THEOR1E DES FONCTIONS E L L, I PTI Q UK S . l33 et, par suite, se reproduit, car les fractions partielles ii'ont fait que changer de place en s'avancanl chacune d'un rang. C'est ici qu'on voit s'oflrir par une generalisation facile la maniere suivante de repre"senter une fonction ayantpour pdriode une quantite" quel- conque, a savoir : 9(3?) cp(;r — a) tp(x — a a) cp(# — 3a). . . La condition de convergence du produit ou de la serie infmie est seule a remplir, et, si 1'on pent y satisfaire en choisissant pour cp(#) une fonction qui soil elle-me'me p^riodique, on se trouve mene ^ 1'expression d'une fonction a double periode. Tel serait, par exemple, le de"veloppeinent in(a?— a) sin(.r — i i sin(37-4-a) sin(a?-i-aa) sin(fl?-t-3a) qui s'oflre prdcisdment clans la th^orie des fone lions elliptiques, et qu'on.prouvera facilement <§tre convergent lorsque la quantit^ a sera imaginaire. Si 1'on supposaila r<5el, les termes successifs de la seVie ne tendant pas vers ze"ro, la divergence serail manifeste, ce qui s'accorde bien avec ce qui. a (He" dil prc'ce'demmenl de 1'impos- sibilitd d'une fonction a deux pdriodes rdqlles. Mais on pent ne pas employer I'intenne'diaire d'une fonction dej'a pdriodique, et parvenir t\ 1'expression d'une se"rie doublement periodique par ce de"veloppeinent doublement infini cp (x •+- ma -t- n6), a et b ddsignant les pdriodes, in et n des nombres entiers variables auxquels on attribuera toutes les valeurs de —oo a -\-. Et de in^me, au point de vue des produits infinis, une analogic i diate conduil a envisager des expressions de la forme n ! ___ , ma-^-nbj . est