l64 OEUVRES DE CHARLES HERMITE.
On se rendra compte, jusqu'ci un certain point, de cette diffi-
culte, en observant que k et k1 n'existent comme fonctions de u>
qu'autant qu'en supposant cette variable imaginaire et de la forme

0) = « -|- z'|3, , i
i
f
(3 est essentiellement different de zero et positif. Ce sont done
veritablement des parties de fonctions qui, des lors, e'chappent a \
beaucoup des m^thodes les plus habituellement employees. Ainsi, \
il n'existe pas pour k et k1 de de'veloppement suivant les puissances I
de o), et si 1'on fait |
to = (D0H- h F'
S;
pour pouvoir employer la s^rie de Taylor, voici encore les circon- |
stances particulieres qui viennent s'offrir. Les quantit^s k et k'

sont de'terminables par la resolution d'une equation nume'rique, ;
pour une infinite de valeurs de to, telles que r
M
t00 =
A, B, G etant entiers, et B essentiellement positif; mais, si 1'em-
ploi de ces valeurs initiales, en faisant to = o)0 + A, donne pour
premier terme des series une simple irrationnelle nume'rique, les
termes suivants sont n^cessairement des transcendantes. Ainsi, par
exemple, pour w0 = j, on aura

et, en prenant to = i -f- A, ce sera I'inte'grale
/ CbOC
J0 /i -^ a?4
qui entrera dans tous les coefficients des developpements de k
et A-', suivant les puissances croissantes de A. On voit par la com-
bien on est eloigne des series qui definissent les transcendantes
simples, oii les coefficients sont toujours commensurables. Mais,
sans nous etendre plus long'uement la-dessus, et pour revenir a ce