CHAPITHE III. tendent, quandle maximum des 3 tend vers zero, vers des limites determinees qui sont les etendues interieure et exterieure du domaine. Or S— S tend vers zero, carles fonctions continues sont a oscillation moyenne nulle, le domaine abEA. est done quarrable. Si nous employons la methode du debut, si nous appelons integrate definie de f dans (a, b] I'aire de abEA, nous retrou- vons 1'integrale de Cauchy. II n'y a, eiitre cette definition et celle de Cauchy, que des differences de forme. Dans le cas ou /(#) n'est pas toujours positive, la courbe AB rencontre 1'axe des x un nombre fini ou infini de fois et Ton a deux especes de domaines, les uns au-dessus de ox, les autres au-dessous. Chacun de ces domaines est quarrable d'apres ce qui precede. La somme des aires de ceux qui sont au-dessus de ox, dimi- de la somme des aires de ceux qui sont au-dessous, est, par definition, Fintegrale de/(a?) (<). Consid^rons maintenant une fonction f(x) quelconque, definie dans 1'intervalle positif (a, 6). Soil E(/) Tensemble des points dont les deux coordonn^es sont liees par la seule condition que y ne soit pas exte"rieur a Fintervalle positif ou ndgatif [o, f(x)]. En d'autres termes, on a L'axe des x partage cet ensemble en deux autres : les points situ^s au-dessus de ox forment E^/(^)], ceux qui sont au- dessous ferment E2 [/(#)]. Quant aux points situ^s sur ox, on les mettra indiflferemmenl dans E{ ou E2, cela importe peu dans la suite, car ils forment un groupe int^grabJe du plan. Par analogic avec la definition precedente, il est naturel d'ap- peler integrate de /la diflference lorsque E, et E2 sont mesurables' J. Lorsqu'un ensemble n'est pas mesurable J, son etendue peut ^ (x) Les deux sommes qui figurent dans cette definition existent bien, puisque I'eosemble de tous les domaines peut etre enferm^ dans une circonf^rence de rayon fini 1110 ct tlos rourbcH aimlogucs.