ne s'emploie dans tous les temps qu’à la troisième personne du singulier ; comm 72 faut, il im- porte , il pleut , ete. N se conjugue à cette troi- sième personne comme les autres verbes.

CONJUGAISON DES VERBES IMPERSONNELS- INDICATIF.

PRÉSENT Passé. 11 faut. Il auroit fallu. [MPARFAIT. SUBJONCTIF. 1] falloit. PRÉSENT ou Furur. PRÉTÉRIT DÉFINI. Qu'il faille. JEfallut. | 5 InwPARFAIT. ce PRÉANE INDÉFINI. Qu'il fallät, PRÉTÉRIT ANTERIEUR. ] PRÉTÉRIT, 3} eût fallu Qu'il ait fallu, PLuus QUE-PARFAIT. PEUS-QUS-PARFAIT- J1 avoit fallu. Qu'il eût fallu. Furun. INFINITIF. 11 ST te bai aura fallu. STE Falloir. ON D ITIONNELS. PARTICIPES, PRÉSENT, Passé, 11 faudroit. | Ayant fallu,

Remarque. Le mot il ne marque un verbe ÿmpersonnel que lorsqu'on ne peut pas met- ire un nom à sa place ; car lorsqu’en parlant d'un enfant ,on dit , él joue, ce n’est pas un impersonnel , parce qu'à place du mot il, on peut mettre l'enfant, et dire , l'enfant joue.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 9

CHAPITRE VE. SIXIÈME ESPÈCE DE MOTS. LE PARTICIPE.

Le participe est un mot qui tient du verbe et de l'adjectif, comme, aimant, aimé. M tient du verbe , en ce qu'il en a la signilica- tion et le régime ; aémant Dieu , aimé de Dieu: il tient aussi de l’adjectif, en ce qu'il qualifie une personne ou une chose ; c’est-à-dire, qu'il en marque la qualité , comme 2reillard honoré , vertu éprouvée. ACCORD DES PARTICIPES. 1°. Participe présent, aimant, finissant , recevant , rendant. Règle. Le participe présent ne varie jamais, c'est-à-dire qu'ilne prend ni genre ni nombre,

" Exemples. Un homme lisant. Une femme lisant. Des hommes lisant. Des femmes lisant.

Remarque. Ce qu’on appelle gérondif n'est autre chose que le participe présent (1), devant

(1) H ne faut pas confondre avec le participe pré. sent certains adjectifs verbaux (c’est-à-dire, qui vien_ nent des verbes. } On dit un homme obligeant, une femme obligeante; ce ne sont pas des participes , parce qu'ils n’ont pas de régime. Mais quaud je dis ; cette J'emme est d'un bon caractère, obligeant tout le monde quand elle peut ; obligeant est ici participe, puisqu'il a le.régime tout le-monde,

56 ELÉMENS

lequel on met le mot en , comme : /es jeunes gens se forment l'esprit en lisant de bons di- Vres, 2°. Participe passé, aimé, fini, reçu, rendu. Le participe passé s'accorde avec son nominatif, ou avec son régime.

Accord du Participe passé avec le Nomi- natif.

Première règle. Le participe passé, quand il cst accompagné du verbe auxiliaire #re, s'accorde en genre ct en nombre avec som nominalif ou sujet, c'est-à-dire , que l’on ajoute e si le sujet est féminin, et s si le sujet est pluriel.

Exemples. Mon frère a été puni. Ma sœur a clé punie. Mes frères ont élé punis. Mes sœurs ont été pu- nics (+). Mon frère est tombé. Ma sœur est tombée.

Ales frères sont tombés. Îles sœurs sont tombées.

Exception unique. Dans les temps com po- sés des verbes réfléchis , le participe ne s’ac- corde pas avec son nominatif, On dit d’une feuime, ele sest mis cela dans la tête (et non pas aise ) ; quelques païens se sont donné la mort (et non pas, se sont donnés. )

Deuxième règle. Mais quand le participe passé est accompagné du verbe auxiliaire asorr , i ne s'accorde }jainais avec son no minatif.

(1) Le participe été n’a ni féminin ai pluricl; o# dit : clle a él; ils one élés

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 57

Exemples.

Mon ptre a écritune lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont écrit une Mes sœurs ont écrit une lettre. lettre.

( Le participe écrit ne change point , quoi- que le nominatif soit mascuhn ou féminin, singulier ou pluriel )

Accord du Participe passé avec le Régime.

Première règle. Le participe passé s'accorde toujours avec son répime direct, quand ce régime est devant le participe.

Exemples.

_ La lettre que vous avez écrite , je l'ai lue. Les livres que j'avois prêtés , on les a rendus. Quelle affaire avez-vous entreprise ?

Combien d’ennemis n’a-t-il pas vaincus ! Quand la race de Cain se fut multipliée....

On voit que-le régime mis devant le par- ticipe est ordinairement pronom : que , me, te, se, le, la, les, nous , vous , quels (1).

Deuxième règle. Mais quand le régime n’est placé qu'après le participe , ce participe ne s'accorde pas avec son régime. |

(1) Autrefois on mettoit deux exceptious : 1°. quand Je nominatif est après le participe, comme : /a leçon que vous ont donné vos maîtres ; 2°. quand le parti- cipe est suivi d’un adjectif qui fait partie du régime, comme : Adam et Eve que Dieu avait créé innocens. Mais c'est à tort : il faut dans le premier exemple, donnée ; et dans le second , il fant crées. ( Essais de

Grammaire par l'abbé d'Olivet. )

58 ELÉMENS Exemples.

J'ai écrit une lettre. J'ai écrit des lettres. Fous avez acheté un livre. Vous avez acheté des livres.

(Ecrit, achelé , ne changent pas , quoique le régime soit singulier pluriel, masculin ou féminin , parce que ce régime est après Je participe. )

fiemarque. On dit sans faire accorder : les verius que jar eutendu louer , les vices que j'ai résolu d'éviter : quë n’est pas ici le régime

s participes endendu , résolu , wais des in- Hniuifs suivans , louer | évitér. Pour connoi- tre si le régime dépend du participe , il faut voir silon peut mettre ce régime immedia- tement après Je participe. On ne peut pas dire ici , j'ai entendu les vertus, j'ai résolu les vices.

CHAPITRE VII. SEPTIÈME ESPÈCE DE MOTS

La PRÉPOSITION.

Lu préposilion est un mot qui sert à joindre le nom ou pronom suivant au mot qui la précède : par exemple, quand je dis le fruit de d'arbre , de marque le rapport qu'il ÿ a entre Jruil et arbre : quand je dis , utile à l'homme , à fait rapperter le non homme à l'adjectif utile : quand je dis , j'ai reçu de mon père, de sert à joindre le nom père au verbe regu. , ctc.; de , à,

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISF, 30 sont des prépositions ; le mot qui suit s'ap- pelle le régime de la préposilion. |

Cette espèce de mots s'appelle préposilion \ parce qu'elle se met ordinairement devant le nom qu'elle régit.

PRÉPOSITIONS FRANÇOISES. Pour marquer la place , ou le lieu.

A. Attacher à la muraille : vivre à Paris : aller à Rome.

Dans. Etre dans la maison : serrer dans une cassetle. |

En. Etre en Italie : voyager en Allemagne.

De, Sortir de la ville: venir de la province.

Chez. Etre chez un ami : ce livre est chez le libraire.

Devant. Le berger marche devant le troupeau : allez devant moi.

Après. J'irai après vous : courir après quel- qu'un,

Derrière. Les laquais vont derrière leur maître : se cacher derrière un mur.

Purmi. Cet oflicier fut trouvé parmi les morts:

Sur. Avoir son chapeau sur la tête : mettre un flambeau sur la table,

Sous. Mettre un tapis sous les pieds : tout ce qui est sous le ciel.

Vers. Les yeux levés vers le ciel : Faimant se tourne vers le nord,

Pour marquer l'ordre.

Avant. La nouvelle est arrivée avant le couri rier,

Go ELÉMENS

Entre. Tenir un enfant entre ses bras : entre le printemps et l'automne. Dès. Cette rivière est navigable dès sa source : dés sa plus tendre enfance, Depuis. Depuis Paris jusqu'à Orléans ; depuis la création jusqu’au déluge. Pour marquer L'union.

Avec. Manger avec ses amis : ilest parti avec la fièvre.

Pendent. Pendant \a guerre.

Durant. Durant la guerre.

Outre. Compagnie de cent hommes , outre les officiers.

Selon. Se conduire selon la raison.

Suivant. Suivant la loi.

Pour marquer séparalion.

Sans. Le soldats sans leurs officiers. Hors. Tout est perdu hors l'honneur. Excepté. Tout est perdu , excepté l'honneur.

Pour marquer opposition.

Contre. Les gens de bien révoltés contre les mé- chans. Plaider contre quelqu'un.

Malgré. W est parti malgré moi.

Nonobstant. Al a fait cela , nonobstant mes re- présentations,

Pour marquer le but.

Envers. Charitable envers les pauvres : son respect envers SeS SU PÉTIQUrS. | Touchant, A m'a eçrit fouchant cette affaire.

>

DE LA GRAMMAIRE FRANCOISE, Gi Pour. Yravailler pour le bien public : étudier pour son instruction. Pour marquer la cause , le moyen. Par. Fléchir par ses prières : tout a été créé par la parole de Dieu. Moyennant. J'espère moyennant la grâce de

Dieu. Atiendu. Le courrier n’a pu partir , aflendu le mauvais temps. j

CHAPITRE VIIL HUITIÈME ESPÈCE DE MOTS, L'ADPERBPE.

rdv est un mot qui se joint ordinaire- ment au verbe ou à l’actif , pour en déter- miner la signification. Quand on dit, cet en- Jant parle distincitement, par ce mot distincte- ment, Von fait entendre qu'il parle d’une manière claire.

+ ]l y a des adverbes qui marquent la manïère : 1s sont presque tous terminés en ment ; et ils se forment des adjectifs , comme sagement de sage, poliment de poli , agréa- blement d ‘agréable , modestement de modeste.

2°. Il y a des adverbes qui marquent l'ordre , comme premièrement , secondement , d'abord , ensuite , auparavant. ‘Exemple :}d’ ai bord 27 faut éviter le mal , ensuite il faut faire le bien.

62 ELÉMENS

3. Il y a des adverbes qui marquent le lieu , comme où, ici, là, deçà , au-delà, dessus , par-lout, auprès , loin , dedans, de- hors , ailleurs. Exemples : êtes-vous ? Je suis ici ; je suis là.

4. I ya des adverbes de temps comme hier, autrefois, bientôt , souvent , toujours , Ja- mais , etc. Exemple : cet enfant joue toujours, el ne s'applique jamais.

5°. Il ya des adverbes de guantilé, comme beaucoup , peu , assez , trop , tant, elc. Exemple : 1/ parle beaucoup et réfléchit peu.

6°. Enfin , il y a des adverbes de compa- raison, Comme plus , moïns , aussi , aulant , etc Exemple : plus sage , aussi sage , moins sage que vous.

Remarque. Certains adjectifs sont quelque: fois employés comme adverbes : on dit, chan. ter Juste, parler bas, voir elair , rester court, {frapper fort, sentir bon, etc.

CHAPITRE IX. NEUVIÈME ESPÈCE. DE MOTSs. LA CONJONCTION.

Remarque. L'ox a Vu jusqu'a présent com- ment les mots se joignent ensemble pour for- mer un sens : les mots ainsi réuuis font une phrase proposition. La plus petite proposi- tion doit avoir au moins deux mots , le nomi- natif et le verbe, comme Je chante, vous li: sez , l'homme meurt : souvent le verbe a un

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 63

régime , comme , je chante un air, vous lisez une lettre, etc.

La conjonction est un mot qui sert à join- dre une phrase à une autre phrase. Par exem- ple, quand on dit : #7 pleure ct il rit en même temps , ce mot et lie la première phrase , iZ pleure , avec la seconde , 4 rit.

Différentes sortes de conjonctions:

1e. Pour marquer la liaison: e/, nt, aussi, que.

2°. Pour marquer opposition : mais, cepen- dant , néanmoins , pourtant.

3. Pour marquer division : o , ou bien, soil.

4°. Pour marquer exception : sinon ; quoi que.

5°. Pour comparer : comme, de même que , ainsi que.

6°. Pour ajeuter : de plus , d'ailleurs , outre que , encore.

Pour rendre raison : car, parce que, puisque , vu que.

8. Pour marquer l’intention : afin que, de peur que. |

g°. Pour conclure : or, donc , ainsi, de sole que.

1. Pour marquer le temps : quand, lors- que, comme, dès que, tandis que.

11°. Pour marquer le doute : si, supposé que , pourvu que, en cas que,

Il y a plusieurs autres conjonctions ; l’usage les fera connaître ; la plus ordinaire est que ;

64 ELÉMENS

‘on distingue la conjonction ge du que re. latif , en ce qu’elle ne peut pas se tourner par lequel , laquelle.

RÉGIME DES CONJIONCTIONS.

Parmi les conjonctions , les unes veulent le verbe suivant au subjonctif, les autres à l'indicatif,

Voici celles qui régissent le subjonctif : soit que, Sans que , Si ce n'es que , quoique , Jus- qu'à ce que , encore que , à moins que , Pour- VU QUE, supposé que, au cas que , avant que, non pas que , afin que, de peur que, de crainte que , et en général quand on marque quelque doute, quelque souhait , comme je souhaite, je doute que cet enfant soit jamais savant.

CHAPITRE X. DIXIÈME ESPÈCE DE MOTS.

L'INTERJECTION.

Lroterjection est un mot dont on se sert pour

exprimer un sentiment de l’âme , comme la joie , la douleur , etc.

La joie : 4h ! Bon !

La douleur : Aie ! Ah ! Hélas ! Ouf.

La crainte : Ha! !

L'aversion : Æi. Fi donc.

L'admiration : O4 !/

Pour encourager : Ca. Allons. Courage:

Le

L

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 65

Pour appeler : Holà ! ! Pour faire taire : Chut. Paix.

REMARQUES PARTICULIERES SUR CHAQUE ESPÈCE DE MOTS. DES LETTRES.

H est aspirée dans éros ; on dit le héros : mais elle n’est point aspirée dans #éroïsme ; on dit l'héroisme de la vertu.

L au lieu et à la fin des mots, quand elle est précédée d'un à , est ordinairement mouil- lée , et se prononce comme à la fin de ces mots , soleil, orgueil, famille, bouillir.

On écrit ail que lon prononce comme euil.

S$ entre deux voyelles se prononce comme z. Exemple : maison, poison , excepté les mots préséance ; présupposer , l'on conserve la prononciation de Ps.

D à la fin du mot grand se prononce comme { devant une voyelle ou une 4 muette: grand homme ; on prononce comme s'il y avait grant homme.

__gnau milieu d’un mot se prononce comme dans sgnorance , magnanime.

{ ne se prononce pas à la fin de ces mots respect , aspect , même quand le mot suivant commence par une voyelle une # muelte :: ainsi prononcez respec{ humain comme s'il y:

“avoit respec humain. +

66 ÊLÉMENS DES NOmMS COMPOSÉS.

Quand un nom esl composé d'un adjectif

et d’un nom, ils prennent tous deux la mar- que du pluriel. Exemple : un arc-boutant , des arcs-boutans. : Quand il est composé de deux noms unis par une préposition , on ne met la marque du pluriel qu'au premier des deux noms. Exemple : un chef-d'œuvre, des chefs-d'œuvre ; un arc-en-ciel, des arcs-en-ciel,

Quand il est composé d’une préposition d’un verbe et d'un nom , le nom seul prend la marque du pluriel, Exemples : ua entre-sol, des entre-sols ; un garde-fou , des garde-fous.

NOMS DE NOMPRE.

Cent au pluriel , et angt dans quatre- vingt, Six-vingt, prennent une s quand ils son! suivis d’un nom. Exemples : deux cents hommes > quatre-vingls volumes, six-viugts ar- dres.

Pour la date des années on écrit mil.

xemple : l'hiver fut très-rigoureux en mil sept cent neuf : partout ailleurs on éerit mille qui ne prend jamais s ; deux mille hommes.

Neuf se prononce devant une voyelle comme meuv. Exemple : # y & neuf ans: prononcez reuv ans. |

On dit : une demi-heure, vre demi-divre ; ce mot demi ne change pas quand il est devant le nom ; mais dites : une heure et demie , une

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 67

livre et demie : quand le mot demi est après le nom , ilen prend le genre.

NOMS PARTITIFS.

On appelle noms partilifs ceux qui marquent la partie d’un plus grand nombre, comme la plupart de, une injinité de ; beaucoup de, peu de, etc.

Les noms parlitifs suivis d'un nom pluriel, veulent le verbe et l'adjectif au pluriel.

Exemples. La plupart des enjans sont lé- gers. Peu d'enfans sont attentifs.

Remarque. Dans le sens partitif on met 4e, et non pas des, devant un adjectif. Exem- ples : J'ai lu de bons livres | et non pas des bons livres ; jai vu de belles maisons , et non pas des belles maisons.

PRONOMS.

1°. Pous employé pour # veut le verbe au pluriel ; mais l'adjectif suivant reste au singulier.

Exemple. Mon fils, vous serez estimé, s vous êtes sage.

2°. Le, la , les, sont quelquefois pronoms, et quelquefois ils sont articles : l’article est toujours suivi d’un nom ; Le frère , la sœur, les hommes : au lieu que le pronom est toujours joint à un verbe , comme 7e le cer: yois , Je la respecle, Je les estime.

68 ELÉMENS

Le pronon /e ne prend ni genre , mi nombre , quand il tient la place d’un adjec- tif ou d’un verbe, Par exemple , si l’on di- soit à une femme , Madame , éles-vous ma- lade ? Il faudroit qu’elle répondit : Our, Je le suis , et non pas je la suis , parce que le se rapporte à l'adjectif malade. On doit s'accom- moder à l'humeur des autres autant qu'on le peut : je mets /e parce qu'il se rapporte au verbe accommoder.

3. N'employez le pronon soi qu'après un nominatif vague et indéterminé , comme on, chacun, ce, eic.

Exemples. On ne doit jamais parler de sol.

Chacun songe à soi.

N'aimer que soi, cest être mauvais ci- loyen. - R

4°. I ne faut pas se servir du pronon son, sa , ses, leur, leurs, mis pour un nom de chose , à moins que ce nom ne soit exprimé dans la même phrase, Ainsi ne dites pas : Paris est beau , j'admire ses bâlimens ; mais dites : j'en admire Les baätimens.

On emploie bien son, sa, ses, elc. pour un nom de chose , quand il est exprimé dans la même phrase. Ainsi on dit bien : /a Seine a sa source en Bourgogne (1).

5°. Il faut dire : c'est en Dieu que nous de-

(1) Cependant, quoique le nom de chose ne soit pas dans la mème phrase, on se sert bien de son , sa ,. ses , quand il est régi par une préposition, comme : Paris est beau; j'admire la grandeur de ses bâtimens.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 69

vons mettre nofre espérance , et non pas en qui ; cest à vous-même queje veux parler , non pas à qui je veux : ( dans ces deux phrases que nest pas relatif, mais conjonctif. )

6°. Qui relalif est toujours de la même personne que son antécédent. Ainsi, il faut dire : moi qui ai vu ; Vous Qui avez vu ; nous qui ons vu , etc.

7°. Qui, précédé d’une préposition, ne se dit jamais des choses, mais seulement des personnes. Ainsi ne dites pas : les scren- ces à qui je m'applique , mais auxquelles ja m’epplique.

8°. Ce devant le verbe éfre vent ce verbe

au singulier , excepté quand il est suivi de la troisième personne du pluriel. On dit : c'est mor , c’est toi , c’est lui, c’est nous, c'est vous qui ; mais il faut dire: ce sont eux, ce sont elles ,| ce sont vos ancêtres qui ont bâ& celle maison. . 9°. Zout mis pour quoique , entièrement , ne change point de nombre devant un adjectif masculin. Ainsi dites : les enfans, tout ai- mables qu'ils sont, ne laissent pas d’avoir bien des défauts.

Tout ne change ni le genre ni de nombre devant un adjectif féminin pluriel qui com- mence par une voyelle ou une À muette. Ainsi dites : ces images , tout amusantes qu'elles sont, ne me plaïsent pas.

Mais si l'adjectif féminin est au singulier , ou Si , étant au pluriel , il commence par une consonne, alors on met foules , tout. Exemple:

70 ELÉMENS

celle image ; toute amusante qu'elle est, ne me plait pas : ces images , toutes belles qu'elles sont, ue me plaisent pas (1).

10°. Quelque... que s'imploie de cette ma- nière : sl ya un adjectif entre quelque et que , alors quelque ne prend jamais s à la fin.

Exemple. Les Rois, quelque puissans qu'ils

soient ; ne doivent pas oublier qu'ils sont hom- mes.

S'il y a un nom entre quelque et que , alors

on met guelque au même nombre que le nom.

Ex. Quelques richesses que vous ayez , vous ne devez pas vous enorvueillir.

Sile nom n'est placé qu'après le que et le verbe, alors il faut écrire en deux mots sé- parés quel, quelle que, quels ou quelles que.

Exemple. Quelle que soit votre force, quelles que soient vos richesses , vous ne devez pas vous enorgueillir ; votre puissance , quelle qu'elle soit, ne Vous donne pas le droit de mépriser les autres. | ,

11°. Celui-ci, celui-là, s'emploient de cette manière : celui-ci pour la personne dont on a parlé en dernier lieu ; celui-là pour la personne dont on a parlé en premier lieu.

(1) Quand tout signifie entièrement , il suit la même règle : ils sont tout interdits : elles sont tout interdites , etc. ( c’est-à-dire , entièrement interdits).

DE LA GBAMMAIRE FRANÇOISE 71

Exemple. Les deux philosophes Héraclite et Démocrite éloient d'un caractere bien différent : celui ci rioit toujours ; celui-là pleuroit sans cesse.

Ceci désigne une chose plus proche , cela désigne une chose plus éloignée. Exemple : Je n'aime pas ceci ; donnez-moi cela.

12°. Le mot personne employé comme pro- nom , est du masculin ; on dit : je ne coanois personne plus heureux que lui. Mais personne employé comme nom est du féminin; cette personne est très-heureuse.

On ne dit plus , un chacun , un quelqu'un.

REMARQUES SUR LES V'ERBES.

JL. Le nominatif , soit nom , soit pronom, se place après le verbe : 1°. quand on inter- roge. Exemples : Que penseront de vous les honnêtes-gens, si vous n'êtes pas sage ? Erai- ie ? Wiendras-tu ? Est-1 arrivé ?

Quand le-verbe qui précède i/, elle, on, finit par une voyelle , on ajoute un { devant il, elle, on. Exemple : Æppelle-t-il ? Fierdra- t-elle ? Aime-t-on les paresseux ?

L'usage ne permet pas toujours celte ma+ nière d'interroger à la première personne, parce que la prononciation en serait rude et désagréable. Ne dites pas : Cours-je ? Mens-je ? Dors-je ? Sors-je ? etc. 1 faut prendre un autre tour , et dire : Est-ce que je cours ? Est-ce que je mens ? Est-ce que je dors ?

2°, Le nominatif se met encore apres le verbe , quand on rapporte les paroles de

72 ELÉMENS

quelqu'un. Exemple : Je me crorrai heureux ; disoit un bon roi, quand je ferai le honheur de mes sujets.

3°. Après {el, ainsi. Exemple : Tel éloit son avis. Æénsi mourut cet homme.

4°. Après les verbes impersonnels. Exemple: Il est arrivé un grand malheur.

IT. On ne doit se servir du prétérit défini qu'en parlant d'un temps absolument écou- lé, et dont il ne reste plus rien. Ainsi , ne dites pas , j'étudiai aujourd'hui , celle semai- ne , celle année , parce que le jour , la se- maine , l'année , ne sont pas encore passés : ne dites pas non plus : j’étudiai ce matin : il faut , pour prétérit défini, qu’il y ait de l'inter- valle d’un jour : mais on dit bien , j'étudiai hier, La semaine dernière , l'an passé , etc.

Le prétérit indéfini s'emploie indifféremment pour un temps passé, soit qu'il en reste en- core une partie à écouler ; ou non. On dit bien : j'ai étudié ce malin , j'ai étudié ter, j'ai étudié celle semaine , j'ai étudié la semaine pas- sée ,etc.

IL, A quel temps du subjonctif il faut met- tre le verbe qui suit la conjonction que , quand elle régit ce mode.

Première règle. Quand le premier verbe est au présent ou au futur, mettez au présent du subjonctif le second verbe qui est après que.

Exemples.

Ji fautis.

1l faudra | que vous soyez plus attentif.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISF, 7

Deuxième règle. Quand le prémier verbe est à l’un des prétérits ; mettez le second verbe à l’imparfait du subjontif.

Exemples.

Il falloit , . . 1! fallut. ... Ila fallu...) que vous fussiez plus atilentif. Il eût fallu . . Ilauroitfallu.

Remarques sur les Prépositions.

1°. Ne confondez pas autour et à l'entour ; autour est une préposition , et elle est toujours suivie d’un régime ? aütour d'un trône; à l'en- tour n’est qu’un adverbe , et il n’a point ré- gime ; #l éloit sur Son trône , et ses fils étoient à l'entour.

2°. Ne confondez pas avant et auparavant : avant esl une préposilion , ét elle est suivie d’un régime ; avant l'âge , avant le témps : au- paravant west qu’un adverbe , et il n’a point de régime ; ne parlez pas silôl , venez me voir auparavant. .

3. Au travers est suivi de la préposition de : au travers des ennemis : à fravers n’en est pas suivi ; on dit : à travers les ennemis.

REMARQUES SUR LES ADPERPES.

1°. Plus et davantage ne s’emploient pas tou- jours l’un pour l’aûtre ; davantage ne peut être Suivi de la préposition de , ni de la conionc. tion que. On ne dit pas, i/ a davantuge-de l 7

74 ELÉMENS

drillant que de solide ; mais plus de brillant. On ne dit pas , i/5se Jie davantage à ses lumières qu'à celles des autres ; mais dl se fie plus à ses lumières.

Davanlage ne peut s'employer que comme adverbe. Exemple : La science est estimable , mais la vertu l'est bien davantage.

2°, Ne confondez pas l'adverbe près de , qui signifie sur le point de , avec l'adjectif pré à , qu signihie disposé à. On ne dit point, il est prêt à tomber ; mais , & est près de tomber. /

Ne confondez pas à la campagne et en cam- pagne : ce dernier ne se dit que du mouvye- ment des troupes , l’armée est en campagne ; mais il faut dire : }'ai passé l'élé à la can- pagne.

REMARQUES SUR LE RÉGIME.

Règle. Un nom peut être régi par deux adjectifs ou par deux verbes à la fois , pourvu que ces adjectifs et ces verbes ne yeuillent

as un régime différent.

Exemples. Cet homme est utile et cher à sa famille.

Cet ofiicier allaqua el prit la ville.

Mais on ne peut pas dire, Cet homme est utile el chéri de sa famille , parce que l’adjectif utile ne peut réoir de sa famille. On me peut pas dire : cel ofhcier atlaqua el se rendit, maître de la ville | parce que le verbe ailaguer ne peut régir de la yille.

es

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 75

CHAPITRE XI. DE L'ORTHOGRAPHE

Liésraocnaras est la manière d'écrire correcte- ment tous les mots d’une langue.

ORTROGRAPRE DES Noms.

1°. La première lettre des noms propres, des noms de dignité , doit être une lettre capitale : Pierre . Paris , Rot , Prince.

2°. Tous les noms qui ne finissent point par s au singulier, en prennent une au piuriel. Exemples : un jardin charmant : des jardins charmans.

3°. Quoiqu’on écrive honneur avec deux nn , iln'y en à qu’une dans honorer.

4. On écrit avec mp compte , compter , pour signifier supputer : avec m seulement comte , comté , titre , dignité; avecunen conte, conter , pour signi- fier raconter. 5°. On écrit avec mp champ , pour signifier terre ; et avec nt chant , pour signifier l’action de chanter.

6°. On écrit ainsi faim: besoin de manger ; et Jin , le terme finit une chose : la mort est la fin de la vie.

MOTS en ace et enasse

On écrit ainsi par ce , glace , besace, grimace, espace , place , race , grace , etc. |

Et par sse , terrasse , basse , grasse : tous les im - parfaits du subjonctif de la première conjugaison : J'aimasse , j'appelasse , etc.

AIOTS en ance et en ence. On écrit par a les mots suivans : abondance, constance , vigilance , distance , etc. Et par e prudence , conscience, absencè, cle- mence , éloquence , etc. ( On suit à cet égard l’or- thographe latine : abondantia , prudentia.?

70 ELÉMENS MOTS en èce et en esse.

On écrit ainsi par ce , nièce, pièce , et par s5e»

adresse , blesse , paresse , etc. MOTS en ice et en isse.

On écrit ainsi par ce, calice , office , artifice, pré- cipice , etc.

Et par sse , écrevisse , réglisse , jaunisse ; tous les imparfaits du subjonctif de la deuxième et de la qua- trième conjugaison ; je finisse , je rendisse.

MOTS en sion, tion , xion , cliow,

On écrit par unes , appréhension, dimension , pension , conclusion, ascension , etc. Et par 4 , at- tention , condition , agitation , discrétion , etc. Pro- noncez , altension , condieion , etc.

Remarque : t conserve sa prononciation dans les noms il est psécédé d’une s ou d’une x ; question , indigestion , mixtion.

On écrit par x fluxion , réflexion , complezion , génuflexion , ekc ; et par ct action , distinction , se- duction , prédilection , etc.

( Ces observations ne peuvent étre réduites en rè- gles gènérales ; la lecture , le dictionnaire et l'usage doivent seuls en tenir lieu. )

OnTHOGRAPBE DES VERLES PRESENT DE L'INDICATIF. : Singulier. 1°. 8i la prémière personne finit pare, j'aime , j'ouvre , etc. , on ajoute s à la seconde : la troisième est semblable à la première. Exemple : j'aime , tu aimes , il aime.

2°. Sila première personne finit par s, x, la seconde est semblable à Ja première ; la troisième finit ordinairement en :tje finis, tu finis, ël finie. (Dans quelques verbes , la troisième personne se ter- miue en / ; ilrend , il vend , il prétend, )

Pluriel. Le pluriel, dans toutes les conjugaisons se termine toujours par ons , ez ; enL:nOuSs aimons , vous aimez , ils aiment ; nous finissons , vous finis- scz , is finissent.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE, 71 IMPARFAIT DE L'INDICATIF.

Il se termine toujours de cette manière ; os , 07 oit ,ions , iez , Otent. J'aimois , tu aimois , il aïmoit , nous aïmions , vous aimiez , ils aimoient. PREÉTERIT DE L'INDICATIF. Le prétérit défini a quatre terminaisons : ai, is » us ,ins , de cette maniere :

J'aimai , tu aimas , il aima , nous aimâmes ; vous aimâtes , is aïmèrent.

Je finis ,tu finis il finit , nous finimes, vous finites, ils finirent.

Je reçus , tu reçus , il reçut , nous reçûmes , vous recütes , ils recürent.

Je devins tu devins , il devint , nous devinmes , vous devintes , ils devinrent,

FUTUR DE L'INDICATIF.

Il se termine toujours ainsi : rai, ras , ra ,rons, rez , ront.

J'aimerai , tu aimeras , il aimera , nous aimerons, vous aimerez , ils aimeront.

Je recevrai , tu recevras , il recevra ,nous rece- ÿTOns , VOUS recevrez , ils recevront (1).

CO \DITIONNEL PRESENT

1 se termine toujours ainsi: rois , rois . roi, rions , riez , roient.

J'aimerois , {u aimeroïs , il aimeroit , nous aim:- rions , vous aimeriez , ils aimeroient.

Je recevrois , {u recevrois , il recevroit , nous rece- vrions , vous recevriez , ils recevroient.

PRÉSENT DU SUBJONCTIF.

H seterminetoujours aiusi:e,es,e, ions, iez, ent,

(r) N’écrivez pas Je recevE rai , je rendErai ; on ne met Æ devant rai qu'à la pemière conjugaison. *%

L L EL M EN >

Que j'aime, que tu aimes , qu'il aime , que nous ainuions , gré vous aimiez , qu'ils aiment.

IMPARFAIT DU SUBJON CTIF.

Il a quatre terminaisons : asse , isse, usse ,insse, de cette maniere :

J'aimasse, tu aimasses, il aimât, nous aimassions, vous aimassiez , ils aiëmassent

Je finisse, tu finisses , il fênit ; nous finissons, vous finissez , ils finissent.

Je reçusse , tu recusses , il reçut , nous recussions, sous reçussiez , ls recussent.

Je devinsse , tu devinsses , él devint ; nous devins- sions , vous devinssiez , ils devinssent.

Observez que les secondes personnes plurielles des. verbes ont ordinairement un z à la fin.

REMARQUES

Sur l'orthographe des pronoms , Aderbes , et autres mots.

Leur ne prend jamais s à la fin , quand il est joint à ua verbe ; alors il signifie & eux à elles : ces en- fans ont été sages , je leur donnerai un prix.

Leur , suivi d’un nom pluriel , prend Ps : alors il signifie d'eux , d'elles: un père aime sesenfans ; mais il n'aime pas leurs défauts.

On ne met point d'accent sur o dans notre, votre, quand ils sont devant un nom : votre pére , notre maison : mais on met um accent cireonflexe sur 6 dans /e nôtre , le vôtre , la nôtre, la vôtre. Exemple : Mon livre est plus beau que le vôtre.

On met un accent grave sur , adverbe de lieu, allez : on w’en met point sur La , article : la mère; ni sur le pronom féminin /a ; je la connoiïs.

On met un accent grave sur adverbe de lieu : allez-vous ?

On n’en met point sur ou conjonction ; c’est vous ou moÏ.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 79

On met uu accent grave sur à , préposilion: je vais à Paris.

On n'en met point sur & troisième personne du verbe avoir : il a de l'esprit.

On met uu accent circouflexe sur dé, participe du verbe devoir ; rendez à chacun ce qui lus est : on Li en met point sur du article: la lumière du soleil.

DE L'APOSTROPHE.

L'apostrophe (?) marque le retranchement d’une de ces trois letires , «a ,e, £.

a,e, suis d’ ype voyelle ou d’une À muetle , se re- tranchent dans le la, je, me,te,se, de, ne, que, ce.

Le , on dit : Pas d l'enfant A Pinelinet , l'oisouy | l'univers , l'honneur , pour Le enfant , etc

La, on dit : l'abeille » l'épée , l'intention , l'oi- siveté, pour la abeille , la épée ; ce.

Je , on dit : j'apprends , j'étudie , j'honore , j'ou- blie , etc. , pour je apprends , etc.

Me , on dit , vous m'aimez , vous m'estimez , vous m ’instruisez , pour me aimez , elC.

Te , ou dit : je C'avertis , je l'ennuie , je l'invite , etc. , pour Le avertis , etc.

Se, on dit ; à s'amuse , il s'ennuie , il s'instruit , ils occupe , pour se amuse , elc.

De , on dit : beaucoup d'apparence , d'ignorance, d orgueil, pour de apparence ; cie.

Ne, on dit: je n'aime pas , je n'estime pas, il n'obéit pas , pour re aime , etc.

Que , on dit : qu’avez-vous fait ? qu'importe ? pour que avez-vous fait ? etc.

Ce, on dit : c’est La vérité, pour ce est , ete.

E, ‘à la fin des mots que lque , entre, jusque.

Quelque perd e devant un , autre, quelqu'un , que'qu'autre.

Entre , perd e devant eux , elle, autre, entr'eux , entr'elles , entr'autres.

Jusques , perd e devant à, au, aux, ici: : jusqu! à d’aris , jusqu'au ciel , jusqu ici.

80 ELÉMEXS

I se retranche dans le mot si, devant à , is: s'il arrive , s'ils viennent. |

DU TRAIT-D'UNION.

Le trait-d'union (- ) se met entre les verbes et je, me, moi, toi ,tu,nous, vous, il, ils, elle elles, le, la; les , lui, leur, y,en , ce , on, quand ces mots sont placés apres le verbe.

Exemples. /rai-j2 ? viens-tu ? donnez-lui ; acheve- ra-t-11? viendra-t-elle ? a-t on fait? prenez-er , etc.

On met encore le trait-d'union entre deux mots ellement joints ensemble qu'ils n’en font plus qu'un : chef-d'œuvre , courte-pointe , avant-coureur.

DU TRÉMA

Le tréma (-*). On appelle ainsi deux points pla- cés sur les voyelles e, 1 , u, quand ces lettres doivent être prononcées séparément de la voyelle qui pré- cède , comme poëte , naïf, Saül etc. (r}

DE LA CÉDILLE.

La cédille (c). On appelle aiusi une petite figure qu’on met sous le e devant a ,.0 ,u , pour avertir qu'il doit avoir le son des, comme dans facon , le- con , facade , recu.

DE LA PARENTHÈSE.

La parenthèse. On appelle ainsi deux crochets () dans lesquels on renferme quelques mots détachés. Exemple : Celui qui évite d'apprendre ( dit le Sage } tombera dans le mal.

(1) On met le tréma sur le muet, et non pas sur l’u des huit mots suivants : aiguë , ambigué , il argué, béguë , bésaiguë , ciguë, contigué, exigné , afin qu'on ne prononce point ces mots comme ceux-Ci: Langue, Larangue , fatigue , etc.

DE LA GRAMMAIRE FRANÇOISE. 81

DE LA PONCTUATION.

Îl y a six marques pour indiquer en écrivant les en- droits du discours l'on doit ‘s'arrêter. 1°. La virgule (,) se met apres les noms , les adjec- tifs , les verbes qui se suivent. Exemple. La candeur , La docilité , la simplicité, sont les vertus de l'enfance. La charité est douce, patiente , bienfaisante. La virgule sert encore à distinguer les différentes parties d’une phrase. Exemple. L'étude rend savant , et la réflexion rend sage. k 2*, Le point avec la virgule ( ;) se met entre deux phrases dont l’une dépeud de l'autre. Exemple. La douceur est , à la verité , une vertu ; mais elle ne doit pas dégénérer en foiblesse. 3°. Les deux peints (: ) se mettent après une phrase finie , maïs suivie d'une autre qui sert à l’étendre ou à l’éelaircir. Exemple. Z/ ne faut jamaïs se moquer des miséra- bles : car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ? 4°. Le point (. } se met à la fiu des phrases, quaud le sens est entièrement fini. Exemple. Le mensonge est le plus bas de tous les vices . 5°. Le point interrogatif (?).se met à la fin des phrases qui expriment une interrogation. Exemple. Quoi de plus beau que la vertu ? 6°. Le point d’admiration (! ) se met après les phrases qui expriment l’admiration. Exemples. Qu'il est doux de servir le Seigneur’ Qu'il est glorieux de mourir pour son Roi,

FIN.

ee qe

Parties aliquotes de douze , prises sur le produit d'un sol, qui vaut douze deniers.

Pour 1 denier , le 12°, du produit d’un sol, Pour 2 , le sixième. Pour 3, le quart, Pour 4 , le tiers.

Pour 5, le tiers et Je

quart de ce tiers. Pour G , la moitié.

Pour ,les tiers et quart. Pour 8, 2 fois letiers. Pour 9 , la moiié et la moitié de cette moitié. Pour 10, la moitié’et le

et uue fois le quart.

Parties aliquotes de 240 deniers , valeur d’une livre, qu'on appelle aussi de 24 , en retranchant La dernière Jigure à main droite, laquelle il faut doubler, giqs: que la dizaine qui peut rester de l’avant-dérnière fig, pour er poser le produit à la colonne des sols. "Fr |

Pour 1 denier, le 24°, Pour 2, le douzième, Pour 3 , le huitième. Pour 4, le sixième, Pour 5, le sixième et le quart de ce sixième.

Peur 6, le quart.

Parties aliquotes de 20 sols, valeur d'une livre.

Pour 1 sol , le 20°. Pour 2 , le dixième.

Pour 3 , le dixième et la moitié de oe 10°. Pour 4 , le cinquième. Pour 5, le quart.

Pour 6, le cinquieme et

tiers. Pour 11,2 fois le tiers 1

Pour 7, le 6°. et le 8. Pour& , le tiers. Pourg, le quart et la moitié de ce quart. | Pour 10 , le quart et le || sixième, | l Pour 11, letiers etle 8°}

Pour7,lequartetle 10° Pour$, 2 fois le 5°. | Pour 9, lequartetle5®, | Pour 10, la moitié. 1

Lorsqu'il y a plus de dix sols, il faut prendre le surplus dans les sols

Ja moiué de ce 5°. | ci-dessus.

Pour les sols et Les deniers ensemble. |

Pour 15.34. prenez le | Pour 7 s. 6 d. le quart | seizième. et le huitième. :

Pour 15.8 d. le 12° Pour 2 s. 6 d, le 8°. Pour 35. 4 d. le 6°, Pour 6 s. 8 d. le tiers.

Pour 8 s. 4 d. le quart et le sixième,

Pour 9 s. 2 d. le tiers et le huitieme.

ZEND ——_——_———

RE ———

DE

a ———_—_—_—_—__—__—

2fois 2font 4 2 3 6 2 4 8 2 5 10 à 6 12 2 7 14 2 8 16 2 9 18 2 10 20 2 Il 22 2 12 24 2 13 26 dr 28 2 15 30 3fois 3fout 9 3 4 12 3 5 15 K 6 13 3 7 21 3 8 24 3 9 27 4:10 80 LP 33 SUR 36 ER 39 3 14 .:42 3 15 45 4fois font 16 & 5 26 4 6 24 ho 7 28 4 8 3? 4 9 36 4 10 4o & 11 44 ya 48 HT 52 H 14 56 & 15 60

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——————_— ———_—

LISTE DES MOTS DANS LESQUELS LA LETTRE {2 EST

ha! hableur: hache, hagard. halle hahalis. hahé. haie. haie. haillon.

Hainaut,

haine, hair. haire. haireux. halage.

halbran.

hale. haleper, haleter, hàlle.

hallebarde. hallebreda,

halhier haloir. halot.

halotechnie.

halte.

halurgie,

Ham. hamac.

himagogue, Hambourg.

hameau, hampe. han, hanap.

| Hanau,

hanche. hauebane.

hangar. hanscrit.

happe. happelourde.

happer. haquenée.

hareng. Harfleur, hargueux. har icot.

ASPIRÉE.

harper. harpou. harpie, hart. hasard. hâse. hast, hâte, hatereau, PUR hâtier. haubans. haubert. hauteur, _. vaue, hâve. haveneau, havet. havir. havre, havre-sac, hé! Pot hem ! hennir. Henri. hérault, hère. be 1 hernie, héron. à} herse. Hesse, hêtre. heurter,

harpégement hibon,

h FAVRS ORNE houraillis, hideux. ouret. hie. hourder, hiérarch ourdi isser. houret hobereau houri. 10bin hourque hoc. hourvari hoca. housche, hoche. housé, hochepot. {houseaux ocher houspiller hôchet 1oussaie, holà ! houssard, Holande housse. hollander, |housseaux homard, sse. hongre houssine Hongrie housson. 1ouir. oux. honte. hoyau, hoquet uare. hoqueton. |huche. 1orde huer. horion huette, hormis, hugeenot. hors. iuit. hotte. hulote, houblon. humer, houe, huve. houille. Huningue houle upe. houllette hure. oupe. hurler. houpelande.|Huron. | houpér. hussard. butte,

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