OEUVRES DE CHARLES HERMITE. vieme. Mais j'arrive, sans m'arreiter plus long-temps sur ce sujet, a la methode ele'mentaire, et qui donne pour les conditions de realite les criteria du quatrieme, du huitieme et du douzieme orclre, et au nombre de trois seulement. Elle se fonde sur ce que les quantites «„, u0, ... satisfont a 1'equation suivante (Bit6 A3=0, que 1'on forme tres facilement, et dont les coefficients seront tous r£els si nous supposons le discriminant A positif, ce qui est} dans la question pre'sente, le seul cas a examiner. Or, en revenant a 1'expression d'tme des racines, par exemple on reconnait imme'diatement que, x0 etant reel, #2 et a;3 imagi- naires conjugues, ainsi que x\ et x4, on obtient pour WM une quantite de la forme m y/ — ~i", dont le carre" est essentiellement n^- gatif. En ^tablissant done que liquation en u n'a que des racines positives, c'est-a-dire que son premier membre n'offre que des variations, on aura les conditions a la fois necessaires et suffisantes pour que les racines de 1'equation du cinquieme degre soient toutes reelles. Si 1'on convient de prendre positivement \/A, on parvient ainsi a ces resultats fort simples A>o, JU -h 3 v/A < o, CD < o, et il est visible que le cas des quatre racines imaginaires sera caracte'rise par un changemenl de si'gne des deux derniers criteria, en conservant la condition A^> o ('). (J) Nous n'avons pas signale toutes les eri'eurs de calcul qui se Irouvaient dans ce M^moi^e, et qui onl etc corrige'es par M. Bourget. Celui-ci a refait tous les calculs, sauf en deux points. II y admis que la i^duite du cinquieme degre de FdquaLion du sixieme ordre ^laiL exacte dans le travail du P. Joubert sur les Equations du sixieme degrd ( Comptes rendus, t. LXIV). II a admis coflime exacLe 6galement la formation de' liquation en \jr\ (p. 423) et le calcul des premieres ;, , V5 / tbnctions de Sturm. E. P. n(n — i ) ; par con-