MAMMALOGIE O U DESCRIPTION DES ESPÈCES DE MAMMIFÈRES. DESCRIPTION DES ESPÈCES DE MAMMIFÈRES, PREMIERE PARTIE, CONTENANT LES ORDRES DES BIMANES, DES QUADRUMANES ET DES CARNASSIERS. Par M. A. G. DESMAREST, Professeur de Zoologie à l'École royale d'Économie rurale et vétérinaire d’Alfort ; membre de la Société philomatique de Paris: associé de la Société philosophique de Philadelphie, et de l'Académie des Sciences naturelles de la même ville ; Correspondänt de la Société d'Agriculture et de Commerce de Caen, etc. A PARIS, Chez Mr: e o ° 0 ° Veuve Acasse, Imprimeur-Libraire, rue des Puitevins, n° 6. ~ CERN E. 1820. enr D (a > titine. CPP - MEP E E SU à. aani La Le Recueil des planches de l'Encyclopédie, destinées à représenter les principales espèces de mammifères , a été publié , sans texte, il y a environ trente ans. Feu l’abbé Bonnaterre, qui s’étoit chargé de la rédaction de tous les tableaux descriptifs , ou de l’I{{ustration des planches de zoologie , n’a donné , depuis lors , qu’une portion assez peu considérable de ce travail, et même il ma pu compléter que les parties relatives à l’histoire des reptiles , des poissons et des cétacés. La descrip- tion des figures des oiseaux et des vers (mollusques et autres), commencée par lui et par Bruguière, n’a pas été terminée, et celle des planches de mammifères n’a pas même été entreprise. L’Editeur actuel de P Encyclopédie , ayant le desir de terminer le plus prompte- ment possible [a publication de ce grand ouvrage , s’est décidé à distribuer entre plusieurs naturalistes les parties non achevées , ou non encore commencées , des flustrations zoologiques. Suivant cet arrangement, M. le chevalier de Lamarck Se MR mn dre des mollusques et des vers; M. Latreille ; de celles des - x chnides et des insectes A ; M. Vieillot, de la classe des oiseaux, et nous , de celle des mammifères. f | "LA "+ ; ee Aussitôt que nous avons entrepris le travail que nous venions d’accepter, ) + . re de nous n'ayons pas tardé à reconnoître que cette tâche étoit plus longue et plus dif- e bi kd a | x 3 | Ern É ficile à remplir que nous ne l’avions d’abord pensé. - RE RER. : i - Pn FE il ne s’agissoit pas moins que de présenter un tableau à peu près com- piet de l’état actuel de nos connoissancesrelatives à l’histoire naturelle des animaux ma e F. è FT ie A $ Sai y E a £ mmifères. Le Dictionnaire des quadrupèdes de VEncyclopédie, de Daubenton, 3 à MY : ki iy A x i i qui a paru en 1762, étoit evenu trop ancien pour nous sérvir seul de base dans notre travail. T] éta: ] o i 5 2 e travail. Il étoit d’une nécessité absolue de réunir toutes les notes que ren- fermen : : | f es | a n nt les nombreux voyages , dans les diverses parties du Monde, faits depuis cette épo 4 : TJ; í 1 hie poque. Nous devions également recueillir et discuter toutes les monographies de genres , to s descriptions ola i | i | 5 ; toutes les descriptions isolées d'espèces , qui, pendant le même intervalle de temps , ont été insérées d -3 ans les collections académiques ou les recueils scien- tif sol r | saliste i 1 fiques, soit par les naturalistes français, soit par les étrangers. Nous devions Comparer ces nouvelles notions avec celles que renferment les auteurs plus anciens, vj AVERTISSEMENT. auxquels on est souvent obligé de recourir. Enfin, nous devions nous déterminer dans le choix d’une méthode de classification, et adopter un plan uniforme à suivre dans nos descriptions. Nous avons été encouragés dans nos recherches , souvent minutieuses et dé- pourvues d'intérêt lorsqwon les considère isolément - par l’idée que leur résultat pourroit être un jour de quelqu’utilité à ceux qui exécuteroient le projet formé par : Pun de nos plus illustres naturalistes et digne de notre siècle, de publier une nouvelle édition du Systema Natura. Nous avons fait tous nos efforts pour rendre complète la liste des êtres dont nous nous sommes occupés, en indiquant toutefois, d’une part, les notions positives que Pon possède sur le plus grand nombre, et de l’auire, en signalant l'incertitude qui existe à l'égard de quelques-uns. Linnæus, Pallas, Buffon, Daubenton , ont été nos premiers guides , et, à Pex- trait de leurs travaux , nous. avons joint celui des observations des naturalistes plus récens , mais dont la réputation d’exactitude n’est pas moins acquise, Parmi ceux- ci nous nous bornerons à citer : Erxleben , Storr , Hermann , Camper, Vicq-d’Azyr, „Higer, MM. Blumenbach, Georges Cuvier, Lacépède , Geoffroy-Saint-Hilaire , Frédéric Cuvier, Blainville, Duméril, Humboldt, Lichtenstein, Tiedmann , Hoff- manssegg , d’Azara , Péron , Lesueur , Kuhl, Fischer, Bechstein , le prince Maxi- milien de Neuwied, Leach , etc. etc. La méthode que nous avons adoptée, à quelques modifications près, est celle que M. G. Cuvier a publiée , il y a quatre ans , dans son dernier ouvrage intitulé : Le Règne animal distribué d’après son organisation. Dans la description particulière des genres nous nous sommes attachés à faire connoître les principaux caractères communs à tous les animaux qu'ils renferment , et nous avons constamment placé en première ligne et développé convenable- “ment ceux qui tiennent au système dentaire, en leur subordonnant ceux qui sont relatifs aux organes des sens et ceux qui ont rapport aux différens modes de locomotion. Nous avons joint à ces caractères quelques notes sur les habitudes générales de ces animaux et sur les climats qu’ils habitent de préférence. Les espèces sont caractérisées par une phrase comparative; leur synonymie la plus importante est relatée ; leurs dimensions principales sont exposées toujours dans le même ordre; leur description plus détaillée vient ensuite avec l'indication des différences de formes et de couleurs, qui dépendent du sexe ou de l’âge. Enfin, nous donnons pour chacune des particularités sur ses habitudes natu- relles et sur la patrie qui lui est propre. Nous avons cherché, autant qu’il a \ AVERTISSEMENT. vij été possible, à caractériser les races domestiques et à les faire entrer dans notre Système. Nous avons adopté, à Pexemple des naturalistes qui ont oag des EAA de divers pays , un numérotage général, depuis la première spar "3 premier Les > jusqu’à la dernière du dernier genre. Notre but, comine le leur, a ia de rendre RE) longues les citations qu’on pourra faire de noire ouvrage, et il est r z Préparer les matériaux d’une nouvelle carte zoographique , que nous avons Î Snai tion d'exécuter sur le plan de celle de Zimmermann mais qui nous semble save sh tible de plus d’exactitude, à raison du grand nombre de découvertes = Putain haturékle et en géographie, qui ont été faites depuis Pépoque de aphia de. Son ouvrage intitulé: Specinren zoologia geographicae qua drupeđdun, domicilia cé migrationės sistens. 1778. iy le nombre des espèces que nous admettons est d’environ arai bg en y comprenant quelques espèces fossiles bien caractérisées , et les cétacés dont nous ne traiterons que sommairement , afin de ne point recommencer en entier le travail de Bonnaterre sur ces animaux. Sous le seul rapport du nombre de ces espèces, nous croyons donner un aperçu des progrès de la science , en indiquant simplement celui que les principaux no- menclateurs admettoient dans leurs systèmes Solxante-quinze (1) ; Erxleben , trois cent quarante-cinq (2) ; Pennant , quatre cent douze (3}; Boddaert 7 trois cent quarante-quatre (4); Buffon , trois cent trente-trois (en y comprenant celles qui sont décrites dans les Supplémens de son ouv et les cétacés de M. de Lacépède) t5}; Vicq-d’Azyr, trois cent soixante-treize (7). : Brisson en comptoit deux cent rage , Gmelin, quatre cent quarante (6); et Mais parmi ces auteurs, ceux qui ont décrit ou indiqué le plus d’e Gmelin, Boddaert et Vicq-d’Azyr, l’on sur le simple énoncé spèces , Pennant, t fait presque sans critique, et souv d'une phrase caractéristique très-vague. que nous avons procédé d’une maniè ces espèces (un huitième n'avons cru devoir en fai ent Nous devons dire re plus rigoureuse, et que beaucoup de au moins) nous ont paru tellement douteuses > qu re mention que dans de simples notes. Nous n'avons inséré dans notre liste que des espèces bien connues, ou que (1) Règne animal, 1756. (2) Systema Mammalium , 1777. A3) Synopsis of quadrupeds, 1771. (6) Systema Naturæ | 13°. édit. ; 1789. (4 Elenchus Animaliur , Fes (7) Système anatomique des Animaux +» tome IT e nous l 5) Histoire générale et particulière des 7 ; ð Animaux y 1769-1785; Cétacés, 1806. 7 1792- a Patte mens éme rade + te viij En AVERTISSEMENT, | | des espèces dont l'existence ne sauroit être mise en doute sans renseisnemens nouveaux , d’après la réputation d’exactitude qu'ont acquise les zoologistes qui en ont parlé pour la première fois. Néanmoins, nous avons distingué celles-ci par un astérisque *, afin d’attirer sur elles, d’une manière plus particulière, lat- tention des voyageurs et des naturalistes à venir. Nous avons, suivant l’usage adopté par les auteurs de l'Encyclopédie, fait pré- céder notre Tableau des espèces de mammifères par des généralités fort resser- rées, dont lobjet est d'expliquer plusieurs termes scientifiques qui pourroient ne pas être compris de tous les lecteurs. Nous avons cru devoir y joindre quel- ques vues générales sur l’organisation de ces animaux, que nous avons puisées en partie dans l’article dresse eres de la 2°. édition du Nouveau Dictionnaire d’ Histoire naturelle, rédigé par. M. de Blainville , sous le rapport de la struc- ture interne, et par nous, sous la considération des caractères extérieurs. Nous osons espérer qu’on nous.saura quelque gré de n’avoir pas introduit un seul nom nouveau dans cet ouvrage, à moins que ce ne soit pour l’appliquer à une espèce jusqu'alors inconnue. Nous connoïssons assez le tort réel que le néologisme fait à la science, pour ne pas nous en servir. Nous avons même cru devoir conserver l’emploi de quelques noms un peu barbares, plutôt que de les changer ; nous citerons en particulier celui de Mammalogie, dont la composition | ° ° e + e 7 à la fois grecque et latine est vicieuse, mais dont l’usage est consacré. Plusieurs des animaux mammifères découverts depuis trente ans, offrant des formes tout-à-fait nouvelles, nous avons jugé à propos d’en faire figurer quel- ques-uns dans des planches supplémentaires, afin de compléter à la fois notre travail et le recueil iconographique de l'Encyclopédie , relatif à cette partie. Nous espérons terminer ce Species assez promptement pour qu’il remplisse son objet, c’est-à-dire, pour qu’il présente un tableau arrêté de l’histoire natu- _ relle des mammifères, en 1820. Nous ne doutons pas que les nombreux voya- geurs que le Gouvernement a envoyés dans différentes contrées, jusqu'alors peu étudiées, ne fournissent avant peu des renseignemens qui devront nécessiter des augmentations ou des rectifications à notre travail ; mais nous serons toujours parvenus au but que nous desirions d'atteindre, si nous avons fait un bon em- _ploi des seules données qui étoient à noire ot TERMINOLOGIE À. TERMINOLOGIE DES MAMMIFÈRES, VEC L'EXPLICATION DES PRINCIPAUX MOTS TECHNIQUES QUI ENTRENT DANS LES DESCRIPTIONS ORDINAIRES. Les MAMMIFÈRES (1) sont des animaux vertébrés , ® Sang rouge et chaud , respirant par des poumons libres et flottans dans une cavité thoracique dis- tincte de la cavité abdominale, dont les fœtus se nour- rissent dans la matrice des femelles , au moyen d’un placenta , et les petits , qui naissent en donnant des Signes de vie , avec le lait sécrété par les mamelles. La plupart d’entr'eux sont pourvus de quatre membres dont les extrémités , divisées en un nom- bre plus ou, moins considérable de doigts, sont ap- Propriées au genre de vie de chaque animal ; quel- ques-uns n'ont que deux membres, les pectoraux Seulement ; ils ont pour l'ordinaire le corps cou- Vert de poils ; aucun n’a de plumes ; quelques-uns sont recouverts d'espèces d’écailles où d’un test de nature osseuse, s §. I. ORGANES DE LA LOCOMOTION. 4°. DU SQUELETTE DES MAMMIFERES EN GÉNÉRAL. Le SQUELETTE > ou la charpente osseuse du corps, se compose des parties solides , destinées à protéger le système nerveux et à servir de point d'appui aux muscles ou organes actifs de la locomo- tion. Il se divise en téte s tronc et extrémités. La TÊTE (2) forme la partie antérieure du sque- pes animaux, ne peut leur convenir, néral, certains d'entreux (les membres anté (1) Le nom de quadrupèdes vivipares , donné à ces puisqu'il n’est pas gé- ; cétacés ) n'ayant que des neurs seulement. , (2) A l'extérieur, on distingue dans la tête, le crâne et la face. Le crår e antérieure, et occiput ou partie postérieure; le vertex en est le sommet; le front est la région du sinciput placée entreiles yeux ét le ver ; SR rtex 5 il est Proportionné ; haut ou Das , Selon les espèces. 1] est Surtout bien ouvert dans tomme et quelques Singes, ; que La tempe est la région si- tuee entre l'œil et l'oreille. On distingue , dans la face, les veux, les oreilles , le nez*et Ja bouche. Le orolon- gement de la face .potte le nom de museau ; sa longueur est déterminée par langle plus ou moin x ment deux lignes idéales , dont Pune paSsant par le méat auditif, vient toucher l'extrémité antérieure d a bord uvčolaire de la mâchoire supérieure, et l'autre partant 1e se partage en sencipur:ou la partie ` 1$ aigu que for- ` š ey lette ; celle qui renferme lencéphale , ou le siége principal du système nerveux ou excitant, Sa forme générale varie : elle est arrondie (1), alongée (21), trés-alongée (3), pyramidale (4), etc. Elle est dé- mesurément grosse (5), ou moyenne (6), ou petite (7). à La tête se divise en crâne et face. Le. crâne en est la partie supérieure et postés rieure ; il renferme spécialement le cerveau. Son volume varie relativement à celui de la face, et en- général on remarque qu'il est d'autant plus déve- loppé , que Pintelligence est plus grande, Il est formé des-os appelés frontal ou frontaux, pariéral ou pariétaux , occipital ou OCCIPUAUX y LEMPOraux s sphénoëde et ethmoïde. Sa figure extérieure est tantôt arroadie et lisse, tantôt pourvue de saillies osseuses qui prennent les noms de : Crêétes surcilières ‘lorsqu'elles appartiennent au frontal er qu’elles sont situées horizontale- ment au-dessus des orbites (8) ; Crêtes sagittales , lorsqwelles sont placées à la Partie Supérieure er moyenne, soit sur le parié- tal , lorsqu'il est unique ; soit sur la ligne de ER de ce dernier point est tangente lante du front. Cet angle facial ne se mesure guère que dans les singes y chez lesquels son ouverture ‘varié entre 65 et 30 degrés. De tous les mammifères , l'orang ou- tang, après l'homme, l’a le plus ouvert, et le fourmilier tamanoir, le plus aigu, La tête , en général, est plus ou moins ronde dans la plupartdes singes, pyramidale che: d'autres , alongée excessivement dañs les fourmilers dont nous venons de parler, énorme dans les #éphans, les ca- chalots , les baleines ; très-petite dans les bradypes , tont aplatie, avec une face en bec de canard dans les orni- thorhynques , etc. (1) Dans komme. (2) Dans le cheval. (3) Dans le fourmilier. (4) Dans l’alouatre, - Cs) Chez les baleines, les cachalois, (6) Dans la plupart des maïemifères. (7) Dans Paz; (8) Elles existent dans cer à la partie la plus fail- tains singes; le troglodyte, A lés papions , les mandrills s Etc. Re A ue de dut mue SR PPT moe. ” gi j rig i r GITT, $ 7 Me. 1/95 .1S 3 34 E qe PP PTT. MAMMALOGIE. jonction des pariétaux , lorsque cer os est.dou- ble (1); : Créres occipitales s lorsqu'elles appartiennent à l'os occipital et qu’elles sont transverses : . +2 \ dans ce dernier cas, elles se joignent souvent à la crête sagittale ; pout former le point d attache des muscles releveurs de la tête et du ligament cervical (2). Le zrou occipital est l'issue de la moelle alongée, ui sort- du cerveau pour se loger dans le canal rachidien, qui suit l'épine, er'qui est établi dans le corps même des vertèbres, Ce trou est d'autant plus relevé, que l'animal a la tête plus alongée (3). La face, placée à la partie antérieure (4) ou inférieure (5), renferme les organes des sens parti- culiers, ceux de la vue , de louže , de odorat et du goäc. Selon le degré de développement des organes de ces sens, la face est plus ou moins volumineuse, plus du moins prolongée , et le degré d'intelligence est en général en raison inverse de ce développe- ment. Cette face est plane et perpendiculaire (6), ou prolongée en museau (7), quelquefois en une sorte de tube (8), etc. Elle se compose des os, 1°, maxillaires supérieurs, 2°. intermaxillaires, pra- maxillaires ouincisifs, 3°. palatins, 4°.nasaux ou os propres du nez, > unguis, 6°, vomer, 7°. malaires ou os des pommettes , 8°. maxillaire inférieur, et 9°. des dents. Plusieurs os du crâne lui sont communs, comme Île sphénoïde , Vethmoide er les temporaus, On y distingue les fosses orbitaires , temporales , nasales , palatine , larcade gzygomatique y EC, Les os maxillaires déterminent spécialement la forme de la face ; ils contribuent, par leurs sinus , à fortifier le sens de l'odorat , et par leur jonction avec les os propres du nez, à former l'ouvérture des fosses nasales (9). Les intermaxillaires, premaxil'aires, ou in- (1) On les voit chez les carnassiers particulièrement. (2) Dans certains singes, les carnassiers , les rumi- nans , les solirèdes , etc. (3) Chez l'homme , fl est placé à l'équilibre de la tête. Dans le cheval, les ruminans , les rongeurs, les carnassiers, au contraire , il est situé fort en arrière. (4) Dans l’homme et quelques singes. (5) Les autres mamm fères. i (6) Chez l'homme „lorang roux, les paresseux. (7) Dans la plupart des mammifères. (8) Chez l'échidné. (9) Ils sont médiocres chez l’homme, et très déve- loppés chez les h#bivores, Dans les fourmiliers, ils font t de forine très alongée. cisifs ; sont plus ou moins grands et supportent les dents antérieures ou incisives (1). Les palatins , situés à la face postérieure de la mâchoire supérieure, ont aussi plus ou moins de développement. Les os propres du nez sont plus ou moins avancés sur les ouvertures nasales (2). j Le vomer s'étend en raison du développement de l’ethmoïde. Le Les os unguis affectent diverses formes, selon celles qui sont propres aux cavités orbitaires. L'os malaire , articulé avec los maxillaire, est . plus ou moins saillant et pourvu d’une apophyse dite 7ygomatique, qui se porte vers une autre apophyse du même nom qui appartient au tem- . poral ; et lorsqu'elles se rejoignent „ilen résulte une voùte ou atc osseux, qui a reçu le nom d'ar- cade x ygomatique. A L'arcade zygomatique est, par conséquent , complète (3) ou incomplète (4) ; sa direction gé- nérale est horizontale (5) , courbée, en dessus (6} ou en dessous (7). Elle recouvre dans le sens de sa longueur la fosse temporale , et contribue à donner attache aux musclés moteurs de la mâ- choire inférieure, | Les fosses orbitaires sont plus ou moins profondes, plus ou moins atrondies (8), plus ou moins latérales (9). Les fosses temporales , tantôt distinctes des orbitaires (10), tantôt communiquant avec elles ar le fond de celles-ci (11), tantôt ayant un bord commun (12), sont plus ou moins profondes en raison de la force des muscles qui y sont logés. Les fosses nasales ont plus de développement chez les animaux dont l'odorat est fin que chez lesautres; quelquefois la grande surface des cornets ethmoïdaux supplée à leur défaut d'étendue (13). (1) Is manquent chez l’Aommeadulte ; mais onles trouve dans le fœtus. (2) Ils sont moyens chez lhomme, petits chez lézé- phant et chez les mammifères à trempe, prolongés dans les rongeurs , les cochons , les cétacés , etc. (3) Chez Phomme, les singes, les carnassiers, (4) Chez les céracés. (5) Dans l’homme. (6) Chez les carnivores. (7) Chez les herbivores (8) Chez les singes elles sont rondes. (9) Latérales dans les rongeurs , antérieures dan: Phomme et les singes. ; (10) Homme et gtadrumanes (11) Cheval. | (12) Carnassiers et rongeurs. (13) Chez l'éféphanr, les fosses communiquent avec La mâchoire inférieure est arquée en devant (1), ou bien ses branches se joignent à leur symphyse Sous des angles plus ou moins ouverts (2). Cerre sym- physe quelquefois n’est point soudée (3), d’autres fois elle présente une pointe inférieure (4), Les côtés de la mâchoire inférieure se terminent postérieu- tement en deux parties relevées, appelées bran- ches montantes , où. sont situées les condyles d’arti- culation avec le crâne , dans la cavité glénoïde, Les condyles sont tantôt transversaux (s), tantôt lon- Bltudinaux (6); et la forme de la cavité glénoïde répond à la leur, Ils disparaissent en entier dans certams genres (7). A a partie antérieure de la mâchoire inférieure porte le nom de menton. Les dents sont de petits os très-durs, entou- rés de matière émailleuse ou pénétrés par elle, et qui prennent naissance dans des capsules situées sur les bords alvéolaires des deux mâchoires. Leur nombre er leur forme varient. Quelquefois elles Sont remplacées par des fanons ou barbes, qui sont des lames de corne (8) échancrées en faux, frangées à leur extrémité y et disposées par rangs parallèles, à la mâchoire supérieure seulement, sur la surface du palais; elles sont inégales en lon- gueur , tantôt noires, tantôt bleues, tantôt blan- ches. sont: Nulles aux deux mâchoires ( Tamor elles sont : 9) ; Evidentes ; et dans ce cas elles sont: Cornées aux deux mâchoires (10) , ou Osseuses, et c'est le plus grand nombre de cas. Alors elles existent : Dans a mächoire supérieure :seule- nent (11) où des sinus qui occupent presque toute la surface du Crane , et qui contribuent à augmenter le volume de la tête de cet animal. Chez le chier , les cornets du nez sont eXtraordinairement développés. (1) Chez l'homme. (2) Dans les autres mammifères. (3) Les ronpeurs, (4) Les éléphans. (5) Chez les mamn (6) Chez les ronge (7) Fourmilier. ($) Baleine , baleinoritre. (9) Fourmiliers, échidnés, pangolins , quelques dau- phins. (10) Dans l’ernithorhkynque. (11) Dans une espèce de dauphin. ‘ iferes carnassiers. rs et les ruminans surtout. Le nombre des dents est variable. Tantôt elles MAMMALOGIE. . LE Dans la mächoire inférieure seulement (1), ou Dans les deux mâchoires (2), Quand elles existent aux deux mâchoires, ces ` a dents sont: D'une seule forme conique ou canine (3); » D'une seule forme molaire (4), ou e plusieurs formes garnissant le bord des mâchoires d’une manière : } Incompiète, c'est-à-dire, laissant un espace vide, Antérieur supérieurement et inférieure- ment (5); Antérieur supérieurement et intermédiaire inférieurement (6); _ Intermédiaire supérieurement > €t anté- rieur inférieurement (7); - Intermédiaire inférieurement et supérieu- rement ; | | Parfaitement (8), ou Imparfaitement (9). ` Complète, c'est-à-dire, sans espace vide, tantôt les dents ayant une disposition Anomale, c’est-à-dire , ne présentant pas la forme des trois sortes de dents bien dis- tincte (10), | Normale , c'est-à-dire, bien distinguées en incisives, canines et molaires (11). (1) Cachalots. : (2) Dans la plüpart des mammifères. (3) Dauphins. (4) Tatou , „Oryctérope , megatherium , rhinocéros œ A- frique , lamantin adulte. (5) Tardigrades et morses. (6) Ruminans ; le plus souvent sans canines, et quel- chevrotains ). z (7) Eléphant , mastodonte , dugong et jeune lamantin. (8) Dans les rongeurs, où les incisives sont générale- ment au nombre de deux à chaque mâchoire, si Pon en excépte les lièvres.et les pikas , qui en ont quatre supé- rieures et deux inférieures; les damans qui en ont deux en haut et quatre en bas ; le r#inocéros d'Asie, qui en a quatre à chaque mâchoire; les kanguroos , qui en ont six Supérieures et deux inférieures , etc. (9) C'est-à-dire „dont les espaces intermédiaires ren- erment desdents d'une forme anomale, des canines ou dé fausses canines ; les genres cheval, Potoroo , phascolarctos ou koala , phalanger et petauriste. ` i (10) Anoplotherium, homme, orang , loris , tarsier, galéopithèque. Gr) D des genres de cheïropières ; les singes , surtout ceux de l’ancien Continent; les carnassiers , les didelphes , dasyures , les cochons, les Lapirs , ETC. 2 quefois en étant pourvus (les cerfs , les chameaux , les À | MAMMALOGTIE. ‘Selon leur position et leurforme, ces noms sont attribués aux dents, de la manière suivante . Incisives, celles qui sont placées en avant entre les canines. Les incisives de la mâchoire supérieure (l’homme excepté) sont implantées dans les osincisifs, præmaxillaires ou intermaxil- laires, “ © Canines, lorsqu'elles sont latérales : plus lon- gues que les autres; de forme conique, s'entre- © . ` e A 1 x 2 croisant avec celles de la machoire opposée, et insérées dans los maxillaire, a Molaires , lorsqu'elles sont fixées dans les bords alvéolaires vers le fond de la bouche. Ces dernières ont reçu, selon leur forme, les noms de : ; Machelières , lorsqu'elles sont à couronne (ou sommet ) plane ou tuberculeuse. Carnassières , lorsqu'elles sont fortes et lo- bées , comprimées et tranchantes par leur bord. Fausses molaires ; lorsqu'elles sont anté- rieures et un peu coniques, comme les ca- nines. Tuberculeuses , lorsgwelles offrent des ta- lons ou des parties mousses , et qu'elles ap- partiennent à un animal qui présente en même temps des carnassières. Ces mêmes dents molaires, considérées sous le rapport de leur structure , sont de deux sortes : Simples ; lorsqu'elles ont une forme dé- terminée, et quane fois sorties des cellules où elles ont été formées, elles ne prennent plus d’accroissement, Alors on leur reconnoîr, 1°, une racine, ou la partie implantée ; 2° un coliet, où la ligne de séparatiomde la racine, er 3°. une troisième partie, celle qui sert à la mastication , qui est la couronne. Ellesepeuvent avoir la couronne à tuber- cules mousses (1), à tubercules aigus (2), - plane (3), lobée et tranchante (4), à collines (1) L'homme, les singes de l’ancien Continent, les sapajous, les alouates » les arèles , les ours proprement - its, Ete. 3 (2) Les animaux insectivores, tels que les hérissons, es ouistitis, les taupes , etc. (3) Dugong.. (4) Les carnassiers (4) I proprement dits, tels que les “éhiens , les chats , etc. | | transverses (1), à figures d'émail diversemens conjormées (1), mamelonnée (3), erc. Composées , quand elles sont formées de replis de l'émail dans la matière osseuse (4), ou de dents particulières , en forne de lames soudées entr'elles par la matière cémenteuse (e quand elles mont point de racines propre- ment dites, ni de collet; enfin, quand elles poussent continuellement par leur base, tan- dis qu’elles s’usent par leur sommet ou cou- ronne, qui est le plus souvent tronqué ho- rizontalement, On peut aussi placer au nombre des molaires composées, celles qui sont fibreuses , c’est-à-dire, qui -résultent de la réunion d’an grand nombre de tubes émailleux creux, et qui donnent à ces dents une ressemblance de structure avec les tiges de jonc, soit qu’elles soient implantées dans les må- choires (6), soit qu’elles se trouvent simplement attachées aux gencives (7). Les molaires sont rarement au nombre de plus de sept de chaque côté des mâchoires, er quelquefois il n'y ena que deux, ou même point du tout, On donne le nom de lignes dentaires aux bords des machoires qui les supportent , et l’on remarque que ces lignes sont diversement inclinées l’une vers l’autre s à chaque mâchoire. Lorsque ces dents offrent des dessins émailleux à leur couronne , il arrive cons- tamment qu'ils sont pour celles den haut , dans un sens opposé à ceùx des molaires inférieures. Les incisives peuvent être divisées : 19, en inci- sives achevées , celles qui ont une racine , un collet ; un tranchant, et qui ne poussent pas une fois qu'elles sont formées (8) ; 2°- en incisives poussant pendant toute la vie de l'animal (5). Ces mêmes dents > sont tantôt : Proclives , lorsqu'elles sont couchées en avant (10), À Š- (1) Les kanguroos , tes lamantins , ete. (2) L’hippopotame. (3) Le mastodonte. (4) Les castors , les pores-épic , les campagnols , les “lièvres , le cheval, les ruminans, sont dans ce cas. (5) Les éléphans et le phascothares. (6) Celles de l'orytérrope, (7) Celles de l'ornithorhynaue. (8) Celles de l’homme, des carnassiers , des ruminans. (9) Ce sont celles des rongeurs. (10) Dents inférieures des makis „des kanguroos , des Phalangers. j + Pectinées , lorsque leur bord ofre des Scissures profondes (1. Tranchantes , quand leur bord est cou- pant (2), | Bilobées ou trilobées , selon qu'elles offrent un ou deux sillons sur leur tranche (3), En biseau , quand leur face postérieure est tronquée obliquement (4). Bifurquées, quand elles ont la figure d’une fourche (5). En forme de défense , droite (6) ou arquée | en en-haut (7) n cuiller, quand elles sont aplaties , ar- rondies et légèrement creusées sur la surface interne (8). Š En alêne , c'est-à-dire ; aminçies en pointe aiguë depuis la base jusqu'à la pointe (9). Cylindriques et sronquées (10). Quant à leur nombre > il est variable et offre toutes les combinaisons suivantes : 4 À 2 ro 8 6 o o 6 Petet aa aaa To a a Les canines ont toujour s la forme conique et POintue, et sont ar quées en arrière; elles sont plus ou moins comprimées. Elles prennent le nom de défenses lorsqu'elles sortent fortement de la ouche, soit pour se recourber en en-bas (11), soit pour se diriger latéralement (12), soit enfin pour se relever au-dessus de ela tête er s’y recour- ber (13). Toujoursles canines supérieures > EN sẹ croisant avec les inférieures > S€ placent derrière celles-ci. Leur nombre le plus habituel est de quatre, deux à chaque mâchoire ; Mais on observe aussi d’autres combinaisons. Quelquefois elles sont si fortes à | Jase , et tellemes qu'elles chassent eut Z ? t it rapprochées lune de Pautre les incisives en avant , €t même (1) Celles des galéopithèques, (2) Celles de l} (3) Celles de Chiens. omme et des singes, quelques wespertilions et des jeunes (4) Les incisives supérieures de la s de quelques-uns. (4) Les à plupart des rongeurs et les inférieure es de quelques oraries. . ct | (5) Cell (6) Celles du narwhal, (7) Celles de l'éléphant et du mastodonte, ) Celles de la mâchoire inférieure du condylure. 9) Les incisives inférieures de Ja plupart des ron- ELS. ) Chez le morse, ) Chez le sanglier et le phascochare. ) Chez le babyroussa. MAMMALOGIE. 5 les font tomber. Leur substance est beaucoup plas serrée que celle des autres dents, et elle porte en commun avec celle des défenses des éléphans , le nom d'ivoire, chez les animaux où ces dents acquiè- rent un grand développement, Le TRONC (1) se compose de la colonne verté. brale , des côtes et da sternum. $ (1) A l'extérieur, le tronc'se divise en cou ou partie antérieure , dos ou partie supérieure , lombes ou partie postérieure et supérieure poitrine OU partie antérieure et inférieure, ventre ou partie inférieure, et flancs ou parties latérales. La partie supérieure du cou reçoit le nom de nuque, et l’inférieure celui de gorge. On peut en- core ajouter la queue au sronc, comme ne formant que la continuation de la colonne vertébrale. Le cou est plus ou moins long. Dans les mammifères aquatiques par excellence, comme les céracés , où le corps est tout-à-fait taillé comme celui des poissons, ce cou n'est pas distinct; et même dans le squelette, les vertèbres cervicales sont d’une minceur extrême et soudées pres- que toutes ensemble. Dans les lamantins, latête neit pas non plus distinguée du tronc par un cou bien prononcé. Pour les autresanimaux , on remarque ,en général „quela longueur du cou est proportionnelle à celle de la han- teur des pieds de devant, au garrot; ani les ruminans et surtoutles ruminans les plus élevés sur jambes, comme Es girafes , les chameaux , les lamas > ont le coule plus long. Le cheval, dont la tête est pius longue, a le cou plus court , relativement. Les rongeurs et les carnassiers l'ont médiocre; les chauves-souris , qui saisissent leur proie au vol, Font assez court, ainsi que les quadru- manes , les bimanes et la plupart des rongeurs, qui peu- vent porter leur nourriture à leur bouche, à Faide dè leurs membres antérieurs. L'éléphant, qui a dans sa trompe un moyen de préhen- sion excellent, a le cou fort court, Il en est de uême du Mastodonte où animal de l'Ohio 3 et, dans le tapir , où le cou est un peu plus long, la trompe est plus courte, Le dos varie dans ses dimensions; il est d'autant moins long , que l'animal est plus épais dans toutes ses fora mes, comme cela a lieu dans l'éléphant et lhippopotamë ; il est très-alongé, au contraire, carnassiers , COMME Ceux du genre dés marres, bombé comme celui dun poisson dans les cétacés , etc. Sa di- rection générale est parallèle à l’horizon dans la plupart des mammifères ; dans l'homme seulement elle est verti- cale ; dans la girafe et dans quelques singes à longs bras ; elle est intermédiaire à ces deux directions. Les lormbes (ou la croupe) ont plus de largeur dans les animaux destinés à la Course, que dans les à en général , le bassin est modifié pour le genre de vie; dans les phogues il est alongé et très-étroit, Dans les taupes et les chauves-souris » quine font ulage, pour ainsi dire , que de leurs pieds de devant , les lombes ont aussi fort peu de largeur » tandis que dans les chevaux ; les ruminans des genres des cerfs et des antilopes , la croupe est fort marquée , etc. $ autres ; et, La poitrine est plas large dans les ; m mammifères poufvus de clavicules que dans ceng o ù ces os sont rudimen- dans quelques petits ` Le. ” 1% La colonne vertébrale se divise en plusieurs ré- gions ; SAVOIT : - EEA région cervicale, qui correspond au cou, et qui est formée, pour l'ordinaire (1), de sept vertèbres, quelle que soit sa longueur. 2°, La région dorsale , qui forme l'épine du dos proprement dite, et qui est composée d’un nombre variable de vertèbres, sur les côtés desquelles sont articulées les côtes : ces ver- tèbres , surtout les antérieures , ont des apophyses épineuses plus ou moins dévelop- | pées. a F ‘ : S 3°. La région lombaire , qui se rapporte à taires. Ainsi, Pomme, les quadrumanes et les chauves- souris sont ceux qui ont le poitrail le plus ample , tandis que les agoutis , les lièvres, les ruminans , qui sont des animaux essentiellement coureurs , lont fort étroit. Dans lomme , les quédrumanes , beaucoup de cheïrop- zeres , les lamantins , les mamelles sont situées sur cette région. | se ; Le ventre est plus ou moins renflé, selon le genre de nourriture des animaux ; ainsi ceux qui vivent d'her- bes, qui sont obligés d’en prendre une très-grande quantité pour pouvoir subsister, et qui ont un appareil digestif approprié; les ruminans et les solipèdes ont le ventre gros, tandis que les carnassiers qui prennent beaucoup moins d’alimens, et dont les intestins sont fort courts, lont peu volumineux , et même , dans certains (les chiens levriers, par exemple) , il est comme appliqué postérieurement sur la face inférieure de la co- lonne vertébrale. ; = Dans les cétacés qui n'ont tous qu’un vestige inté- rieur du bassin, le ventre n’est séparé de la queue que par la région où se trouvent les organes de la généra- tion, lanus et les mamelles. Les flancs n offrent rien de remarquable dans la plu- part des quadrupèdes; ils sont d'autant plus -amples ou d'autant plus étroits, que le ventre a plus ou moins de volume. à -© La gucie affecte des formes très-variées dans les mam- mifères. Elle n'existe pas dans quelques-uns, tels que les orangs , le pongo , quelques rousseites et payllostomes , le jhascolome , le rat-taupe, les pikas , le cabiai , etc. Elle elle eft remplacée par un simple subercule dans le magot. Elle eft fort courte dans quelques macaques, dans les ours proprement dits , les cerfs, les antilopes , le koula , -etc.; extrêmement longue dans les makis y les guenons , les arèles, les kinkajous , les didelphes , le fourmilier tama- noir , les gerboises. Elle est ronde dans la plupart des es- pèces où elle existe , et son tronçon diminue insensible- inent depuis sa base jusqu'à l'extrémité. Elle est courte, épaisse, aplatie de haut en bas , de forme ovale, dans les castors, les lamantins et l'ornithorhynque ; presque carrée dans quelques musaraïgnes; triangulaire et robuste dansles -kanguroos , etc.; prenante ou susceptible de s’enrouler sur elle-même, dans plusieurs singes d'Amérique, les aidelphes, les phalangers , le coendou , etc. : (1) L'urau, espèce de bradype, en a neuf.j MAMMALOGIE. la partie que l’on appelle les reins , formée de vertèbres en petit nombre, o ` . , ar.. 4°. La région pelvienne ou sacrée , qui s'ac- ticule avec le bassin. $°. La région coccypienne ou caudale , plus ou moins développée , et composée d’ün nombre très-variable de vertèbres, Elle sou- tient la queue , etc. Les côtes , dont l’ensemble forme la cavité thoracique , sont de deux sortes : Scernales ou vraies , celles qui se portent ` jusqu au sternum , avec lequel elles s’articu- lent au moyen d’un cartilage, Asternales ou fausses , celles qui ont beau- coup moins de longueur , et qui sont situées postérieurement. Les unes et les autres varient en nombre, _en épaisseur, en longueur, etc. Le sternum est la clef à laquelle viennent aboutir les côtes vraies ou sternales. Il est composé d'un nombre plus ou moins grand de pièces, qui se soudent ensuite pour n'en for- mer qu'une seule, Le sternum varie en éten- due, selon les espèces (1), | L'os. hyoide, considéré par quelques phy- siologistes comme un sternum antérieur, sert à soutenir la langue, Ses cornes sont quelquefois très-développées , et deviennent des os parti- culiers. Son corps, dans quelques espèces , est - très-volumineux et creusé en une sorte de tambour (2). | Les EXTRÉMITÉS ou les membres sont tantôt au nombre de quatre (3), tantôt au nombre de deux (4), et alors les postérieures sont représentées seulement par un os perdu dans les chairs. . Les membres antérieurs n’ont point d’articula- tion marquée avec le tronc : ils en sont tout-à- fait isolés, Ils se composent des os suivans : 1°. L’omoplate ou. scapulum , os large et aplati, avec une crête plus ou moins prolon- gée, plus où moins élevée , tantôt rappro- chée , tantôt écartée du bord interne; son point d’articularion avec l'os suivant offre un mena (1) Chez les cheïropières et les taupes, il est très grand. (2) Chez lalouate et les autres singes hurleurs. ‘ (3) Dans la plupart des mammifères , appelés quadru- pêdes , à cause de cela. (4) Chez les céracés, $ Ee RA ~ MAMMALOGIE o a prolongement (apophyse coracoïde), qui se développe quelquefois tellement, qu'il sem- ble un os particulier (1): 2°. La clayicule, os long servant d’arc- boutauc à l'épaule, s’articulant d’une part avec l'omoplate, er de lautre avec le sternum. lle est : a Complète chez tous les animaux qui pot- tent leur main à leur bouche. : Incomplère dans beaucôup de carnas- sıers et de rongeurs. Nulle dans les animaux essentiellement destinés à la marche. 3°. L’humérus , qui est los du bras, Il varie en longueur (2) ; sa surface est quelquefois munie de saillies ou d'apophyses très- sail- lantes, 4°. Le radius , et 5°, le cubitus ; os de l avant-bra$, Tantôt ces deux os sont distincts tz et dans ce cas’, ou ils peuvent tourner oblique- ment lun sur l’autre (3) ; ou ils sont fixés par leurs extrémités (4); tantôt le radius devient = $ + zï > n E : à l'os principal, et le cubitus, réduit à l’état rudi- mentaire , ne forme plus qu’une apophyse de celui-ci ( Fr t o . e . 6’. Les os carpiens où du poignet, petits- et disposés sur deux rangées , dont le plus grand nombre est de neuf, et le moindre de cing. o Le RS / k - 7. Les métacarpiens, en nombre variable, depuis deux jusqu'à cinq (6), de forme alon- gée et correspondant aux doigts, mais quel- quefois représentant des doigts rudimentaires, 8°. Les phalanges qui composent les doigts , au nombre de cinq au plus. Chez les quadrupèdes, tous les doigts , le pouce mr (1) Chez l'ornithorkynque et l’échian Port > se rapprochent des oiseaux. (2) Sa longueur est en sens inverse de celle des os du Métacarpe et du métatarse. Ain Solipèdes qui ont des court. (3) Dans Phomme et les singes. (4) La plupart des carnassiers et des rongeurs. (5) Chez les léminans et les folipides. a (6) Chez le cheval iby En a trois: un principal sp- pelé le canon , Et deux rudimentdires , appelés péronés. Les hippopotames , les cochons en ont quatre, ; i nomme , les singes , la plupart des carnassiers en ont cing. é , qui, Sous ce rap- si, chez les ruminans et les canons très-longs, cet os est fort excepté, ont trois phalanges , dont la dernière sup- porte l’ongle ou le sabot , et varie dans ses formes en raison de la disposition et de la figure de cette armure cornée, Le pouce n'a que deux phalanges. Il manque souvent. Chez les céracés, les doigts sont formés d'un | nombre considérable de phalanges aplaties et comme soudées entr'elles par des cartilages, Les membres postérieurs , lorsqu'ils existent , se composent d'un bassin qui est annexé à la colonne vertébrale er qui semble en faire par- tie, d'un fémur, d’un tibia et d'un péroné, d’un tarse , d'un métatarse et de doigts. 1%. Le bassin est composé lui-même de deux os iléons , formant la saillie des hanches, et articulés avec les vertèbres sacrées, de deux ischions situés vers la partie postérieure , et de deux pubis , qui constituent la partie an- térieure ou inférieure. On y remarque une. cavité cotyloïde , pour l'articulation de los de la cuisse, dont la position varie selon le mode de locomotion de l'animal. - o , + = \ 1? CREER 2°. Le fémur, qui correspond à lhumérus des membres antérieurs a , comme lui, une longueur relative à celle des autres os des ex- trémités , et des crêtes et des saillies plus où moins développées , surtout chez les animaux marcheurs. ; 3°. Le tibia et 4°, le péroné , qui corres- pond au cubitus et au radius, offrent les mêmes variations ; tantôt ces deux os sont fort distincts et mobiles Pun sur l’autre (1); tantôt ils sont distincts, mais peu mobiles; le plus souvent le péroné n’est que rudimentaire.. $°. Le tarse nest jamais formé de plus de sept os, dont le plus remarquable est celui qui soutient le ralon ou calcaneum. Son dévelop- pement est relatif au genre de locomotion des quadrupèdes, 6°, Les os du métatarse sont au plus au nombre de cinq, et au moins au nombre de deux , soudés et réunis en un seul, Ils corres- pondent aux doigts. = AE ET doigts ou orteils , formés de trois phalanges, er le pouce qui n’en a que deux 7 peuvent être comparés exactement à ceux des membres antérieurs, : = La rotule est un petit os isolé, placé dans lar- ucularion fémoro-tibiale (2), si j Les ruminans en ont deux soudés en un seul canon, Particle du TOUCHER. (1) Chez les singes et les makis. (2) Feyez la suite de la Description des membres , à ee a os MAMMALOGIE, 2P. DES MUSCLES OU ORGANES ACTIFS DE LA LOCOMOTION. La fibre contractile ou musculaire des mammi- fères est ordinairement rouge, quelquefois assez blanche, et d’autres fois très-brune ou presque noire, sans qu'il paroisse y avoit de rapport entre les différences et les divers modes d'organisations de ces animaux. En général, sa couleur est plus foncée dans ceux qui vivent dans l’eau. Les muscles, où la réunion d’un certain nombre de ces fibres contractiles , sous une forme et une direction déterminée, quoique toujours dé- pendantes de l'enveloppe de l'animal , peuvent cependant être divisés en deux couches; en : Cutanés proprement dits, ou ceux qui adhè- rent réellement à la peau er qui la meuvent; CSA QE à à = Profonds , où ceux qui appartiennent réelle- ment au squelette, et viennent d'un os pour se terminer dgn autre; Les premiers sont peu importans à connoître, Quant aux derniers, de départ le canal intestinal, qui peut être considéré justement comme lage du corps, ils peuvent être divisés en supérieurs, en inférieurs et en latéraux ; qui comprennent ceux des membres, Ceux de lå partie supérieure au canal intestinal sont peut-être les plus importans; ils forment ce qu'on nomme muscles de-la colonne vertébrale , ce qui comprend ceux qui meuvent la tête, les vertè- Dres et la queue. | Les inférieurs forment une série on presqu'un seul muscle étendu, du pubis jusqu'à la symphyse de la mâchoire inférieure , et dont les fbres sont parallèles et entre-coupées par la réunion des mem- bres et des côtes. © Enfin les latéraux, plus où moins obliques, sont presque toujours formés de deux couches qui se croisent, occupent les Rancs, et servent constam- ment aux mouvemens des côtes, Ep Les supérieurs, ou de la colonne vertébrale , ` prenant le système nerveux qu'elle contient pour axé, peuvent être eux-mêmes subdivisés en supé- rieurs ou extenseurs, en inférieurs ec en latéraux x ou fléchisseurs latéraux, Les principaux extenseurs, en marchant de la tê à la queue, sont les grands et petits droits de la | et ces derniers sont d'autant en prenant comme point À téte , et tous les- inter-épineux , quand ils existent ; plus développés , que les mouvemens de telle ou telle vértèbte doivent être plus grands ; le grand et le Petit oblique de la téte , le transversaire épineux , le multifidus £ Albi- nus , muscles qui se portant en général, d’une apo- physe transverse ou articulaire à une épineuse, quel- quefois en sens inverse , produisent réellement l'extension directe de la colonne vertébrale, peu- vent aussi produire une sorte de rotation, où mieux, de flexion latérale, quand ceux d’un côté seulement agissent, Il faut y joindre ceux qui recouvrent les précédens , ‘comme les sacro-lombaires , le long dorsal et ses dépendances, les splenius , complexus, digastriques de la tête , et tous les sacro -coccygiens supérieurs, Tous les muscles sont ordinairement composés de petits faisceaux charnus très-nombreax, qui se portent , ou directement, ou plus où moins obli- quement , d’une ou plusieurs vertèbres à une autre, à la suivante , ou même À une beaucoup plus anté- rieure ou plus postérieure , comme pour la tête ou la queue ; ils forment des muscles véritablement complexes dans leur composition et leur action. En général ils sont développés proportionelle- ment aux mouvemens permis de telle ou telle par- tie de la colonne vertébrale, et la longueur de leurs fibres est également proportionelle à l'étendue du mouvement, Les muscles fléchisseurs de cette colonne verté- brale n'existent qu’au cou er aux lombes; ce sont le petit et le grand droit antérieur de la tête , le long du cou y le petit psoas , les sous-caudiens. Les muscles latéraux sont le petit droit latéral , les inter-transversaires , le carré des lombes , les coccygiens latéraux , tous muscles également com- plexes, | Les muscles inférieurs au canal intéstina! sont étendus entre la symphyse du menton er celle cu pubis : ce sont, en allant d'avant en arrière , les génio- hyoïdiens , hyo- glosse et thyro- hyoïdiens , sterno-hyoidien et sterno -thyroidien ; et enfin le grand droit de l'abdomen , qui va qüelquefois de la première côte au pubis. $ Enfin, les muscles latéraux se divisent, comme il a été dir plus haut, en ceux des côtes er ceux des membres, ee z ; Ceux des côtes sont les incer-costaux , qui peu- vent être divisés en abaisseurs et en élévateurs , ou en externes et en Internes. | Les muscles latéraux les plus antérieurs sont ceux qa % = MAMMALOGIE. | 9 qui meuvent la mâchoire inférieure ; les élévateurs Sont le masséter et le temporal qui ne font réelle- ment qu'un muscle, et les ptérygoidiens interne et externe : labaisseur est le digastrique. Entre la mâchoire inférieure et Los hyoïde, il y 2 pour celui-ci un élévateur qui est le srylo-hyoidien , et un abaissèur qui ést le scapulo-trachélien. Au-delà viennent les appendices simples, qu'on Homme côtes : il fanc regarder comme élévateurs €s premières les scaiènes , ensuite les sur et sous- Costaux , les inter = Costaux internes Et externes s Même les sous “Sternaux , enfin les deux obliques de l'abdomen et le transverse , comme des muscles de ces appendices. Les srerno et cleido-mastoïdiens ap- Païtieñnent aussi à cette cathégorie. Des muscles des extrémités antérieures. Quant aux appendices complexes ou membres , les sources oul tes parties qui les composent, sont toujours les muscles élévateurs et abaisseuts qui , ayant entouré la racine de l'appendice, se sont divisés en quatre Sections, FE : Le sous-clavier est évidemment analogue d’un intercostal ou abaisseur de l'appendice. Le srapèze en est l’élévateur ; €t quoique réelle- ment il soit yo au canal intestinal, il est ce- pendant Pana ogue d’un surcostal ; il en est de même de l'angulaire de lomoplate et même du rhomboïde. Le grand dentelé est labaisseut de cette partie de la côre ou de l’omoplate ; il semble qu'il en est de même du petit pectoral. Ces divers muscles offrent des différences assez nombreuses, suivant que le membre antérieur a då servir d'organe de sustentation ou de préhension digitale ; dans le premier cas, le grand dentelé de- vient extr mement puissant , et au contraire le sous- - Clavier et le peti s t mu en totalité sur son pédicule par une série de faisceaux musculaires q? on peut diviser en tracteurs en avant, en arrière, en haut et en bass en avant , par le deltoïde dans Sa partie actomiale et le Sur-épineux ; en arrière, par le grand dorsal , le grand rond et le grand pecto- ral, les premiers en haut, le dernier en bas; en haut par le Sous-épineux et le petit rond , et en bas par le sous-scapulaire, Ces muscles, qui varient, comme on le pense bien, dans leurs proportions relatives , offrent aussi des dispositions en appa- origine des muscles qui meuvent les différen-. t pectoral disparoissenr. 4 Le membre lui-même es A rence fort différentes, suivant la position quadru- pède ou bipède de l'animal. VE L'avant-bras est mu sur le bras par des exrenseurs et des féchisseurs seulement, Les Premiers qui occupent la partie postérieure du bras : forment ce qu'on nomme le triceps brachial; nés de l omoplare et de l’humérus , ils se terminent à l’olécrane, Les fléchisseurs sont au nombre de deux, quelquefois presque réduits à un , le biceps brachial et le bra- chial antérieur, | Les deux os de l’avant-bras peuvent être mis en mouvement lun sur l’autre par les muscles rond et Carré pronateurs , qui se portent plus ou moins obli- quement du cubitus au radius, en produisant ce qu'on nomme la pronation ; et en sens inverse par le court et le /ong supinateur. La main, en totalité , peut être fléchie ou éten- due directement ou plus ou moins obliquement : pat le radial er le cubital antérieur qui produisent la flexion du carpe ; et par le radial externe simple où quelquefois double, et le cubital postérieur, qui opèrent l’extension, HR Les doigts ou leurs phalanges sont également susceptibles de flexion , d'extension et d'écartement ou de rapprochement les unes des autres , Ce qu'on nomme déduction, ou abduction et adduction. Les fléchisseurs divisés en longs et en courts, sul- vant que leur origine est à l’humérus ou aux os de l'avant-bras, ou au carpe, sont : le palmaire gréle, qui ne fait qu'un avec le féchisseur super- Jiciel, er le fléchisseur profond ou perforant , ainsi nommé parce que ses tendons » parvenus sous Pa- vant-dernière phalange , traversent les tendons du fléchisseur superficiel, pour aller se terminer à la phalange onguéale, ` s Les fléchissseuts courts sont ceux du petit doigt et celui du pouce , lorsque ces doigts existent, Les extenseurs sont tous longs ; ce sont : exten- seur commun , l'extenseur propre de l'indicateur, celui du petit doigt et celui du Pouce , avec son long et son court abducteur , quand ce doigt existe. Quant aux abducteurs et aux adducteurs ; Ce sont les inter-osseux qui, suivant leur termin: aison par rapport aux phalanges, prennent Pun ou lautre de CES noms. i ; PE $ : 5 Des muscles des extrémités postérieures, La cein- ture osseuse postérieure , Où le bassin , n'étant ja- mais mobile dans les Mammifères , sur la colonne vertébrale , 1l ne peut y avoir de trace de muscles dans cette partie, B IO One à ceux qui méuvent le membre en totalité sur cette ceinture, ils peuvent , comme dans l’anté- rieur , être die à quatre groupes. + Le grand fessier est évidemment l’analogue du deltoide , dans sa forme , ses insertions , sa position et même sa structure. L'iliaque etle grand psoas réunis sont analogue du sous- scapulaire , avec cette différence, que leur insertion a pu remonter beaucoup plus re et ve- nir de la colonne-vertébrale, Le moyen fessier, le petit fessier et le pyramidal peuvent être les représentans des sur- -épineux , sous- épineux et petit rond, Les adducteurs , plus ou moins subdivisés, sont aussi les analogues du grand pectoral ; le Carré peut être envisagé comme celui du grand rond , le grand dorsal n'ayant pu exister, Quant aux muscles obturateurs externe et interne et Fe , ce sont évidemment des muscles par- ticulie TS aux extrémités postérieures , et qui n ’ont oint d'analogue dans les antérieures , parce que Éischion n° n'y existe pas, Les musclesmoteurs dela pibe sont, de même qu au membre antérieur, des extenseurs et ssi flé- chisseurs seulement. LS extenseurs sont: . le droit antérieur analogue de la longue por: uon = triceps olécranien ; 2°. le triceps Re qui repré- / sente l’autre portion : vaste muscle composé de trois et RE quatre faisceaux qui vont se terminer avec AUS AR à un gros tendon dans lequel se dével oppe la ie. et qui se fixe au tibia, Les fléchisseurs , bras, sont partagés en externes et en internes, Mais d'une manière beaucoup plus tranchée. Les 1 e qui correspondent au biceps, sont le couturier, le grêle interne , le demi-membraneux et le demi- PTE neus; le fléchisseur i interne, analogue du brachial an- térieur, est unique ; eest le biceps de la cuisse, qui de Ja bé ischiatique , et quelquefois Es parties environnantes , Va au péroné, Les deux os: de la jambe n'éprouvant lun sur l'autre que très-peu de mouvement, on ne trouve éntreux Qu'en ses musele; le poplité analogue du | dév eloppé que celur des autres animaux vertébrés ; f 7 L E a! . rond pronareur, et qui, en effet, du condyle à in- terne, ici externe du Gin, se porte au tibia ana- logue du radius. = Les muscles du pied peuvent aussi être rappor- tées aisément à ceux de la main, Les exrenseurs, qui sont ici nommés les fféchis- beaucoup plus subdivisés qu'au de la masse cérébrale ou cerveau, dé la MAMMALOGIE. seurs du coude-pied , sont : 1°, le zibial antérieur, analogue des radiaux externes ; 2°, le moyen péro- nier, analogue au cubital postérieur. Les fléchis- seurs de la. main, ici les exenseurs , postérieur ou B antérieur ; les gas strocnémiens et. soléaires, analogues au Re antérieur, e! comme lui se terminant au pisiforme , qui est ici la tubéro- | sité du calcanéum. Le long péronier qui, du bord externe du péroné , se porte au côté externe du pied, pour passer derrière et aller se terminer à un os méta- tarsien, est un muscle nouveau, n'ayant point d'ana- logue à à la main. Les muscles fléchisseurs des doigts sont comme àla main: 1°. le plantaire gré'e analogue du pal- maire grêle , qui doit être regardé comme continué par le court-fléchisseur- superfic iel qui alors n'existe ici que sous le pied; 2°. le fÆchisseur profond ou perforant avec ses accessoires , les /ombricaux et le carré du pied ; enfin , le jféchisseur propre du pouce. Les extenseurs sont : 1°. lextenseur commun, l'exrenseur propre du gros orteil , celui de l'indicateur et celui du petit doigt , nommé petit péronier ; enfin, le pédieux ou ue, extenseur Qui n'existe jamais à la main. Les abducteurs et adducteurs , quelquefois séparés aussi en courts fléchisseurs ; sont les inrer-osseux. Il est inutile, sans doute, de rappeler ici que les céracés n offrent que quelques traces des muscles qui s'attachent immédiatement au bassin , et qu'ils sont absolument dépourvus de tous les autres. . On conçôit aussi facilement que tous les muscles que nous venons de nommer, éprouvent dans les diverses espèces de mamn des variations de forme et de dimensions très-nombreuses, en raison # la disposition du système osseux qui he sert de ase. 6. II. SYSTÈME NERVEUX. Le système nerveux ou d'incitation se compose moelle alongée et des nerfs. En général, le cerveau des mammifères est plus ses hémisphères ou grands lobes ont plus de Mips loppem ent et recouvrent en partie le cervelet ; la commissure qui les réunit , ou corps calleux ou mésolobe ; est rrès-large ; les pédoncules de com- munication avec le reste de la partie centrale sont | gros et fort distincts; l espèce de cavité qu'on trouve sont le ribial MAMMA 4 ; j 5 ] à la face intérieure , €t qui est connue sous le hom de ventricules latéraux , a une forme bien détermi- l4 eggi + k s ee , es saillies qui se voient à leur face infé- A nés: | Heure Sont assez grosses et nombreuses. Le cervelet offre cela d'assez caractéristique, que Sa parue moyenne est peu développée , au moins Ploportionellement aux latérales qui la cachent presqu entièrement ; aussi leur commissure ou pont € Varole a-t-elle une grosseur relative. la moelle alongée , renfermée dans le canal rachi- ten qui traverse les vertèbres, n'offre rien de bien remarquable. ‘Elle se prolonge seulement plus ou Moins selon les espèces. Les nerfs des organes des sensspéciaux tirent tous eur origine de la face inférieure du cerveau, et eur origine est recouverte par les hémisphères. À Les autres nerfs sortent tous de la moelle alon- gee, se répand ‘éuni à l'infini d 5 €pandent et se réunissent à l'infini dans Se les parties du corps ; le plus remarquable 3 3 * Se eux, ou le grand sympathique, qu'on peut pour insi dire regarder comme un moyen de communi- ation entre la série des ganglions émanés du sys- teme central et ceux du cœur et du canal intes- ae » Existe d'une extrémité de la colonne verté- $ > : P z ~ rale à l'autre, communiquant avec chaque paire centrale; ainsi , commençant par le ganglion Ophthalmique , il se continue dans le canal verté- À bral des vertèbres cervicales, puis dans le tho- À rax, etc. Quant u reste du systà ux, I | au reste du système nerveux, il offre peu 1 de chose digne de remarque, A Organes des sens. TOUCHER. Le sens du toucher réside dans len- veloppe extérieure ou la peau. Cette peau , plus ou moins mobile sur l'appareil de la locomotion ou le système musculaire, est d'une épaisseur assez variable suivant les espèces, Elle est toujours composée : 1°, du derme propre- Ment’dit, ou tissu fibreux plus ou moins serré, dans lequel se remarque la variété d'épaisseur ; | 2°, du reseau muqueux ; traversé par le corps papil- laire 5 Que lon considère comme nerveux RAP épiderme plus ou moins Épais, servant de corps pro- TECIEUT , presqu inerte et tout-à-fait extérieur. La plupart des mammifères ont la peau recou- verte de poils plus ou moins nombreux , de forme s | de grosseur et de longueur très-variables , suivant les endroits du corps et les espèces auxquelles ils appartiennent, “nature, COEP | 17 Chaque poil est formé: 1°. d’un bulbe ou organe producteur, pourvu de nerfs et de vaisseaux ; 2°. du poil proprement dir, ou partie produite , tout-à-fait inerte, | C'est toute cette enveloppe extérieure qui cons- titue l'appareil du contact, du toucher et même du tact, C'est elle qui est évidemment la base, la source et l’origine de tout organe des sens. Le sens du toucher est d'autant plus parfait que la peau est moins épaisse, qu'elle est moins recou- verte de poils ou de parties cornées de la même Certaines parties sont spécialement destinées au tact; ce sont notamment les lèvres, les extrémités des membres, et quelquefois le nez ou la queue, Les lèvres entourent la bouche ; la peau qui les recouvre est plus fine que celle da reste du corps, et aussi plus sensible ; elles affectent diverses formes, T'antôt elles sont à peine marquées, êt ne laissent. qu'une très-petite ouverture pour la bouche (1); Ou bien elles sont presque nulles et pourvues d’un appareil de corne analogue à un bec de canard (2); Ou très-ouvertes er garnies de dentelures char- nues (3), : La supérieure est le plus souvent entière; d’autres fois elle est fendue (4). La L'inférieure est quelquefois terminée en pointe (ç). Dans beaucoup d'animaux herbivores > Ce sont de véritables organes de préhension (6), etc Le nez ne peut être considéré comme organe du tact que dans peu de mammifères, Il prend alors un alongement considérable et jouit d'une grande mobilité (7). & La queue est aussi, dans certains cas, propre à servit en même temps à la préhension et au vacr. Elle est nue dans une partie de sa longueur, et munie de muscles assez forts pour la porter dans toutes les directions et pour la faire s’enrouler sur elle-même : on dit alors que la queue est prenante. Mais les parties qui sont généralement considé- a A E PR EE (1) Fourmilier, cryctérope , échidné, (2) Ornithorhynque. (3) Les chiens, (4) Les rongeurs, les chameaux. (5) L'éféphane. (6) Les ruminans , les chevaux, ( éléphant , le tapir, etc. ~ D ` = MAMMALOGIE. rées comme servant au tact, dans les mammifères les plus rapprochés de l’homme , sont les extrémi- tés où membres ; plus ces extrémités sont subdi- visées, moins les armures cornées où ongles qui. garnissent leur subdivision ou doigts ont de déve- loppement ; plus ces doigts sont susceptibles d’être opposés les uns aux autres, et plusle sens du tou- cher, dans ces parties, a de délicatesse, | En traitant des organes de la locomotion , nous n'avons fait qu'mdiquer la disposition générale des systèmes osseux et musculaires des extrémités des mammifères : Il convient ici de compléter ce que nous avons à dire sur ces parties , par leur descrip- tion extérieure, | | Nous rappellerons que , dans le plus grand nom- bre de mammifères, on observe quatre membres. Tantôt ` c'est le cas le plus général, les mem- bres sont de longueur à peu près égale (1). Tantôt les antérieurs sont beaucoup plus longs que les postérieurs (2). D'autres fois ce sont les pieds de derrière qui acquièrent le plus de développement (3). ` Chaque membre se divise en plusieurs parties, On distingue. dans les antérieurs : l'épaule , soute- nue par l’omoplare ; le bras, correspondant à lhu- mérus ; l’avant-bras , correspondant au cubitus et au radius ; le poignet ou carpe; le métacarpe et les Phalanges ou mains; et dans les postérieurs : la hanche ; soutenue par les os du bassin ; la cuisse, qui a pour base le fémur; le genou , où se trouve la rotule ; la jambe, qui correspond au tibia et au péroné ; lé coude-pied ou tarse ; le pied, formé du métatarse et des phalanges. Chaque pied antérieur ou postérieur se termine. par des, doigts plus on moins apparens , dont de nombre varie entreüh et cing. Il ya des quadrupèdes. $ : i < } EA à cinq doigts à tous les pieds (4) , ou à quatre doigts devant ercing derrière (ç ) ou à trois doigts devantet r à . 2 \ quatre derrière (6); il y ena de cétradactyles , ou à quatre doigts partout (7) ; quelques-uns ont quatre doigts devant et trois derrière (3); il y en a qui n'ont que deux ou trois doigts seulement en avant, (1) Les carnassiers, les ruminans , les solipèdes , etc. (2) Les gibions, les oradypes. : : (3) Les kanguroos , les gerboises , les lièvres, èt en gê- néral les rongeurs. (4) L'homme , les ours, Péléphant, etc. (5) Les rongeurs en général. (6) Les cabiais, les AgOUTIS, (7) L’ hippopotame , le suricate, ($) Un fourmilier , le pécari, et même dans fois aux pieds de derrière seulement (12) et quatre en arrière (1); d’autres à trois (2) ouà deux doigts partout (: ). Enfin d’autres n’ont qu'un seul doigt visible, quoiqu'on retrouve sous la peau des vestiges de deux autres qui serolent latéraux (4). Les doigts sont plus où moins alongés, plus ou moins séparés les uns des autres. Ainsi, dans quelques aRimaux , ils sont ordinairement très -courts (ç), plusieurs ils sont entourés jusqu’au sabot par une peau épaisse (6). Dans d’autres ils -sont plus distincts; et dans quelques-uns ils sont , comme dans l'homme , plus parfaitement séparés , et peuvent agir séparément (7). Dans certains, où ils acquièrent le maximum de développement , ils supportent des membranes qui transforment les pattes de devant en véritables ailes (8). Chez d'autres où il n’y a que des membres antérieurs , ils sont tous renfermés dans des enveloppes, liga- menteuses , serrées de façon à modifier le membre tellement qu'il n’est plus qu'une simple rame (9). On appelle pouce le ‘doigt le plus interne ; il manque dans beaucoup d'espèces, OU, n’est que ru- dimentaire, Lorsqu'il existe, toujours plus gros et plus court que les autres doigts , il est le plus souvent dans la même direction que ceux -ci > mais chez beaucoup de mammifères, il est susceptible de leur être opposé, tantôt aux membres antérieurs seule- ment (10), tantôt aux quatre pieds (11), et-d’autres On donne les noms de digitigrades aux animaux qui marchent sur l'extrémité des doigts (13), et de plantigrades à ceux qui appuient en entier la plante du pied de derrière sur le sol (14). Les fissipèdes sont ceux dont les doigts sont séparés (1 5), er les palmipèdes sont ceux dont les doigts, réunis par (1) Les bradyres. (2) Les rhinocéros. (3) Les TUMINARS. (4) Les chevaux. (5) Les ruminans et quelques pachydermes. (6) L'éléphanc. - | (7) Les gradrumanes. (8) Les chauves-souris ou chétroptères, (9) Les céracés. (10) Lomme. (11) Les guadrumanes. (12) Les didelphes, les phalangers, (12) Les chiens, les chars . etc. (4) Les ours, les blaireaux, les mangoustes , le hê risson , la taure, la musaraigne , etc. (15) Les mêmes animaux que ceux cités dans les notes 13 €t 14 > 2 une expansion de la peau, sont propres à la nata- tion (1). La dernière phalange de chaque: doigt est ordi- ` Rarement garnie d’une armure cornée, appelée ongle lorsqu'elle est médiocrement développée et qu'elle n’entouré pas en entier la phalange , et Sabot lorsqu'elle est épaisse et quelle garnit la phalange de toutes parts. Les mammifères pourvus ongles, sont dits onguiculés ; ceux qui ont des Sabots reçoivent le nom d’ongulés. Parmi les onguiculés , les uns ont les ongles Oibles et plats ou en gouttière (2) : d’autres les ont Orts et arqués pour fouiller la terre (3), et ce sont Surtout les antérieurs; d’autres les ont très-acérés et rétractiles (4) 5 il en est qui les ont en forme de Crochets , tous soudés ensemble (5). Ils manquent presque toujours aux doigts des mammifères vo- lans (6), et constamment au pouce des marsu- piaux (7). Il est un genre (8) dont tous les ongles sont à peu près plats, à l'exception de celui de l'in- dex du pied de derfière qui est subulé, c’est-à-dire, ort aigu et arqué. Parmi les ongulés, il y en a à cinq petits sabots à chaque pied (9) ; d’autres à quatre (10) ; d’autres à trois (11); d'autres à deux grands et deux petits (12); d’autres à quatre aux pieds de devant et trois à ceux de derrière (13) ; d’autres à un seul par- tout (14); d’autres à deux sabots , avec deux petits onglons Surnuméraires à toutes les extrémités LE Ces derniers , comme il est facile de le penser, ne se servent en aucune manière des extrémités de leurs membres comme organes du tact. Chez eux le siége spécial de ce sens réside dans d’autres parties, et notamment dans les lèvres ou dans le nez, qui, chez quelques-uns, est démesurément développé. Leurs extrémités sont uniquement disposées pour la locomotion. (1) Les Zoutres , le castor ; l'ornithorhkynque , le chiro- fiecle , etc. (2) L'homme , quelques singes, (3) Les taupes, les blaireaux, les hamsters, les ` fourmiliers , etc. (a) Les chats , les civettes. (5) Les éradypes ou paresseux. (6) Les chéiroptères ou chauves-souris. (7) Les didelphes. (8) Celui des makis. (9) L'éléshanr. (10) L'Aippoporame. (11) Les rhinocéros, (12) Les cochons. (13) Les capirs. (14) Les solirèdes ou chevaux. (15) Les ruminans, MAMMALOGIE 15 : Be. Des tégumens considerés comme organes genéraux du sens du toucher, La peau est plus ou moins serrée , et laisse voit plus ou moins bien les formes des muscles de l’ani- mal , surtout lorsqu'elle mest pas recouverte de longs poils. Ainsi dans les uns elle est assez exacte- ment appliquée contre le corps (1), randis que dans d'autres elle semble avoir trop d'ampleur dans quelques parties , telles que le cou, par exemple, où elle forme un grand pli appelé fanon (2). Elle est calleuse dans certaines parties du corps sur les- quelles quelques-uns appuient à terre lorsqu'ils s'ac- croupissent (3); la paume des mains, la plante des pieds, les fesses de quelques autres (4), ete. Elle est verruqueuse lorsqu'elle présente de pe- tites éminences nues. Elle est écailleuse lors- que l'épiderme se replie de façon à figurer des écailles (5). Elle est quelquefois épaisse et ru- gueuse (6). ee Les compartimens osseux de la peau d’un petit nombre (7) composent un test ou une cuirasse fort solide, mais cependant susceptible de se prêter à la volonté de l'animal, Ils forment trois pièces principales : une sur la tête, une sur les épaules , er une sur la croupe , et entre ces deux dernières, des bandes transversales et mobiles pour donner au corps la facilité de se ployer. Le corps, lorsque la peau n’est pas exactement nue ou à peu près nue (8), se trouve recouvert, ou de poils ou de piquans , ou d’écailles. Les poils sont de deux sortes : un feutre plus ou moins épais et doux qui garnit immédiatement la peau , et qui est traversé par de longs poils plus ou moins cylindriques, qui seuls sont apparens au de- hors, Le feutrese rencontre principalement dans les animaux du Nord, ou ceux qui habitent des con- trées très-élevées, Les poils prennent diverses directions , er quel- quefois , en s'alongeant considérablement, forment ce qu'on appelle : s (1) Les cerfs, les antilopes. (2) Les bœufs. ses (3) Les chameaux et dromadaires, (4) Beaucoup de singes de l’ancien Continent. (5) Comme sur la queue des castors , des didelphes et des rats, (6) Comme celle des éléphans ; des: rhinocéros ; ce qui a valu particulièrement à ces animaux Je nom de pachydermes. (7) Les ratous. = Q "x an A (@) Comme dans les cécacés, les lamantins et quel- ques pachydermes. eh z me ~ F Ja 4 -E à 11 FI FFI: espèces (18). 14 MAMMALOGIE. Aigrette sur la tête , tantôt en divergeant du centre à la circonférence (1), tantôt en conver- geant de la circonférence au centre (2). Crinière , lorsqu'ils sont abondans sur la ligne dorsale : tantôt cette même crinière se prolonge depuis l’occiput jusqu’au bout de la queue (3); tantôr elle ne s'étend pas plus bas que les épaules, etse mêle aux grands poils du garot (4); quelque- fois les poils qui la composent ont leur pointe tournée vers la tête (5). | Barbe, lorsqu'ils sont longs et abondans sous le menton {6). Brosses , lorsqu'ils composent sur le poignet une touffe serrée et roide (7). Flocons , lorsqu'ils forment une touffe au bout de la queue (8), etc. | Ils ont des degrés de finesse très-variés, et selon Je cas on les nomme : = Soies , lorsqu'ils sont très-grossiers et très- roides (9); 2 © Laine , lorsqu'ils sont doux et frisés (10); Bourre , lorsqu'ils sont courts et soyeux (11). Les poils ordinaires sont plus ou moins doux au toucher, depuis le moelleux de la soie la plus fine (12) jusqu’à la consistance du foin (13). I en est qui sont fistuleux (14). - Quelques-uns beaucoup plus forts que les autres, et placés sur les lèvres, ont reçu le nom de mous- taches ; ils sont fort longs dans les carnassiers noc- turnes (1$) ou aquatiques ; ils n'existent point d'une manière -sensible dans quelques herbivo- res (16); ils manquent rout-à- fait dans les céracés proprement dits (17); {s sont énormes et rem- plissent les fonctions de défenses dans quelques (1) Le macaque aïgrerte. (2) Le macaque bonnet chinois (3) La civette, le zibeth. (4) Le Lion. (5) L'antilope leacoryx. (6) Le bouc, le bison. (7) Quelques anrilopes. (8) Le Zion, l'âne , quelques singes. (9) Le porc. (10) Le mouton. (11) Makis, (12) Le hamfler chincilla, (13) Quelques ruminans. (14) Les poils du dessous du corps du porc-épie. 15) Les chars, les maries, les phoques. 16) Les kangu:00s , les rurminans. P A, K Il y a aussi des poils plus longs sur les yeux de quelques quadrupèdes , qui ont reçu le nom de Sourcils. | LE On nomme cils ceux qui bordent les paupières. Les poils manquent quelquefois sut diverses par- ties du corps (1). 3 Les piquans ne sont que des poils très-forts. Ils exactement coniques et de médiocre longueur (2); tantôt ils sont très-longs et légèrement plus renflés au milieu qu'aux extrémités (3); d’autres fois ils sont aplatis en forme de lames d'épées (4). Ils existent tantôt seuls (5) , tantôt mêlés avec du poil (6), etc, Les écailles, que l’on n'observe que dans peu d'espèces (7) , sont très-larges, triangulaires , tran- chantes par leurs bords et imbriquées. + L 4 On doit parler ici des cornes creuses , qui appar- tiennent à beaucoup d'espèces de quadrupèdes rumi- nans (8). Elles ne se trouvent pas toujours dans les | deux sexes, et c’est la femelle Qui souvent en est: dépourvue. Elles consistent en un étui de corne fixé pour la vie sur un axe osseux, qui prend di- verses directions suivant les espèces. Leur surface est lisse, rugueuse ou annelée; elle présente quelquefois des arêtes , ou longitudinales, ou con- tournées en spirale, T Les bois sont des productions véritablement os- seuses qui se forment d'abord revêtues par la peau, qui tombentet repoussent chaque année, er se dé- véloppent toujours ‘davantage, jusqu'à ce qu'ils aient acquis leur maximum de grandeur ; ils sont rameux, et leur tige principale reçoit le nom de merrain , leurs branches celui d’andouillers , et la bifurcation de celles-ci la désignation d'empau- piire g CES Enfin il est des cornes, telles que celles des girafes, qui sont persistantes , osseuses er toujours (1) Sur les callosités des fesses des singes de l’ancien Continent; sur celles des chameaux ; sur les chataignes des _ chevaux ; sur la face de l’homme et de quelques singes ; sur le muffe de la plupart des ruminans, et sur le bout du nez de tous les carnassiers et des rongeurs, (2) Dans les échidnés. (3) Le porc-épic proprement dit. (4) Les échimys et quelques espèces de rats épineux. (5) L’échidné épineux , le coendou, les hérissous. (6) Le porc-épic urson, V'échidné soyeux. | (7) Les pangolins et les pharagins. (17, Les baleines , les dauphins. (18) Les lamantins. ($) Les bœufs, les chèvres, les moutons, les añtilopes, . affectent différentes formes. Tantôt ils sont à peu près recouvertes de peau : er d’autres , comme cellés des ` * D mrama RS ai Msn hinocéros , qui sont formées de substance fibreuse et cornée (1). Le GOUT est, parmi les quatre sens spéciaux, celui qui doit être considéré comme le plus cons- tant , comme le plus nécessaire et le plus rapproché u sens général ou du toucher. ` Ge Eneffer, il paroït qu’il ne possède pas un système nerveux spécial. Son siége sem ble n’exister que dans la peau qui revêt la partie supérieure de la langue. L'appareil consiste dans les cryptes salivaires et Muqueux qui tapissent la cavité buccale „et la prin- cipale modification de la peau paroît être dans Pab- sence plus ou moins totale d’épiderme , suivant le degré de finesse du sens ; dans le grand développe- ment des papilles ou du corps papillaire, et peut- Être aussi dans celui des cryptes ; enfin dans l'ab- sence des poils , ou au moins de leur partie cornée. Les différences que cet organe des sens présente dans les mammifères, paroïssent tenir principale- ment à l'espèce de nourriture. ES La langue , principal siége du goût , est en géné- ral charnue er flexible. Considérée sous le rapport de ses dimensions et de sa forme , elle est : Médiocre , ovale et aplatie , dans beaucoup de mammifères (2). = Longue et très-mince dans d’autres (3). Longue et épaisse dans plusieurs (4). Trés-longue et vermifome dans certains (s). Sous celui de sa mobilité, elle est : ~ Extensible, à un degré plus ou moins déve- loppé (6). Très-extensible ou protractile (7). Fixée entièrement par toute sa face infé- rieure (8). (1) Nous ne faisons mention des bois, à cette place, qu'à cause de lanalogig de position que ces produc- tions ont avec les cornes proprement dites ; leur nature étant toute particulière. Il en est de même des cornes de girafe. (2) Dans l’homme et les Singes. | < G) Dans les animaux carnassiers > €t notamment les chiens et les chars. (4) Dans le cheval etles ruminans , chez lesquels elle ert à arracher Pherbe. : (5) Dans les fourmiliers > les tatous , Vorycrérope. (6) L'homme, les SINGES, les carnassiers , les ron- geurs , les pachydermes, les ruminans, (7) Les fourmiliers, l'oryctérope, les tatous , les glosso- phages. (8) Les cétacés, MAMMALOGIE. : 15 Sous celui de la nature de ses tézumens , elle ESC ; | surface supérieure sont fines et molles SRE Rude , lorsque ces papilles sont cornées et ont leur pointe dirigée en arrière (2); Ecailleuse , lorsque ses côtés sont munis de larges écailles à deux ou trois pointes terminées en coin G35 | Infundibulifère , lorsque sa pointe est terminée par un disque en forme de ventouse (4) ; Sillonnée , lorsque sa surface supérieure est marquée d'un sillon longitudinal, L’ODORAT. Le sens de l'odorat devient beau- coup plus spécial, en ce que, quoiqu’encore établi dans une étendue assez considérable de la peau, il- a un appareil et un système nerveux qui lui sont particuliers. Il est situé tout-à-fait antérieurement et sur le passage du fluide élaborant ou respiratoire. Les cavités de la tête, où son siége est établi, sont les fosses nasales , à la composition desquelles con- courent le vomer, les os propres du nez et les os maxillaires supérieurs. Ces cavités renferment deux autres os , dont la surface est très-érendue, à cause de leurs nombreux replis ; ce sont l’ethmoïde et les corners, Elles communiquent de plus avec les sinus frontaux , situés à la base du front, les sinus maxil- laires , placés dans le corps même des os maxil- laires, er les sinus sphéroïdaux , etc. Toutes ces parties varient en étendue , et la perfection de lodorat suit cette variation. La membrane pituitaire, simple repli de la peau extérieure, mais modifiée, en tapisse toutes les sinuosités et perçoit les principes odorans dissous dans Pair. ; | On donne les noms de nez , de museau , de muffle ou de trompe , etc. , à la partie de la face qui renferme les ouvertures destinées à l'entrée de l’air, lesquelles sont appelées narines. : | Le nez, qui est situé sur le milieu de la face, Le : Proćminent ; lorsqu'il fait saillie sur cette face , D ` 3 . y ` S na : (1) L'homme, les singes les chiens , les chevaux „les cétacés, les fourmiliers , etc. etc. (2) Les chats , les civertes, les didelphes, les phyllos- tomes , les roussertes , etc. (3) Le porc-épic. (4) Les glossophages, A Douce , lorsque les papilles qui couvrent sa dy UT TS DONNE PEON et que les deux narines sont inférieures (1); Camus , lorsqu'il est aplati er qu'il com- mence à ressembler à un museau (2). * Le museau, qui est placé à la partie inférieure de la face , est une surface nue , granuleuse > toujours humide, et sur les còtés de laquelle s'ouvrent les narines.(3}3 il esti < : Pointu , lorsque la tête est acuminée en avant et qu'il est tout-à-fait terminal (4); Court , lorsque la tête est peu prolongée et qu'il fait à peine saillie (5); Simple, lorsqu'il n'offre aucune sinuosité ou appendice remarquable (6) ; Compliqué, lorsqu'il est accompagné de mem- branes nues plus ou moins développées , et affec- tant les formes de fer de lance , de lyre, de feuilles, d'étoiles , etc. , ou de bourrelets presque demi-circulaires, ou de sillons profonds se diri- geant sur Ja ligne médiane du chanfrein ou du front (7). | | Le muffle , ou museau des ruminans , ne se re- marque pas chez tous ces animaux (8). La trompe, où museau très-prolongé et mobile, existe dans un plus ou moins grand degré de déve- loppement , dans quelques mammifères (9). ` (1) L'homme, les guenons nayique et à neg proéminent. (2) La plupart des singes. (3) Dans les rumirans , il reçoit le nom de muffe. (4) Les makis, les coatis, les taupes , les fourmi- liers , etc. (5) Les chats, la plupart des rongeurs. (6) Dans la plupart des mammifères. (7) Dans plusieurs genres de chéïroptères ou de chau- ES-SOUTLS. | ; (8) Les moutons, les chèvres , les chameaux, les la- mas , la girafe , le renne; Vélan et le buffle musqué ou ovi- bos, en manquent totalement. ; + : (9) L'éléphanr elft sans contredit, de tous les mam- mifères , celui dont le nez a la conformation la plus sin- gulière : il constitue ce qu’on appelle la trompe ou cette ongue colonne charnue , mobile dans tous les sens, creusée par le double canal des narines , et terminée par une pince fort délicate, formée d’un doigt mobile qui se rapporte , avec la plus grande justesse, au bord op- -posé de l'ouverture , sur le contour supérieur de la- quelle il est situé. Cette trompe supplée à l'extrême brièveté du cou de l'éléphant, qui ne lui permettroit pas de baisser sa tête jusqu’à terre pour prendre sa nour- riture. Mais cet instrument n’est pas particulier à l’éé- phant : les mastodontes , animaux enfouis sur les bords de l'Ohio, si connus sous le nom de mammonts ou mam- mouths , en avoient un aussi considérable , et l’Améri- que méridionale renferme un genre d'animaux vivans, les zapirs , dont les formes générales ont beaucoup d’a- palogie avec celle des cochons y et chez lesquels on $ MAMMALOGIE. Les narines. sont tantôt de simples fentes peu ouvertes (1) ; d’autres fois des cavités assez gran- des (2); quelquefois elles sont réunies sur le som- met de la tête , etalors prennent le nom d’évenrs si: elles sont contournées en spirale dans quelques mammifères (4) ; bouchées par une opercule dans d’autres (5). Dans quelques-uns elles ont la pro= priété de se fermer totalement à l'aide de muscles disposés à cet effet, erc. (6). Le chanfrein est la partie supérieure du nez des animaux ruminans , comprise entre le front et les narines. Il est arqué en dessus (7); courbé légère- ment en sens inverse (8); droit armé (9) d’une ou de deux cornes (10); creusé en gouttière longitu- dinale (11), etc. Nous nous hornerons à indiquer ici, comme une dépendance de l'organe de l’olfaction , ‘ou comme intermédiaire pour ainsi dire à ce sens et _ trouve une trompe, mais beaucoup plus petite à pro- portion que celle des éléphans et des mastodontes. Les gypfes de Montmartre, en étoient également pourvus. Le nez du porc ou groin a bien encore quelqu'analogie avec ces nez prolongés ; il est mobile, armé, comme celui de la taupe , d'un osselet particulier , appelé os du boutoir, qui lui donne de la consistance et le rend propre à fouiller la terre. Le desman est encore un animal fort remarquable sous ce rapport : il a une véritable trompe qui lui permet de plonger dans l’eau sans s'as- phyxier, parce qu’il tient les ouvertures des narines au dehors. ie (1) Les singes, les carnassiers digitigrades, les ron- geurs, (2) Le cheval, l'âne, l'hipppotame. (3) Les cétacés proprement dits ont les narines ou- vertes sur le sommet de la tête , et sans nez proprement dit, er deux ouvertures OU évents , qui servent d'égouts pour faire sortir l'énorme quantité d’eau que ces animaux avalent en poursuivant leur proie, Tantôt ces évents ont un orifice commun , tantôt ils sont séparés. L'eau qui en sort forme des jets ou des gerbes souvent très-considé- rables dans les grosses espèces , ce qui a valu aux céra- cés la dénomination de souffleurs , qui leur est générale ment appliquée. (4) Les quadrumanes de la famille des makis. - (5) Certaines chauves-souris, et notamment les nyc- TETES: ; j (6) Les phoques. Dans les échidnés et les fourmiliers , le nez fait partie de l’alongement de la tête, et les na- rines sont ouvertes au bout; dans loraithorhynque , on les yoit supérieurement et vers la base du bec si singu- lier qui termine la tête de cet animal. (7) Dans les moutons, (8) Dans les chèvres. (9) Dans les cochons, (10) Dans les rhinocéros, y5 à (11) Dans les zycrères, p Le palaotherium , dont on rencontre des débris dans les- $ t p 3 t j DÉS, LS été meur aqueuse , cristalline et vitrée , ~ MAMMALOGIE. a #7 à celui du goût, l'organe de Jacobson, C'est un appareil fort singulier, situé de chaque côté de l'ar- ticulation du vamer, avec les os maxillaires supé- teurs, composé d’une sorte de lame cartilagineuse recourbée sur elle-même , de manière à laisser une fente dans toute sa longueur supérieure , tapissée à l interieur par une membrane muqueuse vasculaire, se terminant antérieurement pat un canal qurs’ou- vre dans le trou incisif de Stenon, et par consé- quent dans la bouche. Cet organe , qui n'a encore observé que dans les mammifères , patoît jus- LA . a > qua un certain point en rapport avec l'espèce de Nourriture. La VUE. Les organes de la vision, ou les yeux, Ont une forme plus ou moins sphérique, et reçoi- vent chacun un nerf de la seconde paire encépha- lique. Chaque œil est formé d'une enveloppe géné- rale fibreuse , nommée sclérotique ; rapissée à l’inté- teur par une membrane vasculaire, appelée cho- roëde, et enfin à la face interne de laquelle se trouve la membrane nerveuse ou sentante , déve- loppement du nerf, La face antérieure de l'œil seroit percée, sans une partie cornée, transpa- rente, composée de lames ou de cônes extrême- ment aplatis, nommée cornée transparente , Et qui Sert en effet à laisser passer les rayons lumineux dans l'intérieur de l'œil > Qui est entièrement rem- pli de fluides de différentes densités , nommés hu- ge disposés pour des usages qui tiennent à la théorie de la vision. - L'œil de touslesanimaux mammifères ést presque toujours mu dans l'intérieur de la cavité qui le contient, par un assez grand nombre de muscles, quatre et quelquefois huit, drous:qui, de la cir- conférence du trou par où pénètre le nerf de lor- gane, vont à l'extrémiré des deux diamètres du globe, soit sur un ou sur deux plans, et deux mus- cles obliques : un supérieur, qui du même point va au-dessus du globe de l'œil, réfléchi par un anneau Situé à l'angle interne ; et l’autre inférieur, qui, de la partie inférieure et extérieure de l'orbite, va à la face inférieure du bulbe. Il est constamment mis À l'abri du contact des Corps extérieurs au moyen d’un appareil protecteur osseux , formé de l'os frontal en dessus , da maxil- Lire supérieur en dessous , du zygomatique en dehors , du lacrymal en dedans ,et enfin du palatin et du sphénoïde antérieur en arrière , dont l'en- semble forme ce qu’on nomme l'orbite. Cet organe peut encore être mis à l'abri d’une manière plus complète , mais momentanée , à l’aide d’un double repli de la peau, mobile, ser- vant de voile, et appelé paupière, Dans rous les mammifères , la paupière supérieure est la plus mobile; elle a son muscle élévateur qui, provenant du fond de l'orbite, et s'épanouissant jusqu'au car- tilage qui la borde , serrà la relever, son propre poids la férmant contre le bord de l'inférieure. Jamais il n’y a de troisième paupière où de peypere interne verticale ; ou s'il en existe une, Cest un simple repli cartilagineux contre lequel le globe ae l'œil peut s'avancer, mais qui ne peut presque jamais se développer indépendamment de Jui. Enfin, outre ces appareils de protection , il ya encore dans la très-grande partie des mammifères, à moins qu'ils ne soient aquatiques , un appareil lacrymal formé d’une ou deux glandes plus ou moins considérables , situées entre l'orbite et le bulbe , et qui versent leur fluide à la surface de la peau très-amincie qui tapisse la partie antérieure de celui-ci, sous-le nom de conjonctive, d’où il est conduit au moyen d’un canal formé par la réunion des bords des paupières, jusque vers l'angle inté- rieur de l'œil. Là il est absorbé par les pores dits lacrymaux, et versé, au moyen du canal et du sac lacrymal , placé essentiellement dans l’os de ce nom , jusque dans la cavité nasale au-dessous du cornet inférieur des narines. L'œil est : Rudimentaire., lorsqu'il n’en existe aucune trace au dehors, mais qu’on en retrouve des ves- tiges au-dessous de la peau (1); Apparent ; lorsqu'il est apercevable , er c’est le plus grand nombre des cas (2). Relativement à ses dimensions , il est : Très-grand , dans plusieurs animaux nocturnes . €t dans quelques espèces aquatiques (3); Médiocre où moyen, dans la plupart des qua- _drupèdes terrestres (4) ; Petit ou très-petit ; dans les espèces qui vivent sous terre , et dans quelques espèces noc- _turnes (5). < (1) Dans le rat-taupe zemni. (2) Dans la généralité des mammifères , en en excep“ | tant le rat-taupe zemni. (3) Les galagos, les lièvres, les polatoushes , les pho- ques „les loutres, l (4) Les quadrumanes , Jes ruminans. (5) Les taupes , les bathyergues , les chéiroptëres, G les carnassiers propremënt dits, DS O0 RO E i «ES = e - x 18 MAMMALOGIE portion de la ruyschienne ou lame interne de Lx Considéré sous le rapport de la saillie de la cornée , 1} est : Très-bombé , dans les espèces noctutues (1); Médiocrement saillant , dans les mammifères diurnes (2); Plat, dans les espèces qui sont habituelle- ment plongées au fond des eaux (3). Les yeux varient dans leur position respective. Ils sont : Antérieurs , lorsqu'ils sont dirigés en avant, plus ou moins rapprochés l’un de l’autre, et lors- que leurs axes de vision sont presque paral- lèles (4); Latéraux s quand ils sont écartés er situés sur les côtés de la tête, et pour ainsi dire sut un méme axe (ç) La face antérieure des yeux offre particulière- ment l'iris , ou membrane annulaire annexe de la choroïde, et la pupille , ou disque central, servant à l'entrée des rayons lumineux. | Liris varie en couleur, du gris-bleu au jaune et à l’orangé foncé. Dans les mammifères , cette cou- leur est le plus souvent d’un fauve foncé ou brune. La pupille change de dimension en raison de la quantité de rayons lumineux qui arrivent sur l'œil. Elle maffecre pas la même forme chez tous les mammifères. : Lorsqu'elle est dilatée,. elle est généralement ronde. | Lorsqu'elle est contractée, elle est ronde (6), lenticulaire et même linéaire verticalement (7), oblongue transversalement , ou même linéaire:trans- versalement (8) , oblongue transversalement , avec une convexité formée par son: bord supérieur, laquelle est marquée de cinq festons plus épais que le reste du contour (9), en: forme de cœur (io), ete. La pupille laisse voir quelquefois des: couleurs très-vives , surtout. dans l'obscurité, ce qui est.pro- duit par la réflexion des rayons lumineux, sur une (1) Le lièvre, le tapir, les-galagos , etc. (2) Dans la plupart dès mammifères, (3) Les phoques , les céracés. (4) L'homme , les singes, (5) Les lièvres , les- rongeurs , et, en général, les: | &erbivores. (6) L'homme, les singes , et beaucoup.de carnassiers. . (7) Dans les animaux: du genre des chars. Cette figure est à peu prèscelle qu'affecte aussile pupille des renards. (3) Dans le œuf et [a haleine. i - (9) Dans le cheval, (10) Dans le dauphin, choroïde , appelée le tapis , et située sur le côté du: fond de l'œil opposé à celui dans lequel perce le nerf optique. Ce tapis est coloré en brun-noirätre {1}; en. brun-chocolat (2) ; en vert-doré changeant e% blew céleste (3); en bleu-argenté changeant en violet (4}; en vert-doré pâle, quelquefois bleuâtre ($); en jeune-doré påle (6) ; en blanc pur bordé de bleu | (7), etc. ~ Le restant de la ruyschienne , où plutôt de fa choroïde , est enduit d’un vernis noirâtre dans tous ` les mammifères, Lorsque ces animaux sont attéinrs. de la maladie albine , ce vernis n'existe pas , er les yeux paroissent roses dans l'obscurité de l nuit(8} Es L'ouïE. Le dernier organe des sens est celui dé- l'audition ou de l’ouïe. Sa partie essentielle consiste dans ce qu'on ap- pelle le labyrinthe membraneux , où l’on trouve une: membrane fibreuse ouverte en arrière pour le pas- sage du nerf, en dehors pour la communication: avec l'extérieur , rapissée intérieurement par une membrane vasculaire sécrérant le fluide ou lymphe „ dite de Cotunni, dans l'intérieur er sur le pourtour de laquelle se répandent les filets nerveux. Mais il s’en. faut de beaucoup. que l'organe de loute se borne à _ cela. Dans tous les mammifères, cette partie cen- ‘trale importante s'étend pour former ce qu'on nomme le labyrinthe, c'est-à-dire, trois canaux sémie ; circulaires , dont deux verticaux et un horizontal , y . . s e 2 À y ’ et le limaçon, cavité conique, spirale, partagée en deux par une lame ostéo-fibreuse qui se continue presque jusqu'à son sommet. Tout cer appareil essentiel ou profond de Fotgane de l'ouïe est con- tenu ou enveloppé dans un os particulier, d’un: tissu et d'un aspect qui lui ont valu le nom de rocher, Il est intercalé entre los basilairé ou la. dernière vertèbre du crâne ,. et los sphénoïde pos- | térieur; mais il ne doit pas être considéré comme- appartenant au crâne proprement dit.. Fous les mammifères , outre cette partie essen-- (1) L’hommeerles singes: (2). Le lièvre, le lapin „le cochon.. (3) Le bœuf. : (4) Le cheval , le boue: le Bubale, le cerf (5). Le mouton. ; (6): Le lion , le chat „Fours , le dauphins- (7). Le chien , le loup , le blaireau. (8). Les mammifères sujets. à cette maladie sont particulièrement homme , les-/apins , les :chats , etc. Le pelage des quadrupèdes-a/biros est toujours blanc. CT E RS a a a l nes à o oae ean ame sopar MAMMALOGIE | 1) telle , possèdent «encore les deux autres , C'est-à- ire , celles dont l'usage est de renforcer et de re- cueillir les sons, ou l'oreille moyenne et loreille externe, L'oreille moyenne a pour base la caisse du tym- Pan, cavité creusée dans l'os de ce nom. Elle communique avec l'organe intérieur par deux ori- | a fenêtre Fa et la fenêtre ovale, en fices $ À DCR Li arricre avec les cellules mastoïdiennes creusées dans cet os, en dedans et en avant, à l’aide d’un organe to-Cartilagineux nommé trompe d’ Eustache , avec ta cavité gutturale dans sa partie latérale, et enfin ea dehors avec l'appareil extérieur, par un ori- ce assez large , fermé par une membane appelée membrane du tympan , attachée à un os désigné sous © nom de cadre du tympan. Mais , outre ces diffé- tentes ouvertures qui se remarquent dans la caisse 1 tympan, on trouve dans tous les mammifères Une chaîne d'osselers au nombre de trois, ou de Patre suivant quelques auteurs , qui, attachée par One extrémité à la membrane qui ferme la fenêtre ovale , se termine par l’autre à la membrane du | tympan. Enfin , au dehors de cette oreille moyenne, se trouve appliquée sur les parties latérales et posté- Ti ; toujours d’un tube plus ou moins alongé , nommé conduit auditif dilate à son extrémité en une espèce de cornet Acoustique fibro-cartilagineux de forme et d’éten- due variables, mu par des muscles plus ou moins développés, plus où moins divisés, des antérieurs , des postérieurs et des supérieurs. La conque externe de l'oreille manque totalement dans certaines espèces de mammifères (1). Lorsqu'elle existe , elle est souvent rudimen- taire (2). Quelquefois elle est plus ou moins arron- die, rebordée extérieurement et appliquée contre la tête (3), ou bien disposée de la même façon , mais déjà moins bordée extérieurement, et un peu anguleuse supérieurement (4). Elle est, dans un grandnombre d'espèces, de médiocre grandeur, an- guleuse, disposée en cornet, dont l'ouverture est antérieure et la base élargie (5); dans d’autres, cette disposition est À peu près la même , mais la pointe (1) Les céracés , les Zamantins , les phoques proprement ‘dits x les rats-laupes , les taupes , etc. (2) La marmotte , les oraries , etc. (3) L'homme et les singes qui s’en rapprochent le plus. (4) Les macaques , \es papions , les mandrills. (5) Les chars , les marces , les loups et renards , &c. eures de la tête, la congue auditive qui se compose | externe ; et qui le plus souvent se | est arrondie : elle est aussi, dans beaucoup d'espè- ces, en forme de cornet alongé, et portée sur une sorte de pédoncule qui lui donne plus de mobi- lité (1). Son développement est énorme dans quel- ques mammifères , et accompagné d'appendices, dont le plus remarquable , qui porte le nom d’oreillon , n’est qu'un lobe cartilagineux à peine apparent dans la plupart des animaux de cetre classe , et qui est appelé tragus (2). L'oreille est quelquefois plane, vaste et appliquée sur le côté de la rête, etc. _ On remarque, en général, que les oreilles tom- bantes, en totalité ou en partie, sont un signe de domesticité. b; 4 $. III DE LA NUTRITION. Cette fonction animale a pour bat lassunilation des parties substantielles contenues dans les ali~ mens , et qui doivent renouveler le fluide nourri- cier. Son principal organe consiste dans le repli intérieur de la peau, auquel on donne le nom de canal intestinal. Dans tous les mammifères , ce canal, qui est évidemment composé comme la peau, est étendu d’une extrémité à l’autre du corps ou tronc propre- ment dit de l'animal; mais 1} forme toujours des circonvolutions plus où moins considérables, en sorte qu'ilest constamment beaucoup plus long que lui. Du reste , il est en grande partie parfaitement symétrique. a -Des deux orifices qui le terminent , l’antérieur ; nommé bouche , est toujours plus ou moins fenda transversalement. Les bords de certe fente portent le nom de lèvres , l’une supérieure ou antérieure : et l’autre inférieure ou postérieure, Elles sont com- posées d'une double peau, l’une externe, l’autre interne , et intermédiairement de muscles tout-à-fait cutanés , qui se divisent en orbiculaire, élévateur, abaisseurs et diducteurs, À la suite de cet orifice vient une dilatation plus ou moins considérable du canal intestinal , c'est-à- dire , la bouche proprement dite ou cavité buccale, composée aussi d'une peau Intérieure dite membrane muqueuse , et d'un muscle latéral , le buccinateur. Cette partie du canal intestinal est comprise entre la mâchoire supérieure er la mâchoire infé- (1) Les ruminans , les lèvres , les sangliers , le rhi= nocéros , etc. > (2) Quelques chégroptères, C ż £O = | rieure, et par conséquent proportionnelle à leur étendue. = : Z On y trouve trois appareils distincts : 1°, Celui de l'insalivation, qui n’est réellement qu'une certaine modification de l'appareil général crypteux ou glanduleux de la peau, placé ici tout autour de la bouche, et versant des fluides mu- queux ou salivaires, sécrérés dans les glandes dites molaires , buccales , et dans les glandes sali- vaires dites parotides , maxillaires et sublinguales , à cause de leur position. 2°, Celui de la mastication , qui est essenrielle- Fe > . > š PE ment opérée par l’action de la mâchoire inférieure s>» . ~ : 3 x sur la supérieure immobile, et au moyen des mus- cles élévateurs, le temporal , le masséter et les prérygoïdiens ; et des abaisseurs, immédiats, le di- gastrique ; et médiats , les génio-hyoïdiens , sterno- Ayoïdiens , etc. 3 ; Les mâchoires, ne sont pas à nu dans l’intérieur de la cavité buccale , mais elles sont recouvertes par la peau interne, qui prend sur leur bord une dis- | position et un aspect particuliers : c’est ce qu’on nomme gencives. Mais en outre, et même le plus souvent , cette peau est armée d'organes extrêmement durs, de forme et en nombre très-variable, que l’on considère comme des os et quon nomme dents (1). C’est au moyen de ces gencives, et surtout de. ces dents, qu'est exécutée la mastication des ali- ` mens , ce qui a toujours lieu dans les animaux vivi- pares , au contraire des ovipares. Les différences que les mammifères offrent dans” le mode de masrication, et par conséquent dans les organes qui l'exécutent, tiennent en général à la nature des alinens. : 3°. Enfin, le dernier appareil qui se trouve dans la cavité buccale, ou celui de la déglutition, est essentiellement composé de la langue , et en outre de ce qu'on nomme le palais. La langue, dont mous avons déjà fait mention en traitant du sens du goût, doit être considérée comme le prolongement de la couche musculaire inférieure où abdominale. C'est un organe entière- -ment charnu , composé de deux parties : l’une pos- térieure, constante, formée de muscles particuliers, parfaitement distincts, attachés À lappendice que l'on nomme Ayoïde ; et l’autre, antérieure, mobile, MAMMALOGIE moins constante , entièrement formée de fibres musculaires cutanées. Le palais, contre lequel agit la base de la langue p dans l'acte de la déglutition, n’est qu’une partie de la peau interne ayant à peu près éprouvé les mêmes modifications que les gencives; elle est ap- pliquée contre les os de la mâchoire supérieure , er se prolonge au-delà de leur bord postérieur, en un lambeau mou, flexible, musculo-membraneux ,. nommé voile du palais, dont le nfilieu, quelquefois plus long , est la luette. A la suite de cette cavité buccale et plus où moins dans la même direction, mais quelquefois à angle droit {1}, vient le canal intestinal qui commence par le pharynx. 5 | Le pharynx est une sorte dessac ou de dilatation mémbrano-musculeusé non adhérent aux os, atta- ché par sa circonférence à la voûte palatine , large- ment échancré en avant pour recevoir la commu- nication de la cavité buccale et celle des fosses nasales , et offrant inférieurement deux ouvertures : Pune qui en est la véritable continuation et qui conduit dans le reste du canal digestif, er l'autre, antérieure ou inférieure, qui appartient, à l'organe respiratoire. Les muscles qui entrent dans sa com- | position sont les constricteurs du pharynx, le stylo- pharyngien , le glosso-pharyngien. De chaque côté | de son point de communication avec la cavité buc- cale, est un amas de cryptes muqueux , formant ce qu'on appelle les amygdales, L'æsophage suit le pharynx sans aucune apparence de séparation, C'est un canal musculo-membraneux, plus ou moins alongé , qui suit la longueur du cou, traverse la poitrine , appliqué contre le corps de la colonne vertébrale , traverse le diaphragme, ec qui, parvenu dans la cavité abdominale, se dilate plus ou moins pour former l'estomac. | L'estomac est donc un renflement plus ou moins considérable du canal intestinal. Sa forme et la na- ture de ses parois varient. L'ouverture par laquelle il communique avec lœsophage est appelée car- dia , et celle qui est l'issue du restant du canal intestinal est nommée py/ore. ee. On donne le nom d’estomacs simples à ceux dont les parois, de nature membraneuse , ont une forme plus où moins approchante de celle d’une cornemuse, et qui ne sont point partagés en deux ‘où plusieurs parties par des étranglemens extérieurs À page 3, (1) Vo/ez ce qui cancerne les dents, . (1) Comme dans Phomme. ` Lee apres + me SPESE na. 7 ÉD EEA VEERE js N: + | MAMMALOGTE. 21 ou des cloisons intérieures (1) , et au contraire, on appelle estomacs complexes , ceux qui sont divisés en plusieurs poches placées les unes à Ja suite des autres (2) À la suite de Pestomac vient le canal intestinal proprement dit, Ses dimensions ne sont pas les mêmes dans toute son étendue ; aussi la partie anté- rieute-a-t-elle reçu le nom d’intestins grêles , et la postérieure, celui de gros intestins. Les intestins grêles sont distingués assez arbitrairement en trois parties, appelées duodenum , jejunum et ileon. Les 810$ intestins le sont également en trois parties, appelées colon, cæcum et rectum. Le cæcum est une sorte d’appendice aveugle , hors de ligne du canal intestinal proprement dit , ayant son issue entre le Colon et le rectum. Il manque quelquefois. Dans beaucoup de quadrupèdes il est fort court; dans autres, au contraire , il est fort long, et souvent Son intérieur offre des brides nombreuses qui aug- méntent l'étendue de sa surface. © C’est dans l’estomac que s'exécute, on ne sait trop comment, la premiêfe digestion, qui con- siste dans la conversion des substances alimentai- res en chyme. La seconde digestion , c’est-à-dire , la conversion en chyle , se fait dans le duodenum, au moyen de deux fluides d’une nature particuhère , a bile er le suc pancréatique, qui sont sécrétés par deux organes glanduleux , le foie et le pancréas. Le foie , bien plus considérable que le pancréas, est un amas d’une innombrable Quantité de petits cryp'és extrêmement serrés ou très-peu distincts, for- mentune masse plus ou moins divisée en plusieurs parties nommées lobes , située à la région supérieure - Ou antérieure de la cavité abdominale, sous l’hypo- condre droit : il est essentiellement composé de deux parties, une droite et l’autre gauche , sépa- rées par l'entrée ou la sortie de vaisseaux qui s’y tendent ou qui en sorrent, chaque lobe étant quel- quefois lui-même subdivisé en lobules. Le canal excréteur, qui en sort assez souvent dilaté en une vésicule de dépôt, appelée vésicule du . C) Les animaux carnassiers , les omnivores >les ron- geurs , quelques Herbivores pachydermes ont leur estomac simple. ) ; Q) Les animaux ruminans ont des estomacs complexes dont les parois ont une épaisseur considérable. Ces estomacs sont désignés par les noms de panse , de bonnet, de feuilles et de caïlletre. D’autres animaux herbivores ont leur estomac membraneux , mais très-divisé par des cloisons internes. Le dauphin à pour ainsi dire plu- sieurs estomacs membraneux à la suite l’un de Fautre. graisse, nous ne pouvons ce fiel» qui ne se trouve pas dans la même direction, va se terminer, sous ie nom de canal cholédoque , dans le duodenum. ie ce Le pancréas est une grosse glande fort analogue pour sa structure avec les salivaires, plate , située transversalement au-devant de la colonne verré- brale, et se terminant par uu canal unique , quel- | quefois dans Te- canal cholédoque lui-même, ou directement dans le duodenum. Les variations peu nombreuses que les mammifères offrent sous le Ç þ rapport de cet organe, ne présentent rien de bien remarquable. Le canal intestinal et ses annexes seroient pres- quentièrement flottans librement dans la cavité abdominale, sans une membrane fibreuse , perspi- table, en un mot, séreuse , qui, après avoir tapissé celle-ci, se porte à celui -là pour l’enveloper ; c’est ce quon nomme le péritoine. La partie plus ou moins longue de ce péritoine , dans toute son éten- due , qui se porte de la cavité à l'organe, et qui est formée de deux lames entre lesquelles. passent les Vaisseaux ou les nerfs qui vont de l’un à l’autre , est désignée sous le nom générique de mésentère, et spécifique de mésocolon , mésorectum > SUIVANE qu'elle appartient à telle ou telle partie du canal ; et enfin les replis plus ou moins considérables que ce même péritoine fait dans différentes parties, et essentiellement en passant de l'estomac au colon transverse, Sont connus sous la désignation d’épi-, Ploon. Quoiqu’on sache d’une manière générale que ces appendices du pétitoine sont essentielle- ment vasculaires ; et surtout veineux , et qu'ils ser- 7 i> > vent spécialement de lieux d accumulation de la pendant encore guère expliquer les différences que les mammifères offrent sous ce rapport. Tout ce qu'on peut dire y c’est que ceux qui sont suscesptibles de s'endormir l'hiver, les ont plus développés qu'aucun autre, Quoi qu'it en soit, le canal intestinal se t fice postérieur où anus, ligne médiane , et q damas crypte > termine par son ori- 3 Qui Se retrouve dans la ul est- souvent accompagné ux de nature particùlière , quelque- fois fort puante, comme dans les carnassiers (D: T! est percé dans une sorte de muscle cutané orbiculaire , nommé sphincter, et presque tout-à- RTS + >i fait analogue à celui que nous avons yu border l orice antérieur du canal digestif, C'est dans les intestins s'exécute le départ du résul Pabsorption du chyle et par proprement dits que tat de la digestion par ee ei ins de \ E f 337 7) SA G) D ans les roufesres et Ies martes Surtout, 271. $ l'éjection du résidu ou LE 0 dise des matières fécales, Cette opération commence par l'action dite péristaltique des intestins, qui agit | tant que ceux-ci contiennent quelque chose, et = sy . d ï AR 1e qui est considérablement aidée par l’action médiate ; des parois de l'abdomen. Quant au chyle, il se trouve pour ainsi dire dans le cas du chyme, c'est-à-dire, qu'il a encore besoin d’une nouvelle élaboration ; c’est ce qu’on nomme la respiration ; exécutée par un appareil qui consiste dans une certaine modification de l’enve- loppe extérieure , placée dans un lieu déterminé : d'où s’en est suivi la nécessité d’un nouveau système d'organes servant à charrier les fluides, et qu’on 8 x ; q nomme système circulatoire, $. IV. DES ORGANES DE LA CIRCULATION à ET DE LA RESPIRATION. Le système circulatoire se‘subdivise en deux par- ties; l'une pour ainsi dire centripète, en considé- rant l’organe respiratoire comme le centre , et l'autre centrifuge , c'est-à-dire , l'une charriant le fluide qu’elle contient de la superficie de l'animal au centre , et l'autre le transportant de ce centre à ? { la superficie. La première comprend le système absorbant et le système veineux , qui n'en forment réellement qu'un ; et la dernière le système artériel : elles sont séparées l'une de l'autre par 1 organe de la res- piration. Le système absorbant ou lymphatique est formé de vaisseaux à parois fort minces , extensibles, à replis internes ou valvules, qui, de toute la super- ficie externe ou interne de l'animal, et même de la profondeur des parties, se portent, en formant des anastomôses extrêmement nombreuses, très- variables , de dehors en dedans, vers le système veineux, dans lequel ils s'abouchent dans leur trajet. Ils se pelotonnent quelquefois d'une manière Fort serrée , pour former ce qu'on appelle les ganglions lymphatiques , ou glandes mésentériques ; selon leur position. | On le divise en deux parties d'après la nature du fluide qu'il contient : ainsi on nomme sim- | plement système lymphatique celui qui vient de la surface de la peau et du tissu interne des organes, ne charriant qu'un fluide séreux appelé /ymphe ; et au contraire, on désigne sous le nom de système chylifère , celui qui commence dans l'intérieur du canal intestinal, et qui y puise, par des pores ab- sorbans , le chyle proprement dit, Ces deux fluides se confondent dans une partie des vaisseaux qui rieure où inférieure. D EN ` n z >. MAMMALOGIE leur est commune , nommée canal thoracique , qui les verse dans l’autre partie du système circulatoire centripète , c'est-à-dire , dans le système veineux. Ce système veineux a une structure tout-à-fait semblable à celle du système à sang blanc ou lymphatique , avec cette différence, qu'il offre un peu plus de régularité dans ses divisions , et qu'il ne forme pas, ou au moins qu'il forme très- rarement, ces pelotons ou ganglions qui se trouvent si fréquemment dans le système lymphatique. Nés dans toutes les parties du corps, ses rameaux, d’abord fréquemment anastomosés au point de former un véritable réseau , augmentent de diamètre à mesure qu'ils diminuent en nombre, Ceux des extrémités postérieures viennent se terminer dans un gros tronc nommé veine crurale , qùi pénètre dans le bassin , dans la région de laine, et forme , en se réunissant à la veine iliaque interne, un seul tronc ençore plus considérable ( iliaque primitive), qui, réuni à angle plus ou moins aigu à celui du côté opposé, constitue l’origine de la veine cave posté- ; son trajet le long de la colonne vertébrale, elle reçoit successivement les rameaux veineux provenant de la partie correspon- dante du tronc, des reins, des organes de la géné- ration ; et parvenue au foie, elle reçoit ordinaire- ment, par un seul tronc, toutes les veines épa- tiques successivement réunies et provenant de læ subdivision du tronc de la veine-porte , qui n’étoit lui-même que le point de réunion successif de routes les veines provenant de rous les viscères de la diges- tion, et formant ce qu'on nomme système dela veine-porte. C'est dans ce système que se trouve compris une sorte de ganglion vasculaire analogue aux ganglions Iymphatiques, et qui est désigné sous le nom de rate; c’est une masse spongieuse , entiè- rement vasculaire , sans aucune trace de canal ex- _créreur et sans sécrétion , constamment. située vers A # k » A le côté gauche de l'estomac. Sa forme est extrême- ment variable, et l'on ne connoît aucune loi dans ses variations, C'est après la réunion des veines hépatiques dans la veine cave, que celle-ci traverse le diaphragme ; après un plus ou moins long trajet dans la poitrine, elle se termine dans le sinus veineux où aboutissent également, mais antérieurement, par un seul ou pat deux troncs distincts formant la veine cave anté- , rieure où supérieure , toutes les veines qui rappor- cent le sang de la partie antérieure du tronc, de la tête et des membres antérieurs. C’est dans l’une de ces grosses veines , la sous-clavière ou la jugulaire , que se termine le système vasculaire lymphatique à À m PT a res ë a e magmana ae MAMMALOGIE | e Peu avant la communication générale dans le sinus commun, - Arrivé À ce point, le sang noir, mêlé de lymphe : et de chyle , est conduit dans l'organe pulmonaire , au Moyen d’un organe d'impulsion où musculaire qu'on nomme cœur, et d’une série de vaisseaux ane Structure particulière et décroissans. | Ce Cœur | nomméà sang noir y à cause du fluide qu'il charrie, ou.droir > à cause de sa position , se compose de la continuation du sinus ou d'une oreil- tte et d’un ventricule , cavité à parois beaucoup plus épaisses , très-musculeuses , qui lance le fluide Que lui avait chassé l’orcillette , dans une direction déterminée pat des espèces de soupapes ou de val- vules, dans les vaisseaux nommés artères pulmonaires. SEUX-ci offrent une structure toute différente de celle des veines , en ce que , dans leur composition anatomique, il entre un tissu jaune, élastique, qui, distendu par le fluide chassé par le cœur, réagit sur lui, et contribue par conséquent à continuer l'impulsion. Les artères dites pulmonaires , par leur Subdivision toujours croissante , contribuent à la Ofmation de l'organe pulmonaire , et se terminent enfin dans les parois des vaisseaux aériens qui font Partie essentielle de cet organe. 2e Les poumons, dans leur ensemble , offrent deux masses d’une substance parenchymateuse formée par la réunion des vaisseaux sanguins extrêmement divi- sés , avec les dernières ramifications des canaux aé- riens, qui sont toutes des subdivisions d’un canal uni- que, nommé trachée-artère, communiquant avec Pair extérieur , et de ses deux premières divisions , ap- pelées bronches , se rendant chacune à l’une: des masses pulmonaires. Lecommencement dela trachée-artère esseririel. lement modifiée pour former la voix , est ce qu'on nomme larynx : il est formé de quatre et même de-cinq pièces cartilagineuses : 1°. du shyroïde, Pièce médiane inférieure , qui sert comme de bou- clier à l'appareil essentiel; 2°, du cricoïde > premier anneau de la trachée - artère , un peu modifié en. ce qu'il est beaucoup plus large en arrière ou en dessus qu’en avant ou en dessous; 3°. de deux car- ulages arirhénoïides > qui sont appuyés sur le bord du précédent , et à la base desquels s'arrache d'une part le repli musculoso-membraneux qui constitue. ce qu'on appelle les cordes vocales, tandis que par l’autre elles sont fixées au thyroïde ; 4°. enfin „la dernière pièce accessoire ou l'épisloste „ ordinaire- ment ovalaire , implantée à la bise de la langue ,. et servant, dans la déglutition des alimens , à cou- vrc: l'orifice du tube pulmonaire où glotte,- | enveloppé P -ment de la série des vertèbres, et infér On trouve, parmi les mammifères, des diffé- | rences assez nombreuses , sous le rapport de cet appareil; mais, sauf peut-être les rongeurs , elles. ne conduisent guère à des résultats généraux et sus- _ceptibles d’une explication suffisante. : A la suite de cet organe, vient la trachée-ar- tère. Plus ou moins alongée suivant la longueur du cou, cette trachée est toujours formée , outre læ membrane muqueuse qui la capisse intérieurement, | d'anneaux cartilagineux plus ou moins nombreux _€t toujours incomplets, ou au moins non réunis, et développés dans la couche musculaire de la peau | qui est la base de cet organe. | Parvenu dans la poitrine, et plus où ou moins profondément, ce canal se partage en deux parties ; | l'une à droite, l’autre à gauche ; divisions qui prennent le nom de bronches , et qui continuant sans cesse à se subdiviser, à s'anastomoser, perdent peu à peu les cartilages qui soutenoient leurs parois , s'amincissent de plus en plus , et finissent par for- mer des espèces de mailles, ou d’aréoje ; dans les parois desquelles viennent ramper en très-grand nombre , et réduits à une ténuité extrême , les vaisseaux afférens et efférens du fluide à élaborer ou élaboré; C'est à assemblage inextricable de ces vaisseaux aériens , des vaisseaux afférens , ou artères pulmo- naires, et des efférens dont nous parlerons tout-à=. lheure , ainsi que des vaisseaux propres de l'organe. jar une membrane séreuse appelée: plèvre y que l’on donne le nom de poumons ; cons tamment au nombre de deux dans les mammi- fères , ils ne différent guère que pour leur étendue proportionnelle et pour leur subdivision , plus ou: mois profonde en plusieurs parties, qu'on appelle: lobes. Ils sont toujours complètement libres dans la: cavité thoracique ou pulmonaire ; dans laquelle réside la cause efficiente de l'introduction et de: Pexpulsion du fluide élaborant , dans les vaisseaux aériens ; ce que nous devons maintenant expliquer: “CR Dans tous les mammifères, là cavité pulmos- naire commence sous la huitième vertèbre mobile = elle est formée dans la ligne médiane, supérieure- A : ; leurement” de celle des pièces: du sternum, latéralement de: toutes les côtes vraies ou fausses... celles-ci y étant réunies „et même par les intercostaux, A'nrérieure ment, elle est fermée par les: Organes quì en sor- tent ou y entrent. en. même- remps que par un: tissu cellulaire assez’ serré, et: en arrière pat un’ - large muscle convexe en avant ou-dans la'‘poitrine. TE MAMMALOGIE. concave en arrière ou du côté de l'abdomen, nommé diaphragme; attaché, d'une part, au corps dés premières vertèbres lombaires par des appen- dices qu'on nomme piliers, ce diaphragme se ter- mine eñ s’irradiant, à coute la circonférence du re- bord postérieur. de la poitrine ; c'est par l'action de rout cet appareil que la cavité pulmonaire est agran- die, ec essentiellement par l'aplanissement du dia- phragme, d'où il résulte que l'air est introduit dans le poumon. | Le contact de cet-air avec le sang noir ou fluide à élaborer, produit les phénomènes chimiques de la . respiration , Ou mieux sa conversion en sang rouge, qui de-là doit être transporté dans toutes les parties lu corps , pour être employé par la force assimila- trice; c'est ce qu'exécure l'autre partie du système circulatoire où centrifuge, ; - En sens inverse de celle que nous avons désignée ` comme centripète , elle commence par de véritables veines , ou système absorbant tout-à-fait analogue pour la structure au système veineux ; ce sont les veines pulmonaires ; nées dans l'intérieur des pou- mons, des radicules des artères pulmonaires, elles se réunissent successivementnen rameaux ou en branches plus considérables , et sortent de l'organe au nombre de deux ou quatre troncs qui vont ver- ser le fluide qu'elles contiennent dans un organe d'impulsion intermédiaire à cette partie du système centrifuge et au système artériel, et qui, réuni à celui qui existe dans le système centripète , forme l'organe connu sous le nom de cœur, qui par con- séquent peur être considéré comme double. On donne à cette partie le nom de cœur À sang rouge y cœur aortique, Cœur gauche , à cause du fluide qu'il contient , de ses rapports avec l'aorte, et enfin à cause de sa position, Elle est également composée d'une oreillette ou sinus , qui reçoit le sang des | veines pulmonaires, et d’un ventricule à patois en- : core plus épaisses que dans l’autre, quile chasse dans Je système artériel, presqu'avec les mêmes dispositions de valvules, qui éxtstent-pou le ven- £ricule droit. De la réunion de ces deux organes d'impulsion accolés l'un contre l’autre, oreillette contre lerte, et ventricule contre. ventricule, résulte. le cœur , situé obhquement dans la cavité thoracique, la-pointe en arrière, entre la base des deux pou- mons, et’contenu dans une loge particulière ; fibreuse , tapissée à l'intérieur par une membrane séreuse , et qu'on nomme péricarde. C'est de la base du ventricule gauche que nait la série des canaux toujours décroissans qu'on dé- orelil- | sigue sous le nom général d’artères : leur structures est tout-à-fait analogue à celle des artères pulmo- naires , c'est-à-dire, qu'il entre dans leur composi- uon un tissu jaune , élastique , qui en forme la plus grande partie, et quine contribue paspeu à la marche du fluide, Leur mode de distribution , dans toutes les parties du corps, est encore plus constant que celui des veines, et d'autant plus qu'on se rapproche davantage des gros troncs. ` | | Dans tous les mammifères, il ne nait du cœur qu’un seul gros tronc artériel, désigné sous le nom d’aorte , qui se recourbe presqu'aussitot en arrière , pour aller ensuite, placé au-dessus du canal digestif, former l’aorte abdominale. 3 De la convexité de cette courbure ( crosse de l'aorte }, naissent les artères de la partie antérieure du tronc , la tête comprise, er celles des membres antérieurs , au nombre de quatre , deux de chaque côté , nommées carotide primitive et sous-clavière s qui, à droite, naissent par un tronc commun appelé innominé ;.la première va essentiellement au cou et à la tête, tant au dehors qu'au dedans; et la se- conde , après avoir fourni les branches de la racine des membres, se distribue sous le nom d’'amère axillaire , puis sous celui de brachiale , à tout le membre. -` L'aorte recourbée fournit successivement les artères intercostales , les bronchiques , les œsopha- giennes , les diaphragmatiques ; et enfin le tronc | cœliaque ; qui se subdivise en crois branches prin- cipales : une pour l’estomac , sous le nom de, coronaire stomachique ; une autre pour le fole et pour ce même estomac, nommée hépatique ; et enfin la troisième on splénique y pour la rate et un peu pour l'estomac , Sous la dénomination de vais- seaux courts ; vient ensuite la grosse artère de la plus grande partie des intestins, qu’on désigne sous le nom de mésentérique supérieure, Dans son trajet, l’arrère aorte continue de fournir à droite et à gauche les intercostales yles lombaires , et surtout les artè- res spermatiques qui vont à l'organe sécréteur de la génération , er les rénales à celui de l'urine ; enfin, après avait donné la mésentérique inférieure , ainsi nommée parce qu'elle se distribue dans route la partie inférieure du canal intestinal , l'artère aorte se divise en trois troncs; un médian qui en est la véritable continuation et qui suit le prolongement de la colonne vertébrale sous le nom d’artère coc- cygienne ou de sacrée moyenne s et deux latérales nommées: iliaques primitives , qui, après avoir fourni des branches à tous les viscères de la cavité du bassin , en sortent par l'anneau inguinal, sous la SRE 3 dénomination ne EI A EADAE S > A le membre postérieur , chaque division prenant sa nomination de la partie à laquelle elle se rend. Le fluide, ou sang rouge, que porte le système artériel à toutes les parties du corps, paroît cepen- dant avoir besoin dans les animaux vertébrés , et par conséquent dans les animaux mammifères : ne sorte d'élaboration secondaire qu'on peut nommer dépuration urinaire. Par cette fonction il Est. sêcréré du sang une matière constamment à état fluide, qu'on nomme urine , et qui est la seule , Peut-être , qui soit entièrement rejetée. L'appareil qui exécnte cette dépuration urinaire, Toujours en rapport avec celui de la génération, Se compose : 1°, d’un organe pair, à peu de ROSE près symétrique, nommé rein , et situé hors de la cavité péritonéale , de chaque côté des pre- mières vertèbres lombaires ; sa structure est tubu- leuse et lobuleuse ; ses formes générales varient assez, mais le plus souvent il présente l'aspect d’une eve, et quelquefois il est divisé ; 2°. d’un canal d'excrétion nommé wrerère ə lequel, parvenu dans 4 cavité du bassin ou de la ceinture osseuse posté- lieure, se dil Continuation du canal, sous la dénomination d'u- retre ; qui , dans le sexe mâle, a un double emploi, > \ É . e , . ; € est-à-dire ; de servir à la sortie de l'urine comme à celle du fluide séminal. _$. VQ DE LA GÉNÉRATION. Dans tous les mammifères , les organes de la : génération sont constamment séparés sur deux in- dividus différens ; er si quelquefois ils paroissent, | Ou sont même jusqu'à un certain point réunis { ce | qui constitue Phermaphrodisme ) , ts ne sont pas parfaits et ne peuvent être d'aucun usage. Le sexe femelle est composé : | 1° D'un organe sécréteur, pair, à peu près sy- meique , nommé ovaire ,.et situé constamment de chaque côté dans la cavité pelvienne. Sa structure est remarquable , ence qu'on n'y voit réellement aucune trace de cette division particulière en œufs, comme son nom l'indiqueroir, et comme cela a lieusans les animaux 2°. d’un organe vecteur duire l’ovule détaché , mais dont l’orifice est béant dans la cavité abdominale; c’est ce qu'on nomme trompe utérine où de Fallope , parce qu'élargie à Son extrémité libre, appelée morceau rangé, elle ate toujours en une poche membrano- | musculaire de forme un peu variable, et qu’on signe sous le nom de vessie , d’où sort enfin la | MAMMALOGTE, z x 2 . . dénomination d’artère crurale , et se distribue à tout : ; | enfin le tout est renfermé dans une sor essentiellement Ovipares ; | > Où canal qui sert à con- 245 tien: de l’autre à un troisième organe , 3°, la ma- trice ou utérus , qui semble quelquefois n’en être qu’une dilatation. Certe matrice y qui forme Pen des caractères les plus distinctifs des mammifères, est située dans la cavité pelvienne , entre la termi- naison du canal intestinal et la vessie urinaire. Sa forme, parfaitementsymétrique, ee cependant très- variable. On y distingue en général le corps et les cornes, qui n'en sont pour ainsi dire qu'une bi- furcation , et qui sont assez ordinairement en rap- port inverse > c’est-à-dire, que lorsque les cornes deviennent fort grandes , le corps est plus petit, ét vice yerså. La structure de cet organeest évidemment très-vasculaire : il est tapissé à l’intérieur par une membrane muqueuse , qui n’érant elle-même qu’un repli de la peau ou de l'enveloppe extérieure, a dû être doublée par une couche musculaire , mais qui est tellement tissue, que sa distinction est fort dif _cile à en faire , si ce n’est lorsqu'elle approche du moment où elle doit entrer en action. L'urérus se termine en arrière par une partie plus ou moirs rétrécie , qu'on nomime son cou , et ce Cou se-pro- longe plus ou moins dans un cylindre creux plus ou moins considérable , qui en est le canal excréreurz c'est le vagin. Cet organe d’une longueur variable, d'une composition anatomique assez semblable à celle de l'utérus, avec cette différence que de- vant varier un peu dans ses dimensions pour s’a- dapter à l'étendue de l'organe excitant , il contient un tissu caverneux ou érectile , s'ouvre à l'extérieur par un orifice assez large, fermé plus où moins complètement dans les jeunes individus par une membrane où hymen ; ce canal, qui ne se prolonge pas au dehors , est accolé contre et à la partie pos- rérieure de celui de l’urètre, et tous deux s'ouvrent d'une manière distincte dans une sorte de fente dirigée d'avant en arrière et nommée yu/ye. Cette vulve est bordéè de chaque côté par un repli interne nommé nymphe, qui commence à la racine d'un organe symétrique situé dans ka ligne médiane, désigné sous le nom de clitoris, Cet organe est composé d'un corps caverneux érectile, enveloppé par une membrane fibreuse : H est bifur- qué à sa racine, attaché aux os ischions et mu par des muscles particuliers tout-à-fait semblables à ceux de l'organe excitateur de l'individu male ; re rte de fente extérieure formée par deux grandes lèvres , Pune à droite et l'autre à gauche, et dont Ja partie anté- rieure , plus renflée , est appelée pubis, Une autre partie qui appartient encore aux or- ganes de la génération dans les mammifères, et D 26 dont on a même tiré leur nom classique, est un certain nombre d’amas de cryptes extérieurs lacti- fères, situés d’ine manière symétrique sa nombre plus où moins considérable de chaque côté de la face inférieure du tronc. Ce sont les mamelles (1). É a "y a pJ Le sexe mâle offre une disposition d'organes- ` tout-à-fait semblable dans les parties qui le cons- tituent , mais dont les usages et les fonctions sont très-différens , au moins en apparence, L'organe sécréteur , appelé testicule , est chez . tous les jeunes animaux placé dans la cavité abdo- minale ; mais dans un assez grand nombre d'espè- ces , 1} en sort tout-à-fait pour n’y plus rentrer, et est contenu à l'extérieur dans une poche qu'on nomme scrotum tandis que dans les autres il sort seulement à l’époque où il doit être mis en usage, et -rentre ensuite. Sa Composition anatomique est plus simple que celle de l'ovaire, puisqu'il est formé d'un grand nombre de petits canaux repliés un très-grand nombre de fois sur eux-mêmes, et contenus dans une enveloppe fibreuse dite , à cause de sa couleur, membrane albuginée, De la réunion des canaux séminifères il naît un canal qu'onnomme canal déférent ; qui suit un trajet variable, suivant que le testicule est intérieur ou extérieur, et qui toujours vient à la racine du canal éjaculateur ou excréteur ; mais avant et très-souvent, il se termine dans une poche plus ou moins boursoufflée , divisée par des espèces de cloisons imparfaites en différen- tes loges qu'on nomme yésicules séminales “c'est la vésicule de dépôt. | De chaque vésicule naît ensuite un petit canal qui, après s'être réuni à celui du côté opposé , est : enveloppé dans un gros crypte glanduleux appelé Prostate , et qui se termine dans le canal éjacula- teur analogue au vagin ; celui-ci se prolonge ensuite Le _ (1) Le nombre des mamelles est variable, L'ornitho- rhynque et l'échidné sont les seuls chez lesquels on ne les ait pas encore découvertes , ce qui fait soupçonner welles ne se SR qu'à une certaine époque e l’année, ou que les petits en naissant, ayant la faculté de pourvoir eux-mêmes à leur nourriture , elles n'existent qu’en vestiges. On en compte deux , tantôt pec- torales ( dans Phomme , les singes , etc.) ; tantôt inguinales ( dans le cheval , le tapir , etc. ). Quelques chauves-souris en ont quatre, deux pectorales et deux inguinales. Les loris en ont quatre pectorales; la plupart des carnassiers huiten tout ; savoir : deux pectorales et six ventrales. Les didelphes en ont quelquefois treize , dont une centrale ; les ¿rutes en ont six; les ruminans , tantôt deux , tantôt uatre ventrales ; les céracés , deux près de la valve se ” Dans quelques marsupiaux elles sont contenues dans un repli de la peau du ventre des femelles ES MAMMALOGIE. plus ou moins au dehors pour former une partie de ce qu'on nomme pénis ou organe excitateur mâle ; ce canal, qui est commun à l’éjaculation de la semence et, à celle de d'urine , est composé dans ses parois fibreuses d’un tissu vasculaire et érectile = et il se termine par un renflement plus ou moins considérable de forme déterminée , mais extrême- ment Variable selon les espèces , qu'on nomme | gland (1). Quant aux mamelles, elles sont presque tou- jours dans les mâles absolument comme dans les femelles. | (1) Tantôt le gland est lisse et de formé ovale ( homme , macaques , babouins ) ; Ou garni par un large bourrelet saillant , qui lui donne la figure d’un champignon ( sapajou , sagouin ) ; Ou garni de plusieurs bourrelets qui ont un aspect tout-à-fait bizarre (macaque bonner-chinois ) 3 Ou mince et effilé ( taupe ); Ou comprimé sur les côtés, arqué en dessus à son extrémité ; | a Ou assez court et conique , et armé d épines cartilagi- neuses dont la pointe est dirigée en arrière (chars) 3 . Ou cylindrique et présentant deux renflemens succes- sifs , Pun à sa base , et l’autre près de l'extrémité (chiens); Ou fourchu et offrant deux branches plus ou moins prolongées , et entre lesquelles s'ouvre l’urètre ; Ou cylindrique et partagé à l'extrémité en quatre lobes par deux sillons qui se croisent ( phascolome ) ; Ou conique et armé de petits os plats et tranchans , et de crochets dirigés en arrière ( cobaye ) ; Ou muni d’écailles et de crochets cartilagineux ( ger- boises ) ; Ou évasé en forme de cloche , renfermant un corps g réssemble à un champignon , à la base inférieure uquel se trouve louverture du canal de Purètre ; u très-mince , très-long et conique (sanglier, taureau); Ou cylindrique comme la verge, renflé et arrondi À son extrémité; le milieu de ceile-ci présentant une fosse dans laquelle s’ouvre l’urètre , au sommet tronqué d’un corps de forme pyramidale ( so/ipèdes Re . Outre les principales différences que nous venons de signaler , ilen est une foule d'autres qu’il est impossible de décrire ici : chaque espèce, pour ainsi dire , présen- tant la sienne propre. En général, la forme du gland est déterminée par la restes ou l'absence d’un os qui soutient le corps de a verge , et par les proportions ow la figure de celui-ci. Les mammifères carnassiers en ont pour la plupart; et chez eux il compose le plus souvent la presque totalité du gland. Le fourreau ou ie prépuce , destiné à protéger le gland dans l’état d’inaction , offre peu de différences femar- quables. Néanmoins , tantôt il est adhérent à la peau du ventré ( dans presque tous les mammifères), tantôt il en est détaché ( hommes , singes | chauves-souris ). C’est lui qui renferme les poches qui rassemblent certaines hu- meurs très-odorantés, comine le musc et le castoreum, Ce même prépuce porte les deux mamelles du cheval, | , ; , í + - $ Résultat ou produit des organes de la génération. On donne à ce produit , que l’on conçoit assez gé- néralement formé ou sécrété dans lovaire de l'in- dividu femelle, le nom d'œuf ou de fætus ; ce qu'il offre de caractéristique , c’est qu'il n’emporte pas avec lui une partie propre à le nourrir indépendam- ment de sa mère, c'est-à-dire, qu'il n’est réelle- ment composé que du germe même et des enve- loppes qui lui sont propres. C’est ce qui fait que l'ovule > détaché par laction médiate du fluide Séminal absorbé , a besoin de s'attacher de nouveau ans un lieu déterminé du corps de sa mère, afin en extraire ce qui lui est nécessaire pour com- Mencer son accroissement , au moyen d'une im- Plantation vasculaire presqu'artificielle, C’est là ce Quon nomme le placenta , qui du reste peut varier Considérablement sous les rapports de sa forme, € sa complication, etc:, mais qui est toujours ormé d'un amas inextricable de vaisseaux vei- eux et artériels provenant du fœtus et communi- Quant d'une manière médiate avec ceux de la mère. L'ovule, pour ainsi dire můri sur ou dans Po- varre , détaché de cet organe à la suite de l'acte de a copulation , est entraîné , au moyen de la trompe qu on suppose presque le saisir, dans l’intérieur de l'utérus ou le lieu du dépôr. Cet œuf, dans lequel il est impossible de distinguer rien autre chose qu’une petite quantité d'un fluide albumi- neux , est enveloppé de deux membranes, le cho- rion et l’amnios , entre lesquelles se place une sorte de sac plus ou moins étendu, communiquant avec la vessie urinaire, et qu’on désigne sous le nom d'allantoïde. Une fois arrivé dans l'utérus, cet œuf y détermine, ou sympathiquement ou par sa présence, une sorte d’inflammation qui produit l'adhérence de l’une de ces parties avec la cavité utérine ; c'est en cet endroit que se développe le Système vasculaire dont il a été parlé plus haut, ou le placenta qui, pour faciliter le mouvement du œtus dans l'utérus, se prolonge en formant un Cordon dit ombilical , parce qwentré par l’ombilic du fœtus , il pénètre dans la cavité abdominale. Une partie des vaisseaux qui le composent , va por- ter le sang puisé dans la mère, dans le système vei- neux du jeune sujet , tandis que par l’autre , les ar- tères ombilicales , il revient au placenta. Le fœtus ainsi renfermé reste un temps plus on moins long dans l'utérus, et surtout en sort dans un état plus ou moins formé; ce qui dépend de certaines circonstances : mais constamment il a besoin , après sa sortie, d’un nouveau rapport avec MAMMALOGIE 97 À ment, qui s'exécute au moyen des mamelles, est aussi fort variable quant à la durée (1), > . Les mammifères viennent donc à la lumière dans un état vivant manifeste; ce qui leur a fait donner le nom de vivipares ; mais il y a des diffé- rences nombreuses parmi eux sous le rapport de l’état plus ou moins parfait sous lequel ils naissent. En général, il nous semble que plus l'animal est descendu dans l'échelle des êtres, et plus il naît parfait , ou moins on conçoit qu’il a besoin de sa : i 4 mère, et vice versé. + $.. VI. DES SÉGRÉTIONS ET EXCRÉTIONS. Nous ne dirons rien sur les sécrétions ou excré- tions générales , telles que la transpiration , les urines ; mais nous nous arrêterons un peu sur les excrétions excrémentielles particulières à certains animaux. Ages CARS Les unes sont des excrétions odorantes, notam ment : … | 1°, L’humeur noirâtre, épaisse et onctueuse ras- semblée dans les larmiers ; ou sacs membraneux dont les parois sont garnies de follicules , qui sont situés dans-une fosse sous-orbitaire de los maxil- laire , et qui s'ouvrent au dehors par une fente lon- gitudinale de la peau (2). des glandes placées sous la peau dans la région temporale , qu’on trouve dans plusieurs mammi- fêtes {3J TS 3°. L'humeur sécrérée par les glandes prépuriales. Ces glandes ne sont le plus souvent que de-simples follicules contenus dans l'épaisseur du prépuce et séparant une humeur sébacée (4). D'autres fois ce sont de véritables glandes conglomérées, ayant un canal excréreur qui s'ouvre dans le prépuce sur les côtés du gland de la verge ou du clitoris (5). (1) Il paroïît qu'il est assez généralement en rapport inverse avec la durée de la gestation; ainsi dans les mammifères marsupiaux ( dont la plupart des femelles ont sous le ventre un repli de la peau en forme de poche pour recevoir les petits), où la gestation est extrêmement courte , l’allaitement est fort long ; et au contraire dans les ruminans , etc. | (2) Les cerfs et quelques antilopes seulement ont des larmiers. - (3) Les élephans. (4) L'homme , les singes , les ruminans , les soli- pedes , etc. sa mère, qui constitue l'allaitement, Cet allaite- (s) Les rongeurs , et S y les rats propre- ment dits , les campagnols , les hamsters , etc. / D 2 2°. L’humeur visqueuse et féride excrétée par berne ne Ang og et Et à P Tr Free ne 28 lume énorme (1). 4°. L'hümeur sécrérée par les glandes inguinales dans quelques mammifères. Elle est jaunätre et très-puante , et provient de glandes analogues aux glandes préputiales , qui versent par un orifice uni- que dans'une petite aréole dénuće de poil, qui se voit de chaque côté du prépuce de la vergé du måle ou du clitoris de la femelle (2). 5°. L’humeur sécrérée par les glandes anales est huileuse , épaisse, de couleur jaunâtre , souvent fétide , quelquefois musquée. Elle êst rassemblée dans des vésicules globuleuses ou pyriformes , des parois desquelles elle suinte. -(1)° Les castors. On donne le nom de castoreum à la matière que ces glandes sécrètent, et qui se réunit dans deux poches assez spacieuses. “ ` (2) Ces glandes ne s’observent que dans les rongeurs du genre lièvre proprement dit. Les pikas , tout voisins qu'ils sont des /èvres , en manquent tout-à-fait. La substance très-odorante connue sous le nom de musc , provient de glandes fort semblables à celles du castor , et qu’on observe sur un mammifère ruminant. On ne trouve cette poche remplie de musc que dans l'animal adulte : elle est vide dans les jeunes et manque dans les femelles. Plusieurs espèces d'antilopes offrent dans les mêmes régions des replis de la peau assez profonds , de véri- tables poches. dans le fond desquelles on n’observe aucune liqueur particulière , et l’on remarque aussi dans les mêmes animaux autant de petites poches également formées par un repli de la peau , qu'il y a de mamelons, placées à côté d'eux. Ces petites cavités renferment une matière onctueuse et odorante, “qu'elle suffira pour MAMMALOGIE. Dans quelques animaux, elles acquièrent un vo- Tantôt ces vésicules sont fort grandes (+) ; tantôt elles sont très-petités (2). 6°. L’humeur sécrérée par des glandes dorsales ne s'observe que dans deux espèces seulement (3), L'organe qui la distille est une masse très-considé. rable , située immédiatement sous la peau du dos, composée de lobes et de lobules dont les canaux excréteurs se réunissent à un orifice commun , étroit et arrondi , qui répond au milieu de la face supé- rieure de cette poche, | 7°. L'humeur sécrétée par deux glandes placées, une de chaque côté, sur les flancs de quelques mam- mifères , et qui s'écoule à travers la peau, sur un Z 2 S LE espace dépourvu de poils fins et protégé par un entourage de poils roides dirigés les uns vers les autres, et S’entre-croisant par leut pointe (4) à Il est encore plusieurs autres sécrétions particu- ières dont nous ferons mention en traitant des animaux chez lesquels elles ont lieu. [ci se termine lex parties importantes composent les anima position rapide de toutes les > Internes ou externes, qui ux mammifères, Nous pensons faire connoître la valeur des termes que nous allons employer dans la descrip- tion des espèces , et cette idée nous a déterminés À KZ ` zd ne pas l’érendre autant que nous aurions pu le faire. (1) Dans la civerte, les mangoustes , les Ayères. (2) Dans la plupart des carnassiers > dans le parois et les moufetres principalement. (3) Les pécaris. = (4) Les musaignes , dans le temps des amours. prie s TABLE MÉTHODIQUE DES MAMMIFÈRES. CARACTÈRES DES ORDRES. marche , et les antérieures terminées par des mains ; doigts onguiculés ; trois sortes de dents ; corps disposé pour la station verticale ; deux mamelles pectorales. MAMMIFÈRES BIMANES. Quatre extrémités, dont les postériéures propres à la 1° ORDRE. MAMMIFÈRES QUADRUMANES. Quatre extrémités terminées par des mains ; doigts onguiculés ; les trois sortes de dents (1) ; deux mamelles pectorales (2). Nota. Cet ordre comprend deux familles : 1%. les singes ; 2°. les makis. MAMMIFÈRES, CARNASSIERS. Quatre extrémités, dont les antérieures ne sont - jamais terminées par des mains; doigts onguiculés ; les crois sortes de dents (3); mamelles en nombre variable. : Nota. Cet ordre renferme quatre familles; savoir : 1°. les chéiroptères ; 2°. les insectivores ; 3°. les carnivores ; 4°. les marsupiaux. MAMMIFÈRES RONGEURS. Quatre extrémités jamais conformées en mains ; doigts onguiculés ; deux sortes de dents seulement, des incisives et des molaires ; nombre des mamelles variable. HE Les Nota. Cet 6rdre est divisé en deux sections : 1°. les rongeurs claviculés ; 2°, les rongeurs non claviculés. | 2° ORDRE. i ORDRE. 4° ORDRE, onguiculés ; une sorte de dents manquant toujours {les incisives); quelquefois point de canines , ou même point de dents du tour ; mamelles en nombre variable. Nota. Cet ordre est partagé en deux tribus : 1°, les rardigrages ; et 2°, les édentés proprement dits. 3 RES ; MAMMIFÈRES PACHYDERMES. Quatre extrémités dont les doigts sont ongulés et en nombre variable ; organes de la digestion non disposés pour la rumination. Nota. Cet ordre est divisé en trois familles : 1°, les pachydermes proboscidiens ș 2°. les pachydermes proprement dits, et 3°. les solipèdes. 6° ORDRE. MAMMIFÈRES RUMINANS. Quatre extrémités dont les doigts, toujours au nombre de deux , sont ongulés ; deux sostes ( incisives et molaires } ou trois sortes de dents ; jamais d'incisives supérieures ; organes de la digestion disposés pour la rumina- tion; mamelles au nombre de deux ou de quatre. À Nota. Cet ordre est divisé en groupes , d’après la considération de l'absence ou de da présence des cornes , dans le sexe mâle au moins, er dans.le dernier cas, d'après la nature de ces productions. 7 ORDRE. MAMMIFÈRES CETACÉS. Les deux extrémités antérieures seulement existant et ex je Onone, J forme de nageoires denes en nombre variable, gaelquefois remplacées pat des Eo lames de corne ; corps pisciforme , destiné pour la natation; deux mamelles. „Dora. Cer ordre est divisé en deux familles : 1°. les céracés herbivores , et 2°. les céracés proprement dits. {r Une seule espèce ren a que le deux sortes ; l’aye-aye. (2) Une seule espèce en a quatre : le Zoris | (3) Les phascolomes et ies kanguroos seuls. n’en ont que de deux sortes. E | re | MAMMIFÈRES ÉDENTÉS. Quatre extrémités jamais conformées en mains; doigts di fs 2 wi, PAT X pes à j ne anapun mresta a - Á EE TS a e ir aus D a à ME = deg DS azy PONEO CARACTÈRES DES FAMILLES , DES TRIBUS ET DES GENRES. $. I“. MAMMIFÈRES ONGUICULÉ S. Dernière phalange des doigts armée d'un ongle qui n'en couyre qu une partie seulement. i 1° Ordre, BIMANES. HOMME , homo. — Nora. Les caractères du genre homme sont ceux de l'ordre des pe GENRE. ! Bimanes, ( Voyez plus haut, ) 2° Ordre. QUADRUMANES. 1° FAMILLE. Les SINGES. Animaux anthropomorphes, ayant quatre dents incisives à chaque mâchoire. 1 TRIBU, Les SINGES CATARRHINS (ou singes de l'ancien Continent ). Cinq molaires de chaque côté des deux mâchoires; narines rapprochées l’une de l'autre. PONR {f TROGLODYTE , troglodytes. Angle facial de $0°; des crêtes surcilières ; point d'aba- > joues ; point de queue; bras courts atteignant le bas des cuisses ; point de callosités. ORANG , pithecus. Angle facial de 65°; point d’abajoues ; point de queue; extré- a ; mités antérieures très-longues. 3° GENRE. ES à end De i ota. Ne genre est partagé en deux sous-genres : les-orangs proprement dits, et les gibbons. RES PONGO , pongo. Angle facial de 30°; point desqueue ; bras excessivement longs; canines très-fortes; crêtes surcilières, sagittale et occipitale, fortement pro- noncées. | CoLOBE , colobus. Angle facial de 40 à 45° ?; museau court ; mains antérieures dé- 5° GENRE. : pourvues de pouce ; queue très-longue et mince; des abajoues ; des callosirés aux 4° GENRE. crement prolongé ; les quatre mains pourvues de pouce ; une longue queue ; des abajoues ; le plus souvent dés callosités. a Nota. Ce genre se divise en quatre sous-genres , savoir : 1°. les lasiopyges ; 2°, les rasiques ; 3°. les guenons proprement dites ; 4°. les cercocèbes, ne te fesses ? 6° GENRE. | GUENON , cercopithecus. Angle facial de 40 à 45°; tête arrondie; museau médio- . MACAQUE , macacus, Angle facial de 40 à 45° ; des crêtes surcilières et occipi- tales très-prononcées ; queue assez courte et remplacée dans une espèce par un simple tubercule ; des abajoues ; des callosités ; oreilles anguleuses. Nota, Ce genre se divise en deux sous-genres : 1°, celui de macaques proprement dits, et 2°. celui des magots. 7° GENRE. | | CYNOCEPHALE, cynocephalus. Angle facial de 30 à 3 s° ; des crêtes surcilières et occipitale très-prononcées ; museau alongé et comme tronqué au bout , où sont les narines ; canines fortes ; des abajoues ; des callosités; queue plus ou moins longue, Nota. Ce genre se partage en deux sous-genres : 1°. les babouins proprement dis, et 2°, les mandrills. 8° GENRE, / 2° TRIBU. Les SINGES PLATYRHININS (ou singes du nouveau Continent). Six molaires de chaque côté des deux mâchoires; narines écartées l’une de l'autre, ATÈLE , ateles. Angle facial de 60°; tête ronde ; membres très-grêles ; mains 9° GENRE. ` antérieures dépourvues de pouce; queue extrêmement longue, très-prenante , ayang une partie de son extrémité nue en dessous, S Sn | i MAMMALOGIE. = 31 . RE ES 10° GENRE, portionnées au corps ; mains antérieures pourvues d'un pouce ; queue fortement . J4 -< pr 7 prenante et ayant uue parue de son Cxtremite nug en dessous. g ~ F z 0 À A PERA T o S 3 > 11° GENRE. os hyoïde très-renflé, faisant saillie au dehors; mains antérieures pourvues de pouce; queue fort longue, très-prenante, nue en dessous, à son extrémité. SAPAJOU , callithrix. Angle facial de 60° ; tête ronde; museau court ; os hyoïde non | 12° GENRE. saillant au dehors ; queue prenante, mais non dépourvue de poils à son extrémité | et en dessous. | i SAGOUIN , saguinus. Angle facial de 60° ; tête ronde ; museau court ; os hyoïde non 13° GENRE. -saillant ; cloison des narines moins large que la rangée des dents incisives supé- | R ; i; = < \ 3 rieures ; queue non prenante et couverte de poils courts ; oreilles rrès-grandes. £ . A =. à en | ” ill rè 1 GENEE ÂOTE , aotus. Angle facial ? ; tête ronde et fort large ; museau court; oreilles très- 1 ace petites ; yeux très-gros ; queue longue , recouverte de poils courts. SAKI , pithecia. Angle facial de 60° ; tête ronde ; museau court ; cloison du nez plus 15° GENRE. 4 large que la rangée des dents incisives supérieures ; oreilles médiocres, de forme f ALOUATE, mycetes, Angle facial de 30° environ ; tête py ramidale ; visage oblique ; N | ‘ arrondie ; queue non prenante et couverte de longs poils. minent ; queue très-longue , lâche et couverte de poils courts ; pouces des mains x £ . ` . , , . opposable 3 ‘és-iONgs, comprimés , arqués et TE GENRE antérieures non opposables aux doigts; ongles très longs, cor pri ; arg pointus, - OUISTITI , iacchus. Angle facial de 50° ; tête ronde ; museau court ; occiput proć- Nota. Ce genre se divise en deux sous-genres : 1°, les ouistizis proprement dits , et 2°, les tamarins, | ER f , ra * 2° FAMILLE. Les LÉMURIENS. Ahimaux quadrumanes dont les formes se rapprochent plus ou moins de celles des mammifères carnassiers, ayant des in- cisives variables par leur nombre , leurs formes et leur situation-aux deux mâchoires ; narines situées à l’extrémité du museau. INDRI, indris. Quatre incisives à chaque mâchoire , les inférieures proclives; ciaq . A A ~ . le € molaires de chaque côté en haut eten bas; tête longue er triangulaire ; queue tantôt très-courte , tantôt très-longue ; poil laineux. 17° GENRE. € x 4 . « z . . 7 . . . s 18" GENRE. < , canines supérieures croisant les inférieures en avant; six molaires ; museau effilé ; | queue très-longue ; poil laineux. | Loris, loris, Quatre incisives supérieures ; six inférieures proclives; tête ronde ; museau relevé ; yeux très-grands ; membres très-grêles ; point de queue ; quatre mamelles provenant de deux glandes mammaires seulement. 19° GENRE. ` à - de FR. Ê | FE Se NYCTICÈEE, nycricebus. Deux ou quatre Incisives supérieures ; SIX inférieures ; tête ronde ; museau court ; yeux très-grands ; oreilles courtes et velues ; Une queue 20° GENRE. s plus ou moins longue; extrémités proportionnées. GALAGO, galago. Deux ou quatre incisives supérieures ; six inféri tête ronde ; museau court 5 yeux très-grands et rapprochés l’un de très-grandes ; eures proclives ; 5. i l'autre ; oreilles pattes postérieures longués ; queue très longue, GE ee + PRES Te; ma e Mn; deux ie infia, she ue ET As s i i por 2 un de l’autre ; membres bam, 85s, ots fois plas longs que le métatarse ; queue +4 | 22° GENRE. MAKI, lemur. Quatre incisives supérieures ; six inférieures proclives ; les deux LAGOTRICHE , lagochrix. Angle facial de $0° environ; tête ronde ; extrémités pro- MAMMALOGIE. AYE-AYE ; cheiromys. Deux fortés incisives à chaque mâchoire ; opposées les unes aux autres comme celles des rongeurs ; point de canines ; cinq doigts à 23° GENRE. chaque extrémité ; le doigt du milieu des pattes intérieures très-alongé , très- grêle ; les pattes postérieures formées en main avec un pouce opposable aux doigts; queue crès-longue ; deux mamelles ventrales, 3* Ordre. CARNASSIERS. 1 FAMILLE. Les CHÉIROPTÈRES. Un repli de la peau des flancs étendu ; de chaque côté, entre le membre antérieur et le membre postérieur, et entre les doigts des pattes de devant, > kd & : Fe a 1° TRIBU, GALÉOPITHEQUES. Doigts des pattes antérieures médiocrement développés, robustes, "tous munis d'ongles comprimés et crochus. Fe | GALÉOPITHÈQUE , galeopithecus. Deux incisives supérieures écartées , dentelées ; ~ -six inférieures , dont les quatre intermédiaires ectinées ; molaires mousses avec 24° GENRE. à crea P ru une dentelure ; queue enveloppée dans une membrane interfémorale, velue, ainsi que les membranes latérales. 2° TRIBU. CHAUVES-sourIs, Doigts des mains excessivement alongés et com- pris dans une expansion de la membrane des flancs qui est nue; pouce séparé, mais non opposable. | 17° Division. Méchelières à couronne plate, “ MROUSSETTE, pteropus. Quatre incisives à chaque mâchoire ; un petit ongle au doigt index de l'aile; tête conique; oreilles courtes ; point de crêtes ni de feuilles nasales ; queue rudimentaire ou nulle ; membrane interfémorale rudimen- taire. > 15° GENRE. eN AET doigt index dans une seule espèce ; tête conique ; oreilles courtes ; point de crêtes es ni de feuilles nasales ; queue très-courte ; membrane interfémorale très-échancrée ; membrane des flancs naissant de la ligne moyenne du dos. r À . . s À CÉPHALOTE , cephalotes. Deux incisives À chaque mâchoire ; un petit ongle au 2° Division. Mächelières à couronne garnie de pointes Aigues, a MOLOSSE , molossus. Deux incisives à chaque mâchoire ; tête courte; museau renflé ; oreilles grandes et réunies, ou couchées sur la face ; oreillon extérieur ; point de crêtes ou de feuilles nasales; membrane interfémorale étroite et ter- minée carrément ; queue longue , enveloppée à sa base , er le plus souvent libre à l'extrémité, NYCTINOME, nyctinomus. Deux incisives sp quatre inférieures; nez camus, confondu avec les lèvres ; celles-ci profondément fendues et ridées ; oreilles grandes, réunies er couchées sur la face ; oreillon extérieur ; membrane interfé- morale moyenne et saillante ; queue longue , à demi enveloppée à sa base. 28° GENRE. | STÉNODERME , stenoderma. Quatre incisives supérieures et inférieures ; nez simple ; 29° GENRE, < oreilles petites, latérales et isolées ; oreillon intérieur ; membrane interfémorale | | rudimenraire , bordant les jambes ; queue nulle, z ; i ; 30° GENRE, | A ge mn: TRES MONS e in >. 30° GENRE. 33° GENRE. À 34° GENRE, 35° GENRE. 36° GENRE. 37° GENRE. 33° GENRE. 29° GENRE. | e | | | RHINOPOME, rhinopoma. MYOPTÈRE, myopteris. Deux incisives à chaque mâchoire ; chanfrein méplat y MAMMALOGIE. 8% NOCTILION ; noctilio. Quatre incisives supérieures ; deux incisives inférieures ; canines très-fortes ; museau court et renflé , fendu et garni de tubercules charnus . . £ f \ Pt: s "i ou de verrues; nez sans crêtes ni sillon , confondu avec les lèvres ; oreilles petites . 4 . A ` et latérales ; membrane interfémorale très-grande ; queue enveloppée à sa base. PHYLLOSTOME , phyllostoma. Quatre incisives en haut et en bas; canines très-fortes; . 3 p; \ e nez supportant deux crêtes nasales , l’une en feuille et l’autre en fer à cheval ; oreilles grandes et nues, non réunies ; oreillon Interne , denté ; langue hérissée de papilles ; queue variable dans sa longueur , quelquefois nulle. GLOSSOPHAGE , glossophaga. Quatre incisives à chaque mâchoire ; canines médio- | | | crement fortes; langue très-longue, très-forte , extensible, terminée par une sorte de suçoir ; nez supportant une petice crête en forme de fer de lance ; queue plus ou moins longue ou nulle; membrane interfémorale très-petite ou presque nulle. MÉGADERME, megaderma. Point d’incisives supérieures ; quatre incisives inférieures ; oreilles très-grandes. et réunies sur le devant de la tête; oreillon intérieur très- développé ; trois crêtes nasales, une verticale et supérieure, une horizontale ou ‘ moyenne, et une en fer à cheval ou inférieure; point de queue; membrane interfémorale coupée carrément. RHINOLOPHE , rhinolophus. Deux incisives supérieures très- petites er écartées ; quatre incisives inférieures bilobées ; nez au fond d’une cavité bordée d’une large crête en forme de fer à cheval, et surmonté par une feuille ; oreilles moyennes , latérales , sans oreïllon ; queue longue; membrane interfémorale grande , l’enve- Joppant en entier. | ` . d a ad a . . . . . NYCTERE , nycteris. Quatre incisives supérieures , six inférieures ; un sillon longi- tudinal très-profond sur le chanfrein ; narines recouvertes par un opercule cartilagi- neux, mobile; oreilles grandes , antérieures et réunies par leur base ; oreillon extérieur ; membrane interfémorale très-grande , comprenant la queue , dont la dernière vertèbre est rerminée par un cartilage bifurqué. . e s - . pe Deux incisives supérieures , quatre inférieures ; conique, coupé carrément au bout et surmon étroites, transversales et operculées ; oreilles gran queue longue, enveloppée à sa base par la coupée carrément. nez long, té d'une petite feuille; narines des et réunies; oreillon extérieur ; membrane interfémorale , qui est / TAPHIEN , caphozoës. Point d'incisives supérieures, quatre inférieures : une fossette longitudinale sur le chanfrein ; narines non operculées ; épaisse ; oreilles moyennes écartées ; oreillon intérieur ; queu en dessus de la membrane interfémorale bord extérieur est à angle rentrant. lèvre supérieure très- e libre vers sa pointe, , Qui est grande, saillante , mais dont le „Sans latérales; oreillon feuilles, sans membranes ou sillons ; oreilles larges , isolées, gue, à demi enveloppée par la membrane inrerfémorale ; intérieur ; queue lon qui êst moyenne. ESPERTILION , vespertilio. Quatre incisives supérieures , six inférieure sans crêtes ni feuilles membraneuses , sans fossettes oreilles plus ou moins grandes , oreillon interne ; S ; museau > sans f ni opercules aux narines ; tantot séparées , tantôt réunies par leur base; ; queue longue, entièrement enveloppée dans la memb rane inter- fémorale, Nota. Ce genre se subdivise en deux Sous-genres : 1°, les vespertilions propre- ment dits , et 2°, les oreillards. | E i $ = à x -MAMMA ALOGIE. ÅTALAPHE , atalapha. Point d'incisives aux deux mächoires; nez simple , non of GENRE. « muni de crêtes ou de membranes ; queue longue, dépassant la membrane in- 3 + rerfémorale, ou y érant entièrement comprise ; oreilles médiocrement écartées Pune de l'autre ; un oreillon. | | í 2° FAMILLE. Les INSECTIVORES. Pieds courts, non propres au vol; plante de ceux de derrière entièrement appuyée sur le sol; mâchelières hérissées de pointes. re Rs Sa f £ . gs . + wi * 5 E “er 1° Division. Deux longues incisives en avant, suivies d’autrès incisives et de petites canines plus courtes que les mâchelières. 2 HÉRISSON , erinaceus. Incisives mitoyennés supérieures , écartées et cylindriques ; Corps couvert de piquans au lieu de poils, pouvant se rouler parfaitement en boule; museau pointu; oreilles plus ou moins apparentes ; queue crès-courte ; cinq doigts armés d'ongles robustes à tous les pieds. | MUSARAIGNE, sorex. Incisives supérieures mitoyennes , crochues er dentées à la base ; corps couvert de poils ; museau très-effilé; oreilles courtes, arrondies ; cinq doigts avec des ongles médiocrement forts à chaque pied; queue plus ou moins longue , souvent de forme anguleuse, 41° GENRE. ; DESMAN, mygale, Grandes incisives inférieures , ayant entr’elles deux très-petites dents; corps couvert de poils ; museau terminé en une petire trompe très-mobile; oreilles très-courtes ; cinq doigts onguiculés à chaque pied, réunis par une membrane ; queue longue, écailleuse, comprimée latéralement, dents; corps couvert de poils ; museau très-pointu et carrilagineux ; point d'oreilles externes; pattes à cinq doigts, les antérieures très-courtes, très-larges, armées d'ongles robustes et propres à fouiller la terre ; les postérieures très-foibles ; queue courte. ; T 44° GENRE. - CHRYSOCHLORE , chrysochioris. Grandes incisives inférieures, ayant entr'elles deux très-petites dents; corps trapu, couvert de poils ; museau court, large er relevé; point d'oreille externe ; pieds de devant courts , robustes , propres à fouir, n'ayant que trois ongles seulement ; les postérieurs grêles , à cinq doigts ; point de queue. 45° GENRE. ; SCALOPE , scalops. Grandes incisives inférieures , ayant entr'elles deux très-petires 2° Division, Deux grandes incisives supérieures en avant, suivies de deux autres de chaque côté, dont la postérieure a la forme d’une canine ; canines proprement dites , petites et non distinctes des fausses molaires ; quatre incisives inférieures, proclives s en forme de cüillers. CONDYLURE, condylura. Corps trapu , couvert de poils; museau trèc-prolongé, garni de crêtes membraneuses, disposées en étoile autour de l'ouverture des narines ; point 46° GENRE. d'oreilles externes; yeux extrêmement petits; pieds antérieurs courts, larges, à | cinq doigts munis d'ongles robustes et propres à fouiller la terre ; pieds postérieurs grêles , à cinq doigts; queue de longueur médiocre, 3° Division. Quatre grandes canines écartées , entre lesquelles sont de petites ‘Encisives, | |; TAUPE , talpa. Six incisives supérieures, huit inférieures ; corps trapu , couvert de | poils; tête alangée, pointue; museau cartilagineux renforcé par un os du boutoir ; 47° GENRE. yeux très-perirs ; oreilles externes nulles; pattes antérieures courtes et larges, à + j doigts réunis au nombre de cinq, et armés d'ongles tranchans propres à fouir ; pieds de derrière foibles et à cinq doigts; queue assez courte. à | a © MAMMALOGIE. - 35 FENREC, centenes, Six incisives supérieures er «six inférieures , égales entr'elles ; A GENE canines. très-fortes ; corps couvert de piquans au lieu de poils, et ne pouvant se | l rouler en boule aussi exactement que celui des hérissons ; pieds à cinq doigts | Le séparés et armés d'ongles crochus ; point de queue. | © 3° FAMILLE. Les CARNIVORES. Six incisives à chaque mâchoire ; molaires le | __ plus souvent tranchantes, quelquefois tuberculeuses, jamais hérissées de tubercules aigus ; canines très- fortes. 1% TRIBU. PLANTIGRADES, Appuyant'en entier la plante du pied de derrière sur le sol. | A OURS , ursus, Incisives de la mâchoire inférieure sur une même ligne ; sept molaires de chaque côté, dont les trois postérieures très-fortes , à couronne carrée et à tubercules mousses ; pieds pentadactyles , armés d'ongles très-forts ; queue courte ; point de follicules odorantes à lanus. : 49° GENRE. RATON , procyon. Incisives inférieures placées sur une même ligne ; six molaires de chaque côté, dont les trois dernières à couronne chargée de tubercules mousses ; pieds pentadactyles pourvus ‘d'ongles acérés ; queue très-longue , poilue et non prenante ; point de follicules anales. | : 50° GENRE. COATI , nasua. Incisives de la mâchoire inférieure sur la même ligne ; six molaires de chaque côté , dont les trois postérieures à tuberclues mousses sur la couronne; | é pieds pentadactyles, pourvus d'ongles acérés ; queue très-longue, poilue, non - prenante ; nez excessivement prolongé et très-mobile ; point de follicules anales. 51° GENRE. p= chaque côté des mâchoires , dont les trois postérieures à tubetcules mousses sur la couronne ; cinq doigts armés d'ongles crochus à chaque pied; queue longue et prenante, non dépourvue de poils à l'extrémité; museau court ; tête arrondie ; point de follicules anales. 52° GENRE. ‘BLAIREAU , taxus. Seconde incisive dé chaque côté de la mâchoire inférieure plus rentrée que les autres ; cinq molaires de chaque côré des mâchoires , l'avant-der- nière tranchante , la dernière tuberculeuse ; corps bas sur jambes ; pieds à cinq doigts ; ongles robustes ; queue courte , velue ; une poche remplie d’une humeur grasse , infecte , près de l'anus. 53° GENRE. GLOUTON , gulo. Seconde incisive inférieure de chaque côté, plus rentrée que les autres ; cinq molaires, dont la dernière petite et tubercaleuse de chaque côté de la mâchoire supérieure ; six molaires à droite et à gauche de l’inférieure , dont la dernière tuberculeuse ; pieds pentadactyles ; deux replis de la peau , mais point de poche près de lanus ; corps plus ou moins effilé, plus ou moins élevé sur jambes ; queue médiocre ou courte. : 54° GENRE. | KiNKAJOU, potos. Incisives inférieures sur une même rangée ; cing molaires de. 2° TRIBU. DIGITIGRADES. Marchant sur le bout des doigts. R Division. Une seule dent tuberculeuse en arrière de la dent Carnassière de la . mächoire supérieure ; corps très-alongé; pièds courts. MARTE, mustela. Corps très-alongé ; doigts des pieds séparés et armés d'ongles acérés ; queue médiocre , non touffue. | Nota. Ce genre se subdivise en trois Sous-genres : 1° des zorilles , et 3°, celui des martes proprement dires. 55° GENRE. CIE Ar . celui des putois , 2°. celui E 2 6 | MAMMALOGIE. MOUFETTE , mephitis. Corps alongé , arqué; doigts des pieds séparés et armés d'ongles forts, les antérieurs étant propres à fouir; queue longue et très-rouffue , 56° GENRE. ; SE ou tout-à-fait nulle. _ { LOUTRE, lutra. Corps très - long ; jambes courtes ; pieds à cinq doigts palmés ; 57° GENRE. queue longue , très-robuste , aplatie horizontalement , couverte de poils courts : men tête comprimée ; yeux grands; oreilles très-courtes ; moustaches très-fortes. 2° Division. Deux tuberculeuses plates derrière la: carnassière supérieure , qui elle- méme a un talon assez fort. i CHIEN, canis. Pieds de devant À cinq doigts; pieds de derrière à quatre ; ongles non rétractiles ; langue douce ; point de poche anale ; deux dents tuberculeuses derrière chaque molaire carnassière. | Nota. Ce genre offre deux divisions : 1°. celle des chiens et des loups , et 2°, celle des renards. -3 ` 58° GENRE. langue hérissée de papilles aiguës et rudes ; une poche plus ou moins profonde, = , x 3 d SR située entre lanus er les organes de la génération , et renfermant une matière très-odorante en plus ou moins grande quantité. Nota. Ce genre est divisé en deux sous-genres : 1°, celui des civettes propre- ment dites, et 2°, Celui des genettes, | 59° GENRE, MANGOUSTE, ichneumon. Pieds courts, à cinq doigts à demi palmés , munis d'ongles - un peu rétractiles ; langue garnie de papilles cornées ; oreilles petites; une poche volumineuse , simple , ne renfermant pas de matière odorante, et au fond de laquelle lanus est percé; corps très-alongé ; queue longue , forte à sa base, 60° GENRE. SURICATE , suricata. Pieds assez longs , à quatre doigts armés d'ongles robustes non rétractiles er propres à fouir ; langue garnie de papilles cornées ; oreilles petites ; poches donnant dans lanus même ; corps alongé ; queue longue et grêle, 61° GENRE. 3° Division. Point de petites dents du tout derrière la grosse molaire en bas.. à Ra ? HYENE , Ayana, Jambes élevées, les antérieures surtout , en apparence; tous les pieds à quatre doigts ; langue rude; yeux très-saillans ; oreilles grandes; mâ- chelières très-grosses et coniques ; une poche profonde et glanduleuse sous Panus. 62° GENRE. CHAT, felis, Cinq doigts aux pieds de devant , quatre à ceux de derrière , armés d'ongles récracriles, surtout les antérieurs ; tête courte ; mâchoires courtes ; quatre . molaires supérieures de chaque côté, dont la dernière tubercul trois inférieures; langue hérissée de papilles cornées follicules anales. | erculeuse et très-petite ; ÿ oreilles pointues; point de FENNEC , fennecus. Quatre doigts armés d'ongles acérés, mais non réctractiles À chaque pied ; museau aigu ; oreilles extrêmement grandes ; queue médiocre ; langue lisse ? ; follicule anale nulle? ; système dentaire inconnu, | CIVETTE, viverra, Tous les pieds à cinq doigts munis d’éngles à demi rétractiles ; 3° TRIBU, Les AMPHIBIES. Pieds courts, enveloppés par la peau, _ cou en forme de nageoires ; les postérieurs dans la direction du Corps. . PHOQUE , phoca, Quatre ou six incisives en haut, quatre en bas : des canines fortes ; vingt, vingt-deux ou vingt- quatre molaires toutes tranchantes ou coniques, sans parties tuberculeuses ; cinq doigts à tous les pieds ; une queue très-courte ; yeux grands, à cornée transparente, plane ; langue lisse ; échancrée au bout ; mous- taches très-grandes, ziy Nota. Ce genre est partagé en deux sous-genres : 1°, celui des phoques propre- ment dits ; et 2°, celui des oruries. K MAMMALOGIE. MORSE , srichecus. Point d'incisives ni de canines inférieures ; denx énormes canines . 5 A . r“ ou défenses: recourbées en en-bas, et implantées dans la mâchoire supérieure ; . . - r 3 á LA x - 4 molaires cylindriques, courtes et tronquées obliquement. CN 66° GENRE. è 4° FAMILLE. Les MARSUPIAUX. Naissance des petits prématurée; souvent E = une poche formée par un repli de la peau de l'abdomen dans les femelles ; des os ee marsupiaux dans les deux sexes; pouce du pied de derrière tantôt nul, tanrôc fort . distinct , sans ongle, opposable aux autres doigts; scrotum et testicules des mâles 1 en avant de la verge, dont le gland est bifurqué, 1" Division. De longues canines et de petites incisives aux deux mâchoires ; poche abdominale des femelles manquant quelquefois. DiDELPHE, didelphis. Dix incisives en haut, huit en bas ; tête très- pointue ; gueule très-fendue ; oreilles assez grandes et nues ; pouce séparé aux pieds de derrière ; doigts non palmés; queue nue, écailleuse et prenante ; une poche abdominale ou un simple pli de la peau du ventre dans les femelles. 67° GENRE. CHIRONECTE,, chironectes, Dix incisives supérieures , huit inférieures; tête pointue ; oreilles nues, arrondies ; queue écailleuse , prenante ; une poche abdominale dans les femelles ; un pouce postérieur ; doigts palmés. . -68° GENRE. l 69° GENRE. conique , très-pointue ; gueule très-fendue ; oreilles médiocres, velues ; pouces de poche abdominale dans les femelles. PERAMÈLE , perameles. Dix incisives supérieures, six’ inférieures ; tête alongée , pointue ; oreilles médiocres , velues ; pouces postérieurs rudimentaires ; les deux premiers doigts petits et réunis par la peau, jusqu’à la racine des ongles ; train de derrière | plus fort que celui de devant ; une poche abdominale chez les femelles. | - GENRE. ~e ; ; | DASYURE , dasyurus. Huit incisives supérieures ; six incisives inférieures ; tête « í s 1° Division. Deux longues incisives inférieures, proclives , rranchantes par leur bord externe; six incisives supérieures ; canines supérieures longues , les inférieures très- courtes; pouces des pieds de derrière très-séparés et opposables aux autres doigts; les deux premiers de ces doigts plus courts que les autres , et réunis jusqu'aux ongles ; une dans les femelles. Er poche PHALANGER , phalangista. Tête assez courte ; oreilles petites , velues ; pelage lai- neux et court; point de membrane étendue entre les membres antérieurs et les membres postérieurs ; queue longue , prenante, quelquefois dépourvue de poils à son extrémité. 1 . : 71° GENRE. z À SE a : PÉTAURISTE , petaurus. Tête assez courte ; oreilles petites , velues ; peau des flancs étendue entre les membres antérieurs et postérieurs , et recouverte de poils ; queue non prenante , tantôt cylindrique , tantôt aplatie et garnie de poils distiques. # je $ 3 EC » o 4 r ; a ; Nota. Ge genre est partagé en deux sous genres : 1°, les Pétauristes proprement dits, et 2°. les acrobutes. = 72° GENRE. 3° Division, Même disposition des dents incisives i sion ; point de pouces postérieurs ni de canines inférieu les deux premiers doigts minale dans les femelles, que dans la deuxième diyi- ER COR res; pieds de derrière alongés ; petits et réunis jusqu’à la base de 7- des pieds de derrière rudimentaires; queue couverte de poils et non prenante; point s ongles ; une poche abdo- 38 SRE, Potoroo , potoroüs. Tère alongée ; oreilles grandes ; lèvre supérieure fendue ; - queue médiocre, _écailleuse, couverte de poils assez rares ; deux mamelles seu- 73° GENRE. lement dans la poche ventrale des femelles; pieds antérieurs à cinq doigts armés d'ongles longs et obtus, propres à fouir la terre; troisième doigt des pieds de derrière très-robuste et pourvu d'un ongl Sir Sa 4° Divison. Même disposition des dents incisives que dans les deux nrécédentes divisions ; point de canines ni à l’urie ni à l’autre måchoire. | | KANGUROO, Kangurus. Tête alongée ; oreilles très - grandes ; lèvre supérieure fendue; moustaches très-courtes et très-rares; membres postérieurs semblables à ceux des potoraos, mais beaucoup plus longs et plus robustes ; queue longue, trian- gulaire , três-musculense ; une poche abdominale dans les femelles, dans laquelle ¿sont situées les deux mamelles. $° Division, Deux longues incisives sans canines à la mâchoire inférieure; deux longues incisives au milieu de quelques petites sur les côtés ; à la supérieure. KOALA, phascolarctos. Corps trapu ; tête courte ; oreilles en corset, de médiocre | grandeur ; extrémités robustes, à peu près d'égale longueur ; cinq doigts à chaque 75° GENRE. <* pied; les antérieurs divisés en deux groupes, savoir; le pouce et l’index d’une part, er les trois autres doigts de l’autre ; pouce postérieur très-grand ; les deux doigts qui le suivent réunis comme dans les phalangers ; queue très-courte. | : | 6° Division, Deux incisives cylindriques , tronquées, et se correspondant ; à cha- que mâchoire ; point de canines (x). \ PHASCOLOME , phascolomys. Corps ramassé ; tête large ; une poche ventrale dans 76° GENRE les femelles; cinq doigts armés d'ongles crochüs aux pieds de devant, et quatre ' $ séparés avec un tubercule à la place du pouce sans ongle, aux pieds de derrière; point de queue. R | | -e 4° Ordre.. RONGEURS. a EEE E EE e o. E a aee ea CL a ï ., . . $ + 4 ʻ 1° Division. Rongeurs pourvus de clavicules compleres. CASTOR , castor. Molaires composées, à couronne plane , avec des replis émailleux, ` f 2 FA p A i A Es cames À Rem sinueux et compliqués ; cinq doigts à chaque pied , les antérieurs séparés , les 1 postérieurs palmés; queue large , épaisse, aplatie horizontalement, de forme ovale, nue et couverte d'écailles. ONDATRA , fiber. Molaires composées , à couronne plane , avec des lames émail- leuses , anguleuses ; cinq doigts à chaque pied, les antérieurs simples , les posté- < rieurs ayant leurs bords garnis d’une rangée de soies roides et serrées, qui rem- 78 GENRE. plissent les fonctions d’une membrane natatoire ; queue longue , ronde à la base, | À et ensuite comprimée latéralement , linéaire , écailleuse , et recouverte de peu de poils roides, | ; ` y . - à + Š \ x à 8 . ( CAMPAGNOL, arvicola. Molaires composées, à couronne plane , présentant des D n r . \ . : pra 79° GENRE. lames émailleuses , anguleuses ; oreilles assez grandes ; doigts antérieurs pourvus FLE SR d'ongles médiocres; queue ronde, velue, à peu près de la longueur du corps. (t) Les kanguroos , les koalas et les phascolomes sont les seuls animaux placés dans l’ordre des carnassiers, qui bi x w y h $ À . E , Pa manquent entièrement de canines. On les a réunis aux autres marsupiaux , parce que leur organisation générale est Ja même, MAMMALOGIE. A a 39 à . \ S z sg LEMMING , lemmus. Molaires composées, à couronne plane, présentant des lames émailleuses , anguleuses ; oreilles très- courtes; ongles des doigts des pieds de devant , propres à fouir la terre ; queue -très-courte et velue. : ÉCHIMYS, echimys. Molaires simples, à couronne, présentant des lames, transverses, réunies deux à deux par un bout , ou isolées ; quatre doigts onguiculés et un vestige de pouce aux pattes de’ devant ; queue très-longue, écailleuse ; peu couverte de soie; poils, surtout ceux des parties supérieures, en forme de piquans plats comme des lames d’épées. et creuses ; quatre doigts et ufi vestige de poace aux patres de devant; poil très- doux er très-hin; queue très-longue tantôt fort touffue et ronde , d’autres fois déprimée et à poils distiques, d’autres fois encore floconneuse à l'extrémité seulement. j HyproMys, kydromys. Molaires simples, à couronne creusée en cuiller dans son . milieu; queue longue., cylindrique et couverte de poils ras ; pieds postérieurs à cinq doigrs réunis par une membrane, tantôt très-érendue, tantôt plus ou moins échantrée ; quatre doigts et un vestige de pouce aux pattes de devant. Loir , myoxus. Môlaires simples ; offrant encore des lignes transverses , saillantes RAT, mus. Tis molaires simples de chaque côté, à couronne tuberculeuse ; quatre -= doigts et un vestige de pouce aux pattes antérieures ; cing doigts non palmés aux pieds de derrière ; queue plus ou moins longue , presque nue, et présentant des rangées cransversales très -nombreuses de perites écailles, de dessous lesquelles sortent les poils ; quelquefois floconneuse au bout ; point d'abajoues ; poils des parties supérieures quelquefois roides et plats. HAMSTER , cricetus. Trois molaires simples, à couronne garnie de tubercules e : ; s 85° GENRE. ) mousses; quatre doigts et un vestige de pouce aux pattes de devant; ongles robustes; ; queue courte et-velue; des abajoues (1). _ ( GERBOISE, dipus. Molaires simples ,-à couronne tuberculeuse, au nombre de A r, e à . . + 7 E- fa F trois à chaque côté des mâchoires; pommertes saillantes ; extrémités postérieures ExXtrémement alongées, avec les doigts en nombre variable > mais n'ayant pour tous, comme ceux des oiseaux, qu'un seul métatarsien; queue très - longue, c ) touffue au bout. à 86° GENRE. ~ > au nombre de ; S a trois à chaque côté des mâchoires ; museau pointu ; pommette extrémités postérieures très-longues, à cinq doigts , ayant chacun son métatarsien fi 87° GENRE. | propre ; queue longue et plus ou mpins touffue , sans flocons de poils plus longs + ; | GERBILLE , gerbillus. Molaires simples, à couronne tuberculeuse | \ >] + A f à l'extrémité. z RAT-TAUPE, aspalax. Molaires simples , à tubercules mousses , au nombre de trois gge GENRE. de chaque côté des deux mâchoires ; incisives inférieures en forme de coin comme les supérieures, et non subulées ; corps cylindrique; pieds courts , les antérieurs propres à fouir ; yeux excessivement perits er cachés sous la peau ;: point de queue, ZT (1) Plusieurs rongeurs de l'Amérique septentrionale ayant la bouche pourvue d’ibajoues et les extrémité différentes de celles des hamsters, ont été décrits par M. Rafinesque-Smaltz, qui en a fait des genres es Tant que l’on ne Connoîtra pas le système dentaire de ces animaux ; il Sera impossible de les re à Eden leur convient. C est Pourquot nous ne les admettons pas éncore dans le prodrome des genres Le An place qui en ferons mention néanmoins en traitant des espèces; mais nous les distinsuerons ee nee OH T Nous leur donnant des Te bis ou ter, etc. Les principaux de ces genres sont ceux due Re anp K mys , diplostoma ; etc: C’est ainsi qu place g lg e a a NDA se FRE | Ses k | ; que nous plic rons notre genre hétéromys , -qui se trouve absolument dans là s non saillantes; \ \ 4e - MAMMALOGIE. BATHYERGUE, bathyergus. Quatre molaires à couronne pourvue de tubercules mousses de chaque côté dès mâchoires; incisives inférieures en coin comme les supérieures ; queue courte ; pieds antérieurs armés d'ongles robustes, propres à fouiller la rerre ; yeux extrèmement petits, mais découverts. ' E9 GENRE. PEDÈTE , pedetes. Molaires simples , à deux lames , tant en haut qu’en bas ; inci- sives inférieures en forme de coiñ , comme les supérieures ; museau épais ; oreilles longues ; extrémités antérieures à cinq doigts armés d’ongles fort longs ; extrémités postérieures très-longues , à quatre doigts; queue longue et très- touffue. # go" GENRE. MARMOTTE » arctomys. Cinq molaires simples, à couronne tuberculeuse et de chaque TRE côté de la mâchoire supériette , et quatre aussi de chaque côté à l’inférieure 5 ES incisives inférieures subulées comme celles de la plupart des rongeurs ;, corps trapu ; jambes et queue courtes ; point d’abajoues ; ongles robustes. ECUREUIL , sciurus. Molaires simples, à couronne tuberculeuse , cinq en haut et quatre en bas de chaque côté des mâchoires ; incisives inférieures très-compri- mées ; doigts très-longs et divisés, atmés d'ongles acérés , quatre aux pattes antérieures et cinq aux postérieures ; les dernières pattes dirigées l’une vers l'autre er disposées pour grimper facilement; pouce antérieur très-court ; queue longue et touffue , à poils souvent distiques ; quelquefois des abajoues. Nota. Ce genre est partagé en deux sous-genres : 1°. les écureuils proprement dits, et 2°. les ramias. : POLATOUCHE , preromys. Molaires à couronne tuberculeuse , cinq'en haut et quatre en bas, de chaque côté ; quatre doigts antérieurement er un pouce court ; cinq doigts postérieurement ; peau des flancs étendue entre les pattes de devant et celles de derrière ; queue longue et touffue , avec les poils quelquefois distiques. 2° Division. Rongeurs à clavicules nulles ou incomplètes. PORC-ÉPIC , hystrix. Quatre molaires supérieures et inférieures de chaque côté ; marquées à la couronne de quatre ou cinq empreintes enfoncées ; quatre doigts devant, cinq derrière, armés de gros ongles ; corps couvert de piquans roides et 94° GENKE, 4 aigus, quelquefois entre-mêlés de poils ; queue plus ou moins longue, quelquefois į - prenante; langue hérissée d’écailles épineuses. Nota. Ce genre est divisé en deux sous genres : 1°. les porcs-épics proprement dits , et 2°. les coëndous. LIÈVRE , lepus. Incisives supérieures accompagnées de deux autres petites incisives plus courtes qu’elles, er placées immédiatement derrière elles; cing molaires com- posées partout , formées chacune de deux lames verticales soudées ensemble avec une sixième petite dent simple de chaque côté de la mâchoire supérieure ; cinq doigts aux pattes de devant, quatre aux pattes de derrière, qui sont très-longues ; oreilles très-longues ; une queue courte. , | 9 À GENRE. peu différentes de longueur entrelles , les antérieures terminées par cinq doigts ,.et les postérieures par quatre ; oreilles assez courtes et de forme arrondie; point de queue ; clavicules presque parfaites. 56° GENRE. CABIAI, hydrocharus. Quatre molaires composées de chaque côté, en haut et en bas, les postérieures étant les plus longues, et formées de lames nombreuses, simples et parallèles, les antérieures offrant des lames fourchues ; quatre doigts devant , trois derrière , armés d'ongles larges et réunis par des membianes ; point 97° GENRE. ; PIKA , lagomys. Dents absolument conformées comme celles des Zièvres ; jambes | de queue ; mamelles nombreuses, 93° GENRE, MAMMALOGIE. | 4 COBAYE , cavia. Quatre molaires composées partout, n'ayant chacune qu'une lame 93° GENRE simple et une fourchue ; point de queue ; quatre due séparés aux pattes de ; devant, trois à celles de derrière; ongles courts, robustes, en forme de petits sabots ; deux mamelles ventrales, : $ z 1 5°, À = | AGOUTI, dasyprocta. Quatre molaires composées partout, presqu égales , à couronne Cet ‘plate , irrégulièrement sillonnée et à contour arrondi; quatre doigts devant, 99 .GENRE. Ed . . PTT tubercule en -trois derrière , tous libres; jambes fines ; une petite queue, où un L place ; mamelles en nombre variable , selon les espèces (1). LA e 4 a y LA PACA , cœlagenus. Quatre molairés composées partout, à couronne plate , irréguliè- rement sillonnée ; cinq doigts à chaque pied; Pinterne à ceux de devant, et les 100° GENRE. deux latéraux à ceux de derrière, très-perits ; queue extrêmement courte; une sorte de cavité sur les joues, dont l'ouverture est extérieure; mamelles au | nombre de quatre, Pr ES -ç* Ordre. ED ENTES. 1° TR1BU. Les TARDIGRADES. Face courte, extrémités très-longues. BrADyPE, bradypus. Des molaires cylindriques et des canines aiguës , plus longues que ces molaires ; bras et avant-bras très-grêles et beaucoup plus longs que les 101° GENRE. cuisses et les jambes, qui sont comme crochues et tournées l’une vers l’autre ; tête petite er arrondie ; doigts au nombre de quatre au plus, tous réunis et terminés par de fortes griffes en forme de crochets, 3 | MÉGATHÈRE, megatherium (animal fossile). Point de canines; membres très- | NAN ne robustes , d’égale longueur ; doigts très-inégaux , et ayant leur dernière phalange | ; conformée de manière à supporter un.très-grand ongle, trois en avant et cinq en arrière ; queue { s’il en existoit une ) fort courte, : e > 7 r x 4 n kY : i l 5 2° TRIBU. Les ÉDENTÉS ORDINAIRES, Museau alongé „ membres proportionnés au volume du corps, TATOU , dasypus. Des dents molaires seulement ; test écailleux et dur, composé de r \ zi £ pe ž - compartimens semblables à de petits pavés , qui recouvrent la tête, le corps et la | re queue ; caparace formée de trois parties , un bouclier arrondi sur les épaules un l 103° GENRE, l d i E ne semblable sur la croupe , et des bandes mobiles transversales , plus ou moins nom- breuses entr’eux ; cinq doigts partout, ou seulement quatre antérieurs; ongle robustes ; langue peu exrensible, À - 4 ORYCTÉROPE , orycteropus, Des molaires seulement , Composées d’une multitude 104° GENRE. de petits cylindres creux de substance émailleuse ; peau épaisse ; corps couvert de poils ras; quatre doigts devant, cinq derrière, munis d'ongles plats, propres à fouir et non tranchans ; langue extensible ; queue et oreilles longues. FOURMILIER , myrmecophaga. Point de dents du tout ; mâchoire inférieure presque réduite à l’état rudimentaire » non articulée d’une manière distincte avec | ongles très-robustes , sutrour les antérieurs ; tantôt quatre doigts devant DEN A # a derrière , tantôt deux devant et quatre derriere ; oreilles courtes ; sible ; queue longue , couverte de longs poils et lâche fou bien de préhensile , selon. les espèces, | a Têtes et cin langue très-exten- poils ras et à bout 105f GENRE. (1) Lorsqu'on connoitra le système dentaire de qu 1 elques espèces rapportées à i -être nécessaire de les en séparer. T PP e oeg FR. R Li | MAMMALOGIE. PANGOLIN , manis. Point de dents du tout ; mâchoire inférieure très-petite ; langue très-extensible ; corps et queue entièrement recouverts en dessus de grosses 106° GENRE. . écailles triangulaires , tranchantes, disposées en quinconce, et à recouvrerhent comme des tuiles ; cing doigts armés d'ongles one à tous les pieds; corps ayant la propriété de se rouler en boule, 3° TRIBU. Les ÉDENTÉS MONOTRÈMES. .Un cloaque et un os de la four- chette comme dans les oiseaux; des os Marsuplaux dans les deux sexes; ma- “melles jusqu'à présent non observées ; point de dents enchâssées ; cinq doigts à rous Les pieds. ECHIDNÉ , echidna, Museau très-mince et très-alongé , terminé par une fort petite bouche ; langue très-extensible ; corps ramassé, recouvert de piquans crès-forts ; ; quelquefois entre-mêlés de poils ; pieds courts , armés d’ongles robustes, propres 107° GENRE. à fouiller la terre ; queue très-courte, seulement distincte à l'extérieur par la ` différence de direction des piquans qu'elle supporte ; un sixième ongle au pied de derrière des mâles , laissant fluer, par une ouverture qu'il a vers sa peinte , une liqueur vénéneuse, ORNITHORHYNQUE , ornithorhyncus. Museau alongé, élargi et déprimé en forme de bec de canard , garni de petites dentelures cornées sur ses bords, et portant les narines à sa base supérieure ; pieds de devant pourvus d'une membrane propre 108° GENRE. à la natation, qui dépasse de beaucoup les ongles ; point d'oreilles externes ; yeux | petits ; corps couvert de poils , ainsi que la queue , qui est courte , fort large Ress et aplatie ; un sixième ongle creux et distillant une matière vénéneuse aux pieds de derrière des mâles. Sois 4 &. II MAMMI FÈRES ONGULÉS. Des sabots entourant en entier les dernières phalanges des doigts. | 6 Ordre. PACHYDERMES. 1 FAMILLE. Les PROBOSCIDIENS ou pachydermes à trompe et à dé- fenses, ayant cinq doigts à chaque pied. | | ELÉPHANT, elephas. Molaires à couronne plate, composées d’un certain nombre de lames verticales, formées chacune de substance osseuse enveloppée d’émail, et liées ensemble par la substance corticale ; nez prolongé en une longue trompe terminée par un doigt; deux grosses défenses arquées en dessous, à la mâchoire supérieure ; peau très-épaisse et rugueuse ; oreilles très-vastes et planes ; Queue mé- diocre, terminée par une touffe de très-gros crins ; deux mamelles pectorales, ` 109° GENRE. è © MASTODONTE , mastodon (animaux fossiles). Molaires à couronne hérissée de 710° GENRE. grosses pointes FR ne ayant des racines distinctes ; une trompe dont lexis- | tence est indiquée par la forme et le volume des os propres du nez. 2° FAMILLE. Les PACHYDERMES PROPREMENT DITS. Quatre, trois ou deux doigts. aux pieds. 1° Division. Doigts en nombre pair. HIPPOPOTAME , hippopotamus. Quatre doigts à tous les pieds, terminés par dè petits Sabots; quatre incisives à chaque mâchoire ; de très-forres canines, dont les inférieures sont courbes ; six molaires des deux côtés de chaque mâchoire , dont l'émail figure des trèfles apposés base à base, dans la dent usée ; peau très-épaisse, Presqu'entièrement dépourvue de poils ; corps énorme , bas sur jambes; queue assez courte; museau renflé, deux mamelles ventrales, | 11° GENRE. RS z ; 7 x r: MAMMALOGIE. 45 é . l i zs s 5 ed COCHON, sus, Quatre doigts à chaque pied, deux nutoyens grands et armés de forts sabots , et deux extérieurs beaucoup plus courts et ne touchant pas la terre ; des incisives en nombre variable , ordinairement quatre supérieures perpendicu- laires er six inférieures proclives ; des canines recourbées vers le haut et latérale = ~ rÀ 4 es À = A ment; molaires à couronne tuberculeuse ; museau tronqué et terminé par un bou- toir ; corps couvert de poils roides, appelés soies. 112° GENRE. PHASCOCHÆRE , phascocherus. Pieds conformés comme ceux des cochons ; deux | incisives en haut, six en bas ; défenses latérales et dirigées en haut , très-fortes ; molaires composées de cylindres émailleux , renfermant la substance osseuse , et joints ensemble par un cortical ; de très-grosses verrues sur les joues. 113° GENRE. ) i PÉCARI, dicotyles. Quatre doigts aux pieds de devant, dont les deux intermédiaires : sont les plus grands et posent seuls à terre ; trois doigts aux pieds de derrière, dont deux grands appuient sur le sol, et un petit interne est relevé comme le sont les doigts latéraux des cochons ; canines de forme ordinaire , ne sortant pas de la bouche; incisives et molaires semblables à celles des cochons ; une ouverture glanduleuse sur les lombes ; d’où suinte une humeur fétide ; point de queue; les deux grands os du métacarpe et ceux du métatarse liés entr’eux, 114 GENRE. ANOPLOTHÈRE, anoplotherium (animaux fossiles }. Six incisives à chaque mâchoire des canines presque semblables aux incisives ; vingt-huit molaites , dont les seize postérieures sont : les huit supérieures ( quatre de chaque côté) de forme carrée „êt les huit inférieures ( quatre de chaque côté ) en double ou triple croissant ; point d'intervalle entre les canines et les molaires ; les quatre pieds terminés par deux grands doigts, dont les os métacarpiens ou métatarsiens sont séparés, i 115° GENRE. 2 Division. Do igts toujours en nombre impair aux pieds de derrière , et souvent à ceux de devant. ne å 3 ° | . : RHINOCEROS rhinoceros. Sept dents molaires supérieures de chaque côté, à couronné carrée , présentant divers linéamens saillans , et sept inférieures à couronne en double croissant ( la postérieure de chaque côté en croissant triple) ; trois doigts à chaque pied; peau très-épaisse, nue et rugueuse ; une ou deux cornes de nature fibreuse : placées , dans la ligne médiane , sur la voûte formée par les os propres du nez, au-dessus de la cavité nasale, 116 GENRE.. DAMAN, hyrax. Dents molaires conformées comme celles des rhinocéros , et en même nombre; deux fortes incisives recourbées à la mâchoire supérieure ( et deux très-petites canines dans la jeunesse ) ; quatre incisives inférieutes sans canines > corps couvert de poils abondans ; quatre doigts aux pieds de devant, er trois seulement à ceux de derrière ; un simple tubercule au lieu de queue. GENRE. | \ ; $ 5: ; ` à ; : ; PALÆOTHÈRE, paleotherium (animaux fossiles), Dents molaires semblables à celles des rhinocéros, ou s’en rapprochant plus ou moins; six incisives et deux canines À chaque mâchoire ; trois doigts visibles à tous les pieds , et quelquefois un doigt rudimentaire de plus à ceux de devant ; une petite trompe dont l'existence est indiquée par la forme et les dimensions dés os propres du nez, 118° GENRE. TAPIR , capirus. Vingt-huit molaires en tout, usées, deux collines transversés et rectil mâchoire ; nez terminé en une terminée par une sort ut, présentant à leur couronne „avant d’être eculignes; six Incisives et deux canin Pete trompe mobile dans tous les sens e de doigt, Comme celle de l'éléphant ; \ es à chaque , mals non cou assez long; àt ert trois à ceux de derrière : peau assez épaisse et 119° GENRE. quatre doigts aux pieds de deyar recouverte de poils ras. es oran RP rm TE mr org tt i ane, - < gs en nt o dns mt au at ruse MAMMALOGTE. | 3° FAMILLE. Les SOLIPÈDES. Un seul doigt apparent et un seul sabot à chaque pied. CHEVAL, equus. Six incisives à chaque mâchoire ; de petites canines dans les mâles, séparées des molaires par une barre ou espace interdentaire ; six molaires partout, À couronne carrée, marquée de nombreux replis d’émail ; point de mufle; deux mamelles inguinales ; deux doigts rudimentaires à chaque pied, représentés par deux perits os du métacarpe ou du métatarse, qui sont situés à droite età gauche du grand doigt, seul apparent. 8 | ; 7° Ordre. RUMINANS. 1" Division. Point de cornes ni de bois dans les deux sexes. CHAMEAU, camelus. Des canines aux deux mâchoires ; des dents pointues implan- © tées dans l'os incisif ; six incisives inférieures; doigts réunis en dessous jusque près de la pointe par une semelle commune ; cou très-long ; lèvre supérieure fendue ; point de mufle; dos chargé de loupes graisseuses ; des callosités sur la poitrine, les poignets des jambes de devant et les genoux des jambes de derrière; quatre mamelles ventrales, | , divisés à leur extrémité ; cou très-long ; lèvre supérieure fendue ; point de mufle 5 point de loupes graisseuses sur le dos; callosités petites ou nulles; deux mamelles inguinales. CHEVROTAIN, moschus. Une longue canine de chaque côté de la mâchoire supé- rieure , sortant de la bouche dans les mâles ; corps svelte ; pieds fins; queue très- courte ; poils courts et lisses ; sabots conformés comme ceux des ruminans ordi- naires ; point de larmiers ; dans une espèce, une poche située en avant du prépuce du mâle, ét qui renferme une humeur fort odorante. LAMA , auchenia. Système dentaire à peu près semblable à celui des chameaux ; doigts 123° GENRE. | 2° Division Des cornes ou des bois , au moins dans le sexe måle. * Des bois osseux , brarchus, caducs , repoussant chaque année plus grands que l’année précédente , toujours sur la téte des mâles , quelquefois aussi existant sur celle des femelles. | 7 CERF, cervus. Corps svelte; jambes minces ; des larmiers sous les yeux ; un mufle e GENRE. dans la plupart des espèces ; oreilles médiocres, pointues ; queue très-courte; quatre 124 - : mamelles inguinales ; souvent deux onglons , derrière et au-dessus des deux sa- bots (1). i < + > x* Des cornes ou proéminences de Los frontal, enveloppées d’une peau velue, qui se = continue avec celle de la tête, et qui ne se détruit pas. : ` . 3 4 F; : `: z GIRAFE, camelopardalis. Cou très-long ; ligne dorsale oblique; point de mufle ; + | poils ras; une crinière sur la face supérieure du cou ; point de larmiers; lèvre su- 125° GENRE. périeure entière ; extrémité des cofhes plane, avec une couronne de longs poils; oreilles longues , pointues; queue courte, terminée par un flocon de grands poils; quatre mamelles inguinales, | (1) Nous placerons provisoirement à la suite de ce genre celui que M. Ord a nommé antilocapra , jusqu'à ce qu'il nous soit possible de vérifier les caractères que ce naturaliste Jui assigne. M. os Nine ee MAMMALOGLE 45 *** Poéminences de l'os frontal revêtues d’un étui de corne, composé de fibres aggluti- nées , qui croit par couches et pendant toute la vie, P . ` . A 5 cornes contournées de diverses manières, selon les espèces, et existant quelque- Eh y : p A > = Z 2 £ fois dans les deux sexes; taille légère er svelte ; nez tantôt terminé par un mufle, tantôt entièrement couvert de poils ; des larmiers le plus souvent; point de barbe ; e . s : AE 3 “SUr a9 igne 126° GENRE. oreilles assez grandes , pointues ; souvent des brosses de poils sur les poignets, et des pores inguinaux ; mamelles au nombre de deux ou de quatre, Nota. Ce genre est partagé en huit sous-genres; savoir: 1°. antilop . Oo ñ Š . o f SpA . 9 . Ô RP Ge nl AUTRE ES cervichèvre ; 4". alcélaphe ; 5°. cragelaphe 3 6°. boselaph 8°, chamois. se LA Vo SJ © `~ Se æ ® et | ANTILOPE , antilope, Substance osseuse des cornes, solide et sans pores, ni sinus; CHÈVRE, capra. Noyau osseux des cornes occupé en grande partie par des cellules -© qui communiquent avec les sinus frontaux ; cornes dirigées en haut et en arrière ; menton barbu; chanfrein un peu concave; point de mufle; point de sinus à la base des doigts du pied ; deux onglons derrière les grands sabots; deux mamelles inguinales ; queue courte. 12° GENRE. dirigées en arrière, et revenant plus ou moins en devant en spirale ; chanfrein généralement convexe; point de barbe; point de mafle; un sinus à la base in- terne des doigts dans les quatre pieds ; deux onglons derrière les grands sabots ; deux mamelles inguinales ; queue plus où moins longue , et toujours courte dans les races sauvages. 128° GENRE. Ov1808, ovibos. Noyau osseux des cornes semblable à celui des chèvres ; cornes très-élargies et se touchant à leur base, s'appliquant ensuite sur les côtés de la tête, er se relevant brusquement en arrière et de côté; point de mufle ; chan- frein légèrement arqué; point de barbe; membres robustes ; queue fort courte. BŒ UF, bos. Noyau osseux des cornes semblable à celui des chèvres et des moutons; cornes plus où moins arrondies et dirigées de côté, et revenant vers le haut ou en 130° GENRE. avant, en forme de croissant; un large mufle ; point de larmiers ; corps épais ; ; à membres forts; des onglons derrière les sabots; queue médiocre terminée par ia flocon de poils ; quatre mamelles inguinales. m | MOUTON , ovis. Noyau osseux des cornes semblable à celui des chèvres ; cornes 129° GENRE. $. IIL- MAMMIFÈRES AQUATIQUES. Deux membres antérieurs seulement, en forme de nageoires; corps. plus ou moins pisciforme , terminé par une queue aplatie horizontalement, à 8° Ordre. *#CÉTACÉS. 1° FAMILLE. Les CÉTACÉS HERBIVORES. Dents à couronne plate, deux mamelles pectorales ; narines percées dans: la peau, au bout du museau, ne faisant pas l'office d’évents ; des moustaches souvent très-fortes. : LAMANTIN, manatus. Corps oblong , terminé par une nageoire ovale, alonçgée: s ; : 3 2 : ; horizontale ; huit dents molaires, marquées de deux collines transversales p 31° GENRE. couronne; point d’incisives ni de canines dans l’âge adulte; des ; | | le b Let > vestiges d'ongles sur le bord des nageoires pectorales ; peau tres-epaisse et nue; moustaches trè fortes et très-serrées , ser de déf ) aches tres- , Servant comme de défenses, à x DUGONG , halicore. Corps alongé; 132° GENRE. croissant ; molaires composées ch défenses pointues, insérées dans se RS queue termince par une nageoire en forme de A , " f acune de deux cones réunis par le côté ; de petites les os incisifs ; peau fort épaisse, sans poils, Lansing a -o : - RE aaiae OER E A où y ET G a a ee ans i re i mr rang res tag rom AO Re. - ~ ~ r = ES TR EE Et om a ai -a = = n =z ce MAMMALOGIE. STELLÈRE , rytina. Forme générale du corps analogue à celle des lamantins ; die seule dent mâchelière composée, de chaque côté des deux mâchoires s “mx plate et hérissée de lames d'émail ; nageoires sans ongles ni vestiges d'ongles ; peau extraordinairement épaisse et dure, à peine flexible. 2° FAMILLE. Les CÉTACÉS ORDINAIRES, Des évents; mamelles près de lanus ; estomac à cinq et quelquefois jusqu’à sept poches distinctes ; dents coniques lorsqu'elles existent; deux petits os suspendus dans les chairs , près de l'anus (seuls vestiges d’extrémités postérieures ). | \ 13° GENRE, ÈS : 2 \ À 1% Division. Cétacés à petite tête. DAUPHIN , delphinus. Michoires plus ou moins avancées, en forme de bec, non pourvues de défenses, mais le plus souvent garnies d’un grand nombre de dents toutes simples et égales entrelles, et manquant tout-à-fait dans quelques es- pèces; point de fanons ; évents ayant une ouverture commune en forme de crois- Sant sur la tête; corps alongé. | | Nota. Ce genre est subdivisé en six sous-genres , sous les noms de : 1°. delphi- norhynques ; 2°. dauphin proprement dit ; 3°, oxyprère ; 4°. marsouin; s°. delphi- naptères , et 6°. hétérodon. | NARWHAL , monodon. Point de dents proprement dites; de longues défenses droites er pointues , implantées dans los intermaxillaire et dirigées dans le sens de l’axe du corps; corps de forme alongée ; point de nageoire dorsale. {° Division. Cétacés à grosse tête ( faisant à elle seule le tiers ou la moitié de la longueur totale). : i avant ; mâchoire supérieure ne portant pas de fanons , et manquant de dents ou n'en ayant que de petites et de peu saillantes; mâchoire inférieure très-étroite F _alongée , armée de chaque côté d’une rangée de dents cylindriques ou coniques ; 136° GENRE « ; une nageoire dorsale dans quelques-uns, Nota. Ce genre se divise en trois sous-genres ; savoir : 1°. les cachalots propre- ment dits; 2°. les physerères, et 3°. les physales. BALEINE, balena, Tête moins renflée en avant que celle des cachalots ; mâchoire . ” `. r . ; supérieure en forme de carène ou de toit renversé, ayant ses deux côtés garnis de - lames transverses, minces (les fanons) , formées d'une espèce de corne fibreuse, efhlées à leur bord; mâchoire inférieure sans aucune armure. Nota. Ce genre est divisé en deux sous-genres; 1°, celui des baleines proprement dites, et 2°. celui des Baleinoprères. i: 137 GENRE. | CACHALOT, physeter. Tête très-volumineuse, excessivement renflée’, surtout en = a oee -aa me ap MAMMALOGIE. ^ x PREMIER ORDRE. | © BIMANESS Line. Cirone Des incisives tranchantes ; des. S > . A Canines peu saillantes ; des molaires à tubercules mousses , formant une série non interrompue a aux deux mâchoires. Extrémités supérieures terminées pat des mains à pouces séparés et opposables aux autres doigts, éminemment disposées pour la préhension, Clayicules complètes. - Extrémités inférieures disposées pour la station verticale et pour la marche à deux pieds; plantes appuyant en entier sur le sol. Fosses orbitaires et temporales distinctes. Estomac membraneux, simple. Un petit cœcum terminé par un appendice yer- “miforme, : Deux mamelles pectorales. . Pénis libre ; un scrotum. Ongles foibles et planes. z Poils rares, si ce n’est sur la tête au menton ( barbe ) , et aux environs des parties naturelles, | | NOURRITURE. Substances végétales et animales. PATRIE. Toute la terre , à l'exception des régions trop rapprochées des pôles, FO GENRE. HOMME, homo. Linn. Erxleb. Gmel. Cuy. Illiger , etc. Caractères de l’ordre. ( Voyez ci-dessus. ) Formule dentaire : incisives 4, canines arr Fans RES mes à 2, 5 ? 1°. Esp. Homme. ( Homo sapiens. Linn. ) Carac- tères du genre cr de l’ordre, ( Voyez ci-dessus. ) ? Le T molaires Variétés de races bien caractérisées, A. RACE CAUCASIQUE. Forme du visage et du crâne belle , d’après les idées des Européens ; ( cheveux \ , Mu, angle facial de 85 degrés dans l'adulte d'âge moyen; teint généralement blanc; joues colorées; - Cheveux longs, doux ; offrant toutes les nuances entre le blond clair , le brun et le noir foncé. PATRIE. L'Europe, à l'exception de la Laponie et de la Finlande ; l’Asie occidentale , à l’ouest de l’Oby, de la mer Caspienne et du Gange ; la partie septentrionale de l'Asie. B. RACE MONGOLIQUE, Visage plat; pom- mettes saillantes ; angle facial de 75 degrés; yeux étroits et obliques ; cheveux durs , droits et noits; barbe grêle ; teint plus ou moins olivâtre, PATRIE. Toute l’Asie orientale , à l'exception de la partie du midi de la péninsule au-delà du Gange ; la Finlande d'Europe, la Laponie, le pays des Esquimaux de l'Amérique septentrio- nale , depuis le détroit de Béring jusqu’à La- brador., i C. RACE ÉTHIOPIENNE ou NÈGRE. Må- . choires très-saillantes en avant; angle facial de _ 70°; lèvres grosses; nez épaté; teint plus ou moins noir ; cheveux le plus ordinairement crépus. PATRIE. Tout le midi de l'Afrique. Séparés des hommes de la race Caucasique , qui habitent la partie septentrionale de ce continent, par les peuplades foulahs et maures, qui résultent du mélange de ces deux races, Variétés de races moins distinctes, D. RACE MALAIE. Traits de la physio- nomie beaucoup plus beaux que ceux de la race mongolique ; nez large ; bouche grande; che- veux épais, noirs et bouclés ; teint plus ou moins brun, : PATRIE. La presqu'île au-delà du Gange, les îles de lArchipel indien , la Nouveile-Hollande slà Nouvelle - Zélande, les Nouvelles- Hébrides , les archipels des Amis et de la Société, et en général presque toutes les îles de Ja mer du Sud. Nota. Cette -race , ainsi que le remarque M. Cuvier , ne sauroit être distinguée d'ure maniere bien tranchée de la Mmongolique ou de la caucasique indienne, seulen ce ia aent par les seuls SAractéres extérieurs, La différence des dialectes concourt puissamment à les faire séparer, y a Pong PT S = A z T gs a -e a mega rome 48 M AMMALOGIE E. RACE Des PArous. Face prolongée ; nez court; bouche grande; cheveux crépus ; teint noir. Fr 2 PATRIE, Quelques îles de l'Archipel indien et la terre des Papous. : Nota. Ces hommes, extrèmement sauvages et barbares, ont particulièrement des rapports avec la race africaine, et n’en forment peut-être qu'un rameau. : F, RACE AMÉRICAINE, Visage assez large ; traits bien prononcés ; nez assez saillant; teint rouge de cuivre; cheveux généralement noirs er plats ; barbe rare, o o ch PATRIE, Toute l'Amérique , excepté les Esqui- maux , qui appartiennent à la raçe mongolique. Nota. Cette race, dontdes caractères extérieurs ne présentent ren de tranché , se rapproche néanmoins plutôt de la race mongolique que de toute autre (1) : SECOND ORDRE. QUADR UMANES p quadrumana. CARACT. Des incisives , des canines et des mo- _ laires (2), | Les quatre extrémités terminées par des mains à pouce séparé des autres doigts, et plus ou moins opposable à ceux-ci, qui sont longs et flexibles, Deux ou quatre mamelles pectorales, Clavicules com plèces, Os du bras er de la jambe distincts et suscep- tibles de mouvemens de pronation et de supina- tion, Penis et testicules apparens au dehors, Estomac membraneux simple. — Intestins médiocrement développés. — Un petit cæcum, Fosses orbitaires et temporales distinctes, ` NOURRITURE. Fruits, racines , insectes. | HABITUDES. Animaux intelligens, agiles , vifs et pétulans, destinés par leur organisation à vivre (1) On admet plus au nombre des variśtés de l'es- pèce humaine, celles qui sont établies sur des individus atteints de maladies, tels que les albinos , les blafards , les chacrelas et les quimos, ou celles qui n'existent que dans l'exagération , ou la fausseté des récits des voya- geurs, telle que la race des paragons , et celle des hommes à queue. NS : (2) L'aye-aye seul manque de canines. sur les arbres, où ils se tiennent presque cons- tamment. Nombre des petits très-restreint. PATRIE, Les contrées chaudes de l'Amérique, de l'Afrique et de l'Inde, Madagascar. P A $ PREMIERE FAMILLE. SINGES, simiz. CAR. Formes générales se rapprochant plus ou moins de celles de l’homme, Quatre incisives inclinées, à chaque mâchoire. Nez plus ou moins proéminent, à narines plus ou moins écartées l’une de l’autre. Deux mamelles pectorales seulement. Fosses orbitaires et temporales séparées com- ` plétement, PATRIE. Toutes les contrées indiquées dans lex- posé des caractères de l’ordre, à l'exception de l'île de Madagascar. | PREMIÈRE TRIBU. ` SINGES DE L'ANCIEN CONTINENT. ( Simie ca- tarrhini. Geoffr. ) CARACT. Cinq molaires de chaque côté des deux mâchoires , toujours à tubercules mousses sur leur couronne. = | Narines rapprochées, n'ayant entr'elles qu'une cloison mince, Queue nulle, ou courte, on longue, jamais prenante, i Souvent des ahajoues et des callosités. PATRIE. L'Afrique , l'Inde er les grandes îles qui en sont rapprochées. II, GENRE. TROGLODYTE , troglodytes. Geoff, -Pithecus. Cuy. z N Simia, Linn, Briss. Erxleb. Bodd. Illiger. Formule dentaire : incisives 4. canines — , 4 . 5 —,5 Éd ms Le molaires oe F Canines peu saillantes, contiguës aux inci- sives et aux molaires , comme celles de l'homme. Tête arrondie ; museau peu saillant. Des crêtes surcilières très-prononcées. Angle facial de $o degrés. _ Bras presque proportionnés aux jambes, attei- gnant \ gnant le bas des cuisses ; pouces assez longs et opposables. Point de queue, Point d'abajoues. | Point d'os intermaxillaires apparens. Point de callosités aux fesses. 2°. Esp. TROGLODYTE CHIMPANZÉ , troglody- tes niger, (Encycl. pl. ç. fig. 2.) Homo sylvestris , yson. — Simia troglodytes ; Linn. — Jockos Buff. tom. 14. pl. 1. — Pongo , Buff. Supplém. tom. 7. — Simia pygmea, Schreb. tab. 1. B. — Simia satyrus , Schreb. tab. 2. — Pongo , Au- debert , Hist. nat; des singes, fam. 1. sect. 1. Te RS Troglodyte chimpanzé , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. p. 87. — Connu aussi sous les noms de Barris, Smitten, pygmée ; quimpezé, Quo- jas moras , Quino morrou , Enjocko , Homme des bois , Satyre , orang noir ; etc. CAR. ESSENT. Bras médiocrement longs ; pelage noir. Dimensions (1). Hauteur du talon au pied. pouc. lig. Sommet de ld teter: aiaa ea ra SE 07 , Depuis la lèvre supérieure jusqu’à beCiput, ire2 ST ÉRR r EAN A JE Long. du bras. ...., berne es 4 » FN iv $ » SA PORC a rL. Ras » E3 Haut, des extrémités postérieures , - depuis le talon....... PIAS “tre DHL 3 Longueur du pied- ARS. 5 5 a ‘AU potile ee rire tee S E3 DESCRIPT. Corps assez mince et svelte; tête moyenne , aplatie au sommet ; front pas plus élevé que les sourcils, et terminé en avant par des crêrestrès-apparentes ; museau un peu alongé ; yeux assez grands; nez camus; bouche large; oreilles très- grandes et semblables à celles de l'homme pour la forme; canines excédant à peine les incisives , dont elles sont très-rapprochées ; lèvres présentant quelques poils roides ; bras robustes, médiocrement longs; pouce des mains peu reculé et proportionné aux autres doigts ; poitrine assez étendue ; ventre plat et large Comme celui de Phomme; fesses nues et non calleuses ; pouce du pied pourvu d’un ongle plat. AB Sr pus Différences des sexes non observées ; point (1) Ces dimensions sont celles du troglodyte décrit var Tyson. L’individu qui existe dans la collection du Rte d'Histoire naturelle de Paris est plus grand d’un cinquième. HAM SPORE. 5 à de scrotum ; gland de la verge pointu et sans frein. | pe R Corps couvert de longs poils noirs et rudes, clair-semés ; ceux du dessus des épaules dépassant les autres , et longs de deux pouces environ ; ceux des avant-bras dirigés vers le coude 5 face nue, de couleur brune , à l'exception des joues, qui ont du poil semblable à celui du corps; ventre presque nu. - HABIT. Singe le plus éminemment constitué pour la marche bipède, et le plus voisin de l'homme par son organisation; vivant en troupes; se servant de bâton pour s'appuyer et pour se dé- fendre ; très-intelligent et susceptible d’éduca- tion; enlevant, dit-on, quelquefois les négresses. PATRIE. L'Afrique, et particulièrement les côtes d’Angole et du Congo. ~ III. GENRE. ORANG, pithecus , Cuy. Geoff. Simia. Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Gmel. Tiedman, Illiger. Hylobates , Illig. CAR. Formule dentaire : incis. t, canin, — . 5—5 __— molaires ao | Canines de très-peu plus longues que les autres dents, auxquelles elles sont conriguës, et com- mençant à s’entre-croiser par leur pointe ; mo- . z 5 \ laires plus carrées que celles de l’homme , à tubercules plus prononcés. Tête arrondie ; point de crêtes surcilières ( au moins dans les jeunes individus, ) Angle facial de 65°. Bras excessivement longs , atteignant presque les malléoles. Pouces assez courts et remontés le long du métacatpe ; agissant simultanément avec les autres doigts de la main. Point de queue. Point d’abajoues, Des callosités aux fesses dans plusieurs espèces. Oreilles arrondies , assez semblables à celles de l’homme , appliquées sur les côtés de la tête, ; HABIT. Singes fort rapprochés de Phomme par leur intelligence; à démarche lente, s'appuyant sur le tranchant extérieur des pieds de derrière , EE me - er = x er Ta 5o et souvent sut l'extrémité des mains; n'ayant encore été observés qu’en captivité ou dans leur premier âge.. PATRIE. La Cochinchine , la presqu'île de Ma- laca er les îles de l'Archipel indien. I. Sous-genre. ORANGS proprement dits. Point de callosités aux fesses. 3°. Esp. ORANG ROUX , pithecus satyrus, (Encycl. pl. $. fig. 1.) — Simia satyrus , Lin. — Vosmaer, Descripr. de lorang-outang. 1778. — Jocko, Buff. Suppl. tom, 7. fig. 1. — Simia satyrus ; Schreb. tab, 2. et 2 B, — Camper, nat. Verh. tab. 4. — Simia agrias , Schreb. fig. 2 C, — Homo sylvestris , Edw. Glean. pl. 10. — Jocko , Audeb. Hist. des sing. fam. 1. sect. 1. fig. 2.— Frédér. Cuv. Ann. du Mus. d’hist. nat, tom. 16. p. 46. — Abel. Hist. de lambass, en Chine de lord Amershr. fig. CAR. ESSENT. Point de callosités ; pelage roux. DIMENS. (1) Haut. de l’animal debout, pied. pouc. lig, du talon au sommet de la tête......,. 2 6 Long. des bras , depuis l’aisselle jus- ‘qu’au bout des doigts... seu. — des extrémités inférieures, depuis le haut de la cuisse jusqu’au tarse... .. DESCRIPT. Corps trapu ; tête grosse , oblongue , sans crêtes surcilières; front très- saillant et bombé ; nez très-écrasé à sa racine et peu sail- lant à l'extrémité, avec les narines ouvertes en dessous ; lèvres extrêmement minces er peu appa- rentes , pouvant s'étendre considérablement ; langue douce et semblable à celles des autres singes ; les deux incisives intermédiaires supé- rieures plus larges que les latérales ; cou très- court; ventre volumineux ; bras très-longs,, ter- minés par une main assez semblable à celle de l'homme, à cela près que le pouce n'atteint que _ jusqu’à la première articulation de l'index ; fesses presque nulles, nues, mais non calleuses ; mollets à peine sentis ; pouce situé très-bas, formant, dans l’état ordinaire, un angle droit avec les autres doigts , au lieu de leur être parallèle, quel- quefois sans ongle; glotte pourvue de deux Sacs membraneux qui étouffent la voix. Différences des sexes non observées. Vulve des (1) L'orang dont nous donnons les mesures princi- . pales , étoit une jeune femelle , âgée de quinze à seize mois , et qui appartenoit à l'impératrice Josephine. L'in- dividu décrit par Vosmaer en diffère peu. re meme MAMMALOGIE. jeunes femelles petite , à lèvres à peine apparen- tes et à clitoris caché, Pr Poils assez gros , mais laineux et d’une même nature , rares sur la face et sur le ventre, plus fournis sur la tête et les membres , Ainsi que sur le dos ; tour des yeux , nez, lèvres, tour des mamelles , paume des mains et plante des pieds nus et de couleur de chair cuivreuse ou _ tannée , passant au gris ardoisé sur les joues et le reste du corps ; pelage d’un roux-brun, plus foncé sur la tête, les avant-bras et les jambes, que partout ailleurs; poils des avant- bras dirigés vers le coude ; iris brun ; ongles noirs. Nota. Une tête osseuse d’orang-outang de l'Inde , envoyée en 1818 à M. Cuvier, res- semble, sous beaucoup de rapports, à celle de cette espèce ; mais son museau est plus alongé, et son crâne est pourvu de crêtes surcilières. Elle se trouve par conséquent intermédiaire entre celle de lorang roux et celle du pongo. ( Voyez ci-après , page 52.) Aussi M. Cuvier a-t-il formé la conjecture , appuyée sur un assez bon nombre de preuves , que l’orang tel que nous le connois- sons, n'est qu'un jeune pongo , et que la tête intermédiaire dont il s’agit, appartient à un indi- vidu adulte de cette espèce, mais non par- venu au maximum de développement, HABIT. Observées seulement dans des individus âgés tout au plus de trois ans, et dont les épi- physes articulaires n’étoient pas encore soudées ; ce sont celles d’un animal assez indolent , doux, posé, prudent , affectueux pour ses maï- tres, intelligent, mais beaucoup moins que le chien; prenant une nourriture variée , mais pré- férant les fruits et les légumes à la viande ; appre- nant facilement à faire différens tours d'adresse , ou à imiter les diverses actions de l'homme site. PATRIE. Les contrées les plus orientales de l’Asie méridionale , notamment la presqu'île de Ma- laca , la Cochinchine , l'île de Bornéo. IS. Sous-genre. GIBBONS , hylobates , Illiger. Des | callosités aux fesses. í 4°. Esp, ORANG GIBBON, pithecus lar, ( Encyclop. pl. $. fig. 3.) — Simia lars Linn. Gmel. — Gibbon, Buff. tom. 14. pl 2.— Simia longimana , Schreb. tab. 3.— Gibbon, Geoff. An, du Mus. d’hist. nat: tom. 19. pag. 88. CAR. ESSENT. Pelage noir ; face entourée de poils gris, | à : Dimexs. Longueur totale mesurée en li- pied. pouc. lig. gne droite, depuis le bout du musean SIRET RSS IT SPC FES 5 — de la tête, depuis le bout du mu- Seau jusqu’à occiput... .. r a E TE . — de l’avant-bras, depuis le coude Jusqu'au poignet.. — du poi ongles.. A ERN T e.e 2 poignet jusqu’au bout des 4 6 - 6 LA JON O A Seer ee e » $ à. DEscCripr. Corps alongé et assez grêle ; tête ronde; yeux grands et enfoncés ; nez aplati ; oreilles arrondies et bordées à peu près comme celles de l’homme ; de petites callosités corres- pondant aux deux tubérosités des os ischions ; jambes de devant touchant presqu'à terre , lors- : que l'animal est debour. Poils de la têre, du cou, du dos , des cô- = -Fés du corps et des jambes , noirs; ceux de la partie supérieure des pieds de couleur grise, ainsi que ceux du tour de la face , qui forment un cercle assez étroit, passant au- dessus des yeux , sur les joues et sous la mâchoire inférieure i tour des yeux, nez et extrémité des deux må- choires, nus et de couleur brune ; oreilles nues et nowâtres ; plante des pieds et ongles noirs. Nota. L'individu qui a servi à cette descrip- tion , faite par Daubenton , étoit une jeune femelle , et pesoit neuf livres. On ne sait quels caractères ext la femelle. HABIT. Ce même singe, en captivité, avait un naturel tranquille, prenoit très- doucement le pain, les fruits er les amandes dont on le noutrissoit , et craïgnoit le froid et l'humidité. PATRIE. Les Indes orientales , particulièrement les terres de Coromandel, de Malaca et des Moluques. Celui dont nous donnons la descrip- tion , venoit de Pondichéry. è 5" Esp. * ORANG VARIÉ, pithecus variegatus, (Encycl. pl, 5. fig. 4) — Simia lar, varietas. ` Lin. Gmel, — Peris gibbon: Buff. tom. 14. pl. 3. — Simia longimana , varietas. Schreb. Dga Erxleb, ~ Pithecus variegatus. Geoff. Ann. du Mus. d’hist, nat, tom. 19. pag. 88. spec. 3. R. ESSENT, Pelage varié de gris-brun et de gris oncé. Dimens. Un tiers moins grand que le précédent > mais -g d’ailleurs offrant absolument les mêmes proportions ` dans toutes ses parties. DESCRIPT, Semblable à lorang gibbon >» par MAMMALOGIE. érieurs distinguent le mâle de 51 les traits généraux , la forme des oreilles, les fesses pelées, la face entourée de poils gris, formant un cercle sur le bas du front , sur les tempes, sur les joues et sous la mâchoire inférieure , ses quatre pieds gris, etc., mais en différant par les caractères suivans : Tête, dessus et cotés du cou , partie anté- rieure du dos , bras et face externe de lavant- bras, bruns et non pas noirs ; dessous du cou, face interne de l’avant-bras, poitrine, ventre, cuisses, côtés du corps et jambes proprement dites de couleur grise mêlée de brun et non pas noirs ; partie postérieure du dos et croupe de couleur grise et non pas noire, Nota. Certe espèce, fondée sur la descrip- tion que Daubenton a donnée d'une femelle qu'il soupçonnoit dans son premier âge ; ne dif- fère peut-être pas suffisamment de la précédente pour en être séparée. L'individu qui existoit au Muséum n’y étant plus, il est impossible de lever ce doute, au moins quant à présent, PATRIE. La presqu'ile de Malaca. 6°. Esp. ORANG wouwou, pithecus leuciscus, .(Encyclop. pl, suppl. I, fig. 1.) — Wou- WOU de Camper, — Simia lar, var. B. Pennant Synop. quadr. — Moloch. Audeb, fam, 1, sect. 1. g- 2. — Simia leucisca , Schreb. tab. 3. B. — Pichecus leuciscus, Geof, Ann. du Mus. tom. 19, pag. 89. sp. 4. — Gibbon cendré , Cuv. Rep. animal. tom, 1. pag. 103. : | DiMEns. Haut du cotps:,,:.. 5:02. e a ( Pouvant acquérir jusqu’à quatre pieds. ) CAR. ESSENT. Pelage gris-cendré ; face noire ; de fortes callosités. | DESCRIPT. Semblable, pour la taille, au précé- dent, mais ayant les bras encore plus alongés et de plus fortes callosités; pelage doux , laineux et touffu , d’une couleur cendrée claire ; face noire z entourée d’un cercle ou cadre d'un poil gris léger; pieds, mains , oreilles et sommet de la tête tirant sur le noir. HagiT. Il marche souvent debo bambous, et s’y soutient en é ses grands bras, qui lui serv lanciers, Ses passions s ressemblent à ceux des ut, grimpe sur les quilibre à l’aide de ent comme de ba- Ont VIVES , et ses appétits enfans. PATRIE, Les iles Moluques et celles de la Sonde, 2 z er mt 52 IV, GENRE. PONGO, Pongo, Lacep. Geoff. Cuv. | Cynocephalus Illiger. CAR. Formule dentaire : incis. + canin. = molaires 7 = 32. - Canines très - fortes , séparées des molaires ou des incisives par un intervalle destiné à servir de passage aux dents opposées. Tête forte , à museau très-prolongé , munie de crêtes surcilières , sagittale et occipitale. | | Angle facial de 30 degrés. Bras excessivement longs. Apophyses épineuses des vertèbres cervicales très-élevées, Point de queue, Des abajoues. Des sacs ryroidiens au larynx, Point de callosités aux fesses, 7°. Esp. Ponco DE WURMB , Pongo Wurmbii, (Non figuré dans l’Encycl. ) — Grand orang-outarg ou pongo Wurb., Mém. de la soc. de Batav. tom. 2. pag. 245. — Geoff Journ. de Phys. an. 1798. 1. pag. 342. — Le singe de Wurmb, Audeb, Hist. nat. des singes, pl. anart. 2, fig. $ et 6. — Blainville, note sur l'orang-outang, Journ. de Phys. 1818. T. pir. CAR. ESSENT. Pelage noir ; bras descendant jus- qu'aux malléoles. „DIMENS. approximatives. Haut, de l’animal pied. pouc. lig. debout, depuis la plante des pieds jus- qu'au sommet de Ja têre..,...,....,. 4. 2 Long. totale des bras. .....,....,. 3 Re Vers > — des extrémités postérieures, de Ft banche -au taOs ee o mn 3. +... x HE Did. an — dela tête , de l’occiput à la base | des incisives , en ligne droite......,. » 5 DescriPr. Corps robuste ; tête fort prolongée en avant; museau proéminent, mais non pas tron- _qué, net au bout comme celui des cynocéphales; nez très-plat, avec deux narines obliques; joues garnies d’une large excroissance charnue , s’éten- ant beaucoup de chaque côté ; yeux petits et saillans ; oreilles petites et collées contre la totes lèvres grosses ; langue large et épaisse ; cou fort court; poitrine beaucoup plus large que les han- ches > Verge du mâle pouvant se retirer pres- qu'entiérement dans le scrotum ; jambes courtes er grêles ; bras très-longs., ainsi que les mains et ess sasso oao ..s MAMMALOGIE. les pieds ; orteils munis d’ongles approchant infiniment de ceux de l’homme ; ceux des pouces plus courts et plus étroits que les autres ; douze paires de côtes, dont cinq fausses ; calcaneum très-prononcé. Pelage du mâle adulte (car ce singe n’est connu qu'à ce seul état) généralement obscur: face d’un DOLE fauve > Sans poils, excepté une barbe fort rare ; pieds et mains également d’un noir fauve ; poitrine et ventre sans poils; les autres parties du corps, à l'exception de la face , des oreilles , du dedans des mains et des pieds, ainsi que les doigts > garnies d’un poil brun-noir, lequel, dans certains endroits , a un doigt de long. HABIT. Animal sauvage et très-courageux, se te- nant debout sur les pieds de derrière, et s'ap- Puyant de temps à autre sur l’extrémité des doigts „des mains; se défendant avec un bâton contre- les attaques des hommes 5 Etc. PATRIE. L'ile de Bornéo > dans l'archipel des Indes (1). es (1) En décrivant lorang roux , nous avons détaillé les motifs quiont engagé M. Cuvier à le considérer comme le jeune individu de l'espèce du pongo. M. de Blainville en adoptant ce rapprochement , développe ainsi qu’il suit les rapports qu'il trouve communs à ces deux singes, 1°, Tous les orangs roux venus en Europe avoient le crâne lisse , l'angle facial très-ouvert, etétoient de jeunes indi- vidus de dix-huit mois à trois ans tout au plus : or, on sait combien la forme de la tête varie dans l'homme et dans les singes , suivant l’âge , et que les jeunes ont toujours langle facial plus ouvert que les adultes. 2°. Le pongo du Muséum d'hist. natur. étoit adulte, ainsi que Pin- diquent létat de son squelette, de ses dents et le grand développement de ses crêtes osseuses : ces caractères se retrouvent dans les vieux singes du genre cynocéphale , dont les jeunes, sans présenter des différences aussi considérables que celles qui existent entre le pongo et lorang roux, en montrent néanmoins de fort mar- quées. 3°. L’exacte correspondance que lon obserye dans le nombre des vertèbres dorsales , lombaires et sa- crées, si variable d’ailleurs dans les différentes espèces de singes d'un même genre, comme celui des guenons, parexemple. 4°. La disproportion des membres, la forme des mains et des pieds, tout-à-fait semblables. 5°.L’ongle du pouce des pieds de derrière, également plus court er plus étroit que les autres. 6°. La présence des sacs tyror diens dans le pongo et dans l'orang-ontang aussi considé- rables, et de même forme. 7°. Les dimensions relatives de lorang, du singe intermédiaire que M. Cuvier a fait connoître , et du pongo, qui sont graduées en proportion du développement des caractères tirés du museau et des crêtes osseuses du crâne. 8°. La couleur du poil rousse dans lorang et noire dans le pongo, comme cela se voit dans plusieurs espèces dé singes, dont les jeunes pré- sentent la première teinte, et les adultes da seconde. 9°. La patrie, qui est la même , etc. Si identité d'espèce Ve, GENRE. COLOBE , colobus. Geof. (1) Simia , Penn. Bodd. Gmel, età CARACT. formule dentaire ? ( vraisemblablement les dents diffèrent peu , pour la forme, de celles des guenons , et sont en même nombre ). Museau court ; face nue. Narines très- rapprochées l’une de l’autre. Mains antérieures dépourvues de pouces. Pieds postérieurs à cinq doigts , le poucé étant très-écarté, et les doigts croissant en longueur, ` depuis le Premier, jusque et compris le troisième. Queue très-longue et mince , foconneuse vers son exrrémité, | Des abajoues. Des callosités aux fesses. Corps mince ; jambes très-grêles. HABIT. Peu connues. PATRIE. L'Afrique occidentale, 8°, Esp. * CoLOBE A CAMAIL , Colobus polycomos. ( Encycl, Pere fig. 3.) Full-Bottom, Penn. uadr, tom. 1. pag. 197. pl. 24. — Simia poly- comos , Schreb. tab. 10 D. — Guenon à camail. Buf. - Suppl. tom. 7. pl 17, — Simia comosa ; Shaw. = Colotis polycomos , Geoff. Ann. Mus. tom. rg ps 92 Roi des singes de quelques naturalistes. CAR. ESSENT. Une crinière en forme de camail sur le col , le haut du dos et les épaules. Dimens. Haut totale lorsque l’animal est debout. 3 pied. Queue plus longue que le corps. DESCRIPT. Sommet de la tête, tour de la face, cou, épaules et poitrine couverts d’un poil long, touffu, flottant, d’un jaune mêlé de noir ; face noire; corps, bras et jambes garnis d’un poil très-court, luisant et d’un beau noir; queue d’un blanc de neige, et terminée par une touffe de poils plus longs que ceux de la base et également blancs. Harr. Inconnues. Sa peau est employée comme fourrure par les nègres. p S : : Re de | orang et du pongo est un jour bien constatée , il de- viendra nécessaire de rapprocher le genre quiles contien- dra de celui des mandrilles, bien que ces derniers Singes forment une petite famille bien fdistincte et caractérisée par la forme du nez. (1) Nous n'avons VU en nature aucune espèce de ce genre , aussi nous ne l’admettons qu'avec réstriction, MAMMALOGIE. 55 PATRIE. Les forêts de Sierra - Léona et de la Guinée, = Esp. * COLOBE FERRUGINEUX, colobus ferru- inosus. | | (Non figuré dans PEucyclop.) — Bay monkey, Penn. Quadr. pag. 103. — Autre guenon, Buff. Suppl. tom. 7. p. 66. — Simia ferruginosa, Shaw. Gen. zoo. — Colobus fer- ruginosus ; Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. p. 92. CAR. ESSENT. Pelage ferrugineux ; sommet de la tête , mains et queue noirs. DESCRIPT. Très-voisin de l'espèce précédente par ses membres déliés, par la longueur et le peu de grosseur de la queue, et surtout par le nombre des doigts. Poil noir au-dessus de la tête et sur l'extrémité des jambes; bai ferrugineux foncé sur le dos, d’un bai très-clair sur Les joues, le dessous du corps et la face intérieure des bras et des jambes. me Nota. Peut-être , ainsi que le pense M. de Lacépède , ce singe n'est-il qu'une simple variété de l'espèce précédente. | 10°, Esp. *COLOBE DE T'EMMINK, colobus Tem- minkü , Kuhl. ( Espèce inédite et non figurée. ) CAR. ESSENT. Noir en dessus , ainsi que les épaules et la face extérieure des cuisses. | DIMENs. Long. du corps , mesurée depuis pied. pouc. lig. le bout du nez jufqu’à l’origine de la quenes ee als Nid 2e ; 7 6 — de la queue (mutilée dans l'indi- UNE TR RO TS I » 9» DESCRIPT. Mains , face et queue d’un roux- pourpre ; restant des membres d’un roux plus clair ; ventre d’un jaune-roussâtre ; dessus de la tête, cou, dos, épaules et face externe des cuisses noirs. Nota. L'individu décrit étoit adulte , ainsi que l'indiquoit l’état des dents. Il faisoit partie de l’ancienne collection de M. Ballok > qui appar- tient maintenant à M. Temmink. HABIT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. VIS GENRE. GUENON , cercopithecus , Briss, Lacép. Geoff. Illig. Simia, Linn. Lasiopyga,, Illig. Nasalis , Geof, Cercocebus , ejusdem, Pygathrix , ejusdem, ERA Cuv, nd rer mg amer is émane 54 i =- MAMMALOGIE. CAR. Formule dentaire : halte in, gi we 5—5 pe 3 2e EN. 4 . ve IAE 3 canin, SETE 4 -Si Canines médiocrement saillantes 5 des FC interdentaires aux deux mâchoires , si les placer lorsqu'elles s’entre-croisent. — Molaires postérieures à quatre tubercules seulement. Tête arrondie; museau médiocremenc. pro- longé. i SE) x ` A Angle facial de 45 à 50 degrés. Oreilles de moyenne grandeur , tantôt arron- dies , tantôt légèrement anguleuses supérieure- ment et postérieurement. IVarines situées en arrière du museau. Membres postérieurs crès-développés. Pouce des mains distinct, plus ou moins rap- proché des autres doigts. Des abajoues. Des-callosicés aux fesses, dans toutes les ese pèces, une seule exceprée (1). - . Queue au moins aussi longue que le corps, le . plus souvent relevée sur le dos. HABIT. Singes très-vifs , très-pétulans , d’un caractère assez doux, fort intelligens, vivant en troupes plus ou moins nombreuses , et presque toujours répandues sur les arbres des forêts, mais S'approchant par occasion des champs cultivés et _ des jardins , où elles font de grands ravages, etc. PATRIE. L'Afrique , les parties méridicnales de l'Asie et quelques îles de l’ Archipel indien. I". Sous-genre, LASIOPYGE, lasiopyga, Illig. Py- … guthrix , Geoff, Mains plus longues que les avant- bras et les Jambes; pouces antérieurs très-Courts et très-grèles ; point de callosités ; fesses bordées de longs poils, i 11°, Esp. GUENON DOUC, cercopithecus næmeus. (Encycl. pl. 1 5. fig. 1.) Le douc, Baff. tom. 14. pl. 41. — Simia næmea , Linn. Gmel. Schreb. — Douc. 'Audeb. Hist. nat. des singes, fam. 4. sect, 1. fig. 1. — Pygathrix nemeus. Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 90. — Briss. Quadr. p. 205. — Cochinchina monkey , Penn. Quadr. p. 211. — Shaw. Gen. zool, vol. 1, part. 1.p, $6.pl. 23. CAR. ESSENT. ~ Pelage varié de couleurs brillantes. pied, pouc. t, un peu plus de 2 3 CR ren A! 7 DIMEXS. Haut. totale debou Longueur de la queue. T (5) La guenon douc, DESCRIPT. Corps assez épais ; tête petite, arron- die ; face inclinée à peu près comme celle des autres guenons ; oreilles petites et nues ; dents incisives supérieures égales ; les intermédiaires inférieures plus longues que les latérales , qui Sont tronquées obliquement ; cou assez court ; bras descendant jusqu'aux fesses ; doigts très- longs, Surtout ceux des mains, dont le pouce est fort petit; ongles en gouttière partout, si ce n'est aux pouces des pieds de derrière ; queue mince ; clitoris de la femelle très-apparent, Pelage varié de couleurs brillantes, distribuées par grandes pièces ; dessus de la tête brun , avec un bandeau étroit de poils matron-roux ; poils des côtés des joues très-longs, dirigés latérale- ment, et même en arrière, d'un blanc sale ; ceux du dessous du cou de la même couleur ; . gorge d'un roux-marron ; épaules noirés, avec une bande qui en part et qui entoure le roux de la poitrine ; avant-bras d’un blanc sale , qui s'é- tend jusqu’à la racine des doigts , lesquels ont en dessus des poils noirs et roides assez rares ; der- rière de la tête , dos, flancs, ventre, bras , de- puis l'épaule jusqu’au coude, d’un gris-verdâtre plus foncé sur les parties supérieures que sur les inférieures, et qui provient de ce que chaque poil, d’un gris-blanchâtre vers sa racine, offre ensuite des couleurs noirâtres et grises-verdâtres ou jaunâtres , qui se succèdent jusqu’à quatre ou cinq fois dans le reste de son érendue ; cuisses noires , avec quelques poils annelés de gris-ver- _ dâtre sur la face extérieure; une tache d’un blanc sale , triangulaire sur les lobes , se joignant par son angle inférieur à la queue , qui est de la même couleur ; jambes et dessus des pieds couverts de poils d’un roux-marron très-vif; poils des avant- bras dirigés vers le poignet, comme dans la plu- part des singes, et non vers le coude , comme dans l’homme et les orangs. Plante des pieds , paume des mains, peau des lèvres et du tour des yeux noirâtres et nues ; reste de la face roussâtre s avec un petit duvet roux ; ventre velu , à l’excep- tion des parties naturelles, au moins chez la femelle, dont le seul sexe est connu. : HABIT. Ignorées. PATRIE. La Cochinchine ( et Madagascar, selon le voyageur Flaccourt ). IT, Sous-genre. N'ASIQUE, nasalis, Geoff. Cercopi- thecus , Illig. Gmel. etc. Nez saillant et déme. surément alongé ; oreilles petites et rondes ; corps trapu; mains antérieures ayec quatre ta de aT AE doigts longs et le Pouce court, finissant où com- mence l'indicateur; mains postérieures fort lar- ES ; avec des ongles épais ; queue pius longue que le corps ; des callosités aux fesses. € - à s : Esp. GUENON NASIQUE, cercopithecus na- ( Encycl, pl, 12, fig. 4.) Nasique , Daubent, êm. de l'Acad. des sciences, — Cercopithecus larvatus, Wurmb , Mém. de la Soc. de Batavia. — Guenon à long nez, Buff. Suppl. tom. 7. plr et 12, — Sinia nasica, Schreb, pLioBerioC. — Kahau, Audeb, Hist. nat. des singes, fam. 4. sect. 2, Mo, 1, — Sia nasalis ; Shaw, Gen. Zool. vol. 1. part. 1. pag, $ 5. pl. 22.— Proboscis monkey, Penn, Quadr. 2. Append. pag, 322: Pl. r04 et 105. — Nasalis larvatus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19 pag, 91. Car. ESSENT. Pelage fauve-roussåtre 3 REY très- long ; face noire. fé pied. pouc. lig. DIMENS, T OG a 3 I » Long. du museau à Panus. | a E = dela tête: < temea D N E + 3 Es extrémités antérieures... E $ — des extrémités postérieures... ZI IO » A NS a 2 1 9 DEscripr. Cotps gros , robuste, volumineux : tête ronde ; fiont court; nez fort long et large, PORTES quoique. déprimé, avec les. narines percées vers son extrémité en dessous et séparées par un sillon qui le partage comme en deux lobes; yeux assez grands, éloignés l’un de lautre ; point de sourcils ni de cils à la paupière inférieure ; de longs cils à la supérieure ; oreilles nues, minces, noirârres, de forme arrondie , Avec une échancrure assez sensible à leur bord ; bouche large ; canines assez saillantes ; cou assez court; ongles convexes, en gouttière, à l'exception de ceux des pouces, qui sont aplatis et très-larges ; queue de médiocre grosseur , ayant les poils qui la terminent un peu plus longs que les autres. Face noirâtre, dénuée de poils, comme le neZ, et d’un brun mêlé de bleu et de rougeâtre ; pelage composé de poils touffus et courts , d'un auve grisonnant , plus brun sur le dos , qui est taché par plaques de jaunâtre; poils du menton , du tour du cou et des épaules plus longs que ceux du reste du Cofps , et formant une sorte de camail ; avant-bras et dessus des mains jusqu'aux ongles, cuisses, jambes et dessus des pieds cou- verts de poils d'un fauve mêlé de gris; poils de la queue assez courts ét de couleur fauve , tant en DIMENS. (approximatives). Long. totale. í DESCRIPT. Corps svelte; tête ronde; oreill to me mn MAMMALOGRE ` 55 dessus qu’en dessous; mains et pieds nus en de- dans ; ongles noirs. Nota. L'individu que nous décrivons est un måle. Hasır. Il vit sur les arbres, aux environs des rivières , va en troupes nombreuses, saute avec légèreté, est d’un naturel violent et bru- tal, et se défend avec un courage féroce, PATRIE. L'île de Bornéo, et peut-être aussi le continent indien, IS Sous-genre. GUENON. Cercopithecus , Linn. Erxleb. Cuv. Illig. Geoff. etc. Tére ronde ; front - fuyant en arrière; angle facial de SO degrés ; point de crêtes surcilières ; nez plat et ouvert à la hau- teur des fosses nasales ; oreilles moyennes; des callosités aux fesses > queue plus longue que le corps ; fosses orbitaires à bords lisses. 13°. Esp. GUENON NÈGRE, cercopithecus maurus. (Encyclop. pl. 14, fig. 2.) Simia maura, Linn.— Schreb. pl. 22, B. (le jeune). — Middle- sized black monkey, Edwards, Glean, tab. 311, Guenon nègre, Buff., Supp. tome 7. pag. 83. — Negro monkey, Penn. Quadr. pag. 206. — Shaw. Gen. zool. vol. r. Part. 1. pag. 47. CAR. ESSENT. Pelage noir; une tache blanche en dessous, à l’origine de la queue. pied. pouc. lig. 3 -23 , — de la tête , du bout du nez à l'oc- CR F7 4 33 RU E E N E I 3 -2 — des extrémités antérieures...... I — des extrémités postérieures... 1 LPS es grandes, mais cachées dans le poil; membres trés-grèles ; pouces des mains très-courts ; pouces des pieds, au contraire, très-robustes ; poils ayant la consistance de feutre, sur la plus grande partie du corps; ceux du front très-longs , re- levés en épis et découvrant la face ; ceux des joues se relevant de même, mais disigés la- téralement; les premiers d'un noir foncé, les autres passant un peu au gris vers la pointe ; dos, flancs, face extérieure des quatre pattes, doigts des mains jusqu'à la seconde phalange ; doigts des pieds jusqu’à la racine des ongles d'un noir foncé; poitrine et fice interne des membres d’un noir moins intense , ayant aussi des poils plus rares qu'ailleurs, et qui manquent Présqu'entièrement sous le ventre ; ongles en goutučre, à l'exception de ceux des pouces des 2 32 é ess a meee e ~ae ne en gai EE i À 6 + MAMMALOGIE. pieds; queue couverte de poils très-courts, toute noire, avec une tache blanche en dessous et à son origne. | 1°". âge (1). Taille de l'écureuil ; d’une cou- leur fauve , plus claire sous le ventre , et passant légèrement au brun sur le milieu du dos ; queue longue, plus touffue à son extrémité quà sa base , fauve à son origine, et passant insensi- blement au brun vers sa pointe; poils de la tête d'un fauve très-clair et peu longs. 2°, âge. Taille du sagoin saimiri ; dessus du corps d'un gris fauve, légèrement ondulé de brun, ce qui est dù à la teinte obscure de la pointe des poils; dessus de la tête couvert de poils plus longs que les autres, dirigés en arrière, entre-mêlés , les uns étant noirâtres , et les autres d $ Li A 3 Æ 3 un gris Jaunatre terne; queue d'un gris fauve en dessus et d’un blanc sale en dessous, avec lextrêmité noirâtre; avant-bras et mains de cette dernière couleur, ainsi que les pieds, de- puis le talon jusqu'à l'extrémité des doigts; poi- trine noirâtre. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java. 14°. Esp. GUENON DORÉE, cercopithecus auratus. (Non figurée dans l Encyclopédie. ) — Cerco- pithecus auratus, Geoffr. Ann. du Mus. tom, 19. Prés 77 CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune doré; de grands poils sur le front ‘er sur les joues; une tache noire sur la rotule. AS ; pied. pouc. lig. Dimens. (approximatives). Long. totale. » ə» — dela tête.. HSE ME o = dela queue... 4.30% 2: 2: 5» Descripr. Corps peu svelte ; tête ronde; front et oreilles ombragés de longs poils, qui diver- gent de la face; lèvre supérieure garnie de petits oils roides , assez nombreux ; incisives égales ; oreilles grandes; bras assez robustes ; pouces des mains foibles, ceux des pieds très-forts; queue longke , assez mince et égale; poils généra- lement longs, surtout ceux de la tête; pelage d’un jaune doré, plus foncé en dessus; une tache noirâtre, oblongue, oblique en dehors , longue d’un pouce et demi, correspondant à la rotule ; ventre presque nu; doigts’ des mains mer. i (1) Ces âges ont été indiqués par le voyageur Lesche- nault de Latour. Nous les avons décrits d’après les individus mêmes qu’il à envoyés au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. PES recouverts de poils, jusqu’à la seconde phalange; ceux des pieds l’érant jusqu’à la racine des on- gles ; quelques poils noirâtres entre-mêlés avec ceux de la queue; d’autres sur le dessus des doigts des pieds de derrière, H ABIT. Inconnues, PATRIE. L'Inde : les Moluques suivant M. Tem- mink, dans une note adressée à M. le profes- seur Geoffroy-Saint-Hilaire. 15°. Esp. * GUENON TALAPOIN, cercopithecus talapoin. ( Encyclop. pl. 1 3. fig. 1.) — Talapoin, Buff. tom. 14. pl. 40. — Simiatalapoin, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 17. — Talapoin monkey , Penn. Quadr. pag. 206. — Shaw, Gen. zool. vol. 1. part. 1, pag. 46. — Cercopithecus talapoin s Geoffr, Ann. du Mus. tom. 19. pag. 93. CAR. ESSENT. Pelage olivätre en dessus, d'un blanc jaunâtre inférieuremenc ; queue cendrée en dessous ; pieds noirs. Dimexs. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite , depuis le bout du nez jusqu'à Fanus . SR RASI I — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l'occiput. <7 — de l’avant-bras et de la main, en- semble. .... >» — de la jambe et du pied , ensemble 9 — de la queue (sans mesurer les poils) 6 DESCRIPT. Tête ronde ; museau peu alongé ; oreilles grandes, arrondies et nues ; nez, oreilles, plante des pieds et paume des mains, noirs; tour des yeux et bout des lèvres couleur de chair; poils des joues , des tempes , du front, du som- met de la tête , de l’occiput, du dessus et des côtés du cou, du dos , des lombes , de la croupe, des côtés de la poitrine et du ventre , de la face extérieure des jambes et du dessus des pieds de couleur mêlée de jaune , de vert et de noir, ou de noirâtre, chaque poil étant de couleur - cendrée-noirâtre sur la plus grande partie de sa longueur, depuis la racine, ensuite jaune-ver- dâtre et terminé de noir; mâchoire inférieure, dessous du cou, gorge, poitrine, ventre, aisselles, aines , face intérieure des jambes de couleur blanchâtre , avec quelques légères teintes de jaunâtre; queue, en dessous , de couleur cendrée- grisâtre ; ongles des pouces ronds et plats. Nota. Ce singe n’a pas été observé depuis l'é- poque à laquelle Buffon et Daubenton en don- nèrent la description ci-dessus, d'après un indi- vidu mâle, Nous trouvons dans cette description plusieurs plusieurs traits qui peuvent se rapporter à la gue- non grivet de M, Frédéric Cuvier, Si le talapoin ne différoit point spécifiquement de certe dernière, ce seroit un jeune individu de son espèce. HABIT. Inconnues PATRIE. Vraisemblablement l'Afrique, quoique Buffon indique l'Inde 16. Esp. GUENON BARBIQUE , cercopithecus lati- barbatus, ( Encycl. pl. 8, fig. 2.? ) Guenon à face pour- prée. Penn, 1. fig. 24. — Guenon à face pourpre. Boff. Suppl. pl. 11, — Simia dentata. Shaw. Gen. zool. vol. 1. part. 1. pag. 24. pl 13.— Guenon barbique, ou cercopithecus datibarbatus. Temm. Catalog. — Geoff. Ann. Mus. tom, 19. Pag. 94. CAR. ESSENT. Une grande barbe étendue latérale- ment ; bout de la queue en pinceau ; face d’un Violet Pourpre. ‘pied, pouc. lip. DiMENs. (approximatives). Long. totale. » 9 » A eq river fesses D à D — de la queue... Re S DESsCRIPT. (Jeune individu, } Corps assez grêle, Surtout vers le ventre ; tête ronde, grosse en apparence, à cause des grands poils qui la recou- vrent ; membres grèles , avec le pouce des mains 0. FN . * z - très-court et celui des pieds assez fort ; face d’un violer pourpre , entourée de longs poils blancs, qui forment comme une aile de chaque côté, dans laquelle est comprise l'oreille, qui est assez grande, mince et nue ; poils de la base du front plus longs et plus roides que ceux du sommet de la tête, et formant un petit bandeau à peine apparent ; face très-finement velue , à l'exception du tour des yeux. Pelage laineux, d’un gris-brun pâle assez uniforme sur le corps, tant en dessus qu'en dessous et sur les membres, à la face in- terne comme à l’externe; vertex un peu plus pale ; extrémités légèrement plus foncées ; queue d'un gris-brun pâle , comme le corps, mince dans la plus grande partie de sa longueur, et grossissant insensiblement au bout (à cause de la longueur des poils), où elle est d’une teinte plus claire. (Adulte, ) Pelage entièrement noir, selon M. Temmink. Nota. La collection du Muséum ne renferme qu'un jeune individu de cette espèce, celui que pous venons de décrire, Si la guenon à face pour- prée se rapporte à la guenon barbique , comme le croit M. Geoffroy , on doit la considérer comme en étant un individu adulte, MAMMALOGIE. 57 HABIT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. 17°, Esp. GUENON MOUSTAC, cercopithecus ce- phus. re (Encycl. pl 13. fig. 2.) — Moustac. Buf. tom, 14. pl. 39. — Simia cephus. Linn. Gmel, -— Schreb. tab, 1 9. — Moustac: Audeb. Hist, nat. des singes, fam. 4. sect. 4. fig. 11. — Simia mona, Schreb. tab. 15. — Cercopithecus cephus , Geoff. Ann, du Mus. tom. 19. pag. 94. | CAR. ESSENT. Pelage brun verdâtre ; dernière moitié de la queue d’un roux vif ; nez et lèvres bleus. pied. pouc. lig. DIMENS La One A e aan O — de la queue:..... F5 DESCRIPT, Corps peu svelte ; tête arrondie; mu- ` seau peu alongé ; nez un peu saillant à son ori- gine entre les yeux; face d'un noir-bleuâtre ; lèvre supérieure supportant une ligne blanche en forme de chevron brisé, dont l'angle est au- dessous du nez, et tout-à-fait nue ; tour de la bouche revêtu de poils noirs ; dessus de la tête et du corps , face extérieure des membres, d’une couleur brune tiquetée de verdâtre , ce qui pro- vient de la manière dont les poils sont annelés de ces deux couleurs; joues couvertes de poils noirs ; une tache blanche en-dehors de chaque œil ; oreilles portant aussi des poils blancs ; cou- leur brune-verdâtre de la base des membres an- térieurs noircissant progressivement jusqu’à leur _ extrémité ; pieds postérieurs moins foncés ; des- sous du menton d’un blanc sale , se fondant avec la couleur blanche-grisâtre du dessous du ventre ; face interne des bras et des cuisses d’un gris assez uniforme ; queue mince, brunâtre à sa base, et passant insensiblement au roux, qui est la couleur de sa dernière moitié. : ses. se I HABT. Vive er pétulante , comme la plupart des autres guenons, Son caractère est d’ailleurs assez doux, 18°, Esp. * GUENON COURONNÉE, cercopithecus pileatus. | (Encycl. pl. 7. fig. 3.) Guenon couronnée, Boff. Sappl. tom. 7. pl 10. — Simia pileata , Shaw, Gen. zool. vol. 1. part, 1, pag, es 7 k P o S3: Bonneted mon ey, Penn, Quadr, pag. aig = Guenon couronnée , Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. 94. CAR. ESSENT. D'un brun-fauve en dessus , blanche en dessous ; de longs poils sur le front. cas e 58 du sapajou sai). DESCRIPT, Face inclinée comme celle des gue- nons proprement dites ; front orné de longs poils relevés en forme de toupet ; joues couvertes de poils blancs très-courts; oreilles nues, arrondies, rebordées ; dessous du nez et menton présentant des poils blancs, dont plusieurs sont plus longs que les autres; quelques soles noires au dessus des yeux. Re Pelage d’une teinte brune-fauve en dessus, provenant d'un mélange de poils fauve-clairs er de poils bruns à leur pointe ; cette couleur s'éclaircissant sur la face extérieure des membres, et mértant nulle part plus foncée que sur le som- met de la tête et dans !à ligne médiane du dos ; dessous du cou, gorge , ventre, face interne des bras ‘et des jambes blancs ; queue de la couleur du dos en dessus, et d’une teinte grise-jaunâtre très pâle en dessous. | Harir. Inconnues. PATRIE. Inconnue. 19°. Esp. GUENON MONE , cercopithecus mona. (Non figurée dans lEncyclop. ) — La mone , Buf. tom, 14. pl, 76.— Là mona, Ejud. tom. 7. Suppl. Pl 19. — Simia mona , Linn. Gmel. — Schreb, pl. 1$ A. — Simia monacha s ejusd. — La mone , Audeb. Hist, nat. des singes , fam. 4. sect, 2. fig, 7. — Geoff, Ann. du Mus. tom. 19. pag. 95. — Singe varié, Briss. er Penn, — La mone femelle, Fréd, Cuv. Mamm. 9°. livr. : CAR. ESSENT, Pelage marron ; dessus des extrémi- tés noir ; deux taches blanchätres sur chaque fesses. DIMENS, Long. du corps entier, mesuré pied pouc. lig. en ligne droite, depuis le bout du mu- SEA, FAQ A FANS ee > re ereeves À Haut. du train de devant ; I ~ denen dé deniers er es Long. de la tête, depuis le bout du musesu . Jufqu'à Pocciput.. "à Se HO DIGIES Nr sers Vere ee D sa de Iio Rele ere Ne LR 6 j : e DESCRIPT. Tête petite et arrondie, à museau , LE gros et peu alongé, avec les paupières, le nez er les lèvres nuds et couleur de chair ; intervalle des yeux bleuâtre; dessus de la tête d’un vert doré +: Rae s à i Etillant, qui résulte du mélange des poils qui got a x ide E i TA PRE rous du noir à la pointe, puis du jaune verdä- x g au-dessous du noir, et enfinunecouleur cendrée ONEEN JUSQU'à a racmes Doset Hanes d’un beau marron tiqueté de noir ; dessus des jambes ; des CHA RE queue d’un gris d’ardoise pur passant au ROIN ; Cou : POTINE, ventre, ce T € MAMMALOGIE. DIMENS, Long. du corps, un peu plus d’un pied (taille | terne des membres d’un blanc éclatant; des fa- voris de chaque côté des joues, d’un jaune de paille, mélangé de points noirs; une bande noire commençant au-dessus de langle extérieur de l'œil, s'étendant jusqu’à l'oreille, et de-là jus- qu'à l'épaule et au bras; deux taches très-blan- ches de chaque côté de la queue, au haut des cuisses ; poils qui bordent les callosités des fesses foussatres; queue noirâtre > repliée sur le dos; paume des mains et plante des pieds nues et de couleur brune ; ongles courts, plats et noirâtres. Hasir. Ce singe qui ne paroît pas être le £ebos des Anciens, ainsi que l'avoir cru Buffon, vit fa- cilement en France. Il est très-adroir, très-agile, et nullement lubrique. ‘PATRIE, L'Afrique, 20°. Esp. GUENON HOCHEUR, cercopithecus nic- titans. ae (Encycl. pl. 7. fig. 4.) Guenon à long nez Proéminent, Allam. et Buff. tom. 7. pl. 18. — Simia nictitans, Linn. — Le hocheur, Audeb, Hist. nat, des singes et des makis. fam. 4. sect. Jk pl. 2. ; CAR. ESSENT. Pelage noir pointillé de gris-verdä- tre; nez blanc et renflé; extrémités antérieures | entièrement noires en dessus. | Dimens. Longueur totale 1 pied 6 pouces environ. — de la queue, un peu plus d’un pied 10 pouces. DESCRIP. Corps svelte; tête ronde ; nez large sans être aplati; partie de los frontal formant les sourcils, très-saillante; museau assez prolongé ; membres assez robustes; pouces bien apparens ; queue repliée sur le dos; poils du sommet de la rêre et des joues fért longs et grossissant la tête en apparence ; oreilles assez grandes, nues; racine du nez entre les yeux noire; une tache blanche sur le nez, à-peu-près ronde, se terminant inférieure- ment sur le bord des narines , formée par de petits poils blancs, courts er très:serrés; lèvres supérieure er inférieure noires, parsemées de quelques poils noirs et roides , assez longs, er de quelques petits poils blancs; dessous du menton blanc; tout le corps couvert de poils noirs annelés de jaune- clair , d'où il résulte une teinte verdâtre ; les poils. de la face externe des cuisses ayant des anneaux moins marqués, ce qui rembrunit cette partie 5 membres antérieurs en totalité et pieds de der rière seulement, d'un noirfoncé; queue entière- ment noire, sice n'est à la base, dans la longueur de trois pouces, où l’on trouve encore quelques anneaux jaunatres sur les poils. Hagir. Inconnnes. A PATRIE Ta cire de Guinée en Afrique selon M. le professeur Geoffroy. 21°, Esp. GUENON BLANC-NEZ, cercopirhecus Petaurista. (Encycl. pl. 12. fig. 3.) Le blanc-nez, Buff. suppl. tom. 7. pag. 67. — Bianc-nez , Audeb. am, 4. sect. 2, fig. 15. et ascagne , ejusd. fam. 4. sect 2, fig. 14. — Simia peraurista , Linn. Gmel. — Schreb. tab, 19. B. | Les CAR: ESSENT. Pelage roux en dessus, blanc en dessous ; extrémités olivätres en dessus s grises en dessous ; moitié inférieure du nez blanche. ; pied. pouc. lig. Dimens. Long. totale du corps ....,... OE » Queue très-longue DESCRIPT. Tête ronde ; oreilles grandes; poil du front et des joues assez court; face couverte de | poils noirs très-courts ; lèvres minces; sommet de la tête, dessus du dos et du cou, flancs, face extérieure des membres de devant et des cuisses z dessus de la queue , recouverts de poils annelés de tun-noiråtre et de jaunâtre, d’où il résulte une teinte verte; lèvres supérieure et inférieure nues et brunes, avec des poils rares; racine du nez entre les yeux, noire; unetacheblanche surle nez, formée de très-petits poils fort serrés , tronquée horizontalement à sa partie supérieure et bordant les narines inférieurement; dessous du cou et côtés de la tête, jusqu'un peu au-dessous des 9 oreilles d’un blanc légèrement teint de jaunâtre, qui se prolonge sur la poitrine et łe ventre, où le roussâtre est plus abondant ; face interne des membres d’un gris brun; jambes postérieures et pieds plus gris que le corps et que les cuisses, sans teinte verdâtre ; dessous de la queue d’un blanc sale , nettement séparé de la couleur du dessus ; Mains antérieures noires. HABIT. Inconnues. PATRIE, La côte de Guinée en Afrique selon M. le professeur Geoffroy-Saint-Hilaire. 22°. Esp. GUENON ENTELLE, cercopithecus En- tellus. : (Non fgurée dans l Encycl.) Simia Entellus, «es Dufresne , Bull. de la Société philom.— Schreb, tab, 23. B. — Errelle, Audeb. Hist. nat, des singes. fam. 4. sect. 2. fig. 2.—Cercopithecus En- tellus , Geoff, Ann. du Mus. tom. 10. pag. 05. sp. 10. “ CAR. ESSENT. Pelage blanc-jaunátre ; les quatre mains noires. \ MAMMALOGIE, pied, pouc lig. DiMENS Long. totale debout... ....,,, 3 © G s — de la queue plus de.......... 3 » » DESCRIPT. Têre ronde; orcilles grandes , minces, r . x = non rebordées ; nezaplati; corps très-long relati- ment aux jambes ; doigts robustes et très-longs; pouces courts; queue terminée par des poils plus : longs, mais non foconeux. Pelage d’un blanc sale, tirant sur le jaune de paille; pieds, mains et face noirs , poils de la tête plus roux que les autres, s'érendant d'un centre en rayons divergens; menton garni d’une petite barbe jaunâtre ; gorge nue. HABIT. inconnues. PATRIE. Le Bengale. 23°. Esp. GUENON PATAS, cercopithecus ruber. (Encycl. pl. 12. fig. 2.) —Le patas, Buff tom. 14. pl 25 et: 26.— Simia rubra y Linn. Gmel. — Simia patas , Schreb, tab 16.— Si- mia rufa, ejusd. tab. 16. B. — Cercopithecus ruber, Geoff. Ann. du Mus. tom, 19. p.96 Sp. 11. — Vulgairement singe rouge du Sénégal, CAR. ESSENT. Pelage roux en dessus, cendré er dessous ; un bandeau étroit au-dessus des YEUX y SOUS JS A PEDS ANS re a nes sos: 3 3 16 — de l’avant- bras du coude au poi- HS ve RSS R S E S » 3 3 — de- la main, du poignet au bou AES UPISE aa a A D + — de la jambe , du genou au talon. » 7 » — du pied, depuis le talon jusqu'au | DOUTE ARS OUPS eur ie cree N poa DESCRIPT. Corps svelte ; tête moyenne; museau assez long; yeux enfoncés;-dessus des orbites et partie supérieure du nez assez saillans ; crâne un peu alongé er aplati sur le vertex; oreilles min- ces, noires, non rebordées; face couleur de chair; nez revêtu de poils coutts et noirs, une bande tantôt de la même couleur, et tantôt blanche, s'étendant d’une oreille à l’autre, en passant sur la partie supérieure des orbites et figurant une sorte de sourcils; une barbe de longs poils; des- sus du front, sommet de la tête, occiput, face supérieure du cou, dos, côtés du cor face supérieure de l’origine extérieure des cuisses d’un r quelque mêlange sulte de ce que be ps, croupe, de la queue et face oux assez vif, avec aucoup de poils dont la pointe est nore , ont un peu de gris en dessous de ce {TZ } ; + er de noir et de gris, ce qui ré- < PS © 2 Lui En phase M NE Go noir ; épaule , face extérieure du bras, de l'avant- bras et de la jambe , face supérieure de la queue et des pieds d’une couleur rousse-pâle et mêlée de gris; joues, bout du museau, gorge, dessous et côtés du cou, aisselles, face intérieure des . bras et des avant-bras , poitrine, ventre , aines, - face intérieure des cuisses et de la jambe, d'un gris mêlé de jaune et de cendré sur plusieurs points; poils généralement rudes ét luisans ; plante des pieds et paume des mains de couleur brune ; ongles noirs. . HABIT. analogues à celles des autres espèces de ce genre. PATRIE. Le Sénégal. 24°, Esp. GUENON DIANE, cercopithecus Diana, (Encycl: pleri. fig. 4, et pl. 14. fig. 4. —) Simia Roloway, Linn. Gmel. — Figuré sous le nom dexguima , par Marcorave. — Roloway ; Buf. suppl. tom. 7. fig. 20. — Simia Diana, et Simia Roloway , Schreb.. tab, 14 et 25. — Simia faunus ; Linn. Syst. nat. ed. 12. 5, — Erxleb. 1. var. — La Diane, Audeb. Hist. des singes fam. 4. sect. 2. fig. 6. — Cercopithecus Diana , Geoff. Ann. du Mus. tom. 19, pag. 96. CAR. ESSENT. Pelage d’un marron vif sur le dos, gris-ardoisé aux flancs , avec une ligne oblique de la même couleur sur les cuisses. ~ pied. pouc. lig. DrMenws,- Long di dorp a T G > — dela tête..... estimer tes: LOTS ee ln E A RENTE An NU bé DESCRIPT. Corps assez svelte; tête moyenne, alongée ; museau triangulaire ; oreilles assez peu développées, arrondies; poils du sommet de la “tête, courts et noirs, avec une bordure en forme de bandeau , formée de poils plus roides que les autres, parmi lesquels s’en trouvent de blanes; joues garnies de poils noirs assez longs; bord de la lèvre inférieure noir y côté de la tête et du cou jusqu'à l'oreille, poitrine et face antérieure des membres jusqu’au coude, blancs; une barbe blanche pointue, peu fournie er longue d'un pouce et demi, placée derrière une petite tache de nOit-brun, qui est au bout du menton ; occiput, dessus du cou, épaules, flancs, face externe des bras jusqu’ = S - AR re, . 52 Jusqu un peu avant le poignet, partie supé- TIEUTC et antérieure des cuisse seS noiratr lelé j à es, annelés de blanc-jaunâtre, ce qui leur onne: une CARS verdirre ete cha rousse triangulaire isocèle, commençant vers le premier tiers de la longueur du dos et äyant pour base sS, couverts de poils MAMMALOGIE. les lombes; mains antérieures noires, ainsi que tous les membres postérieurs, à l’exception du - devant de la cuisse qui en est séparé par une ligne étroite et oblique de poils blancs, qui se rend de la base de la queue au genou; queue toute noire ; face noire, contour des fesses blan- châtré, autour des callosités, HABT. Inconnues. } PATRIE. L'Afrique, notamment le Congo et la Guinée, EV®. Sous-genre. CERCOCÈBE, cercocebus. Geoff, Museau assez long ; front fuyant en arrière ; tête triangulaire ; angle facial de 45° ; bord supérieur de l'orbite relevé et échancré intérieurement ; néz plat et haut; mains antérieures à pouce grêle- et assez rapproché des doigts ; mans postérieures a pouce plus large, plus reculé et plus écarté ; de fortes callosités sur les fesses ; queue plus longue que le corps (1). i x SERIES 25°. Esp. GUENON MALBROUCK, cercopithecus Cynosurus. 5 / Nr pe (Encycl. pl. 1 1. fig. 1.)— malbrouck, Baf- fon, tom. 14, fig. 29. ( femelle }. — Simia cynosurus, Scopoli deliciæ loræ er fannæ. tab.ı 9. (male.) — Jeune callitriche. Audeb. Hist, nat. de singes, fam. 4. sect, 2. pl. S.— Simia faunus, Linn. Gmel. — Schreb; tab. 12. — Simia cy- nosuros, ejusd, tab. 14. B. — Malbrouck , Goff, S.-Hil. Ann. da Mus. d’hist, nat. tom. 19. p.96. sp. 13.-— Fréd. Cuv. Mamm. CAR. ESSENT. Pelage brun-olivåtre en dessus, blanchâtre en dessous ; un bandeau blanchâtre au- dessus des yeux, : e Ped pouc. Ng DımeNs. haut. au train de derrière ...., he `— ‘au trainjde devant. nus À Long. du corps , de locciput aux callo- RES n a GE de la tête, d museau ; — du talon au genou. .., "dt poignet AU Code. 1 : hi — du talon au bout des doigts .... du poignet au bout des doigts -> Pocciput au bout du 90 traoa ss se \ 60. 9e (1) Le genre cercocèbe de M. Geoffroy est très-peu caractérisé , et fait évidemment le passage des vraies guenons aux macaques: Il est certain que les singes qu'il comprend , ont le museau un peu plus prononcé ele bord de l'orbite plus saillant que’ les premières ; et que ces caractères sont moins marqués que dans les derniers. Nous y avons réuni le malbrouck , que M. Geoffroy place parmi les guenons , et nous-en avons distraits, pour les ranger avec les macaques, la toque, le bonnei-chinois, le macaque proprement dit et l’aigrette (ces derniers appartenant à une même espèce. Descripr. Corps robuste ; tête assez grosse; lè- vres très-extensibles ; langue douce; yeux bruns; parties supérieures du corps généralement d'un gtis-verdâtre qui résulte de poils alternative- ment colorés de jaune et de noir dans leur par- tie extérieure; membres en dessus et queue dans toute sa longueur d’une couleur grise, produite AUSSI par des poils couverts d’anneaux blancs et noirs} poils de routes ces parties, gris à leur base; ace interne des membres, joues er un bandeau Sur les sourcils blancs; poils des côtés des joues très-longs et se dirigéant en arrière, en for- mant des espèces de favoris; museau noir, €X- cépté autour des yeux où il y à de la couleur de chair; cette couleur ayant plus d’étendue dans les jeunes que dans les adultes; oreilles, paumes des _ Mains et plante des pieds noires; callosirés et į tour ue lanus d’un rouge vif à l'époque du rut; testicules d’une belle couleur bleue lapis; verge | Se retirant jusque dans le scrotum; scrotum très-volumineux dans les adultes; vulve des fe- melles trés-peu ouverte et pourvue d’un petit clitoris, (1) pee Harr. Imparfaitement connues, Ces singes vont, dit-on , en grandes troupes et sont respectés par les Tndous qui pourvoient à leur nourriture, PATRIE. Le Bengale. 26°. Esp. GUENON CALLITRICHE, cercopithecus sabeus, | (Encycl. pl. 12. fig, +.) Singe vert, Briss. reg. anim, p. 204.—Simia sabæa, Linn. Schreb. tab. 18. — Callitriche, Buff. tom. 14. pl. 37. — Singe de l'Île S.-Jacques , Edw. (Jeune indi- vidu.) =— Cailitriche, Audeb. Hist. nat. des singes. fam. 4. sect. 2. fig. 4. G. Cuv. Ménag. du Mus, édit. in-12. tom. 2. pag. 9. fig. de Ma- réchal, — Fréd. Cuv. mammifères lithoer. livr. CAR. ESSENT. Pelage vert olivåtre en-dessus, blanc sale en dessous ; tête pyramidale ; face noire; Joues garnies de longs poils ; scrotum d’un vert de cuivre, entouré de poiis Jaunes , queue terminée de jaune. erties oroso I 4 232 Haut. au train de devant... RL Re —— Au train de derrière ........... Se DE Long. du bout du museau à ÉGCEpute: ea 6e = de Ta RS Ne toi ie de DESCRIPT. Corps svelte, ayant assez de rap- (1) M. Cuvier pense que le talapoin de Buffon (voy, l'espèce n°. 15) n’est qu'un jeune malbrouck, | MAMMALOGIE. nn port avec celui de la guenon Malbrouck; tête moyenne; museau alongé; partie supérieure des orbites, bas du front, haut du nez très-saillans ; oreilles grandes, moins arrondies que celles du Malbrouck; pelage sur la partie supérieure du corps d’un jaune-verdätre provenant de poils couverts d’anneaux jaunes et noirs sur lesquels le | jaune domine; face externe des jambes plus grise , le jaune des poils ayant disparu en partie; dessus de la queue de la couleur du dos et ter- miné par un long pinceau de poils jaunes; par- ties inférieures du corps, face interne des jambes, dessous de la mâchoire, de la gorge et du cou blanc-jaunâtres ; dessous de la queue plus grisã- tre que le dessus; poils qui environnent les par- ties génitales ainsi que ceux du dessus des sour- cils et ceux des favoris, jaunes ; ces derniers diri- gés enarrière en s'écartant un peu et formant une fraise; face, oreilles er peau des mains tout à fait noires ; peau des testicules verd âtre. HABIT. Animal silencieux, voyageant en troupes nombreuses dans les forêts; fort agile er leste dans ses gambades ; assez doux en captivité, PATRIE. La Mauritanie, le Sénégal, les îles du Cap-Vert. 27°. Esp. GUENON GRIVET. Cercopithecus griseo. Viridis, ; i (Non figuré dans l'Encycl. y Le grivet , Fréd. Cuv. — Mamm. litograph. PE EEE CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-verdåtre ; scro- tum vert de cuivre, avec les poils qui entourent blancs ; tête pyramidale ; queue grise dans toute toute son étendue. DIMENs. Grandeur et proportions de toutes les parties du corps, ne différant pas fenfiblement de celles des guenons malbrouck et callitriche. DESCRIP. Assez semblable au Malbronck par les couleurs générales du pélage; mais en différane par les formes de la rêre moins arrondies, par les testicules d’un vert de cuivre, au lieu d’être d’un bleu lapis, ainsi que par les poils qui entoutent ces parties, constamment d'un bel orangé dans le premier et blancs dans le second. Distingué du callitriche par sa couleur d’un vert beaucoup plus sombre, le bandeau blanc de ses sourcils, ses favoris blancs et sa queue grise jusqu'au bout; lui ressemblant au contraire par la forme pyramidale de sa tête, par la couleur des ‘testicules et celle des poils qui recouvrent ces | parties , jaunes dans le callitriche, 2 a AA ES Ce ere r , Parties supérieures du corps, excepté les membres et la queue, d'un vert sale qui résulte de poils annelés de gris-noirâtre er de jaune li- vide; poils des cuisses semblables, mais avec très- peu de jaune; poils des pattes de devant et de derrière marqués d’anneaux alternativement gris et blancs; face interne des membres , ventre, poitrine, partie antérieure des épaules, dessous du cou , face inférieure de la queue garnis de poils larcs; des favoris et un bandeau qui passe sur les sourcils blancs; oreilles, plante des quatre pieds et face d’un noir-violâtre; tour des yeux couleur de chair livide; quelques poils noirs, longs et roides, assez semblables à des Soles, naissant sur la crête surcilière entre les yeux. HABIT. (En captivité), semblables À celles des gue- nons malbrouck et callitriche. PATRIE. Inconnue ; vraisemblablement l'Afrique. 28°. Esp. GUENON ENFUMÉE, cercopithecus fuli- ginosus, (Encycl, pl 13. fo. 4.) Mangabey ou manga- bey sans collier, BufÈ tom. 14. fig. 32. — Simia æthiops , Linn. Gmel. — Schreb. tab. 20, — Mangabey , Audeb. Hist. nat. des singes, fam. 4. SECt, 2, fig, g, — Cercocèbe. enfumé, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 97. — Le mangabey, Fréd, Cuy. mamm. lithogr. 6°. livr. | CAR. ESSENT. Pelage d’un gris brun ardoisé Sans tache sur la tête et sur le cou; paupières su- périeures blanches. : Dimens. (d’un individu encore jeune. Y Long. du bout du museau aux callosités pied. pouc: lig: des fesses penegesee Rs — de l’origine de la queue à son 4. Fe DEsCriPT. Museau gros et alongé; tour des yeux -proéminent; oreilles nues, sans rebord et un peu pliées en arrière à l'extrémité; poils des par- _ tes supérieures du corps , ainsi que de la queue, d'un cendré-noirâtre, avec une légère teinte de fauve sur la tête; gorge, poitrine, ventre et face Intérieure des jambes d'un blanc-orisatre ; extré- mites des jambes » depuis l’avant-bras pour celles + devant , et depuis le talon pour celles de der- rière; d'un noir-foncé ; | favoris plus ou moins foncés, ayant le gris du dos, et formés de poils dirigés en arrière; mains noires ; orcilles viola- tres ; face variant en couleur, étant quelquefois d'une seule teinte livide très-foncé, et d’autre- mm vu MAMMALOGIE. _ fois noirâtre sur la partie antérieure du museau; avec le reste cuivré; dessus des paupières pré- sentant constamment une tache blanche en forme de croissant, très- apparente; bout des doigts fort gros, principalement le bout du pouce; ongles plats; de gros poils de chaque côté du museau, et d’autres fermes et hérissés sur le bas du front, au-dessus du nez. Hast. Singe familier, doux, mais continuelle- ment en mouvement, portant sa queue entière- ment renversée sur le dos, et non en cercle comme dans la plupart des autres espèces de ce genre; femelles ayant chaque mois, à l’époque du rut, un gonflement des parties génitales, fort large près de lanus et qui après s'être rétréci tout-à-coup descend vers la vulve et len- toure. ( Fréd. Cuv.) £ $ > F Ki PATRIE. L'Echiopie suivant Hasselquist, et non Madagascar comme le dit Buffon. | à. 29°. Esp. GUENON MANGABEY, æthiops. (Encycl, pl. 13. fig. 3.) Mangabey à collier blanc, Buff. tom. 14, pl. 33. — Simia œthiops, Linn. Gmell, — Schreb. tab, 21. — Mangabey , var. À, Audeb. Hist. nat. des singes, fam. 4. sect, 2. fig. 10. — Cercocebe mangabey, Geoff, Ann, Mus. tom, 19. pag. 97. cercopithecus CAR, ESSENT. Pelage d’un brun-vineux j sommet de la tête roux ; paupières supérieures blanches ; un bandeau blanc partant des yeux et se portant de chaque côté sur le dessus du cou. DIMENs. Long. du corps entier, mesuré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à Panus, un pied et -demi environ. | à | DESCRIPT. Ce singe est en général fort semblable - au précédent pour ses formes et les proportions des diverses parties de son corps, pour la cou- leur générale et la nature de son poil; maisilen diffère néanmoins en ce qu'il a le sommet de la : têre plus clair et quil ann | rge coilier de poils blancs qui environne le cou et les joues, | Ces rapports font présumer avec assez de ral- son qu'ils appartiennent à une seule espèce ; néan- moins on remarque que celui que nous décrivons est beaucoup plus commun que l'autre dans les collectians des naturalistes ou dans les cabinets publics, HABIT. Inconnues, PATRIE. L’Ethiopie? 30°, Esp. GUENON ATYS, cercopltheçus Atys DESCRIPT. Museau prol | _ MAMMALOGTE. | 63 (Non figuré dans l'Encycl.) Simia Atys, Aud. ist, nat. des singes, fam. 4, sect. 2. pl. 8, — Schrebe tibe 12. B, — Lercocsbe Atys , Geoff, Ann, du Mus. tom. 19. pag. 99. sp. 6. CAR. ESSENT. Pelage entièrement blanc. Dimexs. Long, totale museau , jusqu’à l’origine dela queue.. 1 f » = de la queue, moyerne. ongé; oreilles presque carrées ; corps couvert de poils d’une couleur de paille, où d'un blanc sale et terne 5 mains, pieds, face et oreilles de couleur incarnate., HABIT. On prétend que ce singe est fort méchant et fort colérique , €t qu'étanrirriré il mord avec Violence et fait beaucoup de mal (1) PATRIE. Inconnue. VIT, GENRE. MACAQUE, macacus , Lacep, Pithecus , Geof, Cuv. Simia, Linn, Erxleb. Schreb. Cercopithecus , Briss. Erxleb, Lacep, Illig. . Cercocebus , Geof, Papio , Geoff. are CAR. Formule dentaire : Incis, is canines 2 : > Se ee molai == olaires E 32. Canines assez fortes} surtout dans les mâles ; des espaces intermédiaires aux deux mâchoires pour leur passage réciproque. 1” et 2° molaires ayant deux tubercules À leur couronne; les trois autres en ayant quatre, à l’exceprion de la dernière de la mâchoire infé- neure qui en a cing et qui est terminée par un talon qui l'agrandir sensiblement, pa Tête forte, munie de crêtes surcilières très- développées, formant à l'orbite un rebord élevé et échancré; front peu étendu; museau large er saillant; yeux rapprochés et fort semblables à ceux de l’homme. Angle facial de 40 à 45 degrés. ÎVarines obliques à la base supérieure du mu- seau, Oreilles dont la congue s'alonge sans se ployer nt (1) Selon M. le professeur Geoffroy Saint-Hi cette espèce, constatée d’après un individu de la c tion du Muséum d'histoire naturelle de Paris F bien n’être qu un individu frappé d’albinifme ne sauroit précisément rapporter à son type laire, ollec- pourroit x mais qu'on » depuis le bout du pied. pouc. lig.. en cornet, nues, appliquées contre la tête, avec Jeur bord supérieur et postérieuranguleux. Des abajoues. Lèvres minces, très-extens ibles; langue douce; Des callosités aux fesses. a | Corps plus ou moins trapu et épais; bras pro- portionnés aux jambes. Les quatre mains pen- tadactyles. > i = Queue plus ou moins développée, quelquefois plus courte que le tiers de la longueur du corps, et dans une espèce remplacée par un simple tu- bercule, - HABIT, Singes très-robustes, très-adroits, doués d'une grande pénétration et remplis de malice ; assez doux et familiers dans la jeunesse, mais mé- chants er indociles dans l’âge avancé; vivant en troupes dans les forêts et faisant souvent de grands dégats- dans les jardins et dans les champs cul- tivés. Zone | | PATRIE. L'Afrique, l'Inde et les îles qui en dé- pendent. A Sous- genre. MACAQUES proprement dits. Une queue plus ou moins longue. 31°. Esp. MACAQUE OUANDEROU, macacus Si- lenus. (Encycl. pl. 10, fig. 4.) Ouanderouet lowando, uff. tom, 14. pl. 18. — Simia Silenus et leoni- na ,. Gmel. — Simia Silenus , Schreb, tab. i Be — Simia leonina , Penn. Shaw, — Ouanderou, Audeb. Hist. nat. des singes. fam. 2, sect. 1. fig. 3. — Babouin ouanderou, Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. pag: roz. esp. 1. —— Macaque à cri- nière , Cuy. Règ. anim. tom. 1. pag. 108. CAR. ESSENT. Pelage noir; une crinière et une grande barbe grises ; queue médiocrement longue s terminée par une touffe de poils, Dimens. Long. d en ligne droite, depuis le bout du EEY ea D 33 2 Ste 33 -33 — de Pavant-bras, depuis le coude = jusqu’au poignet... ie A PRE LT; G — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles...... NA AR eine re RM: — de là jambe, depuis le genou jas- qu'au talon ..... RER di . RE ER E 01 ONE à au CS DEsCRIPT. Corps assez long et mince par le bas; Ant Cnotmed rause de T éna nerd de la E SW, : : fa as 3 ctiničre er de la barbe; pelage composé de poils ns assez courts et noirs sur le dos, les flancs er les quatre membres; ventre gtis foncé; face noire; 64 une partie de la crinièreer de la barbe formée de longs poils gris un peu frisés ; grands poils da dessus de la tête noirs; queue noire, terminée par un flocon de poils assez longs; ongles plats ET noirs, Se Hasit, Il vit dans les bois où il se nourrit de feuilles et de bourgeons ; il cause peu de mal aux terres cultivées. PaTRiE. L'île de Ceylan. 32° Esp. MACAQUE BONNET-CHINOIS, macacus sinicus. | (Encycl. pl. 14. g. 3.) Bonner-chinois, Buf. tom. 14. pl 30. — Simia sinica, ‘Linn. Gmel, ` — Schreb. tab. 23, — Bonnet-chinois, Audeb. Hist, nat. des singes, fam. 4, sect, 2. fig. 71 — Cercocèbe bonnet-chinois ; Geoff. Ann. Mus.tom. 19. pag. 96. sp. 4. — Macaque bonnet- chinois, Cuv. Règ. anim. tom. 1. pag. 108. (1) CAR. ESSENT. Pelage brun-marron ; poils du som- met de la tête divergeant du centre à la circonfe- rence et disposés en forme de calotte. DiMmens. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite, depuis le bout du mu- SORT EOR NM E, — de la tête, depuis le bout du museau, Jusqu'à l'occtput.….....:.., — du tronçon de la queue....... — de l'avant-bras, depuis depuis le coude jusqu’au poignet ......."..,.. .— depuis le poignet jusqu’au bout LÉ ETS — de Ja jambe, depuis le genou Jusqu'au talon. ....... 3 — depuis le talon jusqu’au bout de QU RE NP E DESCRIPT. Corps assez mince; museau un peu moins avancé que celui du macaque ouanderou ; face presque nue; pelage d’un brun-roux sur toutes les parties supérieures du corps ; dessus de de la cuisse d’une couleur marron assez vive; doigts des mains er des pieds bruns ; sommet de la tére garni d'une calotte de poils d'un bran-roux plus obscurs que ceux du dos, très-fournis et dis- posés en rayons divergens d'un point de centre qui est le vèrtex; quelques poils rares et grisa- s tres sur les joues, et des poils noirs sur les sour- (1) M. Cuviet rapporte à cette espèce la guenon cou- ronnée de Buffon, M. Geoffroy Pen diftingue , et laisse celle-ci dans le genre même des guenons. Nous par- tageons son Sentiment à cet égard , à cause du peu de prolongement de la face de ce singe. Au surplus Pindi- vidu que nous avons examiné étoit peut-être jeune et avoit dans ce cas lé museau moins prolongé qu'il ne l'auroit eu étant adulte. = | MAMMALOGIE. | > cils; poitrine, ventre et face interne des quatre membres couverts d’un poil gris clair, dont la couleur est nettement séparée de celle du dos et de la face extérieure des bras et des jambes. HABIT. Inconnues. Il est dit-on l’objet de la véné- raton des Brames , qui d’ailleurs, rendent des respects , non-seulement aux autres singes, mais encore à tous les êtres vivans, Comme c'est de tous les macaques celui qui a le plus de rapports - de formes avec les guenons du sous-genre des cercocébes ; il-est vraisemblable que ses mœursne diffèrent pas, ou diffèrent peu de celles de ces animaux. PATRIE. Le Bengale. 33°. Esp. MACAQUE TOQUE, macacus radiatus, {Non figuré). Cercocèbe roque , Geoff.-S.- Hilaire. Ann. da Mus, d’hist. nat. tom, 19. pag. 98. sp. 3. | CAR. ESSENT. Pelage brun-verdâtre en-dessus ; cendré clair en-dessous > poils du sommet de la tete divergens ct disposés en forme de calotte. DIMENS? DESCRIPT. La tête osseuse „comparée avec celle du bonnet-chinois, offre les différences suivantes: le crâne est plus écrasé; les yeux sont plus larges que hauts; les orbites ont leur plan à angle droit sur le plan des os maxillaires, d’où il ré- sulte que le rayon visuel est plus abaissé et dans une direction plus parallèle à la ligne des må- choires ; le bonnet-chinois au contraire a la tête plus bombée, er les yeux moins d’àpilomb sur le museau. ? Pelage d’un brun-verdatre en dessus et non pas brun comme celui de l'espèce précédente; dessus des jambes cendré; ventre cendré clair; disposition des poils du sommet de la tête assez . analogue à celles des poils de la tête du bonnet- chinois. (1) | l à HABIT. Inconnues, PATRIE. L'Inde. (1) Cette espèce nouvelle a été seulement iudiquée par M. Geoffroy. Nous n'avons pas la certitude com- plète qu’elle appartienne au genre des macaques , et il se pourroit qu’elle dût rester dans celui dés guenons, avec les cercorebes que nous y avons reportés. Nous ne nous som- mes déterminés à la placerici, que parce qué M. Geof- froy s'attache à la comparer à celle du bonnet-chinois; ce qui nous a fait supposer qu’elle devoit Se ranger dans la même classe générique. 3 4 esp. 34°. Esp. MACAQUE ORDINAIRE , macacus cy- nomolgus, , (Encycl, pl. 11. fig. 2. le macaque , et pl. 14. fig. 1. l’aigrerte.) Macaque, Buff. tom. 14. pl. 20. — L'aigrerte , ejusd. tom. 14. pl, 21. — Si- mia cynomolgos et simia cynocephalus , Linn. — Cercocèbe aigrette et cercocèbe macaque, Geoff. Ann, Mus. tom, 19. pag. 99. sp. 7 €t 8. -— Ma- caque, Fréd, Cuv, Mamm. lichog, 3°. livr. AR. ESSENT. Pelage brun-verdätre ou olivåtre en dessus ; d’un blanc-grisätre en dessous ; bords des orbites du mâle très-saillans ; un épi de poils rele- vés sur le milieu du front de la femelle. Dimens, ( Måle adulte.) Longueur du pied. pouc. lig. corps, mesuré depuis l'origine de la queue jusqu’au bout du museau., .... en CS a N Hauteur du train de devant......... — du train de derrière ...... ES ( Jeune femelle à sa naissance.) Lon- gueur du corps , mesuré des callosités TSAN CR PR BE en ire —# 3 .— de la tête, mesurée depuis loc- - Ciput jusqu'au bout du museau ....... » 2 7 a e + à Ira 4 ba p e Pa AANO 9 — de la jambe, mesurée du genou au talon...,... Peter amer dti eos s 2 à — de la cuisse, mesurée du genou à la tête du LR RE OR ns. 5 E — du pied, mesuré du talon au bout a HORS nn Ce Re — de lavant-bras , mesuré du coud AU POISTEL de CES VUE a TO » — du bras, mesuré de l'épaule au ie ONE a A — de la main, mesurée du bout du grand doigt au poignet...,........,. n S Lu... 3 2 3 DESCRIPT. Formes du mâle ou macaque , lourdes = €t trapues, surtout aux parties antérieures; tête large, aplatie en dessus et très-forte à propor- tion du corps; museau court, obtus; nez plat; de fortes crêtes surcilières ; canines très-fortes et très-longues ; doigts réunis jusqu’à la seconde phalange par une membrane; couleur des parties Supérieures du corps, d’un brun-verdâtre ou oli- vâtre qui résulte du mélange, sur chacun des poils de ces parties, d’un jaune doré avec du noir sur un fond gris; parties inférieures d’un gris-blanchà. tre, ainsi que le côté interne des membres; queue noirâtre ; pieds entièrement noirs ; face livide ya eu près nue; entre-deux des yeux d’une couleur plus claire; des poils verdâtres, courts sous les pommettes; sommet de la tête lisse, sansaigretre ni crête, ayant les poils qui le recouvrent uni- formément couchés d'avant en arrière ; poils des joues gris et rares, dirigés en avant, tour de MAMMALOGIE. | 65 la prunelle brun; parties de Jagénération cou- leur de chair; gland piriforme; scrotum yolu- mineux, 2. Femelle ou aigrette. Sensiblement plas petite que le mâle, et n'ayant guère plus de quatorze pouces de longueur, mesurée depuis l’origine de ‘la queue jusqu’au bout du museau ; proportions plus ramassées ; tête plus petite ; crêtes sarcilières moins saillantes; parties de la génération non entourées , à l’époque du rut, d'exubérances charnues, comme cela a lieu chez d autres fe- melles de ce genre et des genres voisins; canines petites, ne dépassant pas les INCISIVES ; face en- tourée de poils gris, longs et droits; poils du sommet de la tête, se dirigeant vers la ligne moyenne et formant là une crête assez élevée, qui s'étend du front à l'occiput: du reste entière- ment semblable au male. Jeune femelle à l’époque de la naissance. Tête oblongue, d'arrière en avant; museau saillant ; front droit; peau livide, excepté entre les yeux où elle est blanche; poils noirs, nombreux sut la tête et les parties supérieures du corps; callo- sités saillantes, mais non calleuses. | Jeune mâle dans sa seconde année. Pelage ver- dâtre de l'adulte, remplaçant les teintes obscures du premier âge , excepté à la partie antérieure du sommet de la tête ; face non entourée des longs poils qui viennent ensuite ; indice d'aigrette sur. le vertex; intervalle des yeux blanc; longueur du corps, Ii pouces; proportions , les mêmes. Måle dans sa troisième année. Semblable à la femelle adulte ; front non en saillie ; canines ne dépassant point les incisives ; un reste du pelage norr au-dessus des sourcils; blanc de la base du nez apparent; paupières blanchâtres ; couleur des autres parties du corps semblables à celles des femelles; face entourée de poils gris hérissés ; organes de la génération à peu près conformés comme ceux de l'adulce. (Descripe. de M. Fréd, Cuv.) | HABIT. Ses mœurs différent peu de celles des singes du genre des guenons; quoique plus lu~ brique que ceux-ci, il est loin de l'être autant que les cynocéphales, avec lesquels il à quelques rapports dans sa démarche et dans la facon dont il porte sa queue, arquée près de sa base et tom- bant en dessous. Son caractère est indocile, Sa voix ordinaire est un petit sifflement assez doux ; mais lorsqu'il est agité par quelques passions, il rend des sons extrêmement rauques; il boit en humant, etc, Il s’est reproduit dans la ména- ne ange ee dép, Press D: ail gerie du Muséum d'histoire naturelle de Paris. PATRIE. La côte de Guinée et l'intérieur de l'A- 3 | frique, d’où on l'importe quelquefois en Egypte. on espèce est assez fréguemment amenée en Europe. AS i 35°. Esp. MACAQUE MAIMON, sisie rhesus, ( Encycl. pl. 7. fig. 2.) Maimon , Buff. et Daubent. tom. 14. pl. 19. mauvaise, — Patas à queue courte, Buff. suppl. es ve HD, Ta = Macaque à queue courte, ejusd, suppl. tom. 7, fig. 13. — Rhesus , Audeb, Hist. nar. des singes , fam. 2. sect. 1. fig. 3. — Patas à queue courte , Audeb. ibid. fam. 2.sect. 1. tab. 4, —Simia ery- chræa ; Schreb. tab. 8, D. ( D’après le macaque ` à queue courte, de Buffon.) — Simia monachus, ejusd. tab, 15. B,? — Pig tailed baboon , Shaw. fig. 14. copiée de Buffon. — Maimon ou rhesus , Fréd. Cuv. Mamm. Brhog. 11°, livr, — Magot rhesus, Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. p.ior({r). CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un gris-verdätre ; queue courte et ridée à sa base; croupe d’un Jaune doré; extrémités grises. DIMENS. ( Femelle adulte. ). Longueur pied. pouc. lig, du corps, mesuré de l’origine de la HOT OCR PSS Er ne pas à — de l’occiput au bout du museau.. » eV PO RO NE ÉRRISUE IEX Paea beat es c +de: # (Jeune mâle. Daubenton.) Long. du corps entier, mesuré en droite ligne, depuis le bout du museau jusqu'à Panus — de la tête , depuis le bout du mu- Seau Jusqu'à l’occiput — du tronçon de la queñe ......., = de Favant bras, depuis le coude Jusqu'au poignet.. ..... Let ns br onde — depuis le poignet jusqu’au bout ‘des ongles : z — de la jambe, depuis le genou jus- xX qu'au talon ......,...,... es 7 — depuis le talon jusqu’au bout des : OBS Lie ar. Mn + DESCR:PT. Formes générales des autres macaques ; parties supérieures du corps d’un, beau gris-ver- dâtre , qui résulte de ce que les poils qui les re- couvrent., gris dans presque toute leur longueur, . . . Af“ Sont Jaunes et noirs au bout, le jaune pâlissant sur les bras er les jambes, et rendant ces parties X « r š à je tout-à-fait grises; pelage prenaat une teinte plus rene, (:) Audebert et M. Fréd; Cüviet rapportent à ce singe Je macaque à queue courte de Buffon; Suppl, tom. =. pl. re MU. Georces Cini : < Rae — M. Georges Cuvier Croit que Cest un macaque ordi- ire, dont la queue étoit coupée, C’est lui Quiestfiguré Encyclopédie, = Sa 65 MAMMALOGIE. vive sur les cuisses, qui sont d’un jaune plus bril-- lant et plus doré que les régions voisines; gorge, cou, poitrine, ventre et face interne des membres d'un blanc pur; queue verdâtre en dessus et grise en dessous ; peau de la face, des oreilles et des mains, ayant une teinte cuivrée très-claire et tout-à-fait dénuée de poils; fesses d’un rouge | très-vif, qui descend sur les jambes, remonte sur la croupe et embrasse la queue à son origine; cette couleur subsistant toujours et étant d'autant plus étendue et d'autant plus vive que l’époque du rut est plus près d'arriver chez les femelles ; rut ne se manifestant pas par des exubérances volumineuses ; peau du derrière des cuisses et de la base de la queue ridée après certe époque. Poils dont se compose le pelage extrêmement fins, doux et soyeux , épais sur les parties supé- -rieures du corps, mais très-rares en dessous , d’une seule nature ÿ Peau très-flasque. Mâles adultes ne différant des femelles que ¢ par des favoris plus touffus , des proportions plus | trapues , une taille plus grande et des canines | Cuv.) ; ge ter- | 8 i 5 dont deux oblongs et } troisième arrondi , plus et placé sur le devant ; vant entre ces trois tu- Hasit. Familier et assez docile dans la jeunesse, ce singe devient ensuite méchant et même fé- roce avec l'âge. PATRIE. Les Indes orientales, les forêts du bord du Gange. 36°. Esp. MACAQUE BRUN, macacus neméstrinus. (Encycl. pl. 10. fig. 2.) Singe à queue de co- chon , Edw. Glan, pl 214 Simia nemestrina , Lino. Gmel. ax Simia platypygos , Schreb. tab. Se B. — Simia nemestrina » Ejusd, tab, g= Bo bouin à longues jambes, enn. Buf suppl. tom. +, fig. 8. — Brown baboon ə simia fusca, Shaw. Ge, 200!, ton. 1. part; * à A, 24e DL, 13:-— part, *. pag. de PL 13.- Magot maimon, Geoff, Ann. Mus. tom. 19, pae TO Le Sp 2e Macaque , espèce inédite š Fréd. Cuv. pl. du Dict. des sc. nat, s°. hv. 8.P CAR, ESSENT. d’un brun fonté en dessus : milieu de la tête et une bande dorsale noirs ; queue petite et grêle, ne pendant que jusqu’à la moitié de la cuisse ; pa A A du jaunåtre autour de la tête et aux membres, IMENS. Beaucoup plus grand que e précédent. Dimens.B p plus grand que le précédent ea DESCRIPT. Pelage d’un brun-roussâtre, tirant sur- tout au brun-noir sur la ligne moyenne du dos ; et particulièrement sur les lombes; poils du des- sus de la tête bruns et disposés pour former une aigrette en Convergeant vers le sommet; face, oreilles et mains presque nues; dessous du cou, 50 8e et parties inférieures couverts de poils d’un gtis- fauve très- pâle ; queue brune en dessus. escription d'une femelle qui a mis bas un peut en 1807 à la ménagerie du Muséum d’his- toire naturelle. ) Jeune individu au motnent de sa naissance , ayant environ huit pouces de longueur, la tête ronde, tour le dessus du corps d’un brun foncé, e dessous gtis-brun clair, etla queue à peu près ` Aussi longue que celle de sa mère. Nora. Si, comme nous le pensons , le maca- que inédit, figuré dans les planches du Diction- naire des sciences naturelles , se rapporte à Pes- pèce du macaque brun , ce singe est particulière- ment distingué du précédent, avec lequel on l’a flong-temps confondu, parce que la femelle a les esses et surtout le dessous de la queue extraordi- | rement tuméfiés à l’époque du rur. Un individu de la collection du Muséum, de très-grande taille , puisqu'il nous paroïc avoir plus de deux pieds de longueur, diffère assez de celui que nous venons de décrire , pour qu'il nous pa- roisse nécessaire de relater ses Principaux carac- _têres. Il a le dos d’un brun-noirâtre, les épaules olivâtres, la face externe des pieds gris-jaunâtre, le dessous de la gorge gris-blanc, le ventre un peu jaunâtre, les oreilles petites, avec des poils blancs derrière chacune. HABIT. Inconnues. PATRIE. Java, Sumatra, ITS, Sous-genre. MAGOT, Queue remplacée par un simple tubercule, 37°. Esp. MACAQUE MAGOT > MACACUS inuus. ( Encycl. pl. 6, fig. g3. aet 1.) Pithecos d'A- ristote er de Galien, — Cynocephalus , Prosper Alpin et Briss, — Simia- inuus, Linn. Gmel. Erxleb. — Schreb. tab. 4 €t $. — Simia pithecus, ejusd. tab, 4. B. ~ Magot, Buff. tom. 14. pl. 8 et 9.-— Audeb. Hist. des singes, fam, 1, sect, 5 fig, 1. — Magot, Fréd. Cuv. Mamm. lirhogr, 2°, liv, — Pithèque , Buf, suppl. 7. pl. 2,3,4, § o — Simia silvanus; Linn, Gmel, (Le jeune âge. MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-verdätre; un ap- pendice cutané au lieu de queue. DIMENS. Long. du cotps , mesuré depuis pied. pouc. lig. la nuque jusqu'aux fesses ........... 1 + 9 — de la tête, mesurée depuis l'occi- put jusqu’au bout du museau........ » 7 » Hauteur du train de devant......., I 7 » ~e dutrain de derrière ssssscms TE y FI DESCRIPT. Tête grosse; nez fort plat; narines semblables à deux fentes tombant à angle droit lune sur Pautre; museau large et saillant ; yeux petits, rapprochés et enfoncés sous des crêtes sur- cilières rrès-apparentes ; canines fortes ; front peu étendu; oreilles nues, dont la conque s.a- longe en pointe sans se plier en cornet; cou Court ; Corps épais et ramassé; fesses callenses, mais non pas nues comme celles des cynocépha- les; verge du mâle terminée par un gland piri- forme , rentrant en entier dans le scrotum ; Mains et pieds avec des ongles plats; pouces très-déve- loppés aux pieds, petits aux mains; des abajoues très-vastes ; les deux premières molaires n'ayant que deux tubercules à leur couronne et les trois „autres en présentant quatre, à l’exceprion de la dernière de la mâchoire inférieure qu: ena cinq, et qui est terminée par un talon. elage du sommer et des côtés de la tête, des joues , du cou, des épaules er de la partie du dos qui leur correspond, devant les membres anté- rieurs, d’un jaune doré assez vif, mélangé de quelques poils noirs, chaque poil érant gris foncé à sa base er annelé de jaune et de gris dans le reste de sa longueur ; les autres res du corps d’un jaune beaucoup plus grisâtre, et offrant des bandes transversales noirâtres qui sont dues à ce que les poils se séparant accidentelle- ment par bandes, laissent voir leur partie infé- rieure qui est d'un gris foncé, et aussi à ce que des poils noirs, mêlés dans Le pelage, se dévelop- pent surtout par bandes; toutes les parties infé- rieures, ainsi que la face interne des membres, d'un gris-jaunâtre , ainsi que les poils qui gar- nissent les joues; quelques poils noirs avec le bout jaune à langle interne de l'œil , et formant là une petite tache noirâtre qui descend oblique- ment sur la joue ; face nue, entièrement d’une couleur de chair livide, ainsi que les oreilles dont les bouts sont couverts de poils; poils dés joues formant comme d'épais favoris ers Ara geant d'avant en arrière ; poils des ayant-bras se portant de bas en-háur; Tener tontode de chait comme le reste de la peau de l'animal; pe- lage très- fourni de poils qui sont tous d’uneseute 2 parties supérieu- Ltée ES etienne men nm, He a hi e zà sui eo. s p iÉ nes z Fiia t A - sa > P AR P é ra Sui M LS ” \ L Cr + Crabe E Hier ace: A : 13 j AT TTA À = > 7 T 7 x La i r na DR. "ex AR o RN D Ne r aaea OnE ESA ś PT IEOR ES TE o : MAMMALOGIE. i > sorte ; femelles plas petites que les mâles, ayant des canines à peine plus longues que les re du reste leur ressemblant parfaitement. (Fréd.} Cuv. Descripr. du magot.) Hasit. Fort intelligent, apprenant crès-facilement, dans sa jeunesse, à exécuter plusieurs exercices d'agilité ou d'adresse; très-grimacier, surtout dans ses momens d'impatience, pendant les~ quels il montre les dents, en agitant rapidement _Ja mâchoire inférieure et en faisant grincer ses dents; devenant triste, taciturne, méchant et même indomptable dans sa vieillesse, PATRIE. La Barbarie, l'Egypte, les rochers des environs de Gibraltar en Espagne, VIII GENRE. CYNOCÉPHALE, cynocephalus , Briss. Erxleb. < Cuv, Fréd. Cuv. Nlig. : Simia, Linn. Bodd. Papio, Briss. Erxleb. Cuv. Illig. Geof. Lacep. CAR. Formule dentaire : incis. A c 5 laites ° TD — molaires > = 32. 5— ` Canines très-fortes. Dernière molaire inférieure de chaque côte ayant un talon, Téte et museau fort alongés; narines sans mufle, placées à extrémité de ce dernier , qui est comme tronqué au bout et ressemble en cela an museau des chiens, Angle facial de 30 à 35 degrés. Crêtes surcilières , sagittale et occipitale très- développées ; orbite échancré. Os maxillaires très-renflés ; face ridée de stries longitudinales, Front très-eficé. Oreilles aplaties et anguleuses, Des abajoues. Membres à peu près d'égale longueur, très- robustes. De larges Callosités sur les fesses, qui sont nues. Une queue tantôt très-longue , dessus à sa base et pendant ensuite lairement ; tantôt très-petite pendiculaire au corps. “relevée en perpendicu- x . > TIÈS-mince et per- NOURRITURE, Des fruits, des racines. HABIT. Très-méchans, d’un naturel grossier et brutal, excessivement lubriques, PATRIE, L'Afrique, l'Arabie, I. Sous-genre. BABOUINS. Une queue plus- longue ou à peu près aussi longue que le corps. 38°. Esp. CYNOCÉPHALE BABOUIN, cynocephalus babouin. 3 : (Encycl. pl. 9. fig. 1. 2.) Cercopithèque cyno- céphale, Briss.—- Simia cynocephalos, Linn. Erxl, — Petit papion , Buff. tom... pl, 14. — Papion cynocéphale , Geoff. Ann. Mus; tom. 19.p. 102. — Babouin, Fréd: Cuv. Mamm. hthogr, 49. livr. — Vraisemblablement le cynocéphale des Anciens, CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune-verdätre; face de couleur de chair livide 3 cartilage des narines , ne dépassant pas les os de la mâchoire supérieure; favoris blanchâtres. Dımens. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. le bout du museau jusqu'aux callosités des fesses — de la tête, mesurée depuis l'oc- ciput ES bout du museau 52 — de la queue. EE E 4 Hauteur au train de devant.....,;.. 1 10 => aande dernière. y icin 9 DESCRIPT. Narines prolongées autant que les machoires, séparées en dessus par une échan- crure très-marquée, et dont les cartilages la- téraux ne s'avancent pas autant que le cartilage moyen; queue relevée à son origine et descen- dant ensuite jusqu'aux jarrets; museau d’une couleur de chair hvide, un peu plus claire autour des yeux; parties supérieures du corps d'un jaune-verdâtre assez uniforme, qui résulte de poils couverts de larges anneaux jaunes et de pe- tits anneaux noits qui produisent le verdâtre ; toutes les parties inférieures d’un jaune plus pâle que les supérieures ; une touffe de poils dechaque côté des mâchoires, ou des favoris blanchâtres, Les jeunes individus ayant les mêmes couleurs que les adultes en dessus, d’un blanc sale en des- ` sous; museau moins saillant; organes génitaux moins développés ; point de scrotum apparent ; testicules renfermés dans l'abdomen; couleur des fesses tannée, | La femelle n’ayant pas encore été décrite ni observée, (Fréd. Cuv. ) ® neaux noirs et brun clair, HABIT. Peu connues. PATRJE. L'Afrique septentrionale, 39°. Esp. CyNOCÉPHALE PAPION, cynocephalus Papio. É (Encycl. pl. 6. fig. 4.) Papion, Buff. tom. 14. PL 13. — Audeb. Hist. nat. des singes, fam, 3. sect, Ta fie, 1, — Simia cynocephalus , Brongn. Journ. d’hist, nar. (jeune. ) — Schreb. tab. 13. B. d'après Brongn. — Fréd. Cuv. Mamm. lithog, 6°, livr. (mâle. ) et 7°, livr. (jeune femelle.) (1) CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-jaunâtre ; face en- tièrement noire ; cartilage des narines dépassant E måchoires à leur extrémité supérieure; favoris auyes, Dimens. (Jeune individu: ) Longueur du pied. pouc. lig. o SEA jusqu'a Saa eaa r Suds sc sa Re M. RS RL pra a eg 9 6 lessons Lo D Hauteur au train de devant. ....... ‘1 IO » RS CNE RS ARITIEIS. 20 à cvs EC D . Longueur de la paume des mains.... > 4 6 — de la plante des pieds, .....,... » f 5 DESCRIPT. Cartilage des narines dépassant plus que dans le babouin , les mâchoires à leur extré- mité supérieure; face, oreilles et mains entiè- rement noires; paupières supérieures blanches : £ R = A ? pelage en général d’un brun-jaunâtre, de poils alternativement couverts de petits an- comme tiqueté de ces . deux couleurs: poils des joues fauves er en forme de favoris, dirigés en arrière; ceux du dessus du cou bien plus longs que ceux des autres patties du corps ; face interne des cuisses et des jambes, partie postérieure du ventre, dessous du cou et environs des mamelles presque sans poils. Jeunes individus et femelles ne différant pas | des adultes pour les couleurs, mais beaucoup | pour les formes, n’écant pas aussi trapus, et leur | museau étant beaucoup moins alongé.(Fréd, Cuy.) HABIT, Actif, pénétrant, chant, PATR très-lubrique et mé- IE. La côte de Guinée, 40°. Esp. CYNOCÉPHALE CHACMA , cynocepha- lus porcarius. (N on figurée dans l Encycl.) Simia porcaria, Bodd. Naturf, 22. pag, 17. fig. 1 et 2.— Papio tirne mmmn (1) M. Fréd. Cuvier remarque, avec raison, que le papon de Gesner , le babouin de Brisson et le simia sphinx de Linnæus ne diffèrent pas da mandrill. MAMMALOGIE. résultant d'Hermann, la guenon à face alongé comatus et porcarius , Geoff. Ann. du Mas. hist. nat, tOM. 19. pag. 102 et 103. sp, 3 et 6, — Singe noir, Vaillant, 2°, voyage. — Choak-ka- ma de Kolbe. — Simia porcaria , Schreb. tab. 8. B. — Linn. Gmel. — Chacma, Fréd. Cuv. Mamm. lirhog. 7°. livr. (1) 3 . A 3 ; i ir-verdåtre en dessus CAR. ESSENT, Pelage d’un ii i n une crinière de grands poils sur le cou; face un noir-violätre ; tour des yeux plus pâle ; paupières supérieures blanches. $ DIMENS. ( Måle adulte , âgé de dix ans.) pied. pouc. lig. Fnteutanépanies ue. dé, 256 4 ON de ta D 0 04 Long. du bout du museau à Focciput 1 =s » DE D ROME ET Se ve LR Se DESCRIPT. Couleur générale d’un noir-verdâtre 4 plus pâle à la partie antérieure des épaules et sur les flancs que le long du dos; poils gris à leur base et noirs ensuite, avec quelques anneaux d'un jaune plus ou moins sale; tête avec une teinte verte plus marquée ; face er oreilles nues, ainsi que la plante des pieds et la paume des mains; très-peu de poils sur la face Interne des bras et des cuisses; doigts aux pieds de derrière surtout, garnis de poils courts, rudes et noirs; queue terminée par une forte mêche noire; cou _ garni de poils très-longs, formant une crinière ; favoris dirigés en arrière et de couleur grisatre ; peau des mains, de la face er des oreilles d’un noir-violârre; tour des yeux d’une teinte plus pâle; paupière supérieure blanche comme celle de la guenon mangabey; narines séparées par une forte échancrure; partie supérieure et anté- rieure de la tête tout-à-fait aplatie ; callosités des fesses très-perites Femelle sans crinière. (Descript. de M. Fréd, Cuy.) | HABIT. Le mâle est très-indocile et féroce ; la fe- melle entre en rut chaque mois. | PATRIE. Le Cap de Bonne- Espérance, 41°. Esp. CYNOCÉPHALE TARTARIN, cynoce- phalus hamadryas. (Encycl. pl. 10. fig. 3.) Cynocephalus , Gesń, Lipire synonymie de ce le simia sphingiola e de Pennant et de uivant lui, ces ou moins bon age., Quant à nous, nous Km aa _ > SONT trop peu marqués pour qu'il soit possible de se décider, soit à les réunir à une distinguer, comme formant des (1) M. Georges Cuvier ajoute à Ja singe le simia ursina de Pennant, Buffon. ( Voyez Encycl. , pl. 8 espèces factices ne tiennent qu’au plus état des individus, ou à leur G — Tartarin , Bellon. fig. d'oiseaux, pag. 101.— Tartarin , Prosp. Alp. fig. 17 65 19. Cyno- cephalus, Clusius , Exotic. pag. 370.— Cynoce- phalus , Jonst, ( Gg.à 4 patres regardant en ar- rière.) — Edw. Glan. par. — Simia hamadryas, Schreb, tab. 10. — Linn. Gmel. — Babouin à museau de chien , Buf. suppl. tom. 7. pag. 47. — Dog faced baboon, Shaw. Gen. zool. tom. ee a tom, 1. pl. 15. — Dog faced ape, Penn. — Papion à perruque, Cuv. Regn. anim, pag. 110, — Singe de Moco , Buff. -— Tartarin , Fréd. Cuv. Mamm. lirhog. 5°. livr. CAR. ESSENT. Pelage cendré ; barbe et crinière très- longuss ; face couleur de chair; mains noires. DIMENS. ( Mále adulte.) Long. de la tête, pied. pouc, lig. ` mesurée depuis l’occiput jusqu’au bout EU SR ee e E — du corps, mesuré depuis l'occi- put jusqu'à la partie postérieure des LE ÉSSSE SR use RER PER Er RER TENT 3 Haut. au train de derrière.......... 4-6 Longe de QUEUE, er verres «| 3 » DESCRIPT. Pelage gris-cendré avec une légère teinte de verdâtre , qui résulte des anneaux al- ternativement noirs et gris-jaunâtre dont cha- cun des poils est couvert; parties postérieures du corps plus pales qué les antérieures; jambes pres- que noires; favoris et ventre blanchâtres ; face et oreilles de couleur tannée , un peu plus foncée au bout du museau et aux mains qu'aux autres parties ; fesses rouges; un sillon très-mar- qué, séparant en dessus les narines, qui se rappro- chent plus de celles du babouin que de celles du papion ; une épaisse crinière dont les poils ont six pouces de longueur, naissant du cou et cou- vrant toutes les parties antérieures du corps ; ventre et face interne des jambes ayec une petite quantité de poils; queue terminée par un flocon de grands poils. (Fréd. Cuv.) HABIT. Très-méchant et indocile, t PATRIE. Lesenvirons de Moco, sur le golfe Persi- que, et, dit-on, l'Arabie. FE sous-genre. MANDRILL.Une queue très-courte et grêle, perpendiculaire à l'épine dorsale. RTS Es E £ : n NICe- o> SSP. VYNOCEPHALEĘE MANDRILL, cynoce phalus mormon. (Ebcydl, pl. 9. fig. 2 et 3. et pPh& Hg 2) Simia maimon, Lina. (jeune âge.) — Simia mormon, Linn, (adulte, )— Le mandrill (jeune âge) et le choras (adulte). Buf. tom. 149 pl 36 $t 17. et suppl. rom, 7, fig. 9. — Bogzo Dimens. ( Méle.) Long. du corps entier, pied. pouc. lig. mesuré en ligne droite , depuis le bout du nez jusqu'à Panus ... DS AU PORDNEE ir à 4 do ms ue» ne » 0 8 DOULEUR LUN NL 4 certes qu’au talon ..:.. aaa ln as :< ggo des | MAMMALOGIE. voyageurs, — Barris de Gassendi. — Mantegar de Bradley. — Mandrill ( mâle non entièrement adulte.) Audeb. Hist. nat. des singes , fam. 2. sect, 2. fig. 1.— G. Cuv. ménag. du Mus. — Variegated baboon , Shaw. Gen. zool. tab. 10. — Great baboon, Penn, quadr. tab. 40 et 41. — Alstroemer, Act. holmiens. 1766. vol. 27. pag. 138. 3 CAR. ESSENT. Pelage gris-brun-olivätre en dessus s blanc en dessous ; une barbe jaune ; face bleue dans les adultes , avec le nez rouge chez le mâle. D ses. 2 I 6 — de Ja tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à L'occiput............... 8 6 — dutronçon de la queue ........ 2 — de lavant-bras, depuis le coude — depuis le poignet jusqu’au bout 9 i > ÿ — de la jambe , depuis le genou jus- & Sn Ad SC PR a ce 9. 3 — depuis le talon jusqu’au bout des - 7 4 sé.. 35 DESCRIPT. Le plus grand des singes, même avant le porigo, puisqu'il acquiert jusqu’à cinq pieds de longueur, mesurée debout ; corps du mâle adulte , trapu; membres robustes; pelage d’un gris-brun-olivatre en dessus, blanchâtre en des- sous į menton garni d'une petite barbe jaune- citron et pointue; face longue et oblique; joues nues, renflées, sillonnées de rides profon- des longitudinales, d’un bleu changeant en vio- let livide; un ruban étroit de couleur de sang , | couvrant toute la longueur du nez, qui se ter- mine par une couleur écarlate; oreilles nues, anguleuses en leur bord supérieur et postérieur, d'un noirâtre tirant sur le bléu; pieds et mains aussi de certe couleur; fesses nues, fort larges, d’un rose vif, nuancées sur les côtés de lilas et de bleu; anus placé très-haut; parties génitales d’un rouge de feu et absolument nues. Jeunes mâles et femelles ayant le museau plus % court et d'un bleu uniforme ; le rouge ne venant sur le nez des mâles que quand leurs canines se développent entièrement, er lorsque les rides de la face commencent à paroïtre; bout du nez des | femelles prenant chaque mois, à l'époque du rur, | f une très -légère teinte de rouge, en même temps que s'opère le gonflement des parties qui envi- ronnent l'anus, et qui présentent alors une pro- tubérance inégale , rouge et comme enflammée, de la grosseur d’une tête d'enfant, ou plus forte encore, she "RE à bas Sosun —_— rm ~ de derrière, mais ne marchant pas dans cette Position ; d’un naturel très-lascif et très-violent. PATRIE: La Côte-d'Or et la Guinée en Afrique. 43". Esp. CYNOCÉPHALE DRILL, cynocephalus leucopheus, ttred. Còr. Ann. du Mus. d'hist. nat. tom. 9. Pl 37. — Drill, ejusd. Mamm. lithogr. In, livr. (1) - CAR. ESSENT. Pelage gris brun-verdâtre en dessus, blanc en dessous ; face des mâles et des femelles , dans tous les âges ; d’un noir foncé uniforme. DIMENS. ( Måle adulte, jeune et pouvant pied. pouc. lig. croître encore.) Long. du corps, me- Suré depuis le sommet de la tête jus- AR qu'aux callosités...... SN RES EN ec CEE D TS. — de la tête, mesurée depuis son Sommet jusqu’au bout du museau...., » 8 8 —— de la queue , au plus .......... » js (Jeune mâle.) Long. totale , y com: ten > © 9 auteur al garrot et aux reins ...., om. IX > Longueur de la queue. ,....,...:. % 1. 9 (Femelle.) Long. du corps, mesuré SEAT AE CAOMIÉES nues eh: GS Haut. du train de devant . ... SL — du train de derrière, un peu plus bas. Descripr. Couleurs da pelage rapprochées de celles du cynocéphale mandrill, seulement plus verdâtres aux parties supérieures'et offrant plus de blanc aux autres parties; dos, côtés du corps, tête, face extérieure des membres, une bande au bas du cou, en avant: des pattes antérieures, couverts de longs poils très-fins, gris à leur moitié inférieure, et alternativement noirs et jaunes à leur autre moitié, ces deux dernières couleurs étant seules apparentes au dehors, et composant la teinte verdatre de l’animal à toutes les parties supérieures du corps ; des poils également longs et fins, d’un planc-grisâtre gatmissant toutes les parties infé- rieures; poils des joues ne recouvrant point la base de ceux du derrière du cou, et laissant voir la partie grise de ces derniers, ce cui forme une sorte de collier commençant sous le cou et se terminant de chaque côté au dessus de l'oreille ; ces poils des joues assez rares, ayant moins de noir que les autres , et étant couchés en arrière; (1) M. Fréd. Cuvier remarque que trois singes, indi- qués par Pennant, ont quelque ressemblance avec celui- ci. Ce sont : 1°. le wood baboon; 2°, le cinereous baboon; 3°. le yellow baboon ; mais qu'il n’y à pas néanmoins de motifs sufhisans pour ne pas les rapporter tout aussi bien à l'espèce du mandrill , leur description étant infuffi- Sante, ( Voyez la noté suivante.) (Non figuré dans l'Encycl.) Simia leucophea, MAMMALOGIE. HABIT. Se tenant quelquefois debout sut les pieds QE ah Eten ge meme nn Cr P 3 = 7a poils de la mâchoire inférieure jaunes et formant une sorte de barbe; poils du dessus de la tête se réunissant sur la ligne moyeñne en une petite crête qui vraisembiablement grandit avec l’âge ; poils de la queue gris et disposés en pinceau; face et oreilles nues, ainsi que le derrière de celles- ci, les fesseser les testicules; doigts n'étant garnis que de quelques poils, qui manquent tout-à- fait sur la paume des mains.et sur la plante des pieds ; peau de toutes les parties couvertes , bleue, cette couleur s'apercevant un peu au travers du pelage, sur les côtés des fesses et à la partie postérieure des mâchoires, où les poils sont plas rares qu'ailleurs; face entièrement noire; deux côtes larges, saillantes et ridées , garnissant cha- que côté du nez; mains antérieures et posté- rieures avec une teinte Cuivreuse; fesses et tes- uicules d’un rouge très-vif. Femelle ne différant du mâle que par une tête moins alongée, par sa taille et par la teinte beaucoup plus pâle de son pelage; les tons ver- dites n Can Beta qe sur les membres -et sur la tête; le gris dominant à la partie posté- rieure du dos et sur les flancs; à l’époque du rut, les parties qui environnent les organes génl- taux se gonflant et ne présentant qu'une forte protubérance, plus large du côté de l’anus que du côté opposé, et ayant dans cette partie un étran- glement qui la partag les ; clitoris petit , sit de la protubérance. een deux portions néga- ué à extrémité inférieure Jeunes individus (Sleucophea des Ann. du Mus.), ayant la tête plus arrondie, les crêtes surcilières moins développées, les teintes du pe- lage plus grises et se rapprochant de celles de la femelle adulte; du reste À présentant les mêmes formes et les mêmes proportions, (Fréd, Cuv.) HABIT. D'un caractère plus doux que celui du Cy- nocéphale mandril. © PATRIE. ? Probablement l'Afrique (1). (1) La division des babouins à queue courte , ou celle qui forme le sous-genre des mandrills , paroît encore reniermer quelques espèces MOINS Connues et que nous n'avons pas eu occasion de voir. Ce sont: r. Le wood baboon, Penn. quadr. pl. Aii an Bobon des bois , Buf. Hist. nat. Suppl. tom. rE e E TES Pa RÉ Gen. zool. t. p. 2 Ph eame alongé , à face noire et luisante » Ainsi Que les mains et les pieds ,à pelage touffu et mélangé de noiret de brun, à ongles blancs, etc., et dont la taille est de 2 pieds 2 Sa Queue n'ayant que poils en dessus, ` Penn, quadr. p. 191, — Simia 9 pouces lorsqu'il est debout, 3 pouces , et étant garnie de 2, Le yel'ow baboon 3 _MAMMALOGIE. SECONDE TREPIL SINGES DU NOUVEAU CONTINENT. ( Simie pla- tyrrhini, Geof.) : | Caracr. Six molaires de chaque côté des deux mâchoires, à tubercules mousses, ou cinq seule- ment à cubercules aigus. a Cloison des narines large; narines ouvertes sur les côtés du nez. | Queue toujours longue, souvent prenante, Fesses velues; jamais de callosités. Point d’abajoues. Tête le plus souvent arrondie. HABIT. Vivant en troupes comme les autres sin- ges; moins turbulens et moins lascifs que ceux de l’ancien continent, vivant de fruits, de racines ec quelquefois d'insectes. PATRIE. L'Amérique méridionale, depuis le Mexique jusques et compris le Paraguay ; parti- culièrement les contrées boisées er bien arrosées, situées à lest de la haure chaîne des Andes, la Nouvelle-Espagne, les Guyanes, le Brésil, le Para, une partie du Pérou, etc, T'e. DIVISION. Les SAPAJOUS, Queue longue et prenante. ns IX". GENRE. ATÈLE, arcles, Geof. Cuv. Illig. sublutea , Shaw, Gen. zool. tom. 1. p. 23 , qui a la face noire , les oreilles cachées dans la fourure, de longs poils au dessus des yeux et des poils qui lui couvrent les mains , un pelage d’un jaune brillant , mélangé de noir. Ses mains sont velues. Il est haut de deux pieds. 3. Le cinereous baboon , Penn. Quadr. p. 97. — Simia cinerea , Shaw, Gen. zoo). tom, 1. p- 23, qui a la face de couleur de suie, la barbe brun-pâle , le corps et les membres brun-cendré , mêlé de jaune sur la tête. 4. Le #abouin auquel Penrant ne donne pas de nom, mais qu’il dit avoir la face bleue , la barbe brun-påle , deux dents devant , larges et plates; de longs poils sur chaque œil et une touffe derrière chaque oreille ; le pe- lage noir et cendré , mélangé avec beaucoup de roux. ç: Le simia sphingiola d’ Hermann , Observ. zool. et de Schreber, que M. Georges Cuvier ( Regn. anim. ) rapporte au cynocéphale papion. D'un brun-verdatre, avec la queue de deux pouces de long , garnie de poils _ Seulement en dessus , la tête pourvue d’une aigrette de poils , comme la femelle du macaque , les canines très- fortes , la face semblable à celle d'un chien, sans être aussi saillante ; les callosités des fesses petites , etc. , 6+ Le simia apedia de Linnæus, qui présenteroit le singuiter caractère d’avoir le pouce de la main adhérent aux autres doigts. ilya lieu de croire que toutes ces espèces n’ont été établies que sur des individus mal conservés : aussi ne Jes admettrons-nous pas. 3 Cebus. Exxleb. | Simia. Linn. Gmel. Bodd. . . . pe . CAR. Formule dentaire : incis. p? CARI e Enr 7 SE aO EN mol pren A alres er 36. r # Canines peu saillantes, s’entre-croisant, coni- ques. | Molaires à couronne mousse, comme celles de l'homme, | Téte ronde ; face perpendiculaire ; angle facial E de 6o degrés environ ; oreilles rebordées. térieures le plus souvent tétradactyles, le pouce étant nul ou simplement remplacé par une vetrue, ou extrêmement court et armé d'un petit ongle aigu; les postérieures pentadactyles ; on- gles convexes €t courts. Queue extrêmement longue, fortement pre- nante, ayant une partie sans poils et couverte d’une peau très-délicate en dessous, vers son €x- trémité, rs Os Ayoide non apparent au dehors, mais un peu renflé et demi-caverneux. Branche montante de la mâchoire inférieure médiocrement élevée, HABIT. Singes d’un caractère doux et mélanco- lique , fort lents dans leurs mouvemens, se ser- vant de leur queue pour s’accrocher aux branches des arbres sur lesquels ils vivent, ou pour saisir des corps à leur convenance ; vivant en monoga- mie, ne faisant qu’un petit à chaque portée, etc. PATRIE. La Guyane, le Brésil, le Pérou. * Un trés-petit pouce onguiculé aux mains y OÙ un rudiment de pouce sans ongle, s = Ha Ep ÂTÈLE HYPOXANTHE, ateles hypo- xanthus. (Non figuré dans l’Encycl,) Espèce nouvelle, distinguée par M. le docteur Kuhl. — Appelé mono où bien miriki dans son pays natal, CAR. ESSENT. D'un gris-jaunâtre ; face couleur de chair, tachetée de gris ; base de la queue et région anale souvent d’un jaune ferrugineux; un petit pouce fort court et pourvu d’un ongle aux mains. Drmens. Haut. de l’animal debout, de- pied. pouc. lige puis la plante des pieds jusqu’ au som- | met de la tête irrisa: Queue à peu près de la longueur du corps. se 2 dd ‘la taille, les formes du corps et la couleur géné- rale E xtrémités très -longues et très-grêles , les an- _DeEscripT. Très-voisin de l'arèle arachnoïde pour SE "7 © i a m ` Oe Pres Re Fer as. ee ee tale da pelage, mais en différant par la présence d’un très-petit pouce onguiculé aux mains anté- rieures; face nue autour des yeux seulement; poils des sourcils très-longs, noirs et dirigés en en haut; des poils noirs et fins, épars sur les lèvres et le menton; tour des joues, lèvres, nez, une petite ligne descendant du front sur la racine de celui-ci, couverts de petits poils d’un blanc-jau- natre sale et divergens autour de la face ; menton garni de poils de même couleur et pareillement fins ; poils du sommet de la tête très-fournis, as- | sez courts, cachant un peu les oreilles (qui sont pe- utes), d’une couleurgrise pâle, lavée légèrement e fauve; une toufe plus foncée derrière les oreilles; dessus du dos, dessous du ventre et de la poitrine, couverts de poils fns d’un gris-fauve, plus foncé supérieurement qu'inférieurement ; mamelles rapprochées des aisselles, avec un petit espace nu autour du mamelon ; extrémités d’un gtis moins lavé de fauve; base de la queue et -région anale d’un jaune ferrugineux dans quel- ques individus; doigts des’ mains poilus jusqu’à la base des ongles; un petit pouce armé d’un on- gle court, comprimé et arqué ; ongles des autres doigts longs, comprimés er un peu arqués ; queue couverte de poils fins de la couleur de ceux du dos, nue à son extrémité et en dessous, HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, entre Je r 3°.etle 23°. degré de latitude australe, | à | Nota. Il existe des individus de cette espèce dans les cabinets du prince Maximilien de Neuwied, de M. Temmink à Amsterdam, et dans les Musées de Berlin, de Darmstadt et de ` Paris. Tous ont été rapportés du Brésil par le prince Maximilien. 45". Esp. ATÈLE CHAMECK, ateles subpentadac- tylus, (Non figuré dans Encycl.) Chameck, Buf. tom. 1$. pag. 21, (note. ) — Atèle chameck , ateles pentadactylus , Geoff, Ann. Mus. tom. 7. pag. 267. — Ejusd, Ann. Mus. tom. 19: pag. 10$. — Chameck, Humb. Rec. d’obs, zool. Sp. 1. CAR. ESSENT. Pelage entièrement noir ; un très- petit pouce sans ongle aux mains antérieures. DimEns. (Måle adulte.) Long. du corps, pied. pouc. lig. mesuré en ligne droite du sommet de la tête à la base de la queue ........, + + . Hauteur du corps, appuyé sur les RUE EEES à sus coco D À 0 Longueur de la quêéne, ....,,,,,,.:.2 9 » 2 MAMMALOGLE. rés. TOSENO me aa aree Longueur du pied de derrière, du pied pouc. lig. talon au bout des onglés ...........° >» 6 9 (Jeune mâle d'un an. ) Long: du corps - depuis le bout du nez jusqu à l'origine de la queue......ss..s.s..es...s. I 2 des bras; less ste c bus 5 — des avant-bras............... 9 “encode Hama ous es tu Er s 85 AE = du pouce. .esepsesseserenssree > = délacuisse.........sssereere 7 — de la jambe ...........,...4%e 9 qu pied ss serbe eee rs — dé la queue..." "esse T 210 7» Aun AgM ANN DESCRIPT. Très-semblable à l’atèle coama par son pelage grossier, sec-et d'un noit très-foncé , mais en étant suffisamment distingué par sa taille plus considérable que celle d'aucune autre espèce de ce genre, er par la présencétd’un petit pouce sans ongle aux mains de devant; museau gros, alongé ; front élevé ; face, joues , oreilles et menton nus et brunâtres, avec quelques poils noirs épars; point de barbe; poils du sommet de la tête , depuis locciput jusqu'au vertex, dirigés en avant et recouvrant à peine le haut du front et des tempes; poils du corps et des membres longs et assez fournis; doigts des pieds et des mains presque nus, grêles et longs; ceux des pieds de derrière mieux proportionnés que ceux des pieds de devant; poils rares sous le ventre, la poitrine et les aisselles, près desquelles les ma- melles sont placées; queue poilue, surtout à sa base, avec une partie nue, aplatie et sillonnée à sa face inférieure dans son dernier tiers , très- épaisse à sa base; iris de l'œil brun et entouré d'un petit cercle jaunâtre; prunelle grande. Crane plus large, plus court, plus aplati vers la suture des os pariéraux, et plus renflė aux tem- pes que celur de l’atèle coaira ; coronal déprimé un peu vers les côtés et formant ainsi une légère . crête surcilière; mâchoire inférieure plus grande que celle du coaita, à bord inférieur droit et à branches montantes fort étendues; une seule phalange au pouce des mains antérieures. HABIT. Inconnues. PATRIE. La Guyane française, la côte de Bancet au Pérou. ** Point de.trace de pouce aux mains anté. rieures. ra a ? 46", Esp. ATELE COAITA s ateles paniscus: entrent A : 5 (Encycl, pl. 16. 0g. 1.) Le coaita, Buff. tom. IS. PL 14 — Simia paniscus, Linn. Gmel. — Schreb, ta G e Coaita , Audeb. His“ nat. des sing, fam, $. sect. 1.fig, 2, — Ateles panis- Ea -K 74 = MAMMALOGIE. cus, Geoff. Ann. Mus. tom. 7. pag. 269. — Ejusd. Ann. Mus. tom. 19. pag. 105. — Cer- copithecus major niger , Barr. Hist. nat. fr. equin. pag. 150. — Quarto, Vosm. Amsterd. 1768.— Coaita , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 5%. livr. CAR. ESSENT. Pelage entièrement noir; point de `. S a i pouce aux mains antérieures. Dimens. (Femelle jeune.) Long. du corps, pied. pouc, lig. mesuré depuis la nuque jusqu’à la base de la queué.....ssssesessesssssere I — delaqueue.................. = des bras, depuis le bout des doigts jusant aisselles. ....,.,,... _— des jambes, depuis le talon jus- qu'à la croupe.........,.,,,,,.,,.. — du bout des doigts au talon...» » — du bout des doigts au poignet... » DESCRIPT. Plus petit que le précédent; ventre gros; tête moyenne; bras et jambes très grêles ; queue très-longue; pelage entièrement composé de poils noirs soyeux, rudes et longs, moins épais aux parties inférieures qu'aux supérieures ; aucune trace de poil laineux ; face, ainsi que la peau du corps, de couleur de chair cuivrée; front et rempes très-hauts ; sommet de la tête re- couvert par une calotte de poils divergens qui ont presque pour centre l'occiput ; mains noires; les antérieures entièrement dépourvues de pouce à l'extérieur, mais ayant à l'intérieur un os mé- tacarpien crès-court et une petite phalange qui le représentent; les autres doigts très-longs et très-grêles; oreille semblable à celle de Phomme, mais sans lobe; lèvres très-minces; langue douce; vagin de la femelle consistant en une très-petire ouverture surmontée d'un clitoris long de deux pouces , ouvert en dessous par un sillon profond qui est en quelque sorte une continua- tion de la vulve , un peu plus gros à son extré- mité qu’à sa base, et n'ayant pas de gland pro- prement dit; mamelles sous les aisselles ; mame- lon noirâtre. Os frontal parfaitement arrondi et sans crêtes surcilières; mâchoire inférieure proportionnel- lement moins grande que celle du chameck, avec ses branches montantes moins étendues. Variété À, Arèle coaita de Surinam. Geoff. Ann. Mus. tom, 13. pag. 97.— Orbitesaillant en des- sus; cloison des narines étroite; tour de la tête nu; Un peu de poils seulement au milieu du | front; face peu foncée. Variété B. Atèle coaita de Cayenne. Geoff. Ann. Mus. d'hist. nat. tom. 13. pag. 97.— Cloison orbitaire peusaillante ; narines crès-écartées ; face noire; pourtour de la tête entièrement garni de poils. HABIT. Singes intelligens, très-adroits, allant de compagnie; lents dans leurs mouvemens; se ser- vant fréquemment du bout dénudé de la peau comme d'un organe de préhension ; s’enrou- lant dans leur queue pour dormir, mais se fixant toujouts par son moyen à quelque corps voisin et susceptible d’être saisi; faisant entendre un son de voix aigre et pleureur , qu'ils élèvent sou- vent en le prolongeant beaucoup. PATRIE. La Guyane, le Brésil. 47°. Esp. ATÈLE BELZÉBUTH, areles belzebuth. (Non figuré dans l'Encycl.) Le Be/zébuth, Briss. Reg. anim. class, 1. ordr. 13. n°. 29. pag. 211. — Ateles belzebuth , Geoff, Ann. du Mus. tom. 7. pag. 271. pl. 16. et tom. 19. pag. 106. sp. 3. — Marimonda, Humb. Rec. d'obs. pag. 325. Sp. 3.— Coaita à ventre blanc, Cuv. Regn. anim, tom., I. pag. 113. I depuis — de la queue. — du bras — de lavant-bras — de la main... — de la cuisse... ... SC RE e a N e LE aE e ere A oMa ANN OYW DESCRIPT. ( Måle.) Pelage généralement d'un noir-brun, un peu moins foncé sur la croupe; tête ronde ; museau assez prolongé et détaché de la face; oreilles semblables à celles de l’homme, mais sans tragus; yeux noirs; pau- pières et tour des yeux de couleur de chair; res- tant de la face d’un btun-rouge ou noirâtre; lè- vres très-extensibles ; dessus de la tête couvert de: poils jusqu'aux sourcils; ceux des sourcils plus noirs, relevés et composant un bandeau étroit; _ ceux du vertex er de l’occipüt dirigés en avant, et se rencontrant en opposition avec ceux des sour- cils; des poils noirs assez rares , sur les joues et FR sut le bout du. museau; ces poils grandissant sur les joues et particulièrement sous le con, où commence la couleur d'un blanc sale jauna- tre qui couvre la gorge, la poitrine et le ven- tre ; une ligne assez étroite de cette cou- leur , sur la face intérieure des bras et des avant- bras, depuis l’aisselle jusqu'au poignet; une au- tre ligne pareille sur la face interne des cuisses et des jambes, jusque près du talon; face infé- | rieure de la Queue, sur uné longueur de deux Pouces , à partir de son origine, aussi blanchâtre; une ligne rousse indiquant sur toute la longueur des flancs la rencontre des poils des parties supé- seures avec ceux de l'abdomen; queue d’un brun-noir en dessus er à son extrémité; poils gauffrés, ceux du cou dirigés vers le haut, ceux de l'abdomen en en bas et un peu de côté, ceux du bas-ventre rebroussés, ce qui résulte de la po- sition de l'animal, accroupi le plus souvent ; ceux de lavant-bras ayant une direction semblable à ce qui se remarque dans l’orang-outang, c’est-à- dire , se portant vers le bras en même temps qu'ils | s inclinent en dessous. (Jeune où femelle.) Pelage d'un assez beau noir en dessus; dessous du cou et du ventre blanc, cette couleur ne descendant pas sur la face interne des bras ou des jambes. Hart. D'un caractère doux, mélancolique et craintif; méchant cependant lorsqu'il éprouve des accès de peur; faisant la moue en rappro- chant les commissures des lèvres; vivant en troupes; s'entrelaçant deux à deux, comme le font les makis, pour se réchauffer, ete, fuite chant à la manière des orangs-outangs, etc. PATRIE. Les bords de l'Orénoque, 48°, Esp. ATÈLE CHUVA , ateles marginatus. (Non figuré dans lEncycl. ) Æreles| margina- tus , Geoff; Ann. du Mus. d’hist. nat. tom, ı zi pag. 90. pl. 9. — Ejusd. Ann. Mus. tom. 19. pag. 106, Sp. 4. — Chuva, Humb. Rec. d’obs. zool. pag. 340. Sp. 4. CAR, ESSENT. Pelage noir ; une fraise blanche au- tour de la face, ) Long. du corps, pied. pouc. lig. out du museau jus- Sos eus I 2 — des Janies fe devants. nat : 6 — de la main, prise à part......s. >» — des jambes de COLOR enr as 2e. À Fi : — du pied à-part.....,,,.....,, » PAA — de la queue........... Res "he. 05.15 — de fa partie calleuse de la queue. » 6 6 (Femelle adulte.) D'un tiers plus grande. MAMMALOGIE. es. 75 DESCRIPT. Assez semblable à l’atèle coaita par le port , par le poil et par la couleur générale du pelage; face d’un brun-noir, nue , avec quelques poils rares, blanchâtres au bout du museau ; dans les adultes, une sorte de câdre de poils blancs tout autour de la face, dont les plus longs sont au menton , près de la bouche et sur le front ; dans les jeunes, quelques traces seulement de ces poils blancs; pelage noir et lustré , surtout foncé sur les membres et la queue, composé de poils longs , flasques et ondulés; ceux du dessus de la tête se dirigeant en devant et se rencontrant pat la pointe avec ceux du front, qui sont inclinés en arrière ou qui se portent vers les côtés; museau gros et relevé ; pommettes petites; yeux saillans ; point de pouce aux mains antérieures, Dans le mâle adulte, le toupet teint de jau- nâtre ; blanc dans les femelles. HABIT. Inconnues. PATRIE. Commun dans la province de Jaen de Bracamoros, sur les bords des fleuves Santiago et des Amazones. 49°. Esp. ATÈLE ARACHNOÏDE, ateles arachnoïdes, (Non figuré dans l’ Encycl.) Areles arachnoïdes, Geoff. Ann. du Mus. d’hist, nat. tom. 13. pag. 90. pl. 9.-— Ejusd. Ann, Mus. tom. 19. pag. 109.Sp. 5. — Humb. Rec. d'obs. zool. sp. $.— Espèce citée par Edwards et par Brown. CAR: ESSENT. Pelage d’un gris-fauve, très-doux s Sourcils noirs et longs ; point de pouce aux mains antérieures. DIMENS. Long. du corps , mesuré du pied. pouc. lig. bout du museau à l'origine de la quele CT Tr s + des jambes dé dert n A E g — de la main, mesurée à part ..... > ri — des jambes de derrière. ......., 1 % x EE PR DE orir sr » 6 8 == dé Ja queue... ;,,.:, 2 2-8 À — de la partie calleuse de la queue. po ES. te Descripr. Ressemblant particulièrement à l’atèle hypoxanthe par la taille, la nature et la couleur du poil, mais en différant par l'absence totale de ayant aussi quelques rapports avec l’arèle belzé_ buth, mais en différant par une tête moins ar- rondie et un peu plus longue, par ses pommettes un peu plus rapprochées et son museau moins relevé; par sa queue un peu plus courte à pro- portion, etc. ; poil court, lisse et moelleux; ce- lut du sommet de la tête ne retombant pas vers le front comme d > A PAR ue Š a K Re nu 285 A nosa E ak pouce -aux mains des extrémités antérieures ; ans les autres espèces du même genre, latèle hypoxanthe excepté, se dirigeant MAMMALOGIE. au contraire d'avant en arrière; dos plus garni que le ventre; poils de l'origine de la queue touffus et perdant insensiblement, en se rappro- chant de l'extrémité de celle-ci, de leur longueur et de leut moelleux; couleur générale du corps . d’un gris-châtain brillant lorsque Les poils de couchés, et d'une couleur plus brune lorsqu'ils sont-redressés, cé qui résulte de la coloration de ces poils, bruns à leur base et gris-châtains à la pointe ; occiput et entre-deux des oreilles, teints de marron; poil du tour des oreilles d’un mar. ron foncé; celui du front blanchâtre et tran- chant sur une rangée de poils longs, roides et noirs, dont le front est bordé; face nue, couleur de chair; dessous du corps d'un blanc sale légé- rement lavé de jaunâtre, à l'exception du bas- ventre, qui, ainsi que les fesses, le dedans des extrémités postérieures et le dessous de la queue, sont d’un roux assez vif; le bas des jambes et une partie du dessous de la queue ayant une couleur plus vive que le reste. ( Geoff.) Fasir. Inconnues. ATRIE. Le Brésil. ? Esp. ATÈLE MÉLANOCHEÏRE , ateles mela- 3 EL? bd bd . (Espèce nouvelle non décrite ,'de la collec- ion du Muséum d'histoire naturelle de Paris, ) CAR. ESSENT. Pelage pris; dessus de la tête, ex- trémités des quatre membres et une tache oblique et externe sur chaque genou , d'un brun-noir ou d’un gris-brun. Dimexs. Taille de l’arèle arachnoïde; mem- pied. pouc. lig. bres et corps plus grêles. - Long. approximative du corps...... 1 3 Taut VOS té PARLES. à rever À © $ Longueur de la queue Re: » DESCRIPT. Face noire; poils du front, depuis les sourcils, dirigés en arrière et rencontrant ceux du sommet de fa tête, d’où il résulte une ligne relevée transverse; les trois dernières molaires de chaque côté des deux mâchoires, présentant quatre tubercules mousses, à leur couronne; les trois premières n'en ayant que deux; canines assez saillantes ; les deux incisives intermédiai- res Supérieures plus larges que les larérales ; quelques poils gris dirigés en arrière, répandus sur a face, ét notamment surles joues ; pelage géné- ralement d'un gris qui résulte du mélange de poils gris très-clairs et de poils totalement noirs, plus rares que les premiers; dessus de la tête tantôt d'un brun-noir, tantôt d’un gris-brun grise des épaules un peu plus obscure que celle du dos; membres excessivement grèles, gris comme le corps, mais plus foncés à la face externe qu'à l'interne; face extérieure des avant- bras et mains, une tache au genou du côté exté- rieur et pieds noirs ou gris-brun foncé; queue longue, grêle, de couleur brune en dessus et grise en dessous. HaBiT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. p = A GERRE LAGOTRICHE, Zagothrix, Geoff. Humb. (1) Formule dentaire : incisives $, | = = 6. z 6—6 Tête très-arrondie; oreilles très-petites. . TT . canines ——, g = I molaires Angle facial d'environ $0 degrés; museau saillanr, Extrémités proportionnées au corps. Toutes les mains à cinq doigts pourvus d'on- gles. Queue longue, fortement prenante, nue et calleuse en dessous, près de sa pointe. Os hyoide rrès-peu apparent au dehors. Poil moelleux et frisé. HABIT. Peu connues; singes vivant en grandes: troupes, comme la plupart de ceux de Amé- rique. PATRIE. Le Brésil, la Guyane espagnole. 1°. Esp. LAGOTRICHE CAPPARO, lagothrix Hum- boldtii. | (Non figuré.) Simia lagotricha , Humb, Rec. d’obs. zool. pag. 32. sp. 6. — Lagothrix Hum- boldtii , Geoff. Ann. du Mas. tem, 19. pag. 107.. sp. 2.— Indiqué par Gumilla, CAR. ESSENT. Pelage d'un cendré noirâtre: poils: longs. pied. pouc- lig… DIMENS, Long. du corps.............. 2 2 6 _ DESCRIPT. Ayant beaucoup de rapports avec les Sapajous, mais en différant principalement par langle facial moins ouvert de ro degrés, par sa (1) Le genre Zagotriche y d’abord assez bien distingué de celui des arèles par la forme ronde de la tête, la présence d’un pouce armé d’ongle aux mains de devant, le pe- lage fin et serré , se lie maintenant à ce genre par Patèle- | hypoxanthe , qui tient de si-près à Fatele arachnoïde ,. que l'existence du pouce dans Pun et son absence: 1 gQ r e f 2 d 3 t Ta pius foncé que le restant du corps ; couleur } dans l'autre en sont presque la seule difference. queue prenante, en partie nue et calleuse en des- sous; se rapprochant des atèles par ce dernier caractère, mais ayant un pouce bien formé aux mains antérieures ; s'éloignant des alouates par la forme arrondie de sa tête et par le peu de dé- veloppement de son os hyoïde. Tête grosse ; face noire, entourée de grands poils roides ; pelage très-doux , long er d’un gris de marte uniforme, l’exrrémité des poils seule- ment étant noire; point de barbe au menton; poils de la poitrine plus touffus et plus obscurs que ceux du dos; ongles plats; queue un peu plus longue que le corps. HABIT. D’unnatureltrès-doux ; se tenant fréquem- ment sur ses pieds de derrière, . . sa 3N PATRIE. Les bords du Rio-Guaviare et jusqu'à deux degrés de latitude au-dessus. s2°. Esp. LAGOTRICHE GRISON, lagochrix canus. (Non figuré.) Lagothrix canus , Geof. Ann. du Mus. d'hist. nat. tom. 19. pag, 107. sp. 1. -— Humb. sp. 7. CAR. ESSENT. Pelage gris-olivâtre ; tête , mains et queue d'un gris-roux ; poils courts. Dimens. Taille du sapajou sat. DESCRIPT. Tête ronde, couverte de poils courts ; tour des yeux, base du front et lèvres, seuls nus et d’une couleur obscure; queue un peu plus longue que le corps ; oreilles petites; ongles comprimés latéralement ; poils onduléset doux au toucher ; dessous du cowet du menton garni de poils qui ne s’alongent pas en forme de Barbe; poitrine et ventre velus; pelage d’un gris teint de verdätre, qui passe au roussâtre sur la tête, la queue et les quatre extrémités des membres. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. XI. GENRE. ALOUATE, mycetes, Illig. Stentor , Geoff. Aluata , Lacep. Cebus, Erxleb. Cuv: | Simia, Linn. Schreb. Bodd. Gmel. Car. Formule dentaire : incis, {> canin. , —, RS Canines assez développées, triquètres, Täre. pyramidale ; visage oblique. Angle facial de 30 degrés seulement. D À molaires ER sde re ga S TEE Avon mer DIMENS. Long. totale du corps , mesuré pied. pouc. lig. P 3 a € P Hagpir, Celles que nous MAMMALOGIE. es. Os hyoïde très-renflé, apparent au dehors et caverneux. Branches montantes de la mâchoireinférieure très-élevées, ce qui empêche de reconnoître au a % Ve < a nan ES 2 premier aspect le peu d'ouverture de Pangle facial. | x Ae DAA Ta 5 Les quatre extrémités pentadactyles, Queue très-longue, fortement prenante, nue f T lA en dessous à son extrémité. Ongles conyexes et courts. HABIT. Singes très-farouches, vivant en troupes nombreuses, faisant retentir les forêts de leur voix qui est très-forte et très-éclatante ; se ser- | vant de la queue comme d’un organe de préhen- sion; marchant à quatre pattes, etc. PATRIE., Depuis la Guyane jusqu’au Paraguay. 53°. Esp. ALOUATE ROUX , mycetes seniculus. (Encycl. pl. 15. fig. 5.) ouate, Buff. tom. 15. pl. 5. suppl. com. 7. pl. 1 $.— Audeb. Hist. nat. des singes, fam. ç. sect, 1. fig. 1. — Simia seniculus , Linn. — Schreb. tab. 25. C. — Mono: colorado , Humb. Rec. d’obs. zool, pag. 342. — Stentor seniculus, Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. 107. sp. 1. CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un beau roux ; tête; extrémités et queue d’un roux foncé très-vif ; face nue et noire. : depuis l’occiput jusqu’à l’origine de la quete: : 2.7: AN E AN Re ER LD» — De la tête, depuis l’occiput jus- CA PONT OIL MNISCAU an 2 Re ce © $ 3 a DE TAA Did de Di D pe CO NE u SUN sure dc ire DE on R $ =» en A CRE POS de ele DR rm er de 0 me GER eer aA PHO ©" DESCRIPT. Dessus du corps d'un beau roux assez clair; sommet de la tête, joues, barbe, les qua- tre membres et la queue d’un roux ardent, ti- rant sut la couleur marron foncé; face noire et nue; poils du front très-courts, descendant jus- que sur les paupières, et nettement séparés de la face par une ligne transversale bien tranchée ; barbe paroissant d'autant plus touffue que l'os hyoïde fait plus de saillie ; de grands poils noirs. et rares aux sourcils, aux lèvres et au menton: poitrine er ventre presque nus ; doigts très couverts de poils assez rares IGES t -longs > es Jusqu à la racine des ongles, qui sont en gouttière. z: ! avons indiquées pour le: genre entier, | PATRIE, La Guyane française, les environs de Carthagène et les bords de la rivière Sainte- Magdeleine. — Rare au Brésil. 54°. Esp.. ALOUATE OURSON , mycetes ursinus. (Non fig. dans l'Encycl.) Araguato , Humb. Rec. d’obs. zool. pag. 329. fg. 30. — Stentor ursinus, Geof. Ann. du Mus, d'hist. nat. tom. 19. pag. 108. Sp. 2. ; CAR. ESSENT. Pelage d’un roux doré uniforme ; face en partie couverté de poils. Dimens. Taille de l’alouate roux; proportions des di- verses parties du corps, à peu près les mêmes. DESCRIPT. Très-semblableà l’alouate proprement dir, d’un roux doré uniforme sur toutes les par- ries du corps, si ce n’est le dessous de la barbe qui est plus foncé que le reste, er le tour de la face où il y a du roux plus pâle, ce qui est dû à ce qu'on voit ici, la base des poils de cette barbe ; face noire, nue sur une moins grande surface que celle de l’alouate roux; oreilles petites, presque cachées; de grands poils noirs, épars sur les sour- cils, les lèvres et le menton: queue à peu près de la longueur du corps; ventre et poitrine pres- que nus. HABIT. Il recherche les contrées élevées et froides; fait retentir les forêts de ses hurlemens; se tient de préférence près des mares d’eau stagnante, ombragées par le sagoutier d'Amérique ou pal- mier moriché ; se nourrit plutot de feuilles d'arbres que de fruits, etc. En domesticité, c’est un animal sobre et peu délicat. PATRIE. La province de Venezuela , la Nouvelle- Andalousie, la Nouvelle- Barcelonne, les bords de l’Orénoque, le Brésil. $5°. Esp. ALOUATE ARABATE, mycetes strami~ neus. (Non figuré.) Arabata , Gumil, Oren. 1. pag. 295.— Stentor stramineus , Geoff. Ann. du Mus. tom, 19. pag. 108. sp. 3. — Humb. Obs. zool. prodr. sp. 10. se | Car, ESSENT. Pelage d’un jaune de paille, les poils étant de cette couleur à leur pointe et bruns à leur base. Dimens. Taille un peu moindre que celle de F'alouate roux, 2 > DEsCrier, Pelage généralement d’un jaune de paille ; face couleur de chair, presqu’entièrement couverte de poils > $! l’on en excepte le tour des yeux et le nez; p 1x oils du front dirigés d'avant en arriére , €t rencontrant par leurs pointes ceux du sommet de la tête, qui se portent au contraire MAMMALOGIE, d’arrière en avant; oreilles grandeset nues; poils du milieu de la face très-courts et noirâtres; ceux des joues plus alongés, couleur de paille et diri- gés vers le bas, où ils forment une petite barbe; un peu de noirâtre sur la ligne transverse, où les poils du front rencontrent ceux du sommet de la tête, ce qui résulte de la couleur noire des pointes de ces poils; dessus du corps varié de jaune de paille et de brun , les poils de cette partie offrant ces deux couleurs; ventre et poitrine presque nus; bras et jambes couverts de poils jaune de paille; queue de la même couleur, mais plus obscure. Hasit. Peu connues, PATRIE. Le Para. | 56°, Esp. ALOUATE GUARIBA , mycetes fuscus. (Encycl: pl. 15. fig. 4.) Guariba, Marcgr. Brasil. pag. 226, — Ouarine, Buff. tom. 15. pag. 5. — Simia -belzebuth Linn. Syst, nat. ed. 12. pag. 37.— Stentor fuscus , Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. pag. 108. sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage bran-marron; dos et tête passant à la couleur marron , la partie extréme des poils étant dorée. DIMENS. Un peu plus grand que l'alouare roux ; mêmes proportions des membres et dela queue. DescripT. Tête petite; face d’un brun obscur, nue, parsemée de poils noirs et roides sur les paupières, sur les lèvres et le menton; poils de la base du front dirigés en arrière et rencontrant ceux du derrière de la tête, les uns ainsi que les autres d’un brun fuligineux, avec la pointe d'un jaune doré; tempes couvertes de poils bruns , dir1- gés en arrière, barbe moyenne, composée des poils bruns du menton; pelage du corps généra- lement d’un brun foncé, présentant sur le dos des poils à pointe dorée comme ceux du vertex et de l'occiput; flancs et base des membres d'un brun fuligineux plus pur; mains et pieds d'un brun foncé ; queue brune. | Jeune âge. Une sorte de crête transversale, for- mée par la rencontre des poils du front et de ceux du sommet de la tête ; barbe d’un brun très- foncé , ainsi que les parties postérieures du corps, les membres et la queue dans presque toute sa lon- gueur ; pointe des poils du vertex, de Pocciput et du dessus du cou, d’un jaune doré. Individu plus jeune encore. Dernière moitié des poils du sommet de la tête, terminée de jaune ; barbe à peine apparente; pelage d'un brun fuligineux, ne e HABIT. Triste et farouche; habitant de préfé- férence les déserts les plus reculés; paroissant avoir beaucoup d’ardeur pour les femmes. PATRIE. Le Brésil, à TA Esp. ÅLOVATE CHORO, mycetes flavicau- datus, : (Non figuré.) Choro, Humb. Rec. dobs. zool, pag. 3434 Sp. 3. — Stentor flavicaudatus, Geoff. Ann, Mus. d’hisr. nat. tom, 1 9. pag. 108. Sp. 5. | CAR, ESSENT, Pelage brun-noirâtre, d'une teinte plus obscure sur le dos ; queue ornée sur les deux côtés de deux stries jaunes. Dimens. Un peu plus petit que l’alouate roux. DeEscripr. Face courte, nue , obscure , avec quel- ques grands poils épars; corps entièrement cou- vert de poils brun-noirâtre dans la plus grande partie de leur longueur, avec la pointe moins foncée ; ceux du sommet de la tête Courts ; ceux du dos longs et touffus; partie postérieure des ‘joues couverte de longs poils bruns, terminés de jaunâtre , qui descendent sous le cou et forment les côtés dela barbe; milieu de cette barbe, qui est médiocre, formé de poils bruns qui naissent du menton ; extrémités d’un brun plus foncé que le corps, à l’exception de la face externe des cuisses, qui offre des poils dont l'extrémité est jaunâtre, et du genou où l’on voit du LOUX ; queue d’un brun-olivâtre avec deux stries ou ban- des longitudinales jaunes, depuis le milieu de sa longueur jusqu’à son extrémités; mains et pieds recouverts en dessus de poils d’un brun clair ; dessous du corps poilu , surtout le ventre. HABIT. Vit en troupe; on le chasse pour en avoir la peau qui est un objet de commerce, et qu’on emploie pour couvrir lesselles des mulets sur les- quels on voyage dans les Cordilières, PATRIE. La province de Jaen dans la Nouvelle. Grenade et les bords de la rivière des Ama- Zones. ` r 58°. Esp. ALOUATE CARAYA > Stentor niger. (Non figuré, } Caraya d’Azara. Essai sur lhist. nat, des quadr. du Parag. trad. franc. tom. 2. pag. 208. — Srentor niger, Geoff, Ann. du Mus, d'hist, nat. tom. 19. pag. 108. sp. 6.— Humb. Rec. d'obs, zool, sp, 11, | CAR. ESSENT., Pelage d’un très-beau noir dans le mâle ; flancs et dessous du corps fauves dans les femelles et les jeunes. MAMMALOGIE. o -99 DIMENS. ( Måle adulte.) Long. totale du pied. pouc. lig, corps, mesuré depuis le museau jusqu’à l’origine de la queue .............., 1 9 » — de la queue.................. I 9 ,» Hauteur au train de devant........ I 7 » — hu tan de derniere se ae Free Re Ch ( Femelle.) D'un pouce et demi plus courte que le mâle , et ayant toutes ses dimensions dans la même proportion. DESCRIPT. Corps gros et ventru; cou court et gros; membres robustes ; face nue „d un brun- rougeâtre ; quelques poils noirs, épars sur le front , leslèvres er le menton; oreilles petites et rondes; une barbe obtuse médiocre, un peu plus longue dans les måles que dans les femelles; poils du sommet dela tête dirigés d’arrière en avant, et rencontrant par leur pointe les poils du front. qui se portent d'avant en arrière; pelage du mâle d'un noir-brun foncé dans toutes ses parties, ex- cépté sous le-ventre et sous la poitrine, où il est roux obscur; extrémités des membres d’un noir foncé; poils lustrés, peu durs, un peu crépus, non couchés et longs de deux pouces, très-serrés, ex- cepté dans les parties inférieures qui sont pres- que nues ; queue noire, ayant les poils de son ex- trémité terminés de brun ; poils du scrotum d’un brun clair. se | Femelle ayant le cotps recouvert d’un poil un peu plus fin que celui du mâle, d’une couleur brunâtre ou bai obscur ; peau de la face, des et presque nue. ‘Jeune mâle assez semblable à la femelle jusqu'à l’âge où il devient adulte, | Nota. Cette espèce présente des: individus albinos dont le pelage est entièrement d’un blanc- jaunâtre, Hagir, Vit dans les forêts, de feuilles er de fruits, cheminant sur les arbres en passant de branches en branches, et faisant entendre à l'aurore ec À la pointe du jour une voix forte, triste, rauque, qu'on peut comparer au craquement d’une quan- tité de charrettes non graissées. - PATRIE. Le Paraguay, la province de Bahia, et vraisemblablement tout l'intérieur du Brésil. 59°. Esp. ALOUATE AUX MAINS ROU cetes rufimanus, : (Espèce nouvelle non encore figurée . établi ref : ar M. le docteur Kuhl Rene pat Mi. docteur Kuni, sur un Singe quiappatte- nort anciennement à la collection de M. Bul- lok de Londres, et qui fait maintenant partié SSES , my- de celle de M, Temmink, ) oreilles et du déssous du corps, également noire | maae ~ _ aips Sa + C7 r- pélièese = a SELS, i aani DPn pag P nt: “nié, 1% y RE + Es i dLa | ee UN 00 oi ot Et PATT DS ‘his TANY Te 5 à 4 Get ARRETE sai waas fa } ; y 4 ; s A En / CAR. ESSENT: Noir; les mains rousse, Dimens. Presque de la taille de l'atèle arachuoïde ; _ queue de la longueur du corps. DESCRIPT. Pelage totalement d'un noir foncé ; les quatre pieds et la dernière i — de couleur rousse ; face €t parties inférieures du corps nues. HABIT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. DE, GENRE; SAPAJOU, és > Erzleb, Callithrix , Cuv. Geoff, Illig. Simia, Linn, Gmel., Schreb. Bodd. CAR. Formule dentaire : incis. f > canines —, . pue | Jatan a 6—6 : mMölalfes TAN 28 AC rt ncisives supérieures plus larges que les infé- tieuress canines plus ou moins fortes, celles des mâles l’érant plus que celles des femelles. - Téte ronde ; museau court; front un peu proé- minent ; occiput saillant en arrière. : Angle facial de 60 degrés environ. Oreilles arrondies. Os Ayoïde non renflé. Les quatre mains pentadactyles exactement conformées; pouce des antérieures alongé; on- N z gles courts, demi-convexes. Queue prenante, mais entièrement velue. n Yeux d'animaux diurnes. Gland de la verge des mâles en forme de py- ramide renversée. ba HABIT. Singes vivant en société; ne quittant point les grands arbres des forêts; d'un naturel vif, mais non pétulant comme celai des guenons ; vivant de fruits doux et d'insectes, qu'ils aiment passionnément, ` En domesticité, mal-propres, lubriques, fri- leux; ne propageant point en France. PATRIE, L'Amérique méridionale, depuis et y Compris les Guyanes, jusques et y compris le Pa- Taguay (1) DRE C) Les espèces de ce genre sont fort difficiles à bien caractériser, Leur taille et leurs formes extérieures sont as pEN PIES les mêmes. dans toutes : aussi les auteurs varient-ils beaucoup sur le nombre de celles qu'ils admettent dans leurs méthodes. Brisson en décrit trois; LINNEUS, quatre ; Gmelin, fx; Buffon, deux , et Dimens. Long. totale du corps du male. 1 0 o MAMMALOGIE. 60°. Esp. * SAPAJOU ROBUSTE , cebus robustus. (Espèce nouvelle non figurée , rapportée du Brésil par le prince Maximilien de Neuwied, et admise par M, le docteur Kuhl.) CAR. ESSENT. Pelage brun ; dessus de la tête et du cou , une ligne qui entoure la face, noirs; bras d'un jaunâtre clair; devant du cou et ventre d’un roux-marron dans le måle , et d'un brun pâle jau- ` nâtre dans la femelle et le jeune mâle. Te pied. pouc. lig. 8 — de la femelle. .... A RE — de la queue, dans les deux sexes. 1 f DESCRIPT. Tête ronde, forte; face brunâtre; de très-petits poils grisâtres sur les jones; canines très-fortes dans l'adulte; incisives égales entre „elles à chaque mâchoire, les supérieures d’un tiers plus larges que les inférieures; poils du som- met de la tête bruns, s’avançant sur le front, en angle arrondi; haut des tempes nu; une ligne -de poils bruns entourant la face et se portant de Chaque côté de la tache brune du sommet de la tête jusque sous le menton, qui est de la même couleur , à l'exception de sa pointe où il y a des poils gris ; derrière du cou brun comme le vertex; épaules, bras, dessous du cou et poitrine .cou- verts de poils d’un jaunâtre plus-clair sur la face externe des bras qu'ailleurs ; avant-bras, mains antérieures, cuisses, jambes et pieds revêrus de poils brun foncé, dont la pointe est légèrement dorée; dos brun, avec la ligne moyenne plus fon- cée, principalement sur les lombes; dessous du cou er ventre d’un roux-marron; queue d'un brun foncé. Les femelles et les jeunes différant principale- ment des males par la couleur plus claire des poils | _ des parties inférieures du corps. r HABIT. Inconnues. M. G. Cuvierpense qu'il ny en a peut-être qu’une seule. En attendant les renseignemens que les voyageurs nous donneront sur ces animaux , nous considérerons comme appartenant à des espèces distinctes , tous ceux qui ont été regardés comme tels par les auteurs; nous fondant particulièrement sur le grand nombre d'individus que M. Kuhl a observés dans les diverses collections de l Allemagne , de la Hollande et de Paris; nombre qui prouve que, si quelques-unes de ces espèces doivent un jour être supprimées , elles n’en constitueront pas moins des variétés constantes dans celles auxquelles on les réu- HER : ; Nous avertissons que nous supprimons , comme fac- tices ou tout-à-fait indéterminables , les espèces appelées simia morta et simia syrichta pat Gmelin, et que leurs ca- ractères principaux rapporteroient au genre des sapajous. z : PATRIE, te. “ads PATRIE. Commun au Brésil, où il ne dépasse pas le Rio-Doce vers le midi. 61°. Esp. SAPAJOU SAJOU, cebus apella. brun, Buf. tom. 15. pl. 4. — Sajou, Audeb. PAS: 109, sp. r, CAR. ESSENT., Pelage d'un brun assez foncé en Dim DESCRIPT. Tête ronde; museau court et gros; (Encyel.pl, 16.49. 2.et pl. 17. fig. 2.) Sajou Hist. nat. des sing. fam. $. sect. 2. pl, 2. — Simia apella, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 28. — Sajou brun, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. dessus , plus clair en dessous ; sommet de la tête, queue et pieds d’un brun-noiråtre ; face brune , en- tourée de poils d’un brun-noiråtre ; côté externe des bras et dessous du coa d’un brun-jaunâtre. ENS. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite , depuis le bout du nez jusqu'à Farus coe 28 RE A Pet, 290 — de locciput au bout du museau.. » 3 8 E O a ES a o mie oh À. 0 — de lPavant-bras, mesuré du coude au poignet. ....... O ORE TT START de Loan E a Mu 9 — de la jambe, mesurée depuis le genou jusqu'au talon ...., SRE E > — du pied , du talon au bout des seb AC ONE NE CES sien. D M Yeux rapprochés; plan des orbites perpendiculaire au chanfrein ; pelage généralement brun, la plu- part des poils étant de cette couleur et ayant la pointe, ou la dernière partie de leur longueur, d'un brun- fauve ; dessus du front et sommet de Ja tête noirs; dessus du cou, dos , lombes, dessus de la queue, d’un bout à l’autre, d’un brun-noi- râtre; côtés du corps, dessous et côtés de la queue, avant-bras, cuisses, jambes et les quatre pieds melés de brun, de noir et de jaunâtre; partie ex- MAMMALOGIE | 81 plus obscur, etc. D'aprs le prince Max m'lien, ces deux espèces ont une patrie différente. Hangit. Celles que nous avons décrites pour le genre entier. : io pa ‘apra z PATRIE. La Guyane françrise et la T'erre-Ferme, G2 mais non pas le Brésil. ( Prince Maximilien. ) e, Esp. * SAPAJOU GRIS, cebus griseus. (Encycl, pl. 16.fig. 3.) Sajou gris, Bufi j “tom. 15: pl, $. — Sajou, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr, 12°. livr. — Cebus barbatus, Geoff. Le) Ann. Mus. tom. 19. pag. 110. sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-fauve mélé de gri- sâtre en dessus , d’un fauve clair en dessous; une calotte noirâtre sur le sommet de la tête; point de barbe ; bras de la couleur du dos ; face entourée de poils d’un brun-noir; quelquefois du blanc sous le cou et la poitrine. Dimexs. Taille du sapajou brun. terne du bras d’un brun mêlé de jaunâtre, beau- coup moins clair que dans le sapajou robuste; poils du tour de la face un peu plus foncés que les autres, et étant, dans quelques individus, du même gris que les cotés de la tête, Dents incisives supérieures (peut - être d’un jeune individu) inégales entr'eles, les deux in- termédiaires larges et tranchantes , et les laré- rales un peu triangulaires, pointues et plus peti- tes; les quatre incisives inférieures aussi inégales, étroites, les deug latérales étant pluslongues que les deux intermédiaires. * Nota. Ce singe est très-voisin du précédent, quine nous paroît en différer principalement que par sa taille plus grande, sa tête plus grosse, ses canines plus fortes, la ligne brune du tour de la face plus marquée , le pelage généralement | DE: CRIPT. Visage brun en partie, et en partie rou- geatre ; poils du tour de la face gris-blanchätres; des poils fauves sur les joues, la pointe de ceux du milieu étant noire et formant une perite bande sur chaque joue ; poils du derrière de la tête de couleur noire ; dessus du cou, dos, face externe des bras, des cuisses et de la première portion de la queue, de couleur fauve teinte de brun, chaque poil étant fauve à sa racine et brun à la pointe; reste de la queue mêlé de gris et de noirâtre; dessous de la mâchoire inférieure, côtés er des- sous du cou, poitrine, côtés du corps er face in- terne des bras et de la cuisse, fauves; bas des quatre jambes, doigts etongles noirâtres. (Daub.) Variété À. Derrière de la tête , cou, dos , côtés du corps, cuisses partie postérieure des jambes de derrière et dessus de la queue d’un brun-jaunâtre ; ventre et Cuisses en avant avec cette même cou- leur, mais plus pâle ; dessous de la queue d’un jaune sale ; sommet de la tête noir; devant et côtés de la tête, haut des bras, face antérieure des avant-bras, cou et poitrine blancs ; face et oreilles couleur de chair; mains er pieds d’un noir-violâtre, ainsi que les testiculés; gland de la verge presque noir, ces parties étant à peu près nues ; yeux fauves; pelage composé de poils longs, soyeux , assez fournis, gris à leur base , et terminés par les différentes couleurs ci-dessus dé- nommées. Longueut du corps, mesuré depuis loccipur jasqu'à l’origine de la queue, $ pouces; longueur de la tête, de occiput au bout du nez, 2 pouces; longueur de la queue, 8 pouces; hau- teur à la partie la plus élevée du dos, 3 pouces í en eg rm sat ÉD < de mes TE) 82 10 lignes. ( Jeune individu décrit Cuv. loc. cit.) Nota, Cette espèce, fort voisine de la pré- cédente, n’en diffère réellement que par la teinte plus grisâtre de son pelage et la couleur plus foncée de ses avant-bras. Par ces mêmes carac- tères elle se rapproche de celle qui vient es mais l'absence de barbe sous le menton peut len faire distinguer. s Quant à la variété À, nous ne la plaçons ici qu'avec doute, attendu qu'elle n’a été décrite que sur un seul individu non adulte, Ce qui la caractérise le plus, c'est le blanc qu’on observe sur le cou et la poitrine, sur le haut des bras et sur la face antérieure de l’avant-bras. Nous au- rions pu la distinguer spécifiquement, mais nous avons craint d'augmenter encore la confusion qui règne dans la nomenclature des sapajous, et nous avons préféré adopter l’opinion de M. Fréd. Cuvier, qui l’a considérée comme étant plus par- ticulièrement rapprochée du sapajou gris par les couleurs de son pelage. : . HaBit. Celles des autres sapajous. PATRIE. Inconnue. 63°. Esp. * SAPAJOU BARBU , cebus barbatus. (Non figuré dans l’Encycl.) Sajou barbu, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 110. Sp. 4. — Sai, var. Aud. fam. $. sect. 2. pl. 6.— Cebus albus , Geoff. Ann. Mus. t. 19. pag. 112.fg. 12, CAR. ESSENT. Pelage gris-roux ( variant du gris au blanc, suivant l'âge et le sexe) ; ventre roux ; barbe se prolongeant sur les joues ; poils longs et moelleux, Dimens. Taille du sapajou brun. DESCRIPT. Tête ronde; canines du måle extrême- ment fortes ; incisives inférieures petites et éga- | les; les. supérieures larges et aussi égales entre elles; face nue, obscure, avec quelques petits | poils jaunes, épars sur les joues; poils du front et du vertex courts et dirigés en arrière, de couleur jaune de paille; ceux de l’occiput bruns; poils des joues ou des favoris, ainsi que ceux du men- ton, plus longs que les autres, touffus, un peu crépus et d’un roux-marron; ceux du menton et u dessous du cou formant une barbe; poitrine er ventre presque nus, n'ayant que des poils TOUX ; poils du dessus du corps longs, moelleux , à un roussâtre teint de gris pâle, ce qui est dû à ce que leur pointe présente cette dernière couleur, tandis que leur base offre L la première; extrémités posrereures er giene dun roux-châtain >, parce ~ MAMMALOGIE. par M. Fréd. que le gris y est moins abondant; poil du des sus des mains un peu plus brun que celui des: bras. Jeunes d’un gris-jaunâtre livide, plus foncé en. dessus qu’en dessous. Variété À. Pelage blanc, avec le dessus de la tête er les jambes postérieures teints de gris-roussâtre pâle. ( Kuhl.) Variété B. Pelage fin; poils ondulés, d’un blanc- jaunâtre sale, assez uniforme, légèrement plus foncé sur les mains, les pieds et la queue, Cebus. albus , Geoff, Nota. M. de Humboldt ne considère pas le- sapajou barbu comme une espèce distincte de celle du sapajou brun. M. Geoffroy avoit rapporté à certe espèce le sajou gris dè Buffon, mais nous avons cru devoir lės séparer , principalement à. cause du manque de barbe dans le dernier de ces singes. Nous avons trouvé au contraire qu’il pré- sente plus de ressemblance avec le sajou décrit Técemment par M. Frédéric Cuvier. (Voyez l'espèce précédente.) HABIT. Inconnues. -PATRIE Ja Guyane. 64°. Esp. * SAPAJOU COEFFÉ, cebus frontatus. (Encycl. pl. 17. fig. 4.2) Cebus frontatus, Kuhi. — Singe à queue touffué, Edw, Glan. pag. 312.7 — Simia trepida, Linn.? — Cebus trepidus , Geoff. Ann. Mus. tom. 10. pag. 110. sp9)? CAR. ESSENT. D’un brun-noir presqu’uniforme y “avec le sommet de la tête et les extrémités des: membres plus foncés ; poils du front relevés perpen- diculairement ; très-droirs ; des poils blancs, épars: autour de la bouche et sur les mains antérieures. ee È pied. pouc. lig.. Dimens. Long. totale du corps , environ. 1 3.6 DESCRIPT. Tête médiocrement grosse ; face: obscure, nue, parsemée, autour de la bou- che „de petits poils blancs, et sur le front , ainsi que sur les Joues, de petits poils d’un noir foncé; poils du front très-serrés, relevés, d’un noir presque pur , cette couleur se portant aussi sur les: côtés de la tête, er rejoignant le menton en for- mant une bande assez étroite; poils du dessus du corps d’un brun-noir, qui devient plus obscur sut les extrémités que partout ailleurs; dessous. du cou et poitrine peu garnis, avec une teinte moins foncée; des poils très-fins, d'an blanc- grisâtre, épars sur les mains éntérieures; queue: d’un brun très-foncé dans presque toute sa lon- gueur et terminée de noir. ee s e Nota. Cette description , faite sur unsinge de la collecti on du Muséum , se rapporte en partie à celle du simia trepida de Linné, ou singe à queue touffue d'Edwards ; à cela près que celui-ci est présenté comme ayant les ce qui peut être dû à un mêlange de poils blancs plus abond i ant qu'il ne l’est sur les mains anté- rieures seulement de l'espèce que nous décrivons. Harr. Inconnues. PATRIE, Inconnue. 65°. Esp. * SAPAJOU NÈGRE, cebus niger, (Encycl, pl. 8. fig. 4.) Sapajou nègre, Buff. Te PAC. Suppl. tom, +. pl. 28. — Cebus niger , Geoff. Ann, du Mus. d'hist, nat. tom. 19. pag. LI, Sp, 7. CAR. ESSENT., Pelage brun foncé ; face , mains et queue noires; front et partie postérieure des joues Couverts de poils jaunârres. Dimens, De la taille du sapajou sač. DEscriPpr. Face nue et noire, avec quelques poils bruns, épars ; pelage composé de poils soyeux très-longs et uniformément d’un brun- noir très-foncé : ceux du haut du front relevés, quelques-uns d’entr'eux étant jaunâtres, ainsi que ceux de la partie postérieure des joues ; point de poils blancs autour de la bouche, ni suc les mains antérieures. Nota. M. de Humb celle du sajou brun, HABIT. Inconnues, PATRIE. Inconnue, oldt réunit cette espèce à 66°, Esp. * SAPAJOU VARIÉ , cebus variegatus. (Non figuré.) Géoff. Ann. du Mus. d’hist, nat, tom. 19. pag. 111.sp. 8.— Humb, sp. 17. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre , pointillé de Jaune doré; ventre roussâtre ; poils du dos de trois cou- leurs, à la racine bruns > puis roux et puis noirs tête ronde ; museau saillant > région interoculaire d'un brun-noirâtre. pied, pouc. lig. DIMENS. Long. totale .......... cesse 1 3 » Queue presqu'aussi longue que le corps. DESCRIPT. Face d’un brun livide, parsemée de petits poils épars, grisâtres; poils du sinciput de longueur égale | nombreux et perpen- diculaires à la tête, mêlés par places de noir, surtout vers lé front, où cetre dernière cou- leur forme des taches assez variées; tour des oreilles grisâtre ; côtés de la tête brunâtres ; poils du menton en petit nombre et grisâtres; dessus Tr quatre pieds cendrés, MAMMALOGIE. 83 A du dos d’un gris mêlé de roussåtre et de noir, provenant des couleurs dont les poils sont anne- lés; parties postérieures légèrement lavées de brun; face externe des bras d'un gris-blanchätre ; avant-bras d’un gris-noirâtre, ainsi que les extré- mités postérieures en entier ét la queue; pelage très-doux et formé de poils laineux fort longs. HABIT Inconnues. PATRIE. Inconnue. | r 67°. Esp. * SAPAJOU FAUVE, cebus fulyus. (Non figuré.) Sajou fauve, cebus flavus s Geoff. Ann. Mus d’hist. nat. tom. 19. pag. 112. SP. 11. — Simia flava , Schreb. tab, 31. B CAR. ESSENT. Pelage entièrement fauve ; poils soyeux et droits , n'étant pas ondulés. DIMENS. Intermédiaire , brun & le sapajou saë, Descripr. Tête petite; face nue, mais parsemée de petits poils grisâtres très-fins; dessus de la tête et occiput d’un gris-fauve, passant au brun très-clait, uniforme sur cette dernière partie; des poils jaunâtres assez rares sur le front ét en avant des oreilles ; dessus du corps généralement fanve, un peu plus foncé sur le milieu du dos que sur les flancs; parties inférieures presque nues ; queue de la longueur du corps, couvertes de poils abondans, plus fins que ceux du corps , d'un fauve très-clair en dessous et d'un fauve- brunâtre en dessus ; extrémité des membres très- légèrement plus foncée que la base de ces mêmes membres. Jeunes ayant le dessus de la tête tie moyenne du dos, d’un roux-châtain, ave HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. 68°. Esp.* SAPAJOU OUAVAPAVI, cebus albifrons, pour la taille, entre le sapajou roux, la par- la queue et les membres c le reste du pelage jaune, ( Non figuré.) Ouavapavi , cebus albifrons , | Humb. Rec. d’obs. zool. pag. 323. et -prodr, Sp. 19. — Cebus albifrons, Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. III. sp. 6. CAR. ESSENT., Pelage gris | plus clair sur le ventre ; sommet de la téte noir; front et orbites blancs ; extrémités d'un brun-jaunâtre, Dimens. Long. du corps, de jusqu’à l’origine de la RE r o e a a == & Ey A e 2 e : DESCRIPT, Pelage Srisdtre , plus clair sous la poi- trine et le ventre, plus foncé sur les extrémités, qu sont d'un brun-jaunâtre ; Sommet de la rêre d'un gris tirant sur AE. puis la tête pied. pouc, lig. i le noir; front et orbites d’un S, SAAN mo 84 MAMMALOGIE. 4 x INR beau blanc ; reste de la face d’un gris-blanchätre; yeux bruns et très-vifs; oreilles rebordées et pot- lues; quene de là longueur du corps, cendrée cN dessus, blanchâtre en déssous et d’un brun-noir _à l'extrémité. Le | Hapit. Formant de grandes troupes dans les fo- rêts; doux , agiles et peu criards. PATRIE. Les environs des cascades de l'Orénoque, près de Maypures er d'Atures, 69°. Esp. * SAPAJOU LUNULÉ , cebus lunatus. (Non figuré.) Cebus lunatus , Kuhl. sp. nov. CAR. ESSENT. Une tache blanche en croissant , sur chaque joue, se portant depuis le sourcil jusqu’à la bouche. Dimexs. De la taille du sapajou brun. DESCRiPT. Pelage généralement noirâtre; tête, extrémités antérieures et front noirs; une tache blanche en croissant sur chaque joue, joignant le sourcil à l’angle-de la bouche. ; Nota. Le singe qui a servi à l'établissement de cette nouvelle espèce est conservé dans la col- lection de l'Académie d'Heidelberg. PATRIE. Inconnue. 70°. Esp. * SAPAJOU A POITRINE JAUNE, cebus xanthosternos. (Non figuré.) Cebus xanchosternos , pr. Mazi- milien, Kuhl. sp. nov. CAR. ESSENT. Pelage châtain ; dessous du cou et poitrine d’un jaune-roussâtre très-clair. Dimexs. Un peu plus grand que le sapajou cornu. Descripr. Pelage châtain; face er devant de la tête (sinciput) d’un bianc-jaunâtre ; une ligne de poils noirs entourant la face, quelquefois d’un gris-brun pâle; poitrine et dessous du cou ee RON dense = d’un jaune-roussâtre clair; queue très-robuste ; membres musculeux, noirs. Hasir. Inconnues. | Parrie. Le Brésil, entre le 15°, degré 30 minu- tes de latitude méridionale et le fleuve Bel- monte, 715. Esp. * SAPAJOU CORNU, cebus fatuellus. (Encycl, pa 17. fe. 31) Sajou cornu, Buf. suppl. TO. 7a ph 29. — Simia fatuellus ; Linn. — Schreb. tab, 27. B. — Sajou cornu , Audeb. GE i 8 S- Sect 2. Mg. 3. eoft. Ann, Mus. OM, 19: pag. 109, Sp. 2. CAR. ESSENT. Pelage marron sur le dos, éclairci sur les flancs a roux yif sous le ventre; extrémités et queue d’un brun-noir; deux forts pinceaux de poils séparés , s’élevant de la racine du front. Dimens. De la taille du sapejou sagou. pied. pouc. lig- ~ Long totale du corps.......,.... 7 2. — de la queue........,......e. 45 2 1 — des aigrettes depoils.......... > I Distance des pointes de ces aigrettes. >» 2 22 Descripr. Tête oblongue; museau épais, couvert de poils d’un blanc sale ; nez aplati par le bout ; oreilles grandes et nues; front supportant deux bouquetsde poils noirs, dirigésen en haut et for- mantun angle entr'eux; poils de la base du front, des joues et des côtés de la tête blanchâtres, avec quelques nuances de fauve; poils de l'occi- put noirs comme ceux des-aigrettes, mais moins longs, s'érendant et formant une pointe sur l'ex- trémité du cou; oreilles grandes et nues; dos de couleur roux-marron, mêlé de brun et de grisa- tre ainsi que la face externe des cuisses, quisont grisâtres en dedans; une ligne longitudinale plus foncée, sur le milieu du dos, s’érendant depuis le cou jusqu'à l’origine de la queue, qui est cou- verte de poils noirs er qui fnit en pointe; poils des flancs longs de plus de deux pouces, d’un fauve foncé , ainsi que ceux du ventre ; bras, de- puis l'épaule jusqu'aù coude et partie de la poi- trine, d'un fauve-jaunatre plus clair que le dos et les flancs; poils du dessus des mains et des pieds noirs, Nota. Ce singe est plus rapproché des sapa- jous robusteet brun que des autres par ses formes z ainsi que par la couleur noire qui est sur sa face, ses avant-bras, ses jambes , ses pieds er sa queue; mais le sapajou robuste a plus de jaune sur les bras er sur la gorge , et le sapajou brun est moins roux sur le corps : son caractère principal consiste dans les deux aigrettes de son front. M. de Hum- boldt ne pense pas néanmoins qu'on doive le considérer comme formant une espèce distincte de celle dans laquelle il réunit ces deux sapajous, HABIT. Inconnues. PATRIE. La Guyane française. 72°. Esp. * SAPAJOU A TOUPET, cebus cirrifer. (Non figuré.) Cebus cirrifer, Geoff; Ann. du Mus. d'hist, nat. tom. 19. pag. 110. Sp. 34 — ‘Humb. prodr. sp. 16. | CAR. ESSENT. Pelage brun-châtain ; vertek , ex- trémités et queue d'un marron tirant sur le noir ; un toupet de poils très-élevés en fer à cheval sur | le haut du front; tête roade, ee ts nn © MAMMALOGIE. | 85 Dimens. Taille du sapajou brun. pied. pouc. lig. Bo E R E VIE "4: 9 RAR a a a D 9 DEsCkipr. Tête grosse, courte et ronde; face brunatre; poils du front et du sommet de la tête d'un brun-noit, formant une pointe en avant €t _S’alongeant sur le vertex, où ils forment un tou- pet élevé, échancré dans son milieu et couché obliquement en arrière; de petits poils épars, blanchâtres , très.fins sur la peau nue du visage ; parties postérieures des joues d’un blanc sale jaunâtre; poils des côtés de la tête brunâtres et entourant la face depuis le front jusqu'au men- ton, où ils prennent une teinte roussâtre qui est aussi celle des poils du dessous du cou et des au- tres parties inférieures; dos d’un brun-chârtain foncé; extrémités des quatre membres et queue d'un brün-marron tirant sut le noir ; face externe des bras et dessus du cou légèrement lavés de roussatre, ce qui est dù à la couleur terminale des poils de ces parties ; pelage fourni , doux et moelleux, HaABir. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. ? 73°. Esp. SAPAJOU SAÏ, cebus capucinus, ( Encycl. pl. 16. fig. 4.) Saï, Buff. tom. 15. pl. 8. — Audeb. Hist. nat. des sing. fam. a sect, 1. fig. 4 — Simia capucina, Linn. — Schreb. fig. 29. — Sajou saë , Geoff, Ann. Mus. TOM. 19, pag. 111: sp. 9. CAR. ESSENT. Pelage yariant du gris-brun au gris- olivätre; vertex et extrémités noirs ; front , joues et épaules d'un gris-blanc. DIMENS. Long. totale du corps , mesuré pied. pouc. lig, en ligne droite, depuis le museau jus- MAT AUUS A ces ue hs TRES Vie e — de la tête, mesurée de l’occiput CRT SUR NET ere ARR PLUS te de Jacquene:..….…… Set de rom 10 TES RE NAS cer aaverniars # À — à + CES NE Li. avertir at A0 < des jambes::x. 2 STE MP ne VON ER D MS EDS ana car au Can ten 0 0 Men DESCRIPT. Tête petite , arrondie; museau gros -€t Court ; racine du nez élevéeet garnie de poils; bord supérieur desorbitessaillant du côté arterne; oreilles grandes et nues ; face påle, parsemée de très-petits poils noirâtres ; poils du sommet de la tête généralement assez courts, à l’excep- tion de ceux du vertex et du haut de occiput, qui sont d'une couleur noire et qui forment une calotte bien marquée, tous les autres étant d’un gris-blanc; unelignenoire, étroite, descendant de la partie antérieure de la calotte jusqu’à la racine du nez; poils des bords des lèvres noirs et rares ; ceux des épaules er de la face externe des bras, du même gris pâle que les côtés de la tête ; des- 4 pe . sus du corps et flancs d'un gris-brun assez uni- forme ; face externe des cuisses également cou. verte de poils bruns, mais ces poils ayant leur extrémité d’un jaune pâle; mains et pieds d’un brun obscur; face interne des bras et des cuisses plus foncée que l'externe ; une ligne brune à la face postérieure de l’avant-bras; queue brune ; pelage assez fin. | | Hasır. Doux, plaintif, timide, docile, faisant Souvent entendre un cri aigu et pleureur ; vivant ‘d’ailleurs comme les autres sapajous. PATRIE. La Guyane et non pas le Brésil. 74°. Esp. * SAPAJOU GORGE-BLANCHE, cebus hypoleucus. | (Encycl. pl. 17. fig. 1.) Saï à gorge blanche ; Buff. tom. 15. pl. 9.— Audeb. Hist. nat. des sing. fam. $. sect. 2. fig, 8. — Simia hypoleuca (cariblanco), Humb. prodr. sp. 18. pag. 336.? ; CAR. ESSENT. Pelage noir ; région coronale , côtés de la tête , gorge et épaules blancs. DIMENS. Long. totale du corps, mesuré pied: pouc. lig- en ligne droite depuis le museau jusqu’à LUNA ris ARS IS Let pere as DC HITS — de la tête, depuis loccipüt jus: qu’au bout du museau... s. PAR 32 3 23 e MORE erra N a] 3 o» a AVE MIS er eva sit a T à ae Te se MM NE CSA LS E >s e la Janbe e ed a es ae ea A R ve rer Pia a A > 4 » DESCRIPT. Tête ronde; museau gros et COUrt ; yeux grands; nez élevé à sa racines oreilles grandes, presque sans poils; face påle et presque nuc; quelques poils noirs seulement, petits et épars sur la racine du nez et à l'endroit des sour- cils ; des cils aux deux paupières; poil du front, des tempes, des joues, des oreilles, de la mâ- choire inférieure, du dessous er des côtés du cou, de la partie antérieure de l'épaule , de la face ex- terne des bras, et celui du milieu de la poitrine, d'un blancsale et jaunâtre ; face interne du bras et de la cuisse avec des poils blancs et des poils noirârres , ceux de tout le restant d ou noirâtres; des teintes de brun la queue, (Daub.) HABIT: Celles de l'espèce PATRIE: La Guyane. ? u corps, noits et de noir sur précédente. 86 IS. Division. Les SAGOINS. Queue longue , non prenante. XII. GENRE. SAGOIN , callithrix, Cuv. Geoff. Illig. Cebus, Erxleb. Simia, Linn, Gmel. Schreb. Shaw. Saguinus s Lacep. 4 T1 Car. Formule dentaire : incis. ee canin. ee. UC molaires saa 36, Canines médiocres; incisives inférieures ver- ticales et contiguës aux canines. Tête petite, arrondie; museau court. Angle facial de 60 degrés. Ç Cloison des narines moins large que la rangée des dents incisives supérieures. Oreilles très-grandes et déformées, Queue un peu plus longue que le corps, non prenante et couverte de poils courts. A Corps assez grêle, HABIT. Assez semblables à celles des sapajous. Ces singes vivent en troupes presque constamment perchés sur les arbres et voyageant de branche en branche, se nourrissant de fruits, d'œufs, de petits oiseaux , etc. PATRIE. Les Guyanes et le Brésil. 75°. Esp. SAGOIN SAIMIRI, callithrix sciureus. ( Encycl. pl. 18. fig. 1.) Saimiri, Buf. tom. 15. pl. 67. — Audeb. Hist. nar. des sing. fam. s. sect. 2. fig. 7. — Fréd. Cuy. Mamm. lithogr. 10°, livr. — Simia sciurea, Linn. — Schreb. tab. 30. — Titi de l’Orénoque, Humb. Rec. dobs. zool. pag. 322. — Callithrix sciureus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 113. sp. I. — Vulgairement Sapajou aurore , sapajou orangé , sapajou jaune, sapajou de Cayenne, singe écureuil , (nom de pays, Çaimiri.) CAR. ESSENT, Pelage gris-olivâtre ; museau noi- ratre bras et jambes d’un roux vif. DIMENS. Lo l'origine d du Coma eo p Er — dé Kitête, m ciput jusqu'au bout 3 — d ESS RES ee US I I SUr ses quatre pattes » 6 » DESCRIPT. Têre ovale et alongée depuis le front ng. du corps, mesuré depuis pied. pouc. € la queue jusqu’à l'extrémité MAMMALOGIE. jusqu'à locciput; face assez plate; museau peu saillant; sinciput et vertex couverts de poils courts, non divergens; oreilles nues, plates , appliquées contre les tempes, anguleuses supé- rieurement et postérieurement ; yeux gros. Poil doux ; face nue , blanche , marquée d’une grande tache noirâtre qui comprend le bout du nez, la lèvre supérieure er la lèvre inférieure ; une petite tache verdâtre dans le blanc de chaque joue; lèvres entières; langue douce; yeux à iris châtain, entourés chacun d’un cercle couleur de chair; parties supérieures d’un jaune-verdâtre, prenant une teinte grise sur les bras et sur les cuisses, et se changeant en un bel orangé sur les avant-bras et les jambes; queue d’un gris-ver- ` datre, plus foncé en dessus qu’en dessous, son extrémité étant noire dans une longueur de deux pouces environ; ventre, poitrine, cou, joues, tour des oreilles d’un blanc sale très-lesèrement teint de jaunâtre; organes génitaux couleur de chair; scrotum volumineux ; gland semblable à celui de l’homme; ongles des pouces plats et larges; ceux des autres doigts longs et étroits; vieux individus plus verdâtres que les jeunes. Variété A. Dos unicolore. (Voyez la description ci-dessus, ) La plus commune, Varieté B. Dos varié de roux vif et de noir; taille double de la variété précédente, Du Brésil. HABIT. Assez doux et docile; entourant les corps avec le bout de sa queue, mais ne les saisissant point; aimant les insectes et ayant assez de sa- gacité pour les reconnoître sur des figures. PATRIE. Le Brésil, Cayenne, Commun au sud des cataractes de l’Orénoque er sur les bords du Rio-Guaviaré ; la variété A, sur les rives du Cassiquiare. 76°. Esp. SAGOIN A MASQUE, callithrix persona- m (The. : (Non figuré.) Callithrix personatus, Geoff.. Ann. Mus. tom. 19. pag. 113. sp. 2. — Humb. prodr. sp. 21, CAR. ESSENT. Pelage gris-fauve; la tête & les quatre mains noiråtres ; queue rousse. Dimens. Taille approchant de celle du sapajou saë. Tête beaucoup plus petite que celle de ce singe. Queue À peu près aussi longue que le corps. | (1) M. le docteur Kuhl est porté à croire que les sa- goins à-masque , veuve et à fraise appartiennent à une seule espèce, MAMMALOGIE. DEscripr, Pelage composé de longs poils géné- ralement d’un gris-fauve; face, sommet de la tête, joues et derrière des oreilles d’une couleur brune foncée dans la femelle et noire dans le måle; poils du dos, des bras er des cuisses gris et annelés de b! - Cette partie du pelage comme grivelée ; ceux -du ventre d’un r gtis uniforme , légèrement teints de brunâtre; poignets et mains , pieds de derrière, à l'exception des talons, noirs dans le mâle ‘et tuns comme la tête dans les femelles ; queue Mmédioctement touffue , d'un fauve-roussätre. Hapir. Inconnues. PATHE Le Brésil, entre le 18°. degré et demi et é 3; êt demi de latitude méridionale > SUr les ords des rivières Itabapuana, Itapemimin , Es- Pititu-Santo, Rio-Doce jusqu'à Saint-Mathieu. 77°. Esp. SAGOIN VEUVE, callithrix lugens. (Non figuré.) La viduita > simia lugens , Humb. Rec. d’obs. pag. 319. — Callithrix lu- gens , Geoff. Ann. du Mus. d'hist. nat. tom. 1 9. Pag. 113. sp. 3. AR. ESSENT. Pelage noirâtre ; gorge et mains an- térieures blanches ; queue à peine plus longue que le corps. Dimens. (a gueur. DESCRIPT. Poil fort doux et lustré, noir uniforme, à l’exception du cou et des extrémités antérieures, qui sont blancs; face d'une couleur blanchâtre, tirant sur le bleu, avec deux lignes blanches qui se rendent des yeux aux tempes; poils noirs du sommet de la tête à reflets pourprés; pieds de derrière et queue noirs, ` pproximatives ). Un pied environ de lon- d’un beau des mains HABIT. Animal d’un caractère mélancolique ,ne vivant point en troupes comme les autres singes de ce genre. PATRIE. Les forêts qui bordent le Cassiquiare et le Rio-Guiaviaré près de San-Fernando de Ata- pabo. Les montagnes granitiques peu élevées de la rive droite de l'Orénoque, derrière la mis- Sion de Santa-Barbata. : 75°. Esp. SAGOIN A FRAISE, callithrix amictus. (Non figuré, ) Sagoin à fraise, callithrix amictus ; Geoff. Ann. du Mus. d'hist. nat, tom. 19. Page 114. Sp. 4. — Simia amicta, Humb, Rec. d'obs. zool, prodr. sp, 24. CAR. ESSENT. Pelage brun-noirátre * un demi- collier blanc ; mains des extrémités antérieures d’un anc sale vers la pointe, ce qui rend. Des: Taille double de celle d DEScrIPT. Tout le dessus. 87 Jaune pâle et terne ; queue plus longue d’un quare que le corps. DiMExs. Taille presque double de celle du sagoin saimiri, Fe DESCRIPT. Tout le corps, ainsi que les avant- bras et les jambes, d'un noirteintde brun ; poils des. joues bruns; dessous du cou et commence- ment de la gorge blancs ; mains antérieures, de- puis le poignet jusqu’au bout des doigrs , d'un gris-jaunâtre sale; queue beaucoup moins touffue que celle des autres espèces et toute noire. HaBiT. Inconnues, PATRIE. Le Brésil? 79°. Esp. SAGOIN A COLLIER, callithtix tor- qQuatus, > ; (Non figuré.) Callithrix torquata , Hoff- mansegg, Ges, naturforcher. 4. 1809. X. pag. 86. — Sagoin à collier, callithrix torquatus , Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 19. pag. 114. SD. $. CAR: ESSENT. Pelage brun-chätain , Jaune en des- sous; un demi-collier blanc 5 queue un peu plus longue que le Corps. : DESCRIPT. Nora. Cette espèce ne nous est connue que par la phrase Caractéristique que nous venons. de rapporter, et quia été tirée par M, le pro- fesseur Geoffroy-Saint-Hilaire, de la descrip- ton qu’en a donnée M. le comte de Hoffmann- segg dans les Mémoires des curieux de la Nature de Berlin. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. 80°. Esp. SAGOIN MOLOCH, callithrix moloch. (Non figuré.) Cebus moloch > Hoffm. Ges. naturforcher, 4. 1809. X, pag. 97. — Calli- chrix moloch, Geoff. Ann. du Maus. d’hist. nat. tom, 19. pag. L14. sp. 6. es CAR. ESSENT. Pelage cendré , à poils annelés en: dessus ; tempes , joues et ventre d'un roux vif ; bout de la queue et mains d’un gris clair Presque: blanc. ES u sagoin saimiri ; ue que le corps, R Ło du corps, du. cou et de: la tête, ainsi que la face extérieure des quatre membres, couverts de poils annelés de gris: : era clair et de brun pâle, qui rendent cette partie du pelage trés-agréablement variée; poils de la queue (qui est assez touffue à sa base et mince à queue presque de moitié plus long 83 son extrémité) largement annelés de gris-bran noirâtre et de blancsale ; face externe des mem- bres d’un gris plus clair que les parties supérieu- res du corps; dessus des mains, surtout des ante- rieures, et extrémité de la queue d’un gris clair presque blanc; face nue et obscure, ayant quel- ques poils noirs assez forts et roides sas les joues et le menton ; poils du sommet de la tête courts èr perpendiculaires à la peau; joues, dessus du cou, poitrine, ventre, face interne des quatre membres d’un beau fauve-roussätre, et même d’un toux assez vif sur les limites de la couleur grise des flancs, qui en est nettement séparée, HABIT. Iuconnues, PATRIE. Le Para, où il est rare, 81°, Esp. SAGOIN AUX MAINS NOIRES, calli- thrix melanochir, (Non figuré.) Callithrix melanochir , prince Maximilien, Kuhl. — Callithrix incanescens, Lichtenstein. S l ; CAR. ESSENT. Pelage cendré ; partie postérieure du dos et lombes, ainsi que l'extrémité de la queue, d’un brun-roussâtre; mains antérieures fuligi- neuses. f Dimexs. Taille et stature du sagoin à masque, £ q DESCRIPT. Nota, Cette espèce ne nous est çon- nue que par la phrase caractéristique que lui a assignée M, le docteur Kuhl, et quenous venons de traduire, HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, 82°. Esp, SAGOIN MITRÉ, callithrix infulatus, (Non figuré.) Callithrix infulata, Lacht. et CAR. ESSENT, Pelage gris en dessus, d’un roux- jaunátre en dessous, avec une grande tache blanche entourée de noir au-dessus des yeux; origine de la queue d'un jaune-roussâtre ; son extrémité noire. Dimens..et DESCRIPT, Nota, Nous ne connoissons non plus cette espèce, que par la phrase caractéristique ci-dessus rapportée. — HAr. Tnconnues. - PATRIE, Le Brésil, où il est rare. XIVS, GENRE. AOÔTE, aotus, Humb, Illig; Geoff, Car. Formule dentaire. ? Denis des sagoins.? MAMMALOGTE. _ Tére ronde et fort larges museau court. Angle facial (non mesuré). va nocturnes, très-grands et très-rappro chés, Narines séparées l'une de l'autre par une cloi- son fort mince. | Oreilles très-petites. Queue plus longue que le corps, non prenante et recouverte de poils. Tous les pieds à cinq doigts; ongles aplatis. 83°. Esp. AOTE DOUROUCOULI, aotus trivir- atus. (Encyclop. pl. suppl. 1. fig. 2.) Douroucouli, ‘` aotus trivirgatus, Humb. Rec. dobs. zool. p. 806. pl. 28. — Cara rayada des missionnaires de l'Orénoque, — Aotus trivirgatus » Geoff. Ann. -du Mus. d'hist, nar, tom. 19. pag. 115. Sp. I CAR. ESSENT. Pelage cendré; ventre d'un jaune- roux ; trois lignes brunes et parallèles, étendues du front à l’occiput. Ç | | » 9 d 4 Tee I pa Haut. du corps sur les quatre pattes. » 4 DESCRIPT. Tête ronde et fort large; museau peu prolongé ; face nue; point d'oreilles externes; yeux très-grands er presque contigus; pouces postérieurs très-écartés des autres doigts; pelage gris, mêlé de blanc; une ligne brune se prolon- geant au milieu du dos, depuis la tête jusqu’à la queue; poitrine, ventre et intérieur des jambes d’un roux-orangé tirant sur le brun; front mar- qué de trois raies noirâtres longitudinales, dont une aboutit à la racine du nez, et les deux autres à l'angle extérieur des yeux ; iris d’un beau jaune; nez noir; paume des mains et plante des pieds d’un beau blanc ; queue touffue, de moitié plus longue que le corps, grise comme le dos, à l'ex- ception de la pointe qui est noirâtre. a HABIT. Il vit solitaire sur les arbres, passe le jour à dormir, ne cherche sa nourriture que pendant la nuit, mange des insectes qu'il attrape avec beaucoup d'adresse, des petits oiseaux qu'il va prendre au nid, des bananes, des fruits de pal- . miers, de la canne à sucre, etc. Il est monogame et sa femelle fait ses petits dans les trous des vieux arbres. Sa voix est très-foire. PATRIE. Les forêts épaisses des bords du Cassi- qu'are quiare et du haut Orénoque, près de Maypures et de l'Esmeralda, XV. GENRE. SAKI, pithecia, Desm. Geoff, Cuv. Illig. Cebus , Erxleb. Simia , Linn. Bodd. E . Ii CAR, Formule dentaire : incis, $ > Canin, 7> 2 6-6 | molaires 229 — SE 36. Incisives rapprochées; les supérieures obliques et les plus larges ; les inférieures étroites, lon- gues, proclives, convergentes par leur pointe, écartées des canines. Canines fortes, triquètres partout dans les måles. Cloison des narines plus large que la rangée des dents incisives supérieures, Tête ronde ; museau court. Angle facial de 6o degrés environ. Oreilles de grandeur médiocre; se rapprochant, pour la forme, de celles de l’homme; rebordées. Queue un peu moins longue que le corps, hon prenante, et fournie abondamment de longs poils. Pieds pentadactyles ; ongles courts et re- courbés. HABIT. Ces quadrumanes, vulgairement appelés singes de nuit , vivent, ainsi que les sapajous et les sagoins, sur les arbres des forêts , qu'ils ne quit tent guère, et qui leur fournissent les fruits et les insectes dont ils font leur nourriture habituelle. Ils sont nocturnes. | PATRIE, Le Brésil, les Guyanes, le Paraguay. 84°. Esp. SAKI COUXIO, pithecia satanas. . (Encycl. pl, suppl. 1. fig. 4.) Cebus satanas , Hoffm, Ges. naturforscher, X. pag. 93. — Cou- xio, Humb. Rec. d’obs. pag. 314. pl. 27. — Pithecia satanas , Geoff, Ann. Mus. d’hist, nat. TOM. 19. pag. 116. Sp. L CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-noir dans le måle , d'un brun-roux dans la femelle; une chevelure épaisse couvrant toute la téte et tombant sur le front; une barbe très-fournie; queue à peu près de la longueur du corps. pied. pouc. lig, Dimens. Long. totale du corps ..,,..., 1 4 » — de la queue. ...,..,.,,.,,,,,,, 1 f >» MAMMALOGIE. DESCRIPT. Face brune; bouche grande ; canines | très-fortes et anguleuses; incisives inférieures couchées en avant, très-longues et très-étroites ; pelage d’un brun-noir foncé dansle mâle et d’un brun de suie dans la femelle, composé de longs | poils, touffus sur le dos et rares sur le ventre ; poils du sommet de la tête fort alongés et rerom- bant sur le front, en divergeant du centre à la circonférence; menton garni d'une touffe de poils ou d’une barbe fort épaisse et de forme ar- rondie ; queue d’un brun-noir. Barbe des femel- les moins forte que celle des mâles adultes. Jeunes mâles d’un gris-brunâtre. Hasit. Inconnues. PATRIE. Les bords de l’Orénoque , dans le grand ara. > 8 5f, Esp. SAKI CAPUCIN , pithecia chiropotes. (Non figuré.) Le capucin de l'Orénoque , si- mia chiropotes , Humb. Rec. d'obs. zool, pag. 311., — Pithecia chiropotes, Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 19. pag. 116. sp. 2. CAR. ESSENT. Pelage roux-marron; une chevelure épaisse, séparée au milieu et se relevant en deux toupets distincts de chaque côté de la tête; une barbe longue et touffue, Dimens. Taille du précédent. l DeEscriprT. Face et front nus, obscurs; yeux grands et enfoncés ; canines et incisives sembla- bles à celles du saki couxio; pelage d'un roux- marron ; poils du sommet de la tête fort longs et formant deux toupets, un de chaque côté ; une barbe de forme alongée et très-rouffue, d’un brun-nolâtre et couvrant une partie de la POI= trine; queue d’un brun-noirâtre; testicules pour- pres. HABIT. Solitaire, mélancolique, vivant par couple et ne formant pas de troupes. Il boit dans le creux de sa main , d'où vient le nom spécifique de chiropotes, que M. de Humboldt lui a donné. PATRIE, Les déserts de l’Alto-Oxinoco , au suder à l’est des cataractes de ce fleuve ; fort rare dans les autres parties de la Guyane. 86°. Esp. SAKI A VENTRE ROUX, pithecia rufi- venter. i (Enccl. pl. 18. fig. 3.) Saki Baff. tom, 15. pag. 90. (Descripr. du 1%, individu.) — Singe de nuit, Baff. Suppl, pag. 114. pl. 31. — Simia palaci Lifi, Scheeb. — Audeb Hist aat, | des sing. fam, 6, sect. 1, fig. 1. — Pithecia rufi- REI $ : venter, Geof, Ann, Mus. Om, 19. pag. 116. ES E co CAR. ESSENT. Pelage brun, lavé de roussâtre; ven- tre roux ; les poils bruns à l'origine et annelés vers le bout de roux et de brun; chevelure rayonnant du vertex et aboutissant au front ; point de barbe ; queue à peu près de la longueur du corps. Dimens. Taille des précédens ; corps paroissant épais, à cause de l'abondance et de la longueur des poils, DEscripr.Faceronde ; museau court; yeux grands; point de barbe ; poils très-longs , ayant jusqu'à trois pouces sur les côtés du cou et du corps, ainsi que sur la queue; pelage brun lavé de roussätre à chaque poil étant d'un brun-noirâtre dans la plus grande partie de sa longueur et marqué d’un an- neau d'un blanc-roussâtre. vers son extrémité : poils du vertex divergens et formant une calotte qui se termine vers le haut du front; dessous du corps, 4commencer de la gorge, d’un roux clair ; queue très-garnie de poils, ainsi que les mem- bres, dont lesextrémités seules sont presque rases; face de couleur rousse obscure ou tannée, cou- verte de poils fins et doux. HABIT, Celles que nous avons rapportées pour les sakis en général. C’est l'espèce la plus ancienne- ment connue, : : i PATRIE. La Guyane française. 87°. Esp. * SAKI MIRIQUOUINA , pithecia miri- quouina, ` ' (Non figuré.) Miriquouina , d’ Azara , Hist. . nat, des quadr. du Paraguay, trad. franç. tom. 2. pag. 243. — Pithecia miriquouina , Geoff, Ann. Mus. rom. 19 pag. 117. sp. 5. CAR. ESSENT. Pelage gris-brun en dessus , canelle en dessous ; poils du dos annelés d’abord de blanc, de noir au milieu et de blanc à la pointe ; deux taches blanches au-dessus des yeux ; point de barbe ; queue un peu plus longue que le corps. | 3 pied. pouc. lig. DIMENS. Long, totale du corps......... 1 2 » — de la queue, en y comprenant les poils qui dépassent le tronçon ........ Haut. du corps vers les extrémités antérieures . .. nesstéeesssesss © 0 — vers les extrémités postérieures. » 10 » Descripr. Tête très-perite et presque ronde, nue seulement sur les paupières et sur le nez; ce dernier bien marqué; iris couleur de tabac d Es- pagne; oreilles très-larges, arrondies, velues, moins hautes que la tête; poils du front courts et dirigés les uns à droite, les autres à gauche, avec une ligne de séparation moyenne; poil très-doux, touffu et excepté Rs la queue, qui est oblique; celui du dos long d'un pouce et demi ; dessus du corps perpendiculaire à la peau» MAMMALOGIE. brun ; dessous de couleur fauve ou canelle ; des ; anneaux blancs-roussâtres sur les poils des par- tes supérieures er de la queue; scrotum presque nu; verge rentrant entièrement en dedans. Femelles et jeunes n’offrant pas de différences A remarquables avec le måle, HABIT. Inconnues. PATRIE. Les bois de la province de Chaco et du bord occidental de la rivière du Paraguay. 88°. Esp. * SAKI A MOUSTACHES ROUSSES, pi- checia rufibarba. (Espèce nouvelle, non figurée.) Pithecia rufi- barba, Kuhl. CAR. ESSENT, Dessus du corps d’un brun-noir ; dessous d’un roux pâle; dessus des yeux de la: même couleur; queue acuminée vers le bout, DrmEns. Non mesurées. Descripr. Toutes les parties inférieures du Corps, la face interne des bras et des cuisses, le dessous des yeux d’une couleur rousse pâle; point de tache blanche sur les paupières; toutes les autres parties couvertes de très-longs poils d'un noir fuligineux, ayant chacun un anneau påle vers la pointe; queue pointue, parce que ses poils diminuent peu à peu de longueur vers son extré- mité, HABIT. Inconnues, PATRIE. Surinam. (Museum de M. Temmink. } 89°. Esp. *SAKI A TÈTE JAUNE, pithecia ochroce- phala. __ (Espèce nouvelle, non figurée.) Pithecia ochro- cephala , Kuhl. | CAR. ESSENT. Pelage d’un marron clair en dessus; d'un roux -cendré jaunâtre en dessous ; mains et pieds d'un brun-noir ; poils du front et du tour de la face d’un jaune d'ocre. | DiMENs. De la taille du saki yarqué. DESCRIPT. Pelagede la face supérieure de la queue et du côté externe des membres d’un marron clair, chacun des plus grands poils ayant son ex- trémité d’un blanc-jaunatre ; dos ayant quelques- uns de ces poils seulement ; bout de la queue em étant entièrement dépourvu; mains d'un noir- brun; dessous du corps et face interne des quatre membres d’un roux-cendré jaunâtre; poils du tour de Ja face, principalement ceux du front, petits et d’un jaune d’ocre ;, dessous des yeux de la même couleur ; une ligne moyenne longitudi- nale divisant les poils du front. HARIT. Inconnues. MAMMALOGIE. PATRIE, Cayenne, ( Museum de M. Temmink.) 90°. Esp. *SAKI MOINE , pithecia monachus, ( Espèce nouvelle? peut-être figurée dans Buff. tom, 7. pl. 20, ) Pithecia monachus , Geoff. Ann. Mus. T PAR L SP A. CAR. ESSENT. Pelage varié par grandes taches de brun et de blanc sale jaunâtre ; poils bruns en grande partie et dès l'origine, et roux et dorés vers l'extrémité s chevelure rayonnanie de locciput et aboutissant au vertex ; queue à peu près de la lon- gueur du corps ; point de barbe. DIMENS. Un peu plus petit que le saki à ventre roux. Descripr. Pelage trèstouffu, varié de brun et de gris-blanc teint de jaunâtre , chaque poil étant de cette dernière couleur vers son extrémité et d'un brun obscur à la base; toupet, haut du dos, épaules, face extérieure des bras et lés deux pre- miers tiers de la queue surtout, teints de jaunâtre; : face brune, presque nue, ayant seulement quel- ques poils blanchätres sur Íe bas du front et sur les joues; dedans des cuisses er face interne des ras, noirs; une calotte de poils divergens, située sur l’occipur et se terminant tout au plus au vertex. Harir. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, 91°. Esp. SAKI YARQUÉ, pithecia leucocephala. ( Non figuré dans l'Encycl.) Saki, Buff. tom. 1$. pag. 90. (Descript. du 2°. indiv. phase Farqué, Buff. suppl. tom. 7, pour la partie du texte tirée de Delaborde et non pour la figure. — Simia pithecia , Linn. — Schreb. tab. 22, — Yarqué , simia pithecia , Audeb. Hist. nat. des sing. fam. 6. sect. 1. fig. 2. — Pithecia leucoce- phala , Geoff. Ann. Mus. tom. 1 9. pag. 117. CAR. ESSENT. Pelage noir; tour de la tête d’un blanc sale ; chaque poii d'une seule couleur ; queue A \ 7 4 peu prés de la longueur du corps ; point de barbe, DIMENS. Long du corps, du nez Jusqu'à Porigine de la queue... “» ro. # — d: la queue nue . .... tros D EI 3 — de la queue avec le Piles. us. nt hres #6 noir-brun assez fourni de tant fort peu sous le ven- tre ; occiput Couvert de poils courts, de la couleur de ceux du dos; joues , côtés de la mâchoire infé. rieure et front garnis de poils nombreux, encore plus courts que ceux du sommet de Ja tête, d'un lanc sale, légèrement teint de jaunâtre ; une ligne moyenne divisant ceux du front; tour des 01 veux, nez et lèvres, nus; queue très touffue et un peu plus courte que le corps. HABIT) Se tient dans les broussailles, va ‘par troupes de six à douze individus; se nourrit de goyaves et d'abeilles dont il détruit les ruches ; ne fait qu'un petit que la mère porte sur le dos, PATRIE. La Guyane, où il est rare. 5 s SETE 92°. Esp. SAKI CACAJAO, pithecia melanocephala. (Non figuré.) Cacajao , simia melanocephala, Humb. Rec. dobs. pag. 316. pl. 29. — Pithe- cia melanocephala , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 117. Sp. 7. — Appelé aussi caruiri, chucuzo et mono-rabon dans l'Amérique méridionale. CAR. ESSENT. Pelage brun-jaunåtre ; tête noire ; point de barbe; queue d'un sixième plus courte que le corps. Dimexs. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. la tête jusqu’à l'extrémité des pieds de dertien aide. En SL Ru 3 E Om DESCRIPT. Point de barbe; tête noire, couverte de poils courts, touffus et dirigés en avant; pe- lage d’un brun-jaunâtre ; Queue touffue, assez courte, d'un brun-jaunâtre dans la plus grande partie de son étendue, et presque noire à son extrémité, poitrine, ventre et dedans des bras et des jambes d’une teinte plus claire que le dos; mains et pieds noirs èt secs, avec les doigts très-longs; cou et nuque presque nus. HABIT. Vaen troupe; est peu agile et d’un catac- tère doux et flegmatique; se nourrit de fruits tels que bananes, goyaves, citrons, etc: PATRIE. Les forêts qui avoisinent | fleuves Cassiquiare et Rio-Neoro, -5 es rives des Es XVI. GENRE. OUISTITI, jacchus , Geoff. (1) Midas , Geoff, Saguinus , Lacép. Cuv. Hapale , Illig. Simia , Linn. Schreb. Bodd. y $ TES . CAR. Formule dentaire : incis; > canines 1! 6—6 | Se molaires gg = 36. NORRIS AS (1) Notre genre ouistiti correspond à la division des singes platyrrhinins actopithèques de M. Geoffroy, que ce naturaliste divise en deux genres : 1°, celui des ouistitiss 2°, celui des camarins. M 2 D ad or" 47 7 ! « Pr TL ge nr can i SE 92 | MAMMALOGIE,. Incisives et canines variables dans leurs dimen- sions. Molaires à couronne garnie de tubercules ai- gus. | | = Museau court ; nez saillant; occiput proêmi- nent. : Os hyoïde non apparent au dehors. Queue plus longue que le corps, lâche et en- tièrement couverte de poils. Pieds pentadactyles ; le pouce des mains an- térieures dans la direction des autres doigts et non opposable. . Ongles trèslongs, saillans au-delà des pha- langes , comprimés, arqués et pointus. HABIT. Ces animaux, toujours de petite taille \ 2 ni » > (à peu près de celle de notre écureuil), sont d’un naturel assez doux, et leurs habitudes sont fort semblables à celles des autres singes américains, On les apprivoise facilement. PATRIE. Le Brésil, les Guyanes. I, Sous- genre. OUISTITI, jacchus, Geoff. Incisives supérieures intermédiaires, plus larges que les latérales ;_ celles-ci isolées de chaque côté ; incisives inférieures alongées , étroites , verticales ; les latérales plus longues ; canines supérieures coniques et de grandeur moyenne; les deux infé- rieures très-peiites. * Espèces à queue annelée, j 93°. Esp. OUISTITI VULGAIRE, jacchus vul- aris. ( Encycl. pl. 18. fig. 4.) Ouistiti , Buff. tom. - 15.pl. 14.— Audeb. Hist. nar. des sing. fam. 6. sect, 2. pl. 4.— Simia jacchus, Linn, — Schreb. tab. 33. — Humb. OB. zool. sp. 34. — Jac- chus vulgaris, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. ito. sp. 1. — Ouistiti, Fréd. Cuv. Mamm. lithog. livr. 8°. CAR. ESSENT. Pelage cendré ; croupe et queue an- nelées de gris-brun et de cendré; une tache blan- che au front ; de crès-longs poils cendrés au de- pant et derrière l'oreille : restant de la tête et camail d'un brun-roux. DIMENS. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. l'occiput jusqu'à l’origine de la queue.. >» 6 x — de la tête , depuis l'occiput jus- wau bout du museau....,,,.... — de la queue, cer a e.. Longueur de Pavant-bras, depuis le pied. pouc. lig. coude jusqu’au corps + +... ta L % M eur rever omiarusee bei à == de la jambe , depuis le genou PEU U ONE 5 à sus ere craie ec 20 71 PE rs br erree fesses D ar DEscripr. Face nue; pelage cendré, composé de poils bruns à leur base et terminés de gris clair; croupe et queue annelées de brun et de cendré ; dix ou onze bandes alternatives de cha- cune de ces deux couleurs sur lacroupe, et quinze à dix-huit sur la queue ; une grande tache blan- châtre au milieu du front et deux grandes touffes de poils assez fins et ondulés, de la même cou- leur, situées au devant et en arrière de chaque oreille; occiput, côtés de la tête, dessous du cou, haut de la poitrine et épaules d’une couleur brune roussâtre sans mélange de gris; dessous du corps d'un gris plus clair que le dos et un peu jaunâtre; mains et pieds bruns, Variété À. Pelage roux; croupe annelée de roux et de cendré, ne Jeune individu (âgé de 40 à ço jours)‘, d’un Le A , fuligineux brunâtre, avec ta queue marquée d'an- neaux alternativement fuligineux et grisâtres, et sans pinceaux aux oreilles. HABIT. Ce petit singe est beaucoup moins vif et _pétulant que les sapajous; il marche toujours à quatre pattes et ne peut empoigner les corps avec ses mains antérieures qu'en faisant usage des cinq doigts à la fois et dans une même di- rection; il saisit néanmoins les mouches avec assez d'adresse. Etant bien soigné, il a quelque- fois produit en France. La femelle ne fait qu'un petit qui s'attache constamment à elle dès sa naissance, et ne la quitte que lorsqu'il est en état de vivre seul. L’ouistiti craint surtout le froid et lhumidité, | PATRIE. La Guyane et le Brésil. 94°. Esp. * OUISTITI PINCEAU, jacchus penicil- latus. (Non figuré.) Jacchus penicillatus , Geoff. : Ann. Mus. tom. 19. pag. 119. sp. 2.— Humb. Rec. d'obs. zool. prodr. sp. 38 bis. ss CAR. ESSENT. Pelage cendré; croupe et queue an- nelées de brun et de cendré ; une tache blanche sur le front ; un pinceau de poils noirs et très-longs devant les oreilles ; la tête et le hausse-col noirs. Dimens. Taille de Pouistiti vulgaire ; tête plus petite et, _ plus arrondie. © DESCRIPT. Pelage d’un brun-roux cendré ; croupe et queue annelées de brun et de cendré; douze Le, 1 En eran Trenet Ou treize anneaux sur la croupe , et quatorze ou quinze sur la queue ; une tache blanche trian- gulaire au front comme dans l'espèce précé- dente; un pincéau de poils noirs ec très-longs en avant de chaque oreille ; les autres parties de la têre et le hausse-col bruns-noirs ; épaules et de- vant du cou d’un brun foncé; pieds d’un gris- brun, Les jeunes individus ayant les poils des pinceaux de l'oreille fuligineux avec la racine roussatre, Hast. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, où il est commun, mais pas plus au midi que le 1 s°. degré 30 minutes de la- titudé australe. 25°. Esp. * OuISTITI A TÊTE BLANCHE, jac- chus leucocephalus. (Non figuré.) Ouistiti à tête blanche, jacchus leucocephalus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. sp. 3. — Humb. Rec. d'obs. zool, prodr. sp. 37. ( Simia Geoffroyi.) CAR. ESSENT. Pelage roux ; tête et poitrail blancs; \ hausse-col noir ; queue annelée de brun et de cendré T de très-longs poils noirs devant et derrière les oreilles. 5 Dimexs. Taille des deux précédens. | DESCRIPT. Face couleur de chair, nue; poils du front, du sommet de la tête, de l'occipur , des _ joues , du dessous du cou et de la gorge , blancs; deux touffes de poils noirs, longs et droits, l’une devant, l’autre derrière chaque oreille ; une ta- che brune-noirâtre sur le haut du dos, se prolon- geant par le haut des bras, etse confondant avec la couleur de tout le dessous du corps et de la face interne des membres ; restant du dos fauve; côtés du corps et face externe des membres cou- verts de poils brun-noirs dans la plus grande partie de leur longueur, et terminés de blanc sale; mains et pieds d’un brun pur ; queue an- nelée. : HaBiT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. 96°. Esp. * OUISTITI OREILLARD, jacchus auritus, (Non figuré, } Ouistiri oreillard, jacchus au- ritus , Geof. Ann. Mus. tom. 19. pag. 119. sp. 4. — Humb. Rec. d’obs, zool. prodr. sp, 36. CAR. ESSENT. Pelage noir mêlé de brun; queue annelée de noirâtre et de cendré ; une tache blanche au front ; de très-longs poils blancs couvrant lin- terieur méme des oreilles. ; MAMMALOGIE. Dimexs. Taille de louisriri vulgaire. DESCRIPT. Front , nez, tour des yeux, lèvres et menton recouverts de très-petits poils blancs; par places sur le dos et sur la face externe des membres; queue marquée d'une quinzaine d an- neaux gris-cendrés et d'autant d'anneaux d'un brun-noirâtre; sommet de la têre couvert d une touffe de poils jaunârres; oreilles ayant à leur partie interne une assez longue touffe de poils blancs ; extrémité des quatre membres d'un gris- brun. Jeunes individus d’une couleur brune assez uni- forme, plus ou moins foncée, rous les poils étant de cette couleur avec la pointe assez claire ; un peu de jaune à la racine du nez; queue légère- ment annelée; sommet de la tête tantôt d'un brun plus foncé que celui du corps, tantôt d'un brun-fauve doré , entremélé de poils noirs. HABIT. Inconnues.. PATRIE. Le Brésil, ? 97°. Esp. * OUISTITI CAMAIL, jacchus humeralifer. (Non figuré.) Ouistiti camail, jacchus hume- ralifer , Geof. Ann. Mus. tom. 19. p:g. 120. sp. 5. — Humb. Rec. dobs. zool. prodr. sp. 38. CAR. ESSENT. Pelage brun-châtain ; queue légère- ment annelée de cendré ; épaules , poitrine et bras blancs. ` Dimens. Taille de Poxuistiti vulgaire ; même port. front de très-perits poils fins et serrés; tour de fx face brun clair; sommet de la tête brun foncé : deux touffes de poils blancs et droits, l’une de- vant, l’autre derrière l'oreille, dirigés latérale- ment et en arrière; dessous du cou et de la gorge d'un brun-roussâtre uniforme; tout le res- tant du pelage composé de poils d’un brun-noir dans la plus grande partie de leur longueur et terminé de blanc-oris, cette dernière teinte des- sinant quelques lignes transversales sut le dos, mal indiquées; queue noire avec des anneaux gris-cendrés , peu marqués et fort éloignés entre eux. , HABIT. Inconnues. . PATRIE. Le Brésil. \ LG $ a ** Espèces à queue non annelée. 98°. Esp. OUISTITI MÉLANURE, jacchus mela- NUTUS: | (Non figuré.) Ouistiti mélarure., jacchus me pelage noir avec des poils brans mêlés aux autres DESCRIPT. Face blanche, recouverte sur tout le “dé manne a nr amer dpe — EURE à ere SN à +" ETS te arr ce ne ee 7 rs are = Lost F 94 | MAMMALOGIE. e lanurus, Geoff. Ann. du Mus. d'hist. tom. 19. | 100%, Esp. ,OUISTITI TAMARIN, jacchus rufi- pag. 120, sp. 6. manus. l CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus, fauve en ( Encycl, pl. 19. fig. 3.) Tamarin , Buff. tom. dessous ; queue d’un noir uniforme. = 15.pl.1 3.— Simia midas, Linn.—Schreb. tab. Dimens. Taille de Pouistiti vulgaire; queue d’un quart 37, d'après Edwards. Tamarin , Audeb. Hist. plus longue que le corps. nat, des sing. fam. 6. sect. 2. fig, $.— Geoff. Descripr. Dessus du corps d'un brun-fauve, Ann. Mus. tom. 19. pag. 121, sp. 1.— Humb. plus foncé sur les lombes qu'ailleurs; tête éga- Rec. dobs. zool. prode. sp. 46. lement plus obscure ; face brune ; dessous du cou, oitrine et ventre d'un gris-fauve; extrémirés encore plus brunes que les lombes; face anté- rieure des cuisses d'une couleur jaunâtre qui s'écend jusqu'aux hanches, et qui est nettement séparée de la couleur brune de la partie posté- rieure par une ligne oblique ; queue d'un brun- noit uniforme, ee à re PE 0 MP aaa eee | CAR. ESSENT. Pelage noir; croupe variée de gris; mains et pieds de couleur rousse. Dimens. Taille de l’écureui/ ; longueur du corps, sept à huit pouces , sans compter la queue. DESCRIPT. Corps alongé; front grand; oreilles très-développées, de forme carrée, nues; yeux chätains ; poil doux, comme hérissé, noir, varié de petites taches grises sur la croupe, lesquelles sont dues à des anneaux qui sont sur les poils de | cette région ; poils du dessus des mains, depuisle È | bout des doigts jusqu’au poignet, et du dessus | des pieds, depuis le bout des doigts jusqu’au ta- PATRIE. Le Brésil, selon M. de Humboldt. he i GER Re Se nr | lon, d’un jaune-roux ; queue très-longue, mince 99°, Esp. OUISTITI MICO, jacchus argentatus, et noire. (Encycl. pl. 10. fig. 2.) Mico , Buff. tom. 1 $. HABIT. Vif, gai, mais irritable, s’apprivoisant fa- l. 18. — Simia argentata , Linn. -—Schreb. tab. cilement. À l’état sauvage il vit en grandes trou- 36.— Mico, Audeb, Hist. nat. des sing. fam. 6. pes dans les hautes futaies des terrains élevés er sect, 2. fig. 2.—~ Jacchus argentatus , Geoff. Ann. éloignés des habitations. Mus. d’hist. nat tom. 19. pag. 120. sp. 7. — Humb. Rec. d'obs. zool. prodr. sp. 40. Nora. Selon M. Kuhl, cette espèce fait le pas- . sage des ouistitis aux tamarins. HAB1T. Inconnues. PATRIE. La Guyane er le Maragnon, où il porte le nom de tamary. Inconnu au Brésil, CAR. ESSENT. Pelage blanc; face, pieds et mains tag 101°, Esp. OUISTITI NÈGRE , jacchus ursulus. rouges ; queue noire ou blanche, (Non figuré dans Encycl.) Tamarin nègre, Buff. suppl. tom. 7. pl. 32. — Audeb. Hist. nar. des sing. fam. 6. sect, 2. fig. 6. — Saguinus ur- sula, Hoffm. Naturf, X. pag. 101.-- Midas | ursulus, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 121. sp. 2. — Humboldt, Prodr. sp. 45. — Fréd. Cuy. Mamm. lithogr. livr. o. DimMexs. Taille de louistiti vulgaire ; longueur de la __ queue presque double de celle du corps. DescripT. Pelage d'une belle couleur blanche, lustrée et comme argentée; poils de la queue, dans toute sa longueur, d’un noir foncé ; joues, museau , oreilles, parties nues des mains et des pieds d’une couleur vive er foncée de vermillon; quelques poils noirs sur les sourcils et sur les lèvres. CAR. ESSENT. Pelage noir; dos ondulé de roux yif; mains noires, Farié À à queue toute blanche. Kuhl. Drmens. Taille et proportion du précédent. Harit. Inconnues. DESCRIPT. Très-voisin de l’onistiti tamarin pat PATRIE, Le Para, ses formes, et n’en étant peut-être qu'une sim- ple variété ; pelage doux, épais, formé d’un seul re . à $ \ A ER Sous-genre , TAMARIN , midas, Geoff. Quatre poil noir, à la tête, autour du cou, sur les mem. incisives s ae upérieures contigues , les intermédiaires étant . Fa ` = = s - Hjerteures proclives , contiguës et formées en bec de Jereg Se à coniques ; assez fortes et se diri- geant de dedans en dehors ; oreilles grandes ; front is reii rendu très-apparent par la saillie en avant du bord supérieur des orbites, plus larges que les latérales į quatre incisiyes bres et sur toutes les parties inférieures du corps, où ils sont plus rares qu'ailleurs; dos et Aancs on- dulés de noir et de fauve, chaque poil étant marqué d'anneaux assez larges de ces deux cou- leurs; face, oreilles, pieds et mains nues et d’un noir-violâtre ; yeux d'un jaune-brun; conque de l'oreille rrès-grande , échancrée postérieurement. M AMMALOGTIE, HABIT. Les mêmes mœurs et habitudes que le précédent, PATRIE, Le Parat où il est commun, 102°. Esp. OUISTITI LABIÉ , jacchus labiatus: - (Non figuré.) Midas labiatus , Geoffr. Ann. , US. tom, 19, pag. PI Sp. 3.— Humb. Rec, d'obs, zool, prodr. sp. 44. CAR. ESSENT, Peiage noirätre , roux ferrugineux er dessous; tête noire; nez et bords des lèvres blancs, Dimens. Taille de Pouistiti tamarin. DESCRreT Dis du corps d’un brun-noirâtre, ainsi que la face extérieure des membres; tête, queue et extrémités des quatre pattes noires ; Ventre et parties intefnes des membres, d’un roux ferrugineux ; nez et bords des lèvres recou- verts de poils courts et serrés, d’un assez beau blanc. HaABtt. Tnconnues, PATRIE, Le Brésil. 103°, Esp. OUISTITI A FRONT JAUNE, jacchus chrysomelas , Kuhl. | (Espèce nouvelle non figurée.) Midas chry- somelas , Kuhl. CAR. E:SENT. Pelage noir; front et côté supérieur > 3 ` Z 5 s de la queue d'un jaune doré ; avant-bras , genoux y POtrine et: côtes.de la tête d’un roux-marron. DIMENS5.? Hasit. Vit dans les grandes forêts, PATRIE. Dans le Brésil et le Para. Rare entre le 14°. et le 15°, degré de latitude australe, 104". Esp. OUISTITI MARIKINA, jacchus rosalia, _ (Eucydl. pl, ro. fig, 1.) Marikina, Buff. tom. ES. pl. 16.—Simia rosalia, Linn.-—Schreb. tab. 35. — Marikina, Audeb. Hist, nat. des sing, fam. 6. sect. 2. fig. 3.— Midas rosalia , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 121.sp. $.—Humb. Rec. d'obs. zool. prodr, Sp. 41, — Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. Sn livr.—Vulgairement singe- lion. : CAR, ESSENT. Pelage roux doré; une longue cri- niere, Drm£N<. Long totale du corps , mesuré pied. poue. lig. depuis le bout du museau jusqu’à Pori- gine de la queue........,..., CENK + » 9 G, — de la base de la queue à son extré- tend à Fonte RC Se vhs he Eos - 38 HS Er Rat PENSE 22 3 6 e Me D e A A E S A > 3 2: : 99 pied. pouc. lig, Long: du talon au bout du grand doigt. » 3 » — du coude , au haut de épaules. anoi G — du poignet au bout du grand i ASE ririk eusir a a a a er a 3 DEsCRIPT. Face nue er livide depuis les sourcils, ainsi que la paume des mains €t la plante des pieds; nez un peu saillant, surtout à sa racine ; bouche grande; langue douce ; lèvres minces; oreilles externes rondes, avec un rebord seule- ment à la partie supérieure et mayant point de lobule; peau couleur de chair; pelage d'un beau jaune clair, un peu plus doré à la crinière, à la poitrine et sur la croupe, un peu plus pâle sur le dos, sur les cuisses, à la base de la queue et sous le ventre postérieurement; poils soyeux , mais très-fins , beaucoup plus longs sur la tête er sur le cou qu'aux autres parties du corps, et formant une large crinière qui cache entièrement les oreilles ; queue couverte de poils. sur routes ses faces , et souvent terminée par un perit flocon; doigts longs et grèlés, celui du milieu des mains étant le plus grand; celui du milieu ec le doigt qui vient après en dehors, étant aux pieds , de la même longueur; pouce antérieur extrémement court, et n'attelgnant pas même à la naissance des autres doigts; celui des pieds, au contraire , très-distinct et ayant seul un ongle plat; première molaire à une seule pointe ; les quatre autres peu différentes entr’elles pour la grandeur, à tuber- . cules mousses. Variété À, Pelage varié de roux et de noirâtre, — De la Guyane, | Variété B. Pelage d’un roux plus éclatant d’une même couleur. — Du Brésil. HABIT. Semblables à celles des autres singes de ce genre. ; queue PATRIE, La Guyane et les régions méridionales du Brésil, à Rio- Janeiro et au cap Frio. 105. Esp. OUISTITI LÉONCITO, jacchus leo- nius, (Non figuré dans l Encycl. } Léoncito , Simia leonina , Humb, Rec. d’obs. zool. pag. 14, pl, g. — Tamarin léoncito, midas leoninus y Geoff, Ann, Mus. tom, 19. Page 121, sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage brun-olivätre 5; une longue FUN A crinière de la même couleur: face noire ; bouche blanche ; queue noirâtre en dessus y brune en des- Sous, DIMENS. Long du Corps, 7 à § pouces. — de la queue, égale à celle du corps ts amp À der Re te EE eye aera a b go mo a gő DESCRIPT. Pelage brun-olivâtre ; tête et cou sup- portant une grande crinière de la même cou- leur; face noire, avec une tache d’un blanc- bleuâtre sur la bouche er les narines; oreilles grandes, poilues, triangulaires, distantes, avec le rebord supérieur replié; dos marqué de LR taches et de lignes légères d un blanc-jaunâtre ; queue recourbéeet floconueuse à son extrémité ; mains et pieds noits ; plantes nues ; pouces écar- tés des autres doigts; ongles recourbés, aigus et noirs aux pieds de devant, aplatis à ceux de derrière. Hair. Très-vif,très-irrascible, et faisant enten- dre souvent une sorte de sifflement analogue au chant des petits oiseaux. PATRIE. Les plaines qui bordent la partie orien- tale des Cordilières, les rives du Putumayo et du Caqueta ; ne montant jamais jusqu'aux ré- gions tempérées; rare, même dans son pays natal, | 106°. Esp. OUISTITI PINCHE, jacchus œdipus. (Encycl. pl. 18. fig. 5.) Pinche, Buff. tom. 15. fig. 17. — Simia œdipus, Linn. — Schreb. tab. 34. d’après Edwards. — Pinche, Audeb. Hist. nat. des sing. fam. 6. sect. 2. fig. 1. — Titi de Carthagène, Humb. Rec. d'obs. zool. pag. 337. CAR. ESSENT., Pelage d’un brun-fauve en dessus , blanc en dessous ; une longue chevelure soyeuse et blanche; queue rousse dans sa première partie et noire dans l’autre. | DrMExs. Long. du corps, 9 pouces environ. Queue à peu près double. Descripr. Pelage lustré, d'an brun-fauve, quel- quefois moucheté de taches fauves en dessus, blanc en dessous; les deux premiers tiers de la queue d'un roux vif et le dernier noir; un toupet de longs poils lisses et blancs au sommet et aux côtés de la tête, tranchant fortement avec la _ peau noirâtre et tannée de la face, qui est aussi couverte d’un três-léger duvet gris; quelques poils roides er blancs autour de la bouche, près des oreilles et sur le menton; mâchoire inférieure trés-large ; oreilles grandes et arrondies. HABIT. D'un naturel méchant et atrabilaire ; dif £ Ta . a à É 7 2 ficile à apprivoiser. Il fait entendre un cri sem- blable à celui des chauves-souris, i PATRIE. Carthagène et Pemb Sinù. Rare à la Guyane, ouchure du Rio- MAMMALOGIE. SECONDE FAMILLE. LÉMURIENS, lemures. CAR. Formes générales se rapprochant de celles des quadrupèdes proprement dits. Incisives variant aux deux mâchoires pour le nombre, la forme et la situation. Narines situées à l'extrémité du museau. Extrémités postérieures plus que longues les- antérieures. Premier doigt des pieds de derrière, après le pouce, terminé par un ongle aigu et relevé. Deux ou quatre mamelles pectorales. Queue , lorsqu'elle existe, non prenante. , PATRIE. L'île de Madagascar, Ceylan, le Sénégal. XVII. GENRE. INDRI, indris, Lacep. Cuv. Geoff. Lemur, Gmel. i Lichanotus , Illig. CAR. Formule dentaire : incis. canin. ——" ; — Í molaires 55 —= Incisives supérieures réunies par paires; les inférieures externes, les plus larges. 3 2e Canines assez saillantes. Molaires à couronne tuberculeuse. Deux mamelles pectorales, Tête longue, triangulaire, Membres postérieurs assez longs, le second doigt des pieds de derrière seulement subulé. - Queue tantôt très-courte, tantôt très-longue, Poil laineux. È HABIT. Animaux vivant de fruits et autres sub- tances végétales, dont les mœurs sônt presque inconnues. | : 107°. Esp. INDRI A QUEUE COURTE, éndris bre- vicaudatus, x (Encycl. pl. 2. suppl. fig. 5.) Indri, Sonn. oyag. ? pag. 142. fig. 88, — Lemur indri , Linri. Gmel. — Indri , Audeb. Hist. nar. des makis. — Indris brevicaudatus, Geoff.-S.-Hil. Mag. encycl. tom. 7. pag. 20. — Ejusd. Ann. Mus. otom. 19. pag. 157: Sp. Is CAR. PE MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre ; queue très-courte. pied. pouc. lig. Dimens. Long. de l'animal debout.. s... gs mn — du corps proprement dit ....... 1 8 » Dh and en EVE UT ee DESCRIPT. Tête triangulaire, alongée; oxeilles _ Courtes et arrondies ; pelage presque tout noir; museau, bas-ventre, derrière des cuisses et des- sous des bras, grisâtres ; région des lombes blan- che et recouverte d’un poil semblable à de la laine ; poil des autres parties du corps soyeux et | très-fourni; queue à peine longue d’un pouce, autre Paré. Tiôs. doux étisisanc entendre un cri qui ressemble à celui d’un enfant qui pleure; élevé er dressé à la chasse par les na- rurels de la partie sud de Madagascar. 108°, Esp. INDRI A LONGUE QUEUE, indris lon- gicaudatus. Le (Non figuré dans l'Encycl.) Maki à bourre, Sonn. Voyag. 2. pag. 142. fig. 89, — Lemur laniger, Linn. Gmel, — Maki fauve, Buff. sup. tom, 7, fig. 3$. — Indris longicaudatus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 138. sp. 2. CAR. ESSENT, Pelage fauve; queue très-longue, pied. pouc. lig. Dimens. Long. totale du COIPS s...sse 9 LI Ó E nE EER LE a Descrirr. Corps en apparence large et gros, ce qui est dû à l'épaisseur du poil; tête moins alon- gée que celle de l'espèce précédente; front large; yeux très-gros; oreilles courtes, cachées sous le poil, qui est d’un fauve foncé; pouce des pieds de derrière grand et gros, avec un ongle large, mince et plat; second doigt réuni au pouce par une membrane noirâtre; poils doux et laineux , partagés en flocons conglomérés; couleur géné- ralement fauve; dessous du cou, gorge, poil- trine, ventre, face intérieure des quatre jambes d'un blancsale teint de fauve; partie du dos voi- sine de la queue, blanche; une tache noire cou- vrant le nez, les naseaux et une partie de la mâchoire supérieure, en se terminant en pointe sur le front lés de poils cendrés ; doigts et ongles noirs. » HABIT, Inconnues. PATRIE. Madagascar. XVIII. GENRE. MAKI, lemur, Linn. Erxleb, Gmel. Schteb, Cuv. Geof. Lacép.dllie. | | ; pieds couverts de poils fauves mê- 97 Prosimia, Bäss. Stotr. Cebus , Klein. PZ . Le $ 4 < Tet CAR. Formule dentaire : incis, &, Canin. es < 5 —$5 res — == 32, molaire: ar Incisives supérieures réunies par paires. Incisives inférieures proclives, longues , en forme de petites lames. | ge. Canines supérieures longues, comprimées, cul- _triformes , croisant les inférieures en avant. -Canines inférieures (ou plutôt 1". molaires) plus courtes, comprimées, triangulaires. Molaires à couronne , garnie de tubercules mousses. Deux mamelles pectorales. ; Tête longue et triangulaire, à museau effilé ; oreilles courtes , arrondies. Membres postérieurs proportionnés aux anté- rieurs; quatrième doigt des pieds le plus long de tous. Queue plus longue que le corps, couverte de poils , non prenante. | Poils doux et laineux. NOURRITURE. Substances vé gétales, fruits et ra- cines. HABIT. Animaux vivant comme les singes , - troupes plus ou moins nombreuses, sur les ar des forêts, dont ils mangent les fruits; marchant à quatre pattes, grimpant avec une excessive vi- tesse , et recherchant les lieux d’un difficile accès pour y dormir, En captivité; doux, susceptibles de reconnoître leur sans lui donner de marques d'affection ; joignant à leur nourriture habituelle de la chair cuite et du poisson cru, lorsqu'on leur en donne, etc, PATRIE. L'île de Madagascar et celle d'Anjouan. en bres intelligens, maltre, mais 109°, Esp. MAKI VARI, lemur. macaco. l (Encycl. pl. 20. fig. 2.\ Lemur macaco , Linn. Gmel. — Schreb. tab. 49. — Vari, Buf. tom. 13.pl. 27. (le måle.) — Jari et vari à ceinture, Geoff. Mag. encyclop, tom. 7. et Ann, du Mus. tom, 19. Sp. 1.— Vari, Audeb. Hist, nat. dec makis, fig. s (le mâle) et 6 (la femelle), A Ruffed lemur, Shaw. Gen. zool, tom. x. patt. i. pag. 98. | CAR. ESSENT. Pelage blanc et de noir; queue toute noire ; poils des joues fort longs, | N varié par grandes parties de aiaee ri ie re D NS *| 5 eu Dimens. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lis. en ligne droite , depuis le bout du mu- seau jusqu'à Fanus sodoran ce ess = 8 » — de la tête ................... 5 3 -— dela queue..........sessr.es 1 OS? — de Pavant-bras.......ssessss. > 4 — de la main..s.s.ss.essssssee 3 — delajambe.....s..s.sssse. STO — dupied.....ssssseresssessre 3 DescrirT. Corps en apparence plus gros que | celui des autres espèces, à l exception du ; maki rouge, ce qui est dù à l'épaisseur du poil et à sa nature laineuse; face entourée d’une colle- rette de longs poils; yeux vifs, avec leur iris- d’une très-belle couleur orangée. Dans le mâle adulte , côtés du nez, coins de la bouche, oreilles, dessus du cou, dos et flancs de couleur blanche; dessus de la tête, ventre, face externe de l’avant-bras et de la cuisse, queue noirs, | Dans la femelle , tête toute noire, à l'exception d’une bande blanche partant au-dessus de l'oreille qu'elle comprend, ainsi que les grands poils de la collerette, pour se réunir au blanc du dessous š EN etun peu élargie dans son milieu; ventre, mains, face exrerne des bras er des cuisses, er queue noirs. Dans les jeunes individus an moment-de leur naissance, museau court; poil ras, pelage mat- qué de gris où les adultes ont du noir, et offrant d’ailleurs la même distribution de couleurs. Variété À. Semblable au précédent, si ce n’est que le noir est remplacé par du brun gris. De la Collect. d’Hist, nat. de Brest. HABIT. Vivant en troupes dans les forêts; mé- chant, dit-on, dans l’état de liberté, mais fort doux en domesticité, et présentant les mœurs | des autres espèces. PATRIE. Madagascar. a asenin S PE 110°, Esp. MAKI ROUGE, lemur ruber. o (Non figuré dans l'Encycl.) Lemur ruber, Pér, et Lesueur. — Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat, tom, 19, pag. 159. — Cuv. Regn. anim. tom. r, pag. 117: — Maki roux , Fred. Cuv. Mamm. Lithogr. 25°, livr. CAR. ESSENT. Pelage d’une belle couleur rousse- Š A vE = NORT N > tete s mains , ventre et queue NOLS s une tache blanche sur le cou. DIMENS, Longueur du corps, depuis Te pied. pouc. lig. MAMMALOGIE. da cou ; dos noir, à l'exception d’une ligne trans- | .versale blanche, passant d’une aisselle à l’autre si bout du nez , jusqu’à l'origine de la QUEUE eee nn ne er de ee + we I 4 25 -pied. poue. lige Longueur de la tetë irpreni n A. à + RTE OS à 4 eve st M LT ponpa dala guemen s . {eu Le EG g DESCRIPT, Poil fourni et laineux, ce qui rend le corps épais en apparence; tête garnie de longs poils autour des oreilles, comme dans l'espèce précédente ; pelage d’un roux-marron très-vif ; Mains, pieds et queue d’un noir très-foncé, ainsi que le ventre et la face interne des quatre meni- bres; peau de la face er celle des quatre mains d'un roux foncé; yeux fauves; sommet de la tête d'une teinte plus foncée que le dessus du dos; poils des joues et des oreilles d’un marron moins foncé que ceux des parties environnantes ; une tache d’un blanc-jaunâtre sur le cou er la nuque ; poils de la collerette d’une couleur mar- ron plus claire que celle des flancs; une tache blanche transversale sur chaque pred de derrière, Hair. Très-doux , très-agile. PATRIE. Madagascar. 111°, Esp. MAKI Mococo, lemur catta. ( Encycl, pl. 20, fig. 3.) Mococo, Buff. tom. 13. ph 22.— Lemur catta, Linn. — Schreb. derrière. ...... PS SR PE ES de # TO + £ nuque PPS NOR RS PS PT e DOUX ee ee » $ ; 6 = 7 II >> — de la nuque au bout du museau. » 3: 2 — de R queue.........., tes. LOG 5 Peer vie DE D PT ir tire nee Te 9 4 œ DescRIPT. Oreilles pointues et élevées; pelage . d'un cendré-roussâtre sur le dos, d’un cendré clair sur les flancs, blanc sous le cou, la gorge, le ventseet sur la partie interne des membres ; bout du museau, tour des yeux et occiput noirs, le reste de la tête étant blanc; iris brun ; queue alternativement colorée dans toute sa longueur d'anneaux blancs et noirs, dont le nombre s’é- lève jusqu’à trente ; paume de la main s'étendant par une ligne étroite, cachée sous le poil jus- qu'au milieu du bras, oùelle reparoît nue. RE { RL es 2 Hip, Animal très-doux, d'un tempérament très-lascif ; recherchant la chaleur ; s’entourant de sa queue pôur dormir , et faisant entendre un bruit sourd comme les chats; se peignanr le poil Avec ses incisives inférieures, etc, ' PATRIE. Madagascar. $ € . 12. Esp. MAKI NOIR, lemur niger. (Non figurée dans l'Encycl. } Maucoco noir , w. Glean. tom, 3. pl. 217. — Lemur niger, eof. Ann, Mus. tom. 1, pag. 159. Sp. 2. Car. ESSENT. Pelage entièrement noir ; de longs _ Poils sous le cou. Dimens. Taille du chat domestique de moyenne grandeur. ESCRIPT, Pelage d’un très-beau noir de jais sur toutes les parties du corps et formé de poils assez longs, médiocrement épais et fort doux; yeux UN orangé vif, trant sur le rouge, avec des Pranelles noires; bout du nez et partie nue des . qQPatre pattes d’un noir foncé. Hasit, Inconnues, PATRIE, Madagascar. We Esp. * Maxi MONGOUS, lemur mongoz (1). (Encycl, pl. 20. fig. 1.) Mongous , Buff, tom. 13. pl. 26, — Edw. Glean. rom. 3. pl. 216. — Lemur mongoz , Linn; Gmel. Schreb. — Geoff. nn, Mus. d'hist. nat. tom. 19. pag. 161. sp. 8. Car. ESSENT. Pelage gris-jaunâtre en dessus , blanc en dessous 3 tour des yeux et chanfrein noirs. Dimens, Longueur entière du corps, me- pied. pouc. lig. suré en droite ligne , depuis le bout du cz MR Ne EE A auteur du train de devant........ > IO » —— du train de derrière ......... » II » à Ongueur dela tête, depuis le boutdu Seau Jusqu'à l'occiput ............ 9 6 LT PRESSE" ee dE Rnb me. 2 » mw LE ce ete PES E DEscripr, En général , semblable au mococo, mais ayant les oreilles plus courtes, les yeux moins saillans, et le museau plus long et plus gtos; couleur du museau et du tour des yeux, | = A ~ 3 ù } noiratre ; poils laineux, assez longs , surtout au- } (1) Le nomde mongous a été généralement appliqué aux espèces de makis à pelage plus ou moins brun ou gris, et n’offrant point de grandes taches de couleurs dé. terminées , comme le vari et le maki rouge, ou d’an- neaux sur la queue , comme le mococo. Ces espèces, pour être admises définitivement, doivent être exami- nées de nouveau. MAMMALOGIE. 99 tour des oreilles qu'ils cachent en partie, d'un cendré-jaunatre sur le corps et sur la face ex- terne des membres , chacun étant de couleur cendrée dans la plus grande partie de sa longueur ‘avec la pointe fauve; une tache noirâtre sur le sommet de la tête ; pieds de derrière plus fauves que le reste du pelage ; gorge, dessous du cou, poitrine, ventre , aisselles , aines er face interne des quatre jambes d’un blanc sale mêlé d'une teinte de fauve plus ou moins foncé dans diffé- rens endroits; iris rougeâtre; parties nues des pieds er des mains de couleur brune. ( Dau- benton.) (1) : HaBit. Moins familier que le mococo ; du reste présentant les mêmes habitudes naturelles. PATRIE. Madagascar. 114°, Esp.* MAKI BRUN „lemur fulvus. ( Non figuré dans l'Encycl.) Grand mongous : Buff. suppl. tom. 7. pl. 33. — Maki brun, Geoff, Ménag. nat. fig... — Ejusd. Ann. Mus. d'hist, nat, (OM, 19. pag. IĜI. Sp. 9. ` CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus , gris en des- sous ; chanfrein élevé et busqué. Dimens. D'un tiers plus grand que le maki à front blanc. DESCRIPT. Tête plus arrondie, museau plus fin que dans les mongous ; queue moins touffue et plus laineuse , diminuant de grosseur vers son extrémité; pelage brun en dessus, cendré en dessous ; croupe et jambes lavées d’olivâtre, parce que les poils qui recouvrent ces parties sont fauves à la pointe ; yeux d’un jaune orangé. très-vif ; tête entièrement noire ; chanfrein élevé et busqué. ( Buffon.) HABIT. Inconnues. d PATRIE. Madagascar, 115, Esp. * MAKI AUX PIEDS BLANCS, lemur . albimanus. _ (Non figuré dans l’Encycl. ) Maki aux pieds blancs , Briss. Reg. anim. p. 221. — Mongous, Audeb. Fam. des makis , fig. 1. — Maki aux mains blanches, Geof. Ann. Mus. tom. 19. pag. 160. Sp. 7. CAR. ESSENT. Pelage gris-brun en dessus ; poils d’un roux canelle sur les côtés du cou; poitrine blanche ; ventre roussätre ; mains blanches. DIMENS. Quatorze à quinze pouces de longueur , depuis le bout du museau jusqu'à l'origine de la queue. (1) Le maki mongous d'Edwards différoit de celui de TN + z Daubenton » En ce que le dessus de son corps étoit d’un _brun-foncé, : \ : Na 7 PP LE EEE O ST es Me. cn maa ; D Asa HABIT. Inconnues. 100 | MAMMALOGIE. DESCRIPT. Muséau noirâtre; oreilles avec leurs bords arrondis ; poils des joues courts et gris-Jau- nâtres , ceux des tempes et de la gorge ferrugi- neux ; sommet de la tête, dessus du corps, face externe des membres, couverts de poils gris-brun foncé , un peu frisés ; poitrine , ventre et inté- rieur des quatre membres d'un gris-brun plus “clair; mains er pieds revêtus de poils blanchâtres jusqu'aux ongles ; queue touffue et grise (1). HABIT. Inconnues. PATRIE, Madagascar. t 116°. Esp. * MAKI ROUX , lemur rufus, ( Non figuré dans l’Encycl.) Maki roux, Audeb. Hist. nat. des makis, fig. 2. — Geoff. Ann. du Mus. d’hist, nat. tom. 19. p. 160. sp. 5. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux doré en dessus , blanc-jaunâtre en dessous ; tour de la tête blanc, excepté au front ; une bande noire s’étendant de la face à l’occiput. GE Dimexs. De la taille du précédent. : DESCRIPT. Très-voisin du maki aux pieds blancs et du maki à front blanc femelle, dans le jeune âge; mais en différant par ses oreilles plus cour- tes, par sa queue garhie de poils moins longs ; - enfin par la couleur du pelage, qui, au lieu d’être . d'un gris-brunâtre „est roux. PATRIE. Madagascar. r7. Esp. * MAKI A FRAISE, lemur collaris. (Non figuré.) Maki à fraise, Geoff. Ann. us. tom, 19. pag: 16:.8p. 11.— Variété du Mongous, Fréd. Cuv. Mammif. hthog. 2°. livr. ? CAR. ESSENT. Pelage brun-roux en dessus y fauve en dessous ;.une fraise de poils roux ; face plombée. DimENs. Un peu plus grand que le maki mococo. DESCRIPT. Très-voisin du mongous; dessus de la tête noirâtre ; front d’un noir varié de gris ; bas des joues présentant des poils un peu plus longs que les autres, disposés en bandes. obliques comme des favoris, et d’une belle couleur rousse orangée; dessous du cou garni de poils rous- - Stres, qui se joignent aux favoris orangés, et complètent aiñsi une sorte de fraise; occiput, dessus du dos ; flancs, face externe des mem- bres , d'un brun lavé de roux ; bord externe de | (1) Le maki décrit par Brisson et rapporté à cette es- | pèce par M. Geoffroy , avoitle nez, la gorge et les qua- tre pieds blancs; avec le ventre d’un blanc saler -~ la main et de son petit doigt, portant de petits! poils courts, dirigés vers l'extérieur, et tous pa- _ rallèles les uns aux autres, d’un roux orangé aussi vif que celui des poils des favoris; dessous du corps et face interne des membres d’un fauve pale ; bout du menton blanchâtre; queue plus’ longue que le corps, d’un brun foncé, surtout vers l'extrémité, où les poils sont un peu plus grands que ceux de la base, | Femelle plus petite que le mâle, ayant le sommet de la tête gris, le pelage plus jaunâtre. | et la taille un peu moindre. Nota. Le maki dont parle M. Fréd. Cuvier, sous le nom de maki d Anjouan (dans sa descrip- tion du mongous), nous paroît avoir beaucoup de rapports communs avec le maki à fraise. HABIT. En domesticité , il est timide et peu intel- ligent; il dort en boule, enveloppé dans sa queue, boit en humant , peigne son poil avec ses incisives inférieures , etc. On le nourrit de racines , de pain, de lait, etc, PATRIE. Madagascar. = 3118. Esp. MAKI A FRONT BLANC , lemur albi- frons. aa ( Non figuré dans l’Encyclop, } Maki à front blanc , Geoff. Mag. encycl. tom. 1. pag. 20. ( Mâle.) — Ejusd. Ann. Mus. d’hist, nat, t. 19. pag. 160, sp. 6. — Audeb, Hist. nat, des makis, fig. 3.— Fréd. Cuv. Mamm. lichog. (Femelle) maki d’ Anjouan, Geoff: Ann. Mus. tom, 19: pè 161. sp. 10. — Maki aux pieds fauves , Briss. Reg. anim. p. 221. sp. 3. ? | CAR. ESSENT. Pelage d’un ‘gris-roux en dessus y blanchätre en dessous ; mâle ayant le front blanc ; femelle ayant cette même partie d’un gris foncé , avec une ligne noire longitudinale sur le dessus de la tête. 5 pes DIMENS. Taille du makè mococo, | DESCRIPT. Måle ayant toutes les parties supé- rieures du corps , la face externe des membres , et le premier tiers de la queue , d'un brun-mar- ron doré lorsque la lumière vient obliquement; les parties inférieures et la face interne des mem- bres d’un gnis-brun olivätre ; les deux derniers tiers de la queue noirs ; la partie antérieure dela tête jusqu'aux oreilles, ainsi que les côtés des- joues et le dessous de la mâchoire inférieure , blancs; la face et la paume des quarre mains . d'un noir-violärre ; le cercle de l'irisorangé, etc. : \ ~ g ae o mar 1 Femelle ne différant du mâle, pour les cou- À leurs, qu'en ce que les parties qui sont blan- ches chez celui-ci, sont, chez elle, d’un gris - foncé; reste du pelage également d’un marron doré, mais un peu plus jaune, avec les épaules À plus grises. ( Fréd. Cuv. ) Haprr. Maurs des makis en général. Pouvant produire en France ; la gestation durant un peu moins de quatre mois. Perits naissant de la gros- seur d'an rat, commençant à manger seuls à six semaines , et ne tetant plus à six mois. PATRIE. Madagascar. 119°, Esp. * MAKI A FRONT NOIR , lemur nigri- frons. (Non figuré dans!’ Encycl.) Lemur simia sciu- rús , Petiver er Schreb. tab. 42. — Maki, n°. 1. Briss. Regn. anim. pag. 220. — Maki à front “noir, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. p. 160. sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage supérieurement cendré en avant et gris-roux sur les parties postérieures ; un ‘bandeau noir sur le front ; ventre et dessous des cuisses roux. Dimexs. Taille du précédent. Descripr. Extrêmement voisin, par les couleurs de son pelage, de la femelle du makià front blanc ; front et joues d’un brun-noir, s’éclaircissant pro- ëressivement vers le bout du museau, qui est blan- è A A , châtre ; dessus de la tête et du cou, épaules et face externe des membres antérieurs d’un gris de Plomb légèrement varié de blanchâtre , ce qui | ‘est dû aux anneaux des poils de ces parties ; dessus du dos , flancs , cuisses et partie extérieure des jambes, d’an gris- brun assez uniforme ; queue d’un gris un peu plus clair à la basé , et Passant au gris-noirâtre vers son extrémité ; dessous du cou et de la gorge d’un blanc sale; pieds et mains revêtus de poils courts, d’un gris- cendré, . Hasr. Inconnues. PATRIE. Madagascar. REX | 120€. Esp. MAKI GRI S > lemur cinereus. (Non figuré dans l'Encyl.) Zemur cinereus. Geoff. Mag. Encych. — Petit maki, Buf. suppl. tom. 7. pl. 84. — Grise; Audeb. Hist. nat. des Makis, fig. 7. | GAaRACT. ESSENT: PR. ER i pied, pouc, lig. Dimens. Longueur totale du corps..... » lo » MAMMALOGIE: tá DESCRIPT. Dessus du dos , face externe des mem bres, tête et queue d’un gris légèrement glacé e ? . a x de fauve; joues d’un gris uniforme , moins foncé que celur du front ; menton, gorge, poi- trine , face interne des bras et des cuisses d’un blanc sale ; poils de la queue d'un gris uniforme et peu longs. Nota. Certe espèce, dont l'existence avoit d’abord paru.douteuse, est bien confirmée -au- jourd’'hut. HaBir. Inconnues. PATRIE. Madagascar. X IX. GENRE. LORIS, loris , Geoff. Lacép. Dum. Cir, Fisch. Lemur , Gmel. | Stenops , Iig. CAR. Formule dentaire : incisiv. : Camii, y ; E-m 6— 6 molaires — == :6 olaires TE 36. Incisives supérieures très-petites, séparées à leur milieu; inférieures proclives, contiguës et très-perites. Canines moyennes, | Molaires à couronne gatnie de pointes aiguës. Tére ronde ; museau relevé; nez. prolongé en boutoir. Yeux très-grands, dirigés en avant, séparés seulement par une cloison osseuse très-mince. Oreilles courtes et velues. Quatre mamelles. pectorales , provenant seule- ment de deux glandes mammaires. Point de queue. Os du bras et de la jambe distincts. Tibia plus long que le fémur. Tarse et métatarse d’égale longueur. 127 fap Lors GRÊLE, loris gracilis. _ (Encycl. pl. ro. fig. 4.} Loris gracilis , Geoffr. — Loris, Buf. tom. 1 3 Fa 30. a Audeb. Hist. nat, des loris, pl. 2, — Tardigradus, re. F L. F3 Se — Loris ceylonicus , ischer, Anat. des makis, pag. 28, pl, 7. $& à et 18. su ire f CAR, ESSENT, Pelage roussâtre; une tache blanche sur le front, \ DOCS TS ER e aii o ó dns. A à! r st ginni omie 109 . MAMMALOGIE. Dimens. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite, dépuis le bout du mu- seau jusqu'à Panus ... he — de la tête, depuis le bout du mu- ; saú jusqu’à l occiput ; . S — de lavant-bras..... so... — de la main 11 ~- de la jambe srasprtés 2 10 — du pied.......... eine I= 6 T 6 - DeEscarrr. Tête tout-à-fait ronde; museau relevé et saillant ; yeux excessivement gros et très- voisins l’un de l’autre; oreilles larges et arron- dies, placées fort bas, garnies en dedans de trois oreillons en forme de conques ; queue rem- placée par un léger tubercule, ayant pour base les vertèbres coccygiennes ; poil très-fin er très- doux, d'un gris- roussâtre, plus foncé sur le dos qu'ailleurs; face brune, surtout au - dessus des yeux; une ligne blanchâtre, étroite , partant de la base du nez et se portant jusqu’au milieu du front , où elle s'élargit ; poitrine et ventre d’un blanchâtre mélé de cendré; face interne du bras er de l'avant bras, de la cuisse, de la jambe et des pieds de couleur grise, teinte de blan- chatre et de jaunâtre ; chtoris des femelles très- | gros, avec son gland partagé en deux branches, terminé par des poils, et entre lesquels s'ouvre le canal de lurètre. = à Nota. Le loris de Ceylan de Fischer, selon M. Geoffroy, ne diffère point spécifiquement du loris grêle, HABIT. Animal mélancolique, silencieux , pa- tient, fort lent dans ses mouvemens, dormant pendant le jour et ne s’éveillant que le soir ; se nourrissant de fruits, d'œufs et d'insectes, etc, PATRIE. L'ile de Ceylan. | © XX’, GENRE. NYCTICÈBE, nycticebus , Geoff. Lemur, Linn. ; Loris, Cuv. Geoff. Fisch. Galago, Cuv. T — ; A rise: NA el I Car. Formule dent. : incisiv. =, Caine . ‘ i s D x 6—6 Makas a , ; TES re 4 ou 36, 2 Incisives intermédiaires écartées, les latérales plus petites ou nulles; molaires antérieures à une pointe; celles du fond à large couronne, évidées à leur centre et tuberculeuses aux angles. Corps assez trapu; membres robustes. Tête ronde; museau court, non relevé, Peux très-grands, rapprochés et dirigés en avant. Oreilles courtes et velues. Deux mamelles pectorales. Une queue très-courre. Os de la jambe et du bras distincts. Tibia plus long que le fémur. , Tarse et métatarse d’égale longueur (1). HABIT. Semblables à celles des loris; démarche encore plus lente. PATRIE. Le Bengale, Ceylan et Java. 122%, Esp. NYCTICÈBE DU BENGALE, nycti- cebus bengalensis. ee (Encycl. pl. suppl. 2. fig. 6.) Paresseux penta- dactyle du Bengale, Vosmaer.—Loris du Bengale , Buff. Suppl. tom, 7. pag. 125. pl. 36. — Audeb. Hist. nat. des loris, pl. 1. — Lemur tardigra- dus , Linn. — Slow lemur, Shaw. Gen. zool. tom. 1. part, pl. 29. — Nycticèbe du Bengale, Geoff. Ann. Mus. tom, 19. pag. 164. Sp. 1. — -Loris paresseux, Cuv. Regn. anim. tom. 1. pag. 118. CAR. ESSENT. Pelage roux; une ligne dorsale brune ; museau large; quatre incisives supérieu- | res ; queue très-courte, | Re _ pied. pouc. lig. DIMENS. Long. totale du corps. Re — de quete. 1. » » 3 DESCRIPT. Tête presque ronde ; museau large et très-court ; oreilles fort minces , ovales et droi- tes, presqu'entièrement cachées sous un poil laineux ; yeux placés sur le devant du front, im- médiatement au-dessus du nez et tout proche l'un de l’autre, ayant l'iris d'un brun obscur; nez pétit et aplati en devant; langue passablement épaisse et longue ; poil du corps long, fin et lai- neux , mais rude au toucher, généralement gris ou d'un cendré-jaunâtre clair, un peu plus roux sur les flancs et aux jambes; tour des veux et des oreilles de couleur plus foncée ; Sinë ligne brune, plus ou moins étroite, plus ou moins . (1) Le genre nyctictbe est surtout voisin de celui des loris, à cause du nombre des dents, de la forme des oreilles , de la brièveté de la queue, etc. Mais les loris Ont les membres excessivement grêles et assez alongés, tandis que les nyticèbes les ont épais et courts; de plus, Jes premiers ont, dans leur museau prolongé ou boutoir, | An caractère qui leur est propre. ~ Orne pe e made pia e eir | MAMMALOGIE. 103 foncée, partant du haut du front et suivant le mi- lieu du dos, jusqu’à la queue. HABIT. Animal nocturne, fort lent, faisant en- tendre un cri monotone, répandant une odeur désagréable , se nourrissant de fruits , d'insectes , d'œufs, etc. | : PATRIE, Le Bengale. 123%, Esp. NyCTICÈBE DE JAVA , nycticebus ja- «Vanicus. (Non figuré.) Nycticèbe de Java, Geoff. Ann du Mus. rom. 19. pag. 164: Sp. 2. CAR, ESSENT, Pelage roux ; une ligne dorsale plus foncée; museau étroit; deux incisives supérieures Seulement ; queue courte. Dimens, Taille du précédent. Descripr. Nous ne possédons , sur cette espèce, que la phrase caractéristique que nous venons de citer, Hasit. Inconnues. PATRIE. Java, d’où plusieurs individus en divers états ont été envoyés au Muséum d'histoire na- turelle de Paris, par M. Leschenault de Latour. 124°, Esp. NyCTICÈBE DE CEYLAN , nycticebus ceylonicus, | {Non figuré dans l’Encyclop.) Nycticèbe de . Ceylan; nycticebus ceylonicus , Geoff. Ann. Mus. tom, 19, pag. 164. sp. 3. — Cercopithecus zey- lonicus , seu tardigradus dictus major., Seba, Thes. 1. pag. 75. pl. 47. fg. 1. Can, ESSENT. Pelage brun-noirâtre , entièrement noir sur le dos. DIMENS. et Desérrpr. Cette espèce ne nous est con- E ‘+ par la courte phrase caractéristique que M. eo Jeofiroy lui a assignée , et par la figure assez impar- ute que Séba en a donnée. PATRIE, Ceylan. EXT. GENRE. GALAGO , galago s Gr Cuv. Lacép. Otolicnus , Illig. s= Avena e CAR. Formule dent. : incis. De Hi EE E—1 > sal . 6—6 | molares TE == 36 où 34. Incisives supérieures séparées au milieu et lo- gées en dedans des canines ; les inférieures pro- clives, les deux externes étant les plus grosses. Canines peu aiguës, Molaires à couronne garnie de pointes aiguës, la première de chaque côté, tant en haut qu'en bas , n’en ayant qu'une seule. Deux mamelles pectorales. Tête arrondie; museau court} oreilles grandes, membraneuses ec nues ; yeux très - gros , rap- prochés l’un de Pautre. Membres postérieurs très-longs, le tarse étant trois fois plus long que le métatarse, Queue longue, couverte de poils, non prenante. Poils doux et laineux. HABIT. Animaux nocturnes dont les mœurs sont peu connues, mais qui vivent sans doute à la manière des loris. : PATRIE. L'Afrique et Madagascar. 125°. Esp. GALAGO DE MADAGASCAR, galago madagaséariensis. | ( Non figuré dans l'Encycl.) Rat de Mada- gascar, Buf. Suppl. tom. 3. pl. 20, — Lemur murinus ; Penn. Quadr. 1. pag. 247. — Maki nain , lemur pusillus ; Audeb. Hist. nat. des makis. — Galago de Madagascar, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 166. sp. 1. | CAR. ESSENT. Pelage roux; oreilles de moitié moins longues que la tête; queue plus longue que le Corps , couverte de poils courts. : Dimexs. Long. du corps, depuis le bout pied. pouc. lig- du nez jusqu’à l’origine de la queue... » `g 6 `: — de la queue, de moitié plus considérable que celle du corps. DESCRIPT. Tête courte; museau fin; pelage gé- néralement d’un gris-roux ; tour des yeux brun; extrémités postérieures moins alongées compa- rativement que dans les autres espèces; quatre incisives supérieures. FLABIT. Animal ayant les mouvemens vifs, fe cri semblable à celui de l'écureuil ; mangeant avec ses pattes de devant ; grimpant facilement aux arbres en écartant ses jambes , etc. 126°. Esp. GALAGO A QUEUE TOUFFUE, galago crassicaudatus. (Non figuré dans Encycl.) Le grand ga- lago, Cuv, Regn. anim. tom. à et tom, 4, pl r. fig, 1. —- Galago crassicaudatus , Geoffr Ånn Mus. d’hist. nar. tom. 19. pag, 16 _Desm. Nouv. Dict. tom. 13,pl.E, 31. Pi 6. Spe Le ea d'hist, nat. tom. 12 et CAR, ESSENT. Pelage d'un gris-roux ; oreilles tt 104 ayant les deux tiers de la longueur de la têtes queue très-touffue. Dimens. De la taille d’un lapin. ; DESCRIPT. Quatre incisives supérieures ; tête assez large ; museau court; poils très-doux , d'un gris-blanc en dessous. | HABIT. Ignorées. PATRIE. Inconnue. I 27°. Esp. * GALAGO POTTO, galago guineensis, (Non figuré dans l’Encycl.) Potto de Bos- man, Best. Van, de Guin. kuft. 11, pag. 30. fig. 4. — Lemur potto, Linn. Syst, nat. ed. Gmel. — Nycticèbe potto , Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. 165. Sp. 4. Ż CARACT. ESSENT. Pelage roux , cendré dans le premier âge ; queue de longueur moyenne. Descripr. Cet animal, qui n’est connu que par. la description très-imparfaice et la figure qu’en a données Bosman , paroît ressembler beaucoup au nycticèbe du Bengale ; mais il en diffère no- tablement cependant par sa queue alongée. HaBiT. Bosman attribue à ce galago les habi- tudes lentes et paresseuses des nycricèbes, PATRIE, La Guinée. 328°. Esp. * GALAGO DE DEMIDOFF, galago Demidoffi. .. {Non figuré dans l'Encycl.) Galago Demi- dofi, Fischer, Act, de Moscou, 1. pag. 24. fig. 1. — Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 166. Sp. 3: — Petit galago ; lemur minutus, Cuv, Tab. élém, des anim. pag. 101. ( Suivant M. Geoffroy.) (1) | : CAR, ESSENT. Pelage roux-brun ; oreilles moins -longues que la tête; queue plus longue que le corps, rousse et finissant en pinceau. DrmENs. Taille moindre que celle du rat ordinaire. DEscripr. Deux incisives supérieures seulement; museau noiratre, à PATRIE, Le Sénegal. ? 129°, Esp. GALAGO DU SÉNÉGAL, galago se- ` negalensis, (1) M. Cuvie (Règne animal) pi distinguer ce pe- tit galago de l'espèce de Demidoff, et lui ra porte pour synonyme le Zitle maucoco de Brown (liluftr. Zool. tab. 44), que M. Geoffroy regarde comme p’étant que le galago de Madagascar. Suivant lui, ce petit galago est Ja petite race observée par Adanson, au Sénégal. MAMMALOGIE. (Encycl. pl. suppl. 2. fig. 7.) Galago , Adan- son, Voyag. au Sénég. — Galago senegalensis s Geoff. Mém. sur les makis , pag. 20. fig. 1. — Lemur galago, Schreb. — Galago Geoffroy » Fisch, Act. de Moscou , tom. 1. pag. 25. — Galago moyen, Cuv. Regn. anim. CAR. ESSENT. Pelage gris-roux ; oreilles aussi longues que la tête ; queue plus longue que le corps ; rousse et finissant en pinceau. | Dimens. Taille du rar, | DESCRIPT. Deux incisives seulement à la må- choire supérieure ; yeux très-gros ; dessous du corps blanc. | | HABIT. Doux et innocent; se nourrit d'insectes; niche dans des troncs d’arbres, etc. PATRIE. Le Sénégal. | NX IE. GENRE. TARSIER, carsius , Storr, Cuv. Geoff. Illig. Lemur, Pallas. Didelphis , Linn. Gmel. Prosimia , Bodd. - Jerboa , Penn, Macrotarsus , Lacép. CAR, Formule dentaire : incis. #, canin. = Ë 5 2 ÿ ee 1 6 res nes men Tate nn Incisives supérieures, contiguës , inégales; les intermédiaires seules très-grandes; les inférieu- res petites et gênées par les dents voisines. 2 molaites Canines moins fortes que les deux incisives intermédiaires d’en haut. | Molaires antérieures à une pointe ; les autres ~- à couronne large, profondément évidée , bor- dée en dedans par une tranche circulaire , et en dehors par deux denticules tranchantes, ~ Tête ronde, presqu'entièrement sphéroïdale ; museau très-court, a+ Yeux excessivement grands, contigus. Oreilles longues, nues et membraneuses. Os du bras distincts, le radius étant plus fort que le cubitus; ceux de la jambe, au contraire, et en partie soudés ensemble, ~, Tarse trois fois plus long que le métatarse. Ongles du second et du troisième doigt su- bulés aux pieds de derrière, _ | k Queue : Queue très-longue, Fosses orbicaires presqu'entièrement cloison- . nées à leur fond. | 3 eue HABIT. ‘Inconnues. PATRIE. Iles de l'Océan indien, Madagascar. 130€, Esp. TARSIER AUX MAINS ROUSSES, tarsius spectrum. =. | | (Encycl. pl. 22. fig. 5.) Tarsier aux mains rousses, tarsius Spectrum, Geof. Ann. Mus. tom, 19. pag. 168. — Tarsier, Buff. Hist. nat. tom. 13. pl. 9. — Audeb. Hist. nat. des makis, (tarsiers, pl. 1.) — Lemur spectrum, Pallas , Nov. spec. quadr. e glir. ordin. pag. 274: — Tarsius Daubentonii, Geoff. Mag. encycl. == Woolly gerboa , Penn: quadr. p. 298.1, 225$. Car. ESSENT. Pelage roux ; oreilles de moitié moins longues que la tête, Dimens. Taille du mulot ; jambes postérieures plus lon- gues que le corps, le cou et la tête pris ensemble. Descripr. Tête arrondie; museau court et fin ; yeux grands à l'excès et fort rapprochés lun de l’autre ; oreilles longues, nues, droites, trans- parentes comme celles des rats; queue extré- mement longue et dénuée de poils, excepté à Son origine et à son bout; pieds divisés en cinq doigts très-longs, menus et bien séparés; pe- lage composé d’une sorte de laine de six à sept lignes de longueur, fort douce au toucher, d’un fauve-foncé sur le dos, la croupe et le ventre, et plus clair sur les autres parties; tête cendrée, Mâle ayant les parties de la génération d'un volume remarquable (1). PATRIE, Les îles les plus éloignées de l'Archipel indien, et plus particulièrement Amboine, où cet animal est appelé podje par les naturels. : e É ; 131%. Esp. TARSIER AUX MAINS BRUNES, tar- SIUS fuscomanus. s (Encycl. pl. suppl. 2. fig. 8.) Tarsius fuscoma- RENE (1) Pallas a fait connoître un tarsier , dont il a examiné Ja dépouille dans le cabinet de Schlosser , et qui n’est pas tout-à-fait semblable à celui que nous venons de dé- crire. Les principales dissemblances consistent en ce que les dents incisives sont obtuses , et que les deux du ru lieu ne sont pas longues; ce qui avoit d’abord engagé M. Geoffroy à le considérer comme appartenant te espèce distincré; mais ce naturaliste, dans son dernier travail sur les animaux de la famille des makis , s'est dé- terminé à réunir le tarsier de Pallas à celui de Buffon, comme ayant entr'eux une grande ressemblance dans les MAMMALOGIE. 105 nus, Fisch, Anat, des makis, pl. 3 et 4. — Geof. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 19. pag. 168. sp. 2. — Tarsius Fischerii, Desm. Nouv. Dict, d'hist. Hat. aed TA Car. ESSENT. Pelage brun clair; gris-blanc en dessous ; oreilles ayant les deux tiers de la lon- gueur de la tête. Dimexs. Un peu plus grand que le précédent. Descripr. Tête plus grosse que celle du tarsier aux mains roussess yeux plus écartés et moins gros; oreilles plus longues proportionnellement, recouvertes en dehors d'un poil très-fin ; pelage d'un brun clair'sur le dos et d’un gris-blanc sous le ventre ; extrémité des quatre pattes d'un - brun foncé; queue plus longue que le corps, couverte de poils assez courts, si ce n'est sa pointe, qui en présente de plus longs. PATRIE. L'île de Madagascar. XXIII. GENRE. AYE-AYE, cheïromys , Cuv. Geoff. Chiromys , Illig. | | Lemur , Schreb. Shaw. Daubentonia, Geoff. Sciurus, Linn. Gmel. ; — Q 2 > RE Ron ra Car. Formule dentaire : incis. =, canin. na y Dro ` EE A molaires = =— 18. Mes Incisives très-fortes, excessivement compri- mées, se correspondant parfaitement aux deux mâchoires, comme les incisives des rongeurs. Une barre ou espace interdentaire entre les incisives et les canines. Molaires à couronne plate. Les quatre pieds pentadactyles. Membres antérieurs courts, proportion gardée avec les postérieurs. Mains ayant le pouce assez court et libre, les autres doigts très-alongés, le médius extrême- ment grêle, le quatrième ou l’annulaire plus long que les autres. + Pieds de derrière entièrement formés en ra - es court, TANPON et muni d'un on- gle plat ; les sg o1gts assez alongés, égaux n grosseur : : - — grosseur ; l'indicateur comme celui des makis, us co : + ; urt et armé d'un ongle subulé, plus droit et plus aigu que ceux des autres doigts. formes générales et dans les proportions des parties. Une longue queue touffue, ; j 3 ; O i Loi ST gamma i 106 Deux mamelles inguinales, Museau court et pointu, non arqué comme celui des rongeurs. . À RES Yeux très-grands, dirigés en avant. Bouche grande. _ Caviré cérébrale très-développée. Orbites ayant leur cadre complet et l’arcade ygomatique comme dans les loris. Cornets inférieurs du nez simples. 132°. Esp. AYE-AYE MADÉGASSE , cheiromys madagascariensis. ( Encycl. pl. 22. fig. 3.) Aye-aye, Sonnerar, Voy. aux Ind. orient. tom. 2. p. 137. fig. 86.— Sciurus madagascariensis, Linn. Gmel. — Le- mur psylodactylus, Schreb. et Shaw. — Geoff. ém. sur un nouv. genre de quadr. ( Dauben- tonia.) Décad. philos, et litt. n°. 28. fig... — © Blainville, nouv. Bul. de ta soc. philom.—Desm. Nouv. Dict. d’hist. nat, 2°. éd. art. Aye-aye. CAR. ESSENT. Pelage brun, assez grossier ; queue | noire, formée de grands poils non distiques, comme ceux de la queue des écureuils, Dimens. De la taille d’un char. Long me- pied. pouc. lig. | surée depuis la tête jusqu’à Porigine de PR rrrrtrm sent sein es. I 3: DESCRIPT. Aux caractères détaillés ci-dessus „ | nous ajouterons les suivans : tête de médiocre | P grosseur , assez arrondie, terminée par un mu- | seau court et peu pointé ; narines ouveites en des- | sous; lèvre supérieure dirigée en ‘n-bas; l’infé- rieure très- courte; yeux roussâtres, saïllans, placés à égale distance da nez et des oreilles, front aplatr; oreilles très-grandes, beaucoup - Paes Sae S plus longues que larges et très-iminces, noires, lisses, reluisantes et parsemées extérieurement de poils longs, assez rares; incisives très-blan- ches; première molaire supérieure plus petite que les autres, un peu pointüe, comte le seroit une canines queue.aussi longue que le corps, couverte de poils dongs de plus de deux pouces, gros, roides, d’un brun-noirâtre dans toute leur étendue , excepté à leur origine, où la plupart Sent blanchâtrés; doigts des mains recouverts de poils courts et moirâtres, et terminés par des ongles jaunâtres, assez grands , courbes et poin- tus, À l'exception du doigt du milieu, qui est presqu'enrièrement nu et dont l’ongle est très- peut; dedans des mains et des pieds nu et nol- ratre ; mamelles de la femelle placées sous le ventre, à Un pouce en avant de la vulve, et dis- $> MAMMALOGIE. ` flavus d Erxleben . Martinique. Il y a lieu de croire . tantes entr’elles de sept à huit lignes, Des touffes: de longs poils, noirâtres au-dessous des yeux er du nez, sur les joues et le menton; face et des- | sôus du corps d’un blanc-fauve ; deux sortes de poils sur le dos et les extrémités ; un duvet pres- qu'aussi fin et aussi doux que de la laine, d'un blanc-fauve, et un grand poil plus ferme et plus long, de couleurbrune; bras, avant-bras, cuisses et jambes d’un brun-roussâtre. HABIT. Animal lent et paresseux, très-doux , noc- turne, se nourrissant d'insectes et de vers, quil _tire des trous des arbres, des gerçures des écor- ces, et qu'il pousse dans son gosier avec le très- long doigt du milieu de ses pieds de devant. ` PATRIE. L'ile de Madagascar (1). . (1) Ici se termine la famille des lémuriens ou des ma- kis. Nous avons décrit routes les espèces dont l’exis- tence nous paroît certaine ou presque certaine; mais: nous avons négligé de nous-occuper de quelques animaux qui ont aussi reçu le nom de /emur. | Parmi ces derniers, se trouvent surtout : 1°. le lemur (Syst. mamm. p. 0), dont le pelage queue prenante, et qui habiteroit la: l rotre que cette espèce , si elle existe, n est autre que le Kinkajou; 2°. le /emur bicolor ,. dont tout le pelage seroit, en dessus, d’un gris-noirâtres en dessous , d’un blanc sale , et dont le dessus du front šeroit marqué d’une tache de cette dernière couleur et: en forme de cœur. ( Miller „ Cimelia physica, pag 64, l. 32. — Shaw, Gen. zool. tom, E, pag. 104, pl. 36, Heart-marked lemur.) M. Geoffroy remarque, quant à ce- lui-ci „que la figure qu'on en possède, n’offre aucun des- caractères propres aux quadrumanes en géneral , et aux lémuriens en particulier ; dans la forme des extrémités: seroit jaune et la ‘antérieures ou postérieures. Quelques animaux qui doivent prendre place dans des: familles différentes de celles des lémuriens , ont aussi reçu le nom de mur. Nous citerons seulement le Ga- LÉOPITHÈQUE ou /emur volans et le SAGOIN SAIMIRI ou lemur leucopsis Hermann. Gt Enfin , un genre annoncé par M. Geoffroy paroit ren- fermer réellement trois nouveaux quadrupèdes de la fa- mille des makis, ou d’une famille voisine ; mais ce genre étant établi seulement sur les dessins de Commerson. nous n'avons pas cru devoir l’admettre , dès à présent.» dans-la série. Voici un extrait de sa description. CHEIROGALEUS. Animaux évidemment quadru- manes, à tête ronde ; nez et museau courts; moustaches longues; yeux grands , saillans fet rapprochés; oreilles courtes et ovales ; queue longue, touffue , cylindrique , enroulée sur elle-même ;.ongles des pouces plats, et tous les autres subulés comme l’ongle de l'index des pieds de derrière des makis; poil court, etc. IL renferme trois. éfpèces ; favoir : I- CHHROGALEUS MAJOR. Long de 11 pouces, à pelage rembraniparticulièrement sur le chanfrein. 2. CHEIRCGALEUS MEDIUS. Long de 8 pouces ; cou- TROISIÈME ORDRE. CARNASSIERS. Car. Des ES , des canines, des molaires , le plus souvent modifiées pour la nourriture ani- male (1). Quatre extrémités, dont les antérieures ne Sont jamais terminées par des mains, à pouce sé- “ Paré des autres doigts, et opposable avec ceux-ci. | - Mamelles. variables en nombre. . EA e . . ne LA Articulation de la méchoire inférieure dirigée €n travers, et serrée comme dans un gond, ne. lui permettant aucun mouvement horizontal. Orbites n'étant point séparés des fosses tempo- tales; arcades zygomatiques écartées er relevées. Estomac simple, membraneux ; intestins | Nouerir. Selon les espèces, de la chair fraîche Où corrompue , des insectes, des œufs, et même . des substances végétales , comme des fruits et des racines, mais non point de l'herbe ou des euilles. Hasit. Variant avec l’organisation. (Voyez les généralités des familles. ) PATRIE, Toute la terre habitable pour les quà- drupèdes, : =` : PREMIÈRE FAMILLE. CHEIROPTÈRES, cheiroptera. CAR, Formes générales disposées pour le vol. Tncisives en nombre très-variable; canines plus ou moins fortes ; molaires tantôt hérissées de pointes sur leur couronne, tantôt sillonnées en long. > Ur repli dela peau étendu entre les quatre | membres et les doigts des pieds anrérieurs. Deux mamelles pectorales, l Verge des mâles non fixée par un fourreau à la peau du ventre. leurs moins foncées; yeux entourés d'un cercle noir; chanfrein apparent en clair. 3. CHEIROGALEUS MINOR. Long de > pouces; cou- leur encore plus claire que dans le cherrogaleus medius : un cercle noir autour des yeux ; chanfrein clair. M. Geof. froy présume que Pennant a connu celui-ci, qu’il regar- doit comme ne différant pas du rat de Madagascar (notre galago de Madagascar). (1) Voyez les généralités , page 4. MAMMALOGIE | for De très-fortes clavicules ; omoplates larges. Avant-bras ne pouvant tourner à cause de la soudure des os qui le forment. - PREMIÈRE TRIBU. GALÉOPITHÈQUES, galeopitheci, s . à £ f Car. Doigts des mains médiocrement développés et robustes, tous munis d'ongles très-crochus. | Système dentaire anomal, Peau des flancs couverte de poils tant en des- sus qu'en dessous. : XXIVS. GENRE. GALÉOPITHÈQUE, galeopithecus > Pall. Lacep. Geoff, lig ` ; E "Lemur , Storr. Gmel, à 7 . . + ‘x e tent CAR, Formule dent. : incisiv. 4, canin. —= - 6 ? I bn F E = molaires 2 == 36, `“ olaires — 3 ? Incisives supérieures intermédiaires très-pe- tites; les larérales longues, compriméeş , tran- chantes , avec un petit tubercule de chaque côté de leur base, — Incisives inférieures proclives et divisées en dents de peigne; les intermédiaires composées de huit lames; les secondes de chaque . côté, de neuf, et les latérales offrant trois ou quatre crénelures. Canines supérieures très-petites, comprimées, triquètres, à pointe fort aiguë, avec une base large ; les inférieures plus grandes, Molaires supérieures antérieures semblables aux canines ; les postérieures à couronne hérissée de pointes et présentant une dencelure. . Museau assez pointu. Oreilles petites, arrondies, Queue médiocrement longue. Une membrane enveloppant le cou, les extré- mités et même les doigts, et la queue dans toute son étendue, | Doigts des mains assez courts : pouce non distinct et opposable 50 de croissant, très-effilés, Deux mamelles pectorales, Un cœcum très-développé, ngles en forme HABIT. Animaux nocturnes, vivant de fruits et 2 ; paume large; oiii Er LL TES entr Nn EEA PS ET D gemmes éd mazoa we a 108 d'insectes, se suspeùdant par les pieds de der- rière , comme les chauve-souris. PATRIE. Quelques îles de l’Archipel indien. 133°, Esp. GALÉOPITHÈQUE ROUX , galeopithe- cus rufus. : - (Non figuré dans l'Encyclop.) Galeopithecus, Pallas, Acr..Acad. sc. Petrop. 1780. p. 1.—Le- mur volans, Linn. Gmel.—Schreb. tab, 43. — Galéopithèque roux ; Geoff. Mag. encycl, — © Audeb. Hist. nat. des galéopirhèques, pl, 1, CAR. ESSENT. Pelage roux , sans tache. i } pied, pouc, lig. DIMENS. Longueur du corps......,.... > II IO DESCRIPT. Dessus du corps d'un roux - marron très-vif; ventre d’un roux clair; face interne des quatre extrémités et cotés du cou blanchâtres. HABIT. Animal courant sur la terre et grimpant aux arbres comme un chat; se soutenant en l'air lorsqu'il saute d'une branche à l’autre, au moyen de ses membranes; répandant une mau- vaise odeur analogue à celle du renard, etc. PATRIE. Les iles Pelew , où il porte le nom d’oleck. | < = 134°. Esp. * GALÉOPITHÈQUE VARIÉ, galeopi- | thecus variegatus. | (Non figuré dans l'Encycl.) varié, Geofir. Magaz. encyclop.—Audeb. Hist. des galéopithèques, pl. 2. — Galeopithecus. ya- riegatus ;.Cuv. Tabl. élem. des Anim. p. 107. CAR. ESSENT. Pelage brun-roux ; varié en dessus, taché de blanc'sur les extrémités, 3 i sa pied.. pouc. lig. Dimexs. Longueur du corps........... > f DESCRIPT. Dessus du corps et de la membrane d'un brun-gris, varié de brun plus foncé, ta- cheté de blanc sur les flancs er les quatre extré- mités ; dessous du corps gris-brun sur la poitrine et le ventre; tête à proportion plus grosse que celle du galéopithèque roux , avec le museau plus alongé et la gueule plus fendue. eis Nota. Audebert remarque que la grosseut de la tête et la variété des couléurs du pelage sem- : blent indiquer que ce galéopithèque n’est qu'un Jeune individu de l'espèce précédente. HABIT. Inconnues, PATRIE. Les Moluques. 2a 135°. Esp. * GALÉOPITHÈQUE DE TERNATE, | galeopuhecus ternatensis, — Galéopithèque E MAMMALOGIE. (Maki volant, Encycl. pl. 22. fig. 2.) Felis volans ternatea , Seba , Mus. 1. p. 93. tab. 58. fig. 2-3. — Galéopithèque de Ternate , Geoffr. CAR. ESSENT, Pelage d'un gris-rouž , plùs foncé en dessus qu'en dessous; queue légèrement ta- chètée, DiMExs. Plus petit que le précédent. DESCRIPT. Cette espèce, admise par M. Geof- froy, sur la description incomplète qu'en a donnée Séba, ne nous est point connue. Le poil dont soir corps est couvert, est serré, court et doux ; comme celui de la taupe. HABIT. Inconnues.. PATRIE. L'ile de Ternate l'une des Moluques.. SECONDE TRIBU. CHAUVE-SOURIS, vespertiliones, CAR. Doigts des mains excessivement alongés , et Supportant des membranes très-fines, avec le: pouce seul séparé, mais non opposable, ` Dents ICISÈVES 3 canines et molaires > toujours faciles à distinguer par leurs formes, | Membranes des mains se proléngeant par les flancs jusqu'aux extrémités postérieures, et nues, en dessus comme en dessous, 1%, DIVISION. Mächelières non munies de pointes: aigues, à leur couronne. XXV. GENRE. ROUSSETTE., pteropus , Briss.. Etxleb. Cuv.. Geoffr. Illig. Spectrum, Eacep. Vespertilio, Linn. Gmel. Bodd. F CAR. Formule dentaire : imcistv. 5 , Canin. A j; EE - molaires es 6—6 = 36. Incisives coniques ; canines assez grandes ; mo- laires à couronne tronquée obliquement, et mar- : quées d’un sillon longitudinal. Téte longue et conique. Oreilles courtes , simples, sans oreillons. Point de crêtes ou/de feuilles membraneuses ou cartilagineuses sur le nez. Queue très-courte ou nulle. kd MAMMALOGIE. -o ` Membrane interfémorale fortement échancr e. Un petit ongle rudimentaire et une phalange de plus au doigt index des ailes. Langue papilleuse. HABIT. Animaux nocturnes, se rassemblant en troupes sur les grands arbres ou dans les trous des rochers, pour y dormir pendant le jour ; se nourrissant de fruits pulpeux , et surtout de ba- nanes; ne faisant qu'un seul petit par portée , etc, Parrie. Les iles de l Archipel indien; le Bengale i Madagascar, les îles de France et Mascareigne , l Egypte. \ 17€, Section. Roussette sans queue. 136%, Esp. ROUSSETTE KALOU , pteropus java- . Nicus. | (Espèce nouvelle, non figurée.) Leschenault, Mém. sur les roussettes de M. Geoffroy. Note de la page 90. Ann. Mus. tom. 15 (1}. CAR. ESSENT. Dessus du cou d'un roux enfumés _Testant du pelagé noir; des poils blancs, mêlés aux poils noirs du dos. | | pied. pouc. lig. Dimens. Envergure des ailes ......,.... 5 » gS Longueur totale du corps......... RE ES hat : DEscripr, Nous ne savons rien de plus sur cette espèce, qui est sans contredit la plus grande de l’ordre des cheïroptères, si ce n'est que son poil Est extrêmement rude. HABIT. Animal vivant en grande société ; dormant Pendant le jour, er s’accrochant si bien aux bran- ches, que si on le tue alors, il y demeure attaché ; se nourrissant de fruits, et faisant entendre pour toute voix un cri très-aigu. PATRIE. L'île de Java. 2€ ; r s 137. Esp. ROUSSETTE ÉDULE , pteropus edulis. ( Espèce non figurée. ) Pteropus edulis, Peron et Lesueur. — Geof. Ann. Mus. d'hist. nat. tom. 15. pag. go.—Malanon bourou des Malais.. (1) M. Abel, savant minéralogiste anglais; qui a fait partie de ambassade en Chine de lord Amerhest, m'a rapporté qu’il existe ; dans File de Java, une très-grande roussette à laquelle la description de M. Leschenau't de | . Latour conviendroit assez, à Pexception de ce qui ést relatif à la couleur des poils , qui, chez elle, est d’un brun uniforme assez foncé; mais cette chauve-souris au- roit cela de très remarquable , que sa membrane inter- féorale seroit entière, qu’elle envelopperoit la base d’une queue assez longue, & que le dessus de celle-ci | Seroit couvert de poils, | CAR. ESSENT. Entièrement noirâtre ; dos couvert de poils ras et luisans. Dimens. Envergure des ailes , un peu plus pied. pouc. lig. de ii LOVE «CES E Longueur du COrps.......+...+..+ 2. IO es E de in TE sci. cn Lie on ii Mass à DESCRIPT. Poil peu fourni , assez épais autour du cou ; plus rare sur le ventre, et encore davantage sur le dos, où il adhère à la peau, dans presque “toute sa longueur ; couleur d’un brun-noirâtre , plus foncée sur la poitrine que sur le dos. Hasit. Cette roussette se tient, pendant le jour, dans les cavernes les plus profondes et les plus obscures (1). +. oa o 23 > 138°, Esp. * ROUSSETTE D'EDWARDS, pteropus Edwardsi. s: ; Ze | (Non figurée dans l'Encycl.) Grande chauve- souris de Madagascar, Edwards, Brids. pag. 108. — Vespertilio vampyrus , Linn, Gmel. CAR. ESSENT, Pelage roux ; dos d’un brun-marron. DIMENS. DEscripT. Dos, à partir des épaules , d'un brun- marron ; épaules, cou et tête d’un roux vif; poi- trine d’un roux terne ; ventre d’un brun clair. _(Geoff. ). | Nota. L'individu d'Edwards avoit le museau noir; celui que nous décrivons l’a moins foncé, et seulement de couleur marron. PATRIE. L'ile de Madagascar, d’après Edwards. 139°. Esp. ROUSSETTE VULGAIRE , pteropus vul- garis. p3 | (Encycl. pl. 32. fig. r.) Vespertilio ingens , Clus. Exotic. tab. pag: 94. — Roussette Briss- Regn. anim. pag. 216.— Le Chien-volant, Daub. Mém. de l’Acad, roy. des sciences de Paris , an- néé 1759. pag. 384.— Roussette , Buff. tom, 10. pl. 14.— Vespertilio vampyrus > Linn. Gmel. — Roussette vulgaire, Geoff. Ann. Mus. tom. 1g. pag. 92. sp. 2. 5 pied. pore lig, Dimexs. Longueur du Corps.. ee.» e- E, — delatéte ... TERT rorsssussse 3% A 7 Envergure des ailes ............,. 3 5» D DESCRIPT. Corps couvert, particulièrement sur le ventre, d’un, poil épais et grossier ; rout Le dessous > S LA $ ps + + d m foncé, hors Des du pubis, qui est “entièrement roussatre ; face é ESA DU tre ; face également roussatre,. | (1) Le vespertilio nudus d'Hermann (Obs. zool.) pour- roit bien.n'être qu’un jeune individu de cette espèce, ` SN 110 ainsi que les côtés du dos ; parties supérieures moins foncées, et tirant plus sur le marron; incisives supérieures, séparées presqu'également, les latérales étant à peine plus courtes que les Intermédiaires ; oreilles petites, pointues > fort peu échancrées à leur partie supérieure et latérale. ` Variété A. ( Ann. Mus. tom. 7. pag. 227.) D'un marron clair à la place du noir de l'individu dé- crit ci-dessus, et d’un jaune pâle à la place de la couleur marron. HABIT. Se tient endormie pendant le jour, sus- pendue par les pieds et la tête en bas, sur les sommités des plus grands arbres ; volant le soir en troupes nombreuses er serrées, et vivant de bananes, de goyaves et d’autres fruits. PATRIE, Les îles de France et de Mascareigne. 140°, Esp. ROUSSETTE A COU ROUGE, pteropus rubricollis, (Non figurée dans l'Encyclop.) Roussette à cou rouge, preropus fuscus, Briss. Regn. anim. pag, 217. Rougette, Buffon, tom. 10. pl. 17. — Vespertilio vampyrus , Linn. Gmel, — Rous- sette à cou rouge, Geoff. Ann. Mus. d’hist, nat. tom. If. pag. 93. (1) GAR. ESSENT, Pelage d'un gris-brun ; cou rouge, . pied, pouc. lig. | DIMENS. Longueur du corps........,. » 7 ‘6 — de la tête. entire D T. # Envergure des alese., sere en 2° > DESCRIPT. Dents incisives plus rapprochées que celles de l'espèce précédente, réunies par paires. à la mâchoire inférieure; oreilles petites et ca- chées dans le poil ; membrane interfémorale très-étroite ; poil beaucoup plus touffu que dans les autres espèces, d'un gris-brun sur tout le corps, à l’exceprion du cou, où il est d’une cou- leur très-vive, mêlée d’orangé et de rouge. HABIT. Non décrites. PATRIE. L'ile Mascareigne. 141°, Esp. ROUSSETTE GRISE, pteropus griseus. (Non figurée dans l’ Encyclop. ) Pteropus gri- seus, Geoff. Ann, Mus. d'hist, nat. tom. 1$s Pag. 94. pl, 6. G) Nous sommes portés à voir dans le vespertilio cœ- lano d'Hermann (Obs. zool, page 13) la roussette à cou rouge ; cependant cet auteur indique une combinai- sen de dents qui n'appartient ni au genre des roussettes ni au plus voisin, celui des Céphalotes, puisqu'il dit que son vespertilio cælano a deux incisives supérieures & qua- tre inférieures. MAMMALOGIE. = ; CAR. ESSENT. Pelage d'un gris-roux ; tête et cou De. | pied. pouc. lige +6... = » 6 «6 TARGUS ARTE 1 6 ci DiMEns. Longueur du corps... Envergure des ailes, … DEscripT. Dents incisives supérieures égales et bien rangées, un intervalle séparant celles d'en bas à leur milieu ; oreilles extrêmement courtes ; membrane des ailes ne naissant pas précisément des flancs, mais provenant de beaucoup. plus haut, et presque de la ligne moyenne du dos ; poils longs et frisés sur le cou ; ceux du dos courts et couchés, mais non adhérens à la peau, comme ceux de la roussette édule; tête et cou d'un roux vif; le restant du pelage d’un gris- roux , passant presqu'à la couleur de la lie de vin, ` principalement sur le dos, Hasit. Inconnues. PATRIE. L'île de Timor, d’où elle a été rapportée par Peron et Lesueur. | ees 142°. Esp. ROUSSETTE DE LESCHENAULT, pre- ropus Leschenaultii, / l ; . (Espèce nouvelle, non figurée, de ta collec- ton du Muséum d'histoire naturelle, ) CAR. ESSENT, Pelage d'un fauve-cendré , uniforme. sur le dos et un peu varié de blanchätre sous le ventre; des points blanchätres à la base des mem- branes des ailes, ; > pied. pouc. lig» DIMENS. Envergure des ailes ...,.,.,., 1 6 » DESCRIPT. Poil d'un fauve-cendré, assez long sous la gorge et autour du cou; plus fin et plus court sur le ventre , où il est varié de blanchâtre; partie de la membrane des ailes rapprochée du corps, piquetée de gros points blanchâtres, rangés sur des lignes parallèles ; de pareils points situés entre le cou et les bras, ainsi que le long des doigts. ( Individu mâle, ) Hasit. Inconnues. = PATRIE. Les environs de Pondichéry. 2°, Section. Roussettes. à queue. 143°. Esp. ROUSSETTE PAILLÉE, pteropus stra- mineus, (Non figurée dans l'Encyclop. ) Chien volant, Seba, Thes, 1, tab. 57. fig. 1 et 2.— Lesser ter- nate bat, Penn. syn. tab. 31. fig. 1 — Roussette paillée, pteropus stramineus , Geof. Ann. Mus. tom. 15. pag. 95e | CAR. ESSENT. Pelage jaune-roussâtre ; queue très- courte. = ; DIMENS. Longueùr totale du corps et de pied. pouc. lige A a a a 2e Averguré des ales sei ressone IE AOOO OD DEscRIPT, Poils courts et abondans ; membra- nes des ailes en étant aussi garnies près du-corps, ainsi que l’avant-bras; pelage jauneen dessus, roux au cou, d’un roux-mafron sur la tête et le dos ; in- cisives inférieures contiguës ; les supérieures di- visées par paires. HABIT. Inconnues. PATRIE. Timor er Ternate. Nota. Les individus de Timor ont le poil du dos couché comme celui de la roussette édule, et les individus de Ternate . Font relevé. Malgré cette différence sensible, . Geoffroy les considère comme appartenant à une seule espèce. | | 144°. Esp. ROUSSETTE D'EGYPTE, pteropus &gYptiacus. y (Non figurée dans PEncyclop. } Roussette | d Egypte > pteropus egyptiacus 3 Geoff. Mém. de PInstitut d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. pag... — Ejusd. Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 1g. Pag. 96. 3 Can. ESSENT. Poils laineux , d’un gris-brun. Dimens, Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. E e eo ON 39 $ 3 Envergure des ailes... ............ 1 8 6 Descripr. Tête proportionnellement plus courte et plus large que celle des autres roussettes ; poil épais, doux, court, gris-brun. er plus foncé en dessus qu’en dessous ; incisives rrès-petites , unies Et symétriquement disposées. Ham, Se suspendant aux voûtes des anciens mo- . Numens, à la manière de nos chauve-souris. © PATRIE. L'Egypte. e g 3 ; 245%. Esp. ROUSSETTE AMPLEXICAUDE, ptero- pus amplexicaudatus. l (Non figurée dans l'Encyclop.) Roussette am- plexicaude , Geoff. Ann. Mus. d’hist, nat. tom. 15. pag. 96. pl. 4. CAR. ESSENT. Pelage gris-roux ; queue de la lon- gueur de la cuisse et à moitié enveloppée dans la membrane interfémorale. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc: lig. Ja tête. s.ssuserssesesesessse re Se en. Envergure des ailes , ...,........4., 1 4. » DESCRIPT. Queue plus longue proportionnelle- ment que celle des autres éspèces ; membrane TR PU o i interfémorale moins échancrée ; s'étendant de part en part , de manière à passer par-dessus la queue et à en recouvrir la moitié ; pelage en général d’un gris - roux, celui du mâle tirant plus sur le roux et celui de la femelle plus sur le brun; dos et sommet de la tête roux dans l’un et bruns dans l’autre ; reste du pelage gris-roux ; poil court, couché et comme velouté ; - incisives toutes contiguës et de même grandeur. HABIT. Inconnues. À PATRIE. Timor, d’où cette espèce a été rapportée >% par feu Peron et M. Lesueur, | 146°. Esp. ROUSSETTE A OREILLES BORDÉES, pteropus marginatus. (Non figurée dans lEncyclop.) Roussette à oreilles bordées , Geoff. Ann. Mus. toms 25. pag. 97. pl 5. Ea CAR. ESSENT. Pelage brun-olivåtre ; un liséré blanc autour des oreilles. ne : pied. pouc. li, Dimexs. Longueur totale ............. 2 3 » Envergure des ailes. ........,..... » 11 D», DESCRIPT, Pelage brun-olivâtre, formé de poils partout ras et courts; tête renflée vers le chan- frein, ce qui la fait paroître plus courte et plus | ramassée que celle des espèces précédentes ; Inct- sives très-fines et rrès-resserrées entre les cani- nes ; tour de l'oreille dessiné par un liséré blan- châtre. A HARIT. Inconnues. PATRIE. Le Bengale, d'où elle a été envoyée par feu Macé. mis à pt. 147°: Esp. ROUSSETTE KIODOTE, pteropus mi- nimus. (Non figurée.) Roussette kiodote, Geoff. Ann. Mus d’hist.nat. tom. 1f. pe 97» CAR. ESSENT. Poils laineux et d’un roux vif; lan- gue extensible. Dimexs. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. ~ latête..... es. pa oastea o EEE RNE ES 39 3 -6 Envergure des ailes ............. OS LS. > DESCRIPT. Tête très-longue ;. oreilles courtes ; langue longue de deux pouces, ayant la faculté de sortir en entier, épaisse et couverte de papilles cornées, dont 1a pointe est dirigée en arrière ; yeux grands ; iris jaune ; poils longs, doux au toucher et touffus, d'un ton de couleur égal, roux vif en dessus, roux terne en dessous (de la même tente que le vespertilion. nocrule d'Eu- rope }; testicules du mâle très-gros. Ç 112 HABIT. Elle vit de fruits, etne vole que la nuit en faisant entendre parfois un cri aigu ; la femelle ne fait qu'un ou deux petits, qu'elle allaite au moyen de deux mamelles placées très-près des aisselles, er PATRIE. L'ile de Java , d'où elle a été rapportée par M. Leschenaulr de Latour. 3°. Section. Roussettes à ailes sur le dos. 148°. Esp. ROUSSETTE MANTELÉE, pteropus paliatus.- (Non figurée dans l'Encycl.) Roussette man- telée, Geoffr. Ann. Mus. d’hist, nat. tom. TE P99. Piore (1). | Ta CAR. ESSENT. Membrane des ailes naissant de la ligne moyenne du dos. DIMENS. (Jeune âge.) Longueur totale du pied. pouc. lig. corps SET cr FRS SR = Envergure des ailes : RS Se EE Longueur de la queue. GERI DESCRIPT. Tête grosse, arrondie , ellipsoidale; museau court et épais; dents incisives supérieures égales entr'elles, et à une petite distance les unes des autres; les inférieures plus rapprochées et plus petites, les intermédiaires étant encore plus fines que les latérales ; narines tubuleuses et écar- tées comme dans la céphalore de Pallas; oreilles droites et terminées en pointe; ongle du doigt indicateur manquant ; membrane dés ailes insé- rée non sur les flancs, mais sur la ligne moyenne 2» du dos, qui forme une saillie de moins d’une ligne d'élévation , de telle façon que certe mem- brane semble jerée comme un manteau sur le corps de l'animal; dos n'étant couvert que d’un duvet dont on trouve quelques traces sur toute la membrane des ailes; cou, épaules , tête et ventre revêtus de poils longs, soyeux et peu fournis , d’un jaune très -pâle ou*de couleur de panle, HaBıT Inconnues. PATRIE. Inconnue. (Vraisemblablement des co- lonies hollandaises dans les Indes orientales. ) ~ XXVIS GENRE. CÉPHALOTE. cephazores s Geoffr. Harpyia , Illig. Vespertilio , Pallas, Gmel. CI) Lorsque cette espèce sera mieux connue, il est probable qu'elle pourra former un genre nouveau, in- rermédiaire entre celui des roussettes et celui des cé- phalotes. MAMMA LOGIÉ : à: _ - LATE | CAR. Formule dentaire: incis. s3 Canin, —— à N ; t ; molaires > 44 Incisives supérieures à une certaine distance ? , . . 5 r "ae. l'une de l’autre, et parfaitement isolées; incisives | inférieures plus rapprochées. = 32 Canines médiocres, + 1 à r = 4 Molaires en général usées; les postérieures à couronne large, et sans tubercules ni arêtes. Pc Tête conique. 2 Point de crêtes ou de . sur le nez. feuilles membraneus?s Oreilles courtes, sans oreillons; Doigt indicateur court , et dépourvu d’un petit ongle dans une espèce seulement, Deuxième doigt de la main pourvu de sa pha- lange onguéale. Queue très-courte. | Membrane interfémorale très-échancrée. Membrane des’ ailes naissant de la. ligne - moyenne du. dos. : Langue papilleuse. Hasit. Inconnues. Nourriture consistant Vrais semblablement en fruits. PATR:E. Les Moluques, Timor. 149°, Esp. CÉPHALOTE DE PÉRON, cephalotes Peronii, S l (Encycl. pl. suppl. 3. fig. 9.) Céphalote de Pé- ron, Geoffr. Ann. Mus. d’hist. nat. tom, 15. Pifas. Phn CAR. ESSENT. Point d’ongle au doigt indicateur de la main. | | . pied. pouc. lig. és 5 ÿ = EE ». 4. ; $ DESCRIPT. Très-semblable à la roussette man- relée, par son port, ses ailes , qui prennent leur naissance dans toute la longueur et au milieu du dos , son doigt indicateur court et sans ongle , sa queue longue, etc. ; poil tantôt brun, tantôt roux, court et fourni, tout le dos au-dessus dè la mem- brane en étant garni comme le reste; membrane des ailes, tant la partie qui recouvre le dos que celle qui se répand entre les doigts de la main , nue ou recouverte seulement d’une sorte de du- vet; oreilles étroites et terminées en pointe. DIMENS. Longueur totale . Envergure des ailes <... Longueur de la queue ... 2 53: PATRIE. L'île de Timor. 1598, Esp. {y 150°, Esp. CÉPHALOTE DE PALLAS, cephalotes Pallasi. (Encycl. pl. 32. fig. 6.) Vespertilio cephalo- tes , Pallas , Spicileg. zoolog. fasc. 3. tab. 1 et 2. — Céphalote , Buff. Suppl. tom. 111. Cg — Wespertilio cephalotes ; Linn. Gmel. — Cépha- lote de Pallas , Geoffr. Ann. Mus.. tom. 15. Pag... Can. ESSENT. Un ongle au doigt indicateur de la Main, D pied. pouc. lig. IMENS. Longueur totale............ % 3 2 \ NS TR a — de la queue.................. 232 °2 6 __ Envergure des ailes.............. 1 2 6 Des CRIPT, Un peu plus petite que la précédente ; tête grande , épaisse ; museau gros €t Court ; oreilles de forme arrondie ; poil assez rare, doux et ondulé sous le ventre, d’un.gris cendré en dessus et d’un blanc pâle en dessous; narines très-prolongées en tubes, très-écartées et très- Ouvertes. PAPRI Selon Pallas, il n’y a que deux incisives su- Périeures seulement , et point d'inférieures. : Geoffroy pense que l'individu observé par ce célèbre naturaliste avoit perdu ses deux Inci- Sives d’en bas (1). Harir, Inconnues. PATRIE. Les Moluques. 2°, Division. Cheïroptères à molaires aiguës. XXVII. GENRE. MOLOSSE, molóssus , Geoffr. Cuv. Dysopes , Illiger. Vespertilio, Linn. Bodd. Gmel. arenans : > Ts (1) C’est avec le plus grand doute que nous rap- portons ici les caractères d'un cheiroptère indiqué. par M. Rafinesque-Smaltz dans son Prodrome de Somio- logie, comme étant une espèce, à laquelle il donne le nom de : i CEPHALOTE AUX- OREILLES ÉTROITES3 cephalotes teniotis. Elle a deux incisives à la mâchoire supérieure, aucune à l’inférieure, les canines et les méchelières aiguës; aucune Crête sur le nez; la queue libre dans sa moitié postérieure; le pelage entièrement- gris- brun; les oreilles plus longues que la tête, sans oreil- lon conchiforme, et striées intérieurement en tra- vers; une verrue entre les deux incisives supérieures. Cette espèce remarquable se trouve en Sicile, MAMMALOGTE. 113 — 1: Car. Formule dentaire : incis. =, canin, — = I — 179 molaites = — 26. Incisives supérieures de grandeur moyenne, bifides, convergentes et un peu écartées des ca- nines ; les inférieures très-perites, mal rangées ou plutôt entassées au-devant des canines, et ter- minées chacune par deux petites pointes. Canines supérieures grandes; les inférieures se touchant à la base, ayant leur pointe déjerée du côté extérieur. 4 Molaires larges et À couronne hérissée de plu- sieurs pointes. 3 Tére grosse; museau très-large, dégarni de poil. Narines un peu saillantes, ouvertes en avant, bordées d’un petit.bourreler. Oreilles grandes et réunies, penchées ou presque couchées sur les yeux ; oreillon rond et assez épais , Extérieur. Point de crêtes ou de feuilles membraneuses sur le nez; chanfrein convexe. | Langue douce. Membrane interfémorale étroite et terminée carrément. | Queue longue, le plus souvent à demi-enve- loppée à sa base, ec libre au bout. HagiT. Peu connues. Vivant vraisemblablement à la manière de nos chauve-souris d'Europe. PATRIE. L'Amérique, et surtout les contrées mé- ridionales et orientales de ce continent, s 151°, Esp. MOLOSSE MARRON , molossus rufus. (Non figuré.) Molosse marron, molossus ru- fus, Geoff. Ann. Mus. d'hist. natur. tom. 6. pag. 155.n. 1. CAR. ESSENT. Pelage marron foncé en dessus, marron clair en dessous ; museau fort gros et court. es | - pied. pouc. lig, DIMENS. Long. totale du corps......... » 3 es TE Vs etes 55 1 — de la membrane interfémorale..; » q Envergure des ailes......,...,..,, I 3 ë 5 Oh DESCRIPT. Cette espèce ne nous est connue que par la phrase Caractéristique que lui a attribuée M. Geoffroy. . HABIT. et PATRIE, Inconnues, 114 | Epe. Esp. MoLossE NOIR, molossus ater. (Non figuré.) Molosse noir, molossus ater , Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 6. p.155. n. Zs CAR. ESSENT. Pelage noir, lustré seulement en ù dessus. pied. pouc, lig. Dimens. Longueur du corps — de la queue > N N 6 — de la membrane interfémorale.:. » : » 9 DESCRIPT. Museau plus effilé que dans l'espèce précédente ; oreilles sensiblement plus grandes et surtout plus hautes. HABITset PATRIE. Inconnues. 15 3°. Esp. MoLossE OBSCUR » molossus obscurus, Geoff. Ann. Mus. tom, 6. Pr 155.0. 3, —Petite chauye-souris obscure ou chauve-souris neuvième d'Azara, Essai sur l’hist. nat. des quadrup. du Paraguay, tom. 2. p. 288... CAR. ESSENT. Pelage brun- noirâtre en dessus , obscur en dessous; les poils étant blancs à leur origine, E Dimexs. (Selon M. d'Azara) Longueur pied. pouc. lig, totale 3 SN NS TO eA ES CO ANRT des alen daei ti) II (Selon M. Geoffroy) Long. totale.. À — de la queue +82 Des — de la membrane interfémorale... >» » DescriPr. (Selon M. d’Azara.) Oreilles très- laïges, arrondies, et se touchant à leur base sd deux lignes de la pointe du museau ; mâchoire inférieure très-obruse ; lèvre supérieure présen- tant des plis verticaux, etc. Nota, La chauve-souris indiquée par M. Geof- froy n'appartient peut-être pas à la même espèce que celle décrire par M. d’ Azara : cest du moins ce que la différence de taille porte à penser, Hasit. Inconnues. PATRIE. Le Paraguay. 354". Esp. MoLosse MULOT-VOLANT, molos- sus longicaudatus. (Non figuré dans l'Encycl.) Molossus longi- .Caudatus, Geoff, Ann. Mus: tom. 6. P-I55. n.4. — Mulot volant , Daub, Buff. tom. 10, pl 19. fig. 2.— Ejusd. Mém. de l Acad. des sciences, 1759: pag. 38 7:— Wespertilio molossus , Linn.— Schreb. tab. 59. MAMMALOGIE. CAR. ESSENT, Pelage cendré fauve ; un ruban de peau étendu du bout du museau jusqu’au front; - queue presqu'aussi longue que le corps. y) Longueur pied. pouc. lige FE 6 2: f I 20 £ la nas DA DEscRIPT. Pelage cendré fauve, composé de poils très-fournis et feutrés ; un ruban étroit, dont l’a rête est très-vive et formée par la peau qui se relève, s’étendanr depuis le bout du museau jus- qu'au front. ( Geoff.) Taille du vespertilion barbastelle de notre pays ; museau trés-gros; lèvres longues; oreilles larges, se touchant; oreillon court et arrondi; face supérieure de la tête et du corps mêlée de couleur cendrée er de brun; parties inférieures cendrées , sans teinte de brun , excepté le milieu du ventre, qui est de cette couleur; membranes des ailes et de la queue d’un brun-noirâtre ; partie de la queue dépassant la membrane, composée de cinq vertèbres, (Daub.) Nota. Les différences de proportions et de couleurs que nous avons remarquées en compa- rant les descriptions du mulot volant de Dau- ` benton avec le molosse À grande queue de M. Geoffroy, nous portent à penser que c'est peut-être à tort que ce dernier naturaliste a rap- proché ces deux cheïroprères pour en former une seule espèce. | HABIT. Inconnues. PATRIE. La Martinique, (Daub.) 155°. Esp. MoLossE A VENTRE BRUN, moloss:15 fusciventer. | es. (Encycl. pl. 34. fig. 2.) Molossus fasciventer, Geoff. Ann. Mus. tom. 6. P-1$$.n. 5.—Seccnd mulot volant , Daub. Buff, tom. to. pl. 19. fig. 3 — Vespertilio molossus , Linn. var. A CAR. ESSENT. Pelage cendré-brun en dessus, cendré en dessous , excepté le yentre , qui est brun à son milieu. ; r pied pouc. lig. Dımens. Longueur du corps.......... » 2 » _ — de la queue au-delà de la mem- Mana te ee. “esse .. oo 2 32 7 DEsCRIPT. Très-semblable au précédent , mais ayant Ja tête moins charnue, le museau moins t3 gros, et présentant les différences de couleur dont ila été fait mention dans les phrases carac- teristiques de ces deux espèces. Hasır, et PATRIE, Inconnues. : Mero 56. Esp. MOLOSSE CHATAIN , molossus cas- taneus, ; (Non figuré.) Molossus castaneus , Geof. an, Mus. tom. 6. p.155. n. 6. — Chauve-souris Châtaine ou sixième d Åzara , Essai sur Phist. nat, des quadr. du Paraguay, tom. 2. p. 282. Car. ESSENT. Pelage châtain en dessus, blan- 3 A ; Na en dessous; un ruban étendu depuis le bout 4 museau jusqu’au front. D : i s pied. pouc. lig. RS Longs: dn T E NE MIT 9 — de la queue ts ne... à Kisare des ailes 250 veu, ce ASC Ip és Descripr, Pelage serré , doux, chârain sur les Parties supérieures du corps er de la tête , blan- châtre sur*les inférieures; un ruban de peau, toit, ayant l’arête fort vive, s'étendant depuis à pointe du museau jusqu’au front ; membranes es ailes noirâtres ; queue n'étant libre que dans son dernier tiers; oreilles hautes de six lignes, Attondies vers le haut et un peu inclinées en avant , en se prolongeant jusqu’au ruban du tont; oreillon lenticulaire. Harr, Tnconnues. PATRIE, Le Paraguay. : € ” Í 157 . Esp. MOLOSSE A LARGE QUEUE, molossus aticaudatus, (Non figuré.) Molossus laticaudatus Geoff. nn. Mus. tom. 6. pag. 156. Sp, 7.— Chauye- souris obscure ou huitième d'Azara, Essai sur : rs des quadrup, du Paraguay, tom. 2. Car. ESSENT. Pelage brun obscur en dessus y moins Sombre en dessous; queue bordée de chaque côté Par un prolongement de la membrane interfé- morale, | Dimens. Long. totale du corps ........ si cp 4 — de la queue......... Res a ETES LÉ Nota. D’ Azara cite un individu dont le corps avoit cinq pouces neuf lignes de longueur et - toutes les autres dimensions proportionnelles , avec une couleur plus foncée. Il est possible qu'il doive constituer une espèce distincte, MAMMALOGIE. 115 DESCRIPT. Lèvre supérieure marquée de rides verticales; langue comme double ; oreilles se joignant à trois lignes de la pointe du mu- sean, 2s BR HABIT. Inconnues, PATRIE. Le Paraguay. 158°. Esp. MOLOSSE A GROSSE QUEUE , molos- sus crassicaudatus. | (Non figuré.) Molossus crassicaudatus, Geoff. Ann, Mus. d’hist. nat. tom. 6. p.156. n. 8. — Chauve-souris brun-canelle ou dixième d Azara, Essai sur l'hist. nat, des quadrup. du Paraguay, tom 2. pag. 290. CAR. ESSENT. Pelage brun-canelle, plus clair en dessous qu’en dessus ; queue bordée de chaque côté- par un prolongement de la membrane inrerfé- morale. pied, pouc, lig, DIMENS. Long. totale du corps..,....... ». 3 — de la queue..... ds trress RTS Envergure des ailes........,..... 5 420 : Æ DESCKIPT. Poil court , extrêmement doux au tou- cher, d’un brun-canelle ; oreilles médiocres et plus larges que hautes; membrane interfémorale _enveloppant plus de la moitié de la queue et la suivant par un rudiment de chaque côté, jusqu'à la pointe. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Paraguay. 159°. Esp. MOLOSSE AMPLEXICAUDE, molossus amplexicaudatus, (Encycl. pl. 31. fig, 2.) — Molossus am- plexicaudatus, Geoff. Ann. Mus. d’hisr. nat. tom. 6. p. 156. n: 9.— Chauve-souris de la Guyane, Buffon, suppl. tom. 7. pag. 294. pl. 75. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre, moins foncé en dessous qu’en dessus ; queue entièrement envelop- pée dans la membrane inrerfémorale. Dimexs. Taille de notre vespertilion noctule, DESCRIPT, Pelage d'un brun foncé ou noirâtre, comme dans le molosse marron , mais ayant les côtés du ventre cendrés ; oreilles plissées, s’éten- dant sur les joues; membrane interfémorale beaucoup plus grande que dans les autres espè- ces , Et paroissant comprendre en entier le tron- çon de la queue. P 2 116 HABIT. Vole en grande troupe. PATRIE. Cayenne , où il est très-commun. 160°, Esp. MOLOSSE A QUEUE POINTUE, 7mo- lossus acuticaudatus. : ( Espèce nouvelle, non figurée. ) CAR. ESSENT. Queue longue, presqw entièrement ` enveloppée dans la membrane interfémorale, qui forme un angle assez aigu ; pelage brun-noir, lavé de couleur de suie, | pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur du corps..,......, » 1 6 zo e En seb dope ane ee 9e LEP S Ailes très-longues. DESCRIPT. Ailes fort étroites ; petit bout de la queue libre ; oreilles assez grandes, peu rele- vées ; oreillon arrondi; poil doux et assez long ; membranes obscures. PATRIE. Le Brésil, d’où il a été envoyé par M. Au- ~ guste Saint-Hilaire (1). XCVI ENIG NYCTINOME, nyctinomus , Geoff. mann. è ie 2 ë Er CARACT. Formule dentaire : incis, © canin, = 4 1—1? j molaires = 28, | Incisives supérieures coniques et contiguës ; inférieures très-petites et comme entassées au- devant des canines. Canines médiocres. Molaires à tubercules aigus. Nez camus , confondu avec les lèvres ; celles-ci profondément fendues et ridées. Point de crê- tes ou de feuilles membraneuses, ni de sillon sur le chanfrein, Oreilles grandes, réunies et couchées sur la face. Oreillon extérieur. Membrane interfémorale moyenne et saillante. | Queue longue, enveloppée par la membrane à sa base, et libre au bout. j (1) À ce genre appartient encore la chauve-souris de la Guyare dé Buffon, Suppl. tom. 7, pl. >. (Encycl. pl. 31, fig. 2.) C'est peut-être le molosse marron? ` Vespertilio s Buchanan , Commerson, Het- : MAMMALOGIE.. Ailes grandes ; pouce très-court ; doigt indica- teur sans phalanges ; le medius en ayant trols 5 Vannulaire et le petit doigt n’en ayant que deux. Pieds de derrière couverts de poils très- longs. HABIT. Vivant d'insectes qu'ils prennent au vol; se retirant dans les lieux obscurs pendant le jour. PATRIE. Quelques contrées chaudes de l'ancien continent. 161%. Esp. NYCTINOME D’EGYPTE, nycrinomus aegyptiacus. ( Non figuré dans l Encycl. ) Nyctinome d E- gyptes Geoffr. Mém. de l'Institut d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. pag. 28. pl. 2. n. 2. CAR. ESSENT. Pelage roux en dessus , brun en des- sous ; queue grêle; point de brides musculaires dans la membrane interfémorale , qui n’enveloppe que la moitié de la longueur de la queue. | Dimens. Long. totale du corps et de la pied. pouc. lig. PRET issus re 2. 3 > Descripr. Membrane interfémorale n’embras- sant que la première moitié de la queue, qui est grêle ; oreillons bien apparens; pelage rovx en dessus et brun sur le ventre; poil de l’occipur et du dessus du cou plus long qu'ailleurs et d’un roux plus pâle ; un liséré de poil sur les membranes des ailes, tout près des flancs; membrane in- terfémorale très-unie et sans brides muscu- laires. | HABIT. Peu connues; se retirant dans les tom- beaux et les souterrains des grands édifices aban- donnés. PATRIE. L'Egypte. 362%, Esp. NYCTINOME DU BENGALE, nycti- nomus bengalensis. (Non figuré dans l'Encyl.) Nyctinomus ben- nu Geof. Mém. de l'Institut d'Egypte, ist, nat. tom. 2, p. 130,— Wespertilio plicatuss Buchanan, Voyag. dans l'Inde. — Mém. de la Soc. linnéenne de Londres, fig. CAR. ESSENT. Queue assez grosse ; des brides mus- culaires dans la membrane interfémorale , qui nene veloppe que la moitié de la queue. DimEns. De la taille de l'espèce précédente ; plus grande que la suivante, r DESCRIPT. Lèvre supérieure présentant de très- nombreux replis ; queue aussi longue, mais plus forte à proportion que celle de l'espèce d'Egypte; membrane interfémorale enveloppant sa pre- mière moitié, et Étant pourvue de brides mus- culaires sensibles ; un liséré de poils, tout près des flancs, sur la membrane des ailes, Deux incisives à la mâchoire, selon Bu- chanan. Hasır. Inconnues. PATRIE. Le Bengale. . 163°, Esp. NYCTINOME DE PORT-LOUIS , nyc- Unomus acetabulosus. (Non figuré. ) Vespertilio acetabulosus , Her- mann, Observ. zool. p. 19. — Nycrinomus ace- tabulosus s Geof. Mém. de l’Institut d'Egypte, ISt, nat, tom, 2. pag. 130. | Car. ESSENT. Pelage d'un brun-noir ; membrane interfémorale enveloppant les deux tiers de la queue, Divexs. De Ja taille de notre vespertilion commun ; C'est-à-dire, plus petit d’un cinquième que les deux | yctinomes d'Egypte et du Bengale. | pied. pouc. lig. Envergure alles vévasssnier © NO. Descripr, Nota. Cetre espèce n'est connue que par une note manuscrite de Commerson, qui ne renferme pas d’autres détails que ceux que nous _Veénons de rapporter, sur les caractères qui lui sont propres. Harr. Inconnues. PATRIE. L'ile Mascareigne , aux environs de Port- Louis. MAMMALOGIE. XXIX. GENRE. STÉNODERME , stenoderma , Geoff, I— 1 CARACT. Formule dentaire : incis. à, Re aa Re molaires — == 23 (1). Nez simple. Oreilles moyennes, latérales et isolées. Oreillon intérieur. res (1) M. Cuvier (Règne animal) donne au sténoderme deux incisives en haut et quatre en bas, tandis que M..Geoffroy en indique quatre à chaque mâchoire : n*ayant pas VU ce cheiroptère , nous ne pouvons affirme 117 Membrane interfémorale rudimentaire , bor- dant les jambes. í Queue nulle. 164°. Esp. STÉNODERME ROUX, stenoderma rufa. Non figuré.) Sténoderme roux , Geoff. Mém. de l'Institut d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. CAR. ESSENT. Pelage roux-chätain uniforme ; oreil- les moyennes , ovales ; un peu échancrées au bord externe. pied. pouc. lige DIMENS. Long. du corps............. 2o 3 >” Envergure des ailes.............. 2 10 >»? Dans sa description des genres de cheïroprères, M. Geoffroy place le sténoderme entre les nyc- tinomes et les phyllostomes. HABIT. et PATRIE. Inconnues, XXX. GENRE. NOCTILION, noctilio , Geoff. Cuv. Illig. (1) Vespertilio , Linn. Schreb. Pteropus , Erxleb. Bodd. - / . . a I-i CARACT. Formule dentaire : incis. j can. o De | molaires + — 26. 4—4 Incisives supérieures intermédiaires ; les plus larges. ; -~ Incisiyes nines. | Canines très-fortes. Molaires à couronne garnie de tubercules ai- guës. 3 ig ‘ Museau court , très-renflé, fendu et garni de _verrues ou de tubercules charnus. Nez confondu avec les lèvres, sans crêtes ni feuilles membraneuses, ni sillon sur le chan- frein. | Oreilles petites, latérales et isolées. Oreillon intérieur. ; Membrane interfémorale très-grande et sail- lante. $ Queue moyenne, enveloppée en grande partie et libre dans le reste, au-dessus de cette mem- brane, 3 inférieures placées en avant des ca- Ps D quel est le véritable nombre de ses dents, | (1) Ce genre à aussi reçu le nom BEc-DE-LIÈVRE. nn < ia ie Dai about 118 MAMM Ongles des pieds de derrière très robustes. Hagrr. Non encore observées. PATRIE. L’ Amérique méridionale. 165°. Esp. NOCTILION UNICOLOR , noctilio uni- color, ; z (Non figuré dans l'Encycl. ) Noctilið unicolor, Geof Collect. du Mus. d’hise. nat. — Vespertilio leporinús , Linn. — Schreb, tab. 60.—Peruyian bar. Pen.—-Shaw. Gen, zool. tom. 1. part. 1. ag. 394 .pl. 41. — Chauye-souris de la yailée d’Ylo, Feuillée, Observ. r pagi6 23. =— Chauye: souris rougeätre d'A zara, Essai sur l'Hist. nat. des quadr. du Paraguay, tom. 2. p.280. CAR. ESSEN forme. #4) Ë: Pelage d’un fauve-roussätre uni- Dimens. Taille du rer. DEsCRIPT. Nota. Cette espèce est en tout point” semblable aux suivantes pour les formes et les ‘dimensions. Quelques variétés dans les couleurs du pelage ont seulement suffi à M. Geoffroy pour les distinguer ; M. Cuvier les réunit. Membranes ‘des ailes d’un brun plus clair que celles des deux autres noctilions. PATRIE. Le Brésil, le Pa aguay , le Pérou ? 166°. Esp. * NOCTILION A DOS RAYÉ , noctilio dorsatus, (Non figuré.) Noctilio dorsatus, Geoff. — Preropus leporinus , Erxleb, Syst. mamm. pag. 139. Sp. 7. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve-jaunâtre, avec une bande blanchätre tout le long du dos. D'MENS, Long. totale du corps et de la pied. pouc. lig.. 4 4 DE CRIPT: La description que donne Erxleben de cet animal, est en tout conforme à celle que nous avons donnée du genre ; on n’y trouve de plus que la phrase caractéristique tirée des Couleurs du pelage, et que nous rapportons ci- essus. 32 ‘1 ee... 2] ….otecsceses ee Envergure des ailes.….....,....... 33 PATRIE Iuconn Gi nes ue, mais très-vraisemblablement l'Amérique m éridionale. À 167°. Esp. * NOCTILON 4 VENTRE BLANC, noctilio albiventer. nd mn ne, ALOGIE. Collect. du Mus. d'hist. nat, de Paris. — Péru- vian bat, var, 8, Pennant? CAR, ESSENT. Dos roussärre s Ventre blanc. Dimexs. Un peu plus petit que les deux précédens. DESCRIPT. Membranes des ailes et de la queue , moins foncées que celles du noctilion à dos rayé. Nota, Peut-être doit on rapporter à cette es- pèce le vespertilio leporinus du Pérou, var. & de Pennant, dont la tête et le dos sont bruns, et le ventre cendré ? | PATRIE. Inconnue, mais très-vraisemblablement L2 - = l'Amérique méridionale. XXXI. GENRE. PHYLLOSTOME, phyllostoma, Geoff. Linn. Cuv; Ilig. Vespertilio, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. CARACT. Formule denraire : ak ms 11? (x). Incisives souvent serrées entre les canines, les latérales très-perites, er les intermédiaires plus ` larges et taillées en biseau. Incis. i > Can. laires >, ou bien 5, — molares ——, ou bien GE» = 32 ou 34 + Canines souvent très-grosses à leur base, se touchent l’une l’autre pat leur coller. Tête longue et assez uniformément conique ; gueule très-fendue. Nez supportant deux crêtes nasales, l’une en feuille, l’autre en fer à cheval, moins. compli- > Sa à quées que dans les rhinolophes. Oreilles grandes, nues, non réunies. Oreillon interne, denté, naissant du bord du trou auriculaire. Veux très-petits et latéraux. Langue hérissée de papilles cornées. Doigt du milieu des ailes ayant une phalange de plus. Queue variable dans sa longueur ; manquant dans quelques espèces. Membrane interfémorale plus ou moins déve- loppée, (1) Quelques phyllostomes n’ont que deux incisives Ase aque mâchoire; d’autres en ont déux en haut et (Non figuré.) Noctilion à ventre blanc, Geoff, pa en bas; ces anomalies sont peut être dues à des ifférences d'âges, ; HAgrr, Animaux nocturnes, se servant des papilles dont leur langue est armée, pour entamer la peau des animaux endormis, et en faire sortir le sang, dout ils se nourrissent. PATRIE, L'Amérique méridionale, depuis l’isthme de Darien jusqu'au Paraguay. * Es Re 3 r “Peces pourvues d'une queue , toujours plus courte que la membrane interfémorale. 168%, Esp, PHYLLOSTOME CRÉNELÉ, phyllo- stona crenulatum. ( Encycl, pl. suppl, LE fig. 10.) Phyllostoma crenulatum , Geof. Ann. Mus. tom. 15. p.183. Pl. 10. | Car. ESSENT. Feuille nasale à bords dentés ; bout de la queue libre, | D ; pied. pouc. lig. U Longuenr totale. 53%... 2 2: 3 ES e la tête RE a Sierre s CA MS LT DR LE LE Cr ti IN SR TR as Det A TS ae en hauteur... > Dis Largeur de la Rite. 2m. 7 BAR 2 nVérgure des atles_...... aisés ECS a Ohgueur de le membrane interfémo- LES RSR FT NET PR RG — des osselets du tarse.......... » >» 9 ne ela queue en son entief...... 2% ».10; ~ du bout libre au dessus de la AERE EOE RS ` ï 22 2 = 1 0... Descripr. Corps en général plus trapu que celui de l'espèce suivante ; museau court, épais et Obrus ; lèvre inférieure garnie de verrues ; oreil- es larges, presqu'ovales; feuille nasale ayant la orme d'un long triangle, avec les cô:és dente- ‘es, er qui ne se détache pas du fer à cheval qui lui sert de base, Hasr. et PATRIE. Inconnues. 169%, Esp. PHYLLOSTOME A FEUILLE ALON- GEE, phyllostoma elongatum. (Non figurée dans PEncycl. ) Phyllostoma elongatum , Geof. Ann. Mus. tom. 15. p. 182. pl. 9. CAR. ESSENT. Feuille à bords lisses ; bout de la queue Libre. | pied pouc. lis. DIMES: Pons oem Re its 3 D L de firete i. T 154 ae e MIT = s- dec oreleid rer yen tin ace gerer dé EPE AE ES ses vogue 400 7 Largeur.de helene durs 55 3 3 Envergure des ailes... u. fes RS de. Longueur de la membrane interfé- 1 TL RASE EEE Es nes sc 3% I 8 MAMMALOGIE. une grande espèce de phyllostome a | 119 -— des osselets du tarse........., 35: 8 — de la queue-en toralité.….. peene oy \s: 6 — de la partie libre au-delà de la COPA Eana css var mepeien D. MC 22 DESCRIPT. Feuille nasale dépassant en longueur celle des autres phyllostomes, et s’en distinguant aussi par sa pointe aiguë, terminée à sa base par un bord sinueux, et jointe en avant à un fer à cheval aussi étroit qu'elle ; oreilles larges, striées et étroites vers le bout; oreillon dentelé; mu- seau gros et court ; dents incisives bien rangées; une série de verrues à la lèvre infériéure ; mem- brane interfémorale coupée carrément, comme dans le phyllostome vampire , à partir des os qui la soutiennent ; bout de la queue libre en dessus de cette-membrane (1). HABIT. et PATRIE. Inconnues. 170%. Esp. PHYLLOSTOME FER-DE-LANCE, phyliostoma hastatum., ( Encycl. pl. 30. fig. 4.) Chauve-souris fer-de- lance , Buff. tom. 13. pl. 33. —- Vespertilio has- ~ tatus, Linn. Gmel. —Schreb. tab. 46. (d'après Buffon. } — Fespertilio perspicillatus , ejusd. pl 46. A. -— Phyllostoma hastatum , Geoffr. Ann. Mus. d'hist. nat. tom. 15. p. 177. sp. 3. ph rr. K CAR. ESSENT. Feuille à bords lisses; queue toute entière engagée dans la membrane interfémorale ; osselet du tarse plus long que le pied. pied, pouc. lige DIMENS. Longuent-tôtales TS 9 PT D Ver ITU SUD. NN IS SE IA OS aE LES DIN EN in ns rie on M © = dé h'feumlles.::....,..5 15, E agen dehrienié.:7.:1720 4 CR 3 Envergure des ailes. nis nede ti. 1: G +10 Longueur de Ja membrane interfé- Re Nid a en a ui Me SEAE À À —=; des’ osselets-du tarsé. isio 4 «27% 9 Serderla QueMEve. LS HOTLINE MAD D DESCRIPTION. Feuille nasale entière , sans échancrure à l’extrémiré et sans bourrelet , avec le ventre légèrement renflé er la base si étroite, que la feuille est comme portée sur un périole ; fer à cheval beaucoup plus large que dans aucune autre espèce du genre; museau court et large ; (1) Nous serions tentés de rapporter À cette espèce lo envoyée du Brésil par M. Auguste Saint-Hilaire , si celui ci n’ofroit un caractère remarquable dans ses incisives , qui ne sisi ont paru qu'au nombre de deux à chaque mâ- choire, 120 | MAMMALOGIE. dents incisives bien rangées au milieu des ca- nines écartées ; oreilles longues et étroites vers le haut; une série de verrues sous la forme d'un V, garnissant le bas de la lèvre inférieure ; queue très-courte et renfermée toute entière dans la membrane interfémorale , qui se prolonge beau- coup au-delà, à peu près comme dans le phyllos- tome vampire, de manière à former un angle saillant; poil court, marron en dessus et brun- fauve sous le ventre. PATRIE. La Guyane. * Espèces dépourvues de queue, 171°. Esp. PHYLLOSTOME LUNETTE, phyllo- stoma perspicillatum. (Encycl. pl. 32. fig. 4.) Vespertilio america- nus vulgaris , Séba , Thes. 1. pl. $ $.—Vespertilio perspicillatus , Linn. Gmel.— Le grand fer-de- _ lance, Buff. Suppl. tom. 7. pl. 74.—Phyllostoma perspicillatum ; Geoffr. Ann. du Mus. tom. 1 x pag. 176. CAR. ESSENT. Feuille courte , échancrée près de sa pointe ; deux raies blanches , des narines aux oreilles, | pied. pouc. lig. DiıMmENs. Longueur totale....,,..... » — de la tête -oa I l o.o ° 9 — de la feuille en hauteur... iness.» 4 Largeur ee a fente... 2,0... 3 Envergure des ailes hier ne Longueur de la membrane interfé- ORIS e a a Rene 62 — des osselets d eme 25 2) . côté de la tête , partant du nez et allant atteindre l'oreille, Nota. M. Geoffroy regarde comme n'étant qu'une simple variété de cette espèce, la chauve- souris première où chauve-souris obscure et rayée de d'Azara (Hist. nat. des quadrup. du Paraguays tom, 2, pag. 269 ) , parce qu'elle offre la ligne blanche qu’on observe sur le phyllostome lunette entre le nez et l’oreille : néanmoins il y a des dif- férences notables, telles que celles-ci : le corps a quatre pouces deux lignes ; ce qui est plus consi- dérable que dans le phyllostome lunette , er Pen- vergure des ailes est plus grande, puisqu'elle a dix-neuf pouces quatre lignes; la couleur du pe- lage tire davantage sur le roussâtre ; sa feuille est plus longue, puisqu'elle a sept lignes; sa forme est celle d’une lancette. Si ce dernier caractère existe réellement , il doit suffire pour faire considérer cette chauve- souris de d’Âzara comme appartenant à une es- pèce distincte. HABIT. Inconnues. PATRIE. La Guyane. Le Paraguay ? 172°. Esp. PHYLLOSTOME RAYÉ, phyllostoma lineatum. z (Non figuré.) Chauve-souris seconde ou chauve- souris brune et rayée d’ Azara, Essai sur l’hist. nat. des quadrup. du Paraguay, trad. franç. tom. 2. pag. 271. — Phyllostoma lineatum , Geoff. Ann. du Mus. tom. 15. pag. 180. CAR. ESSENT. Feuille entière ; quatre raies blan- ches sur la face et une sur le dos. pied. pouc. lige RC a ” | Dimens. Longueur du corps. .....,.... » 2 9 EE E es MIS... 1, HE E » DESCRIPT. Pelage de couleur brune en dessus et . plus claire en dessous ; une raie blanche s’éten- dant depuis l’occiput jusqu’au coccyx; deux ban- des , aussi blanches, allant de chaque narine, où elles commencent , se terminer près de l'oreille, dans la partie la plus élevée de l'occipur , tandis que deux autres bandes, qui ont chacune leur origine à l’un des angles de la bouche, vont jus- qu'à la partie inférieure des oreilles; oreilles également blanches, hautes de sept lignes, larges tr de fortes de cinq, très-droites, avec l’oreillon pointu ; émorale formant un museau obtus, er supportant une feuille élevée ngle et se trouvant presque sans sou: de quatre lignes , terminée en pointe aiguë , for- uen, attendu la petitesse de ses osselets ; pelage mant un angle de 70 ° avec le front, ayant à sa 2 oA 3 A s . - dun brun-noirâtre sur le dos et d’un brun clair base un fer à cheval arrondi, de trois lignes de sous le ventre ; une ligne blanche de chaque diamètre, | i re Nota» Nota. Le nombre des dents, d’après d'Azara, Présenteroit une anomalie dans cette espèce, A à mâchoire supérieure , il y auroit deux inci- Sives, puis une canine longue et forte de chaque Ne avec cinq molaires aiguës ; à l'inférieure , . Y auroit point d’incisives , mais il y existe- port des canines et sept molaires, ce qui porteroit € nombre total de ces dents à trente-deux. à ABIT, Tnconnues. ATRIE, Le Paraguay. 17€ ta- Esp. PHYLLOSTOME A FEUILLE ARRON- IE , phyllostoma rotundum. (Non figuré.) Chauve-souris troisième ou mauve - souris brune d’ Azara, Essai sur lhist. aa des quadrup. du Paraguay, trad. franç. ae P. 273.— Phyllostoma rotundum , Geoff. Ann, du Mus. tom. 1 §. p- 181. Car, ESSEN - T. Feuille entière , arrondie à son ex- trémité 3 pelage brun-rougeåtre. Dı ; | pied. pouc. lig. MENS, Longueur du corps. 089 22 jA 9 a E C 12319 e des Ore Esa ae eaa E ; Ms A sag Museau plutôt aigu que plat; feuille nde à son extrémité ; pelage brun. . Ha ; | ; ss Court à terre avec beaucoup de vitesse; se Jette sur les volailles, sur les animaux domesti- Ip même sur l’homme, pour en sucer le Sang, P E E ATRIE, Le Paraguay, où il est très-commun, 174% 74: Esp, PHYLLOSTOME FLEUR-DE-LYS, phyl- lostoma lilium | (Non figuré.) Chauve-souris quatrième où Chauve-souris brun-rougeñtre d Azara, Essai sur es quadrupèdes du Paraguay, trad. franc. tom. 2. pag. 277. — Phyllostoma lilium, Geof, Ann. US. tom. 15. pag. 181. re 3 AR * ESSENT, Feuille entière, aussi haute que large, € étroite a sa base ; mâchoires alongées. | È - pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale du corps... i 2 N — des oreilles, ..... ST M S a Largeur des oreilles. ...,..... ses M, Ep — de là feuille nasale,.,...... PRES TR i Envergure des ailes. ........ Égherhars A aE. : DESCRIPT. Oreilles droites ; deux incisives À chaque mâchoire (selon d'Azara); yeux un peu plus 1 . ° . grands que ceux des chauve-souris ordinaires ht placés à égale distance de l'oreille et du mu- MAMMALOGIE. 127 brun-rougeâtre en dessus et brun-blanchâtre en - dessous. HABIT. Inconnues, PATRIE. Le Paraguay (i: 175°. Ésp. PHYLLOSTOME VAMPIRE, phyllo- stoma spectrum. LÉ (Non figuré dans l Encycl.) Andira guacu, seu vespertiliones cornuti, Pison, Bras. pag. 290. — Canis volans maxima aurita , Séba , Thes. 1. pl. 56. — Vespertilio spectrum, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 45. (d’après Séba), et 45 B.— Phyl- lostoma spectrum , Geoff. Ann. Mus. tom. 15. pag. 174. pl. 11.—Desm. nouv. Dict. d’hist. nat. pl. M. 28. fig. 3. CAR. ESSENT. Feuille entière , moins large que haute, quoique large à sa base; mâchoires alongées. Dimexs. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. le bout du nez jusqu’au coccyx...... A a deda ARE, ee eee sms s TE EE TE A — des oreilles........... sr NT + mou De AN MEME tr sans as LS >» 47 Largeur de la feuille........ TT Ts a Longueur de la membrane interfé- MOLE à «eme. esse ss ses sstes D 2 Z — des osselets des tarses.,....... » ai- 6 DESCRIPT. Cette espèce, la plus grosse du genre, a les dents incisives serrées entre les canines; les „deux intermédiaires de la mâchoire supérieure plus grandes que les latérales ; les inférieures toutes quatre très-petites et poussées en avant; les canines fortes ; les molaires au nombre de dix en haut et de douze en bas, se rapprochant un peu des molaires de carnassiers proprement dits, les premières étant très-courtes et presque planes, les autres tranchantes, et terminées par trois ou quatre pointes ; celles d'en bas compri- mées et remarquables par l’une des pointes qui dépasse de beaucoup les autres ; les molaires su- périeures différant entr'elles de forme ec de di- mension , les secondes étant triangulaires, les dernières larges, mais sans étendue en profon- deur; les troisième et quatrième carrées, coupées obliquement , excavées en arrière et à crois pointes en avant, dont deux seulement sont vi- sibles à l’exrérieur. Museau long , feuille nasale moins | arge que haute, se prolongeant sur le fer À ch eval sans 7 à Une espèce de phyllostome envoyée du Brésil par M. uguste Saint-Hilaire nous a paru se rapprocherbeau- coup de celle-ci par sa taille et par la forme de sa feuille ; mais le nombre de ses dents est différent, puisqu'il est de seau, qui est très-obtus et peu fendu; pelage d'un deux à la mâchoire supérieure et de quatre à l'inférieure. 122 être découpée à sa base , ayant son bourrelet du milieu peu épais, et ses lobes latéraux arrondis et venant mourir en pointe à son extrémité ; membrane des ailes s'étendant jusqu'à la base du doigt extérieur du pied de derrière ; milieu du bord postérieur de la membrane interfémo- rale se prolongeant en angle saillant ; pelage doux, marron en dessus et d’un jaune-roussâtre en dessous. HABIT. Animal rendu fameux par les récits des voyageurs, qui nous ont fait connoître l'habitude aussi funeste que singulière qu'il a de sucer le sang des hommes et des animaux pendant qu'ils dorment, jusqu’au point de les épuiser et de les faire périr, sans leur causer assez de douleur pour les éveiller. D PATRIE. La Nouvelle- Espagne (1). “XXXII. GENRE. GLOSSOPHAGE, glossophaga, Geoff, (2). (1) M. Auguste Saint-Hilaire a fait parvenir à la col- lection du Muséum deux autres chetroptères qui appar- tiennent à ce genre, mais que nous n'avons pu exa- miner suffisamment pour constater s'ils doivent former des espèces distinctes. 1°. L'un, qui a neuf pouces d'envergure, est dépourvu de queue. Sa feuille nasale est très-courte , à peu près comme celle du glossophage de Pallas. I] a quatre inci- sives inférieures bien rangées et serrées contre les ça- nines, et deux incisives supérieures grandes et conver- gentes. Ses pattes postérieures sont courtes et velues Jusqu'au point où s’attache la membrane des ailes; on ne voit point de trace de membrane interfémorale. Le pelage est d'un gris-fauve. Peut-être est-ce un glosso- phage ? 2°. L'autre, de la taille du vespertilion serrotine, nous paroit être un phyllostome , d’après la forme de sa mem- brane interfémorale , qui est au plus longue de six lignes, et qui forme un angle rentrant très-obtus, et d’après le nombre et la disposition de ses dents , absolument sem- blables à ce qui existe dans le premier. Ses oreilles sont grandes et latérales; son pelage est gris-fauve. Nous n'avons pu voir sa queue ni sa feuille, qui, si elle existe, doit être fort petite. Si, par hasard, ces deux parties man- quoient totalement, ce cheiroptère se rapprocheroit des sténodermes ; mäis il en différeroit encore par la pré- sence dela membrane interfémorale. Il seroit possible qu'on le distinguât génériquement. , (2). Ce genre se compose maintenant de quatre es- peces , dont une a été décrite avec beaucoup de détails par Pallas. Les trois autres, rapportées assez récemment du Brésil par un _des employés au laboratoire du Jardin des Plantes (M. Lalande), ne nous sont connues que par les seules phrases Caractéristiques que M. Geoffroy leur a appliquées dans son Mémoire sur les glossopha- ges, inséré dans le quatrième volume des Mémoires du Muséum. à MAMMALOGIE. x% Phyllostoma , Geoff, Cuv. Vespertilio , Pallas, Linn. Gmel. | : FAT 11. CARACT. Formule dentaire : incis. a can, T ? 3—3 2 s = ERS 3 Incisives rangées régulièrement. molaires Canines médiocres. Molaires tout-à-fait: semblables à celles des phyllostomes. Tête longue et assez uniformément conique. Langue très-longue , roulée, étroite, exten- sible, ayant ses bords saillans ou en bourrelet , faisant la fonction d’un organe de succion. Nez supportant une petite crête en forme de fer de lance. Queue tantôt nulle, tantôt plus ou moins longue. Membrane interfémorale très-petite ou pres- que nulle. Membranes des ailes médiocrement déve- loppées. + | . HABIT. Semblables à celles des phyllostomes, su- çant le sang des animaux avec plus de facilité en- core , à l’aide de leur langue. | PATRIE. L'Amérique méridionale, 176°. Esp. GLOSSOPHAGE DE PALLAS, glossé- : phaga soricina. (Encycl. pl. 32. fig. $. la feuille.) Vespertilio soricinus ; Pallas, Spicileg. zool. fasc. 3. pl. 3 et 4.—Linn, Gmel.—Schreb. tab. 47.—La feuilles Vicq-d’Azyr, Syst. anatom. des anim. tom. 3 1", partie. — Phyllostoma soricinum y Geoff.. Ann. Mus. tom. 15. pag. 170. pl. 11. SP. 4. — Glossophaga soricina , ejusd. Mém; du Mus- d’hist, nat. tom. 4. p. 418. sp. 1. CAR. ESSENT, Membrane interfémorale large; point _ de queue. pied, pouc. lige. DIMENS. Longueur totales .e., o.e., D A E E du a a ave LU »- M — des oreilles... RE » 7 — de la feuille... ce FT — dela membrane interfémorale dans: son milieu... i ns — des extrémités postérieures. .... I — des osselets: des tarses SS Ernvergyre des ailes. .,........... »#, 8 | DEscripr. Museau très-long, conique et presque cylindrique; langue fort longue et canaliculée vers son gxtrémuté, ayant les bords du sillon garnis de papilles divisées en deux branches, ou de Sores se renversant de côté ; yeux assez grands; Canines distantes , incisives à l'aise et rangées sut Eg seule ligne; oreilles petites et oblongues ; euille petite et en forme de cœur, un peu moins ke Sa haute, et se terminant par une pointe ad “es interfémorale coupée en angle a et soutenue par des osselets fort courts; Poils doux et laineux, d’un cendré brun en des- su F + 3 et d'un brun très-clair en dessous; membranes unes, Harrr, Surinam, Cayenne. 17€ ; e Esp. GLOSSOPHAGE A QUEUE ENVELOP- PEE, glossophaga amplexicaudata. (Non figuré dans FEncycl,) Glossophaga amplextcaudata, Geof, Mém. du Mus. d’hist. MAMMALOGTE. è Nat. Tom, 4. pag. 413. pl. 18 A. AR. ESSENT, Membrane interfémorale large; une queue courte et terminée: par une nodosité. Dimexs. ESCRIPT, Pelage brun-notrâtre, plus clair en p *SSOus qu'en dessus. j À e y L 4 k TRIE. Le Brésil, aux environs de Rio-Janeiro. 179€ | 78°. Esp. GLOsSOPHAGE CAUDATAIRE, glos- Sophaga caudifers XA Non figuré dans l'Encycl. ) Glossophaga caudifer, Geoff. Mém. du Mus. tom. 4. pag. 418. pl. eaae Car, ESSENT. Membrane interfémorale trés-courte ; une queue qui la déborde. Diuexs, D e ESCRIPT, Pelage brun-noirâtre. ATRIE, Le Brésil, aux environs de Rio-Janeiro. Rs | 79°. Esp. GLOSSOPHAGE SANS QUEUE, glosso- Phaga écaudata. (Non figuré dans l’Encyclop. Glossophaga ecaudata , Geoffr, Mém. du Mus. d’hist. natur. tom. 4. pag. 418. pl. 18 B. CAR: ESSENT. Membrane interfémorale très-courte; queue nulle. i |: Dimens. DESCRIPT, Couleur du corps brune obscure. PATRIE. Le Brésil, aux environs de Rio-Janciro. XXXIII. GENRE. MÉGADERME, mezaderma , Geoff. Cuv. Phyllostomus Illig: Glis , Séba. CAR. Formule dentaire: incis. 7> CRE ==. f Û I — I molaires Li FE 26. - Incisives inférieures bien rangées et légèrement sillonnées à leur tranche. Canines supérieures triangulaires avec un col- let à leur origine, et un fort crochet en arrière; les inférieures fléchies en arrière. Oreilles très-grandes et réunies sur le devant de la tête. | | Oreillon intérieur ttès-développé. Crêtés nasales au nombre de trois ; une verti- cale, une horizontale ou folliculée, et la trol- sième en fer à cheval. | | Queue nulle. Membrane interfémorale coupée carrément. Ailes très-grandes , avec leur troisième doigt sans phalange onguéale. | Langue courte et lisse. HABIT. Animaux qui vivent dans les forêts, mais dont les habitudes naturelles sont inconnues. PATRIE, L'Afrique, lArchipel des Indes. 180°. Esp MÉGADERME TRÈFLE, megaderma trifolium. PE (Encycl, pl. suppl. z. fig. 11 À.) Megaderma trifolium, Geoff. Ann. Mus, tom. 15. pag. 193 et 197. pl. 12. — Loyo des habitans de Java. CAR. ESSENT. Feuille ovale ; follicule aussi grande: chacune du cinquième de la longueur des oreilles ; _oreillon en trèfle. | : pied. pouc. lig. Drmens. Longueur du corps.......... > 2 II — de la ALA E F ORE rc 22 I I — des oreilles....... y srverrrioc mL" 71 — de la feuille... te Ve BEM 132 Largeur de la feuille.. se s. Dee RME do ae Envergure des ailes.............. = Her Long. de la membrane interfémorale. » + r — des osselets du tarse.......... 2» >» 7 DESCRIPT. Crête nasale semblable à celle du méga- Se lyre, en différant seulement par sa feuille 3 LE . ovale et pointue ,.au lieu d’être rectangulaire et plus petite relati à P i i p relativement à l'autre partie ou folli- cule; fer à cheval plus large dans celui-ci que Vespertilio , Linn. Erxleb, Shaw. \ dans lautre; oreillon formé de trois branches, Q 2 nn a h ! à i MAMMALOGIE. celle du centre étant la plus longue ; oreilles plus profondément fendues que celles du méga- derme lyre , etn’étant réuniesque dans le tiers de leur hauteur ; membranes des ailes plus diapha- nes et moins embarrassées de fibres tendineuses ; osselets du tarse relativement plus longs ; poil très-long , doux et de couleur gris de souris. PATRIE. L'ile de Java, d’où cette espèce a été rapportée par M. Leschenault de Latour, 181°. Esp. MÉGADERME SPASME, megaderma . spasma. (Encycl. pl. 32. fig. 3.) Glis volans ternata- nus , Séba, T'hes. tom. 1. pag. g0. pl. 56. fig. 1. — Vespertilio spasma , Linn. Gmel. — Schreb, tab. 48. — Shaw, Gen, zool. tom. 1. part. 1. pl. 42. — Megaderma spasma, Geoff, Ann. Mus. d’hist. nat, tom, 1. P- 195 et 198. pl, 12. CAR. ESSENT, Feuille en cœur > follicule aussi grande et semblable; oreillon en demi-cœur. Dimens. Longueur du corps. .:.... =- de la tête... :. gs LA I — des oreilles... I _— de la feuille en hauteur... .... 2 Largeur de la feuille... ..... 2 DESCRIPT. Feuille médiocre , en cœur, avec la fol- licule assez grande et de même forme ; oreillon à deux lobes, dont l’externe aigu et l’interne ovale; oreilles plus profondément fendues que celles du mégaderme lyre, larges et libres dans les deux tiers de leur longueur ; oreillon proportionnelle- ment plus long, mais ayant son lobe intérieur relativement plus petit ; pelage en entier rous- sâtre, à lexception du front qui est d’un roux clair, ; Parnice de Terate, I 2 I 2 Lan E E E E 182°, Esp. MÉGADERME LYRE, megaderma lyra. j ( Encycl. pl. suppl. 3. fg. 11 B.) Megaderma ‘lyra, Geoff. Ann: Mus. d’hist. nat. tom. 15.. Pag. 190 et 198. pl. 12. Car. ESSENT. Feuille rectangulaire ; follicule de moitié plus petite. pied. pouc. lig. cos. S F1 32 DIMENS. Longüeur totale.. — dekha tête > de Ile 2h hit Largeur de la feuille. Envergure des ailes..." . Longueur de la membrane -interfé- morale ; Ea i] RCA des osselets du tarse., Vetsvssse pied. pouc, lig. 8 DEscRIPT. Feuille rectangulaire coupée carté- ment à son extrémité libre’, dans son état ordi- naire ; mais lorsqu'on la déplisse, paroissant tert- minée par trois pointes, l'intermédiaire étant la plus saillante , et ayant les lobes latéraux conti- gus sans interruption avec le fer à cheval ; folli- cule concentrique à ce fer à cheval, et de moitié moins grande que la feuille proprement dite; crête nasale, ayant, par cette conformation, la figure d’une lyre ; oreilles très-amples, ayant la partie de leurs bords réunis aussi longue que la portion libre ; oreillon formé de deux lobes en demi-cœur, l’interne étant terminé circulaire- ment, et l'externe en pointe aiguë, du double plus longue ; membrane interfémorale, pourvue dans son épaisseur de trois tendons naissant du coccyx , et se rendant en ligne directe, les latéraux aux tarses, et l'intermédiaire au bord externe de la membrane, en suivant la ligne moyenne (ces tendons ayant pour objet de ra- mener et de plisser la membrane interfémorale au besoin); pelage roux en dessus et fauve en dessous, ` PATRIE. Inconnue ; mais vraisemblablement l’une des colonies hollandaises dans l'Inde. 183°. Esp. MÉGADERME FEUILLE, megaderma frons. (Non figurée.) La feuille, Daubent. Mém. de l Acad. des sciences de Paris, année 1759. P- 374.— La feuille, ejusd. Hist. nat. de Buff. tom. 13. pag. 231.— Megaderma frons, Geoff. : Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 15. pag, 192 et 198. CAR. ESSENT. Feuille ovale, ayant la moitié de la longueur des oreilles. 2 pied. pouc. lig- Dımens. Longueur du corps.......... = 2 — des oreilles..:.... serre I — de la feuille si 7i Largeur de la feuille... X. soco ceses 3 $ = DESCRIPT. Une membrane ovale sur le nez, po- sée verticalement , et ressemblant à une feuille ; oreilles près de deux fois aussi grandes que la membrane, réunies depuis leur origine jusqu’à la moitié de la longueur de leur bord interne ; orelil- lon de moitié moins long , fort étroit et pointu par le bout; même nombre de dents de même forme que celles des autres mégadermes ; poil d’une belle couleur cendrée, avec quelques tein- tes de jaunâtre peu apparent. PATRIE. Le Sénégal, d’où il a été rapporté par Adanson, | XXXIV, GENRE. i EN OLOPHE, rhinolophus, Geoff. Cuv. Lacép. ig. | Vespertilio , Linn. Erxleb. Bodd. . . . à I 1 CAR, Formule dentaire : incis. 7, canin. — >» molaires 5 — + 30, “ncisives supérieures très-petites, écartées et tombant souvent. Tncisives inférieures bilobées. Canines moyennes. . Molaires à couronne garnie de pointes très- aiguës, Nez situé au fond d’une cavité bordée d’une crete en forme de fer à cheval en devant, et surmontée par une feuille. | Oreilles moyennes, latérales et isolées. Oreillon nul, ou plutôt remplacé par un lobe extérieur de l’oreille. Membrane interfémorale grande. Queue longue et entièrement enveloppée. Doigt indicateur n'ayant qu'un métacarpien Sans phalange, Deux mamelles pectorales et deux verrues pu- tennes ayant l’apparence de mamelles , mais sans Mais glandes lactifères. ABIT, Cheïroptères vivant d'insectes nocturnes Où crépusculaires qu'ils saisissent-au vol; se reti- rant le jour dans des cavernes profondes; ceux € notre pays passant l'hiver engourdis et sus- ; pendus par les pieds de derrière aux voûtes des SOuterrains. : a ATRIE, L'Europe , l'Egpyte, Madagascar, Ti- mor, ; ; 3 184°. Esp. RHINOLOPHE UNIFER , rhinolophus unihastatus. (Encýcl. pl. 34. fig. 4.) Le grand fer-a-che- val , Daubenr. Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, année 1759, pag. 382.— Buffon, tom. 8. pl. 20. fig. 1 et 2.— Vespertilio ferrum-equinum , var. À. Linn. — Vespertilio hippocrepis , Her- mann, Obs. zool. pag. 18.—-Rhinolophus major, Geoff. Catal. de la coll. du Mus, — Rhinolophus unihastatus, Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 20. pag. 257. sp. 1. — Noctilio ferrum-equinum , Kuhl , Deutsch. fledermaus. pag. 61. CAR. ESSENT. Feuille nasale double; la posté- rieure en fer de lance , l’antérieure à bords et extré- mités sinueux. MAMMALOGIE. | PA DIMENS. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite depuis le bout du ` 5 museau jusqu’à l’anus...........,.... ». 2 7 - de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l’occiput............... » » H E o e a dt 2 5 2 9 — de la queue.......,.......... 0 TE Envergure des ailes. .............. 1 7 EL 11 DESCRIPT. Oreilles longues, terminées en pointe, évasées, droites, ouvertes en cornets sinueux à l'extérieur et échancrées vers le bas; entrées des narines au fond d’une sorte d’entonnoir et fort rapprochées l’une de l’autre; une membrane nue en forme de fer à cheval sur la lèvre supé- rieure et entourant ces narines ; une crête anté- rieure , placée au-dessus du fer à cheval, de forme _à peu près carrée, et placée verticalement er de champ; la postérieure en fer de lance, appli- quée sur le front, assez grande, avec un repli en forme de godet de chaque côté de sa base ; pelage très-doux , d’une couleur mêlée de cendré clair et de roux en dessus, et d’un gris teint de jaunâtre en dessous ; membranes noirâtres. Nota. Les naturalistes sont loin de s’accorder sur la question de savoir si cette espèce diffère on ne diffère pas de la suivante. Daubenton le pre- mier a fait remarquer la différence de taille qui existe entr'elles. Il n’a pu observer de grands fer- à-cheval (rhinolophe unifer), qu'après avoir trouvé pendant long-temps des individus de taille plus perire. Ce sont ces individus qui cons- tituent la seconde espèce (rhinolophe bifer), établie par M. Geoffroy, et aussi distinguée par Bechstein , sous la dénomination de vespertilio hipposideros, Daubenton dit que ses grands fer-à- cheval ne différoient des petits que par quelques teintes de couleur et par quelques parties mieux développées dans les membranes du nez, du chanfrein et du devant du front. M. Geoffroy, en examinant ces cheïroptères avec attention, a trouvé des différences notables, non-seulement dans les membranes nasales, mais encore dans la forme des oreilles. M. Kuhl, le dernier des naturalistes qui se sont occupés de résoudre cette question , s’est au contraire déterminé à ne voir dans le grand _er le petit fer-à-cheval, qu’une seule et unique espèce. SE HABIT. Se retire dans les carrières abandonnées et les cavernes. Sa femelle fair ordinairement deux petits ; mais quelquefois un seul. | ' PATRIE. L'Europe, | + 185". Esp. * RHINOLOPHE BIFER, rhinolophus bihastatus. ; | : 126 (Non figuré dans l Encycl.) Petit fer-à-cheval, Daub. Hist nar. de Buffon, tom. 8. pl. 17. fig. 2. — Wespertilio ferrum-equinum , Linn. var. B. Sa Vespertilio hipposideros, Bechst.—Léach. Miscel. zool. tom, 111. pl, 121. — Wespertilio minutus Montagu. Trans. Linn. soc. 9. p. 163.—Rhino- lophus bihastatus , Geof. Ann. Mus. tom. 20, . Pe 259. pl 5- 3 CAR, ESSENT. Feuille nasale double; lune et l’autre en fer de lance; oreilles profondément échancrées. DimEns. Généralement de trois huitièmes plus petit que le précédent. DESCRIPT. Nez disposé à peu près comme dans le rhinolophe unter; feuilles antérieure: er posté- rieure- toutes deux en forme de fer de lance ;- oreilles présentant extérieurement des contours plus sinueux , et, vers le bas, une échancrure plus profonde que celles de l'espèce précédente; pe- lage doux, d’un cendré roussâtre en dessus et d’un guis-cendré en dessous, légèrement lavé de jau- nâtre, LE HABIT. Semblables À celles du rhinolophe unifer, PATRIE. L'Europe, l'Angleterre. 186°. Esp. RHINOLOPHE TRIDENT, rhinolophus tridens. Le (Non figuré dans l'Encycl.} Rhinolophe tri- dent, Geoff. Descript. de l'Egypte, hist. nar. tom. 2. pl. 2, n. 1.—Ejusd. Ann, Mus. tom. 20. pe 260. sp. 3, | CAR. ESSENT. Feuille nasale simple , terminée par trois pointes. l . pied, pouc. lig. DIMENS. Longueur du corps.......:., — de la queue PSE — de l’envergure des aile — de la membrane interfémorale... Largeur de ceite membrane.. DEscripr. Une membrane en fer à cheval sur la lèvre supérieure, et surmontée d’une feuille en forme de lame, qui présente un bourrelet à sa base, er dont la pointe est trifurquée ; oreilles plus larges antérieurement et moins fermées que dans les premières espèces, en partie attachées au chanfrein par une bride tégumentaire ; queue oTt Courte, comprise, dans ses deux premiers ters, par la membrane interfémorale ; celle-ci Z . Coupée carrément, Re PATRIE et HABIT. L'Egypte, dans les cavernes et les tombeaux. PATRIE. MAMMALOGIE. 187°. Esp. RHINOLOPHE CRUMENIFÈRE, rhino- lophus speoris. À ` (Non figuré dans l'Encyclop.) Vespertilio speoris ; Schneider, dans l'ouvrage de Schreb.— Rhinolophe crumenifère , Péron et Lesueur, Atlas du voyage aux terres australes, pl. 325.—Rhino- lophus marsupialis , Geoff. Cours publics de 1805. | s CAR. ESSENT. Feuille nasale simple ; à bord termi- nal arrondi ; une bourse au front. Dimens, A peine plus grand que le rhinolophe bifer, DESCRIPT. Feuille nasale simple, avec le bord arrondi ; une bourse ou cavité sans issue, située sur le front, en arrière de la feuille, ayant ses parois antérieures nues, son entrée marquée par un bourreler et s'ouvrant par un sphincter ; trois replis du derme, de chaque côté des branches du fer à cheval, qui recouvre antérieurement la lèvre supérieure ; pelage d’un gris plus roux que celui des deux espèces d'Europe. île de Timor. 188%, Esp. RHINOLOPHE DIADÈME, rhinolophus diadema. ( Non figuré dans P Encycl.) Rhinolophus dia- , dema Geoff. Ann. Mus. tom. 20. pag. 263. sp. 5. pl. 5. (la tête); pl. 6. (l'animal entier). CAR. ESSENT. Feuille nasale simple, à bord ter- minal arrondi ; sans bourse sur le front; queue de la longueur de la jambe. Dimens, Le plus grand de tous les rhinolophes. pied. pouc. lig. Longueur totale du corps environ.. » 4 » DESCkIPT. Feuille à bord arrondi, trois fois plus large que haute, et enroulée sur elle-même de dehors en dedans, analogue pour sa forme au fer à cheval qui la borde en devant, et formant „avec lui une espèce de diadème ou de couronne qui entoure les ouvertures des narines ; bourrelet de la base de la feuille très-saillant ; oreilles moins échancrées que dans le rhinolophe crume- nifère; membrane interfémorale se terminant par un angle saillant ; pelage d’un roux vif et comme doré, analogue pour le fond à celui des autres espèces, mais ayant plus d'éclat et de vivacité. PATRIE. L'ile de Timor, d’où il a été rapporté par Péron et Lesueur. 189°. Esp.* RHINOLOPHE DE COMMERSON, rhinolophus Commersonii, MAMMALOGITE. 19 peau, et ayant alors une forme. sphérique. (Geoffroy) PATRIE. L'Afrique, l'ile de Java. (Non figuré dans l'Encycl.) — Rhinolophus Commersonii , Geof. Ann. Mus. d’hist. natur. tom, 20. pag. 263. sp. 6. pl. $.— Chauve-souris du fort Dauphin, Commerson , manuscrits. Ca, ESSENT, Feuille nasale simple ; à bord termi- nal arrondi ; sans bourse sur le front ; queue de la Moitié moins longue que la jambe. Dr j s PE? De Un peu plus petit que le rkinolophe diadéme , hquel il ressemble beaucoup. D RE re ESCRIPT. Feuille d’un tiers moins large propor- D etemenr que celle du précédent ; queue Ptus courte d’un tiers x membrane interfémorale $e terminant par un angle rentrant. Nota. Cette espèce n’a encore été vue, décrite et figurée que par Commerson. PATRIE. Les environs du fort Dauphin, dans l'ile de Madagascar. XXXV, GENRE. NYCTÈRE , nycteris , Geoff, Illig. Cuv. Vespertilio , Linn. Gmel. Bodd. Ca i à Ce ‘ . R. Formule dentaire : incisiv. 4 LR Las? T — I S 30. t Mmolaires g 4 Er: Incisives supérieures, bilobées , très- petites , Contiguës, f | Inférieures trilobées. Canines médiocres. Molaires à tubercules:aigus. i Une fosse longitudinale profonde sur le chan- rein. | Narines recouvertes, chacune par une espèce Opercule cartilagineux et mobile. Oreilles grandes, très-ouvertes , antérieures , | COntiguës ; oreillon presqu'extérieur. Membrane interfémorale plus grande que le Corps et comprenant la queue, qui est terminée Par un cartilage bifurqué et en forme de T (1). HABIT. Animaux vivant À la façon de nos chauve- Souris; se retirant dans les cavernes, remplissant ai j d’air l’espace compris entre leur corps et leur nee (1) A ces caractères , M. Geoffroy Saint Hilaire ajoute e suivant : une sorte d’abajoue de chaque côté de læ ouche , communiquant avec un grand sac membraneux ormé par la peau du corps, ét susceptible de se rem- Plis d'air, Nous n'avons pas eu l’occasion de le vérifier. 190. Esp. NYCTÈRE DE GEOFFROY, nycteris Geoffroyi. | (Non figuré dans l’Encyci.) Description d’une chauve-souris étrangère , Daub. Œuvres de Buf- fon, descript. du cabinet, n. DCDX et DCDXI. — Nycière de la Thébaide, Geoff. Mém. de lInstit. d'Egypte, hist. nat. tom. 2. pl 1 et 2. CAR. ESSENT. Oreilles très-grandes ; opercules des environs des narines assez développés et en spirale ; lèvre inférieure ayant une forte verrue à son extré- mité, située entre deux bourrelets alongés, non réunis et en forme de V; pelage d’un gris-brun en dessus; gris plus clair en dessous. Dimens. Longueur du corps mesuré en pied. pouc. lig.. ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue......... # IL IO — dela tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l’occiput...........:.. > = IO — de la fosse du chanfrein....... > » f Largeur des opercules ...........: % 9o I% Longueur des oreilles............ > > LI Envergure des ailes. .............. % 9 >» Longueur du pouce de Paile....... » > 5 — de la queue................., 97 1 II DESCRIPT. Tête grosse, fort prolongée en avant 5. crâne volumineux , très-arrondi en arrière; mu- seau renflé ; bouche très-fendue ; lèvre supérieure haute et très-entière ; lèvre inférieure comme bi- furquée, et offrant deux bourrelets ou replis de la peau épais et nus, formant un angle entr'eux, et étant séparés par un sillon qui se prolonge sous. Ja mâchoire ; un tubercule entre-deux, formant la terminaison de la lèvre ; canines assez for- tes; incisives très-petites et bilobées ou trilo- bées ; langue alongée „arrondie au bout , et ayant sa surface parsemée de perits grains élevés qui paroissent être des papilles cornées extrêmement fines ; nez très-compliqué , composé, 1°. des: deux ouvertures nasales fort rapprochées et si- tuées à la partie antérieure d’une grande fosse du chanfrein qui se porte depuis le haut de la lèvre jusqu’à la base du crâne proprement dit; 2°, d'un repli mince de la peau, recouvert de poil, bor- dant extérieurement cette fosse er ne s’aperce- vant que lorsqu'on le soulève avec l'extrémité d'un instrument aigu; 3°. de deux replis plus E, longitudinaux , Sans poils, situés paral- lèlement l’un à l’autre dans le fond de la fosse du chanfrein ;, 4°, de deux espèces de pièces de 198 forme arrondie, un peu en spirale , tenant au repli extérieur de la peau, et recouvranten partie le milieu de la fosse du chanfrein, mais non les ouvertures des narines , qui sont situées en avant ; oreilles placées à peu près au tiers postérieur de la longueur de la tête, d’une hauteur presque double de la sienne, ayant louverture de la con- que de forme ovale oblongue i dirigée en avant et les contours entiers; les bords internes des deux oreilles étant assez rapprochés l’un de l’autre , et même réunis sur le front par une pe- tite cloison membraneunse, transversale ; bords externes commençant sur les côtés de la tête et fort bas, où ils forment un assez grand repli ; conque velue près de la tête, n’offrant en dehors qu'un seul pli droit , partant de sa base et se portant presqu'à son extrémité, et assez près du bord externe, ce pli étant indiqué par une nervure saillante postérieurement, et garnie d’une seule rangée de petits poils disposés comme des cils; des poils rares sur les deux faces de la con- que, et dont les bulbes forment autant de points moins transparens que le reste de la membrane ; oreillon petit, appliqué au bord interne du dedans de la conque , de forme arrondie ou en cuiller, et étant deux fois aussi darge que haut, sa face antérieure étant velue : yeux petits , une fois plus près de l'oreille que de la pointe du museau; cou court, mais bien mar- qué; corps très-épais et très-musculeux antérieu- rement; ligne moyenne du dos entre les épaules, offrant un sinus longitudinal très-profond ; poi- trine très-renflée et très-large ; ventre mince ; ailes grandes er larges; pouce grêle avec un ongle foible; muscles des avant-bras très-forts ; mem- brane interfémorale très-ample, soutenue par des osselets cartilagineux presqu'aussi longs que _ la jambe, ét embrassant la queue, qui est formée de sept vertèbres, er terminée par un cartilage en forme de T, dont les branches partent à droite et à gauche de l'extrémité de la dernière ; pelage doux et fin, brun en dessus et gris-brun clair en dessous, | = Nota, Telle est la description détaillée d’un nyctère qui nous a été rapporté du Sénégal par M. Huzard fils, habile médecin vétérinaire. yant comparé ce cheïroptère avec le nyctère de la Thébaïde de M. Geoffroy, nous n'avons pu trouver de caractères distinctifs assez tranchés pour létablir en titre d'espèce ; mais les propor- tions de diverses parties de son corps nous ont présenté quelques différences que nous relate- . rons ICI. MAMMALOGIE. . Nycière de la Thébaide. Geoff. DIMENS. Longueur du corps mesuré en pied. pouc. ligne droite , depuis le bout du museau jusqu'à l’origine de la queue — de la tête , depuis le bout du mu- seau Jusqu'à l'occiput — de la fosse du chanfrein.. Largeur des opercules...... Longueur des oreilles. ...... Envergure des ailes .... a Longueur du pouce de Paile....... — de la queue Pers a I Il est facile d'apercevoir que celui-ci est pat- ticulièrement distingué du précédent par ses oreilles, relativement plus longues, sa tête plus courte, les opercules des narines d’un moindre diamètre, etc, spo % Lei po w {= v v Om NO D'autres différences consistent aussi dans la forme moins décidément spirale des opercules des narines, dans le moindre développement de la verrue qui termine en avant la mâchoire inférieure, dans la couleur moins foncée de son pelage, et la teinte moins obscure des mem- branes de ses ailes-et de sa queue, Nous avons cru devoir changer le nom appli- qué d’abord par M. Geoffroy à cette espèce de cheïroptère, parce qu'il indique une patrie trop circonscrite ; et nous l'avons dédiée à ce natura- liste , qui, le premier, l’a fait connoître dans les Mémoires de l’Institut d'Egypte, HABIT, Inconnues, | PATRIE. La Thébaïde ; le Sénégal, à Podor, à . quarante lieues environ à l’est, et en ligne droite de Saint-Louis, et à soixante lieues de la même colonie , en suivant le fleuve. 191°. Esp. NYCTÈRE CAMPAGNOL-VOLANT, aycteris Daubentonii. (Encycl. pl. 33. fig, 7.) Campagnol-volant , Daub. Mém. de l'Acad, des sc, de Paris, année 1759, pag. 337.— Autre chauve-souris, Buff, tom. n 20. fig. 1 et 2, — Nycteris Dauben- -tonii , Geof. Mém. de l'Instir. d'Egypte , tom, 2. Mém. súr les cheïroptères, — Vespertilio hispidus , Linn. Gmel. | CAR. ESSENT. Oreilles assez grandes; opercules des `- environs des narines très-petits ; lèvre inférieure - simple; pelage d'un brun- roussâtre en dessus ; d'un blanc légèrement teint de fauve en dessous et sur les parties antérieures latérales et inférieures de la tête. | Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig» suré en ligne droite depuis le bout du museau jusqu'à Panus...,,,,vrevve ie k - i onguey Longueur de la tête, depuis le bout pied. pouc. lige nussa jusqu’à l'occiput.....,.,.., » » ÿ — de la fossette du chanfrein..... » ». » — des OL Sucre si ZR 9 Envergure des ailes .......... sie oA e A ongueur du pouce de l'aile....... » » f D E a ar NL A ESCRIPT, Tête forte ; museau gros au bout ; front creusé d’un grand sillon ; narines antérieures, peu écartées l’une de l’autre, placées chacune au-devant d’une petite gouttière , ouverte d’un MN LL . bout à l’autre par le dessus, le bord interne de Cette gouttière étant fort petit, et l’exrerne plus e Sros et terminé , à son extrémité postérieure, pat Un petit oreillon (1)3 sillon ou fosse du front profonde , nue, avec de longs poils sur les bords; Poils de la tête, à l'exception du sommet, et Ceux de la gorge , de la poitrine et du ventre, de Couleur blanchâtre, avec quelque légère teinte e fauve ; poils du sommet et du derrière de la tête ; du dessus du cou, des épaules , du dos et de la croupe , d’un brun-roussätre, les plus Stands ayant quatre lignes ec demie ; oreilles €t membranes des ailes et de la queue ayant dif- étentes teintes de brun-noirâtre et de brun- Toussâtre ; ongles jaunârres (Daubenton. D’après Un individu qui avoit été conservé dans l’alcoo!.) Se Esp. NyCTÈRE DE JAVA, nycteris java- RICUS. ; . (Non figuré.) Nyctère de Java, Geoff. Mém. de l’Insrir, d'Egypte, Histoire natur. tom. 2. pag. 12 TE : s CAR. ESSENT. Pelage d’un roux vif sur les parties Supérieures du corps ; d'un cendré- roussåtre sur les . inférieures. ge. Dimens. Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lig. Corps ensemble. ..........,. » 2 G ESCRIPT. Nota. Cette espèce, qui est la plus Srande du genre, ne nous est connue que par le | peu de caractères que nous venons de rapporter d’après M. Geoffroy. XXXVIS. GENRE. RHINOPOME, rhinopoma , Geoff. Vespertilio , Bélon , Brunnich. es — incis. 2, canm A e 4 3 LJ I Sy i 9 Car. Formule dentaire : molaires i—i — 28, Incisives supérieures écartées l’une de l’autre. (1) Cette description du nez du campagnol volant, faite par Daubenton, s'accorde très-bien avec celle que- nous avons donnée du nyctère de Geoffroy. MAMMALOGIE. 129 Nez long, conique, coupé carrément à lex- trémité et surmonté d’une petite feuille; ouver- tures nasales étroites , transversales et oper- culées. ; Chanfrein large et concave, Oreilles grandes, réunies et couchées sut la face; oreillon extérieur. Membrane interfémorale étroite et terminée carrément. | Queue longue, enveloppée seulement à lori- gine, et libre au-delà. HABIT. Vivant d'insectes , qu'ils attrapent le soir au vol, comme les vespertilions de notre pays. : i PATRIE. L'Egypte. Les Etats-Unis ? 193. Esp. RHINOPOME MICROPHYLLE, rhino- poma microphylla. = (Non figuré dans l’'Encyclop.) Chauve-souris d'Egypte, Bélon , De la nature des oiseaux, liv. 2. chap. 39. — Vespertilio microphyllus s Brunnich , Descript. du cabinet de Copenhague, pag. ç0. tab. 6. fig. 1,2, 3 et 4. CAR. ESSENT., Pelage cendré ; queue très-longue et grêle. | - pied. pouc. lig» DiMeEns. Longueur totale ......,...... 9 2 » = delike a NS OP M SCR def OT les ressens br 0; $; = dela o és ntm: MS LI: 30 Envergure des ailes ....... ad ST 5 DESCRIPT. Narines constituant, avec la lèvre su- périeure , un appareil assez compliqué , qui s'é- tend au-delà de la mâchoire ; leur partie termi- pale paroissant comme tronquée , et s’épanouis- sant en une lame circulaire surmontée d’une pe- tite feuille, et percée dans le centre de deux fentes obliques qui sont les méats olfactifs, et qui peuvent, à la volonté de l'animal, se fermer tout-à-fait ou s’entr'ouvrir d’une manière sen- sible , ainsi que cela a lieu dans les narines des phoques ; foliole du bord supérieur du cartilage nasal jouissant d'un mouvement propre; conduit du nez se prolongeant à travers la longue Rvre de la mâchoire supérieure , Étant très-étroit , €t versant dans une chambre olfactive très-courte, mais fort élargie par le renflement de l'os maxil- laire au-dessus et en dehors de la dent canine; os intermaxillaire entier et soudé d’une manière fixe aux os des mâchoires ; les deux dents inci- sives supérieures fort écartées l’une de l’autre; les quatre inférieures entassées ; oreilles se portant R -150 en avant èt se réunissant par leur bord interne, n'étant point à leur fond roulées sur elles-mêmes, ce qui fait que , sans aucun changement de po- sition, l’oreillon est à la fois extérieur er sur le bord du-méar auditif; pelage cendré ; poils longs et touffus; queue formée de onze vertèbres noires et lisses, dépassant de beaucoup la mem- brane interfémorale, qui est extrèmement courte, et qui n’est point soutenue par un osselet du tarse comme dans les autres cheïroptères. (Geoff) HapgiT. Dans l’état de liberté, faisant continuelle- = ment mouvoir ses naseaux suivant les contrac- tions et dilatations alternatives de la poitrine , les fermant quelquefois jusqu'à ne plus laisser de trace d'ouverture, et étendant dessus sa petite feuille; d'un naturel très-irritable, comme nos chauve-souris d'Europe. PATRIE. L'Egypte, dans les souterrains des py- ramides du Caire et de Gyzeh. 194°. Esp. RHINOPOME DE LA CAROLINE, rhi- nopoma caroliniensis. ` | SS (Non figuré.) Rhinopoma caroliniensis, Geoff, Collect. du Mus. — Desm. nouv. Dict. d’hist. nar. tom. 29. pag. 258. i CAR. ESSENT. Pelage brun; queue longue , assez épaisse. pied. pouc, lig. DıMENs. Longueur totale. ..... à HUE à . — dé h queue... ss 6 EAE a Ales E S 8 » DESCRIPT. Oreilles médiocres presque triangu- laires , paroissant écartées l’une de l’autre dans l'individu conservé dans la collection du Mu- séum d'histoire naturelle de Paris; les deux inci- sives supérieures à distance l’une de l’autre, sim- ples et dirigées en dedans; les quatre incisives inférieures bilobées er resserrées entre les cani- nes, qui ne sont pas néanmoins très-fortes, et qui ne se touchent que par leur base; pelage brun ; membranes obscures; queue engagée dans Sa première moitié par la membrane interfé- _ morale. | Hasit. Inconnues. PATRIE. La Caroline du sud (suivant un renseigne- ment, non hors de doute, donné par M. Bron- gniart, auquel cer individu a appartenu.) XXXVII GENRE. TAPHIEN, taphoyzous ; Geoff, Vespertilio ; Schreb, Maller. Saccopteryx , Illig, MAMMALOGIE. ~ + à ASE ei 7 qu © e à arai : CAR. Formule dentaire : incis. 2, canin. a, ’ : À 1 — + molaires 454 — 25, Es k | Une fosserte sur le nez comme dans les nyc- % . > À téres et dans les chinopomes ; mais non pourvue de lames relevées ou d'opercules. Lèvre supérieure très-épaisse. Oreilles moyennes , écartées l’une de l’autre. Oreillon intérieur. Queue composée de six vertèbres, libre en dessus de la membrane, Membrane interfémorale grande et saillante, ayant sa coupe extérieure à angle rentrant. - HABIT. Semblables à celles des chauve-souris d'Eu- rope. | PATRIE. L'Egypte, le Sénégal, l'île de France, la Guyane ? 195%. Esp. TAPHIEN LÉROT-VOLANT, tapho- xous senegalensis. | (Non figuré.) Lérot-volant, Daubenr. Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, année 1769. pag. 386.— Geoff. Descripr. de l'Egypt. Hist. nat. tom, 2. pag. 127. | CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus ; brun céndré en dessous ; oreillon arrondi, | DIMENS. Longueur du còrps, mesuré pied. pouc. lig depuis le bout des lèvres jusqu’à Pori- gine de la queue 9 DE:CriPT, Museau large et.alongés oreilles de médiocre grandeur, pourvues d’un oreillon fort court, très large et arrondi ; pelage des parties supérieures du corps et de la tête brun ; dessous des mêmes parties, d’un brun moins foncé et teint de cendré. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Sénégal, d'où il a ‘été rapporté par Adanson. 196°. Esp. TAPHIEN DE L'ISLE DE FRANCE, taphozous mauritianus. raa (Non figuré. ) Taphozous mauritianus , Geoff. 2 Descript. de lEgyp. Hist. nat. tom. 2. pag. 127. CAR ESSENT. Pelage marron en dessus ; roussåtre en dessous ; oreillon terminé par un bord si- nueu, ; E | Dimens. Longueur totale , mesurée du pied. pouc. lige le) 3 i bout du nez jusqu'à l'origine de la quete. s esa E NT NA Ere — dela tite SO 32 3 | | - _. pied. poùc: lig: Longueur di PEAS E EE - seos 92 - 2 $ y Se RG CON er PPS TES II Re E Envergure des MOSS rer ETN 2H 3 ESCRIPT, T'rès- voisin de l'espèce suivante , mais en différant néanmoins par le museau, qui est plus uga; par la queue, qui est plus courte que l'os du fémur; par l’osseler du tarse, qui est égal Au pied en longueur; par l'oreillon, qui est ac- SOMpagné à sa base d’un lobule, er qui est ter- miné par un bord sinueux; oreilles courtes et rondes ; pelage marron sur le dos et roussâtre en dessous. Hipir I nconnues. RATE: L'ile de France, d'où il a été envoyé au Sim d'histoire naturelle de Paris, par le co- onel d'artillerie Mathieu. 197°. Esp. TAPHIEN PERFORÉ , taphozous perfo- ratus, ; i ( Non figuré dans l Encycl. )} Taphozous per- foratus , Geof, Descript. de l'Egypr. Hisi. nat. S Tom, 2, pag. 126. pl. 3.n.1. Car ; AR. ESSENT, Pelage gris-roux en dessus ; cendre En dessous ; oreillon en forme de fer de hache. Diuexs + tete , mesurée depuis le bout du nez Jusqu'à l'origine de la QUEUE ....sssse 9° 3 © Se. iére.:.…, ARANA P pets 10 EE >| Ms imeilles 5e; tur mes Te > 5 6 Re Le nu services: » #17 NVergure des ailes .........ssess %, 9 Descripr. Museau assez obtus ; queue plus lon- gue que los du fémur; osselets qui supportent la Membrane interfémorale plus longs que les pieds; Oreillon en forme de fer de hache, et terminé Par un bord arrondi; oreilles oblongues ; lèvre Supérieure se prolongeant de manière à déborder a mâchoire inférieure; ouvertures nasales très- _Étroites, de forme circulaire, en partie bouchées Pat un petit onglet ; chanfrein creux, comme dans les rhinopomes ; cou très-court ; premier doigt des ailes formé par un os métacarpien seu- ement, les trois suivans ayant deux phalanges de plus ; pelage assez fourni , gris- roux en dessus et cendré en dessous. (Il n’y a que la pointe des poils qui soit de cette couleur ; en dedans ils sont blancs. ) Nota. Cette espèce est très-semblable à celle du Sénégal ( T. lérot-volant ) , et pourroit peut- être lui être rapportée ; ce qui est d'autant plus probable, qu'on connoît déjà une espèce de nyc- tère commune à l'Egypte et au Sénégal, MAMMALOGIE. + Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. : -Yöt HABIT. Voltige le soir, et se retire pendant le jour dans des souterrains profonds, PATRIE. L'Egypte, où elle a été trouvée par M. le professeur Geoffroy Saint-Hilaire, à Ombos er à Thèbes, dans les tombeaux des rols. Sr 198°. Esp. * T'APHIEN LEPTURE , taphozous lep- turus. i Taphozous lep- turus , Geoff. Descripr. de PÉgypr. Hist. nat. tom. 2. p. 126, — Wespertilio lepturus , Schreb. Saugth. 1. pag. 173. n. 19, tab. $7. — Erxleb. Gmel. — Vespertilio marsupialis, Muller, Na- turforsch, Suppl. pag. 19.—Saccopteryx lepturus, Illig. Prodr. mam. et avium. (Non figurée dans PEncycl. ) CAR. ESSENT. Pelage gris, plus påle en dessous qu’en dessus ; oreillon très-court et obtus ; un repli vers le coude, formé par la membrane des ailes. qii pied. pouc. lige Dimexs. Longueur totale.........,... % 1 6 DEsCRIPT. Museau assez large, garni de soies très- fines; narines tubulées et rapprochées l’une de l’autre ; oreilles grandes, obruses, arrondies, avec l'oreillon très-court et obtus ; les quatre incisives inférieures lobées ; canines longues; membrane des ailes repliée vers le coude, de façon à former une sorte de poche ; queue prolongée au-delà de la membrane interfémorale ; corps gris en des- sus, p'us pâle en dessous ; oreilles et membranes de couleur brune obscure. HABIT. Inconnues. PATRIE. Surinam, dans la Guyane hollandaise, selon les auteurs (1). | | XXXVIII. GENRE, MYOPTÈRE, E (2), Geoff. ; ESS PE I—Y CARACT. Formule dentaire : incis. 7, can. Ce ir ? pk —— == 216. 5—5 6 Incisives inférieures bilobées. molaires Nez simple; chanfrein méplat , sans feuilles t membranes ou sillon, La é (1) M. Geoffroy paroît douter que ce soit sa véritable patrie. Il pense qu'il est possible qu’elle n’y soit venue , que pour y avoir êté apportée de l'Inde hollandaise. (2) Rafinesque a aussi donné le nom de myopteris à un genre de cheiroptère , mais je doute qu’il se rapporte à celui ci, R 2 Led 192 Museau court et gros. ` s Oreilles larges, isolées et latérales, avec loreil- lon intérieur. Membrane interfémorale moyenne., b: A à Queue longue, à demi-enveloppée à sa base et libre à son extrémité. : 199, Esp. MYoOPTÈRE RAT-VOLANT, myopteris Daubentonit. (Non figuré.) Rat-volant , Daubenton, Mém, de l’Acad, roy. des sciences de Paris, ann, 17 s9. pag: 386. — Geoff. Descript, de l'Egypr. Hist. nar. tom, 2. pag. 113. CAR. ESSENT. Dessus de la tête et du corps de cou- deur brune; dessous d’un blanc sale > avec une légère teinte de fauve. DIMENs. Longueur totale , mesurée de- pied. pouc. lig. puis le bout des lèvres jusqu’à Forigine DER QUeUR entree rente N DeEscripr. Oreilles larges; oreillon petit ; inei- _sives supérieures pointues et rapprochées l’une contre l’autre ; incisives inférieures bilobées et occupant tout l'espace qui est entre les canines A membranes des ailes et de la queue présentant des teintes de brun et de gris. : HAB1T. Ignorées ; mais probablement analogues à celles des autres cheïroptères. PATRIE. Inconnue. XXXIX’. GENRE. | VESPERTILION, vespertilio, Linn. Erxleb. Briss. Pall. Schreb. Cuv. Geoff, Illig. (1). ` Plecotus , Geof. | (1) Le nom de vespertilion, vespertilio, a été em- ployé dans le principe pour désigner le petit nombre de chauve-souris connues de nos anciens méthodistes. Brisson, le premier, détacha du genre vespertilio, le genre preropus (roussette), fondé sur la différence du nombre des incisives. Erxleben adopta cette distinction, quoiqu'il reconnüt que les caractères assignés par Bris- Son à ses vespertilions, ne convenoient plus, puisqu'il étoit obligé de placer avec eux des espèces découvertes récemment, et qui offroient des combinaisons variées dans le nombre des dents incisives des deux mâchoires. Linnæus, dans le Systema natura , composa le genre noctilio avec le vespertilio leporinus, et le plaça, sans aucun motif, dans l’ordre des rongeurs. Son génre vesper- tilio, augmenté par des espèci VETTES ; COMPrenoit encore (aux nocrilio et aux pteropus près), tous les cheroprères connus alors. Gmelin, dans la dernière édition du Systema nature, proposa différentes Coupes du genre vespertilio , fondées sur les différences qu’on remarque dans le nombre des dents incisives. mes Il ces nouvellement décou- MAMMALOGIE, : s a ` p CARACT, Formule dentaire : incis. r can. eT z ESES molatres n ou bien gg = 32 Où 36. nn |} Enfin, M. Geoffroy Saint-Hilaire , et après lui MM. iger et Rafinesque, entreprirent de fixer en titre de- genres toutes les subdivisions que l’on pouvoit caracté- tiser , soit d’après la considération du système dentaire, soit d’après l'examen des parties extérieures. i - M. Geoffroy, surtout, a rendu un vrai service à la zoologie dans cette occasion. Ses recherches nous ont procuré la connoissance de plus de soixante espèces de cheëroptères ; et c'est à lui qu'on dait le principal travail qui ait encore été fait sur l’histoire naturelle de ces ani“ maux. Ila fondé les genres CÈPHALOTE, NYCTINOME, STÉNODERME , TAPHIEN , NYCTÈRE, MOLOSSE ; GLOSSOFHAGE, PayLiosrome, RHINOLOPHE, Myor- TÈRE , RHINOPOME et OREILLARD. Il a fixé les caractères du genre vespertilion à peu près tels que nous allons les détailler en tête de ce genre (4 - cela près que nous réunissons les oreillards aux vesperti- lions, parce que les premiers ne diffèrent essentiellement des derniers que par les oreilles , qui sont réunies à leur base rA leu bord interné }. | MM. Kuhl , Leisler et Bechstein, en Allemagne , ont distingué assez nouvellement plusieurs espèces de véri- tables vespertilions qui avoient échappé aux recherches de Daubenton, qui, le premier, avoit fait remarquer que la France renfermoit, non-seulement les deux espèces annoncées par les anciens naturalisres comme particu- lières à P Europe, mais encore cinq autres espèces, sa- voir , la noctule, Ja séroiine, Va pipisirelle , la barbastelle et le fer-à-ckeval, ( Rkinolophe de M. Geoffroy.) | Illiger a formé son genre SAccoPTER vx avec le ves- pertilio lepturus de Linnæus, qui est un caphien pour M. Geoffroy, et il a changé le nom de cephalotes donné par ce naturaliste à un genre très-voisin des roussettes s en celui de karpyia. y M. Rafinesque, lorsqu’il étoit en Sicile , avoit formé un genre particulter sous le hom d'ATALAPHA (voyez ci-après , pag. 146), et dans lequel il plaçoit le vespersio noveboracensis de Linnæus et une espèce de Sicile qui | nous est inconnue. Depuis son retour en Amérique,» ayant visité les parties inférieures de l'Ohio et de l2 Wabash, et ayant parcouru les Etats d’Indiana et des Il- linois, il a découvert plusieurs espèces nouvelles dont les unes se rapportent, suivant lui, aux genres noctilio s atalapha et myopteris, et les autres aux deux genres qril établit sous les noms de Hyrixopon et de NycrTiceius. Ces cheïroptères nous étant inconnus» et les caractères que leur assigne M. Rafinesque étant trop peu développés, parce qu'ils le sont seulement à la manière linnéenne , nous nous abstiendrons , quant à présent, de les admettre dans notre méthode , quoique nous ayons la presque certitude que leur distinction est fondée. D’Azara, au contraire , ayant donné des descrip- tions assez completes des espèces qu'il a vues ‘dans l'Amérique méridionale, et M. Geoffroy les ayant intro- - duites dans son travail sur le genre vespertilion , nous le suivrons en ce point. EE à y ~ Quant aux espèces , plutôt indiquées que décrites par M: Rafinesque, nous allons, dès à présent, les men- tionner ici, afin de compléter , autant qu'il est en nous» Fénumération des mammifères signalés jusqu’à cejour MAMMALOGIÉ. | Tncisives supérieures séparées par paires ,. cy- indriques et pointues} inférieures très-rappro- a SANS 1 . Lie ue, ne prétendant par conséquent, en ba. taçon, les ranger dans le genre vespertilion , €t + or »pour les classer définitivement, l'époque où <5 Seront mieux connues. So genre HYPEXODON est ainsi caractérisé : museau a arines rondes , saillantes; ¿ncisives supérieures nul- ÿ SIX Incisives inférieures échancrées; canines inférieu- Ra un tubercule (une verrue ) à leur base exté- RNA queue en entier , comprise dans la membrane in- ‚Morala. Il ne renferme qu'une espèce seulement. + i YPEXODON A MOUSTACHES, hypexodon mystax, kia sn fa ive , avec le dessus de la tête brun, et es et les membranes noires. Sa queue est mucro- Ee; Ses moustaches sont longues; ses oreilles brunes, SSSR que la tête et pourvues d’un oreillon; sa Sa €ur totale est de trois pouces, la queue en ayant drk. es ailes.ont quatorze pouces d'envergure. Il est entucky, ; i Toa genre Nycricerus a deux incisives supérieures et à SR par un grand intervalle , accolées aux canines es srenelures aiguës ; SIX ZNCISIVES inférieures tronquées ; ae nes sans tubercules ou verrues à leur base. Il ren- 1 deux espèces, savoir : aa - le NYCTiCEIUS HUMÉRAL, nycticeius humeralis Š a shoulder bat. ) , est long de trois pouces et demi Re le La du museau jusqu'à l'extrémité de la Rs est presqu'égale au corps et fortement 2 ie; ses oreillès sont ovales, plus longues que la té . TE te et notratres, ainsi que le museau; ses yeux sont- Si et cachés par le poil ; son pelage est d’un brun = en dessus, gris en dessous , avec les épaules nol- Ge Ses membranes sont noiratres. Il est du Kentucky. no pple NYCTICEIUS MARQUETE, nycticeius tessella- d 5 (Netted bat.) , est long de quatre pouces, mesuré Epuis le bout du nez jusqu'à l'extrémité de la queue, Qui est égale au corps et terminée par une verrue sail- tante; son nez est bilobé ; ses oreilles sont presque ca- Chées dans le poil; son pelage est bai en dessus , fiuve en dessous, avec un collier etroit, jaunâtre, et les aissel- es blinches ; ses ailes sont réticulées et pointillées de toux. Il est du Kentucky. | es autres espèces de cheëroptères, que M. Rafinesque, se Provisoirement vespertilio, mais parmi lesquels n Sa qui doivent, dit-il, se rapporter aux genres apha et myopreris, sont les suivantes : _ 19. Le VESPERTIL ON AUX AILES BLEUES, Vespertilio Cyanopterus. ( Blue wing bat.) La longueur de son corps et de sa queue est de trois pouces ; l'énvergure de ses ailes est de dix pouces; sa queue a un pouce et demi; sx mâchoire supérieure n’a que deux incisives et l'infé- rieure en a six; ses oreiiles sont plus longues que la tête et munies d’un oreillon; son pelage, d’un gris foncé en dessus, est d’un gris tirant sur le bleu en dessous; les membranes de ses ailes sont d’un gris-bleuâtre foncé avec les doigts noirs. z 2°, Le VESPERTITION A DOS NOIR, vespertilio mela- notus. (Black back bat.) Il a quatre pouces et demi depuis le bout du nez jusqu’à l'extrémité de la queue; cette dernière partie a la moitié de cette longueur ; l'en- vergure des ailes est de douze pouces er demi; les oreilles sont munies d’un oreillon, et de forme arrondie ; son pelage est noirâtre en dessus.et blanchâtre en des- A rrer ES { , chées, à tranchant bilobé, couchées er dirigées en avant. : Canines médiocres, ne se touchant pas par leur base. | S | Moïaires antérieures simplement coniques ; X 7 les postérieures à couronne large, hérissée de pointes ; les inférieures sillonnées sur les côtés ; les supérieures deux fois larges comme celle-ci, ayant une couronne à tranchant oblique. Nez sans feuilles membraneuses, ni sillon, ni rides, ni opercules sur les narines, \ Lèvre inférieure simple. Langue lisse, moyenne, non protractile. £ > ; prc Oreilles- plus ou moins grandes, avec un oreillon. LE Le Membranes des ailes très-étendues , et ayant sous; les membranes sont d’un gris foncé avec les doigts noirs. 0 3°. Le VESPERTILION ÉPERONNÉ , vespertilio calcari- tus. (Sparred bat.) Il est en totalité long de quatre pouces, et l’envergure de ses ailes est d’un pied; il a une sorte d'éperon à la partie intérieure de la première pha- lange; son pelage est d’un brun-noirâtre en dessus et d'un fauve foncé en dessous; ses ailes sont noires avec les doigts roses; ses pieds de derrière sont noirs. 4°, Le VE (Encycl, pl. 33. fig. 2.) Véspertilio murinus, Linn, Gmel. — Vespertilio major vülgaris , Klein, Quadr. pag. 61.—Grande chauve-souris de notre Pays, Briss. Regn, anim. pag, 214. n. §.— La Chauve-souris , Daubent. Mém. de l’Acad, roy. Es Sciences de Paris, ann. r 759.p. 378. tab. 1. — La Chauve:souris , Baf£. tom. 8. pl. 20. — Vespertilio murinus > Schreb. tab. ç1.— Geoff. Ann. Mus. tom, 8. pag. 191. pl. 47 et 48. — Vespertilio myotis, Bechstein et Kuhl, Deur. fcderm. sp. 4. | (1) Selon M. Geoffroy: 134 o MAMMALOGIE. CAR, ESSENT. Oreilles ovales, de la longueur dé A . ~ g +: la tête; oreillons faliiformes; pelage des aduiles brun-roussätre en dessus s gris-blanc en dessous à pelage des jeunes d’un g'is-cendré, DIMEXS. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc. lig- du nez jusqu'à l'origine de la queue... Dr GRR Tee 1. union ue mt CP RS FN T Sa Een s Eargeur des oreilles : 15... Longueur des oreillons............ Largeur des oreillons , à leur base .. Envergure des ailes... ant, nues, d'un gris- rieure, tirant sur le jaune à l’intérieur, leurs bords étant simples et un peu velus ; oreillons falciforines , avec le bord extérieur terminé par un petit lobe lisse; bou- che grande; dents très-aiguës ; six molaires à droite et à gauche aux deux mâchoires; lan- gue ayant une protubérance chagrinée à sa base; glandes sébacées de la face , d'un jaune-ci- tron , ovales, appliquées des deux côtés du mu- seau , ne dépassant pas les yeux et ne les entourant pas. | Dessous du corps d’un blanc sale, tirant sur le jaunâtre ; occiput et dos d’un brun-roussâtre, comme dans le vespertilion de Bechstein , les poils étant partout d'un noir-brunâtre à leur base ; membranes brunâtres ; couleur dés parties supérieures du Corps, autour de la membrane des ailes, d'autant plus foncée, que l'animal. est plus âgé. Dans l'état de repos er les ailes pliées, le carpe dépasse un peu le museau. Jeune mâle (dont l'envergure n’est que de R * 1 3 pouces 9 lignes +); partie extérieure des oreil- les nue; poils du dessous du corps, noirs à la baise, d’un blanc sale à la pointe ; ceux du dos, noirs à la base et d’un gris-cendré à leur pointe; peu de poils autour du cou ; membrane comme dans les vieux (1). (1) Les naturalistes modernes ont fait deux espèces de ces deux âges. Celle qu'ils Ont nommée vespertilio myotis M Ê M MATOS EE. | 135 ait. Vivant par centaines dans des tours ou clochers d'églises , dans les vieux bâtimens, mais Jamais dans les arbres ; ne faisant jamais so c1été avec les autres vespertilions ; très-colère ; cher- -chant à mordre ceux qui l'inquiètent ; se défen- ant avec courage, et faisant entendre alors un Murmure singulier} combattant aussi les indi- Vidus de sa propre espèce avec lesquels il se trouve en captivité, leur déchirant les membres, | Et leur brisant les os des bras et des jambes , en employant les dents et les griffes : dans les com- AS, s'artachant si fortement les uns aux autres, en formant une masse serrée , qu'il suffit de Saisir un seul individa, pour enlever tous les au- tres, PATRIE, L'Europe ; plus rare en France qu'en Al- Emagne ; peut-être l'Asie? M. Geoffroy a cru voir rapporter à cette espèce deux cheïroprères recueillis par Péron er Lesueur, dans le Foyage aux Terres australes y lesquels étoient plus grands et avoient un pelage plus clair que celui que nous venons de décrire. Leur dos étoit d'un cendré- Rünâ:re et leur ventre presque blanchâtre, 201° : Esp. VES?ERTILION DE BECHSTEIN , ves- Pertilio Bechsteinii. (Non figuré dans P'Encvcl. ) Vespertilio Bech- S . k Er RS re teniti, Leisler, — Kuhi, Deutch. Aederm. pag. c “Ar pl. 23 3 Se a fe AR. ESSENT, Oreilles arrondies à l'extrémité, plus Ongues que la tête; oreillon falciforme , un peu Courbe en dehors vers sa pointe; dessus du corps ` un gris-roux ; dessous blanc. IMENS eE j MENS. Longueur du corps et dela tête pied. pouc. lig, En PSN RE a — de la DIS SR RE ne à 9 es cree mu trnness M À 0 St E E N ss > SLAM argeur de l'oreille. 5... ' >»: 6 ongueur de Poreillon........,... » » 4 argeur-del'oreillon:: 4:35: » 1 aveg iro des Be, ASSIS cn Me HE = 6 Longueur du pORGE Le En RE AUS 7. 3E ESCRIPT, Ayant bsancoup de rapport avec le Vespertilion murin, mais en différant par ses oreilles plus grandes, ses ailes aussi larges , mais moins étendues et d’un brun plus foncé, ses pouces plus grêles, son pelage plus blanc en dessous , etc, ne Face presque nue, parsemée de petits: poils = ma Se rapporte aux vieux individus, et leur vespertilio muri- nus , aux jeunes. Leisler avoit confondu à tort le vesper- tiio emarginatus de Geoflroy avec le vespertilio murinus. á roides ; museau longer conique; nez assez étroit, un peu déprimé au milieu ; narines: ouvertes la- téralement; oreilles plus longues que la tête, arrondies à l'extrémité, minces et transparentes ; oreillon falciforme, un peu courbé en dehors vers son extrémité; yeux petits, noirs; bouche grande, fendue jusqu'aux oreilles; commissure des lèvres située derrière le canthus de l'œil; six dents molaires partout; glandes sébacées de la face linguiformes, s'étendant jusqu'au front, et remontant de chaque côté depuis le museau, en s'éloignant des yeux. Pelage d’un gris-roux ou d’un gris fauve en dessus, et d’un gris-blanchärre en dessous ; tous les poils étant brun foncé à leur base et ter- minés par les couleurs que l'on vient de nom- mer. Dans l’état de repos, les ailes sont très- joliment plissées, et le museau dépasse un peu le carpe. _ ANota, Cette espèce s'éloigne surtour de celle de Natterer par le manque absolu de testons à la membrane interfémorale, HABIT. Se trouve constamment dans les arbres creux des forêts, et jamais dans les édifices. Elle ne se mêle pas aux autres espèces. La plus grande troupe qu'on ait observée éroit composée de treize femelles, $ - PATRIE. En Allemagne ; plus commune dans la Thuringe que dans la Wóétéravie. 202%. Esp. VESPERTILION DE NATTERER, yes- P > pertilio Nattereri. E : (Non figuré dans Encycl. } Vespertilio Nat- ; ; : tereri ; Kuhl, Deutch, ederm. pag. 25. ph 23. CAR, ESSENT. Oreilles ovales , assez larges, un pea plus longues que la tête ; oreillon lancéolé , attaché -~ suruné protubérance de la conque ; pelage d'un gris- fauve en dessus, blanc en dessous; membranes d’un gris enfumé ; l’interfémorale festonnée. ; í pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur dela tête et du corps. » I I — de la tête. ...... PRET E À 2? 7 sr de QUE SR enr sn 1 4 PR HER QUELLE: mme esta rives a .1.0 Largeur des oreilles ....... 4 Longueur de loreillon..... $ seos cso’ 2 Eo a Largeur de l’oreillon, à sabase ..., » a? a Eue a a a ee, ee - Longueur du pouce iison IE © 4% 3 DESCRIPT. Tête d'une li parmi lesquels il y a quelques soies plus longuës; menten également velu; poils du tour du cou z — er SE pr, a D { w ut ca c d T A a Sos 135 plus longs que ceux des autres parties du corps ; yeux petits, entourés de jaune, à cause du votsi- nage de la glande sébacée ; celle-ci d'un jaune- citron et inodore ; partie supérieure des oreilles d'an griscendré, tirant sur le brun; partie imfé- tieure jaunâcre ; leur intérieur présentant plusieurs poils rares; leur face extérieure, notamment vers le bas, revêtue d’un poil laineux ; oreillon arraché sur une protubérance de la conque , lan- céolé, recourbé en dehors vers sa pointe, très- mince et de forme élégante, nu, presque tout- à-fait jaune; une série de poils descendant. de l'oreille, et recouvrant la lèvre supérieure, en formant une sorte de barbe ; bouche moins fen- due que celle des autres espèces ; commissure des lèvres se trouvant un peu en arrière de langle antérieur des oreilles ; cinq molaires supérieures de chaque côté ; six molaires à droite et à gau- che à la mâchoire inférieure. Poils du sommet de la tête épais , noirs à la base et d'un gris argenté à leur pointe ; poils du dos d’un brun-noir, et les plus longs étant ter- minés de jaune-fauve; poils des parties infé- rieures du corps longs et laineux , noirs à leur base, bruns au milieu et blancs à leur pointe; côtés du cou présentant une transition des cou- leurs pâles du dessous avec les teintes plus fon- cées du dessus; membranes des ailes d’un gris enfümé, avec quelques poils épars. HABIT. Inconnues. PATRIE. M. Kuhl n’a observé que trois individus de cette espèce, qu'il a dédiée à M. Natterer, de Vienne, et dont un a été pris près du Laacher sée. i 2035. Esp. VESPERTILION DE.LA CAROLINE, vespertilio caroliniensis. : . (Non figuré dans Encycl, ) Vespertilio caro- liniensis , Geoff, Ann. Mus, d'hist, nar. tom. 8, Hl 47, CAR. ESSENT, Oreiiles oblongues , de la grandeur de la tête, velues en partie; oreillon en demi- Cœur; pelage d’un brun-marron en dessus et jaune . €h dessous, DIMENS. Longueur du corps et de la tête pied, pouc. lig. esse ensemble at er res rautes Not. Tv. Se Se Émergpredes ailes ,.......,.,... » 9 7 DESCR IPT. Assez semblable au vespertilion de Bechstein ; chanfrein plus court et plus large que celui du vespertilion murin ; oreilles de gran- . deur moyenne, ñe présentant point de replis sur `- lvyr bord interne, et ayant leur face externe gar- 4 MAMMALOGTE. nie de poils fins dans sa première moitié; oreil- lon presqu’en cœur; queue ayant sa petite pointe libre au-delà de la membrane qui l'enveloppe dans toute son étendue ; pelage d'un brun-mar- ron, moins obscur que celui du vespertilion pi- pistrelle en dessus, er jaunâtre en dessous; cha- que poil étant d’un cendré-noirâtre à sa base. HABIT. Inconnues. PATRIE. Les environs de Charleston, dans la Ca- i i roline du sud. 204°. Esp. VESPERTILION NOCTULE , vesper- tilio noctula. (Encycl. pl. 33. fig. 3.) La noctule , Daubent. Mém. de l’Acad. roy. des sc. de Paris, 1759: pag. 380. tab, 15. fig. 1. (jeune individu). — Vespertilio noctula, Erxleb. Linn. Gmel.—Noc- tule bat, Penn. Syn. quadr. pag. 369. n. 287.— Vespertilio noctula , Herm, Obs. zool. pag. 17- — Vespertilio lasiopterus, Schreb. Saugth. tab. ș 8. — La Sérotine, Geoff. Ann. Mus. tom. 8. p.194. Sp. 4. — Die rauhflügliche fledermaus , Bechstein , N. G.T. 1.S. 1182.— Vesperilio proterus, Kuhl, Deutch. flederm. pag, 33. sp. $.(1) CAR. ESSENT. Oreilles ovales triangulaires , plus courtes que la téte , ayec les oreillons arqués et à tête large et arrondie ; poils courts et lisses, d’une seule couleur fauve ; membranes obscures. Dimens. Long. totale du corps et de la pied. pouc. lige E RE PRE Re ete ete 3 3 z ade MÉMÉ vs rere fra Real 10 P Re a enr re purvaus ess 10 = COR oreillesrri ssr ES kae isere A ré Envergure des ailes........:..... 6. Longueur du pouce ...........,.. 2 mun ” / (1) Depuis Daubenton, la plupart des nomenclateurs ont confondu les traits de description et les détails re- cueillis sur les mœurs de la noctule et de la sérotine. M. Geoffroy, entr'autres , a transporté le nom de la noc- tule à la sérotine, et le nom de sérotine à la noctule. Dans notre article VESPERTILION du Nouveau Dictior- . naire d'Histoire naturelle, nous avons commis la même erreur. Le beau travail de M. Kuhl nous a enfin éclairés, et nous avons adopté les descriptions qu'il donne de ces deux espèces, et que nous avons vérifiées. Il a observé plus de cent individus de chacune, dans tous les âges» et il a reconnu : 1°. que Daubenton a fait figurer une jeune noctule de l’année ; 2°. que Schreber a pris une vieille noctule pour une nouvelle espèce; 3°. qu’Her- mann a décrit le vespertilio lasiopterus sous le nom de vespertilio no:tula. RS Le nom de proterus, qu'il a proposé pour la noctule , lui semble nécessaire pour éviter de retomber dans la confusion. 1l indique ailleurs l'habitude , particulière à cette espèce , de voler de bonne heure le soir. DESCRIPT. MAMMALOGIE. ment isolé. par milliers, er résiste ainsi au froid. Descripr, Tête très-forte et large; museau court, épais er relevé; front plat et très-velu ; reste du visage nu , seulement bordé de quel- ques soies rares; narines renflées avec leur ouver- RE latérale ; langue ’ayant à sa base une protu- i bérance: qui a un bord proéminent armé de ~ pointes roides; oreilles triangulaires réniformes , arrondies par le haut, repliées vers le dehors, la N i garnies de petits poils fins, avec un large rebord ne côté intérieur, et une petite protubérance à ie base, qui sq < ivres; oreillon très-petit et large; quatre mo- | MAltes supérieures et cinq inférieures de chaque côté; glandes sébacées petites et peu remarqua- “bles, situées en avant et de chaque côté du Museau. ` | + | Poils: courts , très-doux et épais, d'un roux- auve uniforme, depuis leur base jusqu'à leur ~ Pointe, étant plus clairs sur les parties supé- rieures que sur les inférieures ; membranes des ailes et imterfémorale d'un brun-noir, qui con- | "+ Maste avec les teintes claires du corps; les pre- ` Mières garnies en dessous, et le long des bras et +46s avant-bras, d’une bande de poils gris-jaunû- „tres, de six lignes de largeur ; côtés des mêmes + membranes, près du ventre, recouverts de poils + Semblables, sur une largeur de neuf lignes; : Jambes poilues. ee : his :Glandes: des-.commissures des lèvres rrès-de- Veloppées ; graisse blanche; région du dos pré: sentant. un, grand:corps glanduleux qui manque s dans: beaucoup d'espèces. | `- Måle ne différant de la femelle que parce qu'il ‘4 le corps moins svelte. re ; ` Jeunes d'un jaune-brun sale, et incomparable- >> ment moins beaux que les vieux. | . Hagir. I vole le premier de tous les vesper- ulions, quelquefóis même dès les cinq heures du soir en éré, et lorsque le soleil est encore très- haut; paroît souvent en foule au-dessus des eaux; & reste dans son réduit lorsque les vents sont im- pétueus ; s'élève très-haut tant que le jour dure, et finit par raser la surface de l'onde ; peut sup- porter une abstinence plus longue que les autres espèces; répand.une odéur désagréable, prove- nant des glandes sébacées qui sont siruées près de la commissure de ses lèvres ; habite les églises des villes er des villages, et quelquefois aussi sous les poutres des greniers, dans les maisons habitées , et souvent dans les arbres des forêts, Il forme communément en été des troupes compo- sées de dix à vingt individus : on le trouve rare- base, qni va presque jusqu'à la commissure des 4 | 137 ? En hiver, cette espèce se réunit PATRIE. Toute l'Europe. Plus commune en Allemagne qu'en Frances- 205°. Esp. VESPERTILION SÉROTINE, vesper- tilio serotinus. (Encycl. pl. 33. fig. 4.) La sérotine, Daub. Mém., de l'Acad, des sc. 1759. pag. 380, pl. 2. fig. 1,— Buff, Hist nat, rom. 8. pl. 13. fig. 2. — Vespertilio serotinuss Lini Gel, Fesper- ülo noctula , Goff. Ann. Mus. tom. 8. pag- 193. pl. 47 et 48. — Blasse fledermaus , Bechstein, Saugthiere, sps 1170. — Ibid. Speck fledermaus s FE PTE Spatlinÿ, Roemer et Schinz, Saugth. der schweiz , sp. 173. — Ibid. Speck fledermaus s sp. 166. — Schreb. La ES : CAR. ESSENT. Oreilles ovales-triangulaires , plus - courtes que la tête , avec les oreillons en demi-cœæur; poils du dos longs, luisans s d’un marron foncé dans les mälés et plus clair dans les femelles; mem- branes des ailes noires. | | Drmens. Longueur totale de la tête ét pied. pouc. lig. Te ET de eg 2 8 — dé Cl so crever srsrer st » DAT —— de laqueue......srsmerers 0° 1 LE ÉD L E E E TN 9 Largeur des oreilles. ............ > RE À Envergure des ailes.............. I I 4 Longueur du pouce....-..s..e... >O > 35 DESCRIPT. Face presque nue; lèvre supérieure très-renflée , garnie de verrues d'où sortent quel- ‘ques poils; museau court, large , épais et renflé ; nez large d'une ligne et demie en avant; na- rines arrondies ; front très- velu ; yeux petits ; glandes sébacées, situées des deux côtés du mu- seau , d’un blanc-jaunatre ; oreilles ovales, tnan- gulaires, ayant leur rebord interne très-arqué, leur bout recourbé en dehors er obtus, ayec la face extérieure velue jusqu'à moitié et le reste nu; ofeillon alongé en demi-cœur; quatre dents molaires de chaque côté à la mâchoire supérieure et cinq à l'inférieure; tête dépassant de quarre lignes le carpe lorsque les ailes sont repliées contre le corps. | FN ; 4, Af Le , š Couleur générale du pelage du mâle d'un brun- châtain foncé, passant en dessous au janâtre et au gris, qui contraste fortement avec la couleur eu presque noire des ailes er de la membrane interfémorale; poils du dos longs, lustrés er soyeux, FÉES Femelles différant des vieux mâles plus que dans toutes les autres espèces de ce genre, en ce LA w 158 que les couleurs de son pelage sont beaucoup plus claires. | © Jeunes individus ayant la tête épaisse et ronde ; le museau court et obtus ; la lèvre supérieure très-renflée, er les couleurs plus obscures que les vieilles femelles. > ue Hagir. Cette espèce ne paroissant que très-tard au printemps, il y a lieu de croire qu'elle a le . sommeil plus profond que les autres. Elle ne sent pas le musc, comme la nocrule ; mais ré- pand une odeur fade désagréable. Elle semble aimer moins la société que ses congénères, car on ne trouve que seuls ou pat paire les indivi- dus qui la composent. Sa voix est très-sifflante. Elle habite les arbres des forêts er de la cam- pagne; dans les piles de bois, erquelquefois dans les maisons ; recherche le Voisinage des eaux ; vole tard; ne fait qu'un seul petit par portée, dans la seconde moitié du mois de mai, etc. PATRIE. La France, l'Allemagne, la Hollande, où elle est assez commune partout. 206°, Esp. VESPERTILION DE LEISLER, ves- pertilio Leisleri. | (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio da- sycarpos , Leisler. — Vespertilio Leisteri , Kuhl ; Deur. Acderm. pag. 38. sp. 6. CAR. ESSENT. Oreilles ovales-triangulaires, courtes, avec un oreillon terminé par une partie arrondie; poils longs „de couleur marron à la pointe et d’un brun foncé à la base ; côté inférieur de la mem- brane des ailes, le long des bras , très- velu ; queue sortant à peine par sa pointe de la membrane inter- . femorale, Dimens. Longueur totale , la queue com- pied. pouc. lig. prise = AEN 3 > de la téte cesse 3» ` =— de la queue Rs. — dés oreilles (comme dans la noc- tale). Largeur de l'oreillon (un peu plus grande que dans la noctule }. Envergure des ailes ; + rx . Longueur du poce scins s HN à Descripr Tére courte et plate, mais beaucoup mois forte que celle de la nocrule ; nez large; narines lunulées ; lèvres renflées ; front rrès-velu ; JEUX très-perits, cachés par le poil, noirs, entou- reS s ROUS a peau, de glandes sébacées petites et jaunattes; com missures des lèvres ayant chacune, en dessus, une forte glande blanche ; un gros corps glandileux à la nuque, commie dans benu- coup.d'autres espèces ; oréilles très-velues à Pin- MAMMALOGIE,. térieur ; bouche n’étant pas fendue jusqu'aux “oreilles ; dents très-acérées ; une bande couverte de poils, large de cinq lignes, partant de chaque côté du cou, et s'étendant sur la partie inférieure des ailes jusqu'au coude et au carpe; ces poils étant très-épais, courts, de la même couleur que ceux du dessous du corps; membranes d’un noit- brunâtre ; partie de celle des ailes qui touche au ventre, garnie en dessous de très-grands poils; pouce des ailes court et foible. ; Poil, du dos de deux couleurs; à la base, d'un brun foncé, et à la- pointe, de couleur marron ou canelle, légèrement mêlée de jaune; ceux du dessous du corps, d’un brun-noir à la base et d'un gris-brun à la pointe, étant bien plus longs que ceux du vesperulion noctule, Jeunes ayant des couleurs bien plus foncées et obscures que les vieux individus; ce qui est le contraire de ce qu’on observe dans l'espèce de la noctule, | | HABIT. Se trouve constamment dans les creux des arbres en grandes compagnies, parmi les- quelles on ne remarque aucun individu des autres espèces. Il aime le voisinage des eaux stagnan- : tes, Son vol a beaucoup d’analogie avec celui de la noctule, en ce que, modéré lorsqu'il est droit , il devient très-rapide lorsque l'animal tourne sur lui-même, Les portées de la femelle sont ordinairement d'un seul individu, et quel- quefois de deux, PATRIE. En Allemagne, Il a été découvert pour la première fois par Leisler, près de Wil- lens. 207%. Esp. VESPERTILION DE SCHREIBERS, vespertilio Schreibersii. z (Non figuré.) Vespertilio Schreibersii , Nat- teter.—Kuhl , Deur. Aederm. blar. 41. Sp. 7. CAR. ESSENT. Oreilles petites, plus courtes que la tête , larges , droites, triangulaires , arrondies aux angles, avec un rebord interne velu ; orei!lon lan- céolé , recourbé en dedans vers la pointe ; pelage d'un gris-cendré , plus pâle en dessous , et souvent mêlé de blanc-jaunârre. pied. pouc. lig. w DIMENS. Longueur totale ...,.......: » ne st ml ul. à NS EMA. ss her 1% RE TR. RP es Largeur des oreilles......,....,.. Longueur de l'oreillon........, Envergure des ailes ce 10 à. Longueur du pouce des ailes . » Le 8 BP À Con N + Daa sy hma bo foa ia | 2 + 2 | DESC RIPT, Tête petite ; front élevé; yeux cnfon- MAMMALOGIE. tés, petits ; lèvre sunérieure renflée, garnie de quelques soies; museau épais , large d’un: ligne; ouche non fendue jusqu'aux o:eilles ; oreilles Petites triangulaires, ayant de petits poils épars sut leur face extérieure ; oreillon lancéolé gris et toit, recourbé en dedans vers l'extrémité ; in- Cisives supérieures très-petires, divisées par paires, avec un large espace intermédiaire, et un autre Space entr'elles er les canines3 celles-ci très- Ongues et pointues; première molaire supé- \ - s a i rieure à une seule pointe et très-petite ; seconde Molaire aussi à une seule pointe, mais presque aussi longue et aussi aiguë que la dent canine. ABIT, Se retire dans les cavités souterraines. “TRE: Les montagnes du sud-est du Bannat, où Ila été trouvé par M. le professeur Schreibers. e PE Dre pak + Esp. VESPERTILION DISCOLOR , vespertilio discolor, et Gui (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio TE color, Natterer, — Kuhl, Deur. Aederm. Blat. 43. Sp. 8, tafel. 25. fig. 2. Les) AR. ESSENT. Oreilles courtes , arrondies , ovales, recourbées en dehors, avec un lobe arrondi très- Saillant au bord interne; oreillons presqu aussi arges en haut qu’en bas, un peu pointus ; poils R dos bruns avec la pointe blanche , ceux du dessous du corps d’un blanc sale. Dimens, Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig, Peran à — de latête..., PE RET EREE a RAT A 2 2 9 ~ de la queue . FERRÉ en ds vase 2 32: me ciel) APP S sr mania BEL 0 Mb dés oreilles ru à fe reves cet 0 E Ongueur des oreillons........... » w% 22 ‘arseur des oreillons....... a D BL Ts hvergüté des: 4188.10: “sr TOR ft D Longueur du pouce desaïes...... » » 24 ESCRIPT, Front très-velu; museau fort large, ong et renflé ; nez épais er très-large (une ligne deux tiers); lèvres supérieure etinférieure très- renflées, la première étant garnie de petits poils; Yeux très-perits ; oreilles arrondies, ovales, re- Courbées en dehors, et s’érendanc jusqu’à louver- ture de la bouche, avec un lobe arrondi très-gppa- rent sut le bord interne er près de la tête, leur moitié inférieure étant garnie de poils laineux épais; oreillons presqu'aussi larges en haut qu'en bas, un peu pointus, opaques et nus;-poils soyeux du dos tout-à-fait bruns, ayant seulement l'ex- trême pointe blanche, ce qui donne à toute la partie supérieure du dos une apparence variée et marbrée, presque commedansle vespertilion bar- ANA VIN 159 bastelle, poils du dessous du corps gris à leur base et blancs à leur pointe; ceux de la gorge et du dessous du cou étant blanchâtres , et, dans quelques individus, légèrement mêlés de roux; couleur des parties membransuses un peu plus claire que celle du dessus du corps; verge du mâle nue et longue. | Hasit. Se trouve dans les habitations des hom- mes, et non dans les creüx d'arbres; vole de bonne heure le soir, en même temps que le ves- - peruilion noctule. Fi PATRIE, Cette espèce, la plus belle d'Europe, selon M. Kuhl, a été trouvée dans l'Allemagne mérid'onale par M. Natterer. Elle est rare à Vienne en Autriche, On ne l'a point observée dans le centre et le nord de l'Allemagne, de même qu'en Hollande. | | 209°. Esp. VESPERTILION PIPISTRELLE , vespers tilio pipistrellus. : (Encycl. pl. 33. fig. 6.) La pipistrelle, Daub. Mém. de l'Acad. des sc. 1759. pag. 381. fig. 3. — Baff. Hist. nat, tom. 8. pl. 1 8. fig. 2.—Wesper- tilio pipistrellus , Linn. Gmel.—-Schreb. tab, 54. — Geoff. Ann, Mus. d'hist. nat. tom. 8. pig. 195. pl. 47 et 48. — Kuhl, Deut. flederm. blat. ç 3. Sp. 12. CAR. ESSENT., Oreilles ovales-triangulaires » plus courtes que la téte; oreillons presque droits , et terminés par une tête arrondie ; poils du dos longs, bruns noirâtres , ceux du ventre étant d'un brun- fauve. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. dU COD Ss ena aetna RES e i ALLÉE JS TE le LITE elatête...... » Fe ét ssh À » 6 — dela queue...............,., > 2 I mn DES OTEINÉ Sa rs poumon rer raies SG De E Largeur des oreilles, mesurée à la l base et sur la courbe extérieure...... >» č » 4 Envergure des ailes ......... EE A EE A Descripr. Voisin de la noctule par ses formes; tête large, convexe; occiput arrondi; nez large, .- déprimé ; narines lunulées, avec un rebord ren- flé; oreilles courtes, larges, échancrées sur le bord extérieur au-dessous de l'extrémité; front couvert de poils assez longs; yeux ronds, très- petits et enfoncés ; bouche pourvue de cinq mo- laires de chaque côté des deux mâchoires; pe- lage d'un brun-foncé motns obscar en dessous SN dessus ; chaque poil étant noir à sa base = fauve à sa pointe; nez, oreilles, membrane. des ailes et membrane interémorale noiråtres ; queue très-longae comparativement à celle des autres espÊces, A | à à nm ee ie. = Le EE a ga 140 MAMMALOGIE. Variété A. Fesp. pipistrelle d'Egypte; Geoff. — Semblable au précédent, avec la pointe des poils tencrée fa} Haprr. Analogues à celles des autres espèces. PATRIE. La France, l'Allemagne, l'Italie. La variété À a été trouvée en Egypte par M. le pro- fesseur Geoffroy, dans les catacombes de Thèbes } ; S : et dans des interstices de colonnes à Quâou-el- Koubara. 210°. Esp. VESPERTILION ÉCHANCRÉ, vesper- tilio emarginatus. (Non figuré dans l'Encyclop. ) Vespertilio | emarginatus , Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nat. rom, 8. pag. 198. pl. 46 et 48.— Wespertilio mu- rinus, Leisler. . | CAR. ESSENT. Oreilles oblongues de la grandeur de la tête , et échancrees à leur bord extérieur; orétllon subulé ; pelage gris-roussâtre en dessus, cendré en dessous. SE FE DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc, lig. du corps .....,.......ssssvresse PT; 2 32 — de la queue, ................. 2 3 Envergure des ailes.............. » 9 >» DESCRIPT. Ayant quelques rapports avec la pipis- trelle dans la physionomie , et avec le vesperti- lion murin par les deux couleurs de son pelage; poils longs et touffus, ayant leur première moitié brune et la dernière d’un gris-roussatre, laquelle est seule apparente ; dessous du corps blanc , ce qui est la couleur de la dernière partie des poils de cette région. es | Hasit. Vit dans les souterrains. PATRIE, L Angleterre, aux environs de Douvres La France, auprès d'Abbeville et de Charle- mont. 211°, Esp. VESPERTILION A MOUSTACHES, ves- pertillo mystacinus. S (Non figuré.) Vespertilio mystacinus s Leisler. — Kuhl, Deut. fsderm. blar. 58. sp. 14. CAR. ESSENT. Oreilles assez grandes y oblongues s arrondies par en haut, repliées et échancrées exté- rieurement; oreillons lancéolés; des poils fins et serrés ; formant de chaque côté de la lèvre supé- rieure une sorte de moustache ; pelage d’un brun ` lavé de marron en dessus , l'extrémité des poils étant de cette dernière couleur. | (1) Il y a lieu de croire que cette variété doit consti- | tuer une espèce distincte. : DIMENS. Longueur totale du corps et de pied. pouc lig- PRIMES. dues sie «ps S CN À: CMOS INSEE ade le queneé Ho Ts vec sades oreilles, icine droop ai Ta Largeur des oreilles. ............. t- Envergure des ailes. ses... A EM . DESCRIPT. Tête petite; visage velu; musean F court et obtus; nez renflé, ayant une ligne de largeur, avec une fissure au milieu qui se pe! vers le front, sous les poils ; glandes sébacées de la face d’un jaune citron, non comme dans les vespertilions de Daubenton et de Natterer, mals comme dans le vespertilion murin, de forme ovale, situées aux deux côtés du museau, et nê s'étendant pas au-delà des yeux; des poils longs; doux , laineux et serrés , situés sur la lèvre supé+ rieure et passant sur le nez; oreilles simples, oblongues, arrondies à l'extrémité, repliées en dehors, arquées au bord interne , échancrées at bord extérieur ; oreillons lancéolés , longs “et. étroits; lèvre supérieure renflée; dents acérées ; six molaires de chaque côté des deux mâchoires; pelage plus fourni et plus laineux que celui des autres espèces; poils du dos très-longs, noirs à là - base et fauves à la pointe ;'ceux du dessus des’ bras avec les pointes noires ; ceux des parties in- férieures noirs à la racine, et d'un gris-blan- châtre à l'extrémité, tirant au jaune sur le cou et sur le dessous des bras; des lignes régulières , nombreuses à la surface inférieure des ailes, formées par des poils; parties membraneuses noirâtres. Femelle ayant la même raille que le mâle, mais le pelage plus clair. ; Jeune måle ayant des lignes de poìls sous les ailes, comme les adultes, mais plus distinctes ; les bras et les oreilles noires ; la membrane des ailes plus claire et tirant au brun; les poils des parties supérieures d’un. brun foncé à la base et d’un brun-jaunâtre à la pointe; ceux du dessous noirs à leur racine et d’un blancsale à l'extrémité. Hasır. Certe espèce ne dort pas aussi long-temps que les autres en hiver, Son vol est rapide ‘ef rapproché de terre. Elle recherche les eaux, et se retire indifféremment dans les creux d'arbres et dans les maisons, AREA PATRIE. L'Allemagne, où elle a été découverte par Leisler. Rare. 212. Esp. VESPERTILION DE KUHL, vespertilio Kuhlii. | | (Non figuré.) Vespertilio Kuhlii, Natrerer- — Kuhl, Deur. federi. blar, 55. sp. 13e. MAMMALOGIE. bentonii, Leislér. sr. tab. 25. fig. 2. . CAR. ESSENT. Oreilles erès-simples , presque trian- gulaires , sans échancrure ou replis remarquables ; oreillons larges , obtus ; en forme d’arc recourbé en dedans ; pelage d’un brun-rouge clair en dessus ; äuve-en dessous ; sans aucune trace de blanc; pre: mière moitié de la-face supérieure de la membrane interfémorale très-velue. | Dmens. i ongueur totale de la tête et pied. pouc. lig. Maii a ra Pae S —_ de la tête ereere nanna 27 © 2 — de la queue. sessesereeeeneert © I 32 RES PP TS RS RE Largeur des oreilles, en dehors..... > > 4 Longueur des oreillons.........+.. >? M. À Largeur des oreillons ............ » 7 #3 Envergure des ailes.. s.e e eeposes >» 8 3 Descripr. Tête large , épaisse ; museau arrondi, . obtus; yeux ouverts et peu cachés par le poil; _ tête et front couverts de poils laineux; ceux-ci allant beaucoup plus loin en avant que dans le Vespertilion pipistrelle et formant une bande plus large; tour des yeux nu; des poils doux et peu serrés entre les yeux et les oreilles ; une ligne de poils sur la lèvre supérieure, moins marquée que dans l'espèce précédente ; un faisceau de longs poils soyeux et roides au-dessus des yeux ; sur- face interne et base de la surface externe des oreilles garnies de poils laineux, plus fournis en dehors qu'en dedans ; oreillon garni de “poils ; dents très- fortes et grandes ; molaires très-larges et épaisses ; canines presque droites, cylindriques et un peu aplaties seulement à leur surface in- | terne, _ Pelage long, doux, laineux plus que dans la Pipistrelle; poils de la base supérieure de la Membrane interfémorale s'étendant moins loin que dans certe espèce; ceux du dos d'un brun- noir à leur base, avec leur pointe la plus ex- trème d’un roux-fauve tirant sur le brun; ceux des parties inférieures du corps d'un brun-noir , avec du fauve à leur pointe, beaucoup plus clair que dans le vespertilion pipistrelle ; ceux des Autres parties d’un bron - noirâtre; des soles lousses sur les pouces des ailes et sur les doigts es pieds de derrière. 3 Hasir, Inconnues. PATRIE, Cette espèce, dédiée à M. le professeur ubl, par feu Natterer, a éré-trouvée à Trieste PRES dre o | A13°, Esp, VESPERTILION DE DAUBENTON os 2. Vespertilio Daubentonii. (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio Dau- F41. — Kahl ,'Deut. flederm. blat, CAR. ESSENT. Oreilles peites, presqu ovales , avec | une légère échancrure à leur bord extérieur , nues , ayant à leur bord interne et inférieur un repli fort large et garni de poils rares ; oreilicns lancéolés , très-petits et minces; pelage d'un gris-roux en des~: sis et blanchâtre en dessous. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du CONPS sense sonesssesesesee % LH me mans mont E S E A A — de la queue.................. 2 I 6 mn des CM TS Ts Fe NE Er 6 * Largeur des oreilles. .......... E L E TE Longueur des oreillons ........::. 3 » 2+ Largeur des oreillons............. 2% Z ă w7 Envergure des ailes .............. » 9à9 6 | DESCRIPT. Tête petite ; front élevé et très-velu 5. museau renflé, déprimé dans le milieu, rentré en dessous; nez large d’une ligne ; lèvres très- fortement renflées , garnies de poils roides , avec une barbe ; bouche non fendue jusqu'aux oreil- les; yeux placés au-dessus des comnnssures des lèvres ; un renflement au-dessus de chacun , d'un blanc- jaunâtre , et formé par les glandes séba- cées; celles-ci, de couleur blanche etsituées entre les yeux, se portant sur le museau, pour se rap- procher ensuite du rebord postérieur des yeux ; dents assez obtuses ; six molaires à chaque côté des deux mâchoires ; poils du dos serrés, courts et doux, d’un brun noir à leur base, et d’un brun-rougeâtre légèrement mêlé de gris à leur- - pointe; ceux du dessous du corps, noirs à leur base et d’un blanc sale à leur extrémité; parue inférieure des oreilles et des oreillons jaunâtre ;, griffes blanches. | Femelle ne différant du mâle que par la taille ; iiü ” Dar te ~ g qut est plus petite, et par les couleurs du pelage qui sont moins foncées. Hangt. Il vole très-près de terre ou de la surface des eaux stagnantes , et très-difficile à tirer aw vol. Il ne supporte pas la captivité. PATRIE. Cette espèce, découverte par Leisler, et dédiée par lui à notre célèbre naturaliste Dau- benron, est très-commune à Hanau en Wétéra- vie, Natterer l'a rencontrée aussi dans le mīdk . de l'Allemagne. g 214°, Esp. VESPERTILION KIRIVOULA , vesper- tilio pictus. E (Non figuré dans l'Encycl, } Wesperrilio'terna tanus , Séba, Thes. tab. 56. fig. 2 3.—Wespertilio pictus, Linn. Pallas, — Muscardin volant, Daub.. 1 j2 - Mém. de P Acad. des sciences de Paris, 1759. p. 388. — Vespertilio kirivoula, Bodd. Elench. anim, -— Striped bat, Penn.— Vespertilio pic- tus , Geoff. Ann. Mus. tom. 8. pag. 199. pl. 48. — Autre chauve-souris , Buff. Hist. nat. tom, 10, pl. 20. _ CAR. ESSENT. Oreilles ovales, plus courtes que la tête y plus larges que hautes ; oreillon subulé ; pe- lage d’un roux-jaune très-vif sur le dos, et d’un jaune terne sur le ventre; des rayures de couleur de jaune clair le long des doigts des ailes, dont les membranes sont d’un brun-marron. | DiMENs, Longueur de la tête et du pied. pouc. lig. ÉIPSs, n ve nue ee Ve TS: 00, de Wenaas Re ban: 8 Envergure.des.ailes. usine sx Css A »- DESCRIPT. Oreilles assez grandes, quoique plus courtes que la tête, avancées sur les yeux, de forme ovale, plus larges que hautes, très-légè- rement échancrées sar leur bord extérieur, au- dessous de l'extrémité , qui est un peu recourbée en dehors ; oreillon très-alongé et subulé ; pe- lage d’un roux-jaune très-vif sur les parties supé- rieures du corps et terne sur les inférieures ; membranes des ailes d’un brun-marron et mar- quées d'une bande jaunâtre qui suit le corps et le bras, er qui se divise, à partir du poignet , en autant d2 bandes de la même couleur, mais plus étroites, qu'il y a de doigts, lesquelles suivent ces mêmes doigts jusqu’à l'extrémité, HABIT. Inconnues. PATRIE. Les Indes orientales, èt notamment à Ceylan, où il porte le nom de firivoula. Séba l'indique aussi comme se trouvant à Ter- nate, ; 215%. Esp. VESPERTILION A QUEUE VELUE, ‘vespertilio lasiurus. o (Encycl. pl. 31. fig. 4, chauve-souris à grosse queue.) Vespertilio lasiurus, Linn.Gmel.—Schreb. tab. 62 B, — Rough tailed bat, Penn. Shaw. — Vespertilio lasiurus , Geof, Ann. Mus. tom, 8. pag. 200. pl 47. CAR. ESSENT. Oreilles ovales , plus courtes que la téte ; oreillon étroit et en demi-cæur; pelage varié de gris-jaunåtre et de roux vif, pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale ae. wan PR Ce. ; (Taille à peu près égale à celle du verpertilion échancré.) SEA £ ; : + DesCriPr, Membrane interfémorale velue en des- sus ; pelage fort long et peu touffu; couleur générale des parties supérieures du COEpS rousse , _Jégèrement variée de gris-jaunâtre, qui èst celle MAMMALOGTE. des poils à leur base ; parties inférieures offrant . la teinte jaunâtre qui termine les poils dont elles sont couvertes; ces poils, d'un cendré foncé à leur base ; des rayures d’un gris:brun partant du - Corps, et s'étendant sur les doigts des ailes. HaBir. Inconnues. : PATRIE., Cayenne. | | 216°, Esp. VESPERTILION DE L'ILE BOURBON, vespertilio borbonicus. i (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio bor- bonicus, Geoff. Ann. Maus. d’hist. nat. tom. $- pag. 201. pl. 46. Le € CAR. ESSENT., Oreilles ovales-triangulaires ; de moitié plus courtes que la tête ; oreillon long, en demi-cœur ; pelage roux en dessus et blanchâtre en dessous. . Drmexs. Longueur du corps et de la tête, pied. pouc. Hg: EU Mn aprsntiteutnsthinceonsss ” 0. D. 1 = D LT QUE Ee , sors seormeosses © 1.0 DESCRIPT. Assez voisin de la sérotine, mais en différant cependant par sa taille, plus con- sidérable, et encore par la forme de ses oreil- les (1), beaucoup plus petites comparativement i et par ses oreillons plus longs et figurant un demi-cœur ; tête courte et large ; museau renflé ; nez saillant; ongles des pouces des ailes très- foibles; poils doux et luisans ; membrane’ des ailes et membrane interfémorale brunes. HABIT. Inconnues. PArRIE. L'île Mascareigne , où il a été trouvé paf ; gue, feu Macé. 217°. Esp. VESPERTILION DE NIGRITIE, ves- pertilio Nigrita. l ; (Encycl. pl. 34. fig. 1.) Marmotte volantes Danbent, Mém. de l’Acad. des sciences, 1759- pag. 385.-— Chauve-souris étrangère, Buff, Hist. nat, tom. 10. pl. 18,— Vespertilio nigrita, Gmel. — Schreb. Saugr. tab. $8.— Senegal bat, Penn. Quadr. n. 28 1 .—Fespertilio nigrita, Geoff. Ann. Mus. d'hisr, nat. tom. 8. pag. 201. pl. 47. CAR. ESSENT, Oreilles ovales-triangulaires très- courtes , du tiers de la longueur de la tête ; oreil- 3 5 ; . ra . 3 lon long et terminé en pointe; pelage d’un brun- fauve en dessus et d’un fauve-cendré en dessous. Dimens. Longueur totale du corps et de pied pouc. lig- IDÉES res ere: 4 — de la queue........ REEFS Envergure des ailes (1) Par la brièveté de ses oreilles, cette espèce se rapproche particulièrement des vesgertilions de NMpritié er à queus velue. e MAMMALOGIE. 143 Descripr. Tête alongée ; museau large et gros ; |. sut l’hist, nat. des quadr. du Paraguay, traduct. lèvres longues, non renflées, ni varique:ses ; franç. tom. 2. pag. 284.— Vespertilio villosissi- si rA Ag ps A gape | chanfrein busqué ; incisives supérieures intermé- _mus , Geoff. Ann. Mus, d’hist, nat. tom. 8. pag. | diaires ne se touchant pas ; les extérieures ou les 204. Sp. 16. | i | latérales beaucoup plus grosses que les autres; | CAR. ESSENT. Oreilles semblables à celles d’un rat, | bout de la queue libre au-delà de la membrane ayant leur pointe assez aigu ; oreillon pointu ; interfémorale, dans la longueur de ses deux membrane interfémorale velue dans son milieu ; dernières vertèbres ; parties membraneuses de pelage d’un brun pâle. ; ied. pouc. lig. couleur noirâtre, pied. p g DIMENS. Longueur du corps...:...... » 4 4 Harir. Inconnues. — dela (SON CREPERERTE NTI Se on aude lotte. items im 7 Envergure des ailes............... »# 11 >» DESCRIPT. Poil extrêmement doux, fort long, d'un brun très-pâle; membrane interfémorale la même couleur, velue, excepté dans sa PATRIE. Le Sénégal , d'où il a été rapporté par Adanson. . 218°, Esp. VESPERTILION GRANDE-SÉROTINE, Vespertilio maxinuss ; | (Encycl. pl. 32. fig. 1.) Grande sérotine de ` ordure; ailes de couleur de mûres, excepté les la Guyane , Buff. Hist, nat. suppl. tom. 7. pl 73. doigts et le voisinage du braset du corps, qui sont — Great serotine, Penn. Quadr. 2. pag. 318.— | brun-blanchâtres; cette même membrane jointe Vespertilio nasutus , Shaw. Gen. zool. tom. 1. | au métatarse, et l’interfémorale naissant un peu pag. 142. | plus haut; vertèbres de la queue très-longues ec | CAR. ESSENT. Oreilles ovales, plus courtes que la: très-minces ; oreilles présentant ES leur ou- tête ; oreillon subulé; museau long et pointu ; pe- verture en avant, un peu aigues à la pointe, un lage d'un brun-marron en dessus , d’un jaune clair peu inclinées vers le front , €t aussi sut le côté sur les flancs et d’un blanc sale sur le ventre. | extérieur 5 oreillons aigus, en forme d'épée 5 Dimexs. Longueur totale debat eo le, |: “MAN obtus, divisé à son extrémité par ung ORPS ...... LORS LT" M6 D À bandelette nue qui se rend au front ; mâchoire Se a em nu ncuse lt |‘ pE MÉDASENT DIF DOS l'inférieure, man- — Largeur de l'ouverture des oreil- les, à leur base RES D ES ne er » 3 9 Envergure des ailes.............. 1 f 9 Descripr. Poils du dos longs de quatre lignes ; ceux du reste du corps moins longs que ceux des sérorines d'Europe ; ceux du ventre et du dedans des jambes très-courts et d'un blanc sale ; ongles lancs et crochus ; membrane des ailes et mem- quant d'os intermaxillaires et d'incisives, et pouvant se retrousser facilement; canines fort longues , ayant chacune une petite dent aiguë à la base, que l’on pourroit appeler incisive ; in- cisives inférieures très- petites, sensibles au tact, mais non à la vue, ( D’Azara.) HABIT. Inconnues. -brane inrerfémorale de couleur ol ur + PATRIE. Le Paraguay. Hagrr. Vole par troupes très-nombreuses le soir, | 220°. Esp.* VESPERTILION ROUGE , vespertilio dans les endroits découverts, surtout au-dessus ruber. des. prairies, avec des oiseaux du genre engou- ( Non figuré. ) Chauve - souris onzième ou Svent, 2 “chauve-souris canelle d Azara,- Essai sur l'hisr, ÂTRIE, La Guyane. nat, des quadr. du Paraguay, tom. 2. pag. 292. tigt, Esp.* VESPERTILION TR ÈS-VELU, vesper- | 7 Vespertilio ruber, Geoff. Ana. Mus. ďd'hist. tilio villosissimus (1). nat, tom., 8. pag. 204. Sp. 17- > { Non figoré. ) Chauve - souris. septième où | CAR, ESSENT. Oreilles trés-aiguës; oreillons étroits, Chauve-souris brun-blanchätre, d'Azara, Essai aigus comme des poinçons ; poil court , de couleur Re NS $ canelle sur les parties supérieures, et de couleur ES fauve dessous les inférieures. | a Le Geoffroy rapporte cette espèce, ainsi que les aa PRE PS de Nes au genre V:SPERTIL ON ; sans “er DLMENS, LOBUEUT css % 3 1 sa (tre guidé par des caracteres bien certains, puisque — delaqueue........,.....,,,, > I D D + n'a donné que des détails insuffisans surle nombre Envergure des ailes ............., >» 9 2 ents incisives. Il se pourroit qu elles dussent être : a a r. Me es ail interfémorals Re Piacées dans les genres très-voisins de celui ci, DESURTP Si R STER EE que M, Rafinesque a nom.nés nycticerus Et hypexodon. NAISSANL à L'ALTICUIATION du tarse ; museau un pes Dame AA — lbs. AE = 144 1 aigu; une incisive de chaque côté à la mâchoire supérieure ; l’inférieute paroissant avoir deux incisives réunies et tout de-suite deux canines ; pénis du mâle pendant ; testicules apparens, sé- parés l’un de l’autre, collés sur les côtés de la queue et enveloppés dans la membrane interfé- morale., ( D’Azara.) | T Hapgrr. Inconnues. | PATRIE. Le Paraguay. 221°, Esp.* VESPERTILION POUDRÉ, vespertilio | albescens. ( Non figuré. ) Chauve- souris douzième ou | chauve-souris brun-obscur d Azara, Essai sur Phisr. nat, des quadr. du Paraguay, trad. inç. tom, 2. pag. 294. — Fespertilio albescens , Geoff, Ann. Mus. tom. 8. pag, 204. pl. 18. CAR. ESSENT. Oreilles semblables à celles d’un rat > ayant leur pointe assez aiguë; oreillons très-poin- tus ; pelage presque noir, piqueté de blanc en dessus et obscur en dessous. 5, = pied. pouc: lig. DimExs. Longueur totale........,..,... » 2 6 ar ARS OO UR ee 1 ententes NE ee Envergure des ailes... z : DESCRIPT. Museau un peu aplati et semblable à celui. d’un chien dogue; mâchoire supérieure paroissant pourvue de quatre incisives ; Incisives inférieures si petites, qu'on ne peut les aperce- voir ; poil des parties supérieures presque noir, et celui des inférieures obscur, mais comme poudré. de blanc, parce que les pointes sont blanches ; parties postérieures plus blanchâtres que les antérieures, Variété À. D'un brun obscur en dessus er d’un brun qui blanchit dans la partie postérieure en dessous. Longueur du corps, 3 pouces ; — de la queue, 15 lignes; — des oreilles, 6 lignes gure, 8 pouces 8 lignes. ( D’ Azara.) HABIT. Inconnues, : PATRIE, Le Paraguay. a 222°, Esp. * VESPERTILION DU BRÉSIL, vesper- tilio brasiliensis. ; (Non figuré.) Vespertilio brasiliensis, Desm, nouv. Diction, d'hist. natur, 2°, édit. pag. 478. | CAR. ESSENT. Oreilles médiocres, de forme alon- gée ; membranes étroites et noires ; pelage très- doux et soyeux , d'un brun obscur, lavé de marron. DrmeNs. Envergure des ailes , 11 pouces à 1 pied. tom, 35. : DESCRIPT. Încisives très-petites; queue pres. X Enver- .MAMMALOGLE. ; : : r qu'aussi longue que le corps, enveloppée El entier dans la membrane interfémorale. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, où elle a été trouvée paf . M. Auguste Saint-Hilaire, IT. Sous-genre. OREILLARD , plecotus s Geoff. Oreilles plus- grandes que la tête , souvent trés” développées , unies l’une à l’autre par leur base j quatre à cinq molaites supérieures et quatre a SX inférieures de chaque côté. ý 223° Esp. VESPERTILION OREILLARD, vesper tilio auritus. SR OEA (Encycl, pl. 83. fig. 1. À er B.) Vespertilio auritüs, Linn. -— L'oreillard, Daubent. Mém. de l Acad. des sciences de Paris, 1759. pag. 37° et 379. tab. 1. fig. 2. (rête.) — Buf. Hist. nat. tom. 8. pl. 17. fig. 1. — Vespertilio murini colo” ris , auriculis duplicibus , Briss. Quadr. pag. 160: — Fespertilio auritus , Schreb. tab. $0. — Géoff. : Ann. Mus, d’hist. nat, tom. 8. pag. 197. Sp- 7: — Kuhl, Deur. flederm. blat. 19." CAR. ESSENT. Oreilles presqu’aussi longues que le corps; pelage gris, plus foncé en dessus queh dessous, — = LE e DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. du corps ... PART 4 — de la tête — dela quéue...........,.. _— des oreilles ............... Largeur de louverture des oreilles... Longueur de l’oreillon..... Largeur de l’oreillon ...... ; Envergure des aïîles............ T 10 Longueur du pouce des ailes | » (Après la pipistrelle, c’est l'espèce la plus petite.) D Lin GO E\ GA 000 vja DESCRIPT. Tête aplatie ; museau conique, très- -renflé des deux côtés er derrière les narinés» échancré au milieu ; yeux petits ; sourcils épais ? des soles éparses sur la face; un petit trou Ot cul-de-sac derrière chaque ouverture nasale: oreilles excessivement grandes, rabattues sur Le corps, étant des deux tiers aussi larges que lon” gues, minges, à demi transparentes , ayant Un, repli longitudinal et saillant en avant, à quelque distance de leur bord extérieur, et un perit rep” à la base de leur bord intertie, qui est çihé da toute sa longueur; oreillon long er pointu, p"? portionné aux oreilles, qui sont réunies pif “° partie inférieure de leur bord interne à une lige? au-dessus de la rèt:; glandes sébacées de la face jaunes, situées devant les yeux er ne se touchant, point dans la ligne moyenne; kouche fenda®, A i | jusqu at j MAMMALOGIE 2 5 jusqu'aux oreilles, ayant cinq molaires de cha- que côté à la mâchoire supérieure €t six à l'infé- rieure ; queue très-grande ; membranes amples, très- fines, transparentes , flexibles, brunes ou noirâtres. Oreilles, oreillons et visage d’un gris mêlé de brun ; front et face antérieure de la mem- brane de réunion des oreilles velas ; face posté- rieure de la même membrane nue ; poils du des- sus du corps de couleur mêlée de noirâtre et de gris roussâtre ; ceux du dessous de couleur mélée de noirâtre et de gris très- légèrement lavé de roussâtre ; base de tousles poils noirâtre; museau dépassant le carpe, lorsque l'animal est en repos. Différence des sexes à peine sensible. i Variété A. Oreillard d Egypte. Plus petit que celui ds notre pays; pelage un peu plus roux ; dernière vertèbre de la queue plus détachée de la mem- brane incerfémorale. | Variété B. Oreillard d Autriche. Plus grand que.le . vespertilion oreillard de France ; couleur du pe- lage plus foncée, | Haerr. Se trouve dans les villes er les villages ; se retire dans les tours er les clochers des églises ; vit isolé; fair entendre ordinairement une voix très-foible, mais cette voix devient claire et pet- çante lorsqu'on l'inquière. PATRIE. Toute l'Europe, l'Egypte (1). Ray Esp. VESPERTILION BARBASTELLE, Ves- pertilio barbastellus. | (Encycl. pl. 38. fig. 6.) La barbastelle, Daub. Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, 1759. pag. 382. pl. 2. fig. 3.— Buff. Hist. nat. tom. 8. pag. 119. pl 19. fig. 2— Vespertilio barbastellus, Linn, Gmel, — Schreb. Saugrh. tab. 55: — Geoff. Ann, Mus. d’hist. nat. tom. 8. pag. 196. pl. 46. AR. ESSENT., Oreilles très-larges , réunies, triangu- laires , échancrées à leur bord extérieur ; oreillons très-larges à leur base ; étroits à leur pointe , en arc recourbé vers l’intérieur ; pelage d’un brun foncé, la petite pointe des poils étant fauve; membranes d'un brun noir. C D Se : piel. pouc. lig. - BIMENs, Long. du corps et detatèté. 7772" à S de la 1066 nee ee en = de la queue. esseet — des oreilles.. Largeur des oreilles .....+-.: a LP] LES ge SE SN PR RES EN FER » 39 l (1) A côté de cette espèce, il faudroit peut être placer i vespertilion aux grandes oreilles de Rafinesque, men- Monné ci-avant; dans la note de la page 153: 14 : $ pied pouc. lig. I ongueur de Forlorn 2 ST mi Largeur de l'oreillon, sa DaSes. E 142 Envergure des aîles..... SRE. LS : À Longueur du pouce de kalera aan M nt "Æ€ . . DESCRIPT. Museau court, comme tronqué; joues renflées ; chanfrein enfoncé et dégarni de poils ; glandes sébacées de la face , triangulaires comme une équerre, dont la pointe est située au-dessus des yeux, qui sont petits, noirs et cachés par le poil ; oreilles grandes, extrêmement larges, se réunissant tout-à-fait par leur bord intérieur sur le front, de manière qu'on ne voit pas du tout l'occiput lorsqu'on regarde l'animal par-de- vant ; oreillon très-large à sa base , et se termi- nant en pointe; bouche fendue jusqu'aux oteit- ' les, renfermant seize molaites, savoir, quatre de chaque-côté aux deux mâchoires ; carpe étant . ‘A la hauteur du museau, lorsque les ailes sont reployées et serrées contre le corps; poils très- doux et très-abondans, surtout sur la tête et sur la nuque; membranes des ailes brunes, pres- qu'aussi velues contre le corps que celles de la noctule, présentant aussi des lignes pileuses jus- qu’au carpe, lesquelles suivent le cours des vais- seaux sanguins ; membrane interfémorale très- velue jusqu’à la moitié de sa longueur ; longs poils _du dessus de la tête er du cou noirs, avec leur petite pointe brune ; poils du dos aussi Noirs , ‘avec leur petite pointe d'un blanc-jaunâtre ; ceux du ventre, les plus courts, noirs, avec des pointes brunes et mêlés de gris; un peu de blanc en dessus, à la naissance des ailes, et en dessous, autour de l'anus et sur l’origine de la membrane interfémorale ; ongles blancs. | Hagir. Se ouve dans les édifices ; vit en société avec le vespertilion pipistrelle , et fait son som- meil d'hiver avec lui, dans la même retraite. Íl répand une odeur désagréable. PATRIE. La France, où il n’est pas fort commun; l'Allemagne, où ‘l'est crès-rare, surtout dans le nord. M. Kuhl, qui s’est procuré un très grand nombre de vespertilions, n'y a jamais trouvé cette espèces 2258. Esp. VESPERTILION DE MAUGÉ, vesper- tilio Maugei | (Non figaré.) Vespertilion de Porto-Ricco s vespertilio Maugei, Desm. Nouv. Dicr. d’hist. nat. 2°. édit. tom. 35. pag. 480. : CAR. ESSENT. Oreilles très-larges s réunies , échan- crées extérieurement vers la pointe , qui est arron- die; pelage d'un brun-notrâtre en dessus, d'un T 146 brun clair en dessous ; parties postérieures du corps blanches; membranes grises. , | Dimens. Un peu plus grand que la harbastelle. DEsCRIPT. Museau court, mince, pointu, for- mant avec les oreilles un angle droit; nez assez large ; narines séparées par un cartilage en forme de plaque, qui ressemble un peu à une lyre; oreilles grandes, avec leur extrémité arrondie 3 leur bord extérieur échancré , avec un pli longi- tudinal garni de poils très-serrés et très-appa- rens į oreillons pointus et n’atteignanr pas la moitié de la hauteur des oreilles; yeux petits et placés à la base de celles-ci ; bouche munie de quatre incisives supérieures , dont les deux inter- médiaires sont les plus grandes , éloignées l’une de lautre et bifurquées, les extérieures étant simples, et de six incisives inférieures se recou- vrant les unes les autres, et à trois lobes ; ca- ninés moyennes ; pelage long, soyeux, d’un brun-noirâtre en dessus, plus clair en dessous , principalement dans le voisinage de la mem- brane interfémorale, où il devient presque blanc; queue à peu près aussi longue que le corps; membrane des ailes et membrane inter- fémorale d’un gris obscur. Hagir Inconnues. PATRIE.» L'ile de Porto-Ricco, où il a été trouvé par feu Maugé. | 226°, Esp. VESPERTILION DE TIMOR, vespertilio timoriensis. (Non figuré dans l’Encyclop. ) Vespertilio ti- moriensis , Geof. Ann. Mus. d'hist. nat. de Paris, tom. 8. p. 200. sp. 10. pl. 47. CAR. ESSENT. Oreilles amples , réunies à leur base interne par une petite membrane ; oreillon en demi- cœur ; pelage brun-noirâtre en dessus et brun-cendré en dessous. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps ÉRIN FT aa 7 de M queue... ...:c.. m 7 Envergure des ailes. .....,......,. 9% D ee DescriPr, Museau assez pointu; oreilles plus grandes relativement que celles de la barbas- telle, mais moindres que celles de l'oreillard, avec un repli bien marqué à leur bord interne ; ongle du pouce de l’aile crès- foible ; pelage d’un brun-noirâtre en dessus et d’un brun-cendré en dessous ; poils assez longs, et doux au toucher. Hart, Inconnues. MAMMALOGIE. PATRIE. L'ile de Timor, où il a été recueilli feu Péron et par Lesueur. XL GENRE. ATALAPHE, aralapha , Rafinesque (1). Vespertilio , Penn. Gmel. Geoff, CAR. Formule dentaire. ? Point d'incisives aux deux mâchoires. Nez simple, non muni de crêtes ou de mem- branes. Oreilles médiocrement écartées l’une de lau- tre et pourvues d’oreillons. Queue longue, dépassant un peu la membrane interfémorale, ou y étant comprise en entier. PATRIE. Les Etats-Unis, a Sicile. 227°. Esp. ATALAPHE AMÉRICAINE, acalapha americana, (Encycl. pl. 34. fig. s.). New -York bat; vespertilio noveboracensis , Penn. Syn. pag. 367. tab. 31. fig. 2.— Linn. Gmel. — Atalapha ame- ricana , Rafinesque , Prodr. de somiologie, CAR. ESSENT. Oreilles courtes et larges, arron- dies; queue comprise en entier dans la membrane interfémorale. žo yi DiMENS. Inconnues. DESCRIPT. Nez court , assez pointu ; oreilles cour- tes, larges, arrondies ; membrane inrerfémorale comprenant la queue en entier, velue en dessus, et brune comme le dos et le dessus du cou; ventre pâle ; une tache blanche à la naissance des ailes ; poils doux. HABIT. Inconnues. | PATRIE. L'état de New-York, dans l'Amérique septentrionale. 228°, Esp. ÂTALAPHE SICILIENNE, atalapha sicula, (Non figurée.) Atalapha sicula , Rafinesque, Prodr. de somiologie. Car. ESSENT. Oreilles aussi longues que la tête; _ queue saillante par une pointe obtuse. DrMens. Inconnues. roller (1) Il sera nécessaire , pour conserver ce genre , d’a- voir de nouvelles observations bien précises, sur la com- position du système dentaire des deux espèces qu'il ren- ferme. On sait que, dans les vespertiions, les dents 1n- cisives tombent quelquefois. 7 MAMMALOGIE. | 147 Descripr. Lèvre inférieure supportant une vef- | rue; pelage roux-brunâtre en dessus et roux- cendré en dessous ; ailes et museau noirâtres. Hair, Inconnues. ParTriE. La Sicile. SECONDE FAMILLE. INSECTIVORES, insectivora. | CAR. ESSENT. Pieds courts , armés d'ongles robus- tes ; ceux de derrière toujours à cinq doigts , ayant leur plante entièrement appuyée sur le sol; ceux de devant le plus ordinairement à cinq doigts (1). Point de membranes pour voler. = Dents molaires ayant leur couronne hérissée de tubercules aigus. Canines tantôt fort longues, tantôt fort courtes. | Incisives en nombre variable. Corps couvert de poils ou de piquans. Nourrir. Des insectes, des racines tendres , des fruits. ES ; : PATRIE. Les contrées tempérées des deux Conti- nens. | re as Ie Division. Deux longues incisives en avani, suivies d’autres incisives et de petites canines s plus courtes que les mâchelières. | | XLI. GENRE. HÉRISSON, erinaceus, Linn. Briss. Erxleb. Pal. Schreb. Cuv. Geoff. Lacép. Illig. Car. Formule dentaire : incis. f G adis n | molaires = = 34. > Er . Incisives intermédiaires de la mâchoire supé- tieure fort longues, écartées Pune de l'autre, cylindriques et dirigées en avant. Incisives inférieures proclives, ï Canines plus petites que les molaires. Corps trapu, couvert de piquans en dessus et de poils roides en dessous , pouvant sẹ rouler pat- y (1) La chrysochlore est le seul animal de cette famille , qui n'a que trois ongles aux pieds antérieurs: Peut-être anatomie fera-t-elle reconnoitre l'existence de deux faitement en boule pat la contraction des mus- cles peaussiérs. | Museau pointu ; yeux MOYENS ; oreilles moyen- nes ou très-courtes et arrondies. | Doigrs des pieds armés d'ongles robustes et propres à fuir. Queue courte ou nulle. Dix mamellés en tout , six pectorales et quatre ventrales. 4 “Point de cæcum ; intestins d’un égal diamètre dans toute leur étendue ; des claviciles complè- - tes; des vésicules séminales énormes et très- compliquées, etc. etc. HABIT. Animaux nocturnes , se réfugiant dans des trous ou bien dans des troncs d'arbres creux ; vivant principalement d'insectes, de larves, _ de limaçons et de limaces, d'œufs et de fruits ; pouvant (1) manger impunément des cantha- rides et autres insectes vésicans ; devenant extrêmement gras vers l'automne ; passant l'hiver dans un sommeil léchargique très-pro- fond , et se réveillant au printemps pour se livrer à la reproduction : le mâle ayant à certe époque "is vésicules-séminales tellement remplies et dé- veloppées, qu’elles occupent la plus grande partie de la cavité abdominale. PATRIE. L'ancien Continent. 229°. Esp. HÉRISSON D'EUROPE, erinaceus cu- ropeus. PEX | | (Non figurée dans Encycl. (2).) Erinaceus europeus , Linn. Briss. — Schreb. tab. 162. — Le hérisson, Buff. Hist. nat. tom. 8. pl. 6. — Common hedge-hog, Penn. Quadr. p. 316. tab. 28. fig. 3. CAR. ESSENT. Oreilles courtes ; piquans médiocre- ment longs. | DIMENS. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. depuis le bout du museau jusqu’à Fanus » 9 » __ de latte, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'occiput-....-+-+--""+°? » 2 MRC LETTRE di = dela queue..." MN 5m. 9 — deľavant bras, du coude au pot- gnet. E E ah E EEN A h ES 23 2 2 _ de la main, du poignet jusqu'au | bout des ongles ..:........:....... > I 4 :_— delajambe, du genou au talon.. » a » — du pied, depuis le talon jusqu'au bout des ongles .......... ss. ve -33 Fr (1) Selon l'observation de Pallas. (2) On trouve le porc-épic sous le nom de hérisson y Oigts rudimentaires, pl. 36. fig. 1. Ex mr PE Pt 148 DESCRIPT. Corps oblong, convexe en dessus ; tête très-pointue ; oreilles courtes, larges, arrondies ; yeux saillans ; cou fort court; jambes très- bas- ses, laissant toucher le ventre à terre dans la marche ; partie supérieure du corps revêtue de piquans ronds, très-aigus . à leur extrémité, à peine longs d’un pouce, implantés par perits grou- pes, divergeant, et s'entre-Croisant dans toutes les directions, ayant chacun la pointe blanchätre, ainsi que les deux tiers de sa longueur depuis la ra- ‘cine, et un anneau brun dans le commencement _ du troisième tiers; museau, front, côtés de la -tête , dessous et côtés du cou, poitrine, aisselles, jambes couverts dé poils rudes d’un blanc jaunà- tre sale ; pieds et queue revêtus de poils courts et roides. Nota. D'après la forme du museau, des chas- seurs et- quelques naturalistes distinguent deux variétés dans cette espèce, Variété À, la plus commune, selon eux, est le hérisson: pourceau , ainsi nommé à cause de son nez, qui est prolongé comme un groin. Variété B, la plus rare (que Daubenton n'a pu trouver en dix ans, et que nous n'avons jamais vue ni vivante ni morte), est le hérisson-chien, dont le nez est proportionnellement plus court, À manteau épineux , moins étendu que dans le précédent, à queue plus mince et plus longue, à poils plus grossiers, plus roides, d'un roux foncé. La seule figure qu'on possède de cette dernière, a été donnée par Perrault. Mém. pour servir à l’hist. nat. des animaux , Collect, de l'Acad. des Sciences ; tome III, 2°. part., pl. 41. HABIT. A celles que nous avons décrites pour le _ genre, nous ajouterons que ce hérisson, lorsqu'il est poursuivi, se roule tout-à-fait comme une boule, en cachant parfaitement son museau, ses pattes et sa queue, qui se trouvent comme renfermés dans une bourse formée par la peau épineuse du dos, et fermée par la contraction des muscles peaussiers de cette partie, Ces ani- maux s’accouplent au-printemps; Îles femelles mettent bas , au commencement de l'été, (LOIS , quatre er quelquefois cinq petits, qui sont tout blancs, .et sur la peau desquels on voir déjà la "naissance des piquans. À l’époque du rut, Fes mâles répandent une odeur désagréable, qui a , quelque rapport avéc le musc. PATRIE. Toute l'Europe, à l'exception des pays les plus froids, comme la Laponie, la Nor- wège , etc. MAMMALOGIE. 230°, Esp. HÉRISSON A LONGUES OREILLES, erinaceus auritus, ! (Non figuré dans l'Encyclop.) Erinaceus au- ritus , Pallas, nov. Comm. Perrop. XIV. p.573: tab, 21. fig. 4. —S. G. Gmelin, nov. Comm. Petrop. XIV. p. $ 19. tab. 16. — Schreb. Saugth. tab. 163. — Hérisson d’ Egypte , Geoff. pl. de la descripr. de l'Egypte. _ CAR. ESSENT. Museau court ; oreilles grandes comme les deux tiers de la tête; piquans médio- crement longs. Dimens. Un peu plus petit que notre hérisson d'Europe- DESCRIPT. Museau court ; oreilles grandes; pi- quans non réunis par touffes ou épis à leur ra- cine, séparés et couchés en arrière, dans le repos de lanimal; narines dentelées comme la crête d’un coq; jambes un peu plus minces ec plus longues que celles du hérisson d'Europe; queue un peu plus courte, conique, presque nue; poils plus fins; museau garni de quatre rangs de mous- taches; piquans blancs à leur base , avec une zone fort étroite de brun-noirâtre sur leur milieu , et du jaunâtre à leur pointe; iris de l'œil bleuâtre ; queue d’un blanc-jaunatre. HABiT. La femelle fait deux portées par an , cha- cune composée de six à sept petits. PATRIE, La province d’Astracan, vers la partie inférieure du Volga et de l'Oural, ainsi qu'à lorient, en deçà du lac Baikal ; l'Egypte. 231°. Esp.* HÉRISSON A OREILLES PENDAN- TES, erinaceus malaccensis. . (Encycl. pl. 36. fig. 4.) Porcus aculeatus s = Séba, Thes. p. 181. tab. 51. fig. 1. — Hystrix brachyura, Linn, Syst. nat, ed. 10. pag. $7: — Erinaceus malaccensis , Briss. Quad. pag. 183 — Linn. Gmel. = | CAR. ESSENT. Museau court ; oreilles assez courtes et pendantes ; piquans très-alongés , dirigés pa- rallèlement les uns aux autres. pied. pouc. lig» 8 235 32 DIMENS. Longiieur totale. ............ DESCRIPT. Yeux grands et brillans; oreilles presz que nues et pendantes; piquans longs de cinq à six pouces et variés de blanc, de noir ou de rous- såtre; des soies entre les piquans ; poils-du des- -sous du corps de couleur rousse. Em Nota. Cet animal ne nous est connu que paf la figure et la courte description qu'en donne Séba, et que nous venons d'extraire. Nous ne le plaçons que provisoirement dans le genre HÉ- mp MAMMALOGIE. | RISSON, parce que son facies général, er la forme et la longueur de ses piquans, semblent le rap- procher plutôt des porcs-épic; et ce ne sera que lorsqu'on aura la connaissance de son système dentaire, qu’on pourra lui assigner la véritable Place qui lui convient dans nos classifications. Rart. Inconnues. PATRIE. Java, Sumatra, et principalement Ma- ` lacca (1). X LIIS. GENRE. ' MUSAR AIGNE, sorex, Linn. Erxl. Schreb. Cuv. Lacép. Illig. Mausaraneus , Buisson. CAR. Form. dent. : incis. interméd. >, fausses canl- E ds = : | nes ou incis. latérales —— où 4—4. yraiesmol. pa p 2—2 Be è à 3; == 28 ou 30. EE Incisives supérieures intermédiaires à double crochet , ayant un fort éperon situé à leur ralon; incisiyes inférieures alongées , sortant droites de alvéole, et ne se recourbant qu'à l'extrémité, Fausses canines, surtout les supérieures , beau- Coup plus petites que Les incisives intermédiaires. Re es … (1) Outre les trois espèces que nous admettons , il y en : f . a Encore deux autres que les naturalistes rangent dans € genre HERISSON. naca Première est celle du HÉRISSON DE SIBÉRIE, eri- ee LS iricus , Erxieb. Briss. Klein. Elle n'offre de dis- i> E avec nos hérissons , que par ses oreilles plates 5 nRa ses narines non frangées, la couleur. rousse Régions , dont la pointe est jaune d’or ; la couleur Infért Fe Dés €rteure de son corps. M. Sonnini ne la considère que a €om AE à yo+ 37^“ » me une variété du hérisson d'Europe. Nous ne l'a- vo - SDS point vue en nature. a Seconde est le HERISSON SAN S OREILLES, erina= US tnauris , ou hérisson a Amérique (Encyclop. pl. 36. sa 3). Elle mest connue que par une figure et une a te description qu’en donne Séba (tab. 49, lasa ): à oreilles n’ont point de conque externe, ses piquans Sont d'un cendré un peu jaunâtre. Le devant de sa tête, Son ventre et ses jambes sont couverts de poils soyeux et blanchâtres; ceux qui garnissent le dessus des yeux Sont d’un brun foncé; ceux des tempes longs et noirà- tres. Selon Séba, qui, sans doute , aura été trompé sur la pa- trie de cet animal, il habiteroit la Guyane hollandaise, où il se nourriroit de fruits, de racines, d'herbes et de lar- ves ou œufs de fourmis. Sa chair blanche et appétis- Sante serviroit de nourriture aux habitans de ce pays. Y'Azara soupçonne , avec raison , que ce prétendu hé- .* isson n’est que son couy. Voyez le genre Cornpou. e claire et naancée de jaune, des poils de la partie : Molaires à couronne large , hérissée de pointes, les supérieures étant les plus grandes et ayant leur tranchant oblique. à Tête très-alongée ; nez prolongé et mobile. Oreilles courtes, arrondies. Yeux petits, mais visibles. > x "A Queue plus ou moins longue, tantot tétra- gone, tantôt comprimée dans une parue de sa longueur, quelquefois térétile. i Corps couvert de poils fins et courts. Pieds à doigts foibles, séparés, munis d'ongles crochus non propres à fouir la terre, Mamelles au nombre de six ou de huit, tant pectorales que ventrales. Une glande sébacée sur chaque flanc, entourée de soies roides et serrées, laissant suinter une humeur’ grasse. HABIT. En été, se tiennent dans des trous; en hiver, pénètrent dans les greniers à foin; vivent _de vers et d'insectes; ont une démarche lente; répandent , dans le temps du rut, une odeur assez forte; leur morsure est réputée, mais à tort, dangereuse pour les chevaux et les bes- tiaux , etc. etc. PATRIE. Les contrées tempérées et chaudes d l'ancien Continent. | 232°, Esp. MUSARAIGNE VULGAIRE, sorex arañ- cus , Linn. Gmel. — Daubent. Mém. de l’Acad. des sciences, 1756. pag. 212. pl. $.— La mu- saraigne ; Buffon, Hist. nat. tom. 8. pl. 10. fig. 1, —Vicq-d’Azyÿr, Syst. anat. des anim, tom. 3. 1°, partie, p. 33.— Geoff. Ann. Mus. tom, 17. pag. 203. pl. 2. fig. 2. — Schreb. Saugth. tab. 160. « CAR. ESsENT. Oreilles grandes et nues , ayant en dedans deux replis ou lobes placés l’un au-dessus de l’autre; pelage gris de souris ; plus pâle en des- sous , tirant quelquefois sur le fauve ou sur le brun; queue carrée y un peu moins longue que le corps. Dimens. Longueur du corps, mesuré en pied. pouc. lig. ligne droite, depuis le bout du mu- FA seau jusqu'à l'anus......,.......... > J 1 — de la tête, depuis le bout du mu- SMS a POCÉIPUT LR L Li uses ww rt — dés oreilles....,.... ; ; SEEN aa N Me À DIE AUS corse etre as #" +6 — de l'avant-bras, du coude au : poignet . ... . | torse. osos en de. la patte de devant, depuis le poignet Jusqu'au bout des ongles s.. » » 32 3» : $ 3 vf \ 150 Longueur de la jambe, du genou au pied. pouc. lig. talon ` à FT TN CHR — du pied de derrière, depuis le ta- lon jusqu'au bout des ongles ” 6 DESCRIPT. Poids ordinaire de l'animal, trois gros; oil plus fin, plus doux et plus court que celui de la souris; d'une couleur approchante, mais un peu plus brune sur la tête et sur le corps „et dun gris plus foncé sur les parties inférieures ; tous les poils étant de couleur cendrée sur la plus grande artie de leur longueur, et leur pointe étant de couleur brune, mêlée d'une légère teinte de fau- ve, sur le dessus et sur les côtés de la tête et du corps, et de couleur grise mêlée d’une légère . A . teinte de jaunâtre sur le dessous du corps, depuis le bout de la mâchoire inférieure jusqu'à l’extré- mité de la queue (Daubent.); conque de l'oreille ample er nue, ayant en dedans deux replis ou lobes placés l’un au-dessus de l’autre, et dont l'inférieur correspond à l'entrée du méat auditif; queue assez renflée, demi-arrondie ou plutôt légèrement carrée , les quatre faces en étant bom- bées et les lignes ou angles qui les séparent étant très-visibles ; lèvres, pieds et queue couleur de chair; la dernière de ces parties étant quelque- fois d’une teinte brune. ( Geof.) Nota. Il existe plusieurs variétés de certe es- pèce, dépendantes des couleurs plus ou moins foncées du pelage, de la longueur plus où moins considérable de la queue, qui peut varier d'en quart ; de la taille, qui est quelquefois moindre d'un douzième, etc. On.a trouvé aussi des mu- saraignes atteintes de la maladie albine , et d'au- __tres qui avoient , seulement sur les côtés du corps, des taches blanches de forme elliptique. Hasit. Celles décrites pour le genre, PATRIE. L'Europe. 233°. Esp. MUSARAIGNE DE DAUBENTON, sorex Daubentonii, Erxleb. Blumenbach, Bod- daerr, — Geoff, Ann. Mus. tom.,17. pag. 176. — Musaraigne d'eau, Daub: Mém. de l'Acad. des sciences, 1756. pl. ș. fig. 2. — Buffon, Hist, nat. tom. 8. pl. 10. — Sorex fodiens , Pallas, Gmel. — Sorex carinatus, Hermann , Observ. zoolog. pag. 46. — Le gréber, Vicq-d'Azyr, Syst. anatom, des anim. tom. 3, 1°®. partie, pag. 35: CAR. ESSENT. Oreilles pourvues de trois valvules qui répondent à l'hélix, au tragus et à l’antitragus, et qui peuvent la boucher entièrement; doigts des jeds bordés de poils roides ; queue carrée , un peu ë i P MAMMALOGIE. moins longue que le corps ; pelage noirâtre en des” sus , blanc en dessous. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc- lig: suré en ligne droite , depuis le bout du _ müseau jusqu’à Panus .... ANT — de la tête, depuis le bout du mu- seau Jusqu'à l’occiput . . —- des oreilles. ... — dela queue : . — de F'avant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet.... ..— de la main, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles — de la jambe , depuis le genou jusqu'au talon — du pied , depuis le talon jusqu'au bout des ongles. .......,,, » DESCRIPT. Intermédiaire pour la taille entre la souris et le mulot , et pesant pour l'ordinaire une demi-once; museau un peu plus gros que celui $: PEEP E ; - de la musaraigne vulgaire ; queue et jambes plus longues et plus garnies de poils ; pieds, princet- palement ceux de derrière, plus longs; doigts garnis de poils roides , parallèles les uns aux autres , servant de nageoires ; parties supérieures du corps, depuis le bout du museau jusqu'a la queue, d'un noirâtre mêlé de quelques teintes de brun ; parties inférieures d'un blanc pur (1)3 queue grise, presque nue, à l'exception de 54. face inférieure, qui a d'un bout à l’autre un poil. court et blanchätre ; une tache blanche derrière 2 n r ea -. . o . [A s l'œil; extrémité des dents incisives intermé- diaires de couleur ferrugineuse. o HABIT. Se tient dans le voisinage des fontaines » ` des sources ou des petits ruisseaux } reste cachée pendant le jour, et ne se montre guère qu'au lever ou au coucher du soleil ; attaque les gre- nouilles, dont elle fait sa prole ; met bas au pin temps, et produit ordinairement huit ou neu petits. l PATRIE. La France, et particulièrement les envi _… rons de Paris et la Beauce. I 234°. Esp. MUSARAIGNE CARRELET , sorex té- tragonurus. i (Enéycl, pl. 29. fig. 2.) Sorex tetragonuruss Herm. Obs. zool. pag. 48.—Boddaert, Elene? re (1) M. Geoffroy n’est pas d'accord avec Daubento® sur la couleur des parties inférieures du corps. Le Pré” mir dit qu’elles sont d’un blanc pur , et le second sgae y voit des teintes de fauve , de gris et de cendré ; parce que l'extrémité des poils seroit fauve ou grise, et 7 reste de couleur cendrée jusqu’à la racine. La figure publiée par Daubenton, s’accordant avec la descrip” tion de M. Geoffroy, c'est cette première que nous 4 op tons. | ae e a anim, p.123. 1n, 3.—Geoff. Ann, Mus. tom, 17. Pag. 177. n. 3. pl. 2. fg. 3. — Schreb. Saugrh. Pl. 159. 8. AR. ESSENT. Oreilles courtes ; pelage noirâtre en dessus et cendré-bran en dessous ; queue longue s tout-à-fait carrée. ` Dimens, Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. OR a E E S S a a E siea p e Met 6 ESCRIPT, T'êce plus large, et museau moins fin que dans la musaraigne vulgaire; queue plus ongue, relativement, que celle de cet animal; EUX canines de plus à la mâchoire supérieure, et toutes les canines petites et d’un égal volume entr elles; incisives brunes; oreilles plus courtes ke Moins apparentes que dans l'espèce commune, Sans être cependant entièrement cachées dans les poils ; pelage d’une belle couleur noirâtre en essus et d’un. cendré-brun en dessous; queue ÉCidémenc carrée, chaque face étant rout-à- ve plane, se terminant subitement en une pointe ne, et ayant en dessous un léger sillon, Hasır, Vit dans les mêmes lieux que la musa- Se vulgaire, Se trouve dans les granges, par- érement dans les campagnes, et quelquefois ans les jardins clos de murs. Parpie | TRIE, La France, et notamment dans la ci- evant province d'Alsace ; le comté de Nice. vi (oi FA 35 ` Esp, MUSARAIGNE PLARON , sorex con- Slrictus. (Encycl, pl. suppl. 4. fig. 6.) Sorex constric- Se Hermann, Obs. zool. pag. 47. — Bodd. lench, anim, pag. 123. Sp. 4.— Geoff. Ann. us, d’hist. nat, tom. LPS Ve 178. Sp. 4. pl. 3° S 1. — Sorex cunicularius, Bechstein , Zoolog. “Musaraigne plaron , Vicq-d'Azvr, Syst. anat. ës anim, tab, méthod. R ESSENT. Oreilles très -petites , velues s entiè- rement cachées par le poil; pelage d'un noir-cen- TE à queue aplatie à sa base et à sa pointe, et Fonde dans son milieu. IMENS, Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du COEPS ra Da net ee vas RE 2 EN RL) 2 A — de- la REV S 1» I 6 ESCRIPT. Museau plus fort que celui de fa mu- saraigne vulgaire ; tête plus large ; chanfiein plus arqué ; boutoir plus gros et plus court, ce qui est dû à des poils roides qui garnissent les narines ; oreilles entièrement cachées par les poils, Parce que tout leur extérieur en est garni; deux + í ; i O Petites canines de plus que dans les autres espèces, MAMMALOGIÉ. 151 à la mâchoire supérieure ; queue plate, étroite et comme érranglée à l'origine, taudis que dans le reste, spécialement au milieu, elle est épaisse, comme renflée et ronde, excepté à son extré- mité, où elle est aplatie, et où les poils se réu- nissent en pointe, comme ceux d'un pinceau; poil très-fourni, assez long, fort doux au tou- cher; noirâtre dans sa plus grande longueur et roux à sa pointe; ventre gris-brun ; gorge cen- drée; pieds velus comme ceux de l'espèce prê- . cédente. l HABIT. Se tient dans les prairies, à peu de distance des eaux. PATRIE. La France, en Alsace, 236°, Esp. MUSARAIGNE LEUCODE, sorex leu- codon. | | © (Non figutée.) Sorex leucodon, Hermann, Observ. zool. pag. 49. — Bodd, Elench. anim. pag. 123. sp. 2.—Gzoff. Ann. Mus. d'hist. nar. tom, 17. pag. 181. n. $.— Musaraigne leucode , Vicq-d’'Azyr, Syst. anat. des anim. tabl. méthod. CAR. ESSENT. Dos brun; ventre et flancs blancs; queue légèrement tétragone. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc, lig. BOIRE TL a HT ete 2 EF "de da queue ses semer 2:7 L 4 DESCRIPT. Dimensions assez semblables à celles de la musaraigne de Daubenton ; queue plus courte, non exactement arrondie „er ressemblant en cela à celle de l'espèce vulgaire ; doigts un peu plus épais que ceux de la musaraigne de Dau- benton ; ongles plus courts ; yeux plus grands ; incisives entièrement blanches dans le jeune âge, et ayant leur petite pointe colorée en brun dans les adultes; dos brun ; ventre et flancs blancs; les poils de ces parties ayant leur pointe de cette couleur et la base grise; queue brune en dessus. et blanche en dessous. PES HABIT. Inconnues. PATRIE. Les environs de Strasbourg.. 237°. Esp. MUSARAIGNE RAYÉE , sorex: lje. TEALUS.. i s ( Non figurée.) Sorex lineatus, Geof; Ann. Mus. d’hist, nat, tom. 17. pag. 184, é. CAR. ESSENT. Queue ronde, fortement carence ens A 3 dessous qu an dessus ; gorge, cendrée z une cache sur chaque oreille , et une. petite ligne blanche sur chanfrein, : ; y 2 PE APS dessous; pelage d’un brun-noirâtre, plus ‘pälé en 152 Drmexs. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps » — de la queue.. któ DESCRIPT. Forme plus élancée; museau plus long er plus fin que celui des espèces précédentes ; pe- lage d’un brun-noirâtre, à l'exception du ventre qui est plus pâle, et de la gorge qui est cendrée; une ligne étroite, blanche, s'étendant sur le chan- frein , depuis le front jusqu'aux narines ; oreilles marquées chacune d'une tache blanche formée par les poils qui recouvrent les deux lobes inté- rieurs de la conque; queue ronde et fortement . carenée en dessous. HABIT. Inconnues, La carène de la queue fait | - soupçonner à M. Geoffroy que cette espèce est aquatique. ; PATRIE. Les environs de Paris. 238°. Esp. MUSARAIGNE PORTE-RAME , sorex remijer. = {Non figurée dans lEncyclop.). Sorex re- mifer, Geof. Ann. Mas. d’hist, nat. pag. 182. pl. 2. fig. 1. GAR. ESSENT., Queue carrée à sa base , comprimée à sa pointe; pelage d’un brun-noirâtre foncé en dessus ; ventre brun-cendré ; gorge d'un cendré clair. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. ‘du corps — de la queue DESCRIPT. Cette espèce, la plus grosse de celles < qu'on trouve en France, diffère de la pré‘édente par ses proportions plus trapues, par son museau plus gros et plus court, et surtout par la forme de sa queue, qui est carrée dans sa première moitié, ayant chaque face parfaitement plane, hors celle du dessous, qui est marquée d’un sil- lon de la fin duquel naît, dans l’autre moitié, une carène qui se prolonge d'autant plus en des- sous que la queue s'amincit davantage, cette queue finissant par être comprimée et tout-à- fair plate, de manière à figurer une espèce de rame ; couleurs du pelage à peu près les mêmes que dans la précédente, si ce n’est quelles pa- roissent un peu plus foncées en dessus ; ventre brün-cendré; gorge d’un cendré clair; chan- frein n'ayant point de rayure longitudinale, HABIT. Se tient sur le bord des eaux. PATRIE, La France, aux environs d'Abbeville et de Chartres., Te MUSARAIGNE A COLLIER BLANC , sorex collaris, nS dt A MMAEOBLE. : ; (Non figurée.) Sorex collaris , Geof. Mém. du Mus, d'hist. nar. tom, 1. pag. 309. CAR. ESSENT, Pelage noir; un collier blanc au- tour du cou. | DEsCRIPT. Nora. Cette espèce ne nous est connu? que par certe seule indication, rapportée paf M. Geoffroy, d'après l'abbé Manesse. PATRIE., Les îles comprises entre l'embouchure de lP'Escaut et la rivière de Meuse, où elle est très-commune, 240°. Esp. MUSARAIGNE DE L'INDE, sorex in- dicus. (Encycl. pl. 30. fig. 3.) Sorex indicus , Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 17. pag. 183. sp- de — Ejusd. Mém. du Mus. tom. 1. p. 309. pl. 15° fig. 1.— Musaraigne de P Inde, Buff. suppl. rom. 7" pag. 281. pl, 71. CAR. ESSENT. Queue ronde, de moitié aussi longué que le corps ; pelage ras , gris-brun, teint en des- sus de roussåtre. | D:MENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps : O M = deh quete dre at aA Iopa DESCRIPT. La plus grande des musaraignes con- nues. Ses formes générales sont absolument sem- blables à celles des espèces de notre pays. Oreilles apparentes, nues, aussi grandes comparativement que celles de la musaraigne vulgaire; dents bla” ches ; pelage d’un gris-brun assez clair, onduié de légères teintes roussâtres, provenant de Ja couleur de l’extrémité des poils. , . 4 2 : 4 HABIT. Se tient dans les maisons, où elle est tres” incommode, à cause de la forte odeur de must que répandent les glandes de ses flancs. PATRIE. Les environs de Pondichéry et de Tran” quebar, selon Sonnerat et M. Geoffroy. 241%. Esp. MUSARAIGNE DU Cap, sorex 647 pensis. (Non figurée dans Encycl.) Sorex araneus maximus , Petiver, pl. 23. fig. o. — Valenti Musée des Musées , tom. 2. pag. 27. fig. 2. (d# près Petiver.)—Burmann, Animaux du Cap. < Sorex capensis, Geoff. Ann. du Mus. tom. !7* pag. 184. Spo : Res CAR. ESSENT. Queue ronde , de moitié aussi long" que le corps; pelage cendré, layé de fauve ; queu? rousse, i ouc. lig » I S DESCRIPT: Dimens. Longueur totale de la tête et pied. P UCO reie R MORE LÉ ES CA — dela queue.......,......... Descripr, C'est la seconde espèce du genre pour la grandeur, Museau très - long, très - effilé ; oreilles grandes et nues comme celles de la mu- Saraigne de l'Inde; queue proportionnellement aussi longue que la sienne et également ronde ; pelage cendré , lavé sur le dos d’une légère teinte e fauve; côtés de la bouche roussätres ; queue sa Un roux qui tranche avec la couleur du dos. ABIT, Se tient dans les caves, où elle répand une Odeur extrêmement forte. - PATRIE, Le Cap de Bonne-Espérance. 242° | 42°, Esp, MUSARAIGNE A QUEUE DE RAT, sorex myosurus. | (Non figarée dans l Encycl.) Sorex myosurus, allas, Acta Petrop. 1781. tom. 2. pag. 337. pl. 4. fig. 1. — Geof. Ann. Mus. d'hist, nat. è tom, 17, pag. 18$. Sp. 10. pl. 3° fig. B- © à 3e Museau renflé ; pelage blanc. Dn 4 SR Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lig. Gas a sue 33 3 9 D Eaa TATANEN Y Gr B SCRIPT. (Individu femelle, selon Pallas.) Très- "approchée de la musaraigne du Cap, par sa | taille, par la grandeur et le nu de ses oreilles ; Mais en différant par sa queue, plus longue et Surtout plus épaisse, son museau bien plus court et Smgulièrement renflé sur les côtés, ses membres P'us forts, ses pieds plus épais, les poils de sa queue. moins rapprochés, et les soies plus nom- euses et plus longues ; pelage entièrement anc (ce qui est sans doute un effet de la ma- adie albine) ; squelerte semblable à celur de la Musaraigne vulgaire, si ce n'est qu'il a deux ver- (quatorze au lieu de douze). (Individu mále, selon Pallás, et appartenant à ms autre espèce, suivant M, Geoffroy.) Pelage un brun-noir; tête plus trapue; queue plus Courte que dans le précédent {1). HABIT. et PATRIE. Inconnues. XLIII GENRE. DESMAN mygale, Cuv. Geoff. Illig. Maus; Briss A (:) Plusieurs mammifères, placés avec les musarai- Bnes par Linné et Pallas, ont dû en être éloignés pour former des genres nouveaux, ou rentrer dans des &enres connus; tels sont: / MAMMALOGTE. AR, ESSENT. Queue ronde, épaisse , presque nue; tèbres dorsales et deux paires de côtes de plus Castor, Linn, Sorex , Pallas. - CARACT. Formule dentaire , selon M. Geoffroy ( Mem. Mus. tom. 1. pag. 311 ) pourle desman ; ; seri kraf < ISI des Pyrénées (1) : incis. =, canin. ——, mok rn ES 5. E ds, Selon Pallas , pour le desman de Moscovie, incis. L , dents conig. Z$, mol Lt DA 742 E e F C A a Les deux incisives intermédiaires supérieures triangulaires , très-fortes, aplaties ; incisives 1n- férieures tantôt au nombre de quatre, dont les -deux du milieu sont les plus petites; tantôt au _ 12, Le sorex aquaticus Où sorex fuscus , type du genre SCALOPE. 2°, Le sorex cristatus ,type du gente CONDYIURE. 3°. Le sorex brasiliensis , qui paroît être le Dineirne TRICOLOR. 4°. Le sorex auratus ou asiaticus, type du genre CHRYSOCHLORE. i 5°. Le sorex moschatus , type du genre D:SMAN, A ces espèces bien connues , il faudra peut-être join- dre aussi, quand on les connoîtra mieux , les suivantes, sur lesquelles on ne possède encore que des descrip- tions trop abrégées ou trop vagues pour qu'il soit pos- sible de les admettre dans les classifications. 6°. Le sorex minimus de Pallas ( Voyage, tom. 2, pag. 664 ) , brun, à queue ronde et étranglée à sa base. 7°, Le sorex cacutiens, Laxmann, Act. Petrop. 1785, pag. 285, très-voifin de la musaraigne de Daubenton. 80, Le sorex exilis dé Sibérie, qui ala queue ronde, très-épaisse, et qui passe pour la plus pétite de toutes les espèces du genre. Fr 9°. Le sorex pusillus, Gmel. Voyage, tom. 3, pag. 499, qui habite le nord de la Perse et qui se rapproche surtout des desmans par la forme de ses dents. 10°, Le sorex pygmaus de Laxmann (Enc:clop. pl. 3, fig. 1), qui, ainsi que le remarque M. Geoffroy , s’éloi- gne des musaraignes , à cause de son manque de queue etde ses narines très-pétites et situées au bout d’un mu- seau très-alongé. 11°. Le sorex murinus {et non marinus, comme son nom est écrit dans Gmelin), indiqué comme venant de Java, sans détails suffisans sur ses caractères pour le faire distinguer de la musaraigne de l’inde. Une espèce de sorex qui nous est inconnue vivante , est celle dont M. O'ivier (Voyage en Egypte, tom. lil, pag. 164, pl. 33, fig. 1) a trouvé les débris dans les catacombes de Sakkara en Egypte, où elle étoit prépa- rée à la manière des Ibis. Cette musaraigne étoit beau: coup plus grande que nos espèces d'Europe, ar A dE « tête avoit seule un pouce à quinze lignes de long, sur - six lignes à peu près de largeur à sa partie postérieure; la queue étoit à peu près aussi longue que le corps; son poil étoit roux. | (1) M. Geoffroy, dans la détérmination des incisives Supérieures, a égard à leur position dans los inter- 4 axiilaire; et pour les inférieures, à leur position cor- respondante à celle des premières. y 154 nombre de six petites, et. à peu près égales _entr'elles. | Canines non distiictes par leur forme des in- cisives latérales et des premières molaires; toutes étant presqu'également moyennes et coniques, Les quatre dernières molaires en haut, et les trois dernières en bas de chaque côté, à couronne large et garnie de tubercules aigus, Narines placées à l'extrémité d'un long pro- longement du museau, en forme de trompe , très-mobile dans tous les sens , et douée d’une grande sensibilité, Point d'oreilles externes; yeux très-perirs, Membres courts; les cinq doigts de chacun, surtout ceux des postérieurs , réunis par une mem- brane; ongles longs et arqués. Queue comprimée latéralement. HABIT. Se tiennent sur le bord des ruisseaux et des étangs, où Hs se creusent des galeries sourer- raines, dont l'ouverture est.sous l’eau, et dont une portión est assez élevée pour n'être jamais submergée ; nagent très -facilement; restent sou- vent plongés dans l'eau, en faisant seulement sortir au dehors l'extrémité de leur trompe pour respirer; se nourrissant d'insectes , de vers et surtout de sangsues, et y joignant, dit-on, des racines d’acores et de nymphæa ; répandant en tout temps une forte odeur de musc, qui se communique aux poissons qui mangent leur Chat, en o. A PATRIE. L'ancien Continent. ‘243°. Esp. DESMAN DE MOSCOVIE, mygale ^% moscoyitica, ; ( Encycl. pl. 20. fig. 4.) Mygale moscovitica , Gcoff. Ann. Mus. tom. 17. pag. 192. — Mus aquaticus EXOLICUS Clusius, Exot.—Sorex mos- coviricus, Charleton, Exerc. pag, 25.—Mus aqua- rilis, Aldrov.— Glis moschiferus ; Klein. — Fa: musqué de Hill et de Brisson. — Castor mos- chatus , Linn. édit, 10 et 12,— Le desman, Buf. tom. 10. pag. 1. pl. 2. — Sorex moscha- zus , Pallas, Gmelin, Erxleb. Bodd: —— Schreb. tab. 159, — Vulgairement appelé rar musqué de USSE. : x CAR. ESSENT. Queue plus courte que le corps, écail- leuse ; presque nue, étranglee à sa base, cylin- drique et renflée dans son milieu, très-comprimée verticalement à son extrémité ; pelage brun en dessus , blanc en dessous, S MAMMALOGIE. Dimens. Longueur totale de la tête ‘et pied. pouc. lig- du corps .... R EE Er asc RL ie PORN e e e (Poids, 16 onces environ.) 2 DESCRIPT. Pelage très-beau et très-luisant , for- mé de deux sortes de poils, comme celui des cas- tors , c'est-à-dire, de longues soies et d’un feutre doux, moelleux et serré; d’un brun plus pâle en dessus et plus foncé sur les flancs ; ventre d’un blanc argenté; quelques parties blanches sur la face; queue mince et comme étranglée à sa naissance, puis devenant, bientôc après , Cy- lindrique , renflée er croissant rapidement, pour décroître ensuite insensiblement jasqu’à son €x- trémité, paroissant de plus en plus comprimée dans le sens vertical à mesure qu’elle diminue, ayant son tronçon parsemé d’écailles, entre les intervalles desquelles sont des poils courts et iso- lés; dessus des doigts présentant aussi quelques écailles; des glandes distillant une humeur par- ticulière, ayant une très-forte odeur de musc, situées sous la queue, près de sa racine. Hasit. Celles que nous avons rapportées pour le genre entier. PATRIE. La Russie méridionale, Très-commun aux environs de Woronech, où les pêcheurs le | prennent souvent dans leurs filets, 244%. Esp. DESMAN DES PYRÉNÉES , mygale pyrenaica, Ea (Encyclop. pl. suppl. 4. fig. 1 à 4.) Desman des Pyrénées, mygale pyreraica ,. Geoff, Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 17. pag. 2, 3 €t 4 | CAR. ESSENT, Queue plus longue que le corps ; cy” lindrique dans la plus grande partie de sa longueur; - diminuant insensiblement depuis son origine ; ct verticalement comprimée à son extrémité; pelage brun en dessus et gris en dessous. 193. ph 4. fig. 1» DIMENS. Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lige COFPS. semer sense > 4 Fa dela quels, sosie: 0 a DESCRIPT, Queue n'étant ni étranglée à son ori- gine, ni renflée au-delà, mais toute d’une Ve- nue, et diminuant insensiblement jusqu'à SO" extrémité , cylindrique dans les trois quarts de sa longueur , et verticalement comprimée dans le reste ; couverte de poils courts, couchés, pie$®% qu'entièrement adhérens; ongles du double plus longs que ceux du desman de Moscovie ; doigts de devant n'étant qu’à demi envéloppés; doigt extérieur des pieds de derrière étant beaucoup l plus libre; pelage composé de longues soies et de feutre; tout le dessus du corps étant d'un brun-marron , les flancs gris-brun et le ventre Paean; point de parties blanches sur la ace, Hagrr. Inconnues. PA | po à ATRIE, Les environs de Tarbes, au pied des Py- S rénées \ . 1; id de \ . f . | es, Où un individu de cette espece, qui ait | Partie de la collection du Muséum, a été trouvé par M. Desrouais , ancien professeur d'histoire naturelle à l’école centrale de Tarbes. XLIV. GENRE. | SCALOPE , scalopss Cuv. Geof. Illig. | Sorex ; Linn. Erxleb. Bodd. | © Talpa, Penn. Shaw. Car. Formule dentaire: incis. P> dents coniques Í 1 Aeg + 22 | Do hobim = = 30, ~ Les deux incisives supérieures intermédiaires très-fortes et larges , planes, perpendiculaires à a mâchoire et tronquées en biseau; les deux in- Cisives inférieures externes coniques, droites, assez longues, et renfermant dans leur Intervalle deux très-petites incisives intermédiaires. | Un grand espace interdentaire à la mâchoire Supérieure , après les deux grandes incisives; un Moindre à linférieure , après les incisives laté- rales, Première et troisième dents coniques supé- rieures (de chaque côté) , plus grandes que la se- conde; dents coniques inférieures allant en crois- sant de la première à la troisième, | Molaires à tubercules aigus sur la couronne ; la première érant comprimée d'avant en arrière, assez mince, et à deux pointes seulement, l’une Externe et l’autre interne. . Museau teès-prolongé, cartilagineux; et ter- miné par un boutoir. z r : Yeux très-petits; oreilles externes tout-à-fait nulles. de rs Pieds très- courts, pentadactyles ; les an- térieurs très-larges, ayant les doigts réunis e 2 So ; 2 jusqu'à la dernière phalange ; les ongles fort longs , aplatis, linéaires et propres à creuser la terre (en tout semblables aux pieds de taupes) > t = croissant depuis le pouce jusqu'au troisième y MAMMALOGTE. stant le plus petit de tous ; pieds postérieurs très- ` _gompris , les deux autres diminuant, et l'externe 155 petits, très-grèles, ayant leurs doigts pourvus de petits ongles crochus et arqués. ; ; Queue courte. Corps trapu , couvert d'un poil fort court ; très-doux et très-fin, perpendiculaire à la peau, comme celui des taupes. 245°. Esp. SCALOPE DU CANADA, scalops ca- radensis. (Encyclop. pl. 30. fig. 2. Musaraigne brune.) Sorex aquaticus, Linn. Gmel.—Schreb. tab. 1 5 8. — Talpa fusca , Penn. Quad. pag. 314. n. 245. — Shaw, Gen. zool. tom. 1. part. 11. pag. $24. — Musaraigne taupe, Cuv. Tabi, élement. des anim, CAR. ESSENT. Nez très-prolongé, terminé par un _ boutoir; pieds et queue de taupe; pelage gris- . brun. Zi Dimens. Longueur totale du corps et pied. pouc. lig. 6 de: li GIN ar daai EEE E sous. >D 3 — delatête.........,.. aaar M7 LS — dela queue.................. ge mr.’ A, — des pieds de devant ; depuis le poignet jusqu’au bout du plus grand ongle. since vve ss ssassn Es arts 39 » 16 — des pieds de derrière, du talon ; au Bout des ongles........:...:...., e g DESCRKIPT. Museau très- prolongé en boutoir , : ayant les narines fort peu apparentes, ouvertes en dessus, près de sa pointe , et un sillon longi- tudinal en dessous, aboutissant à la lèvre supé- rieure ; bouche médiocrement fendue ; dents très-fortes et blanches ; yeux et méats auditifs cachés dans le poil; mains très-larges, très-fortes, à doigts réunis jusqu’à la naissance de la dernière phalange, ayant les paumes absolument nues , er bordées de petits poils roides, le dessus légè- rement recouvert de duvet grisâtre, et les ongles très-forts , très-longs , linéaires et en gouttière ; pieds postérieurs petits, étroits, nus en dessous, revêtus de duvet en dessus, et ayant les ongles foibles , crochus et assez aigus; queue courte, couverte de poils dans toute son étendue; pe- lage d'un gris-fauve, chaque poil étant d’un grise de souris à sa base et presque fauve à sa pointe, £ « : pi \ $ HABIT. Analogues à celles des Musaraignes aqua- tiques et des taupes. Se tenant de préférence le long des rivières et des ruisseaux, | PATRIE. Les Etats-Unis, depuis le Canada juse qu'en Virginie, - Y 2 s PO rc LS Er e ->w D un nl Po à Sonia … RE TONER 156 XLV- GENRE, CHRYSOCHLORE ` chrysochloris, Cuv. Lacép. Geoff. Illig. ES Talpa, Briss. Linn, Schreb. Bodd. Sorex, Gmel. : CAR. Formule dentaire : incis. D dents coniques 3—3 de $ ; = 40; is molaires ps 4 Incisives supérieures fortes et aiguës; les inf- rieures latérales semblables, avec deux très-perites dents intermédiaires, ` Dents coniques à une seule pointe (fausses mo- laires ou fausses canines), petites, Vrales molaires supérieures écartées les unes des autres, triangulaires, avec un tubercule aigu à chaque angle, et un quatrième à la base de l'angle interne, qui est le plus prononcé; la der- nière he présentant qu'une lame mince, légère- ment échancrée ; molaires inférieures plus minces que celles d’en haut, mais également espacées, et pénétrant encre ces dernières lorsque la bon- che est fermée, Museau peu prolongé, cartilagineux er comme tronqué au bout. ES Yeux très-petits. Point de conque externe de l'oreille. Pieds de devant à trois doigts, armés d’ongles + { ? D robustes et en gouttière, comme ceux de la taupe. se Pieds postérieurs assez foibles, à cinq ou à quatre doigts, armés d'ongles peu robustes, et dont l'extérieur est le plus court. | Corps épais, trapu, couvert d'un poil court, très-doux , perpendiculaire à la peau. | Queue nulle ou courte, | Hagir. Moœurs analogues à celles des taupes. 5 PATRIE. L'Afrique, L'Amérique ? 246°, Esp. CHRYSOCHLORE DU CAP, chryso- chloris capensis. a (Encycl. pl. 29. fig. s. Musaraigne asiatique.) Talpa sibiricus ve:sicolor, aspalax dictus , Séba, Thes, 1, pag. ç1.tab. 32. fig. 4 et §.— Talpa si- birica aurea , Briss. Quad. p. 206, — Talpa asia- tica, Gmel: Bodd.— Schreb. tab 57.—Erxleb. — L usaraigne dorée, Cuv, Tabli élém. de l’hist. nar, des anum. pag. 110, á MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Poil brun, laissant voir sous cer- tains aspects des reflets verts métalliques et cui- Vreux très-brillans ; cinq doigts aux pieds de der- rière; point de queue. Dimexs. Un peu plus petite que la taupe. d'Europe. Lon- gueur totale, environ 4 pouces 6 lignes. DEscripr. Corps couvert en entier de poils dont la base est brune , et l’extrémité d’un vert bril- lant qui produit les plus beaux reflets métalliques, surtout lorsque ce poil est mouillé ou lorsque la- nimal est en entier plongé dans un liquide trans- parent; un osselet surnumériire au carpe, comme dans la taupe, lequel sert à donner plus de soli- dité à la main, qui est conformée pour fouiller la térre, et qui est terminée par trois ongles très- robustes. PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance, et non pas. la Sibérie, comme on l’a cru très-long-temps, d’après une fausse indication de Séba. 247°. Esp. * CHRYSOCHLORE ROUGE, chryse- chloris rufa. - (Non figurée dans l Encycl.) Talpa ameri- cana rubra, Séba, Thes. 1. pag. 1. tab. 2. fig. 2. — Talpa americana rufa, Briss. Regn. anim. pag. 283. n. §.—Talpa rubra , Erxlkeb. Linn. © Gmel, Bodd, — Red mote, Penn, Quaadr. p.486. — Taupe rouge d Amérique , Cuv, Regn. anim. tom, I. pag. 13$. note I. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux tirant sur le cendré clair; pieds postérieurs à quatre doigts; queue courte. | | Dimens. Un peu plus grande que la taupe d'Europe. | DESCRiPT. Ressemblant à la taupe par la figure du corps, mais en différant beaucoup par celle de ses extrémités ; pieds de devant à trois doigts , 3 ZES - ? dont l'extérieur est muni d’un ongle très fort , long, pointu et un peu recourbé; doigt du mi- lieu plus peur, ainsi que son ongle; doigt interne _très-petit; pieds de derrière à quatre doigts, af- r + . més d'ongles presqu'égaux; oreilles petites ét at=- : ET Rs rondies ; poils d’un roux-cendré clair. HABIT. Inconnues, PATRIE. L'Amérique (selon Séba), où, dit-on» sa chair est mangée par les habitans (1). (1) Nous pensons, comme M. Cuvier, que c'est à tort que Buffon a confondu le Tucan avec cette espèce. Voyez l'article RATTAUPE. MAMMALOGIE. IS. Division. Deux grandes incisives supérieures € avant, suivies de deux autres de chaque côté , F ‘dont la première a la forme d’une canine; ca- Rines proprement dites , petites et non distinctes des fausses molaires; quatre incisives inférieures Proclives , en forme de cuiliers. XLVI GENRE. CONDYLURE, condylura , Illiger. Sorex , Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. S calops , Geoff. í Talpa , Cuv. Penn. Gmel, 6 CAR. Formule dentaire : incis. p? dents coniques EENES > : : Où fausses molaires 35 vraies molaires ! í E? : — 5 5 es 40. Six incisives supérieures anomales , implan- -tees dans les os præmaxillaires , les deux inter- Médiaires très-larges, contiguës , garnissant tout € bord de la mâchoire, creusées en cuiller, à tran- - chantun peuoblique, ayant l'angle par lequel elles S€ touchent plus saillant que langle externe ; Pin- “ISIVE suivante de chaque côté touchant linter- Médiaire, ressemblant à une canine très-longue, tonique, un. peu triangulaire à sa base, où elle offre deux très-petits tubercules , Pun en avant, autre en arrière ; lincisive externe ou latérale, & plus petite de toutes, simplement conique, Un peu comprimée, légèrement recourbée en arrière à sa pointe, et placée à quelque distance de lincisive en forme de canine. Quatre incisives | inférieures aplaries, proclives, en forme de cuil- “ft ou de cure-oreille, les latérales en partie Couchées horizontalement sur les intermédiaires, | et se relevant un peu sur leur bord externe, | Trois dents coniques (fausses molaires ou cusses ounines ) supéricures de chaque côté, ecartées les unes des autres, assez larges et pour- Vues chacune d'un petit lobe pointu à sa base, €t d’un autré en arrière. Ciuq dents inférieures, de chaque côté, correspondant à celles-ci, éga- ement écartées les unes des autres : la première. étant la plus grande et ressemblant en cela seu- lement à une canine , ayant trois lobes, dont le principal est l'intermédiaire, le premier très-ef- facé et le postérieur un peu saillant ; la seconde presque semblable, mais plus courte er plus. comprimée , avec le lobe postérieur "plus appa- rent que dans la précédente ; la troisième à qua- tre lobes, dont un petit antérieur, un second ,, 1957 le plus grand de tous er le plus apparent, et deux petits postérieurs ; la quatrième presque sembla- ble à la troisième, avec cetre différence , que le premier lobe postérieur ést plus interne, et donne par conséquent plus d'épaisseur à certe dent; la cinquième ne différant de la quatrième que par sa largeur plus considérable er presqu'égale à celle de la première vraie molaire. Quatre vraies molaires supérieures de chaque côté, plus grosses que les dents coniques qui les précèdent „composées chacune dé deux rephs de l'émail formant deux tubercules aigus da côté intérieur, et creusées obliquement en gouttière du côté externe ; un talon évidé en cupule à la base interne de ces mêmés dents; la plus antérieure étant la plus petite, la suivante plus grosse, la troisième encore plus, et la dernière d'un moin- dre volume que celle-ci. Wraies molaires infe- rieures , au nombre de trois de chaque côté, pré- sentant, comme les supérieures, deux replis: d'émail faisant pointe, mais la disposition de ces replis étant inverse ; les pointes, au lieu d’être internes y se trouvant externes; les gouttières , au contraire, intérieures, et le dedans de la dent, au lieu d'offrir un talon en cupule , présen- tant une muraille perpendiculaire, et deux fois. échancrée à son sommet, chaque échancrure correspondant à la gouttière qui descend de l’une des deux pointes (1). Museau très-prolongé, quelquefois garni de crêtes membraneuses disposées en étoiles autour des ouvertures des narines.. Point d'oreilles externes.. Yeux extrêmement petits. Pieds antérieurs courts, larges , à cinq doigts: . munis d'ongles robustes er propres à fouiller la terre ; pieds postérieurs grèles „à cinq doigts.. … Queue de longueur médiocre.. k Corps trapu, couvert de poils rrès-fins, doux et courts, perpendiculaires à la peau. HABIT. Analogues à celles des taupes.. PATRIE. L'Amérique sepreñtrionale.. 248°. Esp. CONDYLURE A MUSEAU ÉTOILÉ ,, condylura cristata.. dents du condylure, plus que nous n'avons coutume de: le faire pour les. autres genres, parce que leur disposi- tion anomale et leurs formes variées n’avoient pas encore été décrites avec exactitude.: 3 T z - $ (1) Nous nous sommes étendus sur la description des: rs ER 158 — di : (Encycl. pl. suppl: 4. fig. 7.) Taupe du Ca- nada, Delafaille , Essai sur l’hist. nat. de la taupe, fig. 1769. — Buff. Hist. nat. tom. 6. pl. 37 (d'après la figure de Delafaille). — Sorex cristatus , Linn. Erxleb. Gmel. Bodd. — Ra- diated mole , Penn. Syn. quadr. pag. 313. 0. 243. tab. 28. fig. 1.— Desmar, Note sur le genre condylure, Journ. de Phys. sept. 1819. pl. 2. CaR.:ESSENT. Narines entourées d’un cercle de lanières membraneuses , disposées en étoiles ; queue moins longue que la moitié du corps. `> pied. pouc: lig. D:mens. Longueur totale.....,.,.,..., » 4 > Circonférence du disque frangé du SEE PAS AEA NE $ s Longueur totale de la main ..:..... 6 — du pied one = — du plus grand ongle des pieds de EN A e A rs 2 sde egoen a AS, 8 Distance des yeux entr'eux. ....... 3 Descripr. Museau très-prolongé, très- ridé, pourvu d'un os du boutoir, et muni à sa pointe d'un disqüe nu qui renferme dans son centre l'ouverture des deux narines, et dont les bords sont garnis de pointes cartilagineuses de couleur rose, mobiles et à surface granulée, au nombre de viugt, les deux intermédiaires supérieures et les quatre intermédiaires inférieures étant réu- nies à leur base, et placées sur un plan un peu plus avancé que les autres. Cou non distinct : pattes antérieures très-courtes, avec les mains fort larges, nues, écailleuses, à tranchant infé- rieur moins marqué que dans la taupe, à cinq doigts courts, unis jusqu'à la seconde phalange et munis d'ongles très-grands, droits, assez lar- ges, linéaires, et dont la longueur relative est dé- terminée ainsi qu'il suit : le plus court est celui du pouce ; ceux des second , troisième et quatrième doigts, sont successivement plus longs l’un que l'autre, dans une proportion égale; l’ongle du doigt externé ou du petit doigt est exactement aussi grand que celui de l'indicateur ; pieds de derrière proportionnellement plus longs que ceux des taupes proprement dites, et des sca- lopes ; mais au contraire de ce qui a lieu dans ces animaux, étant plus longs d’un tiers que les pieds antérieurs; étant d’ailleurs minces, foibles, nus, écailleux , avec leurs doigts divisés profon- dément, toutes les phalanges écant libres ; leurs ongles, quoique longs, l’érant moins que ceux des mains, et ayant aussi moins de largeur et plus de courbure, En dessous, vers le milieu de ja longueur du pied, du côté interne , une assez | í a aa a Oa S iri ai «ras | ro MAMMALOGIE. large écaille membraneuse mince, de forme ar- rondie et rebordée dans son contour ; queue assez mince, avec ses vertèbres un peu sall- lantes (1); là peau quila recouvre, divisée en replis transversaux médiocrêment serrés et écail- deux, d’entre lesquels partent des poils plus rares et plus roides que ceux des autres parties du corps. Pelage court, très-doux, un peu moins fin et moins fourni que celui de la taupe d'Eu- rope, mais absolument du même gris-noiratié velouté: Moustaches composées de poils roides assez longs, et dont la direction n’est point ho- rizontale et latérale comme celle des moustaches de la plupart des mammifères, mais au contraire étant relevées, presque parallèles entr’elles , et portées en avant vers le museau. Sourcils indi- qués. par trois ou quatre poils pareils et plus fins, qu'il est facile d'apercevoir, et qui décèlent la place des yeux. Le tranchant extérieur des mains garni d'une Série de poils roides et assez longs» un peu recourbés vers la paume, qui est absolu- ment nue, | Palais ridé transversalement ; mâchoire in“ férieure très-étroite et très-mince ; seize vertè” bres à la queue, AE, HABIT. Non observées suffisamment, Delafille assure que cet animal peut à volonté écarter ‘où rapprocher les franges cartilagineuses roses qui terminent son nez, à la maniere du calice des fleurs, en enveloppant et renfermant les conduits nasaux auxquels elles servent d'abri. PATRIE. Le Canada, où il est très-commun, €f les Etats-Unis du Nord. M. Lesueur nous a en- voyé un individu de cette espèce, qu’il avoit pris aux environs de Philadelphie, en Pensylvanie. 49°. Esp. * CONDYLURE A LONGUE QUEUE» condylura longicaudata. (Encycl. pl, 28. fig. 5.) Long-tailed mole s Penn. Syn. quadr. pag. 314. n. 244. tab, 18 fig, 2.— Talpa longicaudata , Erxleb. Syst, anim. tom. 1. pag. 115.— Gmel. Syst. nar. — Bodd. Elench. anim. pag, 126. sp. 2. D (1) La figure que Delafaille donne de cet animal est particulièrement inexacte par la manière dont la queue est représentée : on y voit vingt-quatre étanglemens tres- prononcés, qui n'existent point dans lanimal. Les apor physes articulaires des vertèbres (au nombre de seiz£ sont seulement plus apparentes que dans les autres ani” Maux. Ce caractère forcé a donné à Illiger l’idée de nommer condylure cet animal, de xordunos, nodus, et de #1? gauda, ; ; l o j CAR ESSENT. Point de crêtes nasales ; queue aussi è longue que la moitié du corps. Dimixs. Lo ` ngueur totale du corps et de la tête, 4 à Pouces. Descripr, Mains antérieures larges et conformées Comme celles de la taupe d'Europe ; pieds. de értière, écailleux et parsemés de poils rares et courts, ayant leurs doigts longs et grèles ; poils du corps doux, d’un brun-ferrugimeux ; queue Couverte de poils courts. | Nota. Les seuls caractères donnés par Pen- nant à son long-tailed mole ,- et l'autorité d’Illi- 8er, qui cite cet animal comme un exemple de Son genre Condylura , nous ont déterminé à le placer ici, M. Cuvier le rejette de son genre dupe , qui renferme le condylure, en disant MAMMALOGIE. Qu'il appartient probablement à la première di- Vision des carnassiers insectivores} mais Il ne ait pa ire l ifs sur lesquels il fond ut pas connoitre les motifs sur lesquels 11 Tonde Ses opinion. 3 ee ABIT, Inconnues. ATRIE, L'Amérique septentrionale. à Ue D + Š . # # + ++ DIVISION. Quatre canines écartées , entre les- quelles sont de petites incisives. XLVII. GENRE. TAUPE , talpa, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Cuv. © Lacép, Geoff. Illig: | $ y $ a Pr LE 6 y . I— 1 .CARACT. Formule dentaire : incis. , Canin, — > D i e 5 olaires = 44. Incisives supérieures petites, verticales, à peu à 5 i 5 7 wy z: È Près égales en haureur, les intermédiaires étant plus larges que les latérales ; incisives inférieures Petites , disposées en arc et un peu déclives. Canines dépassant les incisives, triangulaires, Comprimées, les supérieures étant plus grandes que les inférieures et ayant deux racines. Les trois molaires antérieures de la mâchoire supérieure fort pettes, placées dans la portion la plus étroite du museau, ayant à peu près la forme des canines, si ce n'est qu'elles sont plus petites; Ja quatrième triquètre à sa base, à couronne for- mée par une seule pointe ; la cinquième à cou- ronne ayant un bord tranchant avec deux poin- tes, dont la postérieure est la, plus grande et - munie d’un petit talon antérieur, présentant une tes, et d’ailleurs semblable à la cinquième ; la septieme triangulaire , à sommet en dehors et dirigée transversalement. | Les deux premières molaires inférieures sem- blables à la canine, mais plus petites; la troi- sieme tranchante, pointue, triangulaire, avec un petit talon en arrière, et les trois dernières plus grosses , la pénultième surtout ; toutes com- posées d’un boid tranchant externe divisé en trois tubercules aigus, et d'an talon double pour sx = J t les deux premières, ct simple pour la posté- rieure. : Téte prolongée, terminée par une sorte de boutoir. ; Yeux très-petits. Point d'oreilles externes. Membres courts, à cinq doigts } les antérieurs plus forts que les autres er terminés par des mains extrêmement larges, ayant la paume toujours tournée en dehors ou en arrière, le bord interne coupant, et les doigts réunis jusqu'à la racine des ongles, qui sont peu arqués, longs, forts et où 7 = E s q 4 à 4 \ à tranchañs, Pieds postérieurs plus grêles, à doigts plus foibles, plus séparés , et munis d'ongles mé- diocres. Queue courte, peu garnie de poils. ‘Six mamelles abdominales. Corps couvert d’un poil court, fin, très-doux et perpendiculaire à la peau (1). (1) Les taupes offrent des caractères anatomiques très-remarquables. Leur tête est très-alongée, et leur crâne un peu aplati en dessus; le ligament cervical est d’une force extrême; les os des extrémités antérieures sont anguleux , si épais et si gros, que leur longueur ne surpasse presque pas leur diamètre transversal; les deux os de l’avant-bias sont soudés ; les clavicules sont très- fortes ; un os du carpe, très-alongé, donne de la soli- dité au tranchant inferieur de la main; les muscles mo- teurs de ces extrémités. sont énormes, les pectoraux surtout, qui viennent s'attacher sur un sternum très- grand, formé de cinq pièces, et qui, comme celui des | cheiroptères, a une arête moyenne fort développée ; le “bassin est 'très-étroit; les pubis ne sont point réunis par une symphyse, ce qui, selon les observations de M. Breton, médecin de Grenoble (*), permet le déplace- ieñt de la vulve, à l'époque du part, et son mouvement en avant du bassin , mouvement absolument nécessaire selon cet ébservateur, pour que les petits puissent sor- tir, a sa arbi faire par la said e A ,à ¿cause du petit dia rètre du détro: FPT An est cute et de forme TAS pispa F; e EE ARE: aiongée; le cœcum n'existe pas ; le foie est à trois lobes; la vésicule du fiel ronde, etc. petite pointe; la sixième la plus grosse de tou- (*) Nouv. Bull, de la Soc. philom, ent ni LE pq mt ti tape MR paw at A CRE" CS nue TS - CCS ET Argens, M 2, 169 HABIT. Animaux éminemment organisés pour fouir la terre; vivant d'insectes, de larves, de vers de terre et des racines tendres de quelques plantes ; ayant les sens de l’ouïe et du ract très- parfaits, etc, 250°, Esp. TAUPE D'EUROPE, talpa europea, ( Encycl: pl. 28. fg. 1.) Talpa yulgaris , Briss, Regn. anim. pag. 280. n, 1, =— La taupe, Baff, Hist. nat. tom. 8. pag, 81. pl. 12. — Talpa eu- ropea, Linn. Erxleb. Bodd. — Mole, Penn. Brit., zool. pag. ș2. CAR. ESSENT. Pelage doux ; noir, luisant; queue courte, Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en droite ligne , depuis le boutoir jusqu'à Pings -— de la tête , depuis le boutoir jus- qu’à l'entre-deux des oreilles... .. 2. Fe derhiahes:3 3 2er: . ~ de lavant-bras , depuis le coud jusqu’au poignet. .... To - — deta main, depuis le poignet jus- qu'au bout des ongles — de la jambe , depuis le genou jusqu’au talon : SANO : Sn RS « — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles....... — des plus grands ongles des pieds de HE VAS es ete PEN PE à Ééoirnes — des plus grands ongles des pieds de derrière... 448 HOUSE ES RE 2 DESCRIPT. Corps épais, oblong, presque cylin- drigue, posant à terre; tête pointue, terminée en boutoir; yeux extrêmement petits, noirs, situés au milieu d'un espace de deux lignes de diamètre, dépourvu de poils ; oreilles sans coques, n'étant marquées au dehors que par lorifice da conduit auditif externe, dont le bord est un peu saillant au-dessous de la peau, dans la portion inférieure du cercle qu'il forme ; pieds antérieurs très-robustes, épais ; doigts courts, armés d'ongles aussi longs qu'eux, à poignet caché dans le poil ; queue écailleuse comme celle des rats, mais garnie d'un poil plus long ; anus saillant ec très-éloigné de l'origine de la queue ; pelage doux , luisant et d’une couleur cendrée, qui prend différentes teintes lorsqu'on lẹ voit sous divers aspects (cendré clair, lorsqu'on re- garde l’animal depuis la tête jusqu'à la queue, et que les poils sont couchés en arrière ; noir sans luisant, lorsqu'on regarde au contraire par-der- rière , depuis la queue jusqu’à la tête; noirâtre seulement sur la poitrine er le ventre); une lé- ère teinte de fauve sur [a mâchoire inférieure esur le milieu dy ventre, ses O = ê MAMMALOGIE. Variété À, Taupe tachetée, (Encycl. pl. 28. fig. 1.) Talpa variegata, Briss. Quadr. pag. 282. n. 3: — Talpa maculata , Oost-Frisia, Klein, Quadi, pag. 60.—Séba, Thes. tom. 1. tab. 41. fig. 4 Un peu plus grande que la taupe commune ; pe- lage marbré de taches blanches et de taches noires. — De l'Oost-Frise. Variété B, Taupe blanche (Encycl. pl. 28. fig. 5.) Briss. Quadr. p. 282. n. 2.—- Talpa alba nostrass Séba, Thes. tom. 1. pag. șI. tab. 32. fig. 1 lancheur totale du pelage, résultant de la ma- ladie albine. Commune en Pologne er dans le canton de Kouschwa, non loin des monts Ou- rals. On la trouve quelquefois en Hollande, en Suisse et en Lorrame, Variété C. Taupe jaune. — Talpa flava, Penn. Quadr. pag. 311. n. 241. 8. — Pelage jaunâtre, dépendant encore ‘de la maladie albine. —— Ha- bite le pays d'Aunis , suivant Delafaille. Variété D. Taupe cendrée.— Talpa cinerea, Hubsch. Naturforcher 3. pag. 98. — Talpa cinerea pal- mis angustioribus, Richter, Abhand über die phys- Bechaff. von Boehmen , Prag. et Dresd. 1786- pag. 82. ES | | HaABiT. Elle vit sous terre; recherche les terrains meubles et cultivés; change de cantons suivant es variations de l'atmosphère, et en établissant son gite dans les lieux élevés pendant la saison des pluies, et dans les vallons durant la séche- resse ; se creusant de longues galeries, qui com- muniquent toutes entr'elles, parallèllement à la surface du sol et à peu de profondeur; rejetant au dehors les déblais sous forme de buttes co- niquesappelées saupinières; creusant avec le groin et les pattes de devant; soulevant la terre avec la tête; ne dormant pas en hiver, comme la plu- part des mammifères de la même famille; vi- vant d'insectes, de larves, de vers, de racines tendres et succulentes, de bulbes de colchi- que, etc.; entrant en amour au premier pri temps, et faisant par an deux portées de quatre à cinq petits chacune, entre le mois de mars €f le mois d'août ; soignant ses petits avec beau- coup de tendresse, sur un lit de feuilles et d'her- bes qui tapisse le sol d'une sorte de chambre assez spacieuse, dont la voüte est supportée paf des piliers, et qui est située de manière à être # l'abri des inondations, PATRIE. Presque toutes les contrées fertiles de l'Europe. On n’en trouve point en Irlande, €l l'on en voir peu dans la Grèce, où son espece | | est . €st remplacée par celle du rat-taupe zemni ou aspalax des Anciens. XLVIII GENRE.. TAN REC, centenes > Illig. Tenrecus , Lacép. Seriger, Cuv. Geoff. T Erinaceus , Linn. Gmel. Bodd. Erxleb. CAR. Formule dentaire : incis. ou $ , canin. k — 1 r 6 CIN 6 2 P RR molaires gog 40 Où 38. { Voyez la note suivante. ) Incisives supérieures crochues; les inférieures tranchantes et lobées latéralement. Canines semblables, pour la forme et la gran- deur, à celles des carnassiers proprement dits. Six molaires supérieures de chaque côté, dont une fausse , petite, comprimée , isolée, er cinq Yéritables ; la première de celles-ci rrès-saillante, à une pointe, avec un petit tubercule à la base de son côté inrerne; les trois suivantes triangu- aires avec langle le plus aigu, regardant linté- rieur de la mâchoire, et une échancrure à leur ace externe, qui est formée par des rubercules ; la dernière mince et placée transversalement, offrant une échancrure à sa face antérieure et Une autre à sa face postérieure ; six molaires in- Jérieures de chaque côté, dont une fausse, isolée, et semblable pour la forme à celle den haut, mais plus petite ; la première vraie molaire res- semblant à son analogue supérieure ; les quatre Suivantes de même forme et de même grosseur entr'elles, et ressemblant à un triangle dont un des angles seroit en dehors , avec un talon à leur fc postérieure. Tête alongée. Museau très-pointu. Yeux médiocres. Oreilles courtes et arrondies on presque nulles. Corps bas sur jambes, couvert de piquans | © comme celui des hérissons ; mais ne pouvant se | rouler en boule. k . FR 2 | ie es ki Cinq doigts à chaque pied, armés d'ongles assez robustes, 1 Point de queue. HABIT. Ces animaux se creusent dés terriers dans le voisinage des eaux , et s'y endorment plusieurs MAMMALOGTE. | 161 Ils se vautrent dans la fange , et séjournent plus long-temps dans l'eau que sur terre, Ils mulii- plient beaucoup. | PATRIE. L'île de Madagascar, 251°, Esp. T'ANREC SOYEUX Où TANREC pro- . prement dit, centenes Setosus. (Encycl. pl. 37. fig. 2, sous le nom de tan- rec.) Tanrec, Buffon , tom. 12. pl. 56.—Æri- naceus setosus, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 164. — Erinaceus tanrec , Bodd. El. Anim. pag. 129. sp. 5. — Tendrac , Cuv. Regni anim, — Desm. nouv. Dicr. d'hist, nat. — Seti ger inauris s Geof. Collect. du Mus. CAR. ESSENT. Piguans longs et flexibles, sem- blables à des soies ; quatre incisives échancrées à chaque mâchoire (1). Dimens. Longueur totale, 10 pouces à un pied. DESCRIPT. C'est la plus grande espèce du genre. Museau à proportion plus long, oreilles moins courtes que dans le rendrac; de vrais piquans, seulement sur le front, sur les tempes, sur le sommet er le derrière de la tête, sur le dessus et les côtés du cou, sur les épaules et sur le garrot, jaunâtres vers leur racine et à leur pointe et noirs dans leur milieu, les plus longs ayant plus d'un pouce et formant une sorte de huppe au-dessus de la tête; dos, croupe et côtés du corps couverts de soies qui présentent les mêmes cou- leurs que les piquans, er dont les plus longues , celles du dos, ont au moins un pouce ; quelques poils jaunâtres, et d'autres plus gros et noirs, dont quelques-uns ont environ deux pouces de longueur, entremêlés avec les soles} museau, gorge , dessous du cou, poitrine, ventre et jam- bes couverts de poils durs et fins, de couleur jaunâtre et même roussâtre sur les pieds; mu- seau présentant quelques longs poils de cette cou- leur. (Descripe. du tanrec par Daubenton. ) Nota. Cette espèce, à laquelle, depuis Buffon, les auteurs, à l'exception de Boddaert, ont trans- porté le nom de cendrac, qui appartient à la sui- quelques traits que Daubenton n'a pas remar- qués. D'abord cer auteur lui donne , pour dimen- i ; sion de longueur mesurée depuis le bout du nez ld PaT x e > n $ : (1) M. Frédéric Cuvier, d’après qui nous décrivors les dents des tanrecs , a trouvé dans un jeune individu de cette espèce deux petites incisives supérieures surnu- mois dans l’année , pendant les grandes chaleurs. | méraires , situées chacune en avant de la canine, et qu'il présume devoir tomber avec l’âge. vante, nommée éanrec par eux, Nous a présenté. se CP RENE. . rer sh et. bete mon mm eme REA PP S A 162 jusqu'à la partie postérieure du corps, sept pouces | neuf lighés, tandis que nous avons vu au Mu- séum un individu qui semble avoir dix pouces, et un second qui paroi en avoir onze à douze. Ensuite , la forme générale du tanrec nous a paru plus alongée, plus cylindrique que celle du ten- drac. Sa tête, garnie de ses piquans, forme en- viroù le tiers de la longueur totale ; elle est co- nique , large à sa base, et son museau est très- pointu ; ses canines sont très-fortes ; ses oreilles sont moyennes; ses pattes ont les doigts très- distincts, beaucoup plus longs que ceux des héris- sons, et munis d'ongles aussi plus longs; les trois doigts du milieu sont les plus grands, et à peu près égaux entreux ; l’interne est un peu plus court que l’externe. La couleur blanche de l'ex- trémité dés piquans est d'autant plus prolongée, que les piquans appartiennent aux parties posté- rieures du corps. L'extrémité du museau est cou- verte de poils d’un blanc-jaunâtre , comme le dessous du corps et la partie interne des pattes ; une tache un peu plus foncée est en avant de chaque œil à HABIT. Celles que nous avons décrites en traitant du genre. | PATRIE. Madagascar, L'ile de France, où il à été naturalisé. 252°, Esp. T'ANREC ÉPINEUX ou TENDRAC ; centenes spinosus. (Encycl. pl. 37. fig. 1, sous le nom de tendrac.) . Tendrac, Buff. Hist. nat. tom. 12. pl. $ 7.—Æri- naceus ecaudatus, Linn, Gmel.—Schreb. Saugth. tab. 1$ 4. — Erinaceus acanthurus, Bodd. Elench. Anim, pag. 129. sp. 4. — Tenrec, Cuv. Tabl. élém. des anim. et Regn. anim.—Desm. nouv. Dict. d'hisr. nat. — Setiger ecaudatus , Geoffr. MAMMALOGIE. châtres vers la racine ét à la pointe, avec le reste de couleur roussâtre foncée ; museau, front, côtés de la tête, gorge , dessous du cou, poitrine , als- selles, ventre, aines , fesses et les quatre jambes, ı Couverts d’un poil blanchâtre, rare, fin et dur; quelques poils jaunâtres, longs de deux pouces deux lignes, sur le museau; queue (c’est-à-dire le tubercule léger qui remplace cette partie) couverte de piquans. (Descripr. du tendrac par Daubenton.) s Nota. Le tendrac, beaucoup plus petit que le hérisson , nous a paru avoir le corps plus alongé, plus ovalaire que celui de cet animal. Sa tête est étroite , conique, et fait à peu près le quart de la longueur totale; son museau est très- pointu ; ses oreilles sont moins grandes et plus appliquées contre la tête que celles du hérisson , et l’espace qui sépare l’une de l’autre est à peine plus grand que celui qui existe entre les yeux; ses pattes sont grêles, ses doigts bien séparés , ses ongles peu arqués ; ses piquans sont moins forts que ceux du hérisson , mais, comme eux, coniques er droits, les plus forts étant sur la partie du corps qui correspond aux épaules; les autres piquans allant en diminuant de force et de longueur sur la ligne du dos, descendant plus bas sur les flancs ec sur les pattes de devant que dans le hé- risson ; la ligne qui sépare ces piquans des poils des parties inférieures étant moins distincte que chez cet animal, mais bien plus que dans Pes- pèce précédente (le tanrec); ses oreilles sont entourées de piquans, excepté à leur partie an- térieure. Les piquans du devant et des côtés du corps seuls nous paroissent terminés de blanc; les autres, de cette couleur dans les trois quarts ou les quatre cinquièmes de leur longueur, nous semblent terminés de brun. | HABIT. Voyez les généralités. CAR. ESSENT. Des piquans courts et roides sur les PATRIE. Madagascar. . p # cà > şe parties supérieures du corps, qui n'offrent point de bandes colorées ; des poils ou soies sur les par- ties inférieures. Quatre incisives en bas seulement. {Selon M. Cuvier.) | ir tA 5 Dimens. Suivant Daubenton, la longueur totale du corps’ et de la tête est de cinq pouces dix lignes, L'individu que nous avons examiné paroît en avoir sept et demi, ' sur quoi la tête occupoit un pouce six lignes de lon- gueur , et le corps six pouces. 253". Esp. TANREC RAYÉ , centenes semispi- nosus. (Non figuré dans l'Encycl.) Jeune tanrec » Buff. Hist. nat, suppl, tom. 3, pag. 214. pl. 37 — Setiger variegatus , Geoff. Coll. Mus. d'hist. pat.— Erinaceus semispinosus , Cuv. Tabl. élém. des anim. et Regn.anim.—-Erinaceus ecaudatus, Linn. Gmel. — Schreb. Saugth. tab. 165. *— Erinaceus tanrec , Bodd. Elench. Anim. p. 129: Sp. 5. (jeune. ) —Sonnerat, Voyag. à la Chine, tom. 11. pag. 146. = CAR. ESSENT. Corps couvert de soies et de piquanss DESCRIPT. Assez voisin du hérisson par ses for- mes ; museau mince, alongé ; oreilles courtes et arrondies, jambes courtes, erc. ; corps couvert . en dessus de piquans semblables à ceux du hé- risson, les plus longs ayant sept lignes, blan- vè mêlés ; rayé de jaune et de noir; six incisives par- tout (selon M. Cuvier); canines grêles et cro- chues, Es Druens. Longueur totale du corps et de la tête , quatre Pouces environ. | | DEscripr, Plus rapproché du tendrac que du ten- fac proprement dit, par les formes de son corps et les proportions de ses diverses parties ; tête trés-conique; museau très-grêle et pointu ; oreil- les moins éloignées des yeux que dans le précé- dent , plus alongées et nues; corps couvert de Sotes très-fines er de piquans courts, mêlés, co- lorés de telle façon , que le dos, d’un brun-not- lâtre, est marqué de crois lignes longitudinales d'un blanc-jaunâtre, dont celle du milieu s'étend depuis le bout du museau jusqu’à l’anus , et dont les latérales ne partent que de la région des oreilles seulement, et s'arrêtent sur les flancs ; Pattes et dessous du corps d’un blanc-jaunâtre, Piquans lės plus longs, formant une sorte de huppe crès-visible à la partie postérieure de la tête; extrémité du museau noire et nue, Harir, Voyez les généralités. Patrie, L'île de Madagascar. TROISIÈME FAMILLE. CARNIVORES , carnivora. GARACT. Six incisives à chaque mâchoire. ` Molaires le plus souvent tranchantes, quel- quefois tuberculeuses , jamais hérissées de tuber- cules aigus à leur couronne. E Canines très-forres. PREMIÈRE TRIBU. PLANTIGRADES, plantigrada. CARACT. Plantes des pieds de derrière entièrement appuyées sur le sol. Cinq doigts à chaque pied. XLIX. GENRE. OURS, ursus , Linn. Schreb. Lacép. Cuv. Geoff, Illig. sos Prochilus , Illig. ; 5 n i Car. Formule dentaire : incis. =, canin. Ses ; å 1—1 cha] EN, | MAMMALOGIE os _ Incisives bien rangées; les deux extérieures plus forres et plus pointues que les quatre inter- médiaires ; à la mâchoire inférieure ces deux mêmes dents érant larges, pointues, avec un lobe latéral bien séparé à leur base externe, Canines fortes er coniques, Molaires en nombre variable (1); trois vraies fort larges, à couronne carrée, totalement tuber- ; . , culeuse ; les fausses, petites, obtuses et espacées entr'elles. Corps trapu, couvert d’une fourrure épaisse. Tête grosse , avec le museau plus ou moins prolongé et mobile. Oreilles médiocrement grandes, un peu poin- CICS, Langue lisse. : < Pieds pentadactyles , tous armés d'ongles très- forts, très-courbés , ec destinés à creuser la terre. Queue courte. R 2 mamelles , deux pectorales et quatre ven- trales, Point de cæcum. HABIT. Animaux des pays froids ou des lieux éle- vés ; ayant la démarche très-lente; vivanr les uns de fruits sauvages , de racines, d'herbes, de miel, ainsi que de matières animales, et les autres ne mangeant que de la chair corrompue ; passant une partie de l'hiver engourdis dans les glaces ou dans le creux des rochers, et perdant, dans la durée de certe léthargie, embonpoint qu’ils acquièrent en été; faisant depuis un petit jusqu’à cinq par portée, erc. ; PATRIE. L'Europe, l'Asie, l'Amérique septen- trionale , et, dit-on, les monts Atlas en Afrique. 254°. Esp. OURS BRUN, ursus arctos. (Encycl. pl. 35. fig. 1.) Ursus arctos, Linn. Erxleb. Bodd. — Ours , Buff. rom. 8. pl, 31.— Perrault, Anim. 1. pag. 81. tab. 9.— Briss, Regn. anim, pag. 258. n. 1.=— G. Cuy. Ménag des Mus. fig. — Fr. Cuvier, Mamm., lithogr. fig. CAR. ESSENT. Front conyexe au-dessus des yeux ; museau diminuant d'une manière brusque ; plante sA i du pied de derrière moyenne ; pelage brun. (1) Dans les jeunes individus , les fausses molaires ne sont pas encore venues; dans les très vieux, elles sont tombées. + 164 Dimens. Longueur totale de l'extrémité pied. pouc. lig. dumuéeadaux fesses... 3 4 — du bout du museau à occiput.. > II 3 Hauteur du train de devant....... 2 Longueur du pied de devant, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles . .- 2 — du pied de derrière, depuis le ta- lon jusqu’au bout des ongles......... 4 Nota. Il y a des individus plus grands que celui dont nous venons de donner ici les dimen- sions principales : on en cite de quatre. pieds et demi à cinq pieds de longueur totale. DESCRIPT. (Ours brun des Alpes, adulte, ) Corps entièrement couvert d'un poil très- épais, long et assez doux, généralement d’un brun-marron, foncé sur les épaules, le dos, les cuisses et les jambes, et glacé de jaune sur les côtés de la tête, aux ‘oreilles et sur les flancs ; poil des pattes court et presque noir, ainsi que celui du museau, qui est cependant un peu plus brun ; plante des pieds de derrière proportionnel- lement plus courte que celle de l'ours blanc et plus longue que celle de l'ours noir, entièrement nue, et marquée de quatre plis qui correspon- dent aux divisions des doigts; ceux-ci étant sé- parés de la plante proprement dite par des poils, et chacun d'eux étant garni d’un tubercule ellip- tique; pieds de devant n'ayant leur paume nue | que dans leur moitié antérieure, et pourvus en acmière d'un tubercule nu, arrondi , environné de poils; partie nue de la paume marquée de trois pi, dont deux correspondent aux deux doigts 1uernes, et le troisième circonscrit la partie qui se rapporte aux deux externes ; doigts garnis de tubercules elliptiques comme ceux de derrière, celui du milieu étant, à tous les pieds, le plus long , et les autres allant en diminuant gra- duellement ; ongles forts et tranchans; œil petits iris brun ; narines s’ouvrant en avant d'un mufle glanduleux, mobile, et passant sùr les côtés en se recourbant en haut en forme de fente; oreilles à conque externe crès-simple et arrondie ; langue douce , érroire et longue; lèvres très-extensibles, (Fréd, Cuv.) iia Nota. On observe des variétés nombreuses, fondées sur les nuances plus ou moins noires, 1 . e p'us ou moins fauves ou blondes du pelage. L’ours des Indes a, dit-on , la fourrure noirâtre, avec une tache bianche sur la poitrine. Jeune ours de Norvège , âgé de trois mois. DIMENS. Longueur de latête, du bout’pied. pouc. lig. du müseau à Foctipit Enr 7 » - ong. ducorps, del'occiputauxfesses 1 4 » MAMMALOGITE. pied. pouc. fige Hauteur du train de devant......... 1 1 = dutraih de defribre . cesse, Enay Corps couvert d’un poil crépu, très-épaiss excepté sur le museau et sur les pattes, brun terre d'ombre trèsuniforme, sans aucune tracé de blanc. (Fréd. Cuv.) On croit avoir remarqué que les ours bruns d'Europe ont, dans leur jeu- nesse, une sorte de collier blanchâtre autour du cou. ; Variété À. Ours blanc d'Europe ; variéré albine. Buff. tom. 8. pl, 32. HaBiT. Vit dans les lieux les plus solitaires, les forêts les plus sombres, les montagnes les plus élevées er du plus difficile accès ; fait sa demeure dans une caverne ou dans le creux d’un grand arbre; dort la plus grande partie de l'hiver sans manger, et se contentant, lorsqu'il se réveille, de sucer ses pattes de devant. Il s’accouple en oc- tobre, et sa femelle met bas au printemps, c'est- à-dire, après cent deux. jours de gestation, ÙN s deux, trois, quatre ou cinq petits, selon Pâge qu'elle a. L’ours brun d'Europe est plus sobre que lours blanc, et sa nourriture consiste princi- palement en substances végétales, telles que cha- taignes, sorbes, framboises, et autres fruits sau- vages , racines , erc. Il n'attaque ordinairement l'homme er les animaux que quand il est pressé par la faim; alors il se réunit en troupes plus où moins nombreuses. Pour combattre, il se dresse _ sur les jambes de derrière, er cherche à étouffer Son ennemi , en l’étreignant fortement âvec ses pattes de devant, etc, PATRIE. Les hautes montagnes de l'Europe s comme les Pyrénées, les Alpes , les Vosges, les Crapacks ; les principales chaînes de l'Asie tem- pérée et méridionale; l'Atlas, en Afrique; les contrées occidentales de l Amérique septentrio“ i nale (1); les Moluques? | 255°. Esp. * OURS GRIS , ursus cinereus. (Non figuré.) Ursus ferox , Lewis et Clark; tt (1) On n'est pas encore bien assuré de l'identité d'es- pèce de Pours brun d’ Amérique et de Pours brun d'Eu- rope; un caractère de mœurs semble les séparer. NOS ours ne quittent jamais les montagnes où ils sont neS» tandis que ceux des Etats-Unis émigrent en hiver dans les contrées méridionales, ainsi que le fait Pours noit Selon M. Warden, l'ours jaune de la Caroline ; ans les figures de quadrupèdes de Catton , dont parle Shaw» est inconnu dans les Etats-Unis. On dit que la figure en 4 été prise sur un individu gardé dans la tour de Lon- dres, et dont la couleur étoit sans doute accidentelle. : EPn ro LS mme Voy. au Missouri, — Warden, Descripr. des | Etats-Unis, tom. s.p. 609. — Clinton, Mém. de la soc. littér. et philosoph, de New-York. CAR. ESSENT. Poil long, abondant , surtout autour du cou et le derrière de la tête, d’une couleur grise Où grisâtre , quelquefois tirant sur le brun ou le _ blanc. D F : ‘ g i ne en mesures anglaises. Longueur pied. pouc. lig. DET ee Rn ot re 0, Fa Sa plus grande circonférence....... f I0 >» GCirconférence durcous .…...:..... 3 11 O — du milieu des jambes ....... RTE EE à ofgueur des griffes .»...e.sreors > 4 S DEscrtpr. Les seuls caracrères qui nous engagent à placer ici cette espèce, sont tirés de ses dimen- Slons gigantesques; car ceux que nous fournis- ` Sent les autres notions que nous avons sur elle, ne sont pas assez détaillés pour nous servir à la distinguer de l'espèce précédente. Cependant ewis et Clarck ajoutent, à ce que nous avons tapporté ci-dessus , que cet animal énorme, dont e poids est de huit à neuf cents livres, a le poil Plus long, plus beau er plus äbondant que celui e Pours commun, et que sa queue est plus courte, M. Clinton dit aussi que son ventre est Moins volumineux , et que sa tête est beaucoup, Plus grande et plus-mince (1). Harrr, Pius fort et plus léger que le grand ours Drun, et d'un naturel plus féroce ; assez fort pour tuer facilement les plus grands bisons. PATRIE, Les parties les plus élevées de la contrée du Missouri; les bords couverts de la rivière . Jaune et da petit Missouri; la chaîne des mon- tagnes Rocky. 256*, Esp. OURS NOIR , ursus americanus. (Encycl. pl. suppl, s. fig. 1.) Ursus america - Aus ; Pallas, Spicil. zoolog. 14.— Ours d Amé- rique, Cuy., Ménag. du Mus. fig. — Ours gu- laire , Geoff. Collect. du Mus. - Car. ESSENT. Neg presque sur la même ligne que (1) Les grands ongles très-acérés de l'ours gris ont onné lieu’de penser à M. Clinton, que les seules pat- tes qui y ont été trouvées, de l'animal appelé megalo- nix par Jefferson, pourroient avoir appartenu à cette es- posas attendu.que ces mémes partes ne sont point à ’érat de véritables fossiles , et qu'on ne connoit aucun quadrupède vivant dans l'Amérique septentrionale qui Soit muni d’une pareille armure. M. de Blainville a vu à Londres'un pied d'ours de cette espèce qui devoit avoir appartenu à un individu bien plus grand que celui dont nous donnons les dimensions. Les chasseurs assurent Qu'il existe des ours gris qui n'ont pas moins de quatorze Pieds de longueur. - MAMMALOGIE. 165 le front , qui est peu bombé; paume des mains et plante des pieds crès-courtes ; poil noir lisant s non crépu. pied. pouc, -lige Dimens. Longueur totale du corps..... 4 >: m delatête ............ PÉTER PC — de la paume dés mains......... ™ fo > — de la plante des pieds .......+. ? 6 6 — dela queue. eerie aaar eA 6 Hauteur, au train de devant ....... 2 3 Desckipt. Front moins bombé en dessus que dans lours brun ; chanfrein presque sur la même ligne ; oreilles plus grandes er plus écartées; pieds postérieurs plus courts; poil d'un beau noir, assez doux au toucher, quoique droit et assez long ; côtés du museau marqués de faave ; une tache de la même couleur sur l'œil, dans quelques in- dividus, et uné semblable sur la poitrine dans d’autres (certe tache étant quelquefois blan- che). Nora. Dans VEtat de New-York, on en dis- tingue deux variétés , sous les noms, 1°, d'ours à longues jambes, et 2°, d'ours à jambes courtes. Hagir. Se tient dans les forêts très-fourrées, er se nourrit de substances végétales et animales , no- tamment de fruits d’érables et de nyssa, ainst que des glands non amers de chêne-vert; d'œufs, de petits oiseaux ou de petits quadrupèdes. On ‘assure qu'il pêche avec adresse les harengs, qui, _ au printemps, remontent dans les criques er dans les ruisseaux de la côte. Il aime beaucoup le miel, les prunes, les oranges, le raisin ; les gro- seilles, les framboises , les plaquemines er les pommes de terre. En août et septembre , 1l%e porte dans les champs de maïs, dont il mange les épis, et 1 se repose sur les tiges, qu'il traîne au lieu qu'il a choisi pour reposer. I établit son domicile dans le creux d’un vieil arbre vert, etc- PATRIE. L'Amérique septentrionale. Le Canada et les Erats-Uuis, depuis le district du Maine jusqu’à l'Océan pacifique, dang la direction de Povest à l'est, er depuis le même district jusqu'en Caroline, dans la direction du nord-nord-est aw end-sud-esr. Lewis et Clarck l'ont rencontré sur les montagnes Rocky er sur les confins des plaines de Columbia. T parole qu'il se trouve aussi dans les îles Aleouriennes , au Kamechatka, aux îles Kouriles, et peut-être jusqu'au Japon. 257°. Esp. OURS BLANC, ursus maritimus. (Encycl. pl. 35. fig. 2.) Ursus maritimus, Lion. —Ursus albus , Briss, Regn. anim. p. 2650. sp. 24— Ours blanc, Buf. Suppl. tom. 3. pl. 34- 166 — The polar bear , Penn. Syn. quadr. pag. 192. n. 139. tab, 20. fg. 1. — Pallas, Spicileg. zoo- log. X1V, tab. 1. CAR. ESSENT. Tére alongée; crâne aplati; cou long; plante du pied très-grande ; poils longs, doux et blancs, Divens. Longueur totale, depuis Iè pied. pouc. lig. bout du museau jusqu’à Panus — de la tête — de la paume des mains ......... — de la plante des pieds........ — de la queue + Hauteur du train de devant......., 3. 4 Nota, Les plus grands individus observés n’a- voient pas plus de six pieds sept pouces de lon- gueur, *.... DESCRIPT. Corps et cou plus alongés à propor- tion, rêe pius mince et plus plate que dans lours brun ; front presqu’en ligne droite avec le nez; museau plus épais que dans l'espèce d'Europe ; oreilles plus courtes, plus arrondies; pieds de der- rière ayant environ le sixième de la longueur to- tale, appuyant le talon et la plante en entier; poil fn, doux, très-laineux, fort long sur le ventre et les jambes, assez court sur la tête et sur les parties supérieures du corps, partout d’un assez beau blanc; bout du nez, ongles et bords des paupières d'un noir foncé; lèvres tirant sur le violer; intérieur de la bouche d’un violer pâle; une petite dent conique de plus, située rant en haut qu’en bas, derrière chaque canine, et sé- parée de la première molaire par un espace vide. HABIT. Très-vorace , et ne vivant presque que de substances animales; mangeant la chair des pho- ques, des cétacés, des oiseaux d'eau, des pois- sons, et ne dédaignant pas les cadavres ; atta- quant avec avantage l’homme et les animaux les plus forts et les mieux armés, comme les morses et divers dauphins ; nageant avec une grande fa- cilité, et se reposant sur les glaces flottantes; sa femelle faisant ses petits au mois de mars, après six ou sept mois de gestation , et les déposant dans des fosses profondes, sous la neige, où elle- même passe l'hiver, isolée, et dans un état de léthargie complète, erc, , En captivité dans nos ménageries, cet animal souffre beaucoup de la température ordinaire de nos étés, et l'on est obligé alors de lui jeter très- fréquemment, pour le rafraîchir, des seaux d’eau sur le corps, PATRIE. Les rivages de l'Océan glacial , le Spitz- -beig er les côtes les plus septentrionales de P A- MAMMALOGIE. mérique, vers la baie d'Hudson, I! ne descend pas sur les côtes ‘orientales de la Sibérie, n1 au Kamtchatka, et n’habire pas les îles situées entre la Sibérie et l'Amérique. Quelques indi- vidus, portés par les glaçons , viennent queique- fois échouer sur les côtes d'Islande et de’Nor- wège, 258°. Esp. OURS AUX GRANDES LÈVRES , urs4$ labiatus. á (Encycl. pl. suppl. s. fig. 2.) Ursus labiatuss Blainville, nonv. Builer, de la soc. philom. 1817- — Bradypus ursinus; Shaw, Gen. zool. tom. 1. part, r. pl. 4—Ursiform sloth , Penn, — Pares- seux ours, Journ, de phys. 1792. pl. 1. — Pro- chilus , Illig. — Melursus , Meyer. CAR. ESSENT. Lèvres extrêmement longues et exten- sibles ; poil noir, passant dans queiques endroits au brun. DiMEns. Taille de Pours brun. DescriPrT. Tête grosse; front large et couvert d'un poil court; museau brusquement pointu; yeux petits, noirs, ternes, sans vivacité; lèvres minces et très-longues, et pourvues de muscles qui permettent de les étendre en avant, à peu près comme celles de l'étalon à l'approche de la jument ; formes du corps épaisses et grossières ; dos présentant une bosse assez considérable cou- verte de poils longs de dix à douze pouces; poil des autres parties épais, dur, rude, long de deux pouces, noir, passant dans quelques endroits au brun; museau en avant des yeux, d’un blanc sale; une tache blanche à l'angle inférieur de chaque œil; une autre tache blanche en forme de V, sur la poitrine ; pieds à cinq doigts, armés d'ongles longs et crochus , propres à fouir. HABIT. Se retire dans les cavernes, et creuse la terre avec ses griffes; paroît se nourrir de fourmis blanches, auxquelles il joint des fruits d’un pal- mier (borassus flabelliformis) , du riz et du miel; va par couples, auxquels se joignent un ou deux petits, qui montent sur le dos de leut mère lorsqu'ils sont en danger (1). PATRIE. Les pays montagneux de l'Inde. nn (:) L'individu unique, d’après lequel cette descrip” tion a été faite, a été montré vivant en Europe, SOUS le nom de paresseux ours. On lui avoit arraché toutes 165 incisives. Illiger n'ayant pas connu cette mutilation , €”? avoit fait un genre d’édentés , sous le nom de prochilus. Sonnini et M. de Blainville ont contribué parleurs remar? ques et leurs observations, à faire rapporter cet antmà au genre OURS, auquel il appartient réellement. pa MAMMALOGIE. a 167 g ' AE Esp. OURS DES CAVERNES, ursus speleus (fossile). (Non figuré dans l’Encycl.) Ursus speleus s ; Blum, Cuvier, Rech. sur les ossem. fossiles de Quadrup, tom. 4. 17°, part. mém. 1. pag. 42. pl. 3. fig. 1 et 2. Car, ESSENT. Front très-élevé au-dessus de la ra- Cine du nez , présentant deux bosses convexes. Dimens, D'un cinquième plus grand que les ours bruns rope, ou les ours polaires , de la plus forte taille. ESCRIPT. Outre les caractères rapportés ci-dessus Comme essentiels, on remarque encore dans cet ours la grande saillie et le prompt rapproche- ment des crêtes remporales, ce qui rend la crête Sagittale d'autant plus longue ; les ours d'Europe in d'Amérique s’en rapprochant sous cette der- Mère considération, mais n'ayant pas les bosses tu front , et lours blanc polaire, qui en manque également, ayant les crêtes du crâne moins pro- Noncées, i GISEMENT. Dans les cavernes calcaires de la Fran- Conie, et notamment dans celles de Gaylen- reuth, de Belle-Roche, de Roche-Foutame, de Nobberg , de Wizer-Loch , de Wunder-Hæœh'e, e Kiaustein , de Mokas, de Rabenstein, de tch-Ahorn, de Z:wig, de Horen- Mir- öchfeld ; toutes dépendantes du pays de Ba- teuth, Dans les cavernes de Hongrie, du comté de +1Ptow, sur la pente méridionale des monts tapaks, Dans les cavernes du Hartz, et notamment ans celle de Bauman, dans le pays de Blaken- Dourg; dans la caverne de la Licorne, près Scharzfelds; dans celle d'Hartzbourg, d'Uffirun- en , dans le comté de Stolberg , etc. ; Partout , les débris nombreux de cette grande espece d'ours, qui est maintenant inconnue, sont Situés dans des cavités très-vastes et d'un très- difficile accès, mêlés avec beaucoup d’ossemens € grands carnassiers , également inconnus dans 4 même contrée, [ls sont épars, tantôt englobés dans des dépôts calcaires, tantôt isolés dans un terreau noir, qui paroît dû à la décomposition des chairs de ces animaux. 260%, Esp. OURS A FRONT PLAT, ursus arctoi- deus (fossile). l (Non figuré dans l’Encycl. ) Ursus arctoideus, Biumenb. — Cuv. Rech. sur les ossem. fossiles IA y gt re y á de quadrup. tom. 4. 17° FAIT, mém, 4, pag. 46. P:. 3. fiz. 3 CT de æ ù CAR. ESSENT. Crâne assez semblable à celui de Pours noir d'Amérique s mais ayant à proportion moins d’élévation verticale et le museau plus alongé. Dimens. A peu près de la taille de Fespèce précédente. Descripr. Certe espèce a surtout des rapports de ressemblance avec lours noir; mais, ainsi que la précédente, elle diffère de toutes les espèces vivantes par le manque de la petite dent conique ou fausse molaire, qui se trouve derrière la ca- nine, Front n'ayant pas les deux prorubérances que l’on remarque sur celui de Pours des cavernes, GISEMENT. Le même que celui des débris de l'espèce précédente (1). A Le GinRES RATON, procyon , Storr, Cuv. > Ursus, Linn. Erxleb. Bodd. Gmel, Coati, Klein. Lotor, Tiedmann. 1 — IT A DE TE ‘ Car. Formule dentaire : incisiv. 4, canin, =, molaires GES 0 ps can et Incisives inférieures bien rangées. Canines grandes et comprimées de chaque côté ; les trois premières molaires simples, trian- eulaires , pointues , distantes entr'elles; les trois dernières tuberculeuses ; la quatrième présentant trois pointes sur son bord externe ; la cinquième presqu’en entier tuberculeuse et la plus forte de ‘routes ; la sixième n’offrant absolument que des tubercules. | Corps peu massif, Museau pointu. - Oreilles externes petites, ovales. Langue douce. se Queue longue et pointue, non prenante. Pieds pentadacryles, armés d'ongles assez acé- rés; talons des pieds de derrière n'appuyant pas tout-à-fait sur le sol dans la marche. Six mamelles ventrales. ss HABIT. Vivant, comme les ours, de matières ani- (1) Un bumérus qui n’a pu appartenir. qu'à un ours et trouvé d:ns une des cavernes de Franconie, a un trou particulier qu’on ne remarque point dans les humá- rus es deux espèces que nous venons de citer, ce qui a engagé M. le professeur Golfuss le considérer comine | ayant appartenu à une troisième. = : AT * ~ema, eaa e aan p~ aa ne LS is, k eai ns 77 À pu y 153 2) males et de substances végétales; plus agile que ces animaux ; montant aux arbges avec faci- lité, etc. ATRIE. Les deux Amériques. 261°, Esp. RATON LAVEUR , ursus lotor. DIMENS. Longueur du corps ....,...... (Encycl. pl. 35. fig. 5.) Ursus lotor, Linn. Erxleb. Bodd.—Le raton, Buff, Hist. nat. tom. 8. ph. due Procyon lotor, Cuv: Regn. anim. p.143. Wuipes americana y Charleton.— Coati Brasiliensium , Klein.— Agouarapopé, d Azara , Essai sur l'hist. nar. des quadrup, du Paraguay, trad, franç. tom. 1. pag, TERI Mapach des Mexicains., — Raccoon des Américains et des Anglais, CAR. ESSENT. Pelage gris-brun; museau blanc, avec un trait brun en travers des yeux ; queue an- nelée de brun et de blanc. | . pouc, lig, S Ed: — dé la queue. ..,. a et Hauteur du corps, à la partie la plus élevée du dos.... Es — aux dpaules .. rs... Pa Ne EN tesues DESCRIPT. ( Mâle.) Yeux à pupille ronde, n'of- -frant rien de particulier dans les paupières ni dans les autres parties accessoires; nez dépassant de saucoup les mächoires, mais moins que dans les coaris, terminé par un mufle glanduleux au bout duquel s'ouvrent les narines, qui se pro- longent sur les cotés en remontant par une ligne courbe ; langue douce; lèvres extensibles ; oreilles elliptiques, très-simples ; peau de la plante des pieds très-délicate; verge présqu'enrièrement osseuse , dirigée en avant dans un fourreau ; gland très-arrondi, divisé par un sillon, se re- courbant en en bas; testicules en partie cachés sous la peau; pieds de devant à cinq doigts, gar- nis en dessous de tubercules épais, le plus court de tous étant le pouce; le petit doigt venant après pour la longueur ; ensuite le doigt placé à côté du pouce ; les deux qui restent ou les plus grands étant égaux; ongles fouisseurs longs et forts ; cinq tubercules très-élastiques à la paume, un assez fort vers le poignet, un autre à la base du perit doigt, un troisième à l’origine du pouce, un quatrième vis-à-vis le second doigt, et le cin- . (1) L’agouarapopé de d’Azara, reconnu par ce natura- liste , pour être notre raton , diffère cependant de celui-ci par quelques caractères , et notamment par ses oreilles sus pointues, ses pattes et le dernier tiers de sa queue HOILE Se x MAMMALOGIE. quième à la base des deux grands doigts ; pieds de derrière exactement conformés comme CEUX de devant, pour les doigts, les ongles er les tu” bercules seulement, le premier tubercule plus éloigné du talon. Couleur générale du corps d'un gris-noirâtre » plus pâle sous le ventre et sur les jambes, et Tê- sultant de poils annelés de noir et de blanc sale; queue crès-rouffue , ayant cinq à six anneaux noirs sur un fond blanc-jaunâtre ; oreilles blan- ches; museau blanchâtre en avant , avec ufté tache noire qui embrasse l'œil et descend oblit- quement jusque sur la mâchoire inférieure ; pors de la -partie comprise entre cette tache et l'o- reille, ceux des joues et des sourcils, presqué rout-à-fait blancs et assez longs, se dirigeant en en bas; chanfrein noir; museau en généra couvert de poils très-courts ; des moustaches longues et fortes sur la lèvre supérieure; pieds revêtus de poils courts; poils laineux du corps étant gris-foncé et très- épais. (Fréd. Cu” vier.) i Femelle un peu plus petite que le mâle, du resté lui ressemblant entièrement. | Variété À, Raton laveur fauve. Il est blanc où 189 autres sont gris ou jaunâtres, et d’un roux asse” vif où il y adu noir. (Geof. Catal, de la collect. du Muséum.) Variété B. Raton laveur à gorge brune. Plus petit que le raton ordinaire ; sa tête est plus étroite er sa queue est plus longue; les poils de son dos sont noirs à leur pointe et jaunes à leur base; 5? gorge présente une tache brune, M. de Beau” vois la considéroit comme formant une espécé distincte, (Geoff. Caral. du Mus.) | Variété C. Raton laveur blanc, (Meles alba, Br Regn, anim, p. 25$.) Dessus du corps couvef! de poils très-épais, blaness dessous d’un blanc” jaunâtre. ( New-York.) TABiT. Plus alerte que les ours; mais ayant €97 core l'allure un peu lourde et embarrassée dés plantigrades, bien que son talon n’appuie sut ? sol que dans le repos et non dans la marche; z dressant facilement sur les pieds de derrière» + saisissant sa nourriture avec ceux de devant, 9?! _estobligé d'employer simultanément; plongea” constamment ses alimens dans leau, er les r04- lant quelque temps entre ses mains avant de les avaler ; sortant le soir de sa retraite; grimpant bien aux arbres; recherchant les insectes s les fruits er les racines, er, dit-on, les poissons Le X : s, les’ mollusques ; acquérant beaucoup de grais- Se, erc. ; entendant mal; voyant difficilement perdant le jour; mais ayant l'odorat très-fin. ATRIE, Depuis le 45°. ou le 0°. degré de lati- tude nord, dans Amérique septentrionale, jus- qu au Paraguay. 262°, Es + Esp. RATON CRABIER , procyon cancri- Vorus. = - ; (Non figuré dans l Encycl.) Ursus cancriyo- - rus , Cuv. Tabl. élém. de lhist, nat. des anim. Pag. 1 1 3.— Procyon cancrivorus, Geof.— Raton crabier, Buff. Suppl. tom. 6. pag. 236. pl. 32.— Chi 4 7 le] ien crabier, Laborde (1). Car, ESSENT. Pelage fauve, mélé de gris et de noir, assez uniforme en dessus, d'un blanc-jau- NÂtre en dessous; anneaux de la queue peu mar- qués, À Druexs. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. M es ss em ns e vies het S = delatête... sosie Eeoa Dr 6 » + de laqueué..,..:e..crteneses 2 07 — des jambes de devant , depuis le © Coude jusqu'au poignet............ > 4 4 — dés pattes, depuis le poignet jus- qu'au bout des ongles............ 5 se Meg — des jambes de derrière, depuis le Betou jusqu'au talon ............... .» 5 ` — des pieds de derrière , depuis le | talon jusqu’au bout des ongles.. ..... NA A Hauteur du corps au train de devant. » 10 >» — au train de derrière............ 2 11 » Descripr. Un peu plus grand que le raton la- i veur ;. queue proportionnellement plus courte ; couleur générale du pelage d'un fauve mêlé de noir er de gris, le noir dominant sur la tête , le + Cou er le dos, le fauve étant presque sans mé- lange sur les côtés du cou et du corps; bout du nez et naseaux noirs} une bande d’un brun-nol- ratre environnant les yeux et s’écendant presque jusqu'aux oreilles , passant sut le museau , se pro- 4 longeant er s’unissant au noir du sommer de la tête ; dedans des oreilles garni de poils blan- S. (Gi) Dans la dernière édition du Nouveau Dictionnaire istoire naturelle, nous avons fait un double emploi en rapportant, à la fois, l’agouaragouazou de d’ Azara, à . l'espèce du raton crabier et à célle du loup du Mexique. | Nous ayons été induit en erreur par le traducteur de PEssai sur l'histoire naturelle des quadrupèdes du Paraguay y: qui d’abord avoit ité l’ursus cancrivorus de M. Cuvier, et sous l’approbation de ce naturaliste , comme le même animal que l’agouaragouazou. | Depuis, M. Cuvier lui-même (Regn. anim.) a rapporté avec raison ce carnassier à son loup rouge ou loup du Mexique. MAMMALOGIE. ` -le nom spécifique de crabier, qu'il porte con) ‘ Mi Es 5 Car. Formule dentaire : mcis, +, canin. -~ 163 châtres ; une bande de cette couleur régnant au- dessus des yeux; une tache blanche au milieu du front; joues, mâchoires, dessous du cou, de la poitrine et du ventre d’un blanc-jaunârre ; jambes et pieds d'un brun-noirâcre ; cellès.de devant couvertes de poils courts; queue environnée de six anneaux noirs, dont les intervalles sont d’un ~ fauve mêlé de gris et de noir. ( Buffon, loc. cit.) HABIT. Analogues à celles du raton proprement dir. Cet animal mange des crustacés, qu'il re- cherche: sur les rivages, ce qui lui a fait donner oin- tement avec un renard et un didelphe. PATRIE. L'Amérique méridionale, er spéciale- ment la Guyane française. LI. GENRE. COATI, nasua, Storr, Cuv. Ursus, Briss. Viverra , Linn. Erxleb. Bodd. I — L= i ? molaires Dg Incisives inférieures bien rangées. == 40. Canines fortes, aiguës , comprimées, et pré- sentant un tranchanc à leurs faces antérieure et postérieure, AT eE Trois fausses molaires supérieures de chaque côté, simplement coniques, et trois vraies mo- laires, dont une carnassière antérieure et deux tuberculeuses postérieures ; quatre fausses molai- res inférieures , une carnassière et une tuber- culeuse. S : Corps alongé, svelte. Nez très alongé et fort mobile, figurant une sotte de trompe. Museau tronqué obliquement, et dont le. bord supérieur est saillant, - Langue lisse. Oreilles petites et ovales. “í \ . ) . . . | ~ Pieds à cinq doigts, demi-palmés et munis _ d’ongles rrès-forts. „Queue très-longue, couverte de poils, non. prenante, Six mamelles ventrales. Point de cœcum. HABIT. Animaux omnivores, beaucoup plus actifs Y Lis gr E tt ét raae aa a E 170 que tous ceux de la famille des ours; grimpant . aux arbres avec facilité pour y chercher des nids d'oiseaux; fouillant la terre avec le nez pour prendre des vers, qu’ils aiment beaucoup, etc. PATRIE. C'A mérique méridionale. 263°, Esp. COATI ROUX , nasua rufa. (Non figuré dans PEncycl.) Quachi, Val- mont de Bomarre , Dicr..d'hist. nat, d’après La- borde,— Coati roux , Fréd. Cuv. Mamm, lithog. e E CAR. ESSENT. Pelage généralement d’un roux vif brillant ; museau noir-grisätre , avec trois taches blanches autour de chaque œil, mais sans ligne longitudinale de cette couleur sur le nez. Dimens. Longueur ‘de l’occiput à Pori- pied. pouc. lig, piede la queue Sa M AG due ED à Te de fa queuë anz TRS : dé doccinut au bout du museau . — du pied de devant............. =n piedde derrière, a Hauteur du train de devant.:.."... — du train dé derrière. .......... 10 DESCRIPT. ( Mâle.) Toutes les parties du corps, © excepté le museau, les oreilles, les pattes de de- vant et les taches de la queue, d'un roux vif bril- lant, un peu plus sombre le long du dos, où les poils ont du noir dans leur milieu, tandis que partout ailleurs ils sont entièrement roux, et seu- as lement plus pâles à leur base qu’à leur extrémité; museau noir-grisatre en dessus, gris sur les côtés; une tache blanche au-dessus, au-dessous et au côté externe de chaque œil, mais non la ligne nasale, comme dans le coati brun ; oreilles noires , ainsi que la partie inférieure des jambes de devant; queue couverte en dessus de taches transversales marron, qui la divisent uniformé- ment en huit ou dix parties; mâchoire inférieure et bords de la supérieure blancs; pelage très- épais et dur, composé de deux sortes de poils, Je soyeux qui colore l'animal, er le laineux, qui “est gris et en fort petite quantité; œil petit, noir, avec une pupille alongée transversalement; oreilles petites ec arrondies; nez prolongé fort au-delà des mâchoires, terminé par une sorte de groin glanduleux; narines ovales, ouvertes en | devant Et Se prolongeant en une tente sur les côtés ; langue très-douce et très-extensible ; pieds armés d'ongles fort alongés et propres à fouir, les trois doigts du milieu à peu près égaux, étant les plus longs, le pouce étant le plus court des deux latéraux ; plante des pieds nue et revêtue d'une peau très-douce ; verge dirigée en avant dans un fourreau attaché à l'abdomen ; scrorum MAMMALOGIE. peu volumineux et très-rapproché du corps». sans poches ni sacs glanduleux ; queue grosse à så base. (Fréd, Cuy.) = HABIT. Selon Laborde, il vit dans les grands bois, par petites troupes de trois ou quatre indi- vidus, Il pose, en marchant à terre, l'extrémité des pieds. de devant, et n’appuie pas en eñtiet , la plante de ceux de derrière ; il tient sa queue droite et perpendiculaire à son corps quand il marche, et la passe entre ses jambes quand il s'endort; son nez est sans cesse en mouvement , et palpe les corps comme une trompe. Il répand une odeur forte, très-désagréable ; ses partes lui servent très-bien pour grimper aux arbres et pour porter sa nourriture à sa gueule. Sa voix est un sifflement doux, lorsqu'il éprouve du contente- ment; et un cri aigu, lorsqu'il manifeste de ja colère. . 264°. Esp. COATI BRUN, nasua fusca. . (Encyel. pl. 85. fig. 2, sous la fausse dénomi- nation de suricate, et fig. 3, le coati.) Coati mondi , Marcg. Brasil. pag. 228. — Wiverra na- sica; viverra quasje y Linn. Gmel; — Nasica s 'Linn. Act. Holmiens. 1768, pag. 152. fig. — Perrault, Hist. dés anim, tom. 2. pl, 37. — Le coati ét le coati noirâtre, Buff. Hist, natur. tom, 8. pl, 47 et 48. — Wiverra rufa , Schreb. Saugth, tab. 118. — Couati, d'Azara, Essai sur Phisr, nat. des quadrup. du Paraguay, rom. 1 pag. 111. — Coati brun , Fréd. Cuv. Mamm. : lichoer. 4°. livr. CAR. ESSENT. Pelage brun ou fauve en dessus, d’un gris-jaunätre ou orangé en dessous; trois taches . blanches autour de chaque œil; une ligne longitu- dinale de la même couleur le long du nez. Dimexs. Les mêmes que pour l'espèce précédente. DE:CRIPT. Absolument semblable au coati roux, - par les formes du corps, de la tête er des mem- bres , ainsi que par les proportions, mais en diffé- ranr par les couleurs; tubercules qui garnissent „les extrémités des pieds de devant très-épais , sé- parés de ceux de la paume par des plis cout parti- culiers; pouce communiquant avec un tubercule très-large, divisé en deux parties, qui commu- nique lui-même en arrière avec un autre placé sur lé bord de la main; les trois. doigts moyens s'appuyant sûr un seul er même tubercule qui se prolonge du côté externe de la main, et en af- rière duquel s'en trouve un autre crès-fort , qui termine la paume du côté du poignet; doigt €x- terne étant en rapport avec un tubercule très- 4 petit, qui communique avec une partie du précé- dent. Plante"du pied ayant un tubercule corres- Pondant au pouce, un second correspondant aux deux doigts suivans , les deux autres se rappor- tant à la commissure du second doigt avec le tioisième, et de celui-ci avec le petit doigt; en- HE le cinquième se trouvant aussi en arrière du Côté du talon ; toutes ces parties étant recouvertes Une peau extrêmement douce (1). Couleurs très-variables ; les uns ayant le mu- Seau entièrement noir ; d’autres la queue sans an- . MAMMALOGIE. = neaux; d'autres encore, étant d’un gris-blanchätre’ où la plupart. sont d'un jaune-orangé, En général , les parties supérieures du corps sont recouvertes de poils jaunâtres dans leut moitié inférieure , ensuite marqués de noir, avec 4 pointe d’un fauve plus ou moins foncé, qui e prod i à # r h A rô J Oduit tantôt une teinte sombre, tantot une teinte fauve; ces différences ne tenant à aucun Sexe, Parties inférieures et face interne des mem- Ores d'un gris jaunâcre, quelquefois orangé; ces Couleurs s'élevant souvent sur la poitrine et sur łes côtés du cou et de la mâchoire inférieure, en attière desquels on voit une partie blanche. Som- Met de la rère gris; mâchoire inférieure blan- che j la partie supérieure du museau noire, avec une ligne blanche le long du nez et trois taches € la même couleur autour de l'œil (dans la plu- Put}, l’une au-dessus, l’autre au-dessous, la trot- _Slème au bord externe; queue quelquefois toute nolre , le plus souvent couverte d'anneaux alter- Hativement brun foncé er fauves, avec le bout toujours noir; l'extrémité des pattes noire. (Fréd. Cuy, ) i: $ ; FE ê : 4 Variété "DE * AriÈtÉ A, Coati fauve. Pelage plus fauve que brun. RE P C’est le coati mondi de Marcgrave. SLABIT, Se nourrit de chair et de quelques subs- tances végétales ; égorge les petits animaux, les | Volailles 3 mange les œafs; cherche des nids Oiseaux ; boit à la manière des chiens, en lap- Pant et en ayant le soin de relever la pointe de son nez au-dessus de l’eau ; appuie ses deux pattes de devant sur la chair qu'il veut dépecer, et se sèrt de ses ongles pour la porter à sa gueule, comme le font les chats. Il marche par petites troupes (plus nombreuses cependant que celles de l'espèce précédente). Sa femelle fair de trois à cinq petits par portée. Îl n’est pas entièrement plantigrade lorsqu'il marche, mais bien lorsqu'il nn > (1) Cette description du pied convient aussi à l'espèce Précédente, De. | sé repose. En domesticié, il est d'un caractère, gai, mais ne s'attache point à son. maitre. On.le nourrit de pain, de chair crue ou cuite, de fruits, etc. Sa voix est un sifflement aigu. | PATRIE. Le Brésil, la Guyane, le Paraguay, où on l'élève en domesticité, en ayant soin de Pat- tacher, parce qu'il grimpe partout mieux que le mette en confusion, i LII. GENRE. KINKAJOU, poros ; Geoff. Caudivolvulus , Duméril, Tiedman.. = Cercoleptes, Iig. Viverra, Gmel. Schreb. Lemur, Penn. | 6 _- 11 ee — 12 CARACT. Formule dentaire : incis. molaires es 5—5 La seconde incisive inférieure de chaque côté très-légèrement hors de ligne. es #0 Canines inférieures plus longues que les supé- rieures. ~ © Les deux molaires antérieures les plus petites er les plus coniques ; les trois dernières à cou- ronne tuberculeuse, Corps svelte. - Tête arrondie; museau peu prolongé. Langue douce, exrensible. Oreilles ovales , assez grandes, membraneuses, Pieds à cinq doigts, bien séparés et armés d'ongles assez robustes, très-comprimés et cro- chus. | | Queue longue et prenante, comme celle des sapajous, et n'ayant point de parues dépourvues de poils, comme celle des atèles, des alouares et des lagotriches, Poil laineux. Clavicules complètes. HagiT. Mœurs participant des martes. PATRIE. L'Amérique. : Tee a de celles des coatis er VUUS, | ( Encyclop. pl, 80. fo. 4.) Fellow maua _CO60 Pennant, Quadr. pag. 138. n.18. tab. 16. ni 74 chat, et qu'il mest rien qu'il ne retourné et ne e 3e Ciy ; = | 265°. Esp. KINKAJOU POTOT, potos caudivol- 172. fig, 2.—Viverra caudivolvula , Schreb. tab. 1 25. B. et 42.—Poctot , Buff. Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. gi. CAR. ESSENT. Pelage d'un fauve-brunärre très- Š z LA clair. ’ | DimExs. Longueur totale............. "+ dhtète.. a — de lavant-bras. .............. — de la main , depuis le poignet — jusqu’au bout des ongles ..........., TA — de la jambe, depuis le gerou Jus- qu'autalon .........., crey — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles..... ee S de ea e à à vas — des oreilles DEsCRIPT. Taille d'un chat, mais plus mince et plus alohgé; museau conique; occiput arrondi ; „oreilles plus longues que larges, s’arrondissant à leur bour, et n'étant couvertes que d’un poil ras; langue étroite , longue , assez douce , pouvant sortir de la bouche, à la volonté de f’animal, de trois à quatre pouces; train de derrière plus élevé que celui de devant; paume des mains entière- ment nue; plante des pieds aussi en grande partie nue, mais ayant le talon garni de poi's; doigts des quatre extrémités très-longs, rrès-divisés , armés d'ongles comprimés, crochus er en gout- tière.en dessous; queue assez grosse à la baše, au moins aussi longue que le corps, non dénudée à son extrémté, mais prenante; poil court et épais, un peu laineux , tenant un peu du poil in- térieur de la loutre, mais giis-fauve , tirant sur le brunâcre dans les parties supérieures, d’un fauve presque pur en dessous, et d'un roux assez vif sur les côtés du cou et sur les joues; de longs ‘poils noirâtres, épars sous le menton et sur la -lèvre supérieure; iris de l'œil d’un brun-rous- sâtre ; peau nue du dessous des pieds, de couleur vermeille; ongles blancs. ES HABIT. Il recherche les contrées solitaires et mon- tueuses; dort pendant le jour roulé en boule; se mec à l’affür sur les branches d'arbres, la queue étendue horizontalement et eñ volute à l’extré- mité; atteint les petits quadrupèdes et les oiseaux, dont il fait sa proie, avec beaucoup de dextérité; se jette avec avidiré sur les volailles, en les sal- sissant sous l'aile et en en buvant lesang , sans pied. pouc. lig.. al 4 . » 3 3 Le] 2 9 35 0. 8e 4 Lo) I 2 (1) Il paroît que certains individus ont la queue pro- portionellement plus longue que celui dont nous don- nons la description; le kinkajou de Buffon avoit le corps et la tête, pris ensemble , longs de quinze pouces, tan- dis que sa queue seule en avoit dix-sept. MAMMALOGIE _: les déchirer; joignant à cette nourriture du miel d’abeilles sauvages, des bananes, des œufs, Etc. s’apprivoisant très-aisément, et devenant mémê caressant ; très-vif dans ses mouvemens, et ayant les manières d’un singe. `- Nota. Quelques auteurs ont attribué, sans dot trompés qu'ils étoient par la ressemblance de noms, les mœurs du carcajou , espèce de blai- reau, au Ñinkajou potot. A PATRIE. Selon M. de Humboldt, cerre espèce est particulièrement abondante dans le ròyaume de la Nouvelle-Grenade , près de Muzo, ee dans la Mésa de Guandiaz, où les Indiens Pappellent cuchumbi. On l’a trouvée aussi dans les forêts de Fernanbouc er sur les rives du Rio-Negro. On ne la rencontre pas dans lés provinces de Cu- mana et des Caracas. Sonnini dit qu'elle existe: dans l Amérique septentrionale (sans doute dans la Louisiane er les Florides), er il répère, avec. Pennant, qu'on la voit aussi à la Jamaïque, où elle est rare er porte le nom de potot ou poto. M. de Humboldt ne l’a pas rencontrée dans File de Cuba. M. Warden dit qu'on la trouve dans le New-Hamsphire; mais 1l ne lafirme pass et paroit même en douter, te. i ENT GEN RE. BLAIREAU, taxus , Linn. Geof. Meles, Briss. Storr. Bodd. Cav. Illig. Ursus , Linn. Erxleb. - RS - ich Pr: CARACT. Form. dent, : iucis. =, canines — r o E SRE S, res Le - Seconde incisive inférieure de chaque côté, placée un peu plus en arrière que les autres. molaires Canines fortes. Molaires supérieures au nombre de cinq de chaque côté, formant une série non interrom . pue; la première, linéaire et petite; la seconde et la troisième, aplaties latéralement, ec à une. seule pointe aiguë; la quatrième, triangulaire ; la dernière, très-grande, presqu'aussi large que longue, à couronne présentant des tubercules ob- tus; six solaires inférieures de chaque côté, la première n'étant qu'un petit tubercule linéaire à peine apparent, les trois suivantes aplarics la téralement, et à une seule pointe aiguë ; la ca 72 quième , la plus grande de toutes, ayant trols pointes aiguës et coniques à la partie antérientes et quatre cubercules presque mousses à Ja partie TE te à EN : # ; ‘Postérieure; la sixième, ronde, petite et garnie de tubercules peu distincts. | | Corps épais, bas sur jambes. | | X : a | Tuseau peu prolongé, Oreilles courtes et arrondies. Yeux très- petits. | : Langue lisse, ` i Pieds divisés en cing doigts , armés d'ongles \ trés robustes. | Queue très-courte, : Une poche où follicule entre l'anus et la queue, Ayant sen orifice transversal, et laissant suinter une marière grasse très-féride. Six mamelles, dont deux pectorales et quatre Ventrales, ; + : Poil rude er- long. Harir, ‘Analogues à celles des ours. ke PATRIE, L'Europe , l'Asie er l'Amérique septen- ` trionale. 266°, Esp, BLAIREAU ORDINAIRE , meles vul- EATIS. : | (Encydl, pl. 35. fig. 4. et pl. 38. fig. 2.) Melis, tling, — Taxus sive meles, Ray. — Blaireau où ,talsson , Briss. Regn. anim. pag. 253. n. 1. — Ursus meles , Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. — . Schreb. tab. 142.— Le blaireau, Buff. Hist. nat. tom. ZT Cp Lis Carcajo1 s ejusd. suppl, tom. 3> ~Ursus labradoricus , Linn. Gmel. ~ PRES : | : AR, ESSENT. Pelage d’un gris-brun en dessus, noir en dessous; une bande longitudinale noire de chaque Côté de la tête , passant sur l’œil et sur l'oreille. Da = ; : z, . s i GENS, Longueur du corps ertier , me- pied. pouc. lig. i ure en ligne droite , depuis le bout du |: " . Museau de ET CRE Festsaaests + À Hauteur du train'de devant ........ >» 11 » Se driin ee en: TN Longueur de la tête, depuis le bout a Museau jusqu’à l'occiput :..::..... », 6 ,3 => desore Ve tie ROLE RS CO — de la queue (le tronçon) ...... » 7 6 , — de lavant-bras, depuis le coude i | Jisqu'au poignet. .....4............ SA 9 - — de la patte proprement dite , de- | puis le poignet j “qu’au bout des on- _gles ...... PAR E RS ST ER S 35 3 3 == +z de la jambe, depuis le genou jus- : E T T es E — du pied, depuis le talon jusqu’au i; bout des ongles . .... ÉNÉ SSSR TS PRES UE {| - és | Descrier. Taïle d'un chien de médiocre gran- 5 r n D à x pa de = ns Ne . MAMMALOGTE. = PE 49. — The badger, Penn. Brit. zool, pag. 30. 175 deur ; physionomie du mâtin ; corps trés-bas sur jambes , et le paroissant encore plus qu'il ne l'est “réellement , à cause de la longuêur des poils, qur traînent jusqu'à terre; oreilles presque cachées dans le poil des côtés de la rêre; queue ne des- cendant guère que jusqu'au milieu des jambes - postérieures ; cinq doigts à tous les pieds , ATMÉS d'ongles très-forts et crochus, propres à fouir la terre; poils du corps durs, rares, longs et de trois couleurs, blancs, noirs et roux, la proportion de ces trois teintes variant selon les parties où on les observe ; tête blanche, excepté le dessous de la mâchoire inférieure, et deux taches noires longitudinales, qui naissent de chaque côté entre l'extrémité du museau et l'œil, er qui vont en s’élargissant de manière à envelopper l'œil er lo- reille, derrière laquelle elles se terminent; une large bande blanche sur le milieu du front; gorge, face inférieure du cou, poitrine , aisselles, face intérieure du bras, ventre, aines, face in- térieure de la cuisse et des quatre jambes, noirs; tout le restant du corps (excepté les côtés, la queue et les alentours de l'anus, qui sont d'un blanc sale) d’un gris-roussâtre. | HABIT. Se tient dans les lieux les plus écarrés, dans les bois les plus solitaires, et s’y creuse un terrier qu'il tient fort propre, et où il paste les trois quarts de sa vie. I} ne soit guère que la nuir, pour se procurer Sa nourriture , qui consiste en chair et en fruits, ou pour se livrer aux plaisirs de l'amour. Lorsqu'il est attaqué vivement, il se défend avec courage et mord avec téna- cité, ce qui lui est rendu facile par le mode d’ar- ticulation de sa mâchoire inférieure, dont les condyles sont transverses et presque totalement emboiés dans la cavité glenoïde. Sa femelle mer bas, en été, trois ou quatre petits, sur un lit d'herbes et de mousse qu’elle s’est préparé d’a- vance. Elle les nourrit de lapereaux, de mulots, de lézards, er de miel lorsqu'elle découvre des nids de bourdons. Les jeunes s’apprivoisent fa- clement. i PATRIE. L'espèce du blaireau est répandue en Es- pagne, en {talie , en France ,'en Allemagne, en Pologne, en Angleterre ; en Suède , en Nor- wège , dans les terreg montucuses qui Dordent le ` Volga, en Bulgarie, ainsi que sûr les rives du Jaïk. Elle est partout assèz rare, s | premières de ces contrées, | Le carcajou figuré par Buffon dans ses Sup- plémens (Encycl, pl. 38. fig. 2. ursus labrado- TicuS y Gimel.) , est un vrai blaireau du pays des atcout dans ks 174 Eskimaux. Il en est venu en France, qui avoient été pris au Canada (1). LIV. GENRE. GLOUTON, gulo , Retzius. Storr. Cuv. Illig. Mustela, Linn. Ursus , Linn. Gmel. Meles, Bodd. Desm, Mellivora , Storr. Te Vo I — iï $ ou 36, CARACT. Formule dentaire : incis. 4—4 e e qu bien molare 6—6? . i 6 3 RS ST Seconde incisive inférieure de chaque côté, un peu plus en arrière que les autres. Canines assez fortes. Les deux ou trois premières mojaires supé- rieures (de chaque côté), comprimées, tran- chantes , unicuspides ; la quatrième, grande, bi- cuspide ; la cinquième, petite et tuberculeuse. Les quatre premières molaires inférieures, unì- cuspides ; la cinquième, bicuspide ; la dernière, tuberculeuse, Le tout sans espaces incerdentaires, Corps assez bas sur jambes, quelquefois très- long. Tête médiocrement alongée. Oreilles très-courtes et arrondies. Langue tantôt disse, tantôt rude, Pieds divisés en cinq doigts bien séparés , ar- més d'ongles crochus; la plante de ceux de der- rière posant en entier ou presqu'en entier sur le sol. Point de poche près de l'anus, cette partie nof- „frant que deux légers plis de la peau. . Queue assez courte. HABIT. Animaux carnassiers , ayant des mœurs très-analogues à celles des martes, (1) Leschasseurs ont établi, parmi les blaireaux d'Eu- rope, des distinctions analognes à-celles qu’on dit exis- ter entre les divers hérissons. Ils reconnoissent un 4/ui- reau-chien €t un bdaireau-cochon , d’après la forme de la tête. Les n«turalistes n’ont pas encore été à même dap- précier ces différences. Le o/aireau blanc.de Brisson nest, ans! que nous l'avons dit, qu’un raron Laveur, atteint de la maladie albine. F e blaireau puant du Cap de Bonne- Espérance, de Lacaille, parcit devoir être rapporté à la marte zorille, Le blaireau de rocher des Hollandais (klip- das) est le daman du Cap. Enfin, le blaireau de Şurinam 4 ; ; ? de Erisson, et le coati brun, MAMMALOGIE. PATRIE. L'Aniérique ; le E l'Asie, LAF frique. i 267°. Esp. GLOUTON pu ŅORD, gulo arcticus. (Encycl. pl. 38. fig. 1. (le glouton); et pl. 35° fig. 3. (le wolverene.) Ursus gulos Pall, Spicil. 14° pag. 25. tab. 2. — Ursus gulo, Linn. Erxleb- = Schreb. tab. 144. — Glouton , Buff, Supp!. tom, 3. pl. 48.-——Meles gulo , Bodd. Elench. anim. pag. 81. sp. $. | Ursus luscus, Linn. Gmel. — Ours de la baie d'Hudson, Briss. Regn. anim. pag. 260, — Quick- hatch or wolverene, Edw. Av. 2. p. 103. tab. 108. — Ellis, Voyag. à la baie d'Hudson, tom. 1 pag. 40, tab. 4.-— Woiyerene, Penn. Quadr. pag. 195. n. 140. tab. 20, fig. z : CAR. ESSENT. Corps assez trapu; pelage d’un beat marron foncé, avec un disque presque noir sur le dos. z * Dimens. Longueur totale , depuis le bout pied. pouc. lige du nez jusqu’à l’origine de la queue... 5s e e O S a — des jambes de devant, depuis le ` bout des ongles jusqu'au corps....... — des jambes de derrière ......., — de la queue , y compris 4 pouces de poils à son extrémité ..… EPS — de la main, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles... a.t... o.a — M pod de AE see 32: 9 7 DESCRIPT. Museau noir jusqu'aux sourcils; yeux petits et noirs; espace compris entre les sourcils et les oreilles d'un blanc mélé de bran; oreilles couvertes d’un poil ras; mâchoire inférieure et intérieur des deux pieds de devant racherés de blanc; jambes, queue, dessus du dos, ainsi que le dessous da ventre, noirs où bruns-noirs ; cotés ‘da corps d'une belle couleur marron , depuis les - épaules jusqu’à l'origine de Ja queue; une tache, blanche sur le nombril; parties de la génération rousses ; un tubercule ou durillon sous chaque doigt; quatre autres durillons sous. la paume de la main, se tenant ensemble et formant un demi- cercle avec un autre postérieur ; plante des pieds de derrière offrant une disposition semblable, à cela près qu'il ny a point de tubercule au talon > qui, dans la marche, est un peu relevé; poil in- térieur blanchâtre. RE » 4 Da : En i Variété A. Glouton wo!verene. Ne différant du prê -cédent que par des teintes plus pales, HABIT. Animal rrès-cruel et très-vorace, + chasse la nuir. Fl se rend maître des plus grandf 4 MAMMALOGIE. animaux, comme les élans et les rennes, en sau- © tant sur eux de déssus un arbre , se cramponnant ortement sur leur dos, et leur déchirant le cou avec les ongles et Les dents, jusqu’à ce qu'ils tom- bent épuisés, En captivité, et lorsqu'il est abon- amment pourvu de nourriture, 1} est d'un na- turel assez doux. Il ne dort point pendant l'hiver. PATRIE, Le glouton habite toutes les terres vol- Sines de la mer du Nord, tant en Europe qu'en Ste, En Norwèse, il est surtout commun dans € diocèse de Drontheim, En Amérique, il'ha- te le Canada er les parties incultes du nord des Etats-Unis, où il est bien connu en raison € ses déprédations; car il montre une grande adresse pour découvrir les amas de provisions armés par les Indiens. C’est le glouton de cette Partie du monde qui a reçu le nom de wo/verene. ta Esp. GLOUTON GRISON , gulo vittatus. f , (Encycl, pl. 87. fig.-1.) Grison, Allamand, édit, de Baff, tom. 1 s.— Viverra vittata, Linn. mel, Bodd. — Fouine de la Guyane et grison, Sa, Hist, nar. des quadr. suppl. tom. 8. pl. 23 Ct 2 S.— Perit furet, d'Azara, Essai sur l’hisr. nat. des quadr. du Paraguay , trad. franç.. tom. 1. PE foo. — Le grison , Fréd. Cuv. Mamm. ithogr, 4° livr, : r Car, ESSENT. Taille très -alongée ; pelage noir, pi- queté de blanc ; dessus de la tête et du cou gris; Une bande blanche allant de chaque côté du front UX épaules. = + Dimens, { Måle, selon M. Frédéric Cu- pied. pouc. lig. vier.) Longueur totale, depuis le bout © museau jusqu'à Pextrémité de la troupe $ A E à 4 PSE NS AE E n A EAA I 3 3 -— de la tête, depuis le bout du mu- Segu Jusqu'à la NUQUE ss eee M A — de la QUEUE ee E da mo O Hauteur de la partie la plus élevée $ RU aa SETIN SN sa base des doigts des pieds de derrière, et un autre perit et simolé à la base du perit doigt; toutes ces parties étant revêtues d'une peau très-douce; | scrotum pendant, dénué de poils ; verge dirigée en avant; huit rramelles; museau terminé par un mufle sur les côtés duquel les narines sont ou- vertes; oreilles très-petites, simples, privées des 179 fobules qui existent aux oreilles des chiens et des chats; langue rude; yeux à pupille ronde, sans aucun organe accessoire ; des moustaches nais- sant de chaque côté du museau sur la lèvre supé- rieure et en dessus de langle antérieur de l’œil ; pelage de deux sortes , le laineux gris pâle er le soyeux noir ou noir annelé de blanc, très-long sur le dos, les flancs er la queue, beaucoup plus court sur le museau, la tête et les pattes ; quatre molaires de chaque côté à la mâchoire supérieure, une tuberculeuse, une carnassière et deux fausses molaires ; six molaires à l’inférieure, savoir, une tuberculeuse, une carnassière er quatre fausses molaires ; queue toujours portée herizontale- ment. ae z Pelage plus foncé en dessous qwen dessus; tête, à partir d'entre les deux yeux, dessus et côtés du cou et du dos, croupe, flancs et queue, d'un gris sale, provenant de poils alternarive- ment colorés, sur leur longueur, de noir et de blanc-jaunâtre eu de brun; museau, mâchoire inférieure, dessous du cou, pattes et ventre noirs; une ligne de couleur grise, très-pâle ou blan- châtre , de chaque côté de la tère, laquellz part d'entte les deux yeux, passe sur les oreilles, er vient se confondre, avec le reste du pelage, sur les cotés du cou. (Fred. Cuy.) HaAgir. Excessivement féroce dans l’érat sauvage; : il tue et dévore tous les petits animaux qu'il ren- contre, quadrupèdes, oiseaux, reptiles, même sans être pressé par la faim, En captivité; il est < assez doux et familier; mais toutes les fois qu'il ærouve l'occasion de se jeter sur quelque proie vi- vante, il la saisit avec avidité, sa | PATRIE. L'Amérique méridionale, dans les pro- vinces du Paraguay, où il est commun; dans celles de Buenos-Ayres, er aux environs de Surinam > ? Sr où il'est plus rare. ; 269°. Esp. GLOUTON TAÏRA, gulo barbatus. (Non figuré dans PEncycl.) Mustela barbara, KL Lino. Gmel, Erxleb. Bodd.— Taïra ou galera, Baff. Hist. nat. suppl. rom. 7. pl. Go.—Le grand furet, d Azara, Essai sur lhist. nat.. des quadr., du Paraguay, trad. franç. tom, 1. pag. 197 ; te] 25 n3 7 # > GTi — Galera, Brown. Hist. of Jamaïca, tab. 49. fig. 1.. — Çariqueibeiu de Marcgrave, DER Can. ESSENT, Taille assez alongée ; pelage d’un ve ta Ds LPL HS À x fran-noir; une large tache d’un blanc-jaunârre cou- yrant le dessous du cou et la gorge. DiMENs, De lå grandeur de la marte commune. la fouine; tête oblongue; museau alongé, un peu pointu, et garni de moustaches dont les bar- bes sont rares et peu longues; mâchoire infé- rieure un peu plus courte que la supérieure ; quatre molaires en haut, de chaque côté, er six en bas ; langue rude comme celle du chat; yeax un peu oblongs, situés à une égale distance des oreilles et du bout du museau : oretilés aplaties, ayant un rebord double au-dessus de la tête ; pieds forts er destinés à creuser la terre, ayant tous cinq doigts, dont l’inrerne est le plus court ; ceux de derrière beaucoup plus longs que ceux de devant, et ayant lears doigts à demi palmés, comme dans l'espèce précédente ; queue longue, droite et garnie de poils peu fournis, mais longs de deux pouces; poils du corps un peu moins grands, doux au toucher, bruns sur les parties antérieures et noirs sur les postérieures, de même que sur la queue er ‘sur les quatre jambes ; une large plaque d'un blanc-jaunâtre sur la gorge et le dessous du cou; reste du cou , ainsi que la tête entière, présentant une teinte de blanc obscurcie par un mélange de brun. l HagiT. Cet animal se pratique un terrier dans les bois. Ses mœurs sont en tout semblables à celles du «précédent. Il s’apprivoise aussi crès-facile- ment. I] répand une très forte odeur de musc. PATRIE. La Guyane, le Brésil, ec quelques autres parties de l'Amérique méridionale. 270°, Esp. GLOUTON RATEL, gu/o capensis. (Encycl. pl 87. fig. 2. le figzler.) Blaireau puant, de Lacaille, Voyag. p. 152.—The fixxier wecsel, Penn. Sya. quadr. pag. 234. n. 160. — Viverra capensis, Liun. Erxleb. Bodd.—Schreb. tab. 125.— Wiverra mellivora , Linn. — Rariel, Sparman, Act, Stockh, 1777. tab. 4. fig. 3. CAR. ESSENT. Corps épais et trapu; pelage gris en dessus, noir en dessous , avec une ligne longi- tudinale blanche de chaque côté, depuis les oreilles jusqu’à l’origine de la queue, entre ces deux cou- leurs. ; pied. pouc. lig. Dimens Longueur totale............. 3 4 >” Mode a e aA D a A Le où 8 eO ai e a 1 09 À D DESCRIPT. Corps gros et bas sur jambes; tête moyenne; oreilles externes presque nulles; lan- , gue garnie de papilles dures, comme celle des chats; pelage composé de poils rudes er assez longs, cendrés sur le front, le dessus de la tête, la nuque, les épaules, le dos et la queue; noirs MAMMALOGIE. DESCRIPT. Formes générales de la belstte ou de | sur le museau, le tour des yeux, la mâchoire 1n- férieure, les oreilles, le dessous du cou, la pot- o trine, le ventre, les cuisses et les jambes ; le gris étant séparé du noir, de chaque côté , par une raie longitudinale d’un gris plus clair, presque - blanchâtre , large d'un pouce environ, et qu! prend depuis les oreilles jusqu'à l'origine de la queue. l Hapir. Très-friand du miel et de la cire des. abeilles rerrestres, dont il déchire les ruches avec ses. ongles robustes. PATRIE. Les environs du rance (i). Cap de Bonne-Espé- SECONDE TRIBU. CARNIVORES DIGITIGRADES (carnivora digiti- grada). Animaux marchant sur l'extrémité des doigts (2). i LS, DiVI ON. Une seule dent tuberculeuse en arriére de.la dent carnassière de la mâchoire supérieure ; corps très-alongé ; pieds courts. LV GENRE. MARTE , mustela, Linn. Briss. Erxleb. Schreb. | Bodd. Cuv. Geoff. Illig. | Û Mer a 0 0h 1—T CARACT. Formule dentaire : incis. g CAN. 0 RS TA on nap ye 55 66 | | Seconde incisive inférieure de chaque côté un peu rentrée.- . molaires ee 34.00 39... Canines fortes. Molaires tranchantes; les antérieures on fausses molaires. coniques comprimées , tantôt au nom” bre de deux en haut et de trois en bas; tantot au nombre de trois en haut et de quatre en bas; les carnassières ou grandes molaires trilobéés (avec un peur tubercule à l'intérieur seule- ment dans quelques espèces) ; une seule denf arr (1) Quelques mammifères ont encore reçu le nom de gloutons. 4 RE 1°. Le glouton atok ou de Quito, gulo quitensis de M. Humboldt, paroît appartenir au genre MourFETTE. 2°. Son glouton mapurito nous paroît dans le même a Ce célèbre voyageur avoit placé ces deux espèces ry ce genre, parce qu'elles sont plantigrades ; mais E moufettes le sont un peu. 3°. Le glouton de Labraa?, > de Sonnini, est un vrai blaireau, ou le carcajou Buffon. l RS (2) Les moufertes sont encore à demi plantigrades- = er: tuberculeusé Re € Es mousse, tant en haut qu’en bas. x% Pa aa machoires courtes. Harit. Animaux très-cruels, qui attaquent tous PATRIE. La plupart habitant les contrées tempé- tuberculeuse ou dernière molaire, à couronne Corps très-long et grêle, vermiforme, comme 4 2 A LA > e = -Arqué ou voüté lorsque l’animal est en repos. Tête petite, ovale, comme aplatie en dessus; Oreilles externes courtes et arrondies. Langue douce. Pieds fort courts, pentadactyles ; doigts ar- A A » . : fu 1 més d'ongles crochus fort acérés. © Queue de médiocre longueur. Point de poches profondes près de lanus et distillant une humeur particulière, mais de pe- ttes glandes qui secrètent une matière dont l'o- deur est très-forte er désagréable. Poils très-fins et doux; les plus grands bril- - fans er très-flexibles. . Point de cœcum.… Mamelles ventrales. les petits quadrupèdes er les oiseaux pour en su- cer le sang; vivant aussi d'œufs, qu'ils vont dé- nicher sur les arbres ; ayant la démarche silen- cieuse comme les chats, et présentant quelques- unes des allures de ces animaux. Ea rées et septentrionales de l’ancien continent. Quelques-unes de leurs espèces étant propres à l'Amérique du nord, et une.seule à la pointe mé- tidionale de l'Afrique. | L°sous-genre. PUTOIS, putorius , Cuv.— Caract. Point de cubercule intérieur à la carnassière d'en bas ; tuberculeuse d’en haut plus longue que large ; fausses molaires supérieures au nombre de deux, et les inférieures au nombre de trois de chaque côté ; museau plus court et plus gros que celui des martes Proprement dites, etc. Animaux répandant une ` odeur fétide. E 3 CS aS Esp. MARTE PUTOIS, mustela putorius. , (Encycl. pl. 82. fig. 2.) Mustela putorius y Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb. Saugrh. tab. 131. — The polecat, Penn. Syn. quadr. pag. 213.— Brit. Zool, pag. 37.—Le putois, Buff. Hist. nat. . tom, 7. pl. 24. Car. ESSENT. Pelagebrun; les poils intérieurs étant d’un blanc-jaunätre ; quelques taches blanches à la tête, et notamment près du museau, s MAMMALOGIE 117 Dimens. Longueur du corps entier, de- pis. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à Panus.. 1 5 » — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'occiput............... > 2 -9 127 ee DDR: uvre A 58 VU =- delaqueue............ PR Fi, Ha di — de l'avant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet..............r- RE DE RS — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles ..... EN SA à PAT AER ab De — de la jambe, depuis le genou jus- | qu'au talon ............+...sssee PA Au 2 — depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...................4. ee Te ER 279 DESCRIPT. Queue plus courte proportionnelle- ment que celle de la marte proprement dite et de la fouine; paume des mains garnie de quatre cubercules à la base des doigts, savoir, deux très-perits internes, correspondant l’un au pouce , et l’autre à l'indicateur ; un grand se rapportant à la fois au medius et à l’annulaire, un moyen tout-à-fait externe et sous le petit doigt; un cin- quième plus reculé er du côté externe; plante des pieds n'en ayant que quatre seulement, disposés comme les antérieurs; tous les doigts ayant en dessous de leurs dernières phalanges un rubercule très-apparent ; tour de la bouche , côtés du nez, pointe des oreilles, blancs ; partie qui est entre la bouche et le coin de l'oreille, et le front, blancs, variés de brun. Poils du corps de deux sortes; les grands, fermes, luisans, d'un noir-brun ; les plus courts, laineux et de couleur blanche-jaunâtre ou blanche-fauve, d’où il résulte que la teinte générale est łe brun, partout où les grands poils sont abondans et recouvrent les autres (sur le dos , par exemple), et qu'il y a un mélange de fauve partout où ces derniers sont apparens (sur le ventre); les quatre jambes et la queue d'un brun-noit uniforme, HABIT. Se tient dans les bois peu éloignés des h1- bitations ; se glisse dans les poulaillers, dans les colombiers ; coupe ou écrase la tête aux volailles, et les emporte une à une pour faire un magasin ; fait une guerre à mort aux lapins, aux taupes, aux rats, aux mulots} recherche le miel et les œufs d'oiseaux. En été, il se retire dans de vieux ‘terriers de lapins, er c’est là qu'il amasse ses pro- visions. En hiver, il se réfugie au milieu des ha- _ bitarions champêtres , dans les décombres, les caves , les granges. Il entre en amour au prin- temps. Sa femelle fait cinq à six petits, qu’elle accoutume de bonne heure à sucer le sang et les œufs. L'odeur infecte qu'il répand lui a valu le nom qu'il porte. PATRIE. Les climats tempérés de PEurope, Selon į ği B LS Le 7 £A f Gaitan Bia aridin % nr TION = Asa du. o ppm ss N 4) AENDE ae ai ba n M |" due > dr D Rem n a a z PE RER Lo Tenen m RTS dans adadan ne td mins épars ue EN # O 176 Pallas, il en existeroit une variété dont le poil seroit blanchâtre , en Russie et dans la Sibérie. 272°, Esp. MARTE CHOROK, mustela sibirica. (Non figuré dans l’ Encycl.) Mustéla sibirica, Pall. Spicileg. zoolog. 14. pl. 4. fig. 2:—Chorok, Sonnini, édit: des Œuvres de Buff. tom. 35. pag. 19.— Mustela sibirica , Schreb, Saugth, pl135.B. 4 CAR. ESSENT. Pelage d'un jaune-fauve pâle, sur- tout sur les parties inférieüres ; museau brun ; tour du nez blanc. Fe + Dimens. En tout semblable au putois, pour les formes générales et pour les proportions des parties. DESCRIPT. Poils longs et moins fins que ceux du putois. Selon Pallas, la couleur fauve du corps „est plus lavée vers la tête; ce qui est le contraire de ce que nous avons vu dans l'individu de la collection du Muséum. Il ajoute que cet animal a souvent des taches d'un beau blanc sous la gorge, et que le dessous de ses pieds est très. velu et d’un gris argenté. HABIT. Vit dans les forêts les plus épaisses des contrées montagneuses, Il se nourrit également ! de proie er de végétaux. Pendant l'hiver, il se rapproche assez souvent des habitations , et y commet des dégats, comme le putois. PATRIE. La Sibérie, 273°. Esp. MARTE FURET, mustela furo. (Encycl. pl. 82. 6g. 3.) Mustela furo , Linn. Erzleb: Bodd.—Schreb. tab. 133:— The ferret; Penn. Syn. quadr. pag. 214.0. 15 3.— Le furet , Buf, Hist. nat. tom, 7. pl. 26.. CAR. ESSENT. Jaunåtre , avec les yeux roses (1). Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite, depuis-le bout du museau jusqu’à Fanus............ RS — de la tête , depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'occiput -— des oreilles . — du tronçon de la queue — de l’avant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles | — dela jambe, depuis le qu’au talon m 2 = depuis le talon jusqu'au bout des ` ongles .... isa TS DESCRIPT. En général plus petit que.le putois , le furet n'en diffère pour la forme du corps qu'en (G) M. Cuvier pense avec raison que le furet n’est peut-être qu'une simple variété de l'espèce du putois. t MAMMALOGIE. ce qu'il a la tête moins large et le museau plus étroit et plus alongé. Pelage d’un jaune clair, comparable à la couleur du buis, mais offrant, dans certaines parties , des teintes de blanc, parce . que les longs poils sont en partie blancs, tandis que les poils courts et laineux sont jaunes en entier, Femelles un peu plus petites que les males. Variété A, Furet varié ou furet putois. Couleur du pelage mêlé de blanc, de noir et de fauve; rout de la bouche, côtés du nez et front blancs; queue presqu'entièrement noire. rs HABT. Ses mœurs sont analogues à celles du pu- tois. [l est l'ennemi mortél du lapin, er l’on tire parti de cet instinct. pour l’employer à la chasse de ce gibier. La femelle produit deux fois par an, Ses portées durent six semaines, et chacune est ordinairement composée de cinq ou six, €t ' quelquefois de sept, huit ou neuf petits. PATRIE. Il est très commun en Espagne, où -il a été apporté d'Afrique, Dans nos contrées, il souffre de la rigueur des saisons , et il n’y existe: qu’en l’état domestique. Be 274°. Esp. MARTE PEROUASCA, mustela sar- matica. (Encycl. pl. 82. fig. 4.) Tiger iltis, Pallas, Iuner. 1. pag. 175 et 45 4.— Mustela sarmatica s Spicil. zoolog. 14. tab. 4. fig. 1. — Nov. Comm. Petrop. tom. 14. pl. 10. — Schreb. tab: i 32. — Gmel. Syst. nar.—Erxleb.—Désignée quelque- fois sous les noms de putois de Pologne et de belette à ceinture. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun ferrugineux , ta-. cheté de jaune en dessus ; gorge et ventre noirs. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig + EE DS — dela queue.... DESCRIPT. T'rès-voisin du putois d'Europe pour les formes générales, mais ayant la tête plus étroite, le corps plus alongé, la queue plus lon- gue et le poil plus court; tête triangulaire ; nez dépassant un peu la lèvre et pointu; lèvre supé- rieure pourvue de longues moustaches; iris des yeux noirs; oreilles droites , courtes, larges, ar- rondies et velues ; ongles aplatis , crochus, plus longs aux pieds de devant qu’à ceux de derrière; queue déliée et bien garnie de longs poils; ceux du corps étant épais et peu fermes, d’un demi-: pe au plus de longueur, et sans duvet à leur ase Sa Pelage luisant, noir sur la tête, blanc autour de la bouche er des oreilles, sur-le sommet de la tête et sur le front; varié, sur le corps, de brun et de petites taches jaunes, qui blan- chissent pendant l'hiver; une- raie blanche et ©blique au-dessus des yeux; une autre longitu- dinale et jaune de chaque côté de la tête; une troisième de cette dernière couleur sur chaque épaule ; corps noir en dessous, de même que les Pieds, qui sont d’un noir très-foncé; poils de Po- ngine de la queue cendrés à leur base, noirs dans le milieu et blanchâtres à leur pointe; ceux de l'extrémité cendrés à leur base, mais noirs à leur Pointe; nez noir; ongles blanchâtres ; langue _Papilleuse en dessus ; mamelles au nombre de Six et ventrales. ( Pallas.) | Nota. Un individu de la collection du Mu- Séum diffère de celui décrit par Pallas ; en ce que e bout des oreilles est blanc er qu'il y a un ban- deau jaunâtre sur le front. Le dessous du corps - St plutôt brun que noir; la queue a sa derrière / Moitié noire. i SE Hasir. Animal très-vorace , faisant une guerre continuelle aux rats; aux loirs, aux reptiles et aux oiseaux; ne sortant que pendant la nuit des terriers qu’il habite dans le jour, et qu'il se creuse lui-même ou qu’il trouve tout faits ; répandant une mauvaise odeur surtout lorsqu'il est irrité, èt alors redressant les poils dont son corps est- Couvert, comme le font les chats lorsqu'ils m mettent en fureur. Se T PATRIE. 14 Pologne , Surtout en Volhinie 5 en Russie, dans les champs déserts situés entre le | Tanaïs et le Volga. 275°, Esp. MARTE BELETTE , mustela vulgaris. (Encycl. pl. 84. fig. 1.) Mustela vulgaris s Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb, Saugt. tab. 137. À. — Belette, Buffon , tom. 7. pl. 29. fig. 1. The weesel, Penn. Brit. Zool. p. 39. fig. Ca R. ESSENT. Corps d’un brun-roussâtre en dessus, blanc en dessous. Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu'à l'anus............... » 6 us METRE 5. im ere vite 2 0 RS Un 0 — des oreilles ................. Sy 3 .. — du tronçon de la queue......., 1 3 Hauteur du train de devant....... > — f- f — du train de derrière ....... ten À D Nota. Quelques individus sont plus grands MAMMALOGIE . cave rieure et antérieuté des jambes de devant, pieds de derrière en entier, d’un brun-roussâtre ou fauve , légèrement teint de jaunâtre; parties in- férieures du corps, depuis leztrémiré de la mâ- choire inférieure jusqu’à la queue, face interne er postérieure des jambes de devant, face inté- rieure et antérieure de la cuisse ét de la jambe, de couleur blanche; souvent deux taches brun- fauve, situées à quelque distance au-delà des coins de la bouche ; poils longs de trois lignes. Variété A. Belette des neiges (Encycl. pl, 83. fig. 4.), © mustela nivalis, Linn, Faun. Suec. 2. pag. 7. n. 18.— Mustela vulgaris, var. B. Gmel.— Mus- tela erminea , var. B. Bodd.—Syst. nat. édit..1 2. Erxleb. — Toute blanche, avec quelques poils noirs à l'extrémité de la queue. : Nota. Cette variété peu connue, considérés d’abord comme espèce distincte par Linnæus et Erxleben, a été rapportée depuis tantôt à lher- mine tantôt à la belerte en habit d'hiver. Nous la réunissons à certe dernière, à cause de sa taille, qui est à peu près la même, er parce que les poils qui sont au bout de sa queue sont beaucoup moins nombreux que ceux du pinceau qui ter- mine la queue de l'hermine, et qu'ils ont d'ail- leurs une teinte noire différente. HABIT. Animal vorace et carnassier, comme ses congénères; ne s'écartant guère des habitations de l’homme, surtout en hiver, et faisant la guerre aux volailles, aux moineaux, aux cailles , aux le- vreaux, aux jeunes lapins, aux taupes, aux rats, aux souris, etc.; cassant les œufs et les suçant avec beaucoup de vitesse; produisant, deux ou trois fois par an, trois, quatre ou cing petits, déposés sur un lit de feuilles sèches, dans le creux d'un vieil arbre. ra PATRIE. Les parties temperées et septentrionales de l’ancien monde; l'Amérique du nord. La va- Suède , et aussi en Russie et en Sibérie, 276°. Esp. MARTE AFRICAINE, mustela afri- (Non figuré.) Marte ou belette d'Afrique, Desm, nouv. Dictionn. d'hist, natur. 2°, édit. tom. 19. pag. 376. : CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un brun-rous- sâtre ; dessous d'un jaune pâle, avec une bande . Q À . % ~ longitudinale étroite, de la première couleur, au milieu du ventre, d’un sixième, DESCRIPT. Partie supérieure du museau et de la DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps se ses esse AE 950 32 tête, du cou et du corps, épaules, face exté- riété blanche se trouve en Westrobochrie, en | E E P T 2 6à7 d |: ali à SN _ D E n aay SOET a à es y z -5 PUR S peas 1 Ro minime. shine it nb g E -s-snin Sa unaiiiim aiik. ee Aanst y EE me o es LE 180 iDESCRIPT. Très-voisine de la belette, mais plus grande ; dessus de la tête , du cou et du dos, d’un brun-roussâtre ; partie extérieure des pattes de devant et pattes postérieures presqu'entières de la même couleur; bords de la mâchoire supé- rieure , joues jusqu'à la hauteur des oreilles, må- choire inférieure, dessous du cou, dedans des _ pattes antérieures, ventre et partie interne des cuisses, d’un jaune påle , séparé bien nettement de la couleur du dessus du corps ; ventre présen- tant dans son milieu une ligne longitudinale d'un brun- roussatre , assez étroite; queue couverte de poils plus longs que ceux du corps et de la couleur du dos. È HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Afrique, si l’on en croit l'étiquette de lindivida de cette espèce qui existe dans la col- lection du Muséum d'histoire naturelle de Paris, et qui provient de celle de Lisbonne. 277°. Esp. MARTE HERMINE , mustela erminea! (Encyct. pl. 83. fig. 2, le roseler, et fig. 3, È Vhermine.) Mustela candida , Rai, Linn. Syst. nar. édit. 6. — Mustela alba, Rzacz. Polon. pag. 235. — Mustela armelina, Klein, Quadr. pag. 63. — Mustela erminea , Linn, Gmel, Erxl. Bodd.—Schreb. tab. 137. A. et 137. B.—Her- niine, Buff, tom, 7. pl. 29. fig, 2, — Le roselet pl. 31. fig. r ORRE yori CAR. ESSENT, Pelage d'été d’un brun-marron påle en dessus , blanc en dessous ; pelage d'hiver blanc; queue toujours noire à l'extrémité. Dimexs. Longueur du corps entier , me- pied pouc. lig. suré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à Fanus B as NN 6 — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l’occiput.......:....... I 29 , — du tronçon de la queue......... s — de Pavant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet... — depuis le poignet jusq des ongles Teret — de la jambe, depuis le genou jusqu’au talon Er: — du pied, depuis le talon jus- =- | qu’au bout des ongles ae # LL -Ÿ Hauteur du train de devant RS — du train de derrière . ... BST. TO DESCRIPT. (Hermine d'été ou roseiet,) Taille un peu plus forte que celle de la belerte, dont cer animal se rapproche beaucoup; partie supérieure s.. o Re à ss et côtés du museau, dessus de la tête, du cou et | du dos, queue dans sa plus grande longueur, d’un brun-matron pâle ; parties inférieures d’un blanc uniforme, temté de jaune très. clairs doigts des MAMMALOGIE. | ATu € \ ds er zi y p = < p quatre pattes, ainsi que le bord des oreilles, d'un blanc pur; queue terminée par un flocon de poils noirs, (Hermine d'hiver ou hermine proprement dire.} D'un blanc légèrement teint de jaune partout le corps, excepté le flocon du bout de la queue, qui reste constamment noir. : Nota. En automne , et au printemps dans le mois de mars, on trouve souvent des hermines blanches et rachées par plaques de couleur brune- marron, soit que cette dernière ne soit pas €n- _ core totalement venue, soit qu’elle n'ait pas en- core disparu en entier. Une hermine observée par Daubenton avoit été prise en hiver, et sous son pelage blanc : après avoir, au printemps, revêtu la robe de ró- selet , elle ne la quitta pas l’année suivante. Peut-être est-ce l'effet de la captivité? | HABIT. T'rès-analogues à celles de la belette, On assure que l’hermine est encore plus vorace qu? cet animal. Elle fait la guerre la plus active aux rats et aux souris, lorsqu'elle habite près des , granges. Elle établit son domicile dans des mon- ceaux de pierres. PATRIE. L'Europe tempérée , où elle est plus rare que la beletre, Très-commune dans tout le Nords surtout en Russie, en Norwège, en Sibérie et en Laponie, On la trouve aussi au Kamtchaika et aux Etats Unis. | 278°. Esp. MARTE MINK , mustela lutreola. - (Encycl. pl. 80. fig. 1.) Mustela lutreola, Pal- las, Spicil, zoolog. 14. pl. 31. — ‘Lutra minor» Erxleb.— Mém. de Stockholm, 1739. tab. 11» — Tuhcuri des Finlandais. Mœnk des pelleriers d'Abo. — Nœrs des Prussiens. i CAR. ESSENT. Pelage d’un brun noirâtre ; lèvre su- | périeure, menton et dessous du cou , blancs; pieds à demi palmés. | DIMENS. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc: lig? puis le bout du nez jusqu'à L'anus...., » II so MONS. nr ee de de reset S $ 4 DESCRIPT. Doigts des pieds de devant joints en- semble jusqu’à moitié , par une membrane cou- verte d'un poil doux; pelage d’un brun-noirâtré, avec le tour des oreilles plus clair ; lèvre supé- rieure et mâchoire inférieure blanches ; duvet où _ bourré qui est sous le poil, d’un brun-clair; longs poils noirs, épais au milieu, pointus à l'extré- mité, minces et clairs contre la peau. <7 HABIT. Vit de poissons, de grenouilles er d'insec- tes aquatiques, En automne, elle se tient aups$ des rivières et des ruisseaux ; et au printemps, elle fréquente les torrens, e PATRIE, Commune en Finlande , et se trouvant aussi dans tout le nord et lorient de l'Europe, depuis la mer Glaciale jusqu’à la Mer- Noire. Erxleben l'indique dans l'Amérique septentrio- nale, et il ne seroit pas impossible qu'elle se A s ` g : trouvåt sur ce continent, puisque d’autres espèces a même genre y ont été rencontrées; mais il y | a lieu de croire que le nom de minx , donné par les Américains à une marte de leur pays, désigne espèce du vison. Lis «+ SOus-genre, ZORILLES.— Caractères. Museau court; molaire tuberculeuse d'en haut assez large; deux fausses molaires supérieures, trois inférieures; Ongles des pieds de devant obtus, épais, propres à Ouiller la terre. 279°. Esp. MARTE ZORILLE , mustela xorilla. (Encyclop, pl. 86. fig. 4.) Viverra zorilla, Linn. Gmel, — Blaireau du Cap, Kolbe, Descr, du Cap, tom. 1. pag. 86.—Le putois du Cap ou le zorille, Buffon , Hist. nat. tom. 13. pl. 41.— Chreb, Saugth. tab. 123. | Caracr. ESSENT. Pélage varié irrégulièrement de andes longitudinales noires et blanches. IMENS. Longueur du corps, depuis le pied. pouc. lig. Out du museau jusqu’à l'origine de da Sr re e eoe em Er E US P ra Ne eue >: a Verte BE © ESCRIPT, Pelage généralement de couleur noire OU noirâtre, avec des raies, des bandes er des taches blanches ou blanchâtres qui ont quelqu’ap- _Parence de jaunâtre; une tache blanche sur le tont, entre les deux yeux ; dessus du cou et du Qos marqués de quatre bandes de la même cou- leur, dont les deux du milieu commencent à l'oc- Giput, er l’extérieure de chaque côté s'étend jus- qu'à une petite distance de l'œil , ces bandes né- tant pas régulières ni pour leur largeur, ni pour eut direction ; une bande blanche de chaque A z . . . Côté de la poitrine, commençant derrière le Coude, remontant vers le dos sur le milieu du- corps, et formant une bande transversale sur la | partie postérieure du dos; une seconde bande blanche ttånsversale sur les lombes, laquelle descend au-devant du genou; une tache de la même couleur de chaque côté de la croupe, er une petite bande en forme de demi-anneaux, à l'origine de la queue, dont le bour est aussi de couleur blanche; poitrine, jambes et pieds noirs ounoirâtres, sans aucun mélange de blanc; grands . E à © poils fermes et lasttés, cachant un duvet fort MAMMALOGIE. 181 doux et présentant les mêmes couleurs ; ongles des pieds de devant fort robustes ; ceux des pieds de derrière en partie couverts par les poils des doigts. (Daub.) = Nota. Un individu de la collection du Mu- séum, diffère de celui-ci en ce qu'il n'offre que les quatre bandes longitudinales seulement, qu’il a une tache blanche sur chaque joue et le bout des oreilles blanc. | Hair. Vità la manière des martes , mais se creuse un terrier. * | R PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance , et non l'Amérique méridionale, comme le disent, sur de fausses indications, Buffon ec - la plupart des nomenclateurs modernes, III. sous-genre. MARTES.—Caractères. Un perit tubercule à la carnassière inférieure ; une fausse molaire de plus en haut et en bas que dans les pu- tois ; museau un peu alongé ; ongles acérés. 280°. Esp. MARTE COMMUNE , mustela martes. - (Encycl. pl. 81. fig. 4.) Mustela martes , Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb. tab. 130. — La marte, Buff. Hist. nat. tom. 7. pl. z2. — The martin, Penn. Brit. Zool. pag. 39. CAR. ESSENT, Pelage brun, avec une tache jaune clair sous la gorge. Dimexs. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig- suré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu'à Fanus naia a 1 6 6 — de la tetes miss re de rise a eh 10 — du tronçon de la queue ........ > 9 9 — de Pavant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet. ,.....ses.s.ii.. ®, a — de la patte, depuis le poignet jus- qu’au bout des ongles....,.......... >» 2 7 — de la jambe, depuis le genou jus- qu'au bout du talon ...... pau S 254 — du pied , depuis le talon jusqu’a best der ol. un nest 0 -0f 0 Hauteur du train de devant......., » 8 >» — du train de derrière .....:,...,. » IO » DESCRIPT. Pelage formé de deux sortes de poils : . 1°, de grands, longs et fermes, cendrés contre le corps, ensuite fanve-clairs, et terminés de brun mêlé de roux très-luisant ; 2°. d'un duvet très-fin, très-abondanr, non entièrement recouvert pat les longs poils , de couleur cendrée três-légèrement teinte de fauve et de blanchätre ; bout du mu- mu ne les quatre jambes et la queue, d'un brun-noiråtre , dans lequel il ne paroît que an dè couleur fauve ; gorge, partie inférieure u cou et partie antérieure de la poitrine de cou- leur offrant une tache d’un jaune clair; partie postérieure du ventre rousse ; bords et dedans des à Mél | ES - à À "Ts : 182 oreilles de couleur blanchâtre , légèrement teinte de jaunâtre. | : Harir. D'un naturel sauvage, elle s'éloigne des- habitations de l'homme et recherche les forêts les plus désertes er les bois les plus épais. Elle grimpe facilement sur les arbres , à l’aide de ses ongles acérés, et chasse aux oiseaux , dont elle recherche les nids. Elle attaque aussi les écu- reuils, les mulots, les lérots ec les autres petits quadrupèdes, Dans le printemps, elle fait une portée de deux ontrois petits, qu'elle dépose dans le nid d’un écureuil, après avoit tué ou chassé celui-ci, ou dans de vieux nids de buses, de ducs et d’autres grands oiseaux de proie, PATRIE. Tout le nord de l’Europe, et ,\dit-on, l Amérique septentrionale jusqu’à la baie d'Hud- son. Buffon assure qu’il n’en existe pas en An- _ glererre, parce qu'il n’y a point de bois dans ce pays... | oN = 281°, Esp, MARTE FOUINE, mustela foina, (Encycl. pl. 81. fig. 1.) Mustela foina z Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 129.— La. fouine, Buff, tom. 7. pl. 18. CAR. ESSENT. Pelage brun, avec tout le dessous de la gorge et du cou blanchätre. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. suré en ligne droite , depuis le bout du museau Jusqu'à Panus...:.,...,.,... — de la tête .. — du tronçon de la queue ......,. — de lPavant-bras — de la patte de devant, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles de la jambe, depuis le genou sgi afto 55 ve pars wi -~ — du pied de derrière, depuis le talon jusqu’au bout des ongles. » Hauteur du train de devant ....:.., 2» 7 — du train de derrière .,.....:... » 7. 6 ssocedessseeees ces soet 005696, ee Descripr. Tête aplatie au sommet; museau mince et pointu ; nez dépassant les lèvres ; yeux saillans et fort éloignés lun de l'autre; oreilles courtes et rondes; cou très-court, presqu’aussi gros que la tête; corps très-alongé ; queue longue et touffue; poils de deux sortes, le plus court très-fin et doux, d’un cendré très-pale où même blanchâtre; le grand, long, ferme, moins abon- dant que le duver, et le laissant voir par places, de couleur cendrée dans lä' première motrié de sa longueut, et d’un brun-noirâtre dans le reste, avec quelque teinte de roussâtre qui paroît sous différens aspects ; jambes et queue noirâtres ; des- sous du corps plus gris que le dessus ; une bande E $ MAMMALOGIE, plus brune sur chaque flanc, depuis l’aisselle jus- qu'à laine; une tache blanche sur la gorge, q% s'étend sur une partie de la mâchoire infériewt® presque jusqu'aux oreilles, sur la face inférieure du cou er Sur la partie antérieure de la poitrine , € de chaque côté sur la face antérieure des bras _ jusqu'au pli du coude ; poils fermes de la ques les plus grands de tous, et longs à peu Pl de deux pouces, ( Daub.) HABIT. Se tient de préférence au voisinage des habitations rurales, et fait même quelquefois 5°% petits dans les granges ou les magasins à fon; d’autres: fois elle l’établit dans un trou de rocher ou dans un creux d'arbre, où elle a soin de dê- poser préalablement un lit de mousse, Ses pof- tées sont de trois à sept petits, suivant låg? qu'elle a, et il y a lieu de croire qu’elle en fait deux par an. Du reste, ses mœurs sont en tout - point semblables à celles de la marte er du purolse PATRIE, L'Europe et l'Asie occidentale. Elle est _ assez commune en France et en Angleterre. 282°. Esp. MARTE ZIBELINE, mustela zibel- lina. i : - (Encycl, pl. 82. fig, 1.) Mustela zibellina » Linn. Erxleb. Bodd.—Schreb. Saugth. tab. 1 36 — Pallas , Spicileg. zoolog. fasc. 14. tab. 3: fig. 2.—Sobol des Polonais et des Russes, ~- Sabbel des Suédois. — Sable, en terme héral- dique, = | F ` 9o t.s. 1 I = ‘de la queue........,...... DESCRIPT. Très-semblable à la maire par les formes et l'habitude du corps, ainsi que pour t° Paa sur : grandeur. Pelage d’un fauve obscur, mêlé du” brun foncé; devant de la gorge ayant quelques nuances cendrées ; partie antérieure de la tête et oreilles blanchätres ; pieds très-velus, „HABIT. Se tient sur les bords des fleuves; choisit les lieux ombragés et les bois les plus épais vit dans des trous ou dans des espèces de n1 ; formés d'herbes sèches, de mousse er de 1?” meaux, soit sur les branches élevées, soit dans des creux d'arbres ou de rochers; passe la jorne? entière dans cette retraite, et une partie de ; mauvaise saison, sans s’y engourdir néanmoins y fait sa nourriture habituelle de la chair des €00” reuils, des lièvres, et aussi de çelle des martes —_—_—_—_—_/"“ MAMMALOGIE. | 185 ‘et des hermines, auxquels elle donne la chasse. n été, elle joint aux substances animales quel- ques fruits, er surtout ceux du cormier, dont usage lui cause, dit-on, des démangeaisons três-vives, La femelle met bas vers la fin de N ou le commencement d'avril , et sa portée “Sst que de trois à cinq petits. rss L’Asie septentrionale, la T'artarie, la Si- re jusqu'au Kamrcharka. Les fourrures des .eunes de Sibérie passent pour les plus pré- Cluses , et l'on estime surtout celles de Witinski €t de Nershinsk, Les bords de la Witima, ri- Vière qui sort d’un lac situé à l'est du Baïkal ; et Va se : à Se jeter dans la Léna, sont fameux par les i elines que l’on y chasse. Ces marres abondent OUN la Partie des monts Alraï que le froid rend mhabitable , ainsi que dans les montagnes de ann, au-delà de l’Énisseï, et surtout aux envi- t RS à .. . BeA ons de l'O et des ruisseaux qui tombent dans a Touba. 3 ; ; e 253 . Esp. MARTE VISON , mustela vison. (En Gmel, — Schreb. Saugth, tab. 127.—Le vison s ufon y Hist. nat.tom. 13. pl. 43. — Minx des Méricains ? (eh << ( Can. la pointe de la mâchoire inférieure blanche - (4 Queue d’un brun-noir ; pieds à -derni palmes. IMENS, - l AN quinze p ouces, environ. ESCRIPT, Grand poil du corps brun, plus ou : moins teint de fauve, et laissant voir par- des- s à HS “ous un duvet très-doux, très-touffu, de couleur. + ndrée claire, depuis la racine jusqu'à la pointe, QU a'une teinte de fauve pâle ; queue peu touf- dE, médiocrement longue, de couleur noire; ` Pieds garnis de poils. 5 | Fos Par les dispositions de ses. couleurs ; ‘te espèce a tellement de rapport avec la marte Minx de notre continent, que nous aurions été Mona re 4 di ae : : : IStinguent le minx de ce pays, du vison. M.Milbert vient Envoyer au Muséum d'histoire naturelle plusieurs de Ces animaux sous les deux noms. Ils nous ont paru ap- | Partenir à la même espèce. M. Warden indique, pour caractère de son minx,- d'avoir les doigt palmés et velus; ceux que ‘nous avons Vus présentent en effet ce caractère, mais médiocre- ue apparent. Cet écrivain nous apprend aussi qu'il Esta une variété de vison , appelé pine-martin, qui se nProcheroit de notre marte par ses couleurs, Il ne us paroit pas impossible que ce fût elle même. Se. cycl, pl, 80. fig. 2.) Mustela vison, Linn. ESSENT. Pelage brun plus ou moins ‘foncé , Longueur totale du corps et de la tête, (1) M. Warden et quelques naturalistes américains tentés de les confondre, si M. Cuvier, avant nous, ne les.avoit séparées, pour placer l’une dans le sous-genre putois, et l’autre dans celui des mattes proprement dires. Le caractère dis- tinctif le plus saillant consiste dans la couleur de la queue, et dans celle de la lèvre supérieure. HABIT. Vit sur le bord des eaux et habite sous terre. Sa femelle produit de crois à six petits par portée. Sa nourriture consiste en poissons , Ot- seaux aquatiques, rats, souris, moules, œuis de tortue, etc, Quelquefois cet animal pénètre dans l'intérieur des habitations rurales , er y commet les mêmes dégâts que font, dans nos fermes, les fouines et les putois. PATRIE., Le Canada, le nord des Etats-Unis. 284°. Esp. MARTE PEKAN, mustela canadensis. (Encycl. pl. 80. fig. 4.) Le pekan, Bof. Hist. nat. tom. 13. pl. 42.— Mustela canadensis, Linn. Erxleb. — Schreb. Saugch. tab. 134. — Pekan weesel, Penn. Quadr. pag, 331 et 204. CAR. ESSENT. Tête, cou, épaules et dessus du dos mélés de gris et de brun; nez, croupe; queue ct membres d'un brun - noirâtre ; souvent une tache* blanche sur la gorge. 535 pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur totale... :.......... 1 6 » — de Free, series 9. 10. 5 ` corps plus gris que les parties supérieures ; croupe noirâtre ; bes des jambes de devant , jambes de derrière en entiet, les quatre pieds et la queue, noirs, avec quelques nuances de brun; dans - certains individus, du blanc entre les jambes de devant, sur la poitrine et entre les jambes de derrière, surle ventre, ` HABIT. Se tient, comme la “voisinage des caux, PATRIE., Le Canada, les Etats-Unis du nord. 235°, Esp. * MARTE MARRON , mustela rufa. ee a SE précédente, dans le 184. (Non figurée) Marte marron , Geoff. Collect. du Musée d'hist. nat. de Paris. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux-marron plus foncé en dessus qu’en dessous , et composé de poils an- nelés de brun-marron et de jaunâtre ; queue brune a sa pointe. ; Dimexs. Longueur du corps et de la tête , un pied sept pouces. DESCRIPT. Cetre espèce s'éloigne si peu de la précédente, que nous serions tentés de les réu- nir. Pelage d'un roux - marron plus clair sur les parties antérieures du corps er sur la tête y queue de la couleur du corps, dans la plus grande par- tie de sa longueur, mais ayant sa pointe cou- verte de poils d’un brun foncé; pieds bruns; les grands poils du corps annelés de roux-marron et de jaunâtre; le feutre d’un roux pâle tirant sur la couleur de chair ; pattes longues; doigts bien séparés et sans membranes apparentes; dents in- cisives supérieures externes lobées, les inférieu- res correspondantes obtuses et coniques; les deux intermédiaires les plus petites de toutes. HABIT. et PATRIE. connues. 286°, Esp. * MARTE ZORRA , mustela sinuensis. (Non figurée dans Encycl.) Marte zorra , mustela sinuensis, Humboldt, Voy. dans PA- mérique mérid, recueil d'observ. zoolog. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-noirâtre uniforme; NT, Pelage d'un g ventre et interieur des oreilles blancs. $ Dimens. Longueur totale , depuis le bout pied. pouc. lig. du museau jusqu’à l’origine de la queue 2 2 » Fate dcop a ist 7, DESCRIPT. Corps moins vermiforme que celui des martes proprement dites, et ressemblant plucôc à celui des kinkajous ; queue de moitié plus courte que le corps, et peu garnie de poils; oreilles petites, droites et pointues; langue lisse, très-longue et mince. HABIT. Chasse aux petits oiseaux, et fait entendre un cri qui ressemble à celui d’un poulet qui ap- pelle sa mère. PATRIE, Les régions chaudes de la Nouvelle- - Grenade, dans l'Amérique méridionale. M. de Humbolde l’a vue à Turbaco, près de Cartha- . &ène des Indes, er à l'embouchure du Rio- Sinù (1), . (1) Ici se termine l’énumération des martes. Les es- pèces que nous comprenons dans le genre sont, en gé- néral, bien déterminées ; cependant nous devons avouer ue nous ne sommes Pas absolument certains sur la staches du vison d'Amérique er du minx (mustela . - MAMMALOGIE. | = LVI GENRE. MOUFETTE , mephitis, Cuv. Illig. Viverra , Linn. Gmel, Bodd, reel lutreola) de notre continent, et nous devons avertit, 4 cet égard , que le doute ne pourra être levé que quan nous aurons reçu du nord de l'Europe ou de l'Asie le dernier de ces animaux, et que nous aurons pu le com- parer en nature avec le pes qui nous arrive frè- quemment de l’ Amérique du nord, et dont les fourrures font l'objet d’un commerce important. Nous ajouterons aussi que les deux dernières espèces méritent d'etre examinées avec attention, et qu'il est nécessaire de con” noftre le système dentaire de la marte gorra avant Q? l'admettre définitivement dans le genre des martes. Il existe encore quelques mustela des auteurs don nous craignons de faire mention dans le corps de cet ou” vrage, parce que les données que nous possédons à leu! égard sont insuffisantes pour les faire bien connoitré" Nous allons néanmoins rapporter ici ce qui a été écrit d£ plus positif sur leurs caractères distinctifs. 1. La MARTE CUJA , mustela yei Molina , Histoire naturelle du Chili, pag. 272, édit. franç. Très-semblablé au furet pour la grandeur, la forme et les dents, ain! que par la division de ses doigts et sa manière de vivre j yeux noirs; museau un peu relevé à son extrémité » comme le groin d’un cochon ; poil tout noir, très- touffu» mais fort doux; queue bien fournie , aussi longue que l€ corps. Elle se nourrit de souris et d’autres petits an” maux; sa femelle produit deux fois par an, et a quatre ou cinq petits par portée. Jl se pourroit faire que cet animal du Chili ne fût qu’une simple variété de la mou fette d'Amérique. RES z 2. La MARTE QUIQUI , mustela quiqui ; Molina, His- toire naturelle du Chili, trad. franç., pag. 275. — Linn. s. Gmel. , tom. I, pag. 99, sp. 17. Espèce de belette de couleur brune, ayant treize pouces de longueur, mest” rée depuis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue? tête aplatie ; oreilles courtes et rondes; veux petits et enfoncés; museau en forme de coin; nez comprimé” avec une tache blanche au milieu; pattes à cing doigt’ armés d'ongles crochus; vingt-huit dents en tout, dont douze molaires; jambes et queue courtes; langt® lisse, très-effilée. Cet animal vit dans des terriers comm® le précédent, et, comme lui, fait sa proie des souris Sa femelle produit plusieurs fois par an. 1l habite le Chilt- 3. La MARTE PÉCHEUSE, fischer weesel; Penn. Quad. pag. 328, n°. 202. — Mastela Pennanti, Erxleb. SYSt mam., pag. 470, Sp. 10, — Mustela melunorhyn:hai Bodd. Elench. anim., pag. 88, sp. 13. Cette espèce, qu habite l'Amérique septentrionale, où elle vit de petits quadrupèdes, a beaucoup de rapports avec la zibeline. Sa longueur est de deux pieds quatre pouces anglais, €f sa queue a dix sept pouces ; ses oreilles sont larges, arro?” dies, noirâtres et bordées de blanc ; son nez est not? ses moustaches sont grandes etsoyeuses; sa face et jes côtés de son cou sont d’un brun påle ou d’un cenare mêlé de noir; son dos, son ventre, ses cuisses €f F queue sontnoirs, mais la base de cette dernière pute est brunâtre; les cotés du corps sont bruns; ses pie á sont larges et très-velus; il manque souventun doigt ja padi de derrière; les ongles sont acérés, arques €* ancs; sa queue est couverte de longs poils. r > CaARACT: C | ire : inci in, — ARACT. Formule dentaire : incis. $, canin, — > molaires 44 — pr. 34 Seconde incisive inférieure de chaque côté hors € rang, et un peu rentrée dans l’intérieur de la bouche, Canines assez fortes et de forme conique. 4 Deux fausses molaires en haut et trois ‘en bas € chaque côté (1). | Dents tuberculeuses supérieures très-grandes , e aussi longues que larges; carnassières infé- Heures pourvues de deux tubercules au côté 1n- terne GF. i l A + ; ° Téte courte; nez peu saillant; museau obtus. Langue lisse, ; Pieds pentadactyles, avec leur paume. et leur e pileuses ; doigts des pieds antérieurs armés ongles robustes, arqués et propres à fouir ; ta- wk des pieds de derrière très-peu relevé dans a marche, “Ep Tronçon de la queue médiocre ou très-court. ï Poils du corps et de la queue souvent très- Ongés , surtour les derniers. Point de cœcum. z À Des glandes anales sécrétant une liqueur ex- Cessivement fétide. Point de fo/licules près des Organes de la génération. ASE Harir., Animaux vivant dans des ‘terriers, qu'ils S€ creusent avec les ongles des pieds de devant. € nourrissant , comme les martes , de petits qua- nue ER RE MARTE A GORGE DORÉE, White cheeked weesel ; Bodi FU pag. 381, n°. 206. — Mustela flavigula ; ea A dig pag. 88 , sp. 14. Elle est noire, avec le net les joues blancs, la gorge d'un jaune citrin ; os et le ventre jaunes. Sa patrie n’est pas connue. Buffon a donné à quelques quadrupèdes étrangers les MS de fouine, de marte et de belecte ; mais la plupart ces noms sont mal appliqués. Ainsi : 1°. Sa PETITE FouiNs DE MADAGASCAR (Encycl. PL. 8: s fig. 2) est la mangouste vansire ; 5 2°. Sa FOUINE DE LA GUYANE est le glouton grison ; \ 3°. Sa GRANDE MARTE DE LA GUYANE est le glouton (azra; ` ; 4°. Sa PETITE FOUINE DE LA GUYANE (mustela guyanensis, Lacép.) paroit être un jeune coati, du moins si l’on en juge par l’alongement excessif de la tête dans la figure qu'il en a donnée; | s°. Son PUTOIS RAYÉ DES INDES appartient au genre CIVETTE. | (1) Comme dans les putois. (Woyezle genre MARTE.) (2) Comme chez les blaireaux. MAMMALOGIE. 185 : drupèdes, d'oiseaux, d'œufs, de miel, etc, Péné- trant quelquefois, comme elles, dans les habi- tations des hommes, et y causant les mêmes dé- oâts. Répandant, surtout lorsqu'on les poursuit, une odeur exécrable , due à la liqueur que sé- crètent leurs glandes anales , et qu'ils mêlent à leur urine. PATRIE. L'Amérique. Java (1). (1) La plus grande confusion règne encore dans la distinction. des espèces de ce genre. Les moufettes à longue queue touffue , sont toutes d'Amérique ; celie à queue courte a été trouvée dans Pile. de Java. € Deux quadrupèdes placés dans ce genre en ont étó retirés récemment; l’un est le gorille de Buffon, viverra gorilla, Linn. Gmel., que ses caractères rapportent alt -genre des MARTES; le second est le coase, aussi de Bufon (Hist. nat., tom. 13, pl. :8), que d'Azara et M. Georges Cuvier ne reconnoissent pas, et dont ils croient l'espèce établie sur une peau de coati défi- gurée (*). M. Cuvier, dans une digression très-étendue qui fait partie de son Mémoire sur les ossemens fossiles des quadrupèdes carnassiers des cavernes, examine avec attention les indications fournies par les auteurs etpar- ticulièrement les voyageurs , ‘sur les moufertes de ŻA- mérique ; & il trouve que ces fndications sembleroient se rapporter à quinze espèces différentes, si Pon se bornoit à les distinguer par les caractères que fournissent ‘les couleurs. Ces indications étant d’ailleurs plus ou moins vagues, il suit de-là, dit-il, qu'on ne sauroit s’en servir, au moins quant à présent, pour distinguer plu- sieurs espèces parmi les moufettes d'Amérique. Buffon, | etensuite Gmelin, avoient néanmoins tranché la difa- culté. Le premier avoit reconnu quatre espèces diffé- rentes , sous les noms de coase, conepate, chinche et moufette du Chili, auxquelles il faut ajouter le zor;lle qu'il ne savoit pas propre à l’ Afrique «et surtout rap» roché des putois. Le second, en adoptant trois des moufettes de Buffon, sous les noms de viverra putorius , mephitis et gorilla , y joignoit deux autres espèces, l'une d’ Hernandez, viverra conepatl , et l'autre de Mutis y vi- verra mapuriio. M. de Humboldt, dans ses Observations zoologiques, ayant remarqué que le maparito de Mutis appuie le pied de derrière sur le sol, le considère comme planti- (*) Ce Coase (Encycl. pl. 86. fig. 1.) qu’on ne sauroit confondre avec l’ysquieparl d Hernandez, ou viverra vulpecula de Linnæus (peut- être notre glouton taira ou mustela barbara Linn.), a, selon Buffon, seize pouces de long, y compris la tête et le corps, les jambes cour- tes, le museau mince, les oreilles petites, le poil d’un brun foncé, les ongles, au nombre de quatre aux pieds de devant, et de cing à ceux de derrière, tous noirs et pointus, la queue non touffue , etc. El ha- bite dans des trous, dans des fentes de rochers où il élève ses petits, Il vicd'insectes, de vermisseaux, de petits oiseaux, et lorsqu'il entre dans une basse -cour, il étrangle les volailles, dont ii ne mange que la cervelle : lorsqu'il est effrayé ou irrité, il répand uns odeur abominable , et c’est son principal moyen de défense. Buf- fon, qui confond ce coase avec l'ysquiepatl, dir qu'il habite le cli- mat tempéré de la Nouvelle-Espagne, de la Louisiane, des Illi- nois , de la Caroline, etc. ; mais ilest bien constaté que dans tous ces pays, un parcil animal est inconnu. On n’y rencontre que le po- lécar, Voyez ci-après la description des variétés de moufectes pro- pres à l Amérique. Aa 186 287°. Esp. MOUFETTE D'AMÉRIQUE, mustela americana. R (Encycl. pl. 86. fig. 3, le chinche ; fig. 2 , le conepate.) Nota. Les citations des auteurs seront Tapportées à chaque variété. CAR. ESSENT. Pelage doux lustré, marqué de bandes blanches longitudinales sur un fond brun-noirätre; queue couverte de poils très-longs et très-touffus. Drmens. générale. De la taille du chat domestique, DESCRIPT. des variétés selon M. Cuvier, Var. À. Moufette ysquiepatl (second), d'Her- nandez , marquée de plusieurs raies blanches. Var. B. Mouferte polécat ou putois , de Catesby, Carol. 11. p. 62. tab. 62 (Encycl. pl. 86. fig. 2), marquée de neuf lignes blanches et digitigrade, à en juger d'après la figure, Var. C. Moufette conepate de Buffon, tom. 13, pl. 40, dessinée plantigrade, et portant six rales blanches. Nota. M. Cuvier pense que cette figure est composée d’après celle de Catesby. Var. D. Moufette conepatl d'Hernandez, Mexic. p.332, n'ayant que deux raies blanches régnant sur la queue. Var. E. Moufette mapurito de Mutis, Act. Hol- miens. 1769. pag. 68.—VWiverra mapurito, Gmel, Syst. nat, tom. 1.pag. 88. sp. 1 $.— Glouton mapu- ritos Humboldt, Rec. d'observ. zoolog. — Pe- lage touffu, d'un noir foncé ; dos marqué d’une seule bande blanche, qui commence au front et se termine"à la moitié du corps; oreilles ex- ternes presque nulles, ne présentant qu'un re- bord mince entouré de poils plus longs que ceux de la tête ; queue blanche à l'extrémité, et de la moitié de la longueur du corps; cou très-court grade, et le range parmi les gloutons , ainsi qu’une autre espèce qu’il nomme atok ou zorra de Quiro. Cette dernière est bien certainement une moufette , ainsi que le prouve sa description, que nous rapporterons dans la suite de cet article. La difficulté de distinguer les différentes moufettes . si toutefois il en existe plusieurs espèces, nous force de les réunir en une seule , ainsi que le propose M. Cu- Vier, en faisant remarquer réanmoins que les variétés qu'elles présentent dans la disposition des bandes blan- ches de leur pelage, sont le plus souvent assez cons- tantes dans une même contrée, et que l’espèce (s’il ny en a réellement qu’une) s’étend dans toute l'Amérique , depuisle centre des Ftats-Unis , jusqu’au Paraguay, dans les plaines comme dans les pays de montagnes, dans Tes endroits boisés comme dans les lieux découverts. _ Ces animaux sont généralement connus sous les noms de béres puantes , enfans du diable et qorillo , qui en espa- gnol signifie petit renard, : MAMMALOGIE. (surtout dans le mâle, au dire des Indiens). Elle se creuse des terriers, dans lesquels elle dort le jour. Sa nourriture consiste en vers et en larves d'insectes. Son odeur est insupportable. M. de Humboldt l’a trouvée auprès des villes de Pamplona et de Santa-Fé de Bogota, à la Nouvelle-Grenade. Var. F. Moufette du Chili, Buffon, Suppl. tom. 7° pl. $7.— Mephitis chiliensis , Geoff, — Dict, des scienc, nat. fasc. 7. pl, 19. fig. 1. Longueur totale., un pied cinq pouces. — de la tête , trois pouces, — de la queue, sept pouces. Pelage d’un brun-marron, avec deux raies blanches suť les côtés du corps, se réunissant derrière la tête en forme de croissant ; queue très-rouffue , mé- langée de blanc et de brun. Rapportée du Chili par Dombey. Sa fourrure est la plus commune dans le commerce des pellereries. 24 7ar. G. Moufette chinche ou chinche de Buffon» rom, 13. pl, 39.--Wiverra mephitis, Gmel. Deux raies blanches excessivement larges , pos- térieurement ; queue fournie de très-longs poils | blancs, mêlés d’un peu de noir; front marqué d'une bande longitudinale blanche, se joignant à celles du dos; le restant du corps d'un brun : plus ou moins foncé, avec deux petites taches blanches sur les épaules et sur le ventre, Il ha- bite le Chili, f Var. H. Moufette chinche de Feuillée. (Journal du P. Feuillée „ Paris, 1714. pag. 272.) Marquée de deux raies blanches qui s’écarrent et finissent sur les côtés. Elle vit dans un terrier, et présente d’ailleurs des mœurs très-analogues à celles des putois et des martes. Le Brésil, et principale- ment les environs de Buenos-Ayres. Var. 1. Moufette yagouaré de d’Azara, (Essai sut l’histoire natur, des quadrup. du Paraguay, trad- franç. tom. 1. pag. 211.) Pelage d’un brun- noir, qui s'éclaircit avec l’âge, er marqué de deux bandes blanches qui s'étendent jusqu’à la queue. . Quelques individus manquent absolu- ment de raies blanches; d’autres les ont à peine indiquées ou peu sensibles sur les flancs, et d'au- tres les ont plus ou moins étendues sur les côtés de la queue, Elle n'existe point au Paraguay, et d'Azara ne l’a pas trouvée plus au nord quê le 29°. degré 40 minutes le latitude méridionale- Var. K. Moufette polécat. Polécar ou putois de Kalm (Voyage, pag. 452). Skunk des Amétt= cains, D'un brun-noir, avec une ligne blanche longitudinale sur le dos, et une de chaque coté de la même couleur et de la même longueuf- MAMMALOGIE. 187 Quelquefois attaquée de la maladie albine. Elle 2 toutes les habitudes et la mauvaise odeur du pee. On la trouve dans tous les Etats-Unis de | Amérique. : Var. L. Mouferte zotille de Gemelli - Carreri es tom, 6. pag. 212 et 213). Indiquée ment comme étant blanche et noire, et comme ayant une très-belle queue. d M. Moufette mapurita de Gumilla (Hist, nat. D l'Orénoque, tom. 3. pag. 240). Mafutiliqui ces Indiens, Corps tout tacheté de blanc et de noir; queue garnie d’un très-beau poil. De l’ Amé- … Tque méridionale, | | Par. N. Moufette dite le Puant (Lepage-Duprarz, tst, de la Louisiane, tom. 2. pag. 86 et 87). , Male d’un très-beau noir. Femelle noire, bordée EESO: z te blanc, Sa patrie .est la Louisiane, Par. O. Moufette orthula du Mexique (Fernandez, ist. nov. Hisp. pag. 6. cap. 16). Noire et blan- C z « 1e, avec du fauve sur quelques parties. - ar 7 A ; : P. Moufette tépémaxtla, du même Fernandez. ayant point de fauve, comme Porthula, Sa queue présentant quelques anneaux noirs et blancs, Du Mexique. Von Q.. Moufette atok ou zorra de Quito, glouton 4 Quito , gulo quitensis (Humboldt, Recueil observ. sur la zoologie ). Plantigrade, Corps Mince comme celui des civettes , et long de deux pieds environ ; queue très-touffue et semblable à celle du renard ; corps noir et marqué de deux bandes blanches, qui s'étendent depuis le Sommet de la tête jusque vers l’origine de la Queue; yeux grands et de couleur bleue ; langue hérissée de petites papilles épineuses ; oreilles petites, très-pointues et noires; queue d'un tiers motns longue que le corps, couverte de poils mêlés de blanc er de noir; ongles des pieds de éVant, et surtout celui du milieu, beaucoup plus _ Brands er plus recourbés que les autres. Elle dort le jour et chasse la nuit; se nourrit d'oiseaux et Surtout d'insectes qui s’attachent aux plantes tu- béreuses des pommes de terre. Elle habite la province de Quitos Var. R. Mouferte interrompue; mephitis interrupta, Rafinesque; Ann. of, nat. pag. 3. n. 4. Brune; deux raies courtes, blanches, parallèles sur la tête; huit raies sur le dos, dont les quatre anté- rieures égales et parallèles, et les quatre posté- rieures rectangulaires et disposées sur des direc- tions opposées; un pied de long, Cette mou- fette rare habite la Louisiane. 288°, Esp. MOUFETTE DE JAVA, mephitis ja- vanensis, (Non figurée.) Mephitis javanensis , Lesche- nault de Latour, esp. nouv. CAR. ESSENT. Queue très-courte et couverte de poils peu longs. DIMENS. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. DRE SC EN AR Li re SN Pot NT na eo E a — de la queu Net ee os res 4 33 I > DESCRIPT. Pelage d’un brun foncé, surtout sur les parties supérieures du corps; front marqué d'une tache blanche qui s’avance en pointe vers le mu- seau , et s'élargit postérieurement pour se pro- longer sur la ligne médiane du dos, en se rétré- cissant progressivement jusqu'à l’origine de la queue, qui a un peu moins d’un pouce de lon- gueur, et dont le bout est aussi blanc ; ongles de devant très-forts et propres à fouir la terre. Un individu de cette espèce présente une in- terruption dans la ligne blanche du dos. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java, où elle a été découverte par M. Leschenault de Latour. LVII. GENRE. LOUTRE,, lutra , Rai. Briss. Scop. Erxleb. Cuv. Shaw. Lacép. Illig. : Mustela , Linn. Gmel. CARACT. Formule dentaire : incis. 2 Fe a : st 5 . 5—5 — 5—5 TS où 0 — 36 molaires ou 3 36 ou 38 Seconde incisive inférieure de chaque côté, un peu rentrée dans quelques espèces, et sur la ligne des autres incisives dans une autre. Canines moyennes et crochues. Première molaire supérieure petite, mousse, et quelquefois caduque; la seconde, tranchaute ; la troisième , semblable pour la forme, mais plus épaisse ; la quatrième ou carnassière , de grosseur médiocre, à deux pointés externes, et munie d'un fort talon en dedans; la cinquième à trois petites pointes en dehors, avec un large talon = f A. > interne , relevé d'un tubercule mousse. Molaires inférieures en nombre variable de cinq à six , parce que la première manque sou- vent; du reste, semblables aux supérieures, si ce n'est que la dernière a sa partie tuberculeuse moins développée que la carnassière. Aa 2 hé + D ` meys m pr STE TT T : + v. b ET w . L e e r zs m g nn AT meena n - maanimena MAMMAL Tête large er aplatie. Langue légèrement papilleuse. Oreilles courtes et arrondies. Corps fort long et bas sur pattes. - Doigts dés pieds armés d'ongles crochus, non rétracuiles, et réunis par une membrane propre à faciliter la natation. | Queue moins longue que le corps, forte et déprimée à sa base. Corps couvert de poils de deux sortes, un duvet excessivement fin et doux, et de longues soies brillantes. # Deux petites glandes sécrétant une liqueur fétide , situées près de l'anus, ps Point de cœcum. HABIT. Carnassières comme les martes, mais vi- vant presqu'exclusivement de poissons, Ne s’é- loignant point des bords des eaux douces ou sa- lées, et habitant dans des cavités des berges. PATRIE. L'Europe, le nord de l'Asie, les deux Amériques. 289°. Esp. LOUTRE D'EUROPE, lutra vulgaris. (Encycl. pl, 70. fig. 4.) Lutra vulgaris, Erxleb. — Mustela lutra, Linn. Gmel. Bodd.—Schreb. Saugth. tab. 126. A. — La loutre, Buff, Hist. nat, des anim, tom, 7. pl, 11.—-The otter, Pen- nant, Brit, zool. pag. 3 2. fig. CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus et blanchâtre en dessous, x : Drmens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu’à Panus a. — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu à l'occiput .........,..,. — des oreilles..,..... — de la queue — de lavant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet....:.,........, — depuis le poignet Jusqu'au bout des ongles... — de la jambe, depuis le genou jus- gwau talons. 4 — dupied, depuis ONDES OMBIÉS erore so à 4 ESCRIPT. Corps à peu près aussi gros et aussi lorg que celui du blaireau, mais beaucoup plus bas sur jambes; tête plate; museau fort large; lèvre supérieure très-épaisse et recouvrant linfé- rieure, comme cela exisre chez les phoques ; soies des moustaches très-fortes; yeux noirs à cornée bombée 5 poils fins du corps d’un gris- blanchâtre sur la plus grande partie de leur ton- \ . ` gueur et bruns à leur pointe; grands poils des ÍI » OG IE, parties supérieures éris-blanchätres sur la moitié de leur longueur, depuis la racine, et de couleuf brune très-luisante dans le reste de leur étendue; côtés de la tère, mâchoire inférieure, gorge» dessous et côtés du cou, poitrine, ventre , AI$7 selles, aines, face intérieure des jambes, de cou- leur blanchâtre et luisante, parce que les granes poils de ces parties ont cette couleur dans toute leur étendue ; poils des pieds courts, et de couleuf brune mêlée d’une légère teinte roussâtre; dessus de la rête er bout de la queue d’un brun foncé ét même noirâtre ; membrane des pieds de derrière plus longue que celle des pieds de devant. Var. A, Loutre d'Europe tachetée. L, V. variegata. Pelage brun en dessus, blanchâtre en dessous, principalement sous le cou, où le blanc est pres- que pur ; flancs parsemés d’une infinité de petites taches blanches rondes , irrégulièrement dis- tribuées. Hagir. Elle ne quitte jamais les bords des lacs, des rivières ou des étangs, qu’elle dépeuple de . poissons; vit solitaire; marche mal; nage avé beaucoup de facilité et plonge bien; se blott dans des creux naturels des rivages ou sous des racines d'arbres; compose son lit de petites bu- chettes et d'herbes, etc. Elle entre en chaleur en hiver, et mer bas en mars. Sa retraite, où elle rassemble le plus de poissons qu’elle peut en saisir, est infectée par l'odeur que produit. leur décomposition. | PATRIE. L'Europe, depuis la Suède jusqu’à PI- talie, et, dit-on, l'Asie et l'Amérique septen- trionales. La variété tachetée a été trouvée à l'Tle-Adam, près Paris. 290°. Esp. LOUTRE D'AMÉRIQUE, lutra brast- liensis. | (Encycl, pl. suppl. s. fig. 3.) Lutra brast- liensis, Raï. Geoff, — Mustela lutris brasiliensis » Linn. Gmel.—Saricovienne de la Guyane, But. Suppl. tom. 6. pag. 287. — Loutre d’Ameriqués Cuv. Regn. anim, tom. 1. pag. 151. et tom. 4 fig. 3. : CAR. ESSENT., Pelage brun ou fauve , avec la gor£* blanche ou jaunâtre. | Dimexs. Longueur du corps, mesuré de- pied. pouc. puis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue . ee a — delatéte.....,... — de la queue... Ge - Hauteur moyenne du corps B DESCRIPT. Tête arrondie ; cou fort long; P°° assez court, d’un fauve-brun, couché sur le corps» lig. et encore plus ras sur la queue que partout ait- leurs; queue bronârtre et passant au brun vers le out ; flancs et dessous du corps de la même cou- eur que le dos ; mâchoire inférieure, dessous du pe gorge d’un blanc sale, légèrement teint € Jaune (1). : 3 Jeunes individus ayant un pelage semblable à celui des adultes „à cela près que le dessous de la gorge et du cou, au lieu d’être d'une teinte jau- natre uniforme, se trouve varié de cette couleur et de celle du reste du pelage. y ABIT. Elle forme des troupes plus ou moins nombreuses , qui fréquentent les fleuves er les Savanes noyées par l'eau douce seulement, Sa nourriture consiste en poissons. Elle a pour en- nemis des quadrupèdes du genre des chats, et p notamment le jaguar et le couguar. ATRIE, Les grands fleuves de la Guyane, et quel- Ques-uns de l'Amérique septentrionale. RANE . 917. Esp, LOUTRE MARINE, lutra marina, (Encycl. pl, 70. fig. 3.) Lutra marina. Erxleb. — Mustela lutris, Linn. Gmel.— Schreb, Saugth, tab. 128, — Loutre de mer, Cook, 3°. Voyage, — franç, pl. 43. — Loutre du Kamichatka , Feoff, Collect. du Mus. d'hist. nat, — Die see- c iber oder seeotter , Steller, Kamtch., pag. 97. ` pS Corps très-alongé; queue égale au ee € la longueur du corps ; pieds de derrière Fu pelage noirâtre ; d un genge à a ee 5 per > pied. pouc, lig. Te uré pu roite, depuis jusqu a ANUS css... bz IO 233 D a » OàIO » DR es + 70 à 80 livres. | HE RIPT., Tête petite et arrondie ; oreilles toites, coniques et couvertes de poil; yeux assez grands, avec liris variant du brun au noir ; Une grande membrane clignotante à l'angle in- terne des yeux, s'étendant à peu près sur la moi- Fu du globe; narines très- noires et ridées ; Čvres très épaisses; ouverture de la gueule assez grande; mâchoire supérieure armée de quatorze dents, dont quatre incisives très-aigués (2); une ne = | (1) I paroît qu'il y a plusieurs variétés de couleur Sans cette espèce, ou méme qu'il existe plusieurs Espèces dans son pays. Laborde en cite de noira- tres et de jaunâtres, et Sonnini parle de loutres de Cayenne, d'un gris plus ou moins foncé, et de loutres argentées. (2) Cette description, faite par Steller, présente un caractère d’exactitude remarquable. Elle offre une ano- malie notable dans lenombre des dents incisives , qui rap- Proche particulièrement ltédontre dk Racer des Phoques, avec lesquels elle a d’ailleurs plusieurs points de ressemblance trés-marqués. z MAMMALOGIE. canine assez longue de chaque côté, et quatre ou cinq molaires larges et épaisses, la.première érant tranchante et les dernières garnies de tu- _bercules mousses ; une molaire de plus à la mã- choire inférieure, qui d’ailleurs a également deux canines et quatre incisives ; langue assez longue, un peu fourchue à son extrémité et recouverte de papilles cornées ; hanches et cuisses étroites; cuisses et jambes courtes, et placées plus près de lanus que dans les autres quadrupèdes , si ce n’est dans les phoques ; doigts réunis entr eux . par une membrane couverte de poils, et terminés -par un ongle crochu; queue épaisse et déprimée; pelage très-fourni , généraleinent noir ou bru- nâtre, Femelles plus petites que les mâles, et ayant la couleur du pelage plus foncée. Variété A. Loutre marine à tête blanche, Dict. des scienc. nat. fasc. 7. pl. 19. fig. 2. Pelage très - luisant er parsemé de quelques poils blancs, d’où il résulte que la couleur générale du corps est le brun-noir piqueté de blanc. La têre , la gorge, la poitrine, les pattes de devant, sont couvertes de poils d’un blanc sale, au mi- lieu desquels s'en trouvent quelques-uns de couleur brune. | - Nota, Plasieurs loutres marines ont le mén- ton et la gorge seulement variés de longs poils très-blancs et très-doux; d’autres ont la gorge jaunâtre, et portent plutôt un feutre crépu , brun er court sur le corps, quun poil propre- ment dit. | Hagir. Pendant l'hiver, elle se tient tantôt sur les glaces des bords de la mer, tantôt sur le rivage; en étré, elle se rend par les fleuves jasque dans les lacs d’eau douce : vivant par couple; la fe- melle ne faisant quun petit à la fois, et rare- ment deux, à la suite d'une gestation de huit à neuf mois; se nourrissant de crustacés, de co- rejetés sur le rivage en été, de fucus, etc. PATRIE. Les bords de la mer de l'Amérique sep- tentrionale, noramment sur la côté nord-ouest de ce continent. On la trouve aussi sur les côtes < orientales du Kamtchatka et dans les fles voi j > > € Ea a. sines, depuis le 30°, degré jusqu’au 6o°., er il ne sen rencontre que peu ou point dans la mer HR à l'occident du Kamtchatka. L'ile PS A 7 ` 3 x ering , les iles Kouriles er Aleoutiennes, en uillages , de vers marins, de poissons, de fruits q ges, > ; 5 contiennent beaucoup, On chasse cet animal open mener T E p mr © ©" 199 pour en avoir la superbe fourrure, qui a beau- coup de valeur (1). | 2°. Division. Deux dents tuberculenses plates , derrière la carnassière supérieure ; qui elle-même a un talon assez fort. LVILIS. GENRE. CHIEN, canis, Linn. Briss. Penn. Erxleb, Bodd. Cuv. Geoff. Illig. CAR. Formule dentaire : incis. 5 canin, =! . PS ARE . à 66 à molaires A _{ncisives placées sur une même ligne, trilo- bées lorsqu'elles ne sont pas encore usées, Canines coniques , aiguës er lisses. Molaires supérieures au nombre de six de chaque côté; savoir, trois petites dents aiguës ou fausses molaires tranchantes, à un seul lobe ; | une carnassière bicuspide , et deux petites dents à couronne plate. Molaires inférieures, sept; savoir, quatre fausses molaires, une carnassière dont la pointe posté- rieure est mousse, et deux dents tuberculeuses. Mächoires alongées, arcades x Ygomatiques mé- diocrement arquées en dehors. Museau pointu, avec un mufle ou partie nue assez considérable et arrondie. i: Langue lisse. | Oreilles médiocres droites et pointues (dans l'état de nature). Pieds de devant pentadactylesetles postérieurs, rétradactyles, pourvus d'ongles alongés, assez obtus, non rétracriles. | | Queue moyenne. Point de poches ou de follicules près de l'anus ou des parties de la génération. Mameiles placées sur la poitrine et sur le ventre, G) La loutre du Canada (mustela hudsonica Lacép.) est un animal peu connu, qui peut-être ne diffère pas de la loutre marine. Sa longueur totale, en y comprenant la queue , est de quatre pieds trois pouces. Sa fourrure est douce et noire. Elle habite le bord de la mer, et ne fré- quente pas les eaux douces. On la trouve au Canada. Plusieurs animaux qui n'appartiennent pasä ce gente, ont reçu le nom de Loutres, Nous citerons principalement : 1°. la loutre d'Egypte , qui est la mangouste ichneumon, et 2°. la petite loutre d eau douce de Cayenne , qui est le chironecte yapock, i MAMMALOGTE, HABIT. Animaux omnivores, très-intelligens , $è nourrissant de chair fraîche ou de chair corrom- pue , et joignant quelquefois à ces alimens des substances végétales, telles que des fruits, des ra- cines, etc. La plupart d’entr’eux se réunissant en troupes ou meutes, pour chasser en commu les espèces paisibles dont ils font leur proie, CE qu'ils suivent à là piste au moyen de leur odo- rat, rendu très-délicat par le prodigieux déve- loppement de la membrane pituitaire sur les nombreux replis des cornets ethmoïdaux. Voyant et entendant aussi fort bien, Les femelles (à l'état sauvage) faisant de trois à cinq petits» qu'elles élèvent avec tendresse, et qu'elles dé- fendent avec courage. Quelques espèces se creu- sant des tannières, ou profitant des terriers creu- sés par d'autres animaux; mais le plus grani nombre établissant leur domicile dans les taillis des forêts les plus fournies, etc. ` ` PATRIE. Toutes les parties de la terre habitées # par Phomme, à lexception de quelques groupes d'iles situées dans la mer Pacifique. * Les CHIENS. Pupilles des yeux rondes. e rs 292°. Esp. CHIEN DOMESTIQUE, canis fami- laris, (Encycl. pl. 98. fig. 3. pl. 99, 100, 101, 102, 103 et 104.) Canis familiaris, Linn. Erxleb, Bodd. — Le chien, Buf Hist, nate tom. $.— The dog; Penn. Brit. zool. pag. 23: CAR. ESSENT. Queue recourbée en arc: museau plus ou moins alongé OU raccourci ; pelage trés- varié. pour la nature du poil et pour ses teintes > cela près que toutes les fois que la queue offre une couleur quelconque et du blanc, ce blanc est ter- minal (1). rte (1) Nous avons , pour la première fois , fait cette re marque , et nous l’avons vérifiée, depuis dix-huit moiss sur un nombre immense d'individus. Comme il existe des espèces sauvages de ce genre qui ont constamment lê bout de la queue blanc, telles que le renard argenté €t le chien antarctique , nous pensons que ce caractère pouf” roit bien être un vestige de celui de la race primitive (aujourd'hui inconnue), de laquelle descend notre chien domestique. C’est ainsi que l'on voit, par exem- ple ; sur beaucoup de chats, aussi en état de domesti” cité, des traces éparses, mais toujours dans des points déterminés , de la robe du chat sauvage , telles que les petites barres brunes du front, les lignes obliques des coins des yeux, les anneaux de la queue , etc. Nous avons été conduits à faire cette observation , en remar- quant que tous les chiens des Eskimaux qui sont venus \ ~ MAMMALOGTE. T Les MATINS. Tête plus ou moins alongée ; pa- Hétaux tendant à se rapprocher , mais d’une ma- niere insensible; condyles de la måchoire inférieure sur la méme ligne que les dents molaires supérieures. Variéré A. Chien de la Nouvelle-Hollande, C. F. Australasie , Nob. Dingo , Shaw , Gen. zool. TOn. 1. part. 2, pl. 76. page 278. Taille et pro- Portions du chien de berger , excepté la tête, qui tessemble entièrement à celle du mâtin; pelage À . MÉS-fourni ; queue assez touffue; deux sortes de poils, des laineux gris et des soyeux fauves ou ancs ; dessus de la tête, du cou, du dos et de À Queue d'un fauve foncé ; dessous du cou et ~- Poitrine pl Ales: m face l de ; pius paies; museau et face imterne des cuisses et des jambes blanchâtres; dix-huit ver- rè \ - ébres À Ja queue. Longueur du corps, depuis le out du museau jusqu'à l’origine de la queue, Fur pieds cinq pouces. (Individu rapporté par eu Péron et M. Lesueur. ) > Harrr, Très-agile; courant la queue relevée ou étendue horizontalement, avec la tête haute er €s oreilles droites; très-vigoureux et rempli de rourage; vorace , et se jetant sur les volailles ou * viande qu'il trouve à sa disposition, sans que * craintè d'aucun châtiment le retienne. P, ARR | ATRIE. La Nouvelle- Hollande , aux environs du Port Jackson. ; ar. B. Chien Mâun, C. F. laniarius, Linn. mel, (Encycl, pl. 103. fig. 2.) Mätin, Buff. St, nat, tom. ç. pl. 25. Tère alongée; front aplati; oreilles droites à la base et demi-pen- antes dans le reste de leur étendue; taille longue et assez grosse, sans être épaisse ; jambes longues Ct nerveuses , assez fortes; queue relevée en en aut; poil assez court sur le corps, er plus long *UX parties inférieures et à la queue; couleur ordinairement fauve-jaunâtre, avec des rayures Noirätres, obliques et parallèles entr’elles, mais PEU marquées et irrégulièrement disposées sur les ancs, — D’autres individus blancs , gris, bruns OÙ noirs, — Longueur du corps entier, depuis le out du museau jusqu’à l'anus, 2 pieds 14 pou- ee PRE ` OU qui sont nés à Paris ( au nombre de huit) avoient la eue noire à la base et blanche à la pointe, et nous regardons cette race comme l’une des plus rapprochées qu’on connoisse de la souche de i’espèce. Le caractère spécifique ,„ attribué au chien par Lin- . Dæus , canis caud& sinitrorsùm recurvatä , n'est . as exact quant à la direction de la queue, ainsi qu'il est fa- Cile de s’en convaincre. Nous avons suivi , pour {a distinction des variétés du €Men, le travail de M. Frédéric Cuvier. RARE IOH ces. — de la tête, 9 pouces 6 lignes.—de lavant- “bras, 8 pouces 6 lignes, — depuis le poignet jus- qu’au bout des ongles, 6 pouces. — de la jambe, 8 pouces 6 lignes. — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles, 8 pouces. — Hauteur au train de devant, 1, pied 11 pouces 6 lignes.— à celui de derrière, 2 pieds. i - HABIT. Fort et courageux, il se bat avec courage contre les loups. Il est assez intelligent et très- attaché à son maître, On l’emploie quelquefois à la chasse du sanglier et du loup; mais le plus souvent il est destiné à la garde des habitations rurales er des troupeaux. Suivant Buffon, ce chien naturel aux régions tempérées, est devenu le grand danois, lorsqu'il a été transporté au Nord, et le léyrier, quand ila été acclimaté dans le Midi. Accouplé avec le dogue, 1l auroit produit le dogue de forte race. >- : PATRIE. La France, Var. C. Chien Danois, C. F. danicus, Nob. — Grand danois, Buf. tom. $. pl. 26. Tête da mâtin; corps et membres plus fournis que dans ce chien; pelage ordinairement blanc, et mar- qué de taches noires arrondies , nombreuses, d'autres fois grises ou brunes; queue assez grêle ; yeux souvent verrons. Longueur du corps, 3 pieds 6 pouc@.—de la tête, ro pouces 6 lignes. — de lavant-bras, 9 pouces 4 lignes. — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles, 6 pouces. — de la jambe, 8 pouces 6 lignes. — du talon au bout des ongles, 8 pouces 4 lignes, Hauteur au train de devant, 2 pieds 4 lignes. — à celui de derrière , 2 pieds 1 pouce 6 lignes, : HABIT. Analogues à celles des mâtins. Il aime les chevaux. On l'emploie pour courir devant les équipages et pour la garde des maisons. Par. D. Chien Lévrier, canis grajus Linn. Gmel, (Encycl. pl, 98. fig. 3.) Lévrier, Buff. Hist. nat.‘tom, $. pl, 27.—Fréd. Cuy. Mamm. Hithog. 16%. livr. Museau très-alongé (plus que dans aucune race de chien}; front très-bas, ce qui est causé par l’oblitération des sinus fron- taux; lèvres courtes; jambes minces et très- longues; muscles maigres ; abdomen très-rétréc] ; oreilles à demi pendantes ; pelage essentielles ment composé de poils soyeux; manquant sou - vent du cinquième doigt, qui se développe aux pieds de derrière chez d'autres races ; queue peu charnue > Organes génitaux peu développés. Gran- deur ordinaire : longueur de la nuque à l’origine | de la queue, 2 pieds 7 pouces.—de la tête; depuis af 1 92 le bout du nez jusqu’à la nuque, 9 pouces. — de la queue, 1 pied 6 pouces. Hauteur aux épaules, 2 pieds 3 pouces. ‘ e Es Sous-variété a. Lévrier d'Irlande. Trois et même presque quatre pieds de hauteur ; cou- leur blanche ou canelle. Sous-var. b. Lévrier de la Hautè-Ecosse. | Race métive, ayant de longs poils rudes et rougeâtres mêlés de blanc, qui couvrent la moitié des yeux; oreilles pendantes, taille considérable. Sous-var. c. Lévrier de Russie. Haut de deux pieds et demi; corps très-grêle, couvert de poils longs et assez grossiers, divisés par mèches; queue très-longue, roulée en spirale. Sous-var. d, Lévrier levron, C, F. italicus, Lino. Gmel. Levron ou léyrier d'Italie, Buff. tom. $. pag. 241. En tout semblable au lé- vrier à poil ras, mais très-perit et encore plus maigre que cette race de chien ; pelage blanc ou de couleur isabelle claire , quelquefois varié de ces deux couleurs. Instinct très-foi- ble; naturel timide; ne montrant presque point de sentiment; souffrant du froid de notre pays, et tremblant continuellement - comme le chien turc. Il est originaire d'Italie, _Sous-var. e; Lévrier chien-turc. Race mé- tive, présentant les formes du levron avec la peau nue et grasse du chien turc 5; tremblant continuellement comme ce dernier. HABIT, Intelligence bornée; peu susceptible d'é- ducation ; très-sensible aux caresses , même des personnes qu'il n’a jamais vues, le lévrier s'at- tache peu à son maître. Sa vue est excellente, son ouïe très-fine , sa course rapide; et lorsqu'il est de grande taille, il est employé à la chasse å courre ; principalement à celle du lièvre et du la- pin. Le lévrier d'Écosse et celui d'Irlande étoient autrefois en usage comme chiens de garde. PATRIE, L'Europe, Buffon considère cette race comme propre aux pays chauds de cette partie du monde, et la fait descendre de la race du matin, D Les EPAGNEULS. Tête médiocrenent alongée ; Pariétaux ne tendant pas à se rapprocher dès leur naissance au-dessus des temporaux , S écartant au contraire > €t se renflant de manière à agrandir la cavité cérébrale et les sinus frontaux. Far, E. Chien Epagneul >» C. F. extrarius, Linn. bu” Nr MAMMALOGIE. à Gmel, Oreilles larges et pendantes; jambes sè- ches et assez courtes; corps assez mince; queu? : = ARS ; 4 relevée ; poil de longueur inégale dans les diffé rentes parties du corps, très-grand aux oreilles sous le cou, derrière les cuisses , sur la face pos- Fe . ds. lys térieure des quatre jambes, sur la queue, et p court sur les autres parties du corps. Pelage 86-7 nétalement blanc , avec des taches brunes OU noires, particulièrement sur la rête; une tache fauve au-dessus de chaque œil dans les individus dont la tête est noire. Le grand épagneul a le front assez aplati , le nez quelquefois fendu, la queue médiocremenff touffue. La longueur de son corps est de 2 pieds 4 pouces; sa hauteur au train de devant est d'u pied $ à 6 pouces, etc, | Sous-var. a. Le petit épagneul: (Encycl. pl. 100. fig. 3.) Buf. pl. 38. fig. 1. Tere petite et arrondie ; oreilles et queue couvertes de très-grands poils. Longueur du corps» 11 pouces 4 lignes, — de la tête, 3 pouces. Hauteur du train de devant, 6 pouc, — à cé” lui de derrière, 6 pouces 3 lignes. | Sous-var. à. Le gredin, C. F. brevipilis » Linn. Gmel. (Baff.. tom. ç. pl. 39. fig. 1.) En tout semblable, pour la taille er les for mes du corps et de la tête, au petit épagneul; pelage entièrement noir; queue médiocre” ment touffue. | Et Sous- var. c. Le pyrame. { Encycl. pl. 100: fig. 2.) Buff. pl. 39. fig. 2. En tout semblable au petit épagneul ; poil noir, marqué de feus. c'est-à-dire de fauve, sur les yeux, sur le mt seau , sur la gorge et les jambes. Sous-var. d. Le bichon , canis melitéus: (Encycl. pl. 100. fig. 4.) Le bichon, But, tom. 5. pl. 38. fig. 2, vulgairement chien bougé et chien de Malte. Museau semblable à celu du petit barbet; poil de tout le corps ét de la tête excessivement long et soyeux , ordi- nairement blanc; taille très-perire. Buffon pense que cette race métive est produite pê! l'alliance du petit épagneul et du petit babes qu'il considère lui-même comme résultant 4° l'union du petit épagneul et du grand barbet. Sous-var. e. Le chien lion, canis leonints» Linn. Gmel. (Encycl. pl. 100. fig. 5.) # chien lion , Buff. tom, 5. pl. 40. fig. 2. Ne dit- férant du bichon qu'en ce que le poil est couft sur le corps et la moitié de la queue, ta® a qe . š yF a. à qu’il est aussi long que celui du bichon a | tete s Hy Ha i 1 : r $ ° a a w Animaux doués d'une grande intelligence, t très-attachés à leurs maîtres. Le grand épa- Ment, et Pon est parvenuà rapetisser leur taille P ; EE 7 r ATRIE, L Europe méridionale et tempérée, Ori- Par, F. Chien barbet, canis aquaticus , Linn, Gmel. tête , sur le cou, sur les épaules , sur les quatre jambes ec sur le bout de la queue. Buffon et Daubenton pensent que l’origine de cette pe- tite race de chien est la même que celle du bichon, en y supposant de plus le mélange d'un chien à poil ras, A , Sous-var. f. Le chien de Calabre. Tiès- Stand, et participant aux caracrètes des da- nors et des épagneuls , desquels il provient. 8neul et le chien de Calabre sont supérieurs aux petites sous-variérés sous le rapport de la finesse à odorat, Ils sont seuls employés à la chasse; ~ Premer, comme chien couchant ou chien arrêt, et le second, dans la chasse au loup. € petit épagneul, le gredin , le pyrame , le bi- chon'et le chien lion sont élevés pour d'agré- Considérablement. SMaire d'Espagne. Grand barbet, Buff. Hist. nat. tom. s. pl. 36. Vul- Surement caniche et chien canard. Tête grosse et fonde; cavité cérébrale plus vaste que dans au- Cune autre race ; sinus frontaux très-développés; Oreilles larges et pendantes; jambes courtes ; Corps épais er racourci; queue presque horizon- tale; poil long et frisé sur tout le corps, de cou- eur noire ou racheté de noir sur du blanc, quel- quefois tout blanc, ou bien jaunâtre ou rous- satre, Longueur du corps et de la tête ensemble, 2 pieds 6 pouces, — de la tête, 7 pouces. Hauteur au train de devant, 1 pied 6 pouces.—à celui de derrière, 1 pied 7 pouces, Longueur de l'avant- ras, 7 pouces 6 lignes.—depuis le poignet jus- qu'au bour des ongles, $ pouces.—de la jambe, 7 pouces 6 lignes. —du talon au bout des ongles, 6 pouces 8 lignes, Sous-var. å. Petit barbets C. F. minor, Linn. Gmel. (Encycl. pl. 100. fig. 1.) Petit barbet , Buffon, tom. ș. pl. 38. fig. 2. Sem- b'able au barbet par le port, par la figure , par -le poil du corps, long et frisé ; museau moins gros à proportion; poil soyeux sur le sommet de la tête , sur les oreilles et à l'extrémité de la. queue, à peu près comme dans l'épagneul, Ji provient, selon Buffon et Daubenton, du mélange du grand barbet et du petit épagneul, MAMNMALOGAE - 195 bet; oreilles un peu redreSsées; poils longs, non frisés, et disposés par petites mèches droites dans toutes les directions ; couleur ot- dinairement noire , avec des taches de feu sur les yeux er les pattes ; museau garni de longs . poils comme le corps; taille médiocre ou pe- tite. Paroissant provenir du barbet et du ‘_ chien de berger. LT + Hagrr. Le barbet est de tous les chiens celui dont intelligence paroît le plus susceptible de déve- loppemens. Il est extrêmement attaché à son maître. Il aime l’eau et nage avec la plus grande facilité. On l’emploie utilement pour la chasse des oiseaux aquatiques. Les deux petites sous- variétés métives sont élevées dans les appar- temens : la dernière chasse bien. ar. G. Chien courant. G. F. gallicus, Linn. Gmel. (Encycl. pl. 102. fig. 1.) Chien courant Buff. tom. $. pl. 32. Museau aussi long et plus gros ue celui du mâtin; tête grosse t ronde; oreilles fort larges, très-longues et pendantes ; _ jambes longues et charnues ; corps gros et alon- gé; queue relevée ; poil court, à peu près de même longueur sur tout le corps, d'un blanc uniforme ou d’un blanc varié de taches noires, brunes ou fauves irrégulièrement distribuées. Longueur totale du corps, 2 pieds 9 pouces. — de la tête, 8 pouces 9 lignes, — des oreilles, ‘6 pouces 6 lignes. — de l’avant-bras, 8 pouces ‘2 lignes. — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles, 6 pouces. — de la jambe, 9 pouces. — depuis le talon jusqu’au bout des ongles, 7 pouces 3 lignes. Hauteur du train de devant, 1 pied 9 pouces 9 lig. — de derrière , 1 pied 10 pouces. HABIT, Ardent chasseur , il est employé à la grande chasse des bêtes fauves. Son odorat est exquis. Il montre beaucoup d'intelligence. Pire Lafite =" Var. H, Chien braque, C. F. a icularius, Linn, Gmel. Braque et braque du Bengale, Buff. Hisr. nat, tom. $. pl. 33 et 34. (Encycl. pl. 102. ~ figure qu'en ce qu'il a le museau un peu plus court et MOINS gros par le bout, la tête plus grosse, les oreilles plus courtes, moins larges, jambes plus longues , le corps plus épais, la queue plus charnue et plus courte. Pelage blanc pur ou blanc avec d ires où bk c des taches-noires, brunes ou fauves; nez quelquefois fendu. Longueur to- tale, 2 pieds 4 pouces 6 lignes. — de la tête, Sous-var. b. Chien griffon, Forme du bar- 6 pouces 2 lignes, Hauteur au train de devant, Bb fig. 2.) Ne différant du chien courant pour la en partie droites et en partie pendantes, les MAMMALOGIE., souvent du gris sur la gorge, sur la poitrine et sut le ventre ; quelquefois des taches de feu suf les yeux et des poils de certe couleur sur les membres et sur la queue. Longueur du corps, 2 pieds 3 pouces. — de la tête, 8 pouces 4 lignes Hauteur du train de devant, 1 pied 8 pouces 2 lignes. — du train de derrière, 1 pied 8 pouces 4 lignes. es sr HABIT. Très-intelligent. Employé avec beaucoup d'avantages à la garde et à la conduite des trou- peaux. AE E, PATRIE. L'Europe tempérée et septentrionale. Var. L. Chien loup, C. F. pomeranus, Linn. Gmel. (Encycl. pl. g9. fig. 2.) Le chien loups 1C4 1 pied $ pouces 4 lignes, — à celui de derrière, -1 pied 6 pouces. a Sous-var. a. Braque du Bengale, Buffon, tom, $. pl. 34. Ressemblant au braque propre- ment dit pour la figure, maisayant des couleurs plus belles. Il est rigré et moucheté de petites taches noires et fauves sur un fond blanc. HABIT. Il a moins de nez que le chien courant ; mais il chasse bien aussi. On l'emploie principa. lement comme chien d'arrêt dans la chasse aux lièvres , aux perdrix , aux faisans, etc. Var. 1. Chien basset, C. F. vertagus , Linn, Gmel. (Encycl, pl. 103. fig. 3.) Basset à jambes droites, Buffon, Hist. nat. des quadrap. tom. ș. pl. 35. fig. 1. Tête semblable à celle du braque ou du chien courant; oreilles longues et pendantes ; nez quelquefois fendu; queue longue ; jambes cour- tes, droites et grosses ; pelage ras et marqué de taches noires ou brunes, plus ou moins é:endues et nombreuses, sur un fond blanc; quelquefois noir et marqué de taches de feu. Longueur du corps, 2 pieds 1 pouce 4 lignes, — de la tête, 6 pouces. — Hauteur au train de devant, 11 pou- ces. — à celui de derrière, 1 pied 2 lignes. ` Sous-var. a. Basset à jambes torses , Encycl. fig. 4 Boff. pl. 35. fig. 2. Jambes de devant arquées en dehors, Longueur totale du corps, 2 pieds 6 pouces, — de la téte , 7 pouces 6 li- , gnes, Hauteur au train de devant, 11 pouces. — à celui de derrière, 1 pied 1 pouce, Sous- var. b. Chien Burgos , Buff. corps alongé ; jambes courtes; poil long et soyeux; taille souvent très-petite, Il résulte du mélange des épagneuls avec les basses, Buffon, Hist. natur. tom. s. pl. 30. Oreilles droites et pointues; tête longue ; museau long et effilé; corps ét jambes bien proportionnés; quéue haute et enroulée en avant; poil court sur la têre , sur les pieds et sur les oreilles, long €f soyeux sur tout le reste du corps, principalement sur la queue; pelage blanc, gris-noir ou fauvei” taille moyenne. HABIT. Analogues à celles du chien de berger. Il pourroit être employé comme lui à la garde de$ troupeaux. Var. M. Chien de Sibérie z C. F. sibiricus, Linn. Gmel, (Encycl pl. 99. fig. 3.) De grands poils Partout, même sur la tête et sur les parres; du reste en tout semblable, pour la forme de la téte et des oreilles et pour la direction de la queue » au chien loup. L'individu que figure Buffon avoit une légère teinte de couleur d’ardoise sur un fond gris cendré, , , PATRIE. La Sibérie. Var. N. Chien des Eskimaux, C. F, borealiss * HABIT. Caractère et mœurs des chiens courans. Très-ardent à la chasse, où on-l’emploie princi- palement pour attaquer les blaireaux et les re- nards dans le fond de leur tanière. | PATRIE. L'Europe méridionale et tempérée. Var. K. Chien de berger, C. Fi domesticus , Linn. Gmel. (Encycl. pl. 99.fig.1.) Chien de berger, Buff, tom, $. pl. 28. Vulgairement, chien de Brie, Tête, assez rapprochée de celle du mâtin; museau plus gros que dans le lévrier et plus mince que dans le _ &rand danois; oreilles courtes et droites; queue dirigée horizontalement enarrière oùrecourbée en haut, et quelquefois pendante ; poil long sur tour le corps, à l'exception du museau et de la face ex- rérieure des jambes, er même de la partie posté- rieure des jambes de derrière qui est au-dessous Re Re: ; du talon; le noir étant la couleur dominante; | Nob. Chien des Eskimaux , Fréd. Cuv. Mamm. Hchogr. livr. Tête semblable à celle du chien loup ; queue en panache, relevée en cercle; oreilles droites; poils soyeux très-peu abondans; poils laineux au contraire excessivement ser- rés, très-fins et ondulés, se détachant par flo- cons dans la mue; couleurs du pelage variées par grandes taches irréoulièrement distribuées de blanc, de noir pur ou de gris; anus noir; trots points noirs sur chaque joue, desquels partent quelques soies roides. Longueur du corps, de locciput à l'origine de la queue, 2 pieds 3 pouce — de la tête, depuis le bout du museau jusqu # l'occiput, 9 pouces. — de la queue, 5 pie 1 pouce, Hauteur du corps au train de devant et au train de derrière, 1 pied io pouces. ABIT, Animal assez soumis à l’homme et lui + Étant attaché : ES . LM ttaché; mais ne connoissant plus son re et ne craignant aucun châtiment, lors- Se N Gesite satisfaire son appétit, qui est pour unsi dire insatiable, PATRIE ; rt Le nord du globe, et spécialement les nie du fond de la baie de Baffin, en Amé- Sous où il est employé , par les Eskimaux , Omme bête-de trair pour tirer leurs traîneaux. | Nota, Peut-être le chien dont les Kamtcha- ales font le même usage appartient-il à cette . tace, G ER Chien ako , C. F. americanus , Linn. mel, Michuacanens , Fernand. Anim. nov. SP. pag. 7. Techichi, ejusd. pag. 10. Taille u bichon; tête très- petite ; corps très - gras ; _ , Satqué; queue courte, pendante; poil du dos © Ong et jaune, celui de la queue blanchâtre. k Ta Nous ne possédons aucun autre détail tanımal du Mexique, et l’on n’en a qu'une ss fgure donnée par Recchi dans Pou- Pi i3 Fernandez. M. de Humboldt dit que DN Se Mexicains paroît être une variété du TAR berger, C’est ce qui nous a déterminé à 1€ placer ici, | À î A T Les DoGuEs. Museau plus ou moins racourci; crá SA hs 2 4 ane trés-relevé ; sinus frontaux considérables ; | C F A . . e $ > Ondyles de la mâchoire inférieure placés au-dessus € la ligne des molaires supérieures. ga P. Chien dogue, C. F. molossus, Linn. Jmel, (Encyclop. pl. 101. fig. 3.) Le dogue, uff, tom, ç. pl. 43. Museau gros, court, plat; NEZ retroussé; lèvres épaisses et pendantes; tête Stosse er large ; front aplati, ce qui est produit par le développement des sinus frontaux, qui Ont relevé les os du front au-dessus du nez, €n rendant la capacité du crâne très-petite ; Oreilles pendantes à l'extrémité; cou renflé et ra- .Oufct; jambes courtes et épaisses ; corps gros et | Alongé ; queue relevée et repliée en avant par le bour; poil presque ras sur tout le corps, excepté e derrière des cuisses et la queue, où 1} est un peu plus long ; lèvres, bour du museau, face ex- térieure des oreïllés, noirs, ec tout le restant du corps de couleur fauve pâle ; narines souvent sé- parées par une fente. Longueur du corps, me- suré depuis le bout du nez jusqu'à l’origine de la ‘queue, 2 pieds 6 pouces 6 lignes. — de la tête, 8 pouces. Hauteur du corps, 1 pied $ pouces, Sous-var, a, Dogue du Thiber, Museau très- MAMMALOGIÉ. t95 racourci; peau excessivement lâche et plis- sée ; couleur noire. Du Thiber. HABIT. Son intelligence est très-bornée. Il est très-courageux et attaché à son maitre. On l'élève pour la garde des maisons, ét on le dresse pour Anglais. PATRIE. L'Europeetl’Angleterre principalement, Var. Q. Chien dogue de forte race, C. F. an- “pts. Fréd. Cuv. Mamm. lithog. 18%, livrais. Tête très-racourcie er très-semblable à celle de la race précédente; oreilles entièrement pen- dantes et ne se relevant jamais; lèvres tom- bantes , recouvrant la mâchoire inférieure ; ex- trémité de la queue relevée; souvent un cin- quième doigt, plus ou moins développé aux pieds de derrière , et les narines séparées Pune de l’autre par un sillon profond; pelage ras le plus souvent, mais quelquefois composé de longs poils. — C’est le plus gros et le plus fort de tous les chiens domestiques. Il résulte du mélange des races du mâtin et du dogue proprement dir. Son pelage est tantôt fauve par parties, tantôt à fond blanc, et varié de taches noires ou brunes. HABIT. Grossier, lourd, peu intelligent. Il est „susceptible d'atrachement , et bon pour la garde des maisons ou pour traîner de petites charrettes. Il est docile et fidèle. Certe race se reproduit difficilement, parce que les mâles sont en gé- néral peu ardens, et que les femelles avortent souvenr, Sa vie est courte et son développe- ment très-lent; car il est dix-huit mois à croître, et il est déjà décrépit à cinq ou six ans, Var. R. Chien dogun, C. F, fricator, Linn. | Gmel. (Encycl. pl. 1or. fig. 2.) Le doguin, Baffon, tom. 5. pl. 44. Vulgairement carin s dogue. de Bologne , dogue d Allemagne où mopse. Ne différant du vrai dogue que par la raille, beaucoup plus petite, ses lèvres plus minces et plus cour:es, son museau moins large et moins. retroussé „sa queue plus tortillée en spirale; du reste lui ressemblant beaucoup, tant pour la figure du corps que pour la longueur et la couleur da poil. HABIT. Animal presque sans intelligence, étourdi, très-lascif , saris utilité, Var. S. Chien d'Islande, C, F. islandicus , Linn. Gmel, (Encyclop. pl. 90. fig. 4.) Le chien d'Is- lande, Buffon , Hist, nat. tom. $. pl. 31. Tête ronde, yeux gros er museau mince; oreilles en B b 2 les combats d'animaux. C'est le bull dog des. glieus. (Encycl, pl 101. fig. 4.) Buff. tom. ss nn D A a rm e a Co SE 6 166 partie droites et en partie pendantes, comme. dans le petit danois; poil lisse et long, surtout derrière les jambes de devant et sur la queue. Longueur du corps, 1 pied 7 pouces, Hauteur, 1 pied 2 pouces. Daubenron, qui seul a parlé de ce chien, n’en a décrit les caractères que d’après un dessin envoyé d'Islande à M. de Maupertuis, qui le donna à Buffon. es Var. T. Ghien petit danois, C. F. variegatus, Linn. Var. N. Chien anglais, canis britannicus, Nob, Il o Gmel. (Encycl. pl. 100. fig. 6.) Le petit danois, Buf. tom. s. pl. 41. fig. 1. Front bombé; museau assez mince et pointu; yeux très-grands; oreilles à demi pendantes; jambes sèches ; queue relevée ; pelage ras, présentant le plus souvent des taches noires et blanches; taille du doguin. Nota. Lorsqu'il est moucheté de noir sur un fond blanc, ce chien est appelé arlequin, pour désigner cetté bigarrure ` n Le nom donné à cette racé est impropre, ainsi que le remarque Daubenton ; car 1l n'existe au- cun rapport de forme ou de taille entre ce petit chien et le grand danois. _: Far. U.. Chien roquet; C. F. hybridus, Linn. Gmel, (Encyclop. pl. 101, fig. 1.) Buff. Hist, nat. tom, 5. pl. 41. fig. 2. Ayant, comme le récédent, la tête ronde, les yeux gros, les oreilles petites, en partie droites et en partie pendantes ; jambes menues et queue retrous- sée et inclinée en avant; museau gros, Court et un peu retroussé, comme celui du doguin; mêmes poil et couleur que le perit danois, Il y a -aussi des individus arlequinés dans certe race, Buffon donne, pour races originaires de celle- |. ci, le petit danois et le doguin. $ paroît résulter du mélange du petiz danois et du pyrame , dont il a la taille; têre bombée ; yeux saillans; museau assez pointu ; queue mince, en arc horizontal; poil ras partout; oreilles médio- cres ‘et à moitié relevées; robe d’un noir foncé avec des marques de feu sur le yeux, sut le mu- seau, sur la gorge et les jambes. a Far. X. Chien d'Artois, C. F. fricator, var. Bs Linn. Gmel.-— Buffon, tom, §. pag. 253. Vul- grement aussi chien lillois, islois où quatre- vingts, Museau très -court et très-aplau. Race doublement métive, provenant du mélange du roquet avec le doguin, LS | Nota. Quelquefois le nez est tellement aplati, que ce chien devient pünais. MAMMALOGIE. ` PATRIE. La Flandre, l’Artois. Cette race paroît ;-LÉTÉMTE, Var. Y. Chien d’Alicante, C. F. Andalusie, Nob: Buff. Hist. nat, tom. ç. pag. 254. Vulgairement aussi appelé chien de Cayenne. Museau coutt $ doguin ; long poil de l’épagneul. Provenant ral ">i semblablement du mélange de ces deux races. Var. Z. Chien turc, C. F. agyptius, Linn. Gmel. (Encycl. pl. 103. fig. 1.) Chien turt» Buff. tom. s. pl. 42. fig. 1. Vulgairement app€* chien de Barbarie. Tête très-grosse et arrondie? museau assez fin; oreilles droites à la base , ass€7 larges et mobiles et se tenant horizontalément3 corps rétréci vers le ventre; membres grêles ; queue moyenne; peau presqu'entièrement nUe» comme huileuse, noire où couleur de chair obs- cure, et tachée de brun par grandes plaques. Taille du carlin, | Sous-var. d. Chien turc à crinière , Buffon» pl. 42. fig. 2. Une sorte de crinière formée par des poils assez longs et roides , derrière la tête; nez plus ou moins prolongé, Race mê- tive provenant du chien turc et du petit da- nois ou du petit lévrier. i HABIT. Peu intelligent ; assez attaché à l'homme souffrant continuellement de la température de notre pays et grelotrant sans cesse; n'éranf élevé que comme chien d'appartement. PATRIE. L'Egypte, l'Afrique, et non la Turquie; comme son nom pourroit. le faire croire (1). HABIT. de l'espèce. Animaux voués à l'homme Ma donr il retire le plus grand parti dans les divers usê- ges que nousavons indiqués en décrivant les races. Femelles portant soixante-rois jours, et prodat- sant chaque fois trois, quatre ou cinq , et jusqu? =; et « (1) Ici se termine l’énumération des principales races de chiens. On conçoit que, parleur mélange, toutes Ces races doivent produire des variétés à l'infini. Ces varié” “tés, dontil seroit impossible de donner des descriptions exactes, ont été désignées par le nom de chiens de rue: Les nomenclateurs en admettent encore quelques- unes, mais ils ne les caractérisent pas de façon à les faire reconnoître : tels sont les canis sagax , var. 7 5 YE naticus , Nat. T5 cursorius, Var: X3 hibernicus, VAT: ; j turcicus , Våt. a; aprinus, Var. 65 suillus, var. #1 de Grelin- On peut cependant citer encore : ; 1°. Le chien des Alpes , qui paroît issu du dogue de fort race et du grand épagneul ; car il à la taille du premier € le poil du second. i 2°. Le chien de Terre-Neuve, sorte de mâtin très large et museau épais , avec les oreilles pend les pattes fortes et les pieds conformés comme cel autres chiens. te à tête an ess x des douze ou quatorzé petits, qui naissent les yeux fermés, et qui ne voient la lumière qu'au bout de dix ou douze jours. Mâles disposés à la pro- \ Pagation dans tous les temps, mais ne s’accou- à plant qu'à l'époque du rut, qui a lieu deux fois `- l'année, en hiver (surtout), et en été. Accou- plement se prolongeant forcément après le coït, . y * 2 Cause de la conformation des parties génitales. eunes chiens jusqu’à neuf ou dix mois, et les y femelles dans tous les âges , s’acroupissant pour uriner, tandis que les måles adultes lèvent la Cuisse, Tous recherchant les pierres les plus éle- vées, er du plus difficile accès , pour déposer leurs EXcrémens. Voix ordinaire nommée aboiement Où jappement , consistant en sons détachés ; voix de détresse ou de douleur formée de sons filés ou € hurlemens. Tempérament lascif dans la plu- Part des races, Nourriture se composant de ma- _Héres végétales ou animales, et par prédilection e chair corrompue, dont l'odeur leur est fort agréable. Durée de la vie, quatorze à quinze an- nées, dont les dernières se passent dans la cadu- cie €t le plus ordinairement dans un état d’obé- SIÉ, surtout chez les femelles, etc. ATRIE, Voyez les diverses races, où nous avons _Indiqué les contrées propres à chacune. 293°. Esp. Loup COMMUN, canis lupus. (Encÿel, pl. 105. fig. 3. le loup. PI. 104. fig. 3 €t 4. et pl, 105. fig. 1 et 2. chien mulet.) Canis lupus, Linn. Erxleb. — Schreb. tab. 81 et 88. Bodd.—Le Loup, Buff. Hist. nat. tom. 7. pl. 1. =a de wolf, Penn. Syn. quadr. pag. 149. N, 11. = . Car. ESSENT. Queue droite; pelage gris-fauve , avec une raie noire sur les jambes de devant des adultes ; yeux obliques, D i i IMENS, Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. -Puts le bout du museau jusqu’à Pori- Eine de la queue... ..... raa re Li w a ee CE PRIOR +: va cr tee tu » 4" 6 .— du tronçon de la queue. ..... UE de AE . — dé lavant-bras, depuis le coude ` . Jusqu'au poignet. :. ..,... RE RS Te EG — depuis le poignet jusqu'au bout des- onte us ri net as RESTE or - — dela jambe, depuis le genou jus- » 9 » qu'au talon RU RS E RAP SITS LR. ETO 3 — depuis le talon jusqu’au bout des ONglES re M EEE ee TT er Hauteur du train de devant....... rh pie 2 qu Main de UEN rente re rs Pa Los DESCRIPT. Tête grosse et oblongue , terminée par un museau effilé, Plus semblable, pour la MAMMALOGIE 197 taille et les formes du corps, au matin qu’à au- cne autre race de chiens domestiques, mais ayant le corps un peu plus gros et les jambes lus courtes, le crâne plus large, le front moins élevé, le museau un peu plus court et plus gros, les yeux plus petits et plus éloignés l'un de l’autre, avec l'ouverture des paupières plus oblique ; les oreilles plus courtes et droites; la queue grosse, touffue et droite, pendante derrière le corps. Pelage d’un gris-fauve, composé de poils dont les plus longs sont blancs à la racine, noirs un peu au-dessus, puis fauves, puis blancs et noirs à l'extrémité, ceux de la tête, au-devant de l'ouverture des oreilles, ceux du cou et de la partie antérieure du dos, des fesses et de la queue - étant les plus longs et ayant jusqu’à cinq pouces, les autres beaucoup plus courts, principalement sur le museau et sur les oreilles; tous ces poils écant fermes et durs, et recouvrant un feutre. plus doux et de couleur cendrée; une- bande noire oblique sur le poignet des jambes de d2- vant, dans les individas adultes; museau noir. Variété A. Loup blanc. Animal atteint de la ma- ladie albiné. | Nota. Le pelage des vieux loups blanchir sen- siblement, Les loups du Nord ont aussi leur fourrure blanche en hiver. HABIT. Il est solitaire; vit dans les forêts les plus fourrées , et n’en sort guère que la nuit pour at- teindre sa proie. Il attaque les animaux paisibles, et surtout les moutons, les chevreuils, les cerfs, les lièvres, etc. Il se repaît aussi de charognes, que son odorat très fin fui fait reconnoître de fort loin. Il est intelligent, rusé et déñant, mais moins que le renard. Dans les grands hi- vers, Hl se réunit à d’autres animaux de son es- pècé, pour former des troupes nombreuses qui attaquent en commun les chevaux er les hom- mes. La louve entre en chaleur en hiver, et cet état dure douze ou quinze jours. Elle met bas, dans un lieu écarté et choisi d'avance, après une ocstarion desoixante-trois jours, cinq à neuf petits : louvereaux qui naissent les yeux fermés, comme les chiens; ils sont soignés, alaités et nourris par elle. EHe les défend avec furie lorsqu'ils courent quelques dangers. Le loup peut engendrer vets l'âge de deux ans, et la durée de sa vie est de quinze à vingt ans, Sa voix est un hurle- lement très-prolongé. Le chien est son ennemi né : cependant on a des exemples assez nom- breux de rapprochement de ces deux espèces, desquels il est résulté des métis tenant plus du x 195 loup que du chien, et qui pouvoient produire en s'acouplant soit entr’eux, soit avec des individus de l'espèce du chien. Voyez les planches 104, RA EN 10, SEL. | | PATRIE, L'Europe, et surtout les contrées où il . ya de grandes forêts. On le trouve depuis PE- gypte jusque dans la Laponie, er il paroît être . passé dans l'Amérique septentrionale (1). L’es- pèce en est totalement détruite en Angleterre ‘er em Ecosse. l 294°. Esp. LOUP NOIR, canis Lycaon. (Encycl. pl. 105. fig. 4.) Canis Lycaon, Linn, Gmel. Erxleb. — Schreb. tab. 89.—Loup noir, Buff. Hist. nat. tom, 9. pl. 41. CAR, ESSENT. Queue droite; corps tout noir, sans mélange de blanc. Dimens. Intermédiaire, pour la taille, entre le Zoup et le . renard. Descripr. En tout semblable au loup commun, par les formes et les proportions des différentes parties de son corps; yeux cependant plus petits et moins rapprochés; oreilles plus éloignées ; poil entièrement noir, Nota. Les loups noirs que Bartran a trouvés dans la Floride, et chez lesquels lés femelles ont une tache blanche sur la poitrine , se rapportent- ils à cette espèce, ou en constituent-ils une nou- velle? Nous penchons pour cette dernière ma- nière de voir; mais nous ne connoissons pas assez ces animaux pour pouvoir prendre dès à présent un parti à cet égard. (1) M. Warden (Description des Etats-Unis, tome V, pag. 615 ) dit qu’il y a une grande variété parmi les loups des Etats-Unis, eu égard à la taille et à la couleur. Dans les Etats du-nord , cet animal est généralement fauve et d’un rouge-brun, avec une raie noirâtre le long de lé- pine du dos, et des raies jaunes aux environs des oreilles et des jambes. Dans les Etats du sud, le loup est entiè- rement noir. Dans la contrée du Missouri, on rencontre ne espèces nouvelles ou variétés de cet animal; ‘une d’une taille forte et d’une couleur brune , a été vue das les montagnes qui traversent la contrée de Colom- bia , entre la grande chute et les rapides; une autre, qui se trouve sur les bords de l'Océan pacifique , terre comme le renard : deux autres espèces plus petites habitent les terres à bois, et se montrent quelquefois dans les plaines. ES Hearne et Makensie rapportent que les loups qu’on rencontre dans les contrées habitées par les Eskimaux, sont blancs, et le dernier parle d un petit loup. qu'on trouve entre le 65°. erle 70°. degré de latitude septen- frionale, et qui attaque les çastors. > o 0 L t ‘ MAMMALOGIE. Gmelin et Erxleben ont rapporté à tort at canis Lycaon, des citations qui sont relatives 44 renard argenté de l'Amérique septentrionale. PATRIE. -Les contrées froides ou montueuses de l'Europe. La ménagerie du Muséum a possédé deux individus de cette espèce qui avoient ét8 pris dans les Pyrénées. | 295°. Esp. LOUP DEJAVA , canis javanicus. Nob. (Non figuré.) Loup de Java, Fréd. Cuv. Dict. des sciences natur. com. 8. pag. $ 57. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-fauve , qui devient noirâtre sur le dos, aux pattes et à la queue; oreilles, assez petites. DIMENS. ; DESCRIPT, Nora. Cette espèce ne nous est connue . que par cette simple phrase caractéristique. 2% oreilles sont proportionnellement plus courtes que celles de notre loup d'Europe. Elle a été envoyée au Muséum d'histoire na- turelle par M. Leschenault de Latour. HABIT. Inconnues, | PATRIE. L'ile de Java. ; 296°, Esp. LOUP ROUGE , canis jubatus. Nob» (Encycl. pl, suppl. 6. fig. 1.) Agouara goua- zou, d'Azara, Essai sur l’hist. nat, des quad- du Paraguay, trad, franç. tom. 1. pag. 307. — Loup rouge , Cuv, Regn. anim. tom. 1. pag. 194 et tom. 4. pl. 1.—Dicr. des sc. nat, fasc. $. pl. 17° CAR. ESSENT. Pelage d'un beau roux-canelle ; uné : courte crinière noire tout du long de l’épine. pied. pouc. lige DIMENS. Longueur du corps.....,.... 6 ns EE E era e — de Vlavant-bras, du coude au scle dee + rene eee É Se DESCRIPT. Couleur générale d’un roux - foncé» qui devient très-clair sur les parties inférieures » et presque blanc à la queue et dans l'intérieur des oreilles; une tâche blanche, entourée d'une autre tache foncée au-dessous de la tête} extre? mités des quatre pieds et bout du museau no! râtres; une crinière composée de poils dont la dernière moitié est noire , partant de l’occiput €? s'étendant tout le long du dos; poil du corps assez long et ayant jusqu’à quatre pouces et demt sur la croupe; celui de la queue un peu roni U3 —_—_—__— , long comme celui du corps ou même un peu plus. . Femelle ne différant pas du mâle, et ayant _ SX mamelles de chaque côté. ABIT. Setient dans les lieux bas et marécageux ; Vat solitaire; ne sort de sa retraire que pendant à nuit; nage facilement, et se nourrit de petits animaux, Il chasse à la piste et est très-coura- Bux. Sa femelle met bas ses petits vers le mois aout, eten fait trois ou quatre par portée. Son SE consiste dans les sons goua-a-a, qu'il répète Plüsieurs fois et en-les traînant, et il le fair en- tendre de fort loin. PATRIE, Le Paraguay. $ e s > z n , 297°. Esp. * LOUP DU MEXIQUE, canis mexi- canus, Hernand. Hist. mexic, fig. p. 479. — Cuet- achti seu lupus indicus ; Fernand. Hist. nov. | Sp: pag. 7. — Loup du Mexique, Briss, Regn. | SIM, pag, 237 Sp. 4. Car. ES # Corps , depuis l’épine du dos jusqu'aux flancs. ESCRIPT, et DIMENS. De la grandeur du loup : ordinaire, mais ayant la tête plus grosse à pro- Portion; yeux hagards et érincelans ; oreilles Ongues er droites; cou gras et épais; queue assez Ongue et peu velue; de grosses moustaches Ou soies roides implantées sur la lèvre supé- teure , variées de gris et de blanc et couchées en fière ; couleur du corps grise, et variée çà et là *€ taches fauves ; têre aussi grise, et marquée de andes transversales noirâtres ; de larges taches auves sur le front ; oreilles grises; cou marqué Une longue tache fauve; une pareille tache sur la Poitrine, er une autre à la partie antérieure du Ventre; des bandes noirâtres s'étendant de part “T d'autre depuis le dos jusqu'aux côtés; queue :StSe, et ayant vers le milieu une tache fauve dal s'efface peu à peu; jambes et pieds variés de Andes grises et noirâtres, qui s'étendent du laut en bas. | P ES à. \ ÊTRE, Dans les endroits chauds de la Nouvelle- “Pagne, | 2o9t | LS ; 98 + Esp. CHIEN ANTARCTIQUE a Canis an- P (Non figuré dans Encycl.) Æntartic- fox enn, Hist, of quadr. pag. 840. n. 141. pl. 29. MAMMALOGIE. (Non figuré dans l’Encyclop.) Xoloitycuineli A SENT, Pelage cendré, varié de taches fauves; | Plusieurs bandes noirâtres s’étendant de chaque côté | part, 2. pag. 331. — Bougainville, Voyage aux iles Malouines , pag. 58. — Culpeu; canis cul- paus, Molina. Reise CAR. ESSENT. Pelage roussätre ; queue rousse à blanc. : TRS pied. pouc. lig, DIMENS. Longueur du corps ........., 2 10 » DESCRIPT. Formes et proportions du corps ana- logues à celles des animaux de la division des chiens et des loups; raille supérieure à celle du renard d'Europe et égale à celle du chaca! ; pelage d’un gris-brun-roussâtre, composé de poils annelés de fauve et de noir; gorge d’un blanc sale ; poitrine brunâtre ; ventre et intérieur dès membres d’un jaune pâle ; queue longue, de trois couleurs, rousse à sa base, noire vers ses deux tiers supérieurs et blanche à son extrémité; oreil- les de la couleur du dos. Nota. Il y à lieu de croire que le canis cul- pus. de Molina n’est autre que le chien an- rarctique, quoique cet auteur n’en donne pas une déscription suffisante pour établir avec cer- titude ce rapprochement. La taille, la patrie ec les habitudes semblables, sont les seuls motifs qui nous engagent à les réunir, ainsi que l’a fair avant nous M. Frédéric Cuvier. HABIT. Il se creuse des terriers dans les dunes, sur le bord de la mer. Sa voix ressemble à celle du chien ordinaire , mais elle est plus foible. Sa nourriture consiste principalement en oiseaux. PATRIE. Les îles Malouines ou Falkland. 29°. Esp. CHIEN CRABIER, canis cancrivorus, (Non figuré dans l'Encyclop.) Chien des bois de Cayenne, Buffon , Hist. nar. suppl. tom. 7. pl. 38. — Koupara de Barrere ? ee CAR. ESSENT. Pelage cendré et varié de noir er dessus ; parties inférieures d’un blanc-jaunâärre ; oreilles brunes; côtés du cou derrière les oreilles, fauves ; tarses et bout de la queue noirätres. pied. pouc. lig Drmens. Longueur du corps .......... 2 4 — dela ele ........ niVésrssuss ® 6 9 — des oreilles ..... PE A E e 1h — de la queue........,.. aa nv Ve CRE CR DeEscripr. Grandeur du corps et formes géné- rales analogues à celles du chien de berger; mu- seau assez fin; bord des paupières et museau noirs; deux petites bandes noirätres sur les joues; - moustaches noiratres ; oreilles pointues, coa- = Canis antarcticus , Shaw, Gen, zool, vol, 1, ’ vertes d’un poil court, roux, mêlé de brun, èt sa base, noire vers son milieu, et terminée de 00 ayant des poils d’un blanc-jaunâtre à leur entrée; la couleur rousse des oreilles s’érendant jusque ur le cou, et devenant grisâtre vers la poitrine, qui est blanche ; milieu du ventre d'un blanc- jaunâtre, ainsi que le dedans des cuisses er des jambes de devant; poil de la tête et du corps assez sembable à celui du loup, c’est-à-dire, mé- langé de noir, de fauve, de gris et de blanc, le fauve dominant sur la tête et les jambes, er le gris sur le corps, à cause du grand nombre de poiis blancs qui y sont mêlés ; jambes minces, couvertes de poils courts, d’un brün-foncé mêlé de roux ; queue garnie de petits poils jaunâtres tirant sut le gris en dessous, plus bruns sur la partie supérieure er noirs vers la pointe, HABIT, Il fait sa proie des agoutis et des pacas, etc., et il mange aussi des fruits, tels que ceux du bois rouge. Il va par petites troupes de six ou sept individus. PATRIE. La Guyane française. 300%. Esp. CHIEN CHACAL, canis aureus, (Encycl. pl. 107. fig, 3.) Canis aureus , Linn. Gmel, Erxleb. Bodd. — Schreb, tab... — Le Chacal, Fréd. Cuv. Mamm., lithogr. 2°. livrais. — Jackal ou tschakkal , dans l'Orient, — Ben awi des Arabes, — Nari des Malabares (1), CAR. ESSENT, Pelage d'un gris-jaunâtre en dessus, blanchätre en dessous; queue ne descendant que jusqu’au talon , noire à l'extrémité, pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale du corps. ... 2 D0 » — de la téte ... rte “8 Hauteur de la partie la plus élevée du dos . .... RANE er Longueur de la plante des pieds de derrière , à la base de la queue ....... — de la plante des pieds de devant, au devant du coude..... rs SU à — des oreilles... 25 — dela queue.....sses.s.sse.se FE. Descripr. Veux rrès-petits ; pupilles rondes; pe- lage très-fourni ; queue touffue comme celle du renard; les poils soyeux étant épais, durs et d'une ss... es. longueur moyenne; les poils laineux en petite. “quantité; tête, cou, côtés du ventre, cuisses et face externe des membres et des oreilles, d'un fauve sale ; dessous er côtés de la mâchoire infé- rieure, bout de la lèvre supérieure, dessous du | (1) Le chacal a été regardé comme étant le thos et le panther d'Aristote , le. skate d'Egypte et de Barbarie , abou Hussein, c'est à-dire, père de Hussein des paysans de l'Egypte y le chien marroa de Fondicltéry. Il porte , en Barbarie , le nom de deeb ou de dis, et au Bengale celui de jaqueparel, SAE MAMMALOGIE. cou et du ventre, face interne des membres » blanchâtres; dos et côtés du corps, jusquà m croupe, d’un gris-jaunâtre qui tranche avec les couleurs environnantes; queue mélangée de po! 5 fauves et de poils noirs, ces derniers dominant à son extrémité; mufñle et ongles noits; p" nelles fauves. ; HaABIT. Il compose des troupes nombreuses 5 z creuse des terriers; vit de chair corrompu ; a entendre continuellement , pendant la nuit; gi 'hurlemens lugubres , etc. Il s’'apprivoise asst% bien, mais conserve toujours un caractère craint" * Il répand une odeur très- forte et très - désa” gréable, aa ; PATRIE. Les parties chaudes de l’ancien conti- nent. En Afrique , depuis le Cap de Bonne- “Espérance jusqu'en Barbarie; dans la Syrie À Perse et toute l'Asie méridionale, | 301%. Esp. CHIEN CORSAC, canis corsac. (Encycl. pl, 107. fig. 1.) Corsac, Gulden” staedt, Voyag.— Isatis, Buff. Hist. nat. supp“ tom, 3. pag, 113 et 114. pl. 17. — Canis corsac, Linn. Gmel, —L’adiye , Buff. Hist. n3t tann a (Eh: | Car. ESSENT. Pelage d’un gris - fauve uniformt en dessus, d’un blanc-jaunâtre en dessous; membres fauves; queue très-longue, touchant à terre; noire au bout, pied. pouce 18 Dimens Longueur totale du corps ..... 1 7- À nt de MECS eh di uso er rens 33 $ SA a a N y a a a a Si 72e Hauteur du garrot.........,,.,... © TI DESCRIPT. Taille non plus considérable quercelle de la fouine; queue très-longue à proportion q corps, descendant de trois pouces plus bas 17 les pieds, lorsqu'elle est pendante ; parties sup“ | rieures du corps et queue d’un gris-fauve un! forme dont la teinte est très-douce, cette cou” leur résultant des anneaux fauves et blancs dont la partie visible des poils est généralement cou” verte ; quelques-uns de ces anneaux étant noir membres entièrement fauves ; bout de la queuf noir; une petite tache noire à trois pouces 1) L’adive de Buffon n’est, selon M. George ; vier , qu'une espèce factice, et ne diffère point € gon cal. Cé nom a pour racine celui de dib , que porte àu chacal en Barbarie. M. Frédéric Cuvier , au contra : 3 oe TA pa E ArT OS ecé pense que l’adive doit être rapporté plutot à ass du corsac, 2 2 2 » l'originé 4 Ho l’origine de cet organe, en dessus; toutes les Parties inférieures d’un blanc-jaunâtre, | Hasır. Va par troupes nombreuses ; se creuse un terrier; vit d'oiseaux et d'œufs ; cache en terre à proie qu'il ne peut consommer ; a une sorte aboiement , €t répand une odeur désagréable, Pa ; A TRIE, Les grands déserts de Tartarie situés entre les rivières Jaïck, Emba, ert les sources de Irtich (1) s0 E 2 502, Esp, CHIEN MÉSOMELAS, canis meso- Melas, ; { Encycl. pl. 107. fig. 4.) Renard ou cha- ca? du Cap de Bonne-Espérance. — Canis meso- melas, Erxleb. Linn. Gmel. — Schreb. tab. 95. AR. ESSENT, Dos marqué d’une plaque triangu- aire d'un gris-noirätre , large sur les épaules et nissant en pointe à l'origine-de la queue; flancs = Touw; poitrine et venire blancs ; queue descendant . Presque jusqu’à terre. | IMENS, Longueur totale , environ 2 pieds. D X de la queue,™® ou dix 10 pouces. ESCRIPT, Taille du chacal; orcilles du double SS, comme ceux des espèces précédentes, re- Couverts d’anneaux fauves, noirs er blancs, mais avec des anneaux fort larges, d'où il résulte une teinte peu uniforme, et qui offre çà et là des Plaques irrégulières de blanc er de noir, qui Hanchentr entièrement entr’elles ; certe couleur aa dés formant une” plaque triangulaire, large aux épaules, et s’amincissant insensiblement jus- qu'à la base de la queue, où elle n'a plus que | deux pouces de largeur; queue de couleur fauve Ou rousse , avec l'extrémité noire ; flancs roux ; mâchoire inférieure , dessous du cou et de la gor- 8e, poitrine et ventre blancs; pattes rousses tant x En dedans qu’en dehors. i ; “us Semblables à celles des chacals, ÂTRIE, Le Cap de Bonne Espérance. e . x £ A / x 7 303%, Esp, CHIEN ANTHUS , canis anthus. (Non figuré dans l'Encycl.) Chacal du Sé- Sga, canis anthus, Fréd. Cuv. Mamm. lirhogr. 17°, livrais, | RS a 3 | Pal) Le karagan ou renard des landes (canis karagan ), Sn , est un animal annoncé par Pallas €t Ni es caractères ne sont pas assez connus , pour que be E pitissioñs ladmettre au rang des espèces de mam- . 4 res Sa câuleurest fort approchante de celle du loup. Dee Kirenis viennent échanger les peaux de cetanimal S la ville d Orenbourg. plus grandes que celles de cet animal; poils du MAMMALOGIE. | = adi CAR. ESSENT. Pelage gris, parsemé de queiques caches jaunátres en dessus , blanchätre en dessous; queue descendant jusqu’au talon , fauve, avec une ligne longitudinale noire à sa base et quelques poils noirs à sa pointe. l DIMENS. Longueur du corps, depuis le pied. pouc. lig. museau jusqu’à l'origine de la queue.. I 9 » — de la tête, depuis’ le musea: Jus- 2 qu’à l’occiput ...,.............e.see 9 7 — de la queue 0: Or. © Hauteur de la partie moyenne du dos I.. 3 » e. 05e er eee Descripr. (Mäle.) Beaucoup plus grand que le corsac; à peu près de la taille du chacal, mais ayant des proportions plus élégantes et des formes plus légères ; pelage du dos et des côtés d'un gris foncé sali de quelques teintes jaunâtres, les poils érant couverts d'anneaux noirs et blancs, parmi lesquels s'én trouvent de fauves; cou d'un : fauve-grisâtre , qui devient encore plus gris sur la tête et surtout sur les joues, au-dessous des oreilles; déssus du museau, membres antérieurs fauve assez pur , avec une tache noire longitudi- nale au tiers supérieur de la queue, et quelques poils noirs, mais en très-petit nombre, à son ex- trémité; dessous de la mâchoire inférieure , gorge, poitrine, ventre et face interne des mem- bres, blanchâties; poils très-longs sur le dos et sur la queue, un peu moins sur les côtés et sur le cou, et ras sur la tête et les membres, dirigés d'avant en arrière partout, à l'exception des jambes, où ils reviennent d’arrière en avant, HABIT. En captivité, cet animal a des mœurs non pas un aboiement éclatant comme celle du chacal. Il répand une odeur assez désagréable, animal. PATRIE. Le Sénégal. - ** RENARDS. Papilles prenant, en se fermant, la figure de la coupe d’une lentille. æ 304°. Esp. RENARD COMMUN, canis vülpes. (Encycl. pl. 106. fig. 1et 2.) Pelage fauve en noir; queue touffue et terminée par des poils noirs. DIMENS. Longueur du corps, mesuré en pied. pouc. lige ligne droite , depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue......... 2 mn. PEL UM sex 1 r4 tr rade rés SET A ES DÉSIURS : cernes s restes M te pA DA — de laquene ....,.,...,.68e A et postérieurs, derrière des oreilles et queue d'un assez douces. Sa voix est un son prolongé, et ` quoique moins forte que celle de ce dernier dessus et blanc en dessous; derrière des oreilles 202 . Coude jusqu'au poignet. ............ >? » ; du poignet au bout des ongles.. » 4 >» — de la jambe, depuis le genou jus- qu’au talon NS ; » 6 6 depuis le talon jusqu’au bout des 7 is CS er SE ` Descripr. Museau effilé; tête assez grosse; front aplati ; oreilles droites , pointues; yeux très-in- clinés; queue grande, touchant la terre, ex- trêmement touffue; pelage composé de poils longs et épais , d’un fauve plus ou moins foncé, _ de même que ceux de la queue; lèvres, tour de la bouche, mâchoire inférieure, devant du cou, gorge, ventre, intérieur des cuisses, blancs; mu- seau roux; derrière des oreilles d’un brun-noir ; pattés d'un brun foncé en avant; queue termi- née par des poils noirs. | Var. A. Renard charbonnier, canis alopex, Linn. _ Gmel.—- Hermann, Observ. zoolog. pag. 34. Poil plus fourni que celui du renard ordinaire, ce qui donne à cet animal l'apparence d’être plus trapu ; fourrure d’un roux plus foncé; queue noire à l'extrémité ; pieds plus noirs. La plupart des zoologistes l'ont'considéré, pendant long-temps, comme appartenant à une espèce différente de celle dù renard commun, Il est moins commun que ce dernier, et ha- bite de préférence les pays montagneux. Var. B. Renard croisé d'Europe, \canis crucigera s Gesner, Aldrov.—Brisson, Regn.anim. p. 240. Couleur du pelage plus foncée que dans le re- nard ordinaire; des poils noirs en plus grande abondance sur le dos et sur les épaules. Nota. Certe disposition des couleurs foncées, sur la ligne dorsale et sur les épaules, semble par- ticulière aux espèces de la division des renards. Voyez ci-après l'isatis, n. 305; et le renard croisé s Nn. 307. HABIT. Cet animal, adroit et rusé, habite les bois peu éloignés des habitations de l’homme; pé- nètre, pendant la nuit, dans les basses-cours, qu'il dévaste , en tuant d’abord toutes les volailles qu'iltrouve, et les emportant ensuite pour les dé- poser dañs son terrier, ou lescacher sous la mousse ou les feuilles sèches. Dans la campagne, il chasse à -< < . les lièvres , ‘les perdrix , les cailles, et visite- les lacets et les piéges que les chasseurs tendent pour prendre des oiseaux, Il mange d’ailleurs des œufs, du lait, des fruits et surtout du raisin ; il attaque les abeilles sauvages pour se procurer. leur miel, et ne dédaigne point les poissons., les MAMMAROGIR.. s Longueur de l’avant-bras, depuis le pied Des lige ètc: une z, et écrevisses, les hannetons, les sauterelles, Sa femelle entre en rut en hiver, produit, seule fois par an, quatre, cinq , rarement SIX; jamais moins de trois petits renardeaux. Ceux ct mettent dix-huit mois environ à croître. La at rée de sa vie est de treize à quatorze ans. Sa VOIX» qui est une sorte d’aboiement produit paf des sons semblables entr'eux et précipités, a reçu j nom de glapissement. Le renard répand une odeur très-désagréable. Fe AR PATRIE. Les contrées septentrionales de lanciet et du nouveau continent, Le renard charbonniet a été principalement trouvé en Alsace et €? Bourgogne. 305°. Esp. RENARD ISATIS, canis lagopus: (Encycl. pl. 106. fig. 3,et 107. fig. 2.) Can lagopus , Linn. Gmel. Erxleb. Bodd — Gmel.. Mém. de l'Ac. de Pétersb. ann. 1754 et 1755 Renard bleu, Buff, Hist. nat, tom. 13. page 277" CAR. ESSENT. Poils très-longs , épais et doux i ` fourrure d’un gris-cendré ousd’un brun clair unt- forme en été , blanche en hiver. 7 . Dimexs. Longueur ducorps, 1 pied 10 pouces à 2 pieds Queue descendant jusqu’à terre. Hauteur du train de devant, un pied environ. DESCRIPT. Tête courte; museau alongé ; oreilles velues; pattes et plantes des pieds couvertes de longs poils; queue longue et très-touffue ; poils. du corps longs de deux pouces environ, d'un gris-cendré ou d'un brun,très-clair uniforme, de venant d'un très-beau blanc en hiver. Verge des mâles à peine grosse comme une plume à écrire ; testicules gros comme der. amandes, et très-peu apparens, Jeunes individus tantôt gris très-foncé , tantôt blanc - jaunâtre 7 tantôt marqués d’une ligne dorsale brune €% d’une ligne transversale de la même couleur SUE les épaules, qui disparoissent à leur première mue, ce qui leur a fait donner lè nom de renards: croisés »‘déjà appliqué à une variéré de l'espèce ' du renard proprement dit. ‘HABIT. Vivant dans les contrées les plus froides: de la terre, il se tient dans les lieux découverts et montueux, et non dans les forèrs. I s4C” couple au. mois de mars; la chaleur dure quinze jours, et la gestation environ neuf semaines. : es; terriers. sont profonds er étroits, Tapissés, ‘ mousse et très- propres. Sa nourriture consisté _en rats, lièvres et oiseaux. Il nage bien. Sa VO tient du glapissement du renard er de l aboie” ment du chien. Sa fourrure est précieuse. MAMMA i PATRIE, Les contrées voisines de la mer Glaciale, en Islande, dans le Groenland , vraisemblable- ment au Spitzberg (suivant Phipps), et peut- _ ctre en Amérique. SE € ne e 7 , . re « Esp. RENARD ARGENTÉ , canis argentatus. (Non figuré dans l’'Encycl.) Renard noir ou. renard argenté , Geoff. Collect. du Mus.—Char- \ levoix, Nouv. franç. tom. 3. pag. 123.—Renard ë argenté , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 5°. livr. AR, ESSENT. Pelage noir de suie , piqueté ou glacé e blanc ; extrémité de la queue blanche. Din: ; RE: MENS. Longueur du corps, mesuré de- pied. pouc. lig. Puis locciput jusqu'à l'origine de la LUC SERA LES PRES FUIT RE An de la tête, mesurée de l’occiput QE du MBSEAG 500 Er 00 ess vs n 6 TL DT de la quiétes ess cssr rs rss E auteur du train de devant ...... fée HET. LS — du train de derrière ........ HER CS ESCRIPT, Formes du renard; pelage entière- Ment de couleur noire, à laquelle se mèle, dans quelques points er en plus ou moins grande Quantité , quelque peu de blanc; extrémité de la -Pene presque tout-à-fait blanche; devant de la _ te ec flancs blanchâtres; quelques poils ter- Minés de blanc dans les parties noires du pelage; poil laineux , très-épais et crès-fin, d’un gris pres- Que noir; pattes et museau couverts de poils Courts ; yeux jaypâtres ; quelquefois une tache lanche sous le eou. | | Harrr, En captivité, quelques animaux de cette ` _ fSpèce jouoieht comme des chiens , et gro- . 8noient comme eux. Ils cachoient les alimens dont ils ne se servoient pas, et craignoient la Chaleur, PATRIE. Le nord de l'Amérique et de l'Asie. L. Frédéric Cuvier semble douter de l'identité d'espèce des renards noirs du nouveau et de l'an- , ĉien continent. ‘* i , | 4 20€ SE 397. Esp. RENARD CROISÉ, canis decussatus. (Non figuré.) Renard croisé, canis decussatus, ‘Geoff, Collect. du Mus. | Car: ESSENT. Pelage varié de noir et dé blan- Châtre en dessus y avec une croix noire sur les épaules ; museau , parties inférieures du corps et _ Pattes noires ; queue terminée de blanc. | Dimexs. De ja taille du renard d'Europe. ~ ESCRIPT, Formes du renard commun; pelage | d'un gris qui résulte du mélange de poils noirs | | 4 . 5 Et de poils blanchâtre; une croix noire sur les | epaules; bout du museau, partie extérieure des | ° 4 A s A . rA oreilles , les quatre pattes, le dessous du ventre, et un large anneau vers le premier tiers de la queue, d’un noir foncé; derrière du cou gris; partie interne des oreilles couverte de poils fau- ves, ainsi qu'une tache à la base; flancs et envi- rons de lanus ayant une teinte jaunâtre; extré- mité de la queue d’un blanc-grisatre. -` Nota. M. Frédéric Cuvier observe que ce renard a les plus grands rapports avec le précé- denr, et il ne seroit pas éloigné de penser qu'il n’en est qu'une variété. | HABIT. [Inconnues, PATRIE. L'Amérique septentrionale. 308°. Esp. * RENARD GRIS, canis virginianus. (Encyclop. pl. 106. fig. 4.) Renard gris , Catesby, Hist. nar. de la Garoline, rom. 2. pl. 78.—Briss. Regn. anim.—Canis virginianus, Erzleb. Gmel. | RAR. CAR. ESSENT. Corps entièrement d'un gris-argenté. DIMENS. et DESCRIPT. Différant très-peu du renard d'Europe par la grandeur er par la forme. Nota. Cette espèce , dont l'existence semble confirmée par quelques notes que fournissent les voyageurs dans l’Amérique septentrionalé , et notamment Lawson, ne nous est cependant connue que par les caractères que nous venons: d'indiquer d’après Catesby, et dont l'un sufit pour la différencier des autres espèces du même ` pays. Nous l’avions d’abord réunie au renard fauve de Virginie; mais depuis nous avons re- connu, avec M. Frédéric Cuvier, que rien n'au- torise à les confondre. PATRIE. La Virginie, 200€, Esp, RENARD FAUVE , canis fulvus , Nob. F7 p J ; (Non figuré dans Encycl.) Renard de Fir- ginie, Palisot de Beauvois, Mém. sët le renard etle lapin d'Amérique, dans le Bull. Soc. philom. CAR. ESSENT. Pelage présentant différentes nuances de roux et de fañve ; dessous du cou et bas-ventre blancs ; poitrine grise ; face antérieure des jambes de devant et pieds noirs, avec du fauve Sur les doigts; queue terminée de blanc. Z Dimens. Longueur du corps , mesuré pied. pouc. lige - depuis le bout du museau jusqu’à Pori- sine dela aara EE E O 2 7% DESCRIPT. Dessus du corps roux , mais offrant des teintes différentes; museau roux obscur ; front et joues plus clairs ; lèvres bordées de blanc; inté- rieur de la conique des orcilles:couvert de poil Fr MY CT 204 ` d'unblanc-jaune, l'extérieur noir; dessus et côtés du cou, épaules et jambes de devant d’un roux vif, dos jaspé de blanc, parce que les grands poils de cette partie sont blancs dans leur milieu et roux à leur base et à leur extrémité; côtés du corps d'un roux un peu moins vif que les épaules ; dessous du-cou d’un blanc sale; ventre gris sur et près du thorax et blanc entre les cuisses ; face antérieure des jambes de devant et leur pied d'un beau noir, avec le bout des doigts seul fauve ; jambes de derrière également rousses en dessus, mais blanches en dedans, et cette der- nière couleur se prolongeant jusque sur le côté ‘interne des pieds; ceux-ci noits em dessus er bruns en dessous , avec l'extrémité des doigts fauve ; région des cuisses qui avoisine la queue, d'un roux pâle; queue mélangée de noir et- de roux , avec son extrémité blanche. ` | Nota. A l'extérieur, ce renard a beaucoup de- | rapports avec celui d'Europe; mais il en diffère surtout par la vivacité de ses couleurs et la finesse de son poil. A l'intérieur, on trouve une diffé- rence dans la tête osseuse. Certe différence con- siste en ce que, dans lë renard d'Europe, les” deux crêtes latérales qui servent d'attache aux muscles crotaphites forment un angle assez peu prolongé, et se réunissent à la suture de l'os frontal, tandis que, dans le renard fauve, ces deux crêtes sont dirigées parallèlement lune à l’autre à plus d’un pouce d'intervalle, et ne se réunissent qu'à la crête occipitale. De plus, elles sont dans ce dernier bien plus prolongées que dans les premiers. À HABIT. - Inconnues. PATRIE. Les Etats-Unis d'Amérique; dans l'Etat de Virginie. = Š l | : 310, Esp. RENARD TRICOLOR, canis cinereo- argenteus, (Non figuré dans Encycl.) Canis cinereo-ar- genteus Erxleb. Linn. Gmel. — Schreb. tab. 92. A.— Renard gris, Briss. Quadr. pag. 241. — Agouarachay, d'Azara, Essai sur lhist. nat. des quadr. du Paraguay, trad, franç. tom. 1. p. 317. CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un gris-noir ; tête gris-fauve; oreilles et côtés du cou d’un roux vif ; gorge et joues blanches ; mâchoire inférieure noire; ventre fauve ; queue. fauve ; glacée de noir, avec le bout d'un noir foncé, Dimens. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. depuis le bout du nez jusqu’à l'origine de la queue FENTE SE ES. * — du tronçon ei > MAMMALOGIE.. èi DESCRIPT. Front, dessus de la têre et temp?’ » d'un gris teint de fauve ; entre-deux des Yu. - blanchâtre, divisé par une ligne noire longitu- dinale qui se perd sur le front; lèvre supérienré. blanche, sous er près des narines, ainsi que * bout de la lèvre inférieure qui y correspond; res “tant du bord des lèvres noir; dessous de [æl entouré d’une tache obscure, qui s'étend en un? ligne horizontale sur la joue et jusqu'au cou 3 tout le dessous de la gorge blanc; une large rache. noire ou obscure sous la mâchoire inférieufé ; oreilles couvertes de poils blancs dans leur mte- rieur, rousses en dehors, bordées de grisâtre ) | côtés du cou d’un roux très-vif; dessus du dos €! face externe et supérieure des cuisses, gris, OÙ plutôt jaspés de noir, de blanc et de cendié” fauve ; cette dernière couleur appartenant au po! fin et laineux, et les grands poils ayant leur moitié inférieure blanche et leur extrémirénoité) milieu du dos ayant quelques taches noires lon-, gitudinales irrégulières, produites par la réunt0® des pointes des grands poils ; côrés du corps roux, passant au fauve sous le ventre, cette CO leur étant bien distincte de celle du dos; jambes de devant roussâtres en dehors, plus claires €” dedans, ces deux teintes étant séparées sur € devant'de la jambe par une ligne longitudinale noire peu marquée; jambes de derrière d’un g"! roussâtre en dehors, rousses en dedans, avec un? ligne blanche qui s'étend depuis la cuisse sur le devant de la jambe, et se perd sur la face intern? du pied; queue très-touffue , couverte de poils 4 ` trois pouces environ de longueur, tachée Cf noir dans sa partie supérieure, jaspée de hot» de blanc et de fauve sur les côtés, fauve en, des- sous, noire à l'extrémité. HABIT. Non décrites. PATRIE. L’Amérique septentrionale et le Paraguay: 31 1°, Esp, RENARD D EGYPTE, canis niloticus. (Non figurée.) Canis niloticus aut agyptiacus ` Geoff, Collect. du Mus. CAR. ESSENT. Dessus du corps roussâtre ; dess gris-cendré; oreilles noires postérieurement; p% fauves. & Dimens. Taille du renard ordinaire. i DESCRIPT. Très-voisin de l'espèce de notre Pare dessus du corps couvert de poils fauves, méan gés de cendré et de jaunâtre sur les flancs ; irgi des cuisses cendré, avec quelques poilis rero de blanc; dessous du corps, depuis l'extrem la mâchoire inférieure jusqu'à l'anus, de co LL, : ous Les ré de uleni £ °% . Portion du crâne , dé + cendrée; quelques poils blancs sur les côtés du Ou; pattes d’un fauve uniforme ; oreilles noires . Posiérieurement. A Hapfr. Inconnues. PATRIE, L'Egypte (1). E ES y (i) Les chiens ont offert , aux recherches de M. Cu- Sak quelques débris fossiles appartenant à quatre es- 3 A i . . , 7 . << Peces diffirentes. Nous aurions desiré en établir ici les Stactères, comme nous l'avons fait pour les espèces |. RE mais ces débris sont si peu nombreux et si dif vý es à distinguer des parties correspondantes des ani- tx vivans, que nous avons dû renoncer à ce projet. DA Première espèce a plutôt la tête d’un loup que celle n chien, si l’on en juge par l'élévation de la crête sa- itto-occipitale ; mais la face seroit plès longue, à pro- Š que dans le loup commun. On a üvé ses débris mêlés avec ceux des ours des cavernes ê la Franconie. ( Voyez page 167.) tro: à seconde espèce, d'une taille plus considérable que | i pad, paroissoit avoir plus d’analogie avec le cha- Ul qu'avec le chien. On la rencontrée dans le même “Pot d'ossemens fossiles que la. précédente. La troisième espèce, plus ancienne que les deux pre- Mieres , existoit en même temps que les pa/aotherium et R anoplitherium ; et ses ossemens se trouvent encore i Wourd'hui, avec ceux de ces animaux , dans les cou- ch a Paris.. La quatrième espèce , différente de la troisièine par ses Proportions, vivoit avec elle, et se retrouvé encore Mns les mêmes lieux. “te Quelques espèces vivantes de renards ou de chiens Oit été à peine annoncées par les naturalistes et les voya- Buts. De ce nombre sont les suivantes: - ` 1°, Le renard rouge de Bartran, dont le pelage es Entièrement roux , et qui habite la Floride. 2°, Le chien sauvage de Ceylan de Vosmaer, canis “eYlonicus, Shaw, qui a le museau très-pointu , le pelage Cendré jaunâtre, la queue longue et pointue, les on- $les crochus. : re 3°. Le chien de Surinam de Peñnant; canis thous , Gmel. et Shaw , dont le corps est presque gris en dessus à ne en dessous , avec la queue couverte de poils peu qe ngés , et qui mest peut-être que le r.nard crabier , : “crit ci-dessus , page 199, bd PR set ge renard du Bengale de Pennant , canis bengalen- 5 ; Shaw , qui est brun en dessus, avec une bande lon- Bitüdinale noie , er dont le tour des yeux est blanc , et À Queue terminée de noir. DS Le chien brun, canis fuliginosus Penfant, dont le pelage” est fuligineux et la queue droite : sans patrie Connue NS z , á Le nom de chien a été aussi donné à des mammifères qui Sont ‘maintenant placés dans des genres différens ; Ans], le chien des bois est le raton; Je ch'en crabier est Melquefois un raton ou un didelphe ; le chien marin Est un phoque; le chien-rat est le mangouste du Cap de * “One. Espérance ; le chien volani est une roussette ; le HER de terre est le rat-taupe.on Zemni ; le chien des prai- [es Est une espèce de marmotte ; le caren hyenomelas est €s de sélénite calcarifère des carrières des environs £ Etre le fennec, été . | MM MALO GIE. — o 20 p i yne rayée; le chien de Saahra ou canis cerdo paroit G. LIX GEKKE- CIVETTE, viverra, Linn, Erxleb. Bodd. Scrheb, Cuv. Geoff. Illig. A EER a A CARACT. Form. dent, : Incis. à, canines: T — lé * lai PER ts O molaires ax == 40. Incisives inférieures placées sur une même ECTS l ; Canines assez fortes. Molaires supérieures consistant , de chaque . côté, en trois fausses molaires un peu conique et comprimées; une carnassière grande, tran- . chante, aiguë, presque tricuspide, er deux tu- -` berculeuses ; les inferieures présentant quatre fausses molaires, une carnassière forte, bicus- pide, et une seule tuberculeuse rrès-large. Tête longue ; museau pointu. Nez terminé par un mufle asséz large, ayant les narines grandes et percées sur les côtés. Pupilles se contractant en une ligne étroite. 1 r S : Le) P Langue couverte de papilles cornéss, Oreilles moyennes , arrondies et droites, Pieds pentadactyles, ayant les doigts séparés a 3 S 2 z5 d . t et munis d'ongles à demi rérractiles, i Une poche plus ou moins profonde , ou un simple enfoncement de la peau, près des organes de la génération, renfermant, dans quelques es- pèces, une matière grasse très-odorante. Queue longue, couverte de poils. Pelage assez doux, marqué de bandes longi- tudinales ou de taches plus colorées que le fond. Verge du mâle dirigée en arrière, Un petit cœcum. | HABIT. Analogues à celles des martes. PATRIE. Les contrées chaudes de l’ancien con- tinent. Gr I, Sous-genre. Les CIVETTES proprement dires. — Caractères. Une poche profonde , située entre _ l'anus et les organes de la génération, et divisée en deux sacs , Se remplissant d’une sorte de pommade ayant une forte odeur de musc. 312°, Esp. CIVETTE VULGAIRE , viverra civetta. L'ayra ou eyra, qu'on avoit d'abrrd placé dans le ro des chiens, paroit plutôt se rapporter à celui des chats, | N { Le SET re RM ELOCTE , (Encyclop. pl. 87. fig. 3.) Viverra civetta s ration dans les deux sexes, et consistant en deux. Linn, Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 111.— La |: cavités de forme ovoïde, et ayant à peine neu civerte, Buff. Hist. nat. tom. 9. pl. 34. — Cuv. lignes de longueur sur six de largeur, dont les Ménag. du Mus. d'hist. nat.— Perrault, Hist. des | ~. parois internes, légèrement velues, sont me anim. tom, 1. p. 157. tab. 23. — Bélon, Ob- | de plusieurs trous communiquant avec autant r serv. pag. 94. fig. ; follicules qui sécrètent une matière crès-odorant CAR. ESSENT. Pelage gris s marqué de taches et de ; de nature graisseuse et d'une consistance assez ri bandes brunes ou noirâtres ; une crinière tout le lide , sous forme de vermicelli; une petite pe long du dos ; queue moins longue que le corps, toute verture de chaque côté de l'anus, de laquelle G brane: coule une liqueur noirâtre et très-puante. A ; F ; eTa > est DIMENS. Longueur du corps entier , me~ pied, pouc. lig. HABIT: Peu connues à l'état libre. La civetté Da suré en ligne droite , depuis le bout du |. nocturne, et, par son Organisation, fait le pa Si museau jusqu’à Panus ... 2 2 sage des martes aux chats. Elle vit de chasse i RE A D z . - s ' 1t „de la tête , depuis le bout du mu poursuit et surprend les petits animaux et surto", seau jusqu'à l’occiput.....,,.,...,.... 5 B EL E MS N a . lesoiseaux. Elle cherche à entrer dans les basses — du tronçon de la queue ........ à couts, comme le renard, pour emporter les i . — de l’avant-bras , depuis le coude lailles. Elle préfère les endroits sablonneux s P les montagnes ärides. Son cri ressemble à celu — depuis le poignet jusqu’au bout d’ es là i des ongles ma dOn ie, Rasa rem E Pumdieue Re Fa + a jambe, depuis le genou jus- — PATRIE. L'Afrique, et spécialement orr quau LAON essor + AE “où n DANS + 5 -g4 auière © D“ depuis le talon jusqu’au bout des onl e , afin de recueillir la Mi ; aaa a a a À 7 rante qu'elle produit, et qu'on retire. -Hauteur du train de devant 3 PE N — "du train de derriès .......... 10. 6 313°. Esp. CIVETIE ZIBET, viverra zibetha. ( Encycl. pl. 88. fig. 2.) Viverra zibetta > Linn. Gmel. — Schreb. tab. 112.— Lezibets Buffon, Hist..nat. tom. 9. pl. 31.— Le musts Lapeyronie, Mém. de l’Atad. des sciences s 173 | AE CAR. ESSENT. Pelage gris, nuancé de brun dis- posé en bandes transversales sur les jambes ; gorg? blanche, avec deux bandes noires de chaque côté; point de crinière ; ‘queue longue , couverte de poils courts , annelée de noir. DESCRIPT. Museau un peu moins pointu que celui du renard, mais plus que celui de la marte; oreilles arrondies et courtes; museau terminé par un mufle assez large, ayant les narines grandes et percées latéralement vers son extrémité; lè- vres garnies de longues moustaches; poils de la ligne moyenne du corps, depuis locciput jusqu'au milieu de la queue, très-longs (4 à $ pouces}, pouvant se relever, et formant une longue cri- nière. Pelage composé de deux sortes de poils; un duvet intérieur fort doux, de couleur cendrée- | Dimens. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. brune, et un grand poil assez dur , Seul apparent je a siis = EJAS n à ; au dehors, généralement mêlé de blanc, de blan- — dela tête, depuis le bout-du nez châtre , de gris, de jaunâtre , de brun et de noir; jusqu'à L'OÉCAPARRS ER VE even à 9 d'où il résulte des taches et des bandes symé- — du tronçon de la queue AS triques d'un brun foncé sur un fond gris-brun — de l’avantbras, depuis le coude assez clair; ligne dorsale d’un noir-brun uni- forme; des taches irrégulières de certe couleur sur les côtés du corps, plus grandes sur la croupe — de la jambe er les cuisses que sur les épaules ; pieds d'un brun- | A2 ipon SE F Eon AR A — depuisle talon ju noir, ainsi que la dernière moitié de la queue RE : et trois ou quatre anneaux à sa base ; gorge brune Hauteur du train de devant....,... 1 > I avec des bandes obligues sur les côtés du cou; a du train de derrière peceren no E 1° “tête d'un gris-blanchâtre, avec le menton, les | DEscripr. Tête assez semblable à celle de la ©” joues et le tour des veux bruns; ventre blan- vette proprement dite; corps plus bassur jam- châtre. siot oo a" | bss; poils extérieurs courts et touffus, cachant Bourse s'ouvrant au dehors par une fente lon- une sorte de-duver de couleur cendrée; bout s A . r > z ~ z P b A S = pa r rés pue, SItUÉE CNUG lanus er les parties de la géné- museau blanchâtre; chanfrein, front er coue lig. ÿ y 3 4 3 kJ du nez d’un gris mêlé de brun et de jaunâtre; _mächoire inférieure et bas de la fâce extérieure de loreille, bruns; haut et bord de oreille, Cendrés; sommet de la tête et dessus du cou de . Couleur mêlée de blanc sale, de btun et de noir; Une bande noirâtre, s’érendant depuis le milieu è cou, le lohg du dos et de la croupe, jusqu’au milieu de la queue ; deux. bandes noirâtres , une de chaque côté, commençant à quelque dis- „tance des oreilles et s’érendant le long du cou et du devant de l'épaule; deux autres bandes dé : Même couleur ,une de chaque côté, placées plus aS, commençant près de la base de l'oreille, Sétendanc presque jusqu'aux épaules, er se réu- Bissant sur la surface inférieure du:cou, où une | Bande transversale et placée en avant les joint toutes deux ; lombes marqués d’une bande nol- Tatre de chaqué côté de la grande ligne dorsale; épaule , face extérieure du bras, côtés de la poi- tnne et du corps, flancs, face externe de la cuisse €t de la jambe, de couleur grise, variée d'une „Multitude de petites bañdes noirâtres , dirigées Verticalement sur les côtés du corps et la poi- . Mine ainsi que sur les flancs, et horizontalement sur l'épaule , sur la face extérieure du bras, de la . Cuisse et de la jambe; queue marquée de sept . ®Nneaux bruns, alternant avec sept anneaux lancs „ces anneaux bruns étant beaucoup plus larges sur la face supérieure de la queue que sur inférieure ; bout de la queue blanc; poitrine, aisselles, face intérieure du bras, bas-ventre, «aines, face intérieure de la cuisse, blanchâtres; Quelques taches brunes sur la poitrine; avant- Dras , face intérieure de la jambe et les quatre | Pieds, bruns. (Daubent.) Harr, Inconnues. | PATRIE, L'Inde ? d’où un individu a éré envoyé au Muséum par M. Léschenault de Latour, en ‘1810; l'Afrique également, selon quelques Auteurs, et notamment la Peyronie. i i urs, Sous-genre. Les GENETTES.—Caract. Poches réduites à un simple enfoncement. 314". Esp. CIVETTE GENETTE, viverra genetta. (Encycl. pl. 88. fig. 1 et 3. et 89..fig. ret 3.) Viverra genetta s hing Erxleb, Bodd.—Schreb, RUE e La genette Buf. Hist. nat, tom. 9, Pl. 36.— Civerre de Malacca , Sonnerat, Voy. aux Indes, tom. 2. pl’ g1. — Wiverra malac- censis , Linn. Gmel, =— La genette du Cap; Buff.. tom. 8, pl. ş 8.—Chat bisaam , Vosmiër. —Wi- Descripr. Corps mince et alongé ; museau poin- -e E MAMMALOGIE. -m verra tigrina y Linn: Gmel. — Genette dé France „ Buff. Suppl. tom. 3 (mais non la figure), — Char du Cap, viverra capensis, Forster.—Generte Cuy. Mén. du Mus. (1)— Fréd. Cuv. Mamm., lithog. CAR. ESSENT, Pelage gris, marqué de petites ta- ches noires, les unes rondes , et les autres de forme alongée ; queue annelée de noir, . DimEens. (Selon Daubenton.) Longueur pied. pouc. lig, du corps entier, mesuré en ligne droite depuis le bout du nez jusqu’à l'origine de Ha quene: . guess se OR USA O Rd ” = delatéte.s........: SR TT CR. PO — du tronçon de la queue ........ 1 1°» 2 8 PAYANT PAS ee roms tescs es ® 2 6 — depuis le poignet jusqu’au bout PORN denrées: rte À : == Ae AJE aaa n 0 He ND) — depuis le talon jusqu’au bout des ` ONOS ts recenser es Péri ttare SE jo Hauteur du train de devant........ ». — du train de derrière .,......... » 8 =» 32 Jeune individu. (Selon M. Cuvier.) Long. depuis la base des oreilles jusqu’à l'origine de la quene..…..;., ++... 10 6: — de la tête, depuis la base de oreilles jusqu’au bout du museau ..... 2 = dela queue... n°6 Hauteur au train de devant. ...... es ur: — autrain de derrière....,...,.... 5» 4 . tu ; jambes courtes; deux glandes grosses er sail- lantes , à côté de l'anus, ayant l'apparence d'une poche, et produisant une matière épaisse er d'une odeur analogue à celle du musc; prunelles semblables à celles du chat domestique ; oreilles. externes assez grandes, elliptiques, garnies d’un petit lobule au coté externe, comme däns-les. chiens et les chats; de grandes moustaches; poils laineux d'un gris-cendré ; -pors soyeux seuls ap- parens; fond. du pelage d'un gris un peu jau- (1) La syÿnonymie de cette espèce est fort embrouillée, et ce n’est qu'avec réserve que nous citons ici les divers. auteurs qui en ont parlé ou qui ont décrit des animaux à peu près semblables. M. Georges Cuvier , auquel on .doit les rapprocheinens que nous adoptons} a lui-même balancé à regarder le chat du Cap, felis capensis de Fors- ter, comme une vraie civette. Dans son Mémoire sur les. espèces de chats , il le considère comme une espèce voi- sine du chat serval; mais, dans son dernier ouvrage (le Règne animal}, il dit qu’il ne diffère pas de la genette. Nous reconnoissons aussi qu'il est peu- probable que l'espèce de la genette se trouve à la fois en France , en: Espagne , au Cap de Bonne-Fspérance et à Malacca , et quil y a lieu de croire que plusieurs animaux différens sont réunis sous ce nom. Quant à la civette de Ma- lacca, on sait que Je dessin en a été fait à Paris , d'après un mauvais croquis de la genette du Cap. ; f MAMMALOGIE. nâtre, qui résulte de poils gris avec le bout noir, ou de poils entièrement noirâtres; ces derniers, par leur réunion, formant un assez grand nom- bre de taches noires disposées en lignes longitu- dinales, qui sont longues sur le cou et sur les épaules, et généralement arrondies sur les CÔtÉs du corps er sur les membres; celles du milieu du dos formant presqu’une ligne continue; queue ayant dix ou onze anneaux noirs ou d'un brun foncé ; parties inférieures du corps grises, ainsi que la tête er le devant des pattes ; parties posté- ‘ricures de celles-ci, ainsi que le tour du museau et les lèvres, derrière les narines ; noirs; bout de Ja lèvre supérieure blanc; une tache blanche au- dessous de l'œil; intérieur de l'oreille blan- chatre, Mäles er femelles semblables, sous le rapport des couleurs du pelage, Jeunes ayant la teinte grise, un peu violatre. ITABIT. Peu connues, et en général analogues à celles des martes. On assure qu’elle se tient au voisinage des petites rivières et dans les lieux bas. Elle s'apprivoise facilement, et produit. même en captivité. La durée de sa gestation est. de quatre mois environ dans cette espèce. PATRIE. L'Afrique „en Barbarie. L'Espagne ; la France (dans le Rouergue et le Poitou). Le midi de l'Asie ? 315°. Esp. CIVETTE PRÉHENSILE , viverra pre- hensilis, Blainv. (Espèce nouvelle, figurée par M. de Blain- villé, d'après un dessin appartenant à la compa- ` gnie des Indes anglaises. ) CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune verdätre, avec la X ligne dorsale ; le bout de la queue , les pattes , eux lignes de taches alongées près du dos, et beau- coup de petites taches orbiculaires noires sur chaque flanc. | Dimens. De la grandeur de la mangouste d'Égypte. DescrirT. Corps alongé, élargi en arrière, bas sur pattes; tête courte, large, avec un museau court , pointu et conique ; yeux grands , avec liris d'un jaune-verdâtre et la pupille étroite et obli- que; oreilles courtes et arrondies , ayant louver- ture de leur conque très fournie de longs poils; - -des moustaches fort longues et noires sur la lèvre supérieure; membres.courts, distans, terminés : par cinq doigts, dont celui du milieu est le plus grand, armés d'ongles, qui très-probablemenc, à cause de leur position relevée, sont à demi ou tout-à-fait rétractiles ; queue au moins aussi lon gue que le corpf de l'animal, très-forte, coniqié et obtuse à l'extrémité; poils longs surtout sur le dos et les flancs, les plus courts érant sut les pattes et la tête; couleur générale du p i d’un jaune-verdâtre sur la plus grande partie &U corps et de la queue; grands poils des oreilles 7% blancs; des taches de même couleur en arrété, des yeux , les entourant en forme de sourciis, i se prolongeant sur le chanfrein , où elles se réa- nissent à celles du côté opposé; une autre rache blanche à l'angle de la mâchoire inférieure; part? intérieure des pattes de devant blanche; pattes et ligne dorsale prolongée depuis la tête jusqu à la pointe de la queue, noires ainsi que l'extfé” mité de celle-ci; sur chaque côté du corps, deux bandes interrompues en forme de grandes taches longues, dont la supérieure ne dépasse pas la t4- cine de la queue, et dont l'inférieure n'occupé que les flancs, qui présentent aussi un gra” nombre d’autres taches noires orbiculaires a55€7 , irrégulièrement disposées. HABIT. Inconnues: On sait seulement que Cet animal a la faculté d’enrouler les corps avec $4 queue; ce qui lui a fait donner la désignatio® spécifique qu'il porte. | PATRIE. Le Bengale. 316°. Esp. CIVETTE NOIRE, viverra nig4s o ~ (Non figurée dans l'Encyclop.) Genette fe France, Buff, Hist. nat, suppl. tom, 7. pl. Jis CAR. ESSENT. Corps noirâtre , avec quelques 177 dices vagues-de taches longitudinales sur les flarcss une tache blanche au-dessus de l'œil et une autr 4 au-dessous ; queue noire et volubile. DIMENS. Longueur du corps et de la tête pied. pouc- lg: ensemble Per terer mere À SCI er ARR e m0 0S une reg o i TE = dè lagui nn. vite a DESCRIPT. Corps alongé, assez bas sur jambes 3 tête coniqué; mufle large, chagriné, avec LS sillon longitudinal moyen et les narines t657, ouvertes ec situées latéralement ; incisives INF” rieures à peu près sur la même ligne, les latérales étant les plus grosses ; trois fausses molaires C°- niques er aussi larges que hautes , en haut €t i bas de chaque côté ; yeux assez grands, à PY- _pille de forme alongéë ; oreilles assez grandes » presque nues , de forme arrondie; cinq doigts A chaque pied , ayant leurs rubercules très-saillan: et nus; queue longue, assez mince et prenant?’ se planté + Car. ESSENT. Pelage gris-roux , marqué de taches MAMMALOGIE. | 209 pute du pied de derriére et talon relevés et velus, ; . Pelage formé de poils de deux sortes ; l'inté- Fleur plus court, d’un gris-fauve ; l'extérieur plus tare et d’un noir très-foncé , d’où il résulte une couleur générale noirâtre sur le corps, un peu Plus claire sous le ventre que sur le dos; quelques taches longitudinales très-peu apparentes, sur les “ancs et le dos, formées par les longs poils noirs, et apercevables seulement de loin; chanfrein, queue et pattes noirs; une tache blanche sur œil, et une semblable en dessous ; une bande torte noire, partant du coin de l'œil et se por- tant vers l'oreille; iris brun; mufle et parties nues des pattes noirs. ABIT, Jnconnues. On assure que cet animal re- Courbe sa queue en dessous comme quelques Singes à queue prenante, et qu'il monte sur les Palmiers. ATRIE, Elle a éré envoyée de Pondichéry, par * Léschenault de Latour, au Muséum d’hist. Nat. de Paris, sous le nor de marte des palmiers. n la dit originaire des Moluques. Nota, Nous avons retrouvé, dans cet animal, . Presque tous les traits de la description que Buf- ‘on donne d’une generte femelle qu’on montroit à la foire Saint-Germain en 1772,etqu'ila fait gurer, par erreur, sous le nom de genette de France ; à cela près qu'il yavoit, dans celle-ci s Quelques indices d'anneaux sur la base de la queue, plus apparens que ceux de l'individu envoyé par . Leschenaulr. M. G. Cuvier avoit reconnu Cette erreur de Buffon, et avoit annoncé que cette Benerte noire devoit former une espèce à part. 3175, Esp. CIVETTE FOSSANE, viverra jossa. (Encycl, pl 39. fig. 2.) La fossane , Buff. tom, 13. pl. 20. — Viverra fossä, Linn. Gmel. _ Bodd. — Schreb. tab. 11 £ runes disposées sur le dos en quatre lignes longt- tadinales et éparses sur les fiancs; queue roussätre, : Joibiemenr marquée d'anneaux d’un roux-brun, IMENS. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lig. Puis le bout du museau jusqu'à lori-. _8ine de ja QUEUR «se 64 #2 US ep “kde da queue: .iù detre me D: 6 Des CRIPT. Assez semblable à la genette par la orme de son corps et la disposition-générale des Couleurs de sa robe; fond du pelage gris-roux ; Chanfrein , front, dessus et cotés de la tête d'un orun mêlé de roussatre et de gris; une tache d'un blanc sale légèrement teint de jaune au- dessus de l'œil; quatre bandes brünes, s’éten- dant depuis le cou jusqu'au milieu du dos, et se continuant paf des séries de taches aussi brunes jusqu'à la queue; des taches à peu près sem- blables, et par bandes longitudinales, sur la partie postérieure des côtés du cou, sur les épaules, sur les flancs et sur la face externe des cuisses ; lèvre supérieure, mâchoire inférieure, gorge, dessous du cou, poitrine, ventre, dessous de la queue à sa base, d’une couleur blanche sale ou blanchâtre; restant de la queue et face externe des cuisses d’une couleur mêlée de roux , de gris et de blanc sale; des demi-anneaux étroits et roux sur la face supérieure de la queue; jambes et pieds, face interne des cuisses, d’un blanc très-sale et même jaunâtre. (Daubent.) HABIT. Ses mœurs sont semblables à celles de la fouine. Elle mange de la viande et des fruits; mais elle préfère les derniers, surtout les ba- nanes. | PATRIE, Madagascar, et, assure-t-on, l'Afrique et l’Asie. | 318°, Esp. CIVETIE A BANDEAU, viverra fas- ciata. (Non figurée dans Encycl.) Civette à ban- deau, Geoff. Collect. du Mus. d'hist. natur. — Desm, nouv. Dict. d'hist. nat. tom. 7. pag. 169. Sp. 5- CAR. ESSENT., Pelage d’un jaune clair, marqué de taches brunes disposées par séries longitudinales ; bout du museau blanc, ainsi qu’une bande trans- versale située au-dessus des yeux. Mi ‘Dimens. De la taille de la fouine. DESCRIPT. Fond du pelage d’un jaune clair, avec des taches d'un brun-marron, pen séparées les unes des autres, et disposées par lignes longitu- dinales sur le dos et les Hancs; bout du museau, mâchoire inférieure, et un bandeau qui passe- sur les yeux et un peu en avant des oreilles, d’un blanc-jaunâtre ; gorge, poitrine er ventre, d'un oris-fauve uniforme; extrémité de la queue er pattes, d'un brun foncé, ' Nota. Une civette de la collection du Mau- séum , étiquetée civette de Java, étoit très-sem- blable à celle que nous venons de décrire, à cela près que ce qui est brun-marron dans cette der- nière étoit noir chez elle. l La civette à bandeau est plus rapprochée de la civerte noire que d'aucune autre espèce, HABIT. et PATRIE. Inconnues, SA D d 210 319% Esp. CiVETTE DE L'INDE, viverra in- dica. (Non figurée.) Civerte de l'Inde, viverra in- dica, Geoff. Collect. du Mus. d'hist. natur. — Desm. nouv. Dict. d'hist. nat. tpm. 7. p. 170. sp. 6. 2 | CAR. ESSENT. Pelage d'un blanc-jaunätre , avec. huit bandes longitudinales étroites s brunes. Dimens. De la grandeur de la generte ou de la fossane. DESCRIPT. Corps très-alongé; queue assez courte; corps d’un blanc-jaunâtre, et marqué sur le dos de huit bandes brunes, non interrompues , mais confondues vers le cou; flancs chargés de trois . ou quatre lignes de points bruns, parallèles à celles du dos; cou en dessous, présentant deux lignes transversales brunes ; dessus de la tête d’un _gtis-brun uniforme; tour des yeux brun ; lèvres et menton blancs ; queue annelée de brun et de blanc-jaunätre et brune à la pointe ; pieds bruns ; poil rude, en MEN Nota. Un autre animal, conservé dans la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris, sous le nom de petite civette de Java , est en effer beaucoup plus petit que la civette de l'Inde, et présente les mêmes traches et les mêmes lignes sur le dos, les flancs, la gorge et la queue; mais ces lignes er ces taches sont beaucoup moins apparentes, On pourrort soupçonner gue co SEs., roit un jeune individu de l'espèce de la civette -de l'Inde. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Inde, d'où elle a été rapportée par Sonnerat. | 320. Esp. CIVETTE RAYÉE, viverra striata , a z 2 à - (Non figurée dans l'Encyclop.) Le chat sau- vage à bandes noires des Indes , Sonnerar, Voy. aux Indes et à la Chine, 2° pag. 193. tab. 90. — Le putois rayé de PInde, Boff. Hist. natur. suppl. tom, 7. pl. 57. — Viverra fasciata, Linn, ameh ` CAR. ESSENT. Pelage marqué de six bandes brunes, assez larges, sur un fond jaunåtre, Dimexs. De la taille de la marte putois. DESCRIPT. Tête et queue d'an brun-fauve ; tour des yeux, dessous du nez, joues, dessous de.la „mâchoire inférieure et face interne des jambes de devant, d'un fauve pâle; bout du nez noir; six larges bandes brunes, et cinq blanchâtres plus étroites, s'étendant alternativement sur toute la’ remarque un double pli de la peau entre les organes ‘place à côté de notre civette noire. ` MAMMALOGIE. longueur du corps; dessous du ventre, d'un blanc sale, | HABIT. Inconnues: PATRIE. La côte de Coromandel. 321°, Esp. CIVETTE BONDAR , viverra bondar. RE es paf . (Espèce nouvelle, dessinée à Londres z M. de Blainville , d’après une bonne nr manuscrite appartenant à la compagnie € Indes.) CAR. ESSENT. Fond du pelage fauve, pointe des grands poils noire ; une bande dorsale noire , ainsi que deux petites bandes étroites pe rallèles sur chaque flanc; les quatre pieds €t 5 bout de la queue noirs. DIMENS. Beaucoup plus petite que la civerte préhensiles . DESCRIPT. Tête plus alongée que celle de la c° vette préhensile ; museau plus pointu ; oreilles larges, courtes er, tout-à fait nues à l'intérieuts; queue très-forte et très-longue, toute noire dans son tiers terminal ; pattes noires; une tache noire sur chaque côté du museau, qui se prolongé en arrière et encadre une tache presque blanche placée au-dessous de l'œil ; tout le reste du corps couvert de poils fort épais et de couleur fauve» les plus longs ayant leur pointe noire; une bande étroite de cette couleur sur la ligne dorsale, €f qui se prolonge tout le long de la queue; de cha- que côté deux petites bandes parallèles à la ligne dorsale, dont la supérieure est la p'us longue €? la plus large, ne s'étendant d’ailleurs que depui les épaules jusqu’à la croupe. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Bengale (1). avec la (1) Nous n'avons pas cru devoir placer dans net genre des civettes, l'espèce qui a été décrire par Pallas | et Schreber , sous le ‘nom de viverra hermaphrodita , €! adoptée par Boddaert, parce que ses caractères DOUS * ont paru insuffsans. Elle est d’une taille intermédiaire entre celle de. civette et celle de la genette. Son museau, sa gorge», ses moustaches et ses pieds sont noirs; il y a une tac 4 blanche au dessous des yeux; ses poils sont cendres? la base et noirs à la pointe. Son dos est marqué de ee bandes longitudinales noires ; sa queue , un peu piu t \ 3 + z z a n longue que le corps , est noire à l'extrémité; enfin » de la x génération et l’anus. £ MT Cette espèce, qui n’est point figurée , est indiq comme originaire de Barbarie. Lorsqu'elle sera constatée , elle devr Quant au viverra zeylunica de Pallas et de Schreber » DAS LX". GENRE. MANGOUSTE , herpestes, Illig, Viverra, Mustela , } Linn. Erxleb. Mangusta, Oliv. Ichneumon > Lacé p- II—I A Egasini RACT, Formule dentaire : incis. + can. 5 Ermy PRE molair Re Be es FE = 36. Secondé incisive inférieure de chaque côté, Un peu rentrée. RE Canines fortes, assez courtes et coniques. ` Molaires au nombre de cinq partout dans les adultes , et de six dans les très-jeunes individus, . Parce qu’il y a une petite dent caduque de plus; eux fausses molaires supérieures, presqu'exac- tement coniques, suivies d’une carnassière large et hérissée de pointes, er de deux dents tubercu- MAMMALOGIE leuses, grandes et étroites; deux fausses mo- aires inférieures ; la troisième et la quatrième ù dents, à couronne hérissée de pointes, €t Cor- ` Fespondanr ensemble à la carnassière supérieure ; dernière molaire tuberculeuse et opposée aux deux tuberculeuses d’en haut, Corps alongé, bas sur jambes. Tête petite; museau pointu. Doa a tt >A ; Yeux susteptibles d’être recouverts par une Membrane nyctitante complète, Oreilles courtes et arrondies. Langue garnie de papilles cornées , longues et acerées, ` Pieds à cinq doigts, à demi palmés , er armés d'ongles aigus, à demi récracriles. Queue longue et pointue, U } PERE eee ] ne poche volumineuse simple, située à la Partie inférieure du ventre, et dans la profon- deur de laquelle est situé l'anus. Poils annelés de diverses couleurs, courts sur à tére et sur les pattes, et longs sur les autres Parties du corps. ABIT. Leurs mœurs sont analogues à celles des martes, er leur démarche est incertaine et vive. lles se tiennent sur le bord des eaux ; attaquent ma - LA OÙ viverra ceylonensis de Boddaert, ses caractères sont encore moins connus que ceux de lespèce précédente , S% de Si peu d'importance , qué nous nous abstenons meme de les rapporter ici. / 211 les rats, les reptiles , ctc., et se jettent par occa- sion dans les habitations des hommes, où elles font les mêmes dégâts que les fouines et les pu- tois, en égorgeant les volailles et suçant les œufs. PATRIE. Les contrées chaudes de l'ancien conti- nent, telles que l'Egypte, l'Inde, l'Afrique, Madagascar et les îles de la mer d'Afrique. 322°, Esp. MANGOUSTE A BANDES, herpestes mungo. (Encycl. pl. 84. fig. 4.) Viverra -mongox s Linn. Gmel. —Mangouste de l'Inde , Baff. Hist. nat. tom. 13. pl. 19. — Mungo ou mungutia des Indiens , Kæmpfer, Amænit. exotic. 574 tab. 567. — Geoff. Mém. de lInstir. d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. pag. 138. CAR. ESSENT. Pelage marqué sur le dos de douze ou treize bandes transversales brunes , séparées alternativement par un pareil nombre dé bandes rousses. DimEns. Longueur du corps, 9 pouces $ à to pouces. — de la tête , un peu moins de 3 pouces. — dela queue, 7 pouces. DESCRIPT. Couleur générale brune; dos et flancs couverts de poils longs, blanchâtres, terminés de roux , et marqués dans leur milieu d’un large anneau brun, bien tranché; ces poils étant dis- __ posés de manière que les anneaux bruns d'un cer- tain nombre d’entr’eux arrivent à la même hau- teur; pour former, depuis les épaules jusqu’à lo- rigine de la queue, douze ou treize bandes trans- versales, d’un brun foncé, séparées l'une de l'autre pat des bandes rousses formées par l'ex- trémité de ces mêmes poils; bandes des lombes surtout très-distinctes , et séparées par une teinte d’un gris piqueté de brun, provenant également de la pointe des poils de cette partie; tête et épaules couvertes d'un poil ras, gris-brun ; mâ- choire inférieure et lèvres roussätres; pattes et queue brunes ; cette dernière parrie terminée en pointe assez algue. HABIT. Si cette mangouste est celle dont parle Kæmpfer, elle poursuit avec acharnement les ASœmpier, P : i ; serpens, tels venimeux qu ils soient, et se guérit de leurs morsures en mangeant la racine d’une plante particulière (ophiorhiza mongoz ). PATRIE. L'Inde, z238, Esp.* MANGOUSTE D'EDW ARDS, herpes- tes Edwardsii. - (Non figurée dans l'Encycl.) Viverra, Ed- D d z 212 wards, Birds, tab. 109.—Geoff. Mém. de Inst, d'Egypte , Hist. nat. tom. 2. pag. 138. n. 2. CAR. ESSENT. Dos et queue annelés de brun sur un fond. olivåtre; museau brun- rougeâtre ; queue pointue, DESCRIPT. Nota. M. Geoffroy a admis cette es- pèce sur la seule inspection de la figure que donne Edwards d’une petite mangouste des Indes orien- tales, Cette mangouste est la seule qui ait les ongles noirs. | ` PATRIE. Les Indes orientales. 324°. Esp MANGOUSTE NEMS » herpestes griseus, (Non figurée dans lEncyclop.) Le nems, Buf. Suppl. tom. 3, pl, 27. — Viverra cafra , Linn, Gmel. — Mangouste nems , Geoff, Mém. de l'Instir, d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. P- 138. n, 3 > x CAR, ESSENT. Pelage gris-brunâtre , uniforme en dessus , et piqueté très-également de petits traits bruns-roussätres qui proviennent des annelures des poils; pattes de la couleur du dos; queue pointue. DimEns. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. en droite ligne, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l’origine de la queue . nf LE EU CRE aan Hauteur du train de devant........ — du train de derrière ........... » @ Descripr. Pelage assez uniformément d’un gris pale, légèrement teinté de bru D, parce que la partie apparente des poils en dehors est à peu près mar- quée d’anneaux étroits de cette couleur, tandis que tout le restant est d’un blanc-jaunâtre sale ; sur les flancs et près de encolure, les anneaux colorés des poils, formant comme des bandes transversales assez indécises, mais analogues, par leur disposition , à celles de la mangouste à ban- des ; poils étant plus courts sur la tête et sur les _ extiémités des pattes que partout ailleurs, leurs grivelures ou leurs anneaux bruns y étant fort rapprochés, ce qui rend fa couleur générale de ces parties plus foncée ; queue couverte de poils longs blanchâtres, ayant chacun un anneau brun dans son milieu; poils de la queue et de la croupe longs et durs, HABIT .Inconnues. PATRIE. L'Inde, selon M. Geoffroy ; la partie orientale de l'Afrique, suivant Buffon, ` galera. 325% Esp. MANGOUSTE VANSIRE ; herpestes ‘| Dimens. Longueur du corps, environ.. 1 >» MAMMALOGIE. (Eacycl. pl. 80. fig. 3.) Vansire, Buffon; Hist. nat, tom. 13. pl. 21. — Mustela galera y Linn. — Mangouste vansire , Geof. Mém. de PInstit. d'Egypte, Hist. nat. tom, 2. pag. 138e n. 4. — Vohang shira des Madégasses. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun assez foncé, PoR tillé de jaunâtre; queue à peu près égaiement grossé et touffue dans toute sa longueur. DImENs. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lig- puis le bout du museau jusqu’à lori- e gine de la queue...... Bean —"dttronconde faquene. ae e 18 (Nota. Les poils s'étendent de 2 pouces et demi au” _ delà de ce tronçon.) DESCRiPT. À peu près de la taille de la mangouste à bandes; poils soyeux moins longs que ceux aë la fouine et de la marte, d'un brun foncé, avec des anneaux étroits d’un blanc-jaunâcre vers leur pointe seulement, qui rendent le pelage pom- tillé de cette couleur ; poils intérieurs d’un brun uniforme; tête et pattes d’un brun plus teinté de roux que le reste du corps; oreilles assez grandes et brunes; queue de moyenne épaisseur à sa base, couverte de poils assez longs, bruns s annelés comme ceux du corps de blanc-jaunätre, avec cette différence, que les anneaux dé certe _couleur sont ici plus nombreux et beaucoup plus larges. s Nota. Le crâne du vansire diffère de celui de la mangouste d'Egypte, selon M. Geoffroy, e” ce que la bofte cérébrale est à proportion plus | renflée er plus large, et que l'apophyse de l'os jugal et celle du coronal ne sont pas assez pro” Jongées pour se rencontrer, s'unir et complétef l'orbite. Fe : « Hasit. Peu connues. On dit que cet animal aim@ beaucoup à se baigner, PATRIE. L'île de Madagascar, d’où cette espece est originaire, et l'ile de France, où elle a été acclimatée, 326°, Esp. MANGOUSTE DE Java, kerpestes javanicus. : (Non figurée.) Mangouste de Java, Geoff; Descripr, de l'Egypte, Hist. nat. tom. 2. p138 mh CAR. ESSENT. Pelage marron , pointillé de blanc- Jaunâtre; tête et jambes d’une seule couleurs € d’un marron foncé ; queue égale dans route sa lon- ueur. ; & pied. pouc. lig. 23 8 >» SN a O a Des rer. Pelage en général d’un brun-marron, et piqueté de jaunâtre, d’une manière très-égale, Sur le corps er lés flancs, ce qui est produit par Ss anneaux alternativement bruns-marron et Funâtres qui marquent chaque poil; tête d'un tun-marron, à poils d’une couleur uniforme ; Essous de la goige également brun; extrémité | €s pattes plus foncée que tout le reste du corps ; queue moins épaisse à sa base que celle de la mangouste d'Egypte, et couverte de poils assez ongs, annelés comme ceux du corps; oreilles Irés-ouvertes , mais ayant leur conque peu dé- peloppée ; poil intérieur ou laineux d'un gris- tun. Var, M. de Jaya rousse. Pelage plus roux que dans tE précédent. i Nota. Un jeune individu, rapporté à cette espèce par M. Geoffroy, est de petite taille ; les Parties supérieures de son pelage sont d’un gris Un peu verdâtre; son ventre est d’un blanc sale SE sa gorge d’un blanc plus pur. AÂTRIE, L'ile de Java, d’où elle a éré envoyée au Muséum d'histoire naturelle nault de Latour (1). Sh Esp. MANGOUSTE ROUGE ; herpestes uber, e . (Non figuréa.} Mangouste rouge ; ichneumon ruber Geoftr. Mém. de l Instit. d'Egypte , Hist. Nat, tom. 2. pag. 139.106. ` AR, ESSENT. Pelage d’un roux-ferrugineux très- Eclatant , particulièrement sur la tête. ; < pied. pouc. lig. NS. Longueur du corps, environ... 1 3 » — de la queue... > ne Ar Descrip. Teinte générale du pelage d’un roux- trugineux très -éclatant , particulièrement sur 4 tête er sur la face externe des quatré mem- tes ; poils du dos et des flancs marqués d’an- Eaux alrernativement roux foncé et roux-jau- Natre ou fauve , qui font paroïtre ces parties Comme piquetées de cerre dernière couleur; des- Sus de la têre d’un roux d'écureuil très-vif; poils Su menton, du dessous du cou et de la poitrine, Un jaune-roux égal, cette teinte devenant un Peu plus foncée sous le ventre; queue plus épaisse et plus longue que celle de la mangouste à andes , couverte de poils roux non annelés.. Dim: se. see à (i O . A 4 à ` Ş v i 2 ia ) On doit peut être rapporter à cette espèce la be Mée dekara de Séba , qui, selon cet auteur, est norm- à dans son pays natal s kager-angan. / MAMMALOGIE. par M. Lesche- | | 2193 HABIT. et PATRIE. Inconnues. Cet animal fait partie de la collection du Muséum d'histoire naturelle. £ = i a 328°, Esp. GRANDE MANGOUSTE , herpestes major. : (Non figurée dans lEncyclop.) La grande mangouste , Buff, Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. 26. — Ichèeumon major, Geoff, Mém., de l'Insur. d'Egypte, Hist. nat, tom. 2. pag. 139.m 7. CAR. ESSENT. Pelage marron , composé de poi's de cette couleur, et très-finement annelés de fauve; queue brune à son extrémité , qui est terminée en pointe. 4 „pied. pouc. lig. DIMENS: Longueur du corps .......... 1 10 » = De ln Elie 6e ut der neN GIE À Lo te DESCRIPT. La grande mangouste de Bufra a, suivant ce naturaliste, le muscab peu plus gros et un peu moins Jerg que celui d’autres espèces; le poil: plus hérissé et plus long; la queue plus hérissée et également plus longue à proportion du corps ; les plus grands poils ayant jusqu’à deux pouces et demi de longueur, et à leur base un duvet plus court et de couleur rous- såre, E HABIT. et PATRIE. Inconnues. 329% Esp. MANGOUSTE DEGYPTE, herpestes Pharaonis. 5 ci (Encycl. pl. 84. fig. 3.) Wiverra ichneu- mon, Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 116.— La mangouste, Buffon, Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. 26.— Ichneumon d’ Hérodote er des Anciens. — Nems des Egyptiens modernes, . vulgairement rat de Pharaon. —Mangouste d E- gypte ; Geof. Mém. de l'Instit. d'Egypte, Hist. nat. tom, 2. pag. 139. n. 2.—Ejusd. Ménag. du Mus, fig. — Fréd. Cuv. Mamm, lithoer. CAR. ESSENT. Pelage très-également mélangé de brun-marron et de fauve, provenant des anneaux de ces deux couleurs que présentent les poils; pattes noires ou d’un marron foncé, ainsi que le mu- seau; queue terminée par une touffe de très-grands poils, divergeant de haut en bas et s’éclatant em éventail, y Dimens. Longueur du corps, mesuré de. pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à Pori- gine de a queue........ dents des EE 6 + CA TB miser vase ssucsse SE LÉ DESCRIPT. Poil plus gros, plus sec et plus cassant À Ea que dans les autres espèces, et surtout que celui 2% 214 de la grande mangouste, avec laquelle on pour- roit confondre celle-ci. Poils annelés de fauve et de brun-marron, un anneau fauve terminant chacun d'eux; et quoique les anneaux bruns- marron soient Plus larges, ils sont tellement arrangés , qu'ils offrent une distribution si égale, que la teinte générale n’est autre que le mélange de ces deux couleurs. | Hapir. Vivant de rats, de reptiles, d'œufs et d’oi- seaux, qu'elle tue à la manière des martes, enleur ` sucant le sang et la cervelle; se tenant tou- jours au voisinage des eaux er dans les petits ca- naux qui servent à l'irrigation des terres. Crain- tive et défiante, êlle observe avec la plus grande attention les lieux où elle ma pas eñcoré pé- nétré. On l'apprivoise facilement. $ PATRIE. L'Egypte, où elle a été adorée par les anciens Egypriens, qui la regardoient comme l'ennemi Le plus acharné des crocodiles et des autres reptiles. Maintenant elle est très-com- mune dans plus de la moitié septentrionale de “ ce pays, c'est-à-dire, entre la mer Méditerranée et la ville de Siout. Elle est au contraire très- rare dans l'Egypte supérieure, et il est à remar- quer qu’elle est moins abondante où les croco- diles sont plus communs, er qu’on la trouve plus fréquente où les crocodiles n'existent pas. LXI GENRE. SURIKATE, suricata s Desm. Viverra y Linn. Erxleb. Bodd. Schreb. Ryzena, Illig. eS è š E È E= = CAR. Formule dentaire : incis. es canin, ==! ts molaires ZÊ — 40. 6—6 | Seconde incisive inférieure de chaque côté un ; | peu rentrées Canines assez fortes, Molaires supérieures s Six de chaque côré; sa- voir, trois fausses molaires, une carnassière avec un talon intérieur, et deux petites ruberculeuses, Molaires inférieures au nombre de six aussi; sa- : gén : voir, quatre fausses, une carnassièré semblable arp Siah . à celle den haut, et une seule tuberculeuse, Museau pointu, | Oreilles petites et arrondies. AS 2e RE COUV A a sa ire ~ Le Langue couverte de papilles cornges, Aa MAMMALOGIE. Pieds antérieurs et postérieurs, à quatre doigts armés d'ongles arqués et robustes. Une poche semblable à celle des man- goustes, près de Panus. : Queue assez longue et pointue. Pelage composé de poils annelés de différentes teintes, | 330°. Esp. SURIKATE DU CAP, suricata capensiss O e ? ( Encycl. pl. 85. fig. 4, sous la fausse dénomi- nation de coati brun; et fig, 1, le zenick.)—S# rikate , Buff. Hist. nat. des quadr. tom. 13. pl. 7° — Viverra tetradactyla , Linn. Gmel.— Schreb; tab. 117. — Zenick , Sonnerat , Voy. aux Indes et à la Chine, pl. 92.— Wiverra zenick, GME* CAR. ESSENT. Pelage mélé de brun, de blancs de jaunâtre et de noir. , DimEens. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. si puis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue | À made EEEa — de la queis men DESCRIPT. Très- rapproché des mangoustes pêt ses formes et la nature de son pelage; museau prolongé de façon à dépasser de quatre lignes la lèvre inférieure; nez, tour des yeux er orerlles noits; chanfrein brun; côtés de la têre et o" museau, et dessous de la mâchoire inférieure » blanchâtres; restant de la têre, cou, dos, crot pe, côtés du corps, épaules , bras, face extern? des avant-bras, des cuisses et des jambes, 4 couleur mêlée de blanc, de brun, de jaunâtre € de noir, résultant des anneaux des poils, g7 sont de deux sortes; les plus longs érant ferme? et noirs près de leur racine, marqués plus haut et successivement de blanc, de noir ét de bru”? avec la pointe noire; les plus courts laineux» plus doux et de couleur brun-jaunâtre; poirriné ventre, face interne des avant-bras, des cuisses et des jambes, et les quatre pieds, jaunâtres? queue jaunâtre, avec du noir mêlé sur sa partié supérieure, et le bout de cette dernière couleur? ongles des quatre doigts des pieds, tant anté” rieurs que postérieurs, fort longs, pliés en go” tière et de couleur noire, ( Daubent. ) ; | . man“ HABIT. Sa manière de vivre est celle des M? dt goustes ; elle se nourrit des mêmes objets A paroît fouir la terre. Son urine est très-puant® f Ka x speT PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-EsP® rance, e o 3 u x Division. Point de petite dent du tout der- riere Ja grosse molaire ou carnassière d’en bas. | EANA GENYE i HYÈNE » hyana, Briss. Storr, Cuv. Geoff. Illig. De amie, Lion. Gmel-Erxleb. Bodd. Caracr. Formule dentaire : incis. Ê a geat À go CANIN, — ; Molaires 325 — aires — — 34. | A 4 à i . - Ancisiyes inférieures sur une seule ligne. + Canines fortes. Molaires supérieures au nombre de cinq de Chague côté : savoir, trois fausses molaires co-. P 2 2 niques , mousses et fort grosses; une carnassière, a plus grande de toutes, tricuspide en dehors, Et munie d’un petit tubercule en dedans er en avant, et une petire tuberculeuse. Molaires in- érieures semblables, si ce n’est que la tubercu- Suse manque, et que la carnassière n'est que icuspide et est dépourvue de tubercule, Tête d’une grosseur médiocre, à chanfrein re- Evé, à museau assez fin et à mâchoires plus Courtes que celles des chiens et plus longues que Celles des chats. : … Langue garnie de papilles cornées. Yeux grands, à prunelles longitudinales, an- Suleuses en haut et arrondies en bas. _ Oreilles longues , pointues, mobiles, très- Quvertes.' € ‘Pieds terminés, tant les antérieurs que les Postérieurs , par quatre doigts, dont les ongles 3 assez robustes, ne sont point récractiles ; train € derrière en apparence plus bas que celui de vanr. Une poche profonde et glanduleuse sous lanus. Queue courte, Mamelles au nombre de quatre seulement. Poil long et grossier, présentant des raches Où des bandes obscures sur un fond plus clair. MABIT, Cruelles, farouches, nocturnes. ÂTRIE, L'ancien continent. 331€. Esp. HYÈNE RAYÉE, kyana vulgaris ; ob, . (Encydl. pl. 108. fig. 1.) Hyena des An- ctens, — Canis hyena, Linn. Gmel. Bodd. pmi L'hyène, Bug. Hist. nat. suppi. pl. 46. — Cuv. Aénag, du Mus. d'hist. natur. — Frédér, Cuv. Mamm, lithograph, 10°, livrais. — Hyène d'A- - MAMMALOGIE. 215 byssinie, Bruce, Voyag. tom. ș. pag. 130. — Foadh de Shaw, Voyag. en Barbarie, tom. 1. pag. 317. — Vulgairement hyène d'Orient ou -du Levant. , ; CAR. ESSENT. Pelage dun gris - jaunâtre , rayé transyersalement de brun sur les jancs et sur ies pattes. y DimEexs. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lige puis le bout du museau jusqu’à Fori- | gine de la queue........ PRE e — de la tête, depuis le bout du TOR museau jusqu'à l'occiput ............ » 9 » US LE UE su ra iidièse, D: 0.120 Hauteur du train de devant aux épau- Fr ss. Tree tue st ess tre sut e © I G 3 DESCRIPT. Pelage composé de deux sortes de poils; les laineux en petite quantité, et les soyeux, seuls apparens au dehors, longs, roidés, peu épais, excépté sur les membres, où ils sont courts et’ serrés, et sur le museau, qui est rout-à-fait ras, ainsi que la face externe des oreilles; poils de la ligne dorsale beaucoup plus grands que les autres, Surtout au garrot, et formant une crinière qui s'étend depuis la nuque jusqu’à l’origine de la queue, celle-ci couverte de longs poils; fond du pelage, aux parties supérieures, d’un gris-jau- nâtte, varié de bandes transversales d’un brun- noir; parties inférieures grises, excepté le des- sous du cou et de la gorge, qui est noir; mem- bres de la couleur du cou, gris-jaunâtres, variés de bandes transversales noires; crinière grise, avec quelques taches noires, ainsi que le dessus de la queue, dont les autres parties sont jau- vâtres; museau et face externe des oreilles d'un bran-violäcre (1). | Qt (1) L'hyène d’Abyssinie et de Nubie, décrite comme espèce nouvelle par Bruce (canis hyanomelas), ne dif- fère en rien d'essentiel , ainsi que le remarque M. Cu- vier, de l’hyène rayée. Ce mammifère est seulement d’une taille un peu plus forte ; sa tête est très-grosse , son museau droit et épais; les poils qui couvrent les cô- tés de son corps sont peu touffus et aussi longs que ceux de la crinière, d’un brun uniforme dans toute leur lon- gueur; et légèrement teints de grisâtre sur quelques par- ties du corps. Sa tête est couverte de poils courts, d'un “brun-grisätre ; sa nuque, les côtés et le devant de son cou sont de couleur blanchätre; ses pattes sont annelées .de lignes brunes et de lignes blanchâtres; le dessous de son corps, d’un blanc sale, est taché d’un peu de brun; sa queue est longue et couverte de grands poils bruns sur son desshs et blanchâtres en dessous. Sa longueur totale est de ş pieds 9 pouces. ( Encycl. pl. 108. fig. 23 Felix Casal, ancien gardien des animaux féroces au Jardin des Plantes, dit avoir vu, en Barbarie, des hyènes longues de cinq pieds, i atari anne op PA CU 16 ‘MAMMALOGIE. Hagir. Animal dont l'aspect est à la fois bizarre Let effrayant, ayant une allure embarrassée, et paroissant boiter lorsqu'il marche , parce qu'il tient toujours son train de derrière beaucoup plus bas que celui de devant , en en pliant fortement les articulations; se retirant, pendant le jour, dans les lieux d’un difficile accès et dans le fond * des cavernes; se nourrissant de proie vivante, et aussi de la chair des cadavres d'hommes ou de bestiaux, qu'il dérerre avec facilité au moyen des ongles robustes dont ses doigts sont armés; se . défendant avec courage contre les lions, les pan- thères, et aussi contre les chiens qui l’attaquent, en leur brisant les pattes d’un seul coup de dent; faisant entendre, pendant la nuit, une voix gémissante ; lapant et buvant comme les chiens , ètc. PATRIE. La Barbarie, l'Egypte, l'Abyssinie, la Nübie, la Syrie, la Perse. 352 Dr HyÈNE TACHETÉE, hyena capensis, Nob. (Encycl. pl..suppl. 5. fig. 4.) Canis crocuta, . Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. —- Schreb. Saugth. . pl. 96. B. — Hyène tachetée de Pennant, . Syn. quad. tab. 17, — Loup tigre de Kolbe? — Hyène , Barrow , Voyag. au Cap de Bonne Es- pérance, tom, 2. pag. 55 de la traduct, franc.— Frédér, Cuvier, Mamm. lichogr. »°, livrais. — Vulgairement, hyène du Cap. CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune terne , parsemé de taches brunes arrondies , en petit nombre. Drmexs. Taille et co-pulence d’un grand Matin , avec la tête plus épaisse et moins alongée que celle de cet animal. | DESCRIPT. -Formés générales très-sémblabies à celles de l'espèce précédente ; crintère également - remarquable; couleur générale du pelage d'un blond sale, tirant sur le brun-noir au ventre, aux parties postérieures et sur les membres; des taches d'un brun-noir plus ou moins foncé , pe- - tires, peu nombreuses, sur routes les parties du corps , excepté le dessous du ventre et de la por- trine, l'intérieur des membres et la téte ; extré- mité du museau noire ; face interne et bords des us dé pois blancs ; queue brune sans HABIT. En tout analogues à celles de l'espèce précédente. PATRIE. Le midi de l'Afrique, aux environs du Cap de Bonne-Espérance. — 333°. Esp. * HYÈNE ROUSSE, kyana rufa. (Non figurée.) Hyène rousse, Cuv. Recherch: sur les ossemens fossiles d’hyènes. CAR. ESSENT. Pelage roux, tacheté de noiråtre. DESCRIPT. Nota. M. Cuvier n'indique cette nouvelle espèce que par ces mots : « Elle est marquée de taches comme l’hyène du Cap; mas cette dernière est-grise et tachetée de brun, tan- dis que l’autre est rousse , rachetée de noirätfé» et porte des oreilles cendrées aussi grandes q°° celles de hyène rayée. » HABIT. et PATRIE. Inconnues. 334°. Esp. HYÈNE FOSSILE, hyena fossilis. Hyène fossile, Cuv. Rech. sur les ossemens fossiles d’hyènes, tome 4. partie 4°. pl. 1. CAR. ESSENT. D'un tiers environ plus grande que l’hyène rayée ; museau à proportion plus court qué celui de cet animal; dents très-semblables, pour les formes y à celles de l hyène tachetée, mais beau- coup plus grandes. GISEMENT. Dans les cavernes de Franconie, ave? les-os d'ours arctoïdes, et dans celles de Mug gendorf; dans les sables entre Haldorf er Ret- terbuch, non loin d'Eichstaedt, en. . .… - ? dans le roc de la caverne de Baumann; dans une argile jaunâtre , avec des os d’éléphans » * Canstadt , dans la vallée du Necker; dans les fissures d’un rocher calcaire à Fouvent-le-Prieut®s A TE près de Gray, département du Doubs (1). LXIII. GENRE. CHAT ou FELIS, Linn. Briss. Erxleb. Bodt Cuv. Geoff, Illig. c ae] s o- - . — i CARACT. Formule dentaire : incis, a cane z4 1° molaires t ou > — 30 ou 2$ Incisives inférieures sur une seule ligne. Canines très-fortes. Molaires supérieures au nombre de quatré de ETS TEO (1) Le nom d’hyène d'Amérique a été donné mal-à-PE°" os au loup rouge ou agouarachay (voy.n°.296). Ily a lieu de croire que Panimal féroce de Madagas car, indiqué sous le nom de facasse, appartient à a genre. « de On a trouvé tout récemment, dans une carrière s Montmartre „un fragment de mâchoire garni de dents qui a beaucoup d’agalogie avec une mâchoire ci LA laque côté; savoir, deux fausses molaires co- ques, assez épaisses; une carnassière très- Srande, à trois lobes, et une petite tuberculeuse Plus large que longue. (Nora Cette dernière manque dans quelques espèces, ) Trois molaires in Erleures; savoir, deux fausses molaires compri- mees , simples , er une carnassière bicuspide. Tête arrondie; chanfrein court et légèrement ‘Atqué ; arcades zygomatiques tès-voltées ; må- Choires courtes. chaque Langue couverte de papilles cornées, dont la Pointe est dirigée.en arrière. va . ? . : Nez terminé par un mofle assez petit, avec les Marines percées de côté et en dessous. Oreilles assez courtes, droites, triangulaires. Pupilles se contractant tantôt en ligne verti- Sale, tantôt en cercle, Jambes assez courtes relativement à la lon- Bleur du corps; pieds antérieurs pentadactyles, €S postérieurs tétra actyles. Ongles des pieds de devant complétement ré- actiles, relevés dans le repos et couchés obli- Qement dans les intervalles des doigts. Queue plus ou moins longue, Point de poches ou de follicules aux environs S organes de la génération et de lanus. de Gland des mâles couvert de petites papilles : COfnées, ABIT. Animaux très-carnassiers, ne se nourris- Sant, dans l’état de nature, que de proie vi- Vante, qu'ils saisissent par surprise-et non à la Course, comme le font les chiens; sautant et 8'impant facilement; courant mal ; ayant le sens € l'odorat assez foible, mais celui de la vue très-parfait ; vivant dans les forêts, etc. ; p f > . j> , n nena point rencontré en Australasie. T Grands chats fauves et sans taches (1). 335°, Esp. FELIS LION , felis leo. (Encycl. pl. 90. fig. 4, er g1. fig. 1.) Felis lo , Linn, Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 97. A. € 97, B.— Le Zion, Buff. Hist. natur. tom. 9, pL í et 2.—Le lion, G. Cuvier, Ménag. du Mus. La lionne, Lacé». Ménag. du Mus.— Lion du NE (1) Nous avons suivi, pour diviser ce genre extrême- son p atirel, la marche adoptée par M. Cuvier, dans a Moire sur les espèces de chats, inséré dans les tales du Muséum d'hist. nat., tome XIV, pag. 136, MAMMALOGIE. ATRIE, Les différens climats des deux continens. 27 Sénégal, Fréd. Cuv. Mamm, lichog. livr. 9°. et lion de Barbarie , hvrais, 11°. 3 | CAR. ESSENT. Pelage fauve; queue floconneuse au bout; cou du mâle adulte garni d'une crinière. Dimens. (1) Longueur du corps, me- pied: pouc. lig. suré depuis le bout du museau jusqu'à l'origine de la queue......... cu — de la tête , mesurée depuis la base . des oreilles jusqu’au bout du nez..... — de la queue... : Hauteur au train de derrière....... — au train de deva:t............. 2 » “n ...... 39 se. tee ne #3 3» ypa © \9 D D 2 DESCRIPT. ( Lion.) Corps musculeux ; membres forts; tête grosse ; dos, flancs, train de derrière, jambes de devant et tête couverts de poils courts et serrés d'un brun-fauve, provenant de ce que ces poils, fauves dans la plus grande partie de leur longueur, sont noirs à leur extrémiré, et de ce qu'ils sont mêlés de quelques autres poils épars, entièrement noirs; poitrine, partie an- térieure du ventre, épaules, cou, devant de la tête et bout de la queue, revêtus de longs poils mélangés de noir et de fauve; ceux des côtés di cou et de la tête beaucoup plus longs qu: les autres, et tombant en mêches épaisses qui for- ment la crinière; pupilles rondes; conque ex- terne des oreilles petite et arrondie, . (Lionne.) Ne différant du lion que par lab- sence de crinière, par des proportions plus alon- gées, par la tête plus petite, etc. ( Lionceau en naissant.) Longueur da corps, de l’occiput à l’origine de la queue, 8 pouces; de la tête, depuis le bout du museau jusqu’à Poc- ciput , 3 pouces 6 lignes ; de la queue, $ pouces 6 lignes ; hauteur au train de devant et à celui de derrière, ș pouces 6 lignes ; point de crinière ni de flocon au bout de la queue ; pelage assez touffu , à demi frisé et non lisse, d'un fauve sali par du noir et du gris, provenant -d’anneaux de ces diverses couleurs répartis sur les poils; des bandes noires transversales et pa- rallèles sur les Aincs, qui, sur le dos, se réu- nissent à une ligne longitudinale médiane s’éten- dant depuis la tête jusque vers l'extrémité de la queue; des taches noirâtres de diverses formes, plus ou moins nombreuses, sut la tête et sur les membres; derrière des oreilles rout noir; parties inférieures et latérales du corps plus claires que les supérieures; moustaches fortes (Fréd, Cuvier); L._ (1) Ces dimensions sont celles des lions de moyenne taille. On assure qu'il existe de ces animaux qui ont e. ; ; jusqu’à 8 ou 9 pieds de longueur. Ee 218 crinière ne commençant à croître qu'à trois ans, et n'étant complète qu'à six; livrée disparoissant peut à petit, et ne consistant plus que dans la ligne dorsale , à l’âge de neuf mois. Var. A. Lion du Sénégal , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr, 9°. livrais. Pelage d'une teinte plus jau- âtre et plus brillante que dans le précédent ; crinière moins épaisse et moins longue. Var. B. Lion d'Arabie, Olivier, Voy. dans l'Em- pire Ottoman , l'Egypte er la Perse, rom. 4, chap. 14. pig. 301. Plus petit que le lion d'A- frique. Mâles beaucoup plus gros que les fe- mellés „et n'ayant point de crinière. Hasır. Se tenant dans les taillis fourrés, au voisi- nage des eaux où les animaux paisibles viennent se désaltérer, et sautant brusquement sur eux pour les mettre à mort et dévorer leur chair. Femelle portant cent huit jours, er mettant bas trois ou quatre petits chaque fois. Habitudes en général analogues à celles des chats domesti- ques; voix très-forte, et désignée sous le nom. de rugissement. PATRIE. L'Afrique en entier. La partie de PA- rabie et de la Perse voisine du Tigre et de l Eu- phrate, depuis le golfe Persique jusgwaux envi- rons de Hellé et de Bagdat. ; 336°. Esp. FELIS COUGUAR , felis concolor. (Encycl, pl. 94. fig. 1 et 2.) Felis concolor, Linn. Gmel, Bodd. Erxleb,—Schreb, tab. 104. — Le couguar, Buff. Hist. nat. tom. 9. pl. 19.— Tigris fulva ; Briss. Regn. anim. pag.272.n.11. — Gouazouara y d Azara, Essaisur l'Hist. nar. des quadrup. du Paraguay, trad. franç. tom. 1. P 133: — Cuguacuara s CUSUACUATANA ; yagoua pita , Yagouati , pouma Où puma , des voyageurs. — Vulgarrement, lion d'Amérique, lion des Pé- 5 $ que ; TUVLENS ; tigre rouge, tigre poltron. CAR, ESSENT, Pelage fauve, sans crinière ni flo- con au bout de la queue. DımeENs, Lon:ueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue.. 3 6 — de la tête, depuis le bout du museau jusqu'à J'occiput..........,. : 7 + dela queué........ Nan eee 3 . “— de lavant bras, depuis le coude Jusqu'au poignet.....,,.... Se 9 ~— depuis le poignet jusqu’au bout des OD E a Ts 7 — de la jambe, depuis le genon jus- Quad ta a Er Hag ER depuis le talon jusqu'au bout des OnNgiIES 5, 5, sea eu... 22 10: 29 DESCRIPT. Corps long et effilé ; tête petite; jam- MAMMALOGIE. fait remarquer qu'il est plus bas sur jambes que cé # RS Pa See + fra bes fortes, peu élevées; queue longue et ff nante; côtés de la tère et occiput, dessus du ey épaules, dos, lombes, croupe, queue, à V ception de son extrémité , côtés du corps et p externe des quatre jambes, d’une couleur tau j plus: ou moins foncée et mêlée de pe teintes noirâtres sur les parties supérieures, Pi que la pointe des poils y est noire; face pos rieure des cuisses ou fesses, d’un fauve foncés chanfrein, tour des yeux, front er dessus de _ tête, d'un fauve cerne ét mêlé de gris ct de o7 râtre ; du gris très-apparent au-dessus €t nn” sous des yeux; poils de l'intérieur de Lee blancs, légèrement teints de fauve; ceux & face externe, noirâtres; parie de la lèvr périeure qui porte les moustaches , noire; de la lèvre supérieure , lèvre inférieure et d'un beau bianc; dessous du cou d'ane cow,” fauve pâle, mêlée de blanchäire; partie pii _rieure de la poitrine et face interne des bras, 4 '7 blanc mêlé de cendré et de fauve; partie pos! rieure de la poitrine et ventre d’un fauve et mêlé de blanc ; face interne des cuisses blan” che, avec quelques légères teintes de cendre j de roussãtre; queue fauve, avec quelques por? noirs sur sa face supérieure , et le bout norratt? s soies des moustaches longues de deux pouces * deux pouces et demi, en partie noirâtres €t € partie blanches, ( Daubent. ) Jeunes ayant tout le corps, mais surtout j isses, couvert de taches rondes d’une egi uiy peu plus foncée que celle du pelage» 4 won n'aperçoit que sous certains aspects; © taches s’effaçant avec le remps. ( Fréd. Cuv.) (1) HABIT. Carnassier, féroce et cruel sans nécessité? et tuant quelquefois un grand nombre d'ani maux domestiques, seulement pour sucer z TR 3e j À les tr re (1) Nous re saurions admetire, comme variété de cette espèce, le couguar noir de Buffon (Suppl. tome ji pl. 42), E. discolor, Schreb. , tab. 104 B, dont la figure n'a aucun caractère d’exaciitude , et dont la descrip tion , envoyée par Laborde, se réduit à ceci : po! n07 et long; de grandes moustaches ; poids 40 livres €P*, ron. Buffon et Sonnini le considèrent comme M jaguarété de Pison & de Marcgrave , ou la variete rm0: du jaguar, D’ Azara ne partage pas cette opinion. T Le couguar de Pensiivanie de Buffon ( Hist. nat. Sapp i tome 2, pl. 41) se rapporteroit davantage à ÉTAT couguar de l'Amérique méridionale. Cependant Colhns® jui-Cir et que sa queue est plus longue. Son corps, Dr: r puis le bout du museau jusqu’à lanus , a ÿ pieds S de ces anglais; sa queue 2 pieds 6 pouces; son TN., devant 1 pied 9 pouces, et celui de derrière £ P“ 10 pouces. Sano eus r RE ang de g'ielques -tins ; attaquant principale- Men: les brebis, les agneaux , les chèvres, ES genisses, Les poulains, mals jamais les va- Thes, leschevaux ou les mulets ; fuyant Phomme et les chiens; se renanr isolé ou par paires , plutôt ans les bois épais que dans les cavernes ; sau- tant avec légèreté er montant aux arbres avec la Plus grande facilité, erc, Sa femelle fait deux ou trois petits par port ie, ; ATRIE, Le Paraguay, le Brésil, la Guyane, les ats-Unis, jusqu'au pays des Iroquois. tł Grands chats à bandes transverses de couleur foncée. 337%, Esp, FELIS TIGRE , felis tigris. _ (Encycl; pl. 91.fig. 2 et 92. fig. 1.) Felis tigris, zun. Erxleb. — Schreb, tab. 98. — Le rer, l affon, Hist. natur. tom. g. pl. 9. — Lacép. nag, du Mus. d’hist. nat. Hg. — Fréd. Cuv. Mamm, lithogr, 19°. livr. — Vulgairement tigre royal, AR, ESSENT. Pelage fauve clair en dessus , blanc En dessous , et rayé en travers de bandes irrégu- “res noires ; poils des joues très-longs. IMENS. Individu jeune, d’après M. Fréd. pied. pouc. lig. EU longueur du corps, mesuré de- hi aT du museau jusqu’à la nais- as E D E a AR CNET a e E SUTEUS OENE aa mna a a Ae S ota. On en connoit de beaucoup plus grands. ESCRipr. Corps très-alongé ; jambes courtes ; Cre petite; queue très-longue ; pelage assez ras, à l'exception des côtés des joues, qui sont garnis de grands poils ; parties supérieurès du corps d’un Jaune fauve; bout du museau, joues, face interne €S oreilles, dessous du cou, gorge, poitrine et Ventre, d'un beau blanc ; des bandes noires trans- VErsales, variables erf nombre de vingt à trente, Assez étroites, partant de la ligne moyenne du 9S, et s'érendaut parallèlement entr’elles sur les ancs; Queue marquée de quinze anneaux noirs, Sur un fond blanc-jaunârre, et dont les premiers SE partagent en plusieurs lignes; quelques bandes transversales er doubles sur la face exrerne des Pieds de derrière ; deux ou trois bandes obliques $ ur la face externe de ceux de devant, er deux | OU trois aurres sur la face interne; quelques mou- Retüres noires sur le front ec le dessous de l'œil; Pupilles rondes. ÈS Jeunes individus présentant la même distri- uton de couleurs, mais en différant par les nuances; le blanc étant mêlé de gtis , le noir MAMMALOGIE. | 21) E i š debrun, erle jaune d’une teinte plus obscure. Hagirt, Il se tient de préférence dans les gorges des montagnes, er non loin des fleuves, Ti com- bat contre les éléshans er les rhinocéros , et fait sa proie ordinaire des bœufs et des buffles. Il attaque aussi l'homme. Le tigre est d’une cruauté excessive, et tue plutôt les animaux pour en boire le sang que pour en dévorer la chair. Sa femelle produit trois, quatre ou cinq petits par portée. | 4 PATRIE. Le Bengale, le royaume de Siam, celui de Tonquin, la Chine, Sumatra; en un mot, toutes les contrées de l'Asie méridionale, si- tuées au-delà de l'Indus, et s'étendant jusqu'au nord de la Chine (1). TTT Grands chats fauves à taches rondes, brunes ou noires. 338°. Esp. FELIS JAGUAR, felis onca. : (Encyclop. pl. 92, fig. 2, sous le nom de pan- thère.) Jaguar, Geof. Ann. Mus. tome 4. p. yqe — Fagouarété, d Azara, Voy, au Paraguay. fig. — Ejusd. Essai sur l Hist. nat. des quadr, du Para- guay, tom. 1. pag. 114. — Fréd. Cuv. Mamm. dithogr. 19°. livr. — Onza ; Marcgrave, Hist, nat, bras. p. 235. fig. — Tigris americana ,; Bolis var. — Panthère femelle, Buf. tom. 9. pl. 12.— Vulgairement , grande panthère des fourreurs. CAR, ESSENT, Pelage fauve en dessus, blanc en dessous, marqué de taches noires circulaires en forme d'œil, rangées sur cinq ou six lignes de chaque côté du corps. DIMENS. (Selon M. Fréd. Cuvier.) Lon pied. pouc, lig. : gueur du corps , depuis la partie posté- ; rieure de la tête jusqu’à l’origine dela qUens + «tree ieee EA Ains g Biia — de la tête, mesurée depuis le mu- seau jusqu’à PoCciput. ........:.+.. %® IE w He 'idefiqueue..:....s4viseñsess 2 2, » Hauteur moyenne du corps........ 2 6 » © Nota. Des individus de cette espèce acquièrent une bien plus grande taille. l DESCRIPT. Proportions épaisses et lourdes; poils courts, fermes er très-serrés les uns contre les autres, tous SOYEUX , et un peu plus longs aux parties inférieures qu'aux supérieures; fond du pelage jaunâtre et couvert de taches ou entière- ment noires ou fauves bordées de noir, celles de la première sorte existant seulement sur ta ~ano ; (1) On m'a rapporté que dans un nouveau voyage , il étoit fait mention- dun tigre de la Chine , dont les bandes en travers du corps seroient grises et bordées de Ee 2 . noir. MAMMALOGIE. tête, sur les membres, sur [a queue er sur toutes les parties inférieures du corps ; celles de la se- conde sorte se trouvant principalement sur le dos et le cou er sur les côtés, étant grandes et peu nombreuses, avec une forme plus où moins catrondie, et quelques-unes ayant un ou deux points noirs dans leur milieu (on n’en compte au plus que cinq ou six de chaque côté du corps, en suivant la ligne la plus droite du dos au ventre); quelques taches bordées, sar le cou er sur les épaules; celles de la ligne moyenne du dos étroites , longues er pleines ; celles de la têre et des patres plus petites que celles du ven- tre ; cette dernière partie, ainsi que la poitrine, le cou, la gorge, la mâchoire inférieure, la partie antérieure de la lèvre supérieure , le bord antérieur des cuisses, la face interne des jambes et le dedans de la congue de l'oreille , blancs ; derrière de Foreille noir, avec une tache blan- che; commissure des lèvres noire, ainsi que le bout de la queue et les trois anneaux qui se voient près de son extrémité. ( Fréd, Cuvier.) Quatre nramelles. Var. À. Jaguar noir, jaguarété, Marcgrave, Brasil. _ pag. 23$.—Pison, Ind. pag. 103.—Felis nigras Ersleb. Gmel. Tout noir, avec des taches en roses - encore plus noires que le fond du pelage; lèvre su- périeure blanche ; parties inférieures cendrées. Nota. Cette varié:é est mentionnée par les premiers voyageurs qui ont écrit sur la zoo- logie de PAmérique méridionale, Divers natu- ralistes l'ont confondue avec le couguar noir de Laborde, qui lui-même n’est pas suffisam- ment connu. Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris en possède une dépouille, Les chasseurs du Paraguay assurent qu'ilexiste dans ce pays deux autres variétés du jaguar; l’une plus grande er à jambes plus fortes et plus ro- bustes, qu'ils nomment Jaguarété-popé, et l’autre plus petite, qu'ils appellent onza. D'Azara se refuse à admettre leur existence. HABIT. Les forêts marécageunses lui servent d’asyle, ec il se retire pendant le jour dans des cavernes, Tl esr très-cruel, et ne craint pas d'attaquer les chiens. Ilse jette sur les grands animaux domes- tiques , et entraîne le corps d'un cheval qu'il a mis à mort avec autant de facilité que le feroit un loup à l'égard d'un mouton. Il monte aux arbres à la manière des chats. Sa femelle fait, dit-on, deux petits, dont le poil est moins lisse et moins beau que celui des adultes. Son cri, f . + A qu'il pousse en hurlant d’une manière effroyable, peur être exprimé par les mots houa , houa. PATRIE. Le Brésil, le Paraguay, le Tucuman, Guyane, le pays des Amazones , le Mexique: la 339°. Esp, FELIS PANTHÈRE, felis pardus. ( Non figuré dans l’ Encycl. ) Pardalis des An- ciens. —- Felis pardus , Linn, Erxleb. Schreb.— Panthère , Cuv. Ménag. fig. — Panthère mie s Buf. tom. o, pl. 11. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve påle en desst» avec six ou sept lignes de taches en roses s for mees elles-mêmes de l'assemblage de cinq ou six petites taches simples sur chaque flanc. Dimens. Longueur du corps, mesuré de- pied. ‘pouc puis le museau jusqu’à l’origine de la PA NOR DR ER Re 4 me 00 IN QUE, sons» crcmtresrpes À Hauteur moyenne... ............ 2 Descripr. Fond du pelage d'un fauve chair su le dessus er les côtés du corps, ainsi que sur À face externe des membrés, er d’un blanc rirani sur le cendré au ventre, à la poitrine, au- des- sous du cou et sur la face interne des membres? | toutes ces parties couvertes de taches, excepté ©. bout du nez, qui est d’un gris uniforme ; raches de la tête, du cou, du haut des épaules et des quatre jambes pleines, petites, er ne formant anneaux, ni roses, plus grandes sur les jambes de derrière qu'ailleurs ; taches des parties posté” rieures du dos en forme d’anneaux noirs 111617 rompus, et dont le milieu est un peu plus obscuf que le reste du poil; taches des côtés du cot’ formant des anneaux plus petits et plus np rompus que le précédent; dessous du corps 7 dedans des membres présentant de grandes gi ches simples et irrégulières, dont quelques-u5°° composent sous le cou deux ou trois bandes noirs interrompues ; taches du bourt de la queue pis grandes que les autres, ne formant pas 927. neaux , et placées sur un fond plus pâle ; mâcho!t® inférieure blanche, avec une grande tache noiré de chaque côté; mâchoire supérieure fauve; pt des lignes de points noirs disposés très-régu” rement, (Cuv. Ménag. du Mus.) Nota. Le fond du pelage est plus ou m0") gris ou plus ou moins blanc, M. Cuvier rega" comme une variété de cette espèce lonc? Bufon, Hist. nat, tom. g. pl. 13, et Encyclop pl. 92. fig. 3;le felis panthera d'Erxleben Ct Boddaert. ; i HABIT, La panthère se plait dans les forêts épa!s fig- 39 # » » ins ses €t fréquente le bord des fleuves et les environs des lieux habités , où elle cherche à surprendre. €S anlinaux domestiques er même sauvages RS qu s approchent des eaux, notamment les sin- | ges , les antilopes, les buffles , etc. Sa manière de Ft est d’ailleurs la même que celle des autres Chats, E PATRIE, Les parties septentrionales de l'Afrique. | Les plus belles panthères viennent de Maroc et € Constantine; celles de Abyssinie sont très- éroces. 340°, Esp, FELIS LÉOPARD, felis leopardus. (Encycl. pl. 03. fg. 1.) Léopard , Buffon, tom, 9. pl. 14? Cuv. Mém. sur les diverses es- pèces du genre des chats, Ann. du Mus. tom. 14. pag. 148.— Buffon, tom. 8. pl i4. Car. ESSENT. Pelage fauve en dessus , blanc en dessous , avec dix rangées au moins de petites ta- ches noires en roses sur chaque ;'anc. Dimens. Un peu plus petit que la panthère, mais ayant absolument les mêmes proportions. i as Descripr. Pelage ras comme celui de la pan- thère, ayant le fond de couleur fauve et des ta- ches très-nombreuses sur le dos er les flancs, dis- posées à peu près sur dix lignes de chaque côre au corps; queue longue. -© Nota. M. Cuvier, à qui l’on doit la distinc- tion précise du léopard er de la panthère, a re- connu positivement que ces animaux apparte- noient à deux espèces distinctes, Les fourreurs les confondent sous le nom commun de tigres d'Afrique. | Harrr, Non décrites, mais sans doute analogues à celles de la panthère. PATRIE. Le Sénégal, la Guinée, et quelques autres parties de l'Afrique méridionale. 341°, Esp. FELIS GUÉPARD, felis jubata. (Encycl. pl. 93. fig. 3.) Felis jubata , Linn. Erxleb. Bodd.—Schreb. tab. 105.—Baff. Hist. nar, suppl. 3. pl. 38, sous le nom de jaguar ou léopard. — Pennant , pl. 30. fig. 1.—Vulgare- Ment, vigre chasseur et léopard à crinière. CAR, ESSENT. Pelage fauve , couvert de petites ta- ches noires , rondes et pleines , également placées et non réunies en roses ; jambes hautes; une crinière sur la nuque, | Dimeys. Longueur totale du corps et de pied: pouc, lig. la tête ? ane eo... teose’ S 6 3 — dela queue, ..,....ss...ses.e I $ 3 MAMMALOGIE zag Descripr. Pius perit de corps que le léopard; très-haut sur jambes ; fond du pelage fauve clair, un peu plus blanchâtre. sous le ventre et sur les parties intérieures des membres; dos et flancs couverts de petites taches noires orbiculaires et pleines; tête petite, marquée d'une bande noire allant de langle antérieur de l'œil au coin de la bouche ; poils du dessus du cou plus longs que les autres, et formant une sorte de crinière; queue assez longue, fauve, avec des points noirs, et an- nelée de blanc et de noir à son extrémité; men- ton sans taches; poils du ventre un peu plus longs que ceux du dos; oreilles courtes. HABIT. C’est à certe espèce que l’on rapporte l’a- nimal du genre des chars que l’on dresse à la chasse, dans l Inde, au rapport des voyageurs. - PATRIE, Les parties méridionales de l'Asie, Fitt Chats moyens d Amérique , à taches fauves, bordées de noir, 342°. Esp. FELIS CHIBIGOUAZOU, felis mitis. © (Non figuré dans l’Encycl.) Tlaco-ocelorl, © Hernand. Mex. pag. 512. fig.— Chibigouazou , d Azara, Essai sur Hist. nat. des quadr, da Pa- raguay, tom. I. p. 152.—Jaguar, Buffon, Hist. nat, tome 3. pl. 18, et jaguar de la Nouvelle-Es- pagne , suppl. tome 3. pl, 39. — Felis onça, Schreb. tab, 102.— Brasilian tiger, Penn. pl. 31. - fig. 1. — Cuvier, Recherches sur les espèces vi- vantesde chats, Ann. Mus.tom. 14.p. 161. n, 9. — Le chati, Fréd. Cav, Mamm. lith. 18°, livr. CAR. ESSENT. Pelage à fond fauve, marqué de quatre rangées dorsales de taches noires et pleines; taches des flancs assez petites, bordées , et plus larges en avant qu'en arrière , disposées à peu près sur cing rangées ; oreilles noires , avec une grande tache blanche sur le milieu de chacune. Dimexs. (D'après d’Azara. ) Longueur pied. pouc. lig. du corps, mesuré depuis le bout du mu- seau jusqu’à la base de la queue... 2 JO >» — de la queue ....... SR 277 BRL ZT Hauteur moyenne ....:.... a LT 8 de EL OS (D'après M. Fréd. Cuvier.) Lon- z gueur du corps , de la partie antérieure de lépaule à Porigine de la queue... yo P REE S PE E EAEE ESE AA Es — dé Fa tête. À : 4... : esse 32 6 ex ANSE NS 2 OT 4 6 “Eh 2 DESCRIPT. Fond du pelage aux parties supé- rieures du corps, d'un blond -très-clair et blanc aux parties inférieures , couvert. de taches géné- TEN | MAMMALOGIE. ralement plus larges en avant qu’en arrière, prin- cipalement sur le dos et les flancs ; celles du dos entièrement noires et disposées longitudinale- ment en quatre rangées; celles des flancs bor- dées de noir, avec leur milieu d’un fauve clair, formant à peu près cinq rangs sur la partie moyenne; des taches bordées, mais qui sarron- dissent sur les partiés supérieures er antérieures des cuisses et des épaul lement arrondies, venant.ensaite sur les mem- bres postérieurs jusqu’au talon ; des taches alon- gées er formant des lignes transversales sur les membres antérieurs; des taches petites er plei- xes sur les quatre pieds; celles des parties mfé- | rieures du corps, où le fond du pelage est blanc, pleines et présentant sous le ventre deux rangées longitudinales de chaque côtéde la ligne moyenne, composées de six À sept taches; partie interne de la cuisse ayant des taches alongées transversale - ment; deux bandes transverses verse haut de la jambe de devant ; une rangée de points sur la poitrine, à sa partie moyenne; un demi- collier sur le bas de la gorge; deux taches en forme de croissant sur la mâchoire nférieure ; une bande de deux pouces de long, partant de l'angle externe de l'œil et se terminant vis--vis de l'oreille ; une autre bande tout-à-fait sem- blable, se dirigeant parallélement à la première, partant du dessous de l’arcade zygomatique , et se terminant aussi vis-à-vis de l'oreille; front bordé, dans le sens de sa longueur; par deux lignes qui sont séparées par des points nombreux; une tache noire à la naissance de ces lignes; au- dessus des yeux, d’où naissent de grandes soles ; -deux lignes semblables s’alohgeant sur le cou, avec deux autres en formé d'S de chaque côté de celles-ci et en dehors; base de la queue garnie de taches petites et isolées, après les- quelles viennent quatre demi-anneaux et trois anneaux complets, le dernier étant plus étroit que les autres ; joues, dessus er dessous de l'œil blancs, ainsi que le dessous de la queue; face ex- terne de la conque de l'oreille noire, avec une tache blanche du côté du petit lobe; yeux à pu- pille ronde; mufle couleur de chair; quatre ma- melles, (Fréd. Cay.) Nota, La description du chibigouazou de d'A- zara, moins complète que celle que nous venons -d LEJ X j iy da" : . 2 de ‘donner d'après M. Frédéric Cuvier SY es; des taches pleines éga- | sont indiquées comme formées de taches en yenx dans leur partie postérieure, au lieu de ne pre- 1 . enter que des taches pleines. 7 à R RH > M. Frédéric Cuvier a reconnu de son côté, . ; . 3 pe + PET i après avoir reçu un chati d Amérique, lidentte de cet animal avec le jaguar de Baffon, tom. 9: pl r8. ersuppl, tom. 3. pl. 39. Ainsi nous po vons regarder comme exacte la synonymie dé à cette espÊce, H Agir. Cet animal habite dans l'épaisseur des fo- rêts durant le jour, et, pendant les nuits obs- cures , il se rapprok es habitations , dans les- quelles 1! pénètre pour y saisir les oiseaux domes tiques, Il va par paires, Sa femelle fair deut ~ perts, et le temps de la chaleur commence en P > P o-tobre. Sa démarche est légère, et il grimp® sur les arbres avec la plus grande facilité. Sa voit ressemble à celle du chat domestique. En captivité, le chibigouazou montre toute la douceur et la familiarité que M. Frédéric Gu- vier a trouvé dans son chati, et qui l'ont engagé à donner à cet animal le nom spécifique de felis mitis, Sa voix est comme celle du chat, mais plus grave, PATRIE. Tiès-commun au Paraguay. 343". Esp. FELIS OCELOT, felis pardalis. (Encycl. pl, 93. fig. 2.) Felis pardalis , Linn. Erxleb, Bodd. — Ocelot ,- Ba. Hist. nature tom. 13. pl. 35 et 36.—Shaw, Gen, zool. tom. 1: part. 1. pl. 88. fig. inférieure (1). ; CAR. ESSENT. Fond du pelage gris, marqué de randes taches fauves bordées de noir, formant 3 3 _ des bandes obliques sur les flancs; deux lignes noi- res bordant le front latéralement. Dimens. Près de deux pieds de longueur, depuis le bout du museau jusqu’à l’origine de la queue ; celle-ct ayant environ un pied. DESCRIPT. ( Måle.) Museau plus long er plus gros que celui du chat; pelage ras, dont le fond est gris-fauve en dessus er blanc en dessous ; un? ligne noire s'étendant de chaque côté, depuis la narine jusqu'à l'angle antérieur de l'œil, et se prolongeant sur la têre jusque sur l'occiput ; 4 cô é de l'oreille ; de petites taches noires dispo- D ul 1 (1) Dans Particle Chat du Nouveau Dictionnaire d'his- toire naturelle , nous avons suivi les déterminations 7 M. G, Cuvier. — Ce n’est qu'après avoir vu le chart 48 M. F. Cuvier, qu'il nous a été possible de rectifier 44 synonymie de l'uselos et du chibigosagou, rapporte entièrement, à cela près que la taille est un peu moins considérable, et que des qa- tre lignes qui sont sur le dos, les deux extérieures | M À M M À ê. À i sées Symétriquetnent entre ces denx bandes, sur le front etsur la tête; d’autres perires taches noi. - 2 et rondes à l'endroit où naissent les mouss taches; deux raies le long des côtés de la mâchoire inférieure, l’une au-dessus de l’autre , la supé- teure aboutissant à l'angle postérieur de l'œil ; Intérieure ayant en avant deux branches, dont Celle de dessous est dirigée vers la gorge; quatre andes longitudinales sur le dessus du cou, rap tu fauve dans leur milieu, et les deux externes Staat un peu courbées:en en bas en forme de Crochet ; one peute raie noire entre les deux andes du milieu; une raie le long du dos, s'é- tendant jusqu’à l’origine de la queue, et de cha- Que côté de laquelle est une file parallèle de ta- Tes noires et ovales, d'environ un pouce de Ofgueur ; deux autres bandes aussi parallèles, composées de figures ovales, noires sur les bords €t fauves dans le milieu, avec de petites taches tondes et noires; au-dessous de la troisième file, Une bande continue de plus d’un pouce de lar- Beur, s'étendant depuis l'épaule jusqu'au-devant € la cuisse, étant bordée de noir comme les sures ovales, et fauve dans le milieu, avec de Petites taches rondes et noires; une dernière bande au-dessous de celle-ci, un peu moins large €t interrompue ; des taches bordées sur la croupe et sur Ja cuisse ; de petites taches ovales et plei- nes sur la partie antérieure de l'épaule er de la cuisse, ainsi que sur la face extérieure des quatre Pattes; dessous du cou avec des raies transver- Sales, dont Pune s’érend d’un côté à l’autre en orme de collier; poitrine et ventre avec de Petites taches noites ; queue marquée de taches ela même couleur, eaucoup plus grandes és Son extrémité qu'à son origine. Femelle un peu plus petite que le male, avec SS mêmes couleurs, a. peu près semblablement TiSposées, mars moins apparentes, le fauve étant plus terne, le blanc moins pur, les raies ayant Moins de largeur et les taches moins de dia- Mètre, { Daubent.) Nota. Il existe quelques variétés dans les di- Mensions de ja seconde ligne de taches, de cha- r 5 x 1 * Å É, y que côté de la ligne dorsale. Celle&i est quel- quefois interrompue. Hasir, Ses habitudes sont celles des autres es- ` p TR a pëces du genre Felis. I! grimpe facilement aux i í ` ardores, Son caractère est peu docile. Parere. L'Amérique méridionale, mais plus par- ticulièrement le Mexique. bien connue. Si les observations ultérieur LOGE. 223 ttFtt Chats de moyenne taiile STA pelage NOL y margue de taches plus noires encore (1). 344°. Esp. FELIS MÉLAS, felis melas, (Encycl. pl. 6. supplém. fig. 3.) (2). Felis melas, Péron et Lesueur. — Le melas, Cuv. Recherches sur les -espèces vivantes de chars, A Ann. du Mas. tom. 12. p. 152.0. 10.—Panrhère Pie £ ma i j r San A } 7 + € noire, Lamétherie, Journ. de phys. tom.:3 3.p. 45. CAR. ESSENT. Pelage noir en dessus et en dessous, À 4 a] . 2, Z 3 > 2 5 tacheté de noir plus foncé; yeux d’un gris d'argent presque blanc, D'IMENS. A peu près de la taille de la panthère. DESCRIPT. Jambes plus basses que celles de cet animal; taches foncées du pelage généralement rondes et simples, et n'étant visibles que sous certains aspects; tête osseuse, ressemblant bedu- coup à celle de la panthère commune. Nota. Le felis décrit par M. de Lamétherie, et que M. Cuvier considère comme étant pro- bablement lé même animal que le mélas, étoit haut de deux pixds deux ou trois pouces, et sa longueur totale étoit de cinq pieds; sa queue étoit longue et bien fournie; sa tête avoir les mêmes proportions que celle de la panthère, avec le museau large , les oreilles courtes et les yeux petits; la prunelle étoit d'un gris clair et le „teste de l'œil d’un gris-jaunâtre ; le pelage, d'un brun très-foncé, étoit marqué de taches encore plus obscures, er qui approchoient de celles de la panthère, Lorsque l'animal hérissoit son poil on apercevoir une teinte fauve par-dessous. Hagir. Inconnues, ; re PATRIE. Le felis mélas de Péron et Lesueur avoit 7 été pris dans l'île de Java. L'animal décrit par. M. de Lamétherie avoit été apporté du Bengale à Londres, FITTTT Chats de moyenne taille, hauts sur jambes, à oreilles larges et longues, souvent terminées par um pinceau de poils; à queue trés-courte ou moyenne; à trois molaires supérieures seulement y sans tuberculeuse y etc. ( LYNX.) 745°. Esp. FELIS LYNX, felis lynx. (1) Cette division ne comprend qu'une sén'e espèce RS e ga ES prouvent que le jaguar noir diffère SpéCiSquement du vrai japzar. à TE a Roms ip bis QU Vra Jaguar, I faudra le rapprocher de celle-ci, Parmi les petites espè- ces, une seule a le fond du pelage noir, c’est fe felis jeguarondi. ( Voyez ci-après.) G (2) Cette figure, faite par M. Deseve, paraît n'être que la ranthère de Marechal, noircie. Nous nous gardons de laiciter comme exacte. C a A 0 Ÿ -e oe ET Gt ne mm MAMMALOGIE. (Encycl. pl. 97. fig. 3.) Felis lynx , Linn. : Gmel. Érxleb, — Schreb. tab. 109.— Le lynx , Buff. Hist nar. tom. g. pl. 21.—Loup cervier des fourreurs. p 3 / #4 Car. ESSENT. Queue courte , notre à lextrémite; oreilles terminées par un pinceau de longs poiis ; _ pelage d’un fauve-roussätre, le plus souvent mou- cheté de brun ou de noir. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied, pouc. lig. suré en ligne droite, depuis le bout du - museau jusqu’à Panus . ... er” — de la tête , depuis le bout du mu- seau jusqu’à l'occiput... Lee JA OPEN. à dant sens — de la queue... ve — de avant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet ....... — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles. :....., Er PRES es — de la jambe , depuis le genou jus- qu'autalon........ ex Ps — depuis le talon jusqu'au bout des ongles ee Hauteur du train de devant........ — du train de derrière .........9. I ee. escsse DESCRIPT. Corps gros, assez élevé sur les jambes, qui sont très-fortes; têre grosse , arrondie; nez et chanfrein peu relevés; oreilles pointues, terminées par un pinceau de longs poils; dessus de la tête et du dos, flancs, face extérieure des quatre membres, pieds postérieurs, partie supé- . rieure de la queue, d’une couleur fauve, rous- sâtre et presqu'éreinte, mêlée de blanc, de gris, de brun et de noir, parce que ces couleurs ter- minent les poils; le brun et le noir formant de petites taches er presque des bandes le long du dos et des lombes; les taches brunes étant plus apparentes qu'ailleurs sur les épaules er sur les cuisses; er les noires, sur les lèvres, à l'endroit _ des moustaches, sur l’avant-bras et le devant de la jambe; menton, gorge, dessous du cou, poi- trine, ventre, face intérieure des membres et face inférieure de la queue, d'un blanc mêlé d’une légère teinte de fauve et de quelques ta- ches noires, principalement sur la face interne de l’avant-bras; bord des paupières noir; poils des oreilles blanc en dedans, d’un fauve très-clair sur les bords, blanchâtres à la base de la face externe et noirâtres au bout, dont le pinceau de grands poils alongés est noir; queue noire à son extrémité dans une longueur de trois pouces; doigts des pieds très-velus ; pelage fort doux au toucher. (Daxbenr.\ Var. A. Lyns à taches pâles, felis rufe, Penn. Quadr. pl. 32.— Schreb. Saugth. tab. 109. B. De la taille du lynx ordinaire; pelage fauve- PATRIE. Tout l’ancien continent: dans les gran taches. blancs, longs d'environ trois roussâtre , avec les taches seulement un peu plus rousses que le fond. Hagrr. Il vit de chasse, et poursuit son gibier jus- con? qu’à la cime des arbres. Sa proie ps at- siste en petits quadrupèdes et en oiseaux. tend les cerfs, les chevreuils , les lièvres au p4s- sage, et s'élance dessus ; il les prend à la gorgë» et lorsqu'il s’est rendu maitre de sa victime; ! lui suce le sang et lui ouvre la tête pour manger la cervelle; après quoi il l’abandonne pour en chercher une autre. Il entre en rut dans lé mot de février, et sa femelle , après neuf semaines de gestation, met bas trois où quatre petits. des forêts du nord de l'Allemagne, de la Lichuanté» de la Moscovie er de la Sibérie. Il se trouvo! autrefois en France, et il n'y a pas fort long” temps que son espèce a disparu de l'Allemagne. 346°, Esp. FELIS DU CANADA, felis cana- densis. (Non figuré dans l'Encycl.) Felis canadensis» Geof. — Le lynx du Canada, Buff. Hist, nat suppl. tom. 3. pl. 44. CAR. ESSENT. Queue très-courte, noire dans $4 dernière moitié; oreilles terminées par un petit pi” ceau de poils; pelage grisätre, avec des points fauves ou brun- pâle en dessus , et blanchâtres | sans taches en dessous ; quelques lignes noires sur la tête. Drimens. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. n depuis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue .............:. — des oreilles ................. » — de laqueue........ » 9 Hauteur moyenne du dos ......... I ” 32 Le... 2 : 39 DESCRIPT. Différant principalement du lynx pro" prement dit, par la brièveté de sa queue. Corps couvert de longs poils grisâtres, mêlés de po! ; blancs, moucheté et rayé de fauve plus ou moins foncé; tête grisâtre, mêlée de poils blancs et 9f fauve clair, et comme rayée de noir en quéi” ques endroits; bout du nez noir, ainsi que bord de la mâchoire inférieure ; poils des mou? t : pouces 3 oreilles gârnies de grands poils blancs en dedans et de poils un peu fauves sur le rebord, €t sa de souris sur la face posterieure , dont kpr externe est noir; pinceau des oreilles compos* de poils noirs et longs de sept à huit lignes #7 viron ; queue grosse, courte et bien fournie poils, noire depuis l'extrémité jusqu'à moitié» . , A re ec ensuite d'un blanc-roussatre; dessous du vent 3 Harrr, Tnconnues. : Ke PATRIE, Le Canada. La terre de Labrador. MAMMA Jambes de derrière, intérieur des jambes de de- | Vant, et les quatre extrémités des pattes, d'un blanc sale; ongles blancs et longs de six lignes. (Daubent.) 347°. Esp, FELIS CHAT-CERVIER, felis rufa. (Non figuré dans lEncyclop. ) Felis rufa ; Guldensraedr. — Gmel. — Schreb. tab. 109. B. — Rafinesque, Amer. Monthl. 1817. pag. 46. SP. 3. — Chat-ceryier des fourreurs, AR, ESSENT. Queue courte , blanche en dessous 3 à la pointe; oreilles garnies de pinceaux de Poils; pelage fauve , pointillé de brun. IMENS, Un peu plus petit que le lynx ordinaire. ESCRIPT. Tête et dos d’un roux foncé , avec de Petites mouchetures d’un brun-noirâtre ; gorge blanchâtre; poitrine et ventre d'un blanc- rous- såtre clair; membres du même roux que le dos, avec des ondes brunâtres légères; lèvre supé-, Heure présentant quelques lignes noiratres sur un fond blanc-roussâtre; un peu de blanchâtre autour de l'œil. (G. Cuv.) | Harir, Inconnues. z Partie. Les bois des Erats de New-York, de Pensilyanie et de l'Ohio. Il paroît moins s a- Vancer vers le nord que le précédent. 348°, Esp. * FELIS FASCIÉ , felis fasciata. (Non figuré.) Lynx fasciatus, Rafinesque , Amer. Monthl. Magaz. 1817. pag. 46. Sp. 5:— Lewis er Clarke, Tav. of north west coast. Car. ESSENT. Queue très-courte y blanche , avec la pointe noire; oreilles garnies de pinceaux de Poils et noires en dehors ; pelage très-épais » d un brun-roussátre , avec des bandes et des points not- râtres en dessus. | Dimens, De grande taille. l ESCRIPT, Nota. Il ne nous est connu que pat Îles Caractères que nous venons de rapporter d'après . Rafinesque , dans sa phrase caractéristique. ATRIE, Cette espèce a été trouvée par les capi- taines américains Lewis et Clarke, sur la côte nord-ouest de l'Amérique septentrionale , où Existent aussi plusieurs autres espèces de lynx, temarquables par leur gra de taille et la beauté de leur fourrure. 349°. Esp.* FELIS MONTAGNARD, felis mon- tana. x LOGIE. T (Encycl. pl. 98. fig. 2?) Lynx montanus ; Ra- finesque, Amer, Monthl, Magaz..1817. p. 46. sp. 2. — Mountain cat des Américains. — Lynx du Mississipi, Buff. tom. 8. pl. 53? : CAR. ESSENT. Queue très-courte , grisâtre ; oreilles dépourvues de pinceaux de poils, noires en dehors, avec des taches blanchâtres et fauves en dedans ; pelage grisâtre et sans taches en dessus ; blane châtre avec des taches brunes en dessous. Dimens. Longueur du corps , 3 à 4 pieds anglais. DESCRIPT. Nora. La phrase caractéristique que nous donnons ici est celle que M. Rafinesque applique à certe espèce. Nous trouvons qu'elle s'accorde assez avec la figure du lynx du Missis- sipi de Buffon, pour penser qu'elle se rapporte à un individu de la même espèce. Cependant le lynx du Mississipi est plus petit que le lynx de montagnes (1). HABIT. Inconnues. PATRIE. Les contrées élevées de l'Etat de New- York, les montagnes du Pérou, les Alle- ganhys, etc., selon M. Rafinesque. 350°. Esp. * FELIS DE LA FLORIDE, felis flo- ridana. | (Non figuré.) Lynx floridanus , Rafinesq. Amer. Monthl. Magaz. 1817. pag. 46. sp. 4. CAR. ESSENT. Oreilles sans pinceaux ; pelage gri- såtre ; flancs variés de taches d’un brun-jaunâtre et de raies onduleuses noires. Dimens. Plus petit encore que le chat cervier, felis rufa. (Esp. 347:) PATRIE. Il habite la Floride, la Géorgie et A Louisiane. C’est le lynx ou le chat sauvage du voyageur Bartram, 351°. Esp. * FELIS DORÉ, felis aurea, (Non figuré.) Lynx aureus ; Rafinesq. Amer. Monthl. Magaz. 1817. pag. 46. Sp. 6.— Chat sauvage , wild cat, Leray, Voyag. au Missouri, pag. 190. | CAR. ESSENT. Queue très-courte; oreilles sans pin- ceaux; pelage Jaune clair brillant, parsemé de (1) Ila, du nez à l’origine de la queue, 2 pieds ç pou- ces de longueur. Sa queue est fort coutte, n'ayant que 3 pouces 3 lignes; elle est moins touffue que celle du lynx du Canada. Sa robe est de couleur claire, mais uniforme et moins variée de taches. ( Buff. ) La figure de cet animal montre néanmoins des taches sous le ventre et sur la partie externe des membres. Fe me a pre na y s RTIRA o e RE RSR ME er . rot 226 taches noires et blanches ; ventre d’un jaune pâle, sans taches. | DiMexs. De moitié plus grand que le chat domestique ; queue longue de 2 pouces. DESCRIPT. et PATRIE. Cette-espèce, simplement indiquée par Leray dans son Voyage au Mis- souri, a été rencontrée sur les bords de la rivière Yellow stone, vers le 44°, deg. lat. nord et le 32°. de longitude occidentale du méridien de Washington (1). | 352°. Esp. FELIS CARACAL, felis caracal, (Encyclop. pl. 97. fig. 2 ?(2).) Felis caracal; Linn. Gmel. Erxleb. Bodd.—Schreb, tab. 110. — Le caracal, Buffon , tom. 9. pl. 24. — Lynx des Anciens. — Lynx de Barbarie. — Lynx du Levant. CAR. ESSENT. Queue descendant jusqu'aux ta- lons ; oreilles terminées par un pinceau de grands poils (3); pelage d’un roux-vineux uniforme en dessus, blanc en dessous; poitrine fauve, avec des taches brunes ; oreilles noires en dehors et blanches en dedans. DiMENSs. Deux pieds et demi environ de longueur. Hau- teur moyenne, un pied quatre pouces. DESCRIPT. Très-semblable au lynx par la forme _. de soñ corps et par les pinceaux de ses oreilles ; queue plus longue; dessus de la tête, du cou et du dos, d'une couleur fauve teinte de brun, qui s'étend aussi sur les épaules ; cotés du cou et du _ corps, face externe des jambes er des pieds, d’une belle couleur isabelle, excepté le haut de la face externe de l’avant-bras et de la cuisse, qui est roussâtre ; extrémité du museau, tout des yeux, une tache près des coins de la bouche, blancs; une petite bande blanchâtre fort étroite, dirigée d'avant en arrière, située au-dessus de l'œil, de chaque côté du front ;: oreilles ayant. leur face interne blanche, leur face externe noire, leurs bords blancs, et leur bout garni d’un pinceau de (1) Ici se termine la série des lynx proprement dits, ou des espèces à queue très-courte. Les espèces suivan- tes ont la queue plus alongée ; cependant elle ne dépasse le talon que dans une seule variété du caracal. Le nombre de ces animaux est de neuf pour nous; mais il s'étendra vraisemblablement par la suite. M. Ra- finesque en compte vingt-quatre, soit dans les collec- * et des naturalistes. Nous avoñs cru pouvoir admettre quatre de ses nouvelles espèces, parce que les caractères nous en Ont paru suffisamment indiqués. (2) Cette figure esr celle de la variété A, tions, soit par la comparaison des récits des voyageurs (3) La variété À ne présente pas ce caractère, ( Voyez sa desc:iption. ) MAMMALOGIE. grands poils noirs; menton, dessous di cou, face interne des jambes, blanchâtres, avec une teinté de fauve pâle; poitrine d’une couleur fauve terne, avec des taches brunes-noiratres ; queu? de couleur fauve-roussâtre. ( Daubent.) ` AEN : Nota. Les trois animaux ci-après mentionnés seront provisoirement considérés comme des Wa riérés de certe espèce, bien qu’il y ait lieu 4 penser qu'ils formeront eux-mêmes des espece distinctes lorsqu'on les aura mieux connus. Var. A. Caracal d’ Alger, Buff. suppl. tom. 3. p- 23/7 d’après Bruce. Point de pinceau au bout des oreilles; poil de couleur roussâtre, avec des 121€ longitudinales noires dépuis le cou jusqu'à !* queue, et des taches séparées sur les flancs, p°“ sées dans la même direction; une demi-ceintufé ' noire au-dessus des jambes de devant; une bandé de poils rudes sur les quatre jambes , qui s'éten depuis lextrémité du pied jusqu’au-dessus du tarse , ce poil étant retroussé en haut, au lieu 4 se diriger en bas comme le poil de tour le resté du corps. | Var. B. Caracal de Nubie, Buff. Suppl. tom. 3: © pag. 232, d’après Bruce. Tête plus ronde que celle du caracal de Barbarie; oreilles noires €? dehors, mais semées de poils argentés ; point dé croix de mulet, comme l'ont la plupart des cata- cals de Barbarie; poitrine , ventre et inrérieur des cuisses marqués de petites taches fauves claires» et non pas brunes-noirâtres, | Var. C. Caracal de Bengale, Buff. Suppl. rom. 5° pl. 45, d'après Edwards. Couleurs du pelag? analogues , pour leur disposition , à celles du 4 racal proprement dit; queue dépassant les ralon: et descendant jusqu’à terre; pattes longues. HABIT. Ce chat, qui paroî être le lynx des An” « . 3 3 P ká y a 1 et ciens, vit de proies proportionnées à sa taille, suit , dit-on , les grands animaux du même ge et surtout les lions, pour recueillir les débris € leurs repas. Cette sorte de société lui a fait don ner le nom de guide ou de pourvoyeur du Ai, parce qu'on supposoit que ce dernier, dont i dorat n’est pas fin, s’en servoit pour évente! & « a P > 2 ? . À P p A avec loin le gibier, dont il partageoit ensuite lui la dépouille. P è s E. 4 PATRIE. La partie septentrionale de l'Afrique» | EPA LR A ‘a Perse, l'Arabie, le Bengale ? 353°. Esp. FELIS CHAUS , felis chaus. ; * . Encycl. pl. 07: fig: 1 Felis-chais s Gulden Nov. comm. Petrop. 10. ann 1775: pag 43 PL t4et1$.—Lynx botté , Brace, Voy. tom. s, PL 30.—Felis lybicus, Oliv. Voyag. en Egypte, n-4, pl. 41.— Geof. Mém. sur l'hist, nat. d'E- SYpte.—Caracal de Lybie, Buf. Suppl. tom. 3. Pag. 232, d'après Bruce. — Lynx de marais. Car, ESSENT. Queue descendant jusqu’aux talons, annelée de noir au bout; oreilles brunes en dehors, blanches en dedans > et terminées par un petit pin- ceau de poils.noirs;. pelage d’un gris-jaunâtre uni- Orme $. derrière des quatre jambes noirâtre. MMENS, Taille intermédiaire à celles du lynx et du ; caat sauvage. 3 Longueur du corps, depuis le bout pied pouc. lig. ü nez jusqu’à l'origine de la queue... r 10 » auteur prise depuis le pied de de- NAN jusqu'à l'épaule, :4«...,......... LE 1 9 — Depuis le pied de derrière jus- ` DR Our le dot. LR Poe AE à à Descripr. Dos, cou et devant des pieds d'un . Suis sale ; ventre d’un blanc sale racheté de Toux; iris jaune ; dessous des yeux, ainsi que €s côtés du museau, d'un roux-brun, qui s'é- tend, mais avec une teinte plus foncée , sur l'ex- térieur des oreilles; dedans de celles-ci rempli d'un poil blanc très-fin ; leur pointe terminée ` Parun petit bouquet de poils noirs; queue de la Couleur du dos dans sa première moitié, et variée , ‘anneaux noirs et blancs dans le reste de sa lon- gueur; des marques ou raies noires formant en Quelque sorte, sur le derrière er au bas des jambes , des bottines plus longues à celles de der- _ Tière qu’à celles de devant. . Hasr, Cer animal se tient de préférence dans les endroits marécageux et aux bords des fleuves, Il Poursuit avec adresse les oiseaux aquatiques et les peintades; il vit aussi de poissons et de gre- nouilles. Le nom de chaus, qu’on lui a donné, Étoit celui par lequel les anciens Latins dési- 8üoient le caracal. PATRIE. Les vallées du Caucase, selon Guldens- taedt ; Abyssinie et la Nubie, suivant Bruce. livier la vu fréquemment aux environs du lac Mareotis, en Egypte. Enfin, M. Geoffro à rencontré dans une des îles du Nil. - Fttttt} Chats de moyenne ou de petite taille, à Oreilles sans pinceaux de poils et à jambes peu » élevées, (Chats proprement dits.) 354". Esp. FELIS SERVAL , felis Serval. | (Encydl. pl. 96. fig. 4) Le serval , Buffon, MAMMALOGIE, St. nat, tom. 13. pl. 3 $—Felis serval, Exxleb, ` Linn. Gmel, — Schreb. rab. 108. : 227 CAR. ESSENT. Queue descendant jusqu'aux talons, annelée seulement à son extrémité; oreilles sans 5 pinceaux ; pelage fauve en dessus ; blanc en des- sous, parsemé de nombreuses taches rondes, noires, et assez également disposées sur huit rangs environ de chaque côté; tour des yeux blanc. Drmexs. Plus grand que le chat sauvage. DEsCRIPT. Museau plus long que celui du chat sauvage , de couleur cendrée, teinte de brun en dessus; front, sommet, derrière et côtés de la rête, face externe des oreilles, dessus et côtés du corps, queue, face-externe des jambes de de- . vant et jambes de derrière en entier, d’une cou- - leur fauve plus ou moins foncée, mêlée de rous- sâtre et même de cendré dans quelques endroits ; bout du museau, dessous du cou et face interne des jambes de devant, blancs ou blanchâtres ; toutes ces parties étant parsemées de taches noi- res , noliâtres ou même grises, fort petites sur la tête et sur le bas des jambes ; deux bandes noires transversales sur la face externe des oreilles er sur le haut de la face interne de Pavant-bras ; quatre ou cinq anneaux noirs sut le bout de la queue; yeux entourés d'un cercle blanc; må- choire inférieure, dedans des oreilles, gorge, poitrine et ventre, blancs; poils assez gros. ` PATRIE. L'Inde? si cet animal est le serval du P. Vincent-Marie ou le maraputé des Mala- bares cité par Buffon ; ce qui paroît assez pro- bable. 355". Esp. FELIS CHAT-PARD, felis Galeo- pardus (1). (Non figuré dans l'Encyclop.) Le chat-pard des Académ. de Paris, tom. 3, part. 1. pl. 13? —Serval, G. Cuv. Ann. Mus. tom. 14. pag. 1 56. n. 16, Mém, sur les espèces de chats. — Fréd. Cuy. Mamm. hthogr. 1°, livr. | CAR. ESSENT. Queue descendant jusqu'aux ta- lons , annelée dans toute son étendue , et terminée nn (1) Dans la distinction des trois espèces de serva? , nous avons suivi la synonymie adoptée par M. G. Cu- vier. Seulement nous avons distingué spécifiquement le serval de Daubenton. Nous devons aussi avertir que les descriptions du char pard des Académiciens de Paris, et du chat de montagne de Pennant , sont trop incomplètes, pour que nous soyions définitivement assurés qu’elles se rapportent au serval de M. G. Cuvier. Nous avons cru néanmoins devoir adopter le nom de chat-pard , pour désigner cette espèce qui nous paroît, d’après la descrip- tion que nous venons de rapporter, différente de celle qui » précède et de celle qui suit. py y. 208 de noir; oreilles sans pinceaux , et marquées d'une bande blanchâtre transversale sur leur face externe; pelage fauve en dessus, blanchâtre en dessous, avec des taches noires, dont celles du milieu du dos sont à peu près disposées sur quatre rangs. Dimexs. De locciput à l’origine de la pied. pouc. QUEUE vs es > — de latête........ dela queue.................. du bras .... de lavant-bras ...... du pied de devant ............ — dela cuisse....,...,... — dela jambe..........,... — du pied de derrière............ “Hauteur du train de devant ......, I — du train de derrière......,..,. I 2 FRS MERS NS ue rod ES I ee... {l restes se La CCE) —— Sesesevses ee 9... s... A Gen A Oom \0 E NI u v DESCRIPT. ( Måle.) Parties supérieures du corps d’un fauve trèseclair, tacheté de noir; les par- ties inférieures blanchâtres, avec des taches en moindre nombre ; taches principales formant, sut la tête et le cou, des lignes symétriques, deux d’entr’elles naissant parallèlement enire les oreilles en lignes étroites, qui, arrivées en ar- rière des oreilles, s’écartent, s'élargissent et se dirigent ainsi obliquement jusqu'aux épaules, où elles s'arrêtent; une ligne semblable allant jus- qu’à l’'omoplate, dans la direction de certe pre- mière, et n’en étant séparée que par un inter- valle dans lequel se trouve une petite tache notre et ronde ; deux autres lignes plus minces, situées entre les deux premières, s’écartant peu l’une de l’autre, et se terminant en arrière des épau- les, en se mariant aux taches du dos ; les autres taches des parties supérieures du corps plus ou moins rapprochées, plus ou moins arrondies et plus ou moins grandes, celles du milieu du dos ayant une forme plus alongée que les autres, et à peu près disposées sur quatre rangées ; taches des flancs et des cuisses grosses et arrondies, celles des bras plus petites et arrondies ; celles de la tête et du tour du museau très-perites ; poi- trine d’un fauve pâle; dessous de la mâchoire inférieure , bout des lèvres et gorge blancs ; deux bandes noires transverses à la face interne des . jambes de devant ; deux bandes semblables à la partie supérieure des jambes de derrière ; extré- mité inférieure des quatre pattes fauve , avec de très-petites taches noires ; queue marquée de huit anneaux noirs, et terminée par des poils de cette couleur; yeux ayant la pupille ronde et une place dénudée de poils en avant de leur. angle interne ; oreilles très-grandes, ayant à leur face externe une bande blanche transversale, sé- MAMMALOGIE. parée du bout par du fauve-noirätre, et de la partie inférieure par du noir; face interne de € oreilles couverte de poils blancs et longs ; nature des poils semblable à celle des poils du chat domestique. (Fréd. Cuv.) | HABIT. Inconnues. En captivité, cet animal fs R y | p montre un caractère assez docile , lorsqu il nest pas maltraité. : $ PATRIE. Inconnue. M. G. Cuvier est porté z croire que cette espèce est originaire de Amé- rique ; et.en cela il se fonde sur ce que M. dÀ- zara, qui l’a vue, lui a donné l'assurance qu'il né différoit pas d’un char du Paraguay, qu'il désigné sous le nom de mbaracaya. M. Fréd. Cuviéf n'admet pas cette dernière identité’, et oppos? à d’Azara lui-même un manuscrit de sa prop"? main , dans lequel il dic que le mbaracaya à es oreilles plus rondes que celles du chat dome tique; ce qui n’est point dans notre chat-paf: ni dans Le serval de Daubenton (1). 356°. Esp. * FELIS DU CAP, felis capensis. (Non figuré dans l'Encycl.) Felis capensis » Forster, Trans. philos. vol. 71. — Cape cal s Penn. Quadr. 1.p. 291. pl. 1. — Felis capensi® Maller, Cimelia physica , pl. 39 ? — Panthél des Acad. de Paris, tom. 3. part. 3.pl 32° CAR. ESSENT. Queue dépassant les jarrets, annelets oreilles larges sans pinceaux ; pelage fauves ayet des taches noires plus ou moins grandes et # bandes très-marquées aux épaules, au dos s 4# jambes de devant et aux hanches. “Dimens. D'après Forster, il est de la taille de la £% nette. Selon M. Cuvier, ila 26 pouces, et sa queue ena 12, et suivant le même, il auroit 30 pouces» si Panimal appelé panthère par les Académiciens de Par étoit de cette espèce ; et même près de 3 pieds la peau mentionnée par Pennant s’y rapportoit €8* k ment. DESCRIPT. Nota. M. G. Cuvier, en admett4”” cette espèce, la fonde sur un individu de la €O EEA BI raits de (1) Dans la même note, il ajoute quelques t description de ce même maracaya , que nous ne C? noissons point , et qui n’est pas le murgay , bien que #2 dernier ait un nom que Buffon a dérivé de celui da K wier. Cet animal a sous la gorge quatre ee a versales noires, et entre les pattes de deyant roli anc des noires , très-marquées; le dessous de la queue pe présentant quelques bandes transyerses et o de d'anneaux , et le dessus entièrement fauve; UNS ro” noire, naissant à langle externe de Pœil, et re 5 longeant sous l'oreille , sans se mêler avec les taches. lection du Muséum qui a les taches moins nom- reuses et plus grandes que celles de son serval Où notre chat-pard. Il lui rapporte la figure de orster, chez laquelle nous voyons cependant faucoup de petites taches sur les membres et Sur les flancs, et dix anneaux noirs à la queue, qui dépasse les talons. Il lui donne encore pour Synonyme la panthère des Académiciens de Paris, Qui a en effet des taches assez rares et grandes, Mais la queue atteignant seulement le talon. Au surplus, ce naturaliste est loin de regarder Cette espèce comme suffisamment établie, er il a Même varié sur la place qu’il lui a assignée. Dans Son article sur la genette (Mén, du Mus.), il Pense qu’on doit la rapporter à cet animal; puis, ans son Mémoire sur les chats, il la distingue, en faisant remarquer la différence de taille qui existe entre l'individu qu'il connoît et celui de ennant, d'une part, et le chat de Forster de l'autre, Il observe aussi, ailleurs, que si ce der- nier animal étoit une genette , son odeur mus- quée n’auroit pas échappé à Forster : cependant, dans son Règne animal , il revient à sa première idée , et il cire le chat du Cap comimé ne diffé- Tant pas de la genette. M. Frédéric Cuvier ( Dict. des scienc, nat.) admet aussi cette espèce, et semble lui rapporter le chat du Cap de Forster , la panthère des Aca- démiciens de Paris, et le felis capensis de Miller. >N remarque que ce dernier paroît aussi avoir ir beaucoup de ressemblance avec le chat de Java. ©: Indécis nous- mêmes sur la véritable place de cet animal, dont la distribution des cou- leurs est presque la même que dans la generre, nous avions d'abord adopté la première idée de M. Cuvier sur leur identité; mais après avoir pesé les probabilités, nous nous détermi- nons à regarder le chat du Cap comme un vrat felis, er à supprimer son noin dans la synonymie de la genette. | Hasr, Les mêmes que celles des petites espèces de ce genre. PATRIE, Les environs du Cap de Bonne- Espé- rance, L'individu qui existe dans la collection du Muséum d'histoire naturelle a été rapporté «de cette contrée. par feu Péron et M. Lesueur. La panthère des Académiciens de Paris étoit aussi originaire d'Afrique. 357°. Esp, * FELIS MANOUL, felis manul, (Non figuré, ) Felis manal, Pallas, Voyag. MAMMALOGIE. 229 tom. 3. p. 692,n. 2.—Gmel, Syst. nat, tom. 1. pag. 8. | CAR. ESSENT. Facies des lynx; queue atteignant jusqu’à terres marquée de six anneaux noirs; pe- lage d’un fauve-roussätre uniforme; deux points noirs sur le sommet de la tête, et deux bandes noires parallèles sur les joues. Dimens. De la taille du renard. DESCRIPT. Nora. Cette espèce n'est connue que par la description abrégée de Pallas , qui com- pose notre phrase spécifique. Selon M. Cuvier, il doit singulièrement ressembler à un lynx de couleur rousse, non tacheté; seulement sa queue est à proportion-aussi longue que celle du char. Pallas ne dit pas qu'il ait des pinceaux de poils aux oreilles. C’est ce qui nous engage à le laisser dans certe division. HABIT. Il fait sa proie principale d’une espèce de lièvre (lepus tolai ou lepus dauricus ). PATRIE. Les déserts de la Tartarie Mongole, et particulièrement les contrées arrosées par les fleuves Selenga et Dschida. 358". Esp. FELIS DE JAVA, felis javanensis. (Non figuré.) Chat de Java, Cuv. Mém. sur les espèces du genre chat, Ann. du Mus. tom. 14. pag. 159. n. 26. — Felis javanensis , Desm. nouv. Dict. d'hist. nat. — Bengale cat, Penn. Quadr. 1. pag. 292 ? — Shaw, Gen. zool. . tom. 1. part. 1. pag. 361? (1). CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-brun clair en dessus et blanchâtre en dessous , avec quatre lignes de taches, brunes alongées sur le dos , et des taches rondes épaisses sur les flancs; une bande trans- verse Sous la gorge, et deux ou trois autres sous le cou. l Dimens. À peu près de la taille du char domestique. (1) M. G. Cuvier remarque que le- chat du Bengale de Pennant ressemble singulièrement au chat de Java. Pen- nant dit que son animal a le pelage d’un brun-jaunître, clair en dessus, avec trois rangées de taches alongées, noires sur le milieu du dos; une bande aussi noire , se portant de l'épaule au ventre, et des taches rondes sur les pieds et les lombes. Son menton et sa gorge sont blancs et encadrés par une seule ligne noire. On voit qu'il y | a cependant une différence notable dans le nombre des bandes du dos qui est ici de trois , tandis qu’il est de quatre dans le chat de Java. La différence de patrie nous paroit aussi devoir écarter cette identité. Le chat du Bengale de Pennant n’a pas été figuré. _ Cet animal s’accouple et produit avec le chat dos mestique. | TT + 250 MAMMALOGIE. CAR: ESSENT. Pelage d’un ñoir-brun , piqueté de DEsCRIPT. Il a assez de rapports avec lé matgay blanc sale. dans la distribution de ses couleurs. Fond du pe- lage brun clair, avec des taches brunes très-mar- quées ; celles du dos alongées er disposées sur quatre lignes parallèles entr'elles ; une bande partant de l'œil, er allant en arrière se recourber pour former une sorte de collier sous la gorge, que suivent sous le cou deux ou trois autres bandes. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java, d’où il a été envoyé au Muséum d'histoire naturelle par M. Lesche- nault: | Dimens. Longueur du corps , mesuré pied. pouc. lig: depuis le bout du museau jusqu’à lo- rigine de la queue AT E Ai i — de la pointe du museau à l'oreille » 3 2 — de la queue i 1:45, Hauteur au train de devant, ....... » 11 Ó DESCRIPT. Corps proportionnellement plus long que celui du chat domestique ; ventre plus min- ce, tête plus petite, plus courte et moins joufflue ; chanfrein plus bombé; museau plus aigu où alongé ; oreilles plus courtes et arrondies; pu -pilles toujours de forme ronde; pelage dous, uniforme et sans taches, d’un noir-brun, piqueté de blanchâtre, résultant de poils alternativement annelés de noirâtre er de blanc sale, avec la pointe noire; poils des moustaches également an7 _nelés de ces deux couleurs; poils de la queue plus longs que ceux du corps. Six mamelles, Les deux sexes ne différant pas entr'eux. | HABIT. Ce chat habite seul ou avec sa compagne les bords des forêts, les buissons, les ronces ef les fossés , sans s’exposer dans les endroits décou- verts, Il grimpe aux arbres avec facilité, vit d'oir seaux, de sarigues, de rats, et autres petits anl maux. Il s’apprivoise facilement, 359°. Esp. FELIS ONDÉ , felis undata, (Non figuré dans l'Encycl.) Perit chat sau- yage de l’ Inde, felis undata , Desm. nouv. Dicet. d’hist, nat, 2°. édit: tom, 6. pag. 115. — Chat sauvage indien , Vosmaër, Monogr. pl. 1 3 ? CAR. ESSENT. Pelage d’un gris sale, avec de nom breuses petites taches noirätres , un peu alongées. Dimens. De la taille d’un petit chat domestique. DESCRIPT. Nora. Nous ne possédons point de description complète de certe espèce de char, dont le pelage, ainsi que le remarque M. G. Cu- vier, présente plutôt des ondes que des taches. e même naturaliste pense qu'on pourroit le comparer au chat sauvage indien de Vosmaër, si celui-ci n’étoit enluminé d’une teinte trop bleue, M. F. Cuvier dit qu'il pourroit être confondu avec le marguay, mais qu'il est plus gris, er qu'il a des taches plus pétites. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java, d’où la dépouille de cet animal a été envoyée au Muséum d'histoire naturelle de Paris par M. Leschenault de Latour, 360° Esp. FELIS OBSCUR , felis obscura, (Non figuré.) Chat noir du Cap , Fréd. Cuv. Dict. des sciences naturelles, rom. 8. pag. 222. CAR. ESSENT, Pelage d'un brun-noir très-foncé , avec des bandes transversales entièrement noires et très-nombreuses, 362°, Esp. FELIS DE La NOUVELLE-ESsPAGNE» felis mexicana, (Non figuré dans lEncyclop.) Chat sauvage de la Nouvelle-Espagne, Buffon, Hist, natute suppl. tom. 3. pag. 227. pl. 43. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-bleuâtre uniformes moucheté de noir. DIMENS. Longueur du corps, depuis le pied pouc. lig: bout du nez jusqu’à l’origine de la queue , MÉRITE id 2 GIS til Hauteur du corps, à peu près .......,. DESCRIPT. Cet animal a toutes les formes d'm chat ordinaire, et la queue comparativement aussi longue que celle de cet animal; son poil; assez rude pour qu'on en puisse faire des pin” ceaux à pointe fixe et ferme, est d’un gris-cendré bleuâtre , analogue à la couleur grise de la robe du chat des Chartreux, et moucheré de petites taches noiracres. Dimens. De la taille du chat domestique. PATRIE. Le Cap de Bonne-Espérance, Buffon l’a figuré d’après un dessin qu'on lui avoit envoyé, et sur lequel cet animal étoit 1” _ diqué sous les noms de chat-tigre et de chat des 361%, Esp. FELIS YAGOUAROUNDI, felis yagoua- | roundi. ( Encyclop, pl. suppl. 6. fig. 2.) Yagoua- roundi, d Azara, Essai sur l'hist. nar, des quad. du Paraguay, tom. r. pag. 171 .—Ejusd, Voyage au Paraguay, pl, 10, | bois. Il le rapportoit à tort à l'espèce de son set val, ainsi que M. Cuvier l’a reconnu. Ce der- nier naturaliste pense que si ce dessin, er la n9° tice qui l'accompagnoit, ont quelque chose de téel, le chat de la Nouvelle-Espagne doit cons- Utuer une grande espèce, très-différenre de toutes celles que nous connoissons. PATRIE, La Nouvelle-Espagne. | 363°. Esp, FELIS PAJEROS., felis pajeros. (Non figuré.) Chat pampa , d'Azara, Essai Sur l’hist, nat, des quadr. du Paraguay, traduct. franc, tom. I, pag. 179. — Pajeros , ejusd. oyage au Paraguay. | AR. ESSENT. Poil long, doux, gris-brun clair en dessus , avec des bandes transverses roussâtres “sous la gorge et le ventre, et des anneaux obscurs Sur les pattes: `> > 3 ; | | pied pouc. lig. Dimens, Longueur du corps .......... 1 10 » — de la queue (dont 15 lignes n SOftque du pif) sv Ara e re PH 10 > uteur au train de devant ....... se 4h . — au train de derrière. ..... E E DE wE) ongueur du bout du museau à la ` : ase de l'oreille ....:.,........ TL EE mt | + dé Poreille-s.ssssesses se DRE 7! ESCRIPT. Corps robuste; tête forte; oreilles pointues; quatre mamelles seulement , comme dans le chibigouazou; fond du pelage, sur les Parties supérieures du corps, d’un gris-brun clair, et sur les inférieures , blanchâtre , avec des raies ou des bandes brunes roussâtres très-peu mar- quées ; partie inférieure de la tête blanche ; des- Sous de la gorge blanchâtre, avec de larges bandes en travers, d’un fauve un peu roussâtre ; Ventre aussi blanchâtre, avec des bandes plus foncées, plus visibles er mal suivies ou non con- tiguës ; une raie longitudinale peu apparente Sur l'épine du dos, avec deux autres bandes à Peu près parallèles à cell:-ci, sur chaque flanc, Mais aussi peu sensibles; membres ayant leur face externe d'un blanc-roussatre , et l'interne anchâtre, avec des bandes ou zònes obscures très-remarquables en travers; queue sans an- neaux ni raies , très-gonflée et touffue , principa- | ‘ement vers sa naissance ; poils de la ligne . Moyenne du dos longs de trois pouces ; sur toutes €S parties du.corps, un poil intérieur de cou- Eur plus claire que- le poil extérieur, et variant epuis le blanchâtre jusqu’au canelle foncé. Face externe de l'oreille ayant sa pointe noire; l’interne garnie de longs poils blancs ; bord nu des lèvres noir ; lèvre supérieure et tour Ss yeux blancs, excepté le grand angle de ceux- (1 une tache obscure sur le sourcil; une rale tun-canelle partant de l'angle extérieur de l'œil MAMMALOGIE | 231 et suivant le côté de la tête jusqu'au-dessous de l'oreille ; une ‘autre raie pareille et parallèle à celle-ci, naissant de la moustache; poils des mous- taches longs de trois pouces au plus, blancs, mais ayant à leur base quatre anneaux noirs. HABIT. Il préfère les pays froids et tempérés; ce qui, joint à l'épaisseur de sa fourrure, fait pen- ser à d'Âzara que cer animal a quelques rappor:s avec les lynx. -Il se tient ordinairement dans les pampas ou grandes plaines dépourvues d'arbres ou de buissons, et y vit de perdrix et de jeunes chevreuils. RAGE: PATRIE. Les contrées au sud de Buenos-Ayres , entre le 35°, er le 36°. degré de latitude méri- ' dionale; 364°. Esp. * FELIS EYRA, felis eyra. (Non figuré dans l'Encycl.) Eyra, d’Azara, Essai sur l'hist. nat, des quadrup. du Paraguay, tom, 1, pag. 177, et Voyage au Paraguay. CAR. ESSENT. Pelage roux clair partout ; une ta- che blanche de chaque côté du nez ; ainsi que la mâchoire inférieure et les moustaches ; queue plus . touffue que celle du chat domestique ; prunelle ronde. SPIP DIMENS. Longueur du corps , mesuré de- pied: pouc. lige puis le bout du museau jusqu’à Pori- Pr gine de la queue....... HT MIO SU MS “+ délai qdéies m Kess enr: bots MH ÈE O DESCRIPT. Nora. Nous ne connoissons cette'es- pèce que par cette seule indication de d’Azara. La confiance bien méritée que nous avons dans ce naturaliste a pu seule nous déterminer à Pad- mettre provisoirement dans notre classification des mammifères. Cerre indication varie même dans les deux ouvrages de cet auteur; car il dir, dans son Woyage, que l’eyra à la mâchoire infé- rieure blanche, tandis que, dans ses Essais sur l'histoire naturelle des quadrupèdes du Paraguay, il rapporte que cét animal a le pélagé roux clair ainsi que la mâchoire inférieure. =F: Les sexes, dans certe espèce, ne présentent aucune différence sensible dans les couleurs du pelage, ; HaëiT. Très-semblables à celles des chats domes- __ tiques. L'eyra n'a point d’odeur particulière. PATRIE. Le Paraguay (1). (1) D’Azara donne le nom de nègre à un chat ùn peu pis grand que le chat sauvage | ayant 23 pouces de ` ong, et la queue 13, avec le pelage tout noir. Comine TE rm et © 365°. Esp. FELIS MARGAY, felis tigrina. -— grandes que les autres, d’un fauve plus foncé 239 | MAMMALOGIE. (ŒEncyclop. pl. 94. fig. 3.) Felis tigrina, Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 106. — Margay, Buf, Hist. nat. des quadr. tom. 12. pl. 37. CAR. ESSENT.. Fond du pelage fauve en dessus, blanchätre en dessous , avec des taches d’un brun- noir , alongées , disposées en cinq lignes longitudi- nales sur le dos, et en bandes obliques sur les flancs ; taches des épaules d’un fauve foncé et bor- dées de brun-noir; queue marquée d'anneaux irré- guliers. Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. suré depuis le bout du nez jusqu’à Po- rigine de la queue ........ navevses JG on — des DITES . css severesvese 9. f. 2 Hauteur moyenne ..,......:..:, 9 0 9 » Longueur de la queue........... > 10 6 Descripr. Fond du pelage sur les parties supé- rieures d’un fauve plus ou moins vif, et blan- châtre sur les inférieures ; front marqué de deux bandes brunes - noirâtres sinueuses, se prolon- geant sur le sommet de la tête, et descendant » ensuite de chaque côté obliquement jusqu’à l'épaule ; trois autres bandes, dont l'intermé- diaire, très-peu apparente, naissant entre celles-ci sur le sinciput, et se prolongeant jusqu'à la nais- sance de la queue, en présentant quelques inter- roptions; des taches assez nombreuses, pleines er disposées en bandes obliques sur les flancs; taches de la face externe des cuisses et des quatre jambes aussi pleines; celles de l'épaule plus que le fond du pelage , et bordées de brun-noit ; dessous du cou présentant quatre bandes intet- rompues transversales; poitrine presque sans taches ; ventre au contraire très-maculé ; poils du dessous des pattes d’un gris-brun uniforme ; _ queue d’un fauve plus foncé en dessus qu’en des- sous, avec neuf anneaux bruns rrès-irréguliers et le bout fauve, A | Tour des yeux noir; deux bandes brunes sur les joues , à peu près parallèles entr'elles, partant Pune de l'angle postérieur, et l’autre du dessous de l'œil; face externe des oreilles noire, avec du blanc dans le milieu; poils du dedans de la _ face interne fauve. sance use ij ne donne aucun autre détail sur cet animal, qui peut n'être qu'une variété melanos de quelqu’autre espèce , nous nous abstiendrons de l'admettre, jusqu’à ce que 366°. Esp. FELIS CHAT, felis catus. i (Encycl. pl. 95. fig. 1 à 3, et 95. fig. 1 et j Felis catus, Linn. Erxleb. Bodd. — 20u tab. 107. A.—Chat et chat sauvages Buff, Hist. nat, tom. 6. 4 CAR. ESSENT. Fond du pelage d’un gris plis © moins obscur, marqué de bandes noirätres long | sudinales sur le dos et transversales sur les flancs lèvres et plante des pieds-noires ; queue annelée s avec le bout noir. Dimens. Longueur du corps, mesuré pied. pouc: lig: depuis le museau jusqu’à Porigine de la queue ........ ds fs ouverts TET BEL D, = doha toaa a a a 05 6 — des oreilles ....,........... re M PO — de l’avant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet. ................. » 4 7 — depuis le poignet jusqu'au bout des doigts. . ms see Semen eine F . PA . — de la jambe, depuis le genou jus- qu’au talon.... ...s...s....s...s 3 61 % — depuisle talon jusqu'au bout des DORE Les E à Re Led us. P 35 SLT Hauteur moyenne au train de devant. » 7 7% — autrain de derrière.......s.... » 6 DESCRIPT. (Chat sauvage , Encycl. pl. 95; fig. 1.) Poil long et touffu , principalement sur les joués? parties supérieures et latérales du corps variant du gris foncé jaunâtre au gris-brun; les infé- rieures blanchâtres; dos marqué dans son m7 lieu d’une ligne longitudinale noire , de laqué y partent des bandes transversales peu tranchées » assez nombreuses, et qui s'étendent parallèle” ment les unes aux autres sut les Aancs, les épaules : ec les cuisses; quelques petites lignes aussi P7- rallèles entr'elles, sur le front er le sommet de la tête; une bande partant de l'angle externe e l'œil et traversant les joues; coins de la bouc p gris-blancs, ainsi que la poitrine et le dessous ventre; lèvres noires ; face externe des pattes fauve; queue très-touffue, annelée de noi z ayant son bour de cette couleur, qui est ég E ment celle des poils du dessous des quatre pied? oreilles droites et roides; pupilles des yeu% à contractant longitudinalement. : Var, A. Chat domestique tigré, F. catus domest!” cus, Linn.— Fréd. Cav. Dict. des sc. naui tom. 8. pag. 207.—Pelage rrès-analogue à celu! _ du char sauvage ; lèvres et plantes des p'£ constamment noirs. Certe variéré présente, dans divers individus, des différences dans le soe i : des taches des flancs et des-anneaux nols “7 mous nous soyions procuré de nouveaux renseignemens. ( «css : e$ queue; mais le front et les joues ont de pert bandés Tr us || gr t tr bandes disposées comme celles du chat sauvage, et le bout de la queue noir. Moins carnassier que celui-ci, on remarque Qu'il a les intestins proportionnellement plus ongs que Îes siens. c4 Sp. 7 à i N C’est la variété la plus défiante. Elle conserve | es habitudes sauvages de sa souche primitive, r. B, Char des Chartreux, felis catus caeruleus s nn, Encycl. pl. 96. fig. 2. — Buf. Hist. nat. tom, 6, pl, 4. Poil très-fin, un peu long , partout une belle couleur grise -ardoisée uniforme ; vres et plante des pieds noires, | Pa Cette race est , après celle du chat tigré, la + % PUS rapprochée de la race sauvage. Elle est trés-alerte, -HE T. C. Chat d'Espagne, felis catus hispanicus , mn, — Felis catus maculatus , Bodd. Linn. — Char d'Espagne, Buff. tom. 6. pl. 3. (Encycl. pl. 96. fig. 1.) Poil assez court et brillant; pieds ec “vres couleur de chair; robe trachée par plaques Atégulières de blanc pur, de roux vif et de noir oncé; les seules femelles ayant à la fois ces trois Couleurs (1). ar, D, Chat d'Angora, felis catus angorensis , Lian, (Encycl. pl. 95. fig. 3.) — Buff. Hist. nat. tom, 6, pl. ș. Poil du corps doux et soyeux , trës-long , Surtont autour du cou, sous le ventre erà la queue ; poils de la tête et des pattes courts ; _ Couleurs blanche, grise pâle, fauve pâle, ou mé _“angée par plaques irrégulières. 2 … Certe race, rrès-éloignée du type primitif, ne Présente point les mœurs carnassières ni la viva- Cé du chat tigré; elle est indolente, dormeuse St malpropre, | Elle est originaire d'Angora en Natolie, ainsi We les races de chèvres er de lapins à poils longs € soyeux, | Nota, Ces différentes races, par leur mélange, Produisent une foule de sous-variétés que nous ne décrirons pas , mais qui toutes présentent des traits confondus et affoibtis des variétés dont elles Ptoviennent (2). Les deux plus remarquables, DL í 0) Depuis lang-temps nous avons examiné un très- Md nombre d'individus de cette race, présentant ` Couleurs, et nous nous sommes assurés qu'ils t femelles, On nous a cependant rapporté qu’en toien 1 Pane eten Portugal, on avoit vu quelques mâles dont be étoit tricolore. ( Outre les variétés de chats domestiques que nous bii distingués, les voyageurs en citentencore plusieurs Rous allons brièvement donner les caractères, MAMMALOGLE. néanmoins, sont celles des chats tout blancs ou des chats tout noirs , et à po.ls non soyeux. |'HaBiT. (Chat sauvage.) Il se tient dans les pays boisés , isolé ou par paire ; 11 grimpe sur les ar- bres avec facilité pour y saisir les oiseaux, ou se blortit dans un buisson épais pour se jeter à Pim- proviste sur les jeunes lapereaux , les rats de bais, Les perdrix, les faisans, etc. Ses habitudes sont d'ailleurs peu connues. Les femelles des races domestiques se rendent quelquefois dans les bois pour rechercher les mâles sauvages ; et de leur alliance résulte la première variéréque nousavons décrite, : plusieurs degrés de domesriciré, Ceux qui sont le plus près de la race sauvage par leur confor- mation, le sont aussi par leur naturel défiant er farouche, En général, ils offrent les traits sui- vans dans leurs mœurs : les mâles et les fe- melles, hors le remps des amours, n’ont que peu La 1". estle chat roux de Tobolsk, indiqué par le voyageur Gmelin. La 2°. est le char a'oreilles pendantes , à poil fin etlong, vince de Pé-chi-ly, sous le nom de sumxu. La 3°. est le chat du Chorozan en Perse, à poil long, doux et fin comme celui du chat d'Angora, et de couleur grise comme la robe du chat des Chartreux; d’où Buffon conclut que ces trois races n’en font qu’une seule. aussi à la même race que le précédent. : La f°. est le chat rouge du même Kolbe , aussi du Cap . de Bonne-Espérance (felis domesticus ruter, Gmel. ); il est remarquable par une ligne rousse qui s'étend tout le long du dos et qui commence à la tête, Voy. dans la Russie mérid. 1793 et 1734.) Sa grandeur est moyenne, sa tête alongée et effilée vers le museau ; sa queue trois fois plus longue que la tête ; ses pattes sont plus petites que celles dés chats; son poil ressemble à celui de la fouine; celui de sa queue est uniformément couché; sa couleur générale est le châtain clair, un peu plus noir sur le dos et blanchâtre sous la gorge; le noir du museau se porte vers les yeux et vers le front; la par- tie laineuse du poil est d’un gris-blanchâtre. La femelle a une tache blanche sous le cou. Cette race , que Pallas soupconne produire par mélange de deux espèces d'ani- maux, a l'odeur et presque toutes les habitudes des chats communs. Elle a des mœurs très-peu sociables. M. Fréd. Cuvier pense avec raison que ces caractères sont trop vagues et trop singuliers pour qu'il soit permis de regarder cet animal comme une variété de l'essèce du chat. | | 3 La 7°. est le chat de Madagascar ou saca de Fla- court, qui s'accouple avec les autres, erqui, dit on, est caractérisé par sa queue tortillee ? 233 (Chats domestiques.) On observe chez eux noir ou jaune , en domesticité à la Chine, dans la Bru- | La 4°. est le chat gris-bleu où ardoisé du Cap de Bonne- ` Espérance , mentionné par Kolbe, et que Buffon rapporte | La 6°. eft le char de Pensa, en Russie. ( Pallas, Nouv. | 234 de rapports entr'eux. Ces dernières sont plus sé- dentaires. Elles font trois portées par an, après une gestation de cinquante-cinq ou cinquante- six jours, et ces portées sont composées chacune de quatre à cinq petits. Ceux-ci sont allaités pendant quelques semaines, et pour l'ordinaire soignés avec une grande tendresse par leur mère, =- qui leur apporte dessouris, de petits oiseaux, étc., et les dresse à la chasse. Les måles, au con- traire, sont sujets à dévorer leur progéniture. Les jeunes chats sont très-joueurs, et s'occupent continuellement à guetter l’objet qui sert à leur amusement, comme si c'éroit une proie, et à sauter brusquement dessus : ils sont fort adroits pour saisir ainsi les oiseaux, les souris, etc. Les chats sont observateurs, et n’entrent ja- mais dans un endroit qu'ils n’ont pas encore pat- couru sans en faire une visite exacte, Ils aiment la chaleur en hiver, et au contraire recherchent les lieux frais en été pour y dormir. En général, leur sommeil est très-léger , et le moindre bruit Jes.éveille. Adultes à l’âge de quinze mois, les mâles se battent entr'eux pour se disputer la pos- session des femelles, Dans leurs combats, ils … font entendre une voix entrecoupée de sons rau- ques ou plaintifs, de faux sifflemens : alors ils - répandent une odeur de choux gâtés ou de mau- vais musc très-remarquable. Lorsqu'on les ca- resse , ils expriment leur contentement par un bruit analogue à celui d'an rouet, et dont on n'explique päs encore la production d'une ma- nière satisfaisante, Le mouvement balancé de leur queue est, chez eux, un signe de colère ou d'impatience; et lorsqu'ils sont surpris , ils relè- vent leur dos en arc, s'élèvent tant qu'ils péu- vent sur les pattes, hérissent leurs poils et gon- flent leur queue, qu'ils laissent pendre. Ils ont un goût passionné pour certaines plantes odo- Tantes , et notamment la valériane et la charaire. Lorsqu'ils en trouvent, ils se frotrent dessus avec délices. PE eh Vi A Ils sont très-propres, et ne manquent jamais de se lécher après avoir pris leur nourriture , er … de lustrer leur robe avec leur salive. [ls ont aussi ‘Je plus grand soin d’enterrer leurs excrémens ou de lés couvrir de poussière ou de céndie. Leur “urine est crès-puante , surtout chez les mâles, qui -la lancent en arrière, et sans s'accroupir comme Jes femelles et Les jeunes. = Ces animaux , d’un caractère plein d’indépen- dance, sont en général plus attachés aux habita- tions qu'aux hommes, et on les a vus quelquefois _ de celles dont nous avons parlé dans cet article. Penn | qu'un lynx. noires; ses jambes sont minces, tachetées de noiris MAMMALOGTE. revenir de plus d’une lieue dans l'ancien domi- cile dont on les avoit écartés, Ils font ces voyag?’ de nuit , et se dirigent alors plutôt par la vue.qué par J'odorat. se e La durée moyenne de la vie des chats est de quinze ans (1). 0 5 $ a a (1) Icise termine l'exposé des caractères et des na tudes des espèces du genre felis dont l'existence est -5 4 constatée , ou semble suffisamment hors de doute. I : ėst néanmoins plusieurs autres dont nous n'avons paf C : devoir faire mention et que nous allons signaler rap! 5 . ment dans cette note. 1°, Le FELIS DELA CAROLINE (felis caroliniensis ) Ep, figuré. — Chat-tigre de Collinson. Voyez Buffon, His nat. Suppl tom. IH, pag. 227. gee Celui-ci; regardé par Buffon, mais à tort, comm£ 4 serval , nous paroit être un lynx d’une espèce differen t l’a rapporté à son chat de montagne, qui mest 41° La longueur de son corps, depuis le bout du ne qu’à l’origine de la queue, est de dix-neuf pouces an et sa queue n'en a que quatre. Son pelage , d? Z jus- glatss ” g AY7 3 i 15 un brún clair, est mêlé d’un poil 8 : : ; r e et marqué de raies noires assez larges , placées en 10r, de rayons sur les côtés du corps, depuis la tête jusq" 4 ; € es es la queue ; son ventre est de couleur pâle avec des tê oreilles à large ouverture, sont couvertes de poils fos, ; a deux larges taches noires très-remarquables sous, a yeux, de chaque côté du nez , et la partie basse de Aa taches joignant à la lèvre, donne naissance aux mous! ches qui sont roides et noires. | re Sa femelle est plus mince , d’un gris“roussâtre sans * cune tache sur le dos , et ne présente seulemient qH per tache noire sur le ventre qui est d’un blanc sale. £ 2°. Le FELIS GUIGNA ( felis guigna), Molina, Hist: 1% du Chili, pag. 275$. Celui-ci, selon l’auteur que nous cit ms, et dans lequel on ne sauroit avoir une grande con est assez semblable- au chat sauvage par ses formes > au margay par sa belle robe , qui, sur un fon jusqu’à la queue. | "a M. Cuvier soupconne que Molina, en indiquant ilis une espèce de chat qui habite les grandes forêts du ch a voulu parler du margay. = 3 A de 3°. Le FELIS cOLOCOLLA (felis colocolla), USS! y- Molina, Voy. au Chili, pag. 275. H ressemble au chats? vage ; mais son poil est blane , avec des taches noire jaunes , irrégulières ; sa queue est rayée jusqu’à la Pis de cercles ou d’anneaux noirs. Il yit comme le gu1804 les forêts du Chili et a les mêmes habitudes. se M. Cuvier pense que le colocolla pourroit an de que l’ocelot. Nous croyons qu'il seroit aussi possi?” le regarder comme le chibigouazou. 2 4°. Le FELIS VAR:A de Schreber. Il pera M. Cuvier , qu’un individu de l'espèce du léopar®" sg s°. Le FELIS CHALYBEATA de Schreber, Spa Hermann. (Voyez Obs. zoolog., pag. 36.) Mal fig selo e PATRIE, Le chat sauvage se trouve assez rarement Rs toutes les grandes forêts de l’Europe er de sie. Les chats domestiques ont été transportés ~ans toutes les contrées de la terre, et s’y sont Partout conservés avec les caractères que nous teur connoissons. RE Pt. _LXIVS GENRE. . FENN DOF fennecus, Desm. Megalotis , Illig. À Canis, Zimmermann , Gmel: Bodd. DNS. 2 2 le premi Serval 9 > ainsi que M. Fréd. Cuvier s’en est assuré, heu FELIS GUTTATA d’Hermann (Obs zoolog.,. œ. 8 Z j p . x s Fi à: également mal représenté dans louvrage de ren er, n'est encore, selon M. Fréd. Cuvier ; qui l’a > Nature , qu’une jeune panthère. nai men es espèces de ce genre, qui nous sont égale- NConnues , n’ont pas été même désignées par des È o “Cientifiques. Parmi ces dernières nous citerons : du do € tigre de Ceylan qui, dit-on, est de Ja grandeur Ci, z et a la robe blanche , rayée de jaune. (Fréd. Fe 3 ict. des Sc. nat. , tom. VIIL, pag. 215.) depuis igre des montagnes , du Cap, de Barrow , quia, Pieds © bout du nez jusqu’à l'origine de la queue , cinq Pieds Fi pouces anglais, et la queue longue de deux énlis IX pouces , à robe couverte de taches noires, ir- tiès su res dans leur forme, sur un fond fauve aux par- ties ; PETIEUrES du corps, et sur un fond blanc aux par- ER Partie antérieure des épaules pota la poitrine. i ia Ÿ Le tigre de plaine, du Cap, du même voyageur, ais able au précédént dans la distribution des taches , S plus pâle dans ses couleurs et de plus grande taille. que | Le {léopard , du Cap, aussi de Barrow , moins long lenr es deux autres , mais plus épais et plus fort. Sa cou- et Via cendrée avec de petites taches noires ; son cou reile témpes sont couverts de longs poils frisés, pa- pieds, SUX de la crinière d’un lion; sa queue a deux Re elle est plate, verticale , tachetée dans la moitié a fe Ongueur, depuis la racine, et le reste est annelé 3 tend de est marquée d'une épaisse ligne noire qui S'é- de 1, PUIS le coin intérieur de l’œil jusqu’à l'extrémité à gueule. dRErArs FOSSILES. Des débris d’une grande espèce de en p nt été trouvés daus les cavernes de Gaylenreuth M “conié, avec les nombreux ossemens d'ours. Pense uvier, après un examen attentif de ces débris, Core AS ils ne proviennent ni du ijon; ni du tigre, en- treurs y s du léopard ou de la petite panthère des mon- animaux, et que si on vouloit la rapporter à espece vivante , Cene pourroit être qu'au seul jaguar Stande panthère de l'Amérique méridionale (*). oO lé nom de chat a été souvent employé pour désigner des ani- Team est p frens des véritables chars où felis, Ainsi le chat bi- Mal. q Civerte genette ; le chat de Constantinople est le même ani- SEAU at épineux est le coendou ; le chat musqueest la civ ette; le te a Sr est le galéopithèque 5 le aa ue est tantôt le Phoque Tes 3 pets le polatouche taguan ; : chat marin cst un MAMMALOGIE. RS er de ces naturalistes, cet animal n’est qu'un érieures , ayec une ligne noire qui se prolonge de 5 Slao QN Car. (d'après Illiger. } Form. dent. : incis. gw I —1 À 6—6 > é cahines ——, molaires =? ` Museau pointu. Oreilles très-amples. 2 | Pieds propres à ia marche, digitigrades, té- tradactyles ; ongles crochus, aigus, non rétrac- tiles. Langue lisse ? | Point de follicules anales? 367°. Esp.* FENNEC DE BRUCE, fennecus Bruce. = (Encycl. pl. 108. fig. 4.) Animal anonyme, Buffon, d’après Bruce, Hist. nat. suppl. rom. 3. pag. 128. pl. 19.(1776.) — Erikskiol de Brand, Beskrifning pa et litet djur ifran Africa, ho- rande til Raf. Acad. Handling, 1777, p. 265- 267. — Beschreibung eines kleinen seltnen thieres aus Afrika, das zam füschsgeschlecht gchoret Lichtenberg’s magazin 2 Band 1 stück, pag. 92-94. — Fennec, Bruce, Voy. en Nubie et en Abyssinie, tom. $. pag. 154. pl. 28.— Zerda, Sparman, Voy. tom. 2. pag. 203. pl. 4. — Penn. Quadr. pag. 248. tab. 28. — Canis zerda , Bodd. — Canis cerdo, Gmel. CARACT. ert DESCRIPT. Nota. Cet animal, d’a- bord signalé par Bruce, a éré depuis décrit: en Suède par M. Brander, consul de ce royaume à Alger, à qui étoit revenu l'individu même que Bruce avoit possédé, et qui s’éroit procuré furti- vement, selon celui-ci, une copie du dessin qu’il ‘en avoit fait, | Sparmann , dans son Voyage au Cap. de Bonne-Espérance, tom. 2, pag. 203, le consi- déra trop légèrement comme appartenant à les- p teg í A pèce d’un petit animal des sables de Camdebo , près du Cap, qu'il ne décrivit pas suffisamment, et auquel il artribua le nom de zerda. Pennant, Boddaert et Gmelin, adoptant ensuite ce rap- . prochement, ont donné les noms de canis zerda et de canis cerdo à l'animal de Bruce, que M. Brander regardoit de.son côté comme yne espèce de renard. D'après les traits de la description publiée postérieurement par Bruce, dans son 7% oyage en Libye, Blumenbach considéroit le fennec plutôt comme appartenant au genre des civettes qu'à celui des chiens, Nous avions aussi pensé, d'a _près les mêmes données, que -cer animal-écoit Gg 2 Tr 6 MAMMALOGIE. très-rapproché des carnassiers, et nous en avgns même fait un genre {1}, Enfin, Illiger l'a définitivement placé dans l'ordre des carnassiers} à côté des hyènes, et il a donné, sur la dentition de cer animal, des dé- tails que ne lut ont certainement procuré ni les descriptions de Bruce et de Brander, ni celle de Sparman sur son zerda, en supposant encore | que ce zerda ne fût autre que le fennec, On ne | peur, à cet égard, supposer qu'il ait vu l'in- À qu'il ne put le ravoir. M. le professeur Geoffroy- Saint-Hilaire, ainsi qu'il nous l'a appris lui-même, ayant long-temps médité sur ce sujet, s’est décidé à récuser l’au- rorité d'Illiger; er, discutant la description de Bruce, qui lui paroîc imparfaite et inexacte, il a pensé y trouver assez de renseignemens pour établir que le fennec, loin d’être un carnassier, n'étoit qu'un galago, Le nombre des molaires, Ja présence des canines, les grandes dimensions des oreilles, la longueur de la queue, la g des yeux, la petitesse de la taille, le genre de nourriture et la vie nocturne, paroissent four- nir les moufs déterminans pour adopter cetre opinion. . | Nous nous plaisons à avouer que cette ma- nière de voir nous paroît fondée sur beaucoup de probabilités. Néanmoins, après avoir rap- porté les caractères que Bruce lui-même attribue à son fennec, nous proposerons ensuite quel- ques doutes, « Ce fennec avoit six pouces de longneur, de- puis le bout du nez jusqu'à l’origine de la queue; celle-ci avoit cinq pouces un quart, et le bout très-hoir, dans la longueur d’un pouce environ ; celle de ses pattes de devant, mesurée depuis la pointe de l'épaule jusqu'à l'extrémité des doigts, étoit de deux pouces sept huitièmes ; celle de la têre, depuis la pointe dù museau jusqu’à l'occi- put, de deux pouces; celle des oreilles, de trois pouces trois huitièmes, Ses oreilles avoient un pli au dehors de leur base, er leur face interne . (D) Il paroît que M. Je comte de Lacépède a aussi eu l'idée de former un genre particulier de cet animal ; car liger le cite. Nous avons vainement recherché Pou- vrage de ce savant, où ce genre est proposé. Le Pro- drcime du cours de Pan 12etle Tab | ‘eau des mammifères n'en font aucune mention, | dividu même que M. Brander a décrit; car celui-ci dit positivement que ce petit quadrupède | ayant rongé la porte de sa prison, s’échappa, et | OTOSSEUT étoit couverte d'un poil très-doux, ge f touffu sar le bord , et d’un poil rare et cou pd de rose dans le milieu; leur largeur étoit du pouce et demi, et leur conque avoit beaucoup d'ouverture ; l'œil étoit d’un bleu foncé, €! prunelle étoit très-grande et très-nolre. moustaches étoient roides et épaisses, €t le du nez étoit pointu, noir et très-lisse ; les & , canines et celles de devant étoient longues á extrêmement pointues, et il y avoit cing Ma laires de chaque côté; les jambes étoient min£ bout dents eR l er ts _et les pieds très-larges et divisés en quatre doig noirs, longs et crochus, ceux des pieds 4 devant étant beaucoup plus crochus que D de derrière ; tout le dessus du corps éroit coNŸ*; . ire d’un poil blanc-roussâtre ou couleur de crém pi - le poil du ventre étoit plus blanc, plus doux plus long. Il y avoit plusieurs mamelles, fe ne pouvoir compter à cause de la vivacité de j nimal. La queue, qu'il érendoit rarement, a” couverte d'un poil plus rude que le restant corps. » Bruce, Voy. tom, 5. pag. 164. Les motifs qui nous portent à ne pas admetfff encore le rapprochement proposé par M. Geo” froy, sont les suivans : 1°. La différence norab'6 de longueur qui existe entre les pieds de derriËfé et ceux de devant dans les galagos ; caractéf® qu'on ne trouve point dans le fennec. 2°. nombre des doigts, qui est de quatre dans celar tandis que les galagos en ont cing, dontun pr distinct et opposable. 3°, Le manque du pl A bord externe de l’értille des galagos, qui est 7 caractère essentiel du fennec, et qui se trou dans les quadrupèdes des genres Char er Chie 4°. La grandeur des oreilles, infiniment P“ considérable chez le fennec, où elles sont d "i moitié plas longues que la tête, lorsque, dan les diverses espèces de galagos , elles en égalen tout au plus la longueur, 5°, L'existence moustaches très-fortes chez le fennec, ta” 4 que les galagos out à peine quelques soies Sut ; lèvre supérieure, 6°. La différence de longue" de la queue, qui est plus courte que le corps pr l'animal de Bruce, et qui, au contraire, esr P ie longue ou au moins égale dans les espèces galagos dont la taille répond à la sienne. A x a ; ac7 Quand même nous admettrions que les ca" tères génériques des galagos pourroisnt se nf porter au fennec, cet animal différeroit m des espèces connues dans ce genre par la ET blanchâtre de son pelage et par la couleur no du bout de sa queue, MAMMALOGIE. Dans cette discussion , nous avons été portés à considérer tous les caractères donnés pat Bruce 4 son fennec comme étant exacts, ne pouvant Présumer que ce voyageur eût pris le ton par: trop tranchant dont il fait usage en parlant de Opinion de Sparman et de M. Brander, s’il n étoit parfaitement sûr de son fur, D'ailleurs, nous avons comparé la figure du : ennec de Bruce, qu'il annonce comme très- exacte, avec les figures du galago du Sénégal Publiées par M. Geoffroy-Saint- Hilaire dans le agasin encyclopédique et dans la Ménagerie du uséum national d'histoire naturelle de Paris, ét Qui rendent parfaitement la ressemblance de ét animal, o: D Le caractère des ongles à demi rétractiles, Où même tout-à-fait rétractiles , que nous avons donné à ce genre dans les tables du nouveau Dic- tionnaire , 1™®, édit. tom. 24, pag. 18 (publié En 1804), n’est qu'un caractère supposé, er en quelque sorte nécessité par l’habitude que le fen- nec a de monter sur les troncs élancés des pal- Miers qu'il ne peut embrasser avec ses petits membres. Sa nourriture, consistant en matières Végétales et animales, nous a fait soupçonner Aussi que ses molaires devoient différer de celles es chiens et se rapprocher davantage de celles des makis et des ptéropes , c'est-à-dire, qu'elles devoient être à couronne tuberculeuse ; et nous avons même averti que nous ne placions cet ani- Mal dans la famille des cynosiens ou des chiens, qu'à raison du rapport qu'on observoit dans ses formes générales et extérieures avec celles de ces mammifères. Hagir, Il monte avec la plus grande facilité sur les datriers, dont il mange les fruits. Il fair aussi la chasse aux perits oiseaux et en recherche les œufs. Il dort la plus grande partie de la jour- née, et ce n'est que le soir qu'il sort de son gite Pour satisfaire son appétit. Sa physionomie est fine et rusée, Il porte ses oreilles droites, et ce n'est que lorsqu'il est effrayé qu'il les couche en arrière, Il se prive aisément, PATRIE, Cette espèce, dont Bruce a vu trois indi- ` vidus d:férens à Tunis, à Alger et à Sennaar, se trouve fréquemment dans le territoire des Arabes Beni-Menzzabs et Werolahs , ancien pays des Melano-Gérules , et aussi dans la pro- Vince de Constantine, Les Arabes de ces con- trécs la chassent pour en avoir la fourrure, qu'ils envoient vendre à la Mecque, d’où elle passe dans l'lude. TROISIÈME TRIBU: CARNIVORES AMPHIBIES (carnivora pinnipedia), “Pieds courts, enveloppes par la peau , en forme de nageoires ; les postérieurs dans la direction du corps. Nombre des incisives variable; souvent six, et quelquefois quatre en haut; le plus ordinaire- ment quatre , et quelquefois deux en bas. LXV. GENRE. | PHOQUE, phoca, Linn. Erxleb. Bodd; Cuv. Geoff. Illig. | Oraria, Péron. : ob He 6 CAR. Formule dentaire : incisives $ ou = OÙ f; 22 lon EE SE E E 1645. 66 canin. molaires OÙ = OÙ —— — 2 1162 Sin #6 10 32, 34, 36 ou 38. Incisives variant dans leurs formes ; tantôt en biseau, tantôt coniques, tantôt sillonnées transvérsalement sur leur tranchant ou comme bilobées, et plus ou moins distantes entr'elles. Canines plus ou moins fortes, coniques, un peu arquées, er le plus souvent en proportion avec le volume de la tête , comme le sont celles des animaux du genre des chats. Molaires assez semblables aux fausses mo- laires des carnassiers , tranchantes, triangulaires , mais plus coniques et plus obtuses; quelquefois, mais rarement , avec de petits tubercules à leur coller. ; Tête ronde; museau et lèvres renflés, Nez quelquefois prolongé en une- sorte de trompe molle et érectile; narines susceptibles de se fermer complétement. Yeux très-grands, à cornée plate et cristallin très-bombé; paupières peu développées, si ce n'est la chignotante. | Oreilles externes manquant tout-à-fait, ou n'étant que rudimentaires, étroites et pointues, . Langue conique, papilieuse, mais douce, avec l'extrémité un peu échancrée, | Bouche médiocrement fendue, bordée de lèvres susceptibles d'extension. Pieds à cing doigts; les antérieurs ne laissant voir au dehors que les mains seulement, et les postérieurs que Îles pieds; doigts peu distincts, enveloppés par la peau, qui les dépasse plus où moins; ceux des mains décroissant de longueur ordinairement depuis l’interne jusqu’au dernier en dehors; les deux externes des pieds de der- rière plus longs que les trois du milieu, 257. MAMMALOGTE. … Queue courte et grosse, située entre les deux jambes de derrière. | Mamelles au nombre de quatre, abdominales. Poil en général court, roide et couché sur la peau. | Moustaches très-fortes et nombreuses. Estomac simple, membraneux; intestins d'un égal diamètre dans toute leur étendue ; cœcum petit. À HABIT, Animaux aquatiques, ne venant à terre que pour s’accoupler ou pour mettre bas et al- laiter leurs petits; nageant avec la plus grande facilité et plongeant de même; vivant de pois. sons, de mollusques er d'herbes marines, ayant les organes de la vision disposés pour le séjour dans le fond des eaux, l'ouïe. peu délicate, le sens da goût peu parfait, le coucher assez obtus, à causé de l'épaisse couche de oraisse dont ils sont revêtus; mais l’odorat exquis. p Ils voyagent et vivent en troupes très-nom- breuses, et dans la meilleure intelligence entre eux, si çe nest dans le temps de la chaleur, époque à laquelle les mâles se disputent la pos- session des femelles et se livrent des combats furieux. Les femelles metrent bas une seule fois dans l’année, et n’ont par portée qu'un ou deux petits , qu'elles allaitent et qu’elles élèvent avec le plus grand soin. PATRIE. Toutes les mers, mais spécialement les mers polaires. La Médirerranée, la Caspienne , et, dit-on, le lac Baikal, donc les eaux sont douces (1). | Es I. Sous-genre. PHOQUE , phoca, Péron.—Caract. Point d'oreilles externes: incisives à tranchant simple ; molaires tranchantes et à plusieurs poin- tes ; doigts des pieds de derrière terminés par des ongles pointus placés sur le bord de la membrane qui les unit, À Espèces à tête garnie d’appendices cutanées, ou d’une sorte de trompe. à 363°, Esp, PHOQUE A TROMPE, phoca probos- cidea, : ( Encyclop, pl. suppl. 6. fig. 4.) Eléphant ameer (1) Les espèces de phoques sont encore assez mal connues; les descriptions des voyageurs et de beau- co de naturalistes ne sont pas assez étendues pour qu'il soit facile de les bien distinguer, et il est vrai- semblable que leur nombre est beaucoup plus considé- marin où phoca proboscidea , Péron et Lesueur , Voyage aux Terres australes, tom. 11. pag. 34 et Atlas, pl. 32.—Miouroung des sauvages de la Nouvelle- Hollande, CAR. ESSENT. Nez du måle prolongé en une sorte de trompe molle et susceptible de sè gonfler; quatre incisives supérieures , dont les deux intermédiatr es très-prosses ; deux inférieures seulement ; Cretes occipitale et sagittale très-saillantes ; apophys mastoide peu développée ; poil excessivement ras et gris; ongles des mains trés-petits. a Dimens. Vingt à vingt-cinq et même trente pieds dê longueur , etquinże à dix-huit de circonférence. . DESCRIPT. Corps alongé, très-gras; tête arron? die; les deux canines inférieures apparentes s longues, fortes, et arquées au dehors; des mous- taches formées de poils durs, rudes, très-longs et tordus comme une espèce de vis; nez du mâlé susceptible d’érection et prenant alors la forme d'un tube long de douze pouces environ , percé à son extrémité et de chaque côté par les nariness affaissé et pendant dans le repos ; yeux extrême- ment gros et proéminens , surmontés d’un bou- quet de gros poils semblables à ceux des mous- taches; cou très-court , aussi gros que la tête ; nageoires antérieures fortes et vigoureuses, prê- sentant à leur extrémité, tout près du bord pos- térieur, cinq petits ongles noirâtres ; queue très courte , cachée pour ainsi dire entre deux n4- geoires horizontalement aplaties, et plus larges vers leur partie postérieure ; poil du corps, dans les individus de l’un er de l’autre sexe, extrême- ment ras; couleur générale tantôt grisâtre, tantot d'un gris-bleuâtre, plus rarement d’un brun- De :. _noirâtre. | Femelles- sans'trompe, ayant la lèvre supé- | rieure légèrement échancrée vers le bord, | Tête osseuse, Une tête de phoque de cette €S- pèce, autant qu'on en puisse juger par ses di- mensions énormes et le lieu d'où elle vient» que nous avons vue au Hâvre dans le courant de cette année , chez M. Hauville, a été observée par M. de Blainville, qui a bien voulu nous communiquer la description qu'il en a faite €f qui présente les traits caractéristiques suivans: Longueur totale d’arrière en avant, près de $ à LES hi Ae rable qu’on ne Fa cru jusqu'ici. Nous avons tenté „dans le nouveau Dictionnaire d Histoire naturelle (2°. édition j d'en donner une monographie aussi complète qu il ra a été possible de le faire , en engageant les naturaliste et les voyageurs à venir de ne pas négliger l'étude. ces animaux. : j : deux pieds; crête occipitalé très - prononcée ; osses temporales énormes ; arcade zygomatique ARE - 3 -7 très-épaisse , avec une sorte d’apophyse orbitaire remarquable , ce qui annonce une grande puis- | Sance dans la mastication ; mâchoire inférieure très-solide er épaisse , et dont la symphyse seule orme un ovale de cinq pouces de long sur trois Où quatre de large; front très-renflé et bombé, Comme dans l'éléphant, sans doute pour donner attache aux muscles de la trompe ; os propres du nez très-petits, bornés à la racine du front, et nallant pas au-delà des os unguis; vomer osseux très - épais, et les dépassant un peu; museau. alongé ; fosses nasales énormes; cinq molaires de chaque côté aux deux mâchoires, coniques, irré- gulières , distantes; canines énormes, ayant à leur base près d’un pouce et demi de diamètre ; Quatre incisives en haut, dont les extérieures - très-petites en comparaison des intermédiaires ; . deux incisives inférieures. Nota. Cette tête avoit été apportée de l’île de la Désolation , située près le 50°. degré de la- titude méridionale et le 4°, de longitude orien- tale, Elle appartient aujourd’hui à la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Harir. Les phoques de cette espèce voyagent en troupes dans les mers de l'hémisphère austral, entre le 35°. er le s 5°. degrés, remontant vers le nord en hiver, et se portant vers le sud en été. Les femelles arrivées dans les îles les plus septen- ‘ trionales comprises entre ces parallèles, vers la fin de juin, pénètrent sur les plages sablon- neuses à quelques distances du rivage , et met- tent bas, réunies toutes ensemble et entourées par les mâles. Elles n’ont qu’un seul petit à cha- que portée, qu’elles allaitent pendant sept ou uit sémaines, pendant lesquelles aucun membre de la famille ne mange er ne descend à la mer. Après ce temps, ils passent tous un mois environ dans l'eau, pour se refaire ; puis les mâles et les femelles reviennent à terre pour s’accoupler. Adultes à trois ans, les mâles se battent entr'eux Pour se disputer la possession des femelles, et se font le plus souvent de profondes blessures. Leur accouplement se fair ventre contre ventre, et dure douze à quinze minutes. La gestation est de neuf mois environ , depuis la fin de septembre jusqu'à la ri-juillet de l’année suivante, Leur démarche est excessivement lente et pé- nible lorsqu'ils sont à terre, êt aŭ contraire _trés-facile quand ils sont dans l’eau. ‘Le cri des femelles est assez semblable aux mugissemens MAMMALOGIE. | 539 \ ; ‘d'un bœuf vigoureux ; la ‘voix des mâles adultes est rauque, èt semblable au bruit que fait un homme en se.gargarisant. ; Ces animaux paroissent se nourrir principale- ment de mollusques céphalopodes et de fucus; du moins lorsque les pêcheurs ouvrent leur esto- mac, y trouvent-ils ordinairement un grand nombre de becs de sèches er des plantes mari- ‘nes, ainsi que beaucoup de pierres et de gravier. __ La durée présumée de la vie de ces phoques est de vingt-cinq à trente ans, à PATRIE. Les parages méridionaux de la Nouvelle- Hollande , noramment les rivages de l'île Kin - dans le détroit de Bass et les côtes de la Nouvelle- Zélande, et où ils sont l'objet d'une pêche très-abondante. : | 369°. Esp. PHOQUE D’ANSON , phoca Ansonii. | loup marin.) Lion marin, Dampier, Voyage 1, pag. 118? — Lion marin, Anson, Voyag, trad, franç. pag. 100.— Loup marin , Pernetty, Voy. aux îles Malouines. — Phoca leonina, Linn. Gmel. Erxleb, — Schreb. rab. 83 A. — Phoque à museau ridé , Buff. — Fleurieu, Voy. de Mar- chand, tom. 3. pag. 10, CAR. ESSENT. Nez du måie prolongé en une sorte de trompe molle et susceptible de se gonfler; poil court et de couleur fauve-clair ; ongles des mains robustes, Six incisives supérieures; deux incisi- comme tronquées à l'extrémité; crêtes occipitales et sagittales peu développées ; apophyses mastoi. des non saillantes. ee | DiMENs. Douze à vingt pieds anglais au plus, et de- puis huit jusqu’à quinze de circonférence, DESCRIPT. Voisin du précédent par ses formes ex- térieures, mais plus petit; peau de la lèvre sapé- rieure et du nez, dans le mâle, formant une es- pèce de crête ou trompe ridée qui pend au bout de la mâchoire, et qui peut avoir cinq ou six pou- ces de longueur dans l'état d’affaissement, mais - qui se gonfle lorsque l'animal est irrité; lèvre su- périeure de la femelle fendue; canines longues de trois pouces. b -Poil court, de couleur tannée claire ou fauve ; membres et queue nolrâtres, a Tête osseuses M. de Blainville a vu à Lon- dres, dans l'ancienne coilecrion de Hunter, un WTE : P : m \ ` crâne de grand phoque, provenant vraisembla- blement de l'expédition de l'amiral Anson er qui (Encyclop. pl. 109. fig. 2. sous le nom de yes inférieures cylindriques , dirigées en avant et alo 2j avoit une étiquette portant ces mots : sea lion, provenant des Îles Falkland, Il en a fau la des- cription suivante, dont il nous a permis de faire usage (1), | Formes du crâne très-différentes de celles du phoque commun, mais ayant quelqu'analogie avec celles de l'espèce précédente ; crêtes occipi- tales er sagitrales bien moins prononcées ou pres- que nulles; fosses temporales et arcades zygo- matiques très-grandes, quoique cependant beau- coup moindres que dans le phoque à trompe; point d'appendices ou de protubérance sons le conduit auditif; chanfrein droit, quoique le mu- | seau proprement dit soit très-court et peu renflé ; fosses nasales petites , à peu près comme dans le phoque ordinaire; canines énormes ; molaires aa nombre de six de chaque côté aux deux må- choires, simples, coniques , mais un peu irrégu- lières ; incisives au nombre de six en haut et de deux en bas, une de chaque côté; ces dernières "grosses, cylindriques, dirigées en avant et comme tronquées à l'extrémité. Nota. Il résulte de cette description, qu’on remarque des différences considérables entre ce grand crâne er celui du premier phoque, à moins que ces différences ne tiennent à l’existence de -la trompe dans l’un des deux, et à son absence dans l'autre, et par conséquent à la diversité des sexes, ce qui est peu probable, surtout sous le rapport du système dentaire. En effer, les caractères tirés du nombre et de la forme des incisives suffiroïent seuls pour dis- ringuer ces deux espèces, s’il n'en existoit pas encore d'autres dans la différence de la taille, dans le développement plus ou moins grand des ongles des nageoires antérieures, er dans la couleur du pelage, Des renseignemens qui viennent à l'appui de cette distinction, nous ont été fournis, l’année . dernière, par un officier de santé qui revenoit d'une expédition à la terre des Patagons. Selon Jui, les phoques qu'il désigne sous le nom d’éfé. phans marins, à cause de la forme de leur nez, très-abondans dans ces parages, ont à peu près les dimensions attribuées au lion marin (1) Nous ne regardons toutefois l'identité de ce crâne avec celui du lion marin de lord Anson que comme une probabilité, mais fondée sur ses grandes dimensions et sur les différences bien réelles qu'il offre, lorsqu'on le compare ayec ceux des espèces qui fréquentent les mêmes iles, comme les phoïues Qurs-marin Et à crinière, MAMMALOGIE: d'Anson, Une peau de fœtus presqu'à termes que nous avons examinée , avoit trois pieds de long, les ongles fort distincts et robustes ; 1 fourrure’ fine, épaisse et d’un brun-noir. Plu- sieurs échantillons de peaux de ces phoques de différens âges, nous ont démontré que plus ils deviennent vieux et plus le poil devient rare, dur er court, et plus les couleurs s’éclaircissent. deux ans, ils ont la teinte dela fourrure du casto! HABIT. Les phoques d’Anson vivent en grandes troupes, comme le font les phoques à trompe Leurs cris sont bruyans et de tons différens : tantôt ils grognent comme des cochons, tantot ils hennissent comme les chevaux les plus vi- goureux; les petits bêlent comme des agneaux: Les måles ont chacun plusieurs femelles. Celles- ci mettent bas en hiver deux petits. Tous pas- sent l'été dans la mer, et l'hiver à terre. PATRIE. L'ile Georgia, la Terre de Feu , les îles ~- Malouines , la côte est de l'Amérique, depuis la Terre des Etats jusqu’an 40°, degré, sur la Terre - des Patagons ; quelquefois l’île Sainte-Hélène, selon Dampier; la Terre de Kerguelen ? 370°. Esp. PHOQUE DE BYRON , phoca Byronii. (Espèce nouvelle, fondée par M. de Blainz ville sur un crâne de phoque de grande dimen- sion, de la collection d'Hunter, et ériqueté : Sea lion from the Island of Tinian, by commodort Byron.) | CAR, ESSENT. Six incisives supérieures , dont la seconde extérieure plus grosse que les autres et sem blable à une canine; crêtes occipitales et sagiteales très-saillantes , ainsi que l'apophyse mastoïde. DESCRIPT. Cette tête a les plus grands rapports - avec celles des deux espèces précédentes, surrouf par le grand développement de la face relative- ment au crâne. Elle se rapproche plutôt de la première par l'énorme saillie des crêtes sagirales et occipitales ; mais elle diffère de routes deuf par le développement excessif des apophyses mastoïdes ou subauriculaires. On y remarque la grande largeur et la profondeur des fosses tem- porales; la longueur er l'érendue de/la surface palatine ; la grandeur des trous incisifs; la forme , des molaires, qui semblent avoir été toutes C0 niques et irrégulières, | La mächoire inférieure n’existoit pas. Tous ces caractères paroissent suffisans * M. de Blainville pour distinguer ce phoque des deux autres spécifiquement; er c’est en effer ce que _ Se porte à penser l'examên comparatif des des- Sins qu'il a faits des trois têtes osseuses dont il „Sagir On ne possède aucun renseignement sar les ormes extérieures de ce phoque ; mais le nom € sea lion, que lui a donné Byron, indique quil doit avoir de la ressemblance avec le Zion de mer d’ Anson ou notre seconde espèce. : PATRIE, L'ile Tintan, la principale de l'Archipel des Larrons, ou fles Marianes, située au nord de la Nouvelle-Guinée, par le 15°, degré de atitude australe, et le 145°. degré de longitude. 371°, Esp. PHOQUE A CAPUCHON , phoca cris- tata, pE ; (Non figuré dans lEncycl.} Lion marin, Phoca leonina , Fab. (1). — Klap-myssen, Egede, Groenland. pag. 62. pl. 6? — Klap-mäüry y ejusd. 8. pag. 62? — Ncirsersoak des Groenlandois, Can. ESSENT. Une sorte de capuchon mobile A adhérant au sommet de la tête , susceptible d'érec-" tion s et pouvant recouvrir les yeux et le museau ; | Quatre incisives supérieures , dont les latérales les” Plus grandes ; quatre incisives-inféricures. Dies. Sept à huit pieds de longueur totale. Deseret, Front du mâle adulte portant une Sorte de gros tubercule susceprible de se gonfler Comme une vessie, et cariné dans sa partie moyenne ( outre les véritables narines, il y en a e Fausses dans le même tubercule, et le nombre de ces fausses narines varie d’une à deux, suivant l'âge); trente deux dents en tout} savoir, quatre incisives en haut et en bas, une canine et ciñq Molaires à chaque côté des deux mâchoires (un Seul individu jeune æ présenté six molaires infé- Heures}; sotes des moustaches grandes, presque Te Ci) Péron, dans son Mémoire sur l'habitation des Phoques > inséré dans les Annales du. Muséum et dans le second volume du # oyage aux Terres. australes ; fait voir die, sous le nom de or marin, on a confondu trois Standes espèces de phoques des mers du Sud ; savoir : Kg phoque à trompe (phoca proboscidea }3 2°. le pho- aS de Pile Saint-Paul, 3°. le lion marin de Pernetty et € Forster, et deux autres espèces du Nord; savoir : i ‘le lion marin du Groenland , de Fabricius ; et f°, le ion Marin des fies du détroit de Béring , décrit par teller, Jl s'attache surtout à comparer entr'elles les deux. espèces. du Nord , et il s’étonne de ce que les nomen- Cateurs les ont pu confondre, attendu qu'elles appar- tennent, l'une au sous genre des phoques, et l'autre 3 celui des oxries, G: MAMMALOGIE. Ad - rondes, blanchättes, annelées-et comprimées à leur base, obtuses à l'extrémité ;'iris brune; poils doux et longs, avec un fond laineux très-pro- fond; dessus de la tête er du cou, dans les mâles, ne présentant point de poils plus longs ou plus soyéux que ceux qui récouvrent le resté du corps. Différences d'âge. — À un an, pelage blanc, avec le milieu du dos d'an gris livide, À deux aus, d'un blanc de neige, avec une raie étroite et brunâtre sur le dos. Vieux ayant la tête et les pieds noirs? le resre du corps également noir .- P $ mais parsemé de taches grises; le dos restant toujours plus obscur. | HABIT. Ce phoque, selon Crantzias (Hist. gén. des Voy.tom. 19. pag. 61.) , se trouve très-abon- damment au détroit de Davis; il y fair réguliè- rement deux voyages par an, er y réside depuis le mcis de septembre jusqu'iu mois de mars: il P J : ; en sort alors pour aller faire ses petits à terre , et revient avec eux au mois de juin, fort maigre et fortépuisé, Il en part une seconde fois en juillet, pour aller plus au nord, où il trouve probable- ment une nourriture plus abondante, car il re- vient fort gras en septembre. Sa maigreur, dans les mois de mai et juin, semble indiquer que c'est alors pour lui la stison des amoürs, et que dans ce temps il oublie de manger, comme les ours et Les lions marins. Fabricius dit qu'il s’ac- couple debout, | PATRIE. Le Groenland, où il habite dans les mois d'avril, de mai er de jun; les côtes les plus septentrionales de l'Amérique , sur l'Océan atlantique (1). | TT Espèces dont la tére Ra ni trompe ni capuchon € peau 372°. Esp. PHOQLE MOINE, phoca Monachus. {Encyclop. pl. 110. fig. 1. A. B. €. ) Phoque moine, phoca Monachus ; Herm. Mém. de Ber- lin, tom: 4. tab. 12 et 13.—Gmel, Syst. natur, — Le phoque à ventre blanc, Buff. suppl. tom. 6. fig. 44.—Phoca bicolor, Shaw, Gen. zool, tom.1, part, 2. pl. 70.—Phoca albiventer, Boddaert, . (D M. Milbert, correspondant du Muséum; dans les Etats-Unis, vient d'envoyer à cer établissement , sous le nom de phoca mitrata , la tête d'un phoque qui dif- fère essentiellement de celui-ci par le manque de crête ct par le nombre des dents. Il a six incisives supérieures et seulement deux inférieures, I] paroît qu’il peut gonfler et remonter la peau de son cou, de façon à cacher la tête en partie. Hh 249 Elench: anim: pag.170.— Frédéric Cuvier, Ann. du Mus. tom. 20. pag. 387.— Phoca leucogas- … ter, Péron: — Foca a ventre bianco, Ranzani, Mem. di stor. natur. deca prima, pag. 102. CAR. ESSENT. Quatre dents incisives å chaque må- choiré ; pelage brun-noirâtre , uniforme en dessus; “ventre blanc; soies des moustaches lisses, Dimens. "Il acquiert jusqu’à 10 et 12 pieds de longueur. - Celui qui a été décrit par Hermann avoit les propor- : tions suivantes : __ Longueur totale depuis le. bout du pied. pouc. lig, museau jusqu’à l’extrémité de la queue. 8 » >» — de la partié des pieds de derrière, au-delà de l'extrémité de la queue. "8 Distance de l'extrémité du museau à. : l'angle postérieur de la jointure des eds de devant... j | - … Circonférence : du corps à.sa partie , la. plus grosse. (c’est-à-dire, derrière les PaE das parues t és CEE NE Le _ Hauteur, ou diamètre de l'animal, ' du haut en bas, à la partie la plus épaisse, derrière les épaules, pendant qu’il est CONChÉ.. net Shnestns sense EE à Longueur du pied de devant , prise ` du côté antérieur, depuis la jointure ‘ supérieure” a es SEENEN : … Distance- dela jointure de la maim, . à l'extrémité. du. doigt. antérieur du Diet DE OMAN de vues este han ue Long. de Particulation de la cuisse. = du pied de derrière, du côté an- $ réru Si Bus Sci. 60: — du côté postérieur v sess s — de la queue. ...... totoo ss. 7 DESCRIPT. Sommet dé la tête très-plar ; front `” peu élevé; occiput peu bombé; trente-deux dents; savoir, quatre incisives supérieures et quatre inférieures , les intermédiaires plus pe- tires que.les latérales, et offrant un sillon trans- versal peu marqué ;, quatre canines et vingt mo- laires, dix à chaque mâchoire; narines grandes et vastes, rondes lorsqu'elles sont ouvertes, li- néaires quand elles sont fermées et alors paral- lèles l’une à lautre ;: lèvre supérieure épaiss soies des moustaches longues et unies ;: yeux peu saillans, grands et vifs, avec liris grande et d’un. brun-jaunätre , le blanc peu apparent, et la pu- | pille en forme de triangle isocèle renversé ; point . de cils aux paupières; oreilles entièrement dé- pourvues de congue externe, avec l’orifice du ca- nal aüditif rrès-petit et placé vis-à-vis du tým- pan; cou épais, plus gros que la têre, peu .sus- ceptible de s'alonger ; corps entièrement uni. lisse; arrondi et sans formes musculaires appa- rentes à l'extérieur; poils assez ras, longs de quatre lignes, couchés en arrière , rrès-serrés er. i MAMMALOGLE. comme collés sur le corps; couleur du pelage dans l’eau, noire sut le dos, la rêre, la queue €t la partie supérieure des partes; ventre, potriné» . dessous du cou, de la queue et des partes, mu- seau, côtés de la tête er dessus des yeux, d'un blänc-gris jaunâtre ; à sec, les parties noires beaucoup moins foncées , et les parties blanches plus jaunâtres ; ongles des pieds dé devant longs d'un pouce, larges de deux lignes, peu courbes» ne dépassant pas de beaucoup l'excrémiré dés doigts, et de couleur noire; ongles des pieds de derrièré rudimentaires, et remplacés par un pent cartilage arrondi ; à peine distinct de la peau; queue assez large, immobile et obtuse, n'étant -pas entièrement séparée des pieds de:derricrey organes de la génération des mâles non appa- rens à l’extériéur ; point de testicules ni de scr0” tum visibles; quatre mamelons situés par paires » deux au-dessus de l'ombilic et deux au-dessous » et en étant à peu près à égale distance. Hagir. Animal crès-intelligent et susceptible d'at- tachement pour l’homme ; facile à dresser à di- vers. exercices, dormant et pouvant rester fort long-temps au fond de l’eau sans respirer; vivant de poissons er, suivant le rapport des pêcheurs, de: plantes marines, Sa voix est courte et semblable à celle d’un chien enroué; sonnant à peu prés . comme les.mots vas va, et quelquefois érant- un peu hurlante et plaintive, mais foible. - PATRIE. La mer Adriatique. Celui que décrit : Hermann avoit été pris sur l’île d'Osero. avec un autre de la même espèce. _373°. Esp. PHOQUE, OCÉANIQUE, phoca-oct” nica ; GUV. | (Non figuré dans l'Encyclop.) Phoca ocea” nica s» Lepéchin, Act, petrop. tom. 1. tab. 7 €F -.8.— Journ.. de phys. tom. 27. pag. 134. CAR. ESSENT. Quatre dents incisives à chag? “mâchoire; pelage du mâle d'un gris-blanc , mar . qué d'une grande tache brune sur les. épaules s d'où - part une bande oblique sur chaque flanc, qui-Se porte jusqu'à la région du pénis; têre d’un brun- marron tirant sur le noir; ongles des pieds de der vant assez, robustes. E DIMENS. Longueur totale du corps, me~ pied: pouc n ym suré depuis le bout du nez jusqu’à l'extrémité des pieds de derrière. ...,.. ‘— jusqu’à la naissance de la queue .- as Basé fiquet ar verres Ov == des pieds de derrière........,.. = dudeyant.s ss... né. Circonférence du corps, après les- pieds antérieurs. .,...,,.,..40 į f Ji E H i MAMMALOGIE: 243 Descrier. . Quatre incisives à chacune des må- Choires ; à la supérieure, celles du milieu pé- tés, célles des côtés plus fortes que les: ca- nines, et routes lés quatre très-aiguëss les in- “ériéures ` moins aiguës; canines médioctés ; Môlaires au:nombre de six de chaque côté ; à WOIS pointes, celle du milieu étant la plus forte; ITS noïre, | .Poils courts, très-serrés, er offrant les va- Tiétés de couleur suivantes, selon l’âge des indi- vidus. Ri | RER … Différences d’âges et de sexes. — La première année, il a le dos de couleur cendrée et bril- Jante, avec le ventre plus blanc et marqué par- tout de petites taches dispersées ,. noirâtres , tantôt rondes, tantôt oblongues ; alors les habi- tans appellent improprement phoque blanc. La Seconde année, cette couleur cendrée blanchir, des taches s'agrandissent et paroissent davantage; alors on lui donne le nom de phoque tigré. La femelle conserve toujours cette même couleur, Seulement le nombre et la forme des taches chan- dautres nuances. Lorsqu'il aroute sa croissance , Sa peau est dure , épaisse et couverte. de poils Courts et très-serrés ; le dessus de la tête d’un mat- tOn obscur et tirant sur le noir; une teinte plus pâle se voit au-dessus des oreilles, et une plus foncée au-dessous; le resté du corps est d’un blanc sale, . mais le ventre a plus de blanc. Sur le dos, vers les . Épaules, on aperçoit une tache de la même cou- . leur de la tête, qui se sépare bientôt er forme une bifurcation qui s'étend sur les deux flancs jus- À | Sênt: mais le male nçant en âge, prend SSHL y MAIS e maig, en avançant en age, p . Qu'à la région où est placé Te pénis , et présentant une espèce de croissant, En général la forme de cette tache est toujours la même, On re- Marque encore quelques autres petites taches de la même couleur semées irrégulièrement. L'es- pèce de croissant brun que portent ces phoques leur à fair donner le nom russe de phoques ailés- (krylatca J ; Nota. Nous regardons comme très-voisin de Cette espèce le phoca groenlandica de Fabricius , Sous le. rapport de la configuration. extérieure. En effer, ce phoque, de même taille que le phoca Oceanica , présente des variations: dans les cou- LE $ 7 Š leurs du pelage assez analogues & celles qu'on re- Le 1 . + . = 3 < SES "i Marque dans celui-ci; mais il s'en distingue par. le nombre des incisives.… $ HABIT, et PATRIE. Cette espèce voyage, et nap- paroît aux rivages de la Mer-Blanche que pen- $ A a í Ia y g {2 CN URYLYEITI PA t dant Phi er; tandis quele phoque commun qu Le DESCRIPT.. Corps re „que de celle: du phoque moine., habite la même mer, s'y trouve toute l’année. À la fin d'avril, après avoir mis bas et nourri son petit, elle retourne dans l'Océan glacial. Les jeunes restent jusqu'à ce que la glace se dé- tache des bords ; alors ils vont rejoindre leur fa- mille, On en trouve toute l’année , selon les pêcheurs, autour de la Nouvelle Zemble, On les tue pour ‘en avoir la graisse et la peau. Celle des-adulres sert à faire des couvertures ; celle des jeunes, dans l'île de Solowki, est em- ployée pour faire des bottes. | 374°. Esp. PHOQUE LIÈVRE, phoca leporina (1). _ (Non figuré dans l’Encycl.) Phoque lièvre , Lepéchin, Acr. Acad, petrop. tom. 1: part. 1. tab. 8. et 9.——Journ, de phys, tom. 26. pag. 137. — Phóca leporina , Bodd. Shaw. ` CAR. ESSENT. Quatre incisives à chaque mâchoire; tête et corps couverts de poils blancs , longs et très- doux; ongles des pieds antérieurs assez forts. DIMENS. Longueur de l'animal, depuis le pied. pouc. lige bout du nez jusqu'au bout de la queue. 6 6° » de h quenes. alias Lois Let OE — des nageoires postérieures: ..... #11. — de la naissance du pied postérieur . (lé talon), à la racine ds ch x AUS At : — des nageoires antérieures . isidis sn 6 — des soies des moustaches ...... ». -$ Circonférence du corps, derrière les DTAS FPT mir it e-cas Ÿ Et ssemblant beaucoup, pour la (1) Ce phoque est le quatrième de ceux qui sont “pourvus de quatre incisives à chaque mâchoire. Nous n’en coroissons point d’autres décrits par les auteuts, qui offrent cë caractère. Cependant M. de Blainville , dans-sonatticle Den: du nouveau. Dictionnaire d'Histoire naturelle , parle d’une tête. à quatre incisives partout , que nous ne pouvons rapporter à aucune de ces espèces. _« Les incisives.supérieures internes sont coniques, al- > guës, et un peu.plus hautes que les externes, qui sont » fort épaissés, à peu près rondes, pointues (et non, » ainsi qu'il est dit dans cet article, plates par l'usure, » comme si elles avoient été coupées carrément J? Lies » inférieures sont toutes les quatre coniques et poin- » tues, surtout les externes. Les molaires, au nombre ».de cinq de chaque côté, en haut et'en- bas, sont » remarquables par. la hauteur des trois pointes fort ai- .» guës dont elles sont formées. » .Cette tête, dont.M. de Blainville nous a communiqué la description, a beaucoup d’analogie avec celle du pho que commun. Son crâne proprement dit èsr dépourvu de crêtes occipitales ou sagittales ; il est déprimé et étran- glé en arrière des orbites , quoique moins. que dans le phoque commun: La disposition et la proportion des os de sa face sont tout-à-fait semblables à ce qui existe dans cet animal. L’os' palatin est coupé carrément en ar- rière. Cette sête, par la forme des molaires, se rapproche plutôt de celles du phoque océanique et du phoque lièvre H h 2 sé 7 MAMMALOGIE. forme et la grandeur ; à celui du phoque océani- que; tête n'étant pas aussi.grande que celle de cer animal, mais plus alongée ; lèvre supérieure plus grosse et aussi épaisse que celle d'un veau; dents semblables pour le nombre ä celles du pho- _ que océanique, mais beaucoup plus fortes; poils des moustaches épais et forts, placés sur quinze rangs ; bras assez foibles; mains petites , serrées et comme coupées; membrane qui unit les doigts ne formant point une demi-lune, mais étant égale partout; queue plus courte et plus épaisse que celle de l'espèce précédente, -© Poils longs, peu serrés, non couchés sut le corps; peau ayant une épaisseur remarquable {quatre lignes); pelage d’un blanc sale, mêlé d'un peu de jaune, et jamais moucheté, Pelage des jeunes individus semblable à celui es lièvres (lepus variabilis) par sà longueur, sa flexibilité et sa blancheur, Hagir. Ilse tient à l'embouchure des fleuves qui se rendent dans la mer, les monte avec le flux et les redescend avec le reflux. Sa peau sert à faire -des harnots très- solides. PATRIE. Lepéchin l’a observé, pendant les mois d'été, dans la Mer-Blanche. Il fréquente aussi les mers d'Islande ; et se trouve souvent entre le Spitzberg et le pays des T'chutschkis. 375". Esp. PHOQUE COMMUN , phoca vitulina. (Encycl pl. 109. fig. 4.) Phoca vitulina , Linn.— Phoque commun, Buff. tom. 13. pl. 45, et suppl. 6 pl. 46.— Chien de mer, loup marin et veau marin des voyageurs et des marins.—Fréd, Cuv. Ann. dù Mus. tom. 17. p. 377: Obs. zool. sur les faculr, intellect. du phoque commun. =- esse eee es — de la tête, depuis le bout du mu- ; seau Jusqu'à locciput …..,......., — du tronçon de la queue... ....., — depuis le poignet jusqu’au bout Ves CRD —. depuis le talon ongles... Š = — des grands on US aA de PLV OS 18% © ps raa Circonférence du corps, derrière les pied. poue. lig HER TR CERN Lx scsi mes 26 1 i Descripr, Gorps alongé, conique , diminuant de grosseur depuis la poitrine jusqu’à la queue; . cou très-court ; tête ronde, ayant dans sa pitie antérieure beaucoup de rapport avec celle de 12 loutre; museau large, plar er comme tronqué; lèvre supérieure très-mobile , pourvue de mous- taches fort longues, de grosseur inégale €f comme ondulées ; bouche munie de sx dents incisives supérieures, de quatre inférieures , de quatre canines moyennes et de cing molaires tranchantes et lobées de chaque cô:é, tanten haut qu'en bas; nez peu saillant; oreilles marquées seulement par un très-perit rubercule qui s'élève sur le bord antérieur de leur orifice; conduit at . ditif ayant son ouverture très en avant du tyM” C pan, du côté de l'œil ; yeux placés plus près des oreilles que du bout du nez; sourcils formés dé sept ou huit poils semblables à ceux des mous” taches, mais plus petits; partie postérieure de la tëre très-grosse, sans crêtes occipitales ou sagit- tales; pieds courts er à cinq doigts, enveloppés dans une membrane; les ongles qui en sortent étant plus grands aux pieds de derrière qu'à ceux de- devant, épais, longs, libres er de couleur noire ; poil serré, non couché en arrière comme dans la plupart des phoques, mais dirigé de fa- çon à présenter des sortes de bandes comme [es soies d'une vergette, les plus longs ayant huit lignes; chaque poil à part étant phr, pointu» sec, roide, mais fin et luisant, brun ou nol- râtre jusqu'à la pointe, qui est d’un gris-fau- nâtre; couleur générale du corps d'un gris-jau- nâtre, plus ou moins ondée ou rachetée de brun selon l'âge, ordinairement plus foncée sur la tére et sur le dos que sur les flancs ; ventre paie Les vieux individus étant plus blanchâtres quê les autres (1). | D (1) C’est à cette espèce, la plus connte des marins» que presque toutes les autres du même genre ont ét rapportées sous la dénomination générale de veaux 0 de chiens marins. Les ouvrages de naturalistes offrent des variétés 255€7 nombreuses de l'espèce du phoque commun , dont nous nous abstiendrons de faire connoître les caractères: Nous -ne ferons qu’indiquer, 1°. Celle du golfe de Bothnie ( Ph. vitul. Bree Linn., Faun, suec. ), qui a le nez plus large , les ong' plus longs et le pelage plus obscur ; SR 2°. Celle des lacs Orom et Baikal (Ph. wérul. Sibiri Gmel.), qu'on dit argentée , et qui, selon Péron, pot roit bien être une loutre; L- 3°, Celle de la Caspienne (PA. vitut, Caspica ; de Pa ‘On! fette époque, sur les anses qui sont basses, et consé- Aemment sous eau , lorsque la marée est haute. Les fe- taille de vitulin fond Phoc Me rente de celle des divers animaux du même genre à l'état de nature, Les récits qu'on en possède ans le plus souvent remplis de traits qui appar- confondues avec la sienne, Nous n'avons de ren- Selgnemens positifs que ceux qui résulrent de l'étude de plusieurs de ces animaux échoués sur €s côtes, M. Frédéric Cuvier a observé notam- Ment quelques individus qui ont vécu au Mu- séum d'histoire naturelle, er il a fait connoître eur intelligence, bien plus développée qu'on ne Poutroit s'attendre à le trouver dans des animaux tout-à-fait conformés pour la vie aquatique. Ils ::Sattachent à l’homme, et exécurent à son com- Mandement différentes. actions même peu en apport avec leurs habitudes naturelles. En cap- tivité, ils vivent de poissons, qu'ils saisissent avec adresse dans les cuves pleines d'eau où on es conserve. Ils restent souvent un temps con- Sidérable sous l’eau sans respirer, parce qu'ils Peuvent fermer hermériquement leuts narines à a ` las, Krachenninikow et Gmel. ) , qu'on dit être de Ha taille A Phoque commun ou plus petite, et variée de noir , de Li ju ne, de cendré et de blanchâtre. est avec plus de probabilité que l’on rapporte à yette espèce le phoque dont parle Olafsen dans son i] OYage en lslande, sous le nom de Zandselur. Il est, dit- de l'espèce de ceux qu’on trouve dans la Baltique. € prend au printemps ; il fait et nourrit ses petits à iles tiennent ces petits à terre jusqu'à ce qu'ils aient fO gé leur premier poil. Ce poil est blanc , et quelque- $ d'un jaune clair ; il devient ensuite d’une couleur ncée et mouchetée de gris un peu plus clair sous le entre qu'ailleurs , marqué de taches blanches et rondes Tles côtés. A mesure qu'il vieillit, la couleur s’éclaircit Ncore , et, à la fin , il est d’un blanc tirant sur le gris, La ce phoque se rapproche d’ailleurs assez de celle espèce commune. thon Fabricius rapporte encore à l'espèce du phoca a , le kassigiak de Crantzius, distingué aussicomme evant former une espèce particulière par Boddaert -maculata } et par Buffon. Tout ce qu’on sait sur les ès Ç pi 2 x + i AfâCtères de cet animal se réduit à ceci : pelage des adute PS C q Hg; celui des jeunes noir en dessus et blanc en dessous ; u1 n'est pas suffisant pour le faire distinguer du pho- dE commun. ee Paroît encore que les naturalistes eux-mêmes con- ent plusieurs espèces différentes , sous le nom de 4 vitulina; du moins c'est ce que nous à appris * Vtto , professeur d'anatomie comparée à Breslaw, qui OUS a assuré qu'il avoit disséqué deux phoques de la Sr Baltique , très-semblables par leurs caractères exté- ‚Surs, mais dont les têres osseuses offroient des dissem- 1nCes remarquables dans l’écattement des orbites et aas l'alongement du crâne. | 'EnnEnt aux autres espèces, que les marins ont MAMMALOGIE.. 545 Hasrr, L'histoire du veau marin est peu diffé- l’aide d'un appareil musculaire qui a été décric bar M. de Blainville (Bull. soc. philom.). Leur voix est une sorte d'aborement un peu plus foible que celui d’un chien, et ils la font entendre le soir ou lorsque le temps est disposé à changer. Quand ils sont en colère, cette voix ressemble -au sifflement d’un chat qui menace. PATRIE. Les mers boréales, Ils fréquentent les côtes du Spirzberg , du Groenland, de l'Amé- rique septentrionale, de la Russie, de la Nor- _ wège, des pays lirtoraux de la Baltique, de la Hollande , de l'Angleterre et de la France. 376°. Esp. PHOQUE A CROISSANT , phoca groen- landica. à (Non figuré dans l'Encycl.) Phoca groenlan- dica , Mull. Prodr. pag. 8. — Oth. Fabric. Fauna groenlandica, pag. 11. sp. 7. — Svart- side, Egede , 46. fig. — Attarsoak , Crantz, 163-169.— Phoca semilunaris , Bodd. — Harp scal, Shaw, Gen. zoolog, tab. 71. > CAR. ESSENT. Six incisives supérieures et quatre inférieures. Pelage des måles adultes blanchätre , avec le front et une grande tache en croissant sur chaque jlanc, noirs; ongles assez forts. pied. pouc. lige Dimens. Longueur totale du cotps...... 6» =» LINCOMÉÉTENCS S erisir & N. . DESCRIPT. Cette espèce, confondue avec la pré- cédente, en est cependant bien distincte par sa taille, le nombre de ses dents molaires et les couleurs du pelage. Sous ce dernier rapport, elle se rapproche plus da phoque océanique, avec lequel nous l'avions d’abord réunie, à l'exemple de Lepéchin; mais la différence dans le nombre des incisives suffit pour l’en faire distinguer. Trente-huic dents en tout, savoir : six ind- sives supérieures, quatre inférieures, deux ca- nines et douze molaires à chaque mâchoire ; tête longue, déprimée ; museau très-proémi- nent ; sores des moustaches grises, un peu com- primées et ondulées dans leur milieu, aiguës vers la pointe ; yeux, oreilles, langue et pieds comme dans le phoque commun; poils très- courts 3 couchés, brillans, avec très-peu de fond haineux , Différence des âges, Fœtus. Tout blanc et couvert d'un poil lai- neux. ( Zólau des Groenlandais,} Première année, Poil un peu moins blanc, ( Artarak, ) DE nr ‘Seconde année. Poil gris. ( drreiksiak. ) Troisième année. Poil variable. ( Æglektok. ) … Quatrième année, Poil racheté. ( Milektok. ) .… Cinquième année. Poil d’un beau gtis-blanc, `- avec un croissant brun sur-le dos, dont les deux pointes se regardent. (Il porte alors le nom d'Attarsoak.) : Hasit. Il vit de poissons, et poursuit particulière- ment le lottus scorpius et le salmo arcticus, L'ac- couplement a lieu au mois de juillet, et les fe- melles mettent bas au mois de mars ou dans les premiers jours d'avril de l’année suivante. Elles ne font qu'un petit et’ rarement deux, ‘sur des’ fragmens de glace éloignés de la terre. PATRIE. Les côtes du Groenland , d’où ils s’éloi- gnent deux fois dans l’année ; au mois de mars pour revenir en mal , et au mois de juillet pour revenir en’ septémbre : on les. trouve ’aussi-au Spitzbere (1).: Si P 5 X 377°. Esp PHOQUE PUANT , phoca fætida. >= (Encycl. pl 110. fig. 2.) Phoca fætida, Mull. Prodr. 8.— Neitsek , Crantz +i 6a: gl. Té 4i i si Se LL SE es Phoca fœtida, Oth. Fabric. Faun. groenland,. pag. 13. Sp. 8.—Phoca hispida , Schreb. tab. 86. — Erxleb. Bodd. Gmel. — Phoque neitsoak, Boff. His. nat. suppl. tom. 6. CAR. ESSENT. Six incisives supérieures , quatre inférieures ; pelage d’un brun pâle, varié de blan- châtre en dessus , d’un blanc sale en dessous ; poil hérissé; ongles assez foris. RS Dimens. (D’après Oth. Fabricius.) Longueur totale, qua- „tre pieds et demi au plus. et. DESCRIPT. Système dentaire comme dans le pho- que commun; tête courte, arrondie; museau <1) C'est peut-être à cette espèce, ainsi que l'indi- que Fabricius, qu'il faut rapporter le vade-sael ou hav- sael des Islandais, qui, suivant Olafsen , est presqu’aussi - fort que l’urselur on phoque puant, et même plus gros et plus gras que lui ; qui a la peautrès-épaisse , etle pe- lage noir et plein de grosses taches rondes, plus petites Sur le dos que sur les flancs. Ce phoque nage en ligne droite par grandes troupes serrées et avec ordre, et qui -ont pour chef de file le plus fort d’'entr'eux. ` On ne voit jamais ce phoque en terre ferme ; mais seu : lement sur les glaçons, où les habitans , principalement ceux qui occupent les côtes septentrionales d'Islande , lui font la chasse. 11 vient cependant dans quelques golfes , comme, par exemple, dans ceux d’Iso, d’Arnar et de Pattixfiord. IL'dépose ses petits en avril, sur des anses très-éloignées et dans des îles, car il disparoit de ces parages en mars; et lorsqu'il revient au mois de mai, il ramène ses petits avec lui. ( Voyage en Islande, traduc- tion française, tom. IH, pag. 213.) | il devient tout blanc, à commencer par la tête et ‘rement , à moins qu'ilne devienne très vieux. Cet aniti M:A MM:ALO GIE. à peu près égal au tiers de l4 longueur de la cèté soies dés moustaches pales (les'plus petites no!” rés} ,-pointues, comprimées, avec leur bord en totalité ondulé ; yeux petits, -avec l'iris brune » comme dans’ le phoque commun, dont les pié#® les oreilles „la langue er la qüeue sont aussi sen ‘blables ; corps de figure presqu’elliprique ; ralon des pieds de derrière à peine apparent, à cause O° obésité ‘de animal ; : dos très-bombé ; vénité plat ; poils très-épais, presque droits sur la peat» doux au roucher,-assez longs et fins ; soies du fond laineux très-friséés ; pelage présque bra” » varié de blanchâtre ;:ventre blanc, avec que!” ques taches brunes, : : | ~ Jeunes ayant le dos d'un blanc sale ou livide, ‘sans raches'et le ventre blanc; vieux, ayant 18 “pelage très-varié, le museau presque nu, et le poil du corps ras. : EF rA Erxleben dit que cet animal a le poil hérissés ét mêlé de sores aussi rudes que celles d'un C9- chon; la robe d’un brun pâle, racherée en des- sus, blanchâtre en dessous, avec le toue dés yeux noit. | RE Re ‘Une variété est toute blanche, avec une lig£° dorsale. . AE ; aea HABIT. Les vieux mâles répandent une odeur très- puante er nauséabonde, qui existe aussi dans leut: chair et dans leur graisse, qui est très-Agide. Cette espèce vit de poissons, mais principale” ment de crevettes et d’autres crustacés. Les sexes se rapprochent dans le mois de juin, et les-t7 melles mettent bas en février, * | PATRIE, Les golfes les moins fréquentés du Groet: land (1). 378°. Esp. PHOQUE BARBU, phoca barbata. (Encycl: pl. rt. fig. 1.) Phoca barbara, Muth. Prodr. p. 8.—Urksuk , Crantz, 165 —' Phost barbata, Oth. Fabr. Faun, groenland., pag. 15 . sp. 9. — Erxleb. Bodd. Gmel. — Phoca majos. Parsons, Phil, trans. tom. 47 spag, 1 2r Grant (:) Othon Fabricius. rapporte avec doute à cette €° pèce, et comme en étant un vieux individu, le phoi appeléen Islande wselur ou vesrar-selur (chien de mere", ver, parce qu'il fait ses petits dans cette saison). Ila jusqu} | deux aunes et demie de longueur. Son pelage, lorsqn est adulte , est foncé et moucheté de gris. En vieilliss27 à Je cot: Tl passe ensuite plusieurs années avant que le reste du ME : : Ya + < „Ame id corps ne blanchisse tout-à-fait, et cela arrive MEME sy; er est méchant, et il est dangereux de lirrirer. MAMMALOGIE. e -aky Phoque ,“ Buff; Hist. nat. tom. 6. suppl. pl. 45 du S ESSENT. Six incisives supérieures, quatre in- élleures ; pouce des mains plus courts que les au- tres doigts ; pelage noirâtre. ` Sa IMENS. Dix pieds environ de longueur totale. - ESCRIPT, Système dentaire semblable à celui du 3 phoque commun ; tête alongée ; museau large 5 lèvres lâches ; soies des moustaches nombreuses, “Ortes , cornées, flexibles , très-légèrement com- į Pumées, lisses, transparentes, tenant peu for- . ment; ouvertures des oreilles plus grandes que dans les autres espèces ; yeux grands ; pupille tonde, iris brune ; pieds antérieurs longs, ayant € doigt du milieu le plus grand et les latéraux EA plus petits (ce qui ne sobserve dans aucune ` autre espèce); corps alongé, tobuste ;. dos renfié ; ,“ANgue et pieds postérieurs comme dans le pho- Que commun ; poil des jeunes abondant er doux, Celui des vieux plus rare, er quelquefois presque . Nul, Pelage d’abord livide en dessus et blanc en . dSsous, ensuite noirâtre, puis tout noir dans es Vieux. individus, SABIT, et PATRIE. Il habite les hautes mers du . Groenland, Sa femelle met bas vers le mois :e mars sur quelques gros fragmens de glace de. furga yn petit." , des : - 379°. Esp. PHOQUE AUX PETITS ONGLES, . Phoca leptonyx (1). E © 2 (Non figuré.) Phoca leptonyx y Blainv. ae À la suite de la description des treize phoques -MaS oreilles externes, dont l'existence ne nous paroït ES douteuse nous allons rapporter succinctement les ca- “teres de onze autres, qui sont bien moins connus. i Aise PHOQUE URIGNE , phoca lupina. Suivant Molina, + le système dentaire du phoque commun, quatre doigts -uement aux. pieds de devant et la lèvre supérieure un à cannelée, comme celle du lion marin d'Anson. Sa ule est si grande d'ouverture qu'une boule d’un pied lämètre pourroit y entrer. = ae sur E remarque dans ces détails , ainsi què dans-d'autres SÀ Es mœurs, la. voix, etc. de cet animal, des expres- ONS exactement conformes à celles qu’on trouve dans Pers cription du lion marin des iles Falkland de és à Netty. Aussi ne doutons-nous guère que cette aes- ‘Ption del urigne n’appartienne à.notre PAoque d’ Anson, Nob Le PHOQUE DE L'ILE SAINT-PAUL; phoca Coxit, dr Nouv. Diet. d'Histsnat. 2°. édit. — Lion marin R, Cox, Descript. de Pile de Saint-Paul. — Fleurien, elar, du voy. du Cap Marchand , tom. HI, pag- 17. i LUS te espèce sans trompe nous paroi exister réelle- Sat, mais elle a été décrite si imparfaitement quê nous „Vons pas cru: devoir l'admettre dans notre-classifica- ae Sa longueur est de vingrpieds anglais environ et sa ltconfe Px i- 8 É à 0 EYE 3 Ai ~a n lEncyclop: anglaise, des mêmes mers; remarquable V 1 > Ae TFF pA chatki, tom. H pas. ice de vingt-un, Scn pelage est gei éralement. CAR. ESSENT. Ongles tres-perirs ; surtout ceux: des pieds de derrière ; pelage gris en dessus avec d’une couleur de bufle sale, tantôt d’une teinte plus brune , tantôt d'un blanc sale ou couleur de pierre. Ces phoques sont si abondans aux iles d'Amsterdam erde Saint-Paul, dans l'Océan indien (situées par le 35°. degré de latitude méridionale et le. 75°. de longitude orientale), que le lieutenant Cox en tua douze cents en dix jours. Ils se tiennent à terre au milieu des joncs et des roseaux , et leurs femelles ne font qu’un petit par portée. 3°. Le PHOQUE A LONG COU, long necked seal, Part- sons, Phil. Trans. , tom. XLVII, pl. 6 ; phoca longicollis, Shaw, Gen. zool. Celui-ci, dont la patrie estinconnue, a le corps très-élancé; les jambes antérieures placées à égale distance de l'extrémité du museau et du bout des nageoires postérieures; point d'ongles aux pieds de de- vant. D'après la mauvaise figure qu'on en trouve dans les Transactions philosophiques, on seroit d’abord tenté de le regarder comme une espèce factice établie sur Pob- servation d’une peau mal préparée ; mais on doit cepen- dant ajourner toute décision à cet égard, attendu que: Péron a rencontré des phoques qui présentoient des va- riétés assez remarquables dans la posiiion des membres antérieurs. Il lui a paru « que le courage et l’activité de ces animaux sont dans un rapport assez exact avec la po- sition relative de leurs pieds de devant : suivant que ces principaux agens de. la locomotion se trouvent plus ou moins rapprochés de la poitrine , la démarche est plus ow mois facile; et comme chez les phoques , ainst que chez. tous les autres animaux, la possibilité d'échapper aux périls est un motif de l'affronter ; il s'ensuit naturelle- ment que ces amphibies en sont encore plus ou moins timides. » ( Voy, aux Terres australes, tom. I}, pag. 118.) 4°, Le PHOQUE 4 TÈTE DE TORTUE du même aliteur, tortoise seul (phoca testudinea, Shaw ). Cette espèce , que Parsons dit exister sur plusieurs côtes de FEurope, n’a pas été observée depuis ce naturaliste. Il-dit qu'elle ala tête conformée comme celle de la.rortue. le cou alonge ;, les pieds semblables à ceux du phoque commun. 5% Le PHOQUE FASCIÉ, richon seil, Pennant; phoca fasciata „Shaw. Cette espèce n'est encore connue que par sa peau, qui a été décrite par Pallas. Elle est des iles Kouriless son poil est court, épais, roide-et de couleur noirâtre uniforme , mais marqué sur la partie supérieure d’une bande jaune semblable à un ruban, et tellement. disposée , qu'elle représente en quelque manière le con- tour d’une selle occupant un large espace sur le dos. La: tête et les jambes ne sont pas décrites Le port de Pani- mal est inconnu. C’est une grande espèce. | 6°. Le PHOQUE PONCTUÉ, phoca punciata del'Ency- clopédie anglaise ( speckled seal), quiale corps, la tête etles membres tachetés, et qui habite les iles Kouriles. 9. Le PHOQUE MOUCHETE,, des mêmes contrées .. phoca. maculata; le spotted seal de l'Encyclop. anglaise dont le corps est moucheté de brun. ie 8°. Le FHOQUE NOIR, phoca nigra OÙ black seal de A S 3 $ + x »\ > $ i 2 dit-on, par la singulière conformation de ses pieds qu'on ne décrit pas. Pr à 30 (IX A - PN ETS æ F. á 2 oyag. , tom. XIX, pag. Gp ee Descript. du Kaints- K 3 m t LE DT. Cu a ae | 240. Ce phoque , sclon Krachen- niikKow, ne e du phoque marin que par la grosseur a A Na CAE AA APE er. Es + seuement, puisque sa taille égale cillé du plus gros ‘9°. Le PHOQUE LAKHTAK de Kracheaninikow, Hist: S a na aera E NS iadi in REZ RD a = te 248 quelque yergeture jaunâtre sur les côtés du dos; d'un blanc-jaunâtre sale en dessous; soies des moustaches rondes. j ; l ! pied pouc. lig. Dimens. Longueur totale..…..,....,..,. 9 :» » — des nageoires antérieures....... I 2 — des nageoires postérieurés...... I 2 » —.de la queue.................. 232 4 3> PATRIE. Ce phoque est des mers antarctiques, IIS. Sous-genre, OTARIES, otaria, Péron.—Caracr, - De petites oreilles externes ; six incisives supérieu- res, dont les quatre mitoyennes à double tranchant et les externes simples et plus petites; quatre inférieures fourchues ; toutes les molaires simple- ment coniques ; membrane des pieds de derrière se prolongeant en une lanière ou un lobe au-delà dechaque doigt ; ongles plats et menus ; poil moins ras que dans les phoques ordinaires. 380%. Esp. OTARIE A CRINIÈRE , ocaria jubata. (Encycl. pl. 109. 3. 3.) Lion marin , Forster, second Voyage de Cock, tom. 4. pag. 54. — Lion marin , Pernery, Voyage aux îles Ma- louines, tom, 2. pl. 10.— Le Lion marin, Buf. Suppl. 6. pl. 48, d’après Forster. | Lion marin , Stell. Nov. Com. Act. petrop. 11. á ` AA 1 . . - s pag: 418. Krachenninikow, Hist. du Kamts- en —- Phoca scont , Bodd. Elench. anim. | Pg i72 spero. CAR. E:SENT. Dix molaires supérieures, douge infé- rieures ; pelage de couleur fauve ; une crinière sur le cou du måle; doigts des pieds de derrière ter- mines par des lanieres de peau. Dimens. (D'après Forster.) Longueur totale des mâles ro 12 pieds angiais, et des femelles, 7 à 8 pieds seulement (Femelle jeuce, d’après le même.) pied. pouc, lig. _ Longueur, depuis le bout du nez jusqu’à l'extrémité du doigt du milieu de la na- gésére de derrière ,......ses.e5 2 $ 6 = aN bœuf On leprend depuis le j9°. jusqu'au 64°. degré de latitude septentrionale. 10°. Le Pogues TIGRE de Krachenninikow, des mers du Kamtschatka. Cet auteur le dit gros comme un bœuf d’un an et variable dans ses couleurs , mais ordi- nairement marqué sur le dos de taches rondes et d’égale grandeur, avec le ventre d'un blanc-jaunâtre. Ses petits sont blancs comme la neige. 419. Le PHOQUE GRUMM-SELUR des Islandais, dont fait mention Olafsen, d'après les Annales d'Olaf-Trigge- sen et le Sreculum regale. Le grumm-selur ou roi des phoques seroit d’une taille si monstrueuse, que quel- ques-uns le classeroïent parmi les baleines. On dit qu’il acquiert en longueur douze à quinze aunes du pays. Il seroit fort rare en Islande; néanmoins , on en auroit vu dans la partie occidentale de cette Île , sur les anses de Breedefiard. On dit qu'il a de longs poils sur la tête & principalement agtour de la queys. l'extrémité du pouce ::.:.,...:1..1e D MAMMALOGIE. Longueur jusqu'à l'origine de fa pied. pouc nas i AN SAAS ERE ae ai — de la queue. ........ — des nageoires antérieures. . , .... — des nageoires de derrière jusqu’à lige si 10 FD Hauteur des oreilles.....,..,..,. » »° 7 ESCRIPT, (D'après Forster.) Corps gros, cyhn drique, très-gras; tête assez perire; museau 259°% semblable à celui d’un gros dogue , étant un relevé er comme tronqué à son extrémité; lèvie supérieure débordant l'inférieure, et garnie € cinq rangs de soies dures en forme de mots” taches , très-fortes, longues, noires, qui s éten” dent le long de louverture de la gueule et de- viennent blanches dans la vieillesse ; oreilles coniques longues seulement de six à sept lignes? ayant leur cartilage ferme et roide, er cepe?” dant un peu repliées vers l'extrémité, avec leur partie intérieure lisse er leur surface extern? garnie de poils; yeux grands et proéminens ; 1 verte ; sourcils composés de crins noirs, sumo?” tant les yeux ; trente-six dents en tout, [eS quatre incisives supérieures intermédiaires ayant deux pointes, et les latérales semblables aux C4” nines; incisives inférieures, quatre en bas; C2” nines plus longues que les incisives et de formé conique, un peu crochues à leur extrémité, aV€€ une cannelure au côté intérieur ; douze molaires en haut, dix en bas; pieds de devant en formé de grandes bandes plates, revêtus d’une mem” brane noire et dure, lisse et sans poil, portant dans le milieu quelques vestiges d'ongles qu? peine l'on distingue ; nageoires de derrière lisse et sans poils comme celles de devant, divisées en cinq longs doigts, aplatis et enveloppés din une peau mince, laquelle se prolonge et s'écend en forme de lanières fort au-delà des ongles, q"! sont fort petits; queue de forme conique €* couverte de petits poils, extrêmement courts. Måle ayant la tête et la partie supérieure de son corps recouvertes de poils épais, durs et gr05 siers, longs de deux à trois pouces er de couleuf jaune foncée ou tannéé, flottant sur le front €f _ sur les joues, er formant une crinière sur le CO” et la poitrine; cette crinière se hérissanr 10157 que l'animal est irrité. Sur tout le resre du corp’? des poils courts, lisses, fauves, brunâcres €! comme collés à la peau, Femelle dans taus les âges, sans crinière 5 poil court , lisse et luisant comme celui de la robe du måle, mais d'une couleur jaunâtre assez claires Nota. Suivant Steller (Nay, Camment. Acad, i parc Ê Petrop. tom. 11, année 1751), et Krachenni- nikow ( Hist. du Kamtschatka) , V’otarie à cri- nière du Nord seroit plus petite que celle du ; ud, puisque sa taille ne surpasseroit guère celle de lotarie ours marin (huit à neuf pieds) ; sa peau sur tout le corps seroit brune ; sa tête de Moyenne grosseur ; ses oreilles courtes; le bout € Son museau court et relevé, comme celui du chien doguin ; son cou seroit nu, avec une Petite crinière d’un poil rude et frisé (1). Hart. Forster rapporte que ces animaux vivent En troupes sur les plages, en faisant entendre leur Voix, qui, chez les mâles, ressemble au rugisse- Ment des lions ou de taureaux enragés, et chez les femelles et les jeunes, au bêlement des veaux et des agneaux. Les vieux mâles se tiennent à Part. Ils se disputent les femelles. L’accouple- ment, aux terres Magellaniques , a lieu dans les Mois de décembre et de janvier, et il paroïc Que la gestation dure onze mois, et que la Portée n’est que de deux petits, dont les mères Ont grand soin. | Suivant Steller (Nov. Comm. Petrop. 1751), es lions marins du Kamtschatka ont des habi- tudes en général analogues à celles des lions ma- tns de Forster; mais cependant on remarque | dans leurs mœurs les différences suivantes : les troupes , au lieu d’être composées de dix à douze | femelles, n’en ont que deux, trois ou quatre. Ces femelles ne font qu'un seul petit par por- tee, etc. ; ge” Ces animaux, très-indolens de leur nature, Sont susceptibles de s'attacher à l'homme. PATRIE (selon Forster ). Les îles Malouines et y en du Nouvel-An, la Terre des Etats, la côte des Paragons, etc. D'après Steller, les îles Kouriles, le Kamtschatka, l'ile Bering. Il est remarquable qu’on n’a point signalé ces ` phoques dans l'immense intervalle des deux ré- Blons froides que nous venons de citer. ESS (1) Ces caractères ne sont certainement pas suffisans ai affirmer que l'espèce de Steller est différente de elle de Forster; aussi nous abstiendrons-nous de les sé- rer , quoique nous ayons quelque penchant à adopter a Manière de voir de Péron , sur la distribution des ani- maux Marins, cétacés et amphibies, en trois régions dís- “netes , deux septentrionales (lune res de la mêr Atlantique , et l’autre de l'Océan Pacifique) et une aus- tra €, unique, attendu qu'on a reconnu que toutes les ÉSpèces bien observées de ces trois régions sont propres Sxclusivement à chacune, et ne se trouvent point dans es autres, ER MAMMALOGIE. : -© 249 381%. Esp. OTARIE OURS- MARIN, ofaria ur- sina. AAH (Encyclop. pl. 109. fig. 1.) Ursus marinus , Steller, Nov. Comm. Petrop. 11. 1751. p.331. tab. 1 5. — Phoca ursina , Linn, Gmel, Erxleb, Bodd. — Schreb. tab. 82, — Ours marin, Buff. Suppl. tom. 6. pl. 47.— Chat marin, Krachen- ninikow, Hist. du Kamtschatka. CAR. ESSENT. Six incisives supérieures s dont les deux latérales de forme canine; point de crinière dans le mâle ; pelage brun ; doigts des pieds de der- rière terminés par de grandes lanières de peau fort étroites. | Dimens. Longueuf totale du corps, me- pied. pouc, lige suré depuis le bout du museau jusqu’à 4 Tr E a e l'extrémité des pieds de derrière...... 6 10 6 — jusqu’au bout de la queue...... 6 x $. de la queue... .... se PO A 10 des pieds postérieurs . ........ : du plus grand ongle de ces pieds. » xr r _des pieds antérieurs ........... I IO » FF ir ie PRO ENT A a aa S O RE E | Descripr. (selon Forster). Corps fort mince en arrière; tête ronde; gueule peu fendue; six in- cisives à la mâchoire supérieure, dont les deux latérales coniques comme les canines, et les quatre intermédiaires bifurquées ; quatre infé- rieures; deux canines en haut et en bas, très-poini- tues; six molaires supérieures aiguës, et cinq 1n- férieures de chaque côté, s’engrenant ; mous- taches très-longues; yeux proéminens; oreilles pointues, coniques; pieds antérieurs libres en en- tiers, si ce n'est le carpe, le métacarpe er les doigts, où la peau est nue, lisse supérieuréement et ridée inférieurement ; pouce plus long que les quatre autres doigts, qui décroissent successive ment jusqu'à l’externe ; extrémités postérieures à cinq doigts, dont le pouce est aussi long que les trois suivans , et le dernier le plus petit de tous; poil hérissé, également épais et long, de couleur noirâtre, tacheté de gris sur le corps -et jaunâtre ou roussâcre sur les pieds et les flancs ; sous ce long poil, une espèce de feutre, plus court et fort doux , aussi de couleur noirâtre, Dans la vieillesse, les plus longs poils devien- nent gris ou blancs à la pointe, ce qui Les fait pa- roître d’une couleur grise un peu sombre, Femelles différant beaucoup des mâles pat la couleur, ainsi que par la grandeur; leurs plus longs poils variant , et étant tantôt cendrés et tantôt mêlés de roussätre. 27 A | Petits d'un beau noir eh naissant. Ii MAMMALOGLE. Nora. Le phoque ours de Forster se trouve, par rapport à cette espèce , comme le lion marin A . = : | i de ce même naturaliste, relativement à l'espèce | précédente, Il le regarde comme. ne différant . point de l'ours marin de Seller. C'est ce que nous ne saurions affirmer ou infirmer, attendu le manque de renseignemens sufhisans pour décider cette questian, Harrr. Très -semblables à celles des otaries à crinière, avec lesquels ces animaux vivent, Les troupes sont composées de huit à cinquante indi vidus femelles ou jeunes pour un mâle. Les ours |- ` R marins craignent les otaries à crinière; mais ils font une guerre cruelle à tous les autres ani- maux de mé. Ils ont de la vivacité dans leurs | _ allures. Les femelles ne font qu'un seul petit, ou rarement deux, qu'elles soisnent tendrement et qu'elles défendent avec courage. Elles met- tent bas au mois de juin, sur les rives désertes -de la mer du Nord, et entrent en rut dans le mois de juiller suivant, d’où l'on peut conclure qùe la durée de la gestation est au moins de dix inOIS.. PATRIE. Les mers du Kamtschatka er les rivages habités par l’otarie à crinière, où cette espèce a été observée par Steller. La Terre des Etats, à à la pointe méridionale de l'Amérique, selon Forster. Le même naturaliste rapporte aussi que l'ours marin se trouve dans les îles de la mer du Sud, et notamment à la Nouvelle- Hollande et à la terre de Van-Diémen; mais tout porté à croire qu'il a confondu avec certe espèce quelques autres phoques à oreilles externes ou otaries. 382°, Esp. OTARIE DE PÉRON , otaria Peronii. (Encycl. pl. 111. fig. 2, ) Perit phoque, Bof. tom. 13. pl. $ 3. — Phoca pusilla, Linn. Gmel. Bodd. Elench, anim. pag. 172. sp. 11. — Phoca parva, Bodd.— Orarie de l'ile de Rott- ness, otaria Peroni, et otarie noire, otaria pusilla, Desm. nouv. Dict. Hist. nat, art, Phoque, tom. 25. pag. 598 et 602. CAR. ESSENT., Six incisives supérieures , dont les deux excernes plus fortes et séparées des autres ; pelage doux et généralement noirâtre; pieds de derrière n'ayant d'ongles apparens qu'aux trois doigts du'milieu , et terminés par une membrane dont le bord offre cing lobes; soies des moustaches _ rondes et lisses. è pied. pouc. lig. = > -pied. pouc. fige Long. des pattes postérieures. ... “He — de leur membrane au-delà ongles .… ANG AUCASS SU PA 9 — des oreil'es.... 1602 Nota. Les plus grands individus n’acquiérent à plus que 4 pieds de longueur. Descripr. Tête ronde et un peu déprimée; mt- seau fort court ; six dents incisives supérieures » dont les deux extérieures en forme de canines, et les quatre intermédiaires grosses et sillonnées | transversalement sur leur tranche; quatre 1007 sives inférieures, dont les deux intermédiaires » placées l’une contre l’autre er aussi grosses qu£ les plus grandes du dessus, sont terminées cha- cune par trois petits lobes, et dont les deux cx- ternes, courtes et pointues, se placent par po pointe dans la rainure ou le silon transverse de ancisives d'en haut ; premières molaires (097 servées seules par Daubenton ) courtes , petitess à une seule pointe et distanres entr’elles ; oreilles externes étroites ; pattes de devant ayant le doigt intérieur le plus long de tous, sans ongles app?” rens (1), velues en dessus er entièrement nues en dessous; patres de derrière tout-à-fait re}ê? tées en arrière et dans la direction du corps » À cinq doigts, dont les trois du milieu ont leuf$ phalanges er leur ongle bien marqués, les 447 tres ayant un ongle ruditnentaiaire à peine ape" cevable ; membrane des doigts se prolongeant un peu au-delà de ceux-ci et terminée paf bord sinueux, dont chaque partie saillante , où chaque lòbe est de grandeur proportionnée * celle du doigt auquel elle correspond ; pelage doux et luisant; dessus du corps d'un brun tiran? sur le gris de fer, avec la tête plus foucée eti? dessous beaucoup plus clair, surtout sur Ja por” trine ; chaque poil étant d'un fauve très-c ai un - dans la plus grande partie de son étendus; puis d'un brun minime plus abondant en dessus qu en dessous , et terminé de gris clair {sur le dos) 7 -de blanchâtre { sous le ventre), - \ Jeunes individus plus obscurs que les adultes | Nora. Ce phoque qui, à raison de la petitess? de sa taille et de la forme de ses pieds posté" rieurs, ne peut être confondu avec l'ours matih dont il se rapproche cependant sous beaucoup < p rapports, a d'abord été décrit par Daubento” (Hist. nat. tom. 13), sous le nom de petit phog”®? a nn et iquée À 6 (1) M. Pagès, dans la note qu'il a communique. « | Buffon, dit qu'il y ena cinq (un pour chaque doigt), t~ 6 ' petits, à peine visibles, étant cachés par le poils Dimens. Longueur totale du corps..... 2 2 — de la queue re. ? > i > — des pattes antTÉrieUrES Ls e o 7 et ensuite par M. Pagès; enseigne de vaisseau, qui communiqua des observations à Buffon. (Voyez Suppl. tom. 6. pag. 3 54.) Buffon avoir voulu prouver que cette ‘espèce étoit celle de Rondelet er le phoca des Anciens. €spectant une pareille autorité, nous avons d'abord adopté cette vue (1); mais en même temps, ayant observé dans la collection du Mu- séum les individus qui ont servi à la description € Daubenton, mais sans aucune indication qui Püt les faire reconnoître, nous les attribuames à . Une espèce d’otarie signalée par Péron, près de l'Île de Rottness, sur la côte occidentale de La Nouvelle-Hollande, et qui, én effet, a beau- Coup de rappott avec eux. | Depuis certe publication, avertis de notre er- reur par M. de Blainville, qui possédait des renseignemens particuliers sur ce phoque de Buf- on, nous avons reconnu le double emploi que Nous avions fait, et nous nous sommes convaln- cus , avec ce naturaliste, que c’est à tort que Buf- fon lui rapporte le phoque de Rondelet, qui n’a Pas d'oreilles externes, comme celui ci le dit très-positivement, er le phoque des Anciens, tròp vaguement décrit par eux pour qu'il soit Possible de le ranger plutôt dans une espèce con- Nue que dans une autre (2). : Pour éviter toute confusion de nòms, et men Pas créer un nouveau, nous conserverons à ce Phoque celui que nous lui avons d’abord donné. Harir, Deux phoques de cette espèce, observés en captivité pendant quelques jours par M. Pa- ` gès, lui ont montré toutes les preuves d’intelli- gence qu’on rrouve dans le phoque commun. ATRIE, Les environs du Cap de Bonne-Esé- tance, selon Pagès; l'Inde , suivant Daubenton. ( Descript. tom. 13. pag. 413.) PA Esp. OFARIE COURONNÉE, ofaria coro- nata, : i | 3 (Non figurée.) Phoca coronata , Blainv. Es- Pèce nouvelle observée dans le Muséum de Bul- lock, à Londres. Car, ESSENT. lelage noir, varié de taches jaunes ; une bande sur la téte et une tache sur le museau, aussi jaunes; cinq ongles aux pieds de derrière. Na ? (1) Nouv. Dict: d'Hist. nat. , tom. 25, pag. 603. PAS Néanmoins il est probable que le phoque des i üciens n'est que le phoque commun ou le moine, ssy- ês espèces qui vivent dans la Méditerranée. MAMMALOGIE. 251 DIMENS. Longueur totale, environ 1 pied:6 pouces. DesCrapr. Pelage généralement d’un noir lui. sant, parsemé de taches irrégulières jaunes ; tête également noire, mais avecune bande d’un jaune. doré sur le crâne, et une autre de la même cow- leur er assez alongée, sur le museau ; gueule très-fendue ; membres antérieurs assez avancés, courts et terminés par de larges mains; dont les cinq doigts sont presqu'égiux, palmés et armés d'ongles très-forts, arqués er aigus ; pieds posté- rieurs tout-à-fait en forme d'éventail, et sensi- blement plus grands que les mains, dirigés en arrière, aussi à cinq doigts onguiculés, mais dépassés par des pointes membraneuses ; queus longue d'un-pouce environ, . Nota. Le phoque qui, par les couleurs de son pélage, se rapproche le plus de celui-ci, est le phoca fasciata de Shaw (voyez la note de la page 247); mais celui-ci est sans oreilles exter- nes et de bien plus grande taille: d’ailleurs, les dispositions de ses couleurs ne sont pas les mêmes, | ; HABIT. et PATRIE. Inconnues. 384°. Esp: * OTARIE CENDRÉE, otäria cineréa. (Non figurée. } Orarie cendrée , otaria cinerea, Péron et Lesueur, Voyage aux Terres austr. tom, 2. pag. 75 — Desm. noùv. Dict. d'Hisr, nat. art. Phoque, tom. 25, pag. 600. =- CAR. ESSENT: Pelage dur et grossier, de couleur grise-cendrée. Dimens. Neuf à dix pieds de longueur. DESCRIPT. Nous ne connoissons cette espèce que par la phrase caractéristique que nous venons de rapporter. Péron ajoute que son cuir est très- épais, et que l'huile qu'on prépare avec sa graisse est aussi bonne qu'abondante. HABIT. Inconnues. Quelques animaux de certe espèce, recueillis par Péron, avoient dans leur estomac des pierres en assez grand nombre. PATRIE. Les rivages de l'île Decrès, située par le 36°. degré de latitude méridionale et le 1 25°. de- gré de longitude orientale, sur la côre de la terre Napoléon de la Nouvelle-Hollande (1) . PA 385. Esp. * OTARIE ALBICOLLE, otaria albi- collis, ' eme (1) Voyez le Voyage de découvertes aux Terres aus- trales , tom. IT, publié par ordre du Roi, par le capi- taine Frecynet, Paris, 1816. l Ii 2 à ETES PRET ei + 252 (Non figurée.) Otarie albicolle , otaria albi- collis, Péron et Lesueur, Voyage aux T'erres australes, tom. 2. pag. 1 18.— Desm. nouveau Dict. d'Hist, natur, tom. 25. pag. 600. CAR. ESSENT. Pelage marqué d’une grande tache ` blanche à la partie moyenne et supérieure du cou ; membres antérieurs situés fort en arrière. Drmens. Huit à neuf pieds de longueur totale. DESCRIPT. Nora. Cette espèce ne nous est aussi connue que par les caractères très-abrégés que nous venons de rapporter. : | PATRIE. Elle abonde sur les plages de File Eu- gène, l’une de celles qui avoisinent la terre Na- poléon de la Nouvelle-Hollande, et qui est si- tuée par le 32°, degré de latitude méridionale et le 131°. degré de longitude orientale (1). 386°. Esp. * OTARIE JAUNATRE , otaria fla. yescens. | (Non figurée dans l’'Encyclop.) Otaria fla- vescens, Desm.—Phoca flavescens , Shaw, Gen. zool. tom. 1. part. 2. pag. 260. pl.73.fig. sup.— = Eared seal, Penn. Quadr. pag. 278. CAR. ESSENT. Pelage jaune pâle uniforme; point dongles apparens aux pieds de deyant; des ongles ` longs et distincts aux trois doigts intermédiaires des pieds de derrière ; oreilles longues. - . pied. pouc. lig. RTE" 3 I DrmEns. Longueur totale du corps..... :— de la queue................. DESCRIPT. Tête petite ; nez un peu pointu; oreilles crès- étroites, pointues , en forme de feuille, lon- gues d’un pouce (ce qui est très-considérable re- lativement à la grandeur de celles des autres es- _ pèces de ce sous-genre) ; moustaches longues et blanches ; pieds de devant sans aucun ongle ap- parent ; ceux de derrière fortement palmés, avec de véritables ongles longs et distincts, desquels les trois intermédiaires sont plus larges que les autres; pelage jaune pâle uniforme ou de cou- leur de crême foncée sans mélange. Nota. Cette espèce se rapproche surtout par le nombre et la disposition de ses ongles de V'otarie de Péron. | Harrr. Inconnues. PATRIE. Le détroit de Magellan. Un individu de cette espèce a fait partie du Museum leverianum, à Londres. | 22 Voyage de découvertes aux Terres aus- (1) Voyez le trales , tome Il | MAMMALOGIE, 387°. Esp. * OTARIE DES ILES FALKLAND ; otaria falklandica. | (Non figurée.) Phoca falklandica, : zool. tom, 1. part. 2. pag. 25 6.—Falkland-isle- seal , Penn. Quadr. pag. 275.—Otaria falklan- dica, Desm. nouv. Dict. d'Hist. nar. tome 25° pag. 601. sp. 17. CAR. ESSENT. Pelage gris cendré, terne ; point d'ongles aux pieds de devant ; ongles aux pieds de derrière. ; DIMENS. Longueur totale , environ 4 pieds. ; DESCRIPT. Nez court; lèvre supérieure muni? de moustaches noires; oreilles courtes , velues et pointues; incisives supérieures marquées dun sillon transversal; les inférieures ayant ausst 0° sillon, mais dans un sens opposé ; molaires tre% fortes , avec un petit appendice sur chaque COT% ? près de leur base ; pieds de devant sans ongles avec le bout de la nageoire terminé en palmur qui s’érendent au-delà des extrémités des dog? pieds de derrière n’ayant que quatre doigts , PO vus d’ongles longs et aigus, enveloppés par membrane. pese. PATRIE. Les îles Falkland ou Malouines (1). Shaw, Gen nuancé de blanc quatre LXVIS. GENRE. MORSE, trichechus , Linn, Schreb. Cuv. Lacép- Odobenus , Briss. PEETS aÉ (1) A la suite des otaries nous placerons comme €57 pèce extrêmement douteuse : ; : L’OTARIE COCHON DE MER, des côtes du Chili» otaria porcina, Nob., phoca porcina, Molina, Hist nat. du Chili, traduct. franç., pag. 260. — Pennant. Shaw. Ce phoque à oreilles ressemble à l’urigne (espeC£ sans oreilles que nousn’avons pas admise) par la figure» le poil et la manière de vivre; mais il en diffère par son museau plus alongé et plus rapproché du groin du CO7 chon. | PHOQUES FOSSILES. M. Cuvier est le seul auteuf qui ait fait mention de véritables ossemens de phoquf enfouis dans les couches de la terre. Ceux dont Espe" a donné la description comme tels, et qu’il avoit retit? des cavernes de la Franconie, appartiennent tous à €? carnassiers terrestres. Ce savant mentionne ,-dans ses Mémoires sur maux fossiles , deux os de phoques, qui consistent A7 la partie supérieure d’un humérus et dans la partie inf rieure d'un autre plus petit. Le premier venoit A phoque à peu près deux fois et demie aussi grand qe notre phoque commun, et le second, d’un phoque u peu plus petit que le premier. -a “Ils ont été trouvés l’un et l’autre dans des couché marines et coquillières, avec des débris de lamantiné < de dauphins, aux environs d'Angers , par feu le pro ES seur Renou. R les ant” danS 7 CARACT. Formule dentaire : incis, 2, canin, —— Q 0—0 Rosmarus , Scopoli, Manati , Bodd. pe 5—5 m i eu olaires ae ASS 24. … Jncisives , deux petites supérieures ; dans le A ape pe , À à Jeune âge seulement , et présentant la forme des molaires, Canines supérieures ou défenses énormes, plus ds et que la tête, ovales, comprimées latéra- -|'ément, arquées en en bas, obruses à l’extré- \mité, ayant l’ivoire intérieur granuleux et très- dur, et non formé de lignes courbes et entre- croisées comme ivoire de Péléphant. Molaires supérieures assez petites, à peu près cylindriques, et à couronne simple et tronquée ‘obliquement, dont les trois premières sont plus internes que les autres, la troisième étant la plus grande et la cinquième la plus petite (1); mo- laires inférieures de même forme que celles d’en haut, et diminuant de grosseur depuis l’anté- neure jusqu'à la dernière. Corps alongé et conique, comme celui des phoques. À : Tête ronde; museau très-renflé. Point d'oreilles externes. Queue fort courte. Pieds antérieurs où nageoires, comme ceux des phoques, à cinq doigts armés d'ongles falcu- laires très-courts. | an Pieds postérieurs tout-à-fait dans la direction du corps, horizontaux , à cinq doigts réunis par la peau, dont les deux externes sont les plus longs. | 388°, Esp. MORSE CHEVAL-MARIN, trichechus TOsMmarus. (Encycl. pl. 112. fig. 1.) Trichechus mana- tus , Linn. Erxleb, — Trichechus rosmarus s Gmel. — Odobenus, Briss. Quadr. 48. — Equus - marinus , Rai, Syn. quadr. pag. 191. — Manati trichechus , Bodd. Elench. anim. pag. 173.— Le morse, Buff. Hist. nat. tom. 13. pl. $4:— Cook, 3°. Voy. tom. 3. pag. 262 pl. 8.—Vul- airement, vache marine , cheval marin s béte à la grande dent , etc. | Car. ESSENT. Levre très-renflée > avec de. fortes RE S - x (1) Deux de ces dents tombent au bout d'un certain, emps, A ; s ; MAMMALOGIE. | 285 moustaches; deux énormes canines dirigées en des- sous; poil très-rare sur le corps, court et rous- SÂLTE. k DımENs. (D’après Daubent.) Longueur pied. pouc. lig. totale du corps , mesuré depuis le bout | du museau jusqu’à l’origine de la queue. 15 >» > — des pieds de devant .......e... E 7 Long. des pieds de derrière ....... I I — de la queue....:............. 9 4 a _— du plus grand ongle ...... PSS TE e — des défenses hors de la bouche.. » II Hauteur du muffle ............... > $ Diftance de ce muffle aux pieds de ; RE Er AT TRE APM et TT 3 _» — des pieds de devant aux pieds de AT nee san és E ce care met 65 a © Nota. Le morse atteint jusqu'à 18 pieds de lon- gueur, et 10 à 12 pieds de circonférence . Descripr. Tête moyenne, relativement à la grosseur du corps, arrondie, obtuse ; narines en croissant ; os maxillaires et partie antérieure de la tête très-renflés ; soïes des moustaches apla- ties, ayant deux tiers dé ligne de largeur sur ‘un tiers d'épaisseur à leur base, sortant de trous qui se remarquent sur la lèvre supérieure, très- rapprochés les uns des autres ; bouche assez pe- tite, armée de défenses recourbées en dessous, ea / Pad qui ont, dans quelques individus , jusqu’à deux pieds de longueur, et qui convergent un peu en- trelles par leur pointe; yeux petits, brilians ; otifices des oreilles très en arrière; corps plus ‘épais à la poitrine: qu'ailleurs et diminuant jus- qu’à la queue qui, comparativement, a plus de longueur que celle des phoques; cou court et épais ; peau très-épaisse, muqueuse, noirâtre , avec quelques poils très-rares, courts, rudes, roussâtres ou bruns, se remarquant plutôt sur les jambes qu'ailleurs ; pieds postérieurs très-larges ; quatre mamelles ventrales; pénis du mâle long et assez grêle. HABIT. Les habitudes naturelles des morses sont absolument semblables à celles des grands pho- ques. Comme eux, ils paroïssent vivre de proie, - mais la forme de leurs dents semble indiquer qu'ils peuvent se nourrir aussi de substances vé- gérales et probablement de fucus. Leur estomac est semblable à celui de ces amphibies. Ils vivent en troupes composées de plus de cent individus. Les femelles mettent bas en hiver sur la terre ou sur la glace, et ne produisent ordinairement qu'un petir,qui est, en naissant, déjà aussi gros qu'un cochon d'un an. PATRIE. Les morses se trouvent abondamment dans l'Océan atlantique septentrional et dans les te 254 égions polaires de l'Océan Pacifique, On n'en connoït bien encore qu’une espèce ; cependant , d’après la remarque de Shaw, il ne seroit pas impossible que chacune de ces grandes mers eùt la sienne propre. La différence de ces espèces consisteroit dans la grosseur plus ou moins con- sidérable, et dans la direction plus ou moins convergence des défenses. Ils sont communs au Spitzberg, plus rares au Groenland; on en trouve aussi à la baie d'Hudson er près de l'Islande et de la Nou velle-Zemble, Cook en a rencontré au pays des T'schukrchis, On chasse ces animaux pour se procurer leur grasse, leur peau et leurs défenses, dont l'ivoire, plus dur et plus homogène que celui de j'élé- phant, a la propriété de ne pas jaunir avec le temps. ; QUATRIÈME FAMILLE. - MARSUPIAUX, marsupialia (1). CARACT. Naissance des petits prématurée, Sou- vent une poche formée par un repli de la peau de l'abdomen dans les femelles, renfermant les mamelles ; et destinée à recevoir les petits après leur naissance, D'autres fois, des plis latéraux , -sorte de rudimens de certe poche. Des os marsupiaux dans les deux sexes (2). Scrotum et testicules situés en avant de la verge, dont le gland est ordinairement bifurqué ; matrice communiquant avec le vagin par deux canaux très-étroits. Pouce du pied de derrière tantôt nul, tantôt fort distinct, sans ongle et opposable aux autres doigts. Système dentaire wès-différent dansiles divers genres; les canines manquant quelquefois à l’une -des mächoires ou aux deux ; incisives variant de- (1) Les marsupiaux, si semblables entr'eux sous le rapport du mode de génération, présentent, sous celui des organes de la nutrition, des différences nombreuses. Leur système- dentaire en particulier offre une série qui mène successivement et sans hiatus depuis celui des carnassiers insectivores jusqu'à celui des rongeurs. M. de Blainville, dans sa classification, en fait une sous-classe. M. Cuvier, dans son Règne animal, fait aussi observer que ces animaux pourraient être subdivi- sés, Sous le rapport du système dentaire, en divers groupes Qui correspondroïient assez exactement à ceux qu'on a distingués parmi les -quadrupèdes proprement dits. (2) Ces os situés en ayant du pubis, sont alongés et plats ; leur pointe se dirige vers l’ombilic. | MAMMALOGIE. ki a ?, z s ré puis deux jusqu’à dix ; le plus souvent en nomb différent aux deux mâchoires. , to 7 a t PATRIE. L'Amérique, la Nouvelle Hollande € les îles de la Sonde. petites I. DIVISION. De longues canines et de yi minaté incisivés aux deux måchoires; poche abdo des femelles manquant quelquefois. LXVII. GENRE: DIDELPHE, didelphis. Linn. Erxleb. Bodd- - Cuv. Geoff. Illig. 1— i 12 can. ——» CARACT. Formule dentaire : incis. Fi ELA Fe sa 6 molaires 2—7 où. ne AT For Incisives supérieures petites ; les deux intet- médiaires un peu plus longues et séparées des autres ; les inférieures très-petites, presqu'égaless un peu comprimées et obtuses, | soou48 (1). Canines fortes, comprimées er un peu déjerées en dehors ; les inférieures moins grosses que leS supérieures. : Molaires supérieures; les trois premières, faus- ses , triangulaires , comprimées, l’antérieute étant beaucoup plus petite et séparée des autres les postérieures à couronne garnie de dentelures et de pointes aiguës. Molaires inférieures ; 185 quatre premières fausses ; les trois autres à cou- ronne garnie de pointes. Téte longue, conique; museau très-pointui gueule très-fendue. | Yeux placés très-haut, obliques. Oreilles grandes, très-minces, presque nues» arrondies dans leurs contours. FE Langue ciliée sur les bords et hérissée de pa“ pilles cornées. : Moustaches longues et nombreuses, Cing doigts séparés à tous les pieds ; pouce de ceux de derrière (qui sont plancigrades) fott» assez long, opposable et sans ongle; ongles des autres doigts crochus. j Queue assez longue, ronde, écailleuse et dé- pourvue de poils dans la plus grande partie de son étendue, | Poil qui couvre le corps assez serré, souvent de deux sortes, LE (1 De tous les mammifères terrestres connus ; ces marsupiiux sont ceux qui ont le plus de dents. ÆEstomac simple et petit; cœcum médiocre, non boursoufflé, Haprr. Animaux analogues aux martes, par leur manière de vivre, mais peu actifs et nocturnes ; se tenant cachés pendant le jour dans des buis- Sons épais ec sur Les branches des arbres; se nour- tissant de petits oiseaux, d'œufs, de reptiles, ' d'insectes et de fruits ; suçant le sang des ani- Maux qu'ils tuent, comme les fouines, et faisant, dans les basses-cours où ils pénètrent, les mêmes dégâts que ces carnassiers, en étranglant les pou- es et les autres oiseaux domestiques; répandant Une odeur désagréable, qui est celle de leur Urine, surtout lorsqu'on les inquiète ; faisant en- ` tendre une voix sourde et basse ; etc. Petits assez nombreux, naissant à létat d'em- tyon, à péine formés, sans yeux ni oreilles dis- tincts, avec des rudimens de membres et de Queue, sans cordon ou de traces de cordon om- bilical, er s’attachant immédiatement aux ma- melles de la mère, soir que celles-ci soient ren- fermées dans un sac ventral, soit qu’elles soient placées dans un sillon peu profond et longitudi- nal de la peau (1), se développant peu à peu. otsqu'ils sont un peu grands ils se réfugient, orsqu'ils craignent quelque danger , dans la po- che où ils ont été allaités, ou montent sur le dos de leur mère, en entourant sa queue de la leur. PATRIE; L'Amérique, mais particulièrement l'A- mérique méridionale. T Espèces dont les femelles ont une poche sous le Ventre pour recevoir les petits après leur naissance, 339°, Esp, DIDELPHE A OREILLES BICOLORES, didelphis virginiana. (Encycl. pl. 246. suppl. 7. fig. 1.) Manicou , onnaterre, Encycl. pl. 24. fig. 6. — Opossum des Américains, didelphis virginiana , Penn. Gmel, —Sarigue des Illinois , Buff. Suppl. tom 6. pl. 33. — Surigue à long poil, ibid, tom. 6. pl. 34.— Didelphe virginien s Lacép. — Micouré rs | , (1) On n'a jamais pu observer comment les petits . Stolent transportés aux mamelons. On ne conçoit pas Comment l'animal peut les placer dans sa poche ventrale, Attendu leur débilité et leur pétitesse extrême. Ils sont Bros comme des mouches et très-mous. On a pensé qu’il AVoit peut-être une communication directe de l'uterus aux mamelles, et que ces petits naissoient par les mame- lons. Mais cette assertion n'a été démontrée Jusqu'à Présent par aucun fait positifs as MAMMALOGIE. 255 premier, d Azara, Quadr, du Paraguay, trad. franc. tom. 1. pag. 244. — Virginian opossum , Shaw, tom. I, part, 2, pl 107. CAR. ESSENT. Pelage laineux , mêlé de blanc et de noërâtre, traversé par des soies blanches ; oreilles mi-parties de noir et de blanc; tête presque toute blanche, Drmens. Taille d’un char, Longueur du pied. pouc. lig. Minis rrsins PE FE Mr: ; t — de la queue .................. » IL + — dela têre ...,...,...4. USER AE CAS ME POELE rase et vds casses 6 » $ 2 DESCRIPT. Corps assez épais; tête très-pointue ; chanfrein droit; narines séparées par une rainure verticale ; pelage composé de poils laineux er feutrés, d'un blanc sale près de la peau, bruns à l'extrémité, et traversé par des poils plus longs et le plus souvent blancs; teinte générale plus foncée au dos qu'ailleurs; tête blanche ; tour des yeux et oreilles à leur base d’une couleur brune, ces dernières blanchâtres à l'extrémité ; pattes brunes ; ventre blanc; queue velue dans son premier quart, blanchâtre et couverte d'é- cailles dans le reste de sa longueur; mamelles des femelles au nombre de treize, douze dispo- sées en cercle et une centrale, | HABIT. Se tient dans les bois er les champs; pénètre pendant la nuit dans les habitations et y tue les volailles, Sa démarche est très-lente, Ses petits, en naissant, ne pèsent qu'un grain. [ls restent dans la poche de leur mère jusqu'à ce qu'ils aient atteint la taille d’une souris, et qu'ils soient recouverts de poils. Lorsqu'iis se hasar- denr à en sortir, ils ne s'éloignent pas, et y ren- trent au premier danger. Ils sont au nombre de quatorze à seize par portée. La gestation dure vingt-six jours , et les petits restent dans la poche environ cinquante jours après leur narssance. Ce n’est qu’au bout de ce temps que leurs yeux s'ouvrent. £ : A : PATRIE. Toute l'Amérique basse et orientale depuis le Paraguay jusqu’au pays des Illinois. Il existe dans les Etats-Unis méridionaux. 390. Esp. DIDELPHE CRABIER , didelphis can- CHYOTE : :. 4 | i (Encyclop. pl 21. fig. 3.) Grand philandre oriental de Séba.— Didelphis marsupialis.— Di- delphis cancrivora , Linn. Gmel.—Crabier, Buf. Suppl. 3. pl. 54. (le måle) — Didelphis carcino- pkaga , Boddaert (la femelle.) — Grand sarigue hissi E E Lora + or avi cel EE ne ia ~ sde 0 -=w 256 MAMMALOGIE. de Cayenne et du Brésil. — Piaur ou puant des habitans de Cayenne. Fe CAR, ESSENT. Pelage jaunâtre terne , mêlé de bru- nâtre et traversé par des soies brunes ; chanfrein brun, : Dimes. Longueur du corps entier, me- pied. pous., lig. _suré depuis le bout du nez jusqu’à Pori- ` gine de la queue .... I E — dela queue.... Le À +. Hauteur du train de devant ....... > 3 — du train de derrière.....,..... » 6 DESCRIPT. Très-semblable au précédent par la grosseur du corps, la longueur et la forme de la tête; mais il en diffère par-les couleurs du pe- lage , qui a cependant cela d'analogue, qu'il est laineux et traversé de grands poils roides; les poils laineux étant d’un jaune sale à leur pointe, tandis que les soyeux sont bruns ; ces derniers étant plus nombreux sur les cuisses et l'épine du dos que partout ailleurs, et longs de deux à trois pouces; poils des côtés du corps d’un blanc- jaune, ainsi que ceux du ventre ; pattes brunes; une ligne longitudinale de la même couleur sur le chanfrein ; oreilles d’un blanc-jaunâtre , uni- forme, un peu mêlé de brun vers leur base ; queue brune dans le premier tiers de sa longueur, blanche er nue dans le reste. Femelle n'ayant, dit-on, que huit mamelles disposées en ellipse. HABIT. En général semblables à celles de l'espèce précédente. On assure que le crabier habite, de préférence ; les paleruviers et autres endroits i marécageux, et qu'il se nourrit de petits oiseaux, de reptiles et d'insectes, mais que les crabes : sont sa principale nourriture, et que c'est ce qui lui a valu le nom qu'il porte (1). Pris jeune, cet animal s’apprivoise facilement, et on le nourrit avec toutes sortes d’alimens. PATRIE. Il est commun à Cayenne et à Surinam. 391°. Esp. DIDELPHE QUATRE-ŒIL, didelphis OPOSSUM., (Encycl. pl. 23. fig. 2.) Didelphis opossum , | Linn: Gmel. Erxleb. Bodd. — Sarigue ou opos- | sum, Buf. tom. 10. pl. 45 et 46. — Philander , Séba, tom, 1. pl. 36.—Molucca opossum , Penn. et Shaw, Gen. zool, tom, 1. part. 2. pl, 108,.— Carigueia des Brasiliens. CAR. ESSENT. Pelage châtain ou fauve én dessus, blanchâtre en dessous; une tache jaune pâle au cena (1) Ainsi qu'une espèce de raton et une espèce de chien. ( Voyez ces genres et les espèces numérotées 262 &t 299) | x $ ; ; A dessus de chaque œil ; queue velue dans une par" de sa longueur. Dimexs. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. " suré depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue.......... “vive 3 — de la tête , depuis le bout du mu- seau jusqu’à l'occiput............... = des OrCIIes sps se vonsess ce dela queue. .......... 0. — de Pavant-bras, depuis le coude juga pogei sus à Lpo di es ou as à — depuis le poignet jusqu’au bout des doigts... ie SC — de la jambe, depuis le genou jus- qu’au talon a Eee z — depuis le talon jusqu’au bout des OHLles à + nas 5 sort versa ent in © PET DESCRIPT. Tête pointue; chanfrein, front € sommet de la tête sur une même ligne ; oreilles grandes, rondeë et minces ; pelage d’un brun- roussatre mêlé de gris en dessus depuis le bout GP museau jusqu’à la partie écailleuse de la queué» ainsi que sur la face externe de la cuisse, de jambe, du bras et d’une partie de l’avant-bra$s tête d'un brun plus roussarre que les autres paf” ties ; poils de la base des oreilles, d’un blas? sale; une tache de cette même couleur de ch27 que côté de la tête au-devant de l'oreille et 21° dessus de l'œil; bout du museau, lèvre supë” rieure, face interne du bras, de lavant-bras s de la cuisse et de la jambe, et une partie € la face externe de l’avant-bras , les quatre pieds en entier et toute la face inférieure de l'animal , depuis le bout du museau jusqu’à l’origine de + queue, d'un blanc sale ; ventre présentant quel- ques teintes roussâtres ; queue revêtue de pos de la couleur de ceux du dos, dans une longuet" de deux pouces et demi depuis son origine, son extrémité écailleuse en partie brune et blancha- tre ; cinq ou sept mamelles dans la poche de. #4 femelle, placées sur une glande mammaire Jon” gue de deux pouces et d’une manière symétil” que , l'impaire étant, dans le premier cas , de milieu des quatre autres, et dans le second, 4° - milieu des quatre antérieures, ( Daubent. ) $- Les femelles sont un peu plus rousses que le mâles. = ` e ni HABIT. Cette espèce , une des plus anciennemt connue, a des mœurs très-semblables à celles € précédens. ; + u” PATRIE. Cayenne, et sans doute plusieurs Pie 1e mieis tres régions chaudes de PAmérigt 3 ++ Epe” dionale, MAMMALOGIE 257 4 " . a se o = . TT Espèces dont les femelles n’ont point de poche , moins aigu ; point de rainure entre les narines ; mais seulement un repli longitudinal de la peau queue si grosse à sa racine, qu'elle semble être de chaque côté du ventre. la continuation du corps, velue dans un peu plus du tiers de son étendue, à partir de son origine, 3 e . : 392". Esp. DIDELPHE NUDICAUDE, didelphis : ri en | i et présentant aans le reste aes pois rares -Courts auhia et noirs, naissant entre les écailles, qui sont nol- | | Abuse RU peu de. pom res aussi , excepté PEES pouce et Pa de l'ex- | va THis Ka „€ idi 2e 3 p à : trémité cù ils sont blancs; dessous de l'œil canelle E eA PP E FEES à clair, d'où cette couleur, parvenue à l'angle de ne: À | la bouche, s'étend sur la partie inférieure de la ESCRIPT. Pelage gris-brun en dessus , blanchâtre tête et sur tout le dessus de l'animal ; les quatre en dessous; une tache jaune-paille sur chaque œil; | . pieds et la face, depuis les yeux jusqu'au bout | queue plus longue que le corps , et nue dans toute du museau, de couleur foncée ; le reste du pelage, Son étendue. sans exception, différant peu de la couleur de la Dimens, Longueur du corps, 9 pouces environ ; queue etite souris des maisons ; poil de la longueur un quart plus longue. AS | de celui du rat. Femelle ne différant du mâle ESCRIPT. Formes générales du corps et couleur qu'en ce que le canelle clair (fauve ) de celui-ci i du pelage comme dans le didelphe quatre-œil ; est remplacé chez elle par du blanc un peu jau- : point de poils blancs à la base des oreilles ; queue nâtre ; deux plis en ellipse entre les jambes, très-[ongue, nue dès sa base er très-légèrement avec les mamelles situées en avant dans le con- tachetée de brun. tour d’une autre ellipse, concentrique et longue. Nora. Cette espèce a été constatée par M. Geof- ( D’ Azara.) (1). froy, sur un individu femelle qui présentoit les deux plis longitudinaux de la peau du ventre, qui caractérisent la division des didelphes dans la- quelle nous la plaçons. Les petits de cette femelle étoient encore attachés aux mamelons. D S = é < : Ha privoiser jusqu a un Certain point, Iis nont pas p ABIT. Inconnues. E S la mauvaise odeur particulière aux espèces de ce ATRIE. Cayenne, gente. ~ ET PATRIE. Le Paraguay. HABIT. Il est carnassier comme les autres didel- phes. D’Azara en a vu un tuer un perroquet, et un autre manger la tête d’une souris morte qu'on lui avoit donnée. En captivité, ils se laissent ap- 393°, Esp. DIDELPHE A GROSSE QUEUE, didel- Phis crassicaudata. 394°. Esp. DIDELPHE CAYOPOLLIN, didelphis (Non figuré.) Micouré troisième ou micouré | cayopollin. à grosse queue, d'Azara, Essai sur l'hist. des quadr, du Paraguay, trad. franç. tom. 1. pag. 284. — Didelphis crassicaudata , Desm. nouv. Dict. d'Hist. nat. 2°, édit. tom. 9. pag. 425. Can. ESSENT. Pelage fauve ou canelle en dessus ; plus clair sur l'œil ; les pieds et la face de couleur foncée ; queue à peu prés de la longueur di COrps > (Encyclop. pl. 24. fig. 5.) Mus africanus cayopollin dictus, Séba, Thes. tom. 1. pl. 55. — Didelphis cayopollin, Linn. Gmel. Bodd. — Didelphis murina, Erxleb.—Philander africanus, Briss Regn. anim. pag. 296.0. 6. — Le cayopol- lin , Buff. tom. 10. pag, 350. pl. 5 $- très-ørosse à sa base, et couverte de poils dans | CAR. ESSENT., Pelage d’un gris-fauve en dessus et Son premier tiers. d’un blanc-jaunâtre en dessous; tour des yeux et Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. une bande sur le nez, bruns; queue tachetée de ioa depuis te bout du museau- jusqu à noirátre , beaucoup plus longue que le corps. PASS AE IA QUEUE sesseasererestet I » 3 SA ia queue ..... RE re al E OTP a ; ca- 1 z Sicontéreace deia queued ams 6 | () Dans la femelle décrite par d'Azur, à y avoi — du corps , après les pattes de de- : quatre mamelles d'un côté, deux seulement de l’autre, et LUTTER Sa vit sie 0 De ©: FU CR ae POINT AU milieu. Cette singularité, joinre De 7 . : > à quelques remarques qui nou RTE Li ESCRIPT, Oreilles plus petites, moins DRE CR AE S GNOE DS UE particulières, nous | és ; i one portent à penser que dans ces animaux les mamelons ne peu plus droites que dans les autres ESPÈCES j MU | se développent qu'au temps de PaMaitement , er seule- = P s è A re , ` . NENE: sceau moins plat vers le haut, moins long et aussi | ment en nombre pareil à celui des petits. 258 Dimens: Plus grand que l'espèce suivante (le marmose), à peu près de la taille du rar surmulor. Longueur du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite, depuis le bout du nez jusqu’à Panus...,................. mE 3 — de la tête, depuis le bout du museau jusqu'à l’occiput ............ — des oreilles ......... — de la queue.................. — de l'avant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet.....s............. — depuis le poignet jusqu'au bout RES DÉS es era ste deu vies À er ne — de la jambe, depuis le genou jus- qu'autalon..............,........ — depuis le talon jusqu'au bout des e a a cel CNET LME we à E esse DESCRIPT. Assez semblable au didelphe marmose par la proportion du corps, excepté le museau qui est plus épais, les oreilles qui sont plus grandes et la queue qui a plus de longueur. Yeux légèrement bordés de noirâtre ; chanfrein marqué dans son milieu d'une ligne longitudi- nale brune et d'un gris-cendré sur les côtés ; front, sommet de la tête, occiput, dessus et côtés du cou, épaules, dos, côtés du corps, croupe, partie de la queue revêtue de poil, face externe du btas, de l’avant-bras, de la cuisse et de la jambe, dessus du métacatpe et du métatarse d'une couleur mêlée de fauve et de gris, chaque poil étant de couleur cendrée sur la plus grande partie de sa longueur, depuis la racine, et sa pointe ayant une couleur fauve ou grise; le fauve dominant sur locciput et le cou; côtés de la tête, mâchoire inférieure, gorge, dessous du cou , poitrine, ventre, face interne du bras, de l’avant-bras, de la cuisse et de la jambe, de couleur jaunâtre très-pale et presque blanchâtre; oreilles nues à leur face interne; moustaches longues de quinze lignes; queue couverte de poils sur la longueur d’un pouce dix lignes, de- puis son origine, le restre étant à proportion plus grandes que celles de la mar- mose, et parsemé de quelques petits poils ; par- tie de la queue variée de brun et de jaunâtre, la A pointe en étant de cette dernière couleur ; scro- tum du måle pendant d'un pouceenviron.({Daub.) — Six molaires supérieures, dont la première très-petite et mousse, et collée contre la ca- nine ; la seconde fort longue, conique , aiguë, comprimée, et les quatre autres semblables, tri- quetres, dont l’antérieure est un peu plus petite ; sept molaires inférieures, la première extrême- ment petite, la seconde encore plus haute que sa correspondante de la mâchoire d'en haur; les w pe revêtu d'écailles MAMMALOGIE. cinq dernières comme celles des autres espèces de didelohes. 5 ; Nota. On doit rapporter à cette espèce le phi- landre de Surinam de.Séba , — Buffon , tom. 1$» pag. 157 (Encycl. pl. 23. fig. 4.), dont la queu? de la femelle ne présente pas, selon cet auteuf, les raches que Pon voit sur celle du mâle. Le nom de cayopollin (Fernand. Hist. nov. Hispan.’ pag. 10 ) ést celui d’un didelphe du Mexique voisin de celui-ci, mais à ventre et à pieds blancs, et c’est assez arbitrairement, comme le remarque M. Cuvier, qu'on l’a donné à l'espèce que nous décrivons, 395°. Esp. DIDELPHE LAINEUX, didelphis lani- era. | fe (Non figuré.) Micouré second ou micouré lat- neux, d’ Azara, Ess. sur Hist. nat, des quadr. 40 Parag. tom. 1. pag. 27 5.—Didelphis cayopollin: Desm. nouv. Dict. d' Hist. nat. tom. 9. pag: 427” CAR. ESSENT. Pelage laineux , couleur de tabat d’Espagne en dessus et d’un blanchâtre dominan? en dessous ; queue presque triangulaire à sa past» beaucoup plus longue que le corps, et nue en dessu _ dans son dernier tiers seulement. DiMENS. Longueur du corps, depuis le pied. pouc. lis” bout du museau jusqu'à l'origine de FE QUES ER TUE eu AU Pvc sde DUR 1 EE à votre ci ass rot M NES OP TIC UE Fiori 2 DESCRIPT. ( Måle.) Tête longue de cinq pouces trois lignes , et large entre les oreilles d’un poues six lignes, allant en pointe jusqu'au museat» qui est nu, blanchâtre, et marqué d’une raint? -qui sépare les deux narines, dont louverture €s% en demi-lune; moustaches fines , très-longu®s » noires et divergentes; iris fauve (couleur % laine de vigagne}; oreilles de moitié moi larges que hautes, un peu pendantes, sans pO! en dedans et jusqu’à leur moitié en dehors, t16% minces, elliptiques, d’une teinte violette, 29° une saillie ou tragus en avant; dix incisives SUP” rieures, dont les deux du milieu un peu plus lon gues et plus fortes que les autres, er marqué®? d’un creux à la pointe ; dix (sans doute huit) 1” cisives inférieures, qui, de quatre en quna laissent un espace que remplissent les deux Jon” gues incisives d'en haut (c’est-à-dire, qu'il #7 un vide entre les intermédiaires); canines Se: périeures plus grandes que les inférieures; w condes canines supérieures et inférieures PE mières fausses molaires) plus petites que les pr mières et écartées; seize molaires (cesta AE vingt) en tout?; queue couverte en dessus _ a poils jusqu'aux deux tiers de sa longueur, eten dessous jusqu’au quart, la partie nue se prolon- ant en pointe sous cette face; scrotum nu, lanc-bleuâtre, long de dix lignes, renfermant des testicules très-comprimés } partie postérieure de la tête , face externe des jambes de devant et des jambes de derrière, face antérieure de'ces dernières et tarse, de couleur de tabac d'Es- pagne; dos de la mème couleur, quoique plus Opaque ; reste du corps d’un brun clair, le blanc ominant beaucoup dans les parties inférieures Et entre les quatre jambes ; tour de l'œil d’un ca- nelle ardent (fauve vif); dessus de la têre d’un run clair; une petite raie brune naïssant-du Museau et suivant le milieu du front pour finir à *Occiput; partie nue de la queue blanchätre. | Poil de la face très-court ; celui du dos, de la Queue et de la partie postérieure des jambes de derrière, long d’un pouce, très-serré , laineux et doux. (D’Azara.) Nota. Selon une description du même ani- Mal donnée par un ami de d’Azara, le poil blan- châtre des parties inférieures avoit sa racine azu- tée (gris d'ardoise); le pelage en dessus bai- Châtain, plus vif sur la tête , dans le contour des Yeux, sur les côtés du cou et aux faces exté- teures des quatre jambes; sut le front, entre les Yeux, dans le sens de la longueur, on remar- Quoit une ombre noire; l'œil étoit rougeâtre et la pupille longue. On ne sait si la femelle de Cette espèce a des plis ou une poche ventrale, ABIT. Inconnues. Il n'a pas l'odeur désagréable des autres didelphes. ATRIE, Deux seuls individus de cette espèce ont été observés au Paraguay. L'un avoir été pris dans le Caapeza, à cinquante lieues de la cité de Assomption ; et l’autre, dans les champs du Village de Sainte-Marie de la Foi. 396°, Esp. DIDELPHE MARMOSE, didelphis mu- rina, (Encyclop. pl. 24. fg. 3 et 4.) Mus sylvestris americanus , Séba, Mus. tom, 1. tab. 31. fig. 1 et 2, — Marmose, Buf. Hist. nat. tom. 10. PL $2 er $3. — Didelphis murina , Linn. Gmel. Erxleb, Bodd. — Schreb. tab. 149, —— Philander americanus , Briss. Regn. anim. pag. 291. ng. — Taibi des Brasiliens. — Rat des bois ,'à ayenne, R. ESSENT. Pelage d’un gris fauve en dessus, Un Jaunâtre pâle, presque blanc, en dessous; yeux Placés dans le milieu d’un trait brun; queue d’une # MAMMALOGIE. | 259 seule couleur ; longue comme le corps , entièrement nue. DIMENS. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. lig. suré depuis le bout du museau jusqu’à P origine de la queue .... Mills dk ss © — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l'occiput ....... sin REA. —- des oreilles. ....:,.,.. aA 5 (n° 9 — dela queue............... : 2 27 — de lavant-bras, depuis le coude Jusqu’au poignet .......:..... OST RÉ D LS OR. — depuis le poignet jusqu’au boût dOS ODEs iii: Lin eee es dE. pE SAT . …— de la jambe, depuis le poignet jusqu’au talon. ...... ENST A NP PTS | — depuis lestalon jusqu’au bout des ongles... esa rss SUIS ESS TE PME, ER à DESCRIPT. Semblable, pour ses formes générales, au didelphe cayopollin ; mais ayant le museau plus pointu, les oreilles moins arrondies et le sommet de la tête un peu plus convexe; yeux situés au milieu d’une bande noirâtre, qui est plus large en avant et sur la paupière supérieure qu'en arrière et sur la paupière inférieure; place d’où sortent les moustaches, de couleur brune ; sommet de la tête , occiput , dessus et côtés du cou, épaules, dos, partie supérieure des côtés du corps, croupe, origine de la queue, face externe bras, de l’avant-bras, de la cuisse et de la jambe, de couleur mêlée de cendré et de fauve (résultant de ce que chaque poil de ces parties, cendré sur la plus grande partie de sa longueur, est terminé de fauve); lèvre supérieure , depuis les moustaches jusqu'aux coins de la bouche, côtés de la tête, mâchoire inférieure , gorge, poitrine, ventre, bas des côtés du corps, face interne du bras, de l’avant-bras, de la cuisse et de la jambe, d’une couleur blanchâtre, légère- ment teinte de fauve, sur les cotés du corps et du cou, entre le cendré fauve de la partie supé- rieure du corps et la couleur blanchätre de la partie inférieure ; entre-deux des yeux et chan- frein de couleur fauve ; queue revêtue de poils, seulement sur une longueur de trois lignes , et tout le reste garni de fort petites écailles ; poil des pieds très-court, de couleur blanchätre, très- légèrement fauve. Teinte fauve du pelage plus où moins foncée dans quelques individus, Quatorze mamelons dans les femelles , placés entre les deux plis de la peau des aines Nota. C'est peut-être à cette espèce qu'il convient de rapporter le micouré quatrième ou mi- couré a longue queue de d Azara, dont la queue avoit cependant un cinquième de longueur de plus que celle de la marmose, et dont le pelage KK à + preng as -260 en dessus étoir d’un gris de souris. Cet animal n'avoit que quatre pouces de longueur; ses yeux étoient entourés de noir, er, en dehors de cette espèce d’anneau , on remarquoit un second cercle blanchâtre ; sa mâchoire inférieure, le dessous de sa tête er la partie antérieure des jambes de devant, étoient presque blancs , et le dessous du corps avoit partout une teinte blanche sale uni- forme. Il ne paroissoit pas adulte. Hagrr. La marmose , dont le nom adopté par Buf- -fon n’est qu'une altération du mot marmotte, que Séba lui donnoit, se trouve dans les bois, y vit comme les autres animaux du même genre, et y recherche de plus petites proies, Ses petits, dont le nombre est de dix à quatorze, s'attachent aux mamelles aussitôt après leur naissance, et y restent suspendus en grappe jusquà ce qu'ils Sotent un peu développés; alors ils montentsur le dos de leur mère, qui les transporte ainsi ayant sa queue enroulée avec la leur. Le micouré à longue queue du Paraguay se tient dans le creux des troncs d'arbres, dans les ro- seaux , les buissons, les haies vives, où il s'at- tache par la queue, Don Joseph de Casal, ami de d'Âgzara, dit que les différens individus de cette espèce ne diffèrent ni à raison du sexe, ni à raison de l'âge de celui dont nous avons"rap- porté la description, et que les femelles ont une poche abdominale, Si cela est ainsi, il deviendra nécéssaire de la distinguer comme formant une espèce particulière de la première division. PATRIE. La marmose se trouve à Cayenne et à Surinam. | ~ 397°. Esp. DIDELPHE TOUAN, didelphis tricolor. | (Non figuré dans PEncyclop.) Didelphis bra- chyura , Pallas, Act. petrop. ann. 1780. tom. 2. pag. 255. tab, ç. — Le touan, Baf. Hist. nat. - suppl, tom. 7. pli 4.— Didelphis tricolor, Geof. Collect. du Mus. d’hist, nar. 3 CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-noirâtre sur le dos, d'un roux vif tranché sur les flanis es blanc . en dessous ; queue fort courte ; velue à sa base. Dimens. Longueur du corps, depuis le pied pouc. lig. bout du museau jusquà l'origine de la ; queue .…, erea ET OS OU | — de la queue ice o ms. DESCRIPT, Oreilles médiocres, nues et de forme arrondie ; queue très-courte comparativement à celle des autres espèces de ce genre, vélue à sa base, et ensuite nue et écailleuse dans tout le reste de son étendue; dessus du corps, derrière e : n HABIT. et PATRIE. Inconnues: La collectio”, MAMMALOGIE. de la tête et poils de la base de la queue, nol- râtres ; joues, épaules, flancs, gorge, coté ext ii rieur des cuisses et pattes, d'un roux vif; ae trine et dessous du corps d’un blanc pur; PO doux et courts, ceux des flancs noirâtres Prés ©” corps et roux à la pointe ; ceux du dos aussi noi- rârres à la base, mais ayant un petit anneau blan châtre. Nota. M. d’ Azara, lors de son séjour à Pat!s» . a reconnu dans les individus de cette espèce 47 font partie de la collection du Muséum d’hisroifé naturelle de Paris, son micouré cinquième où Ps couré à queue courte, qui s’y rapporte en eHe assez exactement, à cela près que chez Jui ê ventre est fauve-blanchâtre au lieu d'être blant La femelle de cet animal a, selon le même 1% turaliste , quatorze mamelons entre les eë plis des aines, lesquels disparoissent pr complétement quand elle n’allaice plus. Le mal lorsqu'on l'irrite, répand une mauvaise odeur: „Fls vivent dans des trous sous terre. HABIT et PATRIE. Le touan se trouve à Cayenñ6s dans les bois, Sa femelle porte ses petits, au nombre de neuf à douze, attachés à ses m4” melons, comme le font d'ailleurs toutes les £% melles de didelphes de cette division. Le micos’? à queue courte a été trouvé près de Sainr-Ignaé” Gouazou au Paraguay. 398°, Esp. DIDELPHE BRACHYURE, didelphis brachyura. | (Non figuré dans l Encyclop. ) Mus sylvestris americana, femina, Séba, Mus. 1. pag: Sa tab. 31. — Didelphis brachyura , Gmel. Géo"! GAR. ESSENT. Pelage d’un roux foncé en dessus € sur les flancs , blanchâtre en dessous ; queue de 14 longueur de la moitié du corps. D:MENS. Longueur du corps = — de la queue. DESCRIPT. Couleur du pe en dessus, plus foncé queue très-crosse à sa base, de poils semblables à ceux du dos dans les tiers de son étendue. Ventre blanchâtre. ; Nora. Cette espèce a été confondue, Pi Gmelin, avec le D. brachyura de pam cause de la brièveté de sa queue, Elle en RES néanmoins par ce même caractère, puisque et queue est proportionnellement plus longue» par les couleurs de son pelage. i usse ios que sur les Aancsi | 5 couverte en des% deux du + > > s > ; z 4 55E € Muséum d'histoire naturelle de Paris pos MAMMALOGIE. LX VIII. GENRE. une femelle de cette espèce, qui est pourvue de deux glandes mammaires et de huit mame- lons | 399°, Esp. DIDELPHE NAIN , didelphis pusilla. { Non figuré.) Micouré sixième ou micouré nain , d'Azara, Essai sur l’histoire naturelle des quadrupèdes du Paraguay, trad. franç. tom. 1. pag. 304.— Didelphis pusilla, Desm.nouv, Dict, d'Hist. nat., 2°. édit., tom. 1. pag. 430. Can. ESSENT. Pelage gris de souris, obscur en dessus , blanchâtre en dessous ; queue plus longue ` Que le corps , toute nue et très-mince, de couleur ` blanchätre, GE > pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale du corps..... :» 3. — dela queue....:....,...s.. 2003 8 — de l'oreille , un peu moins dé ies 508] 6 Descripr. Oreilles assez droites et arrondies; moustaches très-fines; queue nue et écailleuse en totalité, plus mince proportionnellement que _ celle du micouré à longue queue. ( Voyez l'espèce 396.) Poil court et doux, comme celui de la Souris ; dessus de la tête et du dos, flancs er face z > , . £ ? extérieure des quatre membres d'ungris plombé, un peu plus obscur que le gris de souris; contour de l'œil noir et s’élargissant vers le grand angle ; sourcil blanchâtre et peu sensible, laissant entre lui et l’autre sourcil un espace triangulaire, obs- cur, peu remarquable ; une tache d’un blanc-jau- nâtre au-dessous de l'œil; mâchoire inférieure, dessous du corps et face intérieure des quatre membres blanchâtres et plus clairs que dans la Souris; queue blanchâtre; scrotum pendant, ayant la peau obscure et recouverte d'un petit duvet court et blanc. ( D’ Azara.) Nota. On n’a encore observé que le måle; ainsi on ne peut affirmer si cette espèce appar- tient à la division dans laquelle on la place, à cause de sa ressemblance générale avec celles qui en font partie. Dr: S Ham. Inconnues. PATRIE, Les jardins des Indiens du village de Saint- Ignace-Gouazoù au Paraguay (1). SRS | (1) Nous pensons que le nombre des didelphes s’aug- Mentera lorsque les naturalistes auront exploré intérieur du Paraguay, du Brésil et de la Nouvelle-Espagne ; €t dès à présent il y a lieu de croire qhe deux des oa € d'Azara, que nous n'avons pas sẹpares décidément des espèces dont nous les avons rapprochés, doivent être considérés comme en formant de particulières. . Diparpues rossires. Un petit squelette presqu'en- tler et des mâchoires séparées , trouves dans les lits de | #61 CHIRONECTE , chironectes, Illiger. | Didebphis, Geof. Cuv. Lutra, Bodd. Buff.. Zimmerm., ` E E, CAR. Formule dentaire: incis. =, 5 ?—? ` P 1 ble pi e 4 molaires, — ==? ( Probablement ṣo, comme dans les didelphes. ) = Canines assez fortés ; molaires antérieures pom- tues et tranchantes. I—TI CANIN, —— , 1 —1 Museau pointu. Yeux latéraux, Oreilles nues, membraneuses, arrondies. Pieds à cinq doigts, les postérieurs planrigra- des et palmés, avec le pouce sans ongle; tous les autres doigts armés d'ongles aigus et re- courbés. Queue:longue, cylindrique, nue, écailleuse et prenante. Une poche abdominale chez les femelles. 400°, Esp. CHIRONECTE YAPOCK, chironectes yapock, i (Non figuré dans l'Encyclop.) Petite loutre de la Guyane, Baff. Hist. hat. Suppl. tom. 3. pag. 159. pl. 22. — Lura memina, Zimmerm. eogr. zook p. 13-17--— Lutra memina, Bodd. Elench. anim. pag. 168. sp. 5. — Lya- pock, Cuv. Tabl. élém. des anim. — Ejusd. Regn. anim. tom, 1. pag, 174. CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus,- avec trois bandes transverses; grises , claires, interrompues dans leur milieu ; blanc en dessous. pierre à plâtre des environs de Paris , avec des débris de palaorherium & d’anoplotherturm , ont sufi à M. Cuvier, pour s'assurer qu’un didelphe avoit anciennement vécu sur le sol que nous habitons, en même temps que les ani- maux singuliers dont il a opéré la recomposition. Le squelette a montré les formes qui conviennent aux anj- maux de cette famille , et particulièrement les os marsu- piaux; les molaires à couronne triangulaire , armées de trois pointes en forme de crochets ou de pyramides triè- dres , ont fait reconnoitre qu'il appartenoit soit au genre didelphe ; soit au genre dasyure , et la composition des pieds de derrière a prouvé que c’étoit au premier ; parce que les traces delong pouce existoient. Par la taille, ce didelphe se rapprochoit surtout de la mannose, mais il présentoit des différences notables avec toutes les espèces dont on conserve les squelettes dans le Muséum de Paris, à raison des proportions des divers os dont il étoit composé. ` + -o a e — 269 Dimens. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à l’origine dela giele.. 2.1... — de la queue .….. Nota. Il y a des individus dont la longueur est d’un pied. DescRIPT. Tête pointue; museau assez fin; oreilles grandes er nues; pieds courts, les anté- rieurs à doigts séparés, les postérieurs à doigts palmés ; queue écailleuse , ronde, nue, si ce n’est à la face supérieure, et surtout à la base, où l’on voit des poils, Pelage, en dessus, d’un brun-noi- râtre, marqué de chaque côté de trois grandes taches transversales, grises, qui semblent for- mer autant de lignes interrompues par la couleur CRC rss ss see du milieu du dos; tête brune en dessus, avec une : tache blanchâtre derrière chaque œil; mousta- ches ayant un pouce de long, ainsi que les grands poils du dessus des yeux et ceux des tarses. Poils de deux sortes ; les plus courts doux et laineux ; les plus grands soyeux. HABIT. Le chironecte yapock vit sur le bord des eaux et nage avec facilité. Il y a lieu de présu- mer que ses mœurs ont de l’analogie avec celles _ des autres didelphes, à cela près de sa vie aqua- tique. PATRIE. Les bords de l’Yapock, grande nie de la Guyane (1). LXIX GENRE. DASYURE, dasyurus , Geoff. Cuv. Lacép. Illig. Didelphis, Shaw. CARACT. Formule dentaire : incis. 5 can, (2). molaires 2% pe 4 (1) M. Landorf, consul de Russie à Rio-Janeïiro au Brésil, nous a dit avoir trouvé près de cette résidence un chironecte long de deux pieds, dont le poucede derrière étoit compris dans la membrane comme les autres doigts, dont la queue étoit velue et non prenante, et dont le pe- lage très-doux, d’un gris uniforme , étoit marqué de deux bandes transversales sur la région des lombes. Il vivoit sur le bord des ruisseaux , dans les bois , et nageoit bien. (2). Une seule espèce offre une anomalie dans le nom- bre des incisives; c’est le dasyure ursin qui a, selon M. Harris , huit de ces dents à la mâchoire supérieure et dix à l'inférieure. Aussi M. Cuvier soupçonne-t-ilque cet “animal pourra former un nouveau genre lorsqu'il sera mieux connu. Une autre a deux molaires supérieures de moins. C'est le dasyure cynocéphale, MAMMALOG IE. Incisiyes petites et bien rangées. Canines assez grandes. Six molaires de chaque côté des mâchoires, dont les deux premières sont comprimées €£ tranchantes, et les quatre autres hérissées de pointes. Corps svelte, alongé. Téte conique ; museau pointu; gueule très-fen- due ; yeux moyens, vifs, Pieds antérieurs à cinq doigts, armés d'ongles crochus ; les postérieurs ayant quatre doigts on- guiculés et un pouce sans ongle, très-court, fort éloigné des autres doigts, et ne formant pouf ainsi dire qu’un simple tubercule. Queue longue et couverte de poils lâches. Une poche abdominale dans les femelles. HABIT. Les dasyures, très-voisins des didelphes par leur organisation, vivent comme eux 4° chair et d'insectes ; mais dépourvus de pouces r0- bustesaux pieds de derrière, et leur queue n'étant pas prenante , ilssont privés de la faculté de griw” per aux arbres, Ils furtent à la manière des gaartess et occupent parmi les marsupiaux, sous ce rap” port, la place de ces animaux, parmi les carni- vores digitigrades, Pendant le jourils se tiennent cachés dans les cavités des rochers ou des arbres et ce n'est que la nuit qu'ils poursuivent leut proie, qui consiste en ornithorhynques, en échid- nés, en insectes, etc. Ils mangentaussi la chatt “corrompue des phoques ou des cétacés qu viennent échouer sur les rivages de la mer. Trés- hardis et très-voraces, quelques-uns d’entr'eux s’introduisent dans les habitations des hommes et y dévorent tout ce qu'ils trouvent à leur con- venance. PATRIE. La Nouvelle-Hollande, la terre de Vai- Diémen. 401°, Esp. DASYURE CYNOCÉPHALE, dasyurus cynocephalus. ; Encyclop. pl. suppl, 7. £g. 3.) Dasyurus 7. | ee ed: WE X Get AY nocephalus , Geoff. Ann. Mus.tom. 15. p. 304 — Didelphis cynocephala , Harris, Trans. SO Linn: tom. g. ph 192 ; CAR, ESSENT. Pelage brun-jaunätre ; croupe x°” brée ; queue comprimée. ` Dimens. Longueur du corps , mesuré pied. po“: depuis le bout du nez jusqu'à Pori- -gine de la queue (mesure anglaise). — de la queue Hauteur au train de devant.....:.. — dutrain de derrière... ,:.,....,. 10 32 10 II MAMMALOGIE. Descrrpr. Deux molaires de moins à la mâchoire | Supérieure que dans les autres ‘espèces. Poil en général court, doux, tirant sur le brun-jaune obscur, plus pal e en Le et d’un gris foncé sur le d: seize bandes transversales, d’un noir de j jais, couvrant toute la croupe , parmi les- Quelles deux se prolongent sur les cuisses et sont conséquemment plus longues. Queue non -pre- nante, comprimée latéralement à sa base, coú-- Verte, en dessus, d'un poil doux et coutt, avec Ses côtés et sa és inférieure nue. Hasir. Il se tient dans les rochers, sur le bord de la mer, et se réfugie dans les cavités de ces tochers, Il est carnassier er chasse les échidnés. a forme comprimée de sa queue sembleroit in- dique, selon la remarque de M. Geoffroy, qu'il nage avec quelque facilité. PATRIE, La terre de Van-Diémen, ooe par M. Harris. où il a été S Esp: DASYURE URSIN, dasyurus ursinus. | (Encydl. pl s suppl. 7. fig. 6.) Dasyurus ursi- nus, Geof. Ann. Mus. tom. 15.p.305.—Didel. phis ursina , Harris, Trans. soc. Linn. tom. 9. PL 19,— Shaw, Gen. zoo!. tom. 1. pag. $ 04. CAR, ESSENT, Pelage noir; queue assez courte, légèrement prenante et nue en dessous. IMexs. Longueur totale du corps (me- pied. pouc. lig. Sure anglaise )......,..,.,.......ee I 6 » — delaqueue.................. 9 8 +» Descripr. Yeux petits et gris- -btuns; bouche large; huit fncisives à la “chose supérieure et dix 4 à l'inférieure; queue velue en dessus et lé- &èrement prenante ; talons calleux et longs ; pe- age formé de longs poils noirs, grossier, irré- gulièrement marqué d'une ou deux taches blan- P es répandues tantôt sur les épaules, tantôt. Sur le gosier ec la CHER 3 Harr. N Ne e quittant pas le bord de lamer, comme le précédent; s 'asseyant sut leur: train ri derrière et employant les mains pour porter leur nourri- ture à la-oueule. En captivité, montrant un Ca- ractère dote et querelleur. LA PATRIE, La terre de Van-Diémen, où a a été trouvé par M. Harris. 493°, Esp«D'ASYURE 4 LONGUE QUEUE, dasyu- TUS macrourus. (Encyclop. pl. suppl, 7. fig. ID crourus , Geoff. Ann. Mus tom. PRE US MA- -pag 3 58. ~ Fouine tacheté e (Spotted Main), Phil, p. Voyage à la Nouvelle-Holl lande. EE ef tacheté , Péron ñ et Lesueur s A‘ Oy age e a Te erres 263 australes, atlas, pl. 33:— Wiverra maculata , Shaw, Gen: kaol otii pag. 433. CAR. ESSENT, Pelage marron, móucheté de blanc ; queue également tachetée, DIMENS. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu'à Pori- gine de la queue... enr ri we 5 — de la queue, à peu près aussi... I 6. 2 | DESCRIPT. Museau assez fin et alongé; oreilles courtes} poil assez court, peu doux au toucher, d’un here marron parsemé de taches d’un blanc pur, variant de grandeur ; ventre d’un blanc sale; tête d’un roux-matron, plus clair que le dos; pattes antérieures jaunâtres; queue moins touf- fue que celle des autres dasyures , mouchetée de blanc comme lės côtés du corps. HagiT. Il habite sur les bords de la mer et se nourrit de la chair des cadavres de propos qu'elle jette sur le rivage. PATRIE, La Nouvelle-Hoïlande , aux environs du port Jackson. 404" Esp. DASYURE DE Maucé, dasyurus Maugei, .. . {Non figuré EE l'Encydl, ) Dasyuru is Mau- gi, Geoff. Ann. Musi tom. 3. pag. 359.—Da- syure gutté s Desm. nouveau Dict d'Hist. nat. a , édit. tom. 24. Tabl. méth. CAR. ESSENT. Pelage olivåtre , moucheté de blanc ; queue sans tache. Dimens. Longueur totale du corps, I pied 2 Eu DESCRIPT. Museau plus alongé et plus d délié que celui du dasyure à longue -quede ; oreilles plus grandes; pieds plus profondément divisés ; poil plus long et plus doux aë ‘toucher; robe oli- vâtre et ‘un peu roussatre en dessus , cendrée en dessous, ayant des taches blanches-de même grandeur, et répandues également: sur |e corps; queue olivâtre, sans taches; chaque poil du fond du pelage étant olivâtre à sa pointe, ec cendré dans le restant ; ceux, au contraire, for- mant les moucherures blanches, tout-à-fait de cetre inême couleur, Don dé | : PATRIE. La Nouvelle-Hollande, où il a été trouvé par feu Maugé. 40 5°. Esp. DASYURE VIVERRIN > däsyurus yiyer- rinus. (N on figuré dans! Encyclo Geoff. Ann, tom. 3. op.) Dasyurus viver- 19. ae TR re meer ie un” A e a Eam s = en à . Dasyure tacheté , Cuy. — Didelphis maculata , Carton, — Didelphis viverrina, Shaw, Gen. zool, 1. pag. 481. pl. 111. CAR, ESSENT. Pelage brun, non moucheté ; queue de la même.couleur. Dimens. Longueur du corps , un pied. DEscripr. Très-semblable au précédent ; pelage également parsemé de taches blanches, mais la base des poils qui les forment étant notre ; ventre gris ; oreilles plus courtes et plus ovales que celles du dasyure de Maugé ; queue plus étrang'ée à son origine et plus touffue à son extrémité. PATRIE. La Nouvelle-Hollande, aux environs du du port Jackson. 496°. Esp. DASYURE TAFA , dasyurus tafa. ( Encycl, pl: suppl. 7. fig. 5.) Dasyurus tafa, Geoff. Ann, Mus, tom. 3. pag. 360. — Tapoa ` tafa, John White, Voyag. tab. 281. — Fiver- rine opossum , Shaw, Gen. zool. tom. 1.2. part. pl. 3. fig. suppl. CAR. ESSENT. Pelage brun , non moucheté; queue de la même couleur. | DiMENs. Un peu plus petit que le précédent. A DESCRIPT. Pelage d'un brun-marron uniforme, ainsi que la queue, qui est couverte de très- . longs poils. AS ne PATRIE, La Nouvelle-Hollande, aux environs du port Jackson. 407°. Esp. DASYURE A PINCEAU, dasyrus peni- | cillatus. (Encycl. pl. suppl. 7. fig. 4.) Dasyurus peni- cillatus , Geof. Ann, da Mus. d’hist. nat. tom. 3. pag. 361. — Didelphis penicillata , Shaw, Gen. zool. tom. 1. part. 2. pag. $02. pl. 113. CAR. ESSENT. Pelage cendré , non moucheté; queue crès-touffue au bout et noire. Dimexs. Longueur du corps , environ 8 pouces. Descripr. Tête plus arrondie que celle des autres espèces; front également plus élevé; oreilles plus grandes er plus dégarnies de poils ; dents INCISIVES res beaucoup plus grandes que leurs voisines ; queue revêtue de poils, devenant plus gros, plus longs et plus roides à mesure qu'ils se rap- prochent de l'extrémité; poil du corps touffu , laineux, gris-cendré en dessus et blanc sous le ventre , couvrant le corps en entier ; soles de la queue d'un noir foncé. PATRIE. La Nouvelle-Hollande. Car. Formule dentaire : incis. Lou, du milieu dans les deux machoi- 64 MAMMALOGIE. ‘nimus. 408°. Esp. DASYURE NAIN, dasyurus mimmi ( Non figuré. ) Dasyurus minimus s Geot. Ann. Mus. d'hist. tom. 3. pag. 362. CAR. ESSENT. Pelage roux, non moucheté s la queue de la même couleur. avec DIMENS. Longueur du corps, au plus... — dela queue............,..... ns DESCRIPT. Museau assez exactement conique? oreilles courtes, larges et arrondies ; dents jui sives bien égales et parfaitement coniques ; que d’un tiers plus courte que le corps et couvert pe quelques poils ; pouce des pieds de derriere p 2 long que dans les autres espèces; pelage © épais, doux au toucher, formé de poils roux la pointe , et d’un cendré-noirâtre à la base. Van- 2 PATRIE. La côte méridionale de la terre de Diémen., LXX. GENRE. PÉRAMÈLE , perameles , Geoff. Thylacis , ‘Illig. Didelphis , Shaw. Isoodon , Geoff. canile 8 1! , molaires 222 où = — so, 1—1 T7 6—6 SRS A i Dernière incisive supérieure de çhaque côté fort écartée, tant de ses congénères en avant 7 de la canine en arrière, ayant la forme de me ci et pouvant en remplir les fonctions ; dernier incisive inférieure à demi partagée par un sillons Canines fortes et pointues. 3 me sé Molaires postérieures À couronne hêt j de pointes ; les antérieures comprimées €t t4 chantes, ; ” LA 15$ÉE Tête très-alongée ; museau pointu. Yeux latéraux. | Rire Oreilles médiocres, obtuses. þien mihe Cinq doigts garnis d'ongles robustes ; séparés aux pieds de devant; les trois da m a plus longs que les latéraux, et le pouce P présque rudimentaire. Pieds de derrière une fois plus longs 9° Le de devant, à quatre doigts seulement , dont f deux plus internes sont très-petits , réunis € ei veloppés sous des tégumens communs , €t seu j Da i Là Le ment distingués au dehors par leurs ongl 3 is roisigil MAMMALOGTE. troisième très-robuste, et le quatrième ou ex- terne fort petit (1). Queue médiacrement longue, peu épaisse à sa base, pointue, un peu dégarnie de poils en dessous , mais sans écaille ét non prenante, Une poche abdominale dans les femelles. HABIT. Animaux carnassiers comme les dasyures, fouillant la terre avec les ongles de leurs pieds de devant, et marchant par saut. Sa PATRIE, La Nouvelle-Hollande. 409°, Esp, PÉRAMÈLE NEZ POINTU , perameles RaASuLa, (Non figuré dans l Encycl.) Perameles nasuta, Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nar. tom. 4. pag. 62. Pl. 44.—Desm. nouv. Dict. d'Hist. nat. 2<-édir, tom, 2 5. pag. 183. CAR. ESSENT. Téte très-longue ; museau effilé ; nez prolongé au-delà de la mâchoire ; six incisives in- férieures ; pelage gris-brun en dessus et blanc.en dessous. Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. Suré depuis le bout des lèvres jusqu’à 32 — des extrémités antérieures...... — des extrémités postérieures..... » Descripr. Oreilles droites, oblongues, couvertes de poils; yeux très-petits; poil médiocrement fourni, plus abondant et plus roide sur le gar- tot, mélangé d'un peu de feutre et de beaucoup de soies , cendré à son origine et fauve ou noir à sa pointe, d'où il résulte une teinte générale dun brun clair qui a beaucoup de rapport avec la couleur du rat surmulot ; dessous du corps blanc; ongles jaunâtres ; queue d’un brun plus décidé que le corps, tirant sur le marron en dessus et sur le châtain.en dessous. PATRIE. La Nouvelle-Hollande. l'origine de la queue............... 1 4 * — dela tête ........... bé ; 4 >» — de la queue............. PPT OU 4 3 6 3 410°, Esp. PÉRAMÈLE OBÉSULE , perameles obe- _ sula, ( Encycl. pl. suppl. 9. fig. 5.) Perameles obe- sula , Geoff. Ann. Mus. tom. 6. pag. 64. pl. 45. — Isoodon , Geoff. ( Voyez l’article de ce nom dans la 2° édit, du nouv. Dict. d Hist nart. ) — Porculine opossum , didelphis obesula , Shaw. ` (1) Disposition absolument semblable à celle du pied e derrière des kanguroos. 265 CAR. ESSENT. Téte assez courte ; chanfrein argué ; huit incisives inférieures; pelage jaune-roussätre en dessus et blanc en dessous. Drmens. De la taille du rat commun. DEscRIPT. Deux incisives de plus que le précé- dent à la mâchoire inférieure, une molaire de plus en haut et une de moins en bas de chaque côté ; les quatre premières supérieures et les trois premières inférieures tranchantes, les au- tres à couronne hérissée de pointes; têre plus courte que celle.du précédent ; oreilles plus lar- ges, tout-à-fait arrondies; pelage généralement tirant sur le jaune-roussâtre, entremèlé de soies noirâtres à leur extrémiré ; ventre blanc. | PATRIE. La Nouvelle-Hollande. IIS. Division. Deux longues incisives inférieures s proclives , tranchantes par leur bord externe ; six incisives supérieures ; canines supérieures plus ou ` moins longues, les inférieures très-courtes ou nulles; pouces des pieds de derrière trés-séparés et opposa- bles aux autres doigts ; les deux premiers de ces doigts plus courts que les autres, et réunis jus- qu'aux ongles; une poche dans les femelles ; in- testins et cœcum longs. ; | LXXI. GENRE. PHALANGER, phalangista. Geoff. Cuv. (1). Balantia , Illig. Philander , Briss. Didelphis, Gmel. Bodd. Shaw. Cuscus , Lacép. : RS 6 ; aS CAR. Formule dentaire : incisives =, canin, =" LE Enr * à — Fe ou 2—2; fausses mol. ou fausses can, 5 ou O—0Q | — é ns laires 55 où 9 — 38 ou 40 Ut dl PS ie LE Incisives supérieures. Les deux intermédiaires séparées à leur base, convergentes à leur pointe, plus longues et plus larges que les autres; et les extérieures plus petites. Ancisives inférieures lon- gues, proclives, presque horizontales, corres- pondantes aux supérieures par leur bord externe, t) Le nom de phalanger a été donné à ces mammifères par Buffon-et Daubenton, à cause de la-réunion des doigts internes de derrière , ce qui présentoit un carac- tère très-remarquable à l’époque où ils Pappliquèrent .à la seule espèce dont ts eussent connoissance;-mais, depuis, on l'a retrouvé dans plusieurs genres, tels que ceux des kanguroos, des potoroos et des péramèles. ` Li 266 | MAMMALOGIE. Canines supérieures , tantôt longues, coniques, crochues, placées immédiatement après les inci- sives; tantôt remplacées par deux petites dents coniques, fort distinctes des incisives, et dont Fantérieure est la plusg grande. Canines inférieures nulles, mais sapp léées par deux ou trois très- petites dents égales, cylindriques, obtuses, sor- tant à peine de la gencive. . Molaires , tantôt au nombre de cinq a chaque côté des deux mâchoires, dont l’antérieure est _très-forre , conique et re et les quatre autres presqu égales, carrées, à couronne marquée de _ deux espèces de Le transverses, qui sont com- posées chacune de deux pyramides trièdres, ob- tuses ; tantôt les supérieures au nombre de SX, dont deux fausses er comprimées, ét quatre vraies, à cubercules, er les infétiéore, au nom- bre de cinq, une fausse comprimée et “dentelée, et quatre vraies, tuberculeuses. Tére alongée (1); chanfrein légèrement ar- qué; gueule médiocrement fendue, | Oreilles moyennes et arrondies. Pieds pentadactyles, non réunis au corps par la péau des flancs; les antérieurs à doigts séparés, armés d’ ongles forts et croche- Les postérieurs ayant un grand pouce sans ongle, dirigé en arrière, fort dre des autres doigts, dont les deux internes, égaux entr'eux et beau- coup plus courts que le quatrième et le cinquième, sont réunis pat la por jusqu à la base des ongles. Queue tantôt nue, tantôt couverte de poils plus où moins prenante et presque toujours aussi longue que le corps. -Une poche abdominale assez ample dans les femelles. Scrotum pendant et ne tenant que pat un filet dans les males. J 1ABIT, Animaux se tenant presque constamment sur les arbres, où ils vivent de fruits et d’insecres; lents dans leurs mouvemens et répandant une mauvaise odeur, qui est due à la liqueur que sé- crèrent les glandes X on remarque près de leur anus. PATRIE. Les Moluques, la Noùvelle-Hollande 5 a terre de Van- Diémen. Ro 1) Moins que celle des didelphes , des dasyures es péramèles. | non “récractiles. 412°. Esp. PHALANGER ROUX DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc: F Queue nue et écailleuse et tout-à-fair prenante: pH Esp. PHALANGER TACHETÉ, phalangist® maculata. . (Encycl, pl. 24. fig. 1. K Phalangista macu- lata , Geoff. Coll du Mus. — ‘Didelphis orien- talis, Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. — Pra ger mâle, Baff. Hist. nat. tom, r3. pl. 11: Cuscus amboinensis , Lacép. — Vulgairement rat de Surinam. CAR. ESSENT. Pelage res tacheté de brun ou de noirâtre. DimEns. Longueur totale du corps, me- pied. pouc: lig suré depuis “le bout du nez jusqu’à Po- teme de quelle, js fes ee 10 A AN NOUS ivre vero 0 2 [Rides CPCIHOBS uen es Dons déesse 9 =r dela gudes. ed émane Pise 9 — de lavant-bras, depuis le coude | jusqu'au poignet....... E — depuis le poignet jusqu'au 1 bout R R E ss me sd: msve se eve ve “S de la jambe , depuis le genou FR NOIR ER ann A NN rd Vo 72 6 >» DESCRIPT. (Mâle. ) Fond du pelage d’un blanc sale jaunâtre en dessus, blanc en dessous; des -taches brunes ou Aes „petites èt peu appa- rentes sur la tête, grandes et nombreuses sur 7 dessus du cou, sur les épaules et sur la face ext rieure des bras er des. jambes; poil touffu et. ai neux, doux au toucher, long de neuf lignes €97 viron ; oreilles velues en dedans et en “dehors; mieus: nue dans les trois quarts de sop ét endue et de couleur jaunâtre , uniforme, ( Daubenton. Nota. Dans quelques individus, les raches sont très-notmbreuses sur le dos er se touchent presque : dans d’autres, le croupion est blanchä- tre. Cette espèce est d'ailleurs crès-voisine d° la suivante, et; comme le dit M. Cuvier (Rég anim. ), on n’a pas encore suffisamment déref” miné leurs limites. PATRIE. Les iles de A Java, il porte le nom de coëscoës. 7 pufa. (Encycl. pl. bi; f8: CR: Didelphis orientaliss Lion. Gmel. Ery! een Phalangista alba ef phalangista rufa, Ee Coll. Mus. d Hist. nat» — Phalanger femelle, Boff. Hist. nar. tom. 15: pk lo. CAR. ESSENT. Pelage roussätre ou | bianchâttts -ayec une ligne dorsale ples foncée. lige suré en ligne droite de, uis le bout c'e museau jusqu’à Janus .....,.,:1,. 7 MAMMALOGIÉ.. 6% pied. pouc. lig. ,: Longueur des oreilles. ,......,,,. > » D RS M. i nurtrquane AN. 0 . — de lavant-bras, depuis le coude RC ptet ehues Per D TM depuis le poignet jusqu’au bout EKAN SERRE RP L z» — depuis le talon jusqu’au bout des TEE PR REP TE a Nota, Des individus de cette espèce nous ont paru € plus grande taille que ceux de la précédente. ESCRIPT, Dessus du museau, front, sommet de la tête, oreilles en dehors, dessus dù cou, dos, croupe, côté du corps et face supérieure de a partie de la queue qui est garnie de poil, face extérieure des membres er dessus des quatre pieds , de couleur roussâtre, mêlée de jaunâtre ; une bande noirâtre ou brune, large d'environ trois lignes, s'étendant depuis le front, le long du cou et du dos, jusqu'à l'origine de la Queue; côtés du museau, de la tête et du cou, mâchoire inférieure, gorge, dessous du cou, poitrine, ventre, face inférieure de la partie poilue de la Queue et face interne des quatre membres d’un blanc sale ou jaunâtre; partie nue de la queue variée de jaunâtre et de brun. ( Daubenton.) Pe- lage doux; oreilles nues en dedans; queue grosse à sa base er velue dans le premier cin- quième ‘de sa longueur, les poils formant une pointe en dessus ; ongles grands , arqués et com- primés. | Var. A. D'un blanc-fauve très-clair; la ligne dor- sale brune, à peine visible. 22 2 2 Var. B. D'un blanc teint très-légèrement de cou- leur roussâtre , uniforme, si ce n'est vers la gorge 3 . - « Br Z où l’on voit une teinte jaune plus décidée. Phal. alba, Geoff, Coëscoës, Valentin, t. 3. p. 272. PATRIE, Les îles Moluques. La variété B est, dit-on, de Java, TT Queue velue, 413°, Esp: PHALANGER RENARD, phalangista Vulpina, | (Encycl. sappl. 8. fig. 2.) Phalangista vul- pina, Desm. nouv. Dict, d'Hist. nat. 2°. édit. TOM, T Didelphis lemurina et yul- pina , Shaw, Gen. zool. tom. 1. p. 487 et 503. Pl. r10, — Didelphis peregrinus ; Bodd. Elench. aoim, — Le bruno, Vicq-d Azyr, Syst. anar. des anim, tom, 2, pe 291 — W ha tapoa roo , Voyage à la Nouvelle-Galles du sud, pag. 278. CAR. ESSENT, Pelage d'un gris-brun en dessus ; passant au gris-fauve sur la tête et les épaules y» grisâtre en dessous; queue toujfue; ayant sa base de la couleur du dos et son extrémité noire. Dimens. De la taille d’un grand char. DESCRIPT. Formes générales du corps plus élé- gantes et plus sveltes que celles des autres espèces de ce genre. Dessus et côtés du corps, amsi que la base de la queue, d’un gris-brun passant au gris-fauve sur les épaules ; tête d’un gris-fauve plus foncé que celui du ventre; oreilles nues en dedans et couvertes de poils gris et fauves en de- hors ; face extérieure des membres, d'une cou- leur plus obscure que celle du dos; bout des pat- tes de devant brun, ainsi que le commencement du métatarse des pieds de derrière; queue velue dans toute son étendue, excepté dans une bande étroite, placée en dessous, qui commence vers- ` son milieu et se continue jusqu’à sa pointe; peau qui recouvre cette bande légèrement grenue ; poils de la queue longs, d’un beau noir dans presque toute sa longueur, si ce n’est à la base, où ils sont de la couleur du dos. Femelles semblables au mâle adulte, Jeunes måles d’une couleur grise analogue à celle de l'écureuil petit gris sur les parties supé- ‘rieures du corps et la face extérieure des mem- bres jusqu'aux bouts des quatre pieds, qui sont roussâcres; museau d'une couleur claire tirant sur le blanc sale; dessous du corps d'un blanc -jaunâtre sale; queue grise à sa base, comme le dos, er devenant progressivement plus foncée, jusqu’à l'extrémité qui est tout-à-fait noire ; face supérieure de cetre queue étant mar- quée d’one ligne noire étroite , longitudinale, très-distincte , qui s'étend jusquà sa pointe et qui commence à un pouce et demi de son origine, Nota. Dans certe espèce, le nombre total des dents est de trente-huit. La canine supérieure est peu pointue et ressemble plutôt à une fausse mo- laire qu’à une vraie canine; elle est suivie, après un intervalle, d’une autre petite dent conique qui, elle-même, est distante des molaires ; celles-ci sont au nombre de six, quatre vraies er deux fausses. À la mâchoire inférieure on trouve, sur la barre qui sépare les incisives des molaires fi deux très-petites dènts; 1l y a cinq molaires dont une fausse. AEA Hagit. Selon M. Rollin, ancien chirurgien de la marine anglaise au port Jackson, ce phalan- ger habite dans des terriers, se nourrit de petit gibier, chasse les oiseaux comme les didel- phes, etc. : fi SA Er 268 lande, les environs du port Jackson. 414°. Esp. PHALANGER DE COOK, phalangista Cookii. (Encycl. pl. suppl. 8. fig. 3.) Phalanger, Cook, troisième voyage, atlas, pl. 8. — Phalanger de Cook, Cuv. Regn. anim. tom. 1. pag. 179. — Desm. nouv. Dicer. d Hist. nat, 2°, édit. tom. 2 F pag. 476. CAR. ESSENT. Pelage brun ou d’un gris-roussätre en dessus, blanc en dessous ; queue de la couleur du dos et terminée de blanc. Dimens. Longueur totale, environ I queue à peu près égale au corps. DESCRIPT. (ÂMäle.) Dessus du corps d’un gris- roussarre ; dessous blanc jusque sous le menton et sur la lèvre supérieure ; gorge marquée d’une pied 3 pouces; tache brunâtre ; oreilles couvertes en dehors de : poils gris-roussatres; joues marquées d’une pe- tite tache blanche à peine visible derrière l'œil ; queue roussâtre à sa base, puis brune, avec son extrémité couverte de poils blancs. Nota. Un individu plus petit et sans doute plus jeune , qui fait partie de la collection du Muséum , a le pelage brun supérieurement, ainsi que la queue , en dessus, dans les trois premiers quarts de sa longueur ; le bout de cette queue est blanc; le tour de l'œil , les pattes antérieures et les flancs, sont teints de roux; les oreilles sont arrondies , rousses en dedans et blanches à leur base. PATRIE. La terre de Van-Diémen. 415". Esp. PHALANGER NAIN, phalangista nana. (Non figuré.) Phalangista nana , Geoffroy, espèce nouvelle. CAR. ESSENT. Pelage gris en dessus, blanc en dessous ; queue de la couleur du dos. Dimens. Deux pouces et demi environ de longueur ; queue égale au corps. Descripr. Tout le pelage d’un gris légèrement glacé de roussâtre en dessus et blanc en dessous ; lèvre supérieure garnie de poils blancs ; yeux en- rourés de brun ; oreilles assez courtes , arrondies, couvertes de poils; dents disposées à peu près comme celles des phalangers achetés et roux, la canine supérieure étant saillante et contiguË à l'incisive latérale, la barre supérieure ayant deux MAMMALOGIE. PATRIE. La côte orientale de la Nouvelle-Hol- . e á . ervi petites dents isolées, et la barre inférieure € ayant trois. i PATRIE. L'île Maria, sur la côte orientale de la terre de Van-Diémen. EXXII, GENRE. PÉTAURISTE, petaurista , Cuv. Geoff. Iig. Didelphis , Shaw. Petaurus, Shaw, Desm. 6 s À — ; CARS 2 o—® Car. Formule dentaire : incis., = pes ou = 32 OU 34 Incisives supérieures disposées en fer à cheval; un peu comprimées , placées verticalement, les deux intermédiaires étant pointues et les plus longues, écartées l’une de l’autre à leur base €f convergentes par leur pointe; les deux suivantes larges et à couronne plate, et la dernière de chaque côté plus petite que la seconde, mais auss* longue et contiguë à la canine. Incisives inf- rieures fortes , proclives, à bord externe tran- chant et s'appuyant sur les incisives d’en haut. Canines supérieures longues , coniques et cto- chues; canines inférieures tantôt nulles, tantôt remplacées par deux très-petites dents obruses cylindriques, à peine saillantes. Une barre entre les canines ou les incisive$ et les molaires, aux deux mâchoires, | Bone SE ga ou —-= ; molaires 2 —— 2 Molaires supérieures , quatre vraies à couronne garnie de pointes triquètres , obtuses , er deux 0# trois. fausses ; inférieures, quatre vraies et deu* fausses. Tére médiocrement alongée, Oreilles moyennes et arrondies ; yeux gros. Pieds assez courts, penradactyles ; les posté” rieurs ayant le pouce grand et sans ongle, opp07 sable, et les deux premiers doigts beaucoup plus courts que les- autres, et réunis par une pea? commune ; ongles arqués, comprimés, très-forts- Peau des flancs très-érendue , er réunissant t$ extrémités antérieures aux postérieures (1)3 S€ vant de parachute plutôt que d'aile. Une poche spacieuse sous le ventre des fe” melles. i Queue très-longue, non prenante, garnie de poils, tantôt ronde, tantôt aplatie et distique. (x) Cette disposition est celle qu'on remarque dans Îe5 galéopithèques et les polatouches. l MAMMALOGIE. Hanir, Assez semblables à celles des phalangers. es animaux peuvent sauter de branche en bran- che, et se soutenir un peu à l’aide de la peau étendue de leurs Hancs. Fls sont nocturnes. RATRIE. La Nouvelle-Hollande. L'ile de Nor- OIK,, 269) tête d’un. brun chir ; tour des yeux et bouc du museau fauves ; dessous du corps d’un blanc assez pur; queue ronde, brune dans la plu grande patrie de sa longueur et fauve à sa base; dessus des pieds de derrière couvert de longs poils. I t Var. A. P. T. blanc, Fantôr tour blanc, à Fexcep- er > ; ie + Sous-genre. PÉTAURISTES proprement dits. — Caractères, Point de canines inférieures ; les | 7 = < ! Supérieures moyennes ; arrière- molaires à quatre \ Pointes et à collines un peu courhées en croissant, ` . x ; 4 peu prés comme dans les molaires des ruminans;- | Queue ronde, à poils non distiques. tion de plusieurs places sur les pieds et sur la membrane des flancs, où l’on trouve quelques poils gris-cendrés mêlés aux autres, et du bout de la queue, qui est brun; tantôt d'un blanc- jaunâtre sale, avec le dos d’un gris-cendré très- clair, 15 aA i i i S , . k ° s 416°, Esp, PÉTAURISTE TAGUANOÏDE, petau- | PATRIE. Les environs du port Jackson et de la rista taguanoides. (Non figuré dans l'Encyclop.) Petaurus ta- Buanoides. — Didelphis petaurus s Shaw, Gen. Zool, tom. 1. part. 11. pl. 112.— White, Voyag. of new South-Galles, pag. 288. — Phalanger taguansides , Geoff. Mus. — Grand phalanger Volant, Cuv — Petaurus taguanoïdes, Desm. nouv, Dict. d’ Hist. nat, tom, 25. pag. 400. — Hepoona roo des sauvages des environs de Botany- ay. Car, ESSENT. Pelage très-doux, gris-brun et brun | C luisant en dessus; gorge et poitrine blanches; queue brune dans toute sa longueur , brun- fauve à sa base. Dimens, Longueur totale du corps, en- pied. pouc. lig. PEO SR Sn ENE ES EPAR EEE N I 8 2 | — de la queue... DO Descripr. Tête petite; oreilles grandes et ve- lues , de forme ovale; queue ronde à sa base, un | peu plus touffue à l'extrémité et les poils s’y apla- ` tissant; dessus du corps gris-brun , assez égal par- tout, plus obscur sur la face externe des bras et des jambes, et un peu gris sur la partie anté- rieure de la membrane des flancs ; tête d'un gris- brun assez foncé ; chanfrein ayant des poils d’un fauve-doré, mêlés aux autres; menton brun; Cou, gorge, poitrine en dessous, une ligne sur a surface interne des membres antérieurs et base des cuisses en dedans, de couleur blanche ; pieds d'un brun presque noir; doigts des pieds de der- rière très-garnis de poils, surtout en dessous ; queue d’un brun fauve près de son origine, sur la cinquième partie de sa longueur, passant ensuite au brun, er s’obscurcissant de plus en plus jusqu'à l'extrémité, Jeune individu de la taille de l’écureml d Eu- rope , brunâtre en dessus , seulement un peu plus foncé sur la face externe des pieds postérieurs ; | 6 22 | baie Botanique, à la Nouvelle-Hollande. | 417°. Esp. PÉTAURISTE A GRANDE QUEUE, | petaurista Macrouras (Encycl. pl. suppl. 8. fig. 4.) Didelphis ma- croura, Shaw, Gen, zoolog. tom. 1. part. 2. pl. 113.—Phalanger volant à grande queue, Cuv, Regn. anim. tom. 1. pag. 180.— Petaurus ma- crourus, Desm, nouv, Dicr. d Hist. nat. 2°, édir. tom. 25. pag. 402. — New Holland. Zoology, n. 3. pag. 37. tab. 12. CAR. ESSENT. Pelage d'un gris-brun en dessus y | blanchärre en dessous ; queue grêle , plus longue | que le corps. : Dimens. De la taille du rat surmulor. DescriprT. Pelage d'un gris obscur ou brunâtre en dessus et blanchâtre en dessous ; trête et cou également blanchâtres ; une bande plus brume , régnant depuis le sommet de la têre jusqu'au nez; oreilles assez larges et légèrement arron- dies, blanchâtres ; extrémité des pattes de de- vant blanche; dernière moitié de la queue d'ua noir foncé, se dégradant jusqu'à sa base, qui est brune comme le corps. l ; PATRIE. La Nouvelle-Hollande. 418°. Esp, PÉTAURISTE A VENTRE JAUNE, 4 P petaurista Jlaviventer. ; (Non figuré.) Petaurista flaviventer s Geoff, — Petaurus flaviventer, Desm. nouv. Diction. d'Hist. nat. 2°. édit. tom. 256. pag. 403. CAR. ESSENT. Pelage d'un brun-marron en dessus, d’un fauve-blanchätre en dessoûs ; queue de la cou- leur du dos, ronde et un peu plus longue que le Corps. Dimens. Grand comme un surmulor. pied. pouc. lig- Congue du corps... ..,......%, » 9 » sr GTA TÈTE. - russe AL a E 2 2 6 — de la queue, un peu moins de.. 1 » >» nr mi — — a a eg “pesé tement Ses "F diá site br Gus: Te a E “pion S dire conne 0 270 à MAMMALOGIE. DESCRIPT, Parties supérieures d’un gris teinté de fauve, et passant au brun-marron sur la ligne dorsale , les bords de la membrane des flancs er la face externe des quatre membres ; tête cou- leur du dos, mais un peu plus foncée en dessus ; dessus et côtés du cou, poitrine, ventre et face interne des quatre membres, d’un fauve-blan- châtre; queue d’un brun - marron uniforme , touffue et ronde. PATRIE. La Nouvelle-Hollande. 419°. Esp. PÉTAURISTE SCIURIEN , petaurista sCIurede | (Non figuré dans l'Encycl.) Didelphis sciurea, Shaw, Zool. of new Holland. n. 4. pag. 20. l. 11.— Gen, zool. tom, 1. part. 2, pl. 113.— Norfolk Island squirrel? Pennant, Histor. of quadr. — Philipp. Trav. pag. 151. — Petaurus sciureus , Desm. Diction. d'Hist, nat, 2°. édit. tom, 25. pag. 403. > CAR. ESSENT; Dessus du corps d’un gris-cendré ; bords des membranes et ligne dorsale d'un brun + y . . ra A 2 . foncé; parties inférieures blanches ; tête d'un gris- jaunâtre ; queue d'un gris-roussåtre à sa base et d’un brun-noiråtre à son extrémité, Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. suré depuis le bout du museau jusqu’à l’origine de la queue, à peu prés...... » > — de la queue... ANR AUS G Descripr. Taille svelte; tête moyenne; dessus du dos d’un gris-cendré uniforme; ligne dorsale et bords de la membrane des flancs, d’un brun foncé ; des poils blancs bordant cette membrane dans toute son étendue et couvrant toutes les par- ties inférieures du corps ; tête d’un gris-jaunârte, ayant une tache brune sur le chanfrein, prenant naissance à la base des oreilles, et se prolon- geant jusqu'en avant des yeux ; ceux-ci gros et saillans, placés chacun dans une tache brunâtre claire ; oreilles velues, ayant à leur base une pe- tite tache brunâtre claire; menton et face interne des quatre membres blancs ; extrémirés des pattes grisâtres; face externe de celles de devant d’un même brun que la membrane des flancs; partes postérieures un peu roussâtres; queue un peu plus longue que le corps, ronde, très-touffue , couverte de poils très-fins, d’un gris-roussätre dans sa première moitié et d’un brun-noir dans la dernière; membrane des flancs’ s'étendant jus- que sur le doigt exierue des pattes de devant. © PATRIE, La Nouvelle-Hollande. L'île de Nor- foik (située par le 171%, degré de longitude orien- G A PS 7 re = à tale et le 30°. degré de latitude méridionalė) , si pos te le norfolk Island squirrel de Pennant sẹ rappor effectivement à cette espèce. 420°. Esp. PÉTAURISTE DE PÉRON, petaurista Peronii. (Non figuré.) Petaurus Peronii, Desm. nou” veau Dict. d' Hist. nat. 2°, édir, tom: 25. pe 404 / CAR. ESSENT. Corps brun en dessous ; face super rieure des membranes des flancs d’un brun varié de gris ; pattes blanches ; queue brune et terminée a blanc. i: 2 ni Dimens. De la taille de lécureui! d'Europe. lig. a | pied. -pois 5 Long. totale du corps et de la tête.. » 8: 7 — de la queue... 9 DESCRIPT. Corps généralement brun en dessus €! blanc en dessous ; tête brune, particulièremen” autour des yeux ; museau teint de fauve ; oreilles très-pointues, brunes en dessus, blanches à leut base en dedans, et cette couleur s’érendant U% peu sur les joues , en se fondant avec le brun du reste de la tête ; menton très-brun ; membran? des flancs en dessus d’un brun varié de gris ; des” sus du cou et face extérieure des pieds de devant jusqu’à l'extrémité des doigts, de couleur brunê s croupe d’un brun passant au fauve; cuisses €P dehors et pattes de derrière, d’un brun foncé 5 queue ronde, un peu plus longue que le corp" : brune et terminée par un demi-pouce de blane? jaunâtre bien tranché ; dessous du cou, gorge » partie interne des membres, ventre et dessous de la membrane des flancs d’un blanc-jaunâtre. La membrane des flancs, au lieu de se portéf jusqu'au poignet comme dans le pétauriste tagua? noïde , ou jusque sur le doigt extérieur comm? dans le pétauriste sciurien, se termine simple” ment au coude ; ce qui diminue son étendue. PATRIE. La Nouvelle-Hollande. ITS. Sous-genre. VOLTIGEUR , acrobata , Desm:T Caract. De très-petites canines inférieures ; €t les trois fausses molaires , tant en haut qu'en bas» très-pointues ; arrière - molaires à quatre pointes et à collines non contournées en croissant; q4%# à poils distiques. 421%. Esp. PÉTAURISTE PYGMÉE, petauristé PIENSA. a h ( Encyclop. pl. suppl. 8. fig. ṣ.) Didelphis pygmea , Shaw, New Holland. zool. n. 1. pêg, í! — Gen. zool. tom. 1i part. 2. pl. 114 — ha langista pygmea, Goff, Coll. Mus. — Pezer pygmeus, Desm. nouv, Dict, d' Hist. nat, 2 édite tom, 25. page 40$. MAMMALOGIE. 271 Š Car, ESSENT. Pelage d’un gris de souris uniforme , | légèrement lavé de roussåtre en dessus, et d'un blanc pur en dessous ; poils de la queue d’un gris- Toussåtre , parfaitement distiques. | IMENS. Longueur totale du corps et de la pied pouc. lig. tête ee: 6 sa AUE TS P ep dre set E anasa E revers E AS DEscpg ses... 22 ss ss pense ss... IPT. Formes du corps. plus ramassées que dans les autres pétauristes ; dessus du dos et de a tête d’un gris de souris uniforme, légèrement avé de roussâtre ; yeux entourés de brun clair ; Evre supérieure, dessus de la tête en entier, Ventre, dessous de la membrane des flancs d'un lanc pur ; sur chaque côté de la queue, des poils 8tIS-roussatres rangés avec une symétrie par- faite; membrane des flancs se terminant au Coude, comme dans le pétauriste de Péron, et ayant ses bords fort dilatés. PATRIE. La Nouvelle-Hollande. A, Division. Deux longues incisives inférieures Proclives , tranchantes par leur bord externe; six incisives supérieures; des canines supérieures seu- lement ; point de pouce aux pieds de derrière , qui Ont beaucoup de longueur, et dont les deux premiers doigts sont petits et réunis jusqu'à la base des Ongles ; une poche abdominale dans les femeiles. Ne LXXIII. GENRE. POTOROO , POtOTOUS , Desm, Hypsiprymnus ; Illig. Kanguroo-rat , Vicq-d'Azyr, Cuv. Macropus , Shaw: 3 ` a Le . > 6 ; ESY 1—1 Can, Formule dentaire: incis. , canines —, e RES en | © Molaires 22 — 30, ` s HR S, a Incisives supérieures mitoyennes plus longues que. les autres et pointues; les inférieures cou- Chées en avant, ; HA Canines supérieures grandes, aplaties laréra- Ement et pointues. Les quatre molaires postérieures à droite et à gauche aux deux mâchoires, à tubercules mous- Ses ; l'anrérieure longue, tranchante et dentelée. Tére longue et pointue. Lee 8 E E E A ` Oreilles longues ; lèvre supérieure fendue. Pattes antérieures fort courtes, à cinq doigts armés d'ongles crochus ; les postérieures très lon- gues et sèches, terminées par quatre doigts, dont deux très-petits , internes et soudés Pun à l’autre jusqu’à la première phalange ; un troisième ex- trémement fort et muni d’un ongle très-épais , et un quatrième externe , moyen pour la grosseur, entre les deux premiers et le troisième. Queue longue, assez robuste. Une poche abdominale complète dans les fe- melles et renfermant deux mamelles. Poil doux et laineux. Estomac assez compliqué, partagé en deux poches et muni de plusieurs boursoufllures. Tntestins assez courts. Cœcum médiocre et arrondi. 422°, Esp. POTOROORAT, potorous marinus. ( Encycl. pl. suppl. 9. fig, 2.) Kanguroo-rat, Philip. Voyag. to the Botany-Bay, pag. 247. tab. 47. — Potoroo, White, Voyag. to new south Walles, pag. 286. pl: 60. — Macropus minor, Shaw, Gen. zool. vol, 1. part. 2. pl. 116. — Potoroo , Vicq-d’Azyr, Syst. anar, des anim. tom. 2. pag. 445 , d'après Hunter. —Kanguroo- rat; Cuv. Regn. anim. tom 1. pag. 180. CAR. ESSENT. Pelage brunâtre en dessus et gris en dessous. Dimens. De la taille d’un Zapin de six mois. DESCRIPT. Pelage laineux; lèvre supérieure gar- . nie de moustaches ; queue médiocre, écailleuse, couverte de poils assez rares, es HABIT. Peu connues. À en juger d’après le système denraire et les organes digestifs de cet animal, il devroit être moins herbivore que les kangu- roos, avec lesquels il a les plus grands rapports dans tout le restant de son organisation. La dis- proportion qui existe dans la longueur de ses jambes postérieures, relativement aux antérieu- res, indique suffisamment qu'il doit sauter avec beaucoup de facilité. IV®, Division. Deux longues incisives inférieures proclives et tranchantes par leur bord externe; six incisives supérieures ; point de canines ni à l’une ni à l’autre mâchoire. re LXXIV”. GENRE. KANGUROO , kangurus, Geoff, Lacép. Desm. -~ Jerboa, Zimmermann. FE Didelphis , Gmel. Nisandan a MAMMALOGIE. Macropus , Shaw. 'Halmaturus , Tiio. : PRE a 5. . 0O—+0 i CAR. Formule dentaire: incis. =, canines =, LS 5 — 5 molaires =" == 28, it SE Incisives supérieures larges, ordinairement de même longueur (1), aplaties, disposées en | fer à cheval et dirigées verticalement ; incisives inférieures couchées en avant, longues , poin- tues, correspondant par leur tranchant extérieur au bord inférieur des six incisives d'en haur. Une longue barre entre les incisives et les mo- laires. i Molaires en nombre variable selon l’âge, de trois à cinq (2), à couronne marquée de deux | collines transverses,, poussant d’arrière en avant: comme celles de l'éléphant (3). Tête alongée. Oreilles grandes, droites et assez pointues. Yeux grands. Lèvre fendue en avant; moustaches foibles et rares. ae Extrémités très-disproportionnées; les anté- rieures fort courtes, terminées par cinq doigts à peu près égaux, armés d'ongles longs et en goutrière; les postérieures très- longues et-très- robustes, sans pouce, ayant les deux doigts in- ternes fert petits et réunis jusqu'à la base de leurs ongles, l’annulaire crès-fortet le plus grand de tous, muni d'un ongle épais, triangulaire et qui peut être comparé à un sabot, l’externe médiocre; métatarse surtout, très-alongé et grêle ; plante reposant en entier sur. le sol, ~ Queue longue, extrêmement forte t munie de:muscles puissans, non prenante, et servant à Ja locomotion. Un sac abdominai dans les femelles ; scrotum des mâles très-développé ; verge non fourchue. Poils laineux. Estomac formé de deux grandes poches divi- sécs en boursoufflures, comme un colon d’herbi- yore. Cœcum grand et boursoufflé, Radius permettant à l'avant- bras une cotation complète, les jambes de derrière, renant cellesde devant _une arme pour la défense, Ils s’en servent Des clavicules bien développées, etc. . [0 Lai HABIT. Les kanguroos vivent en troupes comp con sées de douze à trente individus au plus €t se duites par un vieux mâle. Ils se tiennent & des endroits boisés, er paroissent suivre des ni tiers qu'ils se sont tracés. Une espèce Vit mé lément er se prépare dans les buissons pinot et serrés, des galeries nombreuses qui lui serven de réfuge pour échapper à ses ennemis. Les 4 melles ne font qwun ou deux petits qui naisse a presqw’à l'érar de fœrus et sont de suite plac j dans leur sac abdominal, sans qu’on sache com ment ils y sont conduits (1). Dans létat de a pos, les kanguroos se tiennent appayés, comme les lèvres aux écoutes, sur leurs deux longs © tatarses et sur leur forre queue qui compo ensemble une sorte de trépied ; leur corps» g large en bas et très-mince en haut, se ony, alors dans une situation verticale er la tête 6 une position horizontale, Lorsqu'ils changent place, ou ils sautent à la manière des gerboises es ses-et pressées contre leur poitrine eten relevan! la ‘partie antérieure de leur corps dans une situa tion peu inclinée, ou bien ils marchent suf ce quatre patres en s'aidant de la queue qui le” sert de support , et faisant agir successivement, j train de derrière et celui de devant, Lorsqu”” sont poursuivis , ils développent leurs moyens 2) comoteurs dans toute leur énergie et exécute” avec rapidité une suite de sauts vivement repe tés, de vingt-cinq à vingt-huit pieds d'érendu?? et de six à neuf de hauteur pour les gr espèces, la queue leur servant dans certe OC sion conime d’un bälancier. Cette queue est ê fois , pour les kanguroos, un moyen de a qu’ils sont forcés de combattre corps à corpi comme d’une masse pour battre et érourdit a ennemis, Dans les combats des mâles entren» ils emploient l’ongle vigoureux de leur aari doigt des pieds de derrière pour s'arreindre A ventre en même temps qu'ils sont appuyés ji! contre laùtre, en entre-croisant leurs pattes K devant et les plaçant mutuellement contre Jeu poitrine, Ces animaux pourroient vivre et multiplo en France, puisqu'ils ont été acclimatés en #77 (1) Excepté dans le kanguroo d’Aroë. (Esp. n°. 429.) (les pius vieux individus n’en ont que trois. {3) Selon M. Cuvier. le poids s'élève jusqu'à 160 ou 180 livres , les `| naissant, n'ont qu'un pouce de longueur. je é dE En dont (1) Dans les individus des plus grandes ES n | p glererté® -Stanes et dont la queue est noire, tant en dessus MAMMA ` Bleterré, Quelques-uns ont vécu dans la ména- Serie du Muséum. On les y nourrissoit de subs- Des végétales, et notamment de carottes et autres racines. ATRIE. La Nouvelle-Hollande, les îles dd - -troit de Bass. L'ile d’Aroë. #23°, Esp. KANGUROO A MOUSTACHES, kan- - 8Ur00 labiatus. à (Encycl. pl. 2 1. fig. 4.) Kanguroo à moustaches, angurus labiatus , Geoff. — Didelphis gigantea, xmel, — Macropus major, Shaw, Gen. zool. tom, 1, part. 2. pag. $05.— Cook, pre- _ Miér voyage, tom 4. pag. 45. pl. 2. — Desm. . Rouv, Dict. d'Hist. nat. tom. 17. pag. 33. Car, ESSENT. Pelage d'un gris cendré en dessus Fe blanchâtre en dessous ; une ligne d'un gris cen- dré transversale sous le menton ; les quatre partes €t la queue en dessus, noiråtres. l gns. Taille. d’un mouton. Longueur pied. pouc. lig. ug du corps , depuis le bout du mu- | Jusqu'à l'origine delaqueue...... 3 10 » rimes ci E OR a eus ds 239 $ 2 D Re MMM, cr rossoérinue. à OS. 9 -ÉSCRIPT. Pelage d’un gris cendré, quelquefois trar de brunâtre sur le dos et les Bancs, er pas- Snt au blanc sous le ventre; dessous du cou et Poutine d'un blanc-grisâtre; une ligne d’un gris oncé de chaque côté du menton en dessous et Qui se rejoint à la ligne opposée , de façon à des- Smer une sorte d'ovale; lèvre supérieure d'un ‘anc assez pur; extrémité des pattes et de la Queue en dessus noirâtre; dessus de cette der- Mère couvert de poils fauves. Nota. La collection du Muséum renferme un Stand individu dont les couleurs sont un peu plus X qu'en dessous à son extrémité. Sa longueur est . “F4 pieds 2 pouces; sa tête a 9 pouces et sa queue 3 pieds, , ATRIE, Les environs de Botany-Bay et du port ‘ackson , les bords de la rivière Endeavoar, & Nouvelle. Hollande, ha. Esp. KANGUROO BRUN ENFUMÉ, kan- Erus fuliginosus. z - (Non figuré dans PEncyclop.) Kangurus fu- Les , Péron et Lesueur. — Geoff. — Desm, JOuv. Dicr, d'Hisr, nat. tom. 17. pag. 35. — c Aguroo géant, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. Da =a Pelage d’un brun fuligineux en des- í sa un gris clair en dessous ; pattes et queue ares ; celle-ci fauve.en dessous vers sa pointe. LOGIE.. 273 Dimens. ( Mâle. ) Lorigueur totale du pied. poue. lige, corps et de la tét8....4.,.vsmmuss 4 6. = m de la tête rese caran » ` — de la queue .........,....46. 2 Femelle d’un cinquième plus petite. eus sete’ wa ODO u v DEscRIPT, Pelage d'un brun fuligineux , plus foncé sur le dos que sur ses côtés, cette couleur passant au gris clair sous le cou, la poirrine et le ventre; dehors des oreilles (qui est peu poilu), mz- seau, bout de la queue en dessas er extrémités des quatre partes noirâtres; oreilles bordées de poils blancs; pointe de la queue fauve en dessous. Ces poils, considérés isolément, sont foible- ment annelés ; ceux de l'extrémité des partes sont bruns-noirâtres, mais terminés de blanc; ceux du dessous du cou sont bruns-cendtés à la base, avec l'extrémité blanche; ceux du dessus de la queue sont d’un brun-noir uniforme. Dans la mâchoire supérieure, les quatre inci- sives intermédiaires sont beaucoup plus petires que les latérales. PATRIE. Il y a lieu de croire que cette espèce ha- bite l'île Decrès, sur la côte sud de la Nouvelle- Hollande ; çar Péron dir qu’on y trouve les plus grands kanguroos connus, et que quelques-uns de ceux qu'il y vit éroient de la hauteur d’un homme er plus lorsqu'ils éroient assis sur leurs jambes de derrière. Les kanguroos de l'île Decrès : forment des troupeaux très-nombreux, qui parcourent des sentiers entre-croisés dans tous lessens, et qui sont partout si fortement bartus, que lon pour- roit croire, en les voyant d'abord, qu'une peu- plade nombreuse et active habire dans le voisi- nage, ( Péron.) Une grande espèce de kanguroo se trouve aux environs du port Jackson, et ne diffère peut-être pas de celle-ci. ` ; 425°. Esp. KANGUROO GRIS ROUX, kangurus rufo-griseus. SEE (Non figuré.) Kangurus rufo-griseus , Péron et Lesueur. — Geoff, Coll. duMus. — Dem. nouv. Dict. d'Hist, nat. rom. 17. pag. 36. CAR. ESSENT. Peluge d’un gris-roux en dessus y plus clair en dessous; pattes et bout de la queue passant au brun; dessous de la queue de la même couleur que le dessus. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. poue. lig, encres iranien MATE P RS dre OO ICS OO TRE IR ee. — des oreilles, environ ...,...,.. » 4 9 » sa = DS UEN ere et cdd 2 wi Mu mt 274 roux (où leg Les domine néanmoins }, denis seulement plus clair; extrémités des partes et de la queue passant au eu” et le dessous de celle- ci étant de la même ei que le dessus. Poils du dos roussatres à leur base ensuire un anneau blanchâtre etleur pointe brune; ceux du ventre et de la poitrine ayant la par- tie blanche moins see Nota. Un jeune ! kanguroo de la collection du NES de Paris, rapporté à cette espèce, quoi- qu'il ait beaucoup de rapport avec celui de l'île Eugène, n'a que quinze pouces de longueur; sa tête en a quatre et sa queue un piid; son pel ge est un peu plus clair que celui de x grande fe- meile; l'extrémité de sa queue er celle de ses pattes sont brunes; le poil du dedans de ses oreilles est blanc, et, vers kui pointer ces oreilles sont bordées $ S PATRIE. La Nouvelle- Hol lande. N’ est-ce pas. ja seconde grande espèce de l île Decrès à ignalée par Péron ? 426°., Esp. KANGUROO a cou ROUX, Æangurus ruficoliis. | (Non figuré.) Kangurus Lol , Pér, Les. Geof: — Desm. nouv. Dict. g Hist nat. tom, 17. pag. 37 | GAR. ESSENT. Pelaged un gris-de-liévre en'dessus et d'un blane assez pur en dessous ; asus et haut des épaules d'un: roux mêlé de gris ; dessous de da queue lOIX, Drive ENS. Longueur totale du Sie et de pied. pouc. lig. sors ours 10 CR — dela fe $2 — des or illes... See — de la queue. ::....…..,....s 1 FÓ _Descrirt. Pelage doux et lisse , ayant chaque poil d'un brun-gris à la base , ensuite blanc et terminé dè brun dans différentes proportions, d’où il résulte une teinte généralement g gris- de lèvre pour le dessus du corps, qui passe au blanc assez pur en dessous; lèvre supérieure marquée d'une barbe blanchâtre presqu effacée, qui se termine au-dessous des yeux ; orétiles grises en dehors et : Couvertes . de poils courts et blancs à leur patrie laterne ; nuque, ss des épaules, une tache en avant na chaque œil, et dessous die Ja queue , roux, mêlé de gris a les premières parties et assez peu sur la dernière ; extrémités des pattes d'un brun foncé, maisles poils - les recouvrent ayant chacun un anneau Elanchätre PATRIE, L'ile de King, dans le detroit de Bass, | , ayant 423%. Esp. KANGUROO A BANDIS, : #3 DIMENS. Longueur totale du corps et de pied. __ MAMMALOGIE. DESCRIPT. Giona Dai du corps d'un gris- 427°. Esp. KANGUROO ) DE L'ILE EUGÈNE, kan” gurus Eugenii (1). 54 (Non figuré.) Kanguroo de Pile Eugene» er oyage aux Terres aastřales, tom. 2. ‘pag Lg. — Desm, nouv. Dict d'Hisr, nat. tom. 17: P: 3 CAR. ESSENT. Pelage gris-brun en dessus €t y” d’un peu de roux sur les parties antérieures ar pattes de devant , blanchätre inférieurement ; des sous de la queue d’un blanc-roussätre, tt DIMENS. Longueur totale du cpe et de pied. pouc RU. POPTPNS a ee dr eo AN TSI Va de te. m ED CR. SRE A à — dela queue, ur peu plus de.. Lr S DESCRIPT. Pelage très-doux , ayant r quelqu 'anaio” gie avec celui du kanguroo à cou roux; couleur d’un gris-brun en général, mêlée de roux vers les épaules, la nuque et le oRS de la tête, g que sur les pattes de devant ; couleur blanc ; du dessous du corps assez nettement sépare la couleur foncée du dessus ; dessous de la queu? d’un blanc légèrement RP de Fe ve as d'un gris- bron ; chacun des poils du dos ar” gris dans la plus grande partie de sa longt an ensuite annelé “de brun et de blanchâtres pointe étant brune; ceux des épaules et de nuque, d'abord gris, ensuite roux, plan- châtres et roux à Taten On ne voir point dans celui-ci: les raches rousses distinctes qu'on observe sur les joues F enavant des yeux, dans le kanguroo à cou roux: ParkiE. L'ile Eugène, l’une de celles de Parchi- pel Saint-Pierre et din -François , sur la cô: uéridionale de la Nouvėél!e- Hol! ER f kangur es. se + * _puis fasciatus, Ag © (Encycl, pl. suppl. 9. fa,3) K Cangurus fast LUS , Pér. et Les. Voy. aux Terres austr., (OM p1 A etatlas pl. 27,— Damp. Voy. à à * Nout Holl, tom. 4. p.11 Les :guroo élesants Cu Coll. du Mus. — Desm. nouv. Dict. d Hist. naie tom..17. pag. 39: Ple En 22. grs CAR. ESSENT F Me f LS rayé de bruri ER FRERE sur le dos et sur les o lümbes. À pouc. «le > ke tête E — delatête........ — desoreilles ......... — de la queue...,..... ` (1) Nous croyons pouvoir rapporter cê nomàt guroo de-la collection du Muséum, qui a pe éti kangüroo des À les Saint Pierre SES v3. ressemble à à l'espèce trouvée dans ces Îles par L éronr-Ce kanguroo est maintenant indiqué COM jeune de l'espèce à cou roux. > MAMMALOGÏE. Descripr. Oreilles proportionnellement plus cour- tes que dans les autres espèces de ce genre; queue plus foible er presque dépourvue de poils, : Comme celle d’un très-gros rat; douze ou quinze andes transversalement disposées sur le dos, Étroires, d’un roux légèrement brun, moins ré- i le] 3 « Balières, moins décidées à la hauteur des épau- es `E i * a hi ra xs de TE , Où elles commencent à paroïtre, mals deve nant bientôt plus distinctes et plus brunes à me- ` sure qu’elles descendent vers la queue , à la base de laquelle elles se terminent ; ces fascies venant Se perdre sur les côrés er n’existant pas sur le ven- tre; face er pieds d’une couleur légèrement jaune; abdomen d’un gris clair, tant soit peu blancha- tre; reste du pelage d’un gris-de-lièvre, plus óu “moins foncé dans les différens individus; poils du dos d’une couleur obscure à leur base et dans Une grande partie de leur longueur, ensui.€ ayant un anneau blanc qui passe imsensiblement au roux et puis au brun qui devient terminal ; ces poils, disposés de façon que tous les anneaux lancs étant à peu près à une mème hauteur, ne aissent apercevoir que le roux et le brun qui ‘Viennent ensuite et produisent les bandes trans- Vérses du pelage ; museau d'une couleur grise, tæ] légèrement teinte de roussâtre; oreilles grises en chors ; queue brunâtre à son extrémité et Cou- verte dans toute sa longueur de poils annelés, rares et sı courts qu'elle paroît à peu près nue. Hasit, Il se tient dans des buissons impénétra- bles que forme à peu de haureur a1-dessus du Sol une espèce de mimosa : il se pratique, en , Coupant les branches basses er les épines de cet atbrisseau, des galeries très-nombreusés ét com- , nt het nf Muniquant les unes avec les autres, où 1} sere- fugieau moindre danger. Femelles ne faisant QO E Sd . f . 1: i qu'un seul petir, qu'elles soignent tendrement. à PATRIE. Cette espèce 3 qui a ofert une nourriture E wrné 1 | CEA “7 ct D mir ler et Pé. saine er agréable aux voyageurs Dampier et te à $ e= 3 : Lis ee PR ron, habire les trois îles de Bernier, de Dorre er de Drick Hartighs (terre d'Endracht), à Pen- tuée de la baie des Chiens-miarins, située sur la “côte ouest de la Nouvelle-Hollande. 429°, Esp. KANGUROO D'ÅROE, kangurus Bruni. 4 Non figuré dans PEncycl.) Filander, Valen- tyn, Amboine, 111. pag. 275. Corn. Le- tuyn ; Voyag. aux Indes, pag. 374. pear Didelphis Bruni, Gmel. — Didelphis asiatica s Pall. Act, nov. petrop. — Kanguroo filándre , Goff, — Kangurus Brunii ; Desm, — Pelandor | _aroë, ou lapin d'Aroë, des Ma'ais d Amboine. — Kangaroo bicolor des vélins du Muséum, P wa 273 CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus, fauye en dessous. ; Drmens. Longueur depuis le bout de la pied. pouc. lig. tête jusqu’à l'origine de la queue. ... 2 Eo us e M A a lé e e EA Te — dela quén@ssssseseressesse ATOE oD DESCRIPT, ( Femelle.) Tère d'une forme moins alongée que celle des autres espèces ; dents inci- sives intermédiaires supérieures, beaucoup plus longues que les autres et descendant en avant de la pointe des inférieures, qui sont moins ai- quées de bas en haut que dans les autres kangu- roos, et dont Les tranchans sont même arqués en dessus ; pelage d'un gtis-brun en dessus et d'un gris-jaunatre ou jaune en dessous ; pattes, mu- seau et dernière moitié de la queue noirs, avec une légère teinte de brun ; oreilles plus courtes que celles des grandes espèces, brunes, avec quelques poils d'un jaune-fauve à la base; chacun des poils da dos brun dans toute sa longueur, et seulement marqué vers sa pointe d’un anneau d’un jaune obscur; poils de dessous le ventre ayant leur base brune et toute l'extrémité d’un jaune de paille terne; poils bruns hon annelés sur les extrémités de la queue et des pattes. PATRIE. Les îles d’Aroë, près Banda, situées entre la Nouvelle-Guinée er la terre d’Arnheim, dépendante de la Nouvelle - Hollande, Dans l'île de Solor, Fune de celles de la Sonde. : Selon le voyageur Lebrun, ce kanguroo se terreroit comme les lapins. ye, DivisioN. Deux longues incisives sans canines ` Ja mA -h RARE EA . d 1 . AN à la mâchoire inférieure; deux longues incisives au milieu de quelques petites sur les côtés, à lamächoire supérieure. Le | LXXV GENRE. KOALA, phascolarctos e Blainville, nie gd za 32 CARACT. Formule dentaire : imcis. =, fausses can; 27°, molaires Sh EDE D - 4—4 Les deux incisives supérieures intermédiaires beaucoup plus longues que les autres, Jncisives inférieures semblables à celles des kanguroos. o Quatre petites dents intermédiaires entre les incisives et les molaires supérieures, . Molaires à quatre tubercules, Oreilles grandes et pointues, av dirigée en avant. es, avec la conque 256 # Pieds pentadactyles ; les doigts des-extrémités antérieures partagés en deux groupes, le pouce et l'index d'un côté et les trois autres du côté opposé ; le pouce des extrémités postérieures très-gros , séparé , sans ongle; les deux doigts . . mà s x , k 1 suivans plus petits et réunis jusqu'aux ongles {1). 430%, Esp. KOALA BRUN, phascolarcros fuscus, ( Eacycl. pl. suppl. 9. fig. 4.) Colac ou koala, Blainville, Prodr. d’un nouv. System, du Regn. ` anim, Nouv. Bull. des sc. Soc, phil, — Koala, Cuv. Regn. anim. tom. 1. pag. 184. et tom. 4. pkr CAR. ESSENT. Poil long, touffu , grossier, brun- chocolat. Dimens. De la taille d’un chien médiocre. HABIT. Cet animal a le port et la démarche d’un peut ours, Il grimpe aux arbres avec facilité et se creuse des tanières, Sa femelle porte long- temps son petit sur le dos. PATRIE. Les bords de la rivière Vapaum, à la Nouvelle- Hollande. VIS, DIVISION. Deux incisives cylindriques , tron- quées et se correspondant , à chaque mâchoire. Point de canines (1). LXXVIS GENRE. PHASCOLOME, phascolomys, Geoff. Cuv. Illig. Didelphis , Shaw. Amblotis , Illig. . Wombatus , GE } G) . . . 2 ÇARACT. Formule dentaire : incis, =, can. se. 0—0 ST 24. Incisiyes très-fortes , très-épaisses, moins lon- (:) La description que M. Cuvier donne du koala, difere de celle que nous rapportons d’après M. de Blain- ville : 1°. par le manque de pouce aux pieds de derrière; 2°. par la couleur du pelage., qu'elle indique d’un gtis- cendré. (2) Les kanguroos , les koalas etles phascolomes sont les seuls animaux placés dans l’ordre des carnassiers , qui manquent de canines. On les a réunis aux autres marsu- piaux, parce que leur organisation générale est la même. (3) Le wombat décrit par Bass et Flinders a, selon CES Voyageurs, 6 incisives et 2 canines à chaque må- choire, ce qui a déterminé Illiger à lui donner le nom générique d'ambloris, Il y alieu de croire qu’il n’est autre que le phascolome, MAMMALOGIE. “ £ gues que celles des rongeurs, surtout les int rieures ; celles d’en haut convergentes, coupées droit, un peu obliquement à leur extrémités comme tordues dans leur milieu et cannelées -dans toute leur superficie ; celles d'en bas dépr! mées et également tronquées à leur extrémité. ` Molaires composées, à couronne ovale, plane, séparée en deux par un sillon un peu plas pro” fond à leur face interne dans celles de la mê- choire supérieure, et à leur fice externe dans celles de la mâchoire inférieure; une barre assez lon- gue entre les incisives er les molaires. Corps épais, raccourci; rére grosse €t plate”. Oreilles courtes. | Yeux médiocrement ouverts, très-écartés. Pieds à cinq doigts; les antérieurs armés d'ongles crochus et robustes, propres à foutt; pouce des pieds de derrière très-perit et sans ongle. Une poche abdominale dans les femelles. … Queue très-courte, à peine apparente. Des clavicules complètes, 431°. Esp. PHASCOLOME WOMBAT, phascolo” mys wombat. ; , (Encycl. pl. suppl. 9. fg. 1.) Phascolomys wombat, Péron et Lesueur, Voy, aux Terres austr., atlas, pl. 28. — Wombatus fossor, Geof. Ann, Mus. tom, 2. pag. 364. — Phascoiome brun, Desm, nouv. Dict. d' Hist, natur, 2° édit- tom. 25. CAR. ESSENT, Pelage d'un brun-gris uniformes plus ou moins foncé. | Dimexs. De la taille du blaireau. Pers DESCRIPT. Pelage grossier er brun; chaque poil en particulier étant d’un brun clair à sa base, en suite marqué d'un petit anneau roussâtre , puis d’un large anneau blanc sale, après lequel vient un second anneau roussâtre aussi étroit que lê premier, et la pointe étant brune; poitrine d'uné teinte un peu moins foncée que le dos. Quelques individus ont une couleur plus rembrunie. HABIT. Il se creuse des terriers, et y dort pendant le jour. Son caractère est d’une grande douceur: £a nourriture consiste en substances végérales €t surtout en racines, Sa femelle fait trois ou quatfé ` petits par portée, dont elle a grand soin. PATRIE. L'Île King, dans le détroit de Bass. Les îles Furneaux. Les montagues voisines du port Jackson. us i FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE, à MAMMALOGIE DESCRIPTION DES ESPÈCES DE MAMMIFÈRES. MAMMALOGIE DESCRIPTION DES ESPÈCES DE MAMMIFÈRES. SECONDE PARTIE, . CONTENANT LES ORDRES DES RONGEURS, DES ÉDENTÉS, DES PACHYDERMES, DES RUMINANS - ET DES CÉTACÉS. Par M. A. G. DESMAREST, SN 2 5 r kà ; Re ; 5 $ È Š è Tofesseur de Zoologie à l'Ecole royale d'Economie rurale et vétérinaire d'Alfort; membre titulaire de ne l'Académie royale de Médecine ; de la Société philomatique de Paris; des Sociétés d'histoire naturelle, linnéenne et géographique de la même ville; associé de la Société philosophique et de l'Académie des Sciences naturelles de Philadelphie ; correspondant de la Société d'Agriculture et de Commerce de Caen, de la Société des Sciences physiques et médicales d'Orléans, etc. _A PARIS, Chez Mme Veuve ÅGASSE, Tmprimeur-Libraire, rue des Poitevins, nie 6. < i e prete LUS enfin au terme de notre travail , nous pensons qu il est convenable d'en exposer ici les principaux résultats, parce qu ’ils nous mettent à même d'offrir un tableau très-resserré de l’état de la science à l’époque actuelle. L’intervalle d’un an et demi qui sépare la publication de la première partie de la MWMammalogie de celle de la seconde, nous a fort heureusement présenté plusieurs occasions de donner quelqu’intérêt de plus à cette dernière. La continuation de Pou- _ Vrage de M. Frédéric Cuvier. sur les Mammifères de la Ménagerie; la terminai- son de plusieurs entreprises de découvertes ordonnées par le Gouvernement ; les envois nombreux que font chaque jour les naturalistes-voyageurs qui correspon- dent avec le Muséum d’histoire naturelle; le zèle très-empressé que les administra- teurs de cet établissement public mettent à faire j jouir les naturalistes des richesses qu’il acquiert, aussitôt qu’il est possible de les exposer convenablement; toutes ces Causes réunies devoient concourir , et ont en effet concouru à augmenter le nombre de nos descriptions et à rendre plus complètes beaucoup d’entrelles, qu’autre- ment il ne nous eût été possible de rédiger que sur des documens très-anciens et très-imparfaits. C’est ainsi, par exemple, que le grand genre des Antilopes, au Moment d’en détailler les espèces, nous a offert de plupart d’entr’elles en nature , dans les collections immenses que M. Delalande a rapportées du Cap de Bonne- Espérance ; c’est ainsi que la connaissance d’autres quadrupèdes , particulièrement de l’ordre des Pachydermes , envoy és de Archipel Indien pari MM. Diard et Du- Vaucel, nous a été acquise presqu’à l'instant où nous allions employer les matériaux Que nous avions recueillis sur les genres qui deyoient les réunir. -Néanmoins plusieurs de ces espèces ayant été découvertes trop tard pour qu’il Nous ait été possible deles placer à leurrang, nous avons cru devoir joindre à notre tra- Vail principal un supplément dans lequel nous les avons classées suivant la méthode adoptée , en les désignant par deux numéros : l’un, suivi du mot bis ou fer, indique leur affinité avec celles qui sont comprises dans le corps de l’ouvrage; Pautre , ap- partenant à la suite de la série générale, doit nous servir plus tard dans la cons- truction d’une carte z0ographique nouvelle, dont nous avons déjà annoncé Pin- tention de nous occuper. Le nombre total des espèces vivantes ou fossiles de la classe des mammifères , tant Certaines que douteuses encore pour nous , et qui sont comprises dans notre série, _est de 8493 elles se trouvent ainsi réparties : Bimanes 1.— Quadrumanes 144 — Eo ye moi ANR TISSEMENT. = Carnassiers 320 (subdivisées en Cheïroptères 97 ; Insectivores 29, Carnivores 1479 Marsupiau. x 47).— Rongeurs 49% — Édentés Aie Pachydermes 55, EE nåns 97: — Cétacés 62. Sur ces 849 espèces ; nous en marquons environ 145 Pus oiia comme n'étant pas assez constatées , ou comme ne présentant pas de caractères assez com plétement développés pour qu’on puisse les admettre définitivement : elles sont ainsi irépandues entre lesordres : Quadrumanes 38. — Carnassiers 33. — Ron geurs 26. — Edentés 3. — Pachydermes 4. — Ruminans 12. — Cétacés 2 9. Si Pon retire ces 145 espèces douteuses de la série générale ,le nombre des espèces certaines ou à peu pr ÈS certaines se trouve réduit à à 704. # En d éfalquani encore de celles-ci les 42 espèces fossiles que nous avons admises définitivement sur les 79 au moins qui ont été bien distinguées par M. Cuvier; 14 totalité des mammifères vivans sur Fagols on possède des renseignemens assez positifs, s'élève à 662, | Si: | Outre les espèces que nous avons signalées comme douteuses, en les marquant d’un astérisque, les notes multipliées que nous avons placées au k des pages, con- tiennent les indications ou les principaux caractères de plus de 150 quadrupèdes qui ont reçu des noms aperihnass pet qui figurent pour la plupart dans les ca talogues systématiques , mais que nous n'avons pas cru devoir introduire dans le nôtr gi - Parmi les mammifères vivans, près de 60 cétacés sont totalement aquatiques etne se trouvent que dans les mers ou les embouchures des grands fleuves ; 20 environ, les phoques et les morses, sont amphibies , c’est-à-dire , peuvent venir à terre de temps en temps, quoiqü ’ils habitèns ordinairement les eaux. Les autres sont terrestres., Au nombre de ceux-ci, près de 100, les _ ont la faculté de s’élever dañs les airs au moyen de membres appropriés à ce genre de locomotion ; 14, les pola- touches , les pétauristes et les galéopithèques , peuvent se soutenir , lorsqu'ils sau” tent des branches élevées des arbres sur les branches les plus bsbes, à Paide de la peau très-étendue de leurs flancs, qui remplit chez eux l’office Pan parachute ; 15 dont les piedssont palmés , nagent dans les eaux douces, et plusieurs d’entr’eux se servent de leur queue dore: ou comprimée , comme Pun gouvernail. Plus dë 170 vivent sur les arbres, et beaucoup d’entr’eux, les quadrumanes , grimpeurs _ par excellence , sont pourvus de quatre mains destinées à saisir les branchages ; €? souvent d’une queue nue, susceptible de s’enrouler et de s’accrocher ; les autres s tels que les écureuils , par exemple, doivent cette faculté pénis à leurs. doigts bien séparés et terminés par des ongles acérés. Vingt-un ayant les pieds de derrière démesurément longs , relativement à ceux de P , exécutent des sauis souvent très-considér rables : tels sont les kanguroos, les gerboises , les pédètes , etc»: Soixadias tels que les taupes, les blaireaux , les phascolomes , les tatous , et beat” ri À Sud, et à peu près 28 se trouvent dans les latitudes moyennes. : Hyène ı ; Civette 13 Chat 1 ; Chien à; Didelphe 1 ; Campagnol 13 Pika 1 ; Castor 1 ; Még K | _ AVERTISSEMENT. | i vi Coup de rongeurs , se creusent des galeries souterraines plus ou moins profondes , avec les ongles robustes dont leurs extrémités. antérieures sont. armées ; d’autres profitent de cavités toutes faites pour y établir leur domicile. Enfin, 120 ruminans 9u pachydermes, et plus de 150 carnassiers ou rongeurs, errent dans les forêts sans 8 e, © i 0 SA ve a £ = ? A J avoir d'habitation fixe , et sont particulièrement disposés , par les proportions égales de leurs membres , à la course plus ou moins. rapide. Les trois quarts des mam- mifères terrestres sont 'diurnes ; et le nombre des nocturnes s'élève au plus à 200. > ` é à e bS Considérés sous le‘rapport du genre de nourriture propre aux diverses espèces , On Compte parmi les mammifères environ 330 herbivores ou frugivores, 800 mni- Vores , 150 insectivores et 240 carnivores à divers degrés. _ Relativément à leur distribution sur le Globe , les mammifères peuvent être ainsi partagés : 181 dans PAmérique méridionale 3-64 dans l'Amérique septen- irionale ; 10 communs aux deux continens de l’Asie et de P Amérique; 41 propres à PAsie septentrionale ; 38 à lPEurope ; 107 à P Afrique, 29 à l'ile de Mada- gascar et à celle de Mascareigne; 78 à l'Asie méridionale et à Ceylan ; 51 aux Îles de l'Archipel Indien ; 33 à la Nouvelle - Hollande et la terre de Van- Diemen. Trente cétacés ou phoques habitent les mers du Nord , 14 celles du Le nombre des espèces terrestres asservies par Phomme est de 13, et parmi les variétés ou races innombrables de ces espèces produites par l’état de domesti- Cité, nous en décrivons 112. STE nt | 111552 | _ Quänt aux mammifères fossiles, presque tous découverts par M. G. Cuvier, ils forment, ainsi que nous l’avons déjà dit, une série d'environ 79 espèces. Dix-neuf Ont été trouvés dans des couches calcaréo-gypseuses , résultats de la cristallisation ; 21 dans d’autres couches aussi nouvelles, et aucun n’a été rencontré dans les formations antérieures à celle du calcaire grossier ; 39 présentent leurs débris dans les dépôts d’alluvion les plus récens ou presqu’à la surface de la terre, et Paroïssent être par conséquent les moins anciens, parmi les animaux dont les Spèces ent disparu aujourd’hui. Aucun d'eux n’appartient aux ordres des bimanes Qu des quadrumanes, ni:à la famille des cheïroptères ; 10 dépendent de l’ordre des carnassiers proprement dits, et un seul, entre ceux-ci, se rapporte à la fa- Mille des marsupiaux ; 3 sont de l’ordre des rongeurs ; 2 de celui des édentés ; _6o de l’ordre des pachydermes ; 10 de celui des ruminans, et 4 au moins de celui des cétacés (1). Les plus profondément enfouis sont ceux qui diffèrent le plus (+) Ÿ OC la répartition de ces Mammifères fossiles dans les di vers enres admis a M 3 ; r D © : S p e Cu vier. Ours 2 3 athère 2 ; Eléphant 1; Mas Se EF a ne. : a 6; Hippopotame 4 ; Cochon : ; Anoplotherium proprement dits 2 ; sous-genre, Xiphodon 1 , sous- NH | AVERTISSEMENT, | des mammifères vivans ,.et qui s’en distinguent assez pour qu’ on ait cru devoir en former des genres particuliers. La riche collection publique du Muséum d’histoire naturelle de Paris; dans laquelle nous avons trouvé de puissans secours pour l’exécution de notre ouvrage: renfermeun grand nombre d’espèces conservées en tout ou en partie. Nous avons jugé qu’il seroit doublement utile de désigner ces espèces par un signe particulier (M. F dans la table-qui termine ce volume ; d’abord , afin de faciliter leur étude ; €n- suite dans la vue de faire connoître aux naturalistes qui se trouveroient dans un€ position assez heureuse pour chercher à à les remplir , les vides qui existent encore dans ce monument national. Si maintenant on compare l’état de la science tel que nous venons de l’offrir » avec ce qu’il étoit aux époques que nous avons indiquées dans notre premier avet- tissement , il sera facile de se convaincre que quarante années ont suffi pour dou- : bler le nombre des mammifères connus en 1782 par Daubenton , l’auteur du Dic- tionnaire des Quadrupèdes de l'Encyclopédie. L’impulsion née dans ces det- niers temps aux Connoissances qui sont relatives à l’histoire naturelle , doit nous- faire entrevoir que ce nombre ne tardera pas à s augmenter encore ; mais d’une auire part, nous n ’ignorons point que celui que nous avons fixé pourra se trou” ver réduit , lorsque plusieurs animaux que l’on a encore à peine aperçus, auront. été étudiés avec Pesprit de méthode qui préside maintenant à ces sortes de re- cherches. Quoiqu’ayant éloigné une foule d’espèces qui nous ont paru factices » nous en avons sans doute encore admis quelques-unes dont l’existence est incer- taine ; mais nous l’avons en quelque sorte fait avec intention , persuadés que nous sommes , que dans l’alternative il est plus nuisible de trop réunir , que de trop diviser; ce dernier parti nous paroissant avoir Tavantage de tenir l'attention. éveillée sur la nécessité de recueillir de nouveaux renseignemens , afin de con server sur les catalogues Metiodigies > OU d’en retirer, les espèces signalées core douteuses. | = aat genre Dichobune 3; genre Adapis 1 ; N reato 13 Anthracotherium 2; Kb 4; Palæotherium 74 Lophiodon 12 ; Tapir 2; Cheval ı ; Re nue 1; 'Cerfs 7 ; Bœufs 3; PR 1 ; Dauphin, au moins 24 l ee au moins 2, MAMMALOGIE- a sn ne "SRE MAMMALOGIE. : QUATRIÈME ORDRE. RONGEURS. Glires, L. Rosores , Storr. Cinicrènes Deux grandes incisives à chaque mâchoire, séparées des molaires par un espace Vice, Point de canines. Molaires tantôt composées et À couronne ap ate, tantôt à tubercules mousses. Les quatre extrémités terminées par un nom- bre variable de doigts onguiculés, ~ : Pouces quelquefois rudimentaires ou nuls, jamais opposables aux autres doigts. Marnelles en nombre variable, Orbites n'étant pas séparées des fosses tempo- rales ; arcades zygomatiques médiocrement écar- tées, minces et courbées en en bas, : Mächoire inférieure s'articulant par un condyle longitudinal. # Extrémités postérieures plus longues que les antérieures." | Estomac simple ; intestins fort longs ; cœcum volumineux lorsqu'il existe, mais quelquefois nul. NOURRITURE. Purement végétale, et consistant en feuilles, racines, tiges (même ligneuses), écorces, fruits, grains , etc. , dans les espèces dont | les molaires composées ont leur couronne plane ; mêlée de substances animales dans celles qui ont eurs molaires simples et à couronne tubercu- | leuse, HABIT, Animaux en général nocturnes et timides, | l 432°. Esp. CASTOR ORDINAIRE, castor fiber. faisant un nombre de petits plus ou moins consi- dérable ; triturant leurs alimens sous leurs mo- aires , après les avoir déchirés avec leurs longues Incisives qui sont taillées en biseau, et qui pous- Sent continuellement par la racine à mesure qu’elles s’usent par la pointe. | = PATRIE. L'ancien et le nouveau Continent. On n’en a trouvé aucune espèce sauvage dans les îles des divers archipels du milieu de la mer du Sud. PREMIÈRE SECTION. RONGEURS CLAVICULÉS. Ca, Des clavicules complètes, souvent très-fortes, ` LXXVII: GENRE. CASTOR, castor, Linn. Briss. Schreb. Geoffr. Illg. . a e 2 . 0—0 CarACT. Formule dentaire : incis, =, canin. = , 44 | ur molaires == 20. 4-4 ; . Incisives très-fortes, à face antérieure unie et plate, er à fice postérieure anguleuse. Molaires composées, ayant leur couronne à peu près plare et présentant des circonvolutions LA k S 7 . de l'émail er des échancrures sur les côtés ; savoir, trois externes et une Interne aux dents de la mâ- choire supérieure , et une externe et trois internes à la mâchoire inférieure, l Lignes dentaires supérieures plus écartées pos- térieurement ; les inférieures , au contraire, pius éloignées l’une de l’autre, en avant. Yeux petits; oreilles courtes er.artondies, Doigts au nombre de cinq à tous les pieds ; les antérieurs courts et point séparés , et les pos- térieurs plus longs , réunis par une membrane, Queue large, déprimée ; ovalaire , nue et écail- leuse. HAT, z Deux poches renfermant une matière onc- tueuse et odorante (le castoreum), situées de chaque côté des organes génitaux des måles. Estomac renflé vers le pylore, et légèrement étranglé ; cœcum assez volumineux, sans cloisons membraneuses internes ; glandes Salivaires très- considérables. (Encycl. pl. 79. fig. 1 et.2.) Castor fiber, Linn. Erxl. Schreb. tab. 175. — Le castor ou le - bièvre , Briss, Regn, anim. pag. 133. D. I, — Le castor , Buff. Hist. nat. tom. 8. pl.. 36. — Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. die CAR. ESSENT. Pelage composé de deux sortes de poils; un jars assez grossier , ordinairement brun- roussâtre, et un duvet très- fin plus’ ou moins gris. i í DIMENS. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc. lig. CAEUSeAU JUSQU'A PARUS... 2,... 2 #-. 6 US TR CNE sde no ne a 30 I » ÿ 3 Nı 7 ie PORT FER D 2 as MAMMALOGIE. _ Longueur de la queue, depuis sa base pied. pouc. lig. Jusqu'à son extrémité .......eseeee I 5 : Largeur de la queue ............. >» 2 Epaisseur de la queue ............ > I Hauteur du train de devant ........ » Hauteur du train de derrière ...... > Longueur de l'avant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet .............. — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles. ssssperesesusss — de la jambe , depuis le genou jus- qu'au talon .............:......... 4 — du pied, depuis le talon jusqu'au. _ boutdes ongles. ................,. » 4 10 sa- des plis grands ongles....,,.,..;-s 5 Ga Nota. Quelques individus acquièrent jusqu’à trois pieds de longueur totale. Le Descripr. Museau gros et court, muni de fortes moustaches; chanfrein assez arqué ; sommet de la tête aplati ; yeux assez perits , de couleur noi- râtre ; oreilles courtes er arrondies ; cou court ; Corps assez gros et trapu, surtout dans sa partie postérieure; dos arqué ; queue très-aplatie, large, de forme ovale et nue, ayant la peau couverte d'écailles de forme généralement hexagonale et plus épaisses en dessous qu’en dessus. Pelage formé de poils de deux sortes; les uns assez courts, très-touffus, fins et doux, et disposés en flocons, d’un gris-argenté , offrant quelques va- riétés dans ses nuances ; les autres longs, assez roides et élastiques, gris dans leurs deux premiers uers, depuis la racine, et terminés de brun-roux luisant à leur extrémité; d’où résulte la teinte générale du pelage, qui est plus brillante en des- sus qu'en dessous ; soies des moustaches noires ; poils de la tête et des pattes plus courts que ceux des autres parties du corps. Var. À. Castor de France, castor Gallia, Geoff, Couleur du pelage généralement d’un fauve-olivâtre, | Var. B. Castor noir, castor niger. Pelage noir, War. C. Castor blanc, castor albus, Briss, Regn. anim. pag. 135. n. 2. | Var. D. Castor varié, castor varius, Pelage blanc, taché de gris et mêlé de roux. Var. E. Castor jaune, castor flavus, Pelage jaunâtre ou couleur de paille. ; Nota, Nous avons cru devoir réunir, d’après MM. Cuvier, le castor d'Europe à celui du Ca- nada, surtout d’après l'observation récente de ses MŒUIS en captivité , qui prouve évidemment que ce Castor a, comme l’autre, un penchant inné à construire, Les différences entr'eux con- PATRIE. L'Amérique septentrionale , depui sistent seulement dans la taille, un peu plus considérable dans le castor d’Europe, et dans les teintes du pelage qu'il a plus claires. Du a i les proportions des diverses parties du corps or les mêmes, et la comparaison de leurs têtes © seuses n'offre rien de caractéristique. . ”'A è 4 re~” HABIT. Vivant sur les rivages des fleuves, des riv O ie, à -riers res ou des lacs, lété solitaires dans des terret > l’hiver réunis en troupes plus ou moins nombres- ses, dans des sortes de huttes qu’ils se construi- sent près du bord des eaux non courantes 5 interceptant les ruisseaux pour former des so! tes d'étangs, à l'aide de fortes digues en 4!°» dont la convexité est opposée au courant, qu'ils composent de pierres, de limon , de bran- 4 * į $ ches d'arbres entrelacées , etc. , er qui deviennent ensuite très-solides, parce que ces dernières pre” nent racines et poussent, Leurs huttes écant él? blies sur ces étangs, et formées des mêmes mati Re Ses e - resque la digue; ayant ordinairement une form ovale, une couverture en dôme et un diamët!é relatif au nombre des individus qui doivent y de- meurer; consistant en une grande chambre, dont la partie basse, où se trouve la seule issue qu existe pour y arriver, est constamment baigné® par leau, et dont la partie plus élevée sert 3° lieu de réfuge aux castors. Ces animaux se se!” vent de leurs dents pour couper les branches d'arbres qu’ils emploient, les racines aquatiqu* et les écorces de saule et de peuplier, dont ils $ê nourrissent’, ainsi que pour transporter les dite” rens matériaux de leurs constructions. Ils nage”! très-bien, et sont aidés, dans cette action , K leurs pieds postérieurs palmés et leur queue ap’? tie. Les femelles mettent bas vers le comment? ment du printemps deux ou trois petits, après n% gestation de quatre mois. La durée de l'accro!s sement dans cetre espèce est de deux ans envif0f” et celle de la vie, de quinze années. ¥ | Nota. Les castors des contrées désertes du nord de l'Amérique présentent les mœurs que nous venons de décrire. Ceux qui ont persisté A E EE à ciers Europe, sont isolés et se creusent des terte"? dans les berges d’un -difficile accès qui bordent quelques grands fleuves. | Les fourrures des castors sont d’un grand ag” dans la chapellerie, Autrefois, Fhumeur (08 "5 í toreum) renfermée dans les glandes des Poe -de la génération des mâles, étoit employée da Ja pharmacie. | | | Canada jusqu'au 30°, degré de latitude sept" s le 2 MAMMALOGIE. tionale, sur la côte de l'Atlantique, et plus bas tans les montagnes rocheuses; en Sibérie et dans re septentrionale et tempérée ; au voisi- RE es grands fleuves, comme le Rhin, le one, le Danube, etc, Sba On a trouvé dans les tourbières du dé- partement de ja Somme, des têtes osseuses de Le * . 7 . . RENE qui ne différoient en rien de celles des Stors qui vivent actuellement. 49 ; r t . e E > hfi lon a découvert dans le lignite exploité Aa d'Annecy, en Savoie, d’autres débris de “STOKS , trop incomplets pour qu'on pûr cons- ta | + res SRE Où rejeter leur identité avec les parties cor- SSpondantes de l'espèce actuelle, | RE p | | #35. Esp. * CASTOR TROGONTHERIUM, castor trogontherium. | = 2 ( Non figuré.) Castor trogontherium , Fischer, Mém. de Ïa soc. des naturalistes de Moscou, tom, 2, : CAR. ESSENT: (Constaté sur une seule tête fossile.) Formes semblables en tous points à célles du castor ordinaire, Dimensions beaucoup plus grandes. Descripr. et PATRIE. M. Cuvier remarque qu'il n’est pas certain que nous possédions les Plus grandes têtes de castors vivans qu'il y ait, St que, comme le castor habitoit autrefois et bite peut - être encore les côtes du Pont- uxinn, dont les bords, vers la mer d’Azof, ne sont que de vastes alluvions, il seroit né- cessaire de bien connoïtre le gisement de cette tete, avant de décider si elle appartient à un ani- Mal perdu, | | LXXVIII. GENRE. ONDATRA, fiber, Cuv. Geoff, Illig. ` Ondatra , Lacép. Geoff. Castor, Briss. Linn. Erxleb. Bodd. Maus, Gmel. | ‘CARACT. Formule denr. : incis, À CRÈTE res i o—0 Te Mmolaires — — 16. aire es 16 Incisives supérieures planes et taillées en bi- seau ; les inférieures aiguës, arrondies antérieu- rement, : Molaires composées, à couronne plane er pré- sentant des lames écailleuses transverses en Zig- zag, | . Pieds antérieurs à quatre doigts (le pouce ru- Dd 279 dimentaire); les postérieures à cinq doigts, tous très-divisés, avec leurs bords garnis de cils roides, remplaçant la membrane des pieds des mammi- fères aquatiques. i Queue longue, linéaire, comprimée latérale- ment, à peau nue et granuleuse, parsemée de quelques poils. | - Des glandes pubiennes secrérant une matière blanchâtre très-odorante, et la versant par deux canaux soit à la base du gland du mâle ysoit dans le canal de l’urètre de la femelle, - Six mamelles ventrales, : 434°. Esp. ONDATRA DU CANADA, fiber zibe- thicus. d (Encycl. pl. 67. fig. 7.) Rat musqué , Satta- zin, Mém. de tee e sc. de Paris, 172$. pag. 323.tab, 11.—Rat musqué du Canada, Briss. Regn. anim. p. 136.— Castor zibethicus , Linn. Erxleb. Bodd. — Ondatra , Buff. Hist. nat, tom. 10. pl. 1. — Mus zibethicus, Gmel. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun teint de roux en dessus , et cendré en dessous. Dimens. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc. lig. du museau jusqu'à l’anus...... RSR TS RU HET PR = — de la têté , depuis le bout du mu- ; seau jusqu'à LOOPIA. 4. à Ads sn: 3 — de la queue ............., PO id Hauteur de la queue, dans son milieu > » :7+ _ Epaisseur de la queue , dans son mi- Pt PT D re DIR TE INF en 15:56 3 I: Longueur de lavant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet .......... Fi Mi... à — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles............2....,....:. » I 4 — dela jambe, depuis le genou jus- qu'au talon..........,,...,....... » 2 4 — du pied , depuis le talon jusqu’au l bout des ongles -i .srrsa ratrine ireas 2 10 — des plus grands ongles........, = » 6 Descripr. Très-semblable au campagnol rat d'eau par ses formes extérieures, mais en différanc par sa queue très-comprimée, Museau court et épais ; yeux grands et latéraux ; oreilles courtes, . obli- ques, arrondies et entièrement couvertes de poils; soies des moustaches très-grandes ; pelage luisant et doux, formé de deux sortes de poils, dont le plus long est d’un brun-roussâtre sur les parties supérieures du corps, d’un roux mêlé de cendré sur les flancs et d'un cendré-roussâtre sut la poi- trine et le ventre ; duvet ou poil intérieur du dos très-fin er doux, d'une couleur cendrée près de sa racine et d’un brun-roussâtre à sa pointe ; celui des parties inférieures d’un gris clair et brillant ; _ pattes couvertes de poils courts et luisans ; queue Nan 2 ds 27 380 | MAMMALOGIE. ayant les trois quarts dé la longueur du éorps, comprimée, couverte de petites. écailles d'un brun-noirâtre, d’entre lesquelles partent dés pe- tits poils noirs, assez rares sur les côtés de cette queue, mais plus épais et plus longs sur les bords. ES? | Sn Hasır. Vivant en petites familles sur le bord des eaux, où il nage avec facilité; se construisant sur la glace des habitations particulières de même forme, et composées des mêmes matériaux que les huttes des castors; ne se nourrissant que de racines, dont il ne fait point de provisions pour l'hiver, mais qu'il va chercher au fond des eaux et en creusant la terre au-déssous de sa demeure ; se trouvant quelquefois réduit à dévorer les indi- vidus de sa propre espèce dans les hivers très- rigoureux ; S'accouplant au printemps, et répan- dant alors une forte odeur de musc , qùi provient de la matière secrétée par ses glandes pubiennes ; errant par couples, durant l'été, sans se retrer comme les castors; femelle metrant bas inq ou six petits par an, étc: PATRIE. Le Canada et les autres provinces les plus septentrionales dé l'Amérique. LXXIX". GENRE, CAMPAGNOL, arvicola,. Lacép. Desm. i Lemmus , Geoff. x y Hypudeus , Illig. -= Mus, Briss. Linn. Erxleb. Bodd. CARACT. Formule dentaire : incis. 2, RÉ : r : : 3 O—0 3: i E PRE: : molaires => == 16. Incisives supérieures assez larges et taillées en biseau ; les inférieures aiguës. | Molaires composées, sillonnées sur les côtés, à couronne, marquées d’angles ou de zigzags formés par la saillie des replis de lémail; la plus grosse située en avant et la plus petite en arrière. ; Pieds de devant ayant un rudiment du pouce et quatre doigts munis d'ongles assez foibles; les postérieurs à cinq doigts onguiculés , non palmés, »ı garnis de cils sur leurs bords. Queue sonde , velue, à peu près de la Jongueur du corps. Mamelles pectorales et ventrales en nombre à as 5 variable de huit à douze. | > incipalement BoT HagrIt, Ces-petits animaux vivent princ de marières végétales, telles que graines imences sèches, bulbes de hiliacées, etc. Que à ques-uns y joignent diverses substances Der les ; les uns creusent la terre pour y rassen ce leurs provisions d'hiver ; les autres ; seuleme! pour se procurer une retraite. PaTR:E. L'ancien Continent, $ , | . 4 435°. Esp. CAMPAGNOL RAT D'EAU; arvicol amphibius. ; - (Encycl. pl. 68. fig. 9.) Mus amphibius» pr Erxleb. Bodd. Schreb. tab. 186. — Mus agua cus , Briss. Regn. anim. pag. 175. — Rat d'eau» Buff. Hist. nat, tom. 7. pl. 43. PERO mélé CAR. ESSENT. D'un gris-noirâtre légèrement mer de jaunâtre , et plus clair en dessous qu’en Le À queue plus longue que la moitié du corps s noire? oreilles courtes , velues. l j : : , dig DıMENS. Longueur du corps entier , me- pied. pou s suré depuis le bout du museau jusqu’à -~ # Panus.. ... E Far Sea ne Sets ee € Lo 7 — de la tête , depuis le bout du nez £ jusqu’à l’occiput .,.......:.:.: sys np! 0070 — desoreilles .,..:...;. SR PRE. De — du tronçon de la queue........ » 4 — de l’avant-bras , depuis le coude 2 jusqu'au poignet........ RG de Sivit » I — depuis le poignet jusqu’au bout | des ongles 528 rae bre eh se rt 4 ~“ — de la jambe , depuis le genou jus- 6 “gwau talon ............ eE Se + M A — depuis le talon jusqu’au bout des ik Ongles Enon Gi FIRE. se. 50 I gilles | DESCRIPT. Tête courte; museau renflé ; of | peu apparentes, velues; queue un peu plus 1 gue que la moitié du corps, garnie de poils cout” er rares; pelage peu lustré, d'un gris-noirätré p dessus et d'un gris plus clair en dessous, compo? de poils dont l'extrémité présente ces couleur" avec la petite pointe teinte de jaunâtré , A dont la plus grande partie de la base est Pr gris-cendré clair; quelques grands poils du noir-brun, dépassant les autres er placés sut dessus du cou ; un duvet ou poil très-fin couvra” la peau, généralement grisâtre. lon- bius niger, Linn: Pelage noir. De Sibérie. yec un ouleuf bius maculatus , Linn. Pelage jaunâtre, à gtande tache blanche irrégulière sur les € et souvent une petite bande de la même € sur la poitrine. Des bords de FOby, ; ; - hi- ` Var. À. Camp. Rat deau noir, mus amp FA k j ce $ hi- >; Var, B. Camp. Rat d'eau varié, mus amp Te aa e a a L MAMMALOGIE. bérie, où certe variéré a été vue par:Pallas (1). Var, C. Camp. Rat d’eau des marais, mus amphibius paludosus. De la grandeur du campa- gnol d'Europe, mais tout noir ; oreilles velues ; Pieds couverts de poils blancs. Queue de la lon- Bueur du corps sans la tête (2}. Hair, I vit sur le bord des étangs et des rivières, i dans des creux de berges peu accessibles. Sa na- tation est assez facile; mais il ne peut plonger plus d’une demi-minute sans venir respirer à la Surface de leau. Sa nourriture consiste en racines AQuatiques (notamment celles du typha) et en erbes, mais il y joint aussi des insectes, des atves aquatiques, du frai de poisson et des gre- nouilles, Les sexes se rapprochent au printemps, et les femelles mettent bas cinq ou six petits vers le mois d'avril. On dit qu’elles font encore une ou deux portées après cette époque. - PaTRIE. Toure l'Europe, Asie septentrionale er, dit-on, l'Amérique du Nord. 436%, Esp. * CAMPAGNOL SCHERMAUS, arvicola argentoratensis. (Encycl. pl. 68. fig. 10. ) Le schermaus , Herm, — Scherman s Buff.. suppl. tom 7. plzo.— Fréd, Cuv. Dict. des sc. nat, rom. 6. CAR, ESSENT. D'un brun-noirätre, mêlé de gris et de fauve en dessus, et d’un gris-cendré en des- Sous; queue brune, presque nue, un peu plus Courte que la moitié du corps ; oreilles courtes s Velues, | DIMENS. Longueur du corps, depuis le pied: pouc. lig. out de la tête jusqu’à l'origine de la Rs LV CONTRER PINS AR Sd VE PEs NT 0 — de la queue..... er late ET ESCRIPT, Plus petit que le rat d’eau; oreilles à peine apparentes et cachées sous les poils de la tête , qui sont fort longs ; pelage d’un brun-nol- râtre, mêlé de gris et de fauve, chaque poil étant un-noir-gris à sa racine et fauve à l'extrémité; ouverture de la bouche garnie de poils blancs et courts; dessous du ventre d’un gris de souris ; Queue couverte de petits poils bruns et cendrés, mais moins fournis encore que sur la queue du campagnol rat d'eau, À G) se pourroit que ce campagnol , indiqué par Lin- ngus , dût former une espèce particulière, car ses ca- ractères sont assez différens de ceux du rat d’eau au- quel Gmelin la rapporte. SD d 4 (2) Linnæus mentionne encore. une variété : sous le ? nom de mus amphibius terrestris, mais ne la caractérisé | Pas assez pour que nous puissions l'admettre; | 28T Hagir. Il vit comme cet animal, sur le bord des eaux et nage bien. Il fait des terriers dansles terrains cultivés; er y -cause des dégats assez graves. Parrig. Les environs de Strasbourg, où il a été découvert er observé par Hermann, 437°. Esp. CAMPaGNOL DU NIL, arvicola nilo- ticus. | (Non figuré dans l'Encyel.) Lemmus niloticus, Geoff. Descripr, de l'Egypte, pl. Car. ESSENT. D'un brun mêlé de fauve en dessus s d’un gris-jaunâtre en dessous ; queue brune , pres- qu’aussi longue que le corps; oreilles grandes, presque nues , brunätres. DimMens. Longueur totale du corps , de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à l’origine de. la queue ; à peu près. « - Jo TS creme nee TU — de ke quebec so es 4-6 DESCRIPT. Oreilles grandes er arrondies; pouces des, pieds de devant très-petits ; pelage composé de poils durs, noirs à leurorigine et roux à leur extrémité, d’où il résulte une. couleur générale brune , nuée de fauve, si ce n’est sur le dessus de la queue, qui est noir ; nez entouré de roussätre ; dessous du corps et face interne des membres “blanchâtres ; extrémité des pattes d’un gris-roussä- tre ; ongles noirs ; queue assez peu pourvie de poils er presqu'écarlleuse, comme celle d’un rar. Hasır. Il se tient au bord des eaux. PATRIE. L'Egypte. | 438, Esp. CAMPAGNOL ALBICAUDE, arvicola albicaudatus. < ( Non figuré.) Lemmus albicaudatus , Geoffr, Cat. de la coll. du. Mus. — Desm. nouv, Dicr. d'Hist. nat. arr. Campagnol. — Fréd, Cuv, Dicr. des sc. nat. CAR. ESSENT. Pelage brun, avec les pattes et le dessus de la queue blancs j queue de moitié aussi l’origine de la queue .............:. » 5 = . — dela queue................ Mit: DESCRIPT. Sa couleur dominante est le brun. Ventre, pattes et base de la queue en dessus d’un blanc teinté de brun-fauve; queue fauve à lex- LE à PES rrémité, et généralement plus foncée en dessous qu'en dessus ; ongles grands, HABIT. et PATRIE. Inconnues. n ss -opam k 4 oiik sé ope ee es Dee o 7 il i 439%% Esp. CAMPAGNOL VULGAIRE., arvicola vulgaris. | l (Encycl. pl. 69. fig. 2.) Mus agrestis, Linn.— Mus campestris minor, Briss. Regn. anim. pag. 176. n12, — Mus terrestris > Linn. Erxleb. — Mus arvalis , Pallas, Schreb. tab. 191. Gmel.-— Campagnol, Buff. Hist. nat, tom, 7. pl, 47. CAR. ESSENT., D'un gris brun-roussåtre en dessus et d’un gris påle en dessous ; queue velue , de la lon- gueur du tiers du corps , gris-roussâtre en dessus et gris clairen dessous ; oreilles moyennes et arrondies. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied, pouc: lig, suré depuis le bout du museau jusqu'à - l'origine de la queue. ......., SE «0 3 2 en Ue ETES, A PTE SE 3» 22 10 …— dés oreilles......... Fa us Ait Garga — du tronçon de la queue seiss erro » pHo» . — de l'avant-bras , depuis le coude JUSQU ATPOIBNEL, à à sen sms eme seen EEE à — depuis le poignet jusqu’au bout dés ongles ete TR cit ENS SENS | = — de la jambe, depuis le genou | jusqu'autalon. sisi reeetre 0 #1 8 — depuis le talon jusqu’au bout des ongles. soso. sssresresresesess es D » 7 DESCRIPT. Tête grosse, couverte de poils assez épais ; museau gros et obtus ; oreilles plus petites proportionnellement que celles de la souris et du mulot, et plus grandes que celles du campagnol rat d’eau, presqu'entièrement cachées par le poil; yeux saillans ; queue à demi couverte de poils et terminée par une sorte de petite touffe ; pelage doux et soyeux , généralement mêlé de gris-brun et de jaunâtre en dessus ; d’un cendré passant au blanc sale et très-légèrement lavé de jaunâtre en dessous (1). | ‘ ~ HABIT. Cet animal, quelquefois très-multiplié , habite de préférence les pays un peu élevés, et se tient en hiver dans les bois, où il se nourrit de glands, de faînes, d’autres fruits sauvages tom- bés, de racines, etc. En été, il se porte dans les champs cultivés en blé et y cause des dégats considérables, en coupant les épis pour se pro- curer le grain. Ii se rend aussi dans les prés, dont il détruit la végétation, en coupant les racines es plantes qui y croissent, Enfin il pénètre dans les jardins er les vergers, où il recherche les noix, les noisettes et autres fruits, | A Les naturalistes, et Buffon en particulier, ont signalé plusieurs variétés de cette espèce; mais ils les ont décrites trop imparfaitement pour qu’il soit possible de décider si réellement elles lui appartiennent, ou si elles n’en constituent pas de particulières, Il fait de petits terriers peu profonds, qui e servent en même temps de demeure et de p gasin pour ses provisions. Le lieu où la feme 5 dépose ses petits, deux fois par an, est situé a : bout d'une galerie profonde de deux pieds, € son fond est garni de mousse ou d'herbes $7 ches et découpées, Chaque portée est de SX i douze petits. Dans les contrées les plus septe" trionales , il ny a qu'une seule portée par an, et elle a lieu au mois davril. LE PATRIE. L'Europe entière, la Russie er la Sibé- rie. Les campagnols voyagent quelquefois en grandes troupes, et c’est alors qu'on les voit apparoître et se propager à l’excès dans certains cantons, dont ils ruinent toutes les récoltes: 440°. Esp. CAMPAGNOL FAUVE, arvicola fu” VUS. . (Non figuré.) Lemmus fulvus , Geoff. Catal: de la coll, du Mus. — Desm. nouv. Dict. d'Hist: nat. art, Campagnol. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauye-roussåtre ; ventr? et pattes jaunåtres ; queue un peu plus courte que s moitié du corps. à Drmens. Longueur totale du corps et pied. pouc. lis’ DOTE TA JE WU 61 L ÈS a at de a giele se e nec à 520 DESCRIT. Un peu plus grand que le campagnol ordinaire. T'out son corps est couvert de poils d'u fauve clair tirant sur le roussâtre. Oreilles trés" courtes et paroissant à peine ; queue d’une CO” leur plus foncée en dessus qu’en dessous. HABIT. Inconnues. PATRIE. La France, "441°. Esp. * CAMPAGNOL AUX JOUES FAUVÉS» arvicola xanthognatus. (Non figuré dans l'Encycl.) Lemmus xantho- gnatus ; Leach, Miscellanea , tom. 1. pl. CAR. ESSENT. Pelage fauve, varié de noir en dessus gris-cendré clair en dessous ; joues fauves. DRE pied. pouc T Dimens. Longueur totale du corps...... CPR CE DESCRIPT. Queue noire en dessus et blanche ous en dessous;- pattes brunâtres, avec le desso” blanc. | SET i - Nota, Certe espèce est fort rapprochée de cell du campagnol vulgaire, HABIT. Inconnues. | PATRIE, Les. bords de la baie d'Hudson. MAMMALOGIE 283 442°. Esp. CAMPAGNOL ÉCONOME, arvicola ACONOMUS. ` CNRO S esp Arke, (Encycl. pl, 69.: fig: 1.) Mus. aconomus, Pallas, nov, Spec. glir. n: 125. pl. 14 À.— Mus econo- mus ; Gmel; Syst. nat: —Schreb. tab. 190.—La Fegoule , Vicq-d’Azyr, Syst. anatom, des anim. tom.2, pag. 389. EE Car, ESSENT. Pelage brun en dessus, passant au Jaune sur les flancs ; gorge et ventre blancs ; queue rune ; n'ayant que le quart de la longueur totale du corps ; oreilles tres-courtes. pie depuis le bout du museau jusqu'à RAS ee 4 se ss... e.e o 23 4 I I — de Ja titen aF FANS AUTORISE 23 ide hqueneh ardite liner es + des-oréillés.mague vonseteralel 252: 2 — du coude au poignet. .........: 2» > — du poignet au bout des ongles.. » + — du genou au talon. ....... rééeirek 5: _— du pied , depuis le talon jusqu'au = i BONE ES ONE Ses erer t eraa nr 2:99. VS sn NI mm D QG DESCRIPT. Un peu plus grand que le campagnol ordinaire, mais ayant latète moins forte et moins oblongue , les membres un peu plus robustes ; les Yeux plus petits, le corps plus ramassé , le ventre plus saillant , les oreilles plus courtes , etc. Pelage runâtre, résultant du mélange de poils jaunes ét gris foncés, les, jaunes étant plus abondans . Sur les flancs que sur le dos ; poils des parties inférieures blanchâtres et recouvrant un duvet brun ; bout du museau de cette dernière couleur ; Queue revêrue dans sa longueur d’une suite d’an- neaux écailleux, d’entre lesquels s'élèvent des poils nombreux très- longs, surtout à la face in- `- férieure, bruns en dessus et blancs en dessous, HABIT. Animal fouisseur , se creusant sous les ga- zons des magasins assez considérables, à côté du terrier qu'il habite, et dans lesquels il rassemble Jusqu'à vingt ou trente livres de racines de di- verses sortes, les unes de bonne qualité, même . Pour la nourriture des hommes , et les autres vé- néneuses, Il voyage en grandes troupes et tou- Jours en ligne droite , en traversant à la nage les rivières qu'il rencontre sur'sa route. Il s’accouple au printemps, et la première portée est mise bas au mois de mai, et composée de deux ou trois petits. La femelle en fait encore une ou deux dans le restant de l'été et de l'automne. A l’époque du rut, elle répand une odeur rrès-forte et très-fé- tude. En hiver, ce campagnol ne s'endort pas, et fait usage des provisions qu'il a ramassées pendant l'été, =" PATRIE. Les vallées profondes et humides de la Sibérie, depuis le fleuve: frtisch jusqu’à l'Océan oriental, et celles du Kamtschatka. Nota. M- Boscoa: trouvé: dans la forêt de Montmorency un campagnol, qu'il rapporte à cette espèce. ~E | 443°. Esp CAMPAGNOL SAXIN , aryicola saxa- tilis. S E (Encycl, pl. 6'8. fig, 8.) Mus saxatilis, Pallas, nov. Spec. glir. pag. 80 et 256, pl. 23 B. — Mus saxatilis , Gmel. Schreb. tab. 185. — Le saxin, Vicq-d’Azyr, Syst. anat. des anim. tom. 2.p.45 2. CAR. ESSENT. D'un brun mêlé de gris en dessus, gris foncé sur les côtés, d’un cendré-blanchätre en dessous ; queue présqu’égale à la moitié de la lon- | gueur totale ; oreilles grandes et ovales. * DIMENS. Longueur totale du corps...... » 4 > me CE TAB eue nn ne Free I 5 CNE EP RE EN TES NET 0 — de la main , depuis le poignet jus- qu'au bout des ongles .......,....., » #5 < — du pied, depuis le talon jusqu’au DOUÉ ES CABLES Du sérdehnrsenie M % JÖ DESCRiIPT. Tête oblongue; museau pointu ; inci- tres ; moustaches fines, noirâtres, plus courtes que la tête; oreilles grandes, de forme ovale, velues et brunes sur leur face externe ; ‘queue ayant presque la moitié de la longueur du corps, poils épars, dont les inférieurs sont blanchâtres ; pelage composé de poils bruns, légèrement mé. lés de gris sur la partie moyenne du dos, de poils gris sur les côtés, er de poils d’un cendré-blanc sur le ventre et toute ‘la région inférieure du corps; museau brun; mains ét pieds noirâtres , rares, ; ; A : . 3 HABIT. Peu connues. I paroït qu’il habite de pré- férence les lieux rocailleux, et qu'il vit des se- > Fe” 3 ` 5 mences de. plusieurs espèces d'astragales, : PATRIE. La Sibérie, en automne, sur le revers méridional des montagnes de la Mongolie déserte. 444°. Esp. CAMPAGNOL ALLIAIRE , aryicola al- dliarius. | ` (Encycl. pl. 68.fig. 11.) nov. Spec. glir, rius, Gmel. Sch d'Azyr, Syst, anat. des anim. tom; 2. pag. 393. Mus alliarius, Pallas , pag. 251. pl, 14C, — Mus allia- CAR ESSENT, D'un gri pied. pouc. lig. sives supérieures fauves, les inférieures jaunâ- assez mince, linéaire, écailleuse, et ayant des et recouverts seulement de poils courts ét très- reb, tab, ı 87.— L’alliaire, Vicq- ~ s-cendré en dessus, blanc 2 8 A en dessous; queue égale au tiers de la longueur to- tale du corps ;: oreilles ; assez) grandes ; presque Dimens, Longueur totale duicorps, de- puis le bout du nez jusqu'à l'origine deta Gideug. ar... à: 4 de la tête . Eea 1I I I piedspoüc. lig. du tronçon de la queu du même , avec les poils des oreilles. :,.....,.. _ — depuis le-coude jusqu'au poignet.. >, w — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles. einari np ge sp vote de 0 — dela jambe, depuis te genou jus- qu’au talon | su... ù LE — du pied, depuis le talon jusqu'au bout des onglés....... S » 9 DESCRIPT: Poil d'inégale longueur, doux et rouffa, celui -du dos descouleur cendrée , le plus long étant d’un gris-brun à l’extrémité ; poil à an ee ee caen des côtés, d’un cendré blanchâtre ; celui du ven- | tre blanchâtre, ainsi que celui des pieds et des mains. Oreilles grandes et larges, recouvertes de poils très-courts et de. couleur brüne ; mousta- base ; queue entièrement couverte de poils, HABIT. Le nom donné à ce campagnol vient de ce qu'il fait sa nourriture habituelle d’une cer- taine espèce d'ail qui croît en Sibérie. Il en fait des provisions pour l'hiver, qu'il rassemble dans . des terriers assez vastes PATRIE” La Sibérie, principalement auprès des | villes de Jenisea, de Kan et d'Angata. 445°. Esp. CAMPAGNOL DORÉ, arvicola rutilus. (Encycl pl, 68. figei 2.) Mus rutilus, Pallas , nov. Spec. glir. pag. 248: pl. 14B,— Mus ru- tilus , Gmel, Schreb. tab. 188.— Le roux , Vicq- d'Azyr., Syst, anat. des anim, tom, 2, pag, 402, — Campagnol doré ou roux, Desm, nouv, Dict, d'Hist. nat: ; article Campagnol, Can. ESSENT. Roux en dessus , d’un blanc sale en dessous , mêlé de gris et de Jaunâtre ; queue égale ‘au tiers de la longueur du corps ; oreilles moyennes. s pied. .pouc. lig. Dimens. Longueur totale du corps ..... »° 3 74 Se CS CRT CRC rh OMÉU S. TE — du tronçon de la queue ..,.,. » l ~, du même , avec les poils de lex- trémité | ` raiO Aia I poignet jusqu'au bout 2pese « : SERS rY . ches blanchâtres , les’ plus longues brunes à leur PATRIE, La Sibérie, principalement au-d : CAR. ESSENT. Pelage d'un gris pâie sur le MAMMALOGIE. | Longueur de la jambe, depuis le genou pied, pouc» fige jusqu’au talon........ RS C — du pied, depuis le talon jusqu'au gi bout des ongles» .... ei 3 DESCR1PT. Fort voisin par sa taille et.par ses p |: mes du campagnol ordinaire, mais ayant les - oreilles plus grandes. Pelage doux, d'un roux” jaune sur les parties supérieures, depuis Enr du front jusqu'aux cuisses, d’un gris-jaunatré su les côtés et le museau, blanchâtre sous la 8018° et sous le ventre, blanc sur les pieds. Le dosayan” des poils plus longs que les autres, et qui sont bruns à leur extrémité ; queue offrant paripi quatre-vingts anneaux écailleux, très-velue, brune en dessus, jaunâtre latéralement et blanche, a dessous ; oreilles nues, excepté à leur extrémité” où elles.se trouvent bordées de poils ; s016$ jé moustaches. blanchâtres ; très-minces ef de # ongueur de la tête. í HABIT. Animal omnivore et même carnassier» S laissant souvent prendre aux piéges rendus auf - hermines er autres bêtes sauvages, elà de l'Oby, jusque dans les terres arctiques er dans le Kamtscharka. Il est rrès-abondant dans €e contrées, mais on le rencontre aussi dans d'4 tres pays-situés plus au midi et à l'occident » comme vers le milieu du cours du Volga , auprés de Casan et en Allemagne (1); 446°. Esp. CAMPAGNOL GRÉGARI, arvicola 8" galis, | (Non figuré dans l Encycl.) Mus gregalis » Pallas, nov. Spec. glir. pag. 238. pl. anat. 17: . Schreb. tab. 189.— Gmel. Bodd,— Le gregal®s Vicq-d’Azyr, Syst. anatom, des anim. rom: ?' pag. 400. dos » entremélé de longs poils noirâtres ; les côtés plus clairs ; ventre d'un blanc sale; queue égale de quart de la longueur du corps, noirätre ; oreilles assez grandes. | Dimexs. Longueur totale du corps. .... > - de la tête ...... — de la queue... — de la jambe.. | — ‘du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles ... Se rene — de lavant-bras ......,,... — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles ......., es ss. serres eseser RE a Aea e Ca (1) Ces campagnols sont plus grands dans les its Es tentrionaux , etils y ont la queue plus courte qu les autres régions. - Nota. MAMMALOGIE: i Rens A Des différences dans la taille des espèce. - ESCRIPT, Assez seinblable pour ses formes au Campagnol ordinaire ; poils touffus, assez durs , Un gris pâle sur le dos, qui s’éclaircit insensi- éMent sur les côtés, et d’un blanc sale sous € Ventre ; dos, surtout dans son milieu , présen- tant des poils noirâtres en assez grand nombre ; tëre plus velue que celle du campagnol social ; poils de la queue plus longs , surtout ceux de la Pointe, et de couleur noirâtre; soies des mous- t > . € n A acnes aussi noirâtres, pour la plupart ; oreilles très-m; | tes-minces, assez grandes et de forme ovale ; * Aeue marquée de quarante anneaux écailleux , Environ, Harir, I vit en société, et se nourrit principa- ment des bulbes des plantes liliacées. Il recher- € surtout ceux du lilium pomponium, et ceux ne très-perite espèce d'ail, dont le goût n’a nen d'âcre, Ces provisions. sont rassemblées ans des galeries souterraines qu'il creuse près € sa demeure. Harr., La Sibérie orientale. 447°. Esp. CAMPAGNOL SOCIAL, aryicola so- clalis, l ( Encycl. pl. 69. fig. 3.) Mus socialis , Pallas, nov. Spec. glir. pag. 218. tab. 13 B.— Gmel. — Mus gregarius , Linn. Syst. nat, édit. 1 1. pag. 84. n. 16.— Maus terrestris, variér. Erxleb. Syst. mamm. pag. 397. — Le compagnon, Vicq- d'Azyr, Syst. anat. des anim, tom. 2. pag. 397. Car. ESSENT. D'un gris påle en dessus, blanc en dessous ; queue ayant un peu plus du quart de la longueur totale du corps, blanchâtre; oreilles cour- tes , larges, presque nues. — : IMENS. Longueur totale , depuis le bout pied. pouc. lig. -SU nez jusqu’à l'anus arr MES A — dela queue (sans poils) .......» »: 9 — de la queue garnie de poils..... >» >» I0 1 Ce US ECO one contrer rentes s » I . _ — des oreilles (depuis leur base PRETE 7225 23 FÉÉÉ IS TT ES ETS » - 435 Don de Pavant bts, ro eo eve a a o fÈ — depuis le poignet jusqu’au bout RU RONDES raa RSR NES 1 — de la jambe , depuis le genou jus- U'au talon ....,.. Fe SITE ET a we ER 34 — de la plante du pied, depuis le talon Jusqu'au bout des ongles. s... #08 FE + beau blanc sur le ventre et les extrémités > blan- 285 châtre sur la queue; poil intérieur ou duvet d’une couleur plombée ; soies des moustaches blanches. ` HABIT. Il se nourrit de racines de différentes sortes de plantes, et préfère les tulipes. Il creuse des terriers et amasse des provisions. PATRIE. Les déserts voisins de la mer Caspienne, entre le Volga et le Jaïk (rhymnus). … Nota, Cette espèce est très-répandue au prin- temps, surtout près de ce dernier fleuve, mais en hiver elle devient plus rare. 448°. Esp.* CAMPAGNOL D'ASTRACAN, aryi- cola astrachanensis. (Non figuré dans l’Encycl.) Mans-gottung , S. G. Gmel, Reis. 2. pag. 173. tab. 11. — Mus astrachanensis, Erxleb. Syst. mamm, pag. 403. SP. I 3e, g Es R l CAR. ESSENT. Pelage jaune en dessus , cendré en dessous ; queue égale au quart de la longueur totale, | x | ; pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur du corps ......... PRE ea — dela queue, un peu plus de ... » I » DESCRIPT. De la grandeur de la souris; queue | très-velue ; pelage composé de poils noirs, ter- minés de jaune en dessus, cette dernière couleur étant seule apparente, et de poils cendrés en dessous ; oreilles presque nues; pieds et queue cendrés. re HABIT. et PATRIE. On le trouve aux environs d’Astracan , où il creuse perpendiculairement en terre des trous assez profonds. | 449°. Esp. CAMPAGNOL RAYÉ, _.millo. Fr. (Encycl. pl. 68.) Mus pumilio , Sparrman; Voyage au Cap de Bonne-Espérance , tom, 2. pag. 376. pl. 9. — Ejusd. Act. Stok. nov. ann. 1784. pag. 339. tab, 6. — Mus pumilio , Gmel, — Lineated. mouses Shaw, Gen. zool. vol. 2, part. 1. ph 133.— Rat nain du Cap, Desm. nouv. Dict. d'Hisr. nat. art. Rat, sp. 15. CAR. ESSENT. Pelage brun clair en dessus et mar- qué de quatre bandes longitudinales noires, - : pied, pouc. lige Dimens. Long. totale du corps.....,., » 3 » — delaqueue...............,,, » 2 + Nota. M. Lalande a rapporté au Muséum des in- dividus de cette espèce beaucoup plus gränds que celui dont Sparrman a donné la description. DESCRIPT. Corps assez alongé ; pelage générale- arvicola pu- ment brun-cendré ; front et nuque noirs ; quatre - ECS a 386 MAMMALOGIE. LXXX". GENRE. - lignes dorsales longitudinales noires, dont les deux intermédiaires se rendent de la nuque à la base de la queue ; cette dernière partie presque nue et de couleur pâle. | HABIT. Inconnues. PATRIE. Sparrman la trouvé dans la foret de Sitsikamma, près de Slangen-Rivier, à l’est du Cap de Bonne-Espérance (1), _ (1) Nous avions précédemment placé ce rongeur dans le genre des rats proprement dits ; mais nous avons dû Fen retirer pour le rapporter à celui des campagnols, ‘après avoir vu son système dentaire. Il est possible que d’autres espèces de rats mar- quées de bandes longitudinales de couleur différente du fond du pelage, doivent venir se placer à côté de celle-ci, lorsqu'on aura des renseignemens positifs sur la forme de leurs dents molaires. | Plusieurs rongeurs, décrits par les voyageurs , ont des rapports de conformation et de mœurs avec les campagnols. Ne possédant pas assez de caractères çer- tains pour les rapporter au genre qui contient ces ani- maux , nous nous garderons de le faire ; mais nous ne nous dispenserons pas d'en dire quelques mots dans cette note. . | Rss Ces rongeurs sont : . 19. Le GuanGuE de Molina, mus cyaneus, Gmel., Syst. nat. Il ressemble fortement au mulot, mais ses oreilles sont plus arrondies; sa queue est de médiocre longueur, presque pointue ; ses pattes antérieures ont quatre doigts et les postérieures en ont cinq; le pelage est d’un gris-bleu en dessus et blanc en dessous. II se creuse des terriers composés d’une galerie de dix pieds de long et de quatorze chambres d’un pied de profon- deur , qui répondent à cette galerie , et qui sont placées alternativement de l’un et de l'autre côté, Ces chambres renferment fa provision d'hiver, qui consiste en une espèce de racine bulbeuse, de la grosseur d’une noix, de couleur grise et d'un goût approchant de celui de la truffe, Chaque famille , composée d’un mâle , d’une femelle et des six derniers petits de l'année, passe la mauvaise saison dans cette retraite, et y vit aux dépens des pro- visions qu'elle y a amassées en été. nn ` Cetanimal, du Chili, ne peut être définitivement rap- porté plutôt au genre campagnol qu'à celui du hamster, tant qu’on ne saura s'il est pourvu d'abajoues , et tant qu’on ne connoîtra pas la forme de ses molaires. Nous „avions autrefois rangé provisoirement avec les hams- ters, à cause de ses habitudes ; mais nous nous sommes RS. . X e déterminés depuis à le rattacher plutôt à celui des cam- - pagnols „par les considérations suivantes: 1°. ses habi- tudes. sociales; 2°. la dimension de sa queue ; 3°. le manque absolu de notions sur l'existence des abajoues. -2% Le RAT A COURTE QUEUE, "us micruros, Erxleben, Syst. mam. , pag. 403. La longueur de son corps est de trois pouces troislignes et celle de sa queue de six lignes. Son pelage est cendré en dessus et d'un gris-blanc en dessous. Sa tête est courte et son museau est obtus; Ses narines sont petites et arrondies ; ses moustaches d'un gris-blanc ; ses oreilles grandes, oblon- | jaunes ; oreilles petites et rondes ; pie LEMMING, lemmus , Link, Cuv. Geoff Hypudeus , Illig. Georychus , idem. Mus, Linn. Pallas. Gmel. Bodd. Glis , Erxleb. aao ~ 5 E ai gues , arrondies et velues ; ses pieds de derrière à ai doigts onguiculés , et les antérieurs à quatre seuleme Ce sa été d’abord aei et figuré par S. G. Gmetn > Reis: Il, pag. 173, tab. 57, fig. 2. A Ce japik , figuré dans les Phanchos de l Encyclop die (pl 69, fig. 3 , à droite de la planche) , nous, pare i être un vrai Campagnol, autant, du moins, qu Of peur juger par son aspect général. 3°. Le CAMPAGNOL RAYÉ, lemmus vitrarus , Rafines que, Ann, of Nature, novemb. 1820, pag. 3s P a Roux, avec cinq bandes longitudinales blanches SH% dos , dont celle du milieu s'étend sur la tête jusqu gs bout du museau ; blanc en dessous ; queue courte s pAs longueur de la tête; yeux petits ; museau pointu ; Ore! petites , de forme ovale. Longueur, 4 pouces anglais’ 4 La femelle a six mamelles pectorales. Elle emporté ses petits sur son dos lorsqu'elle fuit. Ce campagno de | bite dans les bois-et dans les champs des provinces l’ouest, telles que le Kentucky, les Illinois, etc. 4°. Le CAMPAGNOL TALPOÏDE, lemmus talpoides s Rafinesque, Ann. of Nature, novemb. 1820, pag: 7? n°. 10. Gris de fer en dessus , blanchâtre sous le ventre” | queue courte , de la longueur de la tête. Ila éré trouvé dans Ja partie ouest de l’état de Kentucky, où ! | P | est appelé souris de terre ou souris de neige, parce qu'il gor la terre comme une taupe, et y recherche , pour sa p riture , des racines et des herbes, et que , pendant | : ver, il fouille dessous la neige, à la surface du sol, © il trouve encore quelques herbes tendres. | 5°. Le CAMPAGNOL DE NEW-YORCK, lemmus noyt” | boracensis , Rafinesque , Ann. of Nature, novemb. 1820» pag. 3, n°. 11. Brun, avec une teinte rousse en des” sus ; d’un gris-brunâtre sous le ventre ; queué ayant trois onzièmes dela longueur totale du corps, écailleuse > velue et terminée par un pinceau de poils ; incisiveS iA courts. B007 gueur , 4 pouces 6 lignes, mesure anglaise. Il a été trouvé dans les Etats de New-York et de New-Jersey. Le genre MYNomrs du même Rafinesque, Amer. | Mag. Monthly, tom. I, pag. 45, paroît se rapporte! | encore à celui des campagnals. Il lut donne pour carac | tères : dents semblables à celles de londatra; quat" doigts onguiculés aux pieds, et un doigt interne 2 court ; queue velue „déprimée ou aplatie.. Selon lut y, 4 genre appartient à la famille qu’il nomme ziżeria ; DRE diffère de l’ondatra, parce que sa queue n’est pas 64} j < Fe x A j- leuse , et qu'elle est déprimée au lieu d’être comp! 4 She Po" pe f &” mée; et il s'éloigne des campagnols par ce dernier © | ractère. i ; = ui Le MYNOME DES CHAMPS, mynomes pratensis y A brun obscur en dessus; d'un gris piqueté de blanc ps dessous j menton et pieds blancs y oreilles plus cour MAMMALOGIE 087 Z 6 k » ` CaRACT. Fotmule dentaire : incisiv. 25 canines O— >: 33 3=3 > molaires mue i6, Tncisives supérieures à face antérieure convexe et sans sillon ; les inférieures aiguës. Molaires composées, à couronne plane, pré sentant des lames écailleuses anguleuses. Oreilles très- couttes, arrondies ; yeux très- Petits, D . . A Pattes antérieures tantôt à cinq doigts, tantôt à Quatre, onguiculés et propres à fouir ; pieds pos- | térieurs à cinq doigts. Queue très-courte et velue. i Nota. Ce genre est très-voisin du précédent, et n’en diffère même réellement que par la dis- Position des pieds de devant, et la brièveré de la queue, -MABIT, Animaux sociaux, fouisseurs, voyageurs, Se nourrissant principalement de substances vé- gêtales, "ATRIE, Les parties séprentrionales et orientales de l’ancien Continent, 450°. Esp. LEMMING DE NORWÈGE, lemmus noryegicus. ( Encycl. pl. 67. fig. 6.) Lemmar vel lemmus, Olaüs Magnus, Sept. pag. 716.— Mus norvegi- cus ; Mus. Worm; — Rai, Syn. quad. pag. 227. — Lapin de Norwège (cuniculus norwegicus), Briss. Reg. anim. pag. 145. n. 5.—/Mus lemmus, Linn. Gmel. Bodd. — Pallas, Nov. glir. sp. pag. 199. tab. 12 A, B. — Schreb. tab. 195 a. 8. — Glis lemmus, Erxleb. pag. 371. — Le lem- ming, Buff, Hist, nat. tom, 13. pag. 314. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux-fauve, varié de noir et de brun; cing doigts aux pattes de de- vani, Dimens. Longueur totale du corps, me- pied pouc. lig. Suré depuis le bout du museau jusqu'à OT el ns me D 2540 8 = dela queues. terreo barta # 29 75 — des poils qui + laqueue. » » $ — delatête, depuis le museau jusqu'à Fe: 4 «den desde cr én des es SLR — des oreilles..........,...,... RE #4 Se, à : A pue le poil de la tête; queue ayant un cinquième de la Pngueur totale, linéaire, obtuse. € rongeur , figuré par Wilson, Americ. Ornithol. , tom, VI, tab. fo , fig. 3, ne nous paroît être qu’un vrai | Campagnol. Il habite la Pensylvanie , où il nuit aux plan- ations qui sont situées sur les bords des rivières , en sant des trous aux digues. Il se nourrit de racines ulbeuses ; d'ail , etc. | Long. depuis le poignet jusqu'au bout:pied pouc. lig. . des ongles .......:..... ins ares tb — du grand ongle dela main, dans les femelles ee j: 0e 31 3 ” 2 ——— dans ls Miss cor ei H e 3., » re — de la jambe, depuis le genou jus- qu'au talon......sssses....s..... 9 à II — du pied , depuis le talon jusqu’au bout des ongles L'ARMÉE a a VS ot er 33 À 10 Desckipr. Tête courte, épaisse, de forme ovale ; museau très-obrus ; yeux très-petits ; oreilles pe- _tites, cachées sous le poil et arrondies ; pattes très-courtes, surtout les antérieures; poil du corps très-doux au toucher, et ayant jusqu'à neuf _ lignes de longueur, agréablement varié de di- verses couleurs; bout du museau blanchâtre ; _somimet de la tête d’un noir très-foncé; une bande, aussi noire, s'étendant depuis l'œil jus- qu'à l'oreille ; occiput présentant un espace en forme de croissant, mélangé de couleur jau- nâtre et blanchâtre dans les sujets avancés en âge; une tache carrée, alongée, noite, située depuis la base de la nuque jusqu'au milieu du dos, dont le reste ést d’un jaune-fauve un peu sombre, parce que les poils y sont bruns vers leur racine et seulement colorés de jaune vers la pointe; côtés de la tête, gorge et parties infé- rieures du corps blancs; flancs d’un jaune clair, qui passe insensiblement au blanchâtre vers le ventre ; queue formée de poils longs, fermes et épais, d’un gris blanchâtre, ainsi que les pieds; ongles des pieds de devant jaunâtres et très-apla- tis sur les côtés ; ceux des quatre doigts externes crochus ; celui du pouce très-épais, aplati latéra- lement et tronqué obliquement à son sommer, (Lemming de Norwège.) Var, A. Lemming de Laponie, Pallas, nov. Spec. glir. tab. 12 B. D'un quart plus petic que le précédent., Une bande brune naissant du : museau, entourant l'œil et se portant vers Po- reille; une bande de la même couleur sur le sommet de la têre ; gorge blanche ; dos couvert de poils fauves, entremêlés d’autres poils rares et noirâtres ; un peu de brun sur la nuque , du jaunâtre sur les côrés du corps et du blanchâtre sous le ventre. e - Nota. Ce rongeur, qui se trouve seulement dans la Laponie russe, nous paroïtroit assez dif- - férent du lemming proprèment dit, pour en être distingué spécifiquement. Néanmoins, nous croyons devoir nous en rapporter à Pallas, qui les considère comme deux simples variétés. HABIT. Les lemmings se tiennent ordinnirement dans les montagnes de la Norwège et de la La- Q 2 ` pe nee 0 288 TAN ponie, mais ils en descendent en si grand nom- bre, dans certaines années et dans certaines saisons, et en suivant avec opiniâtreté la même direction, qu'ils font un dégât terrible sur leur passage, en dévastant les champs et les jardins, et n'y laissant, pour ainsi dire , aucune trace de végétation. Dans leurs contrées natales, on dit qu'ils vivent de lichen rangifer; mais dans leurs excursions, on s’est assuré qu'ils recherchent les racines, et qu’ils se les procurent en creusant, comme la taupe, avec leurs pattes de devant, Les lemmings sont très-courageux et mordent fortement lorsqu'on les attaque. Ils ont pour ennemis principaux, les renards et les isatis, qui suivent leurs troupes afin d'en faire leur proie ; aussi tous ces animaux périssent , et aucun ne peut retourner dans les montagnes d’où il est sorti. Ils sont très-féconds; cependant la naissance des petits ne ralentit pas leur marche, car on ena ob- servé qui en portoient un entre les dents et un autre sur le dos. | z, PATRIE. Les montagnes de la Norwège et de la Laponie suédoise (le lemming proprement dit). Les montagnes de la Laponie russe (la ya- riéte A) 451°. Esp. LEMMING ZOKOR , lemmus zokor. (Encycl, pl. 72. fig. 1.) Mus aspalax, Pallas, nov. Spec. glir, pag. 165. tab. 10. — Mus aspa- lax ;. Bodd. Gmel. — Schreb. tab. 205. — Le zokor, Vicq-d'Azyr, Syst anat. des anim. tom. 2. pag. SOS. | CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-roussâtre ; yeux très-petits ; cinq doigts aux pieds. de devant , dont les trois intermédiaires pourvus d’ongles longs , arqués , comprimés et tranchans ; une queue ET Dimens. Longueur totale du corps, me- pied pouc, lig, suré depuis le bout du museau jusqu’à FANS ST ivre re roses © $ — de la queue, avec ses poils. .... > — de la tête, depuis le museau jus- : qu’à la nugre ....... — de l'avantbras, depuis le coude jusqu'au poignet. — depuis le poignet jusqu'a des bngless,, 55.65.15 sa _— de ongle du milieu so 37 de la jambe , depuis le genou jus- qu au it SET — du pied : depui PV ÈS FR ES eputs le talon jusqu’au Se. vrrssesvesvse 9 I Nota, Cet animal varie un peu dans sa grandeur. DEsCRIPT. Corps trapu, bas sur jambes, presque comme celui du rat-taupe zemmi, dont il dif- MAMMALOGTIE. E fère essentiellement par la forme de ses molairess ainsi que par l’existence de ses petits yeux et de i: queue, Nez gros, large, proéminent, dur, p vêtu d’un cuir épais et calleux, divisé en me par un sillon moyen et peu profond; orel A formant, seulement autour du conduit au r , une espèce de ruban cartilagineux qui est 7 + court, surtout en devant. Pelage composé de po! i touffus et un peu rudes, à peu près comme 47 le campagnol rat d’eau ; ceux de la partie SEP 5 rieure du corps étant d’un gris-cendré sale à leur extrémité et de couleur brune près de leur racine, ~ ceux des parties inférieures, les.uns brun-Cen r et les autres blanchâtres ; sommet de la tête plus gris que le reste du corps, et marqué d’une ban r blanchâtre longitudinale et moyenne dans quê ~ ques individus ; ongles des trois doigts du m! re des pattes de devant aplatis sur les cotés et tfa. chans en dessous ; ceux du pouce et du doigt 134 terne courts et tronqués obliquement, le prem!? étant légèrement divisé en deux pointes. HABIT. Il vit sous terre, comme la taupe; dans des galeries fort longues et superficielles. nourriture consiste en racines de diverses pla7” tes, et particulièrement en celles de l'eryf#f0” nium , du lilium pomponium et-de quelques iris. | PATRIE. La Daourie transalpine, le promontoifé des monts Alraïs, ; < 452°. Esp. LEMMING SUKFRKAN, lemmus ral- pinus. a ( Encycl, pl. 72. fig. 3, sous le nom de par. spalax.) Mus talpinus , Pallas, nov. Spec. glit- pag. 176. tab. 11 À. — Spalax minor, Erxleb. Syst. mamm. pag. 377. sp. 2, — Mus talpinus» Gmel: Bodd. — Le sukerkan, Vicq-d'AZY'? . Syst. anatom., des anim, tom. 2, pag. 490. CAR. ESSENT., Pelage dun gris-brun en EE blanchätre en dessous ; cinq doigts aux pieds A devant ; armés d'ongles médiocrement forts y M4! propres à fouir ; yeux petits. DIMENS. Longueur totale du corps, me- pied. pou lige suré depuis le bout du museau jusqu’à l'anus. For ent ent DEMO ST ruse ren — de la tête, depuis le bout du mu- . seau jusqu'à kr nuque.sds. vases a . — de Pavant-bras, depuis le coude Jusqu'au poignet . Semone — depuis le poignet jusqu’au bout. des chgles.i. she sescsssereresesese . — de la jambe , depuis le genou jusqu'au talon. GE A D ES EE nn as NT TL LE à Longueur du pied depuis le talon jus- pied pouc. lig. M au bout des ongles . ..........., 32 33 95. ESCRIPT. Un peu plus petit que le campagnol fat d'eau; tête grosse et raccourcie ; museau Pais, très-court; oreilles externes remplacées Par un petit bourrelet qui garnit. le méat auditif Ut son bord postérieur ; corps raccourci, ventru et non cylindrique, comme celui de l'espèce none et celui du Rat-taupe zemmi; mem- tes courts, très-robustes ; pattes de devant lar- 8s, à cinq doigts, armés d'ongles assez forts, Peu longs et à peu près proportionnés à leur gros- seur, propres à fouir; celles de derrière ayant aussi cinq doigts, dont les ongles ont plus de °gueur, mais moins d'épaisseur ; pelage géné- talement brun-noir, mêlé de gris clair, qui de- vient insensiblement la couleur des flancs ; ventre €t extrémités blanchâtres; tête d’un brun-noirä- tre, surtout près du museau ; joues légèrement tses; menton blanchâtre ; moustaches noires, e médiocre grandeur; queue courte, pointue, Ouverte de poils et de la couleur du dos, va Nota, La teinte générale varie un peu, suivant age de l’animal : elle est d’un gris plus brun ou Plus clair, et quelquefois d’un gris-jaunâtre. ` Var. A. Le sukerkan noir, talpinus niger. . Pelage noir, avec les extrémités des quatre \ Pieds et quelques autres parties du corps blan- châtres. ° Hair. Le sukerkan, ou plutôt le sucher-tskan des Tartares, creuse la terre, et passe presque sa vie entière dans les galeries qu'il s’y pratique. Il ne Sort que vers le crépuscule du soir et pendant la nuit; il n'hyberne pas. Les mâles et les femelles commencent à se rechercher à la fin de mars où dans les premiers jours d'avril : ils ne multiplient Pas beaucoup. Leur nourriture consiste en racines, et ils Préfèrent surtout celles du pAlomis tuberosa et p u lathyrus esculenta. ATRIE, Les çampagnes méridionales de la Rus- Sie, depuis le fleuve Occa jusqu’au désert d'As- tracan, 453°. Esp. LEMMING DE LA BAIE D'HUDSON, lemmus hudsonius. | ( Encycl. pl. 69. fig, 6 ; sous le nom de rat de Labrador.) Maus hudsonius, Pallas, nov. Spec. glir. pag. 208. tab. 26. fig. A. B. C. — Schreb. Saugth, tab, 194. Gmel. AR. ESSENT. Pelage d'un cendré clair ; quatre OigtS et un rudiment de pouce aux pieds de de- HARRENDOCRE. à — ° - yant ; les deux ongles internes (dans le mâle) paroissant très-larges et doubles ; point doreilles externes apparentes. i pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale, environ..... > fo » Nota. Le mâle est un peu plus grand que la fe- melle. ; Fes DESCRIPT. Corps court et renflé; tête grosse ; yeux très-perits ; pieds courts; les deux doigts qui viennent après le rudiment de pouce , parois- sant avoir, dans le mâle, les ongles doubles, parce que la peau du bout du doigt est calleusé et fait une saillie sous l’ongle ; les autres doigts et même le petit pouce présentant aussi la même disposition ; pelage doux, généralement d'une couleur grise-cendrée qui est due aux pointes des poils, qui ont leur base brunätre. HABIT. Inconnues; mais très-vraisemblablement analogues à celles des espèces précédentes. PATRIE. La terre de Labrador, dans l’ Amérique septentrionale. 454°. Esp. LEMMING A COLLIER, lemmus tor- quatus. | Re (Encycl. pl. 6e. fig. 5.) Mus torquatus, Pallas, nov. Spec. glir. pag. 206. pl. 11 B.— Gmel. Bodd. — Schreb. tab. 194. — Le collier, Vicq- d’Azyr, Syst. anat. des anim. tom. 2. pag. 368. CAR. ESSENT. Pelage ferrugineux , avec une ligne dorsale noire et un collier blanc, interrompu en dessous; oreilles tres-courtes ; cinq doigts aux _ pattes de devant, armés d’ongles médiocrement forts et simples ; celui du pouce court et arrondi. Drmens. Longueur totale, depuis le pied. pouc. lig. bout du museau jusqu’à Panus ......:- 5 3 1 ni À Jr PURE NET ENITIAA NT ES. I 22 — du tronçon de [a queue........ 2 » 42 — de la queue couverte de poils.. » »# 7 — du rebord de l’oreille........,. » 5 >a dé l'avant-bras , depuis le coude -` jusqu’au poignet.......ss......... 2 5 f — depuis le poignet jusqu au bout - des ongles.........ss.sesssesesrr 7 6 _æ duplisgrand ongle....4...... >o o » — de la jambe......s...ss..ses — de la plante du pied Jusqu'au bout des ongles ...,........ aarete 5 — du plus grand ongle du pied... »# #1: wl DESCRIPT. Assez semblable par ses formes géné- rales au lemming de Norwège ; pieds assez courts er forts, surtout ceux de devant ; queue très- courte er poilue ; bout du nez divisé par un sil- lon très- étroit; yeux médiocrement grands; corps couvert de poils très-fins et très-doux, tan~ tôt ferrugineux , tantôt d’un gris-jaunâtre ondulé de brunâtre en dessus , noirs au milieu de l’épine, 290 MAMMALOGIE. d'un blanc sale sous le ventre et dans-toute la région inférieure pedun blanc mêlé de brun sur les quatre pattes, bruns sur la plus grande partie de la queue et blancs à son bout. Nez très-velu et de couleur noire, qui se continue le long du chanfrein jusqu’au front ; joues blanchâtres et portant des moustaches noires, aussi longues que la tête; une bande d’un brun-marron, située derrière chaque oreille, en ayant une blanchâtre en arrière qui forme une sorte de collier. HABIT. Inconnues. PATRIE. La Sibérie, dans les contrées situées au nord du fleuve Oby, 455°. Esp. LEMMING A QUEUE VELUE, lemmus lagurus, * -(Encyclop. pl. 68.) Mus lagurus s Pallas, | nov. Spec. glir. pag. 210. tab. 13 A. — Gmel. Bodd. — Schreb. tab. 1 93.— Glis lagurus , Erxl. Syst. mamm. pag. 375. Sp. 12.— Le lagure, Vicq-d’'Azyr, Syst. anarom. des anim. tom, 2. PRE a CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-cendré , avec une ligne dorsale noire et sans collier ; oreilles médio- cres; cinq doigts aux pattes de devant, armés dongles peu forts ; celui du pouce étant court et arrondi. E DIMENS. Longueur totale, depuis le bout pied. poue. lig. du museau jusqu'à la base de la queue, » 3 >: — de la tête .......,...... | Ru — de la queue ( dans la femelle)... » » 22 ——— (dans le mâle), jusqu’à... » >» — des poils dépassant le tronçon de : fi gueu areire eat ess sets nano ME eZ a de l'OMS ss secs iceres pus 11 D 3 — de l’avant-bras, depuis le coude s.to’ 3 jusqu’au poignet...-.............. 2 = 33 — depuis le poignet Jusqu'au bout des ongles.......... ensée teens M 5 | 4 — de la jambe, depuis le genou jus- qu’au talon. .:........ Sara ; 9: à. GE — de la plante des pieds, depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...... » » çt DESCRIPT. Formes généralement raccoutcies ; museau très-obrus; lèvres un peu gonflées ; oreilles assez apparentes, planes, arrondies ; yeux médiocres; membres assez grêles ; pattes anté- rieures munies de quatredoigts onguiculés et d’un tubercule corné en place de pouce ; queue très- courte, poilue ec tronquée, Poils du corps très- fins et très-doux , longs de cing lignes environ sur les parties supérieures; d’un cendré pâle en dessus, avec un mélange de quelques poils bruns, ; er une ligne dorsale noire qui commence entre les yeux, se termine à la base de la queue et est un peu plus large. dans son milieu que vers ses extrémités ; ventre et parties inférieures du corps, ainsi que le bout des pattes, d’un cendré sale €? blanchâtre ; moustaches plus courtes que la tête, disposées sur cinq rangs et blanchâtres. Nota. Dans les jeunes individus, la cos du pelage est plus claire ou plus blanchätre dañs les adultes. HABIT. Ils creusent la terre et voyagent en grandes troupes, comme la plupart des animaux de ce genre ét du précédent. PATRIE. Il est très-commun dans les champs ‘1 blonneux qu’arrose le fleuve Irtis, en Sibérie. abonde également dans les déserts de la Tarte” rie; mais, au contraire, il est très-rare dans 7 contrées australes. LXXXI. GENRE. ECHIMYS, echimys , Geof. Cuv. Loncheres ,-Illig. Myoxus ; Bodd. CARACT. Formule dentaire : incis. 2 2°? leut qué 0 (ad Can. 0? mol. i eR i Incisives supérieures à face antérieure plane et lisse; incisives inférieures aiguës. A Molaires simples; les inférieures présenta" chacune quatre lames transverses , réunies deu* à deux par un bout ; les supérieures ayant tto" lames seulement, dont deux sont réunies ; couté - ayant de véritables racines, et point de ruber- cules à la couronne, Tête longue ; chanfrein plat. Yeux assez grands. Oreilles moyennes ou courtes. Point d’abajoues. Quatre doigts onguiculés et unyestige de pouc? aux pieds de devant ; cinq doigts onguiculés ceux de derrière. es : u Queue longue ou très-longue , écailleuse ; P? couverte de soles, Poils , surtout -ceux des parties supérieures en forme de piquans, comme des lames 4 A LA # à pée (1) ou de lance, carénés sur une de leut? Ras ét qui (1) Le caraétère le plus apparent des echimys » se leur a valu la dénomination générique qu'ils portent > MAMMALOGIE.. faces et en gouttière sur l’autre t , Se terminant par une sole fine. : | SAirr . Ces animaux paroissent avoir plus d’ana- ogie avec les loits qu'avec les autres rongeurs de a même famille. PEINE. L'Anécique reidiol 456%. Esp. ECHIMYS HUPPÉ, echimys cristatus. ( Encycl. pl. 78. fig. 4. ) Le lérot à queue dorée, uff, suppl, tom. 7. pag. 283. pl. 72. (d’après Allamand )— Myoxus chrysurus, Bodd. Elench. ^nIm, pag, 122, Sp. 3. AR. ESSENT., Pelage marron en dessus ; tête d’un run foncé, avec une ligne étroite, blanche dans SOR milieu ; queue plus longue que le corps , noires avec sa dernière moitié blanche ou jaunâtre. IMENS, Longueur totale du corps, de- pied. pouc. lig. Puis le bout du nez jusqu’à l’origine CEON I EN Fe, titi dr Lo 9 6 se, de la tête, depuis le bout du mu- San Jusqu'à Pocciput 06e eee > 2 4 9 — %rssesereceee I 3 Sda queue...... Descripr. Formes générales assez semblables à celles du lérot; tête fort grosse à proportion U corps; museau et front étroits ; yeux assez Petits ; oreilles larges, courtes et ne s'élevant pas ~ au-dessus des poils de la rête; moustaches fortes et très-grandes ; des piquans plats, de la lon- gueur d'un pouce, entremèlés au poil du dos et s'élevant au-dessus de lui, moins nombreux et plus petits sur les flancs, er nuls sous le ventre (ces piquans étant d abord cylindriques et très- minces , s’aplatissant ensuite et ayant jusqu à une demi-ligne de largeur, leurs bords relevés leur donnant la forme d’une gouttière, dont le fond est jaune et les côtés sont bruns). Pelage de couleur Marcon, tirant au pourpre presque noir sur les côtés de la tête er au brun sur le milieu du dos 5 plus pâle sur Les flancs et vrès-clair sous le ventre ; ase de la queue de couleur marron, son milieu étant noir, et sa dernière moitié de couleur Jaune {1}; poils de cette dernière partie plus Ongs que ceux de la base. Une rache blanche, Aongée, érroire sur le front. Huit mamelles. ABIT, [nconnues. re ONE 2 En tetrouye anssi dans quelques espèces de rats proprement its et dans un hamster. Les dents fournissent les meil- “urs moyens de distinguer ces divers rongeurs. ig Un individu , conservé dans lı collection du Mu- peo d histoire naturelle de Paris, a le bout de la Hepe nc. lly alieu de croire que celui à queue jaune a été tèré dans Ja liqueur où il a été placé pour le conserver. | DIMENS. Longueur totale du corps...,, 201 PATRIE. Surinam. 457. Esp. ECHIMYS DACTYLIN, echimys dacty- linus. | (Non figuré. } Echimys dactylinus , Geoff. — Desm nouv. Dict. d'Hist, nat. 2°, édit. tom. ro. page 57e ; CAR. ESSENT. Pelage d’un brun mêlé de gris er de jaunâtre en dessus , roussâtre Sur les f'ancs ; les deux doigts du milieu des pattes de devant beaucoup plus longs que les autres; queue plus longue que le corps. ere Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. ` puis le bout du nez jusqu’à l’origine de : a QUEUE EEES | Ïo » PP TE IT NON dei sr sevseess À 2 O DESCRIPT, Pieds de devant à quatre doigts seule- ment, dont les deux du milieu beaucoup plus alongés que les autres ; ongles plats, non crochus, assez semblables à ceux des singes du genre ouis- titi, Poils secs et roides , mais non précisément épineux ; ceux du front disposés en épi, les uns se dirigeant vers le bout du nez et les autres vers l’occiput; une sorte de huppe derrière la tête, Pelage d’un brun mêlé de gris et de jaunâtre sur le dos, presque roux sur les flancs et jaunâtre en dessous, Ta HABIT. Inconnues, PATRIE. L'Amérique méridionale, Nota, Nous ne connoissons qu'un seul indi- vida de cette espèce , qui appartient à la collec- tion du Muséum d’histoire naturelle de Paris. CRC 458°. Esp. ECHIMYS ÉPINEUX, echymis spi- nosus. ( Encycl. pl, suppl, 10. fig. 5.) Rat épineux ou rat premier , d'Azara, Mém, sur les quadr. du Paraguay, trad, franc. rom. 2. pag. 73. et Voyag. pl. 13.—Échimys roux , Cuv. Regn. anim. tom. (1. pag. 195. — Angouya-y-bigoui des naturels du Paraguay. # CAR. ESSENT. Pelage d'un brun obscurs mélangé de rougeâtre en dessus et blanc sale en dessous p poils du dos entremélés de piquans très- forts ; queue plis courte que la moitié du corps. | pied. pouc. lig. 32 7 >» Se. Descripr. Tête, cou et corps plus gros que dans le rat commun; oreilles larges de neuf lignes, hautes de quatre, protégées par un pin -ceau de piquans placé en avant, Poils du dos de = dela queue........,....,,,.., 2 eee om a NE 202 deux sortes, les uns blancs et fins, et les autres roides et en forme d'épée à deux tranchans, ayant une arêre saillante sur leur face supérieure, et une gouttière longitudinale sur l'inférieure, ces piquans étant longs de neuf lignes, blanchä- tres, puis obscurs et terminés de rougeâtre ; queue couverte de poils courts, épais er lisses, au travers desquels on peut voir les écailles. Pe- Jage sur la tête er sur ses côtés, sur le corps et sur les flancs, d’une couleur mélangée uniforme et composée de brun obscur et de rougeâtre ; des- sous de la tête et du corps d'un blanc sale ; queue obscure, -8 Mäles un peu plus grands que les femelles. HABIT. I fair des trous dans les lien'secs et sa- blonneux, et les rapproche d'ordinaire tellement ` les uns des autres, que l’on ne peut aller sans précaution sur le terrain où il se trouve. On dit qu'il est solitaire et qu'il se nourrit de racines, notamment de celles de manioc. Cependant on remarque qu'il s'éloigne des lieux cultivés. PATRIE. Cayenne ; le Paraguay, entre la ville de Neemboucou et la rivière de la Plata. 459". Esp. ECHIMYS A AIGUILLONS, echimys hispidus, (Non figuré.) Echimys hispidus , Geoff. — Desm. nouv. Dict. d Hist, nat, 2°. édit. tom. 10. pag ss CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-roux, plus clair en dessous qu'en dessus ; tête roussätre ; queue de la longueur du corps, écailleuse dans toute son étendue, Drmexs. Longueur totale, mesurée de- pied, pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à l'ori- _gine de la queue......,,. vs enr: 7 >» | — delaqueue........... CRC >» 92 DESCRIPT. Des poils épineux , très-roides et lar- | ges sur le dos, à pointe rousse et à base brune ` plus ou moins foncée ; queue nue, écailleuse er ` annelée, Couleur générale, le brun-roux, qui passe au roux plus pur sur la tête, HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Amérique méridionale, 469%, Esp. ECHIMYS DIDELPHOÏDE, echymis di- . delphïdes. (Non figuré.) Echimys didelphoides, Geoff. — Desm, nouv. Dict, d Hist. nat. 2°, édit, tom, 10, pag. 58. CAR. ESSENT. Pelage brun sur le dos, plus clair sur les flancs, jaunâtre en dessous ; queue de la MAMMALOGTE, longueur du corps, velue dans. un septième de son étendue, nue, écailleuse et verticillée dans le reste. Dımens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lige “suré depuis le bout du museau jusqu’à la base de la queue ................ » S © — de la tête .…. Nine I — dela queue, un peu plus de ... >» ° $ 4 DESCRIPT. Pieds de devant ayant les doigts très courts, et pourvus d'ongles courts , assez forts €t aigus, le pouce étant à peine visible. Poils au dessus du dos aplaris et épineux , surtout CEUX í e la partie postérieure, chaque piquant étant da- bord d’un gris-brun , puis marqué d'anneau* d'un brun foncé et roux , et terminé de brun Flancs d’un brun plus clair que lè dos ; ventre jaunâtre; moustaches fines, longues de eux pouces au moins, de couleur noire foncée, 4115 que les longs poils des sourcils et des yeux; queu? couverte de poils à sa base dans l'étendue dun pouce environ, et nue et écailleuse dans le £697 -Ran HABIT. Inconnues, PATRIE. L'Amérique. 461°. Esp. ECHIMYS DE CAYENNE, eckymis cayennensis, (Non figuré.) Echimys cayennensis > ‘Geof — Rat de la Guyane, ejusd. Coll. Mus.—E hF mys cayennensis, Desm. nouv. Dict, d'Hist. nf! tom. 10. pag. 58. 1 CAR, ESSENT. Pelage d’un roux qui passe au bru? sur le milieu du dos, blanc en dessous ; pieds A derrière à tarses fort longs, et ayant les trols doigts du milieu presqu'égaux entr eux z piquans assez nombreux. Drmens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lis suré depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue. ...... NIER — de la tête, un peu moins de,... » : — de la queue (inconnue , mais paroissant consi” dérable , l'animal quia servi à cette descriptio® l'ayant mutilée). DESCRIPT. Dos d’un brun-roux, qui s'éclaircit €f passe au roux sur la tête, les flancs et la face €” terne des quatre pattes, Dessous du corps Ds beau blanc. Poils du dos, et surtour ceux ce y croupe, épineux, gris à leur racine et bruns à pri pointe, entremêlés de poils bruns, marqués © a cun d'un anneau roux ou fauve et ayant sa point d'un brun foncé. Tête couverte de semblable à poils sans épines. HaAB1T. Inconnues, 38 39 PATRIE MAMMALOGIE. ATRIE, L'Amérique méridionale, = € i 4625, Esp. ECHIMYS SOYEUX, echimys setosus. T 2 ° $ (Non figuré.) Echimys setosus , Geoff. — esm, nouv. Dicr, d'Hist. nar. 2°. édit, tom. 10. pag, $9. S 3 AR, ESSENT. Pelage roux ; assez doux et peu mélé de piquans ; dessous blanchätre; bout des Pieds blanc; queue un peu plus longue que le corps ; NE postérieurs fort longs s avec les trois doigts x milieu presqu'égaux entr eux. IMENS. Longueur totale du corps, me- pied pouc. lig. : . à ~X suré depuis le bout du museau jusqu’à EE la base de la queue... É Er. — de la-queue. «se inira st t ekar 2: 6 6 DEscripr, Poil plus doux et moins mélangé d’é- Pines que celui de l'échimys de Cayenne, d’une … Teinte plus rousse en déssus; ventre d’un blanc . Moins pur ; pieds terminés de blanc. | LXXXII, GENRE. RE Myoxus , Gmel, Bodd. Cuv. Geoff. Schreb. 12. h Maus , Linn. Pallas. Briss. Sciurus , Klein, Penn. Erxleb. Caracr. Formule dent. : imcis. = ET: DA ; en | FRE PS er 0 — o | AT molaires -= j = 20. | Incisives supérieures peu larges et sans sillon à leur face antérieure ; les inférieures acérées. Molaires ayant des racines distinctes, à cou- ronne marquée de deux espèces de collines trans- verses formées par une double ligne d'émail. Yeux gros et saillans ; oreilles assez grandes, de forme arrondie ; moustaches longues. Point d’abajoues. Pattes proportionnelles entr'elles; les anté- rieures à quatre doigts, avec un rudiment de. pouce ; les postérieures à cinq doigts. Queue longue , tantôt fort touffue et ronde, d'autres fois déprimée et à poils distiques ; d'au- tres fois encore, floconneuse à l'extrémité seu- lement. = Le i | Poils très-fins et très-doux au toucher. Point de cæcum ni de gros intestins (1). Havre, Ils vivent dans les climats tempérés ou -~ chauds, Leur nourriture consiste en fruits de toute e (1) Ce caractère anatomique ne se trouve que dans les seuls rongeurs du genre des lors. w w 9. espèce. Ils montent sur les arbres avec la plus grande facilité pour se les procurér ; aussi peut-on les considérer comme intermédiaires aux rats et aux écuteuils. En hiver, ils se livrent à unsommeil Jéthargique, après avoir fait dans leur retraite une petite provision de fruits secs , tels que des noisettes , des noix, des châraignes, de la faine, erc., dont ils font usage à leur réveil , qui n’a lieu que dans les premiers jours chauds du prin- temps, PATRIE. L'Europe méridionale et centrale ; TA- mérique. 463°. Esp. LOIR VULGAIRE, myoxus glis. (Encycl: pl. 78. fig. 1.) Gliss Briss. Regn. anim. = Sciurus glis , Linn: Syst. nat. 12°, édit. . —Erxleb. = Mus glis, Pallas,nov. Spec.glir. pag. 88. n: 33.—Sciurus epilepticus , Klein, Quadr. pag. $4.— Loir, Buff. rom. 8. pl. 24.— Myoxus gls, Gmel. — Schreb. tab. 22 g. 7 CAR. ESSENT, Pelage d’un gris-brun cendré en des- sus ; blanchâtre en dessous ; avec du brun autour de Pæil; queue bien fournie de longs poils dans toute sa longueur. Drmens. Longueur totale du corps , me- pied: pouc. lig. suré depuis le bout du museau jusqu'à l’origine de la queue ....:.......... % $ 10 Rae de Ja tête... 1 5 I i — des oreilles ..,....:,.....,... 6 — des avant-bras , depuis, le coude 5." 5 jusqu’au poignet. ......... ossi se LE ME CARS . — de la main , depuis le poignet jusqu’au bout des ongles............ » =» 8 — de la jambe , depuis le genou jusqu'au talon............. KL ÉTRE 20 LR RE 2 — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des, ongles ...... ÉTÉ RE aL E] _— dutronçon de la queue. ........ » 4 9 DescrirT. De plus petite taille que l’écureuil ; il a la tête et le museau moins larges que cet ani- mal, avec les pieds, Les doigts er les ongles plas fins, et.la queue moins touffue, Oreilles gran- des, ovales, presque nues ; yeux crès-saillans et ouverts , bordés de noir; faces supérieure et latérales de la tête , dessus du cou et du dos, face extérieure des membres, queue presqu'en entier de couleur grise, mêlée de noir et argentée ; les poils de ces parties étant cendrés sur environ la moitié de leur longueur, depuis la racine, er le reste étant dans les uns d'un gris trés-btillanc jusqu'à la pointe, et dans les autres, d’abord gris ét ensuite nor àl extrénnté, dessous et une partie des côtés de la tête, gorge, face inférieure du cou, poitrine , aisselles, face intérieure du bras er de Pp 294 l’avant-bras, pieds de devant, ventre, aines, de- dans des cuisses et des jambes, côtés des méta- tarses et doigts des pieds de derrière d’une cou- leur blanche, légèrement teinte de fauve dans quelques endroits et argentée sur quelques poils ; face inférieure de la queue, depuis son origine jusqu’à moitié de sa longueur, également blanche ou blanchâtre. Moustaches noires, longues de deux pouces ; poils de la queue presque disposés comme ceux de la queue de écureuil, ( Daub.) HABIT. Il vit dans les forêts, grimpe sur les ar- bres et saute de branche en branche avec une grande légèreté, Sa nourriture consiste en faines, châtaignes , noisettes et autres fruits sauvages. Il mange aussi, dit-on, des œufs et même de petits oiseaux, lorsqu'il peut les atteindre, Il se cons- trait un nid de mousse, dans l’intérieur des ar- bres creux et dans les fentes des rochers élevés er secs, Son accouplement a lieu au printemps, et sa femelle fait par portée quatre à cinq petits, La durée de sa vie paroît être de cinq à six ans. -Il passe l'hiver dans-un état complet de lé- thargie, roulé sur lui-même en boule, et ce n’est qu'au printemps qu'il se réveille. Pendant son sommeil, sa chaleur naturelle diminue considé- rablement ; et l'on remarque que c’est à la tem- pérature extérieure de cinq à sept degrés au-des- sus de zéro que la léthargie de cet animal est la plus complète , que l'augmentation du froid ac- célère la circulation et la respiration, er que le jeûne trop long produit son réveil, PATRIE. L'espèce du loir n’est pas très-répandue ; on ne la trouve pas dans les climats très- froids, comme la Laponie, la Suède, etc. ; du moins les naturalistes n'en font pas mention, Il n’y a point de loirs dans des pays découverts, comme lAn- gleterre. On en trouve en Espagne, dans la France méridionale, en Grèce, en Allemagne, en Suisse et en Italie, où ils habitent dans les fo- rêts qui couvrent les pays de collines. I} ya lieu de croire que c’est le rat que les Romains en- graissoient et servoient sur leurs tables. 464°. Esp. LOIR LÉROT, myoxus nitela. ( Encycl. pl. 78. fig. 3.) Mus avellanarum ma- jor, Linn. Rai, Klein. — Lérot, Briss. Regn. anim, pag. 161, n. 2, — Mus quercinus y Linn. Syst. nat, éd. 12, — Mus nitidula , Pallas , Bodd. — Myoxus nitela , Gmel. — Léror, Buff. Hist. nat, tom. $. pl, 25. — Sciurus quercinus, Erxleb. — Vulgairement Zoir, lérot et rat blane, CAR. ESSENT, Pelage d’un gris-fauve en dessus, | a qu’au talon .. ; MAMMALOGIE. blanchätre en dessous ; une tache noire entourant l'œil et s'étendant, en s’élargissant, jusque der- rière l'oreille ; queue longue , touffue seulement a% bout , noire , avec l'extrémité blanche. | Es stapi Drimexs. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. #8 suré en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu’à Panus RER E — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l occiput f es Orellega: tetes das d cuve re ? — du tronçon de la queue........ — de l’avant-bras , depuis le coude jusqu'au poignet.. Š | ? — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles.:..:. dre FVrer — de la jambe , depuis le genou jus- 3 I 27 — depuis le talon jusqu’au bout des ONDES eA A RRT DESCRIPT. Corps et tête plus courts que dans le loir proprement dit ; oreilles plus longues ; m- seau un peu plus pointu ; chanfrein et partie ah térieure du front d’un fauve-jaunâtre ; dessus 46 la tête, du cou et du dos, face externe du bras €! de la cuisse d’un gris-fauve, qui s’éclaircit sur les parties latérales ; face externe de la jambe d'un gris-noirâtre; partie inférieure des joues, des- sous du menton, gorge, poitrine, ventre, fac? intérieure et extrémité des quatre pattes, d'u? blanc sale ; une tache d’un brun-noir, bordant l'œil er passant au-dessous de l'oreille en s'élaf” gissant ; oreilles ayant une petite tache du” blanc-jaunâtre en avant de leur bord antérieur; leur surface externe étant couverte de rrès-petits poils d'un gris-fauve, Poils des parties supérieure du corps d'un gris de souris foncé dans les tro? quarts de leur longueur et terminés de fanve plus ou moins brunâtre ; ceux des parties inférieures également gris dans la plus grande partie de leut longueur et terminés de blanc. Queue noire * poil ras , avec le bout blanc , où elle est termine? par un flocon de longs poils. Dix mamelles, dont quatre pectorales et six ventrales, HaABiT. Il habite dans les jardins, et quelquefois dans les maisons, Il niche dans les trous des mu” railles ou dans les vieux arbres creux. Sa noutfl- ture consiste en fruits pulpeux, comme pêches » abricots, pommes, poires, etc: et en fruits secs» r > Š Le 2 2 tels que noix, noiserres, pois, haricots, €fC+» dont il fait des provisions dans sa retraite. Les lérots s'engourdissent en hiver comme les loirs, er se réunissent alors au nombre de huit ou dix individus, pour s'endormir ensemble 44 milieu de leurs provisions. L’accouplement ® ` Tie : à ‘ Fe au Printemps ; les portées sont de cinq à six Es qui croissent promptement, mais qui, ce- t ` A > 4 Pendant, ne produisent eux-mêmes que l’année Suivante, Pa , TRIE, Tous les climats tempérés de l’Europe, Et mê era à méme en Pologne et en Prusse ; mais il ne BP toi pas qu'il y en ait en Suède, ni dans les Pays septentrionaux. Ru | gie | | | N ÿ « Esp. * Lorr DRYADE, myoxus dryas. : (Ency cl. pl,78, fig. 2.) Myoxus dryas , Schreb. 4 -225 B.—Gmel. Syst. nat, tom. 1. pag. 156. S e— Le loir, variété, Cuv. Regn, anim, tom. c * PAS. 195. note 1. i AR, ESSENT, Pelage d’un gris-fauve en dessus et ` un blanc sale en dessous, avec une tache obs- cure qui entoure l'œil et se rend à l'oreille; queue D TSSEX Courte, couverte de grands poils à sa base. | sure g Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. Lie en $ bout du museau jusqu’à ; € la QUEUE... see serres D À > a ET O E a DESCRIPT, Couleur du dessus du corps, ainsi que celle i inférieures d’un blanc-jaunâtre ; œil situé au mi- teu d'une bande brune, comme dans le lérot, Mais qui ne sérend que jusqu’à la base de l’oreille, au lieu de se porter jusqu’à l'épaule ; queue poilue depuis son origine, comme celle du loir, et ses poils étant distiques, comme ceux de la queue .… de l'écureuil. HABIT. et PATRIE. Il habite, dit-on, les bois en Russie et en Géorgie. 4 466°, Esp. LOIR MUSCARDIN, myoxus avella- narius, S (Encyd, pl. 78. fig, s.) Mus avellanarum minor, Linn. Syst. nat. édit. 6. — Croque-noix , Siss, Regn, anim, pag. 162. n. 3. — Mus avel- lanarius , Linn. Syst. nat, édit. 12, — Bodd. — Muscardin , Buff. Hist. nat, tom. 8. pl. 26. — Glurusavellanarius , Erxleb.—Myoxus muscar- ~ dinus, Gmel, — Schreb. tab. 227 Can, ESSENT. Pelage d’un fauve clair en dessus, Presque blanchâtre en dessous ; queue de la longueur u corps, aplatie horizontalement et formée de Poils exactement distiques. | l IMENS, Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig., SUré en ligne droite, depuis le bout "À Museau jusqu’à l'anus............ n° 2 8 — de la tête , depuis le bout du mu- Seau jusqu’à l'occiput.............. 9 5 II PAE sinar met #s pen s 3 o eA, — du tronçon de la QUEUS pre v rs FN 2) 6 de la queue, d’un brun-ferrugineux ; parties MAMMALOGIE. 295 Longueur de lavant-bras, depuis le pied. pouc. lig. coude jusqu'au poignet ............1 > » 6 — depuis le poignet jusqu’au bout | dés ônglés ..:4......:.. vie a À — de la jambe, depuis le genou jus- qu'autalon ............+......... CSC ie: OBMÉS + spa ve deser vaut sos cdi IS ni DESCRIPT. Tête plus large, museau moins alongé, yeux plus grands et oreilles plus courtes, front plus élevé que dans le loir et le lérot. Oreilles ayant à peu près la même forme et la même grandeut que celles du loir ; queue aplatie, linéaire, gar- nie de poils distiques assez longs; dessus dit corps de couleur fauve claire et blonde ; ventre et dessous de la tête jaunâtres ; gorge presque blanche. Poils du dos gris, avec leur pointe rousse ; quelques-uns cependant, plus longs que les autres, d’un brun assez uniforme ; ceux de la . queue , d’un roux terne dans toute leur longueur. Moustaches longues d’un pouce deux lignes. HABIT. Ce joli petit animal fait son nid à peu près comme l’écureuil, mais le place bien plus près de terre, entre les branches d’un noiïsetier ou dans un buisson. Il lui donne une forme ronde, avec une ouverture conique par en haut et le compose d'herbes entrelacées. Chaque portée est de trois à quatre petits. Ceux-ci abandonnent le nid où ils ont pris naissance dès qu’ils sont grands, et cherchent à giter dans le creux ou sous le tronc des vieux arbres; er c'est là qu’ils repo- sent, qu'ils font leurs provisions et qu’ils s'en- gourdissent, ( Buf.) PATRIE. On le trouve en Europe, depuis l'Italie et l'Espagne jusqu'en Suède et en Angleterre, Il est assez rare aux environs de Paris (1). “mc (1) Outre ces espèces, on a encore placé dans le genre LOIR, myoxus, quelques autres rongeurs , no- tamment : 5 1°. Le ramaricin (mus tamaricinus), que nous rangeons dans le genre gerbille, | ct 2°. Le lérot à queue dorée de Buffon, ou notre échimys huppé, formé son genre ramiase | 4°. Le loir d'Afrique (myoxus africanus , Shaw), dési- gné seulement par les caractères suivans : d'un ferrugi- A -+ | neux pâle en dessus et blanchâtre en dessous; une ligne blanche au dessus de chaque œil; tête plate ; nez obtus; lèvre supérieure fendue j queue médiocre , noire au mi- lieu , grise sur les côtés 5 yeux pleins et noirs; moust:- ches longues ; oreilles très-courtes, C’est au moins une espèce douteuse. Fr Le dégu, Molina, Histoire naturelle du Chili, p.269 Pp 2 3°. Les écureuils , appelés guerlinguets, dont Illiger à i c e a MAMMALOCGIE. | LXXXIII. GENRE. HYDROMYS, Aydromys , Geoff. Illig. Cuv. - Mas, Gmel. Myopotamus , Commerson. = op canines —, Gag CAR. Formule dentaire : incis. ?, molaires 2° 12. 2— 2 en a — Sciurus degus , Gmel. — Chilian squirrel, Shaw , Gen. zool. %ġ tom. Il, part. 1, pag. 148. \ Ce\dégu, selon Molina, est un peu plus gros que notre rat commun. Sa robe est entièrement d’un blond obscur , à l'exception des épaules, sur lesquelles on ob- serve une ligne noirâtre , qui descend jusqu’au coude. Sa queue se termine, comme celle du lérot , par une petite touffe de poils ,mais qui ne diffère pas de la couleur du - corps; sa tête est courte ; ses oreilles sont arrondies ; son museau est pointu et garni de moustaches; ses pieds de devañt ont quatre doigts, et les postérieurs cinq. Ses deux incisives supérieures sont en forme de coins, et les inférieures sont aplaties. i Cet animal souterrain vit en société, près des haies ef des buissons , dans les environs des villes. Les ter- riers qu'il s’y creuse, communiquent entreux par des galeries. Il amasse en hiver une grande provision de ra- cines et de fruits dont il fait sa nourriture. Il n'hyberne pas. | \ Les caractères de formes du dégu ne sont pas suffisans pour rapporter définitivement cet animal à aucun genre de rongeurs. Ses mœurs le rapprocheroient plutôt de ce- lui des campagnols que de celui des loirs. | À ces espèces douteuses on peut ajouter encore : 6°. Un vrai Loir, très-voisin du muscardin par ses formes et les couleurs de son pelage, mais de plus grande taille. Il a été rapporté récemment des environs du Cap de Bonne-Espérance , par M. de Lalande. Enfin, ilseroit possible qu’on dût joindre aux espèces de ce genre: 1°. Le RAT DES FLORIDES, mus floridanus , Ord, dont nous connoissons une très-bonne figure et une des- cription trop peu complète pour qu'il nous soit possible de le rapporter plutôt à ce genre qu'à celui des ras. Ce pe sera que lorsque nous aurons des renseignemens sur son, système dentaire, que nous pourrons prendre une détermination à son sujet; Mais en attendant , nous le laissetons dans le genre RaT, dans lequel M. Ord $ qui Va fait connoître le premier , a cru devoir le ranger. 2°, La SOURIS FRUGIVOR® DE SICILE, musculus fru- givorus de Rafinesque , qui niche sur les arbres et vit de fruits, mais que nous devons également conserver avec les rats, jusqu à ce que nous connoissions la forme de | 4 ses dents molaires. r 3°. La Souris A QUEUE DE DEUX COULEURS , muscalus dichrurus (de Fafivesque), qui habite dans les champs, en Sleite, et qui tombe en léthargie pendant l'hiver , swr fiquelle nous desirons les mêmes regseigne- mens. . y Quant au glis seu mus avellanarum americanus albus , de Séba, Thes., tom. T, pag. so, tab. 30, fig. 7, rien n'autorise à le rapprocher plutôt des loirs, que de tout autre rongeur de la famille des rats à longue queue. . ~ = Incisives très-fortes. : Molaires une fois plus longués que larges s présentant à leur couronne, qui est plane, de figure émaiileuse ayant la forme du chiffre avec deux excavations correspondant aux espacé qui existent dans le tracé de ce chiffre (1). Téte large et déprimée ; museau obtus. Oreilles petites et rondes. Pieds à cinq doigts ; le pouce de ceux de de- yant étant fort court et presqu'entièrement ri veloppé, et les autres doigts étant libres. Doig" des pieds de derrière. engagés dans une mem brane natatoire, et l’externe seulement bordé par cette membrane, ayant quelque liberté. Queue presque de la longueur du corps, cyhn drique, pointue à son extrémité, et couverte gros poils. - ; Pelage composé d’un feutre épais, et de soiés -/ assez longues et brillantes. Hasır. Vivant sur le bord des eaux ; nageant avec facilité et se nourrissant de racines aquatiques. “ PATRIE. L'Amérique méridionale ; les îles VO" nes de la terre de Van-Diémen. 7 467 Esp. Hypromys covrou, hydromy’ coypus. Ka (Encycl. pl. suppl. ro. fig. 1.) Coypou, Mo lina, Hist. nar, du Chili, pag. 255 de fa tian franc. — Mus coypus , Gmel. — Quouiya s d'A zara, Essai sur l Hist, nar. des quadrup. du Para” guay , tom. 2. pag. $.—Myopotamus bonarienslss Commerson (manuscrits). — Hydromys coyp"? Geoff. Ann. Mus. tom. 6. pag. 90. fig. 3 $- CAR. ESSENT.. Pelage brun-marron sur le dos» roux sur les flancs et brun clair sous le ventrer pied. pouc: A i F LA — de la tête . — de la queue. ; — moyenne des extrémités........ 1 4 DESCRIPT. Il se distingue des deux autres hydro- : mys par sa grande taille et par les-couleurs de s0? Dimexs. Longueur totale du corps ..... pelage. Chaque poil du dos est annelé de bru? et de roux, mais le brun y domine ; sur les flancs». les poils ont leur partie rousse très-érendue, €t” brun-cendré seulement à l’origine. Le feurre eSF d'un brun-cendré , et seulement plus clair sous € ventre qu'ailleurs ; poils de la queue rares, courts, AE À t . 5 Pay . r & (1y Ce caractère avoit d'abord fait nommer CE genr . Caloaon par M, Geoffroy. es toides et d'un roux sale, sortant de dessous des écailles rangées en verticilles, comme on en voit dans la queue du rat commun; contour de la bouche et extrémité du museau blancs; mous- taches longues et roides, la plupart blanches. Nota, Il existe plusieurs variétés de couleurs ans cette espèce : 1°. une toute rousse ; 2°. une avec la grande raie dorsale presque rouge et les ancs très-pâles ; 3°. enfin d’autres qui offrent es taches blanches plus ou moins étendues , et qui sont un indice de la maladie albine. Le mâle ne diffère pas sensiblement dẹ la fe- Melle bar les teintes du pelage. ABIT, Il habite sur le bord des eaux, et quelque- ois Il s'éloigne beaucoup pour chercher d'autres Mÿières, TI nage avec facilité, creuse des terriers ans les berges avec ses ongles, qui sont vigou- reux, et s’y réfugie. La femelle met bas cinq ou Six petits, selon Molina, et quatre à sept suivant zara, quelle conduit toujours avec elle. Sa Nourriture est végétale; son caractère est fort doux, PATRIE. Le Chili. Très-commun dans les pto- MAMMALOGIE. Vinces de Buenos-Ayres et de Tucuman; mais ort rare au Paraguay. > Nota. Le feutre de cet animal, connu par les pelleriers sous le nom de racoonda ; a été utile- ment employé dans la fabrication des chapeaux, en remplacement du feutre de castor. | 468°, Esp. HYDROMYS A VENTRE JAUNE, hy- dromys chrysogaster. (Encyclop. pl. suppl. 10. fig. 2.) Hydromys chrysogaster, Geoff. Ann. Mus. tom, 6. pag. 86. pl. 364. CAR. ESSENT. Pelage brun-marronen dessus ; orangé en dessous. Dimexs. Longueur totale du corps, de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à l’origine SRI ONCE 4 74 en PAATTI RN 2% 255-045 Ke al fées e a ve DE Reg dé la gueler rene «0 pbs PE ls Descripr. Poils plus courts et plus fins que dans le précédent, très-doux au toucher, ayant leur partie apparente, en dessus d’un brun-marron, et en dessous d'une belle couleur orangée ; cèn- drés à leur racine. Queue entièrement couverte de poils très-courts et très-roides , étant vérs on origine assez grosse et bien garnie de poils de la même couleur que lé dos dans les trois premiers pouces de sa longueur , d'une teinte noirâtre dans 207 : les deux pouces de l'extrémité ; membrane des doigts des pieds de derrière moins étendues que dans l'hydromys coypou, ses découpures inter- digitaires étant un peu plus profondes ; pattes anrérieures brunes comme le dos, mais ces deux parties étant séparées par une teinte rousse qui vient des flancs et qui se prolonge jusqu aux coins de la bouche. | HABIT. Inconnues. Pareir. Lile Bruni, l’une de celles du détroit d'Entrecasteaux, au sud de la terre de Van- Diémen. 3 469°. Esp. HYDROMYS A VENTRE BLANC, hy- _ dromys leucogaster. : (Encyclop. pl. suppl. 10. fig. 3.) Hydromys leucogaster; Geof. Ann, Mus. tom, 6. pl. 36. fig. B, C. D. : | = CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus , blanc en dessous. f Te Dimens. Taille du précédent ; tête plus longue propor- tionnellement. DESCRIPT. Fourrure Moins fine et moins douce au toucher que celle de l'espèce précédente ; dos brun; ventre blanc ; queue d’un brun clair à sa base) terminée de blanc, mais dans une étendue plus considérable que celle de Fhydromys à ven- _ tre jaune ( certe couleur occupe à peu près le tiers de sa longueur ); pattes antérieures sensiblement plus courtes que les postérieures, leurs doigts étant foibles er armés d'ongles courts et crochus ; pattes de derrière larges, à doigts forts, armés’ d'ongles très-comprimés et arqués, dont l'inté- rieur et l’extérieur sont les plus coutts, tous réu- nis-par une membrane assez peu ample. Nota. Il y a tant de rapports communs entre certe espèce et celle de Phydromys à ventre jaune, qu’on seroit tenté de les réunir, HABIT. Inconnues. g ‘ A + PATRIE. L'île Maria, sur la côte Est de la terre de Van-Diémen, LXXXIV. GENRE. | RAT, mus, Linn. Erxleb. Briss. Cuv. Geoff. Higa etc. Rattus y Penn. à 9 > J mean serrer CARACT. Formule dentaire : incis. = ca, 2° x i ; Q —0 : k i 6. molaires 553 I les six pouces suivans, et d'un blanc très-pur dans | Incisives supérieures en coin ; les inférieures comprimées et très-alguës. | MAMMALOGIE. Molaires simples, à couronne garnie de tuber- cules mousses ; l’antérieure étant la plus grande, tant en haut qu'en bas. Museau assez prolongé. _ Oreilles oblongues ou arrondies, presque nues, | Point d'abajoues. Pieds antérieurs à quatre doigts onguiculés et une verrue recouverte d’un ongle très-obtus en place de pouce; les postérieurs médiocrement ‘alongés, à cinq doigts onguiculés. Queue longue ou très-longue, térérile , nue et _ écailleuse, F Pelage traversé par des poils plus longs et plus roides que les autres, quelquefois changés en ` véritables piquans aplatis , pareils- à ceux qui cou- vrent le corps des échimys. Un cœcum assez petit. HABIT. Animaux omnivores, la plupart ñocturnes, très-Jascifs , etc. l PATRIE. Tous les climats et toutes les contrées de la terre. Quelques espèces même sont devenues cosmopolites. aa T°, Division. RATS NON ÉPINEUX. A. Espèces de l’ancien Continent, 470°. Esp. RAT GÉANT, mus giganteus, (Non figuré dans l'Encycl.) Mus giganteus , T. Hardwicke, Linn. Transact. tom, 7. 1804. tab. 8. — Mus malabaricus, Penn. Hist. des quadr, (3°. édit.) tom. 2, n, 377. — Shaw, Gen. zool, vol, 11. patt. 1. pag. $ 4. CAR. ESSENT., Pelage d’un brun obscur sur le dos, . gris sous le ventre ; pieds noirs, DıMENS. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. la tête (mesure anglaise ) — de la queue .,... (Poids d’un mâle, 3 livres). DESCRIPT. Corps épais et vouté; nez arrondi; mâchoire inférieure beaucoup plus courte que la “supérieure ; dents incisives très-larges ; oreilles nues , assez amples, très-arrondies , avec le bord : inférieur replié; doigts armés d’ongles assez forts; le cinquième des pieds de derrière étant le plus large et le plus éloigné ; extrémités noires. : Queue peu couverte.de poils, tout-à-fait nue „à Sa pointe, sur la longueur d’un pouce, mar- quée d’anneaux nombreux , mais peu distincts, Corps couvert de poils serrés, d'un brun obs- cur sur le dos et d’une teinte grise sous le ventre. HABIT. Se creuse des terriers dans les jardins, qu il _dévaste, et pénètre dans les greniers; mangeant indifféremment des fryits, des racines , des grains de toute espèce, et même attaquant es volailles. | PATRIE. La côte de Malabar et plusieurs endroits de celle de Coromandel. On l’a trouvé dans !¢ Mysore ‘et dans plusieurs parties du Bengale» entre Calcutta et Hurdwar. | 471°- Esp. * RAT DE JAVA, mus javanus. (Non figuré, ) Mus javanus , Hermann, aw serv. zool. pag. 63. — Desm. nouv. Dict. d'Hist nat, 2°, édit. tom. 29. pag. 44. f. CAR, ESSENT. D’un brun-roux en dessus; exilé” mités des pattes blanches ; queue plus courte q“ corps ; pieds non palmés. | DIMENS. A peu près de la taille du rat surmulot. DEsCripT. Assez voisin du surmulot par l'ensem ble de ses caractères; mais ayant la queue pli courte que la sienne, dans le rapport de cing €f demi à sept, et d’un tiers plus grosse à sa base la distance de l’angle interne de l'œil au bout di nez, un peu plus considérable (comme 1 3 ligñés à 11 lignes); les oreilles plus longues { comm? 10 lignes à 9) et plus larges (comme 7 à 6? Membres plus robustes que ceux du surmulof queue plus couverte de poils, surtout à sa raciné» où ils s'étendent comme ceux de la queue des didelphes; pelage d’un bran-roux en dessus; pieds blancs, HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java, 472°, Esp. RAT CARACO , mus caraco. ( Encycl. pl. 67. fig, 8, ) Mus caraco, Pallas, nov, Spec, glir. pag. 335. tab. 23: — Gmel. 7 . Schreb. tab, 177. — Shaw, Gen, zool. tom: ?’ part, 14 pag. $0. — Caraco s Vicq-d'Azyr, Sy anat, des anim, tom, 2, pag. 45 3. CAR. ESSENT. Pelage mélangé de roussätre ¢t de gris ; plus foncé sur ledos que sur les côtés; venir , d’un cendré-blanchátre ; pattes. dun- blanc sale; queue plus longue que la moitié du corps; pieds 4 demi palmés. , TAF: Drmens. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc: "gr du museau jusqu’à Panus s MU 4 — de la tête, depuis le museau jusqu'à Pocciput:z 2515 0.020 A sect sn PA -UOUR Le de vor vnsnties #90 M 256 ne du me D aa Longueur de lavant-bras , depuis le pied. pouc. lig, Coude jusqu’au PORTE Dour UT NOT Ru PET UN ES RS M Rai a » » % Paul Semen a LUS TRE Rétanpledii ss os eaae ARS AE ESCRIPT, Voisin , pour la taille et le port, du Surmulot; mais ayant, à proportion , la tête-plus petite er plus alongée, les dents moins fortes et €s Supérieures à peine colorées en fauve ; les membres postérieurs plus robustes; la queue “aucoup plus courte, brune en dessus , cendrée en dessous, avec moins de rangs d'écailles que celle du sarmulot (150 au lieu de 200); les Quatre doigts des pieds de devant et les trois du Milieu de ceux de derrière à peu près demi- palmés, | ABIT, Se tient dans l’intérieur des maisons, à peu Pres comme le rat domestique er le surmulot ; MAIS il habite de préférence le voisinage des Saux : il nage très-bien et creuse la terre. |" ATRIE., Les contrées orientales de la Sibérie, et Ptncibalement la Mongolie, où il paroît être Venu des régions orientales de l’Asie et des pro- Vinces australes de la Chine, 473%. Esp, RAT SURMULOT, mus decumanus. (Encycl. pl. 67. fig. 9.) Mus sylyestris , Briss. egn. anim, pag. 170. n. 3. — Mus norwegicus , Ejusd. Regn. anim. pag. 173. n. 8. — Erzleb.— Maus decumanus , Pallas , Glir. pag. 91. Sp. 40.— Gmel.— Schreb. tab. 178.—Mus griseus, Penn. Syn. quadr. pag. 300. — Surmulot, Buff. Hist, nat, tom. 8. pl. 27. — Vicq-d’Azyr, Syst, anat. des anim. tom. 2. pag. 442. — Le pouc , Buff. ist. nat, tom, 15. pag. 143? CAR, ESSENT, Pelage dun gris-brun en dessus, blanc en dessous ; queue presque de la longueur du corps; pieds non palmés, | IMENS, Longueur totale du corps , me- pied. pouc. lig. ‘apré depuis le bout du museau jusqu'à | PR sit smic 248 ce By TOi . =~ de la tête, depuis le bout du nez Jusqu'à l'occiput...... PTEE IRA AS s Te à 1 de TERME ere LS PRE Nr s À + def oreilles er Mrbeue 20. 2 0 rt 8 ds dise nes da 3> I — de la main, depuis le poignet jus- 3 qu'au bout des ongles. ....,..... Ér SES 46 . — de la jambe, depuis le genou Jusqu'au talpns-2 gite ns ses, » s 2 „ — du pièd, depuis le talon jusqu’au bout des ongles............ AT rt JO ESCRIPT. Plus grand que le rat noirs il en a toutes les formes, Tête alongée ; museau aminci ; MAMMALOGIE. A A + s yeux grands, ronds, saillans et noirs ; oreilles aussi larges que hautes, presque nues, arrondies à leur extrémité ; queue presque nue, recouverte de petites écailles, formant environ deux cents anneaux, Dessus du corps d’un gris roux-brun, plus clair sur les Aancs et passant au blanc en des- sous ; poils de cette partie étant de deux sortes : les plus courts, ardoisés à la base et roux à la pointe, parsemés de poils bruns, qui les dépassent, principalement sur la ligne du dos; ventre blanc, ainsi que les parties internes des quatre membres qui sont couverts de poils courts; mâchoire in- férieure, gorge et poitrine d’un cendré clair; mamelles au nombre de douze. Hair, Il vit dans les habitations, principalement dans les granges, les boucheries, les latrines, les voiries, les boyauderies, et généralement dans tous les lieux où les grains ou les matières ani- males en décomposition abondent, Il est vorace, fait la guerre la plus acharnée au rat noir, se dé- fend courageusement contre les chats, er quel- quefoisavec avantage, nage avec facilité , etc. En été, 1l se répand dans la campagne et recherche le voisinage des eaux , où il creuse de petits ter- riers peu profonds, etc. Il nuit beaucoup, en dé- ‘truisant encore plus de blé qu'il n’en mange , en infestant le reste avec son urine, en mangeant les œufs de poules et de pigeons, et en attaquant les volailles et le jeune gibier : dans la disette, il - s’entre-dévore. La femelle produit douze, quinze et jusqu'à dix-neuf petits au printemps, d’une seule portée, | PATRIE. Il est originaire de la Perse ou de l'Inde, et n'éroit pas connu en Angleterre avant : 739, et en France avant 1750, où il a été apporté par le commerce maritime. Aujourd'hui il est naturalisé en Amérique et dans toutes les colo- nies européennes. Selon Pallas, on ne le con- noissoit pas encore en Sibérie er en Russie avant 1766. C'est à cette époque qu'on le vit arriver en grandes troupes vers l'embouchure du Wolga et dans les villes d’Astracan et de Jaitzkoi-Goro- dok; paroissant venir du désert occidental, c'est- ` à-dire, du côté de l'Europe. es | 474. Esp. RAT DE L'INDE ‘ mus indicus, (Non figuré.) Mus indicus, Geoff, Cat. de la Collect.-du Mus. d’hist, nat. Ge CAR.ESSENT. P elage d’un gris-roussâtre en dessus et grisâtreen dessous; pattes de la couleur du dos ; queue un peu moins longue que le corps: pieds non paimés. Drwene. À peu près de taille du surmulor, Me 300 res, gris à leur base. HABIT. Inconnues. PATRIE. Les environs de Pondichéri. DescrirT. Oreilles grandes, brunes, de forme arrondie et presque totalement dépourvues de poils; queue cylindrique, écailleuse, noirâtre et à peu près de la longueur du corps ; pelage d’un gris fauve ; pattes et flancs de la couleur du dos, mais d'une teinte plus claire ; ventre, gorge et :: dessous du cou grisâtres ; poils, tant ceux des parties supérieures que ceux des régions inférieu- _475°. Esp. RAT D'ÂLEXANDRIE, mus alexan- drins ( Non-figuré dans l'Encyel.) Mus Fees nus, Geof. Mém. de list. d'Egypte, pl. s. Gorr CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-roussâtre en dessus, cendré en dessous ; queue d’un quart plus longue que de corps ; pieds non palmés. : Dimens. Longueur totale du corps, en- pied pouc. lig. viron CC CC ere", CPC o 29 6 -33 — de la queue............ SRE 3- © : » DESCRIPT. Tête plus courte que celle du surmulot; oreilles plus grandes à proportion que celles de _cetanimal ; museau peu pointu; moustaches assez. longues et noires ; dessus du corps d’un gris-brun, légèrement teint de roussatre ; ventre d’un gris- cendré un peu jaunâtre ; pattes de la couleur du dos ; oreilles très-longues, brunes et nues ; poils D du dessus du corps d’un gris ardoisé à leur base, la plupart rerminés de roux et les plus longs de | brun ; queue écailleuse, presque nue, de couleur noirâtre ét paroissant (du moins dans la bonne figure, citée plus haut) divisée en cent trente ou cent quarante anneaux formés par Les écailles qui la recouvrent. Nota. Les poils du dos les plus longs sont apla- tis, en fuseau, avec une rainure dans le milieu d'une de leurs faces , ainsi que cela se remarque dans les piquans des échimys, - HagiT. Inconnues. PATRIE. Les environs d'Alexandrie en Egypte, d’où il a été rapporté par M. le professeur Geof- froy-Saint-Hilaire. 476%. Esp, RAT NOIR, mus rattus. (Eacyel, pl, 67. fig. 11.) Mus domesticus major; Raï, Syn, quadr. pag. 217.— Linn. Syst. nat. édit. 2.— Mus rattus , Linn. Faun. suec, et CAR. ESSENT. Pelage noirätre en dessus s DIMENS. Longueur du corps entier , me- P! HABIT. Vie dans les maisons, où il se tien Syst. nat. édit 12.— Pallas, : nov. Spec, glir. Page 93: SP 4le— Schreb, tab. 179. — Le rat, MAMMALOGIE. Baf Hisr. nat, tom. 7. pl. 36. — Rattus mgr» Penn, Syn. quadr. pag. 299. cendré € foncé en dessous ; qùeue un peu plus longue gue corps, - ed, "pouce lige suré depuis le bout du museau jusqu'à E LEE A E A - dev 1e Lt — de la tête, depuis le bout du mu- 3 SET jé a T OCU ea ee sc uer #72 y Get Ore NEE A A E A — dela queue.,.,.............. PGA — de l’avant-bras , depuis le coude : jusqu’au poignet........ So es naa — depuis le poignet jusqu’au bout g des onglés...:..,:... TPE re AT — de la jambe , depuis le genou jus- g "ir ait ESTE eat oa pah ree te — depuis le talon jusqu’au bout des $ ONES E 3e ATEEN ATAN S E A US DESCRIPT. Tête alongée; museau pointu; rp choire inférieure très-courte et beaucoup pads avancée que la supérieure ; yeux gros et saillans oreilles nues, grandes, larges et presqu'ova* à moustaches longues. Cinq doigts aplatis auX pié á de derrière et quatre à ceux de devant, aV6° Ż ongle représentant le pouce ; ongles larératr? tant en devant que derrière, très-coufts ; qu | presqu'entièrement nue et couverte de pir écailles disposées en anneaux, dont le nom s'élève jusqu'à deux cent cinquante ; couleur # dinaire d’un cendré-noirâtre, s’éclaircissant Ta le corps; moustaches noires et de petits ji blanchâtres couvrant le dessus des pieds; | melles au nombre de douze. Var. A. Rat blanc , animal atteint d die albine. y Nora. Ily a d’autres variétés dans la couleur 7 pelage de certe espèce. Tantôt elle tire 478: assez clair ou au fauve, d’autres fois 2 no foncé. e la malt pendant le jour, Ilse nourrit de grains, de de farine, de pain, de légumes et de routes matières animales qu’il trouve à sa disposition ronge tout ce qu'il trouve, soir pour Sê g" es soit pour se nourrir ; ìl attaque les pigeons» est poulets, les jeunes lapins des clapiets , PME ne d’un tempérament très-lascif, et sa femel” cs produit qu'une fois par an cinq où s ix pet ; r à 1 s aux sont d’une seule portée. Ses ennemis princip” yet” o les chats, les beletres, les surmulots et les o ii tes, et il se défend contr'eux avec beau courages A coup .# LA i Al epoque des amours, les rats mâles se bat- de a> eux pour se disputer la possession des RN -i emelles; et quelquefois se blessent à mort. SON les vivres leur manquent, ils se font la Snerre, et les plus foibles sont mangés par les plus for i p orts, a France, l'Allemagne, l'Angleterre, ; les colonies europénnes, etc. Partout l € p ? . / St devenu assez rare depuis l'arrivée du sut- rte auteurs anciens nen font aucune lemar hae M qui paroit indiquer, ainsi que le | rope ah . Cuvier, qu il n'a pénétré en Eu- istes `- aea le moyen âge. Quelques natura- it pensé qu'il a été amené de l'Améri- due , et d'autres, qu'au contraire, ila té trans- Otté. > Š £ . Porté de l’ancien Continent dans le nouveau. £ o fait positif ne peut appuyer ni l’une ni t utre de ces opinions sur la patrie originaire du “at Noir ou rat commun. © ; #77. Esp. RAT MULOT, mus sylyvaricus. (Encycl, pl. 68. fig. 3.) Mus agrestis major, esn, — Mus- domesticus medius, Rai. — Le grand rat des champs ; mus campestris major, Iss, Regn. anim. pag. 171.1. 4, et le mulot, as 174. n. 9.— Mus sylvaticus , Linn. Erxleb. odd. — Schreb; tab. 180.— Mulot, Buff. Hist. Dat, tom. 7. pl. 41. 3 ; ES Cir, ESSENT. Pelage gris-roussärre en dessus s blanchâtre en dessous; queue un peu plus courte que le corps. DIMENS. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. lig, suré en ligne droite, depuis le bout du i museau jusqu'à l’anus............... % 4 2 = — dela tête, depuis le bout du museau jusqu'à Pocciput............ » 1 2 — des oreilles............. STI NET — du tronçon de la queue........ Ba 5 10 . — de lavantbras, depuis le coude | Jusqu'au poignet................... 9% 8 6 depuis le poignet jusqu'au bout tes à 72 OUD HD MIE TO — de la jambe , depuis le genou jus- TETEL e a a TS a EA A — depuis le talon jusqu’au bout des | ROSE re reine Pa ki. Note; Daubenton attribue ces dimensions à un mu- ot pris dans les bois. Les mesures qu’il donne d’un mulot des champs sont moindres à peu près .d’un sixième, etla queue de ce dernier est proportionel- lement plus courte. Néanmoins il ne pense pas que ces : animaux different d'espèces. Descrirr. Plus gros que la souris et le campa- ` gnol, moins que le rar noir. T'ere plus grosse et plus longue que celle de la souris; yeux plus Brands et plus saillans ; oreilles plus alongées er PATRIE. Toute l’Europe. DIMENS. Longt MAMMALOCGIE. Ti plus larges ; jambes plus longues. Dessus et côtés de la rête et du cou, partie supérieure du corps er face externe des quatre pattes, couverts de poils fins er coutts, de couleur fauve, mêlée d’une teinte noirâtre ; chaque poil étant de couleur. cendrée sur la plus grande partie desa longueur , depuis la racine, puis ayant du fauve au-dessus du cendré et l'extrémité (des plus longs surtout) noire, Côrés du museau et face inférieure de la - tête et du corps, ainsi que la partie interne des paires, blanchâtres, avec une teinte de cendré- noirâtre sur tous les endroits où le poil est plus long , étant de couleur cendrée sur la plus grande partie de sa longueur et blanc à l'extrémité; pot trine ayant une petite tache fauve, mêlée d'une teinte noirâtre; queue de couleur brune sut ja face supérieure et blanchâtre sur l’inférieute. Nota. Il existe, selon Pallas , plusieurs variétés de couleur dans l’espèce du mulor. Quelques in- dividus sont d’un gris assez pur, et d’autres pas- sent au brun : il en est aussi de tout blancs. Hapit, Le mulot vit dans les bois et dans tes- champs qui les avoisinent. Il proite de trous tour faits ou s’en creuse lui-même, pour amasser des provisions souvent considérables , et qui con- sistent en glands, en falne; en noisettes, etc. Il nuit considérablement à l'aménagement des forêts, en enlevant les semences que nous ve- nons de nommer, aussitôt qu'on les confie à la terre; il fair aussi beaucoup de tort aux blés. Il produit plus d’une fois par an, er ses portées sont de neuf ou dix petits. À certaines époques, le nombre des mulots devient prodigieux. < 478°. Esp. RAT SOURIS, mus musculus. - (Encycl. pl. 68. fg. 1.) Mus Aristotel, , Hist, anim. 1, C. 2. —Maus domesticus vulgaris, Rai. —- Linn: Syst. nat. édit, 2. — Mus sorex, Briss. Regn. anim. pag. 16941 2 — Mus musculus , Linn. Sysr. nat. édit. 1 2.— Etxleb. Bodd. — Schreb. tab. 181. — Souris s Baff, Hist. nat. tom, 7.Dh3% area Ejusd. suppl. tom. 8. pl. 20. PA Can. ESSENT. Pelage gris uniforme en dessus y cen- dré en dessous ; queue à peu près aussi longue que le corps. Fe jeur du Corps entier, me= pied. pouc, lig, suré en ligne droite , depuis le bout du - museau jusqu’à Panus -.-....+....4.; 9 3 6 _ de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à F'occiput ..........,.., » > II PR lines i ee sono SEE CE — du tronçon de la queue, .,.,,.. Da 3 302 Longueur de Pavant bras, depuis le pied. pouc. lig. coude jusqu’au poignet SLR CRIS — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles + 3 . — de la jambe, depuis le genou i Jusqu'au talon . z 73 — depuis le talon jusqu'a ee +. 9 8 DESCRIPT. T'rès-semblable au rat noir par les for- mes de son corps et les proportions de ses diverses parties , mais en différant par sa taille beaucoup plus petite, par sa queue plus velue et par son poil plus court, plus doux et généralement d’une couleur moins obscure, Pelage des parties supérieures et des flancs © d'un cendré-noirâtre glacé de jaunâtre , ce qui est dù à ce que chaque poil d’un cendré foncé dans la plus grande partie de son étendue , du moins à sa base, a ensuite un peu de jaunâtre au-dessus de cette couleur, et la pointe noire ; … côtés et dessous de la tête , bas du cou, les quatre jambes, poitrine et ventre, d’un cendré clair . encore plus lavé de jaunâtre, surtout aux alen- tours de l'anus et des parties de la génération ; oreilles, extrémité des pieds et queue couvertes d'un poil très-court et très-fin. Nota. Le pelage des animaux de cette espèce présente plusieurs variétés de teintes; telles que le noir, le jaunâtre, le gris très-clair. Il y a des souris toutes blanches, d’autres toutes grises, avec des taches blanches, d’autres enfin qui sont blanches avec des taches cendrées. HABIT. Elle se trouve dans les bois, où elle vit de fruits sauvages, tels que des glands , de la faîne, etc. ; mais elle habite bien plus fréquemment dans les vieilles maisons , où elle se nourrit d’une multitude de substances végétales ou animales. Elle se creuse des galeries dans les vieux plâtres, sous les planchers, etc., dans lesquelles elle se tient pendant le jour, et où elle fait des portées, au nombre de trois ou quatre par an, compo- sées chacune de cinq à huit petits, PATRIE. La souris est le rat ou mus des Anciens. Elle existe dans toute l'Europe et dans toutes les colonies des autres parties du Monde. Tous les climats lui conviennent, car elle habite éga- lement la Sibérie et les rég'ons les plus chaudes de l'Afrique. 479°. Esp. RAT DES MOISSONS, mus messo- ~ DUS, r (Non figuré dans P Encycl.) Harvest mouse, Penn, Quadr, 2+ PAS. 384. — Mus messorius y MAMMALOGIE. Shaw, Gen. zool, vol. 2. part. 1. pag. 62. fig. du frontispice (1). 7 CAR. ESSENT. Pelage d’un gris de souris s mélé de jaunâtre en dessus; ventre et pieds blancs ; queu de très-peu plus courte que le corps. Dimens. Longueur totale du corps et pied. pouc. niy de la tête (mesure anglaise)......... » 2 3 née a e ss isole: (NA DescripT. Poils du dos d'un gris foncé dans la plus grande partie de leur longueur et cerminés de fauve ; queue de la couleur du dos ; oreilles assez courtes, arrondies et velues ; poils es moustaches d’un gris foncé ; couleur blanche des parties inférieures nettement séparée par une ligne de la teinte grise des supérieures. Hagir. Vivant de préférence dans les endroits £07 cailleux ; se répandant dans les champs cultivés > et y causant beaucoup de dégats, relativement À la petitesse de sa taille ; creusant la terre en ht” ver, et s’y faisant un petit réduit sphérique qu tapisse de matières molles ; en été, se construi sant, au-dessus du gazon, un petit nid de mêmé forme et composé de paille de blé. Portées com” posées de sept à huit petits. PATR:E. L’Anolererre, dans le Hampshire ; peut” être l'Allemagne et l'Alsace, si l’on peut rap” porter à cette espèce le mus pendulinus d'Her mann, dont les mœurs sont semblables. 480°, Esp. RAT SITNIC, mus agrarius. ( Encycl. pl. 67. fig. 10, sous le nom de rat à barde noire.) Mus agrarius, Pallas, nov. Spe“ glir. pag. 341. pl. 24 A, — Schreb. tab, 182.7 Gmel. — Rat sinic, Vicq-d'Azyr, Syst. anat des anim. tom. 2. pag. 455. à CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-ferrngineux en des” sus , avec une ligne dorsale noire et étroite; queuë ayant un peu plus de la moitié de la longueur 10° tale du corps. — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles (1) On pourroit peut-être rapporter à cette espèce À mus pendulinus d'Hermann , Obférv. zool., pag. 61 HE gré la différence de teinte du pelage , qui est d’un 85 noir dans ce dernier ? pied. pouc. lig. 3 Longueur de la jambe. ... — Ongles CE H epuis le talon jusqu’au bout des » 3 r 6 33 à atre et mêlés de quelques autres de couleur rune, mais en très-petit nombre, excepté à la Ete ; ceux des parties latérales étant plus clairs; essous du corps et extrémités blancs ; une bande noire étroite s'étendant sur l'épine du dos, de- Puis locciput jusqu’à la queue ; oreilles ovales etun peu plus petites à proportion que celles de la souris ) queue arrondie, plus poilue que celle du Même animal ; soies des moustaches noirâtres ; un petit espace recouvert d'un léger duvet sur la ace interne de chaque joue; poils de toutes les Parties du corps en général bruns à leur racine. ABIT., Il vit dans les pays cultivés, où il fait un grand dégât dans les moissons. Il n'entre que Tatement dans les maisons, si ce n’est aux épo- ques où son espèce multiplie prodigieusement. l répand une odeur très-forte. ATRIE, Le nord de l'Allemagne, la Russie, les | climats tempérés de la Sibérie. 481°, Esp. RAT SUBTIL, mus subtilis. ( Encycl. pl. 68. fig. 2 et ç.) Sikistan ou mus pagus ; Pallas , nov. Spec. glir. pag. 327. pl rs. fig. 2. — Mus betulinus , Ejud, nov. Spec. glir. pag. 332. pl. 22. fg, 1. — Mus subrilis, Ejusd, Itin. 2. pag. 70. n. 11 À et B.—Schreb. tab. 284. fig. 1°et 2. — Rat bétulin et rat vagabond, ou sikistan, Vicq-d'Azyr, Syst. anatom, des anim. tom, 2,p. 448 et 451. CAR. ESSENT. Pelage fauve ou cendré en dessus, avec une ligne dorsale noire; oreilles plissées ; queue plus longue que le corps. IMENS. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. Suré depuis le bout du museau jusqu'à l'origine de la queue. . ...... ds SE Seat nn de LE en men ar vers mr MU IIS. . — de la tête , depuis le bout du nez Jusqu'à la nuque........ Serena °#» n° 10 — deforétlles. sx, 5... nm» $i — de Fayant-bras.......,,....,,. » iaa s — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles RE NO US NE SN) ne à US 25 > 3 $ — de H'jainbe.. list anin » » Gi — dela plante entière du pied..... » » 6f DescripT. Assez semblable au rat fauve de Sibé- rie (esp. 485), mais ayant les oreilles er la queue eaucoup plus longues. Pelage doux et lisse, tan- tôt d'un gris-blanchatre , mélé de quelques tein- MAMMALOGIE. 303 assez large; tantôt d'un gris fauve, avec une pareille bande noire ; queue un peu plus longue que le corps, marquée de noir, ou bien brune -en dessus et plus claire en dessous ; ventre d’un blanc légèrement cendré. ` Var. A. Fond du pelage gris ; queue noire. Mus vagus ou sikistan, Pallas. er Var. B. Fond du pelage gris fauve; queue brune en dessus et grise en dessous; taille un peu moindre que celle de la variéré À. Mus be- tulinus ; Pallas. : Nota. L'espèce du rat subtil , qui d’abord en formoit deux pour Pallas, les mus vagus et betu- linus , a quelques rapports avec les loirs, surtout parce qu'elle manque de vésicule du fiel, et -quelle hyberne ; mais elle en diffère en ce qu’elle n’est pas dépourvue de cœcum. HABIT. Le rat subtil monte sur les arbres avec fa- cilité, à l’aide de ses larges mains, Lorsqu'il marche ou qu'il court, il tient ses doigts écartés. Sa nourriture consiste en toutes sortes de subs- tances, et surtout en graines. PATRIE. La variété À est rrès-commune dans tout le désert de la Tartarie et se trouve au-delà du şo degré de latitude boréale. Elle y est plus grande qu'en Sibérie, où elle se trouve aussi abondamment. La variété B existe également en Sibérie, dans les forêts de bouleaux , situées entre Oby et le Jenissey. 482° Esp. * RAT STRIÉ , mus striatis,- (Encycl. pl. 68. fig. 6.) Mus orientalis, Séba, Thes. 11. p. 22. fig. 2. — Mus striatus y Linn. Mus. Adolph, Frider. 1. p. 10. — Gmel. — Erzleb. Syst. mam. pag. 400. sp. 10. — Stria- ted mouse, Shaw, Gen. zool. vol. 11. part. 1. pl 135. | CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-roux en dessus, et marqué d'une douzaine de lignes longitudinales s de petites taches blanches; queue de la longueur du corps. DimEns. Un peu plus petit que la souris. DESCRIPT. Dessus du corps d’un gris tirant plus ou moins sur le roux ou le fauve ;-dos marqué de douze bandes longitudinales formées de pe- tices taches blanches, séparées les unes des au- tres ; ventre blanchâtre ; oreilles un peu alon- gées, de forme arrondie et presque nues; pattes jaunātres ; queue trés-peu velue, de la longueur du corps (1). tes plus obscures , avec une ligne dorsale noire (1) Lorsque le système dentaire de cette espèce sera - | Q4 304 HABIT, Inconnues. PATRIE. Les Indes orientales, selon Séba. 483°, Esp. * RAT DE BARBARIE , mus barbarus. (Non figuré.) Mus barbarus, Linn. Syst. nat, édit. 11. tom. 1. pag. 2. add. — Gmel. édit. 13. tom. 1. pag. 131. sp. 20. — Shaw, Gen. zool. vol. 11, part, 1. pag. 70. CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus, et marqué de dix lignes longitudinales blanchâtres ; trois doigts aux pattes de deyant. Drmens. Plus petit que la souris, DESCRIPT. Aux caractères donnés ci-dessus dans la phrase caractéristique, Linnæus ajoute que le dessous du corps est blanchâtre, que les pattes de derrière ont cinq doigts, que les oreilles sont courtes et nues ; enfin que la queue, qui est přes- que nue, est à peu près aussi longue que le corps. Nota, Nous pensons que cette espèce ne pourra être définitivement admise que lorsqu'on aura pu l’examiner de nouveau , et surtout lors- qu'on connoîtra son système dentaire , qui peut la faire reporter dans un autre genre que celui des rats. HABIT. Inconnues. PATRIE, L'Afrique septentrionale, 484°. Esp. RAT NAIN , mus soricinas. ( Encycl. pl. 68. fig. 4 , sous le nom de rat à museau prolongé.) Mus soricinus , Hermann, Observ. zool. pag. 57.— Schreb. tab, 183 B. — Gmel, Syst. nat, tom, 1. pag, 130. sp. 10. — Shaw, Gen. zool. vol, 11, part. I. pag. 65. pl. 133. pes | CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-jaunâtre en des- sus , blanchätre en dessous ; museau crés-prolongé ; oreilles orbiculaires , velues ; queue aussi longue que le corps. pied, pouc. lig. :DIMENS. Longueur totale du corps ..... » — de la queue eu. — depuis le poignet jusqu’au bout . des ongles ee nes — depuis le talon jusqu’au bout des ongles . 33 2 6+ DESCRIPT, Cette espèce, qui a des rapports dans 25 ete es se ee connu , il se pourra faire qu'on doive la placer dans un autre genre , et peut-être dans celui des campagnols , ainsi que nous l'avons fait pour le rat nain du Cap de Bonne-Espérance. Pallas, en plaçant le rat srié dans la division des mu- res lethargici , où des loirs, semble croire qu'iln'e:t que le jeune del écureuil barbaresque (sciurus getulus) ; mais ‘nous SOMMES ASSULÉS QUE Cette opinion est erronée, MAMMALOGIE. en dif- sa taille avec celle du rat des moissons, fère par la forme de son museau. HABIT. Inconnues. PATRIE. Les environs de Strasbourg , où cette €s- pèce à été découverte par feu Hermann ét t -docteur Gall, | 485 Sk Esp. RAT FAUVE, mus minutus. rat (Encycl. pl. 67. fig. 12, sous le nom p iA ferrugineux.) Mus minutus , Pallas, nov. sa | glir. pag. 345. pl. 24 B. — Erxleb. Syst. A pag. 401, Sp. 11,— Mus paryulus , nes g Observ, zool, pag. 64.? — Rat fauve dë gE ? $ KEDA Ea i Desm. nouv. Dict. d’ Hist. nat. édit. 2. tom. 49 + pag. 6O, Sp. 17. E ; + jan CAR. ESSENT. Pelage ferrugineux en dessus s bi # châtre en dessous; museau peu prolongé ; 1” un peu plus courte que le corps. - DIMENS. Longueur totale, depuis le bout pied: po' du museau jusqu'à l’origine de la queue. » 2 — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu à la nuque ... a AE UNE ere pre mnt ME D td LA Lee — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles a ade HDS cec a aa A — du pied , depuis le talon jusqu’au bout.dés ongles iia e e a #22 ; DESCRIPT. De moitié moins grand que la a son corps et ses extrémités sont plus grêles» fi tête est proportionnellement plus grosse €f y museau plus aigu. Oreilles petites, plates €t s gèrement arrondies ; pelage d’une couleur ca sur le dos, d’une teinte plus claire sur les flancs? et d'un blanc sale sous le ventre. 1C. lig: 5 f x et ~eit = Femelles étant généralement d’une coule plus claire et plus sale que les mâles. e rat sem 1 les HaABiT. El vit dans les champs, comme sitnic. Les individus de son espèce se ras blent en grand nombre en automne et €n ver sous les tas de gerbes de blé et dans greniers. a PATRIE. On le trouve partout en Russie et €n Si bérie , principalement auprès du Volga (1): p Contt” t. nemen, (1) Ici se termine la série des rats de Pancie nent , susceptibles d'être distingués spécifiq Nous y Joindrons en appendice deux animaux si pour la première fois par M. Rafinesque-Smalt i qui pourroient peut-être appartenir au genre des lot sont : | paf. 1°.Le RAT FRUGIVORE; musculus frugivorus 3 En Sm., Précis de découvertes de Somiologie, page $: nant gueur totale , quinze pouces (sans doute en compt B. Espèces du nouveau Continent. 486°, Esp, * RAT ANGOUYA, mus angouya. (Non figuré.) Rat angouya ou rat troisième , Azara, Ess. sur l Hist. nat. des quadr. du Tae taguay , trad, franc. tom. 2. pag. 86, — Rat du Brésil; mus brasiliensisy Geoff. Collect. du Mus.? Dem nouv, Dicr. d'Hist. nat. 2°, édir. art. As SD, 22 Et 23.7? CAR, ESSENT., Pelage d’un brun-fauve en dessus, blanchâtre en dessous , mais plus clair sous la tête et plus foncé sous la poitrine; queue un peu plus longue que le corps ; oreilles arrondies ; ‘moyennes, : IMENS: Longueur totale de la téte et du pied. pouc. lig. Oa aanbe 1:41 25e a E e MS: dE queue. a a rit PRE SE id ni ENT OPEN TEL ass es eee auteur du corps au train de devant. » 2 3 auf traim demirer sors 7. 6 DEscripr. Tête assez grosse; front un peu bombé; Museau un peu aigu j oreilles médiocres , arron- les; yeux un peu saillans; incisives de couleur Orangée; parties supérieures. d'un brun-fauve, chaque poil ayant sa pointe fauve, son milieu obscur et sa base blanche: soies des moustaches nombreuses, les supérieures étant noires et les autres blanches. " Nota. Ces traits de description se rapportant = fort exactement au rat que nous avions nommé, 7 d’après M. Geoffroy, rat du Brésil, nous avons cru devoir fondre ces deux espèces en une seule. Hagir. Inconnues. PATRIE. Le Paraguay, dans les contrées mon- tueuses et incultes, habitées par la peuplade d Atira. 487, Esp. * RAT ROUX, mus rufus. (Non figuré.) Rat roux ou rat cinquième , ne la queue); pelage d’un roux-brunâtre et parsemé de ongs poils bruns en dessus, blanc en dessous; orgilles Nues, arrondies ; queue de la longueur du corps, brune, annelée , ciliée et cylindrique. Il se trouve en Sicile , où il vit de fruits , et niche sur les arbres. 1l est bon à manger. ` 2°. RAT A QUEUE BICOLORE ; musculus dichrurus, Raf. Sm., Précis de découvertes de Somiclogie, page 5. Sa longueur totale est de huit pouces. Son pelage est fauve, mélangé de brunûtre en dessus etsur les côtés ; tête mar- ne d’une bande brunâtre ; ventre blanchâtre; queue e la longueur du corps , annelée; ciliée , brune en des- sus, blanche en dessous , et un peu équarrie, comme celle de quelques musaraignes. l se trouve aussi en Sicile, vit dans les champs et MAMMALOGIE _ 365 d'Azara, Ess. sut l'Hist. nat. des quadr. du Paraguay, trad. franç. tom. 2. pag. 94. — Rat roux du Paraguay; mus rufus, Desm.nouv. Dict. d'Hisr, nat. 2°, édit, art. Rar, esp. 23. Car. ESSENT. Pelage généralement d'un fauve- roussätre ; dessus de la tête et partie antérieure du dos plus obscurs; ventre jaunâtre ; queue ayant plus de la moitié de la longueur du corps. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. da BAG, SAUT E Mo A ete r EE 7 6 = dela queue..,,:.:..,...9 59 53 7 e dos OEN dpan Ekaa a Er » 32 DESCRIPT. Museau assez obtus; yeux grands; soies des moustaches peu nombreuses ; queue menue, ayant des écailles obscures, que l'on voir-entre les poils noirs, courts et roides qui naissent dans leurs interstices : poil de toute la tête, excepté celui de la pointe du museau, aussi long , ou même plus long que celui du dos; pe- lage un peu plus court et plus touffu que dans le rat commun, obscur en dessus , depuis le mu- seau jusqu’à la croupe, mais prenant une teinte fauve-jaunâtre sur cette région , qui s’'augmente sur les flancs, et plus encore sur les corés du cou, sur les jambes de devant et dans la partie pos- térieure des fesses ; poil des lèvres blanchâtre ; celui de la poitrine et de routes les parties infé- rieures du Corps étant jaunâtre , avec une légères nuance de fauve. = h Nota. Ce rat, que d’Azara soupçonne être unat d’eau , mais sans preuve sufhsanre , ayant été conservé dans la liqueur, pendant plusieurs mois , il se pourroit que les couleurs de son pe- lage fussent altérées. ges Hagir. On l'a rencontré au voisinage des eaux. PATRIE. Le Paraguay. 458°. Esp. * RAT A GROSSE TÊTE, mus cepha- lotes. ; (Non figuré.) Rat à grosse tête ourat second, d'Azara, Ess, sur l'Hist. nat. des quadr: du Pa- _ raguay,, trad. franç. com. 2. pag. 82.— Mus ce- phalotes, Desm nouv. Dict. d' Hist, nat. 2°, édit. art. Rat, sp. 24. pelage brun en dessus ; plus clair sur les côtés, blanchätre , tirant un peu sur le fauve en dessous ; queue de la longueur du corps. D DE see. Ar S 4 » HE UNU + + satin Le 24 DIMENS. Longueur du corps et de la pied. pouc. lige tombe en léthargie pendant l'hiver. 23 . į Re He Torele sna ra a aaa G CAR. ESSENT. Tére très-grosse; museau court ; 306 T à ° ADESCRIPT. Formes générales assez semblables à celles du rat commun; tête cependant beaucoup plus grosse et plus courte; yeux plus petits et moins saillans; oreilles moins longues; mous- taches plus minces er plus courtes; jambes de derrière, comparativement à celles de devant, plus longues ; queue plus grêle et naissant d’une croupe moins obtuse, Pelage brun en dessus, de- puis le museau jusqu’à l'origine de la queue ; côtés du corps et de la tête aussi bruns, mais plus clairs , avec un peu de nuance fauve ; dessous du ` corps blanchâtre, avec une légère teinte de ceite dernière couleur. (Femelle adulte d’après d’Azara. ) . Jeunes individus mâles ayant la tête encore plus grosse à proportion , le pelage des parties supérieures du corps d’une nuance plombée, er ce- lui des parties inférieures blanchâtre , sans aucune teinte de fauve, Hasit. Il habite les champs cultivés et s’y creuse des demeures souterraines. PATRIE. Les environs du village de Saint-Ignace Gouazou, à trente-quatre lieues et demie dans le Sud-Quart-Sud-Est de la cité de l’ Assomption au Paraguay. 5 489°. Esp. * RAT OREILLARD, mus auritus. + (Non figuré, ) Rat oreillard ou rat quatrième, d’Azara, Ess, sur l'Hist. nat. des quadr. du Pa- raguay, traduct, franç. tom. 2. page 91. — Mus auritus , Desm, nouv. Dict. d'Hist, nat, 2°, édit, art. Rat, sp. 25. CAR. ESSENT. Tête grosse ; oreilles très-longues ; pelage généralement gris de souris un peu obscur en dessus et blanchâtre en dessous ; queue plus ‘ courte que le corps. | DimeEns. Longueur totale du corps et de pied. pouc, lig. RER LS mes sue vi rate ete 4 6 — de la queue..... TS RS a — des oreilles ; Sn GPU y DescripT. Corps assez épais ; tête grande , jouf- flue et plus large que le corps; oreilles arron- dies; très-longues, nues en dedans, avec leur bord antérieur garni de poils fins; queue très- menue , peu velue, surtout à sa pointe; poil un peu court et doux, blanchâtre au-dessous de la A At töre et dans roure la partie inférieure de l'animal, en Rae w f un peu canelle sous la poitrine et le ventre ; pat- tes de devant, tarse des pattes de derrière et queue n ayant que quelques petits poils courts et blancs; reste du pelage d'un gris de souris obs- cur; avec le contour de l'œil un peu plus clair. 4 MAMMALOGIE. HABIT.. Inconnues. PATRIE. Les plaines ou pampas, qui sont situées au sud de Buenos-Ayres. 3 490%. Esp. * RAT AUX TARSES NOIRS, mus Ni gripes. : ka (Non figuré.) Rat à tarse noir ou rat sixiemts d'Azara, Ess, sur PHisr. nar. des quadr. du Pa- raguay, traduct. ‘franc. tom. 2. pag. 98. — jé nigripes, Desm. nouv. Dict, d Hist. nat. 4% Rat, sp. 26. : CAR. ESSENT. Téte grosse; oreilles courtes 3 y rondies ; pelage d’un brun: fauve en dessus s ve châtre en dessous ; extrémité des pattes de couleu noire très-foncée ; queue plus courte que le corp. DIMENS. Longueur totale du corps et de pied. Pour p; la tête RES — dela queues... — des oreilles x DEsCRIPT. Corps assez ramassé; tête grosse? moins plate que celle du rat commun; front un peu moutonné et plus élevé; museau beat coup plus joufflu et plus obtus; yeux petits 7 obliques ; oreilles arrondies et assez distantes € tr'elles; moustaches déliées, obscures -axel euf milieu blanchâtre. Pelage. d'un brun-fauve en dessus, depuis le museau jusqu'à l’origine de queue, plus clair sur les côtés de la rête er sur 1° quatre jambes, er blanchâtre en dessous; le rats? des quatre pieds de couleur noire comme de l'en cre, la plante du pied de devant étant cependant blanche; queue pelée, à l'exception de deux lignes d'étendue à sa racine, cylindrique i diminuant avec rapidité. HABIT. et PATRIE. Il vit dans les jardins 9 champs cultivés des habitans de là peupla ; d'Atira, au Paraguay. € AFS Esp. RAT LAUCHA , mus laucha, (Non figuré.) Rat laucha ou rat septième» d'Azara, Ess, sur Hist. nat. des quadr. du Pre raguay, trad. franç. tom. 2. pag. 102. — 4 laucha, Desm, nouv. Dict. d'Hist, nat, art. RaP Sp. 27, j CAR. ESSENT. Téte peu large ; museau pointu; Fe lage d'une couleur plombée en dessus et blanchätre en dessous ; queue un peu plus courte que le corps" DIMENS. Longueur totale de la tête et pied pois: k du corps ... E E — de la queue .,.. E; — du tarse et du pied, les ongles compris = des oreilles CR L .…. cnrs ss ep . F MAMMALOGIE. Desc RIPT. Tête moins large que le corps ; joues Ț non renflées ; museau un peu aigu, portant des moustaches fines erdblanches ; œil très-petit et peu saillant, un peu oblique ; oreille demi-cir- culaire | assez grande, avec très peu de poils en edans et encore moins en dehors; pieds cou- verts de poils si courts, qu'ils semblent pelés ; tarse blanc en dessous. | 3 ABIT. et PATRIE, Deux individus de cette es- Pêce ont été trouvés dans un champ des environs ~“ Buenos-Ayres, et un troisième dans les plaines RA sous le 25°, degré de latitude Hr 492°, Esp. * RAT DE LA FLORIDE, mus flori- danus, (Non figuré dans Encycl, ) Mus floridanus s G. Ord.—Nouv. Bull. de la société philomati- We, décembre 1818. AR. ESSENT. Pelage très-doux et très fin, d'un gris re plomb , entremélé de noir sur la ligne dorsale et € Jaunâtre sur les flancs ; oreilles grandes et mem- laneuses ; queue un peu plus longue que la moitié u Corps, IMENS, Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. u corps, mesuré depuis le bout du Museau j jusqu’à l’origine de la queue... Gi + de Lines aaor 4 ESCRIPT. Corps alongé , Svelte ; tête moyenne ; oreilles très- grandes, minces, presqu'ovales, couvertes de poils si fins, qu’elles semblent nues ; yeux très-grands et bruns ; moustaches très-lon- gues, paroissant blanches dans leur partie anté- rieure et noires dans la postérieure. Plage d'un gtis-plombé, entremêlé de poils jaunâtres et de poils noirs, ceux-ci étant plus nombreux sur la ligne dorsale et le sommet de la tête que partout ailleurs ; bords de Fabdomen et de la poitrine de Couleur de buffle; parties inférieures d'un beau blanc couleur de crême ; extrémité des pieds de devant blanche, avec des poils assez longs à la ase des ongles; queue blanche en dessous et brune en dessus, couverte d'écailles si petites et Si bien cachées par les poils , qu’elles sont à peine Visibles (2). LL 6 32 32 (1) Tant que le système dentaire de cette espèce et des cinq qui la précèdent ne sera pas connu, ce ne sera qu’en se fondant sur l'observation des caractères exté- Heurs, qu'on devra les rapporter au genre des rats pro- prement dits. La connoissance de la forme des dents mo- ` fatres pourra en faire rapporter quelques-unes , soit au enre des loirs , soit à celui des campagnols. (2) La même incertitude sur le genre auquel ap- ` PATRIE: La Floride. de. 307 HABIT. Le seul individu qu'on áit encore observé, t . buan > £ a été trouvé dans un ancien grenier d’une habi- tation abandonnée. Il paroissoit peu farouche. $ 493°. Esp. * RAT AUX PIEDS BLANCS, mus leu- copus. (Non figuré.) Musculus leucopus ( Write-seer- mouse), Rafinesque-Smaltz, Découv. faites en hist, nat, dans un voyage fait aux régions occid, des Etats-Unis. — The Am. Monthly Magaz. n. 6. tom. 3. pag. 444. 1818. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve-brunâtre en dessus et blanc en dessous ; tête fauve; oreilles grandes ; queue aussi longue que le corps, d’un brun pâle ‘en dessus et grise en dessous, les quatre pattes blanches. i S DIMENS. Longueur totale du corps en pied. pouc. lig. mesuré anglaise... .:...... és 2 Nota. Nous ne savons rien de plus sur les carac- tères de cette espèce. PATRIE. Les Etats-Unis de l'Ouest, ¥ 22 494" Esp. * RAT NOIRATRE, mus nigricans, (Non figuré.) Mus nigricans, Rafinesque- Smaltz, Découv. faites en hist, natur. dans un voyage fait aux régions occid, des Etats-Unis. — Mag. Monthly, octobre 1818. page 445. (Black-rat où W'ood-rat.) CAR. ESSENT. Pelage partout noirâtre en dessus, gris sous le ventre ; queue noire, Plus longue que le corps. | D:MENS. Longueur totale , depuis le pied. pouc. lig. bout du museau jusqu’à l’origine de la quene , én mesure anglaise. 6 DESCRIPT. Nous n'avons pas d’autres renseigne- mens sur cette espèce. 23 23 : Hasır. Il vic dans les bois, où il se nourrit de. graines er de noisettes. | PATRIE, Les Etats de l'Ouest de l'Amérique tentrionale. sep“ IIS, Division. RATS ÉPINEUX. 495°. Esp. RAT DE MALACCA , mus fascicu. latus. l ; (Non figuré dans F'Encycl.) Porc-épic de partient définitivement cette espèce , comme pour les précédentes. M.de Blai qu’on doit la ranger dans celui des loi se fonde sur l'extrême finesse de la fo ges Ord soutient, au contraire, existe pour elle nville soupçonne rs, et en cela il, urrure ; M. Geor- que c'est un vrai rar. 308. Malacca; Baff, Suppl. tom. 7. pag. 303. pl. 77. — Hystrix fasciculata , Shaw, Gen. zool. tom. 2. part, 1. pag. 11. fig, 2.pl. 124. CAR. ESSENT. Parties supérieures du corps Cou- vertes de longs piquans, un peu aplatis et mar- qués d’un sillon dans toute leur étendue; queue ayant le tiers de la longueur du corps; écailleuse depuis sa base ; et terminée par une touffe de poils longs et- plats , en forme de lanières. Dimens. Longueur totale de la tête et du pied pouc. lig. COTPS e +... FLE ES — dela queue. smmetrenmenvens 3%: fù 6 Descripr. Tête assez prolongée (plus que celle . des porcs-épics); museau revêtu d'une peaunoire; yeux noirs er petits ; oreilles petites, arrondies ; soies des moustaches très-longues (cinq à six pouces); Rancs et parties supérieures du corps ` hérissés de piquans assez longs et forts , de forme aplatie, et sillonnés dans leur longueur d'une raie enfoncée en gouttière, la plupart blancs à la pointe et noirs dans leur milieu, les autres étant noirs en dessus et blancs en dessous ; parties infé- rieures couvertes de soles blanchâtres ; jambes présentant des polis noirâtres ; queue médiocre, _ arrondie, nue et écailleuse jusque vers sa pointe, et rerminée par un bouquet de poils longs et plats, ou plutôt de lanières blanches „semblables à des rognures de parchemin, ( Buffon.) Hair. Les individus de cette espèce qu'on à vus en captivité, érolent farouches et relevoient leurs piquans comme les porcs-épics , lorsqu'on les in- quiécoir, Ils érotent nocturnes et se nourrissoient de préférence de fruits à noyau. PATRIE. L'Inde, au-delà du Gange ; la resqu ile > “De ae ER de Malacca. e 496°, Esp. RAT MACROURE, mus Mmacrourus. (Encycl. pl. 65. fig. 2. Urson à queue longue.) Porc-épic singulier des Indes orientales , où porc- épic sauvage ; porcus aculeatus sylvestris ; Séba, hes. 1. p. 84 pLS2 — Hystrix macroura, Gmel. — Iridescent porcupine, Shaw , Gener. À s È zoolog. tom. 2, part, E pl. 124. fig. 1 X . T à . CAR. ÈSSENT, Parties supérieures couvertes de pi- quans arrondis , forts , médiocrement longs et. tres- serrés ; queue ayant la moitié de la longueur totale du corps , terminée par une touffe de piquans for- més de plusieurs renflemens successifs. si NS pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur totale, environ..... > I ‘4 de la queue. ..,.,... 5o å » ® nes DESCRIPT. Museau assez épais ; yeux grands et brillans ; oreilles petites et rondes, nues inté- MAMMALOGTE. rieurement ; corps couvert de piguat queue longue, diminuant insensib ` ` *: gans très-21gus 5 lement. de FT a / = pe ERA | Fi ée grosseur, hérissée de poils piquans et tei min par un épi de poils qui paroissent composés F nœuds arrangés à la suite les uns des autres, A > are AE tane Şi peu près comme les grains de riz dans lef capsules, chacun d'eux n'étant pas de la Dé « > r zi a grosseur, etc. ; Ces poils de l'extrémité de 4 queue formant un faisceau transparent qul Je? un éclat argentin. (Séba.) (1) HABIT. Inconnues. PATRIE. Les Indes orientales (2). 497°. Esp. RAT PERCHAL, mus perchal. ( Encycl. pl. 70. fig. 1.) Ret perchal » Buf. C Hist. nar. des quadr. Suppl. tom. 7. page 277 pl. 69. — Mus perchal, Gmel et Shaw. 7 Echimys perchal, Geoff. , CAR. ESSENT. Pelage d'un brun-roussâtre €n des- sus, parsemé de poils roides, et grisätre €n des- Sous; queue Moins longue que le corps. Drmens. Longueur totale depuis le bout pied. poue du museau jusqu’à l’origine de la queue. I 3 — dela tête, près de....... 3 — de la queue. ......::44:...... © 9 Descripr. Oreilles nues, sans poils, de form arrondie; jambes courtes et pieds de derrière très-longs, comparativement à ceux de devant? queue semblable en tout à celle du surmulofs mais plus courte; pelage d'un brun moins fone que celui de ce rat sur la partie supérieure de tête, du cou, des épaules, du dos, de la croup? et des fanes; dessous du corps d’une couleur gfi$f plus claire sous le cou er sous le ventre qu'aille urs 3 moustaches noires, et longues de deux pouces six lignes ; queue écailleuse ; d'un brun-grisätré Hast. Il habicesles maisons, er est parasit? comme le surmulot, le rat noig et la souris. PATRIE. La ville et les environs de Pondichéty > dans l'Inde (z). Les habitans le trouvent bon 4 manger, DE ES (1) Cette espèce est très-voisiné de la précédent? mais elle en diffère par la longueur de la queu£ et forme des piquans qui la terminent. On peut avoir ce, fiance entière dans la description que Buffon a donné? de la première , et nous croyons d'autant plus à lPexac titude de la seconde, par Séba, que M. de - Blainvi nous a fait voir une copie d'un bon dessin indien A H * rapporte presque complétement. ERF.. (2) Il paroît que Bontius a parlé de cette espece -nios sa Médecine des indiens, Rotterdam , 1647, sans doute cause des bézoards qu'on trouve dans la vésicule < fiel, ou piedra di puerco. re TRES Mu” (3) M. Leschenault a envoyé de Pondichery 412 : 498. Esp 3 € . ° 498°, Esp. RAT DU CAIRE , mus cahirinus. (Non figuré dans l'Encycl.) Rat du Caire, mus cahirinus , Geoff. Collect. du Mus. — Echi- aN Egypte > Ejusd. Mém. de l'Inst. d'Egypte, Parue d'Hist. nar. pl. s. fig. 2. AR, ESSENT., Pelage d’un gris-cendré, plus foncé se dessus qu'en dessous , composé de poils roides s Presqw épineux ; queue de la longueur du corps. Dimens, Lon À gueur totale du corps et de pied. pouc. lig. a tête. RE nee ete 6e à ess rise ag D E 58 À ee D T dela queue........ ERNER AAACN #4 9 ESCR RIPT. Tête assez courte; museau effilé; Oreilles très-grandes , arrondies, presque nues et de couleur brune ; dos couvert de poils roides, un cendré assez foncé, les côtés étant seule- ment plus clairs et d’un aspect plus doux ; dessous € la mâchoire inférieure, gorge et ventre d'un 8tis-blanchâtre qui se fond avec la couleur grise es flancs ; queue de la longueur du corps, gri- satre , écailleuse et parsemée de poils gris ; pieds Sun blanc sale ; moustaches brunes. Harzit, Inconnues. PATRIE, L'Egypte. LXXXV". GENRE. HAMSTER, cricetus 5 Lacép. Cuv. Geoff. Illig. Maus , Linn. Pall. Bodd. Glis; Briss. Erxleb. Car. Formule dentaire: incis. =, canines — 0—0 LA molaires n és LÉ Molaires à tubercules mousses à la couronne ; l'antérieure étant la plus grande. Des sacs ou des abajoues sur les côtés de la bouche, me à Corps ramassé; membres assez courts. Tête grosse ; oreilles ovales ou rondes. Pieds de devant à quatre doigts, et un tuber- Cule à la place du pouce: pieds de derrière à cinq doigts, tous armés d'ongles assez forts (1). Queue médiocre ou courte (2). En séum d'histoire naturelle , plusieurs rats que nous no- serions rapporter à cette espèce , à cause de leur taille , qui ne dépasse pas celle du surmulot. Ils ont d’ailleurs es couleurs de ce dernier animal. (1) Le hamster du Canada est une espèce anomale Pour le nombre des doigts. M. Rafinesque en fait son Benre geomys. ( Voyez la note de la page 314.) (2) A l'exception du hamster anomal, qui l'a aussi MAMMALOGIF. HABIT. Animaux fouisseuts , sè nourrissant de ra- cines et, de gains, dont ils font des provisions dans leurs terriers, en les transportant au moyen des abajoues dont leur bouche est pourvue, nee / f . r « PATRIE. Les espèces de ce genre bien détermi- nées appartiennent à l’ancien Continent. Celles ` dont les caractères offrent des anomalies, ou sur lesquelles on n’a encore que des renseignemens incomplets, ont été trouvées en Amérique, 499°. Esp. HAMSTER ORDINAIRE, cricetus vul- Baris. f (Encycl. pl. 70. fig. 3.) Glis (marmota ar- gentoratensis }, Briss. Quadr. pag. 166. — Glis cricetus, Erxleb. — Mus cricetus, Pall. Linn. - Gmel. — Schreb. tab. 198 A. — Hamster, Buff. tom. 13. pl. 14. — Vulgairement marmotte de Strasbourg; marmotte d'Allemagne , cochon de seigle, etc. - i CAR. ESSENT. D'un gris-roussätre en dessus , noir en dessous et sur la partie inférieure des flancs , avec trois grandes taches jaunâtres de chaque côté; pieds blancs ; une tache blanche sous la gorge et une autre sous la poitrine. Dimens. Longueur totale de la tête et pied pouc. lig. Dern cidre vestes 33 8 32 RO D Eater eesircuserves SN) | TO Se des Oroes 425. 24e re ET ed . — de l’avant-bras , depuis le coude Jusqu'au poignet........... étain. A4 — depuis le poignet jusqu’au bout GES ONBIES se rer vas over à + ÉVegs 5. D: Ge ._ — de la jambe , depuis le genou jusqu’au talon ....... RARE TR 2 TE ie — depuis le talon jusqu’au bout des . ongles AAE A SIN eN AATTEENA ie Vas I3 I 3 e dela queles. oeeo E o DT “€ DESCRIPT. Tête plus grande, à proportion que celle du rat commun; yeux saillans ; oreilles assez longues et presque sans poils ; cou court ; parties supérieures de la tête , du cou et du dos, croupe et côtés du corps d'un fauve-roussâtre, très-mêlé de gris, la plupart des poils étant d’un fauve terne, tirant sut le cendré dans la plus grande partie de leur longueur, puis annelés de fauve et terminés de noirâtre; quelques poils étant en entier de cette dernière couleur ; des- sous des yeux et région temporale , côtés du cou, bas des côtés du corps, face externe de Ja cuisse et de la jambe, bas de la croupe et fesses, de cou- leur rousse ou roussätre ; bout du museau, joues, face externe du bras, les quatre pieds et une longue et aussi nue que celle des rats, et qui paroît mé- riter de faire un genre distinct. Re - 310 tache sur la poitrine de couleur blanchâtre; trois | grandes taches d’un jaunâtre pâlé sur les côtés de la partie antérieure du corps; quelques parties du dessous du cou et de la gorge, poitrine, ven- ‘tre et face interne des avant-bras et des cuisses d'un noir-brun très-foncé; queue revêtue de poils roussâtres à son origine, et presque nue dans le restant de sa longueuf, qui est noir; point de vésicule du fiel, Mâles un peu plus ‘grands que les femelles. ee. Var, A. Tout noir, à l'exception d'un peu de blanc autour de la bouche, au nez et sur le- bord des oreilles, sous les pieds et à l'extrémité de la queue. Quelques individus ayant le museau blanc et le front blanchâtre. HABIT. Il vit de racines, de fruits, d'herbes, mais particulièrement de grains, En été , lorsque ceux-ci sont mûrs, il en fait une ample provi- sion, qu'il transporte, au moyen de ses abajoues, dans les terriers qu’il s’est préparés, er qui con- sistent en plusieurs chambres, dont la principale, bien garnie de paille , lui sert de logement, Dans les autres, 1} entasse des grains de froment, de seigle, des féves, des pois, de la vesce, de la graine de lin, etc. ; et ordinairement ces diverses semences se montent à plus de cent livres pesant, Les cavités où elles sont placées, sont situées à deux pieds er demi ou trois pieds sous terre, et elles communiquent au dehors par deux gale- ries, dont une, oblique, est le chemin d'usage ordinaire, et l’autre, perpendiculaire , ne sert que dans les cas d'alerte. En hiver, le hamster se tient ‘renfermé dans sa demeure, après en avoir soigneusement bouché les issues, Il y vit des provisions qu'il a amassées et prend beau- coup de graisse. Lorsque le froid devient ri- goureux, il s'endort d'un sommeil léthargique, comme les loirs, mais moins profondément, Les hamsters joignent aux substances végé- tales qui font la base de leur nourriture, quel- ques matières animales. Ils font la guerre aux petits oiseaux, aux souris, et ne sépargnent même pas entr'eux. Is se battent avec fureur et se défendent avec courage ; alors ils gonflent d'air leurs abajoues, ce qui leur donne un aspect -assez singulier. Les femelles ont des habitations séparées de celles des mâles, ayant sept ou huit issues per- pendiculaires, par lesquelles les petits sortent et rentrent, Elles produisent plusieurs fois paran, et portent quatre semaines, La première portés est de trois où quatre petits, les aurres de six à MAMMALOGIE. neuf, et quelquefois, dit-on , de seize à gai Ces petits sont chassés par-leur mère dès qe ont l’âge de trois semaines , et ils se creusen chacun une demeure particulière. PATRIE. Les contrées centrales et septentrionales de l'Europe et de l’ Asie ; la Sibérie, la P la Pologne, l'Ukraine, l'Esclavonie, la Sile- sie, la Hongrie, la Bohème, la Thuring*» l'Alsace. goof., Esp. HAMSTER VOYAGEUR, cricetus mi- gratorius, 4 a rat å (Encycl. pl. 70. fig. 2, sous le nom de rat oreilles découpees.) Mus accedula, Pallas, Bi Spec. Quadr. e glir. ord. pag. 74. n. 22. EL pe 297. pl. 18 À. — Mus migratorius ; Pal Le Voyag. — Mus accedula , Gmel. — Schre k tab. 197. — Le hagri, Vicq-d'Azyr, Syst. a8% des anim. tom. 2. pag. 395. CAR. ESSENT. Pelage d'un gris-cendré en défie blanc en dessous , ainsi que le museau , le tour j narines et lextréemité des pieds; oreilles uñ p échancrées. DIMENS. Longueur totale du corps , me- pied. poue up suré depuis le bout du museau jusqu’à PARUS Re ee tn nt dettes 42 — de la tête .. z — de la queue im s Se ES DIRES Leg ce Rue es 5 ..— de lavant-bras ; depuis le coude sgial: portei LS re re MR Sa — depuis le poignet jusqu’au bout Des onglehes . rss. reak TR . — de la jambe, depuis le genou Risqu'au ilot. Lie De es x — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...... te 32 DescriPpr. Museau gros, charnu, obrus; 1 ves très-petites et jaunatres ; moustaches | et longues; oreilles nues, ovales, arrondies j l'extrémité, légèrement échancrées sur leur bO“ extérieur; corps gros et trapu ; queue cylindre que et peu fournie de poils ; parties supérieur - d'un gris-cendré , avec une teinte plus foncée su le milieu de la ligne dorsale ; parties inférieure” er extrémité des membres blanches. | HaABiT. On assure que sa manière de vivre y en général analogue à celle du hamster Pepe ment dit; fmais que, dans certaines années» € à animal fait de nombreuses émigrations comm f plusieurs espèces de campagnols. Les renaf sont ses ennemis naturels. Le PATRIE. La Sibérie, près du Jaik, et dans 16 district d'Orembourg.. $ D H Drmens. $0 ( Encycl, fl. 70. ho. 4, sous le nom de rar cendré à queue blanche. Mus arenarius Pallas, nov, Spec, quadr. e glr. ord. pag. 86. sp. 24. 7 pag. 265., tab. 16 A. —. Mus arenarius, ti — Schreb, tab. 1 g9. — Lesablé, Vicq- Azyr, Syst, anat. des anim. tom. 2. pag. 407. Car, ESSENT. Pelage d’un cendré-blanchätre en i ESSUS > tres-blanc en dessous et sur la partie inférieure des flancs ; pieds et queue blancs ; oreilles arrondies , à bord externe entier. S. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. eputis le bout du museau jusqu’à l'anus. » 3 PR RE PS A CPR DES D RON ES a ere cs Re Er Fe dé la GRR. re: ee c» » 10 . ~— de l’avant-bras , depuis le coude Jusqu'au poignet...:....... RTE 7 PAT SR — depuis le poignet jusqu’au bout OS RE es creme va ini LU E S — de la jambe , depuis le genou jus- D AE tri vevrer tie a Dee e Se 0 — depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...,.... chats je gaie monisles E tee 63 ESCRIPT, Corps tiès-raccourci; museau assez long ; queue plus longue que celle des espèces voisines ; pattes minces et courtes ; oreilles gran- des, ovales, pubescentes ; incisives jaunes ; yeux assez grands ; les trois doigts du milieu des pieds de derrière, à peu près égaux entr'eux ; queue assez mince, droite, presque nue, Pelage blan- châtre ou d’un cendré-blanchârre dans les parties supérieures du corps, et très-blanc en dessous , cette couleur s'étendant sur les parties latérales jusqu'au milieu į pieds et queue presqu'entière- ment blancs. Poils du corps très-longs, recou- vrant un duvet brun ; moustaches blanches, très- nombreuses et beaucoup plus longues que la tête, ABIT. Plus agile et plus prompt à la course que le hamster songar; ne sortant que la nuit et se nourrissant de-graines de diverses espèces d'as- tragales, et notamment de l’astragalus traga- Canthoides. Sa femelle met bas, vers le mois de mai, quatre à six petits. Le caractère de cet ani- mal est tout aussi irritable que celui du hamster ordinaire. ee PATRIE. Il a été trouvé par Pallas dans les cam- pagnes sablonneuses qui bordent le fleuve Irtisch, en Sibérie. 2°, Esp. HAMSTER PHÉ, cricetus pheus, ( Encycl. pl. 70. fig. 2, sous le nom de rar ha- bliz.) Mus phaus, Pallas, nov. Spec. quadr, e MAMMALOGIE. € i LA é . . or, Esp. HAMSTER SABLE , Cricetus arenarius, Sia lir. ord. pag. 86. sp. 23.€t pag. 261. tab. 15 A. 5 Mus alpinus , Hablitz ; S. G. Gmel. Voyag. pag. 172 — Mus pheus, Gmel. — Schreb. tab. 200, — Le phé, Vicq-d'Azyr, Syst. anar. des anim, tom. 2. pag. 405. CAR. ESSENT. Pelage d’un cendré-brunâtre sur le dos et sur le dessus de la queue, dont le dessous est blanc, ainsi que toute la face inférieure du corps _ et la partie interne des quatre membres ; oreilles ovales ; très-larges et très-entières. Dimexs. Longueur totale du corps , me- pied. pouc. lig. suré depuis le bout du museau jusqu’à FRS ee y er E RASE Mein Mi CN + IR UE ve dre das D den aucune Lcd dé la queue, avec lg poils..." 7%, #7 9 ee RES +... 1. RCE. EE T . — de lavant-bras, depuis le coude _ jusqu’au poignet. ...... DRT RCE. » » — depuis le poignet jusqu'au bout | des ongles...... VIII PTIT pete n 44 — de [a jambe, depuis le genou jus- | qu'au talons, se sus a D cime. PIANA T . — dupied, depuis le talon jusqu’au DOUAS ONIES vue cives re os REP A I ELE E DEsCRIPT. Plus grand que le campagnol vulgaire. Sa forme est ramassée et son corps est très-bas sur jambes. Museau et cou très-courts ; nez nu; oreilles très- larges, entières et presque nues ; soies des moustaches plus longues que la tête, blanchâtres à leur base et noires dans le reste de leur longueur; pelage d'un gris analogue à celui du loir proprement dit, mais un peu plus brun; plus clair sur les flancs que sur le dos, et tout-à- fait blanc sous la gorge et sous le ventre, ainsi qu'autour de la bouche et à la face interne. des quatre membres ; un grand nombre de poils noirs, plus longs que les autres, sur le dos ; front et museau d'un gris peu foncé ; queue très-velue, blanche en dessous et sur les parties latérales, et brune en dessus. | HABIT. Il se nourrit de plantes céréales. En hi- ver, il se retire dans les granges des cultiva- teurs , et fait un grand dommage au riz qu'elles renferment. Pallas croit que cette espèce n'hy- berne pas. | PATRIE. Les contrées tempérées de la Perse et dans l'Hyrcanie ; son espèce est peu répandue dans les climats seprentrionaux. Pallas ne l'a guère vue que dans les déserts d’Astracan ; sur les bords du Volga. 503. Esp. HAMSTER SONGAR, cricetus son- garus, Pici (Encycl. pl. 71. fig. 1,et pl. 70. fig. ș , le rat r 2 312 Kurgun ?) Mus songarus , Pallas, nov. Spec. quadr. e glir. ord. pag. 86. sp. 2$. et pag. 269. tab. 16 B. — Gmel. — Schreb. tab. 201.—Glis æconomicus, Erxleb.?—Le songar, Vicq-d'Azyr, Syst. anatom. des anim. tom. 2. pag. 409. CAR. ESSENT. Pelage cendré sur le dos , avec une ligne dorsale noire ; côtés variés de blanc et de brun ; ventre blanc; queue très-courte. Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. es 3 9 — de la queue, avec ses poils. .... — de l’avant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet. .................. — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles ... pere — de la jambe, depuis le genou jus- O ELAO tn. — du pied , depuis le talon jus- qu'au bout des ongles ... 23 200.00 00 990 60e I 6 $ 6 4 Z eote o 6 DESCRIPT. Beaucoup plas petit que le hamster ordinaire, et à peu près de la taille du campa- gnol vulgaire. T'êre courte et joufflue ; mousta- ches très-fournies ; incisives jaunâtres ; oreilles ovales, nues, très-larges. Corps trapu; mem- bres courts ; queue très-courte, cylindrique. Dos et dessus de la tête d'un gris-cendré ; ventre et gorge blancs; parties latérales du corps, mar- quées de chaque côté de trois taches blańches , situées longitudinalement les unes àa suite des autres et bordées de brun du côté du dos, ainsi que dans les intervalles qui les séparent entr’elles : la première de ces taches s'étendant depuis l'o- reille jusqu'à l'épaule ; la seconde étant située derrière cette partie, et la troisième se trouvant au-dessus de la caisse ou dans le flanc. Quelques 22 > petites taches blanches autour des yeux, à la base des oreilles et sur les joues ; une ligne noire _ assez large , se rendant de la nuque à l’origine de la queué ; pieds blancs ; queue couverte de poils, brune en dessus et rrès-blanche en dessous. HABIT. Il se tient dans les campagnes arides, et se nourrit principalement de graines de plantes légumineuses, de l’atraphaxys, des polygonées et de l’élymus; I devient fort gras sur la fin de | l'été. Son terrier est formé d’un long canal su- perficiel, dans lequel viennent aboutir les-ouver- tures de plusieurs loges ou canaux particuliers. La femelle met bas au mois de juin, environ sept petits , qui naissent sans poil, et qui devien- nent promptement adultes, PATRIE. La Sibérie, dans les déserts de Baraba, sùr Les bords de l'Ertich, | MAMMALOGIE. soa®. Esp. HAMSTER OROZO, cricetus farun- CHU,” : (Encycl. pl. 71. fig. 2, sous le nom z j baraba.) Mus furunculus , Pallas, nov. 9P 1 quadr. e glir. ord, pag. 86. sp. 26.— paS ag “tab. 15 B.— Mus barabensis , Pallas, Vos pag. 704. n. $. — Furunculus myoides s Messe yi chmid, Mus. Petrop. pag. 343. — Mus furu culus , Gmel. — Schreb. tab. 202. — L PEAR Vicq-d’Azyr, Syst. anatom, des anim. tome 7 pag. 412. | ‘ t 7 Le CAR. ESSENT. Pelage d’une couleur cendrée ae sus, avec une ligne dorsale noire, qui s tél” # puis la nuque jusqu’à l'origine de la queue; ýy et pattes blancs. À ; . lige Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. por puis le bout du museau jusqu’à Porigtne ` de la queue dater — des oreilles ...... — de la queue : — de la plante du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles....... 4 23 DESCRIPT. Corps alongé; museau assez pointi’ yeux très-grands ; incisives roùssâtres ; ore! grandes, larges, ovales, nues, brunes, avec $ bords blancs; pelage d’un gris-jaunâtre suf parties supérieures du corps, d’un gris plus a sur les côtés et blanchâtre en dessous ; une l8" dorsale noire, s'étendant depuis Pocciput jusq” la naissance de la queue, qui est assez mince? obscure en dessus et blanche en dessous ; mou taches plus longues que la tête, brunes et blan ches. 1 HABIT, et PATRIE. Il a été trouvé dans les C7 pagnes sablonneuses qui sont situées entte ; petites rivières de Barnaul et de Kasmala, 7 POby, auprès du lac Melassatu, et dans les CF trées voisines du lac Dalai „ en Daourie. e J5 sos. Esp. * HAMSTER DU CANADA, cricet bursareus, | My burst fig. 4.) Mus bun To (Encycl, pl, suppl. xo. rius ; Linn. Trans. vol. g. pag. 227. pl ?* Canada rat , Shaw , Gen. zool. tom, 2. pare pag. 100, pl, 138. — Mus saccatus s Mirch! 7 New-York, Medical repository, janv. re — Geomys cinereus , Raf. Am. Monthly Mag? 1817. pag, 45. | CAR. ESSENT. Pelage gris ; pieds antérieurs a ze doigts , armés d'ongles très-longs ; propres A iy fz oreilles très-courtes. Druexs. Longueur totale du corps.et de la tête (me- Sure anglaise ), 9 à 11 pouces. i DESCRIPT., Corps épais ; tête obtuse ; museau assez court; abajoues très-grandes, donnant à la tête- -Ct au cou, lorsqwelles sont pleines, une largeur totale de quatre pouces un quart ; oreilles très- Petites ; incisives supérieures , marquées chacune de deux sillons longitudinaux sur leur face anté- neure , Pun sur le milieu, et le plus profond ; autre sur le bord interne et peu apparent; pattes antêrieures assez semblables à celles de la taupe, Pourvues de cinq ongles, dont les trois intermé- aires très-longs et propres à fouiller la terre (celui du milieu ayant presqu'un pouce) ; pieds Postérieurs très-petits et à cinq doigts onguicu- lés, dont l’interne est le moindre, et les deux du milieu les plus forts; plante du pied reposant en entier sur le sol ; queue ayant les deux neuviè- mes de la longueur du corps (selon Shaw), ou n'existant pas du tout {suivant Mitchill). Poil du corps d'un gris pâle, plus clair sous le ventre que sur le dos, court et très-fin ; celui des aba- joues extrêmement court, et plus pâle que celui du corps. | Magrr. Les habitudes de ce rongeur sont incon- nues ; mais il est hors de doute qu'il vit sous terre , et 1l y a lieu de croire qu'il fait des pro- visions pour l'hiver, à l’aide de ses énormes aba- à joues. ` PATRIE. Le Canada, selon Shaw ; les bords du lac supérieur, suivant Mitchill. 506°, Esp. * HAMSTER CHINCHILLA , cricetus laniger. (Non figuré.) Mus laniger, Molina, Hist. du Chili, pag. 28 3.— Gmel. Syst. nat. — Chin- cille, Acosta, Hist. nat. des Indes occid. pag. 199. — Cricetus laniger , Geoff. Coll. du Mus. CAR. ESSENT. Poils extrêmement doux et soyeux, assez longs, d'un gris ondulé de blanc; oreilles | assez grandes ; arrondies et membraneuses ; queue Courtes garnie de longs poils roides, gris et blancs. : | Dimens. Longueur totale, environ 11 pouces, Descripr. Pelage très-fin et doux, offrant une teinte générale d'un gris-noirâtre, variée de blanc et d'un peu de brun sur le dos et la tête ; une nuance plus claire sur les flancs, et du blanc-argenté en dessous ; la plupart des poils du | dos étant gris-cendrés à la base et blancs à lex- trémité ; les autres ayant une couleur uniforme dans la partie visible au dehors, de gris-noirâtre MAMMALOGIE. di ou de brun ; soies des moustaches fort longues, tiès-fines, noires ou grises ; oreilles assez gran- - des, de forme arrondie et presque nues; pieds d’un beau blanc, comme le ventre ; queue courte, foible, et couverte de longs poils roides, les uns gris ou noirâtres, et les autres blancs. Nota. M. Geoffroy, en plaçant cet animal, dont la fourrure est très-estimée, dans le genre hamster, s'est fondé sur l'identité qu'il admet avec le chinchilla de Molina, qui habite le Chili, et qui rassemble sous terre des provisions d'hiver, comme le hamster. Molina dit que son animal a quatre doigts aux pieds de devant et cinq à ceux de derrière ; mais les peaux assez bien conser- . vées, que nous avons pu examiner, semboloient n'en offrir que quatre à chaque pied. Nors ne doutons pas que ce rongeur ne soit le chin- cille de Acosta; et, au contraire, nous n’a- doptons pas l'opinion de Buffon, qui le re- garde comme le chinche du Père Feuillée, qui est une moufette, et celle de d’Azara, qui le con- fond avec son yagouré, ou notre glouton grison, Toutefois , tant qu'on.ne connoitra pas le système dentaire du chinchilla, et que l'on ne sera pas instruit s’il a, ou s’il n’a pas d’abajoues , ce ne sera qu'avec doute qu’il conviendra de le placer avec les hamsters proprement dits. ` | PATRIE. Le Chili, selon Molina ; les montagnes du Pérou, suivant Acosta. D’Azara ne décrit certainement pas cet animal parmi ceux du Pa- raguay, et aucun des voyageurs au Brésil er à la Guyane n'en fair mention. Ses fourrures arri- vent en Europe par le commerce de Buénos- Ayres, Il y a tout lieu de croire que le chinchilla vit dans toute la chaîne des Andes, à une éléva- tion assez considérable au-dessus du niveau de la mer. | 507. Esp. * HAMSTER ANOMAL, cricetus ane- malus. (Non figuré.) Mus anomalus , Thompson, Trans. soc. Linn. — Cricetus anomalus , Desm. nouv. Dicr. d'Hist. nat. tom. 34. pag. 180, | CAR. ESSENT. Pelage d'un brun-marron en dessus y blanc en dessous; des piquans aplatis sur le dos: > pir 7 AE j N < cinq doigts à tous les pieds ; queue à peu près aussi ‘longue que le corps, presque nue, écailleuse ex noire (1). (:} Nous avions d’abord l'intention d'établir um genre particulier , sous le nom d’hééromys, pour placer . cet animal „er de donner à ce genre le n°. &ç bis ; mais 3 OI DIMENS. Grandeur du rat commun. Longueur de la queue, 6 pouces (mesure anglaise ). DESCRIPT. Port du rat commun; museau plus, pointu ; oreilles nues, arrondies, médiocres ; bouche très-perite, pourvus de deux vastes aba- _ joues formées par une duplicature des tégumens communs, se dirigeant en en bas de la base des incisives supérieures jasque vers le gosier, et montant sur les côtés de la têre jusqu'à la hau- teur des yeux et des oreilles; ces cavités étant tapissées en dedans par des poils rares et de cou- leur blanche ; pieds ayant six tubercules ou callo- sicés en dessous, et tous divisés en cinq doigts, dont l'intérieur ou le pouce est très- petit; ongles des doigts internes et externes à propor- tion plus petits que les autres ; queue cylindrique, écaillense et portant quelques poils épars ; corps couvert d'épines lancéolées, fines, plus fortes sur le dos qu'ailleurs , et n'étant que des poils soyeux assez gros et roides sous le gosier et le ventre ; p'trout les piquans étant entremèlés de poils fins. Dessus du corps d’un brun-marron ; parties in- férieures des joues et de la gorge, dedans des membres, ventre et moirié inférieure de la queue blancs ; partie supérieure de cette dernière partie noire (1). HABT, Inconnues. PATRIE., L'ile de la Trinité, dans le golfe du Mexique (2). depuis, nous avons pensé qu'avant de proposer ce nou- veau genre , il étoit convenable d’avoir des renseigne- mers positifs sur son système dentaire. Le nom spécifique que nous adoptons pour cet ani- mal nous paroit justement appliqué, à cause des rap- ports qu'il présente avec plusieurs rongeurs très-diffé- rens les uns des autres. Ainsi la présence des abajoues en fait un hamster ; la forme générale du corps êt de la queue le rapproche des rats proprement dits , tandis que les piquans aplatis du dos le font ressembler aux échimys. (1) Nous soupçonnons qu’un rongeur conservé dans la - liqueur et qui fait partie de la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris, se rapproche de notre hamster anomal. I] a des abajoues dont on voit bien dis- tinctement les ouvertures de chaque côté de la gueule; sa queuz est longue et annelée en travers , comme celle es rats proprement dits; ses oreilles sont médiocres, | arrondies et dénuées de poils ; son dos est brunâtre et Son ventre blanc-sale. Nous ne possédons aucune notion sut Son origine. : i (2) M. Rafinesque-Smaltz a donné , dans différens ou- vrages publiés en Amérique, des descriptions de ron- GEUTS Gur SE RP ONET ie particulièrement aux hams- ters qu'aux autres genres du même ordre, à cause de la présence des abajoues. Il considère d'abord comme vrai hamster l'animal qu'il appelle; á à _avolent dit quelques mots, mais insuffisans pour en À | MAMMALOGITE. EXXXVI. GENRE | GERBOISE, dipus, Schreb. Gmel. Lacép. Cuv. Geoff. Illig. gi Annals of HAMSTER A BANDES; cricetus fasciatus. j 3 f dix raies nature, nov. 1820. Il est roux, avec environ ES transversales noires sur le dos, et les jambes marquees de quelques rayures aussi noires. Sa queue est un pë plus courte que le corps, mince , avec des anneaux ne Son corps est épais; ses yeux sont petits ; Ses orette? courtes , ovales et un peu aiguës, Ses abajoues sont pE” dantes. C’est le hamster des prairies du Kentucky €t autres provinces de lPouest. Le mème naturaliste forme , sous les noms de ge07Y** de cynomys et de diplostoma , trois genres nouveaux COn” tenant plusieurs espèces , auxquels il assigne les carat tères suivans. I. GEOMYS; geomys. Mag. Monthl. Amer. 1517 pag. 45. Rongeurs ayant cinq doigts onguiculés à ai les pieds; ongles de ceux de devant très longs ; bouc munie d'abajoues extérieures; queue ronde et nue. Ces animaux , qui vivent sous terre, diffèrent seulement $ hamsters par leur queue qui ressemble à celle des rat’: Leus pieds sont à peu près conformés comme ceux taupes. 1. GEOMYS DES PINS ( geomys pinetis ), d’un gris de _ Souris ; queue entièrement nue , plus courte que Le corp? Grandeur du rat. Nota. Cet animal a été nommé hamster de Georgie p% Mitchill , Anderson , Meares, etc Il se trouve en Geot gie, dans la région des pins , où il élève de petits moñ° ticules, = 2. GEOMYS CENDRÉ (geomys cinereus ) , d'une teinté grise , analogue à celle de l'écorce de frêne ; queue três” courte , presque nue. Nota. C'estle mus bursarius ou rat couleur de fréae q9? nous venons de décrire n°. fof. Îl est un peu plus gra” que le précédent. | Il. CYNOMYS; cynomys. Mag. Amer. Monthl. 1817» pag. 4ç. Rongeurs ayant des abajoues ; dents scmblables à celles des écureuils; les quatre pieds pentadactyles, aY2€ les deux doigts extérieurs plus courts que les autres i es deux doigts internes des pieds de devant munis d'ongles aigus; queue couverte de poilsdistiques.M. Rafinesque /? considère comme très-voisin des écureuils de terre, qu! nomme zenctus, et qui sontles tamia d'Illiger ; mais il € diffère par la forme et par le nombre des doigts, et aus! par l'habitude qu'ont les animaux qu’ilrenferme , de vi” vre en societé. o> "réal 1. CYNOMYS SOCIAL ; cynomys socialis. Tête grosse? corps large antérieurement ; jambes courtes , d’une COY“ leur analogue à celle de la brique rouge en dessus , 81° en dessous ; queue ayant le quart de la longueur t0t4 de l'animal , qui est de dix-sept pouces anglais. La véritable connoissance de cette espèce est due aux capitaines Lewis et Clarke, qui la nomment écureuil JaP panr. Robin, Dupratz, Dumont et d'autres voyageur ve ner une idée exacte. Le cynomis social habite les plaines du Missouri, et forme de vastes demeures souterraines » chaque trou renfermant plusieurs individus. Sa voix res Mus, Linn, Jaculus, Ergleb. CARACT. Formule dentaire : incis. 2. can. °° ; 2 ? Molaires 3—3 Da ER LE Pos 16 ou 18, Incisiyes supérieures plates et rerminées en bi- A ? oz . > , “Eau à leur extrémité ; les inférieures subulées et ` Més-aignës À leur pointe, É Molaires simples, à couronne tuberculeuse , “fBérement échancrées. Tête fort large ; pommettes très-saillantes. Yeux grands. ne. sa 4 > > . à 3 i : mtle au jappement d’un pets chien. Sa nourriture con- Ste en racines et en herbes. C’est la marmotte du Mis- CAES arctomys missouriensis, Warden, ou le Wistonwisch des Indiens (nom qui rappelle son cri). 2. CYNOMYS GRIS; cynomys griseus. Entièrement gris; Tourrure très-fine; ongles Jongs. Longueur totale, onze pouces trois lignes (mesure anglaise) ou dix pouces quatre lignes (mesure française); queue ayant le tiers de Cette longueur. . Les capitaines Lewis et Clarke , qui ont décrit cet ani- mal, ne disent pas s’il est pourvu d’abajoues. M. Rafi- vesque l'a réuni au genre Cynomys , à cause de la ressem- nce qu'il offre avec le précédent ; mais s'il ma point abrjoues , il pense qu'on devra le placer dans son Senre anysonyx. Il ressemble encore au cynoimys so- cial par ses habitudes , mais les réunions qu'il forme sont Moins nombreuses. Il ne Jappe pas , mais il siffle. On le trouve aussi sur les bords du Missouri > oùilre- - çoit des Indiens le nom de rerir chien. - HT. DIPLOSTOME ; diplostoma, the Amer. Month}, Mag. 1817, pag. 44. Bouche double; extérieure , for- més par deux grandes poches ou abajoues, qui se rap- Ptochent en avant des dents incisives , lesquelles sont Slonnées, tant en haut qu'en bas ; ces sacs atteignant en arrière , jusqu'aux épaules ; seize molaires, quatre de Siaque côté à chaque mâchoire ; corps cylindrique, sans dieue, sans oreilles; yeux coùverts par le poil; quatre "gts à chaque pied, "i Nora, Ce genre a beaucoup de rapport avec celui des n ts-taupes; mais il en diffère par la présence des aba- loues et par le nombre des doigts. B Ra espèces de ce genre ont été écouvertes dans Bee aines du Missouri par Bradbury. Elles vivent sous € et mangent des racines, Les premiers voyageurs Tançais qui les ont observées leur donnoient le nom de Saures. Ei I. DIPLOSTOME BRUNE; di plostoma fusca, Entitre- ment brune; longue de douze pouces anglais. 2. DIPLOSTOME BLANCHE ; diplostoma alba. Entie- tement blanche ; longue seulement de six pouces. Le rongeur nommé par Molina GUANGUE ( mus. cya- rus, Gmel.), et dont nous avons décrit les caractères ans une note jointe à notre genre campagnol (pag. 286}, Pourroit bien appartenir au genre hamster, s’il avoit des iQajoues, -= MAMMALOGIE: Oreilles longues et pointues, Pieds antérieurs courts, à quatre doigts, avec une verrue onguiculée en place de pouce ; pieds postérieurs cinq ou six fois plus longs que les an- térieurs , terminés par trois ou par cing doigts. Un seul mératarsien pour les trois doigts du milieu. Queue très-longue, cylindrique, couverte de poils courts dans son étendue et terminée par un flocon de grands poils. Verge du mâle écailleuse et épineuse. Mamelles au nombre de huit, Haer. Animaux nocturnes , vivant à la manière des rats et se retirant dans des trous creusés sous: terre; sautant avec beaucoup de force er de vi- tesse, à l’aide de leurs longues jambes de der z ; rière er de leur Queue qui leur sert comme de- -balancier ; s’'endormant en hiver. Leur nourri- ture consistant en fruits, em racines, etc, PATRIE. Les contrées centrales de l'ancien Con- tinenr, Poi S08°. Esp. GERBOISE GÉANTE, dipus maximus (Non figurée. ) Dipus maximus , Blainv. — Desm. nouv. Diction. d’hisr. natur. O Tg pag. 117. 3 CAR. ESSENT. Pelage d’un gris clair en dessus : tête marquée d’une ligne noire sur chaque œil, qui se réunit sur le chanfrein avec la ligne opposée : parties inférieures blanches ; quatre doicts aus pieds de devant et trois à ceux de derrière. Dimexs. De la grosseur d’un lapin de moyenne taille, DESCRIPT. Tête grosse et arrondie ; yeux grands écartés et tout-à-fair latéraux, très-noirs er À pa- pille ronde ; pommertes élargies 5 museau courr, rrès-gros , avec un sillon très-profond, séparant la lèvre supérieure en deux et se continuant jus- qu'à la cloison des narines ; oreilles très- minces. er transparentes, peu couvertes de poils à leur face extérieure, grandes, arrondies à l’exrré- mité, avec une sorte de dilatatiomégalement arrondie au côté externe de leur base ; DEZ très- plissé ; ouvertures des narines semi-lunaires, obli- ques, placées latéralement et surmontées par un: pl profond en forme de V, dont les branches sont aussi bifurquées, et dont la pointe se ter- mine dans le sillon de la lèvre, Bouche très-peur fendue ; incisives très-apparentes dashes dt: tes et tranchantes à l'extrémité , comme dans les et les supérieures n'ayant. point VIAIS rongeurs, M ho. Aa E cou 316 MAMMALOGIE. de sillon longitudinal dans le milieu de leur face antérieure, ` Pattes de devant très- courtes, munies de quatre doigts distincts, armés d’ongles crochus et ne laissant apercevoir aucun indice de pouce ; pattes de derrière, au contraire, très-dévelop- pées; cuisses très- fortes et très - musculeuses ; jambes très-longues, ainsi que les métatarses, qui appuient en entier sur le sol dans le repos; doigts au nombre de trois, dont celui du milieu est le plus long et terminé par un ongle très-fort ; l'ex- terne beaucoup moins gros , et l'interne, le plus petit et le plus remonté de tous. ( La queue du seul individu observé étoit tronquée et mutilée, et il en restoit environ deux pouces. } Poil doux, épais et fourni, analogue à celui des lapins, très- long. Couleur générale du pelage grise, comme celle du surmulot, ou d’un brun un peu plus fauve en dessus , les longs poils étant noirs à lex- trémité ; parties inférieures blanches ; un large trait noir traversant l'œil et se réunissant sur le front à celui du côté opposé ; extrémité du nez de la même couleur ; moustaches longues, très- noires et formées de crins luisans ; deux autres pinceaux ou bouquets de soies semblables, situés aux côtés de la têre, mais beaucoup plus petits , l'un au-dessus de l'œil, l'autre en arrière ; poils de la base de la queue longs, mais non touffus ; métatarses couverts de poils très-courts, à peu près comme dans les lapins. HABIT. Un seul individu de cette espèce, observé à Londres par M. de Blainville, dans la ména- gerie du Strand , étoit extrêmement farouche et inquiet. Sa manière de marcher étoit tout-à-fait comparable à celle des lièvres ou des kanguroos. Il se grattoir avec les pattes de derrière et se lé- choit avec celles de devant. On le nourrissoit de pain, de carottes et d’autres légumes, qu'il por- roit à sa bouche avec ses mains. Ses excrémens éroient noirs et de forme alongée. PATRIE, Ondisoir, mais vraisemblablement à tort, que cet animal étoit originaire de la Nouvelle- Hollande. 509%, Esp. GERBOISE GERBO, dipus gerboa. (Encyclop. pl. 73. fig. 2.) Daman , Shaw, Oyage en Barbarie, — Mus egyptius s Hassel- quist. — Mus jaculus, Linn. Syst. nat, édit. 10. — Gerbo ou gerboise, Buff, Hist. natur. suppl. rom. 6. pl. 39 et 40. — Jaculus orientalis, Erxleb. Syst. anim, pag. 404. — Mus sagitta , Pallas , noy, Spec. glir, pag. 306. pl. 2 1,—Dipus gerboa, Gmel.—Olivier, Bull. soc. phil. n, 40.—Jerb0 s jerboa , yerbo , yerboa, yerbua de divers auteuts. Car. ESSENT, Pelage d’un fauve clair en dessus » A . r z e us la pointe de beaucoup de poils étant notre; desso n . ue du corps blanc , ainsi qu’un croissant Sur PAL -e + e4 fesse ; trois doigts aux pieds de derriéres dont cé du milieu est le plus long. Dimens. Longueur totale de la tête et du pied COrPS.... SR Ve ue — de la queue, avec ses poils (pour. unpouce)....... — de latête...... — des oreilles....,..,... — de lavant-bras......,,...,..... — depuis le poignet jusqu’au bout DES CES res dore vas Forts vir rt — de la jambe (du genou au talon). — de tout le pied {du talon au bout des ongles} rie airs ist 7 pouce fige L 2 EE OR DESCRIPT. Corps un peu alongé, plus large. arrière qu’en avant et bien fourni de longs p’ très-doux et très-soyeux ; tête fort grosse €! large à proportion du corps, mais plus éléga 1 que celle de la gerboise alagraga , avec le nez P petit et les dents plus courtes et plus largess" -ir incisives supérieures verticales, coupées carréme i et divisées dans leur longueur par une rainut® p les partage au milieu ; sores des moustaches aya! jusqu’à trois pouces de longueur ; yeux er saillans et latéraux, écartés l’un de l'autre, g pouce et demi; iris brun ; oreilles blanchi | à la base de leur partie extérieure et grises j le reste de leur longueur ; leur intérieuls même que les côtés de la tête, d'un jaun? mr clair, mêlé de gris et de noirâtre ; poils du des 4 et des côtés du corps ,.cendrés dans la plus si partie de leur longueur, ensuite d'un fauve j dl puis noirâtres vers leur pointe, d'où il rés 74 une teinte générale d’un fauve clair lavé de ie râtre, tranchant agréablement avec le beau b Fe : du dessous du corps ; de chaque côté de la Las postérieure des cuisses, le blanc formant com ii une bande transverse, peu tranchée et €n for de croissant. Pieds de devant très-courtss À le couleur blanche et ayant cinq doigts, desque g pouce ou l’intérieur est fort court, MUNE 42 tete nte 1 Éblancs : n èrem?” leur \ P aux sources du Nil, tom. V Variété dans cette espèce, différant des gerbos communs Par son corps plus mince ; par des oreilles plus longues z Plus arrondies; par la brièveté des ongles des quatre Par Roire d A s A $ e . . P . StSatre, munis de trois doigts, dont celui du milieu est de bien peu plus grand que les autres, armés d ongles courts, mais assez larges et obtus ; z » 2 © métatarse, formé d'un seul os, long d'un Pouce dix lignes. B . Queue très-longue, et n'ayant guère plus de Ufconférence qu'une grosse plume d’oie, qua- angulaire et non arrondie, d’un gris plus foncé n dessus qu'en dessous, et garnie d’un poil ras Jusqu'à son extrémité, que termine une touffe aplatie de longs poils distiques, soyeux €t mi- Partie de noir-brun et de blanc ; les quatre pre- miers pouces de cette queue d’un gris assez foncé, "e Cinquième d’un gris plus clair ; après quoi com- Mence le flocon, qui n’a qu'un pouce et demi. erge du mâle pourvue, près du gland, de deux Crochets cornés, blancs et longs de trois lignes; Prépuce garni de petites pointes cornées, diri- gées vers la base de la verge (1). € HABIT. Le gerbo habite les lieux sablonneux, pierreux et déserts. Il vit en troupes, se pratique | des terriers qu'il creuse avec ses pattes de devant et avec ses dents. Son naturel est inquiet, et lors- qu'il n’a pas le temps de rejoindre sa demeure, il ut avec une rapidité extrême, en exécutant une Suite de sauts très-considérables. Sa nourriture Principale consiste en bulbes de plantes. ATRIE. La Barbarie, l'Égypte, l'Arabie, la Sy- tie, Son espèce ne dépasse pas le $0° degré de latitude septentrionale et les contrées situées entre le Tanaïs et le Volga. ; oS, Esp. GERBOISE ALAGTAGA, dipus ja- culus, ~ (Encyclop. pl. 73. fig. 1.) Mus jaculus, Pallas, nov. Spec, glir. pag. 275. tab. 10. — Cuniculus pumilio saliens , caudå longissimä , S. G. Gmel. nov. Comm. Petrop. 1760. Voyag. tab, 0. fig. 1. — Mongul, Vicq-d'Azyr, Syst. enat, des anim. ( 1"° variété ).— Dipus alagtaga , liv, Bull, soc, phil. n. ço. — Dipus jaculus s Bodd. Gmel,— Morin jaima des Calmoucks. — Le. () La gerboise décrite et figurée par Bruce ( Voyage > Pl. 27) paroît constituer une leds; par la couleur moins foncée du pelage; par la ande blanche en croissant des cuisses, plus marquée ; aplatissement du museau; enfin , par la couleur es talons. “le a été trouvée dans le déseit de Barca. MAMMALOGIE. | FF geurs. | | ; CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve très-päle en des blanche en croissant sur les fesses ; cinq doigts aux pieds de derrière, dont les latéraux très.pe- ties et l'intermédiaire le plus long ; oreilles lon- gues. Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc, lig. puis le bout du nez jusqu’à l’origine de da QUeUC, t res darnes Le situ eise 0 ar — de la queue, sans lespoils..... » Jo I des ttes à A aies ee a VE “108 alé l'avant-bras orire er eT à SAT D — de la main , y compris les ongles. » » 8: HO AMDE,. 5207: RAT DS Re Er de. . — du métatarse , depuis le talon jusqu’à l'articulation du doigt du mi- TS ST NN Ne np TE E 6 — du doigt du milieu, avec Fongle. » » ro% Nota. La femelle est un peu plus grande que le måle. ! DEscRIPT. Tête oblongue ; museau avancé, mais épais et très-obtus ; nez grand, comme tronqué, narines en croissant , séparées pat une cloison; lèvre supérieure bilobée, et recouvrant, avec lin- férieure , les dents qui sont au nombre de dix- huit ; deux incisives à chaque mâchoire, quatre molaires à la supérieure et crois à celle de dessous de chaque côté; moustaches formées par des poils longs et noirs ; yeux assez grands; iris d’un brun-jaunârre ; prunelle presque ronde ; oreilles lées sur elles-mêmes, oblongues, nues ou pres- que nues et transparentes, ayant un léger duvet ° A N à Š à jaunâtre ; cou très-court ; queue plus longue que couleur que ceux du corps, et terminée par un panache formé de deux rangs de poils et mi-par- étant terminale et pénétrant en angle dans la couleur noire (ce qui est dù à la direction obli- que des poils), Pelage très-doux et fort lisse, d’un fauve-jau- nâtre sur le corps, mais varié d’un gris-brun, 10- tamment vers la croupe , à cause de l'abondance de poils plus longs qui traversent les autres et qui ont leur pointe de cette couleur ; museau blanc à son extrémité et brunen dessus 5 dessous du corps z > > . marquées chacune d’une tache blanche, étroite, transverse et en forme de croissant, comme dans le gerbo, Tarse et mératarse fort longs er peu s Alag-daaga ou alakdaagha de quelques voya- sus et blanc en dessous ; museau blanc; une raie de couleur de chair, figuré en cœur, avec des - plus longues que la tête, demi-cylindriques, rou- le corps, revêtue, sur plus des deux tiers de sa lon- gueur, de poils courts, rudes er rares, de la même tie de noir et de blanc: cette dernière couleur et dedans des membres blancs ; côtés gris ; fesses 318. garnis de poils ; pied formé de cinq doigts dont les trois intermédiaires sont les plus longs, celui du milieu et les latéraux étant reculés jusqu'à moitié du métatarse, Dans le squelette, seule- ment trois os métatarsiens, celui du milieu, sou- tenant les trois doigts principaux et se termi- nant par autant d’articulations en poulie, dont celle du milieu est la plus avancée ; les méta- tarsiens latéraux érant fort grêles et de moitié moins longs. : HABIT. L'alagraga se creuse des terriers assez pro- fonds, mais n'y amasse pas de provisions, Il passe la saison. froide dans un sommeil léthargi- que, après en avoir bouché toutes les issues. Sa nourriture , qu'il recherche pendant la nuit, consiste principalement en plantes ou en herbes succulentes, en racines, en fruits, en petits o1- seaux et en insectes. Il n’épargne pas non plus son espèce, Dans les pays chauds, sa femelle produit plusieurs fois l’année , et il paroït que le nombre de ses petits estassez considérable, Lors- que cet animal fuit, en sautant, sa vitesse est si grande, qu’il semble ne pas toucher la terre et qu'on ne peut le dépasser avec un bon cheval. Sa queue lui sert de point d'appui lorsqu'il tombe à terre, et de gouvernail lorsqu'il est lancé, Quand il marche, il se sert aussi de cette partie pour s'appuyer et relever le train de derrière, comme le font les kanguroos, PATRIE. Les déserts de la Tartarie , dans les col- lines qui bordent le T'anaïs, le Volga, le Rhymn et l'Ircisch. Pallas lui assigne pour patrie tout le pays qui s'étend d’orient en occident, depuis les contrées situées entre Argun et POnon, jusqu'au désert de Crimée ou les terres voisines de la Fauride Chersonèse, et du nord au midi, depuis le 50°, degré de latitude septentrionale . > jusqu'au tropique, 511°, Esp. GERBOISE BRACHYURE, dipus bra- chyurus. (Non figurée.) Mus jaculus, var. B. Pallas , nov, Spec, quadr. e glir, ordin. pag. 297. — Di- Pus jaculus medius , magnitudine ratti, Pennant , uar = Dr" £. PIC iur r Ie pag. 429. — Dipus brachy us Blainv. sin, nouv, Dict, d Hist, nat, 2°, édit, tom. 3* pag. i 16, CAR, ESSENT. en dessus , blanc esse, museau’ blanc: à lextremiie et sur chaque f ç à a me PET JC s 119011 7 brun en dessus > Queue et membres ass °X CPAS ÿ PATRIE. La Tartarie orientale, où elle es D ` j Felage fauve påle, varié de brun “en dessous ; un croissant blanc MAMMALOGIE. eds de derrière à cing oreilles assez courtes ; pieds de derrié FA doigts, dont les trois internes , les plus rovu et d’évale longueur entr eux. Dimens. Longueur totale , mesurée de- pi puis le bout du museau jusqu'à lori- gine de la queue ....... pz — delaqueue, mesurée sans les poils. — de la tête, mesurée depuis le nez jusqu'à la nuque du bras, environ ........ de l’avant-bras. de la main , avec les ongles... eaen o EN NT TR. delt be ci yvette DRE Die DONNE rt du doigt du milieu , avec l’ongle. ed. pote: Big yA ARARA m IE R ; 5 j \ ur DESCRIPT. Plus petite que la précédente et a M Ë i à lat- seau moins alongé; oreilles plus courtes et plus f ges ; pieds de derrière proportionnellement P ie courts, avec les doigts plus robustes, €t ME du doigt du milieu moins long que ceux des Je i 7 5 S oigts latéraux, Queue cylindrique y i doigts laté ylindrique, lus épa j . [4 plus courte proportionnellement et terminée in un flocon dont les poils ne sont pas exacte™ 4 istiques, et dont la partie blanche a m distiques, et dont | tie blancl peu dé, ue. Dessus du corps d’un gris-fauve sale, Va! due. D d ps dung ; e brun; dessous blanc ; fesses marquées de brun; d blanc; f arqué com! $ \ f nant dans les deux espèces précédentes et fa suis ‘une bande transversale arquée et funulaif d’une bande transversal ée et lunul te che ; museau blanc à l'extrémité et brun €n fe sus, comme dans l’alagtaga, et non de la mẹ 5 couleur que le dos, comme dans la petite g° 1 ` HABIT. Semblables à celles de la gerboise al Elle recherche les bulbes du lys pompon, pomponium. de agtag [iliu t très” ECC - LR Le en multipliée, et la Sibérie. C’est elle seule™ ue l’on rencontre au-delà du lac Bajkal, vraisemblablement daas la Sibérie. $12°. Esp. PETITE GERBOISE , dipus minutus: (Non figurée.) Dipus jaculus, vat. mino» Pallas, nov. Spec. quadr. eglir. ordin, pag. A4 — Dipus jaculus, varietas 8. Bodd. e anim. pag. 115.-— Petite gerboise, dipus ag tus, Blainv. — Desm. nouv. Dicts d' Hist. 4” tom, 13. pag. 127. x CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-jaunâtre pâle s de brun en dessus , blanc en dessous ; ainst4 extrémités et une bande transverse en croissfl chaque fesse; museau de la couledr du dos ; Hs doigts aux. pieds de derrières lès ongles 45 ti à s : à : oyy sAr AFPA T 3 PPT 12 1 02/0 1I? ITITETINCEQLAITES GE MEME LONBUCHTS + Drive: re Longueur totale du corps , me- pied. pouc. lig. sure depuis le bout du museau jusqu'à. origine de la NOUS er Mhsmoics IN, M. 2 = de la queue, mesurée sans les poils ARR Re SERRE TMS PARTS CAMES EE I PRÉ ten LUI NE ALEE ; 43 D MEME... ...3.. 5e ue «= de la main, y compris les ongles. » » 43 = dé h jadibe. 2. ne RIT ie der] PE EEEE, 525 Tue 0 Ho AE RS © T du doigt du milieu ...,.,...... Sms S Ta Cette espèce est en général six fois plus pe- € que celle de la gerboise alagtaga , et sa taille ne sur À Utpasse pas celle du mulot (1). Cette grandeur est | Constante , car les divers individus que Pallas a dissé- n Mes avoient les épiphyses des os consolidées. ~ ÉSCRIPT. Extrémités plus longues proportion- nellement que dans la gerboise brachyure ; fot- mes assez généralement semblables à celles de alagtaga ; queue longue, terminée par un flocon de poils distiques, dont la partie blanche ou ter- mMinale est assez étendue. Dessus du corps d'un gris-jaunâtre pâle , mêlé de brun , principalement sut la croupe ; dessous d’un beau blanc, ainsi que les extrémités ; une bande blanche transver- Sale , légèrement contournée en croissant sur chaque fesse ; museau de la même couleur que des parties supérieures du corps, au lieu d'être blanc à l'extrémité et brun en dessus, comme dans les gerboises alagtaga et brachyure. Dans Quelques sujets, un trait blanc sur le front, et dans d’autres, une grande tache noire sur lépi- Bastre, . | Nota. Pallas dit qu'il n'a trouvé que trois Molaires de chaque côté de la mâchoire supé- fieure dans cette espèce ; M. Fréd. Cuvier pré- Sume que la quatrième dent n'existoit pas, parce Qu'elle étoit déjà tombée, | : *ATRIE, Les environs de la mer Caspienne, dans les régions où habite la gerboise alagtaga , et sur les parties inférieures du Rhymn et du Volga, -Où elle se trouve avec la gerboise brachyure. LXXXVII. GENRE. GERBILLE, gerbillus. Desm. Fréd. Cuv. Rafin, Meriones s Illiger. nana (1) Ily a quelques différences dans les proportions des os de cet animal, comparés à ceux des deux espèces Précédentes, et l’une des plus remarquables consiste en Te que Pos de la cuisse a aE un peu ` Plus de longueur que dans lalagtaga; mais il n'est pas Plus long que le tibia, comme nous Pavons dit à tort ans l’article gerboise du nouveau Dictionnaire d'Histoire Raturelle, MAMMALOGIE. z . - . 2 ee CARACT. Formule dentaire : incis, =, can, ge - Mus, Pallas, Pennant. z Dipus, Gmel. Bodd. Schreb. Oliv. Geoff, Sciurus , Erxleb. © O9 © molaires === 16 (1). sers Molaires semblables aux deux mâchoires ; la première étant la plus grande et à trois tuber- e . s SAN LE tés. Fee cules qui la partagent à peu près également dans sa longueur ; la seconde n'en ayant que deux, et la troisième, qui est la plus petite, n'en ayant qu un. l Tête alongée ; pommettes peu renflées. Oreilles médiocrement longues, arrondies à l'extrémité. < 23. 2 z Pieds antérieurs courts, à quatre doigts ongui- culés, avec un rudiment de pouce ; les postérieurs : w 7 J s longs ou très-longs, terminés par cinq doigts onguiculés , ayant chacun son os métatarsien particulier, : ; Queue longue , couverte de poils. HABIT. Elles vivent dans des trous qwelles se creusent en terre et sautent avec force comme les gerboises : une espèce hyberne. PATRIE. Les contrées moyennes et, chaudes de l'ancien Continent, telles que. l'Egypte et la Perse, et les parties seprentrionales du nou- veau (2). * Gerbilles à jambes postérieures médiocrement alon- gées ; corps assez épais, For s13°. Esp. GERBILLE DU TAMARISC, gerbillus tamaricinus, (Encyclop. pl. 73. fig. $, sous le nom de ger- boise à queue annelée.) Mus tamaricinus ; Pal- _ las, nov. Quadr, e glir. ord. pag. 322. pl. 19. m Sciurus tAMaricinus s Erxleb. — Dipus tama- ricinus, Gmel, — Schreb, tab. 232. — Myoxus tamaricinus , Desm. nouv, Diction. d Hist. nat. … a, édit. tabl. méthod. — Gerbillus, Ejusd. sr Edit. | CAR. ESSENT. Pelage d'un gris-jaunâtre en dessus, 4 \ F ` blanc en dessous ş queue & peu pres de la longueur Lune (1) On na encore pu examiner le système dentaire ue d’une seule espèce , la gerbille d Egypte, (2) Ce genre , d’abord formé de trois où quatre ron- geurs, S'est augmenté d'un nombre assez grand d'es- pèces qui ont été découvertes en Amérique par M. Ra- fnesque-Smaltz. Ss 320 -du corps , marquée d’anneaux alternativement gris et bruns. | DimENs. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. = DU: soosoo e 9» — de la queue (sans les poils). ... » $ — de lamême partie (avecles poils). » f 2 Nm GG — de la tête, mesurée depuis le bout du museau jusqu’à la nuque... A des orelon a er a » Der ARS e r sc SE aiie ENIA — dePavant-bras.......,. — de la main (depuis le poignet jus- qu’au bout des ongles).....,,..,,.. ts de MORE rss ve ee here = de h MN. à ren eve ue er ec 0 PER a DIN Volt ac PE RS pa = CON m ajra t Jra onja oje w] » LA a a NI DESCRIPT. Tête oblongue, se terminant par un museau arrondi et convexe; un repli membra- neux recouvrant les narines , dont la cloison présente un petit enfoncement dénué de poils ; de longues soies blanches formant des mousta- ' ches de chaque côté du museau ; face extérieure des dents incisives jaune ; celles d’en haut marquées par un sillon , et légèrement crénelées à leur extrémité , celles d'en bas obtuses; yeux grands et bruns , donnant à l'animal une physio- nomie vive et animée ; bords des paupières d’un brun clair et dégarnis de cils; oreilles presque nues, grandes, ovales et bordées d’une sorte de duvet brun, avec un pli transversal et peu relevé à l'entrée du conduit auditif; cou très- court ; le corps ayant à peu près les mêmes proportions | . que celui du léror. Jambes fortes, les postérieures étant plus lon- gues que les antérieures, mais néanmoins pro- portionnellement plus courtes dans cette espèce que dans toutes les autres. Pouce des pieds de derrière moins long que le doigt extérieur ; tous les doigts nus et ridés | en dessus ; carpe à deux callosités, et métacarpe à trois. Queue à peu près cylindrique, entièrement couverte de poils, ceux de l'extrémité étant les plus longs et formant une touffe brune ; un long espace sous le ventre, recouvert d’un poil ras et | très-Épais. Poil du corps plus dense que celui du rat, et Po rude que celui de l'écureuil , touffu et ayant p'us de huit lignes de long sur le dos ; duvet de couleur ur la peau. Paro ena ge A HES supérieures entièrement gris- ps : E ; an presentant une nuance moins i 1 = o ? nais tevenant brune vers la croupe ; tour du nez et des yeux blanchâtre; une tache de la même teinte au-dessus de l'œil et Jonel Plombée et caché par le poil, appliqué | MAMMALOGIE. ER les oreilles; côtés de la tête et du cou d'un cet- dré-blanchâtre, Tour de la bouche et dessous d® corps entièrement blancs, ainsi que le plan in pt rieur de la queue , dont le dessus est marqué 7 quelques anneaux alternativement gris claif bruns. HABIT. Il fréquente les cantons qui abondent 4 tamarisc et en plantes salées, telles que la r 2 corne, l’atriplex maritime, la soude, etc. “ln il fait sa principale nourriture, Chaque indivi | se creuse sous les racines des arbres un cerrié très-profond et à deux galeries. Il ne qutt? sa retraite que la nuit, a | la: PATRIE. Les côtes méridionales et désertes de pe mer Caspienne. Pallas présume qu’il vit 682 ment dans les contrées chaudes de F Astes s14°, Esp. GERBILLE DE LA TORRIDE „gerbillus meridianus, CE (Encyclop. pl. 73. fig. 4.) Mus longs” Pallas, nov. Spec. quadr. e glir.ordin. pag ae pl. 18 B. — Dipus meridianus , Gmel. —Schre e tab. 231. — Mus meridianus, Pallas, Iin 4 pag. 702.— Le jird, Vicq-d'Azyr, Syst. 20" des anim. tom. 2, pag. 413. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve grisäere en des” sus ; queue à peu près de la longueur du corps» fauve-grisäâtre uniforme; ventre d’un blanc 14 4 avec une ligne moyenne d'un roux-brun; met J blancs. es , ge Dimexs. Longueur totale, mesurée de- pied poue 7. uis le bout du nez jusqu’à l’origine de à queue ver 0 en see ee se o o... 23 e 4 — de la queue „sans les poils: ». “4 7 x I = + — de la même partie, avec les poils ................,........... De 2 à E EEE PER ER ROSE PE 6 Pre Eye eee — de l’avant-bras. ......,...,... — de la main, l’ongle du grand doigt COMPTIS sers sense see see o — de la jambe rss — du pied, depuis le talon jusqu’au Dour des oneei ee s reen as use — du poil, sur le dos... ie » f DANS Saone . -i &\L Se eo DESCRIPT. Corps assez épais postérieurement ? tête oblongue 7 Museau assez avancé ; orel i grandes, ovales, pubescentes ; moustaches crès ; longues ; incisives jaunes, lés supérieures ne marquées d’un sillon longitudinal, Cuisses ue ses, charnues ; pieds alongés, grands et piora $ à sauter, Pelage en dessus d'un fauve sale m€ 7 de gris, et en dessous d’un beau blanc ; queue - x 3 5 £t à forte , cylindrique, couverte de poils, surtou = l'extrémité, où ils forment un flocon , plus cou? Que celle du tamaricin, de la couleur du dos, et Ne présentant nianneaux, ni taches plus ou moins colorés : une ligne longitudinale d’un roux-brun Sous le ventre. s; ABIT, Il se creuse des terriers et vit de noix € pterococcus aphyllus , de graines d’astraga- les , etc, ÂTRIE, Les déserts sablonneux et brülans qui *Voisinent lamer Caspienne , et qui sont situés entre le Volga et l'Ural. 515°, Esp. GERBILLE DE L'INDE, gerbillus in- dicus. AT _ _ (Encycl. pl. suppl. 11.fg. 4.) Yerbua, Thom. atdwicke, Trans. soc. Linn. rom. 8. pag. 279. — Nouv. Bull. soc. philom. n. 35. pag. 121. pl r. fig. +. | | Can. ESSENT. Pelage marron en dessus et parsemé de petites taches brunes disposées en lignes longi- udinales, blanc en dessous ; queue un peu plus longue que le corps y brune et terminée par un flocon de poils bruns, | Dimens. Longueur totale du corps, me~ pied. poue. lig. Suré depuis le bout du museau jus- | qu'a l'origine de la queue ......., .. » 6 6 2 e Oene Lee cr meedee 9 y ESCRIPT, De la grosseur du rat domestique, „Mais ayant la tête plus large à proportion de son Corps. Oreilles larges, rondes, droites et presque nues ; nez très-rond , garni de moustaches ; må- choire supérieure d’un demi-pouce plus longue que l’inférieure ; incisives inférieures ayant le double de longueur que les supérieures, mais ces dernières étant plus larges et partagées par un sillon longitudinal ; yeux grands. et d’un noir brillant, Jambes d’inégale longueur, celles de devant plus courtes que celles de derrière, qui Ont cinq doigts, dont les trois du mulieu sont eux fois plus longs que ceux des pieds de devant; Olgt extérieur ayant la moitié de la longueur Es autres.et l’mterne le plus court de tous ; on- gles blancs, de médioere longueur et en forme d'alêne, Pelage d’un brun-rouge, mélangé à la parue supérieure du corps de petites taches d'un run obscur, disposées en lignes longitudinales, | Tête de couleur blonde, particulièrement autour des yeux , en descendant sur les joues; les autres parties blanches, Queue cylindrique, légèrement velue, mais terminée par un pinceau de poils longs et doux , d’un brun obscur, Hasır, Elle se nourrit d'orge, de blé, et forme des magasins considérables de ces différens grains MAMMALOGTIE. R dans des rerriers spacieux qu’elle habite ; elle coupe le grain près de la racine, et emporte ainsi l'épi tout entier. Elle ne touche à ses provisions que lorsque les moissons sont faites et que les champs ne lui en fournissent plus PATRIE. L'Indostan, entre Benarès et Andwan. ** Gerbilles à pattes postérieures excessivement longues. 516°. Esp. GERBILLE D'ÉGYPTE, gerbillus agyp- tius, (Non figurée dans Encycl.) Dipus gerbillus, Oliv, Bull. de la soc. philom. n. 40. — Ejusds Voyage dans l'empire ottom, tom. 3. pag. 157. pl. 28. fig. A B C, — Mus longipes ? Linn, — Dipus pyramidum , Geoffr, S CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un jaune clair $ dessous d'un blanc pur; queue un psu plus longue que le corps , brune et terminée par des poils assez longs. Dimens. Taille d’une souris; jambes postérieures aw moins aussi longues que le corps. | DESCRIPT. Tête conique et pointue ; oreilles ova- les, médiocres, moustaches longues; cou fort l court ; pelage très-doux, d’un fauve ou d’un jaune clair en dessus et blanc en dessous ; queue cou- verte en dessus de petits poils bruns et terminée: par des poils alongés (1). | ; HagiT. Elle vit dans des terriers. | PATRIE. Les environs de Memphis er des Pyra- mides, en Egypte. | ç17. Esp. GERBILLE DU CANADA, perbillus canadensis. (Encycl. pl suppl. r1. fg. 3.) Mus canaden- sis, Pennant, ? — Dipus canadensis » Davies, Trans. of, Linn. society, tom. 4. pag. 155. figu no — Canadian gerbo, Shaw, Gen. zool. vol, 11. part. 1, pag. 192. pl. 161, — Gerbillus Daviesii,, Rafinesque - Smaltz, Précis des découvertes so- miologiques , pag. 14. z CAR. ESSENT, Pelage jaunåereen dessus ; blanc en dessous.; oreilles très-courtes ; queue presqu’entiè- (1) Le: dipus pyramidum de M. Geoffroy, que nous: avons vu dans la collection du Muséum d'histoire natu- relle , est long de quatre pouces, Sa queue est ronde et couverte d’écailles, comme celle des rats, et présente de longs poils, mais en petit nombre à son extrémité, Son pelage est en dessus roussâtre et varié de brun „es d’un blanc sale en dessous. MAMMALOGTE. LXXXVIII. GENRE. rement nue, un peu plus longue que le’corps ; sans Jlocons de longs poils à l'extrémité, Diuens. — De la taille d'une souris. Descripr. M. Davies ne donne d'autre descrip- tion de cet animal que l'indication du nombre. des doigts , qui est, comme dans les autres espè- ces, de quatre aux pieds de devant et de cinq aux pieds de derrière. La figure représente un animal à tête petite, à oreilles très-courtes non relevées, à lèvre supérieure garnie de moustaches assez pro- longées , à queue plus longue que le corps, pres- que nue, parsemée, seulement de distance en distance , de poils assez longs, et n'étant pas tet- minée pat un flocon de poils plus grands que les ‘autres. De plus, l’énluminure de la même figure donne à croire que le pelage est jaune ou fauve, très-pâle en dessus et blanc en dessous, et que la partie nue des pattes er la queue sont couleur de chair. Plusieurs rides transversales se font remar- quer de distance en distance sur la queue. Hapir. Un individu de cette espèce a été trouvé -engourdi et roul | an | en forme de petite chambre ovale, à la profon- deur de vingt pouces anglais. | En été, on trouve cette gerbille dans les pral- ries et dans les endroits les plus fourrés des bois. Lorsqu’elle-esrinquiétée, elle fuitavec vitesse et en exécutant une suite de sauts, comme le font les gerboises. On ne sait de quelle substance elle se nourrit, et l'on n’a point trouvé de provisions dans son domicile d'hiver. PATRIE. Le Canada (1). (1) Outre les cinq espèces de gerbilles que nous ve- nons de mentionner, M. Rafinesque en distingue encore ` six, qui habitent l Amérique du nord. Il leur donne les noms de gerbillus soricinus , leonurus, megalops , hudsonius, macrourus et brachyurus. M. Mitchill a nommé gerbillus sylvaticus une espèce qu'il n'a pas décrites t: ai M. Rafinesqué a donné une courte indication des ca- _ractères de ses gerbilles suivantes : 12, GERBILLE SORICINE ; gerbillus Soricinus , Prodf. de découv. somiolog. pag. 14. Son pelage est gris brun - en dessus et ses flancs sont marqués d'une ligne rousse longitudinale ; ses oreilles. sont presque nues, ovales et arrondies; sa queue, plus courte que le corps, est égale, soyeuse et d’un gris-brun en dessous. Ses dimen- SIONS NE sont pas relatées. o ` 2 < 2°. GERBILLE GRAND-ŒIL; gerbillus megalops , Amer. Mag. Monthly, 1818 , pag. 446. — Annals of natur: n°. I. Longueur totale , six pouces, dont la queue a lus de moitié ; Yeux grands et noirs; nez long et ar- sondi, notri oreilles ovales, longues comme la tête; pelage gris; queue plus longue que‘le corps, mince ét Hexible, et terminée par une touffe blanchâtre. oulé sûr lui-même dans un terrier, RAT-TAUPE, aspalax ; Oliv. Desm. Spalax , Guldenstaedt, Erxleb. Cuv. Glis, Erxleb. Talpoides , Lacép. Illig. | Georychus ; Illiger. | Pt o—© CARACT. Formule dent, : incis, +, canin, e nt 3 16. Se molaires —— See | enale Incisives tiès-larges , coupées carrément à l p trémité; tant en haut qu’en bas ; molaires à % ronne tuberculeuse , tronquées, presque €y j driques , et à peine saillantes hors des gencives. Corps alongé, cylindrique. | t A : 3 3 | € Téte très- large, aplatie, anguleuse SU! côtés. à .* ; i : à | ts Yeux rudimentaires, entièrement recouvé”” par la peau. Oreilles externes nulles. Pattes très-courtes, toutes à cinq doigts Queue nulle. Pelage court et très-doux, PATRIE. L'ancien Continent, ç18°. Esp. RAT-TAUPE ZEMNI, aspalax 2ÿphi - {Eneycl. pl. 72. fig. 2et 3.) Mus éyphluss r nov. Spec. quadr. e glir. ordin. pag. 154 pl. °° — Spalax microphtalmus , Guldenst, — Slepe? Lepéchin, Voyag. trad, franç. tom. 1. pag- 75 © fig... — Spalax major et glis zemni , Erxleb. vi ; jle On la trouve dans les prairies de Kentucky, Où | yit de semences de plantes et de fruits. ș leonurts s “A elliptiques, aussi longues que la tête , blanches dans; yeux petits; queue aussi longue que le € noire, terminée par un flocon fauve. Cette espèce saute plutôt qu'elle ne court, absolument contraire aux habitudes de lespèce pe dente: d'In: Elle a été trouvée da hé diana , etc. Le 4°. Si la GERBILLE D'HuDsoN, gerbillus M de Rafinesque , ne diffère pas du dipus gerbillus de mermann et de Boddaert , ce rat à longs pieds å Je brun, avec une ligne jaune de chaque côté , Caf Í qui la rapproche beaucoup de la gerbille sorrc” même Rafinesque. i orps » » + . st ce qui H ns les Etats de Kentucky > Mus typhlus ; Gmel. — Schreb. tab, 206. — Aspalax ou taupe ď Aristote et des Anciens. Car. ESSENT, Pelage d’un cendré lavé de rous- sâtre, $ D ; ; : LA ° . IMENS. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. li Puis le bout du museau jusqu’à l'anus.. » 7 (SE S . 7 de la tête, depuis le bout du nez s ne ERE r AA 5 9 auteur verticale de la tête. :....., ‘I 6 Bite dela tôt. 1 0 I LRU T AU 22 I Longueur des incisives supérieures.. » » 2 Largeur de ces deux dents.......,. ». 2 2% Ongueur dés incisives inférieures.. » 62 argeur de ces deux dents. .... Es De + tamètre du corps, environ...... » 2 » Longueur de l’'avant-bras ........ 6 À nr IN A Devis se Créer. ma 0, ge A — de l’ongle du doigt du milieu... s » 3 — de la cuisse.......... Dar dns die Ré == dé le pipea e erea es 8 » II DEscrirt. A peu près de la grosseur du rat com- mun; corps cylindrique ; tête grosse, presque pyramidale, plus étroite en devant et terminée par un museau cartilagineux, dur et très-fort ; une sorte d'arère ou_ligne saillante de chaque coté de ‘la tête, s'étendant des narines au méat auditif; narines arrondies, étroites; ouverture de la bouche petite, plus étendue en hauteur qu'en largeur ; incisives très-cranchantes et très- fortes , d'un jaune-orangé ; celles d’en bas deux fois plus longues que celles d'en haut, en forme de coïn et non subulées ; lèvre inférieure beau- Coup plus courte que la supérieure, et ne recou- Yrant pas les dents ; langue charnue, épaisse, Plate, obtuse, lisse; yeux sous forme d un point ‘Noir, à peine de la grosseur d’une graine de ha- Vette , et situés sous la peau de la tête, qui n'est nullement amincie pour former la conjoncive, Où repliée pour constituer des paupières ; inté- tleur de cet œil conformé comme dans lesautres Animaux ; une glande lacrymalé ; oreilles exter- nes à peu près nulles, conduit auditif large, et Organes internes de louie très-développés ;. cou arge et court ; dos long et droit ; queue nulle ; Pieds courts et terminés par cinq doigts munis d'ongles arrondis, un peu plus longs à ceux de derrière qu’à ceux de devant; pelage composé de poils courts, dont la base est d'un cendré- noirâtre, et dont l'extrémité est roussâtre, d’où il résulte une teinte générale grise, lavée de certe dernière couleur ; devant de la tête er dessous du Corps noirâtres ; deux mamelles inguinales, Var. À. Rar-traupe zemni varié (aspalax ty- Plus variegatus,nob.), Même pelage, mais varié MAMMALOGIE. | TE de grandes taches blanches, irrégulièrement dis- posées. A Haprır. Il vit sous terre en société, comme la taupe. Ses galeries sont peu profondes et com- muniquent avec des cavités plus basses , où 1l est à labri des eaux pluviales, Il s’érablit dans les plaines unies et fertiles. Sa nourriture con- siste en racines, et il préfère notamment celles du gazon ordinaire et du cerfeuil bulbeux (1) ; ses mouvemens sont brusques; sa démarche est irrégulière et presque toujours précipitée; 1l marche à reculon aussi facilement qu’en avant. Lorsqu'il entend du bruit, 1l relève sa tête pour écouter, et quand on l'attaque, il se défend avec courage. PATRIE. L’Asie mineure, la Syrie, la Mésopota- mie, la Perse, la Russie méridionale, entre le T'anaïs ec le Volga. .... | LXXXIX GÉNRE. BATHYERGUE, bathyergus , Illig. Cuv. ` Maus , Pallas, Gmel. Schreb.. Bodd. Georychus , Illig. R Orycterus , Fréd, Cuv.. CAR. Formule dentaire: incis. Ž „Canines 25; molaires T4 — 30. Incisives supérieures et inférieures très-lon- gues , très-larges, planes, en biseau et tronquées. carrément à l’extrémité. : Molaires simples, légèrement tuberculeuses échancrées chacune sur leurs deux faces ; les pos. térieures ayant leur échancrure externe plus forte: que les antérieures. . | | Corps assez gros et cylindrique, Tête grosse ;. nez court et Comme tronqué.. Yeux petits, mais à découvert. Point d'oreilles externes, Pieds courts, tous terminés par cinq doigts: pourvus d'ongles moyens propres à fouiller la. | terre. Queue très-courte. HARIT. Animaux fouisseurs ,. etse nourrissant de racines et d'autres substances végétales, (1) Rzaczinski dit qu'il vit de grains, de fruits et. de légumes, dont il fait des Provisions pour. l'hiver dans: son terrier | 7, bon. anan 324 PATRIE. Les contrées les plus méridionales de l'Afrique. 519°, Esp. BATHYERGUE DES DUNES, barhyer- -gus maritimus. (Encycl. pl. 71. fig. 5.) Taupe du Cap, La- … caille, Journ. pag. 299. — Grande taupe du Cap, Buff. Suppl. tom. 6. pl. 38. — Taupe des Dunes, Allamand, Hist. nat. Suppl. tom. 5. pag. 24. tab. 10.— Arctomys africana, Lamarck, Voyag. de Thunberg, tom. 1.pag. 188, ettom. 2.p. 475. pl 1. — Mus maritimus, Gmel. — Schreb. tab. 204 B. — Bathyergus , Illiger, CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-blanchâtre; queue plate, couverte de poils roides. DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps ` Circonférence , prise derrière les jambes de devant I 23 LE] 39 — devant FR de dertière.... %2 » Longueur de la queue. 2 6 DESCRIPT. Presque de la taille d’un lapin; tête plus alongée proportionnellement que celle de l'espèce suivante et terminée par un museau plat en forme de boutoir ; incisives supérieures mar- quées dans leur milieu d’un sillon longitudinal qui les fait paroître comme doubles; queue plate, couverte de longs poils roides , de couleur rise, | HABIT. Il vit sous terre et y creuse de longues galeries, ce qui rend dangereux pour les chevaux les lieux où ıl est commun, parce que ces ani- maux y enfoncent jusqu'aux genoux. Il creuse vire et court mal : il vit de racines et d'oi- gnons, PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance. : 520°. Esp. BATHYERGUE CRICET, bathyergus capensis, (Encycl. pl. 71. fig. 6.) Mus capensis , Pal- las, nov. Quadr. e glir. ordin. pag. 172. pl. 7. — Taupe du Cap de Bonne-Espérance , Buff, Suppl. tom. 11, pl. 36. — Mus capensis , Gmel. Bodd. Schreb. tab. 204. — Thunberg, tom. 2, pl. 2. — Georychus Illig, CAR. ESSENT. Pelage brun; une tache blanchåtre autour de l'oreille, une autre autour de l'œil, une Sur le vertex > bout du museau blanc. Dress Longueur totale ,environ.:.., » g m, dé la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à la nuque 5 — dela queue { Sans les poils) = — de la même partie (avec les poils). -= 4 pied. pouc. lig. 6 MAMMALOGIE. sr í x Gie Longueur de la main , jusqu’au bout pied. pouc- *% des ongles . ; 3 — de la plante des pieds jusqu’au bout des ongles s2 | DESCRIPT. Corps cylindrique; tête grosse oee yeux très-petits, Poil doux, épais et aniou pi | de la peau, brun-roussâtre sur le dos, plus A 5 sur la tête, plus pâle sur les côtés et d'un pe sale en dessous ; museau blanc ; tour des orel et des yeux, une petite tache sur.le haut du fronts ainsi que les mains et les pieds, également couleur blanche ; dents blanches ; queue couve! z de poils longs et épais, formant un pinceau à se extrémité ; ongles de longueur médiocre. HABIT. Il creuse, comme la taupe, dans les terres sablonneuses. PATRIE. Le Cap de Bonne-Espérance (1). 115 LXXXX". GENRE. PÉDÈTES, pedetes, Illig. Helamys , Fréd. Cuv. Dipus , Gmel. Shaw. Bodd. Penn. Yerbua, Sparm, : Gerbo , Allam, Mus , Pallas, a e o . 0 CAR, Formule dentaire : incis., 2, canin. 1 ; 2 mA: -< 4—4 molaires += 20, 4=4 Incisives supérieures et inférieures ayant ja f face antérieure plane er lisse; les inférieu™ tronquées obliquement et non pointues. à x Molaires composées semblables entr’elles rit deux mâchoires, à couronne à peu près cylin ail que, et présentant à leur surface le cercle d A A qui les entoure, mais interrompu par un sillon 5 RTE y = à aisem" (1) Lorsqu on le connoitra mieux, ce sera vrase a blablement près de ce genre, ou du précédent, 4 faudra placer le rongeur décrit brièvement ( Annals a nature ) par M. Rafinesque, sous le nom de spala” ; tata , N°. 1. Le Ce SPALAX A BANDES (S. Witrata) a sept POW ig anglais de longueur. Sa tête a peu de volume; ses eri sont petits; ses oreilles petites, ovales et un pen Pr. tues. Sa forme est à peu près celle du cochon d'In son dos est arqué ; son museau est arrondi et Carr petits favoris. Son pelage est fauve en dessus » ties trois bandes longitudinales , larges et brunes. Ses pê inférieures sont blanches. : kys Il habite les prairies et les bois de l'Etat de Kentlic où on l'appelle rat-raupe, qui . qui les partage en deux parties égales; ce pli A J: pé: A . TE naissant du côté interne à la måchoire infé- teure, et sur la face externe à la mâchoire su- _ Périeure. è ų \ Téte courte, large er plate entre les oreilles. Museau obtus, terminé par un crès-petit nez, Ont les narines consistent en deux fentes, qui orment entr'elles un angle droit. Oreilles longues , minces, étroites , terminées en pointe, ayant un tragus assez long et étroit. Yeux grands et à fleur de tête. Langue'charnue et garnie de papilles douces. Point d'abajoues. | | X 7 . 5 ; Lèvre supérieure entière , dont les bords se Téunissent de chaque côté en arrière des inci- Sives, de manière à former une sorte de poche. t ‘Moustaches très-grandes et fortes. Pieds antérieurs courts, à cinq doigts très. distincts, terminés par des ongles longs, étroits , en gouttière et propres à fouir, Pieds postérieurs très-longs, à quatre doigts, dont lexterne est très-petit, et dont lintermé- diaire des trois suivans est le plus grand, les deux autres étant à peu près égaux ; tous quatre armés ongles très-épais, droits, pointus et trian- Culaires. : | Queue longue, très-épaisse , très-musculeuse, Ouverte, dans toute son étendue, de poils mé- locrement longs et non floconneux. Mamelles au nombre de quatre, et placées sur 4 poitrine. Rectum et'parties génitales (de la femelle) ayant un même orifice à l'extérieur, sur les bords duquel est , de chaque côté, une ouverture assez grande , profonde et terminée par un cul-de-sac, à laquelle aboutissent sans doute les sécrétions € quelques glandes. Verge du mâle dirigée en arrière ; gland réti- culaire ( Fréd:Cuv.) et couvert de papilles qui ont la forme de verrues; vulve grande et simple ; clitoris obtus , et divisé longitudinalement par un sillon. | Une poche abdominale chez les femelles, analogue par sa position à celles des femelles de didelphes, mais ne renfermant pas les ma- melles. Poils de deux sortes; les soyeux très-abon- Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. MAMMALOGIE > 308 sai Esp: PÉDÈTES DU CAP, pedetes capensis, (Encycl. pl. 73. fig. 3.) Yerbua capensiš, Spar- ‘mann, Voyage en Afrique, trad. franç. tom. 2. pag. 214. pl. g. — Ejusd. Acta Stockolm, 1778. — Mus cafer, Pallas, nov. quadr. Spec. e glir, ordin. pag. 87. — Dipus cafer, Gmel. Bodd. Shaw. — Schreb. tab. 230. — Gerbo major, Al- lam. Monogr. 1776.— Grand gerbo , Buff. Suppl. tom. 6. pl. 41. — Dipus cafer, Oliv. Bull. soc. philom. n. 40. — Helamys mannet , helamys ca- fers Fréd. Cuv. Dict. des sc, nat. tom. 20. pag. 344. — Vulgairement lièvre sauteur du Cap. — Aermannetje et springende haas des Hollandais du “Gap. Car. ESSENT.- Pelape d’un fauve-jaunâtre clair, varié de noirâtre en dessus ; blanc en dessous , avec une ligne de la mêmé couleur dans le pli des aines ; jambes brunes ; queue assez mince, roussätre en dessus à l’origine, grise en dessous et noire au bout, suré depuis le bout du nez jusqu’à lo- HIDE dela NOUS nais AA ressent À ain UE JAUÈRE 5 Nr nt a SA SL 8 RU US Te OR PU. — des extrémités antérieures ..... » — des extrémités postérieures..... I `» » me DU PRE CP io men dE E ei Ts TI IPN a © ON -R À DESCRIPT. Dessus de la tête et du cou, dos, épaules , flancs et croupe d’un fauve légèrement grisâtre ; dessus des cuisses un peu plus pâle; jambes plus brunes ; une ligne noire en arrière de chaque talon ; tarse er dessus des doigts d’un brun-jaune très-pâle ; une ligne d'assez longs poils noirs au côté interne du tarse ; côtés de la tête d’un brun-jaune mêlé de blanc ; dessous du menton, poitrine, ventre, intérieur des bras, carpes, dessus des doigts, devant des cuisses et des jambes, ainsi qu'une Tigne transversale si- tuée en avant de chaque cuisse, d’un beau blanc ; intérieur des cuisses d’un brun pâle; queue d’un roux assez vif en dessus jusqu'à son milieu, grise cé 7 } X à l'origine en dessous, puis blanche de même en age > RDA è ss dessous , jusqu’au milieu, et enfin noire jusqu'au S Eas RE: bout sur toutes ses faces, dans sa dernière moitié; Re 3 . EA oreilles rousses à leur racine et noirâtres à la LEE Lu. pointé ; dessus du nez noirâtre; ongles roses A moustaches noires et moins longues que la tête; quelques soies de même couleur au-dessus de l'œil, (Fréd. Cuv.) Hair. Selon M. Delalande, préparateur du labo- ratoire du Muséum, envoyé au Cap de Bonne-Es- pérancé, pour augmenter les collections de cet Te 3267 établissement, le pédėtes vit dans des terriers très-profonds, dont il s'éloigne peu, et où il ren- “tre précipitamment et comme s'il s’y plongeoit, dès que le moindre bruit alarme sa timidité, qui est excessive. Il dort.le jour et ne sort que pen- dant la nuit, ou durant les crépuscules. Lorsqu'il dort, il ramene sa tête entre ses jambes de der- rière qu'il étend, et rabat, avec celles de de- vant, ses oreilles sur ses yeux. Sa voix est une sorte de grognement assez sourd, lorsqu'il est 4 calme. Ses pieds de devant lui servent à fouiller la terre et à porter ses alimens à sa bouche. Il ne s'appuie dessus que lorsqu'il marche lentement : lorsqu'il veut aller vite, 1l les applique contre son corps et les cache dans ses poils. Ses pieds de derrière lui servent à exécuter des sauts d’une érendue très-considérable. Sa queue est sans doute employée, comme celles des gerboises et des kanguroos, pour l'aider dans ses mouve- mens, PATRIE. Spatmann dit que cet animal se trouve dans les montagnes qui environnent le Cap de Bonne-Espérance, et principalement sur celle nommée Snenwberg , ainsi que sur toutes celles des cantons de Stellenbosh et du Camdebo, LXXXXI, GENRE. MARMOTTE, arctomys, Gmel. Schreb. Geoff, Cuv. Lacép. Illig. Maus, Lino. Pall, Bodd. Glis , Briss. Erxleb. CARACT. Formule dentaire : incisiv. ©, canines 2. — 0 : 5—5 2°, molaires —— == 22, 4 —4 Incisives très-fortes, à face antérieure arron- , ` z” Le 4 die ; les inférieures un peu comprimées, ER Molaires simples, présentant à leur couronne des saillies et des tubercules mousses, dont un $ 2 antérieur et interne est le plus saillant. Corps épais et trapu, Téte large, plate en dessus. Point d'abaioues dans la plupart des espèces, j P Yeux grands ; oreilles courtes et arrondies, = Pattes robustes: celles de devant terminées par quatre doigts distincts et un rudiment de pouce ; LES postérieures par cinq doigts. Ongles de tor - q S i . , s les pieds robustes, comprimés et crochus, MAMMALOGIE. Queue médiocre ou courte, velue. HABIT. Animaux fouisseurs, vivant en soc plus où moins nombreuses ; s'endormant ji sommeil léthargique pendant la froide ne se nourrissant, en été, de substancés végéta esa d'insectes, et quelquefois de chair ; quelque” uns d’entr'eux rassemblant des provisions , 59 d'herbes, soit de grains, dans leurs tErrICES. PATRIE. Les deux Continens, Quelques espece vivent principalement dans les contrées sepi trionales, ou sur les montagnes très-élevees. rérés d'un Ce ç 22°, Esp. MARMOTTE BOBAK, arctomys hoba ( Encycl, pl. 67. fg. 3.) Mus arctomyss Pal- las, nov. Quadr. e glir. ordin. pag. 97. pl. K fig. 1, 2, 3. — Bobak , vel szwisczs Rzac Pologn. — Le bobak ou marmotte de P Buff. tom. 13. pl. 18. — Glis polonica s Glis marmotta , Erxleb. — Arcromys b0 Gmel. — Schreb. tab. 209. — Mus arctomy’ ? Bodd. — Mus marmotta , Forster, Act. anglor: tom, 57. pag. 343. : je CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-jaunâtre s entremie | - de poils bruns qui donnent lieu à des ondes de cell couleur en dessus ; quelques teintes rousses Ye” tête ; dessous du corps roussâtre, x lig- DIMENS. Longueur totale, mesurée de- pied. pouf © 7 0 puis le bout du museau jusqu'a Panus. Hauteur du train de devant,..,.... — du train de derrière Š Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusqu’à la nuque ......... = del oriens reeeo ar — dela queue (sans les poils)... — de la même partie (avec les HO RL Ares ar a — de l'avant bras. .... — de la main, depuis le poignet jus- qu’au bout des ongles — de l’ongle du doigt du milieu .., de Fa jambe. 5. ce L'un sin k — de la plante du pied , depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...,,., ? n Nota. Quelques individus dépassent cette taille. #9 0 DESCRIPT. Pelage d’un gris-noirâtre sur le des de la tête, un peu plus roussâtre sur la Ego - moustaches, et tout-à-fait roussatre souslag0 8 ? parties inférieures er dedans des quatre extre tés d’un roussåtre clair; poils dudos et supérieures du corps gris et mêlés d'a plus longs de couleur noire ou brune, et j plus ou moins påle dans leur extrémité j qu” t. couleur roussâcre en dessous vers son Pedi jaunâtre dans une grande partie de son 616" 3 et noirâtre depuis le milieu jusque vers sa Pointe , qui est d’un noir foncé. Habt, Le bobak n’habite pas, comme la mar- Motte proprement dite, sur les hautes monta- günes, mais sur celles qui sont les moins élevées €t dont l'exposition est au midi. Il aime les Jeux secs et y creuse des terriers profonds, où Il vit en société de vingt à quarante individus, Avant l’hiver, il le garnit d’une quantité de foin assez considérable , dont il fait sa nourriture Plus tard. | PATRIE, Les régions de la Pologne arrosées par le nicper ou Borysthène, et les contrées de l Asie éptentrionale jusqu’an $ 5°. degré de latitude : On assure que son espèce est répandue jusqu'au Kamtschatka. és 523°. Esp. MARMOTTE DES ALPES, arctomys marmotta, 3 ; i (Encycl. pl. 67. fig. 1.) Mus alpinus, Plin. Gesn, Jonst, Rai, — La marmotte, Perrault , Hist. des anim. tom. 3. pag. 31. fig. 7.— Glis marmotta , Klein. Erxleb. — Marmotte des Al- pes, Briss. — Mus marmotta , Linn. — Arcto- mys marmotta , Gmel. — Schreb. tab. 207. — Marmotte, Buff. Hist. nat. tom. 8. pl. 28. Car. ESSENT. Pelage gris-jaunâtre, avec des teintes cendrées vers la tête; dessus de lu tête noirâtre et bout de la queue noir. ; Dimexs, Longueur totale du corps et de pied. pouc, lig. HT RSR SRE a a I 3 22 A = > es ACA tele. e mi ve à sue on pe 5 05 2% 22 3 8 = de la queue ....... tr te NS a auteur du train de devant ........ » f » ~> du train de derrière ........... > 4 e Nota. Les individus adultes ont jusqu'à un pied et demi de longueur totale, depuis le bout du mussau Jusqu'à Panus. ESCRIPT. Tête plate sur le chanfrein ; museau _ Bfos et court ; yeux assez grands et noirs; oreilles très -courtes , éomme tronquées; moustaches à » . . trés-fortes ; pelage d’un gris-noirätre, plus ou Moins foncé sur le corps, la tête et les flancs ; dessus de la tête noirâtre ; joues et oreilles gri- ses ; dessous du cou. er face inférieure du corps d’un gris légèrement teint de roussâtre. Poils du dos rudes et grossiers ; ceux du ventre plus doux; queue garnie de longs poils très-couffus, lesquels sont noits, et d'un brun-roussâtre dans quelques endroits ; ongles robustes, pointus et noirâtres ; mamelles au nombre de dix, quatre sur la poi- trine er six sur le ventre, HABIT. Les marmottes se trouvent dans les ré- = gions élevées des plus hautes montagnes , € est- à MAMMALOGIE. . | 3s à-dire, dans celles des glaces et des neiges éter- nelles (entre 800 et 1000 toises au-dessus du niveau de la mer, en Europe). Elles se réunis- .sent-au nombre de six à quinze, et se creusent, : vers le mois de septembre, à l'exposition du sud, un terrier qui, à cinq ou six pieds de son entrée, se bifurque en deux branches, dont l’une conduit à une sorte de chambre en forme de four de trois à sept pieds de diamètre, et dont Pautre n'est qu’un simple cul-de-sac rempli de foin : ce terrier est d’ailleurs jonché partout de foin et de mousse, Elles ne sortent de cette retraite que pendant les plus beaux jours et ne s'en éloignent guère. L'une d’entr'elles, dit-on, veille à la sū- reté des autres, et les avertit par un sifl:ment aigu, lorsqu'elle prévoir quelque danger ; ce qui les porte à rentrer précipirammenr, En hiver, elles bouclient louverture de leur demeure avec de la terre er du foin qu’elles ont amassé dans la galerie en cul-de-sac, et elles s’endorment, . comme les loirs, d’un sommeil léchargique qui dure jusqu'au printemps. Les marmottes ne produisent qu'une fois par an, et leur portée est de trois , de quatre et quel- quefois de six petits. Leur accroissement est prompt et la durée de leur vie est de dix ans. Dans l’état de nature, elles ne se nourrissent que de substances végétales : en captivité, on parvient à leur faire manger de la viande cuite. PATRIE. Les Alpes, les Pyrénées, les hautes mon- ” ragnes du reste de l'Europe et de l'Asie. 524". Esp. MARMOTTE SOUSLIK, arctomys ci- tillus. (Encycl. pl. 64, fig. 2, sous le nom d'Ayrax de Syrie, et pl. 67, as lè-giel.) Mus nori- cus, Agric, — Lapin d Allemagne Briss. Reg. anim, pag. 147. — Mus citiilus s Pallas,- nov., Comm. Petrop. tom. 14: pag. 549. tab. 21. — Ejusd. nov. Spec. quadr, € glir. ord. pag. 119. ab. é et 6 B.— Mus suslica, Guldenst. nov. Comm. Petrop. rom. 14. pag. 359. a Do Mas citillus , Linn. Gmel. Bodd. — Schreb. tab, 211 À. B.— Glis cirellus , Erxleb.— Le give, Buf, tom. 15. pag. 139. — Ejusd. , le souslik , tom, 15. page 144, 295, 205.— Ejasd, Suppl. tom. 3. pag: 191. pl. 31, sous le nom de jevras- chka où marmotte de Sibérie. CAR. ESSENT. Pelage en dessus d’un gris-Vrun, ondé ou tacheté de blanc par gouttelettes , blanc en dessous; des abajoues, ; tez pe gen rm db T 328 DiMENs, ( Måle.) Longueur totale, me- pied. pouc. lig. surée depuis le bout du’ nez ‘jusqu’à LELTGUR DS a DRE a Hauteur au train de devant...,.... » Sa nn de dERTIOS sisay t Ae Longueur de la tête ee Hauteur du bord postérieur de lo- reille (le plus élevé)... La Long. de la queue (sans lespoils).. — de la même partie (avec les poils). ee OR IR nn etre Fire — depuis le poignet jusqu’au bout CSS DS NN ee retirer — de la jambe ... Trieste — depuis le talon jusqu’au bout des O sn en € esse Rae nt eee brte se ee | : I — du plus grand ongle des mains... » OR CIE SES PREUS ere cote D. 33 33 bed D © w soldes fn DESCRIPT. Tête assez volumineuse et moins dé- primée que dans les autres marmottes ; yeux | grands et saillans, d'un brun noirâtre ; oreilles presque nulles , et représentées seulement par un rebord court et épais, situé sur la marge posté- rieure du méar auditif; moustaches plus courtes que la tête et noires ; des abajoues qui s’étendent jusqu'aux côtés du cou. Corps alongé, cylindri- que, couvert d’un poil assez doux et court, d’un gris plus ou moins brun ou fauve en dessus, et parsemé de petites taches blanches plus ou moins apparentes, tantôt sous la figure de gouttelettes bien distinctes, tantôt formant de simples ondes; parties inférieures d’un blanc plus ou moins teint de jaune ; tour des yeux et pattes jaunâtres ; queue mince , couverte de poils assez longs, de la’couleur du fond du pelage, et souvent dis- tiques. Var. A. Souslik tacheté. A. Citillus guttata. À pelage marqué de taches rondes très-distinctes. Pallas i Ghr. tab, 6 B Var. B.-Souslik ondulé, A. Citillus undulata. Taches'blanches très-peu distinctes, étroites dans le sens transversal au corps et formant des espèces d'ondes, Pallas , Glir. tab, 6. Var. C. Souslik uniforme. À, Citillus conco- lor. D'un brun-jaunâtre uniforme ; nuque cen- drée (jey'aschka où marmotte de Sibérie), (1) ueue noirâtre. HABIT. Les sousliks vivent isolément , même les A mâles des femelles, hors le temps des amouts , si a Se » . ; 5 « E w a distingué le zizel, ou citellus seu mus nori- ei es e souslik, Le premier, selon Pallas , est Fr a PRAN PR et le second, notre variété ta- chetée. LE jenrasc ka ou notre variété C, suivant cet auteur, appartient encore à la même espèce. MAMMALOGIE. er se creusent , sut les pentes des montagnês s des terriers tortueux, à deux, trois et pi" cinq issues, lesquels ont sept ou huit Fe de longueur. [ls y portent, à l'aide de leurs a A joues, des provisions qui consistent en epis froment , graines de lin , pois, chénevis, PES qu'ils placent dans des galeries séparées Ki A gnées de celle qui leur sert de demeure + i tuelle, et où ils s’endorment pendant Ebre La durée de la gestation des femelles est : vingt-cinq à trente jours, et chaque portee eS de trois à huit petits. PATRIE. En Europe : l Autriche, la Bohème, la Russie. En Asie: la Sibérie, le Kamrschatka» les iles Aléoutiennes au nord, er la gta z Tartarie , la Perse et Inde, au sud. ` s25°. Esp. MARMOTTE MONAX, arctomys M7 nax, : (Encycl. pl. 67. fig. 2.) Monax , Edwards, v. tom. 2. pag. 104. — Maryland marmot» Penn. Quadr. pag. 270. n. 178. — Glis mona¥ s Erxleb. — árctomys monax , Gmel, — Schr”: tab. 208. — Le monax ou marmotte du Canada Baff. Suppl. tom. 3. pl. 28.— Cuniculus baht- mensis ; Catesby, Carol. 2. pag. 79. tab. 79: r Ejusd., monax, Carol. append. pag. 28 — Wo0% chuck ou cochon de terre aux Etats-Unis. CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus , plus påle sur les côtes et sous le ventre ; museau gris-bleuâtré 7 noirâtre ; queue de moitié aussi longue quë corps ; couverte de poils noirätres. A DIMENS. A peu près de Ia taille du lapin; quinze à 56° pouces de longueur, DESCRIPT, Corps trapu, bas sur jambes; musea" plus alongé que celui de la marmotte proprement dite ; oreilles arrondies; ongles longs et 218097 pelage d’un brun - ferrugineux, un peu mo foncé sur les flancs et sur le parties inférieures que sur le dos ; environs du museau couverts € poils d'un gris-bleuâtre ; queue couverte de pr noirâtres, ayant à peu près la moitié de la lon gueur du corps. : HABIT. Le monax se creuse des retraites très-pf9" fondes dans les roches, où il passe l'hiver ; mais on ne sait pas s'il s’engourdit dans cette saison» Il se nourrit de trèfle sauvage et d’autres herbes. Sa femelle produit quatre ou cinq petits à la fois. PATRIE. L'Amérique septentrionale , mais pe culièrement la Virginie, les Carolines , les 1 Z Bahama. On le trouve aussi, dit-on, dans le M3 ryland, dans l’état de Vermont er peut-être Fe Canada, si, comme le présume Buffon, il ne diffère pas de l'animal nommé sifleur par La- ontan, M. Warden rapporte, d’après les voya- S€urs , qu'on le rencontre également dans la con- trêe du Missouri et dans les plaines du Columbia. ; € 1° + Esp. MARMOTTE DE QUÉBEC, arctomys EMpetra, (Encycl, pl. 67, fig. 4, sous le nom de mar- Motre du Canada. ) Quebec marmot , Penn. Quadr. Pag. 270. n. 199, tab, 24. fig. 2. — Glis cana- ensis, Erxleb. — Mus empetra, Pallas, nov. luadr, e glir. ord. pag. 75. n. 4. — Arctomys empetra , Gmel. — Schreb. tab. 210. Car. ESSENT. Pelage d’un brun-noirâtre , piqueté de blanc en dessus ; d’un roux-ferrugineux en des- SOUS ; queue courte, noirâtre au bout. pied. pouc. lig. Dimens. MONDA TOES rener Ar 9 e a eaaa a a a E Nota. Elle acquiert à peu près la taille de la mar- motte d'Europe, DESCRIPT. Pelage d’un brun-noir, piqueté de blanc en dessus, ce qui est dů à ce que les poils de cette partie sont noiratres à la base, puis an- nelés de blanc et terminés de noir ; dessus de la tête d’un brun uniforme, passant au brun-roux Sur loccipur et au noir sur le bout du museau; Joues et menton d’un blanc-sale grisâtre; pol- tuine et pattes de devant rousses; pieds noirs; Queue assez courte, abondante en poils noirs. Une variété a seulement les teintes rousses Moins vives. ABIT, Inconnues. ATRIE, Le Canada et les environs de la baie d'Hudson (1). Trois individus de cette espèce , (1) Aux cinq espèces de mammifères que nous venons Leg Pette dans notre classification , nous devons joindre DSeignemens que nous ayons recueillis sur quel- RSS animaux insufisamment connus, que divers Austes ont placés dans le même genre. €s animaux sont les suivans : 3 La MARMOTTE POUDRÉE ; arctomys pruinosa , I El. — Hoary marmot, Penn. Hist. nat. pag-398, n°. 61. € ressemble au monax; mais son dos est couvert de Ongs poils durs, cendrés à la base , noirs au milieu et anchâtres au bout; le bout de son nez, Sa queue et Ses pieds sont noirs, et ses joues sont blanchâtres ; le éssus de sa tête est brun. On la dit particulière aux contrées les plus septentrio- Rales de Amérique du nord. 2°, La MARMOTTE GUNDI; mus gundi, Rothmann. ~— Arctomys gurdi, Gmel. Qüadrupède voisin de la mar- Motte d'Europe par ses formes, mais n'ayant que quatre 918ts à chaque pied, Sa taille est celle du lapin, Sa cou- MAMMALOGIE: _ 89 ont été récemment envoyés de New-York au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. \ ere leur est roussâtre; ses oreilles sont très-courtes, mais très-largement ouvertes. Il a été observé dans le mont Atlas en Afrique. | 3°. Le MAULIN ; mus maulinus , Molina, Hist. dú | Chili, page 268. — Mauline marmot, Penn. Quadr. 2, pag 135.—Arctomys maulina, Shaw. Gen. zool. tome 2, part. 1, pag. 122. Il est deux fois plus grand que la mar- motte d'Europe. Ses pieds sont tous pentadactyles; ses oreilles’assez pointues; ses dents semblables, pour le nombre et la disposition, à celles de la souris. Son museau est plus long et plus elé que celui de la mar- motte, et Sa queue est moins courte que celle de cet. animal. ll a été trouvé dans la province de Maule au Chili. | 4°. La MARMOTTE DE CIRCASSIE ; Circassian mar- mot, Penn. Syn. quadr. pag. 2785 N°, 210$. — Glis tscherkessicus , Erxleb. ( d'après Scrheber : Muller 5 Samml. VI, pag. 124.) Il ala taille du hamster; sa queue est assez longue et poilue; ses jambes de devant sont plus courtes que les postérieures. Ses oreilles sonat comme celles de la souris; ses yeux rouges et brillans ; ses poils châtains , alongés, principalement sur le dos. Elle se creuse des terriers aux environs du fleuve Te- rek. Elle monte avec beaucoup de facilité sur les pentes des collines , mais les descend lentement; ce qui est dû à la disproportion des jambes de derrière. Peut-être cette espèce pourroit-elle être rapportée au genre ger- bille ? | j À La MARMOTTE DU MISSOURI; arctomys missou- riensis , Warden, Descript, des Etats-Unis, tom. f, page 627, est un animal nouvellement signalé, et dont M. Rafinesque-Smalrz a fait le type de son genre cy- nomys. (Voyez la note de la page 314.) Jusqu'à ce qu'on ait de nonveaux renseignemens sur son compte, il sera impossible de lui assigner une place définitive. M. Rafinesque Smaliz , dans le journal intitulé Ame- rican Monthly Magazine, tome 2, novemb.1817, pag 46, décrit, sous le nom d’anisonyx, un genre de rongeurs auquel il assigne les caractères suivans. ANISONYX. Dents semblables à celles des écureuils; point d’abjoues ; cinq doigts onguiculés à tous les pieds. dont les deux internes des pieds de devant très-courts ; les trois autres longs , avec des ongles très-aigus ; queue distique comme celle des écureuils. (Ce genre diffère des marmottes et des écureuils par le nombre et la forme des doigts. Il appartient à la famille des myoxia de M. Rafi- nesque. ) 1. ANISONYX BRACHYURE ; anisonyx brachyura. Pelage brun, tirant sur le gris , un peu piquet: de blanc-roussåtre; une légère couleur de brique sur les parties inférieures; queue ovale , ayant un septième de la longueur totale , d’un brun-rougeätre en dessus > d'ur gris de fer en dessous , et bordée de blanc. Laelongueur totale de l'animal est de dix-sept pouces (sans doute en y comprenant la queue). | Ce rongeur à été nommé écureuil geurs Lewis et Clarke. Ils P de la contrée du Columbia ? * ` s sant des terriers à plusieurs de terre par les voya- Ont trouvé dans les plai > Vivant en société, sec: ouvertures ; sifflant, cc mm MAMMALOGIE.. LXXXXII. GENRE. ges ne es Ses ECUREUIL, sciurus , Buiss. Linn, Erxleb. Bodd. Cuv. Geof. Illig. CAR. Formule dentaire : incis. ?, canines — 2 O0 2 er RS ras molaires Nota. La cinquième molaire supérieure n’existe que dans les jeunes individus. Les vieux n'ont que quatre dents de cette sorte partout. 5 : Incisives supérieures plates en avant, et tron- quées en biseau à l'extrémité; les inférieures pointues et comprimées latéralement, Molaires à couronne tuberculeuse; la cin- quième dans les jeunes étant antérieure, petite et simple. Corps alongé, svelte, Tête petite; oreilles droites, médiocres et ar- rondies ; yeux grands. Piéds antérieurs à quatre doigts longs, bien sé- parés, armés d'ongles comprimés et crochus, avec un tubercule muni d’un ongle obtus en place de-pouce ; les postérieurs très-grands, à tarse long et à cinq doigts aussi très-alongés, bien séparés et munis d'ongles crochus. Queue longue, souvent garnie de poils dis- posés sur deux rangs, comme les barbes d'une plume, ; Point d'expansion de la peau des flancs éten- due entre les membres antérieurs et les posté- rieurs. | Mamelles au nombre de huit, dont deux pec- totales et six ventrales. ge HABIT. Ces animaux, évidemment conformés pour grimper, passent leur vie sur le sommet des arbres les plus élevés ; leurs extrémités pos- térieures, beaucoup plus longues que les anté- rieures , sont disposées pour embrasser les bran- ches. Ils sont vifs et alertes, et se nourrissent re les marmottes , à l'approche du danger, etc. Sa nourti- ture consiste en racines et eñ herbes. 2. ANISONY X ? ROUSSE 5 anisonyx rufa. Fourrure lon- gue, Soyeuse, entièrement d’un brun-rougeâtre ; oreilles courtes, pointues , avec des poils courts. Sa longueur o est de dix-huit pouces (peut-être la queue com- prise). ; : Cet animal, nommé sewewe? par les Indiens des bords du fleuve Columbia, ne sauroit être rapporté avec préci- sion à ce genre , puisque les voyageurs Lewis et Clarke n’en ont vu que la peau. a principalement de fruits secs, qu'ils portent 4 p i bouche avec les deux mains, se servant de leurs moignons de pouces comme de point dep pour en ouvrir les enveloppes. Ils se construtsen"s vers la cime des grands arbres, un nid Ta rique, formé de petites branches, de feul fi et de mousse. Ils font quatre à cinq petits pe. portée. | | PATRIE. Toute la terre, la } Touvelle-Hollande o? la plus grande partie de l Amérique méridionalé exceptées. ; dits I, Sous - genre. ECUREUILS proprement 7 Point d’abajoues. I"°, Section : queue distique. Fee LD ÉCUREUIL D'EUROPE, sciurus val garis. ( Encycl. pl. 74, fig. 1, 3. À: petit gris de Sibérie.) Exovgos, Oppian, — Sciuri . des auteurs latins, — Sciurus vulgaris s Drs? Linn. Gmel. Bodd. Erxleb.—Schreb. tab. 217 —— Ecureuil, Buff. tom. 7. pl. 32.— Ejusd., p% gris de Sibérie s Suppl. tom... plu. — Le p” gris des fourreurs. 5 piae écureuil , et Ag: 4» CAR. ESSENT. Pelage d’un roux plus ou moin en dessus , et passant quelquefois au gris s a Í en dessous; oreilles garnies de longs poils » for mant un pinceau au bout de chacune. ig yif ne : : „lig Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. po“ suré en ligne droite, depuls le bout du museau jusqu’à Panus. . » 8 Hauteur du train de devant........ » — du train de derrière... Longueur de la tête , depuis le bou du museau jusqu’à l’occiput ..... + ASS OTOES me sr coms rer ete 53 — du tronçon de la queue........ — de l'avantbras, depuis le coude jusqu’au poignet. ... 39 — de la jambe g qu’au talon... x — depuis le talon jusqu’au bout des ongles . RFF AT 375% Descr. Tête épaisse, aplatie latéralement er aust sur le chanfrein ; nez avancé ; lèvre sapéró re dirigée obliquement en bas et en arrière 5 ne inférieure três-courte y yeux très-gros , ue noirs, saillans et placés dans la partie se, des côtés de la tête , un peu plus près des ofél re que du nez ; oreilles droites, médiocreme grandes, terminées par un bouquet de poils di- rigés en en haut, un peu recourbés en arrière et ongs d’un pouce et demi ; cou court ; corps gros, a proportion de sa longueur ; dos ordinairement arqué ; queue longue et touffue, les plus longs Poils étant placés sur les côtés en forme de pana- itie jambes postérieures très-longues; talons ^Ppuyant sur le sol ; tous les doigts longs et gros. : ace inférieure du cou, poitrine, aisselles, face Intérieure de l’avant-bras et ventre de couleur lanche ; mâchoire inférieure et face interne des cusses , blanches en entier, ou en partie rousses eren partie blanches ; parties supérieures du corps et face extérieure des membres, d'un roux plus Où moins vif, plus ou moins brun ou gris, les Poils érant de couleur cendrée à leur racine, et toux, bruns ou gris à l'extrémité, ou alternati- vement de couleur grise et de couleur cendrée ou brune, depuis la racine jusqu’à la pointe, de sorte qu'il se trouve du gris dans cinq ou six endroits du même poil (ce qui est fort évident sur les poils _ de la queue) ; ces annelures des poils de la queue se correspondant de façon à former, sur chaque côté de sa face inférieure, deux ou trois bandes longitudinales grises ou blanchâtres, et autant de brunes ou de roussâtres ; la reinte générale rousse du corps étant plus foncée sur lescôtés de la tête er du cou, les épaules et les quatre jambes Que sur les autres parties de l'animal; les plus grands poils du corps ayant près d’un pouce de Ongueur, et ceux de la queue plus de deux pou- Ces; poils des moustaches noirs, longs au plus de deux pouces er demi, ( Daubenr, ) Var. À. E. roux uniforme. Par, B. E. roux piqueté de gris, Var. C. E. gris-cendré, avec la couleur lanche de la poitrine bordée de roux. Var. D. E.: grisardoisé foncé, avec le blanc e la poitrine non bordé de roux. . Var. E. E. d’un gris-blanc, avec la face . Interne des membres roux, Var. F. E. pecir gris, D'un gris clair, avec. un peu de roussâtre sur les joues ; les pinceaux . des oreilles roux ; la face externe de la moitié des dré ; les jambes de derrière depuis le jarret, er les quatre pieds, d'un brun mélangé de roux; les poils de la base de la queue de la couleur de ceux du dos, et ceux de l'extrémité, blancs; les poils jambes de devant d’un fauve mêlé de gris-cen- > * xi 1. > da corps étant d’un gris plus foncé à la base qu'à la pointe, Longueur du corps entier, o pouc. 9 lig. MAMMALOGIE. | | a —de la tête, 2 pouc. 2 lig.—des oreilles, 7 lig. —de la queue, $ pouc. 11 lig. (1) Var. G. E. tout blanc. (Individu attaqué de la maladie albine.) Var. H. E. tout noir, avec des pinceaux aux oreilles. Nota.. Les variétés d’écureuils dépendent en partie de l’âge er des saisons. Ainsi on observe généralement que les adultes ont des couleurs bien plus décidées que les jeunes, et que la four- rure de printemps est plus foncée que celle d'hi- ver. À une certaine époque de l’année, les oreilles sont dépourvues de pinceaux, parce que les an- ciens poils déjà tombés, ne sont pas encore remplacés par les nouveaux. £a HABIT. Il habire les forêts d’une certaine éten- due , et principalement celles dont l'essence est en vieux hêtres et en vieux charmes. C'est au sommet des plus grands de ces arbres qu'il éra- blit son nid ou sa bauge , qui est composée de pe- tits morceaux de bois et de mousse, et dont la forme est sphérique. La femelle y met bas trois ou quatre petits vers la fin de mai ou au com- mencement de juin. Sa nourriture consiste en noisettes, noix, amandes, glands, faînes, se- mences de pins, etc. , dont il fait des provisions pour l’hiver dans des creux de vieux arbres. Cer animal grimpe avec la plus grande facilité ec saute habilement de branche en branche. Il court par grands sauts, très-vivement répétés. Sa queue lui sert de parachute et dé balancier dans les grands mouvemens qu'il exécute, et il la relève en panache au-dessus de sa tête, lorsqu'il est dans le repos, Sa voix est aiguë, et ressemble à celle du cochon d'Inde, $ PATRIE, L'Europe entière et le nord de l'Asie. Les variétés grises sont plutòt propres aux con- (1) Daubenton, dans les notes jointes à l’histoire de l’écureuil de Bufon , dit que les fourreurs distinguent plusieurs variétés de perirs-gris. Ces variétés sont celles qu’ils appellent : 1. Petic-gris blanc. Le gris y domine , quoique toujours mélangé de fauve et de noirâtre. — De Sibérie et du Groënland. >. Gris-commun, Gris sur les côtés, fauve au milieu sur la longueur. — De Livonie et de Tartarie. 4 ..Gris-bleu. D'un cendré foncé et bleuâtre, — De Norwège. get 4. Grisenoir. Moins de fauve au milien du dos que dans le gris-bleu 5 HE plus foire, = De Sibérie. On donne aussi le même nom de gris noir aux peaux Re du Cap Nord, et qui sont d'un cendré presque brun. $ 332 MAMMALOGIE. # « o 7 s trees septentrionales ou aux régions élevées, et d’une ligne blanche, puis d'une ligne noire, 6 7 PS 2; les rousses aux pays méridionaux. que son milieu est fauve, piqueté de noir. . . AN 3 des 3 . sa Var. A. IE. gris - noirâtre. On trouve & 28°, Esp. ECUREUIL GRIS, sciurus cinereus. RL : ire ; : pe, “individus de cette espèce, donc le pelage ©! plus ou moins sur le noir. Hair. Il vit en grandes troupes et se nourrit z bourgeons du chêne, de glands, de noix € 7 la moelle des tiges du maïs : on a pnême remat- qué qu'il s'est multiplié davantage en Pensylva- nié à mesure qu'on a augmenté la culture de cetté dernière plante, En hiver, il se retire dans es creux des vieux arbres où il a rassemblé des Po “visions : sa femelle y fait ses petits. En GER selon M. Warden; il se construit, à l'extrémité des branches d'arbres , un nid fair avec de petits rameaux et des feuilles. (Encycl. pl. 74. fig. 3, le petit-gris.) Petit- gris, Buff. Hist. nat, tom. 10. pl. 2$.— Sciurus cinereus, Schreb. tab. 213. — Sciurus carolinen- sis et cinereus , Gmel, — Ecureuil gris de la Ca- roline , Cuv. Regn. anim, tom. 1. pag. 205. — Ecureuil. de la Caroline, Bosc, Journ. d’hist. natur. tom. 2, pag. 96. pl. 29. — Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 11°. livr. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-fauve piqueté de noir en dessus , blanc en dessous; bordure des flancs d’un fauve plus ou moins pur; oreilles sans pinceaux de poils. : / DIMENS. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. lig . : ‘outs l e ; ; ; : z sieur suré en ligne droite , depuis le bout du PATRIE. La Caroline, la Pensylvanie et plu ; : n müseau jusqu’à Panus ....:... 10 autres Etats de l'Amérique septentrionale. 4 — de la tête, depuis le bout du mu- 1749, la prime accordée pour la destruction seau Jusqu'à l'occiput x cet écureuil, à raison de trois pences par Tél? IT des oreilles 5 se. LE Ed er 6 s'éley à h it mille li r . st li à ’esr-à-difé » — du tronçon de la ae AR le livres stering, c ái — de lavant-bras , depuis le coude qu'on en tua environ 1,280,000., Le Gouvet f ment s'aperçut que certe prime pouvoit ruiner jusqu'au poignet........ Si — depuis le poignet jusqu’au bout trésor, er la réduisit de moitié. S des ongles ; — de la jambe, depuis le genou jus- qu'au talon G x — depuis le talon jusqu’au bout de ongles. EVE RSR ES RE DESCRIPT. À peu près de la taille de Pécureuil d'Europe; il en diffère d'abord en ce qu'il ma point de bouquet de poils aux oreilles, et en- suire par les couleurs de son pelage, Partie supérieure de la tête er du cou, ainsi que le dos, couverts de poils gris à leur base, et ensuite partagés en deux ou trois zònes alter- nativement d’un fauve-clair et noires, ce qui produit une teinte générale d’un gris tirant sur le fauve; côtés du cou, et surtout les hanches, piquetés de blanc; flancs très-peu piquetés de noir, et point de blanc, ce qui leur laisse la teinte fauve dans presque toure sa pureté; ventre blanc; les quatre jambes couvertes de poils gris à la base et d’un roux-fauve à l’extrémité. ( M. Bosc dit que les poils sont noirs à la base et gris à l’extré- mité, et il ajoute que l’on voir quelquefois une s29°. Esp. ECUREUIL CAPISTRATE, sciurus pistratus. | ( Encycl. pl. suppl. 11. fig. 2.) Sciurus cape tratus , Bosc, Ann. Mus. tom. 1. pag. 281.7 Sciurus vulpinus, Gmel.? — Schreb. tab. 213 7" — Brown, nouv. Illust. de zool. pl. 47. — Cha” levoix, tom. 1. pag. 273. — Écureuil à masg”®” Cuv. Regn. anim. tom, 1. pag. 205. | CAR. ESSENT. Pelage gris de fer ou noir en des” sus ; tête noire, avec le bout du museau consta” ment de couleur blanche, ainsi que les oreilles. DIMENSION. Environ deux pieds de longueur totale; mesurée depuis le bout du museau jusqu’à l'extrémité de la queue, et trois pouces de diamètre. . > CRC « DESCRIPT. Tête ovale, un peu alongée ; noire à son sommet ; joues noires, mêlées de brun; des- sus du nez et lèvres blancs; oreilles rondes, Pl" ches, à poils extérieurs plus grands que les inter” les les ILE 5 nes ; corps couvert de poils de deux espèces » uns noirs, avec la moitié supérieuré blanche, teure fauve oblongue sur les pieds de derrière. ) Otés de la tête et du museau roussâtres ; oreilles arrondies, à poils fort courts; moustaches noi- reS ; queue composée de poils marqués de zònes alternativement fauves et noires , €t terminés de blanc, d'où il résulte, lorsque cette queue est aplatie, qu'elle est entourée, à droite et à gauche, autres blancs, avec la moitié supérieure n0 i . . 1 LA menton, poitrine et ventre blancs ; pattes 2 brun ; queue aussi longue que le corps, 07, / > il SRE b blancs 4 posée de grands poils noirs à leur base, aire r $ 3 ns I leur extrémité, et dont la partie inrermédi? £ est deux fois annelée de blanc et denx for Bt noir; d’où 1l résulte que la queue, lorsqu’el Ig ; ~ aplati a Descript. Bout du museau et oreilles blancs ; aplatie, semble avoir. une double bordure blan- che er noire, dat. A. E. Capistrate noir, S. capistratus niger, Brown, nouv. Illustr. zool. pl. 47. D'un norr plus ou moins foncé, dont la nuance varie après le plus ou le moins d'abondance de l’une €s deux sortes de poils dont le corps est couvert; Pattes grises, i Vat. BLE. Capistrate à ventre noir, S. ca- Pistratus nigriventer, nob, Pelage gris ; ventre de couleur obscure ou noire. ABIT, Ilhabite les lieux secs, dans les cantons uni- ` Qement plantés de pins , de la semence desquels al fait, dans la saison , sa principale nourriture. Il Entre en chaleur au mois de janvier, et fait un nid rond avec des feuilles er de la mousse. Ses petits courent déjà sur les branches au mois de mars. Lorsqu'il aperçoit des hommes, il s'applique fort exactement sur la partie supérieure des branches, où il se tient et reste tout-à-fait immobile. Lors- qu'il saute d’un arbre à l’autre, il S'aplatit en quelque sorte, afin d'offrir une plus grande sur- face à l'air. ; | RATRIE. La Caroline du Sud, et principalement les environs de Charleston, où il existe avec l’écu- reuil gris. A 50" Esp. * ÉCUREUIL COQUALLIN, sciurus Variepatus. : Fe : (Encycl. pl 77. fig. 3.) Coquallin, Buff. Ist; nat, tom..13. pl 13.— Sciurus variegatus, Gmel. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab, 218. AR. ESSENT. Pelage varié de noir, de roux- Orangé et de roussätre en dessus, d’un roux-orangé en dessous ; partie supérieure de la tête noire ; bout du museau et oreilles de couleur blanche, IMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. Suré en ligne droite, depuis le bout du Museau jusqu'à l’origine de la queue... » 10 9 — de la tête, depuis le bout du . =- > Museau jusqu'à locciput.......,.... Dr 2 10 = er Or rte ver + E RE Tr À . — de lavant-bras , depuis le coude JuSqu'au poipriet., 5:..,.,..4..4:.,.. me AS — depuis le poignet jusqu’au bout RUES O da sam ire re ve ox à 5-10 . — de la jambe, depuis le genou jusqu'a talon... aeni — depuis le talon jusqu’au bout des MHBles se soirs ere. + dessus et côtés de la tête, d’une belle couleur _ noire, avec quelques teintes de couleur rousse ou otangée fort apparentes sur les joues ; occiput, MAMMALOGIE. 233. dessus et côtés du cou, dos, côtés du corps, queue , épaules et face externe des bras et des cuisses de couleur mêlée de noir, de roux-orangé ‘et de roussâtre ; quelques poils blancs au bout de la queue ; dessous de la tête et du cou, poi- trine , ventre, face interne des bras et des cuisses, le reste des quatre jambes er des pieds entièrement de couleur rousse orangée, excepté le dessous du métatarse qui est mêlé de noir; moustaches et ongles noirs. ( Daubent.) HABIT. Inconnues. PATRIE. La Nouvelle-Espagne (x). 531°. Esp. ÉCUREUIL A VENTRE ROUX, sciurus rufiventer, (Non figuré.) Sciurus rufiventer , Geoff. Col- - lect. du Mus. — Desm. nouv. Dict. d'Hist. nar. tom, 10., pag. 103. Awa CAR. ESSENT. Pelage d'un gris-brun en dessus, d’un roux vif en dessous ; pieds bruns; queue moins longue que le corps ; de la couleur du dos à la base et fauve à l'extrémité, DiMENSs. A peu près de la taille de l'écureuil d'Europe. DESCRIPT. Il a quelques rapports avec l'écureuil de France. Pelage d'un brun-roussâtre, piqueré de noir sur la tête, le cou, le dos, les fancs et les pattes, tous les poils qui recouvrent ces diffé- rentes parties étant d'un gris-ardoisé à leur ra- cine, puis bruns clairs ou jaunâtres et terminés de brun foncé ; mâchoire inférieure, dessous du cou, gorge, ventre et face intérieure des quatre pattes d’un roux assez pur ; cou comme marqué de lignes transversales brunâtres ; moustaches noires et aussi longues que la tête ; oreilles rous- sâtres et couvertes de poils courts; extrémité des pattes d’un brun foncé sans mélange de fauve ; queue touffue, brune à sa base et fauve : à lextrémité. HABIT. Inconnues. | + PATRIE. L'Amérique septentrionale (2). 532%. Esp. ÉCUREUIL A BANDE ROUGE, sciu- rus rubrolineatus. | ( Non figuré.) Ecureuil rouge s Warden, Des- cript. des Etats-Unis, tom. $. pag. 630. Cons Re (1) M. Frédéric Cuvier réunit cette espèce ayec la pré- cédente. { (2) Le même auteur croit que cet écureuil pourroit bien ne pas différer spécifiquement de l’écureuil carolinien, qu’il réunit au petit-gris de Buffon (notre écureuil gris) et à l'écureuil gris de Catesby, Vy MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Pelage grisâtre sur les flancs, avec une ligne rouge longitudinale sur le milieu du dos ; ventre blanc. Dimens. Il est plus petit que Pécureuil gris. Descripr. Les notions que nous possédons sur cette espèce se bornent à celles que nous avons consignées dans la phrase caractéristique. Hair. Il se nourrit de semences de pins, ce qui Jui a valu le nom d'écureuil des pins. Il fait son nid dans les creux des rochers, ou dans quelques vieux arbres ruinés. PATRIE. L'Amérique septentrionale (1). ? 533°. Esp. ÉCUREUIL NOIR, sciurus niger, (Encycl, pl. 74.fg. 2.) Sciurus niger, Linn. Erxleb. — Schreb. tab. 215. — Sciurus mexica- nus, Hernand. Mex. pag. 5 82. fig. 2. — Black- squirrel, Catesby , Carol. tom. 2. p. 73. — Bartram , Voyage dans l’Amér. septent, tom. 2. pag. 31. CAR. ESSENT. Pelage noir foncé en dessus, noir- _ brunâtre en dessous ; oreilles noires sans pinceaux de poils ; queue noire. Bee Dimens. À peu près de la taille de lécureuil d'Europe ; queue proportionnellement plus courte que celle de P'écureurl gris. DESCRIPT. Dessus de la tête, dos, queue et extré- mité des quatre pattes recouverts d'un poil noir très- foncé , sans aucun mélange de roux ou de fauve ; gorge, poitrine et ventre d’un noir-tirant sur le brun ; poils des flancs noirs erayant chacun un anneau brun, ce qui diminue sur ces parties l'intensité de la couleur noire ; oreilles courtes, noires et n'étant pas garnies de long poils ; poils de la queue distiques et annelés comme ceux des flancs. Pelage composé d'un feutre brun, tra- versé par les longs poils, qui sont seuls appa- rens au dehors ; chacun de ceux-ci étant brun à sa racine, puis marqué d'une teinte plus claire sur ung petite érendue et terminé de noir ; ceux (1) M. Rafinesque , Ann. of nat. n Lap. g Spe PE, donne le nom d'écureuil rouge (sciurus ruber) à une espèce qu'il dit entièrement rouge de brique en dessus, avec le ventre blanc et les oreilles sans flocons. C’est un des plus grands écureuils d'Amérique; car sa longueur totale du Au n museau à l'extrémité de la queue est de deux pieds. On le trouve dans le territoire du Missouri, * ee le nomme écureuil renard. : (+e meme naturaliste se propose de décrire huit es- 4 5 n 2 >» =: eces OÙ varetes nouvelles d’'écureuils américains , aux- quelles il a donné les nom melanotus , lateralis , etc. s de sciurus felinus ; phaïopus , de la partie postérieure du dos étant les plus - longs et entièrement noirs, ainsi que CEUX u dessus de la tête. | Nota. Quelques individus ont du blanc au bout de la queue, au nez, sur les pattes, €F» comme celui de Catesby , copié dans l'Encyclo- pédie , autour du cou. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Amérique septentrionale (1). s 34°. Esp. ECUREUIL DU MALABAR, „sciurus maximus. ; (Encycl. pl. 76, fig. 1, le grand écureuil des côtes du Malabar), Le grand écureuil de la côte du Malabar, Sonnerat, Voyag. tom: 1 pag, 139. pl. 87. Sciurus maximus ; Gmel rxleb. — Schreb. tab. 217 B. CAR. ESSENT. Dessus de la téte , flancs et jambes de couleur marron-pourpre ; une tache cransyersale sur les épaules , partie postérieure du dos, lomot et queue dun”beau noir; dessous du corps ĉt fat interne des membres d’un jaune pâle. lig 3 pied. pouc- 4 DIMENS- Longueurtotale.....:...., 3 — de latête.....,... Es 3 6 : 2 peu près celle du char.) DESCRIPT, Pelage varié par grandes taches de noir , de matron-pourpre et de jaune, Dessous de la tête d'un jaune qui passe au roux sU! i yeux et sur les joues; une large tache marro? sur le vertex , séparée d’une ligne de même couleur, qui passe sur l’occiput, s'étend su! Jes oreilles et descend en avant et en arrière de celle-ci sur les côtés du cou, par une bande © deux taches orbiculaires conjointes. d'un jauné pâle; oreilles garnies d’assez longs poils mai rons; une tache noire transversale sur les épa les, descendant sur les bras; deux larges raches d’un marron-pourpre sur les côrés du corps» z réunissant sur les épaules; partie postérieure dos, lombes, cuisses et face supérieure € queue d’un beau noir; face inférieure de cett dernière partie coupée. par une bande jaune’ jambes de coùleur marron; dessous du corps face interne des membres, mains et pieds du LPO y K (1) Cette espèce nous paroît différer de la variété noire de l’écureuil capistrate, par la taille plus petite» Pie la douceur du poil, et parce que le nez et les oreilles $ sont pas régulièrement blancs. Elle s'éloigne noire de l'écureuil gris par la brièveté de la queue pourroit qu’on dût la rapporter. comme variété à pèce de écureuil à ventre roux. : : » jaune pâle. { Nota. Les poils marrons sont noirs à leur base , et les noirs ont la leur cendrée. Les Jaunes lont d’un brun-vineux.) Incisives longues et épaisses de devant en arrière. ABIT. Il se tient sur les palmiers, et recherche Surtout le suc laireux des noix de coco. D e. En côce de Madine. Su i ; 535 > Esp. * ECUREUIL DE CEYLAN, sciurus ceilonensis. : (Encyclop. pl. 75, fig. 4, écureuil à longue queue, ) Long-tailed squirrel, Penn. Ind. zool. tab. 1.— Ceylon squirrel, Penn. Quadr. pag. 408. 267. — Sciurus zeylonicus , Rai, Quadr. p. 215. — Sciurus ceilonensis , Bodd. Elench. anim. Pag. 117. sp. 2. — Sciurus macrourus , Gmel. — Schreb. tab. 217. | CAR. ESSENT. Dessus de la tête et du dos noirs A parties inférieures Jaunes ; queue grise, Drmens. Trois fois plus grand que l’écureuil d Europe. . DESCRIPT. Queue très-longue, garhie de poils dis- tiques de couleur grise ; pelage d’un noir foncé sur la tête et le dos, sans mélange de couleur marron ; dessous de la tête, gorge, poitrine, : ventre, face intérieure des membres d’un jaune påle ; oreilles couvertes de poils assez longs et noirs; bout du nez de couleur de chair; deux Petites bandes noires sur chaque joue; une ta- che fauve entre les deux oreilles. Nota, M. Cuvier avoit proposé de confondre cette espèce avec la précédente, et nous avions d'abord adopté cette réunion ; mais ayant réflé- chi que les différences des couleurs de leurs pe- | ages sont assez importantes, et que ces animaux n habitent pas les mêmes contrées, nous nous Sommes déterminés à les séparer de nouveau, En attendant qu’on acquière de nouveaux rensei- Bnemens à leur égard. r Harrr, Inconnues. PATRIE, L'île de Ceylan. $36°, Esp. * ÉCUREUIL DE MADAGASCAR, Sciurus madagascariensis. (Non figuré dans l’'Encycl.) Écureuil de Ma- dagascar , Buff. Hist. nat, Suppl. tom. 7. pl. 63. — Sciurus madagascariensis , Shaw, Gen. zool, vol, 2. part. 1. pag. 128. CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un noir foncé; dessous du cou d’un blanc-Jaunâtre; ventre d’un brun- Jaunâtre ; queue noire , plus longue que le corps. MAMMALOGIE. DIMENS. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. “puis le bout du museau jusqu’à lori- gine de la queue :...:,:.,...,,.42. 1 5 » — de latête...... PEU téresessss D 3 4 — de la queue (sans les poils)..... 1 4 9 — de la même partie (avec les poils). 1- 6 9 DESsCRiPT. Pelage d’un noir foncé en dessus ; cette couleur commençant sur le nez, s'étendant sous les yeux jusqu'aux oreilles, couvrant le dessus de la têre et du cou, tout le dessus du corps, ainsi que la face externe des jambes de devant, des cuisses, des jambes de derrière ét des quatre pieds ; joues, dessous du cou, poitrine, face in- terne des jambes de devant d’un blanc-jaunätre ; ventre et face interne des cuisses d’un brun mêlé d'un peu de jaune ; queue distique, toute noire et menue; poils du corps longs de 11 lignes, HABIT. Inconnues. PATRIE. Madagascar. -= 537". Esp. ÉCUREUIL DE PRÉVOST , sciurus Prez vostil. ( Non figuré.) Espèce nouvelle. CAR. ESSENT. Pelage noir en dessus, jaune sur les flancs et marron en dessous; queue brune. Dimens. Taille de l'écureuil d Europe. DescriPT. Dessus de la’tête et dos noirs ; joues, côtés du cou, flancs, face extérieure des bras et _des cuisses d’un jaune pâle , très-nertement tran- ché des couleurs des parties supérieures et infé- rieures ; dessous du cou, poitrine, dedans des bras, avant-bras en entier, face interne des ex- trémités postérieures d'un marron vif ; tarses ec ieds de derrière marrons; queue brune, presque ronde, médiocrement poilue ; oreilles sans pin- ceaux de poils. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Inde. (Nota. Nous avons observé cette jolie espèce en 1820, dans la collection d'his- toire natutelle de Brest. Nous la dédions à notre ami M. Constant Prévost, en reconnoissance des renseignemens nombreux et des notes-dont nous lui sommes redevables. } 538°. Esp. ÉCUREUIL DE LESCHENAULT, Sciu- ras Leschenaultii. | ( Non figuré.) Sciurus albiceps » Geoff, Coll, du Mus. — Desm. nouv. Diction, d'Hisr. natur. 2°, édit. tom. 10. pag. 10. z CAR. ESSENT. Pelage brun clair en dessus; téte, gorge, Ventre et partie antérieure et interne des ANA 335 336 jambes de devant d’un blanc-jaunâtre ; queue brune en dessus et jaunâtre en dessous. Drmens. Longueur du corps, environ un pied; queue égale. DESCRIPT. Pelage brun en dessus, avec l’extré- mité des poils jaunâtre ; queue couverte de poils disposés sur deux rangs, brune en dessus et jau- nâtre en dessous ; tête, gorge, ventre et partie antérieure et interne des jambes de devant d'un blanc-jaunâtre ; jambes postérieures et partie externe des antérieures brunes comme le dessus de la queue ; bout des pattes de devant égale- ment d'un brun foncé, F [4 k à ù S | Var. À. Ecureuil d’un brun foncé , surtout sur les flancs, ayant la queue noire à sa base et jaune à l’extrémité ; la tête d’un brun moins foncé que celui du dos en dessus ; la gorge d’un gris-jauna- tre, ainsi que le devant des pattes antérieures, dont les extrémités sont noires, etc. HABIT. Inconnues. vx PATRIE. L'ile de Java, où il a été trouvé par M. Leschenault de Latour. Ne pouvant conser- ver à cet écureuil le nom d’albiceps, qui ne con- vient „pas à la variété que nous avons décrite , nous avons jugé convenable de le dédier au sa- vant et zélé voyageur à qui on en doit la con- noissance. 39°. Esp. * ÉCUREUIL BICOLOR , sciurus bicolor. (Encycl. pl. 75, fig. 3, sous le nom d'écureuil de Java.) Sciurus bicolor, Sparm. Act. soc, Goth. — Sciurus javanensis ; Schreb. tab. 216. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun foncé ou noirâtre en dessus , d’un fauve vif en dessous ; yeux en- tourés d’un cercle noir; oreilles non barbues. Dimens. Douze pouces environ de longueur; queue égale. DESCRIPT. Parties supérieures de la tête et du dos , et face extérieure des membres d’un brun foncé ou noirâtre ; parties mférieures , depuis le menton jusqu'à l’origine de la queue, d'un fauve brillant ; queue fauve, avec une teinte brune sur sa face supérieure ; oreilles courtes, velues, dé- pourvues de pinceaux de poils ; pattes de devant ayant le pouce très-court et muni d’un ongle un peu effilé, en forme de clou arrondi. HABIT. Inconnues, PATRIE. L'île de Java, où il a été observé par Sparmann, | 540". Esp. ÉCUREUIL À DEUX RAIES, séiurus bilineatus, | t MAMMALOGIE. (Non figuré.) Sciurus bilineatus s Geoff. Col- lect. du Mus. — Desm. nouv. Dict. d Hist. nat. toni, 10, pag. 106. CAR. ESSENT, Partie supérieure du pelage grisé» avec une ligne longitudinale blanche sur chagué flanc ; parties inférieures jaunâtres ; queue un per plus courte que le corps. DIMENS. Longueur totale , environ , — de la queue. » DESCRIPT. Dos et côtés d’un brun-gris, piqueté de jaunâtre , cette couleur étant traversée longi- rudinalement sur chaque flanc par une bande étroite, qui se rend de l'épaule à la base de le cuisse ; dessous du ventre et dedans des quatre pattes recouverts de poils jaunâtres , dont À ointe est brunatre ; ceux des parties supérieur et latérales du corps étant gris près de leur racinés et ensuite marqués d’anneaux bruns et jaune-0 y våtres qui les font paroître piquetés ; poils de 1? queue assez courts, bruns, annelés er termi” ? par du jaune sale. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'île de Java, d’où il a été envoyé 4? Muséum par M. Leschenault de Latour. 541. Esp. ÉCUREUIL BARBARESQUE, sein” getulus, (Encyclop. pl. 76. fig. 3.) Le barbaresg? uff. tom. 10. pl. 27.— Sciurus getulus s Gme* — Schreb, tab. 221. — Barbarian squirrel, EŸ wards, Glanures, tab. 198. CAR. ESSENT. Dessus du corps brun, avec quatr lignes blanches longitudinales qui s'étendent jusq sur la queue. | Dimexs. Longueur du corps, environ cinq pouc _ queue à peu près égale. =- DESCRIPT. Dessus de la tête et du cou, €f dos d’un brun mêlé de roussâtre et de cendré; 4° tre bandes longitudinales, d’une ligne envifo de largeur, s’érendant sur le corps ; les exrérieu” res, depuis le haut de l'épaule, et les internes » depuis le garrot seulement, jusqu’à l’origine dé. queue, et toutes paroissant se prolonger i ; face supérieure de cette queue (ce qui est du a i divers anneaux colorés alternativement en brun? en blanc des poils de cette partie ) : deux ban yi ` noires, aussi longitudinales, se trouvant aP les deux bandes jaunâtres internes et y coucha® > n'étant séparées lune de l’autre que pat un ne d’une ligne de largeur ; côtés de la tête et du Er face externe des quatre jambes d’une cou es cendrée, teinte de roussâtre; dessous de la tête et du -cou, poitrine, ventre et face interne des Quatre jambes de couleur blanchâtre, avec une teinte de jaunâtre; poils du dos longs de trois lignes, ‘ Harrr, I vit sur les palmiers. PATRIE, L'Afrique boréale, particulièrement la arbarie : on l’a aussi indiqué en Asie. C’est à tort que Linnæus dit qu'il se trouve en Amé- nique, 542°. Esp. ÉCUREUIL PALMISTE, sciurus pal- marum, ( Encycl. pl. 76. fig. 2.) Écureuil palmiste ; vulgairement rat palmiste, Briss. Regn. anim. Pag. 156. n. 10. — Le palmiste , Buff. Hist. nat. tom. 10. pl. 26. — Sciurus palmarum , Gmel. „CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un gris-brun, marqué de trois bandes longitudinales d’un blanc sale, les deux latérales allant jusqu'aux yeux ; dessous du corps blanc; queue roussätre en des- sus , blanchätre en dessous. Dimens. Longueur du corps entier , mé- pied. pouc. lig. Suré depuis le bout du museau jusqu’à Sano eus Fast trs sn ( 9 e de a FÊTE. + cvs nn rm 5 A. À — de la queue (avec les poils)... =» : $ Descripr. Chanfrein moins arqué que celui de - l'écureuil barbaresque ; oreilles plus petites, cour- tes, larges er garnies de poils, principalement sur leur face interne ; queue revêtue de poils mé- _diocrement longs. Dessus de la tête, fond du pelage du dos et des flancs, d’un brun-roussâtre mélé de gris ; une ligne blanche longitudinale sur le dos, et une autre , parallèle à celle-ci , sur cha- que fanc; yeux entourés de blanc, qui se prolonge €n passant derrière les oreilles jusqu'aux raies la- térales ; dessous du corps d’un blanc sale ; queue ayant sa face supérieure de la couleur du dos, et ‘inférieure roussâtre au milieu, avec deux lignes latérales d’un brun foncé et une bordure blanche, Ce qui provient de ce que chaque poil de cettè Partie est roussâtre à son origine, ensuite annelé de brun, de roussâtre et de brun, et enfin terminé de blanc. Nota. M. Frédéric Cuvier rapporte avec fai- son à cette espèce l’écureuil à queue en pinceau du docteur Léach. Hasır. Il vit de fruits de palmiers. PATRIE, L'Inde, l'Afrique, ? MAMMALOGIÉE — i II. Section, Queue entièrement ronde, ou distique à lextrémité seulement. 543°. Esp. ÉCUREUIL DE LA GUYANE, sciurus astuans. ~ (Encyclop. pl. 77. fig. 1.) Le grand guerlin- guet, Buff. Suppl. tom. 7. pl. 6s. —- Sciurus aestuans, Gmel. Erxleb.s— Myaxus guerlingus , Shaw , Gen. zool. vol. 2. part, 1. pag. 171.. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-oliväcre, lavé de roussâtre en dessus, d’un roux pâle en dessous ; Dimens. Longueur totale du COFPS 45... “0 7 6 — de la tête......... E E A es :8. Er 9 < de ROUE 6 irt RT S PEE o PE TE DESCRIPT. Dessus de la tête et du corps, face ex- _ terne des quatre membres d’un gris: brun lavé de roux-olivâtre , les poils étant sur ces parties fine- ment annelés de roux tirant sur l’olivâtre et de brun foncé ; menton et poitrine jaunâtres ; cou- leur du ventre tirant davantage sur le roux ; queue très-longue , peu touffue , ronde, noire au bout, et couverte, dans la plus grande partie de son étendue, de poils annelés comme ceux du corps ; poils des oreilles courts et d'un roux assez pur. HABIT. Sa nourriture ordinaire consiste en fruits de palmiers. Il grimpe très-lesrement sur les ar- bres, où néanmoins 1l ne se tient pas constam- ment, car on le voit souvent courir à terre. PATRIE. La Guyane ; le Brésil. 544°. Esp. ÉCUREUIL NAIN, sciurus pusillus. ( Encycl. pl. 77. fig. 2.) Le petit guerlinguet , = Buf Suppl. tom. 7. pl. 46. — Sciurus pusillus , Geoff, Coll. Mus. — Rat des bois à Cayenne. CAR: ESSENT. Dessus du corps d'un gris-brun oli- yátre ; parties inférieures de la même couleur, mais plus claire ; museau fauve; queue ronde 3 plus courte que le corps, couverte de poils mélangés de brun et de fauve. | | | DIMENS. Longueur totale , mesurée de- pied. pouc. lig, puis le bout du museau jusqu'à Fori- gine de laqueue...:........:...::. 9 4 4 ns CO ALES Hess ss ures | 5 I 3 — de la queue...... renstetessee 9 3 3 DESCRIPT. Très-semblable au précédent pour la forme de la tête, du corps et des membres : oreilles proportionnellement plus longues ; pe- lage moins brun, nuancé sur les jambes, le corps et la queue, d’olivärre et de cendré-brun, er par- MAMMALOGIE. ticulièrement lavé de fauve sous la tête, sur le bas-ventre et la face interne des cuisses ; poitrine et haut du ven re d’un gris de souris mêlé de roux ; poils de la queue mélangés de brun et de fauve ; museau fauve, ainsi que les poils de la face interne des oreilles; moustaches très-lon- gues et noires. Hag1T. Inconnues. PATRIE. Cayenne. 545. Esp. ÉCUREUIL A BANDES BLANCHES, -= sciurus albovittatus. | (Non figuré dans l'Encyclop.) Écureuil de Gingi, sciurus dschinschicus, Sonnerar, Voyag. tom. 2. pag, 140. pl. 89. — Sciurus ginginianus, Shaw, Gen. zool. vol. 2, part. 1. pag. 147. — ` Sciurus erythopus, Geoff. Collect, Mus. — Sciu- rus albovittatus , Desm. nouv. Dict. d Hist. nat. tom. 10, pag. 110. — (1) CAR. ESSENT. Dessus du corps testacé ou rous- såtre, avec une ligne blanche de chaque côté ; -dessous blanc ; queue ronde à sa base, distique à . l'extrémité et variée de noir et de blanc; ongles très-longs , comprimés et peu arqués. DIMENS. Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lig. corps RS eh sine ue Ve à I » » tt DEL Ole na ton Dre 6 — de la queue, avec le poil. ...... » — de la même, sans le poil .,..... 6 — des oreilles ........,... FE — du pied de derrière, d 22 4 EEEE e 09 I I (Ces dimensions ont été prises sur un individu mâle de la collection du Muséum. ) DESCRIPT. Poils rares, courts, très-durs et exac- tement couchés-sur la peau; dessous du ventre presque nu; dessus du dos d’un fauve teint de > brun , résultant de la couleur des poils, qui sont bruns à la base et fauves à l'extrémité ; dessus du chanfrein piqueté de gris; une ligne longue de cinq pouces et large dè deux lignes et demie, partant de chaque côté du haut de l'épaule et se terminant au pli de la cuisse, ré- trécie à ses deux extrémicés, ‘et formée de poils ` très-blancs ; poils du.dessous du ventre aussi très- _ blancs et partant par petites touffes de trois ou Quatre, qui sont rangées par lignes parallèles les unes aux autres ; poils du dessous de la gorge, EEE (1) La description du sciurus brasiliensis , Briss. Regn. anim. pag: If4, N - 7, Se rapporte presqu’entièrement à certe espèce ; mais la patrie decet animal est différente, du menton, de la paupière supérieure, de la face antérieure de la cuisse et interne de. la jambe, également blancs ; un trait brun sous l'œil. Dents incisives jaunes, les inférieures peu subulées ; moustaches et grands poils du dessus des yeux €t des joues, noirs. Oreilles assez perites, arrondies; couvertes de poils très-courts er très-fins d'un gfif: fauve ; pieds très-minces ; paumes et plantes nues ; ongles fort Jongs, comprimés er peu af- qués. Dessus des pieds de derrière fauve ; queu? ronde à la base et distique dans son dernier tief, présentant en dessus, dans les deux premie" pouces depuis son origine, la couleur rousse” fauve du dos, laquelle pénètre en dedans et couvre la base de tous les poils ; ces poils ayant ensult “un anneau blanc, un anneau noir er l'extrémité blanche, d'où il résulte qu’en dessus, la queu? semble, dans sa partie terminale er distique » Y4- riée de blanc et de noir, le blanc faisant bot” dure , et qu’en dessous elle est fauve au milieu» avec une bordure blanche encadrée de noit € bordée une seconde fois de blanc. Nota. Une comparaison attentive nous 4 fait reconnoître que notre écureuil à bandes blanche? ne diffère pas spécifiquement de Pécureuil £097 soyeur de M. Geoffroy. Var. A. Écureuil de Gingi, sc. dschinschicls Sonnerat, D'un gris terreux en dessus, claiť A dessous ; une bande blanche sur chaque fan? queue paroissant toute noire, quoiqu’elle sol” mêlée de quelques poils blancs, HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Cap de Bonne-Espérance , d'où pe sieurs individus de cette espèce ont été rapport ` au Muséum par M. Delalañde. La variété AS indiquée comme se trouvant dans l'Inde; c# de Gingi. P: ; = x d w 4 r ç46°. Esp. ÉCUREUIL A QUEUE ANNELÉF? sciurus annulatus. : (Non figuré.) Espèce nouvelle de la Collect du Muséum d'histoire naturelle de Paris. se F sv Eñ CAR. ESSENT, Pelage d’un gris-verdärre clair € dessus , sans bandes blanches latérales , blant i dessous; queue plus -longue que le corps» tot ronde, annelée en travers de noir et de blanc Dimens. Taille de l écureuil palmiste. pt DEsCriPT. Pelage des parties. supérieures H gris-verdâtre clair, provenant de ce que les pa ; y sont gris à la base et terminés de jaunatt® ? menton, dessous du,çou, poitrine, Ventre areas ee mm MAMMALOGIE | _ 839 Pattes d’un blanc assez pur ; oreilles assez gran- des, ovales, noires au bout et intérieurement : queue ronde, paroissant avoir un tiers de plus que la longueur du corps, annelée en travers de noir et de blanc. Poils plus doux que ceux de espèce précédente, mais presqu'aussi rares sous € ventre, Hanit, et PATRIE. Inconnues, € La , Ir, Sous-genre,. ÉCUREUILS TAMIAS. Bouche Pourvue d’abajoues ; queue distique. e z. = 3 547. Esp. ÉCUREUIL SUISSE, sciurus striatus. $ (Encycl. pl. 76. fig. 4.) Sciurus Lysteri, Rai, yn. quadr. pag. 216. — Ecureuil de la Ca- Toline, sciurus carolinensis , Briss. Res. anim. pag. 155. n. 9.—Le suisse, Buff. tom. 10. pl. 28. — Sciurus striatus , Klein. — Pallas, Glir. pag. 378. — Gmel, — Schreb. tab. 221. — Vulgai- rement écureuil de terre. CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un brun-fauve , avec cinq raies longitudinales brunes et deux blan- ches ; croupe rousse ; parties inférieures blanches ; queue noirâtre en dessus, rousse et bordée de noir en dessous, Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. Puis le bout du museau jusqu’à Pori- Bine dela queue. rer arr E RL. a e A rives E EA Sa dela giene. seor. isr aes CR ee D ESCRIPT. Dessus de la tête d’un gris-brun roux ; Paupières blanchâtres ; un trait noir partant de ‘angle externe de l'œil et se dirigeant vers l’o- teille; du brun-roussâtre formant une ligne sur Chaque joue; oreilles courtes, arrondies, cou- Vertes de poils très-fins, d’un brun-roussätre en . dedans, d’un gris-brun en dehors sur le bord an- térieur et d’un gris-blanchâtre sur le postérieur; dessus du cou, épaules et fond du pelage du dos d'un gris-bran piqueté de blanchâtre; cinq ban- des longitudinales noires, très-légèrement lise- Tees de roux sur le corps; l'intermédiaire naissant y . r > à l’occipur, et-les latérales ne commençant qu'aux épaules, toutes se terminant vers la croupe, qui _estd’un roux assez vif ; partie inférieure des flancs et côtés du cou d’un roux plus pâle : deux ban- des blanches, une de chaque côté, séparant les deux bandes noires latérales; face extérieure des pattes de devant d'un gris-fauve ; celle des cuisses et les pieds de derrière, en dessus, roux; lèvre supérieure, menton, gorge, ventre et face in- ` terne des quatre membres d’un brun sale ; queue | roussâtre à sa base, noirâtre en dessus et rousse en dessous, avec une bordure noire. Tous les poils des parties supérieures du corps, quelle que soir leur couleur à la pointe, étant gris à la base ; ceux de la queue roux ou roussätres à la racine, puis noirs et terminés de blanc sale. Nota. Cet écureuil est d'Amérique. Celui qui - _ a servi à la description de Daubenton lui ressem- ble beaucoup, quoiqu'il soit de Russie ; cepen- dant le sciurus striatus de Pallas en diffère en ce que sa queue est proportionnellement plus lon- gue, puisqu'elle a 3 pouces 11 lignes (sur les poils), tandis que le corps n’a que $ pouces 6 li- gnes. Les couleurs offrent entr'autres dissem- blances , celles-ci : il y a sur la tête quatre bandes longitudinales, dont deux de couleur blanche pâle et deux de couleur de rouille ; la queue, noi- râtre en dessus, est entièrement noire vers som extrémité et blanche à sa pointe; le dos est mar- qué de cinq bandes noires, er l’espace qui se trouve entre l'intermédiaire et [a plus rapprochée de chaque côté, est d’un jaune clair, tandis que Pin- tervalle qui sépare cetre-dernière de l’externe est d’un blanc sale, H ABIT. Il se creuse des terriers à deux ouvertures, avec autant de branches latérales qu'il lui en faut - pour placer ses provisions d'hivèr, qu'il trans- porte dans ses abajoues, et qui consistent en se- mences d'arbres verts de toute espèce. Il recher- | che aussi le blé , les amandes, etc. ; et lorsqu'on d le tient en captivité, il mange quelquefois de la viande. PATRIE. L'Asie septentrionale, depuis le Kama (Al et la Dwina jusqu'à l'extrémité de la Sibérie. A L'Amérique da Nord, depuis le Canada jus- - AM qu’en Caroline. A =. All sa8°. Esp. ÉCUREUIL DE LA FÉDÉRATION, sciurus tridecemlineatus | : (Non figuré.) Sciurus tridecimlineatus > Mit- chill, Medical repository , janvier 1821. n, 2. vol Be | CAR. ESSENT. Pelage châtain foncé en dessus , avec une ligne moyenne blanchätre, moitié continue et moitié formée de petites taches, a chaque côté de laquelle sont trois lignes non intérrompues et trois séries de taches blanchätres y alternant emtr'elles ; dessous blanchätre. | Dimens. Taille de P écureuil de terre ou écureuil suisse Fa queue longue de trois pouces, és DESCRIPT, Corps mince ; tête conoïde ; museau MAMMALOGIE. pointu ; pelage d’un châtain foncé sur les parties supérieures, et marqué de lignes blanchâtres longitudinales et de séries de petites taches, aussi blanchâtres: La ligne moyenne commençant à la nuque, et se prolongeant jusqu'à la moitié de la longueur du corps, où elle se convertit en une suite de petites taches qui se termine à la base de la queue ; de chaque côté de certe ligne moyenne, trois lignes continues alternant avec trois séries de petites taches qui se prolongent depuis la tête jusqu’à la croupe ; chaque série étant composée de vingt de ces taches environ ; gorge, poitrine et ventre d'un jaune pâle ou blanchâtre; queue variée de taches sur sa face supérieure et blan- châtre sur l’inférieure, où les poils sont aussi terminés par cette couleur. | Hasit, Inconnues. PATRIE. La région où le fleuve Mississipi prend ses sources, Il en a été rapporté en novembre 1820 par le professeur Douglas, de l'Académie militaire de West-Point (1). 49°. Esp. ÉCUREUIL D'HUDSON, sciurus hud- SONİUS. (Encycl. pl. 75, fig. 1, écureuil de la baie d'Hudson.) Sciurus hudsonius, Forster, Act, angl. tom. 62. pag. 378. — Penn, Syn. quadr. pag. 280. tab. 26. fig. 1. — Pallas , Glir. pag. 376. — Sciurus vulgaris, var. E. Erxleb. — Sciurus hudsonius , Gmel. — Schreb. tab. 214. CAR. ESSENT. Pelage d'un brun-roux en dessus, ‘d’un cendré-blanchätre en dessous , avec une seule ligne noire sur chaque flanc. ~ pied. pouc. lig. Dimens: Longueur totale ............ 7 7 ms GE EX TÊTE» sa crv tes cvs sise T 16 — dela queue ........ 5 $ » Descripr. Un peu moindre que l'écureuil d'Eu- rope ; sa queue est aussi comparativement plus petite que celle de cet animal. Parties supérieures d'un brun-roussâtre plus ou moins foncé, plus ou moins piquêté de noir ; dessus de la tête et partie antérieure des membres de la même cou- leur, mais d’une teinte un peu plus claire ; mâ- choire inférieure , dessous du cou, poitrine, ven- tre et face interne des cuisses d'un blanc sale, . (1) Nous ne sommes pas certains que ce joli animal appartienne à la division dans laquelle nous le rangeons. Nous ne l'avons placé ici que parce que le docteur Mit- chill le compare à l'écureml suisse, et parce qu’en effet son pelage présente une disposition analogue à celle de la fourrure de cet animal, ` fauves; tour de la bouche blanc 3 orbites et moustäc légèrement teint de jaunâtre; une ligne noire bien formée sur chaque flanc, séparant nenen la couleur du dos de celle du ventre ; queue de la couleur du corps et bordée de noir; moustaches très-longues et noires. | HABIT. et PATRIE. Il habite seulement les con” trées froides de l'Amérique septentrionale. 4 paroïc qu'il fait des provisions , comme lect reull suisse (1). (1) Les vingt-trois espèces d’écureuils que nous Ve- nons de décrire ne sont pas les seules qui soient "i tionnées dansles ouvrages des naturalistes nomenclaten Ils en signalent encore quelques autres que nous" g # pu voir en nature, et dont la plupart n’ont pas €t£ 5 rées. Nous allons rapidement les passer en revue.. I. ECUREUIL DE PERSE ; sciurus persicus , Gmel. Syst: nat. et Bodd. (d’après Gmel. Voyez tab. 48; r 379.) Son corps est gris-obscur en dessus et jaunatré 5 dessous; le tour de ses yeux est noir; ses oreilles pourvuës de pinceaux sont noirâtres; ses cuisses et m pieds de derrière sont roux. Les montagnes de la Per hircanienne , dans la province de Gilan , sont sa patfié” 2. ECUREUIL ANOMAL ; sciurus anomalus s er (Encycl. pl. 75, fig. 2, et Schreb. tab. 215. C. d'apra Guldenstaedt.) Un peu plus grand que Pécureuil VY gaire ; partie supérieure de la tête et du corps, face térieure des jambes et queue d’une couleur ferruginel* $ foncée; gorge et ventre de la même couleur , mais, plu pâle ; oreilles petites, légèrement effilées au bout; op bruns. Il est de Georgie , en Asie. 3. ECUREUIL ROUGE; sciurus erythraus y, Bodd. d'après Pallas , Nov. Spec. quadr. e gli pag. 377. Pelage mêlé de jaune et de brun en desst p d’un fauve-sanguin en dessous ; queue arrondie ; 4 velue , de cette dernière couleur, avec une ligne loup tudinale noirâtre. Taille un peu plus grande que celle à l'écureuil vulgaire. Cette espèce, des Indes orientales» surtout des rapports de ressemblance avec notre écur® à ventre roux de l Amérique septentrionale. 4. ECUREUIL D'ABYSSINIE ; sciurus abyssinicus, Dre Sciurus abyssinicus , Bodd. d’après Thévenot. D'un N° | ; ; e _ ferrugineux en dessus , cendré en dessous; taille FA f de celle de l'écureuil vulgaire ; queue grise, longue © pied et demi. Shaw le considère comme une variet? “ Pécureuil de Ceylan (sciarus macrourus , Gmiel. » s% ceilonensis , Penn. et Bodd. | $- ECUREUIL DE L'INDE 3; sciurus indicus, Gmel. sciurus bombayus, Bodd et Shaw, d’ap nant. Il eft long de seize pouces, et sa queue en * sept. Ses oreilles sont barbues à leur bout; la tete» dos, les côtés , les cuisses et la queue sont d pre-obscur ; le ventre et le dedans des cuisses $ nes ; la queue est orangée à son bout. Cette espÊC£: environs de. Bombay , a surtout de la ressemblance p Pécureyil du Malabar ,et n’en est peut-être qu une $! ple variété. aT 6. ÉCUREUIL DES BANANIERS j Lies squirrér s xxx: Erxleb- rès Pen” dix” le LXXXXIII. GENRE. POLATOUCHE, preromys, Cuvi Geoffr. Tig: Sciurus, Rai, Briss. Klein, Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. CaRACT. Formule dentaire : incis. = can. = > TEF Boh ane Rer 22. l è EEE 1 Ps (Nora. Dans les vieux individus , les deux molaires . A . r + à térieures de là mâchoire supérieure manquent.) Tncisives supérieures terminées en biseau, avec eur face antérieure lisse ; les deux inférieures Comprimées latéralement et aiguës. Molaires ayant leur couronne garnie de tu- bercules mousses, Téte un peu arrondie; museau avancé. Oreilles arrondies ; yeux gros. rater Penn. Quadr. tom. 2, pag. 1$1, sciurus notatus , Bodd. Tl ressemble beaucoup à l'écureuil commun , mais son pelage est plus pâle en couleur, et il a une ligne jaune qui s'étend sur ses côtés, d’une jambe à l’autre. Il est Commun à Java et dans les îles des Princes, où il est Nommé par les Malais 6a-djing. Il se plaît sur les tamarins et les bananiers. Il se cache sous les feuilles de ces der- SSA pour faire entendre soncri. Ses mouvemens sont - Shaw regarde cet animal comme une variété de lé- Cüteuil de Gingi de Sonnerat (notre écureuil à bandes anches), Nous le considérons, au contraire, comme SPPartenant à l'espèce de l’écureuil à deux raies, trouvé ava par M. Leschenault. - 7. ECUREUIL pu MEXIQUE ; sciurus mexicanus , Gmel, Erxl. Bodd, d’après Séba , Thes. 1, pag. 76, S: 2. Il est , suivant cet auteur, long de cing pouces et Smi environ, et sa queue à un peu plus de longueur en- core, Ses oreilles sont grandes et nues. Son pelage est Se brun-cendré, avec sept bandes blanchâtres longi- i R sur le dos des mâles, et cinq sur celui des fe- À La figure de cet animal, dont la queue est ter- 4. © Par quatre rameaux, doit inspirer peu de con- X S ily a lieu de croire que cette espèce est factice Le oit étre confondue avec une de celles dont le pelage marque de raies en dessus. ÉCUREUIL JAUNE ; sciurus flavus, Linn. Erxleb. Gmel. Bodd. Plus petit de moitié que l’écureuil d’Eu- rope, il n’a point de pinceaux ‘de poils aux oreilles ; Ceux dont son corps est couvert sont jaunes, avec les ointes blanches. Cet animal appartiendroit à la famille. des guerlinguets. Linnæus le dit des environs de Car- thagène dans P Amérique méridionale, et Pennant as- sure qu'il vient dé Guzarate dans Inde? Nous lui trou- Vons surtout du rapport avec notre. écureuil à queue annelée, n°. 546. : ‘Quelques animaux ont été rangés parmi les écureuils : tels sont V'AYE-AVE $ Sciurus madagascariensis, le DEGU, Scturus degus , qui est peut-être un loir (voyez pag. 295, Note 1 ), et les POLATOUCHES OU écureuils volans. > MAD OCR. ijr Pieds antérieurs à quatre doigts alongés er armés de griffes comprimées et aiguës, avec un rudiment de pouce muhi d'un ongle obrus. ——,Les postérieurs disposés pour grimper , à cinq doigts onguiculés ec très-divisés. | | Peau des flancs très-érendue , velue en dessus et en dessous, joignant les membres antérieurs avec les postérieurs et formant une sorte de pa- rachute ; un appendice osseux aux pieds, destiné à soutenir cette membrane des flancs. | … Queue longue, velue; quelquefois à poils dis- tiques. 2 X Poil généralement doux au toucher. HABIT. Animaux ‘nocturnes, vivant de fruits secs ou. d'amandes. comme les écureuils, et ayant avec eux Les plus grands rapports dans leurs mœurs. PATRIE. Le nord de l'Amérique ét de l'Asie; lP Asie méridionale et les îles de l'archipel in- dien. : | * POLATOUCHES à queue ronde , ayant les poils | non distiques. 50°. Esp. POLATOUCHE TAGUAN, pteromys petaurista. (Encycl. pl. 77. fig. $ et 6, l’écureuil volant et le ĉaguan. )— Sciurus petaurista, Pallas, Misc. pag. 54. pl 6. fig. 1 et 2. — Gmel. Bodd. Erxleb. — Taguan, Buff. Hist. nat. Suppl. tom. 3. pl. 21 et 21 Bis, er Suppl. tom. 7. pl. 67.— Vosmaer, Descripr. dun écureuil. — Sciurus petaurista , Schreb. tab. 224. CAR. ESSENT. Pelage brun, pointillé de blanc en dessus , d’un gris-blanchätre en dessous, avec du brun sous le cou ; cuisses rousses; pieds bruns; queue noirâtre dans presque toute son étendue ; membrane des flancs ayant un angle saillant près du poignet. = A Dimens. Longueur du corps entier, me- Pied: pouc. lig, suré depuis le bout du museau jusqu à l’origine de la queue............. EF ES EE Largeur du corps, les membranes étendues, prise auprès des pieds de de- VaNt.sss ses. ss. PPS PES ré -33 4 6 ; — du corps, les membranes éten- dues, prise auprès des pieds de derrière » 5 Longueur de la queue, jusqu'à Pex- à trémité des poils............. SN tie rt à » DESCRIPT. Tête petite à proportion du corps, et de forme arrondie; front crès-large ; nez d’un brun-noir, ainsi que le tour des yeux et les Xx 4 Ai 342 mâchoires, mais ces parties présentant quelques poils fauves mêlés aux noirs; joues et dessus de de la tête mêlés de brun-noir et de blanc; les plus grands poils des moustaches noirs et ayant près de deux pouces de longueur ; oreilles assez grandes et plates, garnies de poils d’un fauve- noirâtre; poils du derrière de ces oreilles d’un brun-marron et ayant plus de longueur que ceux du corps ; dessous du cou d’une teinte brune; extrémités antérieures, en dessous’ et jusqu’au poignet, où commence le prolongement de la peau, d'un gris-brun, pointillé de blanc, ainsi que cette peau elle-même, qui y forme un angle très-saillant et très-marqué; poils du dessus du corps, depuis la tête jusqu’à la queue, d’un brun- gris plus où moins foncé et piqueté de blanc, : cette dernière couleur dominant en quelques en- droits; dessous du corps d’une couleur cendrée, mêlée de fauve et de brun; cuisses, au-des- sous des prolongemens de la peau, d’un fauve noirâtre ; jambes et pieds d’un brun-noir ; queue ronde, garnie de poils longs de dix-huit lignes, d’un gris-brun à son origine, qui devient de plus en plus foncé jusqu’à son extrémité; une petite membrane joignant la base de la queue à la base interne des cuisses, | Nota. Quelques individus ont le pelage plus obscur que celui que nous décriyons. Hasır. Les animaux de cette espèce , qu'on a ob- servésen domesticité, dormoient pendant le jour, et sortoient de leur retraite pendant la nuit. PATRIE. Les Îles de l'archipel des Indes, et prin- cipalement les Moluques et les Philippines. -551* Esp. POLATOUCHE ÉCLATANT , ptero- mys nitidus. ( Non figuré.) Ecureuil éclatant, Geoffr, Collect. du Mus. — Desm. nouv. Dict. d Hist. natur, tom, 27, pag. 403. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-marron foncé en dessus et d’un roux brillant en dessous; queue d’un brun très-foncé, surtout à extrémité; membrane ayant un angle saillant près du poignet, Dimens..A peu près égales à celles de Pespèce précé- dente, DeEscripr, Semblable par ses formes au polatou- che taguan, et ayant surtout comme lui un angle très-marqué à la membrane des flancs, près des mains, Dessus du corps et de la membrane d’un brun-marron foncé; dessous des mêmes parties d'un roux très-britlant ces couleurs n'étant pas fondues sur leurs points de contact, et la tranche MAMMALOGIE. à ; - i E S É A -ég des membranes eh formant la limite sur les 7 ka LA 7 i Cad du corps, leur séparation étant An + i tincte sur les côrés de la gorge; dessous a måchóire inférieure et du cou, brun; de Ja tête et oreilles d’un marron très-brillant pz des -yeux et nez bruns; queue d’un brun Le £ R E d foncé, surtout à l’extrémité, HABIT. Inconnues, PATRIE. L'ile de Java. ; é ils ** POLATOUCHES à queue aplatie , ayant des pot distiques. 552°, Esp. POLATOUCHE FLÈCHE, pteromys sagitta. z i (Non figuré.) Sciurus sagitta, Penn. Bar Erxleb. — Polatouche flèche, Geoff. Collect, 4 Mus. — Preromys sagitta ,: Cuv. Regn. p pag. 207. — Desm. nouv, Dict, d'Hist. nat tom, 27. pag. 403. 2 2 CAR. ESSENT. Pelage d'un brun foncé en dess“ blanc en dessous ; queue d’un brun assex cla A un angle saillant à la membrane des flancs, prés poignet. ; CA ir? A ; lige DIMENS. Longueur totale de la tête et pied pout k DL COPS neea w mas Ji érlà queue . ce: OR DESCRIPT, Pelage d'un brun foncé en dessus lé- gèrement mêlé de blanchâtre sur la membra”? près des bras, et de jaune sur le dos et suf f tête ; yeux entourés de poils bruns ; oreilles D1% nes ; face inférieure du corps et de la membrat?» le bord excepté, et partie interne des quatre Pr. tes d’un blanc pur ; membrane desflancs formants comme dans les deux espèces précédentes » cs angle saillant assez aigu, derrière le poigñ®!? queue d’une couleur brune peu foncée dans plus grande partie de son étendue et blanchätié . à son origine. HABIT. Inconnues, | PATRIE. L'île de Java, 553°. Esp. PoLATOUCHE DE SIBÉRIE , P” mys sibiricus, (Non figuré dans l'Encycl.) Mus ponticus aut scychicus volans, Gesner, Rzaczinski, Kleme — Quadrupes volatile Russie ; Duverno! á Comm. Petrop. $. pag. 218. — Écureuil yolan de Sibérie, Briss, Regn. anim. pag. 1594 13e: — Sciurus volans, Linn. Faun, suec. 2. pag 15 n. 38. — Pallas, nov. Quadr. e glir. ord. pag: 355.— Schreb. tab, 223,— Shaw, Gen. 20% Vol, 2, part, 1. tab. 149. — Polatouche sapan , esm, nouv, Diction. d'Hist. natur. tom. 27. | Pag. 404 (1). r 5 | AR. ESSENT, D'un gris-cendré en dessus , blanc En dessous ; queue ayant la moitié de la longueur du corps ; membranes des flancs ne présentant qu'un “imple lobe arrondi derrière les poignets. MENS, Longueur totale du corps, me- pied. pouc.-lig. T depuis le bout du museau jusqu’à Origine de la queue... Ferro M Le y4 — de la queue (sans les poils).... » 3 10 — dela tête , depuis le bout du mu- Seau jusqu’à la nuque... ...... Ce CE D — des oreilles. ....., ET iee PE Ł . — de Pavant-bras, depuis le coude Jusqu'au poignet............ EEE ES zv de la main, depuis le poignet jus- qu'au bout ides ongles.............. H>H ITO =< de la Jambes 2 a eE E LL — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles .......... aeae M | 4 DEscrrPT. Tête arrondie ; museau court et obtus ; yeux grands et saillans, à iris noir et pupille très-grande ; oreilles courtes, arrondies ; mous- . taches de la longueur de la tête, roides et noires; membrane des flancs ayant derrière le poignet une lépère avance arrondie en lobe et non angu- leuse , comme dans les trois premières espèces ; Queue ayant plus de la moitié de la longueur du Corps. Pelage d’un gris-blanchâtre aux parties . Supérieures, et d’un très-beau blanc sur les infé- Heures ; base des poils et duvet intérieur bruns ; . Membrane bordée, près du corps et dans toute Sa longueur, par une bande de gris-brun ; ex- trémité des pieds blanche ; queue couverte de ongs poils d’un gris-cendré et légèrement obs- ur vers leur pointe. | ; -~ albine, ABIT. Ani.-l triste et solitaire, se nourrissant - dés bourgeoxs èt des jeunes pousses du bouleau et u pin, hichant dans un creux d'arbre et n’en SOttant guère que la nuit, grimpant lestement Sur les arbres, sautant de branche en branche avec facilité , et se soutenant un peu à l’aide des membranes de ses flancs. Sa femelle met bas au mois de mai deux à quatre petits, sur un lit de mousse qu'elle s’est préparé. PATRIE. Les forêts de pins et de bouleaux de la pe Ne (1) Le-nom de sapan , que nous avions appliqué à cette espèce, d’après Vicq-d’Azyr, dérive du nom virginien “Ssapanik, qui appartient à l'espèce suivante, C’est ce qui Bous a engagé à Je retirer à celle-ci. Var. À, Polatouche de Sibérie blanc. Variété MAMMALOGIE. : 343 = Lithuanie, de la Livonie, de la Finlande, de la Laponie; mais surtout celles de la Sibérie, 554 Esp, POLATOUCHE D'AMÉRIQUE, pte- romys volucella. EE . (Encycl. pl 77. fig. 4, le poldtouche.) Sciurus- yolucella y Pallas, nov. Quadr. e-glir. ordin, pag. 3 53.—Gmel, Syst. nat.—Schreb, tab, 222, — Polatouche, Buff. tom. 10. pl. 21.-— Shaw, Gen, zool. vol. 2. part. 1. pag. 1 55. tab. 150.— Assapan, Fréd. Cuv. Mamm., lithogr, 8°, li- vralison.- ; CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-roussätre en dessus, , blanc en dessous ; queue presqu’aussi longue que le corps ; membrane des flancs ne présentant qu’ur simple lobe derrière Les poignets. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig suré en ligne droite , depuis le bout du museau Jusqu'à Panus. .....,..,..,.. » 4 I o Hauteur du train de devant......., 2 -2 — du train de derrière...,..,.,...,. 9 2 6 Eonegedr de Aee Aee reaa ennan 0 13 ne sl OPUS VE VIE VITE. CE iér, — de la queue (sans lespoils)..,,.: 33:37 — de l’avant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet...... its het sui NN A — depuis le poignet jusqu’au bout dés'ofgles 45. res ovins FLOUE DE 4 — de la jambe, depuis le genou jus- RU Me tt RTE TE NT ee E RER S — du pied , depuis le talon jusqu’au | bout des OBS han reve ces five D a DESCRIPT. Museau un peu moins épais que celui de l'espèce précédente ; taille plus petite ; queue proportionnellement plus lorigue. Face supé- rieure de la tête, du corps et de la queue, face extérieure des membres d’un gris glacé de rous- såtre ; les poils de ces parties étant de couleur cendrée près de la racine et d’un jaune-roussâtre à l'extrémité ; yeux entourés de cendré-noirâtre, avec une tache blanche au-dessus de chacun ; bords de la membrane aussi, en dessus, passant au brun; dessous du corps, dépuis le bout du museau jusqu’à l’origine de la queue, d’une cou- leur blanche, avec quelques teintes de jaune sur le bord des membranes et sur le dedans des caisses er des jambes ; face supérieure de la queue d’un brun très-clair, l’inférieure d’un blanc-jau- nâtre ; moustaches longues de deux pouces et noires. HABIT. Il vit en petites troupes sur les arbres; et à cela près, ses mœurs ne différent pas de celles du précédent. Sa nourriture consiste en noix : semences, graines , bourgeons de bouleaux, etc. Xx 2 344 PATRIE. Le Canada et tous les Etats-Unis , depuis cetté province jusqu'en Virginie (1). - SECONDE SECTION. RONGEURS A CLAVICULES NULLES ou IN- COMPLÈTES. ` LXXXIV GFNEE PORC-ÉPIC y hystrix, Briss. Linn. Schreb. Cuv. Geoff. Lacép. Illig. Klein. Cayia s Klein. : Coendu , Lacép. CAR. Formule dentaire : incis., =, canin. °°, i—i >; em 20, O — 0 molaires = Incisives supérieures très-fortes, lisses anté- rieurement , terminées en biseau ; les inférieures fortes et peu comprimées latéralement. Molaires composées , à couronne plate entou- rée d’une ligne d’émail qui rentre plus ou moins profondément vers les bords externes et inter- nes, et paroît couper ces dents en deux parties. Quelques autres linéamens d’émail circulaires et plus où moins grands. Téce forte; museau très-gros et renflé ; oreilles . courtes, arrondies. ren Langue hérissée d’écailles épineuses. Pieds antérieurs à quatte doigts ; les postérieurs. à cinq ; tous armés d'ongles robustes. Un rudi- ment de pouce, avec un ongle obtus aux pieds de devant, Des piquans plus ou moins longs sur le corps, - quelquefois entremêlés de poils. Queue plus ou moins longue , quelquefois prenante. HABIT. Animaux herbivores , se nourrissant prin- - cipalement de fruits, de grains'et de racines, se creusant des terriers ou se retirant dans des creux -` de vieux arbres. | PATRIE. .Les deux Amériques ; l'Europe méridio- nale, l'Afrique et l'Inde, ES Sous-genre. PORCS-ÉPICS proprement dits, Queue non prenante, à 2 . . i 555 + Esp. PORC-ÉPIC COMMUN, hystrix cristata. ET TT nr (1) Le rar volant de Séba 3 Thes. Fi tab. 44, Per The hooded sauirrel ; ` ` es = Banni dont Boddaert a fait- son sciurus -Preni gnu J aro FPS RES £ i Si he 4 dos pae pa Sera Ctre retranché de ia Hos menc ature 0 Hammiicres, x MAMMALOGIE: (Encycl. pl. 64. fig. 3, et pl.36,f8.1 a. | le nom de hérisson.) Le porc-épics Briss. Fe anim. pag. 125.— Hystrix cristata > Les 2 Gmel. — Schreb.. tab. 167.— Erxleb. — y trix cristatus, Bodd. El. anim. pag. 127: i Porc-épic, Buff. Hist. nat. tom. 12. pl. g1 et 172 CAR. ESSENT. Des piquans très-longs sur le me annelés de noir-brun et de blanc; une crimére s longues soies roides sur la téte et la nuque; se courte. Le. lig- Dimens. Longueur du corps entier, me- pied: PO“ suré en ligne droite, depuis le bout du 6 mieri fhsqu'a Fanus. a a a Es — de la tête, depùis le bout du mu- 6 SEA jusqu A l OCDE ee ces ressens | — des oreilles ..,..,......... — du tronçon de la queue i — de Pavant-bras , depuis le coude Hi AB POEDEL. tyra EE ERALA — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles ........ — de la jambe, depuis le genou jus- Gilets talon sr nr never — depuis le talon jusqu'au bout à FT a S — des plus grands ongles 8 Ki DEsCripr. Tête longue, aplatie sur les cotés 7 museau très-gros, ayant plus d'épaisseur qu? largeur, semblable au museau du lièvre; jèvres très-fendues ; yeux petits; oreilles larges #7 courtes , rebordées; cou gros; corps ren H queue courte et de figure conique. Piquans ©? parties supérieures très-longs, surtout ceux bas du dos (qui ont jusqu'à 9 ou 10 pouces, ? pointus aux deux bouts, marqués de stries gitudinales , colorés de noirâtre et de blanc- ; nâtre par grands anneaux ; piquans de la croup™ des cuisses et des flancs, plus petits que les autres g queue- hérissée de tuyaux à parois très-mińc®’? creux, longs d’un pouce et demi, coupés a versalement par le bout, tenant par un pédicu | très-délié, long de trois quarts de pouce ; cou » partie antérieure du dos, épaules, poitrine, ve” tre et jambes couverts de petits piquans; . j brun-noirâtre, de différentes longueurs, ponin et terminés par un filament très-flexible; sdh crinière composée de piquans déliés ou de r gues soies sur le sommet de la tête et sur Ja nu que (ayant jusqu’à un pied de long) ; bout" museau et extrémité des pieds revêtus de gj tites soies brunes et roides; moustaches nou et luisantes, ayant plus d’un demi-pied de Jon gueur. ( Daubent.) ; | LAS ourtit- dé HABIT. Il se creuse des terriers et se nourfif DR NT h iA ec substances végétales , comme racines, graines CE E es. re er" se + o Jon jen”: 4 fruits sauvages, Quelquefois , dans les pays où Son espèce est abondante (le Gap de Bonne-Es- Pérance), il pénètre dans les jardins et y cause de grands dégâts. Lorsqu'il est inquiété ou itrité, ci relève tous lés piquans deson corps ainsi que la crinière de sa tête, er paroîr tout hérissé. Il remue aussi les piquans creux de sa queue, qui produi- Sent une sorte de cliquetis en se heurtant les uns contre les autres. Il frappe du pied, à la manière des lièvres et des lapins. Sa voix res- semble au grognement du cochon, Sa femelle fait peu de petits par portée, + Par | les environs du Cap de Bonne-Espérance; l'Inde, la Perse, la Grèce, l'Italie dans les Apennins, près de Rome ; l'Espagne. 556°. Esp. PORC-ÉPIC URSON , hystrix dorsata. ` (Encycl. pl. 65. fig, 1.) Hystrix Hudsonis , Briss. Regn. anim. pag. 128, — Hystrix pilosus americanus , Catesby, Carol, App. pag. 30. — Cavia Hudsonis , Klein, Quadr. pag. $ 1.—Ur- son ; Buff. tom, 12. pl, $5. — Hystrix dorsata, . Gmel. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 169. CAR, ESSENT. Piquans courts, en partie cachés dans des poils bruns ; queue alongée ; point de | - - . à , Crinière ; de longues soies sur la tête et la nuque. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. la tête » mesurée depuis le bout du mu- Seau jusqu’à l’origine de la queue Rena tros» : = dés oreilles. ss a 03% ES TS ESS a 98 va S dela gueuc. ressens 5 5 — des plus grands ongles ..#...... » 1 3 DESCRIPT. Museau moins gros et plus court que celui du porc-épic ordinaire ; oreilles très-petites, Entièrement recouvertes par le poil. Fond du Pelage composé de poils bruns très-épais et par- semés de piquans, dont les plus grands ont deux Pouces et demi de longueur, et sont situés sur la Cloupe ; ces piquans étant en partie blancs ou Jaunâtres, et en partie bruns ou noirâtres ; ceux du reste du corps couverts par des poils longs; fermes, d’un brun-noirâtre et terminés de blanc- _ Jaunâtre ; un duvet cendré-brun près du corps, à la base des poils et des piquans ; de simples poils roides de couleur baie sur la queue ; ventre, jambes et pieds également couverts de poils, mais d’un brun-noirâtre , ainsi que le museau, Hapir. Il fait sa bauge ou sa demeure sous les ras cines des arbres creux : il fuit l’eau et craint de se mouiller. Il dort beaucoup et se nourrit prin- cipalement d'écorces de genièvre, de fruits et de lacines, qu'il recherche pendant la nuit. Quand UE, L'Afrique, principalement la Barbarie et MAMMALOGIE.. dé on l'attaque, il se roule en boule comme les hé- Le rissons, et présente ainsi ses piquans dans toutes . -ses directions. Sa femelle met bas chaque année trois ou quatre petits à la fois : le temps desa gestation dure quarante jours. PATRIE. Toute l'étendue des Etats-Unis. Il ny est pas fort commun. IF, Sous-genre, COENDOUS. Queue prenante. 557°. Esp. PORC-ÉPIC COUIY , hystrix Couiy. (Non figuré dans l'Encycl.) Hystrix ( nove Hispaniae), aculeis apparentibus ; caudå brevi , crassä, Briss. Regn, anim. pag. 127. — Coëndou, Buff. rom. 12. pl. $ 4 (1). — Hystrix prehensilis , var. y. Gmel. — Couiy , d’ Azara , Essai sur lhist. nat. des quadr. du Parag. tom. 2, pag. 105. — Hoitzlacuatzin seu tlacuarzin; Hernand. et Nje- remberg. De EER CAR, ESSENT. Corps couvert de piquans nombreux y assez courts et roides, jaunåtres à leur base et à leur pointe , et bruns au milieu ; queue épaisse, assez courte , nue dans sa dernière moitie, DIMENS. (D'après d’Azara,) Longueur pied. pouc. lige du corpo etde la teei 2 2 LS 4 m AAEE tir S ETAPE (D'après Daubenton. ) Longueur du corps et de la tête „ mesurée en ligne SU CRISE RE ET D RP ER D Se 22 = de Ranier D D 0. DESCRIPT. Tête semblable à celle du porc-épic x incisives jaunes ; yeux très:perits et peu saillans ; moustaches grandes et nombreuses ; oreilles rondes et obruses, entièrement cachées par des épines courtes ; corps couvert en dessus d'épines: jaunâtres dans leur première moitié, puis obscu… res et terminées aussi de jaunâtre , er en dessous, de poils obscurs dans leur première moitié er bruns dans la seconde; chanfrein garni d’épt- nes dures et aiguës; occiput en ayant de plus longues ; routes celles du dessus du dos longues: de-deux pouces, mais moins fortes que celles de: la tête et mélangées avec ‘de longs poils fins; celles. des hanches sans mélange de poils et ne se voyant que lorsque l’animal est irrité, parce qu'alors il relève les poils et les piquans des. épaules et du dos qui les cachent; dessus de la queue muni de piquans sans poils ; cette queue: sn, | (1) Le nom brésilien de coërdox à cette espèce, appartient réellem pourquoi nous avons préféré la. > que Buffon a appliqué ent à la suivante; c’est: dénomination de couiys 346 grosse et vigoureuse à sa base, et nue en dessous dans les quatre derniers pouces de son extrémité ; quatre mamelles, dont deux pectorales et deux ventrales. Hair. Il se tient sur les grands arbres, grimpe avec facilité à l’aide de ses pattes, et ne se sert de sa queue prenante que pour descendre. Lors- qu'il est à terre, sa démarche est lente : 1l est sédentaire, et ne prend de mouvement que lors- qu'il a faim. Sa nourriture consiste en fruits, en feuilles et en fleurs de végétaux, Il mange aussi du bois tendre ; mais il n’a pas de goût pour la chair. Il paroît que sa femelle fait ses petits en septembre ou en octobre, et qu'ils sont peu nom- _breux. PATRIE. Le Mexique et sans doute le Brésil; le Paraguay, où il est rare, 55 8°. Esp. PORC-ÉPIC COENDOU, hystrix cuandu. (Encycl. pl. 64. fig. 4, le coëndou.) Cuandu. Ourico cachiero des Portugais, Marcgr, Brasil. pag. 233. cum fig. — Jonst, tab. 6o. — Hystrix lon- giùs caudatus, brevioribus aculeis, Barr, Fr. equi- nox. pag. 153. — Grand porc-épic d’ Amérique , hystrix americanus majór, Briss. Reg, anim. pag. 1 z0, — Hystrix prehensilis , var. $. Gmel. — Coëndou à longue queue, Buff. Suppl. tom. 7. pl. 78. — Hystrix prehensilis , Shaw, Gen. zool. vol, 2. part, 1% tab. 123. sa CAR. ESSENT. Corps couvert de piquans courts ; an- nelés de blanc et de noir, sans mélange de poils en . dessus ; queue égale aux trois quarts de la longueur du corps , pointue et prenante. D Dimexs. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue — de la queue......... DESCRIPT. Nez gros, obtus, couvert de poils brunâtres ; oreilles nues, ayant seulement quel- ques piquans sur les bords ; de longues mousta- ches noires ; corps couvert de piquans, longs d’un pouce à deux pouces huit lignes sur le dos, d’un pouce et demi sur les jambes de devant, et de dix lignes seulemenr sur celles de derrière, ayant tous | leur base et leur pointe blanches, et leur milieu noir; de pareils piquans sur la moitié de la queue, qui est longue , assez mince et pointue, noirâtre et couverte d'écailles depuis le milieu © 2 è jusqu à son extrémité; le dessous de cette queue, a Ay x x jusqu a a où s'érendent les piquans, ayant de perts pons d'un brun clair, le reste étant garni d'écailles comme le dessus; quelques poils longs MAMMALOGIE, interposés entre les piquans, sur le haut des jam- bes de devant et de derrière. HABIT. Non décrites. PATRIE. Le Brésil, la Guyane, l'ile de la Tri- nité (1). LXXXXVS GENRE. LIÈVRE, pus, Briss, Linn. Schreb. Cuv. Gof i Lacép. Illig. j -1 $ CAR. Formule dentaire: incis. $ canines 6 2 molaires = — 28, Incisives supérieures antérieures, grandes et Ci- néiformes, ayant un sillon longitudinal en avant les postérieures petites et exactement appliquée | dans leur longueur contre les premières. Incisives inférieures tranchantes, à coupe catf ée. Molaires supérieures au nombre de six de cha a EE od A 4 . \e cour que côté ( dont la dernière très-petite}), 4 ronne plate, présentant des lames émailleuses transversales , saillantes. SIR Molaires inférieures assez semblables à celles de la mâchoire d'en haur. : Téte assez grosse ; museau épais ; oreilles crès- grandes; yeux très-grands, saillans et latérauž s intérieur de la bouche garni de poils, Pieds antérieurs assez courts et grêles, à cinq doigts, les postérieurs fort longs, à quatre seu ment; tous ces doigts serrés les uns contre es autres, et armés d'ongles médiocres , peu 477 qués ; plantes et palmes velues. Queue courte , velue et relevée. ; de Un repli de la peau, formant une sorte d poche, sous chaque aine. Mamelles au nombre de six à dix. Uncæcum énorme et boursoufflé, avec une lam? spirale qui en parcourt la longueur. Espace sous-orbitaire percé en réseau dans le squelette. EUR HABIT. Animaux nocturnes, timides, vivant ež” clusivement de végétaux. i 7 tje PATRIE. Les deux Continens , sous toutes les lat tudes. | RERO MR ere > CH (1) Deux autres rongeurs ont été rangés avec les Que épics, sous les noms de Ayxtrix macroura et de hy fasciculata. Nous les avons considérés , d’après l'avis s M de Blainville, comme appartenant à la division à y 559°. Esp. LIÈVRE ORDINAIRE „depus timidus. (Encycl, pl. Gr. fig. 1.) Aayos, Ælien. — Tepus, Pline, — Lepus timidus , Linn. Erxleb. Bodd, — Schreb. tab. 233 A, — Lièvre, Buff. ISt. nat, tom, 6, pl, 38. Car, ESSENT. Pelage dun gris-fauve nuancé de run ; oreilles plus. longues que la tête d’un dixième, €t plus courtes que les pieds de derrière, cendrées en arrière et noires à la pointe ; queue de la lon- gueur de la cuisse, blanche , avec une ligne noire en dessus, Druens. Longueur du corps entier , pied: pouc. lig. mesuré en ligne droite depuis le bout du | Museau jusqu’à l'anus... .... Ne ie PS auteur du train de devant........ » 11 $ — du train de derrière ...... RS RE P Longueur -de la tête , depuis le bout u museau jusqu’à l’occiput .:.....,.. > = deS Oreeson er ma à à Un nd 20 — du tronçon de la queue ........ > — de l’avant-bras , depuis Ae coude JUSQUE A DORE + à 4 dns disco di an à — depuis le poignet jusqu’au bout es ongles. SE nu nas ve :ù c$ — de la jambe , depuis le genou jus- D E EPOE E A E . W 0e à — depuis le talon jusqu’au bout des FAR nn uen a dec 0 fre 6 Nota, Le lièvre qui a servi à cette description étoit trés-grand, La taillé moyenne de cet animal est de Size à dix-huit pouces de longueur, et toutes les au- tres dimensions sont proportionnelles. | 23 Un. RUN 32 D ESCRIPT, Tête assez grosse ; yeux grands, ovales, Saillans, latéraux ; oreilles d’un dixième plus longues que la tête; membres postérieurs très- ongs, comparativement aux antérieurs. Jambe, tarse, métatarse, et pied principalement , alon- gés. Queue de la longueur de la cuisse. Verge u mâle pointue et recourbée en arc en dessous ; clitoris de la femelle très- grand, Pelage composé un duvet traversé par de longs poils, seuls ap- Parens au dehors, d'un gris plus ou moins fauve Ou roux selon les localités (1), résultant du mé- pge des couleurs qui sont distribuées par an- neaux sur ces poils, savoir : le gris à la base , le noir au milieu et le fauve oule roux à la pointe ; dessous de la mâchoire inférieure et ventre blancs ; bout des oreilles noir ; queue blanche, avec une ligne longitudinale noire en dessus ; pieds d’un gris- fauve ; poils de la plante des pieds roux. Chair hoire, =+ nn se Les lièvres de montagnes sont en général plus X uns sur le cou que ceux dé plaines, qui sont presque : T Ouges, MAMMALOGIE ee AEE 4 7 '- Femelles ou hases plus grosses que Ies mâles | “ou bouquins ; les jeunes ou levrauts ayant sou- | ! vent un épi de poils blancs ou étoile, placé sur i le sommet de la tête. \ Var. A. Lièvre blanc, Z. timidus albus. Va~- ~ riété résultant de la maladie albine (1). HABIT. Il habite ordinairement les pays décou- verts, ne se creuse pas de galeries comme le lapin (2), et gite sur la terre, entre quelques mottes ou dans un sillon, Il demeure tranquille pendant le jour, et ne recherche sa nourriture que la nuit. Lorsqu'il est chassé, il décrit un grand circuit pour revenir à son gîte, et il re- cherche les pentes, qu'il monte avec une ex- trême rapidité ( mais qu'il descend difficile- ment), à cause de la disproportion de ses mem- bres. Il engendre dès la première année de sa vie. Sa femelle ne porte que trente ou trenre.un. jours ; elle produit en hiver, un, deux, trois et jusqu'à quatre petits, qu'elle met bas sur une touffe d'herbes ou au pied d’un buisson, sans au- cun apprêt. Ces petits naissent les yeux ouverts , et sont allaités pendant vingt jours , après quoi ils se séparent de leur mère et cherchent eug- mêmes leur nourriture: dans les premiers temps, ils ne s'écartent pas beaucoup les uns des autres. nt du lieu où ils sont nés. ` E Le lièvre voit mal pendant le jour, mais il æ louie d'une grande finesse, Sa nourriture con- siste en herbes , en racines, en feuilles, en fruits et en graines. Il préfère les plantes donc la séve est laiteuse , et il ronge l'écorce de quelques ar- bres , et surtout de la viorne pendant Phiver : l'aune et le tilleul sont presque les seuls auxquels il ne touche pas. Pris jeune. il est susceptible ` d’une sorte d'éducation. PATRIE, Les lièvres sont communs en Angleterre, en Suède, et principalement en Allemagne. I] y en a aussi beaucoup en France; dans la plus grande partie de la Russie, en Valachie, en Grèce , en Asie mineure, en Syrie, etc, home | (1) Quelques auteurs ont fait mention de Zièvres cornus , dont la tête étoit surmontée d’un petit bois semblable 2” celui d’un chevreuil , et Jonston, Gesner , Klein et Schre- ber en ont donné des figures. (Voy. Encycl. pl 61. fig. 3.) N’en ayant jamais vu , nous nous abstiendr tionnér cette variété, dont l'existence est d quée en doute par de bons naturalistes. (2) M. Hettinger ; selon le rapport de Buffon, a ob- servé que, dans les Pyrénées, Jes lièvres se creusent souvent des tanières entre les rochers. | ons de men- ailleurs révo- ` MAMMALOGTIE. e `, | ; s te 60°. Esp. LIÈVRE LAPIN, lepus cuniculus. |. plus grandes que dans la race sauvage, ét de (Encycl. pl. 62. fig. 2, 3 et 4, €t pl. 63. figi 1.) sant même celles du lièvre ; tête pluspetite; 008 ` . : = . ; . . . 3 z g - Ausvrovs, Aristot. — Dasypus » Pline. — Cuni- des pieds de derrière plas foibles ; poils du # culus , Agric. Gesn. Aldrov. Jonst. etc. — Lepus- sous des pieds a peime fauves, et non pas roux, culus , Klein. — Lepus cuniculus, Linn. Erxleb. Var. B. Lapin tiche, Z. cuniculus argenteus, Bodd. — Schreb. tab. 236 A. — Lapin, Buff. ( Encycl. pl. 63. fig. 1.) En partie d’un guia $ . E > 9 >free nat. tom. 6. pl. 50. genté, en partie de couleur d’ardoise plus j . ke . = y z $ "g 2 i f _ CAR. ESSENT. Pelage d’un gris mêlé de fauve, avec | moins foncée ; tête er oreilles presqu'ent e i du roux à la nuque; gorge et ventre blanchâtres ; ment noirâtres ; bas des pattes bruns ; polis oreilles à peu près de la longueur de la tête; queue dessous de ces pattes blancs, etc. moins longue que la cuisse, brune en dessus. -Fa à Lapin d’Angora DE nicuius ango- Dimens. Longueur du corps entier , me- pied. pouc, lig. rensis. (Encycl. pl. 62. fig. 4.) Poils longs, FES suré eh ligne droite, depuis le bout du ? “4 Blancs : RE ZA soyeux, ondoyans et comme frisés, museau jusqu’à Panus rek Ta PAT : dérentes gris-cendrés , jaunes, ou variés de ces différer”, à 3 Hauteur du train de devant........ 7 ins a ANE PE e dv ue g couleurs, par taches ou plaques plus où mo Longueur de la tête, depuis le bout grandes (1). du museau jusqu’à l’occiput (1) H gp e$ où ! — des oreilles... ABIT. ( Sauvages.) Il se tient dans les bo — du tronçon de la queue ; „| > recherche les terrains secs et sablonneux, = _ — de l’avant-bras , depuis ile coude se creuse des terriers spacieux er à plusieurs, jusqu sn DORE Fr sues. Son naturel est inquiet ; aussi ne soft} — depuis le poignet jusqu'au bout rs quiet ; aussi ne ja ndil, - des ongles | sa retraite que vers le soir et pendant la 7: SEE AS >> R - - Je 50 — de la jambe, d orsqu'il est effrayé, il frappe vivement € qu pan Re LS a A avec son pied de derrière, afin d'avertir du da” — pied , talon jus ; : LE y A ; PIRATES — ger les autres animaux de son espèce. JL vit net bout des ongles .. = Re Š > 2 s Ss ne ; ans et peut produire à l’âge d x mo! Nota. L'individu dont nous donnons les dimensions, SR P i] P ; Fes : -ee Li est de moyenne taille. En général, le lapin sauvage LS PS DR ss cw trente- JO est moins grand que le lapin domestique. produit de quatre à huit petits. Elle met bas sep Descripr. ‘( Lapin sauvage.) Très-voisin du | fois dans l'année, er se fait, pour dépos® si lièvre, mais ayant les oreilles proportionnelle- petits, un nid qu'elle garnit des propres 4 3 ment plus courtes , les jambes de derrière et de son aaie dont elle se dépouille ave® se” la queue moins longues. Poil doux comme celui dents. La durée de l'allaitement est de S ete du lièvre et d’une couleur assez semblable, maines, La nourriture du lapin consiste 7 mé quoique moins foncée en fauve ou en roux. Le bes, racines, graines, fruits et légumes. pr dessus de la tête, le dos, les lombes d’un gris ré- il multiplie prodigieusement > il devienr 2 sultant du mélange de couleurs fauves, noires ou nécessaire de le détruire ou de l'éloigner, 2 éri cendrées; nuque rousse ; oreilles grises, sans lorsqu'il attaque les récoltés, où qu'il fait m noir au bout ; gorge et ventre blanchâtres ; queue les arbres des vergers et les vignes, en rong brune en dessus et blanche en dessous. Les longs | leur écorce, ou en détruisant leurs bourgé0"” poils du dos cendrés à leur base, puis noirs et PATRIE. Il est originaire d'Afrique et d'Espa terminés de fauve ; poils du duvet cendrés dans Maintenant on le trouve dans tous les P° À toute leur érendue, si Ce n'est à la pointe où ils chauds et rempérés de l'Europe ; ion- seale nie” ont du roussâtre ou du fauve. Chair blanche. dans ce dernier pays, mais encore en Tralies Z Grèce, en France, en Allemagne, en ng? gnes Var. A. Lapin clapier ou domestique, L. cuni- culus domesticus. (Encycl. pl. 62. fig, 3.) Cou- - | leur du pelage variée, blanche, noire, grise, | (1) Pennant, d’après Edwards (the Russian 20m tousse, quelquefois semblable en tout point à | quadr. p. 252. tab. 23. fig. 2.), fait mention, s peaŭ celle dù lapin sauvage; oreilles plus ou oak de lapin russe, d'une variété singuliere, dont # abbet; sÿn 0 ut longues et pl ' - r très lâche sur le dos, forme une sorte de capuchon de SE plus qu moins larges, mais tOUJOUIS | recouvre la tête , et dont la poitrine présente UNS -eef RENE e duplicature analogue. Le pelage en est cendré; la a, = | les oreilles sont brunes. N'ayant aucun renseigne! nes (1) Dans le lapin sauvage ou de garenne seulement, | sur l'existence de cette variété , nous ne nous at Les lapins domestiques les ont souvent plus longues. pas déterminés à admettre dans notre nomenciate ité e ` ie 561°, Esp. LIÈVRE CHANGEANT, lepus Yaria- pra + Re nage ee “ane oS aioa MAMMALOGIE. Se o terre, En Asie, son espèce existe en Natolte, en Caramanie et en Perse, En Afrique, on la rencontre dans les déserts de Egypte, en Bar- arie, au Sénégal, en Guinée, à Ténériffe; et elle à été transportée dans tous les lieux où les Européens ont bad des colonies. Elle n'existe point en Suède, en Norwège, ni dans le nord de l'Asie. bilis, (Encyclop. pl. 61. fig. 2.) Lepus variabilis , allas, nov. Spec. quadr. e glir. ordin. part, 1. Pag. 1-40. — Lièvre blanc, Lepus albus , Briss. egn. anim, pag. 13g, — Lepus variabilis, Linn. Gmel. Bodd. — Schreb. tab. 235 B. GAR: ESSENT. Pelage gris-fauve en été, blanc en hiver ; oreilles plus courtes que la tête, et noires au bout en tout temps ; queue blanche ‘en hiver et grisâtre enété. DIMENS. Longueur totale depuis le bout pied. pouc. lig. du museau jusqu’à Panus........ Ferre er à Hauteur du train de devant (les mem- bres étant étendus)......... Se. Rs ET = su tréin-de dérgière (idem Jerr se 21:28 ECnennr de la tète …. :... 44 se 0 4.10 — de Ja queue (sans lespoils)...../» I 10 . ~— de l’avant-bras, depuis le coude Jusqu'au poignet. .......... + #4: . — de la main, depuis le poi © Qu au bout des ongles ..….. me dela euissescsssssssascesé ess 8 H dé jambe depbis genou -< "| PUS ur talon 4 ec cer Frame es 2: 5° 92 — du pied , depuis le talon Jusqu'au .Ț E bout des ongles a RE Per: VESCRIPT, Tête moins grosse comparativement $ H À i que celle du lièvre ordinaire ; oreilles plus cour- tes; yeux plus rapprochés du nez; iris d'un jaune-brun ; jambes moins longues que celles du lièvre ; queue plus courte. Pelage assez sem- blable à celui du lièvre en été ; entièrement d'un blanc éclatant en hiver, à l'exception d’une pe- -tite bordure d’un noir foncé au bout des oreilles et d’un peu de fauve ou de jaunâtre à la plante des pieds ; queue blanche toute l’année , er ayant à peine quelques poils bruns sur sa face supérieure en été. Levrauts de la première année couverts d’un _poil plus fourni, plus laineux et d’un brun plus foncé que les vieux mâles, et n’ayant point d'é- toile blanche sur le front, comme les levrauts de notre pays, X ~ 7 Hair. Ce lièvre change de demeure presqu'en même remps que de couleur, selon les saisons de l'année. Il voyage iso'ément, et descend à lap- proche de l'hiver des montagnes du nord, pour se porter vers le midi, et y retourner au prin- temps suivant, Sa nourriture se compose d'aga- rics et des semences du pinus cembra dans la froide saison , et d’écorces de saule pendant l'été, | PATRIE. Les Alpes et la plupart des contrées sep- tencrionales de l'Europe , de®! Asie et de l'Amé- rique, On le trouve principalement en Norwège, en Laponie, au Groënland, en Fennonie, sur les montagnes de l Ecosse , en Livonie , en Rus- “sie et en Sibérie, jusque sous la zône arctique et au Kamrtschatka. Sans doute les lièvres des envi- rons de la baie d'Hudson, signalés par Robert ` Lade (Voyag. tom. 2. pag. 317), comme ayant - le pelage gris en été et blanc en hiver, avec le bout des oreilles noir, appartiennent à cette es- pêce (1). 562°, Esp. LIÈVRE TOLAÏ, lepus tolai. ( Encycl. pl. 62. fig. 1.) Lepus tolai, Pallas, nov. Spec. quadr, e glir. ord. part, 1. pag. 17.— Lepus dauricus ; Erxleb. Bodd, — Lepus tolai , $ kers e 2. 8+ 6 $ (1) Peut-être*devra-t-on distinguer de cette espèce Jorsqu’on les connoîïtra mieux : 1°. Le LIÈVRE DU GROENLAND ou rekalek , qui reste entièrement blanc, même en été, avec du noir aubout des oreilles, le jeune étant d'un gris-blanchâtre. Sa fe- melle met bas huit petits à la fois. La nourriture de cet animal se compose principalement des herbes tendres qui croissent le long des ruisseaux dans les gorges des montagnes du Groënland. 2°, Le LIÈVRE HYBRIDE , lepus hybridus , Pallas ; rus- sak des Russes (Encycl. pl. 61, fig. 4, sous le nom de lièvre métis), qui conserve pendant l'hiver une partie du pelage d'été, dont la couleur diffère peu de celle du liè- vre ordinaire, et qui ne devient blanchâtre que dans quelques endroits , principalement sur les côtés de la tête et du corps. Celui-ci, considéré par Pallas comme provenant de l'accouplement du lièvre variable avec le lièvre ‘ordinaire, habite certains cantons de la Si- bérie et de la Russie, où le lièvre variable cesse d'être commun. A S ; 39, Le VARYINGHARE (Warden, Descript. des Etats- Unis, tom. f, pag. 632) des parties du sud des Etats- Unis, qui de gris-brun, comme Je lapin d'Europe, qu'il est en été , devient tout blanc en hiver. Ses oreilles sont marquées de noir et plus courtes que celles du Zièvre or- dinaire. Ses jambes sont aussi plus minces que celles de cet animal : les plus grands individus de cette espèce ont dix-huit pouces anglais de longueur, et pèsent sept à huit livres, La femelle met bas plusieu | à chaque fois trois où quatre petits. Sa gestation dure environ trente Jours. Ce lièvre fréquente les marais et les prairies, mais ne fait jamais de terriers. l rs fois l'année , et Yy 350 - MAMMALOGIE. Gmel. — SE tab. 234. — Lapin de Sibérie, Cuv. Reğn. anim, tom. 1. pag. 211. 4 OCAR. ESSENT. Pelage d’un gris mêlé de brun et de fauve ; ventre blanc ; cou d’un blanc-jaunâtre en dessus et jaunâtre en dessous , ainsi que les pattes ; oreilles un peu plus longues que la tête dans les må- les et plus courtes dans les femelles y bordées de noir au Cour, ER >. DIMENS. ( Femelle.) Longueur totale, me- pied. pouc. lig. surée depuis le bout du nez jusqu'à , TIUS : e r Re sure — de Ja tête (dans le mâle 4 — dela queue, sans les poi A NS N a EE E sas ES OPOE SA à un, ESA Sue — des membres antérieurs étendus, Tee eu à mdabr de avr same — des membres postérieurs, depuis. RS Ee nv art n'en V EA rA . — de Favant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet. ... ss. — depuis le poignet jusqu'au bout des-engles..... “vas — de la cuisse... E NA — de la jambe, depuis le genou jus- qu’au talon de "JE — du pied, depuis bout des-ongles series press errie vers - 0 =» $ 7 Lg). s quiont Nota. Le mâle. est plus petit et a les oreilles pro- portionnellement plus longues. (Sa longueur totale n'est que de 1 pied 9 pouc. f lig. et ses oreilles ont 4. pouc. 10 lig. ) DESCRIPT. Fenant le milieu entre le lièvre pro- prement dit et le lapin pour les proportions, et surpassant quelquefois. le premier pour la taille. Corps alongé; ventre moins. volumineux que celui du lèvre ow du lapin; iris des yeux d'un fauve clair, entouré d’un cercle brun ; oreilles un peu plus longues que dans le lièvre changeant, et un peu plus courtes que dans le lièvre proprement dit ; membres relativement plus courts que ceux du lièvre ; queue plus longue | proportionnellement que celles du lièvre chan- geant et du lapin, mais plus courte que celle du lièvre. Tête, dos et croupe de couleur grise pâle, «mêlée de brun; côtés du corps plus clairs. Parties inférieures. blanches, excepté le cou, qui est jaunâtre en dessous ; derrière des oreilles et des- sus du cou d’un blanc-jaunarre ; bord externe des oreilles noir ; tour des yeux et de la bouche blanchâtre. Poils du dos blanchâtres à leur ra- cine, bruns dans leur milieu et d’un gris pâle à leur pee quelques-uns des plus grands étant naiss à leur extrémité, et d’autres blancs. Chair blanche. ( PATRIE. Cette espèce est répandue aux env! CAR. ESSENT. Pelage gris-brun rõussåtre ; poi DIMENS. ( Lièvre d'Egypte.) Longueur to- pied. po Nota. Le pelage ne devient pas blanc en hi- ver, mais seulement plus clair sur les oreilles » les cuisses et les fesses surtout. á A HABIT. Il ne creuse pas la terre, et se tient de préférence sur les montagnes découvertes et dans les plaines chargées de sables et de pierres, As choisissant les endroits exposés au soleil, parm! les caragans et les saules , dont 1l mange les ta” meaux. : ; N Ha rons de Salenga dans la. Mongolie, en Daourié » en Tartatie, et surtout dans le grand désert de Gobe, au Thiber. 563%. Esp. LIÈVRE D'ÉGYPTE, ipi agypiits (Non figuré dans l'Encyclop.) Lepus 48)P7 tius, Geof. Mém. d'Egypr. Hist. nat. fige — Cuv. Regn. anim. tom. t. pag. 21 p, = Lep capensis , Gmel. ? 3 erail plus et pattes d’un fauve-roux; oreilles d’un quart JS longues que la tête , ayant leur bord garni de p° f grisâtres assez, longs et le bout noir; plantes j pieds plus courtes que les oreilles , et brunes ; quel assez longue ; noire en dessus , blanche en dessous? uc. dige tile de lA tete ett edip. ss: 8 $ DESCRIPT. Pelage varié de brun-noit et de jaunâtre -en dessus, le brun dominant ; dessus de la têted’un brun-roux uniforme, sans Piquetures de jaune ; | joues tirant sur le gris; dessous du menton d’un. Yy 2 i me RRE ccm. nn ‘à 359 blanc pur, se prolongeant de chaque côté du cou en manière de collier, mais n’atteignant que les oreilles, dont la base est d’un fauve léger et tout le reste brun; derrière du cou roux; ventre et partie interne des quatre membres d'un beau blanc face externe et extrémité de ceux - cl couvertes de poils fauves, entremèlés de poils blancs (d’après un Tapéti de la collection du Mu- séum). Nota. Un jeune individu , à peine de la gros- seur du Cobaye Cochon-d'Inde , a le pelage en- core plus brun que l'adulte ; ses oreilles sont plus courtes proportionnellement ; le derrière de son cou est roux, et cette couleur existe sur ie chan- | frein ; son coller blanc est bien marqué, et le dessus de son corps est grisâtre. 3 HABIT. Il ne se creuse point de terriers, Il se tient. | dans les bois, où il gire comme le lièvre. Sa femelle ne fait qu’une portée par an, et met bas deux, trois et quelquefois quatre petits : le- Glouton Grison est son ennemi naturel. Sa chair ressemble à celle du lapin, mais est moins savou- PE - Te ; PATRIE, Le Brésil, le Paraguay et peut-être la Nouvelle- Espagne, si le cizli de Fernandez est le même animal (1). LXXXXVI. GANRE. PIKA , lagomys , Geoff. Cuv. Illig. Lepus , Pallas, Gmel. Bodd. Pica, Lacép. Ogotona ; Link. CAR. Formule dentaire : incis. . canines = ; -_—_ 6—6 molaires 277 — 28. D a m (1) Quelques autres quadrupèdes ont reçu le nom de lièvres. De ce nombre se trouve le Wiscache (lepus vis- cucchia , Gmel.) , dont la tête est assez semblable à celle du vrai lièvre, quia la queue longue et seulement quatre doigts aux pieds de devant et trois à ceux de derrière. Jusqu'à ce qu'on le connoïsse mieux, nous le laissons à la fin des rongeurs, et comme en appendice, à causé de cette combinaison des doigts qui ne se retrouve pas | chez les lièvres. l G Le lièvre ou lapin des Indes d’ Aldrovande paroît être la JERBOISE GERBO, et le lièvre volant de Strahlenberg , la GERBOISE ALAGTAGA. ra nage montagne estun Pire, etilen est de même au Fe nain , QU arsi ogotone et du lièvre sulgan, Le lièvre sauteur du Cap de Bonne-Espérance est le PÉDÈTE DU CAP. | DESCRIPT. Corps grọs et MAMMALOGIE. Incisives supérieures principales , larges » e quées, en biseau à la pointe, marquees d'un sillon sut le milieu de leur face antérieure, ST. vies de deux dents plus petites et appliquées contre leur face postérieure. Incisives inférieures pointues. | Molaires composées de lames verticales son” dées ensemble, et usées en couronne plane at sommet, = Tête moyenne, à chanfrein un peu bombé. Oreilles médiocres, arrondies ; yeus moyens. Pieds de derrière médiocrement alongés pe arativement aux antérieurs, et à quatre dope Pieds de devant à cinq doigts; tous garni çH dessous de longs poils. Queue nulle, Mamelles au nombre de quatre à six. Clavicules presque parfaites. HABIT. Animaux vivant à la manière des Hévié®r et plusieurs ayant lhabitude très-remarquable p rassembler pendant l'été des provisions d'her ou de foin pour l'hiver; se plaisant dans les lieux rocailleux „ et faisant leur domicile ent? les rochers. PATRIE. Les contrées septentrionales de PASE, | 566%. Esp. PIKA ALPIN, lagomys alpinus. : (Encycl. pl. 63. fig. 3.) Lepus alpinus » Pey las , nov. Spec. quadr, e glir, ordin. `part. 1. P8 45. tab. 2. — Gmel. Erxleb. Bodd. — Sc dl tab. 238. — Lagomys pika, Geoff. — Pika © -~ picka des habitans des bords du lac Baïkal. | CAR. ESSENT. Pelage roussêtre ; oreilles aff Hi dies, brunes ; plantes des pieds aussi brunes. : à Ps” fig» : DIMENS: Longueur totale, mesurée depuis pied. poue 7 le bout du museau jusqu’à lanus — de la tête, depuis le bout du nez jusqu'à la nuque. ........ | mn GES OICINES 2e à ue se vous se Nec . — de lavant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet.. i -— depuis le poignet des ONDIS- épars su SR CU PU A — du-pied de derrière, depuis le talon jusqu’au bout des ongles ... — des soics des moustaches (les plus pales) sen N voie ns UE peu alongé ; tête Ed longue et peu large, comparativement 4 pie des aurres espèces de ce genre ; nez velu €t Dh soies des moustaches grandes et noires; Y° 10 ES RE . pauz petits et noirs, aussi bien que le bord des PA | Pières ; oreilles arrondies ; pieds courts ; queue remplacée par un tubercule gros comme une ROIX, ne paroissant que quand l'animal est assis, et formé par la pointe du coccyx et pat deux pe- utes pelotes d’une substance graisseuse assez dure, Pelage composé de poils plus courts et plus rudes que ceux du lièvre, de couleur jaune-rous- Satre plus ou moins foncée sur les diverses parties du corps ; oreilles noïrâtres , avec leur bord blan- deux abdominaux et deux inguinaux, Hasr. Il habite les montagnes les plus élevées ' €t les plus rudes, établissant sa demeure sau- Vage au milieu des forêts les plus sombres er en Même temps humides, où il trouve un gazon frais et abondant. Il creuse son terrier entre les pierres , ou bien il se gîte dans les fentes des ro- chers ou dans les trous des arbres, Tantôt il vit seul, tantôt il forme de petites sociétés. Il sort de sa retraite la nuit ou pendant les jours som- bres, pour paître et pour rassembler {vers Je milieu d'août) des herbes choisies, qu'il étend et fait sécher comme du foin pour les con- server plus sürement, et qu'il rassemble en tas haut de six à sept pieds près de son habitation. Une galerie souterraine conduit de celle-ci au tas de foin ; et c’est par ce chemin que le pika | Va prendre sa nourriture pendant l'hiver, qui Couvre partout la terre d'une épaisse couche de neige, Le pika a pour ennemis naturels les martes et les zibelines , qui lui font une guerre active, une espèce d’oëstre, dont la larve se loge sous sa . Pau, et l'homme qui lui enlève ses provisions | d'hiver, | PATRIE. Les contrées les plus septentrionales de l'ancien Continent, et particulièrement les som- mets des plus hautes éminences de la chaine des monts Alraïques, la montagne bleue dans le Kolivan , et toutes les grandes hauteurs de la Si- bérie jusqu'aux confins de l'Asie et du Kamis- chatka, | Nota. M. Dame-Barington a présenté à la so- ciété royale de Londres un quadrupède très- semblable au pika, qui venoir des hautes mon- tagnes d'Écosse, mais qui constituoir peut-être une espèce particulière dans ce genre. s67°. Esp. PIKA OGÔTONE, lagomys ogotona, (Encycl. pl. 63, fig. 4, l’'ogoton.) Lepus ogo- tonas Pallas, nov. Spec. quadr. e glir, ord. tom. 1, pag. 59. pl. 3.— Gmel, Bodd.— Schreb, tab. 4 cha . Š à a atre, Six mamelons, savoir, deux pectoraux , MAMMALOGIE < -rgi 239, — Lepus alpinus; Erxleb. — Ogotone des .Tartares mongoux. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris påle; oreilles ova- Les, légèrement aiguës et de la couleur du corps. DIMENS. Longueur totale , depuis le pied. pouc. lig. bout du nez Jusqu'à anus gras der nf 117 LIRE doda COS Coude ss Le TS > 2 > — des ordfllés si cu en can rieri me ve 82 — de l’avant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet ....... Le Viike de: 160 TE — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles- ra Do te E 180), we | OS = — de la jambe, depuis le genou jus- = `` aT it talon 25 sp css 3. et SES Er, 3È — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...... PR UE A AA TL: ".2% | DESCRIPT. Corps ramassé ; tête assez large ; pieds < Courts et robustes. Pelage fort doux, d’un gris assez grands, avec Piris brun; oreilles ovales , un peu pointues, nues et brunes en dedans, cou- vertes en dehors de poils d'un gris pâle ; dessous du corps blanc ; une teinte jaunâtre sur les fesses, sur la face extérieure des jambes et sur les pieds _ vers le talon ; une tache triangulaire de la même couleur sur le nez; du blanc autour de la bou- che; du cendré sous le cou. Onglés noirâtres ; plante des pieds très-velue et blanchâtre. Coccyx formant une très-légère élévation sous la peau. HABIT. Il recherche les lieux sablonneux er pier- - reux, où il se pratique des terriers peu profonds, _ à double ou triple issue, et dontle fond est garni d'une couche de foin. Il vit d'herbes, de foin , de rameaux et d'écorces, er se fait des pro- hauteur , auprès de ses terriers , dans lesquels il et de l'espèce précédente. | PaTrie. La Tartarie mongole, et principalement | Le désert de Gobe ; les contrées montueuses situées au-delà da lac Baïkal ; les sables et les îles du Salenga. | 568. Esp. PIKA SULGAN, lagomys pusillus, (Encycl. pl. 63, fig. 2, sous le-nom de lapin de Russie.) Lepus pusillus, Pallas, nov, Spec. quadr. e glir, ord. tom, 1. pag. 31, pl, 1, — Ejusd. nov. Comm. Petrop. tom, 13. pag, 534. tab. 14. -— Lepéchin, Lin, tom. 1, pag. 160. — Gmel. Erxleb. Bodd. — Schreb, tab. Fate. CAR. ESSENT, Couleur du pelage mêlée ‘de brun et 2 A ; - CAG ; ; très-pâle dans toutes les saisons de l’année ; YEUX | -visions pour l'hiver, disposées par petits tas, de forme hémisphérique. et d’un pied environ de en rassemble aussi : Il s’accouple en avril, Du reste, ses habitudes ne diffèrent pas de celles des lièvres } 4 me emo msn siens t 354 < de gris ; oreilles presque triangulaires ; bordées de blanc. E | à >S DımeNs. Longueur totale; mesurée en pied pouc. lig, ligne droite, depuis le bout du ‘nez jusqu’à Panus .. Se a 0 © — de la tête, depuis l'extrémité du museau jusqu'à la nuque ~. . — des oreilles.............. — de l’avant-bras, mesuré dep coude jusqu'au poignet...... — dela main, depuis le poignet jus- < qu’au bout des ongles . eue — dela jambe, depuis le genou jus- - qu’au talon KER — de-la plante. du. pied, depuis le. =- talon jusqu’au bout des ongles....... », I> 1 € CR E r uis le se... DESCRIPT. Tête assez courte et large ; yeux petits et saillans , avec l'iris d'un brun-jaunâtre ; oreil- les de forme presque triangulaire. Pelage très- doux au toucher, généralement d’un gris-brun, composé de deux sortes de poils, dont les uns, fort longs, sont gris à leur base et noirâtres au bout , et recouvrent d’autres poils plus courts, plus laineux, d’un brun-plombé ; une teinte jaune pâle s'étendant sur les flancs et sur les pieds; tour de la bouche, gorge, poitrine et ventre blanchâtres ; quatre mamelles, deux ven- trales et deux inguinales, HABIT. Il se creuse, en société, des terriers assez profonds, à une ou plusieurs entrées, dans les lieux couverts de broussailles et abondans en plantes, T! dort le jour, les yeux ouverts, comme le liè- vre, et ne recherche sa nourriture que la nuir. En hiver il pratique sur le gazon, par-dessous -la neige, de petites galeries, afin de se procurer sa subsistance, qui consiste en graminées, en _ feuilles er en rameaux ou en écorces tendres de plusieurs arbustes. Il ne se fait pas de provisions, comme le pika et l’ogotone ; aussi esr-1l'quel- quefois réduit à se nourrir de la fente des che- vaux ou des moutons : il s'accouple au printemps, dans le mois de mai. Sa femelle met bas cinq ou six petits, dont l’accroissement est prompt, mais qui naissent les yeux fermés, avec la peau nue et “noirâtre, Son sang est très-chaud (104 deg. de 1 Fahrenheit); aussi ne s’engourdit-il pas pendant | lhiver. re Le sulgan s’apprivoise facilement. PATRIE. Les landes de la T'artarie: Il est com- mun dans les montagnes qui avoisinent lés sour- seS du Rhyma et du Vy, et le long des deux rives du Volga, vers la partie supérieure de la Samara; auprès du Kinel et du Jaik, jusqu'à l'entrée des plaines salées er marécageuses. On “reils à ceux qui accompagnent ces: débris de nent, en général, à des espèces qui existent act! MAMMALOGIE. t e { ne le trouve pas au-delà de Oby, ni au-delà du s 5°. degré de latitude septentrionale (1). LXXXXVII. GENRE. CABIAT, hydrochærus , Briss. Erxleb. Cuv. Géof. Thig: | | Hydrocharis , Scopoli. Sus , Linn. Cavia; Linn. Pall. Gmel. ; CARACT. Formule dentaire : incisiv. + caninés CRE naine? TP , OIAITES TR: ms le 0 N OÙ i i Incisives très-fortes ; les supérieures marquées d'un sillon longitudinal sur leur face antez rieure. 141 ~ Molaires composées. de lames Emailleuses ÿ lt dernière, au fond de la bouche, tant en haut qu’en bas, étant aussi grande que les trois PET mières ensemble et formée d’une douzaine 4° lames obliques, mais parallèles entr'elles. Les antérieures présentant deux ou trois lames fout- ' chues sur le bord externe dans la mâchoire d'en haut, et sur le bord interne dans la mâcholfé d'en bas. 3: Tête forte ; museau renflé. Yeux assez grands. OO (1) Le lièvre tapéti avoit été placé à tort dans ca genre, sous la seule considération erronée, qu'il man” quoit de queue totalement. K Une tête de rongeur, trouvée dans les brèches fol ges osseuses de la Corse, a été rapportée par M. Cuvier à une espèce de pika très-semblable à celle du p! ; alpin, en ce que le crâne est semblablement aplati ; | les orbites ont la même direction en en-haut et non de côté comme chez les lièvres ; qu’il existe deux appel F ces en forme de crochets, placées ,Fune à la base ante” rieure de larcade zygomatique , et Pautre plus jongu£? située en arrière et continuant cette arcade. Les seules d f- férences notables consistent en ce que l'orbite du foss! f est plus grand , et le crochet de la base antérieure son arcade zygomatique plus saillant que dans le vivant La même brèche rouge , contenant des 77 pixa Corse , se retrouve sur plusieurs points des bords dela Méditerranée , et notamment à Gibraltar, à Cette, ” Antibes , à Nice et à Cérigo. Ces ossemens appartien” selle” ment et qui sont particulières aux ordres des rongeur* j: des ruminans. Ils sont mêlés de coquilles dont les espece sont également vivantes. s - Tous ces dépôts sont à un niveau très-élevé ay-desst} de celui de la Méditerranée,” | EE que | CESR es dm. Le Pre RE et RE Oreilles arrondies, médiocres. Pieds de devant à quatre doigts ; ceux de der- fière à trois seulement , tous munis d'ongles forts et obtus, et réunis entr’eux par des mem- ranes. | Queue nulle. l Douze mamelles pectorales ou ventrales. Poils rares et grossiers. Pybara, | | : (Encycl. pl. 66. fig. 2.) Capy-bara brasilien- 569°, Esp. CABIAI CAPYBARE , kydrochærus ca- sibus , Margr. Bras, pag. 230. cum figur: — Jonsr, Pison, Rai. — Capivard ; Froger, Voyag. ‘Pag. 123.— Cochon d’eau, Desmarchais, Voyag. ` tom, 3. pag. 298.—Sus maximus palustris , Bar- rère, Franc, Equinox. pag, 160.—Hippopotamus acaudatus, Hill. anim. pag. $69.— Le cabiai hydrochærus ; Briss. Regn. anim. pag. 117.nN. 1, — Cabiai, Buff. tom. 12. pag, 384. pl. 49. — Sus hydrochærus, Linn. Syst. nat. édit, 12. — Cavia capybara, Gmel. Bodd. — Schreb.. tab. 174. — Hydrochærus capybara y Erxleb.—Capy- goua, d'Azara, Ess, sur PHist. nat. des quadr. du Paraguay, tom. 2, pag. 12, ; | Can. ESSENT, Pelage brun-roussâtre foncé en des- Sus ; fauve en dessous. $ Dimens, Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. Suré en ligne droite depuis le bout du Museau jusqu’à l'anus ..... MO É. 2 N — dela tête, depuis le bout du mu- : EON jusqu'à l'OCCIPUE meesme es em 5 8 = PACE OTNES ture tee» pe 24 TS ar … — de l’avantbras, depuis le coude PR DoiSnets. ee der re aam O 6 —— depuis le poignet jusqu'au bout -` ` es ongle: ol EN PR M TE 0 M # 2: “à TT de lajambe , depuis le genou jus- x étalon... …. ut MERS ie ~ depuis le talon jusqu’au bout des —— TER ARS PR Pr PR a 39 HG TL Descripr. Tête grosse, longue, aplatie sur les côtés, le museau ayant beaucoup plus d'épaisseur que de largeur ; nez rond, de couleur cendrée- noirâtre, avec les ouvertures des narines éloi- gnées l’une de l’autre et presque rondes ; yeux grands, saillans:et noirs ; oteillés courtes, arron- dies, droites, nues, échancrées à l’extrémité, er de même couleur que le nez; cou gros et court ; corps épais ; croupe ravalée ; jambes Courtes 4 pieds de derrière presque plantigrades ; doigts palmés; le second de ceux des pieds-de devant étant le plus gros er le plus avancé , le premier MAMMALOGIE. Fe. 535. et le troisième étant moins gros et placés un peu en arrière, le quatrième le plus petit er le plus rentré de tous; doigts des pieds de derrière à proportion plus forts que ceux de devant, celui sdu milieu étant le plus grand et ceux des côtés moins avancés, tous étant munis d'ongles plats er noïrâtres : un petit tubercule à l'endroit de la queue. Poils rares et semblables à des soies de cochon , mais plus fins ; ceux du dessus de la tête et du corps, et de la face externe des jambes, noirs dans la plus grande partie de leur longueur, depuis leur origine, annelés de fauve ensuite et noirs à la pointe ; ceux du tour des yeux, du des- sous de la tête et du corps, et de la face interne des quatre membres, fauves dans toute leur - étendue ; soies des moustaches de couleur noire ; poils du dos les plus grands de tous et longs d'environ deux pouces et demi. HABIT, Il nage et plonge avec facilité, mais il court mal. Sa nourtiture consiste en végétaux. Il vit en petites familles et ne sort guère de sa retraite que pendant la nuit. La femelle produir, à chaque portée, communément de quatre à huit petits , qu’elle dépose sur une espèce de cou- che préparée avec des herbes sèches, Sa chair est tendre et de bon goùr. Il s'apprivoise facilement. PATRIE. Les contrées situées sur les bords des grands fleuves de l'Amérique méridionale ; et notamment au Brésil, à la Guyane et au Pa- aS (sh entrées 2e LXXXXVIII. GENLE COBAYE, cavia, Erxleb. Gmel. Bodd. Cav. Geof. Illig. (1) Dans la 2°, édition du Nouveau Dictionnaire d' His- toire naturelle , nous avions , d'apres M. Géoffroy , donné le nom de Cabiai éléphantipède à un animak de la collec- tion du Muséum, qui présentoit en eflet le même nom- bre de doigts que le cabiai proprement dit; mais les on- gles de ces doigts étoient seulement plus gros propor- tionnellement. : : La peau étoit évidemment celle d’un fœtus. ow d'un animal très-jeune, Elle étoit d’un beau brun et marquée ‘ de lignes longitudinales , blanches et intérrompues, La tête osseuse n'existoit pas , et l'on avoit donné à fa pat- tie de la peau qui y correspondoit, là forme générale de lá tête du cabiai. i | On-a reconnu assez récemment que ce ire RE ide bit avec s à cette dépouille EU ; AHi A EC Sa IVvree, Elle Sst; en effet, en tout semblable, pour les couleurs, à une z Paon mavracein = Ses 4 , $ , Rs so de tapir américain > rapportée par le capitaine Freycinet. à MAMMALOGIE: Cuniculus , Briss: Mus , Linn. Cobaya, Cuy. Anæma, Fréd. Cuv. CARACT, Formule dent. : incis. ž , canin. = molaires = = 20 | 4—4 Incisives supérieures ayant leur face antérieure sans sillon longitudinal ; les inférieures compri- méés et aiguës. Molaires composées, à couronne plate, pré- sentant chacune une lame émailleuse simple, er : une fourchue en dehors dans les supérieures, et en dedans dans les inférieures. Museau peu prolongé, comprimé. Yeux assez grands, saillans. Oreilles arrondies, médiocres. Pieds courts; les antérieurs à quatre doigts ; les postérieurs à crois seulement, non palmés. Queue nulle. Deux mamelles ventrales seulemenr. 570°. Esp. COBAYE COCHON D'INDE, cavia cobaya. | ( Encycl. pl. 66. fig. 1.) Aperea brasiliensibus, Margr, Brasil. — Pison, — Cuniculus brasilien- sis, Briss. Regn. anim. pag. 149. n. 8.—Cavia aperea , Erxleb. Gmel. Bodd.—-Aperea , d Azara, Essai sur l'Hist. nat. des quadr. du Paraguay , tom. 2. pag. 6. Cavia cobaya brasiliensibus, Margr. Brasil. pag. 224. cum fig. — Porcellus indicus , Jons- ton. — Cavia cobaya , Pison. — Mus seu cu- niculus americanus et guineensis , Rai, Syn. quad. pag. 223. — Mus brasiliensis, Linn, Mus. Adol. Frederic. — Lapin des Indes, cuniculas in- dicus , Briss. Regn. anim. pag. 146. n. 7. — Mus orcellus, Linn. Syst. nat. édit. 12,— Cochon d'Inde, Buf. Hist. nat. tom, 8. pl. 1. — Cavia cobaya, Gmel. Erxl. Bodd.—Schreb. tab. 173. CAR. ESSENT, Pelage d’un gris roussåtre ( aperea = ou race sauvage), ou varié de noir, de fauve et de blanc par grandes taches (cochon d'Inde ou race domestique ), DIMENS, ( De Papéréa.) Longueur totale pied. pouc lig. du corps et de la tête gi a ORONT 2 6 I » ? pied. pouc. lig- Hauteur du train de derrière....:. », 3 3 — du train de devant RAS cotée II Longueur de la tête., depuis le bout du museau jusqu’à L'occiput ......... 2 — des oreilles... — de l'avantbras, depuis le coude jusqu’au poignet — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles... | ES — de la jambe , depuis le genou jus- qu'autalon ........ 5 n 2 11 Ł0 — depuis le talon jusqu’au bout des ongles ..... ru els ONE À DESCRIPT, Corps court et trapi; cou si pie qu'on ne le distingue pas du corps; oreilles plus larges que hautes, droites, nues, transparentes» cachées en grande partie par les poils du dep de la tête; yeux ronds, gros et saillans. pors lisses, durs, variant dans les divers indivi” dus, étant entièrement blancs dans les uns 7° marqués de taches noires ou fauves sur un #0” blanc, dans les autres. (Cochon d’Inde.) - Pelage d’un gris-roussätre de lièvre en desst et blanchâtre en dessous. (Apéréa. ) A Nota. D’Azara rapporte qu’on luia dit qu'il existe des apéréas albinos ou tout-à-fait blancs. HABIT. (Aperea.) Il habite les lieux remplis € ronces et de broussailles, sans entrer dans p bois et sans former de terrier. Il mange 4° plantes de toute espèce et même de la viande, € ne recherche sa nourriture que pendant la natt Sa voix est.en tout semblable à celle du cocho? d'Inde. Il ne fair qu'une portée par an, ef assure que cette portée mest composée que ou de deux petits. (D”Axzara.) ` (Cochon d’ Inde.) Acclimaté dans les contre méridionales et tempérées de l'Europe, cet ye mal multiplie prodigieusement. D'un E e ment précoce et très-chaud , il peut pro A cinq Ou six semaines après sa naissance, er | 2 a vu dés femelles mettre bas à deux mois d25° : _elles ne portent que trois semaines, n'allaitér _ leurs petits que pendant douze ou quinze jour À _‘reprennent le måle, er les chassent au plus pe trois semaines après avoir mis bas, Les premi? res portées ne sont que de quatre ou cing pese? les autres, de sept ou huit , er quelqueto!s dix ou onze. | E ri qun Le cochon d'Inde mange routes sortes d pe bes, de fruits et de racines. Le son, er le pain, lui conviennent, et il a un gout 24 qué pour le persil. Quoiqu'il ne boive Ja tue A a re) hapit il urine beaucoup. Son grognement est i ie Le MAMMALOGRE. #3 St semblable à celui d'un petit cochon de lait; lorsqu'il se livre aux plaisirs de l'amour, il fait entendre un petit murmure, et lorsqu'on € contrarie , il pousse des cris fort aigus. En general, c’est un animal d’un naturel doux et docile | mais-il est sans aucune intelligence, et incapable de s'attacher à son maître. ATRIE, Le Brésil, le Paraguay, où l’Apérea a sie observé par les voyageurs. Le cochon d'Inde a etè transporté par les Européens dans toutes les contrées chaudes et tempérées de la terre où i's Se sont établis. On le désigne quelquefois à tort Sous le nom de cochon de Guinée. P LXXXXIXE GENRE. AGOUTI, dasyprocta, Illig. Mus , Rai, Linn. Cuniculus , Briss. ; | Cavia ; Erxieb. Gmel. Bodd. 5 Chloromys , Fréd. Cuv. Platypyga , Illig. | ` 4 . LC] e LA 7 ent Can, Formule dentaire : incis. 2 A ES Lt | o—o molaires = — 14. ae Incisives supérieures aplaties en avant, avec leur tranchant en biseau ; les inférieures aiguës, Comprimées sur les côtés et arrondies en devant. Molaires à couronne ovale „aplatie et presque lisse ; les supérieures échancrées en dehors, et les inférieures échancrées à la face interne. Tête assez alongée ; front aplati ; museau assez gros, Yeux gros et saillans, Oreilles médiocres et arrondies, ou fort alon- ES, 2 : | Pattes gtêles et sèches; les antérieures ayant Quatre doigts distincts, et un tubercule court et tenflé en place de pouce; les postérieures: plus longues que celles de devant, n'ayant que trois doigts munis d'ongles très-forts ; plante nué er et calleuse: ` ` Tee Queue presque nulle ou très-courte. Mamelles en nombre variable, selon les es- Er pèces. Poils plus ou moins durs au toucher. Estomac simple ; cœcum très-développé, mais moins que celui des lièvres, des habitudes naturelles très-analogues à celles des lapins. si i PATRIE. L'Amérique méridionale. s71°. Esp. AGOUTI ACUTI , dasyprocta acuti. (Encycl. pl. 65 , fig. 4, par erreur sous le nom d'akouchi.) Acuti, Jean de Laët , Hist du Nou- veau-Monde, pag. ș 5 1. — Marcgraves Brasil. , pag. 224. cum fig. —Jonst, Quadr. tab, 63.— Pison, Ind. pag. 102. — Mus sylvestris- ameri- canus, Rai, Syn. quadr. pag. 226.— Cuñiculus americanus , Séba, Thes. 1. tab. 41. fig. 2. — Briss. Regn. anim. pag. 143. n. 3.— Agouti y Buff. tom. 8. pl. ço. — Cavia aguti, Erxleb. Bodd. Gmel. — Schreb. tab. 172. | CAR. ESSENT., Pelage brun , piqueté de jaune ou de roussatre ;croupe rousse ; point de poils plus longs que les autres sur le dessus et le derrière de la tête ; oreilles courtes; queue trés-courte ; douze mamelles. Dimexs. Longueur totale du corps et de piéd. pouc. lig. la etenin: PRES ER LT EAST CE PA MES dd 2 = dela tetek sf ts ciseri res SELS 276 A OPA Sn 6 din ue Sara DE) 0 Hauteur du train de devant. .... és = Del; — du train de derrière...... za LO #5 5,0 Longueur du tubercule dela queue... » » 8 DESCRIPT. Tête assez semblable à celie du lapin, mais plus étroite ; museau très-arqué ; lèvre su- -périeure fendue ; oreilles nues, arrondies ; yeux grands; mâchoire inférieure très-coutte; jam- vemens. Pelage d'une teinte généralement ver- dâtre, qui résulte du mélange des anneaux alter- nativement bruns ou noirs et janes quui sont sur les poils des différentes parties du corps ; le jaune dominant cependant sur le cou, la. poi- trine, le ventre et la croupe, qui de plus a une nuance de toux assez vive ; pattes de la couleur des épaules et du dos. Poils de la croupe ayant près de quatre pouces de longueur, tandis. que les autres n’en ont qu'un ; moustaches et pieds noirs ; ongles gros ; douze mamelles. ~ . « r 5 HABIT. L’agouti vit en troupes composées d’une _ vingtaine d'individus. Sa démarche et ses allu- tient dans les bois, ne se creuse point de ter- riers, mais se gîte dans les creux des vieux ar- bres pourris. Il vit de fruits, de racines, et ne dédaigne pas la viande et le poisson, Son cri est un sifflement, Sa femelle fait de trois-å six pe- tits par portée , et il y a lieu de croire, suivant Lz HABIT. Animaux timides et nocturnes ; ayant bes très-minces ; queue très-courte et sans Mou- res sont très-semblables à celles du lapin. Il se - Sonnini, qu'elle met bas plusieurs fois dans 358 ; . l'année, Cet animal, d'un naturel fort doux, S'apprivoise très-facilement, Sa chair est blan- che, et participe également du fumet du lapin et de celui du lièvre. PATRIE. Tiès-commun À la Guyane et au Brésil, ainsi qu'à Sainte-Lucie, Plus rare dans les autres Antilles er au Paraguay. 572°. Esp.* AGOUTI HUPPÉ, dasyprocta cristata. ( Non figuré dans l'Encyclop.) Agouti, Cuv. Ménag. nation. pl. z de la 5°, livrais. — Cavia huppé, Geof. Coll, du Mus, — Agouti à crête, Fréd. Cuv. Dicr. des sc. nat, tom. 6. pag. 20. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre , piqueté de roux ; ~ poils de l’occiput très-alongés , et formant une sorte de crête; poils de la croupe aussi très-longs ; ventre brun; oreilles courtes ; queue très-courte, DIMENS. Taille de l'espèce précédente. Descripr. Museau plus droit que celui de agouti proprement dit; nez presque relevé. Poils très- longs, très-roides, annelés de noir et de roux, la première couleur dominant à cause du peu de largeur des anneaux que forme la secon le ; -des- ‘sus de la tête et du cou, extrémité des membres d’un noir presque pur ; poils de l’occiput roides , se relevant et convergeant entr'eux, de manière à former une sorte de crinière qui se prolonge un peu sur le cou ; poils de la croupe très-longs, dépassant le corps en arrière , tout noirs, à l’ex- ception d'un ou deux anneaux fauves qui les terminent; queue aussi courte que celle de la- gouti; six mamelles. Hasit. Inconnues. Deux individus qui ont vécu en captivité au Muséum, étolent d’un caractère indocile et très-inquiet. Ils cherchoient à mordre loisqu'on vouloit les toucher, er relevoient les poils de leur corps, lorsqu'ils étoient irrités, PATRIE. Surinam, | Fa Esp. AGOUTI AKOUCHI, dasyprocta acus- chy. (Non figuré dans Encycl. ) Cuniculus minor caudatus olivaceus ,'acouchy , Barrère, Fr. equi- nox. pl. 153.— Acouchy, Baff. Hist. nat. tom. 15, pag. 158. — Ejusd. Suppl. tom. 3. pl. 36.— Cavia acouchy , Erxleb.—Cavia acuschy, Gmel. — Schreb, tab. 171. B. CAR.. ESSENT. Pelage brun, piqueté de fauve ; Fee notrdtre ; ventre roux ; point de crête der- riere la tete; oreilles courtes ; queue mince et un peu aiongee; six mamelles, MAMMALOGIE. | Dimens. Longueur totale de la tête et du pied pouc- corps.. er RE: — delaquene.,.............,. 9. À . Hauteur du train de devant » JO — ‘du train de derrière ....,,:.... 1 © DESCRIPT. Poils du dos plus longs, plus doux : plus fins que dans l’agout1 proprement ae couleur olivatre; croupe presque noire. Pal . 6 16 £ é couvertes de poils ras , alternativement ani j de fauve et de noir; ventre d’un assez beau ci A queue mince et du double plus longue que ce de l'agouri, HABIT. Ilvir dans les bois, comme l’agouti, son espèce est moins nombreuse. mais ; ; s PATRIE. Les Guyanes française et hollandaise. Le iles de Sainte-Lucie et de la Grenade. 74°. Esp. AGOUTI DES PATAGONS, dasypo patachonica. (Non figuré dans l'Encycl.) Lièvres du g Désiré, John Narborough, Voyages to ! La streights of Magellan, pag. 33. — Lièvre de terre des Paragons, Byron, Voyag. trad. frang tom. 1. pag. 23. — Lièvre, Wood, Voyag. Cor plece, de Damper, tom. 5. pag. 167. — Patag?” nian cavy , Penn. Quadr: tab. 39.— Bodd 7 Cavia patachonica, Shaw, Gen. zool. vol. 1" parf. 1. pag. 226. tab, 165, — Lièvre pamp®? d'Azara, Essai sur l'Hist. nat, des quadr. du pe raguay, trad. franç. tom, 2. pag. 51. — De Note sur un mammifère peu connu, de l'oréré des rongeurs, Journ. de phys. 1819. tom. 3? _ pag. 205. | CAR, ESSENT, Pelage gris-fauve piqueté sur le dos et passant insensiblement au noir sur la croup? blanc sur les fesses et sous le ventre , fauve sur “ côtes ; oreilles longues ; queue très courte ; quati? mamelles, DIMENS. Long. totale depuis le bout du pied. pouc- K museau jusqu’à l'extrémité de la queue. 2 ; e a ESE A a VS ES OAE Ni Hauteur du train de devant. ....... — du train de derrière Longueur du tarse du pied de der-. rière 6 4 6 22 3 DR A r e eera a r a a >» DESCRIPT. Formes générales du corps des agot tis; tête semblable à celle du lièvre, quo!” x RG} . j LES 347 paroissant plus comprimée sur les côtés ; za choire supérieure beaucoup plus haute que larg Ê RTE. A a et ayant des moustaches longues et noires ; qu . > ‘1, il \ la pau” ques poils au-dessus de œil ; des cils à fe EX PES x as pière supérieure ; bouche semblable à celle x cochon d'Inde , Mais ayant les incisives d'en haut Plus étroites que celles d'en bas; œil grand ; na- ‘Ines coupées dans un même plan, et séparées entr elles par une rainure ; oreille élevée de trois Pouce un tiers, et ayant deux pouces dans sa plus grande largeur, peu aiguë à la pointe, où elle a des poils qui l’excèdent de six lignes ; pieds longs et minces; quatre doigts à ceux de devant, dont € plus grand a quatorze lignes, y compris lon- €; les trois de derrière plus longs que ceux de evant, avec les ongles propres à fouiller la terre, Queue très-courte, sans poils, grosse, are comme un morceau de bois, sans mouve- ment, cylindrique ou tronquée , et un peu cour- ĉe vers le haur. Pelage assez doux, présentant es couleurs disposées à peu près comme celles des ruminans du genre des cerfs, d’un gris teint de fauve et piqueté de blanchâtre, comme celui du lièvre lest de jaunâtre , sur la tête, les épaules et le dos; cette teinte générale s’obscurcissanr postérieurement et se terminant par une ligne courbe fort tranchée sur la croupe ; dans certe partie, elle est d’un brun plus ou moins noir, selon les individus. Ligne dorsale n'étant point Marquée par une nuance plus foncée, ainsi que cela existe dans beaucoup de mammifères; cha- cun des poils du dos étant d’un gris-châtain dans a plus grande partie de sa longueur, et pré- sentant ensuite un anneau gris-brun, puis un anneau d’un blanc-jaunâtre clair, et enfin Sa pointe, très-effilée, étant brune; l’éten- ue plus où moins grande, des anneaux gris- tuns et blanchâtres , et de la pointe brune, dé- étminant la couleur plus ou moins foncée des fférentes parcies du pelage ; les anneaux blancs Le t Étant fort apparens et bien détachés sur le dos, 201 donnant la teinte piquerée qu'on y remar- que ; er, ces mêmes anneaux diminuant insensi- ement d’érendue jusque vers la croupe, où ils trouvent fort réduits, lebrun-noirâtre devenant ominant sur cette région, Point de bourre ser- ree er rapprochée de la peau, comme on en ob- serve dans les lièvres, les loutres , les castors et Plusieurs autres espèces d'animaux ; mais les Brands poils recouvrant des poils plus petits assez rares, et absolament semblables pat leur nature ermême par leurs couleurs, Joues fauves, Sar cha- que flanc, une bande d’un fauve assez pur et d'un pouce et demi de largeur, se fondant d’une part avec Ja couleur grise du dessus du corps, et de l’autre étant nettement séparée de la couleur blanche des parties inférieures ; ceux des poils de cetre bande qui se trouvent dans la partie la S { mr es MAMMALOGIE. a 359 plus rapprochée du ventre, étant d'un fauve uni- forme dans toute leur longueur , tandis que ceux qui se confondent avec les poils du dos , Ont du gris à leur base, et sont marqués d'un grand anneau fauve-blanchätre près de leur pointe, Face supérieure et antérieure des membres de devant , également fauve. Epaules présentant la même couleur, mais avecun mélange de gris;er le gris pur se trouvant à la base de tous les poils qui couvrent ces parties ; extrémité des pattes cou- verte en avant de poils très-courts et roides , variés de noirâtre et de blanc sale par parties éga- les; sa face externe fauve ét l’interne blanche. Dessous de la tête et du cou, ventre et face in- terne des cuisses, blancs ; une bande de la même couleur, située entre le dos et la cuisse, et au- dessus du pli des aines; contournant éxactement en demi-cercle la couleur foncée -des lombes: Oreilles brunes en dehors et blanches en de- dans. : Mâle ne différant pas de la femelle, n'ayant pas de scrotum ni de testicules apparens ; le membre dans l'état ordinaire, dirigé en ar- rière. Quatre mamelles dans les deux sexes ; la première paire ventrale, éloignée de la seconde, qui est inguinale de trois pouces et demi en- viron, HABIT. Les animaux de cette espèce vivent dans les pampas ou grandes plaines sans bois, et vont ordinairement par paires. Ils ne paroissent pas fouir la terre et se tiennent au gîte couchés à la manière des cerfs. Pris jeunes, ils s’apprivoisent facilement et mangent de tout; leur cri est élevé er aigu. C'est vers le mois d'avril que la femelle met bas deux petits z qu'elle dépose , dit-on, dans des terriers de viscaches, On ne sait si elle fait plusieurs portées dans l’année, La chair blanche de ces animaux est d'un assez bon goùr, Leur fourrure est employée pour faire des tapis de pied fort chauds et d’un coup d'œil très-agréable (1). \ Sos matt) (1) Dans la note que nous avons insérée au Journal de Physique, nous avons prouvé l'existence de cette eg- pèce , qui n'étoit pas admise par les naturalistes ont écrit le plus récemment. Nous l'avons placée dans le genre Agouri à cause des caractères extérieurs qu'elle présente , AS nous ne nous dissimulons Pas qu'elle ry restera irrévocablement fixée que lorsqu'on aura reconnu que son système dentaire est le Même que celui des agoutis. Si, Sous ce rapport, il existoit des différences assez tranchées pour autoriser l'établissement d’un nou- sau genre „nous proposèrions de lui donner le nom de Zza ' 360 PATRIE., Les contrées de l'Amérique méridio- nale , situées sur les bords de l'Océan atlantique, Dolichotis , qui fait allusion à la longueur des oreilles de cet animal, caractère que l’on n’a encore remarqué dans aucun rongeur de la famille des cabiais. Nous croyons devoirtraiterici sous forme d’appendice au genre Agouti , l'histoire naturelle d’un quadrupède américain , dont les voyageurs ont fait mention, mais qu'on n’a jamais eu occasion de voir en Europe. Cet animal porte le nom de VISCACHE ou VISCAQUE,, viscacha , Nieremberg, Hist. nat. pag. 161. — Les viscachos , Feuillée , Observ. 3 PaBr 32, — Vizcacha, seu alia species cuniculorum, Laët. Americ. pag. 407. — Lepus viscaccia, Molina, Hist. nat. du Chili, pag. 272. — Gmel. — La viscache, d Azara, Essai sur be. nat. des Quadr. du Parag., trad. franc. tom. 2. pag. 41. Cet animal , auquel nous rapportons une assez bonne figure faite par le P. Feuillée , dans unmanuscrit de ce na- turaliste que possède M. Huzard , membre de l'Institut de France, nous paroït intermédiaire aux lièvres. et aux agoutis. Ila les oreilles presqu’aussi longues et le corps trapu et arqué des premiers, et le nombre de ses doigts, qui est de quatre aux pieds de devant et de trois seule- ment à ceux de derrière, est exactement le même que dans les derniers. Un autre caractère qui lui est pro- pre et qui ne se remarque ni dans les agoutis ni dans les lièvres, c'est la longueur de sa queue qui est relevée en dessus. D'Azara est l’auteur qui en a fait la meilleure des- cription. Nous ailons nous borner à en donner ici un extrait. La viscache a trente pouces de longueur totale , me- surée depuis le bout du museau jusqu’à l'extrémité de la queue, et cette dernière a huit pouces deux lignes. La hauteur du train de devant est de dix pouces trois li- gnes, et celie du train de derrière de quatorze pouces trois lignes. La tête est très-grosse , plane en dessus et si joufllue , que la mâchoire saille de neuf lignes au-delà de l'œil ; le museau est t'ès-obtus et velu. Les narines _ sont étroites et distantes de six lignes en haut et d’un pouce en bas. L'œil a neuf lignes dans son plus grand diamètre. Les oreilles sont longues de deux pouces et larges de deux pouces un tiers; elles sont droites, el- Eotiques, un peu aiguës ét distantes entr'elles de deux pouces six lignes. Du museau au grand angle lacrymal, ilya le même éloignement , et du même point, jus- qu’à Porigine de l’oreille , on mesure quatre pouces six ignes. Le cou et le corps sont très-gros; la circonfé- rence du dernier est de dix-neuf pouces neuf lignes ; la queue, qui a trois pouces de circonférence à sa base , est ronde et velue dans toute son étendue , à l'exception d'un pouce et un tiers , vetssapointe, quisont sans poils. Les pieds de devant ont quatre doigts séparés, à peu pres d’une égale grosseur et longs de neuf lignes, avec un ongle de trois ligues , aigu , épais et propre à fouir. es e de derrière n’ont que trois doigts séparés, 3 n Sir al í ‘ i dont celui du milieu a dix-huit lignes avec un ongle long de six lignes ramidal „ġe Six ignes , pyramidal , droitet aigu; les autres doigts sont plus courts dé ney 3 A i euf lignes. Dans le côté interne ? IOIEL è i H 3 > t Sous, Dess poe ya une glande considérable, yrna AE eii jfnbie 5 aiz Š garnie de poils notablement plus gros et plus forts que ` table agouti proprement dit, sur le climat duquelo MAMMALOGIE. W [a au sud de Buenos-Ayres, er tout le long a , . € terre des Paragons. D’Azara dir que cette esp LIST ANSE et le sr les soies du cochon. L'animal est plantigrade ; dessous de son pied a en tout cinq pouces. Le poil est long et doux comme celui du lièvre; lus n’est celui de la face supérieure de la queue qui est p 4 long et plus roide que celui des côtés; ce qui fait P roître cette queue comme comprimée. nc AO L'extrémité du museau est obscure ; les côtes C~. og tête sont très-noirs et extrêmement recouverts de Les longues, dures , plus fortes que celles du porc: GR qui représentent les moustaches ont jusqu'à sept Fa de long ; une bande blanchâtre , large de près d’un pose part de l’extrémité du museau de chaque côté, €t gor entre les moustaches et l'œil, jusque derrière Ce 2 nier ; l'œil est entouré de brun ; tout le reste du lage est un mélange d’obscur et de blanchâtre» P qu'ilest formé de deux espèces de poils, les uns m ment blanchâtres et les autres plus longs et noirs»? ji une racine blanchâtre ; le dessus de la queue dans "3 espace de deux pouces et demi, depuis son origiié” une nuance obscure; les côtés sont d’un brun clairs dessous de la tête est blanchâtre , le dessous du caa un peu plus foncé, et tout le reste du dessous l'animal et l’intérieur des quatre jambes sont blanes. La femelle a les couleurs du mâle , mais un peu P f chires. Elle a un clitoris long de six lignes et de form conique. D’Azara n'indique pas le nombre des mamet qu'il n'a pas aperçues. dé La description que nous venons de rapporter $S% corde avec la figure manuscrite du Père Feuillée , ape nous avons parlé plus haut, à cela près que, dans Er dernière, la queue paroît avoir plus de longueur zie d'Azara men donne à celle de son viscache , €t 9 l'extrémité en est garnie de poils comme la base. - Il n’est presque pas douteux que cette viscaché soit le type d’un nouveau genre à établir, dans le il faudra peut-être ramener le amster chincilla, qui Paie être la wiscache du Pérou de Ulloa, et il est encore Eu possible que la viscache de Feuillée soit une espèce tincte de celle de d’Azara. SA es Quoi qu'il en soit, cette dernière se trouve au Pea et au Chili, et non au Paraguay. Elle se creuse des t? à riers qui renferment beaucoup d'individus et qui ont ge infinité de galeries. Ces terriers occupent un espri circulaire dont le diamètre est quelquefois de cingunt pieds, et la surface percée d’autant d'ouvertures.. pr animal est nocturne; il fait des provisions de diedi sortes de végétaux; sa démarche est assez vive, €f jiz court pas par petits sauts comme les lièyres et les ide pins. Sa chair est blanche , tendre, mais d'un assez M vais goût , surtout dans certaines saisons de l’année” ben Quelques: naturalistes et entr'autres Klein, Erxle is et Boddaert ont introduit, d’après Catesby, dans le classifications des mammifères, une espèce distincte i, lièvre sous le nom de cavia leporina et de cavia bior. . > . . a + m 7 eri” qui n'est, ainsi que le remarque M. Cuvier, qu nn dre 4 si ce trompé le duc de Richemont qui le donna à per que Catesby. Gmelin ne considéroit ce capia leporina comme une variété de son cavia agutt« ; : ; . : qe mê Le cuniculus americanus de ‘Brisson, établi SUr-t ec cms e mm pe MAMMALOGIE. = est très-commune entre le 34%. et le 35°. degré de latitude méridionale. Narborough, Wood et yton l'ont trouvée très-abondante au port Dé- sire, situé par le 47°. degré 48 minutes, et au Port Saint-Julien, sous le 50°, degré. < C°. GENRE. PACA, cœlogenus ; Fréd. Cuv. Cavia , Klein, Linn. Erxl. Bodd. Geoff. Mus , Rai. | Cuniculus , Briss. € ælogonys > Hig: 2 2? GEen? EE mol, #23 — 20. = HET Caracr. Formule dentaire : incis. ?, can. °= Incisives très-fortes ; les supérieures aplaties en devant et tronguées obliquement en biseau ; les inférieures très-lésèrement comprimées laté- ralement er arrondies sur leur face antérieure. Molaires à racines distinctes des couronnes, d’abord tuberculeuses , puis dévenant planes par lusage, et offrant alors des replis d'émail plus Où moins compliqués dans leur intérieur : celles d'en haut à peu près égales entr'elles pour la grandeur ; celles d'en bas diminuant graduelie- ment de la dernière à la première. Tére assez grosse ; museau large, Yeux assez grands, à prunelle ronde, Oreilles moyennes, arrondies. TRE figure de Séba et rapporté par Gmelin, comme ya- Heré de Pagouti proprement dit, n’en diffère en effet aucune manière. : € Piloris est un animal que Rochefort indique et figure assez mal dans son Histoire des Anrilles. Ilse trouve a Martinique, y creuse des terriers et répand une peur de musc très-forte. ll est un peu moins gros qu'un Apin; sa queue est courte et cylindrique ; son pelage est Doir ou tanné en dessus et blanc en dessous. Tous nos Siorts pour nous procurer cet animal ont été jusqu’à Présent inutiles. Pennant en a fait un cavia, et Erxleben a rapporté avec doute àu même gente. Un rongeurenvoyé des Antilles récemment au Muséum ‘histoire naturelle par M. Plée , sous le nom de Piforis, est un vrai rat à longue queue nue et écailleuse, de la taille du Surmulot, Il est d’un beau noir, à l'exception du menton, de la gorge et de la base de la queué, qui Sont d'un blanc pur. S Le cavia capensis de Pallas, d'’Erxleben et de Boddaert S€ rapporte au DAMAN DU Cap. Une espèce nouvelle d’agouti à été établie par le Prince Maximilien de Neuwied , sous le nom de cavia ru- Pestris, Nous ne la connoissons pas, Narines ouvertes transversalement au mu- seau. | Bouche pourvue d'abajoues ; langue douce. Peau des joues se repliant sous lesarcades zygo- matiques, qui sont très-saillantes , et y formant une espèce de poche, ouverte en dehors et par en bas. a PE As : i Cinq doigts à tous Les pieds; linterne et lex- terne de ceux de derrière étant très-petits et comme rudimentaires; ongles coniques, Épais et forts, propres à fouir. Queue remplacée par un tubercule nu. Mamelles au nombre de quatre ; deux pecto- rales et deux inguinales, 7 Poils courts, assez rares et roides. HABIT. Animaux omnivores, fouisseurs, recher- chant les lieux humides et marécageux. PATRIE. L'Amérique méridionale. SAS Esp. PACA BRUN, cælogenus subniger. (Non figuré dans l'Encycl.) Paca brasilien- sibus; Marcgtav. Brasil. lib. 6. pag. 224. — Pison, Gesner , Rai. — Cottie , P. Maffée, Hisr. des Indes, pag. 70. — Jonston, de Quadr, pag. 111, tab. 63. > Pag ou paguè , Léry, Hist. d'un Voyag. au Brésil, pag. 138. — Coréal, Voyag. aux Indes occidentales. — Laëc, Hist. du Nou- veau-Monde, pag. 484.— Paca mâle, Buffon, Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. 35.— Schreb. tab. 171.— Pay, d'Azara, Essai sur l’hisr. nat. des quadr. du Parag. tom. 2. pag. 20. — Ourana où ak, Barrère, Franc. equin. — Paca, Fréd. Cuv. Ann. Mus. tom. 10. pag. 206. pl. 9. fig. 3 et 4. — Ejusd., Mam. lithog. 23°, livrais. (1). CAR, ESSENT. Pelage d'un brun-noirâtre ; marqué: sur chaque flanc dé quatre ou cinq bandes longitu- dinales de taches blanches ; tête osseuse , lisse , ayant les ‘arcades x ygomatiques. médiocrement 2 écartées. Se Dimens. (Mâle, selon M. Fréd. Cuvier.) pied. pouc. lig.. Z Longueur du-corps, mesurée depuis le bout du «nez. jusqu'à lorigine de la - queue ss see sssssssssrtenetre I , g J` — de la tête, depuis le bout du museau jusqu'à l’occiput ..,....,.... 9 € Hauteur aux épaules... e — au train-de derrière... XL 2 DESCRIPT, Poils courts et grossiers, surtout sur la 3 PaE aime EN E2 > Gmelin, pes s Vicq-d’Azyr: ch- fondent les deux espèces dè ce genre sous le seulnom de’ Cavia paca. La séparation des auteurs qui ont traité a Pupe a Pe NT Es 3 CE enr rt er de lautre à part, est due à M. Frédéric GYICLe r s 362 tête, d'un brun-terre-d’ombre sur toutes les par- ties supérieures du corps, excepté quatre ou cing rangées de taches, parallèles entr'elles, commen- çant aux épaules et se terminant aux fesses; ces taches étant très-rapprochées l’une de l'autre, surtout vers les extrémités, où les lignes sem- blent converger ; la rangée la plus voisine du ventre se confondant presque avec la couleur de cette partie, qui est blanche , ainsi que le dessous de la tête et du cou, et une portion de la face interne des membres; moustaches très-fortes ; ongles blanchâtres, CS HABIT. Il se nourrit de fruits et de racines dans létat sauvage, et peut y joindre, lorsqu'il est en captivité, de la viande et d’autres substances animales. Il se creuse des terriers dans le voisi- nage des bois et n’en sort que la nuit; sa pro- preté est extrême ; son naturel est brusque, etc. On n'a aucun renseignement sut Paccouplement, la durée de la gestation et le nombre de petits dans cette espèce. PATRIE. Le Brésil, la Guyane. Il est rare au Pa- raguay et dans les Antilles. ; 576. Esp. PACA FAUVE, cœlogenus fulvus. (Encycl. pl. 65. fig. 4.) Cuniculus paca , Briss. Regn. anim. pag. 145.— Frémin, Descripr. de Surinam, t. 3, p. 124. — Lachenaye-des-Bois, Dict. des anim, — Gronovius, Zoophylacium gronovianum, 1. pag, 4. n. 15.—Paca femelle, Buff, Hist. nat. tom. 10. pl. 43. — Cavia paca, Geoffr. Saint-Hilaire, Catal. pag. 167. — Paca fauve, cælogenus fuscus , Fréd. Cuv. Ann. Mus, tom. 10, pag. 207. pl. 9. fig. 2. CAR.ESSENT. Pelage fauve, marqué sur chaqueflanc de quatre ou cinq bandes longitudinales de taches blanches ; tête osseuse très - rugueuse, ayant les arcades 7ygomatiques très-larges et très-écariées. Dimexs. ( Jeune: femelle, d'après Dau- pied. pouc, lig. benton.) Longueur du corps entier, mesurée en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu'à l’anus........ — de Ja tête, depuis le bout du museau jusqu'à l’occiput........,... = des orelles 25e ser nee Pis dt . — de l’avantbras, depuis le coude Jusqu'au poignet. s. cs eepercesssoses — depuis le poignet jusqu'au bout MER RSI EEE —— dela jambe , depuis le genou jus- qu'au talon MR. A — depuis le talon jusqu’au bout des ongles, osa SAT S Nota. Ce paca ac viron, comme le CRC] se MAMMALOGIE. DESCRIPT. Pelage fauve-roussatre , marqué suf les flancs de lignes de taches blanches absolu- ment disposées comme celles du paca brun ; des- sous du corps d’un blanc-jaunâtre ; pattes ante- rieures brunes, les postérieures plus foncées. Nota. Jean Laët fait mention de pacas blancs; mais nous n'en-avons point Vu. Íl est probab que cet auteur parle d'individus attaqués de l4 maladie albine, qu’on ne pourroit rapporté avec certitude, plutôt à la première espèce q" la seconde, | HABIT. Mœurs semblables à celles du paca bit PATRIE. Cette espèce vient, en général, des M ` mes lieux que la précédente, Cependant il paroït qu'elle ne se trouve pas au Paraguay. Les imat- vidus qui font partie de la collection du Mu- séum d'histoire naturelle, ont été envoyés © _ Cayenne. CINQUIÈME ORDRE. ÉDENTÉS, edentata. CARACT. Point de dents incisives ni à. l’une n! à l’autre mâchoire ; tantôt des canines et des M07 laires; tantôt des molaires seulement; souvent point de dents du tout. Quatre extrémités terminées par un nombre variable de doigts armés de gros ongles, jam conformées en mains. Fosses orbitaire et temporale réunies. NOURRIT. Consistant en végétaux pour les uns» et en insectes ou en chair pour les autres. | HABIT. Animaux le plus souvent très-lents dan leurs mouvemens; les uns destinés à grimpe” _sur les arbres, les autres à fouir la terre; da tres à nager, etc. Parrie. L'Amérique méridionale, le midi 4° l'Afrique, les îles de l'archipel des Indes, la Now velle-Hollande. | PREMIÈRE TRIBU. TARDIGRADES, tardigrada. CARACT. Face courte. Des canines et des molaires, où des molai? seulement, ` £ Ongles très-longs er arqués. PATRIE, L'Amérique méridionale, l CI, GENRE. BRADYPE » bradypus , Linn, Erxleb. Bodd. Cuv. Geoff Iig, Tardigradus , Briss. Cholæpus, Iilig. C ; 2 fige D-r : IT — I åR. Formule dentaire : INCIS. ©, CANINES —— i dr à 1 4 molaires 44 — 18 PE SR Canines plus hautes que les molaires, pyrami- ales et assez aiguës, Molaires coniques dans le jeune âge, mais cylindriques , rases er à couronne creuse dans es adultes, = Tête petite, arrondie ; museau court , comme tronqué ; cou court. Yeux éloignés l’un de l'autre, dirigés en avant, Narines un peu écartées et placées à l’extré- miné da museau, Oreilles externes très-courtes. ÆExtrémités antérieures plus longues que les postérieures, trés-orêles, terminées par deux ou trois doigts soudés ensemble par la peau, jusqu’à la base des ongles, qui sont crès-robustes er très- Ongs, comprimés, arqués et creusés en gouttière En dessous, Trois doigts semblables aux pieds de derrière, armés d'ongles pareils. Point de queue, Deux mamelles pectorales. | Poils épais, abondans, très-secs ; Ceux des avant - bras ayant leur pointe dirigée vers le Coude, CEE Estomac membraneux, partagé par des brides En plusieurs sacs ou lobes, non propre à la ru- mination. Intestins très- courts. Point dé cœcum, Un cloaque. Arcade zygomatique interrompue, Neuf vertèbres cervicales dans l'une des es- pèces. 3 a Bassin très-large; cavité cotyloïde très en arrière. | Es Tarse articulé obliquement sur la jambe, A r E ST i ~ Phalanges des quatre EXtrémItÉS peu nom- breuses, ne pouvant exécuter que peu de mou- tre les deux épaules, où les poils sont vemens ; quelques-unes soudéës entr'elles. d’où ; queiq > MAMMALOGIE. | 863 «il suit que vous les doigts ont la même direc- tion. | Côtes très-épaisses, Des clavicules dans une espèce seulement HABIT. Animaux herbivores ; très-lents dans leurs mouvemens ; se trainant à terre et grimpant sur les arbres avec une extrême difficulté. PATRIE. Les contrées crès-chaudes de l Amérique méridionale. G 1577% Esp. BRADYPE Aï, bradypus tridactylus. (Encycl. pl. 25. fig. 1. Le paresseux.) Igna- Vus arcthopithecus , Gesner, Quadr. pag. 869.— Clus. Exor. pag. 110. im a — Animal pigritia, N'eremb. Hist. Nat, pag. 164.—- Ai siye ignavus, Marcgr. Brasil, pag. 221, fig... RASE, Jonston , tab. 61. — Bradypus tridactylus, Linn. Erlebe Bodd. = Tardigradus, Briss. Regn. anim, pag. 34. — Aï, Baff. Hisr. nat, tom., 13. pl. ser 6. — Sloth , Edwards » ÂV. pag. 220, CAR, ESSENT. Trois ongles à tous les pieds : mem- bres antérieurs presque du double plus longs que les postérieurs ; frone saillant ; mâchoire inférieure comme tronquée en avant; pelage d’un gris plus ou moins brun et entremêlé de blanchâtre; dos souvent marqué d'une tache orangée ou Jaunâtre , traversée par une ligne noire longitudinale. à pied.’ pouc. lig, DiıMENS. Longueur totale , enyiron..... 1 2 — dela tête... ... SUR Se EE acte is EN 133 3 22 — du tubercule qui remplace la queue ....., SENS AI EAEE eos 6 2 EI II re des braseDtiers a E » II — des jambes entières, jusqu’à la . base des nelesi oa dem nds re A es C — des ongles des mains , mesurés en dessous en ligne droite, ou la corde de leur courbure ; savoir : w Colt At miei ee TS AEA En CINTEN. enr re else a 33 A 3 oA E A a E, De à — des ongles des pieds de derrière; coandibnihefer 2:08 Eur PE DAN A ere M A DE D 10 ATEN Eee va aaa M0 À 9 DESCRIPT. Tête arrondie, garnie en dessus de ‘poils roides et bruns ; face peu proéminente, de couleur jaunätre , avec les yeux entourés de brun. Pelage varié pat place de poils gris-brans et de poils blanchâtres ; une place de forme Ovale en- Courts et 15 Vif, avec ane oir au mille: Le soyeux , d'un orangé plus où moji bande longitudinale d’un bezu n z e A . gorge souvent jaunâtre, Poils de uns très-fns, près du corps, | 15 deux sorres, les es autres très-longs, 364. gros, secs comme du foin et aplatis dans les trois quarts de leur longueur ; ceux du sommer de la tête disposés en rayons divergens. Clavicules rudimentaires, Neuf vertèbres cervicales ; seize paires de côtes , dont sept fausses. Var. À. (1) Bradype aï à dos sans tache. Assez semblable au précédent, mais ayant seulement la ligne moyenne du dos plus brune que le Teste. Nota. Sonnini distingue spécifiquement cette variété, er il la regarde comme le véritable aï, Il nomme bradype dos brilé, celui que nous venons de décrire. Nous n'avons pas séparé ces animaux, parce que nous avons remarqué beau- coup de nuances dans l'intensité de la tache du dos, et qu'ils se ressemblent d’ailleurs en tous points, sous le rapport des formes. Var. B. Bradype aï à face jaune. Pelage gé- néralement gris-brun ; poils du front er des. joues d’un jaune-orangé ; poils du sommet de la tête non divergens, mais se dirigeant à droite er à gauche de chaque côté du cou ; tache orangée et noire du dos apparente. Var. C. Bradype ai à collier. Bradype 3 collier, Desm. nouv. Dict. tom, 4. sp. 3. (2). Face nue et noire ; poils moins aplatis que dans les premières variétés ; ceux du front, des tem- pes, du menton, de la gorge et de la poitrine étant roussâtres et frisés ; ceux du sommet de la têre, plus longs et jaunâtres ; une large collerette de grands poils noirs autour du cou ; reste du corps d'an jaune sale; un feutre fort doux er fin, d'un brun très-foncé à l'endroit du col- lier, et diminuant d'intensité de couleur depuis ce point jusqu'à la croupe, où il est entièrement blanc. | War. D. Bradype aï gris de cendre uniforme. Tl a seulement quelques places plus blanchâtres sur le dos, : Nota, De jeunes individus sont d'un gris- blanchâtre, très-légèrement teint de jaunâtre. HABIT. L'aïesr lé plus indolent de tous les qua- drupèdes qui ont reçu le nom de tardigrades , à nm (1) I seroit utile d'observer ces différentes variétés ans leur pays natal, Il n’est pas impossible que quel- ques-unes d’entr'elles ne doivent former des espèces nouvelles. i (2) Eo indique un Bradypus ‘torquatus, mais il le place dans son genre Cho/æpus , avec Vunau ; ce qui fait supposer quila, comme cet animal , trois doigts aux pieds de devant. | MAMMALOGIE. cause de la lenteur de leurs mouvemens. Il sa croche fortemenraux branches des arbres, àl ee de ses grands ongles er de la paume erde La plant de ses pieds, qui sont alongées et dépourvus poils. Il vit'de feuilles d'arbres, qu'il se pe | péniblement. Son cri plaintif lui a fait don? dé le nom qu'il porte. Sa femelle ne fait qu in seul petit, qui naît déjà couvert de poils, €tc: PATRIE. Toutes les contrées de l'Amérique méridionale , depuis le Brésil jusqu'au Mexig® Cet animal est assez commun à Cayenn£? sa J'on rencontre aussi ses diverses variétés. On? la pas trouvé au Paraguay. s75°. Esp. BRADYPE UNAU, bradypus didat- _ tylus. (Encycl. pl. 25. fige 2.) Tardigradus 6% LÉ nicus catulus , Séba, Thes. 1. pag. 54. 14927" fig. 4 et 34. fig. 1.— Bradypus didactylus » Erxleb. Bodd:.— Silenus. Simia personata, f Z Quadr. p. 42.— Unau Baff, Hist. nat. rom? pl. t. — Bradypus didactylus > Schreb. cab. 65' — Cholvpus , Illig. : CAR. ESSENT. Deux ongles aux pattes de devants qui sont plus longues d'un sixième que celles dt m l rière ; face oblique; crâne peu saillant en ayant . mâchoire inférieure avancée, en pointe; poils té longs, surtout vers la nuque, d’un gris-branätlée Drmens. Longueur totale, mesurée de- pied. pou“ hé puis le bout du nez jusqu'au tuber- cule qui remplace la queue .......... 2 — de la tête LR — de l’avant-bras — de la main jusqu’à la racine des ongles ..........,.....,...: : — de la corde formée par la courbure de l’ongle externe.............,..... — de celle formée par longle in- terne -.... — de la jambe...............1.. — du pied jusqu’à la base des on- Bles.... su... = de l'ongle Merne o uit 5.5 — de l'ongle moyen... ...... — de longlé externe ............ — du tubercule caudal. » P jus DESCRIPT. Plus grand que le précédent ; trête pi alongée ; face plus oblique; front moms, à A lant; canines très-fortes, dont les supérteu" # s'usent par leur face postérieure sur la face ne rieure des canines d’en bas, d’où il résulte que" faces sont planes er leurs bords tranchans ; pe À bres moins disproportionnés er ayant A 5 vemens plus libres que ceux de l’aï ; deux 40 p 4 e7 x E eux dé seulement, armés de grands ongles à c vante eeesorososesooo 92 see, se lo nt. aiia a CL vant, Poils très-secs, la plupart d’un brun-gri- satre ; les autres d’un blanchâtre sale; ceux du ONE assez courts et jaunâtres ; ceux du dessus € la tête et de la nuque, très-longs et plus tuns que les autres; ceux des extrémités des ` Pléds aussi bruns ; ceux de la croupe étant rele- Ves et dans une direction opposée aux poils du dos ; point de feutre à la base des grands poils ; ace, Intérieur des mains et des pieds, et tuber- cu'e caudal nus, Des clavicules complètes, mais grêles ; sepr vertèbres cervicales, comme dans a plupart des mammifères ; mâchoire inférieure avancée en pointe ou en gouttière, comme celle de l'éléphant ; vingt-trois paires de côtes , dont Onze fausses , etc. ; Harrr, Ses mœurs sont en général semblables à celles du bradype aï ; il est seulement un peu plus actif, Sa voix est foible et plaintive ; son odorat est presque nul : il voit mal pendant le jour, Sa femelle ne fait qu'un seul petit, qu’elle porte accroché sur son dos. PATRIE. Le Brésil er les Guyanes (1). CIF. GENRE. MÉGATHÈRE, megaherium , Cuv, (Fossile.) Megalonyx , Jefferson. Caracr. Formule dentaire : incisiv, 2, canines < Le) 0—0 # ns 5— > molaires + — 16, pas es . Molaires à couronne plate et marquée de col- ines transversales à la direction des mâchoires ans une espèce, ou cylindriques à couronne Creuse au milieu, avec les rebords saillans dans autre. Arcades ;ygomatiques entières, pourvues à leur SR 3a (1) Nous ne savons si c'est à cette espèce qu'il faut ‘Potter le kouri ou petit unau de Buffon. Ce quadru- “ge n'a, comme l’unau , que deux doigts aux pieds de FVant, Sa longueur est de douze pouces; son poil est un brun de musc, nuancé de grisâtre et de jaune , et ce Poil est bien plus court et plus terne que celui de lPunau: Sous le ventre il est couleur de musc clair , nuancé de Cendré, et cette couleur s’éclaircit encore davantage Sous le cou jusqu'aux épaules, où il forme une bande foible de fauve-pâle. Ses plus grands ongles n’ont que neuf lignes. Cet animal avoit été envoyé de la Guyane à Bufon , sans autre indication. ' Uliger avoit fait, sous le nom de prochilus, un genre -Particulier qu’il regardoit comme voisin de celui des bra- drypes et de ses choloepus , pour placer le péresseux. Oùrs de l'Inde. On a depuis reconnu que c’étoit un véri- table ours. Voyez Ours aux grandes lèvres , n°.258, MAMMALOCGIE. -365 base antérieure d’une très-grande aposhysé dès- cendante , comme dans les bradypes. Mächoire inférieure ayant ses branches mon- tantes très-larges, et sa pointe saillante et en gouttière. Os propres du nez fort courts. Os maxillaires supérieurs ttès-prolongés en avant. 1 Sept vertèbres cervicales, seize dorsales et trois lombaires. e Queue très-courte, si même elle a existé. © Des clavicules parfaites, Extrémités postérieures beaucoup plús déve- go ae . i à At loppées que les anterieures. Cinq doigts à cha- - que pied, dont trois seulement munis d'ongles . très-robustes er crochus, devoient être apparens à ceux de devant; les autres rudimentaires. Un seul doigt onguiculé énorme aux pieds de der- rière, et les quatre autres rudimentaires. 79°. Esp. MÉGATHÈRE DE CUVIER, megathe- rium Cuvyieri. ( Non figuré dans l'Encycl.) Mégathère, Cu- vier, Magas. encyclop. an 4. — Descripr. d’un squelette conservé dans le Mus. de Madrid. — Traduct. de Garriga, — Cuv. Ann. du Mus. tom, §. pag. 376. pl. 24 et 25. — Ejusd. . Recherch. sur les ossemens fossiles, 17°; édit, tom. 4. — Animal du Paraguay. CAR. ESSENT. Molaires à couronne marquée de sillons transversaux. ; z i = pied. pouc. lig DIMENS. Longueur totale du corps...,."12 » » Hantenr AU eano Tres sir aa S O a A DESCRIPT. Nota. Les traits les plus caractétisti- ques de cet énorme quadrupède sont ceux que nous avons rapportés pour le genre : nous y ren- voyons. Sa différence principale avec la suivante, _ réside dans la conformation des molaires. HABIT. présumées. La grande épaisseur des bran- ches de la mâchoire inférieure, qui surpasse même celle de l'éléphant, paroît tenir à ce que cet animal ne se contentoit pas sans doute de feuilles, mais brisoit et broyoit, comme les élé- phans et les rhinocéros, les rameaux eux-mêmes : ses dents serrées et à couronnes plates et sillon- nées en travers, étolent très - propres E usage. | | Gi8SEMENT. Le squelette presqu’entier de Pani- mal du Paraguay a Êté trouvé à cent pieds au- dessous d'un terrain sablonneux, dans le voii- Aaa 366 nage de la rivière de Luxan, à trois lieues ouest- sud-ouest de Buenos-Ayres ; deuxautressquelettes moins complets ont été envoyés en Espagne, l’un du Paraguay, et le second de Lima. 580%. Esp. MÉGATHÈRE DE JEFFERSON , me- - gatherium Jeffersonii. (Non figuré dans l’Encyclop.) Megalonyx , Jefferson , Trans. de la soc. philos. de Philadel- phie, n. 30. pag. 246. — Cuv, Rech. sur les os- semens fossiles, 1°. édit. tom. 4.—Ejusd, Ann, du Mus, tom. $. pag. 358. pl. 23. CAR. ESSENT. Molaires cylindriques ; simples, creusées dans le centre de leur couronne y avec un rebord saillant , émailleux. DIMENS. D’un tiers a que le précédent : à peu près de la taille du bœuf. DESCRIPT. Nota. Les débris de cet animal pré- sentent des phalanges onguéales très-volumi- neuses , grands doigts du mégathère de Cuvier, et con- séquemment à celles des bradypes et des four- miliers ; le cubitus et le radius sont très-analogues aux os qui leur ie doc dans ces mêmes . animaux, avec des différences légères seulement sur la dimension et la proportion des diverses facettes articulaires et des apophyses. Le pied de devant avoit cinq doigts, dont deux, le pouce | et le petit doigt, étoient rudimentaires, et les au- tres armés d'ongles robustes. Les dents étoient plus semblables à celles des bradypes, qu’à au- cune autre dent de mammifère connu, etc. Nota. M. Clinton „ de New-York, a émis l’idée que les débris de mégalonyx appartiennent à l'espèce vivante de l'ours gris d'Amérique; - mais ıl ne- soutient pas cette opinion par une | comparaison exacte et minutieuse de ces débris avec leurs parties correspondantes, ainsi qu'il auroit été utile de le faire. Il se borne à remar- quer que les ossemens de mégalonyx ne sont pas réellement fossiles, parce qu'ils ont été rencon- : trés à peu de profondeur dans la terre de plu- sieurs cavernes des Etats-Unis, que la taille du : mégalonyx et celle de lours gris seroit à peu près la même, et que le dernier doit avoir des pha- langes onguéales très-robustés pour porter les Ongles énormes dont il est pourvu. M. Jeffer- nan qui le premier a. parlé de ce grand animal, a considéré comme un grand carnassier à griffes acérées. M. Cuvier s’est attaché à prouver, par de nombreuses comparaisons anatomiques, dont nous aVONS rapporté plus haut les résulrats, qu'en ressemblant infiniment à celles des. MAMMALOGIE. : s'éloignant considérablement des mammifères’ du genre des chats, il se rapprochoit au contraire | beaucoup du mégathère du Paraguay „et des au. tres animaux qu'il range dans la tribu des taf- digrades.. en HABIT. présumées. La forme de la molaire » © semblable à celle des molaires d'ai et d'unau, 1- dique que le mégalonyx étoit herbivore comme ces animaux le sont; et ses pieds ont tant da” _ nalogie avec les leurs, qu’on est porté à penset que sesmouvemens étoient de même nature que ceux qu'ils exécutent. L'opinion des Indiens 4 l'Amérique septentrionale est que cette pi existe encore; et, selon quelques traditions ; el K autoit été vue des sauvages, ou sa voix:aurolt të entendue par quelques voyageurs.. GISSEMENT. Les os de mégalonyx ont été trouvés pour la première fois en 1796, à une profon- deur de deux ou trois pieds, dans une des cavê!” nes des montagnes calcaires du comté de Gree™ briar,. dans l’ouest de la Virginie. SECONDE TRIBU. r } EDENTÉS ORDINAIRES, efodienria. CARACT. Museau alongé. Des molaires seulement, ou point de dents dir tout.. | Membres proportionnés au volume du corps. HABIT. Vivant d'insectes oude chair corrompe” Fouissant la terre.. PATRIE. L'Amérique méridionale, l'Afrique a l'Inde. CIII. GENRE, TATOU, dasypus , Linn. Erxleb. Schreb. Bodé” Cuv. Geoffr. Iig.. Armadillos Briss. Tatu , Klein, Blumenb.. Cataphractus , Storr. ` Tolypeutes , Illig.. CARACT. Formule dentaire :incis. 2; c X (e ": 5—8 —— , OÙ -— se as, 17 — i s 2 TT rg, ou 30, ou 32, ou 38, ou 68. dre i . « 4° è 2 AS Molaires foibles , cylindriques, simples , gr replis d'émail dans leur intérieur, distantes €n! x ; | rie t elles, et paroissant pouvoir s entre-Croisé£ Jor : Hire que les mâchoires sont férmées.. molaires fe ou : Tête pr olongée en un museau médiocrement ‘Pointu: Bouche petite ; langue lisse , peu extensible, Yeux petits et latéraux, . Oreilles plus ou moins grandes, pointues, ermes et épaisses, Corps couvert d’un test osseux divisé en écail- tes polygones rangées par bandes transversales , formé dans l’intérieur de la peau et consistant | + En une plaque sur le front ; 2°, en un vaste Douclier sur les épaules ; 3°. en un second bou- Cher sur la croupe, semblable au premier; 4°. en Dandes mobiles transverses , plus ou moins nom- Dreuses, situées entre les deux boucliers ; 5°. en anneaux d’écailles, ou en tubercules rangés en ‘quinconce , sur la queue. Queue assez longue et ronde. Cinq doigts aux pieds de derrière ; tantôt quatre, tantôt cinq aux pieds de devant : tous armés d'ongles épais, et propres à fouir. Poils rares, partant isolément de dessous les écailles ; ceux du ventre et de la base des pieds disposés en faisceaux et plus abondans que ceux de la cuirasse, qui sont écartés, et qui disparois- Sent même tout-à-fait dans la plupart des es- pèces. : Mamelles au nombre de deux ou de quatre ; es premières étant axillaires. Estomac simple. Point de cœcum. “TABIT, Vivant dans les bois, se nourrissant d'in- Sectes, de cadavres d'animaux, et, dit-on, de racines de manioc, de patates, de maïs, etc., nsi que de limaçons , de vers de terre, de rep- ules, d'œufs, de petits oiseaux , etc. La plupart d'entr’eux se creusent des terriers. Leurs femelles Ont un assez grand nombre de petits en-une seule portée. P ATRIE, Les contrées chaudes et tempérées de l'Amérique méridionale, * TATOUS ayant quatre doigts aux pieds de deyant; deux ou quatre mamelies. 58:9, Esp. TATOU APAR, dasypus apar. (Encycl. pl. 26. fig. 3 , ratou à trois bandes.) Tatu apara, Marcor. Brasil. pag. 232. — Dasy- pus tricinctus , Linn. Erxl. Bodd.— Schreb. tab. 71 À.— Armadillo orientalis , Briss. Regn. anim. 38. 2, — Tatou apar , Buff, Hist. nat, tom, 10. MAMMALOGIE > č — 367 pl. — Tatou mataco ou tatou huitième, d'Azara, Essai sur lhist: nat. des quadr. du Paraguay, tr, franç. tom. 2. pag. 197. — Tolypeutes , Illis, CAR. ESSENT. Queue trés-courte, aplatie; oreilles médiocres ; trois bandes mobiles à la cuirasse; compartimens régulièrement tuberculeux (1) ; pieds assez foibles ; deux mamelles pectorales, DiMENS. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc. lig. du museau jusqu’à l’origine de la queue 1 2 8 — de la queuë, depuis sa base jus- QU'A SON CEGE 5 «sun e sv are se, «981 D 14 — de la tête... .... TT CT Ad RO Me. de, À 3 Ton u Urde vieles anis. SZ n — du bouclier des épaules sur la ligne moyenne ..... RE nn ie ARE ie Largeur de chacune des bandes mo DURS SUP OS Le ANAA PAS M ES Longueur du bouclier de Ja Croupe.. » » 6 DESCRIPT. Tête oblongue » presque pyramidale ; museau pointu ; plastron du sommet de la tête très-épais et relevé, formé de pièces âpres er confuses en polygones irréguliers, dépassant la tête postérieurement et. formant une circonfé- rence qui répond à l’échancrure du bouclier des épaules ; bouche ayant huit dents de chaque côté des mâchoires ; yeux sans plaques à leur paupière inférieure ; cou supportant deux plaques, dont la postérieure est la plus grande ; oreilles ne s’éle- vant pas jusqu'à la superficie du casque de la tête, de forme arrondie ; bouclier des épaules formant de chaque côté une pointé qui se porte sur les joues , composé de neuf ou dix bandes de plaques polygones, à l'exception de celles de la dernière, qui sont parallélogrammiques j bandes mobiles composées de pièces recrangulaites se rétrécissant vers les flancs ; bouclier de la croupe formé de “treize rangées de plaques. polygones ; jambes minces ; pouce et doigr externe des pieds de de- vant très-courts, ainsi que l'interne et l’externe des pieds de derrière. Couleur d'un plombé obscur très-lustré ; poils bruns, rares sous le ventre, qui n'a pas d'écailles, mais abondans sur les jambes et aux extrémirés des bandes mobiles. HABIT, Il a la faculté de se rouler sur lui-même , ne (1) Nous n'osons rapporter à cette espèce , ni rejeter tout-à-fait le zatou à quatre bandes OU cheloniscus de Co- * Erxleb, Gmel. , ou Aaa 2 Ts UO que les autres tàtous ne possèdent qu'imparfaite- ment, Ses pieds foibles paroissent peu propres à creuser la terre. PATRIE. Le Tucuman et les campagnes décou- vertes dans les envifons de: Buenos-Ayres, à . partir du 36°. degré et gagnant vers le sud. 582°. Esp. TATOU PEBA, dasypus peba. = (Encycl. pl. 27. fig. 2, le tatou à neuf bandes, et fig. 1, le ratou à huit bandes.) Tatu peba bra- siliensibus , Marcgr, Bras. pag. 231. — Arma- dillo brasilianus ; Arm. mexicanus et Arm. guya- nensis , Briss. Regn, anim. pag. 40 — 42,0. 4, s et 6. — Dasypus septemcinctus, Das, octo- cinctus y Das. novemcinctus. , Linn, Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 72. 73. 74 76: — Cachicame, Bof, Hist. nat. rom. 10. pl. 37. — Tatou noir ou tatou cinquième , d Azara, Essai sut l’hisr, natur. dés quadr: du “Paris. tom. 2, pag. 175. — Tatouhou des Guaranis. CAR. ESSENT. Queue ronde , annelée dans presque route son étendue, ayant presque la longueur du corps ; sept, huit et plus souvent neuf bandes mobiles à la cuirasse; compartimens des boucliers etits et arrondis; ceux des bandes, rectangulaires ; oreilles très-longues ; quatre mamelles. | Dimens. Longueur, du corps, mesurée pied. pouc. lig. depuis le bout du nez jusqu'à l'origine de la queue........ es 10: : 3 sur la ligne moyenne RES Largeur de chacune des bandes mo- biles sut le dos 4 Longueur du bouclier de la croupe.. : 5 >» -3 Nora. Quelques individus dépassent cette taille d’un quart. ; Descripr. Tête très alongée et plus petite que celle de l'espèce précédente ; front couvert de pla- ques arrondies , S€ prolongeant jusqu’à l'extrémité du museau et entourant l'œil; jonesayant des écail- les séparées et arrondies; oreilles grandes, cou- vertes d'écailles; connu; molaires an nombre de trente-deux , savoir : hult de chaque côté dé l'une et de l’autre mâchoire ; quene longue, conique , couverte d'anneaux formés de deux ou trois rangs de plaques ; Ventre et membres ayant des ran- gées d écailles, d’où partent ordinairement quatre oils, blancs ; écailles des extrémités des. pattes plus fortes que les autres ; quatre mamelles , dont deux pectorales et deux ventrales ; les deux bou- MAMMALOGIE. cliers étant formés d’une mosaïque régulière de pièces perites et arrondies en dessus, et douées réellement de la forme hexagonale ; sept, huit ` et plus ordinairement neuf bandes mobiles for- mées d’écailles rectangulaires avec des figures $ triangles s’emboicant les unes dans les autres» ce qui fait que leur interstice est une ligne € - zigzag. Couleur de toutes les pièces du rest noe» excepté dans les écailles, qui principalement su£ les flancs ec sur les pieds perdent leur épidermé par le frottement, et laissent voir Ja patti? osseuse. fa- Hasır. Il creuse la terre avec beaucoup de cilité. : PATRIE. Le Brésil, la Guyane, le Paraguay » il est très-cominun, On ne le trouve pas dans province de Buenos-Ayres, où ja 83°. Esp. TATOU MULET, dasypus hybridus. (Non figuré.) Tatou mulet, d Azara, Essai SUf l’hist. nat. des quadr. du Parag. tom. 2. pag. 4° i — Tatou mbouriqua des Guaranis. — Dasyp# hybridus , Nob. nouv. Dict. d’ Hist. nat. édit. ?* tom. 32. pag. 492. 3 CAR. ESSENT. Queue ronde , à peu près égale 4 la moitié de la longueur du corps; musean along?’ oreilles grandes ; jambes courtes; cing, six 0# sept bandes mobiles à la cuirasse. i Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc p puis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue — dela queue........ reilles A cui” de du précédent. Hair. Ce tatou se tient dans les endroits décou” verts, mais pleins de sparte et de genêt. Ce ; qu'il ne se creuse pas de terriers} mais ce A n'est pas prouvé. S. femelle fait huit. à doi? petits vers le mois d'octobre. A PAS- on de PATRIE. Le Paraguay. Tl est fort commun r, x > EET y, aiea somption et dans la provinte des Missions. le trouve aussi dans les Pampas, au si Buenos-Ayres ; mais il s'approche peu de la ri- vire de la Plata. Se * * : : Eas Ts Hs Tarous ayant cinq doigts aux pieds de de- vant, et deux mamelles pectorales, 534°; Esp. TATOU GÉANT, dasypus giganteus. (Non figuré dans l'Encycl. } Deuxième ka- bassou, Buff. Hist. natur. tom. 10. pl. 41. — Grand tatou ou tatou premier, d Azara, Essai Sur l'hisr, nat, des quadr. du Parag. trad. franc. tom, 2. pag. 132.—Dasypus gigas , Cuv. Regn. anim, tom, 1. pag. 221, — Grand tatou noir des bois , au Paraguay. CAR, ESSENT. Queue ronde, ayant à peu prés la moitié de la longueur du corps, couverte d’écailles tuilées ; douze ou treize bandes mobiles à la cui- rasse , composées de compartimens plus longs que larges ; oreilles assez petites; tête un peu bombée ; “museau long ; ongles trés-robustes. Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. puis le bout du nez jusqu’à l'extrémité du bouclier des lombes............ SE RES ee — de la tête ..... rss se D 7 6 Larbaur dela tte reisien scrips Aning 49 Eonpuent OU CO eeto aa a Da ID + 10 — de la cuirasse entière... . PE RS =e ES oieee a E T A T0 Le: dé eguet e oea ee A Se E Descripr. Tête proportionnellement plus petite que celle des autres espèces, bombée sur le fronr, et cylindrique depuis la parallèle de l'œil jus- qu'au bout du museau, comme dans le ratou Péba, er bordée sur l’occiput par deux rangs de. Plaques ; oreilles médiocres, pointues er cou- chées obliquement en arrière ; dix-sept molaires très-petites de chaque côté des mâchoires , ou soixante-huit en tout. Bouclier des épaules com- posé dans son milieu de neuf rangs de plaques, et celui des lombes de dix-sept ou dix-huit ; bandes mobiles au nombre de douzé ou treize, formées d’écailles rectangulaires , ayant environ sept lignes de long, sur six et demie de large ; écailles du bouclier de la croupe ayant dix lignes de longueur et huit et demie de largeur ; inters-” tices des bandes très-noirs er très-étroits ; queue très-grosse à sa base ( 10 pouces 3 lignes de cir- conférence), pointue, revêtue d’écailles dispo- sées en anneaux près de sa racine, et en lignes spirales croisées ou en quinconce dans le reste ; doigt externe du pied de devant extrêmement court et foible, et très-remonté; ongle du se- -cond doigt long de deux pouces, large d'un pouce MAMMALOGIE. et en forme de couteau, le troisième étant long de quatre pouces , etlarge d’un pouce et demi à sa base; ongle de l’indicateur long de quatorze lignes et celui du doigt interne assez petit ; doigts des - pieds de derrière courts et munis d'ongles moins robustes que ceux des pieds de devant , l'inrerne voisins en faisant de même, mais plus en avant ; enfin le doigt du milieu étant le plus grand. Cou- leur de la tête , des flancs er de la queue, blan- châtre ; le reste noirâtre. | HABIT. Il se tient dans les bois, et fouille avec vitesse pour déterrer les cadavres, PATRIE. La partie la plus septentrionale da Para- guay ; les environs de l'Assomption, D'Azara en a vu un à Pirayou, à huit lieues au sud-sud-est de certe ville. ( Encycl. pl. 27. fig. 3, tatou à douze bandes. ), Armadillo africanus , Séba, Thes. 1. tab. 30, — Briss. Regn. anim. pag. 43. — Dasypus uni- cinctus , Linn. Gmel, — Dasypus duodecimcinc- tom, 10, pl. 40. — Schreb. tab. 75. — Tatou — Shaw, Gen. zool. tom. 1. part. 1. tab. 53. moitié de la longueur du corps , supportant des tu- bercules assez, rares et distans entr eux; douze ou: tangulaires plus larges que longues ; oreilles gran- des ; tête un peu bombée; museau long.. Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc: lig.. surée depuis le bout du museau jus- - qu’au bord postérieur du bouclièr des TON es iavrersspe sets ASETET T — de la queue : ...,........... Es — de la tête, depuis lé bout du museau’jusqu'à la basé de Poreille he NRC T . — de laméme partie jusqu'àl'occiput. >: 4 » — de l'oreille ..n.,...:. ne to NN 5 DESCRIPT. Corps arrondi; tête assez semblable à celle du précédent, plus large et plus plate que celle du tatou péba ; plus bombée et moins large .-que-celle du tatou poyou; museau assez aign : i . e A \ a le ae i huit molaires de ep côté à la mâch ei 3 $3 gar -i J aS, OU en tout trente ; pe 2 =: pais grandes, rondes et presqwaussi larges Es Ta h rangee de plaques couronnant occiput; trois bandes mobiles de plaques étroites OITE Sil- sui le cou ;. bouclier de l'épaule ayant sept et lexterne naissant parallèlement entr'eux, leurs 585°, Esp. TATOU TATOUAY, dasypus AA tus , Erxleb. Bodd. — Kabassou , Buf, Hist, nat... tatouay ou tatou troisième, d Azara, Essai sur Phisr. nat. des quadr. du Parag. tom. 2. pag. 15 ge CAR. ESSENT. Queue ronde , ayant moins de læ. treize bandes mobiles, composées de plaques rec. ee, «70 Í rangs de plaques en forme de carrés longs ; ban- des mobiles de la cuirasse au nombre de douze ou treize, formées de plaques presque carrées, ou plus larges que longues; bouclier de la croupe composé de dix rangs d’écailles, dont les plus grandes se trouvent sur le coccyx ; deux mamelles | pectorales, Couleur généralement piombée obs- cure, © Hasit. Inconnues. PATRIE. Cayenne, le Brésil, Il est très-rare au Paraguay. 586°. Esp. TATOU ENCOUBERT, dasypus encou- bert. ( Encycl. pl. 26. fig. 4, tatou à six bandes.) Dasypus sexcinctus, Linn. Gmel, Erxl. Bodd. — Encoubert, Buf. Hist. natur. tom. 10. pl. 42. et Suppl. tom, 2. pl. $7.— Tatou poyou, d'Azara, Essai sur l’hist. nat. des quadr. du Pa- raguay, tom. 2. pag. 14% Veesle headed armadillo , Grew. Mus. reg, pag. 19. tab. 1. — Cirquinçon ou tatou à dix-huit bandes, Buff. Hist. nat, tom. 10. — Dasypus octodecimcinctus , Linn, Erxl. Bodd, CAR. ESSENT. Queue ronde, ayant à peu près la moitié de la longueur du corps, annelée seulement à sa base; six ou sept bandes mobiles à la cuirasse , formées de pièces grandes , rectangulaires , lisses, plus longues que larges ; oreilles assez longues ; tête plate sur le front ; museau court ; des écailles au-dessous des yeux ; ongles médiocres. Dimens.(Dasyp.poyou de d’Azara:) Lon- pied. pouc. lig. gueur totale du corps, mesurée en des- sous , depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue ..... — de la queue........ — de la tête Largeur de la tête .. — du museau Longueur de l’oréille.......... Descripr. Tête large, triangulaire, plane ou plurôt très-légérement bombée en dessus; mu- seau assez court ; casque formé d’écailles peu nombreuses (de forme irrégulière, si ce ne sont celles de la rangée occipitale ), échancré assez profondément de chaque côté, d’abord au- dessus de l'œil, et ensuite en avant de l’oreille ; celle-ci Mmédiocrement développée er de forme alongée ; neuf molaires à chaque côté de la mâ- choire supérieure , et dix à l’inférieure ; en tout trente-huit. Pommettes ayant un petit boucher composé d'une quinzaine d’écailles irrégulières et planes. Une rangée de huit ou neuf plaques pacans MAMMALOGIE. à peu-près carrées sur la partie supérieure du cou: Bouclier des épaules ayant cinq ou six rangées € e plaques sur la ligne moyenne du dos, quis écat- tent par moitié sur les côtés, de manière à laisser à droite et à gauche de ce bouclier un espace ia termédiaire qui est garni de plaques semblab n aux autres, mais irrégulièrement disposées ; rou tes les plaques, marquées sur leut milieu de dew lignes enfoncées longitudinales qui laissent i _tr’elles un espace linéaire uni, leurs botds était de $ analo- clier de sem blables, rectangulaires ou carrées, bords crénelés assez légèrement. Queu pas tout-à-fait la moitié de la longueur avec trois où quatre anneaux à sa base» reste garni assez irrégulièrement d’écaill berculeuses. Deux mamelles. pectorales ; du mâle très-longue et repliée en spiral Pinaction. Ongles médiocres; de grands P blanchâtres sortant de la partie postérieut® écailles des bandes mobiles et des boucliers. HABIT. Cet animal fouille la-terre avec beaucoup - d'agilité et court avec une grande vitesse. À faculté de s'aplatir contre la terre, de. ape que son corps a trois fois plus de largeur qr de hauteur. PATRIE. Le Paraguay, où il est très-commül" 587°. Esp.* TATOU VELU, dasypus villosus- ( Non figuré.) Tatou velu ou tatou quatrieme> d'Azara, Essai sut lhist. nat. des quadr. u aji raguay , trad, franç. tom. 2. pag. 1 64. —Das}P” yillosus , Nob. nouv. Dict. d Hist nar. tom: p3 PaT A | | CAR. ESSENT. Queue ayant un peu plus du tiers f la longueur du corps ; annelée à sa base; carap® bordée postérieurement d écailles aiguës et en Gel de scie; bandes mobiles au nombre de six 04 sep’ 4 formées de plaques rectangulaires; oreilles médiocres casque formé d’ écailles irrégulières très-äpréss © y celles du bord entre Pœil ét l oreille sont aig4é saillantes ; poils abondans , très-longs €t pam Dimens. Longueur totale du corps, me- pied pouce er surée depuis le bout du nez jusqu’à la base de la queue Longueur de la queue. Le: defatôêre, ex 55e Los dese dise a et oLS des ot to = pied. pouc. lig. Largeur Lin a Re. Ongueur des oreilles .:..:,....:. « à $ ESCRIPT, Voisin du précédent, mais plus petit À | Late; museau aigu; oreilles grandes, elliptiques, inclinées en dehors. Casque formé de plaques trés-âpres, dont celles du sommet sont les plus otbles » et celles de la bordure, depuis l'angle acrymal jusqu'aux oreilles, ont des pointes al- SUES et saillantes : quelques rudimens écailleux Sous l'œil ; un peut rang de quatre écailles sur $ cou ; bouclier de l'épaule formé de six rangs d'écailles > dont les quatre.du milieu un peu plus étroits et divergens sur les côtés: de animal, Pour y laisser de la place à un rang de plus ; ban- es mobiles au nombre de six ou sept ; bouclier de la croupe formé de dix rangs d’écailles, et ayant ses bords garnis de pointes aiguës et fortes, ainsi que les bandes mobiles ; toutes les écailles, celles du front exceptées, généralement rectan- gulaires , comme divisées en trois portions dans leur longueur par deux sillons ou lignes ; la partie du milieu étant en une seule pièce .. et celles des côtés paroissent divisées en plusieurs petits mor- ceaux (1). Poils nombreux et bruns, très-longs , Sortant de dessous les écailles du dos ; ventre et Pattes plus velus que dans les autres espèces, “HABIT, Il ne creuse point de terriers. Il fouille Sous le corps des chevaux morts, pour trouer la Peau dans l'endroit où elle pourrit d’abord er pé- nétrer dans l’intérieur du cadavre, où il mange €e qui est putréfé, laissant les os et même la ` Peau intacts en dessus. ÂTRIE, Les plaines découvertes ou Pampas qui Sont situées au sud de la rivière de la Plata. J Azara l’a crouvé très-communément entre les Parallèles du 35°.et du 36°. degré de latitude Méridionale, | s88e, Esp. TATOU PICHIY, dasypus minutus: (Non figuré dans l'Encyclop.) Tatou pichiy Ou tatou septième y d’ Azara , Essai sur hist, nat. des quadr. du Parag.. tom. 2. pag. 192, — En- coubert , Fréd. Cuv, Mamm. lithogr.. CAR. ESSENT.. Queue ronde, annelée à sa base 3 ayant presque la moitié de la longueur de Panimal; six ou sept bandes mobiles de pièces rectangulaires à la cuirasse; oreilles très-petites ; aiguës y casque formé d’écailles irrégulières , lisses , échancrées sur mm (1) Cette disposition des écailles est à peu près la meme dans l’encoubert et dans le tatou pichiy. MAMMALOGIE. t plus velu comparativement. Tête triangu- : oa A rom a TE A aeaaea == ss < : va ES 37€ les côtés, au-dessus de l'œil seulement , mais devant l'oreille ; des poils assez aEondans sur les parties inférieures et sur le test ; bandes mobiles et bouclier de la croupe fortement dentés sur leurs bords. Drimexs. Longueur totale de la tête et du pied pouc. lig.. non. corps es essences ess ses sen . 29 10 3 — dela gues. «2%, 2.4.5 ASS INT A DA rar de la tête +... es. > + $ Largeur deda tore 4. opaa eren rI oa » — des Oros ar e A A ARA A 32 32 3 DESCRIPT. Bouclier du front assez plane, formé de plaques irrégulières ; oreilles très-aiguës ; yeux cachés sous le rebord du casque ; paupière infé- rieure composée de petites croûtes ; point de plaques sur les pommertes, où il existe un fort pinceau de gros poils roides et bruns ; cou extrê- mement court, portant en dessus une rangée de _très-perites croûtes , dont les plus longues n’ont que deux lignes ; bouclier de l'épaule ayant en- viron deux pouces de longueur dans sa ligne moyenne ; bandes mobiles au nombre de six à sept, formées de pièces rectangulaires plus lon- gues que larges , bordées.chacune , de l’un et de l’autre côté, par une écaille très-comprimée , ar- quée et pointüe eñ arrière ; bouclier de la croupe: formé de dix rangs de pièces à peu près carrées , ayant son bord fortement denté ; toutes les: écailles étant plus où moins distinctement mar- quées de deux lignes enfoncées longitudinale- : ment qui les partagent en trois parties, dont celle du milieu est oblongue et entière, et dont les latérales sont interrompues par de perits sil- lons et divisés comme en six ou huit tubercules ; les deux boucliers er les bandes ayant Un assez grand nombre de poils bruns, moins longs que ceux du tatou velu; queue couverte d’écailles fortes, disposées en anneaux; ongles médiocre- ment robustes. HABIT: Înconnues, PATRIE. Les campagnes découvertes aw sud de Buenos-Ayres, depuis le parallèle du 36°, degré de latitude méridionale jusqu’à la Terre des Pa- tagons, Deux individus de certe espèce ont été apportés il y a deux ans du port Désiré par M. Fournier. Lun vit encore au Jardin des Plantes, et n’a pas acquis un volume sensible- ment considérable ; l’autre étant mort Peu après son arrivée, nous a été donné, et c’est d’après lui, et d'après la description de d’Azara, que -nous venons de tracer les caractères de cette pe- tite espèce (1). (1). Ici se termine Phistoire de ce genre, dont les es- ” 372 ; CIVS GENRE. ORYCTÉROPE, orycteropus , Geoff. Cuv. La- cép. Iig. ` - Myrmecophaga , Pall. Gmel. Bodd. . . . o > . 0 —0 Car. Formule dentaire: incis. =, canines = 6—6 molaires 2 —- 7 66 AA Molaires espacées ou distantes entr'elles , sans racine ni couronne distincte, étant d’une subs- tance osseuse, traversée longitudinalement par üne multitude de petits tubes creux, droits, pa- rallèles entr'eux : la première très- petite , la deuxième un peu plus grosse, formée de deux cylindres accolés ; la troisième et la quatrième de | mème forme, mais plus grosses ; la cinquième la plus grosse de toutes, et la sixième seule- ment un peu plus grosse que la troisième. Tête très-alongée ; museau médiocrement pointu, Oreilles très-grandes , pointues. Langue un peu extensible, Yeux moyens, Pieds de devant à quatre doigts ; ceux de der- rière plantigrades et à cinq doigts : tous pourvus d'ongles très-Épais , plats, propres à fouir et se rapprochant beaucoup des vrais sabots, Queue longue , arrondie. Peau três-épaisse, comme celle des pachy- dermes, recouverte de poils roides et rares. Composition des os du tarse et du métatarse très-analogue à celle des pachydermes, 589°. Esp. ORYCTÉROPE DU CAP, orycteropus Capensis, (Non figuré dans l’ Encyclop.) Myrmecophaga afra , Pall. Miscell. VI. pag. 64. — Bodd. — Cochon de terre, Kolbe, Descript. du Cap. — Cochon de terre, Buff. Suppl. tom. 6. pl 31. — Myrmecophaga capensis s Gmel, kaasmanan pèces sont assez difficiles à distinguer. Le travail de d'Azara nous a généralement servi de guide, et il ne . nous reste plus guère, de doute que relativemeñt au tatou Velu, qui ne nous paroît pas bien nettement dis- re ce Payou ét du tatou pichiy. D'Azara assure qu’il existe encore au Paraguay une espèce qu'il n'a pu se procurer, et que la Terre des Paragons en fournit une huitième différente de toutes les autres. MAMMALOGIE. 3 CAR. ESSENT. Soies dont le corps est couvérts d T È A l gris sale, un peu roussatre sur les Jlancs gaw le ventre; d’un brun obscur vers les extrémités pieds | | \ Dimens. Longueur totale du corps , me- surée depuis le bout du nez jusqu'à l'o- rigine de la queue ........ — de la tête , depuis le museat jusqu’à l’occiput 3 — des oreilles — des jambes de devant — des jambes de derrière — de la queue...... dires A DESCRIPT. Corps épais, ayant quelque avec celui du cochon, bas sur jambes ; b- longue, à grandes oreilles, er yeux plus ANT Z . q’ 1,3 chés de celles-ci que du bout du museau 5 A mince et plate, longue de seize pouces €t enduit d’une matière visqueuse ; queue tr pied. pouc lig» $ 5 as-forre dës son origine, et diminuant jusqu'au bout ; ge robustes, arrondis ; ceux des pieds de am bien plus gros que ceux des pieds de EL poils de la tête, du corps et de la queu®» Le courts ; ceux du dos er des flancs plus longÿ: HABIT. Il se creuse des terriers, ne soft que # nuit, et vit principalement de fourmis et de Pi mès, qu'il saisit avec sa langue gluante en le ji fonçant dans les fourmilières qu'il a ouvert avec ses pattes. f . De. PATRIE, Les environs du Cap de Bonne-ESP rance. CVE., GENRE. FOURMILIER, myrmecophaga , Linn. pris. Pall. Erxleb. Bodd, Cuv. Geoff. Schreb. T8 o2? > 9 o2? CARACT. Formule dent, : incis, a canin. i laires — — 0 mo ål o — 0 ones e Point de dents d'aucune sorte. PORT ar e, et terminée P un museau mince et une bouche étroite. Oreilles petites et arrondies. Yeux petits. i Tête plus ou moins alongée $ P è 1e Langue très-longue, cylindrique, prorractil Pieds plus ou moins épais, pourvus d'ongles très-robustes , tantôt au nombre de quatre 4 A de devant et de cinq à ceux de derrière; ranto deux devant et quatre derrière ; doigts conjour réunis jusqu’à la base des ongles. A ot Queue très-longue , tantôt prenante, tan! ` en panache, : Ž Corps ana nc mana Corps couvert de poils, Mamelles au nombre de deux ( pectorales ) ou € quatre (deux pectorales et deux ventrales ). Mächoire inférieure très-grêle , sans branches Montantes , er à peine mobile, Point d'arcades {Ygomatiques. Clavicules complètes, . Canal intestinal d'une médiocre étendue (í). Estomac simple, et musculeux vers lorifice Pylorique, ~ ABIT. Ces animaux vivent uniquement de four- Mis et de termès, qu'ils prennent à l’aide de leur trés-longue langue visqueuse, qu'ils enfoncent | Sans les habitations de ces insectes, et qu’ils font ` Féntrer dans leur bouche, lorsqu'elle en est cou- Verte, Leurs ongles robustes et arqués leur don- nent les moyens d'ouvrir les fourmilières et les monticules des termès. Les uns sont tout-à-fait terrestres , tandis que les autres peuvent grimper sur les arbres à l’aide de leur queue prenante, PATRIE. L'Amérique méridionale. 590°, Esp, FOURMILIER TAMANOIR, myrme- Cophaga jubata. (Encycl. pl. 25. fig. $.) Tamandua, Laet, LMÉTIQ. p. $$ 1. — Tamandua guacu brasilien- Sibus , Margr. Bras. pag. 225. fie... — Jonston, ~guadr, pag. 136. tab. 62.— L'ours qui yit de fourmis , Dampier, Voyag. 3. pag. 304.—O5so hormiguero, Gumila, Orinoc, 2. pag. 306. — “yrmecophaga tridactyla, Linn. édit, 10, — Myrm, jubata , Ejusd. édit. 12.—Erxleb. Gmel. godd. — Tamanoir, Buff. tom. 10. pl. 29. et Suppl. tom, 3. pl. 45.—Schreb, tab. 67.—Shaw, “en, zool, tom.,1. part. 1. tab. 49. — Gnou- roumy ou yogoui, d'Azara, Ess. sur l’hist, nat. Ss quadr, du Parag, tom. 1. pag. 80. Car. ESSENT. Pieds de devant à quatre doigts ; les Postérieurs à cinq; queue non prenante, garnie de très-longs poils ; pelage brun ; avec une ligne oblique noire ; bordée de blanc sur chaque épaule. Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. Surée depuis le: bout du nez jusqu'à l'origine de la queue... .... PS aie Ft — du tronçon de la queue........ » 2 9 Hauteur du train de devant. ....... 1 8 >» A dii train de derna rire dre OE innn (1) Dans une espèce , leF. didactyle, on trouve deux Petits cœcums analogues à ceux des oiseaux, MAMMALOGIE = 353 Longueur du bout du museau à l'an- pied pouc. lig. glé de l'œil, eee eut Rs 2» AER) Distance de roal orellesse cie S T Longuénr de Loree M Lin ST HEC OM e N Ea es ETE E Te oe us — du pied de devant...........,. » 3 6 — de l’ongle interne....... Stat: À, E E OT — du sécondongle......,..,.... 9 I 8 — du troisième ongle, ....,.,.... 5 2 3 AQU QUATMÈME 5 0405 da 600 (EN RS Longueur du pied de derrière...... » 3 9 s= de l’ongle intèrne............. #°°+\7 — des trois ongles suivans........ > I. 10 — de l’ongle externe ......,..... 5 » 6 Nota. Quelques individus sont plus grands d’un quart que celui dont nous détaillons les dimen- - sions ci-dessus. 3 : DESCRIPT. Corps très-long, assez bas sur jambes ; tête fort mince et alongée, terminée par une très-petite bouche {à peine large d’un pouce), et par des narines fort étroites er très-rapprochées l’une de lautre; yeux assez petits, enfoncés et sans poils aux paupières ; oreilles petites et ron- des ; langue charnue, ronde, aiguë, très-flexible, pouvant sortir de seize pouces hors de la bouche, à la volonté de l'animal ; cou assez dégagé ; pieds épais, ronds, dont les doigts ne sont distincts que par les grands ongles courbés et tranchans - dont ils sont munis, er qui sont repliés en des- sous et obliquement en dehors dans le repos ; articulations peu flexibles; deux mamelles pec- torales; poils de la tête très-courts:; ceux du corps généralement longs de deux à trois pou- ces, très-grossiers et durs comme des soles de sanglier ; une sorte de crinière de poils longs de six à neuf pouces sur la ligne dorsale ; queue non prenante, ronde, garnie de poils nombreux , trés-gros, très-secs et aplatis, ayant un pied à dix-huit pouces, et tombant verticalement en forme de panache à droite et à gauche. Couleur générale de la tête, le gris er le brun; poils des parties supérieures du corps et de la queue, mé- lés de brun foncé et de blanc sale; une bande oblique noire et bordée de blanc, commençant de chaque côté sur le poitrail , passant sur l'épaule et se dirigeant, en diminuant insensiblement de largeur, vers les lombes, où elle finit. Jambes de devant d’un gris sale, mêlé de brun > avec deux taches noires, l’une sur les doigts et l’autre sur le tarse ; jambes de derrière presque noires A poitrine et ventre d'un brun foncé tirant sur le noir. HABIT. Il vit solitaire et dort beaucoup ; sa dé- marche est lente : est ; il nage bien, et monte aux arbres, si l’on en croit Certains voyageurs ; tandis < 374 que d’antres , notamment d’Azara , disent qu'il reste toujours à terre; Sa femelle ne fait qu'un petit, er le transporte souvent sur son dos. On assure qu'à laide de ses fortes griffes, 1} peut se défendre contre les grandes espèces de chats, telles que celles du jaguar et du couguar. PATRIE. La Guyane, le Brésil, le Pérou. Il est J depuis le Paraguay jusqu'à la rivière de la lata. | oo «591%. Esp: FOURMILIER TAMANDUA , myrme- cophaga tamandua. (Encycl. pl. 25. fig. 3, le tamandua, et fig, 4, le fourmilier à longues oreilles.) Tamandua-i , brasiliensibus , Margr. Bras. pag. 225. fig... — Jonston. Pison. Rai. — Tamandua, Buff. Hist. nat, tom, 10, — Myrmecophaga tetradactyla et myrmecophaga tridactyla , Linn. Erxl. Bodd. — Dyrmecophaga tetradactyla , Schreb, tab, 66. — Cagouaré, d Azara, Ess. sur Fhist nat, des quadr. du Parag. trad, franç. tom. 1. pag, 103. — Myr- mecophaga nigra, Ejusd. Voyag. au Parag. fig... (Car. ESSENT. Pieds de devant à quatre doigts ; les postérieurs à cinq ; queue presque ronde, velue à sa base, nue à sad pointe ; pelage variant du gris sale au noir foncé, et ayant souvent une bande oblique d’une autre couleur sur chaque épaule. IDimens. Longueur totale du corps, me~- pied. pouc. lig. surée depuis le bout du museau jus- qu'à origine de la queue... .. — de la queue i Distance du bout du museau à Posil. ——— à l'oreille : =- des oreilles entr'elles, ....... Hauteur du train de devant. ......… — dutrain de derrière....... — Longueur de l'oreille. Largeur ER H À JD © La Où HR Det PR RS Fr Fe Te I DESCRIPT. Tête cylindrique, alongée, formant avec le cou un cône un peu recourbé en dessous ; bouche peu ouverte; yeux très-peuits ; oreilles arrondies ; corps alongé, cylindrique ; jambes moyennes, assez robustes ; pieds de devant à quatre doigts, dont linterne est le plus petit ; Le troisième très-robuste er armé d’un ongle long ‘de deux pouces, et les deux autres intermédiar- Tes, pour la force, entre celui-ci et le premier ; pieds de derrière à cinq doigts, presqu'égaux en Jongueur et en force, mais décroissant néan- moins de dedans en dehors; queue rondé, très- forte ; PréRante, sans poils longs, er mème nue dans le uers de sa longueur, à partir de son ex- rémité ; deux mamelles pectorales, poil asse MAMMALOGIE. : : dans soyeux, luisant, ayant deux pouces un quart E :Tarelt- sa plus grande longueur, présentant les différe ces qu'offrent les variétés suivantes, . 3 i 1S- Var. À. Fourm. tamandua jaunätre. D ee jaunâtre, avec une bande triangulaire Es y : elle sur chaque épaule, convergeant avec ce ré Ôté : ligne dorsale ; cette banae côté opposé sur la ligne dorsale ; di dé n'étant sensible seulement que par le i e x = ` . ? est produit par une direction ou une INC in propre aux poils de cette partie. A : , esá Var. B. Fourm. tamandua œil tache. Jaun eA a e FIE ; ou couleur de paille, comme le précédent > ayant de plus un peu de noir devant l'œil. x bandes» sx CE . tama à deu Var. C. Fourm. t ndua brúne Jaune sale, avec une petice ligne obligue sur chaque épaule, prun. Jaune Var. D. Fourm. tamandua à ventre she t sale , avec la croupe , les flancs, le ventre € ligne oblique sur chaque épaule bruns. 2 , rui, Var. E. Fourm. tamandua brunâtre. D'un b clair uniforme sur toutes les parties du corps Var. F. Fourm. tamandua noir y myrméc®” phaga nigra , Geoff. Collect. du Mus. D'Araf? Voyage dans P'Amériq. mérid. fig... Il est a tièrement noir. Ses ongles paroissent proper tionnellement plus forts, et ses poils sont Pi courts que dans la précédente variété. Les pa de la base de sa queue sont un peu jaunâtres HABIT. Il vit de la même manière que le four lier tamanoir, mais il peut monter sur les arbre" Sa queue lui sert de moyen de préhension. À zara pense qu'il mange le miel des abeilles $% vages. Il répand une odeur de musc. PATRIE, La Guyane, le Brésil, le Paraguay. s92°. Esp. * FOURMILIER ANNELÉ, myrmett” phaga annulata. ( Non figuré dans l Encycl, ) Myrmecoph45° 7 Voyage autour du Monde, par Krusensteft ” Mes í % e CAR. ESSENT. Museau en -groin y pelage Þr» queue couverte de poil, ronde, et annelée de fauvt et de brun. | : ae -œ que DESCRIPT. Nous ne connoissons cette espèce 9" f Bae a latd Vo agé par la figure qui se trouve dans Parlas du 7 0Y'E de Krusenstern. Son pelage est brun uniforme? avec le bout du museau et l’exrrémiré des pat! : : 3e plus foncés : les joues sont claires, avec "m longue tache triangulaire brune qui comp l'œil; la queue est fauve, plus courte que °7, corps, avec onze anneaux d'un bran-noite or e mine a me | Descrrpr. Museau moins alongé à proportion MAMM Hat, Toconnues: | PARIS Le Brésil. 595". Ep. FOURMILIER DIDACTYLE, myrme- cophaga didacryla. (Encycl. pl. 25, fig. 3, le fourmilier.) Ta- mandua minor flavescens oouatirioüacu, Barrère; E equinox. pag. 163. — Myrmecophaga mi- ma, Briss. Regn. anim. pag. 28. n. 4. — Myr- Mecophaga didactyla, Linn. Erxleb. Bodd. — Ourmilier, Buff. Hist. nat. tom. 10. pl. 30. — Little ant eater , Edw. Glean. tab. 200.—Shaw, Gen, zool. vol, 1. part.-1. tab. $ 2.— Schreb. 66. Car, ESSENT. Deux ongles seulement aux pieds de devant , dont un très- grand ; quatre à ceux de der- rière ; queue très-longue et prenante , nue au bout en dessous ; pelage laineux ; fauve; avec une ligne ni dorsale plus rousse. ` Dimens. (Taille d’un rat.) Longueur to- pied. pouc. lig. tale du corps, mesurée depuis le bout | du nez jusqu’à l’origine de la queue... » @ » sde lv a de hu sf css gt 2 PPS APR ES NE ee. nr er tu ei OT PE. D .. Longueur depuis le coude jusqu’au DORE S. secs nl FD vero pren M A TI , — depuis le poignet jusqu’au bout DM Re Sox Le ds dures UN nm LU — de la jambe , depuis le genou jus- MR ON. ever NT MNT 9 — depuis le talon jusqu’au bout des NS PAS TR Ie Cf M At — des-plus grands ongles......... ns» 7 que dans les deux premières espèces ; tête ar- quée; langue étroite , un peu. aplatie et peu ongue ; yeux placés bas er peu éloignés des coins de la gueule ; oreilles perices et cachées dans le poil; corps ramassé ; cou court; queue très-lon- gue , très-épaisse à sa base , ayant son extrémité nue en dessous et aplatie ; jambes courtes, di- rigées lune vers l’autre, comme celles des écu- reuils; mains armées de deux ongles, accolés . Fun à l'autre, arqués, dont l’externe est beau- Coup plus gros et plus long que l’incerne ; pieds ayant quatre ongles à peu près égaux ; les paumes et les plantes obliques, nues er arquées sur elles- mêmes pour saisir les petites branches d'arbres. Poil très-fin, long d'environ neuf lignes sut le corps, très-doux au toucher , d’une couleur bril- ER quant dans les autres (1); quatre mamelles, deux situées sur la poitrine, et deux sur la partie inférieure du ventre. | ALOGIE. 35 HABIT. Il se'tient habituellement sur les arbres , = où il attaque les nids de certains termès, et où il cherche des insectes, sous les écorces mortes, Il se suspend aux branches à Paide de sa queue prenante, ainsi que de ses pattes, dont la partie nue est disposée de manière à saisir fortement. Sa démarche est lente et silencieuse. Il ne fait qu'un petit, sur des feuilles, dans un creux d'arbre, PATRIE. La Guyane et le Brésil, Il y a lieu de _ croire qu’il n’habite pas le Paraguay ; du moins d'Azara ne paroît pas l'avoir connu (2). | CVI. GENRE. PANGOLIN , manis , Linn, Erxleb. Bodd. Cuv. Geoff. Schreb, Tig. | Pholidotus , Briss. Tatu , Klein. CAR. Formule dentaire: incis. ?, canines <, x Q 0 molaires 2° — 0, | . o=o Point de dents d'aucune sorte. Corps fort alongé , très-bas-:sur jambes, recou- vert de fortes écailles cornées, triangulaires , _tranchantes par leurs bords er imbriquées.. Museau très-prolongé. Bouche petite , terminale ; langue fort longue, ronde, protractyle. Yeux petits, A Point d'oreilles externes; méat auditif très. rapproché des yeux, , e = i À : Pieds à cing doigts, armés d'ongles robustes et crochus. 2 ee Queue très-longue, aussi: large que Ja éraupe à sa base, et en faisant la ‘continuation, dépri- mée, légèrement bombée en dessus, plane en dessous et recouverte d'écailles comme le corps. piar onda 20- mmée (1) M. Geoffroy a considéré ces derniers comme parténant à une espèce particulière, qu'il a no myrmecophaga unicolor, + (2) Le tamandua des supplémens de Bu fon f pag. 56, Où myrmecophaga striata de B ; TOM. 3, oddaert et da lante , d’un blanc-jaunâtre, teinté de roux clair ; ane ligne rousse assez prononcée sur le milieu &u dos, dans la plupart des individus, et man- Shaw, est, ainsi que l’a reconnu M. Ge pèce factice , formée d’une dépouil quelle on avoit collé des lanière animal, ottroy , Une es- le de coati, sur l4- s de la peau d’un autre Bbb 2 a nnee amsn ~ ~ = tm "at S ere crier nr, MAMMALOGIE. Deux mamelles pectorales, Mächoire inférieure trèstgrêle, sans branches montantes, Arcades zygomatiques incomplètes. Estomac légèrement divisé dans le milieu. Point de cæcum. Phalanges onguéales bifurquées. HABIT. Ils marchent avec lenteur, et n’échappent aux poursuites de leurs ennemis qu'en se roulant en boule et en écartant de toute part les lames d’écailles tranchantes dont leur corps est couvert. Tis se tiennent dans des trous qu'ils creusent avec leurs ongles robustes, Leur nourriture consiste en insectes , en vers , et principalement en termès et en fourmis, qu'ils saisissent , comme les fourmi- liers , au moyen de leur langue extensible et visqueuse. PATRIE. L'ancien Continent. . : 594°. Esp. PANGOLIN A GROSSE COURTE, ma- nis macroura. (Encycl. pl. 26; fig. 1, le pangolin.) Phatta- gen, Ælian. — Grand lézard écaillé, Perrault , Anim, tom. 3. pag. 87. tab. 17. — Armadillo squamatus major ceylanicus seu diabolus tajava- nicus dictus ; Séba , Thes. 1. tab. ç4. fig. x, et 3. fig. 4.—Lacertus indicus squamosus, Bontius, Ta., pag: 60. — Tatu mustélinus, Klein, Quadr. pag. 47e — Pangolin Buff, Hist. nat. tom. 10. tab. 34. — Manis pentadactyla , Linn. Gmel. — Schreb. tab. 69. — Manis brachyura, Erxleb. “— Manis pangolinus , Bodd, — Pangolin à grosse queue , Manis crassicaudata ; Geoff. — Pangolin à queue courte , Cuy, Regi. anim. - tom. 1. pag. 224. Lu AeA i CAR. ESSENT. Queue plus courte que le COTpS , €X- trémement large à sa base ; écailles du dos for- | mant onze rangées longitudinales ; dessous de la téte et du corps >; €h extrémités des pattes y nus. Dimens. Longueur du corps entier , de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu à l'origine de la queue.. e. “— dela tête , depuis le bout du mu- seau jusqu'à Pocciput............... Distance. entre le bout du museau et l'angle antérieur de l'œil — entre l’ângle postérieur de l'œil et le trou de l'oreille .…… Longueur du cou .... — de la queue... .... — des jambes jusqu'aux pieds Largeur du pied de devant. .. _— du pied dé detrière. . ......... » Nora. Cet animal acquiert jusqu’à deux pieds LE pouces de longueur , avec une queue d’un pied six 0 sept pouces. FT Descripr. Tête petite, pointue et conique | museau alongé et écroit ; yeux trés-petits Jen assez gros ; queue extrèmement large à sa TA moins longue que le corps, assez CORTE dessus, plane en dessous, diminuant gradue Ag ment jusqu'à son extrémité, qui est pa ongle du doigt du milieu des pieds de deva i plus long de tous, puis le second et le q trième ; l’interne er l’excerne beaucoup tits que les autres ; ongles des pieds de aer! ne à peu. près égaux. Ecailles du corps de a i blonde, très-grandes, très-épaisses , triangu! ja res, tranchantes, striées longitudinaleme" Ji base , et terminées par une seule pointe QE ales posées en onze ou treize rangées longitud!” p sur le dos , et en trois rangées sur la queu? j comprises celles des côtés, qui sont comme P 3 en deux, pour former larête du bord; les plus grandes situées sur le milieu du 405? ag la croupe et de la base de la queue; de pet écailles sur la face supérieure du museat et les pattes jusqu’à la naissance des ongles ; q4 ques soies très-longues, prenant naissance? feg, base latérale des écailles du dos; partie x ” rieure de la tête et du corps, ainsi que a fa 2 interne des membres à leur base, couvertes D : peau nue ; ongles blonds. PATRIE. Les Indes orientales, r er peut-être quel ques îles de Océan indien (2). | ç95<. Esp. PANGOLIN D'AFRIQUE, manis CM EE (Encycl. pl. 26. fig. 2.) Lacertus sq peregrinus s Clus. Exot. pag. 374. — Ay Clusius et de la Bibliothèque de S'ainte-GentV cités par Perrault, Anim. tom. 3. pag: Ph Pholidotus longicaudatus, Briss. Regn- ar pag. 31. n. 2, =— Phatagin, Buff. Hist- ga tom, 10.-pl 35.— Manis tetradactyla » Li Gmel, =- Schreb. tab. 70.—Manis mat Erxleb,—-Manis phatagus , Bodd. —— Pan > . . Caa à longue queue, Manis longicaudata ; f sus FA roses (1) Dans les vieux individus, ces écailles sont "i dans tous les points où elles ne se recouvrent pan jeut raglieragaki ce qui provient sans doute de ce que surface à été usée. : 5h OÙ (2) On ne sauroit affirmér si le nom de Badjarkita. di réptile dé pierre, eh Usage au: Bengalé pour désigné sait pangolin, doit s'appliquer à cettè espece., n De For aussi s’il faut lui rapporter l épithète de diable 4 o Longueur du plus grand ongle ...., | » mose, qui désigne un animal du même genre- Cuv. Regn. anim. tom. 1. pag. 224— Quogolos esmarchais. | AR. ESSENT. Queue ‘beaucoup plus longue que le COTPS ; déprimée ; écailles formant sur le dos onze rangées longitudinales; dessous de latéte, poitrine Ventre et extrémité des membres antérieurs cou- Verts de soies brunes. | Dies. Longueur du corps entier, de- pied. pouc. lig. Puis le bout du museau jusqu'à Pori- me de la queue......... PS RE Rte D Sn... A 70 Largeur de la queue à sa base. .... FN 10 on ped de dEVAN Tree Dore M. à : DL — dû pied de derrière .. ,...,sus : #- »..10: ESCRIPT. Tête petite; corps alongé ; queue très-grande et aplatie ; pieds courts , ayant l’on- gle du doigt interne très-court et très-remonté; et l’onglé du milieu des pieds de devant beau- coup plus long que les autres. De petites écailles sur le dessus de la tête, jusque près du mu- seau ; onze rangées longitudinales d’écailles sur le corps, dont les deux plus extérieures de cha- que côté présentent des carènes très-pronon- cées ; trois rangées entières sut la queue, et une de chaque côté en formant le bord ; trois rangées d'écailles sous cette même queue ; écail- les des cuisses perpendiculaires, pointues et ca- . Ténées ; dessous et côtés de la tête, dessous du Cou, poitrine, ventre, base interne des mem- bres, bas de la jambe de devant et son pied, Couverts de poils courts, roides, d’un brun-noi- râtre ; quelques poils semblables à la base des Ongles des pieds de derrière ; ongles bruns; Écailles brunes, PATRIE. Ee-Sénégal, la Guinée et quelques au- tres contrées de l'Afrique , ainsi que le remar- que M. Cuvier ( Regn. anim.), sur le rapport d'Adanson et d’autres voyageurs. 596°, Esp. PANGOLIN DE JAVA, manis jaya- nica. . . (Non figuré.) Espèce nouvelle de la collec- ton du Muséum d'histoire naturelle de Paris. CARESSENT. Queueun peu plus courte que le corps, | déprimée ; écailles formant sur le dos dix-sept rangées longitudinales z dessous de la tête et du corps, et extrémité des pieds dépourvus de poils. DrMENs. Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lig. COPS rs Pira ag RP a E A — dela quele sir ara n aaas D PS O Descrirr. Tête très-pointue, couverte d’écailles moyennes jusque sur le bout du museau, tant en dessous qu’en dessus. Corps revêtu sur le dos MAMMALOGTE. -o y d'écailles assez minces, striées, plus petites et plus nombreuses que dans les premières espèces, disposées sur dix-sept rangées longitudinales, allant en grandissant depuis la nuque jusqu'à la croupe, et diminuant ensuite progressivement sur la queue, où on en compte trois rangées ; Sans compter les deux des bords qui sont repliées ; écailles des cuisses présentant une carène dans leur milieu ; ventre, tempes, dessous de la tête et du cou, face interne des membres, nus, ayant seulement des poils rares épars durs et blancs ; quelques poils pareils naissant entre des écaillesde la partie supérieure du corps; doigt du milieu des pieds de devant ayant un ongle infiniment plus robuste que ceux des deux doigts qui l'accompa- gnent à droite et à gauche ; l’interne et l’externe très-courts ; ongles des pieds de derrière disposés de même, mais moins disproportionnés entr'eux; écailles brunes, seulement plus claires sur leurs bords, celles des épaules étant comme tron- quées à leur pointe (ce qui provient peut-être du frottement qu’elles ont éprouvé ). PATRIE. L'ile de Java, où cette espèce a été re- cueillie par M. Leschenault de Latour. Si le nom de pangolin signifie dans la langue de Java, comme le dit Séba, an animal qui se roule en boule, il conviendroit plus particulièrement à cette espèce qu'a la première, à qui les natura- _ listes se sont accordés à l'appliquer (1). TROISIÈME TRIBU. ÉDE NTÉS MONOTRÈMES = edentata MOnCÉTEMe.. CAR. Point de dents enchassées, Mamelles non en- cote observées. Desos marsupraux, commechez ins: (1) Pennant a donné le nom de manis à large queue ( broad tailed manis, Trans. phil. 6O. tab. 11.) à un pan- golin mal caractérisé. J] avoit ete tue à sh Ses pieds de devant avoient cinq doigts et ceux de derrière quatre seulement; son ventre étoit nu , sa queue très- large. Sa longueur étoit d’une aune d'Allemagne et cinq pouces de plus; celle de sa queue étoit d'une demi- ` aune, et cette même partie avoit un empan de large à 4 . ` f i; LA! | sa base. Tous ces caractères conviennent à la ‘première espèce , si ce n’est celui du nombre des doigts aux pieds de derrière, ra Fe E Nous n’adopterons point Popinion d'Illiger ; qui a pensé devoir rapporter à la classe des mammifères un animal de Java, figuré et décrit par Bontius, sous le nom de testudo squamata, Hist. nat, et med. Ind, orient. ed. Pisonis, 1658 , pag. 82. Cet animal, auquel il donne le nom générique de AE S ee quelques rapports avec les pangolins > mais il auroit des dents aiguës nombreuses. ce qui pourroit le rapprocher des crocodiles, + 3-8 les mammifères à bourse. Un os de lafourchette comme chez les oiseaux. Un cloaque. Cinq doigts à tous les pieds. CVII. GENRE. ÉCHIDNÉ, echidna y Cuv. Lacép. Geoff. Ornithorhynchus , Home, Myrmecophaga s Shaw. Tachyglossus > Illig. 2 e . a s ; 0 en Car. Formule dentaire : incis. ©, canin. 6 —0 ? e O0 — 0 molaires 0 O— 0 Point de dents ni de corps osseux implantés sur les gencives, Corps raccourci, arrondi, bas sur jambes. Téte petite, conique, terminée par un mu- seau très-prolongé, cylindrique, au bout duquel sont de crès-petites narines, et la bouche qui a peu d'ouverture. me Langue très-longue , extensible , un peu apla- tie, ayant à sa base des papilles molles, coniques, disposées en quinconce et dirigées en arrière. Palais pourvu de semblables papilles. Yeux très-perits et placés sur les côtés de la tete. Oreilles externes nulles. Pattes courtes, à cinq doigts; la main étant. large et pourvue de cinq ongles fort longs, épais, | peu courbés , coupés carrément à leur extrémité ; k plus grand étant celui du milieu. Pieds de der- rière ayant l’ongle interne le plus petit, arrondi et dirigé en avant ; le second très-fort, canali- culé en'dessus, et recourbé en arrière et en de- dans; le troisième et le quatrième de même forme, mais plus petits ; le cinquième, le moin- -drè de tous, arrondi comme le premier. Un ergot corné, mobile, creux et percé à sa pointe d'un petit trou, situé au cÔté interne et _ postérieur du pied dans les måles, et paroissant situé sur une glande qui sécrète une matière âcre destinée à sortir par l'ouverture de la pointe de cer ongle acéré, | Queue très-courte et conique. De fortes épines sur le corps, tantôt seules, jantor entremêlées de poils fins. ; Arcades zygomatiques complètes, sans cour- bure sensible. Mächoire inférieure très-foible. Hagir. Ils vivent d'insectes, qu'ils sais oi E nds e T cr MAMMALOGIE. : : ; . f Quinze paires de côtes; siz vraies et neu fausses. | Une sorte de clavicule commune à 7 épaules, placée en avant de la clavicule OF naire, er analogue à la fourchette des ee Estomac très-ample , ovoïde , à parois am Le cies, près du pylore; canal intestinal sept plus long que le corps ; un crès-perit cœcun fe Testicules renfermées dans l'abdomen? 1 fa courte, cylindrique, terminée paf un gam convexe , divisé par des sillons en quatre to cules qui présentent, chacun dans 50 orifice garni de papilles disposées en C? tre se terminant à la base de la verge: rcle ; 47*° ; uè Os marsupiaux fort grands, occupant presd tout le bord antérieur du bassin. sent ? as A leur comme le font les fourmiliers , à l’aide de grande langue , extensible et visqueuse- ls iii sent la terre avec facilité, et paroissent ay a faculté de se rouler en boule, comme les her ie sons. On ne sait rien sur leurs mœurs; le me bre des petits, etc. ; et comme on n’a pois g core pu se procurer de femelles, on ne con” pas la structure de leurs organes génitaux: PATRIE. L’Austraiasie. US a TA 97°. Esp. ECHIDNÉ ÉPINEUX, echidna hyst" (Encycl. pl. suppl. 12. fig. z.) Ornichorhy nt" aculeatus, Home, Mém. sur son anato! Trans. philos. 1802. pl. 10.— Aculeate i eater, Penn. Quadr. 2. pag. 262. — My phaga aculeata , Shaw, Gen. zool. vol. 1. POLE pag. 175. tab. $4.—Bull, des scienc. de las philom. tom. 3. pl. 14. ; fe - ans CAR, ESSENT, Corps couvert de grosses épines s s mélange de poils sur le dos. d ; is S ‘ed Dimens. De la taille du hérisson. Énviron un PI longueur totale. j DESCRIPT. Corps couvert en dessus de fortes a nes coniques, longues d’un pouce et demi à par pouces, d'un blanc sale dans la plus grande a de leur longueur, noires à l'extrémité, 10” dirigées en arrière , à l'exception de celles f queue , qui sont très-Courtes et relevées pr diculairement ; dessous du corps pars®: é de FE gs ques poils roides, plus longs sur les côtés que "arts le ventre ; dessus de la tête revêtu de poils "a et roides ; quelques petits poils de couleur £O 4 existant à la base des grands piquans du dos "i apercevables seulement quand on écarte ceux-£7 7 ongles très-grands et noirs. ro de la Re O Hair. Voyez plus haut. PATRIE, La Nouvelle-Hollande proprement dite. ês environs du port Jackson. . $95° ` Esp. ÉCHIDNÉ SOYEUX., echidna setosa: , (Encycl. pl. suppl. 12. fig. 3.) Ælrer' ornitho- rhynchus hystrix, Home, Trans, phil. 1802. Pi 13. — Ball, soc. philom, tom. 3. pl. 15. AR, ESSENT, Corps couvert -de poils , parmi les- quels les épines sont à demi cachées. e IMENS, Un peu plus grand que le précédent. ESCRIPT, Corps entièrement couvert de poils Ongs , doux et soyeux , de couleur marron, en- veloppant les piquans dans leur presque totalité; Piquans de Pocciput, des flancs er de la queue Plus alongés que les autres > un peu renflés dans teur milieu, blanchâtres et terminés de brun ; tête couverte de poils jusqu'aux yeux, er même un peu en avant de ceux-ci; museau noirâtre et nu; ventre et pattes pourvues de soies assez dures et blanchâtres ; ongles proportionnelle- ment moins longs, plus arqués, plus étroits, plus sillonnés en dessus que ceux de l'espèce Précédente, ABIT, Cet échidné a pour ennemis les animaux u genre dasyure. ÂTRIE, La terre de Diémen er les îles du détroit de Bass, Les sauvages de ces contrées se font des Casques avec les dépouilles de cet animal. Y CVIII. GENRE. ORNITHORHYN QUE, ornithorhynchus , Blu- Menbach, Home. Cuv. Lacép. Geoff. Ille. Pé- ron et Lesueur. Platypus , Wiedmann. Shaw. o — Caracr. Formule dentaire : incis, = can. Mure ra. 8. 2—2 Dents fibreuses , placées au fond des mâchoi- Tes, sur les gencives seulement, aplaties er qua- drilatères à leur couronne, d’une substance fi- breuse, cornée, assez tendre, n'ayant ni émail ni Substance osseuse, se racornissant par le dessé- chement, et se renflant par l'immersion dans un liquide. 3 0—0 Une sorte de bec corné, saillant , fort en avant - de la têre, très-semblable à celui d’un canard par sa forme générale, et ayant une plaque de _ Corne à sa base, sur.le front et sous le menton; MAMMALOGIE. 379 ses bords présentant, dans toute leur étendue, une rainure à la mâchoire supérieure et une lame saillante à l’inférieure, qui entre dans cette rai- nure lorsque la bouche est fermée ; cette lame saillante étant elle-même divisée par de petits sillons transverses et obliques > En une vingtaine de petites denticules (1). Tête petite, ronde, Corps alongé. Narines rondes, très-rapprochées l’une de l'autre y ec situées vers l'extrémité de la mandi- bule supérieure du bec corné, Point d'oreilles externes. Yeux petits et latéraux, Langue grande, large, toute son étendue, garni les assez fortes, corn molle, charnue dans e sur ses bords de papil- ces, noiratres et luisantes, Des abajoues. Pattes très-courtes et très-éloignées entr'elles , dirigées plutôt latéralement qu’en dessous ÿ Tou- tes terminées par cing doigts. Doigts de celles de devant ‘minces, presqu'égaux, écartés, mu- nis d'ongles étroits et aplatis, s'appuyant sur une large membrane qui les dépasse, et qui n’est autre que la peau de la paume de la main , très dilatée er irrégulière dans ses bords ; doigts des pieds de derrière réunis jusqu'aux ongles, et ayant tous la même direction. | : i Un fort ergot pointu, creux et com muniquant avec une vésicule à venin, situé au côté interne : et postérieur du métatarse des mâles, | Queue assez courte, aussi large que le corps à sa base, déprimée er de forme ovale, velue, Des poils sur tout le corps, à l'exception du bec et des membranes des pattes de devant, Os maxillaires supérieurs et incisifs très- pro longés en avant et aplatis, pour soutenir le bec corné, les derniers divergeant et laissant un grand intervalle entr'eux. , à A A £ ‘Ortites peutes et rondes, presque latérales, Arcades Xygomatiques assez fortes, larges, lon- gues, toutes droites et fort serrées contre le crâne. Mächoire inférieure assez forte , avant d dyles articulaires très-développés d'apophyses coronoides, es con- > Mais point des canards, en mg mens (1) Comparées à toit aux de ntelures cornées du bec 380 Dix-sept paires de côtes, dont six vraies et onze fausses. - Une sorte de clavicule commune aux deux épaules, placée avant la clavicule ordinaire, et analogue à la fourchette des oiseaux. Estomac très-petit, comparable à une sorte de poche élargie vers son fond, ayant ses deux issues très-rapprochées l'une de l'autre.’ Ua peut cœcum. Testicules placés à l'intérieur et volumineux. Verge fort courte, arrondie à sa racine, diri- gée en arrière ; canal de l'urètre ayant pour les urines une ouverture à sa base, dans le cloaque , et se portant ensuite, en se bifurquant, vers le gland, divisé en deux portions par une sépara- tion peu profonde ; une sorte de creux sur cha- cune de ces portions, entouré de quatre à cinq papilles coniques, percées à leur sommet pour le passage du sperme. Urètre des femelles très-court et aboutissant dans le vagin. Point de matrice proprement dite 3 srompes internes communiquant aussi avec le fond de ce canal, par un orifice assez large et plissé. HABIT. Les ornithorhynques nagent fort bien. Ils se tiennent dans les rivières et les lacs. A terre, ils rampent plutôt qu’ils ne marchent, à cause de la disposition latérale et de la brièveté de leurs membres. On ne sait rien sur leurs mœurs, si ce mest que lorsqu'on inquiète les mâles , ils cherchent à blesser avec l’ergot surnuméraire de leur pied de derrière, et que l'introduction du liquide que cette arme distille, rend les plaies très-douloureuses ; il est probable que ces ani- maux vivent d'insectes et de larves aquatiques, que leur bec de canard doit leur donner la faci- lité de saisir dans la vase. PATRIE. La Nouvelle-Hollande. 599°. Esp. ORNITHORHYNQUE ROUX, ornitho- rhyachus rufus. (Encycl. pl. suppl. 12. fig. 1 ; ornithorhynque paradoxal. À B. Lebecvuen dessus. C. Le bec vu en dessous. D. Pied de devant.E.Pied de derrière d’un Mâle ayec l’ergot venimeux.) Ornithorhynchus pa- radoxus, Blumenb, Manuel d’hist. nat, tom. 1. Pag: 165. pl. 14. — Home, Trans. phil. 1802. atYpus anatinus , Shaw, Gen. zool, tom. 1. 1. part. pag. 220, tab. 66, — Blainville, Thèse soutenue à la Faculté des scienc. 1812,— Orni- MAMMALOGIE. chorkynchus rufus, Péron et Lesueur, Voyage ^0* Terres australes, atlas, pl. 34. fig. 2. 7: S: CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-roussätre en des- sus, et d’un blanc argenté en dessous. AT , lig» DIMENS. Longueur totale mesurée depuis pied. er f le bout du bec jusqu’à l'extrémité de 5 queue e I — de la tête = dubec....... — dela queue Largeur de la queue à sa base .....- S 4 > oil DESCRIPT. Corps entièrement couvert d'un p for £ - | deux Off » court, fort serré et lisse, et de LA l’un appliqué contre la peau, peu long x x AE fin, d'un gris-ardoisé clair; l’autre perga dé premier et seul apparent , très-mincé € Aad z ` ` Hiit à sa base, et aplati en spatule à $4 Pi ssous qui est d’un brun-fauve très-luisant 5 te du corps d'un beau blanc-argenté ; un? ti TA tache blanche en avant de chaque œil; ” un branes des pieds de devant et bec corns, brun-noir. HABIT. Voyez ci-dessus, PATRIE. Les rivières qui avoisinent le pof! Jack- son, sur la côte de la Nouvelle-Hollande» gi , pelée Nouvelle-Galles du Sud, et norammê”? us rivière de Népean, par les 33°. et 34° C°? ir, de lat. mérid., et les 148%. et 149°. de jong orient. Les Anglais qui ont passé les montag bleues qui entourent le duché de Cumbe ont rencontré en abondance des ornithor plus grands que celui que nous venons crire, et peut-être d'espèce différente rivière de Campbell, er dans celle de quarie.. ormi- 600°. Esp. * ORNITHORHYNQUE BRUN; thorhynchus fuscus. (Non figuré dans Encycl.) Ornithorhyn i fuscus , Péron et Lesueur , Atlas du Voyage Terres australes, pl. 34. fig. 1. $ et 6. n dess" CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-noiråtre € dent£” DIMENS. Les mêmes que celles de l'espèce précé ; DESCRIPT. L'ornithorhynque brun n'est peut" qu’une variété de couleur de l’ornithof he de roux ; cependant son poil diffère en ce fe de 4 aplati et crépu, au lieu d’être comme cé ul dernier animal , mince et lisse. PATRIE. Les mêmes lieux que le précé eT EME ete = = are er Tnt mue ee et nn me ere Me 0 Let ne ns LT a ns À RE ann 2 Re es ad ao PARLE rar SP de D AD Ne Dane orme SIXIÈME ORDRE. ù PA CHYDERMES, pachyderma. CARACT. Tantôt les trois sortes de dents ; tantôt deux sortes seulement. Quatre extrémités uniquement destinées à -ta marche, dont les doigts sont ongulés ou garnis € sabots (1), et en nombre variable. Point de clavicules. Organes de la digestion non disposés pour la TUMination; estomac membraneux ; simple, ou tout au plus divisé par des brides membra- neuses, | Nourrrr. Animaux généralement herbivores ; quelques-uns d’entr'eux pouvant cependant faire Usage de matières animales, Harrr. Variant avec l'organisation, PATRIE, Toutes les contrées chaudes et téempérées _ de la terre. | PREMIÈRE FAMILLE. PROBOSCID TE NS, proboscidea. CARACT. Des incisives supérieures en forme de défenses ; molaires composées, en petit nombre. Cinq doigts à tous les pieds. Nez prolongé en une grande trompe, cylin- dique, mobile dans routes les directions, et terminée par un organe du tact et de préhen- Formes massives. Peau très-épaisse, Nourrit. Puremenc végétale, ÂTRIE des espèces vivantes. Les contrées les plus Chaudes de l’ancien Continent. CIX". GENRE. ÉLÉPHANT, elephas, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Cuv. Geoff, Illig. | CaraAcT. Formule denr, : incisiv; ou défenses ? ; è o < o —6 h 2—2 canin, —— , molaires == 10, AS dome”: Incisives supérieures transformées en déf nE 4 enses, Siain ,() Le daman fait seul exception. Ses doigts ont de Véritables ongles, qui recouvrent.à peine la dernière Phalange, i a u MAMMALOGIE. 38 souvent très-prosses, cylindriques, atquées en en bas et se relevant à la pointe, formées d’un tissu osseux serré qui offre des linéamens plus durs et plus compactes, en lignes courbes, convergentes et entre-croisées de manière à former des losanges- curvilignes três-régulières ; ces défenses étant d’ailleurs entourées d'une très-léoère couche - d'émail proprement dir, Molaires. composées de lames verticales et transverses. Ces lames, formées chacune de subs- tance osseuse enveloppée d'émail; et toutes liées „ensemble par une substance solide inorganique ou cément. Les molaires poussant obliquement du fond de la mâchoire en avant. Corps très-gros, assez court , haut sur jambes. Tête très-grosse ; cou fort court. Une rrompe très-alongée, mobile dans tous les sens, renfermant les deux tuyaux des narines, et terminée par un appendice mobile qui fait les fonctions de doigt. Yeux petits, latéraux. Oreilles externes planes, très-grandes, laté- rales, Bs Langue charnue, lisse, très-épaisse, Jambes très-longues, très-grosses, terminées par cinq doigts qui ne sont apparens que par les sabots appliqués contre la base du pied, et dont un ou déux manquent aux pieds de der- rière. z ; Queue médiocre, terminée par une touffe de gros crins, Deux mamelles pectorales, Peau très-épaisse , rugueuse , assez lâche ; nue dans les espèces vivantes, velue dans l'espèce fossile. Sinus frontaux et maxillaires énormément développés, et contribuant ainsi à donner beau- coup de grosseur à la tête. Ouvertures des fosses nasales très-relevées ; os propres du nez petits, triangulaires et épais ; mâchoire inférieure pointue en avant, avec sa symphyse en gouttière. Abouts articulaires des grands os des extrémi. tés disposés sur une ligne verticale ; tête du fémur dans l'axe de cer os; cavités cotyloïdes situées très en avant ou plutôt en dessous du bassin. Estomac simple | ÿ intestins très-volumineux ; cœcum énorme. r Foie à deux lobes ; point de yésicule du fiel. Cec 382 Hair, Animaux très-forts, très-robustes, doués de ‘beaucoup d'intelligence et de mémoire ; ayant une grande adresse , au moyen de leur trompe, qui est à la fois chez eux le siége du tact et de l'odo- rat, Ils se rendent en troupes nombreuses dans - Tes forêts, sous la direction d’une vieille‘femelle -ou d'un grand mâle, et ils y combattent contre des rhinocéros ou des grands carnassiers , tels que les lions et les tigres. Leur nourriture consiste en feuilles, en racines , en fruits qu'ils ramassent avec leur trompe, et quelquefois ils ravagent les champs cultivés. Ils boivent en aspirant d’abord avec les tuyaux des narines, mais en chassant en- suite le liquide dans l'œsophage, après avoir replié la trompe de façon à en faire rentrer lex- trémité dans la bouche. Ils s’accouplent à la manière ordinaire aux autres animaux. La fe- melle est prête à recevoir le mâle dès l'âge de quinze ans ; la durée de la gestation est de vingt- deux à vingt-trois mois ; le petit , car il n’y en a jamais qu’un , tète avèc sa bouche (et non avec sa trompe, ainsi qu'on l'a dit), pendant deux ans environ ; ses défenses de lait tombent le doir- zième ou le treizième mois après sa naissance, et celles qui leur succèdent croissent pendant la vie entière ; les molaires de lait sont sorties au bout de six semaines, et bien complètes à trois mois ; les secondes molaires sont bien sorties à deux ans ; les troisièmes font tomber celles-ci à six ans ; les quatrièmes font tomber les troisiè- mes à neuf ans ; le nombre des lames s’accroït dans les dents suivant leur ordre d'apparition , de telle façon que la première n'en a que qua- tre, la seconde huit ou neuf, la troisième treize ou quatorze , et la septième ou huitième, vingt- © deux ou vingt-trois. l'est probable que ces ani- maux peuvent vivre deux siècles : on en a con- servé, en domesticité, cent vingt ou cent trente ans. Ils sont faciles à dompter et à instruire, le plus souvent même lorsqu'ils ont été pris adultes. Ils s'attachent aux personnes qui leur donnent des soins ; mais ils conservent très-long-remps le souvenir des mauvais traitemens, Ils aiment la musique. Leur voix est un sifflement assez foible ordinairement , mais qui devient terrible, lorsqu'ils sont irrités. BE En domesticité , ces animaux consomment Environ deux cents livres d’alimens de toute es- pece pat jour. [ls aiment à se baigner , ou tout au MOINS à jeter sur leur dos, avec leurtrompe, de la terre fraîche ou des mottes de gazon. La nut ns S couchent sur leur litière, quoiqu'on ait prétenGu qu'ils restoienc toujours debout , et z panen ee seen MAMMALOGIE. S = s = . 1 > à £ que pour dormir, ils étoient obligés de s'appuÿe contre un arbre. 7 - $ A” 6o1® Esp. ÉLÉPHANT DES INDES, elephas ? dicus. Fe SE í AOLA) (Encycl. pl. 42. fig. 1. et pl. 43. fig. 1.) EA? Aristot, Hisr. anim. — Æ/ephantus s er Quadrupedibus, pag. 24. tab. 9, 10, M elephant , Edwards, Glan. 1. tab. 221 — # & ' 3 phant, Buff. tom. 11. pl. 1.— Elephas CA Lino. Erxleb. Bodd.—Schreb, tab. 78.— Cat Trans. philos. 1799. — Elephas indicus » Mém. de PInst. partie. physique, tom: ap Ejusd. Ménag. du Mus. fig. ( måle ec feme! 7 - : . des CAR. ESSENT. Tête oblongue ; front concav» di n rubans transverses ondoyans , formés par is PE des dents composantes , sur la couronne des E 5 ; : ; i laires ; oreilles médiocres ; quatre sabots aux p: de derriere. pied. pouc DiMEns. Hauteur du corps au garrot ... 7 10 se E OUP AR UNS EA 13 — de la poitrine au dessus de la terre (près des mamelles).... Circonférence antérieure du corps.. 13 POSE rer sans er vom e v T} Longueur totale de la tête......... 10 — ducorps.. ENESTE S ASE FF QUEUR e a N 54 — de la trompe, mesurée en des- sus, depuis la hauteur des yeux jus- qu’à l'extrémité du doigt qui la termine . Distance entre les yeux, prise aux an- gles antérieurs as — de l'angle postérieur de l'œil au Dentada ce se Largeur des oreilles.. Circonférence de la trompe, mesu- LÉGAL SIMON FLN Vs sr res — près de son extrémité.......... — du pied de devant sur le sol... — du pied de derrière sur le sol... . Nota. La taille varie. Les femelles ont ordinati a ment de sept à huit pieds de hauteur et les mâles A huit à dix. On en cite qui ont jusqu'a treize» dE torze et même seize pieds. Il y a aussi quelques : férences dans les dimensions des défenses (1). ire” DESCRIPT. Plus grand que le suivant, ilen différé principalement par la forme de son crâne» Sgi est surmonté de deux bosses pyramidales, pa" so front creusé et concave , par la forme érroit® a parallèle et ondoyante des rubans d'émail q : A a 1) he 3 À 7 r les (1) M: Cuvier rapporte, d'après M. Corse , 90° $ 1€ > à 7. défenses les plus grosses qu’on ait vues au Bengale soient soixante-douze livres, et que celles de la prov de Tipéra ne vont pas au-delà de cinquante livres ; £ mals x : a ~ tor fl -il ajoute qu'on érsmontré à Londres qui pesoient 4 . quintal et dernn n timer th am mn à + on me né Rs “Atourent les lames dont les molaires sont fot- mees, et qui sont tronquées sut la couronne de ces dents ; par ses oreilles qui sont moins vastes, Pat ses défenses moins volumineuses, surtout chez les fe conservent un sabot de plus, par la couleur moins rune de sa peau, etc. ; War: A, Éléphant blanc. Vient de la mal Hair, Tout ce habitudes des adie albine : elle est assez rare. que nous avons dit ci-avant des Uculièrement ie ins BE Le = pêce, qui a le caractère € plus docile, et: qui est domptée de temps im- Mémorial, Cet animal étoit employé dans les guerres des Anciens. Il est encore aujourd’hui x . A $ f = _Trés-utile dans l'Inde et les autres contrées méri- dionales de l Asie, comme bête de somme, Il est très-rare qu'il produise en domesticité, et il ne le fair que dans son climat natal. Ceux qui ont été amenés en Europe se sont accouplés quel- quefois , mais sans aucun résultat, ATRIE, Toutes les contrées méridionales de l’A- sie, c'est-à-dire, la Cochinchine , les royau- mes de Siam, du Pegu et d’Ava ; PIndostan, A e A et les fles adjacentes, telles que Ceylan, Borneo, ava; Sumatra, etc. 602° canus, (Non figuré dans l Encycl. ) Elephas, Ges- ner, Quadr. fig. pag. 409. — Elephantus , Al- Grov, fig, d’après Gesner.— Valentin, Amphith. Zoot, tab, 1, fig. 3.— Labat, Afr. oce. 3. p. 271, d'après Valentin. — Kolbe, Rel. du Cap, trad. / teang, tom, 3. pag, 11. — Perrault, Mém. pour Servir à PHist. nat, des anim, tom. 3. pag. 91. pli 9.—ÆElephas maximus , Linn. Erxleb. Bodd. “Elephas capensis ; Cuy, Mém. de l'Inst. — Elephas africanus, Ejusd, Regn. anim. partie Physique, tom, 2. AR. ESSENT. Tête ronde; front convexe: des losanges d email sur la couronne des molaires s oreilles très-grandes ; trois sabots aux pieds de derrière. Dimens. (D’après Perrault.) Circonfé- pied. pouc. lig. rence du corps..:... NT. SRE EH 5 Longueur du corps , depuis le front jusqu’à l’origine de la queue... 8 6 3 Hauteur prise du dos jusqu’à terre. FAT DS — depuis le ventre jufqu’à terre... 3 6 x Lopgneur de la quete. 5 Es Diamètre des oreilles en hauteur et en largeur . . IREE Sa N E Longueur de la trompe s.. eesse.. F 3o% melles ; par ses pieds de derrière qui | Cette variété pro- + Esp. ELÉPHANT D'AFRIQUE , elephas afri- MAMMALOGIE. | 383 DESCRIPT. Front convexe, reculé, incliné et aplati en arrière ; oreilles très-grandes ; molaires com- posées de lames rhomboïdales, dont la tranche sur leur couronne offre une série de losanges - émailleuses ; défenses généralement plus gran- des et plus fortes que celles de l’éléphant des Indes, et égales dans les deux sexes : trois sabots seulement aux pieds de derrière. HABiT. D'un naturel plus farouche, et moins fa- cile à réduire que le précédent. PATRIE. Le Sénégal, la Guinée, le Cap de Bonne- Espérance, et vraisemblablement toutes les con- trées situées entre ces trois points sur la côte occidentale d’Afrique. Nota. Il se pourroit que les éléphans domptés par les Anciens, ec qu'iis disoient naturels à Abyssinie, eussent appartenu à l'espèce précédente, 6o3°, Esp. ÉLÉPHANT FOSSILE , elephas primc- genius, AER er. (Non figuré dans Encycl.) Mammouth des Russes, Cuv. Mém. de lInst. part. phys: tom. 2.— Ejusd. Ossem. foss. 2°. édit. tom. 1. pag. 75.pl1ir, le squelette, — Elephas primogenius > Blumenbach. : CAR. ESSENT, Te oblongue ; front concave ;'al- véoles des défenses très-grandes; molaires très- larges , marquées de rubans émailleux, parallèles entr'eux et très-serrés ; mâchoire inférieure obtuse en avant. E < DrMEns. De très-peu plus grand que l'éléphant des In- des. Formes en général plus trapues. DESCRIPT. Nota. M: Cuvier, par un examen minu- tieux de tous les ossemens qui ont été recueillis de “cette espèce, et qui sont en très-grand nombre ; s'est convaincu qu'ils présentent des différences notables avec ceux des deux espèces vivantes. Cet éléphant ressembloir plutôt à l'éléphant des In- des qu’à l'éléphant d'Afrique par la forme de son crâne, mais ilen différoit surtout, 1°, par la forme de ses molaires, beaucoup plus larges que les siennes et à bords parallèles, et dont la cog- ronne présentoit un bien plus grand nombre de . rubans parallèles ; 2°, par la forme plus raccour. cie de sa mâchoire inférieure, dont la Symphyse étoit arrondie au lieu d’être pointue ; enfin par - l'extrême longueur des alvéoles de ses défénses z qui devoit modifier singulièrement [a forme et la structure de sa trompe, Ses défenses étoient très- longues, plus ou moins arquées en Spirale et di- rigées en dehors, z Ccc 2 ` MAMMALOGIE. Un individi conservé avec des portions nota- bles de chair er de peau, découvert depuis peu dans les-glaces de la Sibérie, par M. Adam, a été trouvé revêtu de deux sortes de poils ; savoir, une laine rousse, grossière et touffue , et des crins roides et noirs sur le cou er l'épine du dos : ceux- ci éroient assez longs pour former une sorte de crinière. GISSEMENT. Les os de cette singulière espèce abon- dent dans beaucoup de pays, mais ils sont mieux conservés et plus nombreux dans le Nord qu’ail- leurs. Ces débris se rencontrent pour l'ordinaire dans les couches meubles et superficielles de la terre, et le plus souvent dans les terrains d'al- luvion qui remplissent le fond des vallées, ou qui bordent le lit des rivières. Ils y sont mêlés avec des os de rhinocéros, de bœufs, de cerfs, etc. La France en a offert, ainsi que l’Allemagne et l'Italie, en une foule de lieux. M. Cuvier regarde comme très-probable que ces éléphans ont habité et ont vécu dans les en- | droits où l’on trouve aujourd'hui leurs. osse- mens; qu'ils ont dù y disparoïtre par une révo- lation subite qui a fait périr tous les individus existans alors, ou par un changement de climat qui les a empêchés de s'y propager ; et il pense | que cette révolution a dû être subite. Le cadavre entier avec ses chairs, trouvé en Sibérie, prouve que l'animal a été, immédiatement après sa mort, saisi par les glaces ; er sa fourrure épaisse doit faire présumer qu'il pouvoit vivre dans un climat froid. Les ossemens isolés que lon ren- contre partout , supportent souvent des corps marins qui s’y sont fixés , et qui établissent d'une manière incontestable, que depuis leur disper- sion , la mer les a recouverts, et a fair sur les points où on les trouve , un séjour assez long. CX“ GEN RE. MASTODONTE , mastodon , Cuv. ( Fossiles. ) o—o, — 3} CaracT. Formule dentaire : incis. =; canin. 6-0: Lo: (1h eme mer ` 2—2 molaires = 2—2 QG) Un assez grand nombre d'animaux fossiles, tels que des rhinocéros , des hippopotames, des:mastodon- tes , Se trouvent absolument dans les mêmes circonstan- ces que les éléphans fossiles, et, comme eux , apparte- poient à Une Creation qui a: été totalement:et subitement détruite. | Incisives en forme de défenses „dont la coupe transversale présente à l’intérieur des. losanges curvilignes, formées par les -intersections lignes, d’une substance osseuse plus dure. , . ent -= Molaires rectangulaires, formées eee de la substance osseuse et de l'émail, sans cou“ tière cémenteuse ou corticale , ayant g ; ronne hérissée de grosses pointes , disposée® F f paires, et dont le. nombre varie, selon l ag + ] d . e > . " ius ua dix 5 a dent et sa position, depuis six Jusq" s, phl ces molaires poussant dans les mâchoires 4 i sure qu’elles se développent, d'arrière €n avant et offrant à leur couronne, lorsque les 50 A demi usées, autant de losanges d'émal ps A figures de trèfles , selon les espèces, qui! Y originairement de pointes (1). ad is > olé Os incisifs avancés et percés de larges alvé pour les défenses. Mächoire inférieure terminée en avant P pointe creusée d’un canal. ar une Cou très-court. AU z VEE A \ 7 S ; cn J Extrémités très-élevées , et terminées paf eng doigts. ; Une queue médiocrement longue.. Dix-sept paires de côtes, dont six vraies (a): ! i n 604°. Esp. MASTODONTE GEANT, masto80 giganteum. (Non figuré dans- l Encycl. ) teum, Cuv. Ann. du Mus. — Ejusd. ‘sur les ossemens fossiles, nouv. édit, 101" i pag. 206. pl. 1.à 7.— Peales account of che es | leton of the mammouth , in-4°. — Mammoth Américains. — Père aux bæufs des Indiens» Animal de FOhio des Français. A ; ia ; ; nt: CAR. ESSENT. Molaires assez larges s relative? à leur longueur , leur couronne présentant ; lorsque ses pointes sont à. demi usées , des lo sangs ®© mail Mastodon gig zi Recher” b (1): Dans le jeune âge de la grande espèce, il y ? dents molaires de chaque côté des mâchoires. Dans {i vieillesse , il n’ÿ en -a plus qu’une. Dans Pétat adulte A y.a une dent molaire à six pointes et une à huit €P en: tandis qu'il y-en a une à.six et une à dix pointes bas. : aidai Ja - = (2) Tous ces-caractères généraux sont ee z des: première espèce ; qui est la seule donton ait e A débrisassez nombreux pour recomposer un squelette mê: tier. Les autres, en générai, sont distinguées par !4 D re” des molaires, La partie supérieure du crâne est enco inconnus. tige, ons EN MAMMALOGIE. ne R : a; pieds pouc. lig. Dimexs, Hauteur au CE Ra Tite. à IStance entre le bout du mu- Seau et le bord postérieur de lis- |. NS ER es 2 FRE AU RS (Défenses ayant jusqu’à neuf pieds de longueur. ) D olaires pesant jusqu'à onze ou douze livres. ESCRIPT. Animal très-semblable à l'éléphant Par les défenses et toute l'ostéologie , les molai- TES exceptées , ayant eu sans doute une trompe , nécessirée par la hauteur du corps, le poids norme de la tête er la brièveté du cou; taille de l'él ement. Hasir. Vraisemblablement le mastodonte se nour- rissoit comme l’hippoporame er le sanglier de racines et d’autres parties charnues de végé- taux, Il habitoit les terrains mous er matéca- geux, mais il paroît qu’il n’étoit pas fait pour nager et vivre souvent dans les eaux, comme hippopotame.. GISSEMENT. Les débris de cetanimal, quinonten- core été trouvés que dans l'Amérique septentrio- nale, sont mieux conservés et beaucoup plus frais qu'aucun des autres fossiles connus. L'espèce du mastodonte paroît totalement détruite, bien qu’on ait annoncé de temps en temps qu'on avoit en- | trévu quelques-uns de ces animaux vivans dans | € voisinage des grands lacs, mais sans jainais eh fournir de preuves irrécusables. 4 - Les lieux qui renferment ses os en abondance, Sont ordinairement des fonds de marécages des- séchés, situés dans les vallées des plus grandes. rivières, telles que le Mississipi , Ohio , l'Hud- son, la rivière des Grands-Osages , quelques © afluensidu Missouri, le Nordholston, branche du T'enessée, York, etc. On mena pas rencontré Plus bas que le 31.degré de latir. seprent., ni : Plus haur que le 43°., près du lac Erié. Partout tls sont à peu de profondeur, et nulle part ils n'offrent de traces de coquillages marins ou de zoophytes qui leur soient adhérentes, comme cela est assez commun pour les os fossiles d'élé- | Phans. Leur teinte brune, qui est due à des substances ferrugineuses , est la principale preuve de leur long séjour-dans l’intérieur de la terre: 60$°. Esp. MASTODONTE A DENTS ÉTROITES, mastodon angustidens, - (Non figuré dans VEncyel. y -Mastodon an- Ea Cuv. Ann. Mús: tom. 8. pag: 404. techerch, sur les ossem. fossil, 2°. “édit, tom. t. pag.250.pler, fig. 1,2, 3375 pla. fe. (6,7, 8. éphant, mais plus alongée proportionnel- : 2, 3, 6, 7.— Animal de Simorre, Réaum. Mém. -de l’Acad,. des sc. année 1715. pag. 174. CAR. ESSENT. Molaires étroites et alongées, leur couronne offrant, par la détrition, des disques émailleux en forme de trèfles. | | Dimens. D'un tiers moins grand que le mastodonte géant, _-et plus bas sur jambes. - DESCRIPT. Cônes de la couronne des molaires marqués de sillons plus ou moins profonds, tan- tôt terminés par plusieurs pointes , tantôt accom- pagnés d’autres cônes plus petits sur leurs côtés ou dans leurs intervalles , d’où il résulte que la mastication produit, d’abord sur cette couronne, de petits cercles d’émail isolés, et ensuite des trèfles ou figures à crois lobes, mais jamais de losanges ; première. molaire petite, à quatre tu- bercules , et paroissant pousser perpendiculaire- ment (1) ; la seconde à six tubercules, poussant d'arrière en avant, ainsi que la troisième qui ena dix; toutes ces dents ne paroissent pasavoir existé en même temps dans la bouche, la première se dé- veloppant et s’usant d'abord, ensuite la seconde, et puis la troisième, qui finit par occuper À elle seule le bord alvéolaire, et qui est quelquefois tellement tronquée, qu'elle n'offre plus qu'un disque uniforme de substance d'ivoire, entouré d'une ligne d'émail festonné, Mächoire infé- «rieure terminée antérieurement comme celle d’un animal à défenses { éléphant ou mastodonte géant), par une sorte de bec dilaté et tronqué. GISSEMENT. Les dents de cer animal ont été trou- Le 3 10,13; pl 3. Bge 1,3,45,85 pl 4,692, vées, d’abord à Simorre ( Gers), dans une roche arénacée et dans du sable ; elles sont teintes par le fer;erdeviérinent'bleueslorsqu’ôn.les chauffe. Elles sont connues sous le: nom de LUrQUOISES OC- scidentales, On en rencontre encore à Sorde, près de Dax (Landes), dans des couches marines; à Trévoux ( Côte-d'Or}, dans du sable ; à Santa- Fé di Bogota, lieu-dit le Camp des géans, à 1300; toises. au-dessus du niveau actuel de la mer ; au mont Follonico, près de Monte-Pul- ciano , dans le Val d'Arno ; près d’Asti et de la Rocherta „en Piémont. VAS 606. Esp.* MASTODONTE DES CORDILIÈRES, mastodon cordillerarum.. : (Non figuré dans l'Encyclop-) Mastodonre (1) Les molaires antérieures pourroient êtré confon- dues avec les premières molaires de lait des hippopota- des aittelles au H’étoiert simplement coniques; compri- mées- par les côtés, aiguës et presque tranchantes ,.et si celles de remplacement n'étoient aussi coniques, mais MOINS coMprimées ét marquées de deyx.sillans sur leur. surface externe seulement, 3585 1 / à } 1 des cordilières , Cuv: Recherch. sur les oss. foss. 2°, édit, tom. 1. pag. 266. pl. 2.fg. “CAR. ESSENT. Molaires intermédiaires aussi fortes que celles du grand mastodonte, à couronne pres- que carrée , offrant des disques émailleux en forme | “de trèfles: DESCRIPT. Molaires ayant la couronne large, ře- larivement à leur longueur, à peu prés comme celles du hido géant, mais présentant des trèfles d'émail, comme les molaires du masto- donte à dents étroitès, et non pas des losanges. Les plus grandes inétatess de cette espècé ont les mêmes proportions que leurs correspondan- =! tes, C'est-à-dire, les intermédiaires, dans le grand mastodonte, L'une de ces dents a été trouvée par- M. de Humboldt, près le volcan d’'Imbaburra, au royaume de Quito, à 1200 toises de hauteur : ; ne seconde s par le même voyageur, entre Chi- chas et Tarija, dans la cordilière de Chiquitos, et une reaicièrn dans la même province. 607°. Esp: £ MASTODONTE HUMBOLDTIEN , mastodon Humboldtii. ; (Non figuré dans PEncycl.) Mastodonte de Humboldt, Out: Recherch. sur les ossem. fossil. 2°, édit, tom à, pag. 267. pl. 2. fig. g. CAR. ESSENT. Dents molaires intermédiaires d’un tiers plus petites que celles du grand mastodonte , à couronne marquée de trèfles d émail. GISSEMENT, Une seule dent a été rrouvée près de la Conception du Chili, °. Esp. * MASTODONTE PETIT, “mastodon minus. (Non figuré dans PE Hoyt ) Pair gert à Cuvier, Ossem. fossil. tom. 1. pag: 267. p à fig. 11. | CAR. ESSENT. Dent molaire intermédiaire étroite et alongée , à couronne marquée, de trèfles émailleux , d’un tiers plus ke que celle du mastodonte à dent s étroites, ; DESCRIPT. et GISSEM. ‘Une dent de certe espèce, trouvée a er en Saxe, et envoyée à Perata de Jussieu, par le professeur Hugo, est entière- La ment ‘semblable, par ses formes, À Ja. molaire intéraié à diaite dr mastodoiite $ dents ÉTTOILES , jai $ mais elle est d'un tiets plus petite ; ce qui porte à croire qu'elle appartient à un animal aussi de moindre tulle, 609°. Espi todon tapiroides. Jig CI | SERA M ASTODONTE TAFIROÏDE, mas- MAMMALOGIE: (Non figuré dans l'Encycl.) Mastodonte ta” ~ piroidé , Cuv. loc. cit. pag. 267. pl. 3. fig. 6. CAR. ESSENT, Molaire intermédiaire à collines i- crénelées à leur sommet et peu sensiblement diyi sées en deux pointes. Descripr. et GissEM. Une dent intermédiaire? de cette espèce a éré trouvée à Montabusard pi” d'Orléans, dans une carrière de pierre calcaif d’eau douce, pétrie de limnées de pl lanorbes €t d'ossemens sé palaothères, Cette dent a ses C0" lines simplement crénelées, et non pas aussi Lee tement divisées en deux pointes que le Les collin des molaires de toutes les autres espèces. A $ vier reconnoît dans les collines non divisées, 7 os7 rapport avec les dents des grands rapits f siles, SECONDE FAMILLE. PACHYDERMES PROPREMENT DITS, Enip derma proprié dicta. i PRES gs CARAGT. Lés trois sortes de dents dans lE P grand aani 3. deux au moins dans les nl Re To rerminés par quatre doigts au plus s ° j deux au moins. e, DIVISION; Pachydermes ayant un nombre d doigts pair (1 ). CXI’, HIPPOPOTAME, hippopotamus , Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Cuv. Geoff. Illig. CAR. Formüle dentaire: : int. = 40 (2 aje H 7 Din supérieures grôsses, Cours con, ` ques, écartées’ ét dirigées en en bas ; les #7 i ~ rieures cylindriques , dirigées obliquement. en avant; les intermédiaires étant les plus fortes €, marquées de nombreux sillons peu profoné í ‘leur surface antérieure. : GENRE. i! AT | canines 521 4 n 3 PSE e i Prae E PA à 7 DE (1) Le. genre des. pécaris n seul une exception apparente à cette sp Le doigt qui manque chez ar est un doigt latéral non développé. Dans tous les À drupèdés de cette division ,: ainsi que le remarq M. Cuvier, les deux. doigts du milieu sont égaux : a | à peu près, égaux , et donnent au pied un certain.f p- port avec“ lés pieds fotfchus Ues ruminans. salle (2). y a quelquefois sépt molaires de la machotfe supérieure ; mais r engériqure e est sujette à tomber à on te por A nl Le tn passe “étape conne Sun hde à Trend Srerstteh tm sas x Une canine , ou plutôt une défense à chaque À , A . r á COté des mâchoires, très-forte , arque, tronquée obliquement au bout; sa substance présentant Sur sa coupe des lignes concentriques etnon Crol- sces pour former des losanges curvilignes. Les trois ou quatre premières mo/aires , à peu pres coniques, simples ; les autres formées de collines coniques, accolées de façon que leur Soupe représente une figure de double trèfle, dessinée par. la substance émailleuse. Corps très-épais, très-gros. Tête médiocrement grosse, carrée ; museau trés-large au bout , sans mufle proprement dit ; 8ueule très-fendue. Yeux petits. Oreilles en cornet, médiocres , placées assez bas. | | Pieds courts, très-épais , terminés par quatre doigts munis de petits sabots, Queue courte. Deux mamelles ventrales. Cuir très-épais; point de poils , si ce n’est sur la queue, où il en existe quelques-uns, rares er grossiers. Le Tête osseuse, formée d'os très-Épals et très- lourds; chanfrein droit depuis la-crête occipitale Jüsqu'au bout du nez ; voñtes orbitaires relevées au-dessus du chanfrein et très-écartées de la ligne Moyenne, Æxrrémité des mâchoires très-large, Pour recevoir les dents énormes qui y sont im- < Plantées ; fosses temporales très-enfoncées; arca- es: zygomatiques droites ; trou de l'oreille très- Petit, placé forr en arrière ; os du nez très-longs SE très-érroits ; sinus frontaux-peu développés. Sept. vertèbres cervicales , quinze dorsales , Matre lombaires , sept sacrées et quatorze coccy- £tnnes. TA 3 Quinze paires de cétes, dont sept vraies et aae fausses, Radius distinct du cubitus , mais lui étanr Soudé ; péroné très-grêle et fort éloigné du tibia, Si ce n’est à ses deux extrémités, ; Estomac divisé en plusieurs poches. HABIT. Animaux herbi vores, ParrRIE. L'Afrique. MAMMALOGIE. ( Encycl. pl. 40. fig. 4, ) oraus immor, ÂAris. tot, Fist, anim 1 1.C, 7 etc, 12, ranor orapes, Ælan, an. V. — Hippopotamus , et cheropo- tamus , Prosper Alpin, Ægyp. 1, tab. 22 et 23,-—-Gesn. Jonst, Raï, Briss. — Hippopotamo , Fr. Zerenghi, Vera descrizzione, etc, Napoli , 1603. in-4°. — Hippopotamus amphibius 3 Linn. Ersleb. Bodd. — Hippopotamus , Baff. tom. 12. pl. 3 et 6. Suppl. tom. 3. pl. 28. et tom. 6. pl. 4 2°, édit, tom. 1. pag. 270, pl. 1 et 2. CAR, ESSENT. Corps crès-massif; ventre trafnant _Presqu'à terre; gueule très-fendue, laissant voir „toutes les canines et les incisives inférieures , lors- quelle est fermée ; peau nue et brune. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied pouc. lig? surée en ligne droite depuis le bout du : nez jusqu’à la queue siu dE Ta Re re : 5 3 Circonférence de la tête , prise en- tre les yeux et les oreilles. .......... Éd Distance des narines entr'elles..... » ES — entre les narines et les yeux... » G a Circonférence du COPS Sr su ter 10 6, Æ Hauteur du corps au dessus de la TOTEE RL Rx HI es se JDÀ » 10 # Circonférence des quatre pieds, au dessus des S bn dans ie Li CU À 6 Longueur de la queue... ...... — des canines inférieures. ..... NT TS — dés canines supérieures. ...,,:. ss 2 — desincisives inférieures intermé- CRE r apaa Sor 3 6 e E a MOT A E 52 2 g — des incisives supérieures latérales, » ï 6 DESCRIPT. Voyez les caractères génériques dé- veloppés. ci-dessus. HABIT. L'hippopotame, dont. le naturel est stuz pide et grossier, se tient sur le bord des grands fleuves, Sa nourriture est purement végétale, et se compose principalement é ratines aquati- ques. Il nage et plonge bien, pendant assez long- temps. Il marche lourdement, er alots son vèn- tre touche presque la terre. Sa femelle ne fait qu'un petit, et l'on dit que la durée de sa gesta- tion est de neuf mois. 5 Les måles se battent entreux à l'époque du rut, et sont alors fort dangereux, es principales pis régal, le Zaire, > À Quarante lieue PATRIE.. Les grands flenves er ] Es vières de l'Afrique, tels que le S i A la Gambie, le Berg - Rivie de la ville du Cap etc Sto, Esp, HIPPOPOTAME AMPHIBIE, hippopo- tamus amphibius. , Son espèce existoit autrefois dans la basse Egypte , mais il y a long et 5. — Cuvier, Recherch, sur les ossem, fossil. 388 temps qu’elle a disparu de ce pays. On assure qu’on la trouve encore dans la haute Egypte et -dans l’Ethiopie. Il paroît certain qu'elle est tout- à-fait écrangère à l'Asie (1). 611°. Esp. HIPPOPOTAME ANTIQUE, hippopo- tamus antiquus, (Fossile.) (Non figuré dans: l’'Encyclop.) Grand hippo- potame fossile, Cuv. Ann, Mus. tom. $. pag. 106. -— Recherch. sur les ossem. foss. nouv. édit. ` tom. 1. pag. 310. pl. 1-6. CAR. ESSENT. De la taille de l’hippopotame am- | phibie; pommettes médiocrement saillantes ; occi- put très-relevé. DESCRIPT. Crête occipitale plus étroite que dans l'espèce précédente; arcades zygomatiques moins _ écartées en arrière ; pommettes moins saillantes ; partie rétrécie du museau, moins longue à pro- portion; occiput plus relevé; intervalle des deux branches de la mâchoire inférieure plus étroit ; face articulaire de l’omoplate plus arrondie ; os de l’avant-bras et de la jambe plus épais , etc. GISSEMENT. Les ossemens de cette espèce ont été trouvés assez abondamment dans les terrains. meubles du val d Arno supérieur, en Toscane, pénérrés d'une substance ferrugineuse. On en a aussi rencontré près de Montpellier, et dans la plaine de Grenelle, près Paris. 612°. Esp. HIPPOPOTAME PETIT, Aippopotamus minor. (Non figuré dans l'Encycl.) Perit hippopotame fossile, Cuv. Ann. du Mus, tom. $. pag. 111.— Recherch. sur les ossem. foss. 2°. édit. tom. 1. pag. 323. pl. 3. fig. 6-11; pl. 2. fig. 3-6, 113 pl. 3. fig. 1-8. CAR, ESSENT, Taille du sanglier. DESCRIPT, Dents semblables en tout à celles de l'hippopotame vivant, mais de moitié plus peti- res dans toutes leurs dimensions, bien qu'elles aient appartenu à des individus adultes, ainsi que le montre leur’ état de détrition ; mächoire (1) M. Marsden avoit annoncé une espèce d'hippo- potame , vivant à Sumatra, et la Sociéré de Batavia en Comptoit un parmi les animaux de Java. M. Cuvier pa- roit douter de leur existence, d’après les recherches in- ructueuses qu'ont faites pour les rencontrer MM. Diard et Duvaucel, dans ces derniers temps. Il pense toutefois que stun grand animal aquatique habite ces contrées, ce eut être le dugong, ou même le succoryro représenté par Niewhel ; animal lourd et épais , de la taille du bœuf, ayant la queue touffue et des défenses qui sortent de des- sous les yeux. MAMMALOGIE. 7 . en dessous les crochets que l'on inférieure ayant de celle remarque sous les branches montantes À des hippopotames précédens ; astragale sc 4 _phoïde, bassin, portions du fémur et de l ui rus présentant aussi des formes analogues , ™ a toujours des dimensions plus petites €t prop? tionnelles à celles des dents. E GISSEMENT. Inconnu. Ces os sont renfermés pri un bloc de grès homogène ; qui pat leur sure tion dans sa masse , a quelque ressemblance a les brèches calcaires osseuses de'Gibraltat s Cette, de Dalmatie, etc. . g“ 613°. Esp. * HIPPOPOTAME MOYEN, hippoP tamus medius. (Non figuré dans Encycl.) Moyen p rame fossile, Cuv. Recherch. sur les o5$€1: 2°, édit, tom. 1. pag. 332. pl. 7. fig. 9. CAR. ESSENT. D’une taille intermédiaire du-grand et du petit hippopotame fossile. wa * $ u Dimexs. Longueur de la dernière molaire pied: P° IMÉÉHEULE sneseno ee ne à » í _— de la pénultième mola 11 rieure.. $i eos eee ee eve eee ee € 33 DESCRIPT. Cette espèce a été établie d'après de deux dents, qui ont appartenu à un indiv! adulte, comme il est facile d’en juger pas i manière dont elles sont usées. Leurs proportion sont à peu près intermédiaires entre celles pr reilles dents du grand hippopotame fossile etc du petit, Elles ont d’ailleurs quelques caract dans les formes qui leur sont propres ; ainsl © n’ont point de collet ou de rebord saillant auto de leur base, les disques de leur couronné représentent pas des trèfles aussi distincts re ceux des premiers hippopotames; ce son! gr des lobes, plus larges en dehors er un peu i's crés, que de véritables trèfles ; la derniére ne pas un talon aussi longitudinal et aussi SIP que celle de l’hippopotame commun, M4? gs- lement trois tubercules formant un talon FF” | verse, comme dans la pénultième. de GISSEMENT. Les deux dents et le fragmen" gs mâchoire qui les contenoit, ont été OPA dans un tuf calcaire qui a toute l’apparen® jen tre un produit d’eau doucé, à Saint-M che Chaisine, département de Maine et Loire: pe 614°. Esp. * HIPPOPOTAME TRÈS-PETIT > À popotamus minimus. ; | che (Non figuré dans l’Encycl.) Cuv. Recheft 1. pag 337 sur Les ossém. fossil. 2°. édit. tom. CAR: pl. 7. fig. 12-18. Siina. T U aaezi ou ai Car, ESSENT. D'un cochon, Descnrvr. Deux dents molaires de cette espèce offrent d'un côté un trèfle assez marqué, quoil- qu usé fort profondément, mais leur côté opposé 4 + encore qu'un petit cercle. Une troisième ent, usée encore plus profondément, présente eux figures à quatre lobes (:) Gisse j ISSEMENT, Ces dents ont été trouvées avec des bris de crocodiles, à vingt pieds de profondeur, ans un banc calcaire près dé Blaye, départe- ment de la Charente. e taille plus petite que celle du CXII GENRE. COCHON, sus, Linn. Briss, Erxleb. Cuv, Geoff, ig. CARACT. Formule dent, : incisiv. fou s; canines m RS molaires Eu ee 2 OU =r? 7—7 Re : FT, Incisives inférieures dirigées obliquement en Avant, tranchantes au bout ; les supérieures co- niques. ` Canines fortes, sortant de la bouche et se re- courbant vers le haut, quelquefois très-longues , dépourvues de racines proprement dites et crois- Sant pendant toute la vie de l'animal, Molaires simples ; les antérieures petites et troites ; les quatre dernières garnies de tuber- cules mousses à leur couronne, disposés par paires, Nez prolongé , cartilagineux , tronqué au Out et renfermant un petit os particulier ( los u boutoir). Yeux petits, à pupille ronde. Oreilles assez développées et pointues. Tous les pieds ayant quatre doigts, deux grands, intermédiaires , posant seuls sur le sol, ta A (1) M. Cuvier , tout en plaçant les animaux auxquels Ont appartenu les dents de cette espèce et de la précé- ente, avec les hippopotames, dit que l’on ne pourra regarder ce rapprochement comme définitif, que lors- qu'on aura trouvé les incisives et les molaires qui les _accompagroient. De plus, il remarque que si des in- cisives tranchantes que l’on a trouvées dans la fouille qui a procuré celles de la plus petite espèce , apparte- noient aux mêmes mâchoires, cette espèce se rappro- Cheroit beaucoup d’un pachyderme fossile de Mont- Martre qui appartient à un genre particulier , et dont il a à pas encore publié la description. DESCRIPT. ER tee LÉ PSE or A nn = EE EE TS Ne re a enaa MAMMALOGIE 389 et deux plus petits relevés et un peu en arrière ; tous les quatre munis de petits sabots triangu-. laires, Queue médiocre. Douze mamelles. Corps couvert d'une peau épaisse , revêtue de _ poils roides et longs, appelés soies. Estomac membraneux et simple, Verge dirigée en avant dans le tepos ; testicules renfermés dans un scrotum apparent, | HABIT. Animaux omnivores, vivant principale- ment de. racines er de fruits , gloutons er voraces à l'excès, recherchant les lieux humides et fan- geux pour s'y vautrer, etc. PATRIE. L'ancien Continent. ee i 615°. Esp. COCHON ORDINAIRE, sus scrofa. (Encycl. pl. 37. fig. 3, 4, 5, 63 pl. 38, fig. 4, et pl 39, fig. 1.) Kawges, Aristot. Anim. 11. Cap. 9, 11 et 13, — Sus ferus , Pline, Hist, nat. lib. 8. c. $1.— Porcus, Ejusd. lib. 18. cap. 3 fe— Sus aper , Briss. Regn. anim. pag. 108. n. 3. — Sus scrofa, var. aper, Linn. Erxleb, Bodd.— Le sanglier, Buff, tom. 5. pl. 14. — Le marcassin, Ejusd. tom. $. pl. 17. fig. 1. = CAR. ESSENT. Défenses robustes > triangulaires , dirigées latéralement , médiocrement alongées ; Point de protubérance au-dessous des yeux. DIMENS. (Race sauvage ou sanglier.) Lon- pied. pouc. lig. gueur totale du corps, mesurée depuis le bout du museau jusqu’à l’anus...... 32 Hauteur du train de devant........ : : 6 — du train de derrière .., sss... 2,6 3 Longueur de la tête.............. 1 4 9 en EN Orolo : dis estens ss » $ >. — du tronçon de la queue........ » IO — de l’avant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet. ............ ss. ® 9 = Et no jusqu’au bout des SIDOS ts Entente dis TAA A rl. — de la jambe , depuis le genou jus- EE PL A ri foire» code #10; 4 — depuis le talon jusqu’au bout des HTC d'OS RS TS E E PIN LE D A Nota. L’individu dont nous venons de donner les proportions étoit très-grand et très-vieux. Un sate glier de quatre ans a ordinairement : ied, . liga Le corps long de .…..........,,,,, TS pe lig Sur quoi sa tête OIP POUR a i | E La queue longue de... A ON Te.) Sa hauteur moyenne est... “SRE $ E Tête forte et alongée; cou court; Ddd 390 corps épais et musculeux ; jambes assez courtes et fortes ; chanfrein droit; occiput très-élevé ; oreilles assez courtes, mobiles ; yeux petits. Bouche très-fendue, ayant la lèvre supérieure remontée par les canines, qui se relèvent latéra- lement vers le haut. Fourrure peu épaisse, for- mée de longues soies dures er élastiques, à la base desquelles est un poil peu abondant, assez doux et frisé à pea près comme de la laine ; les plus longues soies et les plus fortes étant situées suť le dos, Couleur générale, le gris-notrâtre. Femelle on /aie différant du mâle par une raille plus petite, er par ses- défenses moins fortes. Jeune ou marcassin ayant, dans les six pre- miers mois de sa vie, le pelage rayé de bandes longitudinales , parallèles entr’elles, et alterna- tivement d'un fauve clair et d’un fauve-brun. x à dés +, 5 . Variétés domestiques. Var. À. Cochon commun ou à grandes oreilles, Baff tonis. pl. 16 er 17. 6g. 2. Oreilles très- longues, pendantes ou à demi pendantes; soies assez rares et d’une seule sorte; canines _très- courtes, comparativement-aux..d éfenses du san- glier ; raille souvent très-considérable ; couleur otdimiairement blanche, noire ou pie, quelque- fois rousse ; queue tortiliée (1). Sous-var, a. Porc anglais de grande race. Corps très-alongé , à côtes larges; orerlles très-lon- gues et pendantes. Couleur ordinaire, le gris- (:) Les différentes sous-variétés du cochon commun, sous le rapport des couleurs et des formes, sontinnom- | brables; nous signalerons seulementles plus remarquables en France. Ony distingue : 1°. la race dut pays d’ Auge, qui a la tête petite et très-pointue , les oreilles étroites . et pointues, le icorps alongé, les pattes larges et fortes, je poil rude, blanc et peu abondant, les os petits, Elle parvient au poids de plus de 609 livres. 2°, La race de Poiteu, à tête longue et grosse, à front saillant et coupé droit, à oreilles larges et pendantes , à corps alongé , à soies rudes, à pattes larges et fortes , à corps longs; ayant de gros os, etc. Son poids n'excède pas foo livres. «3°, La race de Périgord , dont le cou est groset court , le corps large, très-ramassé , et le poil noir. . Cette race , mêlée avec les autres, a produit'es porcs ptes, très-communs dans le midi de la France. Te su n Champagne, qui est grande, à flancs très- a ae? à-oreilles largeset pendantes, à poils ) > Etc. ble s'enzraisse peu. Q g? 2 » > . 5°. La race de Boulogne. D'assez grande taille, s’engrais- sant porrie S oreilles très-larges ; couleur blanche. Elle resuite c u mélange de la grande race anglaise et des races- françaises communes, = = Aes MAMMALOGIE.. e D: blanc ou le blanc-jaune ; poids s’élevant jusqu 4 000 ou 1200 livres. Sous-var. b, Porc de Jutland. Oreilles pa grandes et pendantes ; corps alongé ; dos omg courbé ; jambes longues. Il est d'assez gr s taille , puisque , dès la seconde année, on en p~ retirer deux à trois cents livres de lard. ge. Hure Sous-var. c. Porc suédois mi-sauva fe large; boutoir retroussé ; oreilles presque 2 7 sées ; corps alougé ; jambes longues : il rési de laccouplement du gros porc et au sa Var. B. Cochon de Siam ou porc chinois: pn les courtes, droites et mobiles ; corps aat de poils soyeux , roides et épais sur la tété à va la nuque, très-frisés sur les joues er la mac w inférieure , très-rares dans les autres parties» généralement noirs et durs ; peau n l sous le ventre ; tour des yeux ayant mine teinte de couleur de feu. Longueur torale, 3 A 3 pouces; de la queue, 9 pouces. Haureuf garrot, I pied 8 pouces. i Sous-var. a. Cochon di Cap de Bonne-Esp? rance. Trèssemblable au porc chinois ou de 5180 nais plus petit; poils noirs ou marron fonce tout soyeux et durs, et fort rares ; oreilles dro! tes; queue pendante, terminée par une mé de soies un peu gauffrées. pgliér. Cette sous-variété, vraisemblablement otlig saire de l'Inde, paroît être celle qu'on trou dans routes les îles de la mer du Sad, er quo propagée dans la Nouvelle-Hollande, dans | frique méridionale, et sur quelques pont P Amérique du Sud. nê A ras. Il ressemble beaucoup au por dont il provient. Tête raccourcie; n épaisses ; front-rabougri ; dessus des yeux maf de plis; oreilles courtes, un peu pointues presque relevées ; cou épais er fOrt ; poitra! f | goureux ; corps rond et alongé ; jambes cer er fortes ; peau très-mince ; soles minces €! p A tes. Couleur ordinairement cuivrée ; quelque ý ‘rouge de feu. | quit Ce cochon, d’assez petite raie, pros k beaucoup, et s’engraisse tellement, que son T tre touche à terre, On l'élève en Espagnf o Bodd. Ig! — Cochon cerf, de quelques auteurs, les, relevées í ; urbant en ar- riere en spirale ; corps assez élevé sur Les jambes. aille Plus grands cochons; mais beaucoup plus élevé sur jambes. s l D dd 2 verticalement ; les supérieures se reco MAMMALOGIE. DESCRIPT. Corps assez svelte ; jambes élevées et fines, les postérieures étant un peu plus longues que les antérieures ; tête oblongue et étroite ; museau alongé ; quatre incisives supérieures seu- lement ; mâles ayant les canines du bas sem- blables aux défenses du sanglier, mais les deux supérieures partant du dessus de la mâchoire , se dirigeant d’abord droit en haut, et ensuite se recourbant en arrière en demi-cercle jusqu’au- dessous des yeux, et s’alongeant à mesure que animal vieillit ; défenses des femelles moins dé- veloppées. Corps couvert d’un poil doux er ur peu frisé , à lexception de quelques soies lâches semées sur le dos; queue longue et Conrournée, terminée par une touffe de laine. Couleur, d’un cendré tirant sur le roussâtre, et plus ou moins mêlé de noir. HABIT. Il va par troupes dans les forêts, ne vit » | . . , que d’herbes et de feuilles de bananiers et d'au- ” tres arbres ; il ne touche pas aux fruits sauvages ni aux racines. Il nage ec plonge avec facilité, Sa démarche est silencieuse, et sa voix, qu'il fait entendre rarement, est très-semblable au gro- gnement du cochon. PATRIE. Les îles de Java, Célèbes, Bouro ou Booro, près d'Amboine et des autres îles de la mer des Indes, 617°. Esp. COCHON A MASQUE , sus larvatus. (Encycl. pl. suppl. 12. fig. 4.) Sus africanus , Schreb. tab. 327. — Sanglier de Madagascar , Daubenton, Description du cabinet du Roi, n. 1885 .—Samuel Daniels. Afric. scenery, tab. 22. — Sanglier à masque (sus larvatus }; Fréd. Cuv. —G. Cuv. Regn. anim, tom. 1. pag. 236. CAR. ESSENT. Défenses médiocres , anguleuses et dirigées latéralement ; un gros tubercule nu sur chaque joue. Dimens. Taille du sanglier d'Europe, DESCRIPT. Il à beaucoup de rapport avec le san- glier ordinaire par ses formes générales, et par _ le nombre et la disposition de ses dents ; ses dé- fenses ont. surtout la même disposition et la _ même grosseur; mais il est fort remarquable pat la protubérance assez volumineuse qu'on voit de chaque côté de son museau, un peu au- delà des canines, et qui renferme dans son in- térieur un renflement des os de cette partie. M. Cuvier dit que ces tubercules sont sembla- bles, pour l'aspect, à des mamelles de femme, j : Afii ui Parrie. Madagascar, et la partie del Afrique q avoisine cette ile (1). ` CXIII. GENRE. PHASCOCHÆRE, phascocharus , Fréd. Cv: G. Cuv. Sus, Briss. Linn. Pall. Erxleb. Bodd. Geof. Illig. re CAR. Formule dentaire : incis. E ; canines 75? molaires =Ë — 30 4—4 : | Incisives supérieures grosses, triquètress p ticales et un peu courbées. Incisives infér wan intermédiaires petites et écartées l’une de l’autre) les deux suivantes plus grosses et rapprochées. 5 Canines supérieures énormes, en forme de df fenses ou de cornes, relevées en en haut er lat 7 ralement de chaque côté; canines infér ieuré semblables à celles-ci par leur forme er leut © rection, mais plus petites. : Molaire supérieure antérieure petite, poussa” verticalement, ne touchant pas la seconde; les trois dernières poussant du fond de la mâchoire en avant, très-grandes, composées de cylindres émailleux , réunis par un cortical, disposés p% rangs de trois en trois et transversalement. . Les trois premières molaires inférieures perites? mousses, séparées les unes des autres, poussa!" verticalement; la dernière très-grosse , formé? de plusieurs dents soudées, et composées € les” mêmes de cylindres émailleux, comme les M0° laires supérieures (2). : " Tête très-orande ; gueule très-fendue. À Oreilles assez grandes, latérales, pointue yeux petits; des loupes charnues ou de grosse verrues sur la face. | Quatre doigts à chaque pied, deux grands intermédiaires d’égale longueur, posant seu” j terre, et deux autres latéraux et en arrière» P courts et égaux entr'eux, Queue courte. HABIT. Vivant à la manière des sangliers. PATRIE. L'Afrique. RE un . (1) Le Muséum possède la dépouille mal conservé? d’une nouvelle espèce de sanglier du Cap, sans verrue À oreilles longues, très-pointues et terminées pê le grands poils noirs : à grandes soies d’un gris-brun SW! dos et brunes sur les flancs. ES (2) Toutes les incisives er quelquefois les premit molaires tombent avec l'âge. MAMMALOGIE. 618°, Esp, PHASCOCHÆRE AFRICAIN, phasco- Cherus africanus. rene ( Encycl, pl. 30. fig. 3.) Emgalo ou engalo , arbor , Guin. pag. 487. — Sanglier d'Afrique, Adans, Sénég, Pag. 76.— Aper ethiopicus, Pall. SC. pag. 16. tab. 2. — Ejusd. Spicil, zool, 11. tab, 1,— Sanglier du Cap-Vert ou sanglier d A- rique , Buff, Hist. nat. tom. 1 §. pag. 148. tom, 14. pag. 409. Suppl. tom, 3. pl 11. — Sus &thiopicus , Liun. Erxleb.— Sus angalla, Bodd. Car. ESSENT., Défenses arrondies , trés-prosses , trigées de côté et en haut; un gros lobe charnu Sur chaque joue. Dimens. Lon Puis le bout du museau jusqu’à la base ~ E E E et e Je — de la tête, depuis le bout du mu- Seau jusqu’à l'intervalle des oreilles, .. 1 3 » r a es ei. FRS ee, 3 Hauteur-du train de devant... .! ARE LE -> du train dé derrière s. rue saa por le Longueur de la queue....,..... » 10 6 Descripr. Taille et aspect général du sanglier ; tête très-élargie, comme aplatie et terminée car- rément en boutoir ; front carré : yeux petits , si- tués presqu’au haut de ce front; oreilles appliquées contre le cou et cachées dans les poils; une verrue de trois pouces de long sur autant de largeur, très-épaisse, de nature cartilagineuse , placée sur chaque joue, au-dessous de l'œil ; peau très- épaisse; soies mêlées de brun, de roux et de gris; une énorme chnière, composée de soies de quinze à seize poucés de longueur, sur. le garrot. gi LT Hasır. Cet animal, très-sauvage et féroce’, à tou- tes les habitudes du sanglier, Il court avec assez _ de vélocité, PATRIE. Le continent de l'Afrique, aux environs du Cap-Vert, au Sénégal, en Guinée et au Cap de Bonne-Espérance. On à cru pendant long- temps qu'il y en avoir deux espèces, l’une du Cap-Vert, l’autre de l'Ethiopie ; mais on a re- Connu que ces deux espèces n’en formoient réel- lement qu'une, er que la seule différence appré- ciable consistoir en un peu moins de longueur dans la tête de la dernière, M, Cuvier a de plus observé que les individus apportés du Cap-Vert ont les incisives en général bien complètes, tan- dis que ceux qui viennent du Cap de Bonne-Es- pérance n’en ont presque toujours que des vestiges Sous les gencives, | CXIVS GENRE. PÉCART, dicotyles, Cuv. ( Sus; Linn, Erxleb. Bodd, Schreb. Geoff, Illig. ; « TT: . LT CAR. Formule dentaire : incis. 3 Canin. — ; ; 6 6 i ; molaires = == 38. Incisives supérieures verticales ; les inférieures couchées en avant. ; . Canines petites, triangulaires , fort tranchan- tes, dirigées à peu près comme celles des san- “gliers, mais ne sortant pas de la bouche. Molaires ayant leur couronne munie de tu- bercules arrondis, disposés irrégulièrement. Tête longue er pointue miné par un groin, Oreilles médiocres, pointues ; yeux petits, à pupille ronde. a Pieds de devant ayant quatre doigts, donr fes deux intermédiaires les plus grands, er les deux latéraux beaucoup plus courts et ne posant pas à terre. Pieds de derrière à trois doigts, deux longs comme aux antérieurs, et un plus court interne s lexterne manquant tout-à-fait, Une glande située sur la région des lombes , sécrétant continuellement une humeur gluante , 5 js š {j dont l'odeur est fétide, et s’ouvrant au dehors par un repli de la peau, en forme de bouton- nière, SE Queue remplacée par un tubercule. Soies dont le corps est couvert , très-fortes er très-roides. Verge dirigée en avant, renfermée dans un à iA fourreau ; scrotum peu développé. Os du métacarpe et du métatarse des deux grands doigts des quatre pieds, soudés en une es- pèce de canon , comme dans les rurminans, Estomac divisé en plusieurs poches, par des brides membraneuses. HABIT. Analogues à celles des sangliers PATRIE. L’ Amérique méridionale, 619°. Esp. PÉCARI A COLLIER, dicotyles tor- quatus. (Encycl. pl. 39. fig. 2.) Pécari, Buff, Hist. nat. tom, 10, pl. 3. — Pécari bent, Descript. anat Essai sur l’hist, nat, Où zajassou , Dau- om, — Taytetou , d Azara , des quadr. du Parag. tom. 1. ; chanfrein droit, tet- = DESCRIPT. Aspect général des cochons ordinaires 304 pag. 31. —— Dicotyles torquatus, Fréd. Cuv. Dict. des.sc. nat. tom. 9. pag. $ 18. — Patira de la Guyane, selon Laborde.—Sus tajassu, Linn, Erxleb. Bodd. — Pécari, Fréd. Cuv. Mamm, lithoge (1). 5 CAR.ESSENT. Poils annelés de blanc sale et de noir; une large bande blanchâtre, oblique, descendant de chaque épaule sur les côtés du cou. Dimens. Longueur mesurée depuis le pied. pouc. lig bout du museau jusqu’à l'extrémité pos- térieure du corps.. En ms Hauteur du train de devant ........ 6. — du train dé derrière... ....... 5 Longueur de la tête , depuis le bou- toir jusqu'à l’entre-deux des oreilles.. . Sn ONDES dt sn dede et Hauteur du bas du ventre au-des- sus du sol..... : Longueur de Pavant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet... ; : — Depuis le poignet jusqu’au bout des sabots........ SIn 4 — de la jambe, depuis le genou jus- qu'autalon..,.....s....es..se.e 7 — depuis le talon jusqu’au bout des $ b) sabati RE LE Re e E E a NAE 10 4 à oreilles droites et à taille moyenne; corps assez raccourci, couvert de soles très-roides, alterna- tivement annelées dans leur longueur de blanc sale et de noir, d’où il résulte une.teinte géné- rale d'un gris foncé ; une bande blanchâtre, large de deux pouces, partant du haut de l'épaule de chaque côté et se portant vers le dessous du cou ; joues d’un gris moins foncé que le reste du corps ; poils de la tête beaucoup plus courts que les au- tres, et ceux du tour des yeux et des pattes tont- à-fait ras; peau couleur de chair livide et très- fine ; glande des lombes distillant une humeur dost l'odeur se rapproche de celle de l'ail. Jeunes individus d’un brüun-fauve clair, avec une ligne dorsale noirâtre, et une petite bande oblique blanchâtre sur chaque épaule, HARIT. A l'état sauvage, les pécaris de cetre es- pèce vivent en petires familles, dansles lieux où ils sont nés, et qui sont ordinairement élevés. Ils se retirent dans des creux d’arbres er dans des ter- riers creusés par d’autres animaux, lorsqu'ils sont poursuivis ; et c’est là aussi que leurs femelles font leurs petits, En domesticité, ils s’arrachent x 1 5 à l'homme et recherchent ses caresses, Ils recen- d noA 4 (i ) Les noms de coyamelt, zainus, javari, paquiras, etC., ont été donnés indifféremment à cette espèce et à la f apt nta suivante, MAMMALOGIE. noissent parfaitement. leur maitre, sont dociles À sa voix et montrent beaucoup plus d intelli- vence qu'on nen suppose ordinairement dans 3 animaux dé la même famille. Lorsqu'ils sont irrités , ils relèvent leurs soies de toute paft, 4 ‘alors l'humeur distillée par la glande de leur 7 devient très-abondante, -er répand plus forte- ment son odeur désagréable. rs PATRIE. Toutes les contrées de l'Ainérique merh dionale situées sur les bords de l'Océan aiani tique, depuis les Guyanes jusqu'au Paraguay > en y comprenant ces pays. Il paroit que certe espèce n'habite point la chaîne des Andes. 620°, Esp. PÉCARI TAJASSU, dicoryles labiatusr, (Non figuré dans l Encycl.) Tagnicati» d'A- zara, Essai sur hist. nar. des quadr. du Paraig tom. 1. pag. 25.— Cuvier, Regn, anim. 1: pas 238. — Dicotyles labiatus , Fréd. Cuv. Dict. 0% scienc, nat. tom. 9..pag. $ 19. — Ejed. Mamm lithogr. — Sus tajassu ; Linn. Erxi. Bodd: CAR. ESSENT. Pelage d'un brun-noirâtre uniformes levres d’un blanc assez pur. ; DımĪmeNs. (D’après d’ Azara.) Longueur pied. pouc du corps, mesurée depuis le bout du , nez jusqu’à la base du tubercule cau- Uribe: des ER LÉ EE — du tubercule caudal..... Hauteur du train de devant........ 1 — du train de derrière ......... 2 Longueur des oreilles. ..::.,... 4 DESCRIPT. En tout semblable, par les formes 6€ son corps et de ses membres, au pécari à colliet Pelage composé de soies assez grosses et longu’ d'uninoir tiqueté d'un peu de blanc sale suf y flancs et le ventre ; un blanc pur couvrant le m ‘Jet-de la mâchoire inférieure er les deux Ier? en se prolongeant de chaque côté en une ba” p peu large, jusqu'à la partie postérieure de cerre mâchoire ; côrés-du groin, dessus des yeïf e face interne des oreilles ayant aussi quelq® parties blanchâtres, légèrement teintes de fauve glande de la région des lombes distillant UP° humeur dont l'odeur est analogue à celle de l'an” monaque (1). | | lig» Dr Li 1 Hagir. Dans l’état de nature, les tajassus vont €! + # troupes nombreuses, quelquefois composées lus de mille individus de à s la con” duite d'un chef qui veille à Ja sûreté commune i i ` 4 A à pn aai $ at H -et qui signale-le danger qu'il aperçoit p Rs i S te (1) D? Azara dit, sans néanmoins lassurer, qu il paroi que le nombre des mamelles est de huit. | MAMM claque mens de dents, qui sont aussitôt répétés Par tous les autres individus. Ils nagent très-bien, seur nourriture se compose de fruits sauvages et $ racines, qu'ils cherchent en fouillant la terre, $ mangent aussi des reptiles et des poissons. es femelles ne font que deux petits par portée ; Selon d’ Azara, ; ; TANGE. Le Paraguay. Nota, Les notions que armssent les voyageurs, ne sont pas suffisantes Pour déterminer si cette espèce se trouve par- Tout, dans Île dente (1), S CX Ve, GENRE. à NOPLOTHÈRE, anoplotherium , Cuvier. (Fos- siles. ) Caracr:Formnile dentaire : incis. i can, 22" > I— 1 molaires JES Pagg , Incisives comprimées et tranchantes. . Canines assez semblables aux incisives et ne les dépassant pas de beaucoup. Molaires contiguës aux canines, comme celles. ci le sont aux incisives ; d’où il suit que, comme dans l’homme, toutes les dents forment une sé- rie non interrompue autour des bords alvéolaires des deux mâchoires ; les trois mo/aires antérieures (1) M. Cuvier, dans un Supplément à ses Mémoires Sur les animaux fossiles, trouvés aux environs de Paris (1%, édition, tome 3 ), décrit une portion de mâchoire d'un pachyderme différent des anoplothérium et des pa- totherium, et qu’il regarde comme voisin des pécaris. € fragment est représenté pl. 13. fig. 23: A. B. C. =~ Les incisives étoient perdues , la canine. inférieure toit pointue etde grandeur médiocre ; il y avoit entrelle “t da première mòlajre un espace vide ou barre ; la pre- Mière molaire avoit une forme conique ,.arrondiei, poin- ‘Le, nullement tranchante., et elle étoit portée par deux racines, La seconde, assez comprimée , avoit deux raci- nes, etsa pointe , mousse et divisée en deux lobes, dont ẹ postérieur étoit le plus court. Deux autres molaires toient tuberculeuses et ressemblaient assez aux trol- Sième et quatrième molaires du babyroussa.Par les dimen- Sions de ces dents, M. Cuvier concluoit que l'animal Etoit plus grand que les pécaris vivant actuellement, Les fermes de ces mêmes dents dévoient, selon lui s e faire considérer comme appartenant à un genre parti- culier. : i S mêmes lieux que la précé- ALOGIE. -395 comprimées ; les quatre postérieures de la n aà iid— - choire d'en haut carrées, assez semblables 4 celles dents correspondantes de la mâchoire d'en bas offrant des doubles où triples croissans de matière émailleuse, ou des tubercules coniques disposés par paires et obliquement, fa Formes générales intermédiaires d’une part, entre celles des rhinocéros et celles des chevaux ; et de l’autre, entre celles des Bippopotames, des cochons et des chameaux, Os propres du ney trop avancés sur la maächoire Pour avoir pu donner attache aux muscles d’une trompe. 3 ; Pieds terminés par deux doigts, dont les os métacarpiens pour ceux de devant, et les méta- tarsiens pour ceux de derrière, Un ou deux doigts A PES FAE | GISSEMENT, Les- bancs de chaux sulfatée, calcari- fère ou plerre à plâtre des environs de Paris : les os de ces animaux y sont dispersés avec ceux des palæorhères de diverses espèces, de quelques au- tres mammifères, d'une tortue du genre tryonyx et d’un crocodile, Les couches-de certains ligni- tes de la rivière de Gênes; sont séparés, accessoires dans qùelques P VOVER Posts molairés inférieures en doubles er triples croissans dans’ le sens lon- ‘gitudinal, sans tubercules très-saillans. > anopio- 621°. Esp. ANOPLOTRÈRE COMMUN therium commune, (Non figuré dans l Encycl. ) Anoplotherium commune, Cuv. Ann; du Mus, tom. 3. pag. 3 pl.— Rech, sur les osseem. foss. d'anim, 1"®, «d; tom, 3, — 3°, Mém. sect. 1. pl. 1 ; sect, 2. pl. fig. 3 et g.—4°. Mém, sect. 1. fig, o : sect, 2. pl, ihig. 123, et pl, 2, Nge 63 32.sect, pl 1. bg, 1,e ph 2.— 5€, Mém. sect, 2. pl, 1 et 2 ;sece, à -I r 3e PL - Hg. 135. — Suppl. pl 4. fig. 35 PL 6 et ; $ pl. 13. fig. 6 et 16; pl. 9. Bg. 2, 3, 4. — Mém. pl. 1 (le squelette restitué). CAR, ESSENT. Taille de l'êne ou čun petit cheval : | queue de la longueur du corps ; très-forte: un doit accessoire interne, de moitié Plus court que je =. € 7 HR Depuis peu, les carrières de pierre à plâtre des envi- rons. de Paris ont fourni plusieurs fragmens nouveaux et Plus complets, qui ont pleinement justifié la conjecture de M. Cuvier. Un palais osseux presqu enter, avec d'au- tres dents, ont servi à donner une idée complète du Sys- tème dentaire de cet animal, qui paroit se rapprocher assez des ruminans., par la foimé de ses mâchoires. grands doigts, aux pieds de devant (x), \ RS rennes PER AE CA ; (:} Dans un trivail de la nature de Club: Les est impossible d'entrer dans le détai! des différences os- FREE qu ont fourni à M. Cuvier les motifs de la distinction se PSpÊces fossiles qu'il admer: Nous nous: bornerons à indiquer jeurs grands traits principaux. des rhinocéros et des palæothères ; les re vo. anti “À So. DESsCRIPT. Le squelette complet de cette espèce, à l'exception des cinq vertèbres cervicales qui suivent l'atlas et l’axis , a été recomposé et décrit par M. Cuvier. HABIT. présumées. A la grosseur des membres près, cet animal à formes lourdes, à jambes grosses et épaisses, à queue énorme, a beau- coup de la stature de la loutre, et il est très- ` probable qu'il se portoit souvent comme elle, sur et dans les eaux, surtout dans les endroits marécageux, mais ce n'étoit sans doute point pour y pêcher. Comme le rat d'eau, comme l'hippopotame, comme toug le genre des san- gliers et des rhinocéros , l'anoplotherium commune ‘étoit herbivore ; il alloit chercher les racines et les tiges succulentes des plantes aquatiques. D’a- près ses habitudes de nageur et de plongeur, il devoit avoir le poil lisse comme la loutre ; peut- être même sa peau étoit-elle demi-nue, comme celle des pachydermes , dont nous venons de parler. Il n’est pas vraisemblable non plus qu'il ait eu de longues oreilles, qui l’auroient gêné dans son genre de vie aquatique, et il y a lieu de penser qu’il ressembloit, à cet égard, à l’hip- poporame et aux autres quadrupèdes qui fré- quentent beaucoup les eaux. ( Cuv. tom. 3. 7°. Mém. pag. 66.) 622°, Esp. ANOPLOTHÈRE SECONDAIRE , ano- plotherium secundarium. (Non figuré dans l Encycl. ) ÆAnoplotherium secundarium , Cuv. Recherch. sur les ossem. foss. de quadr. 1%, édit. tom. 3. 6°. Mém. ou Suppl. pag. 58. pl. 6. fig. 5 ; pl. 9. fig. 13.— 4°. Mém. sect, 1. pag. 144. pl 3. fig. 75 ph gba CAR. ESSENT. Taille du cochon. Du reste, assez semblable, par les proportions dediverses parties de son squelette, à l’anoplothère commun. DESCRIPT. Celui-ci a été établi sur l'observation d’un tibia et de quelques molaires, intermédiai- res pour les dimensions aux mêmes parties dans les anoplorhères commun et moyen, er en diffé- rant d’ailleurs par quelques détails de formes. IF, Sous-GENRE. Molaires inférieures postérieures Luberculeuses ; les antérieures comprimées et alon- oées à o . e ) : ; re 623. Esp. ANOPLOTHÈRE MOYEN, anoplothe- rium medium. ( Non figuré dans l’Encycl, ) Anoplotherium medium , Guy. Ann, du Mus, tom, 3, pag. 379. MAMMALOGIE. pl. 9. fig. 2, — Recher. sur les oss. foss. n ai tom. 3.—4°. Mém. sec. 1. pl. 3. fig. 2. — 3°. ; ; secr. 1. pl. 3. fig. 1. — 4°. Mém, sect. 1. iy 5 — Suppl, pl. 14.— 7°. Mém. pl. 2 (le qe restitué). —Anoplotherium graciles Cuv. 2°. ; CAR. ESSENT. Taille et formes sveltes des pat grands doigts des pieds crès-alongés ; Sans doig accessoires. $ DESCRIPT. Les dents et les pieds sont les pane de certe espèce qui ont été le plus complérem€n reconnues et décrites, ^ ` HABIT. présumées. Autant les allures de l'anoplo” thère commun étoient lourdes et trainantes » 7 tant l’anoplothère moyen devoit avoir d'agilice de grâce. Léger comme la gazelle oule chetiri | il devoit courir rapidement autour des marais $ des étangs où nageoit la première espèce; il aari ; y paître les herbes aromatiques des terrains 5° ; 4 ou brouter les pousses des arbrisseaux ; sa CO"! f n’étoit sans doute point embarrassée p% re longue queue ; mais, comme tous les herbiVore agiles , il étoit probablement un animal craint ? et de grandes oreilles très-mobiles, comme € des cerfs, l’avertissoient du moindre danger; ng doute, enfin, que son corps fût couvert d'un po’ ne ETC. oc vi) 624°. Esp. ANOPLOTHÈRE PETIT, anoplotherit'” minus. £ (Non figuré dans l’Encycl. ) Anoplotheri minus; Cuv. Ann. du Maus. tom. 3. pag. ihe pl. 9. fig. 15 pl. 8. fig. 3, et pl. 13. fig. 4° cherch. sur les ossem. foss. 1. édit. rom. 5° 2°, Mém. pl. 9. fig. 1.— 3°. Mém. sect. 2. pl. $° fig. 2, 9, 10.— 4°. Mém. sect. 2. pl. 1. fig. 12 16. — Anoplotherium leporinum , Cuv. 2°. € i CAR. ESSENT.. De la grandeur et de la formé á lièvre ; un doigt accessoire de chaque côté aux Ti tre pieds 3 presqu'aussi longs que les doigts inté médiaires. he DESCRIPT. Certe espèce a été rétablie d'ap l’observation des pieds. | du HABIT. présumées. Cet animal étoit le lièvre monde antédiluvien, comme le précédent - étoit le chevreuil. (Cuv.) 625°. Esp. ANOPLOTHÈRE TRÈS-PETIT, anoplo _ therium minimum, = cn ( Non figuré dans Encycl.) Anoplotheri® ; | minimum, Cuv. Ann. Mus. tom. 3. pag. 3°! — Recherch, sur es pl. 7. fig. 6, ec pl 8. fig. 7.— Recherch sur ossem, fossil. 1"°, édit, tom. 3. Mém. 2. art. 1. Ș. 2. pl. 8. fig. Get 7«—Anoplotherium murinum, uv. à, édit, - Can. ESSENT, De la taille du cochon d Inde; mo- z e Ps À laires inférieures ayant sur leur Ar te des Le 7 \ . . z 2 bercules trés-saillans , disposés par paires, Descripr. Cette espèce n’est connue que par deux fragmens de mâchoire inférieure, garnis Seulement de molaires postérieures (1). SR S Le genre anoplothère nétoit, à lépoque de la li lication du travail de M. Cuvier, composé que des a Espèces que nous venons de décrire, toutes trou- Ses dans les plâtrières des environs de Paris. Depuis ce “mps , le nombre de ces espèces s’est doublé > €t plu- Steurs d’entr'elles ont été observées dans des gissemens tr S-différens de celui des premières, ous n'avons de. renseignemens que sur trois de ces Espèces nouvelles, qui se rapportent au second sous- Benre que M. Cuvier a établi dans le genre des anoplo- therium , principalement d’après la forme des molaires inférieures postérieures., qui ont leur couronne très- différente de celle des mêmes dents chez les anoplotherium commune Et secundarium, en ce qu'il y a , Au côté interne, une pointe , vis-à-vis chacune des pointes du côté ex- terne , et en ce que les premières molaires de la même mâchoire sont comprimées et tranchantes. Quelques au- tres caractères montrent d'ailleurs une sorte de passage du genre des anoplothères à celui des hippopotames (*). l. La première ou la plus petite , dont la taille seroit à PEU près pareille à celle du hérisson, est décrite et Surée dans le sixième Mémoire du Supplément (ar- ticle 4, n°: 3, pl. 13, fig. 4 À et B). Elle a été trou- Vée dans les gypses de nos environs. Elle se rapproche de l'anoplotherium minimum; mais la branche montante de sa mâchoire inférieure est aussi large que dans les grands anoplotherium. Les canines dépassent un peu les autres dents. Les inférieures ont leur pointe tronquée un peu obliquement en biseau. Les supérieures sont comprimées St pointues , comme il est le plus ordinaire. Les trois pre- Mières molaires inférieures sont tranchantes et pointues, €t les postérieures au nombre de quatre. Il n°y a que six Molaires supérieures, dont la première est comprimée et ont les trois dernières ne diffèrent pas beaucoup de Surs analogues dans les anoplotherium et les palaotherium. I. La seconde est fondée principalement sur l'obser- Yation d’un fragment de mâchoire inférieure du côté gau- Che, dont les proportions indiquoient un animal de la taille de lâne. il présentoit la dent postérieure et avant-dernière dent molaire, La première avoit deux Pouces sept lignes de longueur et un pouce deux lignes € largeur. Sa couronne étoit formée de six tubercules \Coniques ou pyramidaux , rangés par paires : les deux Postérieurs étoient réunis pour former une sorte de ta- lon , et les quatre autres bien distincts, mais Joints en- tr'eux par des replis d'émail. La dent pénultième n'avoir ue quatre tubercules pareils , disposés aussi par paires. Caii portion de mâchoire a, été trouvée dans un banc de lignite , sur la côte orientale de Gênes. ` (*) Les nuances qu’on observe dans la forme des molaires des espèces de ce genre , sont tout-à-fait comparables à celles qu’on re- A - Marque dans le genre des palæothères, MAMMALOGIE. LEE 2°, Division. Doigts toujours en ombre impair . -k 4 s aux pieds de derrière, et souvent à ceux de deyant. ~ CXVI. GENRE. RHINOCÉROS, Pre. Linn. Briss, Erxl. Bodd. Cuv. Geof. Iig. TA ° - o 2 A CAR. Formule dentaire : incis. mA A +; canin. — , molaires ar == 28, 31 où 36. O — ES 2 Incisives tronquées au bout ét inégales en grosseur, lorsqu'elles existent. Molaires supérieures formant une ligne conti- cave en dedans ; la première plus petite que les autres, de forme à peu près triangulaire ; les cinq Suivantes semblables entr’elles pour la forme, mals augmentant progressivement de grosseur, ayant leur couronne quadranş gulaire, avec” le bord externe tranchant, en forme de colline lon- gitudinale un peu festonnée , sur laquelle abou- tissent deux collines presque transversales , tran- chantes dans le jeune âge, et séparées par une vallée très-profonde (1); la septième presque triangulaire, sa colline transverse postérieure semblant continuer le bord externe. Molaires inférieures plus étroites que les supérieures; la première étant très-petire er à coupe quadrila- têre; la seconde de même forme, mais plus grosse ; les quatre suivantes grossissant progres- sivement, et présentant sur leur coupe deux croissans à la suite l’un de l’autre, ayant leur ` ne | HT. La troisième est établie sur un autre fragment de mâchoire inférieure beaucoup plus petit (à peu près de la dimension d’une mAchoire de cochon), décou- vert dans le même gissement, qui avoit appartenu aussi à un animal adulte, Elle né comprenoit qu'une seule dent postérieure ; à six tubercules disposés Par paires ; mais dans celle-ci, les tubercules d’une même paire ne se trouvoient pas en face l’un de l’autre comme dans la plus grande espèce ; ces tubercules étoient aussi un peu comprimés, et un peu anguleux en avant et en arrière. (1) A mesure que les dents agissent, les collines trans- verses s’usent et offrent d’abord deux simples lignes d'é- mail qui bordent un ruban osseux. Plus” tard la détrition a lieu sur la base interne des collines qui est un. peu conique ; alors chaque ruban devient plus large en cet endroit, qu'au point où il se joint à la ligne de détrition du bord externe; la grande vallée intermédiaire diminue de plus en plus, ° 5 Lorsque les dents sont encore plus usées il ne reste ue des espèces de trous de forme Variable , selon le dera de détrition. ? Enfin, la couronne n'offre plus qu'une surface carrée de substance osseuse entourée d’émail. a Eee nue, un peu convexe en dehors er Un peu con- FR 398 | convexité en dehors, et la dernière trois crois- sans 3 ces croissans étant plus ou moins obliques, et présentant MÊME, dans une espèce, lappa- rence de collines transverses. Téte assez coutte, à chanfrein concave et oc- ciput relevé. Yeux petits, placés latéralement et supérieu- rement, Oreilles alongées, étroites , en cornet, situées fort haut, l Une corne ou deux cornes, plus ou moins longues, placées Pune à la suite de l’autre, sur le nez (de nature fibreuse, et paroissant for- mées de poils agglutinés), attachées aux os propres du nez, qui sont très-épais et dilatés | en voùte, S Pieds épais, tous terminés par trois sabots eo 7 ? LL 3 situés antérieurement. Queue assez courte, ronde à sa base et com- . 1 š L4 G Æ primée latéralement vers son extrémité, Deux mamelles. inguinales. Peau excessivement épaisse, mais à peu près nue, formant, dans quelques espèces, de gros re- plis persistans sur le cou, sur les épaules, sur la croupe et sur le haut des jambes, Dix-neuf vertèbres dorsales, trois lombaires, cinq sacrées et vingt-deux coccygiennes. Dix- neuf paires de côtes, dont sept vraies. Intestins très-longs ; estomac vaste et simple ; un grand cæcum ; point de vésicule du fiel ; gland ` de la yerge du mâle en forme de fleur de lys. HABIT. Animaux d'un naturel sauvage et grossier, y recherchant les lieux humides et ombragés , et se nourrissant de feuilles et de menues branches d'arbres, | PATRIE. Les espèces vivantes de ce genre n'ont encore été rencontrées qu'en Afrique, dans l'Inde et dans les îles de l'Archipel indien. Les débris des espèces fossiles ont été trouvés principale- ment en Sibérie, en Italie et dans quelques points de la France méridionale.. 626°, Esp-RHINOCÉROS DES INDES, rhinoceros. indicus.. (Encycl. pl. 41. fig. r. Er fig. 2, qui west que a même, à laquelle on a ajouté une seconde corne.) Rhinocéros ; Chardin, Voyag. tom. 2. pag. 6o. — Rhinocéros ,. Plin. VIIE c. 20, €r KVH cr, 2. Rhinoceros unicornis, Linn. Erxleb.-— Rhinoceros unicornu , Bodd. — Rki- en et Sd mn st a a MAMMALOGIE. nocéros , Buff. tom. 11. pl. 7.— Parsons, Trans- philos. n. 470. — Edwards, Glean. a ʻi ag. 22. pl. 221. — Thomas, Trans. phi'o ý 1820. — Rhinocéros de l'Inde ou d’Asies Rhino - ceros indicus, Cuv. Ménag. nat. fg. — A Cuv. Mamm. lithosr. CAR. ESSENT, Une seule corne sur le neki iri marquée de plis profonds en arrière et en ETAT? ; épaules , ainsi qu'en avant et en arrière des ES deux fortes \incisives aux deux mächoiress 4 4 | petite dent de chaque côté à la supérieure » et PR petites mitoyennes à l’inférieure. Dimens. Longueur totale du corps, me- pied surée depuis le milieu du museau jus- qu’à la naissance de la queue — de fa tête ..... — de la queue.......…. Hauteur au garrot... ... PRES Distance du milieu du museau à l'œil. — des yeux entr'eUX... ses — de l’œil à l’oreille =.. — des oreilles entr’elles. …. Longueur des oreilles . ... — de lacormne........ ARER — depuis le milieu du: museau jus- wau grand pli que la peau forme sur Fepale cann ea S is le pli de Fépaulé jusqu’à e.e seso? ee. E + © es ee oses eseo GO Om m m OOI OA — depui Celui dé A COUPE ere ss ns Circonférence du corps, prise au premier pli ou celui des épaules... — de la jambe de devant au-dessous du poignet ..... = ee — de la jambe de derrière, au-des- sous du jarret, où talon = Hauteur du ventre au-dessus de la terre , dans l'endroit où il est le plus AB entra boss SR E SRE se . #3 mm? DESCRIPT. Tête raccourcie , triangulaire, CO ske e A tronquée en avant; gueule médiocrement w due ; lèvres entières, la supérieure pointue ; l gue donce ; molaires inférieures en double py triple croissant ; yeux fort petits, à auplér simples et à pupilles rondes ; narines ouvertes iz les côtés de la lèvre supérieure, ne présenta" qu'une ouvertute plus. large en ävant qu'en à rière ; conque externe de l'oreille assez 912 mobile, en forme de corner et d'une structl y très-simple ; peau très-épaisse, tuberculeuse > peu près nue, formant des replis très-VO Dar neux , au fond desquels elle est couleur de Pa et très- douce. Un de ces plis naissant sur le Ace en avant des oreilles., et se portant de £ fe- que côté, un peu en arrière de Ja mâchoire 1 i rieure; corue pointue, conique , non comp! k mée „ recourbée légèrement en arriére ; er ass? n Es: solidement fixée sur les -os propres du nez; deux gros plis assez rapprochés sur le cou, ont l'antérieur se prolonge en une sorte de collier haut de quatre pouces sous le cou; le Postérieur descendant en avant des épaules, et se Joignant à un autre qui est longitudinal et qui Commence près du garrot; un grand pli entou- rant toute la partie supérieure du corps, derrière + épaule, et descendant de chaque côté jusqu’à laisselle, où il devient transversal, à un pied Sn pouces environ au-dessus de la terre ; un grand pli ceignant le corps, vers la ré- Second Sion de la croupe, plus épais sur les côtés que Sur le dos, se dirigeant un peu en avant sur le as des flancs où il finit; un autre pli partant de Celui-ci et indiquant la face antérieure de la cuisse, devenant très-gros et transversal sur la face extérieure de la jambe, à peu près à un pied huit pouces de hauteur au-dessus de la terre ; un pli horizontal de chaque côté de la base de la queue , joignant celui qui traverse le corps sur la région des lombes; un dernier, partant aussi de chaque côté de la queue et bordant le périnée, pour se rattacher par un lobe ou feston, au pli transversal de la jambe, Quelques poils en très-petit nombre, roides, grossiers er lisses, à à queue et aux oreilles; d’autres poils, mais plus rares, comme frisés et d'apparence laineuse, sur quelques parties du corps, Queue habituellement pendante ; testicules du mâle non apparens au dehors, Couleur géaérale, le gris foncé vio- Jâtre. | HABIT. Sa démarche est lourde et brusque, IL vit solitaire dans les bois épais et marécageux, Sa nourriture consiste en branches et en feuilles, ainsi qu’en racines, qu'il déterre, dit-on , avec Sa corne, Sa lèvre supérieure, très-mobile, lui Sert comme d'une petite trompe pour ramasser Sa nourriture. Sa vue est foible, mais son odorat est excellent et son ouie très-fine, Sa voix est un Stognement semblable à celui des sangliers, La femelle met bas un seul petit, er il paroît que sa gestation ne s'étend pas au-delà de neuf mois. Le petit, à terme, a déjà trois pieds de longueur, et porte sur le chanfrein une callosité, qui est la marque de sa corne naissante, En domesticité , un de ces animaux étoit doux et obéissant; mais il étoit quelquefois pris de mouvemens furieux, pendant lesquels il eût été peu prudent de l’approcher, Il mangeoit près de 200 livres de nourriture par jour et buvoit co- pieusement, MAMMALOGIE. > PATRIE. Les Indes-orientales, surtout au-deli du Gange (1). | 627°, Esp. RHINOCÉROS DES ÎLES DELA SONDE, rhinoceros sondaicus, ` ~ (Non figuré.) Espèce nouvelle, découverte pat MM. Diard et Duvaucel, envoyée au Mu- séum d'histoire naturelle en 1821.— Rhinoceros sondaicus ; Georg. Cuv. CAR. ESSENT. Une seule corne sur le nez ; peau rugueuse , ayant partout des poils courts, roides et bruns, assez rares ; des plis peu marqués sur les épaules et la croupe; bord des oreilles et queue en dessous et au bout, garnis de poils nombreux et A COUTLS. n Es DIMENS: (Jeune individu.) Longueur to- pied. pouc. lig. tale, mesurée depuis le milieu de la tronquature du museau jusqu’à la nais- sance de la queue , en suivant les con- CLR ET E a E a A . $ 6 2? ude li tetesa a EE A ze delargar sure ko pha a — des oreilles PAEA A AEA E té LR 2 6, 32 Distance du milieu du museau à lan- ; gle antérieur de l'œil ....., ; ST de Fe ES VOUS chien in, th 9 » — de langle externe de l'œil à la base de Porgille.. :...: en PE Di 2 — des oreilles entrelles.. étre 7 ont — des narines entr'elles ........ ST CG Hauteur au garrot et à la Cronpe s ee + «al hs — du milieu-du dos... EORI: AE qe — du ventre , au-dessus de terre... 1 2 » — du talon du pied de derrière ..., » II > Distance de l’occiput au premier pli | de PERTE side re ERRASSE EE w - 8 Eo — du premier pli de l'épaule au se- cond: coore : PRINT AM Tee ce $ 3 IO 3 (1) Et en Abyssinie ? si l'individu dont Chardin fait mention étoit de cette espèce. Bruce rapporte qu'on voit dans ce pays, près le Cap Gardefan, des rhinocéros à une corne. = ; On doit peut-être rapporter à cette espèce : Le RHINOCÉROS DE CAMPER , quin'a , selon ce cé- lèbre anatomiste , qu’une incisive de chaque côté à cha- que mâchoire, dont le crâne est d’un quart moins élevé : que celui de lunicorne de l'Inde, et dont l'os incisif , plus horizontal » est dépourvu d'une ‘sorte d'apophyse dont l'usage est inconnu , et qui se trouve sur le même os dans le dernier animal. Ce crâne pourroit bien être, selon M. Cuvier d’un jeune individu du roinocéros de l'Inde, dans le système dentaire ne seroit pas encore développé. Par le nombre des dents , il se rapprocheroit e celui de Sumatra; mais il différeroit encore de celui-ci en ce que la voûte que forment ses os nasaux ; E x 5 Ne supporte- roit qu'une seule corne. D'après ces diverses considérations, M. de Blain- ville fait provisoirement une espèce distincte du rhino- céros de Camper. | Eee 2 , Celui lequel TE sa — hoo | = MAMMALOGIE. Distance du second, ou grand pli de pied. pouc. lig. l'épaule au grand pli transversal de la CIOUPE . see css... Éd rit RC US en 0 » — du pli de la croupe à la base de la queue ..... RIT ROSE EST Mets t.. 3 10 59 Circonférence du cou ............ 2 6 » — du corps, derrière le grand pli des épaules.....................s. S 4 -© — devant le grand pli de la croupe. f 6 — de la jambe de derrière, au-des- sous du talon... ass csveersestres. 1.5 4 # Descripr. Moins massif et plus élevé sur jambes que le rhinocéros de l'Inde. Tête courte, trian- gulaite, à chanfrein arqué en creux ; yeux petits ; oreilles peu évasées , garnies en dehors et sur les bords de leur extrémité de poils brun-roux assez roides ; point de grands plis sur la peau de la tête, qui est rugueuse et couverte d'un épiderme épais, divisé en tubercules anguleux, marqués chacun d’un petit creux au milieu, du fond duquel sort un poil court, roide et brun ; corne petite et arrondie ( sans doute en raison du jeune âge de l’individu } ; peau de tout le corps parsemée, comme celle de la tête, de tubercules de l’épiderme, donnant chacun naissance à un poil court, roide et brun ; un pli derrière Focci- put, assez rapproché de la tête ; un autre trans- versal et en forme de collet sur le haut de l'é- paule, se rapprochant de chaque côté du cou pour se continuer en dessous ; un second pli ceignant le corps, situé derrière les épaules ; un pli transversal sur les jambes de devant, mais pointde pli dansle sens de l’épine, comme on en voit sur l'épaule de l'espèce précédente ; un grand pli ceignant le corps sur la région de la croupe en avant des cuisses ; une légère dépression longitudinale sur les lombes, partant à droite et à gauche de la base de la queue et mdiquant un pli très-foiblement marqué; un pli transversal 22 2 sur la jambe, se réunissant en avant avec ce- lui de la croupe , ét remontant en arrière en bordant le périnée, jusqu’à la base de la queue, HABIT. Inconnues. PATRIE. Sumatra. i Si 628°, Esp. RHINOCÉROS D'AFRIQUE, rhino- ceros africanus. | (Encycl. pl. 41. fig. 2 À.) Rhinocéros d Afri- ques Buff. Hist. nat. Suppl. tom. 6. pl. 6.—Rhi- RS bicorne , Camper, Anat. d'un éleph. tab. i 5» pue 3, et $, fig. 1, 2, 3.— Faujas, Essais z a 197. pl. 9 et 10. fig. Le — Kolbe, escript. du Cap de Bonne-Espé- oyag. en Afriqe Journ. de phys- rance, tom. 3. — Sparrman, X tom. 2. pag. 105: = Blainville, 1817. août, CAR. ESSENT. Deux cornes sur le nez ; point de pl à la peau; point d’incisives aux deux mächoires: | pied. pouc. 4 DIMENS. Longueur du cotps.........++ M PRE US ain ce someme she 7 AMIE Circonférence. ......s..sessssose IE 7 DESCRIPT. (d’après Sparrman.) Lèvre supérieur plus longue que l’inférieure ; yeux petits et e7 foncés ; cornes coniques , inclinées en arrière y la première longue de deux pieds environ » pr i seconde plus courte, avec sept et six pon diamètre à la base ; peau très-épaisse ; sans pe ‘cun des plis qu'on remarque dans les deux nf pèces précédentes, presqu'entièrement dent y de poils, quoiqu'il y ait quelques soies na d’un pouce de long sur le bord des oreilles ; 4 quelques autres entre les cornes et autout, ains qu'au bout et au-dessous de la queue. (D’après M. Blainville.) Point d'os inter" maxillaire ; os propres du nez lisses en dessu 9 š C . gi dents molaires inférieures ayant leurs croissan obliques, de manière à former des sortes de C° L lines transverses. Nota. Cette espèce n’a jamais été vue vivan £ en Europe , et ce n’est que depuis dix mois gor le Muséam en possède un squelette comple! ii ‘la dépouille dun adulte, que M. Delalande * recueillis au Cap de Bonne-Espérance. ante Hapit ec Parir Il cuen dar 100 OR ; e de l'intérieur des terres, au nord du Cap ; Bonne-Espérance et près des grandes rivit?" r . Are 4 H préfère aux herbes, les buissons, les gengis y les chardons, et particulièrement les ramea d'un arbuste qui ressemble au genévrier, €f jp a reçu des européens du Cap, le nom: d’arbrisst du rhinocéros (1). i BEA es ca” (1) Les naturalistes ne sont pas daccord sur ] 295 A ractères propres à cette espèce et sur l'étendue ce Us qu’elle habite. Il se pourroit que PAfrique ren (Le p 4 . « . è ; pe deux ou plusieurs autres-espèces , voisines de celles par ľe nombre des cornes. 1°. RH&INOCÉROS DE, BRUCE. sf Re Sa z Z 0 M. de Blainville (Journ. de physiq.) présume 9 sera peut-être possible de distinguer un Jou f u d 7 y # à ai gs sọn céros-du Cap ou bicorne , celui que Bruce avu 44i. se 5 PAIMAN y voyage en Abyssinie, et qu’il assure ne pas quitter a | térieur des terres, quoique la figure qu €n donne cé PA turaliste semble représenter, ainsi que la remarque ES nn D en £ Ta D Re a n aaa aia Vb 629°, Esp. RHINOCÉROS DE SUMATRA , rhino- ceros sumatrensis. Tna one f Premier M. Cuvier , le rhinocéros d’Asie , avec une seconde corne surajoutée. (Nota. Cette figure de Bruce est recopiée dans l'Encvcl. pl. 41. fig. 2.) Il pense que Cette espèce seroit caractérisée par l’extréme compres- sron de sa corne postérieure, si l'on venoit à démontrer que atète de rhinocéros rapportée, à ce qu’on croit, par M. alt, d’Abyssinie, et qui existe dans la collection des chi- turgiens de Londres, appartenoit réellement à celle dont a parlé Bruce; laquelle cependant, si on peut ajouter foi a son récit, auroit véritablement des replis à la peau, assez profonds pour que des vers s'y établissent. (Foy. ruce, Voyage aux sources du Nil, tom. 5. pag. 105.) 2°. RHINOCÉROS DE GORDON. M. de Blainville présente encore comme devant être €Xaminée avec soin, l'espèce dé rhinocéros observée aux environs du Cap, par le colonel Gordon, et dont Allamand a donné la description à la suite de son article hinocéros de l'édition hollandaise des Œuvres de Buffon. Ce rhinocéros à deux cornes ; vingt-quatre molaires en tout (six de chaque côté en haut et en bas), et deux incisives à chaque mâchoire ; ce qui sembleroit indiquer que c’étoit un jeune. M. Cuvier pense qu’il se pourroit que Gordon eût décrit les dents de son rhinocéros après coup, et Sur des crânes d'individus de l'espèce unicorne ; mais Comme le même voyageur rapporte que son animal avoit a lèvre supérieure peu avancée sur l'inférieure , M. de hinville croit qu’il seroit plutôt possible qu'il ne différât Pas du rhinocéros découvert par M. Burchell, et qui en 2 reçu le nom de r4izocéros camus , à cause de la confor- mation de son museau. Quoi qu'il en soit, nous jugeons convenable de rap- porter ici les principales dimensions du rhinocéros de Gordon. Longueur du corps , mesurée en ligne pied pouc. lig. roite, depuis le bout du museau jus- qu’à l’origine de la queue........... 9 3 » — prise suivant la courbure du corps. 11 » » Hauteur du train de devant........ $ 2 Se dirt evene he EN Lonpucurde la têtes.. -srrsissse D yoiida — de la plus grande corne...:..., I 4 Dei erericeriina in od S 0 10 a AS a EA a eT e e Ee Distance des oreilles entrelles. <... » 11 . Circonférence du corps derrière les r dE deVAE nm: D OO _— de la jambe près du poïgnet. ... 1 9 ‘6 3°, RHINOCÉROS DE BURCHELL l M. Burchell a donné le nom de RHINOCEROS CAMUS, rhinoceros simus ( Encycl. pl. suppl. 12. fig. s), à ùne espèce d’Afrique , qu'il dit double en grosseur de celle du rhinocéros du Cap, que nous venons de déérire, dont la peau sans poil est dépourvue de plis, comme celle de cet animal, et dont la tête supporte également deux cor- nes. Son caractère distinctif consiste dans fx forme des lèvres et du nez, qui sont très-élargis et comme tron- qués. Il habite de vastes plaines arides, mais fréquente tous les jours des fontaines pour boire et se rouler dans La coupe de la seconde corn MAMMALOGIE. | Loi (Encycl, pl. suppl. 14. fig. 1.) Sumatran rhi- noceros, W. Bell. Trans. philos. 1793. tom. r. pag. 3. — Shaw, Gen. zool. vol, 1. part. 2. pag. 207, tab. 62.— Rhinoceros sumatrensis, Cuy, cherch. sur les ossem. foss. 1°. édit. tom. 2. Mém. 4. pl. 2, fig. 8. — Blainville, Journ. de phys. août 1817. sp. 3. CAR. ESSENT. Deux cornes sur le nez ; peau mince, presque sans plis ; deux incisives à chaque må- choire. Dimexs. L'individu dont nous donnons plus bas la des- cription étoit jeune et de petite taille, Descripr. Têre assez alongée ; yeux petits, bruns; paupières ridées ; narines larges ; lèvre supérieure pointue et recourbée en dessous 5 or- bites peu séparées des fosses temporales; six mo- laires de chaque côté des mâchoires; les infé- rieures en forme de double ou triple crois- sant ; deux incisives en haut et en bas; les su- teures implantées plus verticalement dans les os incisifs, qui sont eux-mêmes beaucoup plus verticaux que dans l'espèce à une corne de l'Inde; oreilles petites et pointues, garnies sur les bords d'une ligne de poils noirs et courts ; cornes noires : la première longue de neuf pouces et arquée èn arrière ; la seconde longue de quatre pouces et de forme pyramidale, lisse, placée un peu en avan entre les deux yeux, se réunissant insensiblement à l’antérieure par une ligne relevée : cou épais ec court; corps gros et arrondi ; jambes grosses et rude et noire , couverte d’un poil court , rude et de la même couleur ; un grand pli sur l'épaule , csignant le corpsen dessuset s’arrêtant de chaque côté aux aisselles ; plusieurs autres plis ou rides sur le corps et les jambes, peu marqués. La femelle ne diffère du mâle qu'en ce que ses cornes sont moins fortes, et que les plis de sa peau sonr encore moins apparens. pe HABIT, Inconnues. TE PATRIE. Sumatra. ernen. la boue: Íl ne mange que de lFherbe tendre , tandis que _ Je rhinocéros bicorne ordinaire se nourrit des branches: et des buissons. M. de Blainville a publié les renseigne- mens que nous venons de donner sur cet animal > bien: distingué par les nègres et les Hottentots , de l'espèce ordinaire, à deux cornes , dans le Journal de physique: du mois d'août 1817, pag. 168. La planche qui accom- pagne cette description, représente la tête vue de face. e fait voir qu'elle est très comprimée latéralement, Regn. anim. tom, 1. pag. 240.— Ejusd. Re- fortes, terminées par trois sabots noirâtres ; peau hoz 630°, Esp. RHINOCÉROS DE PALLAS, rhinoceros Pallasü, (Fossile.) > à {Non figuré dans l’Encycl.) Rhinocéros fossile de Sibérie, Cuv. Ann. Mus. tom. 7. pag. 19. pl. 1. 3 et 4. — Ejusd. Recherch. sur les ossem. Foss. 1°°. édit. tom. 2. chap. 4. pl. 3. fig. 1 à 7. — Pall., Comm. petersb. tom. 13 et17.(1773) etc. — Grew. Mus. soc, reg. pl. 19. fig. 3. — Hollmann. Mém. de Gottingie, 1752 — Collini, Mém. de Manheim , tom. s. CAR. ESSENT. Tée très-alongée , ayant supporté deux cornes très-longues ; os du neg formant une large volte, consolidée par une cloison verticale moyenne, qui manque aux espèces vivantes ; corps couvert d’un poil assez épais. DrmEens. Taille plus considérable que celle du rhinocé- ros d'Afrique. DESCRIPT. Crête occipitale très en arrière ; dis- tance du nez au sommet de cette crête très-consi- dérable ; axe du méar auditif oblique en arrière, au lieu d'être vertical ; deux disques remplis d'inégalirés sur le crâne, ayant servi de point d'appui auxcornes, l'un sur le bout du nez, l’autre entre les yeux, à distance Pun de l'autre, au lieu de se toucher, comme dans les rhinocéros d'Afrique et de Sumatra ; apophyse antérieure des os maxillaires et os intermaxillaires extrême- ment longs et forts; bord supérieur de l'os in- cisif ayant une protubérance qui n'existe que dans le rhinocéros unicorne de l'Inde ; os du nez ra- battus en avant, soudés aux intermaxillaires et soutenus par une cloison verticale osseuse ; trous incisifs, séparés l’un de l'autre par cette cloison ; orbites très en arrière et placées au-dessus de la dernière molaire; nombre et existence des dents incisives non suffisamment constatés. ( Pallas et M. Cuvier pensent que s'il y ena, ce n’est qu'à la mâchoire inférieure. M. de Blainville croit, au contraire , que la forme et la grosseur de l'os incisif indiquent que cet os devoit porter des dents.) Poils abondans , surtout sur les pieds. GISSEMENT. Les débris osseux de cette-espèce abondent en Sibérie, où un cadavre presqu'en- tier, avec sa peau, son poil et sa chair, fut trouvé “en 1771 dans la glace, sur les bords du fleuve Wilhoui. Le poil épais qui couvroit ce rhinocé- ros, semblable à celui dont éroir revêtu l'élé- phant découvert dans les glaces de la Léna , par M. Adam, indique que cet animal a dù vivre dans un pays froid, er vraisemblablément dans Je lieu même où il gissoit, rer F D'autres ossemens de ce rhinocéros ont gail- MAMMALOGTE, leurs été rencontrés dans les terrains meubles, d’une foule de lieux différens, er norammentf < Charthram, près Cantorbéry, en Angleterre; à Herzberg , près du Hartz; à Quedlimboutg, SUr les bords du Rhin, auprès de Worms et de Stras- bourg; à Lippstadt, en Westphalie ; à Schwartz- bourg-Rudolstadt, Cumbach et Weisnau ; all Vigonet, en Languedoc; à Chagny, départe- ment de Saône et Loire ; à Abbeville, départe- ment de la Somme, etc. etc. 631°. Esp. RHINOCÉROS DE CUVIER, rhinoceros Cuvieri, (Non figuré.) Rhinocéros fossile, Cuv. Re- cherches sur les ossem. foss, tom. 1. art. Correc- tions et Additions ; et tom. 2. chap. 4. pêg. 5 CI 24. pl. 3. fig, 7. — Ejusd. Regn. anim, tom. Fe pag. 2409. — Cortesi, Dissert. sulle ossa fossile de grandi animali, pl. 3. (la téte, ) CAR. ESSENT. Tête ayant été pourvue de deux Cor” nes. Formes, en général , plus rapprochées de celles du rhinocéros d’ Afrique que de celles du rhinocet os fossile de Sibérie. G SSEMENT. Une tête entière de cette espèce 4 éré trouvée au mont Pulgnasco { départ. du Taro)» avec des os d’éléphant, de baleine et de dauphine On en a rencontré aussi des débris sur les boras du Pô, en Lombardie et dans le val d Arno, €” Toscane. Quoiqu'assez nombreux dans ce det- nier gissement, Ils y sont moins communs 98° ceux des éléphans er des hippopotames. 632°. Esp. RHINOCÉROS PETIT, rhinoceros mi- nimus, (Non figuré.) Cav. Note sur une nouvelle espèce de rhinocéros, lue à l'Académie roy? des sciences, dans la séance du 3 seprem rê 1821. ; CAR. ESSENT. Taille du cochon environ ; des 67 sives aux deux mâchoires, | GisskMENT. Nous n'avons pas d’autres dérails SU cette espèce, dont on a trouvé des dents incisi” | ves supérieures et inférieures d'un tiers plus P*7 tites que celles des rhinocéros vivans; des m°” Jaires supérieures , une tête d'humérus , une rêre de fémur, un cubitus, des côtes, etc., à Saintr Laurent, déparrement de Tarn er Garonne. CXVIT. GENRE: DAMAN, hyrax, Hermann, Cuv. Geoffr. Tillig. Cayia, Pallas , Erxleb. Bodd, Penn: | > MAMMALOGIE. — | . CAR. Formule dentaire : incisives 7; fausses mo- | . laires — ; mol, + _ : Incisives supérieures grandes, arquées, angu- euses à leur base externe, taillées en biseau à l'interne et fort pointues. Les inférieures cou- chées en avant, contiguës, cylindriques et à cou- tonne coupée obliquement, . Une Barre ou espace interdentaire entre les in- Cisives et les molaires à chaque mâchoire. Une Petite fausse molaire dans la barre supérieure des jeunes individus. es Molaires supérieures ; Vantérieure à couronne Plate et triangulaire, les autres à couronne car- rée un peu concave , et à bord externe relevé et tranchant ; la seconde et la troisième offrant une peure côte relevée, qui se rend de l'angle interne postérieur au milieu de la couronne ; côté in- terne des trois dernières divisé par un long repli | d'émail qui pénètre obliquement dans leur subs- | tance. Molaires inférieures ayant les côtés interne | et externe dè leur couronne lisses; lantérieur et Li le postérieur relevés en. tranchant, et une colline | transversale qui divise le milieu de la couronne |. en deux. (Fred. Cuy.) | Tête grosse, terminée par un petit mufle.. Narines obliques.. Yeux petits, ayant leur paupière clignotante très-developpée.. Lèyre supérieure fendue, fournie de fortes moustaches ; langue oblongue , assez étroite, renflée à sa partie postérieure , lisse et douce, Membres médiocrement développés, ayant la Paume er la plante entièrement nues. Pieds de devant à quatre doigts courts, dont le second est j ~ Fe plus long ; après quoi viennent successivement ie premier, le troisième.et le dernier. Pieds de derrière à trois doigts , dont l'intermédiaire est le plus long, er les deux autres égaux. Ongles petits et plats, pouvant à peine couvrir le dessus des. doigts ; l’incerne du-pied de derrière plus alongé, arrondi et recourbé en gouttière.. Point de queue.. z Deux sottes de poils, lés uns laineux très- fins et assez courts ; les autres très-longs, $Soyeux, briMans-et séuls appärens.. Verge saillante, libre, dirigée en arrière dans létat de repos ; testicules non ap parens, 633°. Esp. DAMAN DU Cap, hyrax capensis. (Encycl. pl. 64, fig. 1 , le Kipdaas , et pl. 66, fig. 3, l'askhkoko.) Cavia capensis , Pallas. Misc. pag. 34. pl. 3.—ÆEjusd. Spicil. II. pag. 16. tab. 1. — Livn. Erxl. Bodd, — Hyrax capensis ; Gme!.. — Hyrax syriacus , Ejusd, — Daman et mar- motte du Cap, Buff, Suppl. tom. 6. pl, 42 er 43, et tom, 3. pl. 39.— Askhkoko , Bruce ,. Voyag. aux sources du Nil, tom. 5. pl, 29. — Klipdaas (ou blaireau des rochers ), au Cap de Bonne - Espérance. — Æskhkoko et gihé, en. Abyssinie. — Jsraël ou agneau d'Israël , des Ara- bes du Liban. ; y CAR. ESSENT. Pelage épais, d'un gris-brun en dessus et blanchâtre en dessous. DIMENS. Longueur totale du corps er de pied. pouc. lig,- la tête, mesurée depuis le bout -du mu- Samp aA la ear Sa AOL ET Tr Ea AEE E E A EEI E NL A S ses pedede deyant. cernes, D, 3: w — de la jimbéentière jusqu'au talon » 3 3 — depuis le talon jusqu’au bout des ` CRÉÉS raser ennui ii vert eee #1. D Hauteur du train de devant.....,,, » ° 7 >» — du train de derrière... s 2. DESCRIPT. Formes lourdes ; corps alongé, bas. sur pattes ; cou court. T'ête épaisse, er terminée par un museau très-obrus ; pelage d’un gris-brun,. résultant d'une tiqueturede brun-jaunâtre et de noirâtre; tout le dessous du corps, l’intérieur des membres, le dessus du carpe ec du tatse .. er une petite tache sur l'œil, d’un brun très- pâle ; intérienr de l’oreille revêtu de petits poils. gris. Quelquefois la ligne dorsale étant plus obscure que le fond du pelage du dos, { Frédér.. Cuvier.) HABIT. Il se tient dans les fentes des rochers, er: sert souvent de pâture aux añmaux dé proie. Il se nourrit de végétaux, de fruns et de ra- cines. PATRIE. Les environs du Cap de Bonne- Espé- rance, lAbyssinie le mont Liban (1). Six mamelles , deux pectorales er Quatre ven- | . trales. ne (1) Le daman du mont Liban, dont on avoit out Faire une espèce particulière de celui du midi de PA fri-- que , n'en diffère pas extérieurem qu'on lui assignoit, tels que le nom trois à Chaque pied et sans one ent, Les caractères: bre des doigts, de: Sies, et les tres-longues: 404 CXVIII. GENRE. PALÆOTHÈRE,, paleotherium , Cuv. ( Fos- siles) ~ - : CaRACT. Formule dentaire : incis. a GO — ; Er} molaires 7 D Las _Æncisives rangées sur une même ligne, en forme de coins et médivcrement fortes. -Canines coniques, peu longues, s’entre-croi- sant entrelles (1). Molaires séparées des canines par un petit es- pace vide ; les supérieures , de forme carrée et à quatre racines, avec trois arêtes du côté externe, laissant entr'elles deux cannelures ; un seul sillon du côté interne; un double W émailleuxsur le bord externe de la couronne , auquel se joignent en de- dans deux collines obliques qui aboutissent aux deux extrémités du double W, et laissant entre elles une vallée, aussi oblique, qui se rappro- che de son angle intermédiaire (2) ; toute la base de la dent entourée d’une ceinture. Les in- férieures montrant leurs linéamens émailleux en De mens soies qui traversent le pelage, sont erronés et dus à Bruce. On doit douter de l’authenticité du DAMAN De LA BAIE D'Hupson, Schreb. tab. 240 C., décrit d'abord par Pennant , sous le nom de sailless marmot , d'après un individu conservé dans le Musée de Lever. Se Illiger en a fait un genre particulier, sous le nom de Lipura, auquel il assigne les caractères suivans : deux in- cisives supérieures ; quatre inférieures , tronquées obli- quement ; un espace vide entre les incisives et les mo- laires, qui sont compliquées ; museau pointu ; corps cou- vert de poils épais ; point de queue ; pieds rétradactyles ; ongles plats. Les poils de cet animal sont, selon Pennant ( Quadr. 2, pag. 137), généralement d’un brun-cendré , avec la pointe blanche. (1) Par ieur volume er leur direction, on peut juger qu’elles ne sortoient pas de la bouche de Panimal. (2) Les dents que nous décrivons ici sont déjà un peu usées ; celles qui le sont davantage , présentent des va- tiétés trop nombreuses pour être indiquées. En géné- ral, ces dents ont beaucoup de rapport avec les mo- laires supérieures des rhinôcéros et des damans. On voit que les deux angles du double W émailleux qu’elles _ Présentent au côté externe, répondent aux extrémités es croïssans des dents inférieures ; à cela près que, ans celles-ci, la partie convexe de ces croissans est en dehors , tandis qu'en haut ce sont les angles rentrans. Nous trouvons donc dans ces dents la disposition géné- rale des figures émailleuses des mâchelières d’herbivo- res, qui sont toujours en sens opposé dans les deux machoires. MAMMALOGIE. Fe a forme de doubles croissans, plus ou moins ob ques. i las a A ps Formes générales de la tête à peu pres sem bles à celles des capits. la- Os propres du nez très-courts et minces, 1 plombant seulement sur la partie posterieure, l'ouverture nasale , et ayant très-vraisemblabie- ment donné attache aux muscles d’une pete trompe mobile. { CG” b La EA Fosses orbitaires et temporales séparées SUP a rieurement par une saille bien marquée 5 z première de ces fosses très-petite et moins RE que la seconde, d'où il suit que l'œil devo être petit et bas. i Arcades žygomatiques assez saillantes ; crane très-étroit, à la hauteur des fosses remporaies » qui sont énormes. Cavité glénoïde plane, comme dans les «147 pirs. a Méat auditif très-petit, non relevé, d'où kon, conclut que l'oreille étoit attachée crès - bas Face occipitale très-petive ; crêtes de l’occiput trés” saillantes, Côtes , tant vraies que fausses (dans une €” pèce : pal. minus), au nombre de quinze paires. Extrémités médiocrement élevées ; cubitus € radius, tibia et péroné distincts. Trois doigts y chaque pied, dont celui du milieu est le pl gros ; les deux autres presqu'égaux entr'eux. : Ouverture osseuse des narines très-grande et formée par six os, les deux nasaux, les deux maxillaires et les deux intermaxillaires. ; > Ta 4° Queue d’une longueur médiocre. GISSEMENT GÉNÉRAL, Leurs débris se ne tent dans les dépôts gypseux ou calcaires 4 premiers terrains d’origine d’eau douce. Š ž sya * PALÆOTHÈRES proprement dits. Molaires if férieures en doubles croissans dans le sens de mâchoire, A 634°. Esp. PALÆOTHÈRE GRAND, palaotheritl® magnum, | (Non figuré dans l'Encycl.) Paleotherium ma gnum, Cuv. Ann. du Mus. tom. 3. p. 365: P” 2 — Recherch, sur les ossem. foss, 1°°. édit. 2 * Mém, 1%, art. §. 1.—3°, Mém. sect. 1. att 5 pl. 2. fig. 3.— 3°. Mém. sect. 2. art. 3. pl. ns 4. pl. 4. fig. 9.— 3°. Mém. sect. 3. 6.2. a i 33. — 4°. Mém. 1"°, sec. art. 2.6.— 6 - ç 1, part, art. 2. §. t.n. 5.6.7. 8.—Û, rs eroe D rm ne mn nm a ~ e —— an - me + À oo D en a Sminia.. D Er SU RUES D DL paie» “tes Nine à gueur totile de la mâ- pied. pouc. lig, Choire inférieure S I 2 secos .0 0 00 + 0. C9 w see e + « e 3 Krieure à la canine... ....,..... PR TR e — de la canine supérieure à l'orbite. » 9 I — = de léchancrure nafale à l'orbite. » 3 ESCRIPT. La tête de cette espèce est remarquable Par la position basse des yeux , dont les orbites Sont très-perites, et par le peu de volume des OS propres du nez. | GISSEMENT et HABIT. présumées. Cette espèce, dont la tête et les pieds sont à ¿peu près les seules He à parties que M. Cuvier ait pu rétablir, a été trou- 39 “véedans le gypse, ou la pierre à plâtre desenvirons | de Paris. « Il n’est, dit ce savant, rien de plus aisé que de se représenter cet animal dans son état de , vie; car il ne faut pour cela qu'imaginer un tapir grand comme un cheval, avec quelques diffé- rences dans les dents et un doigt de moins aux- pieds de devant ; er si l'on peut s’en rapporter à lanalogie , son poil étoit ras, ou même il n’en avoit guère plus que le tapir ou l'éléphant. » (Cuv. loc. cit.) 635°. Esp. PALÆOTHÈRE MOYEN, palaotherium medium. (Non figuré dans l'Encycl.) Palaotherium me- dium, Cuv. Ann. Mus.tom. 3.p. 275.pl.2$ à29. — Ejusd. Recherch. sur les ossem. foss. 1°, édit. tom, 3. 1°", Mém. pl. 1 et 2 (mâchoire inférieu- re).— pl. 3 (mâchoire supérieure). — pl. 4, tête entière et molaires ; pl. 5, 6 et 7, autres parties. — 3°. Mém. 1%, sect. art. 4. pag. 65. pl. 4 (pied de derrière). — 3°. Mém. 2°. sect. art. 2. pl, 1. fig. 1 (pied de devant). — 4°. Mém. sect. 1. art, 2. pl 2. fig. 1.— 4% Mém. art. 2. ph r: fig. 93 art, 6. pl. 2. fig. 13. — 6°. Mém. art. 2. Ç. 1.1, 2 et 3. pl. 2. fig. 1. pl 4. fig. 23 n. 0. pl.8. fig. s. pl. 9.14. @.2.art. 1.pl.$. fig. 2. 3, — arr, 3. G.2.n.4.pl. 13. fig. 19-24. — art, 5. 6. 1. pl. 11.f9, 3 a Car. ESSENT. Taille du cochon ; pieds assez longs et minces ; molaires inférieures en doubles crois- sans longitudinaux. Dimens. Longueur de la mâchoire infé- pied. pouc. lig. Re See DT à + rs AS EU LI 3 MAMMALOGIE Go Longueur de l'espice occupé par les pied, poue. lig. MOTS es eri EE Hi a: Distance de la première molaire à la EMME LR ANN eososoecocooo esoe 3 33 9 : GISSEMENT et HABIT. présumées, Cette espèce et celle de l’anoplothère commun, sont celles dont on trouve le plus fréquemment des débris dans la pierre à plâtre des environs de Paris. M. Cuvier en a décrit les mâchoires, le pied de devant, omoplate, le pied de derrière , le tibia, etc. C’éroit encore un tapir , mais plus haut sur jambes et à pieds plus délicats. 636°. Esp. PALÆOTHÈRE AUX PIEDS ÉPAIS, palaotherium crassum. : _ ( Non figuré dans l’Encycl. ) Palaotherium crassum, Cuv. Ann, du Mus, tom. 3. pag. 287? PL 4 ST, = Ejusd. Rech. sur les oss. tom. f: 1%. Mém. pl. 4. fig. 1.? — 4°. Mém. sect. 5 pl. 1. fig. 3 (omoplate). — Zhid. sect. 1. pl. r. fig. 5-7, et 6°. Mém. pl. 13. fig. 13 (Phumé- rus ). — 3°, Mém. sect. 2. pl. 2.fig. 1 et 2 (avant- bras).— 6°, Mém. pl. 13. fig. 1 (radius séparé). — 3% Mém. pl. 1. fig. 2 et z, et 6°. Mém. pl, 11. fig. 6 (pied de devant). — 4°, Mém. sect. 3. pl. 2. fig. 4 et s (le bassin). — 4°. Mém. sect. 1. pl. 1. fig, 1 (le fémur). — 3°, Mém. sect, 1. pl. 5- fig. 1 et 2 (le tibia , le péroné et le pied de derrière ). — 6° Mém. pl. 14 fig. 1-2. 412. pl s. fig. 2. pl 3. fig. 2. et plus courts que ceux de l'espèce précédente. GISSEMENT et HABIT. présumées. Cetre espèce, : dont da tête n'a pas été suffisamment distinguée de celle de la précédente, ressembloit beaucou plus que celle-ci au tapit, puisqu'elle n’en difé- roit même pas par la grandeur et les proportions. Sa queue devoit être médiocre. 637°. Esp. PALÆOTHÈRE AUX PIEDS COURTS, … paleotherium curtum. : | curtum y Cuv. Recherch. sur les ossem. foss, 1°°, édit. tom. 3. — 6°. Mém. art. 6, n° 2. pl, 4, fig. 6 et 7 (os du métacarpe). CAR. ESSENT. Taille d’un petit mouton; jambes plus basses que celles de l'espèce suivante > plus grosses et plus trapues que dans la précédente, GISSEMENT et HABIT. présumées rium, dont M. Cuvier n’a obser du pied de devant, devoit être, selon lui, Pex- * Ce palæothe- vè que deux os trême de la lourdeur et de la mauvaise grâce ; si bé ajoute-t-1l, ce Conttaste ne doit pas Fff CAR. ESSENT. Taille du cochon ; pieds plus larges : (Non figuré dans P'Encyclop.) Palaotherium 4o6 étonner : le phascolome ne rampe-t-il pas en quelque sorte au milieu de la famille légère des kanguroos sautillans , des sarigues grimpeurs et des phalangers volans ? ( Cuv. 7°. Mém. p. 73.) 638°. Esp. PALÆOTHÈRE PETIT , palaotherium minus. i | (Non figuré dans l Encyclop. } Palaotherium minus , Cuv. Ann. du Mus. tom. 3. pag. 462. pl. 6 et tom. 4. pag. 66. pl. 46. — Ejusd. Rech. sur les oss. foss. tom. 3. — $°. Mém. sect. 1 (sque- lette presqu'entier, sans la tête}. — 6°. Mém. pl. 4. fig. 1 (tête entière). — 4°. Mém. sect. 1, pl. 2. fig. 6. pl. 4. fig. 2, et pl. 5. fig. 2. 3 et4 (le tibia). —3°, Mém. sect. 1. pl. 4 (le tarse et le pied de derrière entier). — 3°, Mém. sect. 2. art. 4. pl. 3. fig. 7.— 7° Mém. pl. 1 (squelette restitué, demi-grandeur). CAR. ESSENT. Taille d’un petit mouton ; pieds grêles , alongés , avec les doigts latéraux trois fois plus minces et d’un tiers plus courts que celui du milieu , qui seul, comme dans le cheval, devoit porter à terre ; molaires inférieures en doubles crois- sans longitudinaux. — Dimens. Longueur totale de la machoiïre pied. pouc. lig. inférieure É- 2 — de lespace occupé par les mo- faires inférieures ........ RE 3 Distance de la première molaire in- En à 13 CANNES ous sur orders — de la canine supérieure au trou SUONARE E SAS De eu Dore ete 2e Profondeur de l’échancrure nasale. . 2 que ceux des tapirs, se rapprochant , par leurs proportions, de ceux du cheval; (d’où il suit que le nez mobile de ce palæothère devoir: être intermédiaire entre ceux de ces deux animaux, c’est-à-dire, plus long et plus mobile que celui du cheval, mais plus court que celui du tapir ). Otbites assez grandes; arcades zygomatiques courbées vers le bas. Branche montante de la må- choire inférieure très-large , avec son angle pos- teneur arrondi, comme dans le tapir. La queue est la Seule partie qui manque de cet animal. Nota. Quoiqw’englobée dans la pierre à plâtre, la tête entiere, d’après laquelle nous indiquons MAMMALOGIE. . A ri ces caractères , présentoit le long de la mâchoire £ inférieure , dans les intervalles où ses lames exte- rieures éroient cassées, et jusque sur le bord des al- véoles, des filamens flexibles formant des ramifi- cations, et pénétrant jusque dans l'intérieur de ces os, qui paroissoient être des restes de valsseauif et de nerfs, et qui donnoient, en brülant, uné odeur animale, Ces os, ainsi que ceux des ai- maux renfermés dans le gypse des environs € Paris, noircissoient au feu, et donnoient tous les produits des os naturels. = | « Si l’on pouvoit ranimer cet animal, dê- truit depuis tant de siècles , aussi facilement qu£ nous en avons rassemblé les os, dit encoré M. Cuvier, nous croirions voir un tapit plus petit qu'un mouton, à jambes grêles er légères» car telle étoit , à coup sûr, sa figure (1). » ** LoPHIODONS, Cuy, Molaires inférieures (SU tout lês postérieures) présentant à leur couronn? des collines transversales comme celles des tapt’ > ou presque transversales, Forme des pieds encor? inconnue. 639%. Esp. LOPHIODON GÉANT, lophiodon g ganLEuUM o (Non figuré dans PEncycl,) Paleorherium giganteum , Cuv. Recherch. sur les ossem. fossil. 8°, Mém. pag. 2. pl. 2, fig. ; et 2 {astragale)- 1. édit. — Lophiodon giganteum, Ejusd. 2° édit. tom. 2. Mém. sur-les tapirs. HP CAR. ESSENT. De la taille du rhinocéros; long de huit pieds environ. DESCRIPT. et GISSEMENT. À l’époque de la pY _blication de la 1"°, édition de son ouvrage, € 1812, « M. Cuvier ne connoissoit cette espéce que par un os du tarse , l’asragale, maïs il ne $? Je représentoit pas moins bien, que s’il avoit VE tout le squelette. ; : » Cet os, qui ressemble parfaitement à Pastia” gale du palæorhère aux pieds épais, est plús Lu L4 (1) M. Cuvier fait encore mention d’une molaire SUP£" rieure trouvée en 1807 dans une sablonnière , entre Let sons et la vallée de Vauxbrun , à la profondeur de que Fe ues pieds. Elle ne se rapprochoit entièrement d'aucun“. de celle des précédentes espèces ; et son caractère COn” _sistoit dans sa forme triangulaire, qui lui donnoit > me. 3 1 re ce F , S. Paffinité avec la dernière supérieure des vrais rhnocen M. Cuvier Fa fait représenter, pl. suppl. fig. 6. du hi k CA] Y . s Me tième Mémoire du tome 3 de ses Recherch. sur les 055€ fossiles , 17°. édit. re La ressemblance de cetre dent avec celle des rh1n0 ros , a empêché M. Cuvier d'en faire la base d’une 637 | pèce de palæotherium.. 2 mie + Teamen que celui des plus grands chevaux et n’a qu'un huitième de moins que celui du rhinocéros, ce qW, en supposant à l'animal entier des propor- tions analogues à celles du rhinocéros , indique- toit qu'il avoit à peu près huit pieds de long, Sans compter la queue ; sut environ cinq pieds de auteur au garrot.. » Parmi les animaux vivans, il n’y a que les Pirs et les rhinocéros qui aient leurs astragales Un peu semblables à celui-ci, et ce dernier est fOUt-2- fair pareil, comme nous venons de le dire, à l’astragale d’une espèce connue de palæo- thère, Ainsi > On ne sauroit mettre en doute qu'il appartienne à un animal du même genre , et Sa grande dimension nécessire l'établissement ‘une espèce plus grande qu'aucune de celles que nous ont offertes nos carrières à plâtre, » Cet os a été trouvé à Montbusard , hameau dépendant d’Ingré, à une lieue à l’ouest d'Or. léans, dans une roche calcaire de cinq à six pieds d'épaisseur, évidemment d’eau douce , Ainsi que le prouvent Jes coquilles de Bulimes, de Lim- nées, et les graines de Chara ou Gyrogonires qu'elle renferme. Depuis on a rencontré dans le même lieu des molaires inférieures à doubles collines et un tibia, qui ne peuvent se rappor- ter qu’à cette espèce (1). : ta (1) M. Cuvier, en publiant ses premiers travaux sur les ossemens fossiles de pa/aotherium, avoit annoncé que plusieurs espèces présentoient des différences nota- bles avec les autres, dans la forme de leurs molaires in- férieures , qui, au lieu d'être en doubles croissans et dans la direction des bords alvéolaires, avoient ces crois- _:Sans obliques , de façon à montrer sur la couronne des collines presque transversales, comme celles des mo- laires de tapirs. M. de Blainville, en décrivant les dents de palæothe- rium à l’article Dents du nouveau Dictionnaire d'his- toire naturelle , seconde édition , avoit proposé pour ces espèces et pour le pezit tapir fossile de M. Cuvier, le nom Sénérique de tapirotherium. ds n exécutant la division qu'ilavoit proposée le premier, « Cuvier vient , dans la seconde édition de ses Recher- ches sur les ossemens fossiles , d'imposer à ses palæothe- rium à molaires marquées de collines transverses plus ou moins obliques, la dénomination de Zopkiodon, pour in- iquer la forme collinaire de la couronre des dents de ces animaux. Il y joint aussi SON petit tapir fossile, , AUX cinq premieres especes que nous avons mention- nées d’après lui, il en joint quelques autres qui nous sont inconnues , comme devant rester dans son genre PALÆOTHERIUM, et notamment celles qu’il appelle : PALÆOTHERIUM LATUM €t PALÆOTHERIUM Mi- NIMUM ; toutes deux des carrières à plâtre des environs de Paris. Son genre LOPHIODON diffère de celui des palæo- MAMMALOGIE. -E 640°; Esp. LOPHIODON TAPIROÏDE , lophiodon tapiroides, | therium en ce que les dents molaires inférieures n’offrent point une série continue de doubles croissans dans le sens longitudinal. Au contraire , la plupart de ces dents présentent des collines transversales plus ou moins obli- ques , selon les espèces, de manière à former une série de passages non interrompue entre les palæotherium et les tapirs. Le petit tapir fossile a même les trois pre- mières molaires des palæothères et les trois dernières des tapirs. Les tapirs ne diffèrent donc des lophiodons qu'en Céque toutes leurs molaires inférieures sont à collines parfai- tement transversales. Les caractères que fournissentces dents sont tels, que bien qu’on ignore encore le nombre des doigts de leurs pieds et la forme de leur nez > les Iophiodons n’en sont pas moins très-distincts des animaux que nous venons de nommer : ils ont aussi des rapports sensibles avec les rhinocéros et les hippopotames. Jusqu'à présent, M. Cuvier en à déterminé au moins onze espèces. Tous leurs débris sont enveloppés de terres remplies de coquilles d’eau douce, et se trouvent mêlés avec des ossemens d'animaux terrestres inconnus, on avec ceux d'animaux aquatiques, dortles genres habi- ent aujourd’hui les eaux douces des pays chauds. Ils sont le plus souvent recouverts par un terrain marin » en quoi ils offrent une preuve nouvelle en faveur de l’habita- tion de notre Continent par des animaux quadrupèdes, avant une dernière irruption de la mer. _ Aux 1°. LOPHIODON GIGANTEUM d'Orléans ; 2°. LOPHIODON TAPIROÏIDES de Buchsweiller ; 3°. LOPHIODON BuscHsowiLLANUM, du même lieu 4°. LOPHIODON AURELIA NENSE d'Orléans; © $°. LOPHIODON TAPIROTHERIUM d’Issel ; | 6°. LOPHIODON OCCITANICUM, du même lieu ; , On devra joindre les espèces suivantes, selon M. Cu- vier. 7°. LOPHIODON de la montagne Noire, près d'Issel, Cuy. Rech. sur les ossem. foss. 2°, édit. tom. 2.— Mém. sur les tapirs , pl. 3. fig. 4 (molaire inférieure), — pl. 9. fig. 2 (fragment d’omoplate}. — pl. 9. fig. 10 (fragment d’astragale ). Il est plus grand que le lophiodon tapiro- thère ou petit tapird’Issel de M. Cuvier, 1“°, édit., et que son lophiodon occcitanique. Quelques débris qu’on lui rap- porte, ont été trouvés récemment à Carnat-le-Comte 5 département de l’Arriége , entre une marne argileuse et une terre sablonneuse, ainsi qu'à Chevilly,à trois lieues au nord d'Orléans et d'Avaray , département de Loir et Cher. - a 8°. LOPHIODON moyen ou secondaire des marnières d’Argenton , département de l'Indre. Cuv. Recherches sur les ossem. foss. 2°. édit. Mém. sur l:s tapirs, pl 10. fig. 9, 10, 11 (molaires supérieures ). — fig. 8, 13et1 (molaires inférieures ).— fig. r2 et 17 (canines). Dans une marne durcie de plus de quinze pieds d'épaisseur accompagné de Limnées, de Planorbes et dés osse- mens d’une espèce plus grande, que M. Cuvier regarde comme analogue à celle du lophiodon tapirothère ou à l'espèce moyenne d’Issel. Ces derniers débris sont figu- rés dans le Mém. surles tapirs , 2°, édit, pl, io. fig. 4 et 6 (incisives). — fig. 1 (molaire Postérieure gauche ). — fig. 3 (canine). — fig, f ec 6 ( partie supérieure de ra- dius), FFF 2 MAMMALOGIE. (Non figuré dans l'Encyclop.) Palaorherium tapiroides , Cuv. Ann. Mus. tom. 6, pag. 56.— Recherch. sur les ossem. fossil. 1°°, édit, rom. 3. — 8°. Mém. pl. 1. fig. 4 (molaire supérieure ). — Addir. fig. 1 {partie antérieure de la må- choire inférieure, unè canine et trois molai- res). — fig. 3 (deux molaires supérieures conti- guës ). — Tapirotherium , Blainv. art. Dents du nouv, Dict. d’hist. nat. tom. 9. pag. 329. — Lophiodon tapiroides , Cuv. Recherches sur les oss. foss. 2°, éd. Mém. sur les tapirs, tom. 2. pl. 7. fig. 1 (portion de mâchoire inférieure), et pl. 6. fig. 4 (dernière molaire supérieure )s CAR. ESSENT. Taille du bœuf, ou d’un quart plus grande que celle du tapir des Indes ; molaires in- férieures présentant des collines presque droites et transverses, | DESCRIPT. et GISSEM. Incisives au nombre de six į canines Coniques , très-prosses et sépa- rées des molaires par un espace vide ; molaires inférieures , ayant leur couronne marquée de collines presque droites et transverses, au lieu de présenter un double ou triple croissant ; mo- laires supérieures semblables à celles des pa- Iæothères. Cette espèce a offert ses débris dans un calcaire d’eau douce, d'apparence argileuse , très-compacte et recouvert, comme les gypses des environs de Paris, de plusieurs couches plei- 9°. LOPHIODON petit, des marnières d’Argenton. Cuv. Recherch. sur les ossem. fossil. 2°. édit. tom. 2. Mém. sur les tapirs, pl. 10. fig. ış (molaire supérieure ). — fig. 18 (partie inférieure du tibia).— fig. 16 (fragment de cubitus). Ce lophiodon étoit plus petit que celui de l’espèce précédente, et sa taille étoit à peu près la moi- tié de celle du tapir d'Amérique. 10°. Lopæiopon très-petit, des manières d’Argenton. Cuv. Rech. sur les ossem. foss. 2°. édit. tom. 2. Mém. sur les tapirs, pl. 10. fig. 20 (molaire supérieure). — fiz. 21 (molaire inférieure). — fig. 22 (incisive infé- rieure ). — fig. 23 (fragment de fémur). — fig. 24 (ra- 11°. Lopriopon de Montpellier. Cuv. Recherches sur les oss. foss. 1'e. édit. tom. 3.— 8°, Mém. M. Cu- vier a vu trois dents canines fort usées, et trois molaires inférieures de cette espèce, qui avoient été trouvées à Boutonnet , près Montpellier, par M. Deluc. Deux de ces molaires montroient bien leurs doubles croissans, mais usés presque jusqu'au coller. La troisième étoit plus comprimée , un peu pointue, et n'auroit pas formé de croissant bien marqué, quand même elle eût été plus usée. Leur grandeurrépondoit assez. à l'espèce du palæo- thère de Buchsweiller. 12°. LOPHIODON des terres noires du Laonnois. Cuv. Recherch. sur les ossem. foss. 2°, édit. Mém. sur les tapirs, ph 9. fig. $ (partie moyenne du fémur). — fig. 6 et 7 (partie Supétieure de Phumérus).. ` . q aey ES nes de productions marines , à la montagne de Saint-Sébastien, l’une des collines inférieures des Vosges, près de Buchsweiller, département du Bas-Rhin, au nord de Strasbourg. 641°. Esp. LOPHIODON DE BUSCHSWEILLER? Lophiodon buchsowillanum. (Non figuré dans l'Encycl.) Paleotheriunt buchsowillanum , Cuv. Ann. Mus. rom. 6. pag” 346. pl. 56. — Recherch. sur les ossem. psss. 1", édit. tom, 3. — 8°, Mém, pl. 1- fig: Te et 3 (séries de dents ).—fig. 2 er $ (trois molat- res).—Lophiodon buchsowillanum, Ejusd. mem? ouvrage, 2°. édit. tom. 2. Mém. sur les apii» pl. 6. fig. 1, 2,3 et s.— pl. 7 (mâchoire 7 férieure ), : CAR. ESSENT. Taille du cochon; six molaires JA férieures gibbeuses sur leur face externe ; point de pace vide entre ces molaires et la canine. DESCRIPT. Mâchoire inférieure garnie seulement de six molaires, au lieu de sept, qu’an: trouvé dans les autres espèces du même genre ; ces mo" laires ayant plus de ressemblance avec. celles des anoplothères qu'avec celles des palæothères, par ce qu’elles sont un peu plus bombées à leur fac? externe, et que les pointes intermédiaires des doubles W émailleux de leur couronne sont plus saillantes; canines plus grêles, plus arrondies dan’ leur contour er plus irrégulières que celles des au7 tres lophiodons ; molaires supérieures 0 an aussi des différences qui sont en rapport avec celles qu'on remarque dans les dents corres pondantes de la mâchoire d'en bas. Nota. Une pièce décrite par M. Cuvier, € serve les dents des deux mâchoires entières» ? l’exceprion des incisives et des canines sup“ rieures, on- 4 B E GISSEMENT. Les débris de cette espèce ont 7 Z 4 so 4 trouvés, avec ceux de la précédente, dans montagne Saint-Sébastien , près Buchsweillé ` (Bas-Rhin). Te 642°, Esp. LOPHIODON TAPIROTHÈRE , lOp% don tapirotheriume (Non figuré dans l Encycl.) Perie tapir fos- sile, Cuv. Ann. Mus. tom. 3. pag. 132, €t gom s.p. 5 2. — Rech. sur les oss. foss. 1°. édit. rom. 2, Mém. sur les tapirs, pag. 10. pl. 3. Bg. 1 et 25 et pl. 4. fig. 1.—Ejusd. 2°, édir. tom. 27 Mém. sur les tapirs, pl. 3. fig. 1 (portion de ma- choire inférieure). — pl. fig. 6 (partie supé” am i | f l | | | = s RER er me Dé CES 3 =~ $ - W comen se td dei». né 44 teure du fémur). — Tapirocherium , Blainville, art. Dents du Dict. d’hisr. nat. 2e, édit. Car, ESSENT. De la taille du tapir ; six molaires inférieures de chaque côté, dont les trois premières 7 . . . ` Présentent des croissans , et les trois dernières à. collines tout-à-fait transversales, comme celles des tapirs, l espèce, dans laquelle la série des dents étoit Presque complète, fut trouvée en 1784 par T. Dodun, à Issel ( département de l'Aude). sur l'une des dernières collines de la montagne. T à £a : voire, Cetre mâchoire passa ensuite dans le ca- binet de M. de Joubert , €t- -enfin dans celui de 1, de Drée, où elle existe actuellement. 643°. Esp. LOPHIODON ORLÉANAIS, lophiodon aurelianense. ( Non figuré dans PEncyclop.) Paleotherium aurelianense, Cuv. Ann. du Musi tom. 6. P. 346, pl. $7 ettom, 3, pag. 368. pl. 12.—Ejusd. Re- cherch, sur les ossemens foss. 17°. édit, tom. = Mém. acate n Gy. pl12. fig $, 6,18, o (fragmens de mâchoire supérieure et inférieure avec les dents), — 8°, Mém. pl. 2. fig. 3,4, 5, 6 (fragmens d’humérus). — Ejusd, lophiodon aurelianense ,.2°. édit. tom. 2. } CAR.. ESSENT. Taille du cochon; molaires infe- rieures & collines presque transverses , ayant la - pointe intermédiaire divisée en deux à son sommet.. DESCRIPT. et GISSEM. Cette espèce , dont les dé- bris ont été trouvés avec ceux du palwothère géant, à Montabusard, près Orléans, par Du- fay, et figurés par Guertard, est à peu près de la faille du précédent, c'est-à-dire, de celle du cochon. L'un de ses caractères les plus tranchés. consiste dans les deux pointes qui se trouvent toujours à l'angle intermédiaire des croissans obliques des molaires inférieures. Aux fragmens de mâchoires supérieure et in- rieure qui avoient été recueillis d’abord, M. Cu- vier a joint, comme pouvant leur correspondre à peu près pour la grandeur, deux fragmens d'hu- mérus recueillis dans le même lieu, 644°. Esp. LOPHIODON OCCITANIQUE TG phiodon occitanicum. Lee ( Non figuré dans P Encycl, ) Paleotherium. oc- citanicum, Cuv. Ann, Mus: tom. 6. pl. s 7. fig. 7. — Récherch, sur les oss. fossil. 1'e, edit. tom. 3, = 8°, Mém. pl. 2. fig. 7 (fragment de mâchoire MAMMALOGIE. A5 GISSEMEN Tr. Une mâchoire inférieure de cette: A Il ren z D = Re mm + A mé tt tt | ET 409: — Ejusd. 2°. édit. tom, 2. Mém: sûr les ta- pus, pl. 3. fig. 1-(portion de mâchoire infé-. rieure), — pl. 3. fig. 6 (partie supérieure du | ; fémur). — pl. 10. fg.. 4 ets (incisives ) ; Ag. 1 {molaire postérieure gauche.) yiga 3 (canine ).. — fig. 6 et 7 (partie supérieure du radius). Car, ESSENT. Taille du mouton; molaires infz- rieures à collines presque transverses ; ayant leur angle rentrant intermédiaire divisé en deux à son: sommet, DESCRIPT. et GISSEMENT. Celui-ci présente en-- core le caractère des molaires inférieures à dou- ble pointe dans langle intermédiaire de leur couronne, comme on le remarque dans l'espèce précédente ; mais la stature de l'animal étoit moindre, puisqu’élle ne dépassoit pas celle d’une. brebis, es oSséMens ont été trouvés dans un. pouddingne siliceux à ciment calcaire , mêlés à des os de crocodiles, de grandes tortues et de. wionyx, à Issel.. CXIX. GENRE. TAPIR, rapirus , Briss. Schreb, Cuv. Geof. ` Tapir, Gmel, Illig. Hippopotamus , Linn. Hydrochærus , Erxleb. Storr. meee CAR. Formule dentaire : incis. à: canines ps = à | à Lt .molaires 7277 = 44 e Re 44 Incisives des deux. mächoires. s'opposant en pinces entr'elles ; les intermédiaires Courtes, en biseau et tronquées carrément; les latérales assez. semblables à des canines: Canines: moyennes; coniques; s’entre-croisant comme celles’ des animaux carnassiers : yn es- pace intermédiaire entr'elles et les molaires. Molaires carrées, à couronne marquée de deux. collines transverses... à Nez prolongé en -une trompe mobile , assez courte, non préhensile comme celle dés élé. phans.. ee. Yeux petits ; oreilles longues et mobiles, Exirémités antérieures , poutvues da doigts à sabots couris et arrondis rieures à trois doigts seulement, Queue très-courte. Deux mamelles in quatre les posté- inférieure, avec les trois dernières molaires ), guinales ; celles des måles placées sur le fourreau dé la verge, to | MAMMALOGIE. Peau dure, couverte de poils. HABIT, Animaux herbivores, vivant dans les fo- rêts, recherchant les lieux humides et maréca- geux, comme ceux du genre cochon. PATRIE. L'Amérique méridionale; la presqu'ile de Malacca ; l’île de Sumatra. ` 645°. Esp. TAPIR D'AMÉRIQUE , rapirus ameri- canus. BSN ( Encycl. pl. 40, fig. 2 , le maïpouri, et fig. 1, le tapir.) Tapihires, Thevet. Cosmogr. 2. pag. 937 b. — Béori animal, Laet , Amér. pag. 23.— Danta , Nieremb. Hist. nat. pag. 187. — Antes, Menh. Brasil. pag. 23. — Tapürete brasiliensibus, lusitanis Anta ; Margr. Bras. pag. 229. fig. — Pison , Rai. — Vache montagnarde, Dampier, tom, 3. pag. 356. fig. — Dantas , ` Cieza, Péruv, pag. 20.— Anta , la gran bestia, Gumil, Orin. 1, pag. 300.— Elan , la Condam. Voyag, pag. 163. — Sus aquaticus rnulrisulcus , tapir, Maypouri s Barrère, Fr. équin. pag. 160. — Tapir ou manipouris s Briss. Regn. anim. pag. 119.1. i.— Hippopotamus terrestris , Linn. Syst. nat. édit, 10. — Tapir ou anta, Buff. tom. 11., pl. 43.—Hydrochærus Tapir, Erxleb, Bodd. — Tapirus americanus ; Gmel. — Osréologie du zapiť , Cuv. Ann. Mus. tom. 3. pag. 122. pl. 10 et 11. — Mbourica, d Azara, Essai sur l'hist, nat, des quadr. du Parag. tom. 1. pag. 1. — „Appelé aussi yulgairement Cheval marin y Mulet ou Mule sauvage, Ane-vache , Vache sauvage, Vache montagnarde, Elan, Cerf, Bufle , ete, Car. ESSENT. Pelage brun ou brun-fauve; une petite crinière sur le cou du måle. ; Dimens. (D'un måle, d'après d’ Azara.) pied. pouc, lig. Longueur du corps, mesurée depuis le bout du nez jusqu'à l'origine de la queue... tt — de la queue - Hauteur au garrot — à la croupe __ Circonférence derrière les REVAIT 4e 24 mages date ne ces Reres — devant les jambes de derrière... — Longueur de la tête, depuis le bout de la trompe jusqu'à la base des oreilles | ; : — jusqu’à l’angle antérieur de l'œil. des oreilles ....... ; 7 de la trompe, au-delà des mà- ; choires, mesurée en dessous. sses.. >: 2 ( Femelles un peu plus grandes que les mâles.) DESCR Tête assez grosse, comprimée sur les EUR A l'occiput très-relevé ; yeux très-pe- tits et placés à peu près à égale distance des oreil- des membres, blancs ; extrémités des | disputer Ja possession. Elles mettent bas un les et de l'angle de la bouche ; oreilles alongées » mobiles ; museau terminé par une petite trompé mobile dans tous les sens, susceptible de se cot? tracter de moitié ou de s’alonger du double, ayant les deux narines longues de quinze lignes » ‘percées horizontalement à son extrémité ; cette trompe étant formée par les muscles des naseau¥ et n'ayant pas de doigt mobile comme celle de l'éléphant ; cou assez long ; corps gros, termin par une large croupe ; queue en forme de tro” çon, très-coutte ; jambes fortes ; sabots arron- dis. Poil court, serré et lisse, d’un brun plus gi moins foncé, excepté sous la tête, la gorge €! - le bout de l'oreille, où il est blanchâtre 5 une petite . EN 7 -e $ , crinière composée de poils roides, longs es pouce et demi sur le sommet de la têre et l'or gine du cou. Femelle ayant en général des couleurs plus claires que celles du måle. (Jeune tapir de la taille d’un cochon de lair. ) Fond du pelage d'un brun plus ou moins fauves dessus de la tête, de cette couleur, ainsi que les, oreilles ; de petites piquetures très-nombreus®?? blanchâtres sur les joues , le dessus des yeux € 4 bout du museau ; corps marqué de six ou huit bandes blanches principales, étroites et bien tranchées, parallèles entr'elles, se rendant e$ épaules et du cou jusqu’à l'extrémité de la croupéi des séries de points blancs également espacés 67° tre ces différentes lignes ; quelques autres petite” bandes courtes, alternant aussi avec des $ res de points blancs sur les épaules, le haut des jambes de devant et la face externe des cuisses ? aN Fe 16 dessous da cou, poitrine , ventre et face inter! ieds bru er três aires rands nes ou fauves, comme le fond du pelage, légèrement marquées de petites taches plus C HABIT. Il vit solitaire dans l'épaisseur des 8f% i bois et fréquente les lieux marécageux, quoq" i établisse son domicile sur les collines et dans lerr endroits les plus secs. Son naturel est gom i timide. Il ne sort guère de sa retraite que l3 7, ou dans les temps pluvieux. Son allure ordinali® est un trot assez vite, comme celui du cocho? ? il nage très-bien. Son ouïe est très-fine €t sa VU excellente. Sa nourriture consiste en fruits sauv? ges, en rejetons et en pousses tendres; il boit a° même manière que le cochon, et il recher? avec avidité la terre nitrée ou barrsro. Les melles vivent isolées, hors l'époque du rut, ; ’ett laquelle les måles se battent entr'eux pout £ Anan tm a aa PATRIE, Les forêts de File de Sumatra et de la Wea AN - (1) Nous trouvons une telle ressemblance entre la f- Sure 1 de la planche 40 de l'Encyclopédie du maiba de M. Fréderre Cuvier , tentés de la rapporter à cette Un Jeune individu, si Knorr, * ainsi qu’on peut en jugér par la description que nous MAMMALOGIE.. petit vers le mois de novembre, dans un lieu sec et élevé ; elles Le soignent ensuite et ett sont constamment suivies pendant long-temps. On P'ésume que la durée de la gestation est de dix Où douze mois, : € tapir s’apprivoise facilement. ATRIE, Cette espèce est assez généralement ré- Pindue dans l'Amérique méridionale , depuis isthme de Panama Jusque dans les rerres du étroit de Magellan ; elle est nombreuse à la uyane et moins commune au Paraguay. 646%. Esp. TAPIR DE L'INDE, capirus indicus. (Non figuré dans l'Encycl.) Maiba, Fréd. ` Cuv. Mamm, lithogr, fig Car, ESSENT. Corps d’un blanc sale, avec les Parties antérieures et Postérieures noires ; point de crinière sur le cou du mâle. | Dimens. De l'extrémité antérieure de la pied. pouc. mâchoire inférieure à la partie anté- ` rieure de la racine de oreille ..... is — à l'angle postérieur de l'œil . sie — à l'extrémité de la queue. Plus grand diamètre de la tête NV reste RTS: Hauteur du talon aux épaules . .... Longueur de la queue. | — des oreilles... re 0 Etendue du ventre entre les jambes. 1: Descrrpr. -Corps gros er trapu ; ser. o server be. + 32 see Gen e C0 Où CE & 39 de sept à huir pouces dans les individus adultes ; poil court et ras ; tête, cou, épaules , jambes de devañt, jambes de derrière er queue d’une couleur noire assez foncée ; dos, croupe, ventre, flancs et extrémité des oreilles blancs. Le jeune est ta- cheté de blanc et de brun. Nota. La connoïssance de cet animal «en rance est. due à M. Diard, qui en a envoyé au uséum la dépouille et une tête osseuse, Certe tête, comparée à celle du tapit d'Amérique, Présente des caractères rels » Qu'il n’y a plus de doute sur la différence de ces deux espèces. Presqu'île de Malacca, où il est aussi commun .: Que les éléphans et les rhinocéros (1) s x €t la planche que nous serions espèce comme en étant qui: Pa publiée le premier ans ses Delicia natura selecta , ne dis oitpositiveme animal qu’elle représente est américain. „Lejeune du tapir d'Amérique est très-diférent de célui- j trompe longue ment que | GISSEMENT. Les débris de c Vons donnée plus haut. À RER 647°. Esp. TAPIR GIGANTESQUE, tapêrus gigan- teus, -( Fossile. } | (Non figuré dans Encycl.) Grand tapir fos- sile, Cuv. Ann. Mas. tom. 3+ pag. 132. ph 11.13 et 14— Rech, sur les ossem. fossil, 17° édit. tom. E chap. 8. §. 2. pl2. fig, 6 et PU 4. fig. 2,6tpl. $ (série de dents). — pl, 7. fig: 7 ` (molaire). — Ejusd, 2°, édit. Mém. sur les ta- NF. pirs, pl. 2. fig. 2 (molaire J. — fig. 3, 4, $ (mo- laires antérieures) ; pl. 4. fig. 3 (germe de mo- laire). — pl. 8. fig. 3 (troisième molaire de lait supérieure droite ).— pl. 8. fig. 4 (molaire supé- rieure et postérieure gauche), —pl 8. figi (dernière molaire inférieure droite). — pl, 8. fig. 2 ( dernière molaire inférieure droite}, CAR. ESSENT., Taille égale à ceile des plus grands éléphans ; collines des molaires droites et non Saillantes à leurs extrémités: de nombreuses cré- nelures sur larête de ces collines dans les germes de dents, DESCRIPT. Les molaires, seules dents connues 3 étoient au moins au nombre de six à chaque côté des mâchoires, et occupoient ensemble une longueur d’un pied trois pouces. La molaire de devant étoit plane et sans aucune saillie, par _ l'effet de la détrition ; les Quatre suivantes étoient: divisées en deux collines transversales qui s'u- soient graduellement, et en une espèce de talon situé en arrière ; ce talon étoit plus grand dans les dents postérieures que dans les autres ; enfin, la dernière molaire avoit trois collines et un ta- lon. La couroniie d’une dernière molaire, à peu près de forme quadrangulaire, avoit trois pouces de long et un pouce neuf lignes de large, Dans les germes, toutes les. collines étoient transversales ; leur pente antérieure étroit la plus inclinée, er la postérieure la plus verticale ; la tranche en étoit droite et marquée de douze ou quinze légères crénelures, et les extrémités de “cette tranchemavorent-pas-de-saillie remarqua- ble. En susant , ces dents présentent des rubans émailleux droits et parallèles entr'eux. | Outre ces dents, dont læ conformation est assez semblable à celle des dents des lamantins et des kanguroos, on a trouvé un radius fossile, qui donne la presque certitude. que le MOnstrueux “animal auquel appartenoient ces débris ; devoir être rangé dans le genre des tapirs, Se e s ette espèce ont ‘été trouvés dans des terrains meubles, Les deux 56 ries de dents, décrites d'abord par M. de Jou- bert , dans le tom, 3 des Mémoires de lAcadé… rs. ATO près de Beinc en Comminge, non loin de-la rivière de Louze. Des dents isolées. ou des ger- LA mes de dents ont été recueillies dans différens lieux, et notamment aux environs de Vienne et auprès de Grenoble, dans un sol dalla- vion, auprès de l'Isère; à Saint-Lary, en: Cou- ` serans; à Arbeichan, entre Auch et Mirande (Gers). Assez récemment on a trouvé cinq mo: Jaires, un radius et une tête de radius dans le département de l’Arriége, près de la Sèze, dans un sable quireposoir sur de la marne. Les plaines de la Beauce, à trois lieues d'Orléans. ont fourni quatre dents , et l'on a découvert quelques autres fragmens à Avaray, entre Mers et Beaugency. Ces débris se trouvant presque partout mêlés.. ‘avec ceux des mastodontes et des éléphans, il est. très-vraisemblable que ces animaux vivoient à là. même époque, et qu'ils ont été détruits par la même catastrophe (1). TROISIÈME FAMILLE. SOLIP ÊDES, solidungula. A Car ACT. Les trois ns de dents aux deux må- choires dansles mâles. | Un seul doigt apparent et un seul sabot à cha- que pied, | Point de trompe. . NOURRIT. Animaux herbivores. PATRIE. L'ancien Continent. CXX GENRE. CHEVAL, equus, Briss. Linn. Cuv. Geoffr, Ilig, ; ) G) I paroît qu'il existoit une seconde espèce de ta- pir fossile , presqu'aussi grande que celle que nous ve- nons de décrire. Cette espèce seroit fondée sur l’ob- servation d’une dent d’origine inconnue, que possède le Muséum d'histoire naturelle , et que M. Cuvier a.re- présentée, pl. 4, fig. 3,4 et f de son Mémoire sur les tapirs, Recherch, sur les oss, foss. 17°. édit., tome II. Sa Ses collines transverses ressemblent assez à celles des dents du tapir gigantesque, sans la saillie qu’elles pré- sentent à leurs deux extrémités et l’enfoncement de _ Jeur partie moyenne. Cette dent est incrustée dans une jerre calcaire tendre, à gros grain , ou espèce de tuf; . son émail est teint de noirâtre; sa substance est peu altérée. Erxleb. Bodd. à 5 í } 18° mionuse largeur est de 25 lignes +, et sa longueur de 20 lignes. i 648°. Esp. CHEVAL DZIGGTAI, equus z MAMMALOGTE. mie de Toulouse, ont été rencontrés sur laterre, à e e ° 6 J ee À n CAR. Formule dentaire: intis, g} can. (1); molaires rue PRE Ay G Incisives comprimées d'avant en arrière, re leur tranchant marqué dans la jeunesse d'un sil- on transversal, qui disparoït ensuite. Canines supérieures médiocres, de forme Co. nique. Molaires carrées , ayant leurs faces interne € externe sillonnées, et leur couronne plane ave? de nombreux replis d'émail, qui dessinent å Fe près quatre croissans divisés deux par deux» n eu situation inverse dans les dents des deux Ma- -choirés. ; Une barre entre les incisives et les molaire» au milieu de laquelle se trouvent implantées * canines, lorsqu'elles existent. Point de mufle. Lèvre supérieure très-déve loppée-et très-mobile, _ Yeux grands et latéraux. Oreilles assez grandes , pointues , en forme de cornet, mobiles, ; | Jambes hautes et assez fines , terminées toute . les quatre par un seul doigt apparent, muni dun sabot demi-circulaire, Queue médiocrement longue , garnie de [on£° crins dans toute son étendue, ou seulement 16" minée par un flocon de poils. 7 Deux mamelles , inguinales dans les femelles et prépuciales dans les mâles. Estomac simple et membraneux ; intestins extrêmement développés ; cœcum énorme. . HABIT. Animaux purement herbivores et d'un na s | turel paisible ; vivant, à l'état sauvage, par crour pes plus ou moins nombreuses, dans l’intérieur ‘des forêts et sous la conduite d’un vieux måle; 5 défendant en commun contre les quadrupë # féroces, en employant principalement leurs PK de derrière. l PATRIE. Toutes les espèces de ce genre sont jil ginaires d'Asie et d'Afrique. (Encyclop. pl. 43. fg. 4, l'hemione.) E9 hemionus mongolis dshiggtai dictus , Pallas ; strop. XIX. pag. 3 94. tab. 7. — EJ" Comm. Pétrop XIX. pag. 394. taD. 7 A s seu” Neue (1) Dans tous les mâles et dans quelques femelle : lement, il existe des canines. mm. mionus ; Gmel, — Equus hemionos, Bodd. — Dshikkerei > Penn. Quad, 4-2, — Mulet sauvage des Anciens ? CAR. ESSENT, Pelage isabelle ; crinière et ligne dorsale noires; queue terminée par une houppe noire. Dimens. (Intermédiaire pour la taille , en- pied. pouc. lig. tre le cheval et P âne, ) Longueur totale environ ... RS PEINE NEEE a oa É $ 3 à — de la queue... RAR RE = (Poids, environ 560 livres.) ESCRIPT. À peu près de la stature du mulet, et ayant avec lui de nombreux rapports de formes, čte grande ; oreilles grandes et droites; front Plat, étroit en avant ; encolure grêle et arron- le; poitrail large et carré du bas; dos long et carré ; épaules étroites et peu charnues ; épine concave, basse et raboteuse ; croupe effilée ; sa- bots petits et étroits ; queue terminée par une touffe de grands poils noirs, Pelage de couleur isabelle, composé de poils longs de six pouces en hiver, et seulement de trois lignes et demie en été; une crinière de grands poils noirs sur le cou et le garrot ; ligne dorsale noire, 2 23 ə Hasit, Les dziggtais vont par troupes de vingt ou trente , et quelquefois de cent individus dans les plaines découvertes où les plantes salées abon- dent, Il est impossible de les habituer au mors et à la bride. Les Tartares leur font la chasse pour en manger la chair, qui leur plaît beau- coup. C’est au mois d’août que ces animaux en- trent en rut, et leurs femelles mettent bas un seul petit et rarement deux, au printemps sui- vant. PATRIE. Les vastes déserts de la Mongolie, et -Principalement celui de Gobée, qui s'étend jus- qu'aux confins de la Chine et du Thibet. 649°, Esp. CHEVAL ZÈBRE, équus zebra, „ (Encycl. pl. 44. fig. 4) Hippotigre, Dion. lib. 77.—Lebra indica, Jonst. Aldrov.—Zebra, Raï, — Equus brasiliensis, Jacob, Mrs. Regn. pag. 3. tab. 2. fig, 1.— Equus zebra, Linn, Erxl. Bodd.— Zèbre, Buff. Hist. nar. tom. 12. pl. 1-2. — G., Cuv. Ménag. nat. fig. de Maréchal, | CAR. ESSENT. Pelage rayé partout, très-symétri- quement y de bandes d’un brun plus ou moins noir, sur un ford blanc. Dimens. ( Måle , d’après Daubenton. ) pied. pouc. lig, Longueur du corps entier , mesurée en à droite ligne , depuis le bout du mu- Seau jusqu'à l'anus ...............:4 6 11 » TOR AE BADOE à ve 0 au ee vo ren C9 LR MAMMALOGIE. Neue nord, beitr, 2. pag, 1. tab. 1, — Eguus he- ' pied. pouc. lig. Tauteur rA arope ie ea a À 2 Longueur de lgtete ......... ses 1 4 is des oreilles iaa E EA ero eooa D 9 6 — du tronçon de la qUEUE.ssreero I 3 >» — du bras, depuis le coude jus- qu’au poignet.. .-... ROC E ANR CEE 2er x ducanon (ou métacarpe) ...,, D: S 9 — du-paturon .......,.... SAT Es AS Hauteur depuis le bas du pied jus- qu’au milieu du genou (poignet) .... IE 2 9 Distance depuis le coudejusqu’au gar- HT PRIS tarte AE TES ste T7 10, _n — depuis le coude jusqu'au bas AE E AE ESN Pa met EA E E Longueur de la jambe (vulgairement | la cuisse), depuis la rotule jusqu’au ta- lon (vulgairement jarret ) .. EA 6 — du canon des jambes de derrière. 1 > » Ou Len TD 5 ct So “+ © po 5 V: 8 e e o Laal US La (O 2 rieure ( ou les talons})....... IEE AE 6 Largeur , mesurée en travers , au mi- aa e a A SE A N A E M 2, 10 DESĊRIPT. Tête et oreilles plus longues, en pot- portion , que celles du cheval ; cou plus court et plus gros ; queue terminée par une touffe de longs poils; une sorte de fanon court, produit sous la gorge par un prolongement lâche de la peau ; poils généralement ras , si ce ne sont ceux du cou, qui forment sur cette partie une petite crinière. Fond du pelage d’un blanc légèrement teint de jaunâtre ; tour du museau en entier d’un brun- noirâtre ; lignes du chanfrein rousses et-non pas noires , ainsi que celles des côtés de la bouche ; étant étroites et longitudinales ; celles des côtés de la tête étant transverses , excepté une qui se contourne autour de l'œil ; oreilles rayées irrégu-= lièrement de blanc et de noir dans leur moitié inférieure , l’autre moitié étant noire, à l’excepe tion du petit bout qui est blanc ; toute leur face interne étant revêtue de poils gris-blancs ; huir rubans noirs sur le cou, deux sur l'épaule, qui s'écartent à la hauteur de l’aisselle, pour laisser place aux rubans de la jambe de devant, lesquels sont disposés en sens contraire : tronc portant douze rubans, dont les trois ou quatre derniers se joignent obliquement vers le bas, pour laisser place à ceux de la cuisse, aussi disposés dans ! . n G e sens horizontal : lignes de la Cioupe allant en se raccourcissant et forinant ainsi un triangle alon gé sé 9 dont les rubans de la racine de la queue font la continuation ; quatre bandes plus larges que tou- tes les autres et qui en dessinent très-bien la con- e, A R 414 vexité : les quatre jambes entourées de rubans transverses et irréguliers. Ventre et haut de la face interne des cuisses blancs ; tiers moyen de la queue, aussi blanc et sans bandes ; longs poils qui la terminent , noirâtres; crinière courte et droite , ayant alternativement des masses de poils blancs et noits, qui sont la continuation des bandes contiguës du cou. ( Description d’une fe- melle un peu plus grande que le mâle, dont les dimensions sont relatées ci-dessus par M. Cu- vier, Ménap, nat.) Nota, Un mulet provenant de l'accouplement d’une femelle de zèbre et d’un âne, est gris avec des bandes noires transversales bien marquées sur la face externe des membres, et d’autres très- étroites et presqu effacées sur la tête et les flancs. | Il y a une raie noire transversale sur chaque épaule, qui est aussi apparente que celle de l'âne. Ses formes sont celles du père. Il paroîr infécond, | | Un fœtus qui résulcoit des approches d’un che- | val, étoit marqué de raies nombreuses sur la tête. | HABIT. Les zèbres vivent en troupes et paissent l'herbe dure et sèche qui croît dans les pays montueux. Ils ont le pied très-sür et courent avec une grande vitesse. Ils ont beaucoup de force et se défendent contre les grands animaux sauvages, pat de vigoureuses ruades. Leur ca- ractère est excessivement défiant et farouche , et il est presqu'impossible de les dompter , à moins qu'on ne les ait pris fort jeunes. Les femelles qui ont conçu en captivité, après avoir été ser- vies par des ânes, ont porté leur petit un an et . quelques jours. PATRIE. Les zèbres se trouvent principalement _ aux environs du Cap de Bonne-Espérance ; mais il y en a aussi dans beaucoup d’autres parties de l'Afrique , telles que le Congo et la Guinée „et ils sont fort communs en Abyssinie , selon Telles. | et Ludolphe. 60°. Esp. CHEVAL COUAGGA, equus couagga. | (Encycl. pl.suppl. 13. fe. 1.) Quacha, Penn. Hist.p. 14. n. 3. — Couagga , Buff. Suppl. tom. 7- pl. 7.—Female zebra, Edw. Glean. tab, 223. — Equus. quagga y Gmel.. Bodd. — Le couagga y G. Cuy. Ménag. nat. fig. CAR. ESSENT. Tre 5 cou et épaules bruns, rayés en travers de blanchâtre; croupe d’un gris-rous- SALrE 3 queue et jambes blanchâtres ; queue terminée parune touffe de grands, poils, MAMMALOGIE. pied. pouc. Dimens. Hauteur au garrot.........,.. 3 9 Longueur du tronc, depuis le poitrail jusqu’à la croupe ......,...... . — du cou, depuis le garrot jusqu'à Focopitane ni ssa ene A E Re me GERS e rés Y —-des oreilles, .…..,. 4.44... ® = Melu ese on 3 aE E e NU D: 2 DEscripr. ( Mâle.) Taille moins considérable que celle du zèbre ; tête moins alongée ; oreilles plus courtes; fond du pelage sur la rête et '¢ cou, d'un brun foncé tirant sur le noirâtre, €F gun brun clair sur le dos, les flancs, la croupe €F le haut des cuisses , qui pâlit et se change en gli" roussatre sur le milieu des cuisses; dessous dE corps, jambes, partie inférieure des cuisses €" poils de la queue d’un assez beau blanc. Des raies d’un gris-blanc tirant sur le roussâtre, lon gitudinales , étroites et serrées sur le front, les tempes et le chanfrein ; de`semblables rates transversales et un peu plus écartées sur les joues 7 des triangles de la même couleur entre l'œil €£ la bouche ; tour de la bouche tout brun et san$ raies ; bord de la lèvre supérieure grisâtre ; dif bandes d’un gris clair sur le cou ; crinière n'al lant que jusqu’à la neuvième, courte er biet droite , ayant une tache blanche vis-à-vis chaqu® rale du cou ; épaules marquées de quatre bandes pareilles à celles du cou, mais qui se raccourcis sent par degrés ; des rayures d’un brun très-claif» à peine sensibles, sur le reste du corps; lign® dorsale d'un brun-noir, accompagnée de chaqué côté d’une ligne étroite gris-roussâtre, et se pf0” longeant jusque sur la queue. (Cuv. Ménag. nat) Nota. Il paroïit que Pâge et le sexe influent sur la couleur et sur la distribution des taches- HABIT. Les troupes que forme cette espèce, s0”? quelquefois composées de plus de cent individus» et elles se tiennent exactement séparées de celles des zèbres. Ces animaux paroissent un peu moins. farouches que ceux-ci, et sont plus susceptibles d'être domptés. On dit que leur nom exprime | leur voix, qui ressemble à l’aboiement du chien. x PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Esp®” rance. 7 651°, Esp. CHEVAL ANE, équus asinus. (Encycl. pl. 44. fig. 1 et 2.) ovs, Aristote: Asinus sylvestris et Onager, Piin. Gesn.— Equus asinus, Briss, Linn: Erxieb. Bodd. — Ænes Buf. Hist, nat. tom. 4, pl 1 1,— Mulet , Ejusd, tom 4» pag. 401. Pate ts > gr ~ = — PA ps Descripr. Tête grosse, moins alongée, plus leur poil, la pose de leur tête, la vivacité de Car. ESSENT, Pelage gris , plus ou moins roussä- tre ; avec la lig ne dorsale et une bande trans- versale sur les épaules ; noires ; oreilles très- ape > queue terminée par une houppe de grands poils, Dimens, (Ane de taille moyenne.) Lon- pied. pouc, lig. gueur du corps, mesurée en ligne droite, depuis Pentre-deux des oreilles Jusqu'à Panus . ....: SET PUR ENT ne nn DS 5 Hauteur au garrot 777" a | 6 — à la croupe ns dt mens 272 fie Ô Longueur de latête UUNIN i 6» — des oreilles..." PTT EC US ST {7 du cou, depuis la tête jusqu'aux | PRES, à RS CR FER D 7 1 . — de Pavant-bras, depuis le coude RAIDE RE DOM OEs ee 2 eee u Canon, ou métacarpe....,.., >» 6 — du restant du pied asni: 8 5 5 7=°:6 2 I 2 m . — de la jambe , depuis la rotule eee a a seniniesoeee : À — du canon ou métatarse.. .,..... æ I — du tronçon de la queue ........ I 3 large, plus épaisse et plus plate, à proportion u corps, que celle du cheval ; museau renñé : lèvre supérieure très-longue ; yeux écartés; en- colure épaisse ; poitrail étroit; dos arqué ; épine saillante ; hanches plus hautes que le gartot ; croupe aplatie ; des’ poils longs et épais sur le front et les tempes, Fond du pelage ordinaire- ment gris de souris, mais souvent gris-argenté luisant ou mêlé de taches obscures ; quelquefois blanc, brun, noir, roux ou varié par grandes ta- ches de ces diverses couleurs ; une bande noire transversale sur les épaules, se croisant avec une ligne dorsale de la même couleur ; point de pla- ques cornées ou de châtaignes aux jambes de derrière, SN Ane sauvage. Koulan , ou Choulan des Cal- mouques , Onager des Anciens. Un peu plus grand que l'âne ordinaire ; fond du pelage d un beau gris, plus ou moins bleuâtre , d’autres fois tirant sur le jaune ; oreilles moins larges et moins hautes que celles de lâne domestique, B. Variétés domestiques. Les uns différent principalement entr'eux pat la taille, et l’on remarque que ceux qui habitent les contrées les plus rapprochées dè la patrie originaire de cette espèce (la Tarrarie) , sont les plus grands, les plus forts, et qu'ils se rapprochent beaucoup du cheval par l'élégance de leur taille, le poli de leurs yeux , la noblesse et même la fierté de leur cheresse de ces pays. nombreux maintenant au Pérou et au Par attitude, la grâce et l’action de leurs mouve- ‘ MAMMALOGTE. = Art mens, la légèreté et la prestesse de leurs al- lures. Dans toutes ces contrées, les ânes qui obtien. nent les soins de l’homme conservent ces ayan- tages ; mais là aussi, comme chez nous, les races négligées sont rapetissées et perdent toute leur énergie. Le climat influe aussi considérablement sur ces animaux, et l’on remarque qu'ils sont d'autant plus petits et foibles, qu’ils habitent des contrées plus septentrionales. Les nes arabes et ceux d'Egypte ont autant de vigueur et de beauté que les chevaux. [ls sont élevés en grand nombre dans ce dernier pays. Les ånes de Perse s de Nubie, d'Abyssinie et de Barbarie, ont beaucoup de ressemblance avec ceux d'Égypte, ce qui paroît dû, non-seulement aux soins que l’on a d'eux, maïs encore au con- cours de la grande chaleur et de l'extrême sé- Ceux de l’Inde, de la Nubie, de la haute Egypte , de la Chine et de la Cochinchine , du Sénégal , habitant des contrées plus humides que celles que nous venons de nommer, ou plus voi- sines de l'équateur, sont de taille médiocre ou petite. | Les ânes de la Grèce, renommés autrefois , sont dégénérés depuis l’envahissement de ce pays par les Turcs. L Espagne et le Portugal, V'Iralie et quelques parties de la France {le Poitouet le Mirebalais) , fournissent les plus grands ânes de l'Europe. . Les ânes de Sardaigne sont nombreux plus petits que ceux d'Italie. Ceux d'Angleterre sont très-petits, et leur espèce n'a été mulripliée dans cet Etat, que de- puis le règne de la reine Elisabeth. Les ânes des pays du nord de l'Europe sont de même stature , et leur introduction dans quel- , Mais ques-uns est encore plus récente qu'en Angle- terre. Il n’y avait point d’ânes en Amérique, avant la découverte de ce continenr. C’est Washington qui en a propagé l'espèce aux Etats-Unis, Ils sont aguay. L'espèce de l'âne peut s'accoup! du zèbre et du cheval, Nous avon cédemment les caractères de rent de son union avec | ceux qui résultent de son al on les distingue en : Er avec celles S indiqué pré- s mulets qui résul- a première. Quanc à lance avec la seconde, Ggg 2 416 | 1°, Mulets proprement dits, ou grands mulets (equus mulus ), Encyclop. pl. 44, fig. 3, prove- nant de lâne et de la jument. Iis sont souvent aussi grands que les chevaux, mais leur tête est plus grosse et plus courte comparativement ; leurs oreilles sont beaucoup plus longues ; leurs jam- bes sont sèches ; leurs sabots étroits et hauts ; leur queue est presque nue. Ils conservent de la jument l’encolure , les formes de la poitrine, de la croupe, des hanches, ainsi que l’arrondis- sement des côtes, etc, ; : 1°, Bardeaux ou petits mulets (equus hinnus ), résultant du cheval et de lânesse: Leur tête est - plus longue et plus petite, proportions gardées, que celle de l'âne ; leurs oreilles sont plus cour- tes ; leurs jambes plus fournies ; leur queue est plus garnie de crins. Ils sont plus petits que les mulets proprement dits ; leur encolure est plus mince, leur dos plus tranchant , leur croupe plus avalée ou plus déclive. HABIT. À létat sauvage, les ânes qui habitent le pays des Kalmouques , se réunissent en troupes innombrables, quise portent du nord au midi et du midi au nord, suivant les saisons. En domesticité, ce sont des animaux très-patiens, très-sobres et très-utiles, Ils servent comme bêtes de somme et comme monture , €t c'est particulièrement dans les pays chauds qu'ils sont employés à ce dernier usage. La durée de leur vie paroît être , comme celle du cheval, de vingt à trente ans. [ls sont trois ou quatre ans à croire, et peuvent engendrer dès l’âge de deux ans. C’est vers le mois de mai que les Ânesses entrent en châleur; leur gestation dure douze mois, et elles ne font qu'un petit ou rarement deux. Les ânons sont très-gais, et ont de la légèreté et de la gentillesse. À deux ans et demi leurs premières dents incisives tombent, et ensuite les autres incisives tombent aussi, en se tenouvelant et susant dans le même temps er dans le même ordre que celles du cheval. Les ânes ont les yeux bons , l’odorat admira- ble, l’ouïe très-fine. Leur goût paroït moins délicat, car ils recherchent de préférence les plantes épineuses, comme les chardons et les orties, Ils aiment à se rouler dans la poussière. Les chemins les plus étroits.er les plus secs sont toujours ceux qu'ils choisissent. Îls sont très- susceptibles d’attachement envers leurs maltres , quoiqu'ils. en soient ordinairement maltrai- Hs, ets + La voix de l'âne s appelée le braire, doit son MAMMALOGIE. : ton rauque à deux petites cavités particulières du fond de son larynx. 65 2°. Esp. CHEVAL ORDINAIRE, equus caballus» (Encycl, pl. 42. fig. 2.) Cheval, pl. gi cères du cheval; pl. 3, fig. 1, cheval entiéf; 1 front; 2 chanfrein; 3 toupet ; 4 nuque; 5$ lar- miers ; 6 nez ; 7 lèvres ; 8 naseau; 9 ganache TER auge; 11 barbe; 12,13 et 14 encolure; 15 p rot; 16 dos; 17 reins 5.18 base de la queues 19 queue ; 20 côté de la croupe ; 21 haut de la cuissé > 22 jambe; x3 hanche; 24 jarret (1); 25 Le non (2); 26 boulet; 27 paturon ; 28 couronné » 29 sabot; 30 châtaigne ; 31 .....5 32 épaule 3 33 bras; 34 avant-bras ; 3$ poitrail; 3641547 térieur; 37 châtaigne; 38 genou (3); 39 passaÿ® de la sangle; 40 .....3 4x canon (4). Fig. 2, squelette entier. 1 frontal; 2 parieta» 3 temporal; 4 occipital; $ méat auditif; 6 nast ÿ 7... 8 fosse-orbitaire; 9 trou sous-orbitaifé> 10 inter-maxillaire ; 11 maxillaire inférieur; 1° incisives ou pinces; 13 canines où crochets ; is barre en avant des molaires ou mâchelières ; !$ vertèbres cervicales ; 16. apophyses épineuses “à vertèbres dorsales; 17 apophyses épineuses. des vertèbres lombaires; 18 corps des vertèbres ; 19 détroit du bassin; 20 vertèbres coccygiennes ; 27 sternum ; 22 cartilage xyphoïde ; 23 dernière vrait côte; 24 fausses côtes ou côtes asternales ; xý omoplate; 26 humérus; 27 radius; 28 cubitu? proprement dit, réduit à l’état de simple apo” physe olécrâne ; 29, 30, 313 32,335 345 39 0° du carpe; 36 métacarpien principal où cano? ; 37 métacarpien latéral où péroné ; 338 premier phalangien ou os du paturon; 39 grand sésamoëdéi 40 second phalangien ou os de la couronne; An troisième: phalangien ou os du pied et petit s65% moide ; 42 coxal ; 43 cavité cotyloide ; 44 pubis? - 45 fémur; 46 tibia; 47 péroné de la jambé? 48 calcaneum ; 49 astragale; $0, $1, $29 17, autres os du tarse; $4 canon ou métatarsien prn cipal; $$ péroné ou métatarsien latéral; 56 P% mier phalangien ; $7 grand. sésamoïde ; $ 8586070 phalangien ; $ 9 troisième phalangien ou os du pi” lames, Aristot, Hist, animalium, Ælian. ho pius. — Equus,. Pline, Gesn. Aldr. Jonst. Equus domesticus , Klein. — Equus caballus » Linn. Erxleb. Bodd.. — Cheval, Baff. Hist, 0° tom. 4. pl 1.— Huzard, Fnst. sur Paméliorati0® des chevaux en France, an 10: étalÿ: EAE N a HA. C1) Talon des zeologistes. (2). Métatarse. (3) Poir gnet. (4) Métacarpe. CARESSENT. Queue couverte de longs crins dans -~ toute son étendue ; oreilles moyennes ; point de bandes symétriques de couleur foncée ou claire sur le fond du pelage. 7 taille , d’après Daubenton. ) Hauteur du corps au garrot et à la SPOMPÉ AE ue mer ete dd 0. Det Se er Distance mesurée en ligne droite , depuis l’entre-deux des oreilles jusqu’à anus. ..... Reiser r DONS OA l 6. Longueur de la tête, depuis les lè- PS ERA OCR, ee tt ten == du corps , y compris la tête, en avant tous les comosa riras IS Tire — des oreilles ... | DImENs, (Cheval Espagnol de moyenne éd pouc, lig. 2 rl séresssssessees 9 fo 6 , — du cou, depuis la tête jusqu'aux epmules s a e a a re De D — de lavant-bras..... RSS RTE LE DES — ducanon......... AAN E R 8 22 — depuis le bas du pied jusqu’au milod CU PODEC- ces ic... 41:06 — depuis la rotule jusqu’au talon.. ‘1 6 » eo du CON 77-00) SERAN Apr di 4 » — depuis le bas du pied jusqu’au Malone soie ER hd kangene ian 2 De DESCRIPT. CHEVAL SAUVAGE, où plutôt rede- yenu sauvage (1). Animal fort laid; suivant les idées que nous avons des belles formes éxtérieu- res du corps du cheval. Taille peu élevée ; tête grosse, forte; Éminences oëséuses très = sail- lantes ; extrémités très-sèches ; poils du corps longs et fins, CHEVAUX DOMESTIQUES. Races principales (2). A. Race Arabe noble (3); E. C. arabicus no- Dinaan (1) Les chevaux , redevenus sauvages ; existent prin- cipalement dans les vastes forêts de P Amérique méridio- nale. Gmelin et Pallas s'accordent à dire que l'espèce se trouve encore à l’état de liberté dans les déserts dë la asse Arabie et de la Tartarie. : (2) M. Huzard fils, dont la complaisance est sans Otnes , a bien’ voulu nous communiquer les observa- tons qu'il a recueillies sur la distinction des races de Chevaux qui existent maintenant, et particulièrement Sur celles des chevaux transylvains, moldavés et Hon- 8rois. Les descriptions de ces- trois dernières: sont Même textuellement extraites d’un travail qu’il a linten- ton de publier incessamment. . (3) On donne, en général, le nom de chevaux ara- bes à tous les chevaux d'Asie mineure, d'Egypte et-de Barbarie. Les distinctions que les peuples arabes ont éta- blies parmi leurs chevaux, ne sont fondées que sur des ca- ractères de couleurs , peu importans, donitils lient legis- tence à quelques idées superstitieuses! Telles sontles taches blanches du frontet du chanfrein les balzanes ou les ma: ques également blanches des pieds, etc. -Dans la scription des véritables races arabes dis- MAMMALOGIE. … bilis, Taille, quatre pieds sept à onze pouces au -garot ; formes sèches; tête assez.forte, un peu longue ; chanfrein droit ; ganache (1) moyenne; yeux grands ; oreilles longues ; encolure moyen- ne, peu fournie de crins soyeux ; épaules sèches s très-inclinées ; garrot très-élevé ; poitrine très- „haute et un peu étroite ; croupe sarllante par les éminences du sacrum; ventre peu développé ; queue attachée haut, moins fournie de crins que celle de la race suivante; jambes sèches, élevées ; 5 . 14 e jarrets larges. Peau fine; poil lustré ; robe tan- tôt grise ou blanche, tantôt baie. ~B.. Race Arabe commune; E. C. arabicus vulgaris, Taille de quatre pieds cinq à sept pouces au garrot ; tête grosse, peu détachée de len- colure ; chanfrein droit ; ganache très-dévelop- pée; yeux grands; oreilles assez courtes; en- colure très-forte, assez chargée de crins ; épaules fortes ; garrot peu élevé ; poitrine ouverte ; . Croupe arrondie, musculeuse ; ventre assez volu- _mineux ; queue moins détachée et placée moins haur. que celle de la râce précédente ; corps peu élevé de terre. Peau fine, poil lustré ; robe grise ou baie.. Nota. Les chevaux du Sénégal pa- roissent être d’une race voisine des races arabes mais moins belle, ce qui est dù sans doute au peu de soin qu’en prennent les Maures. -C. Race Persane noble; £, C. persicus no- ralement plus élevée, formes plus sveltes que celles des races arabes; chanfrein droit ; front moins large; garrot élevé; épaules plates ; croupe longue et horizontale ; encolure longue (2). La race Barbe est presque totalement semblable, D, Race Tartare commune; Æ. C, tataricus de quatre pieds cing à six pouces; formes très-sè- sont l’objet de soins particuliers et qui se font remar- quer par des formes plus élégantes, ainsi que Par une sensibilité plus exquise et une plus grande légèreté, Nous réserverons la désignation de vulgaires (vulgaris he aux races d’une stature ordinairement plus forte, que l'on emploie généralement aux travaux de lagricul- ture. qu .-s . G) La ganache est une partie de la tête qui a pour basé le contour postérieur de los maxillaire inférieur. - (2) M-Huzard, dans son Traité sur les hors de qu'il: existe, au nord de la- Perse une race plus forte Lo pee rs chevaux normands ; qu'on laisse pai- tre pendant six où neuf mois de l’année dans les prairies abondarites du Chiryan et du: tictes, ainsi que dans celles des autres chevaux, nous “PPlquerons l'épithète de nobles (nobilis) à celles qui la cavalerie persane, que les chevaux de cette race sont fort recherchésepour bilis. T'rès-voisine des précédentes. Taille géné- vulgaris. Plusieurs races appartiennent à ce pays; ` leurs caractères communs sont les suvans : taille Mazenderan. Il ajoute: « 418 .MAMMALOGIE. / ches ; chanfrein droit; encolure de cerf (1); gat- tot tranchant; dos de mulet; hanches saillantes ; croupe tranchante ; robe baie ou alzane (2). E. Race Turque commune; E. C. turcicus vulgaris. Rapprochée des précédentes, Taille de quatre pieds sept à dix pouces au garrot ; formes musculeuses ; tête courte ; chanfrein droit ; enco- lure courte et forte ; peau très-fine ; un peu de poils au bas des canons. C’est à peu ‘près la race arabe commune, avec deux ou trois pouces de plus, - F. Race Transylvaine noble; Æ. C. transyl- vanicus nobilis. Taille de quatre pieds huit à onze ouces ; corps peu volumineux, ce qui semble. p ipe vod donner de l'élévation aux jambes ; tête fine, sè- che ; chanfrein le plus souvent droit, quelque- fois busqué; narines et yeux grands ; oreilles un peu longues ; encolure longue, bien placée ; cri- nière longue et soyeuse ; épaules un peu hautes; garrot saillant; croupe horizontale, arrondie (vue postérieurement ) ; queue attachée haut, garnie de longs crins soyeux ; extrémités très- sèches er très-belles , bien proportionnées ; robe baie ou grise. Nota. Cette race noble, dont le portest très élégant „a beaucoup de ressemblance avec les belles races espagnoles, et il seroit pos- sible qu'elle en provinr. Saira | G. Race Moldave noble; E. C. moldavicus nobilis. Taille de quatre pieds huit à onze pou- ces ; formes moins élégantes que celles de la race transylvaine noble ; corps bien proportionné, ` musculeux ; tête large ec sèche; front et chan- frein droits ; ganache prononcée ; narines er yeux grands ; encolure un peu forte à la crinière ; épaules musculeuses , médiocrement hautes; garrot bien fair, un peu fort; poitrine large; reins larges et plats; croupe courte et large; queue attachée un peu bas, mais bien portée ; jambes et avant-bras forts; extrémités belles er | sèches ; robe baie ou alzane. H, Race Moldave commune ; E. C, molda- yicus vulgaris. Taille petite ; formes sèches ; émi- nences osseuses et musculaires très-distinctes ; muscles très-durs ; chanfrein droit; yeux grands; bouche petite ; naseaux très-ouvetts; encolure . Peu fournie ; poitrine vaste derrière les épaules ; CPGE (1) L’encolure de cerf est celle dans laquelle le bord superieur ceryical est concave, et le bord inférieur ou trachélien, convexe. (2) Un Cheval qui a la robe alçane, est bai des nuancæs variées , que lon distingue; mais sa crinière et sa queue ne Sont pas noites. côtes élargies; croupe courte, large, un. peu avalée ou déclive, tranchante ; queue attachée bas. = . A Nota. Cette race des paysans est la méme “en Moldavie, en Transylvanie et en Hongrie Une petite race pareille existe en Sryrie, en Illy- rie eten Dalmarie, où l’on élève aussi plusieurs gtandes races nobles, I. Race Hanovrienne noble; Æ. C. hano- verianus nobilis, Taille de quatre pieds neu : onze pouces ; corps un peu long ; conformation agréable; tête ordinairement busquée ; encolure rouée (1) ; croupe bien faite; membres grèles » relativement au volume du corps ; haut des €X- trémités bien fourni; canons un peu minces 3 robe d’un bai foncé , et souvent noire, K. Race Frisone ; Æ. C. frisius, Elle ressem- ble beaucoup à celle du Hanovre, dont elle dif” fère néanmoins par la longueur un peu considé- rable du corps. Les chevaux dits de Hollande » de Flandre, du nord de la Picardie , ex ceux des environs de Berg, Juliers, Trèves , Cologne €t Mayence en font partie. Leurs caractères géné- raux sont les suivans : taille de quatre pieds dix . pouces à cinq pieds ; tête longue et forte; enco- y s A a lure peu fournie; côtes plates ; hanches saillan- tes ; croupe avalée; pieds forts; membres chat- gés de crins ; robe noire, baie ou alzan brûlé , ra- rement grise, Dans cette race, les chevaux n07 bles sont distingués des communs, seulement parce qu'ils ont la tête moins forte, les éminen- ces musculaires moins apparentes, les membres moins chargés de crins , etc. etc. Nota. Les chevaux appelés Hare-dravers (fort trotteurs) par les Hollandais, ou Ardraves pa! les Français, sont des animaux de la race préc? dente, que l’on dresse dès leur jeune âge pouf aller au trot, et que l’on emploie comme bêtes de trair. Ils présententgénéralement les caractères suivans : tête lépère ; épaules plates ; hanches sal} lantes; croupe courte er large; avant-bras €F jambes très-longs ; canons courts ; pieds un pê% forts : on a l'usage de leur couper la queue fort courte, , L. Race Suisse commune; É. C. helveticus vulgaris. Taille de quatre pieds neuf à onze pot ces; corps musculeux ; tête camuse et forte ; YEU* grands ; côtes arrondies ; croupe large ; membres nn (1) L'encolure rouée est celle qui présente un con” tour bien arrondi en dessus. * barbes, et en descendent inçcontestablement ; Paname MAMMALOGIE. forts et chargés de crins; noire, Nota. Cett service robe ordinairement S race est fort employée pour le es diligences et de la poste dans la M. Race Itali bilis (chevaux po gne; chevau des Etats romains), Taille élevée (quatre pieds huit à onze Pouces) ; tête grosse; yeux petits ; chanfrein busqué ; oreilles longues; côtes pla- tes ; croupe un peu avalée , ayant les éminences Osseuses assez prononcées ; queue attachée bas ; extrémités belles, fortes et sèches ; un peu Ongues relativement au volume du corps ; robe noire ou bai très-foncé, sans balzanes ni marques blanches. Nora. Cette race fournit surtout des -chevaux de carrosse , et pour la grosse cavalerie. N. Race Andalouse noble ; Æ, C. andalusius nobilis. Taille de quatre pieds huit à neuf pou- cês; tête un peu longue, le plus souvent bus- quée; encolure bien arrondie, fournie de crins soyeux et ondulés ; garrot moyen ; poitrail bien fait; épaules un peu fortes inférienrement ; dos un peu large; ventre arrondi ; croupe ronde, très-belle ; jambes et avant-bras courts 5 canons longs ; robe baie, bai-doré où isabelle. Nota. Les chevaux de l'Andalousie ont des rapports commüns avec les chevaux arabes et les lésinés de Rovigo et de Bolo- mais ils présentent néanmoins de nombreuses modifications dans leurs formes. Le même pays offre des chevaux blancs et des chevaux soupe de lait ou isabelle très-clair, ap- pelés perlinas. Cette dernière variété parolt être un degré d'albinisme {1}; ce que prouve, non- Seulement la couleur claire de la robe , mais encore la présence de taches de ladre ou de cou- eur noire sur le pourtour des lèvres , des naseaux, de l'anus et des autres parties fines de la et la décoloration de l'iris. | O. Race Anglaise noble: E, €. anglicus no- bilis, blood horse ou cheval de Sang, cheval de course. Taille moyenne, de quatre pieds sept pouces, à quatre pieds dix pouces; tête forte et peau , (1) Dans l'espèce du cheval, les individus tout b'ancs, enne noble ; F, C. italicus no- * napolitains, toscans et du nord sèche ; chanfrein droit; quelquefois une petite éminence au-dessous des yeux ; naseaux grands; oreilles droites; encolure un peu longue; poi-. trine très-élevée, un peu étroite ; garrot sail- lant ; dos court; croupe presque droite, tran- chante, quelquefois séparée des Jombes par une- éminence ; queue attachée très-haut et presque dirigée en haut ; épaules plates, très-Inclinées, de manière que le bras est presque perpendicu- laire et qu'il forme un angle très-obtus avec l'avant-bras ; celui-ci, un peu long ; cuisse lon- gue et bien musculeuse ; membres larges ;. arti- culations fortes, surtout les geñoux et les jarrets ; paturon et pied bien conformés ; peau fine ; point de poils aux extrémités: couleur domi- ) nante , le bai sans aucun mélan ge de poils, avec des marques en tête er des balzanes. Nota. Certe race, trés-soignée , provient d’une race indigène, améliorée d’abord par l'introduction en Angleterre d’étalons espagnols, et ensuite par celle des chevaux barbes, persans et arabes, Les cheyaux de chasse anglais proviennent quelquefois de l'accouplement de jumens nor- mandes avec des étalons de course. Ils réunissent la solidité et la force de la mèêré, à la légèreté du père. Les chevaux de carrosse sont produits par des étalons choisis parmi les chevaux de chasse et des jumens plus grosses et plus élevées encore; de telle façon que leurs formes et leur stature sont différentes de celles des chevaux de sang ou de course, Le P. Race Anglaise commune; F. C, a vulgaris (chevaux de brasseurs ). De la plus forte taille ; haut montés sur jambes ; éminences mus- culeuses très-prononcées ; tête grosse, pesante , chargée de chair; encolure moyenne ; épaules grosses et chargées, un peu moins obliques que dans la race précédente ; garrot élevé ; dos assez Jong ; croupe avalée, courte, mais large ; queue - attachée bas {toujours coupée très-courte, comme celle des chevaux hart-dravers); ventre peu vo- lumineux ; jambes fortes, très-chargées de poils ; articulations empatées ; jarrets un peu foibles ; pieds forts , bien conformés ; robe ordinaire- ment d'un beau noir, avec des marques blanches nglicus -sur le front et des balzanes. Nota. Cette race de chevaux de charroi ou de trait est particulièrement élevée dans les com- | 419 | ‘tés de Lincoln, de Derby, de Nottingham, de | | Sont loi: de perdre leur vigueur , comme cela se remar- | Cambridge et de Norfolk, Elle paroît originaire que dans fes autres animaux albinos; au contraire , quel- de la Flandre. PEIR ques-uns d'entr eux se font remarquer par beaucoup d’é- Rergie, £ Une autre race de chevaux de brasseurs existe 420 | MAMMALOGIE. ‘en Angleterre, mais elle n’est pas originaire de ce pays; elle y a été transportée. du Boulon- nais (1). | Q. Race Galloise commune ; £. C. cambria- cus vulgaris. Taille de quatre pieds à quatre pieds quatre ou cinq pouces; formes ramassées ; tête petite, gentille; encolure assez forte ; ventre un peu gros ; jambes extrèmement sèches et nettes. Nota. Cette race, quisemble indigène à l Angle- terre, est élevée sans aucun soin dans les con- trées montueuses, telles que le pays de Galles, l'Ecosse , le Dewonshire et le Cornouailles. Elle est infatigable et est employée à une foule de petits travaux. La race de petits chevaux de l’île d'Ouéssant patoïit se rapporter à celle-ci. R. Race Normande noble ; E. C. normanus nobilis. Taille élevée de quatre pieds huit pouces à cinq pieds; formes sèches et belles ; tête bien proportionnée ; chanfrein souvent busqué ; en- colure rouée et un peu fournie ; garrot médio- crement saillant ; poitrail large ; croupe ronde ; épaules musculeuses ; jambes fortes ; avant-bras un peu longs et forts; pieds bien faits ; robe ordi- nairement d’une couleur baie, devenant plus fon- cée en approchant de la place des balzanés, qui ‘existent souvent. On remarque aussi fréquem- ment des marques blanches en tête. Nota. Ces caractères conviennent principale- ment aux chevaux de la plaine de Caen et de la plaine d'Alençon, excellens pour le carrosse, la selle, le manége et la cavalerie. Les chevaux de race commune du pays d'Auge, E. C. normanus vulgaris , dont la tète est un peu forte er qui ont les jambes chargées dé poils, sont des bêtes de trait d’une assez bonne tournure ; ils ont surtout de la ressemblance avec les chevaux boulonnais, mais ils sont plus petits. Les chevaux du Holstein, et en général les danois, ont la plus grande analogie avec les chevaux normands, dont ils-diffèrent cependant par les mèmbres moins bien fournis, les avant- bras plus courts, les pieds plus volumineux et le tempérament plus lâche. Plusieurs auteurs re- gardent les chevaux de Normandie comme oft- ginaires de Danemarck, et pensent qu'ils ont ne d t (1) M. Huzard fils, de qui nous empruntons ces détails sur les races anglaises, ajoute qu'il y a en Angleterre une autre race de chevaux de trait, moins forte, moins belle et moins chère que celle que nous venons de dé- crire. Il pense qu'elle peut appartenir à une des races in- digènes des anciens chevaux anglais. _avant-bras et jambes un peu grèles ; can “gréable à la vue; tête camuse, carrée, € lors de sa conquête par les peuples du Nord. (Huzard, Traité des haras s pag. 144. ) | La Normandie, outre les poulains qui y nas- été amenés dans ce pays, de pou- sent, élève encore une grande quantité lains bretons, picards, angevins , etc. . <: icensis S. Race Limosine noble ; E. C. lemovicenst pe « > ` Ac 2 nobilis. Taille de quatre pieds sept à huit Ts tête longue; oreilles fines et longues; €nCo ff rouée ; corps bien arrondi; croupe arron EA | ons min- ces ;. paturons longs. | distinguée la finesse ques re- due at Ce:te race de chevaux de selle, par la figure, la vigueur, la légèreté, et la durée, n'existe plus que dans quel jetons très-rares, Avant sa dégénératio >, mélange de chevaux étrangers très-médiocrés » elle étroit élevée en Limosin, en Auvergne g en Périgord. T. Race Navarrine noble; Æ. C. naval” ae nobilis. Taille de quatre pieds six à dix pouces» tête légère ; oreilles longues; encolure rouée » un peu longue; garrot bien sorti ; dos Un pe? bas ; croupe de mulet, c’est-à-dire, tranchanté y jarrets larges et coudés. La race de chevaux navarrins, originaire d'Es- pagne , et élevée dans la Navarre, le Béarn, i Condomois, le pays de Foix, le Roussillon, j Guyenne, etc. , éroit recommandable par sa 12 gueur, sa souplesse et sa légèreté : elle étoit si tout propre au manége et au service de la cava lerie légère. Aujourd’hui sa dégénération z presque totale. a U. Racë Auvergnate commune; £. C. ji vernus vulgaris. Taille de quatre pieds Six Faa pouces, et quelquefois huit; conformation dése e férieurement ; ganache très-prononcée ; oreilles courtes ; encolure droite ou même renvérsée ? arrot saillant ; ventre volumineux ; croupe 2% lée; hanches saillantes ; membres forts. V. Race Bretonne légère; E. C. armoricu vulgaris agilis ( doubles biders de Breragne ) Taille de quatre pièds cinq à sept pouces RE camuse, plaquée, un peu grosse inférieurement encolure droite ; épaules sèches; corps ample ? membres forts ; pieds bien faits. Cette race est surtout propre au Morbi oricus X. Race Bretonne forte; E. C. armoric | | vde six à net vulgaris validus. Taille de quatre pieds six à neu’ pouces ; han. an MAMMALOGIE. 427. pouces; chanfrein droit où camus ; encolure épaisse et chargée de beaucoup de crins ; épaules trës-charnues ; corps arrondi ; croupe large, ar- rondie , présentant deux éminences latérales for- mees par les muscles situés sur les iléons, et sépa- rees par un sillon médian ; boulet garni de poils. Certe race fournit à la Normandie une assez grande quantité de poulains destinés à devenir des chevaux de trait. Elle est moins belle què la tace normande; mais elle est plus solide et résiste plus long-temps au travail, - Y. Race Ardennaise commune ; E. C. arduen- nensis vulgaris, Taille de quatre pieds six à sept Pouces ; tête volumineuse , camuse , en quelque Sorte carrée; yeux petits ; encolure assez char- nue ; épaules fortes; côtes plates ; croupe foible, Plate et avalée ; jambes de derrière foibles : jar- rets un peu étroits. > Les chevaux de cette race, qui est élevée, non-seulement dans les Ardennes, mais encore dans les pays de Liége et de Luxembourg , sont nerveux, sobres, durs au travail er du meilleur service, En les améliorant, dit M. Huzard sils deviendroient propres à monter les troupes lé- gères. z T Z. Race Franc-comtoise; Æ, C. sequanicus vulgaris. Taille de quatre pieds sept à dix pou- ces; corps volumineux et long; tête longue ; chanfrein droit ; yeux petits; encolure peu four- nie ; poitrail large ; dos un peu ensellé ; croupe _ plate et avalée ; membres et pieds forts. Les chevaux comrois sont employés aux tra- vaux de l’agriculture er aux transports. Ce sont eux qui composent les atelages des nombreux chatriots franc-comtois qui viennent par cara- vanes à Paris, et y transportent les produits de la Franche-Comté et de la Suisse. AA. Race Boulonnaise; E. C. bononiensis vulgaris, Taille de quatre pieds sept à onze pou- ces; formes lourdes; tête grosse; chanfrein droit ; encolure bien fournie et chargée de crins; garrot un peu bas; croupe plate et un peu avalée ; ventre volumineux ; canons un peu grêles et gar- nis de longs crins. Les chevaux du Boulonnais et du Calaisis étoient autrefois employés pour le service des grandes messageries, des diligences et des postes, parce qu'ils étoient moins forts qu'ils ne le sont maintenant. Aujourd’hui on s’en sert d’abord à Paris pour le charroi des pierres de taille ; puis -on les envoie remonter les bateaux sur le Rhône, Les chevaux de brasseurs et de charbonniers ` anglais , différens des chevaux anglais que nous avons décrits, appartiennent à cette race, Ils ont la robe noire ou grise. BB. Race de la Camargue ; E. C. arelatensis vulgaris. Taille de quatre pieds trois à six pouces; rêre carrée, forte et sèche; chanfrein droit ; encolure grêle, effilée; corps arrondi; croupe de mulet ; membres bien conformés; paturons courts į robe d’un gris très-clair. | Cette race, confinée dans l’île de la Camar- gue et dans les niarais, près d'Arles, vit en li- berté toute l’année et se reproduit comme les chevaux sauvages. Elle est vive et vigoureuse. CC. Race Corse; E. C. corsicus. Taille de quatre pieds trois à quatre pouces ; formes ron- des ; tête plate ; encolure courte; garror peu sail- lant; croupe arrondie ; ventre assez volumineux ; _ membres forts, peu garnis de crins ; tendons et muscles des jambes bien dessinés ; sabots petits et durs, | > _. Cette petite race, très-vive, a beaucoup de _ vigueur (i) i | HaBir, Les chevaux redevenus sauvages dans les contrées au sud de la Plata sont si multipliés , qu'on les rencontre par troupes de dix mille individus, Chacune de ces troupes habite un canton particulier, qu’elle défend comme sa pro- : priété, contre toute invasion étrangère. Les che- vaux qui les composent marchent en colonnes ser- rées, les plus forts étant à la tête, et ceux-ci recon- noissent le danger, lorsqu'il se présente, pendant que la troupe s'arrête ; si le danger se manifeste, ils donnent l’exemple de la fuite, et sont bientôt suivis de rous les autres, Chaque troupe est for- mée de familles composées elles - mêmes d’un måle et d'un certain nombre de femelles qui lui obéissent , se réunissent toujours autour de lui et le suivent partour. Le rut a lieu au printemps; la gestation est d'un peu moins de douze mois; le poulain nait couvert de poils, les yeux ouverts , et avec assez de force pour se soutenir et marcher. Quelques jours après la naissance, les deux inci- ; (1) Telles sont les principales races de chevaux do- mestiques qu’on observe maintenant. Elles en ont fait disparoître d'autres, qui existoient avant el'es, et elles seront remplacées à leur tour. Les variations qui auront lieu dans les mœurs et les intérêts des peuples, en se- ront la principale cause ; car les soins donnés par l’homme auxanimaux ont uneinfluence marquée sur la conservation des races , et il lui est donné de modifier À peu près à sa volonté, par un choix convenable des individus qu'il des- . . ` < + Je + + . | tine à la Et et par le régime qu'il leur fair sui- vre, la taille; les formes extérieures, la finesse de la peau et du poil, et les couleurs de la robe. . Hhh 422 sives intermédiaires de lait {les pinces) de cha- que mâchoire paroissent ; à trois ou quatre mois, il en vient une de plus de chaque côté des pre- mières (les mitoyennes); enfin les quatre der- nières (les coins) apparoissent à six ou sept mois. Ces incisives tombent et sont remplacées par d’autres dents, entre deux ans et demi et cinq ans , et à des intervalles d’un an. Le sillon des dents de remplacement, d’abord très-mar- qué, disparoït à mesure qu’elles s’usent. Dans les chevaux qui ont acquis toutes ces dents, la disparition du sillon a lieu à peu près dans l’ordre suivant : entre cinq et six ans, les deux incisives intermédiaires inférieures, entre six et sept ans, les secondes ; entre sept et huit ans, les derniè. res ou les latérales; vers le même temps, les deux incisives intermédiaires supérieures; vers huit à neuf ans, les secondes, et à neuf ou dix ans, les dernières ou les latérales. Les canines inférieu- res (crochets ou angulaires ) viennent à cinq ans, et les supérieures quelquefois plus tard : elles res- tent pointues jusqu’à six. Le poulain tète pendant douze mois environ, et son entier développe- ment a lieu vers la cinquième année, La durée de la vie-du cheval peut être portée à trente ou quarante ans. | Les chevaux semblent attaché l’homme. Pris sauvages, même adultes, ils deviennent domestiques très-facilement, Dans cet état, ils font preuve de qualités intellectuelles très-remarquables, et notamment d’une rectitude véritable de jugement et de beaucoup de mé- moire. Ils sont éminemment herbivores et granivo- res, et ont un dégoût marqué pour la chair; ils boivent en humant ou en aspirant l’eau ;. la con- formation de leur estomac est telle, qu'ils ne peuvent vomur. Les males sont très-ardens en amour, et à l'époque du rut, leur physionomie prend une expression remarquable, Leur espèce peut se mêler aves ses congénères, et produire des individus ordinairement inféconds , auxquels on a donné le nom de mulers. Mais son accou- plement avec celle du bœuf est impossible , et l'existence des jumars est fabuleuse, PATRIE. Originaire du plateau de Tartarie , le cheval a été transporté par l’homme partout où il $ est établi sur les vastes continens de l’Asie, de Europe, de l'Afrique, de l'Amérique et de la Nouvelle-Hollande (1). (1) Des ossemens et des dents de chevaux fossiles 2 ont été trouvés abondamment dans les terrains d'allu- à l'espèce de ‘spécifiques qui leur sont - MAMMALOGIE. SEPTIÈME ORDRE. RUMINANS, pecora. CaRACT. Des incisives inférieures seulement (1) et le plus souvent au nombre de huit. . ` 5 - Canines manquant souvent ; molaires à Sie ronne, formées de deux doubles croissans 4€" mail, disposés par paires et en sens Inverse aux deux mâchoires; la convexité étant tourn dehors à celle den bas, er en dedans à CE d'en haut. ée ef Ile Quatre extrémités uniquement destinées pour la marche , dont les doigts , au nombre de deux et égaux entr'eux, sont ongulés. Un seul méta” carpien ou métatarsien chaque pied. pour les deux doigts de Point de clavicules. 7 Organes de la digestion disposés pour la 4m nation ; quatre estomacs , la panse ou rumen; z bonnet ou réseau; le feuillet et la caillette. Antes- tins très-développés. | Mamelles au nombre de deux ou de quatfé» toujours inguinales, ; 3 Souvent des cornes supportées par des 2X% osseux du frontal, ou des bois, productions 97 seuses, ramihées et caduques. NOURRITURE. Substances végétales. HABIT. Animaux en général paisibles, habit les forêts, où ils se réunissent souvent en troup?’ ant s à 5 é à Fonvent-le-Prieurt yal. res vion à Conftadt en Wirtemberg, (Haute-Marne), dans le canal de l’Ourcq, dans 1e, d’'Arno ,etc. On n’a pas encore reconnu les caraCté"” ropres, et qui les rapp chent ou les éloignent des ossemens correspondan appartenant aux espèces connues du genre cheval. 7 Ici se. termine la série des mammifères pachyder” mes. Nous n'avons pu y faire entrer l'espèce fossile » yi crite par M. Fischer , dans le second volume des syf moires de la Société des naturalistes de Moscou , SOUS le nom d'elasmotherium , parce qu'il nous a été impossib 5 de nous procurer des renseignemens satisfaisans, à a sujet. Tout ce que rous pouvons dire, c’est A gi animal est regardé par M. Cuvier , comme devant 195" mer un genre de pachydermes voisin, à beaucoup © r gards, du rhinocéros , quoiqu'il ait la coupe de sa a choire autrement configurée que celle de cet animal: tête est alongée , sans incisives ni canines; mais elle © ME vingt dents molaires, à lames contournées. L'elasmoiréT rium a été trouvé ên Sibérie. £ (1) Les chameaux seuls font exception, ayant sam dents latérales implantées dans les os incisifs , Une á chaque côté; mais ces dents ont la forme et l'usage de canines. O > MAMM Plus ou moins nombreuses. Prenant d’abord une Brande quantité d’alimens sans les mâcher, et les mettant en dépôt dans leur premier estomac ou à panse, pour les faire remonter ensuite à la oùche, lorsqu'ils sont en repos, les triturer avec leurs molaires, qui agissent latéralement, et les avaler de. nouveau, en les faisant passer Iléctement alors dans le second et les autres - éStomacs, E > l PATRIE, L'Asie, l’Europe, l'Afrique, sous toutes les latitudes; ‘l'Amérique septentrionale et la méridionale, à l'exception de ses terres les PUS australes. La Nouvelle-Hollande n’en a Présenté ancune.espèce, an RE t + Division. Ruminans sans cornes ni bois dans les deux sexes. CXXI, GENRE. CHAMEAU, camelus, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Cuv. Illig. | CARACT. Formule dentaire : incis, 2; can. — ; k 1—1 fausses molaires — 5 molaires > = 36, ncisives inférieures en coins tranchans ; les mens ete ALOGIE. Queue moyenne, Mamelles au nombre de quatre. Poils laineux. Panse ayant une sorte d'appendice divisée en un grand nombre de cellules membraneuses, destinées à contenir de l’eau. Verge du mâle très-mince, dirigée en arrière dans le repos. HERS LS Os scaphoïde et cuboïde du tarse séparés. HABIT. Ces animaux, d’un caractère doux et do- cile, dont les espèces paroissent totalement as- servies, ont un caractère de physionomie indo- lent et stupide. Ils se nourrissent seulement de matières végétales en très-petite quantité, et peu- vent boire d'une seule fois une grande quantité d’eau qui, mise en réserve dans les cellules de la panse, leur sert pendant un temps très-long, Femelles ne faisant qu'un petit à la fois, qui naît avec les callosités des jambes et de la poi- trine. PATRIE. Les contrées chaudes et tempérées de l'Asie ; les contrées septentrionales et occiden- tales de l'Afrique. 653°. Esp. CHAMEAU A DEUX BOSSES , came- lus bactrianus. : supérieures latérales et en forme de canines. Canines coniques , droites et fortes. Fausse molaire de chaque côté étant sépa- - rée des autres, placée au milieu de la barre ou de l’espace interdentaire, et ayant la forme du crochet. Téte longue; chanfrein busqué, Point de mufle ni de larmiers. Lèvyre supérieure divisée en deux parties qui Peuvent s’alonger et se mouvoir séparément ; narines consistant en deux simples fentes suscep- übles de se fermer et de s'ouvrir à volonté. Yeux saïllans ; oreilles assez petites. Cou très-alongé. Jambes très-longues et grêles ; pieds non four- chus, mais garnis en dessous d’une semelle cornée très-large ; deux petits ongles courts et crochus terminant les doigts, Une ou deux loupes graisseuses très-dévelop- pées sur le dos. Des callosités au poitrail , aux coudes et aux (Encyclop. pl. 44e fig. 6.) Kæpydes £axTpiavoss Arist.— Camelus Bactrie , Plin, Hist. nat. VIII. C. 18, =— Kegsàos, Ælian. Oppian. — Camelus , Gesn. Aldr. Jonst. — Camelus bactrianus > Linn. Erxleb. Bodd. Schreb.— Chameau , Briss. Regn., anim, page $ 3. n. 1, — Buff. Hist. nat. tom : I, pl. 22. — G. Cuv. Ménag. nar. fig. — F, Cuy. Mamm. lithogr. fig. CAR. ESSENT. Deux loupes graisseuses , l’une sur le parrot et l'autre sur la partie postérieure du P Re DIMExSs. Longueur du corps entier, me- pied pouc, lig. surée en ligne droite , depuis le bout GES EVES JUSTE L'URSS de crec rte O 02 + à Hauteur du train de devant......., 0 1 à» Poignets des jambes de devant , ainsi qu’à la ro- tule et au talon de celles de derrière, ` a ue be CNT U SENS CUS MES Longueur de la tête, depuis le bout . des lèvres jusqu’à l'occiput.......... 2 1 € t HAE ORENN ES Letter esse $ 09 — du cou.......... Te CET Sos Circonférence de la tête, derrière les RASE er qe 6 0 TEE a — entre les yeux et les oreilles. 3 à d — du cou, près de la tête... 2 5 am près des épaules, .,.. n 3 3 — du corpsentre les deux bosses.. at E Longueur de la queue..." 818 | À y 4 i | | HN Fa 1 + | à Da mea pe > a e MAMMALOGIE.. Longueur de l'avant-bras , depuis pied. pouc. lig. le coude jusqu’au poignet........... I 10 RÉ MO Er es vertes E Circonférence de ce canon, à len- rote DIS MNIRCC SL ne deu et 5210 Longueur du paturon....,..,....... — du pied de devant, appuyant sur BORN a E mé vo pauses = — de la jambe, depuis le genou Madame: eaaa — du canon, depuis le talon jus- CO DOI. se à ie me se tre re pr AOIN LAVER CNT OT EET #5 dpied de-derrière : ruse: DESCRIPT. Sommet de da tête très-élevé ; partie antérieure du museau amincie ; lèvre supérieure ` profondément fendue ; narines très-relevées,, en forme de fentes, longues detrois pouces et dirigées obliquement en avant, l’une vers l’autre; encolure renversée ; bosses placées, l’une en avant sur la partie antérieure du dos, près du garrot, haute de neuf pouces, l’autre sur la région des lombes, et haute de huit pouces {1}; peau de l'extrémité des bosses ayant des espèces de petites cavités, d’où sortent des flocons de poils; callosité du sternum plus grande que les autres et de forme triangulaire. Poil laineux très-touffu , composé d’un duvet fort long et de poils rares plus gros et encore plus longs, Couleur ; généralement brune , passant au cendré sur le chanfrein et les lèvres, au roussatre sur les côtés du cou et sur la bande de grands poils qui garnit le fanon, au noirâtre sur le bout de la queue, etc, HABIT. Le chameau de Bactriane est moins vif que celui à une seule bosse, mais il a le pas plus sûr. Par sa nature, il paroît destiné à vivre dans des contrées plus humides que celles qui con- viennent à ce dernier animal. Il entre en rut vers la fin d'octobre ; et à cette époque, des glan- des qu'il a derrière et sur les côtés de la tête, sécrètent une matière épaisse et noirâtre très- puante ; il sue beaucoup, et sa salive devient plus abondante. Il s’accouple à la manière des autres animaux, et la femelle porte environunan. Les châmeaux dorment accroupis er les yeux ôu- verts, urinent en arrière, etc. La durée de leur vie est de plus de quarante ans. PATRIE. Cette espèce, très-employée dans l'Asie pour les transports des marchandises et des ba- Sages des troupes et des voyageurs , existe actuel- t RE f CAR. ESSENT. Une seule loupe graisseusé s Dimens. Longueur du corps entier , me- pied. poU lement dans le Turquestan, qui est l'ancienne Bactriane, et dans le Thibet, jusqu'aux fron- ‘tières de la Chine. Les Mongoles la conduisent jusqùe dans les environs du lac Baïkal. Le Mar duc de Toscane, Léopold, l’avoit introduité Italie, où elle s’éoir très-bien acclimatée. us 654°. Esp. CHAMEAU A UNE BOSSE, camelu dromedarius. ; ( Encycl. pl. 44. fig. E Kaæpjàos apabios; Arist, — Camelus Arabia, Plin. VIH, c. 18.— Camé lus, Jonst. — Chameau, Perrault, Hist. des anim, tom. 1. pl. 7.— Dromadaire , Bri5s. ir anim. pag. § fe n. 2. — Camelus dromedarius » Linn. Erxleb, Bodd. — Dromadaire ; Bey tom. 11. pl. 9. — G. Cav. Ménag. nat. FE: Dromadaire, variété blanche et variété brune» Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. (1). ; situe? vers le milieu du dos. c. lig. surée en ligne droite, depuis le bout des lèvres jusqu’à l'anus Sntrebheres: À Hauteur du train de devant. — du train de derrière ..:,4.,,6.. 4 Longueur de la tête, depuis le bout des lèvres jusqu’à l’occiput ........, I RE a uses umeseters 2 mA SE CET, Fe et mate y ee 2 Circonférence de la tête , derrière FES ASC cos es seine hr pierre — entre les yeux et les oreilles ... — du cou, près de la tête ....... —— près des épaules . . — du corps, en avant de la bosse. — du corps, au milieu de la bosse. Longueur dé la quéué :....,::4. 2. — de l’avant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet — du canon du pied de devant... Circonférence de ce canon, à Fen- CHOC PUS TUCE nr erreur aa e Longueur du paturon i RE — du dessous du pied de devant, ARDENNE SU Oh VS Re 2 — de la jambe , depuis le genou jus- GU AE LRQ sde « sus PS LPO — du canon, depuis le talon jus- qu’au boulet — du paturon : (į — du pied -de derrière appuyant sur ISO. res sert EE E À — "des ongles. sie. ser noms RE E ME aneh IS NDOA DA Y A BI 4.00. À AARS pr op 7 A et (1) Le nom de xaægnaos dpoues, donné par Strabon re Diodore de Sicile, à une seule race de cette E inuent ou augmentent de volume, | très-rapide à la course ( maihuri, ou raguahil j iqué de maigreur ou d'embonpoint de | bes), a été changé en celui de dromadaire, Et app q À à toutes les autres. (1) Ces bosses dim en raison de l’état Panimal, mn mener Descripr. Museau moins renflé ; sommet de la j- tête moins élevé que dans le chameau à deux Osses ; cou plus court à proportion et aussi ar- qué ; bosse placée sur le dos, arrondie, jamais tombante , comme cellé de l’espèce précédente ; Jambes très-minces. Poil assez doux , laineux, Médiocrement long, mais plus abondant sur la ose, sous le fanon et sur le haut de la face ex- terne des membres qu'ailleurs, Couleur ordinai- tement d'un gris presque blanc, devenant, avec age, d'un gris-roussâtre ; quelquefois blanche , Rorre ou brune, l Harrr. Ces animaux, d’un tempérament sec, et organisés pour vivre dans les contrées les plus sa- lonneuses et les plus chaudes du-elobe, sont, Comme les précédens, d’une sobriété extrême. On en distingue plusieurs variétés, qu'on em- ploie, suivant leur force et leurs dispositions na- turelles, comme bêtes de charge, où pour la course. En traversant le désert, ils peuvent se passer d’eau pendant huit jours, lorsqu'ils ont bu avant de partir. Ils ont l’odorar exquis et décou- Vrent des sources situées à de grandes distances . Par ce seul moyen. Leur naturel est paisible, hors le temps du rur, où ils éprouvent les mêmes révolutions que le chameau à deux bosses. Ce rut commence au printemps. La femelle porte près d’un an et ne fait qu’un seul petit, qui court au bout de peu de temps’, tète douze mois et at- teint toute sa grandeur en cinq ou six ans: il en peut vivre quarante ou cinquante. L'espèce du chameau d’Arabie peut, selon [d Olearius, produire avec celle du chameau de : | | Bactriane, des individus inféconds comme les l l k mulets ; mais cet auteur n’en indique pas les ca- ractères, PATRIE. Le dromadaire est bien plus répandu que le chameau à deux bosses. Il est fort commun en Arabie et dans toute la partie septentrionale de l'Afrique, qui s'étend en longueur, depuis PE- gypte jusqu'en Mauritanie, et en largeur, depuis a mer Méditerranée jusqu'au fleuve Sénégal, On le retrouvé aussi communément en Egypte, en Abyssinie, dans la Perse et la T'artarie méri- dionale, et dans l'Inde.. CXXII, GENRE. LAMA , auchenia, Illig. Fréd. Cuy. Camelus , Linn, Briss, Erxleb, Bodd. Lama, Cuy, MAMMALOGIE. CARACT, Formule dentaire vincis, sai; AEREE ent cé Li RER RES PES. hs du museau .... 0:-—0 LR | ausses mol, == ; mol, LT — 32, er Dents assez exactement conformées ‘comme celles des chameaux. Museau peu renflé, sans mufle; lèvre supe- rieure fendue ; point de larmiers. Yeux gros ; oreilles grandes, pointues. ‘ Pieds rerminés par deux doigts munis d'on- gles petits, crochus, assez séparés l’un de lau- tre, mais ayant vers le talon une petite semelle calleuse qui appuie sur le sol, Point de oupes graisseuses sur le dos. Des callosités à la poitrine et aux genoux seulement, | Queue courte, -~ Point d'appendice vésiculeux à la panse, Deux mamelles, HABIT. Animaux d'un naturel doux, très-actifs , vivant en troupeaux dans des contrées mon- tueuses très-élevées, | _ PATRIE. L'Amérique méridionale, 65 5°. Esp. LAMA DOMESTIQUE , auchenia glama: ( Encycl. pl. 45. fig. 1.) Eauporauenss, Margr.? — Orvis peruana et Cervo-camelus, Jonst. ? — ‘Chameau du Pérou, camelus peruanus , Briss: Regn. anim. pag. 56. n. 3, — Camelus lama, Erxleb, — Camelus glama, Linn. Gmel. — Fre- zier, Voyag. tom. 1. pl. 22.— Lama, Buff. tom. 13. €t Suppl. tóm. 6. pl, 27.— Lama , Cuv, Mé- nag. nat. fig. — F, Cuv. Mamm. lithogr. liye.. 31. E, ARN : Guanaco sive huanaca (lama sauvage ?), Laet.. — Uiloa ,; Voyag. tab. 24. fig. 5. | CAR. ESSENT, Tête longue; chanfrein légèrement bombé et se joignant au front sans interruption sensible ; pelage composé de poils grossiers très- fournis, médiocrement' longs , généralement brun et varie de taches blanches. pied, pouc, lig, DiMENSs. Hauteur à la CIOUPE +... 2 7 6 RENE RES MERE OR tee 0 à 2, $ 10 Longueur du corps, des épaules aux RÉ A EEES A ga le 2 — du cou, du haut des épaules à tir 27 A aae a aE E E a ES I 3 2 ; — de la tête, de locciput au bord _. — des oreilles .. — de la queue. . ne E rs 9 IO. ARR a E S E Q- VUS aa a E E 2 = EE en ennui ame: MAMMALOGIE. DESCRIPT. Front et chanfrein sur une même li- gne ; lèvre supérieure fort avancée au-delà du nez et profondément fendue ; yeux ronds, sail- lans, très-vifs, garnis de cils longs et serrés ; oreilles mobiles „souvent redressées , elliptiques, peu aiguës, de moitié moins longues que la tête ; „cou grêle, comprimé par les côtés er peu arqué ; dos droit ; croupe foible ; queue assez courte, à demi relevée et recourbée en dessous ; jambes de grosseur médiocre ; tarses longs et secs; pieds plus courts que ceux du chameau, à proportion _de leur largeur ; doigts tout-à-fait séparés ; des callosités aux carpes et aux genoux; une plus grande au sternum, Tête, jambes et dessous du cou garnis de poils beaucoup plus courts que ceux du dos, des épaules et de la face externe des cuisses ; ceux de la ligne dorsale les plus longs de tous ; fesses er dessous de la queue nus et d’une teinte vineuse ; bas-ventre presque ras ; une ta- che longitudinale, garnie de poils très-courts, de chaque côté du milieu du tarse. Couleurs va- riables { sans doute à cause de létat de domesti- cité de cette espèce); parties colorées du pelage assez constamment d'un brun-marron plus ou moins foncé, ou roux; des parties blanches dis- tribuées assez irrégulièrement, par grandes places ou par petites taches dans les divers individus, et particulièrement sur la tête et les jambes. Nota. Le guanaco des voyageurs, camelus huanacus , Gmel. Schreb, Shaw, ne diffère du lama domestique, que parce qu'il est un peu plus grand, et que la couleur de son pelage est un châ- tain uniforme. M. Cuvier le considère comme le type sauvage de cette espèce. HABIT. Les guanacos vivent en troupes dans les montagnes élevées et froides, paissent l'herbe, et sont des animaux d’un naturel paisible, Les la- mas domestiques sont fort doux et dociles ; leurs allures sont assez agiles et leur physionomie est assez animée. Leur voix est un petit hennisse- ment ; à l’époque du rut, leur cou ne laisse pas suinter d'humeur fétide comme celui des cha- meaux, Ils boivent peu, mais prennent une assez grande quantité d'alimens solides, et ils ont l'habitude remarquable d’accumuler leurs excré- Mens dans un lieu qu'ils choisissent à cer effet. Les femelles ne font qu'un seul petit par portée. PATRIE. Les montagnes de la chaîne des Andes, au Pérou et au Chili, où ils sont employés comme bêtes de somme, quoiquils ne puissent porter plus de quatre-vingts livres... 656°. Esp. LAMA ALPACA, auchenia paco. o ( Non figuré. ) Alia species pacos dicta > Pr nandez, Mexic. pag. 663. — Camelus peruvia nus laniger pacos dietus , Rat, Quadr. pag: pi — Paco, Buff. tom. r3. pag. 16, d’après l'a Beliardi. — Camelus pacos , Erxleb. p CAR. ESSENT., Téte assez longue ; front asset a au-dessus du chanfrein et formant un angle lui; pelage composé de poils laineux crès-long et fins , de couleur châtain clair. Drmexs. A peu près de la taille du ¿ama propr > x . c'est-à-dire , celle d’un cerf, mais proportio ment plus bas sur jambes, DESCRIPT. Museau moyen, droit et assez brusque- ment séparé du front, qui est élevé à la Has des yeux ; ceux-ci très-grands et noirs; poils sommet de la tête longs et bruns ; ceux ares face presque ras et noirâtres ; poils du dessus 7 cou et des parties supérieures du corps erdia et fins, laineux, divisés par mèches et d'un couleur châtain clair assez uniforme. Queue tres touffue et appliquée contre les cuisses ; jambes couvertes de poils très-courts et de couleur noi” râtre, ement dits pnelle- HABIT. et PATRIE. Les alpacas, alpaquos °” pacos, sont sauvages et se trouvent en comp?” gnie des vigognes , dans les montagnes élevées du Pérou. 657°. Esp. LAMA VIGOGNE, auchenia vicugnd (Encycl. pl, 43. fig. 5.) Vicuna, vicunnass Laet, Nieremberg, Ulloa. — Frezier, Voy28 tom. 1. pag. 266.— La vigogne, Buff. Suppl tom. 6. pl. 38.— Camelus vicugna , Linn. Gmel. — Camelus pacos ; Erxleb. — Camelus vigogfé? Briss. Regn. anım. pag. $ 7. CAR. ESSENT. Tête médiocrement longue, à front bombé; poils laineux très - fins, médiocrement longs, d’un brun-fauve clair er dessus et blancs en dessous. 24 Dimens. (Taille de la brebis.) Longueur pied. pouc. du corps, mesurée en ligne droite, de- puis le bout du nez jusqu’à l'origine de MURS AS Le nr rive ner ne te Hauteur du train de devant........ — du train de derrière ..… — du ventre, au-dessus de la terre. Longueur de la tête .........::.. — des oreilles ..... — Largeur des oreilles ........... Grandeur de l'œil. siano ani T Distance entre l'œil et le bout du museau ....... 3 - Longueur de la queue avec la laine.. > S DESCRIPT. Formes plus légères que De se lama , et surtout de Palpaca ; jambes plus ton fige +, 0. ee EEE ES ses ses er eue ee OY End GE RLIO sie me n e a a n a ré a gues, plus menues ; cou long et délié ; tête Moyenne, à front large et arrondi, s’unissant . au chanfrein, non par une ligne droite, comme dans le lama , ou par un resaut brusque, comme ans l’alpaca, mais pat une légère courbure ; Out du museau fin; yeux très-grands, noits ; Évres d’un brun mêlé de gris ; oreilles longues, POintues, dressées, nues en dedans et revêtues d’un Poil court en dehors ; laine du corps longue d’un Pouce, er celle de la poitrine de trois pouces ; Parties antérieures de la tête et jambes couvertes € poils plus courts. Pelage généralement d’un fun-fauve très-pâle, tirant sur le vineux ou la Couleur isabelle en dessus ; dessous de la mâ- Choire d’un blanc-jaune ; poitrine, dessous du Ventre, dedans des cuisses et dessous de la queue, ancs ; sabots minces er noirs, longs d’un pouce et larges de cinq lignes. HABIT. et PATRIE. Les vigognes vivent en trou- peaux plus ou moins nombreux, sur les croupes très- froides et désertes des montagnes les plus élevées et les moins accessibles, principalement dans la portion des Cordilières , qui appartient aux provinces de Copiapo et de Coquimbo , au Pérou. On les rencontre aussi au Chili. Elles Sont aussi agiles que les chamois , et fréquentent Comme eux les régions des glaces er des neiges. Leur naturel est timide et‘sauvage, et il paroît très-difficile de les apprivoiser. Un individu de cette espèce, qui a vécu en 1766 à l’Ecole vé- - térinaire d'’Alfort , n'étoit pas , à beaucoup près, | aussi privé que les lamas que cet établissement a aussi possédés, Il ne donnoit aucune marque d'at- : tachement à la personne qui le soïgnoir s'ilcher- | : choit même à mordre lorsqu'on vouloir le con- |. traindre, et souffloit ou crachoit continuellément | au visage de ceux qui l’approchoienr. Il-urinoit en arrière , comme le lama ec Les chameaux (1). CXXII. GENRE CHEVROTAIN moschus ; Linn. Schreb. Cuv.. Erxleb. Bodd. a eae a E Tragus , Klein.: Tragulus , Briss.. 7 Car, Form. dent. : ( måle) incis. + canin, = ; j. 0— 0 f méan (1) Le HUEQUE de Molina, camelus araucanus , Gmel, Shaw , ne paroit pas différer spécifiquement du lama Proprement dit, L’equus bisulcus , aussi de Molina et de melin , ne peut être qu'un quadrupède du même genre, MAMMALOGIE. Fe 0 — 0 oan O gien n? e oaia miz mol, = == 34. (Fem. ) incis. g9 CANIN. ; - 6—6 $ mee de molaires es 3 s Incisives et molaires en tout semblables À celles des raminans proprement dits, Canines supérieures des mâles longues, verti- cales, comprimées, trañchantes et un peu cour- bées en arrière, sortant beaucoup de la bouche. Tête légère; un mufle; point de larmiers ; oreilles assez longues, pointues. Pieds à sabots bien séparés et entourant les dernières phalanges , comme dans tous les rumi- nans proprement dits. Queue très-courte, Deux mamelles inguinales, . 2 $ Point de loupes graisseuses sur le dos.. Formes du corps sèches et sveltes.. Poil ras, sec et cassant, HABIT, Animaux paisibles et herbivores , dans les forêts à la manière des cerfs.. PATRIE. L'Afrique, l'Asi e australe et tempérée : les îles de la Sonde.. p 2 658%. Esp .CHEVROTAIN PORTE-MUSC , moschus moschiferus: Si ii 110 Gesner, — Animal noschiferum ; Nierember < Hist, nate pag. 184, — Rai, — Capra mosChi, Aldrov. Jonst, — Trapus moschiferus , Klein, — Tragulus moschus , Briss. Regii. anim, pag. 97. je Kabarga J. G. Gmel, nov, Comm, petrop. IV. pag. 393. — Moschus. moschiferus LinnaErzleb. Bodd. Le musc, Buf. tOM, I 2. pag-.361. er Suppl tom, 6. pl: 20. — Daubent, Mém, de l'Acad, des scienc. 1772, pag, 221.. ph7.— Xé des Chinois. : | CAR, ESSENT, Pelage d’un gris-brun, composé de . "poils très-gros et très-cassans ; une poche. située emavant du prépuce du mâle, remplie d’une subs- tance onctueuse excessivement odorante (le musc J. Dimens, (Taille du chevreuil.) Lon- pied. bouc; lig.. Hauteur du train de devant. ..... = $. s sr AELA de derrière. s sanai. $ ri . Longueur des défenses ou canines 714 MED D scans han, Largeur de ces canines ,.. š E A R E TP MR = i 2 +8 e + -+ >» .% réellement il existe dans la chaîne des Cordilières, DESCRIPT. Front légèrement bombé et*arrondi Ş vivant ( Encycl: pl. 6o. fig: 2.) Moschi capreolus > 428 | | MAMMALOGIE. chanfrein droit; yeux grands, avec l'iris d'un | 6552, Esp, CHEVROTAIN PYGMÉE, moschus brün-toux; bord des paupières et naseaux de pygmeus. : | couleur noire ; oreilles grandes, larges et très- TEUS TEI mobiles ; canines blanches, très-apparentes, sor- (Encycl. pl. 6o, fig. 4.) Tragulus guinee slus tant de la bouche et formant de chaque côté un Briss. Regn.antm. p. 96.1. 2.— Cervus Pre renflement à la lèvre supérieure, Extrémiés pos- | : 84#/76enSIS, cerva parvula africana j nifem g s% térieures beaucoup plus fortes que les antérieures. TRS pilo rubro , Séba, Mus. tab. 43. fig. A au Poil très-gros et cassant , offrant un mélange de tab. 45. fig. 1.— Chevrotain des Indes orien es plusieurs couleurs, et notamment de brun , de Buff. Hist. nar. tom, 12. tab. 42 45 fauve et de blanchâtre; cette dernière couleur chus pygmeus, Linn; Gmel. Erxleb. étant à leur base et les autres à leur extrémité ; CAR; ESSENT. Pelage d’un brun-roux en me Ra a partie extérieure = zar garnis fauve sur les côtés y blanc en dessous ; point é 1 CS pot s a un a - meic ae gts 5 yeux follicule remplie de matière odorante au prépucé ayant du fauve-jaunâtre en dessus et en dessous; Rab épaules et jambes d’un brun-noir, ainsi que k i lige e see š E Ek si e les DIMENS. Longueur du corps, mesurée pied. porc" í pieds ; cuisses et jambes dé derrière de la même depuis le bout du museau jusqu’à l'ori- e 3 . 4 ` k couleur, mais d’une téinte moins foncée, Quel- gine de la queue » $ quefois une tache blanche au milieu du front, La — de la tête e... » À 3 * En Lee — des oreilles.. Pena #, 7 4 queue est remplacée. par un tubercule qui na. i yepi trak — de la queue... AS À pas tout-a- Fait an pouce € sallle. Longueur du bras, du coude au poi- Var. A. C. M. blanc. Résultat de la maladie gnet ; : aeee TES — du canon des jambes de devant.. » sA : l — delajambe, de la rotule au talon. » Hagir. Les allures de cet animal sont ‚tout-à-fait | 7 du canon des jambes de derrière. » ? » S ii i s ~ (Nora. lquss indivi RS uart P celles du chevreuil. Il est vif et très-léger à la rs Pis miss nn < course, Son naturel, si l’on en juge d’après celui sasis . d ne Rate: HSE DESCRIPT. Le chevrotain est le plus petit de cou aicun male qura vécu en captivite en Francè EST lés ruminans connus Toutes ses formes sont fort doux, et eri même temps timide et craintif. e aee i, AE de Cer animal répandoir une très- forte odeur de FRAS à lei À a are D Se AS ; 53 (es +5 Re ES 25 3 mDe -ne tres- : musc, en été seulement, A l'état sauvage, il vit so- Ce ee à Vi za = ee diris . . 3 litaireer nese plait que sut les hautes montagnes co UE RATS A RS GERE Le et les rochers escarpés, Il entre en chaleur dans (a qes ; u 3 d dessus de son corps est d’un roux sombre» 9 les mois de novembre et-de.décembre, + j , TA EG T E +: devient plus clair ou fauve :sur les côtés: PATRIE: La Chine, et surtout les provinces de gorge, sa poitrine, le dessous de son ventre 2 Xirsi, de Suchuen“er de Juman ; lé Thiber, |- une partie de la face interne des membres so le Tünquin ; le Pegu ; les royaumes d’Aracan et blancs. de Boutan ; plusieurs provinces de l'Tndostan ; | Hasit. Cer animal, la Tattatie chinoise et quelques parties de la Tartatie moscovite. L'espèce du musc abonde dans les contrées montueuses au-delà du Jenis- sei, près du lac Baïkal, où Pallas Pa observée, ainsi que dans les montagnes de Kouznetzk, près du lac Teler-Koï. La variété blanche pro- vient du pays des Abakanks (1). ' j: : á malgré la petitesse de taille, a beaucoup de vivacité et de force ; lasse des sauts et des bonds prodigieux , mais il se 12 drê assez vite car les Indiens réussissent à le pré” : à la course. Les individus de son espèce , 97 Ha transportés en Europe, n'ont pas ratdé à périt à easyer] t istes PATRIE. Les indications des premiers naturalis í qui ont parlé de cet animal, sembleroien" assigner l’Afrique occidentale pour partie ?, E L 1 x A Guinée ? re notamment le Sénégal et la côte de ee Joe ; ais Buffon : d: très-positivement GJM. de Blainville (Bull. Soc. philom. 1816) dit. DIR RAR AUS GREEN TERRE qu'il a dessiné à Londres une très-belle tête osseuse que l'espèce qu'il décrit vient de l'Ind at A \ 3 ° : N 3 = s a ; ayant appartenu, à ce qu’on lui a appris, à une grande lieu de croire que l’on a souvent confond espèce de porte-musc de l'Inde, décrite et figurée dans - ne E inégal ue A ; : y yec gal, €tq l Oriental Miscellany. Flle est remarquable par sa gran- | . te de ry lantilope EE ce -temp deur ; ayant pres de sept pouces de long $ et surtout par CESC CE qui à Cause l erreur qui à ong: d le grand développement de ses canines. existé, relativement à la patrie de cet animal. ` + F ii r eR GEO Esp | ` » tr a te 0 00 660°, Esp. CHEVROTAIN MEMINNA, moschus meminna, | ( Encycl. pl. 60, fig. s, le chevrotain à ta- ches blanches.) Meminna, Knox. Ceylon. pag. 21. — Chevrotain à peau marquetée de taches blanches , Buff. Hist. nat. tom. 12. pag. 315.— — Lhe indian musk , Penn. Quadr. n. 48. tab. 10, ag. 2.— Moschus meminna, Erxleb. Gmel. — Tragulus meminna ; Bodd. — Schreb. tab. 243. CAR. ESSENT, Pelage d'un cendré-olivätre en des- sus , blanc en dessous ; côtés tachetés de blanc ; point de poche renfermant de matière. odorante au Prépuce du mâle. D ER pied. pouc. lig. SIMENS, Longueur du corps, environ.. 1 4 » = dela tete ene a es s 9 == des Oreilles eme serie a 3 a e EE a e tas a L S À ©. Haute OE se ve a a essees 9 7 3 Descripr. Dessus du corps d'un gris-olivâtre ; dessous de la gorge, poitrine et ventre blancs ; de petites taches rondes et blanches sur les flancs; oreilles longues; queue très-courtes incisives séparées quatre par quatre , les deux antérieures Étant larges, échancrées dans leur bord ; les six autres étroites. | Hagrr. Inconnues. PATRIE. L'ile de Ceylan. 661°. Esp. CHEVROTAIN DE JAVA, moschus javanicus. | (Non figuré dans l’Encycl.) Cheyrotain de Java, Buff. Hist. nat. Suppl. tom. 6, pl. 30. — Pallas, Spicil. zoolog. Fasc. 12. pag. 18.— Fasc, 13. pag. 28. CAR. ESSENT. Corps d’un brun-ferrugineux en des- sus ; flancs sans taches; trois bandes longitudi- nales blanches sous la poitrine ; point de poche « . £ renfermant une matière odoriférante au prépuce des mâles. \ Drmexs. De la grandeur d’un Zapin., DESCRIPT. Semblable au précédent pour la taille et les formes; poils du dos et des flancs ondés ou jaspés de noir sur un fond de couleur de musc foncé , sans points blancs nibandes sur les côtés ; trois bandes blanches longitudinales, distincte- ment marquées sous la poitrine ; bout du nez noir ; tête moins arrondie et plus fine que celle du meminna ; sabots plus alongés, : HARIT. Inconnues. MAMMALOGIE. PATRIE., L'ile de Java (1). 2°, DIVISION. Ruminans ayant des cornes creuses persistantes ; ou des bois de nature osseuse et Ca- ducs , au moins dans le sexe mâle, PREMIÈRE TRIBU. Des bois osseux ordinairement branchus , caducs, © repoussant chaque année plus grands que l’année précédente, toujours sur la tête des mâles , et quels quefois aussi existant sur la tête des femelles, CXXIV. GENRE. CERF, cervus ; Briss. Linn. Erxleb. Bodd. Cuv. ige CARACT. Formule dentaire : incis. Sa CA O0 607 is es a ou dan? mol. óg == 32 ou 34. Des canines supérieures dans les mâles de quelques espèces, ordinairement comprimées et arquées en arrière, comme celles des chevrotains. Tête longue , terminée le plus souvent par un mufle, Yeux grands; pupilles alongées transversale- ment ; souvent des /armiers. Oreilles grandes, simples et pointues. Langue douce. é Bois plus ou moins développés, selon les espèces et les âges, d’abord cartilagineux et revê- tus d’une peau tendre, velue et sensible, en- suite nus et couverts de rugosités (perlures), étant placés sur deux tubérosités de Pos frontal (ou pivots), et se composant d'une tige princi- pale (ou merrain), de branches diversement dis rigées (ou andouillers) , de parties élargies et aplaties (ou empaumures }, d'un bourrelet (meute) qui entoure la base du merrain, et qui est formé (1) Le chevrotain de Surinam (Encycl. pl: 6o. fig. 6.); cervulus surinamensis, Séba, 1. tab. 44. fig. 2 5 tragulus surinamensis , Klein, Briss. Bodd. ; mosihus americanus , Erxleb. Gmel. , n’est, ainsi que le remarque M. Cuvier (Regn. anim. tom. I, pag. 174) qu'un jeune ou une femelle d’un des cerfs de la Guyane. Le chevrotain délicat, moschus. delicatulus, Shaw Gen. zool. vol. 2. part. 2. tab. 173 du Musée de le paroît se confondre avec le précédent, > Enfin, nous ne connoissons. point le chevrotain ius longues oreilles, figuré dans Encycl. PL. Go. fo, 3, re- marquable par la couleur uniforme de son pelas 3 ere petites marques brunes sur un fond blanc de ses pieds de devant, la longueur de sa queue, et C., Et nous-igno- rons dans quel ouvrage cette figure a été prise, lii 430 de grains irréguliers (pierrures) ; ces bois com- mençant toujours par une tige simple et droite (dague), et se compliquant souvent ensuite d'an- douillers et d’empaumures. Corps svelte ; jambes fines et nerveuses. Poil généralement sec et cassant, présentant des couleurs assez semblablement disposées dans toutes les espèces. Jeunes individus ayant sou- vent une livrée, ou des séries de taches blanches sur un fond fauve ou brun. Quatre mamelles inguinales. Testicules du mâle renfermés dans un scrotum, et visibles au dehors. Point de vésicule du fiel. HABIT. Quadrupèdes paisibles et totalement herbi- l PATR. Les deux continens, sous toutes les latitudes, ` vores ; assez intelligens, vivant soit en troupes ou hordes, soit isolément et par paires; habi- tant les grandes forêts, les pays de plaines, ou les pays inondés et marécageux ; ne faisant qu'un ou deux petits par portée, au printemps dans les pays tempérés, et. dans toute autre saison dans les pays chauds, parce que, dans le premier cas, le rut a lieu en automne, tandis que dans le se- cond, ces animaux sont toujours dans les dispo- | positions convenables pour s’accoupler. 662°. Esp. CERF ÉLAN, cervus alces, (Encycl. pl. s7. fig. 2.) Alces, achlis, Plin. Aldr, — Alces , Gesn. Jonst, — Elant, Perraule, Hist. des anim. 1. tab, 2$.— Orignal, Char- levoix, nouv. Fr. 3. pag. 126.— Moose-deer , Dudléy, Phil. trans. n. 368. pag. 165.— Dale, Trans. phil. n. 444. — Warden, Descripr. des Etats-Unis, tom. $. pag. 636.—"Ælan, Buff. Hist. nat. rom. 12. pl. 7, 8 et 9. et Suppl. tom. 7. pl 80. — Elk , Shaw, Gen. zool. vol. 2. part, 2. pl. 174 et 175.— Cervus alces, Linn. Erxl. — Cervus alce, Bodd. | CAR. ESSENT. Bois consistant en une simple et crès-large empaumure , garnie d’andouillers nom- breux sur son bord externe , avec un grand andouil- der isolé sur le merrain; point de mufle; museau renflé et cartilagineux ; point de canines dans les mâles ; queue excessivement courte, Dimens. Longueurtotale du corps, me- pied. pouc. lig. surée depuis le bout du museau jusqu'à | a base de [à queue. s se. #10 Hauteur du train de devant... …... RES du train de derrière. . su... Longueurdedatése à... ea ee ES OS EE aie" du bois, PL: 9 PR US es. à EE. . a 3 DESCRIPT. Tête longue, MAMMALOGIE. Largeur de lenvergute des deux pied. pouc. lig- Dois ai sommet.: à ve mesesesvreesees M UNS Ne Longueur du cou .......sssss.... I - — de la queue........ » — de la jambe de devant , depuis le Eh i poignet......s.s..es — du canon.... — depuis Le poignet jusqu’à terre.. Longueur de la jambe de derrière, depuis la rotule jusqu’au talon... e.. =- — du canon... | — depuis le talon jusqu’à terre.... I 10 (Bois des mâles pesant jusqu’à 6o livres. Pennant ena vu un de 56 livres, qui avoit 34 pouces denvet- gure, et dont chaque perche étoit longue de 32 POU” ces et large de 13, — Un élan des monts Altai avo!t 8 pieds 10 pouces du nez à Ja queue, ç pieds 6 me de hauteur au garrot; sa tête avoit 2 pieds f pouc- hauteur, et sa queue 2 pouces 4 lignes. Ce n'étoit encore un des plus grands.) 22 ee see errors sue see. I pas étroite en avant des yeux, renflée vers le museau, qui a beaucoup’ d’analogie avec celui du cheval ; chanfrein droit dans la plus grande partie de sa longueur » A moutonné au-dessus de la bouche ; lèvre supé” rieure très-développée et très-épaisse ; point f mufle; narines latérales en fente, plus ouvertes antérieurement qu’en arrière; de petits larmiefs? yeux très-perits et rapprochés de la base des bois» qui elle-même est à peu de distance des oreilles > celles-ci fort longues ; bois des måles ayant dans la première année la forme d’une dague, puis di- visés en grandes lanières dans la troisième €? la quatrième année, et ayant à cinq ans i¢ forme d’une vaste empaumure triangulaire , 825 nie de quinze à vingt et même vingt-huit porn”. tes ou andouillers au bord externe, supporté par un pédoncule ou merrain, court er très-épalsr pourvu lui-même d’un grand andouiller, séparé et dirigé en avant. Point de bois dans les femel- les. Cou court ; une touffe de longs poils; €? forme de barbe, sous la gorge, dans les deux sexes, et une protubérance à la même place dan’ les mâles ; une saillie très-marquée sur Le garsotr dos très-droit depuis ce point jusqu’à la queufr qui est excessivement courte ; jambes très- hautéf et minces ; métatarse très- long comparat” vement aux métacarpes; pieds longs er posa" très-obliquement sur le sol, Poils fort gros €t prismatiques, très-cassans ; ceux de la nuque €° du garrot beaucoup plus longs que les autres €* formant une véritable crinière. Couleur géne- ralement d'un brun fauve sur le haut de la têtes le dos et la croupe‘; d’un brun plus foncé sous la mâchoire infétieuré er le cou , sur Jes épaules €t le bras jusqu’au poignet, sur les flancs, les.cuisses MAMMALOGIE. te haur des jambes de derrière; d’un brun en- core plus obscur sur le devant des jambes anté- tleures, au-dessus du poignet, et sur le devant €s pieds de derrière; oreilles d’un gris-brun en hors et d’un gtis-blanchâtre en dedans ; des- Sous de la queue blanchâtre. Faon d’un brun- rougeâtre, sans taches. Nota, On dit qu'une variété noire de cette es- pèce acquiert une taille de huit à neuf pieds de zuteur, tandis que celle que nous venons de ecrire ne dépasse guère celle du cheval. Hasır. Les élans vivent en petites troupes dans es forêts marécageuses. Ils ont des allures beau- Coup moins légères que celles des autres cerfs et Courent ordinairement au trot, Ils vivent debour- Sons d’arbrés er d'herbes. Pour paître, ils sont obligés, à cause de la brièveté de leur cou, de se mettre à genoux ou d’écarter les jambes de devant. Le rut, pour cette espèce , commence à la fin du mois d'août et dure tout le mois de septembre. Les femelles mettent bas depuis la mi-mai jusqu'à la mi-juin ; la première fois, elles ne font qu'un seul petit , ensuite constiäm- ment deux et rarement trois, Les vieux élans perdent leurs bois en janvier et février, et les jeunes en avril et en mai, Les premiers ont leur bois nouveau à la fin de juin, er les autres au mois d'août. Durée de la vie, quinze à vingt ans. . PATRIE. L’élan appelé EZK, Elg, Elend, Æle, | i Los, Loos, etc. , par les peuples du nord de Pan- cien Continent, se trouve en Europe, depuis le 53°. jusqu'au 63°. degré de latitude, dans une partie de la Prusse, de la Pologne, de la Suède; en Finlande, en Russie, et surtout en Livonie et en Ingrie. En Asie, il descend plus bas, depuis le 45°, degré jusqu’au $1°., surtout en Tartarie. En Amérique, où il est nommé mousou par les Algonquins, moose ou moose deer par les Anglais, et orignal par les Français, on le rencontre depuis le 44°. degré jusqu'au $3°., autour des grands lacs, jusqu’à l'Ohio, la Nou- velle-Ecosse et le nord des Etats- Unis, 663°. Esp. CERF RENNE , cervus tarandus. (Encycl. pl. s8. fig. 3 et 4.) Tarandus, Plin. Aldrov. — Tapasðos, Ælian, — Rangifer , Gesn. Aldrov. — Cervus mirabilis, cervus palmatus , Jonst. — Reinthier , Gesn. — Caribou, Charlev. Nouv. Fr. tom. 3. pag. 129.— Ceryus groenlan- dicus, Briss, Regn. anim. pag. 88. n. 4. — Kari- 1 bou, Ejusd. pag. 91. n. 8. — Cervus rangifer, - Ejusd. pag. 02, f. 8. — Cervus tarandus , Linn. Erxleb. Bodd.— Renne , Buff. Hist. nat. tom. r2. pl. 10, 1r et 12. Suppl. tom. 3. pl. 18 bis, — Jeune Renne, Fréd. Cuv. Mamm. lithoer. CAR. ESSENT, Bois , étant dans les deux sexes très- développés , à merrain très-long , mince, comprimé, X . r z $ F i et andouillers palmés et dentelés ; point de mufle point de canines ; queue courte, 2 : DrmENs. Longueur totale, mesurée en li- pied. pouc, lig. gne droite , depuis le bout du museau jusqu’à la base de la queue......... Hauteur du train de devant. ....... =a du train de derrière ...,....,... . Longueur de la tête ...... D ms tn asus 19 — d’unbois..... | tirs Largeur de lenvergure des deux per- ches au samier.….ï 2... :: Longueur du cou, SE re = de Her rare ce — de la jambe de devant, depuis le coude jusqu’au poignet..........:... I —- du canon... 6 — depuis le poignet jusqu'à terre.. I — de la jambe de derrière, depuis la rotule jusqu’au talon ............. 1 Me es — depuis le talon jusqu'à terre... 1 m Vo NN ni CR es er sers ve ss ve II + +4 | j (Taille ordinaire du cerf, mais ayant les jambes plus grosses à proportion, et les sabots plus courts et _ plus épais.) LS Descripr. Tête forre, médiocrement longue ; | museau assez mince, Comme celui des autres cerfs, l'élan excepté ; narines obliques, de forme ovale, non percées dans un mufle ; des larmiers z oreilles grandes; point de canines supérieures dans les mâles ; des bois dans: les deux sexes, va- riant un peu dans leurs formes, mais en général composés, dans les mâles adultes, de deux perches ou merrains très-longs , comprimés, rejetés en arrière, ayant, 1°, près de la meule un andouiller dirigé en avant, ét qui est terminé par une em- paumure assez large er bordée de digitations re- courbées en dessous ; 2°, un deuxième andouiller prenant naissance vers leur milieu, dirigé en ` haut et en avant, et terminé aussi par une em paumure digitée ; 3°, quelques autres andouil- lers simples au-dessus de celui-ci ; et 4°, une empaumure terminale assez petite.et garnie d'un petit nombre de chevilles. ( Les bois des rennes ont jusqu'à quatre piecs de long, Ceux des fe- melles sont plus petits et ont des empaumures plus étroites que ceux des mâles, ) Cou très. jambes grosses ; sabots arrondis et fort | onglons très-développés, Poils de deux sortes 3 le laineux très-abondant en hiver, -le soyeux lite court; arges ; 434 = -li dde ans a = o me Sd ZE Se k ee Er te is MAMMALOGTIE. semblable à celui du cerf et très-cassant , plus long sous le cou qu'ailleurs. Couleur du pelage variant selon les saisons de l’année et l’âge de animal; Faon ayant les parties supérieures du corps brunes, et les inférieures, ainsi que les extrémités, rousses ; Adulte, d’un brun foncéau printemps, et passant successivement au gris- brun, au gris-blanc, et presqu'entièrement au blanc dans les jours les plus chauds de l'été ; bas des jambes d’une teinte plus foncée que le haut, avec un anneau étroit et blanc au-dessus des sabots. 3 ; Une femelle , âgée de deux ans, décrite et figurée par M. F. Cuvier, avoit le dessus du dos d’un brun foncé ; les flancs gris-brun-jaunâtre et bordés d’une bande d’un brun-noir qui se joi- gnoit près du coude à une autre bande étroite qu'on voyoit sousle sternum; le ventre étoit d’un blanc-jaunatre et sale, et l’intérieur des mem- bres roux. Le haut des fesses étoit blanc, er la queue , brune en dessus, avoit ses faces inférieure et latérales aussi blanches (1). _ Nota. Le Caribou d'Amérique est regardé comme ne différant pas spécifiquement du Renne. Ti seroit néanmoins à souhaiter qu'on en fit une bonne description, afin de la comparer à celle de ce dernier animal, et d'affirmer ou d’infirmer Je rapprochement qu'on a fair. Nous avons re- marqué des différences assez notables dans plu- sieurs. bois, qu'on regardoit comme apparte- nant au renne, pour soupçonner quil existe une espèce différente, mais voisine de la sienne. HABIT. Les rennes sont les seuls animaux du genre des cerfs qui aient été asservis par l’homme. Leur espèce, encore sauvage dans l’Amérique du nord , est en partie domptée dans les contrées les plus septentrionales de l’ancien Continent. Les faons ont des bossettes en naissant, et des dagues longues d’un pouce, au bout de quinze jours. Les individus mâles adultes et les femelles stériles, perdent leurs bois en hiver, et n’en ont de nouveaux, entièrement refaits, quau mois d'août. Les femelles pleines conservent les leurs jusqu'au mois de mai. Les rennes. châtrés gar- dent souvent leurs bois une année de plus que les autres ; mais. ils en changent au bout de ce temps, Les måles répandent à l’époque du rut , qur à lieu en octobre, une odeur de bouc très- me ji ` 7 (1) Le renne a une poche membraneuse, placée entre PATRIE et USAGES. Les Lapons rassemblent . grands troupeaux de rennes, et voyagent a désagréable. Ils ne couvrent les femelles que la nuit, Ces femelles portent trente-trois semaines > et mettent bas au mois de mai, deux petits. La vie de ces animaux ne dépasse pas seize ans. Ils | | ; i i mangent des herbes en été et des lichens, surtou le lichen rangiferinus en hiver. Dans cette saison > ils grattent la neige avec leurs pieds ; pour décou- vrir cette dernière plante. Un insecte diptère , aë genre æstre , dépose ses larves sous la peau e rennes, de la même manière que d'autres €? ‘pèces du même genre le font sous celle du bæuf, du cerf et du daim. de vec s ani- plus eux, selon les saisons , pour procurer à ce maux la nourriture qui leur convient en grande abondance. Ils châtrent la plupart 4i måles, et les dressent pour tirer des rrajneatXs les femelles leur fournissent du lait, La chair €t € sang des rennes sont employés comme alımens, les peaux comme vêremens , lestendons en guis®. de fil, etc. etc, En Amérique, les caribous ha” bitent les régions les plus septentrionales, Spitzberg, le Groënland, le Canada, etc., Ct ne dépassent pas le district du Maine, aux Etats Unis ; néanmoins ils. descendent , ainsi qu'il D facile de s’en convaincre, à des latitudes moin” dres que celles où se trouvent les rennes, danS l'ancien Continent, Ceux-ci sont presque to domestiques dans la Laponie : il y. en a davan- 3 7 > r - f 5 - tage à l’état sauvage dans la Dalécarlie. On n € trouve point en Europe au-dessous du 60°. 4°- gré; et cependant, d’après quelques anciens auteurs, il paroît qu'ils ont existé dans les G4% les, où ils éroient appelés rangiers , et spéciale ment dans les Pyrénées. Tout le nord-est dé api, Sibérie est peuplé de rennes. On les retrouve sauvages dans les monts Uraliens, le long de 1? rivière Kema , jusqu’à Kangus. Les Samoïèdes » les Korekis et les Koriaques sont les principau* peuples de l Asie qui en forment des. troupeaux» sk 2 A et qui Sen servent aux mêmes usages que z Lapons. 664°. Esp. CERF WAPITI, cervus major: (Non figuré dans P Encycl, ) Ceryus: majoť s: … Ord. — Wapiti , Warden, Descripr. des Etats- Unis, tom. ș..pag..638.— Élan américains Ber- wick , Hist. des quadr. — Cervus wapiti y Mit- chill, Leach. — Le wapiti, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 21°. livrais, — Elk des Américains.. » r wa À ; 5 . es za è p Pos byoide etle cartilage thyroïde, qui communique avec le larynx, sous lépiglotte,. CAR.. ESSENT, Bois rameux cylindrique j ties MAMMA grand, sans empaumure , ayant le premier an- douiller un peu rabaissé dans la direction du chan- frein; un mufle trés-large ; des larmiers ; queue trés-courte; des canines supérieures dans les mâles. Pelage fauve, plus ou moins brun, avec une grande tache d'un jaunätre trés-pâle sur les fesses, com- Prenant la queue. ied. pouc. lig. Dimens. Hauteur au DR se crc toc Pi RE pnbueur de queue. . TrA 0 2.55 foportions généralement semblables à celles du cerf, la queue exceptée, qui est beaucoup plus courte. aille d’un quart plus considérable que celle de cet animal, Descripr. ( Pelage d'automne.) Tête absolu- ment semblable à celle du cerf commun par ses formes; dessus du front , occiput et mâchoire inférieure d’un brun fauve assez vif; une tache noire descendant du coin de la bouche de chaque | côté de certe mâchoire ; tour de l'œil brun ; Con d'une teinte plus foncée que les côtés du corps, d'un roux mêlé de noir, avec des poils épais et noirs en forme de fanon; dessus du corps et flancs d’un blond-roux très-clair ; membres d’un brun plus foncé antérieurement que postérieurement ; une tache d’un jaunâtre très-pâle sur les fesses, bór- dée d’une ligne noire sur les cuisses ; queue de la même couleur ; bois des adultes branchu à Merrain arrondi, ayant toujours trois andouil- lers, sans compter les subdivisions plus ou moins nombreuses de la couronne ; premier ou maître andouiller des bois rabaissé un peu dans la direc- tion du chanfrein, Poils de longueur moyenne sur les épaules, les flancs , les cuisses et le dessus de la tête ; des poils plus courts sur les côtés et les membres, et de très-longs sur les côtés pos- térieurs de la tête et sur le cou, principalement en dessous; une brosse de poils fauves envi- ronnant une substance cornée de forme étroite et alongée à la partie postérieure et extérieure de la jambe de derrière; intérieur des oreil- les blanc, garni de poils touffus, et leur face externe de la couleur des parties voisines ; une place triañgulaire nue vers l’angle interne de l'œil, autour du larmier, qui est très-grand, ; Femelle ne différant du mâle que par le man- . que de bois, et parce que ses couleurs sont moins : foncées. HABIT. Les wapitis vivent en famille; les mâles ne s'attachent qu'à une seule femelle ; les mem- bres de chaque troupe sont três-unis entr'eux, et il suffit d'en tuer un, pour que tous les au- tres, frappés de tristesse, deviennent une proie facile pour le chasseur. Le rut commence en LOGIE. 433 | septembre , et les biches mettent bas deux petits dans le mois de juillet. A l’époque du rut, les måles deviennent furieux et poussent jeunes, ces animaux s'apprivoisent facilement et sont quelquefois attelés à des traîneaux par les Indiens de diverses peuplades de l'Amérique, PATRIE. La vallée du haut Missouri, dans les con- trées à l'ouest des Etats-Unis ; le Canada. Nota. L'elk des Américains, qu'il ne faut pas confondre avec notre élan, qui est leur moose, se rapporte totalement à l'espèce du wapiti par sa taille, la forme de ses bois et la direction du premier andouiller, la brièveté de sa queue, la présence de grands poils sous le cou, _ la couleur plus foncée de la tête et des jambes que celle du Corps. Anciennement, il étoit ex- cessivement commun dans les parties nord de la Nouvelle-Anglererre. 665°, Esp. * CERF CANADIEN, ceryus cana- densis, e : ( Encycl, pl. 38. fig. 2.) Cerf du Canada, Per- rault, Mém. sur les anim. tom. 2. pl. 45. — Cerf du Canada , stag , red deer, Warden ; Des- cript. des Etats-Unis , tom. ç. pag. 63 7. — Cer- Vas canadensis y Briss. — C. Elaphus var. cana- densis , Gmel. — Cervus stongyloceros , Schreb, tab. — Stag of America , Catesby, Carol. app. pag. 28.2 ES ; CAR. ESSENT. Bois cylindriques, branchus , sans cmpaumure terminale, ayant six andouillers iso- lés ; recourbés à leur extrémité, dont les trois pre- miers sont dirigés en avant et les trois derniers naissent en arrière ; queue assez longue; un mu- Jle. Pelage fauve obscur ; point de tache jaunätre sur les fesses, ? Dimexs. Hauteur du corps, mesurée au pied. pouc. lig, GUTO ed a à des E es Res DM À OS D mes are ve ere sd 0 Longueur du premier andouiller.... I `s à D A SEC ONAA LE A a Tes » JO > DESCRIPT. Nous admettons cette espèce , d’ le témoignage de M. Warden, qui la distingue de la précédente; mais l'absence des Caractè… res, autres que Ceux que nous venons de rap- porter, ne nous permet pas de la cl de celles dont nous regardons ] incontestable, M. G ) apr ès: asser au rang BY tai EN "A ? oA e ; roit bien n'être qu une variété de celle du cerfd Eu- rope, dont les bois Serolent seulement plus dé- des cris très-aigres et très-prolongés, qui ont quelques rapports avec ceux des chiens. Pris, re Existence comme + Cuvier pense qu'elle pour- rer En tt ane = PRES n nn ms PS RDS 434 veloppés et ne prendroient pas d'empaumure. 1. F. Cuvier soupçonne, avec beaucoup de vraisemblance, qu’elle ne diffère pas de celle du wapiti, ou de FElk des Américains. Hasır. M. Warden dit que le rut a lieu, pour cette espèce , dans les mois de septembre et d'oc- tobre, er que les femelles font un, deux et même trois perits au mois de mai, PATRIE. Le red deer est commun dans les parties de l’ouest et du sud des Etats-Unis, mais non dans celles du nord (1). 666°. Esp. CERF COMMUN, cervus elaphus. (Encycl. pl. 57, fig. 3, le cerf, fig. 4, la bi- che; pl. 58, fig. 1, le cerf de Corse.) Eaa@es, Arist, Ælian.— Cervus , Plin. Gesn. Aldrov. Jonst. — Cervus nobilis , Klein / Quadr. pag. 23.— Cervus vulgaris , Linn, Mus. ad. Fréd. — Cerf, biche et faon , Buff. Hist. nat. tom. 6. pl. 9, 10 et 12.— Cervus elaphus , Linn. Syst. nat. — Erxl. Bodd. Gmel, — Schreb. tab. 247. A. B.C. D. E. CAR. ESSENT; Bois ronds , branchus , s'écartant d’abord l’un de l’autre, puis se rapprochant un peu vers l'extrémité ; trois andouillers tournés en avant ou un peu'en dehors, et une empaumnure terminale ou couronne formée de deux à cing dagues; des ca- nines dans le mâle; queue moyenne. Pelage d'un brun fauveen été, d'un gris-brun en hiver ; fesses et queue comprises dans une grande tache d'un fauve pâle en tout temps. Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. surée en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à Panus........:... Hauteur du train de devant........ — du train de derrière Tis Longueur de la tête y depuis le bout du museau jusqu’à l'origine des bois. . Longueur des oreilles............. — des bois... Leur plus grand écartement. Longueur du cou...... — du tronçon de la queue es ces»ese . 0 CRC (1) S'ilenestainsi, le nom de canadeasis lui convient peu. passe à | M. Warden parle d’une variété de red deer à queue longue , qui habite la contrée du Missouri, les montagnes Rocky, la vallée hante du Colmmbia, et qui est com- mune aux environs de la baie d'Hudson. Il se pourroit que cette variété fût l'animal de Perrault, figuré aussi : | ans l'Encyclopédie, et dont la queue a, en effet, une longueur Plus considérable que celle d'aucune des es- pèces de ce genre, décrites ci-après, si ce n’est le cerf à lorgue queue du voyageur Leraye. , Le red deer ordinaire seroïc d'une espèce différente, et peut-être notre cerf? MAMMALOGIE. Longueur du bras, depuis le coude pied. pouce fig jusqu’au poignet..................s OL 2 6 — du canon des pieds de devant... » 10 © — Hauteur depuis le poignet jus- qu’au bout du pied ........,....... 3 Longueur de lajambe, depuis la ro- tule jusqu'au talon. Juin aerea TS — du canon des jambes de derrière. 3 .— depuis le talon jusqu’au bout des piels re, DESCRIPT. ( Cerf.) Fête longue, terminée par un - mufle très-court ; yeux grands, accompagnés jé Jarmiers ; bois simples la seconde année (ceris daguets ) , compliqués chaque année suivante d’un andowller de plus; ayant anq pointes en tout, lorsque lanimal a six ans (cerf dix cors )» ou plus encore à la couronne (vieux cerfs), MAP toujours trois andouillers dirigés en avant €£ ut peu de côté; queue plus longue que celle du w47 piti , et plus courte que celle du cerf du Cana- da (1). Couleur du pelage en été, d’un brun fauve» avec une ligne noirâtre le long de l'épine, de cha- que côté de laquelle est une rangée de peuites p? ches fauve påle; en hiver, d'un gris-brun uni- forme ; parties inférieures du corps, tête , côtés _ du cou et pieds d’une teinte plus grise que les sur périeures; une large tache d’un fauve påle sur # croupe, comprenant la queue, er étant bordée par une ligne noire, Poils de deux sortes, les lai” 1. 6 6 neux assez longs et frisés, mais rares et un pt durs ; les soyeux ne tenant à la peau que p% un léger pédicule , renflés dans le milieu et très” luisans, Vieux individus, ayant, en général y des teintes plus obscures que les jeunes. ( Biche.) Avec des couleurs analogues à celles du mâle , selon les saisons ; dépourvue de bois 6 de canines supérieures, ( Faon. ) Depuis la naissance jusqu’à six MOI» sans bois comme la biche; d’un brun fauvé» | res | £ avec les fesses plus pales ; les parties supérieu du corps parsemées de taches blanches, en 8⁄7 néral disposées par petites séries longitudinales o dessous blanc. dinaire į corps trapu; jambes courtes; pelage run. germanicus , Brisson ; brandhirez des Alleman®* Plus grand que le cerf commun. Pelage pu rentre (1) Si toutefois la figure de Perrault est bonne. : ie Var, A. Cerf de Corse, cervus elaphus 607) canus, Gmel., Buff. Hist. nat. rom. 6. pl f pe | Encycl. pl. 58. fig. 1. Plus petic que le cerf of À Var. B. Cerf des Ardennes, cervus elaphus À Dem tn ee te RE me o © ee a a o + ER muet» mt à — mms foncé; des poils plus longs sur le cou et les épau- es. (Nora, Celui-ci a été pris pendant long-temps pour l’hippelaphe d'Aristote , décrit ci-après. ) Var. C. Cerf blanc, cervus elaphus albus. Ré- sultat de la maladie albine. | Hagrr, Les cerfs habitent les grandes forêts. En iver, ils sont réunis en troupes plus où moins nombreuses. Ils perdent leurs bois au printemps, en commençant par les vieux, er alors ils vivent isolémenr, Les bois reviennent dans le courant |: de l'été, en commençant toujours par les plus ages, et le rut à lieu en octobre er novembre, également dans le même ordre. À cette époque, es mâles se livrent de grands combats , Pour se disputer les femelles. Ils sont comme furieux , et ont entendre très-souvent une voix âpre et très- forte, qu’on a nommée le raire. La biche porte huit mois et quelques jours. Le faon naît assez fort pour se soutenir sur ses jambes ; au bout de six mois il perd sa livrée ; après la première année, 1l se développe des protubérances sur le front du jeune mâle, qui ne tardent pas à se transformer en une dague. Le faon reste avec sa mère jusqu'à l’époque où il devient propre à la génération, c’est-à-dire, jusqu'à dix-huit mois ou deux ans. La durée de la vie du cerf est de trente-cinq à quarante ans. | Le naturel du cerf est timide et défiant ,Sice n'est dans le temps du rut, où cet animal ac- quiert une sorte de courage. Son intelligence est médiocre ; cependant on peut le dresser à des exercices auxquels il ne semble pas propre par sa nature, Son œil est bon, son odorat exquis, sa vue excellente, Lorsqu'il fuit ses ennemis, il court avec une rapidité extrême, et emploie souvent, pour leur échapper, des ruses assez lement dépourvu de discernement, TRATE Les gtandes forêts de l’Europe, de l'Asie _ €t du nord de l'Afrique. En général, on remar- que des différences dans la taille des cerfs, qui Sont en rapport avec la nature du sol qu'ils habi- tent. Les cerfs des contrées montagneuses, où la hourriture ‘est moins abondante, sont roujours plus grande, Il n’est pas bien prouvé que cette espèce existe en Amérique ; cependant quelques rl MAMMALOGIE. 435 { Non figuré dans PEncycl.) 1wmexages, Arist, Hist. anim.— Et non le cerf des Ardennes „ainsi que l'ont indiqué la plupart des naturalistes no- menclateurs. CAR. ESSENT. Bois ronds, branchus, à deux an- douillers en avant, et une seule pointe terminale sans couronne; des larmiers; un mufle; queue longue; pelage brun; bord des lèvres è menton blanchätres ; extrémités d’un gris-brun ; fesses de la couleur du dos ; poils tres-gros > Surtout vers le cou , aplatis et comme gauffrés ou onduleux, Dimens. Taille du cerf, tête plus courte, queue plus Tongue. DESCRIPT. Tête assez courte, portant des bois très -grands , consistant en un . merrain- qui s'élève droit et se porte en dehors, mais qui ne se rapproche pas vers sa pointe du merran opposé ; un maître andouiller très-fort, prenant naissance un peu.au-dessus de la meule, très- relevé et presque perpendiculaire ; un second andouiller moyen, dirigé en dedans et en haut, Placé au milieu de la longueur du merrain. Poils généralement très-longs, surtout ceux du dessous du cou , aplatis et onduleux. Tête d’un brun-gri- sâtre ; côtés des naseaux, bord de la lèvre supé- rieure et menton blanchâtres ; tour des yeux, et- Surtout leur dessus, d’une teinte un peu plus claire que celle des parties environnantes ; oreilles d’un gris-brun en dehors, blanchâtres en dedans ; poils du dos plus longs que ceux d'au- cun autre cerf, si ce n’est de l'élan > géné ralement d'un brun de musc; cenx du ventre et des extrémités prenant une teinte de gris très- marqué; queue Jonoue-de neuf pouces, garnie de poils longs, bruns à la base er passant au noir vers la pointe. compliquées, qui prouvent qu'il n’est pas tota- | HABIT, Inconnues. PATRIE. Certe espèce, dont les bois ressemblent beaucoup à ceux de l’axis, a été rapportée à lhip- elaphe d'Aristote, par M. Cuvier. Elle a été trouvée dans lile de Java, par M. Diard, qui en a envoyé une dépouille au Muséum d'histoire naturelle de Paris. | : $ nA E A - s ; plus petits que ceux des plaines, où la fertilité est | 668°. Esp. CERF AXIS, cervus axis (1). { Encyclop. Pl 59. fig. 3.) Axis ou cerf du naturalistes prétendent que le red deer des Amé- ricans doit s y rapporter. 667°, Esp. CERF HIPPELAPHE » Cervus hippela- espèce le nom d'axis, que Pline ayoi désigner un cerf tacheté de l'Inde | sieurs animaux de ce pays prése Zi: | Henne prouve qu'il appartient pluré (1) Belon paroït avoir le premier appliqué à cette voit employé pour j Mais comme plu- ntent ce caractère , t à l’un qu'aux autres, nr 2 + annee e e 436 Gange, Buff. Hist. nat, tom. 11. pl. 38 et 30. — Cervus axis, Linn. Erxleb. Bodd. — The axis, Penn. Quadr. pag. 105. pl. 47.— Axis s G. Cuvier, Ménag. nat. — Fréd. Cuv. Mamm. -Bhor fig. - CAR. ESSENT. Bois ronds., peu rugueux, à deux andouillers dirigés l'un en ayant et l’autre en de- -dans , et une seule pointe terminale, sans couronne; un mufle ; de petits larmiers; point de canines supé- rieures dans le mâle ; queue longue. Pelage en tout temps fauve et tacheté de blanc ; queue fauve en dessus , bordée de blanc. DIMENS. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig. surée en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à la base de la queue... Hauteur du train de devant....,,., — dutrain de derrière $ Longueur de la tête, mesurée depuis le bout du museau jusqu’à la base des DOI reve È SET Hauteur générale des bois Longueur des oreilles — du bras, depuis le coude jusqu'au poignet. — du canon des jambes d — Depuis le poignet jusqu'au bout du pied. .. ue — de la jambe, depuis la rotule jusqu’au talon an > — ducanon de la jambe de der- TISE. e ` i — du pied, depuis le talon jusqu’à Terre. scores serve 15, Ban DESCRIPT. ( Måle âgé de huit ans.) Formés géné- rales du daim, Bois peu rugueux , deux fois plus hauts que la tête, s'élevant presque parallèlement entr’eux , se rapprochant par la pointe et se cour- bant un peu en arrière dans toute leur étendue ; ayant deux andouillers, un assez élevé au-dessus de la meule et se portantenavanr, l’autre à la face interne, à peu près aux deux tiers de la hauteur du merrain et dirigé en dedans ; point de cani- nes ; larmiers petits; un mufle ; narines ouver- tes dans le sens de la longueur de la tête ; oreilles assez longues. Pelage semblable en hiver et en été, composé de poils roux, très-secs et cas- sans comme ceux des espèces précédentes; d’un beau fauve sur Les parties supérieures et latérales du corps, presque noir le long de l'épine, et d’un lanc très-pur en dessous ; dos, flancs, épaules, fesses et une partie du cou parsemés de taches blanches plus ou moins nombreuses, dont les plus régulièrement disposées forment une ligne de chaque côté de l’arêre du dos, etune entre le ventre et les flancs ; deux autres lignes paroissant naitre des épaules , €t se dirigeant en descendant vers les .e eee es ee \ :MAMMALOGIE. cuisses; deux autres partant des fesses et se portant vers le ventre; partie postérieure de la cuisse bordée d’une tache ou plutôt d’une ligne longue ec étroite {ces taches er ces lignes de taches étant d'ailleurs suscepribles de varier dans leur nombre et leur direction, selon les individus, si ce n est la ligne de la cuisse qui paroît constante dans måles). Tête fauve comme le corps, excepte 7 bout qui en est plus pâle et même quelquefois blanc ; naseaux noirs; une tache aussi noire en forme de fér à cheval ou de chevron sur le chan frein ; mâchoire inférieure, gorge, face interne des oreilles, dedans des cuisses et des fesses blancs; queue fauve en dessus, blanche en des- sous, avec quelques poils noirs latéraux , q™! A parent les deux couleurs ; jambes de devant blan- ches à leur face interne; les quatre pieds blancs au-dessus des sabots qui sont noirs. les hes s Femelle sans bois, ayant, outre les tae à e une ligne blanche longitudinale sur le bor chaque flanc. HABIT. Les axis que l’on amène fréquemment en Europe et qui s’y propagent, sont d’un natut? _très-doux, à peu près comme celui des daims » mais paroissent plus défians. Il n’y a pas de remp’ marqué pour le rut, et les femelles peuvent Pf® duire dans toutes les saisons : elles portent neuf mois à peu près, Les petits qui meurent ordinai rement, lorsqu'ils naissent en hiver, sont t% chetés comme les adultes, et les bois des jeune’ mâles ne commencent à paroitre que dans leut seconde année. Dès le premier bois, un rubet cule annonce le premier andouiller ; au seco” bois (trois ans), les deux andouillers se montrent et depuis cette- époque ils ne changent plus forme ; ils acquièrent seulement un plus grand nr lame, Le cri de ces animaux est un petit ab01£" ment. Les femelles ont l'habitude crès-singulière de tordre leur cou de manière que la gorge 7 garde le ciel, PATRIE. L'Indostan, et spécialement le Ben gale. 669°. Esp. CERF DES MARIANNES , cervus Ma- riannus. | (Non figuré.) Espèce nouvelle de la collec- tion du Muséum, ; CAR. ESSENT. Bois rond , à deux andouillers » rigés l’un en avant et lautre en dedans , °° une seule pointe terminale , sans couronne š a mufle; des larmiers } queue courte. -Pelage g7 brun. Dimexs. De la taille du chevreuil. : Longueur de la Ête..-.esessereee di- ; pied. pouc. lig- - 2 2 79 Longueur i - pied. pouc. lig. ONDE dés bois. "eee 17 9 9 ` A A E E DEscrivr. Nota. Nous ne connoïissons de cette | | SSpèce qu'un individu erès-mal conservé, et qui | | Fait partie de la collection du Muséum d'histoire 1 naturelle de Paris. | Un faon des Mariannes , qui est conservé ans les galeries du Muséum , est d’un fauve uni- forme Sans taches, et a le dessous du cou de la Couleur du corps (1). ABIT, Inconnues. | PATRIE. Les îles Mariannes, où il a'été décou- vert par MM. Quoy et Gaimard, qui faisoient rem . (1) Un bois assez épais , à tige et andouillers ronds, \rés-rugueux, long d’un pied et demi , se rapporte assez 4 celui de l’axis des îles Mariannes. Son premier an- ouiller, partant très-près de la meule , est dirigé en. aut ;le second, en dedans et en avant, est, à peu de Chose près, aussi long que la pointe du merrain, au-delà £ sa jonétion avec lui. Ce bois, envoyé de Sumatra par + Diard, appartient sans doute à une espèce voisine de celle-ci, et peut-être à l'espèce du cerf noir de Inde , de M. de Blainville, ou à Pun des cerfs décrits Par Pennant ( Synop. Quadr. ) , comme une des variétés € laxis, AERES La PREMIÈRE de celles-ci, qu’on trouve, dit cèt auteur, ans les forêts montagneuses de Ceylan , de Bornéo de Célèbes et de Jaya, a les bois trifourchus , comme ceux de laxis; mais sa taille est celle du cerf d'Europe, èt Son pelage est fauve et sans taches , ou tout blanc dans quel- ques individus. Elle vit en troupes quelquefois de cent individus. Les cerfs de Java et de Célèbes, qui appar- tiennent à cette variété, deviennent très-gras. On en fait de grandes battues, et on en tue beaucoup dans ces Occasions. La SECONDE, à laquelle Pennant rapporte un bois très-rugueux, long de G pieds onze pouces, et dont les branches, au sommet, sont écartées de deux pieds Quatre pouces, a, comme laxis , deux andouillers. La Couleur de son pelage est rougeâtre , et sa taille égale celle du cheval. A Bornéo, on donne le nom de cerfs eau aux animaux de cette variété , parce qu'ils fréquen- | tent les lieux bas ét marécageux. Un TROISIÈME cerf, rapproché de Paxis, est celui que M. Frédéric Cuvier seroit tenté de rapprocher de la Ponie variété de Pennant. Une tête garnie de ses Dois , rapportée de Timor par Péron et Lesueur, qui appartient incontestablement, dit - il, à une espèce nouvelle , est déposée dans le cabinet d'anatomie comparée : elle se distingue de célle de'l'axis par des bois qui divergent et ne se rapprochent point par leur Pointe; par le second andouiller qui se dirige en ar- tière, et qui égale presqu’en longueur la partie supé- rieure du merrain, mais surtout par des canines et des armiers ; au reste , ajoute-t-il, la tête du cerf de Timor - €St bien plus effilée que celle de Paxis, quoiqu'à peu Prés de même grandeur. MAMMALOGIE,. partie de l'expédition de découvertes commandée: par le capitaine Freycinet, ` 670°. Esp. CERF COCHON, ceryus porcinus, (Encyclop. pl. 49. fig. 4.) Cerf cochon; Buf. Hist. nat. Suppl. tom. 6. pl. 18.— Willamson, chasses d'Orient. — The porcine deer, Penn. Syn. quadr, pag. 52, n. 42. tab. 8. fig. 2. — Cervus porcinus , Linn, Gmel. Schreb. tab. 25 r. CAR. ESSENT. Bois ronds , grêles , ayant deux an- ERA -e f douillers, dont le supérieur très-petit, est placé Pim EG 3e fr.» cout près de l'extrémité du merrain , et l’inférieur _près de la meule: dessus du corps fauve, tacheté de … blanc; dessous d’un gris-fauve. Dimexs. Longueur totale du corps , me- pied. pouc. lige surée depuis le bout du nez jusqu’à Po- ngme de R'quetés 22 a E 3 Hauteur du train de defint. osor 2 2. » _— du train de derrière... E à Longueur de la tête.............. “TO. 6 Mn AS DQE e ea e eE A i I gj Se GUCIE va verres a ara a E O e DESCRIPT. Corps plus trapu et jambes plus cour- tes que dans laxis, Bois grêles , supportés par des chevilles assez hautes, mais moins cependant que celles du cerf muntjac ; merrains minces, ronds, ayant à leur base un petit andouiller bien déta- ché, et un second andouillér très-petit près de la Se Pointe; yeux et muséau noirs ; laimiers...... Pelage fauve, tacheté de blanc sur le dos ét sur les flancs ; devant du cou et dessous du corps plus pâles, sans taches; tête d’un fauve pâle, avec du brun clair sur les lèvres supérieure et infé- rieure, et du brun sur le chanfrein et à côté des yeux ; oreilles larges, garnies de poils blancs en dedans ét d'un poil ras, gris mêlé de fauve en de- hors ; une ligne un peu plus brune que le restant du fond du pelage sur le dos; fesses blanch4- tres ; croupe de la couleur du dos ; cou sans ta- ches blanches; pieds d'un fauve-brun ; queue fauve en dessus et blanche en dessous. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Inde, . 671°. Esp. CERF NOIR, cervas niger. | (Non figuré.) Cerf noir, Blainville |: nouv, Bull. de la soc. phil, 1816. pag. 76: — Schreb, Goldfuss, pag. 1135. \ . ; : oe s três~simples y n'ayant qu'un andouiller contque à la base dun merrain assez prolongé ; pelage d'un brun presque noir en dessus z > Plus clair en dessous ; face interne ct superieure des membres blanche. Kkk 437. ad i siina i a -h s Aa i ns a Ms Le 2 =. = same BE — som es i — a © à op qi ho md ti ét té E MAMMALOGIE. Dimexs. Au moins de la taille du cerf ordinaire, DESCRIPT. Formes générales du cerf, Bois très- développés et fort simples, n'ayant qu'un seul andouiller conique, un peu courbé en arrière, prenant son origine à la partie antérieure de la base du merrain, qui est au contraire assez con- cave en avant ; pelage d’un brun foncé, presque noir, surtout autour des yeux et de la bouche, s’éclaircissant un peu sous le ventre ; la face in- terne de l'origine des membres étant la seule par- tie blanche, ( Blainv., loc. cit.) (1). HABIT. Inconnues. PATRIE. Nota. M, de Blainville a fait connoître ce cerf, d'après un dessin très-bien exécuté parun peintre de l'Inde, nommé Haladar, et qui étoit déposé au Muséum britannique. 672°. Esp. CERF DAIM, cervus dama. ( Encycl. pl 50. fig. 1.) Platyceros, Pline. . —— Egos EVPULEpUS y Opian. = Dama yul aris y Gesn. Jonst. Aldrov. — Dama cervus, Jonst. — Platogni , Bellon , Observ, p. $ 7.— Biche de Sardaigne , Perrault, Anim. tom, 2. pag. 6. tab. 45.—Cervus platyceros, Rai. —Cervus dama, Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 249 A. B. — Dama vulgaris , Briss. — Fallow deer, Penn. Syn. quadr. pag. 48. n. 37. — Le daim, Buff. (1) Nous pensons que la biche de la presqu'île de Ma- laca , décrite et figurée par M. F. Cuvier, doit se rap- porter à une espèce voisine de celle-ci, si ce n’est à elle-même, du moins si nous en jugeons par la ressem- blance de la couleur générale; et par le peu d'éloigne- ment de la patrie qui lui est propre. Cette biche (Mammifères lithographiés ), à peu près de la taille de la biche d'Europe, lui ressemble beau- coup par le port. Elle est d’un brun noirâtre , avec une teinte fauve sur les cuisses , et presqu’entièrement noire le long de l’épine, aux épaules et tout autour du cou; ces différences viennent de l’absence ou dela présence de poils terminés par du fauve, très-abondans sur les cuisses , un peu moins sur les côtés du corps ;-ettout-à- fait nuls dans les parties noires. La gorge er les côtés des .mâchoires sont gris; toutes les autres parties inférieu- res du corps sont noirâtres ; la queue assez longue , plus large au bout qu’à la base, est d’un noir foncé; les fesses et le derrière. des tarses sont fauves clair; les quatre jambes ont du gris et du noirâtre, irrégulièrement ré- artis ; la base des oreilles extérieurement est blanche ; es larmiers. sont très-prands ; les yeux sont entourés \ un cercle irrégulier de couleur jaunâtre; la conque de „teille est blanche et noire; les tarses ont, par-der- rere, des pinceaux de: poils; le pelage est très-dur et g'os , Et ne se compose guère que de poils soyeux. M. Frédéric Cuvier a remarqué , dans cette biche, deux enfoncemens au dessus des yeux, de chaque côté du front, qui n existent point dans les autres cerfs. Elle est très-familière, i } « Hist. nat. tom. 6. tab, 27. == La daine , Ejusd- tab. 23. — Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. CAR. ESSENT. Bois divergens , ayant leur part? supérieure aplatie d'avant en arrière, ét data profondément sur les deux bords , mais dayantag? sur lexterne , avec deux andouillers à la face an- térieure du bas du merrain. Pelage d'été, brun- fauve en dessus et marqué de nombreuses caches blanches ; pelage d'hiver, brun uniforme ; queue longue, noire en dessus et blanche en dessous. DIMENS. Longueur totale , mesurée en pied. poue lg ligne droite, depuis le bout du museau Jusqu'à l’origine de la queue......... 10 ii du train de devant........ Bam — du train de derrière ......,.... 2 10 Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusqu’à l’origine des bois. . — des oreilles ..,..........,..., — du tronçon de la queue .......… — du bras , depuis le coude jus- SU a SEULE 7008 — du canon des pieds de devant ... =a U PATULUIR a GE TU Pa à à — depuis le poignet jusqu’au bas du med sani an Ferdi .. — de la jambe, depuis la rotule jūs- - ÉD NN RL ANT runs ET 1 — du canon des pieds de derrière. » 11 ” | DESCRIPT. Intermédiaire pour la raille entre le | cerf et le chevreuil ; formes assez semblables $ des larmiers; point de canines supérieures dan$ les mâles. Bois composé dans les vieux daim’ (de plus de trois ans) d’une perche ronde, mi nie à sa base de deux andouillers antérieurs, €f terminée par une très-longue empaumure den” telée au côté extérieur er.un pen moins au borg interne. Pelage d'été d’un brun-fauve, mouchet? de blanc sur le dos, les flancs, les épaules et les: cuisses ; une ligne jaunâtre vers le bord posté” rieut des fesses, et une semblable le long des flancs ; une ligne branâtre suivant le milieu 4% dos; tête d’un gris pâle uniforme; dessous de y machotre, gorge et haut du devant du cou d'un gris très-pale ; fesses d’un beau blanc, enton- rées d'une bande noire qui borde la couleur fauve du pelage ; queue plus longue que celle du cerf, noire en dessus, blanche en dessous ; Ventre et intérieur des cuisses blanchâtres ; cou er tac? extérieure des membres d’un gris-roussätre. Pe- lage d'hiver, d'un brun sombre uniforme; avet? les fesses blanches et bordées d'une raie non? ‘très-foncée. : & Femellé où Daine ne différanr du mâle ge par l’absence des bois: Faon racheté de blanc sur un fond, fauve. 39 Premier bois ne paroissant que la seconde année sous la forme d'une dague ; les’deux an- douillers ét un vestige d’empaumure existant dès | Ja troisième ; l'empaumure s'étendant ensuite | >A EA k HER avec l’âge et ayant un nombre croissant de divi- | Sions sur le bord externe. Var. À. Daim blanc; C. D. albus. Daim blanc, Fréd. Cuy, Mamm. lirhographiés: Tout | blanc; yeux, peau du corps et des bois de cou- | leur rose : résulrar de la maladie albine; Var, B. Daim noir; C. D. mauricus. Daim | noir, Fréd. Cuv. nouv. Bull. de la soc. philom, 1816. — Ejusd. Mamm. lthogr. livr. Toutes | les formes du daim ordinaire; mais il est ordi- Nairement plus petit, et ses bois ont leur empau- | Mure moins large ; robe dun brun presque noir en dessus et un peu moins foncé en dessous, avec quelques très-légères indications de taches sur les jambes, qu’on n’aperçoit que sous certains jours ; fesses et dessous de la queue noirs, Petits sans livrée. 5 Nota. Cet animal avoit d’abord été décrit par : M. Frédéric Cuvier, comme constituant une | espèce particulière dans le genre Cerf; mais ce- naturaliste a depuis abandonné cette opinion: Le daim noir paroît originaire de Suède ou de Norwège. Il a éré transporté en France dans : plusieurs lieux, et notamment dans le parc du | Raincy, depuis une soixantaine d'années en- viton (1). - HABIT. Les daims vont par petites troupes, sous la conduite d’un individu plus fort et plus âgé que les autres. Ils ont une antipathie naturelle pour les cerfs, et s’éloignent des lieux où ceux-ci sont communs. [ls se plaisent sur les terrains éle- vés et entrecoupés de petites collines. Les mâles recherchent les femelles dès qu'ils ont atteint leur seconde année, et sont polygames comme les cerfs. Leur rut arrive en automne ét n’est pas très-violenr. Pendant cet état, le daim rait, mais sourdement. La daine porte huit mois et quel- ques jours, comme la biche : elle produit ordi- nairement un faon, quelquefois deux et très-ra- rement trois. À quinze ou seize ans, ces animaux cessent d'engendrer, et la durée de leur vie ne. _ dépasse guère vingt ans. Ils s’apprivoisent facilement. DRE, (1) On a encore signalé comme variété de cette es- “MAMMALOGTDE., name + ARE" GR 0 PRES «oo ve Tom TS RER Le PATRIE. Les daims sont particuliers à l'Europe, _ où leur espèce est moins répandue que celle du cerf. Il n’y en a point en Russie, mais il paroft qu'on en trouve en Lithuanie, en Moldavie, en Grèce, dans le nord de la Perse er de la Chine, ainsi qu'en Abyssinie. Ils sont très-mul- tipliés en Angleterre, et plus rares en France et en Allemagne. 673°. Esp. CERF COURONNÉ, cervus coronatus. (Non figuré dans l'Encycl.) Cerf couronné, Geof.— Fréd. Cuv. Dicr. des sc. nat, tom. 7. : pag. 486. — Schreb. Goldf. pag: 113652 1 CAR. ESSENT. Bois noirâtres y sans perchés ni meu- des ; formés d’üne simple empaumure naissant im- médiatement des frontaux, et qui n'est qu'une lame mince ; très-unie, un peu concave , divisée à sa face ‘extérieure en cing ou six dentelures profondes , sans nervures. | PART Descripr, Nota, Cette: espèce n'est connue que par un seul bois conservé depuis long-temps dans les galeries du Muséum» histoire naturelle de Paris. Il se rapproche de celui de l'élan en ce qu'il n'est dentelé que sur la fice externe. HaBiT.er PATRIE, Inconnues. 674. Esp. CERF CHEVREUIL, cervus capreolus. (Æncyclop. pl, 59. fig. s.)-Caprea, Plin. — Capreasive. Capreolus et Dorcas, Gesn.— Cervus Capreolus, Briss. Linn. Erxleb. Bodd.— Che- vreuil, Buff. Hist. nat.tom. 6. pl. 32 et 33.— Schreb. tab. RC: B. pag. 113.:) Le. CAR. ESSENT. Bois assez petits , cylindriques , ra- meux et rugueux, ayant un andouiller dirigé en avant, assez long, sur le milieu de la perche , et un second plus haut, dirigé en arrière ; un mufle ; point de canines ; point: de larmiers (1); queue très. courte ; pelage gris-brun ou fauve; fesses blanches. DimEns. Longueur totale du corps en- pied. pouc. lige tier, mesurée en ligne droite, depuis | le bout du museau jusqu’à l’anus..….... 3- $ 8 Hauteur dw train de devant... <... 2112 | æ — du-trainde:derrière s- susse edee 2 6. > Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusqu’à l’origine du bois... .» ` 6 + dés oreilles ....,,.,.....40.."/m © ge, HT AU, SD. POS » IT — du.bras , depuis le coude jus- 23 qu’au poignet ou genou.......,...., >». S + ——"du-canon-des jambes de dévant. - »- 6 a . .— depuis le- poignet: jusqu'au . bas FLAN CSST T OR PRE RSR ER dt 439 \ pèce, un daim d'Espagne, que l'on dit presqu'aussi | ol grand que le cerf, avec le cou moins gros , la couleur (1) Les bois de chevreuil so plus foncée que le daim, et la queue non blanche en | variétés. Ceux que nous décri essous. nt sujets à beaucoup de arié ù vons se voiénrle plus or dinairement dans les mâles de quatre ans. - > Kkk 2 ji | {ll fi 44o Longueur de la jambe, depuis lá ro- pied. pouc. lig. T we jide aloan vos ; . 2 10 » — du canon des jambes de der- N e ee ER r ne + 9 6 — de la queue au plu Frs $ DEscRIiPT. Plus petit que le cerf et le daim , mais ayant à peu près les mêmes formes générales ; point de larmiers ; point de canines dans les mâles; queue si courte, qu'elle ne paroïît point au de- hors. Bois cylindriques rugueux, ayant à peu près la longueur de la tête , et formés d’un merrain suivant à peu près la direction de l'os frontal, sur une longueur d’un pouce environ , s'in- clinant un peu en dehors jusqu’au premier an- douiller, qui est dirigé en avant, et se rejetant ensuite en arrière jusqu'au second andouiller, pour se relever verticalement à sa pointe, Pe- lage variant, pour sa teinte générale, entre le gris-brun-jaunâtre et le brun-roux ou le noirâtre :, le plus souvent, ce pelage étant composé de poils cendrés à la racine et terminés de fauve ou de jaunâtre; ventre, intérieur des cuisses, des- sous du cou et gorge d’un gris-blanchâtre ; un disque blanc autour de l'anus et de la queue, qui est fort courte; dessus de la tête et face exté- rieure des oreilles bruns, mêlés de fauve ; poils du dedans de l’oreille blancs ; bout du museau ñoirâtre , avec une tache blanche de chaque côté de la lèvre supérieure; menton blanc. Four- ture d’été plus courte, plus douce et plus rousse que celle d’hiver, qui tire sur le gtis-brun, pi- queté de jaunâtre (1). -Femelle ou chevrette ne différant du mâle que par l'absence des bois. Faon ayant une livrée comme celle du cerf, prenant ses dagues dès la seconde année, son premier andouiller dans la troisième, et le se- cond dans la quatrième. | Far. À. Chevreuil noirâtre. HABIT. D'un naturel vif, le chevreuil recherche _ les pays secs er élevés, vit en périres familles composées du mâle, de la femelle et des perits de l’année. Il perd son bois à la fin de Pau- tomne, le refait en hiver et entre en rut dans les quinze premiers, jours de novembre. La che- vrette porte cinq mois et demi, et met bas au morue à sa La plupart des naturalistes distinguent comme va- rietés, les chevreuils bruns des chevreuils roux. Néan- "moins sonninr, qui étoit un grand chasseur , afirme NÉE pue - que ces animaux sont seulement, les pre- miers Gans leur pelage d'hiver , et les derniers dans leur fourrure d'été. ` MAMMALOGIE. | mois d'avril deux petits, toujours måle et fe- melle, qui s'attachent l’un à l’autre pour la vies et qui ne quittent leurs parens qu’au bout de huit à neuf mois. La durée de l'existence de cet att- mal est d'environ douze ou quinze ans. Son m- celligence est bien plus développée que celle du cerf, et lorsqu'il est poursuivi, il emplore des ruses très-variées pour échapper aux chiens ; qu? le suivent à la piste avec d'autant plus d'ardeut, qu’il paroît laisser après lui des émanations tres- > fortes, PATRIE. Toute PEurope et PAsie tempérées. … L'espèce du chevreuil mexiste point en Angle- terre, mais elle est très- commune dans 16 montagnes de l'Ecosse. On dit que les chevreui” de la variété noirâtre sont particuliers au pays £ Lunebourg en Saxe. | 675°. Esp. CERF AHU, cervus pygargus. j (Encycl, pl. 57. fig. 1.) Ahu, S. G. Gmel. Voyag.p. 496. tab. $ 6. —Rehe, Pallas , Reis. 1” pag. 97. — Cervus pygargus , Ejusd. Reis. 1. p38’ 45 3.—Erxleb. Gmel. Bodd.— Schreb. tab. 253" pag. 1118, — Chevreuil de Tartarie. Cuv. CAR. ESSENT. Bois médiocres , cylindriques, tres” rugueux , rameux , ayant un andouiller antéritul _assez élevé au-dessus de la meule , et un postérieu" faisant fourche avec la pointe du merrain ; WP mufle; point de canines; queue nulle. Pelage gris” brun. | | Dimens. Plus grand que le daim , et pat conséquent qué le chevreuil. Descripr. Très-voisin de ce dernier animal, 6 n’en différant principalement que par le man- que de queue , qui est remplacée par un petit tu- bercule. Couleur du poil, qui est long er serré» © presque semblable à celle du poil du chevreuil; ` bois plus grands, mais également à trois pointé et très-rugueux à la base; dessous du corps €! membres jaunâtres ; dedans des oreilles et bout de la lèvre inférieure blancs; tour du musea® noirâtre ; disque blanc des fesses beaucoup plus large que dans le chevreuil. Hasit. Il vit dans des contrées froides. Les Tat- tares le poursuivent sur la neige. ) PATRIE. Les campagnes montueuses et couvertes de broussailles de la Tartarie russe, voisine € Woe eae 676°; Esp. CERF MUNTJAC, cervus muntjac. (Encyclop. pl. 6o. fig. 1.) Cervus muntjac » - Gmel, Syst. nat; — Cheyreuil des Indes , Alla- mand. — Buff. Suppl. tom. 6. pl. 26.— Cervus vaginalis , Bodd, (1).— Cervulus muntjac, Blain- o : CAR. ESSENT. Bois extrêmement courts, simples ; recourbés l’un vers lautre , ayant un petit andouil- ler rudimentaire à la base , et portés sur deux longs Pédoncules qui se prolongent beaucoup sur les côtés du chanfrein ; un mufle ; de longues canines supé- Tlèures dans les mâles; queue courte. Pelage d’un TOuX-marron brillant. Drmexs, (D’après Allamand.) Longueur pied. pouc. lig. du corps, mesurée depuis le bout du Museau jusqu’à l’origine de la queue... 7 » Hauteur du train de devant........ 1 4 » = du tri de derniere aaa SR RE ES Longueur de la tête , depuis le bout du museau jusqu'aux oreilles. ........ re Distance entre le bout du museau et l'extrémité des prolongemens des émi- nences de l’os frontal , qui soutiennent DO de rm ere is vas ue vs < » 2 » Longueur de ces prolongemens jus- = Pendroit où ils s’élèvent au-dessus ACTE SRE TRE Rates S . » $ » — des éminences de los frontal, qui sont recouvertes par la peau et ter- minées par les meules... ... EER S — dun des bois............., fs 5 E A0 — de son andouiiler baséal. . ... ds SE 0 — des oreilles:::..,........4. HORS D ee de MEME er et PES TE. Ce DEscripT. Tête pointue ; chanfrein droit, enca- dré de chaque coté par une ligne saillante droite, qui se prolonge pour former le support des bois ; ceux-ci formant un angle assez aigu ( 40°) en- treux, minces, s’élevant, y compris les supports, au-dessus du front d’une hauteur égale à celle de la moitié de la tête ; ces bois n'ayant que les deux tiers de la longueur de leurs supports, en forme d’andouillers simples, recourbés l’un vers l’autre et un peu en arrière, garnis à leur base et un peu en avant du côté interne, d'un prolongement ou tubercule, qui n’est lui-même qu'un très-perit andouiller. Veux grands; des larmiers; måle pourvu de deux grandes canines supérieures , comprimées , arquées en arrière et légèrement (1) On s'accorde à regarder le cervus muntjac où rib-faced deer de Pennant , comme le même animal que le chevreuil des Indes d’Allamand et de Buffon; mais Boddaert les sépare en se fondant sur ce que le premier a deux andouillers à son bois , et que le conf mena qu'un seul. Nous devons ajouter quaucun des petits cerfs voisins du riè-faced deer, que nous décrirons ci- après , n’a plus d’un andouiller. Ainsi , la désignation de muntjac pourroit se trouver mal appliquée à l'espèce qui nous occupe. MAMMALOGIE. 44r projetées en dehors ; oreilles assez larges, pas plus longues que les supports des bois ; deux perits sillons longitudinaux sur le chanfrein, au-dessus des yeux ; queue courte et aplatie en dessus, Poil assez ras et luisant, dun marron tirant sur le roux, fort brillant ; museau et dessus des yeux plus bruns; côté intérieur des supports des bais resque noir ; face externe de lorsille brune, et l'interne blanchâtre ; dessus du cou plus brun que le dos; extrémité des pieds brune ; poi- trine plus claire que le dessus du cou; ventre, face antérieure des cuisses et dessous de la queue blancs. | Femelle semblable au mâle, mais dépourvue de bois et de canines. Nota. L'individu dont parle Allamand, diffé- roit un peu par la couleur de ceux qui existent dans la collection du Muséum, et d’après l’un des- quels nous avons fait la description ci-dessus. Il étoit d'un gris-brun. | Hasit. Inconnues, Celui qui a vécu en Hollande, sous les yeux d’Alliämand, étoit leste, éveillé et d’un naturel fort doux. PATRIE. L'Inde, Sumatra, 677°. Esp. * CERF MUSC, cervus moschus. (Non figuré.) Cerf Musc, cervus moschatus „` Blainv. nouv. Bull. de la soc. phil, 1816. P. 77. . — Schreb. Goldf, pag. 1137. pl. 254 B. fg. 1, CAR. ESSENT. Bois trés-courts ; UN peu courbés en dehors et en arrière, sans aucun andouiller, et supportés par des pédoncules très- longs , sans meules à leur base ; deux longues canines à la mé. choire supérieure du mâle. DESCRIPT. Nota. Cette espèce n’est encore connue que par la description très-succincte que M. de Blainville a donnée d’une tête osseuse bien com- plète qui existe dans la collection du collége des chirurgiens à Londres, Elle diffère principale. ment de la précédente par l'absence de meules et d’andouillers à la base des bois. Les pédoncules de ceux-ci sont très-longs, comprimés, avé en dedans, et leur racine se prolonge de chaqu A s h fi . 1 £ x q e côté du chanfrein, de manière à former une sorte de gouttière dans toute la longueur celui-ci. Les canines sont tout-à-fait semb] b à celles du chevrotain port t semblables ue cette tête fût ia pr U se pourroit : © dun måle de l'espèce précédente, trop jeune pour que landouiller de la base fut développé. ; PATRIE, Cette tête a été apportée de Sumatra À a a Oii M hottes a 2 à Re RE nt tt a 2 RE = = > = 7777 6785. Esp. CERF A PETIT BOIS, cervus subcor- JIULUS, (Non figuré.) Cerf à petit bois, cervus sub- cornutus , Blainv. nouv. Bull. de la soc. philom. 1816. pag. 77: —Schreb. Goldfuss, pag, 1137. tab, 254 B. fig. 2. CAR. ESSENT., Bois très-petit, ayant une meule bien formée, un petit andouiller à la base, et la pointe brusquement recourbée en arrière ; pédoncules médiocrement alongés , peu prolongés sur les côtés du chanfrein ; point de canines dans les mâles. DESCRIPT. Nora. La tête osseuse de cette espèce, également observée à Londres, par M. de Blain- ville, dans la collection du collége des chirur- giens, présente des bois sensiblement plus grands et plus forts que ceux du cerf musc, et à peu près conformés comme ceux du cerf muntjac ou che- vreuil des Indes de Buffon ; mais l'extrémité du merrain est ici brusquement courbée en arrière, au lieu de se porter latéralement vers celle du merrain opposé, Le pédoncule des bois est aussi saucoup plus forr et plus épais, mais un peu moins long et plus surbaissé ; sa racine forme de chaque côté du chanfrein une arête encore plus saillante, mais moins prolongée. Il n’y a aucune trace de dents canines, tandis que les deux es- pèces précédentes en sont pourvues. Enfin, la comparaison minutieuse des autres parties du crâne, ne permer aucune espèce de rapproche- ment entre le cerf à petit boiset le cerf musc(1). (1) Un cerf mâle des Philippines, pourvu seulement des supports de ses bois, qui est conservé dans la col- lection du Muséum d’hiftoire naturelle, ous paroït très- voisin de celui-ci, du moins par la longueur relative de ces supports , et par le peu détendue que leur base prend sur les cûtés de la tête. Voici sa description : plus petit que le chevreuil; chevilles osseuses des bois ayant apeu près le quart de la longueur de la tête ; chanfrein droit, un peu bombé dans le milieu, non pas précisé- ment encadré par la base des chevilles osseuses , comme dans le muntjac ; bords orbitaires supérieurs très-mar- qués, se terminant chacun par une ligne oblique, qui re- joint celle du côté opposé, et formant, vers le milieu du chanfrein , un angle qui se prolonge en vne arête jus- que vers le mufe; oreilles médiocrement longues ; queue mince et assez courte (trois pouces); pelage Bénéralement d'un gris-brun , plus Due sur le dos qu ailleurs ; point de blanc nulle part, si ce n’est sous la queue ; entre-deux des bois presque noir sur la tête, ainsi que les deux lignes qui forment langle sur le chanfrein et Parête qui résulte de leur réunion; des poils blanchâtres dans les oreilles; dessous du cou, ventre et face interne des membres plus clairs que les autres parties du corps. l ER Ce cerf a été donné à Ja collection par M, Dussu- mier. MAMMALOGCIE. PATRIE, L'Inde.? 679°. Esp. CERF DE VIRGINIE, cervus virg- nianus. (Encycl. pl. suppl. 13. fg. 2, cerf de la Lout- siane.) Fallow deer, Lawson, Carol, pag. 143: — Catesby , Carol. Append. pag. 28. — Caritou femelle, Buff. tom. 12. pl. 44. — Cerf de la Lour- siane ou cerf de Virginie, G. Cuvier, Ossemens foss. tom. 4. pag, 34. — Ejusd. Regn. anim. Fréd. Cuv. Mamm, lirhogr. avec quatre ppur” . —Virginian deer , Pennant. s ; i ; bé CAR.ESSENT. Bois médiocre, très-fortement recour À en avant , ayant un andouiller assez haut plate i ; ; Fa e- face interne de chaque merrain se dirigeant €? ; s ; 155 S dans, et deux ou trois autres à la face postérieure * 0 . . 5 lid portant en- arrière ; des larmiers ; point de m nes; un mu/le. Pelage d’un fauve-canelle en été » d'un beau gris én hiver. Hi n pied, pouc. lig DimMEns. Hauteur au train dé devañt..: = 3 ? F -— au traîn de derrière ...:....... 3 3: Longueur du bas du cou, à Porigine | | de TEE RER Re #72 33 — de la guedi n An. “ire mc 10 00 — du cou , mesuré depuis les pat- f tes de devant jusqu’au-dessous de la DO Sr dures Dr IN E CE — de la tête, depuis le bout des naseaux jusqu’à l’occiput ....... Ne — des bois, en suivant leur cour- . 35 £ 7 Dure MA en it sn s rase DESCRIPT. Formes légères; tête fine; maser pointu ; des larmiers consistant en un léger 4i de la peau; un mufle peu développé ; queue 235° LA longue et mince. Bois de la cinquième année s. blan- consistant en deux merrains cylindriques ; i eu el châtres, assez lisses, écartés d'abord un p dehors er en arrière, et se recourbanr ensuite 197 tement pour revenir en avant eten dedans 5 Fe andouiller quelquefois bifurqué à sa pointe» P% nant naissance à la face interne da merrain 5 quelque distance au-dessus de la meule et sẹ diri- geant en dedans ; d'autres , au nombre de deux ou trois, naissant dans le dernier tiers, sur la face po% térieure, et se portant plus ou moins en arriere A haur et en dedans. Bois de la seconde année CO” sistant en dagues simples, arqués légèrement A arrière et en dehors, de façon que leurs ne se regardent ; seconds bois, de bien pen P 5i grands, avec un andouiller de plus ; bois ou de la quatrième année, plus pra ayant un andouiller de plus; quatrièmes nds ef -bois - troisièmes wman aaam m ( décrits plus haut ) (1). Pelage composé de poils doux et serrés ; celui du faon étant d’un fauve foncé, parsemé de petites taches blanches; celui des adultes , en été, d’une belle couleur fauve en dessus , avec le dessous de la mâchoire inférieure, - le dedans des oreilles, la gorge, le ventre, le de- dans des quatre membres, le bord postérieur des bras et l’antérieur des cuisses, blancs ; le chanfrein tirant sur le gris; le bout du museau d’un brun foncé , avec deux petites taches blanches sur la lèvre supérieure ; le tour de l'œil brun, envi- ronné d’un cercle blanchâtre ; la queue grosse et longue, comme celle du daim, d'un beau blanc en dessous, fauve en dessus dans les deux pre- miers tiers, et terminée de noir dans le trol- sième; les fesses blanches seulement dans la partie que recouvre cette queue; point de raie noire ou brune dorsale, ni de ligne oblique fon- cée sur les fesses ; un faisceau de poils longs et durs à la face interne de l'articulation tibio-tar- sienne. En hiver, pelage d'un gris-brun assez foncé, résultant des couleurs des poils disposées par anneaux fauves et noirs ; dessus et dessous des yeux, intérieur des oreilles, dessous de la mâchoire inférieure, gorge, ventre, dedans des membres, dessous de la queue, et partie des fesses qui lui correspond, blancs. Hagrr. Peu connues. Les individus de cette es- pèce qui ont vécu à la ménagerie du Muséum, renoient leur pelage d'hiver en octobre et celui d'été aux mois de mars ou d'avril. Leurs bois se découvroient en septembre er tomboient en fé- vrier., Ils entroient en rut en novembre et dé- cembre. La durée de la gestation de la femelle est de neuf mois ; er les petits qui naissent en juillet ou août, avec leur livrée et un petit bou- quet de poils noirs sur le milieu du pied de devant, ne changent de robe qu'au bout d’un an. La voix du mâle est analogue à celle du cérf commun, mais moins forte, er il ne la fait guère entendre que pendant le rut. PATRIE. L'Amérique, depuis le Canada jusqu'à Cayenne. On dit que les individus de cette es- pèce qui habitent la Louisiane et le territoire du Missouri, sont plus petits que les autres. En gé- Ì (1) Il paroft que , dans un âge plus avancé, il naît uelquefois un quatrième andouiller. Au reste, M. Frés déric Cuvier remarque que dans cette espèce, le nom- bre de cés productions est relatif à la force des animaux, etil ajoute qu'il a vu une deuxième tête avoir deux an- douillers , et une troisième n'en montrer encore qu'un. A O néral, ils abondent auprès des sources salées (1). 680°, Esp. CERF GOUAZOUPOUCOU, cervus pa- ludosus. (Non figuré.) Premier cerf ou gouazoupoucou , d'Azara, Essai sur l'hist, nat. des quadr. du Pa- raguay, tom. 1. pag. 70. — Biche de Barallou ? Laborde. — Buff. Suppl, tom. 3. pag. 126. CAR. ESSENT. Bois assez grands, cylindriques, ter- minés par une fourche et ayant à quelque distance de la meule un andouiller antérieur , avancé, da- bord horizontal, puis vertical, simple: ou bifur- qué; un mule large ; des larmiers ; queue moyenne. Pelage d’un rouge-bai en dessus , blanchätre sous la poitrine. DIMENS. Longueur totale, depuis le mufle pied. pouc. lige jusqu’au bout de la queue........... $ 9 » — de la queue, en y comprenant 2 pouces de poils, qui en font l'extré- RATÉ ed ee ddr but ee DE SES Le Hauteur du train de devant ....... 3 ‘10 `» — du train de derrière.........,. 4 E » — de la pointe du museau, à la naissance de l'oreille. .............. » 11 6 dé Poretle tisse sers resse 13 ME OL MONS SEX dut de sectes 6 DESCRIPT. Front plat au-devant des bois ; yeux grands ; museau gros, un peu semblable à celui des bœufs ; oreilles terminées en pointe; inci- sives intermédiaires les plus grandes ; chevilles D g ee (1) Lorsqu'on les connoîtra mieux , ce sera peut-être ici la place de la description des cerfs de l’ Amérique septentrionale , dont il est fait mention dans la relation du voyage de Lewis et Clark, à la côte de nord-ouest. Le CERF MULET, mule deer (cervus auritns, Wat- den, Descript. des Etats-Unis, tome $, page 640) a des oreilles si grandes, qu’elles ressemblent à-celles des mulets, et la queue aussi très-longue , sans poils, si ce n'est à l'extrémité, où il y a une touffe de couleur noire, ce qui l'a fait appeler encore cerf à queue noire (black tailed deer ). habite les contrées situées à loûest des montagnes Rocky, près des bords de la rivière de Kooskooskée. Le DAIN FAUVE A QUEUE NOIRE, black tailed fat. Low deer, est une autre variété ou espèce, qui patticipe des formes du cerf de Virginie et de celies du cerf mulet : ilest plus grand que le premier; ses jambes! sont plus courtes proportionnellement et sa couleur est plus fon- _ cée. Itressemble au dernier par sa marche bondissante. M. Warden rapporte encore üne note ‘tirée. .de M. Umfreville , relative à des cerfs des environs de la | baie d'Hudson: « Le CERF SAUTANT est un joli petit animal, dont les cornes ont deux pieds de long, et tom- bent dans le mois d'avril. Sa couleur est brune ;éntre- mêlée de poils-gris s il est éxcessivement gai per y en à deux variétés : l’une a une queue courte ; l’autre a la sienne longue de près d'un pied et couverte de poils rouges. Îl entre en rut en novembre ; sa femelle mer bas en mai, et a un ou deux petits à la fois, » a so TT DENT OT gi ma » ; aema -> = 93, V eoi van pams Pl . p duani S Pr ~ tatran aran -rs ~m man | n ESN, EE, Sor 444 osseuses des bois, longues d'un pouce; bois épais, cylindriques, ayant à quatre pouces et demi au- dessus de la meule, un andouiller tantôt bifarqué, tantôt simple, dirigé d’abord en avant, et en- suite en haut, et l'extrémité du merrain divisée - en deux pointes (d’'Azara n’a vu qu’un seul bois à cinq dagues, sans doute celui d’un vieux mâle). Quatre marmelles, placées comme celles de la vache, aux angles d’un carré, à deux pouces et demi de distance de côté. Couleur des parties su- périeures et larérales du corps, et de la face externe des membres d’un rouge-bai ; paupières noires, entourées de blanc, qui, par le côté du museau, gagne le mufle et fait le tour de la bouche ; une grande tache noire veloutée au milieu de la lèvre inférieure ; une autre en face du nez, dans la lèvre supérieure ; un triangle noir sur le chan- frein et un autre à la hauteur des yeux, joints ensemble par une ligne étroite, aussi noire; dedans de l'oreille et dessous de la têre blancs ; poitrine et entre-deux des jambes de derrière blanchâtres; une tache noire dans l'intervalle des ongles aux quatre pieds, s'étendant jusqu’à la seconde jointure ; une bande qui règne le long de la poitrine et dessous de la queue noirs. La femelle, un peu plus petite que le mâle, n’a point de noir sur la poitrine, Le faon est de cou- leur fauve uniforme, sans livrée. Quelques in- dividus de cette espèce sont atteints de la maladie albine. .: : | Ce cerf, comme tous ceux des contrées chau- des, ne change pas de couleur, et n’a pas d’é- poques fixes pour le renouvellement de ses bois. HapiT. Il recherche les lieux humides et maré- cageux , où croissent les balisiers ou Barallous. PATRIE, Le Paraguay. 681°. Esp.* CERF DU MEXIQUE, cervus mexi- canus. (Non figuré dans l'Encycl.) Chevreuil d A- -mérique, Buff. tom. 6. pl. 37. fig. 1 et 2.— Cervus mexicanus , Penn. Gmel. — Quautlama- zame , Hernandes. ? Schreb. Goldf. pag. 1122. CAR. ESSENT. Bois moyennement longs , gros , très- rugueux , écartés l’un de l’autre, ayant chaque merrain posé obliquement de dedans en dehors à sa base, et recourbé à son extrémité en avant et en dedans; andouillers au nombre de deux , trois ou quatre ; verticaux ; l’antérieur fort, conique ; non arqué. | DESCRIPT. Cette espèce, qui n’est encore connue que par ses bois extrêmement Hgueux et assez rit teen ii “"MAMMALOGIE. courts, diffère du chevreuil par l'écartement de ces bois à leur base, ce qui: suppose une plus. grande largeur dans le front. On l'a réunie au gouazoupoucou de ď' Azara ; mais l'examen com- paratif que nous avons fait des descriptions de leurs bois, prouve suffisamment que ces anl- maux appartiennent à des espèces différentes. Le gouazoupoucou a ces productions bien plus grandes , moins épaisses , moins rugueuses Com- parativement ; son maître andouiller naît beau- coup plus haut et est plus arqué (1). PATRIE. Si les bois figurés par Buffon, pl. 37> €! qui appartiennent, selon nous, à une espèce distincte, doivent être rapportés aux animaux dont rious venons d'indiquer les noms, il s'en- suivroit que cette espèce habiteroit le Mexique er les Guyanes. Elle appartiendroir aussi à la partie de l'Amérique septentrionale qui avoisin® le Mexique. 3 6382}. Esp. CERF GOUAZOUTI, cervus campes- tris. ERS | (Non figuré.) Deuxième cerf ou gouaxouti » d'Azara , Essai sur l’hist, nat. des quadr. du Paraguay, tom. 1. pag. 77.— Cervus campestriss Fréd. Cuv. Dict. des sc. nat. tom. 7. pag. 484. — Cervus leucogaster , Schreb, Goldf, p. 1127. CAR. ESSENT. Bois médiocres , assez minces , plus ou moins rugueux , à merrains à peu près droits s ayant à quelque distance de la meule un grand an- douiller antérieur, d’abord presqu’horizontal, puis courbe et vertical, et plus haut un ou deux an- douillers postérieurs , obligues; tous étant à pe“ près situés dans un même plan d'avant en arrière; des larmiers ; un mufle; queue moyenne. -Pelagé d’un bai-rougeâtre en dessus , blanc en dessous. Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig- puis l'extrémité du mufle jusqu'au bout de la queue ........... — de la queue (les poils étant longs der Hans). ins ner 5 Hauteur du train de devant........ 2 _— du train de derriète.....,...... 2 Longueur de la tête, depuis le bout du mufle jusqu’à la base des oreilles... Longueur de l'oreille ..........,. Hauteur de la meule... — du bois en général, 9 à 11 pouces. nd CRE] CRC ee (1) Un bois de cerf de l'intérieur. de l'Amérique méridionale , que possède M. Frédéric Cuvier, se rap” proche plus de celui de cette espèce que de tout autre par sa rugosité, ses dimensions et la disposition veruca e de tous ses andouillers, qui d’ailleurs sont plus nombreux et comme divisés par dichotomie. de DESCRIPT. cs … Descripr Yeux grands, bruns; oreilles assez drol- tes et aiguës; des larmiers ; bois composés d’une perche assez mince, ayant, à deux pouces et demi de la meule, un maître andouiller, d’abord di- rigé presqu'horizontalement dans une étendue de deux pouces et demi, et puis verticalement, jusqu’à ce qu'il ait complété une longueur detrois Pouces et demi; perche terminée par deux an- _ douillers à peu près égaux, qui font la fourche; le premier parallèle au maître andouiller, le se- Cond détourné en arrière ; tous trois étant pres- que dans le même plan, quoique leurs extré- Mités aiguës s’inclinent un peu en dedans (1). . Pelage ras et serré, d’un baï-rougeâtre ; parties inférieures du corps, de la tête et de la queue, fesses, contour des yeux, intérieur des oreilles d’un beau blanc. Poils du ventre et de Pentre- deux des jambes notablement plus longs que ceux du reste de la robe ; ceux du dos d’un bai- rougeâtre seulement à la pointe, et d'un brun- _plombé à la base. La femelle est en tout semblable au mâle; 0 ! mais elle est un peu plus petite. Le faon est d’un bai plus rougeâtre que ses | parens, et il est tacheté de blanc; mais ces mar- | ques sont moins sensibles que dans le gouazoupita et que dans le gouazoubira. - On a observé quelques individus atteints de la maladie albine. HABIT. Il n’habite pas les savanes noyées, comme le gouazoupoucou , ni les bois, comme le goua- xoubira et le gouazoupita ; mais il se tient dans les campagnes découvertes. Sa course est très- rapide, et lorsqu'un måle est poursuivi, il ré- pand une odeur infecte, dont on est frappé à \ quatre cents pas de lui. Cette odeur est, dit-on, encore plus forte au remps du rut, Les femelles ne lont point, ou ne lont que foiblement. LR terano D Q) La hauteur des bois et la longueur et la naissance es andouillers varient, ainsi que l’âpreté de leur sur- face. Nous possédons un bois, que nous rapportons à cette espèce , qui a un maître andouiller très-grand (six pouces); un second andouiller postérieur, oblique, Partant un peu au-dessus du premier , et long de quatre pouces ; un merrain assez droit et grêle , haut de six pouces et demi avant sa bifurcation terminale, qui se compose de deux andouillers de deux pouces et demi chacun, et dont le postérieur est exactement parallèle au second andouiller. Ce bois, de couleur blanchâtre , n'est sensiblement rugueux qu’à sa base. 1 provient d’un cerf tué au port Desiré, sur la terre des Patagons. L’o- deur insupportable d’oignon qu’il exhale, nous pa- toit confirmer l'opinion que nous ayons qu'il appartient À l'epèce du gouazouti de d'Azara. : a mes": nt Pts ARE di eat nivo th A ns haha Seins ee” | ge ait es 2 ms dr > MAMMALOGIE. -7> PATRIE., Le Paraguay, depuis Saint-Ignace-Goua- zou jusqu'aux pampas ou plaines découvertes de Buenos-Ayres (1). 63°. Esp. CERF GOUAZOUPITA , cervus rufus. (Non figuré.) Gouazoupita ou cerf troisième , d'Azara, Essai sur l’hist. nat. des quadr. du Paraguay, tom. 1. pag. 82.— Biche rousse ou biche des bois fourrés, Laborde, édit. des Œuvres de Buff. Suppl. tom. 3. pag. 126.— Coassou, Cervus rufus, Fréd. Cuv. Dict. des sc. nat. tom, 7. pag. 485. | CAR. ESSENT. Des bois courts, très-simples , con- -sistant en une seule dague; des canines à la må- choire supérieure du mâle ; un mufle ; des larmiers ; queue assez longue. Pelage d’un roux vif en dessus; dessous de la tête et de la queue, bas-ventre, blancs. DIMENS. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau Jusqu'à la base de la queue.................. ER CS AT. A ` — delatête, depuis le bout du mu- = des ORNE à see encens 0: à D 08 — de la queue, dont les poils for- ment presque la moitié. «e «se.» E T E Hauteur du train de devant.....:., 2 =f om — du train de derrière ......... SAS AO. Saah Descripr. Tête très-effilée ; un mufle; des lar- miers ; bois en forme de poinçons parallèles, longs de trois à cinq pouces, très-lisses et aigus , presque droits, naissant d’un anneau raboteux. Pelage rude et sec, d’un roux vif doré ; dessus de la tête, face externe des oreilles et des jar- rets, d'un brun obscur tirant sur le roux ; bord des levres, dessous de la tête , partie postérieure du ventre, dessous de la queue et fesses de cou- leur blanche; point de noir aux lèvres et au- dessous du nez, ni de blanc autour de l'œil. Pe- tits naissant avec une livrée. Hair, Il forme de grandes troupes qui ne quit- tent pas l'intérieur des bois. Les mâles sont beaucoup plus rares que les femelles. PATRIE. Le Paraguay, la Guyane et sans doute te Brésil. ann) (x) M. Frédéric Cuvier pense que c’est peut-être de ce cerf dont Marcgrave a voulu parler sous le nom de cu- guacu apara , et Hernandez sous celui de mazame. M Hamilton a » dans un Memoire inséré dans le XIII°. volume des Transactions linnéennes | vient de chercher à démontrer que le mazame d’Hernandez est un rumiñant : à cornes creuses et fourchues. Voyez ci-après le genre des antilopes. Lil nr ETS Pt ed tnt m ernro SEESE ESES SA d du: Lu D acii visé LEURS st rene = HP PR” FA à RESTE EET prets. a -= = = usure die ane nn ent LE ae Dani en ne a den ee a = S ee nl" doit. a 684°. Esp. CERF GOUAZOUBIRA , cervus nemo- rivagus, ( Non figuré.) Quatrième cerf ou gouazoubira, d'Azara, Essai sur l’hist nar. des quadr. du Para- guay, tom. 1. pag. 86. — Cervus nemorivagus y Fr. Cuv. Dict. des sc. nat. tom. 7. pag. 485. — Tememazame , Hernandez? — Cariacou, à Cayenne (1), Car. ESSENT. Des bois très-courts, en forme de dagues , droits ; un mufle ; point de dents canines ; de petits larmiers. Pelage d’un brun-grisätre en dessus, blanchâtre en dessous. DIMENS. ( Gouazoubira mâle, selon d'A- pied pouc. lig. zara.) Longueur totale, mesurée de- puis le bout du museau jusqu’à Pori- HORS TRUE A, SAN sin _— de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à la base des oreilles.. s... OR ENS ue da Largeur des oreilles Hauteur du train de devant........ — du train de derrière Longueur de la queue, dont trois pouces sont formés par le poil Circonférence antérieure du cerps, prise derrière les jambes de devant... — postérieure du corps, prise aubas- VERRE inde RSR N S DESCRIPT, ( Gouazoubira måle. }. Physionomie un peu plus moutonnée que celle des trois autres cerfs du Paraguay ; extrémité de l'oreille plus ronde; larmiers très-petits ; bois droits, aigus, lisses , solides, plus inclinés en arrière que dans le gouazoupita, très-forts, ayant sept lignes et demie de diamètre à leur base et un ou deux pouces de long. Pelage d’un brun-grisâtre ; formé de poils de cette couleur, ayant un peu de blan- châtre vers leur pointe ; lèvres et dessous de la tête blanchâtres ; ventre, intérieur des jambes de devant depuis le poignet jusqu’au sabot, et con- tour de l'œil, d’un blanc teint de fauve; pattie la plus extérieure des fesses, dessus de la queue et partie inférieure des extrémités de derrière fauves. Nota. Ilexisre quelque confusion relativement au cariacou de Daubenton , qui paroîr étre consi- ._déré comme la femelle du gouazoubira, par M. F. Cuvier. D'un autre côté, M. G, Cuvier (Règne animal) regarde, sans doure avec plus € fondement, ce cariacou de Daubenton comme LE ^ `~ (1) Il paroît que ce nom est appliqué indistinctement pE à n X $ : : *. à Cayenne, aux deux espèces de cerfs à bois simples ; droits et pointus, qu’on y trouve. , 446 MAMMALOGIE. la biche du cerf de Virginie; mais il dit aussi, que le nom de Cariacou est donné à un cerf à dagues simples, de la taille du chevreuil et à tête d'un fauve-oris, dont on possède une tete au Muséum. HABIT. Le gouazoubira habite les bois maréca- geux et près des bords de la mer. Il y vit soli- taire Sa femelle met bas chaque année deux petis tachetés de blanc. PATRIE, Le Paraguay et la Guyane (1). Cerfs fossiles. 685°. Esp. CERF D'IRLANDE, cervus hibernus. ( Fossile. ) (Non figuré dans l'Encyclop.) Molyneux, Trans, philos, n. 227. — J. Kelly, ibid. n. 394° — Knowlton , ibid. n. 479. — Penn. Hist. des quadr. pag. 98. pl. 11. fig, 1. — Percy, Arch. britann, tom. 6, — Rasoumouski, Mém. de Lausanne , tom, 2. pag. 27. — G. Cuvier, Ann: am (1) Ici se termine la série des principaux cerfs vivans» reconnus jusqu’à ce jour ; nous n’y joindrons pas défini- tivement une petite espèce, indiquée par M. de Blain- ville , d’après deux individus femelles qu’il a vus à Lon- dres , conservés dans la Collection de Bullock, et à la- quelle il donne le nom de CERF NAIN, cervus minutus, et qu’il a caractérisée ainsi : taille d'un chien médiocre, assez peu élevée sur jambes; oreilles grandes , d’un jaune-blanchâtre intérieurement queue extrêmement courte , à peine visible ; couleur gê~ nérale d’un gris-fauve, plus foncé en dessus qu’en des- sous ; extrémité de la machoire inférieure blanche. M. Goldfuss (continuation des saugihiere de Schreber) rapporte à cette espèce, mais assez légèrement, le servus guineensis de Linn, (Mus. Adolp. Fred., pag. 12, €f Syst. nat. édit. 12.) Cet-animal, qui seroit, après le cerf ordinaire, le seul dont on auroit indiqué l’existence en Afrique, présenteroit les caractères suivans : taille d'un chat domestique ; pelage gris; une ligne noire entre les oreilles; une tache de même couleur près de chaque œil; une ligne pareille de chaque côté de la gorge ; milieu du poitrail très-obscur; flancs, jambes de “devant, jarrets, marqués de noir; oreilles assez longues: dessous de la queue noir. nn : L’individu décrit étoit femelle, et pouvoit par consé- quent appartenir aussi bien au genre des antilopes Où à celui des chevrotains, qu'à celui des cerfs. ; Nous attendrons également de nouveaux renseigné mens sur un naimal dont il est fait mention dans le Journal du voyage de Charles Leraye, dans les contrées arrosées par le Missouri. M. Rafinesque le nomme : | CERF A GRANDE QUEUE; cervus macrourus. il Est p u$ grand que le cerf de Virginie; la couleur de son pees en dessus est plus foncée;, son ventre est blanc; sA bois sont petits et tant soit peu plats; sa queue a me ron dix-huit pouces anglais de long- Il abonde dans} pliines de la rivière de Kansas. du Mus. tom. 12. pag. 340. pli2 — Ejusd. Rech. sur les ossemens fossiles, 1°°. édit.tom. 4. cr + Eo, Mém. pag. 11. CAR, ESSENT. Bois crès-grands , formant une vaste empaumure garnie d’andouillers sur les deux bords, moins nombreux que dans le bois de l Elan. D ‘MENS. Neuf à douze pieds d'envergure , entre les ex- trémités des deux branches d’un bois. Descripr. Le bois de ce cerf n’a de rapport.pour à dimension et pour la forme qu'avec celui de élan ; mais son empaumure, au lieu d’être plus large à sa partie inférieure qu’à la supérieure, Est au contraire vers le bout. Les deux bords Sont munis de dentelures ou d’andouillers sim- ples, tandis que le bois de l’élan en présente au ‘bord externé seulement, Tête conformée plutôt comme celle du cerf que comme celle de l'élan, dont les os intermaxillaires ont une disposition particulière qui s'accorde avec la forme singu- lière du museau, Point de canines supérieures. GissEMENT. Les bois de cette espèce ont été trouvés assez souvent en Irlande; dans la marne des tourbières. On en a aussi rencontré des dé- bris en Angleterre , en Allemagne , sur les bords du Rhin près de Worms, et dans la forêt de Bondy près Paris, lorsque l’on faisoit des fouil- les pour le canal de lOurcq. 636°. Esp. CERF DE SCANIE, cervus palzodama. (Non figuré dans PEncycl.) Retzius, Mém. de } Acad. de Stokholm , 4°. trimesr. de 1802, — Cuv. Ann. du Mus. tom.12. pag, 3 57. pl. 34. — Ejusd. Recherch. sur les ossem. foss, 1°°, édit. tom, 4. Mém. 1. pag. 25. pl. 34. fig. 12. CAR. ESSENT. Bois ayant en général la forme de ceux du daim, mais pourvus d’un seul andouiller sur le merrain. 4 Dimens. Beaucoup plus grand que le bois du daim. _ Longueur 47 pouces de Suède au moins ; largeur 4 pouces 8 lignes. DescripT. Empaumure un peu plate, beaucoup moins large à proportion que dans le daim ; courbure beaucoup plus forte ; bord antérieur non dentelé, décrivant plus d’un demi-cer- cle, et son extrémité paroissant dirigée non- seulement en‘avant, mais même un peu recour- bée vers le bas; un seul andouiller placé sur le merrain, à quatre pouces et demi au-dessus de la meule er dirigé en avant; l’andouiller posté- rieur du daim se trouvant ici remplacé par un simple tubercule; empaumure paroissant avoir + MAMMALOGIE ., > 4% eu quatre andouillers en arrière ou en dessus. GISEMENT. Trouvé dans une tourbière, près du petit Svedala, en Scanie. ; 687°. Esp. * CERF D'ABBEVILLE, cervus somo- nensis. (Non figuré dans l'Encyclop.) Daim d’une grande taille, Cuv. Ann. du Mus. tom. 12, pag. 359, pl. 32. fo. 19 A. B.— Ejusd. Rech. sur les ossem. fossil. 1°°, édir, tom. 4 pl. 1. fig. 19 À. B. CAR. ESSENT. Bois analogues à ceux du daim ; mais naissant immédiatement des frontaux ; et non portés par un pédoncule, DimEns. Bois plus grands d’un tiers que ceux du daim ordinaire. : DESCRIPT. Outre la grandeur plus considérable de ces bois et le manque d'un andouiller au merrain, ils diffèrent encore de ceux du daim, ar l’aplatissement du merrain dès le milieu de l'intervalle des deux andouillers ; par la régu- larité des andouillers de l’empaumure; par la con- nexion immédiate de la meule au frontal , sans aucune proéminence ou pédicule intermédiaire qui la porte. | Nota. M. Cuvier, tout en remarquant ces différences sur le bois mutilé qu’il a observé, pense que la grandeur principalement pourroit le faire considérer comme appartenant à une es- pèce distincte. : GISSEMENT. Trouvé par M. Traullé, dans les sables qui couvrent le penchant des collines à droite de la vallée de la Somme, tout près d’Ab. beville. Il paroît qu’on a aussi rencontré des dé- bris de ce cerf en Allemagne. 688°. Esp. * CERF D'ÉTAMPES, cervus Giet- tardi. PAT © (Non figuré dans l'Encyclop.) Bois de cerfs trouvés à Étampes , Guettard, Mém. sur diffé- rentes parties des sc, et des arts, TOM. 1. pag. 29- 80,— Cuv.Ann. du Mus.tom. 12. pag. 361. pl, 32.—Recherch, sur les ossem. foss, 1°°, édit. rom. 4. 1%, Mém. pag, 20. : CAR. ESSENT. Bois analogues à ceux du renne, mais de dimension plus petite; minces , presque filifor- mes, légèrement comprimés , et donnant à quelque distance de leur base deux andouiilers. DESCRIPT. Des andouillers pareils à ceux dont il vient d'être fait: mention, mais un peu différemment disposés, n'existent que dans les Liia | Re © sn , PTS ca mee — i DST LR ee à = PTT —— pipi d ". RDS ` En ~ nn ==, = DR Rae RTS = se re nina int agree en 118 MAMMALOGIE. jeunes individus de l'espèce du renne, tandis que les bois fossiles se rapportent évidemment à des ossemens d'individus adultes , dont la taille approchoir de celle du chevreuil ordinaire (in- férieure à celle du renne }. GiISSEMENT. Ces bois et ces os ont été trouvés en abondance au milieu du sable de la vallée d Etam- pes, dans un état de mutilation tel , qu'il est à desirer que l’on fasse de nouvelles recherches pour obcenir un bois entier; et ce ne sera qu'a- lors qu’on saura avec certitude si ce cerf fossile différoit constamment du renne (1). -(1) M. Cuvier fait encore mention de trois espèces de cerfs fossiles , dont l'existence a été constatée par des: débris de bois fossiles, suffisans pour faire reconnoître des essemblances générales avec quelques cerfs vivans, mais en trop mauvais état pour qu’on puisse saisir les différences spécifiques qui leur appartiennent. Ces es- ‘pèces sont: 19. Le CHEVREUIL FOSSILE D'ORLÉANS , dont les débris, consistant en deux morceaux de bois et plu- sieurs portions de mâchoires, ont été trouvés à Mon- tabusard , dans un calcaire marneux rougeâtre , con- tenant aussi des coquilles d’eau douce, avec des os- semens de palæotherium et de mastodontes. Ils se rap- portoient tellement aux parties analogues de notre che- vreuil commun , qu’il a été impossible à M. Cuvier de les en distinguer, Si l'identité d'espèces existoit , dit ce savant naturaliste, ce seroit la première fois que lon auroit trouvé avec des os d’animaux perdus, d’autres os que l’on ne peut distinguer de ceux d’une espèce vi- - vante de notre pays. 2°. CHEVREUIL DE LA SOMME. Un bois de cette espèce, trouvé dans les tourbières de la vallée de la Somme , qui renferment également de véritables bois de chevreuil, est à peu près semblable à ceux-ci par sa di- mension générale et par la forme de ses branches; mais il s’en distingue par la présence d'un petit andouiller surnuméraire , à la base de son merrain , et parce que le troisième andouiller égale le second en hauteur; mais M. Cuvier remarque que ces différences ne sont peut- être pas spécifiques. S ; 3°. CERF FOSSILE. On trouve de nombreux fragmens de bois d'un cerf fossile dans une foule de lieux, et ces . débris ont beaucoup d’analogie avec les parties du bois de notre cerf, qu’on peut leur comparer; mais onne ‘sauroit se former une idée complète de leur disposition, ce qui seroit rigoureusement nécessaite pour les consi- dérer comme appartenant à une espèce particulière. - Enfin, un petit bois, trouvé à Mareuil, départe- ment de l'Oise, et qui est conservé dans la collection du Conseil des mines, se rapporteroit une espèce voisine de celle du chevreuil. Il est mince, droit, avec quelques fortes saillies irrégulières à sa base , long de huit pouces; il porte un petit andouiller en avant, qui nait à la moi- tié de sa hauteur , et son extrémité sans bifurcation a seulement un léger tubercule à la place de l'andouiller postérieur. men Ici se bornent nos recherches sur les espèces de SECONDE TRIBU. Des cornes ou proëminences de Pos frontal enye- loppées d’une peau velue, qui se continue avet: celle de la tête et qui ne se détruit pas , dans les deux sexes, CXXVS GENRE. GIRAFE, camelopardalis , Linn. Cuv. Bodd. Geoffr. Illig. e LE E cerfs, tant vivantes que fossiles, dont il est fait mention dans les ouvrages des naturalistes et des voyageur$ Leur nombre est grand , et leurs caractères distinctifs SOP? si difficiles à saisir, à cause surtout de l'imperfectio ds qu'on en a faites, que nous sentons qu! eaucoup à desirer pour la perfection de noté n e$ reste travail. ‘Pour faciliter la détermination des espèces, nOu’ croyons utile de le terminer par le résumé d’un Mémotré que M. de Blainville vient de faire sur le même sujet» et qu'il a bien voulu nous communiquer. Nous y J01? drons ła distribution géographique des espèces cerfs sur le Globe, en faisant remarquer que l’Afriqué méridionale , siriche en espèces du genre antilope » n’a aucun cerf proprement dit, et que la Nouvelle” Hollande en est également dépourvue. it Distribution des espèces de cerfs, d’après les formes des boi* -~ et la couleur du pelage , par M, de Blainville. I. Bois sessiles ou subsessiles. A. Divisés. a, Sans andouillers basilaire ni médian; les supe“ rieurs plus ou moins réunis et élargis en uñ£ vaste empaumure digitée à son bord externe seu lement. ELANs. Esp. Elan 662 ; Cerf cow ronné 673. ; b. Avec andouillers T Basilaire et médian, * Aplatis. RENNES. Esp. Renne ordinaire 6635 Renne d'Etampes 688. ** Coniques. o Les supérieurs aplatis, formant, par leur réunion , une empaumure dentelée suf Jes deux bords. Daims. Esp. Daim commun 672; Daim d'Irlande (fossile) 685 ; DYP d’ Abbeville 687. . oo. Les supérieurs également coniques. CeRrrs. Esp. Cerf ordinaire 666. C. W? piti 664. Cerf du Canada? 665. ; t f Basilaire sansmédians, Ax1s. Espèces tachetée! Axis ordinaire 668; Cerf cochon 670. Espèces d'une seule couleur. 1°, Perches bifurquées; jrs pelaphe 667; Cerf des Mariannes 669. 2 : Pe ches simples; Cerf noir 671. E 111 Médian sans basilaire ; une bande ee oblique en arrière du mufle , bordée de + 2 CHEVREUVILS. 1°. Queue presque nulle. Esp ces de l'ancien Continent; Chevreuitofdinaie 674; Cerf Abu ou pygargue 67g. 2°: Queue plus ou moins longue. Espèces du nouveau Continent 5 2 MAMMALOGIE. nn 449 Giraffa, Briss. Cervus , Erxleb. . e e (à) 3 Le) Car. Formule dentaire: inçis. =, canines ES 6—6 e anm 32e 2 molaires š _Tére très-longue, ayant un tubercule osseux au milieu du chanfrein et deux chevilles également osseuses sur les frontaux, revêtues de peau velue et terminées par une touffe de poils. Point de mufle ; lèvre supérieure non fendue ; Point de Zarmiers ; oreilles assez grandes, poin- tues; /angue garnie de papilles cornées ; yeux | grands. Train de devant rès-haut comparativement à celui de derrière; garrot très-élevé; dos oblique. : mere Cerf de Virginie 679; Gouazoupoucou 680 ; Cerf du Mexique 681; Cerf Gouazouti 682. B. Simples à tous les âges. Dacuers. Esp. Gouazou- pita 683 ; Gouazoubira 684. IL. Bois longuement pédonculés ; CERVULES. 1°. Dents canines des mâles très-longues. Cerf Muntjac 676; Cerf Musc 677. 2°. Dents canines nulles ; Cerf à petit bois 678. | | Distribution géographique des cerfs. I. Communs aux contrées septentrionales des deux Continens. Renne 663 ; Elan 662. I. Particuliers à Pancien Continent. a. Européens, Asiatiques et Africains. Cerf ordi- paire 666. T ; b. Européens et Asiatiques. Chevreuil 674; Daim 672. : e. Asiatiques. Pygargue 675; Axis 668; Cerf co- chon670; Hippelaphe 667; Cerf des Îles Mariannes 669; Cerf noir 671, etles espèces moins connues, voisines, telles que le grand Axisde Pennant 669 (note) ; l'Axis unicolor 669 (note); P Axis de Timor 669 (note); le Cerf des Philippines 678 (note); l’ Áxis de Sumatra 669 (note); la Biche du Gange 671, etpeut-être le Cerf nain 684 (note) ; . Je Cerf Muntjac 676: le Cerf Musc 677 ; le Cerf à petit bois 670. II. Particuliers au nouveau Continent. a. De l'Amérique septentrionale. Le Wapiti 664; le Cerf canadien? 665 ; le Cerf de Virginie 679 5 le Cerf mulet 679 (note). b. Particuliers à l'Amérique méridionale ; Gouzou- poucou 680; Gouazouti 682; Cerf du Mexique 681 ; Gouazoupita 683; Gouazoubira 684. IH. D'origine inconnue. Cerf couronné 673. Nota. Nous devions traiter ici des Anrilochèvres de M. Ord ,parce-que nous soupçonnions d'abord qu’elles se rapprochojent principalement des cerfs. Maintenant aue nous avons acquis de nouvelles notions sur ces ani- maux américains , nous croyons plus convenable de faire -leur histoire à la suite du genre ANTILOPE, auquel nous renvoyons. Cou très-long. Jambes assez minces, terminées par des sa- bots semblables à ceux des ruminans proprement dits, : Une callosité au sternum. Mamelles au nombre de quatre. | 639°. Esp. GIRAFE AFRICAINE, camelopardalis giraffa. (Encycl. pl. 56. fig. 4.) Camelopardalis , Plin. | Oppian. Gesner. — Gyraffa, quam Zurnapa , Greci et Latini camelopardalin nominant , Bel- lon, Otserv, pag. 118. fig. — Prosper Alpin, Ægypt, 1. pag. 236. tab. 14. fig. 4. — Camelo- pardalus seu girafra ; Jonst. Quadr. tab. 39e — Camelus indicus , Ejusd. tab, 40. — Cervus ca- melopardalis, Linn. Erxleb. — Giraffa camelo- pardalis , Briss.— Camelopardalis giraffa , Gimel. — Schreb. tab. 255 et 255*. pag. 1140. — Giraffa , Buff. Hist. nat. tom. 13. pag. 1. et Suppl. tom, 7. pl. 81. | CAR. ESSENT. Pelage varié de taches brunes et ferrugineuses s ` anguleuses s très-nombreuses ; queue terminée par une touffe de longs poils. DıMENs. Hauteur mesurée en ligne droite pied. pouc., lig. depuis la plante des pieds de devant, Jusqu'au dessus du tubercule qui est sur la tête lorsque l'animal a le cou dressé perpendiculairement. ......... IŞ. 2 ° » Longueur totale du corps, depuis le bout du museau jusqu’à l’origine de la queue, en suivant la courbure........ 13 #1, 6 — du corps , en ligne droite , depuis la poitrine jusqu'à l’anus......... Meet WI SA Hauteur du garrot , au-dessus du sol. 9 1r » — du train de derrière, ranere a 8 : S — de la partie inférieure du corps, au-dessus du sol, près de la poitrine... $ 7 6 Longueur de la tête, depuis le bout p du museau jusque derrière les éminen- ces qui sont entre les cornes et les oreilles. ..... PE DS A CE SE 2 4. 4 ici es CONES. A si FAT tas TITLE 2 des oteilles sh res se dns 05 Qu D — ducou....:... sésersssvieses $* LE j 6 — de la queue et de ses crins...... 4 3 » — des jambes de devant, depuis la . à plante du pied jusqu’au coude. ..... NF 3 — des jambes de derrière, depuis la plante des pieds jusqu’au genou .... 2 10 3 — de la plante du pied de devant.. » 9 » — de la plante du pied de derrière., » 8 DESCRIPT. T'êre ayant beaucoup de rapport avec celles du cheval et de l'élan, par la forme du museau et des narines ; lèvre supérieure dépas- sant linférieure er n'étant pas fendue ; front ayant dans son milicu un tubercule de nature 450 . .MAMMALOGIE. osseuse, de quatre pouces.de diamètre et de deux pouces de hauteur ; cornes droites, légère- ment coniques, dirigées à peu près parallèle- ment et en arrière, couvertes d'une peay garnie de perits poils noirs et terminées-par une sorte de touffe ou pinceau de longs poils ; oreilles lon- gues et pointues ; yeux grands, à paupières gar- ntes de cils; point de larmierss cou très-long, comprimé, garni d'une crinière en dessus, de- puis la tête jusqu'au garrot dans les adultes, et jusqu'au milieu du dos dans les jeunes individus; garrot très-élevé er soutenü par les apophyses épineuses des vertèbres, qui sont démesuré- ment longues; queue mince, ayant son tron- çon long de deux pieds er son extrémité gar- nie d’une. touffe de poils noirs aplatis, très- forts, et aussi longs de deux pieds, Poil du corps ras ; fond du pelage d’un blanc sale et partout marqué de taches, généralement anguleuses, plus ou moins brunes ou ferrugineuses, grandes, et rapprochées les unes des autres. Femelles plus petites que les mâles et présen- | tant des couleurs plus claires. Jeunes mâles ne | différant des adultes que par ce dernier carac- tère. : HABIT. Les girafes habitent uniquement les plai- nes; elles vont en petites troupes de cinq ou six et quelquefois de dix ou douze ; leur allure ordinaire est une sorte d'amble, er elles se repo- sent en sé couchant sur le ventre, ce qui leur donne des callosttés à la poitrine et aux join- tures des jambes, Leur nourriture consiste en feuilles et en fruits des arbres, ainsi qu’en herbes, qu'elles ne peuvent saisir qu’en pliant les ge- noux, à cause de la hauteur de leurs jambes de devant. On dir que les femelles ne font qu’un seul petit -par portée , et que la durée de la ges- ration est douze mois. PATRIE. L'Afrique, vers le 28°. degré de latitude méridionale, dans le pays des nègres brinas ou briquas L'espèce ne paroît pas êtrerépandüe vers le sud, au-delà du 29°, degré, et ne s'érend à l’est qu'à cinq ou six degrés du méridien du Cap de Bonne-Espérance., Il n’y à point de girafes dans le pays des Cafres, qui compose les côtes orientales de l’Afrique, et aucun voyageur n'en a vu sut les côtes occidentales, Vers je nord, on en retrouve en Abyssinie, et c'est vraisembla- blement dé certe dernière contrée qu'avoient eré amenées celles que les Romains montrèrent vivantes dans leurs jeux. (Jul. Capit. Gordien III. cap. 231) =. | CARACT. Formule dentaire : incis. 2; can. à TROISIÈME TRIBU. y 7 ‘drul Proéminences de los frontal revêtues dun etul 5 PP] de corne ; composé de fibres agglutinées ; qui croit par couches et pendant toute la vie. CXXVI. GENK ANTILOPE, antilope , Pallas, Schreb. Gmel. Scopoli , Erxleb, Bodd. Cuv, Geoffr. Illig. Tragus ; Klein. Capra, Moschus , Linn. Gazella SES, Tragulus, Briss. Klein. Aniilocapra , Ord. Mazama , Rafinesque. o~ —0 $ : 6—6 $ e eaa = molaires ER — 32 Incisives souvent à peu près égales entr'elles et contiguës par leurs bords; quelquefois les deux intermédiaires très-larges , un peu sépa- rées entrelles, s'appuyant sur les latérales paf leur face postérieure, er ces dernières étant aussi disposées à recouvrement les unes à l'égard des autres. : Des cornes dans les deux sexes, ou dans le sexe male seulement, revêrant une cheville osseuse du frontal, ordinairement solide er sans .cavités ou sinus ; rondes, diversement contout- nées, souvent marquées d'anneaux transversaux » ou d'une arête spirale saillante ; quelquefois bi- furquées. Chanfrein plus ou moins droit. Un mufle où un demi-mufle dans la plupart; point de myfle dans quelques espèces. Souvent des larmiers ou des sillons sous-orbi- taires nus, sécrétant une humeur particulière. Oreilles grandes, pointuės, mobiles ; yeux souvent très-ouverts ; langue douce. Corps généralement svelte comme celui des cerfs; jambes fines. Queue courte ou moyenne, Quelquefois des pores inguinaux ou des replis : de la peau assez profonds dans:les aines, un de chaque côté. Des brosses ou touffes de poils plus longs que les autres sur les poignets, dans quelques es- pèces, re MAMMAEOGHFE. : 451. ? Deux ou quatre mamelles ; quelquefois même l'un de ces nombres s’observant dans le mâle, et l’autre dans la femelle. | | Pelage généralement ras et orné de couleurs assez vives et agréablement disposées ; point de barbe au menton ES | _ Une yésicule du fiel (2), Haprr. Animaux paisibles et tout-à-fait herbi- Vores ; se réunissant ordinairement en troupes ; Vivant la plupart sous la zône torride, les autres dans les climats tempérés, et quelques-uns dans €S. Contrées septentrionales et sur les sommités es Montagnes toujours couvertes de neige ; ra- \ à ~ . ee à la course comme les cerfs ; faisant un ou SUX petits par portée , etc. PATRIE. L'Afrique, PInde, la Tartarie 5 les grandes Alpes de l’Europe; les montagnes Rocky de l'Amérique septentrionale. : I courbure , subspirales , annelées, sans arête; des larmiers ; point de mufle y des brosses le plus Souyent ; des pores inguinaux ; deux mamelles. 60°, Esp. ANTILOPE DES INDES, antilope cer- vicapra. T3 = g ( Encyclop. pl. 56, fig. 3 , mâle.) Cervicapra, Thévenor, Voyag. -— Mandelslo, Itiner. ad calcem Olear. Cap. 12. — The antilope , gazella africana, Rai, Syn.quadr, pag. 79. — Antilope cervicapra, Pallas, Miscell, pag. 9. — Ejusd. Spicilegià zoologica, ‚fasc. 1, pag. 18: 19, tab. 1, mas, 2. fem, 1, Linn, Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 268.— Antilope , Buf: Hist. nat, tom, 12, pl. 3$ et 36, — Lidmée, Shaw, Voyag. pag. 314? CAR, ESSENT. Cornes noires, assez longues, à triple courbure, ayec beaucoup d’anneaux dans une grande partie de leur longueur; des brosses aux poignets ; pelage fauve sur le dos, blanc sous le Ventre, sans ligne brune sur les Jläncs. ne £19 Si ce n’est dans l’antilope Coudous où Condoma. . (2) On peut remarquer qu’il n'existe aucun caractère absolu pour ce genre nombreux en espèces. En le divi- Sant d'après M. de Blainville en plusieurs'groupes ou SOus-cenrés, nous arriverons sans doute à faire mieux Connoitre les rapports de ces espèces entr'elles, (3) Ou en lyre. s cr + Sous-penre, ANTILOPE, antilope. Des cornes | dans le sexe måle seulement, à double (3) ou triple Dimexs. (Mâle de trois ansi ) Longueur pied. pouc. lig. du corps, mesurée sur le dos , entre le -bout du museau et l’origine de la queue. 3 ro 6 Hauteur du train de devant....... 2 6 9 "duitrañmde derrière. neiise 2 7 6 Longueur de la tête , depuis le mi- lieu du museau jusqu’à l'intervalle des COTE Dates ir Mr Ai 7, O — de l'intervalle des cornesà la nugue » 3 6 se des COMOR ao ef o S e a G G m desoreilles.....,.........:. 5 O7 — du cou, depuis la nuque jusqu’au OR PR E A AA GE GER A CAS PU 8 9 — des bras, depuis le coude jus- Re NE ci OP ON CET NTSC Mid DR St Mio LOU A A à TE OC À — du restant du pied; jusqu’au bout RE nue mo a vost 9 À = CAO A TION xs vives © IL ‘4 AT COM ET EL TS 8 — -du restant du pied jusqu’au bout GERPE rer RE EE dieser re D | de ! _— de la queue, sans poils. ......, » 6 ən — dé la même partie avec les poils. » 8 g Nota. Les cornes acquièrent jusqu’à 14 pouces de longueur. acquérant, vers l'âge de six ans, une bande blana che dé chaque côté de l'épine. Jeunes moins co- lorés que les adultes ; cornes des mâles paroïssant à sépt mois, formant deux tours de spire et pré- sentant douze anneaux à trois ans, et croissant ensuite très-lenrement. 5 | HABIT. Inconnues dans l’état de nature. En cap- tivité, ce sont des animaux très-doux, et les femelles surtout s’apprivoisent facilement, Ils pe font point entendre de voix. Ils s'accouplenc em tout-temps, et la femelle ne fait qu'un petir, qu’elle porte neuf mois er quelques jours, Ce petit Teste couché huit jours après sa nais- sance , avant de suivre sa mère ; 1L est trois ans À croitre, et ce nest qu'au bout de ce temps qu'il peut. engendrer. : PATRIE. L'Inde, Mandelslo ; d'Alger k selon les voyageurs Thévenot et ip Afrique, au royaume de Tunis et > SL LON peut rapporter à cette espèce, ce 4 RSS p een r aiea ne QT REP ME E A . MAMMALOGIE. ` qui est fort douteux, la lidmée du docteur Shaw, _ désignée seulement par ce voyageur, comme un animal voisin de la gazelle, ayant la même couleur, la même figure, mais en différant par la taiile qui est égale à celle du chevreuil, et par ses cornes, qui ont quelquefois deux pieds de … long. \ 691°. Esp. ANTILOPE SAÏGA , antilope saiga. (Encycl. pl. 32. fig. dcer A.) Colus, Stra- “bon, lib. 7.— Gesner , Quadrup. pag. 892. — Saiga, J. G. Gmel. Sibir. 1. pag. 212.— Ibex imberbis , J. G. Gmel. nov. Comm. Petrop. tom. $. pag. 345. — tom. 7. tab. 19, — Capra tatarica, Linns Syst, nat, édit. 12. — Antilope saiga, Pallas, Miscel. pag. 6. et Spicil zool. fasc. XII. tab. 1 et 3. — Antilope scythica, Ejusd. Spicil. I. pag. 9. — Saiga, Buff. tom. 12. pl. 22. CAR. ESSENT. Cornes du måle jaunes, transpa- rentes, assez grosses , marquées de seize à dix- huit anneaux complets, lisses au bout, arquées en branches de lyre; museau cartilagineux , très- gros , bombé , à narines très-ouvertes ; pelage fauve en dessus , blanc en dessous ; des brosses aux poi- gners. Dimens. De la taille du daim ; plus de 4 pieds de lon- gueur; formes moins élégantes et plus trapues que celles des cerfs. — Queue longue de 3 pouces. DESCRIPT. Tête grande; museau cartilagineux, gros, bombé, comprimé latéralement, relevé en bosse par-dessus, sillonné ou ridé en travers; narines très-ouvertes, velues sur leurs bords ; larmiers étroits ; oreilles médiocres ; cornes du mâle de la longueur de la tête, jaunâtres er demi-transparentes, en lyre, annelées jusque vers le bout. Pelage lisse, d’un gris-jaunâtre en été, composé de poils plus longs et d’un gris- blanchâtre en hiver. Femelle différant du mâle | par un poil plus doux et par l'absence des cornes. Nota. La tête osseuse de cette espèce, a la fosse nasale très-ouverte, parce que les os propres du nez et le vomer restent toujours cartilag - neux. Les cornes sont en nombre variable ; tan- tôt, ou il n'y en a qu'une, et d’autres fois on en. | Dimens. Taille et aspect de l’arrilope des pied. pouc- lige compte troIS, HABIT. Les saïgas se rassemblent vers l’auromne | en grands troupeaux, composés quelquefois de dix mille individus, pour se rendre dans les pays es plus méridionaux qu'ils habitent, et ils re- viennent au printemps, isolés ou par petites rroupes dans les contrées septentrionales. En général ils s'éloignent peu des eaux, et lorsqu'ils PA reposent, l’un d'eux fait sentinelle, Ils sont fol- bles, débiles; leur vue est mauvaise ; la saillte considérable de leur nez les oblige de paitre €n rétrogradant, ou à saisir l'herbe de côté, et ils boivent en humant, Ils aiment les plantes ato- mariques et celles dont la saveur est âcre ou salée. Le rur a lieu à la fin de novembre ; alors les mâles répandent une forte odeur de musc et 5€ battent pour se disputer la possession des fe- melles. Celles-ci mettent bas en mai un seu petit. On élève facilement cette espèce en do- mesticité. PATRIE. Les saïgas habitent un espace de terra borné à l'occident par les régions peuplées €t cultivées de la Pologne er de la petite Russie 3 au midi par les monts Crapacks , le Danube, la mer Noire, la mer Caspienne er celle d’Aral s à l'orient par l’Irtisch, POb et les monts Altats vers le septentrion , par le froid qui les rerient toujours en deçà du 55°. degré er quelquefois bien plus bas. Presque tout le pays qu'ils habt- rent est aride, découvert, sablonneux et salé- L'espèce du saïga et celle du chamois sont les seules de ce genre qui se trouvent en Europe: encore le chamois est-il beaucoup plus éloign que le saïga des vraies gazelles, par l’ensemble de son organisation, 692°. Esp. ANTILOPE DSEREN, antilope guttu- rosa. (Encyclop. pl. $2, fig. 2, antilope goitreux.) Hoang-yang ou chèvre jaune des Chinois, Du- halde , Ghin. 2. pag. 253, 278, 290, — Capri gutturosa, Messerschmidt, Mus. petrop. 1. pag. 336.n. XI. — Antilope gutturosa, Pallas, Spicil. zool. fasc, XII. tab. 2 et 3. fig. 14-17. — Gmel. Erxleb. — Schreb. tab. 275 pag. CAR. ESSENT. Cornes du måle noires, en lyre» marquées dans presque toute leur étendue dan- neaux ou bourrelets transversaux ; larynx formant une saillie très-remarquable en avant du cou; “né poche renfermant une substance cérumineuse 44 prépuce du mâle ; pelage roussätre ; point de brosses aux poignets. ; Indes. Longueur totale d'unmâle:....... 4 #4 5 Hauteur... .... 2: @* 4 DESCRIPT. Taille plus trapue, mais plus considé- rable quecelle des gazelles proprement dites; ni nes noires en lyre, à peu près de la longueur de la tête, marquées dans presque toute leur étendue 3 ; ; : iers d'une vingtaine d'anneaux transverses ; R très- trés-petits; larynx volumineux, formant, sur- tout dansle mâleadulre, une saillie très-remarqua- ble sur le devant du cou; un sac situé au prépuce renfermant du cérumen, mais non une matière odorante / comme celui du chevrotain porte- musc ; queue courte ; des bouquets de poils très- courts sur les poignets, mais non des brosses. Pelage d'été, gris-fauve en dessus et blanc en dessous ; pelage d'hiver, d’un grisâtre presque | blanc. Femelle plus petite que le mâle, sans | Cornes ni sac analogue à celui qu'il a au prépuce ; | N'ayant que deux mamelles, tandis qu'il en a | quatre. HABIT. Cette antilope recherche plus qu'aucune espèce du même genre les plaines arides, sa- blonneuses et rocailleuses, ainsi que les monta- gnes à cime découverte. Elle va par troupes plus nombreuses en automne qu'en été ; elle s’appro- che des habitations en hiver et se mêle souvent avec le bétail domestique. Sa course est très- d | © rapide et elle saute très-bien. Sa nourriture consiste plutôt en herbes douces qu'en plantes salées et aromatiques. Le rut a lieu en décem- bre, et la femelle fait ses petits vers la mi-juin. Ceux-ci sont lents à croître et faciles à appri- voiser. Thibet, la Chine er quelques contrées de la S1- bérie méridionale. Elle n’est nulle part plus abondante que dans le grand désert sablonneux de Gobi. 11°, Sous-genre. GAZELLE, gazella , Blainv. Des cornes à double courbure (en lyre), constamment an- nelées , sans arêtes, dans les deux sexes ; souvent des larmiers ; point de mufle ; ordinairement des brosses aux poignets; des pores inguinaux ; deux mamelles ; queue courte; couleur plus ou moins foncée du dos, souvent séparée de celle du ventre par une bande plus obscure. (Encycl. pl. 53, fig. 2, la gazelle; 53, fig, 3, le kevel; 53, fig. 4, la corine.) Dorcas antiguo- rum, Txebi biblica, Gazella seu Antilope, Shaw, Afric. 152, 357- — La gazelle, Buf. tom. 12. pl 23. — Antilope dorcas, Pallas, Misc. zool, pag. 6.— Spicil, zool, fasc. I. pag. 11. fasc. XII. pe Ef. — Lian. Erxleb. Bodd. Gmel.— Schreb. tab, 269. — Lichstenstein , Berl. Magaz. VI. pag. 168. | | Kevel, Buff. rom. 12. pl. 26, — Anillope ke- PATRIE. Les déserts de la Mongolie, entre le 693°. Esp. ANTILOPE GAZELLE , antilope dorcas, Mansito = . -I yella y Pall. Spicil. zool. fase. XII. pag, 15. — Erxleb. Gmel. Bodd. — Schreb. tab. 270. — F. Cuv. Mamm. lithogr. Corine, Buff. tom. 12. pl. 27 et 31. fig. 3 et 4.— Antilope corinna , Pallas, Misc. zool. pag. 7. — Erxleb. Gmel. Bodd, — Antilope kevella , var. B. Pallas, Spicil. zool, fasc. XIL pag. 15.— Schreb. tab. 271. — G. Cuv. Ménag. nat. — Algazel des Arabes. | CAR. ESSENT. Cornes des deux sexes noires, en lyre’, plus ou moins grosses s annelées dans une grande partie de leur longueur ; point de repli de Li peau sur le dos ; pelage fauve en dessus , blanc en dessous , avec une bande d'un brun-noir sur cha- que flanc; queue noire au bout et dans presque toute sa longueur ; point de renflement au larynx. DIMENS. (Corine, Buff.) Longueur du pied. pouc. lig- corps entier, mesurée en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu'a Panus 2 2 6 — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l’origine des cornes ..... » 4 3 — des oreilles. ...... A PERTE NA 4,2 — du tronçon de la queue..... 1e DGA T t — du canon des pieds de devant... >» f 3 — depuis le bas du pied jusqu'au POPE bes set ee do à RR AE ES ci O e — du canon des pieds de derrière.. » 7 3 ( Keve! , d’après Buffon.) Longueur ; Er CO PE ME LR A nI Sh r de la tête ., 5 Se des tes fs 0 4 ho — des oreilles............. TR ST: As — du tronçon de la queue........ .ÿ 7% — du canon des jambes de devant.. » 6 2 — du pied, depuis la terre jusqu'au ` POIgREt. ss. RP D AIT FH T S — du canon des pieds de derrière.. » 8 -2 (Kevel de M. F. Cuvier. ) Longueur de la tête, de l’occiput au bout du MUSEAU.+ sonores. Re A tere 2 FA sà —= du cou, depuis la mâchoire infé- rieure jusqu'à Pépaule.............. REC — du corps, mesuré depuis les i épaules jusqu'à l'origine de la queue.. 1 6 » — des jambes de devant, depuis > l'articulation de l'humérus avec le cubi- tus jusqu'au sabot. .....: Rite D 1 —- des jambes de derrière, depuis - le genou jusqu'au sabot............ I f » DESCRIPT. Nota. La gazelle de Buffon, son ke- . vel et sa corine, sont des animaux tellement _ voisins par leur taille, leurs formes générales ec la distribution des couleurs de leur pelage, qu’on manque de moyens suffisans pur les distinguer spécifiquement. M. G. Cuvier ne trouve de légères différences que les cornes rondes et grosses dans la gazelle ; grosses et un’ peu com- primées dans le kevel, et minces et presque lisses dans la corine, M, F. Cuvier pense que le ; Mmm a seen re rent = Jai a a / MAMMALOGIE. kevel et la corine ensemble, pourraient constituer une espèce différente de celle de la gazelle, distin- guée par une ligne nasale qui, dans cettedernière, seroit noire , et dans Îles premiers, blanche (1). Gazelle, Buff. Taille du chevreuil; cornes rondes à leur base, ayant treize ou quatorze an- neaux saillans, dont les premiers sont entiers, rap4 prochés entr'eux, obliques, quelques-uns formant la spirale, et l’extrémiré lisse ; dessus du chan- frein et front de couleur rousse, avec une tache noire au milieu ; une bande blanche de chaque côté, depuis les narines jusqu'aux yeux; une autre bande d’un roux avec quelqu’apparence de noirâtre au-dessous de celle-ci ; partie postérieure de la tête, face externe des oreilles , dessus et côtés du cou et du corps, face éxrerne des membres, „canons et pieds, de couleur fauve plus ou moins foncée ; une large bande presque brune sur cha- que flanc, séparant la couleur fauve du dessus du corps de Ja couleur blanche qui s'étend sur toutes lgs parties inférieures, y compris la mâ- choire ét le dessous du cou ; poils du dedans de l'oreille blancs et disposés sut trois lignes lon- gitudinales ; fesses et face interne de l’avant-bras et de la jambe aussi blanches; une brosse de poils bruns, plus gros et plus longs que les au- tres , couchés en en bas, sur chaque poignet, _ Keyel, Buff, Corhes plus longues, plus apla- ties sur les côtés que celles de la gazelle, ayant de quatorze à vingt anneaux, distribués dans la plus grande partie de leur érendue ; milieu du chanfréin et front, au devant des cornes, de cou- leur rousse ; une ligne blanche de chaque côté du _chanfrein ; er ùne seconde rousse, mêlée de noi- râtre au-dessous de celle-ci; orbites des yeux plus grandes que dans la gazelle; queue noire : pelage d'ailleurs parfaitement semblable à celui de la gazelle, Le kevel de M. Frédéric Cuvier à la bande latérale des flancs, et les trois derniers quarts de la queue noirs ; une ligne blanche se rendant de l'œil, et parallèlement au museau, ¿7 jusqu'aux trois quarts de sa longueur. dae Corine, Buff. Très-semblable à la gazelle et au kevel, mais ayant le poil plus long, les cornes plus menues, moins contournées ét marquées _ anneaux plus petits, serrés vers la base, plus larges et plustéloignés dans la partie supérieure. me (1) Les différens individus appartenant à ces trois ra- Ces; variétés où espèces d'antilopes , que nous avons pu examiner, RE, nous ont pas présenté cé caractère d'une manière bien prononcée, i, cez La corine de M, G. Cuvier a les cornes d'une longueur et surtout d’une grosseur moindres que celles de la gazelle, mais cependant plus grandes que celles de la corine décrire par Buffon ; aussi n'est-ce qu'avec quelque doute qu'il la rapporte à cette espèce. Elle a la tête fauve, excepté le ss met qui est gris clair, et une bande blanchâtre de chaque côté, qui, après avoir fait le tour de l'œll, se rend vers la narine. ; | Outre ces diverses variétés, il en existe encore d'autres qui les lient tellement entrelles, que leur séparation est presqu'impossible à effec- tuer, HABIT. Les gazelles, kevels ou corines , forment des troupes innombrables , fuient. avec une grande rapidité lorsqu'elles sont poursuivies 3 mais se réunissent, se serrent les unes contre les autres lorsqu'elles sont poussées à bout, €f, cherchent à se défendre avec leurs cornes. Ces animaux pris jeunes, s’apprivoisent facilement. Leurs ennemis naturels sont, après l’homme; les lions, les panthères , les léopards, les chacals et autres grands carnassiers des contrées chaudes qu'ils habitent. ; PATRIE. Le kevel et la corine se trouvent au Sé- négal ; la gazelle est rrès-commune en Barbarie,’ et elle existe aussi dans la Syrie et l'Arabie: L'animal décrit par M. Cuvier, sous le nom de Corine , avoit été pris aux environs de Constan- tine, dans l’Etat d'Alger. | 694°. Esp. * ANTILOPE PERSANE, antilop subgutturosa. ` ( Encycl. pl..ç2, fig. 4, antilope demi-goi- treux.) Ahu de Kempfer. — Tseyran ou Tschei- ran; antilope subgutturosa , Guldenstaedt , Åc Acad. petrop. 1778. 1. pag. 25.1. tab. 9.— Giel. : Bodd. — Schreb. tab. 170 B. p. 1197.-— Lichs- tenstein , Berl. Magaz. VI. pag. 271. n.20.. - CAR. ESSENT. Cornes des deux sexes grandes ; d’un gris-noir, en lyre, annelées ; pelage brun-cendré. en dessus , blanc en dessous ; une bande brune sur chaque flanc; larynx formant une saillie sous. la gorge ; point de repli de la peau sur le dos. Dimens. Plus grande que la gazelle. Lon- pied. pouc. lig- gueur tôtale-du Éoxps. :,.4.., 54.444 3 #2 FRERE ÉLUS tes ve ns eee Vo nee G EEEE Longueur des cornes, mesurée en g suivant leur courbure.....,....,... 3 1 Z DESCRIPT. Cornes d’un gris-noir, en lyre, se rap- prochantun peu vers leurs extrémités; un peu com- primées à la base, marquées depuis la pointe, de < MAMMALOGIE. Quatorze à vingt-trois añneaux saillans, ceux de la base étant très-rapprochés , et les autres plus | écartés et presque confondus en arrière ; yeux Brands.er noirs ; oreilles longues, droites, cou- Vertes de poils très-courts sur leur face externe, ét de trois séries ou lignes longitudinales de poils Toides et blancs sùr l’interne ; queue longue d’une Palme, ronde à sa base , et ensuite aplatie et gar- ‘Me de poils distiques ; une saillie formée par le atynx, ayant, dans les nouveau-nés, la grosseur une noix et augmentant ensuite avec l’âge. Couleurs du pelage très-semblables à celles de la robe de l'espèce précédente, pour leur dispo- sition; dessus du corps dun brun-cendré ; face jaunâtre ; une tache brunâtre sur le milieu du nez ; une ligne blanche de chaque côté du chan- frein , se rendant du coin de l'œil à la narine, et au-dessous une ligne brune, allant de l'angle de la bouche aux larmiers ( ces raies très-visibles sur les jeunes individus, s’affoiblissent avec l’âge; les vieux ayant la face presque blanche) ; oreilles d’un fauve clair en dehors ; lèvres noirâtres ; des- Sous du cou et partie inférieure des jambes d’un blanc-jaunâtre ; ventre, aines et tour de lanus d'un blanc pur; une bande brune sur chaque flanc, séparant la couleur du dos de celle du ventre ; brosses formées de poils longs-d’un on iae araa: Char RSCA agoe pouce, blanchâtres en général, er entremélés de” poils noirs ; sabots et queue noirs (cette der- nière a quelques poils gris dans les vieux indi- vidus). Poils du dos ayant près de deux pouces de longueur ; ceux du ventre plus courts, et ceux du chanfrein, des oreilles et du bas des jambes presque ras ; environs des mamelles et des pores ingüinaux nus; ces derniers sécrétant une ma- tière odorante.: DS | Femelles ayant les cornes plus petites que les mâles et dépourvues de brosses et de larmiers. Jeunes d'un fauve uniforme en dessus et d’un blanc pur en dessous; la pointe-de leur queue seule étant. noire ; point de raies sur la face ; brosses jaunâtres , sans mélange de noir. Nota. Cette espèce est regardée par M.G, Cu- vier comme ne différant pas suffisamment de la précédente pour en être distinguée. . HagiT. Elle habite les plaines découvertes et sè- ches des contrées entremélées de collines, où croissent des plantes aromatiques, et notam- ment l’absynthium ponticum, Sa chair, d’un goût agréable, est recherchée. PATRIE. La Perse, la Daourie, quelques provin- ces chinoises, et plusieurs contrées de la Sibérie méridionale, près du lac Baïkal. L'espace oc- cupé par cette espèce s'étend à l'ouest jusque vers Gonstantinople ; au sud, jusqu'à Ispahan, et à lorient, jusqu'en Bacharie. 695°. Esp. ANTILOPE A BOURSE, antilope eu- chore. (Non figurée dans l'Encyclop. ) Pronkbok, Vosmaer, Beschr, einer nieuve soort V. Kleinen hartebok, fig. — Antilope Euchore , Forster. — Lichstenstein, Berl, Magaz. VL. pag. 169. n.13. — Sparrman , Act. Stock. 1780. — Schreb. Goldfuss, pag. 1 189. tab. 272.— Gazelle à bourse sur le dos, Allamand, dans Buff. Suppl. tom. 6. pl- 21. — Antilope marsupialis, Zimm, tom: 2. "Pag. 427. — Antilope pygarga, Blumenbach , Naturgesch. pag. 117. — Antilope dorsata , La- cép. — Antilope saccata, Bodd, — Springbok , Chèvre sautante, Pronkbok, Chèvre de parade ou Chèvre de passage des Hollandais du Cap. — Testé des Cafres. | CAR. ESSENT. Cornes en lyre , noires, assez lon- guess annelées dans presque toute leur étendue; un repli longitudinal de la peau , sur la croupes garni de grands poils blancs ; pelage fauve en dessus, blanc en dessous, avec une ligne brune Dr sur chaque flanc ; queue assez longue, MENS. D'un tiers plus grande que la gate/le ordi- paire; corps plus trapu. DESCRIPT. Cornes du mâle beaucoup plus grosses, à proportion de leur longueur, que celles de la ga- zelle proprementdite ; celles desfemelles, minces, comme les cornes de la corine. Pelage générale- ment Semblable à celui de l'antilope gazelle ; tête presque blanche, marquée d’une bande brune de chaque côté, se rendant de la narine à l'angle antérieur de l'œil et se prolongeant au-delà jusqu’à la base de l'oreille ; une raie de poils blancs, longue de dix pouces, sur la partie postérieure du dos, s’écendant vers l’origine de la queue et HABIT. Les troupes d’antilopes de cette es correspondant à un repli longitudinal de la peau, qui s'élargit lorsque l'animal court, ou se referme dans le repos; queue plus longue que celle de Ja gazelle , blanche et terminée par des poils noirs, ; ; pèce sont quelquefois composées de dix à Cinquante mille individus, qui changent de contrées selon. les saisons, et. qui sont suivies d’une foule de grands animaux carnassiers , disposés à vivre à leurs dépens, Les springboks se défendent en se serrant les uns contre les autres , ainsi que le font les gazelles, et en présentant les cornes à leurs Mmm 2 A RS er se : ee m RE TT om GIE TR ac MAMMALOGIE. ennemis. On dit qu’ils sautent et bondissent plus qu'à l'ordinaire, lorsque le temps se dispose à l'orage, et c’est alors, surtout, que leur ligne blanche dorsale s’élargit. On les apprivoise fa- cilemenr. ; ; PATRIE, Les contrées qui avoisinent le Cap de Bonne-Espérance. 696°. Esp. ANTILOPE POURPRE, antilope py- garga. . (Non figurée dans l’Encycl. ) Antilope cervi- capra, Houttuyn , Hist. nat. tab. 24. fig. 2. — Antilope dorcas, Pallas, Misc. zool. pag. 6. — Antilope pygarga ; Ejusd. Spicil. zool. fasc. I. et fasc, XII. p. $. n. 10. — Gmel. Erxl. Bodd, — Schreb. tab: 273. pag. 1187.— Lichstens- tein, Berl. Magaz, Naturf. tom. 6. pag. 166. CAR. ESSENT. Cornes noires, rondes, en lyre, avec - onze ou douze anneaux très-saillans ; pelage d’un brun-bai glacé de blanchátre en dessus ; tête et cou d’un bai-rouge; une ligne sur le chanfrein , ventre et fesses d'un beau blanc; point de larmiers ni de brosses. DiMEN5. (Taille du cerf d'Europe ) Lon- pied. pouc. lig. gueur du corps, mesurée depuis le bout dunez usg ad ANUS en cn er Hauteur au garrot... EER 13 Longueur des cornes du mâle...... T 4 DESCRIPT. Cornes en lyre , ayant une douzaine de bourrelets très-saillans. Pelage d’un bai-brun si vif, qu'il ressemble presqu’à la couleur du sang sur la tête et le ‘cou; chanfrein marqué d’une large bande blanche, qui se rétrécit entre les cornes; dos d’un bai-brun, comme glacé de blanchâtre ; une large bande brune sur chaque flanc, et s'étendant sur la face extérieure des cuisses; face interne de ces cuisses, ventre et fesses d’un beau blanc; cette dernière couleur surtout fort large sur les fesses, où elle s'élève jusqu'au-dessus de la racine de la queue ; point de brosses ; point de larmiers. HABIT. Inconnues. PATRIE. Les contrées méridionales de l’Afrique qui avoisinent le Cap de Bonne-Espérance, L'A- sie, au sud-est de l'Euphrare ? ; .697°. Esp. * ANTILOPE NEZ TACHÉ, antilope . naso-maculata. (Non figurée.) Antilope naso-maculata,Blainv. nouv. Bull, de la soc. philom. 1816. pag. 78. — Desm. nouv, Dict, d'hist. nat. tom. 2, pag. 188. CAR. ESSENT. Cornes noires, annelées , assez lon- he > 3 x __gues à courbées d’abord en avant et en dehors, puis dans le reste et dans la plus grande partie de leur | étendue, en dedans et en avant ; pelage brun ; tête d’un roux vif à la base des cornes , avec une bande blanche transverse sur le chanfrein ; ventre blanc ; des brosses aux poignets. Dimens. Taille d’une chèvre, DESCRIPT. Jambes fortes, grosses, assez courtes, avec des brosses aux poignets ; parties supériéu” res du corps brunes ; les inférieures blanches > “tête, et surtout la racine des cornes, d’un roug? vif; une grande bande blanche transversale au milieu du chanfrein ; yeux situés dans la couleuf rouge ; jambes de devant blanches, depuis le coude, et celles de derrière en totalité, s1 C? nest la cuisse; queue courte, pointue, Toute brune, à poils courts ; pelage paroissant rude. HABIT. et PATRIE. Inconnues. M. de Blainville a fait la description que nous venons de rappof- ter, d'après deux individus conservés à Londres; dans la collection de Bullock. 638°. Esp. ANTILOPE AUX PIEDS NOIRS, anti- lope melampus. i à | (Non figurée dans l'Encycl.) Ænrilope me- lampus , Lichstenstein, Berl. Magaz, VI. pag- 167. n. 11. — Ejusd. Voyag. vol, 2. pag. 544 tab. 4. — The pallah, Daniel. African scenery and animals, n. 9.— Schreb. Goldfuss, p. 12247 n. 24. tab. 274. CAR. ESSENT. Cornes noires , rondes , très-longutss en lyre, fortement annelées dans les deux tiers de leur longueur , avec les intervalles des anneat* _canaliculés ; pelage ferrugineux en dessus, blane en dessous ; une ligne noire longitudinale sur le dos , traversée par une bande de la même couleur sur les fesses; une tache noire en arrière de cha” que pied et au-dessus des onglons; point de brosses: DIMENS. Longueur totale , mesurée de- pied, pouc. bg puis le bout d» museau jusqu’à l’extré- che de OUR, Lcd amer te a Hauteur A BArTOË, -+ + sx rrstamess 3027 DESCRIPT. Cornes noires, très-longues et très- fortes, comparativement à celles de la gazelle, en lyre, avec de forts bourrelets ou anneaux» s'élevant jusqu'aux deux tiers, et le bout mince et lisse ; têre, dos, flancs, jambes de devant, face externe des cuisses et queue, d’un roux ferrugi” neux ; ventre, poitrine, face intérieure des cuts- . ses, dedans des oreilles, sourcils, lèvre supérieure et fesses blancs ; oreilles très-longues (surtout dans la femelle ) ; bordées et terminées de noit ; une ligne longitudinale d'un brun-noir sur le milieu da dos, à laquelle se joint de chaque côté, sur la partie postérieure de la cuisse, une petite ligne transversale de la même couleur (1). ABIT, Elle-va par petites troupes, composées de Cinq à six individus, et se laisse facilement apprivoiser, surtout dans la jeunesse. Sa chair Passe pour être d’un goûr très-agréable. PATRIE, Les environs du Cap de Bonne- Espé- rance ; mais jamais plus au sud que la vallée de la rivière de Koossi. Le pallah de Daniel habite le district de Boosh- Wannah. e 5 Ie ; 699°, Esp. ANTILOPE KOBA , antilope senega- | , E 8 lensis, (Non figurée dans l'Encycl. ) Le koba , Bof. List. nat. tom. 12. pag. 210 èr 268. PEs fig. 2, d’après Adanson. — Grande vache brune des Français duSénégal. The Senegal antelope, Penn, Syn. quadr. pag. 38 et 39. fig. CAR. ESSENT. Cornes noires , assez MINCES y UN PEU, aplaties latéralement , en lyre, très-longues, mar~ - quées de douze à dix-sept anneaux, et ayant leur dernier quart lisse; tête et queue longues. Dimens. De la taille du cerf. Longueur du pied. pouc. lig. corps, mesurée depuis l’extrémité du museau jusqu’à l’origine de la queue... f >» » — delatête........... PR RS ET 2 Den. STONES ae For aa de CES 9 » es COMes sr. D Le cu d I Se DESCRIPT. Nota. On n’a encore sur cette espèce ` que les notions que nous venons de rapporter, et la forme de ses cornes nous a déterminé à la | placer dans ce sous-genre. Pallas a cru qu'elletne différoit pas de l’antilope pourpre, et Pennant l’a confondue avec l’antilope caama. Enga M.G. Cuvier remarque queses cornes ont beaucoup de ressemblance avec celles du pallah de Daniel. Quant à nous, nous leur trouvons surtout des rapports avec celles de l'ancilope melampus du Cap, de Lichstenstein; néanmoins, nous n'osons réunir ces espèces, dont la patrie est différente, et dont le pelage n’est pas le même, si la dénomi- nation de Grande Vache brune est exactement eppiiquée au koba. Hagir. Inconnues, PATRIE. Le Sénégal, où Adanson l’a observée. 700%, Esp. * ANTILOPE KOB, antilope kob. (Non figurée dans Encycl.) Le kob ou pe- aD Le pallah de Daniel diffère en ce que le bout des es est blanc, avec une touffe de poils noirs derrière es onglons, et que la ligne dorsale noire n'est pas bien apparente; du reste, C’est Certainement le même animal. MAMMALOGIE. - 457 tite vache brune du Sénégal Buff. Hist. nat. tom. 12. pag. 210 et 267. pl. 32. fig. 1. — Antilope leucophaea; Pall. Spicil. zool. fasc. I. pag. 7. n. 1 (par erreur). — Antilope kob, Erxleb. CAR. ESSENT. Cornes noires y grosses s marquées | seulement dans les deux premiers tiers de sept ou ‘huit anneaux , n'ayant qu’une seule courbure con- cave en avant , et se rapprochant l’une de l’autre par leurs pointes ; tête très-longue, sans enfonce- - cemens pour les larmiers. | Dimexs. Taille du daim. Longueur de la tête 9 pouces. Cornes longues de 13 pouces , en suivant leur cour- Z . Z CAY > > 4° bure , éloignées l’une de l’autre de 8 lignes , vers leur base , où elles ont chacune $ pouces et demi de circonférence , écartées de $ pouces dans leur milieu, et de 2 pouces 4 lignes à lextrémité. . DESCRIPT. Cette espèce ne nous est encore con- nue que par une tête osseuse rapportée par Adan- son, Elle est particulièrement caractérisée par le manque d’enfoncemens pour les larmiers, et par la courbure des cornes, qui ne sont pas tour-à- fait disposées en branches de lyre, ainsi que par le petit nombre des anneaux et leur grosseur (1). HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Sénégal. III°. Sous-genre. CERVICHÈVRE, cervicapra , _Blainv. Cornes simples , taniôt à courbure anté- rieure ou postérieure , tantôt droites , peu ou point annelees (2), sans aréte , dans le måle seulement , RE ou dans les deux sexes ; souvent des larrmièrs ; mu- fle manquant ordinairemént ; point de brosses (3); es i ; : 7 i des pores inguinaux ; quatre mameiles (4); queue courte. (1) La lerwée (antilope lerwia) du voyageur Shaw $ que Pallas a rapportée, sans motifs suffisans, ainsi que le remarque M. Cuvier , à l'espèce du kob , est de la taille d'une genisse d’un an; mais son Corps est plus rond : elle a ùne touffe de poils longs de cinq pouces sur les genoux ( poignets) et une autre à la nuque, dans Yes- pace d'un pied. Sa couleur est rousse , ses cornes sont cannelées et courbées en arrière , comme celles des chèvres. . Dans son Règne animal, M. Cuvier dit aussi que le nagor est probablement le kob d’Adañson. Nous croyons cependant que la différence de dimension des cornes, la longueur de la téte et la.dénomination de Petite Vache brune appliquée encore au kob, peuver. fournir des différences spécifiques. Adanson 7 y avoit distingué ces deux animaux. CG) À | exception de celles de l'antilope cambtan , €s- pèce anomale qui, sous plusieurs ra de l'antilope bleue et de l'ancilope chevaline, (3) Sice n'est dans l’anrilope ourebi. (4) On n'en compte que deux dans une espèce, Pan- > d'ailleurs, ` tilope des buissons, PPOrtS, se rapproche th, a * Cornes courbées en avant. 701°. Esp. ANTILOPE NANGUER, antilope dama. (Encycl. pl. ș 1. fig. 1.) Dama, Pline, Hist. nat, VII. c. 5 3 et XI, c. 35.— Nangueur ou nan- guer, Baff. Hist. nar. tom, 12. pag. 213. pl. 34 et 32, fig. 3.— Antilope dama, Pallas, Misc. zool. pag. $.— Ejusd. Spicil., zool. fasc. I. pag. 8. fasc. XII. pag. 23. n. 4. — Gmel. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 265. pag. 1199. — Lichs ` tenstein, Berl. Magaz. tom, 6. pag. 170. CAR. ESSENT. Cornes courtes, rondes , noires , brusquemént courbées en avant et lisses à l’extré- mité > Tugueuses , AVEC cing ou six anneaux larges, mal marqués à la base ; pelage blanc , avec le cou, le dos et une bande sur chaque œil de couleur fauve. - pied. pouc. lig. DrMENS. Grandeur du chevreuil. Longueur. F0 SN Hauteur... .. A es TS » Longueur des cornes, six à........ SET rss DESCRIPT. Taille moins considérable que celle de l'espèce suivante ; cornes noires et rondes, très-recourbées à la pointe en avant, à peu près comme celles du chamois le sont en arrière, Pe- lage d’une couleur fauve sur les parries supé- rieures du corps, blanc sous le ventre et sur les fesses, avec ùne tache également blanche sous le cou. Pallas dit que les incisives inférieures du nan- guer sont seulement au nombre de six ; que les deux du milieu sont très-larges, presqu'obliques, terminées par une saillie droite , transversale, et - que les deux latérales sont petites er linéaires, HABIT. Inconnues à létat de liberté. C’est un animal très-doux en domesticité, PATRIE. Le Sénégal. 702°. Esp. ANTILOPE NAGOR , antilope redunca. ( Encycl. pl. sr. fig. 2.) Nagor, Buffon, d'a- : près Adanson, Hist. nat. tom, 12. pag. 326. pl. 46: — Antilope reversa, Pallas, Misc, zoolog. “pag. $:— Antilope redunca ; Spicil. zool, fasc. Í, pag. 8, et"fasc. XIT. pag, 13.— Gmel. Erxleb. Bodd, — Schreb, tab. 265: pag. 1200. — Lichs- tenstein, Berl, Magaz. tom. 6, pag. 170, CAR. ESSENT. Cornes courtes, rondes, noires , droites dans la plus grande partie de leur longueur et un peu recourbées en avant à la pointe ; pelage peu luisant , entièrement fauve, Dimens. Longueur totale » mesurée de- pied. pouc. lig, out du nez jusqu’à Fanus, à 458 MAMMALOGIE. fie g à ; pied, pouc. Hauteur du train de devant: ....... 2 3 =~ divtrato de derrière. e sean Longueur du ventre, entre les pieds de devantet ceux de derrière. ....... fer a Re CI NE URSS 24 Hauteur de la tête...,:... Largeur dé la tête coir.. Longueur des cornes Leur distance au bout. . Longueur des oreilles, ....,,.... H DescRipr. Un peu plus grande que la précédentes cette antilope lui ressemble généralement par les formes du corps et par la configuration descornes 5 mais elle en diffère par les couleurs de son corps. Son pelage est d’un roux pâle ou d’un fauve uniz forme, er le ventre n’est pas blanc, comme celul des autres espèces du même genre ; le poil est assez dur, long d’un pouce et non couché sur le corps. Les cornes, presque lisses, sont légère” ment courbées, er dirigées en avant vers leuf pointe, et leur base est entourée d’un ou deux anneaux lisses, l HABIT. Inconnues. . - PATRIE. La côte occidentale d'Afrique, dans le voisinage de l’île de Gorée. 793°. Esp. ANTILOPE STEENBOK, antilope tr gulus. UE ag. pies an 2 LEO E Disk . ` 9 6 He. 2 peu courbées en avant, très-minces , annelées à la base, unies à la pointe et terminées en alêne. Poils lisses, couchés et luisans, d’un roux clair sur le dos, le cou et la tête; d’un blanc sale sur les parties inférieures du corps et du cou, autour de l'anus et sur une plaque oblongue située au- , dessus de chaque œil; oreilles arrondies à la pointe et garnies de poils bruns sut leur face ex- terne ; museau, paupières, organes génitaux et €n À © 0 © > eo A ht it tm ammmranss Dames - MAMMALOGIE. -io Bénéral les parties nues de couleur noire ; lar- miers distincts ; queue courte , à peu près comme celle des chèvres. HABIT. Cette antilope habite dans les montagnes et séjourne dañs les buissons. Sa course est très- rapıde , et lorsqu'elle est poursuivie, elle fait des Sauts de huit à dix pieds. Sa chair est bonne. ATRIE. Les contrées de la pointe méridionale de l'Afrique, Elle est devenue assez rare dans les “Bvirons du Cap de Bonne-Espérance, à cause e la chasse qu’on lui fait (1). 704°, Esp. ANTILOPE GRISBOK, antilope me- lanoris. ce SE = (Non figurée dans Encycl.) Grisbok ou chèvre grise, Forster, Buff. Suppl. tom. 6. pag. 185. — Sparrman, Voyag. pag. 281, 293. — Barrow, Voyag. 1. pag. 36, 37. — Antilope tra- gulus, var. melanotis , Lichstenstein, Berl. Ma- gaz, tom. 6. pag. 176. — Antilope melanotis , Afzelius, nov. Act. Upsal. tom. 7. pag. 257. — Schreb. Goldfuss , pag. 1235. — Antilope grisea, Cuv. Dict. des sc. nat. tom, 2. pag. 244. CAR. ESS ENT. Cornes noires, rondes, dressées ; légèrement et uniformément courbées en ayant , annelées à la base ; pelage fauve-roussâtre ou d'un ` gris fauve, entremélé de grands poils blancs ; blan- châtre en dessous ; face externe des oreilles, noire. Dimexs. Plus grande que l’anxilope steenbok, avec les jambes plus longues. DESCRIPT. Cornes noires, droites, longues de trois pouces, avec deux ou trois anneaux à leur | base, lisses dans le reste de leur étendue, poin- tues et également courbées en avant ; pe- lage d’un fauve-roussâtre, entremêlé de poils blancs ou gris pâle sur le dos, d’un brun clair Sur la têre, blanchâtre sous le ventre ; yeux en- tourés d’un cercle noir, entier ou incomplet ; Museau, ouverture des larmiers er face externe des oreilles, noirs. onanan a (1) Une antilope, voisine de celle-ci est le #/eëbock de orster, Buf. Suppl. tom. 6. pag. 186. Cet animal est considéré, par Forster et Lichstenstein , comme n’en Étant qu’une simple variété. À. Tragulus , var. pallida , Lichst. De NT Afzelius (Nov. Act. Ups.) et Goldfuss (Schreb. pag. 1236), la distinguent spécifiquement néanmoins, sous le nom d’ANTILOPE P£DIOTR AGUS. Son pelage est plus pâle Que celui du Steenbok. Ses mœurs différent en ce Qu'elle vit en plaine et non dans les pays de montagnes. n la dit très-rusée , très-prudente, et l’on ajoute qu’il est très-dificile de l’approcher pour la tirer au fusil. Hapit. Elle se tient entre les rochers et dans les buissons des pays montagneux, VIT par couple et ne compose pas dé troupes comme antilope steenbok. Elle est moins rapide à la course que celle-ci, Sa chair est estimée. PATRIE. Les contrées qui avoisinent le Cap de Bonne- Espérance. ; Jo5®. Esp. ANTILOPE RITBOK, antilope eleo- tragis. z : | Frs ( Encycl. pl. 54. fig. 4, sous le nom d'anti- lope à bandes blanches.) Ritbok ou rictrheebok s Allam. Buff. Hist. nar.tom. 6. Suppl. pl. 23 et 24.— Antilope arundinum, Bodd. Elench. Anim. p- 141.— Cinereous antelope , Penn. Quadr. 1. p. 86.— Antilope arundinacea , Shaw, Gen. zool. tab. 193.— Antilope eleotragus, Schreb. tab, 266. — Lichstenstein , Berl. Magaz, tom. 6, pag. 174. . n. 24, — Barrow, Voyag. tom. 1. pag, 170. CAR. ESSENT. Cornes du mâle assez vetites, ron- des , noires , légèrement et uniformément courbées en avant, avec des anneaux obliques sur leur première moitié; pelage laineux , cendré en des- sus , blanc en dessous ; queue assez longue. Dimens. (Mâle.) Longueut du corps, pied. pouc. lig. mesurée, depuis le bout du museau z jusqu’à l’origine dela queue.....,... 4 y Hauteur du train de devant........ 2 9 » — du train de derrière........ e Longueur de la tête, depuis le bout ; | du museau jusqu’à la base des cornes. Se TO — des cornes, en ligne droite..... » 10. 6 ——— en suivant la courbure..... "> 13 `» Circonférence des cornes , à la base. » č ş » Distance des pointes entr'elles..... : 10 »: ECS DISONS CT: ANR CAS ds 0. ns À Longueur de la'qüeue: 2288 0: sr 5. (Femelle.) Longueur du corps. :...: 3 9-6 Hauteur du train de devant........ 2 — du train de detrière..…........ 2 9 6 Longueur des oreilles............ #7 as e — dela queue.................+ as IO 32 : DESCRIPT. Cornes noires, légèrement courbées en avant, environnées d'anneaux peu saiilans, au nombre de dix environ, jusqu'au-delà de la moi- tié de leur longueur ; leur extrémité lisse et très- aiguë; yeux noirs; des larmiers, Dessus du corps d'un gris-cendré ; ventre, gorge et fesses blancs ; point de bande rousse ou noire sur chaque flanc, comme dans la plupart des gazelles ; oreilles N A 4 > s très-longues, blanches en dedans, avec une place chauve sur la partie de la tête où elles s'atta- chent ; des pores inguinaux ; quatre mamelles 5 queue longue : plate, garnie de longs poils blan- chatres, Femelles ne différanc des mâles que par Cou = Be o ooo = MAMMALOGIE. | | une taille plus petite et par le manque de cornes. HABIT. Les antilopes de cette espèce marchent en petites troupes, €t quelquefois même le mâle est seul avec sa femelle, Elles se tiennent près des fontaines, parni les roseaux et les joncs, et aussi dans les bois voisins des rivières. PATRIE. La Cafrerie et l’intérieur des terres, à une assez grande distance du Cap de Bonne-Espé- rance, Gordon n'en a vu qu'à une centaine de lieues de cette colonie (1). p (1) Une variété de cette espèce , dont Allamand fait mention, d'après Gordon, est très-semblable à lin- dividu dont nous venons de rapporter la description, par les formes du corps et des cornes , mais elle en diffère par la couleur fauve-roussâtre, très-foncée de son pelage, et parce qu’elle paroît habiter les montagnes ; de préfé- rence aux contrées marécageuses. Afzelius , Nov. Act. Ups. tom. 7, pag. 249, Ja sé- pare comme espèce distincte, sous le nom d'ANTI- LOPE FULVO-RUFULA ; Goldfuss (Schreb. pag. 1226. n°. 26) admet avec doute cette espèce. Enfin, ‘une seconde antilope, trop rapprochée du titbok , pour qu'il soit possible de l'en séparer défini- tivement , est celle qu'a décrite Afzelius (Act. Nov. Ups.tom.7. p- 244) , d’après un individu empaillé de la collection de Thunberg , sous le nom d'ANTILOPE ISABELLINA. Voici la description qu'il en donne : Lon- gueur totale , 4 pieds 10 pouces; — de la poitrine à Panus, 3 pieds. — Hauteur du train de devant , 2 pieds ` 6 pouces; — du train de derrière, 2 pieds 8 pouces. — Distance entre les.pieds de devant et ceux de derrière, 2 pieds: — Longueur de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à la base des cornes, 10 pouces; — des oreilles, 6 pouces 6 lignes; — du cou, 1 pied; — de la queue, avec les poils, 8 pouces ; — des cornes, en suivant la courbure, 11 pouces. — Leur circonférence ‘à la base, $ pouces 4 lignes. — Leur écartement près de la tête, 1 pouce 6 lignes. — Cornes s'élevant d’abord dans la direction du front, et se recourbant ensuite lé- gèrement en avant, noires, rondes , luisantes, mar- quées d’anneaux obliques , rudes à leur base, au nom- bre de.6 ou y en avant, et de 8 ou 9 en arrière, parce que quelques-uns des supérieurs sont incomplets anté- rieurement. Larmiers peu distincts, simplement indiqués par de petites places triangulaires et nues’, situées en dessous et en avant du coin antérieur de l'œil. Incisives très-courtes ; les intermédiaires les plus larges ; oreilles longues , droites, cylindriques à la base, dilatées au * milieu, presqu’aiguës au bout, blanches en dedans et garnies de quelques grands poils roides, aussi blancs ; une place sur la peau de la tête, à leur base , couverte d'un poil très-court ét couché. Queue touffue , droite. Jambes revétues de poils couchés et très-courts, sans brosses aux poignets; les antérieures , depüis la poi- trine jusqu'à terte, longues de 1 pied 9 pouces , et les postérieures, depuis le pli de Paine jusqu'au sabot, en suivant leur direction, 2 pieds. Des pores inguinaux 5 sabots longs d’un pouce et demi, étroits , presqu'aigus , d’un noir-brunâtre; onglons postérieurs un peu plus grands quë les antérieurs; tous convexes en dehors, | plus grands, gris, d’où résulte, surle dos et sut 706°. Esp. * ANTILOPE ACUTICORNE ; antilopé ‘acuticornis. £ (Non figurée. ) Anrilope acuticornis » Blainv. nouv. Ball. de la soc. philom. 1816. E S ; a r L H CAR, ESSENT, Cornes simples , coniques s trés-poir 2 . \ j _ rues, lisses , verticales , à courbure & pene sen Fi FE A À sible et antérieure , ayant sur le crâne, à leur bases un large espace Tugueux et tuberculeux ; sinciptt. très-éleve, DimEN5. Non relatées. DESCRIPT. Nous ne connoissons rien de plus sur cette espèce , que ce que nous venons d'annonces dans le caractère essentiel, HABIT. et PATRIE. Inconnues. M. de Blainville; qui a distingué cette espèce, n'en a vu qu anê seule tête osseuse mutilée , en Angleterre. ** Cornes droites. 707°. Esp. ANTILOPE KLIPPSPRINGER , antilopé oreotragus. | (Encyclop. pl. 54, fig. 3, antilope verdätre.) Klippspringer où sauteur des rochers , Forst, But Hist. nat. Suppl. rom, 6. pag. 183. pl. 29. — An tilope oreotragus , Gmel, Lichstenstein. — Gold- fuss, pag. 1228, tab, 250. — Shaw, Gen. zool. tom, 2. part. 2, tab 183. — Sauteur de rochers s Vosmaer, Monogr, — Antilope saltatrix , Bod- daert. ( CAR. ESSENT. Cornes du måle assez courtes s noi- res , très-minces , coniques , presque droites » mas très-légèrement arquées l’une vers l’autre ; pelagé formé de poils durs , gros , secs, non couchés sur 4 corps , généralement d'un gris-brun verdätre 4 la pointe; des larmiers, ss | í 3 ; pied. pouce lige ; DıMENS. Longueur totale du corps...... 3 $ 7 Hauteur moyenne............... 1 8 49 DESCRIPT. Tête assez courte ; un très-perit mufle; a T plans en dedańs , arrondis au bout, connivens. pelhge composé de poils longs d'un pouce et demi, dressés non couchés ; les intérieurs bruns ; les extérieurs où e es flancs, une teinte générale isabelle ; ventre et bout ji la quèue blancs ; front, sommet de la tête , face ant? rieure des pieds de devant et quelques autres taches» jaunâtres ; quelques touffes de poils tourbilonnans» p des épis sur le dos, et un semblable derrière les nes, d’où partent des lignes de poils en divers sense Cette antilope est du Cap de Bonne-Espérance: ro ‘dènts incisives assez égales entr'elles, se tou- . Chant par leurs bords, les deux mitoyennes non Séparées, ni de beaucoup plus grandes que les autres ; oreilles assez courtes, de la longueur des Cornes, qui ont quatre à cinq pouces et qui sont ridées à leur base; queue fort courte ; jambes longues et fortes ; sabots très-courts, larges et e forme arrondie; poils du corps partout d'é- … Bale longueur, perpendiculaires à la peau, roides, Aplatis, cassans, d'un gris de cendre crès-clair ‘dans leur plus grande partie, puis ayant un an- neau brun et étant terminés de jaune-grisatre. Couleur générale d’un gris-verdâtre, résultant du mélange de ces diverses teintes de la partie . apparente des poils ; tour des yeux noirâtre ; un liséré d’un noir foncé, très étroit, autour du bord . de l’oreille, dont la face interne est garnie de poils blanchâtres. a = HABIT. Il se tient sur les rochers les plus inacces- sibles , et saute avec vigueur et précision en fran- _ chissant des espaces considérables, pour échap- per à la poursuite des hommes et des chiens. + Sa chair est excellente. Son poil est employé ` pour faire des matelas. | PATRIE, Les hautes montagnes voisines du Cap de Bonne-Espérance. | 708°. Esp. ANTILOPE CHEVREUIL, antilope ca- : preolus, { Non figurée dans l'Encycl.) Rehbok , Sparr- l man, Voyag. pag. 517, et trad. franç. tom. 2. pag. 243. — Antilope capreolus, Lichst, Berl, Magaz. tom. 6. pag. 174. n. 2$. — Afzelius, nov. Act, Upsal. tom. 7. pag. 262. — Schreber, Goldfuss, pag. 1232.— Antilope lanata , Dict, class. d’hist. nar. tom. 1. pag. 445. fig. — Le- vaillant, Voyag. tom, 1. pag. 72. — Barrow, | oyag. tom, 1. pag. 90. `> CAR. ESSENT. Cornes du måle noires, rondes , minces , aiguës au bout, parfaitement droites , pa- rallèles entr'elies , très-relevées sur le fronts anne- lées légèrement dans un peu plus de la moitié de leur longueur ; pelage laineux, frisés d’un gris très-légèrement roussâtre en dessus s blanc en des- sous ; pas de larmiers ni de brosses. | Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc, lig. ` surée en suivant la courbure du dos, : depuis le bout dü museau jusqu'à Pori- gine de Jaqueue.......e:.......... 4 Hauteur du train de devant....,.., 2 2 » —— du train de derrière... 2 Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusqu'à l’occiput. ...,.... # 8 6 CE] MAMMALOGIE. 46r Longueur de la tête jusqu’à la base pied. pouc. lig. des cornes seulement .:../,........ 5. 6, 2 Longueur des COTES. s rtr eens RE RUN CHR Leur écartement à la base. ......., >» I- 6 à la pointe. .......,.,.... 29 1° 19 (Leurs axes sont parfaitement pa- ^ rallèles entreux.)- A 3 Longueur des oreilles.......... 5. 6 S — des jambes de devant (du coude , Au poignet}. ..s...ssssessssssesses CNRS TS à —.des canons... ie. . ST LIN URSS DD — depuis le poignet jusqu’à terre. » 10 6 Longueur des jambes de derrière (du COR M AON rs da tiid er dass PER Led DE CS Lorie le Ne Se "0 — du pied, depuis le talon jusqu’à ER RS DO DOUÉ OS ER — du tronçon de la queue. ....... » 6 » DESCRIPT.. Museau très-effilé, terminé par un mufle assez développé ; des cornes dans le mâle seulement, presque perpendiculaires au front ; point de larimiers apparens; oreilles très-gran- des, fort larges à deux pouces au-dessus de leur base, ayant leur extrémité très-pointue, leur face externe couverte de poils courts d’un gris- ` brun, et leur bord intérieur garni de grands poils blancs assez rares ; point de brosses aux poignets ; queue cylindrique, velue , longue de huit pouces (avec les poils). Fourrure composée de poils lai- neux, frisés comme ceux des kanguroos, d’un gris teint de fauve clair sur le dos, résultant de ce que chacun d'eux est annelé de blanchätre er de gris-roussâtre ; cerre couleur passant insensible- ment au grisâtre et au blanchärre sur le cou et les flancs ; ventre er face interne des cuisses blancs: bout des lèvres supérieure er inférieure blanc ; bas du chanfrein, près du mufle , plus obscur que le haut ; du noir vers le bout de la mâchoire in- férieure, enavant des taches blanches de la lèvre: face interne des jambes de devant blanchâtre , l’antérieure d'un gris plus obscur que le gris du corps, et devenant presque brun près des sa- bots; queue grise en dessus, blanche en des- sous et au bout ; onglons entourés d'une ligne très-étroite de poils blanchâtres. Femelle ne différant du mâle que par le manque de | cornes (1). rapportée récemment du Cap de Boñne-E speran M. Lalande. Nous avons cru devoir lui réunir n’en différant pas spécifiquement : : K man , haut de deux pieds, à corn à pelage doux » Bris-cendré , un peu semblable à celui du lièvre, à ventre, fesses et dessous de la queue blancs 5 et 2°. l'antilope capreolus de Lichstenstsin , à cornes (1) Cette description est faite d’après une antilope ce par > inir, comme -te rechok de Sparr- es droites, longues, Nan 4G2 HABIT. et PATRE. L'animal que nous décrivons vit en troupes de dix à quinze paires, dans les À 3 * T7 r ‘ montagnes à l'est du Cap de Bonne- Espérance, où il a été observé par M. Lalande, M. de Lichs- tenstein dit de ses antilopes chevreuils, qu'elles forment de petites bandes de cinq à six indivi- dus, parmi lésquels il n’y a qu'un mâle adulte. I! ajoute que ces animaux sont très-rimides, mais qu'ils s’apprivoisent facilement , lorsqu'ils sont pris jeunes, et que leur chair, très-sèche ; est la plus mauvaise de toutes celles des anti- lopes du Cap. En cela, il est d'accord avec ce que rapporte Sparrman de son reebok , dont les ‘cornes très-minces sont employées par les Hot- tentots, en guise d'alènes ou de poinçons. rondes, très-droites, longues de sept à huit pouces, à pe- „lage laineux , gris-roux en dessous, composé de poils annelés de blanc et de brun, à larmiers non visibles à l'exrérieur, mais ayant une ouverture très-étroite dans l'angle intérieur de l'œil. a Les seuls caractères de ces animaux , qui diffèrent de ceux que nous avons recoñnus dans l'animal décrit plus haut, se bornert à ceux-ci : - 1°, Le feebok. de Sparrman auroit les cornes lon- gues d’un pied; mais ce voyageur convient qu'il ne la décrit que de mémoire. | 2°, L'antilope capreolus de Lichstenstein seroit peut- être d’une couleur un peu differente; car quoique ce naturaliste décrive le pelage: vellere lanato ex rufo griseo, subiùs albo, il dit dans sa description détaillée : & Cha que poil du dos est bicolor, blanc à la racine , et d'un brun presque noir à la pointe ; ceux des flancs sont an- nelés deux fois alternativement de blanc et de brun, de manière que le dernier anneau brun cst terminal; sur __ cenx du ventre, aux quatre anneaux colorés se joint une pointe blanche, rrès-longue. » ; © La longueur des poils seroit aussi plus considérable ; ceux des flancs ayant deux pouces, où même deux pou- ces six lignes, et ceux du ventre étant encore plus grands. Notre animal nous a paru avoir , en général, les oils assez courts, surtout sous le ventre. z : ‘M. de Lichstenstein parle de Pouverture du armier qui existe dans le canthus de Pœil, et qui est à peine visible. Nous ne pouvons retrouver cette partie dans ` Jes peaux bourrées de la collection du Muséum, De tout ce qui précède, si l'on pense que le rappro- chement que nous avons fait des antilopes décrites par Sparrman et M.de Lichstenstein, avec l'antilope rappor- tée du Cap par M. Lalande, n'est pas suffisamment établi, ilmen résultera pas moins que cette dernière constitue une espèce bien distincte de celles que nous plaçons dans la même division, telles que le klippspringer, le daikerbok, la grimme, l'ourebi, le guevei, l’antilape des.buissons et l’antilope de Lalande ; toutes caractéri- sées par leurs cornes aiguës et droites. x -Un fait qui semble venir à l'appui de notre opinion , cest que M. de Lichstenstein lui-méme rapporte à son: antilope capreolus y Ve reeéok de Spariman, comme nmen différant pas spécifquement. MAMMALOGIE. 709°. Esp. ANTILOPÉ DE LALANDE, antilope Lardiana, : (Non fignrée dans Encycl.) Anrilope de La- lande , antilope Lalandia , Dict. class. d'hisr. nat. tom. 1, pag. 445. 1 14. pl r. CAR. ESSENT. Cornes du mâle minces, droités s plus courtes que la tête, parallèles entr’elies ; poil long, non frisé ni luisant , d’un gris-brunätre sur le dos et les Jlancs ; gris-fauve sur la tête et le cou ; blanc sous l: ventre ; point de larmiers ni de brosses. pied. pouc. lige- 3 » DESCRIPT. (Individu femelle.) Cotps assez épais y pieds forts; oreilles médiocres, arrondies au bout ; point de larmiers; cornes semblables à celles de l'antilope chevreuil; queue deux fois plus longue que les oreilles, mais ne descendant pas jusqu'aux talons, couverte de poils de lon- gueur égale dans toure son étendue ; point de brosses aux poignets ; poils du corps assez longs et durs,non frisés. Dos et flancs d’un gris-brun clair, uniforme, nettement séparé de la couleur blan- che du ventre par une ligne droite oblique, qui. est plus élevée en arrière qu'en avant ; face exré- rieure des quatre membres également d’un gris- brun devenant plus foncé er passant au brun derrière les paturons ; face postérieure des pieds de devant et face interne de ceux de derrière blan- ches; cou er tête‘ d'un fauve clair, passant au blanchâtre sous le menton et la gorge ; un bab- deau blanc sur l'œil; dessus de la. queue d’un gris-fauve, dessous blanc; sabots courts er rà-. massés. DrMens. Taille de l'anrilope. Hauteur au gartrôt, ss. sssenvesses À HABIT. Gette espèce se trouve dans les pays de montagnes, en petites troupes, et ne descend pas dans les plaines. ; PATRIE. Le Cap de Bonne-Espérance , d’où une femelle a été rapportée au Muséum par M. La- lande. s 710°. Esp. ANTILOPE DES BUISSONS, antilop€ silvicultrix. (Non figurée dans l'Encycl.) Anrilope silvi- cuitrix , Afzehus, Actenov. Upsal. tom. 7. pag: 26$.— Bushgoat des Anglais et des colons de Sierra-Leone. — Antilope silvicuterix , Schreb. Goldfuss, pag. 1238. n, 35. CAR. ESSENT, Corres noires, rondes, courtes, dans la direction du front, now parallèles enir elless % R man mn a om > mm à ai ms ne on ne a -assez grosses à leur naissance, finement ridées , \ $ S pres de la base, puis rugueuses dans le milieu et lisses au bout ; pelage luisant , généralement bran, avec les régions dorsaleet lombaire couvertes delongs poils de couleur isabelle; des larmiers ; point de | brosses ; deux mamelles seulement. Dimens. (Intermédiaire au chevreuil et pied.. pouc. lig. : - au daim, pour lataille.) Longueur totale depuis lé bout du musean jusqu’à Pa- Aus , en suivant la courbure du dos... $ » » Hauteur du train de devant, un peu — =. VO rene omis de men tent, 22 1 = train de eNe .- se desse 2 2 Longueur de la tête, depuis le bout du museau , jusqu'à la base des cornes, plis de n asee E P E E E E E C, der ores e aE a a a ms de oa = es LO CSL E A A M A Circonférence des cornes à leur base. » 3 » — yers leur extrémité.. cover dire m7 a 6 Ecartement des cornes au sommet.. » T » Longueur des jambes de devant, de- | puis le corps jusqu'à terre........... I 6». — des jambes de derrière, depuis le corps jusqu'à terre , en suivant tous les ; DRE sac ser cation Ladies CP D —- de la queue, avec les poils. .... >» 6. » DEscripr. Tête ovale, à museau assez fin ; cornes pointues, noires, luisantes, tout-à-fait dans la _ direction-du front, très-dfoites, assez finement ridées en travers, dans une hauteur de six lignes d=- puis leur base, ensuite couvertes d’inégalités et de petits enfoncemens dans une étendue d’un pouce environ, et lisses dans le restant, n'étant pas pa- ralièles entr'elles, mais s’écartant l’une de l’autre vers la pointe ; oreilles situées très-près des cor- nes, à peu près aussi longues qu'elles, arrondies vers l'extrémité, garnies de cils épais; queue pendante, touffue ; anus nu ; jambes fines ; point de brosses aux poignets; deux mamelles scule- menr, Pelage généralement composé de poils assez doux, couchés et luisans, ayant pour cou- leur dominante le-brun foncé, devenant plus pâle sur les flancs et le cou, mêlé de gris sur les cuisses et autour de lanys , presque jau- A - x . + : nâtre vers la gorge et le gosier, d’un jaune isa- | belle sur une ligne placée le long de l'épine et ui s'élargit beaucoup sur la région des lombes, où les poils ont une longueur considérable {deux pouces); poils de la tête très-courts ; partie an- térieure des joues, côtés du museau et menton d'un blanc jaunarre sale; chanfrein et front d’un ct brun clair ; ce dernier étant surmonté d’une toufe de poils longs d’un pouce er demi, qui couvre la base des cornes; face externe de l'oreille de couleur brune et linterne grisâtre ; MAMMALOGIE.. 163 RAS a š z e ueue noirâtre ; jambes couvertes de poils courts et d’un brun-châtain. HABIT. Cette espèce habite les plaines couvertes de buissons dans des pays montueux. Elle ne sort des broussailles que vers le fever de l'aurore pour sé rendre aux pâturages; et c'est alors que les chasseurs la poursuivent. Ayant les jambes cour- tes, proportionnellement à la longueur de son corps, elle ne peut courir avec la vélocité des autres espèces de gazelles. Sa chair est estimée, ‘comme ayant un goût agréable, mais dans cer- taines saisons elle a une odeur de musc. PATRIE. Les montagnes de la colonie de Sierra- Leone, et les régions supérieures des fleuves Pongas et Quia. ) 711°. Esp. ANTILOPE DUIKERBOK , antilope mergens. | | (Non figurée dans Encycl.) Duiker, deuker- bak ou chèvre plongeante du Cap de Bonne-Es- pérance, Darrow, tom. 1. pag. 36. — Antilope mergens ; Blainv. Bull, soc. philom. 1816. CAR. ESSENT. Cornes droites , assez grosses et an- nelées à la base, de moitié plus courtes que la tête ; pelage fauve, avec l'extrémité des pieds brune , et une ligne de la même couleur sur la face antérieure des jambes de devant et des canons de derrière ; point de brosses z un sillon sous- orbitaire sans poils. DiMENs. Taille de la chèvre, Longueur to- pied. pouc. lige téledu tps sir css E 4 0,5" Hauteur moyenne....... As fe STE US Longueur des cornes.........., CPE PRE RTE sh AO E S E TS ALAN 2 MS E = dE In QUÉRS. casses tess 9 Men DESCRIPT. Un petit mufle; dents incisives inter- médiaires larges, écartées ; les latérales étroites er se rouchanc par leurs faces ; une ligne horizon- tale noire, dépourvus de poils, située en avant. et au-dessous de chaque œil, er sécrétant une matière qui noircit en se durcissant ; point de brosses ; pelage généralement d'un fauve-roux ; bas-ventre et intérieur des cuisses grisâtres ; menton, intérieur des oreilles et dessous de la ueue blancs; une ligne brune étroite, naissant sur le haut de la face antérieure des jambes de devant et se prolongeant jusqu’au bas des. ca- nons, où elle s'élargit; une semblable ligne, mais plus large, sur les canons des pieds de der- rière seulement ; les quatre pieds bruns. HABIT. Le nom de Chèvre plongeante, donné acerte antilope , lai a été appliqué parce qu'elle se tient Non 2 164 , par un saut, pour découvrir la position et les mouvemens du chasseur; après quoi elle re- plonge au milieu des buissons, s'enfuir, et re- paroït de temps en temps, pour voir si elle est encore poursuivie, PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance. 5 712°. Esp. ANTILOPE GRIMME , antilope grimmia. (Encycl. pl. s5. fig. 3.) Chèvre sauvage d A- frique, Grimm, Eph. des cur. de la nature, vol, 14. obs. 57 (1). — Moschus grimmia, Linn. Syst. nat. édit, 12. — Tragulus africanus , Briss. Regn. anim. pag. 97. n. 4 ? — Petit bouc damoi- seau de Guinée, Vosmaer, Monogr. — Antilope grimmia, Pallas, Miscel, zool. pag. 12. tab. 1. — Ejusd. Spicil, zool. fasc. I. pag. 38. tab. 3, et fasc. XIL p. 18.19. — La Grimme, Buff. tom. 12. pag. 307. ?— Suppl. tom. 3. pag. 99. pl. 14. — F. Cuv. Mamm. hichogr. avril 182 1.—Gold- fuss , Schreb. tab. 260. pag. 1230. CAR. ESSENT. Cornes du måle très-courtes, coni- ques , comprimées , trés-droites ; côtés de la tête et des flancs fauve-jaunätres ; chanfrein et ligne dorsale gris; membres gris ; queue noire au bout et en dessus ; fauve en dessous ; point de brosses, Dimens. (Måle adulte, d’après Pallas. ) pied. pouc. lig. ' Longueur totale du corps, en suivañt Pépine dorsale.. idpanpr cs Se Hauteur du train de devant ....... 1 f — du train de derrière AV : Longueur de la tête, mesurée de- ` puis le bout du museau jusqu’à la base RS CONRES E a aN SOES a a -— des oreilles... =— dela queties sr ess. ss | » DEscripr. Formes générales moins légères er plus -~ arrondies que celles des gazelles ; jambes muscu- leuses, mais fines ; cornes, dans le mâle, courtes 3 a 2 < = 3 5 assez épaisses , noires, très-droltes , parallèles en- tr'elles, dressées sur le front; mufle assez grand er noir; narines ouvertes latéralement par de lar- eroso to eso roses 9 ges orifices ; une tache noire, lisse et nue, longue et étroite au-dessus du mufle, de chaque côté, entre lui et les yeux, sécrétant une humeur noire, onctueuse , Inodore ; presqu'aucune trace de lar- miers; yeux très- grands et noirs; langue fort (1) L’antilope femelle, de laquelle Grimm donne une description très-imparfaite , a été observée au Cap. Ainsi que le remarque M. Fr. Cuvier, rien ne peut la faire rapporter plutôt à cette espèce qu'à la précedente, F toujours dans les broussailles, er qu’elle se lève MAMMALOGTIE. douce et très-longue; oreilles assez grandes; testicules da mâle pendant dans un large scro- tum; poils soyeux, assez durs, plus longs re parties supérieures du corps qu'ailleurs ; trés- courts sur le museau et les membres ; ceux du front, au devant des cornes, se relevant en touper {ce qui rend la ligne de séparation du front et de l'occiput très-marquée). Pelage gê- néralement d’un fauve-jaunâtre , excepté le long du dos, où les poils sont d’un beau gris ; côtés de la tête fauves, avec le chanfrein gris depuis les cornes jusqu’au mufle ; extrémité du museau et de la mâchoire inférieure noire ; bord de la lèvre supérieure de chaque côté , et dessous de la mâchoire inférieure blancs ; queue noire au bout et en dessus, fauve en dessous; ventre aussi fauve à sa partie supérieure ; dessous du cou €t poitrine à peu près de la couleur du corps; -> membres gris, excepté la partie postérieure de l’avant-bras, qui est fauve; oreilles grises à leur face externe et couleur de chair dans les deux tiers supérieurs de leur face interne, le tiers inférieur écant gris ; sabots noirs. (Fréd. Cuv.) HABIT. A l’état sauvage; inconnues. Un individu qui vit à la ménagerie du Muséum, est d’un naturel extrêmement timide, PATRIE, La côte de Guinée, en Afrique. Son espèce habiteroit aussi le Cap de Bonne-Espé- rance, si l’on devoit lui rapporter la femelle décrite par Grimm. 5 713%. Esp. ANTILOPE OUREBI, antilope sco- paria. (Non figurée dans l’Encycl.) Ourebi, édit. hollandaise des Œuvres de Buffon, Suppl. rom. 5. pl 12. — Ourebi antelope, Penn. Quadr. 1. ag. 79.— Shaw, Gen. zool. tom, 2. part. 2. pag. 320.— Antilopé scoparia, Schreb. tab. 261. CAR. ESSENT, Cornes du måle petites , droites s avec cinq bourrelets ou anneaux dans leur première moitié, lisses et un peu tordues dans la seconde; tête et parties supérieures du corps d’une couleur fauve uniforme ; parties inférieures blanches ; queue brune; des brosses aux poignets ; point de sillon sous-orbitaire, Drmens. Un peu plus haute sur jambes que la précé- dente , plus svelte; têre plus petite proportionnelle- ment. DESCRIPT. Des larmiers ; un petit mufle ; oreilles moyennes ; des brosses assez peu fournies, mals composées de poils longs, aux poignets ; sabots peuts, étroits er pointus. Pelage assez luisant j front et chanfrein fauves ; sourcils blancs ; bords de la lèvre supérieure blanchâtres ; entre-deux des oreilles et bout du chanfrein , près du mufe, bruns ; oreilles d’un gris-brun en dehors, bor- dées d’une ligne noire étroite vers leur extré- mité, blanches dans l’intérieur ; cou en dessus et en dessous, dos, flancs, face externe des membres, dun fauve uniforme ; queue très- Courte, brunâtre; ventre et face interne des cuisses, d'un beau blanc; le restant du dedans des membres étant plus clair que le dehors; poils extérieurs des brosses de couleur fauve, les in- ternes blanchâtres. Hasr, Elle se tient par petites troupes dans les plaines. S3 - < PATRIE. Les contrées qui avoisinent le Cap de Bonne-Espérance. : 714°. Esp. ANTILOPE GUEVEIÏ, antilope pygmea. (Non figurée dans l'Encycl.) Guevei, Adan- son, Boff. tom. 12. pl. 43. fig. 2. — Antilope pygmza, Pall. Spicil. zool. fasc. XIL. TSn. 2o, — Gmel. Schreb. tab. 260 B.— Pygmy antelope , Shaw, Gen, zool. vol. 2. part. 2. fron- tispice et pl. 188. — Antilope regia, Bodd: — _ Vulgairement roi des chevrotains. CAR. ESSENT. Cornes du mâle noires , petites , co- niques , dirigées en arrière, presque parallèles, mais très-légérement arquées Pune vers l’autre ; pelage d’un brun clair uniforme en dessus , blanchätre en dessous ; queue aussi brune en dessus et blanche en dessous ; point de brosses ; des sillons sous-orbi- taires. Diımens. Neuf ou dix pouces de hauteur au train de de- vant ; cornes longues d’un à deux pouces. Descripr. Tête assez longue er pointue ; cornes ayant à peu près le quart de sa longueur ; dents incisives intermédiaires larges et accolées en- tr'elles ; les autres contiguës face à face ; un petit mufle; point de traces de larmiers, mais des sillons sous-orbitaires sans poils et laissant suinter. une humeur visquense ; oreilles courtes et rondes; point de brosses ; front er chanfrein bruns ; joues plus claires; un peu de fauve mêlé au brun au- . dessus et en avant des yeux ; dessus du cou, dos et flancs d’une couleur brune assez uniforme et un peu moins foncée que celle du dessus de la tête ; dessous du menton, une ligne longitudi- nale sous le milieu du cou, de la poitrine et du ventre, blanchâtres, ainsi que le bas-ventre entier et la face interne des cuisses; queue assez Courte, Mince, brune en dessus, blanche en dessous; ; MAMMALOGIE. | * AIE jambes d’un brun-fauve ; sabots petits’, étroits ét aigus - Nota. Un vieux mâle de la collection du Mu- séum, a des teintes généralement plus claires que celles que nous venons de décrire. : HABIT. Cette Antilope vit isolément dans les grandes forêts. PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance ; la côte de Guinée (1). A *#** Cornes courbées en arriére. 715°. Esp. * ANTILOPE DE SALT, antilope sal- tiana. (Non figurée. ) Antilope saltiana , Blainville, nouv. Bull. de la soc. philom, 1816. pag. 79.— Madoka , én Abyssinie. ; CAR. ESSENT. Cornes coniques , extrêmement pe- tites , pointues, annelées dans la moirié de leur _ longueur , à simple courbure postérieure et à peine sensible ; point de larmiers ; un mufle. DIMENS. Pieds antérieurs ayant depuis le pied. pouc. lig, coude jasqu'about..…....:+.:.... 4 Lx Les postérieurs, depuis le talon seu- EE esre ARTN ATS AIARA EE 2,10 0 Cornes longues de.....,:....4,42 #2 » DESCRIPT. Nora. Cette espèce, dont il n'existe au Muséum britannique, où M. de Blainville les a vus, qu'une tête séparée, des pieds de devant entiers, et des pieds de derrière seulement dépuis le ralon, n'est pas suffisamment connue, Ses cornes sont noires, avec six ou sept stries ou anneaux transverses à leur bâse ; ses oreilles sont très-grandes ; il n'y a aucune trace de lar- miers ; toute la tète est couverte de poils fins, courts, serrés, entièrement fauves en dessus et blancs sous la ganache; les pieds sont entière- ment fauves et terminés par des sabots fort longs, ‘avec des onglons très-courts. 716°. Esp. ANTILOPE CAMBTAN, antilope suma- trensis, (1) Il se pourroit qu’il y eût une ou deux antilopes voi- | sines de celle-ci. Les citations que nous avons rappor- t tées , désignent une espèce du Sénégal. Notre descrip- tion est faite d’après des individus du Cap de Bonne- Espérance. E Malheureusement nous n'avons pas de description - bien complète de l'antilope pygmea du Sénégal, er il paroît qu’on y distingue deux variétés : l'une porte prin- cipalement le nom de gzevei ; la seconde, appelée gue- á : > . S £ vei kaior , parce qu’elle vient de la province de Kaior, est la plus petite. — Adanson , dans Buffon, Hist. nat. tom, 12. pag: 312. note, ARE à Sd i Les x MERNE Mia. g EN h Lu “ hi TT 7 D a t ms m 466 ( Nôn figurée dans PEncycl.) Cambing-ou- tang RT Sumat. p. 93.—- Penn. Quadr. 2. Addit, pag. re Shaw, Gen. zoolog. vol, 2. part. 2. pag. 354:— Antilope interscapularis , ` Lichstenstein, Goldfuss, pag. 1158.— Cambtan, par contracuon de cambing-outang (bouc des ` bois), Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. CAR: ESSENT. Cornes noires, rondes, peu longues, assez grosses à la base, aiguës à la pointe, dans la direction du front, assez légèrement arquées en arriere et annelees dans les deux tiers de leur lon- gueur; pelage d’un brun-noir ; nuque et haut du dos blanchâtres , ainsi que le menton et le dedans des oreilles ; de grands larmiers, à perire ouverture ; un sillon sous-orbitaire. pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale du HORS een AG Hauteur moyenne a ve D Longueur des Cornes. #25... 6. DESCRIPT. Corps et membres assez trapus ; un pe- tic mufle ; des larmiers très-grands, à ouverture 22 étroite ; oreilles médiocres ; queue moyenne- | ment longue; cornes assez grosses à la base, ayant à peu.près les deux tiers de la longueur de la tête, légèrement et uniformément courbées en arrière , à peu prés parallèles entr'elles, Écar- rées d'un pouce à leur base er de trois pouces à l'extrémité, Un espace linéaire sous chaque œil, long de 18 à 20 lignes, large de 2 à 3 li- gnes, a de poils et revêtu T un tégument d’ apparence cornée, très-doux au toucher et sé- crétant une bite particulière, toyennes très-orandes ; les latérales se touchant par leurs bords. et ne s'imbriquant pas par leurs faces. Corps entier couvert d'un pelage long et fourni partout, d'un brun presque noir, ex- cepté à la partie supérieure du cou, aux épau- les, à la face interne des oreilles, où $ est blanc, et sous la mâchoire inférie ure, où il est jaunâtre ; poils blancs i cou et des épaules très-longs , com parativen ent aux auttes, êt un peu récur- rens ; Ceux de la tête et des courts ; point de brosses sur les poignets ; queue moins longue que les oreilles, couverte de poils égaux dans route sa longueur et médie- crement longs , noirs comme ceux du corps ; sa- bots très-gros ; onglons forts. Tar Maisden dit que l'aspect de cet animal est sauvage et fier, er que les Malais, qui lui donnent E nom T Cambing-outang , assurent oqu `l est singulièrement vif (1 z G 6 Cette antilope s'éloigne surtout Te autres espè- ces placées dans ce sous- genre, pat le développement Iacisives mi- | jambes três- | | PATRIE. L'Inde, MAMMALOGIE. PATRIE. L'ile de Sumatra. EAEE Quarrè cornes. 717%. Esp. ANTILOPE QUADRICORNE , antilopé quadricornis, (Non fgurée.) Antilope quadricornis , Blainv. nouv. Bull. de la soc. est 1816.— Hoorma- dabad des Indiens. CAR. ESSENT. Quatre cornes; les antérieures lissess assex BTOSSES ; subtrigones , un peu courbées en af- rière ; les postérieures plus grêles , plus élevées » coniques > Presque droites , à dr te courbure anté- - rieure, DimEns. Non relatées. DESCRIPT. M. de Blainville n’a vu qu’un seul crâne presqu' entier, appartenant à cette espèce. Ce crâne, qui a tous les caractères anatomiques du genre des antilopes, offre de plus remar- quable un large espace non rempli dans les pa- rois de la face, mais surtout quatre cornes à chevilles osseuses bien distinctes , fort régulières et symétriques , ayant toutes les apparences d’une disposition normale, et portées, comme à l'ordinaire, par l'os frontal ; la première paire en aye de l'orbite, et ja seconde à sê partie postérieure, d’où le crane dr ci-dessus 2 été envoyé à ess IVS, Sous-genre. ALCELAPHE, alcelaphus , Blainv. Cornes à double courbure, annelées , sans arêtes s dans les deux sexes ; des iaon i point de pores ; inguinaux ; queiè médiocre, terminée par un flocon de longs poils ;. deux mamelles ; un demi- mule. 18e. Esp. ANTILOPE BUBALE, antilope bubalis. (Non figurée dans Encycl. ) BovSanos, Op- ian, Cineg. 11. 300. — Bubalus, Plin. Hist- nar, VIIL cap. 15.— Aldrov. Joust.— Bos ela- phus , Cajus, apud Gesner. — Bœ:f d’ Afrique s Belon.— Vache de Barbarie , Perrault , Hist. des anim, tom. 2, p. 24. pl. 39.— Antilope. bubalis » Beee a assez grand du mufle , et par les anneaux bien marqués de ses cornes. La direction de celles-ci lui donne de l’analogie avec l'antilope bleue et l’antilope chevaline , qui constituent notre sous-genre Egocère, auquel nous au- rions été tentés de rapporter le cambing outang, Sil ne s’en éloignoit d’ailleurs par la présence de larmiers et de sillons soys-orbitaires , Sig la forme de la queue, etc. Casin Pall, Erxleb. Bodd. Gmel. (1) — Bubale, Buff. Hist, nat. tom. 12: pag. 294. pl. 37 et 33. fig. 1, ai Suppl. tom. 6, pl. 14 (2).— Bubale, G. Cuv. M Ténag. nat. fig. — Schreb. Goldfuss, pag. 1171. tab, 277 B. — Bekker-el-wash da Arabes. — Buselaphus , Bucula-cervina, Vache biche, Tau- reau cerf de quelques auteurs. Gar. ESSENT; Téte très-alongée ; cornes noires s Médiocrement longues , fortement annelées en spi- rale , se touchant presqu’à la base , s’écartant plus haut latéralement pour se rapprocher un peu en- Suite ; leur courbure inférieure concave en avant ; la sigi concaye postérieurement , leur pointe dirigée en arrière ; pelage fauve, ras ; op noire au bout. Dimens. (D'après le squelette par Dau- pied pouc. lig. benton.) Longueur de la tête, depuis le bout de la mâchoire supérieure jusqu’à l'entre-deux des cornes............. 1 3 8 Largeur dé la tête, à l'endroit des Rd STE NT Distance entre les bies et “és ou- ; értures dés narines.: e erea aan 9 6 II Longueur AS CODES vs. lose T7 #5 Ÿ Er circonférence à labase ........ » 7 Ro Longueur de lhumérus............ » 7 6 D O nc rr recette pores Hits qu AS ren mr ge L E e e is ss cars %< dc d Longueur du calcaneum......." Ji S ‘Hauteur du scaphoïde et du cunéi- Rs GTS CSC re is es D CS Lon Ten du canon des jambes de devant. A a N 22 — dut canon des jambes de detrière. ee > 6 — des trois phalanges des piéds 3 ; ensemble: E a a ea. Taille d’un cerf ou d’un petit œuf. _ Descrir, Intermédiaire pour les formes à ces > deux ‘animaux, Tère extrêmement longue er étroite, terminée par un mufle plus large que celui dés cerfs, mais moins que celui des bæ J5 ' cornes: grosses, n'étant qu'à dix lignes au plus de éiarree Eos de l’autre à la base, d abord arquées en arrière et de côté, puis en avant, et enfin CEL arrière, En se rappr rocha aNt Un peu, mar- quées d'anneaux saillans transversaux, en spirale | plus ou moins gros, et de petites saines Fe giudinales, excepté à la pointe qui est. presque lisse: frontal relevé em bourreler, saillant au- | dessus. du pariéral ; yeux placés nèshaut j des larmiers ; dents incisives à r près uniformes , SCE Pallas et Gmelin ont co! An cetté espece et la Shivante, sous le nom commun d’antilope pabati (2) La | planchg tf, copiée t Allamand , se is 2 à "Es pie du caafna. MAMMALOGIE K67 et se rouchant par leurs bords ; épaules élevées ;' formant une protubérance assez remarquable sur le garrot; queue „longue de treize pouces, y compris les poils, dépassant les talons; sabots très - longs ert. obliques. Pelas ge uniformément roussatre , avec le ocon de poils terminal, long. de trois pouces , noir, HABIT. Le bubale marche en troupes; ses perits s'apprivoisent aisément et paissent avec les trou- peaux de bæufs domestiques. Il combat à la manière du taureau, en paai la tête et > Lee levant ensuite brusque ment, pour atteindre son ennemi avec la pointe de ses cornes, dirigée en arrière. Cet animal étoit bien connu ddes Anciens $e- -Il est a parmi les figures hiéroglyphi ques des templ es de la né Egypte, etil ne seroit pas impossible qu'il ait été domestiqi ue- : chez les anciens Egyptens. PATRIE. L'Afrique se et notamment la Barbarie et le désert. Quelques bubales vien- nent parfois en Egypte | boire dans les mares et dans les petits canaux d'arrosement. 719$. Esp. ANTILOPE CAAMA, antilope caama. (Encycl. pl. 54, fig. 1, sous le nom de Bu- bale.) Bubale, Buff. tom. + pl. 38. fig. 2. et Suppl, caama , d'après Allamand, tom. 6. cpl. fg: — Aïtilope caama, Schreb. Goldfuss p Li tab. Le — Antilope bubalis , Pallas, Erxleb. Gmel. Bodd. — Licama des Cafres. — Kaama des se Hartabeest des Hollandais du ' Cap. Car, ESSENT. Tére très- -longue ; cornes grosses assez grandes , fortement annelées obliquemens dans leurs deux premiers Liers jusqu’ "a la seconde courbure , assez peu écartées l’une de l’autre, ayant leur courbure S très- concave EN AVAE, la supérieure très-concuve postérieurement et la pointe _ fort proi ongée en arrière ; pelage fauve- bai, plus foncé sur le dos, avec du noir ox du brun à la base des cornes , sur le chanfrein er la face anté- rieure des jambes. D.mexs. Longueur du corps, mesurée pied. pouc, lig. depuis le bout du museau a. à vs gine de la queue. are srscrrereess 6 4 G Hauteur moyenne du corps. État n°8 . Circonférence du corps, prise der- | rière les jambes de devant.....,.., à 5 ———— devant les Jambes de der- a e AE A a T sd E T Longueur de la queue. REG i do as DESCRIPT. Tête encore ples alongée proportion- nellement que celie de l'an iope | : bbale ; Cornes i 468 plus longues , plus fortes, plus courbées, d'abord en arrière, puis en avant, et enfin en arrière , marquées d’anneaux obliques aussi prononcés , moins écartées entt'elles vers leur milieu, et en- _ core plus rapprochées à la base, où elles ne sont distantes que de quatre lignes; des larmiers ; dents incisives à peu près égales en grandeur et se couchant bord à bord, Pelage d’un roux-brun au d'un fauve-bai assez foncé sur le dos, mais qui s'éclarcit sur les côtés ; fesses blanchâtres, leur couleur érant séparée de celle de la croupe par une ligne horizontale bien tranchée; ventre gt face interne des quatre membres blancs ; une grande tache noire entourant la base des cornes ; une bande de la même couleur sur les deux uers inférieurs du chanfrein; une autre, très-peu large, ur le cou; une grande tache noire sur la partie extérieure des cuisses, s'étendant en une ligne étroite longitudinale sur la face antérieure de la jambe; une semblable tache sur les jambes de devant, se prolongeant extérieurement jusqu'aux sabots ; bout de la queue noir. - Nota. Un jeune individu, conservé dans la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris, a les cornes courtes, droites, coniques , se couchant dans route leur longueur er se crol- sant un peu vers la pointe. Il y a lieu de croire que cette disposition des cornes est une diffor- - mité, | Femelles adultes ne différant des mâles qu'en ce que les mêmes taches er lignes sont brunes au lieu d’être noires, et que leurs cornes ont un peu moins de grandeur que les cornes de ceux-ci. HABIT. Le caama vit en grandes troupes ; il court avec une très-grande rapidité ; son cti ressemble à une sorte d'éternuement, Sa femelle ne fait qu'un seul petit, qu'elle mer bas en seprembre er quelquefois en avril. ParRiE. Les contrées les plus méridionales de l'Afrique, dans l'intérieur des terres du Cap de - Bonne-Espérance. A V°, Sous-genre. TRAGELAPHE, rragelaphus , Blainv. Cornes plus ou moins comprimées , spira- des , à arêtes , existant tantôt dans les deux sexes, tamôt dans le måle seulement; larmiers quelquefois nuls ; des pores inguinaux ; queue médiocre ; quatre mamelles; un demi-muÿte. > 710°. Esp. ANTILOPE COUDOUS , antilope strep- SiCEIO, : | { Encyclop. pl 56 : fig. 2,le condoma.) Strep- MAMMALOGIE. siceros , Cajus , apud Gesner, Icon. anim. quadr. pag. 3 1.— Animal anonymum , Houttuyn, Syst. nat. tom. 2, tab. 26. — Condoma ou coësdots s Buff. Hist. nat. com. 12. pag. 301. pl. 39. fg. 1- 2. et Suppl. tom. 6. p. 124. pl. 13. — Antilope strepsiceros , Pall. Erxleb. Gmel. Bodd. Lichst. — Coudou , Vosmaer, Monogr. — Striped anti- . lope , Samuel Daniel, Afric. scen, and animals, n. 6. — Penn. — Schreb. Goldfuss , pag. 1207. tab. 267. CAR. ESSENT. Cornes du måle très-longues , diver- gentes > décrivant trois tours de spire fort alon- gés trés-lisses, un peu comprimées, avec deux arêtes qui en suivent le mouvement ; une criniere suf le cou, une autre en dessous; pelage gris-brunätre, ayec une ligne dorsale et plusieurs bandes transver- sales sur les flancs ; blanches. Dimens. Longueur totalé du corps, en pied. pouc. lig» suivant les contours de la tête, du cou ROUTES er sens tessses us vonsets 21" D 8 Hauteur du corps au garrot .....,. 4 >» > Longueur des Cornea succes 3 : 0 -# Ecartement des cornes, mesuré entre lou polites ET a ses Ar pe : 0 Circonférence des cornes, mesuréeà . PT UNE masser rrugevveser a @ Longueur de la queue avec les poils. » 6 » DESCRiPT. Corps robuste ; jambes fortes; cornes grosses, de couleur jaune sale, variée de noirâtre , trés-longues, assez rapprochées à la base, diver- gentes, à trois courbures développées en spirale alongée et régulièrement rétrécie, à surface lisse , ayant deux arêtes saillantes, longitudina- les, contournées comme la spire dans les huit neuvièmes de leur longueur ; la pointe de ces cornes , dans leur dernier neuvième, étant blan- che, tout-d-fait lisse er sans arêtes; chevilles os- seuses crès-développées, celluleuses et de la forme des cornes ; mufle moyen ; des larmiers ; oreilles larges ; incisives régulièrement disposées, se tou- chant par leurs bords; les intermédiaires étant les plus larges ; queue assez longue. Une cri- nière sur le cou, formée de poils médiocrement longs, bruns ; une autre en dessous ; une petite ` barbe au menton. Pelage composé de poils assez longs, couchés, non luisans, d’un gris plus ou moins roussätre ; une ligne blanche s'étendant sut le dos jusqu’à la queue, et de laquelle des- cendent de chaque côté, perpendiculairement , six à neuf bandes également blanches, mais très- pâles , mais ordinairement au nombre de sepr ou huit , assez également espacées ; savoir, trois où. quatre sur les flancs er quatre sur la face externe des cuisses ; front et chanfrein noirâtres ; une ligne blanche - blanche étroite, partant de l'angle antérieur de l'œil et se portant obliquement vers le museau ; Ventre et pieds d’un gris-blanchatre. de * Hañrr, Elle vir isolée dans les pays de montagnes, et se nourrit de bourgeons et de feuilles des jeu- hes arbres; Elle fait des sauts er des bonds surpre- nans par leur étendue; on en a vu une franchir la grille d’une porte qui avoit dix pieds de hau- teur, quoiqu'il n’y eür que très-peu d'espace pour © Pouvoir s’élancer, On l'apprivoise facilement. PATRIE. Ellé habite l’intérieur des terres du Cap de Bonne-Espérance (i). 721°, Esp. ANTILOPE BOSBOK, antilope sylva- : tica, x - RE ; (Encycl. pl. 56. fig. 1.) Antilope syivatica s Sparrman, Act. Holm. 1780. tom. 3. n. 7. pag. 197. tab. 7. — Bosbok , Allamand, édit, holl. de Buf. Suppl. — Buff. Hist. nat. Suppl. tom. 6, pag. 192. pl. 25. — Antilope sylvatica , Gmel. Bodd. — Schreb. pag, 1209. tab. 257 B. — Lichstenstein , Berl. Magaz. pag. 173. CAR. ESSENT. Cornes, dans le måle seulement , noires , de la longueur de la tête , presque droites , dans la direction du front, comme tordues sur elles- mêmes dans la plus grande partie de leur longueur, lisses au bout ; pelage généralement d’un noir-brun en dessus , avec deux places blanches sous le cou , et quelques marques de la même couleur sur la croupe et sur les cuisses. F Y a Dimens. Taille un peu plus forte que celle de l’ansifope spring=bok, où gazelle à bourse. e - (Mesures dun bosbok de taille pied. pouc. lig. moyenne.) Longueur du corps; depuis +. - le bout du museau jusqu’à l’origine de Pdubae a E den JV, Ge r F9. 676 ne (1) Nous pensons que l’animal auquel appartenoient tes cornes qu Hermann a décrites dans ses observations Zoologiques , sous le nom d’ANTILOPE TORTICORNIS, evoit se rapprocher du coudous, si nous en jugeons Par la forme de ses cornes. Elles étoient contournées en Spirale, presque comprimées , presque carénées et un Peu rugueuses, Leur longueur en ligne droite étoit de _23 pouces, et en suivant leur courbure, de 26 pouces 6 lignes; leur spire étoit fort serrée. | Nous mentionnerons encore icilaCORNE figurée dans les Nov. Act. Upsal., par Afzelius, tab. 8, fig. 3. Elle est ronde, contournée une fois et demie sur elle-même, à spire assez lâche, et montre une arête peu sentis. Sa base est finement ridée , et le reste de sa surface a de petites stries longitudinales, Elle a 2 pieds 10 pouces de long. Sa circonférerice à l'origine estde 1 1 pouces. Cette corne, qui a été rapportée de Sierra-Leone, pourroit apparte- | ce de bœuf? Mais on n’en connoit pas K - hir à une espè dans cette contrée, í .\ naria rotte 7 4 | pied. pouc. lig. Hauteur du train de devant..,..... 2 f> 6 ne dé trait dE CETTE av rave nl + 2 Longueur de la tête , depuis le bout du museau jusqu’à la base des cornes. » 7 `» me des Cores ape isi ars ie Gr TO 357 0 MR hr re PRO A G AE PAL. EU Er a UC D TR De. DESCRIPT, ( Mâle.) Cornes de la longueur de la = tête, naissant fort en avant, noires, ayant une torsion sur elles-mêmes et deux arêtes bien mar- quées qui en suivent le mouvement, leur courbure étant en avant et en dehors, mais se dirigeant presque parallèlement entr’elles ; oreilles moyen- nes , assez larges, non pointues ; un petit mufle ; point de larmiers ; incisives supérieures inrermé- diaires très-larges, écartées l’une de l’autre ; les latérales étroites, se rouchant face à face , et non bord à bord ; queue assez longue, mais n’arri- vant pas jusqu'aux talons ; point de brosses aux poignets. Pelage composé de poils assez longs et couchés, généralement d’un brun-noir en dessus et blancs en dessous ; d’un brun plus clair sur le cou, et passant au gris-fauve sur la tête ; milieu du chanfrein brun ; une petite tache fauve, de forme alongée, en avant de l'œil ; deux taches “blanches et rondes au-dessous, du -milieu des- quelles partent deux ou trois grandes soïes noites ; une petite tache blanche de chaque côté de la lèvre supérieure ; oreilles brunes en dehors, avec des poils blancs très-courts en dedans, et quel- ques poils aussi blancs à la base, du côté externe ; menton et une-partie du dessous de la mâchoire ` sous le milieu du cou, et une autre beaucoup plus étroite, plus prolongéesur les côtés ecen forme de : chevron, vers la naissance de ce cou; deux ou trois très-légères indications de bandes blanches trans- _ versales, étroites sur chaque flancs; dix ou douze petites taches rondes, d’un crès-beau blanc, sur la face externe des cuisses; région inguinale presque nue ; face interne et antérieure du haut des cuisses, blanche ; une tache blanche au mi- lieu de la face interne de chaqué bras, et ces taches érant entourées de roussâtre ; face interne des canons des jambes de devant, et'une ligne; aussi interne, sur ceux des jambes postérieures, d’un blanc plus où moins roussâtre, la dernière naissant du bas de la jambe, où elle a plus de “largeur qu'ailleurs ; deuxraches blanches oblon- gues sur chacun des boulets des quatre pieds, bes d'un brun foncé, plus ou moins teint de mar- ron ; queue noire en dessus , blanche en dessous; Ooo + inférieure blancs ; une tache blanche transversale correspondantes aux doigts; face externe des jam + 470 sabots assez grands, un peu comprimés, pointus et recourbés en dessus, vers leur extrémité. Femelle différant du mâle par le manque de cornes , par la couleur généralement plus fauve de son pelage, er par le moïfs d'apparence des parties blanches. Jeune assez semblable à la femelle. HABIT. Le bosbok vit dans les bois par paires, et chaque mâle n’a qu’une femelle, Sa voix est une sorte d’aboiement, assez semblable à celui des chiens. Le dessous de son cou est souvent dé- pouillé de poils, ce qui résulte du frottement des rameaux, lorsque cet animal court dans les en- droits garnis d’arbustes. Sa course n’est pas très- rapide ; lorsqu'il fuit, il relève la tête pour cou- cher ses cornes sur son dos , et qu’elles ne l’arrè- tent pas en s’accrochant aux branches. PATRIE. Les forêts des terres du Cap de Bonne- Espérance , à soixante lieues environ de la co- lonie. 722°. Esp. ANTILOPE GUIB, antilope scripta. (Encycl, pl. ss. fige 2.) Guib, Adanson. — Buff, Hist. nat. tom. 12. pag, 305. 327. pl. 40 et 41. fige 1.— Antilope scripta, Pallas, Misc. “zool. 1. pag. 8.— Ejusd. Spicil. zool, fasc. I. pag. 15. et fasc. XII. pag. 18.— Erxleb. Gmel. Bodd. — Lichstensteim, Berl, Magaz. tom. 6. pag. 169, — Schreb. Goldfuss, pag. 1212. tab. 258. i CAR. ESSENT. Cornes dans le mâle seulement , noires, assez courtes, à peu près droites , poin- tues, un peu fortes à la base, avec deux arêtes saillantes, qui décrivent au plus un tour et demi de spirale ; pelage d’un fauve-marron , marqué de. bandes transverses sur les flancs et de taches rondes sur les cuisses, de couleur blanche. DIMENS. A peu près de la taille du daim. Longueur totale, mesurée depuis le pied. pouc. lig, bout du museau jusqu’à l’anus.....,.. » 1] Hauteur du train de devant... . a... ` — du train de derrière ....... Longueur des oreilles ....... . » — de la queue.......,....., 3 : DESCRIPT. Cornes droites, un peu comprimées, à deux arêtes, tordues légèrement en spirale sur leur axe, avec l'extrémité ronde et pointue ; un Petit mufle ; point de larmiers; incisives infé- Heures intermédiaires larges, écartées l’une de autre; les suivantes étroites et se touchant mujuellement par leur face et non par leurs bords ; oreilles très-prandes ; queueassez courte ; point de brosses aux poignets. Pelage générale- i MAMMALOGIE. ment fauve, marqué de lignes et de taches blan- _ches, Tête fauve ; milieu du front et une ligne sur le chanfrein, noirâtres ; oreilles brunes en dehors ; une petite tache blanche en avant dé l'œil, près du chanfrein ; une autre sous l'œil; une troisième, plus basse encore ; bout de la lèvre supérieure et dessous de la mâchoire blancs. Cou fauve, sans taches, plus clair en dessous qu'en dessus ; une tache blanche sur la poicrine. Corps de la même couleur, avec une ligne dor- sale composée de poils plus longs que les autres, noirs et entremélés de poils blancs ; queue fauve “en dessus, blanche en dessous, noire au bout ; flancs , épaules et cuisses marqués de dix bandes transversales, blanches, étroites, peu apparentes; partant de la ligne dorsale et à peu près égale- ment espacées entr’elles, si ce ne sont celles du milieu, qui gardent un peu plus de distance. Une ligne blanche (1) longitudinale, se rendant obliquement du haut de l’épaule au pli de la cuisse, en croisant les lignes transversales ; une douzaine de taches rondes , blanches sur les cuisses ; ventre noirâtre ; une tache blanche sur le dedans des bras ; faces interne er externe des canons des jambes antérieures blanches, séparées en avant par une ligne étroite brune ; face anté- rieure de la cuisse er des canons des jambes de derrière, blanche, externe seule restant colo- rée ï une tache noire transversale au boulet (2). _ Femelle ne différant du mâle que par le man- que de cornes, er présentant sur le derrière de la cuisse une ligne blanche oblique, résultant de la | réunion de plusieurs des taches qui sont sur cette } partie. Tnt ni HABIT. Le gutb vit en société, et se trouve paf ? 2 = grandes troupes dans les plaines et les bois. PATRIE. Les bords-du fleuve Sénégal, et particu- “ $ 7 > x lièrement le pays de Podor, à soixante lieues dans Pintérieur des terres. LÉ (:) Adanson et Puffon en annoncent et en figurent deux. Nous n’en avons vu qu'une sur l'animal que nous avons examiné. | - (2) L'individu, dont nous venons de faire connoître les couleurs du pelage, fait partie de la collection du Muséum? il diffère du guib male, décrit par les auteurs, en Ce que ses cornes fort petites (n'ayant que deux pouces et demi de longueur) sonttrès-surbaisséesen arrières pat” faitement coniques, sans aucune trace dé compression s ni même d’arêtes, et sans aucun bourrelet transversal à lá base. Nous pensons que ces différences dans la forme des cornes, tiennent surtout à leur peu de développe ment dans cet individu. VIE, Sous-genre, ORÉAS, oreas, Desm. Cornes droites, avec une très-forte arête en spirale ; dans sales deux sexes; point de larmiers; un mufle; ` quatre mamellés ; point de brosses aux poignets ; queue longue et touffue au bout. , 723°. Esp. ANTILOPE CANNA , antilope oreas. (Encyclop. pl. 55 , fig. 1, le coudou.) Coudou, uff, Hist. nar. tom. 12. pag. 3 57. pl. 46 bis, — Canna ; Gordon et Allamañd, édir. holland. des Œuvres de Buff. Suppl. — Vosmaer, Monogr. 1783, — Buff. Hist, nat. Sappl. tom. 6. p. 116. pl. 12.— Antilope oryx , Pallas, Misc. zoolog. | pag. 9, et Spicil. fasc. I. pag. 15. — Erxleh. — Antilope oreas, Pallas, Spicil. zool. fasc. XII. pag. 17.—Gmel, Bodd. Lichst. Schreb. tab. 256. _— Elan du Cap, Sparrm. Voyag. pag... pl... — Canna ou gann des Hottentots: — Impofos , Poffo des Cafres. ” ; SS CAR. ESSENT. Cornes dans les deux sexes , noires y tres-grosses ; droites , dans la direction du front, divergentes , ayant une forte arête qui décrit deux tours de spirale vers leur base, lisses au bout; garrot saillant ; point de larmiers ; une petite cri- Aire sur le cou et le dos ; un fanon garni de grands . poils et une saillie du larynx en dessous ; pelage d'un fauve-grisätre. ` FR Sr Dimens. (Taille d’un fort cheval.) Lon- pied. Done. lige gueur totale du corps, mesurée depuis ; le bout du museau jusqu’à l’origine de -— des comes du måle. scssi ressis Ecartement de ces cornes à leur base, >» Sae a Fees sa a T e 20 y Longueur de la queue » couchées en ayant sur les côtés du front, et brusquement recourbées et dessus et en arrière ; un large museau; point de larmiers ; une crinière ; une barbe ; un fanonÿ queue longue et couverte de crins; pelage brun. Drmens. Taille de lére. Hauteur du pied: pouce lig- COS 28 PT osna ia per deu ur 4 = OR — à la croupe ANR > _ Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusqu'aux oreilles. ..:.... 6 < =, des oreilles... 99 — des cornes, en suivant leur cour- - PR A AE ess ae SRE Distance des cornes , à la base... .… Largeur des narines . . . Serre ce o Ecarfement de ces narines entre pied. pouc. lig. e es Set... » I 6 Longueur de la queue, y compris es grands poils de l’extrémité........ 3 Descrrpr. Corps trapu, musculeux ; parties an- térieures tenant du bœuf, et les postérieures du Cheval. Tête généralement grande, comptimée , terminée par un mufle peu épais, mais très-large; cornes naissant de l’occiput, fort près l'une de l autre, très-fortes et aplaties à leur racine, arron- dies et coniques dans le reste de leur érendue, sans rides ou anneaux transverses , mais marquées de nombreuses stries longitudinales, se portant d'a- bord en avant et un peu de côté, pour se recourber brusquement , à peu près à la hauteur des yeux, en dessus, en arrière et en dedans (celles des mâles étant proportionnellement plus grosses que celles des femelles } ; oreilles en corner, de mé- + diocre grandeur, naissant latéralement, assez bas et au-dessous de la base des cornes ; narines très-onverres, placées de chaque côté du mufle, en croissant et recouvertes par une espèce d'aile cartilagineuse en forme d'aile triangu- laire, qui s'ouvre et se ferme à la volonté de l'animal ; bouche grande ; lèvres mobiles; lan- gue douce ; secondes incisives, après les mi- toyennes, plus longues que celles-ci, et les deux D latérales les plus petites de toutes ; yeux grands, . avec la pupille alongée transversalement er les | paupières garnies de grands cils; point de lar- ‘miers; poils du chanfrein nombreux, longs, roides , bruns, dirigés en remontant vers le front; ceux de cerre partie un peu plus courts, plus roux, ayant au contraire leur pointe tournée du côté du mufle ; une barbe brune sous le men- ton; quelques grands poils divergens autour des yeux, et d’autres, plus longs encore, blancs, naissant au-dessus. et au-dessous de ces organes- et sur la lèvre supérieure ; cou assez court, lécè- rement comprimé, muni en dessus d'une cri- nière crès-fournie, mêlée de poils blancs, de poils gris er de poils noirs, naissant à la base des cornes et se terminant un peu au-delà du garrot, pourvu en dessous. d'un fanon peu développé et. d'une bande de poils bruns qui naît de la barbe et se prolonge jusqu’au commencement du ventre ; corps à poil ras, comprimé, assez épais, rond, bien râblé, à croupe arrondie, àvec une dépression longitudinale dans son milieu, sépa- rant les fesses ; ventre arrondi, mais peu volu- mineux ; queue semblable à celle de l'âne, ayant peu de crins à sa base et n’en étant què médio- crement pourvue dans le reste de son étendue, AN A LOS a généralement d'un gris-blanc, avec un peu de gris-brun seulement à son origine et en dessus. Jambes assez fines, couvertes de poils ras, de la couleur de ceux du corps. Cornes et sabots d’un noir-bleuâtre. ; ; | HABIT. Le gnou forme des troupes de plusieurs centaines d'individus, qui se tiennent écartés des lieux habités. Son naturel est farouche. Un individu femelle, qui a vécu au. Muséum d'histoire naturelle de Paris, étoit fore vif er couroit avec rapidité en, galopant l'amble. Il muoit au printemps er à l'automne. Sa voix, qu’il faisoit entendre seulement lorsqu'il étoit z ta dy p effrayé, avoit assez de ‘rapports avec celle d -© bœuf, mais étoit plus foible, PATRIE, Il habite à deux cents lieues au td du Cap de Bonne-Espérance (1). | VIII, Sous-genre. ORYX , oryx. Cornés dans les deux sexes , trés-grandes ; pointues ; droites Où à “érès-légère courbure postérieure ; annelées , sans arête ; des larmiers; point de brosses aux poignets; point de mufle ; queue assez longue, terminée par son étendue ; pores inguinaux ? mamelles ? (2). 726°, Esp. ANTILOPE ORYX; añtilope oryx: M. de Blainville, de deux ‘espèces de cornes qu'il a et peuvent avoir appartenu à des espèces dù sous genre Boselaphe , où même peut-être au genre bœuf. * Les PREMIÈRES, qui étoient encorè attachées à une partie de la peau du front, très-rapprochées à la base, se déjetoient ensuite en dehors , en se courbant un peu en dedans, vers leur bout: la partie de la peau qui restoit, avoit un large espace de couleur foncée au front , avec une tache blanche, trianguhire, en croissant symétrique, partant de Ía racine de chaque corne: I paroissoit que le reste du museau étoit blanc. re ; E Les SECONDES, qui n’éroient accompagnées que de la petite portion de la peau quiles réunissoit , étoient éga- lement lisses ; noires, fort rapprochées à la base, et dé- jetées en dehors; mais elles formoient à leur racine le commencement d’une courbure en ce sens, pour se re- courber ensuite intérieurement dans le reste de leur éten- due; ce qu'elles offroient surtout de remarquable, c'étoit d'être comprimées ou aplaties vers da pointe, au lieu d'être coniques, comme cela est ordinairement. _ (2) Nous subdivisons le sous genre oryx de M. de Blain- ville en deux : 1°. celui des oryx proprement dits, et 2°, celui des egocères. ( Voyez ci-après. ) (3) Bufon a confondu cette antilope sous-le nom de ; Te | «À on 3 "Es f + F ~ ioe ARAN PURPOSES QU véritable chèvre du Bé- _qoard de Kæmpier et.Ges autres voyageurs en Orient. un flocon de longs poils, ou en ayant dans toute: { Encyclop. pl. 54. fig. 2.) Pasan (3) ; Buff.. (1) Nous croyons devoir faire ici mention, d’après: vues en Angleterre, lesquelles sont parfattement lisses: ’# eue Ann ET EF TR TRS OL D ee rte 474 | * Hist. nat, tom. r2. pl. 3 ;. fig. 2 ; Sappl. tom. 6. pag. 157. pl. 17. — Antilope beyoartica , Pallas, Misc. zool. pag. 8.— Antilope oryx, Ejusd. Spicil. zool. fasc. I. pag. 14, er fasc. XII. p. 16. — Bodd. Gimel. — Schreb. tab..257 et 257 A. fig. 1.— Antilope reċticornis , Ersleb. — Cha- mois du Cap, Forster. — Lichst. Berl. Magaz. tom. 6. pag. 155. CAR. ESSENT. Cornes noires, minces, rondes y fort longues, presque tout-à-fait droites; pelage blanc en dessous , gris en dessus, avec une ligne dorsale noire , formée de poils récurrens ; tête bian- che, avec üne ligne passant sur chaque œil, le haut du front et une large bande en travers du chan- frein, d’un brun-noir ; une tache marron aux épau- les'et aux, cuisses. ) A 4 ž » 39 c.o 33 (D’après Klockner et Allamand.) - , Petit mâle. Longueur du corps, depuis Je bout du museau jusqu’à l’origine de -Ja queue i ' - Hauteur du train de dévant — du train de derrière Longueur de la tête, depuis le mu- seau jusqu’aux cornes... — des oreilles — des cornes..... < Circonférence des cornes, à léur Distance entre leurs bases. ......., 2 eñtre lents -poifires. «ie... 9 $ Eoncienr dei quete. sss. eean À 1, 10 DEsCRIPT. Formes de la tête approchant de celles = dẹ la tête de l’antilope nanguer ; cornes presque - droites, à une très-légère courbure près qu’on à peine à remarquer, noires, environnées d’anneaux obliques jusqu'à la moitié de leur longueur, lereste en étant lisse et terminé par une pointe fort ai- guë ; oreilles longues et larges, bordées d’une rangée de poils bruns ; poils deda ligne dorsale, depuis la tête jusqu’à l’origine de la queue, ayant leur extrémité tournée en avant ; queue couverte de grands poils depuis sa base jusqu’à sa pointe ; sabots alongés. Pelage du corps gris-cendré ti- rant sur le bleu, avec une légère teinte rous- satre sur le dos, la croupe , les flancs et les cuis- ses; ventre blanc, avec une ligne brune la- térale, qui le sépare de la couleur des côtés; ligne dorsale et queue brunes; une tache brune sur le haut du bras en dehors, et une sem- blable tache, mais plus fauve, sur la face externe de la cuisse, se prolongeant par une ligne étroite sur le devant des jambes jusqu’à la région des MAMMALOGIE. canons, où elle s’élargit de nouveau pour former un ovale, d’un marron foncé presque noit, qui finit un peu au-dessus des sabots ; restant .des jambes blanc; une bande brune sur la face infé- rieure du cou. "Tête d’un beau blanc, avec und tache noire entre les deux cornes, qui descend sur le front etsy termine en pointe ; une grande ` tache noite transversale sur le chanfrein ec les joues, entre les yeux er le museau, à laquelle vient aboutir de chaque côté une bande de même couleur, qui naît de la racine de la corne et traverse l'œil, en passant au brun à me- sure qu'elle s'approche de la mâchoire infé- rieure, Nota. Nous ne possédons aucun renseigne- ment sur legistence ou le manque des larmiers, des pores inguinaux, et sur le nombre des ma- melles de certe espèce. : HABIT. Cette antilope ne vit point en troupes, mals seulement par paires, et recherche les lieux escarpés. C’est sans doute cette habitude qui lui a fait donner par les colons du Cap le nom de Chamois. R | PATRIE. On ne la rencontre qu’à une distance assez considérable, dans l’intérieur des terres du Cap de Bonne-Espérance, Il est vraisemblable que son espèce s'étend beaucoup dans l’intérieur de l'Afrique , et peut-être Jusqu'en Abyssinie. 727°. Esp. * ANTILOPE LEUCORYX, antilope leucoryx; ( Encycl. pl. suppl. 13. fig. 3.) Antilope leu- coryx , Pallas, Spicil. zool. fasc. XII. pag. 17: tab. 3. fig. 1. — Gazelle indice cornu singulares Ejusd. nov. Comm. Petrop. XIII. pag. 470. tab. 10. fig. $.— Antilope leucoryx , Gmel. Shaw. Bodd. — Penn. Quadr, édit. 3. tom. 1. tab. 12. — Oriental Miscellany, 1. pag. 127. — Oryx, … Aristot, ? Oppian. ? — Leucoryx , Blainv. Bull. des sc. 1816. pag. 8. — Anrilope oryx , var. G. Cuvier, Dict, dés sc, nat, tom. 2. pag. 238. — Schreb. tab, 256 BE ~ 2o ; CAR. ESSENT. Cornes noires , minces 5 très-longuėss rondes , annelées dans plus de moitié de leur éten- due ; sensiblement arquées en arrière ; pelage blancs une tache triangulaire d’un fauve brillant à la base en avant des cornes; une tache en losange de la même couleur sur le milieu du chanfrein, ne se liant pas avec deux traits qui traversent l'œil, mais _ qui ne remontent pas jusqu’à la base des cornes. DIMENs.? DESCRIPT. Semblable à un petit âne dont les jam- bes seroient très-fines ; sabots paroïssant moins alongés que ceux de antilope oryx (ou pasan de Büffon) ; museau plus large ; cou plus court ; queue peut-être plus longue ; pelage tout blanc, avec une simple tache fauve triangulaire, à la‘base des cornes, une autre sur le chanfrein, et une bande sur l'œil qui ne se joint pas à cette dernière; Une tache brune sur la face antérieure de l'avant- bras (1). | Norta. La distribution des taches de la tête est à peu près la même dans cette espèce que dans a précédente, à l’exception qu'elles ont moins d'étendue et moins d'intensité de couleur. Hair. Inconnues. | PATRIE. L’ Arabie, selon Pennant. L'Inde, si la description da Père Vincent-Marie se rapporte à cette espèce. 728°. Esp. ANTILOPE ALGAZELLE, antilope ga- zella. i n s | : {Non figurée dans l Encycl.) Algazelle , Buff. Hist. nat. tom. 12, pl. 33. fig. 1 et 2. — Anti- lope gazella , Pallas, Spicil. zoolog. fase. XII. pag. 17. — Bezoard antilope, Penn. Quadr. pag. 26.— Gmel, Bodd. — Algazelle , Fréd. Cuy. Mamm. lithogr. février 1819 (2). CAR. ESSENT. Cornes noires, rondes , minces ; cou- _ vertes de dépressions annulaires dans leur moitié inférieure; des larmiers ; une ligne dorsale compo- | (1) La synonymie de Belon et de Prosper Alpin est rapportée À tort à cette espèce , ainsi qué le fait obser- ver M. G. Cuvier. Selon lui, il faut la transporter à Pan- tilope gazelle. ed. ` (2) Telssontles caractères que nous tirons de la des- cription et desfigures de Pennant et de Oriental Miscel- lany. Pallas a formé cette espèce sur la relation du- Voyageur Vincent-Marie , qui dit avoir vu à Mascate , dans l'Inde , un animal semblable à un cerf, mais blanc Comme une hermine, avec des cornes droites, longues de trois à quatre palmes, noueuses , tournées comme des poulies. Il lui rapporte une corne droite , à anneaux plus Säillans, plus nombreux et moins obliques que dans celles | du pasan de Buffon. y : ` Pennant, d’un autre côté, a reçu de l'Inde un dessin qui semble représenter cet animal. (Voyez Encyclop. pl. suppl. 13. fig. 3.) A Pennant. lo De la concordance de ces divers documens, M: de Blainville a conclu à conserver provisoirement l'espèce de l’antilope leucoryx , proposée par Pallas , étque M. Cu- vier considère comme une simple variété de l’oryx; ce: en quoi il est fondé, surtout par la ressemblance de la. taille, par la forme et la distribution des taches de: à tête. : MAMMALOGIE ; Enfin , l'Oriental Miscellany renferme une figure d’un | ‘animal de l'Inde , qui ne paroît pas différer de celui de sée de poils récurrèns de la même couleur que ceux du corps ; pelage fauve en dessus , blanc en dessous. = Tête blanche, avec une tache sur le chanfrein , une autre à la base des cornes , et une ligne sur l'œil, grises ; queue blanche, terminée par un flocon de- poils bruns-noirätres, K Dimens. Hauteur de l'animal, depuis le pied. pouc. lig. sol jusqu’au sommet de la tête....... 4 x» » Longueur depuis le nez , jusqu’à l'o- ; rigine de la queue................... JO A » Hauteur au train de devant et à celui de derfère + er free ls Pois: 3. 6 ne — de la tête, depuis le bout du nez jusqu’à la base des cofnes..,......... 1 3 %° — des cornes... ee A DEA sisi ES M A . Diamètre du corps au milieu du ven- LES TRS ÉTÉ RE an nr Î ES nes ete = (P Éonpur de queue. {m2 4 7 °». DESCRIPT. ( Måle.) Tête longue; museau peu: large ; point de mufle ; narines semblables à celles- des chèvres ; tête blanche, avec deux taches d’un: gris fohcé; qui descendent de la base des cornes et se réunissent sous la mâchoire inférieure qu’elles embrassent, la première en passant sur-lesyeux ;. une tache de la même couleurau milieu dû ftont;. cou et poitrail d’un fauve foncé; dessus du corps. et Hancs d'un fauve clarr, surtout versle dos; ventre: et jambes blancs; queue blanche, d’un brun- noirâtre au bout ;. poils très-fins, er plus longs. sur le dos que dans les autres parties. une ligne. dorsale depuis locciput jusqu’à la- croupe ,. dont les poils sont disposés d'avant en armère.. - (Fréd. Cuvier.). HaBiT. Dans l’état de nature; inconnues. Un mâle: qui a vécu à la ménagérie du Muséum d'histoire. _ naturelle de Paris, étoit trèe-doux et familier, PATRIE. Assez rare au Sénégal, où on l’amëène du: centre de l’Afrique. Fiourée sur les monumens. d’'Esné. (Antiq. d'Egypte, p. #9. pl. 4.fig, 1x,): IX®. Sous-genre, EGOCÈRE, egocerus, Desm. Cor. nestrès-grandes et fortes , pointues , à simple cour-- bure postérieure, annelées; un demi-mufle ; point de: larmiers ni de brosses ; queue assez longue, 729°. Esp. ANTILOPE BLEUE, antilope- leucc— phea. 3 kk -= (Non figurée dans l'Encycl.) Blaue bocke 5 Kolbe, Vorgeb. pag. 141.— Antilôpe leucophea, . Pallas, Misc. pag. 14. — Ejusd, Spicil. zoologe- - fasc. I. pag. 6. er fasc. XII pag. 12. — Antilope glauca , Forster. — Antilope leucophea, Fislebs Bodd. Gmel. Lichsr, — Gazelle tzeïran , Allas mand et Buff, Hist. nat, Sy ppl. tom.6.pl. 20..——- Re 476 } Schreb. tab. 278. —'Tackhaitse, Samuel Daniel, Afric. scenery and animals, fig. — Chèvre bleue des colons du Cap de Bonne- Espérance. "CAR. ESSENT. Cornes très-grandes, uniformément courbées en.arrière, grosses à la base et annelées dans les quatre cinquièmes de leur longueur; une ligne dorsale composée. de poils -récurrens ; pelage gris-cendré.en dessus y blanc en dessous : une mèche de poils assez longs et blancs devant chaque œil. Dimens, ( D’après. Allamand. ) Lon- pied. pouc. lig. gueur du corps, mesurée en suivant le dos , d:puis le bout du museau jusqu’à l'origine de IF QUEUE ei aa Een rame Hauteur du train de devant. ... — du train de derrière ...... . Longueur de la tête , depuis le com- mencement du nez jusqu'aux cornes . . — de la tête, jusqu'aux orcilles. .. — des oreilles. .,,..° ka — des cornes , en suivant leur cour- MES SR roman sn et ne 0 Contour des cornes, près de la tête. Circonférence du corps , derrière les ‘jambes de devant +.. Rex ER . Hauteur des jambes de devant, de- puis la plante du pied jusqu’à la poi- BAT AN APN re ni ue vs dde ee — des jambes de derrière. .... Longueur de la queue...., j _— de‘la touffe de poils qui est au boutdéla quenë.. sueur ie. EE: DESCRIPT. Cornes partant du sommet de la tête, et d'abord à peu près perpendiculaires à la direc- tion du front, se recourbant ensuite uniformé- ment en arrière jusqu à leur pointe qui est ronde et lisse, leur base n'offrant pas de rides, mais des anneaux, qui vont successivement en gros- _sissant et en s'écartant davantage les uns des au- tres, au nombre de trente environ ;. oreilles pointues, très grandes ; point de larmiers ; queue - n'atteignant pas les talons ; poils de la ligne dorsale dirigés en avant vers la tête, ce qui 1n- dique une sorte de petite crinière. Pelage com- osé de poils assez longs, d'un gxis-cendré, entre- mêlés de quelques poils blancs, ceux du cou : étant plus grands que les autres; ventre er face interne des membres blancs ; face antérieure des jambes, er notamment des canons, d’un gris- noir; joues, dessous de la mâchoire et gorge blancs ; chanfrein d'un gris foncé ; oreilles grises en dehors, blanches en dedans, Une mèche de | poils blancs plus longs que les autres en avant Femelle ne différant du mâle que par les cor- | nes plus petites, ou même par leur absence. FLABIT. Si, ainsi qu'il y a tout lieu de le croire, le Dimens. De la taille d’un petit cheval. leur g MAMMALOGIE. rackhaitse de Samuel Daniel est l'animal que nous venons de décrire, l’antilope bleue vivroit par paires, ou même paf petites troupes de cinq à.six individus dans les plaines, au pied des | « LA montagnes, Lorsque ce tackhaitse est blessé, ! devient dangereux pour le chasseur qui l'appro- che, et l’on dit qu’à l'époque du rut, il entréen fureur et se jette sur les hommes qu'il trouvé dans son chemin. | - PATRIE. Kolbe assure que sa chèvre bleue habite les environs du Cap de Bonne-Espérance. La peau décrite par Allamand, provenoit de cette colo- nie. Enfin, le tackhaitse de Samuel Daniel na été observé qu'aux environs de Laera-Koo ( Lite- Kou), dans l'intérieur des terres da Cap. Cette espèce paroît figurée sur les monumens égyptiens. ( Mém, sur l’ Egypte antiq. volum. 5.. pl. 66. fig. 4.) 730°. Esp. ANTILOPE CHEVALINE, antilope equina. 3 (Non figurée dans Encycl.) Antilope osanne, . Geoffr. Collect. du Mus. — Antilope equina, Ejusd.— Cuv. Regn. anim, tom. 1. pag. 263 .— Dict. class. d’hist. nat. tom. 1. pag. 446. fig. CAR. ESSENT. Cornes très-grandes , arquées en ar- rière , ridées à la base et annelées ensuite dans les deux premiers tiers de leur longueur ; une crinière sur le cou ; pelage d’un gris-brun; tête brune, avec une mèche detrès-grands poils blancs devant chaque œil. | pied. pouc. lig. Hapteur ah SAND rs Pévess sus I Longueur totale du corps , environ. . 6 mi AES OTEO . aa kir oieta aa : ÿ — de la queue, avec les poils. .... 7 _— des cornes, en suivant la cour- DUE 1 54 CR | 32 DESCRIPT. Cornes grandes, arquées en arrières de forme ovale près de la tête er s’arrondissant ensuite insensiblement ; ridées d’abord dans unè hauteur de deux pouces , puis marquées de vingt- sept anneaux qui deviennent successivement plus gros, en s’écartant davantage, le dernier tiers étant lisse ; oreilles très-grandés, larges à la base ettrès-pointues à l'extrémité ; une crinière de poils gris, longs de deux pouces et demi, récurrens sur le cou ; queue assez longue. Pelage partout composé de poils courts , si ce ne sont ceux de la crinière , de la queue et du dessous du cou. Cou- générale, le brun, varié de roússâtre ; tere brune, avec le chanfrein blanchâtre, er upe 3 tache ratée A e — mer Éd mn + R S a et 2 on Ge D mn à e na soie un ennemis Mana a a nanten em EE Ts LATE tache blanche à la base de chaque corne, se prolongeant en avant de l'œil par une mèche ‘Également blanche, de poils fort longs; extré- mité des jambes un peu plus brune qüe leur ase ; poignets surtout, bruns. | | ABIT. et PATRIE. Incotnues. Nous soupçon- nOns néanmoins que cet animal vient du Cap, j i -€t qu'on pourroit, à cause de la ressemblance des ‘formes er de la taille, y reconnoître peut- A Être un individu de la variété fauve-brun du tackhaitse indiquée par Samuel Daniel. e ; 5 | LA : MES Sous-genre, CHAMOIS, rupicapra, Blainv. Cornes simples, lisses, à courbure postérieure, dans - les deux sexes ; point de larmiers ; ni de brosses ; des pores inguinaux ; queue très-courie; deux ma-, melles; point de mufte. : ST Esp. ANTILOPE CHAMOIS, antilope rupi- capra. ( Encycl. pl. 55, fig. 4, l'antilope des rochers.) Rupicapra, Plin. Hist. nat. lib. VIIL c. 53. — Gesner, Quadrup. p. 32 1, fig. p. 319. — Jonst. — Chamois , Perrault, Hist. des anim, tom. r. pag, 201. pl. 29. — Wagner, Hist. nat. helv. cur, pag. 183. — Scheuz. Itinera per Helvetiæ - alp. reg. tom. 1. p. 155. — Chamois ou Ysard, Hircus rupicapra ; Briss, Regn. anim. pag. 66.. n. 6. — Tragus dorcas rupicapra , Klein, ‘Quadr. pag. 17. — Chamois Buf. Hist. nat. tom, i2. pag. 136, 177. pl. 16. — Antilope ru- picapra ; Pallas, Miscell. pag. . 14. — Ejusd. Spicil. fasc, I. pag. 7; fisc AT, pas, 13: — Erxl. Gmel. Bodd. Lichst. — Schreb. tab, 270, — Capra rupicapra, Linn. Syst. nat. édit. 12. = Chamois, Fréd. Cuv, Mamm. lithogr. fig. CAR. ESSENT. Cornes noires, courtes, rondes Ai lisses, perpendiculaires à la téte et brusquement Courbées en arriere vers le tout ; à peu pres paral- \ . 3 lèles entr'elles ; une cavité de la peau peu profonde; Située à la base et du côté interne de chaque corne; pelage long, grossier, gris- cendré au printemps s à » AE e . fauve clair en été et brun en hiver; une bande obscure oblique passant sur chaque œil. DıMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig, . surée en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à ARR er mes 3 2 Hauteur du train de devant........ 2 de. Qui ATLAS derden Ses tante 2-4 Longueur de la tête, depuis le bout Sa . du museau jusqu’à l'origine des cornes. » 6 » es orelles es ee eu rise rens a de m= AU COU..ses.ereseeseseosere 32 9. 5 _— dû tronçon de la queue...,,.... » 3 2 MAMMALOGIE. Longueur de Pavant-bras , depuis le pied. pouc, ‘lig. coude jusqu’au poignet.............. » 8 6 LS CMOS SC e CV er mL at D 5 9 — depuis le bas du pied jusqu'au poighet........s.s messes 5. 8 10 Longueur de la jambe, depuis la ro- re tule jusqu’au talon .......... x Ar — du canon degpieds de derrière.. » 8 2 DESCRIPT. Tête assez semblable à celle du bouc domestique, mais ayant les narines moins recu- lées, la lèvre supérieure moins saillante et le front moins élevé ; chanfrein droit; point de mufle; point de barbe ; dents incisives sembla- bles à celles de l’antilope gazelle , les deux inter- médiaires dépassant les autres de deux lignes ; _oreilles longues, étroites et assez simples ; langue douce; pupille en forme de carré long et transver- sal; cornes rondes, presque lisses, longues de six à sept pouces, d’abord droites er perpendiculaires au front, et terminées subitement par un crochet dirigé en arrière, et même un peu en dessous , comme un hameçon ; un creux ou sillon de quel- ques lignes de profondeur, contourné en spirale, ne paroissant sécréter aucune matière, situé vers la _ base de chaque corne, du côté interne; point de larmiers ; point d'appendices cutanés ou de glands au devant de la partie inférieure du cou ; queue courte, Pelage composé de deux sortes de poils, le laineux très-abondant et brunatre yle soyeux sec et cassant, variant, selon les saisons, sur-le corps seulement ;-d’an brun assez foncé en hiver, d’un brun-fauve en été et un peu gris au prin- temps; tous ces poils ayant leur base grise en tout temps; tête d’un jaune pâle, à l'exception d’une bande d’un noir-brun qui naït près du museau et qui se termine à la base des cornes et des oreilles, après avoir entouré l'œil ; queue noire ; tout de lanus, bord des fesses et inté- rieur des oreilles blancs ; sabots ayant leur face inférieure concave, et terminés par un bord saillant, particulièrement sur le côté extérieur. 477 ‘Femelles plus petites que les mâles, avec des À cornes moins grandes, mais ayant absolument |. les mêmes couleurs du pelage. Petits en naissant, d'un jaunâtre foncé , blancs sous lamächoire inférieure , de chaque côté de la têre er sous le cou, avec une bande noire qui naîc-sur chaque joue au coin dé la bouche, em- brasse l'œil er vient finir sur le front, sans se réunir à la bande opposée; bout de la queue noir ; fesses blanches; devant. des pattes anté- rieures, une ligne dorsale et une petire bande transverse à celle-ci sur les épaules , aussi de cou- leur noire. © 5 -Ppp È 478 | | Petits de deux mois , ayant déjà toutes les couleurs des adultes et des cornes longues de six à hurm lignes, SES HABIT. Habitant la région boisée des chaînes de montagnes les plus élevées , er se tenant de pré- férence sur les pentes les plus escarpées et au bord des précipices, les chamois vont ordinai- rement par petites troupes de trois, quatre, cinq, Six individus, et souvent aussi par troupeaux de dix, quinze, vingt et plus. Ils passent, aux ap- proches de l'hiver, des cantons exposés au nord, à ceux qui le sont au sud , et ne paissent que Je matin et le soir, Les vieux mâles se tien- nent à l'écart , si ce n'est dans le temps du rut ; alors ils répandent une odeur analogue à celle du bouc, et même plus forte. L'ac- couplement a lieu en septembre ou octobre ; les petits naissent en avril et mai, et il nyena ordinairement qu’un seul par portée. Celui-ci accompagne sa mère jusqu'au mois de septembre ou d'octobre, et dès l’âge d’un an il a acquis une taille presqu'égale à celle des adultes. On dit que la durée de la vie du. chamois est de vingt à trente ans. _ Ces animaux ont les sens de la vue, de loute et de l'odorat exquis. Il est très-difficile de les ap- procher, er lorsqu'ils sont poursuivis, ils bon- dissent de rochers en rochers avec une vigueur et une adresse surprenantes, et se mettent bien- tôt hors de portée. Quand'ils sont réunis en troupes, le premier d’entr'eux qui a connois- sance de quelque danger, fait entendre un sif- flement aigu et prolongé, qui est le signal de la fuite pour tous les autres. Lorsqu'ils sont tran- quilles, leur voix est un. bêlement analogue à celui de la chèvre. z PATRIE. L'Europe, et principalement les mon- tagnes de la Suisse, du Piémont „de la Savoie, des Pyrénées, des diverses chaînes de l Allema- gne, de. la Grèce er de quelques-unes des îles de l Archipel, { | 732%. Esp. * ANTILOPE AMÉRICAINE, antilope americana: (Non figurée dans l'Encyel. }. Æntilope Que. ricana , Blainv. nouv. Bull, soc, phil. 1816. pag. So. — Mazama sericea, Rafinesque , Amer.. Monthly Magaz.1817. pag. 44. CAR. ESSENT. Cornes courtesy. coniques y légère- ment courbées en: arrière, noires. et annelées ;. pe- blanc, garni di iii er lage bianc ; garni de longs poils: soyeux.; point de crinière. | MAMMALOGIE. Dimens. Taille d’une chèvre de médiocre grosseur. ` DESCRIPT. Corps alongé, peu élevé sur jambes, entièrement couvert de longs poils pendans ; ‘non frisés, comme soyeux et tout-à-fait blancs; tête assez alongée, sans mufle ou partie nue ; front droit; oreilles médiocres ; cornes courtes, assez grosses, noires, un peu annelées transver- salement, rondes, presque droites, dirigées en: arrière et terminées par une pointe mousse j jambes grosses et supportées par des sabots- courts et épais; queue très-coutte. ~ A HaBiT. Inconnues (1). PATRIE. L'Amérique septentrionale. a paunaa . (1) M. de Blainville a regardé cet animal comme se rapportant au PUDU ( Capra Pudu de Molina; Ovis Pudu Gmel. ) ; mais ce que l’on sait de cet animal nous paroît: trop vague pour qu'il nous soit permis d'adopter ce rap- prochement. En effet, Molina se borne à dire que c’est une chèvre sauvage, de la grandeur d’un chevreau de six mois, à poil brun, et dont le mâle seul a des cornes | très-petites. Elle manque de barbe. Elle descend des: Andes en: grand nombre, au commencement de l'hiver , pour paitre dans les plaines des provinces australes du Chili. On l apprivoise facilement. | Le même individu décrit par M. de Blainville a été regardé depuis comme appartenant réellement au genre des chèvres; mais l'a-t-on suffisamment examiné? H se- pourroit qu'il appartint à un groupe intermediaire à celui qui comprend ces animaux , et à celui dusous-genre des: antilopes., où Pon a placé le chamois. D'ailleurs le cha- - Mois lui-même, ainsi que l’a remarqué M. Cuvier, s'é- loigne considérablement des vraies antilopes-par ses- formes, et plus encare par son naturel. Sous ce dernier- rapport, au contraire, l’antilope américaine se trouve- roit rapprochée de cet animal. ` La forme ronde des cornes etle manque dè barbe nous: fournissent, pour le moment, les caractères sur lesquels: nous nous fondons le plus pour déc:ire ce ruminant plu- tôtici, qu’en traitant du genre des chèvres. A M. Rafinesque , qui a reconnu le premier la-possibilité de former un groupe intermédiaire à celui des anti- lopes et à celui. des chèvres , la indiqué dans le journal intitulé : American Monthly Magazine, 1817, pag. 44. Il ‘y: forme le genre :. M3ZAME, mazama. Caractérisé par des cornes dtois tes, solides, simples, rondes, permanentes; le cou ef les jambes peu longs; la queue courte; les.supports.des cornes pleins: Il le place: dans. la famille qu’il nomme ruminalia et dans l'ordre des srereoceria. I. en distingue. cinq espèces. - 1°. Mazama tema , fauve-brun en dessus, blanc E5) dessous; cornes cylindriques, droites et lisses: H dir qu'il diffère du Le 2°. Mazama pita, parce qu’il est:plus petit, plus-foncé en dessus, plus blanc. en dessous, et qu’il a. des cornes plus grandes et plus grosses. Nous soupçonnons que ces - deux espèces:ne diffèrent pas des deux vrais cerfs goua- toupita et gouazoubira que nous avons. décrits ci-avañts Pages 446 et 446. she | ; 39°, Mazama dorsata, Entièrement blanc; pelage lar - XT, Sous-genre. ANTILOCHÈVRE, antilocapra , Ord. Blainv. Cornes des deux sexes peu longues s Comprimées ; recourbées en crochet postérieurement Vers la pointe, et munies d’un andouiller anté- rieuri poine de mufle; point de larmiers , ni de brosses aux poignets ; formes générales des anti- topes, ; à 733°, Esp, ANTILOPE A FOURCHE , antilope fur- cifer. ; E (Non figurée dans l'Encyclop.) Antilocapra americana, Ord, Journ. de phys 1818.— Ceryus bifurcatus > Rafinesque. — Antilope bifurcata s Smith, — Antilope furcifer, Ejusd. Trans. soc. Linn. tom. 13. pl. 2. — Cerf à bois recourbé, ceryus hamatus , Blainv. nouv. Bull. soc. philom. 1816. pag. 80.— Schreb, Goldfuss, tab. 264 -B. — Désm. nouv. Dict. d'hist, nat. tom. 29. _ = Page 542. CAR. ESSENT. Cornes rugueuses ; triangulaires à la base, et pourvues d’un très-petit andouiller com- primé et déjeté en dehors , terminées supérieurement .par une pointe recourbée en crochet en arrière et un peu en dehors ; pelage fauve-roussärre en dessus, blanc en dessous ; poils assez courts, rudes et grossiers ; une crinière rousse sur le cou. . _Diméns. Longueur du Corps, mésurée pied. pouc, lig. ` de la partie antérieure des épaules, àla croupe (mesures anglaises}. ....,. pete: D Hauteur du train de devant, au gar- TOTossssesersssesse, SET Sr ne Va 9 2 Longueur de la quêné :....,,,.... » 4 >» _— des cornes du mâle.......,.:. 1 >» >» 2 22 — dé l’andouiller de ces cornes... + KE p \ LES Deux ; une crinièrede grands poils le long du cou et du - os; cornesconiques et subulées, pointues et légèrement Courbées en arrière, avec leur base rugueuse, C'est le mountain shep; ovis montana de M. Ord, Journ. acad. $C. nat, Philadelp. mai 1817. vol. 1. Rs 4°. Mazama sericea , qui est l'animal nommé antilope americana par M. de Blainville, décrit ci-dessus. $°. Mazama: Pudu de Molina. Voyez plus haut. _M. Rafinesque, en faisant remarquer que ces trois der- nières espèces ont les cornes courbées , au lieu de les avoir droites comme les deux premisres , propose d'en former un genre particulier, ou peut être un sous-genre qu'il nomme oreamnos, 1l remarque que ces trois rumi- nans diffèrent encore des autres en ce qu'ils vivent dans les pays de montagnes. Ne doutant pas que les deux premières espèces ne Soient des cerfs, nous pensons d'ailleurs qu’il sera nécéssaire de se procurer des renseignemens nouveaux Sur les trois autres, pour admettre le sous-genre proposé Par M, Rafinesque, ee rem RER pe MAMMALOGIE. | . ko Descripr. Cornes marquées de légères rides transversales et de rugosités, un peu inclinées en dehors et recourbées en arrière à leur extré- mité, qui est lisse; pourvues, vers les deux tiers de leur hauteur, d’un andouiller assez court, dirigé en avant. Yeux grands, placés très-haut et sous la base des cornes ; oreilles pointues, de moitié moins longues que le chanfrein y base des cornes touffue ; cou supportant une grande cti- nière; jambes très-fines; queue courte ; poils épais, rudes, grossiers, aplatis, ondulés et ren- fermant dans leur milieu une sorte de moelle. Dos, flancs, face extérieure des jambes de de- vant er dessus de la queue d’un fauve-rougeitre ; poitrine, ventre, intérieur des membres , fesses et dessous de la queue blancs; sommet de la tête blanc, ainsi que les joues et les lèvres; face et nez d’un châtain foncé ; cou d’un fauve- rougeâtre en dessus, avec une tache blanche près des oreilles, et marqué de blanc en dessous ; crinière rousse, Nota. Une petite corne de quatre ou cinq pouces de longueur, vue à Londres par M. de Blainville , appartient à cette espèce, ainsi que sen est assuré M. Ord, à qui l’on doit la première description de l’antilope à fourche. M. de Blainville avoit donné à l'animal duquel pravenoit cette corne, dont l'apparence exté- rieure étoit tout-à-fait celle d’un bois de che- vreuil, le nom de cervus hamatus. M. Goldfuss a figuré ce prétendu bois dans le n. 65 de la conti- nuation des saugchiere de Schreb. tab. 264 B , et nous avions aussi admis le cervus hamatus dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle; mais actuellement, convaincus que cette espèce doit être rapportée à celle dont nous traitons ici, nous nous empressons de la retirer de la nomen” . clature des mammifères. Me ; HABIT. et PATRIE. Cette antilope a été rencon- trée à l'état sauvage dans les contrées de l’ouest de l'Amérique septentrionale (les bords du Missouri) par les voyageurs Lewis et Clarke. 734°. Esp. * ANTILOPE A EMPAUMURE, anti- lope palmata. | ( Non figurée dans l'Encyclop.) Antilope pal- mata, Hamilton, Smith, Trans. of soc. Linn, tom. 13. pl, 3. — Mazame , Hernandez, lib, CE cap. 14? - ; CAR. ESSENT.. Cornes renyersées èn arrière à la. EIP ; pointe, et présentant une empaumure antérieure aplatie d'avant en arrière > et saillante depuis leur Ppp2 ML a a 2 nn baoo o =- MAMMALOGIE.: base, qui ‘est: hérissée de petits tubercules; pe- -lage d'un fauve clair sur le dos, blanc au ventre t ..et aux flancs. i DESCRIPT. Nous ne savons rien de plus sur les caractères de cet animal, qu' Hamilton Smith rapporte au mazame d Hernandez , mais, suivant nous, sans preuves suffisantes. De son côté, M. Ord regarde son antilocapra , comme étant le même mazame, mais sans plus de fondement. PATRIE. Le nord du Mexique (1). CXXVII. GENRE. CHÈVRE, capra , Linn. Pallas. Erxleb. Cuv. Geoffr. Hircus , Briss, Klein. Bodd. Aries, Briss, | . Ægionomus , Pallas. Ranzani. CRE è Kr 6 . O—0 CAR. Formule dentaire : + gs Canines — pes molaires 27° — 32, Et 3 _Æncisives à peu près d'égale dimension , ran- . gées régulièrement et se touchant bord à bord. : Cornes (1) dirigées en haut et en arrière, comprimées, ridées transversalement, Chanfrein droit ou même un peu concave (3). | Point de mufle ; intervalle des narines nu. Point de /armiers ni de sillons sous-orbitaires. Oreilles pointues, droites et mobiles (4). Langue douce. X Corps assez svelte ; jambes assez robustes,- © Queue courte. € (1) Le voyageur Charles Leray parle, dans sa relation, d’un ruminant qu'il a découvert dans les pays des Osa- ges, qu’il appelle Cabrée, et qu’il ne décritpas, mais dont il donne une figure pag. 118, | . Cette figure, sur l'authenticité de laquelle on nous a assuré qu'il existoit des doutes bien fondés, représente un ruminant très-semblable au cerf par les formes du corps, des jambes et la brièveté de la queue; mais ses cornes fort grandes, et décrivant trois tours de spire fort alongés, sont très-semblables à celles de l’antilope des Indes (Antilope cervicapra). ; ` M. Rafinesque, établissant son genre Strepsiceros pour | les espèces d’antilopes à cornes spirales, y place celle- cl, d'après la seule vue de la figure que nous venons de citer. I lui donne le nom de Ssrepsiceros Eriphos, (2et4) Les cornes ne manquent aux femelles que dans = quelques races domestiques. Les oreilles ne deviennent endantes que dans quelques autres. : (3) Toujours dans les races sauvages, Point de pores inguinaux. Point de brosses aux poignets. Deux mamelles. ~ Pelage composé de deux sortes de poils ; lin térieur très-fin et crès-doux (1), plus ou moins: abondant ; l'extérieur leng ou très-long , lisse. Menton le plus souvent garni d'une barbe, quelquefois de deux appendices cutanés ou des sortes de glands , pendant au-dessous du cou. Testicules contenus dans un scrotum très-vo- lumineux. | , HABIT. À l'état sauvage, les chèvres recherchent les lieux rrès-élevés er les plus escarpés, et se réunissent en troupes plus où moths nombreuses, sous ła conduite d’un vieux bouc. Ce sont, de tous les ruminans, ceux qui font preuve de plus d'intelligence er de vivacité, Leur vue est très- bonne ; elles entendent de loin, et leur odorata - une finesse remarquable, Leur nourriture consiste: en herbes et en bourgeons selles font deux petits pat portée. LE. PATRIE. Les chaînes granitiques de l’Europe et: de l'Asie, + | 735°. Esp. CHÈVRE BOUQUETIN, capra ibex. (Encycl, pl, 40. fig. 2, 3 et 4.) Ibex, Plin.. Hist. nat. lib. VIII. c. $ 3.=— Gesner, Quadr. pag. 331.— Jonst.— Bouc-estain, hirçus ibex s Briss. Regn, anim. pag. 64. n. 3. — Capraibexs. Linn, Erxleb.— Hircus ibex , Bodd; — Bouque- tin, Buff. Hist. nat, tom. 12. pag. 136. tab. 13- et t4. — Steinbok , Knorr. Delic. natur. tom. 2. tab. k 5. fig. 2. — Meisner. — Mus. des na- turg. helv. vol, $. tab. 1. — Sreinbok des Alle mands.— Capra selvatica desdraliens. CAR. ESSENT. Face antérieure des cornes plates contenue entre deux arêtes longitudinales , avec des côtes saillantes transversales, qui se relèvent da- vantage en passant sur l’arête interne; pelage d'un gris-fauve en dessus.et blanchätre-n dessous , avec. une ligne dorsale d’un brun-noirâtre. Dimens. (Bouquetin de Suisse, mâle. } pied. pouc. lige -Longueur totale du corps, mesurée de- puis le bout du museau jusqu’à la base : eiu EE NE E a am a E E S y (1) Ce poil intérieur est désigné vulgairement sous le nom de -capelain. C’est celui qui, dans quelques races d'Asie, fournit Ja matière première des étoffes précieu” ses appelées cachemires. - | ; i rc ; | pied. pouc. lig. Largeur du front. ...…............ » 6 S Longueur du cou, depuis la racine €s cornes jusqu'aux épaules. ....... I IE 9 — du dos, depuis les épaules jus- qu'à la base de la QUEUR . sers es “TES. ES DE MU; serre ee a 9. D 1.7 -~ Hauteur du train de devant, augarrot: 2 6 I — du train de‘detrière, à la éronpe. 2 7 HI ongueur des cornes, mesurée sur la . E O nie r a ne email Corde de l'arc, décrit parces cornes. 1 9 $ Circonférence des cornes, à la base. » 8 7 Ecartement des cornes, à la pointe.. 2 -» 6 DEscripr, Cornes de couleur noirâtre, dirigées obliquement en arrière et en dehors, ên décri- vant une courbe assez régulière; tête assez courte; ‘museau épais; yeux médiocrement grands , vifs; queue courte; jambes minces et sèches. Pelage formé en hiver de poils longs et rudes, entremélés de poils plus courts, rouffus erfins, qui restent seuis en été. Couleur généralement d’un gris-fauve aux parties supérieures du éorps et d’un blanc sale aux parties inférieures ; une bande noire s’éten- dant tout le iong de l’épine du dos jusqu'au bout | de la queue, mais-se faisant surtout remarquer en hiver (époque où la teinte brune du corps di- MAMMALOGIE.. embrasser le talon ; la barbe longue de cinq à minue) ; fessés blanchâtres ; une ligne brune sur chaque flanc , séparant la couleur du dessus du corps de celle dw dessous ; bouche d'un brun- noir, Le Femelles ne différant guère des mâles que par le moindre volume de leurs cornes.. Jeunes d’un gris-cendré. . Var. A. Bouquetin de Sibérie, Ibex Alpium © sibiricarum , Pällas, Spicil. zool. fasc. XII. pag. (31. tab.3 et f+ fg: 4. Longueur, quatre pieds et quelques pouces ; hauteur, au garrot, deux pieds six pouces; membres antérieurs très-robustes ; queue courte, nue en dessous; poil d’un gris pâle, mêlé de brun.à la nuque et aux-bras,-avec une i ligne noire tout le long de l’épine du dos et une autre sur le devant des quatre canons ; barbe, queue er une tache carrée, qui occupe presque: tout l’avant-bras, noires; dessous. du corps, dedans des membres, base de la queue, . bord- _ des lèvres et bout des pieds: blancs. Les vieux ayant un demi-cercle sous le museau, en avant de la barbe, la gorge entre les pieds de devant, une ligne de chaque côté du sternum et le bord antérieur de l'oreille noirâtres ; l’avant-bras, les | quatre canons en devant et en dehors noirs ; ces derniers blancs en arrière ; une bande noirâtre séparant la cuisse et la jambe des flancs , et allant hBr huit pouces, selon l'âge. p ; ee Nota. Lorsqu'on pourra comparer de nou- TL re veau ce bouquetin de Sibérie avec celui des Al- pes, il sera peut-être possible de reconnoître des différences caractéristiques assez importantes , “pour les séparer spécifiquement. HABIT. Les bouquetins forment de petites troupes, composées d’un seul mâle et de plusieurs fe melles, qui restent réunies jusqu’à l'époque où ces dernières mettent bas un seul ou deux petits ;. c’est-à-dire, au mois d'avril, Le rut a lieu vers Te milieu de l'automne, et la durée de la gesta- -tion est de cent soixante jours environ. À l'épo- que du rur, les bouquetins répandent une odeur très-forte et très-désagréable, analogue à celle: des boucs. Quoique ces animaux aiment beau- coup la liberté, cependant ils s’apprivoisent fa- cilèment lorsqu'on les prend jeunes. Ils peuvent s’accoupler avec les chèvres domestiques et pro-- duire des individus métis, qui ont ordinairement les couleurs du père er les cornes de la mère, Des. bouquetins sauvages se mélent quelquefois aux: chèvres qu'on fait paitre dans les prairies des. montagnes ,.et les saillissent.. PATRIE. Les grandes chaînes des montagnes de l’ancien Continent, sur les Alpes, les Pyrénées, lés Apennins,.le Tyrol, le Jura , les montagnes. dè la Sibérie er du Kamtscharka, et, dit-on- aussi, dans la chaîne du Liban, PArarat, le- mont Taurus, le Caucase, etc. 736°., Esp. CHÈVRE CAUCASIQUE, capra cau-- casica. (Non figurée dans l'Encycl.) Capra: cauca> sica, Guldenstaedt, Act. petrop: 1779: p. 2.. pags.273. tab. 16 et- 17: — Gmel.. Syst. nar.. page 197: | | CAR. ESSENT. Cornes triangulaires , dont la face: antérieure forme un angle obtus, avec des côtes:ou. . 7 3 = nœuds saillans; pelage d’un brun foncé en dessus ,. -blanc en dessous ; une ligne dorsale brune; tour: . de la. bouche et poitrine, noirs.. Dimens. Taille et-proportions à peu près les mêmes que: celles du bouquetin. DESCRIPT. Gornes du mâle longues de deux pieds z quatre pouces; pelage d'un brun fauve, appro-- chant dé la couleur dé celui du cerf, blanchâtre en dessous ; nez, tourde la bouche , poitrine et’ pieds noirs ; reste de la tête gris ; une ligne brune: { 5 STE £ le long de l'épine dorsale, et une blanche der-- rière chaque canon. 482 PATRIE. Les sommets des montagnes du Caucase, et particulièrement les environs des sources des fleuves Terek. et Cuban, Est-ce à cette espèce qu'on doit rapporter les Foucs estains des mon- tagnes de l'île de Candie, mentionnés par Bélon ? C'est ce que la description trop incomplète qu'en donne ce voyageur ne peut permettre de dé- cider. | 737°. Esp. CHÈVRE ORDINAIRE, capra ega- MR : x (Encycl. pl. 47, fig. 3 ; pl. 48, fig. 4 ets ; pl 49, fig. 1, 5 er 63 pl. So, fig. 1. Tpayos Aiyes, Aristot. — Až, Oppian, Cyneg. II, 826. — Capra, Plin, Gesn. Jonst. etc.— Hircus, hoedus , Gesn. Jonst. — Caper, Schwenckf. Jonsr. — Tragus ; Klein, | Capricerva paseng, D. Garcia ab horto , aro- mat, et simplic, aliquot medicament. apud Indos “nascentium hist, in Exotic. Clusii. — Monardes. — Paseng , fera quædam montana caprini ge- neris, Kœmpfer, Aman. exotic. pl. 398. fig. p. 407. fig. 2. — Die Ziege welche dea Bezoar liefert, S. G. Gmelin, Voyag. III. pag. 493. —Ægagrus, Pallas, Spicil. zool, fasc. XI. tab, a fig. 2 et 3. — Paseng , G. Cuv. Ménag. nar. R. Cuv. Mamm. lithogr. fig. (1). ‘CAR, ESSENT. Face antérieure des cornes formant fig. un angle aigu avec des nœuds ou côtes légèrement É marqués ; et la face postérieure arrondie. Dimens. Voyez ci-après les différentes races. Variétés sauvages. . DescriPT. War. A. Chèvre sauvage, capra agagrus ferus, paseng ou- agagre. Cornes du mâle longues de deux pieds cinq pouces, re- courbées inférieurement en arrière, peu diver- gentes, comprimées, avec le bord antérieur comprimé ; celles de la femelle nulles ou très- petites ; tête noire en ayant, rousse sur les côtés ; barbe longue et brune, ainsi que la gorge ; corps gris-roussâtre, avec une ligne dosale ec la queue noires. Taille plus considérable que celle des variétés domestiques. ( Gmelin et Kempfer.) Nota. M. G. Cuvier a donné la description (1) Ce second alinéa de synonymie se rapporte en- MAMMALOGIE. suivante d’une gtande chèvre des montagnes de la Suisse, qu'on assuroit être sauvage, mais qui, selon la remarque de M, F. Cuvier, vit ausst à l'état domestique dans les Pyrénées, et même dans les Alpes. On a conjecturé que cet animal pouvoit être rapporté à la race de l’ægagre, où bien qu'il étoit Le résultat métifde l’accouplement du bouquetin et de la chèvre. Il produisoir avec les chèvres communes ; mais les individus dela race secondaire Éprouvoient tous des accidens lors de la grossesse, qui faisoient avorter les mères ou mourir les petits avant leur deuxième. année. | Måle, Taille plus forte que celle des boucs ; longueur, quatre pieds dix pouces; hauteur, deux pieds huit pouces. Corps plus robuste, plus trapu ; poil lisse, assez long, sans être pendant, si ce n’est celui de la barbe, gris, nué de blan- châtre à certains endroits et de gris-roussâtre à d’autrés ; chanfrein et une large bande qui s’é- tend depuis l’occiput jusqu’à la queue, une autre descendant le long de l'épaule, et une troisième en avant de la cuisse, Îes quatre jambes, les pieds, la barbe, une bande qui se prolonge sous Je cou , toute la poitrine et la plus grande partie _du dessous du corps, d’un brun-noirâtre plus ou moins foncé ; queue noire; un large espace ar- rondi, d'un blanc pur, autour de l'anus ; scro- tum d'un gris pâle; cornes exactement confor- mées comme celles du paseng, et aussi longues. Un autre mâle a présenté une couleur d’un fauve clair assez brillant, mais une semblable distri- bution de brun (1). Femelle ayant des cornes plus petites er les teintes plus uniformes, Cabri fauve clair, avec le en rache sur l'œil, la ligne dorsale et ledevant des canons noirs. Il y a lieu de croire que le capricorne de Buf- fon, tom. 12, pag. 145, pl 15, est un bouc provenant de cette variété, Variétés domestiques. Var. B. Chèvre commune, capra hircus des nomenclateurs, ( Encycl. pl. 47, fig. 3, bélier & longs sabots , au lieu de bouc ; pl. 48, fig. 4, le bouc; fig. 5, la chèvre }— Buff. tom. s, pl.Ser9, et Suppl. tom. 6. pl. 16. Bouc. Longueur du corps, mesurée en ligne droite depuis le bour du niu- tièrement aux chèvres sauvages décrites immédiatement après, sous le nom de paseng ou d’agagre , et à la chèvre des Alpes et des Pyrénées , qu'on seroit tenté de leur apporter: SAR ue ss (1) Le premier a été décrit par M. G. Cuvier ( Mé- nag. nation.) , le second par M. F, Cuvier (Mamm. lithogr.). ; ; Dh T E T e a P E mai NRA : X seau jusqu’à l'anus, 4 pieds. — Hauteur du train de devant, 2 pieds 2 pouces. — du train de der- nière, 2 pieds 3 pouces. — Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusque derrière les cor- nes, 9 pouces. — des oreilles, 5 pouces. — Lon- gueur du tronçon de la queue, 6 pouces. — du bras, depuis le coude jusqu’au poignet, 9 pouc. ~ du canon de devant, 4 pouces.— de la jambe, epuis la rotule jusqu’au talon, 11 pouces. — du Canon, depuis le talon jusqu'au boulet, 8 pou- ces. Corps maigre, à éminences osseuses bien senties ; chanfrein droit ou légèrement concave ; front relevé; yeux grands et vifs, à iris d'un eau jaune ; oreilles droites, en cornet, mobiles ;, Cornes (lorsqu'elles existent) très-comprimées, longues, ridées transversalement, ne décrivant. pas un arc régulier, mais montant d’abord en ligne droite sur le sommet de la tête et se recourbant ensuite en arrière et de côté ; poil extérieur long, divisé pat mèches, ferme, un peu moins dur que le crin de cheval ; celui de la partie antérieure de la tête et des quatre pieds ras; poil intérieur ou capelain très-rare, mais fin. Couleur ordi- naire noire, blanche ou pie ; quelquefois brune 3 P > Fer q ou fauve; souvent une ligne brune oblique sur les joues, passant sur l'œil et se rendant de la base des oreilles aux coins de la bouche. Dans quelques individus , des glands ou sortes de ver- rues, qui sont des prolongemens de la peau. pendént sous le cou. tes, moins comprimées,.plus régulièrement ar- quées en arrière, dans leur longueur, où n’exis- tant pas dans quelques individus. Quelques individus: ont un nombre variable de cornes, tel que trois, quatre ou cinq mais alors „ toutes ces productions sont fort irrégu- lières et très-diversement dirigées. et. contour- | nées, PATRIE. T'oute l'Europe ,. er les lieux des autres | f } f arties du monde où:les Européens se sont érablis. Var. C. Chèvre sans cornes, cap. ag: acera; bouc sans cornes ;. Fréd.. Cuv. Mamm. hthogr. - fig. — Hauteur au garrot, 2 pieds 3 pouc. Chan- x à S Fa = k T frem très-dror ; protubérance qui constitue le. noyau des cornes dans les autres races, ne se montrant qu'en rudiment er n'étant revêtue que par la peau ;.oreillés assez droites, en cornet; corps couvert de poils soyeux très-longs. PATRE Originaire d'Espagne. On trouve dall- leurs dans toutes les autres races des individus. E Chèvres ne différant des boucs que par une | taille moins considérable , des cornes plus peti- þa AE AM LOC EE y de lun et de l'autre sexe dépourvus de cornes. War. D. Chèvre de Cachemire, cap. ag. la- nigera ; bouc de Cachemire, Fréd. Cuv. Mamm, lithogr. fig. — Taille moyenne; hauteur au gar- rot, 2 pieds. — Longueur depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'origine de la queue, 3 pieds 10 pouces. — de la têre, depuis le bout du museau jusqu'à l'entre-deux des cornes, 9 pouces. — de la queue, ç pouces. Chanfrein légèrement mou- tonné ; cornes droites , très-aplaries , tordues en. spirale, divergentes; oreilles larges et pendantes;- poils soyeux, très-longs, lisses et fins, nôn roulés- -en tire-bourre, comme ceux du bouc d’Angora; poil laineux , excessivement fin, assez abondant: et d'un gris-blanc. Couleur générale dans Pindi- vidu décrit, blanche „avec les côtés de la tête et le cou noirs. Point d’odeur de boucau temps du rut- PATRIE. Le royaume de Cachemire. Leboucdécrir: ci-dessus avoir été transporté de ce pays dans. l'Inde, où MM. Diard et Duvaucel Pont acquis: pour le Muséum d'histoire naturelle. C’est le duvet de cette race qui entre dans la composition: des tissus de cachemire. On dit aussi que le poil. de chameau est employé au même usage.. Nota.. Les chèvres amenées em France, en: 1819, par M. Amédée Jaubert, ont tous les: caractères de- cette race, à cela près que leurs: cornes sont pias droites er presque toujours cro-- sées. Elles diffèrent des vraies chèvres du Fhi-- Betara TE, par leur taille plus petite , leurs jam-- Bes relativement plus courtes, leur poil exté-- rieur plus fn , moins long et. ordinairement. blane ; leur davet plus abondant, plus finet tour. blanc. Néanmoins, . elles descendrotent: de ces: dernières , selon M. Ternaux, et autoient été in-- troduites par T'hamas-Kouli-Khan', dans le Ca- boul, le Candahar, le Kerman, et la Grande-- Boukarie.. C'est dans les.sreppes de l'Oùral, er: jusques sous le 52°. degré de latitude septentrio-. nale, que M. Jaubert s'est procuré celles que- nous possédons maintenant; mais leur race a. été croisée avec celle du bouc de Cachemire ,, dont nous venons de donner la-déscription, qui: s'est trouvé fort heureusement en France „pour: remplacer les boucs, toas morts , ou rendus hors. de service pendant la traversée de Théodosie: _ en Crimée, à Marseille et à Toulon. Var. E. Chèvre de Juda, cap. ag. reversa,. Gmel. var, ? — Capra: reversa, Erxleb, — Hir- cus reversus ; Bodd.— Bouc de Juda ou de Jaida ;. Buff. tom. iL pl. FO ETAT: Suppl. TOM. 7. pl. 13 f (Encycl. pl, so, fig. 1.)— Bouc, Longueur.torale: 434 du corps, 2 pieds 9 pouces. — Hauteur, 1 pied s pouces. Chaänfrein légèrement concave ; front- „peu. élevé; oreilles courtes, à demi dressées , ` -constamment dirigées en avant ou en dehors, „mais jamais en arrière ; cornes blanchâtres, gran- des , très-aplaties, s'écartant de la tête en diver- geant et se tordant une fois et demie sur elles- mêmes ; poils du, corps soyeux, assez longs et fins, souvent blancs; les laineux extrêmement fins et doux une légère crinière s'étendant de- „puis Je derrière de la tête jusqu’à la queue, et formée de poils plus longs que les autres. Une femelle, que Buffon regardoit comme appartenant à cette variété , avoit le corps gé- _ néralement fauve pâle, avec des parties blanches irrégulièrement placées ; le devant, le dessus de la tête ec la ligne dorsale noirs, erc, PATRIE. Le royaume de Juda ou de Juida, en ` Afrique. Ce bouc a les plus grands rapports avec le précédent, mais il est plus petit et moins haut sur jambes. Var. F. Chèvre a Thiber, cap. eg. thibetana. | Bouc. Longueur totale, mesurée depuis le bout du néz jusqu'à la base de la queue, 3 pieds 2 pouces. — Hauteur au garrot, 2 pieds $ pouces. — Longueur des oreilles, 7 pouces; largeur 2 pouces et demi. — dela queue, $ pouces. Chan- frein droit; oreilles très-longues, larges, pendan- tes et routes plates, de formé ovale, arquée en avant. Poils soyeux du corps excessivement grands, et ayant jusqu'à un pied er demi de lon- gueur, tombantpar grandes mèches à droite et à gauche de la ligne dorsale, où s'observe la raie de séparation. Couleurs générales, brunes ; du fauve à la têre, et surtout vers les joues; pointe des grands poils souvent d’un fauve-doré; pod lai- neux très-fin, assez peu abondant etnoirâtre, Cor- nes des boucs aplaties, divergentes , dirigées laté- ralement, tordues sur elles-mêmes; celles des femelles ; minces, annelées en travers, non tor- dues; non aplaties, avec une légère arête ; ar- quées uniformément en arrière. ù ` Jeunes de couleur fauve, avec une ligne dor- sale et le dessous de la queue noirâtres. Une race mérive diffère de celle-ci par la forme des oreilles ; assez longues, étroites, comme pincées au bout, horizontales et mobiles. PATRIE. Introduite des montagnes du Thibet dans l'Inde, et transportée en Angleterre, Certe Tace à Eté importée en France en 1818 , par M. Huzard fils, d’après les ordres du ministre > re 4 S de l'intérieur, M. le duc Decazes, MAMMALOGIE. Var, G. Chèvre d'Angora , cap. ag. angoren- sis, Gmel. var. — Hircus angorensis, Bodd.— Capra hircus angorensis, Erxleb, — 44 v Avisas Æban. Anim. hb. XVI, cap. 20.— Chèyre d An- gora, Buff. tom. $. pl. 10 eta 1, (Encycl. pl. 49° fig. 1.) Taille moyenne ; chanfrein très-légère- ment bombé ; oreilles pendantes ; cornes sujetres à varier ; celles des mâles étant ‘ordinairement comprimées, étendues horizontalement de cha- que côté de la tête et conrournées en spirale, mais non tordues; celles des femelles plus courteset plus rondes, disposées comme celles des béliers. Poils“ soyeux, très-longs, très- fournis „frisés et concout- nés en tire-bourre. Couleur générale, ordinal- rement blanche. a PATRIE. Les environs de la ville d'Angora, en Asie mineure. Les longs poils de cette chèvre servent de matière première dans la fabrication des étoffes connues sous le nom de camelots. Var, H. Chèvre mambrine, cap. eg. mam- brica , Linn. Gmel. — Chèvre mambrine ou chê- vre du Levant, Buff, Hist. nar, tom. 12. pag. 152, 1$4— Syrian goat , Penn. Syn. quadr. pag. 15. tab. 5. fig: 1, 2. (Encycl. pl. 49. fig. s. ) Race peu connue, qui a, suivant Sonnini, le corps élancé; la rêre plus alongée que celle des autres variétés et plus arquée en devant; les oreilles fort longues et pendantes; les cornes trout au plus longues de deux pouces et demi, un peu courbées en arrière ; le poil ras et la couleur rougeâtre bai, La figure de l'Encyclopédie , néanmoins, représente un animal à chanfrein très-droit, à oreilles démesurément longues, à queue basse, aussi très-longue et à grands poils sur le corps. PATRIE. Certe race, qu'on pourroit peut-être con- fondre avec la suivante, a reçu son nom de la montagne de Mambré ou Manrée, située à la artie méridionale de la Palestine , aux environs d'Herbron. On dit que c’est la seule qui soit répandue dans la Basse-Egypte, er qu'elle sê trouve aussi aux Indes orientales, + War. I. Chèvre de la Haute-Egypte, cap. ag, thebaica, — Capra indica, Gèsner. — Adim- main; Nieremberg, Hist. nat. pag, 183. fig. — Jonston, Quadr. tab. 26.— Bouc de la Haute- Egypte, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. Taille moyenne; chanfrein excessivement bombé €t séparé du front par un enfoncement , surtout celui du mâle, dont la mâchoire inférieure est prolongée de manière à dépasser de beaucoup la supérieure; oreilles très-longues er plates; cornes cornes nulles ou très-perites ét arquées légère- ment en arrière, Corps du mâle couvert d'un poil soyeux, long, brun-fauve ; poil des cuisses jaunâtre ; une crinière sur le cou et deux glands en dessous; queue fort courte ; scrotum très- volumineux, pendant et divisé en deux lobes bien séparés, un pour chaque testicule, $ Femelle ne différant du male que parce que € Caractère du chanfrein, excéssivement arqué, n'est pas aussi marqué, et que son poil plus Court a une couleur moins foncée. Ses mamelles, Qui pendent jusqu'à terre, ressemblent, lors- | qu'elles sont pleines de lait, à deux sphères ac- colées l’une à l’autre, et suspendues par un pé- dicule charnu très-long. PATRIE. La Haute-Egypte. Var. K. Chèvre du Nepaul, cap. ag. arie- tina, Nob. — Chèvre du Nepaul, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr, fig, — Hauteur du corps au gatrot, environ 2 pieds. Membres élevés ; for- mes légères ; chanfrein bombé uniformément, et pue; conque de l'oreille excessivement grande, pendante, de forme ovalaire; cornes petites et . appartenant à la division des cornes en spirale. Pelage gris foncé , résultant d'un mélange de poils noirs et de poils blancs, tous assez courts et soyeux. Tour du museau, menton et face externe des oreilles, de couleur blanche. PATRIE. La province de Nepaul, au pied des monts Himalaya, dans l'Inde. à peer mére Var. L. Chèvre naine, cap. æg; depressa, Erxleb, Gmel.— Petite chèvre à cornes rabattues, bouc d’Afrique, chèvre naine, Buff. Hist. nat. tom, 12. tab, 18 et 19. — Bouc et chèvre nains, Fréd, Cuv. Mamm. lithogr. fie. ( Encycl. pl. 49. fig. 6.) Très-rapprochée de la chèvre commune, mais plus basse sur jambes, et à proportion plus ramassée. — Hauteur du mâle au garror, 22 pouces. — de la femelle, 18 pouces. Chanfrein un peu concave ; oreilles droites et pointues; corps couvert d'un poil ras, un peu plus long chez le bouc sur le cou et le dos, qu'aux autres parties. Couleurs présentant un mélange de noir et de fauve , avec des taches blanches irrégulièrement placées. PATRIE. Originaire d'Afrique, On l’a transportée en Aférique , où elle s’est maintenue sans autre altération que celle de la taille , qui est devenue un peu plus petite (1). a ayant avec le front une courbure non interrom- MAMMALOGIE. | 485. HABIT. Celles du paseng ou ægagre d'Asie sont peu connues ; on sait seulement que cet animal, qui surpasse en grandeur toutes les variétés do- mestiques,. montre beaucoup d'agilité èt de force, er qu'il rue quelquefois lesthasseurs qui cherchent à le prendre, en se précipitant sur eux, Les calculs pierreux de ses intestins sont connus sous le nom. de bézoards , et les peuples des pays qu'il habite, leur attribuent des propriétés médicales imag'- _naires. 2 Si l’ægagre ou paseng de nos Alpes appartient à la même souche, et n'est pas, comme on a pu le penser, le résultat de l'accouplement des bouquetins avec les chèvres domestiques, on peut ajouter que cet animal sauvage a aussi du penchant à se rapprocher des troupeaux de chè- vres, et qu'on peut l'y retenir ; car, dans les Py- rénées et les Alpes, on remarque que presque tous les troupeaux ont à leur tète plusieurs indi- vidus de cette grande race. la Soc. phil. 1818, deux variétés de chèvres dont il a vu des dessins à Londres. , .… La première est sa CHÈVRE COSSUS, Cap. agr. Cossus de l'Inde. Elle est entièrement blanche et couverte par tout le corps de poils fort longs , tombans , non frisés , soyeux ; ses oreilles sont horizontales; ses cornes cour- bées en arrière eten dehors à la pointe, sont serrées con- tre la partie postérieure de la tête ; son front est assez busqué; il n'y a pas de barbe sous le menton, et les poils de la face, fort longs, se portent à droite et à gauche en partant de la ligne moyenne du chanfrein. Celle-ci pourroit rentrer dans la variété de la chèvre du Thibet.. aussi de l'Inde, a beaucoup’ ds rapports pour la form générale avec lé bouquetin du Caucase ; son corps est épais, alongé; son cou court et très-large; ses jambes sont assez élevées et cependant fortes; sa tête a beau- coup de ressemblance avec celle du bélier; son chan- frein est arqué, son front bombé ; ses oreilles sont hori- zontales et médiocres; ses cornes très-comprimées, ri- dées transversalement, se touchent presqu'à la base, s’écartent ensuite en dehors eten arrière et se tordentun peu; elles sont plus petites -et moins comprimées dans les femelles que.dansies mâles; sa queue estrec ourbéeen des- sus. Le poil est en général court et serre, et forme une sorte decrinière noire sur lecouetlaplus grande partie du dos.Iln'ya point de barbesous lementon, maisuneespèce de fanon ou de peau pendante sous la ganache; la cou- leur générale est bariclée de noir, de roussätre et de blanc , dispersés d’une manière assez irrégulière. La plupart de ces caractères se rapportent à ceux de la petite chèvre vaine d'Afrique, que cette race a con- servés partout où elle a été transportée. Il est à regret- ter quê M. de Blainville mait pas signalé la taille de sa chèvre imberbe. l La chèvre d Islande de M, Frédéric Cuvier a été consi- (0) M. de Blainville a fait connoître , dans le Bull. de fø moutons. Rq eiia A Ae Ea PUR; Pet La seconde où CHÈVRE IMBERBE, C. ag. imberbis, dérée jusqu'à présent comme appartegant au genre des ee MAMMALOGIE. À l'état de domesticité, la chèvre est de tous les ruminans , celui qui a conservé le plus de traits caractéristiques des races primitives, Son œil est vif, sa démarche est active et gaie ; elle montre de l'attachement pour ses petits, et dis- tingue, en s’attachant à elles, les personnes qui la soignent. Son naturel la porte à aimer la li- berté et à satisfaire ses nombreux caprices, Elle marche toujours en tête des troupeaux de mou- tons parmi lesquels on l'introduir, et les dirige par goût vers les lieux escarpés et rocailleux , où clle grimpe avec une grande facilité. Dans les troupeaux composés uniquement de chèvres, les vieux boucs marchent les premiers. . Cesanimauxsont très-ardens en amour, se battent entr'eux à coups de tête, ne s'attachent à aucune femelle en particulier, et peuvent en saillir un grand nombre. En tout temps, mais surtout à l'époque du rut, ils répandent une odeur parti- culière fort désagréable et souvent très-pro- noncée, [ls sont en état d’engendrer à un an, et leurs femelles à sept mois; mais on ne les laisse d'ordinaire. s'accoupler que lorsqu'ils ont au moins dix-huit mois : l'époque de la chaleur a lieu en automne, Les chèvres portent cinq mois et mettent bas au commencement du sixième, ordinairement un seul petit, quelque- fois deux, qu'elles allaient pendant un mois ou cinq semaines. Ces petits cheyreaux sont d’un na- turel très-oai. | De l’accouplement du bouc et de la brebis résultent des mulets, dont les formes tiennent du mouton, et l'allure et le poil, de la chèvre, On dit que certe race mérisse est féconde en Amérique, où elle porte le nom de Chakin, M. Frédéric Cuvier a observé un de ces mu- lets femelle qui avoit été fécondé par un bouc, mais dont le fœtus n’est pas venu à terme. On dit que la chèvre s’unit au chamois : mais | tq chamois ; le produit de cet accouplement n’est. pas connu. PATRIE. Le paseng d'Asie se trouve sur toute la çhaine de montagnes qui traverse le nord de la Perse et de l'Inde, jusque vers la Chine; c’est- à-dire , sur tour le Caucase et le Taurus. Il est connu des Kirgises et des autres peuples no- mades qui habitent au nord de ces montagnes, ainsi que des Persans qui habitent ait sud. Nos Alpes françaises ont fourni les individus. qu on à rapportés à cette race sauvage, Quant aux races domestiques, nous ayons in- diqué, en les décrivant, la patrie de chacune Voyez plus haut. CXXVIII. GENRE. MOUTON: ovis, Lim: Bis EE Co Bod& Cuv. Geoffr. Capra , Illig, Ægionomus , Pallas, Ranzani.. 4 . . . —0 CARACT. Formule dentaire : incis. + can. h o= Gae Å en 24 Er CER Incisives formant un arc entier, se touchant: toutes régulièrement par leurs bords. molaires Museau sans mufle ; chanfrein arqué. Cornes grosses ,anguleuses , ridées transversa- lement, contournées latéralement en spirale et se développant sur un arc osseux, celluleux , qui a la même direction. Point de /armiers. Point de barbe au menton. Oreilles médiocres , pointues, Jambes assez grêles, sans Brosses aux poi- gnets, Deux mamelles, A Point de pores inguinaux, 5 Queue plus ou moins courte, inféchie où s pendante (1). HaABiT. Mœurs des races sauvages, en tout ana logues à celles des ruminans du genre des chèvres, aussi à l’état de nature. Races domestiques beau- coup plus éloignées des races primitives que celles des chèvres. PATRIE. L'ancien Monde, le nord de Amé- rique. sA 738°. Esp. MOUFLON D'AFRIQUE, ovis trage- laphus. (Non figuré dans l’Encycl.) Beardes sheep » Penn. Quadr. 1. pag. 5 2. pl. 9, — Shaw, Gen. zool. tom. 2. part, 2. pag. 383. pl. 102. — nn (:) Le genre des moutons est si peu distinct de celui des chèvres, que plusieurs auteurs les ontréunis La forme du chanfrein sert particulièrement à différencier ces ani- maux, bien qu'il v ait des chèvres à front busqué , les autres caractères sont tirés de la nature des poils, de la présence ou de l'absence d’une barbe, de la direction e la queue. etc. i Moufon d'Afrique, Cuv. Regn. anim. tom. 1. . Pag. 268. — Geoffroy-Saint- Hilaire , Mém, de | PInst. d'Egypte, fig. | VAR, ESSENT. Cornes médiocres , non contournées En spirale „ayant leur face antérieure la plus large; Poil roussâtre doux , avec une longue crinière pen- dante sous le cou et une autre à chaque poignet ; queue courte, Dimexs. Taille d’un mouron ordinaire. DEsCRIPT. Chanfrein assez peu arqué ; cornes un peu plus longues que la tête, se touchant à la base , d'abord droites, puis recourbées en arrière et en dedans , ayant leur face antérieure la plus et doux au toucher ; une longue crinière pen- dante sous le cou, et une sorte de mancherte que poignet. les lieux déserts et escarpés de la Barbarie, et se porte presqu'en Egypte, où elle a été observée par M. le professeur Geoffroy-Saint-Hilaire. 739°. Esp. MOUFLON D'AMÉRIQUE, ovis mon- taña. | (Encyclop. pl. suppl. 14. fig. 4.) Ovis mon- tana, Geoffr. Ann. du Mus. tom. 2. pl. 60. CAR. ESSENT. Cornes très-grosses , régulièrement contournées en spirale sur les côtés de la tête; pe- lage formé de poils courts et secs, d’un brun-mar- ron , avec les fesses blanches ; point de crinière. Dimens. Taille du cerf. Descripr. Corps svelte, haut sur jambes ; tête courte ; chanfrein presque droit ; cornes du mâle très larges et grandes, partant en arrière et ra- menées au devant des yeux, en décrivant à peu près un tour de spirale , comprimées comme de la femelle beaucoup plus petites et sans cour- bure sensible, Poil court , roide , grossier et comme desséché , généralement d’un brun-mar- p ron, si ce n'est sur les joues, où il passe au à marron clair, et sur les fesses, où il est d’un | blanc parfait. LL Re ae + emelle ne difrérant du male que par ses cornes t3 et sa taille plus petites. - l'espèce de l’argali, qui a pu passer le détroit de Berhing sur la glace ; cependant ses cornes sont un peu moins grosses et forment moins la spirale que celles de cet animal. Hasit. Il habite, par troupes de vingt à trente CS MAMMALOGIE. | 48 large, Pelage généralement de couleur roussâtre composée de poils très-longs et non frisés à cha- : HABIT. et PATRIE. Cette espèce sauvage habite dans le bélier domestique, à surface striée ; celles Nota. M. Cuvier pense que ce mouflon est de individus, sur les sommets des plus hautes mon- tagnes , et se plaît surtout dans les lieux les plus arides et les moins accessibles, Il saute de ro- cher en rocher avec une vitesse incroyable, et sa souplesse est extrême. PATRIE. Les bords de la rivière de PEIk , au Ca- nada, par le 50°. degré de latitude nord et le 1151. de longitude ouest. 740°. Esp. MOUFLON ARGALI, ovis ammon. (Non figuré dans l Encycl. } Stepnie baranni, G. S. Gmel. Voyage en Sibérie, tom. 1. p. 365. — Steller, Kamisch.? pag. 127. — Ovis fera sibirica, vulgò Argali dicta , Pallas, Spicil. zool, fasc, XI. pag. 3, tab. r. — Capra ammon , Linn. Syst. nar. édit. 12. — Ovis ammon , Erxl. Gmel. — Shaw, Gen. zool, tom. 2. part. 2. pl. 201.— Oris argali, Bodd. CAR. ESSENT. Cornes du mâle très-grandes et très- fortes, triangulaires , aplaties en devant, striées en travers ; celles de La femelle comprimées et en . forme de faulx; poil d'été, ras, gris-fauve ; poil d'hiver, épais , dur, gris-roussâtre ; avec du blanc au museau , à la gorge et sus le ventre; un large espace jaunâtre autour de la queue ; en tout temps. Dimens. Taille du daim. . DESCRIPT. Cornes du male très-grosses, et ayant jusqu'à deux aunes de longueur, naissant tout g : ; . près des yeux , courbées d’abord en arrière et en- suite en avant, avec la pointe dirigée un peu en haut et en dehors ; ridées depuis leur naissance jusqu'à moitié de leur longueur, et plus lisses dans le reste, sans être cependant entièrement unies, triangulaires à leur base, avec une large face en : avant, Cornes des femelles très-minces, en com. paraison de celles des mâles, à peu près droites, presque sans rides et assez semblables en tout à celles de nos boucs domestiques ; oreilles assez larges, terminées en pointe et très-droites ; cou ayant quelques replis pendans; queue fort courte, Pelage en été, d’un gris-fauve, avec une raie jaunâtre ou roussatre le long du dos , et une large tache de la même couleur sur les fesses ; face in- terne des quatre membres et ventre d’un rougeĝ- tre encore plus pâle. Pelage d'hiver, plus rous- ` såtre en dessus, tirant sur le blanchâtre au mu- seau, à la gorge et au ventre. Hagir. L'argali vir pans les pays de montagnes et 5 ki $ A D? be. H . dans les déserts appelés steppes, C’est un animal extrèmement vif, dont les mœurs paroissent avoir beaucoup d'analogie avec celles du bou- quetin, Son accouplement a lieu au printemps Qgqg 2 MAMMALOGIE. er en automne. La femelle fait un ou deux petits pat portée, À l'époque du rur , les mâles se bat- tent entr'eux , et se donnent des coups de tête si violens , que souvent ils font tomber leurs cor- nes ; quoiqu'elles soient très-grosses et très- solidement fixées à leur crâne. PATRIE. Toutes les chaînés des montagnes de l'Asie, et notamment celles. qui. partent du pla- teau de Tartane pour se porter dans le nord-est. Selon S. G. Gmelin, sa patrie est la Sibérie mé- ridionale, depuisle fleuve Írtischj jusqu'au Kamts- chatka. 741°. Esp. MOUTON ORDINAIRE, ovis aries. ( Encycl. pl. 46, fo. 2, 3, se 47, fig. 1, 2,43 pl. 48, fig. 1, US (Race sanvage, considérée comme le type primitif.) Musmon, Plin, Hist. nar. liv. VHI; © 49. — Ophion, Plin. Hist. liv. XXVII c. 9, et XXX. c. 1 5.— Musmon seu Musimon, Gesn. Quadr. pag. 934. fig. — Tragelaphus, Belon, Observat. p.121 et 554. fig. — Mouflon Bof. Hist, nat. tom. 11. pag. 352. pl. 29. — Encycl. d'après Buffon, pl. 48. fig. 2. — Capra ammon , Linn. Syst. nat. édit. 12, — Orvis ammon, Erxl. — Ovis argali, Bodd. Shaw. — Ovis Mon Goldf. Saugth. de Schreber, tab. 228 A, — Le Mouj'on, Fe Cuvier, Noar lirhogr. fig, ss Mufione en Sardaigne ; Maffoti en Care CAR. ESSENT. Cornes :très-fortes , arquées en: ar- rière , et recourbées en dessous et en avant vers la pointe; pelage ras s d’un fauve plus ou moins brun en dessus ; blanc sous le ventre. Dimexs. Longueur totale, mesurée de- pied. peur lig. puis le bout du nez jusqu'à | origine de la queue... — de la tête, depuis le museau jus- qu'à la base des COrnes ............. — de la base des cornes au garrot. . — du garrot, à l’originé de la queue. — de la QUEUE. eee rie. RSS wm= des sas dans leur dével oppe- 2 DESCRIPT. di MOUFLON måle, se assez busqué ; cornes très- grandes, grosses , ridées principalement à leur base, d’un gris-jaunärre ; oreilles médiocres, droites, poiniues, mobiles ; une trace de larmiers ; cou assez épais ; corps épais, musculeux, à formes arrondies ; jambes assez robustes ; sabots courts, d’un gris-jaunärtre ; quene très- cote infléchie en dessous, nue à sa face inférieure ; testicules volumineur : ; des poils : Jaineux gris, fins, épais, en tire-bouchon, €t des poils s soyeux seuls apparens au dehors , assez courts et roides ; ceux-ci très-courts et sans Mé- lange de poils laineux sur la tête ec les jambes: Pelage d’un fauve terne, mêlé de quelques poils noirs sur la tête, le cou, les épaules, le dos, les Eu ce ln hee externe des_cuisses , avec ‘une ligne dorsale plus foncée ; dessous du cou jus” qu à la poitrine, base anrétioute des jambes de devant, bords de la couleur des flancs et queue noirâtres ; dessus et côtés de la face, ainsi qu'uné ligne qui naît de la commissure E lèvres ert sê porte en arrière, au-dessous de l'œil, pour se réunir à celle du côtéopposé, aussi noirâtres; partie antérieure de la face, dessous des yeux, dedans des oreilles, canons, ventre, fesses er bords deda queue Taru à Le interne des membres d'un ris sale ; une large tache d’un fauye rrès-paie sur le milieu de chaque flanc; intériear de la bouche , langue et narines noirs. Pelage d'hiver étant plus fourni et ayant plus de noir ; poils du dessous du cou fofmant une sorte de cravate ou de fanon ; ligne dorsale presque noire, princi- palement sur les épaules. | : Femelle ne différant du male que par des cor- nes beaucoup plus petites, ou pat l'absence torale de ces cornes , et ayant le pe moins épais, Jeunes individus d'un fauve plus pur que les vieux, avec les fesses d’un fauve clair, au lieu d'être phutas et le dessus de la queue d'un fauve-brun, au lieu d’être noirâtre, Leurs cornes commencent à pousser peu de temps après la naissance, et ont quatre ou six pouces de long à l'expiration de la première année, | HABIT. Le mouflon habite des contrées élevées e£ au milieu des cimes les moins accessibles , mais | EL sous des latitudes tempérées ou méri- dionales. Il vit en troupes, dont le nombre s é- lève quelquefois à plus de cent mdividus, sous la conduite des plus vieux et des plus g orands d’entr'eux. À l époque du fut, C esia- T , €B décembre et janvier, ces troupes se divisent €n perites bandes, formées chacune d’un seal mâle “et des fenéltes qui lui sont attachées, Lors” qu'elles se rencontrent, les mâles se bartent # coups de tête, se tuent quelq uefois, et dans CE cas, lé vainqueur joint à son tron + celui du vaincu. Les femelles portent cinq mõis, et met” tent bas en avril ou mat deux petits oN de poils, capables de marcher et ayant les yeux. ouverts ; elles les soignent avec tendresse , et les défendent de tour danger avec le plus grané t - Courage, Ces petits, en état d’engendrer vers la fin de leur première année, n acquièrent cepen- dant leur entier développement qu'à la troi- sième, ; : ? - En captivité, plusieurs de ces animaux pris Jeunes, on: montré un caractère indomptable et un défaut d'intelligence très-marqué. ; PATRIE. Les parties les plus élevées de la Corse et de Ja Sardaigne ; les montagnes occidentales de la Turquie européenne ; l'île de Chypre, et vraisemblablement les autres îles de J’Archipel et la Grèce. Moutons domestiques. = Var. À. Mouton à longues jambes, ovis aries longipes, Encycl. pl. 48. fig. 3. — Aries guincen- sis seu angolensis, Margr. Bras. pag. 234. fig. — Jonst. Quadr. tab. 46. — Bélier et bre- bis des Indes, Buff. Hist. nat. tom. 11. pl. 34, 35 et 36. — Le morvan , Ejusd. Suppl. tom. 3. l. 10. — Mouton à longues jambes, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. — Ovis guineensis , Gmel. — - Ovis Adimain, Bodd. Chanfreintrès-forrement arqué ; oreilles pendantes ; jambes très-longues ; corps généralement couvert de poils; ceux du dessus dy cou formant une assez forte crinière qui, étant arrivée sur les épaules, se développe quelquefois en rayonnant ; souvent de longs poils sous le dessous du cou, formant un épais fanon ; queue très-pendante, descendant plus bas que les talons. . La plupart des individus de cette race ayant souvent descornes moyennes qui forment un peu moins d’un tour entier sur les côtés de la tête, en enveloppant les oreilles ; souvent des glands ou pendeloques de peau sous le cou. Couleur va- riée, brune, noire, blanche ou pie.-— Longueur du corps entier, 4 pieds 1 pouce. — Hauteur du train de devant, 2 pieds 11 pouces 6 lignes, _— du train de derrière, 2 pieds 11 pouces. — Longueur de la tête, depuis le museau jusqu'à l'origine des cornes, 9 pouces: — des oreilles, $ pouces 2 lignes. — de la queue, 1 pied $ pou- ces. — de l’avant-braf, depuis le coude jusqu'au Poigner, IL pouces. — Longueur du canon de devant ; POUCES Hauteur, depuis le bas du Pied jusqu'au poigner, 11 pouces. 7 Longueur de la jambe, depuis la rotule jusqu’au talon, 1 Pied 1 pouce. __ du canon de derrière, 10 pou- ces 6 lignes. és: Nora» Ce mouton, le plus grand et surtout le % MAMMALOGIE. ine 489 plus haut sur jambes de tous les moutons do- mestiques, est plus rapproché qu'aucun autre du mouflon par la forme de son chanfreim, et surtout par la nature de son poil qui n'a rien de laineux. Les Hollandais lont naturalisé les pre- miers en Europe, dans le Texel et la Frise orien- tale, où, croisé avec la race des moutons com- muns, ilest devenu l’origine de la grande race sans cornes connue sous les noms de outon fandrin et de Mouton du Texel , dont la laine a un certain degré de finesse et beaucoup de longueur, et dont les brebis donnent constamment chaque ánnée plusieurs agneaux. PATRIE. L'Afrique, et particulièrement la côre de Guinée. L'individu décrit par M. Fréd, Cuvier venoit du Fezzan , et avoit été envoyé à la mé- nagerie du Muséum, par le consul français à Tunis. | : Var. B. Mouton à grosse queue, ovis arics laticaudata. (Encycl. pl. 47, fig. 2, bélier de Tu- nie, et pl. 40, fig. s, mouton de Barbarie.) — Oss apañros , Ælian. Anim. X. c. 4. — Gesner, fig. — Ovis cauda obesa , Ludolf. — Ovis turcica , Charlt. — Ovis laticaudata, Rai, Syn. quadr. pag. 74. — Brebis. à large queue, Briss. Rego. anim. p.75. n. 2.— Mouton de Barbarie, Mouton d’ Arabie, Buff. Hist nat. tom. 11: ph 33. — Ovis aries laticauda, Gmel. Erxleb. — Ovis aries steatopyga» Pallas, Spicil zool. fasc. XI. pag. 63. tab. 4. — Bodd. — Mouton à grosse queue , Fréd. Cuvier, Mamm. lithogr. fg. Taille du mouton commun; chanfrein très-arqué ; oreilles de médiocre grandeur, pendantes, mais assez mobiles; laine très-grossière et longue, tombant en mèches épaisses; coïnes grosses, dirigées en arrière et recourbées ensuite en des- sous et en avant, quelquefois nulles, d’autres fois quadruples; queue descendant au moins “jusqu'aux jarrets, très-renflée sureles côtés par l’efer d’une accumulation de graisse assez peu solide dans le rissu cellulaire (1), nue et couleur de chair en dessous, où sa surface est divisée par ug léger sillon longitudinal. T Orr distingue plusieurs races dans cette ya- riété : 1°, d’après le nombre des cornes ; 2°, d'a- près la proportion de la loupe graisseuse: de la queue”; 3°. d’après la nature de la laine, fine dans le Levant, et grossière dans l'Inde, à Ma- dagascar , etc. (1) Dans quelques individus, Pamas de cette graisse t devient tel, que la queue entière pèse jusqu'à trente où | quarante LIVES. 4 49o Une première , signalée par Pallas (Zoc. cie. ), n'a que très-peu de vertèbres au tronçon de sa _ queue, et la loupe graisseuse est composée de deux grosses masses plus ou moins arrondies, réuntes supérieurement , mais séparées à leur partie inférieure. Elle est propre aux steppes du midi de la Russie, et se trouve aussi, selon M. Cu- vier, en Perse et en Chine. | Une seconde, figurée par M. Fréd. Cuvier { loc. cis.) „a le chanfrein presque droit ; la laine aoins grossière que celle de l'individu décrit D S plus haut; la queue, qui descend très-bas, sur- passant le corps en largeur dans les deux premiers ‘tiers, et le dernier beaucoup moins large. Elle : est originaire de la Haute-Eoypte, et c’est pro- bablement elle que l’on trouve figurée dans lou- vrage de Schreber ( Saugth. pl. 293 }. Une troisième, est le mouton d’Astracan, figuré aussi dans l'ouvrage de M. Fréd. Cuvier (Mamm. lithogr.), celui qui donne les four- rures frisées connues dans le commerce sous le -nom d’astracan. Sa taille est moyenne (17 pou- ces au garrot); il n’a pas constamment de cor- nes ; sa queue n’a qu'un renflement assez léger { de la grosseur du poing ) à sa base, Les agneaux de certe race ont, en naissant, le corps revêtu de poils blancs et noirs, réunis en petites mèches très-frisées et crès-serrées les unes contre les autres, dont l’ensemble est d’un gris très-doux. Les individus adultes sont couverts d’une laine assez longue, des plus grossière, et sous laquelle ` on retrouve les poils noirs et blancs des agneaux, mais non frisés ou divisés par mèches. Une quatrième , est le Bélier du Cap, de Pen- nant, Syn.quadr. tab. 4. fig. 2.— Encycl. pl. 48. fig, 1. Celle-ci se fait remarquer seulement par la grandeur de ses oreilles, qui sont pendantes, Ja convexé assez marquée de son chanfrein, le peu de développement de ses cornes et la lon- gueur considérable de sa queue, Elle est du Cap de Bonne-Espérance, PATRIE. L'Afrique, et notamment la Barbarie, l'Ethiopie, l'Egypte er le Cap de Bonne-Espé- rance; l'Asie, en Arabie, en Perse et dans l'Inde. Var. C, Mouton à longue queue, ovis aries dolichura, sive tscherkessica, Pallas, Spicil. zool, fasc, XI. pag. 60, ~- Ovis arábica, Jonston, Quadr. tab, 23. Corps couvert de laine grossière; cornes moyennes, en spirale sur les côtés de la tère; queye très-longye, trainaup à terre, Certe MAMMALOGIE. y p > ® é o variété, peu connue, habite la Russie méri- dionale. PATRIE. Les environs d’Astracan ; la Boukarie. Var. D. Mouton valachien, ovis aries strep- siceros , Plin. Hist. nat. lib. XI. cap. 37 ? — Oss ados, Oppian , Cyneg. II. 376. — Cretensis aries Strepsiceros nominatus , Belon , Obs. p. 20. fig. p. 21. — Jonst. Quad. tab. 45. — Bélier et brebis de Valachie, Buff. Hist. nat. Suppl.tom. 3. pl 7 et 8. — ( Bélier valachien et brebis vala- chienne , Encycl. pl. 47. fig. 1 et 4. ) Cornes fort longues, avec une arête très-marquée ; celles du mâle s'élevant perpendiculairement en spirale et presque parallèles entr'elles, le premier tour étant fort large ec appliqué contre la tête, et les autres très-alongés; celles de la femelle di- vergeñtes et comme tordues sur leur axe. Laine très-abondante , ondulée, grossière et propre à faire des fourrures; queue longue et très-touffue. Taille de la brebis ordinaire, PATRIE, L'île de Crète, selon Belon. La Valachie et la Hongrie, où la race est très-commune, d’après les renseignemens qui nous ont été four- nis par M. Constant Prévost, et d’où l’on en ex4 pédie de grands troupeaux pour la consomma- tion de Vienne en Autriche, Var, E. Mouton d'Islande, ovis aries poly- cerata, (Encycl. pl, 48. fig. inf, B.)— Ovis gotlan- dia , Pallas , Spicil. zool. fasc. XI. tab. 3. fig: s. tab. 4, fg. 1: c. 2b. — Ovis polycerata, Linn. Amœænir. Acad. tom, 4. pag. 174.— Brebis à plusieurs cornes, Buff. Hist. nat. tom. 11. pag, 354.— Bélier d'Islande, Ejusd. tom. 11. pag. 337. pl. 31; brebis d’ Islande , pl. 32. Taille pe- tite; cornes irrégulières, assez grandes, variant en nombre depuis deux jusqu’à six ou plus, n’étanc pas arquées en spirale, mais à simple courbure dirigée en arrière, en-haut ou de côté; poils de trois sortes : un jarre très-long et fort grossier, seul'apparent au dehors ; une laine intermédiaire assez grossière, et une sorte de duvet très-fin sur la peau. Tête, queue (qui est courte et basse) et extrémité des jambes, couvertes d’un poil court et dur ; oreilles en forme de cornet, horizontales. Couleur générale, le bfun-roussâtre, avec le dessous du cou et le devant de la poitrine noi- râcres ; queue noire, Longueur du corps entier, mesurée en ligne droire depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'anus, z pieds 7 pouces. PATRIE., Cette race, dont une portion estsauvage, est surtout particulière à l'Islande er aux îles Feroë, Elle existe en Norwègeer en Gotland, sans doute après y avoir été amenée; et il paroît qu'on doit lui rapporter la race du mouton d'Ecosse , désignée sous le nom de Schrla (1). ~ Var, F. Mouton commun, ovis aries gallica, Encycl. pl. 46. fig. 2 et 3 (vulgairement mouton de Picardie, de Brie, de Beauce). Taille moyen- ne, Målesordinairement sans cornes ; tête étrôite, couverte de poils courts et roides, ainsi qu'une partie du cou et des jambes ; laine du corps grosse, abondante, à filamens non tortillés en tire-bourre, divisée par grosses mèches tomban- tes, Couleur, ordinairement blanche. Hauteur au garrot, 2 pieds 4 pouces. Nota. Les agriculreurs distinguent plusieurs autres moutons français, qui ne sont que des races métisses portant le nom de leur pays. a. La Flandrine à taille haute et longue. C’est celle qui provient du croisement du bélier des | Indes, et qui est désignée aussi sous le nom de Mouton du Texel, | _ b, La Solognote à tête fine ; efilée et menue, ordinairement sans cornes, ayant la laine frisée -à l'extrémité des mèches seulement, c, La Bérichonne, à cou alongé ; tête sans cot- nes et lainée sur le sommet ,„ à laine fine, blan- che, courte, serrée, frisée.. c. La Roussillonaise à laine très-fine, dont les filafhens sont contournés en spirale, et qui parti- cipe de la race espagnole „avec laquelle elle a été vraisemblablement croisée. > e. L’ Ardennoise , f. la Normande, etc. (Voyez, pour la distinction des nombreuses races françaises , le Traité des bêtes a laine de Carlier. ) Var. G. Mouton d'Espagne, ovis aries his- panica , Gmel, — Ovis hispanica , Linn. Amæn: Acad. tom, 4. pag. 174. — Mérinos des Espa- gnols, — (Voy. l'Instruction sur les bêtes à laine, par Tessier, pag. 3.) Taille moyenne. Hauteur au garrot, 20 à 2$ pouces; longueur, depuis le sommet de la rêre jusqu'à la naissance de la queue, 3 pieds. Formes arrondies ; tête large 5 Chanfrein médiocrement busqué ; cornes grosses, (1) La brièveté de la queue , couverte de poils très- | | Courts est dans cette race un caractère plus important f que le nombre variable des cornes. Le nord de l'Asie as |! Comme le nord de | Europe, de petits moutons à queue ort courte. Lovis rustica de Linné ou Povis brachyura de ae Spic. zool. fasc. XI, pag. GI, se rapporte prod- ablement à ceste race, l W MAMMALOGIE. PATRIE. Certe variété , généralement répandue en gr coptournées sur les côtés, en spirale très-régulière,. existantes dans la plupart des mâles; le front, er souvent les joues et la ganache couverts d’une laine épaisse comme celle du corps ; celle-ci très-fine, abondante, douce au toucher, pleine. d’une exsudarion graisseuse ou de suint, tassée ,. contournée en vrilles, élastique, moins longue que celle des races communes, d'un blanc sale- et rembruni , à cause de la poussière et des or- dures que le suint y attache ; aisselles, face in~ terne des cuisses, bas des jambes et une partie de la tête seulement , couverts de poils courts ; testicules des mâles gros et pendans, séparés. par un pli longitudinal très-prononcé ;. queue médiocre. Nota. Certe variété, mêlée avec toutes les races propres au sol de la France, produit un nombre infini de sous-variérés, à laine moins fine et plus longue que la sienne , appelées demi-mé-- rinos. Ces sous-variétés , croisées plusieurs fois de suite avec des béliers mérinos de race pure, acquièrent, au bout de deux ou trois généra- tions, des caractères qui les rapprochent autant que possible de la race espagnole, à quelques différences près , qui dépendent de la nature de` la laine des races primitives croisées. La roussionaise est celle qui est améliorée en moins de générations, car dès la troisième, sa laine est aussi fine que celle des mérinos. Les races bérichonne, solognote et ardennoise peu-- E vent être placées au second rang, et la fandrine ; au dernier. ; Espagne, paroit, d'après des documens histo- De í riques, tirer son origine de troupeaux importés 3 _ de Barbarie, En Espagne, elle est cranshumante, 3 Ar C'est-à-dire, qu'on la tient continuellement à Pair er qu'on la fait voyager par troupeaux assez considérables , en été, dans les montagnes éle- vées du royaume de Eéon er des Asturiés, et -en hiver, dans les plaines de la Nouvelle-Cas- uile et de l'Estramadure.. Var. H. Mouton anglais, ovis aries anglica : i - 46 — ovis anglicana, Linn, Amæn. Acad. tom, 4, | | pe 174 — Gmel. Erxleb. Point de cornes; ik scrotum volumineux ; queue longue et pen- || dante; laine fine et très-longuc.. Nota. Cette race, dont la laine est la plus i belle après celle des mérinos , est métisse, Elle y provient du croisement d’une race anglaise in- | HE digene (qui a presque totalement disparu} avec. des béliers et des brebis d'Espagne er: de Bar- Ta E 7 -Y i 3 < - RSR DITE taf z 4 rÉ Prenet, tatt £ £: E f 492 | barie, surtout depuis les règnes de Henri VIII et d Elisabeth. On distingue parmi les moutons.anglais , des variétés aussi nombreuses que parmi les mou- tons français , selon les degrés de croisement er le soin plus ou moins grand qu'on prend dans tel comté, plutôt que dans tel autre, relative- ment au choix des béliers et des brebis destinés à la propagation. Ainsi : a. Les moutons de Lincolnshire et de Kent ont la laine la plus longue, mais non pas la plus fine. = ; b. Les moutons du Sussex (surtout ceux de Levees er de Bourne) ont la leur plus fine et plus courte, c. Les moutons des environs de Cantorbery, ont une laine qui tient le mulieu entre celle des deux premières variétés, etc. | HABIT. de l’espèce réduite à l’état de domesticiré. Les moutons sont, de tous les animaux asservis par Phomme, ceux sur lesquels sa domination a produit les plus puissans effets. L'état d’abä- tardissement et de dégénération auquel ils sont arrivés, est tél, que leur espèce ne pourroit plus subsister, si elle venoit à être privée de ses soins. La timidité et la stupidité, ‘qui forment le fond de leur caractère, sont l'unique cause de leur docilité et de leur douceur. Les males seuls, à l’époque de la chaleur, montrent quel- qu'énergie et se battent entreux, pour se disputer la possession des brebis; tandis que celles-ci ne manifestant , pour ainsi dire, aucune trace du sentiment si ordinaire aux fe- melles des autres quadrupèdes, se’ laissent en- lever leur agneau sans le défendre, ou s'irriter, sans résistér ou sans marquer leur douleur par un cri différent du bêlement ordinaire. La brebis peut produire à un an et le bélier à deux; mais on retarde d'une année l’époque deleur union, afin de leur laisser acquérir plus de force. Un bélier peut suffire pour trente brebis. L'époque dé la chaleur est depuis le commencement de novembre jusqu'à la fin d'avril. La durée de la gestation est de cent cinguante jours ou de cinq mois environ, et 1l n'y a ordinairement qu'un seul petit par portée (quelquefois deux et trés-rarement trois), Certaines races de. brebis portent deux fois l’année, La durée de la vie est pour l'ordinaire de douze À quinze ans. a à A > » ces animaux se reconnoit par l'érat des dents incisives. À un an, les deux intermé- MAMMALOGIE. . diaires tombent et sont remplacées ; à dix-huit mois , les deux suivantes tombent aussi, et 4 trois ans elles sont toutes renouvelées : elles sont alors égalés et blanches, mais ensuite elles se déchaussent, s’émoussent et deviennent inégales et noires, | Les individus châtrés (dès le huitième ou Île douzième jour après la naissance ), et auxquels est réservé particulièrement le nom de moutons s sont aussi craintifs et aussi timides que les brebis. PATRIE. Voyez, pour chacune des races décrites plus haut, l'indication du pays qui lui est parti- culier. CXXIX.. GENRE. OVIBOS, ovibos , Blainville. Bos , Penn, Gmel. Shaw, Bodd. Illig. Cuv. pmo ? o— o0 CARACT. Formule dentaire : incis. 35 can. molaires 6—6 Corps épais, trapu; jambes fortes. ` Tête courte; front très-élevé ; chanfrein long et busqué; cornes très-fortes, dirigées latéra- lement, non anguleuses ni noueuses. Point de mufle (1). Oreilles courtes , très-reculées ; yeux petits. = 32, Point de sillon à la lèvre supérieure. š Point de larmiers. Queue fort courte. Mamelles ? | Poils tiès-touffus et longs. Point de pores inguinaux. 742°. ESP. OVIBOS MUSQUÉ , ovibos moschatus. (Encycl. pl. suppl. 14. fig. 3.) Musk ox, Penn. Quad. tom. 1. pag. 31. — Ejusd. Arct zool. tom. 1. pag. 8, pl, 7. — Ejusd. Nord du globe , tom. 2. pag. 269. pl... — Bos moscha- tus , Gmel. Bodd. — Shaw, Gen. zool. vol. 2. part. 2. pag. 407. pl. 212, — Boœuf musqués Buf. Hist. nat. Suppl. tom. 6. pl. s, la rêce. rt ; X (1) Cette coupe générique`est. presqu’entièrement basée sur le manque de mufle, qui existe fort déve- loppé dans les bœufs, et dans la forme busquée da chan- frein, qui rappelle celle du chanfrein des béliers. Ces caractères sont sans doute peu importans , mais ils le sont néanmoins autant, pour le moins, que ceux que l'on admis jusqu’à présent pour séparer génériquement les | chèvres des moutons. | — Oviboss ee 5 = rene = Aa S en aia a jeere Ones ; Blainv. nouv. Bull, de la soc. phil. juin, 1816. —- Cuv. Rech. sur les ossem. foss. 1%, édit. tom. 4. pag. 59. pl. 3. fig. 9 et 10. Car. ESSENT. Cornes naissant sur le sommet de latête, très-près l’une de l’autre, fort larges à leur Th base , se recourbant d’abord en en bas: pour se | _ relever latéralement à la piges point de mu ufle ; «pelage composé de ns poils laineux de couleur | Brune foncée, Ke Druexs. Taille d’une génisse de deux ans. | | Descripr. ( Måle.) Aspect général étant plurôt celui d’un gros mouton que d’un bœuf; corps _ et tête alongés : ‘front très-élevé et orné d’une , | Sorte de ARTE de longs poils divergens d’un |! centre Commun et couvrant la racine des cor- nes; celles-ci routes noires, lisses, élargies, se touchant à leur base, se bat ensuite en avant et un peu en bas, en s appliquant sur les côtés de la tête, puis se relevant brusquement ~ reculées, et toutes couvertes de poils doux et FA épais; yeux crès-petits, très-distans entr'eux, | fort éloignés da bout du museau, comptis dans le premier arc formé pat les cornes; nez ou chanfrein très-alongé, busqué comme dans un bélier; narines latérales et perites, plus rappro- chées entr’elles que celles du bœuf, mais moins que celles du bélier ; point de imie bouche o fort petite; lèvres peu épaisses, la supérieure - n'offrant pas de sillon médian; membres forts et coufts; sabots plus grands : aux pieds de devant _ qu'à ceux de derrière, d’un brun foncé et con- vergens l'un vers faute à chaque pied; queue HITS ie courte et entièrement cachée par les poils - dela a a cou, tronc et origine des mem- bres, revêtus de poils de deux sortes, une nn ou laine fort épaisse et longue, et des ` soles rrès-fines qui la traversent; extrémités , depuis la moitié de lavant-bras en avant et le commencement des jambes en arrière, garnies de poils courts et très-serrés contre la pe des- _ longs, de la même nature que ceux du dos; See poils de la face d'autant plus courts, iN - prochent davantage du bout du museau ; qui en brun:roussâtre, avec du brun presque noir en quelques endroits ; tour des narines, lèvre supé- rieure er extrémité de l'inférieure blancs. Nota. Deux crânes qu on rapporte à cette es- / pèce, trouvés en Sibérie, l’un sur les bords de MAMMALOGIE. en haut er en tee ; oreilles courtes, très- CARACT. Formule dent. : sous du cou et ganache fournis de poils très- qu'ils $ rap- ~> est entièrement couvert. Couleur générale le FOb, près d'Obdor , et l'autre près de Tundra, 493 ont été décrits et figurés par Pallas cé Comm. Petrop. tom, XII. p.601), et leurs fgures ont été reproduites. par M. Cadet (Rech, sut les ossem. fossiles, 1°°, édit. tom. 4 rumin. foss. pl. 3. fig. oet10. i lls ont surtout da rapport avec la i osseuse du buffle du Cap; mais ils en diffèrent, 1°, en ce = les ire se rap- prochent d le manière que leurs bases se regardent par des lignes droites parallèles, au lieu de for- mer un angle : aigu, dont la pointe est dirigée vers le sommer de la tête; 2°, parce qis le museau est plus large à proportion; 3°. en ce que les orbites PACE des tubes saillans, tandis. que dans le bufle da Cap il ils ne sont point ea minens. J HABIT. Les buffles 1 musqués ou ovibos vont par troupes de vingt ou trente, se plaisent surtout sur les montagnes st ériles et fréquentent rare- ment les parties boisées. Ils sont légers à la course et grimpent facilement sur les rochers, Leur chair a un goût de musc. PATRIE L'espèce dr ovibos est fort nombreuse entre Le 66°, er le 73°, degré de latitude sépten- trionale en Amé érique, et les premiers individus .- que l'on rencontre, en se portant vers le nord des Etats-Unis , sont entre la rivière Churcill et celle des En -marins, sur le côté occidental de la baie d'Hudson. On présume que les e trouvés en Sibé- _ rie y ont été apportés par les glaces, si toutefois ces crânes ap ppartiennent à cetre espèce; ce. qui n'est pas encore rout-à-fair hors de doute, ainsi que M. Cuvier le fait Fe aer 7 . CXXX: GENRE. BŒUF, bos, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. E “Geoffr. De ' ; 6 Taurus 5 Stort. G — 0 InCIS. + 8? canines res ; ÉY G= o $ 5 0D 5 molaires He it © - Tncisives ERSA rangées régulièrement , larges et en forme de pa ue, Corps de grande taille membres épais. Tête forte, Un large mufle terminant le museau. Oreilles grandes, en corner, mobiles; yeux grands; langue | ongue et douce, > Point de larmiers. > Supporté par des à chanfrein droit. Rer + VERS MAMMALOGIE.. Cornes simples, coniques, hisi à coupe Largeur de la base des cornes g a» pied. pouc: ronde , prenant différentes FRS mais sou- _vant en arrière. Det Se es » d | | sea Leur distance à la base, en Nant.. E vent dirigées latéralement > ayec la pointe re- Fpaisceur des cornes, près de leur levée. | point d’insertion..........,......., Contour de chaque corne , près de | a peau de ți face infé- q ; T fanon o MAR) es OO a a pied 6 poucesà 2 rieure du cou, plus ou moins lâche. SE Disronés dt pointe d'une corne à Queue médiocre ou assez longue, terminée celle de la Corne opposée, ordinaire- ment... se $ “23 33 ar un flocon de grands poils, sa E RS le d Ë Longueur des oreilles .,........... T ».:» | DESCRIPT. Stature très-grande; corps très-massif; Point de pores inguinaux. ; jambes courtes et épaisses; fanonrassez vaste ét : “Point de Arossés de poils aux poignets. A pendant; cornes noires, énormes, extrême- ment larges et aplaties à leur base, couvrant presque tout le front, se portant d’ abord de côté et enen bas, puis se televañt 4 à la pointe ; ayant entr'elles, à leur racine, un intervalle assez étroit et triangulaire dégarni de poils; leur base étant raboreuse et leur extrémité assez lisse ; oreilles un peu pendantes et couvertes par les cornes ; yeux énfoncés et placés près de celles-ci. Pelage d’un brun foncé, composé de poils longs PUR pouce environ , Ra serrés , surtout aux côtés du ventre vers le milieu E corps , dans les mâles avancés en âge, et leur ant une sorte de ceinture. \ Quatre mamelles. Harit. Essentiellement herbivores, les bœufs sauvages vont en troupeaux plus où moins nom- breux, selon les espèces , et se tennent dans les Bois et les plaines qut leur offrent une nour- ritute abondante, Pain d'être timides comme -tes antilopes, ils se défendent avec avantage contre les animaux carnassiers de la plus grande taille, à Paide de leurs cornes robustes. PATRIE. Les pays chauds er rempérés du globe. L'Europe orientale, les montagnes du Thiber, l'Inde, l'extrémité érdionle de l'A que, les territoires occidentaux des Etats-Unis, sont Jes lieux où leurs espèces existent sauvages. Le bœuf demestique d'Europe, dont la Yoke pri- HABIT. Cette espèce est nombreuse et se na ha- GATE NOIRE perdue, ère transporté dans pitne emen en grandes troupes dans les fo- toutes les contrées où les Européens ont fondé érs. Son naturel est extrêmement farouche, er des colonies. Des débris fossiles prouvent que da elle combat victorieusement Jes lons et les léopards qui lui donnent la chasse, mais elle attaque aussi les hommes qui se trou- vent sur son passage. On rapporte que les dents de ce buffle sont si peu implantées dans ag cp e Esp. BŒUF DU Cap, bos Caffr. alvéoles , que pendant toute sa vie elles remu (Encycl. pl. 45, fig. 4, le buffle.) Bos Cafer, Foe Faa ah avec bruit. Sparrm. Act. Stockh. 1779. FH de en, Afrique, traduct. franç. tom, 2. p. 6 7. pl. A Cape Ox, Penn. Quadr. p. 23, nig. PRE. fers Cash Bodd. — Schreb. tab. 301. — Shaw, Gen. zool. vol. 2. part. Ze Peere m Cir Yu. Esp. BŒUF BUFFLE, bos bubalus, | + Rech. sur les ossem. foss. tom. 4, bœufs vi- (Non figuré dans l'Encycl, ) 4 zbal. Gesn. ~. ovans, pl 2. fig. 14 et Igi se Quad. pag. 1309. fig. — Bubalus , Jonst. Quadr. CAR. ESSENT. Cornes très-grandes , dirigées de | - page 53: tab. 20. — Taurelephantus, Ludol lE. — côté en en bas et relevées à la pointe , trés-élar- | -à Bos bubalus, Briss. Regn, anim. pag. 81. n.4- gies et recouvrant le haut du front à leur base, fort ` = Bos. bubalis , Linn. Syst. nat. édit. 10. — Tapprochées Pa laissant entr'elles un espace triangu- Erzleb. Bodd. — Bos bubalus, Gmel, — Buffle, laire , dont la pointe est en. haut ; X pelage composé - Baf.. Hist. nat. tom. IH, pl. 25, 273 28. LATE de poils durs, œ un brun-foncé et assez serrés; |- Observations sur les bufles, Huzard er Tessie Fe À oreilles inféchies. | {| — Fréd. Cuvier, Mamm, lirhogr. fg. quatre espèces de ce genre ont existé ancien- nement sur l’ancien Continent: Lune d'elles paroissoit propre à la Sibérie. PATRIE. La partie méridionale de l'Afrique, par ticulièrement la Cafrerie. Cette espèce : s'étend aussi jusqu’ "en Guinée. į pieds pouc. 3 AE DIMENS. Longueur du corps... Re CAR. ESSENT., Cornes Le be gi très- grandes » Hanteir RSR RAR RU ur _ dirigées de côté, marquées en avant du ung arête Longusur des jambes. EEANN h longitudinale sablantes (rès- distanies entr. ‘etles e£ / à pardes par un front vaste et bombé, plus long ‘que large ; mamelles du mâle placées sur une seule - ligne transversale ; poil noir, très-grossier et rare; Queue longue. Fer: - Ta Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig- _surée en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu'à l'anus. ........... vs: Le" _ Longueur de la tête, depuis le bout du museau jusqu’à l'origine des cornes. 1 3 zaa dos EE UE. UE PE SR OI DNS CORNE EE TA … Circonférence du corps, prise der- rière les jambes de devant ........... 6 — prise à l'endroit le plus gros.... 7 > » Longueur du tronçon de la queue.. 2 4 — du bras, depuis le coude jus- - QU au poignet ,......... UT TAN IS TR ONE PE = du canon dé devants eanan R . Hauteur, depuis le poignet jusqu’au bss di Pets re uen: nr Ta 6 Distance depuis le coude jusqu’au ` ; garrot, en suivant lacourbure ....,.,. 2 2 » Longueur de la jambe , depuis la ro-- ~- TUIE TH AMOR e peser Merise À - 7" 2 — du canon, depuis le- talon jus- qu'ag boulet... Liu ER ROSES 0 D: Un individu , décrit et figuré par M. F. Cuvier, avoit: s ; Hauteur aux épaules ......,..... 4. 9. » AN OURS à Lier pat irsmes E CO: Longueur de la tête, du museau à Toccihats i SENS EAN Re EE SE AO ed — de occiput, à l'extrémité des : LT SORT Aae ii À : 0 ne merde E SAT ever Rissene. 3e) M DESCRIPT. Front élevé, arrondi, plus tong que large , tellement saillant , que le chanfrein paroît concave; cornes noires, grosses à la base, très- - écartées l’une de l’autre, d’abord couchées le long de la tête, se dirigeant en arrière et un peu en dehors, pour se relever ensuite lors- _ qu’elles sont parvenues sur les côtés du cou ; leur face antérieure étant marquée d'une arête sail- lante qui les rend comme anguleuses ; oreilles en forme de cornet, médiocrement dévelop- _pées, nôn pendantes ; langue très-douce ; fanon peu développé; queue longue et pendante ; verge comme tronquée au bout, avec ur four- reau peu développé; mamelles placées sur une même ligne transversale; peau sèche ; poils durs et très-rares, sans duvet ou bourre intérieure. Couleur noire. a : Var. À. Bufle Arni. — Arnée, Journ. d'E- dimbourg, décembre 1790.— Bos Arnée, Shaw, Gen. zool. vol. 2. part. 2. pl. 210. — Blumen- bach, Recueil de fig. d'hist. natur: 7°. cahier, | pl. 63. — Formes du corps et de la tête os- seuse , absolument semblables à celles du buffle | HARIT. Le bufle, à l'érat sauvage, vit en troupes mainm D EL © 405 ordinaire; cornes dans la même direction que _Jes siennes, mais démesurément longues, un peu aplèries en avant et ridées sur leur concavité s point de bosse ni de crinière; couleur noire. Dimensions : cinq pieds et demi à six pieds de hauteur au garrot} cornes longues de quatre à cinq pieds chacune (ayant huit à dix pieds d'envergure), mais pas sensiblement plus grosses à la base, que celles du bufile. 4 plus ou moins nombreuses et recherche les lieux, y r+ Li BAA A A a humides et marécageux, où 1l aime à se vautrer dans la fange. Son naturel est farouche et peu susceptible d’être réduit par l'état de domesti- cité. Son intelligence est moins bornée que celle du bœuf, et il fait surtout preuve d’une assez bonne mémoire. Le son de sa voix est beaucoup plus grave que le mugissement du taureau. Le måle , très-ardent en amour, combat avec fureur pour la femelle. Celle-ci porte dix mois, c'est-à-dire, un peu plus long-temps que la vache, et ne fait ordinairement qu'un seul petit, qui naît les yeux ouverts. Sa fecondité com- mence' à l’âge de quatre ans et finit à douze. Le terme de la vie du buffle est de dix-huit à vingt- cinq ans. Cette espèce peur produire avec celle du bœuf ordinaire; mais les métis périssent le plus souvent, THERE PATRIE. Le buffle sauvage existe, dit-on, mais sans preuves suffisantes, dans les contrées de l'Inde qui sont arrosées par de grandes rivières et où il existe de grandes prairies, et l'on dit qu'il y a en aussi en Afrique, mais sans doute ceux-ci proviennent d'individus anciennement transportés dans ce pays par les colons. En do- mesticité, l'espèce du bufile se trouve à la Chine, à la Cochinchine; dans les îles de l'Archipel in- dien, à Célèbes er Ceylan ; dans les royaumes de la seconde presqu’ile de PInde; dans l'Indos- tan; en Perse, au Cap de Bonne-Espérance, en Arabie, en Egypte; sur les bords de la Cas- -pienne et de la Mer-Noire; en Abyssinie, où elle acquiert une très-grande taille, ainsi qu’en Grèce et en Italie, dans les Marais-Pontins , où son introduction date du sixième siècle. La variété appelée Arni est particulière aux conttées élevées de l'Indostan. L'un des indi- vidus décrits par les auteurs que nous avons cités, avoit été tué près de Calcutta ; un autre provenoit du Bengale, Les îles de FArchipel | des Indes, et surtout les Moluques , renferment Pr E 496 ment, et qui ne diffèrent vraisemblablement pas de l'Arni. à Esp. BŒUF BISON, bos americanus, (Encycl, pl. 45. fige 5.) Taurus mexicanus , Hernandez, m p- pA fig. — Tauri vacca- que Quiuire regionis , Fernand. Anim. p. 10. — The Buffelo , ‘Lawson, Carol. pag. 115. fig. The Buffalo, Catesby, Carol. app. p: 28. tab. 20. — Wilde ochsen und kühe, Kalm, Amer: tom. 2. pP. 350,425. tomi 3. p. 351. — Bœuf sauvage y Da Pratz, Louisiane, tom. 2. pag. 66, fig. = Bon, Baff. Suppl. tom. 3. pl. 5. — Ame- rican bull, Penn, Quadr. tab. 2, fig. 2. — Buf- falo, Shaw, Gen. zool, pl. giet FIR Bos bison,’ ‘Ercxleb, Li imn. — Bos americanus , Gimel. — Bos urus , varietas, Bodd. — Bison, Fréd. Cùv, Monk hthogr. fig. — War: ten, Descripr. des Etats-Unis, tom. 5. pag. 643. CE ESSENT. Cornes assez petites ; rondes. pla- -cées sur les côtés de la têtes érès-distantes Ta _tr'elles, dirigées d’abord lätéralement , puis en haut; ; garrot OS alliant tête, épaules, partie supérieure des extrémités: antérieures, couvertes d’un grand poil laineux très-abondant ; une barbe; queue assez courte. Fe Dimens. Longueur totale, mesurée- en pied. pouc. lig. suivant la. ligne dorsale, depuis le bout . du nez jusqu’à l'origine de la queue. . ets — de la. tête , depuis | le muse jus- qu’à la base des cornes. ST RATES Fe de On aprem ovine, Er 0 5 °” Hauteur au RAI mater: PAT OR SR ue. — à la Groupe .................. 3» 11: » Les individus plus âgés acquièrert des d dimensions plus considérables, M. Warden dit que les vieux må- les pèsent jusqu'à 1600 à 2000 livres (anglaises. ) DESCRIPT. Formes crapues ; tête courte et grosse ; | cornes. petites, naissant horizontalement -des côtés de la tête et se relevant ensuite presque verticalement : ; yeux assez petits; gatror très- élevé; train de derrière assez grêle; queue ne descendant pas jusqu'aux talons. Un poil | aineux très-épais , couvrant le sommet de la tête, les joues, le chanfrein, le cou er les épaules ; de grands poils lorígs et a frisés formantune barbe épaisse , pendante sous le menton, et de larges nahote vers le haut des jambes de devant: flancs ; croupe, cuisses et jambes de derrière re- vêtus de poils très-courts et serrés; quere cou- verte * poils : res et terminée par un focon de ge longs gs Crins, Couleur générale, noire à la tête, MAMMALOGIE. des buffles dønt les cornes ER ongent EXCESSIVE= | marron sur les AREA et d'un brun fort sur le dos, les côtés, le ventre er le train de der- rière, FA d'hiver ne différant de ceux d'été que parce qu ls sont plus longs, surtout aux parties postérieures du corps. Nota. Cette espèce a été confondue pendant long-: temps avec P Aurochs, etil est à desiret que T on puisse en faire une comparaison exacte avec cet animal, afin d'affirmer ou d'infirmet l'opinion qüi prévaut maintenant et d après la- quelle on l'en sépare spécifiquement. HABIT. Les Bisons américains ou Buffalos vivent dans les forêts en hiver, et dans les prairies en été. Ils forment souvent du troupeaux si consi- dérables, qu'on a évalué le nombre des individus qui les composent à dix mille au moins. À Pé- poque du rut, vers la mi-juin, les mâles se livrent de- furieux combats : pour se dispurer les femelles. À l'âge d’un an, ces animaux sont d'un caractère assez docile pour être facilement ren- dus domestiques et employés à la culture des terres. Les vieux montrent un caractère timide , et évitent l'approche de Phomme; mais lors- - qu'ils sont blessés , ou bien à l'époque. du rut, ils deviennent très- Errores. PATRIE. Les parties tempérées de Amérique sep- tentrionale. Cette espèce a été vue dans les deux Carolines, peu de temps après- l'aprivé e des premiers ske à l’est des monts se aches, sur les parties “dévées de la rivière du Cap Fear. Elle existe encore dans les contrées les plus occidentales de la Pensylvanie. Des troupeaux de plusieurs centaines ont été fréquemment ren- contrés, jusqu'en 1766, dans le Kentucky; 5 mals ces animaux se sont retirés par degrés de la population blanche, er on les voit maintenant rarement au sud de l'Ohio et à l’est du Mississip Le territoire da Missouri est celui où Pespice ce semble s'être concentrée. 746°. Esp. BŒUF YAK , bos grunniens, 1a id CEneyeh ple 4 A ERR E) ne 3 Ælien , De anim. lie XVI c. r1, ertliv. XV. se. Eat ce hecterhraiétes villosa, cab Equinas J. G. Gmel. nov. Comment, Petrop: vol g pag. 339, tab. 7. — Buffle à queue de cheval ou yak , Pallas, Act. Petrop. 1777.— Ejusd, Journ. de phys. tom. 21. p. 260. fig ET grunniens» Linni Erxle® Ginel. Bo: äd, — Vache de Tar- es Buffon, Hist. natur: tom. 16, p. 136. — Schreb» tab. 139 A. B. — Yak , Simuei Tu ner, Ambassade au Thiber, traduc, franç. fig. — Valgairement , Vache great , bœuf du Thibee à queue touffue , etc. Car. ESSENT. Cornes ‘rondes, unies > T naissant sur les côtés de la tête ; formant le demi- | cercle en avant, avec la pointe un peu recourbée “en arrière ; une loupe au garrot; corps générale- ment couvert en dessus-de poils touffus. et laineux, noirs; poils des Jlancs longs et pendans; queue gar- nie, anI sa base , de iF ags crins; mamelles du måle placées Sa une seule l ligne transversale, Dimens. Laneu du corps, mesurée pied. pouc. lig. depuis le bout du museau jusqu’à Panus. 6 9 ‘3 Longueur totale de la tête....... 1 11 8. Sendu tronçon de la queue ........ Merde © : ss dés GES. uns ré Ge ons D 3 Taille d’une petite vache ordinaire. Descurr. Semblable par la forme et le port de. la rêre au buffle ordinaire; museau plus court, plus convexe et plus gros par le bout que éelai dn taureau domestique; oreilles gran: | des et larges , peu relevées ; yeux fort gros; mufle petit et atqué ; naseaux peu ouverts et. presque transversaux ; lèvres épaisses et pen- dantes ; sommet de # têre élevé en bosse entre les oreilles, tout couvert d’une touffe de gios poils crépus ; Re des mâles AÉOER plus grosse que. celle des femelles; une saillie fort marquée sur le garrot; les quatre mamelles pla- cées sur une seule ligne transversale. Poils du : front assez courts ; disposés en rayonnant sur son milieu; ceux du garrot très-grands et crépus, a augmentant en í apparence la saillie de cette par- ` tie; une sorte de crinière sur la ligne moyenne du cou, qui cesse assez près de a. nuque ; reste ~ du dos er côtés du cou, revêtus de poils assez Courts er lisses en été, plus fournis et hérissés scen hiver; une ligne dorsale grise ou même blanche, depuis le garrot jusqu'au sacrum , com- : posée de poils diri igés en avant; dessous tronc -€t base des quatre jambes te de crins €x- trèmement touffus, de plus d'une demi-aune de longueur, pendant j jusqu’à mi-jambes et for- + une espèce de barbe sous le cou; tronçon de la queue, qui n "est visible qu'à la base > re- _ Couvert de crins soyeux, droits ; qui ont jusqu'à | deux pieds de longueur, et qui composent une ; Ouppe bien plús grosse ec plus: tou e que la. \ Queue des chevaux a mieux garnie (cette queue Avec ces poils ayant quelquefois jusqu'à cinq pieds de longueur ). Couleur variable, mais or- dinairement : noire, avec la queue en rc ou en Ve blanche; souvent les épaules, Pépine du > la queue, la. touffe de la poitrine er la. MAMMALOCIE. moitié des jambes, de couleur blanche, ét le resre du corps d’un noir de jais. Perirs, en nais- ‘sant, ayant le poil crépu, rude et semblable à cehits d'un chien barber; leurs longs poils ne venant à la barbe, à la queue- et sous le corps: que vers trois Koi! Quatorze paires dé côtes ; quatorze éetiébres COcCyg lennes ; tête généralement conformée: comme celle du bufle , mais ayant les os maxil- laires encore plus larges a) Nota. Il ya, selon Gmelin , plusieurs variétés dans cerré espèce : 1° l'yak sans cornes, dont Pal = a donné la déseriprion éous lenom de Sariyke °. L'yak g chainouk des Mongols et des Cal- T des A ht ques. Tl. ese d’une taille beaucoup plus grande que l’yak ordinaire et a la queue dégarnie par le bout. Pallas, d'après les: renseignemens qu'il a pris sur. z bei ne paroît pas ajouter beaucoup de -foiàla dkündlon de ces variétés, pa ‘les noms. que leur assigne Gmelin: ; On cite aussi des yaks Fe ont les cornes. d’un blanc d'ivoire. Hair. Les: yaks ont le caractère farouche du bufle ; leur coup d'œil est sombre; leur se “défihe ectrès-1frascible, [ls se jertent avec fureu sur les étrangers qui les Vo surtout SL leurs vêtemens ont une couleur éclatante; mais auparavant ils manifestent leur colère par Pagi- tation de la queue et de la tête, ainsi que par leur regard menaçant. Ils ont des niouvemens “brusques et leut course est: rapide. Au lieu de mugir, ils font entendre un cri qui ressemble beaucoup au grognement du cochon, mais grave, moñotone et bas. Ils récherchent les Ndiri oir- bragés et aiment à se vautrer dans les mares qu sont à leur portée. Ils nagent aussi bien que les bufles, et lorsqi uils sortent de l’eau ils se frottent et se sécouerit à plusieurs reprises. PATRIE. Les yaks ‘sont encore sauvages dans les- montagnes da Thibet, La partie de cette con- - trée qu ils préfèrent, est la chaine s située entre le (1) Si Pon se sert de cette indication du nombre des côtes, observé par. Pallas dans l’yak et l’aurochs, et de Ja disposition des mamel les , il n’y a plus de doute sur la distinction des espèces de bœufs de l’ancien Continent ‘d’ Asie et d'Europe. Elles sont au nombre de quatre. Le. bœuf a treize paires de côtes’, et les mamelles disp osées en carré ; l'aurochs a quatorze paires de côtes , et les ma- mois en carré; l’yak a quatorze paires de côtes, et les mamelles disposé es sur une ligne transverse ; le” buffle a. treize paires de côtes, et les mamelles transverses. 497 + : ne ne me" PE nee > TE e nr gr an arn R, 27°.et le 28°, degré de latitude, qui sépare le ‘Thibet du Boutan, et dont les sommets sont presque toujours couverts de neige; mais ils sont réduits en domesticité chez les Mongols, les Calmouks des monts Alraïques, les diverses tribus de Douktas, qui habitent sous des tentes aux confins du T'hibet et du Boutan, ecc. Ils servent de bêtes de somme, et donnent leur lait à ces peuples. Les queues de ces animaux four- -missent les érendards communs aux Persans et aux Turcs, et désignés improprement sous le nom de queues de cheval; leurs crins teints en rouge garnissent le sommet des perits chapeaux coniques des Chinois, etc. #47°. Esp. BŒUF AUROCHS, bos urus. = { Non figuré dans l'Encycl.) Boværzos ( Taureau de Paonie), Aristotel. Hist. nat. IE,c. g. n. 23. cap. Je n, 31. IX, cap. 71. n. 476. —Bo- nasus, Pline, Hist. nat, VIL. c 15. — Urus , | Cæsar , Gall. VI, c. 28, — Gesner, Quadrup. p. 157. fig. — Aver ochs (aurochs); Jonston , Rai. Briss. etc. — Bison jubatus , Pline, VII. C. 15. — Pisavis, Oppian , Cyneg. 11, 159: — Gesn. Quadr. pag. 143.— Aurochs , Bonasus et Bison de l’ancien Continent, Buff. Hist nat. tom. 11, pag. 284. — Bos Taurus, Var. urus, Linn, Syst. nar. édit. 10 et 12. — Bos bonasus, ` Ejusd. — Bos bison, Ejusd. — Bos taurus , var, urus, Bos bonasus et Bos bison, Erxl. --- Bos taurus, Var. ferus, subvar. urusy bonasus et bison, . Gmel. Syst. nat. édit. 13.--- Bos urus, Bodd. --- Pallas, Journ. de phys. tom. 21. pag. 263. --- Cuvier , Rech. sur les ossem. foss. 1°. édit. tom. 4. Mém, sur les Fire pi- 2. fig. 1 et 2. --- Auer ochs, Riddenger, fig. --- Ail. du Dict. des sc, nat, 1°", cahier,--- Auer-ochs, Au- rochs des Allemands, c’est-à-dire, bœuf sauvage, bœuf des montagnes; source du mot urus-zubr des Polonais. CAR. ESSENT. Cornes grosses , rondes, latérales ; front bombé, plus large que haut; crête occipi- tale saillante en arrière de la base des cornes; côtes au nombre de 14 paires ; tête et parties an- ` térieures du corps couvertes de poils épais et gros- -siers de couleur brune; mamelles disposées en. carré, D:MENS. Taille à peu prés égale à celle du rhinocéros. Mâle. Longueur totale, depuis le bout du museau jusqu’à l'anus (mesure pied. pouc. lige a DIS DRE DS CS e Hauteur du train de devant et du ` grain de derrière, environ.,.......:,. 6 now i t à MAMMALOGIE. Longueur de la tête, depuis le bout pied. pouc. lig- du museau jusqu’à la nuque ......... 2 6 Sa plus grande circonférence..... ua Hauteur perpendiculaire du thorax.. 3 bargeur du museau, 4.4... 9 Distance des yeux entr'eux........ I — des cornes l’une de l’autre...... 1 I I ». 3 10 8 6 37 e + hi 4 Circonférence des cornes à leur base. I Longueur des cornes........,.... — du tronçon de la queue........ 2 » _— de la queue , avec les poils qui la TELMINENT, soso resserre see 3 » > . » DESCRIPT. Front bombé, quoigwun peu moins \ que celui du buffle, beaucoup plus large que haut ;.crêe occipitale située à deux pouces 44 moins.en arrière de la base des cornes ; quatorz? paires de-côtes ; mamelles disposées en carté comme dans les bœufs, et non sur une seule . ligne transversale, comme dans le buffls et l’yak; - queue très-longue. Avant-train du corps, jus ~ qu'aux épaules, hérissé de poils bruns, longs d’un pied, doux et laineux près de la peau, mais durs et grossiers à l'extérieur ; partie laineuse de certe fourrure et poil du sommet de la tête grisâtres ; dessous de la gorge jusqu'au poitrail, garni d’une barbe pendante de plus d'un pied 3"! tronc, depuis les épaules , et les quatre jambes, recouverts d’un poil fort court et lisse, d’un brun- noirâtre, s | i Femelles ayant les poils de la partie antérieur? du corps moins longs que ceux du mâle, la tetë moins grosse et la couleur moins foncée, Nota. L'existence des aurochs à bosse’au gat- rot n’est pas constatée, et M. Cuvier présume que les animaux qui auront présenté l'apparence de cette éminence , étoient simplement de vieu* individus, chez lesquels le poil du garrot av oit plis une longueur considérable, C’est à certe préten due race à bosse que Buffon a appliqué le nom de bison qu'en trouve dans les Anciens à côté de celui de l’urus, et que M. Cuvier pense être dé- rivé de l'allemand bisam ( musqué ), parc? que les vieux aurochs répandent en effet uné forte odeur de musc. Le bonasus d'Aristote, ou bœuf de Paonits présente, selon cet auteur, des caractères qui 5 “rapportent presque complérement à ceux 4 l'aurochs. z | HABIT. On n’a aucun renseignement positif su£ Jes mœurs de l’aurochs. Il vit dans les grandes 19° rêts, Sa voix , dit-on, est plutôt ungrognement » comme celle du yak, qu'un mugissement, com celle du bœuf ou du bufle. me À $ ` 0 7 PATRIE. L'espèce de l’aurochs est beaucoup moins = nombreuse et moins répandue qu'elle ne léto- autrefois. Elle a vécu long-temps dans toutes les forêts de l'Europe tempérée, et elle se trouvoit encore en Allemagne du temps de César. Elle ` est aujourd’hui confinée dans les plus profondes forêts des monts Crapacks er du Caucase. S'il - €n existe encore quelques individus en Lichua- te, ils y sont fort rares. Il ny en à point en Scandinavie ni en Sibérie. r 48°. Esp. BŒUF ORDINAIRE, bos taurus. (Encycl. pl. 45, fig. 2, le raureau ; fig. raie Zebu à bosse ; pl. 46, fig. 1, taureau nain.) Bes, Artist, — Bos taurus, Plin, Gesn. Aldrov. — Bos domesticus , Jonst. Rai, Linn. Briss. — Bos tau- rus , Linn. Faun.suec.—Bos taurus, var. domes- ticus, Ersleb, Gmel.— Bos urus , vat. europeus , Bodd. — Bœuf, Buffon, Hist, nat. tom. 4. pag. 487. pl. 14 nes CAR. ESSENT. Cornes médiocres , rondes, latérales, … arquées ÿ avec la pointe rejetée en dehors ; front , Plat, même un peu concave ; à peu près aussi haut que large; crête occipitale sur la même ligne que la base des cornes , et les réunissant ; côtes au nom- bre de treixe paires ; mamelles disposées en carré ; : poil des parties antérieures n’érant pas sensible- ment plus grand:que celui des postérieures. mesutée depuis le bout du mufle jus- Dimens. (Taureau.) Longueur totale, pied. pouc. lig. eae LU 4 à de à sera cer en “Hauteur au gartot…. sun suters due 6 — au train de derrière............ 4 3 o . Longueur de la tite, depuis le bout . des lèvres jusque derrière les cornes... 1 9 » +, dés orelles. o -ee ess ns LA Lie UE En Distance des cornes entr’ellés...... ». 8 » ongueur moyenne des cOrnes..... I » » Circonférence des cornes, à la base. » 9 » Longueur du cou, depuis la nuque RD AE ODAS eue pue ve 0 ve: fe 2.2 9 Circonférence du corps, derrière les ` HRbEs de devant ruse asian! GR» Hauteur du ventre , au dessus du sol. 1 8 = Longueur de lavant-bras, depuis le me TOude jusqu'au poignet. . scene 1 3 6 ©: du canon des pieds de devant. :, » 7 » TR du-patufon ss 24 55 LAS 52 FPE M Ne) . 7 depuis le poignet jusqu’au bas d TSA LAS R E EA E E A CR — de la jambe, depuis la rotule jis- 4 DEE En au Re E E TAE à M 0 a — du canon, depūis le talon jusqu'au ; e FENE sb A a E A P57% — du tronçon dela queue WR Sr 3 e pios ESCRIPT. Mufe large er épais ; yeux assez grands SE gros, médiocrement écartés l'un de l'autre; MAMACAANDIGAE. -< M. oreilles basses, en forme de cotner, dans une ‘situation horizontale ; front vaste et plat, garni vers le haut d’an poil plus ou moins crépu er portant un épi dans son milieu ; cornes grandes, moyennes, petites où nulles, ordinairement di rigées latéralement en en haut, et figurant un. peu des branches de lyre ; cou gros-et court ; un fanon ou pli de k peau lâche, sous la pd Rine ;, corps massif ; dos souvent un peu creux; émi- nences osseuses du bassin, saillantes ; hanches plates et larges; queue longue, prenant nais- sance très-haur er dans un enfoncement que: laissent entr'eux lesos du bassin ; quatre mamelles disposées en carré ; couleurs du poil variant entre le fauve-rouge , le fauve clair, le noir et le brun; ces différentes teintes étant souvent distribuées. irrégulièrement par grandes places, sur un fond: blanc. connu, et l’on a voulu successivement le retrou- ver dans l’aurochs et l’yak ; nous avons vu que le nombre des côtes devoit interdire ce rappro- chement, puisque ces deux dérnières espèces en- i ; s ont quatorze paires, et que le bœuf nen a que treize. La position plus avancée de la crête occi- : pitale éloigne d’ailleurs le bœuf de lPaurochs., de- 4 5 RG) D ss même que la position des mamelles du mâle en. carré, le différencie du yak. À : Variétes domestiques. I°. Bœufs à bosses ou Zébus. Van A. B. Zébu,; bos indicuss: Erxleb, =—. Zébu, Buff, tom. 11, pag. 439. ph 42:— ( Bos taurus indicus, Encycl, pl. 45. Bg: $.) Garrot ourvu d'une ou deux loupes graisseuses très- ` saillantes ; taille variable.. a. Grande race à une bosse et à cotnes:— Great indian ox, Penn. Quadr. p. 16 A. tab, 1. fig. infér. — Bos. urus- indicus , Bodd. Taille égalant ou surpassant celle de nos plus forts tau- reaux ; loupe graisseuse du garrot , ayant jusqu'à cinquante livres de poids. De l'Inde. _ b. Moyenne race à une bosse et pourvue de cornes, G. Cuv. Ménag. du Mus. fig, — Fréd, « » . Li s y . Cavier, Mamm, lithogr. Taille er proportions 4 ,: $ d’une vache moyenne ; cortes recourbées en avant ; couleur généralement d'un bhnc-grisa- tre; poil entièrement soyeux, très-ras, de [a même nature que celui des vaches, Cet animal, qui vient de} Inde, Saccouple avec les races de œufs, et produit des individus féconds. Nota. Le type sauvage de cette espèce est in- D + din R ans hs sen gg ed as nd 2 ] Py g f i : Fyak. 590 X / Ménag. nat: fig cochon médiocre (sa longueur étant de 4 pieds, Z E 3 z = E. a 21 y mesurée depuis l’extrémité du museau jusqu'à la partie la plus saillante des fesses, et sa hauteur, au garrot, de 2 pieds er demi; sa tête étant lon- gue de 11 pouces et sa queue de 2 pieds), Pe- lage généralement gris sur les parties supérieures et blanc sur les inférieures ; queue terminée par | une touffe de poils noirs ; loupe haute de trois | pouces ; cornes remplacées par une petite plaque Janon adhérente au crâne, faisant à peine une saillie de six lignes, et qui s’exfolie de remps en | |temps. C’est à certe race quë nous rapporterons le bos urus inermis de Pennant , Quadr. pag. 17 | -C , et qu'il dit propre à l’Abyssinie. L'individu décrit par M. Cuvier avoit été apporté de l'Inde en France en 1788, par lès ambassadeurs de T'ippoo-Saïb. 5 Re d. Race à deux bosses. Elle est des environs de Surate dans l'Inde. Ses deux bosses sont pla- cées à la suite l’une de l’autre : la première est sur le garrot, et plus grosse que la seconde. Hair. Les zébus, dont on distingue encore plu- sieurs variétés, d’après des différences dans la couleur du poil, quelquefois rouge ou tacherée, ont en général les mêmes mœurs que les bœufs domestiques ; cependant ils sont beaucoup plus alertes et on les emploie comme bêtes de trait. { Au lieu de mugir comme nos bœufs, ils font entendre un grognement analogue à celui de Ë PATRIE. Cette variété et ses sous-variétés com- posent en presque totalité le bétail des Indes, de < jusqu'au Cap de Bonne-Espérance er de l'ile de. Madagascar, Ces animaux, quoiqu'ofiginaires BON à RP PSS e de pays très-chauds, peuvent-vivre et multiplier dans nos climats rempérés. Ts ont propagé dans plusieurs parcs de l’Angleterre, II Bœuf sans ‘bosse À re œuis Sans DOSSES , tes (1), y `X s (1) Les races de bœufs sont infiniment variées, et malheureusement on ne s'est pas encore assez occupé de les distinguer et d'en décrire les caractérés. Nous ne possédons de travail un peu complet sur ce sujet , que celui dont je vais donner l'extrait, qui a été publié en. 1732, dans Ja Feuille du cultivateur , sous le nom-dè M. Francourt, bien qu’il existe des motifs de croire qu'il est di à mon père, M. Desmarest, de l’Académie des sciences; le manuscritet plusieurs brouillons de sa main qui on! dú servir à le préparer, s'érant trouvés dans ses y MAMMALOGIE. c. Petite race à une bosse , sans cornes, Cuv. : g. Suxpassant à peine la taille d'un la partie orientale de la Perse, de l'Arabie, des | contrées de l Afrique situées au midi de l'Aclas, où bœufs ordinai- i Races francaises. Nota.-Les herbagers où cultivateurs qui se livrent à l'engraissement des bœufs, et les négo- cians qui font le commerce de ces animaux, don- nent le nom de bœufs de haut cr à ceux qui ont une taille ordinairement petite ou moyenne, le régard farouche, le cuir fort, le poil rude, le fanon considérable, les cornes plus ou, moins noires ou vertes, le suif plus abondant. Ils sont plus particuliers aux pays de collines et de mon- tagnes , qu'aux pays de plaines. PA Ils appellent bœufs de nature, ceux dont la- taille est moyenne ou grande, dont le corps et la tête sont petits, les narines et les oreilles fines, les cornes blanches et homogènes; dont la peau est fine, souple, le poil moelleux, le regard doux, etc. Ils s’engraissent facilement et naissent dans des cantons peu élevés, et où la nourriture est abondante. a Les bœufs Limosins, Saintongeois, Angou- mois, Marchois, Berrichons, Gascons, Auver- - gnats ou Bourrets, Bourbonnais , Charolais , Bourguignons ; ceux du Morvan, etc., sont ré- putés de haut cr. Les bœufs Cholers, Nantais, -< Angevins, Maraichains, Bretons, Manceaux, Hollandais ou du pays d’Auge, Cotentins et Comtois, sont considérés comme bœufs de na- tare | | Race Limosine, Bos raurus domesticus lemovi- Censis, N RE # Taille moyenne, de formealongée; poids, 600 à 350 livres; conformation forte ; têre grosse et d'une belle: proportion; cornes grosses ,„ longues et pointues, relevées également, ou descen- dant la pointe en bas ; épaules épaisses ; garrot peu saillant ; région des lombes un peu creuse ; fanon lâche ; couleur du poil, blondé ou jaune de paille. de | | Nota. Les Bæœifs Angoumois et Saintongeois ont presque tous les caractères des Limosins; seulement les derniers sont plus gros, er les Ap- goumois tiennent le milieu à cer égard. Les cornes basses se trouvent assez fréquemment en Saintonge. ÈS Ces bœufs travaillent dans leur jeunesse dans CRE nr papiers, D'un autre côté, il ma été impossible de me procurer, malgré mes recherches, le moindre renser gnement sut M. Francourt, qui n’est connu d'aucun des agriculteurs célèbres qui composent la Société d's8ff" culture de Paris, ( Note de M, Desmarest fils.) jes $ a Er SE 1 les provinces que nous venohs de nommer, et aussi dans le Périgord et le Haut-Poitou. Les ‘uns sont engraissés en Normandie er les autfes Limosin, Ils fournissent à la consommation de Paris. à. Race de la Marche, B. T. D. Bituricensis. Taille moyenne ou petite ; poids, 360 à 700 livres ; conformation approchant de. celle des bœufs Limosins, Gascons er Saintongeoiïs, mais . plus courte ; cAtRES pue longues, verdatres €r relevées en pointe; poil du front très-gros, - très-long et très-dur ; couleur ordinaire, le blanc pâle et sale: | Les bœufs Berrichons, originaires des parties du Berry qui avoisinent = Éd appartien- nent à la même race que ceux de la province de Ja Marche. Les plus petits sont employés en | Touraine ; les plus gros naissent dans les cantons les plus rapprochés du Limosin. ` € La majeure partie de ces bæufs est engrais- sée dans les herbages de Normandie. e. Race Gasconne, B. T. D. Aquitanicus. Taille considérable ; poids moyen, 7 à 800 ‘livres ; conformation plus longue que celle des Eœufs Saintongeois, dont elle se rapproche le . plus; tête er cornes beaucoup plus grosses ; ventre peu volumineux ; cuir plus fort; nr ordi- nairement d’un blanc sale , quelquefois rembru- ` nie par une teinte de suie qui se. montre le plus souvent sur la tête. Certe race est consommée à Borde On s’en sert pour les fournitures de la marine. Quel- ques individus engraissés en Limosin , sont ame- nés à Pae a i ; d. Race Auvergnate ou des Bourrets, B: T. D. Arvernus. Taille petite; poids, de 750 à 850 livres : 3 conformation coutte et large; os très- gros; formes pesantes dans toutes ses parties ; tête | Courte et large; mufle gros ; cornes courtes , blanches, relevées en pointe, un peu torses ; ventre descendant nds ; couleur ire. le rouge vif, avec quelques caches plus ou moins grandes de blanc, sur la tête, ` sut da queue, où sur le dos, Les bœufs de cette race naissent dans les .. Montagnes d Auvergne, en descendent à l’âge de trois ans pour travailler dans les plaines du Phat Poitou ; ensuite ils passent aux pâturages de la Normandie. ne Ceux d’entr'eux qui restent en Poitou, sont 5 \ “MAMMALOGIE. rs Si engraissés au foin aux environs de House Saint- Maixent ec de la Motte-Sainte-Heraïe. Ils cons- tituent une belle race et sont connus sous dle nom de Mortois. i i e. Race Bourbonnaïse, Di TT, Bbonieis, Taille petite ; tête et cou menus ; cornes a gues et pointues $ couleur, d’un rouge vif, avec me ou moins de blanc. Ces bœufs, nés en Bourbonnais, sont les plus perits et les moins prisés des bts qui portent, le même nom, et qui sont étrangers à cette „province, où le sont engraissés au feii, f. Race Chärolaise, B. T. D, Carolesiensis. Taille moyenne ; poids, 600 à 850 livres ; _ conformation courte , large et massive; tête d’une belle proportion et porelée ; cornes courtes et fines, un peu vertes ; dos et reins presque . droits ; j ventre colana ; couleur blanche comme du lait, quelquefois avec des taches rouges. | Cette belle race, trop pen fombreusé est engraissée, après avoir travaillé trois ans, dans les pâturages du Charolais. Elle fournit à peu près également à la consommation de Fos et à celle de Paris. g Race Nivernaise, B. T. D. or Tite petite ou moyenne ; poids s'élevant dans quelques individus jusqu'à 800 ou 900; conformation analogue à celle des bœufs Auver- gnats, bien que leurs popne soieñt moins massives et que leur nature soit P lus S cuir mince. Ces bœufs se répandent | hors du Nivernois, soit pour tra vailler, soit- E être engraissés. F Les plus beaux passent dans le Morvan, et se font ensuite remarquer dans les marchés. h.. Race Bourguignone, B. T. D. Burgundiacus. Taille petite ; poids s'élevant rarement jus- qu'à 6oo livres ; formes assez semblables à celles des bœufs Berrichons ; couleur un peu plus blonde que celle du bœuf Nivernais. Cette race, peu estimée, est d’une nature qualité de sa viande est inférieure, i. Race Cholette, B. T. D. Pictonicus. Taille ne ; poids souvent très-peu consi- - dérable, mais s'élevant dans quelques individus jusqu'à 900 livres; conformation d’une belle PAS tête large er courte ; cornes longues, Sss asser rude. Ellr peu de cuir et de suif, er la AA ot du nées Pin D + eo Do er 5o2 jusqu’à la pointe, qui finit par être noire ; épaules, reins et cimier sur la même ligne ; poitrine fort descendue, quoiqu'avec peu de. fanon; ; queue enfoncée ; “couleur ordinaire, le gris, le noir, le brun ou le marron. | Les bœufs cholets proprement dits, naissent dans le Bas-Poitou, er restent dans a pers , OÙ pr les engraisse avec du foin et des choux, au plus tard jusqu’à six ou sept ans. Ils sont con- sonimés dns plusieurs provinces, €t surtout. à Paris, dépuis le mois d'avril j jusqu’en juiller, Les bœufs dits Nantais, après être nés aussi ë Se le Bas- Poitou, passent dans les environs de Nantes. Ils servent à la culture dans le pays de Retz, dans uńe grande partie-de la Bretagne et de l'Anjou, 1, Et surtout sur les deax bords de la Loire, depuis Angers jusqu'à Nantes, Ils sont ei IgFaissés en Nonm Une autre sous-race, dite aussi Nantaise, tes- semble beaucoup à ll e des bœufs Cholets ou P Oitevins; mais-elle est beaucoup plus patite et cs It ière plus ménue. Ellé sert à la culeure des environs de Rennes et de Fougères, et passe enfin dans les pâturages dé la Normandie, Les bœufs Angevins, B.T. D. Ande egavensis , ressemblent beaucoup. aux Poitevins, mais ils ent la nature plus dure et sont d’une res tion moins parfaite, Is travaillent long. temps, et sont également engraissés en Normandie. Race Maraichaine, R. T. D. Paludosus. Tulle assez considérable ; plus forte que la race Nantaise ; poids, 709 à 1c00 livres ; d’une conformation moins parfaite : ; tête plus longue ; -Cones pias Le S; cuir plus és graisse aak: abondante et hwuleuse, = Les sue de cette race présentent plusieurs variétés qui paissent, travaillent et sont engrais- sées dans À eei assez Se oit qui s'étend Re le voisinagé de la côte de coul jusqu'à Rochefort: ces variétés portent dif- férens noms. A Le bœuf de grand marais est ciere au + “ Luçon ; c’est le plus grand, 2°, Le.bœuf de Fontenay ou callot ; appartient à une race plus petite et plus apondèñee , élevée dans la partie du marais la plus large, HUE et Rochefort. : Le Eœuf Flandrin. -C'est en Aunis, en po ec dans les marais de la Charen te, le nom Á S 2 , 2 f z / x l'Océan , depuis Mache- entre MAMMALOGIE. blanches contre la tête , et brunissanit peu à peu ue l’on donne à une race, ori gis nairement trans? portée de Flandre ou de Hollande, ayant les caractères de celle que nous Méériqns ci- après (race v.) 4°. Le bœuf bâtard, des mêmes provinces, résulte du crois ement de cette race fandrine avec celle du pays. l. Race Bretonne, B. T. D..Armoricus.. Taille petite; poids commun, de 300 à $00! livres; tête et membres menus ; cornes fort lon- gues et noires par le bout; couleur, le rouge et le blanc, ou le noir et le blanc. Les bœufs des environs de Vannes ont 5 de blanc que les: autres, Cette race , peu estimée, et qui donne peud de cuir et de sui, naît, navale, s'engraisse et est débitée dans la Bise Bretagne : elle se rt aux fournitures de la marine et est en très-perite partie envoyée dans les paturages de Normandie. Quelques individus sont vendus pour la consom- mation de- Paris. m. Race du VER B. L D: Cenomanens: s: Taille moyenne ; poids $00 à 700 li vres; têre et cou menus; cornes courtes, fines et blanches; fanon manquant presque rorale ement dans la plupart des individus; cimie queue eufoncée ; couleur blonde roug plat; 5e Cette race, dont la nature est la plas douce qui soit connue parmi les bœufs de France, est très- -abondante et fort estimée. Elle ne travaille qu'à six ou Sept ans, et ne'sort gu vre de son ` pays natal que pour passer dans les pâturages de la Normandie. Les environs de Château-Gonthier possěd dent une race plus grosse, er qui provient du crol- . sement de te da te avec re rau- reaux hollandais, importés par les soins d? M. Boreau de la Besnardière d'Angers, n. Race. du pa ys d'Auge (bæsf hollandais, bœuf BoD V'iucassencis. ` Taille très grande; poids commun 1600 à de pays ), B 1200. livres ; proportions très-belles ; rèré courte courres €C et large ; cornes blanches, grosses, rondes par le bout ; queue enfoncée j sis gros; couleur 7 la tête blanche, où variée de rouge et de blanc. Quelques ONE us étant noirs OÙ brans, MATES Cuir épais. - \ ou blauche ec mais toujours mélangés plus Où moms: de bisc graisse abondante ai peu jaune; Cette race, la plus belle de France, est peu afla} nombreuse et élevée seulement dans le pays d Auge, où elle a été introduire il y a plus de quatre-vingts ans, par M. de la Roque, her- bager, qui l'avoir été chercher en- Hollande, Elle s'est perpétuée sans dégénérer, er il semble même qu’elle se soit améliorée par le choix Constant qu’on a fait des sujets destinés à donner . face, Les individus qui la composent ne pré- sentent les caractères que nous venons de dé- Cire, et les qualités que nous avons signalées, que lorsqu'ils ont atteint l’âge de sept à huit ans et qu'ils en ont employé quatre À cinq à tra- trois ou quatre ans. z5 0, Race du Cotentin, B. T. D. Uneliensis. vailler; mais on les vend, pour la boucherie, à : _ Taille forte (quelques individus , provenant du croisement de la race hollandaise du pays d'Auge, pesant jusqu'à 1300 ou 1400 livres); tête longue er peu grosse ; cornes longues, me- nues, pointues; dos élevé en cime; fesses minces; ventre volumineux ; membres menus; : queue enfoncée; graisse abondante et jaune; peu - de cuir ; couleur ordinairement bronzée, c'est-à- “dire, brune chinée de noir. | Levolume prodigieux qu'acquiert cette race, provient du croisement qu'on est dans l'usage de faire, depuis cinquante ans, de la race du Co- tentin avec la race hollandaise du pays d'Auge.. Depuis certe époque , on trouve parmi les bœufs corentins beaucoup plus d'individus rouges mar- qués de blanc qu'auparavant, Les os de ces ani- maux ont aussi augmenté de volume. Les bœufs cotenrins sont à peu près les seuls _ bœufs normands élevés er engraissés sur le lieu naral, : 7 -P Race Comtoise, B. T. D. Sequanicus. ` Taille petite; poids ne dépassant guère 550 livres ; conformation extérieure analogue à celle, _ des bœufs cotentins; cornes plus torses; couleur ordinairement blonde où brune, avec la tête blanche, Cette race est peu estimée pour ses produits, f Race de Ja Camargue, B. T. D. Arelatensis. Taille moyenne ; corps épais} ventre descen- dant très-bas; cornes courtes, formant un crois- Sant parfait, dont le pointes se rapprochent ; cuir très-épais , recouvert d’un poil de couleur noire, | Cette race, qui est presqu'a l’état demi- fauvage, habite seulement les îles de la Ga- 8 mä [4 2 / 2 Pau. À. F8 E MAMMALOCGIÉ. LCR RS LAS #> dite xa 5o03 “margue, formées par l'embouchure du Rhône, un peu au-dessous d'Arles, On la dit originaire de bœufs d'Auvergne. Ses mœurs farouches , la couleur noire de son poil, la grosseur et l’abais- sement de son ventre, lui doanent plusieurs rapports de ressemblance avec le bafile, C’est elle qui fournit les taureaux qui servent dans les combats qui ont lieu encore, de temps’en temps, à Nimes er à Tarascon. Rates étrangères (1). s. Race Suisse, B. T. D. Helyeticus. | Race de haut-cr4, Taille moyenne ou assez grande, Quelques individus atteignant jusqu'a 1000 livres de poids; conformation très-sem- blable à celle de la race auvergnare, mais dans une plus grande proportion; fanon plus grand; cuir beaucoup plus épais ; nature plus rude ; cou- leur générale le rouge, dans la moitié des indi- vidus à peu près, et le brun dans l’autre moitié; presque tous ayant la tête blanche. Vaches re- nommées par leur grande taille et la quantité -de leur lait. 3 3 t. Race Franconienne, B. T. D, Noricus. : - Bæuf de nature. Taille moyenne; poids 459 à 700 livres; conformation assez svelte; cuisses minces; membres menus; flancs u# peu descen- dus; cornes blanches , fines, relevées et poin- tues; couleur d’un rouge rrès-vif, avec la tête “blanche; suif et cuir peu abondans v. Race Flamande ou Hollandaise, 8. T. D. Bata- prais ; ie Bæuf de nature, de raille élevée ; poids meyen de 600 à 800 livres; corps très-long et haut sur jambes, fort mince et peu pourvu de ventre ; tête longue ; cotnes noires et fort grandes; cuir assez fort. Vaches toujours maigres, donnant beaucoup de lait. è E Cette race, -transportée dans le pays d'Auge en Normandie, c’est-à-dire, daus le canton situé non loin du bord de la mer., entre Dives, Pont- l'Evêque et Crèvecœur (voyez la race n), y (1) Nous nous bornerons à indiquer seulement quel- ques-unes de ces races qui sont presqu'aussi nombreu- ses dans chaque Etat de l'Europe, que celles qui appar- tiennent à la France. Plusieurs d'entr'elles sont imp ortées annuellement, et contribuent même à la consomma- tion de Paris. Ce sont surtout les races suisse, franca- nienne ; flamande et hollandaise, M a Sss 2 Free f PR aara de A ayant trouvé des pâturages excellens, a changé | un peu de conformation , acquis de la taille et de l’embonpoint , et est devenue lå plus remar- quable de notre pays sous ces deux derniers rap- ports. PRE 3 | Ñ - Les bœufs flamands que l’on envoie en France après avoir été engraisssés , n'ont pas plus de quatre à cinq ans. ] Nota. L’on ne possède rien encore de satis- faisant sur les races des autres pays, et l'on n'a à leur égard que des données trop vagues, pour que nous croyions utile de les rapporter ici. Quant aux bæufs anglais, on remarque pour la taille ceux du Suffolk, du Herefordshire er. du Wiltshire , dont le caractère commun le plus apparent consiste dans la petitesse de la tête, ja brièveté du cou et l’horizontalité parfaite du. dos. Ce sont peut-être de tous les bæufs , sinon les plus grands , mais ceux dont le poids est le plus considérable; car on cité un veau de Suf- folk, qui à quatre mois et demi pesoit 477 livres, et un bœuf du même comté, dont les cornes n’avoient pas moins de cinq pieds de Jong et qui pesoir 3920 livres. Les bœufs dù : Norfolk, quoique petits, sont généralement les plus estimés pour Ja qualité de leur chair, Les bœufs du Devonshire et du Sussex, très-sem- blables entr’eux, si ce n’est que les premiers ont la tête er le cou plus petits que les derniers, sont le résultat du croisement des races normandes avec des races primitives anglaises, Le taureau sans cornes d'Ecosse, très-mul- … miplié aussi dans le Suffolk , où il prend une forte taille et I couleur blanche, est encore à demi sauvage dans les parcs du premier de ces pays, et de petite taille. C'est sans doute le bison albus scoticus seu calydonicus d'Aldrovande. C’est m très-bel animal, à tête courte er très-large, qu'on ` avoit rapporté pendant long-temps à l'espèce de l’aurochs, mais qui a, ainsi que M. Cuvier s’en | est assuré, tous les caractères ostéologiques du bœuf ordinaire. On Pa introduit en France de- | _ puis quelques années, Les bœufs des contrées méridionales et mari- ümes de l'Irlande manquent de cornes. < Ilen est de même chez les bœufs d'Islande. Le Danemarck a une race très-grande , dont _ quelques vaches qui viennent s’engraisser en - Hollande , fournissent jusqu’à dix-huit ou vingt pintes de lait par jour. PE An n Norwège, selon Pontoppidam, les bœufs sont très-perits , généralement de couleur jaune, et leurs vaches donnent très-peu de lait, Les îles | MAMMALOGIE. qui bordent les côtes présentent des individus un peu plus grands. a Ce z a . , - Les bœufs de la Podolie , de la Tartarie qu'ha- bitent les Calmouks, de l'Ukraine er de la Hor- grie, passent pour les plus grands du Monde. Des bœufs hongrois, amenés par les ennemis en 1814 à Paris, éroient en effet de taille très- élevée , et leurs cornes fort grandes , dirigées la- | téralement avec la pointe relevée, érotent trés- bien placées sur le front; leur poil étoit gris” cendré , “distribué par petites mèches, ce qui semble indiquer qu'ils sont de haut-crä. Parmi les bœufs de l'empire de Russie, on cite ceux des Kirgises comme étant les plus gros. L'Espagne, notamment la province de Sa- Jamanque, et Italie, ont de fort belles races- x Pea X AA La Romagne q surtout un très- grand bœuf à 4 cornes longues, latérales, relevées au bout; & poil de couleur grise foncée, passant au brun suf la tête er le milieu du dos ; cette race a beau- coup de rapport avec celle de Hongrie. Dans d’autres cantons, la couleur grise se retrouve aussi, mais la cêre des bœufs est blanche. : RSS 3 Les bæufs siciliens ont des cornes remat- ‘quables par leur grandeur et la régularité de leur figure; elles sont rrès-peu courbées , et leur Ion- gueur ordinaire, mesurée en ligne droite, est dê trois pieds , er quelquefors de trois pieds et demi. Les îles de Malre et de Lipari ont des races : beaucoup moins belles , et la race de Sicile y dé- ! génère au point d'y devenir méconnoissable. ! Les bœufs de Sardaigne et de Corse sont peurs et maigres, | Les pâturages de la Turquie sont peuplés de beaux er nombreux troupeaux de bœufs. En Crimée, la stature de ces animaux est plus pe” tice, et leur couleur grise, noire ou rarement brune, rappelle celle des bœufs de Hongrie. “Les bœufs d'Egypte sont en général assez pe- tits ; leurs cornes sont courtes et leur couleur est fauve, Sonnini dit que quelques-uns d’entr'eux» sans appartenir à la race des zébus, ont le garrot un peu saillant, er c'est peut-être à ceux-ci qui faut rapporter le petit bœuf d'Afrique de Belor et le juvença sylvsstris de Prosper Alpin , figuré dans l'Encyclopédie, sous le nom de_zaurean nain ; pl 46, figor et fig. 1 A. Ce petit bœuf est aussi propre à la Barbarie. 4 EC m `. . La Núbie er l’ Abyssinie ont présenté aux voyÿ4" geurs des races de bœufs sans bosse au garrot, { | sur jambes; une race des environs de l Assomp- om } très. variées dans leur taille; la grandeur et la | conformation de leurs cornes, qui manquent même dans quelques-unes; dans la couleur et la longueur du poil, etc. id © Toutes les colonies européennes ont reçu des bœufs de diverses contrées de l'Europe, et ces animaux onc subi dans leur nature et leur consti- tution, des changemens relatifs aux nouveaux cli- -mats sous l'influence desquels ils se sont trouvés placés. Les bœufs du Cap sont en général petits, et quelques-uns ont les cornes non adhérentes. Barrow rapporte que la plupart d’entr'eux ont l'haleïne infecre. Les Caffres en élèvent de grands troupeaux. | aS - Toute l'Amérique, où l'espèce des bœufs h’exisroit pas avant sa découverte, est maintenant peuplée de ces animaux, qui dans quelques points vivent en plein état de liberté. Ils offrent aussi des races variées. Ceux de Monte-Video sont les plus grands de tous et surpassent même ceux dé Salamanque en Espagne; ceux des Cor- rientes au Paraguay sont au contraire très-bas | tion, dans le même pays, a perdu ses cornes; ! Je bœuf de Fernambouc, ordinairement rouge, taché de noir, et quelquefois de jaune ou de brun marron, paroît avoir surtout beaucoup d'a- nalogie avec le bœuf nantais , par sa taille et par la quantité des peaux qu'il fournit à la tannerie. Les bœufs de race anglaise qui ont été trans- ortés à Botany-Bay , sur la côte orientale de la Nouvelle- Hollande, ont parfaitement réussi dans cette colonie. A Harir. générales de lespèce. du bœuf, Le bœuf est sans conrredit l’un des quadrupèdes le plus an-. ciennement et le plus complétement asservis par „Thomme; et après le mouton, c'est celur des animaux domestiques dont l'intelligence paroît. renfermée dans les bornes les plus étroites, Ce- ` pendant, les mâles entiers ou zaureaux montrent: ne véritable énergie lorsqu'il s’agit de défendre leurs troupeaux contre les attaques des loups. is se lancent contreux et les poursuivent long- temps, pendant que les femelles âgées ou vaches ‘se mertent sur la défensive, en formant un cercle au milieu duquel elles placent les veaux er les génisses, er en présentant au dehors les cornes à l'ennemi. Les bœufs montrent aussi une sorte attachement pour les personnes qui ont soin © d'eux, er ils savent très-bien reconnoïtre l'ha- bitation où on les nourrit ; faculté tout-à-fait in- terdite au mouton. Le caractère de ces animaux i NAMMALOGLE.. o est en général doux et patient, surtout chéz les femelles et chez les individus châtrés ou bis- tournés, et qui reçoivent plus spécialement le nom dé hœufs ; néanmoins quelques individus, norammentceux des racesélevées dans uncertain état de liberté, er surtout les taureaux, ont un caractère farouche qui les rend dangereux, Ils 4 combattent à coups de cornes et cherchent à soulever et à jeter en lair leur ennemi, pour le fouler aux pieds lorsqu'il est abattu, ^ Les taureaux sont en état de produire à deux ans er les vaches à dix-huit mois; mais on attend, pour les faire saillir, qu’ils aient crois ans. ls peu- vent produire en tout temps, mais l'époque qat . semble marquée pour l'accouplement de ces ant~ ` maux, est vers le mois de mai, au moins dans notre climat. Les vaches portent neuf mois ré- volus et ne font ordinairement qu'un petit, qui est en état de marcher quelques heures après sa naissance , et à douze ans elles cessent de pro- duire. La durée de la vie de certe espèce paroit être de vingt à vingt-cinq ans. í 3 LA - X ER E ] £ \ Lage se reconnoït, au moins pour les prè- mières années, par l’état des dents ; à dix mois, les deux incisives intermédiaires sont rempla- cées par d’autres moins blanches ec plus larges ; à seize mois, les dents voisines sont aussi rem- placées ; à trois ans, toutes sont renouveléés. Les bœufs, en se léchanr, amassent dans leurs esiomacs des pelores de’poils, qui se feurrent entr'eux et qui forment des boules souvent d'un grand volume, très-légères, et auxquelles on a donné le nom d'égagropiles. ; PATRIE»: Voyez les descriptions de chacune des ` races que nous avons distinguées (1}. \, (1) BŒUFS FOSSILES. y | M. Cuvier, dans la première édition de ses Recher- ches sur les ossemens fossiles, donne la description de plusieurs crânes trouvés dans les terrains les plus récens, et qui appartiennent à quatre espèces distinctes de bœufs très-voisines de plusieurs de celles que nons avons admises. Re La PREMIÈRE, pl. 3, fig. 1 et 2, ne diffère presqu’en rien de Paurochs ; son front est bombé, plus large que haut; ses cornes sont attachées deux pouces en avant de la ligne qui sépare ile front de l'occiput; ces deux parties font entr’elles un angle obtus, et le p'an de Foc ciput représente un demi-cercle : ses déb:is ont été trouvés à Bonn, sur les bords du Rhin, près de Cra- covie en Bohême, dans le Kentüky aux Etats-Unis. Le contour du noyat de là corne dé ce dernier endroit avoit vingt-huit pouces de circonférence à sa base. - La SECONDE, pl. 3, fig. 3, ressemble infiniment au _ bœuf ordinaire , mais est bien plus grande, Son frot est < ) t ` $ 506 HUITIÈME ORDRE. CÉTACÉS, Cete (i). CARACT, Corps pisciforme, terminé par un ap- pendice caudal de nature cartilagineuse et hori- zontal. - Deux membres antérieurs seulement en forme de nageoires, ayant les os qui les forment très- aplatis er três-cóurts. Tête jointe au corps par un cou très-court et très-gros, composé de vertèbres cervicales très- minces et en partie soudées entr’elles. Eu SES plat et même un peu concave ; ses cornes sont attachées aux extrémités de la ligne qui sépare le front de l’occi- put, et ces deux parties font entr’elles un angle aigu ; le plan de l'occiput est quadrangulaire. M. Cuvier pense qu'il seroit possible que celle-ci fåt le bison des Anciens et la souche primitive de notre bœuf domestique. Ses - débris sont très-commans dans le lit de nos grandes ri- _viéres. On en a trouvé fréquemment dans les tourbières en Italie , etc. | La TROISIÈME, pl. 3, fig 4 et f (et Pallas, Nov. Comm. Pétrop. 19. pag. 460), se rapproche plus du buflle et de Varni, que deætourautre bœuf, par la forme de son crâne; néanmoins la largeur de la tête est plus grande à proportion de sa longueur, surtout entre les orbites , dont la distance donne à ce crâne un caractère tout particulier. La courbure des cornes est aussi difé- rente; celles du bufle ordinaire se portant en arrière, de côté et en haut, sans revenir sensiblement en avant , et celles du bufe fossile allant d’abord obliquement en haut et de côté, et leur pointe revenant antérieurement. Cette tête est d'un quart plus considérable que celles des plus grands bufles, et larête sailante longitudinale - de ses cornes paroïtmoins marquée que dans les cornes de ces derniers animaux. Plusieurs débris de cette espèce , que M. Cuvier regarde comme contemporaine des élé- phans et des rhinocéros de Sibérie, ont été découverts sur les bords de lilga, du Jaik, de lirtisch et de l'Ob. : La QUATRIÈME enfin, décrite aussi par Pallas, Noy. Com. Petr, tom. 21. pag 601. — Cuv. pl. 3. fig. 9et 1c, ressemble à lovibos, autent qu'on puisse le presumer, de ia Somme , ea Souabe, en Prusse, en Angleterre , par ses cornes très-grosses , couchées- sur les côtés de la tête , rapprochées lune de l'autre; mais ayant leurs bases paralleles entr’elles et non obliques , comme dans le bufle du Cap. ( Voyez ce que nous en avons dit en décrivant l’ovibos. ) … (1) Le tableau de l'ordrè des cétacés que nous allons tracer , est particulièrement destiné à faire connokre les progrès de l'histoire naturelle de ces animaux, -depuis l'époque où Bonnaterre (1739) a publié sa description des planches de Cérologie. Nous ne ferons qu'indiquer très-sommairement les espètes dontila rapporté les ca- ractères ,€0 renvoyant àsontexte cten indiquant ses figu- _ ses. En un mot, le travail de Bonnaterre ne dait pas être considéré comme un double emploi du nôtre ; mais celui- gi doit l'être, au contraire, comme son complément. | seuse, situées supérieurement. `- MAMMALOGIE. Deux mamelles pectorales ou abdominales. Oreilles ouvertes à l'extérieur par un méat - Très-petit. Peau plus où moins épaisse, sans aucun poil. Cerveau grand, ayant ses hémisphères bien développés. Os du rocher ou de l'oreille interne tout -à- fait séparé de la tête ou n’y tenant que par des. ligamens. | | Bassin et-os des extrémités postérieures re- présentés par deux os rudimentaires perdus dans les chairs (1). z | HABIT. Animaux tout-}-fait aquatiques , compre- nant les plus grandes espèces connues sur le globe , la plupart carnassiers, nageant à l’aide de leur queue, qui se meut de haut en bas et non de droite à gauche comme celle des poissons ; . faisant des petits qui naissent vivans et les al- laitant comme les autres mammifères, etc. PATRIE. Les cétacés proprement dits se trouvent à peu près dans toutes les mers; mais leur véri- table patrie paroïc être. plutòt le voisinage des pôles que les latitudes chaudes ou tempérées; c’est du moins ce qui a lieu pour fes très-grandes espèces, Les cétacés herbivores au contraire sont particuliers à la zône équatoriale. PREMIÈRE FAMILLE. CÉ TACÉS HERBIVORES, sirenias CARACT. Des molaires à couronne plate; quel- quefois des défenses supérieures. Deux mamelles pectorales, Des poils aux moustaches, | ; = - Narines proprement dites placées au bout du museau ouvertures nasales, dans la tête os- -Corps très massif, CXXXI. GENRE. LAMANELN mas Domi: Li Scopoli, Storr, Lacép. Cuv. Geoff. Iig. D | (1) Iest, sans doute , inutile de rapporter parmi les caractères des cétacés, ceux qui les font placer dans la classe des mammifères, et qui les éloignent „au con- traire , beaucoup de celle des poissons , tels que la res- piration par des poumons, la chaleur du sang , le doublé système de circulation, etc. . : | en m di Se + Trichechus (1). Linn, Erxleb. Sc -hreb, Shaw, se traînant sur le rivage , à l'aide de deux fausses Gmel, E | / défenses ou crochets, que composent les poils \ - |, très-gros et assez courts de leurs moustaches. Manati > Podd. me Car F Fret EN : rs pa femelles de ces animaux, mal observées AR, SU E a Se RE ne 0 par les marins, paroissent avoir donné lieu à la molaires 27° — 38. (Les incisives, très=pe-- prérendue dééouver te, tant de fois renouv velée = à ue $ de sirènes ou de femmes marines. La fofme de R tites, n'existent que dans les fœtus. Les adultes | -~ Jeur tète, la position des mamelles et leur gon- E ne présentent que 32 dents seulement, parce 'flement à l'époque de l'allaitement , ONE Va a | que quatre molaires tombent dans à jeune âge.) | semblablement donné lieu à cétte méprise. i Ba E Mobira présentant sur leur couronne deux PATRIE. Les bords de la mer Atlantique, Vers o $ collines transversales comme celles des tapirs; les l'embouchure des grands fleuves de la côte occi LÉ | z D w i k w Se o pencu à coupe carrée, etdes inférieures à dentale de l'Afrique et de la côte orient rale de coupe plus longue que large. "r du sud. ; a 7 `~ 2 p || $ Téte non distincte du corps. . Esp. LAMANTIN D'AMÉRIQUE, manatus Yeux très-petits, placés supérieurement entre | 747 le bout du museau et les trous auditifs, qui sont KE | FD à peine apparens, - -5 | (Encycl, pl. 1x2. Le 2 et 3.) Manati phoca: à Langue ovale, | | genus , Clus, Exot, pag, 132. fig. --- Mie ca De srérienre dus corps trés grosse dé vache marine, Dampier, Voyag. tom. 1. p. 46. a mie P 8 z --- Sloane, haie (OM: 2: pag. 329. --- Ta i primée et arrondie au bout, sans nageoire cau- Condamine, Voyag. pag. 154. --- Grand la- dale proprement dite. Matin des Antilles, Buff, Hist. nat, tom. 12. Des vestiges d'ongles sur les bords des na-| p. 377et42ç. plis 7..- Ejusd. Suppl, tom. 6.. geoires pectorales. | p: ee has Ann. Mus. tom..13. pag. 282. “ Des moustaches composées d'un faisceau pe é- pl 19, --- Ejusd. Recher. sur les ossern. foss — ‘ss M normes poils, dirigés en dessous de la lèvre er | TE a Mam. sur Îles phoques, ph fig. 1, A | į! formant de chaque côté une sorte de défense | etc, --- Desm, nouv. Dicr. d'hist. nar. tom, 18. Dub Ž Ei COCE PiE ; pag. 213, pl. G. o. FRERE | d ~ \ r -. , F z “ s i . . Peau nue s o très- épaisse et rugueuse, SEAI ESSENT. Tece osseuse, asse x: alongée relati- ; 2 | | Kerge du male terminée par un gland , élar argi vement à sa largeur d dans la ue du museau et sel Eni fotine de champignon comme celui du G heya A des narines z fosses- nasales trois fois plus longues SE Six vertèbres cervicales. que largess apophyse zygomatiqae du temporal > i 411 PRE 1 crès-haute ; bord inférieur de la mâchoire d'en bas 4 . Seize paires de côtes singulièrement e aan or rt S | Hi EN ER 5 = 2 + ; EE $ | | épaisses , dont les deux premières se leme nt s'u- | M base S l 5: ae nissent au sternum., ; SATA E ENE: Longue ur AR ARAA Sr Le es -— Largeur du mieti aa APRES Pt ll cmac divisé GE usieurs poches, .-Diséince du-museas di Comeiseure. - Eea | | Cœcum bifur rqué. è odes ] lèvres. ns ser es 0 + vestes. és 5 I s 1 ee $ ~ — du mu isean à l'œil........ aE G A À Colon boursouMis, D _— de Pœil à la commissure des Jè- E i A Hagi E Ces amina ax vivent en tror LE et se Qor- VYES. Pe SA ei is neie i rire 22 B 7 n t x — du musean à la racine inférieure tissent uniquement de matières végétales, On de Ja DEE p ee a g i ` dit que le mâle montre bea aucoup d'atrachéemient | © + ongueur de a nageoire. Si RE Det S pour sa femelle, etc celle- à une grande ten- Plus “grande | Jirgeur de ln main. + st. À dresse pour so! 9 per it qu Te por te soù s l’une de L ongueyr de la queue - HERLEES i $ s5 Ses nag eE ; RE eO RE Plus grande largeur de la queue. STE M M 3 7 t | 2 Re PR j T 7 = Contour de la tête , à l'endroit des sa A I! s sortent quelq! ucfois de leau, eu yeux... S 1 7 7 SEE Es du corps, aux aisselles CS 8 A fe k ; 3 A l'endroit le plus gros. NOIRS D La A (1) A Particle du morse, il s'est glissé une fa ire assez J5 — à elenen d de la queue... °1- 10 tr. $ Brave ; > Nous avons cité comme étant cet animal, le irt- «Dit tance da bord postérie eur de Ia i ; be à checus Manaius ds Linné 9 pour i Je srichecus rosmarus. i quet 1e à l'anus, Re E es ve se 1% 2 J3 ; $: 1 { t i + _ ; ; | IE) 1 508 Distance de l'anus à la vulve ou à pied. pouc. lig. l'origine du fourreau 4 Nota. Cet animal a jusqu’à 20 pieds de long, et pèse plusieurs milliers. ORPI DEsCRIPT. Forme générale ellipsoïde, alongée, . rappelant assez biencelle d’une outre, la tête for- mant l'extrémité antérieure, et l'extrémité pos- térieure , après un léger étranglement, s’aplatis- sant et s'élargissant pour former la queue, dont la figure est oblongue et le bout large, mince et comme tronqué; cette queue formant à peu près . Je quart de la longueur de l'animal ; distance du museau aux nageoires ayant un peu moins du quart, de cetre longueur; point de rétrécisse- ment pour marquer la place du cou; têre ayant Ja forme d'un simple cône tronqué; museau gros er charnu, son extrémité présentant un demi- cercle dans le haut duquel sont percées deux pe- ttes narines semi-lunaires dirigées en avant; : bord de la lèvre supérieure renflé, échancré dans son milieu et garni de deux faisceaux de poils gros er roides; lèvre inférieure plus courte et plus étroite que la supérieure ; bouche peu fen- due ; yeux petits, placés vers le haut de la tête, à la même distance du museau que l'angle des lèvres ; oreilles n'étant que des trous presqu’im- erceptibles, aussi distans de l'œil que l'œil du Ko du museau ; nageoires portées sur un avant- bras plus dégagé que celui du dauphin; doigts plus distincts à travers la peau que ceux de ce même cétacé ; bords de la nageoire garnis -de quatre ongles plats et arrondis, qui men dé- passent pas la membrane ; le pouce n'en ayant point; celui de l'index étant au bord radial , ce- lui du médius à l'extrémité de la nageoire et le quatrième étant fort petit (1); anus séparé de l'issue des organes génitaux par un assez petit intervalle, Peau grise, légèrement chagrinée, portant quelques poils isolés, qui sont plus nom- breux qu'ailleurs vers la commissure des lèvres erà la face palmaire des nageoires. (Cuv. loc. cir.) Hanit. Les mœurs de cet animal sont celles que nous ayons décrites plus haut à la suite des ca- ractères du genre lamantins : PATRIE. Il patit également vivre dans la rivière des Amazones, dans Orénoque ,à Cayenne et aux Antilles; mais il est devenu rare dans les endroits fréquentés. M. Cuvier n'ose affirmer que celui que différens auteurs placent sut les côtes du Pérou soit le même. À Ps {1} Le nombre de ces ongles est moindre dans deux - autres individus examinés aussi par M. Cuvier. y. 3 MAMMALOGIE. 750°. Esp. LAMANTIN DU SÉNÉGAL, manatus Senegalensis. : ; (Non figuré.) Lamantin du Sénégal, Adan- son, Voyag. pag. 143. — Dapper, Afric. pag. 266, --- Trichecus australis, Shaw, Gen. zool. vol, 1. part. 1. pag. 244. pl. 69. --- Bf tom. 13. pag. 431. --- Suppl. tom. 6. pag. 403. — Cav. Ann. Mus. Rech. sur les ossem. foss» tom. 4. pl. fig. 4 et 5. Ne CARACT. ESSENT. Tête osseuse, assez courte ře- lativemert à sa largeur, surtout dans la partie du museau et des narines ; largeur des fosses nasales égale aux trois quarts de leur longueur; apophyse zygomatique du temporal médiocrement élevées bord inférieur de la mâchoire den bas , courbé. Dimens. Plus petit què le précédent, et n’ayant guère que 8 pieds de long et 800 livres de poids. | DESCRIPT. Cet animal, en général trés-sem- blable par ses formes extérieures au précédent, m'a pas été l’objer d’uné description particulière; aussi n'est-ce que d’après la comparaison atten- tive de son crâne avec celui du lamantin d Amé- rique, que M, Cuvier a pu l'en distinguer spéci- fiquement. Selon cet auteur, tous les caractères extérieurs que Buffon et Shaw lui ont assignés ne peuvent être admis , à cause de leur inexactitude. Îl se refuse aussi à conserver les deux espèces pu- rement nominales, distinguées par Buffon sous les noms de petit lamantin des Antilles et de la- mantin des Grandes-Indes. Adanson dir du lamantin du Sénégal, qu’il _a la tête conique et d’une grosseur médiocre ; les yeux ronds; l'iris d’un bleu foncé et la prunelle noire; les lèvres charnues et épaisses; des dents molaires aux deux mâchoires; la langue ovale ; quatre ongles d’un rouge-bran et luisant ; le cuit épais et d’un cendré-noirâtre; la graisse blanche et la chair d'un rouge pâle, Aa HABIT. Inconnues. -~ z PATRIE. L'embouchure du Sénégal et de plusieurs autres grands fleuves de la côte occidentale d'A- frique, l CXXXII. GENRE, DUGONG, halicore, Ilitg. Cuv. Técheciss Storr. Erxleb. Gmel. Dugungus > Lacép. Tiedm, E E 2 Rosmarus, Bodd, se y ee E CARACTo PE on ` à LU NME 1 509 CarAcT. Formule dent, ( Adultes) : incisives RAP arte 0 se apparentes 2; canin, =; mol == == 14 = o o — o0 Aa fres TAA 0—0, mol °° == 232. — À e an Ol, =e m Le Io Codes Quatre incisives supérieures, dont deux tres- fortes, cylindriques et droites, formant de vé- ritables défenses , et deux très-perites, situées en arrière de celles-ci, et qui ne se trouvent que “dans les jeunes individus. Fes (Jeune âge) incis, Face antérieure de la mâchoire inférieure lar- gement tronquée obliquement, er présentant sut deux lignes huit alvéoles, contenant des À 997 z ; ? s dents à l’état de germe et ne prenant jamais plus de développement. HER SES Molaires au nombre de cinq à chaque côté de l'une er de l’autre mâchoire dans les jeunes, et de trois dans les adulres; la première érant cy- lindrique, mais usée obliquement et en creux à la pointe; la seconde cylindrique, à couronne … plate, er la troisième, formée de deux cylindres . séunis er aussi tronquée au sommet, Corps pisciforme , terminé par une nageoire | -~ horizontale à deux lobes, R Tête non distincte du corps, à museau très- gros, tronqué et mobile, garnis de gros poils épineux sur le bord des lèvres, qui sont très- grosses, À ; x ; - Narines très-petires, séparées l’une de l’autre, situées en avant des yeux ; ceux-ci petits; langue molle et douce, en partie fixée. = Nageoires courtes, sans doigts distincts ni ongles. | Sept vertèbres cervicales. Dix-huit paires de côtes. 2 s ; Estomac divisé en deux poches par un érran- glement et pourvu de deux espèces d’appendices _Cœtiales. | : Cœur bifarqué à sa pointe; chaque ventricule formant un lobe particulier. 2 .. — Verge du mâle avec un gland volumineux et bifde, | us ea 751°. Esp. DUGONG DES INDES, halicore indicus, Esp ; (Non figuré dans Encycl. ) Dugong, Re- nard, Poiss. des Indes, pl. 34. fig. 180. — Du- gong, Buffon, Hist. nat, tom. 13. pag. 374 & à pl 46. crâne. — The Indian walrus , Penn. | Syst. quadr. pag. 338.0. 264. — Trichechus du- gung , Erxleb. — Trichechus dugong , Gmel.— et 4. — Rafiles et Everard Home, Trans. philos. 1820, 2°, pat- tie, p. 144 Et 174, petty 145145 26 26,27; 28. — Fréd. Cuv. Mamm: lithog. 27°. livr. CAR. ESSENT. Corps pisciforme ; deux défenses su- périeures y assez courtes y droites et dirigées obli- quement en en bas ; lèvres très-grosses y épineuses ; | museau tronqué; queue divisée en deux lobes ; couleur générale d’un gris-bleuätre. tom, 2. pag. 492. pl; 7. 6g. 2,3 ss Dimens. Léngueur totale, 7 à 8 pieds. Circonférence du corps à la partie moyenne ou la plus large, 3 ou pieds. | z ; Longueur des défenses ; un pouce et demi. | DESCRIPT. Tête semblable , au premier aspect, à celle d'un jeune éléphant dont la trompe au- roit été coupée ; deux nageoires sans aucune di- vision, tenant la place des membres antérieurs ; partie postérieure du corps terminée par une na- geoire horizontale semblable à celle des dau- phins. Corps revêtu d’un cuir épais, d’un bleu clair uniforme, excepté aux parties inférieures où il est blanchatte, et aux côtés du corps, où lon observe quelques taches irrégulières et p'us foncées, museau mobile sur la mâchoire supé- rieure, recouvrant. latéralement une partie de celle de dessous, et terminé par une portion horizontale un peu élargie et bombée, parsemée de poils ou plutôt de petites épines corne:s, très-courtes, partout ailleurs que sur les lèvres, où elles n’ont cependant pas plus d’un pouce de long; certe portion ayant la forme d’un large croissant, parce qu'elle est échancrée au milieu pour recevoir l'extrémité de la machoire supé- rieure, au-dessus de laquelle on aperçoit de chaque côté la pointe des défenses; des verrues -— cornées garnissant les parties verticales de l’inté- rieur des deux mâchoires; langue courte, étroite, en grande partie adhérente, garnie à Sa püinte de papilles cornées er à sa base de deux glandes à calice; dés gencives très-épaisses à la base des dents; intérieur des joues entièrement garni de poils; narines ouvertes au sommet de la må- choire supérieure, par deux fentes paraboliques rapprochées de l'extrémité supérieure du museau, ayant leurs bords semi-lunaires en forme de vàlvules , et pouvant se fermer à la volonté de l'animal; yeux très-petits , très-Convexes et pour- vus d'une troisième paupière; oreilles placées en arrière des yeux, ne se: montrant que par une petite ouverture à peine perceptible. Membres antérieurs enveloppés par la peau, sans doigts ; nt ongles , ayant leurs bords calleux ; verge lon- Rasmarus indicus , Bodd, — Camper, Œuvres, n gue et grosse, enfermée dans un fourreau lé- Trt oûrement saillant, terminée par un gland dont ja forme tappelle celle du pied des animaux ru- minans, et ayant le canal de l’urètre percé à l'extrémité d'un tubercule conique et saillant, situé au milieu des deux parties qui représentent chaque sabot ; ; testicules ne se montrant pas au dehors, Os des extrémités antérieures très-aplatis er rdccourcis : - omoplares larges et épaisses; pouces et petits doigts ayant qu’une seule phalange ; os | rudimenraires du bassin étroits et: longs de. sept pouces, situés vis-à-vis la quatrième vertèbre lombaire; sept vertèbres cervicales, dix- huit dorsales,- vingt- sept lombaires ou caudales ; dix-huit paires de’ côtes; sternum d’une seule pièce cartilaoineuse dans les jeunes, mais os- | seuse dans les adultes, Tête surtout remarquable par la grosseur des os intermaxillaires, qui des- cendent verticalement devant la neas inté- rieure , et qui se prolongent en arrière jusqu à se rappr rocher des pariétaux, en repoussant les na- eaux au niveau de la lame cribleuse ; boîte cé- ébrale d'une capacité médiocre ; os ea de ayant la forme de celui des céracés proprement dits ; estomac volumineux ee la portion du cardia très-alongée, la portion pylorique très-renflée et séparée de É première par un écranglement bien D prononcé, surla ligne duquel. sont en dessus deux petits culs-de-sac profonds de six pouces et qui ont l'apparence de cœcums; canal intestinal ayant quatorze fois la longueur de l'animal, cœur ayant ses deux ventricules séparés à leur extrémité et réunis seulement à à leur base ; trachée- artère très- ` courte (2 pouces ) ; thymus fort développé ; pou- | mons très- alongés, ( Fréd. Cuy. g après Home et Raffles. Ta d ` HARIT. Le dugong ne s'écarte pas des côtes, se tient surtout dans les bas-fonds et ne va jamais à terre, Sa nourriture consiste en algues y qu'il ar- rache facilement avec ses lèvres épaisses et ses gencives calleuses. On dir qu'il est susceptible d'affection, et Buffon rapporte qu'un mâle qui avoit perdu sa femelle, se laissa tuer plutôt que de l’abandonner. PATRIE. Les mers de l'Inde. Éd que décrit M. Raffles avoir été pris dans le détroit de Sin-. - gapour, où son espèce se rend en nombre à l'époque des moussons. Les Malais sat ; deux. sortes de dugong, ou plutòt de duyong l’une qu'ils nomment asia. a lautre Buntal ; che ci étant plus courte er plus épaisse ye la ren È re, +. turante, MAMMALOGIE. CXXXIII. GENRE. STELLÈRE, stellerus , Cuv. Rytina, Illig. Trichechus , Gmel. Manatus y Steller. ' CAR. Formale dentaire : incisiv, ° o) canines ° — 2 3 n. [ ‘ SE se mol, Pane de dents implantées, mais une plaque: molaire: de chaque côté des mâchoires, atta- chée non par des racines, mais par une infinité de vaisseaux et de nerfs écoreme les dents de l’oryctérope et de l'ornithorhynque) ; surface tri- inégale et creusée de canaux tortueux, qui présentent des espèces de chevrons. Corps renflé au milieu, et diminuant insensi+ blement jusque vers la nageoire caudale.. Téte-obtuse, sans cou distinct. Point d'oreilles externes. Lèvres supérieure et inférieure doubles. Yeux munis d’une e cartilagineuse: en forme de crête à: al peut les recouvrir _Narines placées vers l'extrémité du museau. LE antérieures en forme de nageoires pal mées, comme celles des tortues de mer. Nageoire caudale très-la arge, peu longué, en forme de croissant, et terminée de c chaque côté: par une grande pointe. Peau sans poil, mais revêtue d’une sorte dé- piderme extrêmement solide et fort épars , COM. posé de fibres ou tubes serrés et. perpendicul laires 2u derme, ; Estomac simple. 752° Esp. STELLÈRE BORÉ AL, realis. (Non figuré dans l'Encycl. ) Me Srel- ler, Act, Petrop. nov. Comm. tom, 1. pag. 294. et seq. — Trichechus manatus, var. borealis s Gmel.— Trichechus borealis , Shaw, Gen. zool. — Whale-tailed manati ; Penn, — Grand laman- tin du Kamıschatka , Sonnini, Nouv. Dict. d'histi nat, 1 Fe, édir. $ i stellerus bo- CAR. ESSENT, Tête ronde; point de défenses ; : : queue en croissant; peau nue y excessivement épaisse €l de nature fi reuse comme celle de la corne. Fa | ; MS $ pied. pouc. lig. Dimens, Longueur totale, au moins... . 23 > » Circonférence du corps à l'endroit le PR Ride es IDR 70 Poids approximatif, Soco livres. ; mer; nageoire caudale de nature analogue à celle des fanons de baleine, en croissant et pour- vue d’une grande pointe à chaque lobe; peau | . Ayant un épiderme très-solide, corné, présen- tant des fibres perpendiculaires , épais d’un pouce, sans aucun poil. es £ Extrémités antérieures formées d’une omo- plate, d'un humérus; deux os de lavant-bras, un catpe, un métacarpe, mais pas de phalanges ; bassin composé de deux osinnominés , assez sem- blables au cubitus de l'homyne, attachés par de forts ligamens à la vingt-cinquième verrèbre ; un pubis ; six vertèbres cervicales, dix-neuf dorsales ettrente-cinq caudales; os propres du nez exisrans; -estomac simple; intestins très-longs (466 pieds) ; cœcum énorme ; colon très-vaste et divisé en grandes boursoufflures. | HABIT. Cet animal se tient dans les eaux salées ou _ Saumârres de l'embouchure des fleuves. Il s'ac- Couple au printemps et ne fait qu'un seul petit. Sa nourriture consiste en fucus qu'il païc sur les hauts-fonds. Sa voix ressemble au mugissement ` d'un bœuf, On dit qu'il est peu farouche et qu'on l'approche facilement. Les Tchutschis _Construisenr avec sa peau, très-Épaisse et qui ressemble à l'écorce rude et gercée d’un arbre, d'assez grands canots d'une seule pièce. PATRIE. La partie la plus septentrionale de la mer | du Sud, et particulièrement les côtes occiden- a > Yeux aplatis en avant, avec une sclérotique épaisse ec solide; langue à tégumens lisses et unis. E RA > Point de poils, de cils ni de moustaches ; pecu lisse et luisante‘, recouvrant une couche épais:e de graisse, z | r 47 Estomac à cinq et quelquefois jusqu’à sept poches distinctes ; race divisée en plusieurs lobes bin séparés + a A IT'S, Division. CÉTACÉS A PETITE TÊTE. 17 - e -CARACT. Tête en proportion ordinaire avec le corps. CXXXIV". GENRE. DAUPHIN, de/phinus , Linn. Briss, Erxl, Gmel Cuv. Geoff. Illig. Delphinapterus š Lacép. ; A ‘Monodon , Fabr. ere : Hyperoodon, Lacép. Anarnacus ; Lacép. < -Uranodon, Illig. * Ancylodon, Illig. Epiodon, Rafinesque. Balena, Chémnirz. Oxypterus , Rafinesque, | CARACT. Formule dentaire : dents d’une même sorte, de forme canine, quelquefois un peu | it \ TE SES ep e: mr rc ne ER a E = yaa 2 pe Er aaa aa TO =m nn EUR E | n SA 512 res ~ 753°. Esp. DAUPHIN DE GEOFFROY, delphinus comprimées et dentelées sur Jeurs bords tran- a 5o—50 ` 42—42 , re très-varl dot: A chans , en nombre très variable n TEE TE 38—38 28—28 26—26 ` 23—237 22—22 20720 y 7 p 2 5 > de 3 2 38—38? 30—30 26—26? 21—21” 22—227 20—30 15—15 13—13 II—I1 9—9 _ 0—0 ER : 2 3 2 4—24 ? 3—13? 1—i >? g—9 ° 5—5 o—0 M 0-0 3 CAS 1 Ress à 2 EEG point du tour. 200 au plus, 2 au moins, ou ! Mächoires plus ou moins avancées en forme de bec, non pourvues de défenses. Point de fanons de corne dans la bouche. Events ayant une ouverture commune “en forme de croissant sur la tête. Tantôt une nageoire dorsale adipeuse ; tantôt un simple repli longitudinal de la peau sur le dos, | se Queue aplatie horizontalement et bifurquée. 3 -Point de cæcum. T HABIT et PATRIE» Les cétacés de ce gente sonr, les plus petits de la famille. Ils habirent routes les mers et sous des latitudes très- variées, [ls na- ‘gent ordinairement en petites troupes. Leur na- turel est très-carnassier. SRE 1°, Sous-genre. DELPHINORHYNQUE , delphi- norhynchus , Blainv. Museau prolongé en un Lec Jort mince et fort long , non séparé du front par un sillon; mâchoires presque linéaires , avec leurs - bords, tant en haut qu’en bas, garnis de dents nombreuses; une seule nageoire dorsale, ou seule- ment un pli longitudinal de la peau du dos légere- ment élevé et placé un peu en arrière, Geoffroyi a. À (Non figoré,) Delphinus Geoffrensis, Blainv. — Desm. nouv. Dict. d'hist. nart. tom. 9. pag. 15 1, — Dauphin à bec mince, Cuv. CAR. ESSENT. Mächoires étroites , linéaires, très- longues; front très-bombé; vingt-six grosses dents # rA AN “ A rA - A , également espacées à chaque côté des mâchoires ;. un simple pli longitudinal de la peau sur. la partie _ postérieure du dos, au lieu dé nageoire; couleur gris de perle en dessus, blanche en dessous, Druens. Longueur de lindividu observé, 4 pieds et demi. à : Faille pouvant s'élever jusqu’à 15 pieds, si le dau- phin de Fréville est de cette espèce. DESCRIPT. Corps alongé, presque cylindrique ; n ~ z x < fiont très-bombé ; museau analogue à celur du MAMMALOGTE. sées à l'extrémité, égales entr’elles en longueut, à six grosses dents coniqués également espacées ; les antérieures étant plus petites que les autres, €t un peu émoussées à la pointe; toutes coniques » _obruses, à surface rugueuse et ayant un collet à leur base ; yeux placés un peu au-dessus de la < commissure des Îèvres;: nageoires’ pectorales grandes er attachées très-bas ; un pli longitu- dinal de la peau sur la partie postérieure du dos ; - évents ayant les cornes tournées en arrière. PATRIE. Les côres du Brésil. Un individu de cette espèce, qui appartient à la collection du Muséum. d'histoire naturelle, avoit fait partie ancienne- ment du cabinet de Lisbonne. 754%. Esp. DAUPHIN COURONNÉ, delphinus co- ronatus, $ (Non figuré dans l'Encycl.) Delphinus coro- natus , Fréminville, nouv. Bull. de la soc. phil. tom. 3. n. $6. pag. 71. pl 1.fig.2 AB. ` CAR. ESSENT. Måchoires très-alongées en un bec fort long et pointu, l inférieure dépassant la supé- rieure ; vingt-quatre dents de chaque côté en bas, dorsale; couleur noire en dessus et en dessous ; deux grands cercles jaunes concentriques sur le front. Dimews. Longueur totale, environ 30 à 36 pieds. Circonférence , plus de rý pieds. DEscrirT. Forme générale alongée ; tête petite, relativement au volume du corps; front convexe, obtus; mâchoires prolongées en un bec très-long et fort pointu, et l'inférieure étant la plus lon- gue ; quarante-huit petites dents coniques €! très-aiguës à celle-ci, tandis que la supérieure n’en a que trente ; nageoire dorsale en forme de peut croissant, se trouvant plus rapprochée de la queue que de la tête ; nageoire caudale formant un croissant entier } les pectorales de médiocté grandeur. Couleur, le noir uniforme, tant en dessus, qu'en dessous ; front surmonté de deux -cercles jaunes concentriques, le plus grand ayant deux pieds neuf pouces de diamètre, ec Tinte- rieur à peu près deux pieds un pouce, $ HABIT. et PATRIE. Ce dauphin est commun dans -la mer Glaciale. On commence à le rencontret vers le 74°. degré de latitude nord ; mais ce n'est qu'entre les iles du Spitzoerg qu’on le trouve en troupes nombreuses, Il ést peu défiant er s'ap- proche souvent des navires. L'eau qu'il lance crocodile du Gange ou gavial ; mâchoires émous- par- son vent est poussée avec broie et une et quinze seulement en haut; une petite nageoire “bords parallèles, armées de chaque côté de vingt- - me PRE FL FMHANNATOBGIÉ.. force telle, qu’elle n’a bientôr que l'apparence d’une légère vapeur : elle ne s'élève pas à plus de dix pieds. 755°. Esp. DAUPHIN DU GANGE, delphinus gangeticus, 3 yah Tas - {Non figuré dans l'Encycl.} Delphinus gan- geticus , Lebeck , nouv. Mém. de Berlin, tom. 3.-f p. 280, pl. 2. — Delphinas rostratus s Shaw ,- : Gen, zool. tom. 2. patt. 2. pag. $14 — Del- phinus shawensis , ` Blainv. — Desm. nouv. Dict. d'hisr, nat. 2°, édit. tom. 9. pag. 153? CAR. ESSENT. Front bombé; museau très-long et très-mince ; mâchoire supérieure pourvue de 27 à 28 dents de chaque côté, et l’inférieure de 30 ; les antérieures très-longues et pointues s entre-croi- sées les unès avec les autres ; les postérieures suc- cessivement plus courtes et plus écartées; une proć- minence sur le dos, au-dessus de l'anus ; couleur gris de perle en dessus. | Dimens. Longueur totale, environ six pieds et demi (mesure anglaise). 3: | Descripr. Tête ronde, terminée par un bec très-effilé, dont les mâchoires sont pourvues de dents nombreuses , qui s’entre-croisent mutuel- lement er dont les antérieures sont aplaties , pointues, très-longues er les plus fortes ; les moyennes plus courtes, plus épaisses et moins rapprochées ; les postérieures les plus petites de toutes ; langue inégale, épaisse, charnue et un eu en forme de cœur; yeux noirs et petits , | placés à un pouce de la commissure des lèvres ; oreilles situées à cinq pouces derrière les yeux, en forme de croissant, dont l'échancrure est tournée vers le haut; peau ‘un peu rugueuse , très-brillante, d'un gris de perle sur le dos, et d'un gris-blanchâtre sous le ventre. TR Nota. Nous croyons pouvoir rapporter à | cetre espèce un dauphin vraisemblablement de JInde, que Shaw a indiqué sous Je nom de Delphinus rostratus, et dont M. de Blainville- -a décrit une tête conservée dans le Musée des chirurgiens à Londres. Certé tête, du double plus graude que cells du dauphin que nous ` “Yenons de décrire, paroissoit appartenir à un individu très-âgé, car ses dents étoient fort usées , surtout les antérieures : en général, elles éroient ‘comprimées , fort larges. plus ou moins dejerées en dehors ; elles serapprochoiïent d'autant plus, qu'elles éraient placées plus près du bout de la mâchoire , où elles se rouchotent presque par leur base; les antérieures étotent tronguées, ce qui leur donnoit la forme d'un 5 6n Esp. “DA UPHIN DE PERNETTY, defphi- 513 carré ; les grosses du milieu avoient leur base striéé ; enfin, leur nombre correspondoit à celui des dents du dauphin du Gange. La mâchoire supérieure , très-étroite , étoit presque droite, un peu plus élevée près de la tête, à peu près égale en . hauteur dans toute son étendue, jusqu à l’exrré— mité qui se recourboir brusquement en en haut; la mâchoire inférieure étroit encore plus étroite que la supérieure. ` Le | HABIT. et PATRIE. Le dauphin du Gange | abonde dans les eaux de ce fleuve, Sa natatio:r est lente. LT ARC aus Pernettyi. | (Non figuré dans l'Encycl.) Delphinus Per- nertensis, Blainv.— Dauphin, Pernetty, Voyage aux îles Malouines, pag. ġo. pl: 2. fig. 1. — “Delphinus Delphis bé Er elphinus Delphis var. a, Bonnaterre, En- cycl. Cétol. pag. zr.. ; | CAR. ESSENT, Téte terminée par un bourrelet, sé - prolongeant en un bec assez pointu , dont la må- | choire inférieure est la plus longue ; dents nom- breuses et aiguës; une nageoire dorsale placée plus près de la queue que de la tête; dos noirâtre ; ventre: -gris clair, taché de noir et de gris de fer.. | D:mens. Non décrites. Poids 100 livres.: DESCRIPT. Ce dauphin, dont la- description est _trop abrégée et la figure trop peu arrêtée, pour que nous puissions affirmer sil appartient plutôt \ > 4 x Er: Er à ce sous-genre qu'au suivant, a été vu par Per- netty dans sa traversée d'Europe aux îles Ma-. Joaines. Fête terminée antérieurement pat un. bourrelet qui se prolonge presqu’en-bec d'oiseau. er qui est revêtu d'une peau épaisse et grise ; dents aiguës, blanc! de la f É ts aiguës, blanches et de la forme de-celles f A « . A y E 5 du est ; mâchoire inférieure paroissant sen- rh = k AD Res f siblement plus longue que la supéricure ; dos noirâtre ; ventre d’un gris de perle un*peu jau- nâtre et moucheté de taches noires et gris de fer ; nageoires pectorales attachées très-bas et arquées ; dorsale aussi arquée , grande et. placée assez près de la queue. 3 IIS. Sous-genre. DAUPHIN, delphinus, Blainv. Museau prolongé en un hec médiocre, large à base y atrondi à l'extrémité commeun:bec d'oie et. separé du front par une espèce de sillon : PRE, ~ plus larges postérieurement, à bords garnis en ais . de dents nombreuses ; une seule nageoire dorsale. € 4 * nt TT = R sx ; 757°. Esp.* DAUPHIN DE BORY, delvhinus Boryis. (Non figuré, ) Espèce nouvelle. : CAR., ESSENT. Bec assez long , très-déprimé et fort large près de la tête; rête peu-élevée ; nageoire dor- sale placée à égale distance de l'extrémité du mu- seau et du milieu du croissant de la nageoire cau- | dale ; dessus du corps d’un gris de souris fort tendre; dessous d’un gris très-clair, avec des taches peu tranchées , d'un gris-bleuâtre; côtés de la tête , d’un blanc d'ivoire nettement séparé par une ligne droite, de la couleur du dessus. Dimins. Taille du dauphin vulgaire. _ DESCRIPT. et PATRIE. Nous devons à l'amitié du colonel Bory de Saint-Vincent, l’un de nos plus savans er de nos plus zélés naturalistes, la communication d’un très-bon dessin de cette espèce , ainsi que la courte description qu'il en a faite et qué nous venons de rapporter. ` I l'a rencontré à deux époques différentes, entre les îles de Madagascar, de France er Mas- careigne. Ses habitudes lui ont paru semblables à celles du dauphin de nos mers. En ayant pris un, la couleur blanche du côté de la têre, dans couleur si nettement séparée du gris du dessus du crâne paf une ligne latérale rrès-droite et très- tranchée, Les taches ou bandes transverses bleui- tres du dessous du corps, disparurent presqu'en- tièrement après la mort de l'animal, 5 M. le capitaine Mylius, dernier gouverneur de Mascareigne, a remis depuis son retour en France, à M. Bory de Saint-Vincent, la figure < d’un dauphin âbsolument semblable, mais d'une’ couleur capucin fort pâle, qu'il avoit trouvé sur les côtes occidentales de la Nouvelle-Hollande, dañs la baie des Chiens:marins, #$58°. Esp. DAUPHIN VULGAIRE , delphinus del- P a E ES rare ~ (Encyclop. Cétologie, pl. 9 et ro. fig. 2.) Voyez pour la synonymie, la Cétolog. de Bonn. pag. 21. Dg CAR. ESSENT. Måchoires médiocrement prolongée, aussi longues’ l’une que l’autre, ayant de chaque côté quarante-deux à quarante-cinq dents, assez fines, rondes , pointues , un peu arquées ; égale- ment espacées ; nageoire dorsale placée au-delà de la moitié du corps; yeux situés présque sur la méme ligne que louyerture de la gueule; parties è ess a - 7 A, | supérieures noëres, les inférieures blanches; ces | deux couleurs sę fondant insensiblement sur les A y T © MAMMALOGTE. laquelle les yeux sont compris, frappa les mate- lots, qui comparèrent à une moustache cette | + DIMENS. et DESCRIPT. Voyez la Cérolog. pag. 21° Nota. Selon M. de Blainville, le crâne du _ Dauphin vulgaire se distingue aisément de celut du Dauphin douteux, décrit ci-après, en ce qu'il a plus de grandeur et surtout plus de longueur proportionnelles, et parce que la mâchoïre su- -périeure est renflée dans son milieu, au jieu d'aller en pointe droite, PATRIE. Les mers d'Europe. L 759°. Esp. * DAUPHIN CHINOIS, delphinus si- nensis, ; l - (Non figuré.) Delphinus chinensis , Osbeck, Voyage à la Chine, tom. 1. p. 7. — Delphinus delphis , var. C. Bonnat. Cétolog. pag. 21. CAR. ESSENT. Semblable au dauphin vulgaire, mais partout d’une blancheur éclatante. DESCRIPT. Cette phrase caractéristique renferme | tout ce que l’on sait sur la conformation de DEEE Gps, = ras PATRIE. Les mers de la Chine. 760°. Esp. * DAUPHIN DOUTEUX , delphinus- dubius. Ta i (Non figuré.) Dauphin douteux, Cav. Rap- - port sur les cétacés de Paimpol, pag. 14, CAR. ESSENT. Téte osseuse, ayant beaucoup de ressemblance avec celle du dauphin vulgaire , mais constamment pourvue de trente sept à trente-huit dents de chaque côté des deux mâchoires ; museau | fin, pointu, sans renflement à lamächoire supérieure. Dimens. Taille du dauphin vu/gaire. | Descripr. Cette espèce n'est connue que par des . têtes osseuses conservées dans le cabinet d'ana- tomie comparée du Muséum. Ces têtes sont e1 TERE A ne. | général plus petites que. celle du dauphin, et leur museau est plus fin et plus pointu, avec la mâchoire supérieure conique et non renflée dans son milieu, Les dents ont absolument la même. forme que celles de cer animal, mais leur nom- bre est moins considérable, puisqu'il s'élève à cent cinquanre-deux au plus, tandis qu'on. en compte près de deux cents dans le dauphin vul- gaire.. en | + 761°. Esp. DAUPHIN GRAND-SOUFFLEUR , del- phinus tursio. fos (Encyclop. Cétolog. pl. r1. 6g. 1.) Delphinus tursio, hesarhak , Bonnar, Cérolog. pag, 215 7 re ` MAMMALO GTE. PATRIE. Les mers LE Japon. Dhs dis bises Hontet: pl. 18. fig. Pet Coudin ou coudrieu, Duhamel, Traité des pê- ches, sect. 10. C3. p. 44 (1). L CAR, ESSENT, Mächoires médiocrement longues y linférieure dépassant un peu la supérieure ; is droites , obtuses , au nombre de vingt-trois de cha- -que côté en haut, et de vingt-une en bas ; nageoire dorsale placée au- delà de la moitié du corps ; dos -AOirâtre ; ventre blanchätre. - Dimens, et DESCRIPT. Voyez Ja Céologie s pag. AR à 3° PATRIE. Les mers d Europe. 762, Esp. DAUPHIN NESARN AK, RS FESAI Ea, ( Non figuré. ) Renk Ci Fabricius, Fauna groenlandica, pag. 494 CAR. ESSENT. Museau comprime , comme le. bec Leider (2); dents au nombre de vingt Ou vingt-trois aux deux côtés des mächoires , grosses ; fortes A ~. très-obtuses y couchées obliquement d’avant en ar- rière à la mâchoire i inférieure, et. d'arrière en avant à la supérieure ; mâchoire den bas plus avancée que celle den haut ; corps très- épais, Dimans. ; i HABIT. Ce ora sur lequel : nous n'avons pas - d'autres renseignèmens, vit dans la haute mer et se laisse di Hcletmons app: rochér, Sa femelle fait, dit-on , un on deux petits en hiver. PATR UE, La mer du Groënland. Be . Esp. Daurk: N NOIR, . delphinus niger. (Non figuré.) De. phinus niger, Lacép. Mém. - du Mus.rom. 3. - CAR. ESSENT. Pro très- aplati et très- -alongé; | + plus de douze dents à cha aque côté des deux må- choires ; na rgeoire dorsale très-perite er plus rap- prochée de la caudale que des pectorales ; couleur énérale noire; commissure des lèvres ES , ainsi que le bord. des pecrorales et celui d une te de la nageoire de la queue, Dimens, Non relatées. DEscripT. Nous ne possédons: ee Pindication | rapportée ci-dessus, d'après M, de Lacépède; quiaeu seulement une figure de ce céacé entre Les mains. mp (1) Bonnaterre confond ce dauphin avec cle nesarnak d'Oton Fabricius, Faun. Groënland. pl, 49 , et lui en donne lé nom. Il en diffère cependant specifiquement. E)E Espèce d'oie du Nord: angs mollissima, Linn. t 7645. Esp. DAUPHIN A BEC Fe delphinus j 2 rostratus. 5 (Non figuré.) Dauphin à bec mince, delphinus EAA ee rostratus, Cuv. Rapp. sur les céracés échoués à | © Paimpol en 1812. Ann. du Mus. tom. 19. p. 9. — Desm. nouv.. Dict, d'hist, natar. tom. 9 pag. 160, CAR. ESSENT. Museau grêle et Mat non primé mais comprimé latéralement; dents au nombre de | R vingt-deux à vingt-six à chaque côté des deux må- - Choires ; assez grosses, CONIGUES , un peu courbées: en arrière et en dedans , avec un coller à leur bases et leur surface rugueuse ou comme re | ` DiMENS: Taille du dauphin vulgaire, | | DESCRIPT. Certe espèce, dont on ne connoît que: la tête osseuse, diffère du dauphin ordinaire, en ce que cette tête a le museau généralement plus long et plus é étroit, Il est presqu'aussi épais que large : le crâne est peu déprimé er plus étroit. que, celui du dauphin; la mâchoire inférieure, triangulaire et pointue, dépasse un. peu la supé- rieure et est particulièrement remarquable par la longueur de sa symphise, qui égale les deux | tiers de salongueur totale. Les dents, au nombre ~- de vingt-six dans une tête décrire par M. G. Gu- ` wier ,.et de vingt-deux seulement dans une se- ce observée par M. de Blainville, sont toute? absolument de la même forme, c’est-à-dire, ce ; | | niques, un peu courbées en arrière ou plutôt en A . dedans, bea aucoup plus g grosses que celles du dau- 7 = H phin vulgaire er mousses à leur extrémité, Jens i vues Eoi sorre de collet à Feur base, et elle ont tontes, leur partie saillante comme sagesse Re oA EN ou guillochée. | er ai HaB:T. Incon NUES.. PATRIE, Tenorée, La grande frail heur d’une têre LA $ g z possédée par M. Sowerby, a donné lieu à M. nr hat I de Blainville de conjecturer que certe espèce j | habitoit les mers d "Europe. 285 LD An , dil; “hinus orca, | | š LE (Non figuré dans l'Encycl.) Orca, Be lon, re, | | "Aquat... p.16. Hg. 18. — Aldrov, De: piscib us, pag. 607. fig.\— Delphinus rostro sursèm re- pando, ARE latis serratis , Artédi, Gnad piscium , 76, n. 3. — Synon, pag. 106: m; er Viaisemblablement l’orca des Kane. CAR. ESSENT, Museau conformé comme celui dé dauphin vulgaire ; dénts larges e t crénelées sur leurs: Se. ARR es | À i | 516 Dimexs. Talle considérable. DESCRIPT. Cette espèce, inconnue aux natura- phrase d’Artédi , que nous avons rapportée dans PATRIE. La Méditerranée, 766°. Esp. * DAUPHIN FÈRES, delphinus feres. C AR. ESSENT. Tête renflée au sommet s aussi haute que longue >, Samincissant brusquement en avant Dimens. Longueur totale, ...,......,. 14 > » DescriPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre, PATRIE. La Méditerranée. L'individu décrit avoit - été m à l'enirée du golfe de Fréj Der. ? 767°. Es 3p. N: DAUPHIN BLANC, delphinus cana- DımENs. Non relatées. DEsCRiPT. Nous ne savons rien de plus sur cette listes de nos jours; n’est caractérisée que par la la synonymie. sk museau, prolongé en forme de bec comme celui du dauphin vulgaire , est bien rendu dans une médaillé romaine, qui représente l’empereur Claude assis sur un dau- phin de très-grande dimension qui échoua de son temps près sa Ja ville d'Ostie. Le nom d’Orca a été attribué à plusieurs es- pèces de ce genre, toutes des mers du Nord par différens parafa me ‘(Non figuré.) Dauphin fères , delphinus feres, Pama Gaol: p.27. n. 9e — Lacép. Hist. nat. des cétacés, édit. in-12. tom. 2. pag. 253. pour former un museau court et arrondi ; mâchoires égales; vingt dents de chaque côté des deux må- Fee , les unes grosses , les autres petites, de | Jorme ovale , arrondies au sommet, et comme di- visées en deux lobes par une rainure qui règne sur toute leur i ad couleur généralement noiråtre. pied. pouc, lige — de la tête osseuse.........,... 1 IO a Largeur de celle-ci . PENNS tagon Longueur des plus grandes dents.. Eae PTT Letir largeur à la base. .......... ar RTE, doc. cit. M. Cuvier soupçonne que ce dauphin "por urroit bien ne pas différer de r orque des Ån- - ciens, densis. (Non figuré cany l Encycl.) Dauphin blanc du Canada , Duhamel, Traité des pêches, parue IL sect, X. pl. 10. fig. 4 — re à bec. minçe, Cuy. Reg. anim. ? Can. ESSENT. Tére crès-bombée; ; front fort élevé; - museau très-pointu et rer séparé du front ; couleur du corps blanche. espèce, _. M, Cuvier confond avec celle des son (MAMMALOGIE. dauphin à bec, mais que M. de Blainvi lle ex distingue. PATRIE. Les mers du Canada. 768°. Esp.* DAUPHIN DE BERTIN, delphinus Bertini. (Non figuré.) Dauphin de Bertin, Doba- mel, Traité des pêches, partie 2. sect. 10. p. ra fig. 3. pl. 10. CAR. ESSENT. Front très-bombé; museau tres- gros; yeux situés au-dessus du niveau de la bouche ; mâchoire inférieure seule garnie de dents ; nageoires pectorales crès-élevées ; dorsale, fort petite, DIMExs. Non indiquées. DESCRIPT. Nous ne possédons sur cette espèce que la courte description rapportée ci-dessus: M. de Blainville pense que ce cétacé pourroit bien être un cachalot, er il nous parotit appuyef cette opinion sur Re donnée par Du- ‘hamel de la grosseur de la tête et du manque de dents à la nicht supérieure dans son Dau- phin de Bertin. | PATRIE. Inconnue. HIS. Sous-genre. OxvPTÈRES, oxyprerus , Rafi- nesque-Smalrz. Deux nageoires dorsales, 769". Esp. * DAUPHIN DE MonNGITORE, Dal- phinus Mongitori. (Non figuré.) Dauphin de Mongitore : Del- phinus Mongitori, Rafinesque - “Sms! Le Précis de somiologie, | bigui 34 _ CAR, ESSENT. Ho nageoires dorsales. DESCRIPT. Cette indication , la seule que donne . M. Rafinesque, s sufhroit pour distinguer cetté espèce , non-seulement de toutes celles que lon a placées dans le genre des dauphins , mais encore de tous les céracés. Il està desirer que l’on ait une nouvelle occasion de l’observer, afin de fixer ses autres caractères. PATRIE. La Méditerranée , sur les côtes de la Si- cile. $ 2 / IV. Sous-genre, Macau: phocana, Cuv. Point de bec; museau court et insfotmément bombé; des dents nombreuses aux deux héchotres: une na # coire dorsale, 770€. Esp. DAUPHIN MARSOUIN, delphinus pho" cena. (Encycl. Cétolog. pt. 10. fa 1, es Arist, 3, — Phocaena, Rondeler “Pisc, Pig. 473: Das oo a a a A S ES mm Delphinus. corpore ferè coniformi, dorso lato, rosiro subacuto, Artedi, gen, 74: Synon. 104, — Delphinus phocana, Brisson, Regn. anim. pag. 371.n, 2. — Linn. Gmel — Bonnaterre, Cérolog, pag, 18.— G. Cuv. Ménag. nation. fig.— Dauphin marsouin , Lacépède, Hist. nar. des cétacés, pag. 284. pl. 13. fig. 2. — Mer- schwein des Allemands. — Porpess des Anglais. - — Brunnwich des Hollandais, ~- CAR. ESSENT. Corps et queue alongés ; museau ar- rondi; dents comprimées , tranchantes , de figare “arrondie, au nombre de vingt-deux à vingt-cinq de chaque côté des deux mächoires ; nageoire dorsale située à peu près au milieu de la longueur du corps, presque triangulaire et rectiligne; couleur noërätre ` en dessus et blanche en dessous. DIMENS. Longueur totale, 4 à $ pieds. Nota. C’est, après le suivant, le plus petit des cétacés. - r SERER E DESCRIPT, Voyez la Cétologie de Bonnaterre , loc. cit. PATRIE. Les marsouins sont-communs dans toutes nos mets. Ils se tiennent de préférence près de l'embouchure des grandes rivières, qu'ils re- montent quelquefois à une distance considé- 1 rable. Il ya vingt ans, un de ces cétacés vint ° - 1 . bd y L \ jusqu'à Paris, On en voit assez fréquemment à Nantes, bien qu'ils se tiennent pour l'ordinaire entre Saint-Nazaire et Paimbœuf.. 771%, Esp. DAUPHIN DE PÉRON, delphinus Pe- ronii. HD IR Er ` (Non figuré.) Dauphin de Péron, Lacép. Hist. nat, des céracés, pag. 316. — Dauphin leuco- = ramphe, Péron, Voyag. aux Terres Australes, tom. I. : 6 C CAR. ESSENT. Formes et proportions du marsouin ordinaire; dos d’un bleu-noirâtre; ventre, côtés , bout du museau et extrémités des nageoires et de la queue d'un blanc éclatant ` Dimens. Taille du marsouin ordinaire. | “DescripT. On ne possède encore sur cette espèce que les renseignemens que nous avons’ relatés plus haut. | PATRIE. Ce dauphin vogue en troupes dans le grand Océan austral, Péron et Lesueur en ont < rencontré des bandes nombreuses nageant avec | une rapidiré extraordinaire, dans les environs du Cap sud de la terre de Van-Diemen, et par. o conséquent vers le 44°. degré de latitude aus- trale. a 7 -MAMMALOGEHE. | : 772%. Esp. DAUPHIN. DE COMMERSON, del- ` phinus Commersonii. re (Non figuré.) Jacobite ou marsouin jaco- bite; tursio corpore- argenteo ; extremitatibus ni- gricantibus , Commers, Manusc. — Dauphin de ‘Commerson, Delphinus Commersonii , Lacép. Hisr. natur des cétacés., pag. 317 ` CAR. ESSENT. Formes.et proportions du marsouin ordinaire ; corps entièrement d'un blanc-argenté, à l'exception des extrémités du museau, des na- géoires et de la queue qui sont noirâtres. Dimens. Un peu moins grand que le marsouin d'Eu- Sr7 tope., ; HABIT. Il nage avec une grande vélocité autour des bâtimens, qu’il dépasse et enveloppe, au mi- lieu de leurs manœuvres er de leurs évolutions. PATRIE, Son espèce forme des troupes nombreuses , aux environs du cap Horn à da pointe méridio- nale de l'Amérique, et dans le détroit de Magel- lan, auprès de la Terre-de-Feu, où elle a été observée par Commerson. 773°. Esp. DAUPHIN ESPADON, delphinus gla- diator. ` AEEA IREE | (Non figuré dans l'Encyci.) Schwerdr-fisch , Anderson , Island. p. 155. — Delphinus dorsi pinn4 altissimä, dentibus subconicis parëm in- curvis, Muller, Zoolog. Dan. prodr. p: 8. n. 57. --- Poisson à sabre, Pagès, Voyag. au pòle nord, tom. 2. pag. 142, --- Delphinus maximus, Olafsen, Voyag. en Islande.---Dauphin épée de mer; Bonnaterre, Cérolog. p. 23: --- Dauphin gladiateur , Lacép. Hist. nat. des céracés, pag, 302. pl.s. fig. 3° --- Réuni au grampus par M. Cuvier, Regn. anim. tom, 1. pag, 279. CAR. ESSENT. Corps er queue alongés; dessus de - la tête très-convexe ; museau très-arrondi et très- court; mâchoires également avancées; dents aiguës et recourbées ; nageoire dorsale placée très-près de la nuque , et supérieure y par sa hauteur ; au cin- quième de la longueur totale de l'animal. DIMENS. Longueur totale , 23 à 25 pieds. DE:CRIPT. Voyez la Cérologie de Bonnaterre, loc, cit, Er | PATRIE. Les mers de Spuzberg, le détroit de. F 7 Davis, les côtes de la Nouvelle-Anpleterre. 734% Esp. DAUPHIN ÉPAULARD, delphinus grampus. 5 ; 7 z ( Encycl, Cétolog, pl 12. fig. 1 3 Epäulard des | S S LEN AE Es S Se ._._ MAMMALOGIE. Saintongeois. --- Orca, Oth. Fréd. Muller, Fauna groenlandica. --- Butkopf des Hollan- dais. --- Grampus des Anglais. --- Delphinus grampus ; Hunter. --- Delphinus orca; Linn. Gmel. --- Shaw, Gen. zool. tom. 2. part. 2. pl. 232. --- Dauphin épaulard, Bonnaterre , Cé- tolog. p. 22. n. 4 (1). --- Epaulard ou schwerdt- fisch, ou grampus , Cuv. Regn. anim. tom, 1. p- 279. — Dauphin arque , Lacép. Hist. nat. des | céracés pag. 298. pl. 15. fig. 1. — Cachalot d Anderson, Duhamel, Pêches, pl. 9. fig. 1. Gas. ESSENT. Corps et queue alongés ; crâne très- peu conyexe; museau arrondi et très-court ; må- choire supérieure un peu plus avancée que l’infe- rieure » cette dernière renflée en dessous et plus _ large que celle d'en haut ; dents inégales , mousses, coniques et recourbées à leur sommet ; haureur de - Ja dorsale supérieure au dixième de la longueur to- tale du corps ; cette nageoire , placée vers le milieu de cette longueur ; couleur noirâtre du dessus du corps ; bien séparée de la couleur blanche du ventre. Dimens. Il atteint jusqu’à 2$ pieds. DESCRIPT. Voyez la Cérologie de Bonnaterre, pag. 22 et 23, jusqu'à l'endroit où il est fait mention de l'orgue échoué à Ostie du temps de _J'empereur Claude, lequel appartient à notre espèce numérotée 766. PATRIE. L'Océan atlantique, où on l’a vu au- près du pôle boréal, dans le détroit de Davis. On ena pris un individu, en 1759; à l’embour- chure de la Tamise. 775°. Esp. DAUPHIN GRIS, delphinus griseus. (Non figuré dans l'Encyclop.) Dauphin gris » Delphinus griseus , Cuv. Rapport sur les cétacés échoués à Paimpol, Ans. du Mus. tom. 19. pl. 1. fig. 1. — Schreb. Goldfuss , tab. 345. ~ CAR. ESSENT. Téte semblable à celle du marsouin Dimens. Taille des deux tiers plus petite que celle du par ses formes ; nageoire dorsale très-élevée et * rès-pointue , placée. à peu près au milieu de la longueur totale du corps >; couleur grise du dessus ‘du corps fondue graduellement avec le blanc du ventre. « dauphin espadon et de lépaulard: \ ` mais elle en diffère, non-seulement par la cou- leur grise de ses parties supérieures, par l'ab- sence d’une tache blanche au-dessus de chaque œil, mais surtout par la taille, qui n'arrive qu'au tiers de celle de ces espèces. L'individu qui a servi à la description de M. Cuvier n’avoit que dix pieds et demi de longueur, et cependant étoit adulte et même vieux, puisqu'il ne lui res- tomber ; le reste des bords de ses mâchoires étoit déjà refermé, et les vestiges d’alvéoles y étoient presqu effacés: PATRIE. Ce dauphin avoit été pris aux environs de Brest. toit que quatre dents sur le devant de la mâ- choire inférieure, toutes très-usées et prêtes à 776°. Esp. * DAUPHIN VENTRU , delphinus yen- tricosus, i ; (Encyclop. Cétolog. pl. 12. fig. z.) Del- phinus ventricosus , Hunter, Trans. philosoph. 1787, pl. — Epaulard ventru, var. a, Bon- naterre, Cétolog. pag. 23. — Dauphin ventrus ne Hist. nat, des cétacés, pag. 311. pl. 15. + SE CAR. ESSENT. Museau très-court et arrondi; mâ- choire sans renflement et aussi avancée que celle den haut; ventre trés-gros ; nageoire dorsale si- “tuée plus près de l’extrémité de la queue que du bout _ de la tête , assez basse et assez longue pour former un triangle rectangle ; couleur noirâtre du dos peu nettement séparée de la couleur blanche du ventre. Dimens. Longueur totale, 18 pieds. DESCRIPT. Bonnaterre regarde le D. ventricosus de Hunter, comme formant une variété de les- pèce du Dauphin épaulard, et M. Cuvier les- réunit tout-à-fait , en faisant remarquer que la grosseur du corps du prémier est sans doute due à l’état de putréfaction dans lequel a pu se trouver l'individu décrit. | Nous nous décidons néanmoins, avec M. de Blainville, à conserver, jusqu’à ce que l’on ait de nouveaux renseignemens, l'espèce établie par Hunter; nous fondant non-seulement sur ce que cet anatomiste ne dit point que son dauphin fût gâté, mais encore sur quelques caractères que Lee DESCRIPT. Certe espèce se rapproche beaucoup des présente la figare qu'il en a donnée. Ainsi, la E 1: cp tte A A = : . : 4 E Ne deux précédentes par la grande élévation de sa nageoire dorsale, beaucoup plus large et plus | LR nageoire dorsale er par la forme de sa tête, basse, nous paroît beaucoup plus en arrière que ii | = FR : - celle de l’épaulard; les nageoires pectorales sem- | RES | blent aussi plus étroites proportionnellement que Î | (1) Bonnaterre confond ce dauphin avec celui auquel ou Mu ut >E Fe arte à 4 | nous avons réservé le nom d'orgue. M. Cuvier le réunit EE - noire du dos n est au précédent, sous le nom d’épaulard ou de grampus. pas, comme chez lui, séparée de la- couleur t (o a i RS (MAMMALOGIE, 1. blanche du ventre, et ne forme pas de pointe à droite et à gauche vers lá queue; enfin, le ; ï Po ER \ r 1 . dessus de l'œil est dépourvu de la tache blanche Qui est bien apparente dans l’épaulard, Voyez d'ailleurs, pour le restant de la des- cription, la Cerologie de Bonnaterre, loc: cit. PATRIE, Le seul individu connu de cette espèce, = uc pris dans la Tamise en 1972, + 777°. Esp. DAUPHIN A TÊTE RONDE, délphinus flabiceps. = o= (Non figuré-dans l’ Encyclop. ) Delphinus glo- | biceps ; Cuv. Rapport sur les cétacés échoués à Paimpol, Ann, du Mus. tom. 19. pl. 1. fig. 2. — Schreb. Goldfuss, pl. 345. fig. 2er 3. : CAR. ESSENT. Dessus de la tête très-bombé ; mu- seau formé par une sorte de bourrelet arrondi ; na- : geoire dorsale peu élevée, échancrée en arrière , pa- Toissant située plus près du bout du museau que de l'extrémité de la queue; nageoires pectorales longues > très-étroites et pointues ; dents au nombre de neuf à treize de chaque côté des deux mâchoires \ dans les adultes ; couleur du dos, le gris-noirâtre ou le noir luisant, DimExs. Longueur totale des adultes, 18 à 21 pieds. DeEscrirr. Formes générales et proportions ana- logues à celles desautres espèces de ce genre, mais en différant principalement par les caractères re- Jatés ci-dessus. Denrs coniques , légèrement re- courbées en dedans à leur pointe, épaisses de deux à trois lignes, ec les plus grandes sortant de près d’un pouce de la gencive; mamelons des fe- melles qui ne nourrissent pas, cachés chacun dans une petite fosserte de la mamelle, Quelques individus ayant une tache transversale blan- chârre sous la gorge, d’où part un ruban de même teinte, qui règne sous le ventre jusqu’au- tour de l'anus. #2 Jeunes dépourvus de dents, ou n’en ayant qu'un petit nombre. ER - PATRIE. L'Océan. Le 7 janvier 1812, soixante- dix dauphins de cette espèce, la plupart femelles et adultes, accompagnées de sept mâles et de douze petits de différens âges, échouèrent près de Paim- pol, départément des Côtes-du-Nord, Ils pous- soient de longs gémissemens, qui sortoient non Le $ à F 4 `o par la bouche, mais par le trou des évents ; ils -moururent tous dans les cing jours qui suivirent, aa A DAUPHIN DE RISSO , delphinus Ris- SOanus. ( Non figuré us l'Encyclop.) Dauphin de Risso , Cuvier, Rapport sur les céracés échoués à Paimpol, Ann. du Mus. d’hist, nat, tom. 19. pag. 12.— Schreb. Goldfuss, pl. 345. fig. 4. — Delphinus prior, Aldrov. de Piscib, pag. 703, fig. — Delphinus aries? aries marinus , Pline et Ælian. | | CAR. ESSENT, Tête obtuse et un peu arrondie ; nageoire dorsale médiocrement élevée, échancrée en arrière , placée plus près du bout de la queue que de l'extrémité du museau ; nageoires pectorales grandes , assez pointues , attachées assez bas. Cou- leur obscure en dessus , blanche en dessous ; point de tache de cette dernière couleur au-dessus de cha- que œil, SAF Dımexs. Longueur totale du corps, 9 pieds. ; DESCRIPT. Certe espèce de Dauphin. est fondée d'après la description d’un individu qui parois- soir: fort âgé, puisqu'il ne lui rèstoit plus que cinq dents de chaque côté en avant de la må- choire inférieure, La figure qu’en donne M. Risso, “laisse apercevoir, dans la couleur noirâtre de ses - parties supérieures, plusieurs lignes irrégulières plus claires, et une sorte de cercle ou d'ovale de la même teinte à la base des nageoires pecto- rales. as CEE AIEE | M. Cuvier soupçonne qu'il se rapproche du Dauphin ventru de Hunter ; néanmoins il est de moitié moins long, et son corps n’est pas plus gros proportionnellement que celui des autres espèces du même genre, Le même naturaliste le rapproche aussi du delphinus aries de Pline et d'Ælian; mais celui-ci avoit près de l'œil, da- Près ces auteurs, une tache blanche recourbée , qu'ils comparoient à une corne de bélier; mais cette tache n'est pas marquée dans la figùre don- = née par M. Risso. ee Eh PATRIE. La Méditerranée , dans les parages de NS) | PE ee : Eo V°. Sous-genre. DELPHINAPTÈRES, delphinap- terus ; Lacép. Téte obtuse; museau non prolongé, en forme de bec; nombre des dents médiocre ; point de nageoire dorsale. PEST 779°. Esp. DAUPHIN BELUGA, delphinus lucas. (Non figuré dans Encycl. ) Witfish oder weissfich, Anderson, Island. p. 25 1. = Cranz, Groenl, pag. 150.— Muller, Prodr, zool. Dan. . pag. 50.— Delphinus albicans , Oth, Fabricius s : Faun. Groenl. pag. 50. — Delphinus E. dorso nulla, Briss.-Regn, anim; pag. 374. n ṣe — Dauphin beluga , delphinus albicans , Bonnat. ENNA A 520 Encycl. Cétologie, pag. 24. n,6.— Delphinus leucas , Gmel. — Delphinapterus beluga , La- .. cép, Hist. har. des cétacés, pag. 243. — Be- luga ; Shaw, Gen. zool. vol. 2. part. 2. pl. 232. — Huitfish ou épaulard blanc des Danois. i CAR. ESSENT., Téte obtuse , assez semblable à celle - du marsouin ; dents Courtesy émoussées, au nombre de neuf à chaque côté des deux måthoires ; les infe- -rieures dirigées obliquement d'avant en arrière et les supérieures d’arrière en avant ; nageoire du dos remplacée par une très-légère éminence anguleuse ; corps ; queue et nageoires ‘d’un blanc-jaunâtre uni- dore | DIMENS. Longueur ordinaire , 12 à 18 pieds. DESCRIPT. et HABIT. Voyez la Cérologie de Bon- naterre, loc. cit. A PATRIE. La merdu Nord, mais particulièrement de détroit de Davis et- la baie de Sud-Bucht (1). VI, Sous-genre, HÉTERODON, hererodon , Blain- © ville; monodon, Fabr. Bonnar.; hyperoodon et anarnacus , Lacép.; uranodon et ancylodon, Il- lig. ; épiodon , Rafin. Dents peu nombreuses { le plus souvent deux seulement} à lune des deux må- . choires, ou point du tout; mâchoire inférieure ordinairement plus yolumineuse que la supé- rieure (2), | + 780°, Esp. * DAUPHIN ANARNAK, delphinus anar- | NnacUsS, : | ©: (Non figuré.) Anarnak des Groënlandais, -© Orth. Fabricius, Fauna groenlandica, pag. 31. (1) Ce seroit ici qu’ilconviendroit de placer le DEL- PHINAPTÈRE SENEDETTE de M. Lacépède, si cen'étoit, ainsi que le pense M. Cuvier, un être d'imagination, auquel on a appliqué des traits caractéristiques propres: au béluga , à l'épaulard et au cachalot. Rondelet (Hist. des Poissons , 1°. partie, liv. 16. chap. 10. édit. de Lyon, 1558), qui lui donne les noms de peis mular, de sénéderté et de capido‘io, paroit ne l'avoir point vu lui- méme, et la description qu'il en a faite est venue de rapports étrangers. Il est crès-grand ; sa gueule est vaste ; ses dents sont aiguës, et on en, compte neuf de chaque côté à la mâchoire supérieure, etau moins huit aussi de chaque côté, à celle d'en-bas; sa langue est grande et charnue ; Forifice de ses évents est situé au des- sus. des yeux, mais un peu plus près du museau ; qui est long et pointu. Le corps et la queue forment un cône très-long ; les nageoires pectorales sont très-larges; ja dorsale mañque. Il auroit été vu dans l'Océan, ainsi ue dans la Méditerranée.“ f ! (2) Le narwkal, dont on a fait un genre particulier , pourroit à la rigueur être rapporté à ce sixième sous- genre. ` Te : ; S 1 MAMMADOGIE. x — Monodon anarnak , moñodon spurius ; Bonga- terre , Cétolog. pag. 11. n. 2. CAR. ESSENT. Corps alongé; deux petites dents canines recourbées , à la mâchoire supérieure seule- ment ; une petite nageoire dorsale couleur not. ratr « TA. Dimens. C'est l’un des plus petits animaux de l’ordre des cétacés. ; i DESCRIPT, Voyez la Cétologie de Bonnaterre p lac, cit. = PATRIE. Les mers du Groënland, Il ne s'approche point des rivages. 781°, Esp. * DAUPHIN DE CHEMNITZ, delphi- nus Chemnityzianus. ( Non figuré.?) Balena rostrata , Klein ; © Chemnitz Besch. der Berl. ges. tom. 4. p. 183. = — Penn. Pontoppidam. — Desm. nouv. Dicr.- d'hist. nat. 2°, édit. tom. 9. pag. 175. CAR. ESSENT. Formes générales assez semblables & celles de la baleinoptère jubarte; mâchoire supé- rieure beaucoup moins épaisse que linférieure, € pourvue d’une dent de chaque côté. DIMENS. Longueur totale , 26 pieds. | DescriPT. Nota, Nous ne possédons rien de plus sur la descriprion de cette espèce, que M. de Blainville range parmi les Dauphins, d’après la considération du manque de fanons cornés à la mâchoire supérieure, et au contraire de la pré sence de deux dents solides sur les bords de certe - mâchoire, ainsiqu'on en remarque dans l'espèce précédente. ie PATRIE, Inconnue. ? 282°. Esp. * DAUPHIN DE HUNTER, delphinus Hinger "> | (Encycl. Cérolog. pl. 11. fig. 3.) Delphinus: bidentatus , Hunter, Philosoph. Transact, 1787. I. r9. — Dauphin à deux dents, Bonnaterre , Cétologie, pag. 25. — Dauphin diodon , Lacépe Hist, nat. des cétacés, pag. 309. pl. 13.fig, 3 | Car. ESSENT. Tére terminée par un museau ou bec semblable à celui dû dauphin vulgaire; mâchoire inférieure pourvue seulement de deux dents pointuess placées à son extrémité; nageoire dorsale petite s lancéolée et placée très-près de la queue ; nageoires. la queue; rageoi pectorales petites ; ovales , situées sur la mème lione horizontale que la commissure des lèvres s ©- S y - . A > spog . < couleur générale, le brun-notrâtre, qui. s éclairctt SOUS le copi > ENEE À Dimens. L'individu observé par Hunter avoit 21 pieds ~ f / 3 manne `% de long, etun crâne que cet anatomiste rapportoit à la même espèce, auroit appartenu à un cétacé de 30 à -40 pieds. RE DESCRiPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre , loc. cit. PATRIE. Un dauphin de cette espèce fur pris dans la Tamise , auprès de Londres, en 1783. 783°. Esp. * DAUPH IN DE DALE , delphinus eden- | tulus, TE (Non figuré dans l'Encyclop.) Bottle nose ‚whale , Dale, Antiq. of herrich. pag. 41 2. tab, 14. — Delphinus edentulus , Schreb, vulgaire, mais avec le bec de moitié moins long ; bouche tout-à-fait sans dents ; yeux grands. situés un peu au-dessus de la ligne de la bouche ; couleur _ brúne en dessus et blanchâtre en dessous. Dimens. Une femelle avoit 14 pieds anglais de lon- _ gueur environ, et un mâle 20 pieds, depuis l’extré- mité du museau jusqu’au bout de la queue. DESCRIPT. Nota. Nous avons rapporté tout ce que dit Dale des caractères extérieurs de ce cétacé, Sa figure lui donne un corps fort épais, et: pour la tête, une forme qui rappelle celle de la tête rd CAR. ESSENT: Tête semblable à celle du dauphin du dauphin, selon les anciens statuaires, Parmi - les caractères anatomiques décrits pat le même _ observateur, on remarque celui-ci : estomac simple et presque carré, ayant à ses deux extré- mités le pylore et le cardia. | PATRIE. Non indiquée. | 784°. Esp. DAUPHIN DE HONFLEUR, delphinus hyperoodon. LR (Non figuré dans Encycl.) Dauphin Buts- - kopf, delphinus Butskopf (1), Bonnaterre , Cé- _rologie, pag. 25. n. 8. — Baussard, Descripr, de deux cétacés.— Journ. de phys. mars 1789. pl, 1 et 2.— Hyperoodon Butskopf , Lacép. Hist. nat, des céracés, pag. 319. | = CAR. ESSENT. Tére bombée, terminée par un museau ou bec arrondi et aplati ; point de dents aux deux mächoires (x) ; palais garni de petites pointes où de fausses dents ; mâchoire inférieure très-grosse, relativement à la supérieure ; orifice des évents. ES (1) Le nom de butskopf appartient au dauphin épaulard Où grampus, et non à celui-ci. C’est à tort que Bonna- terre le lui a donné et qu’on le lui a laissé depuis, ` (2) On n’a encore que la description donnée par Baussard, des deux cétacés qui échouèrent près de Honfleur. Il dit positivement du plus petit, qu'il ma point de dents , et du grand , que sa.tête étoit.sans dents , à l’une et à l’autre mâchoire. ROME RO CLÉ. : 0 0) formant un croissant dont les pointes sont tournées en arrière; nageoire dorsale située à peu près au milieu de la longueur du corps ; couleur générale, gris de plomb en dessus, blanchätre en dessous. DIMENS. Longueur d’une femelle adulte , 23 pieds. DESCR:PT. Voyez la Cérologie de Bonnaterre , loc, ci. | he Nota. Baussard dit que cet animal avoir trois . estomacs, un très-grand et deux petits. Ge ca- ractère peut servir à le distinguer du dauphin de- Dale, avec lequel M. Cuvier le réunit (ainsi que le dauphin à deux dents et le dauphin de Chem- „nitz ) , celui-ci n’en ayant qu'un seul, PATRIE, Deux dauphins de cette espèce furent pris le 8 seprembre 1788, sur la côté de Grâce, près de Honfleur. zra 755 Esp. * DAUPHIN DE SOWERBY, delphinus- Sowerkyi. $ x ( Non figuré. ) Dauphin de Sowerby , delphinus SoWwerbensis , Blainv. — Delphinus bidens , So- werby. £ A E ARS CAR. ESSENT. Corps fusiforme, très-renflé au milieu; téte peu bombée ; museau distinct , assez alongé et. - étroit; mâchoire supérieure plus courte et infini- . ment plus étroite que inférieure qui la reçoit; une seule dent en bas, dechaque côté, placée vers le milieu du bord de la mâchoire et non au bout, comprimée et dirigée obliquement en arrière ; orifice de l’évent en croissant, dont les cornes sont tournées en ayant. Dimexs. Longueur totale, environ 18 pieds anglais. Plus grande circonférence, 11 pieds. i DESCRIPT: Ce dauphin diffère des autres espèces de la même division , pourvues de deux dents à la mâchoire inférieure, en ce que les siennes | ‘sont situées vers Le milieu et non au bout de. cette mâchoire. Il s'éloigne aussi du dauphin de- Hoïfleur, non-senlement parce que ce céracé | n'a pas de dents du tout, mais encore par la direction des cornes de l'orifice de l’évenr. G PATRIE. L'animal qui a servi à cette description ,, étoit échoué sur les côtes de l'Elquishire en An- due a e S p 786°. Esp. * DAUPHINEPIODON, delphinus epio- don. = 3 Sa - / : ? ( Non figuré, ) Epiodon urganantas , Rafines- -que-Smaltz, Précis de découvertes et de somio- logie, pag. 13. i | Car. ESSENT. Corps oblong 3 atténué postérieu- rement; museau arrondi : mâchoire inférieure plus A . ; courte que la supérieure ; plusieurs dents obtuses s } ? sd 1 pu EE ETS | hier -MAMMALOGIE. 232 n égales , à celle-ci ; aucune à la première; point de _ nageoire dorsale, =£ Dimexs. Non relatées. - DESCRIPT. Cette espèce n’est encore connue que par la phrase que nous venons de rapporter. PATRIE. Les mers de Sicile ta (1) A la description de ces espèces de dauphins, nous joindrons l'indication d’une autre, dont M. de Blainville ne possède qu'un fragment de mâchoire inférieure , et qu'il établit néanmoins sous le nom de Dauphin den- -strostre , delphinus densirostris (non figuré). Desm Nouv. Dict: d’hist. nat. 2°. édit. tom. 9. pag 178. Ce frag- ment, qui présente la pointe de la mâchoire, a neuf pouces de long sur deux pouces et demi de hauteur , et seulement deux pouces de largeur, dans la partie la plus épaisse. Il est droit et comme pyramidal; sa coupe est triangulaire et ses bords dentaires, très-peu déve- loppés , soutiennent une légère crête stillante de cha- que côté, aux deux arètes de la base; leur extrémité offre un léger sinus qui en forme la continuation , et s’é- tend jusqu’au bout de la mâchoire, qui est mousse. |- On n'aperçoit sur ces bords aucune trace de dents, ni aucune impression produite par une dent de la mâchoire opposée, : X Cette mâchoire ne peut être celle d’un anarnak, puis- que celui-ci a deux petites dents à Pextrémité de Ja “sienne , et qu’elle en est dépourvue. Ce n est sans doute pas non plus celle du dauphin de Chemnitz , puisqu'elle pa point de dents latérales (#). Ce ne pourroit être, tout au plus, que celle d’un dauphin de l’espèce de Honfleur, ou d'un dauphin de ‘Sowerby ; mais dans ces animaux, les os maxillaires sont plus déprimés. Fe. Ce pourroit être aussi une mâchoire du dauphin de Dale ou du dauphin à deux dents, dont l'un est sans dents aux mâchoires, et l'autre n’en présente qu'à lin- férisure seulement. | On ignore de quel lieu provient cette mâchoire, dont Ja substance est d’une contexture fort serrée et d’une pesanteur spécifique très-remarquable, qui a valu à l'es- - pèce à laquelle elle appartient , le nom que M, de Blain- ville lui a donné. ee RS Le R Le nom de dauphin a été appliqué encore à quelque cétacés non suffisamment déterminés. Parmi ceux ci, nous signalerons principalement aux observateurs , afin de porter leur attention sur ces ani- maux presqu'inconnus : 4°. le dauphin germon, qui aborde, dit-on, sur les côtes de l’Aunis entre les mois de juin et d'août, et qui pèse à peine 30 livres ( se- lon quelques indications qui nous ont été fournies, il se pourroit que ce prétendu dauphin ne fût qu’un scom- bre et peut-être la bonite); 2°. le dauphin ouerre des côtes de Normandie , que l’on dit très semblable au marsouin ordinaire, mais seulement plus petit; 3°. le dauphin da- ” lippus des mers de Sicile „indiqué, mais non décrit par M. Rafñnesque-Smaltz. On a trouvé des débris de dauphin à l’état fossile dans CXXXV GENRE 11 NARWHAL,, monodon, Linn, Erxleb. Gmel. Bonnat. | Ceratodon , Briss. Illig. Diodon, Storr., Narwhalus, Lacép. Duméril, Tiedm. Cuv. | mm © e E N o—0 CARACT. Formule dent. : incis. =; can, . r x O— 2 (1), Une où deux grandes défenses implantées dans l'os incisif, droites, longues et pointues , dirigées . dans le sens de l'axe du corps. f . O—0 molaires = 3 3 O— 0 Point d’autres dents, Formes générales analogues à celles des dau- phins. Ka Orifices des évents réunis et situés au plus haut de la partie postérieure de la tête. Nageoire dorsale remplacée par une saillie ou _crète longitudinale, Š $ Nageoires des j'ancs de forme ovale. HABIT: Ces animaux, assez rapprochés des dau- phins par leurs mœurs, nagent en troupes et vivent de poissons du genre Pleuronecte , ainsi que de coquillages. Ils attaquent et blessent à ~ mort les baleines avec leur grande défense, afin ste les fouilles du bassin d'Anvers. Cette tête appartient bien certainement à une espèce du sixième sous-genre; mais ne peut être rapportée (selon les moyens decom- paraison qui sont à notre disposition y à aucune en par- ticulier. Dans'leur prolongement, ses deux mâchoires sont à peu près égales en volume, et leur forme, comme brisée, rappelle jusqu’à un certain point celle du bec des oiseaux du genre Phœnicopterus ; la supé- rieure est plus large à Pextrémité que dans son milieu, et ses bords offrent des sinuosités remarquables, exac- tement suivies par les contours de l inferieure. L'une et l’autre n’ont aucune trace de dents. L'égalité de volume des deux mächoires ne permet pas de rapporter cette espèce au dauphin de Honfleur, et encore moins à celui de Sowerby. La forme de la mâchoire supérieure , beaucoup plus large que l'infé- rieure, moins haute et plus arrondie en dessus , empê- che également de la confondre avec celle de l'espèce que M. de Blainville appelle densirostre. Sa couleur est le brun-noiratre. Des portions de mâchoires de dauphin, garnies de dents, ont été trouvées, 1°. fort près de Dax; 2°. dans le'département de Maine et Loire; :°. dans le Siennois; 4°. dans le Plaisantin. M. Cortesi a décrit ces dernières. À plusieurs endroits , notamment une portion de tête dans | (1) Les cétacés de ce genre, lorsqu'ils sont jeunes ; Ki (*) Nous“devons dire cependant qu'il ne seroit pas impossible | ONE tous deux dents incisives, mais il n'en reste plus A gu'il y ait eu des dents sur la portion supérieure de la mâchoire | qu une très-développée en avant du corps, dans l'age i gui manque. Ag adulte. ; N ; s 14 Vis ; HE | K antai PRE | MAMMALOGIE. d'en dévorer la langue, dont ils paroissent aussi -~ avides que le sont l’espadon et l'épaulard, | PATRIE, Les mers du Nord. 737°. Esp. NARWHAL VULGAIRE, monodon -MOnOCErOS. here E (Encycl. Cétolog. pl. 5, fig. 1, 2, 3.) Mono- don, Artedi, Gen. pag. 78. n. 1. Synon. pag. 108. n, 1.— Narwhal , oder einhorn, Anderson , Tsland, pag. 225.— Muller, Zool. Dan. Pro- drom. pag, 6. n. 44.— Monodon narwhal , Glis Fabric. Faun. groenland. pag. 29. — Monodon monoceros , Linh. Erxleb. Gmel. — Narwhals Bonnaretre, Cérologie, pag. 10. — Narwhal vulgaire , Lacép. Hist. nat. des céracés, pag. 142. pl. 4. fig. 3. — Shaw, Gen. zool. vol. 2. part. 2. pl. 225.— Vulgairement Licorne de mer ou uni- corne. ` A CAR. ESSENT, Forme générale du corps ovoide ; ` longueur de la téte égale au quart, ou à peu près, de -ceile de l'animal; défense gauche ordinairement unique , la droite ne se développant pas ; sillonnée en spirale , de moitié moins longue que le corps ; peau d'un grisâtre uniforme sur le dos chez les jeu- nes , et noirâtre et marbrée dans les vieux ; ventre blanc. de Eoo Vingt à vingt-deux pieds, y compris la dé- . fense. a DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre, | loc, cit. > PATRIE, La demeure des narwhals est vers le 80°, degré de latitude boréale, et principale- ment sur les côtes d'Islande, vers lé détroit de Davis, ainsi que les rivages de l'Amérique sep- `- tentrionale et du Groënland, 788°. Esp. * NARWHAL MICROCÉPHALE, mo- nodon microcephalus. a (Non. figuré dans l'Encyclop.) Narwkal mi- crocéphale , narwhalus microcephalus , Lacép. Hist. nar. des cétac, pag. 159. pl. 5. fig. 2. CAR. ESSENT. Corps et queue très.alongés ; forme gé- nérale presque conique; longueur de la tête égale, ou à peu près, au dixième de la longueur totale ; dé- fense longue , droite, sillonnée en spirale; peau blanche et variée de nombreuses taches bleuâtres. Dimens. Longueur moyenne, vingt-un ou vingt-quatre pieds, DESCRIPT. Cetanimal n’est connu que par la des- cription quen a faite M. de Lacépède, d'après. une figure de M. W. Brand, qui paroît laisser beaucoup à desirer. Il présente les caractères sul- vans: tête fort petite ; défénses sillonées en spirale, égales en longueur au tiers de celle du corps; -peau d'un blanc varié par des taches petites ou moyennes, bleuâtres, plus nombreuses et plus- foncées qu'ailleurs, sur la tête, au bout du.museau, sur la partie la plus élevée du dos, sur les na- geoires et sur la queue; museau arrondi ; front bombé et presque globuleux; ouverture de la - bouche assez petite; œil très- petit , un peu éloigné de l'angle que forme la réunion des deux mâchoires , et à peu près aussi bas que cet angle; nageoires pectorales placées à une dis- tance du bout du museau égale à trois fois, ou environ, la longueur de la tête; une saillie lon- gitudinale sur la ligne du dos, étendue jusqu'à la nageoire de'la queue , assez relevée vers lemi- lieu de sa longueur pour figurer un commen- cement de fausse nageoire; nageoire caudale divisée en deux lobes arrondis ét recourbés vers: le corps , de manière à représenter une ancre de navire ; ouvertures des évents en croissant, dont les cornes sont tournées vers la tête. (Lacépède. ): Hagrr. Il nage avec plus d'agilité que le narwhal: vulgaire. PATRIE. Le narwhal figuré par M. W. Brand. avoit été pris dans la mer de Boston, par le 40°. degré de laritude boréale. M. de Lacépède pense qu'on doit rapporter À cette espèce les narwhals. vus dans le détroit deDavis, er sur lesquels An derson avoit appris, par-dés capitaines de vais- seaux, qu'ils avoient le corps très-alongé: qw’ils: , P o » q : ressembloient par leur forme à l’acipensère: es- turgeon ; mals qu'ils n'avoient point la tête aussi ps . . pointue +. ce les cartilagineux. : SE 789°. Esp. * NARWHAL ANDERSONIEN, mono- don andersonianus.. (Non figuré.) Narwhal d Anderson, Lacép.. Hist. nat. des céracés, pag. 163, — Monodon monoceros, var. À. Bonnaterre, Encycl. Cétol, pag. 11. — Willughby, Ichtyol, lib. +. pag, 43. CARACT. ESSENT. Défenses unies et sans spirales, ni sillons. En D Rue DESCRIPT. L'on ne connofr de cette espèce que les défenses sans spirales et sans Strles, et que © Pon- dit beaucoup plus rares que celles da narwhal vulgaire.. PATRIE. Les mers du Nord. i 52h | | MAMMALOGIE. > II°, Divison. CÉTACÉS A GROSSE TÊTE (formant | _ à elle seule le tiers ou la moitié de la longueur totale ). CKARVÉE, GENRE, CACHALOT, physeter, Linn. Erxleb. Schreb. Cuv. Illig. Lacép. Bonnat : Cetus , Briss, | - Catodon, Linn. Eacép. m Physalus, Lacép. : 'CARACT. Formule dentaire : dents inférieures ~ au nombre de 18 à 23 de chaque côté de la må- choite. 3 7 $ f K ` Máchoire supérieure large, élevée, sans fanons cornés, sans dents ou garnie de dents courtes et cachées presqu'entièrement par. la gencive. Mächoire inférieure alongée, étroite, répondant à un sillon de la supérieure et armée de dents grosses et coniques , entrant dans des cavités cotréspondantes de la mâchoire opposée. Orifices des évents réunis et situés au bout ou près du bout de la partie supérieure du museau. Une nageoire dorsale dans quelques espèces; une simple éminence dans d’autres. ee De grandes cavités à parois cartilagineuses si- tuées dans la région supérieure de la tête, com- muniquantavec diverses parties du corps, par des canaux particuliers et remplis d'une huile qui se fige et se cristallise en refroidissant (1). HABIT. et PATRIE, Les cachalots vivent princi- palement dans les mers rapprochées des pôles , mais se trouvent auissi quelquefois sous des lati- tudes tempérées, Ils font la guerre aux phoques, et paroissent vivre aussi de poissons et de mol- lusques du genre des seiches. RES T°, Sous-genre. CACHALOT, catodon, Lacép. Orifice des évents situé tout au bout de la partie superieure du museau ; point de nageoire dorsale. 390%. Esp. CACHALOT MACROCÉPHALE, phy- seter macrocephalus. i, (Encycl, Cétolog. pl. 6.fig. 1,et pl. 7. fig. 2.) f Shaw, Gen, žool, vol. 2. part. 2. p. 49. pl: 228. | (1) Vülgairement appelée adipocire, blanc de baleine et sperma ceti. l > L'ambre gris est une autre substance qui provient aussi des cachalots, et qui paroît être une concrétion for- mée dans les intestins de ces cétacés (principalement le. cœcum ), surtout dans certains états maladifs. / / ` Caċhalot macrocéphale, Lacép. Hist, nate des céracés, pl. 10. fig. 1. — Grand cachalots Bonnaterre , Cérolog. pag. 12.n.1 (1). Car. ESSENT. Dents inférieures au nombre de 20 à 23 de chaque côté , recourbées et un peu pointues à l'extrémité; de petites dents coniques cachées dans les gencives de la mâchoire supérieure ; quete, très-étroite et conique; une éminence longitudi- nale ou fausse nageoire située sur le dos y Au” dessus de lanus ; dessus du corps noirâtre ou d'un. bleu d’ardoise un peu tacheté de blanc; yentré blanchátre. I S DIMENS. Longueur ordinaire du corps, en totalité » 45 à 6c pieds. DEsCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnatettes loc. cit. Nota. M. Cuvier remarque que dans cett? espèce (et sans doute dans toutes celles du même genre ) l'évent est unique et non double, comme celui de la plupart des autres céracés; il n'est pas non plus symétrique, mais s€ dirige vers le côté gauche et se termine de ce côté sur le de- vant du museau. On ajoute que l'œil gauche est beaucoup plus petit que Pœil droit. PATRIE. La mer du Nord. On en a pèché jusque dans la mer Adriatique. Le 14 mars 1784, 1 échoua sur la plage de la baie d'Audierne en Bretagne vrente-un cétacés de cette espèce: 791. Esp. * CACHALOT TRUMPO, physeter trumpo. m | Re (Encycl. Cérol, pl. 8. fig. 1.) Cetus Nova An- -glie, Briss. Regn. anim. p. 360.1. 3e — Dudley, Philos. Transact. n. 357. — Roberson, Trans- philos. tom. 6o. — Blund headed , Penn. Zool. britann. tom. 3. pe 61. — Physeter macroce* phalus, var. Y, Linn. Gmel. — Cachalot trumpos Bonnaterre, Cétolog. pag. A4. n. 3: — Lacép. Hist. nat. des cétacés , pag. 210. pl. 10. fig. 2- CAR. ESSENT. Téte plus longue que le corps ; dents -inférieures droites et pointues , au nombre de dix- huit de chaque côté , s’emboftant dáns autant dal- véoles situées à la mâchoire supérieure; corps el _ queue alongés ; une éminence arrondie ; un peu 4W delà de l’origine de la queue. 5 RENE E aog <1) M. Cuvier propose de retirer de la liste des €S” pèces le cachalot blanchâtre , Lacép. ou var. B du PAT seter macrocephalus de Gmelin, ou cetus albicans de Bris7 ‘son, ou weissfish de Martens, Ou poisson blanc d'Egède» ‘qui n'est autre que le delphinus leucas ou beluga (997 ne, 779 ), dont les dents tombent de très-bonne heure. pe DIMENS. ` g 4 iB 1a \ ‘MAMMALOGIE. Se . y ~ Z rp ` / è 23A Dimens: Les cétacés de cette espèce ont jusqu’à fo pieds de longueur et 27 de. circonférence. Descript. Voyez la Cérologie de Bonnaterre, er loar citai c Nota. M. Cuvier dit qu'il ne reconnoit au- cune différence réelle entre ce cachalot et le pré- cédent. sh | PATRIE. Les cachalots de cette espèce sont com- muns, dit-on, dans les parages des Bermudes et vers la côte de la Nouvelle-Anolererre, Il en échoua un, le 1%". avril 1741, auprès de la barre de Bayonne, dans la rivière de Adour, er un second à l’île de Cramone près d’ Edimbourg, le 22 décembre 1769. 792°. Esp. * CACHALOT SVINEVAL, physeter catodon. (Non figuré.) Catodon fistula in rostro, Art. en. 78. synon, 108. —— Cetus minor, bipinnis, _fistula in rostro , Briss. Regn. anim. pag. 361. n. 4. — Petit cachalot , physeter catodon , Bon- naterre, Encycl, Cetolog. pag. 14, n. 2. — Ca- chalot svineval, catodon svineval ; Lacép. Hist. nat. des cétacés, pag. 216. CAR. ESSENT. Dents inférieures courbées , arron- ~ dies (1) et souvent plates à leur extrémité; une. -callosité raboteuse sur le dos. Dimens. Longueur totale, au plus 24 pieds. DESCRIPT. Voyez la Cétologie de : Bonnaterre, doc, titi. Nota. M. Cuvier remarque que la différence won dit exister dans la forme des dents de ce cachalot et de celles du cachalot macrocéphale de Bonnaterre et de Shaw, peut tenir à l'âge. PATRIE. Ce céracé vit communément dans les mers du Nord. Cent deux individus de son es- pèce furent jetés à la côre, près du port de Kair- ston , dans lune des îles Orcades , vers la fin du dix-septième siècle. RE N 3 ITS, Sous-genre. PHYSALE, physalus , Lacép. Ori- ~ fice de l’évent situé sur le museau, à une petite dis- tance de son extrémité ; point de nageoire dorsale: 93°. Esp. * CACHALOT CYLINDRIQUE , phy- seter cylindricus. | (Encyci. Cérolog. pl. 7. fig. 1.) Catodon fistula in cervices Linn, Faun. suec: 53. — Physeter (1) Bonnaterre en représente une, pl: 6, fig. 4 macrocephalus, Ejusd. Syst. nat. édit. 12.p. 107. — Gmel, var, a. :— Anderson , Groënl. 148. — Cachalot cylindrique, Bonnaterre, Cétol. pag. 16. n. 4. — Physale cylindrique , Hist. nat. des cér. pag. 219. pl 9.fig. 1. | CAR. ESSENT. Dents inférieures arquées en ar- cinq de chaque côté de la mâchoire; évent ouvert à une certaine distance de l’extrémiré du museau ; - une éminence arrondie, mais pas de nageoire sur le dos. | Dies. Longueur totale , 48 pieds. DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre, lotet. o; n . Cette espèce, dont la distinction repose prin- cipalement sur la> description et la mauvaise figure qu’en a données Anderson , devra être observée de nouveau avant de prendre rang parmi celles que nous considérons comme non douteuses. la partie supérieure du museau ; une nageoire dor- sale. Des 794°. Esp. CACHALOT MICROPS, physeter mi- Crops. | (Non figuré.) Physeter dorso pinnå long, maxilla superiore longiore, Artedi , Gen. 74. n. 1. SYNON, 14, 1, 1. — Balena major in infe- riore tantùm maxillä dentatå, dentibus arcuatis falciformibus , pinnam seu spinam in dorso ha- bens, Sibbald. — Cachalot. microps, Bonnat, Cétolog. pag. 16 (pl. 8, fig. 4, une dent infé- rieure), — Physerère microps , Lacép, Hist. nat. des cétacés, pag. 227. =T | CAR, ESSENT. Téce conformée comme celle du C, cylindrique ; dents inférieures au nombre de vingt- une de chaque côté, recourbées en arc, la pointe -en étant dirigée en arrière et un peu en dedans ; nageoire du dos grande , droite ét pointue; na- geaires pectorales grandes 5 Jeux crés-petits, Dimens. Soixante-dix à quatre-vingts pieds de longueur totale. | rière et pointues au sommet , au nombre de vingt- - III.. Sous-genre. PHYSETÈRE, physeter , Lacép. Orifice de l'évent situé au bout ou près du bout de DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre; loc. cit, M. Cuvier ne distingue pas certe espèce des suivantes, parce qu'il trouve le caractère que fournissent la direction et la forme des dents, très-équivoque, Il fait remarquer qu'on XX 526 ne connoît un peu positivement qu'un seul phy- setère , d’après une mauvaise figure de Bajer, insérée dans les Ace. nat. cur. 3 PATRIE. Les mers du Nord les plus rapprochées du pôle. Dix-sept cachalots microps échouèrent en décembre 1723, à l’époque d'une tempête violente , dans l'embouchure de Elbe, non loin de Cuxhaven, 795% Esp. * CACHALOT ORTHODON, physeter orthodon. l (Non figuré.) Cetus tripinnis , dentibus acutis, rectis, Briss. Regn. anim. pag. 362. n. 9, —- Zweyte species der cachelotte, Anders. Island. p. 246. — Cachalot trumpo, var. A, Bonna- terre, Cétolog. pag. 15. — Physeter microps, var. B, Linn. Gmel. — Physetère orthodon, Lacép. Hist. nat. des cétacés, pag. 256. CAR. ESSENT. Dents inférieures au nombre de vingt- ` six de chaque côté de la mâchoire, droites et ai- gues ; une bosse très-saillante au-devant de la na- geoire du dos; nageoires pectorales assez petites ; event placé au-dessus de la partie antérieure de l'œil ; couleur noirâtre en dessus et blanchätre en dessous. Dimens. Longueur totale d’un individu de cette es- pece 75 Pieds. SM À — de sa mâchoire inférieure , 18 pieds. DESCRIPT. Voyez la Cécologie de Bonnaterre, loc. cit. à PATRIE. On à pris un cachalot de cette espèce dans l'Océan glacial arctique, par le 77°. degré et demi de latitude. ; 796°. Esp, * CACHALOT MULAR , physeter mular. (Non figuré, si ce mest dans le dessin de Bajer cité plus haut.) Cerus tripinnis, dentibus in planum desinentibus, Brisson, Regn, anim. pag. 364. n. 7. — Cachalot mular, Bonnaterre, Cétolog. pag. 17. n. 6. pl 8. fig. fe. Physe- tère mular, Lacép. Hist. nat, des céracés , p. 239. — Physeter tursio ; Linn, Erxleb. Gmel. CAR. ESSENT. Dents inférieures peu courbées er -terminées par un sommet obtus ; nageoire dorsale droite, pointue et très-haute, suivie de deux ou trois bosses , aussi sur le dos. DIMENS. Des cachalors mulars acquièrent , dit-on , plus de 100 pieds de longueur. DESCRIPT. Voyez la Cécologie de Bonnaterre, CC, ON MAMMALOGIE. HABIT. et PATRIE. Les animaux de cette espèce vont par grandes troupes dans POcéan arlan- rique septentrional , ainsi que dans l'Océan gla- cial arctique; particulièrement sur les côtes du Groënland, auprès du Cap-Nord et des iles Orcades. Le cétacé échoué sur les rivages de la Médi- terranée près de Nice, et figuré par Bajer, 65! celui à qui l’on a appliqué très-arbirrairement le nom de mular , donné par Nieremberg à un cachalot dont on ne sauroit distinguer l'espèce. 797°. Esp. CACHALOT SILLONNÉ, physeter sul- catus, à (Non figuré.) Physeter sulcatus , Lacép. Mém. du Mus. tom. 4, pag. 470, d’après un dessin chl- nois communiqué par M. Abel Rémusar, CAR. ESSENT. Dents de la måchoire inférieure pointues et droites ; des sillons inclines de chaque , côté de cette mâchoire (1); nageoire dorsale co- nique , recourbée en arrière et placée en dessus des pectorales, qu’elle égale en longueur. D:iMENs. Non évaluées. DESCRIPT. La phrase caractéristique rapportée plus haut est tout ce que l’on possède sur cette espèce. PATRIE. Les mers du Japon et peut-être l'Océan pacifique septentrional. CRXAVII, GEN RE. BALEINE, balena , Willugh. Raï, Artedi, Lian. Briss. Klein, Erxleb. Gmel. Bonnar. Lacép. Cuv. Illio. + i Physeter , Willugh. Balaenoptera , Lacép. CARACT. Formule dentaire o = o, Point de dents proprement dites. . Mächoire supérieure en forme de carène ou de toit renversé, garnie de chaque côté de fanons ou de lames de corne transverses, minces, serrées 3 47 ` . et cfhilées à leurs bords. Or'fices des évents séparés et placés vers le mi- lieu de la partie supérieure de la tête. : A ` ; / ` Une nageoire -dorsale dans quelques espèces ; nd (1) La figure du cachalot tumpo de Encyclopédie et de M. Lacépède, paroït eniprésenter de semblables. nn mines ue a pérées. MAMMALOGIE. o p CAR. ESSENT. Mächoire inférieure très-arrondie ; des nodosités où proéminences sur Je dos dans quelques aurres. š Cæcum. court, FIABIT. Les animaux de ce genre , les plus volu- mineux parmi ceux qui vivent maintenant sur le globe, se nourrissent de poissons et plus encore de petits mollusques, de vers er de zoophytes. Ils n’ont point de réservoir rempli d’adipocire comme les cachalots, et comme eux ne pro- duisent point d'ambre gris; mais leur graisse très-abondante est un produit que les hommes recherchent, et qui les rend l’objet d’une pêche | très-active. | PATRIE. Les mers du Nord. Quelques espèces fré- 3 5 z ; A - quentent aussi de temps à autre les zônes tem- T°. Sous-genre. BALEINE, balena Lacép; Point de nageoire dorsale. À 798°. Esp. BALEINE FRANCHE , balena mysti- | CELUS, ; (Encycl. Cérolog, pl. 2. fig. 1.) Balana major, Sibbald. — Balena vulgaris groenlandica , Briss. © Regn. anim. pag. 347. n. 1. — Oth. Fabricius , Faun. groenlandica, 32. — Balena mysticetus, Linn. Erxleb. Gmel. — Baleine francke-, Bon- náterre , Cérolog. pag. r. n. 14 — Lacép. Hist. nat, des cétacés „pl. 1. fig. 1. y CAR. ESSENT. Corps gros et court; queue courte ; point de bosse sur ledos; mâchoire supérieure garnie d'environ sept cents lames transverses cofnées ou fanons. | Dimens. Quatre-vingts à cent pieds de longueur totale. Descripr. Voyez la Cétologie de Bonnaterre , doc, cit. | PATRIE. L'Océan atlantique et particulièrement la mer polaire , au voisinage du Groënland. 799°. Esp. BALEINE NORD CAPER , balena gla- tialis. - E5 ; (Non figurée dans l Encycl.) Balena islandica, bipinnis ex nigro candicans , dorso levi, Briss, Regn. anim. pag. 350. n, 2. — Balena glacialis, Klein, Miss. pisc, 2. p. 12. — Nord-caper, An- derson, Island. pag. 219. — Baleine nord-caper , Bonnaterre, Encycl. Cérolog. pag. 3. n. 2. — Balana mysticetus, var. B. Gmel. — Baleine nord-caper, Lacép. p. 103. p 2613. \ très-haute et trés-large; corps et queue alongés ; point de bosse sur le dos ; couleur générale, le gris plus ou moins clair; dessous de la tête présentant une vaste surface ovale, d'un blanc éclatant ; avec quelques taches noirätres et grises au pourtour et au centre. | DIMENS. Non relatées , mais considérables. DESCRIPT. Corps plus alongé que celui de Ia ba- leine franche; tête en forme d'ovale tronqué. par- derrière ; mâchoire inférieure rrès-arrondie, trèshaure er plus large de beaucoup que la su- périeure; bout du museau paroissant un peu échancré; fanons bien moins longs que ceux de la baleine franche; évents un peu séparés Pun de l'autre, ayant la forme de deux petits cro's- -sans , dont les convexités se regardent ; face inté- rieure de chaque fanon garnie de crins noirs, ec Vexterne, sans crins et très-unie; yeux très-pe- tits , obliques; nageoires pectorales situées au- delà du premier tiers de la longueur totale de l'animal, excédant le-cinquième de certe lon- gueur; queue très-mince et très-déliée, rer minée par une nageoire échancrée et festonnée, dont les lobes, mesurés du bout de l’un à l’ex- trémité de l'autre, ont environ les trois sep- tièmes de la longueur du corps. Verge du mâle ou baleinas contenue dans une fente longitudi- nale placée sous le ventre. ( Voyez d’ailleurs la Cérologie de Bonnaterre , loc cit.) | Klein en distingue deux variétés, l’une à dos trés-aplati, l’autre à dos un peù moins plat. HABIT. Lorsque ce cétacé nage à la surface de l'eau, toutes les parties de son corps sont im- mergées, excepté le sommet de son dos et les orifices de ses évents. Il est très-agile er très- farouche, ce qui le rend fort difficile à at- teindre, rs | PATRIE., La partie de l’Océ:n atlantique septen- trional, qui est située entre le Spitzberg, la Norwège et l'Islande. Les mers du Groënländ. 800°. Esp. BALEINE NOUEUSE, balena nodosa. (Non figurée dans l'Encycl.) PZokfisch , An- ders. Island. p. 224. — Cranz , Groënl, p. 146. — Dudley, Trans. philosoph. n. 387. p: 1,6, art. 2.— Balena gibbosa, var. B (Nove Anglia), Gmel, — Brisson, Regn. anim. Pag. pT. nz. — Baleine tampon, balena nodosa , Bonnaterre, Cétolog. pag. $.n. 4. — Baleine noueuse, La:ép. Hist. des cétacés, pag. 111. > e de CAR. ESSENT. Une bosse sur le dos ,un peu penchée ` en arrière et située près de la queue ; nageoires pec- torales blanches , très-longues et fort éloignées du bout du museau. | | Drmens. Non relatées. DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre , loc, tite S Ex PATRIE, La mer qui baigne la Nouvelle-Angle- terre. x : 801°. Esp. BALEINE A BOSSES, balena gibbosa, (Non figurée.) Knotenfisch oder Knobbelfisch, Anderson , Island. pag. 225. — Balana gibbis, yel nodis sex, balana mara, Klein, Miss. pisc. IT. pag. 13 ? — Baleine à six bosses, Briss. Reg. ‘anim. p. 35 1. n. 4. — Cranz, Groënl, p. 146. * — Muller , Naturforsch. I. pag. 493. — Baleine _ à bosses, balena gibbosa, Bonnaterre, Cé- tolog. pag. $. n. 5. — Baleine bossue, Lacép. Cétac. pag. 113. — Erxleb. CAR. ESSENT: Cinq ou six bosses sur le dos, près de la queue ; fanons blancs. à DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre, PATRIE, La mer voisine de la Nouvelle-Angle- | terre. Soi*. Esp. * BALEINE JAPONAISE, balena ja- | ponica. | Le _ (Non figurée.) Balena japonica, Lacép. ` Mém. du Mus. d’hist. nat. tom. 4. pag. 469. CAR. ESSENT. Trois bosses garnies de tubérosités et placées longitudinalement sur le museau. DESGRIPT. Nota: M. de Lacépède a indiqué cette -espèce seulement. d'après un dessin chinois qui Jui a paru très-exact , er que lui avoit confié M. Abel Rémusar. PATRIE. L'Océan pacifique. Soc. Esp. * BALEINE LUNULÉE, balena lu- nulata. . (Non fgurée.) Balena lunulata; Lacép. Mém. "du Mus. tom. 4. pag. 470. CARESSENT. Méchoires hérissées à l'extrémité de ` poils ou petits piquans noirs ; un grand nombre de taches blanchesrer en forme de croissants sur la têtes le corps et les nageoires, DuscripT. Nora. Cette espèce est encore in- Da à MAMMALOGIE. diquée seulement d'après un dessin chinois remis à M. de Lacépède par M. Abel Rémusat. IIS. Sous-genre. BALEINOPTÈRE , halenopteras . Lacép. Des fanons ; une nageoire dorsale. 804°. Esp. BALEINE GiBBAR, balena gibbar. . (Encycl, Cétolog. pl. 2. fig. 2.) Finfisch s Martens, Spitzberg, pag. 125. pl. 2. — Ba- lana fistulà duplici in medio capite , tubero pinnt- formi in extremo dorso, Arredi, Gen, 77° syn, 107. — Baleine gibbar, Rondelet, Hist. des poiss. 1°°, part. liv, 16. ch. 8. — Balana tripinnis ventre levi , Briss. Regn. anim, pag. 35 2° n. $.— Balena physalus; Dinn, Erxleb. Gmel; — Gibbar , Bonnaterre , Encycl, Cétolog. p. 4 n, 3. — Baleinoptère gibbar, Lacép. Hisi. des cétac. pag. 114. pl. 1. fig. 2. CAR. ESSENT. Mâchoires pointues et également avancées ; fanons courts; point de plis sous lå gorge ni sous le ventre ; fanons de couleur bleuâtre.. - Corps brun en dessus et d'un beau blanc en-des- SOUS, | l DIMENS. Longueur du corps égale à celle de la baleine franche : circonférence béaucoup moins considérable. DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre, loc, cit, e PATRIE: L'Océan: glacial arctique, particulière- ment auprès du Groënland. On trouve aussi le gibbar dans l'Océan atlantique septentrional, Il s'avance même vers la ligne dans cette dernière mer, jusque près du 30°. degré. Martens en à vu un, en 1673, dans le détroit de Gibraltar. _ |8o5°.-Esp. BALEINE JUBARTE , balena boops. (Encycl. Cérolog. pl. 3. fig. 2.) Jubartes, Klein, Miss. pisc. II.. pag. 13. — Jupiterfisch y Anderson, Island. p. 220. — Baleine à museau pointa; balena tripinnis ventre rugoso, rostro acüto , Brisson, Regu. anim. pag. 355. n.7. —9 Balena boops; linn. Syst, nat. édit. 10. — Erxleb, Gmel: — Baleine jubarte, Bonnaterre , Cétolog. pag. 6. n. 6. — Baleinoptère jubarte x “ÆLacép. Hist. nat. des céracés, pag: 120. pl. 4 fig, ES z cn . CAR. ESSENT. Nuque élevée et arrondie; museau avancé, large et. un peu arrondi ; des plis longi- tudinaux sous la gorge et le ventre ; des tubéro- sités presque demt-sphériques au-devant des évenss nageoire dorsale courbée en arrière. : a 1] ms Drmens. Longueur totale , $1 à 54 pieds. DeEscripr. Voyez la Cétologie de Bonnaterre, Sloe: Lire se ; PATRIE. La jubarte se plaît dansles mers du Groënland. On la trouve surtout entre cette contrée et l'Islande. M. de Lacépède dit qu'on a vue dans plusieurs mers de l’un et de l’autre hémisphère. Il paroît qu'elle passe l'hiver en pleine mer , et qu’elle ne s'approche des côtes et - n'entre dans les anses que pendant l'été ou l'au- tom ne. 806%: Esp. * BALEINE RORQUAL ; balana mus- culus. Mn Pen (Encycl. Cétolog. pl. 3. fig. 1.) Balena fis- tulä duplici in fronte, maxilla inferiore multd la- tiore, Artedi, (Gen. 78. synon. pag. 107. A, 4. — Balena tripinnis , ventre rugoso , rostro ro- * tundo, Briss. Reg. anim. p. 353. n. 6.— Balena ¿ musculus , Linn. Erxleb. Gmel; — Baleine ror- qual , Bonnat, Cétolog. pag. 7. fig. 7. — Balei- noptère rorqual, Lacép. Hist. des cétacés, p. 126. pl. 1. fig, 3. | _ CAR. ESSENT. Mächoire inférieure arrondie, plus avancée et beaucoup plus large que celle d'en haut; tête courte , à proportion du corps et de la queue; des plis longitudinaux sous la gorge ct sous le ventre ; dessus du dos noirâtre; ventre blanc. Dimexs. Longueur totale, environ 78 pieds. Circonférence dans endroit le plus gros du corps, 33 à 36 pieds. | DESCRIPT. Voyez la Cétologie de Bonnaterre , loc. cit. n M. Cuvier ne trouve pas que cette espèce soit suffisamment distinguée de la précédente. ParRIE. L'Océen atlantique, sous des latitudes assez basses, depuis les mers d'Ecosse (60°. de- gré de latitude boréale ) jusqu'au-dessous du cé- troit de Gibraltar ( 35°. degré environ), Ce cé- tacé entre aussi dans la Méditerranée. 807%, Esp. * BALEINE A BEC, balena rostrata. (Encycl. Cétologie , pl. 4. fig. 1.) Balena rostrata, Hunter, Transact. philosoph. 1787. — Orth. Fréd. Mull. Faun. groenland. pag. 40. — Baleine à bec, Bonnaterre, Cétologie, pag. 8. TE Baleinoptère museau-pointu s balenoptera acuto-rostrata, Lacép. Hist, nat. des cétacés, pag. 134. pl. 4. fig. 2. : CAR. ESSENT, Les deux mâchoires pointues ; celle MAMMALOGIE. den haut plus courte et beaucoup plus étroite que celle d'en bas; des plis longitudinaux sous la gorge et sous le ventre; fanons courts et blanchâärres ; dessus du corps d’un noir profond, dessous blanc | 59 et nuancé de noirâtre , par taches. | DimENs. Longueur totale, 27 à 28 pieds. DESCRIPT. Voyez la Cérologie de Bonnaterre ; loc. cit. Ca Nota. M. Cuvier pense également que cette espèce, que Hunter, Fabricius et Bonnaterre ont décrire, ne diffère peut-être que par la taille de la baleine jubarte. Il reconnoït aussi que le _balana rostrata de Pennant et de Pontoppidam est un tout autre animal, c'est-à-dire, l'hype- roodon de M. de Lacépède. Nous avons vu, , page 520, qu'en effet ce céracé se rapproche beaucoup de l'hyperoodon, mais qu’il en diffère néanmoins spécifiquement , autant que létat de la science permer de len distinguer. , 2 PATRIE. L'Océan atlantique septentrional, près du Groënland, Un individu de cette espèce a échoué aux environs de la rade de Chérbourg, et un autre sur les côtes d'Angleterre, près de Doggers-Banck. 808°. Esp. * BALEINE MOUCHETÉE, balena | punctata. > (Non figurée.) Balena punctata , Lacépède, Mém. du Mus, tom. 4. pag. 470. : CAR. ESSENT. Des plis longitudinaux sous la gorze et sous le ventre; cing ou six bosses placées lon- gitudinalement sur le museau; nageoire dorsale petite; tête, corps et nageoires pectorales noirs et mouchetés de blanc. | Dimens. Non relatées. DescRIPT. M. de Lacépède a indiqué cette es- pèce, ainsi que les trois suivantes, d’après des dessins chinois qui lui ont été confiés par M. Abel Rémusat PATRIE. L'Océan pacifique. 809°. Esp. * BALEINE NOIRE , balena nigra, (Non figurée.) Balena nigra, Lacép, Mém, du Mus. tom. 4. pag. 470. CAR, ESSENT. Des plis longitudinaux sous la gorge et sous le ventre ; quatre bosses. placées longitudi- nalement sur le museau et le front : mâchoire supé- rieure étroite; son Contour se relevant au- devant ` 530 de l'œil, presque verticalement; couleur générale, noire ; nageoires et mâächoires bordées de blanc. Dimexs. Non relatées. DESsCRiPT. Décrire par M. de Lacépède, Fa un dessin chinois. PATRIE. L'Océan pacifique, 810°, Esp. * BALEINE BLEUATRE, balana ceru- lescens. (Non figurée.) Polta PTT 5 | Lacép. Mém. du Mus. tom. 4. pag. 470. CAR. ESSENT. Des plis longitudinaux sous > gorge et sous le ventre; mâchoire supérieure étroite, son contour se relevant au-devant de l'œil, presque ver- ticalement ; plus de douze sillons inclinés de chaque côté de la mâchoire inférieure ; nageoire dorsale |. » «` petite et pes rapprochée de la caudale que de la- nus ; couleur générale si le gris-bleuâtre. ; Dimes. Non relatées. DESCRIPT. Décrire d’après un. dessin chinois re- mis Rue Abel Rémusat à M. de Lacépède. MAMMALĽOGIE. PATRIE. L’Océan pacifique. 811°. Esp. * BALEINE TACHETÉE , balena ma- culata. (Non figurée. } Balena maculata, Lacépède; Mém. du Mus. d’hist, nat. tom. 4. pag. 470. € AR. ESSENT. Des plis longitudinaux sous la gorge et sous le ventre ; mâchoire inférieure pias avancée que la supérieure; extrémité des mächoires arron- | die; évents un peu ên arrière des yeux , qui sont | près « de la commissure des lèvres; nageoire dorsale | située à une distance presqu fale des péctorales et de. la nageoire’ de la queue; Cuba généralement noirâtre , avec quelques taches blanches presque rondes. y inégales » placées irrégulierement sur les côtés du corps. DIMENS. Non relatées. Fetes Canin seulement par un dessin chi- nois remis par M. Abel Rémusat: à M. de La- cépède. | PATRIE, L'Océan pacifique. Ra J N | f f annman mn a Os mpe na e — SUPPLÉMENT. | SE Nora. Nous croirions laisser notre travail imparfait, si nous ne - ns | dant son impression. La publication des trente-quatre premiers espèces nouvelles qui ont été découvertes pen \ e le terminions par les descriptions de plusieurs cahiers de l'Ouvrage de M. Frédéric Cuvier, sur les Mammifères, er celle des deux premiers volumes de la “seconde édition des Recherches sur les ossemens fossiles, par M. Georges Cuvier, en produiro jeure partie. Les nouvelles richesses qu'ont acquises les collections du Muséum, par les recherches pénibles des RE AT MM. Diard, Duvaucel, Delalande, Milbert, Plé . aus$iiquelques-unés. ESS y cé Al na sh à . GENRE IIL ORANG , pithecus. 312. (4 bis.) ORANG SYNDACTYLE, pithecus î syndactylus. ` x : (Non figuré dans l'Encyclop.) Simia syndac- tyla, Raffles, Trans, de la Soc. Linn. tom. 1 3. — Siamang, Fréd.Cuv. Mamm. lichog, 3 4°, li- er vraison, — Ejusdem, Dents des mamm. 1°. liv. pag. 12 et pl. 4. i CAR. ESSENT. Pelage d’un noir très-foncé, daineux et for épais ; un grand espace nu sous la gorge ; index et medius des pieds de derrière réunis jusq is la seconde phalange. $ SE | Dimens. Hauteur de l'animal lorsqu'il est pied. pouc. lig. De E A she msn bete D y 2 Longueur du bras, au moins...... I 10 » RE LES e Far sass even: Sos DAME ES 3 pieds 6 pouces. as | DeEscripT. Tête moyenne, déprimée; face nue, noire, avec des-poils rousstres au bord du front etau menton; yeux enfoncés dans leur orbite; nez large , aplati} narines très-ouvertes ; bouche très-grande; menton peu saillant; quelques grands poils roides, noirs, relevés sur la place des sourcils; quelques poils rrès-fins, blanchaïires, épars sur la face, qui paroît d’un brun foncé ou noire ; oreilles entièrement cachées parle poil; un grand _ espace nu €t noir sous la gorge, er susceprible de dilatation lorsque la poche gutturale s’enfle. Poil de tout le corps très-épais, laineux , ondulé d'un noir très-foncé ; bras en apparence très- gros, à cause des poils touffus qui les recouvrent, atteignant le bas de la jambe; pouce des mains très-remonté , grêle, bien détaché, pourvu d'un ongle assez fort, en goattière; index de très- peu moins long que le medius, qui est le plus grand doigt; le dernier le plus court; jambes ynt la ma- e, Gaimard, erc., nous en fourniront rarquées, tournées en dedans , restant toujours 3 > . en partie fléchies; pied moins long que la main, pourvu d'un gros pouce écarté et long, muni d’un ongle assez large ; doigt du milieu de bien - peu plus grand que ceux qui l’avoisinent er soudé avec le premier jusqu'à la base de la première phalange; scrotum des mâles recouverr de poils longs et droits, réunis en un pinceau qui des- cend quelquefois jusqu'aux genoux; poitrine et ventre des femelles presque nus. M. Raffles rapporte qu’on -a vu des singes de cette espèce entièrement blancs. PATRIE. Sumatra , où il a été trouvé par MM. Diard et Duvaucel. HABT. Les siamangs se réunissent en troupes nombreuses sous la conduite d’un chef et se tiennent dans les forêts. Au lever et au coucher du soleil ils font entendre des cris épouvan- tables , à peu près comme les alouates de Amé- rique méridionale, dont ils semblent être les re- présentans dans l’ancien continent. Dans de jour, ils sont silencieux et montrent beaucoup de len- teur dans leurs actions ; très-cramufs, ils fuient à une grande distance , lorsqu'ils entendent le moindre bruit; mais s'ils se laissent approcher, on n'a pas de peime à lesatteimdre, surtout lors- qu'ilssont à térre. Les Malais rapportent que les jeunessiamangs , trop petits pour marcher seuls, sont portés par des individus de même sexe qu'eux, par leur père s'ils sont mâles, et par leur mère s'ils sont femelles, M. Duvaucel croit avoir constaté ce fait. Le même observateur a re- marqué que les femelles prennent un soin tour particulier de ces petits, et qu'elles les portent à Ta rivière poat les approprier. Les siamangs sont la proie des animaux car- nassiers du genre des chats. En captivité, ils montrent beaucoup de douceur, mais peu d'in- telligence , ét ils ne s’attachent ni ne s'éloignent A pie Ep - de leurs maîtres, en raison du traitement qu'ils LT peii = = = ; aai ie … o rat ER Ge SD OT re e a e rii g: (M i i | 332 | SUPPLÉMENT. en reçoivent. Leur apathie est complète. Leur voix, qu'ils font entendre de temps à autre et sans motif dérerminant, est un cri désagréable , qui approche de celui du dindon. Ils mangent sans avidité et boivent en plongeant leurs doigts dans l’eau et les suçant ensuite. PATRIE. L'ile de Sumatra, ` Biz. (5 bis.) ORANG AGILE, pithecus agilis. (Non figuré dans Encycl.) Wouwou s hy- lobates agilis , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 32°, livraison. S | : CAR: ESSENT. Pelage brun avec le dos jaune;. front très-bas; arcades orbitaires très-saillantes ; face d'un bleu-noirätre dans le måle et brune dans. ` { a S & la femelle; un bandeau blanc sur les yeux , s’unis-; sant à des favoris blanchätres. | Dimens. Hauteur de l'animal lorsqu'il est pied. pouc. lig. deboitii ses das E APENN nr e S O Longueur de la tête, mesurée du bout du museau à l’occiput ....,........: æ 4 » ` — du corps, de locciput aux callo- | sités des fesses.......... see de se PS2 np Pris ones DRE ER « É js DEN DR 3 Se FAN RS ne du te conne dem e me OS M TIMES art apparne a SR Ve 0 = dela mmbe.. 5. ire Aer TS DESCRIPT. Face nue, d’un bleu-noirâtre, légère- ment teinte de brun dans la femelle ; yeux très- rapprochés, enfoncés ; arcades orbitaires très- saillantes; front très-bas; nez moins aplati que celui de lorang siamang , ayant les narines très- larges et ouvertes latéralement ; dents sembla- bles à celles des guenons; molaires inférieures composées de cinq tubercules ; menton garni de quelques poils noirs; oreilles en partie cachées par de longs et épais favoris blanchâtres qui s'u- nissent à un bandeau blanc, large de six lignes, _situé immédiatement au-dessus des sourcils. Point de sac guttural au larynx; bras grêles; jambes déje- tées en dehors ; pouce du pied long, susceptible de se renverser en arrière, et doigts courts; pouce des mains très-couft et doigts fort longs. Pelage variant selon les ages’et les sexes. Måle adulte, d’un brun très-foncé sur la tête, le ventre, la partie externe des bras et des jambes jusqu'aux genoux, s’éclaircissant sur les. épaules, le dos, et passant au blond presque blanc sur les reins; région de l'anus présentant un mélange de brun, de blanc er de roux, qui s'étend jusqu'aux jar- rers; dessus des mains et des pieds d'un brun très-foncé, pareil à celui du ventre; poils longs sur le cou, crispé sur les épaules, très-court et très-serré sur les reins, Femelles ayant les sourcils moins prononcés que les mâles, se fondant dans le brun de la tête; favoris moins colorés €t moins longs. Jeunes individus d'un blanc-jaun- nâtre uniforme, Le gibbon ounko de MM. Diard et Du- _ vaucel ne paroît être qu’un jeune de certe espèce. Hasit. Il vit plutôt par couples isolés qu'en fa- milles; est crès-vif et grimpe aux arbres avec une grande agilité. En domesticité il ne montre pas beaucoup d'intelligence, Il est gourmand; curieux, familier et quelquefois gai. PATRIE. Les forêts de l’île de Sumatra, où cette espèce a éré observée pour la première fois paf MM. Diard et Duvaucel. Elle est bien plus rare que celle de lorang siamang. GENRE V(bis). SEMNOPITHÈQUE, semnopithecus, Fréd. Guy de Cercopithecus , Cuv. Geoff. Illig. CARACT. Formule dentaire : incis. f; : f x — [ molaires 25 == 32 . ARa = Toutes les incisives semblables ; les inférieures étant seulement plus étroites que les supérieures. Canines de bien peu plus longues que les ini- cisives et ayant un plan uni et oblique, produitpat l'usure, à la face intérieure, ce qui rend leurs bords un peu tranchans. Première et deuxième molaires supérieures ne présentant qu'une pointe à leur face externe et un plan oblique à leur face interne, Les crois suivantes à quatre tubercules. Première molaire inférieure composée d'une seule pointe épaisse ec obtuse; la seconde semblable, si ce n’est que sa couronne est plus plate ; la troisième er la quatrième à quatre tubercules; la cinquième . ayant quatre tubercules et un talon postérieur simple. Nora, Ces dents sont, dans leur position réciproque, dans les mêmes rapports que celles des mâchoires de Phomme, des orangs er du pongo. Tére ronde; angle facial plus ouvert que celui des orangs ; face plane, Le Membres trèslongs , relativement aux autres dimensions du corps; pouces antérieurs très- courts et très-remontés. e Des abajoues. Des callosités aux fesses, s Queue a mt LA $ d SUPPLÉME PATRIE. Les forêts de l'Île de Sumatra, où cette espèce a été découverte par MM. Diard et Duvaucel, - ; ; Queue excessivement longue et très-mince. HABIT. Les mouvemens des singes de ce genre sont lents; leur intelligence est très-grande et- leur caractère a beaucoup de douceur. PATRIE. Les Indes er les îles de l'Archipel Indien. Nota. Ce genre se compose'de cinq espèces ; dont nous avons déjà décrit deux: 1°, la GUENON NÈGRE, cercopithecus maurus (n°. 13); et 2°, la GUENON ENTELLE , cercopithecus entellus , (n°, 22). Il faut ajouter les suivantes. 814. (i3 bis) SEMNOPITHÈQUE CIMEPAYE, ¿Semnopithecus melalophus. 5 (Non figuré dans l'Encyclop.) Simpaï, simia . melalophos , Raffles, Trans. Linn. tom. 13. — ‘Semnopithecus melalophos, Fréd. Cuv. Mamm., lirhogr. fig. zi CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve-roux brillant en dessus, blanchâtre én dessous; une aigrette de poils noirs sur le front en forme de bandeau; face bleue. | #2 kr bG Drmexs. Longueur du corps, mesurée de- pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à l’origine de la queue. . — du menton au sommet delatête. » en SRE SE PER E ; LEP Pa - Hauteur du train de devant........ I dutratifde detnièré 4.524 T Us bo] .e0 + + 9.4 © © + + © à ee I m COR CN DESCRIPT. Membres d'une longueur dispropor- |. ronnée, comparativement aux autres dimen- sions du corps; crâne très-vaste; face place; nez très-saillant et ridé à sa base; pommettes ex- trêmement élevées ; yeux et oreilles semblables à ceux des guenons ; des abajoues ; des callosités. Pelage composé de poils soyeux, longs, d'un fauve-roux brillant sut le dos, les côtés du corps, le cou, la queue, la face externe des -_ membres, le dessus des mains, le devant du front et les joues. Poirrine, ventre et face in- terne des membres blanchâtres; un cercle ou- platôt une aigrette de poils noirs enveloppant la tête d’une oreille à l’autre; quelques poils de cette couleur le long du dos er sur les épaules; face bleue jusqu’à la lèvre supérieure , qui est couleur de chair, ainsi que la lèvre inférieure et lé menton; yeux bruns ; oreilles de la cou- -deur de la face; mains en dessous noirâtrés, ainsi que les callosirés, Poils des joues dirigés en artière et formant d'épais favoris; ventre pres- ` que nu; face interne des membres plus velue, comparativement aux parties supérieures du corps, ; | NE: 533 sr (13% SEMNOPITHÈQUE TSCHIN-COO, semnopithecus pruinosus. (Non figuré.) Espèce nouvelle de la collec- tion du Muséum, envoyée par MM. Diard et Duvaucel. | CAR. ESSENT; Pelage noirätre, glacé de blanc, sans tache blanche à l’origine de la quese; mains noires ; queue brune. | Dimens. De la grandeur de la gueñon nègre. | DEsCRiPT. Pelage généralement noirâtre en des- sus et glacé de blanc, parce que les grands poils, assez rares, y ont en général leur extrémité d’un gris brillant, qui résulte de la transparence de cette partie ; face nue > Paroissant noire, entourée de poils dirigés sur les côtés ; poils du dessus des mains et des pieds , d'un beau noir ; queue plus longue que le corps, mince et brune. PATRIE. L'île de Sumatra. 816. (13 quat.) SEMNOPITHÈQUE CRRO , sem- nopithecus comatus. (Non figuré.) Espèce nouvelle de la collec- tion du Muséum, envoyée par MM. Diard et Duvaucel. | i CAR. ESSENT, Dessus du corps et face externe des membres gris ; dessus de la tête couvert de poils noirs formant une sorte d’aigrette vers l’occiput ; parties inférieures du corps et intérieures des mem- bres d’un blanc sale ; queue blanche en dessous et terminée de blanc. - DıMens. Taille de la guenon callitriche , ou plus grande. DESCRIPT. Museau peu prolongé ; face nue ; par- semée de poils très-fins, qui sont blanchâtres sur les lèvres, grisâtres sur le .nez et noirs sur les joues; poils du sommet de la rêce noirs, assez ‘longs, formant une sorte d’aigrerre sur l’occiput ; dos et face extérieure des membres couverts de grands poils, dont les internes sont blanchâtres et les'exrernes, presgué seuls apparens , d'un gris foncé; bas des flancs, ventre, face interne dés ‘quatre membres et dessous de la queue dun blanc sale, ces deux couleurs étant partout net- tement séparées ; poils du menton et du dessous de la gorge blancs, mais plus rares qu'ailleurs; dessus des mains et dés pieds un peu plus pâle que la face externe des membres et présentant quelques poils roussätres ; queue trèc- mince, plus longue que le corps, plus touffue et blanche Yyy Lite. ARE GENRE VI. GUENON, cercopithecus. 817. (24 bis.) GUENON GRIS-BLANC, cercopi- thecus albo-cinereus. 4 Non figurée. ) Espèce nouvelle de la collec- tion a Muséum, envoyée par MM. Diard er | Duvaucel. | CAR. ESSENT. Pelage gris en dessus, plus foncé sur les lombes qu'ailleurs ; parties inférieures blan- châtres ; une ligne de poils roides et noirs en tra- vers du front; mains et pieds noirâtres ; queue brune, DimEns. Taille de la guenon Diane. DESCRIPT. Face peu prolongée, noirâtre et nue ; ‘un rang de poils roidès noirs, très-longs sur la ligne dés sourcils, dirigés en haut et en avant, quelques-uns étant placés sur les bords des joues, très-roides et se portant latéralement; joues, som - met de la tête, derrière des oreilles er menton couverts de poils blanchâtres assez rares ; oreilles grandes, anguleuses, nues et noires ; épaules, flancs, face externe du haut des bras er des cuisses, d’un gris clair ; milieu du dos d'un'gris un peu plus foncé, qui s'obscurcit et s'élargit vers la ré- gion des lombes; ventre blanc, presque na; membres d'un gris assez foncé en dehors; dessus des mains et des pieds noirâtres ; queue plus longue que le corps, mince et d'un gris-brun. | PATRIE. L'île de Sumatra, 818. (27 bis.) GUENON VERVET , cercopithecus pygerithreus. | p (Non figurée dans l'Encycl.) Cercopithecus pygerithrus , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. fig. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-verdåtre en dessus blanc en dessous ; scrotum couleur de vert de gris, entouré de poils blancs; ceux du tour de lanus _ d’un roux foncé; queue terminée de noir. | Dimens. Taille et formes des guenons callitriche , mal- brouck et griver. < DESCRIPT. Fond du pelage d’un vert-grisätre en dessus et blanc en dessous ; face noire ; tour des yeux de couleur livide ; des poils blancs sur les _ côtés des joues ; scrotüm d’un vert de gris très- brillant ; anus environné de poils d’un roux foncé; les quatre pieds noirs, depuis l'articula- mn . > | J r Fa tion des poignets et des talons ; extrémité de la queue noire, k HABIT. Ce singe vit au fond des bois, et ne sẹ rencontre que fort loin des habitations. PATRIE. Le Cap de Bonne-Espérance. GENRE VIH. CYNOCEPHALE, cynocephalus. à S19. (43 bis.) CYNOCÉPHALE NÈGRE , cynoce- phalus niger. + (Non figuré.) Esp. nouvelle de la Collect. du Mus. d’hist, nat. : | CAR. ESSENT. Point de queue? pelage tout noir; ` poils partout laineux , à l'exception de ceux du. sommet de la téte, qui sont alongés.et qui forment une touffe sur-l occiput. DiMENSs. Taille du magot. à DESCRIPT. Museau très-prolongé, comme celut des cynocéphales ; de larges callosités ; point de queue ? doigts courts, pouces très-écartés des autres doigts, ceux de derrière étant les plus gros; ongles en gouttière. Poil assez long , lai- neux, tout noir, non luisant, uniforme partout ; celui du sommet de la tête et de l'occiput très- long et formant une sorte de roupet. Nota. Si cet auimal est réellement dépourvu de queue ; ce qu'on ne sauroit affirmer; à cause du mauvais état de l'individu qui existe au Muséum , il doit former une subdivision parti- culière dans le genre Cynocéphale. | PATRIE. L'une des îles de l'archipel des Indes. GENRE XVI | OUISTITI, iacchus. 820. * (103 bis.) OUISTITI A FRONT BLANC, iacchus albifrons. (Non figuré dans l'Encycl.) Zacchus albifrons, Act. Stockholm. 1819. fig. : 4 534 | SUPPLÉMENT. au bout; Esses blanches ; oreilles cachées dans le poil. 7 PATRIE. Sumatra. CAR. ESSENT. Corps noir, varié légèrement de blanchâtre , la base des poils étant blanche et la pointe noire; face noire; front, côtés du cou et gorge: couverts de poils blancs très-courts ; tour des oreilles et occiput garnis de longs poils droits » ` un noir foncé; queue un pew plus longue que le corps , brune , légèrement variée de blanc, et un peu moins: foncée au bout qu'à la base; environs de anus un peu roussätres. ` depuis le bout du nez jusqu’à Panus... » 8 » made laquete Res A AMG LS 8 » >. De A š E - er GE Er st dm ’ DEscrrpr. Nous n'avons rien à ajouter au carac- tère de cette espèce , qui nous paroît se rappro- cher surtout de l’ouistiti à front jaune de Kuhl, > pour la distribution des couleurs, mais non par leur teinte. | | - PATRIE. L'Amérique méridionale, GENRE XXII. RER ARSIER, tarsius. : Mutti 31 bis.) TARSIER DE BANCA , tarsius ancanus, (Non figuré dans lEncycl.) ‘Tarsius Ban- canus, Horsfield , Zoolog. Research, fasc. 2. OE CAR. ESSENT. Point d’incisives intermédiaires à la mâchoire supérieure ; oreilles arrondies, hori- xontales, beaucoup plus courtes que la tête ; queue crés-grêle ; pelage brun. ; | PATRIE. Banca, l’une des îles de l’ Archipel Indien, GENR E XXV. ROUSETTE, pteropus. 822.* (142 bis.) ROUSETTE A MUSEAU ALONGÉ, pteropus TOSETALUS. z (Non figurée dans lEncycl. ) Preropus ros- ` tratus, Horsfield, Zoolog. Research. fasc. = fig. — Lowo-assu des Javans. CAR. ESSENT. Museau très alongé ; point de queue; pelage d'un brun pâle uniforme , passant au gris- isabelle, PATRIE. Cette espèce, qui paroîr avoir beaucou de rapports avec celle de Leschenault , est de Java. : : GENRE X LH: MUSARAIGNE, sorex. 823. * (234 bis.) MUSARAIGNE TOSCANE, sorex | EETUSCUS. w (Non figurée dans Encycl.) Sorex etruscus , Savi, nuovo Giornale de letterati, n. 1. p. 60. tav. și pes ; e CAR. ESSENT. Oreilles grandes „arrondies ; queue médiocre , arrondie, presque- tétragone; pelage d'un gris-cendré en dessus, blanchärre en dessous. Dimens. Longue de 2 pouces 9 lignes, mesurée depuis le museau jusqu’au bout de la queue. Poids, 36 grains. D | snérales semblables à celle ESCRIPT. Formes générales semblables à celles de la musaraigne carrelet; dos ec tête d’une cou- deur cendrée, légèrement teinte de châtain, | -e SUPPLÉMENT i chacun des poils de ces parties étant cendré près de la peau et roussâtre à la pointe: menton. F 5 P ) $ dessous du cou, poitrine et ventre d’une cou- leur cendrée claire, avec une teinte on peu plus foncée sur les côtés; museau crès-pointu , ayant la peau couleur de chair et recouverte de poils gris très-courts ; poils des moustaches nombreux et très-fins; oreilles couvertes de petits poils blanchâtres, très-grandes ( leur diamètre étant de deux lignes), semblables par leur conformation à celles des autres mu- saraignes terrestres et assez écartées des côtés de latête, mais s’en rapprochant à la volonté de : l'animal ; pieds couleur de chair, revêtus de petits poils blancs et armés d'ongles blanchâtres, petits et très-délicats; queue longue de onze lignes , un peu mince à sa base, légèrement té- tragone, à peu près égale en grosseur dans _ toute son étendue et terminée brusquement en pointe, couverte en dessus de poils de la cou- ` leur de ceux du dos, et en dessous de poils un peu plus clairs; quelques poils blanchâtres , longs de deux lignes , disposés en forme de verticille, dans les différens points qui correspondent à la base de chacune des vertèbres caudales. Tout l'animal répand une odeur qui res- semble un peu au musc. Nota. L'extrême petitesse de cet animal est son caractère le plus frappant. Il n’est pas dou- teux qu'il ne soit spécifique, car M. Savi a examiné plusieurs dixaines d'individus , qui avoient tous la même taille et qui n’étoient point jeunes, puisque leurs os avoient beaucoup de dureté et que les sutures de leur crâne étoient complétement ossifiées. HABIT. Elle se tient ordinairement sous les ra- cines et dans le tronc des vieux arbres , dans les amas de paille ou de feuilles sèches, dans les trous des digues ; mais les lieux où elle se com- plaît, particulièrement en hiver, sont les tas de fumier, qui renferment des insectes et où le ther- momètre de Réaumur ne descend jamais au- dessous de 12 degrés, température au moins nécessaire à son existence. PATRIE. La Toscane, Genre XLII bis. TUPAIA , tupaia, Raffles, Horsfield {x}. (1) M. Diard , qui a découvert trois espèces de ce genre , lui avoit imposé le nom de sorexglis , comme it- Yyy 2 z D en pm er CAR, Formule dentaire : incisiv, =; canines Cds mol. ED = 38. HO Se Incisives supérieures très-écartées l’une de l'autre, assez grandes, cylindriques, droites et. perpendiculaires à la mâchoire. nférieures pro- clives ; les deux latérales, bien plus courtes que | les quatre intermédiaires ; celles ci très-longues, presqu'égales, droites et serrées les unes contre les autres, | Canines petites , isolées, comprimées, un peu recourbées en arrière. | Molaires supérieures ; les trois premières ou fausses molaires ayant une seule grande pointe et deux petites saillies, Pune en avant et l'autre en arrière de celle-ci; les quatres dernières-à couronne garnie de tubercules aigus. Molaires inférieures ; les deux premières, coniques, à une seule pointe et comptimées, la troisième tri- fide et les trois dernières hérissées de pointes, donc les externes sont les plus grandes. Corps alongé, cylindrique; téte pointue. Yeux saillans; oreilles grandes; moustaches courtes. | Cinq. doigts à chaque pied, armés , surtout les antérieurs, d'ongles comprimés, arqués et propres à fouir; plantes nues, celles de derrière appuyant en entier sur le sol, | Queue très-longue, couverte de poils assez grands et dispésés à droite et à gauche du tron- Çon, comme dans la queue de Fécureuil d'Eu- rope: | . Qüatre mamelles ventrales. 824. (244 bis.) T'UPAIA TANA , tapaia Tana. (Non figuré dans l'Encycl.) Tupaia , Rafiles, -Trans of Linu. society, tom. 13. pag. 25 7. — Horsfeld, Zool. Research. fasc. 3. | Car. ESSENT. Tére iongue ; museau trés-pointu; parties supérieures d’un brun-roussâtre piqueté de noir; les inférieures et une petite ligne oblique sur chaque épaule, plus rousses, Dimens., Longueur du corps, depuis le ‘pied. pouc. lig. bout du museau jusqu à l'origine de la queue.. sors TE es SE die de ra O debiye n eo e AnG n “de Ja (HSE ; 2 st see 32 diquant ses affinités avec les musaraignes et les loirs. Nous pensons qu’en renversant les deux mots dont će nom se compose , il en tésultera un autre, plus facile à pro- noncer, et en cela préférable. Ce nom seroit GLISORE y _gl'sorex. Celui de TUPATA ; adopté par M. anssi, à la rigueur, être ) Raffles , peut conservé. » Ena a a SUPPLÉMENT. DESCRIPT. Tête longue; museau très-pointu; m _besassez grandes ; les postérieures appuyant sut "€ sol jusqu’au talon; cind doigts profondément divisés à chaque pied, armés d'ongles robustes. crochus et comprimés ; les trois doigts médians: aux pieds de devant, les plus longs.de tous g: peu près égaux entreux (celui du milieu dé- passant néanmoins un peu les autres), linterng “étant le plus court de tous; pieds de derrière 4 peu près semblables, si ce n’est que leur doigt eX? terne est proportionnellement plus long. Poils- de deux sortes sur le dos et les flancs, les plus courts étant d’un brun-roussâtre, et les plus longs assez rares, d'un beau noir lusant ; ventre et membres d’un brun plus roux; les quatre pieds noiratres ; queue touffue , linéaire , à poils distiques, d'un roux-brun, la face inférieure ayant ses poils près de leur base d'un roux- marron très-vif; bout du museau nu. PATRIE. Sumatra , où cet animal est appelé supaï- tana par les habitans. 825. (244 ter.) TUPAIA. DÈ JAVA, tupaia java nica, | (Non figuré dans l'Encyclop.) Tupaia java- nica, Raffles, Trans. Linn. Soc. tom. 13. — Horsfield , Zoological Researches , fasc. 3. fig- — Bangsring et Sisring des Javans. CAR. ESSENT. Museau médiocrement pointu ; queue très longue ; pelage généralement d’un brun piqueté de gris en. dessus ; dessous du corps gris, ainst qu’une petite ligne oblique sur chaque épaule, d'un blanc-grisätre, D.MENS. Longueur du corps , mesurée pieds pouc. lige depuis le bout du museau jusqu'à lori- gine de la queué..ss Me. ronde.ux 7 6 $ se Petôre.. 4 SR ES se "6 7 — de la partie pointue dumuseau.. » » 8 us "AH O ESS rs nes RL LES. À #1 PRE ONE Es, Leterme. 220 + Ÿ — des membres antérieurs........ no 2 2 — des membres postérieurs........ » 2 6z — du tarse des pieds de derrière... » 1 23 PATRIE, Java. 826.(244 quat.) TUPAIA FERRUGINEUX, cupai4 ferruginea. (Non figuré dans l'Encyclop.) Tupaia ferru- _ ginea , Horsfield, Zool, Research. fasc: 3. fig. CAR. ESSENT. Museau médiocrement pointu ; pelage généralement ferrugineux. RD nn ra LE Dimens. Intermédiaire, pour la taille, aux deux préce dens. | - l ; PATRIE, Java. \ } AET ee re aioi a RE, SUVPALEMENT E | GENRE LVI Bis. | j GENRE LIV. | Te | | _ GLOUTON, quo. > ; | MYDAUS, Liah pa Cuv. | 827. (270 bis.) GLOUTON ORIENTAL, gulo Mephiris Tesco + Des. : CAR. Formule dentaire © mcis. à ; canin. 1—7 i ' 1—1 orientalis. (Non figuré dans Encycl.) Gulo- orientalis , - Horsfield , Zoolog. Researches in Java, etc. re | | we w + : 2—2 d sx er fausses mol. piga carnassieres Eeen tubercu- ] LR re Len ý euses = 34. Tan CAR. ESSENT. Corps alongé y queue médiocre ppe- lage brun; gorge , poitrine y joues et une tache sur | le. vertex s'étendant en pointe, sur le: dos, dune | Incisives, ordinaires, disposées en arc sur, um seul rang aux deux mâchoires.. é * : : : x f, + ; P 2. . i # couleur jaunâtre ; ongles; des pieds de devant:très- | Canines moins épaisses que larges.. o longs et cfochus. | | JR APEVSE. Molaires ( fausses) supérieures au. nombre de: Dimens. Longueur totale du corps, me- pied pouc: lig. |: deux ; Ja. première très-petire et: à une seule ra- - | j . surée depuis le bout du nez jusquà Pos - = |. cine; la seconde à une pointe aiguë. et deux ra- Haine dé la GUCE Ta eena r npa s E 3 HE A EAF, ; nen caie E Aie S : g |- cines et z supérieure. garnie: intérieure = dela queue. PE ca eE US BPR ELOS ment SE à ercule pointu et saillant ; tubercu- Z t A l = 2- . — des extrémités antérieures. ..... » 4 16 l leuse moins large en avant qu en arrière,’ et: — des extrémités postérieures. .... » 5 i9 pourvue de quatre pointes principales. |: PATRIE. Ce carnassier , dont les. formes GS r Fausses molaires inférieures séparées des ca- ne : rales ont quelque ressemblance avec ce les \ mnes par-un intervalle. vide , assez long, la | -> sit putois, quoique plus lourdes 7 ne première n'étant qu'un petit tubercule la se- 2 CRÉES 4 Wn | Java , où les habitans lui donnent le nom de conde et la troisième un peu plus grandes, à une si j : = 3 . x Se 3 z A ; | nyentek, TR LV ponte aiguë et deux racines ; carnassière infe- t 7 j s Yo 7: & f 1 k Š be F $m 0 ENRE ss: nen à trois tübercutes aigus, disposés en trian- | A7 l gie dans. sa partie antérieure, et trors tubercules x | MARTE, mustela. LL . moins élevés dans sa _ rieur | k | £ | S Sa partie postérieure ; tu- $28. (273 bis.) MARTE DE JAVA, mustela nu- berculeuse ronde. à sa couronne er à bords dé: T dipes. a. | coupés. | eu + fe $ 3 4 4 AE 3 $ 3 « ; + + f; = 5 3 | (Non figurée dans | Encyclop.) Farer de Java, Cinq doigts à chaque pied, réunis jusqu’à la | mustela nudipes s Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. dernière phalange parune membrane très-étroites, 1 32°; livraison. |: RS 2 o fouisseurs EREU aux pieds de devant, HE ; i / » à ÿCcte j : - $ | CAR. ESSENT. Pelage d'un fauve-doré brillanss PSS RS RE LR | téte et extrémité de la queue d'un blanc-Jaunâtre ; Queue rudimentaire , mais susceptible d’être | “plante des pieds entièrement nue. CR _ redressée. | ; sat | -o depuis l'occiput pied. e ligt | © Pupille ronde, IT a - l jusqu’à l'origine de la queue........ » 9 AE E TOE 1 AR 5 A — de Pocciput au bout du museau. » 2 >» is : s | | PR dielen a er iee LD oF -© Narines prolongées fort au-delà des mâchoires Hauteur à la partiemoyennedu corps >. I TO et percées dans un petit mufle semblable å celui ET | Descripr. Formes générales, système de déne |. du cochon. i uton, organes des sens et de la génération, absolument semblables aux mêmes parties dans le putois ordinaire ; tubercules du dessous des : doigts et de la paume ou de pie - ee 829. Esp. MYDAUS DE JAVA, mydaus meliceps, leds interval atre ubercuies, abso- SEE € | l pieds, et intervalles entre ces tuber ; (Nos figuré dans l'Encycl.) SR Mids Quatre mamelles pectorales et deux ingui- = j nales. i ? | À lument nus (dans le putois , ces intervalles sont meliceps, Fréd. Cuv. Mamm, lithogr” 22e velus). Pelage très-fourré, composé d'un poil liv. — Mephitis javanensis , Desm BL f Sa fauve-doré brillant sur le corps et d'un blanc- |© Traas: Linn. Soc. tom. a ei HU L jaunâtre sur la tête et l'extrémité dé la queue. . meliceps , Horsfield BA RATS fe 1. PATRIE. L'ile de Java, oùelle a éré trouvée par | fig. C'est notre Mouferte de Java, n. PS ETS. M. Diard. E tr me | — Voyez sa description spécifique, Do tn 538 SUPPL GENRE LVIII CHIEN, canis. 830. (311 bis.) RENARD AUX GRANDES OREIL- | LES, canis megalotis, (Non figuré.) Canis megalotis , Cuv. Espèce nouvelle de la collection du Muséum. CAR. ESSENT. Oreilles très-larges et très-longues ; -~ pelage gris ; une bande de poils plus grands que les autres sur la ligne dorsale et noirâtres; queue très- touffue , noire, grise-à sa base ; pieds noirs. Dimens. Taille du renard ordinaire. DESCRIPT. Pelage gris de fer, rrès-légèrement reint de fauve ; une ligne de poils plus longs que -u très-larges er très-longues, grises en dehors, avec le bout noir et bordées de petits poils blancs ; queue très-touffue, noire, avec du gris seule- ment à sa racine ; tête grise, avec le chanfrein, jusqu'au bout du nez, noirâtre; vengre d’un blanc sale ; les quatre partes noires. HABIT, Inconnues. Fes -- PATRIE, Le Cap de Bonne-Espérance , où cette espèce a été découverte par M. Delalande. 831. (297 bis.) Loup PEINT, canis pictus. (Non figuré dans l'Encycl.) Hyène peinte hyena picta, Temminck, Mém. de Bruxelles, de Bory-Saint-Vincent, fig. — Fréd. Cuv. © Dicr. des sc, nat. tom, 22. pag, 299. CAR. ESSENT. Pelage varié par grandes taches de. noir, de brun, de roux et de blanc; queue touffue yers le bout et descendant jusqu'aux talons. f | Dimens. Taille du loup d'Europe , mais plus élevé sur jambes. | DescriPT. Cette espèce, d’abord considérée comme une hyène par M, Temminck, qui l'a fait connoître le premier, se rapporte néan- moins tout-à-fait au genre des chiens, sous la considération -de son système dentaire et de la composition de son tarse , bien que le cinquième doigt des pieds de devant semble manquer tota- lement à l'extérieur. Il paroît que la distribu- rion des raches de son pelage peut varier singu- lièrement d'un individu à l'autre ;' du moins, pas entièrement à un autre rapporté du Cap p M. Delalande, Ce dernier, que nous avons vu, est ainsi carac- térisé; tête noire, front, calotte, derrière des yeux er dessus du cou jaune-roussâtres ; côtés du cou i LE me les autres er noirârres le long du dos; oreilles celui que M, Temminck a décrit, ne ressemble ar ÉMENT. d’un brun-noirâtre, dessous d’un gris-brun, avec un large demi-collier blanc vers Le bas ; épaules, dos, flancs et ventre noirs; une large tache rousse derrière le haut de l'épaule er deux taches blanches en avant ; quelques taches de roux sut les côtés du corps; jambes blanches, avec une tache rousse derrière le coude, bordée d’une ligne noire, qui se termine vers le bas par une tache en rose, de même couleur, dont le centre est roux ; celle-ci suivie d’une tache semblable, au- dessous de laquelle se trouve encore une tache noire, mais pleine ; une autre tache noire en rose et à centre roux, vers le haut du devant de la jambe , suivie de deux plus petites taches pleines; doigts d’un brun-noir. Croupe variée de roux et de brun; cuisse et haut de la jambe bruns, avec deux fortes taches blan- ches, l’une au milieu dé la cuisse et l’autre à la - partie postérieure du genou ; bas de la jambe et partie antérieure de la cuisse roux , avec quelques taches noires; un anneau noir au talon ; tarse blanc ; doigts noirs, ainsi que quelques taches sur les côtés du rarse.: Queue rousse à l’origine , puis blauche , ensuite noire, er enfin blanche à la pointe. Dessous du corps noirâtre ; intérieur des jambes de devant blanc , avec quelques ta- ches et quelques lignes noires ; celui des posté- rieures, roux pâle sur la jambe , avec quelques ondes noires obliques vers le haut ; rarse blan- chatre june tache en rose, noire, et roussâtre au centre près du talon. Oreilles grandes, ovales, noires, avec de petites taches roussâtres, Poilassez court, excepté sur la queue, qui est touffue vers le bout et descend jusqu’au talon. ( Fréd. Cuv.) HABIT. Ce loup chasse en troupes assez nom- breuses, PATRIE. Le midi de l'Afrique. | GENRE LIX. - CIVETTE, viverra. 832. {321 bis.) CIVETTE? HYÉNOÏDE , viverra “hyenoides. ; (Non figurée. ) Civette? hyénoïde , G. Cuvier. CAR. ESSENT. Aspect général des hyènes ; cinq doigts aux pieds de devant et quatre à ceux de der- rière ; fond du pelage gris ; une petite crinière.noire, peu fournie; extrémité des pattes noire; six ou sept bandes noires, étroites , transversales sur les flancs ; d’autres plus petites sur les cuisses et sur les jambes ; queue noire, avec du gris à sa base. Dimens. De moitié plus petite que l’Ayène rayée, nul tres ame baag -aa T e rr nmaa mt e OEN mmenanarn arme rence aaeeea PATRIE. Le Cap de Bonne- Espérance, SUPPLÉMENT: | 530 DESCRIPT. Trente dents en totalité; les six inci- sives de la mâchoire supérieure plates, tran- chantes et divisées par un sillon sur leur face externe ; les canines très-pointues , droites et en cône très-alongé; quatre molarres rrès-petites et = fort écartées les unes des autres, consistant en trois fausses molaires à une seule pointe, et une tuberculeuse très-perite à deux tubercules. Les six incisives inférieures semblables aux supé- Heures; canines un peu arquées ; trois petites fausses molaires de chaque côté, la première à une seule pointe et une seule racine ; la seconde à deux racines, une seule pointe et un petit ta- lon postérieur ; la troisième ayant deux petites pointes à la base de la grande, et un petit talon à la base de la postérieure. Condyles de la mâchoire inférieure sur la ligne des dents, comme dans les chats. Formes générales de la tête osseuse, intermédiaires entre celles des têres de civettes et celles des têtes de chiens. | Aspect des hyènes. Oreilles longues et poin- tues, velues en dehors; nez semblable à celui deschiens; cinq doigts aux pieds de devant et qua- tre à ceux de derrière qui sont presque plantigra- des , tous armés d'onples forts et pointus. Pelage d'un gris-jaunâtre, varié sur le corps desix ou sept bandes noires, se portant du dos aux flancs; trois petites bandes longitudinales sur le devant de . l'épaule, et une grande ligne noire allant du poitrail au baut de cette même épaule ; une autre bande sur le haut de la croupe ; cuisses, jambes de devant et de derrière ayant quelques petits anneaux noirs interrompus; crinière noire; tarses: d'un gris foncé, noirs antérieurement, ainsi que les doigts; queue presqu’aussi fournie que celle du renard, et beaucoup plus forte au bout qu’à l'origine, grisâtre près du corps et terminée de brun-noir ; museau noirâtre ; dessus de la tête et face externe des oreilles gris. , Nota. Cette description a été faire par M. Fré- déric Cuvier sur de très-jeunes individus de cette espèce, dont la taille étoit à peu près celle du renard. Leurs formes paroissoient plus légères que celles de l'hyène, er leur museau avoit plus. ` de finesse que celui deceranimal. M; G. Cuvier -pense que cer animal doit faire le type d’un nou- Veau genre. Er en effet, le nombre de ses doigts, ainsi que la forme de ses dents, l'éloignent à la fois, autant des civettes que des hyènes, 2 833. ( 318 bis.) * CIVETTE MUSANGA, viverra iii o NUSANGA, (Non figurée dans l'Encyclop.) Viverra mu- sanga ; Raffles , Trans. soc. Linn. tom. 1 3. pag, 253. — Horsfeld , Zool. Research, in Java, fasc. I. fig. — Musang, Marsden , Sumatra, page 1 r8, — Luwack des Javans. CAR. ESSENT. Port général des genetres ; fond du pelage varié de gris-cendré er de noir ; dos marqué de bandes noires peu apparentes; tête, pieds et queue noirs; bout du museau blanchâtre, ainsi qu'une bande qui part de chaque côté du front et se porte sur le cou en entourant l'œil. Dimexs. Longueur totale du corps, me: pied. pouc. lige surée depuis le bout du museau jusqu’à Fotiginéde la queue :2,4...,,8#. 4/4. LE T POSE nie #68 crée minis à À 247 Got TR E AEE A 55: #0. © — des extré nités antérieures .. ... » A0 T PS — des extrémités postérieures, .:.. » 6T >» _Descript. M. Horsfield reconnofr que cerre- es- pêce a beaucoup de rapports avec notre ci- vette à bandeau (n. 318), er il trouve aussi qu'elle en a également avec notre civerte noire ou paradoxure (n. 316). Nous penchons sur- tout pour ce: dernier rapprochement, mais nous: ne l’admettons pas définitivement, à cause de: la différence de patrie reconnue , et parce que MM. Raffles et Horsfeld ne parlent pas de Pen- roulement de la quêue, qui est un caractère par- -ticulier à la-Civette noire.: PATRIE. Sumatra. - 3 834. (319 bis.) * CIVETTE GRELE, viverræ gracilis. 5 s . (Non figurée dans Encycl. ) Felis gracilis , ` Horsfield, Zool. Research. in Java, fasc, I. fo. — Viverra Lisang ? Hardwicke, Trans. de Linn. tom. 13. pag. 253. *— Delundung des Javans. Br CAR. ESSENT. Téfe alongée; museau fort pointu pelage d'un fauve très-clair, avec quatre bandes: brunes transverses très-larges ; queue ayant da- bord. deux anneaux très-étroits à sa base, et en. súite sept anneaux: plus larges et le bout noir; des. z . f > $ č : bandes étroites: sur le cou, et des taches sur la face. externe dés épaules et des cuisses. | DiMENSs. Longueur totale du corps , me- pied. pouc, lig. surée depuis le bout du museau jus- qu’à la base de la queue... Le 3 G: — de la tete.. =., Re Ae seanoa ce | 35 2 FES ne de uen, Fi a UT 8 $ 6. — ides extrémités antérieures, ..... a 2 188 — des-extrémités postérienres...,, / x 6 €: DESCRIPT. La forme généra le de ce carnassier lé: rapporte au genre des civertes, ainsi que le noma 540 bree ses dents molaïres et de ses doigts; mais M. Horsñeld le place dans le genre CHAT ( felis), et en compose une section particulière , sous le nom de Prionodonte. LE Nous ne pouvons nous dissimuler: qu'il ne ressemble beaucoup au chat bizaam de. Vosmaër, ér il seroit possible qu'il appartint à la même es- pèce, Ce naturaliste hollandais ignore quelle est la patrie de son animal, et. rapporte qu'il ne répand aucune odeur musquée, comme son nom paraîcrait l'annoncer, M. Horsfield, en.ne re- marquant pas que le sien ait une odeur propre, semble indiquer tacitement qu'il doit être rangé avec les espèces. de civettes qui n'ont pas de “bourses à l'anus; er l’on pourroit peut-être trou- ver dans ce silence, un motif de plus pour le rapprocher des paradoxures. PATRIE, Java, GENRE LIX bis. “PARADOXURE, paradoæurus , Fréd Cuv. CARACTÈRES généraux des civetres-de:la division des genettes, | q È ` Queue susceptible de s’enrouler de dessus.en dessous jusqu'à sa base, mais non prenante, . Doigts au nombre de cinq partout, réunis par une membrane, et presque palmés ; plante des pieds garnie de tubercules très-épais, appuyant en entier sur le sol (1); ongles à demi récractiles, Yeux à pupille longitudinale, comme celle du chat, Point de poche près de l'anus Nota. À la CIVETTE NOIRE, n, 316, Marte des Palmiers ou Pougouné, dont M. Frédéric Cu- vier fair le type de ce genre, sous le nom ide Paradoxurus typus , il faur d’abord joindre notre CIVETTE PRÉHENSILE , D. 31$, Paradoxurus Fa 2 3 3 P 5 prehensilis nob, , et surtout les deux mammifères que le méme naturaliste vient de décrire dans un Mémoire lu à la Société philomarique, en _ maii822, savoir: 8,5. (316 bis.) PARADOXURE BENTOURONG , paradoxurus albifrons. (Non figuré dans PEacycl. ) Bintourong > Raffles, Trans. binn: tom. 13. TEE ESSENT. Pelage formé d'un mélange de lon- gues soies noires er blanches , excepté sur la tête et x (1) Ces animaux étant plantigrades, font anomalie gans la section où ils sont placés. CHAT, felis. SUPPLÉMENT. Les membres , où elles sont courtes ; front et museats presque blancs ; queue et pattes noirâgres ; une tache noire sur l'œil, s étendant jusque Vers l'oreille, et prenant naissance sur les côtés du MUSEAU. Drmens. Non relatées. Descripr. Oreilles bordées de blanc et garnies de longs poils qui les terminent en forme de pinceau; gorge , dessous du cou, poitrine €t ventre blanchâtres ; moustaches rrès-longues €t rrès-abondantes. = . HABIT, Ceranimal, dont les habitudes sont lentes, dort pendant le jour et ne veille que la nuit: monté aux arbres, er, selon M. Raffles, paroit s’aider de sa queue comme les animaux préhen- siles. PATRIE. L'intérieur du continent de l'Inde. Nota. M. F., Cuvier n'a décrit cette espèce que d’après un dessin fait à Barackpoor par M. Duvaucel , d’après un ndividu renfermé dans la ménagerie du gouverneur- général de cette ville. 836. (316 rer.) PARADOXURE DORÉ , paradoxu- ‘Jus aurTeuSs. (Non figuré.) Espèce nouvelle, CAR. ESSENT. Pelage d’un beau fauve-doré uni- forme s composé de poils très-longs. Dimens. Nonrelatées. DEL DescrirT. Caractères tirés des formes de la tête er du corps, fort semblables à ceux qu'on remar- > que dans le Paradoxure pougouné (notre civette noire ). SGi HABIT. et PATRIE. Inconnues. Nota, Get animal a été décrit d’après un individu conservé dans l'esprit- de-vin, et qui appartient à la collection. du Muséum d'histoire naturelle de Paris. GENRE LXII. HYÈNE, hyena. Nota. La HYÈNE BRUNE de M, Frédéric Cuvier, Dict, des sc. nat. tom, 22..pag. 299, ne diffère pas spécifiquement de norre HYÈNE ROUSSE (n. 333. pag. 216). Genar EXiIkop 837, * (356 bis.) CHAT DE LA CAFRERIE, felis cafra, rte (Non figuré. ) Espèce nouvelle ? CAR, ESSENT. Fond du pelage gris-fauve en dessus, fauve en dessous; paupières supérieures blanchätres; mentor oi naar =. ee a iadi eooo -~ SUPPLÉMENT. menton blanc-roussåtre ; trois colliers sous la gorge; vingt bandes brunes entières , transversales . sur chaque flanc ; huit bandes noires en travers des pattes de dévant et douze sur celles de der- rière ; oreilles d’un fauve-grisärre, sans pinceaux ; ‘queue longue , ayant dans sa dernière moitié quatre anneaux bien marqués, et le bout noirs. Dimens. D'un tiers plus grand que le chat sauvage. Descripr. et PATRIE. Nous n'avons pu recon- __ notre que les caractères détaillés ci-dessus, dans les deux individus de cette espèce rapportés du Cap par M. Delalande, er qu'il avoit tués dans la Caffrerie, Cet animal ne peut être confondu avec le chat da Cap de Forster. 838. (358 bis.) CHAT DU BENGALE, felis ben- - galensis. : . (Non figuré.) Chat du Bengale , Pennant. ? CARACT. Pelage d’un gris-fauve en dessus , blanc en dessous ; front marqué de quatre lignes longitu- dinales brunes, arrivant par paires entre l'œil et le nez, la première et la seconde de chaque côté étant séparées par un intervalle blanc; deux bandes sur chaque joue , partant du coin et du des- sous de l'œil, et se réunissant pour former un pre- mier collier brun sous le cou; un second collier sous la gorge; dos marqué de taches brunes généralement alongées , dont deux se changent en lignes parallèles entr’elles sur les épanles ; ventré ’ . et pattes mouchetés de brun; queue brunârre, avec des anneaux foiblement indiqués. ne Dimexs. Taille du chat ordinaire , dont il a les formes. Descrirr. Nora. Le, chat de Java, figuré der- nièrement par M. Horsfield (Zool Research. fasc. 1.), paroït avoir beaucoup de ressemblance avec celui ct. = À PATRIE. Le Bengale. A St RE LXV. PHOQUE,, phoca. --839. (374 bis.) PHOQUE A QUEUE BLANCHE, phoca albicauda. A me (Non figuré.). Formes du phoque commun ; pelage gris de fer, s'éclaircissant sur les côtés et blanchätre sous le ventre ; quelques petites taches noirâtres irrégulières sur le dos et les flancs ; mu- seau blanc en dessus: moustaches médiocres, noi- res ; queue assez longue ; mince , d'un beau blanc ; ongles des pieds de devant fort longs , robustes, .Comprimés , peu arqués et noirs. : Dım: ns. Longueur totale , 3 pieds et demi environ, , > . HABIT. Inconnues. PATRIE. La terre des Papous. -S4 DESCRIPT. Nous n'avons pu saisir que les carac- _tères rapportés ci-dessus, chez l'individu de cette espèce qui existe dans la collection du Muséum d'histoire naturelle, er qui paroît se rapprochef du phoque lièvre plus que de tout autre. ` PATRIE. Inconnue. 3 GENRE LXXI. PHALANGER, phalangista. ; E 840. (412 bis.) PHALANGER DE LA TERRE DES PAPOUS ; phalangista papuensis, (Non figuré.) Espèce nouvelle, recueillie par M. Gaimard, chirurgien en second de l'expé- dition autour du Monde, commandée par le capitaine Freyciner. | - ~~ CAR. ESSENT. Queue nue et prenante ; corps gris ; dessus de la tête fauve; dessous d’un blanc-jau- nâtre ; extrémité des doigts des quatre pieds brune ; jambes de derrière et partie velue de la queue d’un _gris-roussâtre. HEC | ne A DESCRiPT. Poil laineux et brillant comme celui du fourmilier didactyle ; corps d’un gris-brun, _ avec une ligne dorsale plus foncée, s'élargissant un peu sur les lombes; dessus de la tête d’un gris-roux ou fauve assez vif, comprenant les yeux, les oreilles er bordant la lèvre supérieure ; dessous du menton, du cou et poitrine d’un blanc-jaunâtre ; ventre grisâtre ; membres plus clairs que le dos ; doigts bruns, avec une périte ligne rousse qui sépare cerre couleur de celle du haut des bras ou des jambes; queue nue et pre- nante dans sa dernière moitié, poilue dans la pre- mière, roussâtre, plus claire versle corpsers'obs- Curcissant par degrés. | GENRE LXXIV. KANGUROO , kangurus, 841. (424 bis.) KANGUROO. ROUX, kangurus rufus. ; © (Non figuré.) par M. Gaimard.. CAR. ESSENT. Pelage laineux , d’un roux dessus y blanc en dessous. Espèce nouvelle , rapportée clair en DIMENS. À peu près de la taille du kanguroo à mousta= ches er de même forme, > GEZ — —— —— a ré ~ — - ~ EE a me . ~ co ea ži on a Á Rennes em a a | | SE: | ‘SUPPLÉMENT. . DESCRIPT. Oreilles grandes, couvertes de poils, grisâtres en dehors, blanches en dedans. Pelage laineux, court et frisé, sans poils soyeux; d’une seule couleur rousse, claire et vineuse comme “celle de la vigogne, sur la tête et les joues, le cou, le haut des bras, les épaules, lé dos , la face externe des cuisses, la croupe et le dessus de la queue; blanc vers le bout du museau, _le dessous du cou, le bas du bras, l’avant-bras en dehors et en dedans, le bas de la cuisse, la jambe à l'intérieur et à l'extérieur, ainsi que le tarse ; dessous de la queue blanchâtre , légè- rement teint de fauve; extrémité des pieds et doigts en dessus couverts de poils soyeux , courts, durs , de couleur brunâtre ; ongles noirs. PATRIE. L'intérieur de la Nouvelle-Hollande au- delà des Montagnes-Bleues. 842. (429 bis.) KANGUROO DE GAIMARD, kan- gurus Gaimardi. (Non figuré.) Espèce nouvelle rapportée au < Muséum d'histoire naturelle par M. Gairnard. CAR. ESSENT; Oreilles courtes, triangulaires ; queue plus longue que le corps, brunâtre: au bout ; = dessus du dos d’un gris-brun ; ventre d'un blanc sale. Dimens. D'un tiers plus petit que le kanguroo élégant © un peu plus gros que notre rat surmulor. Descripr. (Mäle.) Tête large; un petit mufle ; oreilles très-courrés, triangulaires comme celles du kanguroo élégant, légèrement arrondies < n'ayant que le quart de la longueur de la tête; nay q q guet ] queue plus longue que le corps et grêle ; pattes de devant très-petires et pourvues d'ongles jau- nâtres, longs, très-minces et arqués, surtout ceux des trois doigts du milieu. Pelage généra-” lement d’un gris-brun, plas foncé sur le dos que partout ailleurs et d’un blanc salesous le menton, | la gorge er le ventre; queue d'un gris-roussatre , devenant plus foncé et passant au brun dans. le bout; extrémité des membres d’un gris-fauve -sale rrès-pâle. Poils paroïssant de deux sortes, | les intérieurs très-doux et floconneux, les ex- térieurs au contraire assez rotdes ; museau et chanfrein particulièrement recouverts par les detniers. si = PATRIE. Ce kanguroo, qui a surtout de la res- semblance pour les proportions de son corps et de ses membres avec le kanguroo d’Aroë, celui de Labillardière et le-kanguroo élégant, habite une contrée très-éloignée de’ celles où ces ani- : i £ z X p maux font leur résidence. M .Gaimard l’a trouvé . z A aux environs du port Jackson, sur la côte Est de la Nouvelle-Hollande. 843. * (428 bis.) KANGUROO DE LABILLAR- DIÈRE, Kangurus Billardierii. ne FR (Non figuré.) Espèce nouvelle, donnée au Muséum d'histoire naturelle par M. Labillar- dière, de l’Institut de France. CAR. ESSENT: Oreilles courtes , ovales , arrondies 5 pelage d’un gris-brun uniforme en dessus, Tous- _sâtre en dessous ; lèvre supérieure rousse. Dımens. Taille du kanguroo élégant. DESCRIPT.. Oreilles courtes, ovales, arrondies; queue aussi longue que le corps; pattes de devant fort petites; poil paroissant très-touffu et sut- tout fort long sur le dessus du cou; pelage d’un gris-brun uniforme sut le dos, roussatre sous le ` ventre, brun-marron sur les extrémités des - jambes de derrière; tête de la couleur du dos , avec la lèvre supérieure rousse. PATRIE. La terre de Van-Diemen. | GENRE LXXV. KOALA, phascolarctos. Nota. M. Auguste Goldfuss , continuateur de l'ouvrage de Schreber, a publié en 1817, dans le 65°. cahier des Saugéhiere, une figure assez inexacte du koala , sous le nom de Lipurus cinereus, pl. CLV An. GENRE LXXXII. LOIR, myoxus. E 844 (466 bis.) LOIR MURIN , myoxus murinus. (Non figuré.) Espèce nouvelle rapportée au -~ Muséum par M. Delalande, CAR. ESSENT. Pelage entièrement gris de souris ; €t ` seulement un peu plus clair en dessous qu’en -dessus ;: les pointes des poils étant blanchätress principalement sous le ventre; queue aussi longue que le corps ; aplatie horizontalement et couverte de poils exactement distiques, Dimens. Taille un peu plus grande que celle du mus- cardin, e Gagi DESCRIPT. et PATRIE. Ce rongeur du Cap de Bonne- Espérance est entièrement semblable au müscardin par ses formes générales, et ne paroît annee em msn mm tré SE-REL en différer que par sa taille er par la couleur x: CEE beaucoup plus grise et sans nuance rousssatré de son pelage. . < Genre LXXXIII HYDROMYS , hydromis. Nota. L'hydromys Coypou (n. 467) ne doit pas rester dans ce genre, Ses dents molaires -~ sont composées et très-semblables à celles des castors. Il est vraisemblable qu’il deviendra le type d’un genre nouveau, qui prendra place entre _ celui des castors et celui des ondatras. Nous proposons de lui restituer le nom qui lui avoit été d’abord imposé par Commerson, celui de MYoPOTAME , myopotamus. (GENRE LXXXIV. RAT, mus. be a 845.* (477 bis.) RAT CHAMPÈTRE, mus cam- SpE ; (Non figuré dans lEncyclop.) Malot nain, Fréd. Cuv. Mamm, lithogr. fig. — Petit mulot ou mulot des champs, Buff. Hist. nat. tom. VII. OE ter Le CAR. ESSENT. Oreilles courtes et arrondies ; pelage d'un fauve-gris en dessus et blanc en dessous. Dimens. Constamment plus petit que le mulot. Longueur totale, mesurée depuis le pied, pouc. lig. bout du museau jusqu’à l'origine de la queue... PE She ee EA cesse 9 2 $. == dé latéte. ses er TER E a S — de la queue .seissesrssesesee 9 2 9 DESCRIPT. Cet animal, très-voisin du rat que _ Daubenton appelle Mulot des bois, en diffère surtout par la taille et les proportions. Dans le premier, la queue dépasse le corps de 4 li- gnes, et dans le second elle est de s lignes plus courte. Les poils du rat champêtre ont tous leur base d'un beau gris d’ardoise er leur extrémité fauve ; cetre dernière teinte presque seule appa- rente sur le dos, pâlit sur les côtés; le dessous .du cou, la poitrine, le ventre et les quatre pates sont blancs ; la queue couverte d’écailles, est lé- gèrement revêtue de poils gris; les moustaches sont noires. nn | Hagir. Il habite les champs non loin des Ge ces et se creuse des terriers. On ne sait s’il ras- semble des provisions d'hiver comme le mulot proprement dit, ÉMENT. Pa 543 . — GENRE XCIT. | ÉCUREUIL, re R IF, Section, queue distique. 846. (527 bis.) * ÉCUREUIL DES PYRÉNÉES, sciurus alpinus. ( Non figuré dans l'Encycl.) Sciurus alpinus, ` Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 22°. livrais. fig. CAR. ESSENT. Pelage d'un brun foncé , tiqueté de blanc-jaunâtre sur le dos , et d'un blanc pur en des- sous; pieds fauves ; une bande aussi fauve sépa- rant le blanc du cou et le gris du haut des mem- bres , du brun du dos ; poils de la queue tres-longs s noirs dans toute leur partie visible, et annelés de fauve clair et de noir à leur base ; oreilles termi- _ nées par un pinceau de poils. | DESCRIPT. Gette espèce, qui a été mentionnée comme une variété de l’écureuil ordinaire, particulièrement par Gesner, Aldrovande er Klein, a été distinguée spécifiquement par M. F. Cuvier, qui s'est assuré que ses caractères ne sont pas accidentels, et qu'ils ne tiennent ni à l’âge, ni au sexe, ni à la saison. Outre les caractères rapportés ci-dessus, cet animal offre encore les suivans: face interne des membres grise; bord des lèvres blanc; quelques poils fauves sur le bord antérieur de la jambe et de la cuisse ; poils soyeux des parties annelés de fauve et de noir; ceux des ‘parties blanches entièrement blancs ; poils laineux très Lo abondans , gris-d’ardoise , avec leur petite pointe fauve ; moustaches noires. Parties brunes du pelage plus foncées en été qu’en toute autre saison; ces mêmes parties -mêlées de gris en hiver. | HABIT. Semblables à celles de lécureuil vul- gaire. Sa z RSR PATRIE. Les Pyrénées , et vraisemblablement les Alpes d'Europe. r - - IIE, Section, queue ronde. ie (545 bis.) ECUREUIL TOUPAYE, sciurus “bivittatus. À 3 0 zan s 6 | (Non figuré dans l'Encycl.) Tupai, Rafes, | Trans. Soc. Linn. tom. 13. — Ecureuil toupaye, - Fréd, Cuv. Mamm. lirhogr. 34° livraison. CAR. ESSENT, Pelage d'un brun-noir tiqueté de “PEL à eca A brunes d’un beau gris d’ardoise à leur base, puis” pn re amaS -ai re _ r n wa adune on à + PS ee et a + = —- —— s 2 _— _— ne Sand KA Sp jaunátre sur ledos ,et d’un roux brillant en dessous; - une ligne blanche supérieure et une ligne noire in- férieure accolées l’une à l’autre sur chaque. flanc ; 5 queue ronde de la couleur du dos et terminée par . du roux DIMENS Taille un peu Shis considérable que celle de l'écureuil ordinaire. Longueur, mesurée depuis des pied. pouce lig. jusqu’à l’origine de la queue......... » 6° » — dela queue............ RP D ee — dela queue, avéc les poils.. PRES M DESCRIPT. Parties supérieures. du corps ciquetées _ de blanc-jaunâtre sur un fond brun-noir, qui prend une teinte plus pâle à la face externe des pattes, sur les côtés ét le dessous de la tête; parties inférieures, face interne des membres et extrémité de la queue, roux brillant; une ligne noire et une digne blanche sur chaque fanes séparant les parties rousses des parties brunes pelage, la bandė noire étant inférieure et la blanche supérieure; moustaches noires; pupille entourée d'un cercle dun beau jaune; quatre mamelles ventrales chez les femelles; panai des mâles très- volami- neux. E TR Il vit dans les bé et princi si sur P P les- palmiers ; il perce adroitement les cocos pour en boire le lait, PATRIE. Sumatra. 848. (S4s ter.) ÉCUREUIL LARY, sciurus in- signis, : {Non figuré dans l'Encyclop. ) Lary, Fréd. “Eie Mamm. lithogr. 345. livraison.. CAR. ESSENT. Corps d’un gris -brun en dius i ~ avec trois raies lọngitadinales noires ; gris sur la A = r y s i tête y TOUX sur les Jiarics et la face externe dës mem- bres ; blanc sous le menton, le cou et le ventre ; queue cy lindrique , brune. | © Dimens. L ongueur totale, mesurée de- pied: pouc. lig. 2 _ puis le bout du useau jusqu’à l’origine de. queue... NAT tasses .— de la tête.. de quan neue Re Ha e at cor CRE 1 DESCRIPT. Tête, à l'exception = la mâchoire inférieure, ‘Tun brm- -grisâtre résultant de: poils yeses #5 An NI AA COUVETTS d’ es mater nots et bl ancs oujaunes ; une bande étroite de poils, d'un fauve pur, limitant cette couleur et s'étendant de chaque côté, depuis -la commissure des lèvres’) jusqu” au cou; côtés du _coù, haut des é épaules, bras, cocés du corps, et si TON les cuisses et les paba, d’un roux brillant mélé de noir; la plupart des poils qui-composent N + qui est ronde, d’un: ~~ e a a 5 č ES = - = — = aiá z - 5 + + á + vs hi ki: > ` 4 s - SUPPLÉMENT. _ cette pan dù pelage ayant un large anneau roux dans leur milieu er étant terminés par une pointe noire (cette dermère couleur se faisant même sentir un peu plus que l’autre sur les membres antérieurs ) ; queue glacée de blanc sur un fond noir et fauve (ce qui résulte des longs po! ils qui la composent, lesquels, après un large anneau roux cet un bi e anneau noif, se terminen LE par une longue pointe blanche); mâchoire infé- rieure, dessous du cou, poitrine et ventre d'un beau Hank: face interne des membres anté- rieurs d’un gris-fauve, et celles des membres postérieurs d’un fauve clair : ; pieds d’un gris- -brun comme la tête; trois bandes noires de deux à trois lignes de largeur , naissant au bas du cou er s'é- tendahñt parallè lèlement l’une à l’autre jusqu’ à la croupe, séparées par des poils d’an brun- grisâtre qui forment eux-mêmes des ibandes de cinq à six lignes de large, Scrotum du mâle très- volumineux. (Fréd. Cuy.) HABIT. Inconnues. PATRIE, Sumatra. or SR GENRE CXIV żis, CHÆROPOTA ME, charopotamus à Für Åna- ‘lyse des' trav, de l'Acad. des sienc, 4821. p. 9. Nott. Ce genre est celui dont M. Gon avoitannoncé l'existence , dans le supplément à ses Meénoires sur les ossemens des carrières à p! "atre des SRN de Paris, ms la descrip- tion d’un: fragment de måch oire inférieure; fi- guré pl. 13. fig. 22 A. B. ( Voyez,» ci-avant, la note 1 de la page 395, première colonné. ) Les pièces poses dans les galeries publ l- ques du Muséum d'histoire naturelle nous ont présenté les caractères suivans ` MACHOIRE IEEE vue en dessous. (Cuvier, 2°. édit, tom. 3. pl $7. fig. 1 ét 2.) Formes générales et dimension i la tête du cochomordinairé; arcades zygomatique es fortes, horizontales et assez écartées, Caviré glénoïde ou arric ulaire de la mâchoire inférieure, rem- placée par une large facerte plane, garnie d'un rebord postérieur très-élevé. _Incisives manquant (mais probableme; nt au nombre de six). CRE. manquant (mais + ablement une de chague ‘côté, ge et médiocres coinme celles de la måchoi re 1nféri eure): cr GISEMENT. ANTHRACOTHÈRE ! SUPPLÉMENT. | e S Une barre irérdericaite assez grande avant les mo! aires. Molaires très- fortes et épaisses. fa première co- nique, légèrement comprimée, non tranchante, , mais au contraire arr ondie en avant et ef ar- rière, avec un talon posrérieur et deux racines; la seconde plus épaisse et plus courte que la pre- mière, généralement de même forme, mais ayant un talon p postérieur fort relevé, et poutvue également de deux racines ; la sroisième , man- “quant; la quatrième, ‘encore plus épaisse que la seconde. ; ph Is courte, plôs conique , avec uñ ta- lon en dedahs à à sa babe. Ja cinquième plus basse que la précédente’, plus latge què longue, avec ‘un talon iñrérient qui se prolonge en un bour- relet circulaire, où collet très-déraché er à bords tranchans, Fist lé tour de la dent, sixième et septième möla aires les plus gróssēs de toutes, plus basses, de forme à ap près rectangulaire avec les angles arrondis , plus larges que longues , à couronne tube rcileuse comme les dernières molaires des cocho: ns; cette couronne E Aas quarre saillies princi palës , dör grosses sont rapprochées du deux moindres du bord interne; d’aurtes plus _ petites étant parsemées dans les oroas des premières. MACHOIRE INFÉRIEURE ERP OA “foss. 2°. édir, tom. 3. pl. $ 1. fig. 3) présertane vne canine, êt Fi quatre premières molaires avec uhe Darei iùterdentaire longue d'un pouce environ, (Voyez sa description, dansta -rroré F; pag. 395, à la suite du genre des pécaris, T M. Cuviert rapprochoit i chæroporame lorsqu'il n'en cohnoissoit encore que ce fragment. ) 849. CHÆROPOTAME DES GYPSES, mus Gypsorum. mE environs pz Paris, | GENRE CXIV ter. t iS $ anthracotherium. Nota. M. Cuvier, dans la séance du 1 7-juin 1825 ,a lu à veau. genre, -qui renferme: = . Une grande espèce, dont les débris ont . Été trouvés dans un banc de hignite. à Cadi- bona ; sur la côte orientale de Gênes, et qui fait Tobjet du n°. TI de la note 1 de la page 397 de Cet ouvrage. y i 2° -Une ete: de caille moyenne, prove- l'Insticut la description de ce nou- À it Tes ; deux” plus . | bord exrèrne ét les. Les carrières Fa pierre à p. latre _ nant du même lieu, et qui se rapporte au nr, JET. de la même notre. Ce genre fait élecnn etre le passage des ch ; ropotames aux eee du Sous- genre Dichobune, GENRE C XV. AN OPLOTHÈRE, anoplotkerium. Nota. M. Cuvier a récemment divisé le genre Anoplotherium de la première Ehun de ses Recherches sur les ossemens fossiles ; en trois Sous- genres, dont les caractères seront détaillés dans le tom. 3 de la seconde édition. 1°. Le sous-genre ANOPLOTHERIUM propre- ment dit comprend les espèces dont les molaires postérieures sont en double ou triple croissans , a le sens longitudinal , , Sans rabercules très- saillans, Les formes de ces animaux, par leur squelette, devorent être lourdes, e et te habitudes aquatiques. Ce sont : 1°. l’ancplothe- ium commune (621); 2°. °, l'anoplotherium secun- ; daie (622). -2°, Lesous-genre X1IPHODON PEAR Pano- plotherium medium (623), auquel. M. Cuvier done maintenant le nom spécifique. de xipho- don gracile} à cause des caractères que présentent _ses molaires er des formes légères. de son corps, qui le rapprochent : assez des ruminans du genge des peine. ; ; 3°. Le sous-genre DICHOBUNE , qui se com- pose d'assez pasan rimaux, à molaives infé- rieures pourvues de tubsréules très - distincts, disposés sur deux rangs et séparés par paires les uns des, autres, par des és ou sillons transverses et ‘obligas; savoir : °, l'ansplothe+ rium ins (n. G24) ou Le leporinum de la 2°, édition; 2°, l'anoplotherium minimum (625) ou anop de murinum de la 2° „édit; 3°. l'a anoplotheriurn obliquum; espèce nouvelle des carrières de gypse des environs de Paris, renar- quable par. l obliqnité des branches montantes de sa mâchoire i inferieure y figurée dans le 3°, vol, de la 2°, édir. pl. 42. fig. 5, P GENRE CXV bis. ADAPIS, adapis ; Cuvier, Analyse = trav. de | lJ'Acad. des: scienc. pour 1821. ‘ Nota. Ce genre renferme le quadrupède au- quel appartenotent les pa fiagmens de tete mentionnés et fg F4 igurés par M .Cuier, Rec: sur les Ossem. foss. 1 *, édit, com, 3. Suppk ou 7°. Méim. a En jager À - Dimens. Longueur de la mâchoire , de- pied. pouc. lig. me oeo pl 13. fig. 4. À et B, et qui sont représentés : dans la 2°. édit. du même ouvrage, tom. 3. pl. 5 1. fig. 4. | | Voyez , ci-avant, la note 1°.n°, I de la page 397, où ces fragmens sont décrits. Le nombre des incisives est indéterminé, mais probablement ìl étoit de six à chaque mâchoire; les canines su- périeures sont assez fortes et coniques; des six mo- laires supérieures, la première est simple et tran- chante, et les trois dernières sont assez sembla- bles à celle des {anoplothères er des palæo- chères. Les canines inférieures sont longues et ont leur pointe un peu obliquement tronquée en bi- seau; des sept molaires d'en bas, les trois premières - sont tranchantes, er les quatre postérieures tuber- culeuses. Les branches montantes de la mâchoire sont très-larges, | - GENRE CXVI bis. ELASMOTHERIUM, Fischer, Cuvier. Nota. Ce genre, établi par M. Fischer, n'est éncote connu que par la description que ce na- turaliste a faire d’un côré de mâchoire inférieure garni de ses dents, qui appartient au cabinet de l’université de Moscou, | 850. ÉLAMOSTHERIUM DE FISCHER , elamosthe- rium Fischeri | ù ` Elamostherium, G. Fischer, Progr. 1808. — Ejusd. Mém. dela soc. des naturalistes de Mos- cou, 2°. vol. 1809. — Cuv, Recherch. sur les ossem. foss, 2°, édit. tom, 2, 1'°. part. chap. 5. pag, 95: Pl. CARACT, Mächoire très-alongée, peu haute, à bord | ` inférieur courbé , sans dents antérieures , pourvue de quatre molaires prismatiques , élevées présen- gant à leur couronne , qui est rase; trois lobes prin- cipaux entourés dune lame d émail cannelée , et qui se dirigent du côté interne plus ou moins obliquement, S 1 ` puis le condyle jusqu'au bord anté- 7 Honete nas « nerveuses temnoii is CS | Hauteur de Papophyse coronoide ,. » 6 8 — près de la molaire anterae La go S — près de la molaire postérieure.: » 4 1 Longueur du condyle.........,... S 4 4 — de la symplhiyse....,......... SR ee C Largeur de la symphyse........... RACE" DESGRIPT. La disposition générale de cette må- (choire est à peu près comme dans le rhinocéros, er elle a de même, en avant, une partie proé- | re SUPPLÉMENT. minente sans dents, mais qui paroît un peu moins longue ; les branches, à l'endroit où elles pot- tent des dents, paroissent plus convexes ; le bor inférieur est tour entier d'une courbure elliptique uniforme, et ne fait pas en dessous une ligne droite , er ensuite un angle sur lequel la branche montante s’éleveroit presque perpendiculaire” ment, comme dans les rhinocéros. L'apophyse - coronoïde paroit moins élevée que dans ces ant. maux, et sa branche montante se rend plus obliquement en arrière ; la facette articulaire du condyle est transverse, un peu cylindrique et W? peu plus large au côté externe qu'à l'interne. Les molaires vont en augmentant de grosseur, de- puis la première jusqu'à la quatrième, et l'on commence à voir l’alvéole d’une cinquième; elles sont prismariques, comme celles d’un che- val dans la force de l’âge; leur fust n'est pâs divisé en racines, et la longueur de leur cou- ronne est double de la largeur. Cetre couronne offre la coupe d’une lame verticale entière sut le bord externe, et qui donne sur la face interne trois bandes transverses obliques, l’une en sul- vant le bord antérieur de la dent , une autre qui -en traverse le milieu et une troisième qui en: garnit le bord postérieur : ces contours étant émailleux et festonnés. i { HABIT. présumées. Les formes de cette mâchoire semblent indiquer que lelasmotherium avoit d'assez grands rapports avec le rhinocéros et le cheval, er que peut-être il formoit entre ces ` deux genres un chaïnon intermédiaire. GISSEMENT. Inconnu. On sait seulement que cetté mâchoire a été trouvée en Sibérie. G ENR E C XVL RHINOCEROS, rhinoceros. Nora. M. Cuvier, dans le tome 2, seconde partie de la nouvelle édition de ses Recherches sur les ossemens fossiles , distingue quatre espèces - de rhinocéros fossiles. 1°, Il donne le nom de Rhinoceros tichorhinus à l'espèce à narines cloisonnées, la plus ancien- nement connue , celle que nous avons désignée sous la dénomination de RHINOCÉROS DÉ < PALLAS nu : -e e 2°, Il nomme Rhinoceros leptorhinus , celut dont il avoit déjà entrevu les caractères dans 54 1€, édition, et que nous avons appelé RHINO- cÉROS DE CUVIER. Celui-ci, pourvu de Jeu% cornes, comme le précédent, avoit les narines P non cloisonnées; ses proportions étoient plus grêles er les os de son nez relativement plus minces. Il étoit plus élancé, plus haut sur jambes, moins massif dans ses membres que l'espèce à narines cloisonnées. Sa tête étoit moins alongée à proportion, et il devoit ressembler davantage par tout son aspect au rhinocéros bicorne du Cap- d'aujourd'hui. : Il en diféroit cependant par ses os du nez beaucoup plus minces, droits et pointus, ses intermaxillaires bien plus grands, son arcade zygomatique plus courte et plus convexe vers le - haut, ainsi que par un enfoncement plus pro- fond entre la partie qui porte la seconde corne et la partie qui se relève pour former la crête occipitale. ~ ST Ses restes ont été principalement trouvés en Italie, et il paroît qu'il ne vivoit pas dans l'ex- trême Nord, comme le précédent. 3°. M. Cuvier nomme Rhinoceros minutus, la petite espèce qu'il a annoncée dans un Mémoire lu à l'institut le 3 septembre 1821, celle que nous désignons , d’après lui, sous la dénomina- tion de RHINOCÉROS PETIT. Certe espèce, dont le type est pris principalement dans. des os de très-petites. dimensions trouvés à 60 : pieds sous terre à Saint-Laurent, près Moissac, étoit enfouie avec d’autres débris d'animaux , et particulièrement de crocodiles et de tortues, — des dents molaires et un os de rhinocéros de grandeur ordinaire , etc. Blle éroit surtout caractérisée par des incisives de même forme que celles du rhinocéros des îles de la Sonde, trouvé à Java, et non à Sumatra, comme nous Re SP PRÉ NS Aa 547 l'avons indiqué par erreur, par MM, Diard er Duvaucel. | à 4°. Il distingue pour la première fois, comme formant une espèce particulière, à laquelle il. donne le nom de Rhinoceros incisivus, les rhi-- nocéros dont Camper a recueilli des incisives en Allemagne (représentées pl. VI, fig. ger rode- > l'ouvrage de M. Cuvier), et qui ne peuvent ap- partenir ni au rhinocéros à narines. cloisonnées de Pallas, ni au rhinocéros à narines non clol- ' sonhées d'Italie, dont les os intermaxillaires ne | présentent aucune trace de ces.dents,. ni même la place nécessaire pour. les loger. : - M. Cuvier donne dans le même Mémoire les. plus grands détails sur l’ostéologie des rhinocéros: vivans d'Asie, d’Afrique et de Java, et y joint des figures de leurs squelettes complets (1). tbe (x) Ici:se termine la série des espèces de Mammifères. que nous. avons cru devoir admettre dans ce travail. . Leur nombre total est de 849 3. mais s'il se. trouve ici : porté à 850, cela tient à une faute d'impression, Le my- | duüs de Java est, par erreur, coté 829. Cette espèce: ' étant déjà comprise dans le genre Moufëtte , sous le: ` n°. 288 , le dernier numéro seroit un double emploi. Si nous voulons cependant compléter le nombre dé: | 8so, nous pouvons indiquer ici une espèce qui ne nous: est connue que depuis très-peu de temps. Elle repren- ‘dta le n°. 829. 829. ROUSSETTE DES- ILES MARIANNES 5. pteropus: : mariannus. CARACT: ESSENT. Formes et dimensions de la rous-- -sette vulgaire ; corps et ailes noirs; tête grise ; menton noi>- râtre; un collier complet d’un gris-fauve. |- PATRIE.. Trouvée aux: iles Mariannes par MM. Gais- mard et- Quoy.» ; 25 D FR + Dames nan hd € PA nt Em Ph S a Lo À ES EP O ENO. ae anaana i ai T ABLE a o ORDRES, DES GENRES ET DES UO ÈCES. Nora. Les noms sde Ordres sont composés en Robes ghisless s ceux des genres en petites capitales et ceux! des espèces en caractères courans. Les numéros pour les uns et pour les autres sont ceux de la série pes ds cet ouvrage. Les genres et: Jes espèces, dontil est traité dans le Supplément , sont reportés à culier (Suppl. Y les distingue. à leur rang; mais un signe parti- ` FAX y Les astérisques placés en avant des noms spécifiques , indiquent que les animaux auxquels ils ont été attribués , nê sont pas encore suffisamment connus, et que leur distinction est incertaine. Une lettre ( M. ) sert de remarque aux espèces dont il existe aaa dépouilles dans la collection du Muséum Ë un G69 E toire naturelle de Paris , au Jardin des Plantes. | Asie (11g bis. Suppl.) Foss, M. : AGOUTI (09). M. nee = Acutt, 725 M. Ri x : T e a AKOU y 573. M ` * — huppé, 572. M. __— des Patagons , 574. ‘ArouatTE (11). ML. .— Arabate ; 55. M. RE — Caraya, 58. M. ù sœ Choro, 57 — Guatiba, 56. M. * — aux mains rousses, 59: — Ourson, 54 M. — roux, 53. M. è ANorLOTHÈRE (115). Fossiles. M. — commun , 621, Foss. M. _— moyen, 623. Foss. M. [1] Suppl. — petit, 624. Foss. M. [2] Suppl. secondaire, 622. Foss. M. (Suppl) + £1] Celui-ci fait maintenant le type du / | sous-genre Xiphodon. [2 et 31 Ces deux animaux perdus, appar- É tiennent actuellement au sous-genre Dicho-. bune de M. Cuvier, l'anoplarhe rium obliquem de Montmartre, qui renferme de plus em très-petit, 625 Foss. M. [3] : AnrHRAGOTHERIUM » Sup. (114 ter.) Foss, M. ANTILOPE (126). M. * — acuticorae, 706. == Algazelle » 728. M. — américaine TR — bleue, 729. M. — Bosbok, 721. M. — à bourse, 695. M. ` — Bubale , 718. M. — des buissons , 710. — Caama, 719. M. © — Cambtan, 716. M. — Canna , 723. M. = Chamois, 7531. M. — Chevaline, 730. M. — Chevreuil , 708. M. — Coudous, 720. M. — Dseren , 692. — Duikerbok , 711. M. | — À empaumure, 734. — à fourche , 733. — Gazelle ; 693. M: — Gnou, 725. M. — Grimme , 712. M. — Grisbok, 704. M. — Guevei, 714. M. Antilope Guib, 72% M. — des Indes, 690. M. — Klippspringer , 707. M. | * — Kob, 700. — Koba; 699. (Des cornes. = — de Lalande ,.709. M. * — Leucoryx, 727. ee Nagor, 702. — Nanguer, 701. * — nez taché, 697. — Nyl-Gaut, 724. M, — Oryx, 726. M. — Ourebi, 713. M. * — persane, 694. — aux pieds noirs, 698. — pourpre , .696. M. / — quadricorne , 717, — Ritbok, 705. — Saiga,G91.M. (Une seule corne.) 4 — de Sa! t, 715: — Steenbok, 703. M: Aote (14) [1]. N [1] M. Frédéric Cuvier vient de recevoir des renseignemens sur l’aote douroucoulr s desquels il résulte que cet animal, loin d'è- tre privé d'oreilles externes, en a au con- | traire de très-grandes, - Aot à A aaar E T Aote Douroücouli; 83 | ATALAPHE (40). * — américaine , 227: * — sicilienne , 228. ATÈLE (9). M. — Arachnoïde, 49. M. — Belzébuth, 47. M. — Chameck, 45. M. — Chuva, 48. — Coaita, 46. M. — Hypoxanthe , 44. M. — Melanocheire, ç0o. M. - AYE-AYE (23). M. — Madégasse, 132. M. BALEINE (137). M. * — à bec, 807. * — blenâtte ; 810. — à bosses , 801. — franche, 798. M, Tés osseuse et fanons. — Gibbar , 804. z * — japonaise, 802, — Jubarte; 805. * — Junulée, 803. * — mouchetée , 808. * — noire, 809. — Noueuse , 800. — Nord-Caper, 799. % — Rorqual , 806. * — tachetée, 811. BATHYERGUE (89). M. — Cricet, 520. M. — des dunes, $19. M. © BIMANES (I), page 47. Braireau (53). M, > — ordinaire, 266. M. Bœur (130). M. — Aurochs, 747. M. — Bison, 745. M. — Buffle , 744. M. | à — du Cap, 743. M. La tête. — ordinaire , 748. M, — Yak, 746. BrapyPE (101). M. = — Ai, 577. M. — Unau, 578. M. Casar (97). M.. — Capybare, 569. M. CacHarort (136). M. * — cylindrique, 793. — Macrocéphale , 790. peran te, M. r TABLE. Cachalot Microps, 794. * — Mular, 796. * — Orthodon, 795- * — sillonné, 797. * — Svineval, 792. — Trumpo, 791. 2 CamraGNOLz (79). M. | albicaude ; 438. M. — Alliaire , 444. | * — d'Astracan, 448. — doré, 445. M? — économe , 442. M? — fauve, 440. M. | x — aux joues fauves ; 441. — Grégari, 446. — du Nil 3 437: M. — Rat-d’eau, 455. M. — rayé , 449. — Saxin , 443. * — Schermaus , 436. — social , 447. — vulgaire, 439: M. CARNASSIERS (III), page 107. Castor (37a M: — ordinaire , 432. M. _* — Trogontherium.433. Fossile. CÉPHALOTE (26). M. — de Pallás, 150. M. — de Péron ; 149. M. Carr (124). M. ss — d'Abbeville , 687. Fossile: M. — Ahu; 675. — Axis, 668. M. x — canadien, 66fe - — Chevreuil, 674. M. — Cochon, 670. M: -= — commun, 666." M. _— couronné, 673. M. ( Bois.) — Daim, 672 M. > — Elan, cé: M... X — d'Etampes, Fossile, 688. M. —- Gouazoubira , 684. _— Guazoupita, 683. M. — Gouazoupoucou , 680. — Gouazouti,.682. M. ( Bois.) — Hippert. 667. M, — d'Irlande, Fossile , 685. M. — des Mariannes, 669. M. * — du Mexique , 681. _— Muntjac, 676. M. * — Musc, 677 Tegi CE RÉ SE /™ * Cerf noir, 671. — à petit bois, 678. — Renne, 663. M. x — de Scanie , Fossile, 686. — de Virginie, 679. M. — Wapiti, 664. M. i CÉTACÉS (VIII), pag. so6. ; CHÆROPOTAME, Fos, 114bis, Sup. M. — des gypses, n°. 849. CHAMEAU (121). M. -= — à deux bosses, 653. M. — à une bosse, 654. M. | Cuar (63). — du Bengale. (Suppl. 838. ) M. | * — dela Cafrerie. (Suppl. 837- à- M. — du Canada, 346, M. K e du Cap, yé M. _— Caracal, 352. M. — Cervier, 347. M. — Chaus, 353. M.‘ — Chibigouazou , 342. M. — Couguar, 336. M. * — doré, 351 Fe Eyra, 364. * — fascié, 348. * — de Ja Floride, 350. — Guépard, 341. M. — de Java, 358. — Jaguar, 338. M. — Léopard, 340. M. — Lion, 335. M. — Lynx, 345. M. * — Manoul, 357. — Margay, 365. M. — Mélas, 344 M. * — montagnard, 349. * — de la Nouvelle-Espagne, 362. — obscur , 360. — Ocelot, 343. M. — ondé, 359. : _— ordinaire, 366. * — Pajeros, 363. _— Panthère, 339. M. — Pard, 355. — Serval, 354. M. — Tigre, 337. M. —Yaguaroundi, 361. M. CHevar (120). M, | — Ane, 651, M, — Couaggà, Gso. M. … — Driggetai, 648. Hri ordinaire, 652. M.. Aaaa re RÉ ae À t | "d | | 1 4 Î 4 À Ba a eae — - = x ee aeee one a D i 550 | | TABLE. Cheval Zèbre , 649. M. Civette rayée, 320. M. | * Dauphin Epiodon, 786. Cuivre (127). M. — vulgaire, 312. M. — Espadon , 773. 8 — Bouquetin, 735. M: {| — Zibet,313- M < * — Fères, 766. Rester — caucasique , 736. M. Coari (51). M. — du Gange, 755. M. — ordinaire, 737. M. — brun, 263. M. — de Geoffroy, 753. M. Cnevrorarn (123). M — roux, 264 M. — Grañd-souffleur, 761. (Con- = ARE du : | Coray: (98). M: o servé à Alfort.) LS Re | — Cochon d'Inde, pie M. R A — de Honfleur , 784. x — de Hunter, 782. — Marsouin,770. M. _—— de Mongitore, 769. — Nesarnak, 762. — Porte-musc, 658. M. — Pygmée , 659. M. CHEN (58). M. — antarctique , 298. M. Anthus , 303. M. Cocuon (112). M. — Babyroussa , 616. Tête oss. M. — à masque , 617. x — ordinaire , 615. M. — argenté, 306. M, ; Cozose (5). go RE _— Chacal, 300. M. * — àcamail, 8. | en e Les — Corsac , 301. * — ferrugineux , 9. d he AR — Crabier, 299. M. E ; — de Peron , 771. — croisé , 307. M. | Conpyxiure (46). M. , — de Pernetty , 756. = domestique s 298 hs f = à npu gea (+ — de Risso , 778. — d'Egypte, 311. M. — À museau étoilé, 248. M. * — de Sowerby , 785- — fauve, 309. Cynocérare (8). M. — à tête ronde, 777° — aux grandes oreilles , 830. | — Babouin, 38. M. - [x — ventru , 776- CR ) M. — Chacma, 40. M. e vulgaire, 753. M. “és gris, 308: : _— Dil, 43 M Desman (43). M. — Isatis, 305. M. — Mandrill, 42. M. > — de Moscoyiė , 243. — de Java, 29$ — nègre, 819. (Suppl. ) M. i — des Pyrénées , 244. M. — Loup, 293. M. | — Papion, 39. M. | : = Mésomélas , 302. M. f — Tartarin , 41. M. DIDÐDELPHE (67). M. * — du Mexique, 207. M? Daman (117). M. — Brachyure, 398. M. — noir, 294 M. — du Cap, 633. M. — Cayopollin, 394. M. | — peint, 830. (Suppl. ) A S — S (69). M. — Crabier, 390. M. - — Renard, 304 M. `. Li Cynocébhdlesabr — à grosse queue , 398: — rouge , 296. M p i ARE CRE" — laineux, 395. a RE % - — à longue queue, 403. M. Kanos 6. M. — tricolor, 310. M. k e e Mende, e — Marmose , 390 CæiroNecTE (68). M. > DAE 8 M. © — nain, 399. edos < zng — Nudicaude , 392. M. — Yapock , 400. M. — à pinceaux , 407: Mu: Iles Dicot So. M. Curvsocuiore (45). M. DRE ab — à oreilles bicolores , 389. du C 6. M s4 — Quatre-œil, 391. M. ra ERa AoT . — Ursin, 402. — Touan, 397. M. # — rouges 247... — Viverrin, 405. M. s 2 Civarte (59). M. Davi Ducose (134). M. ; . AUPHIN (134). M. — des Indes. M. ( Tére osseuse, } — à bandeau, 318. M. — Bondar, 321. — Fossane, 317. M. * — Anarnak , 780. | — à bec mince, 764. pre (107). M. : — épineux ; $97: M. __ — Bélu _— Genette, 314 M. è 82 772: — soyeux, 598. M. | + — grêle , 834: Suppl.. — de Bertin; 768. | |. — Hyenoide, 832. {Suppl re blanc, 767. Ecnimvs (81). M. — de l'Inde, 319. M. | *X — de Bory, 757: — à aiguillons , 459. M. Le * — Musanga, 833. (Suppl) * — de Chemnitz , 781. — de Cayenne, 461. M. | — noire [1}, 316. M. | * — chinois, 759 ` e Dactylin » 457: dre 118 | sa Préhensile, 315. (2] —— de Commerson, 772. — Didelphoïide , 460. M. | — couronné ; 754. — épineux , 458. [ret 2] Ces deux civettes appartiennent * — de Dale, 783. 3 S LEA huppé 3 456. M. A au genre que M. Frédéric Guvier a formé, * — douteux, 760. | | — soyeux , 462. M. sous le nom de Paradoxure, | | ss, Epaulard , 774. 2 + © | Ecureuiz (91). M. | | jo menant cam ét at me mat Ecureuil barbaresque , $41. * — à bande rouge, $32: — À bandes blanches, 545. M. — bicolor, 539 — Capistrate, 529. M. * — de Ceylan, 535 * — Coquallin, 5304 — À deux raies ; 540. M. — d'Europe, 527. M. + — de la Fédération, 548. — gris, 528. M. — de la Guyane, 543. M. — Lary (Suppl), 848. M. — de Leschenault , 538. M. * — de Madagascar, 536. — d'Hudson, 549. M. — du Malabar,.534. M. — nain, f4d4 M — noir, 533 M. — palmiste, 542. M. — de Prévost, 537° — des Pyrénées (Sup.), 846. M. — à queue annelée , 546. M. — Suisse, 547: M. — Toupaye (Suppl. ), 847. M. — àventre roux, 531. M. ÉDENTÉS (V), page 362. ÉLASMOTHERIUM. (116 bis.) Suppl, _ ÉcépHanT (109). M. — d’Afrique , 6o2. M. — des Indes, 601. M. | — fossile , 603. Fossile. M. ~ Fennec (64). — de Bruce, 367. ` FOURMILIER (106). M. * — annelé, $92. — didactyle, 593. M. — Tamandua, 591. M. — Tamanoir, $90. M. - Gataco (21). M. x — de Demidoff , 128, — de Madagascar , 125: * — Potto, 127: ; — du Sénégal , 129. M... — à queue touffue , 126. M. GALÉOPITHÈQUE ( 24). M. — TOX, 133. M. _*X — de Ternate, 135. * — varié, 134. M. Gergiie (87). M. — du Canada, 517- TABLE. Gerbille d'Egypte, 516. M. — de l'Inde, $rs. _ — de Tamarisc , 513. _— de la Torride, 514. GersO1sE (86). M. | F — Alagtaga , s10. M. — brachyure , S11. — Géante, 508. — Gerbo , 09. M. — petite, fI2. GLOSSOPHAGE (32). M. — caudataire , 178. M. — de Pallas, 176. _— à queue enveloppée , 177. M. — sans queue, 179. M. GLouron (54). M. — Grison , 268. M, `o — du Nord , 267. M. — oriental (Suppl. ), 827. —. Ratel , 270. M. — Taira , 269. M. GUENON a [1] M. — Atys, 30. M. — barbique, 16. _— Blanc-nez, 21. M. — Callitriche , 26. M. * — couronnée, 18. M. _ — Diane, 24. M. — dorée, 14. M. = Douc, 11. M. — enfumée , 28. M. — Entelle , 22. M. — gris- Ale (Suppl), Pt- M. — Grivet, 27. M. — Mocheur, 20. M. — Malbrouck , 25. M. — Mangabey , 29. M. — Mone, 19. M. — Moustac, 17. M. — Nasique , 12..M. — Nègre, 13. M. — Patas, 23. M. — Talapoin, 15. M? — Vervet (Suppl. ), 818. M. HamsTtER (85). M. — anomal , $o7. — du Canada, fof. ~~ [1] Les ais Enteile et Nègre, jointes à quelques espèces de Sumatra, forment maintenant de genre SEMNOPITRÈQUE de M. Frédéric Cuvier. ( Voyez ce mot.) LR * Hamster Chinchilla, 506. M. — ordinaire, 499. M. — Orozo , 504. — Phé, foz , — sablé, for, — Songar , $o3. — voyageur, fod HérissoN (41). M. — d'Europe, 229. M. — à longues oreilles, 230. M. _— à oreilles pendantes, 231. HirroroTAME (111). M. — amphibie , 610. M. — antique, 611. Fossile: M. — petit, 612. Fossile. M. * — moyen, 613. Fossile, M. * — très-petit, 614. Fossile. M. HonmmE(1)}) 1. Hrpromys (83). M. — Coypou, 467. [1] (Suppl) M. — à ventre blanc , 469. M. _— à ventre jaune, 469. M. Hyène (62). M, ‘`> — fossile, 334. (Fossile. ) M. — rayée, 331. M. — rousse , 333. M. _— tachetée, 332. M. Inorr (17). M. * — À longue queue , 108. = — à queue courte, 107. M, Kancuroo (74). M. ; — d’Aroë , 429. M. — à bandes , 428. M. — à cou roux , 426. M. — brunenfumé, 424. M. * — de lile Eugène, 427 — de Gaimard. { Suppl. 833. ) M. — gris-roux , 425. M. ` * — de Labillardière. app: 842) FR, de | — à moustaches , 423. M. — roux. ( Suppl. 840.) M. , | Kinkarou (52). M. — Potto , 265. M. Koaza(75ÿ). (13 L’ Hydromys Coypou doit être rappro- - ché des castors et il formera un genre par- ticulier, auquel nous proposons de. don- ner le nom de Afyopotame, choisi par Gom- merson pour désigner cet animal. | Aaaa 2 D Eu e me Dee ee "08 | j De ner mn w ooo TABLE: Koala brun , 430. : Macaque Maimon , 35. M. * Mastodonte des Cordilières ; à LacorRicHE (10). M: — Ouanderou ,31. M. ~. dents étroites, 605. M. Fos. — Capparo, 51. — Toque, 33. M.. © — Géant, 6o4. M. Fossile. — Grison, 52. M. À Maxs (18). M. * — Humboldtien, 607. M. Foss. Lama (122). M. — run , 114. M. * — petit, 606. M. Fossile. — Alpaca, 656. M. * —— À fraise, 117. M. x — Tapiroide, 609. M. Fossile. — domestique , 655. M. | — à front blanc, 118. M. Micaperme (33). M. — Vigogne, 657. M. Re t ione noin oug M. — Feuille, 183. M. La tête. Lamantin (141). M. — gris, 120. M. — Lyre, 182. M. — d'Amérique. M. — Mococo , 111. M. — $pasme., 11. >i — d'Afrique. M. Tére osseuse. FR Mongous , iiz. Re Trèfle, 180. M. LEMMING (80). M. 2. porte MÉGATHÈRE (102 ). M. Fossile. — de la baie d'Hudsoñ , 453. M. | * — aux pieds blancs, 1 15. M. — de Cuvier, 379, M. Fossile. — à collier, 454 | ronge, 110. M. — de Jefferson , 580. M. Quelques — de Norwège, 450. ` 4 — roux, 116. os. M _— à queue velue, 455. — Vari, 1c0. M; Morosse (27). M. > Sukerkan s452. 1 _Mancousts (60). M. EE REV zos s — Zokor, 4$1. TM NT M — châtain , 156. Lièvre (95). M. : à bandes a322, ‘> — à grosse-queue , 159. ~ — d'Amérique, 564. M. = + a d'Egypte, er | — à large-queue , 157: .— changeant, 561. M. a Edwards pe — Mulotvolant , 154- — d'Egypte, 563. M. — grande, 328. — marron, 1$1. M. — Lapin, 560. M Re | ur 316, — noir, 152. — ordinaire, 55° M. re ou — obscur, 153. M. — Tapéti, 565. M. — rouge s 327. M — à ventre brun , 155. — Tolaï, 562. — Vans. 315 Moss (66). M. Lozr (82). M. | Marmotte (91). M. — Cheval-marin , 386. M. — Dryade, 465. = | — des Alpes, 523. M. Mourerre (56). M. 5 — Lérot, 464. M... 1 — Bobak, 322. M. — d'Amérique, 287. M. _— Murin (Suppi. ), 844. M. >: — Monax, f25. | — de Java, 283 GI et Suppi — Muscardin ; 466. M. © | — de Québec, 526. M. = n°8294. | — vulgaire, 463. M. |. — Souslik, 524. M. 3 Mouron (128). M. í LoPHIODON (118). M. fi} | Marre (55). M. | — d'Afrique, 738. M. — de Buschweïller , 641. M. Foss. | — africaine , 276. M. — d'Amérique , 739. — Géant, 639. M. Fossile. ` © —' Belette, 275: Me — Argali, 740.. — occitanique , 644. M. Fossile. | .— Chorok, 272. M. — ordinaire , 741. M. — orléanais , 643+ M. Fossiles. | — commune, 260. M. MusaRaIGNE (42). M. — Tapiroïde, 640. M. Fossile. | — Fouine, 281. M. — du Cap, 241. M. — Tapirothère, 642. Fossile. | — Furet, 273. M. — Carrelet, 234. M. Loris (19). M, | — Hermine. 277. M. { — à collier blanc, 239.7 | — grêle, 121. M. — de Java, 828. (Suppl) M. | — de Daubenton, 233. ME.. ‘Lourrs.($7). M. | X — marron , 285. M, — de Finde, 240. M. — d'Amérique, 290. M. į — Mink; 398: — Leucode, 236. — d'Europe , 289. M. — Pekan, 284. M. — Plaron, 235. M. — marine, 291. M. ` | — Perouaska, 274. M. — Porte-rame , 238. M. Macaqus (7). M. 3 | — Putois, 271: M. —à queue de Rat, 242. M. — Bonnet-chinois, 32. M. Fm Visón s ASe D 528.3} — rayée, 237.. — brun, 36. M. | — Zibeline, 282. M. = [#— de Toscane, 823. (Suppl. } $ — Cynomolgue , 34. M.. À ve. ZOffAs 200 Se — vulgaire, 232. M, — Magot, 37. M. — Zorille , 279. M. | 5 [1] Cette espèce constitue maintenant le qu C'est la seconde division degans PaLzoruirE. ( Voÿez ce motn) = | MaAsTODONTE (110). M. Les ; > ( z 7 Ro RS genre Mydaüs de M. Trink Cuyier, ( Voye — des Cordilières > 606.M, Foss. ta Sul ) | mt D. at MyorrÈre (38), — Rat-volant, 199. NarwHaz (135). M. x — Andersonien. x — Microcéphale. — vulgaire, 787- M. Défenses, NOCTILION (30). M. —— dos-rayé , 166. M. * — unicolor, 165, M. * — à ventre blanc, 167. M. Nycrère (35): M. — Campagnol-volant, 191. M. _— de Geoffroy, 190. M. — de Java , 192. M. Nyxcricèse (20). M. | — du Bengale , 122. M. — de Ceylan, 124. — de Java , 123. Nycrinôme (28). M. * — du Bengale , 162. M. — d'Egypte; 161. x — de Port-Louis , 163. . ONDATRA (78). M. — du Canada, 434. M. ORaNG (3). M. — agile. (814. Suppl.) M. — Gibbon; 45 - 7 _— OURS FD : — Syndactyle. (813. Suppl. ) M. * — varié, f. — Wouvou, 6. M. … ORNITHORHYNQUE (108). M. * — brun, 6co. M. — roux , 599. M. ee ORYCTÉROPE ( 104), M. — du Cap, 589. M. Ouisriri (16). M. x — À front blanc. (Suppl.). 820. * — à front jaune, 103. a Jlabig p 101- M: x — à camail y 97. M- * — Leoncito, 10$. — Marikina , 104. M. — Mélanure, 98. M. — Mico,99. M. — nègre, 101. M. x — Oreillard, 96: 3 * — à pinceau, 94 M — Pinche , 106. M. -— Tamarin , 100. M. * — À tête blanchè, 95. M. | FABLE. Ouistiti vulgaire, 93. M. Ours (49). M. — blanc, 257. M. — brun, 254. M. — des cavernes , fossile, 259; M. — à front plat, fossile, 260. M. — aux grandes lèvres, 258. * — gris, 255. ~ — noir, 256. M. Ovisos (129). — musqué ; 742. Paca ( 160). M. — brun,-57$. M: _— fauve, 576. M. PACHYDERMES (VI), page 381.. PALÆOTHÈRE (118). M. ._— grand, 634. M. — moyen, 635. M. — petit, 638. M. — ‘aux pieds courts , 637. M. — aux pieds épais, 636, [1] M. PancoïiN, (106). M. — d'Afrique, 595. M. — à grosse queue, 504. M. — de Java, 596. M. PARADOXURE. ( $9 bis. Suppl.) M. — Bertourong. (835,Suppl.) M. — doré [2]. (836, Suppl.) M. Pécart (114). M. — à collier, 629. M.. — Tajassu, 620. M. Pépères (90). M. “du Cap, f21. M.. | PeRAMÈLE (70): M. — Nez-poiniu, 409. M. — obésule,.410. M. © PETAURISTE (72). M. — à grande queue, 417. — de Péron , 420. M. ~ — pygmée. 421. M. — Sciurien , 419. — Taguinoide, 416. M. — à ventre jaune, 418. M. ‘PHALANGER (71). M. 11 Voyez, pour les autres espèces com- Vers | prises anciennement dans le genre Palæo- chère, le mot LoPxiopow. [2] Voyez, pour les deux autres espèces , |. Civette noire et Civette préhensile. . 553 { Phalanger de Cook, ty M. — des Papous. (840, Suppl. y M, — nan,4is. M. — Renard, 413: — IOUX:, 412. M. — tacheté, 411. M. PHAScOCHÆRE (113). Me- — africain, 618. M. PHAsSCOLOME (56). M. — Wombat, 431. M, Puoque (65). M.. uE * — albicolle, 385. * — d'Anson, 369. — barbu, 378. * — deByron, 370. — à capuchon, 371. FX — cendré, 384. M? — Commun, 375. M. — couronné, 383. — à crinière, 380. — à croissant, 376. M... T- * — des îles Falkland, 387 * — jaunâtre, 386. — Lièvré, 374 — Moine, 372. M: — océanique , 373-- — Ours-marin, 381. — de Péron:, 382. M. — aux petits ongles, 379, M: — puant, 377- - à queue blanche. (839, Sup. jh: : — à trompe, 368. M. Tée oss, PHYLLOSTOME (31). M. — crénelé, 168. M. e — Fer-de-lance , 130. M. — à feuille alongée , 169, M.- — à feuille arrondie, 173». — Fleur-de-lys, 174. — Lunette , 171... — rayé, 172. — Vampire, 175. M. ? Pixa (96). M.. — alpin, 566. M.. — Ogotone. 567. — Sulgan, 568. | PoraroucHr (93). M. d'Amérique, ff. M. — éclatant, s51. M.. — Flèche, ÿs2. M. [1] Ce genre comprend les Phoques pro- s prement dits et les Orariese p= ee RE PTE dr aa , 594 Polatouche de Sibérie, 553: oi Taguan ,540. M. PONGO PS? M. — de Wurmb, 7. M. Sauce. _Porc-éric (94). M. — Coëndou, 558. M. — commun, $$$. M. — Couy, 557. M. — Urson, 556. M. Potoroo (72). M. — Rat, 422. Squelette. M. QUADRUMANES (Il), pag- 1% Rar (84). M. : 5 — d'Alexandrie , 475. M. * — Angouya, 486, * — de Barbarie , 483. _— du Caire, 498. M. Caraco, 472. champêtre, 845. Suppl. M. — fauve, 485. M. x — de la Floride, 492. — Géant, 470. x — À grosse tête, 488. — delInde, 474. M. * — de Java, 471. ; * — Laucha, 491. de Malacca, 495. — macroure , 496. — des moissons , 479. . — Mulot, 477. M. — nain, 484. M. — noir, 476. M.