TABLEAU DES ARANEÏDES. 4597È5 SE TROUVE DENTU, Imprimeur-Libraire , quai des Augustins ; n°22; et Palais du Tribunat, galeries de bois, n.° 240. Cuzz À AMAND KŒNIG, Libraire, quai des Augustins ; n.° 31; et à Strasbourg , rue du Dôme, n.° 26. LEVRAULT, Libraire , rue de Seine , n.° 1395 ; et à Strasbourg , même maison. #. OÙ Caractères essentielé des tribus, genres, fami s et * raci s que renferme le genre Aranca de ES - avec .la désignation des espèces comprises dans chacune de ces divisions. .# Le * 2. en LA y PAR GA WALCKENAER. Cùm verd Arancorum genus et specicrum numero , et vitæ ratione spræ » ceteris insigne mihi vifum est, illud in primis selegi; et quantèm |" negotia liceret, in hune usque diem subinde. aliquid novi adjiciende adauxi. ... Omnium ferè animalium figuras coräm me delineandas _ curavi:summam sanè diligentiam adhibui, ut veras species distin= " guendo, non multiplicando citrà necessitatem > Singulas, minutissimis e “ licet, fidissimis tamen observationibus, quæ ad animaliung mores “® Fa ; vitamque spectarent , exornarem. | RESF FA a (LISTER. Hist. Anim. Angl. ad lectorem , p. 3.) LA S, Le r PUR 3 Li .« PARIS, PS DE L'IMPRIMERIE DE DENTU. M DCCC. Y. ? " ; re \ ER A PRÉFACE. Lx désir de rendre moins imparfaite mon Histoire naturelle des Araignées, d'augmenter la quantité des espèces qu’elle renferme, de l’enrichir d’un plus grand nombre d'observations, est le motif qui m’engage à publier maintenant cet ouvrage: J'y expose, pour la première fois, ma méthode de classification pour ces insectes; car ce qui en a paru ne concernait que ceux qui se trouvent aux environs de Paris. J’ai indiqué toules les espèces qui se rangent sous chacune des divisions que j'ai établies. J’ai cité les meilleures descriptions et les meilleures figures de chaque espèce ; de manière que cet ouvrage, qui n’est que préparatoire, forme cependant , j'ose m’en flatter, un supplément né- cessaire, et une addition utile à ceux que Lister ; Clerck , Albin et De Geer ont publiés sur le même sujet. J’ai eu soin de citer aussi Linné et Fabricius qui, de tous les auteurs, sont le plus souvent et .le plus universellement consultés par ceux qui s’adonnent à l'étude des insectes. M. Fabricius s’est dépouillé en ma faveur de toutes les araignées. * ÿ PRÉFACE. que contenait sa propre collection, el a eu la bonté de me les apporter de Dannemark et de me les: remettre étiquetées de sa main, lors de son der- dier voyage à Paris. En les comparant avec les descriptions qu'il en a données, on reconnaît avec combien d’exactitude et de précision il a su les: décrire ; mais aussi les marques ou points qu'il a employés pour figurer les yeux, se trouvent sou- vent placés d’une manière si différente de celle des objets qu’ils servent à représenter, qu'ils je- taient sur tout ce genre beaucoup d’obscurité et de confusion. En n’y ayant point ou peu d’égards, et en les rectifiant par les figures qui sont annexées: à l’ouvrage que je publie, cette portion des tra- vaux du célèbre entomologiste de Kiel, qui à décrit tant d'araignées nouvelles, curieuses ek im portantes , brillera de tout l’éclat qu’elle mérite. Je vais tâcher d’exposer le plus clairement et le: plus brièvement qu’il me sera possible, la méthode: que j'ai suivie pour classer les araignées, et les principes qui, à cet égard, m'ont servi de guide. Je donne d’abord au mot Æranéïdes un sens. beaucoup plus restreint que celui qui lui a été donné par plusieurs savans naturalistes; il est: PRÉFACE. 18) pour moi synonyme de celui d’Arezez dans Linné et Fabricius. Si on trouve que je diffère de tous les méthodistes les plus célèbres par les caractères que j'assigne aux genres qui se rapprochent le plus de mes aranéïdes, je prie de considérer que j'ai observé par moi-même ces différens genres; qu’à la réserve d’un seul, j'ai disséqué la bouche de tous pour mieux m’assurer des différentes parties qui la composaient, et qu’enfin je ne me suis décidé qu'après des observations qui m'ont paru décisives. Je partage en deux grandes divisions toutes les aranéïdes : ces deux divisions sont fondées sur la manière dont l’ensemble des organes de la bouche se trouvent articulés avec le: reste !du corps, ce -qui produit des différences telles, qu’il est facile de distinguer au premier coup-d’œil, même d'a- près une mauvaise gravure , si une aranéide appar- tient à l’une ou à l’autre division. Des observations répétées m'ont appris que dans les aranéïdes , toutes les fois que la forme des mäâchoires ou de la lèvre varie, les yeux varient aussi par la manière dont ils sont placés, leur grosseur relative, ou leur nombre ; et réciproque un, PRÉFACE. ment toutes les fois que les yeux varient sous un ou plusieurs de ces trois rapports, la forme des mächoires et de la lèvre varie pareillement ; qu’en fin les différences qui se trouvent entre ces or- ganes importans , sont toujours accompagnées de différences notables dans les mœurs et les habi- tudes de ces insectes. Par celte raison, j'ai pris les caractères des groupes principaux dont se composent mes deux grandes divisions , dans les yeux et la bouche ; j'ai fortifié ces carac- tères par ceux que m’a fourni la longueur re- lative des pattes : ainsi chacun de ces groupes se trouve caractérisé par les trois sortes d’organes qui influent le plus sur la conservation de la wie: et le mode d’existence dans les insectes, c’est-à- dire , les organes de la nutrition, les organes de la vue, les organes du mouvement. Les moindres variations dans ces organes im- portans, me fournissent des caractères suflisans pour définir d’une manière sûre les subdivisions de ces groupes; mais à leur défaut, je me sers pour celles-là de la forme du corps, lorsqu'elle est très-prononcée, Des différences encore plus légères entre les Qu 2! PRÉFACE. L organes principaux dont j'ai parlé, ou dans la forme du corps, sont employées pour déterminer une dernière subdivision’, lorsqu'il m'a paru nécessaire d’en établir; de sorte que je n’ai jamais réuni sous une seule et même dénomination, que les espèces qui ne différent que par les couleurs , espèces que la nature semble avoir jeté en quelque sorte dans le même moule, ou qui ne paraissent que des variations d’un même type. Les caractères de toutes ces divisions et subdi- visions, se trouvent encore le plus souvent for= tifiés par les traits les plus marquans des mœurs et | des habitudes des aranéides qui s’y trouvent ran- gées; ce qui sert encore à mieux faire saisir les différences qui les séparent, et facilite l’observa- teur dans ses recherches, en l’introduisant jusque dans les plus secrets mystères de leur existence. Mais ici se présente une question importante ; si l’on considère la science de l’entomologie en général , futile , et qui n’est qu’une dispute de mots, si on n’a égard qu’aux ’aranéides seulement. Ne doit-on partager ces insectes qu’en deux genres, les théraphoses et les araignées ; ou faut-il reconnaître comme genres distincts les principales — vi PRÉFACE. divisions de ces deux grands groupes ? L'ouvrage que je présente aujourd’hui au public, doit servir de réponse à cette queslion. S'il est vrai que les espèces d'araignées sont si nombreuses et si différentes entr’elles, que ,réunies sous une même division, elles offrent dans: nos systèmes d'histoire naturelle les plus renommés, la plus étrange confusion ; s'il est vrai que les caractères dont j'ai été obligé de me servir même pour quelques-unes de mes subdivisions ; soient de telle nature que bien des, méthodistes s’en ‘sont contentés pour, en-taitant d’autres in- sectes, établir des genres qui sont aujourd’hui univérsellement reconnus pour tels; s’il est vrai que les divisions auxquelles j’ai donné ici le nom de genres. reposent sur des caractères de la plus haute importance pour tous les systèmes. et toutes les méthodes; s’il est vrai que ces caractères soient toujours puisés dans la considération des mêmes organes, et que ces organes soient véritablement ceux qui influent le plus sur les mœurs et les habitudes des insectes en général; sl est vrai que ces' caractères soient faciles à observer à la vue simple, sans le secours de la loupe ni d'aucune PRÉFACE. vij dissection, même dans les individus d’une gran- deur médiocre ; s’il est vrai enfin que ces carac- ières aient été vérifiés dans toutes les espèces qui composent les différens genres auxquels elles appartiennent ?.... j'ignore de quel motif raison- nable on pourrait s'appuyer pour rejeter les genres que je propose. J’en appelle à cet égard à l’obser- vation de la nature qui , en histoire naturelle, doit parler plus haut que les noms les plus imposans , que Les réputations les mieux méritées. Mais sil fallait décider cette question {par le nombre et la valeur des suffrages, j'ose diré quelle Vest déja en ma faveur. En effet, les naturalistes qui se sont plus ou moins appliqués à Pétude des araignées, ont tous eu l’idée de les partager en plusieurs genres. Clerck, disciple de Linné, a nommé genres les cinq divisions qu'il a établies. Ces cinq divisions ne lui paraissant pas suffisantes, 4l s'exprime ainsi à la suite de la des- cription de l’4r. montana ei de l’Ar. trian- gularis, qui composent mon genre Linyphie : « Novum haud temerè genus hae ambæ species « constituerent.…. hoc tamen ad ulterius postero+ « rumexamen defero. » Clerck, 4ran. Suec, p.73. vi PRÉFACE. « Ces deux espèces pourraient former un genre « nouveau. J’abandonne l'examen de cette opi- _« nion aux naturalistes qui viendront après moi. » Il exprime le même sentiment relativement à PAr. mirabilis, qui fait partie de mon genre Dolomède, et il le réitère encore de nouveau dans la description de l’#r. wirescens qui est comprise dans mon genre Sparasse. Enfin, après. avoir exposé les caractères de son troisième genre ou des Cancriformibus , il ajoute : « Majorurz « veneratione motus , tam in Loc genere, ut & superiorièus » PRISTINA ARANEORUM NOMINA « RETINEO, TAMETSI CONVENIENTIAM NON CON- “ TENDO, 2#terprelationem vVerù ejus candido: « Zectori permitto ». Clerck, Ar. Suec., p. 128 : « Par respect pour les naturalistes qui ont écrit “ avant moi, je conserve aux espèces de ce genre « et de ceux qui le précèdent, l’ancien nom d’a- « raignée ; mais je laisse aux lecteurs judicieux « à prononcer jusqu'a quel point ce nom leur « convient. » Cependant Clerck avait décrit tout au plus soixante espèces d'araignées ; et on n’accusera pas l'école de Linné d'avoir été à cette époque en= LÉ E. PRÉFACE. à “cline à multiplier les genres dans les insectes. Lister, qui n’a décrit que trente espèces d’a- raignées , mais qui les a beaucoup mieux obser- vées que Clerck, et dont le traité est un chef- d'œuvre , les a aussi beaucoup mieux classées : les chapitres de son ouvrage forment autant de genres très-naturels , qui se trouvent caractérisés d’après les mœurs. Ces différences de mœurs sont si frap= pantes dans ces insectes, qu'Aristote a, d’après elles, établi à leur sujet d'excellentes divisions, et donné de bons earactères pour les distinguer, à une époque où la science de l’entomolopgie était si peu avancée, que ce grand homme confondait ensemble, dans les autres insectes, non-seulement les genres, mais aussi les ordres et les classes: Enfin il n’est presque pas de naturalistes qui, en décrivant les différentes espèces d'araignées qui lui étaient connues, ne les aient plus ou moins heureusement divisées en plusieurs groupes, soit d’après les habitudes, soit d’après les yeux ou la * forme, et n’aient senti la nécessité d’apposer des noms particuliers aux différens groupes qu'ils avaient formés ; tels sont Homberg, Scopoli, De ‘Geer, Olivier, etc. x PRÉFACE. | Ce fut l'avis du savant Fabricius, lorsque je lui communiquai mon travail, qu'il fallait distin- guer dans les théraphoses et les araignées autant de genres que j'avais reconnu de groupes princi- paux; et un entomologiste non moins célèbre ; qui a étudié ces insectes avec un soin et une attention dont il semblait dispensé par l’immen- sité de ses travaux sur l’ensemble de la science, a non-seulement approuvé cette opinion, mais a proposé un grand nombre de genres à faire dans les araignées. 11 leur a donné,des noms parlicu- liers, et les a caractérisés avec l’habileté qu’on Jui connaît. Si ce naturaliste savant et infatigable, avait paru moins indécis à cet égard et avait adopté définitivement les genres qu'il propose, il m'aurait évité cette longue mais nécessaire apo- logie. Persuadé que son jugement en pareille matière est définitif et non sujet à cassation, je me serais cru suffisamment autorisé par son exem= ple. Dans l'espérance qu’il reviendra à son premier sentiment , Jai, autant qu'il m'a été possible conservé les noms des genres qu’il avait proposés. Cependant, si, contre mon espoir, la majorité des entomologistes ne consentait pas à reconnaitre DA (ON . noue JS AE, LÀ, PRÉFACE. xj plusieurs genres dans les théraphoses et les araï- gnées, il faudra s’en tenir aux dénominations ad- jectives que j'ai mises en tête des principales divi- sions. Je pense même que, dans tous les cas, il sera toujours bon de les conserver, et que dans les traités généraux d'histoire naturelle, on les trouvera commodes pour récapituler rapidement les différences de mœurs et d’habitudes que pré- sente l’ordre nombreux des Aranéïdes. Je les ai combinées de manière à charger peu la mémoire et à rappeler par leurs terminaisons le trait le plus distinctif des mœurs et des habitudes des espèces qu’elles servent à désigner. Je n’entreprendrai point de justifier ici l’ordre suivant lequel j'ai disposé les genres des Aranéïdes; le lecteur, en jetant un coup-d’œil sur, lé tableau qui est en tête de l'ouvrage , pénétrera facilement les motifs qui m'ont guidé à cet égard. Je prie seulement d'observer que les productions de la Mature se tiennent entr’elles comme les différentes parties d’un beau groupe, qui, liées par une mul- titude de consonnances , produisent la plus par- faite harmonie. Notre faible intelligence ne pou- vant en saisir l’ensemble pour parvenir à connaître si PRÉFACE. ces rapports réciproques, ces liaisons délicates, ces nuances légères, est obligé de détacher une à une les différentes parties de ce groupe, de les présenter & Za file les uns des autres; et forcés ainsi de rompre tant de liens qui les unissaient réciproquement pour les aligner dans une série continue, nous n'avons plus que le choix des in- convéniens, Après bien des combinaisons et des réflexions, l’ordre que je propose ici m’a paru être celui qui en offrait le moins. L'histoire naturelle des araignées, présente tant de détails curieux et d’un intérêt si universel ; que, malgré l’inhabileté de ma plume, je ne dé- sespère pas de la faire aimer, même aux personnes que leur goût éloigne le plus de ce genre de recherches. Ce beau sujet a été tenté avant moi par plusieurs hommes très-habiles. Si par la suite on trouve que j'ai sur eux quelques avantages, je les devrai entièrement aux secours et aux obli- geantes communications des naturalistes dont les noms se trouvent consignés dans cet ouvrage, et qui ont montré tant d'indulgence pour mes tras vaux, tant de bienveillance pour ma personne ! RIRE M QE NN Ve LUS PCR IS.) LR ET RENE D ENT GA RP à TRIBUS] w=+} À: : Méächoires et | rzandibules arti- K| culées horizonta- : | K| lement, proémi- & TI. THERAPHOSE, a, ? _ N\ nentes ; onglet des mandibules replié en-dessous. è + A 5 = A Méchoires et | | mandibules arti- ce culées verticale- + É … | ment ; onglet des IT. ARAIGNEE, 9. De, ve À mandibules se re- ll pliant sur leurs à ” | côtés internes. À vant et les cotés “ du corselet. N cgaux , occupant Ë le devant du cor- + po PISE 4 M te nr hr AE de 6 Bt à AR 2 Ne V0 Aus ne Ed ARANÉIDES, ; otaaheiniod RCE PATES fée iris vw. Caractères d’après la forme et l’organisation. GENRES. Palpes insérés I. ÉGORGEUSES. G. MYGALE , II. TUEUSES. G. OLÉTÈRE, TITI. RAVAGEUSES. G. MISSULÈNE, à l'extrémité des mâchoires. Palpes insérés sur les côtés des mâchoires. I CHASSEUSES. G. LYCOSE, II COUREUSES. G. DOLOMÈDE, II MARCHEUSES. -C..CTÈNE, IV. ARPENTEUSES. G. SPHASE, Feux incgaux, =sæscupant le de- V. CHERCHEUSES. G. ÉRÈSE, VI VOYAGEUSES. G. ATIE, VII. LATÉBRICOLES. G. THOMISE, VIN. GROTTICOLES. G. SPARASSE , IX: CAMÉRICOLES. G. CLUBIONE, X. CELLULICOLES. G. DRASSE, G. DYSDÈRE, XIL TUBICOLES. G. SÉGÉSTRIE , XIIL TAPITELES. Œ TÉGÉNÉRAIRE , G. AGÉLÈNE , G. NYSSE, Yeux presque ” XVI ORPBITÈLES, G. ÉPÈIRE, L mr die = RrÈT Z XVIL an G. TÉTRAGNATHE, XVII. NAPITELES. G. LINYPHE, XIX RÉTITÈLES. …G. THÉRIDION, G, SCYTODE, XXL FILITÈLES. G. PHOLCUS , XXIL NODITELES, G. LATRODÈCTE, XXI. G. STORÈNE, XXIV. NAYADES G. ARGYRONÈTE XI. CLAUSTRALICOLES. XV. LINTÉOLITELES. XX. RÉTICULITÈLES. XIV.LABIRINTHITELES. FAMIBLES. RACES. 5 Le “& 4 À .. I. PLANTIGRADES, 3 2 u DIGITIGRADES INERMES, 5 CHASSEUSES. 3 LIT. DIGITIGRADES MINEUSES, 5 + | | Creutit des trous F2 7 _ NES : __ {en terre, où elles dé- PRES posent leurs cocons. 8 5 CHASSEUSES. L TERRICOLES, tt . $e retintdans ges | II. CORSAIRES}, 14 frousen terre, et por- Ÿ CHASSEUSES. 10 Ÿ 1 É IT. PORTE-QUEUES, id. tant leur cocon atta- CI goes 1assan = ü ché à lanus, 4 ja EE ; Tran . RIVERINES, 16 COUREUSES. | | 15 I. SYLVINES, D s Ve D. "atiraper leur À | Faisant une toile au | POUI attraper: : ” L'inoment de la ponte, | proic. pour déposer leurs 19 COCONS. r : \ VOLTIGEUSES. 21 L. SAUTEUSÉS, »} PT £ Renfermant leurs Ë £ IT: NGÈ 25 Fe mn. mA à ALONGÈES, cocons dans un sac de ÎII. PARESSEUSES, À soie. Sautant. \ _æE I. CANCÉRIDES , 29 £ T'APLATIES, De { IT. PLAGUSES, 1, A £ Dir. BRévIPÈDES, 30 { Etre. 39 es EE 5 2 IL. PYRIFORMES, id, * Hi 3 I. TRONQUÉES, 31 A s: IT. GLOBULEUSES, id. LATÉRIGRADES. # III. CRABES, gr IIL. GLOBULEUSES OCULÉES, 92 È IV. BITUBERCULÉES , id Epiantet se cachant sl . V. LES OVALES, 33 £ ; PE "VE. LES RUGEUSES, id, pour, attraper leur 28\*[ IV. oxIoPES,, 33 V. QUADRANGULAIRES, A proie , ayant souvent ; VI. CRABES LONGIPÈDES, 4 ne marche latérale VAGABONDES 8 Eu à ou rétrograde. F ; (VIT OVILABRES, LE Re Epiantleur proie, ; ) VII. ROBUSTES, É s{ GRAPSES, à Es hé f. # | LEUC id, 3 M de: È IX. FILIPÈDES , . ee, . 4 cachees ou renier =: OBLÔNGUES, o| + 7 { “+ np % 0 | PER +) mées dars un nid, I. MYCR Li : En 2 É. 2 « N IDICOLES. mais courant sou- I. DRYADES, J # e reifèrmant dans | vent après avec Il. HAMADRIADES, 4 | des nids desoie ovales ii III. NYMPHES, 483 + . agi té. F7: é IV. PARQUES, : K » | ou e en tubes, de _ #1vant . Üv.ruries, id. | térieur des ds . I. LITOPHILES, . 45 A à - | dans Il. PHYTOPHILES CACHÉES, 46 : dans les © l'air. 45 LIL PHYTOPHILES APPARENTES, id. | à “ : : 7 ne . % : ; 4 à 84 % k é | D . 4 bi ir = ‘ 2 " Ps 4 7 49 ê + Dia “e 5x 3 = : : RER 5a . > I. ALONGÉES CYLINDRIQUES, 53 II. ZONÉES, DA 5: - s IT. OCULÉES, OS 56 é = ; IV. FESTONNÉES, id, F , V.TRIANGULAIRESGIBBEUSES, 57 so: La I.OVALATRES TRIANGULAIRES, 58 : ÿ Fe VI. OVALAIRES A MACHOIRES ILOVALATRES FRIANGULAIRES, ‘ORBITÉLES COURTES, ARRONDIES, 58 ) LARGES, 59 fé PES . TIT. OVALAIRES OVIFORMES, 60 { À: 6 Faisant une toile en 55 VII. OVALAIRES AMAGHORES mé 5 62 . ATONCHE 4U TNCLINÈLS , id. orbe ou en spirale ,Ÿ %Æ. Re NE 53 au milieu de laquelle : VIIL. IRREGULIÈRES FRSCORIQUES 64 e ? ‘4 63 { II. CFA + ; id, elles se tiennent. . - x 2 I. ÉPINEUSES ALONGÉES 65 F IX. ÉPINEUSES, 64 x IL. courTEs, ; id. SEDENTAIRES. =5 LI. À sr ZSQURONNÉES, Sc Se nl. … “nr OS. Ë } us ès MC _— FRS er : - - NAME TES toile où elles $e 68 : à F tiennent immo- À Toile à tissu serré, bil Ë horizontale, surmon- | IIS. Pi tée d’une Die à ré— seaux irréguliers et clairs. I. OVALES , 73 I. ARRONDIES, * à id. e II. RENFLÉES, 74 IV. CRYPTICOBES, 75 { V. TRIANGULILABRES, id, | + É: ; 73 VI. CACHÉES, 76 # RETITELES VII. MINIMES, 77 Re s VIII. TUBERCULÉES, id. Toile àréseaux, for- IX. LONGIPÈDES , 78 ; mée par des fils peu 79 + serrés, tendus irrégu- :. lièremententoussens. 80 : I. GLOBULEUSES , 8r &r fu. OVALES ALONGÉES, 82 83 k : ; NAGEUSES. NAYADES. : | Nageant dans me e zvant : Re ee ce l'eau pour attraper À | x eau, formée par des . ans êg » 1 OS P leur proie , et y : ° fils dirigés en tous l’eau rt l ormant une foie. . sens. | N. B. Les chiffres correspondent aux pages de l'ouvrage. Ave page I. > ‘ Caractères d'après les habitudes. ns .* ARANÉIDES. . Téte réunie au corselet. Abdomen ne tenant au corselet que par un filet. Mâchotres nues. Palpes simples, au nombre de deux. * Mandibules d’un seul article, termi- nées par un onglet qui se replie. Pattes, huit, onguiculées. Observations. Dans les galéodes ou solpuges, la tête est . distincte du corselet. Dans les genres scorpio, chelifer, pha= langium, trogulus , Yabdomen tient au corselet dans la ma- jeure partie de sa largeur. Dans le genre phalangium ou opilio (faucheur), les mâchoires ne sont pas nues, mais cachées par la lèvre. Dans les genres scorpio, chelifer, phryne ou taran« tula de Fabricius, ainsi que dans le genre théliphone de Latreille, les palpes ne sont pas simples , mais sont terminés dans les deux premiers genres par des espèces de pinces ou de mains; dans les deux derniers , deux d’entre les quatre palpes, sont armés de piquans , et terminés par un ou deux crochets. Les galéodes ou solpuges, les phrynes (ou tarantulæ) et les théliphones ont quatre palpes. Dans les faucheurs, les man- dibules sont composées de deux articles. Dans les faucheurs et les galéodes, les mandibules sont terminées par des serres semblables à à celles des crabes et des écrevisses. Les galéodes, les phrynes et les théliphones n’ont que six pattes onguiculées. Tels sont les caractères essentiels qui distinguent du genre Aranea de Linné tous les genres qui s’en rapprochent, et qu’il serait possible de confondre avec lui. d THÉRAPHOSE, T. THÉRAPHOSE ( Theraphosa). Mächoires horizontales. Palpes insérés à l'extrémité ou sur les côtés extérieurs des mâchoires, PL. 1, fig. 1 et fig. 8, pl. 2, fig. 11. Mandibules articulées horizontalement, pr'oé= minentes, munies d’un onglet mobile qui se replie en dessous. PI. 1, fig. 4 e. ; + i, “4 à “ SE LES ÉGORGEUSES ( Trucidatoriæ ). ‘w RL ié G. MYGALE (Mygale ). | À Yeux, huit, presque égaux entr’eux, grou- ; pés et ramassés sur le, devant du corselet ET entre les mandibules, ainsi placés, pl 1, 0 mfdS,5,5et 7. È . à Lèvre petite, presque nulle, insérée sous les , is mâchoires. PI. 1, fig. 4 a. | Mächoires alongées, cylindriques, creusées longitudinalement à leurs côtés internes. - PL r, fig. 4 b. | & Palpes alongés, pédiformes , insérés à l'ex: | trémité des mächoires. PI. r, fig. 4, c. « Pattes alongées, fortes; la paire postérieure; ou la quatrième paire, est la plus longue de 741 toutes ; ensuite la première paire ou l’an- cl _ térieure ; la seconde surpasse peu la troi-' sième. _ Aranéïdes chasseuses ; conrant après leur 4 proie, ef se renfermant dans des trous. | PRET PREMIÈRE FAMILLE. à F 2 LES PLANTIGRADES. : Et: Va Pattes obtuses à leurs extrémités » Charnues et veloutées : ff à à PAC en dessous , à onglets non pectinés insérés en dessus et cachés dans les poils. x ” ï k Mandibules inèrmes ou dépourvues de rateaux. e NOR , 2 À ° ; ? » { 154 2 Myoare rascrée (M. Jasciatg). Seba, t. 1, p. 109; * 1 Pl. 69, fig. 1. Latreille, mt | xt 7 3 p« 160. AE s ER i- 3 LA à # d ‘ Le LS 4 THÉRAPHOSE, 2. M. racuerée (M. maculata). Brown, Hist. of Ja= maica, p.420, fig. 1 et2, tarantula 4. 3. M. sLonDiénne (M. blondi). Latreille, t. 7, p- 159: j 4. M. AVICULAIRE (M. avicularia). PI. à , fig. 5, aranea avicularia de Linné, de Fabricius , de De Geer, t. 7, p- 316, pl. 27; fig. 8,9get 10. Mais cette espèce n’est pas encore bien déterminée , et on en confond plusieurs sous cette dé- nomination. Kleeman a donné des figures très-bonnes du inâle et de la femelle, dans le supplément de Rœsel, t. 1; pl. ret pl. 12. Foyez encore pour cette espèce , outre les auteurs cités ; .Merian; fnsect. Surin, , pl. 18, —Clusiü, Curiæ posterioresy in-4:°» xG11, p. 88. — Newhoff, Brasil, p.32. — Pison , ist. Nat. Bras; p.284 — Albert Seba, t. 1, p.63, pl. 3, fig. A et Aibid, ; t: I» p.109, n.° 2, pl. 69.— Brown , Natural History of Jamaïca, p. 4203 PL 44, fig.2, tarantula 3.— Knorr, Délices de la Nature , in-folio, t2, pe pl E V; fig. x et 2. — George Schaw, Naturalist’s Miscellany, 1797 , in-8.°., n.° 4, pl. 22. — Marcgrave, Bras. , 248. — Grew, Museum, p. 173.— Barière, France équinoæiule , ÿ. 192- — Firmin, Descript. Hist, de Surinam ; 1. 2, p+ 290: — Gronopius Zoophylacium, Leyde, in-folio , p. 217: — Albin, Mat. His. of Spi- ders ; p. 53, pl. 35 et 35 (bis). — Et enfin l’ouvrage si souvent cité par Linné sous le litre vague d'Olearius Museum , mais dont le véri= table titre est Die Gottorfische Kunsi-Kammier, etc. Jetzso Bes- chrieben Durch Adam Olearius, Bibliothecarum und antiquarium auf der Furst residens gotlorf. Schleswig , 1666, oblong , à la p.29», pl. 17, fig. 2. B. M. minrirëne (M. hirtipes). Ar. hirtipes , Fabricius , Entomologia Systematica, t. 2, p« 428, n° 77. — C'est une espèce d’aviculaire très-jeune. CG. MYGALE. 5 DEUXIÈME FAMILLE. DIGITIGRADES INÈRMES. Puttes minces à leur extrémité , avec des onglets termi= naux , apparens et pectinés. ; Mandibules inèrmes ou dépourvues de rateaux. *6. M: cazrriène (M. calpeiana). PI. 1 , fig. 1 et2, espèce nouvelle trouvée à Gibraltar par M. Durand de Montpellier. * 7. M. NOTASIÈNE (M. notasiana), pl. 1, fig. 5. Espèce nouvelle rapportée de la Notasie ou Nouvelle Hollande par M. Péron. Les yeux sont un peu différens , et je crois qu'il y à aussi quelques différences. dans les pattes. Tout me porte à croire qu’elle doit former-une famille à part , mais les ii vidus que j'ai examinés n’étaient pas assez bien conservés pour rien décider à cet égard. TROISIÈME FAMILLE. DIGITIGRADES MINEUSES (Cuniculariæ ): Pattes à onglets terminaux , apparens, non pectinés. Mundibules pourvues à l'extrémité de leurs premières pièces de pointes droites , cornées, formant un rateau. PL. x, fig.G. Manuscrit sur les araignées de la Caroline. PI. 5, fig. 2. 45. Er. BRUNE (Æp. fusca). PL. 6, fig. 61 et 62. — De Geer, Mém., t. 7, p.255, ne 9, aran. fusca, pl. 11, fig. 9-12. — Latreille, Hist. Nat. des Insectes, t. 7h p- 266, n.° 78, aranea Menardii, ar. de Ménard. Obs, Cette synonymie est certaine. La figure de De Geer est peu correcte, et sans description peu reconnaissable; mais par une seule ligne, il a bien caractérisé le dessous de l'abdomen. Mon savant ami Latreille m’a remis plusieurs individus de cette espèce, curieuse par son industrie; et j'en publierai une figure exacte. Par la configura- tion de sa bouche et la situation de ses yeux, elle est absolument semblable à l’ép. inclinée, et à l’ép. antriade. TROISIÈME RACE. LES HORIZONTALES (Æorizontalæ) Feux postérieurs plus gros, mais non plus écartés, Æbdomen oviforme.. “lranéidos formant une toile horizontale. 46; Er. cucuRBITINE (Ep. cucurbitina). Linn., Fabr. ; Walck:_ Lister, p. 34, tit. 5, fig. 5. — De Geer, Mem., t.7, p-235,n.°8, pl. 14, fig®x et 2. — Clerck, aran. suec., P- 44, n.°12, pl. 2, tab. 4. — Schæff. , Icon., pl. 196, fig. 6, et pl. 124, fig. 6. — Scopoli, Entom. Carn., p. 395, n.° 1086, aran. Frischü. , * 47. Er. ciRGULÉE (Ep. circulata). Espège inédite de Surinam. HUITIÈME FAMILLE. LES IRRÉGULIÈRES. Abdomen de forme irrégulière , et terminé en tous sens par des tubercules charnus. L D. “% L M N As. . PREMIÈRE RACE. : ARAIGNÉE, +4 ° LES TRICONIQUES Se ! : Abdomen triconique, . * Le 1 “ Aroñlides suspendant à un fil Vinsecte qu’elles ont suoë, — Foila 2 * werlicale. | 5 + 108) : 48. Er. conique (Ep. conica). Walck., Faun. Paris., £ 2; pr202, — De Geer, Meém., t. 7; p.231, n°7, De pl. 15, fig. 16. — Lister, der Aran. Angl., p. 52, tit. 4, d LE fig. 4. — Pallas, Spicileg. Zool, fasc. 0, p. 48, tab. 1, r: LES fig. 16. — Sulzer, Geschichte, p.254, tit. 3, fig. 2 2 k DEUXIÈME RACE. ; ‘a L' LES MAMMELONNÉES. : Lo | t% Abdomen irrégulier, revêtu de plus de trois tubercules charnus. 1: A Feux intermédiaires portés sur des tubercules proéminens. ee Lx à9- Er. o CULÉE (Ep. oculata). arr: , Faun. Paris. , É. ; t 2, p. 428: Obs. Depuis que j’ai décrit cette espèce singulière, jen ai trouvé } plusieurs individus mâles et femelles , et j’en ai reçu d’Ltalie et d’au- | ” treslieux. L’aranea sector, trouvée en Arabie par Forskaël, Descripr. he: 1 nc fs p: 85, n.° 25, tab, 25, fig. 64 appartient à cette division ou à = : celle des épineuses alongées. Je suis parté à penser de même de la citricola du même auteur, trouvée au Caire. Voyez Descript: Anim.» : pi 86, n.° 27 ettab. 24, fig. IL. D. Mais si son observation sur la pe forme de la toile est exacte, cette espèce appartient au genre théridione Ù ” NEUVIÉME FAMILLE. ss . LES ÉPINEUSES (Spinosæ). [ ? ». Abdomen irrégulier, revêtu de tubercules cornés ; * pointus , semblables à des épines. jh tp” Mandibules très-courtes et renflées à leur insertion, Corselet relevé à sa partie antérieure. _ * PREMIÈRE RACE LES BPINEUSES ALONGÉES (Spinosæ elongatæ ). ia : Corselet ‘et abdomen alongés. : ; 1 Pattes alongées. FE , ù. * 6o. Er. cRèLE (Æp. gracilis ). Espèce inédite ‘de”la x A Caroline , communiquée par M. Bosc. w, 7 AB. Er, MILITAIRE (Ep. militaris ). Fabr. , ÆEntom. ; Syst, t. 2, p. 416, n.° 55. En Amérique. 4 ; 52. Er. pornrur (Æp. aculeata). Fabr., Ibid., p.417, : . n,° 57.— De Geer, ins. 7, 522, n°7, tab. 39, fig. 1x et 12. En Amérique. | .. +” a Obs, J'ai décrit et figuré d’après nature, toutes celles qui précè- » dent, Les suivantes, qufappartiennent encore à cette race, ne me sont connues que par les descriptions et les figures des auteurs, à 55. Er. épineuse ( Æp. spinosa). Fabr., ibid., p. 416, = # . n.° 56. — De Geer, t. 7, p. 521, 6, tab. 39, fig. get 10. 5) * 54. Er. ÉTor LÉE ( Ep. stellata). Bosc, manuscritsur 5 # les araignées de la Caroline. Er; fig. 1, ar. calcitrapa. He à 4 3 55. Er. AnmÉE ( Ep. armata), Olivier, Encrclop. MahS Un ae t. 4, p. 205, n.° 24. Aÿ + ARS PR. 1j re | Obs. L’araneus cancriformis. ajor, Hans Sloane, Haravas L, - ii $ Ÿ p.297; n.° 14, pl 225, fig. 3: FAperHent aussi à cette division. 4 " L] : ME à DEUXIÈME RACE : ‘ LES COURTES (-4bbreviatæ). à E ul Corselet et abdomen très-larges et très-courts. Le à Pattes courtes. . $ 56. Er. cANCRIFORME (Ep. cancriformis). Fabr. , Entom. System., t: 4, p. 408, n.° 6. — Slabber, Microscop., 15 20 + tab. 1, fig. 1, 2, 5, 4, aranea conchata. — Brown, Jamaica, 419, tab. 44, fig. 5. EL : ta F # 5 à LS 1 d à, + : d =. " ie À : PH: es Lé y w \ ».- 7 L) # * Ds re 66 ARAIGNÉE, L Er. mexacanTREe (Æp. hexacantha). Fabr., Entom. br. System. , t. 2, De 417) n° 59. Obs. La figure de Sloane, Jamaica, t. 2% tab. 295, fig. 4, doit plutôt se rapporter à cette espèce qu’à la précédente. Olivier, Eneycl, Méthod. ; p.205, n.° 25, a confondu les deux espèces qui précèdent en une seule. En effet, les deux descriptions de M. Fabriciusse ressem= blent ; et il cite pour toutes les deux les mêmes figures, Mais comme il nous a remis les deux individus qui ont servi de type à ses descrip- tions, nous nous sommes convaincus que tes deux espèces sont non seulement différentes , mais très-distinctes , ainsi qu’il sera facile de le voir d’après les descriptions et les figures que nous en donnerons. 58. Er. TerrAcANTRE ( Ep tetracantha ). Linn. Fabr. , p.417, n.° 58. — Pallas, Spicil. Zool. , fase. g-49, tab. 3 ; fig. 16 et 17. — Amérique. Bo. Er. GÉMINÉE (Ep. geminata). Fabr., Supplementum ; p- 292- — Indes orientales. * 60. Er. TRANSVERSALE (Ep. transversalis). Espèce inédite très-voisine de la précédente , rapportée par M. Péron de “le de Timor et de l'Ile-de-France. Muséum d'Histoire Naturelle. LE * Gr, Er. Lance (Ep. lata). Espèce inédite de la collection dé M. Dufresne. Obs. J'ai décrit et figuré d’après nature les espèces qui précèdent. Celles qui suivent ne me sont connuiéSique par les descriptions et les figures des auteurs. Elles appartiennent bien certainement au genre » à la fainille et à la race où je les place ; mais avant de les admettre comme espèces distinctes , il faudra les comparer avec les précédentes. Aranea fornicata, Fabr., Entomol. System. Em.,t.2; p: 417, n.° 40. — Dans la Notasie. Araneus luzon bovinus, Petiver gaz. , tab. 26, fig. 5. Comparez avec la transversale. Ar. luson testaceus trilineatus , Petiver, tab. 26, fig. 6. Ar. luzon crustaceus cornu luneato, Petiver , tab. 26, fig. 5. — Espèce bien distincte. 2 . ‘0n +. DES at ut | LCR G. ÉPÉIRE. 67 L 4 Fr ; S 5 Ar. luzon testaceus angustus trilineatus , ibid., tab. 26, fig. 8. — Elle parait être la même que la cancriformis. Obs, Les quatre espèces précédentes sont des Philippines. ‘4 L’araneus tribulus ; Fabr., t. 2, p. 428, n.° 78, me "parait devoir ‘ m Former une division dans cette famille , ou une famille distincte, . TROISIÈME RACE. LES APLATIES ( Depressæ). : Abdomen ovale , très-plat , couvert en-dessus d’un corps dur et comme chagriné , entouré d’épines très-petiles. A. Abdomen ovale, échancré. * 62. Er. soucziEr ( Ep. clypeata). Espèce inédite qui m'a été donnée par M. Fabricius, sans aucune note ni indication. B. Abdomen arrondi , entier. * 65. Er. scurironme (Ep. scutiformis). Rapporté de l'ile | de Timor par M. Péron. » DIXIÈME FAMILLE. LES COURONNÉES ( Coronatæ }. Corselet large, relevé à sa partie antérieure et revêtu au-dessus des yeux de tubercules coniques, imitant les pointes d’un diadème. Yeux portés sur des tubercules. L Mandibules très-courtéss fortes , renflées à leur insertion. Mächoires alongées, droites à leur extrémité. PL 6, : fig. 61. Abdomen sans épines. Pattes et palpes aplaties. 64. Er. 1mrériaLe (Ep. sercuspidata). Fabr., Entom. Syst. , t.2, p. 427, n.° 76, ar. sexcupidata. Obs. C’est d’après une espèce rapportée par M. Péron, qui est déposée dans la collection du Muséum de Paris, que j'ai établi les caractères de cette famille, On trouve cette espèce au cap de Bonne- * Espérance, suivant Fabricius, dont la description est excellente, Pre L x LS: 68 ARAIGNÉE; XVIL #0 LES SPIRALITÈLES (Spiralariæ ). G. TÉTRAGNATHE ( Terragnatha). Yeux presque égaux entr'eux, placés sur le devant du corselet, ainsi. PI. 7, fig. 64. Lèôvre large , arrondie, petite et courte, PL 7, fig. 63. Mächoires tès-alongées, cylindriques, un peu dilatées vers leur extrémité. Pl, 7 fig. 63. Pattes très-alongées , très-fines, presque tou- jours dirigées en avant et en arrière lon- gitudinalement ; la première paire est la plus longue, la seconde ensuite, la troi- _sième est la plus courte. ‘Arancïdes sédentaires formant une toile à réseaux réguliers composés d’une spirale croisée par des rayons droits, qui partent d'un centre où elles se tiennent immo- biles, les pattes étendues longitudina= lement. 1. Tarn. érenoue (Tetr. extensa). Linn. , Fabr., Geoff., Walck. , De Geer, t. 7, p. 236, n.° 10, pl. 19, fig 1, 2 5» 4- Lister, p. 30, t. 35, fig. 3. — Albin, pl. 25, fig. 122 ct 124. Schæf., Jcon. Insect., pl. 49, fig. 7 et 8, et pl. 115, fig. 9. — Sulzer, Geschichie der Ins., p.254, tab. 50. 1] Yk "1 à ‘ A+ r 3 d . ; k 4 Ù é TÉTRAËNAT HE ‘1% Ibid. , p.229, dans la vignette à droite. — Scopoli , Entom. Car, ar. Solandrii, p.397, n.° 1095. *2. Temr. ALoNGÉE (Tetr. elongata ). Bosc. , manuscrit sur les araignées de la Caroline, pl 5, fig. 5, araneg gibba. . *3. Ten. cyLiNpRIQUE ( Ter. cylindrica). Espèce _ nouvelle et inédite de la Notasie ou Nouvelle-Hollande. Collection du Muscum. +4. Te TR PR OLON GÉ E ( Tetr.. protensa ). Espèce inédite de Lle-de-France » communiquée par le professeur Éamarck, ARAIGNÉE, 108 XVIII. LES NAPITÉÈLES ( Textoriæ ). K- G. LINYPHIE (ZLinyphia). e Yeux, huit, presque égaux entr'eux, OCCU= DS pant le devant du corselet, ainsi placés. PL 7, fig. 66. 1 Lèvre triangulaire, large à sa base, arrondie Ê à son extrémité. PI. 7, fig. 65. 140 Mächoires droites, carrées , très-dilatées à leur extrémité , très-étroites à leur base. PI. 7, fig. 65. Pattes alongées , fines ; la première paire est la plus longue ; la seconde ensuite ; la ni: troisième est la plus courte. Aranéides sédentaires , formant une toile à ussu serré, horizontale , surmontée F1 d'une autre toile à réseaux irréguliers * Jormés par des fils tendus en tous sens ? sur plusieurs plans différens , se tenant le plus souvent sous la toile horizontale ; dans une position renversée. 1, Lin. TRiANGULAIRE ( Lin. triangularis), De Geer, 4 7, P: 244, n°2, ar. resupina sylvestris, pl. 14, fig. 137 14, 15, 16-22. — Clerck, p. 71, n.° 12, pl. 5, tab. 2; ou €. 3 Nyr mi LE. fig. %, 2. — Walck. , Faun. he. * p: 214, n° 2 Lister, t. 19, is 19, p- 64. C’est à cette espèce et non à la suivante, qu’on doit rapporter cette citation de Lister. Albin , pl 50, fig. 148. — Scopoli, Æntom. Carniol., Cp 596, ar. Albini. \ * Liv. MONTAGNARDE ( Lin montana). PI. 7, fig. 65 et 66. De Geer, t. 7, p 201, 15 — Clerck, p- 64, n° 11, pl. Fi: _ tab. x. ri, Walck., p.215, n.° 1 E KE AE et + XIX, LES RÉTITÈLES (Retiariæ ). G. THÉRIDION ( Theridion ). Yeux, huit, presque égaux entr'eux, occu- pant le devant du corselet , ainsi. PI. 7 et8, fig: 68, 70,72, 74,76, 78. Lèyre courte , plus large à sa base, de figure variable. PI]. 7 et pl. 8, fig. 672 69, ma; me 75 77: Mächoires inclinées sur la lèvre, Re étroites, cylindriques. Fig. 67-77. Pattes alongées, fines ; la LS cs paire est la plus longue; la quatrième ensuite; la troisième est la plus courte. Aranéides sédentaires, formant une toile à réseaux irréguliers composés. de Jils qui sent en 1ous sens sur plusieurs Moss différens. # | A + GATHÉRIDION: . CD PREMIERE FAM E, LES OVALES ( Ovatæ ). Veux latéraux se touchant. PL. 7, fig. 68. w? Mächoires légèrement dilatées à leur extrémité. PE 7, PE De” fig. 67. : 6. : C0 Lèvre carrée à son extrémité. PI. 7, fig: 6. 4 14 Abdomen ovale, alongé. . 0 ranéides recouvrant leurs œufs d’une bourre lâche et peu - LUE L serrée ; habitant les plantes, et en rapprochant les feuilles ms dr - pour s'y renfermer au tems de leur ponte. D x Ta. navé (Th. lineatum). Clerck , p. 60 ,n.°8, pk 3, . tab, 10.— Albin, p. 29, pl. 26, fig. 127.— Walck., Faun. * Paris. jt. 2, p.210, n.° 49. . 2 Ta. couronné (7h. redimitum). PI. 7, fig. 67, 68. 2 Clerck, p.59,n.°7, pl.5, tab” 9° — "De Geer, t: 7; p- 242, A n°11, pl. 14, fig. 4-11. — Albin, p. 29, pl. 19, fig. 92. dE. “ . Schæfler, Jcon., pl. 64, fig. 8. — Frisch, t. 10, tab. 4, AS. Ho re 20 5,p. 6, n°4. EL ps à Br, tt. 12. — Walck. , Vie: n° 50. — Linn. 3. Tu. ové ( Th. ovatum ). Clerck , p'28: n°167plia,; tab. 8. — Albin, p. 56, pl. 24, fig. 116. — Walck. , ke Faun. Paris., t. 2, P. HERO — Geoffr., t. 2, fe P. 648, ne 12. 4 + 7 RE L, DEUXIEME FAMILLE. * Pr. LES ARRONDIES (:Rotundatæ ). Feux latéraux se touchant. PI. 7, fig. 70. 72 Mächoires non dilatées à leur extrémité. PI. 7 ; fig. 69. va Lèyre très-large à sa base, carrée à son extrémité. Fig. 69. we Abdomen en ovale arrondi. _ A ; “ranéides recouvrant leurs œufs & jé bourre lâche et peu Le k serrée ; habitant lintérieur des b ns ; le dessous des ® pierres, les lieux sombres et obsours. N 4. Tu. QuATRE POINTS (7%. 4. punctatum). PI. 7, fig. 6g 74 ARAIGNÉE; 4 et 7o. Fabr. , p.416, n.° 54. LWalck., n.°48.—DeGeer, 1.7, p. 255, n.° 16, pl. 15, fig. 1. — Lister, p. 49, tit. M ae fig. 11. — Lion., ar. bipunctata. » 45. Tr. PAYKULLIEN (7h. paykullianum ). Espèce inédite des environs de Paris , prise par moi dans le bois de Vin cennes , en compagnie avec le savant entomologiste Paykull. 6. Tn. racmeré (Th. maculatum). De Geer, Mém., t. 7, p: 257 n.° 17» pl: 15, fig. 2. ‘18 * 7. Tu. asie (Th. peritum ). Espèce nouvelle d'Europe. % 8. Tr. vanioué ( Th. variatum ). Espèce inédite en- voyée de Lyon par M. Berthout. ‘ TROISIÈME FAMILLE. LES RENFLÉES (ZTurgidæ). + Yeux latéraux rapprochés. PI. 7, fig. 72: Mächoires cylindriques , non dilatées à leur extrémité. PI. 7, fig. 71. L Lèvre arrondie , semi-circulaire. PI. 7, fig. 71. Abdomen globuleux ; renflé à sa partie supérieure. Aranéides enfermant.leurs œufs dans une enveloppe de soie durs. tissu serré , formant un cocon globuleux ; habitant les plantes. et l’intérieur des bâtimens ou les cavités naturelles. 9. Tu. sisirme ( Th. sisiphum). PL 7, fig. 71 et 72: Walck.,. Faun. Par. ,t.2, p.206, n.° 32. — Frisch. ,t. 10, tab. 18, p- 21. — Lister, p. 55, tit. 14, fig. 14. — Clerck, p. 54; n° 4,etp. 56, n°5, tab. 5 et 6. — Albin, p, 51, pl. 21, fig. 101. | 10. Tr. nécouré ( Th. nervosum ). Lister, p. Ba, fig. 13. Albin, p.25, pl 15, fig. 71. — Walck., Faun. Paris, t.2, p- 207, n.° 55, « a. Tu. peinr (2h. pictum). Walck., Faun. Paris. , t.2, p-207, 0.036. 12. Tu. cnéNezé ( Th. denticulatum). Walck., #aun. Paris, t.2,p.208, n.° 57.—Lister, p. 56, tit. 16, fig. 16. Re G.'T HÉRI DI 5. Ta. veinr ( 74. tnctum ) Walck., Faun. Paris, Ÿ 2, p'200/ 101096. 14. Tu. cenrir ( Th. phichelune ). Walck., Faun. Par., .t.2, p.208, n.° 39. 15. Tu. carozin (Th. carolinum). Walck., Faun. Par., t.2,p. 208, n.° 40. 36. Tn. sou1 ( Th. lepidum). Walck., Faun. Paris., t.2, LS p. 208, n.° 4r. 17. Tu. crRActEUx ( Th. venustum). Walck. , Faun. Par. [A t.2, p.209, n.° 42. * és QUATRIÈME FAMILLE, Me LES CRYPTICOLES ( Crypticolæ) Yeux latéraux rapprochés ; se touchant. = / Mächoires courtes, carrées. PI. 8, fig. 75. à Lèvre carrée, plus large que haute. PI. 8, fig. 75. + Abdomen globuleux , renflé. te * Arandides enveloppant leurs œufs d’une bourre lâche; habitants à ps les caves , les lieux sombres et humides. A, 18. Tu. cnyrricore (Th. crypticolens). PL. 8, fig. 75 Le € et 76.— Walck. , Faun. Paris., t. 2,p. 207, n.° 33. 5 CINQUIÈME FAMILLE. LES TRIANGULILABRES ( dE ) À ONE : AT latéraux disjoints. PI. 8, fig. 74. | Maächoires cylindriques. PI. 8, fig. 73: Lèyre grande, triangulaire , plus haute que large. PI. 8, ‘Û fig. 73. *. Ô Abdomen globuleux, nu. #, # 4 ré 4 4 . : Aranéides enveloppant leurs œufs d’une bourre lâche et pew serrée , formant une toile composée de fils lâches et flottant dans l’intérieur des bâtimens , ete. LES « Li .. | 39: Tu. rRrancuzirer (7h. triangulifer ). PL 6, fig. 75 . + et74.— Walck., Faun. Paris., t. 2, p. 207, n° 54. Le CR 2 pre pe M | à ar Es . ee ÿ : 21. Ta. onTicose ( Th. urticæ). Ibid. , n.° 47. ARAIGNÉE; 76 _ 20. Tr. poNcTuÉ (7h. punctutum ). Walck. , Faunr: Paris. ,t. 2, p.210, n.°46. , # * 22. Tr. pamier (Th. alveolus). Reçue de M. Ferero médecin à Turin. SIXIÈME FAMILLE ' LES CACHÉES (Abscondatæ ). Yeux formant un quadrilatère très-alongé , marqué Ve une ligne saillante ; les latéraux portés sur la même élévation, rapprochés , mais ne se touchant pas. à 24, Machoires courtes , cylindriques. Lèvre large sur-tout à sa base, en pointe cbtuse et F très-arrondie vers son extrémité. ( ‘Abdomen ovale , rond. À Es sg ÆArandides se cachant sous les pierres et les champignons » Jormant ; pour envelopper leurs œufs, un cocon sphérique composé d’une bourre dense, compacte , unie , mais ne formanè. pas tissu. 1 7." 35, Tu. osscure ( 7h. obscurum ). hs à Faun. Par., 1.2,p-.209,n.° 44 24, TH. mar Qué (Th. signatum ). Walck. , {bid., n.° 45 Obs, J'ai fait dessiner avec soin les caractères de cette jy a et" îe les ferai graver, Re. ù + 1 en we: #50 47 | nc , G. THÉRIDION. SEPTIÈME FAMILLE. LES MINIMES (Minime). Yeux latéraux rapprochés. Mächoires cylindriques. | Lévre grande, en triangle , tronquée en ligne droite à 4 son extrémité. ; Abdomen ovale , arrondi. Æranéides très-petites ; formant une petite toile sur les feuilles ou entre les raisins, enveloppant leurs œufs dans un cocon aplati et lenticulaire ; formé d’un tissu fin et serré. 7 25. Tu. BrENrAIsANT (7h. benignum). Lister, p. 55, 2 tit. 15. — Walck., Faun. Paris., t. 2, p. 209, n.° 43. HUITIÈME FAMILLE. à: LES TUBERCULÉES ( Tuberculatæ ). Veux latéraux rapprochés au niveau de ceux d’en bas. Lèvre grande, triangulaire. | . ” Mächoires étroites , cylindriques. Abdomen ovale, globuleux, renflé à sa partie supé- rieure ; qui est surmonté de Sa ÆAranéides,... 26. Tu. APHANE (7h. aphane ). Walck., Faun. Paris. t. 2,p. 206,n.°3r, s Obs. Commune au bois de Vincennes. C’est la plus 1 des aranéides que je connaisse. PP à" t à d MC AD « À KA . » ÿ si à 2 % VA ‘4 L Mr, En ! . ARAIGNEE; NEUVIÈME FAMILLE, LES LONGIPÉDES, Veux latéraux se touchant. PI. 8, fig. 78: Mächoires cylindriques , très-alongées. PL. 8, fig. 77 Lèvre inférieure très-large ; échancrée. PL 8 , fig. 77. Paites très-alongées. #97. Tu. incenTain ( 7h. incertum). PI. 8, fig. 77 et 78. Espèce inedite de la Notasie ou Nouvelle-Hollande. . Obs. Ilest évident, par les caractères de sa bouche, qu’elle forme le type d’un nouyeau genre; mais comme dans le seul individu de cette espèce que j'ai trouvé au Muséum, l’abdomen et la plupart de # pattes manquent , je Vai placée ici en attendant mieux. Te Le genre théridionest un des plus curieux par Ja variété de sesmœurs “et de son industrie; aussi voit-on varier en même raison les organes principaux et particulièrement la forme de la lèvre.Gelle des mâchoires et le placement des yeux, n’éprouvent que de légères modifications ; et comme de toutes les aranéïdes, cellescei sont les plus petites et sont parconséquent celles où les individus sont les plus difficiles à déter- miner, il faut se garder, d’après d’aussi légères différences, de cons- tituer des genres particuliers. Il ne suffit pas à nos méthodes d’être bien raisonnées , il faut qu’elles soient proportionnées à la faiblesse de nos organes et des moyens connus, inventés pour y suppléer. Les méthodes sont les instrumens de notre intelligence ; ils nous échap- pent par leur tenuité, s’ils sont trop raffinés; ils ne produisent que des opérations grossières , inexactes et par-là peu utiles, s'ils ne le sont pas assez. “ E . Lé à É # a: A her ; à ” * +. Ca LE ‘ + ip | GÉCYTATESS 19 % | SR LES RÉTICULITÈLES ( Reticulariæ ). («G. SCYTODES ( Scyrodes ). _ Yeux, six, presque égaux entr'eux, occu- à. LAS __ pant le devant du corselet, ainsi. PI. 8, fig. 62. + Lèvre triangulaire, dilatée dans son milieu. : F8, fie. Br. Mächoires inclinées sur la lèvre, cylindri- / + ques et élargies à leur base. PI. 8, fig. 8r. + Pattes fines; les quatrième et première paires * sont les plus longues ; la troisième est la plus courte.’ | Aranéïdes sédentaires, formant une toile à réseaux irréguliers composés de jils qui se croisent en tous sens, et sur plu- sieurs plans difjérens. Scyr. rnorAciQUE (Scyt. thoracica). PI. 8, fig. 8x et 82. Latreille , Hist. Nat. des Ins., t. 7, p. 249 , n.° 47, aranea thoracica.— À Paris et dans ses environs. ” 8o ARAIGNÉE, G PHOLCUS. X XI. ES LES FILITÈLES ( Féatoriæ ). G. PHOLCUS ( Pholcus). Yeux , huit, presque égaux entr'eux, OCCU- pant le devant du corselet, ainsi. PL 8, + fig. 80. . Lèvre grande , triangulaire, dilatée dans son milieu. PI. 8, fig. 79. à ; Méchoires inclinées sur la lèvre , alongées, e cylindriques , élargies à leur base, légè- * rement échancrées à l'extrémité de leur x à côté externe. PI. 8, fig. 79. É Pattes très-longues et très-fines; la première paire est la plus longue; la seconde ensuite ; 0" la quatrième est presque égale à la seconde ; la troisième est la plus courte. Aranéïdes sédentaires, formant une toile composée de fils läches et peu adhérens à entr'eux, tendus sur plusieurs plans dif- « férens, agglutinant leurs œufs en une n° masse ronde et nue, qu’elles portent avec elles entre leurs mandibules. ét «. Pnoz. PHALANGISTE (Phol. phalangioides). PI. 8, fig. 79 . MR, et 80. — Scopoli, Entom. Carniol., p. 404, 1120, aranea ” , é Pluchii. — Geoff., t. 2, p. 651, n.° 17. Walck., Faun. 4 r Paris., t. 2, p.215, n.° 53. — Schranck, Enum. Insec. Aust., p. 550, n.° 1103, ar. opilionoides. ; 1 € ARAIGNÉE, G. LATRODÈCTE. 8r XXIL | à LES NODITÈLES (Nodulariæ), % G. LATRODÈCTE ( Larrodectus). Yeux, huit, presque égaux , occupant le 4e devant du corselet, ainsi. PI. 0, fig. 84. Lèvre triangulaire, grande et dilatée à sa r base. PI. 9, fig. 83. Mächoires inclinées sur la lèvre, cylindri- ques, grandes et fortes. PI. 9, fig. 83. Pattes longues et fortes; la première la plus longue de toutes ; la seconde ensuite ; La” troisième est la plus courte. Aranéides filant dans les sillons et sous les pierres, des nœuds et des filets où les W insectes qui passent se trouvent arrêtés. . PREMIÈRE FAMILLE, À LES GLOBULEUSES ( Globulosæ). Abdomen globuleux. x. LaTr. mazmiGnaTTE (Latr. 15 decim guttatas ). PI]. 9, fig. 85 et 84 — Rossi, Faun, Etrusca, t. 2, p. 156, n.° 982 , tab. 9, fig. 15.— Fabr. ,t. 2, P: 409, n°8. Obs. J’ai décrit et figuré cette espèce d’après deux individus, tous deux envoyés par Rossi; l’un à M. Fabricius, et l’autre à M. Bosc, — Outre l'ouvrage de Rossi, consultez , pour son histoire, Museo di Fisica e di Esperiense, Boccoue > in-4.° 1697; p. 192 et suiy. (à | LATRODÈCTE 82 ARAIGNÉE, G. DEUXIÈME FAMILLE: LES OVALES ALONGÉES ( Ovatæ elongatæ }. Abdomen ovale, alongé. a. Lan. Assassin (Latr. mactans). Fabr.,t.2, p. 410; n.° 11, aranea mactans. — D'Amérique. — La variété dont parle M. Fabricius me parait être une espèce distincte. Obs. La différence très-prononcée qui se trouve entre la forme de Yabdomen, est la seule qui distingue ces deux familles ; car les organes de la bouche, la forme du corselet et la position des yeux étant identiques, et les couleurs (taches rouges sur un fond noir) étant semblables, il est probable qu’il n’existe entre les mœurs des individus qui les composent ; aucune différence sensible, 83 ARAIGNÉE, G. STORENE. X XIII. G. STORÈNE ( Storena ): Yeux, huit, presque égaux, occupant le devant du corselet. PI. 9, fig. 86. Lèvre ovale, alongée. PI. 0, fig. 85. Mächoires cylindriques , inclinées sur la lèvre. PI. o, fig. 85. Pattes de longueur médiocre, cuisses un peu renflées ; la première paire est la plus longue, la seconde ensuite , la troisième après. Aranéides..... * Sron. BLEUE ( Stor. cyanea). PI. 9, fig. 85 et 86. Espèce inédite de la Nouvelle-Galles méridionale dans la Notasie rapportée par M. Péron. Obs. IL m'est impossible de rien conjecturer sur les mœurs des aranéïdes de ce nouveau genre; car il tient, par ses rapports d’orga= nisation , à plusieurs genres dont les mœurs sont trés-différentes. Par ses mandibules coniques et la longueur relative de ses pattes, dont la troisième surpasse la quatrième, il tient au genre Tomise ou aux Latébricoles. La manière dont ses yeux sont placéslui est particulière, mais semble se rapprocher du genre Æge/ena ou des Labirinthitèles ; d'un autre côté, sa lèvre et ses mâchoires ont de très-grands rapports avec le genre Ærgyroneta ou les Nayades. C’est ce qui m’a déterminé à. le placer ici, sans cependant pouvoir assuxer avoir rencontré justes LÉ RIT NT ON PRE LA din 84 ARAIGNÉE, G ARGYRONÈTE. X XI V. LES NAYADES ( Nayades ). :G ARGYRONÈTE ( Argyroneta ). Yeux huit , presque égaux entr’eux, occupant le devant du corselet, ainsi. PL 9, fig. 88: Lèvre alongée, ovale, triangulaire , dilatée à sa base, arrondie à son extrémité. PL 9” fig. 87. Mächoires inclinées sur la lèvre, cylindri- ques, fortes, coupées obliquement à l’ex- trémité du côté interne, élargies à leur base. PI. 0, fig. 87. Pattes fortes, de longueur médiocre ; la pre- * mière paire est la plus longue ; la quatrième ensuite ; la troisième est la plus courte. Aranéides nageant dans l’eau , l'abdomen enveloppé dans une bulle d'air, formant au milieu de l’eau une coque ovale remplie d'air, tapissée de soie, où elles se tiennent renfermées, et où aboutissent des fils di- rigés en 1ous sens. 1. ÂnG. AQuATIQUE ( Arg, aquatica). PL. 9, fig. 87 et 88. De Geer, Méim., t. 73 p: 505,n.°55, pl. 19, fig. 5,6,7, 8; 9 10, 11,12, 13.—Clerck, Aran. Suec., p. 1435, pl.6,t.6, fig. 1, 2. — Mémoire pour servir à commencer l'histoire des araignées aquatiques, 1." édit. in-8.°, 1749 ; 2.° édit, in-12", 1799. — Geoffr., t. 2, p. 644, n.° 7. — Linn, > Fabr., Walck., p. 235, n.° 99, aranea aquatica. EEE ADDITIONS. À l'espèce Thomise citron, p. 31, n.° 7, ajoutez les cita- tions suivantes : De Gecer, t. 7, p. 298, n.° 30, pl. 18, fig. 17-22.— Linn., System. Nat., édit. 12, t. 1, p. 1052, n° 15, aranea 4 lineata. Variété. — Albin, p: 26, pl. 17, fig. 81. Autre variété de la même espèce, très-voisine de celle de Linné. À l'espèce Thomise calycin, p. 32, n° 8, ajoutez à la citation de Schæffer, pl. 187, fig. 7, et pl. 200, fig. 7. — Et Clerck, p. 128, ar. varius, pl. 6, tab. 5. A l'espèce Thomise floricole, p. 35, n.° 16, ajoutez : Schæffer , pl. 191, fig. 4. À l'espèce Clubione atroce, p. 44, n.° 10, ajoutez cette citation : Schæffer, pl. 258, fig. 6. Le mâle. Excellente figuré. SYNONYMES | Lu, je à Dz mot ÂAraignée oz Aranéide ez diverses langues. En latin, on dit 4ranea ou Araneus ; car on trouve dans les bons auteurs, les deux genres indifféremment employés. Isidore et Jonston font venir le mot araneus de aëre natus ; mais Beckmann le tire du mot hébreu arag, qui signifie filer. En grec, arachne; en italien, ragno; en espagnol, arana, prononcez aragnia : les espagnols , pour désigner les araignées chasseuses ou vagabondes , les appellent très-plaisamment alguacil de moscas, alguazil des mouches. En portugais , on dit aranha ; en allemand, spinne; en anglais, spider; en suédois , spindel; en danois, edderkop; en norwégien, kon- gro; en sclavon, paiak ou paouk; en islandais, kongulvofa (Poy..en Island., in-8. 1802, 1. 5, p. 372); en youkagir, A pr, ; "1 VER ANEN LT ? SU PT NL VO) TNT managadaibi (Sauer, Expédit. de Billing, L. 2, p.265 de fa trad. fr. ); en yakouts, ogniyas (Sauer. , ibid., 1.2, p. 277). Dans la Nouvelle Calédonie , nougui ( La Billardière, ’oyage à la recherche de la Pérouse, t. 2 , p. 4); chez les anciens caraïbes, on disait tocatl ( Voyez Nieremberg, liv. 15, ch. 28, p. 291). M. Langlès, justement célèbre par ses connaissances sur les langues, l'histoire et la littérature des orientaux, m'a fourni les synonymes suivans : Pour désigner une araignée, on dit en arabe : kehdel, aænkebout, cha’abdboun, kehoül, dzaouthat, khadernagq , melqäth, fédès, maoul, hebour, retylah; en hebreu, a’kha- bych et chemamith ; en syriaque , gaugui; en chaldéen, akhoubythah; en qofthe , stadjoul; en persan, ghundeh, verend, tenend, retylé, felendjyan, tchägh, dyr-p&t, dioù pdi; en turk, ouroumdjek; en mantchou, khelmekhe et khelmekhen; en chinois, siao-siao, tche-tchou; en malay ; labahlabah ; en quitchoua ou péruvien, ourou; en japo- nais , coumno ; en anamitique ou tonquinois, dén, céi den; en hindou, mékra, grande araignée , makri, petite araignée , et boudker; en madegasse, lauatangh; en kourde, petavent; en lappon, Aeounc; en albanois, camareia; en calmouk, æræ; en berbère, tsycyst. NOMS Des espèces auxquelles les figures se rapportent. L THÉRAPHOSE. 1. MxGaze calpéiénne, fig. 1et2. * ——— aviculaire , fig. 5. 4: ——— notasiénne, fig. 4 et 5. Dans la figure 4, a re présente la lèvre ; à la mâchoire, c le palpe, d les mandibules $ e l'onglet des mandibules. 5. ——— mâçonne, fig. 6 et 7. La fig, 6 représente une mandibule avec le rateau qui est à extrémité. 6. Orérère atype, fig. 8, 9 et 10. Cette dernière figure représente le corselet. 7. Mussuzèxe herseuse, fig. 11, 12, 13, 14. La figure 13 représente le corselet, la figure 14°, mandibule avec la herse à trois rangs de dents qui se trouve à son extrémité. IL ARAIGNÉE., 2 8. Lycose vorace, fig. 15 et 16. 10. DoromËpe admirable , fig. 17 et 18. bordé , fig. 19 et 20. 12. Crène douteux, fig. 21 et 22. 15. Spmase indien , fig. 23 et 24. 14. Erèse cinnabre, fig. 25 et 26. 15. ATTE paré, fig. 27 et 28. XI, —— 22. . CzusionE accentuée , fig. 42. . ——— nourrice, fig. 43 .et 44 ,- . ——— soyeuse , fig. 45. 27. 26. 45. 44 45. 46. 47: . Tnomse canéeride, fig. °9 et 56 ——— rugeux , fig. 51 et 52. ——— Jeucosie, fig. 55. ——— citron, fig. 34 et 20! 4 ——— flamboyant , fig. 36. Lèvre, , ——#paresseux , fig. 57 et 58. Spanasse émeraude , fig. 40 et 41. ÿ ——— lapidicole, fig. 48. Drasse lucifuge, fig. 46 et 47. Dysoène érythrine , fig. 49 et 50. Sécésrue perfide, fig. 51 et 52. . Técénéname domestique , fig. 55 et 54. 31. . INysse pédicolore , fig. 57 et 58. . Erxire diadème , fig. 59 et 6o. 34. 35: 36. 37: 38: 39. 40. 4x. 42. Acécène labyrinthe , fig. 55 et 56. _——— brune, fig. 61 et 62. Témnacnarue étendue , fig, 63*et 64. Livyeme montagnarde, fig: 65 et 66. Taénmion couronné, fig. 67 et 68. quatre points, fig. Go et 7o. sisiphe , fig. 7x et 72. triangulifère , 75 et 74: crypticole , fig. 75 et 76. longipède, fig. 77 et 78: Prorcus phalangiste , fig. 79 et 80. Sevrope thoracique, , fig. 81 et 82. Larronècre malmignatte , fig. 85 et 84. Sronène bleue , fig. 85 et 86. Ancyronère aquatique, fig. 87 et 88. FIN. L 28 LÉ Rire À “HER o O O Oo Mounier del. Chartes ou S À. A | Meunier del. Û harles ru} EX “ti AUS, 4 CA M Meunier del, Chartes. dupe L RE Ne DA 22 Aa 6 Meunier 4 à a GB) | | | | Mani Chartes Vu TPE . e. Y r 1 LE ê7 Meunier del. 7 20