en 47 | À vai (4 4, b ls nur ' al RU RE AE EN do "4 LITE (all CUP Pr! AUUAANELE fe Il: jf 1}. 1[ ANT ie HE An) ar MNT Appel jar À mo mm mur | REGULATIONS FOR THE LIBRARY OF'THE Massachusetts Sortontiural Society, NDOPTED 1861, ARMIOUE I. AI Books, Manuscripts, DraWinugs, MhgravingssPAintings, Models, Rur- niture, and other articles appertaining to the Bibrary, shall be confined to the suhecial care of the Comimitreenvthe lsibrarys A RMICHE M, When any books or publications aré added to the Library, a list thiereof. || shall be posted up inthe Bibrary Room,and all such additions shall be withheld from circulation for the ten ofoné month, ARTICBE TILL The followine Book of Record shall bé kept=— No.1, À Catalogue ofthe Book No: 2, A Cataloguelot the Manusenipts; Drawings, Engravings,; Pairit ings, Models, andall other articles, No:3. Adhstot all Donations, Bequests, Books, or other articles pire- sent to thie Society, with the date thereof, and the name and residence e (onor. ARTICLE IV. Rare and costly books shall not be taken from the Library Room, A list of such w0 as are to be wWithheld from circulation shall: be wiatte out from timeto time by the Dibrary Committee; and placediüin the hands oËthe Hibrariaur. ARTIC Y No more than two volumes shall be taken out by any membensat one fitwe, or retained longer than fhree weekss and for aach volume retainec beyond that time a fine 0Ë ten cents per week shall be paid by the person so retaining it. And a fraétion of æ week shall be reckoned as a whole weel in computing fines. ARTICLE VI. Every Book shall be returned in good order (regard being hadvto the hecessary Wear theréof with properusage), audaif any Book shall be lost oT injure person to whomitstands changed shall at the élec the Committee on, the Library, replac by a new volume or Set, D pay foritatits value to the Society. ARTICLE VII Al Books shall be returned to the LBibr the first Saturday in July, annually, and remain ubtil after the chird urday 0£ said month; and évery personneglectine 10 return any B60k or cumulated thereony “ndua 1 be forthwith inaîled to‘ him by the Mibrarian. ARTICLE VIII. No member shall Joan a book to any other person, under the penalty of a line of F1. ARTIOLI IX; When a writéen request shall be Iéft at the Library for & particular Book then out, it shall Le retained for the person requiriug it, for one week after it shall havé been returned. ARTICLE X. Every book shall be numbered in the order in which it is arrangeduin the one of Recurd, and also have Copy of the fotegoing regulatious atixed toit, FLORE D'OWARE ET DE BENIN, EN AFRIQUE. FLORE D'OWARE ET DE BENIN. EN AFRIQUE, PAR À. M. F. J. PALISOT-BEAUVOIS, CorrEsPonbanT (ancien associé) de l’Institut national, membre de la Société des Sciences et Arts du Cap-Français de St.-Do- mingue, membre de la Société Philosophique de Philadelphie, des Sociétés Galvanique et des Observateurs de l'Homme; cor- respondant du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, de la Société Philomatique, des Sociétés des Sciences et Arts de Bor- deaux, de Lülle, et professeur à l'Athénée des Etrangers. PR RU RS A PARIS, DE L'IMPRIMERIE DE FAIN JEUNE ET COMPAGNIE. AN XII — 1804. EXTRAIT DE LA DÉCADE PHILOSOPHIQUE, IN. 10, IL TRIMESTRE AN xII, M. Pazrsor ne BEAuvors , qu'un goût décidé attache depuis long-temps à l'histoire naturelle, avait lu à l’Académie des sciences plusieurs mémoires sur diverses parties de la Botanique, et plus spécialement sur les Champignons et les Mousses , Lorsqu’en 1786 le désir de con- naître des objets nouveaux le détermina à aller visiter un pays jusqu'alors inconnu aux Naturalistes. Le fils d’un roi nègre des côtes de l’Afrique avait été amené en France par un capitaine de vaisseau qui, après quelques mois de séjour , fut chargé de le reconduire dans sa patrie , connue sous le nom d’OwArE, pays voisin de la ligne et limitrophe du royaume de Beni. M. BsAuvois, privé, par une mesure générale , d’une charge considérable de finance qu’il exerçait , voulut profiter de sa liberté et de cette occasion pour faire des recherches d'histoire naturelle à OwARE. Ii exposa ses vues à l’Académie des sciences , qui les approuva , et, après avoir également obtenu l’attache et l'autorisation du gouvernement , il partit à ses propres frais avec le jeune noir, dont il s’était concilié l'affection. Dans le trajet, il relàcha à Lisbonne, où il fit quelques observations, et à Chama , sur la côte de Guinée, où il récolta plusieurs plantes curieuses dont il m’adressa, dans le temps, des graines'et des échantillons. Son arrivée à OWwARE fut signalée par une espèce d’épidémie ré- sultant de la chaleur humide des côtes vaseuses et marécageuses de ce pays. Elle enleva rapidement deux hommes affidés qu'il avait amenés avec Ini, et successivement plusieurs autres personnes de l’équipage. Bientôt lui-même fut malade très-gravement ; cependant son courage le soutint. Avant sa maladie, et dans les intervalles que lui laissèrent plusieurs rechutes , il parcourut le pays d'OWwARE, une par- tie du GazsAR, et alla jusqu’à Benrn. Il fit dans chatue lieu des observations de divers genres sur les mœurs et les habitudes de ces peu- ples, surle climat , les sites et les productions naturelles. T1 rassembla les dépouilles de beaucoup d'animaux et récolta un grand nombre de plantes qu’il m’adressa pour les conserver en dépôt jusqu’à son retour en Europe. L’insalubrité du climat le forca enfin à quitter l’Afrique après un séjour de quinze mois , et à profiter de l’occasion d’un vaisseau né- grier qui faisait voile pour Sf.-Domingue. Dans une relâche d’un mois , que le vaisseau fit à VIe du Prince, après quinze jours de navi- gation, M. DE BEAUvOIS éprouva une maladie plus grave encore que la précéäente , et fut obligé de se rembarquer avant sa guérison. Le trajet jusqu'à S£.-Domingue dura encore trois mois et deini , et fat funeste à beaucoup de nègres qui faisaient partie du transport, ainsi qu’à deux personnes qui accompagnaient notre voyageur. Son rétablissement fut très-lent , et il était à peine convalescent lorsqu'il arriva à Sf.-Domingue. Quelques mois de séjour lui rendirent la santé, dont il profita pour commencer de nouvelles recherches. Mais les se- cousses politiques de la colonie à Poccasion de l’affranchissèment des noirs , mirent de grands obstacles à sès travaux. 11 parcourut néan- moins , pendant cinq années de séjour, divers cantons, ramassa beaucoup d'objets, composa un herbier considérable , et expédia pour la France plusieurs envois de graines. Letrouble croissant dans la colonie, M. nr BrAuvoïs, admis dans le conseil-général de l'île , fut obligé de prendre part aux discussions qui eurent lieu, et d'interrompre ses courses pour aller à Phzladelphie , en qualité de commissaire de assemblée coloniale, pour implo- rer le secours des États-Unis. Son séjour dans cette partie du Nouveau-Monde ne fut point inutile à la science. Les intervalles que lui laissait l’objet de sa mission , étaient employés à de nouvelles rechèrches dans un pays que les oùvrages de CAressy, de CrAvron ét Gro- novius, de Warrner, de Marsxazz , les travaux de CoznEn, de BarTrAm et les envois de MicHAUx avaiènt déjà fait connaître. Lorsque M.pe BrAuvoris retourna à St.-Domingue , ce fut pour ÿ être témoin du massacre des colons et de l'incendie de leurs habitations. Poursuivi lui-même par des hommes avides de sang , il fut incarcéré et dut regardèr comme un bonheur d’être seulement condamné à la déporta- tion. Embarqué sur un vaisseau américain qui devait le ramener à Phzladelphie, il quitta la colonie , après avoir perdu dans an incendie ce qu’il possédait, et sur-tout les collections d'animaux et de plantes qu’il avait faitès avec tant de soin. Lorsqu'il retourna aux États-Unis , la France était sous lé régime de la tèrreur. Les noms des absens ou de ceux que la crainte tenait cachés , étaient inscrits sur une liste d’émigrés , et leurs biens séquestrés , confisqués et vendus ; le retour dans la patrie leur était in- terdit sous peine de mort. Le nom de M. 5e BeAuvois fut placé sur cette liste, malgré la réclämation de sa famille, qui parvint seulement à suspendre la vente deses biens. N’osant repasser en France , et ne recevant aucun secours, il fut obligé , pour subsister À Philadelphie, de donner des leçons de langue française et de tirer parti d’un talent dans la musique instrumentale dont il n'avait jamais compté faire qu'un amusement. Quoique gêné par le défaut de moyens , il poursuivit avec zèle ses recherches , et fit pour le Muséum de nouveaux envois de graines dont quelques-uns parvinrent à leur destination , d’autres furent interceptés. Il fit un nouvel herbiér , une collection d'insectes , de coquilles , de poissons , de reptiles , d'oiseaux èt de quadrupèdes , et ne négligea point les pétrifications qui pouvaient ajouter de nou- veaux faits à la science de la géologie. Son désir de voyager dans l’intérieur dè l'Amérique fut favorisé par le cit. Aner, alors ministre de la république française auprès des États-Unis ; ilfit passer en Europe dés grainés recueillies dans cette excursion, et rapporta à son retour des animaux vivans que M. DE BEAuvors lui avait remis pour le Muséum, Enfin notre voyageur apprenant que son nom était rayé de la liste des émigrés , sur laquelle il n'aurait pas dû être inscrit, que le séquestre de ses biens était levé , et qu'il pouvait rentrer avéc sûreté dans sa patrie, est venu y jouir des avantages que la nouvelle constitution assurait à tout citoyen français. Le souvenir de ses anciens travaux présentés à l’académie dés sciences , la connaissance positive de ses recherches prouvées par ses envois fréquens et les observations insérées dans sa correspondance avec plusieurs membres de l’Institut national, lui avaient valu pen- dant son absence le titre d’associé de ce corps. Il s’est empressé d’assister à ses séances, d’y lire des mémoires , et de montrer à ses nouveaux confrères la collection nombreuse dans tous les règnes qu’il avait rapportée et qui prouvait son zèle, son activité et son goût pour la science. La commission qui a été nommée dans le temps par lInstitut , pour examiner cette collection , lui en a fait un rapport très-avantageux, Nous ne parlerons pas des minéraux et des animaux qui en font partie, et qui présentent dans chaque classe des objets nouveaux. Îl ñe sera question ici que de la partie des végétaux qui a été observée par M. DE BrAuvors avec plus de prédilection et par laquelle il se propose de commencer la publication de ses découvertes, Nous devons regretter que les pertes essuyées à St.-Domingue # en D lui ôtent les moyens d'ajouter une nouvelle suite aux plantes de cette colonie que divers Botanistes ont déjà fait connaître. Nous pour- xons être dédommagés en partie par les additions qu’il fera à la Flore de l'Amérique septentrionale ; et nous aurons sur-tout lieu d’être satisfaits en parcourant la série des plantes d'Oware et de BENIN, qu'il a entrepris de publier par fascicules pour hâter la jouissance du public , et faciliter l'exécution des dessins et gravures toujours dispendieuse, Chaque fascicule doit contenir six planches avec le texte quien donne l'explication. Le premier que nous avons sous les yeux pré- sente les objets suivans : 1.9 Le Parurin mucroné (Po4 mucronata ), assez semblable par son port aux autres Paturins, et sur-tout au Po4 eragrostis, mais différent par ses bâles renflées en cœur et'terminées par une pointe. 2.°L'Acrosnwc hétérophylle (AcrosrrcHum stemmaria), espèce de Fougère déjà trouvée à Madagascar par COMMERSON (maisnon publiée ) et remarquable par ses feuilles radicales , arrondies, sinuées , étalées et pressées les unes contre les autres, du milieu desquelles s'élève un feuillage droit, élargi et fourchu à son sommet, garni dans ses sinuosités d’un amas de fructifications sessiles. La structure de cette plante est assez particulière pour mériter de former dans la suite un genre nouveau , caractérisé par son feuillage de deux formes et sa fructification qui n’est répandue que sur quelques points. 3.9 Une troisième plante, qui appartient à la famille des Champignons. Son chapeau, dénué de pivot, est attaché par le côté sur un arbre comme les divers Agarics que LiNNœus a réunis à son genre Boletus , dans lequel ils constituent une section particulière ; mais presque toutes ces espèces ont le chapeau garni en dessous de tuyaux où pores très-minces et serrés les uns contre les autres, Celui-ci au contraire présente à sa surface inférieure la forme d’un rayon de guêpes ou mouches à miel garni de ses alvéoles. Cette organisation particulière suffit pour établir un genre distinct; M. ne BeAuvoIs le nomme Guërxer ( Favolus), et y rapportele Borer guépier de BuzzrARD ( Bozerus favus), qui a la même structure, et plusieurs autres espèces qu’il publiera. La nouvelle espèce diffère de l’ancienne par les poils nom- breux qui couvrent la surface supérieure ; ce qui lui a fait donner par l’auteur le nom de GuèrIER Aérissé. Comme la famille des Champi- gnons exige une divisionde plusieurs genres trop nombreux , nous ne pouvons qu’approuver celle que M. DE BeAuvors fait dans cet ouvrage. 4.9 Il a examiné une autre plante de la famille des Aroïdes , qui diffère del Arum , parce que le sommet de l’axe cylindrique qui porte les organes sexuels , au lieu d’être nu ,.est entièrement couvert d’étamines , et ila cru avec raison ce caractère suffisant pour en former un genre nouveau sous le nom.de Culcasia , donné à quelques {rum dans les livres anciens. Lorsqw’il fit connaître ce genre à l’Institut, dans un mémoire particulier, M. VENTENAT, présent à la séance , annonça qu’il publiait de son côté , sous le nom de Caladium , une autre plante dont l’organisation était la même. L'idée de cette distinction appartient donc également à ces deux auteurs , et nous en ti- rons la seule conséquence que le genre est bien caractérisé. 5,° La dernière plante de ce fascicule, dont la tige et la fleur sont présentées dans une planche et le fruit dans une antre , offre des caractères particuliers. C’est un arbre de la famille des Sapotilliers , dans lequel on retrouve l’organisation propre à cette famille, c’est-à- dire, une corolle monopétale attachée sous l’ovaire , portant elle-même les étamines placées devant ses lobes , et des écailles insérées dans les interstices ; un ovaire surmonté d’un seul style et devenant un fruit à plusieurs loges , remplies chacune d’une seule graine lui- sante , dont l’ombilic esttrès-grand. Ordinairement dans cette famille , comme dans toutes les monopétales à fleurs régulières , lenombre des élamines est égal à celui des divisions de la corolle , ou tout au plus double, et conséquemment ce nombre est défini. Dans la plante d'OwARE on trouve devant chaque lobe dela corolle une série de quatre à sept étaruines, au lieu d’une seule étamine qui existe dans les autres espèces de la même famille , ce quiporte le nombre à trente ou quarante, Cette organisation est d’autant plus remarquable, qu’elle présente une exception au caractère général des monopétales , et donne lieu à des réflexions sur la manière de considérer le nombre dé.. fini et indéfini des étamines; elle nécessite aussi l'addition d’une note explicative au caractère des Sapotilliers. On trouve encore des différences dans le calice qui, au lieu d’être simple, paraît composé d’écailles disposées sur plusieurs rangs , et dans le fruit dont l’enve- loppe n’est point charnue , maïs coriace et même ligneuse , assez épaisse , remplie dans son épaisseur de beaucoup de petits tubercules osseux, nréguliers. Ce fruit, de forme sphérique applatie , est encore remarquable par deux enfoncemens considérables , en forme d’om- bilic, creusés endessous au point d’attache, et supérieurement autour de la base du style , ainsi que par ses loges nombreuses , séparées par une pulpe. Les autres genres des Sapotilliers ont le fruit entièrement charnu , sphérique ou allongé sans ombilic , et contenant au plus huit à dix loges. Cette plante méritait donc à plusieurs titres de constituer un genre particulier. M.DE BEAuvoIs l’a nommée Omphalo- carpum, c’est-à-dire , fruit ombiliqué. La publication d'un pareil genre est plus avantageuse pour la science que celle de beaucoup d’espèces nouvelles de genres déjà connus, parce qu’elle donne lieu à de nouvelles idées et de nouvelles combinaisons. L’herbier d’'Oware , que j'ai parcouru pendant que j’en étais dépositaire, renferme d’autres plantes dont l’organisation particulière nécessitera des changemens ou additions dans les caractères de famille, et peut-être la formation de familles nouvelles. Le travail.de M. De Beauvors doit , sous ce point de vue, intéresser beaucoup les Botanistes , et ses publications seront accueillies par eux avec l'intérêt qu’elles méritent. DE Jussieu, de l’Institut national. 0 4-0 0 4 0 5 75 0 8 TS SE ET NE, an Te Ve à" “es “0 à 0e "n %n en Se TS US CS SNS CSSS Ve SE} AVANT-PROPOS. NOESIS ASIA SNS NAS Cssr principalement aux recherches des voyageurs dans les dif- férentes parties du Globe, que sont dus les progrès rapides et éton- nans de Phistoire naturelle. Le goût, devenu presque général pour cette belle et utile science, a fait naître le désir des découvertes, et bientôt on a vu paraître de toute part des honrmes assez courageux pour aflronter toute espèce de dangers, assez désintéressés pour re- pousser la fortune, et préférer se transporter dans des pays loin- tains, y mettre à contribution les plaines et les forêts, qui jusques alors n’avaient été l'apanage que d’hommes grossiers et sauvages, ou d'animaux féroces, au bien-être dont ils auraient pu jouir paisi- blement, mais plus ignorés, dans le sein de leur patrie. C’est ainsi qu'en France * le célèbre Tournerorr nous a fait connaître les mœurs des habitans et les productions du Levant ; Jos. Jussieu, et Dowsey après lui, celles du Chili et du Pérou: ADanson, celles du Sénégal; CommErson, celles de plusieurs parties du monde qu’il a parcourues; AugLer, celles de Cayenne ; VarrranT, les oiseaux du Cap de Bonne-Espérance et ceux des contrées de l’intérieur qui l’avoisinent ; Sonnerar, les productions de PAsie ; Desronranes, celles du mont Atlas; et Mrcuaux, celles de la Perse et des États-Unis de l'Amérique : cet on voya- geur, n'écoutant que son zèle et sans se donner le temps de se repo- ser de ses longues et fatigantes recherches, vient malheureusement de succomber à Madagascar. Ajoutons à cette liste d'hommes juste- * Je ne fais mention ici que de quelques voyageurs français les plus connus, et qui ont con- wibuë le plus aux progrès de la science. x ment célèbres, les noms de plusieurs voyageurs récemment arrivés, et dont les découvertes vont étendre le domaine de la science; nous aurons une idée de Pimportance des voyages pour les progrès de l’histoire naturelle *. | Ces voyageurs instruits nous.ont fait connaître une partie des pro- ductions des pays qu'ils ont parcourus ; mais combien n’en reste-t-il pas encore à découvrir! L'Afrique équinoxiale sur-tout, soit par son étendue, soit par l'insalubrité de son climat et de sa position, est un des pays éloignés le moins connu et qui a été le moins visité. C’est une contrée toute neuve; à peine avons-nous une idée exacte des hommes qui habitent les bords de la mer, et des productions qui y croisent, et encore moins de ceux qui se trouvent dans l’intérieur des terres. La connaissance de leurs mœurs et de leurs usages contribuerait beaucoup à perfectionner l’histoire de l’homme. Apanson est, pour ainsi dire, le seul en France qui y ait porté ses pas. Avant lui et depuis lui ces parages n’ont été fréquentés que par des capitaines de navire ou des officiers de santé qui font partie des expéditions de la traite; les uns et les autres sont entraînés uniquement par des motifs d'intérêt et par le désir de s’enrichir. Les premiers, entière- ment livrés à leur commerce, ne fréquentent que les bords de la mer, et vont d’un établissement à un autre, sans accorder la plus lé- gère attention aux productions précieuses qu'ils foulent aux pieds. On aurait pu espérer des seconds des relations sur les mœurs et les usages des hommes qui habitent ces contrées, ou des connaissances * Qu'il me soit permis d'attirer par avance lattention du lecteur sur ia N4PorzEoN &4 Impe- rialis, que je viens de publier séparément, et qui fera partie de -cetie Flore. La connaissance de cette plante, remarquable par son organisation qui non-seulement fait ue genre parüculier, mais un nouvel ordre intermédiaire des CUCURBITACÉES proprement dit et des PASSIFLORES qui doivent en être séparées, est d'autant plus précieuse que, comme l’a observé M. de Jussreu, elle présente des idées nouvelles pour la science. DS XI relatives aux sciences et aux arts; mais, par une fatalité trop ordi- naire pour l'humanité et pour le progrès des sciences, la plupart des chirurgiens embarqués pour la côte d'Afrique, où le secours de l’art est plus nécessaire que partout ailleurs, sont des jeunes gens à peine sortis des écoles, et aussi peu expérimentés dans art qu’ils se proposent d'exercer, qu’ils sont peu instruits d’ailleurs. La connaissance des productions de cet intéressant pays ne peut donc qu'être infiniment précieuse ; le public et les savans ne peuvent qu’accueillir favorablement un ouvrage qui les leur fait connaître. Les royaumes d'Oware et de Benin, dont je publie aujourd’hui la Flore, n'avaient été vus et visités par aucun naturaliste avant mot. Le peu de notions que l’on avait des peuples qui les habitent, et que des relations anciennes faisaient envisager comme des antropopha- ges, jointes à l’insalubrité du climatqui dévore en peu de jours les trois quarts des Européens assez hardis pour y aborder, en ont écarté mê- me les plus courageux. Ces dangers, qui ne sont pas tous imaginaires, avaient pris un tel ascendant sur les esprits, que les armateurs et les négocians y envoyaient très-peu de navires, Emporté par mon zèle et par mon goût dominant pour l’histoire naturelle, j'ai affronté tous les dangers; j'aieu le bonheur, après avoir vu périr plus des cinq sixiè- mesdes Européens qui y ont passé, après avoir étémoi-même plusieurs fois dans les bras de la mort, de les surmonter tous; et j’ai aujourd’hui la satisfaction d'offrir aux naturalistes le fruit de mes peines, de mes dangers et de mes sacrifices multipliés. J’ai lieu de croire qu'ils se- ront satisfaits des genres vraiment curieux dont cette Flore est com- posée. Ces genres, tels que lOmphalocarpum, le Myrianthus, la Spathodea, la Ventenatia , et un grand nombre d’autres, sont d’au- tant plus intéressans , qu’ils nécessitent des changemens et des addi- tions aux caractères généraux de leur famille , assignés dans le savant ouvrage de Jussieu, sur les familles naturelles. XII Quant aux dessins, ceux des premières livraisons ont été faits par M. Mirbel, professeur à lAthénée de Paris et chargé par Ma- dame Bonaparte de la direction des jardins botaniques de Malmai- son. Ce jeune savant joint à de profondes connaissances en bota- nique et en physiologie végétale, le talent d’un parfait dessinateur: aussi n’a-t-1l rien laissé à désirer dans l'exécution. On trouvera dans ses dessins, exactitude, agrément et la touche d’un habile ar- tiste unie à celle d’un botaniste instruit, qui a su représenter avec discernement et vérité les caractères qui doivent attacher les vrais connaisseurs. Ceux des autres livraisons sont exécutés en grande partie par mademoiselle Sophie Luigné, déjà avantageusement con- nue par les dessins qu’elle a faits et qu’elle continue de faire pour les Annales du Muséum d'histoire naturelle. FLORE D'OWARE ET DE BENIN. CU PT rue Bozzrus Lan. Buzz. Acarrous Juss. Lam. — Fam. des CHAMPIGNONS, Juss. CRYPTOGAMIE, LINN. ÆÆTHÉOGAMIE, P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Substance subéreuse, coriace, attachée par le côté , plissée à sa surface inférieure : Plis formant des cavités assez régulières, or- dinairement hexagones, ressemblant aux alvéoles d’un guëpier *. CARACTERES GENERICI. Substantia coriacea , suberosa, latere sessilis aut subsessilis , subtùs plicata : Plicis subregularibus, plerumquè hexagonis , alveola- tim reticulatis, apium favum simul imitantibus. GUÉËPIER mérissé. Surface supérieure marquée de zones formées par les dif- férentes excroissances du végétal; d’un brun noirâtre, garnie de poils roides et ra- meux : Surface inférieure grisâtre; alvéoles presque régulières, à pans inégaux. FAVOLUS xrrrus. Suprà accrementis zonatus, nigro-fuscus, pilis rigidis et ra- mosis hirtus , subtüs griseus, alveolorum subregularium lateribus mæqualibus. Os. Ce Champignon croît sur le tronc et sur les branches des arbres morts; 1l est remarqua- ble par les longs poils rameux et aussi roides que du crin à sa surface supérieure. Il paraît être le même que l_Âc4RICUS cinereus et sericeus de PLumrer. Trait. des Foug. pl. 169. À. * Bulliard , dans son travail sur les Champignons, n’a pas formé ce nouveau genre dont il ne connoissait qu’une espèce; mais il l’avait pressenti. Aujourd’hui qu’on en a découvert plusieurs espèces en Afrique , en Asie et en Amérique , on ne doit pas balancer à le distinguer des Bo/etus , qui, au lieu de plis, formant des alvéoles presque régulières , ont sur leur surface inférieure des tubes continus ou des tuyaux contigus. Ce genre cependant , et rigoureusement parlant , paraîtra peu naturel à quelques botanistes ; mais sa formation rend plus facile l'étude d’un genre très-nombreux en espèces. 1 2 D. >: . o ; sue « Pr. L°. Expl. des fig. 1, Champignon jeune, n’ayantencore qu'une seule croissance, de grandeur naturelle. 2, Le même parfait, de grandeur naturelle, vu en dessus. 3, Le même vu en dessous. 4, Un poil détaché (augmenté) de la surface supérieure, OO A TS os ne D 0 nn To To ne a Te nn nn oo To To Va D To Te To Vo Vo Vo Vo To ne 0 Te Un Te Co a 0 5 Ce Te Co To D Se 7 ACROSS ACROSTICUM Lin. Juss. Lam. —Fam. des Foucères, Juss. VEenr. CRYPTOGAMIE, LINN. ÆTHÉOGAMILE, P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Fructification couvrant tout le disque du feuillage, ou répandue en une masse informe sur la surface inférieure : Follicules entourées d’un anneau élastique, articulé. CARACTERES GENERICI. Fructificatio totum frondis discum tegens , aut in massam irregularem subtüs dispersa : Folliculis anello elastico et articulato circum- . SeSSIS. RSR RAR NRA PS RSS ACROSTIC méréropnyLzee. Feuillage radical, stérile; divisions rondes, lisses, luisantes, nerveuses, sessiles, imbriquées et disposées circulairement, lobées à leur marge; feuillage fertile, droit, naissant sur le feuillage stérile, fourchu au sommet et divisé en deux lobes alongés, garnis de la fructification à leur marge la plus in- terne : Surface inférieure et fructification garnies d’un duvet cotonneux. ACROSTICUM sremaRiA. Fronde radicali sterili; divisionibus rotundis , læ- vibus, nitidis, nervosis, sessilibus , imbricatis, plurimis, in orbem dispositis, mar- ginibus lobatis ; emittente frondem fertilem, rectam, furcatam margine interiori fructiferam, subtüs lanuginosam. Ogs. Ceie jolie Fougère avait été trouvée, par Commerson, à Madagascar. Îl en a laissé un des- sin, que j'ai vu chez M. de Jussieu; mais la plante n'ayant pas été publiée, j'ai pensé qu’on me saurait gré de la donner aujourd’hui, en lui conservant le nom que lui avait assigné Commerson. Je ne l'ai jamais rencontrée que sur les vieux Mangliers, souvent au haut du tronc, à la division des branches. | On voit, par l'augmentation que j'ai cté obligé de faire aux caractères du genre formé par LIN- NŒUS, que cette plante est suscepüble de faire un genre nouveau. En effet sa frucuüfication ne couvre qu’une très-petite partie de la surface inférieure ; mais ce qui semblerait l’éloigner davan- LL. Z. B.Mirbel, Del, Z Zpine) Drea FAVOLUS HIRTUS. \ # LE Mibel, Del, AC ROSTICHUM STEMARIA. 72 2272 Dtrez. 3 iage du genre AÂcRosTIC, c’est son double feuillage, dont lun est radical , toujours stérile, et porte le feuillage ferule. Du reste, la frucufication et les follicules ressemblent à celles des À crosucs. Ces différences sont-elles suffisantes pour établir un nouveau genre ? C’est ce que je laisse à déci- der aux botanistes. Il est à remarquer que le dessous du feuillage ferule est couvert, ainsi que la masse de la frucüfication, par un duvet épais, dont chaque brin est disposé en étoile de huit à dix rayons. Ce duvet s’observe quelquefois, en petite quantité, à la surface supérieure du feuillage radical, mais ce ne sont que des parcelles tombées du feuillage fertile. Plukenet a décrit, vol. 4. pag. 151, et figuré pl. 429, fig. 2, une Fougère sous le nom de N£EUROPLATYCEROS Æithiopicus, nervosis foliis, cornu cervinum referentibus, qui paraît avoir quelque ressemblance avec le Srzmarr4. Swartz , en décrivant son ACROSTICUM alcicorne , cite la figure de Plu- kenet; mais, outre que cet auteur est trop succinct dans sa description, la figure qu’il donne de la plante , ayant sept divisions , ne peut être comparée à celle du Srzmar14, dont le feuillage Jerule est toujours bilide. Cependant j'ai cru devoir faire menton du NEUROPLATYCEROS, comme étant une espèce voisine, si elle n’est pas la même. Pr. Il. Expl. des fig. 1, Plante réduite de plus de moitié. 2, Forme des follicules grossies. 3, Duvet étoilé, de grandeur naturelle. 4. Le même grossi. REV R VS RS BR RU RU RL RU Ro D RU RU RL RU RU URL URL LU RD CULCASIE. cuzcasra. Cazanrum Vent. — Fam. des AroïDes, Juss. VWenrT. GyYNANDRIE POLYANDRIE, LINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Spathe ventrue, obtuse, mucronée au som- met , roulée à sa base : Spadix (Poinçon, Rrcx. Dict.) cylindrique, couvert au sommet par les anthères, nu au milieu, garni de fruits à la base : Anthères nombreu- ses, prismatiques , tétragones, plus étroites à la base : Style o : Stigmate simple, presque capité : Baie monosperme. _CARACTERES GENERICI. Spatha ventricosa , obtusa, apice mucronata, basi convoluta : Spadix cylindricus, tectus, apice antherifer, medio nudus, basi fruc- tiferus : Antheris numerosis, prismatico-tetragonis, basi angustioribus : Stylus o : Stigma simplex, subcapitatum : Bacca monosperma. Ogs. Ce genre diffère de l'/rw m, dont le sommet du spadix est nu; du C41114 et du Dr4- CONTIUM, par la disposition des fleurs sur le spadix et par la forme des anthères. M. Ventenat, le jour mème que je présentai le dessin de cette plante à la classé des sciences physiques et mathématiques de l’Institut national, a déclaré avoir fait sur les plantes Aroïdes un 4 travail, dont le résultat est la division du genre Ærv x. Il à effectivement publie depuis un nou- veau genre d’Aroïde sous le nom de C41r4D1u0. Il s’en suit que, sans nous avoir communique nos observations, nous nous sommes rencontrés dans la formation de ce nouveau genre. Je ne prétends poini diminuer le mérite du travail de cet estimable botaniste ; mais je ne pense pas de- voir faire le sacrifice du mien; je me félicite même d’autant plus de cette rencontre, qu’elle est pour moi une assurance que j'ai eu raison de faire un genre nouveau de la plante que j'ai recueil- lie en 1786 à Chama, d’où je l’ai rapportée. M. Ventenat a observé dans les jardins et dans les her- biers ; c’est sur les lieux mêmes, en Afrique, que j'ai fait mes recherches, longtemps avant que M. Ventenat pensât à diviser le genre ru w. Je n’aurais pas fait difficulté d'adopter le nom qu’ il a donné à son genre, tant je tiens peu au mérite de nommer le premier une plante, si1.° la mienne n'avait pas été décrite, nommée et dessinée long-temps auparavant ; 2.° si le nom que j'ai choisi et pris dans GaspARD BAUHIN, etdéjà connu par conséquent des anciens, ne me paraissait pre- férable à un nom plus moderne et puisé dans Rumpuius. Au surplus, que le genre soit appelé Cuzcasr4ouCar4aDium, nom bien approchant de C4L1L1D10m, déjà adopié pour un genre d’insecte, cela importe très-peu aux progrès de la science. Je laisse donc au choix des botanistes celui des deux noms qui leur paraîtra le plus convenable; l’un et l’autre sont également insignifians, puisqu'ils n’expriment pas le caractère essentiel du genre. Ce qui importe à la science, c’est que le genre soit bien établi et bien tranché, et cela ne me paraît pas douteux d’ après fs SR de M. Ventenat, d’accord avec les miennes. ARR RSR RP CULCASIE crimPpaANTs. Tige presque ligneuse, voluble : Feuilles ovales oblon- gues, aiguës, entières, pétiolées : Spathe plus courte que le spadix. CULCASIA SCANDENS. Caule subfrutescente, volubili : Folüs ovato-oblongis, acutis, integerrimis, petolatis : Spathä spadice breviori. O5. J’ai trouvé cette plante à Chama ou Sama, dans une île située au millieu de la rivière St.- Jacques (St.-lago) à deux myriamètres environ (4 ou 5 lieues) de son embouchure, sur un Mu- rier auquel elle s'attache. Ses racines sont fibreuses; les feuilles entières , garnies d’une forte côte, plus larges d’un côté, et un peu arrondies comme le dos d’un fer de faux. Le petiole est membra- neux, presqu'amplexicaule. Les fleurs mâles, disposées deux à deux, partent d’an même point, portées sur un petit péduncule, autour du sommet du spadix. P1. II. Exp. des fig. 1, Rameau garni de sa fleur et de ses feuilles. 2, Spathe ouverte pour laisser voir le spadix entier. 3, Baie grossie. 4, Forme de l'Anthère. LU. 7 Zpine, Drrez. ee SCAND IA e£] < (@) A ht FA D (a) NŸ à 4 n # LATE ET cc LA 2 D A Cr 5 D PB Mirbel Del, POA MUCRONATA. 7 ALI L'Epire, Diea, \ LS 4 CS Se Vie ie Ve, V7 Va Vo Vi ve ne 0 Vs Va Vo Va Vo Va Vo Ve Vo Vs VS ST TS TS 7 To Sn To Si 7e Te Th 5 Ve en 79 0 9 0 0, 0 7 an. “se “e “e “à CS “sn © vs SC PATUREN. 04 Pos Lin. Juss. Lam. —Fam. des GRAMINÉES, Juss. Venr.TrrANDRre Dicvnie, LINN. | CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Glume bivalve, multiflore : Calice bivalve, en cœur; valves aiguës : trois Étamines : deux Styles : Fleurs en panicules. CARACTERES GENERICL Gluma bivalvis, multiflora : Calix bivalvis, corda- tus; valvis acutiusculis : Stamina 3 : Styli 2 : Flores paniculati. RAA IIS ARR NN AN NA Se PATURIN mucroné. Panicule en épi, laxe ; fleurs nombreuses (11—18): Valves de la glume et du calice acuminées : Feuilles larges, lancéolées. POA mucronara. Panicula spicata, laxa; floribus numerosis (11 —18): Valvis glu- mæ et calicis acuminatis : Folus latis, lanceolatis. Os. Ce Gramen croît à Agathon, première ville du royaume de BENIN, situce sur une des branches du fleuve Formoss; il s'élève à la hauteur de 972 à 1296 millimètres (3 à 4 pieds); ses feuilles sont lancéolées, oblongues, garnies au centre d’une côte principale, accompagnée de cha- que côté ; de quatre ou cinq nervures longitudinales, unies par de très- petites nervures transver- sales, plus fines, alternes et formant un rézeau composé de mailles oblongues et irrégulières, Cette espèce est principalement remarquable par la pointe qui termine les valves, et qui est une conti- ünuite de la côte dorsale. Pu. IV. Expl. des fig. 1, Plante entière. 2, Épi séparé. 3, Glume, grossie. a, La même, de grandeur naturelle. 4, Fleur complète, grossie. b, La même, de grandeur naturelle. 5, Pisl, grossi. c, Le même, de grandeur naturelle. 6, Semence, grossie. d, La même, de grandeur naturelle. OUR NS TS D 0 nn ne en 1 nn 0 0 ee D Sn D a ne nn Ta va on nn Vo de no Ve da Va OMPHALOCARPE. owPx4rocarrunr. Fam. des SaporTicriers, Juss. Fam. des Hicosrermes, Jen. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calice de plusieurs pièces écailleuses (11—1 2); écailles imbriquées, concaves, obtuses, velues en dehors. CoroLLE monopétale, hypogyne, régulière : Limbe à 6 ou 7 divisions égales, ovales, ondulées à la marge : Tube court, garni intérieurement à orifice de 6 ou 7 écailles fimbriées, alternes avec les divisions de la corolle, insérées entre les étamines. ÉTamines indéfinies (30—40), disposées par séries inégales sous chaque lobe entre les étamines, et alternes avec les écailles : Anthères oblongues, droites, subulées. GERME supère : Style simple, droit, filiforme, persistant : Stigmate simple, presque capité, scabre. Fruir solide, ligneux, rond, déprimé, fortement ombiliqué autour du style, multi- loculaire : Loges nombreuses, monospermes. SEMENCES osseuses, luisantes, garnies d’un hile latéral, etrenfermées dans une pulpe succulente : Embryon applati, entouré d’un périsperme charnu. CARACTERES GENERICI. Calix multipartitus, squamosus; squamis (11—12), imbricatis, concavis, obtusis, extüs villosis. CoroLLA monopetala, hypogyna, regularis: Limbo 6—7 fido; lacmiis æqualibus, ova- tis, marginibus undulatis : Tubus brevis; squamulæ 6—7 fimbriatæ, fauci insertæ, cum laciniis corollæ alternantes. SramiNaA indefinita (30—40), per series inæquales sub lobis corollæ et squamulis al- ternantes distributa. GERMEN superum : Stylus simplex , fliformis, erectus, persistens : Stigma simplex, subcapitatum, scabrum. Freucrus solidus, lignosus, rotundd-depressus, circa su umbilicatus, multilocu- laris: Loculis numerosis, monospermis. re mL MT D Le Feu LA # De) 8 Mirbel, Del. LEprre rex EN x D OMPHALOCARPUM PROCERUM. ZL FT, sofa tntitt SminA ossea, nitida, ovata, compressa, hilo laterali notata, in pulpà succulentà nidulantia : Corculum planum, perispermo carnoso involutum. PRIS RS SP NS OMPHALOCARPE cfanrT. Arbre très-élevé : Feuilles alternes, lancéolées, en- tières, luisantes : Fleurs sessiles, aggrégées ou solitaires sur le tronc. OMPHALOCARPUM PRocEeRuM. Arbor procera: Foliis alternis, lanceolatis, in- tegris, nitidis : Floribus sessilibus, aggregatis aut solitaris, trunco innascentibus. Ozs. Cet arbre, du plus beau port, s’élève droit, à une hauteur prodigieuse ; son tronc ne com- mence à se diviser qu'au sommet. N'ayant pas pu y atteindre, et les nègres qui m’accompagnaient ne voulant pas s’exposer à y monter, je me suis vu obligé, pour n'en procurer des feuilles, de ürer plusieurs coups de fusil. Les fleurs naissent sur le tronc à la hauteur de 3 à 4 mètres (8 à 10 pieds). Je n’en ai point vues sur les branches. Indépendamment de cetie singularité, l'enveloppe de son fruit en offre une qui n’a point d'exemple dans les plantes connues : cette enveloppe est composée, intérieurement, d’un amas de peuts corps durs, arrondis et irréguliers, formant une concréuon ligneuse, semblable à celle dont est composée la pierre communément appelée Pouding : chaque parue de cette concrétion est à pans ou facettes inégales, blanchâtre en dedans et suscepüble de se détacher sans déchirement. J'ai déposé un fruit de cet arbre au Muséum d'Histoire Naturelle ; il fait partie de cette belle collecuon. Cet arbre croît dans Pintérieur de l'Afrique, à la distance de près de dix myriamètres (25 à 50 lieues) des derniers établissemens du royaume d'Oware (Buonopozo) derrière le royaume de GALBAR. | La connaissance de ce genre est d’antant plus précieuse qu’elle nécessite des changemens dans les caractères généraux de la famille des SAporiILLIERSs. Le nombre des écailles n’est ni égal ni double de celui des divisions de la corolle et des étamines : le fruit n’est ni une baie ni une dru- pe; c’est un corps solide, dur, ligneux et qui ne s’ouvre point. Pr. V. Expl. des fig. 1, Arbre chargé de ses fleurs et de ses fruits. 2, Fleur détachée, garnie de son calice écailleux, de grandeur naturelle. 3, Corolle séparée » idem. 4, La même, ouverte et garnie de son pisul. 5, La même, sans pisul. 6, Pisül, détaché. 7, Étamine, détachée. Pc. VL Fig. 1, Fruit entier, diminué de plus de moitié. 2, Le même, coupé transversalement. 3, Amasde peuts corps formant la concréuon ligneuse quicompose l’enveloppe du fruit. 4 , Portion détachée de cette concrétion. 5, Semence, de grandeur naturelle. 6, La même, coupée transversa- lement. 7, Amande. 8, Embryon avec son périsperme. 9, Le même, sans périsperme. 10, Amande, coupée transversalement. « ANDROGYNETTE. srsacazrernanpruw LycoProprorpes Divx. Lycoronrumwm Linx. Juss. Lam Gmuerx. VENT. — CRYPTOGAMIE, LrNN. Fam. des Mousses, Juss. Venr. ÆTHÉOGAMIE, Fam. des LycoPones, P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monoïque: Fructifications sur le même épi. FLeurs MALESs: Petits corps sessiles, réniformes, remplis d’une poussière jaune, in- flammable et impénétrable à l’eau; uniloculaires, bivalves, disposés autour d’un épi terminal, et soutenus chacun par une écaille ou bractée herbacée. FLsurs FEMELLES: Solitaires à la base de chaque épi; composées de deux ou trois bractées, ou folioles calicinales, plus grandes que celles des fleurs mâles, et d’une capsule trivalye, uniloculaire, ordinairement trisperme : Semences blanches, sphé- riques , lisses ouraboteuses, remplies d’une substance gélatineuse. CARACTERES GENERICI. Monoïcum : Fructificationes in eàdem spica. FLores MAsoULI : Corpuscula sessilia, reniformia, intüs pulverulenta; pulvere luteo, inflammabile , in aquà non intumescente; unilocularia, bivalvia, circa spicam &erminalem ; singula sub squamä, seu bracteâ herbaceä, disposita. FLores Femina : Solitarii ad basim spicarum : Bracteæ seu calicina foliola (2—3), masculorum bracteis majores : Capsula trivalvis, umilocularis , plerumquè trisper- ma : Semina alba, globosa, glabra aut scabrosa, intüs gelatinosa. Ozs. DiczLenrus avait déjà observé dans quelques Lycopones , notamment dans son SELAGINOÏDES, deux organes bien disüncis, qui lui ont paru être ceux de la génération de ces plantes. C’est d’après cette observation que LINNœUS a établi son genre ZxcoPonivw, qu’il range parmi les Mousses. Ces plantes forment cependant une famille bien distincte, tant par leur frucüfication , dont les différences constituent plusieurs genres, que par leur manière d’être et de croître. Cette nouvelle famille, pressentie par Jussieu, qui appelle les Lycopones, Fausses Mousses ( Musci Spurii) est d'autant plus précieuse à établir, qu’elle se place naturellement entre les Foucères et les Mousses. Le peu de cas que les Naturalistes ont fait de lobservation de Drrrenrus, et l’empressement de Linnœus d'attribuer à toutes les espèces de Lycopopes ce qui alors ne convenait qu’à une seule, ont donné lieu à une autre erreur, non moins importante à faire disparaitre. Ce que ces deux 9 Botanistes regardaïient avec raison comme l'organe fécondant, a été pris depuis pour l’organe fé- condé. C’est ainsi que KoLREUTER, en rejetant l'opinion de Linnœus , de Drcrenius, de MALLER, eic., nomme organe femelle le petit corps réniforme et rempli d’une poussière inflam- mable et impénétrable à l’eau , que les premiers regardaient comme une anthère. Mais l’observa- üon de Drcienius sur son Sez1ernoïpxs, celles que j'ai faites sur plusieurs Lycoroproïpes, dans lesquels , outre le petit corps réniforme, commun à la plupart des plantes de cette famille , on trouve des capsules uniloculaires et trispermes, placées au bas de lépi, et des semences sphéri- ques , remplies d’une substance gélatineuse , me donnent lieu de croire qu’il ne subsistera plus de doutes à cet égard. * Ce fait me paraît d’autant plus important, qu'il contribue à fixer nos idées sur les vrais organes de la frucüfication des Mousses , et qu'ilajoute à la grande masse de probabilités en faveur de l’opi- nion que j’aimanifestée depuis long-temps. En effet, il prouve 1.° que les Lycorones ont, comme les autres végétaux, deux organes particuliers et très-disüincts qui concourent à leur reproduction; 2.° que le sac pollinifère, considéré par quelques Botanistes modernes comme organe femelle, paraît être le seul et vrai organe fécondant. C’est à ce second fait sur -tout qu'il est essentiel de : s'arrêter. La poussière que renferme le corps rémiforme des LYcorones est semblable à celle con- tenue dans l’urne des Mousses, dans la fleurette cruciforme des JUNGERMANXES, et je diraimêmeà celles de quelques LycoPErDons*, Dans les uns et dans les autres cette poussière, étant la même, paraîtdevoir avoir les mêmes fonctions ; d’où il résulierait que l’urne des Mousses n’est pas, comme le prétend Hrpwre, une simple fleur femelle. L'opinion d'Hepwie, un des premiers observateurs du dernier siècle, est d’un grand poids sans doute. Nous lui sommes redevables de beaucoup de fais bien imporians; il à ouvert et frayé, en grande partie , les routes qui doivent conduire un jour à de précieuses découvertes ; mais Hepwre n’est pas infaillible; 1l s’est trompé dans l’observation de parties visibles à ?œil nu, comme dans le Funanrr4,auquel il donne un double péristome ; n’a-1-il pas pu, pour des organes plus pets, être induit en erreur par les effets trompeurs du microscope? et ne peut-on pas lui objecter de s’être trop abandonné à l'illusion d’un système ingénieux, mais fondé sur des résultats obtenus D avec les plus fortes lenulles de cet instrument, dans lequel on voit souvent iout ce que l’on veut voir ? Sans refuser à Hepwic les justes éloges qui lui sont dus, je pense que Mrcaerxr, DIcrLenIus, Linnœus, HALLER et GÆRTNER, qui méritent aussi le titre de grands observateurs, ont mieux vu que lui, et que ce système microscopique ; si j’ose m’exprimer ainsi, qui ne peut s'appliquer à toutes les Mousses , a l'erreur pour base. Le fait le plus marquant, et qui a donné quelque crédit à ce système, est la germination obtenue par ce physicien, après avoir semé de la poussière du Funarrs hygrometrica. Mais, si l'urne des Mousses est, comme il est naturel de le croire, une fleur hermaphrodite, 1l n’est pas surprenant que la germination ait eu lieu, parce que sans doute il s’est trouvé des semences parmi les poussières semées. Hepw1e prévient qu'il a fendu légèrement avec une épingle l’urne de la Mousse, qu'il en a enlevé la poussière, sans attaquer la columelle, que j'appelle capsule. Cette circonstance, qui paraît victorieuse à quelques partisans d'HEepwre., est, selon moi, le plus fort argument à lui opposer. En effet, tous les Botanistes, pour peu qu’ils aient étudié les Mousses, savent que la maturité n’a lieu dans ces plantes qu’au moment de la chute de l’opercule , qui est celui de la fécondation des graines; que ces graines sortent instantanément (*) J'ai présenté un Mémoire à l’Académie des Sciences en 1784, dans lequel j'ai fait voir que quelques LYCOPERDONS contiennent deux sortes de poussières différentes , bien distinctes et séparées. Je donnerai sous peu à l’Institut la preuve que les JUNGERMANNES ontun fruit et une capsule bien prononcée, et différente de la petite fleurette qui se divise en croix et qui contient une poussière adhérente à des filamens irritables, F7 re) TO en se mélant avec les poussières, et que les unes et les autres sont arrêtées à Vorifice par le jeu des dents et des cils sans cesse en activité pour faciliter la fécondation. Aïnsi la poussière qu'a ob- tenue Henwie en fendant l’urne avec une épingle , en supposant même avec lui que ce sont des graines, ne peut être qu'une poussière qui m'avait pas atteint le ‘degré ‘parfait de maturité , et par conséquent dans l'impuissance de germer. Il est donc à présumer que la germination qu'il a observée, ‘est celle de quelqu’autre plante, ou peut-être de graines de mousses contenues précé- demment dans la terre qu'il a employée. On peut lui opposer la même expérience tentée par Drczenrus , répétée par NEckER, et que j'ai essayée moi-même nombre de fois , sans.obtenir aucun succes. Mais la véritéest le seul but auquel je tends. Plus de trente années d’étude et d’observations n’ont convaincu de l'insuffisance du système d'Henwic. Que les Botanistes assez heureux pour avoir saisi les petits corps glanduleux dans toutes les Mousses, dans le BuxBAauma aphylla, par exemple , et pour les avoir vus remplis de poussière, constatent le fait d’une manière authentique, je serai le premier à rendre à Hepwic un nouveau tribut de mon admiration pour lui. Les personnes qui désireront avoir de plus amples connaissances sur les Mousses, peuvent ‘consulter les ouvrages d'Hepwic mis en parallèle avec ceux de Drrrenrus, de Micuerrr, les observations de VENTENAT, de GærTNuR, les 5.° et 6.° familles de mon Æthéogamie , présen- ices à l’Institut des le 12 floréal an XE. PARA ARR RAIRP PS ANDROGYNETITE crimpanTe. Tige ronde, voluble, rameuse, garnie de petites écailles distantes : Rameaux droits, pinnés : Pinnules alternes , simples, ter- minées chacune par un épi sessile, garnies de petites folioles arrondies, imbriquées et étroitement serrées : Feuilles distiques, alternes, oblongues, serrétées vers le sommet, garnies au centre d’une côte entière, représentant une espèce de S. STACHYGYNANDRU M scanDpens. Cauletereti, volubili, ramoso : Ramis erectis, pinnats : Pinnulis alternis, simplicibus, spicis sessilibus et terminalibus, foliolis parvis, rotundis, strictè imbricatis : Foliis distichis, alternis , oblongis, ad apicem serrulatis, costà integrà , litteram S efliciente notats. Os. Ce joli Lycopode croît dans le royaume d’'Oware, sur les bords d’une branche du fleuve Formose, que les Anglais ont appelé New-Town River, et qui conduit à la ville d'Oware, à la . distance environ de 7 à 8 myriamètres ( 14 ou 15 lieues de la mer ). Il s'élève, en tournant autour des plus gros arbres, à la hauteur de 0,972 ou 1,296 millimètres ( 3 ou 4 pieds ). Il a beaucoup de ressemblance avec le STACHYGY NANDRUM plumosum etautres espèces voisines ; mais il en dif- fère essentiellement par ses tiges grimpantes, par la forme de ses feuilles et par la régularité de ses rameaux. Pr. VIT. Expl. des fig. 1 Rameau de la plante sur une portion de la üge. a Épi sépare, grossi. b Anthère. c Poussière qui y est contenue. d Bractces des fleurs mâles. e Capsule ouverte. f Bractée de la fleur femelle. g Semence, grossie. 4 une des Valves de la capsule, vue en dessus , grossie, é Feuille, grossie. LIT. =.) B. Hirbel, Del, ; , L'Ipprre, Direa, STACHYGYNANDRUM SCANDENS. 33 NE CRE sr II D 0 à nn ve ne nn ST ES, 7, Vo Ton Va Va Te Vo Ve ve ne 5 ve te Ch th va a Ve Ya 9% Te CSS os ne To D 0 6 SD 0 MÉDIN Cie K1LLzINGr A Rorzs. Juss. LaAm.—Trranprre Moxocynie, LirNN. FAMILLE des SoucHers, JUss. F'AM. des CYrÉRoïDEsS, VENT. CARACTÈRES GÉN ÉRIQUES. Glume bivalve, uniflore ; valves inégales : Calice plus long, bivalve ; valves inégales : trois Étamines : un Style : deux ou trois Stigmates : Semence triangulaire, couverte par le calice. FLEeurs entête, quelquefois ombellées, terminales : Involucre capité, 3—4 phylle : Tige ou Chaume plus souvent anguleux. CARACTERES GE NERICI. Gluma bivalvis, uniflora; valvis mæqualibus : Calix longior bivalvis ; valvis inæqualibus : Stamina tria : Stylus unicus : Stigmata 2 —3: Semen triquetrum , calice tectum. FLoRes capitati aut umbellato-capitati, terminales : Involucrum 3—4 phyllum : Caulis seu Culmus sæpiüs angulatus. PE KILLINGIE surgsuss. Racine bulbeuse, garnie de fibres ordinairement sim- ples : Tige ou Chaume solitaire, triangulaire, cannelé : Fleurs capitées et formant une tête sessile, quelquefois deux, rarement trois, glomérulées : Feuilles linéaires, radicales, pointues, serrétées à l'extrémité , garnies de trois nervures longitudinales, plus saillantes : Colerette triphylle. KILLINGTIA surBosa. Radice bulbosä, fibris plerumquè simplicibus : Culmo seu Caule solitari, triquetro , canaliculato : Floribus capitatis ; capitulo 1 , inter- düm 2, rard 5 glomeratis : Foliis linearibus, radicalibus, acutis, ad apicem serratis , nervis 3 longitudinalibus , crassioribus, notatis : Involucro triphyllo. Ogs. Cette plante croît à Chamna, et dans les royaumes d'OwarE et de BENIN, sur le bord des eaux salces. Elle me parait avoir quelques rapports avec la XYZLINGrA triceps; mais en compa- rant ces deux plantes, j’ai remarqué des différences qui m’ont paru suffisantes pour en faire deux espèces. Outre la racine qui est constamment bulbeuse dans celle que je viens de décrire, J’autre présente toujours plusieurs têtes. 12 Ta colerette de la Krzzirwerre bulbeuse est constamment composée de trois folioles inégales, finement serrétées vers l'extrémité, ainsi que les feuilles ; les unes et les autres sont garnies de trois côtes plus saillantes, dont Vintermédiaire est plus grosse. Les valves de la glume sont également . serrétées vers le sommet; les semences sont oblongues, privées de soies ou d’arêtes. On pourrait encore rapprocher cette plante, à cause de sa racine bulbeuse, du Morrixce41 Hort. Malab, vol. 12, pl. 52; maïs outre qu’il est difficile de juger du genre de cette dernière, dont on ne connaît point les détails, ses bulbes naissent d’une même souche, pour produire autant de nou- velles üuges. La XrzzINGIE bulbeuse est toujours solitaire. Pr. VIII. Expl. des fig. a. Plante à sa plus grande hauteur : il s’en trouve souvent de beau- coup plus peuies. b Portuon de l’exirémite d’une feuille, grossie. MICROPORE. MICROPORUS. AcarroUs Juss. Borzerus Lan. Box. VENT. Pers. — CRYPTOGAMIE, LrNN. Fam. des CHaAmprreNons, Juss. FVenr. Æruaéocamie, IE. Fam., P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Substance coriace , solide : Chapeau évasé, applati ou infundibuliforme ; aminei vers sa base en forme de pédoncule plus ou moins long ; glabre ou velu, uni ou zôné à la surface supérieure; chargé en dessous d’un grand nombre de très-petits pores égaux, presque ronds, adhérens à la subs- tance, et se prolongeant sur la base amincie. CARACTERES GENERICI. Substantia coriacea, solida : Pileus dilatatus, pla- nus aut subinfundibuliformis; basi plus minüsve longus, attenuatus, pedunculifor- mis, suprà glaber autvillosus, Iævis aut zonatus ; subtüs porosus, poris numerosis , minutissimis, æqualibus , subrotundis , substantiæ adhærentibus, supra basim at- tenuatam protensis. Ogs. Quelques Botanistes ont pensé que j'aurais pu me dispenser de faire un genre nouveau du -Guirier, r4rozus, pl. I, de cetie Flore. Les mêmes motifs les engageront sans doute à ne con- sidérer ce dernier genre, que comme une division du genre Æc4ricus Juss., Borerus Lin. Il.est certain, et je l'ai moi-même fait pressentr, que, rigoureusement parlant, ces deux genres pouvaient être réunis au genre AGAricus Juss., BorrTus LINN., puisque, d’après les connais- sances que nous avons de ces plantes, les parties qui paraissent conteruir les organes par lesquels elles se multiplient, sont les mêmes et ne diffèrent essentiellement que par une légère différence dans la forme. Cependant observons que dans les espèces qui forment le genre Bozerus Lin, ZLTTIT. LB Mibel pe. - LEpie, Direz. : 2 KUIINGIA BULBOSA. 2, MCROPORUS PERUIA. - 19 AGARICUS Juss., les pores extérieurs sont de vrais tuyaux contigus entr’eux, et détachés de la substance du chapeau; dans le GUÈPIER au contraire et dans le Mrcropore, c’est la substance elle-même qui forme des plis réguliers très-ouverts, alvéoliformes dans l’un, et poreux dans l’autre; différences bien frappantes et qui sont pour le moins aussitranchées que celles qui distinguent d’au- tres genres de plantes. En effet, si l’on n’avait pas égard à des différences aussi constantes et aussi sensibles, 1l faudrait également ne former qu’un seul genre des Anwrawrra, des DxD41E4, des Menuzzius et des Acarrcus. Le premier est garni de lames ; le second a des lames et des pores; le troisième, des plicatures ramilices ; et le quawième, des pores ou tuyaux, ou des plis. Le pre- _mier tient par conséquent aux AMANITES par les lames ; le second, aux AGARrcS par les pores, et aux AMANITES par les lames ; et le troisième, aux D'ÆDALES par lesramifications. Que de difficultés alors nintroduirait-on pas dans ce seul genre, qui contiendrait plus de cinq cents espèces connues! Je pense, avec LiNNœus et tous les Botanistes instruiis, qu’il faut être très- réservé sur la multi- plication des genres; mais je crois aussi que ce principe est subordonné à la facilité qu’il faut intro duire dans l'étude des plantes. C’est d’après ces moüfs, qu’en imitant M. De Jussrev, qui avait déjà divise le genre BozeTus Linx., j'ai cru devoir le subdiviser encore. Le nouveau genre que je propose aujourd’hui, me paraît d’autant plus naturel, qu’outre son caractère principal, qui consiste dans de simples pores adhérens à la substance, on distinguera les espèces qui en font parue, à leur base amincie en forme de support, et à laquelle les Botanistes ont jusqu’à présent donné ce nom ou celui de pédoncule. Un support ou pédoncule est, et ne doit être, selon moi, qu’une partie qui en supporte une autre, dont elle est distincte et dont elle peut se sépa- rer sans déchirement, comme on le voit dans les Bozgrus Linx., dont M. DE Jussteu a forméson genre Surzzus. Dans le Micrororr et dans la plupart des 4c4r1cus Juss., dont le chapeau est sémi-orbiculaire, plus ou moins sessile, et attaché par le côté, la base amincie, en forme de sup- port, n’est point un vrai pédoncule, puisqu'elle ne fait qu’une seule et même pièce avec l'extrémité évasée, laquelle n’est qu’une extension de cette même base. Les anciens Botanistes ont commis la même erreur , en disunguant la fleur des Mousses en Seta ou Pedunculus et Pyxis. Cette pré- tendue soie ou pédoncule, dans la majeure partie des Moussgs , est un vrai tube dont l'extrémité se renfle, et à travers lequel passe le pédoncule de la capsule qui occupe le centre de l’urne. Cette disuncüon de support vrai dans les CI AMPIGNONS et dans les Mousses, n’a pas encore etc faite. Elle me paraît essentielle à établir, sur-tout dans le genre très-nombreux des AMANTITES (Æcarious LiNx.), dont les uns ont les lames décurrentes sur ce prétendu support, qui, dans ce cas, n’en est pas un, puisqu'il ne fait qu’une seule et même pièce avec le sommet, et dont les autres ont un vrai chapeau hémisphérique, couvert de lames qui ne s’étendent que des bords à la cir- conférence du chapeau, sans jamais se prolonger sur le pédoncule qui peut se séparer sans déchirement. Les Micropores sont, pour la plupart, des plantes exotiques. J’en ai rapporté d'Afrique trois espèces nouvelles, que je publierai successivement. On en connaît trois autres espèces en Europe: les BozeTs coriace , nummulaire et polypore de BurrrARD. Le Bozer oblique du même auteur paraît, au premier abord, avoir quelqu’analogie avec les Microporss; mais, en l’observant avec attention, on voit qu’il a des tubes bien prononcés, etnon pas de simples pores; de plus ce Champignon est attaché par le côté; sa base est plus ou moins longue suivant qu'il se développe sur des souches plus ou moins profondes en terre, J’en ai dans ma collection des individus qui sont entièrement sessiles. RNA NN NN 14 MICROPORE vocms. Base très-courte : Chapeau mince, infundibuliforme, à bords inégaux ; presque zôné, d’une seule couleur roussâtre en dessus, et chargé de quelques stries ou plis longitudinaux d’un brun roussâtre, poreux en dessous : Pores d’une finesse extrême, égaux, presque ronds, d’un blanc sale. MICROPORUS PeruLA. Basi brevissimà : Vertice tenuissimo , infundibulifor- mi, suprà rufo-fusco, marginibus inæqualibus, subzonato, striis plicisve longitu« dinalibus nonnullis notato, subtüs poroso : Poris minutissimis, æqualibus , subro- tundis , sordidè-albescentibus. Ogs. Ce Champignon croît, à OwARE et à BENIN, sur des vieilles souches pourries. Son som- met, relevé en entonnoir, présente un côté très-relevé et l’autre tres-petit, en forme de poche. Pz. VIII. Expl. des fig. a, Champignon de grandeur naturelle, vu en dessus. D, Idem,vuen dessous. nn "ne “es Ce TS Te eo Te nn Te Te nn 0 To Ton ne To To ne no To a Te a To Te Te To in Va To no Te Ve Te Te Vs ne Ve Sn 0 ROTANG.cazamvs. | Cazamus Lin. Juss. Lam. Guer. Pazmi-runcus Roumex. Parmz Lan. — Fam. des Pazmrers, Juss. WEnNT. PALME, LINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calice double; l’extérieur à trois divisions courtes , égales ; l’intérieur plus long , divisé en trois parties : six Étamines : Filaments courts, élargis à leur base : Anthères longues , droites : un Style long, droit : un Stigmate un peu gonflé, trifide : Fruit presque globuleux, cou- vert d’écailles imbriquées, luisantes ; acuminé par la base persistante du style : Amande ovale, lisse : Embryon placé dans une eavité latérale du périsperme coïrné, Argrgs de moyenne grandeur, rameux : Feuilles pinnées : Spadices axillaires, grèles, rameux, écailleux : Écailles uniflores, distiques et alternativement im- briquées. CARACTERES GENERICI. Calix duplex; exterior trifidus, brevis, laciniis æqualibus ; interior tripartitus, longior : Stamina 6, filamentis brevibus, basi latis, Id Antheræ longæ, erectæ : Stylus 1 longus : Stigma 1 capitatum, trifidum : Fructus subglobosus, squamis nitidis, imbricatis tectus, basi persistente styli acumi- natus : Nux ovata, glabra : Corculum in perispermi cornei cavitate laterale. J'RuTicEs ramosi : Folia pinnata : Spadices axillares, graciles, ramosi, squamosi : Squamis unifloris, alternatim et distichè imbricatis. Lonthhhhhts ht rss) ROTANG 4 FLEURS SECONDAIRES. Feuillage long, flexible, pendant, pinné, nu au sommet, garni de distance en distance de fortes épines renversées, op- posées, presque planes : Folioles épmeuses : Rameaux du spadice tournés d’un seul côté. | CALAMUS secunpirzorus. Frondibus longis, flexilibus, propendentibus, pinnatis, apice aphyllis, et passim oppositè spmosis : Spinis majoribus, subplanis, retroversis : Foliolis spinosis : Ramis spadicis secundis. Ozs. Cet arbuste, qui s’élève tout au plus à la hauteur de 3,2473 ou 5,8967 millimètres (10 à 19 pieds), croît dans le royaume de BENIN, sur les bords de la rivière qui conduit à A4gathon. À l’aide des fortes épines qui garnissent l'extrémité nue des feuilles , il s'accroche à tous les corps environnans ; les feuilles même qui pendent jusqu’à terre , s’entortillent entr’elles de manière que chaque arbuste forme, à lui seul, un buisson impénétrable à toute espèce de gros animaux. Les fruits sont trop petits pour avoir atüré l'attention des naturels du pays ; mais je soupçonne que l’on pourrait extraire, soit du troncde l'arbre, soit de ses fruits , comme on le fait du R4PHr4, une liqueur agréable. Cette particularité semble commune à plusieurs PALMIERS et à toutes les espèces de RoTAN&G, qui, selon Rumpxius, produisent une lymphe abondante, limpide et bonne à boire. Les folioles sont remarquables par leur marge épineuse; elles sont garnies de plusieurs côtes, dont trois plus saillantes à la surface supérieure, sont garnies d’épines blanchâtres à la base ; pres- que noires au sommet, et semblables à celles de la marge. | Dans une contrée où l'industrie de l’homme sait mettre tout à profit, cet arbuste serait em- ployé , ou vert ou sec, à former des clôtures propres à garantir les habitauüons et les plantations; mais à OwARE et à BENIN, dont les habitans ne sont que peu civilisés, on n’en fait aucun usage. Il ne sert que dans les forèts de barrière et de rempart naturel aux thermès, aux fourmis , aux guépes et à d’autres petits animaux, qui se réfugient sous son impénétrable et bienfaisant ombrage, pour échapper à leurs nombreux ennemis. J’ai vu plusieurs fois sous ces arbustes des édifices de thermès * tellement couverts de leurs feuilles entrelacées , que le plus petit oiseau n’aurait pu y pénétrer qu'avec difficulté. Les feuilles, en y comprenant les extrémités nues, sont quelquefois de la longueur de deux mètres et demi ou trois mètres (9 à 10 pieds). * Insectes assez semblables à des fourmis, et qui construisent avec de la terre des édifices solides, sur lesquels je suis monté plusieurs fois, sans les briser. J’en ai vus qui excédaient la hauteur de deux hommes. Dans la relation de mon voyage et dans mon ENTOMOLOGIE d’Afrique, je donnerai de plus amples détails sur ces animaux ouvriers qui vivent en république dans des refuges construits en commun. 16 PL. IX. Expl. des fig. 1, Portion du Spadice garni de fleurs et de fruits. 2, Portion détachée d’un Rameau, de grandeur naturelle. 3, Fleur complète, épanouie. 4, Idem, fermée. 5, Calices ouverts, pour distinguer les étamines. 6, une Étamine détachée. 7, Pisul. 8, Fruit parvenu à sa maturité, de grosseur naturelle. 9, Amande. P1. X. Portion et extrémité d’une Feuille. RUE VEVRVE VI LE VE VD VI VUVV VU ILVL LU LVEUVLTULVLU LULU ULAVGLVR MYRIANTEHE. wrrranraus Mon@cie SYNGÉNÉS1E, LrNN. Fam. des Cucurgrracées, Juss. VEnr. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monoïque. Freurs MALeEs. Calice à quatre divisions ovales, concaves, .obtuses, ciliées à leur marge : trois Étamines formant par la réunion des filaments un axe pyramidal, di- visé à son sommet en trois portions, dont chacune porte une anthère presque di- dyme : point de Corolle. | FLeurs FEMELLES. Calice. . . . . . . : Corolle. . . . . . . : Pistil. . . . . . .: Fruit infère, bacciforme, arrondi, oval, presque toujours rétréci et comme étranglé vers son sommet; 12 où 14 loculaire ; loges polyspermes : Semences applaties, ovales , légèrement velues, semblables à celles d’une courge, garnies dans leur pourtour d’une membrane en forme d’aile : Embryon applati , sans périsperme. CARACTERES GENERICE Monoïcus. Frorss wascuur. Calix quadrifidus ; laciniis ovatis, concavis, obtusis, margine cilia- tis : Stamina 3; filamenta coalita, axem pyramidalem apice tripartitum æmu- lantia : Antheræ 3 subdidymæ : Corolla o. FLores F@miner. Calix. . . . . . . : Corolla. . . . . . : Pistillum. . . . . . . : Fructus inferus, baccatus, ovatd-rotundus , plerumquè apice attenuatus et quasi strangulatus , 12—14 locularis; loculis polyspermis : Semina ovata, complanata, tenerrimè villosa, membranä alæformi cincta : Corculum planum, absque pe- rIspermo. | PR NRA VIA RP AE NS VS DR l L'Evrne, Dies. B, Hirbel , Del. S DIFLORL N CU SE S LAMU L C AN, Lel, Del. (dt PM ECUNDIFLORUS CALAMUS S NE +R 1 " at 2 AL "AL RTE ss MEN Dr H: V2 AN 24 MYRIANTEHE En argre. Fleurs mâles nombreuses, très-rapprochées et très- petites, portées à l'extrémité des divisions d’une panicule nue et laxe : Feuilles alternes, digitées , pétiolées ; pétioles ronds, cannelés, un peu renflés à leur point d'insertion, terminés par six folioles inégales, lancéolées, ovales, dentées inéga- lement, d’un vert pâle en dessus, et blanchâtre en dessous : ARBRE de moyenne grandeur. MYRIANTEHUS arsoreus. Floribus masculis numerosis, minimis, apice di- visionum paniculæ nudæ et laxæ confertis : Foliis alternis, digitatis, petiolatis : Petiolis rotundatis, canaliculatis, basi inflatis : Foliolis 6 inæqualibus, lanceolatis, inæqualiter dentatis, suprà pallidè-viridibus, infrà albidis : ArBor mediocris. Ogs. Cet arbre croît dans les environs d’Agathon, première ville du royaume de BENIN, si- tuée sur le bord d’une rivière qui porte son nom, et qui se joint avec les rivières de Jabou et d’Æunis avant de se jeter dans le fleuve Formose, à sept myriamètres (environ 12 lieues) de l’em- bouchure de ce dernier. {l ne s’élève pas plus haut qu’un pommier ordinaire; mais ses branches sont moins ramassces. Les panicules des fleurs mâles sont très-laxes, divisées et subdivisées. Les fleurs naissent à l’extrémité de ces divisions, qui paraît renflée et comme charnue ; elles sont très- petites ,et portent, au plus, deux millimètres (environ 1 ligne) de long. Les feuilles sont composées de six folioles inégales : la plus longue surpasse le pétiole de près d’un üers; la plus pete, qui occupe le centre, n’égale pas les deux üers de la précédente. J’ai trouvé cet arbre en avril et en mai (floréal) 1787 , époque où la floraison est déjà ires-avan- cee dans ces contrées , et où la frucufication commence à lui succéder. La floraison commence communément en décembre (frimaire) ; elle est en pleine force en janvier , fevrier (nivôse, plu- viôse*). Aucun des individus que j’ai eu occasion d’observer, ne portait de fleur femelle assez bien conservée pour indiquer ses caractères : tous les fruits étaient noués, et même très-ayancés. Je n'étais promis de retourner une troisième fois à Agathon, qui n’est situé qu’à vingt ou vingt- cinq lieues de l’établissement francais ; mais les maladies dont j'ai été atteint, n’en ont toujours empêché. J’espérais , à mon retour du long voyage que j’ai fait dans l’intérieur des terres , au royaume d'OwARE, pouvoir réaliser ce projet; mais, soit par suite de mes fatigues, soit que ce climat me füt décidément contraire, j’éprouvai une rechute qui épouvanta M. Landolphe , au pointque cet ami, qui commandait l’établissement, employa tout ce que l’amitié lui suggéra, pour me détourner de mon projet , et n’engager à profiter d’un navire qui devait partir sous trois jours pour $£.- Domingue. Les Botanistes jugeront aisément, d’après les caractères de cet intéressant végétal, de quelle im- portance est pour les progrès de la science la connaissance de ce nouveau genre. La position et la * Je commence ici par les noms des anciens mois , qui sont plus applicables au climat de la zône torride. En effet , com ment seservir des mots frimaire, ni0se pour un pays dans lequel on n’ajamais vuni frimats nineige ? Il en est à peu près de même de tous les autres mois, dont les uns ne conviennent point à cette partie du monde, et dont d’autres, pouvant Ini être applicables , devraient être placés dans un autre ordre. Pour me conformer à l’usage, j'ai dû rappeler les nouveaux noms qui correspondent aux anciens ; mais, pour ne pas choquer la raison, j'ai dû désigner ceux-ci les premiers. 5 10 dimension de ses fleurs lui donnent le port d’un CzcroPr4; rapprochement d’autant plus heureux pour la méthode naturelle, que le C£croPr4 apparüent à la famille des OrTies , que M. Dr Jus- SIEU place immédiatement à la suite des CucureirAcÉEs : la forme de son fruit et la nature du tronc semblent encore lui assigner une place auprès du P4P4Y4 Juss. (C4rrca Lann.), que M. pr Jussreu a rangé parmi les genres qui ont de l’affinité avec les plantes Cucurerracées. Mais le fruit du MyrrANTHUS ne ressemble à celui du P4P4Y4 que par sa forme extérieure. Son orga- nisauon intérieure et ses graines different essentiellement. Les fleurs ne sont point organisées de même ; la uge du P4P4Y4 à plus de consistance que celle des tiges herbacces des Cucursr- TACÉES; mais, quoique plus ferme et plus solide que dans ces dernières, elle est d’une substance succulente, plus molle et différente du tronc du Mrrravrnus. Dans celui-ci elle est ligneuse ; son bois a la consistance de celui des Poupliers et des Tilleuls; son épiderme est blanc et peu raboteux. On sait que toutes les plantes de la famille des CucurerrAcées sont herbacées, molles, tra- canies et grimpantes ; que les fleurs sont assez grandes, axillaires , pédonculées , solitaires, ou réunies en pet nombre sur un pédoncule commun. Tous les-caractères qui établissent le port et le facies des CucurBrrAcÉss , ne se rencontrent pas les mêmes dans le MyrrANTHUS ; ce qui lui donne un air tout à fait étranger à la famille à laquelle cependant il appartient incontestable- ment , d’après les-caractères essentiels et par l’organisation de ses fleurs et de son fruit; parücula- rité qui-rend la connaissance de ce genre irès-précieuse. Le pays où croît le yrrrANTrHvS, étant fréquenté par les capitaines et les officiers des navires qui vont.y faire la traite , il serait à désirer que quelques-uns d’entr’eux en rapportassent des bran- ches garnies de fleurs femelles et de fruits bien mûrs ; ce serait un moyen d’avoir une description complète du genre, et de le posséder dans nos serres. Les graines que j'ai envoyées, n’ont pas réussi au Jardin des Plantes. Les habitans d’Agathon ne paraissent faire aucun usage du fruit de cet arbre. Tous ceux que j'ai interrogés à ce sujet, n’ont pas même pu me dire le nom qu'ils lui donnent. Il est à présu- mer que ce fruit sert uniquement de nourriture aux singes et aux rats palmistes (Scirus palma- run Linx.) et aux oiseaux. Peut-être en ürerions-nous un meilleur parti : mais je ne crois pas cet arbre susceptible d’être naturalisé dans nos climats. Pr. XI. Expl. des fig. 1, Panicule portant les fleurs mâles. 2, Portion du sommet d’une des divisions de la panicule, grossie. 3, Feuille, réduite. #, Fleur mâle en bouton, grossie. 5, dem, un peu ouverte. 6, dem, entièrement ouverte. 7, Une des divisions du calice. 8 , Paquet des Étamines portant trois anthères. Pr. XIT. Fig. 1; Fruit, diminué d’un tiers. 2, Idem, coupé transversalement. 5, Graine, de grandeur naturelle. 4, dem , coupée transyersalement. 5, Amande sans enveloppe. 6, Idem, coupée transversalement, 7, Embryon. LL AL. rl, Del. rbe BZ. AP US. MYRIANTHUS ARBORE LIN. B.Mirbel, Del, Z'Epire, Direz. MYRIANTHUS ARBOREU où U LVE. vzra. Uzra Lin. Juss. Lam. Gmer. VENT. — Fam des Arcues, Juss. Ven T. Cryprocamre, Aloues, LINN. Gmer. Ærakocamre, [°° Fam., Algues, P._B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Fructification inconnue : Substance membra- neuse, coriace, plane ou tubuleuse, transparente, simple ou divisée, entière ou crénelée, ordinairement attachée , au fond de la mer ou sur ses bords , à des pierres et à des rochers. CARACTERES GENERICI Fructificatio incerta : Substantia membranacea, coriacea , plana aut tubulosa, pellucida, simplex aut divisa, integra aut crenulata, plerumque in fundo maris aut saxis littoreis affixa. Os. Ce genre est, de tous les genres de Pl ÆrxéocAMtE, celui dans lequel les organes de la générauon sont les plus cachés ; c’est aussi celui qui, dans l’ordre naturel, me paraît devoir former le premier anneau de la chaîne qui lie tous les végétaux entr’eux. La fructification des ULvEs paraît être plus simple que dans les autres plantes. Elle n’offre pas à l'observation cette variété d’organes que les Physiciens ont distingués dans les autres végétaux; on n’y remarque pas même, comme dans le Cowrrerry4 Lanx., les ramifications ni les articulations ou cloisons qui indiquent une organisation un peu plus compliquée, maïs plus simple encore que celle des CHAMPIGNONS ; la majeure parte n’a point de racine disuncte. En général, les ULvEs semblent nêtre qu’une ex- pansion coriace, lisse , plane , sans aucune organisation apparente ; ce qui n’a pas peu contribué à les faire envisager comme des productions de l’industrie de certains animaux (les polypes). Ce système cependant n’a pas jusqu’à présent fait de nombreux prosélytes. Si on examine attentivement les ULVES avec une loupe, en interposant leur substance entre Voœil et la lumière, ou au microscope, on aperçoit une immensité de petits points opaques, ronds, mais distribués sans ordre: il paraîtrait que ce sont autant d'organes particul.ers et propres à re- produire lespèce. Mais, quelle que soit notre incertitude ; quelqu’impénétrable que soit encore pour nous le mystère ont la nature semble s’être en--loppée à leur égard, je pense que, jusqu’à ce que nous soyons f rvenus à le pénétrer, nous ne pouvons nous dispenser , d’après toutes les pro- babilités et les plus 1ortes analogies, de les ranger parmi les productions végétales. Les mêmes mo- ufs qui nous laissent qu Îques doutes sur la nature de ces preductions, établissent la place natu- relle que les Urves et la famille à laquelle elles apparüennent, doivent occuper ; et qw’elles sont le premier anneau de la chaîne des végétaux, en les rangeant avant les Focus, les ConrerrA 20 et les Prssus Filamenteux , les seuls genres qui me paraissent deyoir entrer dans la famille des ALGUES, et qui, dans ma manière de voir, doit précéder immédiatement celle des CHAM- PIGNONS. Cette opinion n'est pas entièrement conforme à celle que les Naturalistes paraissent avoir adoptée. Presque tous ceux qui ont cherché , avec plus ou moins de succès, la Méthode na- turelle, ont formé la première famille, des CHAMPIGNONS. Il en faut cependant excepter MM. HazzEer et Apanson. Ces deux Botanistes rangent les Brssus avant les CHAMPIGNONS. Il ne m’appartent pas de décider entre des hommes célèbres, dont les opinions sont générale- ment reçues. Maïs, sans manquer à la vénération qui leur est due, je pense qu'il m'est permis de manifester une opinion contraire à la leur. Parmi les CHAMPIGNONS, il en est, tels que les Hw- cor, dans lesquels il est difficile de déterminer précisément les différens organes ; mais, d’un autre - côté , 1l me paraît impossible de douter que les }wcor eux-mêmes appartiennent au règne végé- tal: il n’en est pas de même des VLr4, des Con Ferry: ei de quelques Brssus. La plupart des autres CHAMPIGNONS, quoique plus simplement organisés que les autres végétaux, le sont cepen- dant d’une manière sensible, et qui ne peut être douteuse. Il en est même, et c’est le plus grand nombre, dans lesquels on voit distinctement des graines ou de peuts corps analogues ; d’autres enfin, tels que les HyroxyLox de M. DE Jussieu , dans lesquels les deux organes ont été distinc- tement reconnus *. On n’en peut pas dire autant des ULr 4, dans lesquels on ne distingue parfai- iement aucun organe; n1 de quelques Brssws, qui ne consistent que dans des filamens simples, dans lesquels nos yeux, ni même les instrumens qui grossissent le plus, ne peuvent rien apercevoir qui indique un système d'erganisation. Mais c’est trop m’étendre, dans cet ouvrage, sur cet important sujet, que je traiterai plus am plement dans mon ÆTHÉOGAMIE, lorsque je publieraï la famille des ALcuss. Je me bornerai, quant à présent, à avancer que je pense que les ALGUES étant plus simplement organisées que les CHAMPIGNONS, et que la plupart des différens genres que comprend cette famille, n’indiquant en aucune manière comment'et par quel moyen ils se régénèrent, et ne laissant apercevoir aucun or- gane analogue aux semences que l’on rencontre dans la plupart des CHAMPIGNONS, elle doit précéder ceux-ci dans l’ordre naturel, ei former le premier anneau de la chaîne qui lie tous les végétaux entr’eux. RRRRRRRR SARRRRPA RAS ULVE suzseuse. Racine ronde, bulbeuse, creuse, un peu rougeâtre, garnie en dessous de plusieurs griffes ou appendices divisées à leur extrémité : F'euillage, vert, applati, simple ou divisé, allongé ou cunéiforme. ULVA suzgosA. Radice bulbosà, rufà, infra appendiculatà : Appendicibus ra- mosis : Fronde viridi, complanatä, simplici aut divisà, elongatà aut cuneiformi. * Joyez Art. CHAMPIGNON de l'Encyclopédie méthodique, dans lequel M. DE LAMARK a inséré un Mémoire que j'avais présenté quelque temps auparavant à l’Académie des sciences qui l’a approuvé. Je suis le premier qui ait reconnu les deux attributs dans l'HYPOxILON. Je saisis cette occasion de réclamer l’antériorité qui m'est due, attendu que les Bo- tanistes qui ont écrit sur cette matière depuis l’impression de mon Mémoire, ont décrit l'HyPoxILON tel que je l'avais fait, et ont oublié de me citer. Le même Mémoire renferme d’autres faits et d’autres observations curieuses sur les orga- nes de la génération de cette plante et de plusieurs autres genres de CHAMPIGNONS. Ms 24 PA ' CRE S 8 el F 1h Jde Lane pl | LEpire.Diee. ULVA TUBEROSA. CARPOLEPIDUM DICHOTOMUM. | : 21 Os. Cette jolie ALGUE, que je n’ai trouvée décrite dans aucun auteur, croît à CAama, sur le bord de la mer, parnu les pierres et les rochers. Elle est remarquable par sa racine, sem- blable à une bulbe garnie en dessous de plusieurs attaches qui se bifurquent et se divisent à leur extrémité. Cetie racine est d’un brun rouge ; le feuillage est membraneux, coriace et vert, trans- parent ; tantôt simple comme üne lanière, tantôt cunéiforme, se partageant au sommet en deux divisions très-étroites et filiformes. Pr. XIII. Expl. des fig. 1, Plante, diminuée de près d’un üers. D V0 2, 0, Va 02 9, 9, 7, Vo To Vh Ve Ch ve À ST Va Ve Vo Va Ve de Ve Ve Vo tn Ve Ve Va Ce Ve do VD VEND en ONE de de Ve Ve Va Le Ve, Ve Va CARPOLÉPIDE. csrrorsPrpum JUNGERMANNIA Lan. Juss. Lam. Gmez. VenT. — Fam. des Hépariques, Juss. Venr. Cryprocamis, Aloues, LINN. Ærnéocamre, IV.” Fam., Hépatiques, P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monoïque. FLeurs MALEs. Sur des rameaux séparés; pédonculées, globuleuses ou ovales ; se di- visant en quatre parties égales, cruciformes; contenant des filamens élastiques, arti- culés, auxquels adhèrent de petits grains ronds, analogues à ceux de la poussière fécondante des autres végétaux: Pédoncule blanc, mou, transparent et membraneux, sortant d’une enveloppe ou périchèse, oblong, d’une seule pièce, faisant fonction de calice *. | Firurs FEMELLES. Sur des rameaux distincts : Fruit oval ou globuleux; légèrement pédonculé et terminé par une pointe courte en forme de style ; solitaire sous des écailles imbriquées, disposées sur deux rangs fort serrés, très -rapprochées, et for- mant ordinairement un renflement oval au milieu du rameau dont la base et le sommet rétrécis ne sont garnis que de feuilles distiques. CARACTERES GENERICI. Monoïcum. Frores MAscuLI. În ramulis distinctis; pedunculati, globosi aut ovati, quadrifidi: Laciniæ æquales, intùs filamentosæ; filamentis elasticis, articulatis, pulverulentis, * Tous les JUNGERMANNIA de LINNŒUS, et le JUNGERMANNIA Æ/bicans , qui doit entrer dans ce genre, ont cette fleur organisée de la même manière. Je ne lai pas observée dans l'espèce que je décris; mais je ne doute pas qu’elle ne soit conforme à celle de toutes ces plantes. 22 aliorum vegetabilium stamina æmulantibus; pedunculus albus, mollis, membra- naceus, pellucidus; vaginä oblongà seu perichætio sessili, monophyllo, caliciformi infrà cinctus. FLorss rouiner. În ramis distinctis : Fructus ovatus aut globosus, brevissimè pe- dunculatus, acumine parvo, styliformi acuminatus, solitarius, sub squamis bifariè imbricatis : Ramuli medio plerumquè crassiores, suprà infràque attenuati, foliis dis- tichis instructi. O3s. Ce genre etle RayrzoPHYLLUm, dont il sera question dans l'ÆTHÉOGAMTE , avaient été pressenus par Mrcnezrr, qui les a séparés des JUNGERMmANNTA ; le premier, sous le nom de Muscorpes, et lesecond, sous celui de A4rs1LE4. Ce célèbre observateur a parfaitement saisi que ces plantes, quoiqu’assez semblables par la fleur mâle, qui paraît essentiellement la même dans toutes, différent cependant par l’organe femelle, et doivent être distinguées ; mais il n’a- vait pas observé un assez grand nombre d’espèces, pour pouvoir les placer toutes dans le vrai genre auquel elles apparüennent. Depuis lui, les lumières ont considérablement augmente ; mais nous sommes à peine plus avancés, à cet égard, qu’on ne l’était de son temps, sur les plantes ÆrHiocAMes. Les voyageurs ont rapporté et fait connaître un grand nombre d’es- pèces nouvelles; mais elles n’ont pas été assez soigneusement examinées , pour pouvoir déter- miner précisément les caractères qui doivent les faire placer dans tel ou tel genre. Voilà sans doute la raison qui a déterminé LINN@US à réunir toutes les JUNGERMANNES dans un seul et même genre. Nous ne pouvons pas douter cependant que, comme l’a observé MicHezrr, il en est dont ces filets élastiques de la fleur en croix se trouvent placés au centre des quatre divisions, et d’autres où les mêmes filets sont portés par chacune des divisions à leur sommet. Nous ne pou- vons non plus nous dissimuler que, dans le RayzoParzivm (Marsrzea Micx.), les fleurs femelles ou semences sont éparses sous l’épiderme, tantôt à l’exirémite des lobes des feuilles, tan- tôt dans toute leur longueur; que, dans le CovranTaos (JuNGERmANNIA. Micx.), ces mêmes fleurs ou semences sont nues et rassemblées en boule au sommet de quelques rameaux, ou des feuilles, dansquelques espèces; et que, dans le Czrrorerrnum (Muscorpss Micx.), ces mêmes graines ou fruits sont solitaires, cachés sous des écailles imbriquées et distinctes des feuilles. Le genre CARPOLÉPIDE comprend dix espèces : neuf sont exotiques, et se ressemblent toutes par la disposition des fruits placés sous des écailles au milieu des rameaux, où elles occasionnent un ren- flement tres-sensible. La dixième, et la seule qui se trouve en France, en exceptant les Juncer- MANNIA Platyphylla, Tamarisci, Dilatata, etc., qui peut-être doivent appartenir à ce genre, estle JUNGERMANNIA Albicans Lin. Ses semences sont placées, comme dans les neuf autres, sous des écailles imbriquées; mais elles n’occasionnent pas le renflement qui semble caractériser les espèces exotiques. Peut-être cette dernière espèce devra-t-elle être réunie aux troïs autres que je viens de citer, et dont il faudra faire un genre séparé. Quoi qu'il en soit, l'espèce que je décris ici, est tout à fait nouvelle; elle mérite d’être distinguée et réunie à d’autres espèces étrangères sous un seul et même genre. RARR RER IIVIS CARPOLÉPIDE nicmoroms. Tige rameuse, et se divisant toujours en se dicho- tomant : Rameaux renflés au centre, amincis au sommet : Feuilles distiques, ar- rondies, finement dentées vers le haut. 23 CARPOLEPIDUM nrcaoromum. Caulis multoties dichotomd-ramosus ; ramuli apice attenuati; folia disticha, rotundata, apice denticulata. Ogs. Cette plante croît, à OwARE, sur les rameaux de différens arbres. En l’examinant au microscope, j'ai remarqué autour des feuilles inférieures des petits filamens transparens. Hepwic les aurait peut-être envisagés comme des organes qui accompagnent les anthères, ou même comme des anthères. Quant à moï, je ne puis les considérer que comme des espèces de petites racines, ou des bourgeons qui, en grossissant, deviennent de nouveaux rameaux. Pr. XIII. Expl. des fig. 2, Plante, dans son état naturel. &, un Rameau détaché, de gran- deur naturelle. b, Poruüon du rameau grossi, et sur lequel on voit les semences sous les écailles, c, Semence, grossie. nn nn) 0 0 7 0 0 0 0 7 0 ne 0 0 SD SDS D A TS nn 0 ne ne 0 nn 0 D en eo on on 0 ne ne 0 0 0 2 MANISURE. wanrsurrs Manrsounrrs Lan. Juss. Gmez. — Fam. des GRAMINÉES , Juss. PoLYcAME Monœcte, Lrnn. Trranprre MoNecre, Getz. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monoïque : Fleurs mâles et Fleurs herma- phrodites sur le même épi. FLeurs maLes. Distiques, alternes avec les hermaphrodites : Glume bivalve, uniflore; valves presqu’égales (Vextérieure coriace), concaves, entières où émarginées et serrétées au sommet : Calice plus petit que la glume, bivalve; valves minces, dia- phanes, membraneuses, presqu’égales : trois Étamines; filamens de la longueur des valves de la glume; anthères oblongues, z2cumbentes. FLsurs HERMAPHRODITES. Glume, Calice et Étamines comme dans les fleurs mâles : Germe arrondi; deux styles” courts, filiformes; stigmates barbus : Semence 1, pres- que globuleuse, rude, chargée de petits points creux, et légèrement pédonculée. Cæaumes. Droit, rameux : Fleurs disposées sur un rachis (rache Ricx.) articulé : Feuilles caulinaires, garnies à leur base d’une large gaîne qui embrasse la tige : Épis garnis chacun d’une feuille aussi longue que le pétiole, et privée de gaîne. * C'est à tort que quelques auteurs ne donnent à cette plante qu’un seul style: j'en ai toujours vu deux, ainsi que SCHREBER les a décrits. 24 CARACTERES GENERICI. Monoiïca : Flores masculi et hermaphroditi in eä- dem spica. Frores mascuzr. Distichi, cum hermaphroditis alternantes : Gluma bivalvis, uni flora ; valvæ subæquales (exterior coriacea), integræ aut apice emarginatæ et ser rulatæ : Calix bivalvis, glumä minor; valvæ tenues, diaphanæ, membranaceæ, subæquales : Stamina tria; filamenta longitudine glumæ; antheræ oblongæ, in- cumbentes. | FLores HaeRMArHRoDITI. Gluma, Calix, Stamina ut in floribus masculis : Germen subglobosum; styli duo, breves, filiformes; stigmata barbata : Semen 1, subglobo- sum, scabrum, punctis minutissimis excavatum , breviter pedunculatum. Cuzmr. Erecti, ramosi : Flores in rachide articulatà dispositi : Folia caulina, vagi- nantia : Spicæ plurimæ; singulæ foliolo sessili, absque vaginä, et longitudine pe- tioli instructæ. | + RAS AR LR UV DR AA RAY ASS MANISURE a Pzusreurs épis. Chaume droit, solide, strié, velu ; chaque poil tuberculé à sa base : Épis latéraux, nombreux : Feuilles oblongues , aiguës, un peu velues ; poils tuberculés comme ceux qui garnissent le chaume. MANISURIS porysracrA. Culmus solidus, erectus, striatus, villosus ; Spicæ laterales, plurimæ : Folia oblonga, acuta, villosa; pilis omnibus basi tuber- culatis. Ozs. Cette espèce a beaucoup de räpports avec le MantsurE Queue de souris, MANrsurrs Myuros, dont elle n’est peut-être.qu’une variété, mais variété bien remarquable. Elle diffère principalement par ses épis, qui sont deux ou trois fois plus nombreux. Elle s'élève à la hauteur de 0,487 à 0,541 millimètres (18 à 20 pouces). Je lai trouvée, à CHAMA, à OwaRE et à BENIN, dans les prairies humides. Pr. XIV. Expl. des fig. 1, Chaume garni de ses feuilles, de ses fleurs, et de ses fruits, de grandeur naturelle. 2, un Épi de fleurs, détaché, grossi. 5, Fleur mâle. 4, Etamines. 5, Valves, de la glume, détachées. 6, Les mêmes, réunies. 7, Calice. 8, Ovaire et Pisul. 9, Grame, vue à sa superficie. 10, La même, coupée. = IV APT 2] 2, MANISURIS POLYSTACHIA D .Myrbel, ÿ Del. COMMELINE. cowwLivs CommEezina Lanx. Juss. Lam. Gmez. VENT. — Fam. des Joncs, Juss. Fam. des Joncacéss, Ÿ’enr.'Trranpere MoNocynie, LIrNN, | CARACTÈRES GÉNÉRIQUES*. Cazron. À six parties égales, pétaliformes ; trois intérieures, et trois extérieures. COROLLE. oO. Éramines. Trois, inégales , insérées à la base des trois divisions intérieures du ca- lice ; une d’entr’elles, presqu’adhérente à l’ovaire, a le filet gros et épais; l’anthère épaisse, en forme de chevron, presque dydime et attachée par le centre ; les deux autres grêles, minces : Filets filiformes : Anthères droites, étroites, lancéolées, ai- gués : plusieurs Soies courtes, insérées à la base du calice entre les étamines **, Prsrrz. 1 : Style simple, un peu renversé : Sligmate presque capité et presque trian- gulaire : Ovaire oval-oblong. CarsuLs. Supère, wivalve, triloculaire; une loge avorte constamment : Loges dis- permes. CARACTERES GENERICI. Cazix. Sexpartitus : Lacmiæ æquales, petaliformes; 3 interioribus, 3 exterioribus. CoRoLLA. o. STAMINA. Tria, inæqualia, basi laciniarum calicis inserta ; horum unum majus pis- tillo ferè adhærens, filamento crasso ; antherà latà, crassà, cantheriformi, subdy- dimâ, medio afixâ; alia duo tenuia, graciliora; filamentis filiformibus : Antheræ erectæ, angustæ, lanceolatæ, acutæ : Setæ plurimæ, breviores, basi calicis intra stamina insertæ. Prsrizzum. 1 : Stylus simplex, incurvus : Stigma subcapitatum, ferè triangulare : Germen ovatd-oblongum. * Cette plante me paraissant susceptible de faire un genre nouveau, comme je l'indique par le nom spécifique que je lui donne, je préviens que je décris les caractères qui lui sont propres, et non pas ceux du genre établi par les auteurs, #* [Les caractères ci-dessus et Les suivans sont constans dans toutes les fleurs. 7 26 CapsurzA. Supera, trivalvis, trilocularis (loculo 1 constanter abortivo}; loculi di- spermi. SemiNa. Subrotunda, marginibus valvarum inserta. Ors. Cette plante s’éloigne de tous les genres connus de la famille des Joncs, par ses étamines de deux sortes, et par les filamens soyeux placés entre les étanrines. Ceux-ci ne peuvent être pris pour les trois étamines manquantes et avortées, comme on le voit dans quelques espèces de CommeLr- NES, puisqu'ils sont beaucoup trop nombreux. Son calice à six divisions égales, en l’éloignant des CoMMELINES , semble la rapprocher de la CALLISIE , dont une loge de la capsule avorte, comme dans cette plante : mais les trois süigmates penniciformes de la CALLISIE ne permettent pas de l’en rapprocher. C’est d’après ces considérations que je soupçonne que cetie plante est susceptible de former un genre nouveau. Mais, d’une part, le genre des COMMELINES est si sujet à varier dans ses es- pèces ; d'autre part, la capsule de la nouvelle plante est si semblable à celle du Commerin4 Afri- cana, représenté par G&RTNER, que je n’ai pas osé en faire un genre nouveau. Je me suis con- tenté de lui donner un nom spécifique, qui établit mon doute sur son vrai genre; et je laisse aux Botanistes à prononcer. RON NN SR NN NS A AS COMMELINE poureuse. Tige dure, solide, presque ligneuse, interrompue par des nœuds, à chacun desquels naït un faisceau de feuilles ovales, amincies aux deux extrémités, marquées de- plusieurs côtes, chargées aux deux surfaces de poils roussâtres, et sur les bords d’un duvet de même couleur très-épais : Les Fleurs naissent sur un épi simple, au sommet de la tige. COMMELINA amwgieua. Caulis solidus, sublignosus, nodis foliaceis, remotis interruptus : F'olia longa, ovata, utrinque attenuata, nervosa, fasciculata, suprà, infrà, et ad marginem villosa : Floribus spicatis; spicis simplicibus et terminalibus. Ogs. J'ai trouvé cette plante dans un pré aux environsde la ville de BENIN. Cette prairie, une des plus fertiles que j’aie rencontrée en plantes eten insectes, m'a fourni, à elle seule, les plus abondantes récoltes que j'aie faites dans ces pays. J’y ai trouvé sur-tout plusieurs espèces de CAssipes tomes nouvelles. (Elles feront partie des INSECTES, qui vont être publiés en même temps que cette FLORE, et dont la première livraison est sous presse). Ouire les caractères particuliers à cette plante, et qui semblent devoir en faire un nouveau genre, elle est remarquable par sa üge , qui parait prolifère. Elle s’élève à la hauteur de 0,974 à 1,299 millimètres (3 ou 4 pieds). Elle est in- terrompue, de distance en distance, par des faisceaux de sept à huit feuilles , dont les deux plus extérieures, élargies et engaînantes à leur base, font l'office de spathe; du milieu de ces faisceaux de feuilles la tige se continue jusqu’à ce que, parvenue à sa plus grande hauteur, elle se termine par un épi, grêle, simple, et garni de petites fleurs alternes , d’un bleu violet. Pz. XV. Expl. des fig. 1 , Sommet de la plante diminuée d’un tiers environ. 2, Fleur enuere, ouverte, un peu grossie. 5, La plus grosse des Étamines, idem. 4, Forme des plus peutes Eta- mines, idem. 5, Capsule avec la plus grosse des Étamines qui semble lui adhérer, idem. 6, La même, ouverte, à trois loges, dont une est plus peute, et avorte constamment. PLAT Z'Ep. re, Direx «AG. Prétre, Del. COMMELINA AMBIGUA. XILOPIE. xrzopra. Xrror14 L.S. Juss. Lam. Gmez. VENT. GorTN. — Fam. des ANoNEs , Juss. Fam. des GLYPTosPERMES, Ÿ’EnT. PorLyANDRIE POLYGYNIE, LINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calice court, à trois divisions persistantes : six: Pétales, trois intérieurs, plus petits, larges, concaves, rabaissés intérieurement; trois extérieurs, oblongs, beaucoup plus grands, entiers ou ondulés : Étamines nom- breuses : Anthères presque sessiles, couvrant le réceptacle hémisphérique : Germes nombreux , recouverts par Les étamines : Styles et Stigmates très-courts : Baies sè- ches, oblongues, obtuses, en forme de siliques, articulées, pédonculées, distinctes, et formant une espèce d’ombelle; chaque articulation monosperme ou disperme. ARBUSTES. Feuilles alternes; point de stipules. CARACTERES GENERICI. Calix brevis, tripartitus, persistens : Petala sex; 3 interioribus, minoribus, latis, inflexis ; 5 exterioribus, oblongis, majoribus, in- tegris seu undulatis : Stamina numerosa : Antheræ subsessiles, receptaculum hemi- sphericum obtegentes : Germina numerosa, staminibus tecta : Styli breves, ut et Stüigmata : Baccæ siccæ, oblongæ, obtusæ, siliquæformes, articulatæ, pedunculatæ, distinctæ , umbellatim dispositæ ; articulis singulis monospermis aut dispermis. Arguscuzæ. Folia alterna; stipulæ o. RAR RS PE Se XILOPIE oxputée. Feuilles oval-oblongues, entières : Fleurs solitaires aux ais- selles des feuilles, pédonculées; pédoncule garni au milieu d’une petite bractée sessile, obtuse, presque ronde, concave : Pétales extérieurs ondulés, presque deux fois plus longs que les intérieurs. XILOPIA unourarA. Folia ovato-oblonga, integra : Flores solitarii, axillares, pedunculati : Pedunculus medid bracteà minimà, subrotundä, concavä instructus : Petala exteriora, ad marginem undulata, interioribus duplè ferè majora. 26 O3s. Cet arbuste ressemble, par sa fleur, aux V7 4R14. Par la forme de son fruit, on pourrait le placer dans le genre Un oN4, auquel je présume que doit être réuni lUr 4rR14 Zeylanica, dont le fruit est le même que celui du XrroPr14 Undulata. D’après l'opinion de G@RTNER et de M. VENTENAT, j'ai adopté le genre XrLoP14, que G&@RTNER paraît vouloir réunir avec V'Uxon a ; en effet ces deux genres ne présentent pas de grandes différences enw”eux. Cepen- dant, d’après la descripuon du fruit de l'Uwow4 dans l'ouvrage de M. De Jussreu, ceue plante paraîtrait devoir appartenir à ce dernier genre plutôt qu'au X1r0Pr14. Mais la différence dans le fruit plus ou moins allonge , plus ou moins comprimé , et disposé en ombelle, peut-elle consu- iuer un caractère générique? N’est-elle pas plutôt un caractère simple et spécifique ? C’est d’après celte supposition que je me suis déterminé pour le genre X1LoPIA, dans lequel je pense, avec GæerTNur et M. VENTENAT, qu'il faudra confondre l'Uwonw4. La XiLorrE Ondulée se distingue principalement par la forme des pétales extérieurs tres-longs et clégamment ondulés à leur marge. C’est un arbuste de moyenne grandeur ; il croît abondamment dans le royaume d'OwARE, et probablement dans ceux de BENIN et de GALBAR, où cependant je ne l’ai pas rencontré. Mais il ne se trouve que dans l’intérieur des terres, à la distance de 26,66 ou 55,55 myriamètres (60 ou 80 lieues) des bords de la mer. Les naturels du pays se servent du fruit de cette plante comme d’épices ; souvent même ils le mâchent cru, et sans le mélanger avec aucun aliment. On pourrait en faire un objet important de commerce ; 1l paraît suscepuble de remplacer, à certains égards, les épices que l’on fait venir à grands frais de l’Inde. Il est plus doux sans étre moins aromatique, et peut-être moins ardent. Cet arbre est un de ceux que j'ai indiqués à M. LANDOLPHE, chargé des intérêts de la compa- gnie d'OWARE, comme un arücle avantageux de la traite dans cette partie du monde, et qui, avec la Maniguette, que l’on ne prise peut-être pas assez parce qu’elle vient de moins loin, pour- rait faire un objet précieux de cargaison. Il a été envoyé une petite quantité de ses fruits en Eu- rope pour essai. J’ignore le part qu’on en a urc; mais je suis convaincu que ce fruit, bien analysé et essayé dans ses propriétés, ne pourrait être que très-utile et profitable au commerce et aux con- sommateurs. S'il était une fois bien connu, je ne doute pas qu’on ne le préférât, dans certains cas, aux autres épices plus en réputation. 0 Des les premiers jours de mon arrivée à la côte d'Afrique, j’apercus de ce fruit entre les mains des nègres. Dans mon second voyage à OwARE, où je m’arrêtai avant de pénétrer plus avant dans l’intérieur, j’engageai un des noirs, que le roi m'avait confié, de à montrer l'arbre qui le produit. I fit quelques difficultés de me sausfaire; mais le hasard me servit mieux, et suppléa à la bonne volonté de mon guide. J’eus le bonheur de le rencontrer en pleine fleur , et charge encore des fruits de l’année précédente, dans ma route à Buonopozo, après trois jours de marche. Pr. XVI. Expl. des fig. 1 , Rameau de la plante. 2, une Fleur détachée, de grandeur natu- relle. 5, un des pétales intérieurs, détaché, 4, Calice avec les organes de la fruculication vus à nu. Bb 5 Fruit, B, HMrbe » Del. ——, pe XILOPIA UNDULATA. 2V, APT, L'Epre, Derez. v DT 1109 hi 7 l LT #4 Mat 20 VENTENATE, »zwrenarra. Fam. des Tirracées, Juss. VENT. PorvanDprte MonNocynte, LrNN\. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazres. À trois divisions égales, concaves, coriaces, oblongues, obtuses, caduques. Corozze. Pétales nombreux (11—12) disposés en rayons égaux, fortement veinés: Onglet long ; sommité arrondie en forme de spatule. ÉramiNes. Nombreuses, portées, ainsi que les pétales, sur un disque hypogyne : Filamens longs, droits, filiformes : Anthères droites, oblongues. GErme. Oval : Style simple, filiforme, plus long que les étamines : Stigmate pres- que quinquefde. | Frurr. Baie oval-oblongue, terminée par un mamelon, canelée longitudinalement, quinqueloculaire ; loges polyspermes : Graines. .… ARBRISSEAU. Feuilles alternes, privées de stipules. CARACTERES GENERICI. Caz1x. Tripartitus ; foliolis æqualibus, concavis, coriaceis, oblongis, deciduis. CorozzA. Petala numerosa (11—12), radiatim patentia, æqualia, venosa, oblonga, ad basim attenuata, apice rotundata, spatulæformia. | SraminA. Numerosa, disco hypogyno, petalifero inserta : Filamenta longa, erecta, filiformia : Antheræ erectæ, oblong:æ. | Genmen. Ovatum : Stylus filiformis, erectus, simplex, staminibus longior : Stigma subquinquefidum. Frucrus. Bacca ovatd-oblonga, apice mammosa, sulcata, quinquelocularis ; locu- lis monospermis : Semina. ..… | ArguscuzA. Foliis alternis, non stipulaceis. PRUDENT a "JA " — . 30 VENTENATE crauque. Fleurs pédoncülées, terminales et latérales, disposées en forme d’épi au sommet des rameaux : Feuilles alternes, quelquelois opposées aux fleurs, pétiolées, entières, ovales, terminées par une longue pointe, d’un vert glauque en dessus, ferrugimeuses en dessous. VENTENATIA ezauca. Flores pedunculati, terminales et laterales, in apice ramorum subspicati : Folia alterna, interdum floribus opposita, petiolata, integra, ovata, acuminata, suprà glaucd-viridia, subtüs ferruginea. Os. J'ai trouve cet arbrisseau à Ægathon, dans des lieux un peu élevés, aérés et dégarnis de bois. Ses fleurs, d’un beau rouge carmin, ont les pétales agréablement veinés. Ses feuilles sont couvertes en dessus d’une espèce de gluten glauque, qui devient presque pulvérulent dans l’état de sécheresse. Les nègres qui maccompagnaient lorsque je l'ai trouvé, ne l’avaient jamais remarqué; ils ont été, comme moi, frappés de la beauté de son port et de l’éclat de sa couleur. Jaloux de savoir si une si belle plante avait une utülité connue, je la fis voir, à mon retour, au ministre, qui exercait en même temps les fonctions de chirurgien; il ne la connaissait pas, et ne put pas même me dire le nom qu’elle portait dans le pays. En examinant avec attention tous les caractères de cette plante, on la place naturellement dans la XIIL.° classe de la Méthode de M. pe Jussrev. Mais quel est l’ordre qui lui convient? c’est ce qui n’est pas aussi facile à déterminer. Son disque hypogyne pétalifère et stamiifère lui donne un caractère commun avec les Vienes, les Macnozrers, les MarPHicres et plusieurs autres genres de cette classe; caractère que l’on retrouve dans le Gr£w14 et lOwcoz4 de la famille des | Trzracées. Par son fruit, conforme a peu près comme celui des ORANGERS, on seroït tenté de le faire entrer dans cette famille ; mais la forme de sa fleur, et ses feuilles non ponctuées l’excluent de la seconde section de cet ordre, la seule qui pourrait lui convenir. La famille des Trrracées _est celle avec laquelle elle paraît avoir plus d’analogie; mais le manque de stipule l’en éloigne. Le fruit seul, l’imspection de la graine, la nature du périsperme, et la dissection de l'embryon peu- vent seuls décider la question. Tous les individus que j’aï rapportés, ne sont pas assez avancés pour nous éclaircir à cet égard : ce qui m’a déterminé à placer cette plante dans la famille des Trrra- CÉEs avec un signe de doute. Je suis porté à croire que, ne pouvant entrer dans aucune famille de la XIIL.° classe, elle constitue un nouvel ordre, avec quelques genres douteux, tels que le H4- auRrEA, le C4r41P4, et plusieurs autres que M.De Jussreu suppose devoir entrer dans la famille des TrrrAcÉes. | Pr. XVII. Expl. des fig. 1, un Rameau de la plante, de grandeur naturelle. 2, une des Di- visions du Calice, vue en dedans. 3, Zd. vue en dehors. 4, un Pétale, détache. 5, une Étamine, détachée. 6, Pisul. 7, Fruit coupe. 3 8 N Ë N S À SD ï K Ÿe N Ÿ LY De GLAUCA. ENATIA Y VENT OI SAINFOIN. zeprsarum Henrsarum Lanx. Juss. VENT. — Fam. des Lécumineuses , VIIL" Section, JUss. VENT. DiADELPHIE MONOGYNIE LzNN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazïce. D'une seule pièce quinquefide; divisions subulées, droites, persistantes. Corozre. Papilionacée : Étendard renversé, long, émarginé : Ailes oblongues , droi- tes, étroites : Carène droite, comprimée, obtuse transversalement. Éramines. Dix, diadelphes, une détachée, neuf réunies en un seul HAE qui entoure l'ovaire, insérées au calice sous les pétales. ANTHÈRES. Arrondies. GERME. 1, mince, comprimé, oblong : Style subulé, courbé en dedans comme les étamines : Stigmate 1 , Simple. Lécums. Articulé, mono ou polysperme; articles arrondis, comprimés , MOnOsper= mes : Graine réniforme : radicule de lEmbryon courbée sur les lobes séminaux. Prantes. Herbacées, ou sous-arbrisseaux : Feuilles simples, ou géminées, ou ter- nées, Ou pinnées avec une impaire ; des stipules. CARACTERES GENERICE. Carrx. Monophyllus, quinquefdus ; laciniis subulatis, erectis, persistentibus. Corozza. Papilionacea : Vexillum reflexum, longum, emarginatum : Alæ, ob- Tongæ , erectæ : Carina erecta, compressa, transversim obtusa. , STAMINA. Decem, diadelpha, unum distinctum, novem in tubum germen circum- positum coalita, calici sub petalis inserta. AxTuerz. Rotundæ. GERMEN. Tenue, compressum, oblongum : Stylus subulatus, ut stamina in- flexus : Stigma simplex. | Lecumen. Articulatum, mono aut polyspermum ; articulis subrotundis, compres- sis, monospermis : Semina reniformia : radicula Corculi in lobos inclinans , abs- que perispermo. 32 Pranrzæ. Herbaceæ aut suffrutices : Folia aut simplicia, aut gemina, aut ternata, aut impari pinnata, stipulacea. RNB IRIS RSI IBRRNIRRIN RAAUNS PPS SAINFOIN zasiocarre. Feuilles épaisses, ovales, nerveuses, glabres en dessus, veloutées en dessous, simples, pétiolées : Pétioles garnis vers leur sommet de deux trés-petites folioles opposées en forme de stipules : Fleurs en épis axillaires et ter- minaux : Légumes velus, polyspermes, et presqu’hérissés. HEDISARUM sasrocarpum. Folia crassa, ovata, nervosa, suprà glabra, subis velutina, simplicia, petiolata : Petioli ad apicem foliolis duobus, minimis, stipu- læformibus, oppositis instructi : Flores spicati; spicis terminalibus et axillaribus : Leguminibus villosis, subhirsutis. Ozs. Cei arbrisseau croît dans les boïs élevés et secs d'OwARE et de BEnIN. Îl est remar- quable par ses épis et ses fruits très - velus et comme hérissés, et par les deux petites folioles en forme de süpules, placées au sommet du péuole, et qui semblent tenir lieu de deux folioles, cé qui rendrait les feuilles ternées, comme dans beaucoup d’espèces de ce genre. Cette plante croît également dans les ANTILLES , d’où elle a été rapportée par plusieurs voyageurs. On la trouve dans les herbiers de plusieurs Botanistes; mais je ne sache pas qu’elle ait encore été décrite ei figurée. Le SAINFOIN Lasiocarpe paraît avoir quelque rapport avec lOxogsricuis Indiæ Orientalis, monophyllos, siliculis numerosis, asperis. Pcux. Mant., pl. 452, fig. 3. Il paraît aussi se rappro- cher de lAÆznrs4ruM Velutinum de WiLDENOW; mais, d’après la figure de PLUKENET, cette espèce a les feuilles entièrement simples, portées sur un pétole plus court et privé des deux folioles supuliformes que l’on voit dans celles que je décris. Ce qui pourrait faire croire que e’ est un oubli du dessinateur, c’est qu’il n’a pas non plus figuré la stipule à la base du pétiole. Ps. XVIILExpl. des fig. 1, Rameau en fleurs. 2, Rameau avec des fruits. 3, Fleur détachée. À, Étendard. 5, Calice, Étamines, Pisul. PL AVI. B.Mibel, Del, Z Zprne, Diroæ. HEDISARUM LASIOCARPUM. 99 sn 4 D nn nn ne OT ESS on a Te es Vo nn 0 0 ne Te Ta Va, Te Ta, sn Ve ne Ve DE a, OS SE ASPIDE. 4srrprum Asr1DI1UM Sw.PoryProprum Lainx. Juss. Lam. Guez. VENT. — FA. des Fou- GÈREs, Filices, Juss. VENT. Cryrrocamre, Filices, LINN. Æraéocamre, Fougères, P..B. CARACTÈRES GENÉRIQUES. Frucriricarron. Disposée par points ronds, épars sur la surface inférieure du feuillage; chaque point recouvert d’un involucre membraneux, souvent réniforme, ombiliqué : Follicules entourées d’un anneau élastique, articulé. Fsurrrace. Simple ou rameux : Pinnules simples ou lobées, bi ou tri-pennées, nerveuses : Nervures simples, ou bifurquées, ou diversement ramifiées. CARACTERES GENERIC. FructTiFicATIo. fn punctis rotundis, per frondis paginem inferiorem sparsis, cum indusio sæpè reniformi, ombilicato : Folliculi anello elastico et reticulato circum- dati. FRons. Simplex aut partita : Pinnulæ aut simplices aut lobatæ, 2—3 pinnatæ , ner- vosæ : Nervis aut simplicibus, aut furcatis, aut variè ramosis. Ogs. Linnœus avoit formé son genre Por YPoDE de toutes les Foucères, dont la frucüfica- tion est, en forme de poinis, à la surface inférieure du feuillage. Sir, SwarTz et plusieurs autres Botamistes, ayant observé ces plantes plus en détail, ont saisi des différences constantes et frappantes, qui nécessitent la formation de genres assez naturels. Ils ont conservé le nom Porv- PODE aux espèces dont la frucüuficauon est nue. [ls appellent AsPrpes celles dont la même fructifi- cation est recouverte d’un involucre (irdusium). Mais ce caractère varie encore suivant les espèces ; dans les unes, cet involucre est entier , aplati, attaché par le centre; dans d’autres espèces, il est réniforme, attaché un peu sur le côté dans l’endroit où 1l se trouve échancré; ce qui lui donne la forme d’un rein. On pourrait peut-être, dans la suite, diviser ce genre d’après la différence de ce caractère. Une autre différence peut se remarquer encore dans les nervures , et l'insertion de la fructifica- 9 — tion, qui se trouve, où au miheu, on à l’extrémité d’une nervure; mais, pour ürer un parti avan- tageux de toutes ces particularités > 1l faudrait avoir examiné comparativement toutes Les plantes du genre PorrPopium de Linne@us. ASPIDE PRESQUE QUINQUÉFIDE. Verrestre. Racine rampante : Rameaux simples, nus à la base , velus vers le sommet, où ils se divisent en trois parties garnies d’un feuillage pinné : Division intermédiaire, simple, obtuse; avec des pinnules étagées ; les deux latérales aiguës, garnies extérieurement à leur base d’une pinnule plus longue, et qui fait paraître le feuillage presque quinquéfide, c’est- à-dire, à cinq divisions : Lobes alternes, allongés, arrondis au sommet; les supé- rieurs entiers , les inférieurs crénelés. ASPIDIUM surquinquer1pumM. Terrestre. Radix repens : frondis Divisuræ basi nudæ, apice villosæ, tripinnatæ : Pinna intermedia simplex, obtusa, pin- nulis gradatim minoribus; pinnæ laterales longè acuminatæ, basi extüs pinnulà longiore instructæ, undè frons subquinguefñda : Lobi alterni, oblongi, apice ro- tundati, superiores integri, inferiores crenati. Ors. Cette plante croît, à Oware et à BENIN, dans les bois. Elle est remarquable par son feuil- lage divisé en trois, dont les divisions latérales sont garnies extérieurement d’üne pinnule plus longue, ce qui fait paraître la plante presque quinquéfide. L’involucre (ärdusium) tombe de bonne heure, de sorte que si on examine un individu un peu avancé, on peut le prendre pour un Pozv- PoDE. Les frucüfications sont posées au milieu d’une nervure qui jamais ne se bifurque à son sommet, comme les nervures stériles; elles sont disposées sur deux rangs; trois de chaque côté de chaque lobe. Pr. XIX. Expl. des fig. 1, Poruon du feuillage, vu en dessous. a, Porton du feuillage, grossi..b, Porüon du feuillage, linvolucre et les follicules grossis. c, Follicule, séparée, grossie. PL AIX, ASPIDIUM SUBQUINQUEFIDUM. Sophie De Lane; Da. L£pire,Direz, 90 71 SOUCHET. crrrrus Cyr?Erus Lann. Juss. Lam., etc. — Fam. des Soucxers, Juss. FAM. des Cyré- ROIDES, VENT. TriANDRIE MonocyNie, LINN\. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. FLeurs. Hermaphrodites, imbriquées, sur des épis distiques ; chaque fleur compo- sée d’une paillette concave, de trois étamines, d’un ovaire simple et d’un stigmate trifide : Semence nue et privée de cils à la base. CHaumes. Rond ou triangulaire : Fleurs en ombelle simple ou composée. CARACTERES GENERICI. Frores. Hermaphroditi, in spicam distichè imbricati; singulis palea 1, concava, stamina 3, germen simplex, stigma trifidum, semen nudum, absque villis basim cingentibu" Cuzmus. Rotundus aut triqueter : Flores umbellati; umbellà simplici aut com- posità. PR RP SOUCHET 4 FLEURS DisTANTES. Chaume triangulaire, nud : Ombelle compo- sée, garnie de feuilles inégales : Ombellules rameuses, inégales, garnies de trois à quatre folioles : Épiets alternes : Fleurs alternes et distantes les unes des autres. CYPERUS pisrans*. Culmus triqueter, nudus : Umbella composita, foliacea , foliolis inæqualibus : Umbellulæ ramosæ, inæquales, foliolis 3—4 instructæ ; spiculis alternis : Flores alterni, remot. Ogs. Cette plante se trouve en Afrique, au Malabar; et dans les îles de Amérique. Je l'ai ren- contrée à S4.-Domingue; elle fait partie des plantes ramassées à /x Martinique par M. TEerRAssoN, # CYPERUS DISTANS LINN. Suppl. LAM. Just. JACQ. WILDEN. CYPERUS E LATUS GMEL. Rottb, I, pag. 37, tab. X. officier du géme, aujourd’hui questeur du corps législauf, et dont l’'Herbier est entre les mains de M. pe Jussreu. | Elle est remarquable par la disposition de ses fleurs très = distantes les unes des autres. La pal lette de chaque fleur est mémbraneuse des deux côtés, et pliée en deux porüons égales. Chaque épiet des ombellules est garni, à sa base, de deux paillettes presqu’opposées, et que, suivant l’opi- nion de M.DE Jussreu, on peut envisager comme deux paillettes vides ou deux fleurs avortées. Je lai rencontrée près de la ville de Benin et sur les bords du fleuve Formose , aux environs de l'établissement de la Compagnie d'Owareg. Les nègres s’en servent quelquefois. [ls en retirent les fibres dont ils font des ficelles ; mais elle n’est pas aussi abondante, et les fibres n’en sont pas aussi fortes que celles de plusieurs autres espèces de Soucxers, qu'ils préfèrent, et dont ils font un grand usage. | Pr. XX. Expl. des fig. a, Rameau ou Épiet d’une ombellule, grossi. b, Paillette, grossie. c, Etamines et Pisul, grossis. . PANDANG. Ppanpanus. PanDanus Rumpeux.Juss. Guer. L.S. K41D4 Pueeo. Hort. Malab. K ru- RA FORSK. AÂTRODACTYLIS VoRrsT. PLANTZÆ INCERTÆ SEDIS JUss. MoONANDRIA MONOGCYNIA Scures. GMEr,. — Genre qui a de l’ajfinité avec Les PALMIERS. CARACTEÈRES GÉNÉRIQUES. Drorque. Calice et corolle o. Fceurs Maces. Nombreuses, éparses autour d’un spadice oblong, enveloppé dans plusieurs folioles plus petites que les feuilles : Filament (thyrse) rameux; chaque division (g—12) portant une anthère oblongue, droite. : Freurs FEMELLES. Germes nombreux, sessiles, anguleux, oblongs, amincis à leur base, entourés de plusieurs folioles, privés de style, munis chacun de deux stigmates longs, simples : Drupes cunéiformes , anguleuses, rassemblées en un seul fruit ; globuleux , oval, uni ou multiloculaire : loges monospermes ou po- lyspermes. | EsPèce D'ARBRISSEAU. Tige nue, simple ou rameuse : Feuilles amplexicaules, rassemblées au sommet des rameaux. DFTERS TAXE, il Puit, #. 0 had 5h ou Diez, L'Eprre, £ Su mn er [æ) mn æ ea [ea] = © JG Pére,. Del, 3 CARACTERES GENERICI. Drorcus. Calix et Corolla o. | Frores mascuzr. Numerosi, circum spadicem oblongum intra foliola plurima folüs breviora, sparsi : Filamentum (thyrsus) ramosum ; divisuris (9—12) Sin- gulis antherâ unà oblongà terminatis. FLores romiNer. Germina numerosa, sessilia, angulata, oblonga, basi attenuata et cuneiformia, intra foliola plurima, ut in floribus masculis : Styli nulli : sin- gulis Stigmata 2, simplicia, oblonga : Drupæ cuneiformes, angulatæ, in fructum #lobosum aut ovatum aggregatæ, uni aut multiloculares , loculis monospermis aut polyspermis. | Frurices. Caudex nudus aut ramosus : Folia sessilia, amplexicaulia, in ramorum apice conferta. CR D PANDANG zusree. Tige rameuse; extrémité des rameaux relevée : Feuilles ser- rété-épineuses sur les bords et sur la côte dorsale, d’un vert glauque, Spadice des fleurs mâles oblong : Fleurs très-blanches, très-odorantes : Drupes uniloculai- res : Racines membraneuses, hors de terre. PANDANUS caxperaABrum. Caudex ramosus, ramis sursùm erectis : Folia ad marginem costamque dorsalem serrato-spinosa, glauca : Spadix florum masculo- rum oblongus : Flores albissimi, odoratissimi : Drupæ uniloculares : Radices nu- merosæ, ex humo ‘partim emersæ. Ogs. Cet arbrisseau croît.en abondance, dans les lieux dégarnis de bois etinondés , sur les bords du fleuve Formose, à peu de distance d’Agathon. Al est remarquable par son tronc nu, par ses rameaux toujours dans une direction horizontale , et dont les extrémités, chargées de feuilles, de fleurs ou de fruits, se relèvent comme les branches d’un lustre; enfin par son odeur, qui est une des plus suaves que l’on puisse sentir. | Le PANDAXNG est un de ces genres de plantes dont il est difficile de fixer la place dans la mé- thode naturelle, et même dans un système arüficiel. GMELIN et SCHREBER l’ont rangé; l’un, dans la MoNANDRIE ; l’autre , dans la DiokCrE MONANDRIE, parce que chacune des divisions du Thyrse, qu'ils ont considérées comme autant de fleurs distinctes, porte une seule anthère; mais ce Thyrse forme à lui seul une fleur entière ; 1l est rameux ; ses divisions (au nombre de neuf à douze) portent chacune une anthère. Ces anthères sont autant de parties mâles ; il ne peut donc pas être rangé parmi les MonanDres , c’est-à-dire parmi les plantes qui n’ont qu'un seul mâle. Ne serait-il pas plus naturel de penser que ce filament ou TAyrse est un assem- blage de plusieurs filamens ; et, sous ce rapport, le PANDANG serait mieux classé arüficiellement 10 30 parmi les plantes MonADELPHES; je dis artificiellement, parce que, ce caractère excepté, on n’en trouve aucun autre qui, dans l’ordre naturel, puisse faire rapprocher ce genre d'aucune MoNADELPHE. Le genre avec lequel le PANDANG paraît avoir le plus d’analogie, quant à la nature de sa tige et à samamière de croître seulement, est le Dr4cæn4 (DRrAGoNIER )et autres semblables. Il est encore plus voisin du NrP4, ei, comme lui, doit être rangé parmi les PALMrERS. RHgepe et Rumprius ont décrit et figuré plusieurs espèces de PANDANGS. J’en connois trois bien déterminées : le PANDANG er Spirale, que j'ai vu déjà assez élevé, à St.-Domingue, où il avait été apporté de l’Zrde ; le PANDANG Kaïda, Raeuo., dont le fruit se trouve dans presque toutes les collections; et le PANDANG Lustre, que j'ai rapporté d’4frique. Cependant GMerin n’en décrit qu’une seule espèce, P4ND4N us Odoratissimus, nom qui me paraît convenir à toutes les espèces. RumpxIüs en décrit et figure cinq différentes , qui me semblent bien distinctes de la plupart de celles représentées dans l'Æortus Malabaricus. Laquelle donc de toutes ces espèces est celle décrite etnommée par Linné fils et par Gmerin ? Quel est le P4N DAN us Verus des auteurs ? L'espèce que j'ai rapportée de BENIN a beaucoup de rapport avec le P4n D4N vs Spurius de Rumpærus. Je suis porté à croire que c’est la même. Elle ne diffère que par le lieu où elle croît et par sa forte odeur ; car RUMPHIUS n’en accorde pas au Spurius. Malgré ces différences je n'aurais pas changé ce nom spécifique, s’il m'avait paru suscepüble d’être conservé. | Suivant le même auteur, les habitans d_Æmboine font des nates avec les feuilles de PANDANG. Les noirs de BENIN n’en font aucun usage. Cet arbrisseau n’est utile qu'aux rats palmistes (scivrus palmarum), qui sont très-friands de son fruit, et à plusieurs animaux de la famille des Rongeurs ; il sert encore à répandre, dans le temps de la floraison, une odeur suave , qui corrige celle des vapeurs infectes , répandues par le limon vaseux que les eaux laissent à découvert deux fois le jour, ” lorsqu'elles sont retirées. Pr. XXI. Expl. des fig. a, Vlante enütre, vue en peut. b, Portion du Spadice, grossie. c, Thyrse détache, gross. Pr. XXII. Expl. des fig. a, Fruit, de grandeur naturelle. , une Drupe détachée. ‘ ; | 4 0 . { . É K | : AAIZ L | A, + : JC, Lrétre Del. P AND ANUS re ANDEL ABRUM | L'Epire, Dire. ZE, Lrüre, De." DB PANDANUS CANDELABRUM. Æ. X AIT, ) U Il 39 SPERMACOCÉE. srzrrracoce. SPERMACOCE Lann. Juss., etc. — Fam. des RuBracées, Juss. Vent. TrraAN- DRIE MONOGYNIE LINN. GMELT. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carice. Adhérent (infère), quadridenté ; divisions égales : Corolle monopétale, tubulée, en entonnoir, quadrifide : 4 Étamines : à Pistil : Style filiforme : Stig- mate capité, presque didyme : Capsule couronnée par les divisions du calice, et se partageant en deux; biloculaire , loges monospermes : Semences garnies d’un sillon frangé ; bords roulés en dedans. Herges. Fleurs axillaires, souvent verticillées : Feuilles opposées, avec des stipules. CARACTERES GENERIC. Cazix. Adherens (inferus), quadridentatus, laciniis æqualibus ; Corolla mono- petala, tubulosa, infundibuliformis, quadrifida : Stamina 4 : Pistillum 1 : Stylus filiformis : Stigma capitatum, subdidymum : Capsula calicis laciniis coronata, bilocularis, leculis monospermis , bipartibilis : Semina intùs profundè sulcata; marginibus fimbriatis, in ventrem convolutis. Herzz. Flores axillares, sæpè verticillati : Folia opposita, stipulacea. RSR SPERMACOCÉE sernurée. Tige presque droite, tétragone, striée : Feuilles légèrement pétiolées, ovales, finement serrétées et comme épineuses à leur marge, à plusieurs nervures rougeûtres ; stipules subulées : Fleurs axillaires, verticillées. SPERMACOCE serRRuLATA. Caulis subrectus, tetragonus, striatus : Folia bre- viter petiolata, ovata, marginibus serrulatis et quasi spinosis ; nervosa , nervis ru- bellis; stipulæ subulatæ : Flores axillares, verticillati. OBs. J'ai trouvé cette plante dans le royaume d'OWARE, aux environs de l’établissement français. AO Outre les caractères particuliers à cette espèce, on la distingue encore par des points enfon- cés , placés irrégulièrement en-dessous des feuilles, et qui produisent de petites éminences à la surface superieure. | | Si Von rapproche les caractères des Dropres et des SPermacocées, il est diMficile de détermi- ner celui ou ceux qui séparent parfaitement ces deux genres. La corolle, la capsule et les graines sont les mêmes dans l’une et dans l’autre. La Dropt£ paraît ne différer essentiellement que par son calice à deux ou à quatre divisions inégales. En ayant égard à la capsule et à la graine seulement, j'aurais place la SperMAcoCÉE Serrétée parmi les Dropres de GMELIN; et, d’après les mêmes ca- ractères, elle se range parmi les Sprrmacocies de M. de Jussieu : ce qui prouve évidemment que ces deux genres ont la plus grande affinité entr’eux, et doivent peut-être être réunis , ou re— faits totalement. Il est bon d'observer cependant que G@RTNER a remarqué une petite différence dans la graine. Les bords du sillon, dans les SPERmAcocYES sont repliés et roulés en dedans, ce qui n'a déterminé à ranger ma plante dans ce dermier genre. Il résulte de cette observation qu’en réformant ces deux genres d’après Gœ@rTner, les SPERMAcoCÉES diffèrent essentiellement des Dropres par le calice à quatre divisions égales, et par les bords de la semence repliés et roulés en dedans ; mais ces caracières sont-ils tranchans pour couper le genre ? Pr. XXIIT. Expl. des fig. a, Fleur enüère, grossie. D, Cahice et Pisul, idem. c, Corolle ou- verte, idem. d, Capsule. e, La même, commencant à se diviser, et le style se séparant. f, Une des deux parties de la Capsule. g, La même, fendue longitudimalement. Z, La même, coupée horizon- talement : la semence la déborde en partie. z, Semence, de grandeur naturelle. 4, La même, grossie, vue sur le dos. Z, La même, vue du côté dusillon. 77, La même, vue de profil. V'ÈVE TVR LU R VV RL RE D RU LRU RU UN TR TR TR NT TR TR RU TR TT UT RL TR RL RL TR RL TR TR TU RU UN US STERCULIE. ST ERCULIA *. STERCULIA LainNN. Juss. CAvVAN. Lam. Venr. Scuxres. GMEL. — F'AM.des MAr.- VACÉES, JUSss. VENT. DODÉCANDRIE MONOGYNIE LINN. ScHrEz. Cupr. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Caz1ce d’une seule pièce, coriace, à cinq ou six parties égales (5 parties Scaree.Juss.): Corolle o : vingt Anthères sessiles, simples sur une seule rangée, ou 10 anthères didymes, placées circulairement en double rangée sur un godet, à cinq ou dix dents * La STERCULIE est un genre de plantes qui paraît très-variable dans ses espèces; les caractères n’en sont pas bien fixés, et peut-être ce genre devra-t-il être divisé. N'ayant pas été à même de voir les espèces décrites par les auteurs, et principalement par CAVANILLES, et qui différent de celle que j'ai rapportée, je ne me suis pas hasar- dé à faire cette réforme. Je me contente de décrire ma plante d’après ses propres caractères ; en faisant mention des différences de ma description avec celle des auteurs. C’est pourquoi je place entre deux parenthèses tous les caractères qui ne sont pas les mêmes que ceux de ma plante. ue AL AN2II A2 Jophe de Lure, Del. SPERN ACO CE SERRULATA. L'Epie, Direx, D FRS TU TR En PE (VER CAT USER LEE T al VE HAT î À AI au sommet (10 ou 15 étamines, godet à 5 dents Scxrres. Juss.); cinq Germes ovales, sessiles, portés sur le godet, et souvent sujets à avorter (1 germe à cinq sillons porté sur un long stpes Scares. Juss.) : Style o (1 style filiforme Scxres. Juss.) : cinq Stigmates renversés, simples, aigus (1 stigmate capité, ou bifide, ou à cinq lobes ScHrgs., souvent à cinq lobes Juss.): cinq Capsules ovales, réniformes, unilocu- laires, monospermes (mono ou polyspermes ScHres. Juss.), s’ouvrant par la suture intérieure : Semences grandes, charnues , attachées à la suture des capsules. ARBRE de moyenne grandeur : Fleurs en panicules, axillaires et terminales (ter- minales Juss.) : Feuilles alternes, simples ou divisées. CARACTERES GENERICI. Cazix. Monophyllus, coriaceus, sex aut quinquefidus (quinquefdus Scxres. Juss.): Corolla o : Stamina, Filamenta o : Antheræ viginti, simplices et simplici ordine, aut 10 didymæ, duplici ordine in urceolum apice 5 aut 10 dentatum dispositæ (stamina 10 — 15; urceolus 5 dentatus Scxres. Juss.) : Germina quinque, ovalia, ses- silia, urceolum superantia, sæpè abortiva (germen 1, quinque striatè-sulcatum, stipiti longo insidens SCHREB. Juss.): Stylus o (stylus 1, filiformis Scares. Juss.): Stigmata qüinque simplicia, reflexa , acuta (stigma 1 capitatum , seu bifidum aut quinquelobum Scares. Juss.) : Capsulæ quinque, ovatæ, reniformes, uniloculares, monospermæ (mono aut polyspermæ Scares. Juss.), suturà interiore dehiscentes : Semina magna, carnosa, suturæ afixa. Argor. Mediocris : Flores paniculati, axillares aut terminales (terminales Juss.): Folia alterna, simplicia aut divisa. RP RP STERCULIE acuminée. Fleurs axillaires : Calice à six divisions égales, co- lorées : Capsules monospermes : Feuilles entières, oblongues, terminées par une longue pointe aiguë, et portées sur un long pétiole. STERCULIA acumiNATA. Flores axillares : Calix sexfidus, laciniis æquali- bus, coloratis : Capsulæ monospermæ : F'olia integra, oblonga, acuminata et longè petiolata. Os. Coz4, BAUK., Pin., pag. 507., J. Baux. Fist. Plant., vol. 1, pag. 210. Kors ou Coz4, Lam. Dict. Encyc. Cet arbre croît dans le royaume d’'Oware dans l’intérieur, et sur les bords de la mer. Cette espèce offre un caractère très-particulier, une disparate qui se trouve rarement parmi les plantes d’un même genre et d’une même famille, Le nombre des divisions du calice ou de la co- IT 42 rolie est ordinairement égal, double, triple ou quadruple de celui des autres organes de la fleur; mais, dans la SrercuLIE Æcuminée, le calice porte six divisions, lorsque les anthères, au nombre de dix ou de vingt, forment le double ou le quadruple de cinq, et que les capsules sont encore au nombre de cinq. L’amande est d’un rouge tendre, tirant un peu sur le violet; on la nomme, dans le pays, KozA ou CoLA. Les anciens Botanistes, sans doute d’après les voyageurs, ont fait menüon d’un fruit nommé Cola, qui, disent-ils, à un peu la forme d’une pomme de pin, et dont les semences ressemblent à des chataignes. CasparD BAUHIEN, dans son Pinax, le décrit ainsi, d’après PrGAF &TraA, dans sa Descripüon du royaume de Congo: PArmz quarum fructus Co LA dicitur ; nuci pineæ majort similis, pulpé quadruplici, intüs colore rubicundo , castaneæ formé continens, J. BAUHIN, dans sor Æistoire des plantes, décrit les propriétés du Cox , quil désigne : Cor4 fructus ad sitim, vol. 1, pag. 210. Ces propriétés sont, en partie, les mêmes que celles du Cora que je décris. M. La Marox, dans le Dictionnaire encyclopédique, parle du KozaA ou Coza. «C’est, dit- » il, le fruit d’un arbre qui croît dans la Guinée, qui n’est pas encore connu des Botanistes, » et qui cependant est mentionné depuis long-temps par les voyageurs comme étant précieux et » fort estimé dans le pays ». Enfin on lit, dans l’ Histoire des voyages, par l'abbé Prévosr et par La farpr, des détails sur le Kora. «Le Gora ou le KoLA croît dans l’intérieur des terres... Les nègres le mâchent (il » parle des nègres de Sierra-Leona) avec l'écorce d’un certain arbre... Ils le mâchent successi- » vément, en se le faisant passer tour à tour... Îls le croient excellent pour la conservation des » dents et des gencives. Les chevaux n’ont pas les denis plus fortes que la plupart des nègres. | » Ce fruit leur sert de monnoïe courante, et le pays n’en a point d'autre... On fait tant de cas » du CoLa parmi les nègres, que dix noix sont un présent digne des plus grands rois. Après en » avoir mâché, l’eau la plus commune prend le goût de vin blanc,,et paraît mêlée de sucre; le » tabac même en üre une odeur singulière... Mais ce n’est pas le peuple qui peut se procurer ce » ragoût si délicieux; car cinquante noix suffisent pour acheter une femme». BarBor décrit cet arbre, et lui donne le nom de Frococo.... «Il est d’une hauteur moyenne, » la circonférence du tronc est de 5 à 6 pieds; le fruit ressemble aux chataignes, et croît en » pelotons de dix à douze noix, dont quatre ou cinq sont sous la même coque... le dehors de » chaque noix est rouge avec quelque mélange de bleu; si elle est coupée, le dedans paroît d’un » violet fonce. Les nègres et les Portugais en demandent sans cesse, comme les Indiens de- » mandent de leur Arak où noix d’Areka et de leur Bétel». Æistotre des voyages, in-12, vol. IT pag. 295. Ï n°y a pas de doute que la Srerourre Acuminée, dont le fruit et les amandes ressemblent à ceux du KoLA, dans la description des anciens voyageurs et Botanistes , qui croît à OWARE, où elle porte ce même nom de KozA, et dont les propriétés sont à peu près les mêmes, ne soit le Koza ou CoLa mentionné dans les ouvrages des deux BAUHINS, etc. ; mais je dois rejeter le merveilleux qu'on lui a attribue. J'ignore si à Sierra-Leona ce fruit a été, et sil est encore aussi précieux que le prétend Pau- teur de l’Aistoire des voyages; j'ignore si dans ce pays il sert uniquement de monnoie, et si les nègres, qui, partout ailleurs, ne vendent leurs esclaves que pour des marchandises européennes, dont ils se sont fait un objet de première nécessité , les prisent assez peu à Sierra-Leona , pour changer une femme contre cinquante noïx de Ko LA ; enfin j'ignore si dans cette parue de l4fri- que, les cauris (peut coquillage de la famille des Cypræa) ne sont pas, comme dans tout le LES É tu ra # £ Z. ACUMI AA RCUI ù 4 Ji I Si h , Del. CE L v 43 reste , la seule petite monnaie courante; mais je suis assuré qu'à OwarE et à Benin le Kora, esumé en raison de la propriété qu'il a de faire trouver bonne l’eau la plus commune après qu’on a mâché de ce fruit, n’est ni aussi précieux ni aussi recherché qu’on a voulu le faire croire. Si nous jugeons de tous ces détails par l’exagération avec laquelle on donne aux nègres de Sierra- Leona des dents plus fortes que celles des chevaux, nous devons les regarder comme très- :apocryphes. Mais, d’après toutes les assertions hasardées et controuvées que l’on a débitées sur l'Afrique, contre le commerce des noirs et contre les habitans des Antilles, à la fin du dix- huitième siècle, on ne doit pas s’étonner de l’inexactitude de tous les rapports des anciens sur l'Afrique Équinoxiale. Ce pays a toujours été et est encore très-peu connu. Il n’a été qu'impar- faitement visité par des capitaines de navire, plus occupés de leur commerce que de recherches sur les-mœurs des habitans et sur les productions du lieu. Nous ne pouvons en avoir que des relations imparfaites, exagérées, et dont les faits se dénaturent sous la plume des historiens qui copient, et cherchent souvent à faire briller leur éloquence, la chaleur de leur imagination et leur mauvaise foi aux dépens de la vérité. Pour donner une preuve récente de cette assertion, je ne citerai, pour le moment, que le rapport astucieux, mensonger et calomnieux fait à la convention nationale en Pan IV, et imprimé en quatre volumes i7-8.° en l’an V. Ce rapport est le coup le plus fatal porté contre S£.-Domingue ; 11 a décidé sa perte totale; il a creusé toutes les sources d’où ont jalli plus de ruisseaux de sang dans les colonies, que l'esclavage n’a fait verser de gouttes de sueur depuis plus de deux siècles qu’elles sont cultivées. Quoi qu'il en soit au surplus, et pour rec- tifier tout ce qui concerne le KoLA, je dirai ce que j'ai vu et éprouvé par moi-même. Les nègres dOWARE mangent ce fruit avec une sorte de délice avant leur repas, non pas à cause de son bon goût, puisqu'il laisse dans la bouche une sorte d’äpreté acide; mais en raison de la propriété smgulière qu'il a de faire trouver bon tout ce que l’on mange après en avoir mâché. C’est sur-tout sur les différentes liqueurs et principalement sur l’eau que cet eet se mamifeste sensiblement. Si avant d’en boïre on a mâché du KorA, elle acquiert une saveur des plus agréa- bles. Pour vérifier ce fait, j'ai souvent bu de l’eau saumâtre après avoir mäâche du KorA : elle m'a toujours paru bonne et agréable à boire. Mais cet effet ne dure qu’autant que l’intérieur de la bouche est empreint de cette âpreté qu’y laisse le KozA. Les naturels ne mâchent pas la même noix alternativement; elle n’est ni assez rare, ni assez précieuse. Le cas qu'ils en font est bien éloigné de celui que suppose l’auteur de l'Æistoire des voyages. J’en ai échangé plusieurs fois vingt à trente noix pour une poignée de cauris, dont deux ou trois tonnes pleines m’auraient pas payé la femme la moins parfaite. Je ne sais pas comment se faisait autrefois le commerce des noirs à Sierra-Leona; mais aujourd’hui il ne s’opère dans toute lÆfrique qu’en échange de marchandises européennes : encore faut-il qu'un capitaine soit assorti de toutes celles qu’on est en usage d’y porter. Un capitaine qui manquerait d’une seule de ces marchandises, peut faire‘une fausse traite, et un voyage très - onéreux pour ses armateurs, au lieu du bénéfice qu'ils s’étaient proposes. Je traiterai plus au long, dans la Relation de mon Voyage, de tout ce qui a rapport aux idées fausses que l’on a de l'Afrique Équinoxiale, et au commerce qu'on y fait. Je dévoilerai ioutes les erreurs que l’on a mises en avant contre ce pays, les mensonges et les calomnies em- ployés pour faire valoir un système absurde, auquel nous devons la destruction de nos colonies et les massacres qui s’y sont faits. Pr. XXI. Expl. des fig. a, Calice ouvert. b, Forme des Anthères. c, Calice avec les anthè- res et le germe. d, Germe détaché. e, Le même, plus grossi. f, Amande de grosseur naturelle. 4% DÆDALE. pxp4zra. DzxDp411r4 Pers. AcArrcous Bozrerus Lin. Jtss. Law, Bu 4. VrnT. Po- LYPORUS Fanr. — Fam. des CHamMprenons, Ji ÿs. Fasrr. CAS ÉTOGAMIE, Champignons, Lin. Arnéocamie, Champignons, P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Chapeau sessile, attaché par le côté (on n’en connoît point encore de stipité ni de sessile attaché par le centre), subéreux, co- riace , lisse ou zoné en dessus, simple ou aggrégé, polymorphe; garni en dessous de sinuosités irrégulières, formées par des plis de la chair diversement ramifiés, d’abord sous forme de pores, qui ensuite s’allongent et ressemblent à des lames. CARACTERES GENERICL. Pileus sessilis, dimidiatus (species stipitatæ aut sessiles centro affixæ, ignotæ), coriaceb-suberosus ; supra lævis aut zonatus, sim- plex aut aggregatus, polymorphus ; subtùs sinuatus, simubus irregularibus , pli- catis, primd poriformibus, deinde lamelliformibus et variè ramosis. Os. Ce genre formé par PERsooN est dans le même cas que le F4yozus etle Mrcrororus que, pour la facilité de l'étude, j'ai détachés des Zc4r1cus Juss. Il ne paraîtra pas plus naturel à certains Botanistes ; cependant il est à remarquer que celui-ci offre un caractère qui m’a paru constant : les sinuosités qui couvrent le dessous du chapeau sont toujours poriformes à la base du CHAMPIGNON ; elles ne s’allongent que graduellement et de manière à former à la marge des es- pèces de lames, mais ramifiées. Cette manière de croître est d'autant plus particulière à cette es- pèce de CHAMPIGNONS que les nouvelles pousses ou les croïssances d’une seconde année, ainsi qu’on peut le voir dans la figure a, sont organisées de même, c’est-à-dire que les sinuosités sont d’abord sous forme de pores, arrondies, et finissent par s’allonger en forme de lames, etramifiées. ARR IR PR IR Re DÆDALE amani:TorDE. Chapeau hémisphérique, attaché par le côté, glabre, zoné , légèrement strié, blanchâtre en dessus, lobé à la marge ; zones de la même couleur que le fond; il est garni en dessous de sinuosités irrégulières. DÆDALEA amanirorpes. Pileus hemisphericus, lateralis, suprà glaber , zona- tus, substriatus , albidus, margine lobatus, zonis subconcoloribus ; subtüs sinua- tus, sinubus irresularibus. n stiè A AMANITOIDES DÆDALE _#i on, «1 4 Ozs. Cette espèce est extrêmement curieuse par la forme des sinuosités qui couvrent sa surface inférieure. Ces sinuosités, quoiqu'irrégulières entre elles, offrent cependant un certain ordre cons- tant qui détermine le caractère du genre. Je la nomme Æmanitoïde, à cause des sinuosités de la marge ressemblantes à des lames par leur prolongement. Elle croît dans le royaume d'Oware sur les vieux arbres et sur les vieilles souches pourries. J'ai vu dans la collection de M. DE Jussieu un très-large CHAMPIGNON assez semblable à celui-ci, dont les bords sont tellement rapprochés et même unis entr’eux que la plante a l’air parfaitement ronde. Elle est creusée en entonnoir, et laisse voir une espèce de petit support central ; ou plutôt sa base est amincie en forme de support. M. DE Jussrev ignore dans quel lieu il a été recueilli. Pr. XXV. Expl. des fig. a; Champignon vu en dessous, b, Le même vu en dessus, de grandeur naturelle. , CRUSTOLLE. »vrzzra. Rorzzzra Lanx. Juss. Lam. VENT. — FAM. des AcCANTHACÉES Joss. FAM. des ACANTHOÏDES ENT. DIDYNAMIE ANGIOSPERMIE LINN. WILD. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce 5-fide, garni de deux bractées : Corolle monopétale, tubulée; limbe presque campanulé, à 5 lobes un peu inégaux : 4 Étamines didynames : 1 Style : Stig- mate bifide : Capsule oblongue, biloculaire, amincie aux deux extrémités : Un petit nombre de semences attachées à des dents ou crochets dont la cloison est garnie. | CARACTERES GENERICE. Cazrx 5-partitus , bibracteatus : Corolla monopetala, tubulosa ; limbo subcampa- nulato, 5-lobo, subinæquali : Stamina 4 didynama : Stylus 1 : Stigma bifidum : Cap- sula oblonga, bilocularis, utrinquè attenuata : Semina pauca, dentibus dissepimenti adnata. RPG PP RP CRUSTOLLE aALLONGÉE. Tige presque ligneuse : Feuilles ovales, acuminées: Fleurs terminales et latérales en épi : Divisions du calice velues, longues et linéai- res : Tube de la corolle très-long. 12 RUELLIA #LoncaTA. Caulis sublignosus ; folia ovata, longè acuminata : Flores terminales aut axillares, spicati : Laciniæ calicis villosæ, longæ , lineares : T'ubus . corollæ longissimus. Os. Cette plante croît à OwARE dans l’intérieur des terres. Elle est remarquable par les divi- sions du calice très-longues et presque linéaires, et par le tube de la corolle qui est aussi très-long. Les fleurs sont d’un beau bleu de ciel. . ) EN Pr. XXVI. Expl. des fig. a, Calice ouvert pour faire voir l'ovaire , le style et le stigmate. b, Corolle ouverte pour faire voir les étamines et leur insertion au haut du tube de la corolle. SPATHODÉE. srsrnopr4 BrenonrA4 Lin. — Fam. des Bienones Juss. FAM. des BieNonNérs VENT. DipYNAMIE ANGIOSPERMIE LiINN. GMEr. WILD. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carre. D'une seule pièce, s’ouvrant latéralement, en forme de spathe; 5 petites dents au sommet; coloré en dedans, persistant. Corozze. Hypogyne, d’une seule pièce, tubulée : Limbe à 5 divisions irréguhères; Tube court. | | Éramines 4 : Filamens inégaux , didynames, insérés sur le tube de la corolle : An- thères bifides, comme si elles étaient doubles, attachées par le centre et représen- tant un chevron brisé en équerre. | Pisri 1 : Style filiforme,de la longueur des plus grandes étamines : Stigmate applati, bilamellé, oval : Ovaire oblong. FRuIT. | ArBres. Feuilles alternes, pinnées avec une impaire; folioles opposées. CARACTERES GENERICI. Cazix. Monophyllus, hinc usque ad basim fissilis, spathæformis, apice subquin- quedentatus, intüs coloratus , persistens. .., CLrétre, Dé. + RUELLIA ELONGAT À. L'une, Der cr 47 CorozLa. Monopetala, hypogyna, tubulosa ; tubus brévis; limbus 5-dentatus , irre- gularis. STAMINA 4 : Filamenta inæqualia, didynama, tubo corollæ inserta : Antheræ bipar- titæ, centro aflixæ, canterii aut normæformes. | Pisriczum 1 : Stylus filiformis, longitudine majorum staminum : Stigma ovatum, bilamellatum, planum : Germen oblongum. | Frucrus. | Argorss. Folia alterna, impari pinnata; foliola opposita. O3s. Ce nouveau genre diffère trop essentiellement des BreNonrA de LINNÉ et des autres genres formés par M. DE Jussreu, pour pouvoir le confondre avec aucun d’eux. Il est privé de la cin- quième étamine avortée. Ses anthères sont les mêmes que dans le MrcciNetonrA. Son sugmate ressemble à celui de tous les genres séparés des BIGNONTA; mais il diffère essentiellement par le calice. Ce genre est composé de deux espèces trouvées à Oware, auxquelles on pourra joindre le BicxonrA Spathacea Lin. SPATHODÉE CAMPANULÉE. Feuilles alternes; folioles lancéolées, ovales : Fleurs disposées en épi, à l’extrémité des rameaux : Corolle grande, très-campanulée; di- visions presqu’égales : Étamines et Pistil inclinés vers le calice : Calice épais, arqué, renversé au sommet, presque velu et garni de plusieurs nervures longitudinales. SPATHODEA camPANULATA. Folia alterna ; foliolis lanceolatis : Flores spicati, terminales : Corolla ampla, patens, campanulata, limbo subæquali : Staminibus, pistilloque declinatis : Calix crassus, arcuatim reflexus, subvillosus, nervisque lon- gitudinalibus notatus. Ogs. Cette espèce est très-remarquablé par sa corolle très-ouverte et presque éampaniformé. Elle paraît différer tellement de celle de la SPATHODÉE Lisse ci-après, qu’on serait tenté d’en faire un genre séparé, si les autres caractères ne nécessitaient pas de comprendre ces deux espèces dans le même genre. La corolle et les étamines de la SPATHODÉE Campanulée ont quelque rap- port, ces dernières surtout, avec le PALEGA-PAsANELT de l'Hortus Malabaricus, vol. L.%, tab. 43 (Bienont14 Indica Gmez. ) Mais la corolle du Brenonr4 Indica est plus irrégulière; le ca- lice n’est pas le même, et les semences sont garnies dans leur pourtour d’une large membrane. Ce dernier caractère ne paraît pas être celui de la plante que je décris, ainsi que je vais le dire; mais il : est à présumer que le BI1GNONI4 Spathacea Linx. doit faire une espèce de ce genre sous le nom de SPATHODEA Longiflora. | Dans le nombre des caractères génériques je n’ai pas compris la descripuon du fruit, quoique j'en joigne un à la figure de ma plante, parce que je suis dans le doute de savoir si le fruit appar- tient à cette espèce ou à la SPATHODÉE Lüisse, ce qui m’a déterminé à publier de suite ces deux et pa à EE din à he > — 48 espèces; mais, n'ayant rapporté aucune autre plante de ce genre, j'ai lieu de croire que ce fruit appartient à l’une des deux. Il est très-long, eñ forme de silique, biloculaire; les graines sont sé— parées par une cloïson garnie de chaque côté d'une séparation qui la croise et qui sépare les graines de manière à faire paraître chaque loge double; les semences sont applaties, ovales, légèrement . membraneuses, imbriquées, dans une pulpe sacculente. L’embryon est privé de périsperme et les cotyledons repliés. C’est un arbre de moyenne grandeur, dont le bois est mou et répand une forte odeur d’ail quand on le casse. Ses fleurs sont d’une belle couleur capucine, frangées de jaune; son calice est épais, d’un vert pâle en dehors, marqué de plusieurs lignes longitudinales, et renverse en arc. On ne dis- tüingue aucune dentelure à l'extrémité. Je Pai trouvé à trois lieues au nord de Chaïma. Je n’en ai vu qu'un seul pied, et ne lai point rencontré depuis. J’en avais fait tirer un dessin sur des individus frais, par M. Forestier, ingénieur et qui faisait partie de notre expédition; mais il a été, comme tous mes dessins et quelques-unes de mes collections, la proie des flammes que les eus phi- lantropes de Paris ont allumées à Saint-Domingue. Pc. XXVII. Expl. des fig. a, Étamines détachées. Pr. XXVIIT. a, Fruit diminué de deux tiers. b, Portion du même, coupé horizontalement. c, Le même, coupé longitudinalement. d, Graine. e, La même, coupée transversalement. f, Coty- lédons tels qu'ils sont pliés dans la graine. #, Les mèmes, plus développés. h, Les mêmes, ou- verts pour laisser voir l'embryon. SR RS A A RS SPATHODÉE zrsse. Corolle irrégulière, à 5 dents; divisions inégales, arrondies : Calice droit, lisse, terminé par 5 petites dents : Feuilles alternes : Folioles ovales, acuminées, garnies vers l'extrémité de quelques dents irrégulières et sans ordre. SPATHODEA zævis. Corolla irregularis, limbo 5-fido, inæquali : Divisuris a tundatis : Calix erectus, lævis, apice 5-dentatus , dentibus minimis : Folia alterna : Foliola ovata, acuminata sub apice, inordinatè dentata. Os. Je l'ai trouvée dans le royaume d'OWARE, aux environs de Buonopozo. C’est un arbre plus droit et plus élevé que l’espèce précédente. Je n’ai pas remarqué qu’il répandit, comme elle, une odeur d'ail lorsqu'on la brise. Au calice près qui se fend par le côté, comme la Sparnopée Campanulée, cette espèce est très-voisine des BIGNON TA; mais son calice, ses étamines et ses autres caractères l'en éloïgnent. Cette espèce est encore remarquable par ses folioles très-acumi- nées et garnies vers l’extrémité de petites dents irrégulières et sans ordre. Pr. XXIX. Expl. des fig. a, Calice. b, Le même, ouvert pour laïsser voir le pisul. c, Corolle détachée. d, La même, ouverte pour laisser voir les étamines. e, Feuille de grandeur naturelle. Jon Pe Ligne; Del. SPATHODÆA CAMPANULAT'A. PLAXIT. L'Epire, Direæ. d'or ele BONE. Es 3 PL, XX VUT. < 2 A © “ z <« Bi Cp) É [ea]  Ex ler. e as F Del. L27Re La Jop re De ‘ fps DeLuugne. Pol. : SPATHODEA LÆVIS. PLAAIX. Zliorre, Dies: lp VON UE VONT UT NM US L d “ EE oi RO ” ni (4 “ = 49 GREWIE. crewra | GCrermrA Lan. Juss. VENT. — FAM. des T'icracées Joss. V entr. POLYANDRIE MoNoGyNie LINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce. Pentaphylle : Folioles coriaces, droites, tomenteuses extérieurement, colo- rées intérieurement, caduques : 5 Pétales munis intérieurement et à leur base d’une petite écaille; insérés à un support central qui porte les étamines : Étamines nombreuses, presque de la longueur des pétales : Filamens droits, filiformes : An- thères presque rondes : 1 Pistil : Ovaire stipité : Style filiforme, de la longueur des étamines : Stigmate obtus, 2-fide ou 4-fide : Baie contenant deux ou trois osselets 2-loculaires, 2-spermes : Semences globuleuses ou ovales, applaties : Embryon applati, dans un périsperme charnu. | ARBRES où ARBRISSEAUX. Fleurs pédonculées; pédoncules terminaux ou axillaires, 1—3 flores; rarement multiflores, CARACTERES GENERICH. Caux. Pentaphyllus; foliolis coriaceis, erectis, extüs tomentosis, intüs coloratis, de- ciduis : Corolla 5-petala, basi intüs 1-squamulosa, stipiti centrali,staminifero inserta: Stamina numerosa, ferè longitudine petalorum : Filamenta erecta, filiformia : Anthe- ræ subrotundæ : Pistillum 1 : Germen stipitatum : Stylus filiformis, longitudine staminum. : Stigma obtusum, 2-fidum aut 4-fidum : Bacca carnosa, 4-loba, fœta 4 nucibus osseis, 2 locularibus, 2-spermis. Argores aut Frurices. Flores pedunculati; pedunculi terminales aut axillares, 1—3 flori, rard multiflori. Ogs. Les espèces de ce genre ne varient pas seulement par le nombre des germes sujets à avor- ter dans quelques-unes; on remarque encore des différences frappantes que M. D£ Jussreu a dé- taillées dans sa savante dissertation insérée aux Annales du Muséum d’histoire naturelle, cahier XX. 19 50 Je me permettrai seulement dy ajouter celle des boutons de la fleur, qui sont sphériques et globuleux dans les unes, et dont la base seule est arrondie, se prolonge en se rétrécissant dans d’autres. | ARS RSI RENE VIRE ENS GREWIE À FEUILLE DE CHARME. Feuilles longues, d'environ deux pouces, 3-ner- vées, ovales, un peu en cœur à la base, aiguës au sommet, serrétées, ressemblant aux feuilles de charme, lisses en dessus, rudes en dessous : Pédoncules de 1 —3 fleurs : Divisions du calice oblongues, aiguës, de-la longueur des étamines : Pétales plus Jongs : Fruit lisse, pisiforme. GREVWVTA carpiNiroLiA. Folia bipollicaria, ovata, 3-nervia, basi cordata, apice acutè serrata, utin carpino, suprà lævia, subtüs aspera: Pedunculi 1—3 flori: Calicis laciniæ longæ , angustæ, longitudine staminum, petalis longiores : Fructus lævis, pisiformis. Ogs. Cette plante croît à Chama, à OwARE ei à BENIN, dans les sine du fleuve Formose. Il paraît qu’on la trouve encore à Sicrra-Leone. Elle a été envoyée à M. Dr Jussret par M. Vaux peu de temps après que je l’avais fait dessiner. M. VAHL lui avait déjà donné le nom de Carpini- Jolia, que je lui aï conservé. PI. XXX. Expl. des fig. a, Baie entière, de grandeur naturelle, b, Un des Osselets. c, Zdem, ouvert horizontalement. d, Graine. e, Idem, ouverte pour faire voir l’embryon. an ST TS Sn So on To D D, To Te se To, To ho Te Vo 5 nn Te TS Ca Ce 0 0 0 Te Te nn on "ns © 70 Va Ta To ns VS 9 KILLINGIE. xrzziwera. ( Voyez les Caractères génériques, pag. 11 ). RSR RS RER RS A RAR KILLINGIE ezosureuse *. Chaume simple, nu, anguleux, garni de feuilles seu- lement à la base : Feuilles courtes, ressemblant à des gaînes : Ombelle terminale, capitée, garnie d’un involucre de trois ou quatre folioles courtes, inégales, lancéo- lées, dentées, épineuses à leur marge. KILLINGIA erogosa *. Culmus simplex, nudus, angulosus, basi tantüm foliosus : Folia brevia, vaginantia : Umbella capitata : Involucrum 3—4 phyllum, foliolis brevibus, inæqualibus, lanceolatis ; margine dentato, spinoso. #* JUNCUS Cyperoides SLOA. tab. 81, fig. 2. An KIL LINGIA Peruviana Lam. Dict.? ne Sn fnnlt mn né et dé à ni a ol ri ane e--T a 772 De Laugne; Del. GREWIA CARPINIFOLIA. Z Loire, Direæs : Ê ÿ = Li î / * e ' en +. , \ NO ou ë . + U L | is | À : à f ñ | À 5 GT Ce KILLINGIA CAPITATA : TU OI Ozs. Cette plante croît à Chama, à Oware et à BENIN, sur le bord des eaux. SLOANE l’a ob- servée à la Jamaïque; elle paraît commune aux deux mondes, sous les tropiques, à moins qu'on ne püt croire qu’elle a été transportée en Amérique par les vaisseaux qui avaient fait la traite sur la côte d'Afrique. Ses racines traçantes, fortes et nombreuses produisent jusqu’à vingt où trente chaumes réunis en buisson. Ces chaumes sont droits, simples, terminés par une tête ronde, composée d’un amas de fleurs et soutenue par trois ou quatre folioles inégales, courtes et tres-sessiles. Cette plante est remarquable par ses feuilles, qui ne sont, à proprement parler, que des gaînes étagées, et qui ne se détachent point du chaume. Pr. XXXI. Expl. des fig. a, Porüon du réceptacle des fleurs après que celles-ci sont tombées. b, Fleur entière. c, Etamines et Pisül. i CLÉRODENDRON. czeropsNDrum Creronenprüm Lin. Juss. Lam. VENT. —- Fam. des Garricrers /wss. F'AM. des PYRENACÉES JENT. DIDYNAMIE ÂANGIOSPERMIE LAINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carrce. Turbiné, 5-fide ou presqu’entier, persistant : Corolle tubulée, longue: Limbe à 5 parties, presqu'égales, ouvertes : Divisions tournées d’un seul côté: 4 Étamines : Filamens très-longs, dépassant de beaucoup la corolle d’un seul côté : Anthères presque rondes : Style de la longueur des étamines : Stigmate très-pett, presque bifide : Baie contenant 2 osselets 2-loculaires, 2-spermes, ou formée de 4 noix monospermes, dont quelques-unes avortent quelquefois. ARBRISSEAUX ou PLANTES LIGNEUSES. Droites, sarmenteuses : Feuilles opposées : Fleurs terminales et axillaires : Pédoncule à trois fleurs. CARACTERES GENERICI. Carix. Turbinatus, 5-fidus aut subinteger, persistens : Corolla tubulosa, longior : Limbus ringens, 5-partitus, subæqualis, patens, lacinuis secundis : Stamina 4 : Fi- lamenta exserta, secunda : Antheræ subrotundæ : Pistillum 1 : Germen 4-fidum : Stylus longitudine staminum : Stigma minimum, subfdum : Bacca fœta 4 nucibus monospermis, quorum quædam interdùm abortiva. 2 92, Faurices seu PLanrz cienosæ. Erectæ aut scandentes : Folia opposita : Flores ter- ‘minales aut axillares : Pedunceuli triflori. RS RAP ST PS SL AD AR NES CLÉRODENDRON vorueise. Tige ronde, grimpante : Panicule en corymbe ter- minal ou latéral : Feuilles ovales, entières, acuminées : Corolle bilabiée. | CLERODENDRUM vozcugize. Caulis rotundus, scandens : Panicula corymbosa, terminalis aut lateralis : Folia ovata, integra, acuminata : Corolla bilobata. Oz5s. Je lai trouvée dans le royaume d'OWARE, très-avant dans l’intérieur des terres. Cette espèce nécessite quelques changemens dans les caractères du genre. Sa corolle, comme celle du CLERoDENDRON Jnfortunatum , porte deux lèvres bien prononcées et réfléchies de deux côtés opposés. ( J’oyez la figure et celle du Flora Zeylanica Bur. , tab. 40.) De plus, les étami- nes ne sont pas insérées à l’orifice, mais au fond du tube, dont elles se détachent et deviennent libres au sommet. Ces différences, qui se rencontrent dans deux espèces , auraient pu peut-être déterminer un nouveau genre; mais elles me paraissent si minutieuses, que j’ai préféré de ranger ma plante dans un genre déjà formé, et avec d’autant plus de raison, que M. VENTENAT, qui a déjà fait cette observation dans son ouvrage du jardin de la Malmaison, paraît vouloir laisser le CLERODENDRON Jnfortunatumn dans ce genre, Pr. XXXII. Expl. des fig. a, Calice. b, Corolle fermée. c, Idem, ouverte. d, Calice conte- nant l'ovaire. e, Idem, avec le style. f, Fruit, coupé horizontalement. Le tout grossi. RER BD D RS LE LR BL LE RE ER. le Vin Vin Ve Ve Ve Vis Vs Va is Ve ST NT Te CS Sn Te Te To Te Ve Ve, To Se Ve Vo Va ls NS 4, Vo ve V7, VV Y) Va 7 91 HOSLUNDIE. HOSLUNDIA. Hoszounpra Vaux. Wicp.—Fam. des LaBrées Juss. Dianpr:e Mo- x _NOGYNIE VAL. | CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce court, cylindrique, à 5 dents égales. Corozzs. Tubulée; limbe 2-labié; lèvre supérieure droite ; ovale, concave, renflée ; lèvre inférieure ouverte, renversée, 3-fide; division intermédiaire plus grande, émarginée. PL. ÆXXI. CLERODENDRUM VOLUBILE . TZ GPrére dl. no ARE RNENT =: RE "* el L PL - XXXAIE. — J.CPretre. del. | | Lambert Seuls | 53 Éramines 4 : deux plus longues, fertiles, anthères réniformes; deux très-pelites , anthères très-petites, rondes, (stériles ?) Pisrix 1. Style de la longueur des étamines fertiles ; stigmate 2-fide, court. GRAINES 4, nues au fond du calice qui devient une baie sphérique, comprimées, triangulaires à leur surface intérieure, attachées à un axe central, presque lunaires. Sous-ArBrissEAUXx. Fleurs en panicule, en épi, ou en corymbe. CARACTERES GENERICE. Cazrx brevis, cylindricus, 5-dentatus, æqualis. CoroLLa 1-petala, ringens, tubulosa; labium superius ovatum, concavum, gibbo- sum; labium inferius 3-fidum, patens, reflexum, divisuris inæqualibus, intermedià majore, emarginatà. SrAMINA 4, didynama; duo longiora, fertilia, antheris reniformibus; duo minima, antheris rotundis, minutissimis (sterilibus ?) Prsrizzum 1. Stylus staminibus longioribus æqualis; stigma 2-fidum, breve. SEMINA 4 , intra caliem baccatum , compressa , triangularia, receptaculo centrali affixa , sublunaria. PLanTæ suffrutescentes; flores paniculati, spicati, aut corymbosi. RP RP HOSLUNDIE 4 reurces oprosérs. Feuilles ovale-oblongues, dentées, opposées. Fleurs en panicule latérale et terminale. HOSLUNDIA orposrrrronraA. F'olia ovato-oblonga , dentata, opposita. Flores pani- culati , terminales et axillares *. Ogs. J'ai trouvé cette plante dans le royaume de BENIN, près de la ville de ce nom. Elle a été décrite depuis peu par VAHL; mais comme il n’en a pas donné de figure, j'ai pensé que les botanistes me sauront gré de lavoir fait graver avec tous ses caractères. Ce genre est re- marquable par son calice à cinq divisions égales, et qui, de cylindrique qu’il était en soutenant la fleur, devient rond et un peu charnu lorsqu'il n’enveloppe plus que les graines. Pz. XXXII. Expl. des fig. a, Calice ouvert. b, Fleur privée de son calice. c, La même, gros- sie, ouverte pour laisser voir les étamines. d, Calice, bacciforme après la chute de la corolle. e, Réceptacle sur lequel reposent les semences. f, Semence, vue de profil. g, La même, vue du côté intérieur. * HOSLUNDIA Oppositifolia VAHL, pag. 212. 14 52 LANDOLPHIE. LANDOLPHIA. PENTANDRIE MoNocynie. Fam. des ApocINées. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrcr persistant, de plusieurs pièces (5—6). Folioles coriaces, écailleuses, im- briquées, les intérieures plus petites. | Corozze 1-pétale, tubulée; limbe à 5 divisions égales, obliques; orifice du tube velu. Éramines 5, alternes avec les divisions de la corolle , insérées à l’orifice du tube; fila- mens courts, oblongs ; anthères oblongues. Prsriz 1; style filiforme; stigmate presque divisé, supporté sur un plateau qui ter- mine le style; germe presque globuleux, comprimé, garni dans son pourtour de 10 stries. | | Bars charnue, presque globuleuse, déprimée, 1-loculaire, polysperme ; semences peu nombreuses, applaties, ovales, attachées à un axe central. ArBrissEAU. Fleurs en panicule et en corymbe; pédoncules multiflores, alternes; feuilles opposées. CARACTERES GENERICI. Caux persistens, multipartitus (5—6); foliola coriacea, squamosa, imbricata ; inte- riora MINOra. CorozzaA 1-petala, tubulosa; limbus 5-fidus, fauce villosus. SramiNA D, divisuris corollæ alterna, fauci inserta; filamenta brevia; antheræ ob- longæ. Prsrrzzum 1; stylus filiformis ; stigma simplex ; germen subglobosum, compressum, LO-striatum. L'an Dr Mia ire TRE £ Ë I LANDOLPHIA OWARIENSIS. Lambert Jeufrs. TVR ON | | 99 BaAccA carnosa, subglobosa, depressa, 1-locularis, polysperma ; semina pauca, com- planata, ovata, receptaculo centrali afixa. ; Frurex. Flores paniculato-corymbosi, pedunculi multiflori, alterni; folia opposita. ARS RS a LANDOLPHIE n’oware. Fleurs terminales disposées sur une panicule en forme de corymbe; Feuilles ovale-oblongues, entières, lisses, aiguës. LANDOLPHIA owarteNsis. Flores terminales, paniculatd-corymbosi ; folia ovatd- oblonga, integra, lævia, acuta. Os. Cette plante croît dans l’intérieur des terres du royaume d’'Oware. Je lui ai donné le nom de M. LANDOLPHE, ancien capitaine de vaisseau, commandant de l’expédition à OwAre, et qui ma procuré toutes les facilités qu'il était en son pouvoir de me donner, pour me transporter avec moins d'obstacles dans le pays, où j'ai pénétré cent lieues, au moins, plus loin que n’avait été aucun Européen avant moi. Ce genre a beaucoup de ressemblance avec le Gyxopocon de FoRSTER ; mais il y a dans le fruit des différences qui ne permettent pas de les confondre. Ses fleurs sont en panicule terminale. De sa base il sort souvent:une division qui s’allonge latéralement, comme on le voit dans la figure. Pz. XXXIII. Expl. des fig. a, Fleur entière. b, Corolle, grossie. c, La même, ouverte pour laisser voir les étamines. d, Calice ouvert pour laisser voir l'ovaire, le style et le sigmate. e, Baie coupée horizontalement. f, Graine. CARRIERES EVER E ER Un V4 V5 0 Vo Se Va Va Vo Vo To Va Te no nn Va Vo To Te Ta To ne To Te Te Vo Ve To Ts Vs Va QUISQUALE. ovrsquazrs Qursouazrs Ruwpx. Lann..Juss. — Fam. des Onacres Juss. DécanDrre _Monocynie LINN. GMEL. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce tubulé, très-long, filiforme, à 5 dents, renflé à son sommet de manière à lui donner la forme d’une corne d’abondance: il est coloré et caduque. CorozLe à 5 pétales ovale-oblongs, sessiles, obtus, ouverts, insérés à l’orifice du ca- lice et alternes avec ses divisions. ae ÉTAmINES 10, insérées sur le tube du calice; cinq plus longues, dépassant l’orifice : anthères presque rondes. GerME engagé dans le calice (infère), oblong, anguleux; style filiforme, plus long que les plus grandes étamines ; stigmate obtus, large. Drvpe (Juss. Scxr&s.) sèche, à 5 angles, 1-sperme; noix cylindrique. ArBRisseau. Feuilles opposées et alternes sur la même tige; fleurs terminales où axillaires, nues ou garnies de bractées. CARACTERES GENERICI. ‘Cazrx tubulosus, longissimus, filiformis, cornucopiæ instar, apice 5-dentatus, co- loratus, deciduus. | CorozrA. Petala 5 ovato-oblonga, sessilia, obtusa, patentia , fauci calicis inserta et ejusdem laciinis opposita. STAMINA 10, tubo calicis inserta, horum 5 longiora faucem calicis superantia ; alia breviora ; antheræ subrotundæ. | GERMEN adhærens (inferum ), oblongum, angulosum ; stylus 1, filiformis, stamini- bus majoribus longior; stigma 1, obtusum, latum. Drupa (Juss. Soxres.) sicca, 5-angulosa, 1-sperma ; nux subéylindrica. Frurices. Folia opposita et alterna in eodem ramo. Flores terminales aut axillares, nudi aut bracteatl. RAR RAA ER NRA AR RAR QUISQUALE sans BRACTÉE. Tige rameuse, faible; feuilles ovales , oblongues , acu- minées, alternes et quelquefois opposées; les inférieures plus petites, plus rondes. Fleurs en épi, longues, terminales et latérales, sans bractées. QUISQUALIS sBRACTEATA. Caulis ramosus, debilis. Folia ovato-oblonga, acumi- nata, alterna, interdüm opposita; inferioribus minoribus et rotundioribus. Flores spicati, longissimi, terminales et axillares : bracteæ nullæ. Os. J'ai trouvé cette plante à l’entrée de la rivière New-Town (Nouvelle Ville, nom que les Anglais lui ont donné à cause d’un village bâu sur la pointe où cette rivière s’unit avec le fleuve), ou de la branche du fleuve Formose, placée à environ douze lieues de la mer, et qui conduit à Owars. Elle est très-différente de Pespèce décrite par RumPæius, Æmb., vol. F, Pag. 71; tab. 38, en ce qu’elle manque de bractées; elle diffère encore de celle décrite par Burm., 7nd., tab, 35, fig. 2, dont les rameaux sont pubescens, les feuilles et les fleurs opposées. Mon espèce est nouvelle, et forme la troisième du genre. On pourrait les designer ainsi : 1. QUISQUA LIS INpica, glabra, floribus bracteatis, foliis alternis et oppositis. RUMPY. , Amb. V, pag. 91, tab. 38. | é : 97 2.0 QUISQUALIS PUBESCENS, ranu teretes, pubescentes, folüs oppositis, cordatis , ftoribus bracteatis , oppositis. Burm., Ind., tab. 35, fig. 2. 3. QUISQUALIS EBRACTEATA, caulis ramosus, debilis; folia ovato-oblonga, acu- nuünata , alterna, interdim opposita ; inferioribus minoribus et rotundioribus; flores spicati, longissuni, terminales et axillares; bracteæ nulle. | Dans cette dernière, dont les rameaux et les fleurs sont glabres, comme dans l’/ndica, les fleurs sont sans bractées, éparses autour de Pepi. Ce genre de plantes, quoiqu’anciennement connu, ne létait pas assez pour lui assigner la vraie place qu’il doit occuper dans la méthode naturelle. Tous les auteurs se sont accordés à lui donner un calice libre ou supère; et, d’après ce caractère, M. DE Jüssreu la placé parmi les Txy- MÉLÉES de sa méthode. De ce nombre il faut cependant excepter RüumPHIüS , qui, sans dire posi- ivement que le calice est infére, le donne cependant à entendre d’une manière assez certaine. Voici comme il s'explique : «In floris centro novem vel decem locantur stamina, antheras ge- » rentia, obscurè-lutea, quæ paulo supra tubum eminent, cum stylo nudo in medio ; quæ omnia » non ad ipsum floris fundum penetrant, sed circa tubi medium ejus lateri adhœærescunt ». Cette autorité, vérifiée par l’observation et par le fait, ne laisse aucun doute que le calice de la QuisquALE ne soit entièrement adhérent, et par conséquent que ce genre de plante ne peut appar- tenir à la famille des THYMÉLÉES, et doit être reporté dans celle des OxAGRESs dont elle a tous les caractères, soït par son calice, soit par sa corolle et l'insertion des étamines, soit enfin par son germe adhérent. RumMPxius nous a transmis sur cette plante des détails aussi curieux qu’intéressans, et qu'il me paraît à propos de consigner ici. (Les fleurs du QuisquaLE, dit-il, sont blanches le matin; après » midi elles rougissent ; le soir on les voit roses; et dans le reste du jour elles acquièrent une » couleur de sang. Petala...... matutino tempore albicantia, post meridiem pallidè-rubentia, » sub vesperam rosea, et subsequente die sanguinea ». Comme j'ai trouvé cette plante le matin, je ne V’ai vue que blanche et telle que je l’ai représentée. Mais je dois dire, à Vappui de l’observa- üon de RuMPHiIUS, qu’à mon retour du second voyage que j'ai fait à Oware, et après avoir péné- tré dans l’intérieur des terres plus de cent lieues au delà du terme où les Européens avaient été ayant moi, je vis dans le même lieu où j'avais cueilli la QuISQUALE une fleur rouge, dont je dési- rais ardemment me procurer des échanullons. Je longeais alors le côté opposé de la rivière, à cause des vagues qui la rendaient très-houleuse. J’engageai mes nègres à traverser ; ils m’objectè- rent qu'il y avait du danger avec notre frêle embarcation, qui sûrement chavirerait. Le courant était rapide; j'aurais, malgré que je susse nager, été transporté plus loin que je ne l’aurais désiré : d’ailleurs j’avais encore présente à ma pensée la frayeur qué j'avais eue, sept à huit mois aupara- vant, en tombant dans l’eau et me croyant poursuivi par un crocodile. Je résistai donc à la tenta- tion, quelque grande qu’elle füt, mais je suis très-porté à croire que cette fleur rouge n’était autre que la QuisquaLe : ce qui s'accorde avec la remarque de Rumpærus. Ces variations dans la couleur de la fleur ne sont pas les seules qu’ait observées notre auteur, qui, comme il nous l’apprend, a suivi cette plante depuis sa germination jusqu’à son entier et par- fait développement, et la surnomme Protée. « J’ai observé, dit-il, que ce petit arbrisseau, après » sêtre élevé au delà de trois pieds et droit, jetait quelques rameaux irréguliers, garmis de feuilles » solitaires et sans ordre, ce qui me fait croire qu’on m'avait trompé en m’annoncant que cet ar- » brisseau était grimpant (convolvulus). Au bout de six mois, il s’éleva de la racine un nouveau » drageon qui penchait sensiblement, ressemblait à une corde, et se tournait en différens sens vers » les arbres voisins, sans jamais cependant les entourer et les serrer. Ce rameau étant devenu assez 19 90 » ferme et assez droit, s’ouvrit dans plusieurs endroits sur l'écorce, et resta ensuite dans la même » situation que la première pousse ». Il a de plus remarqué que je feuilles inférieures sont plus petites que les supérieures. C’est d’après toutes ces observations qu'il a nommé cette plante Qurs- euaAzis. Les Malais la nomment Udani; les Chinois, T'sjix. RumPHius, passant ensuite à l’utilité de cette plante, nous apprend que les naturels de Bali et de Macassar emploient son fruit, comme la semence de la ZipoAïrE ( Kærmmpferia) , à la dose de trois grains, pour chasser les vers dont les enfans sont tourmentés ; que les femmes de Bali en broient les feuilles avec le Pursroc, le S4r1 et les étamines des fleurs du N1c4554Rr (Mesua), et la font boire aux enfans qui ont le ventre dur et enflé, soit par les vers, soit par une maladie de la rate. Les médecins chinois prescrivent le szccum Tsju ou QuisQuALE contre les diarrhées tenaces. On trouve encore à Java une espèce de QUISQUALE nommée Catappau de Mato ; mais cette espèce n’est pas la même que celle que je décris : toutes les fleurs sont garnies de bractées ; 1l n’y en à point dans celle d'OwARE, d’où est üré son nom Æbracteata (sans bractée). Pz. XXXIV. Expl. des fig. a, Fleur ouverte. b, Fruit. c, Le même, coupé horizontalement. d, Le même, ouvertlongitudinalement. On voit les deux cotyledons et la plumule, le tout dans sa position naturelle sur la plante. e, Contre-parte de la figure d. NL VE 0 Va Vo T0 Ve Se S RL RTS TV LVULVEVUL EVE VELOURS LES VU LUE CROTON. croron Croronw Lrnx.Juss. Law. VENT. Scurss. Guer. — F'AM. des Buraones Juss. des TrravMALornes J’EenT.; des EuPHoRBréEs J. ST - TTL. ; des RiciNées LESTIz. ; CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monorque. Calice à 10 parties, cinq extérieures herbacées , cinq intérieures pétaloi- des, quelquefois nulles. l FLeurs MALES. Solitaires, ou plusieurs enveloppées d’une ou plusieurs bractées. Étamines 8 — 16; filamens réunis à leur base; 5 petites glandes attachées au ré- ceptacle. FLeurs FeMELLEs. Solitaires. Une bractée ou calice en forme d’involucre, 5-fide (polyphille Scures.); divisions ovale-oblongues , droites. Ovaire 3-gone ; 3 styles terminés chacun par 2, 3, ou 5 stigmates. Capsule 3-coque, 3-sperme. Graines ra- Z: G-Prétre del . QUISQUALIS EBRACTEATA . cs Ça En ch FO 59 boteuses, calyptrées, attachées à un axe central persistant. Embryon plane, enve- loppé dans un périsperme charnu. Pranres Herbacées ou frutescentes ou arborescentes. Feuilles alternes ou opposées, stipulacées où nues. CARACTERES GENERIC. Monorcun. Calix 10-partitus ; quinque exterioribus herbaceis, quinque interioribus minoribus petaloïdeis aut nullis. | Frores mascuLr. Solitari aut plures, uni aut multi-bracteati. Glandulæ 5 recepta- culo aflixæ. | FLcorss reminer. Solitarii. Bractea seu calix involucriformis, 5-fidus ( polyphillus SCHRES.); laciniis ovato-oblongis, erectis. Germen 3-gonum ; styli 5, singulis stig- mata 2, 3, aut 5. Capsula 3-cocca, 3-sperma. Semina scabra, calyptrata , axi fruc- tûs centrali, persistenti apice annexa. Corculum planum, perispermo carnoso involutum. Pranræ herbaceæ, aut frutescentes , aut arborescentes. Folia alterna aut opposita, stipulacea aut nuda. ARR RIRE PR CROTON osé. Épi monoiïque. Plusieurs fleurs mâles sur la même bractée ; pédon- _culées. Fleurs femelles solitaires, soutenues par un calice velu, persistant, à 5 divi- sions profondes et en forme d’involucre. Feuilles velues, portées sur un long pé- tiole , les supérieures 3-fides , les inférieures 5-fides. CROTON Logarum. Spica monoïica. Flores masculi : bracteis multifloris, floribus pedunculatis. Flores feminei : calix villosus, 5-fidus, involucriformis , persistens, laciniis profundè incisis. Folia longè petiolata, villosa, superioribus 3-fidis, infe- rioribus b-fidis *. Os. Cette plante croît dans les royaumes d'Oware et de BENIN. Elle est remarquable par linvolucre de ses fleurs femelles profondément divisée en cinq portions égales , par ses trois styles surmontés chacun de cinq sügmates, et par ses feuilles dont les supérieures sont à trois lobes et les inférieures à cinq. Elle aurait été mieux nommée HÉTÉROPHYLLE, attendu que la plupart des espèces de ce genre ont les feuilles lobées plus ou moins profondément ; mais j’ai cru devoir lui conserver le nom déjà adopté par les auteurs. Quoique cette espèce ait été décrite par LINNÉ et figurée par MARTIN, j'ai lieu de croire que les botanistes me sauront gré de lavoir fait représenter de nouveau. MM. pE Jussieu ei Vixre- * CROTON Lobatum LINN. LAM., etc. 60 NAT ont remarqué que ce genre demandait à être observé avec attention. Celui-ci observe que les espèces offrant des différences remarquables dans les organes de la frucüfication, il est à désirer que chacune soit décrite avec exactitude, soit pour n’en former qu’un genre avec des divisions naturelles, soit pour établir des genres secondaires qui en rendraïent étude plus facile. C’est d’après ces motifs que je me suis déterminé à publier cette espèce avec des détails, quoïqu’elle soit déjà connue, mais imparfaitement, et qu’elle se trouve dans presque toutes les collections. Pr. XXXVT. Expl. des fig. a, Fleur mâle, ouverte. D, Fleur femelle, grossie. de Capsule. d, La même, ouverte transyersalement. e, Graine. f, Axe auquel s’attachent les valves du fruit. 2 ASE NN Va a Vo Ve Va on To on D Se nn Sn no Se a 7 Te ne Vo Te 0 D, Se on DS So BRY. BRYUM. Bryumw Lin. Juss. Lam. Guer. Ocrogcerna4r0umM Hspw. Brin. — Crvr- TOGAMIE (Musci) Lrnn. Fam. des Mousses Juss. VENT. ÆrHéocAMIE (Mousses) P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Corrre cuculliforme : Opercule conique, plus ou moins aïgu : un seul Péristome, externe, composé de 8 ou 16 dents simples, lancéolées : Urne tubulée : Gaïîne tu- berculeuse ou cylindrique , dépourvue de périchèse. PLanres. T'errestres ou naissant sur les arbres : Tiges simples ou rameuses : Feuilles éparses : Fleurs terminales ou semi-latérales. CARACTERES GENERIC. CazvyprrA cuculliformis : Operculum conicum, plus minusye acutum : Peristoma unicum, externum, 8 seu 16-dentatum, dentibus simplicibus, lanceolatis : Pyxis tubulosa aut cylindrica : Vagina tuberculosa, perichætio destituta. PLanræ. T'errestres, seu supra arborum corticem crescentes : Caules simplices aut ramosi : F'olia sparsa : Flores terminales, vel semilaterales. RAR SR SR ANA ER AURAS RAI Z GC. Prétre CROTON LOBATUM. Lambert Jeu. Ve Lu re NT dE # à DEL Gi BRY BLANCHATRE. Tige presque simple, divisée quelquefois au sommet par une nouvelle pousse : Feuilles imbriquées, presqu'engaînantes, épaisses, blanchâtres, ligulaires, privées de côte, acuminées : Fleurs terminales, solitaires : Urne ovale- oblongue : Opercule élargie à sa base et terminée par une longue pointe fili- forme, presque droite, très-aiguéë : Péristome à 8 dents : Gaïne cylindrique. BRYUM azsrpum. Caulis subsimplex, interdtm innovationibus divisus : Folia sparsim imbricata, basi ferè vaginantia, crassa, albida, ligularia, ecostata, apice acutè mucronata : Flores solitarii : Pyxis ovato-oblonga : Operculum è basi latà rostratum, rostello longo, filiformi , acutissimo , suberecto : Vagina cylindrica *. OBs. À Oware, à BENIN, sur les racines des arbres, des Foucres et autres plantes. Cette Mousse se trouve encore dans les Anulles, aux Isles de France et de Bourbon, des Canaries et de la Providence. Elle varie non-seulement suivant les pays, mais encore suivant les localités d’un même pays. En Afrique et partout sous les tropiques, sa tige est toujours basse et simple; les nouvelles pousses sont à peine formées qu’elles prennent des racines par lesquelles seules elles tiennent aux souches qui les ont produites. Je possède des échantillons venant des Cana- ries, de l’île de la Providence , et d’autres recueillis sur les hautes montagnes de l’Isle de Bourbon par M. Bory Saint-Vincent. Ils ont la üge une fois au moins plus grande, et rameuse vers la base par de nouvelles pousses qui ne se sont point détachées. Des échantillons de la même planie, récoltés dans des lieux plus bas de l'Isle de Bourbon , sont plus pets et en tout semblables à ceux que jai rapportés d'OWARE, et à d’autres qui m'ont été donnés venant de la Jamaïque. Mal- gré ces differences, qui me paraïssent constantes, je pense que ce ne sont que deux variétés de la même espèce. On pourrait les désigner ainsi : BRY BLANCHATRÉ DES TROPIQUES & Tige courte, simple ou presque simple; : BRY BLANCHATRE HORS DES TROPIQUES @ Tige élevée el rameuse. Hepwic a fait de cette plante un nouvean genre, en prenant pour caractère son péristome, qui n’a que huit dents; mais la connaissance d’une nouvelle espèce à huit dents, BrYuM Ortroodon- tum, que M. Bory Saint-Vincent a rapportée de ses voyages, et qui paraît n’avoir de commun avec le Bryum {/bidum que ce caractère, m’a déterminé à rapporter cette plante au genre BRyum de Lrnné. De plus, si le nombre des dents pouvait faire un caractère suffisant pour établir de nou- veaux genres dans les Moussss, il faudrait encore, pour être conséquent, diviser le genre OrtAo- trichum dont quelques espèces ont huit dents, et d’autres cinq, ainsi que les genres Polytrichum et Pogonatum, où l’on observe 32, 44 et 64 dents. Les Mousses, en général, croissent à la manière des PALMIERS et de beaucoup d’autres Mono- cotyledons; c’est-à-dire que leurs uüges s’allongent en prenant toujours leur accroissement du centre ; de manière que, si l’on rompt le sommet de la tige d’une Mousse, cette tige où meurt : comme celle de la plupart des PALMIERS, ou bien une nouvelle pousse s'élève à l’aisselle d’une des dernières feuilles laissée intacte. Un autre caractère semble les rapprocher encore des Par.- MIERS : c’est que leurs tiges ont dans l’intérieur des faisceaux de fibres longitudinales. J’ai fait cette * BRYUM Albidum Lin. LAM. GMEL,, etc. OCTOBLEPHARUM Albidun HEenw. Brin. 16 ( 62. observation très-délicate et très-difficile sur un trop peutnombre de Mousses relativement à la grande quantité d'espèces dans presque tous les genres; mais je les ai assez multipliées pour hasarder cette opinion, en engageant les physiologistes à faire des recherches pour la confirmer. C’est surtout sur le BryuM 4/bidum que l’on voit clairement que la croïssance se fait par le centre de la üge, comme dans les PALmrIERs et les plantes bulbeuses. Ces diverses observations nous portent à croire que les Mousses devront être rangées parmi les plantes Monocotyledones. Pr. XXXVII. Expl. des fig. 1, a, Urne entière avec sa coiffe. D, La même, privée de sa coïffe pour laisser voir l’opercule. c, Coïffe. d, Fleur sans coiffe ni opercule, pour laisser voir le péristome , ayant à sa base les feuilles supérieures ouvertes pour découvrir la gaine. e, Urne ou- verte pour dégager la capsule, vide et desséchée. f, Feuille grossie. g, Bourgeon (Fleur mäle d'Hepwre). PTERIS. »rrrrs Prenrrs, Swartz, ScakuHr, Lan. Juss. Lam. VENT. Gmer., etc. {CcRosTI- caum, Loncarrrs, ADpranTuom Lin. Guess. — Cryprocamre (Alices) Lin. Fam. des Foucères Juss. JenTr. Æraéocamie ( Fougères) P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Frucrrrrcarion. Disposée sur une ligne continue, rarement interrompue, à la marge en dessous du feuillage : Involucre membraneux, replié à la marge du même feuil- lage, recouvrant la fructification, et s’ouvrant de dedans en dehors : Fructification (Capsule des auteurs) cachée sous l’involucre composée de corps ronds, annelés; anneau élastique, articulé. Corps arrondis, un peu pyriformes à la base : F'euillage simple ou pinné, ou bipinné. CARACTERES GENERICE. FrucrrricaTio. In lineolam continuam, rard imterruptam, ad marginem frondis subtùs digesta : Involucrum (Indusium Sw..) è margine ipsius frondismembranaceo, inflexo, interiùs dehiscens : Fructificatio (Capsula autorum) involucro tecta ; corpus- culis constansrotundis, annulatis; anello articulato, elastico: Corpuscula rotundata, basi attenuata et subpyriformia : Frons aut simplex, aut pinnata, aut bipinnata. RAR RON ENS NN NN Re à . Direæ. Pine, N z BRYUM ALBIDUM. JO. Lrére Del. TA, Ù 2 PTERIS. CORN 63 PTERIS cornus. Feuillage rond, strié, mou, transparent, pinné; Pinnules alter- nes, se bifurcant plusieurs fois : Divisions linéaires, subulées en forme de siliques. PLANTE aquatique. PTERIS cornuTA. Frons rotundata, striata, mollis, pellucida, pinnata; pinnæ al- ternæ, multoties dichotomæ ; pmnulis linearibus, subulatis, siliquæformibus. PLANTA aquatica. Os. J’ai trouvé cette FOUGÈRE au royaume d'OwaARE, dans les eaux salées, non loin des bords de la mer. | Cette espèce a quelque ressemblance avec le Preris Siliquosa, Acrostichum Tanx. Elle pré- sente une particularité remarquable : à la base de presque toutes les divisions des pinnules on voit une petite plante parasite qui y prend racine, et pousse quatre ou cinq feuilles rondes, veinées à la mamière des FoUGÈRES , et ayant à l’extrémité un point brun qui est, comme dans beaucoup d’autres FouGÈREs, le commencement d’un faisceau de racines. Cette petite plante est tellement adhérente au PTERIS que, sans un examen particulier, on la prendrait, comme je l’ai fait d’abord, pour des feuilles qui lui appartiennent. Je ne l'ai jamais vue dans un état plus avancé, et je suis porté à croire qu’elle se rapproche des genres MARSILEA ou SALVINIA ; mais ce n’est qu'une con- jecture que l’observation peut seule confirmer. RumPxius, en parlant du Prerrs Siliquosa, nous apprend que le peuple et les pauvres de Ma- cassar font bouillir cette plante avec le CarraxG (Doxrcxos Catjang) vert, ou autres légumes, On la nomme, dans ce pays, Olus ranarum. À OwARE je n’ai pas vu que les noirs fassent aucun usage du Preris Cornuta ; je ne sache pas même qu'ils lui aient donné un nom particulier. Pr. XXXVIII. Expl. des fig. 1, a, Porüon du feuillage gross. D, Frucufication grossie. c, Corps de l’intérieur (graines?) grossis. ln Va Te Vo Te 5 "en ne a nn Te 0 nn "ee ne on 0 he 0 0 D "ne no a, D eo a D a To an Ve Vo To a Vo Ve Ve Va à Ve a ve V, Se, ve, C OMMELIN E. commezina. | CommErINA Autorum — ‘TriANprie MoNosynre LIrNN. Fam. des Joncs Juss.; des Joncacées VENT. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. SPATHE O. \ », s, a ? » 2 PUR + L = Carce à 6 parties inégales : trois extérieures herbacées; une plus grande, plus large, concave : trois intérieures pétaloïdes, oblongues; deux plus longues, élargies au sommet, et rétrécies vers la base en forme d’onglet. 64 Éramines 6: deux très-longues, fertiles; anthères didymes : deux moyennes; fila- mens plus minces; anthères plus petites (stériles?) : deux très-petites anthères, rondes (stériles ?). | Pisrrr, 1 : Germe ovale, anguleux : Style aussi long que les plus grandes étamines, persistant : Stigmate simple, très-petit. Carsuze. Tronquée au sommet, mamelonnée au centre par le style, anguleuse, presque tétragone ; angles saillans, se terminant chacun par une pointe émoussée, et un peu réfléchie; biloculaire, bivalve : Loges dispermes ou trispermes. Semences 4 ou 6, tronquées d’un bout, presque triangulaires, marquées d’une ligne longitudinale, noire; ombiliquées sur un des angles , cendrées. PLantTe. Herbacée : Tige couchée ou rampante : Feuilles engaïînantes , alternes : Fleurs en panicule : Pédoncule avec une bractée *. CARACTERES GENERICI. SPATHA O. Cazrx 6-partitus, inæqualis : laciniüis 3 exterionibus , herbaceis ; 1 majori, latiori, concavà : 3 interioribus petaloïdeis, oblongioribus , apice dilatatis , basi attenuatis et unguiculatis. SramMinA 6 : 2 longissima, fertilia ; antheris didymis : 2 minora : 2 minima ; filamen- tis tenuioribus ; antheris subrotundis (sterilibus ?). Pisrrcuum 1 : Germen ovatum , angulosum : Stylus longitudine majorum stamimum, persisiens : Stigma simplex, minimum. CapsuzA. Apice subtruncata, centro stylo mammosa, angulosa, subtetragona ; an- gulis in acumen obtusum et reflexum desinentibus ; bivalvis, bilocularis; loculis dispermis seu trispermis. SemiNaA 4 aut 6, truncata, subtriangularia , lineà longitudinali exarata et ad alterum angulum foveà umbilicali exculpta, cinerea. PLaxrA. Herbacea : Caulis decumbens aut repens : Folia vaginantia, alterna : Flores paniculati : Pedunculi bracteati. D COMMELINE équinoxraLe. Tige rampante à la base : Panicule droite, /axe, pau- ciflore : F'euilles lancéolées, ovales : Gaïne large, entière. * Je suis pour cette plante la même marche que pour la COMMELINE Douteuse, pag. 25, PL. XF. Commeses caractères particuliers diffèrent des caractères du genre, qui devront être réformés, si toutefois mes deux plantes sont conservées parmi les COMMELINES, je décris ceux qui sont propres à cette espèce. as faut ba: à - 3 F + = 4 Ar enSE À HO CIET j b hs LR AE MO ENTE CPS ERN VAT TN | < Ctlls Mt à dE se * j'te AA L ZL AAATTI. LBjoine, Dire, JG Pretre, Del. 7 COMMELINA ÆQUINO XIAIIS. 65 COMMELINA #quiNoctTraLis. Caulis ad basim repens : Paniculæ erectæ, laxæ, paucifloræ : Folia ovatd-lanceolata : Vagina ampla , integra. Oz3s. Cette plante croît dans les environs de la ville de Beni. Nous avons dejà eu occasion, en décrivant la ComMerzixE Douteuse, de faire voir combien les espèces de ce genre diffèrent entre elles. Celle-ci, qui a beaucoup plus de rapport avec ce genre, s’en écarte cependant à certains égards. Par la privation d’une spathe, et par la forme des divisions de la corolle, elle semblerait devoir se rapprocher des TRADESCANTIA. Par ses étamines de trois grandeurs différentes , elle ressemble plus aux COMMELINES. Par sa capsule bivalve, biloculaire , mais à six graines dont deux souvent avorient, et par la forme de ces mêmes graines, on ne peut la séparer de la Comme- LINE Commune ; mais sa capsule anguleuse , terminée par quatre pointes en forme de petites cornes émoussées, la disungue. Toutes les autres COMMELINES paraissent être trivalves et trilocu- laires. Ce caractère ne serait-il pas suffisant pour séparer en deux genres les espèces dont la cap- sule est ainsi organisée, et celles qui, comme la Commezine Commune et la COMMELINE Équi- noxiale , ont une capsule biloculaire et bivalve. Pr. XXXVIII. Expl. des fig. a, Fleur entière. b, La même, ouverte. c, Une des divisions du calice. d, Üne division extérieure. e, Une des plus longues Étamines. Jf; Une des moyennes Étamines. g, Une des plus petites Étamines. 4, Capsule surmontée de son style. z, Lamême, plus avancée. &, La même, ouverte. /, m, Graines vues dans différens sens. x, La même, coupée horizontalement. o, Embryon. PORANE. ror4N4. Porana Burm. Lan. Juss., etc. — PENTANDRIE MoNoGynie ? LrNN. Fam. des CONVOLVULACÉES. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carice. Bibracté, persistant, à folioles lancéolées, obtuses, plus courtes que la co- rolle : Corolle monopétale, à cinq divisions profondes : 5 Étamines placées entre les divisions de la corolle : Anthères longues, versatiles : Germe supère ou libre : 2 Styles de la longueur des étamines : Stigmates en plateau, lobés : Capsule bilo- culaire, oligosperme. ArgrissEAU. Volubile, glabre : Feuilles alternes : Fleurs en panicules axillaires et terminales. 7 h di 66 | CARACTERES GENERICT. Cazix. Bibracteatus, persistens, pentaphillus ; foliolis lanceolatis, obtusis : Corolla monopetala, semiquinquefida, brevior : Stamina 5 , inter lacinia corollæ : Antheræ oblongæ , versatiles : Germen superum seu liberum : Styli 2 , longitudine stami- num : Stigmata subpeltata, lobata : Capsula bilocularis, oligosperma. Frurex. Volubilis, glaber : Folia alterna : Flores paniculati, axillares et ter- minales. RAARRRARAS RSS IR RS NN RS RNA PORANE acuminée. Tige ligneuse, glabre, volubile : Feuilles pétiolées, ovales, entières, très-aigués au sommet, et terminées par une pointe en forme d’arrête. PORANA acumrnara. Caulis lignosus, glaber, volubilis : Folia petiolata, ovata, integra , apice aristato, longè acuminata. Os. Au royaume d'OWARE, dans l’intérieur des terres. J Les auteurs, d’après BURMANXN qui le premier a fait connaître ce genre, ne lui ont donné qu'un style. L’espèce que je décris en a deux bien distincts. Elle diffère de la PoRANA Yolubilis de BURMANN, 1.° par cette différence dans le style ; 2.° par les feuilles, qui ne sont point en cœur; 3.° par une pointe mince, aiguë et en forme d’arrête qui ternune les feuilles. BURMANN à observé sur sa plante trouvée à Java, une autre particularité qui ne se rencontre pas dans celle-ci : il y a vu des fleurs unisexuelles mâles. J’ai fait observation contraire dans l'espèce ci-dessus. Les fleurs des panicules terminales sont toutes hermaphrodites ; celles portées sur un rameau simple, axil- laire et en forme d’épi, m'ont toutes paru sansétamines, maïs non privées de corolle : je n’oserais assurer que les étamines n'étaient pas tombées précédemment, quoique sur plusieurs fleurs je n’en aie observé aücune trace. Ce qui pourrait donner quelque crédit à cette opinion, c’est que ces fleurs (femelles ?) sont portées sur des rameaux simples, non pas en panicules, plus courts, plus maigres et jaxillaires. Pr. XXXIX. Expl. des fig. a, Rameau terminal. D, Rameau latéral. c, Fleur entière, un peu grossie. d, Corolle ouverte. e, Ovaire surmonté de ses deux styles. f, Le même, coupé - transyersalement. l LU. XXXIX . AZ e Dex. Z O Lretre, Del. PORAN A INC U MIN ATA L Ca S JT. G Lrétre, Del, \ 1} STERCULIA HETEROPHYLLA., F7. AT. DEL, Dire. j < c ï “ 67 STERCULIE. srzrcuzra. STERCULIA LainNN. Juss., etc. — Monœcre MonADneLzpIE LIrNN. MONADELPHIE Dopécanprie GEL. Fam. des Mazvacées Juss. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (7oyezs pag. 40.) CARACTERES GENERICI. (7%d. pag. 40). RIRE RS STERCULIE aéréroPxiLLe. Feuilles alternes, portées sur un long pétiole, gran- des, irrégulièrement dentées ; les unes trilobées, les autres simples : Fleurs en panicules terminales. STERCULIA xéTéRoPHILLA. Folia alterna, longè petiolata , irregulariter dentata ; als trilobis, aliis simplicibus : Flores paniculati, terminales. Ozs. Royaume d'OwArE, dans l’intérieur des terres. Cet arbre est un peu plus élévé que la SreRcULIE Acuminée. Les fleurs different par les divisions du calice au nombre de cinq seulement. Ses longues et larges feuilles lui donnent un beau port. La portion que j’ai représentée est de grandeur naturelle, maïs j’ai choisi les plus petites feuilles ; il en est qui sont un üers plus grandes. Il est remarquable surtout par ces mêmes feuilles entremélées, tan- tôt simples et tantôt trilobées. La marge est sur la même feuille, quelquefois entière, quelquefois sinuée, et d’autres fois fortement dentée. Les anthères ne ressemblent point à celles de la Srercu- L1E Acuminée. Elles sont de même placées en dessous du germe et au nombre de vingt, mais al- longées, entières et rangées sur une seule et même ligne. Je n’ai pas vu le fruit de la Srerourre Hétérophille ; mais le germe est sessile, comme dans l’espèce que j’ai déjà publiée : caractère qui semblerait devoir séparer ces deux espèces de SrercuLres de CAVANILLES. Pz. XL. Expl. des fig. a, Feuille trilobce. D, Feuille simple. c, Ovaire et les Anthères. d, Les mêmes, dans un âge plus avancé. 68 SUV OV OST UULULVTLUVVEVEVTULVULUVLTULLUVLUVVULE VUS UT UE VU LOS UE VLUURS MÉLASTOME. MELASTOMA. Mzrasrouwza Lan. Juss. Scares. Lam. VenrT. G@rTN. Wicp. — OcranDrir Monocynie ZLrNN. FA. des Mérasromes Juss. ; des MÉLAsTOMÉEsS VENT. J. Sr.-Hrr. ; nes Eprrosrées Lesrrs. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazice. D'une seule pièce, adhérant (infère) ou réuni par le bas avec l'ovaire, quinquefide, ou à cinq dents : Corolle à cinq pétales insérés, ainsi que les étamines, au sommet du calice : 10 Étamines ; filamens en deux parties, avec deux ‘appendices saillans en dessous des anthères : Anthères oblongues, quel- quefois percées obliquement au. sommet : Pistil 1 : Ovaire ovale, quelque- fois couronné par des soies roides : Style subulé : Stigmate simple : Cap- sule ou Baie à cinq loges, engagée à sa base dans le calice : Graines nom- breuses. PLANTES ou ligneuses, ou presque ligneuses , ou herbacées : Tiges souvent tétrago- nes : Fleurs terminales ou axillaires : Feuilles opposées, garnies de fortes ner- vures. CARACTERES GENERICTI. Caxrx. Monophillus, adhærens (inferus ), aut cum ovario infrà connatus , quinque- fidus, aut quinquedentatus : Corolla pentapetala, calicis apici inserta : Stamina 10, ibidem inserta : Filamenta sub antheris bisetosa et biarticulata : Antheræ oblon- sæ, interdüm apice foramine obliquo hiantes : Pistillum 1 : Germen ovatum , im- terdüm setis rigidis coronatum : Stylus subulatus : Stigma simplex : Bacca seu Capsula quinquelocularis, adhærens, aut tantüm basi cum calice connata. Semina numerosa. ARBUSCULÆ, aut frutices, aut plantæ herbaceæ : Caules sæpè tetragoni : Flores ter- minales aut axillares : Folia opposita , nervosa. RSR IR RS RAA UNS PS SAS MÉLASTOME covucnér. Tige couchée à sa base, tétragone : Feuilles lancéolées, ovales, presque à cinq nervures, pétiolées, serrétées : Fleurs solitaires, ter- minales. MELASTOMA pscumgens. Caulis basi prostratus, tetragonus : Folia lanceolatd- ovata, subquinquenervia, petiolata, serrulata : Flores solitarii, terminales. OBs. J'ai trouvé cette plante dans le fond humide d’un terrain boisé, nouvellement défriché, sur la rive gauche du fleuve Formose , près l’établissement français. Elle est remarquable par ses pétales très-larges. Je ne l'ai représentée qu'avec huit étamines, parce que sur les individus que j'ai rapportés, d'accord avec mon journal, je ne lui trouve que ce nombre. Je me rappelle très-bien de n’en avoir pas observé davantage sur plusieurs fleurs, ce qui d’abord me l'avait fait prendre pour un R#exrA, ou un OsBeckrA; mais cette particularité s’é- carte trop de la proportion ordinaire entre le calice, la corolle et les étamines , pour penser autre chose sinon que cette anomalie n’est produite que par la chute ou l'avortement de deux étamines. _ Je dois observer cependant que cette espèce ressemble par son port à une espèce de RHExIA rap- portée du Pérou, et qui fait partie de la riche collection de M. px Jussreu. Mais cette espèce appartient-elle réellement au genre MÉLASTOME, et n’est-elle pas une nou- velle preuve de la nécessité de diviser le genre, comme le pense M. D£ Jussreu ? La famille des MécasromÉss est très-naturelle; elle offre des caractères qui lui sont propres et paruculiers. Mais les genres qui la composent sont-ils aussi bien tranchés et aussi solidement éta- blis? Je ne le pense pas. Les différences déjà notces par les auteurs prouvent que le genre MéLas- TOME doit subir des changemens importans. Je ne rappellerai pas ici les observations de MM. pe Jussieu et VENTENAT à cet égard; je ne considérerai pas non plus jusqu'à quel point peut être fondée la division établie par M. px Jussieu entre les genres dont le germe est infère ou engagé dans le calice, et ceux dont le germe est supère ou libre. Je ne m’arrêterai qu'aux rap- ports et aux différences de la plante que je décris, avec le genre dans lequel je l'ai placée provi- soirement. Par le nombre des divisions du calice, de la corolle, et probablement par celui des étamines , la nouvelle plante sunit au MÉLASTOMA, an TRISTEMMA, au TIBOUCHINA , au MayeTrA, et au TococA Juss.; par la nature du fruit, qui est une capsule, on pourrait la ranger parmi les Tr- BOUCHINA , si cette même capsule était entièrement hbre; mais elle se trouve engagée à sa base dans le calice, ce qui la rapproche de l'OssroxrA. Ce qu'il y a de plus singulier dans cette plante, c’est que ses graines, comme celles du RHExTA, sont tournées en une spirale simple, et raboteu- ses. Ce dernier caractère, joint au nombre de huit étamines que J'ai constamment observé dans toutes les fleurs, ne porterait-il pas à penser que cette nouvelle plante est une vraie RHexre dont, par anomalie et par l'effet d’une abondance de sève, les pieds que j’ai observés portaient des fleurs dont le calice s’est divisé en cinq, ainsi que les pétales, plutôt qu'une MécAsromE dont deux étamines ont ayorté ? Il serait tout à fait extraordinaire qu’une MéLASTOME eût un calice à cinq divisions et cinq pé- 10 770 tales avec seulement huit étamines; et qu'une RHEXIE eût le même nombre d’étamines, un calice à cinq divisions et cinq pétales. On doit donc croire qu'il ÿ a avortement d’étamines, ou que les fleurs, en prenant un cinquième pétale et une division de plus au calice, sont devenues accidentel- lement luxuriantes. Mais, dans l’un ou l’autre cas, eu égard à la nature de la capsule et à la forme de la graine, à quel genre doit donc appartenir cette nouvelle plante? Telle est la difficulté que je propose aux Botanistes, et que je n’entreprendrai pas de décider. e Pr. XLI. Expl. des fig. a, Une Étamine détachée. D, Capsule, pour la faire voir engagée dans le calice. c, La même, coupée horizontalement. d, Graine, grossie. SN OS EE Te Va Ta Va a Te Va Vo Ve D a Te ne Ve Ts Ts D Ce Ce nn 0 7e Te Te Se D se Co Ce Se TT) a ANTHONOTHE. awrzononza Fam. des LécumiNeuses. DéÉcANDpRIE MoONOGYN£E. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. BRACTÉE 1, a deux lobes égaux, coriaces, obtus, concaves. Cazrce à quatre divisions profondes, pétaloïdes , colorées ; trois égales, lancéolées, aiguës ; une plus large, échancrée et presque bifide. Corozzs. Un seul pétale longuement onguiculé, plus grand que les divisions du ca- lice : Limbe large, émarginé, presque didyme, et recourbé en forme de cuillère. ÉTAMINES 10, inégales ; trois longues; trois ou quatre moyennes et de la longueur du pétale; les autres plus petites que les divisions du calice. Prsriz 1 : Germe sessile, ovale, comprimé, convexe d’un côté, velu : Style filiforme, incliné : Stigmate petit, presque bifide. | SrLIQUE. Grande, large , comprimée, uniloculaire, polysperme. GRAINES en petit nombre, larges, rondes, applaties. ARBRissEAU. Feuilles pinnées sans impaire, bi ou trijuguées : Pétioles gros, renflés : Fleurs axillaires, en panicules. CARACTERES GENERIC. Bracrea 1, bilobata; lobis æqualibus, coriaceis, obtusis, concavis. PL, ALT. ne en ne Want Pr La rpm nec" TG Prétre, Del, à MELASTOMA DECUMBENS. Ÿ Lire, Dire, À tél TE Carix. Quadripartitus : Divisuris petaloïdeis, coloratis; tribus æqualibus, lanceola- us, acutis ; quart latiore, emarginatà , subsessili. CororrA. Petalum unicum, longè unguiculatum , calice longius ; limbo emarginato, subdidymo, cochleariformi , inflexo. STAMINA 10, inæqualia ; 3 longissimis ; 3 seu 4 mediis longitudine petali ; aliis calice minoribus. PisricLuM 1 : Germen sessile, ovatum, compressum, dorso convexum, villosum : Stylus filiformis , inclinatus : Stigma parvum, subbifidum. SILIQUA. Magna, lata, compressa, unilocularis, polysperma. SEMINA. Pauca, lata, rotunda, complanata. ARBUsCULA. F'olia abruptè pinnata, trijuga; petiolulis tumidis. PRIS RNA RNA NS ANTHONOTHE 4 GRANDES FEUILLES. Feuilles 2—3 juguées : Pétiole renflé à sa base : Folioles oblongues, acuminées : Fleurs en panicules axillaires. ANTHONOTHA wacroPmyLLa. Folia 2—3 juga : Petiolo basi tumido : Foliolis oblongis , acuminatis : Flores paniculati, axillares. O3s. J'ai trouvé cet arbrisseau dans le royaume d’'Oware, entre la ville de ce nom et Buono- pozo, sur le bord des rivières. AUBLET à recueilli dans la Guiane Française quatre plantes, dont il a fait autant de genres, adoptés par M. pe Jussreu : le VouapA, le Parivoa, l'Ourea et l'Eprrwa, que Somriger et Wicpenow ont réunis, d’après la conformité et la différence du nombre des étamines ,; en deux genres ; savoir : le MACROLOBIUM, qui comprend l’Ourea et le VouaApA ; le DimorprA , Qui com- prend le Parrvoa et l'EpsruA. Ces genres semblent cependant être bien distincts, quoique rap- prochés dans l’ordre naturel. L’Ovurea etle Vouapa(Macrorogium ScxrEz., W1L1D.) paraissent n’avoir constamment que trois étamines fertiles, et doivent, sous ce seul rapport, être distingués des PARrv OA, EPERUA et ANTHONOTHA qui en ont constamment dix. Cependant lOureA porte une quatrième étami- ne, stérile à la vérité, mais qui ne se rencontre jamais dans le VouaAPA , ainsi que je m'en suis assuré dans la collecuon de M. Ricæarp. Ce botaniste a étudié, décrit et dessiné les caractères du Vouapa sur le lieu même et sur des individus frais. L’on connaît son exactitude à décrire et à des- siner les caractères des plantes. De plus la fleur de lOurEaA est munie d’une corolle à cinq péta- les, outre les deux bractées et le calice que l’on a également observés dans le VouUAPA ; mais ce dernier a une division de moins, ce qui jusufie pleinement la distinction de ces deux genres par AuBLer et par M. DE Jussreü. L’ANTHONOTHA présente quelques rapprochemens avec chacun deces deux genres; mais en même temps quelques différences qui ne permettent pas de les réunir. Il se distingue essentiellement du VouAPA par le germe sessile et par les étamines , qui sont au nombre de dix, libres. Trois seule- ment, plus grandes, ont les anthères plus grosses et pourraient bien être les seules fertiles ; ce qui 72 l’unirait plus mtimement à lOureA, dont la fleur porte une étamine stérile. Un autre caractère qui le différencie des deux autres, c’est la division large et émargince du calice. On peut éncore trouver des différences dans les feuilles, qui sont géminées dans le VouAPA; pinnées dans lOu- TEA et l'ANTHONOTHA ; mais, dans le second, les petioles sont tous renflés, comme dans le PARIVOA. Quant aux deux autres genres, PARIVOA et EPEruA, ils offrent également des rapprochemens et des différences sensibles. Leurs étamines, comme celles de PANTHONOTHA, sont au nombre de dix, mais égales et diadelphes dans les deux premiers genres, et touteslibresetinégales danslenou- veau. Le germe est pédicellé ou supité dans les deux premiers ; 1l est sessile dans celui-ci; enfin la foliole calicinale, émarginée et presque bifide de l'ANTHONOTHA , ne se trouve pas dans les deux autres , qui diffèrent encore entre eux par la forme du calice et de la corolle. Il résulte de ces observations que les VouAPA, OuTEA, ParrvoaA, EPERUA et ANTHONOTHA paraissent être cinq genres bien distincts, mais très - rapprochés dans l’ordre naturel, et qui doi- vent être placés à la suite les uns des autres. Il me reste à discuter ce que, dans ces plantes, les auteurs nomment Bractée, Calice et Corolle. M. pe Jussreu désigne, comme nous l’avons fait d’après lui, sous le nom de bractées l'enveloppe bifide et extérieure ; 1l appelle calice les divisions pétaloïdes et colorées placées intérieurement, et corolle le seul pétale inséré plus intérieurement encore que les premières divisions. SCHRÉBER paraît être du même avis; et, d’après tant d’autorités respectables, je ne me suis pas permis de qualifier autrement ces différens organes dans l'ANTHONOTHA, qui, comme on a pu s’en convaincre, a beaucoup d’aflinités avec les genres que j'ai cités. Cependant je crois pouvoir hasarder de présenter mes doutes déjà pressentis par ScHréBer. Il s'explique ainsi dans une de ses observations à la suite des caractères de son genre DimorpxaA: Petalum unicum.….. sed C4RENX LOCUM occu- PANS : Alæ et Vexillum desunt. Cetie dernière partie de son observauon, Æ4/æ et V'exillum desunt, peut convenir au DimorPrA, mais n’est pas applicable, comme on va le voir, à PANrHoNoTHA. Dans ce genre, la bractée est un corps d’une seule pièce, persistant, qui se divise profondément en deux lobes égaux : elle est une continuité de écorce. Les quatre divisions intérieures paraissent avoir le même point d'insertion que les étanines ; elles sont inégales ; la division échancrée semble remplacer l’étendard; et les autres divisions tiennent lieu des ailes, si ce n’est qu'il s’en trouve trois. Quant au pétale onguiculé, il a, comme la carène de toutes les légumineuses, un point d’inseruon plus intérieur ; comme elle, 1l n’embrasse pas aussi immédiatement les étamines et le germe, mais seulement ce dernier, quil entoure plus étroitement dans sa jeunesse. D’après cette observation, ne pourrait-on pas regarder la bractée comme un vrai calice bifide et bilabié; les divisions pétaloïdes et le pétale onguiculé, comme une corolle irrégulière à cinq pé- tales, dont ce dernier est analogue à la carène ; et la division échancrée, à l’étendard?Si cette idée estsusceptible d’être adoptée, n’en peut-on pas conclure, par analogie, qu'il en est de même des quatre autres genres EPeruA , Parivoa, Ourga et VouapA, dont le pétale unique remplace la carène , et qui tous se distinguent entre eux par des différences , soit dans le nombre des étamunes, soit dans la forme et le nombre des autres parties accessoires de la fleur ? Telle est la question que je laisse à décider aux Botamistes. Pz. XLII. Expl. des fig. a, Feuille, de grandeur naturelle, b, Bractée. c, Fleur entiere. d, Une des trois divisions égales du calice. e, Division échancrée, f, Pétale unique. #, 1, Forme d’une des trois grandes étamines. g, 2, Formes des deux autres sortes d’étamines. 2, Ovaire. :, Gousse, diminuée des deux uers. 1. Dee. ZBpine IYLLA MACROPH THA NO AN'TIIO TC Frétre, Dé. 1Pr 4) 2e 4h \ PA cE Eu r- is Ce Ji A Z GPrékre, Del. MICROPORUS CONCINNUS. FAVOLUS TENUICUIUS. PL ALI Ligue, Der à 79 | | MICROPORE,. wrerororvs. AGarrcus Juss. Bozzrus Lan. Lam. Buix. PERS, etc. — CrYPTocaAMiE (Fungi) LrN\. Fam. des CHAMPrIeNoNs Juss. VENT. Ærnéocamré ( Cham- pignons) P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (7oyez page 12.) CARACTERES GENERICI. (7ide pag. 12.) RIRE NN PR RSR NS MICROPORE AcréAgLe. Sessile, coriace, durable : Réceptacle (chapeau) central, large, arrondi, creusé en forme d’entonnoir, élégamment zoné et velouté en dessus: Zones alternativement d’un brun rougeâtre et grisâtre, lisses et veloutées : Le des- sous est couvert d’un grand nombre de petits pores réguliers, égaux, adhérens : Base allongée, filiforme, linéaire, amincie en forme de support. MICROPORUS concrnnus. Sessilis, coriaceus, persistens : Receptaculum (pileus) latum, rotundatum, suprà infundibuliforme, eleganter zonatum et velutinum ; zonis alternatim rufescentibus et cinereis, Iævibus et velutinis : Subtüs porosuni ; poris numerosis, parvis, æqualibus, adhærentibus : Basis elongata, linearis, attenuata, stipitiformis. OBs. Au royaume d'Oware, sur les vieilles souches. Ce CHAMPIGNON est remarquable par sa base longue, linéaire, et qui a la forme d’un vrai pe- dicule; par le dessus du chapeau agréablement, régulièrement zoné et velouté. La première zone, qui borde le réceptacle (chapeau), est lisse en dessus et en dessous; le centre, creusé en entonnoir, est également lisse; les zones intermédiaires sont alternativement lisses et velues; les pores du dessous se prolongent jusque sur le haut de la base dans toute la partie qui forme l’entonnoir. Je crois cette espèce annuelle. Pr. XLIIT. Expl. des fig. 1, a, Champignon vu dessus. b, Le même vu dessous. 19 SOVIORUVVRLVLREVLLVIVAVEVOVRLUVLRLRLVVOLVLUVVGTVV VTT LUVTLR VIT VV LVL VV GUÉPIER. rarozvs AGARICUS Juss. Borerus Lainn. Lam. Buzz. Pers, etc. — CryPTocAMrE DT (Fungi) Lrnn. Fam. des CHampieNoNs Juss. VENT. ÆTHÉOGAMIE (Cham- pignons) P.B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Zoyez page 1) CARACTERES GENERI CI. ( 7ide pag. 1.*) RAR RS BD SRB LY . 0 e e GUÉPIER mecs. Sessile, attaché par Le côté, coriace, lisse en dessus : Bords sinués: Chair mince comme une simple pellicule : Poreux en dessous; pores réguliers, larges, ouverts, profonds, allongés. FAVOLUS rexuicuzus. Sessilis, dimidiatus, coriaceus, supra lævis, margine sinuatus : Substantia tenuissima, pelliculiformis, subtüs porosa : Poris regularibus, laus, profundis, oblongis. Os. Au royaume de BENIN, sur les vieilles souches. Ce CHAMPIGNON est remarquable par sa substance si mince que la forme des pores est marquée en dessus. Il se distingue encore par ses pores très-ouverts, allongés et formés par des cloisons aussi très-minces. Îl est partout d’un blanc sale. Pz. XLITI. Expl. des fig. 2, a, Champignon vu en dessus. D, Le même vu en dessous. SUR RU R RUSSE TV UT UV UV ULTE UE LVTVULLTIELTEVUVLVULTILIETUVVTLUTELTVUVUETVUIEVLEVRS RAPHIE. r4Pxr4. RaPpnra, Caramus Juss. Sacus? GorrN. — FAM. des PALMIERS. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. MoNoIQuE. SPATHE universelle triple, plus courte que le spadix ; la plus extérieure tronquée, cunéiforme; la seconde bifide au sommet, ciliée à la marge intérieure, l’extérieure en forme de coupe ou de cloche renversée. SPADIX grand, rameux; chaque rameau enveloppé de trois spathes, plus petites, mais de la même forme que celles de la spathe universelle : Rameaux monoiques, en tout semblables au spadix pris en totalité. FLEeurs MALES nombreuses, garnies chacune de trois écailles semblables aux spathes universelle et partielle, et tenant lieu d’un triple calice extérieur. Cazrce triphylle : Folioles épaisses, coriaces, aiguës , et renflées sous le sommet. Éramines indéfinies (6 — 12) : Filamens épais, courts, rapprochés et presque réunis à la base : Anthères longues, droites , sagittées. FLeurs FEMELLES situées à la base des divisions inférieures des rameaux du spadix. Cazrce d’une seule pièce , à trois grandes divisions aiguës ; écailleux à la base comme les fleurs mâles. ÉrTamineEs réunies en un seul filament membraneux et divisé ordinairement au sommet en 9 portions dentiformes : Anthères très- petites, sagittées, stériles. Pisrir 1 : Germe ovale, couvert d’écailles imbriquées et renversées : Style court : Stigmate à trois sillons, presque trifide. Frurr écailleux ; écailles membraneuses à la marge, et fortement sillonnées au centre : AMANDEs couvertes de cavités irrégulières : Embryon placé dans une cavité latérale. ArgBres de moyenne grandeur : Feuilles pinnées, très-grandes : Spadix axillaires. CARACTERES GENERICI. Moxnorca. 76 SPATHA universalis triplex, spadice brevior; exterior truncata, cuneiformis; secunda apice bifida, margine ciliata; imterior campanulata. SPADIX magnus, ramosissimus, undiquè squamosus ; ramis spathà triplici instruc- tis, MONOÏCIS. FLorEs MAsCULt numerosi, singuli squamis 3, spathæ universali et partiali con- simihibus, triplicisque calicis instar cincti. Cazrx triphyllus; lacinüs crassis, coriaceis, acutis, sub apice callosis. STAMINA indefinita (6— 12): Filamenta crassa, brevia, basi subcoalita : Antheræ oblongæ, erectæ, subsagittatæ. | FLORES FEMINFI in imà parte ramulorum siti. Cazix monophyllus, tridentatus, dentibus acutis, basi squamosus, squamis 3. STAMINA in membranam tenuem, apice plerumquè g-dentatam coalita : Antheræ minimæ, sagittatæ, steriles. PisrizLuM 1 : Germen ovatum , squamosum ; squamis inversis, tessalatim imbricatis : Stylus brevis : Stigma trisulcatum, subtrifidum. Frucrus drupaceus, imbricatus : Squamæ margine membranaceæ, medio latè sulcatæ : AVELLANA sulcis cavis pluribus, irregularibus, impressa : Corculum in cavitate lateral. Argores mediocres : F'olia pinnata , maxima : Spadices axillares. Ogs. Ce genre a beaucoup de rapport avec le genre RorAnc ({ Calamus). M. DE Jussrev, en les réunissant, ne l’a fait lui-même qu'avec un signe de doute. Il a pressenti avec sa sagaciié ordi- naire que la RAPHIrE, dont des échanullons secs se trouvent depuis long-temps dans presque toutes les collections, et dont les anciens botanistes ont décrit et figuré le fruit, mais dont aueun encore n'avait été à portée d'examiner les caractères de la fleur, devait un. jour en être séparée. En ellet,, le RoTANG ne porte que des fleurs hermaphrodites : les RAPHIES, au contraire, ont des fleurs uniquement mâles, et d’autres femelles. Ces dernières offrent encore un caractère particulier, et qui justifie la formation du genre. 1.” Le calice est d’une.seule pièce à trois divisions ; 2.° Povaire est entouré d’une membrane mince, frangée et garnie de neuf petites anthères stériles, qui rendent ces fleurs unisexuelles ; enfin la forme de l’amande est chargée de cavités irrégulières : tous ces carac- ières sont plus que-suffisans pour distinguer les Rapnies. Les écailles nombreuses et accumulées sur les spadix de ces deux genres les rendent, à la vérité, très-voisins; mais elles serventiencoreà les distinguer : ces écailles dans les RAP«I—ES ont une régularité remarquable, et qui tient à un système d’organisation particulier à ce genre. Les écailles sont de trois sortes, et se retrouvent les mêmes dans toutes les parties de la frucu- fication. On les aperçoit d’abord à la base des spadix, et elles leur servent: d’une triple spathe: Les mêmes écailles se distinguent encore à la base de chaque rameau des spadix, à la base de chaque ramule , et enveloppent chacune des fleurs mâles et femelles auxquelles elles servent d’un triple calice extérieur. La première est une vraie spathe cunéiforme et presque tronquée à son sommet ; la seconde commence à changer de forme, en s’amincissant et présentant deux pointes-plus allon- Far gées ; la troisième, faite en forme de cupule, embrasse étroitement la base du spadix , des rameaux, des ramules et des fleurs (si ce n’est qu’elle est d’une seule pièce) comme les bractées ou écailles qui entourent la base des Œrzzers. Cette organisation, vraiment remarquable, caractérise parti- culièrement ce genre que je fais d'autant moins de difficulté à établir qu’il réunit déjà deux espèces disuinctes : celle que j’ai rapportée de mes voyages, et celle qui croît à Madagascar. Quoique cette dernière ne fasse pas partie de ma collection, j’ai pensé que les botanistes me sauront gré d’en donner ici les caractères et la figure comparativement. Ce genre de plantes me paraît trop impor- tant pour la science, et trop précieux par son uulité dans les usages de la vie des naturels des pays où 1l croît, pour négliger de faire connaître ce que nous en savons, et pour ne pas anticiper les observations que les voyageurs multiplieront sans doute sur ces lieux. Le fruit des RAPHIES ; mais le fruit seul est connu depuis long-temps des botanistes. Les an- ciens , tels que CLusrus, LoBez, DArEcHamp, CasP., BAUHIN, eic., lui ont donné un nom composé qui exprime en même temps la nature de ses feuilles semblables à celles des PArmrers, et la forme de son fruit qu'ils ont comparée à celle des pommes de Pin. C’est pourquoi ils l’ont nommé P4LmMA-PINUSs. Paima-Pinus, sive Conifera Log. Icon. Paizma-Pinus Silvestris DArEcH. Peregrinus Fructus squamosus Crus. Exot. Parma Conifera ex Guine4 squamis ad pediculum conversis. Bavu. Pin. pag. 511, etc. MM. Lamark ei DE Jussieu l'ont réuni au genre C414mus (RoTANG). G&RrTNER a cru devoir le confondre avec le genre SAcus , et le nommer S4eus Palma-Pinus. RS RS PS Re RAPHIE vixrrère. Calice des fleurs mâles sessile : fruit oblong. RA PHIA vinirerA. Calix florum masculorum sessilis : Fructus oblongus. Ozs. Cette espèce est très-abondante sur le bord des rivières qui coupent le terrain voisin de la mer des royaumes d'OwarE et de BENIN. C’est un arbre de moyenne grandeur, dont les feuilles à folioles pinnées et épineuses , sont de six, sept pieds et plus de haut ; les régimes du fruit ou spadix sont aussi très-grands. J’en ai vu de plus de quatre pieds de haut et tellement chargés de fruit, qu'un homme avait de la peine à en porter un. Si cet arbre ne se distingue pas par la hau- teur de son tronc, 1l dédommage l’observateur par la beauté de ses régimes, qui penchent élégam- ment, et par l’éclat de la couleur comme vernissée de ses fruits. C’est une des producuons les plus communes et en même temps les plus utiles de ces contrées. Le tronc sert à former la carcasse des habitations ; les feuilles, disposées artistement en plusieurs faisceaux, après avoir tourné les folioles d’un seul côté, sont placées alternativement et entuilées comme les bottes dont se servent les couvreurs de chaume en Europe , composent les côtés et la couverture, qui deviennent très -solides par la précaution qu'ont les naturels d’attacher les folioles avec des lianes pour que le vent ne les soulève pas. Ces sortes de cases sont très-solides, et forment de bons abris contre les pluies et l’ardeur du soleil; mais en même temps elles servent de repaire aux rats, qui sont très-gros et très-abondans , aux vipères et aux couleuvres qui leur font une chasse continuelle. Avant que d'employer le tronc des RaPres, les Nègres en retirent pendant plusieurs jours une liqueur blanchâtre, ürant un peu sur le gris de lin, espèce de vin de palme qu'ils nomment 20 78 Bourdon *. Cette boisson n’est pas tout à fait aussi douce que le vin de palme ordinaire; mais elle est plus vineuse, et ma paru contenir une plus grande quantité d'esprit. Les Nègres la préfèrent d’abord par cette raison, et aussi par la plus grande facilité qu'ils ont de la recueillir sans danger, depuis que plusieurs d’entr’eux ont été précipités du haut des PALMIERS à Vin, par la fracüon des ceintures à l’aide desquelles ils se soutenaient. Les fruits de cet arbre précieux servent encore à faire une pareille boisson d’une seconde qua- lité. Ils ramassent, chaque mois de l’année, des grandes quantités de ces fruits; après les avoir dépouillés de leur enveloppe écailleuse, ils laissent fermenter les amandes, et en reurent une liqueur plus colorée, plus sayoureuse, qui se garde plus long-temps, et avec laquelle ils se grisent comme avec de l’eau-de-vie. RAPHIE rPéponcuzée. Calice des fleurs mâles pédonculé : Fruit presque rond et presque pyriforme. RAPHIA PEepuNcuLATA. Calix florum masculorum pedunculatus : Fructus subro- tundus et subpyriformis. Ogs. Cette espèce croît dans l’île de Madagascar. Je n’ai vu dans l’herbier de M. De Jusseu, qui me l’a communiqué, que des portions de rameau de spadix. M. Aussrr pu Prerir-THaouars m’a assuré l’avoir observée, et reconnu même deux variétés qui peut-être , mieux examinées, don- neraient une troisième espèce. Elle est parfaitement distincte de la précédente par ses fleurs mâles pédonculces, par la forme de son fruit et celle de ses embryons, comme on peut le voir Pr. XLVI, fig. 2, e. Pr. XLIV. Expl. des fig. 1, Rameau détaché du spadix de la RaPwre Vnifère. a, Fleur mâle non ouverte, garnie de ses écailles, vue de côté. b, La même, vue du côté opposé. c, La même avec l’écaille la plus intérieure. d, Seconde écaille extérieure. e, Écaille cupuliforme in- térieure. f, Calice ouvert. g, Une des divisions du calice, X, Étamines. :, Écaille extérieure de la fleur femelle. #, Écaille cupuliforme de la même. £, Calice d’une seule pièce à trois divisions, de la même. m, Ovaire entouré de son calice ouvert, et de la membrane qui porte des étamines stériles. z, Portion de cette membrane. Fig. 2,, Fleur mâle de la RAPHtE Pédonculée. . Pz. XLV. Spadix ou Régime de la RaPxie Vinifère, diminue de plus des cinq sixièmes. Pr. XLWT. Expl. des fig. 1, a, Fruit entier de la Rarxte Winifère. b, Poruon de l’enve- loppe vue intérieurement. c, Amande entière. d, La même ouverte. e, Embryon. Fig. 2, a, Fruit entier de la RAPxiE Pédonculée. b, Poruüon de l’enveloppe. c, Amande entière. d, La même, coupée. e, Embryon. * Je n'ai jamais pu parvenir à découvrir l’étymologie de ce nom. LC Lire, Del. z. RAPHIA VINIFFRA. z. RAPHIA PEFDUNCULATA. PI ALAIN: Z' Zune .Déret. | ki LP DL. VA EZ re, DA. 7 Type , Dr RAPHIA VINIFERA. . te TO NS RE UT AO Der er JT. G Prêtre, Del. 2. FRUIT 2z LA RAPHIE VINIFERE 1 2. FRUIT 2x LA RAPIHE PEDONCULFE,. PA ANTL, Lee Dex. Cr Ka de é 79 } 4 4 AVICENNE. srrcznnra AVICENNIA Lan. Juss. LAM., etc. —DinynaAmre ANGroSPERMIE LrNN.Fam.des Garriciers JUss.; des VERBÉNACÉES J 4m. ST.-HILz. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce à cinq parties ovales, obtuses; garni de trois écailles extérieures plus petites : Corolle monopétale; tube court, campanulé; limbe quadrifide, imégal, presque bilabié : 4 Étamines inégales, deux plus petites; filamens insérés au tube de la corolle ; anthères rondes : 1 Pistil ; germe supère ou libre; 1 style subulé ; 1 stig- mate bifide : Capsule coriace, monosperme : Semence à quatre lames charnues du centre desquelles s'élève la radicule velue qui, selon JacQuIN, germe dans le péri- carpe. Arsrss droits, élevés : Feuilles opposées : Fleurs en panicules, terminales ou axil- laires. | CARACTERES GENERICI. Cazrx quinque-partitus laciniis ovatis, obtusis; extùs 3-bracteatus, squamis bre- vioribus : Corolla monopetala ; tubo brevi, campanulato; limbo quadrifido, inæ- quali, subbilabiato : Stamina 4, 2 brevioribus ; filamenta tubo corollæ inserta ; antheræ subrotundæ : Pistillum 1; germen superum; stylus subulatus; stigma bifidum : Capsula coriacea, monosperma : Semen 4 - lamellosum , radiculam villo- sam (à JACQUINO) in pericarpio germinantem obvolvens. ArBores erectæ, proceræ : Folia opposita : Flores paniculati, axillares et termi- nales. AVICENNE v’ArriQuE. Feuilles étroites, oblongues, un peu obtuses, entières, luisantes en dessus et cotonneuses en dessous, amincies à leur base, épaisses, en forme de pétiole, et embrassant un peu la tige : Fleurs en panicules, terminales et axillaires. 80 AVICENNIA AFRICANA. Folia angusta, oblonga, obtusiuscula, integra, suprà nitida, subtüs tomentosa, basi crassa, petiolum æmulantia et subamplexantia : Flores paniculati, terminales et axillares. Ogs. J'ai long-temps envisagé cetie plante comme une variété de l’AvicenNrA Tomentosa ; mais, en la comparant avec la descripuon des auteurs, et la rapprochant des figures données par JACQUIN, je me suis convaincu qu’elle était une espèce disuncte. En effet les feuilles de lAvr- CENNIA T'omentosa sont beaucoup plus larges, plus obtuses, et disposées en cœur à leur base; ses fleurs paraissent simplement terminales. Dans la nouvelle espèce, au contraire, les feuilles sont étroites, oblongues, moins obtuses, amincies à leur base, et semblables à celles de lAvicenNiA Nitida, avec cette différence cependant qu’elles sont couvertes en dessous d’un court duvet blan- châtre. Par la forme des feuilles et de son duvet, elle paraîtrait avoir plus d’aflinité avec l'Avicen- NIA Resinifera décrit dans le Species Plantarum de WiLzpENow ; mais celle-ci a les feuilles lan céolées , ovales et aiguës; les pédoncules des fleurs sont terminaux. Ces différences, jointes à un autre caractère assez insignifiant lorsqu'il est isolé, mais qui mérite quelque considération quand il se trouve réuni avec d’autres, la différence du pays où elle croît, nv’ont fait penser que ma plante formait une espèce bien distincte, L’AvicENNIA Tomentosa croît dans les Indes Occidentales et Orientales; l'AVICENNIA Resinifera vient dans la Nouvelle Zélande ; l'Avicennra Nitida est ori- ginaire de la Martinique et de Saint-Domingue; et la nouvelle espèce a été trouvée à Chama, à Koto, à Apam, à Owane et à BENIN : circonstances qui n’ont suggéré le nom spécifique A4fri- cana que je lui ai donné. Pr. XLVTII. Expl. des fig. a, Fleur entière avec les écailles au bas du calice. D, Corolle en- üère. c, La même, ouverte. d, Üne étamine. e, Pisul. f, Capsule ouverte. g, Graine. NES SDS ES DE 0 À Th To To D Te Ts Te Te ne D D D, D Co Sn Te Te D on Lo eo To Se Th To Vo D Va Ve Lo Vo V1 STRUÜUCHIUM. srrvexrum STRUCHIUM BROWN. ETAULrA LinN. GMEt. ScHREB. GRANGE A ADaxs. Juss. —Fam.des CORYMBIFÈRES JUs5. VENT. SYNGÉNESIE PoLY GAME ÊGALE LINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazice polyphylle, imbriqué, ouvert, folioles régulières : Fleurs flosculeuses, her- maphrodites, 3 ou 4-dentées : Réceptacle nud : Semences à quatre angles, sans aigrette, couronnées par un tube blanc, 3 ou 4-denté comme les divisions de la fleur: Fleurs agglomérées, sessiles, axillaires : Feuilles alternes. Z CG. Lrebv, Del. AVICENNIA AFRICANA. PL XIVU. l'Tpine, Direæ G 1: CR DUT) SR, — J'ins VE- + JG Pretre, Del, STRUCHIUM AFRICANUM. L'Epire, Diva. GI - CARACTERES GENERICI. Caux polyphyllus, imbricatus , patens , foliolis æqualibus : Flores flosculosi ; hermaphroditi, 3 seu 4-dentati : Receptaculum nudum : Semina 3 aut 4-gona, absque pappo, sed tubulo albido, 3 seu 4-crenato : Flores glomerati, axillares : Folia alterna. VER NN SAS RAR DNS STRUCHIUM p’ArRIQUE. Tige penchée : Feuilles ovales, très-atténuées à leur base, dentées : Fleurs sessiles. STRUCHIUM arrrcanuM. Caules decumbentes : Folia ovata, basi longè attenuata, dentata : Flores sessiles. Ogs. Sur les bords du fleuve Formose, royaume d'Oware. Les folioles du calice, disposées sur plusieurs rangs, sont égales, mais étages; elles sont ter- minées par une pointe aiguë, presqu'épineuse, et membraneuses à leur marge. M. ADaAxsoN a formé son genre GRANGEA d’après les caractères des fleurettes de la circonfé- rence, qui ne sont que tridentées. M. DE Jussieu, d’après Brown, a séparé le SrrucHIuMm du genre ÊTHULIA , parce que, dans le premier, les fleureties du centre sont quadridentées, et celles de la circonférence seulement tridentées, et par la différence du calice simple dans l’'ErauzrA. Ce dernier caractère est bien suffisant pour distinguer ces deux genres : quant à celui pris de la divi- sion des fleurettes, il ne m’appartient pas de prononcer sur les observations de Brown et de M. ADANSON ; mais jai constamment remarque dans la plante que je décris , des fleurs tantôt tri- dentées et tantôt quadridentées, soit à la circonférence, soït au centre. Ce qu'il y a de plus remar- quable , et me fait croire que les fleurettes tridentées, toujours en plus petit nombre que les autres, ne sont ainsi organisées que par une espèce d’avortement, c’est que les dents du petit tube qui couronne la graine sont toujours égales au nombre des divisions de la fleurette. Cette inégalité du nombre de dents de la corolle et de la couronne se retrouve la même sur la graine, qui est triangu- laire lorsque la couronne est garnie de trois dents ; j’ai même remarqué des graines dont la cou- ronne se trouvait bidentée, et qui par la même raison ne présentaient que deux angles. Le nombre des dents à la corolle ne peut donc pas servir de caractère générique. D’après cette observauon, il est à présumer, comme la indiqué M. p£ Jussreu, que les genres STRUCHIUM et GRANGEA doivent n’en faire qu'un, en réformant le caractère, et attribuant au genre STRUCHIUM d’avoir des fleurettes et la couronne des graines tri et quadridentée. Cette plante est une de celles dont les naturels font usage pour guérir leurs plaies. {ls broïent les feuilles et les üges, qu'ils appliquent sur les plaies et les blessures. Mais j’en ai vu des effets si lents et si peu marqués sur les plaies des blancs qui en ont essayé, que ce remède ne me paraît pas bien efficace. Pr. XLVTIT. Expl. des fig. a, Division du calice. b, Fleurette 3-dentee. c, Fleurette 4-dentée. d, Réceptacle nud. e, Graine. 21 82 VUE VV UV URR DU LL VUUUR VVLU VU VU UV VU YU LU VUE LL LUE LS D SUD ER VV VE RS PANIS. p4nrcu». PANrIcUM tiNN. Juss. Lam., etc. — Panis, Mrzzer Juss. Trianprie Mono- GYNIE ZLINN. FAM. des GRamiNÉESs Juss. VENT. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. GLumEe (Calice Lin. , Bâle Lam.) trivalve uniflore; valve extérieure plus petite : Calice (Corolle Linx. Lam.) bivalve, cartilagineux, persistant : 3 Étamines; fila- mens capillaires, de moyenne grandeur : 1 Pistil; 2 styles capillaires ; stigmates plumeux. FLeurs en panicule. CARACTERES GENERICE. GLuma (Calix Linn. Lam.) uniflora, trivalvis; valvâ exteriore minori : Calix (Co- rolla LiNN. Lam.) bivalvis, cartilagineus, persistens : Stamina 3; filamenta capil- laria, pistillo longiora : Pistillum 1 ; styli 2 capillares; stigmata plumosa. FLoREs paniculati. PANIS porte-sors. Chaume couché et rampant à la base; sommet rameux et droit : Panicules rameuses, terminales ; ramules capillaires, très-minces, garnies de soies, alternes , de diffèrente grandeur, simples : Valves du calice inégales, hérissées de plusieurs poils : Base des feuilles, marges de la gaîne et nœuds de la tige garnis de soies : Feuilles oblongues, entières, très-finement serrétées. PANICUM serresrum. Culmus basi decumbens et repens, apice erectus, ramosus : Paniculæ ramosæ, terminales; ramuli capillares, tenuissimi, setosi, alterni; setis inæqualibus, simplicibus : Valvæ calicis inæquales, pilis plurimis hirtæ : Foliis ob- longis, basi, marginibus tenerrimè serratis, integris, nodisque vaginæ culmi setosis. Ozs. Au royaume d'OwaREe, dans l’intérieur des terres. | Ce GRAMEN a le port du Panricum Zäneare Lynx. , représenté dans la Flore de l'Inde par ex Mrs LP TITEE RSS SSSR PANICUM SETIGERUM. Cru seu : J.-C. Präre pre. 89 BÜURMANN, tab. 20, fig. 2. Il a quelques rapports avec les PANICUM Fuscd rubens, Numedianum et Coloratum Lam. La description du PanicuM Capillaceum, qui, comme cette nouvelle espèce, a la base des feuilles et la gaîne ciliées, lui convient à cet égard; mais les feuilles du Capillaceum sont beaucoup plus larges. Enfin on ne voit pas qu'aucune des espèces ci-dessus ait les épiets ou ramules de la panicule garnies de soïes très-fines, alternes et inégales. La valve du calice est large, concave, déprimée et mucronée. Cette valve et l’intérieure, plus allongée en proportion de sa largeur, m'ont paru, dans de très-jeunes fleurs il est vrai, ne pas rester attachées autour de la graine, qui, au rapport de presque tous les auteurs, en est toujours enveloppée : ce caractère, s’il était constant, ferait une exception au genre. SCHRÈBER et quelques botanistes avant lui accordent à ce genre des fleurs neutres ou simple- ment staminifères , ce qui paraît difficile à constater, dans cette espèce surtout dont les fleurs sont extrêmement petites; mais j'ai distingué autour de la jeune graine deux folioles membraneuses, qui me paraissent être ce que SCHRÉBER désigne par nectaires. PL. XLIX. Expl. des fig. a, Fleur entière. b, Bâles. c, Graine. d, Épiet. e, Feuille et ses différentes nervures augmentées. ne % nn Ts 9 TS D To D Te Te Ce nn Vo no To Ch D Vo Tin Vo Vo Vo Vo Vo Ve Vo on To Vo Vo Va vh Wa 9] EVE VU VE LV VU LULU VY UV VD CARMENTINE. rvsrrera JusrTrcra Lan. Juss. LAm., etc. — Dranprie MoNocynie ZzNN. FAM des AcANTHES J/Uss.; des AcAaNTHoOïIDESs Ÿ/En r.; des AcanrHacéEs Jam. Sr.-Hrr. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. CALICE à cinq parties ou cinq divisions, muni de deux ou trois bractées : Corolle mo- nopétale, tubulée, bilabiée ou presque régulière, quinquefide : 2 Étamines; fila- mens à une seule anthère, larges dans quelques espèces et presque membraneux : Anthères déprimées s’ouvrant d’un seul côté, à deux loges dans quelques espèces : Capsule oblongue, souvent turbinée et amincie à la base, biloculaire; loges poly- spermes : Semences séparées par des filets crochus. | PLanTes herbacées ou frutescentes : Fleurs solitaires, ou en épis axillaires ou termi- naux : Feuillesordinairement opposées, rarement alternes, quelquefois verticillées : Corolle variable. CARACTERES GENERICI. Cazix quinquepartitus aut quinquelidus, 2 seu 3-bracteatus : Corolla monopotela, 84 tubulosa, bilabiata aut subregularis, quinqueñda : Stamina 2; filamenta monanthe- ra, in nonnullis lata, submembranacea ; antheris depressis , uno latere patentibus ; bilocularibus : Capsula oblonga, sæpè turbinata et basi attenuata, bilocularis, lo- culis polyspermis : Semina filamentis hamatis separata. PLanrTz herbaceæ aut frutices : Flores solitari aut spicati, axillares aut terminales : Folia plerumquè opposita, rard alterna, interdüm verticillata : Corolla varians. RAR US PR IR AR RD IR RS RSR RSR CARMENTINE éLécanrTs. Tige ligneuse, rameuse : Feuilles opposées, ovales, très- atténuées à la base et comme pétiolées : Fleurs en épis, à trois bractées ; deux très- petites, subulées; l’extérieure très-grande, lancéolée, ovale, velue à sa marge : Épis terminaux; limbe de la corolle presqu’égal et profondément divisé jusqu’au tube. JUSTICIA sececans. Caulis lignosus, ramosus : Folia opposita, ovata, basi longè attenuata et subpetiolata : Flores spicati, 3-bracteati, bracteis interioribus, subula- tis, minoribus; exteriore maximà, lanceolatä, ovatà , margine pilosà : Spicæ termi- nales : Corollæ limbus subæqualis et profundè divisus usque tubum. Ozs. Cette plante croît dans les environs d’Agathon , royaume de Benin. De toutes les CARMENTINES connues cette espèce est celle dont la corolle paraît la plus régu- lière; la différence est si grande de la forme de cette corolle à celle de PADATHoDA et autres espèces semblables, qu’on serait tenté de diviser ce genre; mais, en rapprochant toutes les espèces de CARMENTINES, qui ne peuvent être séparées, en raison de la similitude des autres caractères plus essentiels, on voit aisément les différentes nuances que la nature a données à chacune, pour passer d’une fleur parfaitement en gueule à des corolles presque régulières ; de sorte que, si on s’ar- rétait à ce caractère, minutieux jusqu’à un certain point, il faudrait diviser le genre en cinq ou six genres différens. En effet lÂDATHODA par sa fleur ne ressemble point à la JusricrA Coccinea; celle-ci s’éloigne de l’Ecrorrum et de l’Infundibuliformis, qui se rapprochent le plus de Pespèce que je décris, maïs dont le limbe de la corolle est beaucoup plus irrégulier, ete. Ce genre, con- servé par M. DE Jussieu, d’après un caractère plus essenuel, tiré de la graine, me paraît donc devoir rester intact, en le divisant en autant de sections qu'il y a de corolles différentes par la forme, amsi que WArH£ l’a déjà indiqué. Pz. L. Expl. des fig. a, Fleur et bractées. b, Corolle. c, Étamine, d, Pisul. PZL.ZL. [4 nee > "TP \ JUSTICIA ELEGANS Canu ge te pre. 4 ex Er: % 15 vi Loti paarnish Eat EN Er - -89 £ - LASIANTHÈRE. zasranraurra PENTANDRIE MONOGYNIE, FAM. des APoOCcINÉES. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce petit, à cinq dents, soutenu par une ou deux bractées. CoroLLE monopétale, hypogyne, subulée; tube court; limbe quinquefide, divisions lancéolées, profondes. | Éramrnes 5, insérées au fond de la corolle ; filamens larges, membraneux, presque pétaliformes, alternes avec les divisions de la corolle : Anthères oblongues, cou- vertes de longs poils blanchâtres. | PisTIL 1; germe ovale: style court; stigmate capité. Frurr. PLANTE presque ligneuse : Tige grimpante : Feuilles alternes : Fleurs axillaires, en ombelle. CARACTERES GENERIC. Cazrx parvus, quinquedentatus, 1 seu 2-bracteatus. : CoroLLA monopetala, hypogyna, tubulosa, tubo brevi; limbo quinquefñido, lobis lanceolatis, profundè laciniatis. STAMINA D, imo corollæ inserta ; filamenta lata, membranacea, subpetaloïdea , lobis corollæ alterna : Antheræ oblongæ, pilis longis, crassis et albescentibus tectæ. PisTiLLUM 1, ovatum ; stylus brevis ; stigma capitatum. Frucrus. PLaxTa sublignosa : Caulis scandens : Folia alterna : Flores axillares, umbellati. ! ARARAAS IR RAA IRIANN NRRRNRNR RS NSSS LASIANTHÈRE ArricaiNe, Tiges rameuses ; feuilles ovale-oblongues, entières, terminées par une longue pointe. 22 86 LASIANTHERA 4rRIcANA. Caulis ramosus ; folia ovato-oblonga, integra, apice longè acuminata. Ogs. Je l'ai trouvée près de Chama, sur les bords de la rivière Saint-Jacques (Santo-Iago). Cette plante, par son stigmate et quelques autres caractères, a quelque ressemblance avec l'Am- BELANTA et le PacourrA , dont elle s'éloigne cependant essentiellement par ses feuilles alternes, par ses étamines dont les filamens sont larges, presque pétaliformes, et par ses anthères couvertes et terminées par un flocon de poils blanchätres et grossiers; ces deux derniers caractères l’éloi- gnent de tous les genres de la troisième division des APOCINÉES, et la constituent un genre bien disunct. Les fleurs que j'ai rapportées, sont trop peu avancées pour détermuner la nature de son fruit etle nombre de loges qu'il contient. Pz. LI. Expl. des fig. a, Corolle. b, Fleur entière. c, Étamine. d, Pistil. e, Ovaire. QE SNS D Ve en eo To To eo Ve Ve D a Te ne ne nn Te ne os Ve To on Te To To Vo Ve To a Te Te To Te Th, Te Te Ga C3 PAVATE, p2re7T4. PaverTa Raven. Hort. Mal. Linx. Juss., Framma Rumrx. Ame. — Fam. des Rugracées Jus. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce à quatre divisions : Corolle monopétale, nue ou velue à l’orifice, en enton- noir ; tube long, limbe à quatre divisions ouvertes : 4 Étamines; filamens courts ; anthères longues, saillantes : 1 Pistil beaucoup plus long que les étamines; germe arrondi, déprimé, engagé dans le calice ; style filiforme ; stigmate en massue, pres- que bifide : Baie pisiforme, biloculaire ( 1-loculaire Linx. ); loges monospermes. ARBRIssEAU. Fleurs en corymbe, terminales. CARACTERES GENERICI. Carrx quadrifidus : Corolla monopetala, infundibuliformis, fauce nudà aut villosä; tubo longo, limbo quadrifido, patente : Stamina 4; filamenta brevia : Antheræ longæ, extra faucem exsertæ : Pistillum 1, staminibus longius : Germen rotundd- PL, . LL: LASIANTHERA AFRICANA. Care scufp À 67 depressum ; stylus filiformis ; stigma clavæforme, subbifidum : Bacca pisiformis, 2-locularis ( 1-locularis Lin. ), loculis monospermis. Frurex : Flores corymbosi, terminales. ARR A PR PSS PPS RS PAVATE p’owars. Fleurs blanches, en corymbe : Corolle ciliée à lorifice; stipules d’une seule pièce, à deux ou quatre pointes aiguës : Feuilles pétiolées, ovale-ob- longues , entières , amincies aux deux extrémités. PAVETTA owantensis. Flores albi, corymbosi : Corolla fauce ciliata; stipulæ monophyllæ, 2 seu 4-acuminatæ : Folia petiolata, ovato-oblonga, integra, utrin- què attenuata. Os. Ce genre de plantes est anciennement connu; il a été trouvé au Malabar, dans plusieurs endroits de l’Inde, et rapporté par Acosra. DALECHAMPS fait mention d’une espèce, et en donne une figure passable dans son Histoire des Plantes, vol. L., pag. 642. GaAsPaArD BAuxIN décrit la même espèce : Arbor Malabarensium fructu Lentisci. RAY en fait également mention dans son Histoire des Plantes, sous le nom de PAVATE. RHEEDE, dans ses Plantes du Malabar, en donne une figure passable. Enfin LINNÉ et ses successeurs, ayant adopté le nom PAVETTA donné par Rageve, l’ont compris dans leurs ouvrages. Jusqu'à MurrAY, l’un des éditeurs de LINNÉ, on ne connaissait qu'une seule, espèce de ce genre; mais ce savant paraît avoir confondu et réuni deux plantes bien différentes. Il comprend dans la même espèce le FLAMMuLA Sylvarum de RumPHius avec la PAvETTA de RHEEDE. En lisant comparativement la description des deux auteurs, on se persuade aisément que ce sont deux plantes différentes. Celle de RuMPxius a la corolle rouge et couleur de feu : elle est blanche dans l'individu de Raeepe. De plus elles ne se ressemblent pas par leurs vertus ; celle-ci est indiquée comme propre à guérir Les flux de ventre et les érésypeles, d’où les Portugais l’ont nommée Ærbos contra las eresipelas; et suivant RHEEDE, elle est salutaire pour appaiser les douleurs occasion- nées par les hemorroïdes : RumMPHIUS donne une figure qui ne ressemble nullement à celle de RH£geoE; 1l nous apprend que sa FLAMMULA Sylparum n’a aucun usage connu, si ce n’est de servir d'ornement dans les jardins. | GMELIN décrit trois espèces de PAVATE, non compris celle de Rumpuius, dont je viens de parler, et qu'il ne distingue pas de la PAVETTA Zndica. WirneNow endécrit cinq espèces. M. pr Jussreu en possède une autre dans son herbier, sous le nom PAverrA Thyrsiflora.Elle lui avait été envoyée par THUNBERG. Ainsi cegenre paraît réunir, quant à présent, huit espèces, y compris celle de RumpHrus, qui me semble devoir être séparée de l’Indica, la Thyrsiflora, Owariensis. Mais cette dernière est-elle bien disuncte de celle décrite et figurée dans l'Æortus Malabaricus? En ne s’arrêtant qu'à la conformité des feuilles et à la disposition des corymbes, il serait difficile de les sépa- rer; mais, eu égard à d’autres détails négligés peut-être par RHEEDE, il estimpossible de les confondre. En effet, l’orifice de la corolle est très-velu ; ce caractère n’est indiqué par aucun auteur et se retrouve cependant, mais moins marqué dans la PAVETTA T'hyrsiflora que possède M. pg Jussreu. Les divisions de la corolle sont simplement ouvertes dans l’Zrdica; elles sont toujours renversées dans l'Owariensis. Le pisul de la première est penché; il est toujours droit dans la seconde : les étami- 1e) ñes, très-saillantes dans celle-ci, le sont beaucoup moins dans l’autre : enfin RHEEDE ne décrit _et ne figure aucune stipule, ce qui paraît d'autant plus essentiel, qu’elles sont les mêmes dans la PAveTTA Thyrsiflora que dans l'Owariensis ; ce qui semblerait indiquer que dans toutes les es- pèces du genre elles sont uniformes. Je suis d’autant plus porté à le croire que DALECHAMEPS, dans la figure qu’il donne de la PAVATE, indique ces süpules, quoique d’une manière imparfaite. D’a- près toutes ces différences, j’ai cru devoir distinguer mon espèce d'OWARE, jusqu’à ce qu’examinée comparativement avec l’Zrdica, on puisse s’assurer de l’idenute ou de la différence spécifique. J’ai lieu de croire au surplus que les botanistes me sauront gré de donner et de figurer tous les détails exacts de ma plante dont je ne connais aucune figure complète. Je regrette de n’avoir pas de fruit assez mûr pour le faire représenter. Quant aux propriétés de cette plante, je dirai, comme RumPæivs le dit de sa FcAMMA Sy1- varum, qu'on n’en fait aucun usage dans le lieu obelle croît. Je lai trouvée au royaume d'Oware, dans l’intérieur des terres, entre la ville d'OWARE et Buonopozo. Pr. LIT. Expl. des fig. a, Fleur entière. b, Corolle. c, Étamine. d, Pistil. ANS Va To To To To Vo Va Ve Ta To Te Th 0 D To Te To ns no To En To nn D To D Ce To Te no To no To To Te, in © ÆSCHINOMÈNE. zscINomENr. ZESCHINOMENE ScHRE8. Juss. VVizo. Jam. StT.-Hiz. — Draperpare Mono- GYNIE, F'AM. des Lécumineuses. Juss. VENT. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrice monophylle, bifide, bilabié, garni de deux bractées lancéolées, dentées, épi- neuses à la marge; lèvres égales l’inférieure tridentée au sommet, la supérieure bi- dentée ; dents très-petites. CoroLrE papillonacée; étendard un peu concave; ailes ovale-oblongues, obtuses, un peu plus courtes que l’étendard; carêne divisée à sa base, courbée en fer de faulx, de la longueur des ailes. ÉTAMINES 10, divisées en deux paquets : Anthères oblongues. Pisrie 1 : Germe lisse : Style capillaire, glabre : Stigmate très-petit. Léeume composé de quatre à huit articles distincts, orbiculaires ou tronqués, scabres ou muriqués, monospermes, réunis par un ligament latéral ; persistant ou sujet à se briser à chaque article par la maturité. Semences réniformes, comprimées, glabres. LA PEL SIS . PAVET'TA OWARIEN "etre Pr. 7. C.Pr PL. LIT. ÆSCHINOMENE SENSI'TIVA. LE 7 C.Prètre’ pin. * Care seu. 4 Tres herbacée ou ligneuse, droite ou couchée : Peu de fleurs portées sur un pédon- cule latéral, axillaire, garni de stipules : Feuilles alternes, pinnées, sans impaire, garnies de bractées. CARACTERES GENERICI. Cazix monophyllus, bifidus, bilabiatus, margine dentatd -spinosus, basi bibractea- tus ; bracteis lanceolatis, margine dentatd-spinosis ; labium superius apice tridenta- tum ; inferius bidentatum, dentibus minimis. CororrA papilionacea; vexillum concavum (subcordatum Scxres.); alæ ovato-0b- longæ, obtusæ, vexillis paululèm breviores; carina basi fissa, falcatim inflexa, longitudine alarum. SrAMINA 10, diadelpha, in duas phalanges æquales divisa : Antheræ oblongæ. Pisrrcum 1 : Germen læve : Stylus 1 capillaris, glaber : Stigma minimum. LEGUMEN 4-8 articulatum, articulis distinctis, orbicularibus aut truncatis, scabris aut muricatis, monospermis , connatis stylo laterali, persistente et maturitate discisso, SEMINA reniformia, depressa, glabra, Cauzis herbaceus aut lignosus, erectus aut decumbens : Pedunculi axillares, pauci- flori, stipulacei : Folia alterna, abruptè pinnata; petioli bracteati. RP PR PR PP ÆSCHINOMÈNE sexsirive. Tige ligneuse : Pédoncules pauciflores ; pédicelles garnis au centre d’une bractée ovale, dentée, épineuse à sa marge : Folioles petites, sans impaire , ovale-oblongues, acuminées : Articles du lésume scabres au centre. ZÆSCHINOMENE sensirTiva. Caulis lignosus : Pedunculi pauciflori; pedicelli medio bracteati; bracteä ovatä, margine dentatd-spinosà : Foliola parva, abruptè pinnata, ovato-oblonga, acuminata : Articuli leguminis medid scabri. Os. J’ai trouvé ce peut arbrisseau à l'Isle du Prince. Les feuilles se contractent et se resser- rent à l’approche du doigt ou de tout autre corps, comme celles de la SENSITIVE Pudique. Pr. LIITI. Expl. des fig. a, Épi. b, Calice. c, Étendard. d, Aile, e, Carène. J; Une arti- culation du légume. g, Graine. Gr) 90 TRAGIE. rracra. TRAGIA Prum. Lans. Juss. Law., etc. — MoN@cIE TRIANDRIE ZINN. W12D., etc. TriANprte monocynie Gwez. Fa. des EuPnorges Juss.; des TirayYmALoiDEs VENT. ; des Euexorpriées Jaum. Sr.-Hrz. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monorque. Freurs maLes. Calice triphylle : 3 Étamines; filamens courts. Freurs reMELLESs. Calice quinquefde : 1 Pistil; germe presque rond, à trois sillons ; 1 style; trois stigmates : Capsule tricoque, triloculaire, loges 1-spermes. PLanTes herbacées ou presque ligneuses, quelquefois volubiles : Feuilles alternes, pétiolées, garnies de stipules : Fleurs mâles, en épis, chacune soutenue par une bractée : Fleurs femelles sur la base ou à l’aisselle du même épi, distinctes. PL CARACTERES GENERICI. MoNorca. Frores Mascuzr. Calix triphyllus : Stamina 5, filamentis tribus. FLores reminer. Calix quinqueñdus : Pistillum 1 ; germen subrotundum, trisulcum; stylus 1; stigmata 5 : Capsula tricocca, trilocularis, loculis 1-spermis. Pranrz herbaceæ aut suffrutices, interdum volubiles : F'olia alterna, petiolata , sti- pulacea : Flores spicati, singulis 1-bracteatis : Flores feminei ad basim ejusdem spicæ distincti. TRAGIE réponcurés. Tige presque ligneuse, volubile : Feuilles lancéolées , ob- longues, dentées , avec quelques poils rares : Épis longs, grêles, axillaires : Fleurs mâles pédonculées : Fleurs femelles solitaires ou au nombre de deux à la base du même épi, portées sur un pédoncule mince, au moins aussi long que l’épi : Capsule hérissée. e «Z C. Prétre’ pire , TRAGIA PEDUNCULATA. \ PL. LIF. Lambert weufo . OT TRAGTA PEDUuNCULATA. Caulis sublignosus, volubilis : Folia lanceolato-oblonga, dentata , subpilosa : Spicæ longæ, tenues, axillares : Flores masculi pedunculati : Flores feminei solitarii aut duo ad basim ejusdem spicæ , longè petiolati : Petiolus tenuis, ferè longitudine spicæ : Capsula hirta. O3s. Cette espèce, trouvée à Chama, dans les royaumes d'Owars et de Benin, diffère de la TRAGIE V’olubile par ses épis longs et grêles, et par ses fleurs mâles et femelles pédonculées. M. DE JUssIEU avertit que les espèces de ce genre demandent à être examinées avec soin, attendu que quelques-unes ont trois styles et les stigmates divisés. Celle que je décris n’a point ce carac- ière, et doit incontestablement entrer dans ce genre. Les espèces munies de trois styles et dont les stigmates sont divisés, me paraissent devoir en être séparées. Pr. LIF. Expl. des fig. a, Épi portant les fleurs mâles et les fleurs femelles , grossi. b, Fleur mâle séparée, grossie. c, Fleur femelle, idem. d, Capsule. e, Axe central de la capsule, et 1 subsiste après la chute Le valves et des graines. Le. “es Ve CS Ce 7 nn 0 0 0 Te 0 es ne D nn Te a Te Te ne a Te a on D Vo ae a a ee 0e SSH KILLINGIE. xrzriwera ScrrPUs Lan. KILLINGr A Rorrs. Gmer. WVizp.—TRIANDRIE DIGYNIE LINN. F'AM. des Soucxers Jus. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Zoyez pag 11, pl. VIIL.) CARACTERES GENERICI. ( Zide pag. 11, tab. VIIL.) PRRAIR IRIS RAR N NRPRRR RS KILLINGIE EN omBezze. Chaume triquètre, garni de feuilles à la base : Ombelle simple, garnie de plusieurs bractées inégales; les intérieures plus petites : Épiets pédonculés, ovale-oblongs : Glume uniflore. KILLINGTA umsezLATA. Culmustriqueter, basi foliaceus : Umbella simplex, multi- bracteata; bracteæ inæquales, interioribus minoribus et tenuioribus : Spiculæ pedunculatæ, ovatd-oblongæ : Glumæ unifloræ *. * SCIRPUS Cyperoides ? Linn. Gmer. KILLINGTA Umbellata? RoTTS., pag. 15, tab. XIV, fig. 2. KOL-PULLU? Hort. Malab., vol. 12, tab. LXIIT. OZ O3s. J'ai trouvé cette plante près de la ville de BENIN. La valve extérieure de la glume est plus pette que l’intérieure ; les valves du calice sont minces et inégales. Cette plante est une de celles dont les Nègres se servent pour faire leurs ficelles. Pr. LV. Expl. des fig. a, Fleurette entière. D, La même, ouverte. ASCLÉPIADE. ssczepras. ASCLEPIAS Lin. Juss., etc. — PeNTANDRIE nieynie LrNN. Wa. des ApociNées Juss. VENT. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazice à cinq divisions, persistant : Corolle à cinq divisions ; cinq écailles en forme de cornet, quelquefois terminées par un éperon; du milieu sort quelquefois un filet; elles sont alternes avec les divisions de la corolle, et insérées extérieurement au tube des étamines : 5 Étamines; filamens réunis en un tube épais, pentagone, enveloppant les germes: Anthères oblongues, droites, biloculaires, terminées par une membrane, inclinées sur le stigmate : Ovaire oblong : Styles o, ou 2 très-courts , subulés : Stigmate simple ou pelté, pentagone, posé sur le tube des étamines : Follicules ovale-oblongues, acuminées, souvent renflées au centre : Semences velues. PLanres herbacées ou frutescentes, droites ou volubiles : Feuilles opposées ou al- ternes : Fleurs pédonculées, en ombelles, axillaires. CARACTERES GENERICI. Carix quinquefidus, persistens : Corolla quinqueñda; squamæ quinque, ejusdem laciniis insertæ, in cuculum convolutæ, interdüm basi corniculatæ; è medio cucullo corniculum exserentes, staminum tubo extüs insertæ : Stamina 5; filamenta coadu- nata in tubum crassum, pentagonum, germina arctè involventem : Antheræ oblon- gæ, erectæ, biloculares, apice membranaceæ, corollæ laciniis alternæ : Germina 2 : Styli o aut 2 parvi, subulati : Stigma peltatum, pentagonum, tubo impositum : Folliculi oblongi, sæpè ventricosi, acuminati : Semina papposa. DREULY A0 J. 6: lretre! del. KILLINGIA UMBELLATNA . Lenbert veuf 3 … Fe .* | DE Z C.Prêètre, del. | É 1e Lambert soupe PrLanrz herbaceæ aut frutescentes, erectæ aut volubiles : Folia opposita aut alterna: Flores pedunculati, umbellati, axillares. ASCLÉPIADE errmPAnTE. Tige grimpante : Feuilles opposées, en cœur, terminées en fer de flèche : Fleurs axillaires, pédonculées, en ombelle : Corolle barbue à la marge ; cornets avec un long eperon. ASCLEPIAS scanDens. Caulis volubilis; folia opposita, cordatd-hastata : Flores axilla- res, pedunculati, umbellati: Corollamarginebarbata; cucullis basi longè corniculatis. Os. J'ai trouvé cette plante à Chama. Elle est remarquable par ses fleurs d’un beau blanc et velues, autant que par ses feuilles en cœur, arrondies à la base , et terminées en fer de flèche. On ne voit point de filet sortir des cornets. Ceux-ci sont terminés supérieurement par une pointe roulée en dedans, et postérieurement par un prolongement en forme d’éper on. les ne connûais aucune espèce de ce genre qui réunisse les mêmes caractères. Pr. LVI. Expl. des fig. a, Calice. b, Bouton defleur. c, Fleur épanouie. d, Cylindre où sont portées les anthères. e, Le même coupé horizontalement. f, Pisul. g, Follicule ouverte. 4, Graine, TRISTEMME. rrisTe mwa. TrisremMmMa Juss. GMEL. — DécANDRIE MONOGYNIE Gwez. FAM. des Méras- TOMES JUSS. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Caurce à cinq divisions, enveloppant le fruit, garni extérieurement, en dessous des di: visions, d’une double couronne membraneuse, ciliée : 5 Pétales onguiculés : 10 Éta- mines ; filamens biauriculés; anthères oblongues, très - aiguës au sommet : 1 Pistil; germe à déni engagé dans le calice : Baie ovale, comprimée, presqu’anguleuse, libre seulement au sommet, mais couverte et couronnée par les divisions du calice, quinqueloculaire, pulpeuse en dedans. Herses. Tiges rameuses, tétragones : Fleurs capitées, axillaires entre les feuilles su périeures : T'êtes de fleurs chargées de bractées imbriquées; chaque bractée uniflore; les extérieures plus grandes. D. CARACTERES GENERICI. Cazix quinquepartitus, basi germen involvens, extüs sub laciniis, duplici coronà membranaced-ciliatà instructus : Petala 5 unguiculata : Stamina 10; filamenta apice sub antheris biauriculatis : Pistillum 1; germen semi-adhærens (semi-inferum ) : Bacca ovata, compressa, subangulosa, apice tantüm libera, sed calice tecta et limbo ejusdem coronata, quinquelocularis, intùs pulposa. PLanræ herbaceæ : Caules ramosi, tetragoni : Flores capitati, axillares : Capitula imbricatim bracteata ; bracteis singulis unifloris , exterioribus majoribus. RD RS RR D NN RRR TRISTEMME ménissér. Tige rameuse : Fleurs au sommet des rameaux : Feuilles ovales, à cinq nervures, hérissées de poils dessus et dessous : Rameaux et bractées également très-velus. TRISTEMMA xirrum. Caulis ramosus : Flores subterminales : Folis ovatis, quin- quenervis ; ramis et bracteis undiquè pilis hirtis. Os. Cette plante croît à l'Île du Prince et dans les royaumes d'Oware et de Beni. Elle a beaucoup de ressemblance avec le TrisTEMmMA Mauritianum , sur lequel M. pe Jussreu a formé le genre. Peut-être même n’en est-elle qu’une variété; cependant jy ai remarqué des différences qui m'ont semblé mériter d’en faire une espèce distincte. 1.° Les fleurs sont constamment à l’ex- trémité des rameaux; dans les individus que possède M. DE Jusseu du TRISTEMMA Mauritia- num, il en est où les fleurs sont axillaires. 2.° Les fewilles sont plus ovales et moins allongées. 3.° Ces mêmes feuilles, les rameaux surtout, sont extrêmement velus. Chaque poil dont les feuil- les sont couvertes, se trouve porté sur un petit tubercule saillant et très-apparent, caractère que je n’ai pas observe sur le TRISTEMMA Mauritianum. | Quant au genre TRISTEMMA qui ne se trouve séparé des MÉLASTOMES que par une légère dif- férence dans la forme extérieure du fruit, je me bornerai à rappeler ici ce que j’ai dit page 69 de cet ouvrage, en parlant de la MÉLASTOME Couchée, ei à faire des vœux pour qu’un botaniste instruit s'occupe de la monographie des plantes de cette famille, afin de former des genres bien naturels et bien tranches *, Pr. LVII. Expl.des fig. a, Une Étamine. b, Calice et Ovaire. ce, Le dernier ouvert. d , Graine. * M. BonPLAND vient de former cette entreprise, dont le résultat ne pourra être que très-avantageux à la science. Il a publié son premier fascicule des MÉLASTOMESs. PL .L7717.: | Cant SCUP ZE. Prète del. e [2 99 ERRRIVIRLVE LR TTL TUE LE UE LUEUR TL LOULOU UULÈL LIU VI VU LEUR D LU VU ORMOCARPE,. ormocarPuwx. - DIrADELPHIE DÉCANDRIE. FAM. des LÉGUMINEUSES. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. CALICE persistant, soutenu par deux petites bractées; presque bilabié, à cinq dents inégales. | CoroLe irrégulière, papillonacée; étendard renversé, large, entier; ailes simples, ovales, arrondies ; carène large, cuculliforme, en deux parties terminées à leur base par un onglet mince, filiforme. | ÉTAMINES 10, diadel phes; filamens libres ausommet; anthères petites, ovale-oblongues. Pisrre 1 ; germe pédonculé, ovale-oblong, arqué; style filiforme, incliné; stigmate petit, arrondi. | SILIQUE pédonculée, arquée, fortement articulée; chaque article comprimé, arqué, aminci aux deux extrémités, sillonné, ou lisse, ou chargé de plusieurs verrues, monosperme. | SemENcEs plates, ovale-oblongues. ArgrisseAu. Tige ligneuse : Fleurs en épis latéraux, très-minces, pauciflores : F'euil- les alternes , simples, garnies de stipules. CARACTERES GENERIC. Caxrx persistens, 2-bracteatus , bracteis parvis; subbilabiatus, quinquedentatus; dentibus inæqualibus. | Cororra irregularis, papilionacea ; vexillum reflexum, latum, integrum; alæ ‘sim- plices, ovatæ, obtusæ ; carina lata, cucullæformis, bipartita, genitalia amplectens. STAMINA 10, diadelpha; antheræ parvæ, ovatd-oblongæ. PistiLLum 1; germen pedunculatum, ovatd-oblongum, arcuatum; stylus filiformis, inclinatus ; stigma minimum, rotundatum. * De opues Monile, et xapnor Fructus. | 96 LecumEN pedunculatum, arcuatum , articulatum ; articulis compressis, arcuatis, utrinquè attenuatis, lævibus, aut sulcatis, aut verrucosis, monospermis. SEMINA complanata, ovatd-oblonga. : ArguscuLza. Caulis ramosus : Flores spicati, laterales; spicæ tenuissimæ, paucifloræ: Folia simplicia, alterna , stipulacea. VVRR SIA NENRINS ASIN IV ITNS ORMOCARPE verruqueuse. Tige rameuse; feuilles simples, alternes, lancéolées, entières, pétiolées : en épis très-minces, axillaires : Chaque articulation du fruit chargée de petites verrues. ORMOCARPUM verrucosum. Caulis ramosus; folia simplicia, alterna , lanceolata, integra; petiolata : Flores spicati : Spicæ tenuissimæ, axillares : Singulis articulis siliquarum verrucosis. | Ogs. Cet arbuste croît dans le royaume d'OwarE ; on le trouve dans les lieux un peu élevés. Il est remarquable par son fruit fortement articulé et chargé de petites verrues. J'ai trouvé à St.-Domingue une autre espèce de ce genre, dont les feuilles sont beaucoup plus peutes, et les articulations du fruit simplement striées et sans verrues. Je propose de le nommer ORMOCARPUM Sulcatum. J’en ai trouvé de beaux échanullons dans lherbier de M. DE JUSSIEU. Pz. LVIII. Expl. des fig. a, Calice. D, Étendard. c, Une des Aïles. d, Carène. e, Étamines. f, Une des Loges ouverte. g, Semence. SUV DR LV VV RER À ANT 2, 3, 7, 5 Sa se nn Te, 0, 7 D SE So nn 0 To To Te D nn TS, © 79 se, 2 CNESTE. owssris* Cnesrrs Juss. — DécanDrie PENTAGYNIE ZrNN., WaM des TÉRÉBINTHACÉES Juss., ete. — An Rourea? Ausr. Juss. Rosrre14? Scares. GMer. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce à cinq parties égales, tomenteuses extérieurement : Corolle de cinq pétales insérés ; comme les étamines , au réceptacle : 10 Étamines inégales, libres, larges, * M.DE JUSSIEU a formé ce nomde «#00 Scalpo, parce que le duvet dont les fruits sont couverts produit le même effet que celui des pois à gratter, effet cependant qui n’a pas lieu avec le poil d’une des deux espèces que je décris , la seule que j'aie en fruit. PL LIT. ZL'Ppune, Direæ. JC, Lrätres Del. , : Miro ORMOCARPUM : VERRUCOSUM. 7 # MESA Haer: JG. Prate, Del. CNESTIS OBLIQUA. PLLIX. V£ Zune, Dipes, 97 membraneuses , ou presque réunies à la base; anthères petites ; rondes : 5 Germes hérissés ; 5 styles courts; 5 stigmates très-petits, presqu'échancrés ; 5 capsules dont 3 ou même # avortent souvent, lésuminiformes, en poire, courtes, coriaces, bi- valves, monospermes, velues. | ARBRIsSEAUX droits ou grimpans; feuilles alternes, ternées , ou pinnées avec une im- paire : Fleurs en panicule, ou en épi terminal ou axillaire. CARACTERES GENERICI. Carix 5-partitus; laciniis æqualibus, extùs tomentosis : Corolla 5-petala; petalis receptaculo insertis : Stamina 10 ibidem inserta; filamenta basi libera, lata, membranacea aut subcoalita; antheræ parvæ, rotundæ : Germina 5 ovata, hirta; styli b breves ; stigmata 5 minima, subemarginata ; capsulæ 5 ; sæpè 3-4 abortivæ; lesuminiformes et pyriformes, breves, coriaceæ, bivalves, monospermæ, vil- losæ. | Frurices erecti aut scandentes ; folia alterna, ternata, aut impari pinnata : Flores paniculati aut spicati, terminales aut axillares. RAR PS PR CNESTE ogzique. Tige ligneuse, droite : Fleurs en panicules : Feuilles ternées, portées sur un long pétiole; folioles lancéolées, un peu obliques et creusées d’un côté. CNESTIS ogciquA. Caulis lignosus, erectus : Flores paniculati : Folia ternata, longè peüolata; foliolis lanceolatis, obliquis , uno latere veluti resectis. . Os. Cet arbuste croît au royaume d'OwarE, intérieur des terres. Ses étamines presque réu- nies à la base, et l'avortement de trois et plus souyent de quatre capsules, peuvent aisément faire prendre cette espèce pour un CoNNARUS; mais, en analysant la fleur, on voit distinctement les cinq germes. Peut-être faut-il rapporter à ce genre le Raus Zeylanicus Trifoliatus, etc. Bury. Zeyl. tab. 89, dans lequel M: pe Jussreu a observé cinq germes. Peut-être aussi, comme en doute le même savant, le genre RoureA d'AuBzer doit-il être confondu avec celui-ci. Pr. LIX. Expl. des fig. a, Fleur entière. b, Calice. c, Pétale. d, Calice avec les étamines et le pisul. e, Germes supères. f, Capsule. g, La même, coupée transversalement. 4, Graine. RON SR RS NN, O6 CNESTE PInNÉe. Tige ligneuse, droite : Feuilles pinnées ; folioles ovales , entières : Fleurs en corymbes , axillaires, garnies de deux bractées. CNESTIS pINNaATA. Caulis lignosus, erectus : Folia pinnata ; foliola ovata, imtegra; Flores corymbosi, axillares, bibracteati. A L ANT » » y Q Ogs. Mêmes lieux que la précédente. Les caractères génériques sont les mêmes; mais cette es- 4 ° , ï e » pèce a les fleurs disposées en corymbes. Les corymbes ont chacune de leurs divisions et chaque’. fleur en particulier garnies de deux bractées; ce qui lui donne un port tout à fait particulier, et semblerait devoir faire maintenir le genre RoUREA , auquel elle devra peut-être appartenir. Mais ce caractère pris des bractées peut-il former un genre? Nous savons qu'il devient précieux dans d’autres circonstances , lorsqu'il est joint à d’autres caractères tranchans; mais , isolé, comme dans ce cas-ci, peut-il servir au même usage ? Je ne le pense pas; c’est ce qui m'a déterminé à le placer parmi les CNESTES. | Pr. LX. Expl. des fig. a, Fleur entière. b, Étamines. €, Une Étamine détachée. d, Ger- mes supères. FIN DU PREMIER VOLUMRK. CORRECTIONS ET ADDITIONS A FAIRE DANS LE I. VOLUME. Paces, LiGn. AU LIEU DE Lisez: Ps, | voluble, volubile. 25} murier , figuier. TONI, BuxBAUMA , BuxBAUMIA. 19, voluble, volubile, 14, 1, ; Erracez PALME LIN. D, n à montrer, Lisez: à me montrer, 5®, 1. 25, fruit seul, Erracez seul. 39, 2, TRIANDRIE, Lisez: TETRANDRIE. 68, 2, OCTANDRIE, DECANDRIE. Te NOR Casr.,BAUHIN, Casr. BAUHIN. 20, MM. pe Lamanrckx et de Jussieu l'ont, M. 0e Jussieu l’a. DR GŒRTNER a cru, Gæerrner et M. DE LAMARCK ont cru. 35, après avoir tourné les folioles, après que les folioles ont été tournées. 78; &, fraction , rupture, Gi - ils ramassent, les nègres ramassent. 19, ses embryons, son embryon. .80, D, basi erassa, basi attenuata, crassa. Ge 12 fleurs axillairesen ombelles, fleurs axillaires en têtes; têtes en ombelle. 22, flores axillares umbellati, flores axillares capitati, capitibus umbellatis. LE NS È NS ps i NS £ " 2. , . » d € + K ee | à : Ce i \ ' " I Ÿ ES. à & Ÿ N A. L STIS PINNA “ mn CNI .LYrelre, Del. 7 d.C \} NA ne Page xn. Après les derniers mots, ajoutez: 9) SUITE DES CORRECTIONS ET ADDITIONS A FAIRE DANS LE I”. VOLUME. è A . . > . . . 2 A 72 : M: Prèrre, dessinateur habile, et devenu aujourd’hui un des premiers en ce genre, a succédé à M. Mmpez et à M.lle Lurcné ; lui seul est chargé de l'exécution des dessins. Paces, Lien. At LIEU DE SET, capsule trivalve, ordinairement trisperme, 18, capsula trivalvis, plerumque trisperma , 27, X1LoprA , pe DE, pl: xvur, 53, 427 pl. xxx, DO RIT pl xxxur, DB pl. xxxIv, 65 >; pl. xxxvin, Se, fam. des ArociNËES, 22, fleurs axillaires, 19, flores axillares, to à des APOGINÉES, Lxsez : capsule bivalve. tétrasperme. - capsula bivalvis. plerumque tetrasperma. Uvarra. pl. xvur. pl. xxxur. pl. xxxiv. pl. xxxv. pl. xxx vu, fig. 2. fam. des Vienes. fleurs en ombelle, pédoncules opposés aux feuilles. flores umbellati, pedunculis foliis oppositis. des Vicxes. RER REELTELRLITE LR LVE LUE VLVL TV ER VE LV EVER VU LEUR LR LR LE À & À TAB LE DES GENRES ET DES ESPÈCES CONTENUES DANS LE I. VOLUME. Le chiffre Arabe indique la page. Le chiffre Romain indique la planche. Pac Acrostic hétérophylle.. ..... 2 Acrosticum slemmaria..... 2 ÆEschynomene sensitiva.... 89 Æschynomene sensitive. .... 89 Andrigynette grimpante..... 10 Anihonotha grandifolia..... 7I Anthonothe à grandes feuilles. 71 Asclépiade grimpante....... 93 Asclepias scandens......... 93 Aspide presque quinquéfide.. 34 Aspidium subquinguefidum. … 34 Avicenne d’Afrique........ 79 Avicennia africana......... 80 B. Bry blanchätre®. ,......... 60 Bryum albidum........... 6o CG. Calamus secundiflorus...... 15 Carmentine élégante. ....... 84 Carpolépide dichotome...... 22 Carpolepidum dichotomum.. 22 Pz. Pac. IL. || Clérodendron volubile...... 52 II. || Clerodendron volubile...... 52 LIT, || Cneste oblique............ 97 LIIL. || Cneste pinnée.......,...:. 97 NI I NCrestsobliquas... 4". É 98 XLIL. || Cnestis pinnata........4., 98 XLIT. || Commelina dubia.......... 26 LVI. || Commelina equinoxialis. 64 LVI. || Commeline douteuse....... 26 XIX. | Commeline équinoxiale..... 64. XIX. || Croton lobatum......... #0 RENAN Crotonelobe. OI 59 XLVIL. || Crustole allongée. ......... 45 Culcasia scandens......... A Culcasie grimpante......... 4. XXX VIII. Cyperüs distans........... 35 XX X VIII. D. Daædalea amanitoïdes...... 44 IX,X. Dédale amanitoïde......... 44, L. F. PNA IPA VO LS NITIUS Cet I DA ESP TIENNE FROM 74 Pre XXXII. XXXIT. LIX.. LIX. LX. EX. XV. XXX VIIT. XV. XXX VII. XXX VI. XXX VI. XX VI. JT. I XLHT. 4 ( \ | | G. Pic Grewia carpinifolia. . ...... 5o Grewie à feuilles de charme. 650 GUÉPICMNEPISSE EP ER EE I = HUNNCer re LCR 00060 74 H. Hedisarum lasiocarpon. ... 32 Hoslundia oppositifolia..... 53 Hoslundie à feuilles opposées. 53 Je JUSDCIANEICR ANSE CEE EE 84. Killingia bulbosa.......... 11 — globulosa.............. bo noel ao cosveuse OI Killingie en ombelle......, O1 — globuleuse............. bo NOIRS à: dmooove toc II IE Landolphia owariensis. ..... 55 Landolphie d'Oware........ 55 Lasianthera africana....... 85 Lasianthere africaine. ...,... 86 M. Manisure à plusieurs épis.... 24 Manisuris polystachia...... 24 Melasioma decumbens...... 69 Mélastome couchée......... 69 Micropore agréable. ...... 70 Micropore poche........... 14. Microporus concinnus...... 73 DENT Ce en Te 14 Myrianthe en arbre........ 17 Myrianthus arboreus....... 17 ©. Omphalocarpe SANS © d'onc 7 Omphalocarpum Procerunt . ob ÿL Ormocarpe verruqueuse.... 96 Ormocarpum VeTTUCOSUIN . . . 96 P: Pandang lustre............ 37 Pandanus candelabrum. . . .. 37 Panicum setigerum....... . 82 Panis porte-soie........... 82 Paturin mucroné.......... 5 Pavatte d'Oware........... 87 TOO Pac pr... || Pavetta owariensis. .. ...... 07 XXX. || Poamucronata...:........ 5 XXX. || Porana acuminata......... 66 1, [| Porane acuminée. ......... 66 DIN IN EteNISCONUE MEME ES 63 PRES GAinAiGe 6 805 4000 00 06 63 XVIII. | Q.: XXXIT. || Quisquale sans bractée. ..... 56 XXXII. || Quisqualis indica.......... 56 = AE bac oe00000t 56 — pubescens.............. 57 Lx VIII. R. XXXL Raphia pedunculata........ 78 LV. OR A NO AE CIS à Dot LV. Raphie pédonculée......... 78 XXXIL | — VINITERE nee De a EME 77 VIT. Rotang à fleurs secondaires... 15 Ruelliaelongata........... 45 S. XXXIV. || Sainfoin lasiocarpe. ........ 32 XXXIV. || Spathodea campanulata . 47 OL NÉS ER 00 6 00e 0.6 mp a code à 48 LI. || Spathodée campanulée. ..... 47 EE MO SL 08 o dog ua de 9 4h00 58 Spermacocée serrulée....... 39 XIV. Spermacoce serrulata...... 39 XIV. Stachygynandrum scendens.. 10 XLI. || Serculia acuminata. ....... 41 XL. || PCICropPhr la eee 67 XLIIL. || Sterculie acuminée. ........ 4x XVIIL. || __ hétérophylle............ 67 XL. || Séruchium africanum....... 8x MI ER rique Le TE 81 XI, XII. T. XI, XII. : Tragia pedunculata........ 91 Tragie pédonculée. ........ 90 VI, VIL. Tristemma hirta........... 94 VI, VII. Tristemme hérissée......... 94 LVII [BR NUE NO Aa ER ee 06e 21 Ulve bulbeuse............. 21 XXL XXII. V. XXI, XXII. Ventenate glauque......... 30 XLIX Ventenatia glauca......... 30 XLIX. X. IV. || Xilopra undulata........... 27 LII. || Xilopie ondulée........... 27 FINIS \P50 LIT. IV. XXXIX. XXXIX. XXX VII. XXX VII. XXXV. XXXV. XLVI. XLIV, XLV, XLVI. XLVI. XLIV, XLV,XLVI. EC XXVI. XVIII. XXVIT, XXVIII. XXIX. XXVII, XX VIII. XXIX. XXII. XXII. VII. XXIV. XL. XXIV. SALE XLVI. XLVII. LIV. LIV. LVII. LVII. XIII. XIII. XVII. XVII. XVI. XVI. 4 : ‘. DE BENIN, ' o x . # dt FLORE DOWARE ET DE BENIN, EN AFRIQUE. PAR À. M. F. J. PALISOT-DE-BEAUVOIS, Mswsre de l’Institut de France; des Sociétés des Sciences et Arts du Cap-Français, de Saint-Domingue, Philosophique de Phi- ladelphie, Galvanique, des Observateurs de l'Homme, et de l'Athénée des Arts ; Correspondant du Muséum d'Histoire Na- turelle de Paris; des Sociétés Philomathique, des Sciences et Arts de Bordeaux, de Lille, Douai; et Professeur d'Histoire Naturelle à l'Athénée des Etrangers. | TOME SECOND. RE NN NN RTS PR Se A PARIS, DE L’'IMPRIMERIE DE FAIN ET COMPAGNIE. M. DCCC. VII. ‘f CR. DE Pete til HA a} EL. Lu ENT Le RUEP AU T | on ns Be nr 1 D D ns LRU RU RVR BE R ER SLR RU LU LU VU RD RL RL BV RS FLORE D'OWARE ET DE BENIN. RIRES RP PR PPS AS PEN Er enr. ASPLENIUM LanN. Juss. LAM. VENT. Swar. — Fam. des Foucères Juss. FN. Cryprocamie (Fougères) Lin. Ærnéocamie (Fougères) P. B. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Frucrrricarion disposée en lignes obliques, éparses à la surface inférieure du feuil- Jage. Capsules? (sporanges Hepw.) uniloculaires, entourées d’un petit anneau élastique, articulé, qui se déchire irrégulièrement, et réunies sous un involucre (indusium Swar. tégument CAVAN. périsporange Hepw.) membraneux, inséré sur les nervures et s’ouvrant intérieurement. CARACTERES GENERICI. Frucrrricario in lineolis obliquis suprà inferiorem frondis paginam sparsim dispo- sita. Capsulæ?(sporangia Hepvw.) uniloculares, anello(gyro Sw.symplokio Henw.) elastico, articulato, irregulariter rupto cinctæ, et sub involucro (indusio Swan. teg- mento CAVAN. pepisporangio Hepw.) membranaceo, nervis lateralibus inserto interitsque dehiscente, aggestæ. RSR Re ASPLÈNE fcnancrés. Feuillage pinné; pinnules presqu’opposées, oblongues, ir- régulièrement serrétées à leurs marges, échancrées à l'extrémité, et terminées par un bouquet de folioles sèches et membraneuses. Lx 2 6 ASPLENIUM EmarciNATUM. Frons pinnata, pinnis suboppositis, oblongis; mar- ginibus irresulariter acutè serratis, apice emarginatis; costà in folia sicca, membra- nacea desinente. Oz3s. J'ai trouve cette Foucëre dans les montagnes de lIsle-du-Prince. Les naturalistes français avaient donné à ce genre le nom DoRADILLE, consacré depuis long- temps et plus spécialement à l’ÆsPzeNIvm Ceterach ; mais cette dernière espèce ; d’après les nouvelles observations de M. SWARTZ, se trouvant aujourd’hui placee dans un nouveau genre GRAMmITIS, on ne peut conserver à l’Æsprenrum le nom adopté par les naturalistes français. Les caractères de ce genre sont faciles à saisir. LINNÉ y avait fait entrer les SCOLOPENDRES, qui diffèrent essentiellement par la forme et l’inseruon de l’involucre. Les ScOLOPENDRES constituent un genre nouveau et naturel. La forme de linvolucre varie dans les espèces que l’on a laissées par- mi les AsPcEnrvm. En les examinant toutes avec plus d'attention , nous pensons qu'il serait pos- sible de le diviser en plusieurs autres genres. La nouvelle espèce que nous venons de décrire est remarquable par ses pinnules échancrées à leur sommet. La côte principale est terminée par un bouquet de folioles sèches et membraneuses. Les extérieures sont plus opaques, plus épaisses et plus longues; les intérieures, plus peutes , trans- parentes. Les unes et les autres sont composées d’un rézeau à larges mailles assez régulières, Pr. LXI. Explic. des fig. a, Poruon de feuillage grossi. b, Poruon de l’involucre grossi. c, Frucüification (capsules?) avec le petit anneau articulé et les graines de l’intérieur. d, Bou- quet des folioles qui terminent la côte de chaque pinnule. Rem. Les graines qui sortent des capsules, ou les capsules elles-mêmes , nous ont paru com- posées de plusieurs grains plus petits et transparens. CAEN EN NS 9, ne To Te Vo To To To ne To 5 nn To To To Te Th To To De es To 7e 7e ne Te Te Te, Ta Te Te eo To To Ta Ts a CLÉRODENDRON. czsroneNpeum CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Voyez, tom. I, pag. 51.) CARACTERES GENERICI. (/7ide, tom. E, pag. 51.) ARR RP RS PR PS CLÉRODENDRON errmpanr. Tige voluble, quadrangulaire. Feuilles ovales, entières. Fleurs terminées en corymbe. CLERODENDRUM scanDens. Caule volubili, quadrangulare; foliis ovatis, inte- gris ; floribus corymbosis, terminalibus. RE AS PLENIUM EMARGINATUM Lambert 072 : .Z. GC. Prêtre! del. 4% Len: fe : £ TT OP” RUE ECM 7: GPrétre. del, Cart 0277 ; 7 O8s. Près la ville dOwARre£, capitale du royaume de ce nom. Cette espèce est plus élevée et plus forte que le Creronenprum Volubile. Ses feuilles et ses fleurs sont plus grandes, Le calice est large, ouvert et coloré; la corolle, agréablement variée de blanc et de rouge; les étamines, très-longues ainsi que le pisül. Pr. LXII. Explic. des fig. a, Fleur entière. b, Corolle ouverte. e, Calice ouvert, d, Pisül. à ln. "5 "ee "en Te Te ES To Te Th To Ta Ve Te Te Te Te Ve To Vo NS eV Vo Ve Vo Ve Ve Vle de 7 ne “n “n © se Te A TS SL SAS CSS ES, LORANTHE. zorsnravs LorANTAUSs Lin. Juss. Lam. VenrT. Wizp. — Fam. des CHÈvREreUrLLES Juss.; des Caprirortées enr. PEentTanDrie Monocynie (exandrie LINN.) | CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazice court, urcéolé, à cinq dents très-courtes, entouré à sa base d’un second calice presque semblable, caduc. CoroLLE monopétale, s'ouvrant latéralement : limbe à cinq divisions égales, ren- versées. ÉTAMINES. Cinq, opposées aux divisions de la corolle. Anthères versatiles. Pisriz 1. Style plus long que la corolle : stigmate cbtus. | BAïE engagée dans le calice, charnue, uniloculaire, monosperme, surmontée d’un anneau membraneux, reste de la corolle; entourée à sa base d’un disque orbicu- laire, entier, presque coriace. G@rTN. | RÉCEPTACLE 0. Semence une, elliptique, charnue, très-simple intérieurement, arach- noïdée. G&RTN. ALBUMEN conforme à la semence, charnu, granuleux, dur, percé au sommet. Gr. Emsryon monocotylédoné, renversé, vert. Cotylédon presque de la grandeur de l’albumen , et presque filiforme, solide, sans aucun vestige de division. Radicule ca- pitée, traversant par le sommet de l’albumen. G@&rrx. PLANTES ligneuses, souvent parasites. Feuilles épaisses, sessiles ou pétiolées. Fleurs axillaires. a RATE RE CARACTERES GENERICI. Carix brevis, urceolatus, quinque-dentatus, basi caliculo subsimili, caduco cinctus. CoroLLA monopetala, à latere fissa; limbo quinque-fido, laciniis reflexis. STAMINA quinque, laciniis corollæ oppositis. Antheræ versatiles. PrsriLLum unicum. Stylus corollà longior. Stigma obtusum. | BAcca in calice condita (infera), carnosa, monolocularis, monosperma; annulo mem- branaceo, e lapsæ corollæ residuo, apice colorata; basi cincta disco orbiculato, edentulo, subcoriaceo. G@RTN. RecepracuLumM nullum. Semen unicum, elliptico -sphæroideum, carnosum , inte- rids simplicissimum, arachnoïideum. G&rTN. ÂALBUMEN semini conforme, granuloso-carnosum, durum, apice perforatum. G@RTN. EmBryo monocotyledoneus, inversus, viridis. Cotyledon longitudine ferè albumi- ais, subfusiformis, solida, absque ullo divisionis vestigio. Radicula capitata, ver- ticem albuminis perforans. G&RTN. | PLanrÆ lignosæ, plerumquè parasiticæ. Folia crassa, sessilia aut petiolata. Flores axillares. RSR RIRE NN RAS LORANTHUS 4 reurLLes sEssiLEs. Rameaux simples : feuilles opposées, sessiles, ovale-arrondies , en cœur à la base. Fleurs axillaires. LORANTEHUS ssssizrrocius. Ramis simplicibus : foliolis oppositis, sessilibus, ovatd-rotundatis, basi cordatis : floribus axillaribus. OgBs. J'ai trouvé cette espèce à Koto, ou Kéta, en Afrique. Pz. LXTIT. Explic. des fig. a, Fleur commencant à s’ouvrir. b , La même, ouverte, vue du côté où elle se fend. c, La même, vue du côté opposé. d, Porüon de la corolle pour faire voir les divisions renversées et l'insertion des étamines. e, Calice. f, Le même, ouvert verücalement. g, Le même, ouvert horizontalement. RAR RP RS PR PR TS LORANTHE «a rsurcces LANCÉOLÉES. Rameaux simples : feuilles tantôt presque ‘opposées, tantôt alternes, très-épaisses, pétiolées, lancéolé-ovales. Fleurs axillaires, très-nombreuses. (PI LXIF.) À LORANTHUS ranceozarus. Ramis simplicibus; foliis suboppositis alternis- que, crassis, petiolatis, ovatd - lanceolatis; floribus axillaribus, numerosissimis. (PI LXIF.) = MR er LORANTHUS SES SILIFOLIUS. Lambert soupe z : PL. LAIV : LORANTHUS LANCEHOLATUS. LC. Lrétre de, Lambert 27/2 : rs F ” Part 9 OB5s. J’ai trouvé cette fe à Chama , ou Sama, en Afrique. M. DE Jussieu pense que le genre Fr ss de LINNÉ est susceptible d’être due Il vou- drait qu’ on assignât ce nom aux espèces à cinq étamines ou moins , et qu’ on restituât le nom LonIcERA, avec PLUMIER, aux espèces qui ont six étamines. Mlgré l’inconvénient, dejà trop multiplié, du changement de nom et de celui qui résultera de donner un nom consacré par LINNÉ, à d’autres plantes que celles auxquelles il la assigné, nous adoptons l'opinion de M. De Jussreu, avec d'autant plus de raison que ce célèbre botaniste a déjà opéré en partie ce changement. Il a restitué aux CHÈVREFEUILLES, proprement dûts, le nom que leur avait donné ToURNEFORT, et que LINNÉ aurait dû conserver. Il est ficheux que les botanistes ne s'accordent pas sur les noms, dont la muluplicité arrête les progrès de la science, au lieu de les aceroiître. Jai déjà fait voir les inconvéniens qui peuvent résulter de ce manque d’accord. J'ai cité pour exemple PAcARIc des Boutiques etl’'AMADOUVIER, connus sous ces noms par les plus anciens botanistes, noms conser- vés dans toutes les pharmacopées et changés par LINNÉ, qui appelle ces CHAMPIGNONS Poze- TUS ; de sorte que le langage des botanistes à cet égard à cessé d’être celui des médecins et des pharmaciens. C’est donc avec raison que M. DE Jussreu a rendu aux AcaARIcCSs le nom sous lequel ils ont été connus de tout temps. Il en est de même de beaucoup d’autres et du mot LonicEr1, qui nous paraît devoir être conservé aux plantes auxquelles PLUMIER l'avait assigne le premier. On a pu voir, par les caractères que nous avons donnés au Lor4nrTHws, que je ne comprends dans ce genre que les espèces à cinq étamines. Îl reste cependant des difficultés qui nous parais- sent ne pouvoir être levées que par l’examen comparaüf de toutes les espèces congénères. En effet le nombre seul des étamines ne suffirait pas pour autoriser le changement proposé. Il nous semble qu'il serait important de s'assurer 1.° si toutes les espèces de LorANTHUS à cinq étamines ont, comme les deux espèces que’je viens de décrire, une corolle infandibuliforme, s’ouvrant latérale ment; 2.° si cette corolle est renflée ei presque sphérique à sa base, très-rétrécie ensuite et s’élar- gissant insensiblement jusque dessous le limbe ; 5.° si, dans toutes, le style est plus long que la corolle ; 4.° si le stigmate est obtus au sommet, aminci et comme étranglé au-dessous, de manière que sa base se trouve plus étroite que l’extrémité du style; 5.° enfin si ces caractères ne se rencon- trent pas dans les espèces à six étamines. Les deux nouvelles espèces nous paraïssent avoir quelque rapport avec les Irrr-Cannr de l’'Hortus Malabaricus, tom. X, 1ab. 3—5 ; mais on ne voit pas dans la descripuon, ni dans les figures , que la corolle soit renflée à sa base, ni que le sügmate ait la même forme. D’après tout ce que nous venons de dire, nous pensons que le genre Lor4Nrauws doit être composé des espèces suivantes : Loranr. Sessifolius, Lanceolatus P. B., Leoniceroides, Elas- ticus, Longiflorus, Pentandrus, dont il faut changer le nom spécifique, Biflorus? Longibrac- teatus , Clavatus, etc. Wru., et de faire revivre le genre Lonrcer4 formé de toutes les espèces à six étamines. Pour compléter cette réforme, il restera à considérer s’il se trouve quelque diffé- rence dans la graine. à X Co 10 CÉRANTHÈRE. CERANTHERA : Fam. des Azeparacns JUss.; des Mérracées ŸenT. PENTANDRIte Moxno- GYNIE LINN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazice à cinq divisions égales, courtes, aiguës. CoroLLE à cinq pétales lancéolés, plus longs que le calice , adhérens par leur base à un tube ou godet hypogyne à cinq dents, staminifère. per ÉTamINES cinq. Filamens adnés au godet, alternes avec ses dents, libres au. sommet, et terminés par une écaille pétaliforme, aiguë et concave. Anthères bicornues, bi- loculaires , sessiles à la base de chaque écaille. Prsrir un. Germe oval. Style de la longueur des pétales. Stigmate simple. Frurr. Capsule? . . . . .. ARBRISSEAUX. Feuilles entières , alternes ou dentées Fleurs en épi. CARACTERES GENERICI. Cazrx quinque-partitus ; laciniis æqualibus, acutis , brevibus. CororrA. Petala quinque; petalis lanceolatis, calice dupld longioribus, basi tubo aut _ urceolo hypogyno, quinque-dentato,, staminifero, adhærentibus. STAMINA quinque. Filamenta basi urceolo inter dentes adnata ; singula apice cr ! in squamam petaliformem, acutam, concavam dilatata. Antheræ bicornes, bi- loculares, ad basim squamarum sessiles. | PrsrrLL um unicum. Germen ovatum. Stylus longitudine nl Sügma simplex. Frucrus. Capsula? . . . . .. Frurices. Folia alterna, integra aut dentata. Flores spicati. RAR SR AR A RS RS RP NRA SR A * De uepas cornw, et avênpoc floridus. Il eût été plus exact de dire Ceratanihera ; mais ce nom eût été trop dur. JT. CG. Lrékre Del, CERANTHERA DENTATA. PLLAIN € Ar Lljpine > Dire, 6. Prétre Del. CERANTHERA SUBINTEGRIFOLIA. 11 CÉRANTHÈRE penrée. Feuilles lancéolées , ovales, dentées. Fleurs en épi pres- que terminal; pétales lancéolés, ovales. CERANTHERA pexrara. Folià lanceolato-ovata, dentata. Flores spicati, subtermi- nales ; petala lanceolato-ovata. OBs. Environs de Buonopozo , royaume d'Owars. Cette espece diffère de la suivante par ses feuilles régulièrement mais peu profondément den- iées , plus petites et plus larges en proportion de leur longueur; enfin par ses fleurs plus grandes d'environ un tiers, et par les pétales lancéolés, ovales. Pz. LXV. Explic. des fig. a, Fleur enuere. b, Pétale. c, Godet portant les étamines. d, Portion du même ouvert, vue intérieurement. e, Portion, vue extérieurement. f, Pisul. RAR NN Se PR PP CÉRANTHÈRE A FEUILLES PRESQU'ENTIÈRES. Feuilles lancéolées, oblongues, rarement et irrégulièrement sinuées à leur marge. Fleurs en épi, presque termi- nales ; pétales ovales. CERANTHERA susintecrrrorra. Folia lanceolato-oblonga, rard et irregulariter margine sinuosa. Flores spicati, subterminales; petala ovata. . OBs. Environs de la ville d'Owares. x Cette espèce ales feuilles plus longues et plus étroites, en proportion, que la précédente. Ses fleurs sont plus peutes, Pépi est plus court, les rameaux sont plus serrés et les pétales ovales. Ces deux espèces sont très-voisines : il faut les observer comparativement pour pouvoir les distinguer. Ce genre est remarquable par ses étamines. Chaque filament se divise à son sommet. L’une des divisions se dilate en forme d’écaille pétaliforme, au bas de laquelle se trouve-une cavité où l’an- thère est placée ; l’autre est la continuation d’une partie du filament : elle traverse l’anthère et la surpasse en se subdivisant en forme de deux petites cornes. | En ne considérant ce genre que sous le rapport de lappendice pétaliforme qui termine le fila- ment des étamines, on pourrait le confondre avec le Covorxr1 d'AUBLET ; mais il diffère essen- tellement 1.° par le tube, ou godet, auquel les étamines sont adnées ; 2.° par les feuilles alternes. Le premier de ces deux caractères nous paraît lui assigner sa vraie place parmi les AzÉDARACHS. La Covorxr4, au contraire, a été rangée par M. De Jussreu parmi les BsrBerrs. L’inspection du fruit donnerait des notions plus certaines sur ce nouveau genre ; mais les échantillons que jai rapportés, ne sont pas assez avancés pous permettre de l’observer complètement. Pz. LXVI. Explic. des fig. a, Fleur entière. b, Pétale. c, Portion du godet staminifère, vue intérieurement. d, Portion vue extérieurement. e, Pistl. CSS 12 ARR VOLE LELE LU VLR RL LULU UUR VE V W'U VU LR BD LR TR DT Te ST SV CS Vs Se 7 7 HYPÆL YTRE. HVYPÆLYTRUM Hyrzæzcyrrum Rice Waux. 'Hyrocryrrum Pons. ScHanvs? W aux. Scrrpus Lam.—BEra-Kuiroa RzzD. Hori. Malab.? FaAm.des Soucaers Juss. Trianprie Monocynie LrNn. W1zp. Prrs. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Éers imbriqués de tous côtés : écailles presqu'ovales , serrées, concaves : une seule fleur sous chaque écaille ; les inférieures siémless Gruue bivalve; valxeshinesmes, sonpRre aiguës, diaphanes, inégales. CALICE o. ÉTAMINES deux (trois Waxx.); anthères linéaires. Prstiz un. Germe oyale-oblong, Un Style bifide (ou simple Wauz. ); deux stig- mates velus. Sxmence ovale-oblongue, trigone. CARACTERES GENERICI. Sprca undique imbricata ; squamis obovatis, confertis, concavis. Flos unicus sub singulà squamà ; infimis sterilibus. | GLuma bivalvis ; valvulis linearibus , compressis, acutis, diaphanis, inæqualibus. CazIx 0. | STAMINA duo (tria War. ); antheræ lineares. PisTiLLUuM unicum. Germen ovato-oblongum. Stylus unicus, bifidus (aut simplex W'Aœx. ); stigmata penicillata. SEMEN ovato-oblongum, trigonum. ARR RS PS PR PP A HYPÆLYTRE pes rorârs. Chaume triquêtre, garni de feuilles plus longues PL. LAIT. PŒLYTRUM NEMORUM. de Langle E Lambert: seu ; {/110 172724 (7272 Ur: de) être) del TC 19 que le chaume; à trois fortes nervures, celle du milieu en forme de gout- tière. Freurs à deux étamines; panicule en corymbe; épiets oblongs, souvent trois sur un pédicelle commun. HYP®OLYTRUM nemorum. Culmo triquetro, folioso : foliis culmo longioribus, trinervis, nervo medio canaliculari. | Frores diandri : panicula corymbiformis : spiculæ oblongæ ; sæpè tres in singulo pedicello. | Scax@nus Nemorum VVAur, Ogs. Cette espèce croît en abondance sur les bords du fleuve Formose ; elle paraît être la même que le Béera Kuipa, de l’Hortus Malabaricus, vol. x11, page 109, tab. 58. Van Rurene ne donne aucun détail sur cette plante; 1l apprend seulement que les Indiens n’en font aucun usage comme remède. Elle n’entre pas non plus parmi les médicamens des nègres d'Oware et de BENIN ; mais ils: s’en servent, comme de plusieurs souchets, pour fabriquer des ficelles. Les moyens qu'ils emploient à cet effet sont très-simples : ils tordent les fibres de l'HyrorzyTre, en les roulant sur leurs genoux avec la main et à plusieurs reprises, jusqu’à ce que ces fibres restent tordues sans se dérouler. M War a placé cette plante dans le genre Scxænvws; mais 1l observe avec raison qu'elle paraît devoir appartenir à l'Hyporryrre. Les diflérences qu'il a remarquées, et qui l'ont empéché de la placer dans son vrai genre, ne nous ont pas paru suffisantes pour adopter sa distribution. Nous nous sommes d'autant plus décidés à ce parti, que M. RicmaRp, qui a créé le genre HyP@LryTruM, a compris celte espèce, dans sa collection, parmi les HyPorLYTRES. M. px Jussieu possède dans sa collecüon un échanullon venant des PurcrpPines, rapporté par M. Ricuarp à l'Hyrerrrrum Latifolium avec la citauon de Ruxepe etde Wawr. Mais il diffère par un chaume plus grêle, les épiets plus arrondis et d’un brun trés-foncé, Cette espèce des Pur- LIPPINES me paraît nouvelle et très-différente. Pr. LXVII. Expl. des fig. a, Rameau du Corymbe. 8, Paillette. c, Fleur. 4, La même ouverte. e, Pisul. \ TA. VE VER LL LVL L'URL UE D À 'E E À VO LU EL LU URL U VU LU VUE ULLULE URL D OPLISMÈNE. oPzirsmenus- Panrcr Srzc. Lanx. Juss. Scares. Wivo. Pers., etc. — Fam. des GRAMINÉES Juss. TRIANDRIE MONOGYNIE LrNN. PorYGaMIEe mMonoëécre #Ÿ/rzD. Hort, Berol. CAPRACTÈRES GÉNÉRIQUES. SPATHE et INVOLUCRE 0. Gzumes (Calice Lin.) biflores, inégales , aristées ; arêtes terminales : fleurette infé- rieure avortée. Parcrerres (Calice Juss. Corolle LINN.) inégales, mutiques dans la fleur avortée; l'extérieure de la fleur ferule aristée sous le sommet. ÉcAILLESs membraneuses, ovales, glabres. ( Éranixes 3: styles 2 rapprochés. STIGMATES plumeux. CARACTERES GENERICI. SPATHA et INVOLUCRUM o. ‘Gzumz (Calix LINN.) inæquales, aristatæ; aristis terminalibus; flosculo inferiore abortivo. Paceæ (Calix Juss. Corolla Linx.) inæquales, in flore abortivo muticæ; pale exteriore floris fertilis sub apice aristatä. SquaAmMæÆ membranaceæ , ovatæ, glabræ. SrAMINA 3; styli 2, approximati. STIGMATA plumosa. SITI SO LICCO SPLIT SIT ELESTETITTÉ" # De wmæAaoévos, Armatus. 19 OPLISMÈNE n’arrique. Rachis en épi simple : locustes * sessiles, multiflores (7—9), alternes, distans. Fleurettes et pédoncules garnis de poils d'un côté. Feuilles aplaties, lancéolées. À | OPLISMENUS arricanus. Rachis spicata, simplex, locustis sessilibus, multi- floris (7—9), alternis, distantibus; flosculis et pedunculis uno Jatere pilosis ; foliis planis, lanceolatis. Ogs. J'ai trouvé cette espèce à Guam, à Koro, à Oware et à Benin. Elle a beaucoup de ressemblance avec le Panxrcüm Hirtellum des auteurs, et avec le Panicunr Loliaceum de M. DE La Marck. Elle diffère du premier par ses feuilles, qui ne sont point ondulées; du second par ses fleurs non géminées; et des deux, par le bouquet de poils que portent les fleurs et leurs pédoncules. Ce genre est composé de plusieurs espèces de P4nrcum, et notamment de celles dont M. Per- Soon a fait une division, qu'il caractérise : Spica composita, spiculis compressis secundis; du Panicum Burmanni, ete., dont le principal caractère est d'avoir les glumes aristées; caractère qui, d'aprés la manière actuelle d'envisager les GRAMINÉES, pourra paraître minutieux et insuffisant, mais qui, considéré d’après un nouveau travail, devient très-1important. Ce genre est décrit d’après le nouveau mode que j'ai adopté pour toutes les GRAmINÉEs dans un travail dont je suis occupé, et sur lequel j'ai lu un premier Mémoire, le 25 septembre 1809, à la première classe de l'Institut. Ce Mémoire n'étant pas encore imprimé, je crois devoir donner ici un apercu de ma manière d'envisager les GRaminées, et de les distribuer en familles et en genres. \ La frucufication des GRAMINÉES se compose de sept parties disunctes; savoir : 1.° La SPATHE, différente des feuilles en ce qu’elle n'a point de gaîne. 2° L'INVOLUCRE, qui ne se trouve que dans quelques genres. C’est un organe foliacé ou membraneux. Il diffère de toutes les autres parties de la fleur par sa forme et par son insertion, qui ne peuvent jamais le faire confondre avec les glumes : tel, par exemple, dans les genres T'rrricum (blé), SzcALE (seigle), Horpzum (orge, etc.), dans lesquels il a toujours été pris pour des glumes. Il en diffère cependant en ceque les folioles dont il se compose sont toujours insérées sur une ligne parallèle, et comme opposées lune à l’autre, même lorsqu'elles sont géminées, comme dans le genre Horpzvw. Cet involucre est ou monophylle, ex. les Crwoswrvs, etc.; ou diphylle, ex. les T'rrrrouur, Secaze, Horpeum, Erymus; ou polyphylle, ex. les genres CarYSURUS, PENNiIsETum, S4c- CHARUM, etc. 5° Le FULCRE (fulcrum), (Galice Linx.), ordinairement composé de deux parties inégales, que je nomme glumes; l'inférieure toujours plus petite que la supérieure lorsqu'elles ne sont pas égales, ce qui arrive quelquefois, mais rarement. | 4° La STRAGULE (stragula), (Gorolle Lrwx. Calice Juss.), composée d’une et le plus souvent de deux paillettes; l’inférieure étant toujours plus grande que la supérieure lorsqu'elles ne sont pas égales : et elles sont rarement égales. * Je préviens que j’adopte l'expression Locustum, adoptée par les anciens, et que je traduis en français Zocuste, pour désigner les rameaux d’une panicule; réservant le mot spicula (épiet) pour les épiets proprement dits. 10 5° La LODICULE (/odicula ), (Corolle Mremrr. Nectaire Scares. caille Juss.) Cet organe est, comme l'a pensé Micuærr, une vraie-corolle composée de deux pétales ou écailles mem - braneuses, transparentes , enveloppant les étamimes et le pisul. Ces écailles sont, avec l'mvolucre, les seules parties des GrAmiNÉES insérées sur une même ligne parallèle, et qui représentent des petites spathes. 6.° Les ÉTAMINES, qui varient par le nombre. 7.2 Le PISTIL, qui est surmonté d’un ou deux styles, un ou deux süigmates. Ces organes étant les parues essenuelles et les plus apparentes de la frucufication des GRAMI- NÉES, C’est de ces sept parties que doivent être pris les caractères sur lesquels les familles et les genres sont établis ; mais 1l est bon d'observer que les glumes, les paillettes, les étamines et le pisul sont les seuls organes communs à toutes les GRAmINÉES : les trois autres organes se trouvent ou paruellement où en totalité réunis avec les premiers. La première division qui résulte de ce travail «est de séparer les GRAMINÉES en deux familles naturelles ; savoir: 1. Les MONOTHALAMLES, dont les fleurs, soit hermaphrodites, soit unisexuelles sont ren- fermées dans un Julcre ou une stragule commun. 2.° Les POLYTHALAMÉES, dont les fleurs de sexe différent sont séparées et-contenues chacune dans un fulcre ou une stragule qui lui est parüculier. Les MONOTHALAMÉES se divisent de la manière suivante * 1° Les PALÉACLES, c’est-à-dire, les GRAmINÉES qui n'ont ni spathe , niinvolucre, ni glume, et dont les organes accessoires de la fleur consistent seulement dans la stragule composée de deux pailleutes. 2° Les GLUMACÉES, c'est--dire, celles qui ont un f#lcre sans spathe m1 involucre ;une stragule et une l/odicule. 3.9 Les INVOLUCRACÉES, c'est-à-dire, celles qui ont un involucre, avec ou sans glume, et point de spathe. 4° Les SPATHACÉES, c'est-à-dire, celles dont les panicules ou les épis sortent d’une enve- loppe herbacée, en forme de spathe, et différente des feuilles parce qu'elle n'a point de gaine comme ces dernières. | Les glumes du fuicre et les paillettes de la stragule sont ou aristées, ou mutiques, Où tronquées ; l'arête est où terminale, ou sous le sommet, ou dorsale. Ces différences, avec le fulcre à une seule glume, à stragule unipaléacée; quelquefois le nombre des étamines ; celui des styles et des stigmates; la nature des fleurs hermaphrodites ou unisexuelles, etc., etc., consutuent la dif- férence des genres. Les POLYTHALAMÉES ont aussi des divisions que nous croyons inuüle de détailler ici. Je n’entrerai pas dans le détail des sousdivisions, et n’anticiperai pas davantage sur mon travail gé- néral, qui ne tardera pas à être publié. Ge que j'en ai dit sufhit pour en donner une idée, et jusufier OPLISMENUS AFRICANUS. PONTEDERIA NAT'ANS. ZE Prétre delir. i de Cnprinere de 1 anglos. 2 Lambert seu. é ( à L d 17 la manière dont je décris et décrirai par la suite les Graminées que je publierai dans cette Flore. Je prie cependant les botanistes de ne pas la juger définiuvement sur ce simple apereu. Quelques botanistes auraient désiré que je ne changeasse pas les mots valves et valvules, pour leur substituer les mots g/umes et paillettes ainsi queles mots calice, corolle, etc. :je laisse aux botanistes impartiaux à juger du mérite de ces innovations, qui me paraissent indispensables lorsqu'il s’agit de réfor- mer, pour ainsi dire, entièrement une famille. Consultons M. DEesFONTAINES, qui a étabh plusieurs nou- veaux genres; SCHRÉBER, Qui paraît avoir examiné plus particulièrement les Graminées; MM. Wir- DENOW, PERSOON, ScHraDer et DÉcanNDoLE, à qui nous sommes redevables d’une première réforme dans quelques genres établis par LINNÉE; comparons l'état actuel de cette partie de la science avec celni où elle se trouvait à l’époque où le D.’ Gaun a publié une nouvelle méthode, dans une thèse présidée par le célèbre Linwwére, et imprimée dans ses Ærnœnitates; et nous serons bientôt convaincus de la nécessité d'une réforme presque totale dans un ordre de plantes si peu observées, et si dignes de l'être, par l'utilité dont sont à l’'homme* et aux animaux que l'homme associe à ses travaux, la plupart des genres et des espèces qu'il comprend. : Pr. LXVIII. Expl. des fig. Fig.1. a, Épi détaché. b, Épiet. c, Fulcre. d, Stragule. e, Fleur ouverte. f, Pisul. g, Graine enveloppée par les paillettes et supportée par les elumes. %, Écailles de la lodicule. ;, Graine découverte. Le, en Ts A D TS 2, 0, D 0 D, 0 D D 0 D D ne D 6h D D ne 0 oo Vo 0 0 ne LE, & % PONTÉDÉRIE. PONTEDERTA. PonTEDERrTA Lan. Juss. VVizv. PErs., etc. — Fam. des Narcisses Juss. Narcissoipes ZEN T. HEXANDRIE MONOGYNIE LINN. Wr2D. Pers. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce infundibuliforme : limbe à 6 divisions, quelquefois inégales : 6 étamines; trois insérées au sommet, et trois au milieu du tube : germe libre (supère): 1 style : 1 stigmate : capsule 3-loculaire, polysperme. Herges aquatiques : feuilles radicales ou caulinaires en gaîne, en cœur, presque rondes ou sagittées. Fleurs en ombelle terminale, ou sortant de la gaîne des feuilles. CARACTERES GENERICI. Cartx infundibuliformis : limbo 6-fido, laciniis sæpè inæqualibus : stamina 6; 3 summo, 5 medio calici inserta : germen superum : stylus 1 : stigma 1 : capsula 5-locularis, polysperma. - | 16 HsrBzx aquaticæ : folia radicalia aut caulina, vaginantia, cordata, subrotunda aut sagittata. Flores aut umbellatim terminales, aut è foliorum vaginà exserti. PONTÉDÉRIE NAGEANTE. Feuilles en cœur, ovales, arrondies au sommet. Fleurs sortant du milieu du pédicule : tube très-long ét très-étroit. A la surface des eaux. PONTEDERIA xaTans. Folis cordatis , apice ovato rotundatis : floribus è medio petiolo enatis : tubo longissimo, angustissimo. Super aquas. Ogs. Cette plante croît en abondance sur les bords du fleuve Formose , dans les lieux où le courant est peu rapide et presque nul. On la trouve mélée avec l'{zorra et la PisrTrA4. Pr. LXV III. Expl: des fig. Fig. °. a,Vleur ouverte. b, Capsule. e, Portion de la capsule. d, Graine de grandeur naturelle. e, La même grossie, vue sur le dos. f, La même coupée longitudinalement. g; La même coupée horizontalement. RIRE VUERELRLELER LE LU URL LUUE VER V IV LE ER RL LL LR VLR LE À À LR LV À WÉDÉLIE. wepzzra. ITzeDeL11A JAco. Juss. Lam. Venr. Wrco. Pers. PozymNra Lan. —FAM. des Corvugirères. Jtvss. VENT. FAM. des RADIÉES. LESTIB. SINGÉNÉSIE POLY- GAMIE NÉCESSAIRE. ZLINN. W12D. PERS. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Frours radiées : involucre (Calice des auteurs) simple, de 4 ou 5 folioles : demi- fleurons bilobés : fleurons à 5 divisions. Réceptacle paléacé : paillettes aiguës, mul- tidentées et comme lacérées ; les extérieures (des demi-fleurons) grandes, herbacées, représentant une espèce de calice; les intérieures (celles des fleurons), plus étroites, plus courtes. Graines couronnées par un godetcampanulé, à plusieurs dents, (10 Juss. 4— 10 WiLp.) PLANTES presque ligneuses, ou herbacées, grimpantes : feuilles opposées. RE pe 1 » WEDELIA AFRICANA . PL. LAIX.. 19 CARACTERES GENERICI. FLorgs radiati : involucrum (Calix autorum ) commune simplex, 4—5 phyllum; ligulæ 2-lobæ ; radii 5-dentati. Receptaculum paleaceum; paleis acutis, multiden- tatis, sublaceris; exterioribus magnis, herbaceis, calicem mentientibus; interioribus angustioribus et brevioribus. Semina coronata caliculo campanulato, multidentato (10 Juss. 4— 10 W110.) PLranrTæ suffrutescentes aut herbaceæ, scandentes ; folia opposita. VVÉDÉLIE D’ArRIQUE. Tige herbacée; feuilles lanceolées, ovales, dentées, aiguës, garnies de trois nervures principales. Pétiole court. Tige et feuilles pubescentes. WEDELITA arricanA. Caule herbaceo; foliis breviter petiolatis, lanceolato-ovatis, dentato-serratis, acutis, trinervis, cauleque pubescentibus. Ogs. Elle croît dans le royaume d'Oware sur les bords du fleuve Formose. L Les paillettes des demi-fleurons sont herbacées, grandes et peuvent aisément, one l'observe JACQUIN, être prises pour un calice. Pareil caractère se rencontre dans la Srerssrexr 1. Il a induit en erreur CAVANILLE, et quelques botanistes qui ont écrit d’après lui. Les paillettes des demi-fleurons pa- raissent être des folioles internes de l’involucre qu'il décrit comme étant double; maïs, en examinant ce genre avec un peu d'attention, il est aisé de se convaincre que cet involucre est simple, et que les folioles que CAVANILLE a prises pour une involucre interne, ne sont que les paillettes des demi-fleurons. Pr. LXIX. Expl. des fig. a, Amas de fleurs. b, Foliole de l'involucre. c, Pailleties des demi- fleurons. d, Demi-fleuron avec sa pallette, e, Paillette des fleurons. f; Fleuron avec sa paillette. & Graine couronnée par un godet muludenté. EUGENE ÆEvcENTrA. Lin. Juss. Lam. Venr. WVixp. Pers. — Fam. des Mvrrres Juss. des MyrrHoïpes V’£n Tr. des Rosacées LzsTre.IÏcosANDRIE MoNOGYNIE LrNN. WW 12D. PERS. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazice supère, quadrifide; corolle à quatre parties. Étamines nombreuses. Baie pyriforme ou sphérique, couronnée par le sommet du calice, 1-loculaire, 1-sperme. ARBRES ou arbrisseaux. Feuilles opposées. CAPACTERES GENERICI. Cazrx superus, 4-fidus ; corolla 4-partita. Stamina numerosa. Bacca pyriformis aut spherica, calice apice coronata, 1-locularis, 1-sperma. Argoress aut Frurrces. Folia opposita. EUGÉNIE p'owares. Feuilles ovales, acuminées, entières, brillantes en dessus, rubisineuses en dessous. Fleurs en panicules terminales. Pédoncules tri ou multi- flores. | EUGENIA ovwartensis. Foliis ovatis, acuminaüs, integris, supernè lucidis, infernè rubiginosis. Floribus paniculatis, terminalibus. Pedunculis tri aut mult- floris. Os. Cette plante croît dans l'intérieur du royaume d'Owars. C'est un arbre de moyenne grandeur. Les feuilles sont ordinairement ovales, quelquefois rondes, elliptiques. Elles sont remarquables par les nervures latérales, disposées horizontalement et moins apparentes en dessous. Le genre EUGÉNIE se divise en plusieurs sections; savoir : les espèces à fleurs solitaires; celles à plusieurs fleurs sur un même pédoncule; et celles à feuilles garnies de nervures obliques ou horizontales, vertes ou rubigimeuses en dessous. Pr. LXX. Expl. des fig. a, Bouton. b, Fleur épanouie. c, Pétale vu en dehors. d, Le même vu en dedans. e, Étamine. f; Pistl. L 1 0 Z. 6. Prètre del. >” | = EUGENIA OWARIENSIS. de À Inpranerte 5 Langlois. PL LXX. B ouguel 7/7 L 21 GOMPHIE. GOMPHIT À. Gomrxra4 Scurxs. Win. Pers. OcaNA Law. Juss. Law. VENT. J4B0T4> PITA PLium.—Fam. des Macnozrers. Juss. DéÉcANprire MonocyNre Scrrrrz. W 122. PERs. | CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carrce à 5-folioles persistantes. CoroLLE à 5 pétales, Éramines 8, hypogynes, presque sessiles : anthères allongées, percées au sommet, PrsTiz 1. Sryre 1,subulé, plus long que les étamines. Ovaïrr supère : 2—5 drupes 1-spermes, presque rondes, insérées sur un ré: . ceptacle charnu. EmBryon droit, sans périsperme. ARBRISSEAUX. Feuilles alternes, accompagnées de stipules; fleurs en épis ou en panicules terminales. CARACTERES GENERICI. Caux 5-phyllus, foliolis persistentibus. CororLA 1-petala. _STAMINA 8, hypogyna, subsessilia : antheræ oblongæ , apice extrorsim poro gemino dehiscentes. PIsTILLUM 1. STYLUS unicus, subulatus, staminibus longior. GERMEN superum : 2—5 drupæ 1-spermæ, subrotundæ, receptaculo carnoso insertæ. CorcuLum rectum , absque perispermo. Arguscuzæ. Folia alterna, stipulacea. Flores spicati aut paniculati, terminales. 22 GOMPHIE rris-cLarre. Feuilles lancéolées, oblongues, non-entièrement serré- tées, glabres, luisantes, très-aiguës ; pétiole court. Épis laxes. GOMPHIA ecagerrtMA. Foliis lanceolato-oblongis, semi-serratis, glabris, nitidis, acutissimis : petiolo brevi : spicis laxis. Ogs. J'ai wouvé cette plante dans l'intérieur du royaume d'Oware, dans les déserts. Elle forme un petit arbrisseau très-élégant par ses épis et la couleur de ses fleurs qui sont d’un jaune éclatant; ses feuilles ne sont pas entiérement serrétées; la moitié inférieure de chaque côté est enticre, Le GOMPHIE rérrcurés. Feuilles lancéolées, oblongues, glabres, serrétées, aigués, réticulées. Fleurs en panicules plus ou moins diffuses. GOMPHIA reTIcuzATA. Foliis lanceolato-oblongis, glabris, serratis, acutis, reticulatis. Floribus paniculaus ; paniculis plus minusve diffusis. Ogs. Elle croît au même lieu. L’arbrisseau est moins élevé, les fleurs sont plus peutes; les tiges et les panicules plus minces. Les peutes nervures latérales sont très-visibles et font paraître les feuilles comme réticulées, à peu près comme celles de la JasorarrrA figurée par Prumtier. On voit sur les feuilles des deux espèces ci-dessus une plante Aëthéogame parasite, dont la plupart des feuilles sont couvertes : c'est un XyLoma qui se présente sous la forme d'une petite tache noire, dont le centre relevé ressemble à un mamelon. Nous proposons de nommer ce champignon, de la famille des Xyromiques, Xyrom4 Gomphiarum. Pr. LXXI.Expl. des fig. GomPxrA cL4rERR1MA. a, Forme des étamines. b, Drupes contenues dans le calice. c, Pisul. Px. LXXIT. Gomrxr4 RETICULATA. a, Drupes contenues dans le calice. b, Pisul. RER ELEVEUR VU VU LULU T VV EE LA TL LE LV E SV RS L'URL UR NL ET LEE N LE R À RÉMIRÉE. 22m1R24. RemrrzA Ausr. Juss. Pers. Mrecra Scures. Wizp.— TRIANDRIE MONOGYNIE LIN. Fam. des GramiINÉEs Juss. VENT. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. RER PE Fuzore à 2 glumes; glumes (calice Lixn. Scnres. Wico. Pers.) inégales, carinées, mutiques; l'inférieure plus grande. Je CPretre delrr. GOMPHIA GLABERRIMA. de lnprémerie deLanylors. Lambert seup ; — PL. LA AIT. GOMPHIA RETICULATA. va €.Prétre. del. . de llmprimerte/ de Lang 72 j Lambert seu. 23 STRAGULE ‘à 2 paillettes ; paillettes (calice Juss., corolle Lainxx. Scuree. Wiro, Pers.) inégales; l’inférieure plus petite. -Lonrcure (nectaire ScHres. Pers.) à une seule écaille persistante, carinée, mucronée. ÉTamines 3. Filamens longs. Anthères linéaires. STYLE 1. Stigmates 3, glabres. SEMENCE oblongue, recouverte par l’écaille. CHAUME tracant : rameaux simples ou divisés. Fleurs en tête terminale, enfermée dans les feuilles supérieures. Feuilles très-rapprochées, étroites, en gouttière. CARACTERES GENERICI. Furcrum 2-glume; glumæ (calix Lin. Scures. Win. Pers.) inæquales, in- feriore majore. | STRAGULA 2-paleacea; paleæ (calix Juss., corolla Lin. Scxres. Wizo. Pers.) inæquales ; inferiore minore. | Lonrcuza (nectarium Scxres. Pers.) unisquamata carinata, mucronata. STAMINA 3, filamentis longis; antheris linearibus. STYLUS 1. Stigmata 5 glabra. SEMEN squamà tectum. CuLmus repens; rami aut simplices aut divisi. Flores capitati, terminales, inter folia suprema. Folia approximata, subimbricata, angusta, canaliculata. COPDCEISEIS POPTOSITITECOTOTIETÉ REMIREE martrime. Feuilles linéaires, aiguës, en gouttière. caille acuminée. REMIREA marrrima. Folüs linearibus , acutis , canaliculatis ; squamaà 2 À acuminata. REMIREA Maritima Auzz. In arenosis maritimis. Os. J'a décrit cette plante d’après mon nouveau travail sur les GRAMINWÉES. Le genre (RémiRéE ) appartient aux GRAMINÉES par son fulcre, sa stragule, sa lodicule et par ses feuilles, dont les gaînes sont fendues; mais il s'en éloigne par d'autres caractères non moins essentiels, tels que : 1.° le port; 2.° le style divisé en trois sügmates glabres; 3.° la lodicule à une seule écaille; 4° enfin les nœuds des chaumes qui ne sont pas les mêmes, et d'où partent deux et même trois feuilles. Les différences que présente ce genre, prouvent que le RÉmIRÉE, uni à d’autres genres à décou- 24 “ir, où mieux observés, pourra composer une nouvelle famille intermédiaire des GRAMINÉES aux CE et dans laquelle devra probablement entrer le genre Manrsuris, etc. Une nouvelle observation, faite tout récemment, vient à l'appui de cetie opinion. En code les genres BamBusA et ARUNDINARIA, j'ai remarqué qu ls offrent des différences bien ini portantes, mais qui demandent à être parüculièrement suivies, pour en ürer un parti conve- mable. De trois espèces de Bampus4 Scures. (Nasrus Juss.) une à la lodicule composée de deux écailles; les deux autres en ont trois. La premiére ne porte que deux styles et deux stigmates ; une des deux autres a également deux styles et deux sügmates; l’autre en a trois, et sa graine est surmontée d’une espèce de coiffe coriace , comme la Fesruc4 Diandra de Mrenaux, laquelle doit faire un genre rapproché, quoique les trois espèces ci-dessus, et qui forment chacune un genre, aient chacune six étamines. Quant à l'4rRUN DIN ARTA, ce genre doit accompagner les quatre autres dans une distribution naturelle : il porte trois écailles à la lodicule, trois süigmates, un seul style, trois étamines. Il diffère encore plus particulièrement par la paillette supérieure , émargimée et presque bidentée. Voilà de ces faits précieux à recueillir, mais qui étonnent, arrêtent souvent le maturaliste ob- servateur, et semblent contrarier toutes les méthodes. Dans l'état actuel de cette observauon, qui, plus suivie, nous éclairera peut-être davantage, ne nous trouvons-nous pas dans l'incertitude de placer les genres ci-dessus parmi les GRAMINÉES où parmi les CxPÉRACÉES ? f Pr. LXXIII. Expl. des fig. a, Fleur entière développée. CRYPHIOSPER ME. crrPrrospermum * FAMILLE DES CHICORACÉES JUS$: CAPRACTÈRES GÉNÉRIQUES. RécepTAcLE paléacé? CaLrce commun, ou INvoLucRE, triphylle. Cororre petite, cuculliforme : onglet long : limbe court, arrondi, 5-denté; dents très-petites. Éramines et Prsris comme dans toutes les plautes de la même famille. GRAINES presque triquètres , enveloppées dans deux écailles, sans aigrette, mais terminées par une membrane qui se divise en cinq. PLANTES rampantes ou traçantes. Fleurs axillaires. Feuilles opposées, sessiles, * De #pi@ies Occultus, et de crtpux Semen. D à À 9 F à {a à * z # : PTS XTITE REMIREA MARITIMA. TC Pr: LÉ , 7. C.Lrétre ed Û L DBouguet seu , nr À « " de Tmprumerte de Langlois. =: PE 5 ES 1" ae * ons. jen ln" at / 7 tire 2 | | CE" . s ji LL + ee! « , Es nee” É Far \ PREM \ ME # ( { t ÿ , EL SET LA EAN CD LT. CRYPHIOSPERMUM REPENS. de lImprméræ de Langlw. = à SUCRe Ds DZ. LXXIV. 1 ocguel 07/7 CARACTERES GENERICI. REcePTACULUM paleaceum ? CALIX COMMUNIS, seu INVOLUCRUM triphyllum. CoroLLA parva, cuculliformis; unguiculo longo; limbo parvo, rotundato, dentibus minutissimis STAMINA et PISTILLUM ut plurimüm. | SEMINA subtriquetra, paleis 2 arctè obtecta : pappüs membranaceus, guique fidus. PLanræ repentes. Flores axillares. Folia opposita aut alterna, sessilia, PÉPÉITISIPOTIDISITTODE TITI CRYPHIOSPERME RAMPANTE. ‘lige rampante : fleurs axillaires : folioles de l’involucre larges : feuilles oblongues, garnies à leurs marges de petites dents rares et peu marquées: | CRYPHIOSPERMUM repens. Caule repente : floribus axillaribus : involucro foliolis latis : foliis oblongis, margine subdentatà; dentibus minimis. Os. Cette plante croît sur les bords du fleuve Formose : c'est une de celles dont les naturels du pays font usage pour la guérison des plaies. Il est bon d'observer à cet égard que les nègres et les sauvages de l'Amérique septentrionale emploient beaucoup de plantes de l'ordre des composées pour leurs remèdes. Peut-on regarder les deux écailles qui enveloppent chaque fleur, comme de vraies paillettes, puisqu'elles tombent avec les fleurs? N’est-l pas plus naturel de les considérer comme un calice partiel et propre à chaque fleur ? Pr. LXXIF. Expl. des fig. a, Involücre triphylle. b, Fleur enveloppée dans les deux paillettes. c, La même, les paillettes écartées. 4, Graine surmontée de la corolle. e, Corolle ouverte, grossie. bob F3 26 RS VS D 'E V'LVE VER LR LE LE À LE LU LV À LT R À À À LE LR LR RE UE RU LUE RU VU R À À STIPULAIRE. srrruzarra. Fam. Des Rugracées, Section X? Juss. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Tice quadrangulaire : feuilles opposées, séparées à leur base par deux larges stipules opposées. FLrurs nombreuses, réunies dans un involucre commun, axillaire, d’une seule pièce, caliciforme, campanulé ; limbe plissé, anguleux; angles au nombre de B?aigus, presque dentés. RécerracLe très-velu. Carice 1-phylle, tubulé, à 5? divisions velues. Corozze d’une seule pièce, tubulée; tube long, grêle : limbe à 5? divisions. Cinq étamines. Style... Stigmate.... Ovaire.... Fruit. ... CARACTERES GENERICI. Cauzis quadrangularis : folia opposita : stipulæ magnæ, rotundatæ, apice acutæ. FLorEes numerosi, in involucro communi, villoso, 1-phyllo, caliciformi , Cam- panulato, aggregati. Involucrum axillare : limbo plicato, anguloso; angulis 5? acutis, subdentatis. ReceeracuLum villosum. Cazix 1-pyllus, tubulosus ; limbo 5?-dentato; lacinüs pilosis. Corozra 1-petala, tubulosa ; tubo longo, gracili ; imbo 5?-dentato. Stamina 5 ? Sty- lus Stigma... Germen.... Fructus... STIPULAIRE p’arrique. Stipules larges : feuilles lancéolées , presque sessiles, entières, jaunâtres en-dessous. STIPULARIA arricanA. Stipulis latissimis : foliis lanceolatis, subsessilibus, integris, basi attenuatis, subtùs flavidisculis. DE "+ PI. LXXV al Fa. F STIPULLARIA AFRICANA. ue L 7 CTrétre dl. SDS Bouquet 07/2 de Cinprimeri de Langlois + 27 Ogs. Le jour où je trouvai cette plante sur le bord des eaux, dans les déserts, derrière le Gazsar, fat précisément celui où, dans un moment critique, je me trouvai abandonné par deux de mes nègres. J'en avais pris une description sur une feuille volante : le danger, auquel je me suis vu exposé pendant plusieurs jours, m'a empêché de la transcrire sur mon journal. Les individus que j'en ai ceuillis à la hâte ont perdu leurs fleurs, de sorte que je ne puis donner tous les caractères de ce genre; mais 1l me paraît trop intéressant pour ne pas le faire figurer. Si quelques botanistes possèdent cette plante, ou si, par la suite, d’autres voyageurs la rencontrent, ils pourront suppléer à ce qui manque, ou corriger les erreurs que j'ai pu commettre en la décrivant seulement de mémoire. Cetie plante se trouve dans les déserts au-delà du royaume d'Oware et de Garsar, sur les bords du fleuve. La fleur est d’un jaune sale. Pr. LXXV. Expl. des fig. a, Feuille de grandeur naturelle. b, Poruon de la üge avec ses supules et les récepiacles, de grandeur naturellè. c, Calice et bouton de fleur, de grandeur naturelle. CCC CESR CSL SS 0 D ee 0 Te Te 0 To nn Te Te Ve, Te Te Lo Vo Te Te, To D Vo Se ne Vo Ve ROBINIER. »o2rnrs. RoB1zNrA Lan. Juss., etc. — Famrzee DES LÉGUMINEUSES. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carice petit, campanulé, souvent tronqué; limbe presqu’entier ou à quatre lobes peu marqués. SriemATE velu antérieurement. Lécumes allongé, polysperme. GRAINES comprimées. ARBRES ou ArBRIssEAUXx. Pétiole articulé à sa base; feuilles composées, pinnées avec ou sans impaire, rarement ternées. CARACTERES GENERICI. Cazrx parvus, campanulatus, sæpe truncatus; limbo subintegro aut obsoletè qua- drilobo. STIGMA anterius villosum. LEGUMEN elongatum, polyspermum, seminibus compressis, 28 ARBORES aut Frurices. Petiolus basi articulatus; folia abruptè aut impari pinnata, rar0 ternata, DS DR RL RL RS RE ROBINIER vrozer. Calice tronqué; pedicelles ordinairement biflores; feuilles pinnées avec une impaire; folioles lancéolées, ovales, entières, ordinairement un peu émarginées. ROBINIA vioracea. Calix truncatus, pedicellis plerumque bifloris; foliis impari- pinnatis, foliolis ovato-lanceolatis , integris, plerumque apice subemarginatis. Arbre peu élevé; bois très-dur; sur les bords du fleuve Formose. RogINr4 Violacea. JAcQo. Amer. Lin. Pers. Win. Pr. LXXVTI. Expl. des fig. a, Galice et ovaire. b, Étendard. c, Une des ailes. d, Une foliole de la carêne. e, Paquet d’étamines. f, Légume jeune. BR SR RD D LE V'L'L'EURLVULS LEUR LE LR D L'R L' URL RU D RE LR D RL Re D D LL D NL DB LR LUS D STYLOSANTEHE, srrzosanrres. STYLOSANTHES Sy. Scures. WVizo. Ricu. 22 F1, Am. Bor. Wrp. PERSs.—- Fam. Des LÉGUMINEUSES. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce très-long, tubulé, corollifère, à cinq divisions inégales. CorozLe papillonacée. Éramines 10, libres au sommet. LÉGUME 1 ou 2 articulé, terminé par une pointe courbée en hamecon. FeurLLes ternées; base du pétiole stipulacée, élargie. CARACTERES GENERICLI. Cazrx longissimus, tubulatus, corollifer, 5-partitus, lacinüs inæqualibus. CororrA papilionacea. STAMINA 10, apice libera. PE. ZXXVE. esremsanne spot” 14 ROBINIA VIOLACEA. ZE Pretre dl. Bouquet seupo À de Unpranerte de Large. “ LME . F ) Aro s- F Le PL. LXXVIZ T. ELréte dl. | STYLOSANTHE à ERECTA. k Cana Jeux. ë rue Sleques N° p. de Unprunerie de Langlois Per 29 LEGUMEN 1 seu 2-articulatum, hamatum. FozrA ternata; petiolus basi latus, stipulaceus. CIEÉDOTOCÉDOTT CIC IPTÉTEPTITTE STYLOSANTHE prorr. Tige droite; feuilles ovales-oblongues, glabres. Épis très-longs, multiflores. STYLOSANTEHES Erecra. Caule erecta; foliis ovato-oblongis, glabris; $picis longis, multifloris. Pr. LXXVII. Expl. des fig. a, Fleur. b, Légume. NAPOLÉONE. varozzona. Famirre Des NAPOLÉONÉES. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carrce d’une seule pièce; garni à sa base de plusieurs petites écailles arrondies; à cinq divisions, coriaces, égales, lancéolées, persistantes; adhérent (semi-infère ) c’est-à-dire dont la base devient l’enveloppe du fruit. Corozce double, insérée sur le calice : l’extérieure d’une seule pièce, plissée, membraneuse, colorée, un peu campaniforme, chaque pli formé par une ligne subulée, coriace, en forme de rayon : l’intérieure, aussi d’une seule pièce membra- neuse, colorée, découpée vers le milieu en plusieurs lanières égales, en forme d'étoile à plusieurs rayons. Érawixes 5. Filamens pétaliformes, insérés sur la corolle intérieure, larges, réunis à la base, repliés sur eux-mêmes, rapprochés au sommet comme les branches d’une couronne, tronqués et portant chacun deux anthères biloculaires, distinctes. Prsriz 1. Germe arrondi, enfermé dans la base du calice. Style. court. Stigmate aplati, pelté, à 5 angles égaux, sillonnés chacun dans son milieu comme ceux d’une astérie ou étoile-de-mer, couvrant les anthères. Ô 30 Bars molle, sphérique, couronnée par les divisions du calice, monoloculaire, po- lysperme. Semences renfermées dans une substance charnue *. ARBRISSEAU. Feuilles alternes : fleurs axillaires sur les rameaux. CARACTERES GENERICE. Carrx monophyllus, quinquefdus, basi squamosus : squamis plurimis, minimis, rotundatis; laciniæ coriaceæ, æquales, lanceolatæ, persistentes : adhérens (semi- inferus ). | CororLA duplex, calici inserta. Exterior monopetala, membranacea, colorata, subcampaniformis, plicata : plicæ singulæ line subulatä, coriaceä, radiiforme efiguratæ : interior monopetala, membranacea, colorata, medio laciniata; laciniis plurimis, æqualibus, stelliformibus. STAMiNA D. Filamenta petaloïdea, corollæ interiori inserta, lata, basi coalita, inflexa, apice approximata, coronam æmulantia, truncata, singula biantherifera: antheræ biloculares, distinctæ. | PrsriczLum 1. Germen rotundatum, basi calicis tectum : stylus brevis : stigma complanatum, peltatum, antheras obtegens, quinquangulare; angulis medio sulcatis, sellam marinam (asterias) æquantibus. Bacca mollis, sphærica, limbo calicis coronata, monolocularis, polysperma. Semina in pulpä carnosä nidulantia. Feurex. Folia alterna : flores ramulis axillares. NAPOLÉONE rmpéurare. Arbrisseau : feuilles alternes ovales-oblongues, termi- nées par une pointe aiguë, entières, quelquefois garnies vers le sommet de deux ou trois dents irrégulières et portées sur un pétiole épais et très-court. Fleurs axillaires sur les rameaux, par bouquets, d’un beau bleu avec un reflet violet. NAPOLEONA rwperrazis. Frutex : folia alterna, ovato-oblonga, longè mucronata, integra, interdüm versus apicem irregulariter bi seu tridentata, petiolata : petiolus brevis, crassus. Flores conferti; ramuli axillares, cæruleo purpurei. Ozs. M. De Jussieu, dans son savant ouvrage, a fait entrer dans la famille des Cucursrracées les Passrrcores, qu'il regarde cependant comme devant faire une famille distincte et parüculire; * Il ne ma-pas été possible d'examiner l'embryon ni l'intérieur des semences; mais j'ai tout lieu de croire que, comme dans les CucurerTracéEs proprement dites, l'embryon est aplati, et dépouvu de périsperme. OI mais il n'avait pas de données assez certaines pour établir cetté distinction: Il est indubitable qué les PAssrrLores, par l'organisation de leur calice, par la couronne intérieure qui entoure immé- diatement les organes de la génération, et surtout par leur pisül, libre, supère et suüpité, enfin par les semences attachées aux parois du fruit, s’écartent trop des CucurziTacéss, dont elles ne se rapprochent que par la réunion des filets des étamines à leur base, et par leurs tiges sarmenteuses et garnies de vrilles, pour pouvoir les confondre entièrement avee elles. La connaissance d’une plante qui détermine positivement cette séparation, en formant, entré ces deux familles, une famille tranchée et intermédiaire, est donc d’une importance majeure, qui doit contribuer à la perfection de la méthode naturelle. Tel est l'avantage qu'offre à la science le nouveau genre dont je vais donner les détails: Il est indubitable que ce genre constitue à lui seul une nouvelle famille, qui, dans l’état actuel de nos connaissances, est intermédiaire des Cucurst- TACÉES aux PASSIFLORES ; mais, comme le pensent quelques botanistes, les dernières doivent-elles continuer d'être placées à la suite des Cucursiracées, et comprises avec les plantes de la quin- zième classe, dont les premiers caractères sont d’être privées de pétales ét d’avoir des étamines idiogynes, c'est-à-dire, portés dans une fleur différente de celle où se trouve le pisul? En adap- tant ces caractères à tous les genres compris dans cette famille, il est certain qu'ils deviennent négas üfs pour quelques-uns dont les fleurs sont hermaphrodites, et pour d'autres qui ont un calice et une corolle bien prononcés. Aussi paraît-il douteux à M. pe Jussieu que la Fevircora et la ZANoNEA doivent être comprises parmi les Cucursrractes proprement dites. Ces caractères peu= vent encore moins s'appliquer aux PassrrLores, qui, outre quelques différences qui leur sont propres, s'en éloignent encore plus par le fruit libre, supère et supité. La famille des Cucureiracées, proprement dites, paraît donc devoir être élaguée : 1.° des CucursirAcées douteuses; 2.° des PassiFLoRes et autres genres qui ont de l’aflinité avec elles. Cette division acquiert encore plus de solidité par la formation de la famille des Naporfontes, ainsi qu'on a pu en juger par la descripüon du nouveau geure, et dans laquelle entrera peut-être la Fevirrora et quelques autres genres, qui, mieux observés, y trouveront naturellement leur place. J'ai trouvé cet arbuste dans les environs de la ville d'Oware. Il s'élève à la hauteur de 1,894 à 2,165 metres ( environ 7 à 8 pieds }; ses fleurs, d’un beau bleu, sont sessiles, réunies plu- sieurs ensemble le long des rameaux. Il est très-remarquable par sa double corolle, par la forme particuhère des filamens des étamines et par celle de son pistil. Nous ne connaissons point de famille de plantes dans laquelle on puisse la faire entrer, M. px Jussieu, à qu je l'a communiquée, est d'avis qu'elle constitue un nouvel ordre entre les CucurBiTACÉESs et les PAssiFLoREs; si Jeusse rapporté des fruits assez mürs et assez bien conservés pour reconnaître la disposiuon et l'insertion des graines, on pourrait fixer sa placé avec plus de cerutude; mais, en attendant, nous nous rangeons à l'opinion de M. pe Jussreu. Des incrédules, sitôt aprés la publication de cette plante, se sont empressés de répandre qu'elle n'existait pas, et qu’elle n'était que le fruit de limaginauon. Instruit de cette calominie répandue malgré la déclaration de M. ne Jussieu, à qui je l’avais montrée le premier et qui m'en avait dit son avis, j'ai cru avoir trouvé le moyen de la faire cesser, en invitant pu- bliquement les botanistes et toutes autres personnes à venir la voir dans ma collection. Plusieurs y sont venues et ont vérifié l'existence de cette belle production. Malgré ce parü , qui aurait dû ramener à la vérité, les doutes n’ont pas cessé : aucun botaniste, tant Français qu'étranger, si ce n'est M. SPriNGEL, dans la nouvelle édition de la Philosophiæ Botanica de Linnée, ne l'a comprise dans ses ouvrages, Je crois donc devoir, pour l'intérêt de la science, la publier de nouveau 92 dans ma Flore, et avec d'autant plus de raison que la riche collecüon du Muséüm d'Histoire naturelle de Paris possède, parmi les plantes qu'il a reçues du Brésil, un genre nouveau, qui paraît appartenir à la même famille. Il diffère de la NaporéoNE par une corolle simple; par un nombre d'étammes indéterminé, dont les filamens ne sont pas pétaliformes; par un stigmate simple et aigu, et par une calice à plusieurs divisions. Malheureusement les individus de ce nouveau genre, intéressant sous tous les rapports, manquent de fruit. En mettant plusieurs parties de cet arbüste dans l'eau, la liqueur est devenue d’un brun marron très-foncé; ce qui semblerait indiquer qu'il pourrait être uüle dans la teinture. Ses jeunes rameaux sont chargés d'une espèce de coccus très-grande, et dont l'enveloppe (dans l'individu femelle ) a quelquefois un centimètre de diamètre. Les feuilles, comme celles de plusieurs arbres des pays chauds, se couvrent de différentes espèces de lichen, qui ne sont pas déterminées. Ces espèces me paraissent devoir appartenir au genre Eupocarpon p'Acxartus. J'en ai disüngué sur les feuilles de la NaporéoNr 1ImPÉRTALE trois espèces, une blanche et une verte, qui ne sont pas assez avancées pour les rapprocher avec cerütude d'un genre connu, et une troïsième espèce qui se manifeste par des poiuts noirs, mais sans aucune base ( Tarrus »'Acarrus ), ce qui semblerait indiquer qu'elle appartient plutôt à la famille des champignons épiphylles, en se rapprochant du genre XyLomA de PErsooN. Le ministre des cultes, M. Portalis, ayant le porte-feuille du ministère de l'intérieur, sur un rapport que lui en a fait le conseiller d'état Fourcroy, directeur de instruction publique, l'a présentée à Sa Majesté, qui a bien voulu en accepter la dédicace, et permettre que je lui donne son nom. J'avais envoyé des graines de cet arbrisseau à M. Dangivillers, membre de l'Académie des sciences, avec qui je correspondais; il les a sans doute remises au jardin des plantes où elles n’ont pas réussies. Îl est à regretter que nous ne possédions pas cette plante vivante ; mais lorsque les mers seront rendues libres par la paix, il sera facile de se la procurer. On la trouvera à peu de distance dans les bois, derrière les bâtimens de la demeure du roi dOware; elle y est assez abondante. Pr. LXXVIII. Expl. des fig. a, Calice et Pisul. b, Pisüil vu en dessus, pour laisser voir la forme du stigmate. c, Corolle extérieure. d, Corolle intérieure. e, Étamines. f Une Étamine détachée. g, Ovaire coupé transversalement. Z, Graine muulée et rongée par les insectes. PT. ZLAXF2111. NAPOLEONA IMPERIALIS FRET RE NCIS de lmproneree. 72 Lenglocs Lambert seu) : Fe 99 AARAARARNU UT RARAUR VARIANTE AAA VAE VA LULU LEAVE LUE UEUUT VU IUIT VAE VUE TUE VU V UT LUUILUÉ UTILE UVMUAVIS AAA UMA LATE DORADILLE. 4sPz2ENr0 AsPLENIUM Lan. Juss. Sw. etc. — Famwrire pes Foucères (Filices) Juss. — CryrrocamrA (Filices) Lx. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Frucriricarion en lignes obliques, sur les nervures des feuilles. Tégument latéral, s'ouvrant intérieurement. Capsules? :-loculaires, entourées d’un anneau articulé, élastique et s’ouvrant irrégulièrement. CARACTERES GENERICI \ Frucrtrrcarro (Sori Sw.) linearis, obliqua, supra nervos foliorum. Indusium laterale , interius dehiscens. Capsulæ? r-loculares, annello articulato, elasüco, irregulariter rumpente , cinctæ. PARA EURE AIR TL UIUATUAIUAAVABUS DORADILLE sinufe. Feuillage simple, lancéolé , aminci aux deux extrémités , sinué sur les bords et presque denté. Nervures simples à leur base, puis fourchues ASPLENIUM srnuarum. Fronde indivisä , lanceolatà , utrinquè attenuatà ; mar- ginibus sinuatis , subdentatis ; venis basi simplicibus , ad medium furcatis. Dans le royaume d'Oware. O235s. I. Cette Foucère a beaucoup d’affinité avec l'4sPrenrum Serratum ; mais elle diffère par plusieurs caractères : son feuillage plus aminci à sa base, les bords sinués et non serretés ; les nervures, simples à leur base , se bifurquent vers le milieu de leur longueur, et deviennent comme géminées jusqu’à leur sommet ; les fructifications naissent sur une seule bifurcation, et ne se prolongent pas jusqu'a la marge. Cette plante est couverte de diverses productions dont je n’ai pas encore déterminé la nature. Sont-elles des espèces de Licxens ou de Kermès non décrits ? Je ne prononcerai pas sur ces questions; mais j'ai pensé que les Naturalistes en verront la des- cription avec plaisir. Il y en a de quatre sortes différentes. Fig: IT. Tubercules noirs, sur une base ou croûte membraneuse, verdâtre ; elles paraïssent appartenir au genre XiLoMA Pers. 2 Fig. IIT. Mamelons blancs ou roussätres, terminés par une petite pointe. Fig. IF. Espèces de tubercules tronqués, assez semblables aux scutelles des Licmens, et noirs au centre, qui est enfoncé. Fig. V. Tubercules de même forme que les précédens, mais moins élevés, plus ouverts, et bruns au centre. Ces trois dernières sortes paraissent appartenir au règne animal. Toutes ces espèces naissent sur une croûte à peu près semblable, et qui ne diffère que par la couleur plus ou moins verte. Dans les climats chauds, dans ceux surtout qui sont situés entre les tropiques, les feuilles de la plupart des arbres, de beaucoup de plantes, et d'un grand nombre de Foucères, sont chargées de diverses productions, imsectes et plantes. Je suis occupé depuis plusieurs années à les ras- sembler. J'en ai réuni un assez grand nombre, que je me propose de faire connaître dans un Traité, qui sera intitulé Des Payzcoporites. On compte dans ce nombre, outre les ERINEU“, Puoonia, Æcrnrwum, Ureno, Mucor, et autres décrites par M. Persoon dans son Synopsis Fungorum, plusieurs Lionens, dont quelques-uns en fructification, des Juncermannra, des Srnærra, des XyLomA, et même un Ricora, qui croît sur les feuilles du LauRuS Pseudo-Benzoin Miou. Toutes ces productions naissent et vivent sur les feuilles de différens arbres. Un ouvrage qui les réunirait m’a paru neuf, et la connaissance de ces Fausses Parasites manquait en partie. J'engage les botanistes qui posséderaient de ces sortes de productions, à m’en donner commu- nication, afin de rendre mon Traité autant complet que possible. Je me ferai un devoir, en. leur témoignant ma reconnaissance, de citer ceux d’entre eux qui m’auront fait part de leurs observations. Pi. LXXIX. Expl. des fig. Fig. I. Plante diminuée d’un tiers. a, Amas de petits corps indéterminés. Fig. 11-V. Objets grossis au microscope. Ogs. TI. ASPLENIUM paraît dériver de là privatif, et de ox, rate. Les anciens croyaient ; ) 9 que l'espèce commune en Europe guérissait radicalement les maladies de la rate. Droscorine la encore indiquée contre la jaunisse. Ces vertus pourraient bien être celles de toutes les FoucÈres. PL. TZ XAIX.. Fiy.1 ASPLENIUM SINUATUM. 7 ’ "A , A 5 7: fferens COTPS cangers Peg.2 Ÿ Les Mens JT'OSS TS [4 Le ee 4 RAA RA A AANUIA AAA AAA IAA ATARI VAT LALVLAQAI MUR UABVUVUUILIRAUARAARAR LI UVIALLAVAILS VILAAUIAL EMA RUMUAUIRAARUIBAAAAARIABIAUIAA RS L0 AUINIAAS SPOROBOLE. srorosozvs Srorozozus R. Brow. {erosrTrprs Sp. Li. Wrzræ Sp. ADANS. — FAMILLE Des GRAmINÉEs Juss. — GRAMINEzæ, Agrostographie Scneucn. Gavur. — TRIANDRIA DIGYNIA Lin. — GramiNAa Agrost. Nob. CARACTÈRES GENÉRIQUES. Axe florifère, en panicule composée, plus ou moins diffuse, allongée , et presque en ; P » P , gee , EL P forme d’épi. Glumes * uniflores , inégales , beaucoup plus petites que les paillettes ; P DTÉÉREES PAPE 5 l’inférieure terminée par quatre petites dents inégales , aiguës ; la supérieure 5 PA CISRES > presque tronquée et légèrement échancrée. Ecailes de la lodicule entières, glabres. ! Étamines 2-3. Style court, bifide, terminé par 2 stigmates velus. Cariopse presque carrée, anguleuse , non sillonnée, non adhérente aux paillettes, et tombant tmmédiatement après la maturité. CARACTERES GENERICI. Axis florifer paniculatus. Panicula composita, plus minus effusè elongata, spicæ- formis. Glumæ unifloræ, mæquales , paleis multd breviores. Palea inferior sub-4- dentata; dentibus mininus, subspinæformibus ; superior truncato-emarginata. Squamæ integræ, glabræ. Stamina 2-3. Stylus brevis, bifidus. Stigmata 2, villosa. Cariopsis subquadrata , angulosa , libera, decidua , haud sulcata. Ozs. M. R. Brown a séparé les plantes qui composent ce genre de l’Acrosris de Linné. En effet les SporoBozes, outre leurs caractères particuliers, dont un des principaux est d’avoir la cariopse entièrement libre et tombant facilement, ont un port qui leur est propre. La plupart des espèces croissent sous les tropiques; mais cette observation n’est pas aussi générale que l'annonce M. R. Browx : on en trouve dans la Virginie ( États-Unis d'Amérique ). SroroBozus dérive de omèpos, semen; 6èlos, jactus : nom qui désigne le principal caractère de ce genre. RAR LEUR UMA MLETULLLR * Pour la juste application des mots Axes, Glumes, Paillettes , Écailles, etc., voyez mon Essai d’Agrostographie. 30 SPOROBOLE PpyramiDArz. Panicule ouverte. Rameaux ordinairement verti- cillés, presque simples , rarement solitaires ; les supérieurs alternes; les inférieurs sensiblement plus longs. Feuilles glabres. SPOROBOLUS Pyramzpazis. Panicula effusa. Ramis plerumquè verticilatis, subsimplicibus , rard solitariis ; superioribus alternis , brevioribus. Foliis glabris. Royaumes d'Oware et de BENIN. Pr. LXXX. Expl. des fig. Fig. I. a, Locuste complète. b, Glume. c, Paillette inférieure d, Paillette supérieure. e, Ovaire et Pisüil. f, Cariopse. RAR AAA BA AR AURA ATV BU RUE LUTULAVALAURLVARIALULEUVUULUUUIVVAAUI VARIE VVLUIEUATULAUALUUIVALUUUAUIUVATULLAVULAUABSAULVILUVEUVAUUUIULE AGROSTIS. zcrosrrs. AcRrosTIs Apaxs. AarosrTrprs Spec. Lan. etc. — Fam. Des GRAMINÉES ADA4NSs. Juss. etc. — T'RIANDRIA DIGYNIA Lan. — GRAMINEZ, Agrostographie ScHEUucx. GauD. — GrAMINA Nob. Agrost. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Paxrceure composée, plus ou moins étalée ou serrée. Glumes uniflores , presque inégales , plus longues que les paillettes. Paillette mférieure portant sur le dos une aréte coudée et tordue: bifide au sommet, chaque diwision bidentée, dents extérieures plus longues; supérieure très-peüte, échancrée. Écailles ovales, entières, glabres. Siyle court, bifide, terminé par 2 stigmates velus. Cariopse libre, non sillonnée. CARACTERES GENERICI. PanrceuLa composita, plus minus effusa vel coarctata. Glumæ 1-floræ, subæquales , paleis longiores. Palea inferior dorso aristata, aristé plicatä, tortili; apice bi- Hidâ, lacinüs bidentatis, dentibus exterioribus majoribus ; superior nunima, emar- ginata. Squamæ ovatæ, integræ, glabræ. Stylus brevis, bifidus; stigmata 2, villosa. Cariopsis libera , haud sulcata. ARS AURA EVER IGAVAMOUELRETUBLERIR UE = dl ndité A ee on ile DRE PR 7: PL. LXXX.- Tiy.1 SPOROBOLUS PYRAMIDALIS . 72 AGROSTIS TROPICA. Le « x ke f ’L | A Rnb ce Pet DM OR es Le dt ch duty à y d INT Le EL di # < Les. 37 AGROSTIS pes Trorrques. Panicule serrée. Axe, rameaux et glumes hérissés de poils. Arète imsérée plus haut que le milieu de la paillette. AGROSTIS Trorrca. Paniculà coarctatä. Axi, ramis glumisque pilis hirtis. Aristà * supra medium insertà, Isle-du-Prince. Os. I. M. Durerir-Tnouars ayant trouve cette espèce à l’Isle-de-France, il est à présumer qu'elle est commune sous les Tropiques : de là le nom spécifique que je lui ai donné. Elle est remarquable par son arête insérée plus haut qu’on ne la voit communément dans les autres espèces du mème genre. Os. 11. La paillette supérieure est pour l'ordinaire d’une petitesse disproportionnée dans ce genre et dans le Wirra ; ce qui avait donné lieu à la formation du genre Tricaonium, qui a cette paillette extraordinairement petite; maïs je me suis assuré qu’elle existe. Ainsi les espèces de ce nouveau genre doivent être réunies au genre WiLra. AcRosris vient d'éypocu, gramen; d'éypèc, ager ; parce que la plupart des espèces de ce genre se trouvent dans les champs. | Pr. LXXX. Expl. des fis. Fig. IT. a, Locuste entière #b, Paillette inférieure. c, Paillette supérieure. d, Pistil. CRI RAA ARLES LEUR MURALE LAVE TUTELLE LU VALUE TVINAN ISOLEPIS be Isoz£sprs R.Brow. ScrrpPr Sp. Lan. Waur.eic.— Caramarrzæ Lan. — Famirrt DES Soucxets (Cyperoides Juss.)—Cyr2RrACcEz Decanv.R.Brow.—7T'rR14N- DRIA MONOGYNIA Lin. — Cyr?EerEez Nob. Agrost. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cnarumeaux ronds ou triquètres, sortant d'une tige souterraine ( rhizome ). Axe florifère en épi ou en corymbe terminal ou latéral, soutenu par une ou plusieurs folioles, ordinairement en nombre égal à celui des rayons , qui sont ocrés. Épiets mulüflores , souvent accompagnés de deux petites spathelles asséz semblables aux bractées écailleuses, imbriquées de tous côtés sur un réceptacle cylindrique, et. presque toutes fertiles. Point de glumes ni paillettes. 1-3 Étamines. 1 Style, 3 stig- mates. Akène trigone et nue, logée dans des cavités ou alvéoles du réceptacle. 10 36 CARACTERES GENERICI Cazamr teretes aut triquetri, é culmo subterraneo (rhizomä) egredientes. A xrs florifer spicatus aut corymbosus, terminalis vel lateralis, mono vel polyphyllus ; tot foliolis plerumquè quotradüs. Spiculæ multifloræ, sæpè bispathellacez ; spathellis hracteis subsimilibus. Bracteæ squamæformes, feré omnes fertiles, undiquè 1n- bricaiæ. Stamina 1-3. Stylus 1, simplex ; stigmata 3. Akena trigona , nuda. Ozs. Le genre Isoceris, formé par M. R. Brown, se compose des Scrrpus de LinNÉ, privés de stragule. Je lai subdivisé d’après les motifs consignés dans la seconde partie de mon 4gros- tographie (le nombre des stigmates) et de la manière suivante : IsoLepis, qui comprend toutes les espèces à trois stigmates et dont l’akène est trigone ; Dicnosryzis, les espèces de Scrrpus Lan. qui n’ont que deux stigmates , et l’akène à deux angles seulement, ordinairement comprimée d’un côté et convexe de l'autre. Isozepis est composé de deux mots grecs, {ooc, æqualis, par; et }enis, squama : parce que, dans ce genre, la plupart des espèces ont les bractées presque toutes conformes, c’est-à-dire fertiles. ISOLEPIS a reuirres opruses. Chalumeaux d’un pied environ, sillonnés, sans nœuds ni autres feuilles que celles de la base. Corymbe terminal ; rayons à courts pédicelles, ocrés. 2 Spathelles plus courtes, terminées, comme les feuilles, par une pointe très-obtuse, presque à trois angles. ISOLEPIS osrusirorius. Calami pedales, apice triquetri, sulcati, enodes, basi tantum foliosi. Corymbus terminalis, radus breviter pedicellatis, ocreatis. Spathellis 2 , brevioribus, ut et foliis apice subtriangulosis , obtusis. Scrrpus Obtusifolius VauL. Lam. 111. Chama, Oware, dans le sable, sur le bord des eaux. OBs. Cette plante parait être naturelle à l'Ancien et au Nouveau Monde. On en trouve dans les collections des diverses contrées où les voyageurs ont pénétré et que les Botanistes ont explorées. : Pr. LXXXI. Expl. des fig. Fig. I. Plante de grandeur naturelle. AL. PL, LAXAL. MS AR Ur MAS 99 SAS AMAMMLAMUE RL 4 LA ARR EVER E DELLE LUE LE LEE LEUR LEUR LL LUE AURA LL BALE VER LUE LUEUR LE UT LUE LULU ELLES LULU DEL LULU ART RYNCHOSPORE. rrNcuosror1. RrNcxosror4 Vans. Scxænr Sp. Lin. etc. Carawarræ Lan. — Famirre pes Soucrers (Cyperoides Juss.) — Cyrsr4cEzæ Décano. R. Brow. — Tri 4N- DRIA MONOGFNIA Lan. — CrrEerrzÆ Agrost. Nob. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Crazumeaux ordinairement anguleux, garnis de nœuds et de feuilles, à gaines entières. Axe racémeux. Le rameau terminal et les axillaires en corymbes composés. Rayons ocrés, soutenus par une spathe en forme de feuille. Épiets multiflores. Bractées squamiformes, imbriquées de trois côtés; les inférieures vides. Réceptacle denté. Stragule composé de 6 soies coriaces, subulées, épineuses; 3 extérieures et 3 intérieures. 3 Étamines. 1 Style à base prismatique, dure et persistante; 2 stig- mates. Akène couronnée par la base du style. CARACTERES GENERICI. | , Caram: plerumquè angulosi, nodosi, foliosi, vaginà integrà. Axis racemosus. Racemi terminalis axillaresque corymbosi, compositi; radus ocreatis. Spiculæ mulüifloræ. Bracteæ squamæformes , trifariäm imbricatæ ; mferiores vacuæ. Recep- taculum dentatum. Stragulum 6-partitum , setosum; setis coriaceis, subulatis, retrorsum aculeatis; 3 exterioribus, 3 interioribus. Stamima 3. Stylus basi prisma- ticus, induratus, persistens; stigmata 2. Akena basi styli coronata. RAA BA AAA DAT RYN CHOSPORE commune. Corymbe terminal plus composé que les axillaires, presque prolifère. Pédoncules glabres. Bec ou base du style de la longueur au moins de l’akène. RYNCHOSPORA aurea. Corymbo terminali, suprà decomposito, ferè prolifero, pedunculis glabris , rostello longitudine akenæ , vel longiori. Rynonospor4 Aurea Wanr. Scrrpus Corymbosus Lin. ScHænus Surinamensis Rorrs. Tab. XXI, fig. 1. SW. F1. Ind. Occ. 40 À Ovware, à BENIN, à Chama. Ozs. Cette plante a été trouvée à Surinam, à la Jamaïque, et dans l'Inde Orientale. Elle n’était indiquée par aucun auteur comme croissant en Afrique. À la vérité, 1l y a de légères différences dans la grandeur, la couleur, et quelques proportions; mais elles paraissent n'être que des effets du climat et de la localité. Pr. LXXXI. Expl. des fig. Fig. IT. a, Epiet. b, Akène entourée de ses soies. c, Soies vues séparément. d, Akène à demi dépouillée pour laisser voir l’'amande. e, La même ouverte par moitié pour laisser voir l'embryon. RRA AATAVARAAS D VAS VILLE LULU VAT LL LUVIVULUTRUVULLMIUATULILA LUTUULALR LAATVVUULLLE VALLE VIRUUI IUT LALVA/TUA ELA EURAUVAVALATLA/MLALAAUSLUALLA VIA VUTL QUAMOCLIT. rrouxa. Tromzxa Lun. Juss. etc. Cam PAN ACE 1: Lan. — Fam. pes Pensonées (Personatæ) Apans. — Fan. pes Liserons ( Convoluulr Juss.) Conrozruraczx Ver. R. Brow. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pérranrue (Calice) à 5 divisions. Périgone (Corolle) campanulée, plissée, infun- dibuliforme, limbe quinquéfide, plus ou moins profondément fendu. 5 Étamines inégales, plus courtes que le limbe du périgone. x Style; stigmate capité, à 1 ou 2 lobes. Capsule à 2 ou 4 loges dispermes. CARACTERES GENERIC. Perianraium (Calix) 5-partitum. Perigonium ( Corolla } campanulatum, 5-plica- tum, infundibuliforme, lmbo quinquefido. Stamina 5 , inæqualia, limbo peri- gomi breviora. Stylus 7 ; sigma capitatum , 1-2 lobum. Capsula 2 seu 4-locularis, loculis dispermis. PARA VU AATAUAUAL URL TULUVULALS QUAMOCLIT n»'Owarr. Volubile. Tige, pédoncules, pétioles, feuilles et pé- rianthe hérissés de poils ; fleurs axillaires , disposées en ombelles. Feuilles en cœur, dentées et presque lobées. PL, LXXXZZ. IPOMÆA OWARIENSIS, 4 IPOMÆA owariensts. Volubilis. Caule, peduncuks , petiolis, fois et perianthie pilis rigidis, hirtis. Floribus axillaribus, umbellatis. Folüs dentatis, sublobatis. Environs de la ville d'Oware. Pr. LXXXII. Expl. des fig. Fig. a, Calice. LERAANANARARE LUI IVANIUBAL RAR URRALIAIIUARAAIAAAVMUVARAMUUVAUVAARNR AURA VURLVLGARAAVARGALABARAEUVUT TUE VOULU LAUUUUUVUTEI AA LURAAAAMMAVUIVIATA AR AA BOMBAX. zouB4x. Bomr4x Jaco. Amer.— CrisA Fromacer Pzum.—CorLumnirrenrr Lin. .— Fam. pes Mauves ( Malvæ) A D4N s. Fam. nes Marvacées (Malvaceæ) Juss., etc. —/MoNA4DELPHIA POLrANDRIA Lin., etc. S CARACTÈRES GEÉNÉRIQUES. Angres élevés; écorce lisse ou épineuse. Périanthe { calice) d’une seule pièce, cam- panulé, coriace ; à 3 ou 5 lobes obtus, ou entier en forme de coupe. Périgone (corolle) de 5 pétales plus ou moins réunis à leur base. 5 Étamines, ou en nombre indéfini, réunies par la base en un seul paquet on en cing faisceaux distincts. 1 Style; stigmate capité, à 5 dents. Capsule cylindrique, ovale ou turbinée, à 5 loges et à 5 valves. Graines nombreuses , enveloppées dans un duvet Jaineux, attachées à un réceptacle central à 5 angles. CARACTERES GENERICI. ArBores excelsæ ; cortex lævis aut spinosus. Perianthium ( calix) monophyllum, campanulatum , coriaceum , 3 aut 5-lobum autintegrum crateriforme. Perigonium (corolla) 5-partitum , plus minus basi connatum. Stamina 5, aut plura indefinita, basi coalita in urceolum sessilem integrum , aut in fasciculos quinque distinctos divisum. Stylus 1; sigma capitatum , 5-dentatum. Capsula cylindrica, ovata vel turbinata, 5-locularis, 5-valvis. Semina numerosa , lanata , receptaculo central 5-gono affixa. RAA ALLER AAA 42 BOMBAX ve Buonorozo. Arbre très-élevé, droit. Feuilles... Périanthe en forme de coupe, entier, bordé d’une zone à la marge, velu en dedans. Périgone d’un rouge très-foncé. | BOMBAX Buonorozense. Arbor procera, folis. . . . . Calice crateriformi, parvo, margine zonaio , intus villoso. Corolla ruberrima. Os. I. J'ai trouvé ce bel arbre dans les environs de Buonopozo, un des derniers établisse- mens du royaume d'OwarEe, avant d'arriver au désert. Il était à peu de distance de lOmP#aro- Carpum. Foy. tom. ker., PI. V et VI. Cest un arbre très-élevé, dont je n'ai pas pu me procurer des feuilles. Les fleurs tombées couvraient un grand espace autour de son pied. Ogs. II. Le genre Bomr4x parait susceptible d’être divisé. La forme du périanthe, la différence et la disposition des étamines , leur nombre et leur arrangement, sont deux caractères assez saillans et qui distinguent les espèces entre elles. Déjà ScHRÉBER a remarqué que le Bomz4x Pentandrum porte cinq étamines et une corolle à cinq pétales; que le périgone des BomB41x Ceiba et Heptaphyllum est infundibuliforme, et les étamines en nombre indé- terminé. L'espèce ci-dessus se fait remarquer par son calice entier, court, en forme de coupe | et zoné à sa marge; par son périgone presque à cinq pétales, et ses étamines d'abord réunies à leur base , puis divisées en cinq paquets. Ces différences sont-elles suflisantes pour établir un genre ? Cest ce que les Botanistes peuvent prendre en considération. | Il ÿ a dans l'Afrique plusieurs espèces de Bomsax. Ces arbres sélèvent à une très-grande hauteur, et parviennent à un très-gros diamètre en grosseur. Cest avec leurs troncs que sont faites les pirogues d’une seule pièce. J'en ai vu d’assez grandes pour contenir soixante hommes et un pierrier à chaque extrémité. Pr. LXXXIII. Expl. des fig. Fig. I. a, Fleur fermée. b, La même ouverte. c, Étamines. et Pistil. RAA VALVE VIA LULUAVEU ELU UML LUEUR LULAVULER VULUTULIUL LA VUE VULALUVE LEVEL UE EVE VUE LE LULU UUUA TUEUR EL LUUURLELEUUUUAE LE LUTTER EUEULEUE LD UVAIRE: vranra Coapunarz Lin. — Fam. pes Anoxes (nonæ) A pans. Juss. ete. — GLYPTOSPERMES VENT. — POLrANDRIA POLYGFNIA Li. CARACTÉRES GEÉNERIQUES. Tres ligneuse. Périanthe (calice) tri-phylle. Folioles plus courtes que les pétales. Périgone (corolle) de 6 pétales, 3 intérieurs et 3 extérieurs, plus longs que le F1 BOMBAX BUONOPOZENSIS. Zig:2 UVARIA ?: CHAMÆ. ‘PL. LXXXUT. nf FA) RS 43 0 < e LD è périanthe. Étamines nombreuses ; filamens très-courts. Plusieurs ovaires rap- prochés, réunis en un seul , couvert de stigmates. Fruit. . . . .. CARACTERES GENERICIL. Cauzrs lignosus. Perianthium (calix) triphyllum; foliola petalis breviora. Perigonium. (corolla), petala 6, 3 exteriora, 3 interiora, perigonio longiora. Antheræ nume- rosissimæ , filamenta vix ulla. Ovaria concreta in unum, stigmatibus numerosis tectum. Fructus. . ..... AAA ANAAARUBRLULULARATAD UVAIRE ne Gnawa. Folioles du périanthe coriaces. Périanthe à six pétales ligulés. Feuilles alternes, entières, luisantes , petites , ovales. UVARIA Cnawx. Foliolis calicis coriaceis. Floribus 6-petalis , ligulatis. Folüs alternis, integris, parvis , ovatis, nitentibus. Ozs. J'ai trouvé cet arbrisseau à Chama, sur les bords du fleuve Santo-Tago. Pr. LXXXITI. Fig. IT. VALEUR LR LULU VE LL AU VEUVE MVL LULU MU VU LUUULE UE VUE UT UU LT UE LL TU LIL URLS LTULULRQ AVI ULIA EUVLMLAUVMVY INDIGOTIER. rworcorera. INpicorzr4 Lin. — Inoico ZsN. — P4PpIrroNACcEz Tourner. Lin. — Fam. nes Lécumineuses ZDpans. Juss.— Dr4DpreLPHIA DECAN- DRIA LI. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Trees ligneuses où herbacées. Périanthe ( calice } d’une seule pièce , à 5 dents. Péri- gone (corolle) papilionacé; étendard grand, ovale , renversé au sommet et sur les côtés ; carène obtuse, ayant de chaque côté un éperon subulé. 10 Étamines diadelphes (une seule détachée des neuf autres réunies en un seul paquet ); r style, 1 süigmate simple. Légume long, linéaire , presque cylindrique , polysperme. 44 CARACTERES GENÉRICI. Cauwzx lignoso aut herbaceo. Perianthium ( calix } monophyllum, 5-dentatum ; Perigonium. (corolla) papilionaceum; vexillum oblongum, ovaium , apice et late- ribus reflexum; carina obtusa., utrinquè subulato-calcarata. Stamina 10 diadelpha ; stylus 1; stigma 1. Legumen oblongum , lineare , subcylindricum , polyspermum. aa ETUI INDIGOTIER «a onze reurrres. Feuilles pinnées. Onze folioles oblongues, glabres, mucronées au sommet; stipules subulées. Fleurs en épi, axillaires. Légumes anguleux , renversés, un peu velus. Tige herbacée, couchée à sa base. INDIGOFERA envoecapgyzra. Folüs pinnatis. Foliolis r1, oblongis, glabris, apice mucronaüis; süipulis subulatis. Floribus spicatis, axillaribus. Leguminibus -angulosis , reflexis, villosis. Caule herbaceo , basi prostrato. Ivpicorer4 Endecaphylla Wirp. Jace. Ico. rar. tab. 57o. Royaumes d'Oware et de BENIN. Très-commune. O3s. Il y a tout lieu de croire que c’est avec cette plante que les Nègres teignent le coton avec lequel ils font leurs pagnes. J’ignore le procédé qu'ils emploient pour en extraire les molé- cules colorantes. Pr. LXXXIV. RURALE LULU EUVUVEUUTATLUVULE LAVLLULALL ALL DELLE LULU LULU LULU TUE LUE U LE LUEULE UE TR LVL AVE TEL LEVEL UE VEULULIUUEU LV ATV LIUTVUS PASPALE. paspazum. Pusparum Lin. Juss. P4Asparus Fiucc.—Fam. pes GRAMINÉES Juss. V'EnT., etc. Ordre IV, Classe XVIII — Les Graminées Lesrig. — Essay d’Agrost. P.B. T'RIANDRIA MONOGYN1IA Li. eic. | CARACTÈRES GÉNERIQUES. e Q e. e 2 : e CHazumeau simple ou rameux. Epi simple ou composé. Locustes unilatérales. Pédicelles très-couris, disposés alternativement sur une, deux, trois ou plusieurs N PL, LAXAXAI. INDIGOFERA ENDECAPHYŸLLA Les ue des loyers, 722 d7 45 lignes de l'axe , membraneux. Glumes presque inégales, herbacées ; l’inférieure plus grande, concave , embrassant la base et les bords de la supérieure qui est comprimée. Paillettes dures , coriaces , persistantes et enveloppant la graine. Écailles tronquées, presque échancrées. 3 Étamines. Ovaire oblong. Style bifide; stigmates divergens, aspergilliformes. Cariopse globuleuse, non sillonnée. Ogs. Ce genre ne porte ordinairement que deux glumes apparentes, ou plutôt une glume et une fleurette avortée, comme dans le Panicum.Il y a tout lieu de présumer que la glume inférieure avorte ou tombe de très-bonne heure. Les affinités que les Paspares ont avec les Panis rendent cette opinion très-probable. Aussi, dans une distribution méthodique naturelle , ces deux genres doivent être rapprochés. On pourrait penser également que le caractère par- ticulier à ce genre serait de n'avoir qu'une glume; mais cette organisation est trop opposée à celle de tontes les plantes de la famille, pour s'arrêter à une telle interprétation. CARACTERES GENERICI. Caramus simplex aut ramosus. Spica simplex vel composita. Locustæ brevissimæ pedicellatæ , 1, 2, 3, aut multiplici ordine, unilaterales. Glumæ subæquales , her- baceæ ; inferior major , concava, basim marginesque superioris complanatæ amplectens. Squamæ truncatæ , subemarginatæ. Stamina 3. Ovarium oblongum. Stylus bipartitus. Stigmata divergentia , aspergilliformia. Cariopsis globulosa haud sulcata. RAA RAA LATE LUULAR PASPALE rona. Glabre. Chalumeau rameux, coudé à la base ; gaînes plus courtes que les entre-nœuds. Trois à cinq épiets droits, puis courbés, comme ailés à leur base. Locustes disposées sur deux ou trois rangées. Pédicelles simples. Glumes à cinq nervures. PASPALUM rora. Glabrum. Calamus ramosus, basi plicatus. Vagina internodiis brevior. Spiculæ 3-5, duplici aut triplici ordine, alternæ ; pedicellis simplicibus. Glumæ quinque-nerves. | Ozs. Les Botanistes savent combien il est difficile de distinguer entre elles les espèces de ce genre, de déterminer les véritables caractères specifiques et ceux qui ne constituent que des variétés. L'espèce que nous publions a été confondue par M. Frucer. Ce savant Botaniste réunit sous une seule espèce trois plantes qui me paraissent très- différentes. Le nombre des nervures des glumes, les pédicelles non biflores , auxquels il n’a pas eu égard, ne sont pas des caractères variables. 46 PasPpaiuvm Kora Wieo. PERs. PusParus Scrobiculatus Var. Fiucce. Pr. LXXXV. Expl. des fig. Fig. x. a et b, Locustes fermées, vues de chaque côté, grossies. c, La même, ouverte. d, Écailles de la Lodicule. e, Portion du Rachis membraneux. RARRAARAAAAAVULR VAALEVEULALAIEVVLUR PASPALE à roneues FLEURS. Chaume rampant; chalumeaux droits, simples. Épiets géminés , rarement trois. Locustes sessiles, oblongues, disposées sur deux rangs. Feuilles distiques. Gaine et entre-nœuds irès-courts , glabres. Ligule poilue. Limbe subulé. | PASPALUM rowcrrcorum. Wir. Culmo repente ; calamis ascendentibus, sim- plicibus, erectis. Spiculis geminis, rard ternis. Locustis sessilibus, oblongis, duplici ordine unilateralibus. Folüs distichis. Vaginis et internodüis brevibus, glabris. Ligula DD + pilosa ; limbo subulato. BericarAGA Âort. Malab. XIT, tab. 47. Os. Elle croît à Chama, à Oware, à BENIN et sur presque toute la côte d'Afrique, dans le sable, où son chaume s’allonge jusqu'à plusieurs mètres. Cette espèce, s’il était possible de la multiplier en Europe, pourrait tenir le premier rang parmi les plantes propres à semer dans le sable mouvant des landes, pour fertiliser le sol et favoriser les plantations qu'on pourrait y faire. Cette plante paraît être indubitablement le P4sp4zum Longiflorum Wizp. Nous n'en dirons pas autant du Bezrcaraca de Raeepe. La description et la figure qu’en a données cet auteur, sont trop imparfaites pour assurer rien de positif; mais il parait très-probable que c'est la même espèce. Suivant ce Botaniste, les brames emploient cette plante dans plusieurs de leurs cérémonies religieuses. Ils sen servent aussi en la mêlant avec l'huile de noix d'Inde (nucis indicæ) pour apaiser les humeurs de la tête et des yeux, et pour adoucir les douleurs des gencives. Dans ce dernier cas, ils la mêlent avec une décoction de riz. Les habitans de Chama, d'Oware et de BENIN n’en font aucun usage. Pr. LXXX VI. Expl. des fig. Fig. 2. a, Rhizome ou Chaume rampant. b, Rameaux. e, Épiets. q EL ds PR LXXXV. ne à AE _ PRET AAXTI: Zi. NBILGAARDIA BARBATA. 7.2 PYCREUS POLYSTACHYOS. miel y RCA MAUR TUAIUAAUVV A VARARLLAIA TARA RAI ALAN LABUATULILEMUALAULUAATIELATULIRA DAT UVIUAMAUUUAUVALAULAUVIRLAABALA VAT LULALIA LI MAAMLAMAAQALANRATUR ABILGAARDIE. 4#rzc44rD14. Az16448 DI14 Vauz. R. Brow. Crrrrr Spec. Lin. eic. — CrrerEz Nob. (les Cypérées ). — Fan pes Soucxers. ( Cypéroides ) Juss. — CyrErAcEz Decanr. R. Brow. — TRrANDrrA monocynrA Lin. etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Ponr. Tige traçante, écailleuse. Plusieurs chalumeaux simples, sans nœuds ni articu- lations. Feuilles radicales, sétacées. Axe florifère en tête terminale, composée de un ou plusieurs épiets, garnis de deux ou plusieurs petites spathes. Caractères. Fleurettes distiques; inférieures avortées. 1 Bractée en forme d’écaille. 3 Étamines. z Style bulbeux à sa base , trigone; 3 stigmates velus. Akène couronnée par la base persistante du style. CARACTERES GENERICI. Hassrus. É rhizomate calami plures , simplices, enodes , basi tantim foliosi. Folia setacea. Axis florifer capitatus. Duæ aut plurimæ spiculæ, 2-vel multi spathaceæ. Caracreres. Flosculi distichè imbricati, 1-bracteati; inferiores abortivi. Stamina 4 Stylus 1, basi bulbosus, trigonus, cum ovario articulatus. Stigmata 3, villosa. Akena basi persistente styli coronata. ABILGAARDIE sarBuer. Feuilles radicales sétacées. Chalumeaux anguleux ; grêles , nus. Épiets terminaux. 3-5 Spathelles garnies à leur base de longs poils lanugmeux. Bractée mucronée. Carène verte. ABILGAARDIA sangara. Foliis radicalibus , setaceis. Calamis angulosis, graci- libus nudis; spiculis terminalibus. 3-5 Spathellis basi pilosis, lanosis. Bracteis “mucronatis. Carinà viride. Os. Royaume d'Oware, sur les bords du fleuve Formose. Pr. LXXXVI. Expl. des fig. Fig. a, Paillette des fleurettes fertiles. à, Ovaire, Style, Étamines. c, Graine. | 48 SÉVLAAE UULL LA LAL VUVU TL ALU VU LULU MVL VALLUVLLLUULULELUALE LULILILILILE LULULLTUL LOULLIULATAALULUVES ULTRA TE LULU LE LUULVEL VILLE LITE RTS PYCRÉ. PYCREUS. Cyrezrus Lan. Juss. etc. — CrrEerorDz Juss. CrrerAcEez Décaxso. R. Brow. — TRIANDRIA MONOGFNIA Lun. etc. — Cvyrérée Vob. Agsrostog. CARACTÈRES GENÉRIQUES. Freuretres terminales , plus souvent en corymbe, où simple ou composé *; épiets distiques, multiflores, presque tous fertiles. Bractées en forme d'écailles. 3. Etamines. Ovaire et Style simples: 2 Stigmates. Akène biangulaire. CARACTERES GENERICI. Froscunt terminales , sæpius corymbosi ; corymbo simplici vel composito. Spiculæ complanaiæ distichè vel irifariäm imbricatæ , multifloræ ; flosculi ferèé omanes fertiles : bractea squamæformis , navicularis. Stamina 3. Ovarium et Stylus simplicia. Stigmata 2. Akena nuda biangularis. AARARAAMAAULVAVARAULAUUUUAVULELUUVUB EUR ÿ \, e e p Pycré À PLusrEuRS épis. Corymbe 4-6-phylle, composé. Épiets nombreux , linéaires, rapprochés, plus courts que les folioles des corymbes. Pycreus Porysracayos. Corymbo 4-6-phyllo , composito. Spiculis numerosis, linearibus , confertis, corymbi foliolis brevioribus. CrrErvs Fascicularis. Lam. Il. Tab. 38, fig. 2. Desr. 441. CrPrErus Polystachios. Wanr.. O3s. A Chama, dans les royaumes d'Oware et de Benin, sur le bord des eaux, dans le sable. Les individus que j'ai rapportés de l’Afrique n’ont, comme l’a observé M. Brown, sur ceux * [1 est tres-peu de plantes de la famille des CyPÉRÉES qui portent une ombelle parfaite; dans presque toutes, c'est un véritable corymbe. Les folioles qui, jusqu’à présent, ont été prises pour faire partie de l’involucre, sont alternes et placées à la base de chaque rayon du corymbe. De sorte qu’on peut établir en principe général qu'il y a autant de ces folioles que de rayons distincts. Cette loi présente très-peu d’exceptions. L] un NTM hatdy G | PL. LXXXVI. COMMELINA BENINIENSIS . de la Nouvelle-Hollande que deux stigmates; mais je nai pas pu vérifier s'ils n’ont que deux étamines ; j'ai eru en voir trois. | Chaque corymbe partiel ; chaque épiet , sont garnis à leur base de deux petites écailles. Pr. LXXXVTI. Expl. des fig. Fig: 2. a, Fleurette entière. b, Étamines et Pistils, c, Rachis de chaque épiet. PAANARIAIALIGU AVR AMATEUR RURAL AAA VE UBUELALEVALULEUPUVULVARARAUVAUULUVIMAAAAIUALAA AAA TULAMAUUUVLS COMMELINE. cour. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Foy. vol. r, pag. 26 ct 64.) CARACTERES GENERICI. ( Yid. vol. 1, pag. 26 et 64.) RAA AARAAT PARA VE AELR VAUT LENLUR COMMELINE ou 8enin. Feuilles ovales-oblongues, scabres et serrulées à leur marge; fleurs petites, en panicules terminales. COMMELINA senrnrensis. Foliüs ovato-oblongis; marginibus scabriusculis, serrulatis ; floribus parvis, paniculatis , panicula terminalis. Os. Dans une prairie, près la ville de BENIN. Cette espèce a quelques rapports avec la Commzzin4 Paniculata de War. Com- MELINA Tuberosa Forsk.; maïs elle diffère essentiellement en ce qu’elle est glabre dans toutes ses parties. Sa panicule est très- serrée, ‘très-rameuse ; les rameaux épars ; les pédicelles alternes. Ses feuilles ont de huit à neuf nervures de chaque côté de la nervure principale, en tout dix-sept à dix-neuf. Elles sont supportées par une gaine large, mais courte , et formant tout au plus un cinquième ou un sixième de la feuille et garnie de poils roides à son orifice. Pr. LXXX VIT. Expl. des fig. Fig. a, Fleur grossie. 19 90 ] BOAT VEUT LULU LULU ELU LULEUE LULU LULU UE UL LULU LIEU LULU LUE LL LUTTE ALAN ALLAIT EU LUUUL LUS NÉNUFAR. wrmrxxa. NvwuPuza Lan. Juss.etc. Amsez, Mort. Mal. IT, Tab. XXVI. — Fam. os Morines | Hydrocharides) Juss.— HrprocHnariprz Vent. Class. XVII. Les Pavors 29 Fam. Lesris. — PoryANDRIA MONOGYNIA Lan. etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. | Péricone polyphylle, 4 ou 5 folioles extérieures verdätres (calix Lrx. ); les inté- rieures , colorées où blanches, pétaloïdes (petala Lrx.). Étamines nombreuses, rangées par étages autour et sur lovaire. Filamens extérieurs larges, presque pétaliformes. Ovaire globuleux. Point de style. Stigmate sessile, pelté, radié. Baie sèche, ovale, multiloculaire, polysperme. Graines attachées aux cloisons. CARACTERES GENERICI. Periconrum polyphyllum , foliolis 4-5 exterioribus viidibus (calix Lux.) , interio- ribus coloratis aut albis, petaloïdeis (petala Lin. ). Stamina numerosa, multiplici ordine germen cingentia, nonnullis epigynis. Filamentis exterioribus , subpeta- loideis. Germen globosum. Stylus o.. Stigma sessile , peltatum, radiatum. Bacca sicca, ovata, multilocularis, polysperma. Semina dissepimento affixa. | RARAUARAAUUVARAAUEUTAUUVALAUVUAULEUR NENUFAR corus. Feuilles presque rondes , cordiformes , très-glabres et luisantes , ponctuées en dessus, chargées d’aréoles velues en dessous, crénelées et dentées à la marge. Fleurs blanches. | NYMPHÆA corus. Folis subrotundis , cordatis , suprà glaberrimis , nitidis, subis areolatis, villosis, margine crenato-dentatis. Floribus albis. Ogs. Dans les eaux de l’intérieur du royaume d'Owares. Une grande et importante question sest élevée depuis quelque temps, pour savoir si ce genre appartient à la famille des Monocotylédones, ou s’il doit être rangé parmi les Dicotylé- dones, MM. de Jussieu, Corréa et RicHarp, ont, chacun de leur côté, fait des recherches et des observations curieuses, qui ne décident pas la question pour tous les Botanistes. + a y PT. LXXX VI/1. ARE RAS NYMPHÆA LOTUS. dt À D 5I Les Nympnxa et les Nerumso paraissent avoir un périanthe et un périgyne bien prononcés. Les folioles du premier sont évidemment une contmuité de l'épiderme ; au contraire , les nombreuses divisions du second ont une insertion plus intérieure qui ne peut les faire con- fondre avec le véritable périanthe. Cette remarque peut donner lieu à une autre question : les divisions du périgone , dira-t-on; ne sont-elles pas plutôt des étamines avortées ? La forme des étamimes extérieures ( fig. a}, dont le filet est élargi et presque pétaloide, semble favoriser cette opinion. Maïs elle n’est plus admissiblelorsqu’on lui compare la forme lancéolée des pétales et leurs nervures , dont les filamens des étamines sont entièrement privés. L'insertion des étamines sur l'ovaire ; qui cependant n’est point infère, est une autre sin- gularité qu’offrent ces sortes de plantes, et qui justifie la formation d’une nouvelle famille projetée par M. de Jussieu, et dans laquelle entrera peut-être le genre LEmna, qui se distingue par le même caractère. ( Foy. mon Mémoire sur les LEmna, Journ. de Phys. , févr. 1816.) Pr. LXXX VIII. Expl. des fig. Fig. a, Étamines extérieures. , Pétales. c > LIEU RARE MAT AE ET LEVEL UTILE UT UU/LVEU VEUT LULU ELLE UE UU LU LULEUUE QULUULULE LULU URL ALL EU EU VER LIVE OUALLA LEURS QUAMOCLIT. rroux4 TProwzA Lin. Juss. etc. — Fam. nes Lrserons (Convolpulaceæ) Juss. Vrnr. R. Brow. — xs Inrunpisurées LesT. — PENTANDRIA MoONoOGrNrA Lin , etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pérranrme quinquéfide. Périgone campanulé ou infundibuliforme. Limbe plissé, quinquéfide ou à 5 denis. Étamines 5. Style simple. Stigmate capité. Capsule bi ou triloculaire , 2-4 sperme. Graines presque osseuses , attachées à une cloison centrale. | | Pranres volubiles ou droites, lactescentes. Feuilles lobées ou pinnatifides. Pédoncules axillaires ou terminaux , unis ou multiflores. CARACTERES GENERICI. Perranrarum quinquefidum. Perigonium campanulatum aut infundibuliforme. Limbo plicato 5ido , vel 5-dentato. Stamina 5. Stylus simplex. Stigma capitatum. Capsula 2 vel 3-locularis ; 2-4-sperma. Semina subossea , dissepimento central affixa. DU | Pranræ volubiles ; seu ereciæ, lactescentes. Folia lobata seu pinnatfida. Pedun- + cul axillares aut terminales, x vel multiflori. PRARARARÉRRRAATUNE VALUE UUEUIEUIALUILS QUAMOCLIT rnvorucre. Pubescent. Tige volubile. Feuilles en cœur, entières, pétiolées , lobes arrondis. Pedoñcules axillaires , multiflores. Feuilles supérieures connées, en forme d'mvolucre. IPOMÆA :nvorucrara. Pubescens. Caule volubili; folis cordatis, mtegris ; pe- tiolatis, lobis rotundatis ; pedunculis axillaribus, multifloris, folüs extimis connatis, involucriformibus. Ozs. Royaume d'Oware. Pr. LXXXIX. RARRARAMARAAA VEUT AURIAAR LULRIIAMUURAN RARE UE TUNER TERRIER VAR EUUIRAAUUEAA LAVER S ING:A. rca. Inca Wirb. — Mimoszæ Spec. Lun. Juss. etc. — Fam. nes Lécumineuses Juss. VenT.,eic.— Porrcamrsa mon@crA Lun. Wiro. — Mon4aDnerrHrA PoryanDprra Pers. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Porycawe. Périanthe à cinq dents. Périgone tubulé , qumquéfide. Étamines nom- breuses , monadelphes. Firurs aermArxropites. Ovaire oblong. Style simple. Stigmate aigu. Légume uniloculaire, polysperme. Graines enveloppées dans une pulpe ou arille. Réceptacle paléacé. Des fleurs males entremélées avec les hermaphrodites. CARACTERES GENERICIT. Porycama. Perianthium 5-dentatum. Perigonium tubulosum , 5-dentatum. Stamina numerosa, monadelpha; FLorEs HermaApronirr. Germen oblongum. Stylus simplex. Stigma acutum. Legumen :-loculare, polyspermum. Semina pulpä vel arillà involuta. Receptaculum paleaceum. Floribus masculis cum hermaphroditis mixtis. SAUVE VULE LULU VE EU ELU VEUVE UEVE [An le Ne pr br. La PL, HAXXIX. IJPOMÆA INVOLUCRATA. vi SU Don ANT i 4 est Le Cox INGA BIGLOBOSA. 53 jé # INGÀ srerosuzeuse. Arbre d’une moyenne élévation, rameux ; feuilles bipinnées , alternes ; folioles petites, presque linéaires, obtuses , glabres , nombreuses , le” _ plus souvent opposées. Épi didyme, biglobuleux. INGA srerososa rzep.(Acacr4 Jaco.) Arbor mediocris, ramosa; folüs bipin- natis, alternis ; foliolis parvis , sublinearibus , obtusis , glabris, numerosissimis , sæpius oppositis. Spica didyma , biglobosa. Royaume d'Oware, sur le bord des rivières, dans l'intérieur du pays. Pr. XC. Expl. desfig. Fig. 1, a, Fleur mâle complète. b , Paquet d’étamines. c , Réceptacle et les paillettes qui séparent chaque fleur. d, Paillette détachée. de Ozs. Le bois de cet arbre, comme celui de plusieurs autres de la même contrée , répand une odeur d’ail très-forte, et même fétide , lorsqu’on le casse. L'épi, lorsqu'il est couvert de ses fleurss, paraît biglobuleux; mais le réceptacle est simple et en forme de massue. , Quoique M. JacquiN donne cette plante comme venant de la Martinique, je doute de ce fit Il convient lui-même ne l'avoir pas vue. Jé présume qu’elle a été importée dans cette île, conimé à Saint-Domingue, où je l'ai retrouvée cultivée dans un jardin d'amateur, où ellé prospérait ; fnaïs, venue dü Sénégal, où , au rapport des nègres sénégalais , elle se nomme Nérx. Je ne doute pas qu'elle ne finisse par se naturaliser dans cette île. »% Suivant M. Jacquin , les fleurs de cet arbre, trempées dans l’esprit-de-vin , donnent une couleur rouge. Je n’ai pas appris que les nègres , soit en Afrique, soit à Saint-Domingue, en fassent aucun usage pour la teinture. 2 ASPIDE. 4sP:rorv0w. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Voy. vol. 1, pag. 33.) CARACTERES GENERICI. (id. vol. 1, pag. 33.) AAA SARA LULU MAUELAEUE ASPIDE rameuse. Rhizome rameux , rameaux rampans hors de terre ; feuilles alternes ; folioles très-briévement pétiolées, distiques, pinnées, avec une im- paire, entières , arrondies au sommet, auriculées à leur base supérieure ; l'impaire terminale lancéolée , peu ou point auriculée, sinuée ou obtusément dentée. 14 L: PU 54 ASPIDIUMyramosum. Rhizoma ramosum , ramis repentibus ; fois alternis, foliolis brevissimé petiolatis , distichis , impari-pinnatis , integris, apice rotun- datis, basi surshm auriculatis ; impari terminali lanceolato , vix aut nullo modo auriculato , marginibus sinuatis aut obtusè dentatis. La Royaume d'Oware, près le village de Buonopozo. Pr. XCI. Expl. des fig. Fig. 1. Aspide rameuse.. Os. I. Le défaut de fructification laisse quelque doute sur le véritable genre de cette plante ; mais les nervures latérales qui ne se prolongent pas jusqu'aux bords et sont terminées par de petits renflemens où doivent paraître la fructification , son port, etc., me paraïssent en cons- ütuer un Aspine plutôt qu'un Poryrope. Cette espèce a un caractère particulier, dont je ne connais que peu d'exemples. Son rhizome est rameux ; mais ses rameaux sortent de terre et rampent à la surface, ou s’attachent aux corps qui les avoisinent : d’où lui vient son nom spécifique. Os. II. On trouve sur ces rameaux trois plantes différentes, non parasites. 10, Fig. 2. Une JONGERMANNE très-petite, à feuilles distiques, alternes, et presque rondes. Elle a beaucoup de rapport avec la Juncermannra Prostrata de Swartz ; mais je la crois différente. . Fig. 5. Une mousse qui paraît appartenir au genre Zzsxz4. Je ne l'ai pas trouvée décrite dans Hepwic, ni dans les ouvrages de MM. Swarrz, Brinez et Scxwæcrtonen. On peut la désigner sous le nom de Zzsxe4 Integra. Ses feuilles sont lancéolées , très-peu aiguës, distiques, alternes et privées de nervure. 30. Fig. 4. Une autre mousse, que je crois appartenir au genre ÆyPrvum, et qu'on peut nommer 7.2 Nervosum. Ses feuilles sont éparses ; irès-rapprochées , Sarnies d'une forte nervure , et très-amincies au sommet , comme si elles étaient terminées par une longue soie. Je ne lai pas reconnue parmi les mousses décrites dans les auteurs. Ogs. IIL. Le rhizome et les rameaux de lAspine Rameux , paraissent avoir une organisa- tion intérieure toute particulière. Les faisceaux de fibres sont partagés par une séparation semblable au dissépiment d'un fruit biloculaire , ainsi qu'on peut le voir en 4, b, c. ; , ant: EE. Pretre pur. Zÿ.1. ASPIDIUM RAMOSUM. y 2. JUNGERMANNIA. É: À + Fig. 3. L'ESKEA.... Xy 4. HYPNUM.... ES Can seulo F * + SET # \ : ESS : PSE + PL, XCIT, PIS ESSS ST DS a PRET rés CEE …… OULTAMUM . 2P. # PASPALUM VAGINATUM.Z I PA SPALE. PASPALUM. Pasrairvi Lan , etc. PasParus Frucc.— TRiANDRIE monoGynie Lu. — Fam. DEs GRAMINÉES Ap4ms. Juss. etc.— Acrosrocrarute S'ouzuz. Gaur. Nos. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Foy. vol. », pag. 44.) CARACTERES GENERICI. (Pid. vol. 2, pag. 44.) CU AN SO EN EN EE NE O G NY VV Ÿ VV, Ÿ © PASPALE vaciné. Glabre. Chalumeaux droits, rameux. Deux épiets alternes, rapprochés et comme géminés ; l'inférieur garni à sa base de deux petütes folioles + en forme de stipules. Ligule courte, membraneuse , presque tronquée et peu fimbriée. PASPALUM vacinarum. Glabrum. Calamis erectis, ramosis; spiculis 2 alternis, approximatis, subgeminis, inferiore bistipulaceo. Ligulà brevi, membranacei , subtruncatà , subfimbriatà. Pasr. Vaginatum Sw. Wizuo. FLuce. Royaume d'Owars ; les bois. Pr. XCII. Expl. des fig. Fig. 1, a. Portion grossie de la feuille avec sa ligule. PASPALE crrié. Chalumeaux droits, simples ? Deux épiets divergens, filiformes , un peu aliernes , très-rapprochés à leur base et presque géminés. Glumes gar- nies de soies à leur marge. Ligule courte, ciliée. PASPALUM crrrarum. Calamis erectis , simplicibus? Spiculis 2 divergentibus , Subalternis , basi approximatis , ferè geminis. Glumis margine sericeis. Ligulà brevi, cilatä. 56 PasPrazum Ciliatum Lam. ———-—— Conjugatum Berc. Sw. Wirzo. FLucc. Les royaumes d'Oware et de BENIN ; Chama, dans les bois. Ogs. D'après la règle que je me suis faite de conserver aux plantes les noms qui leur ont été donnés le plus anciennement , je devrais, avec Berc. Sw. etc. , nommer celle-ci Conjugatum ; mais ce nom spécifique convient à un trop grand nombre d'espèces. Ce n’est pas que celui donné par M. Lawarck soit parfaitement convenable , puisque d’autres espèces ont aussi le même caractère; maïs il eùt été aussi inconvenant que difficile de créer un nouveau nom. \ LAURE VERS VAE VEUUUUUULE LU UVAUT LUTTE LUE UV UE UV I LUUUUA VA VUVEUVUUVE LUEUR URL LULAAUVE VUE LAVE VAL EUETV LVL LANTERNE VEUT LAN UAVTLUVE ANÉILÈME. swerrema AneiremA Ros. Brow. — Comme Spec. Lux. etc. — Trranvrre où HexanDRIE moNoGyNtE Lu. — Fan. Des Joncs Juss. — Fam. nes Comwerines Roz. Brow. : CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PérranTuE à trois divisions égales , persistantes ; périgone à trois divisions colorées, pétaloïdes, caduques; six étamines ; anthères dissemblables , trois ou quatre biloculaires , deux ou trois uniloculaires , ou presque privées de pollen; ovaire oligosperme ; un style; un stigmate simple ; capsule ‘triloculaire , trivalve ; point d'involucre. CARACTERES GENERICE. Prrranrerum 3-partitum , lacinüs æqualibus persistentibus ; perigonium 3-peta- lum ; petalis coloratis, deciduis ; stamina 6; antheræ dissimiles, 3 seu 4 bilocula- res, fertiles, 2 seu 3 uniloculares, vix polliniferæ ; ovarium oligospermum ; stylus : ; sigma 1; capsula 3-locularis , 3-valvis ; imvolucrum nullum. RAR AURAI UUR VUULUIUUUUULULATUE Z. à L] e L2 s ANÉILEME n’arrique. Tige ascendante; panicule pauciflore ; feuilles lancéolées , ovales , amincies et très-aiguës à l'extrémité; gaîne courte, mais large, cou- verte de poils simples, articulés comme les CHANTRAUSTES. PT XOIIL. * Fig2. ANEILEMA AFRICAN A. 2 ELYTRARIA MARGINATA. Fi 3. JUNGERMANNIA FLAVICANS ? Fig, 4 HAÆLIACUM MELANURUM. 74.4. H........... LEUCOCERUM. DIRE Präre pre. * den } | Cu seufp é 97 ANFEILEMA arricana. Caule ascendente ; paniculà pauciflorä ; foliis ovato-lan- 2 ceolatis , apice attenuatis , acutissimis ; vaginâ brevi, sed latâ , pilosà; pilis _simplicibus, rigidis, ut Cranrrausr# articulatis. Royaumes d'Oware et de Benin ; à Chama et à Koto. Pr. XCIII. Expl. des fl g. TRES Fleur détachée , grossie. b, Poils qui garnis- sent l'ouverture de la gaîne, grossis. Ogs. I. Cette espèce paraît se rapprocher des CowwerinN4 Ümbrosa et Paniculata Vaux : mais je la crois différente ; la base atténuée des feuilles est garnie de poils semblables à ceux de l'orifice de la gaine. On en voit quelques-uns , mais tous disséminés à la surface supérieure , aux environs de la côte principale. O3s. II. On remarque à la surface supérieure des feuilles trois Phytopolites * ; savoir : (Jig- 3), la Juvcrzrmannr4 Flavicans ? Sw. :( fig.4) ; un genre nouveau, qui paraît être de la famille des Licaens **, Zzærracum Melanurum, dont les caractères sont une expansion foliacée , mince , lobée zen vert glauque ; nctbeon subulée , noire: ( fig. 5), Hzzr14- cum Leucocerum expansion semblable à celle de l'espèce précédente ; ; fructification subulée , blanche. ÉLYTRAIRE. szrTranrrA. ÆErrrraria Micx. Vauz. etc. — Jusricie Spec. Lis. — Turrrcorz Spec. Gmet. — DranDrie monocvnte Lu, — Fam. Des Acanruacées Juss. Roz. Brow. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pérranrae à quatre ou cinq divisions coriaces, inégales ; l'intérieure plus large, renflée au centre, souvent fendue au sommet , entourée par trois bractées, dont l'extérieure trés-ample, embrassant toute la fleur, et deux latérales , étroites et linéaires. Périgone monopétale , infundibuliforme ; tube court ; limbe presque bilabié, à cinq divisions. Quatre étamines , dont deux stériles. Ovaire oblong; style capillaire; un stigmate. Capsule biloculaire, bivalve; valves semiseptifères vers le milieu ; graines presque lenticulaires , attachées à la base du dissépiment. * On pourra consulter le Mémoire que je me propose de lire incessamment à l’Académie des Sciences , sur ce sujet. XX Voy. ibidem. CARACTERES GENERICI. Perranraium 4-5 partitum , coriaceum ; laciniæ inæquales ; lacinià interiore latiore : medio crasso-inflatà, sæpè apice bidentato-fissà : bracteæ 3 ; exterior ampla, florem cingens ; laterales angustæ, lineares. Perigonium 1-petalum , mfundibuliforme ; tubus brevis , limbus subbilabiatus , 5-fidus. Stamina 4, 2 sterilia. Ovarium oblongum. Stylus capillaris ; stigma 1. Capsula 2-locularis , 2-valvis ; valvis medio semiseptiferis. Semina sublenticularia ad basim dissepimenti adnexa. BALLE LUE LULU ULLLULUUEUVÉLELETUURR ÉLYTRAIRE marcinée. Écailles de la hampe et des fleurs ovales, entières, ci- liées et membraneuses à la marge; feuilles entières, glabres , obtuses, amincies en pétioles à la base. Périanthe à cinq divisions. ELYTRARIA marcrvara. Squammis scapi floriumque ovatis, integerrimis, mar- gine membranaceo-ciliatis ; foliis integris , glabris, obtusis, basi in petiolum attenuatis. Perianthium 5-partitum. Exrxrraria Marginata Var. Royaumes d'Oware et de BENIN. Pr. XCIII. Expl. des fig. Fig. 2. a, Bractée extérieure qui enveloppe toute la fleur. bb, Bractées latérales. c, Cinq divisions inégales du périanthe. d , Division intérieure plus large, renflée au centre. e, Capsule. f, La même , ouverte. Ogs. I. Micxaux ayant établi ce genre sur la seule espèce des États-Unis d'Amérique (Elytraria virgata), ne lui a donné pour caractère que quatre divisions au périanthe ; cette espèce n’a en effet que ce nombre. Var décrit cinq espèces d'Errrrarr4. Î attribue aux quatre premières le même nombre de divisions au périanthe ; il se taït à cet égard dans la description qu'il donne de la cinquième, qui paraît être la même que celle décrite ci-dessus ; et cependant il donne pour caracière générique à toutes les espèces cinq divisions au pé- rianthe. Il était d'autant plus nécessaire de réformer ce caractère fautif, adopté par WiL- DENOoW , et par M. Jaume-Sanr-Hicaire , dans son exposition des familles naturelles, que Wan sest trompé dans sa description de lErvrrarr4 Crenata ( Jusricr4 Acaulis Lan. ). Cette, espèce a cinq divisions au calice, et non pas seulement quatre, comme il le pré- tend. Des cinq espèces décrites par WaHL, je n’ai eu occasion d'en examiner que trois: les Ez. Crenata, Marginataet Virgata. Les deux premières ont très-certainement le périanthe à cinq divisions, et la troisième, quatre seulement. Micnaux et VaxL ne disent rien non plus de la division intérieure de cet organe, une fois plus large que les autres , épaisse et comme renilée au centre, caractère commun aux trois espèces ci-dessus, et que j'ai lieu de soupconner devoir l'être aux deux autres qui me sont inconnues. - Ogs. II. Le nom spécifique donné par Vauz à l'Ez. Marginata est très-mal choisi. Les Er. Crenata et V’irgata ont, comme la premuère , les écailles bractéiformes membraneuses et ciliées à la marge. Mais il y aurait peut-être plus d'inconvénient à changer ce mot une fois adopté, que de lui en donner un autre, quoique plus convenable. Cette espèce se distingue principa- lement par ses feuilles entières, presque en spatule, et amincies à leur base en forme de pétiole. | j BASILIC. OCFMUM., Ocruom Lin. etc; — Dinynamie cymnosPermre Liv, etc: — Fam. DES LABrÉES Juss. Roz: Bror: CARACTÉRES GÉNÉRIQUES, PénranruE et périgone à deux lèvres, diversement divisées où lobées ; tube du périgone court. Quatre étamines didynames , inclinées ; les déux plus courtes munies d'un appendice à leur base. Un style; stigmate bifide. CARACTERES GENERICI. Perranrarum et perigonium labiata, labuis varié divisis aut lobatis ; perigonii tubus brevis. Stamina 4 didynama, inclinata , quorum 2 breviora basi processum emit- tentia. Stylus 1 ; stigma bifidum. RAA AVANT LU TT A BASILIC 4 sepr penrs. Tige droite, rameuse. Feuilles pétiolées, ovales , créne- lées. Lèvre inférieure du périanthe à cinq divisions ; la supérieure bifide au sommet. Lèvre inférieure du périgone à trois dents; la supérieure à deux lobes. OCYMUM masrronow. Caule erecto , ramoso. Folüs petiolatis , ovatis , crenatis. Perianthü labio inferiore 5-fido , superiore bidentato. Perigonü labio inferiore-3 ; superiore 2-lobato. | 60 Royaume de BEN. Pr. XCIV. Expl. des fig. Fig. a, Périanthe. b, Périgone. c. Une des deux plus courtes étamines. d, Périanthe vu de face et ouvert lors de la maturité des graines. e , Graine séparée; le tout grossi. L Ogs. Le périanthe et le périgone de cette espèce ne sont nullement conformes aux carac- ières assignés à ce genre par les auteurs ; mais l’appendice dont sont munies à leur base les deux courtes étamines , ne permet pas de l’en séparer. Pensant, avec Linné, ScHreser, et autres , que le caractère essentiel de ce genre consiste dans l’appendice dont sont munies les deux courtes étamines, Æssentialis character consistit in filamentorum duorum processu reflexo, jai donc dù réformer les caractères génériques , quant à ce qui regarde les divi- sions du périanthe et du périgone. CARRE TUE VULELL LED UE LULU LEE UULL MU US BASILIC? a un seuz éPr. Tige simple , velue , à un seul épi; feuilles presque rondes , obtuses, dentées. Lévre inférieure du périanthe à trois divisions ; la supérieure entière, à trois ou cinq petites épines. Périgone. . . . . . Graines sphériques , très-finement raboteuses. OCYMUM ? monosracayum. Caule simplici , villoso, monostachyo ; fois sub- rotundis obtusis, dentatis. Perianthii labio inferiore trifido , superiore imtegro sub tri aut quinque spinoso. Perigonio. .. . . . Seminibus sphæricis , tenuis- = x a simè scabris.. Royaume de BENIN. Pr. XCY. Expl. des fig. Fig. 1. a, Périanthe entier. b, Le même ouvert. c, Graine; le tout grossi. Ozs. Les fleurs du seul individu que j'ai rapporté étant mal conservées, je n’ai pu m’assurer du véritable genre de cette plante , que je place parmi les Basirros , en ayant seulement égard à son port. La lèvre supérieure du périanthe , terminée par trois ou cinq petites pointes , qui ne sont que la saillie des nervures , et sinclinent pour fermer lorifice après. la chute du périgone , semblerait la rapprocher des SCuTELLAIRES, si la lèvre inférieure trifide ne l'éloï- gnait de ce genre. Il est à remarquer que cette espèce est privée de l'appendice aux étamines qui, comme nous l'avons dit ci-dessus , caractérise essentiellement ce genre. LA À or AN a » 2 14 X€ VESFRR pa ARE > OCYMUM HEPTODON. anu Fe + Mrs D) ele ne à — PL, XOV, Fig... OCYMUM MONOS'TACHYUM. y. 2. PLATOSTOMA AFRICANUM. e A 6. Prétrepinx* . Canu seulp e ER Gr RAA RAV UVE LUEUVE VUE UTUVLUTIUUE VUL AVE UVVRE LVT ER RURAL LUN LUS LAB LV AREA TU TAL SAUVENT PLATOSTOME. »?14TosToma x. Dipynamie cymnosPermie Zu. etc. — Fam. pes Lagiées Juss. Ros. Brow. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pérranrne d'une seule pièce, tubulé, à deux lèvres entières, bouché et fermé aprés la floraison par la lèvre inférieure. Périgone à deux lèvres, la supé- rieure presque entière ; l'inférieure à trois divisions ; les deux latérales larges, obtuses; l'intermédiaire liguliforme , échancrée ; ouverture du Périgone large , irès-ouverte. Quatre étamines didynames ; filamens larges , aplatis. Un style; stigmate bifide. CARACTERES GENERICI. Perranrarum monophyllum , labiatum , labüis inteoris, post florescentiam labio inferiore clausum. Perigonium labiatum; labio superiore subintegro ; infe- riore trifido, lobis lateralibus latis, obtusissimis, intermedio liguliformi , bifido ; ore Perigont lato, apertissimo. Stamina 4 didynama ; filamentis latis, com- pressis. Stylus 1 ; süigma bifidum. RARE MB BELL LEE LL ELU RALLT LES PLATOSTOME p'arriQue. Tige rameuse. Feuilles ovales , dentées, serretées. Périanthe velu , plus court que le Périgone. PLATOSTOMA arricanum. Caule ramoso. Foliis ovatis, dentato-serratis. Pe- rianthio villoso, Perigonio breviore. Royaume de BÉNIN. PI. XCV. Expl. des fig. Fig. 2. a, Fleur entière. b, La même , vue de face. c, Une étamine détachée. d, Périanthe ouvert après la chute du Périgone. e, Le même, commen- çcant à se fermer. f, Graine; le tout grossi. (1) De mdardc, latus ; côua, os. 62 Ors. Ce genre se rapproche des Scurecrarra, des CryPxr4 et des PRoSTANTHERA , par le Périanthe ; mais il diffère de tous trois par le Périgone et le filament des étamines, et du dernier encore par les anthères, qui sont simples. RAA RAANAUIUVAUU PUR EU VEUT UV ETUI VAUT UV UT EU UU LULU TUTELLE VUE IV VEUTUUVI LULU A UUT UNIL UE TEL EUUEUVE UV LUE HÉ L IOTROPE. #szrorrorium. Herrorroprum Lin, etc. — PenranDrite monocynte Zum. etc. — Fam. pes Borracinées Roz. Brow. Juss. etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PéRiANTHE à cinq parties, persistant, Périgone d’une seule pièce, hypocratéri forme; orifice nu; limbe quinquefide , divisions plissées, simples ou dentées, étamines renfermées dans le tube; un style court; stigmate pelté ou en massue, presque conique. CARACTERES GENERICI. Perianrarum d-partitum , persistens; Perigonium hypocrateriforme ; fauce nudà, limbo 5-fido, sinubus plicatis, simplicibus vel dentatis. Stamina 5 inclusa; stylus 1 brevis ; stigma peltatum, vel clavatum , vel conicum. RARE TUTELLE TELLE EU ULEULE LUS HÉLIOTROPE ANISOPHYLLE. Tige herbacée , rameuse , peu velue; feuilles pé- tiolées , lancéolées, ovales , glabres, presque entières , opposées et alternes, inégales à leur base ; épis solitaires , terminaux et axillaires ; fleurs blanches. HELIOTROPIUM anrsoPayzium. Caule herbaceo , ramoso, vix villoso; foluis petiolatis , ovato-lanceolatis, glabris , subintegris , oppositis alternisque, basi inæ- qualibus ; Spicis solitaris , termimalibus axillaribusque ; floribus albis. Royaume d'Oware. PI. XCVTI. Expl. des fig. Fig. a, Fleur. b, Graines et pistil grossis. : PZ, XCVT, ANISOPHYLLUM. HELIOTROPITM Var) É € ; À 6. Pretre Pare Canu Jeutp < SRE PZ, XCOVIZ. Fiy.1. CYPERUS CRASSIPES.7242 Fi.2. C..... NILOTICUS.Z4 JC Lretre per 63 Ogs. Gette espèce est remarqable par ses feuilles inégalés à leur base , à peu près comme celles des ormes, et par son stigmate en forme de masse, gros et un peu conique. Elle ne peut se confondre avec l'H. indienne, à laquelle elle paraît ressembler à la première vue. LEE UEUE VU VUUUE EVE VUE VULUUUE LULU EUR VUE VUE UEUE LU LUBUE LUE LEE LULU LU LUE VEL LE LELUUE EUTEUUE LUVELUVE LUE UTAULUE SOUCHET. crrrrvs. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Po. vol. t, pag. 35.) CARACTERES GENERICI (id. vol. 1, pag. 35.) BARREAU LULU LAS SOUCHET 4 cHaume épais. Épiets nombreux , comprimés , sessiles , disposés en tête , et composés de soixante à quatre-vingts fleurettes ; corymbe presqu’en om- belle, à cinq folioles inégales ; chaume presque rond, gros et épais, droit, garni de feuilles à la base. CYPERUS crassrpes. Spiculis nuinerosis , compressis, sessilibus , in capitulum congestis , 60-80 floris; corymbo subumbellato, pentaphyllo , foliolis inæqua- libus ; culmo subitereti, crasso , recto , basi folioso. : À Chama, Koto, royaumes d'Oware et de BENIN. Pr. XCVIT, Expl, des Fig. Fig. a. Épiets séparés. D. Axe de l'épietpourfaire voir que les fleurettes sont distiques. AA AVE TE UT LEE LE UE LE LEVEL SOUCHET pv ni. Épiets linéaires, comprimés, courts, composés de douze à quinze fleurettes en corymbe; corymbes composés, universels et partiels garnis de bractées très-courtes; rayons inégaux, ochrés; chaume articulé , sans feuilles. CYPERUS xirorrcus.. #V4ar. Spiculis linearibus , compressis, brevibus, 12-15- floris, corymhosis; corymbis compositis, universalibus partialibusque bracteatis’, bracteis brevissimis; radüs inæqualibus, ochreatis ; culmo articulato , aphyllo. Mêmes contrées que le précédent , lieux humides et bas. 64 Pr. XCVII. Expl. des fig. Fig. 2. a. Base du chaume grossie. b, Axe de lépict, pour faire voir les dispositions des fleurettes. Os. Cette espèce, que j'ai séparée avec Vars du Crrzrus Articulatus, en diffère essen- tiellement par deux caractères ; 1°. les corymbes universels et partiels sont tous garnis de deux folioles au moins: les épiets ne sont composés que de douze à quinze fleurettes. Ceux ? du Soucer articulé en ont au moins le double. Ces deux espèces ne portent point de feuilles proprement dites, mais seulement à leur base deux ou trois gaines arrondies au sommet. RAM SVT LULU VEUT LUULAUTUVATLUR LUNA LULU ALLAIT VEULUBLAA UVLULANUAR LA LULILAUN LUNA VAN 2e PHILOXEÈRE. P#110xERUS.* Parroxerus Ros. Brow. — Caraxerow Varrr. — Trrecrerr Spec. Lan. — Ama- RANTHI Spec. SLOAN. — Parexis Marge. Bras. CaaopowcAa Pis. Bras. GomPurewz Spec. Sw. Var. Lan. Wir. — Penranprte-Dievnie Lim. — Fam. Des AmaranrHacées Juss. Roë. Brow. Inronpisuzées Lssris. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. A PériGonr à cinq folioles, garni de trois bractées périanthiales ; cinq. étamines réunies à leur base en un godet plus court que l'ovaire ; anthères uniloculaires ; un style court, deux stigmates; péricarpe en forme d’utricule , monosperme ne s'ouyrant pas. CARACTERES GENERICI. Prricontum 5-partitum , tribracteatum , bracteis perianthium æmulantibus; sta- mina 5 basi connata in cyathulam edentulam , ovario breviorem; antheræ 1-lo- culares ; stylus r brevis; stigmata2; pericarpium utriculatum I-spermum , evalve. > PRAARAANUAIIALUVEVAULAUULMUI LA ULEAAIUS PHILOXERE vermicuzarre. Tige rameuse, rampante; feuilles opposées , sessiles , allongées , charnues , entières, amincies à leur base; épis oval-oblongs, solitaires , pédonculés. * De wo amicus ; Enpôs , aridus , siccus, parce que ces sortes de plantes se plaisent dans les lieux sablonneux et arides. x PL" XOVIIT, Fig.1. PHILAXERUS VE RMICULARIS. 74 2 VARIETAS Zar longiortbur. AG Prekre pere # 65 PHILOXERUS VERMICULARIS. Caule ramoso ; foliis oppositis , sessilibus, elon- gatis , carnosis, integris, basi aitenuatis ; spicis ovato-oblongis, solitariis, pe- dunculatis. GomPxrENA Vermicularis NVrrin. | Dans le sable, sur le bord de la mer, le long de la côte occidentale de l'Afrique. Pr. XCVTII. Expl. des fig. Fig. 1. a, Périgone et ses bractées périanthiales. b, Fleur dépourvue de ses bractées. c, Étamines et fruit. — Fig. 2. Variété dont les tiges sont plus grosses , les feuilles plus longues et plus épaisses. Les espèces de ce genre et du genre suivant sont sujettes à varier avec le sol plus ou moins aride et plus ou moins humecté. RAA RAA VUE VUVAN AA TE LUVUAN LAURE NUL LAS LU RAAN LAIT UAUS AAA LAN ALAN AAA LULU AAA VALVALULUUVAN/LIUR VIVANT AAAMAUVAN ALTERNANTHEÉRE. ALTERNANTHERA. ALTERNANTAERA Forsk. Ror. Brow. — frrrcrzrr Spec. Lix. Wirro. — Gow- Purænæ Spec. Lin. — CoivPppa Hort. Mal. — Orus S'ourrarom Rumrx. — PenranDrtEe MONOGYNIE Liv. — Fam. Des Amaranraacées Juss. Roz. Brow. — Moxocrinres Lesris. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PÉRTANTHE 0 ; périgone à cinq parties ; cinq étamines réunies à la base en godet plus court que l'ovaire , simple ou muni de dents très-courtes ; deux fila- mens souvent stériles ; anthères uniloculaires , ovales ; style très-court ; stigmate capité ; péricarpe en forme d’utricule, comprimé, ne s'ouvrant pas, presque réniforme , I-sperme. CARACTERES GENERICI. Perrantraium 0 ; perigonium 5-partitum ; stamina 5 , basi connata in cyathulum , _ovario breviorem , cum vel absque dentibus brevioribus; filamentis 2 sæpè castra- üs ; antheræ 1-loculares, ovatæ ;-stylus brevissimus ; stigma capitatum; pericar- pium utriculiforme , compressum , evalve , obreniforme , 1-spermum. AAA EUR LL LULU MARMITE R | ALTERNANTHÈRE rrcoïpe. Tige rameuse , rampante , glabre; feuilles lancéo- L7 EX AT dé ; 66 ! P à. | lées , ovales, charnues , irrégulièrement dentées , amincies en forme de pétiole à la base; épis en tête , axillaires , sessiles. ALTERNANTHERA rrcoïprs. Caule ramoso , repente, glabro ; folüs ovato-lan- ceolatis, carnosis , irregulariter dentatis , basi in petiolum attenuatis ; spicis capi- ra tatis , axillaribus, sessilibus. | bg | je *. Es: | __ Mèmes lieux que le genre précédent. PI. XCIX. Expl. des fig. Fig. 1. a, Fleur complète. b, Lamème, dégagée de ses enve- ge loppes. c, Fruit. — fig. 2. Variété beaucoup plus petite. x ppes. €, 8 p plus pet * Ogs. Cette espèce a un caractère particulier dans la réunion des deux filamens stériles, ainsi qu'on le voit fig#1, b. È SUV L OUR LULU UV LULU LULU EVE LULU UE UT UT LU LUE LULU S VUU LUE LUE VEUT LULU ET LU UULUUUUUL LUE UT UVEUUUL VU EUV HYPOESTE. #rrorsres. Hrroxsres Sorawp. Roz. Brow. — Jusricre Serre. Lan. — Dranprre wonocvynte * | | Liv. — Vam. nes Acanruacées Juss. Roz. Brorr. : CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. cui Ixvorucre tétraphylle , triflore ( souvent uniflore par avortement ). Périanthe 5-fide : périgone à deux lèvres; la supérieure entière, l'nférieure 3-dentée ; % deux étamines ; anthères uniloculaires; capsules biloculaires ; loges dispermes ; dissépiment adné. . CARACTERES GENERICI. t Ixvozucruw tetraphyllum, triflorum ( sæpè abortione uniflorum ). Perianthium ! quinquefidum : perigonium bilabiatum , labio superiore integro, inferiore é ay tridentato; stamina 2, antheræ 1-loculares ; capsulæ dispermæ ; dissepimentum adnatum. PE | HYPOESTE rose. Herbacée ; tige couchée; fleurs axillaires et terminales ; x .' F LA ; ; ax L 2 * ’ PL, XCIX. Fi 2 ALTERNANTHERA FICOIDES.. 2: VARIETAS Yo. ZE Zretre pair ° d Eva TAISIA OWARIENSIS. BRILLAN 72 2, £ œ , SEUS HYPOERSTES RO TJ, Fig t # C2 DTA 4 G Pre 1 67 _ feuilles lancéolées, aiguës, glabres, entières; involucre plus grand que le périanthe; divisions inégales. HYPOESTES rosra. Herbacea: caule incumbente; floribus axillaribus termina- libusque; folüs lanceolatis, acutis, glabris, integris, involucro perianthio majore , lacinüs inæqualibus. @ Royaume de BENIN près Agathon. Pr. C. Expl. des fig. Fig. 1. a, Involucre et Périanthe. b, Périgone. c, Feuilles de grandeur naturelle. ; Ogs. La disposition des fleurs est la même que l’Hyrossres floribunda de M. Ros. Brown ; mais ses tiges couchées , qui prennent racine aux nœuds qui touchent sur la terre, et ses. feuilles lancéolées aiguës paraissent en constituer une espèce distincte. AAA AR VU UE LULU VU EUL UV LEE UE ULE LULU LU EU UVEU VUE UV LULU ELEVEUR LU LUUUUTT ULTRA UUTLUUTUVAUVIVUEUVUL | BRILLANTAISIE. srrcLanTarsra * CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PÉRIANTHE à cinq divisions inégales ; périgone à deux lèvres, la supérieure à deux dents, l'inférieure renversée, bossue extérieurement à sa base, tridentée : quatre étamines, deux plus longues, fertiles : anthères oblongues bifides à leur base , divergentes, deux stériles très-courtes: anthères rondes à peine pollinifères : 1 style; stigmate bifide : capsule biloculaire; loges multispermes ; dissépiment adné. CARACTERES GENERICI. _Perranrarum quinquepartitum, mæquale : perigonium bilabiatum, labio superiore fornicato, bidentato, inferiore tridentato , basi exteriore gibbo : stamina 4, 2 lon- gioribus fertilibus : antheris oblongis , basi bifidis, divergentibus ; 2 brevioribus * Du nom de M. BriscanTais =Mariow , le principal armateur de la compagnie d’Oware , et qui avait donné des ordres pour faciliter mes recherches. | EE. 68 sterilibus, vix polliniferis : stylus x ; sigma bifidum : capsula bilocularis , loculis po- lyspermis ; dissepimentum adnatum. PARMAAAARAMALLAALAAAAMAAT LALUAA BRILLANTAISIE n'Ovware. Tige droite, rameuse, quadrangulaire ; fleurs vio- lettes, en panicule terminale ; feuilles sessiles , très-amincies à leur base en forme de pétiole ailé, lanceolées ovales , chargées de fortes nervures, dentées, très-aiguës. BRILLANTAISIA Owanrrensis. Caule recto, quadrangulari; floribus violaceïs , : paniculatis ; foliis sessilibus, basi in petiolum alatum attenuatis, nervosis, ovato- lanceolatis , dentatis, acutissimis. Royaume de BÉNIN, près Agathon. Pr. C. Expl. des fig. Fig. 2, a, Une Étamine détachée. b, Ovaire. ec, Le même ou- vert pour faire voir les dispositions des graines. d, Feuille de grandeur naturelle. Os. Ce genre est très-voisin des Juysric14, mais il a des caractères qui ne permettent pas de le confondre. . “0m On trouve sur les feuilles une multitude de taches noires, composées de filamens rameux, noirs, qui semblent partir d’un centre commun et s'étendre circulairement en rayons. Ils sont chargés, vers le cenire, de petits tubercules de la même couleur. Ce Phytopolite me paraît ap- partenir au genre Asrroma de M. Decavnozxe. Je propose de le nommer 4srroma? Brillantaisiæ. VUÉS LULU LU LULU TU UE UE) QUAMOCLIT. rrowr4. TromrA Law. etc. — PENTANDRIE MonoGynte Lry. — Fam. Des Laiserons. Joss. | Fam. nes Convozvuracées. Ros. Brow. — Les Inronpisurées Lrsris. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Poyez vol. Il, pag. 51.) CARACTERES GENERICI. ( 7üd. vol. IL, pag. 51.) AAA LAVER LA TAALUTURUUUIUS QUAMOCLIT « neur rores. Tige volubile, anguleuse; feuilles palmées à neuf lobes inésaux; pédoncules triflores ; fleurs pourpres. LOBA NNEA IPOMÆA E D + 5 dérepine, Pr. RDS PAC 69 IPOMEA exxearoëa. Caule volubili, anguloso ; foliis palmatis, ennealobis , lobis inæqualibus; pedunculis trifloris ; floribus purpureis. À CR Ps. CT. Expl. des fig. Fig. a ; Style et stigmate. Ops. Cette espèce ressemble beaucoup aux CowrorruLus Caïrious Wiuo., Enneaphyllus BarRez., /romr4 Palmata Forsk. Elle ne diffère de la figure donnée par Barrerrer, PI. 250, que par l'absence des stipules digitées. ForskaL, dans la description de son Zromr4 Palmata, ne parle point de ces stipules. N° y aurait-il point double erreur de la part deWiLLoenow, 1°. en plaçant la plante de Forskaz parmi les CONYOLVULUS ; 2°. en confondant cette espèce avec la plante de BarReLIER , très-différente par ses stipules? Dictane porté que je sois à soup- conner que ma plante pourrait être la même que celle de Forskaz , la confusion de Wizrpr- Now , sur laquelle, je me dispenserai de prononcer, m'a déterminé à ne pas la confondre Aube avec celle de Forskar. AA CAD LU YU VU DEL VEUVE UV LUE VV LEVEL EAU U VUE UV UE ELU EU EUVE VEUVE VEUVE LULU VUE UT LULU LULU LUE IVALUAVUTE RAAUARUAL D GREWIE. crerwra. . Grewza. Lan. etc. — PoLyANDRIE MONOGYNIE . — TiLrACÉES Juss. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Por. vol. I, pag. 49.) CARACTERES GENERICI. (Fid. vol. I, pag. 49.) PARA IAA RAT LUI N VS GREVWIE mecarocarre *. Feuilles petites, oblongues, lisses, acuminées, serretées , à dents obtuses; pédoncules solitaires, 1-3 fleurs; fruit gros, noir, glabre, luisant, composé de quatre osselets. GREVWVIA mecarocarpa *. Folia parva, oblonga, lævia, acuminata, obtusa, serrata; pedunculi solitarü, 1-3 flori; fructus magnus, niger, glaber, nitidus, * L-coccus. Royaume d'Oware. = * De Méya;, magnus; Kaprôs, fructus. 16 * « ‘ » € "+ \ÆQhE. d'a ae, At 8 + CT: VON EE à CUT LLER Les D Ê k Fa } 11 Une le, 1 ÿ ° | à c E Nr - 70 | PI, CIT. Expl. des fig. Fig. 1. Rameaux de la plante en fleurs et en fruits. Æis. 2. Coupe horizontale du bois dont l'étui médullaire est à six angles. Ogs. Arbrisseau de moyenne grandeur ; bois très-dur, très-rameux; rameaux distiques en apparence, mais formant en réalité une spirale de 6 en 6, ce qui rend l'étui médullaire hexagone. RAAANAAN LAN AN VUILE LULU LUI LUI LULU LI LULU LULU VUALLILUAULUIALAANAULLAAN VALLE LUNA IANTANEMANTANTUUUR CANNAMELLE,. szccmaruux. S'accuarr Srec. Lin. Juss. etc. — Fam. Des Graminées Juss. Roz. Brow. — TRIANDRIE DIGYNIE ZI. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Axe florifére, simple, non denté ni articulé, en panicule simple ou composée. Épiets multiflores , simples ou rameux, articulés. Locustes uniflores, géminées ; l’unesessile, l'autre pédicellée ; toutes deux ordinairementhermaphrodites, rarement unisexuelles ? ( polygames , selon M. Ros. Brow. ) Glumes presque égales, aiguës, garnies à leur base d’un long duvet soyeux, en forme d’involucre; une seule paillette plus courte que les glumes ; écailles petites , tronquées , fimbriées ; 2-3 étamines ; style divisé; 2 stigmates velus en forme de goupillons allongés ; ovaire oblong; OTANe : Lrcure courte , tronquée, terminée par des poils soyeux. CARACTERES GENERICI. Axis florifer, simplex, nec denticulatus neque articulatus, paniculatus; panicula simplex aut composita ; spiculis multifloris, simplicibus aut ramosis, articulatis ; locustæ 1-floræ, geminæ; alterà sessili, alterà pedicellatà, omnibus plerumque hermaphroditis, rard unisexualibus ? ( polygamis ex Ros. Brow.) Glumæ sub- æquales , acutæ, basi villis longis, lanuginosis involucratæ; palea 1, glumis brevior'; squamæ parvæ, truncatæ, fimbriatæ; stamina 2-3; stylus 2-partitus; stigmata 2, villosa, elongata, aspergilliformia; ovarium oblongum; semen. ..... Licura paryva, truncata, lanuginosè pilosa. * Ess. d'Agrost., pag. 6, pl. IV, fig. X. é Le. an: JE. Pretre pre. 4 GREWIA MEGALOCARPA. PINCE PL CNT, 7 Os. J'ai remarqué, dans mon Essai d’Agrostographie; que le genre S 10cH4RUm présente des doutes que des observations bien faites sur les lieux où croissent ces plantes, peuvent seules éclaircir. LAVER VD ELEVEUR VIRUS CANNAMELLE sronranér. Feuilles très- étroites; bords de la base lisses, dentés et serretés vers le haut ; panicule simple, longue.et pyramidale ; chalu- meau lisse à la base très-velue au-dessous de la panicule. SACCHARUM sronraxeuw. Folis angustissimis; marginibus basi lævibus, ad apicem serrato-scabris ; paniculà simplici, longâ, pyramidatâ ; calamo infrà pa- niculam hirsutissimo , basi læve. À Ovware, lieux aquatiques. Ogs. Cette espèce est mal décrite par les auteurs, ce qui me paraît démontré par les caractères ci-dessus, en lettres italiques, et opposés à ceux qui sont attribués par les auteursau S'accrrArRum Spontaneum. Les nœuds des chalumeaux sont garnis de duvet. La côte très-large des feuilles compose le tiers de la largeur totale; et, ce qui m’a paru assez remarquable, l'intérieur des gaines est d’un rouge semblable à celui de la cannelle des boutiques. Pr: CII. Expl. des fig. Fig. a, Fleur complète, grossie. D, Portion de la base d'une feuille. c, Portion du chalumeau pris à l'endroit d’un nœud. d, Intérieur de la gaine. LAVE UE AE LU LEE EE EUL LUE LUE VUE VUE LUE LEE UV LEVEL UE VUE UTEUETELUU AUUUEUULUEEUVUR VAL LUE AVEUUVUY ANEILÈME. 4werrema CARACTÉRES GÉNÉRIQUES. (Foy. vol. II, pag. 56.) CARACTERES GENERICI. (Vid. vol. IL, pag. 56.) AAA AR VOULU TUAUUARALI UTILE ANEILEME ovare oBroneue. Tige presque simple, glabre; feuilles ovales oblongues , lisses et glabres; graine irès-légèrement velue; panicule terminale, ouverte et étalée; stipules très-petites. 7e an | ANEILEMA ovyarto-orLonca. Caule subsimplici, glabro; foliüis ovato-oblongis, lævibus, glabris, vaginà pilis nonnullis; paniculà terminal, effusà ; stipulis minutissimIs. ‘ Près la ville de BENIN, dans une prairie. Ogs. Cette espèce se rapproche de l’Anerrèmr Équinoxiale, représentée PI. LP IIT, mal à propos nommée Coumeuns. Elle en diffère essentiellement par sa panicule plus courte, plus étalée, par ses stipules extrèmement petites, et par sa tige glabre ; mais elle appartient in- contestablement au même genre ; de même qu'a l'ANr1LÈME d'Afrique, représentée PI. XCIIT. M. Roemer, dans son nouveau Species, n’admet point ce genre qu'il réunit aux Comme- unes. Nous ne partageons pas son avis. Indépendamment des caractères dans la fleur, des étamines, et de l'absence des feuilles supérieures en -forme de spathe ou d'involucre, les ANEILÈMES ont un port particulier qui les fait aisément reconnaître. PI. CIN. Fig. x. AAA VAN LUN LUN AN AA VIA UUAN ANA VUANLARLUBLAULA AR UALEAAAN VOA VAL EAN LUN VEUT VAUTLVVAN VAR VAR UVA VAUT AA AA ALTERNANTEHERE. 22rerNaNñTueRra. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Foy. vol. IT: pag. 65.) CARACTERES GENERICI. ( Fäid. vol. IL, pag. 65.) PRAAAAR AAA VAI LALIVALLE VUUALELUIMAMLARVR ALTERNANTEHERE pes rivaces. Tige rampante, anguleuse ; fleurs en tête ovale, sessiles, axillaires ; feuilles épaisses , spatuliformes , presque entières, terminées par une très-petite pointe. ALTERNANTHERA zrrrorazrs. Caule repente, anguloso ; floribus capitaus, ovatis, sessilibus, axillaribus; folüs crassis, spatulæformibus, subintegris, apiculatis. * À Crama, Hapawr, Owarr, Beni, ef dans les sables des bords de la mer, le long de la côte. Ozs. Gette plante varie suivant la localité ; les épis quelquefois plus allongés , et les rameaux qui les supportent plus ou moins chargés ; tantôt solitaires et tantôt géminées , les feuilles sont aussi plus petites, moins arrondies à l'extrémité dans les individus de cette dernière, ce qui pourrait faire croire qu’elle pourrait bien étre-une espèce distincte. PI. CIF. Fig.-2. Cette plante, qui ne paraît pas avoir été décrite, se trouve par la même latitude en Afrique et en Amérique. J’en ai vu, dans l'herbier de M. de Jussrv, et dans la belle collection du Muséum d'histoire naturelle, des échantillons rapportés de Galam, du Brésil, de Monte-Video , etc. PL.CW, fig.1. ANFILEMA OVATO-OBLONGA. fig 2. ALTERNANTHERA LITTORALIS . F : . 772 HU A OS a RER DEL PACE SARA SE RER Varielas. Ke AE À tas Le D pe self ns # SRE A IPOMÆA ERIOSPERMA. PE. CV. l Li ii "nd RON MITA : IPOMÆA VESICULOSA. [e: 7o AAA LAN LAN LAN VU VAL VAUT VEUT VU VAN VAUT VUE VUE LULA LUI LAN VUE VULTVUUT ART VUE VAUT LARTLLAN LULU LULULAULAUEMAAULUUUAANAVSS QUAMOCLIT. roux4. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Por. vol. IL, pag. 51.) CARACTERES GENERICI. (id. vol. Il, pag. 51.) RAA AURAAAGUEVUIBLA LULBAANAR TIRER QUAMOCLIT #érrosperme. Tige rampante ; feuilles en cœur, lobées irréguliè- rement, glabres, aiguës; pédoncules longs , axillaires, plusieurs fois divisés en deux; fleurs nombreuses, pourpres; graines enveloppées dans un duvet laineux. IPOMÆA errosperma. Caule repente; foliis cordatis, irregulariter lobatis, glabris, _acuüs ; pedunculis longissimis , axillaribus , multoties apice dichotomis ; floribus purpureis , numerosis ; seminibus pilis lanugmosis mvolutis. Ogs. J'ai trouvé cette plante le long de la mer, depuis Chama jusqu’à la rivière For- mose, dans tous les lieux où je suis descendu à terre. 1 Pr. CV. Expl. des fig. Fig. a, Pistil. b, Graine dans son enveloppe laineuse. BRANARAANA RAR AVUTUE VUS ELAR VE VAS VIIVLE LUS QUAMOCLIT vésroureuse. Tige volubile, couverte de vésicules ; feuilles palmées à cinq et à sept lobes, pétiolées; fleurs axillaires, pourpres. IPOMÆA vesrcurosa. Caule volubili, vesiculis numerosis inflato ; folüs palmatis ; lobis quinque septemve ; floribus axillaribus , purpureis. Royaume d'Ovarr , dans les bois. Pr. CVI. Expli. des fig. a, Pisul. Os. Les vésicules qui couvrent les tiges, assez grosses pour porter fleurs, sont produites par des soulèvemens ou boursoufflures de l'épiderme. Outre cette particularité, qui n’est peut-être due qu'à une cause analogue à celle qui occasione des éminences subéreuses sur l'épiderme de quelques Ormes, LiquipamBar, etc., la base des pétioles, au point de leur 19 WOLEt JR | 74 insertion, est munie d'un duvet laineux, blanchâtre. Les véritables caractères différentiels de cette espèce consistent dans les trois suivans réunis; savoir : feuilles tantôt à cinq, tantôt à sept lobes plus ou moins prononcés; de très-petites feuilles semblables qui naissent à la base des autres, en forme de stipules ; et la couleur des fleurs. RAR CU VEUT VEUTUVURLUBLTELS LUE LUE VER LULU VE UTULANR VIA VENT VU VAUT LENS VUARVUANR LUAN LUAUR VAUT VANUAATUUAN LURNR VULA VUE LULRUUAN LULU LURA ALLOPHYLE. ALLOPHYLUS. AzcoParzus Lan. Juss. — Scaminezra Sw.— OrnrrroPxr? Commers. Juss. PERS. +. — Fam. nes Gurrriers Juss. — OcranDriE Monocynie Lan. , etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES.. @= Pérrantee tétraphylle ; folioles rondes, concaves , deux plus petites; périgone [LE quatre pétales onguiculés , plus petit que le périanthe; quatre petites glandes leur base: huit étamines; deux germes ; un style bifide ; stigmates réfléchis ; fruit. . ....‘(baie monosperme selon Swarrz. ) CARACTERES GENERICI. Perranrmium tetraphyllum ; foliolis rotundis , concavis , 2 minoribus; perigonium tetrapetalum unguiculatum , perianthio minus ; glandulæ 4 minimæ ; stamina 8 ; germina 2 ; stylus 1 , bifidus ; stigmata reflexa ; fructus. ... ... ( bacca mono- sperma ex SWar. ) Ozs. M. Swartz, dans son Prodrome , a rapporté à l/rropayrzus de Lan les trois plantes qu'il a depuis nommées Scxwiperra. Il faut remarquer contre ce changement que le Soxwipezra de LINNé a des caractères très-différens de l{zropayzus; savoir : deux divisions au calice au lieu de quatre, deux styles, et chaque stigmate divisé. Ces motifs doivent déterminer à revenir à la nomenclature de Linné , sauf à supprimer le genre SorwrnezrA, Sil ne subsiste pas, Peut-être M. le docteur PersooN a:t-il eu raison de renvoyer l'ArroParzus et le ScxwmipEzI4 au genre ORNITROPHE. J'aurais désiré avoir récolté des fruits et des graines pour déterminer la véritable famille à laquelle ce genre appartient. AARALVATLIRAGILAIAIUAAUILVAILAL LULVUATULTUE nana ttes à ne PIS CVIF, LS DEAD - 844 T 0 cu RIRES QU 4 * ” : HAUT A ALLOPHYLE n’Arrique. Arbre de moyenne grandeur ; feuilles alternes , ternée : folioles serrétées - dentées , glabres, un peu pétiolées ; rameaux axillaires en épis géminés. É ALLOPHYLUS 4FRIGANUS. anne mediocris ; foliis alternis , ternatis ; foliolis dentato-serratis, glabris , breviter petiolatis ; racemis axillaribus spicatis ; spicis geminis. Royaume d'Oware, près l'embouchure du fleuve Formose, rive gauche. Pz. CVII. Expl. des Îig. Fig, 1, a, Fleur grossie. b, Étamine. c , Germe. Ogs. Un PayrorouiTe parasite, du genre ÆrIVEUM de M. le docteur PErsoow, croît abon- damment sur les folioles de cet arbre; elles en sont presque toutes surchargées. Ce qu'il y a de très-remarquable, cette parasite occasione des boursoufflemens considérables , pareils à ceux produits par la piqüre d'un petit ciron sur les feuilles des noyers ordinaires , et que quel- ques botanistes, trompés par la ressemblance, ont pris pour une ÉRINÉE, L'Érinée de l'Arcornyce ( ErwEum allophyli) se compose d’un amas de filamens roux, entrecroisés , comme on le voit , Jig. 2; il est toujours à la partie inférieure ; la partie renflée et convexe à la partie supérieure noiïrcit en se desséchant. Il est bon de remarquer que, quelle que soit la RoIRpHGItE de ce PHYTOPOLITE parasite, 1l ne nuit aucunement à la floraison. Le seul arbre que j'en aie rencontré était tout blanc de fleurs. LULU VE UU VE LUE LUE LUELUUE RAA AREA AT ARRL VAE ARR EURE VAR GREWIE. GREWIA. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Voy. vol. 1, pag. 40.) CARACTERES GENERICI. (Pid. vol. x , pag. 49.) AAA URL VILLE VIA LUS LUS LULU ALAAUE GREWIE pPusescente. Tige ligneuse, rameuse; rameaux dans une direction presque horizontale ; fleurs terminales ; feuilles lancéolées ovales, obtuses, glabres en-dessus , molles et couvertes en-dessous d’un duvet doux et soyeux. "ATL UNE TN D TR A ” :à 2 CS LATE A ALORS « lU 4, Lu ca: AA TA A 1 \ « wxa 4 à ta t L' “ : » 76 GREVWIA »usescens. Fruticosa , ramosa ; ramis subhorizontalibus; floribus ter- minalibus ; folüis ovato-lanceolatis, obtusis, suprà glabris, subtüs sericeo-pu- bescentibus. Royaume d'Owarr. Pi. CVIII. RAR UV VAUT VAR LUN LAN LELEUVA VULUVEUUR LULU VU VU VU LUT VUE VAR LUR VER LAN LAN VAUT LULU LAN VUS LAN LAS VAULAR VER VEUVE LEA UMA LULU LEA LUI LUAA GUÉPIER. FAFOLUS. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Foy. vol. 1, pag. 1.) CARACTERES GENERICI. ( Vid. vol. 1, pag. 1.) | AAVEUU MU AAL LUUERE LUE LL LUE LLE LUE AU Ons. Les botanistes qui s'occupent de l'étude et de la classification des plantes Aëthéogames, principalement des CramPiGNons, ne paraissent pas avoir adopté ce genre proposé dans la pre- mière livraison de cet ouvrage. Je le croïs cependant naturel et nécessaire : naturel par son organisation particulière, et qui consiste dans ses pores, qui sont une Continuité, comme dans les Mérures ( MzrurIUS ), de la membrane inférieure du Crampicnox ; une sorte de plicature régulière , à ouvertures grandes et hexagones, dont les parois contiennent , sous l’épiderme , la poussière ou les organes reproductifs. Il diffère des autres espèces comprises | dans la même section du Srwopsis de M. Persoow, tels que Bozrrus Cryptarum, Destructor, Salicinus, etc., par la régularité et la largeur des pores, qui, dans ces dernières, sont irréguliers et inépaux, allongés, très-étroits, et pour l'ordinaire tronqués obliquement : nécessaire , en ce qu'il diminue le nombre considérable des espèces de Bozer. RANEVA LAB LUAVLAGLA VAR LA TUATLIUUIMITUS GUEPIER czasre. Sessile, hémisphérique , mince, aplati, zoné et diversement coloré en-dessus , gris en-dessous. FAVOLUS craser. Pileo sessili, hemisphærico, tenui , complanato ; suprà lævi , zonato, zonis diversicoloribus , subtüs griseo. Royaume d'Oware , sur les vieux arbres demi-pouris. Pr, CIX. Fig. x. a, b, Dessus et dessous. PL, CV. GREWIA PUBESCENS. PENCPX. Fig.1.a.8, FANOLUS GLABER.. Fig.2.a.b.e. HYPNUM GRATUM. Fig. 8.a.b. RICHOMANES EROSUM. PPT Te QE", OU DO ER LE EE : Me L'é : Lun v j 7: LE Ti " st: er PE CE Ve 4 è rit N ; - Se | - 4 , F1 dd 2 j 7 . * ‘ S Hal | Ozs. Ce GutPrer ne fait pas son accroissement, comme la plupart des Bozers vivaces, par une nouvelle couche de pores superposés et qui prend naissance sur les pores de la couche antécédente , de sorte qu’en les coupant verticalement, on distingue, par le nombre des couches l’âge de l'individu , comme on le reconnaît dans certains arbres. Les accroissemens de celui-ci se font par une extension horizontale qui augmente sa surface sans rien changer à son épaisseur. ALLER ALT TUUVEUTIUR LAVE EVU LS RMLAUULETTUUU LU UT LOVE LEUR LU LUTTE LUV UV LUE UE UV URL UUUI UANVET HAT PDU VE EU EL UUVALVELUUT HYPNE. zrrnur. HrPnum Lan. Juss. Henw. Brio. Scaw., etc. — Fam. Des Mousses Jüss., etc. — Cryprocamre, Mousses Liv. — Musci pirrorerisTomari Henw. Brin. — Mousses pIPLOPOGONES ÆAétheog. nob. | \ CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Freurs latérales. Parocide * composé de plusieurs folioles ; urne tubulée, droite ou légèrement inclinée ; coiffe cucalliforme ; opercule plus ou moins conique , aigu ; péristome externe , composé de seize dents lancéolées ; péristome interne, formé par une membrane divisée, à son extrémité, en seize lanières principales , et plu- sieurs cils entre chacune ; capsule? ( columelle Hepw. ) allongée, terminée par une pointe stigmatiforme. CARACTERES GENERICI. Froscuzr laterales. Perocidium * polyphyllum; pyxis tubulosa , recta seu inflexa ; calyptra cuculliformis ; operculum plus minüs conicum, acutum; peristomium exterius 16-dentatum , dentibus lanceolatis , interius membranaceum , membranä apice 16-laciniatä , laciniis intermeduüis ciliatä. Cepsula? (columella Hepvw. ) elongata , acumine stigmatiformi terminata. * Jusqu'à présent les botanistes ont nommé cet organe Perichèse, parce que les folioles dont il est composé en- tourent la base de l’urne qu’ils appellent improprement soie. J'ai démontré ( M. Bripez a tout récemment re- connu l’exactitude de cette observation ) que cette prétendue soie n’est qu’une continuité de l’urne dans la ma- jeure partie des Mousses, un véritable tube , comme on en voit dans la corolle de plusieurs plantes phanérogames. J'ai donc cru,devoir adopter le nom proposé par M. Necker, en laissant aux Mousses dont l’urne est BAUte sur une véritable soie, comme dans les SpHAIGNEs et les AnDRÉES, celui dePérichèse. Perocinrum est dérivé de xt, circum; et de éymruwv, tuberculum. Peut-être eût-il été plus régulier de dire Peroctre? Mais j'ai suivi l’auteur de qui j'ai emprunté le nom. 30 Te | 7 Ogs. Indépendamment des caractères ci-dessus, on trouve épars, sur les tiges de la ma- jeure partie des Hypnss, de petits bourgeons composés de folioles serrées , entre lesquelles ou au centre desquelles sont de petits corps de diverses formes : les uns, ronds et ovales, qu'Hepwic prend pour les anthères ; d’autres , allongés, obtus , cloisonés, que le même bo- taniste regarde comme des filets particuliers et stériles Jila succulenta , désignés depuis par Vizpenow , sous le nom de paraphyses. On remarque encore à la base du tube de petits corps cyphiformes , que les mêmes auteurs croient être des urnes ( pistils selon eux ) avortés ou imparfaits , nommés par le premier adductores , et par le second prosphyses. AVAL LAB LE VALLEE EL URL LAS LELRLU HYPNE acréazre. Tige rampante , bipinnée ; feuilles recourbées en dedans par la sécheresse , lancéolées-ovales , munies d’une côte entière à peine visible ; celles des tiges sont plus grandes ; opercule large à sa base , presque mamillaire. HYPNUM crarum. Caule repente, bipinnato; foliis integris , siccitate imtortis, . A À . . À me . . LA : ovato-lanceolatis , costä integrâ subinconspicuâ; caulinis majoribus ; operculo basi érasso, submamillari. Royaumes d'Oware et de BENIN, au pied des arbres. Ons. La côte des feuilles, étant de la même couleur, ne se distingue facilement qu'à l’aide d'une forte lentille du microscope. Pr. CIX. Fig. 2. Expl. des fig. a, Rameau de grandeur naturelle. b, Portion du même , grossie. €, Urne plus grossie, dépourvue de la coiïffe. d, Feuilles grossies, AAA ARA LEURS 88/80 LUN VIEN VUE LEARN AURA VEUVE USSR LAVAL LRA LUS VU VAN VA L'ULUUUR VALLE LUE LAUILURVUMAUIANITABAVIR LAURAN TRIC H OMANE. rrrcuomanss. / Tricnomames Lin. Juss., etc. — Fam, nes Foucères Juss. — CRYPTOGAMIE, Foucères Law. Win. — Hraéocamre, Foucères, JVos. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Técumenrt, marginal en godet campaniforme, d’une seule pièce, droit et contenant les capsules attachées à une columelle , le plus souvent sétiforme. ‘, * 19 CARACTERES GENERICI Ixpusiuw marginale , urceolato-campaniforme, monophyllum , capsulas columellà sæpius setiformi insertas includens. AAA LU TUEUR LULU EVA SAVS TRICHOMANE racrnié. Rhizome traçant filiforme ; feuillage dilaté , lacmié, et irrégulièrement pinnatifide à l'extrémité ; nervures principales fourchues , enire- mêlées d’autres nervures simples et plus minces. | TRICHOMANES #rosum #11. Rhizoma filiforme , repens; frons apice dila- tata, laciniata , irregulariter pinnatifida ; nervis principalibus furcatis , secundariis simplicibus , tenuioribus. Royaumes d'Oware et de BENIN, au pied des arbres. Os. J'avais donné cette plante à M. Frücer, sous le nom de TRICHOMANES Laciniatum. Ce botaniste l’a communiquée à VVILDENOW, qui , sans motif, en a changé le nom, en se dispen- sant d'indiquer le voyageur qui l’a rapportée. Pr. CIX. Fig.3. a, Grandeur naturelle. b, Grossie. RARAUVAT VALLE URA MAR LVL VUVLULR LVL VA VU VEUT LA LALLLS ALU AA LABEL ELA EE LEA ALL IAAR LAVE LARARARRAQARANTARLANANUUARLEUI PANIS. P?2vrcunr. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ( Voy. vol. 1, pag. 82.) CARACTÈRES GENERICI. (Vid. vol. 1, pag. 82.) AA LEA AU VB DELL VE LUE LEUR LULU PANIS 4 reurrres ovaLes. Chaume rameux ; panicule composée ; ouverte, glabre ; rameaux Capillaires, di- et polychotomes ; feuilles ovales, amplexicaules , en cœur, finement serrétées ; gaine , ligule et base des feuilles velues. PANICUM ovazrrozrum. ( Porr., Encycl. } Culmo ramoso ; paniculà composità, effusà , glabrâ ; ramis capillaribus , bi- seu polychotomis ; foliis ovatis, amplexi- caulibus, cordatis , tenerrimè serratis ; vaginà, ligulà basique foliorum pilosis. s | 80 Royaume d'Oware et de BENIN. OBs. M. Porrer a décrit cette espèce d’après un échantillon que j'ai donné à M. Desvaux sous le nom de P. Amplexicaule , qui lui eût peut-être mieux convenu. Elle possède un carac- tère qui se rencontre dans un très-petit nombre d’espèces : la nervure principale est accompa- gnée de chaque côté d’un faisceau de nervures plus minces et tellement rapprochées que la feuille , dans cette partie, prend une teinte plus foncée. | Pr. CX. Fig. Expl. des fig. a, Fleur neutre grossie. ARAR RAR VAR LAN VUBIUAA LAUT VAR LUN VAN AA LARVUUNR VAUT VUUVVULTLANR VAR LAS LUA LAN LULU VER ULB UULUUS LL LAS ULE VAI UURLAMUUR ANAL LUAUUIALLUE LUNA VAAI SÉ TAIRE. serarra. Srrarra Ess. d'Agrost. — Pamicr Sp. Juss. — Fam. Des GRAMINÉES DE Tous LES AUTEURS. CARACTÈRES GÉNEÉRIQUES. PanicuLe serrée et presque simple ; locustes biflores , involucrées; glume inférieure plus petite ; fleurette inférieure neutre ou mâle , supérieure hermaphrodite ; invo- lucre composé de r ou plusieurs soies ; 3 étamines; stigmates pénicillés ; graines renfermées dans les paillettes coriaces et persistantes , inférieure lisse , luisante ; ou quelquefois ridée transversalement. CARACTERES GENERICI. Pawrcura coarctata, subsimplex; locustæ bifloræ, involucratæ ; gluma inferior; minor; flosculus inferior neuter seu masculus, superior hermaphroditus ; mvolu- cro 1 seu multü-seto ; stamina 3 ; stigmata penicellata ; semina paleis coriaceis , persistentibus inclusa ; paleâ inferiore levi, nitidà , interdüm transyersé rugosä. ,. RAAVVEARANAR VUE VAR LUEUR TUR SÉTAIRE à Lon«uE s07E. Panicule un peu laxe, glabre ; rameaux inégaux ; invo- lucre d’une seule soie flexueuse , trois fois plus longue que la locuste ; feuilles longues , étroites , très-peu velues et finement serrétées sur les bords ; ‘gaine ve lue ; ligule tronquée, soyeuse; paillette inférieure ridée transyersalement. IN. x C Vs Pa) M # + ) IFOLIU UM OVAL IC .1:&. PAN AS ÿ L r4 7 C Pig. ETARIA LONGISETA. 2.a.b.e. GI SETARIA Loxcrsera. Paniculà laxà , glabrâ ; ramis inæqualibus ; involucro x setÀ, flexuosà, locustæ longitudine triplici ; foliis elongatis , angustis, marginibus pauld pilosis et tenerrimèe serrulans: vaginà pilos, EE truncatä, setosä, paleà inferiori transverse rugosà. Royaumes d'Oware et de BENIN. Be CX. Fig. 2. Expl. des fig. a, Pate complète et son involucre. b, are infé- rieure mâle. c, Fleurette supérieure hermaphrodite. d, Ligule, RAR AU U LR LU LAAMAUN LAS VAUR LAN AAA EU LAAILUALU LUALLR AAANAARAN LANRIVAIN VIA LULU AURAI AA LAN PHLOMIDE. »zL10ow1s? Paroms ? Auct, — Fam. Des Lastées Juss. Ros. Brow. , etc. — DrpyvaMtEe ANGIOSPERMIE Lu. WV1rD. / CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce tubulé, anguleux , dix nervures, dix denis épineuses, la supérieure plus longue, droite; corolle tubulée , labiée; lèvre supérieure concave, inclinée, velue et échancrée à l'extrémité ; linférieure a 3 divisions , l'intermédiaire entière, un peu plus grande; 4 étamines didynames , à peine plus longues que la corolle ; pistil bifide ; quatre semences au fond du calice. CARACTERES GENERICI. Cazrx tubulosus , angulosus , r0-nervosus et 10-dentatus, dentibus spinosis , supe- riori erecto; corollà tubulosä, labiatä ; labio superiore apice fornicato, incumbente, villoso et emarginato ; inferiore trifido , lacinià medià integrâ, majore; stamina 4 didynama , corollà vix longiora ; pistilum bifidum ; semina 4 in calice persis- tente recondita. Ogs. Les caractères ci-dessus ren de ceux que les auteurs ont donnés aux PaLomprs. Ces caractères ne conviennent , dans leur ensemble , qu'à la plante que} ‘ai rapportée d'Afrique, et dont je n’ai pas hasardé de faire un genre nouveau. Son calice, si ce n’est par le nombre des nervures et des dents épineuses, est semblable à celui que TourNEroRT a représenté planche 88, 21 y. È PA + : À NT Fi ge + EX El VOL 82 et qui est copié dans les Illustrations de l'Encyclopédie méthodique ; pl. 510, fig. +, a, b, c. L’extrémité de la lèvre supérieure de la corolle est velue, rabattue et échancrée en deux lobes comme dans les PaLomipes ; mais la division intermédiaire de la lèvre inférieure est entière : ce qui semble devoir l’écarter du genre et la rapprocher des Zronurus. Elle tient le milieu entre les Pacomines et les Moruceces. On pourrait encore la placer à côté du Pazomis Leo- nitis et du Lrucus de Burmann , genre que M. Ros. Brown a fait revivre. BAABAABLAVL VETIUAAUARAS LUUUVEUTMUAALS = PHLOMIDE? n'Arnique. Tige quadrangulaire ; feuilles pétiolées , pubescentes , obovales , un peu spatuliformes , dentées ; verticilles axillaires , composés d’un grand nombre de fleurs ; tube du calice velu ; bractées linéaires. PHLOMIS ? arrrcana. Caule 4-angulari ; foliis petolatis, pubescentibus, obovatis , subspatulæformibus , dentatis ; verticillis axillaribus, floribus numerosis, tubo ca- lcis villoso ; bracteis linearibus. Royaume d'Oware. Pr. CXI. Expl. des fig. a, Calice et Paillette. b , Le même ouvert. c, Corolle. d, Graines. HERPESTE. zerPrsris. Hrsrresris Ros. Brow. non Garrra. — Monier4a GAERTN. — FAMILLE Des SCROPHULAIRES JUS. —S croPAULARLE RoOB. Brow.—DinyNAMTE ANGIOSPERMIES 1. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Cazrce à cinq folioles inégales, deux intérieures plus étroites, presque linéaires ; corolle tubulée , presque à deux lèvres ; quatre étamines didynames , dont deux avortent quelquefois; capsule recouverte par les folioles du calice, biloculaire , bivalve: valves en deux parties ; dissépiment parallèle , libre ; graines nombreuses , attachées à un axe centrale. Henves ; feuilles opposées ; fleurs axillaires ; pédoncules ordinairement garnis de deux bractées. Le à CAL. PE A. AN ? AFRIC PaLomis F2 BR CPX IS CRENATA. HERPEST CARACTERES GENERICI. Cazix 5-partitus, foliolis inæequalibus , 2 interioribus angustioribus; corollà tubu- losä, limbo subbilabiato ; stamina 4 didynama , 2 interdhm sterilia ; stigma bi- partitum; capsula foliolis calicis tecta , bilocularis, bivalyis, valvis biparutis ; dissepimento parallelo ,libero ; semina numerosa , receptaculo centrali affixa. Hersæ opposiüfoliæ ; flores axillares; pedunculi plerumquè bibracteati. ALARM ALAIN VALVE AAA HERPESTE crénezée. Rampante; feuilles cunéiformes, dentées vers l'extrémité, de chaque côté ; pédoncule un peu plus long que les feuilles ; fleurs bleues. HERPESTIS crenara. Repens; foliüs cuneiformibus, versus apicem utrinqué dentatis ; pedunculis foliolis pauld longioribus ; floribus cæruleis. À Koro, lieux aquatiques. Pr. CXII. Expl. des fig. a, Calice et Fleurs complètes. b, Capsule surmontée de son pistil. €, La même coupée horizontalement. d, La même coupée verticalement. e, Graine. s AAA ANA AAA VAR LULU LUI LIN LUI VAE LAUT LUS UVELILLA LL LUUT ULUR VAR VUS LULU VUE LULU LUN LUNUUR AA LAN LIUR LUVULVUARLAAUA LUI LUN LUN IAA i HYLACIUM. zrzacroux. Fam. nes Rusracées Joss. — Penranprie monocynie Liv. Win. , etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carrce à cinq dents; corolle infundibuliforme , à cinq divisions renversées; cinq étamines à l’ouverture du tube de la corolle ; un pistil plus gros et sillonné à sa base ; stigmate cylindrique, tronqué aux deux extrémités , et sillonné dans sa longueur; drupe sec, couronné ; noyau comprimé , ridé , biloculaire ; loges mo- nospermes , une des deux graines avortant. * De aÿkeuov , sulculus, pris du caractère du pistil, et des stigmates , qui sont cannelés ou sillonnés. ie … La] CARACTERES GENERICI. Carrx 5-dentatus; corolla infundibuliformis, limbo 5-partito ; reflexo : stamina 5 fauce corollæ inserta ; pistillum 1 basi crassum , 5-sulcatum ; stigma cylindricum apice basique truncatum , 5-sulcatum ; drupa sicca ; nux, compressa , rugosa , 2-locularis , loculis 1-spermis , altero sæpiüs aborüvo. # Ozs. Ce genre a des rapports avec les P4YETTA, CHI0CocCA et PsrcuoTrra. Mais il me paraît différer essentiellement de l’un ; par le nombre des étamines et des, divisions de la corolle; de tous , par son pistil et son stigmate sillonnés , et encore par son noyau ligneux, ridé et comprimé. Créer donc ne pouvoir le placer avec certitude dans aucun des trois, je me suis déterminé à le proposer comme genre nouveau, vu surtout que toutes les espèces frutescentes connues du genre PSFcaOTRIA croïssent en Amérique. On n’en a encore rapporté aucune de l'Afrique. à # SVERAG LULU OUT UT ULUUE ELLE EN LVAULAUY : HYLACIUM »'Oware. Arbrisseat. Feuilles opposées , portées sur un court pétiole, ovales-oblongnes, amincies aux deux extrémités , entières, glabres : fleurs blanches en corymbe terminal ; pédoncules bi- ou triflores ; fleurs blanches. : | HYLACIUM owartensr. Arbuscula. Foliüs oppositis, glabris, integris, ovato- oblongis , utrinquè attenuatis, breviter petiolatis : corymbo terminali , pedicellis bi- seu trifloris : floribus albis. Dans l'intérieur du royaume d'Oware ; les déserts. Pr. CXINI. Æxpl. des fig. a, Galice et corolle grossis. à, Corolle. ouverte. c, Calice et pistil. d, Noyau de grosseur naturelle. e, Dire fendu verticalement. J, Le même coupé % horizontalement. Li 2 Je Re . Tor 7. rh . WA /PR 0 - x x ü OWARII IUM x IIYLA( PL. CXIV. > 89 RAA VUE AA VEUVE UV LULU LAN VUE AAA LAN LATIN LA VAR LAS VUVILAS LU LUI VAN LEUR VAR LEUR VERT LUS LUS VAUT UV VAT LU LAN VU VILUULMUNLUALUAN GTR + DOLIC. »ozrczos. Fam Des LéGumiNEUSESs JUSS. — DIADELPHIE DÉGCANDRIE ZIN. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carice à quatre dents, la supérieure émarginée; corolle papilionacée , à étendard large et éniarginé, pourvu à sa base de deux callosités oblongues et parallèles, à ailes ovales, àcarène lunulée, comprimée; dix étamines, dont neuf réunies par la base , et la dixième plus courbée ; pistil relevé, à stigmate barbu; gousse acumi- née, oblongue, bivalve , à plusieurs semences aplaties. CARACTERES GENERICI. Cazrx quadridentatus, denticulo supremo emarginato ; corolla papilionacea, vexillum magnum, emarginatum, calli duo oblongi et paralleli basi adnati , alæ ovatæ, carina Junulata , compressa ; stamina diadelpha, simplici ad basin curvato; pis- tilum ascendens, stigma barbatum ; legumen acuminatum, oblongum, bivalve ; semina plura compressa. RAA BATEAU LA LULU LL LUI LUVULA LAN LAR DOLIC éÉuarcrné. Tige ligneuse, anguleuse, voluble; feuilles composées de trois *folioles ovales-oblongues , émarginées à leur sommet, et accompagnées de petites stipules ; fleurs jaunes, disposées trois par trois au sommet d’un long pédoncule axillaire , ebaccompagnées de bractées ; gousse linéaire, droite, glabre, à plusieurs semences aplaties. À DOLICHOS EmarcinarA. Caule lignoso , anguloso, volubili; foliis ternatis, foliolis ovato-oblongis , emarginatis; stipulis parvis; floribus luteis, subumbellatis, longè petiolatis ,* bracteatis; leguminibus linearibus, rectis, glabris; semina plura compressa. Royaume d'Ovware. Os. Cette plante est fort différente du Doric ÉMarGiNé de JacquiN, Mort. Schoenb. 2 ; 22 5 ‘ “ | 86. | pag. 50, tabl. 221; aujourd'hui le DOLICHOS Rotundifolius de Wivzo., ainsi que du KAT&- TSJANDI de RHeEp-MaLz. 8, pag. 63, tabl. 43. Elle tient le milieu entre les Dorios, les Czrrores et les GLYanss. AAA AN LUI LULIUE VUUVLAUN LULU LUI VAR VEN LEARN LAMULLE ALLAN LAS LUS VAUT VUUTUUAT VAUT LULU VU UVUAN BELLE UUAN VAR UT LAN AAA EAN HERBE À BALAIS. scoparra. S'coparrA Lan. Juss., etc. — Fam. Des Scroruraires Juss. — ScroPAUrARINZ Ros. Brow. — TErranDriE monocynte Lrw. , etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PÉRrANTHE en quatre parlies persistantes ; périgone d’une seule pièce, enroue, à quatre parties, hypogyne, plus ou moins régulière, caduque; quatre étamines égales; 1 Style; stigmate simple, obtus; capsule presque globuleuse, biloculaire , quadri- valve (bivalve Ros. Brow.); graines nombreuses attachées à un placenta central. Tirer peu élevée, ligneuse; feuilles ordinairement ternées et parfois opposées ; pédoncules axillaires , uniflores. CARACTERES GENERICEL Perranraium 4-partitum, persistens; perigonium monopetalum , 4-fidum, hypogy- num , plus vel minbs regulare, deciduum ; stamina 4, æqualia; stylus 1; stigma simplex, obtusum; capsula subglobosa, bilocularis, 2 sub 4-valvis(bivalvis Roz. Bzrow.)\; semina numerosa, placeniæ centrali inserta. Surrrutex; folia terna, passim opposita; pedunculi axillares, uniflori. RAA VAR BARRE VER A VILA AURAI EAN HERBE A BALAIS pouce. Tige très-rameuse; rameaux opposés; feuilles lan- céolées, amincies en forme de pétiole, dentées-serretées à l'extrémité. SCOPARIA pourais. Jaco. Aer. Wirrp. Caule ramosissimo, ramis oppositis; foliis lanceolatis, in petiolum attenuatis, apice serrato-dentatis. Royaumes d'Oware et de BENIN. Ogs. Cette espèce, déja connue depuis long-temps , et recueillie dans les Antilles , et en EU » PL, CXV, Ur -@ à Ve HA SCOPARIA DULCIS. JT, 6, Prétre del # ==" Lu re 3 SA , + ” 2 Égypte, n'avait pas encore été indiquée comme se trouvant dans la partie de l’Afrique où j'ai séjourné. Ce motif m'a déterminé à en donner une nouvelle figure. Le fruit s'ouvre en deux parties qui se divisent chacune jusque vers la base. Pr. CXY. Expl. des fig. Fig: a, Fleur entière ; D, Calice et ovaire surmontés deson style; c, Capsule; d, Graines insérées sur le placenta central. AAA UV AAA VU LUS LUR L'URL VUAN LUE LUAN VULA LABAUULA UE LULU VU LUN LABNVAR LAS LULU LULUURA ALU AA UVAS LUANANANUUUIULAN VUAT AAA ABUTILON. 5794 S'1D4 Lan. eic.— Fam. nes Marvacées Juss., etc. —MonaverPpare POLYANDRIE Lun. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pérranrae simple’, quinquéfide, anguleux ; périgone quinquéfide; étamines réunies en tube; anthères à l'extrémité du tube ; style rarement unique; même nombre de stigmates et de capsules 1-3 spermes, mutiques ou aristées. CARACTERES. GENERICI. Pertanraium simplex, 5-fidum, angulatum; perigonium 5-fidum ; stamina in tubum coalita; antheræ apice tubi ; styli plures (rard stylus unicus) ; stigmata et capsulæ nunc muticæ , nunc aristatæ, totidem. RARE ALAN VRAIS VULALAULUEAUT AAA ABUTILON n’Arrique. Tige un peu ligneuse, velue; fleurs axillaires; pédoncules, périanthes à l'extérieur, pétioles et feuilles en-dessus très-velues; pétiole long, feuilles un peu en cœur, dentées, obtuses; capsules bi-aristées. SIDA arricana. Caule sublignoso, villoso; flosculis axillaribus ; pedunculis, pe- rianthiis extùs, petiolis foliisque subtüs villosissimis ; petiolo longo; foliis sub- cordatis, dentatis, obtusis ; capsulis bi-aristatis. Royaumes d'Oware et de BENIN. Ogs. Cette espèce paraît avoir quelques rapports avec la Srn4 Ramosa Wir». , qui 86 croît au Sénégal; mais, WiLcoenow ne disant rien du duvet épais et velouté dont les pédon- culés, les périanthes, les pétioles et le dessous des feuilles sont garnis, j'ai cru devoir en faire une espèce distincte. Pr. CXVI. Expl. des fig. Fig. a, Fleur complète; b, Calice séparé; c, Capsule détachée. VUE LAVE UV VUE LULU LULU VE LU LULU UT ULUL UV UV LU UE LU VEUVE LUUT LUE LULU LV LUVUU UV LULU LULU VUE LUL VUVE LUVV EVE UUUTUUVA LUVE ATV UT KETMIE. z#rzrscus. Hrsiscus Lin. etc. — Fam. Des Marvacres Juvs. — MonNADELPHIE POLYANDRIE Lx. etc. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pérranrme double, extérieur polyphylle, intérieur à cinq divisions ou à cinq denis; périgone à cinq divisions profondes; étamines indéfinies , réunies en un tube corollifère; un style; cinq stigmates; capsule de forme variable, à cinq loges, à cinq valves ; loges polyspermes , rarement monospermes. CARACTERES GENERICI. Perranraium duplex, exterius polyphyllum, interiùs 5-fidum aut 5-dentatum; perigonium profundo 5-fidum; stamina indefinita, in tubum corolliferum connata; stylus 1; stigmata 5; capsula formà varià, 5-locularis , 5-valvis ; loculis polyspermis, rard 1-spermis. BAANRAATAA SATA VUUTUI LEA LA BUIIUUIRLR KETMIE pn'Oware. Tige presque ligneuse , velue; feuilles larges, un peu en cœur, trilobées au sommet , dentées ; dents acuminées, velues en-dessus ; pétioles plus longs que les feuilles ; fleurs terminales et axillaires ; pédoncules uniflores ; calice extérieur de 5 folioles , une fois plus long que l'intérieur. HIBISCUS owartensis. Suffrutex, villosus; folis latis, subcordatis, apice tri- PL. CXFT. A Bu SIDA AFRIC JC Pretre &l€ Mr =) re A qua " $ AP: CXVIL. HIBISCUS OVARIENSIS. ZE. Preke dt 69 lobis, dentatis ; dentibus acuminatis , subtüs villosis ; petiolis foliis longioribus; floribus terminalibus et axillaribus; pedunculis 1-floris ; calice exteriori 5-phyllo, interiori semel longiori. Royaume d'Oware. Pr. CXVII. VAR SAAD AAA EU RAR LARNARAN LUNA LUTTER UMA VAUT LUN USER LAN VU MANUEL LAN VEUT LU LAVAL AAA AAA ART LADA MAR LAVIBUR LAB CHIGOMIER. comsrerum Comsrerum Lin. Juss., etc.—Fam. Des Onacres Joss. —OcranDRiE monocynte Li. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PéRiANT&E campanulé, 4 ou 5-denté, supère; périgone 4-5-partite; étamines 8-10 ; filamens longs , saillans ; anthères oblongues ou arrondies ; style 1; stigmate simple; capsule oblongue , entourée de quatre angles membraneux , ailiformes, arrondies ; 1-loculaire, 1-sperme. Argrisseau sarmenteux ; feuilles opposées ou presque opposées; fleurs en épis, ou sur plusieurs épis disposés en panicules terminales et axillaires.… CARACTERES GENERICI. Perranrarum campanulatum , 4-5-dentatum, superum ; perigonium 4-5-partitum ; stamina 8 seu 10; filamenta longissima, exserta; antheræ oblongæ seu rotun- datæ ; stylus 1; sigma simplex; capsula oblonga, quadrangulata, angulis mem- branaceis, alatis, rotundatis; 1-locularis, 1-sperma. Faurices sarmentosi; folia opposita vel ferè opposita ; flores spicati, ant spicato- paniculati, terminales et axillares. AVR LV VIMLUA LU AAA RAA LULU EULLULIS CHIGOMIER 4 craprpes. Tige ligneuse ; feuilles ovales-oblongues , entières , 23 sé D a, Le | 90 glabres; pétioles très-courts, opposés ou presque opposés ; panicules composées 4 terminales et axillaires. COMBRETUM nacemosum. Caule lignoso; foliis ovato-oblongis, integris, glabris, brevissimé petiolatis, oppositis aut suboppositis ; paniculis compositis, terminalibus et axillaribus. Royaume de BENIN. Ogs. Cette espèce, que je crois entièrement nouvelle, ressemble par les feuilles à l'4rbor malabarica folio SAMBAC arabuno, etc., de PLuxener. Alm. 42, tab. 265, fig. 3. Pr. CXVIIT, fig. 1. Expl. des fig. Fig. a, Fleur entière; b, Fruit coupé pour faire voir ses quatre ailes. AA SUR UTILE LUB BARS TUE Lan CHIGOMIER à cran FRuiT. Je n'ai rapporté que des fruits de cette espèce; ils sont fortement échancrés en cœur à leur extrémité. COMBRETUM wacrocarpum. Fructu maximo ; als apice onu cordatis. Mèêmes lieux. Pr. CXVIIT, fig. 2. RAA LA LULU LUE LIVE LULU LULU LA AAA LAN LAN LULIAANAAAN VAUT VAAN LAVAL LEA VAUT LAAULUMIURY LUS LVULRIMANAAEAAND INDIGOTIER. ryporcoreRra. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. (Foy. vol. IL, pag. 43.) CARACTERES GENERICI. ( Zäd. vol. Il, pag. 43.) RAR BAR RAA BEA QLA VAR AVR LA ULB UA ME LEAVE INDIGOTIER nérissé. Tige, feuilles et fruits hérissés; 5'ou 7 pétioles; fleurs en épis; légumes renversés ; stipules sétacées. PE: CXVI1Z. COMBRETUM RACEMOSUM. s! IS Ze O. Prete cel! ROUEN TL INDIGOFERA HIRSUTA. 1 PZ, CATX, gs INDIGOFERA zmrirsurA ÆWrrn.? Caule, foliis et fructibus hirsutis: foliolis 5 seu 7; floribus spicatis; leguminibus reflexis ; stipulis setaceis. Royaume d'Oware, les déserts. Pr. CATA.. RAA AAA LAN AA LUE VAUT US LUR LUE LA LUI AA LEA LUNA LUI UL ULI LA LED LUI LAMLAA VIA LA AA LA VAR LA LA LILI VAR VAL AN KOLBIE. rozsra. Fam. Des CucuRBITACÉES. — DroËëcrE MONADELPHIE. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Freurs dioïques ? Les Maures. Carice monophylle, à cinq lobes obtus; corolle monopétale, à cinq divisions profondes, aiguës et bordées de glandes; nectaire composé de cinq languettes lancéolées, pétaliformes , atténuées à leur base, légèrement dentelées, bordées de longs cils plumeux, alternes avec les divisions de la corolle, et plus courtes qu'elles ; étamines au nombre de 5, insérées sur le bord d’une couronne; filets courts ; anthères longues , aiguës, conniventes. Les FEMELLES, inconnues. Tices sarmenteuses, pourvues de vrilles, les unes opposées aux feuilles, les autres plus petites, opposées aux fleurs; feuilles alternes, pétiolées, en cœur, glabres ; pédoncule commun, axillaire, se divisant en cinq autres beaucoup plus longs, inégaux , qui portent chacun une fleur. CARACTERES GENERICI. Frores dioïci ? Mascuzr. Gazix monophyllus, quinquepartitus ; lobis obtusis; corolla monopetala , quinque- partila, laciniis acutis, margine glandulosis ; nectarium quinquephyllum ; foliolis O2 lanceolatis, infernè attenuatis, margine ciliato-plumosis ; stamina quinque , mona- delpha; filamentis brevibus; antheris longis, conniventibus. Feminer ignoti. | Cauris särmentosus, cirrhiferus ; foliis alternis, petiolatis, cordatis; pedunculis _axillaribus, ramosis , quadrifloris. PARA TUNAAA ILES LAS VANAAUTADELAIIANMAIAS KOLBIE érécanre. Tige et feuilles glabres; fleurs rouges; nectaire bleu. KOLBIA #recans. Caule foliisque glabris; floribus rubris ; nectariüs cœruleis. Os. Cette belle plante, que j'ai trouvée sur les buissons du royaume de Benin , ne peut être rapportée à aucun des genres jusqu'a présent décrits. Elle se rapproche beaucoup des T'RICHOSANTAES, et quelque peu des BRFONWES et du SICFOS ; mais elle est probablement dioïque, et, de plus, pourvue de cinq étamines et d’un nectaire. N'ayant point observé les fleurs femelles, je n'ai pu la faire connaître que fort incompléte- ment; mais ce que je viens de dire , et sa figure, suffiront pour donner l'éveil aux voyageurs qui porteront leurs recherches dans les contrées où elle croît. J'ai cru devoir lui donner le nom d’un des premiers explorateurs de l’histoire naturelle en Afrique ; la justice que lui avait rendue Apawsow , en lui dédiant le genre actuellement appelé BLaiRiE, n’est, sous aucun rapport, dans le cas d’être méconnue. Pr. CXX. Expl. des fig. Fig. a, Les étamines; b, Une des languettes du nectaire. : FIN DU SECOND ET DERNIER VOLUME. ÉRRRET - PL: CXX.: [44 KOLBIA ERLEGANS. és S VA Lretre 7748 des d y F 1 : “ e | A Û : Li “ RAA AAA AAA AAA TA A ALU AAA & * La + : DES GENRES ET DES ESPÈCES CONTENUS DANS LE SECOND VOLUME. à Le Chiffre Arabe indique la Page. Le Chiffre Romain la Planche. # A. Pac. Pr: à a Céranthère à feuilles presque à Ne Fu CIRUICFCS Re. ee. IE LXVI. «D Abilgaardia BOT ba RE EEE T7, LXXX VI. Chigomier à grappes. . . . . 89 CXVIL. : . Mt es DATRUEE Ve D" LXXX VI. || Clérodendron grimpant.. . . 6 EXT : Abutilon d'Afrique. . . . . . 87 CN ro en cn IT G LXII. ABTOStES MR PIC RER 37 LXXX. || Combretum racemosum. . . 90 # CXVII. Agrostis des tropiques. . . . 57 EXXX. || Commelina beniniensis. …. 49 EXXX VII. Zlophy EL. ] 5 CVII : Allophy lla NE LS 730 ” * || Commeline du Benin. . . .. 49 LXXX VIT. Allophy Île Pr ie NO 75 * # CVII. Cryphiosperme rampante. . ASS LXXIV. U RER eo 2 RER O0 n "# XCIX. Cryphiospermum repens. . … 25 LXXIV. Alternanthère api © ce 66 XCIX. Cyperus crassipes. . . . .. 63 XCVIE. Alternanthera litioralis. . . . 72 CIV. Cyperus niloticus. + . . .. 63 XCVIL. Alternanthère des rivages. . . 72 CIV. , L Aneilema africana. . . . .. 5 XCIII. D. Anéilème d'Afrique. Be... 56 XCIII. eus JE Anéilème ovale-oblongue. . . 71 CIV. lue re FE NN on | ER I UE CIV.. Dohchos EE Dieu 85 CXIV. Aide rameuse.… sue à ec Sy XCI. Doradille sinuée. . . . . .. 33 LXXIX. Aspidium ramosum. . . . : 57 XCI. E Asplène échancrée. . . .... 5 LXI. Asplenevinuceg "0707 53 LXXIX. Élytraire marginée. . . . + . 58 XCIII. Asplenium emarginatum. . . 6 LXI. || Elytraria marginata. . + . . 58 XCIIT. Asplenium sinuatum. . . . . 33 LXXIX. Eugenia owariensis. . .. . 20 LXX, ‘ : || Eugénie d’'Oware.. . . . . . . Go M” LXX. B. 1e À ÉY. ji __ Basilic à sept dents. . . . . 59 CXIV. Favolus glaber.. +... 76 CIX. * Basilic à un seul épi. . . . . 59 CXY. € Bombax buonopozensis. . . . 42 LXXXIIT. G. < B Bombax de B 70 PARUS LXXXIII. e RAR ne : Gomphia glaberrima. . . . . 22 LXXI. rillantesia owariensis. . . . 68 C. ù se LXNIT d:: LENS XXIT, Brillantésie d'Oware. . . . . 68 || Gormphie TEFS se es" k L ; Gomphie réticulée. . + . « . 22 LXXIL. C Gomphie tres-glabre. . . . . 22 LXXI. Grewia megalocarpa. : . . 69 CII. Cannamelle spontanée. . . . 71 € CI. || Grewie mégalocarpe. . . . + 69 CII. Ceranthera dentata.. . . . . 11 + - ELXV. || Grewia pubescens. . . . + . GER CVIIT. Ceranthera subintegrifolia. . 11 EXVI: Grewie pubescente. . . . - . 75 CVIIT. . Céranthère dentée. . . . . . 11 LXV. | Guépier glabre.. . . + - : . 76 CIX. 24 : + ‘@. » « CL" L1 + dé » “4 # ! * “ ‘ 4 L « ra “, , | 4 | | ÈR ea LE “APE | | F ‘ x. N « + * r , à & nu « : * L ak Le » É < L L { . * * = ” L' | à \ Hcæliacum melanurum. . . Heæliacum leucocerum. Héliotrope amsophylle. . . . Heliotropium anisophyllum. . Herbe-à-balais douce. . . . . Herpeste crenelée. #4" Herpestis crenata. . Hibiscus owariensis. . . . à Hylacium d'Oware. . . . . . Hylacium owariense. . . ., Hypoclitre des forêts... . Hypoclitrum nemorum. . Hypne agréable". à . . …. Hypnum gratum. . . . . .. Hypne nerveuse. Hypnum nervosum . . . .. Hypoeste rose. . HP POESTELTOSC A. CR Indigofera endecaphylla. . Indigofera hirsuta. ... . à. Indigotier hérissé. .. . . . . Indigotier à onze feuilles. . . TInga biglobosa. . : Inga biglobuleuse. . . . Îpomea ennealoba. . Tpomea criosperma. . Ipomea involucrata. . . . .n. , Æpornea owariensis. . . . .. Ipomea vesiculosa. 2. . .. Isolepe à feuilles obtuses. . Isolepis obtusifolia.. . J. Jungermanne. : . / . . . .. Jungermannia. . Jungermanne jaunûâtre. . Jungermannia flavicans. . . K.. Ketmie d'Oware. . . TON CESAM ENNNNNENS Kolbie élégante, . .: 2. L. Leskea. . “À Pr XCIIT. XCIL. XGVI XGVI. CXV. CXIT, CXIT. CXVII. CXIT. CXIIT. LXVIH. LXVIL. CIX. CIX, XCE. XCL. €. C. LXXXIV. EXIX. CXIX. LXXXIV. XC: xo! CI. CV: LXXXVI. LXXXII. GVL LXXXI. LXXXL XCL. XCI. XCIIT. XCIII. CXVII. CXX. CXX. XCI. Loranthe à feuilles lancéolées. Loranthe à feuilles sessiles. . . Loranthus lanceolatus. . . . Loranthus sessifolius. . . . . Napoleona imperialis. . . . . Napoléone impériale. . . . . Nénufar lotus. . . Nymphæa lotus.. . . Ocymum heptodon. . . . .. Ocymum monostachyum. . Oplismèene d’Afrique. . Oplismenus africanus. Panicum ovalifolium.. .. Panis à feuilles ovales. RAS PAIE CIE SE Er PaspaleMkora SE 0 R: Paspale à longues fleurs. Paspale Vaginé. "2. un Paspalum ciliatum. . . . .. PAS palumeROnA MEN EN Paspalum longiflorum. . . . Paspalum vaginatum. . Philoxère vermiculaire. . . . Philoxerus vermicularis. . . Phlomide d'Afrique. . Phlomis africana.… . Picrée à plusieurs épis. . . . Picrœus polystachios. ENS 2 Platositoma africanum. . Platostome d'Afrique Pontederia natans. Pontédérie nageante. . Quamoclit d’'Oware. . . . . . Quamoclit ériosperme. . . Quamoclit involucrée. . . . . Quamoclit à neuf lobes. Quamoclit vésiculeuse. . . Remirea maritima. . : . . . #. PL. XCI. LXIV. LXII. LXIN. LXIIL. LXXVIIL. LXXVIIL. LXXX VII. LXXXVIIT. XCIY. XCV. EXVIE LXVIE. OX. CX. XCIT. LXXXV. LXXXV. XCIT. XCIL. LXXXV. LXXXV. XCIL. XCVHIL. XCVIIL. CXI. CXI. LXXX VI. LXXX VI. XCY. XCY. LX VITE. LXVIIT. LXXXII. CV. LXXXIX. | CI» GVI. LXXII. e e La ï » * Robinia violacea. . . .…. Robinier violet. + gs Rynchospora CEE" MON Rynchospore commune. 4 & ; + 2 3 DR ALAN TR re” + ne RO CE HN Trichomane lacinié. _ || Trichomanes erosum. . 241} m + on | is st. "* 4. . Saccharum sponi Scoparia dulcis. . Sétaire à longue soie. . . . Le Le tete 0 : FE AE Ke. UE e de Chama. “y 18437" à cu dei Sida + Le. oo CXVI | Uvaria Chamæ... ....: 43 ur Souchet à res épais. TE QE d MT * Souchet du Nil. _ PE CVII. | “ ŒS CT ee: ‘| à pie P ramidale. ms bolus ramidalis. pacte afri Pen “rs ÉRAE à HER fi | y | Wédelie de ni set D 2, TABLE DU l'SEUORD ET DERNIER NOUS x Le 1 PR # e 1 2 Te < = = RE (fi ‘ me. = 1 je MEN fe