OT \ FE. | ,$ PRIME EE, . À 17 7e ED Ÿ. KA be 1, à L ABEILLE L d JOURNAL D'ENTOMOLOGE RÉDIGÉ PAR “ M. S.-A. pe MARSEUL Da ANCIEN PRÉSIDENT. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, ._ MEMBRE om INSTITUT. DES PROVINCES DE FRANCE, DES SOCIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES DE LONDRES, DE RUSSIE, DE BELGIQUE ET DE SUISSE," Er DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES or. NATIONALES ET ÉTRANGÈRES. He 1876 TOME XIV Titre& A | No186° 14 11.77) 98° Nouv. _INBEX pige 1-%4 P A LR I s. cu L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 271, TERNES, © RORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12. L'AREILLE Re — NN JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ PAR M. S,-.A, DE RMARSEUE, Ancien Président de la Société entomologique de France; Membre de l’Institut des provinces de France; des sociétés Entomologiques de Londres, de Russie, de Belgique et de Suisse; de l’Académie royale des Sciences de Liége, et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, nationales et étrangères , ete , cte. TOME XIV.—18%6. RC 3° SÉRIE, TOME II, EN De A æ HAN DEPARTMENT PARIS CHEZ L'AUTEUR, boulevard Péreire, 274, Ternes: RORET, libraire, rue Hautefeuille, 42, TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES INDIQUANT LA COMPOSITION DU XIV: VOLUME, Pages Nouvelles et faits divers, n°5 4 à 25’. . . . . . * … I à CIV Monographie du genre Pœcilus, par le baron de Chau- AO ee lee tete node Me desc 1 à 54 Synopsis des ÆEumolpides d'Europe et confins, par ATNEd Pelèvre. un 26.00 es. Mo A4 a 20 Appendice à la tribu des Eumolpides , par M. S. de MAS CUT RS LT ME cite 21 à 32 Essai monographique sur les Mordellides de l'Europe et des contrées limitrophes, par M. C. Emery. . 4 à 128 Révision des Hélopides vrais de Lacordaire, par M, E, AA US Sr er MR METe 1 à 80 Bibliographie : Bulletin de la société suisse d’Entomo- logie, PME EEE DCE NU A) Descriptions d'espèces nouvelles, par MM. E. Allard et S. de Marseul 7. ne Le . + . 21 à 30 Hablepalphabétique. 51: "M neue + 31 à 36 NOUVELLES ET FAITS DIVERS. R° 8’. 1574. Nous venons d'achever les 50 premiers numéros des Nou- velles et faits divers, dont la pagination se suit, et qui peuvent former un volume de 204 pages, si on les veut relier ensemble en dehors des volumes de lAbeille. Pour éviter l'embarras d’une paginalien pénible à consulter lorsque le nombre est trop élevé, et pour ne pas forcer les nou- veaux abonnés à prendre une série de numéros incomplets, nous allons faire une deuxième parlie à cette première série, en recommençant la série des numéros et la pagination en chiffres romains. Nous n’en poursuivrons pas moins simullanément Ja deu- xième série en chiffres arabes, dont cinq numéros sont parus. % CRE En compulsant une foule de publications pour en extraire tout ce qui a été dit sur les Cryptocéphales, j'ai trouvé dans un volume de la Gazette entom. de Stettin un tableau synoptique des espèces du petit groupe d’espèces minuscules à fond jaune, si difficiles à reconnaître : persuadé que les abonnés en tireront profit, je le reproduis ici, en attendant que ma monographie de la tribu, déjà imprimée , puisse leur être distribuée : d’ailleurs deux de ces espèces me sont res- tées inconnues. A. Pronotum ponctué ; dessous du corps jaune. B. Corps cylindrique; prothorax globuleux. C. Pronotum grossièrement ponctué , avec un dessin brun. 467. luridicollis Suf. C’ Pronotum finement ponctué, avec le milieu légèrement rem- BEUDI EL MON. 0e CON O70 plantansiSuf, B’ Corps allongé, rétréci par devant. 1732. fallax Suf. A' Pronotum lisse et poli. B. Postpectus et abdomen noirs. C. Pygidium et calus huméral des élytres noirs. 470, minutus Fab. C' Pygidium noir, calus huméral jaune. II NOUVELLES ET FAITS DIVERS. D. Jambes antérieures légèrement arquées, 475. pusillus Fab, D’ Jambes antérieures courbées en hamecon. 473. populi Suf. C’’ Pygidium et calus huméral jaunes. D. Corps d’un jaune clair, avec les stries ponctuées effacées par derrière , . ,.. . . + 4171. macellus Suf, D’ Corps d’un jaune plus foncé, avec les stries ponctuées affai- blies par derrière. , . . . . 176. ochroleucus Fairm. B’ Dessous entièrement jaune. . . . 474. politus Suf. x & # Le 4°r numéro des Annales de la Société Entomologique de France | 5° série, tome IV, 1874) est paru le 8 juillet 4874 ! Malgré les soins du secrétaire, les annales auront donc toujours à subir de longs retards. Il est vrai, la publi- cetion régulière du Bulletin des Séances nous dédommage. Ce cahier contient , en 144 et Lxiv pages, plusieurs impor- lants mémoires , accompagnés de 8 planches. 4° P. 5. Une notice, trop courte, sur le regrettable E. Gué- rin-Méneville, dont les connaissances étendues et variées, les publications nombreuses et l’inépuisable obligeance qui aidait les débutants de sa riche bibliothèque et les dirigeait de ses conseils, ont puissamment contribué aux progrès de la science ; 2° P. 9. Lecommencement d’une révision des Cébrionides, par Chevrolat : c’estle chant du cygne du doyen de l’entomo- logie. Ilest à regretter que l’auteur n'ait pas rapporté ce qu’on a dit des métamorphoses des Cebrio, qu’il n’ait fait que citer les espèces décrites avant lui, et que, pour celles qui lui semblent nouvelles, les descriptions ne soient pas suivies de la plus petite phrase différentielle ; 3° P. 39. Description par L. Fairmaire, d’un genre nouveau, voisin des Cyrtonus,Timareha et Chrysomela, qui comprend deux espèces, æncomicans et phædonoides , de Syrie ; &° P. 45. Note sur la nymphe d’un coléoptère inconnu, par le Dr, Laboulbène. 5° P, 49. Monographie des Larinus, par Capiomont (2° par- tie). On y trouve 21 espèces de Larinus dont 7 nouvelles : ægyptiacus, albolineatus, d'Egypte; nidificans, inæqua- NOUVELLES ET FAITS DIVERS, TIE licollis, de Russie et de Syrie; vittatus, ochroleucus, d’Astrabad ; Kirschi, d'Egypte. 6° P. 79. Nouveau Staphylinide (Thinobius Ligeris), des bords de la Loire, par V. Piot. 7° P. 81. Remarques sur les Anozxia emarginatfa, Lucasi et derelicta, par Desbrochers des Loges ; 8° P. 119. Révision des Brachycérides, par A. Bedel. Celle monographie d’un genre difficile commence par des généralités étendues, se termine par une portion d’un tableau synoptique des espèces, dont les descriptions se trouveront dans le numéro suivant des annales. La + » Nous cilerons quelques détails de mœurs que nous avons entendus avec intérêt à l’une des dernières séances de la Société. M. le baron Bounaire a pris l’Aëpus Robini et l’Actocharis marina à l’île de Ré. Le Brachycerus Pradieri se trouve sous des touffes de Centaurea aspera, plante composée dont il se nourrit ; celle espèce ferait donc exceplion, puisqu'on signale les espèces de ce genre comme vivant aux dépens des Liliacées. C’est également au pied de cette centaurée que se trouve abondamment le Styphlus insignis. Le R. P. Belon a découvert, au mois d’août, dans un ter- rain parfaitement sec, en soulevant des piquets plantés en terre, bon nombre de Lyreus subterraneus trouvés en com- pagnie d’assez nombreux Adelops Aubei. 3 %k % Époque d'apparition et plantes nourricières de quelques Coléoptères observés par M. Becker, dans les environs de Sarepta. Pseudochina obscura Solsky, sur le Carduus A tnS 26 mai. Lytla chalybæa, sur lOrnithogalum narbonense, 8 juin. Cardiophorus rubripes, sur le Cytisus biflorus, et rufipes sur la Spiræa crenata. Gymnetron teter, sur le Verbascum phæœniceum 18 juil- et IV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Trysibius tencbrioides sur le Peucedanum sibiricum À 25 avril. Apion sareptanum Desbr. sur le Pyrethrum achilleæfo- lium , 1h mai. Erirhinus artemisiæ Beck. sur lArthemisia nutans, 4e septembre ; insecte très-pelit, gris, avec une tache fon- cée près du bout des élytres. Bembidium volgense Beck., bord du Volga, 14 septembre ; de la taille du s'ivulare ; paltes jaune clair, parties de Ja bouche jaunes, antennes jaunes à la base, foncées vers le bout , têle verle, yeux noirs; prothorax brun; élytres avec des bandes noires et les intervalles jaunes et des taches noires à la base et au milieu. Cassida desertorum Gebl. sur l’Anabasis aphylla. Clytra atraphaxidis sur l'Alhagi camelorum, 1°" juillet. Apalochrus vittatus Mor. sur le Camphorosoma mons- peliaca , 5 juillet. Brumus desertorum Gebl. sur la Kochia sedoides , mai à août. 5 Cleonus Schrenki Gebl. sur l’Anabasis aphylla , 2 juin. Cerallus Kiesenvetteri Beck. trouvé en juin près de Bogdo, se distingue du varians Morav. par le prothorax vert el les élytres jaune paille. # Æ # Correspondance : M. V. Heyd. à Francfort; pour les 24 livr. en cours de publication , il est dû 32 fr. port compris en Alle- magne, Russie , etc... — M. Bisch. à Bâle : Merci pour le 2° n° de la Sociélé entom. Suisse. — M. Pons. à Lyon: Je vous ai envoyé la 9e livr. 74 réclamée. — M. Garb. à Turin : J'ai reçu le mandat pour leslivr. 4 à 42 de 74, et me conformerai à vos intentions. — MM. Pir. et Rag. Italie : Reçu le mandat pour livr. 43 à 24 de 74.—M. Kr. à Berlin: Envoyé la notice sur l’association d'échanges et la première planche de la galerie photographique; tom. VILLE, p. 165 à la fin, estde 43 fr. port non compris. Caen, — Typ. F. Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Ne 2%. 1874. Sous le titre d’'Entomologie alsacienne, M. Ferd. Reiber a publié dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar, deux Notices, l’une intitulée Les Insectes de la promenade Lenotre, à Strasbourg, et l’autre, Coléoptères nouveaux el rares pour l'Alsace et les Vosges ; nous le remercions de nous en avoir envoyé un tirage particulier. L'Alsace est toujours pour nous une terre française, au moins dans nos regrets et nos espérances, puis ces pages pleines, de faits et d'observations suivies avec sagacité nous ont fort intéressé. Dans la première partie, l’auteur suit pas à pas les hôtes des tilleuls et des ormes de cette charmante promenade de Strasbourg, arbres séculaires qui bientôt vont, disparaître, décrit leurs divers états et leur genre de vie. Il signale, entre autre, l’Ægosoma scabricorne et le Lampra rutilans, l’un creusant ses galeries dans l’intérieur des troncs des tilleuls, l’autre attaquant plus spécialement les couches extérieures el l’écorce, si multiplié qu’il est devenu un véritable fléau pour ces arbres. Puis le Rham- nusium salicis, l'Eucnemis capucina, le Rhyncolus cylin- drirostris et l’'Hypophlocus bicolor qui vivent aux dépens des ormes ; beaucoup d’espèces appartenant aux tribus des Gistélides, Elatérides , etc. , et une foule d’autres insectes, dont il faut lire l’histoire dans le Mémoire. La 2° partie n’est qu’une liste de Coléoptères rares ou récemment découverts dans ces pays variés et riches en productions naturelles. Li + + M. Baudi de Selve vient de publier, dans les Annales du Musée civ. d'Histoire naturelle de Gênes, tome VI, 1874, le Are parlie du Catalogue raisonné des Ténébrionites d'Europe et des pays limitrophes, appartenant à cet établissement fondé par le Mis G. Doria. Ce Mémoire, de 28 pages in-4°, vI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. va jusqu'aux Asides inclusivement et renferme bon nombre de descriptions d’espèces nouvelles, provenant de la Perse. L'auteur énumère dans les Zopnosini, 45 Zophosis, nou. esp. puncticeps, Voisine de l’asiatica ; — dans les ERODIINI, 4 Arthrodes, 15 Erodius et 2 Amnodeis : — dans les ADESMINI, 20 Adesmia, nouv. esp. Fagergreenii ; — dans les MEGAGENINI, 4 Megagenius ; — dans les TENTYRINI, 4 Capnisa, 2 Gnathosia, 2 Anatolica, 2 nouveaux Calyp- topsis amaroides et harpaloides, 10 Pachychila, 2 Micro- dera, dont marginata est nouveau, 33 Tentyria, nouv. esp. parallela et Sommieri de l’île de Linosa, 2 Stegas- topsis persica et crassicornis, tous deux nouveaux, 5 Mesostena, 2 Mesostenopus nouveaux, major et dentrix, 2 Micipsa, nouv. esp. persica, 4 Oxycara, 1 Hyperops nouveau, Doricæ et 1 Psammo cryptus ; — dans les EPITRA- GINI, 2 Himatismus dont forticornis nouveau; — dans les ÂADELOSTOMINI, 8 Adelostoma ; — dans les STENOSINI, 16 Stenosis, nouv. esp. tenuicornis , 6 Dichillus , nouv. esp, , rugatus , 8 Microtelus, nouv. esp. persis, 1 Oogaster nouveau, Doriæ, qui se retrouve en Crimée; — dans les LEPTODINI, 4 Tapinopsis ; —dans les HELENOPHORINI, 4 He- lenophorus ; — dans les Akxisini, 5 Morica et 11 Akis ; — dans les Scaurini, 9 Scaurus et 2 Cephalostenus ; — dans les BLapsinr, 4 Patrobius et 27 Blaps de tous les groupes, dont lævigata de Russie mérid., cribrella et scabiosa sont nouveaux ; — enfin, dans les Asipint, 84 Asida; ce qui nous donne un total de 255 espèces, réparties dans 44 tribus, parmi lesquelles on compte 21 nouvelles. # k + M. Abeille de Perrin, par une louable initiative que chacun devrait imiter, rectifie dans le Bulletin de la Société ento- mologique de France, plusieurs espèces publiées par lui trop précipitamment. Trogoderma hieroglyphica Ab. Per., 18714. 30. Ab. Rép. 215, est le testaceicornis © de Perris, Fr. 4862. 198. ‘ Anthayxia ditescens Ab. Per. , Fr. 1871. 21. Ab. Rép. 326. — viminalis Cast. Agrilus sulcaticeps Ab. Per., Fr. 4870. 79, Ab. Rép. 538. — cæruleus Rossi. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. VII Melanotus sublucens Ab. Per. , 1871. 32. Ab. Rép, 852, est une fausse espèce à effacer. Le Typhlocharis sylvanoides Dieck, Ab. Rép., 149, genre nouveau placé par l’auteur dans le voisinage des Læmophlæus doit se ranger à côté des Anillus. Malachius laticollis Baudi. = heteromorphus Ab. Per., Fr, 4869. A2. Ab. XII, Rép. 4. Anthocomus fenestratus Lind., Fr. 1864. 251. Ab. XII. Rép. 12. — regalis Charp. in Germ. Mag. III. 232, consi- déré comme une variété du fasciatus L., mais qui forme une espèce distincte selon M, Abeille de Perrin, Cis subiaminatus Wankov., Fr. 14869. 422. Ab. XII. Rép. 54.— fissicornis Mellié, Mon. 317. Gis flavipes Luc., Alg. 471, différent du flavipes Mots. Mosc. 1845. 371, n’est pas le pubescens, comme le pensent Gemminger et Harold, mais Île striatulus Mellié, Mon. 264. Cis fuscatus Mellié, Mon. 352 est une variété de son castaneus. Cis filum Ab. Per., Fr. 4874., p. LIIT, appartient au genre Ennearthron. Un insecte curieux, qui ressemble tout à fait à un Hali- plus géant, découvert dans l’Amérique septentrionale par MM. Le Conte et de Mannerheim à la fois, a été l’objet d’une singulière confusion. Publié sous le nom de Amphizoa in- solens Lec. dans les Proceed. Ac. Sc, nat. de Philadelphie, 1853, VI, p. 228, par le premier, qui l’a placé comme aber- rant dans une famille à part entre les Trachys et les Hali- plus, il a été décrit de nouveau par le second sous le nom de Dysmathes Sahlbergi Bul. Mosc. 1853 , IL, p. 264, et rangé dans les Hétéromères près des Hyperops, soit qu’il se soit trompé ou n'ait pas examiné les tarses, dont il ne mentionne pas le nombre des articles. A la demande de M. Sallé, le Dr Mæklin s’est assuré, par la confrontation des types, que les deux insectes sont absolument identiques. R He À Dans une étude consciencieuse des Geotrupes de Belgique, M. Preud. de Borre publie un tableau synoptique des espèces établies d’après les données actuelles de la science. Le ster- corarius ayant été l’objet d’une confusion inextricable, | 6 j (CC - NOUVELLES ET MAITS DIV.RS. nous pensons que nos abonnés seront bien aise de le posséder. À. Pronotum armé en avant de 3 cornes ©", d’une arête transversale entre deux pointes Q. , + + + + + -+ + Typhœus L. A’ Pronotum sans cornes, ni saillies. dB. Elytres lisses. + +..." Es Myernuhs E. B’ Elytres 48-striées, «4 . «+ . . «+ . . mutator Marsh. _B’’ Elytres 14-striées. C. Jambes postérieures présentant deux arêtes transverses, syluaticus Pame, C’ Jambes postérieures présentant trois arêtes transverses. D. Stries des élytres très-fines , interstries plans et d’un aspect satiné ; dessous du corps doré et très-brillant. hypocrita Ilig. D’ Stries dus élytres fortes ; interstries conyexes. E. Abdomen longitudinalement pourvu d’une raie Jisse, sans poinis, ni poils. {mesoleius Thoms. puncticollis Malin, Muls.}, spiniger Marsh, E. Abdomen complètement couvert de points pilifères, F. Plus grand, plus terne ; arête longitudinale inférieure: des jambes antérieures lisses: d ©. . « stercorarius L. F’ Plus petit, plus métallique, surtout sur l’écusson; arête longitudinale inférieure des: jambes antérieures dentée d. (putridarius Muls.). foveatus Marsh. # + %# Corréspondance. M. Pr. de B., à Bruxelles. Le tome XVI _ 4873 des Ann. de la Soc. entom. belge ne m’a pas encore été remis par M. M..., j'ai reçu par la poste le 31 juillet le 4e fascicule, du XVEE (1874). — M. Solsky, à St-Pétersb. J'ai demandé inutilement à D... sur votre avis le montant de votre cotisation pour 4874 (24 livr.). — M. Laj., 4 Reïms. Reçu 60 cent. pour la 4°° planche des photographies : un cata- logue régional des Coléoptères signalant les localités précises, les époques d'apparition, les plantes nourricières , etc., est très-utile. — M. Boud., à Montmorency. Reçu le mandat de 25: fr, pour abonnement à l'Abeïlle (1873 et 42 premières livr. 14874). Coen, typ. F Le Blanc-Hardel, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Ke &’, 4875: La présente livraison est la 24° et dernière de l’année 1874. Fidèle à nos promesses , nous avons régulièrement publié deux livraisons par mois, sans rien retrancher au nombre des pages contenues dans chaque. La presque totalité de nos abonnés ont consenti à cette transformation qui les met plus tôt en possession de travaux fort utiles, sinon nécessaires à leurs études, tels que la grande et importante Monographie des Otiorhynchides, le Répertoire de toutes les nouvelles espèces de Goléoptères décrites çà et là, sans ordre, dans une foule de recueils inabordables pour la plu- part d’entre eux , etc. Les anciens abonnés toutefois ont toujours été libres de ne payer que 42 livraisons à la fois, comme aussi de prendre par volume broché. Les 2/4 livraisons distribuées pendant l’année 1874, com- prennent 1° la fin du tome IX (2e partie du Répertoire, de la tribu des Pselaphes à celle des Malacodermes), pag. 161 à 448, avec titre et lable sommaire des matières. 2° Les dernières pages 357 à 452 de la re partie de la Monographie des Oriorhynchides, formant le tome X°, avec titre et avertissement. 3° Le tome XI° (2e partie de la Monographie des Oriorhyn- chides, des Somodes aux Phuyllobius, p. 453 à 788), qui sera complété dans une prochaine livraison par une table alphabétique très-élendue des espèces. h° La Monographie des Ditomides , de 100 pages avec vi pages de Litre et avertissement, dont la place sera indiquée subséquemment, 5° Enfin, les Nouvelles et faits divers, n°41 à 50 de la 4° série et 1 à 6 de la 2°. Il y a pour chaque volume une couverture imprimée , mais qui étant inutile à ceux qui font relier n’est envoyée qu’à ceux qui en font la demande. Les Monographies formant un tout complet avec une pa- gination spéciale, peuvent être reliées séparément, ou réunies en volume, selon le goût de chacun; cependant, x NOUVELLES ET FAITS DIVERS. nous composons nos volumes dans un ordre que l’on peut suivre et que nous avons soin d'indiquer. Ainsi, le tome XI contiendra la 2° partie des Otiorhynchides et celle des Amaroïdes et le 12° la 3° partie du Répertoire. Celte année encore, nous nous proposons de publier deux livraisons par mois, nous avons déjà plus de 20 feuilles ou livraisons d’imprimées, et nous marchons à la fois sur les tomes XIL° et XIII°; nous prions nos abonnés de nous faire parvenir sans retard le prix de leur abonnement, nous pou- vons dire leur cotisation pour l’année 1875, car le prix des abonnements est consacré aux frais de la publication et à ses améliorations. # & % Quelques mots sur le Vesperus Xatarti. M. Lichtenstein fait autorité en entomologie, ses écrits sont très-répandus , et les erreurs qui viendraient à s’y glisser, peuvent passer pour des vérités incontestables. C’est en envisageant la question sous ce point de vue, que je me permets les observations suivantes, au sujet de ses dires sur le Vesperus Xatarti, me faisant fort de prouver de visu, la meilleure des discussions, je crois, à mes collègues de la Société entomologique de France , ce que j'avance sur un insecte dont tous les jours il m'est annoncé de nouveaux gîtes, dans les vignobles des Pyrénées-Orientales , insecte sur le compte duquel j’aurai beaucoup à dire plus tard, dans ma faune des Pyrénées-Orientales. Après avoir lu tout ce qui à élé écrit sur le Vesperus Xatarti, par M. Lichtenstein, j'en tire celte conclusion : mon collègue se presse trop de prendre ses hypothèses pour des vérités, et je le prouve. Dans la séance du 41 septembre 1872, M. Lichtenstein nous apprend « qu’une de ses deux larves de Xafarti se « transformait en nymphe au mois d'octobre et lui donnait « environ un mois après (en novembre, sans doute), un « superbe individu du Xatarti ®. » Impossible de nier ce fait ; mais l'hypothèse devient bien téméraire, lorsque M. Lichtenstein ajoute : « Aïnsi donc, NOUVELLES ET FAITS DIVELRS. XI « le Xatarti paraît en novembre, s’accouple et pond en « décembre. » Dans la séance du 11 novembre 14874, M. Lichtenstein donne les observations qui suivent, au sujet du même insecte : « J’ai le plaisir de vous annoncer que nous serons « en mesure, M. Valéry et moi, de compléter tout à fait, l’histoire du Vesperus Xatarti, en donnant la description « de la nymphe. Je viens, en effet, de recevoir de Collioure « (Pyrénées-Orientales), une cinquantaine de ces insectes « dans diversétats de développement. C’est donc en France, « comme en Espagne, dans le mois de novembre que ces « longicornes sortent de terre pour s’accoupler, et c’est « à préseni le moment de leur faire la chasse. » Les erreurs commises par M. Lichtenstein proviennent : 4° De ce qu’il a tiré une conséquence fausse d’un fait malériellement vrai : l’époque de la naissance d’un Vesperus en captivité | Oui , le Vesperus captif est né en novembre, mais s’en- suit-il qu’il serait sorti immédiatement de terre, ainsi que le dit M. Lichtenstein, s’il avait été hors d’un bocal, c’est- à-dire au pied d’une souche ? — Je réponds: certainement non, parce que l'expérience m’a prouvé le contraire, et que, déjà né en septembre, il ne sort de terre que beaucoup plus tard. C’est un fait bien connu, qu’il existe une différence profonde entre les mœurs des insectes et de leurs larves en captivité, ou à l’état libre. 2° De ce que ayant reçu une cinquantaine de Xatarti dans divers élats de développement, il a conclu, 1ps0o facto, qu'ils étaient déjà sortis de terre pour s’accoupler, acte que leur état immature ne pouvait leur permettre. Le hasard a voulu que la personne qui apportait les cinquante Vesperaus n’a pas rencontré M. Lichtenstein chez lui; et, c'est par suite de ce fâcheux contre-temps, que M. Lichtenstein a cru pouvoir affirmer que l’insecte sortait de terre, s'accouplait et pondait en novembre, tandis que ceux qu’on lui appor- tait avaient été, purement et simplement amenés violem- ment au jour, par le fait d’un brutal vigneron, Non, le Xatarti ne sort pas de terre, ne paraît pas en octobre, en novembre, ni même dans la première quinzaine de décembre ; par conséquent, il ne s’accouple ni ne pond à ces époques ; el ce, pas plus en Espagne qu’en France, ñ X11 NOUVELLES ET FAITS DIVERS. parce que, au pied des monts Albères français, la tempéra- ture moyenne étant de + 7°, sauf quelques hivers exception- nellement rigoureux , et le versant espagnol des monts Albères ne variant que de 2 à 3 degrés en +, cette diffé- rence de température entre les deux localités ne peut avoir beaucoup d'influence sur la sortie de terre du Xatarti; et même à Taurynia, à Ria, à Vernet-les-Bains, pays, en hiver, très-rigoureux, le Xatarti sort de terre dans les premiers jours de janvier ; s’accouple et pond dès sa sorlie et dispa- raît dans les derniers jours de février, absolument comme dans toute la plaine des Pyrénées-Orientales où les garri- ques ont été défrichées pour faire place à la vigne, vigne dont la larve du Xatarti dévore les racines, n'ayant plus à sa portée celles des arbres et des arbustes qui formaient la base de sa nourriture, car cette larve est polyphage. E. PELLET. # “% La Monographie des Cryptocéphales est terminée et à la disposition du public : on peut s’en procurer des exem- plaires brochés à part au prix de 15 francs. Elle forme un volume de 326 pages, qui comprend plus de 240 espèces décrites (200 Cryptocephalus , 30 Pachybrachis el 10 Stylosomus). L'ouvrage commencé par une étude générale sur les mœurs, la géographie, l’habitat, la bibliographie, etc., dans laquelle on a condensé tout ce qui a: été dit de mieux sur le sujet, et se termine par un catalogue synonymique complet et une table alphabétique de tous les noms de genre , d'espèces, admis ou rejelés en synonymie. Il est inutile d’avertir qu’on trouvera des tableaux synoptiques des genres, des tribus et des espèces , qui faciliteront l'étude de ce groupe si nombreux et de livrée si variable, Fe Nous comptons bien mettre la dernière main au Catalogue gynonymique avec paginations et parties des coléoptères de l’Ancien-Monde, que nous préparons depuis longtemps et qui paraîtra cette année : nous invitons tous ceux qui auront des renseignements à nous transmettre, à le faire sans retard, ils contribueront à nous faire éviter bien des erreurs. Ca0n, — Typ. F, LE DLANC-HARDEL NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° &’. 1875. La Société entomologique de Russie vient de terminer le tome X de ses Horæ entomologicæ, contenant xxix pages consacrées au comple-rendu des séances et à la liste des membres, vi à la bibliographie et à la table des matières, et 1496 aux matériaux scientifiques, avec 2 planches colo- riées : p. 3, Christoph, additions au Catalogue des Lépidop- ières du nord de la Perse ; p. 56, Taczanosky, Aranéides de la Guyane française ; p. 116, F. Morawitz, trois nouveaux Anthidium de Grèce ; p. 124, Kraatz, espèces de Cassides russes ; p. 429, F. Morawitz, Abeilles du Daghestan ; p. 490, Radoszkosky, matériaux pour servir à une faune Hyménop- térologique de Russie; p. 196, Erschoff, nouveaux Lépi- doptères des environs de St-Pétersbourg. Ce volume est accompagné d’un annexe in-4° de 188 pages consacrées aux Grammarides, groupe de crustacés , du lac Baikal par Dybowsky, 44 planches bien gravées, dont plusieurs coloriées, illustrent cet important travail. Le 4 & *# Depuis notre compte-rendu du 1% trimestre des Annales de la Société entomologique de France (Nouvelle 50), les deux trimestres suivants ont paru, et bientôt, nous l’espé- rons, les publications de la Société paraîtront aux époques réglementairés. Malheureusement, la fin de la Monographie des Eucnémides, par M. de Bonvouloir, qui devait se terminer en 4871, semble être renvoyée aux calendes grecques. Dans le deuxième trimestre, M. Bedel, p. 145, termine sa Révision des Brachycérides méditerranéens, qui est accompagnée d’une bonne planche ; par une étude con- Sciencieuse des types, le jeune et sagace auteur a pu apporter la lumière d’une judicieuse critique dans ce dédale d’espèces nominales que chaque jour voyait s’augmenter. — M. Puton, p. 213, décrit des Hémiptères nouveaux ; M. Bigot, p. 235, des Diptères ; M. Simon, p. 243, poursuit ses études Arach- nologiques par une Révision de la famille des SPARASSIDES : XIV HOUVELLES ET FAITS DIVERS, M. Leprieur, p. 283, continue à s’acquitter de sa tâche in- grate de mettre en ordre ces notes éparses sur les Lixides laissées par Capiomont et finit le genre Larinus, dont les espèces enregistrées sont au nombre de 77; M. Lefèvre, p. 329, donne une Monographie du genre Colaspidema, dont il décrit 8 espèces ; l’histoire des métamorphoses de ces insectes y est résumée avec netteté et les divers états sont figurés dans une planche. Le 3° trimestre renferme , p. 353, deux notices nécrolo- giques, l’une sur le D: Ant. Dours, par le D' Laboulbène, l’autre sur J. Nieto, par M. Sallé; p. 363, la suite de la Révision des Cebrionides, par M. Chevrolat ; p. 427, l’his- toire de la Corticaria Pharaonis, par M. Thévenet , avec planche ; p. 432, les Staphylinides de la Nouvelle-Galédonie, par M. Fauvel ; p. 439 , la description de l’Acilius Duver- geri, par le D' Gobert; p. 442, la Revue des Euchirides, par M. H. Deyrolle ; p. 451, Diptères nouveaux, par M. Bigot et p. 469, le commencement du genre Lixus de Capiomont. Nous ne parlerons pas du Bulletin des Séances, qui est émaillé de temps à autre de détails de mœurs intéressants et qui se distribue régulièrement tous les quinze jours à la grande satisfaction des membres de la Société. Je ne voudrais pas passer pour un censeur, cependant je ne puis m’empé- cher de signaler cette tendance d’y introduire des diagnoses ou des descriptions vagues et hasardées qui, sous prétexte d'assurer à certains travaux des droits de priorité , les soustrait au sage contrôle de la Commission de publication. N'est-ce pas une porle ouverte à des écrivains peu conscien- cieux qui pourraient ainsi devancer des Mémoires soumis à la Sociélé longtemps avant les leurs. C’est ainsi que nous avons vu apparaître la description d’une espèce soit-disant nouvelle, établie sur un individu fruste trouvé dans une toile d’araignée, et encore dans un groupe très-nombreux , dont la description vague s'adapte à plusieurs autres et dont la conclusion contredit l'exposé. Her La Société entomologique de Londres a publié les 4 pre= mières parlies de ses travaux pour 1874. (La 5° ne se compose ordinairement que des titres, tables, liste des NOUVELLES ET FAITS DIVERS, XV membres et autre chose de ce genre.) Les Transactions contiennent 548 pages et 6 planches, les Proceedings ou Bulletin des Séances, xxiv pages. I. p. 4, Dr Sharp, Staphylinides (190 espèces), Pselaphides et Scydménides (29 espèces) du Japon; p.131, Mansel Weale, Histoire du Papilio Merope ; p. 155, H. Druce, Descriptions de Lépidoptères diurnes de l’Amérique méri- ‘dionale. Il. p. 161, J. Baly, Coléoptères Phytophages du Japon ; p. 218, H. Bates, supplément aux Longicornes de Ghontales, Nicaraga; p. 237, Miskin, Notes sur le Mynes Guerini Wallace et sur le Catalogue de Georges Masters des Lépidoptères diurnes de l’Australie; p. 247, Fr. Smith, Monographie du genre Xylocopa ; p. 303 Ed. Saunders, Buprestides recueillis par Semper dans les îles Philippines. IL. p. 329, R. Trimen, Nouvelles espèces de Lycénides du sud de l'Afrique ; p. 357, Westwood, Illustrations des espèces de Lucanides de la collection du Major Parry ; p. 873, Fr. Smith, Descriptions d'espèces nouvelles de Ten- thrédines, Ichneumonides, etc. IV. p. 411, H, Deyrolle, Nouvelles espèces de Lucanides ; p. 447, D' Sharp., Additions à la Faune des Coléoptères du Japon (Hydrocanthares, Palpicornes et Staphylins); p.425, Butler, nouvelles espèces de Lépidoptères diurnes; p. 437, Gorham, nouvelles espèces d’Endomychides et Observations sur le genre Helota; p. 451, Fr. Smith, Révision des genres Clepies , Panorpes , etc. (Hyménoptères); p. 475, Westwood, nouvelles espèces de Cetonides exotiques; p. 483, D. Sharp., Pselaphides et Scydménides nouveaux de l’Aus- iralie ; p. 519, Barber, Transformations du Papilo Nireus, dans ses élals de larve et de chrysalide ; p. 523, R. Murray, nouvelles espèces de Lycénides; p. 532, Gardiner Buttler, nouvelles espèces de Lépidoptères diurnes ; p. 535, Water- house, Coléoptères d’Australie. k # * L'Association d'échanges prenant un développement inespéré, nous engageons les associés à ne pas attendre au dernier moment et à envoyer leur liste d'oblata dès le mois de février, afin que nous puissions être à peu près fixés XVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Sur le nombre d'exemplaires nécessaires de chaque espèce. Ceux qui ont fourni les numéros 67, 70, 72, 75, 76, 77, 90 et 91 de la 2° centurie, sont priés de nous en envoyer de nouveau s'ils en ont encore. # % 4 Nous apprenons une nouvelle qui affligera les amis de: l’entomologie, M. Pierre Siméan, l’un des membres les plus zélés de la Société physiophile de Lyon, a été enlevé par une phthysie galopante, le 19 décembre 1874, dans sa _ 84° année. % + *# Correspondance : M. Bisch. Eh., à Bâle : reçu le mandat Kinen, pour 148 à 24 livr. 74 et 24 livr. 75; il manque 5 fr. pour l’affranchissement, est-ce pour ma cotisation, 1875, à la Soc. ent. de Suisse? — M. Edm. Kæchl., à Marseille : reçu votre mandat postal pour 42 livr. de l’Abeille; votre abonnement part de la 20° livr. 74 que vous avez reçue. — M. V. May., à Montpellier: reçu votre envoi ; vos Crypto- céphales seront prêts lors de votre passage à Paris; la Chrysomela est la geminata. — M. Marq., à Toulouse: reçu votre mandat postal pour 13 à 24 livr. 74. % # % = L’Abeille paraît deux fois par mois par livraisons de 36 pages. L'abonnement est de 43 fr. pour 12 livr., et de 25 fr. pour 24 livr., payables d'avance, en un mandat sur la poste ou une autre valeur à vue sur Paris, encaissable sans frais ; à l'étranger, il faut y ajouter, pour frais d’affranchissement pour 24 livr., 5 fr. en Belgique , Suisse, Ilalie, Espagne, Angleterre et Alsace, et 7 fr. dans les autres pays, dont le tarif est plus élevé. Le souscripteur qui, en recevant sa dernière livraison, n’a pas notifié son intention de cesser son abonnement, est censé réabonné et doit faire parvenir le montant de son abonnement, si non une traile augmentée des frais de recouvrement lui sera présentée au bout de {rois mois. i Caen, typ. F, Le Blanc-Hardel, 4 32 33 3h 39 36 97 38 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABKHILILE. No 5’. 4875: Association d'échanges (voir Nouvelles 44, 45 et 50). 9° CENTURIFe Feronia cylindrica, Pesth, Dorcadion rufpes, id. D fulvum, id, e lineatum, id, Lina 20-punctala, id, Calathus syriacus, Syrie, Brachin. sichemila, id. Anchomen. var. infuscat., id. Agabus biguttatus, id, Nitidula flexuosa, id. Telephor. var. melaspis, id, Corynetes rufipes, id. Entomoscel. rumicis, Tunis. Dasytes algiricus, id, Hoplia pubicollis, id, Saprinus Osiris, id. Crepidodera atropæ, Colmar. Homalota brunnea id, Myrmedonia limbata, id. Bryaxis hæmalica, id, 3 fossulata, id. Paramec. melanocephala, id, Gyrinus marinus, Lille. Ochthebius gibbosus, Colmar. Chrysomela chloris, Alger, » viclacea, Metz, 2 fastuosa, id, Anthocom. sanguinol., id, Otiorhyn. atroapler, Orne, P æderus ruficollis, Paris. Hypnophila obesa, Hongrie. Anthophag. armiger, St-Bern. Nipius hololeucus, Suisse. Nebria castanea, id. Anaspis thoracica, id. Cossyph. Hoffmansesi, Andal, Bolitoph. reticulatus, id. Elaphoc, Bedeaui, id. 39 40 Pimelia monticola, Andal, Stenosis obliterata, Alger, Deilus fugax, id. Liocleon. clathratus, id, Anthaxia auricolor, id, Adelostoma sulcatum, id. Gymnetron vestilus, id. Formicom. cæruleipeunis , id, Pachypterus mauritanic., id, Sclerum armatum, id, Stenosis angustata, Narbonne. Cardioph. ulcerosus, Corse, Aphod. sus, Pas-de-Calais, Cassida thoracica, Reims, Epilachna Argus, id. Onthophag. Amyntas, Digne, Anisopl. tempestiva, Fréjus, Mylabr. Bilbergi, id. Cetovia morio, Moulins. Leptura testacea, Grenoble, Psammod. sabulosus, Syrie. Stenosis smyrnensis, id, Amphicoma villata, id. 5 vulpes, id, Aphodius lineolatus, id. Olocrat. lineatopunct., Escorial Cpatroides punctulat., Syrie. Alphitobius diaperin., id, Hister sinualus, id. Engis ruffrons, Banat, Helops pallidus, Royan. Msgdal. memnonius, Landes. Diaperis boleti, Moulins. Cerocoma Schæfferi, Pyrén. Chrysomel, cacaiiæ, Tours, Feronia glacialis, Pyr, Conialus tamarisci, Royan. 76 Aphanislic, emarginat.,Hyères KvIt1 NOUVELLÉS ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. 77 Phlœæophtor. tarsalis, Landes. 189 Epuræa limbata, Colmar, 78 Hylesinus bicolor, id. 90 Phyllotreta ochripes, id, 79 » fraxini, Paris. 94 Thyamis anchusæ, Paris. 80 Macronych. 4-tuberculat.,Pau.|92 Anisosticta 19-punctata, Maine, 81 Georyssus pygmæus, Hyères. [93 Chilocorus bipustul., Montpel. 82 Timarcha strangulata, Pyr. [94 Dromius melanocephal., Reims 83 Feronia abaxoïdes, id. 95 Corymbites hæmatodes, id, 84 Zabrus obesus, id. 96 Asida corsica, Corse. 85 Psylliodeschalcomera, Colmar|97 Brachinus nitidulus, Syrie. 86 Meloe majalis, Pyr.-Or. 98 Bubas bison, Alger. 87 Geonomus flabellipes, id. 99 Cotaster excisus, Pyr.-Or. 88 Gnaptor spiniman., Hongrie, 1100 Hoplia cærulea © , Tours. Espèces supplémentaires. 401 Hoplia cærulea , Tours. 1106 Dorcadion molitor, Riom. 102 Morimus lugubris, Pyr, 107 Gynandrom. etruscus, Aude, 403 Ateuchus sacer, Alger, 108 Donacia crassipes, Paris. 404 Cetonia florentina, Ital. 409 Bembid. punctulat., id. 405 Lixus iridis, Hyères. 110 Nebria picicornis, Digne, Ces espèces supplémentaires sont destinées à remplacer les espèces fournies par les associés, et qui font partie de la centurie ; si quelques-unes de la liste venaient par hasard à être épuisées, ces dernières pourraient aussi compléter des centuries pour les retardataires. # + % : Les centuries sont retournées dans les boîtes d’envoi, par la même voie, à moins d'avis contraire, et les frais d’aller et de retour sont à la charge des associés. Par la poste, la boîte doit peser au plus 250 grammes et ne pas dépasser 25 centimètres sur toutes ses dimensions. Nous recommandons instamment d’épingler chaque exem- plaire, de le fixer solidement et de bien garantir la boîte, Malgré tout le soin possible, il y aura toujours un certain nombre d'exemplaires plus ou moins endommagés; je ne pense pas qu’un associé eût la pensée de fournir sciemment _des insectes mutilés. Dans la répartition des exemplaires les meilleurs sont pour les envois les premiers arrivés, et sur- tout les mieux préparés; on tient aussi bon compte de l’ordre d'inscription. Voici la liste des associés inscrils au 1°" janvier 4875, avec les localités d’où ils tirent leurs insectes : NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'APEILLE, XIX MM. 4. Tarissan, Pyrénées et grotites de Bagnères-de- Bigorre. — 2. Gestro, Sardaigne et Tunis. — 3. Révélière, Corse.— 4. Lajoye, Reims.— 5. Lizambard, Tours.— 6. Le- prieur, Alsace, Algérie.—7. Olivier, Moulins.—8. Bourgeois, Rouen. — 9. Chardon, Narbonne. — 10. Pellet, Pyrénées- Orientales.—11. Perez, Gironde et Pyrénées.—12. Slierlin, Alpes et Suisse.—13. Szmolay, Hongrie et Banat.—14. Moc- querys, Rouen. — 45. Lallemant , Alger. —16. Belon, Var, Corse et Malte.—17. Demaison, Reims.—18. Mabille, Anda- lousie.— 19. Dreux, Anjou , Alençon.— 20. Jekel, Syrie.— 21. Blanc, dunes de la Somme.—22. Gourdon, Bagnères-de- Luchon.—23. Lasnier, Allier.—24. Delarue, Paris.—25, De Tinseau, Metz.—926. Emery, Naples.—27. Kraatz, Berlin. — 28. Delattre, Paris. — 29, Gutheil, Thuringe. — 30. De Gaulle, Paris.—31. Bazin, Picardie.—32. De la Perraudière, Laval.—33. Felissis-Rollin, Limoges. — 34. Fauvel, Caen.— 85. Gayoy, Aude. £ 5 *# Réponse à la note de M. Pellet sur le Vesperus Xatarti, (Nouvelle 3’). « Si mes écrits font autorité, comme veut bien me le dire mon compatriole avec trop de courtoisie , c’est que je tâche de dire toujours exactement ce que je vois et de bien ob- server. J'ai élevé des Vesperus Xa!arti de Carinena et obtenu l’insecte en novembre. J’ai pris en liberté, le jour de Noël, deux femelles qui ont pondu et dont les œuis sont éclos (preuve qu’elles étaient fécondées) ; je puis donc affirmer que, à Carinena, ce longicorne s’accouple et pond en dé- cembre. M. Oliver, jeune et savant entomologiste de Collioure me dit Le 13 décembre: « les insectes au mois de novembre se trouvent généralement sous terre, on trouve quelques rares mâles sur le sol, venez chez moi, je vous promets de vous faire trouver ces insecles en grande quantité. » M. Pellet veut aujourd'hui que l’époque d'apparition soit en janvier ; je le veux bien aussi et je le crois puisqu'il le dit ; mais de ce que notre collègue à Perpignan n’a trouvé des Vesperus qu’en janvier, il ne peut pastirer la consé- quence que M. Oliver n’a pas pu en trouver en décembre à Collioure , ni moi à Carinena qui, par parenthèse, n’est XX NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'’ABEILLE. nullement au pied des monts Albères, mais en Arragon et sur la rive droite de l’Ebre. Du reste, le fait a par lui- même si peu d'importance, qu'il ne mérite pas d'occuper plus longtemps les lecteurs de lAbeille; l'histoire du Ves- perus Xatarti est connue à fond et l’insecte est figuré sous tous ses états dans les Annales de la Soc. entomologique. Il apparaît comme insecte parfait en hiver, un mois plus _ Lôt, un mois plus tard selon les pays et peut-être même selon la température de l’année ; je le répète, cela ne me paraît pas avoir une grande importance scientifique. Je crois que cet insecte n’était rare que parce qu’on ne le cherchait pas en hiver. Ce qui est plus important, c’est le fait d’un insecte relativement rare jusqu’à ce jour en France qui apparaît comme nuisible à nos vignobles et il est inléres- sant de l’éludier à ce point de vue, M’occupant des travaux de M. Pellet, je signalerai aussi aux lecteurs de lAbeille, le fait du Rhynchites populi, cilé par notre collègue comme nuisible aux vignes dans les Pyrénées-Orientales. Chez nous, dans lHérault, c’est le Rhynch. beluleti seul qui nous fait du mal. Je ne dis pas que M. Pellet ail mal observé, je cile seulement le fait comme curieux à noler el pour engager ceux qui éludient les in- sectes nuisibles aux vignes à bien déterminer quelle est l’espèce qui se trouve chez eux. Le Rhynchites Bacchus, malgré son nom d’ivrogne ne fait de mal qu’à la récolle du cidre; le beluleli quitte le Bouleau pour la vigne, le populi serait-il infidèle au peuplier. Observons quel est bien au juste notre ennemi, c’est encore plus important que de savoir s’il arrive 45 jours ou un mois plus tôt dans un pays que dans un autre. J. LICHTENSTEIN. $ + % Correspondance : M. Rag. , à Palerme: j'ai reçu votre _mandat-poste , votre abonnement est de 24 livraisons et part de la 4" 4875 ; la Monogr. des Cryptocéphales qui vous a élé adressée par la poste doil en faire partie. — M. G., à Gênes: M. David m'a remis vos insectes pour le 3° échange. Voulez-vous recevoir par la posle et en courir les risques ? Beaucoup de gros. Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel, NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILIE. N° 6’. 1375. M. le docteur Enrico Ragusa de Palerme (Sicile) nous écrit : « J'ai découvert le printemps dernier, sur le ver- sant du mont Pellegrino, un insecte fort curieux, en battant les arbres. M. Reilier du Paskau va le publier sous le nom de Microctilus (Nov. Gen.) Ragusæ ; il se placera après le genre Carpophilus avec lequel il a beaucoup de rapports, mais il ressemble encore plus au genre Ctilodes Murr, de Pile Morty. » «_Je dois aussi vous signaler que j'ai trouvé des Cossyphus tauricus, la semaine passée, sous des pierres près d’un fleuve à Casteldaccia près de Palerme, » He ES # M. F1. Baudi de Selve nous envoie un Mémoire qu’il vient de publier dans les Actes de la Société des Sciences de Turin, 18 pages grand in-8°, sous le titre de Coleopterorum generis Amaurops syntaxis. C’est une Monographie, écrile en latin, de ce genre, qui vit sous les pierres profondément enfoncées dans le sol. et en général dans iles bois. Après avoir exposé les caractères du genre, l’auteur distingue les espèces dans un iableau synoptique et les décrit en détail et consciencieusement. Presque toutes sont ilaliennes et pour la plupart nouvelles: Diecki, exaratus, carinalus, cor- sicus, sardous et Pirazzolii ; le gallicus seul est français, Toutes ces espèces lui sont connues, l’Aubei Fairmaire seul lui est resié inconnu, mais il en reproduit la descrip- tion. Ainsi, c’est une étude complèle , dont nous adressons nos remerciments à l’auteur; il est à désirer que cet exemple soit suivi par ceux qui se chargent de la révision d’un groupe quelconque. # EX + Société entomologique de Belgique. A la séance de décembre 4874, deux questions importantes _ XXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. ont été agitées et ont donné lieu à de vives discussions, La Are, « dans quelle mesure les collections publiques d’in- secles peuvent-elles être exposées ? » n’a élé qu’abordée et doit se continuer dans la séance suivante. La 2°, soulevée par une réponse de M. Tournier à une très-vive attaque de M. Desbrochers des Loges, sur la no- menclature, n’a été qu’eflleurée, mais elle a fourni à des hommes de valeur l’occasion d'émettre de sages idées sur cette question si controversée aujourd’hui et l’objet de débats passionnés malgré son faible intérêt scientifique. Selon M. P. de Borre, « le monographe doit admettre le principe de la priorité en nomenclature et éviter d’en faire usage autrement qu’à bon escient; le-parti le plus raison- nable pour les autres est de prendre le monographe pour guide. » Le D: Candèze, ennemi de toute règle exciusive et absolue, ne prend parti ni pour ceux qui prétendent qu’on doit revenir aux noms anciens et oubliés depuis longlemps , pour les substituer aux noms qui ont usurpé leur place et que la tradition a consacrés, ni pour ceux qui admeltent, dans les noms scientifiques , une sorle de prescription, légilimant ces usurpalions, mais se laisse guider par lun ou par l’autre système, selon qu’ils lui paraissent plus ration- pels dans tel ou tel cas. M. de Selys-Lonchamps, dit que la prescriplion trentenaire , proposée par M. Westwood eüt tranché bien des difficultés. Il paraît résuller de la discussion synonymique entre MM. Tournier et Desbrochers des Loges que les Dorytomus meridionalis et auripennis sont des variétés du vorax, le pecloralis est la femelle da nebulosus, de même que le punctator est l’autre sexe du fructuum , et le Liophlœus atricornis Desbr.— aquisgranensis Forst, Les autres points en lilige seront soumis à l’arbitrage de M. Roelofs, juge compétent dans la malière. Le même numéro contient de courtes descriptions de Curculionides insérées par M. Tournier pour prendre dale, comme si les espèces étaient reconnaissables à l’aide de tels signalements. Ce sont d’ailleurs Cncorrhinus maroccanus® de Tanger, Heydeni, du Portugal, tarsalis, d’Andalousie, Diccki, d’Algesiras, Catapionus intermedius , de Sibérie orientale, maculatus et vüridanus du lac Baïkal, Heydenia | NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. XXIII crassicornis, du lac Baïkal, Acradidius Milleri et ochraceus de Syrie. % K # Nous conseillons à nos abonnés de vérifier, en recevant chaque livraison, si le contenu est conforme aux indicalions de la couverture, et dans le cas contraire, de la renvoyer immédialement et elle sera remplacée ou complétée. S'ils s’aperçoivent qu'ils n’ont pas reçu la livraison précédente, ils réclameront par lettre au Directeur général des postes ei nous en donneront avis; la livraison pourra être rem- placée. Des réclamations tardives ne seront pas admises. Pour faciliter le classement des livraisons, nous répéterons à la fin des volumes et des abonnements de 12 et 24 livrai- sons, l’ordre et la suite des matières ; voici pour les tomes X et XI (Otiorhynchides) : Tome X, Otiorhynchides, 4° partie. 3° et Ac livr, 4872 (12 avril), p. 1-68.—5° livr, 72 (47 mai), p. 69-104. _ 2e livr, 4873 (4e mars), p. 405-140. — 3° et A° livr. 73 (15 mars), p. 441-219. —7e el 8° livr 73 (26 août), p. 213- 28h—10° livr. 73 (29 septembre), p. 285-320.—12° livr. 73 (30 novembre), p. 321-356. 4e livr. 4874 (29 décembre 73), p. 357-892. — 5° livr. 74 (31 janvier) , p. 393-428.— 6° livr. 74 (20 février), p. 429- | 52, avec litre p. 1-1V et couverture. Tome XI, Otiorhynchides, 2 partie, 45° et 16° livr. 1874 (4 octobre), p. 453-512.— 17° et 18° livr. 74 (23 octobre), p. 513-584 —19° livr. 74 (5 novembre), p.289-620.—20° et 21° livr. 74 (17 novembre), p. 621-680.— 22° livr. 74 (5 décembre), p. 681-716.—923° livr. 74 (18 dé- cembre}), p. 717-752.—2/° livr. 74 (18 janvier 75), 753-788. — 2° liver. 1875 (5 février 75), p. 789-816, avec couveriure. Amaroides 5°, 6° et 7e livr. 1871, p. 14-100. Nouvel abonné à l'ABEILLE : , M. Edmond Kæchlin, à Marseille. XXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, Mélanges. Lors de la publication de la Monographie des Mylabres, je ne connaissais que quelques exemplaires du Decatoma sca- brata Klug, appartenant au Muséum du Jardin des plantes, qui tous étaient identiques quant à Ja disposition des fascies jaunes des élytres. Je viens d’en recevoir d’autres d'Arabie _(Jeddah), et je me suis convaincu que ces fascies sont varia- bles comme dans certaines autres espèces du même genre. On trouve souvent une tache subhumérale isolée ou réunie à la fascie antérieure et parfois même un petit point basal entre le calus huméral et la suture, Une charmante espèce de Coryna (rubricollis) de la même provenance, d'assez pelile taille (10 millim. de long sur L de large), vient rompre la monotonie du groupe pour la coloration par son prothorax et l’extrémité de son abdomen rouges; son corps est entièrement noir, seulement ses jambes postérieures et les 3-6 articles de ses antennes sont d’un ferrugineux obscur ; sa tête esl ponciuée par places, ainsi que le pronoluimn, ses antennes grêles au milieu sont termi- nées par une forte massue ovoide de 8 articles dont le der- nier fait la plus grande partie; le prothorax est oblong, rétréci et étranglé en devant , canaliculé dans son milieu avec le rebord basal élevé ; ses élytres densément ponctuées ruguleux, sont ornées à la base d’une tache intra-humérale et d’une subhumérale allongée et de 3 fascies en zigzag d’un jaune-pâle, luisantes. Elle se rapprocherait un peu du lata. Je n’en ai vu que deux exemplaires. | # *# *# Correspondance : M. B. , à Sos: à quand la réponse et les insectes ? — M. Per., à Mont-de-Marsan : dois-je espérer pour la centurie quelques-uns de vos jolis pelits insectes ?-— MM. Bel., à Evreux, M., à Toulon, F., à Annonay, Ch., à La Rochelle, Leth., à Lille, Phil., à Dijon : reçu le prix de votre abonnement pour les 24 livrais. 1875, Je vous recommande la Nouvelle 5’, | — M. P, de B., à Bruxelles : Reçu tome XVI (1873) des Annal, Soc. ent, de Belg., le 18 février 75. Caon,…Typ. Le Bilane Hardei. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE IL’ABEILILE. L'OR 4875. Enfin nous recevons la 4'° partie du Spéciès des Paussides, Clavigerides, Pselaphides et Scydménides par M. F. de Saulcy et nous l’annonçons à nos lecteurs avec tout l’em- pressement qu’on se plaît à mettre dans la publication d’une bonne nouvelle. Depuis plusieurs années on chasse avec passion ces charmants petits insectes, chacun commu- pique ses trouvailles à notre collègue dont l'œil exercé se complait dans ces études microscopiques et les espèces définies par lui peuplent presque toutes les collections. Aussi cet ouvrage, impatiemment attendu, va-t-il devenir le guide universel et répandre partout le goût de ces animalcules d’une étude réputée jusqu'ici comme si arduë. C’est le pendant de la monographie des Trichopteryx de M. Matthews, non-seulement par le sujet qu’il traite, mais encore par son mérite réel, que n est-il accompagné de ces belles planches qui font le prix de celui-ci et qui sont si utiles pour faciliter l'étude de pareils insectes ? Cet ouvrage publié dans les bulletins de la Société d'histoire naturelle de Melz, de 132 pages, se poursuit activement. L'auteur ne se borne pas aux Pselaphides, que déjà à deux reprises différentes Aubé avait traités de main de maître, mais il y joint les Seydménides, moins connus malgré les travaux de Sturm et de Schaum, et aussi les Paussides, récente conquête de la faune européenne et même de la faune française. Il considère ces insectes comme formant un groupe assez naturel divisé en 4 petites familles qu’il traite dans l’ordre suivant : Paussides, Clavigerides, Psélaphides et Scydménides. I. Les Paussides ne renferment qu’un seul genre avec L espèces : Paussus Favieri Fairm., des bords de la Médi- terranée;, turcicus Friv., de Turquie, de Grèce et de Syrie; Piochardi (n. sp.), de Palestine et Klugi Westw. (Olcesi Fairm.), qui remonte tout le long de la côte occi- dentale d’Afrique, de Natal à Tanger. IL. Les Clavigérides comprennent le genre Articerus avec dat . XXVI ROUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE, une espèce syriacus Sauley, et le genre Claviger avec 13 espèces dont 4 nouvelles : festaceus Preyss. (foveolatus Mull.), de la plus grande partie de l’Europe ; nilidus Hampe, de Croatie; Brucki (n. sp.), du Vernet; Piochardi (n. sp.), d’Espagne; lusitanicus (n. sp.), de Portugel; Duvali Saulcy, de Toulouse ; colchicus Mots., du Caucase; SaulcyiBris., d'Espagne; Pauzaui Saulcy, des Pyrénées Or.; nebrodensis Rag., de Sicile; Revelierei (n. sp.) de Corse; apenninus Baudi, des Apennins, et longicornis Mull., de France et d'Allemagne. If, La famille des Psélaphides est distribuée en 25 genres dont un tableau synoptique fait ressortir les caractères distinctifs, ce sont : 4, Chennium, qui compte avec le bituberculatum Latr. d'Europe, 2 espèces nouvelles, Kiesenwetteri de Grèce et judœum de Palestine. 2. Centrotoma lucifuga Heyd. de France, Allemagne et Ilalie; penicillata Schauf. (rubra Saulcy), d’Espagne et Brucki (n. sp.) de Salonique. 8. Tmesiphorus représenté par le Cienistes Ghilianti Aubé (integricoilis Fairm.), d’Espagne et du nord de l'Afrique et une nouvelle espèce Darius, de Perse. h, Ctenistes palpalis Reichenb., répandu dans une grande partie de l’ancien-monde, Staudingeri Schauf., d’Anda- lousie ; Kiesenwetteri Rag., de Sicile et d'Algérie ; brevi- cornis (n. sp.), d'Oran; andalusicus Saulcy, d’Andalousie, et calcaratus Baudi, de Chypre. 5. Enoptostomus Aubei Rosh. ( barbipalpis Fairm., Godarti Saulcy\, d’Espagne et d'Algérie, et ponticus Baudi, de Grèce, Perse, Syrie, Egypte. 6. Centrophihalmus villosulus Fairm., d'Algérie. 7. Marellus ægyptiacus Mots., d'Egypte. 8 Tyrus mucronatus Panz., d'Europeet Peyrom(n. sp.), du Taurus. 9, Tyropsis Chevrolati {n. sp.) de Syrie. 40. Faronus Lafertei Aubé (Aubei Luc., telonensis Fairm.), des bords de la Méditerranée; Brucki (n. sp.), de Toscane ; pyrenæus Saulcy, des Hatiel PYRENEES et his- panus Saulcy, d'Espagne. 41. Batrisus formicarius Aubé, de l’Europe tempérée : NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. XXVIT Delaportei Aubé, de France et d'Allemagne: pogonatus (n. sp.), de Grèce ; venustus Reichenb. (piceus Mull.), de l'Europe tempérée; adnexus Hampe, de France, Italie et Autriche; insularis Baudi, de Chypre; exsculptus Hampe, de Transylvanie et oculatus Aubé, de l’Europe tempérée. 12, Amaurops Aubei Fairm., de Sicile; sardous (n. sp.), de Sardaigne; Diecki (n. sp }, de l’Apennin loscan ; corsicus (n. sp.), de Corse; gallicus Delarouz, de Fréjus et de Nice; et Pirazzolii (n. sp.), d'Italie. 43. Trichonyx sulcicollis Reichenb., de France et d’Alle- magne, Macrkeli Aubé, de France et d'Allemagne ; Barne- villei Sauley, des Albères; Kraatzi (n. sp.), de Cordoue ; bre- vipennis Sauley, d'Espagne et Ephratæ (n. sp.), de Bethléem. 44. Heteronyzx heterocerus et aberrans (n. sp.), de Corse. . A l’occasion du genre Amaurops, il s’est élevé une question de priorité, relativement aux 4 espèces, sardous, Diecki, corsicus et Pirazoolii, publiées presque en même temps par M. Baudi de Selve dans une révision du genre, dont nous avons rendu compte dans la Nouvelle 6'; mais quoique le travail de M. F. de Saulcy nous soit parvenu postérieurement à celui-ci, il est réellement antérieur, et dès le mois de novembre, nous en avons vu un exemplaire entre les mains de M. Lepricur. Heureusement il n’y aura ni synonymie, ni changement de noms, puisque les deux auteurs se sont servis des mêmes. Er Mélanges (Suite). Je signalerai encore une nouvelle espèce d’Epicauta {(Sharpi) de Jeddah (Arabie), longue de 44 mill. et large de 6. Elle a le faciès de l’erythrocephala et du Gorhami, mais elle est plus courte et plus large. Sa tête est rouge , moins l’épistome et la bouche, plus étroite et plus convexe, fine- nement canaliculée , rarement et très-peu ponctuée, sans plaques lisses et luisantes comme dans l’erythrocephala; la base de ses antennes est d’un ferrugineux obscur, son abdo- men, au lieu d’être vêtu d’une pubescence égale comme dans le Gorhami a le bord postérieur des segments garnis de poils blancs, longs et fournis. XXVIT NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ADEILLE. * + # Le D" Horn, jeune entomologiste américain, formé à l’école du savant D' L. Leconte , nous envoie un mémoire qu’il a publié en février 1874 dans les Transactions de la Société entomologique d'Amérique, contenant des descrip- tions de nouvelles espèces de coléoptères provenant des chasses de G. R. Crotch en Californie. Ce sont : Cychrus mirans; Hetærius tristriatus; Paromalus diffcilis; Noso- dendron californicum; Esthesopus bicolor ; Elater Phelpsii ; Glyphonyx mimeticus; OEstodes punclicollis; Aplastus an- gusticollis, tenuiformis, corymbitoides, asperatus, optatus, molestus ; Malachius macer, spinipennis, Theveneti; Stibia ovipennis, hispidula; Chilometopon abnorme, helopioides ; Cryptadius inflatus; Schizillus laticeps; Eleodes vetorator ; Iphthimus zopheroides, serratus ; Nyctobates subnitens ; Phthora americana ; Scaphidema pictum; Helops arizonensis ; Epicauta sanguinicollis, Rileyi, Alphonsii; Cantharis tene- brosa, Crotchi, insperata; Xanthochroa californica ; Corphyra abnormis, Crotchi, monticola, inconspicua, Bardii, distin- guenda; Mycterus 4-collis. La : * # M. Jekel désire se procure la 29e livraison de Küster, eontenant les Dorcadions par M. Kraatz et le prie de l'envoyer à M. Buquet. # S * Correspondance : M. G. à Gênes. J’ai remis votre 3° cen- turie en bon état au P. A. David : vous pouvez envoyer à la fois d'avance pour plusieurs centuries successives ou pour une double centurie, mais après avoir fixé d’accord les espèces à fournir, — M, J. C. à Orléans : reçu bon postal pour abonnement 1875 (24 livr.). C’est par erreur qu’on a indiqué 6 Nouvelles de la 2° série, il n’y en a que 5 de parues. La monographie des Chrysamèles va suivre celle des Cryptocéphales. — M. d’E., à Pesth. Le calalogue avance. — M. P., à Perpignan. Votre 3° centurie est placée dans vos boîtes; je n’ai presqu’aucune espèce de votre desiderala, les demandes de N.. n’ont plus d'autre büt qu’un futile amusement personnel. “Cuen, Wyp. F, Le Blane-Herdol, NOUVELLES ET >< FAITS DIVERS DE L’ABHILLE. N° 8’. 4875. La Société Entomologique de Belgique a publié, le 17 avril dernier, le 1°° fascicule de ses annales de la pré- sente année, composé de xvi pages du Bulletin des Séances, toujours d’une lecture attrayante, et d’une monographie étendue (148 pages) des Onitides par G. van Lansberge, L'auteur divise les CoPrines, en Coprides et Onthophagides. Dans le 1°° de ces groupes, il compte 5 genres : 1° Tapei- noplerus (ateuchoides, de l’Afrique australe) ; 2° Pleuro- nitis (fulgidus Cast., du Sénégal); 3° Cheironitis avec 14 espèces : luctuosus (? Haroldi Ball.), du Caucase; furcifer Rossi, du bassin de la Méditerranée, hors la France; Osiridis Reiche, d'Egypte ; Mœæris Pall. (? Sophax Fisch.), de Russie mér.; Sterculius Ball., du Turkestan ; Candezei, de Mésopotamie ; sulcicollis Har., du Sénégal; irroralus Rossi, d'Italie et du nord de l’Afrique ; ponticus, du Gaucase et de Turquie d'Asie; hungaricus Herbst, d'Europe mérid.; Pam- philus Mén., de Sibérie et du Caucase; hoplosternus Har., de Cafrerie ; indicus, d’inde et d’Arabie; scabrosus F., d'Afrique mérid., 4° Onitis, avec 61 espèces dont les carac- tères distinctifs sont parfaitement résumés dans un tableau en latin. Elles sont reparties par régions: A, Les espèces d’Afrique au nombre de 42, dont nous ne citerons que les suivantes qui se rattachent à notre faune de l’Ancien-Monde, confusus Bohm. qui remonte du Cap jusqu’en Egypte, Sphinx F, avec sa var. Alexis Klug., répandu dans le sud du bassin méditerranéen et même en Espagne, Numida Cast., des côtes barbaresques ; B, celles des bords de la Méciter- ranée , humerosus Pallas, de Russie mérid., de Turquie, d'Australie, de Syrie et d'Algérie, Ezechias Reiche de Syrie el d'Egypte, Damætas Steven, de la Russie mérid. jusqu’en Syrie, Jon Oliv. et Belial F, du midi de l’Europe et du nord de l’Afrique ; G, les espèces asiatiques spéciales à ce conti- nent au nombre de 44% 5° enfin le genre Bubas, qui n'est qu'indiqué. XX* NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABCILLÉ. Les entomologistes tireront profit de ce travail conscien- cieux, qui par sa méthode, sa clarté et de curieux aperçus de détail, leur permettra de bien déterminer leurs espèces. na M. P. Pellel continue avec courage son Entomologie des Pyrénées-Orientales. Dans un fascicule de 52 pages extrait du 21° Bulletin de la Société agricole, scientifique et litté- raire de Perpignan, après une description détaillée de la larve du Cardiomera Genei, découverte sur les bords de la Tet entre Prades et Ria et l’énumération des Coléoptères remarquables qui ont été le fruit de ses recherches intelli- gentes, tels que Amorphocephalus coronatus, Ceuthoryn- chus acalloides, elc., il décrit dans la famille des Carabides, Omophron limbalum; Notiophilus aquaticus, palustris , biguttatus et rufipes; Elaphrus uliginosus , riparius et aureus; Loricera pilicornis ; Cychrus rostratus; Procrustes coriaceus ; Carabus catenulatus et sa variété Brisouti , tra- buccarius dont il établit le droit spécifique quoiqu'il n’y ait qu’une © connue, purpurascens, convexus, nemoralis , cancellatus, melancholicus, punctato auratus, espèce étroite- ment localisée mais abondante, rutilans, ce phénix du genre qui est une propriété exclusive de ces riches montagnes, mais malheureusement trop convoitée par les marchands, pyrenæus et quelques autres espèces remarquables que leur habitat connu fait supposer habitant le département : Calosoma sycophanta, inquisitor et indagalor ; Nebria compla- nata, Psammodes, brevicollis, Jockiskyi, Lafresnayei, Olivieri et picicornis ; Leistus spinibarbis , puncticeps, fulvibarbis, nitidus et pyrenæus ; Odacantha melanura; Dryptaemarginata et distincia ; Zuphium olens et Chevrolali, une de ces espèces algériennes retrouvées en Corse et plus tard en France : Polystichus vitlalus et fasciolatus ; Aptinus displosor et pyr'enæus ; Brachinus humeralis, atricornis, psophia, cre- pitans, immaculicornis, explodens, bombarda , sclopeta et exhalans. Tous ces détails paraîtront superflus à ces gens qui, dans quelques lignes prétendent apprécier des ouvrages de longue haleine mais dont les rapports hasardés prouvent assez qu’ils ne les ont pas lus, Pour nous, nous nous propo- KOUYELLES ET FAITS DIV£RS DE L'ABEILLE. XXXI sons de mettre nos abonnés au courant de la littéralure en- tomologique : ici nous leur apprenons quelles sont les espèces qu’ils peuvent obtenir de ce riche pays que M. Pellet leur prodigue dans nos centuries. + * # M. Bleuze, a eu la bonne pensée, dans son envoi pour la 3e centurie d'échanges, de mettre à côlé de certaines Myr- medonia la fourmi avec laquelle elles vivent, et nous Île remercions de celte initiave. Les associés feraient une chose utile en envoyant avec chaque espèce fournie par eux. la larve, la nymphe, le cocon, la capsule de la plante où elle opère ses transformations, le parasite , elc. Ces précieux spécimens seraient réparlis entre ceux qui les auraient fournis. Nous ne saurions trop engager nos associés à élever ab ovo les Coléoptères à l'exemple des Lépidoptérisies, à conserver les larves dans l'alcool ou mieux en les insufflant selon la belle méthode de M. Goossens, ainsi que les Chrysalides et coques. Quand on verra dans nos collections la larve à côté de l’insecte, la science biologique aura fait un grand pas. + & * Quelques entomologues qui ne collectent que des insectes de France sont contrariés de voir figurer dans nos centuries des espèces du bassin de la Méditerranée ou des autres pays de l'Europe. En cela, ils comprennent mal leurs intérêts, ear les espèces qu’ils veulent exclure sont les plus précieuses et peuvent aisément leur servir à faire des échanges ; en outre, la plupart se retrouvent en France. D'ailleurs, il est permis de ne pas prendre dans une centurie les espèces étrangères à notre sol et il en est tenu compte, soit en les remplaçant par un second exemplaire des espèces dispo- nibles, soit en les déduisant de ce qu'ils ont à fournir. Quant à celte espèce de comptoir proposé qui serait chargé de dresser des listes d'espèces offertes el demandées et d'en faire la répartition, c’est une entreprise qui nous paraît irréalisable à cause des frais, des embarras de toute sorte et des pertes de temps qu’elle occasionnerait et surtout de l'impossibilité d'opérer à la satisfaction de tous les intéressés, Celte idée introduite dans notre Association XXxXiI NOUVELLÉS ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLÉ. l'aurait bien vile anéantie : vous pouvez choisir, je suppose, dans une centurie; vous y trouvez, quelques espèces à votre convenance, et vous voulez vous les procurer, sera-ce par achat? que ferez-vous de vos propres insectes ? mieux vaut aller chez les marchands ; — par échanges? que four- nirez-vous en compensation? vingt amateurs offrent les mêmes insectes que vous! Alors, recourez aux relations d'échanges ordinaires. Si vous avez la chance de découvrir quelque espèce nouvelle ou censée telle, un Acilius ou un Glymina par exemple, dans les premiers moments d’engoü- ment, tous les entomologistes vous ouvriront leurs cartons remplis de bons doubles, et vous y puiserez si vous n’êles pas trop cupides. Cependant , une fois votre petit bagage usé, les relations cessent, vos chasses vont s’entassant sans profit, vos insectes restent sans noms et l'isolement vous dégoûte ; adieu les insectes. + $ Correspondance : M. D. à Gimont. La poste ne refuse pas comine papiers d’affaires, un Catalogue pointé et mème annoté, pourvu que les notes n'aient pas le caractère d’une corres- pondance actueile et personnelle ou pouvant en tenir lieu. Mettez à la suite du nom un simple point au crayon et on le recevra comme imprimé.— Reçu le mandat poste de 25 fr. pour abonnement 4875. — Vous pouvez ne pas prendre les espèces non représentées en France, M. H. à Morlaix. Insectes fournis ne doivent pas porter d'étiquettes écrites à la main (poste refuse), mais seulement un n° n'ordre correspondant à l’oblata. — Voir noms des Hislers, aux n°’ du Catalogue.,— D, molitor manque.—M. de Leseleuc. M. P. à Beyrouth. Remis lettres, copié descriptions, enverrai Malachides en peu.— M. B. brochure pour vous, signalez-lui espèces uliles pour v. travail, v. les communiquera ; payé v. cotis, à la Soc. Ent. 75 ; écrirai bientôt. M. P. à Laval. Livr. et Nouvelle 2° enyoyées en double. M. M. à Angoulème. Reçu mandat poste pour abonnement envoyé 4-6 livr. 75, M. C, à St-Paul, Reçu mandat poste pour abonnement. EEE nn Caen, typ, F, Le Blanc-Hardel, NOUVELLES ET SC FAITS DIVERS DE LA N° 9’. 4875, Association d'échanges (Extrait des conditions. V. Nouvelles 44, 45, 50, 57). Les échanges ont lieu ordinairement en mars et en novem- bre. Un mois avant ces époques, chaque associé communique la listenumérotée des espèces qu’il propose (les vulgaires exclues) avec les localilés précises et le nombre de ses exemplaires disponibles. Là dessus on lui désigne les espèces et le nombre des échantillons qu’il est admis à fournir. C’est dans ces oblata qu’il est fait choix des cent espèces destinées à former les centuries en nombre d'exemplaires suffisant pour tous les associés. Pour obtenir une centurie, il faut fournir 150 exemplaires en » ou 6 espèces. Si l’on n’a pas 25 à 30 exemplaires par espèce, on peut compléter les 150 par d’autres espèces. Aussilôt que le choix est fait, on envoie son contingent sans aucun retard. Les insectes doivent être en bon état, épinglés séparé- ment, les gros piqués et bien assujettis, les pelits collés proprement, et s’ils doivent être expédiés par la poste, fixés solidement dans une boîte légère, garnie d’un fond de liège épais, bien ouatée et fermée par une gaze; on enverra en timbres-poste le prix du retour de la centurie, qui se fera dans la même boîte et par la même voie à moins d'avis con- traire, L® GENTURIE, Chrysom. margin., var. Valais|14 Elleschus bipunctatus, Reims. Hoplia philanthus, Bavière. {12 Brachyd. incanus, Fontainebl. Tentyria Ramburi, Malte. 13 Adimonia sanguinea, Lyon. Erirhinus validirostris, Paris. |14 Anthonomus pedicul., Fouger, Hydroporus canalic. , Biscaross.|13 Hylastes ater, Grande-Chartr. Chlorophanus viridis, Anjou.|16 Pogonocher. dentatus, St-Sever Mecynotarsus rhinocer., Vichy. |17 Hylesinus vittatus, Nevers. Brontes planatus, Laval, 18 Corymb. castaneus, Allem.bor, Phædon pyritosum, Gers. 19 Hyperaspis 4-maculata, Allem, Haliplus elevatus, Rouen, 20 Ochthebius serratus, Andal, © © O0 à] G OT Fe O9 NO Fm tra ZXXIV 21 22 23 24 25 Choleya brunnea, Allem. Hydroporus pygmæus , id. Rhyncolus cylindrirostris Pau. Centorus procerus, Narbonne, Ægialia arenaria, Royan. Nanophyes 4-stigma, Narbonne a. pallidula, id. Bryaxis nigriventris, Corse. Scydmænus rufus, id. Myrmekixenus picinus , id. Acmæodera adspersula, id. Agriotes rufipalpis, id. Rhagonycha corsica, id. Cleonus conicirostris, Pyr. Or. Percosia patricia, id, Dolichus flavicornis, id. Lymnæum nigropiceum, id. Philonthus cicatricosus, id. Stenolophus discophorus, id, Phaleria hemisphærica, id. Acalles puncticollis, Perpign, Asida Marmottani, Pyr. Thylaciles Guinardi, id, Cistela antennata, Pyr. Or, Percus corsicus, Corse. Atelestushemipterus, Pyr. Or. Bledius pallipes, Eure. Hydroporus planus, id. Cionus scrophulariæ, Colmar. Litargus bifasciatus, Hyères. Typhæa fumala, id. Hymenoplia Chevrolati, Lyon. Cryplohypous minutus, id. Helops Ecoffeti, id. Anisoplia agricola, id, Læmoplœus testaceus, id. Astrapæus ulmi, Tours, Aristus clypealus, id. Polystichus vittatus, id. Dromius testaceus, id. 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 75 74 75 76 77 73 79 80 81 82 83 84 89 86 87 88 89 99 91 92 53 94 95 96 07 98 99 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE, Dromius 4-notatus, Tours. Cryptohypnus riparius, Pyr. Psammæcus bipunct., Reims, Meloe variegatus, id. Microzoum tibiale, id. Centorhynchus echïi, id. Mycetophagus 4 pustulatus, id. Harmonia marginepunctata, id. Vibidia 42-guttata, Montp. Gastrophysa raphani, Pyr. Brachycerus barbarus, Corse. Notaphus ephippium, Hyères. Drasterius bimacul., Carcass. Donacia discolor, id. Cleonus sulcirostris, id, Elmis tuberculatus, id. Dromius 4-signatus, Limoges. Chrysomela staphylæa, Tours. Strangalia bifasciata, id. Cryptocephalus flavipes, id, Crepidodera cincia, id. “ chloris, Luynes. Pelobius Hermanni, Nevers. Mylebris flexuosa, H.-Pyren. « geminata, Bas-Alp. Clytra tristigma, id. Cryptocephal, globicollis, id. “ marginellus, id. Cionus Schænbherri, Bas-Alp. Clytra 6-punctata, id. Cryptocephalus variegatus, id, Adimonia brevipennis, id. Pæcilonota decipiens, id. Melanophila decostigma, id. Acmæodera tæniata, id. Luciola lusitanica, Florence, Rhagonycha terminalis, id. Lixus cylindricus, Bas.-Alp. Smicronyx variegatus, Reims. 100 Phyllognathus Silenus, Alger. Espèces supplémentaires. 101 Lepyrus colon, Beziers. 402 Phytæcia virescens, Quillan.|107 Leptura hastata, Tours. 403 Barynotus illæsirostris, Esp. 404 Plochionus pallens, Rouen, 105 Sciaphilus scitulus, Schaff, 106 Thamnurg. ramulor., Land. 108 Pachyta interrog., Entrem. 109 Chrysomela aurocup., Corse. 110 Tentyria elongata, Andal, MAR de nn © < NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ACEILLE, XXXV & + + Mélanges (suite!. Le petit groupe des Saprinus à front ponctué, limilé de l’épistome par une mince carène, a besoin d’être complè- tement remanié. Lorsque j'ai publié la monographie des Histerides dans les Annales de la Société Entomologique de France, j'en connaissais fort peu. Depuis j'ai eu souvent occasion d’en voir, mais je n’ai pas encore réuni assez de malériaux pour entreprendre une révision. Je crois devoir signaler en passant quelques espèces que j'ai rencontrées parmi des insectes du nord de l’Afrique qui ont été soumis à mOn examen par mon savant ami M. Léon Fairmaire. 4. Saprinus tunisius de Tunis. — Long. 3 mill. — Larg. 2 mill.—Voisin du metallescens, allongé subparallèle, d’un bronzé brillant. Front séparé de l’épistome par une fine carène, très-faiblement pointillé. Pronotum bordé d’une fine strie avec les angles antérieurs arrondis, poinlillé - latéralement et le long de la base, avec une faible fovéole derrière les yeux. Ecusson à peine visible. Elytres à 4 stries ponctuées, fortes, dépassant le milieu, interne plus longue, Le réunie à la suturale qui se continue au bout, une courte subhumérale interne; surface ponctuée occupant le tiers postérieur et remontant vers la base dans l'intervalle sulu- ral. Pygidium également ponctué. Prosternum plan, étroit, parallèle, stries réunies en avant. Jambes antérieures larges, rousses, armées de 3 dents et de 3 denticules. 2. Saprinus novellus d’Alger.— Long. 2 mill, — Larg. 1.5 mill.— Oblong, subdéprimé, noir luisant. Tête très- finement pointillée, avec une mince carénule droite entre le front et l’épistome. Pronotum rebordé, à points peu serrés, également repartis, un peu plus faibles sur le dos. Elytres parsemées de petits points, à peine visibles sur la 4°° moitié, stries dorsales bien marquées, 2-3 raccourcies vers le mi- lieu, 1° plus longue, 4° plus courte, réunie à la base avec la suturale ; subhumérale interne courte disjointe, externe nulle. Pygidium également et finement pointillé. Prosternum plan, très-étroit, stries parallèles, brusquement divergentes à la base; mésosternum pointillé, fortement rebordé et XXxvI NOUVELLES ET FAIÎTS DIVERS D£ L'ABEILLE. échancré en arc. Pattes brunes; jambes antérieures 5-6 den- ticulées. Présente un peu l’aspect du metallescens. 8. Saprinus rubiginosus de Tunis, — Long. 1,5 mill. — Larg. 4 mill.— Faciès du præcox, de la même couleur ferrugineuse, encore plus petit, plus étroit et parallèle, également couvert en dessus d’une ponctualion peu serrée. Front peu visiblement ponctué en devant avec une carène fine et droite, au devant de l’épistome. Pronotum sans fovéoles. Elytres marquées de 4 stries dorsales ponctuées, subégales, dépassant les 2/3, 4° réunie par un arc basal à la suturale qui se termine à l’angle sulural, sans strie apicale ; une seule subhumérale interne. Prosternum étroit à stries droites réunies au bout sous un angle très-aigu ; mésos- ternum échancré en arc. Jambes antérieures élargies, mu- nies de 6 à 7 denticules, équidistants, de plus en plus grands. % *k * Correspondance. M. P., à Remiremont, Observations toujours bien reçues, prises en considération. — Cryptoce- phales se distribuent par livraisons selon le mode d’être de Abeille, peuvent être obtenus tout à la fois.— V. appré- ciation des Phyllobius me rassure. — Ancien-monde signifie monde romain ou connu des anciens à peu près, et non an- cien continent.—M. H., à Francfort. Reçu lettre , pas encore insectes, M. Javet en Allemagne.— M. Kr., à Berlin: Reçu de M. B. 406 fr. 70.—M. U., à Madrid : Reçu de M. B. 35 fr. envoyé par poste 1-4 livr. (26 mars), 5° (6 avril). — M. A., à Marseille : tout à v. disposition pour Hislers. Envoyez pour l'association d'échanges liste d'espèces avec nombre d’exem- plaires disponibles. — M. PI, à Vienne : Envoyez pour l'association liste d'espèces avec exemplaires disponibles ; envoyé catalogue pointé. Accepté en déduction le prix des insecles dont j'ai besoin. Fr * * Nouvel abonné à l'Abeille. M. L. Mesmin, à Morthemer (Vienne). { Caen, 1yp. F, Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEIILILE.. N° 10’. 1875. Sous le titre d’Essai monographique sur les Cisides européens et circum méditerranéens, M. E, Abeille de Perrin a publié une élude sérieuse sur ces petits insectes qui pullulent dans les bolets de nos arbres et n’en sont pas mieux connus depuis le beau travail de Mellié, inséré en 1847 dans les Annales de la Société entomologique de France. On pourrait croire que durant un si long espace de temps celte tribu a dû s’accroître beaucoup en espèces et exiger de nouvelles manipulations synonymiques ; mais l’auteur, et nous approuvons sa sobriété, ne décrit que les espèces nouvelles suivantes: Cis nitidicollis, de Vervins, voisin de l'hispidus, libanicus , du Mont-Liban, près du {omentosus, Peyroni d'Alger , à la suite du bidentulus : Ennearthron Baudueri, commun dans les Landes et confondu avec le per- foratus , filum , de Sos, et Reichei, d'Egypte. 11 ne change pas les noms généralement admis pour y substituer d’anciens noms douteux ou contestables et admet la salutaire loi de la prescription. Il suit pas à pas les errements de son devan- cier dans la distribution des genres et même dans l’ordre des espèces. Nous devons signaler toutefois une des rectifi- cations les plus importantes : selon lui, Mellié aurait confondu 5 espèces sous le nom d’aini, Gyl., auxquelles il donne les noms de alni Gyll., Perrisi, reflexicollis, coluber et Lucasi (punctulatus Luc.). Chaque genre est accompagné d’un tableau synoptique des espèces clair et bien ordonné; les descriptions sont faites avec méthode et avec une précision convenables et suivies de caractères comparatifs utiles. Pour- quoi reproduire la description originale du 4-dentulus donnée par M. Perris au tome XII! de l’Abeille sans citer cet ou- yrage et renvoyer au Bulletin de la Société entomulogique, qui n’a donné qu’une courte diagnose à la même époque ? — En publiant isolément cet opuscule à ses frais, M. Abeille XXXVIIL NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. a eu foi en son œuvre et les entomologistes ne manqueront pas de se le procurer (1). ne Mélanges (suite). 4. A l’occasion de l’Anthicus valgipes, n. sp. du Japon, dont les jambes postérieures présentent dans le mâle une conformation remarquable, j'ai signalé dans un mémoire pré- senté à la Société entomologique à la 2° séance de 1875 des espèces d'Algérie dont les jambes sont encore plus mons- trueuses ; tout récemment un autre entomologiste ayant remis une note sur le même sujet, je détache de mon travail un extrait qui m’assure le fruit de mes observations. L’Anthicus varus, découvert sur l’Edough parle D" Puton, qui a eu l’amabilité de m'en offrir un mâle, est un insecte allongé d’assez grande taille (long, près de 3 mill.), noir lui- sant, garni d’un duvet gris, à antennes atteignant le milieu de la longueur, à prothorax à peine plus étroit que la tête, finement pointillé, renflé en devant sur les côlés puis étranglé, à élytres deux fois plus larges et 8 fois 1/2 plus longues, atténuées par derrière, échancrées à l’angle sutural et munies au bout d’un petit tubercule interne et à l'angle externe d’une longue corne arquée. Jambes 4 antérieures droites , postérieures contournées, épaissies, présentant en . dedans une forte dent mousse au 4° tiers, suivie d’une échancrure en arc. Dernier segment de l’abdomen fovéolé au milieu. L’Anthicus tortiscelis, d'Alger , dont j'ai acquis les deux sexes de M. Lallemant et que j'avais sans examen nommé OEdipus Chevi. dans ma collection, a la taille et la forme du précédent ; le prothorax est plus court et plus large, le bout des élytres plus obtus avec l’angle externe muni d’un prolongement plus court et plus mousse ; les jambes sont teslacées, les 4 antérieures droites, les postérieures contre- - faites, renflées, bombées en dehors, entaillées et concaves en dedans, avec l’extrémité épaissie ; le dernier segment (1) Se vend chez l’auteur, rue de Grignan, 7, à Marseille, et chez M. Buquet, rue Ste-Placide, 52, à Paris, PT 0 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'’ABEILLE. XXXIX abdominal est concave. La © a les jambes postérieures et l'extrémité des élytres simples, le dernier segment abdominal sans fovéole, Il serait possible que ce füt réellement l’Œdipus de Che- vrolat, car la description de la Revue de zoologie , 1860, p. 210, sauf ces mots: « tarses brunâtres.. jambes posté- rieures évasées en dedans avec un angle au sommet de l’échancrure, » s’y adapte bien, mais elle est tellement vague qu’elle peut s’appliquer à tout ; d’ailleurs il paraît bien singulier qu’un entomologiste aussi oculatissimus n'ait pas vu la singulière armature des élytres. Le nom adopté est propre à induire en erreur ; OEdipe avait les pieds et non les jambes enflées. FA 2. M. Lallemant a fourni pour l'Association d'échanges un remarquable Bruchus qu’il a obtenu à L’Arba de gousses d’Astragalus capri ; en voici la description : Pruchus (Pachymerus) Lallemanti.—Long. 4-5.—Larg. 2 mill. — Allongé, brun, plus ou moins varié de ferrugineux, vêtu d’une épaisse pubescence grise, tessellé sur les élytres de jaune soyeux et de noir et orné sur Île pygidium de L taches médianes géminées et de 2 autres de chaque côté noires. Antennes dépassant peu la base des élytres, rouges aux deux extrémités, dilatées en scie au bord interne à partir du 4° article, plus fortement Z, Pronotum allongé, conique, à points épars, creusé d’impressions transverses, 2 avant le milieu, 2 près de la base, lobe médian large et saillant. Ecusson incisé au bout. Interstries des élytres plans, räpeux en devant, 3° el 4° munis d’un éperon basal. Cuisses postérieures fortement renflées , armées sur l’arête extéro- interne d’une longue dent suivie de 3 ou 4 petites serrées. Doit ressembler beaucoup à l’acaciæ. +. Le D: Haag-Rutenberg, de Francfort-sur-le-Main, vient de terminer sa Monographie des EURYCHORIDES (Adelostomides de Lacordaire ). C’est un opuscule de 70 pages, extrait du Berliner Zeitschrift, écrit en Allemand avec de courtes diagnoses latines, dont le papier gris rappelle ces vieux livres de Germar, Illiger, Burmeister, etc. et dépare sa va- ZL NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, leur réelle aux yeux d’un public qui préfère la forme au fond. C’est du reste un travail qui mérite d’être consulté. Les Eurychorides constituent une petite tribu de la famille des Ténébrionides ; l’auteur la divise en 15 genres : 1. Eu- rychora, 18 espèces dont 42 nouvelles du sud de l’Afrique, angolensis, terrulenta , suturalis , luctuosa, planaia, villosa , convexiuscula , murina , punctipennis, Fahræi et similis ; la ciliata F. est du Cap. 2. Perileplus (n. gr<.), 5 espèces, dont Gestroi (n. sp.), d’Abyssinie. 3. Pogono- basis, L espèces dont opaca (n. sp.), d'Arabie, ornata, Sol., d'Egypte, et Raffrayi (n. sp.), d’Abyssinie ; la rugulosa Guér. (opatroides Sol.) est du Sénégal et non d'Egypte. 4. Steira 3 espèces du sud de lAfrique dont 2 nouvelles Dorhni et Stali, 5. Hydrosis (n. g"°.): crenatostriata Redt. (ægyp- tiaca Kirsch, squalida Baudi), de Syrie et d'Egypte, Le- vaillanti Luc., d'Alger, incostata (n. sp.), du Cap-Vert. 6. Lycanthropa, 5 espèces du Cap, dont 4 nouvelles : denti- collis, depressa, plicata et plana. 7. Aspila bicostata Fahr., de Cafrerie. 8. Geophanes (n. g°.), 3 espèces, dont tristis et sepulchralis, du Cap, sont nouvelles. 9, Psaryphis nana Er., d’Angola. 10. Smiliotus (n. g'<.), steiroides, de Cafrerie. 41. Platysemus benguelensis. 12. Acestus (n. g'°<.), 2 espèces du Cap, dont lanuginosus (n. sp.). 13. Euiichus (n. g'°.), Wakhlbergi, du sud de l'Afrique. 14. Adelostoma sulcatum Dup. (carinatum Esch., costatum Waltl}, auquel se rattachent comme variélés, a. carinatum Sol., b. cristatum Esch., c. nitidum Haag., d. cordatum Sol, e. parallelum Reiche, f. deplanatum Haag, de Espagne, Alger , Egypte, Chypre, Syrie; abyssinicum (n. sp.), d’Abyssinie, abbre- viatum (n. Sp.), de Benguela, pygmæum (n. sp.), id. 45. Herpsis (n. g'°.), rugosa du Sénégal et Batesi, de l’Yemen, Sa Correspondance. M. de V. à l’Isle-Adam. Reçu 20 fr. sur le compte exact. Titre avec table du 14° volume imprimé. _ Place des Ditomides non encore fixée. Tome XII et XIII ter- minés.—M. V. Br. à Francfort. Reçu mandat Mayer. Merci de v. lettre. Prenez v. temps pour l’envoi; étendez m. desiderata à v. convenance. —M. B. à St-Maximin. Reçu lettres et in- sectes; Phyllob. oblongus et Luper. circumfusus inutiles. Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEHILILE. N° 11’. 1875. M. Ed. Reilter, l’infatigable champion des Nitidulaires, ces petits insectes dédaignés et dont l'étude demande un œil si exercé, vient de nous adresser trois brochures extraites du XIL° volume des Verhandl. Naturfor. Vereines in Brünn , revue fort peu connue en France et qui doit conte- nir bien des publications sur les insectes : La 1"°, intitulée « Diagnoses des espèces du genre Tene- brioides du centre et du sud de l'Amérique », fait connaitre 30 espèces, nouvelles presque toutes (15 p. ). La 2°, accompagnée d’une planche, établit quelques genres nouveaux dans le voisinage du genre Epuræa : Perilopsis pour une espèce, flava, du Chili; —Omosiphora pour l'Epu- ræa limbata F., d'Europe, Skalitzkyi (n. sp.) de Bohême et les rufa et helvola de l'Amérique boréale ; — Micruria pour la melonocephala Marsh. et quelques autres Epuræa exotiques ; — Epuræopsis pour le maculipennis Sol., du Chili ; — Catonura, pour le ruficollis, également du Chili; — Haptoncura pour les Epuræa minuta, reflexicollis, etc.; — Propetes pour l’Ep. nigripennis Redt. de Ceylan. Les caractères de ces genres sont résumés dans un tableau synoptique écrit en latin (44 p.). La 5° et la plus importante, est une révision du genre Trogosita (4h p.). Sur 52 espèces, il nous faut signaler, comme appartenant à notre faune , £ristis Muls. de Sicile, p. 16 ; cærulea Oliv., de Sicile, p. 20; pini Brul. des îles Canaries , p. 32. Toutes les aulres sont américaines. + k + Mélanges. En voulant identifier avec le Eros alternatus Fairm., quelques exemplaires de ce genre , rapportés par M. A. La- joye, de son excursion sur les sommets des Pyrénées, qui XLII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. - entourent Luchon, j'ai dû étudier les six espèces décrites que je possède dans ma collection et j’ai reconnu combien sont vagues les différences signalées par mon savant ami M. Léon Fairmaires, pour séparer son espèce de l’affinis Payk. Depuis 1863, la place était occupée par un insecte provenant des récoltes de M. Schaufuss, dans le centre de l’Espagne et que ce docte Germain m'avait vendu sous ce nom, sans doute parce qu'il a les côtes inégales, mais il n’avait pas remarqué que l'insecte n’avait que 3 côtes au lieu de 4. Ce n’est donc point l’alternatus Fairm; mais une espèce que je ne vois décrite nulle part et même fort remarquable. Eros decipiens. — Long. 10; larg. 8 mill. — Espagne centrale. Allongé, aplati, noir , luisant en dessous , avec les élytres rouge-cochenille , garnies d’une pubescence de même cou- leur, serrée et un peu longue, dissimulant les aréoles presque comme dans le rubens. 2e et 3° articles des antennes courts, obconiques , l’un plus court que l’autre. Pronotum longé dans son milieu par deux carènes élevées, conniventes, mais à peine en un point, à la base et au bord apical, cir- conscrivant une grande fovéole en lozange luisante et pro- fonde ; une carène transverse partage en deux cavités chaque côté du pronotum, qui est sinué vers les deux tiers, avec les angles postérieurs avancés, mais émoussés. Ecusson échancré au bout. Côtes allernes des élytres inégales, au nombre de 3, interne à peine plus élevée que les costules à partir du milieu, les 2 autres entières et bien plus fortes ; les 8 rangées d’aréoles carrées, régulières, séparées par des costules , plus élevées à la base, la 4° côle est séparée de la 2e à la base par 2 costules et 3 rangées d’aréoles. Le prothorax franchement noir, les côtes des élytres au nombre de 3, les intervalles avec une costule et 2 rangées d’aréoles, de plus le 2° intervalle présentant à la base 3 ran- gées d’aréoles et une courte costule, ne permettent pas de Je confondre avec une autre espèce quelconque. Cette étude passagère m’a amené à dresser un. tableau synoptique des espèces qui pourra servir à quelques-uns de mes abonnés, tout provisoire qu’il est, et que je leur offre : NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. XLIYE Synopse des espèces du genre Eros Newm. A. Pronotum longé au milieu d’une seule carène, à peine bifide à la base, peu élevée ainsi que la*carène transversale au point de jonction ; rouge et garni d’une pubescence serrée, comme les élytres ; celles-ci à 4 côtes, et une double rangée de petites aréoles séparées par une costule, 3 mill.), sels Meitfe se le es À’ Pronotum longé dans son milieu de 2 carènes saillantes, B. Garènes longitudinales conniventes aux deux extrémités et enclosant une fovéole en forme de lozange. CG. Elytres à 2 rangées d’aréoles entre les côtes élevées, séparées chacune par une costule un peu plus Fer ée à la base. D. 3 côtes élevées, interne abaissée à partir du milieu ; entre la 4'° et la 2° côte à la base on voit 2 costules et 3 rangées d’aréoles.— Prothorax noir. (Long. 40 mill. — Larg. 3,5 mill), . , . D’ 4 côtes élevées, subégales ; cos- tules et aréoles régulières , bien nettes. Prothorax rouge rembruui au centre, (Long. 10 mill. — Mare 8 Mill): 010... C’ Elytres à une seule rangée d’aréo- les intercostaies, sans costules. D. Plus grand. Carènes du prono- tum, à peine accolées au bord apical qui estinciséet noir comme le reste ; fovéole plus longue ; an- gles postérieurs moins divergents. (Long. 9 mill.—Larg, 3,8 mill.). D’ Plus petit, Carènes du pronotum conniventes assez loin du bord. apical qui est anguleux et bru- nâtre; fovéole plus courte; angles postérieurs très - divergents et pointus. (Long, 7,5 mill. —Larg. ce) des te te fe à (Long, 9 mill — Large À rubens Gyl, F, À. Suisse. » 2 decipiens M. E. 3 coccineus (aurora Herbst)}, Eur. Alg. & alternatus Fairm, Pyr, 5 ajfinis Payk, F, A, XLIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, B’' Carènes longitudinales écartées au moins en devant, enclosant une fovéole cupuliforme. Elytres 4- cosltées, : €, Prothorax noir bordé de testacé ; fovéole médiane divisée par une carénule. Elytres d’un jaune roux, une seule rangée d’aréoles nettes, grosses, alternes latéralement, An- tennes noires au bout. (Long. 8 miil.—Larg. 3 mill). . . . 6 Cosnardi Ghevl, F. À, €’ Prothorax tout noir, fovéole mé- diane sans carénule. Elytres d’un rouge cochenille, à 2 rangées de points, séparées par une costule peu marquée. Bout des antennes d’un jaune testacé, (Long. 5,5 mill, — Larg. 2 mill). . . . . . 7 minutus F.F. A, Je ne parle pas de l’hybridus Manh, que je ne connais pas en nalure. Le mâle se reconnaît principalement au 7° segment ventral échancré plus ou moins profondément, tandis qu’il est entier dans la femelle, et par ses antennes plus allongées. Re Quoique l’histoire des Brachycerus, si bien étudiés spé- cifiquement par M. L. Bedel, soit encore incomplète, des faits récents nous ont montré qu’ils vivent à l’état de larve aux dépens des racines bulbeuses des alliacées, amaryllidées, etc., tels que albidentatus, dans lAllium sativum. Une discussion s’était élevée au sujet du Pradieri, espèce intéressante qui étend son habitat sur les côtes de - l'Océan depuis la presqu'île de Quiberon jusqu’en Espagne, et que M. Bonnaire avait trouvée sous des feuilles de centau- rée à l’île de Ré, où il n’avait jusqu’à ce jour aperçu aucune plante bulbeuse des familles affectionnées par ses congé- pères. M. Baron vient de trancher la difficulté en trouvant aux Sables-d'Olonne , vers la fin de juin dernier , le Brachy- cerus Pradieri à l’état de larve et de nymphe dans les bulbes de l’Allium sphæroaphalum L., et tous tes membres présents à la séance de la Société entomologique de France ont pu voir de nombreux échantillons de l’insecte ainsi que la plante. @uen, = 979. F. LE BLANC-HAPDER RD EE DR Sr de Sn à NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABHILILEH. N°22. 1875. Deux entomologistes d'avenir ont eu l’heureuse idée de réunir dans un catalogue tous les articulés (Arachnides, Insectes, elc.) vivant dans les grottes à demeure ou comme hôtes passagers. M. L, Bedel s’est chargé des coléoptères et M. E. Simon des autres ordres. Ce mémoire, publié dans le Journal de zoologie de M. Paul Gervais, sous le titre de Liste générale des Articulés cavernicoles de l’Europe (1), est aussi intéressant par les détails géographiques que par la méthode de lexposition. Hohenwart a découvert, en 1831, le premier insecte cavernicole dans une grotte de Carinthie. Ce n’est toutefois que dans ces derniers temps que l’attention des entomologisies s’est tournée vers ces animaux dont l'organisation porte l'empreinte de leur singulier mode d'existence et qu’ils se sont livrés à leur recherche. Mais bientôt de nombreuses découvertes, publiées dans divers recueils, ont fait de ces insectes une faune spéciale dont l’étude peut servir à l’avancement de la science. Ce sont ces richesses éparses que les auteurs ont classées méthodique- ment dans leur travail qui aidera puissamment ceux qui voudront se livrer à celte étude : il n’y manque que des descriptions ou des syuopses pour faire de ce catalogue une véritable monographie, que, du reste, ils nous promettent lorsqu'ils auront réuni des matériaux suffisants. Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en leur donnant un aperçu des Coléoptères qui fréquentent ces antres sou- terrains, dont un bon nombre sont décrits dans le Réper- toire. La famille des Carabiques compte quelques petits Dyschirius, érigés en genre par M. de Saulcy , Reicheia mirabilis, lucifuga, subterranea, etc., dont M. Putzeys a publié la monographie dans L’Abeille ; une Feronia microph- thalma : certains Sphodrus Æacus, Erberi, Redtenbacheri, (1) Se vend chez M. Buquet, trésorier de la Société entomolo- gique de France, rue Ste-Placide, 52, L NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. exaratus, cavicola, Schreibersi, paradoxus, Fairmairei et Ledereri; enfin tout un groupe de Trechus aveugles, le genre Anophthalmus el ses annexes, M. Bedel répartit les espèces cavernicoles en trois sous- genres : I, Trechus saxicola, Uhagoni et navaricus, d’Espagne et des Pyrénées ; II. Anophthalmus, 37 espèces, dont 18 de Hongrie, Transylvanie, Dalmalie, Garniole, où les pre- miers ont été découverts : Milleri, Redtenbacheri, Bielzi ; Erichsoni, dalmatinus , suturalis, amabilis , Bilimeki, croa- ticus , Hacqueti, Kiesenwelleri, Schmidti, globulipennis, Scopolii, hirlus, rostratus, pubescens, capillatus ; 4 de Grèce, Krüperi; 4 d’Espagne, Beusli ; 3 d'Italie, Doriæ, Brucki et Carantii ; et le reste du midi de la France : Delphi- nensis, dans la Drôme ; Auberti et Raymondi , dans le Var; Lespesi, dans l'Aveyron; Orcinus, dans la Haute-Garonne ; Discontignyi, Chaudoiri, gallicus et Rhadamanthus , dans les Hautes et Basses-Pyrénées ; Trophonius, Orpheus , bu- cephalus, Minos et Ehlersi, dans PAriège ; IL Aphænops, particulier à nos grottes des Pyrénées , 7 espèces : Tiresias, Pluto, Cerberus, Æacus, crypticola, Leschnaulti et Pan- dellei. Dans la famille des Staphylins, on ne connaît encore que lé Glyptomerus cavicola. Dans celle des Pselaphes , Pselaphus Heydeni : Bythinus (Machæriles) speleus, sublerraneus, plicatulus, Doriæ ; (Lin- deria) Mariæ, armatus, Claræ. Parmi les Silphides , on en compte un grand nombre et des plus curieux : en première ligne, le fameux genre Lepto- dirus (Schmidti, Hohenwarthi et sericeus) de Carniole ; Pholeuon angusticolle, gracile et leptodirum, de Hongrie ; Lespesi, de l'Ariège; Oryotus Schmidti, de Carniole; Spelæo- chlamys Ehlersi, d’Espagne ; Drimeolus Kovacsi et Kraatzi, de Hongrie ; enfin, le genre Adelops, dont il n’y a pas . moins de 46 espèces énumérées, de France et des contrées signalées plus haut. M. Abeille de Perrin, qui en décrit tous les jours de nouvelles, nous promet d’en faire un genre qui ne le cèdera aux Myrmedonia , ni pour le nombre, ni pour la difficulté des espèces. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. LI Gollections à vendre chez M. Reiche , rue du 29-Juillet, 10, à Paris, provenant de l’ancienne collection Dejean,, acquise per le marquis de Laferté. L'une se compose de 242 espèces d’Histérides exotiques, représentées par un seul exemplaire, ayant servi au travail de la Monogräphie du groupe et est renfermée dans deux cartons. L'autre de 169 espèces (391 exemplaires) d’Hydrocan- thares et Gyriniens d'Europe, contenue dans 3 boîtes, a été nommée par le D° Aubé. Ces deux collections sont accompagnées d’une liste exacte des espèces et de leurs patries. % € *# M. Coret, intelligent horticulteur de Puleaux, m'a fait voir quelques exemplaires d’un Rhynchites qui roule les feuilles de vigne en cigarettes et cause ainsi de grands ravages dans ses vignobles: c’est le betuleti, mais cet insecte s'attaque à d’autres arbres; je l’ai recueilli moi-même à Fougerolles et au Mans faisant la même opération sur les poiriers des jardins. Je n’avais pas remarqué une circonstance que M. Coret a observée, c’est que la S au lieu de suivre toujours le même sers, à chaque œuf qu’elle dépose, et il y en a plusieurs, roule la feuille en sens inverse. Le même entomologiste vient de prendre, dans la tige du grand chardon si commun dans les lieux cultivés, près de la racine, et à tous ses états un Gleonus qui est proba- blement le sulcirostris. Il a remarqué également dans les tiges sèches de chiendent qui pullulent à Neuilly sur les bords de la Seine , à chaque nodosité une larve dont il demande le nom. æ E # Avis aux membres de l'ASSOCIATION D'ÉCHANGES. Désormais, au lieu d’attendre les époques fixées primili- vement pour les échanges, les centuries seront distribuées aussitôt qu’elles seront prêtes. Il est donc important que les associés aient fourni d'avance les 450 insectes proposés et acceptés, afin de venir en rang utile. Nous leur recommandons, dans leurs listes d'oblata, de LII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. numéroter les espèces et d’en indiquer la localité précise , d'éviter d'y comprendre les vulgaires et celles déjà données dans les centuries, de proposer le plus d'espèces qu'ils auront actuellement disponibles. Lorsqu'ils auront reçu avis des espèces et du nombre des exemplaires acceptés pour la centurie, de les envoyer immé- diatement, sans omission ou changement , ne meltani que des individus intacts, collés ou piqués sur une épingle séparée. Les exemplaires en mauvais élat ou les espèces non convenues leur seront retournées. = Les seuls frais à leur charge sont le port de la lettre d'avis, en outre par la poste le prix d’affranchissement de la boîte échantillon , et s'ils ne sont pas abonnés à l’Abeille, le prix du numéro des nouvelles qui renferme les noms de la centurie. * F *+ * Correspondance : M. de La P., à Laval. Remis votre lettre à M. Leprieur. Envoyez v. insectes p. la cenlurie, mais tarde venientibus ossa. — M. M., à Liége : Accepté pour centurie d'échanges : Cymindis macularis; Amara infima, sylvicola, cursitans; Harpal. Frœhlichi: Bembid. humerale. Reçu abonnement à l’Abeille pour 75 (24 liv.). — M. D., à Gannat : PReçu abonnement Abeille, 24 liv., 75. Envoyé la fin des Cryptocéphales, — M. R., à Paskau : Quand viendront les coléoptères du Caucase? L’Abeille accepterait une petite monographie. — M. K., à Caen: M. de M., à New-York, 6° avenue, 519, lui ai communiqué v. offre. Adresses : Delar., avenue de Villiers, 73; de Tins., à Auteuil, Lasn., inspect. prim. à Gannal. Merci de la feuille du catal. des staphyl. Ce sont les Aleochares qu’il me faut. — M. Trov., à Londres : V. insectes sont chez M. Boucard , 54, Great Russel street ; n’ai pu disposer d’autres que Anth. 6-punclata, Heteracantha depressa et Mesostena punctipennis. Temps manque pour publier les esp. nouv., signalerai dans une Nouvelle deux ou trois. — M. Taris., à Bagnères : Hâtez-vous d’apporter une cargaison de coléopt. des grottes, la 4° centurie s’épuise vite. — M. Chap., à Verviers : Reçu v. insectes de Rorel pour la centurie, Beaucoup d’avaries. Fournirai les genres disponibles en échange ; Margarinolus, Spathocus et Erelmotes manquent, Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel, NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILILEH. No #3. 4875. Le tome XI du Genera des Coléoptères vient de paraître à la librairie Roret, 420 pages, avec une livraison de planches noires ou coloriées. C’est toujours une bonne fortune pour nous que l’apparition d’un nouveau volume qui nous rap- proche du terme de cette œuvre colossale du savant si regretté Th. Lacordaire, Le D: Chapuis s’efforce de marcher sur les traces du maître, et bientôt nous serons en possession de l’ouvrage entier, car la fin du manuscrit est entre les mains de l’éditeur. Ce volume donne la suite des Phytophages. La XIII tribu (Galerucides) est subdivisée en deux sous-tribus : l’une, celle des Halticides, compte 19 groupes et 106 genres; l’autre, celle des Galerucides proprement dits, 27 groupes et 92 genres. La XIV° tribu (Hispides) ne comprend que 20 groupes avec 54 genres, et la XV° (Cassidides) 17 groupes avec 93 genres. I! est regrettable que l’auteur n’ait pas, comme le faisait Lacordaire, cité les espèces qu’il fait rentrer dans ses genres, surtout dans les nouveaux. Il s'appuie sur le catalogue de Gemminger et Harold , mais nous ie répéte- rons, etnous ne sommes mus ni par des considérations per- sonnelles ni par un sentiment patriotique , mais dans l'intérêt seul de la science ; souvent ce catalogue est un amas indigeste d'espèces, comme nous pourrions en citer bien des preuves. Qu'on étudie, par exemple, le genre Rhizopertha, et l’on verra que sur 26 espèces les 4/5 appartiennent aux autres genres de la tribu, | æ + + M. le docteur Gobert continue son Catalogue raisonné des Goléopières du département des Landes. Un deuxième fascicule (page 29 à 58) comprend les Hydrocanthares (81 esp.), où se trouve consignée en détail la découverte de lV'Acilius ou Hydaticus (question que je compte aborder lorsque j'aurai en main cet insecte) Duvergeri, jusqu'ici la propriété exclusive des Landes: les Palpicornes (64 esp.) ; LIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'’ABEILLE, j'y lis un caractère facile à apprécier, qui sépare nettement l’'Hydrophilus pistaceus du piceus ; c’est un sillon profond, creusé en cuiller, de la carène prosternale : il eût été bon d'ajouter que ce sillon atteint presque la pointe antérieure, car il existe également dans l’un des sexes du piceus, quoique moins profond, mais il cesse longtemps avant la pointe ; ce sillon se retrouve aussi dans l’aterrimus, il est réduit à un point dans le dauricus, maïs la carène proster- nale est fort étroite et comme linéaire dans ces deux der- niers ; enfin, les Brachélytres jusqu’au genre Othius (316 esp.). Les larves publiées sont indiquées avec soin. Nous ne pouvons qu’encourager M. le Dr Gobert dans son entreprise. Puissent les sociétés savantes des provinces publier chacune un catalogue bien fait des coléoptères de leur département! La géographie des insectes sera mieux connue, et les auteurs de la faune française s’appuieront sur des documents positifs. k + # M. le professeur F. Martinez y Saez, nous envoie un mémoire extrait des Annales de la Société espagnole d'His- toire naturelle, t, II (1873), dans lequel il fait connaître quelques espèces nouvelles de Coléoptères d’Espagne: Zabrus notabilis, voisin du Castrot Mart., dont il n’a vu qu’un seul exemplaire 4, Asida alonensis, devant se placer à la suite du grandipulpis AIl., A. Ricoi, dans le groupe des rufi- cornis Sol. et Paulinoi Per., Strophosomus (Neliocarus ) elongatus, près du faber Herbst., enfin Acalles Graellsi, dans le groupe des barbarus Luc. et Reynosæ Bris. Toutes ces espèces sont diagnosées en latin, décrites longuement en espagnol et figurées “ans une planche coloriée. 3% *% # Dans une des “ernières séances de la Société entomolo- gique, M. A. osla signale une espèce nouvelle de Lampyris, faisant !© passage des Luciola aux Lampyris, qu’il a re- cueillie en abondance à Ramley, vers le 15 avril, et à laquelle il donne le nom de Lampyroïidea syriaca, M. Koziorowicz entretient la Société d’un appt au fro- mage qui lui a procuré en grand nombre l Adelops corsicus, nouv. espèce décrite par M. Abeille de Perrin, diverses NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE, LV espèces de Catops et beaucoup d’autres Coléoptères. Ce piége consiste dans un morceau de fromage placé dans un cornet de papier, sur des feuilles sèches, au fond d’un vase qu’il enfonce en terre. A cette occasion, nous rappellerons un des genres de chasse les plus profitables que M. Perris, expert dans la matière , conseille souvent aux entomologistes: c’est de recueillir des végétaux, tiges ou fruits de plantes herbacées, branches, tiges ou tronçons d’arbres ou d’arbrisseaux, les enfermer dans une pièce bien close, dans des boîtes ou dans des sacs ; ainsi, ils obtiendront les insectes dont les larves ont vécu aux dépens de ces végétaux et les parasites de ces insectes, k + + M. Jekel, dans un opuscule polyglotte autographié, inti- tulé : « Coleoptera Jekeliana adjecta Eleutheratorum Biblio- iheca, etc., etc. », prétend, page. (la pagination manque dans mon exemplaire), que les figures que j'ai données dans | la Monographie des Mylabres des M. cæruleomaculata et 6-notala Redt., représentent « des espèces tout autres » que celles de cet auteur, et m’interpelle au sujet de ces préten- dues erreurs. Voici en deux mots ma réponse : La figure coloriée de la 4'° espèce, peinte par M. Tappes, sur un type même de M. Redtenbacher, qui a servi à ma | description, comme l'indique l’astérisque , est bonne et re- produit au fond le dessin de l’image grotesque du Jekelia | coleoptera. | Redtenbacher n’a connu qu’une variété extrême de sa 6-notata, tandis que l’élytre que j’ai figurée est calquée sur | la variété qui donne le mieux l’idée du dessin de l'espèce dont j'ai vu de nombreuses variétés. % k *# Nous recommandons de nouveau à nos abonnés, à qui quelque livraison viendrait à manquer, de nous adresser immédiatement leurs réclamalions. Quant aux livraisons dé- | fectueuses, il ne faut pas se borner à demander les feuillets manquants , Mais relourner la livraison, et elle sera rem- placée, LVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEIL& * *#k *% M. le D° Haag-Rutenberg de Francfort-sur-le Mein pour- suit ses études sur la famille des Ténébrionides. Nous sommes en possession d’un mémoire de 44 pages, extrait du Berliner entom. Zeitsch. (t. XIX, 1875, Heft. vx), sur les Adesmides et les Megagenides. L'auteur passe en revue les genres Adesmia, Slenocara et Metriopus dans la 4e, Megagenius et Pedionomus dans la 2° de ces tribus. Bon nombre d’espèces intéressantes viennent enrichir ce groupe. Ce sont : 4° Adesmia bicolor du Congo, unguicularis Paiva, cribripes , lurida du sud de l'Afrique , rugatipennis du lac N°’ Gami, multistriata, globosa, tuberculipennis, scrobipennis et Fettingi de Damara, Moufleti de Benguela, foveipennis du Cap, punctipennis de Sennaar, et orientalis des Indes, sans désignation plus spéciale (je l’ai de Mora- dabad }; 2° Stenocara eburnea Pasc., vittata, du lac N° Gami, rolundata Sol., longipes Ol. avec Fabricii, lævicollis et conifera Sol. pour variétés, cursoria , morbillosa F. avec Winthemi et Bonellii Sol., pour variétés, 6-lineata Sol., den- tata F., cursor Herbst, ruficornis Sol., serrata F. ( cavifrons Sol.), et gibbipennis du Cap, gracilipes Sol., Batesi, d’Angola, arachnoiïdes Gerst, de Mozambique , depressa, ænescens , globulum de Damara ; 3° Metriopus dans lequel il ne con- serve que le Hoffmanseggi Sol.; 4° Megagenius et son unique espèce Friosi du nord de l'Afrique ; 5° Pedionomus favosus Er., cavifrons, d’Angola et brunnipes du lac N° Gami. En ouvrant cet opuscule, nous espérions y trouver une révision des espèces Méditerranéennes du genre Adesmia , nombreuses et fort embrouillées, mais M. Haag se borne à celles du sud de l’ancien continent, encore se contente-t-il de décrire les espèces nouvelles, ce n’est que dans le genre Stenocara qu’il redécrit les espèces déjà connues. Tel qu’il est cependant, ce travail consciencieux peut rendre de véritables services, Caen, typ. F, Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. N° 427. 1875, On ne doit pas oublier que les nouvelles et faits divers de l’Abeille sont un journal ouvert aux abonnés, et que les renseignements et communications échangés entre eux se- ront insérés de préférence aux articles de la rédaction. Il sera rendu comple de tout ouvrage envoyé au directeur { boulevard Pereire , 271 ). *# + *# M. le D" Szmolay de Temesvar (Hongrie) nous com- munique une courle note sur ses chasses de cette année , qui ne manque pas d'intérêt pour les membres de l’Asso- Ciation d'échanges, puisqu'il s’agit des espèces fournies par notre zélé collègue et faisant partie de nos centuries, Nous insistons de nouveau auprès de nos associés pour qu’ils accompagnent leurs envois d’une légende détaillée sur les espèces qu'ils offrent et surtout sur celles qui sont acceptées pour les ceniuries. « Nous avons fait deux excursions dans les montagnes du Banat , situées de 142 à 20 lieues au sud de Temesvar. Dans la 1'e, nous nous sommes rendu à Grebenalz, village qui confine à un désert remarquable. C’est une contrée assez élendue, que l’État s’est efforcé inutilement de planter et de cultiver. On dirait un pelit Sahara ; le sable, souvent em- porté par des ouragans, y produit des effels vraiment prodigieux : ainsi, en hiver, un orage ensevelit une vallée de neige sous une couche épaisse de sable , et en été on trouve une glacière faite par la nature. Sur les limites de ce désert se trouve la Tentyria Friwaldskyi, curieux téné- brionide dont les espèces voisines vivent ordinairement sur les bords des mers. M. Friwaldsky , directeur du musée na- tional de Pesth, a découvert le premier cette localité en 4861. Les 16 et 17 mars, de 8 à 11 heures du matin et de 2 à 5 de l’après-midi, nous avons récolté en quantité cette Tentyria, très-rare dans les collections. Le temps était très- LVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. beau, et l’insecte courait sur le sol sablonneux, garni d’un maigre gazon, Autour de nous volaient de magnifiques Ateuchus pius, dont le bourdonnement les faisait connaître de loin. Nous avons pris encore Sisyphus Schæfferi, Gymnopleurus Mopsus, Onthophagus furcatus, etc.; les GCicindela Sahlbergi et riparia, variétés de lhybrida, n'étaient pas rares ; le Mylacus globulus et d’autres bons Curculionides tombaient souvent dans notre filet. De l’autre côté de Grebenatz , le sol est très-ferlile : il nous procura l’Argopus bicolor en fauchant et l’Aurigena lugubris sur le prunellier. « Vers la fin de juin, dans une 2° excursion, nous avons expioré les montagnes du Banat, situées entre les villes de Bogsan, Resitza, Oravilza et Anina, dont le sommet le plus élevé est le mont Semenik (à 1300 mètres au-dessus du niveau de la mer), qui forme un plateau herbu servant de pacage. Là se trouvent , courant sur le sol, Carabus euchromus, sous les pierres, Garabus Escherti, fastuosus, etc.; dans les vallées, sur les fleurs, divers Longicornes, par ex. Strangalia armala, aurulenta, Pachyta cla- thrata ; au pied de la montagne, dans les bois , sur le sol marécageux , le Carabus nodulosus. « Aux environs mêmes de Temesvar, nous avons pris, en nombre , le Carabus Ullrichii, courant dans les plaines, ainsi que le Lippei, mais ce dernier plus rare ; le Cero- coma Mühlfeldi, abondamment sur l’Achillæa major , vers la fin de juillet, Epicauta dubia Oliv., Aurigena lugubris ; Dorcadion linealum, fulvum , morio et bilinealum, ce dernier moins abondant. Nous avons fait une copieuse moisson de Chrysomélines, parmi lesquels nous citerons : Crioceris 5-punctata, 14 et 12-punctala, Cryplocephalus vittula ; Entomoscelis adonidis ; Gonioctena 6-puncltala ; Argopus bicolor, Coptocephala Lk-maculata, scopolina , chalybea, eic., etc. » | se & *# M. le Dr Chapuis vient de publier dans les Annales de la Société entomologique de Belgique : 1° une série de Cryp- tocéphalides d'Australie nouveaux, appartenant aux genres Ditropidus (36 espèces), Polyacus (1 espèce ), Elaphodes | L : | À NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. LIX (9 espèces), qui serviront à bien fixer ces genres dont les caractères ont été publiés dans le Genera des Coléoptères : 2° les Scolytides du Japon, en colloboration avec M. Eichhoff, qui s’est réservé spécialement les Tomicides : ce sont Hy- lastes parallelus, interstilialis, obscurus ; Blastophagus pi- piperda, minor; Phlævsinus Lewisi, perlalus; Scolylus japo- nicus ; Stephanoderes trislis ; Tomicus angulalus ; Eidophelus imilans ; Dryocætes apatoides ; Xyleborus atralus, compac- tus, rubricollis, validus, sobrinus, festivus, vicarius. Ainsi se poursuit la publication des coléoptères japonais de M. G. Lewis, dont j'ai entrepris les Hétéromères. Mon tra- vail, présenté en janvier à la Société entomologique, dort encore dans ses cartons, qui régorgent de Coccides et de Phylloxera. 4 Observations sur la larve du GNORIMUS VARIABILIS. Ayant trouvé à Luchon, en juillet 1874, un assez grand nombre de larves de Lamellicornes, dans le vieux tronc creux de châtaigniers, et en même temps plusieurs débris de Gnorimus variabilis, je pensai que ces larves devaient donner cet insecte. J’en rapportai alors un certain nombre , choisies parmi les plus grosses, afin de les élever. De retour chez moi au commencement du mois d'août 1874, je disposai mes larves au fond d’une boîte, au milieu de morceaux de bois à moilié pourris, et que j'avais enlevés aux troncs eux- mêmes. Par-dessus ces morceaux bien humectés, je mis une couche assez épaisse de terreau provenant du même bois, afin d'entretenir l’humidité. Mes larves, que j'observai souvent, passèrent l'hiver dans un élat d’engourdissement complet, et blotties au fond de a boîle. . Au commencement du printemps, elles recommencèrent à former des galeries dans le bois pourri. Vers le milieu de mai 4875, j’en observai quelques-unes, paraissant inquièles, ne mangeant plus, et dont l’extrémité postérieure devint blanche comme le reste du corps. Dans les premiers jours de juin , ces mêmes larves mon- ièrent à la surface du terreau, paraissant choisir une place propice. | Le 9 juin, j’eus une première nymphe. Pour cette opéra- tion, la larve s’est enfoncée presque entièrement dans le LX NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. terreau, la tête en l’air, et, par un mouvement de rotation, forma une espèce de cône , dont la base élait en haut. C’est dans cette position que, dans la nuit du 9 au 40 juin, la peau de la larve se fendit sur la longueur de l'abdomen, Jaissant la nymphe à nu. La seconde larve se transforma, le 41 juin, mais sans s’enfoncer, comme la première, dans le terreau; elle se roula toute la journée du 10, formant ainsi une cavité ovale, et se transforma dans cette position horizontale. Les autres se transformèrent ensuite, toutes cemme la seconde, seule la première se Lint verticalement, Le 4 juillet, la première nymphe subit sa seconde trans- forination et mit quatre jours à prendre la teinte noire. Le 6 juillet, la seconde se changea à son tour, et ainsi de suile des autres, restant toutes vingt-cinq jours juste à l’état de nymphe. Les autres larves, qui étaient pourtant de la même gros- seur que celles qui se sont transformées , sont encore en ce moment en très-bon élat, poursuivant leurs galeries dans le bois pourri, et j'espère, l’an prochain, les voir à leur tour me donner des échantillons bien frais de Gnorimus varia- bilis. — 18 octobre 1875. A. LAJOYE. “'# M. M. de Mathan, très-habile chasseur, en ce moment aux États-Unis, offre des insectes de ce pays, frais el en bon état, à 20 fr. le cent. L' Correspondance. M. Ch., à Marseille : Reçu mandat poste pour 12 livr. de l’Abeille. V. Eros aurora est le Lygistop- Lerus sanguineus et l'Anthicus est le tenellus et non le sellatus.— M. G., à Turin : Reçu mandat poste pour 42 livr. de l’Abeille. — M. G., à Gênes : Reçu v. insectes ; par quelle voie envoyer les 4e et 5° certuries? — M. OI., à Moulins, merci de v. communication. Acceple 4. Lixus algirus, 2. Amphicoma meles, 3. Erodius bicostatus, 4. Scaurus Striatus, 5. Colaspidea æruginea, 30 ex. de chaque. — M. Laj., à Reims , reçu lettres avec oblata pour la 5° centurie, mais non la larve de Gnorimus et les insectes. D + NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE I°ABHILLE. No 457. 4875. Note sur la larve de l’ANTHAXIA CANDENS, son développe- ment et la manière de l’élever, Je dois dire tout d’abord que ces notes sont extraites et traduites d’un Mémoire publié dans le Bulletin de la Société entomologique suisse, en 1873, par M. J. Erné de Mulhouse, à qui revient l'honneur d’avoir le premier, je crois, décou- vert la manière de prendre et d’élever les larves de cet An- thaxia, en grand nombre. Je n’ai ajouté au travail de M. Erné que quelques détails descriptifs de la larve. Description de la larve. — La larve de l’Anthaxia can- dens, environ deux fois aussi longue que l’insecte parfait, a la forme d’un pilon; elle est aplatie, apode, Son corps est composé de. 10 anneaux, outre les 3 segments thoraciques et la tête; il est garni de poils blancs clair-semés ; sa cou- leur générale est d’un blanc jaunâtre. Le labre est coupé carrément par devant, il a la forme d’un parallélogramme élargi , à angles arrondis. La lèvre inférieure a sensiblement la même forme que le labre. Les mandibules sont noires, creuses à la face inférieure, ayant un peu la forme d’un bec de perroquet, échancrées près de leur extrémité. Pas de traces d'antennes. Palpes maxillaires, composés de 2 articles brunâtres : le 4er, passablement plus gros que le second, et emboîté dans une partie charnue, saillante ; le 2€ article portant à son ex- trémité un petit appendice brun, corné et allongé. La tête est large, d’un jaune roux, rugueuse, à moitié enchassée dans le prothorax. Le prothorax est irès-grand et large, plus étroit à sa partie antérieure que postérieurement, lé- gèrement arqué devant, puis se recourbant de chaque côté en quart de cercle et presque droit postérieurement ; il porte en dessus un sillon profond allant d’un de ses angles posté- rieurs à l’autre, d’abord sensiblement en ligne droite dans la direction des mandibules, puis parallèlement et se rap- LXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, prochant de son bord antérieur. De chaque côté un autre sillon, court, intérieur au précédent et à peu près parallèle à l’axe de la larve; enfin sur le disque, un double sillon profond en V renversé. En dessous le prothorax porte les mêmes Sillons qu’en dessus, sauf que celui en V renversé est remplacé par une dépression centrale. Mésothorax beau- coup plus étroit que le prothorax et environ six fois plus court, ridé transversalement en dessus et en dessous, et por- tant en outre en dessous une forte dépression à sa base. Métathorax un peu plus étroit que le mésothorax, mais deux fois plus long, ridé comme lui, muni de 4 mamelons ar- rondis, bien saillants, placés en dessus et en dessous près des bords latéraux. L’abdomen, composé de 10 segments a le 1e segment plus étroit que le métathorax, mais plus large que les sept suivants, qui sont sensiblement égaux entre eux, le 9° conique ct se termine par le dixième qui est beau- coup plus petit et en forme de mamelon allongé , masqué à son extrémité d’un petit sillon longitudinal (ce sillon proba- blement n’existe que dans l’un des sexes), Les 9 premiers anneaux de l’abdomen sont marqués de chaque côlé d’une fossette roussâtre dessinant un bourrelet qui parcourt les flancs. Pattes nulles, remplacées par les mamelons du méta- thorax dont nous avons parlé. (A suivre.) L Æ *# Correspondance. M. D., à Amiens, choix impossible dans les centuries; 4° presque épuisée, restent à peine 50 espèces en un ou deux exemplaires : conformez-vous à la liste convenue. — M. X., à Romans: envoyé une livraison de l’Abeille. A bientôt la liste des espèces ad- mises pour la 5° cenlturie, —M. E., à Naples: j'attends votre manuscrit complet. Combien d'exemplaires à part à vos frais ? Acceple 30 exemplaires de 4. Pæderus gemellus , 2. Dorca- toma selosella, 3. Xylograph. bostrychoides, 4. Mordella bipunctala, 5. confinis, 6. filvanus advena, 7, Opatrum ruslicum, 8. Pseudochina testicea, 9, Stenopterus præustus, — 15 ex, de 10, Notoxus cornutus et autant de Brachypterus unicolor. | | | NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. XLHI Association d'échanges. Le but de l’association est de faciliter entre entomologistes l'échange des insectes qu'ils récoltent autour d’eux contre des espèces d’autres localités plus ou moine éloignées, par l'intermédiaire d’un centre de répartition , désintéressé, ca- pable de leur garantir des déterminations exactes. A chaque échange, les associés reçoivent, pour 150 exem- plaires, en 5 ou 6 espèces préalablement agréées, 100 insectes représentant autant d'espèces. Pour y participer , il suffit de proposer une liste d’espèces, assez nombreuses et aussi bonnes que possible, portant un numéro d'ordre, l'habitat et le nomore d’exemplaires disponibles. On devra joindre à la lettre un timbre-poste de 25 c. pour l’affranchissement de la réponse. Aussitôt l'avis reçu, on expédie les insectes désignés; le délai ne doit pas dépasser quinze jours. La poste est la voie la plus commode, mais il faut de grandes précautions pour éviter les avaries. Les seuls frais à la charge de l’associé sont le port d’aller et de retour lune boîle de 300 grammes coûte, comme échantillon , 40 c.) , et le prix de la nouvelle conte- nant la liste de la centurie (20 c.), si on n’y est pas abonné (3 fr. les 20 numéros). Les centuries sont réparties telles quelles, et ce serail en vain qu’on entendrait y faire une sorte de choix : le seul possible est d'abandonner les espèces dont on ne veut pas, sans être pour cela dispensé de fournir intégralement le mi- nimum de 150 insectes. Personnellement je m'engage à donner à tout amateur, sur | sa demande, par espèce ulile à ma collection, 2 espèces non | 1 | | me EP RTE TIRE pointées sur son catalogue ou 4 espèces à son choix parmi les espèces restantes des cenluries précédentes, 5° CENTURIE. 4 Cicindela littoralis, Alger. A1 Feronia Xatarti, Luchon. 2 Elaphrus riparius, Saumur. |12 Amara Quenseli, St-Bernard. 3 Nebria complanata, Alg. 143 rufocincta, id. h Leistus spinibarbis, Tours. 14 » fulva, Pertuiset. 5 Aptinus pyrenæus, Luchon. |15 Sphodrus complanat., Brest. 6 Graphipt. serrator, Le Caire. |16 Patrobus rufipennis, Pyr.-Or, 7 Dichirotrich.pubescens,Dieppe|17 Pagonus chalceus, Morlaix, 8 » pallidus, Brest. |18 Aepus Robini, Camaret. 9 Feronia femorata, Limoges. |19 Bembid. pusillum, Dieppe. 40 » Prevosti,Hautes-Alpes.{20 oo» tricolor, Carcass. LXIV NOUVELLES ET FAITS 21 Bembid. ustulatum, Brest. 22 Gyrinus urinator, Ténérif, 23 » striatus Alg. 24 Ochtheb.margipallens, Dieppe 25 Phytosusnigriventris, Morlaix. 26 Crataræa nidicola, Dieppe. 27 Myrmedon. laticollis, Limog. 28 Philonthus xantholoma, Morl. 29 Bledius arenarius, id. 30 Syntomium æneum, Dieppe. 31 Anthophag. alpinus , St-Bern. 32 Omalium læviusculum, Morl, 33 » riparium, id. 34 Anthob. impressicolle, H.-Pyr, 35 » sordidulum, Vosges, 86 » Marshami, id. 87 Phlæochar.subtilissima, Limog 38 Ctenistes palpalis, Haute-Loire 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 39 Silpha lapponica, Terre-Neuve, |79 h0 » thoracica, Pilat. 80 k1 Orthoperus atomus, Dieppe. 181 42 Brachypterus urticæ, Luchon. |82 Meligethes exilis, Corse. 83 Cryptarcha strigata, Limoges. |84 Anommatus 12-striatus, Morl.|85 Byrrhus pyrenæus, Luchon. [36 Gymnopl. flagellat., St-Etienne |37 Aphodius carinatus, H‘t-Alp. 38 Trox perlatus, Alger. 89 Hoplia farinosa, Rives. 90 Rhizotrog. maculicollis, Drôme!|91 Melanotus tenebrosus, Digne.|92 Limonius lythrodes, Corse. |93 Corymbit, v, æruginosus,Pilat|94 Dictyopterus sanguineus, Rives|95 Telephorus lateralis, Saumur. |96 DIVERS DE L’ABEILLE, Amauronia subænea, Malte, Clerus mutillarius, Limoges. Lymexylonnavale, Fontainebl, Lyctus brunneus, Brest, Ennearthron affine, Reims, Mesocælopus niger, Mans. Ptinus ornatus, Hyères, - » bidens, id. Erodius neapolitanus, Naples, Pimelia Payraudi, Corse. Cnemeplalia atropos, Naples. Tribolium confusum, id, Orchesia micans, id, Mylabris circumflexa, Alger. Polydros.paradoxus, Engadine » micans, Reims. Otiorynch.griseopunct.,S-Ber. » amardillo,Gr.-Chartreuse, » unicolor, Pilat, Cœnopsis fissirostris, Morlaix. » Waltoni, id. Molyt. v.carinærostris, Luchon Meleus Megerlei, Pilat. Phytonom., tigrinus, Abbeville Larinus scolymi. Pyr.-Or. Apion tamarisci, Bordeaux. « æthiops, Naples. Rhynchites æneovirens, id. Cionus hortulanus, Digne. Nanophyes posticus, Narbonne Ceutorynch. trimacul., Havre. Platyrhin, latirostris, Luchon, Urodon suturalis, Hyères. Bruchus ulicis, Naples. Asemum striatum, Limoges, Gracilia brevipennis, Paris. Leptura livida, id. Clytra variolosa, Alger. » Jæviuscula Rives. 97 Henicopus pyrenæus, Luchon. | 97 58 » hirtus, Ste-Baume. 198 59 Desytes 4-maculatus, id. 99 60 » subæneus, Aix, 100 Timarcha maritima, Camaret Espèces supplémentaires. 401 Chrysomela Rossii, Naples. 102 103 » » polita, Champigny. speciosa, M! Pilat. 404 Lina ænea, Pyrénées. 105 9» collaris, Boulog.-s.-Mer. 106 Adimonia littoralis, Camaret 107 Luperus pinicola, Schafhouse 108 Adalia 44-notata, Vosges. 109 Exochomus 4-pustulat., Mans 4110 Scymnus 4-lunulatus,Grioux. Caen, typ. l,. Le Blauc-Hardel, A ARTS ur rire —- TT Ke AIT 2 NOUVELLES ET es FAITS DIVERS DE L°ABKHILILE. No £G”. 1876. L’Abeille paraît par livraisons de 36 pages, qui forment des volumes d’environ 440 pages (12 volumes sont terminés). On s’abonne pour 6, 42 ou 24 livraisons, et l'abonnement se continue jusqu’à ce que l’abonné ait notifié son intention de cesser à la fin de la période commencée. Les prix d’abonne- ment, payables d'avance et sans frais, sont de : G livraisons 7 fr.—12 livr. 48 fr.— 24 livr. 25 fr. pour la France, el 30 fr. pour l'Etranger. 1 livr. séparée, 1 fr. 50. On peut s'abonner aussi par volumes (15 fr.), mais les volumes ne se terminent pas avec les abonnements par livraisons. Pour éviter de faire des volumes, comme on en voit dans certaines publications, un ramassis de lambeaux disparates ou de scinder les mémoires, de sorte qu’on ne puisse les consulter sans feuilleter huit à dix volumes, l’Abeille a tenté d’allier la variété à l’unité ; les livraisons procurent l’une, et les volumes l’autre ; les 42 volumes ter- minés en sont une démonstration palpable. L’abonné qui ne veut prendre que les volumes terminés, se prive de Pactualilé des Nouvelles, cependant, en prolongeant son abonnement jusqu’à la fin du volume en cours de publication, il com- plèiera sa collection. ci + *# Quant aux réclamations qui nous sont adressées quelque- fois au sujet des livraisons égarées, nous recommandons de nouveau à nos abonnés, de vérifier exactement chaque livraison à mesure qu’elle lui arrive , et si elle n’est pas complète, de la renvoyer, et si la précédente leur manque , . de nous en donner avis sur-le-champ. Toute réclamation lardive nous interdit toute vérification et réclamation auprès de l'administration des postes, nous ne pouvons donc y faire droit. Plusieurs faits nous ont prouvé le malfondé de ces demandes el la poste est, ainsi que nous, bien innocente des livraisons égarées. LXVI NOUVELLÉS ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, *# Æ %*# M. Ed. Lefèvre vient de faire paraître deux mémoires sur les Eumolpides, famille dont il embrasse l’ensemble et qu'il étudie avec prédilection, En attendant le travail complet qu'il prépare, il nous donne le fruit de ses recherches jour- nalières. Sous letitre de Descriptions d'Eumolpides nouveaux ou peu connus, l’auteur décrit dans le 4“ mémoire de 10 pages: Melaxyonica fasciata, du Pérou, Bonvouloiri et nigritarsis, du Brésil ; le genre Thyra, du catalogue Dejean, avec une espèce de Cayenne, lalerilia; un genre nouv. Biorus pour le geniculatus Guér. et 2 nouv. espèces, cly- troides (Cayenne), et femoralis (Brésil) ; enfin, 2 Endoce- phalus, du Brésil, flavipennis Guér. et 4-punctatus. Dans le 2e, qui est bien plus étendu, on compte 3 Chry- sodina, du Brésil, 4 Sphintherophyta, du Mexique, 4 Phædra et 1 Amasis, du Brésil , 2 Iphimeis et 9 Noda de diverses régions d'Amérique, 4 Coytiera, n. g. de Cayenne, 1 Chalco- phana et 4 Slerneurus, n. g. du Brésil, 1 Dermorhytis, de Ceylan , 4 Scelodonta , des Indes et du Vieux-Calabar, 1 Euryope , de Cafrerie, 14 Edusa, de Nouvelle-Hollande , 2 Siagrius, de Nouvelle-Guinée , enfin, 8 Colaspoides, de Cayenne, Bogola et Brésil. Les descriptions écrites en latin, comme les diagnoses sont marquées au coin de la précision et de la netteté. è # # % Correspondance. M. M. L., à Elbeuf: insectes arrivés à bon port; suivrai v. intentions ; les 3 espèces signalées, admises pour la centurie.—R., à Vannes : reçu abonnement à l’Abeille pour 24 livr. commençant à la 4'° 1876.—Gand., à Paris : recevrez titre du XI° vol. quand il sera venu. — E., à Naples : Hâtez. Mordelles, l’Abeille ne peut faire les - frais de dessin ni de gravure. Envoi maltraité par la poste. Enverrai cenlurie et répondrai au long, en janvier. + % #% La collection des Coléoptères et livres entomologiques du général E, Pradier sera vendue à l'hôtel des Ventes de la rue Drouot, le 47 janvier 1876. Lol LA EE Eee RS OR RS en in usa sege mar as at R NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. LXVII % *X *# Associalion d'échanges. Dans le but de favoriser les progrès de l’entomologie fran- çaise en procurant aux amateurs des espèces bien détermi- nées, de localités éloignées, en échange de celles qu’ils récoltent, l’association forme des collections de cent espèces, représentées chacune par un seul exemplaire, qu’elle dis- tribue à ses membres. Pour obtenir une centurie, l’associé doit fournir 150 in- sectes en 5 espèces au moins et 30 exemplaires au plus par espèce, Quinze jours à l’avance , il envoie une liste numé- rotée des espèces qu'il offre, indiquant exactement l’habitat et le nombre des individus disponibles. Il exclura les espèces vulgaires et celles déjà mentionnées dans les précédentes listes. Aussitôt après réception de l’avis des espèces admises, il enverra ces espèces en bon état , piquées séparément et portant au pied de l’épingle la localité, renfermées dans une boîle solide et bien protégée. La poste est la voie la plus commode et la moins chère. Les échantillons coûtent main- tenant 5 centimes par 59 grammes. Les frais de la lettre d'avis, du port de la boîte aller et retour sont à la charge de l’associé, ainsi que la liste des noms correspondants aux numéros de la centurie. En dehors de l'association , j’accepterai volontiers en échange les espèces utiles à ma collection ; ceux qui désirent entrer en relations, sont priés de m'envoyer leur catalogue pointé avec leur oblata. k k % 6° CENTURIE, A Cicindela circumdata, Rognat.|14 Harpalus cupreus, Tours. 2 Nebria tibialis, Tours. 42 » Frœhlichi, Sutendal. & » rubripes, Mont-Dore. ]13 Stenoloph, vespertinus, Paris. k Carabus Ullrichi, Temesvar. |14 Feroniav. platyptera, Canigou. 5 » v. alpinus, Alpes, 15 » cribrata, Alpes. 6 Cymindismacularis, Sutendal./16 Amara imfima, Sutendal. 7 Aëtophor. imperialis, Reims. [17 Anchomenus6-punctat., Alpes, 8 Demetrias unipunctata, Reims. |18 Pogonus gracilis, Corse. 9 Lionychusquadrillum, Luchon|19 Bembid. nigricorne, Sutendal. 10 Harpalus rupicola, Dieppe, 120 » A-pustulat., Saumur. LXVIII 21 22 23 24 25 61 62 63 64 65 Bembidium concinn., Dieppe, p biguttatum,Saum. Hydaticus cinereus, Paris. Agabus femoralis, Mulhouse, Hydroporus inæqualis, Paris. 26 p geminus, St-Honoré.|66 2/7: 2 Davisi,glac.duRhôn. |67 28 » angustatus, Bondy. [68 29 Haliplus ruficollis, Bondy. 69 70 74 72 73 80 91 32 33 Philhydr. marginell., Meudon. Hydrochuselongatus, Meudon, Thiasophila angulata, Limog, Dinarda dentata, Alpes, 3h Oxypoda alternans, Limoges. |74 35 Conurus littoreus, Limogés, |75 36 Slenus unicolor, Eure. 76 37 Bledius bos Fauv., Tunis, 77 38 » longulus, Dieppe. 78 39 » brevicollis, Italie, 79 L0 Anthobium ophthalm. Limog. [80 kA Tychus niger, Colmar. 84 42 Bryaxis simplex, Dieppe. 82 h3 » Helferi, Italie, 83 hA Scydmænus Wetterhali, Italie|84 45 Pholeuon Querilhaci, Pyr. |85 46 Necrophor.mortuor,, Dornach|86 k7 ScaphidiumA-maculat., Limog. [87 48 Scaphium immacul. ,Fontaineb |88 49 Dendrophil. pygmæus, Limog, [89 50 Plegaderus vulneratus, Vosges, |90 91 Brachypter.vestitus, Lectoure. [94 52 Atomaria linearis, Dieppe, 92 53 Hadrotoma variegata, Corse, |93 54 Byrrhus murinus, Limoges. 194 55 Bolboceras gallicus, Marseille|95 56 Trox sabulosus, Eure, 96 57 Triodonta aquila, Lyon. Cl 58 Rhizotrogus fuscus, Alpes. 198 59 » rufescens, Drôme. |99 60 Anisoplia arvicola, Var. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. Cetonia amina, Tunis, Dicerca berolinensis, Ht-Loire Anthaxia corsica, Corse. Cardiophor. vestigialis, Limog, Cis lineatocribratus, Pyr. Orophius glabriculus, Dieppe. Xestobium plumbeum, Vosges, Dorcat. chrysomel., Dornach. Enneatoma subalpina, Dornach Ptinus dubius, Reims. Gibbium Boieldieui, Perse. Morica planata, Espagne. Cistela v. ferruginea, Eure. Rhinosim. planirost., Dernach Abdera griseogullata, Poitiers Carida flexuosa, Verviers, Emenadia bimaculata, Aix. Sitones chloroloma, Corse, Otiorhync. pupillat., St-Bern. » nubilus, St-Bernard. Grypidius equiseti, Eure. Rhynchites populi. Metz, Poophagus sisymbrii, Eure, Brachytarsus varius, Limoges, Clytus detritus, Limoges, Gracilia pygmæa, Lectoure. Phytæcia solidaginis, Tours Leptura cincta, Axat. Donacia sagittaris, Brest, n Simplex, Somme. Zeugophora subspinosa, Lang. Clytra concolor, Limoges, Cryptoceph.ochroleuc.,Saum, » nitens, Tours. » 6-pustulat,, Tours Chrysomela cerealis, Langres. Lina longicollis, Metz. Hispa testacea, Aix.- _Cassida lucide, Vosges, 100 Halyzia 16-guttata, Mulhouse Espèces supplémentaires. 401 Cymindis humeralis, Canigou|106 Heterocerus fusculus, Schafh. 402 Agabus conspersus, Amiens, |107 Apion juniperi, Dieppe. 403 Megarthrus aflinis, Limoges. |108 Cerambyx heros, Limoges. 104 Bythinus securiger, Fecht. 109 Hæmonia equiseli, Schafh. 105 Murmidius ovalis, Rouen, [110 Lithonoma margin,,St-Sever, Cac, typ. F. Le Blauc-Hardel NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABKHILILH. No 43”. 4876. Note sur la larve de l’ANTHAXIA GANDENS , son développe- ment et la manière de l’élever (Suite). La larve de l’Anthaæia candens vit dans l'écorce des pru- niers et des cerisiers morts, de préférence dans la partie in- _ férieure du tronc, dirigée vers le sud. Elle creuse ses gale- ries dans l’écorce et l’aubier, dans toutes les directions. | Elle ne pénètre jamais dans le bois de l’arbre avant l’époque | de sa transformation en nymphe. Lorsque l’écorce tient | encore à l'arbre, sans vide et sans pourriture , la larve ! pénètre parfois dans le bois à la profondeur de 43 à 44 milli- | mètres, pour s’y transformer , mais cetle transformation a | lieu le plus souvent dans l’écorce même et très-près de sa | surface extérieure. Lorsque la larve veut pénétrer dans le bois, elle creuse sa dernière galerie sensiblement en ligne droite à partir d’un point très-rapproché de la surface exté- rieure de l'écorce jusqu’au bois, en remplissant l’espace | laissé derrière elle avec les détritus et excréments produits, puis la direction de cette galerie devient oblique pour se terminer par une dernière portion horizontale où elle opère sa transformation. La forme des trous que se creuse la larve vers Ja fin de son développement est celle de son prothorax, c’est-à-dire | en ovale allongé, un peu sinué sur les côlés. Il est à remar- quer que, lorsque la larve se place dans le bois pour sa | transformation, elle se creuse une cavité plus spacieuse | proportionne!lement que celle que, dans le même cas, elle se * creuse dans l’écorce, ceci, sans doute, en vue de faciliter à l’insecte parfait sa sortie, le bois étant trop dur pour les | mandibules de ce dernier; les larves qui se transforment | dans l'écorce occupent toujours une position oblique à lin- verse de ce qui a lieu dans le bois. Le trou de sortie de | linsecte parfait est nécessairement en ovale allongé. oo LXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. Il est élonnant combien il faut de temps à la larve déve- loppée pour arriver à sa transformation en nymphe ; fin août elle commence à travailler à sa dernière demeure pour ne se transformer en nymphe qu’à la même époque de l’année suivante. Ce temps lui est nécessaire pour le rac- courcissement graduel auquel elle doit arriver pour se transformer, et à cet effet, elle replie son corps en deux. L’insecte parfait sort en septembre déjà de sa nymphe et reste dans le bois ou lécorce jusqu’à la fin du printemps suivant, Il faut à cet insecte au moins quatre années pour son complet développement de l’œuf à la sortie de l’insecte parfait. Lorsque l'écorce pourrit, la larve périt fréquemment et: l’insecte parfait n’y résiste pas non plus ; aussi, trouve-t-on fréquemment des insectes développés et morts dans leur cavité. (A suivre.) # & *# Achille Costa : Relation d’un voyage en Egypte, en Pales- line et le long des côtes de la Turquie d'Asie pour des recherches zoologiques, 40 pag. in-4° {extrait des Actes de l’Académie des sciences physiques et mathématiques, 1875, t VI). Dans ce mémoire, que nous avons lu avec plaisir et profit, M. le professeur Costa raconte jour par jour, le vuyage d'exploration scientifique qu’il a fait en Egypte:et en Turquie et auquel il a consacré près de 4 mois (de janvier à mai de cette année). Ses recherches se sont étendues à toutes les branches de la zoologie ; mais les insectes et: surtout les coléoptères ont été l’objet de ses préférences. Il a rapporté environ un millier d’espèces, qui, à l’excep- tion d’une centaine, manquaient au. musée zoologique de: Naples et ne sont pas dans le commerce. En Egypte, il emploie le mois de février à visiter les bords du Nil qu’il a remonté dans un bateau du Caire jusqu’à la 4'° cataracte, stationnant à tous les points. dignes de fixer son attention: Minieh, Rhodah, Siout, Sohag, Girgheh, Denderah, Keneh,. Karnak, Lougsor, Esneh, Edfou, les îles d’Assouan et de Filé, et le mois de mars à explorer le Delta. Ses récoltes se NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. LXXI montent à 460 espèces, dont 190 de coléoptères, mais plus rémarquables par la qualité que par le nombre; en effet, 9% seulement se retrouvent en Europe , un grand nombre sont curieuses, et quelques-unes nouvelles. — La Palestine lui a procuré, non-seulement des récoltes abondantes et faciles, quoique peut-être moins précieuses que l’Egypte, mais encore l’avantage d'assister aux cérémonies si tou- chantes de la semaine sainte à Jérusalem où il a séjourné huit jours au commencement d’avril. Bethléem , Jéricho, les bords du Jourdain, etc.. furent explorés par lui. Revenu à Ramleh, son point de départ , il s’y embarqua etaprès avoir successivement relaché à Jaffa, Saïda, Beyrouth, Tripoli, Mersine, Smyrne et Bousse, il arriva à Constantinople où il a séjourné quinze jours avant de rentrer en Italie, Le mémoire se termine par une lisie des espèces les plus intéressantes qu’il cite à mesure qu’il les capture. Les espèces nouvelles qu'il signale par une courte diagnose sont : Bledius giraffa, p. 20; Cædius chrysomelinus, p. 23 ; Scymnus cognatus, p. 11; triundulatus, p. 46 et 2igzag, N. 1-vi. + Æ *# Le 3° numéro des Annales de la Société entomologique de France n’a été distribué qu’à la séance du 12 janvier 4876 (c’est par erreur qu'il porte la date du 22 décembre 4875). Il ne contient, outre le bulletin des séances, que 80 pages (de 273 à 352) et 2 planches noires, consacrées à l’interminable histoire des Cochenilles , sauf des fragments de la Monographie des Lixus de Capiomont et de la Révision de la famille des Palindida, division des Noctuélides , par M. Constant Bar, de Cayenne. k % A la dernière séance de 1875, M. Lichtenstein a fait passer sous nos yeux des Vesperus Xatarti, pris le 8 décembre , aux environs de Collioures. Les $ étaient dans un état de geslalion fort avancé et les g' encore vivants. *k *k *% LXXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. Correspondance. MM. W., à Romorantin : Reçu insectes à déterminer en même temps que votre lettre, v. les enverrai avec 5e centurie. Remis les Amares et Magdalinus, avec planches coloriées des Mylabres, à v. frère. —‘Luc., à Lec- toure : Reçu leltre et insectes. —Solsky, à St-Pétersbourg : Envoyez-moi, S. V. P., par poste franco (retenez le prix d’affranchissement sur v. abonnement à l’Abeille) : Genres et espèces d'insectes publiés par Motschulsky, prix 75 kop. — Debern., à Limoges : Reçu leitre et insectes pour cen- turie.—D’Anti., à Troyes: Reçu mandat poste pour abon- nement à l’Abeille 24 liv. 75.—Sh., à Thornhill : Regrette v. détermination.—Quand viendront les insectes d’Arabie ? + *X *# A vendre à des conditions avantageuses une collection des Annales de la Société entomologique de France, depuis 1860, dont les 8 premiers volumes sont très-proprement reliés, et les suivants brochés; on y trouve joint la Monographie des Eucnémides, par M. de Bonvouloir. C’est une bonne occasion pour les nouveaux membres de la Société entomologique. S’adresser tous les jours de 4 heure à 3 heures, à M. de Marseul, boulevard Pereire, 271, aux Ternes. A vendre des insectes recueillis au Canada et dans l'Amérique du Nord, par M. M. de Mathan, à 20 fr. le cent., chez M. Fauvel, à Caen. k * % Prière à M. le D'° Chapuis, de communiquer les types d’Apate décrits par M. J. Thomson, dans ses Archives (A. lunigera, semicostatu et cultrala), à M. de Marseul, pour la Monographie qu'il prépare de la famille des Apatéides. F7 é * Nouveaux abonnés à l’ABEILLE. M. Xambeu, capitaine-adjudant major au 22° de ligne, à Romans (Drôme). M. Montagné, à Rueil (Seine-el-Oise). L2 Caen, typ. F, Le Branc-HsroëL, NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABKHILILE. No 28. 1875. Avis aux abonnés de lAbeille. Plusieurs fois on nous a réclamé l’annexe du tome VI, contenant un titre et une table détaillée des matières de ce volume , des descriptions d'espèces nouvelles, la Monogra- phie des Glaphyrus , elc., resté en souffrance par suite des agissements de l'éditeur. Aussitôt après l'achèvement du 12€ volume, nous le distribuerons en livraisons, concurrem- ment avec le 13° volume , aux abonnés seuls à qui nous le croyons ulile. Ceux qui auraient élé oubliés, sont priés de nous en prévenir. % k * .Note sur la larve de l’ANTHAXIA CANDENS, son développe- ment et la manière de l’élever (fin). Elevage de la larve. La larve est facile à élever si on opère de la manière suivante, el surtout’ si elle n’est pas: blessée. On prend un morceau d’écorce sur un'arbre mort, on l’aplanit du côté interne et on y creuse une pelite cavilé de’ là forme de la larve. On'prend ensuite un morceau de bois: quelconque, et on l’applique, en l’atlachant, contre la partie! préparée de l’écorce (après y avoir placé la larve). On bouche alors complètement avec de la terre humide ou glaise tous lés interstices entre l’écorce et le morceau’ de bois, afin: d'éviter complètement le contact froid de l'air. Si on ne veut: pas faire ce travail sur place, ou qu’on préfère opérer tran- quillement chez soi, on renferme provisoirement chaque: larve séparément dans un morceau de bois percé de trous, de: grandeur convenable, qu’on férme hermétiquement avec de pétits bouchons coniques. | “Aussilôt les larves dans leur prison, entre l'écorce etile: bois, à la températare convenable, s’enfoncent dans l'écorce: LXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, en remplissant la galerie qu’elles laissent derrière elles de étritus produits par elles. Dans ces conditions, on est presque certain d’oblenir l’insecte parfait. Avant d’avoir imaginé de boucher avec de la terre les interstices entre l'écorce et le bois qui la recouvre, M. Erné avait observé que les larves ne s’enfonçaient pas dans l'écorce ; elles restaient cependant en vie jusqu’à une année entière, en se desséchant peu à peu ; quoique en apparence complètement desséchées et mortes, il y en avait qui, après une année, remuaient encore la tèle, Ch. ZuBER-HOFER. k * * Le savant rédacteur de la partie coléoptérologique de l’'Entomolog. monthly Magazine, nous adresse la note suivante : « Dans l’excellente Monographie des Cryptocéphales du nord de l’Ancien-Monde , il y a certaines espèces sur les- quelles je désire ajouter les indications suivantes, qui sont relatives à l'Angleterre (dont les entomologistes sont hélas! si peu en communication avec leurs confrères du reste de l'Europe) : Cryptocephalus pini L., nilens L., flavilabris Payk., et villatus F., attribués à l’Angleterre , dans la Monogra- phie, ne se trouvent pas dans notre pays. En outre, C. variabilis Schn., violaceus F. et geminus Gyll., indiqués comme répandus dans « toute l’Europe », n’ont pas encore élé découverts en Angleterre ; en revanche il faut ajouter C. imperialis F. (pris une fois seulement à Cambridge), Corlyi L. (assez commun), aureolus Suffr. (très-commun sur les côtes), hyvochæridis L, (très-commun dans le sud), 10-punctatus L., avec toules ses variétés (en Ecosse ainsi que dans l’Angleterre centrale), fulcratus Germ. (commun), bipustulatus K., bilineatus L. (commun dans le sud, sur l’Helianthenum), Waserstjern® Gyll. et querceti Suffr. G. minutus ne se prend chez nous que sur les côtes du sud ; c’est une espèce maritime. On n’a pas encore trouvé ici le type du GC. bipunctatus L., mais la variété lineola est assez commune sur les saules nains et le Corylus avel- NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. LXXV lana dans le sud de l’Ecosse. Je n’ai vu qu’un exemplaire avec la tache postérieure séparée de la tache humérale. C. bipustulatus est une bonne espèce certe ! Quand la tache postérieure du GC. bipunctatus var. lincola s’élargit suffisamment pour noircir l’élytre plus qu’à l'ordinaire, elle aiteint presque l’extrémilé, noircissant l’espace occupé par la tache apicale dans le bipustulatus. G. bilineatus, chez nous, a toujours la bande jaune dorsale largement réunie à la bordure jaune; je possède un exemplaire & avec deux grandes taches oblongues, pâles, nettement tranchées, à la base du pronotum, au-dessus du scutellum, » E, C. RyYE, Park field, Putney, Londres. + Sous le titre de Beitrage à lu famille des Ténébrionites, le D° Haag-Rutenberg vient de publier : 1° un supplément à sa Monographie des Moiurites, comprenant 18 espèces nou- velles dans les genres Ogcoosoma, Amiantus, Psammodes, Trachynotus ; 2° des descriptions de genres et espèces non encore connus, 4 Mesostena, 1 Rhammatodes n. g., 4 Euleantus n. g., 1 Microderopsis n.g., 1 Tagenodes n, g., 4 Alphaltesthes Kr., 1 Thalpophila Sol. , tous de l’Afrique australe, et 3 Micipsa , pubescens , similis et Batesi, de Perse et pouvant être considérés comme de notre faune. Ce mémoire est extrait du journal Coleopterologische Hefte (x1v, 1875, p. 67-92), publié par le Bon de Harold, l’un des auteurs du Catalogue universel des Coléoptères, qui est une compilation consciencieuse, appelée à rendre un grand ser- vice aux travailleurs. Pourquoi le dernier cahier, qui doit contenir les Coccinelles et la table générale des genres, tarde-t-il tant à paraître ? “re M. Ch. Demaison (9, rue Rogier, à Reims), désire se pro- curer par achat ou par échange des Chrysalides (vivantes), de Lépidoptères exotiques, particulièrement de Sphirgides et Bombyeites de l'Amérique du nord. Chaque espèce devra être accompagnée autant que possible d’une petite note in- diquant la plante sur laquelle vit la chenille. %# *k * LXXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. M. Gehin de Rémiremont commence la publication d’un Catalogue étiquettes de la tribu des Carabides; nous en avons sous les yeux les 16 premières pages. Tous les noms de genres, sous-genres, espèces ou variétés, accompagnés de la page de l'ouvrage où ils sont décrits, sont encadrés, imprimés sur une seule colonne et peuvent se découper pour servir d'étiquettes. Un ouvrage de ce genre , bien fait, et à la hauteur de la science, pourrait être fort utile en dispensant les entomologistes de ces éliquettes manuscrites devenant disparales avec le temps et plus ou moins lisi- bles; nous lui souhailons un plein succès, mais nous craignons qu’il ne se soit pas rendu comple de l’éten- due et de la difficulté de la tâche ; nous regretions aussi l’absence des patries. Lu Correspondance. MM. G., à Nancy : V, oubliez avoir reçu le 10 mars, Monog. Cryptocéphales (10 livr.), et 12 autres livr. à mesure de leur distribution, soit 22 sar 24.—M. d’A., à Troyes : Merci des renseignements : l’un invraisemblable, l’autre non fondé, tout abonné fidèle à ses engagements à reçu Cryplocéphales. —F., à Caen : lisez Annonce, Nouvelle 17’. Quand paraîtra la livr. de la Faune Gallo-Rhénane ?—Ph, à Prauthoy : Reçu mandat poste p. abonnement à lAbeille (24 livr.), partant de la 4°° 76.—hR., à Londres: Merci de votre communication sur certains Cryptocéphales de la Grande-Bretagne.—W., à Romorantin : Merci des insectes; envoyé la 6° centurie et Omophlus.—L., à Lecloure : Envoyé par poste insecles el liste collée au couvercle. M. Ab., compétent, pas le temps de consulter collect. Duval.— B., à Turin : 75 reste dû. — E. à Naples : reçu leltre et mss. Mordelles. Pas de renseignements sur le prélendu travail de Mæklin.—L., à Elbeuf : M. Fauvel'est chargé de. placer insectes d'Amérique , adressez-vous à, lui. Pas. vu M. de Gaulle. *k *# *# Nouveaux abonnés à l’ABEILLE. MM. Maurice de Laplanche, à Lusy. Amédée Aragon, à Perpignan. Cueu, typ. F. Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’'ABKHILLE. No 19. 1376. Avec le n° 468 (24° livraison 1875), qui termine l’abonne- ment de celle année, il nous a semblé utile de mettre sous les yeux de nos abonnés un iableau des matières réparties par livraisons et par volumes, qui leur servira de guide et témoignera de notre fidélité à remplir nos engagements, puisque au lieu de 864 pages pour 24 livraisons (86 pages par livraison), nous en avons donné 870, Livrai- Nou- Tomes Pages{Livrai- Nou- Tomes Pages sons. velles., XIII XII XI sons, velles, XIII XII qre 3” p. 1-32 36 | 13° … —172 36 2e & on oo Po 189-816 32 | 14° 14° 00 —216 40 3e 5" —60 32 | 15° 12° —904 36 &e 6” so. pe. 1-36 40 | 16° {13° oo —252 40 5e . (Gryptoc.)—72 36 | 17e $ : 6e QD p. 1-32 36 {ge è {4 2000 —312 64 16 cad oo —108 36 19e 15 —236 36 8e G(2esér.)—68 40 | 20€ 16 —268 36 ge 8 —104 40 | 21€ 17 —300 36 40° re oo —144 36 | 22° 0 oo —348 36 {fe 9” —136 36 | 23e 18°—326 fin 30 12° 10? 0 —180 40 | 24° 19° …. —384 40 870 A la fin de chaque volume, nous avons soin d’en indiquer la composition dans une nouvelle, tout en leur envoyant le titre, la table et même une couverture à ceux qui l’ont ré- clamée spécialement pour faire brocher. Ces précautions ne nous évitent pas ioule demande de renseignements de la part de certains inattentifs ou trop impatients. Nous prions donc nos abonnés de savoir attendre , toute question préma- turée serait inutile et souvent sans réponse possible. Le tome XII (3: et dernière partie du Répertoire) se ter- mine à la page 456, et il n’en reste plus à distribuer que 72 pages et. le titre et la table générale, ce qui va se faire immédiatement. Le tome XIII (1° de la 8° série) se compose de : 1° dix nouvelles, 41 à 50; 2° d’une première partie de 78 pages LXXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. (dont 60 déjà distribuées), plus le titre, préface et table du volume ; 3° d’une 3° partie : monographie des Cryptocéphales, déjà entre les mains du public. Les nouvelles 1” à 19° et 1 à G de la 2e série sont réser- vées pour un autre volume sous presse , ainsi que les Dito- mides. Les conditions d’abonnement restent les mêmes, commesur les couvertures : 6 livraisons, 7 fr. — 12 liv., 48 fr.—24 liv., 25 fr. en France el 30 fr. à l'étranger, payables d’avance et sans frais en un mandat sur la poste. L'abonnement con- tinue, sauf avis contraire notifié avant l’expiration du terme. Les abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement dans le fer mois, sont censés désirer payer à domicile, et, dans ce Cas, il sera ajouté un franc pour frais de recouvrement au total dans la traite qui leur sera présentée. # + # Ménageries Enlomologiques. Au Directeur de l’Abeille : MON CHER COLLÈGUE, Vous avez bien voulu m'inviter à la dernière séance de la Sociélé Entomologique à résumer en une courte note pour vos lecteurs les idées sur l'élevage des insectes dont je vous ai souvent entretenu, Je le fais avec plaisir, car je crois, sans vouloir diminuer en rien le mérite des savanis qui s’oc- cupent de la classification systématique de tous les insectes du globe, que ceux qui se livrent aux études biologiques se trouveront récompensés de leurs travaux par des jouissances inconnues aux purs classificateurs. Depuis longtemps les jardins zoologiques, destinés aux animaux supérieurs , ont pris en Europe un remarquable dé- veloppement , mais leur entretien coûte des sommes fabu- leuses , et il faut être un riche monarque ou une puissante sociélé pour se payer des Tigres à 42,500 fr., des Tapirs à 14,000 fr. ou des Rhinocéros à 25,000 fr. la paire: c’est le cours du dernier prix courant que j'ai sous les yeux. Eh bien! je vous assure que pour un entomologiste , il est aussi intéressant d'élever le Tigre du Poirier, les Charançons NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. LXXIX ou l'Oryctes nasicornis que les Tigres, les Tapirs et les Rhinocéros du Jardin d’Acclimatation. Et c’est à la portée des bourses les plus modestes, En horticulture , les éleveurs de plantes et de fleurs sont nombreux , bien plus nombreux même que les botanistes; mais en entomologie, les éleveurs d'insectes sont en bien plus petit nombre que les entomologistes. Pourquoi ? Je n’en sais rien ; mais certes la beauté des papillons rivalise avec celle des fleurs , et les merveilleuses métamorphoses des in- sectes laissent bien loin derrière elles les changements assez monolones de la graine en liges, feuilles, fleurs et fruits, phénomènes qui, dans le monde végétal, n’offrent qu'une variété relativement restreinte , Landis que chez les insectes, même dans le même ordre, nous trouvons les plus étranges aberrations. Un manuel de l’éleveur d’insectes serait un bel ouvrage à entreprendre, car, sauf dans l’ordre des Lépidoptères, où les études d'élevage ont été passablement faites, en laissant pourtant encore pas mal de lacunes à combler , presque tout est encore nouveau. Réaumur et De Géer, qui ont si brillamment ouvert la route dans laquelle je voudrais voir nos jeunes entomolo- gistes les suivre, n’ont eu que de rares imitateurs, le champ à explorer est bien vaste, et ceux qui voudront s’y hasar- der sont presque assurés d’attacher leur nom à quelque découverte intéressante, bien plus intéressante à coup sûr que celle d’un insecte de l'Océanie, dont ils posséderont un exemplaire unique au monde. Je ne puis pas songer, dans les Nouvelles et faits divers de Abeille, à entreprendre, même en abrégé , le manuel dont je parle plus haut: celui des coléoptères seulement, qui in- téresserait plus particulièrement les lecteurs de ce journal, serait déjà bien volumineux, mais je pourrais dire quel- ques mots des essais d'élevage que jai tentés et que je pense continuer sur la jolie famille des vésicants, depuis les som- bres Méloës jusqu'aux brillantes Cantharides. Il est assez facile de trouver ces insectes accouplés, ce qui, chez les Méloës surtout, facilite beaucoup la détermi- nation exacle de l’espèce. Quand j'ai fait un couple prisonnier, je le mets dans un LXXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. vase plein de terre et enfoui jusqu’au niveau du sol dans le- quel j'ai placé une plante au goût de l’insecle : mouron ou autre plante des champs pour les Méloës, troëne, frène ou lilas pour les Cantharides; fleurs d’Eryngium, sca- bieuse ou chardon pour les Myodites, Mylabris, Zonitis etc.; je le recouvre d’un manchon en verre au-dessus duquel est tendue une gaze quand les insectes sont pourvus d'ailes, et je n’ai plus qu’à observer leurs agissements. En général, au bout de très-peu de jours, les Méloës et les Cantharides, après avoir copieusement brouté , creusent un trou en terre, y déposent leurs œufs et meurent. Je n'ai pas pu observer de ponte des autres genres en caplivité. (A suivre, ) Lu Préparant une liste de tous les entomologistes vivants, tous ceux dont les adresses ne nous sont pas connues soit pas notre correspondance, soit dans les tables publiées par les sociétés savantes, sont priés de nous les donner exactement avec les ordres d’insectes dont ils s’occupent spécialement. PE Correspondance, MM. Fel. R., à Paris. La note ci-dessus répond à v. question: v. pouvez prendre la livraison du tome XIIL et celles du tome XII à 4 fr. 25 la livr. D’après renseignements, livraisons remplacées ont bien été remises à v. domicile, —S., à St-Pétersbourg: rien reçu depuis 80 juillet 4873, ni pour 74, ni pour {75 , contrairement à v. présomptions. Pas reçu des Horæ depuis tome X, 1873 (196 pages), parvenu le 3 janv. 76 ; enverrai par volumes recom- mandés à la poste. Lisez la note ci-dessus. — Gand., à Paris, Titre du XI° volume arrive. — M., à Montpellier, pas de cartons à vendre. Attends notice sur les métamorphoses du Golletis.— G., à Asnières, 5° centurie (et non 6°) vous attend. Chrysomèles pas encore étudiées ulilement, le re- tard dans l’arrivée des types ne l’a pas permis.—M.-J., à Mortain : m. nouvelles intéressent-elles ? Faut-il continuer l'envoi de la feuille du jeune naturaliste. Bonne nouvelle de Romagny. “s . Nouvel abonné à l’Abeille : M. Maurice Roy, à Paris. Caen, typ. F, Le Blanc-Hardel, 4 NOUVELLES ET CZK FAITS DIVERS DE I’ABHILLE. N° 20’. 1576. Ménageries entomologiques (suite). Les pontes des Méloës et des Cuntharides sont au con- traire très-rustiques; car, en renversant les vases et recueil- lant les œufs pour les mettre dans des tubes en verre , je ne les ai pas empêchés, quinze jours ou trois semaines après, d’éclore et de me donner des milliers de petites larves. Les larves jaunes des Méloës sont très-vives, grimpent sur les plantes jusqu'aux fleurs ; là elles guettent les abeilles melli- fères, à épaisse toison, du genre Anfhophore et autres , et quand une se présente, sautent prestement sur elle el se cramponnent à son thorax. Les larves des Cantharides noires avec une ceinture blanche sont plus calmes et courent sur le sol à la recherche des nids d’autres abeilles du genre Ha- lictus, etc., qui creusent de profondes galeries dans les ra- vins un peu humides. Ces petites larves sont ce que Léon Dufour a appelées des triongulins, et les travaux de Newport, Fabre, Valéry Mayet, eic., ont passablement éclairé leur histoire. Mais revenons à mes larves en tube que je ne voulais pas lâcher, l'étude de leur développement au fond des nids d’An- thophore où d'Halictus n’étant guère possible, Je me suis longtemps creusé la têle pour savoir ce que l’on pourrait leur servir ; comme il ne m’élait guère possible de faire prendre à volonté des Anthophores ou des Halictus, je dus avoir re- cours à l’autopsie des guêpes et des abeilles ordinaires pour pouvoir présenter à mes petits triongulins une nourriture se rapportant un peu à celle que la nature leur destine. J’eus le bonheur de réussir. à faire accepter aux Méloës des œufs extraits de la Vespa vulgaris ; aux Cantharides des œso- phages ou estomacs d’Apis mellifica remplis du nectar des fleurs. J’ai ainsi amené le premier changement de peau. Là, de nouvelles petites larves blanches, aussi molles que les précédentes étaient dures et cornées, ont remplacé les triongulins en me laissant une dépouilie charmante pour LXXXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, préparation microscopique. Ces petites secondes larves, chez les Méloës , se sont lancées hardiment dans le miel d’abeille mis à leur disposition et ont vécu u ne dizaine de jours en grossissant un peu, mais le miel doux et aromatique de l’abeille domestique n’allait pas probablement à des esto- macs destinés à se nourrir du miel amer et à odeur fétide des Anthophores, et elles ont péri sans se transformer. Les petites larves des cantharides ont, au contraire , évité de se mettre dans le miel et ont continué à manger les estomacs d'abeille en grossissant assez rapidement, Arrivées à tout leur accroissement, elles ont cessé de manger et témoignaient par leur inquiétude dans le tube, que quelque chose leur manquait. Je pensai de suite que c’était la terre pour former leur coque, car leurs pattes me paraissaient assez fortes pour fouir. Effectivement, en renversant le tube dans un vase sur du sable humide, je vis immédiatement ces larves creuser el s’ensevelir comme les larves des hannelons et tant d’autres... Ici s'arrête mon histoire, j'en ferai la suite au printemps. En esquissant ainsi à grands traits l’histoire d’un seul élevage, je désirerais seulement faire entrevoir les surprises et les jouissances que peut donner l'installation d’un jardin zoologique d’insectes : une centaine de vases de 40 cenii- mètres, autant de cloches en verre, cassées ou ouvertes en haut pour laisser circuler l'air, forment tout le matériel, plus quelques tubes en verre et des boîtes vitrées pour les observations dans le cabinet. Comme dans les grands jar- dins, nous avons nos ruminants : les lourds acridiens, ou les gracieuses locustes, dont la tête intelligente et les longues antennes recourbées rappellent les antilopes. Nos carabiques sont les carnassiers ; les oiseaux de proie sont représentés par les rapaces Libellules ; les oiseaux mouches, par les chrysides, qui offrent les mêmes couleurs; les oiseaux de Junon , aux yeux irisés sur leurs plumes, cèdent leur nom au grand paon, au paon de jour, au. petit paon, elc. Voilà, mon cher collégue, un article un peu bien fantaisiste pour la sérieuse « Abeille » , et j'ai pourtant encore à peine effleuré ce vaste sujet, car que serait-ce si j'avais abordé les mystères de la vie intérieure de nos petits êtres, les drames NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. LXXXIII intimes qui se passent dans ces petites retrailes où le légi- time propriétaire est si souvent traqué par le parasile qui lui dévore sa nourriture, ou par le cannibale qui le dévore lui- même !! — Ce sera pour une autre fois. Votre bien dévoué collègue, J. LICHTENSTEIN, de Montpellier, ea # Nous avons reçu, avec reconnaissance de notre éminent entomologiste américaiw, M. J. L. Leconte, les brochures qui suivent , extraites de divers journaux scientifiques : 19 Classification des Rhinchophores ( Extr. de l’Améri- can Naturalist, p. 384-470, in-8°, 1874), Après avoir passé en revue les principales classifications de ce groupe difficile et nombreux, depuis Schœnherr jusqu’à Thomson, l’auteur divise la famille en trois séries : I. HAPLOGASTRA, comprenant les Rhinomaceridæ, Rhyn- chitidæ et Attelabidæ. IT. ALLOGASTRA, les Amycteridæ, Byrsopsidæ, Brachy- ceridæ, Curculionidæ et Brenthidæ. Il subdivise les Ofiorhynchidæ en dix tribus: Otiorhyn- chini (Otiorhynchi , Trachyphlæi et Periteli), Brachyderini ( épurés et réduits aux Amomphi et Geonomi}, Leptopsini, Rhygopsini, Dysiobini, Ophryastini, Pyllobiini (Pachnæi, Phyllobii et Marcrostyli), Tanymecini (Symnatheles, Aphrasli, Tanymeci et Cyphi), Evotini et Endiagogini. Les Curculionidæ comptent cinq tribus, dont les unes {Brachyrhynchi) sont Sitonini, Bathyrini, représentés par un nouveau genre Bathyris dispar Lec. d’Arizona, Alophini et Ithycerini ; les autres (Mecorynchi ). IT. HETEROGASTRA, les Calandridæ, Anthribidæ, Scoly- tidæ, Apionidæ et Belidæ. Nous regreltons que l’espace ne nous permette pas de reproduire les tableaux des caractères sur lesquels s'appuient ces divisions, et surtout que cette classification remarquable ne vise guère que les Rhyncho- phores des États-Unis, 2° Descriptions de Coléopières nouveaux du Nord de l'Amérique et surtout des bords de l'Océan pacifique, in-8°, p. 13-88 ( Extr. des Transac. Amér, Entom. sociely, 1874). LXXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, Ce mémoire ne contient pas moins de 69 espèces décrites dans les genres Tetragonoderus, Pogonus, Hydroscapha n. g., Sepidulum n. g., Trigonurus, Zalobius n, g., Trichonyx, Tychus, Dermestes, Trogoderma, Kalissus n, g., Georyssus, Throscinus n. g., Elmis, Pachyplectrus n. g., Pelidnota, Chresmatochilus, Scaptolenus, Brachypsectra n. g., Aræopus n. g., Dicranopselaphus, Microphotus, Matheteus n. g., Phengodes, Mastinocerus, Silis, Ditemnus, Trichodes, Leba- siella, Hedobia, Xestobium, Vrilleta n. g., Euceratocerus n, g , Polycaon, Phymatodes, Hybodera, Xylotrechus, Toxotus, Strangalia, Leptura, Oberea, Stereopalpus, Eurygenus, Eus- trophus, Blapstinus, Asclera, Rhina, Cryphalus, Xyleborus et Tomicus. Ces descriptions sont suivies d’une note détaillée sur le genre Pleocoma, qui comprend A espèces, avec Ja description et la figure de la larve, et d’un aperçu des Cupe- sidæ du Nord de l’Amérique. 3° Catalogue des Coléoptères du Mont-Washington, par E. P, Austin, et descriptions des nouvelles espèces, par J. L. Leconte, in-8°, p. 265-276 (Extr. des Proceed. Boston, soc, natur. History., XVI, 1874). Dans ce catalogue, il y a un grand nombre d’espèces men- lionnées et dix nouvelles sont décrites. Lo Notes Synonymiques sur les coléoptères de l'Amérique du Nord, in-8° { Extr. de Annals et Magazine of nat, His- tory., 1870, p. 10). L'auteur a visité les plus importantes collections L Paris el de Londres, et a pu établir de nombreuses synonymies d’après l'inspection des types de Kirby, Newman, Walker et autres auteurs. # # Correspondance. MM. G. à Gènes. Merci des Coléoptères de la Tunisie.—Fauv., à Caen : feuilles du Cat. des Staphyl. joint à la livr. , vérifiez et envoyez de suite, sans attendre les reclifications futures. — P,. de B. à Bruxelles, reçu mandat poste ; merci de vos offres gracieuses, répondrai bientôt. — Roub. à Nancy, reçu chèque. — R. à Paris, reçu abonnem! à l’Abeille, 24° liv., 75 comprise. Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEHILILE. No 21”. 1876. Bibliographie. Traité élémentaire d'Entomologie, Orthoptères et Né- vropières, tome IL, fascicule 1 ; J. B. Baïllière et fils, 4876, par M. Maurice Girard. L’Abeille à rendu compte en 1873 du premier volume de l’ouvrage de M. Maurice Girard , qui étail consacré à l’intro- duction entomologique et à une étude succincte des Coléop- tères. Les deux ordres suivants des insectes broyeurs ont été traités avec plus de développement , parce que les ouvrages récents, qui sont d’un si puissant secours aux jeunes ento- mologistes pour l’ordre des Coléopières, font complètement défaut en France pour les Orthoptères et les Névropières. L'auteur à fait ressortir avec beaucoup de soin les analogies qui rattachent les premiers aux Coléoptières. Le sous-ordre des Labiduroïdes, révisé par les travaux de M. H. Dohrn, se compose d'insectes dont on ferait en quelque sorte une tribu annexe des Staphyliniens, d’après l’aspect des Forfi- cules , leur régime et leurs mœurs, si l'absence des méta- morphoses n’impliquait une différence fondamentale. Chez les Blattiens existent des genres, comme les Phoraspis, vivant au milieu des glumes des graminées tropicales, dont l’aspect, l’éclat et la consistance des pseudélyires font penser aux Coléoptères ; plusieurs genres de Blatliens, d’une voracilé extrême , ont des mœurs et une configuration de Silphiens. Rien de plus curieux parmi les Grylliens que ces genres imitalifs à éclat métallique, comme les Trigonidium et d’autres, qui simulent des Cicindélides ; leur régime est pro- bablement analogue, ou peut-être y a-l-il pour certains d'eux un vêtement qui constitue une ruse naturelle défensive, M. Maurice Girard a adopté pour l’ordre des Névroptères la subdivision admise aujourd’hui par beaucoup d’entomolo- gistes, celle en deux sous-ordres : les Pseudo-Névropières, à métamorphoses incomplètes, où figurent les Névroptères amphibiotiques des Allemands, à larves aquatiques (Libellu- LXXXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. liens, Ephémériens, Perliens), et les Névroptères propres, à métamorphoses complètes, avec un état de nymphe sans nourriture et presque toujours immobile. # # + Recherches sur les phénomènes de la digestion chez les insectes, par Félix Plateau, in-4°, p. 124, pl. 3, 1874. Ce mémoire est le fruit de longues années d’expériences délicates el d'observations consciencieuses. Le D" Plateau a étudié la siructure et les fonctions du tube digestif, des di- vers organes dont il se compose (œsophage, gésier, intestin moyen el terminal) et de ses annexes, tels que les glandes salivaires , les tubes de Malpighi, etc. Il divise les insectes en deux catégories, les carnassiers et ceux qui se nour- rissent de matières végétales, et chacune de ces catégories est subdivisée en maxillés et en suceurs. Ses expériences ont été effectuées en premier lieu pour les carnassiers maxillés, sur les Carabiques (Carabus auratus) et les Hy- drocanthares (Dytiscus marginalis, dimidiatus et leurs larves, Acilius sulcatus et Hydaticus transversalis), sur les Orthopières odonates (Libellulu à l’état parfait et à l’état de Nymphe), et pour les suceurs, sur les Hémiptères (Nepa, Ranatra). En second lieu pour les Ernophages maxillés, sur les Hydrophiles et les Scarabées dans les Coléoptères, les Locustiens et Acridiens dans les Orthop- tères ct les chenilles du Cossus ligniperda et de la Liparis dispar dans les Lépidoptères ; et enfin pour les suceurs sur quelques Lépidoptères diurnes, Papilio Machaon, Va- nessa Jo et autres. L’auteur a pu rectifier quelques erreurs répandues, et meltre en relief certains faits encore igno- rés. Nous voudrions signaler les importantes découvertes exposées dans ce mémoire et surtout reproduire le ré- sumé clair et succinct qui le termine, mais l’espace nous manque : du reste pas un entomologiste ne devra les ignorer. *# + # Dans la nouvelle 17, nous avons parlé de Vesperus Xa- tarti pris le 8 décembre aux environs de Collioures, que M. J. Lichteinstein a apportés vivants à une séance de la NOUVELLES ET FAITS DIVERS D EL’ABEILLE. LXXXVII société entomologique de France. M. le capitaine Xambeu nous écrit à la date du 9 mars 1876: __« Aux remarques personnelles que j'ai faites de 1872 à 1875, au sujet de l’époque d’apparition du Vesperus Xatarti, aux environs de Prades (Pyrénées-Orientales), j'ajouterai celles que je viens de faire en 1876. « Le 15 février, l’insecte parfait commençait à sorlir de terre ; il était rare : le 18, par un vent violent du Sud, on le prenait abondamment : dès le 25 il était moins nombreux, et à partir du 8 mars, je n’en prenais plus un seul malgré mes aclives recherches. » a 4 Mélanges (suite). M. le Dr Camille Warion, jeune entomologiste plein d’ar- deur, a découvert dans la province d'Oran, sous la direc- tion de son frère, capitaine de zouaves, qui y réside depuis longtemps, une foule de curieuses espèces de Co- léoptères. Nous signalerons les suivantes : 4. Scytropus Warioni.— Long. 7 millim.— Larg. 3 mil- lim. — Province d'Oran. — Oblong, convexe, noir, densé- ment vêtu de petites squamules rondes, d’un vert pâle brillant, avec la iête, deux bandes sur le pronotum, le bord extrême et une bande parallèle à la suture, d’un beau roux. Tête grosse, courte, renflée sur Île vertex, de la largeur du prothorax; front marqué d’un fin sillon entre les yeux, qui sont arrondis, peu saillants: antennes grèles, allongées, scape n’atteignant pas Île prothorax. Ce- lui-ci transverse, tronqué aux deux bouts, peu élargi sur les côtés. Elytres un peu plus-larges que la base du pro- thorax, avec les épaules larges et arrondies, convexes, ven- trues au-delà du milieu ; angle sutural aigu ; bande rousse occupant les 4 et 2 interstries, le reste de la surface vert, parsemé de points pilifères noirs. Pattes robustes ferrugi- neuses , cuisses renflées au milieu et rembrunies , avec une petite dent, à peine sensible, jambes élargies au bout. Présente une certaine similitude de coloration avec le Polydrosus Raffrayi, mais il est bien plus grand, plus ventru, autrement rayé, etc. Cette dernière espèce, qui m'a été vendue sous ce nom par M. Raffray, doit êlre LXXXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. décrite quelque part; cependant il nous a semblé utile d’en donner ici le signalement. 2. Polydrosus Raffrayi. — Long. 4 millim. — Larg. 4,8 millim. — De Boghari (Algérie). — Etroit, allongé, lé- gèrement convexe, noir, vêlu de squamules serrées, pi- liformes, d’un rouge cuivreux sur la moitié antérieuré et le dessous, peu serrées, parsemées de points noirs d’où sortent de courts poils couchés, vert-émeraude, avec une bordure rouge-cuivreux tout autour et sur la su- ture. Tête épaisse, oblongue, front plan; yeux ronds, saillants, noirs. Antennes longues et grèles, ferrugi- neuses; scape atteignant presque le prothorax, un peu renflé au bout ; funicule de 7 articles, coniques allongés, 4 et 2 plus longs que les suivants ; massue fusiforme , ser- rée, pointue. Prothorax carré, à peine plus large à la base qu’au bout, tronqué droit, faiblement dilaté ar- rondi sur les côtés. Elytres bien plus larges que le protho- rax, coupées droit à la base avec les épaules saillantes, le tubercule juxta-sutural manque, un peu élargies par derrière , terminées en pointe. Pattes ferrugineuses, cuisses renflées et rembrunies aux deux tiers, armées d’une pe- tite dent aiguë, — Ressemble un peu à l'armipes, s’en. distingue par sa taille plus petite et plus svelite, sa co- loration, ses bandes vertes ou cuivreuses sur les élytres, ses épaules plus larges et plus saillantes, ses cuisses moins fortement armées. Lo - Le tome XII et dernier avec la 43° livr. de planches du Genera des Coléoptères, par Lacordaire et Chapuis, est en vente à la librairie Roret, rue Hautefeuille, 12, à Paris. Prix : 10 fr. 50 c. et pl. col. 44 fr. k #% # Correspondance. MM. S., à St-Pétersbourg : reçu le chè- que pour 1874, 75 et 76 ; envoyé p. 173-237, avec facture acquiltée.—A. Ar., à Perpignan: tout vous viendra à point. — P.,id., abon‘ prolongé de 10 livr. à cause des Cryptocé- phales ; note à d’Ant, mal comprise. Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABKHILLE. No, 227. ‘ 1876. M. Baudi de Selve vient de publier trois mémoires sur les Pimelides et les tribus suivantes de ja famille des Tene- Prionides : c’est un travail de recherches, minutieux, d’un genre que semble affectionner le savant entomologue, et qui, d’un grand intérêt pour l'Ilalie, peut être également ulile à tous ceux qui écriront sur ce sujel. Le premier, qui, avec les insectes du Pérou par Kirsch, est la pièce de résistance du 4er numéro semestriel que la Société entomologique de Berlin, maintenant d'Allemagne, n’en déplaise à M. Dohrn! sert à ses membres pour 1876 (p. 4-74), à pour titre : Europeæ et circum mediterranec Faunæ Tenebrionidum specierum , etc. L’auteur y étudie en détail chacune des pièces que contient la collection des . Melasomes de Dejean, devenue, par la générosilé du marquis de Brême , la propriélé du musée de Turin, et les rapporte ctx ecpèces de nos auteurs actuels. Cet état de lieux n’a pas seulement un but de pure curiosité, mais il permet d’iden- tifier les espèces du catalogue qui a régné seul si longtemps . comme régulateur des collections de France. Le deuxième extrait du Bulletin de la Société entomolo- gique italienne (7° année, p. 1-73) est un catalogue syslé- malique des mêmes insectes appartenant au musée de Turin. Enfin le 3°, publié dans les annales du musée civique d'histoire naturelle de Gênes (tome VIT, 1875, p. 684-703), est aussi un catalogue de ce splendide musée qui, quoique encore moins riche que le premier, a JE en si peu de temps un développement énorme. . Ces trois mémoires sont émaillés de descriptions d'espèces nouvelles, trop nombreuses pour être citées ici. On les trou- vera, du reste , scrupuleusement inscrites dans le catalogue synonymique que nous préparons des coléoptères de l’Ancien- Monde. XC NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, Mélanges (suite). 3 Cleonus furcifrons. — Long. 15 millim. (rostre ex- clus), — Larg. 7 millim. — Oblong, épais, convexe sur la partie postérieure du dos, noir avec les parties dénudées, luisantes, densément pubescent de blanchâtre en dessous, vêtu d’une squamosité piliforme blanche dans les enfonce- ments de la tête et du pronotum, ainsi qu’à la surface des élytres où la vestiture est interrompue par deux fas- cies transverses dénudées. Rostre assez long, parallèle, lar- gement bi-sillonné, et longé de 3 minces carènes dont la médiane est bifurquée entre les yeux, qui sont trigones. Prothorax en carré transverse, bisinué sur les côtés avec les angles antérieurs arrondis, creusé dans son milieu d’un large sillon, à peine carinulé au fond, entre deux larges élévations à points lacuneux, rétrécies en avant. Elytres plus larges et deux fois et demie plus longues que le prothorax , sillonnées de gros points irréguliers, interstries alternes 3,5,7, étroits saillants, ainsi que le bord marginal et sutural, les autres abaissés, tuberculés, angle sutural en pointe mousse. En dessous, 4° et 2° segments du ventre présentant au milieu de leur bord postérieur un petit espace dénudé. | S' Poitrine et abdomen concaves, dernier segment du ventre subsinué, tronqué. Forme et presque la sculpture de l’Helferi, mais moins trapu et plus long. Rostre plus allongé, pronotum moins court, plus netiement et régulièrement canaliculé, interstries alternes étroits, pubescence blanche. ss Après une longue attente, nous avons pu nous procurer un type de la fameuse Reveliereia spectabilis Perris, et nous nous sommes convaincu en la comparant au type du Lathridius Genei, décrit par Aubé en 1850, et en étudiant les descriptions originales des deux auteurs, qu’il ne s’agit que d’un seul et même insecte. R. spectabilis doit donc être rayé de la liste de nos espèces. Quant au genre Reveliereia, un examen ultérieur nous prouvera s’il doit ou non être conservé. # k * NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. XCI Association d'échanges. Le but de l’association, créée par l’Abeille, est de faciliter les échanges entre tous les amateurs, de les aider à déter- miner leurs espèces en leur procurant des types bien nommés , d’une provenance certaine, el d’élablir ainsi luni- formilé de nomenclalure et la géographie de notre faune. Aujourd’hui elle publie une 7° centurie ; ce qui porte à plus de 800 le nombre des espèces distribuées dans quinze mois ! Pour obtenir une centurie, l’associé doit fournir 150 in- sectes en 5 espèces au moins et 30 exemplaires au plus par espèce. Quinze jours à l'avance, il envoie une liste numé- roltée des espèces qu’il offre , indiquant exactement lhabilat et le nombre d'individus disponibles. Il excluera les vulgaires et celles mentionnées dans les lisles précédentes. Au lieu des noms, il peut envoyer des échantillons en nature, ce qui lui donnera les noms d’espèces qui lui sont inconnues, Aussilôt qu’il aura reçu avis des espèces qu’il peut fournir pour la centurie , il les enverra bien préparées, épinglées séparément et piquées solidement dans une boile-en bois garantie par une gaze et une enveloppe ouatée. La poste est la voie la plus commode et la moins chère. Les frais de la lettre d’avis, du port de la boîte, aller et retour, sont à la charge de l’associé, ainsi que la liste des noms correspondants aux numéros de la cenlurie. En échange de ses espèces comprises dans la centurie, l'associé en reçoit d’autres prises dans les cenluries pré- cédentes. ne Correspondance.--MM. Jul., à Orléans : merci du mandat poste p. 76 : recevrez bientôt l’annexe du 6° vol. el titre du 41°. — P., à Kemiremont : reçu mandat p. abon' 1876 | (24 liv.), pris note de v. demande.—R., à Lyon, reçu man- | dat poste 25 fr. —D., à Porto-Vecchio : attends liste imprimée : | compte surles Oxypleurus ou Crypharis.—Rien de M. Ortic. | — L., à Lille : reçu mandat poste p. abon' 14876. ke *k *% Nouvel abonné à l’ABEILLE, M. Levoiturier, à Elbeuf. 46 XCII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. 7® CENTURIE. 91 22 5 p) 54 55 96 57 58 59 60 61 Cicindela germanica, Langres. Nebria psammodes, Drôme, » Gyllenhali, H‘*-Pyrén. Carabus Cristoforii, Luchon. » intricatus, Elbeuf, Cymind.melanoceph,Canigou. Lebia hæmorhoiïidalis, Elbeuf. Chlænius tibialis,Basses-Alpes. Licivus agricola, Martigues. #0 Harpalus oblongiusc., Lectoure 4% Feronia Paulinoi, Coïimbre. SOA NE 49 » muliipunctata,St-Bernard|62 43 Amara bifrons, Evreux. 63 4h Patrobus excavatus, Elbeuf, |64 45 Pogonus gilvipes, Corse. 65 Bembid. pyren., Lac d'Oncey.|66 Anillus cæcus, Gimont. 67 48 Agabus Solieri, Pic du Midi. |68 49 Hydroporus 12-pustul., Limog|69 20 D lineatus, Evreux. |70 94 Gyrinus minutus, Orival. 71 22 Berosus affinis, St-Quentin. |72 23 Autalia impressa, Limoges. |73 24 Hygronoma dimidiata, Elbeuf. |74 25 Pæderuslongipennis, Saumur. |75 26 D gemellus, Naples. 76 27 Stilicus affinis, Nogt-le-Rotrou. |77 28 Anthobium nigrinum, Lect.|78 29 Claviger foveolatus, Rouen. |79 30 Scydmænus pusillus, Gimont. |80 31 Mastisusprolongatus, Coïmbre|81 32 Silpha littoralis, Rouen. 82 33 » nigrila, Pyrénées. 83 34 Catops alpinus, St-M.-de-Lent.|84 35 Saprinus detersus, Martigues.|85 36 Carpophilus6-pustulat., Elbeuf|86 37 Rhirophagus perfor., Peronne.|87 38 » politus, Evreux. |88 39 Silvanus advena, Naples. 89 40 Thorictus gallicus, Corse, 90 44 Orphilus glabratus, Constple.|91 42 Ateuchussemipunctat,,Toulon|92 43 Onthophagus lemur, Langres, |93 L4 Aphodius sordidus, Lyon. 94 45 » nitidulus, » 95 46 Glaphyrus maurus, El Maï, |96 47 Amphicoma meles, Alg, 97 48 Rhizotrogus Bellieri, Corse, 198 47 Psiloptera lugubris, Temesvàr Pæcilonota rutilans, Langres. Melasis buprestoides, Eure. Adelocera carbonaria,Constp!°® Limonius parvulus, Tours. Telephorus bicolor, St-Omer. n fulvicollis, » Troglops silo, Corse. Xylograp. bostrychoiïdes, Napl. Cis castaneus, Lyon. Amphibolus gentilis, Paris. Pseudochina torquata, Naples. Dorcatoma setosella, » Akis acuminata, Espagne. Scaurus striatus, Malte, Asida costulata, Coïmbre. Pimelia dayensis, Oran. Bioplanes meridionalis, Digne. Phylax littoralis, Martigues. Gonocephal. rusticum, Naples. Scraptia fusca, Rochechouart. Anthicus plumbeus, Lyon. Mordella bipunctata , Naples. Nacerda lepturoides, Fréjus. Cneorhinus prodigus, Coïmbre Barypheites Companyo., Prad. Leucosomus ophthalmicus, Aix Mecaspis cinereus, Tours. Rhytideres plicatus, Paris, Lixus paraplecticus, » d' Apionlongirostre, Temesv. Rhynchites auratus, Constple. Auletes politus, Corse. Ceutorhynch. raphani, Rouen. Phiæophthorus spartii, Vervi®rs Dryocætes dactyliperda, » Callidium violaceum, Vosges. Clytus massiliensis, y. Dorcadion Brannani, Coïmbre Pachyta virginea, Vosges. Donacia sericea, Corbie, Gaypiorephsl, rugicollis, Alger » lobatus, Digne. » pini, Sutendal. Chrysomela bicolor, Oran, Lina lapponica, Allem, bor. Prasocuris phellandrii, Lyon. 49 5 fossulatus, » 99 Galeruca elongata, Martigues. 50 Cetonia oblonga, Digne, 100 Lycoperdina succincta,Paris, Caen, typ. F, Le Blanc-Hardel, NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABKHILLE. N° 23’, 1576, M. le D' Gobert poursuit rapidement son calalogue des Coléoptères du département des Landes. Le 3° fascicule qui vient de paraître (p. 59 à 145) comprend la fin des Staphy- linides depuis les Pæderidæ, les Pselaphides, les Scydmé- nides et les Clavicornes. Plus de 800 espèces y sont signalées avec des détails de mœurs. Une amélioration importante a été apportée à ce fascicule. L'auteur, toujours attentif à noter les larves connues, a enrichi son ouvrage des descriptions étendues d’une foule de larves nouvellement découvertes, dont nous citerons seulement Helophorus rugosus, p. 78; Scaphisoma agaricinum, p. 88; Saprinus rolundatus , _p. 95; Abrœæus globosus, p. 97 ; Cercus rufilabris, p. 100 ; Brachypterus vestitus, cinereus el linariæ, p. 101; ur- licæ, p. 103; Carpophilus bipustulatus, p. 104; Epuræa obsoleta, p. 105; Nitidula h-pustulata, p. 106; Pria dul- camaræ, p.107; Meligethes viridescens, p. 109 ; marrubii, p. 110; 1ps lævior, p. 113; Rhizophagus nitidulus, p. 11/4; Endophlœus spinosulus, p. 116, Colobicus emarginatus, p. 119; Lathropus sepicola, p. 122; Telmatophilus brevi- collis, p. 128; Langelandia anophthalma, p. 139 ; Myce- lophagus piceus, p. 134; Litargus bifasciatus, p. 136 ; et Typhæa fumata, p. 138. Ces descriptions sont dues à notre éminent scrutateur de la nature, M. Édouard Perris. *% Avec la 5° livraison 1876 (n° 173), les abonnés ont reçu la fin du 13° volume de l’Abeille, ou 4e de la 3° série, qui se compose, comme l'indique la table, des articles suivants : 1° Nouvelles et faits divers, n° 41 à 50; 2 Descriptions d’espèces nouvelles et analyse de la Gazette de Berlin, p. 1 à 82 (livraisons 1°°, 3° 1875 el 5° 1876); 30 Monographie des Cryplocephales, p. 1-826 (livraisons 6, 8, 9, 11, 13, 15, 19, 20, 21, 23, de 1875); ensemble 452 pages, CIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. L’annexe au tome VI, p. 353 à 440, et la Monographie de Glaphyrus sont terminées avec les livr. 6 et 7. Les Nouvelles 1’ à 22’ et 1-8 de la 2° série, ainsi que la Monographie des Ditomides, feront partie d’un volume sub- séquent, dont la composition n’est pas encore réglée. Nous avons envoyé plusieurs livraisons d’avance à nos abonnés, afin de les dédommager des vacances que nous allons prendre à Fougerolles-du-Plessis (Mayenne), où l’on voudra bien nous envoyer, jusqu’au 15 août prochain, tout ce qui concerne l’Abeiïlle et l’Association d'échanges. k # # En voulant préparer pour une centurie la charmante petite Pimelia dayensis, rare encore dans les collections, que M. le D' Camille Warion nous apporte de la province d’Oran, nous avons reconnu un caractère sexuel qu’il nous semble utile de signaler, d'autant plus que dans cet insecte la forme est à peu près la même dans les deux sexes. Le 4 présente en dedans des cuisses antérieures, vers le milieu, une éléva- tion calleuse ovale dont la surface est comme veloutée et entourée d’un bourrelet mince et lisse. Nous avons retrouvé ce caractère, mais très-diminué, dans une petite espèce que nous croyons inédite, et qui est voisine de la dayensis. Existe-t-il encore dans d’autres espèces ? Nous n’avons pas poussé nos recherches assez loin pour en être sûr. M. L. Bédel, dans son excursion en Algérie, s’est assuré de la propriété détonnante dont les Paussus sont doués, à la façon des Brachinus. Gette propriété déjà signalée avait été mise en doute par M. de Saulcy. 1% Tableau synoptique des espèces du genre HyMENOPLIA , par M. de Heyden. À. Épistome et front carénés, B, Lamelle des ongles antérieurs très-petite, arrondie, —Corps peu poilu ; élytres d’un roux de poix. 4, Ramsuri Heyd, Andal, NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. XGV B’ Lamelle des ongles antérieurs 4! ovale, transverse. C. & étroit; élytres longues, parallèles, épistome non pro- longé en avant, avec les angles arrondis ; © corps plus large, épistome subtridenté en devant. 2, ANGusTA Heyd, Andal. C’ & oblong. — Épistome, dans les deux sexes, prolongé, peu profondément fovéolé de chaque côté, non sinué en devant. 3. STRIGOSA Illig. Port. Esp. B/’ Lamelle des ongles antérieurs arrondie, grande, parallèle, | Épistome très-fortement fovéolé de chaque côté; tarses très- longs ; corps garni d’une longue villosité cendrée. Long. G 6, ON7mil.. .... … A. Icricert Perez, Port. | A’ Épistome sans carène. B. Lamelle des ongles antérieurs grande, arrondie, disciforme. Épistome presque non sinué en avant, très-prolongé, recourbé, gibbeux au milieu, subtridenté © ; élytres subparallèles, 5. RUGULOSA Muls. Esp. B’ Lamelle grande, subarrondie. Épistome bisinué en devant, lisse, élevé au milieu. Élytres larges, courtes. 6. LATA Heyd. Port. B’’ Lamelle petite, oblongue. Épistome peu prolongé, élevé ; élytres courtes, avec de très-longs poils dressés, 7, CnevrozaTir Muls. FE, B/// Lamelle petite, subarrondie. Épistome prolongé, élevé, légèrement bisinué en devant, garni en dessus de poils moins longs, mais plus épais ; élytres © à lignes presque pas dénudées, 8 ESTRELLANA Heyd. Port. B’’’’ Lamelle nulle; élytres d’un fauve testacé, soit en entier ?, soit en partie 4. . . . 9. Mrect Graëlls. Andal. (fulvipennis Blanch.). B’//"’ Lamelle nulle; élytres noires. Ongle épaissi à la base. Épistome à marge antérieure fortement élevée, trilobée; élytres couvertes d’une pubescence cendrée, soyeuse, jamais de lignes dénudées. , . . , + + 10. cNERASGENS Rosh, Sier. Nevad. n° He CAE à Dans une note publiée au Bulletin de la Société entomo- logique de France, n° 73, nous avons établi que la Phy- læcia flavescens de M. Mulsant, qu’il a désignée plus tard sous le nom d’Opsilia flavicans, est identique à la Phytæcia solidaginis de Bach, que cette espèce, à peine connue en , France et décrite par l’auteur des Coléoptères de France sur il | XCVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, un seul individu dont il regardait le sexe et la provenance comme douteux, a été trouvée en abondance dans les prairies des bords de la Loire, près de Tours, par M. Paul Mabille et son élève, M. Amadieu, où elle vit sur le T'anacetum vulgare. Nous avons prouvé que le genre Opsilia, basé sur un seul caractère, la profonde échancrure de l’œil, qui, quoi qu’on en ait dit, n’est jamais entièrement divisé, contrarie le faciès de ce genre si naturel et doit être rejeté de la nomenclature. C’est un nouvel exemple du danger que présente cette manie de créer des coupes génériques, lorsqu'on travaille sur des matériaux restreints. # CURE à A vendre à des conditions avantageuses une collection des Annales de la Société entomolugique de France, depuis 1860, dont les 8 premiers volumes sont très-proprement reliés, et les suivants brochés ; on y trouve joint la Monographie des Eucnémides, par M. de Bonvouloir. C’est une bonne occasion pour les nouveaux membres de la Société entomologique. S’adresser tous les jours de 1 heure à 3 heures, à M, de Marseul, boulevard Pereire, 271, aux Ternes. k *k Correspondance. — MM. G., à Lyon : Mon. des Crypto- cephales fait partie du t. XIII et n’a pas de couverture propre. — O., à Genève : reçu le chèque s. Crédit lyonnais, prends note de faire traite à l'avenir. — P., à Beyrouth : v. avez sans doule reçu insectes, manuscrit et livres; d’où en sont les Malachides ? — P, d’O., à Coïmbre : renvoyé les Cryptocephales déterminés et la fin des centuries. — V. Br., à Crefeld : étendez mon desiderata aux Lamellicornes et fa- milles suivantes; reçu abon‘ à l’Abeille pour 1876. — F., à Caen : retournez, S. v. p.,sans retard catalogue des Staphylins. * X % Nouvel abonné à l’ABEILLE, M. Le Jariel, à Château-Gonthier. Caen, Lyp. F, Le BlancHardel, NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. No 224 1376, Le Catalogue-étiquettes de la tribu des Carabides, publié par M. Géhin, dont nous avons parlé dans la Nouvelle 18’, est terminé. Il contient 22 genres ou sous-genres, 685 es- pèces et 375 variétés, en 72 pages in-8°. Le prix en est de 8 fr. 20 ,et il reste à gommer et à coller les étiquettes. Ce n’est pas payer cher plus d’un millier d'étiquettes imprimées, et je crains bien qu’à ces conditions l’auteur ne rentre pas dans ses déboursés. Que serait-ce s’il s'agissait de tous les Coléoptères ? Combien d’amateurs se résoudraient à dé- penser 4 à 500 fr. pour les étiquettes de leur collection ? Dès le commencement nous avons soumis quelques obser- vations à l’auteur , car la critique , quand elle se propose d’être utile, doit précéder et non pas suivre la publication d’un travail de ce genre, et nous y persisions même après les explications qui accompagnent le dernier fascicule : nous aurions préféré des citations bibliographiques con- densées avec l’indication des patries. Quoi qu'il en soit, nous félicitons M. Géhin d’avoir mené son œuvre à bonne fin, ouvrant ainsi une voie dont nous connaissons les grandes difficultés, mais qui peut être féconde. Nous recevons en même temps une lettre du même savant, iniitulée : Deuxième lettre pour servir à l’histoire des insectes de la tribu des Carabides, qui est digne à plusieurs égards d’attirer l'attention des entomologistes. On y trouve des considérations sur la taille, la forme et les couleurs des Carabes, sous l'influence de l’habitat et des conditions at- mosphériques , la diffusion de l’espèce et ses variations. Les termes si peu précis de genres , espèces , races el variétés, sont rigoureusement définis dans le sens où ils sont em- ployés. Incidemment M. Géhin traite de la nomenclature, combat la théorie de Ch. de La Brülerie , qui a cru devoir substituer le nom de Calosomides à celui de Carabides, sous prétexte que les Calosomes sont les ancêtres des Carabes XCVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. dans le sens géologique, et que les premiers sont plus dispersés que ceux-là à la surface de la terre. Il blâme les deux excès déplorables du moment, cette tendance à mul- tiplier les genres et les espèces à l'infini ; que n’enveloppe- t-il également dans sa réprobation la manie de donner des noms à des espèces que le parrain n’ôse faire et à des variétés insignifiantes ? Il soutient avec raison qu’il ne suffit pas pour créer un bon genre de le distinguer par un caractère même assez tranché, mais qu’on ne doit démembrer que les genres trop nombreux en espèces, encore faut-il que les groupes qu’on veut y établir aient un faciès propre à chacun d’eux, qui ne permette pas de les confondre les uns avec les autres. Enfin il s'élève, comme nous, contre cette manie d’exhumer de livres oubliés et qui méritent de l'être, des noms inconnus pour les substituer à ceux adoptés depuis longtemps, et cela souvent au risque d’accoler deux espèces fort différentes, et il pense que la stabilité des noms, cette garantie précieuse , ne peut être sauvegardée que par la prescription. *k k *% Tableau synoptique des espèces du genre Philhydrus. Le genre Philhydrus fait partie du groupe des Hydro- philiens, composé de petits genres fort répandus et mal déterminés dans les collections ; il est caractérisé par une carène mésosternale élevée et mince au devant des hanches, qui ne se trouve pas dans les genres : Helochares, Anacæna et Chæthartria, — par le dernier article des palpes maxil- laires plus court que le pénultième, tandis qu’il lui est égal dans les Enochrus ou plus long dans Hydrobius, Paracymus et Laccobius, — par les jambes finement épi- peuses, par les cuisses pubescentes, et glabres seulement à l’extrémité et par la strie suturale raccourcie en devant. Les ongles des tarses sont fortement recourbés à la base dans le 4. Voici un tableau synoptique , dû à M. V. Heyden, qui facilite singulièrement la distinction des espèces du genre Philhydrus : ; A Jambes jaunes. B Pronotum sans tache noire . ,. . 1. testaceus. F. NOUVELLES FT FAITS DIVERS DE L’ARE£ILLE. XCIX B’ Pronotum avec une (lache noire sur le dos. G Elytres sans lignes de points. . 2. nigricans Zett, (frontalis Er.) C’ Elytres marquées de 8 lignes de points plus gros. D Palpes jaunes . . . . . . 3. maritimus Thomas. D’ Dernier article des palpes noir au bout. . . . . . . . 4. melanocephalus F. A’ Jambes brunes ou noires. B Palpes et tarses rouges. C Elytres jaunâtres, suture noire. 5. coarctatus Gredi. (suturalis Sharp.) GC’ Elytres, ainsi que le dessus, noires avec les bords clairs, . . . . 6. marginatus F. (ovalis Thoms.) B’ Dernier article des palpes noir. CG Dessus fortement ponctué, légèrement convexe. 7 afjinis. Gyl. (marginellus Thoms.) C’ Dessus très-fortement ponctué, plus convexe. . . . . . +. 8. nigripes Sharp. ge * Bibliographie. Nous recevons encore de notre savant ami, le D' J.-L, Le Conte, dont l’activité et le zèle sont inimitables, deux nouveaux mémoires : l’un est un discours (address) pro- noncé à Detroit ( Michigan } devant l’Association américaine pour l’avancement des sciences, en quittant le fauteuil de la présidence. L'auteur expose, dans un sage et noble lan- gage, des vues élevées sur l’origine et la répartition des espèces de Coléoptères, qu’il divise par rang de formation en trois groupes : Rhynchophores, Hétéromères et Coléop- tères normaux. L'autre contient des notes et des descriptions de Coléop- tères de l'Amérique du nord. Les Cicindelides et les Rhyzo- dides font le sujet des deux premières notes ; des dessins sur bois , intercalés dans le texte, facilitent la distinction des espèces. La 3° note est réservée à des descriptions d’espèces nouvelles appartenant aux genres Dyschirius, Holciopho- rus, Zalobius , Dacne, Hypodacne , Triphyllus, Cyphon, Eucinetus, Dictyoptera, Elaphidium, Purpuricenus, C NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’'ABEILLE. Leptura, Tanarthrus, Mecynotarsus et Xylophilus , en tout 24 espèces, Pur M. J. Bourgeois nous envoie quelques pages sur les mœurs de la Galeruque de l’'orme (Galeruca cratægi}, dans lesquelles il nous expose simplement des faits bien observés. Il n’y a rien d’intéressant et d’utile comme les renseignements sur l’histoire et le développement des in- sectes. L’espèce dont il s’agit, ordinairement commune, pullule cette année, aux environs de Rouen, au point de devenir un fléau pour les ormeaux. L’auteur rappelle à propos la loi de pondération entre les êtres qui place le remède à côté du mal, C’est ainsi que, ces deux années passées , la chenille d’une Hyponomeute ravageait nos haies d’épines et nos pommiers dans l’ouest, et voilà que cette ravageuse avait presque complètement disparu cetle année. Il en sera sans doute de même pour le Phylloxera, dont le nom et les gestes sont célébrés sur tous les tons; ce fléau dévastateur aura cessé de détruire nos vignes avant que les rêveurs de remèdes aient pu gagner le prix offert par la générosité du ministre de l’agriculture. » à Correspondance. MM. R., à Dijon : L'envoi prématuré des Cryptocéphales à certains abonnés a occasionné pour eux des irrégularités dans l’envoi des nouvelles, — La table des matières étant séparée peut se placer au gré de l’abonné, ainsi que les Monographies. Les couvertures réclamées ont été mises dans la 8° livr. — B., à St-Maximin: Merci des feuilles retournées. Attendez la fin d’août pour l’envoi de la centurie; inutile de donner 30 exempl. de chaque espèce, il suffit de compléter les 150 exempl. en espèces convenues, et celles que vous offrez vont parfaitement, — M., à Beziers: pris note de votre adresse, Prenez votre temps pour l'envoi de v. insectes. — B., à Limoges: attendez fin d’août pour l'envoi ; merci des notes sur vos chasses. — R., à Palerme : oublié que vous aviez reçu l’annexe, t. VI. Nouvelle 18’ porte 1875 pour 1876 par erreur typographique, 7 et 8 sont de la 2° série, Pris note de v. désir. Reçu 25 fr. au lieu de 80 fr. Caen, typ. F. fe Blanc-Hardel, Ne 25” 1876, Prière réitérée aux abonnés de l’Abeille de faire sans retard leurs réclamations : s’il s’agit d’une livraison égaréte , men- tionner le numéro exactement ; si c’est une livraison in- complète, la retourner, autrement il nous serait impossible de faire droit à leurs demandes. Sur 10 réclamations qu'on nous adresse, 9 sont sans fondement : nous pourrions signaler bon nombre de personnes qui, après avoir égaré et réclamé des feuilles de l’Abeille , les ont retrouvées plus tard. + M. J. Lichtenstein nous écrit : « Je vous disais l’année passée que je ne connaissais pas les larves des Mylabres, aujourd’hui, grâce à M. Valery Mayet , je possède la larve (triongulin) du Mylabris h-punciata, mais je n’ai pu réussir à l’élever. J'ai en capiivité une splendide femelle de Emenadia bi- punctata de près d’un pouce de long, j'espère qu’elle pondra, car elle mange bien les fleurs d’Eryngium. Je crois ces larves aussi inconnues. Quant aux Cerocoma , je n’ai pu les faire pondre, mais j'ai pris Sur une espèce d’abeille assez rare { Nomia difformis Panz.) un triongulin qui n’est ni de Meloe, ni de Sitaris, ni de Mylabris ; peut-être est-ce celui du Cerocoma. » " *k * Mélanges (suite }. h. Thorectes variolipennis Dahr-el-Beida.— Long. 16.— Larg. 11 millim.—Subhémisphérique, assez convexe, d’un noir presque mat en dessus, plus luisant en dessous. Tête plane, densément ponciuée, rugueuse. Epistome en triangle ar- rondi, avec un petit tubercule mousse au milieu du front. Pronotum densément ponctué, faiblement canaliculé dans son milieu, entouré d’un mince rebord, élargi vers la base, avec les angles mousses, marqué ayant le milieu de 6 impressions CII NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. sur une ligne transverse: écusson ruguleux , en triangle , rebordé. Elytres bordées d’un mince rebord élevé, peu élargi latéralement ; angles huméraux arrondis, rebordés, mais le repli cessant bientôt ; renflées par derrière , abaissées brus- quement au bout, surface finement granulée avec de petites . verrues espacées, marquées de gerçures transverses, de fines stries poinlillées, géminées , formant des interstries alternes, les uns étroits, imponctués, les autres larges, à points épars. Jambes antérieures, dans le seul sexe que je connaisse, étroites , allongées , armées sur la tranche externe de deux dents mousses, terminale bifide et avant de 6 denticules inégaux, et sur la tranche inférieure de quelques dentelures dont une plus forte. | Gelte espèce, découverte aux environs de Mogador par M. Trovey-Blackemore, ressemble un peu au sardous, mais la texture des élytres toute différente l’en distingue aisément ainsi que de toutes les autres espèces du génre,. 5. Judolia tibialis n. sp.; noir, tomenteux de gris, comme Acmtops smaragdula dont il diffère par sa tête brus- quement étranglée par derrière, son pronotum court et large, à angles postérieurs avancés en épine; la tête et le pronotum densément pointillés, Jambes antérieures testacées en dedans; 4° article des tarses postérieurs un peu plus long que les 2 suivants réunis. d Sarepta ( Coll. Zuber.). — Long. 9-10. — Larg. 3,9 mill. # + # M. Ernest Allard nous remet la note suivante que nous nous empressons de publier , afin de lui assurer la primeur de sa découverte synonymique : « On classe à tort dans beaucoup de collections parmi les Helopides , l’'Apolites blaptoides Kind, et l’Apolites muco- reus Kust. Le premier est le Geratanisus tristis Fald., et si le second doit former un genre séparé, il doit se placer à côté du premier et non parmi les Helopides.: « C’est à tort également que dans le Catalogue Gemminger et Harold, on fait figurer parmi les Helops ,-l’Epitrichia tomentosa de Gebler, et l’'Helops melanarius Germar. La première est un Epitragide et doit se placer à côté du NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. CIIL genre Himatismus et la seconde est l’Eryx melanarius. » Nous avons étudié avec le soin le plus minutieux les élé- ments de la première synonymie et nos recherches n’ont fait que confirmer les vues de M. Allard, Mais ce n’est pas sans se heurter à des difficultés de toutes sortes qu’on tente d’élucider des questions de ce genre et nous en avons fait ici une bien triste expérience , qui nous a donné une nou- velle preuve que généralement on travaille sans s'inquiéter de ce qu'ont dit les autres sur la matière, qu’on copie les citations de ses devanciers avec toutes leurs erreurs, et qu’on ne craint pas de dérouter les lecteurs par des erreurs au moins matérielles. Ainsi, Gemminger, dans son Catalogue à l’article Helops mucoreus, indique la description donnée par Kuster, au n° 31, qui n’existe pas (au lieu de n° 24) et la figure du Genera de J. Duval, fig. 393 (au lieu de 392) ; cette fausse indication se relrouve dans celui-ci où les noms de ces deux figures sont intervertis. Vous cherchez aussi tout naturellement les caractères du genre Apolites auquel se rapporte le mucoreus, eh bien, la table vous renvoie à la page 484 et vous tombez dans les Haplocnemus ; il fallait aller à la page 324, laquelle porte à son tour que l’insecte est figuré pl. 79, fig. 893, tandis que c’est la figure de l'Helops agonus Muis., que l’auteur écrit Hedyphanes agenus ! ! M. le comte de Mniszech est le possesseur de la collection Faldermann et nous y avons voulu consulter lAnisocerus tristis Fald., mais toutes nos recherches, pour y retrouver ce Lype, sont restées infructueuses. Néanmoins, nous établirons les faits suivants : 1° Le type du genre Apolites J. Duval, Helops mucoreus (Klug.) Waltl, fait partie de la collection Reiche, les descrip- tions de Waltl (Abeille, vi, p. 53, 88), et de Kuster, xx, n° 30, s’y adaptent de point en point ; 20 Le genre Anisocerus Kald. , changé en Geratanisus, et placé près des Anatolica dans le Catalogue de Gemminger, est identique au genre Apolites J. Duval ; les caractères géné- riques tracés par Faldermann comme par J. Duval sont les mêmes. 30 L’Anisocerus tristis Fald. est l’insecie répandu dans les collections sous le nom inédit de Helops blaptoides =. CIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. Kinderm., qui va parfaitement à la description et à la figure de l’auteur. #4 On nous annonce la mort de M. Trovey-Blackemore, jeune entomologue anglais, dont nous avons publié le voyage à Mogador traduit par M. Sédillot, ainsi que plusieurs espèces nouvelles de Coléoptères découveries par lui pendant son séjour dans ce pays presque inexploré. L’entomologie a fait en France une perte bien plus sensible en M. Charles Piochard de la Brulerie, enlevé le 17 juin 1876, dans sa 32° année par une cruelle maladie. Nous connaissions tous ce jeune savant qui, voyageur intrépide et habile obser- vateur, a visité plusieurs fois l'Espagne , le nord de l’Afrique et l’ouest de l'Asie, ces régions bénies du coléoptériste, où il avait recueilli tant de beaux et curieux insectes. C’est au moment où il se disposait à utiliser ces richesses et nous promettait une étude complète de la faune de Syrie, qu’il a été brusquement arrêté dans ses projets et les matériaux, si laborieusement réunis, vont être vendus à l’hôtel des Ventes et éparpillés sans qu’une autre main puisse les mettre en œuvre. + + % Correspondance. MM. de V., à l’Isle-Adam: Reçu votre abonnement à l’Abeille jusqu’à n° 192; le 42° vol. du Catal. Gemminger est arrêté par la faillite de l’éditeur, — B., à Châlons : Attends depuis 8 mois M. Jekel. Je suis à v. dis- position pour les familles dont je m’occupe.— L., à Reims : Reçu insectes pour 8° centurie, je m’en rapporte à v. calcul. —BI., à Limoges : Reçu 2 fr., envoyez insectes sans aitendre carte-poste. — H., à Morlaix: Reçu abonnement jusqu’à n° 492, Attends Catalogue et insectes.—B., à Rouen et C., à Nogent : Reçu abonnement jusqu’à n° 1492.—W., à Romo- ranlin : Envoyez insectes proposés et à déterminer.— G., à Remiremont : Aitends votre Catalogue pointé.—Z., à Temes- var : Reçu abonnement jusqu’à n° 180. — Nouvelle 9’ dans la 40° livr.—d’E., à Pesth : Reçu abonnement jusqu’à n° 192. Catalogue synonymique , travail aujourd’hui très-ardu, marche lentement. Caen, typ. F, Le Blanc-Hardel, OC SORNTNT En dé ne ni à À PPS I CC CT TO VS bn à nds de de SE MONOGRAPHIE DU CNE. FOHOCILUS Par le baron DE CHAUDOIR Primitivement établi par Bonelli qui l'avait composé d’es- pèces retirées du chaos du genre Carabus, le genre Pæcilus a été adoplé par quelques entomologistes, et réuni par la plupart, comme seclion séparée , aux Feronia des uns ou Pterostichus des autres. Dejean, qui a donné l'exemple de celte fusion, y a déjà placé quelques espèces exoliques hétérogènes, et MM. de Harold et Gemminger, en l’admettant comme genre distinct dans leur catalogue, lui ont complètement ôté son caractère d’homogénéilé, sans lequel il ne saurait êlre maintenu. Je commence donc par donner, d’après ce catalogue, la longue liste des espèces qu’ils y ont introduites à tort, en indiquant partout où je l'ai pu, le genre ou sous genre auxquels elles appartiennent réellement. PŒCILUS. advena Quensel. amplicollis Motschulshy. angustatus Chaudoir, atratus Newman. atratus Aeiche, calathoides Waterhouse, caiifornicus Dejean, canceilatus Brullé, Feroria (Derus). id, (Brachystylus). id, (Trirammatus). id. - (Peristetaus), Abacetus, Feronia (Trirammatus ?) id. © (Brachystylus). Cynthidia. HIHI coarclatus Lucas, Pedius, conformis Dejean. — Feronia {Cyclomus). crocines Perty. — Cynthidia. cupripennis Fairmaire, = Pedius, o MONOGRAFHIL decipiens Waltl, — Pedius. elegans Perty. — Marsyas. ferrugineicornis Motschulsky. Feronia (Trirammatus),. fulgidus Chaudoir. id, (id.). funebris Castelnau, gagatinus Castelnau. galapagoensis Waterhouse Guerini Waterhouse, herbaceus Chaudoir, janthinus Roth, indicus Motschulsky, insignis Brullé, insularis Boheman, interioris Castelnau. iridescens Castelnau, iridipennis Castelnau. irinus Brullé, Kingi Mac-Leay. lugubris Dejean,—advenaQuens. luridus Blanchard, marginatus Castelnau, nobilis Brullé, parallelus Perty. peruvianus Dejean, planodiscus Perty. politus Motschulsky. prolixus Érichson, resplendens Castelnau, ruflabris Castelnau. semiplicatus Castelnau. splendidulus Leconte, subgagatinus Castelnau, subsulcatus Brullé. thalassochromus Perty. unistriatus Dejean. vagans Dejean, On voit, id. (Chlaenioidius ? }. Loxandrus. Feronia (Trirammatus ? ). id, (id. ?). id, (Chlaenioidius). Chlaenius. — Penthimus (Ceroglossus olim) — Marsyas. — Feronia (Trirammatus ?), ? — Loxandrus ? — Feronia (Lepltopodus). — Loxandrus. — Feronia (Notonomus). id, (Derus). Notaphus. — Feronia (Notonomus), Marsyas, id, — Feronia (Trirammatus). — Cynthidia. Feronia (Derus), id, (Chlaenioïdius). id, (id.). Loxandrus. Feronia (Notonomus). id, (Trirammatus ?}, FI: L II I I Il IAE I I Loxandrus. — Cynthidia. — Marsuas, — Feronia (Trirammatus\. IE 12 (?) par celle liste, que sur 93 espèces de Pæcilus énumérées dans ce catalogue , 48, c’est-à-dire environ la moitié, doivent en être exclues. Epuré ainsi, ce genre pré- sente {es caractères suivants : Antennæ greciliores , arliculis plerumque tribus, rarius primo solo carinatis, carina nonnunquam articuli primi abliterata ; tertio plerumque cæleris modice, plusminusve longiore, Palp graciles, articulo ullimo subovato, apice truncatulo, ma- rillares articulis ultimis duobus æqualibus. DU CENRE POECILUS. 3 Mentum lobis divergentibus, dente medio latiusculo, apice emare ginato. Labrum transversum, recle truncatum. Pedes graciles, tarsi glabri, articulis elongatis trigonis. Prosternum inter coxas semper marginatum, Abdomen segmentis transversim haud sulcalis, ano in utroque sexu simili. Elytra novem-striata, stria submarginali haud duplici, Cætera ut in Feroniis, Le premier de ces caraclères, qui caractérise à vrai dire ce genre, est le seul qui ne se retrouve dans aucune des nom- breuses subdivisions du genre Feronia, mais comme dans la longue série des genres des Carabiques il ne se repré- sente, je crois, que dans celui des Galosoma , je le consi- dère comme parfaitement générique. Je dois observer cependant qu’il est sujet à s’oblitérer, tantôt sur le premier article (Ancholeus ex part.) , taniôt sur les deuxième et troisième (Carenostylus). Tableau synoptique des espèces. I. Antennæ articulis tribus primis supra carinatis, A. Tarsi articulo quinto utrinque seriatim plurispinoso, (Pæcili sensu stricto.). 4. Episterna postica extus haud sulcata. a. Tarsi posteriores ad latera haud sulcati. (Elytra obsolete substriato-punctata). (Subgen. Sogines Leach.). P. punctulatus, anodon, punctatocollis, liosomus=—lævigatus Ménétriés. b. Tarsi posteriores extus sulcati. (Elytra interstitio tertio extus tripunctato, rarius quadripunctato, a. Episterna postica latitudine haud longiora. P, punctibasis. G. Episterna postica latitudine plusminusve longiora, modice elongata, minus angusta. P. dimidiatus, Koyi, fortipes, lamproderus, Gebleri, lepidus, gressorius. «& Tarsi posteriores utrinque sulcati. æ Thorax posterius plusminusve ampliatus. (Tarsi posteriores sulco interno subtiliore). MONOGRAPHIE x, Thorax margine laterali postice explanato, P, cupreus, nitidicollis, versicolor, encopolcus, reflexicollis, ly- cublandus, convexicollis, Reicheanus. xx, Thorax margine laterali postice haud explanato, P, cursorius, quadricollis, cursitor, corvus. B. Thorax plusminusve cordatus, (Tarsi posteriores utrinque profunde sulcati), (Elytra postice 1 ie x, Antennæ basi ferrugineæ, P. lætulus, x. Antennæ basi aut nigræ aut piceæ. P. striatopunctatus, subcæruleus, Bonvoisini, 2. Episterna poslica exlus sulcata, elongata, angusla. a, Tarsi posteriores extus plerumque sulcati. a Elytra interstilio tertio extus tripunctato. ( Antennæ breviores, dimidium thoracis parum superantes). z, Elytra fortius striata, z, Thorax basi utrinque bistriatus, P. crenulatus, mauritanicus, vividus, zz, Thorax basi utrinque unistriatus, P, ærarius. xx, Elytra obsolete substriato-punctata (ut in Sogine). P, Lucasi, 6. Elytra interstitio tertio postice bipunctato, P, chalcites. b. Tarsi posteriores utrinque sulcati. &. Elytra interstitio tertio tripunctato, P. diplophryus — subcordatus Leconte, B, Elytra interstitio tertio postice bipunctato. (punctis in medio latitudinis interstäii sitis), (Stria subscutellari rudimentali ébliterata). P, cyanicolor — cyaneus Leconte, mexicanus, scitulus. B, Tarsi articulo quinto utrinque haud seriatim pluri-spinoso. 4. Elytra interstitio tertio posterius bipunclato. a Thorax basi utrinque unisulcatus, (Subgen, Ancholeus Ziegler), P, puncticollis, lissoderus= lævicollis Chaudoir, nitens, æneolus, splendens, nitidus. b, Thorax basi utrinque bisulcatus, P, crenuliger — crenatostriatus Chaudoir, - ; 2. Elytra interstitio tertio posterius unipunctato, L P, glabratus = crenatus Dejean, Rs DU GENRE PORCILUS. D IT, Antennæ articulo primo solo supra carinato, (Subgen. Carenostylus Chaudoir). P, infuscatus— purpurascens, occidentalis. 1. P, punetulatus Fabrieius (Carabus) Syst. Eleuth, I, p. 191; Dejean (Feronia). Species gén. des Coléop. III, p. 206. Iconogr. des Col, d'Eur. IT, pl. 126, fig. 1, — lœviga tus Dufour, Ann. des Scienc. phys. VI, 1820, p. 328, Quelques auleurs, parmi lesquels je dois me nommer, ont prélendu faire de cet insecte le type d’un genre ou au moins d’un sous-genre distinct, mais cette séparation ne saurail être admise, parce que celte espèce ressemble tout à fait aux espèces de la section suivante. Mais on peut la maintenir en lui attribuant une importance secondaire, à cause de labsence de sillon aux deux côtés des quatre larses postérieurs , tandis que tous les autres Pœcilus à épisternes poslérieurs non sillonnés le long de leur bord externe présentent un sillon, soit des deux côtés de ces larses, soit au moins du, côté externe. En outre, les Sogines diffèrent de tous les Pæcilus, à l'exception du Lucasi, par l'absence de stries imprimées sur les ély- tres, qui ont, au lieu de ces dernières, des lignes de points plus ou moins marquées; les antennes sont un peu plus courtes que dans les espèces de la section suivante, et leur troisième article est relativement un peu plus rac- courci (caractère d’ailleurs peu tranché, auquel j'ai attribué jadis trop d’imporlance), et le cinquième article des tarses postérieurs est un peu moins aminci vers sa base ; les trois articles dilatés des tarses antérieurs des mâles le sont un peu moins que dans les cupreus el espèces voisines , el se rapprochent par là des espèces du groupe du maurila- nicus, mais celles-ci ont les épisternes sillonnés extérieure- ment. Il serait, je crois, oiseux de donner une nouvelle description de celte espèce si connue ; j'observerai cepen- dant, 1° que l'angle postérieur du corselet offre toujours à son extrémité une loule pelite dent ; 2° que la pelite élé= vation longitudinale dont parle Dejean, près de cet angle, est toujours bien visible, sans être aussi forte que dans le lepidus el autres espèces voisines; 8° que les trois points 6 MONOGPRALIIIE du troisième intervalle sont placés comme dans ces espèces c’est-à-dire contre la troisième strie; 4° que les épisternes postérieurs sont un peu plus allongés que dans le lepidus, et se rétrécissent un peu plus en arrière. Celle espèce qui paraît propre aux régions tempérées de l’Europe, s'étend au-delà de l’Oural jusque dans la Sibérie centrale, mais elle n’a point élé trouvée en Angleterre et semble étrangère aux trois presqu’îles méridionales. Dans les régions transcau- casiennes, elle est remplacée par la suivante. 2. P. anodon Chaudoir, Abeille, V (1868), p. 220. — Long. 16-18 mill, Dilfère par sa taille toujours plus grande et sa coloration encore plus mate et plus soyeuse, par son corselet plus large et dont les angles postérieurs ont le sommet arrondi, sans vestige de la petite dent qu’on y voit dans le punc- lulatus ; l’élévation près de ces angles est tout à fait effacée ; l'impression basale interne n’est indiquée que par une ligne très-légèrement marquée et assez longue, l’exlerne manque complètement, la base est tout à fait lisse, la partie postérieure de la rigole latérale moins large. Les épisternes postérieurs sont bien moins allongés et moins étroits ; leur forme est comme dans le Koyi; il y a toujours un peu de bleu dans la rigole marginale du corselet et des élytres. J'en ai eu sous les yeux une douzaine d'individus trouvés dans les parties planes de la Transcaucasie. L'espèce ne saurait être sujette à caution. Deux autres espèces paraissent rentrer dans ce groupes mais ne les ayant pas vues, el les auteurs ne disant rien de la conformation des épisternes et des tarses, je ne saurais l’affirmer. Ce sont : 3, P, punetatoeoïlis Harold et Gemminger, Cat.—P«c, punc- ticollis Motschulsky, Ins. de Sibér., p. 159, n° 2841. L'auteur dit bien que c’est un Sogines (4), mais le reste (4) Il a aussi placé un Penthimus (mon Ceroglossus opacus) sous le nom d’indicus parmi les Sogines, DU GENRE POECGILUS. 7 de la description est très-insuffisant. IL lui donne 6 lignes de long, et ajoute qu’il est plus grand que le punctulatus, dont cette mesure indique pourtant la taille ordinaire, mais il le décrit comme étant plus large. Le corselet serait plus cairé et moins rétréci postérieurement ; il est pourtant difficile d'attribuer au punctulatus un corselel rétréci en arrière: la base en est fortement poncluée, et il n'y à qu'une seule impression de chaque côlé, Les élytres sont plus courtes et plus larges, et les stries ponctuées ne s’aper- çoivent qu’à l’aide d’une forte loupe. Il n’y aurait sur le troisième intervalle que 2 points im- primés. On le rencontre dans les steppes orientaux des Kirguises. &, P. liosomus Chaudoir, lœvigatus Ménétriés, Mém, de l’Acad. de St-Pétersb, 1849, p. 33, pl. T, fige 11, D’après la description et la figure, il aurait 46 mill. de long. L'auteur le compare aussi au punctulatus, mais il est ‘plus long et plus étroit ; les côtés du corselet qui est plus étroit, sont plus arrondis, plus largement rebordés et plus relevés , les deux impressions de chacun des côtés de la base sont allongées et profondes , linterne est du double plus longue, l’intervalle qui les sépare est concave et forte- ment ponctué, le milieu de la base l’est bien moins ; les élytres sont un peu plus parallèles que chez le punctula- tus, les lignes de pelits points moins marquées et devien- nent vers l'extrémité des lignes fines non ponctuées, les trois points du troisième intervalle sont placés de même. La couleur est d’un beau noir luisant, et la rigole latérale des élytres bleuâtre, Il n’est pas rare à Samar- kand. J'ai dû changer le nom, comme déjà employé dans ce genre. 5. P. pumetibasis Chaudoir, Abeille. V, p. 233. — Long. 16 1/2 mill, Cette espèce est de la taille du Gebleri dont elle a à peu près la forme, mais dont elle diffère cependant beaucoup. Par les épisternes du métasternum qui sont larges, trapé- 8 MONOGRAPHIE zoïdaux et plutôt plus courts qu’ils ne sont longs ; elle se distingue de tous les autres Pæcilus, à l'exception de l’in- dividu grec du Koyi dont nous parlerons plus loin, et qui a la même forme d’épisternes, mais ce caractère, qui n’est peut-être qu'individuel dans ce dernier, est spécifique dans l'espèce que nous décrivons. Téte comme dans le Koyi, légèrement pointillée ; corselet plus semblable à celui du Gebleri, tout aussi long, mais un peu plus large, encore moins arrondi sur les côlés dont la moitié postérieure est droite et parallèle, et forme avec la base un angle parfai- tement droit; celle-ci, un peu échancrée vers le milieu, a exactement la largeur des élytres entre les épaules: le dessus est bien plus plan, surtout aux approches de la base ; les impressions postérieures sont semblables, mais moins profondes et remplies d’une ponctualion fine et serrée qui s'étend sur le milieu de la base et sur l'inter- valle presque plan qui sépare les deux impressions ; on aperçoit sur le milieu quelques faibles siries et quelques points épars sur la partie postérieure des côtés et dans la rigole qui est un peu plus large et moins profonde. Elytres plus parallèles ; côtés à peine arrondis vers l’épaule qui est carrée ei terminée par une dent qui est cachée par l'angle postérieur du corselet ; le dessus est plus plan dans sa moitié antérieure ; le fond des stries est finement ponctué, les extérieures ne sont nullement arquées en dedans à la base, mais droites et même légère- ment recourbées vers l’épaule, les intervalles un peu plus plans sur le disque ; les trois points du troisième placés de même. On remarque une ponctuation plus ou moins forte et assez serrée sur la partie antérieure des épisternes du prosternum et du mésosternum, elle est plus forte sur les côtés el les épisternes du métasternum et sur les côtés de l'abdomen. Les articles extérieurs des antennes sont plus étroits et un peu plus allongés. En dessus d’un bleu obscur, moins luisant que dans le Koyi sur le corselet, mais aussi moins ternes sur les élytres des femelles ; les antennes, les palpes et les pattes d’un noir brillant, ainsi que tout le dessous du corps. Deux femelles achetées chez M, Stevens, et venant des provinces seplentrionales de la Chine (Tchéfou). DU GENRE POECILUS, g 6, P. dimidiatus Olivier; Dejean Spec. gén, des Col. III, p. 218; Icon. des Col. d’Eur. If, pl. 126, fig. 4. — Carabus Kugelani Iliger, Kæf. Preuss., p. 166 ; Panzer, Faun. Germ. 39. 8, — Carabus tricolor Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 495. = Pœc, crenatosiriatus Stephens, Ill. Brit, I, p. 409, Par ses antennes rougeâtres à leurs deux premiers arti- cles, dont le dessus cependant est rembruni, cette espèce se rapproche du cupreus et voisins, tandis que par sa forme elle appartient évidemment au groupe dont le lepidus est le type. Indépendamment de la coloration des antennes, elle diffère de celui-ci par plusieurs caractères. Sa forme est généralement plus large, et les élytres ne sont guères plus luisantes dans le mâle que dans la femelle ; les antennes sont plus courtes et les articles pubescents plus larges que dans le lepidus ; le dessus de la tête n’est jamais aussi lisse, et sans qu'il y ait de ponctuation, il y a géné- ralement quelques rugosités sur les côtés du front. Le corselet est proportionnellement un peu plus transversal, il est régulièrement arrondi tout le long des côtés qui tom- bent un peu plus obliquement sur la base, formant avec elle un angle qui serait suboblus , s’il n’y avait ordinaire- ment au sommet même, comme chez le lepidus, une petite dent, mais quelquefois elle est oblitérée, et alors il est légèrement arrondi ; le dessus est moins convexe et moins luisant, impression basale externe plus courte, et l’inter- valle qui la sépare de linterne, plan ; la rigole latérale se prolonge sans se rétrécir jusqu’au point silué à l’angle postérieur, ce qui fait que le pli élevé qui la sépare de l'impression basale externe est plus rétréci, landis que dans le lepidus, la rigole se rétrécit et s’oblitère presque à côlé du pli qui en paraît d’autant plus large. Les élytres sont un peu plus larges, et surtout plus planes; il n’y a également point de dent au sommet de l'épaule ; les stries quoique fortement crénelées, sent moins profondes, et les intervalles plus plans, moins lisses et presque ternes. IL y a ordinairement quatre points assez petits sur le troisième contre la troisième strie, mais quelquefois l’un des deux in- termédiaires manque, et d’autres fois on en voit jusqu’à cinq. Le dessous du corps ne semble pas différer. Cette 10 MONOGRAPHIE forme , qui est assez commune dans tout l'occident de l'Europe, disparait dans les parties orientales de l'Allemagne, on ne la rencontre ni en Russie ni en Suède, ni dans la pe- ninsule hellénique. Je n’en ai pas vu d'individus d'Italie. La forme typique a les élytres vertes, très-peu cuivreuses , avec la tête et le corselet plus ou moins d’un rouge cuivreux, et c’est avec cette coloration qu’on la rencontre encore dans les pays montagneux du nord de l'Espagne, mais dans les parties chaudes ( environs de Carthagène) , cette coloration se change constamment, à ce qu’il paraît, en un bronzé plus ou moins clair, uniforme sur tout le dessus du corps, ce qui constitue la variété æneus de Dejean, Le dimidiatus est toujours ailé, 7. P. Koyi Germar, Ins. Spec. nov., p, 46; Schaum,, Naturgesch. der Ins, Deutschl. 1, p. 446.— Feronia viaticu Dejean. Spec. génér. des Col, III. p. 216; Icon. des Col. d'Eur. IT. pl. 127, fig. 4, — Fer., lossiniana Fairmaire, Ann. de la Soc. Ent. de Franc. 4859, Bul., p. cexvi; — Var. Paœcilus marginalis (Megerle), Dejean, L. c., p. 218; Schaum., lc, p. 4463; Var, P. œneicollis Grimmer, Steyerm. Col, , pe 22 Dans cette espèce aptère, qui est certainement une des plus difficiles du genre, la coloration de la base des antennes est sujette à varier, ce qui me la fait considérer comme établissant le passage du groupe dont le cupreus et le cursorius sont les types à celui qui a pour type le lepidus, mais elle se distingue de suite de la dernière du groupe pré- cédent, ainsi que du lepidus, par la dent visible, quoique plus ou moins marquée, qui termine l’ourlet basal à l'épaule. Dans la forme typique, qui habite l’'Illyrie et les îles de l’Adriatique , la tête est plus ou moins fortemen ponctuée ; le corselet est arrondi sur les côtés comme dans le dimidiatus, mais il est plus long et un peu plus rétréci antérieurement : il est plus convexe, la rigole latérale est toujours un peu ponctuée et se rétrécit postérieurement, ce qui fait que, comme dans le lepidus, le pli qui la sépare de l'impression basale externe, paratt plus large ; celle-ci est aussi longue que dans le lepidus, et séparée de l'impres- DU GENRE POECILUS.  4 sion interne par un intervalle un peu relevé, Les élytres sont aussi larges que dans le dimidiatus , plus ovalaires avec une dent à l’épaule, plus convexes, avec des stries profondes, fortement crénelées, et des intervalles convexes dans les deux sexes ; il ny a généralement que trois points sur le côté externe du troisième, ils sont plus gros que dans le dimidiatus, et placés le premier au premier quart, le second un peu après le milieu, le troisième aux trois quarts, quelquefois on en voit deux près du milieu. Le devant des lL épisternes antérieurs, ceux du métasternum en entier, ainsi que les côtés de celui-ci el ceux de labdomen son couverts d’une forte ponctuation. Les antennes sont comme dans le lepidus pour la longueur, mais le premier article est plus ou moins rougeâlre ; c'est un insecte plus robuste et plus gros que les démidialus et lepidus. Sa couleur en dessus est d’un bleu ordinairement presque noir. Les élytres des mâles sont moins luisantes que celles du mâle du lepidus, et celles des femelles sont moins ternes. Je considère le Lossinianus Fairmaire (Ann. de la Soc. ent. de Fr., 1859, p. coxvi), comme un grand individu du vrai Koyi, et l’'æncicollis Grimmer, des montagnes de la Slyrie (Steier- mark Col., p. 82), comme une variété de coloralion. Dans le viaticus Dejean {Spec. gén. des Col., IIT, p. 246), la ponctuation de la téle disparaît ordinairement tout à fait ; le corselet est un peu plus court, et étant un peu rélréci vers la base, il paraît un peu plus arrondi sur les côtés et moins rétréci en avant; quelquefois les impres- sions basales sont presque lisses; les siries des élytres , quoique poncluées, le sont moins que dans les individus typiques du Koyi, elles sont moins profondes, et les inter- valles moins convexes, quoique jamais aplanis comme dans le dimidiatus. La base des antennes est colorée de même. Le dessus est tantôt d’un beau bleu plus ou moins violet, tantôt d’un vert assez foncé plus ou moins métallique , quelquefois presque noir, mais jamais on n’y voit les belles teintes cuivreuses du lepidus. M. Fairmaire dit qu’elle est commune dans toute la France, et surtout dans les plaines. La plupart de ceux que je possède et qui viennent de la collection Dejean, proviennent des Pyrénées el des Basses- Alpes. Hicer l'indique comme habilant les régions non 419 MONOGRAPHIR alpines de la Suisse, mais d’après lui, la base des antennés est noire. Le P. marginalis (Dejean, Spec. gén. des Col., III, p. 218) est beaucoup plus lisse que le type et que la variété viaticus, car ni la tête ni les impressions de la base du corselet ni les stries des élytres ne sont en général ponctuées, cependant, il y a quelquefois des individus qui ont une légère ponctuation dans les impressions du corselet et dont les stries sont légèrement poncluées; les élyires sont un peu plus planes, ainsi que les intervalles ; les côlés du dessous n’offrent aussi qu’une ponctuation bien moins forte, et celle de la rigole du corselet n’est guère sensible dans celte variété. Malgré ces différences, il me semble impossible de la distinguer spécifiquement de la variélé viaticus du Koyi. Elle remplace dans le sud-est de l'Europe (Hongrie, Russie méridionale, Crimée, Caucase), le Koyi qui est plutôt propre au sud- ouest. La base des an- tennes est constamment noire. Feu A. Deyrolle m'a cédé , comme venant de Grèce, un individu femelle d’un beau bleu, mesurant 41 mill., qui présente plusieurs particularités. Il est proportionnellement plus large que la var. marginalis, la têle est très-lisse , le corselet n’est pas moins long, mais il est plus large, et la parlie postérieure des côlés, au lieu de s’arrondir, reste parallèle, de sorte que la partie antérieure paraît bien plus rétrécie que la base, et que les angles postérieurs sont droits; l’espace qui sépare les deux impressions de chacun des côtés de la base, est plus large, et leur fond est légèrement ponctué ; les élytres sont plus raccourcies et plus larges, assez arrondies sur les côlés qui commencent à se rétrécir sensiblement vers l'extrémité à partir du milieu, les épaules plus carrées, la dent humérale bien marquée ; le dessus plus convexe, les stries très-lisses avec 3 points sur le troisième intervalle placés de même; la ponctuation du dessous est pareille , mais les épisternes du mélaslernum sont plus courts, pas plus longs que larges, et plus carrés. Ce n’est peut-être qu’un individu mal développé du marginalis. Treis individus venant de Gebler, et qui ont été pris dans Ja Sibérie centrale, ont à peu près les caractères du margi- nalis, mais ils sont d’une taille égale à celle du vrai Koyi, DG GENRE POECILUS. Â5 et plus allongés que le marginalis, dont ils ont la colo- ralion. 8. P. fortipes Chaudoir. Bull. des Nat, de Mosc. 1850. IT. p. 134 (eod. op. 1868, I. p. 222 }—P. instabilis Motschulsky, Kaef. Russl. p. 52 (sin. desc.); Ins. Sibér. p. 162 (sin. nom.) — P, lepidus Var. Morawitz, Bull. de l’Acad. de St-Pétersh. V. (14863) p. 234.—Var.? P. fulgidus, Motschulsky, Kaef, Russl., p. 52, C’est une espèce que M. Morawitz ne veut pas reconnaitre et qu’il voudrait réunir au lepidus. Au reste, dans un long article qu’il consacre à celte question, il propose de ne faire qu’une seule espèce du lepidus, du Gebleri, du fortipes et du Koyt, disant qu'il n’a pas trouvé un seul caractère tran- ché qui les distingue, Quant à moi, après avoir comparé un grand nombre d'individus de chacune d’elles, je me suis convaincu qu'aucun entomologisie dont l'œil est un peu exercé, el qui n’a pas d'opinion préconçue, n'aura de difli- cullé à rapporter les exemplaires qu’il aura sous les yeux, à l’une ou l’autre de ces quatre espèces. Le fortipes a la forme allongée du lepidus, mais le corselet est différent, et l’ourlet basal se termine par une dent aussi marquée que dans le Koyi. La tête ne diffère pas de celle du lepidus, elle est toujours lrès-lisse et les antennes sont aussi grêles. Le corselet est positivement rétréci en avant comme dans le Koyi et n’a pas l'aspect subcordiforme de celui du lepidus ; ses côtés, régulièrement arrondis comme ceux du Koyi, quoiqu'en général un peu moins, n’offrent aucune trace de la légère sinuosité postérieure de ceux du lepidus ; comme dans le Koyi, les angles postérieurs, subobius, sont terminés par une petite dent peu aiguë, cependant elle s’efface dans les individus du Kamschatka, qui sont ordinai- rement plus brillants et presque toujours plus petits, et constituent la variélé fulgidus Eschscholtz, Motschulsky; le dessus est irès-lisse, les impressions basales sont comme dans le lepidus, et toujours légèrement pointillées au fond, mais la convexilé qui sépare l’externe de la rigole lalérale, est un peu plus large, plus élevée, très-lisse et terminée en arrière par un pelit sillon qui la sépare du bord postérieur Âh MONOGRAPHIE qu’elle n’atteint pas tout à fait; la rigole csi un peu plus élargie vers le milieu, ce qui y fait parailre le rebord plus large; le fond en est à peu près lisse. Les élytres sont pour le moins aussi longues que dans le lepidus, mais dentées à l'épaule, le fond des stries est constamment finement cré- nelé, le dessus est un peu plus convexe, ce qui donne à l’insecte une apparence plus robuste; celles de la femelle sont moins ternes que chez le Zepidus, quoique moins lui- santes que celles des mâles, mais la différence entre les deux sexes est quelquefois peu sensible. Il n’y a point d’ailes sous les élytres; les épisternes ont la forme allongée de ceux du lepidus, el le dessous est ponctué de même. Les deux premiers articles des antennes sont toujours très- noirs; le dessus du corps est toujours d’un bronzé plus ou moins obseur, à l'exception du fulgidus, où il est plus ou moins d’un cuivreux légèrement verdâtre, mais dans la grande quantité d'individus que j'ai vus, je n’ai jamais rencontré la coloration d’un cuivreux-brillant, verte ou bleue du lepidus. Il est très-commun, à ce qu'il paraît, dans toute la Sibérie orientale jusqu’à ses extrémilés les plus éloignées, mais je n’en ai vu aucun individu venant du nord de la Chine ou du Japon. 9. P. lamproderus Chaudoir, Abeille. V. (1868). p. 232. — Long. 42 1/2—14 1/2 mill, Il est voisin du forlipes, mais sa forme plus élargie vers le milieu et plus ovale, l’en distingue à première vue. Téte et corselel très-lisses, celui-ci tout aussi large que les élytres et proportionnellement plus grand, sensiblement rétréci vers l’extrémité, avec les côtés bien plus arrondis, et une absence totale de dent au sommet de l’angle posté- rieur ; l’impression basale externe plus courte et plus trian- gulaire, la convexité qui la sépare de la rigole, moins allongée et limilée de même à la base par un petit sillon. Elytres plus larges, coupées carrément aux épaules qui sont dentées comme dans le Koyi et le fortipes, base des côlés nullement arquée, ceux-ci parallèles dans leur pre- mière moilié, puis allant en se rapprochant à partir du milieu, le dessus plus plan vers la base, strié de même, DU GENRE POECILUS. 15 stries tout à fait lisses ;"sur le troisième intervalle d'ordinaire trois points, placés comme dans le lepidus le long de la 8e strie, cependant dans une femelle le troisième est près de la seconde strie, et dans un mâle, il y a quatre points près de la troisième; élytres de la femelle aussi ternes que chez le lepidus ; côtés du dessous du corps faiblement ponciués, épisternes semblables à ceux du Koyi. Le dessus d’un cuivreux rougeûtre très-brillant dans deux individus mâles, plus vert sur le corselet de la femelle, et d’un cui- vreux terne sur les élytres de celle-ci. Il remplace probable- ment dans le nord de la Chine et dans la Mandchourie le lepidus et le fortipes. 10. P. Gebleri Dejean (Feronia), Spec. gén. des Col. IIT, p. 220; Icon. des Col. d’Eur. II. pl. 127, fig. 3. — P. lepidus Var. Morawitz, Mém. de l’Acad. de St-Pétersb, V. (1863), p. 235. Sa taille constamment bien plus grande (15-17 1/2 mill.) et sa forme plus large et plus robuste, ainsi que sa couleur constamment noire, suflraient presque à le distinguer du lepidus, dont il diffère en outre d’abord par la forme de son corselet qui n’est pas aussi rétréci vers la base, et qui est plus étroit à son extrémité qu’à la base, ressemblant en ceci à ceux du Koyi et du fortipes, mais il diffère de tous les deux par ses côlés moins arrondis, tout droits dans leur moitié postérieure, quelquefois même très-légèrement sinués, et tombant verticalement sur la base avec laquelle ils for- ment un angle tout à fait droit, muni à son sommet d’une petite dent; le dessus, y compris les impressions basales, est parfaitement lisse, celles-ci sont comme chez le lepidus, la convexilé externe subangulaire plus élevée, la rigole latérale poncluée comme dans le Koyi. La base des élytres est plus carrée, celle des côtés ne s'arrondit presque point vers l’épaule qui forme un angle droit, légèrement denté au sommet; le dessus est plus convexe, les stries sont parfai- tement lisses. Le dessous du corps est très-légèrement ponciué sur les côlés, ceux du prosternum sont tout à fait lisses ; les épisternes du mélasternum sont comme dans le Koyi, Il est toujours noir, modérément brillant dans Île ABEILLE , 9° série, t. I, 1874, 7 16 MONOGRAPHIE mâle, terne sur les élytres des femelles, la rigole latérale du corselet et des élylres est plus ou moins d’un bleu mélal- lique. Cette grande espèce, dont aucun individu ne saurait être confondu ni avec le lepidus, ni avec le fortipes, est très- commune dans la Sibérie au-delà du Baïkal, et particuliè- rement près de Kiakhta; on la rencontre aussi dans les provinces seplentrionales de la Chine; je n’en ai vu aucun individu venant du Japon, J’en possède une trentaine dont quelques-uns figuraient dans la collection Dejean, sous les noms inédits de subparallelus Mannerheim, deplanatus Faldermann, el Faldermanni Dejean. 411, P,. lepidus Fabricius (Carabus) Syst. El. I, p. 453 ; Dejean, Spec. gén. des Col, III. p. 218; Icon. des Col. d’Eur. IT. pl. 427, fig, 2; — Carabus virens Muller, Zool. Prodr, p. 76 ;—= Car. vulgaris Scopoli, Ent. Car. p. 88 ;—var. Poec. silvaticus et viridanus Preller, Kæf. Hamb, p. 12. — Long. 41-13 1/2 mill. Sa lêle est constamment lisse, el ses antennes minces dépassent un peu les épaules ; son corselet est constamment aussi rélréci vers sa base qu’à son extrémité, et ses côtés, quoiqu'un peu arrondis, forment toujours un angle droit, subdenté, avec la base, ce qui tient à une sinuosité quel- quefois à peu près nulle, qu’ils décrivent en s’en rappro- chant ; sans êlre tout à fait aussi long que large, il est géné- ralement plus étroit que chez le Koyi, à peu près aussi large que les élytres, et sa base n’est en général pas plus étroite que celle de ces dernières d’une épaule à l’autre, le dessus est assez convexe , très-lisse , ainsi que la rigole latérale: les impressions basales sont longues, profondes, parallèles et linéaires, l’externe est moins longue que Pin- terne, qui remonte ou peu s’en faut jusqu’au milieu du disque ; elles sont bien séparées l’une de l’autre, et ponc- tuées au fond ; l'intervalle un peu élevé qui les. sépare, ne s’oblitère que près de la base, celui qui sépare l'impression externe de la rigole, qui est rétrécie en cet endroit, est assez convexe, étroit, lisse, et se prolonge jusqu’à la base, le milieu de celle-ci esl Loujours lisse, Les élytres sont lou« DU GENRR POECILUS. 47 jours plus allongées que celles du Koyi, plus étroites, et ne dépassent guère la largeur du corselet, très-souvent elles sont parallèles, surlout dans les mâles, cependant quelque- fois leur forme est légèrement ovalaire; les épaules sont arrondies au sommet, et si même on aperçoit à l'extrémité de l’ourlet une légère dent, elle est à peine sensible; la base des côtés s’arrondit sensiblement vers l'épaule; le disque est plus plan que dans les espèces précédentes; les stries, bien marquées, sont à peu près lisses; les intervalles, peu convexes antérieurement, le sont un peu plus vers l’extré- milé, les trois points du troisième s'appuient à la troisième strie, la série submarginale n’est pas interrompue vers le milieu. En dessous la majeure partie des épisternes du prosternum et du mésoslernum, ceux du mélasternum, qui sont un peu plus longs et plus étroits que dans le Koyi, les côtés du métlasternum et ceux des segments abdominaux présentent une ponctuation assez fine et peu serrée. La coloration typique est en dessus un cuivreux-rougeâtre tirant plus ou moins sur le vert; celte nuance devient de plus en plus obscure jusqu’à arriver au noir; dans les parties occidentales de l’Europe, la variété verte est plus fréquente que dans les parlies orientales, elle se rencontre cependant même en Sibérie. Dans les Pyrénées on rencontre des individus à reflets violelts, mais la coloration la plus fréquente est un vert clair légèrement cuivreux quelquefois, et quelquefois tournant au bleu. Les individus bleus doivent être assez rares, car je n'en possède qu’un seul d’un beau bleu d'azur. Le dessous du corps est d’un noir brillant, mais les côtés offrent des reflets correspondants à la nuance du dessus ; le labre, les mandibules, les palpes, les an- tennes et les pattes sont noirs. Celte espèce paraît étrangère aux trois péninsules méridionales de l’Europe, mais on la rencontre en revanche dans tout le reste de ce continent, dans les îles britanniques, dans les steppes des Kirguises et dans la Sibérie centrale. Plus à lest, elle est remplacée par le fortipes; je n’en connais aucun individu venant du Caucase, où la remplace l’espèce suivante, 42, P. gressorius Dejean, Spec, gên. des Col, 111, p. 220, n° 42; Icon, des Col, d'Eur, IL pl 427% Gg 4, = trans 46 MONOGRAPHIE alpinus? Heer, Kaef. der Schweis, If, 28. — lepidus Var., Schaum, Naturg, d. Ins, Deut, I, p, 448.—Long. 13-14 1/2 mill C'est encore une espèce controversée, et qui cependant me semble distincte. Elle est plus grêle, plus allongée, plus plane; le corselet est constamment plus étroit, plus resserré vers sa base, ce qui le fait paraître plus cordiforme, la convexilé qui sépare l'impression basale exierne de la rigole est plus étroite; les angles huméraux des élytres dépassent bien plus la base du corselet, et elles sont plus larges que le corselel et plus ovalaires, un pea élargies après le milieu. Je ne connais que des individus verts, bleus ou noirs sans reflets cuivreux. Il habite les Alpes du sud-est de la France et les Alpes-Maritimes. On rencontre des individus ailés et aptères. Le P, stenoderus Chaudoir, Enum. des Carab. du Cauc., p. 137, n° 165, devra être réuni à cette espèce, dont il a les principaux caractères el la coloration , cependant le cor- selet est un peu plus court. Je l’ai trouvé dans la vallée de Kobi (Caucase central), à 8000 p. d’élévation, et j’en possède une dixaine d'individus. La Feronia (Pæcilus) murex Coquerel, Ann. de la Soc. Ent. de Fr., 1855, p. 765.—Long. 13 mill., que j'ai examinée dans la collection de M. Reiche, m'a paru ne pas différer des individus bleus du gressorius. 11 se pourrail qu’il y eûl eu erreur dans l'indication de l’habilat. D’après l’étiquette, elle serait originaire d'Algérie. 13. P. eupreus Linné et vet, auct.; Dejean, Spec. gén. des Col. IÏT. p. 207 ; Icon. des Col. d’Eur. IT, pl. 126 , fig. 2, — Schaum, Naturg. der Ins. Deutschl, I, p. 443 ; == var. P. beryllinus et viridus Preller , Kæf, Hamb. p. 41; = P. punc- ticeps Thomson, Skand. Col. X. p. 35; —=P, lugubris Motschulsky, Ins. Sibér, p. 160 ; — Fer. anatolica Ehaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1850. II. p. 130. — Var. Platysma affinis Sturm, Deutschl. Ins, v. p. 98. Tab. CXX, fig. a. A.— Pœc, rufifemoratus Slephens, Ill, brit, I, p. 140.— Var. Pæc. erythropus Faldermann, Faun. transcauc, I, p. 50, —Pæc, cyaneus Gebler, Bull, de l’Acad, de Pétersb, 1841, p. ë74,— Long, 46 1/2-13 4/2 mill, DU GENRE POECILUS, 19 Les espèces de ce genre à base des antennes ferrugineuses ont été étudiées dans ces dernières années par plusieurs entomologisies. Depuis la publication du Speciès de Dejean, qui avait réuni sous le nom de cupreus le véritable cupreus et le versicolor Siurm, je crois avoir le premier (Abeille, 1868, p. 220) revendiqué en quelques mots les droits de ce dernier à constituer une espèce distincle. Bientôt après, Thomson (Skand. Col. IX. p. 35), Seidlitz (Faun. Balt, 1872) et Suffrian dans sa recension de cet ouvrage (Slett, Ent. Zeit. 1873. p. 67), ont exprimé l& même opinion. Kraatz, dans un article très-judicieusement rédigé (Betl. Ent. Zeit. 1870. p. 221) l’a confirmée, et tout récemment mon savant collègue M. Solsky s’est rangé de l’avis de ces entomologistes. Je pense qu'après la décision de tant de juges compétents, la question est définitivement résolue ; et que nous avons décidément à reconnaîlre deux espèces dont l’une devra conserver le nom de cupreus, l’autre celui de versicolor. _ La première (cupreus), étant sujelite à varier sous le rap- port de la coloration, a reçu de divers entomologistes plusieurs noms, sans parler de l'innovation proposée par Thomson, qui l’avait nommée puncticeps, innovation contre laquelle Kraatz s’est élevé avec raison, et qui cerlainement ne sera pas adoptée. Tantôt, c’est le dessus de l’insecte qui présente diverses nuances métalliques plus ou moins claires ou foncées, tantôt ce sont les pattes qui sont toutes noires ou ferrugineuses en totalilé ou en partie, quelquefois le nombre d'articles rougeâtres à la base des antennes varie de deux à trois. La coloralion ordinaire est un bronzé légère- ment cuivreux et assez obscur, avec les pattes noires et deux articles de la base des antennes ferrugineux. C’est le type du puncticeps, dont Thomson a si bien indiqué les caractères : taille généralement plus grande, tête et base du corselet entièrement pointillées, ce dernier un peu moins rétréci vers l’extrémilé, l'impression externe de la base plus rapprochée des bords latéraux ; nombre des cils qui garnis- sent le côté interne des jambes postérieures plus considé- rable, j’ajouterai que les côtés du corselet sont généralement moins arrondis, et le disque moins convexe, On sentira ces différences d'avec le versicolor encore plus clairement, si ABEILLE , Mon, Pœcil,, 1875, 8 20 MONOGRAPHIE on les compare tous deux au {ucublandus, auquel le versi- color ressemble beaucoup par sa forme, ce qui n’est point le cas avec le vrai cupreus. Preller (Die Kaef Hamb., p. 11) s’est amusé à donner les noms de beryllinus et viridis à deux variétés plus ou moins vertes du type à pattes noires, Je possède dans ma collection, sous le nom inédit de canta- bricus Rambur, des individus venant des Asturies, dont les élytres sont d’une couleur bronzée comme dans le type, et la têle avec le corselet verdâtres ; M. Pulzeys m’en a envoyé, sous le nom également inédit de recticollis , quatre autres efac!ement semblables venant de Coïmbre (Portugal), chez lesquels je n’ai trouvé aucun caractère distinctif, On ren- contre des variétés du type presque tout-à-fait noires en dessus, que Motschulsky a désignées par le nom de lugubris qui n’est point, comme il l’a cru, synonyme de l’obscurus Faldermann. La variété affinis Slurm. (Deutschl. Ins. V, p. 98. Taf. 4920, fig. A), qu’on voit figurer dans quelques collections sous les noms inédits de nemorensis Megerle et de fulvipes Méné- triés, ne diffère point du type quant à la forme et à la taille, elle n’a aussi que les deux premiers articles des antennes rouges, mais les cuisses le sont aussi, la tran- silion au type s’opère par des individus où elles devien- nent de plus en plus foncées. Parmi les individus de l’'affinis, le bleu et le noir prédominent, cependant, on en rencontre qui ont la teinle bronzée. plus ou moins verdâtre des individus typiques, j’en possède quatre, dont deux des provinces transcaucasiennes , un de Constantinople et le dernier de Finlande. La variété erylhropus Faldermann, que cet entomologiste avait d’abord nommée splendidus dans sa collection, est généralement plus grande que les individus typiques; elle est effectivement un peu plus large, les élytres semblent plus allongées et plus parallèles, maïs le principal caractère consiste dans la coloration des palpes et des antennes. Dans celles-ci, les trois premiers articles sont rouges, le premier article des palpes maxillaires l’est aussi plus ou moins; les jambes sont rougeâtres comme les cuisses, quelquefois elles sont légèrement rembrunies, et dans quelques individus les larses même sont plus ou moins rougeâtres, Malgré ces DU GENRE POECILUS. 214 différences, observées par les auteurs qui ont admis celte espèce, sur un grand nombre d'individus, je ne pense pas qu’on puisse y voir autre chose qu’une race locale du cu- preus. Gebler l’a reproduite (Bull. Acad. Petr, 4841, p. 371) sous le nom de P. cyaneus. La Feronia (Pœcilus) anatolica Chaudoir (Bull. de Mosc. 4850. IT. p. 130) que Kraalz (Berl. ent. Zeit. 1870 p. 228) réunit au type, a bien un aspect plus robuste que lous mes individus du cupreus; le corselet est plus en rectangle transversal, son extrémité est moins rétrécie, ses côlés sont plus arrondis, l’impression externe de la base est un peu plus longue , plus forte el séparée par un pli assez élevé de l’aplatissement du rebord latéral près des angles, ce qui m'avait fait comparer cet insecte au cursorius ; j'en possède, il est vrai, encore trois individus des deux sexes , d’un vert plus ou moins foncé, cependant je dois avouer que je ne saurais défendre à outrance leur droit à constituer une espèce distincte. _L’habitat du cupreus s'étend depuis le nord du Portugal jusqu’à la Sibérie centrale: on ne le rencontre ni dans le midi de l'Espagne, ni en Barbarie, ni en Sicile et dans Îles provinces napolilaines, ni dans la partie orientale de la Sibérie ; et le P. cupreus, énuméré par Motschulsky dans son calalogue des Coléoptères rapporlés par Schrenck et autres, appartient indubitablement à l'espèce suivante ; les insectes, désignés sous ce nom par MM. Morawilz et Bales dans leurs mémoires sur les Carabiques du Japon, en font tout aussi peu partie, comme on peut en augurer par le peu qu'ils en disent. L'affinis a un habitat bien moins étendu ; à l'exception des environs de Constantinople, on ne le trouve dans aucune des Péninsules méridionales de l’Europe; il parait étranger à l'Angleterre, à la Belgique, aux environs de Hambourg, je ne l’ai jamais pris dans le sud-ouest de la Russie, je ne crois pas qu'on le rencontre dans le centre de l’empire et en Sibérie, mais on le cite comme habitant quelques parties de la France (Pyrénées , Auvergne), le midi, le sud-ouest, et rarement le nord de l’Allemagne, la Suède, la Finlande, et les provinces Caucasiennes ; en avançant plus au sud de | ces provinces, vers les frontières de la Perse, on rencontre 59 MONOGRAPHIÉ l'erythropus, l’analolicus paraît propre au nord de l’Anas tolie. 14 P. nitidicollis Motschulsky. Ins. de Sibér. p. 160. n° 283, — Solsky. Horæ. ent, t, IX. p. 305, — Long. 41 1/2 mill. Plus petit et un peu plus étroit que le cupreus auquel il ressemble beaucoup, et dont à proprement parler il ne diffère que par la présence constante d’un troisième point placé au côté externe du troisième intervalle au premier quart et par la position constante du point intermédiaire près de la 3° sirie , tandis que le point correspondant dans le cupreus est appuyé à la seconde, et c’est tout au plus si quelquefois il se rapproche du milieu de l'intervalle. La lêle est à peu près lisse comme celle du versicolor, cependant une légère rugosité s’y aperçoit quelquefois ; le corselet est plus petit que dans le cupreus, quoiqu'il ait la même forme, ilest un peu plus plan, ponctué de même vers la base , l'impression basale externe est plus longue, et la partie antérieure de l'intervalle qui la sépare de l’interne est beaucoup moins convexe , en revanche le pli externe près de l’angle postérieur est plus long et plus élevé, Les élytres sont plus larges que le corselet, leur forme est la même que dans le cupreus , les siries sont assez fortement crénelées. Le dessous du corps est ponclué à peu près de même sur les côtés, je n’ai pu voir que 6 à 7 poils au côlé interne des jambes postérieures. Le côté interne des quatre iarses postérieurs est aussi fortement sillonné que le côté externe. La coloration du dessus est d’un cuivreux verdâtre assez clair et plus luisant que dans le cupreus, il y a toujours trois articles ferrugineux à la base des antennes, . La description de M. Solsky fait mieux connaître l’insecte que celle de Motschulsky, qui est inexacte ; le premier de ces deux entomologistes m'en a envoyé quatre individus , pris près du village de Nikolskoïé, sur les bords de la rivière Souïfoun dans la Sibérie orientale, il dit que sa coloration est quelquefois plus rougeâtre et même noirâtre ; je pense comme lui qu'il DU GENRE FOECILUS, 23 faut rapporter à celte espèce le cupreus , décrit par M. Mo- rawilz (Kaef. v. Jess. p. 44. n° 31), quoiqu'il ne parle pas du troisième point antérieur du troisième intervalle qui caractérise l’espèce ; dans ce cas son habitat s’étendrait jusqu’au nord du Japon ; mais le planicollis Molschulsky se rapporte au versicolor et je crois que M. Bates s’est trompé en y réunissant le cupreus de Morawilz. 15 P. versicolor Sturm. (Platysma). Deutschl. Ins., V, p. 99, Tab. CXX, f. b. B. e. — Pæc. pauciseta, Thomson Skand. Col. X, p. 35; — Carabus metallicus Scopoli. Ent, Carn. n° 220 ; — P. planicollis Motschulsky. Etud. entom. 1860 , P. 5 , — Carabus cœrulescens Linné, Fabricius. Syst. El. [, p. 194 = Pœc, var. : subcyaneus Preller Kaef, Hamb., p. 12 ; — P, punctatostriatus Stephens IL brit, I. p. 110 — P«c. var : cupreoîdes Heer Faun. helv. p. 69. var. c. — P, cupreus var : Dejean, Schaum. etc. — Long. 8 4/2 —12 mill. . Thomson, en lui donnant le nom de paucisela, a netle- ment exprimé les caractères qui le distinguent du cupr'eus. Tête et milieu de la base du corselet presque lisses, impres- sion basale externe un peu oblique et plus éloignée du bord latéral, corselet plus rétréci vers l'extrémité, un peu moins courts; cils du côté interne des jambes postérieures un peu plus court et moins nombreux (environ 6). Taille géné- ralement plus petite ( certains individus n’ont que 9 mill. ; ceux de la Sibérie orientale n’atteignent que 8 1/2 à 9 mill.), forme plus étroite et plus ovalaire, se rapprochant beaucoup de celle du {ucublandus. Je ferai observer encore quele disque du corselet est visiblemént plus voûté, et semble plus lisse et plus luisant. Dans cette espèce, le sommet des angles postérieurs n’est pas le moins du monde arrondi, et on y remarque une pelite dent plus ou moins sensible. Ce carac- ière la distingue des espèces voisines : reflexicollis Gebler , encopolcus Solsky et lucublandus. La coloralion varie beaucoup sur le dessus du corps, les couleurs métalliques soni en général plus brillantes que dans le cupreus, mais on irouve aussi des individus bleus (cærulescens Linné, Fabricius, Preller), bronzés et tout noirs. Le nom de cæru, lescens, quoique plus ancien, ne saurait être préféré 2/ MONOGRAPHIE parce qu’il n’est applicable qu’à la petile minorité des fndi- vidus, ce changement a cependant été proposé par Suffrian, Preller a nommé subcyaneus une variété d’un noir bleuâtre, Je ne vois pas en quoi la variété cupreoides Heer. (Faun. helv., p. 69, var. c) differe de sa var. versicolor. Le P. Punctatostriatus Stephens , dont Dawson ne fait point mention dans ses Geodephaga britannica, doit aussi être considéré comme un des synonymes du wersicolor. Enfin, le P. planicollis Mostchulsky (Etud. Entom. , 1860, p. 5), du Japon et de la Mongolie, qui paraît sujet aux mêmes variations de coloration que le type, mais dont je ne possède qu’un individu tout noir, ne me paraît pas spécifiquement distinct, quoiqu'il soit un peu plus large et plus court, et que, comme Motschulsky l’observe dans sa description, les impressions de la base du corselet soient peu profondes, Dans aucune de ces variétés, on ne rencontre d'individus à cuisses ou pattes rouges; et dans tous les miens, si le milieu de la base du corselet est lisse, les impressions basales sont distinctement ponctuées, à l'exception de deux individus trouvés par M. de Vuillefroy dans les Asturies, où ces impressions ne le sont guèré, et qui ont de plus (tous deux ©), des stries moins profondes et des intervalles plus plans. L’un deux est d’un vert cuivreux brillant, l’autre d’un cuivreux verdâtre avec des taches et des reflets violels. Cette espèce a un habitat encore plus étendu que le cupreus. Il commence en Espagne, à peu près aux mêmes lieux où se rencontre le cantabricus Rambur. On le prend dans toute l’Europe, à l’exception des parties les plus méri- dionales ; dans le midi de l'Allemagne et de la France, il habite de préférence les montagnes, mais plus au nord, en Angleterre, en Suède, en Russie, il se trouve aussi dans les plaines. Dans la Sibérie orientale, la Mongolie et le Japon, il remplace complètement le cupreus. J'en possède un individu que M. Reiche m'a donné comme rapporté du Groenland par M. Saulcy (1). (4) Il est probable que le Carabus metallicus Scopoli (Entom. Carniol., 4763, n° 270) est encore le versicolor, et dans ce cas certains partisans à outrance de Ja priorité des noms pourraient vouloir changer le nom maintenant adopté contre. celui de l’auteur DU GENRE PORCILUS 25 16 P. encopoleus Solsky (Horae entom. 1873, IX, p. 306).— Long. 10 mill. | Cette forme que, avec M. Solsky, je considère comme une espèce bien distincte, est plus voisine du versicolor que du cupreus, cependant, la têle et la base du corselet présentent une ponctuation au moins aussi forle, si ce n’est plus, que chez ce dernier, le dessous du corps est plus fortement ponctué sur les côtés; le corselet est plus allongé et plus élroit que dans le versicolor, et le sommet des angles pos- térieurs est légèrement arrondi, quoiqu’à un degré moindre que dans le Zucublandus et le reflexicollis, l'impression externe de la base est placée comme dans le versicolor, mais elle est un peu plus longue; les élytres sont plus élroites et plus parallèles, les points des stries sont bien plus gros que dans le cupreus , el les interval'es, même dans la ©, bien plus convexes et un peu plus visiblement chagrinés. Les antennes sont ferrugineuses , ou légèrement rembrunies sur 3 à 4 articles à partir du quatrième; sous le rapport du nombre et de la longueur des svies ou épines qui garnissent le côté interne des jambes postérieures, il se rapproche plus du cupreus que du versicolor. Les pattes paraissent être toujours noires, et les palpes d’un brun obscur. Il a été découvert par M. Pouzilo, près du village Nikolskoïé, sur les bords du fleuve Souifoun (prov. de PAmour), au printemps. 17 P. reflexieollis Gebler (Nouv, Mém, de Mosc. IT, p. 35}, — Long. 11-12 4/2 mill, Au lieu d’une forme plus étroite et plus allongée que celle du versicolor, nous avons au contraire affaire ici avec une espèce plus large et proportionnellement plus raccourcie:; latêle est au moins aussi lisse que dans cette espèce; le autrichien, qui serait plus ancien que celui que Fabricius a donné à l’insecte connu sous le nom de Feronia (Pterostichus) metallica, mais je pense qu'il est inutile de chercher à démontrer ce que celle proposition aurait d'absurde, 26 MONOGRAPHIE corselet est plus large, plus transversal, tout aussi rélréci en avant, et aussi convexe, mais il est plus arrondi sur les côlés, avec les angles postérieurs arrondis comme dans le lucublandus, sa base et ses côtés sont presque aussi lisses que le disque, il n’y a dans mes quatre individus que quelques très-petits points dans les impressions de la base qui sont comme dans le versicolor ; la partie aplanie du bord latéral s’élargit davantage dans sa moitié postérieure, mais le rebord même est moins relevé. Les élytres ont à peu près la même forme, elles sont seulement un peu pluslarges ; les stries sont plus profondes et plus ponctuées , les intervalles sont lisses et convexes, le troisième ponctué à peu près de même. Le dessous du corps n’est pas plus ponclué ; les antennes sont noires avec les deux premiers articles et le troisième en partie ferrugineux; les palpes et les patles noirs, les soies du côté interne des jambes postérieures ne paraissent pas plus nombreuses, mais plus longues que dans le versi- color, ne possédant que des mâles, j'ignore si la femelle est lisse ou terne, et M. Solsky {Horae ent. IX, p. 304) ne nous apprend rien là-dessus. Il habite les mêmes localités que le précédent (1) 18 P. iucenblandas Say (Feronia) Trans. Am. phil. Soc, I, p. 55 ; Dejean Spec. III, p. 212. — Pæœc. dilatatus Leconte Ann, Lyc. New-York. 1V, p. 232.—Var. P,. Feronia fraterna Say Long’s Exped. II, p. 270; —Pœc. castanipes Kirby Faun. bor. amer. IV, p. 37.—P«c, bicolor Leconte Ann. Lyc. New- York IV, p. 232,—Long. 9-12 1/2 mill, Dans cette espèce , le chiffre normal des articles rouges à la base des antennes est de trois, la forme du corselet est à peu près celle du versicolor, à lexception des angles (1) 11 faut naturellement s'attendre à ce que les partisans de la réunion des espèces s’élèveront contre ces trois espèces sibériennes et voudront n’y voir que des variétés du cupreus ou du versicolor, mais je ne doule point que, comme c’est arrivé pour ce dernier, leurs droits finiront par être constalés et admis , mais pour le moment, elles sont encore trop peu répandues dans les collections pour qu’une discussion utile puisse avoir lieu sur ce sujet, | DU GENRE POECILUS. 27 postérieurs dont le sommet n'offre aucun vestige de dent et est plus ou moins arrondi, les impressions basales sont pareilles, mais en général moins ponctuées ; la ligne médiane va ordinairement d’un bout à l’autre. Les élytres ne diffè- rent guère et ne sont en général que faiblement poncluées dans les stries , cependant, celles-ci le sont assez fortement dans un individu © venant du Canada occidental ; le plus souvent il ya de plus que dans le versicolor un point enfoncé sur le côté externe de la partie antérieure du troisième intervalle, mais dans deux individus, ce point fait défaut ; le côté interne des jambes postérieures me paraît garni de cils à peu près comme dans le cupreus, maïs je dois dire que dans les individus peu frais, ce carac- ière est difficile à apprécier avec certitude. La couleur du dessus varie comme celle du versicolor, cependant, je n’en ai pas vu d'individus aussi métalliques et cuivreux ; celle des pattes varie du brun foncé au ferrugineux assez clair. Le dessous est ponctué comme dans le versicolor. Les P. castanipes Kirby et fraternus Say qui sont des individus à pattes rougeâtres , ont déjà élé réunis par M. Leconte au type; il en a fait aulant de son propre dilatatus ; le P. bicolor Leconte, d’après un individu obli- geamment communiqué par l’auteur, n’est qu’un individu légèrement aberrant. Si l’on compare les caractères qui distinguent l'espèce américaine de notre versicolor, on se convaincra qu’ils sont en Somme moins importants que ceux qui me font considérer les reflexicollis et encopolcus comme espèces distinctes. 19 P. convexicollis Say ; Leconte Ann. Lyc. New-York, IV, p. 233.—Long, 9 mill, Je rapporte à cetle espèce, d’après la descriplion {car je ne possède pas d’individu typique), un individu que Dejean avait confondu avec le lucublandus, et qu’il avait reçu de Herrich Schæffer comme venant des États-Unis. Il est cer- lainement différent du l{ucublandus par sa taille plus petite, sa coloration plus cuivreuse, surtout sur le corselet qui est plus convexe, plus lisse sur le disque, avec la ligne médiane plus entière; et les angles postérieurs droits et munis au 28 MONOGRAPHIE sommet d’une petite dent comme dans le versicolor ; les stries des élytres sont encore moins poncluées; le point antérieur du troisième intervalle manque et les trois points postérieurs sont placés contre la deuxième strie, au lieu que dans le {ucublandus, les deux premiers de ces trois points sont près de la troisième strie ; il n’y a que deux articles ferrugineux à la base des antennes , les patles sont noires, et les cils du côté interne des jambes postérieures sont comme dans le versicolor. Mais si nous le comparons à ce dernier, et si nous prenons en considéralion que celui-ci se retrouve au Groenland, nous pourrions arriver à admettre que le convexicollis n’est qu’une légère variété à corselet plus convexe du versicolor. Ce serait aux entomologistes américains à étudier celle question, vu qu’il leur sera facile de se procurer en abondance l’espèce d'Europe. 20 P. Reicheanus Peyron. (Feronia) Ann, de la Soc, ent, de France, 1858, p, 372,—Long. fere 11 mill. C’est une espèce des plus distinctes, elle est plus étroile, plus allongée et plus parallèle que le versicolor. Tête et dessous du corps ponctués comme dans le cupreus. Corselet plus carré que dans le versicolor, c’est-à-dire moins rétréci à l'extrémité, angles postérieurs semblables ; disque tout aussi convexe, milieu de la base lisse, ainsi que les bords latéraux, impressions basales ponctuées de même, mais l’externe plus rapprochée du bord, comme dans le cupreus, plus courte; rebord latéral élargi comme dans ces deux espèces, mais plus relevé. Elytres plus longues, plus parallèles, pas plus larges que le corselet , un peu plus fortement striées et poncluées dans les siries que ce n’est d'ordinaire le cas dans le versicolor ; deux points seulement sur le troisième intervalle ; antennes un peu plus longues, ferrugineuses, avec les trois premiers articles plus clairs ; paltes rougeâtres , avec les cuisses plus obscures ; cils du côlé interne des jambes postérieures aussi nombreux que dans le cupreus, mais plus courts. Je n’en possède qu’un seul individu, mais l’auteur nous apprend que, rare près de Tarsous, l’espèce est plus commune au pied du Taurus, qu’elle DU GENRE POLCILUSe 29 varie du bleu clair au violet pourpré, mais qu'elle n’est jamais verte ni bronzée. 21 P. cursorius Dejean ( Feronia) Spec. gén. des Col. IT, p. 210; Icon. des Col. d’Eur., IT, pl. 426, fig. 3 ; — Var. P, festivus Chaudoir, Abeille, V, 1868, p. 221 ; —Var, Feronia Gotschi Chaudoir Enum. des Car. du Cauc., p. 136. = F, cyanella Reiche Ann. de la Soc. ent. de France, 4855, p. 606, — Var. Pœc. Reichi Walil, Reis. nach Span., p. 54,—Long. 11-14 mill. HA Dans cette espèce el les suivantes, la convexité du disque du corselet s’élend jusqu’à la rigole latérale qui est étroite, el elle pénètre entre l’impression externe de la base et ladite rigole, de sorte que l’aplatissement qu’on remarque dans les espèces précédentes, dans la partie postérieure du bord latéral, disparaît ici complètement, et le rebord latéral est partout étroit et de largeur égale. Ce caractère , éludié sur de grandes séries d'individus, ne varie jamais et s’oppose à la réunion du cursorius véritable (non Heer) avec les espèces voisines du cupreus et du versicolor, comme M. Solsky (Horae, entom., 1873, IX, p. 305) semble disposé à l’admettre. Tête assez forlement el densément poncluée ; corselet un peu plus étroit à l'extrémité qu’à la base, qui est cependant plus rétrécie en comparaison du milieu que dans le versicolor , angles postérieurs droits, nullement arrondis au sommet , qui est marqué d’une dent plus ou moins distincte ; côtés assez arrondis ; dans la forme typique, il a les proportions de celui du cupreus ; le dessus est mo- dérément convexe et sans êlre ponctué, il est un peu moins lisse vers les bords antérieurs et latéraux que sur le milieu, toute la base est ponctuée , mais bien plus finement vers le milieu que dans les impressions basales dont l’exlerne est un peu plus longue que dans le cupreus et placée comme dans ce dernier plus près du bord que de linterne; elle n’est point oblique et plus linéaire, la ligne médiane traverse généralement tout le corselet. Elyires un peu plus larges que le corselet, plus étroites et plus parallèles que dans le cupreus , plus allongées que dans le versicolor, avec des stries toujours fortement poncluées , comme crénélées’, et 86 MONOGRAPHIE deux points seulement sur la moitié postérieure du troisième intervalle. Dessous du corps au moins aussi ponctué sur les côtés que dans le cupreus. Antennes brunes, plus obscures sur les articles intermédiaires, les deux premiers ferrugi- peux. Palpes et pattes constamment noirs; cils des jambes postérieures comme dans le cupreus. Tous les individus que j'ai vus, provenant du midi de la France, de l’Llalie et de la Morée, sont d’un bleu obscur en dessus ; la variété festivus Chaudoir (Abeille, 1868, v. p. 221), qui, vu la forte ponc- tuation des stries, se rapporte plutôt au cursorius qu’au quadricollis, et que Kindermann a trouvée en Asie-Mineure, a la tête et le corselet d’une belle couleur cuivreuse, avec les élytres vertes plus ou moins cuivreuses. Le Pæc. Reichi Walti (Reis. nach Span., p. 54), dont M. Steinheil a eu la bonté de me donner un individu provenant de la collection Reich, et que je crois typique, est une variété de coloration du cursorius, il en a la tête rugueuse, et les stries assez fortement ponctuées, les contours sont exactement les mêmes , mais il est d’un vert clair (prasinus) en dessus, légèrement cuivreux sur le corselet, et le dessous est aussi d’un vert foncé, au lieu d’être bleuâtre comme dans le vrai cursorius. P. Gotschi Chaudoir {Enum, des Carab. du Cauc , 1846, p. 136). — Feronia cyanella Reiche (Ann. de la Soc. ent. de France, 1855, p. 606), n’est peul-être qu’une variété locale du cursorius, dont il diffère constamment par sa taille moindre (9 mill.,, mais surtout par sa forme plus étroite, et son corselet moins arrondi sur les côtés, il est aussi d’un bleu pourpré moins obscur que le vrai cursorius. Ce dernier n’a, je crois, jamais été rencontré dans les localités où l’on prend le Gostchi=cyanellus (Transcaucasie, près des frontières de la Perse, Caramanie, Palestine, Chypre). Les deux individus dont parle Kraatz, comme envoyés par Rey et venant de l'Orient, sans indication d'habitat plus précise, sont peut-être de vrais cursorius, car, comme j'en possède un individu typique venant de Morée, il est probable qu’il se retrouve en Anatolie, d’où proviennent aussi les individus que feu Lederer a distribués sous le nom de Reichei. J'ai eu sous les yeux plusieurs . individus du Gotschi, et quatre cyanellus, dont deux m'ont été donnés par M, Reiche ; ils se ressemblent tous parfaite- DU GENRE POECILUS. 81 ment, et l’assertion de feu Schaum qui, il est vrai, n’en avait vu qu’un seul individu, et qui dit qu’il n’y voit qu’une variété insignifiante du quadricollis ! me semble au moins hasardée. A ma connaissance, le cursorius véritable habite le midi de la France, l’Italie, la Grèce et probablement l’Anatolie ; dans le nord de celle-ci, il est remplacé par la var. festivus, et à l’autre extrémité de sa distribution géographique , on le rencontre dans le midi de l’Espagne sous la forme du Reichi, J'ignore s’il a été rencontré dans le nord et le centre de la péninsule ibérique. 22 P, quadricollis Dejean ( Feronia ) Spec. gén. des Col. II, p. 211.—Pæc, cyaneus Gory, Ann. dela Soc. ent. de France, 1833, p. 23. — Var. numidicus Lucas, Expl. scient, de l'Algér., p. 58, pl. 8, fig. 2. — ? P, vicinus Levrat, Ann, des sc, nat., Lyon, V, 1859, p. 1,—Long. 140 1/2-13 mill, On exprime depuis quelque temps des doutes sur la _ validité de cette espèce, et je ne veux point ici m'en ériger en champion à outrance. Elle diffère constamment {j'en ai sous les yeux 10 individus) du cursorius, indépendamment de sa coloration d’un beau bleu-violet, par sa forme plus large, son corselet moins rétréci vers la base qui n’est guère plus étroite que le milieu, ce qui lui donne un aspect plus tra- pézoïdal, l’extrémité étant sensiblement rétrécie, el par ses élytres dont les épaules sont plus carrées, la parlie des côlés qui se rapproche de celle-ci étant moins arrondie que dans le cursorius. La tête est loujours moins ruguleuse, presque lisse, la fosseite externe de la base du corselet esl, comme l’a observé Kraatz, plus éloignée des angles, l’inter- valle qui les sépare est par là-même moins relevé; les stries des élytres quoique pas tout-à-fait lisses, sont bien moins crénelées. Les côlés du corps en dessous sont beau- coup moins ponctués. Les individus verts sont très-rares , je n’en possède moi-même qu’un seul, M. Kraalz en possède trois dont deux d’Andalousie, et un d’Algérie comme le mien, Il n’en existait pas dans la collection Dejean, où il n’y avait que des individus algériens de coloration normale ; ceux d’Espagne que je possède m'ont élé donnés par 682 MONOGRAPHIE M. de Vuillefroy. Je considère cette forme comme exclusi- vement propre à la partie sud-ouest du bassin médilerranéen. Le P. vicinus Levrat (Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1858, p. 1} est un insecte imparfaitement décrit, dont il faudrait voir les types pour constater son identité. Les individus que j’y rapporte, sont à l'égard du vrai quadri- collis ce que le Gotschi est à l'égard du cursorius, c’est-à- dire qu’ils sont plus petits, le corselet est sensiblement plus élroit el moins transversal, On en trouve des individus bleus et verts, et en France on le connaît sous les noms de Gerardi Buquet et numidicus Lucas, Je n’en connais que des individus africains, quoique feu Levrat dise qu’il se trouve aussi en Sicile. Je ne puis pas ne pas faire mention ici d’une forme sin- gulière, également originaire de l’Algérie, et représentée dans ma collection par cinq individus qui sont d’un bronzé cuivreux plus ou moins obscur, couleur insolite dans les quadricollis et cursorius (Levrat, en décrivant son vicinus, dit qu’il est d’un vert-bronzé, rougeâtre). La tête, les stries et les côtés du dessous du corps sont comme chez le qua- dricollis, c’est-à-dire relativement peu ponctués; mais la fossette externe de la base du corselet est toujours très- profonde, l’intervalle qui la sépare des angles est encore plus convexe que dans le cursorius, le corselet lui-même est au moins aussi étroit que dans la variélé numidicus du quadricollis, el semble plus convexe ; la forme des élytres est comme dans celle-ci, à l'exception de la base des côtés qui s’arrondit vers l'épaule au moins autant que dans le cursorius. Peut-être est-ce le véritable vicinus. Je ne saurais encore me prononcer sur cette forme, qui paraît intermédiaire entre le cursorius et le quadricollis, sans qu’on puisse cependant la considérer comme faisant le passage de l’une à l’autre. 23 P, cursitor Leconte. Journ. Acad, Nat, Sc. Phil. Il, 1859, p. 254. — P, cursorius Leconte, Ann. of the Lyc, of New- York, V, p. 181,—Long. 10-10 1/2 mill. C’est une espèce bien distincte, qui a les épisternes du mélasternum conformés comme dans le cursorius d'Europe, PAT ENST POP CORP NS PU VUS = + DU GENRE TOZCILUS. 09 et non comme dans le chalcites. Elle est colorée comme le cursorius typique, c’est-à-dire qu’elle est noire, légèrement bleuâtre en dessus, avec les deux premiers articles des antennes et quelquefois le troisième d’un jaune ferrugineux. Elle est plus petite, la tête un peu moins ponctuée, sans être tout-à-fait lisse ; le corselet est proportionnellement un peu plus court, moins arrondi sur les côtés qui sont assez longuement sinués en arrière et forment un angle très-droit avec la base ; le dessus est un peu plus plan, les impressions basales à peu près semblables et ponctuées de même, seulement l’externe est plus allongée: les élytres ont presque la même forme, mais les épaules sont plus carrées, plus anguleuses, et la base des côtés est très-peu arrondie , celle des stries externes n’est point arquée en dedans ; les stries sont bien moins crénelées , et il y a quelquefois outre les deux points du cursorius sur la moitié postérieure du troisième intervalle, un troisième point placé en avant, Les côlés du dessous, quoique pointillés, le sont bien moins grossièrement que dans le cursorius, Un de mes individus m’a été envoyé par M. Leconte, comme venant de St-Isabel, en Californie, un second vient du même pays, et un {roisième du territoire de l’Orégon. Je ne connais que le mâle, qui n’a pas les élytres luisantes, mais plalôt ternes, 24 P, eorvus Leconte, Proc, of the Acad, of nat. sc. of Phil., 4873, p. 307, n° A9. — atratus Leconte, List of North-amer, Col. 1863 (non Newman).—Long. 41 4/2 mill. Espèce bien distincte , qui ressemble au quadricollis, mais enlièrement noire , y compris la base des antennes, Tête presque lisse, la ponctuation étant à peine visible; impressions antérieures courtes el peu profondes, yeux (9) peu saillants. Corselet de près du double plus large que la têle, court, transversal, à peine plus étroit à son extrémilé qu’à sa base, bord antérieur peu échancré, angles antérieurs éloignés des côtés de Ja tête, très-oblus, côlés assez arrondis, très-légèrement sinués en arrière el formant avec la base un angle parfaitement droit, base coupée presque carrément ; le dessus lisse, un peu convexe, ligne médiane 8h MONOGRAPHIE profonde, presque entière, les dépressions transversales visibles, mais peu profondes ; les deux impressions de chaque côté de la base profondes, distinctement ponctuées, l'interne, assez longue, n’alteint pas la base, et est partout bien séparée de l’externe, celle-ci, moitié plus courte, ovale, est séparée de la rigole latérale par un intervalle assez étroit bien relevé en carène et lisse, rebord latéral étroit, el d’égale largeur partout, rigole nullement élargie en arrière. Élytres d’un tiers plus larges que le corselet , tronquées , carrément à la base , épaules droites, à peine dentées ; côtés modérément arrondis après l'épaule, presque parallèles vers le milieu , distinctement sinuées et subacuminées à l'extrémité, peu allongées, peu convexes, fortement striées, stries légèrement ponctuées, intervalles assez convexes, fine- ment chagrinés, avec quatre gros points sur la moitié postlé- rieure du troisième, le premier et les deux derniers contre la deuxième strie, le deuxième contre la troisième strie, la série submarginale un peu plus espacée, mais pas inter- rompue vers le milieu, le rudiment basal de strie long et très-marqué. Sternum lisse, devant des épisternes intermé- diaires, et ceux postérieurs ainsi que les côtés du métaster- num ponctués ; côlés de la base de l'abdomen faiblement pointillés ; forme des épisternes postérieurs comme dans le lucublancus ; tarses postérieurs sillonnés seulement exté- rieurement. Elytres © un peu moins luisantes que la tête et le corselet. M. le D' Leconte a eu l’obligeance de m’en- voyer en communication un individu de cette espèce, ave: beaucoup d’autres types de Carabiques décrits par lui, et dont le D’ Horn a eu l’amabilité de se charger à son dernier voyage en Europe. Il vient de Dacolah (Etats-Unis) et des bords du lac Winnipeg. 25 P, lætulus Leconte (Pterostichus), List, of Col, ; descr, of new sp., p. 40, n° 31 ;—P. occidentalis Leconte (non Dejean) Journ, Ac, nat, sc. Phil., 1852, p. 253 (par un lapsus pennæ. Leconte a écrit dans sa description du lætulus P, californicus au lieu d’occidentalis). —Long. 9 1/2-11 mill, Bien que par la forme il ressemble à l’occidentalis , j'ai placé ce dernier auprès de l’infuscatus, vu Tabsence de DU GENRE POECILUS, 85 carène sur le second et le troisième articles des antennes. Il ressemble aussi beaucoup au cyanicolor (cyaneus Leconte), mais dans celui-ci les épisternes postérieurs sont sillonnés exlérieurement. La tête est à peu près carrée; vue avec une forte loupe, elle paraît finement pointillée, surtout entre les yeux, qui dans les deux sexes sont peu proéminents; les impressions entre les antennes sont peu marquées. Le cor- selet, d’un tiers plus large que la tête, est moins long que large, subtransversal , un peu cordiforme , quoique sa base ne soit pas plus étroite que son extrémité ; le bord antérieur est échancré en arc de cercle, les angles sont un peu avancés et ne sont pas largement arrondies au sommet; les côlés sont assez fortement arrondis, mais après le milieu elles décrivent une sinuosité assez sensible et assez allongée, et tombent à angles droits sur la base qui est un peu sinuée; le dessus est lisse, modérément convexe et descend assez vers les angles antérieurs, la ligne médiane est peu im- primée, très-fine et presque entière; on n’aperçoit guère d’impressions transversales ; de chaque côté de la base il y a deux impressions, mais l’interne est plus courte que dans le lepidus et moins profonde, et l’externe est courte, moins linéaire, le fond de l’une et de l’autre finement rugu- leux , l'intervalle qui les sépare s’aplanit tout-à-fait en arrière, celui qui sépare l’externe de la rigole latérale est légèrement convexe , lisse et assez étroit, mais il est bien moins élevé et beaucoup plus court que dans le lepidus, le milieu de la base est lisse, le rebord est très-finement relevé sur toute sa longueur. Les élytres sont à peine plus larges que le torselet, subovalaires, un peu parallèles, de près du double plus longues que larges, avec les épaules et la base des côtés plus arrondies que dans le lepidus ; le dessus est sensiblement plus plan ; les stries sont bien moins profondes, et finement ponctuées ; il y a, comme dans celui-ci, un assez long rudiment de strie à la base entre les deux premières, sortant d’un assez gros point, et se joignant presque à la première, qui est un peu sinuée à cet endroit; les inter- valles sont bien plus plans, surtout dans les femelles, où ils sont très-finement chagrinés , ce qui les rend ternes; sur la partie postérieure du troisième on voit deux petits points placés, tantôt sur le milieu de la largeur, tantôt près 60 MONOGRAPHIE de la deuxième strie ; ceux de la rangée submarginale sont plus espacés vers le milieu ; Je rebord latéral est beaucoup plus fin. En dessous , les côtés sont couverts d’une ponc- tuation serrée, mais extrêmement fine , qui disparaît sur la partie postérieure des épisternes antérieurs ; ceux posté- rieurs sont assez allongés et étroits en arrière. Les pattes et les antennes sont plus minces, mais pas plus longues. Le dessus est d’un vert clair, légèrement cuivreux et assez brillant, avec les élytres des femelles ternes ; le dessous, y compris les pales, d’un noir un peu brunäâtre, les antennes et les palpes, ainsi que le labre et les mandibules sont noirs; les deux premiers articles des premières sont ferrugineux ainsi que le bout des palpes , quelquefois, le troisième article est rougeâtre. Je possède deux mâles et une femelle, venant de la Californie, cù le docteur Leconte dit qu’on ren- contre cet insecte communément à St-Jose, sous l’écorce des arbres. Elle habile aussi aux environs de San-Francisco, 26 P. striatopunetatus Duftschmid (Carabus), Faun. Austr., II, p. 160, n° 210 ; Dejean, Spec. gén. des Col., III, p. 223 ; Icon. des Col. d’Eur., IT, pl. 427, fig. 5.—Pterostichus subcæ- ruleus Schaum (non Quensel}, Naturg. der Ins. Deulsch]., I, p. L48 ;—Platysma cœruleovirens Sturm. Deulschl. Ins., V, p. 96, Tab. 419, f. a. À, J'ai rétabli le nom donné par Duftschmid à cette espèce et adopté par Dejean, parce que c’est à tort, selon moi, que Schaum, et d’après lui Fairmaire et Redtenbacher l'ont rapportée au Carabus subcœruleus Quensel, qui est celle que j'ai décrite sous le nom de Karelini, qui habite les bords de la Caspienne, et que je considère comme distincteæ-Long. 40-12 mill, Dans celte espèce et les deux suivantes, le corselet est plus franchement cordiforme que dans le lætulus, et il y a quelque lieu de s'étonner quand on lit dans la description du Speciès, qu’elle se rapproche un peu du cupreus par sa forme. Une nouvelle description me semble inutile , il im- porte seulement de faire remarquer que , comme le dit Schaum, le corselet est court et beaucoup plus large que long, assez plan sur le disque, avec les angles de la base assez relevés, et l'impression postérieure externe séparée de DU GENRE PORCILUS. 87 la rigole par un espace étroit, à peine relevé, les stries des élytres sont très-fortement crénelées, quoique l’extrémilé le soit un peu moins. Dans ce groupe, les épisternes sont plus longs et plus étroits que dans les espèces voisines du cupreus et du lepidus. Cet insecte n’a j’amais été trouvé en Algérie, comme aurait pu le faire croire la synonymie donnée par le Catalogue Harold et Gemminger qui rapporte à cette espèce, mais à tort, le nu- midicus Lucas ; je crois qu’il est également étranger aux trois péninsules australes de l’Europe, ainsi qu’aux îles bri- lanniques et à tout le nord , mais on le rencontre dans le sud-est de la France, en Suisse, en Autriche, dans la Haule-Silésie, puis on le retrouve dans le gouvernement d’Orenbourg (Faust) et dans les sleppes du sud-est de la Russie {Sarepla ?). 27 P. subeæruleus Quensel (Carabus\, Schœnherr, Syn. Ins., I, p. 184, n° 80, note ;—P, Kurelini Chaudoir, Bull, des Nat, de Mosc., XV (1842), p. 823, n° 58.—Long. 11 1/2 mill. Sa forme est un peu plus allongée que celle de la précé- dente ; la têle et le corselet sont plus étroits, celui-ci est moins Court, sans êlre cependant tout-à-fait aussi long que large, il est plus convexe , les angles postérieurs ne sont pas relevés, et l'intervalle qui sépare l'impression basale externe de la rigole est plus relevé et forme une carène étroite ; les stries des élytres sont moins crénelées, mais un peu plus profondes, J'en possède 5 individus, dont un des environs d’Astrabad est le type de Karelini, deux viennent du nord de la Perse, un de la Crimée orientale, et un du midi de la Sibérie centrale a été envoyé à Dejean par Gebler sous le nom de strialopunctatus. Il est donc à présumer que les individus qui figurent sous ce nom dans l’énuméralion faite par Gebler des insectes de la Sibérie centrale se rapportent au subcæruleus. Le type de Quensel vient des environs de Kislar, sur la mer Caspienne, il ne peut done être qu’identique avec mes individus, et les mots « Striæ 9 læves apparent, propius vero si inspiciantur, puncia parva in fundo impressa observantur », leur con- viennent mieux qu’au sériatopunctatus où la crénulation des stries est très-forte. 88 MONOGRAPHIE 28 P. Bonvoiïsini Reiche (Feronia), Ann. de la Soc, ent, de France, 1855, p. 608.—Long. 44 1/2 mill. De la taille des précédents, maïs plus étroit et plus allongé, bien distinct. Antennes et pattes plus longues. Tête et corselet encore plus étroits que dans le subcæruleus , celui-ci au moins aussi convexe que dans ce dernier, avec les impressions basales plus faiblement marquées, les angles postérieurs nullement relevés, le rebord marginal également fin sur toute sa longueur, l'intervalle entre l'impression externe et la rigole très-étroit et un peu relevé en carène, la partie postérieure des côtés plus longuement sinuée et la base un peu plus étroite. Élytres de la même largeur et sensiblement plus larges que le corselet , plus longues et plus parallèles, les épaules plus arrondies ; les stries moins fortement ponctuées, les deux points du troisième intervalle plus petits; la carène sur les premiers articles des antennes un peu oblitérée. Mes trois individus sont d’un noir modé- rément brillant, à peine blevâtre ; les trois articles de la base des antennes bruns. Deux viennent de Palestine, el l’un d’eux m’a été donné par M. Reiche, le troisième a élé trouvé par Helfer, dans la Mésopotamie. 29 P. erenulatus Dejean (Feronia) , Spec. gén. des Col, IT, p. 215; Icon. des Col. d'Eur., I, pl. 126, fig. 5. — Long. 41-12 1/2 mill, | Dans les espèces de ce groupe, la tête est un peu plus grosse et un peu plus renflée à sa base ; le dessus est assez convexe et offre derrière les yeux un très-léger étrangle- ment, le front est couvert d’une poncluation assez marquée, mais qui varie beaucoup pour la densité; les impressions entre les antennes sont parallèles et assez fortes; les yeux sont gres, mais guère plus saillants que dans le lepidus. Le corselet du crenulatus est à peine d’un quart plus large que la tête, un peu moins long que large, de forme assez carrée, et pas plus rétréci à sa base qu’a son extré- mité, modérément échancré à son bord antérieur , assez arrondi sur les côtés qui tombent un peu obliquement sur la base, en formant avec elle un angle un peu obtus, mais ‘) DU GENRE POECILÜS, 09 qui a à son sommet une pelile dent très-obsolète ; les côtés de la base sont coupés un iant soit peu obliquement : le dessus est assez convexe, lisse ou légèrement ondulé en travers, la ligne médiane, fortement marquée , n’atleint pas les deux bords , les impressions transversales sont irès- faibles de chaque côté de la base ; deux sillons, dont l’in- terne, très-profond, est droit et se prolonge en s’affaiblissant presque jusqu’au milieu, Pexlerne, de moitié au moins plus court, parallèle au premier, est moins profond et est séparé de la rigole externe par un pli lisse assez élevé , el du sillon interne par un espace élroit un peu élevé, plus ou moins fortement ponctué, ainsi que les abords internes du sillon interne ; la rigole marginale assez large, profonde, pas tout-à-fait lisse, le rebord latéral étroit, mais assez relevé. Les élytres ne sont guère plus larges que le cor- selet, du double plus longues que larges, à peu près sem- blables à celles du lepidus, mais avec les épaules un peu plus arrondies, et l’extrémilé un peu plus acuminée, le _ dessus un peu plus convexe, les stries au moins aussi fortes, mais fortement crénelées , les intervalles légèrement con- vexes, le troisième el le cinquième quelquefois un peu plus que les autres; les trois points du troisième placés comme chez le lepidus; en dessous, la ponctuation des côlés est sujette à beaucoup varier, surtout sur les épis- terues antérieurs , qui sont tantôt lisses en partie, tantôl ponctués partout. Les paltes sont moins allongées que dans le lepidus, et la dilatation des tarses antérieurs des mâles est moindre. L’insecte est d’un noir brillant en dessous, tandis que le dessus est bleuâtre ou d’un bronzé plus ou moins obscur, peu brillant; les extrémilés sont noires, à l'exception des deux premiers arlicles des antennes qui sont ferrugineux et tachelés de brun. Dejean , et après lui M. de Vuillefroy et quelques autres voyageurs , ont trouvé celte espèce dans Îles provinces du centre de l’Espagne ; elle a été également prise en Algérie. 80 P. muritanicus Dejean (Feronia), Spec. gén, des Col, , JIT, p. 221,—Long. cire. 42 mill, Il est singulier que Dejean ait méconnu les affinités de h0 MONOGRAPHIE cet insecte avec le crenulatus, dont dans son ouvrage il l’a séparé par quatre espèces , car il en est tellement voisin qu'il est quelquefois difficile de le distinguer de certains individus du crenulatus , dont il diffère par sa tête et les côtés du dessous moins ponclués, plus ou moins lisses, caractères , comme nous l’avons dit , Sujets à varier, et surloul par les stries des élytres plus fines, bien moins cré- nelées, et leurs intervalles plus plans. Il se rencontre aussi en Algérie, mais n’a pas été trouvé en Espagne, je suis assez porté à ne le considérer que comme uné variété du crenulalus. 34 P, vividus Chaudoir.—Long. 41-12 1/2 mill, Si l’on compare cet insecte au crenulatus , on trouvera qu’il a une forme sensiblement plus élargie et moins allon- gée ; le corselet et les élytres sont plus courts, le premier est subtransversal, ses angles postérieurs sont plus arrondis; les impressions de sa base presque lisses : les élytres sont moins parallèles, striées tout aussi fortement, un peu moins crénelées , el pas plus ternes dans la femelle que dans le mâle. Sa forme le rapproche plus de l’ærarius ; il est tout aussi large, les angles du corselet sont tout aussi obtus, mais ilen diffère par sa couleur bleue en dessus, et par la strie externe des côtés de la base, qui est aussi marquée que dans les crenulatus et maurilanicus. Ne possédant qu'une paire de ces insectes provenant d’Algérie, je ne puis garantir la validité de l'espèce, qui n’est peut-être qu’une variélé remarquable de l’ærarius, mais qui pourra toujours être désignée par un nom particulier, 32 P. ærarius Coquerel (Feronia), Ann. de la Soc, ent, de France, 1858, p. 766.—Long. 41-12 mill, Il diffère des individus bronzés du crenulatus, d’abord, par l'absence de strie externe sur les côtés de la base du’ corselet, où l’on n’aperçoit à sa place que quelques pelits points, quelquefois effacés, puis par une tête un peu plus grosse, un corselet plus large, plus transversal, paraissant DU GÊNRE POECILUS. Al un peu plus rétréci à sa base, avec les angles postérieurs plus obtus, presque arrondis, par des élytres plus courtes, plus élargies, plus ovales, plus convexes, presque aussi fortement striées et crénelées ; celles des femelles sont bien plus ternes que celles des mâles; la coloration est comme dans les individus bronzés du crenulatus. Je possède un certain nombre d'individus venant d’Algérie. MM. de Harold et Gemminger ont cru que c’était-là le mau- ritanicus Dejean; erreur que je puis rectifier, possédant des individus typiques de l’un et de laulre ; ce qui a pu induire ces Messieurs en erreur, ce sont les paroles de Dejean, qui dit dans sa description que l'impression extérieure de la base du corselet est presque effacée, ce qui n’était pour- tant pas le gas dans les individus de sa collection qui sont en ma possession. L’ærarius élait inconnu de Dejean. 33 P. Lucasi Reiche {Feronia), Ann. dela Soc. ent. de France, 4861, p. 211. — Feronia barbara Lucas, Explor. scient, de l’Algér., p. 55, pl. 7, fig. 10.—Long. 11-12 1/2 mill. Il se rapproche le plus par sa forme de l’ærarius, dont le distingue sa couleur noire, terne sur les élytres des deux sexes, par la faiblesse des stries qui ne sont pas plus mar- quées que dans le punctulatus, poncluées à peu près de même et séparées par des intervalles tout aussi plans, et par les angles postérieurs du corselet, qui sont un peu plus droits, élant précédés sur les côtés d’une légère sinuosité très-courte; en dessus on aperçoit en dehors de l'impression basale interne , qui esl ponctuée intérieurement comme chez lærarius , une impression externe plus pelile que chez le crenulatus, et séparée de l'angle par un pli moins élevé. Plusieurs individus des deux sexes, venant d’Algérie. 84 P. chaleîtes Say, Trans. Am. phil. Soc., II, p. 56: Dejean, Spec. gén. des Col., IT, p. 211 ;—P. Sayi Brullé, Rev. Zool. Silb., IIT, p. 277, — P. micans Chaudoir, Bull, des Nat, de Mosc., 1843, p. 767.—Long. 11-13 mill, Celle espèce bien connue ne peut, vu la forme des épis- iernes et leur sculplure, rester dans le voisinage du curso= 2 MONOGÉAPHIE rius, et se rapproche davantage du cyanicolor — cyaneus Leconte, mais indépendamment de la forme rétrécie en avant du corselet, elle doit en être séparée par l’absence de sillon au bord interne des quatre tarses postérieurs. Il n’y à d’ailleurs pas grand’chose à ajouter à la description du Spécies ; la base du quatrième article des antennes est fer- rugineuse comme les trois premiers; le corselet a une forme trapézoïdale bien nette, et dans les nombreux indi- vidus typiques que je possède, il n’est pas plus étroit à sa base qu’au milieu; les impressions de la base sont forte- ment marquées, peu ponctuées, quelquefois même lisses, l’externe est très-courte et ovalaire ; le premier des deux points du troisième intervalle des élytres, placé peu après le milieu, est situé à égale distance de la seconde et de la troisième strie. Le dessous du corps est sur ses côlés cou- vert d’une ponctuation fine, peu profonde , mais assez serrée. La couleur est d’un vert plus ou moins bronzé. Cette espèce est commune dans tous les élats atlantiques de l'union américaine et s’étend jusqu’au Texas. ; Quatre individus de ma collection , dont deux proviennent de la collection Faldermann qui les avait reçus de Harris et deux autres viennent du Texas, ont un corselet un peu différent; il est un peu moins échancré à son bord antérieur, plus arrondi sur les côlés, ce qui fait qu’il est plus étroit à sa base que vers le milieu , et qu’il a uné forme plus carrée el moins trapézoïdale. Sous le nom de texanus, M. Leconte a élabli une espèce qu’il ne distingue du chalcites que par les angles posté- rieurs du corselet moins aigus, les stries moins poncluées: et deux articles seulement à la base des antennes rouges, M. Leconte a eu l’obligeance de m'envoyer un de ses 1ypes, mais je dois avouer qu’après un examen minutieux , qu'il m'a semblé impossible de le séparer du chalcites, 85 P. diplophryus—subcordatus Leconte, Ann. of the Lyc. of New-York, V, p. 181 ; Journ, Acad, of nat, sc. of Phil. 1852, p. 253.—Long. 11 mill, J'ai du changer le nom imposé par M. Leconte, parce qu’il existait déjà une Feronia subcordata à l’époque où il Il DU GENRE POECILUS. li3 a décrit celle espèce , et parce que beaucoup d’entomolo- gistes, y compris le Dr Leconte lui-même, ne reconnaissent pas les Pæcilus comme genre séparé. Celui que je propose fait allusion aux deux sillons des côtés des quatre larses postérieurs. Par sa forme, cette espèce rappelle l’infuscatus, mais elle en diffère par beaucoup de caractères. Tête aussi lisse que chez le chalcites; yeux sensiblement moins proémi- nents; antennes brunes, les trois premiers articles et les palpes d’un brun rougeâtre. Corselet formé à peu près comme celui de l’infuscatus, un peu moins arrondi sur les côlés, tout aussi lisse en dessus, l'impression basale externe à peine visible, et l’espace entre l’interne el le bord latéral plan. Élytres un peu plus larges dans le mâle que celles de ce même sexe dans l’infuscatus , mais d’ailleurs sem- blables ; stries moins profondes et moins fortement créne- . lées ; intervalles pas plus convexes à l'extrémité qu’anté- rieurement, moins luisants ; sur le troisième, trois points occupant le milieu de la largeur de lintervalle, placés, Île premier au liers, le second un peu après le milieu, le troi- sième aux quatre cinquièmes de la longueur de lélytre. Les côtés de toute la poitrine sont très-lisses , ceux des segments abdominaux légèrement pointillés. Dessous du corps noir, abdomen brun, dessus d’un vert métallique, légèrement cuivreux sur les élytres. L’unique individu (4) que je possède et qui vient du Rio- | Colorado, en Californie, m'a été envoyé par le D' Leconte, dont la descriplion lui convient, à l’exceplion des antennes qui sont en grande partie brunes, 86 P. eyanicolor — cyaneus Leconte, Ann. of the Lyc. of New= York, IV, p. 231. Ce dernier nom ayant déjà été employé par Gory, j'ai dû le changer.—Long. 9-10 4/2 mill, Il ressemble un peu par sa forme au sériatopunciaius , | mais outre les caractères distinctifs du groupe , il en diffère | | | Ac par sa tête très-lisse, ses mandibules plus courtes, les deux premiers articles des antennes ferrugineux, lachés de brun en dessus, 2° par son corselet moins cordiforme, à | peine sinué postérieurement sur les côtés, qui tombent un | peu obliquement sur la base, sans cependant que le sommet ABEILLE, Mon. Pœcil., 1876, 6 () Ll MONOGRAPHIE des angles soit le moins du monde arrondi, ceux-ci ne sont nullement relevés, le dessus est un peu plus convexe, le rebord latéral est tout aussi fin à sa base qu’antérieurement, toute la base très-lisse, l’impression basale externe courte, ovale, et séparée de la rigole latérale par un espace étroit un peu relevé, 3° par les élytres dont la base ües côtés est plus arquée derrière l'épaule, le disque un peu plus plan, les stries profondes , mais lisses, le rudiment basal entre la première et la deuxième stries à peine visible, mais sortant d’un gros point, les intervalles plans , très-lisses, les deux points du troisième placés après le milieu sur le milieu de la largeur, 4° par les côtés du dessous du corps lisses, à l'exception d’une ponctualion excessivement fine sur les côtés des premiers segments abdominaux. Le dessus, y compris les épipleures des élytres , est d’un beau bleu assez brillant, très-légèrement terne sur celles de la femelle ; le reste est d’un noir modérément brillant. Les deux mâles que je possède viennent des Montagnes- Rocheuses, et faisaient partie de la collection Reiche ; une femelle m’a élé envoyée par M. Dohrn comme venant du Mexique (Nouveau-Mexique ? ) J'ai donné dans ma collection le nom de connexus à trois individus qui ne constituent probablement qu’une variété du cyanicolor, ils diffèrent du type par un corselet un peu plus étroit à sa base, plus sinué sur la partie postérieure des côtés et doni les angles de la base sont droits ; et par les stries des élytres ponctuées; les points sont peu serrés et entament un peu les bords des intervalles. Deux de ces individus, dont l’un est d’un bleu verdâtre ‘et l’autre d’an vert olivâlre , viennent des Montagnes-Rocheuses et m'ont élé envoyés par feu Guex, le troisième, d’un bleu verdätre, m’a élé donné par M. Steinheil avec quelques autres Cara- biques, de l’état de Colorado, 87 P. mexieanus,—Long. 14 1/2-13 mill, C’est un insecte plus grand que les deux précédents, qui se distingue par le corselet un peu plus long, plus carré, moins étroit à sa base et dont les côtés sont assez ginués avant les angles postérieurs qui sont un peu saillants ; DU GENRE FORCILUS, LD les stries des élytres sont finement ponctuées. Il habite le Mexique ; un mâle m'a été cédé par M. Sallé, la femelle, plus grande, se trouve dans sa collection. 38 P,. seitulus Leconte, Ann. of the Lyc. of New-York, IV, p. 234:—Journ, Acad, Nat. sc. Phil., 1852, p. 254. L’auteur dislingue celle espèce du lætulus par la forte impression transversale sur le devant du corselet et par Îles stries profondes des élytres; les impressions basales du corselet sont profondes et ponctuées. Elle habite l'Etat de Nebraska et les bords de la Rivière-Platle ; sa couleur est verte ou d’un bleu pourpré. Je serais assez disposé à croire, d’après un individu obligeamment communiqué par M. Leconte, que ce n’est encore qu’une variété du cyani- color. SECTIO : ANCHOLEUS ZIEGLER (1). 39 P. punetieollis Dejean (Feronia), Spec. gén. des Col. IT, p. 228 ; Icon. des Col. d'Eur., IT, pl. 128, fig. 5 ( peu satis- faisante). —Long. 9 1/2-10 1/4 mill, Espèce bien connue et assez exactement décrite par Dejean , pour qu’il soit inutile d’en donner une nouvelle description. J'ajouterai seulement que le dessus est toujours un peu terne, que tous les épisternes sont entièrement ponctués, que les côtés des segments abdominaux le sont aussi, mais moins fortement, et que la ponctuation s'étend, en s’affaiblissant plus ou moins, sur le milieu de l'abdomen. La forte et constante ponctuation qui couvre la base et les cotés de la ligne médiane du corselet, caractérise celle espèce, dont je possède des individus du midi de la France, d'Italie, de Sicile, de Hongrie, de la Morée, des îles de la Dalmatie et de la Crimée. Elle ne semble pas avoir été rencontrée en (1) Episterna poslica longa, angusta, punctala, exlus haud sulcata ; tarsi posleriores extus tantum sulcali; thorax valde corda- tus, elytrorum latera basi pone humeros fortiter arcuata, L6 MONOGRAPHIE Espagne , ni dans les pays qui font partie de l’Empire d'Allemagne, ni de PAutriche cisleithane. Je n’admets pas la synonymie proposée par MM. de Harold et Gemminger qui y rapportent le P. planatus Ménétriés, dont la descrip- tion s’accorde davantage avec l’espèce suivante. 40 P. lissodorus Chaudoir — /œvicollis Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1842, p. 823. Var.? P. planutus Ménétriés, Mém. de l’Acad. de St-Pét., VI (1849), p. 33 (Descr. des ins. rec. en Boukh. par Lehm, tir, sép,, p. 17). Plus on compare d'individus de cette espèce avec des puncticollis, plus on acquiert la conviction qu’on a affaire à une espèce distincte, En premier lieu, elle est teujours d’un noir brillant, tandis que le puncticollis est terne ; ensuite, la tête et le corselet sont tout-à-fait lisses, à part quelques points enfoncés des deux côtés de l'impression basale ; la base de ce dernier est plus étroite, les élytres sont un peu moins larges, les gros points des stries sont un peu moins serrés, et s’affaiblissent vers l’extrémité et les côtés. Le Lype a été trouvé par Karélin dans le Mazendéran, province de Perse, située sur la côte méridionale de la Caspienne ; depuis, j'en ai reçu des individus des environs de Lenkoran, silué sur la côte sud-ouest de la même mer, et un autre des environs de Sarepta, qui se rapproche le plus de la description du planatus , parce que la base du: corselet n'offre aucune ponctuation, que les élytres semblent plus planes, et que les points des stries disparaissent presque sur les côtés et vers l'extrémité. L1 D. nitens Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc,, 1850, II, Cette espèce dont, ainsi que je l’ai dit dans la description citée, M. P. Wagner m'avait envoyé une trentaine d’indi- vidus ne peut être réunie ni au l{ævicollis ni au puncticollis. Indépendamment de sa coloration qui est constamment en dessus, d’un vert-clair brillant, légèrement cuivreux sur les élytres (ce qui la rapproche du splendens, qui en diffère par les angles de la base du corselet), elle se distingue du pre- DU GENRE POECILUS, 7 mier par son corselet plus court, moins rétréci à sa base, et par conséquent presque pareil à celui du puncticollis, et par le disque des élytres plus plan, ainsi que par la ponc- tuation des stries plus serrée ; elle diffère du second par l’absence complète de ponctualion sur la têle et le corselet, et de tous les deux par le milieu des segments abdominaux lisse. Elle habite les steppes occidentaux des Kirguises ; il est possible qu’il faille rapporter à cette espèce l’Angoleus nilidus (Dej.) Motschulsky (d. Kæf. Russl., p. 53, 1° col.), qu’il cite comme habitant les environs d’Astrakhan, tandis que le véritable nitidus n’a été pris qu’en Espagne. Je dois faire remarquer ici la singulière erreur du Catalogue Harold et Gemminger, qui a placé cette espèce en synonymie du P. lepidus. 42 P. æneolus Chaudoir (Feronia), Abeille V (1868), p. 221. —Long. 10 mill. Quoique établie sur un individu unique,je le considère cepen- dant loujours comme une esnèce distincte. Il ressemble au puncticollis, maïs indépendamment de sa coloration d’un bronzé obscur, mais luisant en dessus , son corselet est moins large antérieurement, moins rétréci à sa base, la sinuosilé qui précède les angles postérieurs est plus longue, et ceux-ci sont plus droits; la partie antérieure du disque est lisse jusqu’au bord antérieur, et il n’y a de ponctué que la base entre les impressions , celles-ci sont plus profondes, ainsi que la ligne médiane. Les élytres sont un peu moins larges, plus parallèles, les stries plus forte- ment crénelées. En dessous, les segments abdominaux sont fortement ponctués, à l’exception d’une bordure étroite devant et derrière, ce qui fait ressembler ces organes à ceux des Pedius, mais le sillon transversal qu’on remarque chez ceux-ci, manque dans cette espèce. Il a été découvert en Syrie (localité précise inconnue) par feu Kindermann. 43 P. splendens Géné. (Feroniaj, de quib. ins. Sard, nov. fasc. 1, p. 9.—Long. 9 1/4-10 mill. Cette espèce qui se fait remarquer par sa couleur d’un 3 MONOGRAPHIE vert clair brillant, bien moins cuivreux que dans le nitens, ressemble par la forme de son corselet à l’æncolus , c’est-à- dire que la sinuosité postérieure des côlés est plus longue que dans le puncticollis, el que les angles de la base sont droits, plus grands et même assez saillants latéralement et très-aigus ; la Lête et le corselet sont tout à fait lisses, à part quelques points près des impressions basales. Les élytres et le dessous du corps sont à jeu près comme dans le puncticollis. Géné le décrit sans le comparer au puncti- collis qu’il ne connaissait peut-être pas, et comme trouvé dans l’île de Sardaigne (marais île Tanoi près de Cabras, au mois de mai). Ge qui m’embarrasse un peu, c’est qu’il lui assigne 5 4/2 lign. de long, tandis que mes trois individus, qui viennent, non de -Sardaigne , mais d'Afrique (Algérie), n'ont au plus que 4 1/2 lign. S’il se trouvait par la suite que l'espèce de Géné fût différente, on en sera quitte pour donner un autre nom à celle d'Algérie, kh P. nitidus Dejean (Feronia), Spec. gén. des Col, IIT, p. 227; Icon. des Col, d’Eur,, II, pl. 128, lig. 4. — Long. 8 41/2- 44 mill, Cette charmante espèce dont je possède encore 3 indi- vidus, à la tête et le corselet d’un rouge cuivreux éclatant, tandis que les élytres sont d’un belle couleur verte légère- ment métallique. Le dessous est noir comme dans les espèces précédentes. Elle a la forme du puncticollis , mais la tête et le corselet sont lisses , à part une ponctuation faible et éparse entre les impressions basales ; ce dernier n’est pas plus allongé, mais il est plus rétréci à sa base, les côtés sont arrondis jusqu'aux angles postérieurs qui seraient arrondis, si l’on n’apercevait à cet endroit une très- petite dent, bien moins marquée que dans le puncticollis. Les stries des élytres sont moins profondes mais distincte- ment crénelées , les intervalles plus plans. Le milieu des segments abdominaux est plus ou moins finement ponctué ; le milieu des épisternes du prosternum est lisse dans mes individus, Les deux sexes. C’est une du pelit nombre d’es- pèces espagnoles ou pyrénéennes découvertes par Dejean, qui n’ont pas été reprises après lui. (Feronia spinicollis, DU GENRE POECILUS. L9 Leiocnemis (Amara) puncticollis); il croit avoir trouvé celle-ci dans la province de Salamanque près de Rollan, mais aucun des nombreux voyageurs anglais, français, allemands et russes qui ont habilement exploré l'Espagne dans ces dernières années, n’a eu, à ma connaissance, la chance de mettre la main dessus. 45 P. erenuliger Chaudoir, crenatostriatus Chaudoir (Feronia), Enum, des Car. du Cauc., p. 138.—Long. 11 1/2-12 1/2 mill, Il est sensiblement plus grand que le puncticollis, et ressemble suriout au glabratus ; à part un reflet bleuâtre plus ou moins sensible en dessus, il est coloré de même, mais il diffère premièrement par la présence de deux points sur la partie postérieure du troisième intervalle des élytres, puis par la tête et le corselet lisses, à part quelques pelits points sur les côtés du milieu de la base près de la strie interne, et de quelques autres qui remplacent quelquefois la petite strie externe qui est toujours moins imprimée; la sinuosité de la partie postérieure des côtés, quoique environ aussi longue, est moins forte, et les angles postérieurs sont droits, mais ne forment pas de saillie latérale ; comme chez le glabratus, les côtés de la base sont coupés carrément, ne remontant nullement vers les angles, et le milieu est légèrement échancré ; en général le corselet est un peu plus long, les stries des élytres sont un peu moins crénelées ; le dessous du corps n’est jamais aussi fortement ponclué. Le D' Kraaiz a déjà fait observer (Berl. ent. Zeïtschr., 1870, p. 229), que le Catalogue Harold et Gemminger avait réuni à tort le crenalostriatus au crenatus Dej., mais il commet une autre erreur en le réunissant au {ugubris du même auteur,—advena Quensel (1), qui est un insecte très- différent, dont la têle, distinctement pointillée, est toujours plus étroite, le corselel plus long { presque aussi long que (4) Ce nom, comme plus ancien, devra prévaloir; celle espèce se trouve ainsi avoir trois noms : advena Quensel ( Schænh, Syn. Ins., I, p. 186).—luqubris Dejean, Spec, gén. des Col., IIT, p. 226. = punctifrons ChaucGoir , Bull, des Natur., de Mosc., 1850, IT, pe 132 50 MONOGRAPHIE large), moins élargi dans sa partie antérieure, plus longue- ment sinué sur la partie postérieure des côtés, el toujours muni d’une assez longue strie externe bien marquée près des angles de la base, les élytres sont plus étroites, plus longues, avec les stries moins profondes, assez légèrement crénelées, même lisses vers les côtés et l’extrémité , et les intervalles plus plans. La coloration est d’un noir brunâtre foncé, avec les articles des antennes, les palpes et les pattes d’un brun plus ou moins rougeâtre. Il n’y a aucun vestige de carène sur les trois premiers articles des antennes, de sorte qu’il n’appartient point au groupe dont nous nous occupons, et en forme un séparé avec le Pterostichus sump- tuosus Morawitz.—Derus politus Motschulsky. Le nom pri- mitif a dû être changé à cause de la priorité de celui de Sle- phens, bien qu’il ne soit qu’une synonymie du dimidiatus. 46 P. glabratus (Dahl) Peyron (Feronia), Ann. de la Soc. ent, de France, 1858, p. 374.—Feronia crenata Dejean, Spec. gén. des Col. ITT, p. 226 ; Icon. des Col, d’Eur., IT, pl. 128, fig. 2. —Var. Pterostichus pertusus Schaum. Wien, Ent, Monatschr., 1858, p. 272. — Feronia curticollis Peyron., 1, c., p. 375. — Long. 9 4/2-12 mill, Il se distingue des espèces précédentes par la présence d’un seul point situé sur le troisième intervalle des élytres après le milieu, et qui avait échappé à l’observation de Dejean, parce que quelquefois il se confond avec la crénu- lation des stries. Dans aucune de ces espèces , les stries ne sont aussi fortement crénelées, et la partie postérieure des côtés du corselet n’est aussi longuement et aussi fortement sinuée el rétrécie. Dans celle-ci, la ponctuation de la tête et du corselet, ainsi que celle du dessous du corps, est sujette à de grandes variations; sur le corselet, elle est tantôt nulle, tantôt répandue sur presque toute sa: surface ; la longueur de ce dernier varie aussi un peu; quand il est court, c’est le curticollis Peyron, quand la ponctuation couvre le corselet el est très-forte en dessous, c’est le per- Lusus Schaum, variélés qui semblent exclusivement propres à la Syrie, et qu’on n’a pas, je crois, encore rencontrées ail- leurs, La coulear de tout linsecte est ordinairement d’un noir DU GENRE POEGILUS. 51 très-luisant, avec les 7 derniers articles des antennes d’un gris roussätre, dans quelques individus d'Afrique et d’Espagne (de Vuillefroy) , le dessus est bleuâtre , dans le pertusus, les antennes, les palpes et les pattes sont quelquefois plus ou moins ferrugineux. Mais je n’ai jamais vu d’individu bronzé, ni dont les stries soient à peine ponctuées, comme ceux dont parle M. Peyron, ce qui me porte à croire qu’il aura peut- être confondu avec le vrai glabratus des individus de mes crenatostriatus et æncolus, espèces qui se trouvent ou peu- vent du moins fort bien se trouver en Syrie et en Cara- manie. Je possède des individus typiques de cette espèce de la péninsule ibérique, de l'Algérie, de Sicile et des environs de Brousse (Asie-Mineure }; les variétés ponctuées sont communes en Syrie et en Palestine. Il n’est pas inutile de faire observer que le bord antérieur des segments abdomi- naux étant lisse, semble former une sorte de bourrelet un peu relevé, mais qui n’est pas séparé du reste du segment par un sillon, comme dans les Pedius, SUBGEN : CARENOSTYEUS, Caaupoir, Bull. de la Soc. des Nat. de Mosc., 1838, p. 8. L7 P. infusceata Dejean (Feronia), Spec. gén. des Col. IIT, p. 224 ; Icon. des Col. d’Eur., 11, pl. 428, fig. 1 ;—Var, Feronia purpurascens Dejean, ibid., p. 224.—Long. 9-14 mill, Je n’ai pas grand'chose à ajouter à la description du Spéciès que je crois inutile de répéter; le corselet n’a pas tout à fait le double de la largeur de la tête, ses côtés, plus ou moins arrondis antérieurement, sont faiblement et lon- guement sinués dans leur moitié postérieure , les côtés de la base sont coupés bien peu obliquement ; la strie basale externe, toujours bien plus courte et plus faible que l’in- terne, disparaît quelquefois tout-à-fait, et le pli qui la sépare de la rigole latérale est bien plus court et moins élevé que dans le lepidus. La ponctuation des stries est d’un soupçon plus marquée dans le purpurascens que dans l’infuscatus typique, mais il est impossible de préciser une limite entre ces deux variétés, qui, malgré tous les efforts que j'ai faits pour trouver un caractère spécifique qui les distingue ne 59 MONOGRAPHIE . diffèrent que par la coloration plus varie dans les individus africains que dans ceux de la péninsule ibérique, ceux-ci élant presque toujours d’un bronzé plus ou moins clair, tandis que ceux d'Afrique sont tantôt de cette même couleur, tantôt bleus, verts, et même noirs. Il n'y a de carène que sur lé premier article des antennes qui sont minces et égalent la moitié de la longueur du corps; les épisternes postérieurs sont étroits, longs et ne sont point sillonnés exté- rieurement, ils sont, ainsi que les autref, et tout l’abdomen, couverts d’une ponctuation serrée, plus ou moins fine , surtout vers le milieu des segments abdominaux ; les L tarses postérieurs sont sillonnés des deux côtés ; le cin- quième article de ces organes offre de chaque côté une rangée de 3 à A soies fines. Son habitat s’étend sur tout le midi de l'Europe:{Portugal, Espagne, France méridionale, Italie, Sicile et Morée), et sur les côtes d'Algérie et du Maroc. 48 P, oecidentalis Dejean (Feronia), Sec. gén, des Col. III, Taille et forme de l'infuscatus, auquel il ressemble à s’y méprendre; il en diffère par les premier et troisième articles des antennes plus longs, par les yeux inoins saillants (x), les impressions frontales plus faibles, presque nulles; les élytres encore plus planes, plus faililement striées et à peine visiblement poncluées dans lé fond des stries, qui ne sont nullement crénelées, et dont les intervalles sont très- plans. Le dessous du corps, y compris les épisternes et les segments abdominaux, est à peu près lisse, au moins dans Pindividu unique que je possède, qui est d’un noir peu bril- lant, avec un reflet bleuâtre en dessus, el qui a les antennes d’un brun grisâtre, avec les trois premiers arlicles un peu rougeâtres. Des deux points du iroisième intervalle, le pre- mier est à peu près sur le milieu de la largeur de l'intervalle, à la même hauteur que dans l’infuscatus , et le second est appuyé à la troisième strie, tandis que dans celui-ci ils. s’appuient tous deux à la seconde, San-Francisco, en Cali- fornie, d’où il a été rapporté par Eschschollz. Cette espèce a été longtemps inconnue aux entomologisies américains qui y rapportaient celle que M. Leconte a plus tard nommée DU GENRE POECILUS, 59 lætulus, et quand on lit (Descript. of new Spec. , 1863, p. 10), que ce dernier diffère de l’occidentalis (il est im- primé par erreur californicus), par les côtés du corselet plus sinués postéricurement, et par les élytres plus planes et plus finement slriées, on se demande si maintenant même ou du moins à cetiw époque, M. Leconte connaissait le vrai occidentalis qui diffère du lætulus par sa forme plus étroite, ses yeux un peu mbins convexes, son corselet plus long et plus étroit, ses élytres plus étroites et plus planes, et surtout par ses antennes plus longues , dénuées de carène sur les deuxième et troisième articles, et le dessous de son corps lisse, k9 Motschulsky décrit encore (die Kæf, Russl., p, 53 , note 1) un Pœc. caucasicus « oblongoovatus, niger , supra cupreo-vel viridiaeneus, thorace transverso, postice subangustato, utrinque bistriato, punctulato, lateribus arcuatis, reflexis, angulis pos- ticis subrectis ; elytris fortiter striatis, interstitiis elevatis, his lertic postice tripanetato, antennis articulis tribus primis rufis. — Long. 4 1/2 1, — 10 mill. Il habite les Alpes du Daghestan. Le nombre et la position des points du troisième intervalle le rapprocheraient du cupreus où du versicolor, ainsi que la coloration de la base des antennes, mais Île corselet rétréci en arrière l’en éloigne- rait. C’est un insecte problématique que je ne saurais placer, el qu’il faudrait rééludier sur les types. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES DE PŒCILUS, æneîcolis Grimimer ,. ; + « n° 7 æneolus Chaudoir. + : + + 42 ærarius Coquerel , , , , , 32 affinis Sturm (Platysma}). , 14 anatolicus Chaudoir(Feronia) 14 anodon Chaudoiïir , 4 + + + 2 Dabbarus LUCAS se 2e 0,1 dt 109 beryllinus Preller , . , . , 44 hisolor Leconte, , , , + + 19 Bonvoisini Reiche. + « » eastanipes Kirby . + « + o caucasicus Motschulsky . chalcites Say. rm cœruleovir. Sturm(Platysma) eærulescens Linné (Carabus) connexus Chaudoir « + , + convexicollis Say + + + «+ crenatostriatus Chaud, (Fer,) 3h 26 46 l5 5h TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. crenatostriatus Stephens, n° crenatus Dejean (Feronia). crenulatus Dejean, , . . crenuliger Chaudoir . . , cupreoïides Heer, . . cupreus Linné . , . cursitor Leconte, , . cursorius Dejean , . cursorius Leconte. : , curticollis Peyron (Feronia) cyanellus Reïiche (id.) cyaneus Gory « + + + » cyaneus Gebler . , . , cyaneus Leconte . , , cyanicolor Chaudoir. , e . + e . ee ee ee + ee ee + + ee ee * ee ee dilatatus Leconte. . dimidiatus Olivier. . , diplophryus Chaudoir . encopolcus Solsky. + « + « erythropus Faldermann . . festivus Chaudoir (Feronia) fortipes Chaudoir . . . . . ES] — fraternus Say (Feronia) . fulgidus Motschulsky . . Gebleri Dejean,. , . . . glabratus Peyron . . . . Goischi Chaudoir (Feronia' sressorius Dejean. . , . , infuscatus Dejean . . . . instabilis Motschulsky , , Karelini Chaudoir. , . . Koyi Germar,. » , : » « Kugelanni 1lliger (Carabus) lætulus Leconte. , , . lævicollis Chaudoir . , lœvigatus Dufour . . . lævigatus Ménétriés . . lamproderus Chaudoir. lepidus Fabricius . liosomus Chaudoir. lissoderus Chaudoir , . . lossinianus Fairmaire (Fer.), Lucasi Reïiche. . , + + … » lucublandus Say . . . . , lugubris Motschulsky . . . marginalis Dejean (Feronia) mauritanicus Dejean, . , , metallicus Scopoli (Carabus) ee ee ee ee + ee © + 6 mexicanus Chaudoir, , n° mieans Chaudoir . , . murex Coquerel, , , , nitens Chaudoir. pitidicollis Motschulsk y. nitidus Dejean . . , . numidicus Lucas , . . . occidentalis Dejean . - occidentalis Leconte, . . , pausiceta Thomson . . , , pertusus Schaum(Pterostich. | planatus Ménétriés . , . planicollis Motschulsky. . . punctaticollis Harold Gemm, punctatostriatus Stephens. , punctibasis Chaudoir. puncliceps Thomson . . puncticollis Dejean . . . . puncticollis Motschulsky . . punctulatus Fabricius . . , purpurascers Dejean (Fer.) quadricollis Dejean . . reflexicollis Gebler, . , , . Reïcheanus Peyron . . . . Reich Wales. rufifemoratus Stephens . Sayt Brune scitulus Leconte. . . . , silvaticus Preller . . . . splendens Géné. . . . . , stenoderus Chaudoir (Fer.) striatopunctatus Duflschmid subcæruleus Quensel. , , « subcæruleus Schaum(Pteros- HCHUS TR Re Dr subcordatus Leconte, . , , subcyaneus Preller. . . . , transalpinus Heer. , . . » tricolor Fabricius (Carabus). versico!/or Sturm , + . «+ « viaticus Dejean (Feronia). . vicinus Levrat . virens Muller (Carabus) . viridanus Freller . . viridis Preller .°. . , vividus Chaudoir . , vulgaris Scopoli (Garabus) , Li [2 L L L | - SYNOPSIS DES EUMOLPIDES D'EUROPE ET CONFINS Par M, Ed, LEFÈVRE Membre des Sociétés Entomologiques de France et de Belgique TES —— Les Eumolpides d'Europe n’ont jamais été l’objet d’un {ra- vail d'ensemble. Je n’ai donc d’autre but, en publiant ce Sy- nopsis, que de grouper, dans un espace relativement restreint, tous les renseignements que j'ai pu me procurer sur ces insectes et de coordonner tous les matériaux épars dans différents ouvrages. J'ai adopté la classification générique proposée par : M. Chapuis, dans son remarquable travail sur l’ensemble de | la famille. En ce qui concerne les espèces, j’ai mis tous mes soins à en rendre la détermination facile et j'ose espérer que tous mes collègues en entomologie accueilleront cet | essai avec bienveillance. C’est, du reste, aux précieux conseils | qu’ils m'ont donnés, ainsi qu’aux nombreuses communica- | tions d'ouvrages et de collections qu’ils ont bien voulu me | faire, que je dois d’avoir pu rendre ce travail aussi complet | que possible. | Je m’empresse donc de leur en exprimer toute ma recon- | naissance et je suis heureux de pouvoir remercier tout parli- | culièrement MM. Bedel, Bonnaire, H. de Bonvouloir, Ch. et H. Brisout, E. vom Bruck, Buquet, Desbrochers des Loges, | Desmarest, Chevrolat, H. et E. Deyrolle, L. Fairmaire , Gre- | nier, J. Grouvelle, de Harold, von Heyden, Javet, Kirsch, Laboulbène , Lartigue, Leprieur, A, Léveillé, Lichtenstein, de Marseul, comte de Mniszech, Ernest Olivier, d’Orbigny, Preudhomme de Borre , P. de la Brülerie, Raffray, Reiche, Sallé et Sédillot. Paris, 42 janvier 1876. E. LEFÈVRE, _L'Abeille, Eumolp., 1876. 2 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES EUMOLPIDÆ. Chapuis, Gen. Col., X, p. 220.— ÆEumolpinæ Baly, Trans, Ent, Soc, of London, 5° sér., IV (1867). — Gemm. et de Harold, Cat., pe 9964. TABLEAU SYNOPTIQUE DES GENRES. A, Episternum prothoracique à bord antérieur droit ou concave, B. Bords latéraux du prothorax fortement bidentés vers le milieu; crochets des tarses simples, , , , . , . , Pazrs. B’ Bords latéraux du prothorax non dentés ; crochets des tarses bifides. C. Corps pubescent en dessus. D, Bords latéraux du prothorax bien distincts, Paresrpa, D’ Bords latéraux du prothorax nuls ou indiqués seulement par une fine strie, effacée en avant . , , , , PseupocoLasris, C’ Corps glabre en dessus, . . . , . . , , CoLAsrosoma, A’ Episternum prothoracique à bord antérieur convexe, B. Corps orné de poils ou de squamules. C. Bords latéraux du prothorax nuls. , , . , Apoxus, C’ Bords latéraux du prothorax distincts. D, Crochets des tarses appendiculés ; tibias des deux paires postérieures échancrés à leur bord externe ayant l’extré- MAÉ 00 00 0e je se 64 dy tel es EE ACAINEPHONES: D’ Crochets des tarses bifides, tibias non échancrés. E. Proslernum étroit, allongé, convexe entre les hanches, abaissé en avant et en arrière. .:, « : + DAMASUs. E’ Prosternum court ent dtenenee plan. Corasprpra. B’ Corps glabre. C. Tibias des deux paires rare fortement échancrés au bord externe avant l'extrémité. D, Crochets des tarses simples, . , , . . . CHLOROPTERUS. D’ Crochets des tarses bifides, , . . . . . BeneLrA. C! Tibias non échancrés au bord externe, D. Mandibules simples ; mésosternum transversal ; crochets des tarses bifides, à division interne libre et plus courte que l'esterné li ne a tolole se) ele GHRTSOCHUS, D’ Mandibules terminées par deux dents inégales ; mésosternum longitudinal ; crochets des tarses bifides , à division interne soudée à l’externe et détachée seulement en pointe aiguë vers le milieu de la longueur de cette dernière. CaRysOcHARES, D'EUROPE ET CONFINS. 8 1 DIVISION. Episternum prothoracique à bord antérieur droit ou concave. PALES. Redtenb., Faun. Austr., éd, 2, p. 925 (1858). — Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d’Eur., 1V, p. 224 (18681. — Chapuis, Gen. Col., X, p. 256 (1874). 4, P. ulema. Germ. Mag. der Entom., I, p. 125, sub Colaspis. — Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d'Eur., IV, tab, 66, fig. 312. Hab. Hongrie (Mus. von Heyden). — Bannat (Mus. vom Bruck, von Heyden, Chevrolat, etc.). — Dalmalie, Tur- quie, Serbie (Mus. vom Bruck). — Grèce (Mus. von Heyden). PALESIDA, De Harold, Berl. Zeit. 1874, p. 23. 2. P. Chapuisi de Harold, loc. cit.--plicipennis ( Waltl, inéd.). Hab. Fassoglu (bords du Nil bleu). — Egypte (Mus. Reiche). | de PSEUDOCOLASPIS, | Casteln, de Laporte, Rev. Ent, de Silberm., I, p. 23 (1833), — Marshall, Journ. of Ent., II, p. 347 (4865).—Jacq. Duv. et Fairm,, Gen. Col. d'Eur., IV, p. 222 (1868). — Schaufuss, Monogr, in « Aunquam otiosus », [, p. 198 (1871), — Chapuis, Gen. Col., X, p. 288 (1874). — Eubrachis Dej., Cat., éd. 3, p. 438. À. Les quatre tibias postérieurs largement dilatés au côté externe, Brevis , minor, viridi-ænea , albido pubescens ; capite Crebre ruguloso-punctato; epistomale lateribus utrinque [A SYNOPSIS DES EUMOLPIDES carinato, antice leviter arcuatim emarginato; labro, palpis antennisque rufo-brunneis, his apice fuscis, ultra prothoracis basin altingentibus; prothorace subgloboso, lateribus rotundato, infra apicem leviter transversim impresso, dense subtiliter punctato, basi concinne mar- ginato, pilis albidis obsito ; scutello parvo, subpentagono, punctalo ; elytris breviter oblongo-ovatis, lateribus subpa- rallelis, apice rotundatis, prothorace basi latioribus, sat dense undique sublinealim punctulatis, parce seriatim albido-pubescentibus ; pedibus elongatis, œæneo et rufo- brunneo-variegatis ; femoribus anlicis el posticis subtus in medio dente parvo acutlo armatis, duobus intermediis mulicis ; tibiis quatuor posticis extus fortiler dilatatis — Long. 3 mill.—Lat. hum. 4 1/2 mill. Hab. Bou-Saada (Algérie). Cette espèce est remarquable par la forte dilatation des quatre tibias postérieurs, dilatation qui rappelle un peu celle des tibias des Meligethes ; elle m’a été communiquée par M. Leprieur fils, qui l’a rapportée de son dernier voyage dans le sud de l’Algérie, A’ Tibias postérieurs non dilatés, normaux. B. Taille très-petite, ne dépassant pas 3 millimètres, L. Ps, græca. Minima, viridi-ænea, nitida, parce albido-pubescens : capile crebre undique punctato ; epistomaie subarcuatim emarginato; labro, palpis antennisque ferrugineis , his apice nigro infuscatis, ultra prothoracis basin attingen- tibus ; prothorace subgloboso, lateribus utrinque rotun- dato, antice subanguslato, ibique obselete transversim utrinque impresso, crebre undique punctato, basi con- cinne marginato; scutello apice subrotundato , fortius punctato; elytris oblongo-ovatis, prothorace basi latiori- bus, postice rotundatis, crebre undique punctulatis, humeris productis, sulura versus apicem unistriata; femoribus viridi-æneis, omnibus subtus in medio dente valido armatis; libiis tlarsisque ferrugineis. — Long. « 2 3/4 mill.—Lat, hum. 3/4-1 mill. Hab. Mont-Taygète (Morée) (Mus. vom Bruck). D'EUROPE ET CONFINS. 5 5, Ps. ænco=nigra (Fairm.,, Ann, Soc. Ent, de Fr, 1873, p. 392). Hab. Algérie. Celle espèce m’est inconnue. B’ Taille beaucoup plus forte, supérieure à 3 millimètres. CG. Epistome entamé par une large échancrure quadrangulaire, 6 Ps. Heydeni. Saturate viridi-ænea, nitida, subtiliter albido-pubescens, capile crebre punctulato, antice leviter transversim im- presso, in media fronte obsolete foveolato ; epistomate late quadratim emarginaio, labro nigro; mandibulis nigris , sinistra validiore, magis exserta, apice acuta ; antennis aeneis, prothoracis basin attingentibus, articulis 2 baseos subtus obscure rufescentibus ; prothorace sub- globoso , lateribus rolundato, infra apicem utrinque transversim evidenter impresso, basi marginato, undique crebre punclato, parce et tenuiler pubescente ; sculello Parvo, subpentagono, fortiter punctato; elytris-oblongo- ovalis, prothorace basi latioribus, postice rotundatis, cre- berrime undique inordinatim punctulatis, densius albido- pubescentibus, humeris productis, sutura versus apicem unistriata ; pedibus elongatis, femoribus æneis, grosse punclatis , duobus anticis subtus in medio angulatis, qualuor posticis muticis ; tibiis rectis, piceis ; tarsis Tue fescentibus. —Long. 4-4 4/2 mill.— Lat. hum. 1 3/4-2 mill. Hab. Vallée de Reraya, au Maroc. Celle espèce m’a été communiquée par M. von Heyden qui a bien voulu m’en donner un exemplaire. C’ Echancrure de l’épistome triangulaire. D. Prothorax et élytres fortement et grossièrement ponctués, 7. Ps. cylindrica (Kust., Kaf. Eur., IV, 92, sub Pachnephorus). — Kiesenw.; Berl. Zeit. 1872, p. 490. — Gemm. et de Har., Cat., p. 3380. — Ps, setosa Luc., Expl. Alg. Ent., p. 548, tab. 46, fig. 6 (1849). — Schaufuss, Monogr. in u nunquam otiosus », 1871, p, 204, Hab. Algérie. 6. SYNOPSIS DES EUMOLPIDES D’ Prothorax et élytres finement et densément ponctués, 8. Ps. Leprieuri, Fusco-ænea, nitida, albido-pubescens, capite densissime sat fortiter ct confluenter undique punctato, pube albida prostrala teclo; epistomate tr'iangulariler parum pro- funde emarginato ; labro, palpis antennisque rufo-brun- neis, his ultra prothoracis basin atlingentibus, apice interdum leviter infuscalis ; prothorace subgloboso , late- ribus rotundato, infra apicem utrinque oblique subtiliter impresso, creberrime undique punctulato .et pilis molli- bus decumbentibus adsperso ; scutello parvo, subpenta- yono, punctalo ; elytris oblongo-ovatis, postice evidenter attenualis , basi prothorace latioribus , humeris obtuse productis; creberrime undique inordinatim punctulatis, pilis brevibus crassis, squamæformibus , lineas 8 vel 9 longitudinales regulariter formantibus , instructis ; vedibus parum elongatis, omnino cum tarsis r'ufo-brun- neis; femoribus omnibus subtus in medio dente parvo acuto armatis. — Long. 3 1/2-4 mill, — Lat. hum. 4 3/4-2 mill. Hab, Bou-Saada (Algérie). Je dédie cette jolie espèce à M. Leprieur fils. Voisine du Ps. cylindrica, elle en diffère par la ponctua- tion beaucoup moins forte et plus serrée du prothorax et des élytres et par la présence sur chacune de ces dernières de huit ou neuf lignes longitudinales bien régulières de poils blancs, courts, épais, presque squamiformes. C’’ Echancrure de l’épistome plus ou moins forte, arrondie dans le fond. D. Ecusson subpentagonal. E, Corps d’un bronzé métallique brillant, 9, Ps, rubripes (Schaufuss, Ann. Soc, Ent, de Fr, 1862, p. 311. — Sitzungsb. Ges. Isis. 1863, p. 35. — Monogr., loc. cit., p. 199. — Kraatz, Berl, Zeit. 1872, p. 187. — Ps. setosa Jacq. Duv. et Fairm. Gen, Col, d'Eur., IV, p. 223, tab. 65, fig. 309. Hab, Græcia,. D'EUROPE ET CONFINS. 7 E’ Corps entièrement noir. 10. Ps, carbonaria, Nigra, subnitida, subtus sat dense , supra sublilissime griseo-pubescens ; capite creberrime punctulato; episto- male parum profunde arcualim emarginato; labro obscure piceo ; antennis nigris, prothoracis basin attin- gentibus, articulis quinque basalibus obscure piceis ; pro- thorace transverso, subgloboso, lateribus rotundato, antice angustalo, infra apicem sat fortilter transversim cana- liculato, margine antico reflexo obscureque piceo, su- perne creberrime undique punclulalo, basi concinne marginato ; scutello subpentagono , basi punctato, apice lævi ; elytris ovatis , lateribus uirinque subparallelis , prothorace basi latioribus, apice rotundatis, humeris valde prominentibus et infra callum humeralem utrinque obsolete transversim impressis , prope suturam versus apicem substriatis, superne creberrime rugulose punc- Latis, vix visibiliter griseo-pubescentibus ; pedibus elon- gatis, obscure piceis ; femoribus duobus anticis sublus in medio dente valido armatis, quatuor posticis muticis. —Long, 4 1/2-5 mill—Lat. hum. 2 3/4-4 mill. Hab. Bou-Saada (Algérie). Rapportée par M. Leprieur filse D’ Ecusson plus large que long, fortement arrondi au sommet. FE, Prothorax et élytres finement ponctués; ces dernières oblon- gues ovalaires. 11, Ps. diversicolor { Schaufuss, Monogr., loc. cit., P. 202 ). Hab. Gyprus (Schauf.).—Syria (ma collection). Var. B. Gyanca, abdomine rufescente. Hab, Oran (Algeria). Mus. Reiche. E’ Prothorax et élytres fortement ponctués ; ces dernières sub- cunéiformes. 12. Ps. brunnipes (Oliv., Ent., VI, p. 913, tab, 2, fix. 26, sub Eumolpus ). — Eubrachis syriaca ( Dej., Cat., éd. 3, p. 438 ;. Major, oblongo-ovata, postice gradatim attenuata , 8 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES æneo-viridis, metallescens, albido-setulosa, dense fortiter punctata; epistomate arcuatim (G'), subtriangulariter (© ) emarginalo ; thorace subgloboso , antice subangustato , infra apicem utrinque sat fortiler transversim impresso, linea media levi magis minusve distincte longitudinaliter instructo ; pedibus nigro-piceis , femoribus omnibus sublus in medio dentatis.—Long. 4,8-5,3 mill.— Larg. 2,3- 2,8 mill, Var. 8. cyanca, vel viridi-cyanea. Ps. variabilis (Schauf., Monog., loc. cit., p. 202). Ps. cyanea Raffray, Rev. et Mag. de Zool., 1873, p. 384. Var. +. viridi-cyanea, pedibus brunneis , abdomine om- nino rufescente ($ ). Var. à. minor, fusco-ænea, pedibus brunneis. Hab. Bagdad (Oliv.). — Nazareth (ma collection). — Oran (Mus. Reiche). Var. $. Antioche (Schauf.).—Boghari (Raffray).—Palestine IMus. Reiche). Var. à Boghari (Raffray). Var. ô, Tarsous (Mus, Reiche). COLASPOSOMA. Castelnau de Laporte, Rev. Ent. Silberm., 1, p. 22 (1833). — Baly, Transact, Ent. Soc. of London, 3° sér., vol. IV, p. 270 (1867).—Chapuis, Gen. Col., X, p. 304 (1874).—Acis, Chevr, in Dej., Cat., éd. 3, p.435 (1837).— Thysbe Dej., Cat., éd. 3, p. 435. —Thoms, Archiv. Ent., II, p. 208 (1858). 13. C. dauricum (Mannerh., Bull, de Moscou. 1849, I, p. 247, sub Acis). —Acis cyanea, Motschl., Schrenck., Reis., II, 4860, p. 177, tab. 11, fig. 2, ex spec. typ. in Mus, de Marseul. Hab. Siberia Orient. in foliis ulmi (Popoff). — Irkutsk {Mannerh.).—Nertschinsk et Kjachtam (Mus. von Heyden).— Mongolia (ma collection). —Dauria (Motschl.). D'EUROPE ET CONFINS, 9 SR DIVISTION. Episternum prothoracique à bord antérieur convexe. ADOXUS. Kirby, Faun. Bor. Amer. , IV, p. 209 (1837). —æ Baly, Journ. of Ent., I, p. 27, et II, p. 149 (1865). — Ed, Lefèvre, Ann. Soc. Ent. Fr., Bull. n° 14, p. 7 (1873).— Bromius, Chevr.in Dej., Cat., éd. 3, p. 436 (1837), pro parte. —Redtenb. Faun., Austr., éd, 4, p. 558 (1848). — Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d’Eur., IV, p. 221 (1868).—Chapuis, Gen. Col. X, p. 304 (1874). —Eumol- pus, Redtenb., Faun. Austr., éd. 2, p. 893 (1858), nec Weber. A. Elytres noires, 14, A. obseurus Linn, Syst. Nat., éd, 10, p. 375, sub Chryso= mela, — Chrysomela obscura, Rossi, Faun. Etrusc., I, p. 81. — Chrysomela nigroquadrata De Geer, Mem. Ins., V, p. 336. — Cryptocephalus obscurus, Fabr., Ent. Syst., Il, p.60, n° 35.— Payk., Faun. Suec., II, p. 441, n°14.—Panz., Faun. Germ., V, tab. 12, Oliv., Encycl. Ins., VI, p. 612, n° 25, — Eumolpus obscurus, Fabr,, Syst. Eleuth. , I, p. 424, n° 49, — Gyllenh., Ins. Suec., I, 3, p. 583. — Oliv., Entom., VI, p. 910, tab. 2, fig. 22. — Duftschm., Faun. Austr,, p. 216, — Redtenb., Faun. Austr., éd, 2, p. 893. — Bromius obscurus, Dej., Cat., éd. 3, p. 436. — Kust., Kaf. Eur., I, 94, — Redtenb., Faun. Austr,, éd, 4,p. 558, Hab. Toute l’Europe, principalement au bord des eaux, sur l’Epilobium angustifolium (Linn.). AJ Elytres rouges. 15. A. witis Fabr., Syst. Ent., p. 108, sub Cryptocephalus. — Kirby, Faun. Bor. Amér., IV, p. 209.— Cryptocephalus niger, elytris rubris Geoffr., Ins. I, p. 233. — Cryplocephalus vitis, Fourc., Ent. par. I, 90. — Rossi, Faun, Etrusc., I, p. 99, — Goëze, Faun, Eur., VIII, p, 403. — Panzer, Faun. Germ., 89, 410 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES tab. 12,—Oliv., Encyclop., Ins., VI, p. 612, n° 22.—Schæff., Jcon., tab. 86, fig. 6. — Eumolpus vitis, Fabr., Syst. Eleuth., I, p. 422. — Isatr., Gen. Ins. et Grust., IL, p. 56. — Oliv., Ent., VI, p. 911, Gribouris, tab, 14, fig. 9.—Duftschm., Faun. Austr., p. 216. — Redtenb., Faun. Austr., éd, 2, p. 893. — Bromius vitis, Dej., Gat., éd. 3, p. 436.—Kust., Kaf. Eur, I, 95. — Redtenb., Faun. Austr., éd. 1, p. 558. — Jacq. Duv. et Fairm., Gen, Col. d'Eùür., IV, tab. 65, fig. 307. Noms vulgaires : Coupe-bourgeon , bêche , piquebrot , lisette, écrivain. | Habite une grande partie de l’Europe, surtout dans les provinces méridionales.—Vit sur la vigne, Geoffroy, le premier, a décrit les mœurs de cet insecte, C'est principalement la larve qui cause des dégâts dans les vignobles en attaquant les bourgeons à grappe qu’elle fait couler et dessécher. L’insecte parfait paraît au printemps el ronge le parenchyme des feuilles en y découpant de petiles lanières plus ou moins régulières que les paysans compa-- rent à des caractères d'écriture: de là, le nom d’Ecrivain sous lequel il est connu dans certaines contrées du midi de la France. (Voyez Latreille, Hist. nat. Ins. et Crust., t, XI, p. 831. — Walkenaër, Ann, Soc. Ent. de Fr,, t. V, p. 247.— Guérin-Méne- ville, Ann, Soc. Ent. de Fr, 4866, bull,, p, 85. — Chevrolat, Dict. Hist. nat. d'Orbigny, art. Bromius). PACHNEPHORUS, Redtenb., Faun, Austr., éd. 4, p. 569 (1848).— Baly, Journ. of Ent., II, p. 436 (1865).—Transact, Ent., Soc. of London, 1867, pe 94.—Jacq Duv. et Fairm., Gen. Col. d'Eur., IV, p. 223 (1868).—Chapuis, Gen, Col., X, p. 323 (4874). À. Dessus du corps entièrement revêtu d’une pubescence squi- meuse très-dense, B. Antennes entièrement d’un testacé rougeûtre assez vif, 16, P, ruficornis, Parvus , sal clongalus, cupreo-æneo-micans , pube D'EUROPE ET CONFINS. 44 squamosa albida et ænea variegatim dense tectus ; labro, antennis, pedibusque testaceo-rufis, capite protho- raceque fortiter subcrebre punctatis, hoc lateribus haud angulato, antice leviter angustalo; elytris punclato- strialis, interstiliis planis , minulissime vix visibiliter punctulatis ; abdomine apice rufo-brunneo.—Long. 2 1/3- 2 4/2 mill.—Lat. 3/4-1 mill, fab. Bagdad (Mus. von Heyden, Ch. Brisout, Reiche, etc). —Turquie (Mus. vom Bruck).—Perse (Mus. Chevrolat). B’ Antennes d’un vert bronzé avec les 2 ou 3 premiers articles d’un brun rougeàtre. GC. Corps court, d’un bronzé verdâtres pattes d'un rougeûtre obscur ; élytres la moitié plus longues que larges, à intervalles des points plans, très-finement ponctués. 47. P. villosus Duftschm., Faun, Austr., III, p. 217, sub Eu- molpus, — Kust., Kaf. Eur., IV, 95 (1846). — Redtenb.s Faun. Austr., p. 894 (1858), — Fairm., Ann, Soc, Ent, de Fr, 1861, p. 587. Hab. Autriche, Hongrie, Serbie. C? Corps plus allongé, d'un bronzé cuivreux brillant, ainsi que les pattes ; élytres près de deux fois aussi longues que larges, à intervalles des points légèrement convexes, plus fortement el densément ponctués. 18. P. tessellatus Duftschm., Faun. Austr,, III, p. 217, sub Eumolpus. — Kust., Kaf. Eur., IV, 96, — Redtenb, Faun, Austr,, éd. 2, p. 894. -- Fairm., Ann. So: Ent, de Fr, 4861, p. 587. Hab. France mérid, : Gréouix, Sisteron, bords de la Durance, Nice.—Lombardie, Toscane, Italie, Tyrol. A’ Dessus du corps à pubescence squameuse beaucoup moin dense et disposée çà et là par petites plaques blanches. £, Prothorax simplement ponctué, à ponctuation plus ou moins . forte el uniforme, 192 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES. C. Corps ovale oblong; prothorax à ponctuation très-serrée ; élytres sans impression transversale en arrière des épaules. D, Antennes et pattes d’un bronzé métallique brillant ; inter- valles des points des élytres finement ponctués. 19, P, pilosus Rossi, Faun, Etrusc., I, p. 100 (1790), — Gemm. et de Harold., Cat., p. 3392. — Cryptocephalus œneus Schneid., New. Mag., I, p. 220 (4792), — Cryptocephalus arenarius Panz., Faun. Germ., XXXIX, 49 (1797), — Fabr., Ent. Syst. suppl. , 409 (1798), — Eumolpus arenarius,— Fabr., Syst, Eleuth., I, p. 423. — Oliv., Ent., VI, p. 915, tab, 2, fig. 31, — Schonh., Syn. Ins., [1, p. 237. — Duftschm., Faun. Austr., II, p. 207. — Pachnephorus arenarius Kust., Kaf. Eur., IV, 93, — Redtenb., Faun. Austr., éd. 2, p. 894, — Fairm., Ann, Soc. Ent, de Fr, 1861, p. 587, Hab. Dunkerque (Lambert). — Rosoy (Allard), — Troyes (A. Legrand). — Vendôme (Gambey). — Sl-Germain-en-Laye (Ch. Brisout).— Crécy, près Paris (P. Lambert).— Fontaine- bleau! Lyon ! Gréoulx (Leprieur).—Perpignan , Prades (Mus. vom Bruck). — Digne (ma collection). — Var, Tyrol (Mus. Javet).—Autriche, Prusse-Rhénane , Turquie, Serbie (Mus. vom Bruck).—Finlande, Turin (Mus. Chevrolat),—Francfort (Mus, von Heyden).—Carniole (Mus. Javet), D’ Antennes et pattes d’un testacé rougeûtre assez vif; inter- valles des points des élytres plus densément et plus forte- ment ponctués. 20. P. sabulosus Gebler, Ledeb, Reiïs., II, p. 210, — Bull. de Moscou. 1848, III, p. 39. — metallescens Wagner, inéd. Hab. Loklewsk (Gebler), —Indersk (Mus, Reiche). —Sibérie (ma collection). C! Corps oblong-subcylindrique; prothorax fortement et pres- | que rugueusement ponctué sur toute sa surface ; élytres munies en arrière des épaules d’une forte impression trans- versale un peu oblique, 21, P. frapressus Rosenh,, Thiere Andal,, p. 810, — Fairm. Ann, Soc. Ent, de Fr, 1861, p. 588, — P, oblongulus ! Dej., | D'EUROPE ET CONFINS. 13 Cat., éd. 3, p. 438 (ex spec. typ. in Mus. Chevrolat). — ? P, Schlumbergeri L. Dufour, Act. Soc. Linn. Bordeaux, XVII, 1851. — ? P. bistriatus Muls., Mém, Acad. Lyon, 1852, p. 17. Hab. France mérid.: Nîmes, Perpignan, Béziers, Mar- seille, Toulon, Hyères, Nice. — Corse, Sicile (Mus. Chevrolat et Javet). — Espagne : Malaga , Séville, Andalousie ( Mus. vom Bruck et von Heyden). —Algérie. B’ Prothorax couvert, sauf sur sa partie médiane antérieure de gros points transversaux presque confluents, surtout sur les côtés latéraux. 22, P. aspericollis Fairm., Ann. Soc. Ent. de Fr. 41861, p. 588. — P, rugaticollis Miller, Wien. Ent, Monat, 1862, p. 281 (ex spec. typ. ir Mus. vom Bruck et à cl, Erber misso). —P, troglodytes ! (Dej., Cat., éd. 3, p. 438). Hab. France mérid.: Nîmes, Perpignan, Marseille, Toulon, _ Hyères, etc.—Italie, Toscane (Mus. vom Bruck), — Dalmatie (Mus. von Heyden). —Sicile. —Algérie.—Grèce : Corfu (Mus. vom Bruck). A!’ Dessus du corps orné de poils squamiformes courts, plus ou moins serréss B, Intervalles des points des élytres munis de poils squami- formes serrés et disposés en lignes longitudinales régulières. CG Tête munie d’un sillon longitudinal bien marqué ; prothorax à ponctuation forte, profonde et plus serrée vers la base, et sur les côtés latéraux ; élytres avec des lignes longitudinales de gros points, dont les intervalles sont légèrement ridés trans- versalemenc et offrent une ligne de points beaucoup plus petits. 23, P, Brueki Fairm., Ann, Soc, Ent, de Fr. 1861, p. 589, Hab. France mérid. : Béziers (Mus. vom Bruck, ex typ.). — Perpignan (Mus. Chevrolat). C’ Tête sans sillon longitudinal ; prothorax et élytres à ponc- tuation plus fine, plus serrée et uniforme; les lignes de points 4 SYNOFSIS DES EUMOLPIDES des élytres, aussi bien que les intervalles, sont munies de poils blanchâtres très-serrés. . 24, P. hispidulus Fairm., Ann. Soc, Ent, de Fr, 4866, p. 72. Hab. Oran (Algérie). B’ Intervalles des points des élytres munis de poils squamiformes très-courts, visibles seulement çà et là, et sous un certain jour. C. Elytres courtes, ovalaires ; prothorax finement pointillé, 25, P, Iævieollis Fairm,, Ann, Soc, Ent, de Fr: 1864, p. 590. Hab. Sicile (Fairmaire ). — Algérie, environs de Bône (Leprieur). Var, 8. Tolus magis minusve rufo-brunneus (immat.), Bône (Leprieur}, C’ Elytres oblongues, allongées ; prothorax à ponctuation plus forte, ou peu rugueuse sur les côlés latéraux. D. Antennes et pattes entièrement d’un testacé rougeâtre assez vif, 26, P. robustus Desbrochers, abpile, VII. 4870, p. 132,—Gemm. et Har. Cat., pag. 8392. Hab. Sarepta. D’ Antennes et pattes bronzées; les premières avec les 2 ou 3 premiers articles rufescents ; les secondes avec l’extrémité des tibias et les tarses d’un testacé rougeâtre obscur. 27, P, cylindrieus Lucas, Expl. Aly, Ent, p. 519, tab. 46 (1849) (nec Kuster), — Fairm., Ann, Soc. Ent. de Fr, 1861, p. 588. — Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d'Europe., IV, tab. 65, fig, 310. — P, éorinthius Fairm., Ann. Soc. Ent. de Fr, 1861, p. 590. Hab. France mérid, : Narbonne, Béziers, Hyères, Nice, etc. —Espagne, Italie, Sicile, Algérie, etc. Var. 8. Prothorace polito, parcius evidenter punctalo. P. hipponensis Desbrochers, Mittheil. Schweiz. Ges., ILE, 1871, p. 308. D'EUROPE ET CONFINS. 45 Celle espèce varie extrêmement de taille et de coloration et l’on ne doit pas non plus tenir grand compte de la ponctuation plus ou moins serrée de la tête et du prothorax , car cette ponctualion est également très-variable. C’est pourquoi je n’hésile pas à rapporter ici comme simple variété l’espèce décrite par M. Desbrochers, sous le nom d’hipponensis, Quant au caractère tiré de la longueur relative du 2° article des antennes et que l’auteur donne comme particulier à cette espèce, il ne peut avoir aucune valeur puisqu'il est commun à toutes les espèces du genre. Il en est de même pour le P, corinthius de M. Fairmaire, dont le iype m’a été obligeamment communiqué par M. vom Bruck et qui ne me paraît différer en rien des nombreux exemplaires moyens du cylindricus que j'ai sous les yeux. SPECIES INVISA, 28, P. lepidopterus (Kust., Kaf. Eur., IV, 9n (1846). Je ne connais pas celle espèce. Tous les exemplaires que j'ai vus sous ce nom dans les collections qui m'ont élé con- fiées se rapportent, soit au P, villosus, soit au P. tessellatus. D’après la description de l’auteur, elle serait voisine du pilosus (Rossi), arenarius (Fabr.). DAMASUS, Chapuis, Gen. Col., X, p. 321 (1874). 29. D, albieans Chapuis, loc, cit., p. 322, note 1. Hab. Syrie, COLASPIDEA, Castelnau de Laporte, Rev. Ent. Silberm., I, p. 21 (1833).—Jacq. Duv, et Fairm., Gen. Col, d’Eur., IV, p. 224 (1868. —Chapuis, Gen. Col., X, p. 324.—Dia Dej., Cat., éd, 3, p. 435. —Redtenb. , Faun, Aust., éd. 2, p. 894. 16 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES A. Elytres anguleuses aux épaules avec un calus huméral lisse, brillant, subtuberculiforme, 30, C. Saportæ Grenier, Cat. Col, de Fr., p, 119 (1863),—Jacq. Duv, et Fairm., Gen. Col. d’Eur., IV, tab, 65, fig. 311, Hab, Bords de la rivière d’Arc, à Aix, en Provence. A’ Elytres arrondies aux épaules, sans calus huméral saïllant, B,. Prothorax fortement arrondi et comme dilaté sur les côtés, nullement atténué en avant, plus large au milieu que les élytres. 31. C, grossa Fairm,, Ann, Soc, Ent. de Fr. 4866, p. 73, Hab. Tanger.—Maroc (Mus. de Marseul). Cette espèce varie beaucoup de taille et de coloration. B' Prothorax plus étroit au milieu que les élytres. C. Elytres munies à la base, de chaque côté de l'écusson, d’une impression transversale plus ou moins forte, mais toujours visible, qui fait paraître le bord relevé; prothorax pres- qu’aussi long que large, rétréci en avant et en arrière ; élytres oblongo-ovalaires, 32, C. nitida Lucas, Expl. Alg. Ent, 1849, p. 515, tab. 46, fig, 3 — Redtenb., Faun, Aust., éd. 3, p. 895, sub Dia, — Dia oblonga Blanch., Ann. Soc. Ent, de Fr. 1855, bull., p. 4. — Fairm., Ann. Soc. Ent, de Fr. 1861, p. 5914. — Desbro- chers, Mittheïl, Schweiz. , Ent. Gesellsch., 111, 4871, p. 359.— Dia proxima Fairm., Ann, Soc. Ent, de Fr. 1861, p. 591. Hab. France mérid. : Hyères, Mentoue, Cannes, Nice, etc. —Espagne, Ilalie, Toscane, Corse, Sardaigne, Grèce, Algérie. C’ Elytres sans impression transversale à la base de chaque côté de l’écusson. D. Prothorax assez fortement rétréci en avant, obconique, E, Prothorax assez fortement et densément ponctué; élytres largement ovalaires, terminées un peu en pointe à l’extré- mité, à ponctuation forte, assez serrée et finement ruguleuse. D'EUROPE ET CONFINS. 47 33, €. globata Redtenb., Faun. Aust,, éd. 2, p. 895 (1858), sub Dia. — Dia sphæroïides Fairm., Ann, Soc. Ent, de Fr. 18614, pe 590, Hab. Toscane, Autriche. E’ Prothorax plus finement et moins densément ponciué; élytres ovalaires, arrondies à l'extrémité, à ponctuation forte, moins serrée et non ruguleuse, 3h. Ce ovulum Fairm., Ann, Soc. Ent, de Fr, 1866, p. 72. Hab. Algérie. D’ Prothorax court, transversal, arrondi sur les côtés, à peine rétréci en avant, E. Prothorax très-finement pointillés pubescence du dessus du corps très-courte, à peine visible ; élytres à ponctuation forte et serrée, un peu ruguleuse. 35. ©. inflata. Breviter ovala, convexa, cupreo-ænea , nitida, parcis- sime et brevissime albido-pubescens, labro, antennarum basi pedibusque rufis, genubus interdum fuscis ; media fronte fossulata; prothorace transverso, lateribus arcuato, antice haud coarctato, vix visibiliter superne punctulato ; elytris apice abrupte subrotundatis, crebre sat fortiter ruguloso-punctiatis.—Long. 2 mill.—Lat. 1 1/2 mill. Hab. Algérie (environs de Constantine), Mus. Javet, E’ Prothorax densément et assez fortement ponctué; pubes- cence du dessus du corps courte, mais assez dense; élytres à ponctuation moins forte, non ruguleuse, 36, © metalliea Rossi, Faun. Etr., [, p. 84, tab. 3, fig. A1 (1790) sub Chrysomela,—Gemm, et Har., Cat, p. 3393. — Chrysomela œruginea Fab., Ent, Syst., I, p. 330 (1792).— ÆEumolpus æœrugineus Fabr., Syst, Eleuth., I, p. 422 (1801). — Colaspis œruginea Oliv., Ent., VI, p. 893, tab, 2, fig. 31,— Dia œruginea Redtenb. Faun. Aust., éd. 2, 4858, p. 895. — 48 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES Pachnephorus globosus Küst,, Kaf. Eur., XIII, 93,—Schaum, Bericht Wissensch. Leist., der Ent, 4850, p. 74 — Dia . globosa. Fairm,, Ann. Soc. Ent. de Fr. 1861, p. 591, Var. abbreviata Desbrochers, Mittheil. Schweiz. Ent. Ges., III, 1871, p. 358. . Hab. France mérid, : Montpellier , Marseille, Cette, Hyères, eic.—Espagne, CHLOROPTERUS. Morawitz , Hor. Soc, Ent. Ross., I, p. 162 (1861).—Chapuis, Gen, Col., X, p. 335. — Heterocnemis Morawitz, Bull. de Moscou. 4860, p. 301 (nomen præoccupat.) — Nodostoma Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d'Eur., IV, p. 222, nec Motsch., nec Baly. A’ Elytres ornées chacune d’une grande tache oblongue d’un brun noirâtre, 37, Chl, bimaeulatus Raffray , Rev. et Mag. de Zool, 1873, p. 385, sub Nodostoma. Hab. Boghari (Algérie). A’ Elytres sans taches. B, Prothorax orné de deux taches noires, 88, Ch1. stigmatieollis Fairm,, Coléopt, de Tunisie, in Ann, de] Mus, Civ. di Genova, vol. VIT. 1875, p. 65, Hab. Tunis. B’ Prothorax sans taches noires, 39, Ch1, versicolor Morawitz, Hor. Soc, Ent. Ross., I, p. 159 * (1861). — De Marseul, Abeille, t. I, p. xzur. — Heterocnemis versicolor Moraw., Bull. de Moscou, 1860, p. 302.— Nodos- toma versicolor Jacq, Duv, et Fairm,, Fe Col, d’Eur., IV, tab, 65, fig. 308. Hab. Sarepta. Vit sur les plantes salines au bord de la mer et notamment D'EUROPE ET CONFINS. sur le Séatice tomentella, en juin (Becker, in Bull Moscou, 1864, p. 481). BEDELIA. Ed. Lefèvre, Soc, Ent. de Fr., Bull. n° 43, p, 40 (1875). 40. B. angustata (Ed, Lef., loc, cit). Hab, Caucase. CHRYSOCHUS. 49 de Redtenb., Faun. Aust., éd. 4, p, 894 (1848), — Morawitz , Horæ Soc. Ent, Ross., I, p. 159 (1861), — Marshall, Journ. of the Linn. Soc, of London, VIII, p. 48 (1865), — Baly, Trans. Ent. Soc. of London, 8° sér., IV, p. 133 (1867). — Chapuis, Gen. Col., X, p. 341 4874).—Chysomela et Eumolpus (Fabr, et auct.), Crytocephalus (Geoffr, , Fourcr., Schneid.)— Eumolpus (Du- fischm., Faun. Aust., p. 216). — Jacq Duv., et Fairm., Gen. Col, d'Eur., IV, p. 221 (nec Weber. hi, Chr. pretiosus Fabr,, Ent, Syst., I, p. 324 (1775), sub Chrysomela. — Kust., Kaf, Eur., I. 96 (1844). — Redtenb,, Faun, Aust., éd. 4, p. 894 (1848). — Marshall, Journ. of the Linn. Soc. of London., VIII, p. 48 (1865), — Cryptocephalus violaceus punctis inor dinatis Geoffr., Ins. des env. de Paris, 1, p. 332, n° 41 (1762), — Cryptocephalus alni Fourc., Ent. par. I, p. 90 (4785) — Cryptocephalus pretiosus Schneïd., Mag., p. 218, 30 (1794). — Cryptocephalus cyaneus Oliv., - Enacycl. Ins., VI, p. 607 (4794).—Chrysomela pretiosa Panz., Faun. Germ., XLIV, 43 (1793). — Eumolpus pretiosus Fabr., Syst Eleuth. I, p. 419 (1801). — Latr., Hist. Nat. des Ins., Il, p. 374 (1802). — Duftschm., Faun. Aust., IIT, p. 216 (1805). — Schonh., Synon. Ins., I, 2, p. 235 (4806), — Oliv., Ent., VI, p. 904, 45, Gribouris, tab. 2, fig, 20, (1808),—Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d'Eur., IV, tab, 64, fig. 306 (1868). Eumolpus exsquisitus (Eschscholtz, inéd.). Hab. Brixen,en Tyrol.—Marseille.—Monte-Salvadore,Lago, Lugano (Italie). —Mayence.—Sibérie, —Alsace.— Dalmatie.— Piatigorsk, au Caucase. —Mongolie (Mus. von Heyden) —Tyrol, — Le Vernet.—Bosh-Dagh.—Anatolie (Mus. vom Bruck) .— Pyrénées, Conflans, près Paris (Mus. Javet). — Sibérie (Mus. 20 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES Chevrolat ). — Roelofs (Belgique) Coll. du musée de Bruxelles, etc. , etc. Très-abondant à Kiew. (Moraw. Hor. Soc, Ent. Ross, , p. 459). Vit sur le Vincetoxicum officinale (Mœnch,) — Asclepias vincetoxicum (Linn.). SPECIES INVISA. L2. Chr, punetatus (Gebler, Bull, de Moscou, 14860, p. 36). — Marshall, Journ, proceed. of the Linn, Soc. of London., VIIT, p. 48 (4865). Hab. Ad flumen Tschei, in Kirghiz Steppes. CHRYSOCHARES, Morawitz, Hor. Soc. Ent. Ross,, I, p. 459 (1861), — Marshall, Journ. of proceed. of the Linn. Soc. of London, VIII, p. 48 (1865). — Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d’Eur,, IV, p. 220 (1868). — Chapuis, Gen. Col., X, p. 342 (1874). 43, Chr. asiatieus (Pallas, Reis, I, 2, p. 463 (17714), sub Chry- somela, — Morawitz, Loc, cit., p. 160. — Jacq. Duv. et Fairm., Gen. Col. d’Eur., IV, tab. 64, fig. 305. — Chrysomela alhagi Pallas, Icon., tab, G, fig. 1 (1771), — Chrysomela asiatica Fabr. , Ent. Syst,, I, p. 314, 32 (1775).—Spec., Ins., I, p. 118 (1781).— Oliv., Encycl. Ins., V, p. 694, n° 29 (1790).—Chry- somela sibirica Frolich, Naturf., XXVI, p. 130 (1792).— Æu- molpus asiaticus Fabr., Syst. Eleutb., I, p. 419 (1801), — Schonh., Synon., Ins., 1, p. 234 (1806). — Oliv., Ent,, I, p. 899, Gribouris, tab, 3, fig. 38 (1808).— Chrysochus asia- ticus Dej., Cat., éd. 3, p. 437 (1837). — Kuüst., die Kæf. Eur, I, 97 (1844), — Redtenb., Faun. Aust., éd. 4 (1848), — De Marseul, Cat. Col d'Eur. 1863, p. 266, Hab. Russie mérid, : Caucase.—Bords de la mer Caspienne (Pallas, Frolich). — Astrakan (Mus. vom Bruck). — Kirghiz Steppes (Mus. von Heyden).—Sarepta (Mus. vom Bruck, von Heyden, Chevrolat, etc.)—Altaï (Mus. von Heyden). APPENDICE À LA TRIBU DES EUMOLPIDES Par M, S. de MARSEUL. = Ées— Le Mémoire de M. Edouard Lefèvre, sur les Eumolpides, groupe jusqu'ici inétudié dans son ensemble, n’est pas une ébauche plus ou moins superficielle comme on en fait si souvent, mais un sérieux travail sur toutes les espèces, leur synonymie établie d’après les types , leurs affinités et leur classification en genres et en groupes. Les espèces nouvelles sont seules décrites, mais il est facile d'arriver à les distinguer toutes à l’aide du tableau synoptique des genres et des divisions nombreuses établies sur des caractères saisissables et précis. On reconnaît la touche de l’auteur de la belle Monographie des Clytrides et il serait superflu d'en faire l'éloge, surtout ici Nous regrettons cependant qu’il n’ait pas décrit toutes les espèces comme dans son autre travail. Nos abonnés auraient eu sous la main tous les éléments nécessaires pour l’étude de cette petite tribu, sans être obligés de consulter des ouvrages divers, qu’il est sou- vent difficile de se procurer. C’est pour obvier à cet inconvénient, tout en respectant la pensée de M. Lefèvre, qui a bien voulu nous confier son précieux travail dont nous le remercions au nom de notre public, et sous notre propre responsabilité , que nous reproduisons les diagnoses ou courtes descriptions des au- L’Abeille , Eumolp., 1876. 2 29 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES teurs cités dans la Synopse, lesquelles suffiront d’ordi- naire pour la détermination des espèces , ainsi que le cata- logue des genres et des espèces. 4. Pales ulema Germ. Redt*.—D'un vert doré en dessus, avec les élytres un peu plus foncées, ponctué très-densé- ment mais non finement, plus fortement et un peu rugueu- sement sur les élytres, les points, sous un certain jour, formant des rangées irrégulières; dessous vert-noir, bouche, antennes, paltes et extrémité de l’abdomen d’un rouge- jaune. Les plus gros exemplaires présentent une ligne élevée en forme de S, allant du tubercule huméral presque jusqu’au bord apical.—Long. 4,6-7 mill. —Hongr., en mai, sur les feuilles de poirier, de pommier, de cornouiller, 2. Palesida Chapuisi Harold.—D'un vert doré, labre, an- tennes et pattes ferrugineux ; tête densément ponctuée ; prothorax transverse, convexe, arrondi sur les côtés, den- sément et également pointillé ; écusson court, arrondi par derrière; élytres densément ponctuées avec: des rides trans- verses, chargées avant le bout, près de la suture, d’une carène courte et d’une autre latérale crénelée et subluberculée, — Long, 4,5 mill.—Fassoglu. 3. Pseudocolaspis æneonigra VFairm,—En ovale court, très-convexe, plan sur le dos, noir-bronzé, métallique, luisant, peu densément poilu de blanc ; élytres hérissées de poils blancs sériés, base des antennes d’un noir de poix ; tête et prothorax finement et densément ponctués ; celui-c globuleux transversalement, légèrement rétréci en devant; élytres à épaules saillantes, densément et finement ponc- tuées-ruguleuses, lignes de points à peine sensibles ; cuisses munies d’épines courtes, aiguês.—Long. 2,5 mill.—Algérie. h. Ps. cylindrica Kust. (setosa Schauf*.).—Vert obscur en dessous, paltes, bouche et antennes d’un brun roux; légèrement hérissé de blanc, pointillé ; épistome échancré en triangle ; prothorax subglobuleux, densément ponciué, caréné au milieu, rebordé à la base; élytres striées-ponc- tuées, interstries ponctués avec des séries de poils dorés.— Long. 5 mill. —Larg. 2,3 mill,—Algérie, | | D'EUROPE ET CONFINS. 2e 5. Ps. rubripes Schauf. — Bronzé, poilu de blanc, fine- ment ponctué; épistome subtronqué ; tête ponctuée-aciculée, front marqué d’une impression longitudinale ; prothorax globuleux, un peu rétréci en devant, tronqué par derrière, rebordé à la base, une ligne lisse un peu élevée au milieu de la partie antérieure ; élytres plus larges que le prothorax, convexes , arrondies postérieurement , ornées de séries de poils argentés, d’un rouge-pourpre, avec les épaules obtuses, saillantes; bouche, antennes et pattes d’un roux teslacé ; cuisses brillantes en dehors, — Long. 4,8 mill, — Larg. 1,6 mill, —Grèce, 6. Ps. diversicolor Schauf.—D’un bronzé obscur, garni de soies blanches, très-densément pointillé , épistome légè- rement échancré en cercle ; Lête luisante en devant, éparse- ment ponctuée; prothorax transverse, arrondi sur les côlés, avec la base presque droite, un peu rebordé ; élytres plus larges que le prothorax, convexes, arrondies postérieu- rement, indistinctement striées-ponctuées, interstries ponc- lués avec des rides itransverses sur les côtés, luisantes, à épaules obtuses, saillantes; antennes et pattes plus ou moins d’un rouge de sang. Les antennes atteignent les épaules, facile à reconnaître à la ponctuation différente du prothorax et des élytres.--Long. 4 mill.—Larg. 2,2 mill. — Chypre. 7, Ps. obscuripes Woll, Can. 396. 607.—- Bronzé obscur, vêtu d’une courte pubescence argentée assez grosse, densé- ment et assez grossièrement pointillé; élytres marquées de poils sériés mais peu distincts, antennes noirâtres, avec la base du 2° article roussâtre, pattes d’un noir métallique. Se distingue du splendidula par sa couleur plus obscure avec ses pattes et ses antennes, moins le 2° article, d’un noir métallique, jointe à la pubescence argentée, courte, dont il est vêtu, et plus dislinctement sur les élytres.— Long. 3,5- L,6 mill. — Grande Canarie, sur les fleurs des cistes des - montagnes élevées. 8. Colasposoma dauricum Manh.—Ovale court , globu- leux, vert, glabre, luisant en dessus, ponctué sur toute sa 2! SYNOPSIS DES EUMOLPIDES surface mais moins densément ; front canaliculé ; prothorax transverse ; élytres gibbeuses, avec le calus huméral saillant, bleuâtres vers les côtés et l'extrémité ; base des antennes et labre d’un roux ferrugineux; abdomen d’un bronzé obscur. Varie beaucoup pour la coloration; —la tête et prothorax verts, élytres d’un bleu-violet, vertes sur le disque ,—bleu-violet clair, ou violet obscur, avec le disque des élytres vert ,— entièrement d’un bleu-violet,—noir bronzé, avec la tête et le prothorax ou la partie postérieure des élytres d’un violet obscur.—Long. 5,3-7,5 mill.—Larg. 3,2-4,6 mill. — Irkutsk, Kiachta., feuilles d’orme, juillet, août, pas rare. 9, Adoxus obscurus L. — Noir, assez luisant, densément ponctué et vêtu d’une fine pubescence grise couchée ; base des antennes et quelquefois jambes antérieures rougeûtres; antennes longues, grêles , à articles allongés , les 5 derniers un peu élargis ; front sillonné au milieu ; prothorax trans- verse, bombé, dilaté, arrondi sur les côtés, faiblement re- bordé et lobé à la base ; écusson arrondi au bout; élytres beaucoup plus larges que le prothorax, avec les épaules irès-saillantes, bombées, brusquement rabattues au bout et laissant le pygidium libre, présentant de faibles traces de sillons longitudinaux. —Long. 5 mill.—Larg. 3 mill. (Europe). 10. À, vitis F. — Ressémble extrêmement à l’obscurus, un peu plus petit, sculpté et ponctué de même; corps éga- lement noir, ayec une fine pubescence grise couchée: la base des antennes et ordinairement celle des jambes rousses, mais les élytres sont toujours d’un rouge-brun uniforme.— Long. 4,8 mill.—Larg. 2,8 mill.—Europe. 11, Pachnephorus villosus Duft., Fairm*.—Allongé sub- cylindrique, d’un bronzé obscur , assez luisant; prothorax très-ponctué, avec les points de la base plus grands, sub- anguleux sur les côtés ; élytres ornées de taches irrégulières d’un blanc tomenteux, ponctuées-striées , interstries plans, vaguement pointillés ; base des antennes, cuisses et jambes roussâtres. —Long. 2,5 mill.—Autr. 12, P, tesselatus Duft., Fairm*. —Petit, assez allongé, D'EUROPE ET CONFINS. 95 d’un bronzé cuivreux clair, densément vêtu d’une pubescence squamuleuse blanche; prothorax non anguleux sur les côtés, légèrement rétréci en devant, comme dénudé sur le dos ; élytres striées-pontuées, interstries assez densément pointillés ; bronzé-noir en dessous, pattes et antennes concolores.—Long. 2-3 mill, —Suisse, Autr, 13. P. pilosus Rossi, —arenarius Fairm*,—Ovale allongé, bronzé avec un reflet cuivreux , garni d’une pubescence blanche peu serrée ; prothorax irès-ponctué, à peine sensi- blement anguleux sur les côtés ; sommet de la tête sillonné ; élytres fortement striées-ponctuées ; interstries très-faible- ment pointillés, à bandes blanches peu nettes ; antennes el pattes d’un noir bronzé brillant. —Long. 1,5-8 mill.—FAL, 1h. P. sabulosus Gebl.—Bronzé, densément squamuleux de blanc, antennes et pattes d’un testacé obscur, élytres _Striées-ponctuées, stries et interstries densément ponctués. Forme de l’arenarius, dont il se distingue par la ponctua- tion des élytres plus serrée, ainsi que par la couleur des antennes et des pattes. Peut-être est-ce une variété du lepidopterus Ziegl. Les squamules des élytres forment parfois des bandes alternatives jaunâtres el blanches, souvent elles sont enlevées. Se trouve dans le sable, aux environs de Loktewsk, Sibérie, 15. P, impressus Rosenh., Fairm*. —Oblong subcylin- drique, bronzé, luisant, densément et fortement ponctué, vêtu de squamules grises, denses en dessous, éparses en dessus: élytres profondément striées-ponctuées, marquées d’une impression oblique derrière les épaules ; antennes et pattes rousses.—Long. 2,5-4 mill.— Méditer. 16. P. aspericollis Fairm. — Oblong, bronzé, luisant, parsemé de taches tomenteuses blanches; front marqué au milieu d’une ligne longitudinale ; prothorax ponclué-rugueux, plus fortement sur les côtés ; élytres ovales, marquées de lignes d’assez gros points, interstries lisses, avec des poils courts peu nombreux ; pattes d’un roux bronzé, Le prothorax est remarquable par sa forte poncluation au milieu et par 26 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES ses rugosilés lalérales qui forment presque des tubercules, les élytres présentent aussi une impression en arrière des épaules, mais bien moins marquée que chez limpressus , les siries des élytres sont moins fortes et à points un peu moins gros.—Long. 2,5-4 mill, —Méditer. 17, P. Brucki Fairm.—Plus grand, allongé, bronzé, lui- sant; prothorax oblong, à peine anguleux sur les côtes, assez fortement et profondément ponctué; élytres marquées de lignes de points , interstries distinctement pointillés en séries, avec de légères strigosités transverses, sérialement hispides de blanc; antennes roussâtres à la base, pattes plus obscures. Ressemble au cylindricus, mais plus court, à ponclualion plus forte; tête presque rugueusement ponc- tuée, avec un fin sillon longitudinal; prothorax à peine angulé oblusément sur ses côtes, rétréci en arrière, à points forts, profonds, assez serrés, légèrement rebordé à la base ; écusson marqué de 2 à 3 points; élytres plus courtes, à lignes de points serrés, interstries légèrement strigueux transversalement, avec une ligne de points et de poils blan- châtres, courls, un peu hérissés, sériés ; base des antennes rousse, pattes d’un bronzé roussâtre. & plus petit et plus allongé que © .—Long. 2,6-3,5 mill.—Béziers. 18. P. lævicollis Fairm.—Oblong , bronzé, plus luisant, vêtu d’une pubescence blanche, très-courte et peu fournie ; prothorax pointillé de points très-lenus et peu. nombreux, anguleux-arrondi oblusément sur les côtés ; élytres en ovale court, convexes, avec des lignes de points, interstries très- légèrement ruguleux, plus fortement sur les côtés, avec des poils courts, dressés, en séries ; base des élytres, jambes et tarses roussâtres. Remarquable par la forme ovalaire et convexe des élytres et par la ponctuation à peine distincte du prothorax.—Long. 2,2 mill.—Sicile. 19. P. cylindricus Luc., Fairm*,—Très-grand, allongé, bronzé, luisant, le plus souvent cuivreux sur le prothorax et bronzé verdâlre sur les élytres ; prothorax oblong, anguleux sur les côlés, assez faiblement ponctué; élytres substriées- poncluées, intersitries non distinctement pointillés, avec des D'EUROPE ET CONFINS. 27 lignes de poils blancs très-courts; base des antennes, jambes et tarses roussâtres.—Long. 2-4 mill, —Médiler. 20. P, lepidopterus Kust., Fairm*.—Noir bronzé, à reflets cuivreux, assez luisant, strigueux et maculé de blanc; élytres striées-ponctuées, interstries très-ponctués ; patles et côtés de l’abdomen d’un “EU verdätre. — Long. 2,5 mill,— Au- triche. 21. Damasus albicans Chap.—Ovale allongé, assez lui- sant, d’un noir de poix, vêlu d’une pubescence couchée, dense, blanchâtire, antennes ferrugineuses à la base, —Long. 7 mill.—Syrie. 22. Colaspides Saportæ Gren.—En ovale court, à peine atténué en devant, convexe, vert-doré, vêtu d’une pu- bescence assez dense; bouche, pattes et antennes d’un roux testacé, celles-ci rembrunies vers l’extrémilé ; tête et prothorax assez densément ponctués; écusson subor- biculaire, lisse ou à peine ponclué; élytres non sensi- blement rétrécies à la base, avec les épaules droites, ca- lus huméral lisse, saillant, limité en dedans par une im- pression obsolèie, moins densément et fortement ponctuées, irès-finement coriacées. — Long, 2-3 mill, — Aix. 23. C. nitida Luc. — oblonga Fairm*, — Ovale oblong, convexe, bronzé cuivreux, luisant, pubescent de blanc, antennes et pattes rousses ; front très-légèrement ou très- brièvement sillonné entre les yeux; élytres fortement ponc- tuées en séries, légèrement rebordées à la base, nullement autour de l’écusson, sirie suturale obsolèie; prothorax plus long , rétréci devant et derrière, densément et finement ponctué. — Long. 1,5-2,5 mill.—Sicile. 24. C, globala Redt. — sphæroïdes Fairm*. — En ovale très-court, convexe, assez densément et faiblement ponc- tué; élytres ponctuées plus fortement, assez peu pubescent de blanc ; base des antennes et pattes rousses; front creusé d’un court sillon ; élytres marquées de chaque côlé de trois lignes presque lisses très-obsolètes ; prothorax ponctué plus distinctement en devant.—Très-voisin d’aeruginea L., même forme et même coloration, mais prothorax plus court, plus 28 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES atténué en avant, élytres moins fortement arrondies en ar- rière ; les côtés du prothorax convergent presque dès la base et ne rentrent pas autant aux angles antérieurs ; sillon frontal bien marqué et souvent court; écusson presque toujours marqué d’un gros point; ponctuation un peu moins serrée sur les élytres , laissant de chaque côté trois lignes presque lisses peu distinctes. —Long. 2,5-5 mill.—Toscane, 25, C.metallica Rossi.—globosa Fairm*.—En ovale court, convexe, assez densément et assez finement ponclué, assez peu pubescent de blanc; base des antennes et paltes rousses, genoux bruns: front creusé d’un sillon longitu- dinal, fovéolé entre les yeux 9 : élytres arrondies abrupte- ment au bout; prothorax rétréci en devant, arqué sur les côlés près de la base, — Long, 2-2,5 mill. — France. 26. Chloropterus bimaculatus Raffray. — Ovale, épais, peu convexe, glabre, très-luisant, d’un roux testacé, avec la tête et le prothorax roussâtres ; suture des élytres brun de poix et au milieu de chacune , une grande tache oblongue d’un noir de poix; prothorax plus ou moins rembruni par lL taches noires; yeux grands, sinués, noirs. Tête grossière- ment et irrégulièrement poncluée, vertex convexe, légère- ment caréné ; antennes plus longues que la moitié du corps, 1°" article très-grand, les suivants subégaux, avec le dernier brusquement et fortement acu miné, turbiné, ciliés, testacés, plus clairs à la base. Prothorax transverse, convexe, rebordé, également atténué devant et derrière, arrondi sur les côtés avec les angles antérieurs très-défléchis, presque droits, brièvement prolongés en une pointe très-aiguêé , obsolèle- ment bisinué à la base, avec les angles très-obtus, en pointe courte, aiguë, munie, ainsi qu’en devant, d’une longue soie; écusson allongé très-lisse. Elytres allongées, plus larges que le prothorax, non visiblement pointillées, épaules ar- rondies, saillantes, côtés subparallèles, rebordés, aplaties sur le disque, avec 9 lignes de points, qui s’évanouissent au bout et sur les côtés. Pattes testacées, peu épaissies, garnies d’une pubescence pâle; cuisses antérieures dentées en dedans ; 4 jambes postérieures incisées en dehors vers le bout.—Long, 4,5-5 mill —Boghari, sur les Tamarix. D'EUROPE ET CONFINS, 29 27. Ch. stigmaticollis Fairm. — Ovale, épais, plan en dessus , d’un flave testacé, luisant, élytres et paties plus claires, avec des taches noires, une sur le front et deux de chaque côté sur le prothorax ; antennes obscures, pâles à la base. Tête peu densément ponctuée, front marqué d’une légère fovéole ; prothorax transverse, anguleusement arrondi sur les côtés, rétréci en devant avec le bord arqué et les angles très-abaissés, faiblement rebordé à la base et sur les côtés, faiblement et assez densément ponclué; écus- son en triangle arrondi, lisse; élytres plus larges que le prothorax, substriées-ponctuées , stries onduleuses à la base, interstries plans , alternes à points peu serrés, irrégu- liers, lisses vers la base ; épaules polies, strie suturale diva- riquée à la base ; pattes assez courtes, — Long., 5 mill. — Tunis. 28. Bedelia insignis Lefèvre. — Oblong, peu convexe, fauve, assez luisant, antennes et pattes un peu plus claires, yeux ét mandibules noirs; poitrine brune; pro- thcrax, moitié postérieure des élytres et suture d’un noir de poix, avec un reflet vert; tête petite , très-densément ponctuée, rugueuse sur le front et l’épistome ; vertex con- vexe, éparsement et moins fortement ponctué, avec un pro- fond sillon longitudinal ; prothorax presque carré, convexe, densément (surtout sur les côtés), et assez fortement ponclué, avec un espace lisse sur le milieu du dos et une courte impression obsolète de chaque côté ; écusson lisse; élytres plus larges à la base que le prothorax, mar- quées au-dessous des épaules assez saillantes d’une im- pression transverse, lignes de points fortes, interlignes planes, finement pointillées, une légère côte lisse élevée le long des côtés et une strie subapicale près de la suture. — Long. 3,5 mill. —Larg. 2 mill, — Ourmiah ( Perse). 29, B. angustata Lefèvre. — Oblong, bien plus étroit, assez convexe, fauve, luisant: têle et prothorax roux- fauve ; yeux noirs ainsi que les mandibules: suture des élytres toute brun de poix; têle petite, munie entre les yeux d’un sillon arqué profond, très-densément ponctuée, rugueuse sur le front et l’épisiome, vertex convexe, à 930 SYNOPSIS DES EUMOLPIDES points épars, moins forts, et à sillon médian assez pro- fond ; prothorax carré , convexe, moins densément el plus finement ponctué, avec un espace lisse au milieu ; écusson imponctué ; élytres un peu plus larges à la base que le pro- thorax, marquées derrière les épaules saillantes d’une vague impression transverse , lignes de points très-fins, inlerlignes planes irès-lisses.—Long.3 mill.—Larg, 1,3 mill.—(Qurmiah). - 80. Chrysochus pretiosus Fab, — Oblong, convexe, bleu luisant, plus ou moins violacé, très-finement et peu densément pointillé sur sa surface, mais têle marquée de gros points épars, rugueux, et d’un sillon frontal; antennes à. arlicles allongés, obconiques, élargis à partir du 7°, Pro- thorax iransverse, bombé, fortement rabattu sur les côtés, qui sont dilatés-arrondis en devant, coupé droit au bout, un peu subsinué à la base, finement rebordé tout autour. Ecusson cordiforme, lisse. Elytres plus larges à la base que le prothorax, avec le calus huméral saillant, convexes, ra- battues par derrière et terminées par une pointe arron- die, Arêle externe des jambes terminée par une dent pointue; tarses dilatés; dernier segment de l’abdomen creusé d’une fossetle g.—Long. 7-10 mill.—Larg. 4-5 mill,— Eur., Syr., Si, 81, Gh. asiaticus Pall. — Allongé, cylindrique, d’un vert doré brillant, glabre, avec les élytres ordinairement rouge-violet ; les antennes noir-brun, allongées, à articles longs, obconiques; têle convexe, dégagée, légèrement sillonnée dans son milieu; prothorax large et court, sub- globuleux , entouré d’un rebord fin, plus fort à la base, subtronqué aux deux bouts; dilaté-arrondi sur les côtés avant le milieu, les angles aigus; écusson presque en demi-cercle ; élytres bien plus larges à la base que le pro- thorax, avec le calus huméral saillant et la base renflée en bosse, bien dessinée par une impression transverse; angle sutural presque droit ; pattes peu épaisses, jambes à peine renflées au bout, avec l’angle apical externe mousse. — Long. 17 mill.—Larg. 8 mill.—Russie mérid., Sib. CATALOGUE DÊS (ENRES ET ESPÈCES D'EUMOLPIDES E be CON CE A, Pazes Redt. 4 ulema Germ. Redt,/(1 (1) Hong. TG. 2. PazesIpA Harold. A Chapuisi Har. (2 Egyp. 3. Pseypocozaspis Cast, A crassipes Lefèv, Syn, p. 3 Alg. 2 græca Lefèv.Syn, (p.4 M! Tay- gète. 3 æneonigra Fairm, (8 Alg. L Heydeni Lefèv.Syn, p.5 Maroc. 5 cylindrica Küst (4 Alg. setosa Luc, 6 Leprieuri Lefèv. Syn. p.6 Alg. 7 rubripes Schauf (5 G. setosa Duv. 8 carkonaria Lefèv.Syn.p.7 Alg. 9 diversicolor Schauf, (6 Chyp. Syr. Alg. 40 brunnipes Oliv. Lefèv. Syn. p.7 A v. variabilis Schauf. Palest, Syr. cyanea Raffray. 41 divisa Woll, Rép. 431, Can. 12 dubia Woll. Rép, 151, Can. 43 obscuripes Woll (7 Can, 5 Apoxus Kirby, Bromius Redt. > obscurus EL, (9 Eur. nigroquadratus De Geer.- 2 vitis F, (10 Eur. 6 Pacanepaorus Redt. 4 ruficornis Lefèv. Syn. p.10 T. Perse. villosus Duft, Fairm. (11 AT. tesselatus Duft, Fairm. (12 FI Tyrol. FA Finl, Œœ © N9 pilosus Rossi. æneus Schneid, arenarius Panz. Fairm, (13. > sabulosus Gebl, (14 Sib. 6 impressus Rosh. Fairm,. (415 F°Sic.E. Alg. ? Schlumbergeri Dufour. ? bistriatus Muls, 7 aspericollis Fairm. (46 FSI G. Alg. rugaticollis Miller. 8 Brucki Fairm. (17 Fs, 9 hispidulus Fairm, Rép. 433, Oran. 10 Ilævicollis Fairm, (148 Sic. Bône. 14 robustus Desb. Ab, VIT 132, R° Sarepta. A4 splendidulaWoll, Rép.432.Can| 12 cylindricus Luc, Fairm. (19 F° hs Cozasposoma Cast, EI Alg. corinthius Fairm. v. hipponensis Desb. Al. A dauricum Manb, (8 Sib, Daur.|13 lepidopterus Küst, Fairm. (20 cyaneum Mots. Port, (4) Ces chiffres se rapportent aux numéros des descriptions, 92 CATALOGUE DÉS GENRES ET ESPÈCES D’EUMOLPIDES. Dawasus Chapuis, 1 albicans Chap. (21 Syr. 7 CoLAsPIDEA Cast, Dia Redt. 4 Saportæ Gren, (22 F°, 2 grossa Fairm. Rép. 434. Mar. 3 nitida Luc. F'EIG. Alg. oblonga Blanch. Fairm, (23. proxima Fairm, L globata Redt. AI. sphæroïdes Faïirm, (24, 5 ovulum Faiïirm, Rép. 433. Alg, 6 inflata Lefèv., Syn, p. 17 Alg. 7 metallica Rossi, F'E, æruginea F. globosa Küst, Fairm. (25, v, abbreviata Deshb, 8 CaLoropterus Moraw. 1 bimaculatus Raffray (26. Alg, 2 stigmaticollis Faïrm. (27. Tun. 8 versicolor Moraw., Ab. I.XLII. Sarepta. 9, Bepecra Lefèv, 4 insignis Lefèv, (28. 2 angustata Lefèy. (29. 410. Carysocaus Redt, F’ASib, Perse, Caire. A pretiosus F, 30. alni Fourc, cyaneus OI. 2. punctatus GeblL Kirghises, A1, CarysOCcARES Moraw. A Asiaticus Pall, (31, R:’Cauc. Alhagi Pall, Sibiricus Frohl, ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES MORDELLIDES DE L'EUROPE ET DES CONTRLES LIMITROPHES Par M. C. EMERY Docteur en Médecine RE D CE mr Les MorDëLLipss soul généralement bien négligés des amae teurs de Coléoptères; leur pelitesse, leur coloration uniforme et peu brillante et surtout la grande difficulté de délerminer ces insectes expliquent suffisamment l’abandon dans lequel on les a laissés. Il y a plus de cinq ans que je m'occupe de leur étude. J'avais autrefois l'intention de me limiter à dé- brouiller les Mordellistena et à publier, en même temps, quelques observations criliques et descriptions d'espèces nou- velles. Depuis lors , plusieurs collègues m'ont envoyé succes- sivement des matériaux précieux et, pendant un séjour de quelques mois en Allemagne , j'ai eu occasion de voir, dans les musées et les collections particulières, des types impor- tants et d'enrichir ma collection de bien des espèces inté- ressantes. Ces circonstances m'ont déterminé à élendre davantage le cadre de mon travail et j’offre maintenant au public entomologique, sinon une monographie détaillée et complète, du moins une étude consciencieuse et utile. Je renvoie le lecteur, pour les détails de la synonymie, au volume des Longipèdes de M. Mulsant, qui, malgré ses défauts, provenant surtout du manque de matériaux sufi- sants, est le meilleur ouvrage que nous ayons, en Europe, sur les Mordellides, J’ai tenu compte surtout des travaux récents, ne citant les anciens que pour compléter ou recti- fier la synonymie du savant auteur des Coléoptières de France. Quoique disposé à appliquer dans toute sa rigueur le prin- cipe de priorité, lorsqu'un nom plus ancien est appuyé L’Abeille, Mordellid, 1876, 2 ESSAI MONOGRÀ PHIQUE d’une description, qui fasse reconnaître l’espèce, je ne sau- rais accepter cerlains noms de Foerster, qui n’ont d’autre mérite que celui d’être vieux, tandis que la description, qui les accompagne, laisse subsister bien des doutes. Les matériaux assez considérables, que j'ai eus à ma dis- position, me permettent de croire que mon travail sera à peu près complet, pour les espèces de France, d'Allemagne, et surtout d'Italie, de Gorse et de Sardaigne, A mon grand regret, je n’ai pu me procurer que peu de choses d’Espagne, de l’Europe orientale et des régions limitrophes en Afrique et en Asie, qui recèlent probablement encore quelques types inconnus. Enfin je dois exprimer ma reconnaissance cordiale aux excellents collègues, qui ont bien voulu me seconder, dans ce difficile ouvrage, et mettre à ma disposition leurs collections, ainsi que des types précieux et quelquefois uniques. Ce sont : en Italie, MM. Baudi di Selve, A. Costa, le marquis Doria et Ragusa; en France, MM. Bauduer, Ch. Brisout de Barneville, Chevrolat, Desbrochers dés Loges, Fairmaire, de Marseul, Mulsant, Perris et Reiche ; Damry et E. Revelière en Corse; en Suisse , MM. E. Bugnion, Forel, Stierlin et Tournier ; en Allemagne, MM. Habelmann el Kraatz de Berlin, Haag el von Heyden de Francfort-sur-Mein, v. Kiesenweliter, Schaufuss et O. Schneider de Dresde, Rosenhauer d’Erlangen, Fleischer de Prague, Hampe, Miller, Plason et Türk de Vienne; en Suède, M. Thomson. M. Re- velière a eu l’obligeance de s’occuper avec beaucoup de zèle à récolter pour moi des Mordellides: qu’il me permette de l'en remercier tout particulièrement. C. EMERY. Naples, Décembre, 1875. SUR LES MORDELLIDES. Ô CARACTÈRES. Menton porté sur un pédoncule du sous-mention (1). Lan- guette saillante, membraneuse, cordiforme, profondément fendue. Mâchoires à deux lobes membraneux, plus ou moins ciliés, non soudés à leur base. Palpes maxillaires à dernier article ordinairement cultriforme. Mandibules courtes, mu- nies d’une lame membraneuse à leur côté interne. Tête ver- ticale, courte, s'appuyant sur les hanches antérieures, munie d’un col étroit, entièrement engagé dans le prothorax, son vertex contigu à ce dernier, ne dépassant pas, ou dépas- sant de peu son bord antérieur. Yeux grands, ovales, dépri- més. Antennes de 41 arlicles, insérées à découvert au-devant des yeux et au-dessus de la base des mandibules, filiformes ou dentées. Elytres planes ou peu convexes, graduellement atténuées, laissant plus ou moins le pygidium à découvert. Pattes longues ; hanches antérieures contiguës , recouvrant les intermédiaires, munies de trochantins: leurs cavités cotyloïdes très-largement ouvertes en arrière ; les intermé- diaires transversales, médiocrement séparées, munies de trochantins; les postérieures transversales, lamelliformes, contiguëês. Cuisses postérieures larges, comprimées. Jambes munies d’éperons , les postérieurs très-longs, garnies à l’ex- itrémité d’une frange serrée de pelils aiguillons comprimés. Les quatre larses antérieurs de cinq articles, les postérieurs, bien plus longs, de quatre. Crochets simples ou divisés et pectinés. Abdomen de cinq segments (de six dans le genre Pentaria), tous libres. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES, Suivant l’exemple de Lacordaire et de la plupart des auleurs récents, je ne comprends dans la famille des Mor-- (1) Ce caractère très-distinct chez les Mordella et genres voisins est peu marqué chez les Anaspides, k ESSAI MONOGRAPHIQUE dellides que les Mordelliens et les Anaspiens de M. Mulsant ; j'en exclus donc les Scraptiens et les Rhipiphorides ; ces derniers, quoique liés aux Mordellides par quelques analo- gies, me paraissent cependant mieux placés dans une famille à part. Ainsi définie, la famille des Mordellides est l’une des plus homogènes, parmi celles de la fin des Hétéromères. Elle se compose de petits insectes couverts de téguments solides, ordinairement de couleur sombre, quelquefois ornés de des- sins de nuance claire, très-rarement doués d’éclat métal- lique. Toute la surface du corps est revêtue d’un duvet soyeux, ayant parfois des reflets très-brillants , formant sou- vent des taches ou des bandes qui se détachent sur le fond par un reflet soyeux blanchâtre ou jaune doré. Les MORDELLIDES se divisent naturellement en deux grou- pes très-bien définis : les Anaspides et les Mordellides vrais. La structure du pygidium et des pattes fournit d'excellents ca- ractères pour distinguer et grouper les genres. Les parties de la bouche, dont JacquelinDuval avait voulu tirer parti, offrent peu de différences vraiment importantes. Les mâchoires et la languette sont peu allongées chez les Anaspides, très-longues au contraire chez les Mordellides vrais ; leurs lobes ordi- nairement étroits, l’externe toujours plus long que l’in- terne; celui-ci est toujours garni d’une forte brosse à son extrémité ; le lobe externe ne porte chez les Anaspides que quelques poils simples ; chez les Mordellides vrais il est bien plus grand que l’interne et porte, outre les poils sim- ples, des poils d’une structure particulière, s’élargissant vers le bout, en cône renversé; ces poils sont surtout nom- breux chez les Mordella et Mordellistena. Dans quelques espèces de ce dernier genre (M. stenidea, Perrisi), le lobe externe des mâchoires est prolongé en cône (1) revêlu de nombreux poils à pointe élargie ; dans le genre Tomoxia, il est large et arrondi en dehors. Les palpes maxillaires sont de quatre articles, le dernier plus ou moins comprimé, ordi- (4) La fig. 447 bis de JacquelinDuval (Genera des Col. d'Eu- rope), qui représente la mâchoire de la Mordella fasciata, est cer- tainement inexacte. Uñe mâchoire pareille n'existe ni dans la M, fasciata, ni dans aucune autre Mordelle que j'aie disséquée, ‘ SUR LES MORDELLIDES, 5 nairement en triangle curviligne obtus, ou en fer de hache: chez les mâles de quelques Mordellistena, il devient forte- ment transverse en forme de marteau; les palpes labiaux sont de trois articles, le dernier ordinairement subcylin- drique ; dans quelques Mordella, il est un peu épaissi au milieu; enfin, chez les Tomoxia, il se renfle énormément en forme de cornue. La tête est peu convexe, chez les Anaspides, plus convexe chez les Mordellides vrais, munie, en arrière, d’un cou étroit et court, entièrement caché dans le prothorax. Le bord postérieur de la tête est contigu au bord antérieur du prothorax ; le vertex ne dépasse ordinairement pas le niveau de ce segment, excepté dans le genre Tomoxia, où il fait légèrement saillie, Les yeux sont déprimés, les antennes filiformes ou dentées; dans quelques Anaspis, elles sont moniliformes ; dans d’autres elles forment une sorte de massue. Le prothorax est légèrement convexe, sans aucune impression bien marquée sur le disque ; un rebord tranchant Sépare constamment le pronotum du dessous. Les épister- nums du métathorax sont fort grands chez les Anaspis, moins développés chez les Mordella et genres voisins, tou- jours bien plus longs que larges, diminuant ordinairement à peine de largeur en arrière, fortement retrécis en arrière en forme de virgule, chez les Stenalia. Les élytres sont ordinairement planes, ou du moins peu convexes, un peu plus bombées, chez quelques Anaspis et surtout dans le genre Cyrtanaspis; elles sont d'ordinaire graduellement rétrécies, presque en ligne droite, jusque vers le bout où elles s’arrondissent isolément, ou bien se terminent chacune en pointe mousse. Le pygidium est simple chez les Anas- pides, plus ou moins prolongé en pointe chez les Mordel- lides vrais. Les paltes sont allongées, surtout les postérieures, qui, dans les Mordellides vrais, sont extrêmement développées ; munies d’éperons simples. Les tibias et les articles des tarses postérieurs sont garnis, à leur extrémité, d’une sorte de frange , formée de petiles soies ou plutôt de petits aiguillons cornés, comprimés, couchés, arrondis au bout. Ces franges, ainsi que les éperons très-développés des pattes postérieures, contribuent à donner à l’insecle un solide appui, lorsqu'il * 6 ESSAI MONOGRAPHIQUE s’élance en avant: chez-les Mordellides vrais, les tibias postérieurs portent, un peu au-dessus de la frange terminale, une courte ligne d’aiguillons pareils, et, dans les genres Mordellistena et Stenalia, ces tibias, et même les deux ou trois premiers articles des tarses postérieurs, sont rayés de lignes plus ou moins étendues, constituées chacune par une série de ces appendices. M. Mulsant, qui le premier a ob- servé ces lignes dans le genre Mordellistena, leur a donné le nom de hachures, que je leur conserverai, La frange terminale des tibias me paraît avoir une certaine importance, pour déterminer les affinités naturelles des Mordellides. Cette disposition se retrouve chez les Rhipi- phorides et les Mélandryides (excepté Osphya et Cono- palpus) ; elle est plus ou moins évidente chez les Gistélides ; elle paraît manquer aux Pythides, Pédilides, Anthicides, Pyrochroides, Lagriides, Méloides et OEdémérides. Les Anaspis se relient aux Mélandryides par le genre Pentaria, qui a beaucoup d’analogie avec les Orchesia et surtout les Hallomenus, dont les éperons ne sont pas pectinés et les palpes ont leur dernier article seul élargi. Les Mordella se rattachent peut-être de plus près aux Rhipiphorides, par le genre Tomoxia dont la tête convexe a le vertex légère- ment saillant au-dessus du niveau du prothorax ; mais cetle analogie n’est probablement qu’apparente. Ainsi que l’a déjà fait M, Leconte, en Amérique, je ren- verse l’ordre généralement suivi et je commence par les Anaspides dont les analogies évidentes avec certains WMélan- dryides fournissent un point de départ pour rattacher les Mordellides au reste des Hétéromères. J'ai établi un nou- veau genre pour l'Anaspis phalerata de Germar, qui ne pouvait rentrer dans aucun des genres connus et forme le passage entre les Pentaria et les Anaspis. Les Mordellides sont répandus sur toute la surface du globe; cependant ils habitent surtout les régions chaudes et tempérées. Ce sont des insectes très-vifs et agiles; on les trouve sur les fleurs, surtout sur les ombellifères et les composées, ainsi que sur le sureau, le troëne, etc.; ils s’envolent avec une grande promptitude, lorsqu'on veut les saisir , et, grâce à leur surface soyeuse et à leurs pieds pos- térieurs très-robustes, ils glissent souvent entre les doigts SUR LES MORDFLLIDES. 7 et s’échappent en faisant une sorte-de bond, lorsqu'on croit déjà les tenir. Quelques Mordella se trouvent sur les vieux troncs d’arbres. Les larves des deux tribus qui composent la famille diffè- rent tellement entre elles qu’on serait, de prime abord, tenté de les placer à une grande distance les unes des autres (1). Celles des Anaspides sont presque linéaires, sveltes et, sinon agiles, du moins d’une locomotion facile à l’air libre. Leur têie est déprimée et non inclinée; leurs mardibules sont larges mais minces: le dernier segment, subdéprimé et subcanaliculé en-dessus, est terminé par deux crochets recourbés, munis latéralement de quelques tubercules ; au fond de la profonde échancrure déterminée par ces crochets, existe une callosité roussâtre. Leurs pattes sont de vraies palles, terminées par des ongles; leurs deux ocelles pro- blématiques sont à peine indiqués par deux points noirs, situés sensiblement en arrière des antennes. Celles des Mordellides vrais au contraire ont un cachet - tout particulier, une structure qui leur est propre : elles sont irapues, surtout celles des Mordella; leur tête très- convexe est inclinée; leurs mandibules sont épaisses et robustes ; leur dernier segment est conique, terminé en pointe courte, tronquée, simple ou bifide, et plus ou moins couvert d’aspérités cornées; leurs pattes courtes et dépour- vues d’ongles ressemblent plutôt à des pseudopodes qu’à de véritables pattes; elles ont deux ou quatre ocelles, carac- térisés par des tubercules placés très-près de la base des antennes; en dehors de leur galerie, elles sont presque incapables de se mouvoir. La larve de la Mordellistena pumila, avec les caractères propres aux larves de ce genre, en a un tout spécial, qui consiste dans l'existence d’am- poules dorsales très-développées. Ces deux formes se rapprochent cependant par la struc- ture des organes de la bouche, l'absence d’article supplé- meniaire aux antennes et la position du mamelon anal. Les mœurs diffèrent aussi. Les larves des Mordella vivent (1) J’emprunte à peu près textuellement ces détails sur les larves des Mordellides À une lettre de M. Perris, qui a bien voulu me permettre de les publier. 8 ESSAI MONOGRAPHIQUE dans les bois tendres ou ramollis par le temps et celles des Mordellistena dans les tiges de plantes plus ou moins her- bacées. Quant à celles des Anaspis, elles se trouvent dans le bois à moitié pourri ou sous les écorces avec d’autres _ larves dont elles consomment les déjections et que probable- ment aussi elles dévorent à l'occasion, Tableau synoptique des genres. I. Pygidium non prolongé en pointe, dépassant à peine l’hypopy- gium ; tibias postérieurs sans aucune hachure; ongles non fendus, à peine dentés, 4'< Tribu,—ANASPIDES, A, Tibias postérieurs plus longs que les deux premiers articles du tarse, pris ensemble, B, Quatrième article des tarses antérieurs presque aussi grand que le précédent, bilobé; abdomen de six segments. 4, Pentaria. BB. Quatrième article des tarses antérieurs bien plus petit que le précédent, peu apparent; abdomen de cinq SÉgmMENTS.. Le 1e le. 02e eue ee tete 2e LANTUNANNTS, AA. Tibias postérieurs moins longs que les deux premiers articles du tarse , pris ensemble, . . , . 3, Anaspis. IT. Pygidium plus ou moins prolongé en pointe, dépassant nota- blement l’hypopygium ; tibias postérieurs marqués d’une hachure avant l'extrémité de leur arête dorsale; ongles fendus. 2° Tribu.—MORDELLIDES VRAIS. A. Ecusson large, subrectangulaire ou échancré à l’extrémité ; dernier article des antennes échancré dans la 2° moitié de son côlé ‘intémme,. ss rue cas une tue ot IR AA. Ecusson petit en ogive; dernier article des antennes non _ échancré. B. Tibias postérieurs n’ayant qu’une hachure subapicale, C. Hachure des tibias postérieurs très-courte, peu oblique. * 5. Mordella. CC. Hachure des tibias postérieurs très-oblique , prolongée jusqu’au-delà du railieu de la longueur dwtibia, 6, Conalia, SUR LES MORDELLIDES. 9 BB. Tibias postérieurs ayant, outre la hachure subapicale, une ou plusieurs hachures sur leur arête dorsale. G, Ordinairement une seule hachure dorsale sur les tibias postérieurs, quelquefois une hachure sur le 4°* article du tarse ; bord postérieur de la tête continu derrière les yeux; post-épisternums très-rétrécis en arrière, en virgule. 7, Stenalia. * CC. Ordinairement plusieurs hachures dorsales sur les tibias postérieurs ; 2 à 3 premiers articles des tarses postérieurs marqués de hachures; bord postérieur de la tête réduit à une tranche fort mince derrière les yeux; post-épister- nums subparallèles. . . , . . . 8. Mordellistena. dre Trip. ANASPIDES. Lobes des mâchoires médiocrement allongés , garnis de quelques poils simples, non épaissis au bout. Ongles sim- ples ou munis d’une dent obtuse. Tibias et tarses postérieurs Sans hachures. Pygidium non prolongé en pointe, dépassant à peine l’hypopygium. Corps plus ou moins déprimé, moins haul que large. Je Grenre. —PENTARIA Mulsant. (Col. de France, Longipèdes, p, 485), Pygidium haud producitum. Tibiæ posticæ articulis larsi duobus primis longiores. Tarsi antici articulo Lo præcedenie parum minore, bilobo. Abdomen segmentis sex, Le genre Pentaria se distingue de tous les Anaspides par ses Larses antérieurs, dont le quatrième article est bilobé, à peu près de la grandeur du troisième ; ses tibias postérieurs plus longs que les deux premiers articles du tarse, pris ensemble et son ventre de six segments ; le bord infléchi des élytres diminue insensiblement de largeur, de la base à l’extrémilé; le corps est allongé, convexe, couvert d'un duvet soyeux. Ce genre paraît établir le passage des Mordellides aux 410 ESSAI MONOGRAPHIQUE Orchesia et Hallomenus avec lesquels il a quelques rap- ports, surtout par son faciès et la structure de ses tarses antérieurs. P. badia Rosenh. Beitrage, etc., Bd., 1, p. 39, — P, sericaria Muls., Longipèd., p. 135. Fusca seu obscure fulva, elongata, cinereo-sericea, antennis, basi excepta, obscurioribus, pedibus pallidiori- bus, oculis nigris.—Long. 2,4-8 mill. D’un brun fauve, plus ou moins foncé, allongée, couverte d’un duvet soyeux à reflets cendrés, avec les yeux noirs, les articles 6 à 11 des antennes d’un brun foncé et les pieds roussâtres, La tête est assez grande, médiocrement convexe ; les yeux à grosses facettes, à peine échancrés ; les antennes atteignent environ le cinquième:des élytres; leurs articles 1 et 2 sont courts, épais, 3-4 plus petits et plus minces, subégaux, 5 un peu plus grand, 6-10 plus grands et bien plus épais que le 5°, à peu près égaux entre eux, plus larges que longs, 11° ovalaire, environ de moitié plus iong que le précédent. Prothorax d’un tiers environ plus large que long, légère- ment arrondi sur les côtés, peu rétréci en avant, faiblement bisinué à la base, avec les angles postérieurs presque droits. Elytres médiocrement convexes, deux fois et demie à deux fois et trois quarts aussi longues que larges ensemble à la base, graduellement un peu rétrécies en arrière , arrondies au bout. Transylvanie, Hongrie, Russie méridionale, France méri- dionale, Espagne, Portugal, Algérie ; paraît rare. ITe Genre.—-CYRTANASEPIS, n. gen. Pygidium haud productum, Tibiæ posticæ articulis tarsi duobus primis longiores. Tarsi antici articulo quarto minutissimo, inter lobos præcedentis incluso. Ab- domen segmentis quinque. Ce petit genre tient le milieu entre les genres Pentaria et Anaspis. Il se rapproche du premier par ses tibias posté- rieurs bien plus longs que les deux premiers articles du tarse, presque aussi longs que le tarse entier, tandis que SUR LES-MORDELLIDES. 41 la structure de ses tarses antérieurs , dont le 4° article est très-pelit, caché dans l’échancrure du 8°, qui est bilobé, le rattache au dernier; comme dans celui-ci, le ventre est de cinq segments apparents. Le repli des élytres diminue insensiblement de largeur de la base à l’extrémilé, Le corps est ovale, médiocrement allongé, plus convexe que dans les ‘autres espèces d’Anaspides. L’abdomen du mâle ne présente pas de caractères particuliers. €, phalerata Germ., Faun, insect. Eur,, XXIV, 8. Fusco-nigra, modice elongala, convexa, fulvo-sericans, antennarum basi, pedibus anticis, tibiis tarsisque pos- terioribus et fasciis elytrorum duabus latis, transversis, rufo-testaceis, albido-sericeis.—Long. 2,8-3 mill, Var. Capite, prothorace, pedibusque rufis, pectore ab- domineque fuscis. Médiocrement allongée , convexe, soyeuse, d’un brun foncé, presque noir, avec la base des antennes, les pattes de la première paire, ainsi que les tibias et les tarses des autres paires, rougeâtres ou testacées. Les élytres sont de la couleur du corps , avec deux bandes transversales, confu- sément limitées d’un rouge testacé: la première, la plus large, est placée un peu en arrière de la base, l’autre au- delà du tiers postérieur, n’atteignant ordinairement pas le bord latéral; sur ces bandes colorées sont placées deux bandes de duvet blanchâtre, moins larges et mieux définies. Le duvet du prothorax a aussi un reflet blanchâtre. La couleur de ce segment, ainsi que celle de la tête, est sujette à varier et devient parfois d’un rouge testacé uni- forme ; les pieds sont alors entièrement testacés, le fond des élytres et le dessous du corps bruns. La tête est petite, les yeux sont peu échancrés, les antennes dépassent les an- gles postérieurs du prothorax ; leur 2° article est petit, le 3° de moitié environ plus grand, les suivants à peu près d’égale longueur, grossissant insensiblement, jusqu'aux 9-40 qui sont à peine moins longs que larges, peu plus épais à leur extrémité qu'à la base, le 41° de moitié environ plus long que le précédent , ovalaire. Le prothorax est très- court, transversal, presque deux fois aussi large à la base 12 FSSAI MONOGRAPHIQUE que long dans son milieu, fortement rétréci en avant, arrondi sur les côtés, légèrement bisinué à la base, avec les angles postérieurs presque droits. Les élytres sont deux fois et demie (9) à deux fois et quart (Q ) aussi longues que larges ensemble à la base , graduellement ré- trécies en arrière, arrondies au bout. Bords du Rhin, Bavière, Autriche, Styrie ; rare. III: Genre.—ANASPIS Geoffroy. (Hist, abrég. des Ins., 1, p. 815 ; Muls,, Longipèd., p. 87). Pygidium haud productum. Tibiæ posticæ tarsi ar- ticulis duobus primis breviores. Tarsi antici articulo quarlo minutissimo , inter lobos præcedentis incluso. Abdomen segmentis quinque. - Le genre Anaspis comprend tous les Mordellides, dont le pygidium n’est pas prolongé en pointe et dont les tibias postérieurs ne sont pas aussi grands que les deux premiers articles du tarse, pris ensemble; le 4e article des tarses an- térieurs est bien plus petit que le 3°, caché dans une échancrure de celui-ci; le ventre de cinq segments appa- rents. M. Mulsant avait séparé des Anaspis le genre Silaria fondé sur la forme du repli des élytres qui diminue rapi- dement de largeur en arrière et se trouve réduit à une simple tranche, au niveau du premier segment du ventre ; ce caraclère ne m’a pas paru suffisant pour établir un genre et n’est pas également évident, dans toutes les espèces, qui devraient en faire partie. Le ventre des mâles présente chez les Anaspis des carac- ières fort remarquables, qui permettent de distinguer ri- goureusement la plupart des espèces. Souvent le 5° et le le segment du ventre et quelquefois même le 2° donnent naissance à des appendices linéaires , ciliés, diversement conformés ; d’autres fois le ventre est dépourvu d’appendices. M. A. Costa avait établi son genre Plesianaspis sur les espèces dont les mâles sont pourvus de ces appendices qu’il a décrits le premier ; cependant , en considérant la série complète des Anaspis, il m’a semblé qu’une division o SUR LÉS MORDELLIDES. 15 fondée sur ces organes séparerait des insectes ayant entre eux les plus grands rapports, et que ce caractère ne devrait être adopté qu’en seconde ligne, pour la répartition des espèces. Le 5° segment des mâles est généralement fendu ou profondément incisé au bout, quelquefois caréné ou échancré en arc; il est toujours simplement arrondi ou en ogive chez les femelles. En dehors de ces modifications exclusivement particu- lières aux mâles, les Anaspis offrent bien peu de caractères propres à faire reconnaître sûrement les espèces; la colo- ration, la structure des antennes et la forme du prothorax sont à peu près les seuls signes spécifiques distinctifs ; aussi n’y a-t-il pas lieu de s'étonner que ces insectes soient encore si souvent confondus entre eux dans les collections. La sculpture des élytrés est à peu près uniforme dans toutes les Anaspis et consiste en une légère ponctuation, entremêlée de rides transversales serrées et bien distinctes ; tout le corps est uniformément couvert d’un duvet plus ou moins cendré ou jaunâtre, quelquefois noir. J'ai partagé les Anaspis en cinq sous-genres, dont les lrois premiers correspondent aux Anaspis de M. Mulsant, les deux derniers aux Silaria de ce savant naturaliste. A. Repli des élytres diminuant insensiblement de largeur de la base à l'extrémité ; encore bien visible au niveau du premier segment du ventre (Anaspis Muls.). I. Antennes filiformes ; leurs articles 6-10 grossissant insensible- ment, sans massue distincte. .« S.-G. ANASPIS sensu strict [TI Antennes moniliformes ou submoniliformes, leurs articles 6-10 subégaux, . , . . . . + S.-G. NASSIPA, III, Articles 9-10 des antennes plus grands que les précédents, formant avec le 41° une sorte de massue plus ou moins distincte , . . + + + + + . . S.-G SPANISA. A’ Repli des élytres diminuant rapidement de largeur dès la base, nul ou presque nul au niveau du premier segment du ventre (Silaria Muls.). IV. Premier article des tarses postérieurs à peine plus court que le tibia ; 5° segment ventral du GO longitudinalement impres- sionné ou profondément fendu. Espèces très-petites, ordinaire- ment unicolores,. . . . . . , S.-G. LARISIA. V. Premier article des tarses postérieurs bien plus court que le 4k ESSAI MONOGRAPHIQUE tibia: 5° segment ventral du 4 non fendu, échancré au bout, quelquefois caréné ; espèces plus grandes souvent ornées de dessins de différentes couleurs sur les élytres, S.-G, SILARIA sensu strict, Pour faciliter la détermination des espèces, même lors- qu’on n’a pas de © à sa disposition, j’ai composé un tableau synoptique fondé, autant que possible, sur les caractères de forme et de couleur. S.-G. ANASPIS, A, Elytres ornées de dessins de deux couleurs disposés en bandes ou iaches. B. Tête noire, , » à + © + ee © + : 1, GEOFFROYL B’ Tête jaune. 4°: » + + + 0 os je + 0e * 2, :MAGULATA, A’ Elytres testacées ou rembrunies à l'extrémité, prothorax testacé. B. Poitrine noire, élytres rembrunies à l'extrémité. | 9. ARCTICA, B’ Poitrine testacée, élytres unicolores, , 41, SUBTESTACEA, A'! Elytres noires ; prothorax rouge ou testacé au moins en partie. B. Prothorax brun ou nébuleux ainsi que la têtes forme de l'A. ruficobis. 5 4 01e de 0. + 5, VA AEPMOLA, B’ Prothorax entièrement rouge-testacé. GC. Prothorax fortement transversal ; tête ordinairement noire, au moins sur le vertex, . . . . . 5, RUFICOLLIS. C’ Prothorax faiblement transversal; tête toujours entière- iMent rOUSes +, « oem le eee * VE CONEDSA. B’’ Prothorax rouge sur les côtés, noir au milieu et à la base, 9 Val: LATERALIS, A’/’ Elytres et prothorax entièrement noirs. B. Prothorax moins de deux fois aussi large que long; 2° ar- ceau ventral du O' sans appendices, C. Pattes en partie au moins testacées ou rougeûtres. D, Front en partie au moins testacé ; 3° arceau vyentral du O' seul pourvu d’appendices, , , 3. FRONTALIS, D’ Tête noire avec la bouche seule testacée ; 8° et 4° ar- ceaux du ventre pourvus d’appendices chez le &:. 7. PULICARIA, C’ Pattes entièrement noires ; appendices du 3° arceau ven- tral C'très-longs, + . , . , « . . G, NIGRIPES, B’ Prothorax deux fois aussi large que long, ses angles posté- rieurs arrondis ; 2° segment ventral du S' muni d’appendices., 0. PYRENÆA, # » # n $ A 4 | SUR LES MORDELLIDES. 15 A'//? Elytres brunes, ainsi que les angles postérieurs du prothorax, 8. KIESENWETTERI, S.-G. NASSIP A. A. Elytres d’un jaune testacé, souvent rembrunies vers le bout, 12. FLAVA. A’ Elytres noires ou brunes, prothorax testacé, B. Prothorax plus d’un tiers plus large que long ; taille plus grande :; ventre du O' sans appendices. 42, var. THORACICA. B’ Prothorax à peine d’un tiers plus large que long ; taille plus petite; ventre du O'pourvu d’appendices. 44. Cost, A’’ Elytres et prothorax noirs. B. Dernier article des antennes de moitié (co) ou presque du double (Q) plus long que le précédent; ventre du © sans appendices . . + ,.. . + + + «+ + + 13. MELANOSTOMA. B’ Dernier article des antennes peu plus long que le précédent, ventre du S muni d'appendices, . . 15, RUFILABRIS, S.-G. SPANISSA. A. Corps allongé; antennes dépassant à peine les angles posté- rieurs du prothorax. . , . , . + . , 46. SUBTILIS. A’ Corps plus court ; antennes dépassant notablement les angles postérieurs du prothorax. . . « + + + 17, LABIATA, 8.-G. LARISIA. A. Prothorax et élytres noirs; rarement une tache humérale brune. B. Antennes très-longues, atteignant le milieu des élytres, 18. RUFITARSISe B’ Antennes atteignant tout au plus le milieu des élytres; celles-ci ayant parfois une tache humérale plus ou moins HdisneEle 5. 7. - CD. ce 10. REVERIERT. A’ Prothorax rouge; élytres brunes ou noirâtres, 20. DICHROA. A!' Prothorax et élytres bruns; taille très-pelite. 21, STIERLINI. A!!! Prothorax et élytres jaunes ou testacés, B. Poitrine jaune ; insecte très-petit. . . 22. STEÉPPENSIS. B’ Poitrine noire ou brune. CG, 3° article des antennes notablement plus long que le pré- 16 ESSAI MONOGRAPHIQUE cédent ou le suivant; prothorax et élytres jaunes ou bru- DAMES TE ee rer Co SR DSCRENONATE, C’ 2e, 3° et 4° articles des antennes subégaux; prothorax et élytres d’un jaune ordinairement grisâtre. 24. MuLsanTI. SG. SILARIA, A. Elytres uniformément noires ou brunes (1), B, Articles 8-10 des antennes distinctement plus longs que lar- ges ; élytres larges, déprimées, , » . 25. LATIUSCULA. B’ Articles 8-10 des antennes au moins aussi larges que longs. C. 3° article des antennes presque de moitié plus long que le 4° ; prothorax toujours noir, . , . 26. ERUNNIPES. C’ 3° article des antennes peu plus long que le 4°; prothorax noir OU TOULE, 20, 4 500 0: où 0. 21e YAUTANS, A’ Elytres en partie au moins testacées, B, Antennes testacées à la base; avec leurs quatre derniers ar- ticles au moins noirs, C. 5° article des antennes bien plus grand que le 2°, D. Elytres noires ou brunes, avec une tache humérale testacée.. ._,, . 4, 137% + 28, FCAPELAIS. D. Elytres testacées avec une tache scutellaire et la suture plus ou moins largement noirâtres. 29. sururaLis. C’ 5° article des antennes à peu près égal au 2°. D. Prothorax entièrement rouge. . 30 TRIFASCIATA, D’ Prothorax noir, ou bordé de noir à la base. n 931, QUADRIMACULATA. B’ Antennes testacées, ayant leur dernier article seul noir, 32, PROTEUS. 1e Sous-Genre. AN ASPIS proprement dites. A, Abdomen du © sans appendices. _4. À. Geoffroyi Müller, Germar’s Mag. d. Ent., IV, p. 214. — Muls., Longipèd., p. 403. Alra, sericea, ore, antennarum basi et macula elytro- (4) Quelques exemplaires de l'A, suturalis ont les élytres entiè- rement brunes et ne se distinguent guère de l'A, varians, si l’on ne tient pas compile des tarses antérieurs du ©, D lbnnsr. ad pm di 0 de dt, dt 2 A cables amd ina uen 3 SUR LES MORDELLIDES. 47 rum humerali testaceis; antennis apicem versus sensim parum crassioribus, haud moniliformibus. — Long. 2,3-3 mill. Var. a. elytris macula humerali, alteraque pone me- dium testaceis ; pedibus nonnunquam fuscescentibus seu obscure testaceis. A, var, (quadrimaculata) (Dej.) À, Costa, Fn, d, Reg. d, Nap., Mordellid., p. 25, pl. 23, fig. 2, Var. b. elytris ut in var, a, prothorace pedibusque ex parte testaceis. A. vulcanica À. Costa, [. c., p. 27, pl 24, f. 4 ©. Var. c. elytris testaceis, basi, margine suturali et macula lateri contigua nigris; prothorace nigro, pedibus fuscis , interdum tarsis tibiisque testaceis. Var. d. elytris testaceis, basi, fascia suturali abbreviata vel interrupta et macula margini laterali contigua nigris seu fuscis, prothorace ex parte testaceo, abdomine rufes- cente. S Abdomine laciniis destituto; segmento 4° postice medio producto, 5° profunde fisso ; tarsis anticis modice dilatatrs. Noire, avec la bouche, les 3-4 premiers articles des an- iennes et une tache humérale sur chaque élytre Lestacés ; la pubescence soyeuse est moins apparente que chez la plupart des Anaspis. Les antennes, fort longues, atteignent presque la moitié (9) ou le tiers (©) des élytres ; elles sont filiformes, peu épaissies vers le bout, leurs derniers articles subconiques; le prothorax est fortement transversal, presque une fois plus large que long , ses côtés arrondis et ses angles postérieurs émoussés. La coloration de cette espèce est fort variable : j'ai pris pour type les exemplaires , dont les élytres sont noires avec une lache humérale testacée ; dans d’autres individus, il existe une deuxième tache arrondie sur chaque élytre , au- delà du milieu; les taches peuvent s'étendre et confluer ; l’élytre est alors jaune avec une tache triangulaire basale, prolongée en une bordure sulurale parfois interrompue et 48 ESSAI MONOGRAPHIQUE une tache confusément limitée au milieu près du bord latéral. Le prothorax, qui est ordinairement noir, peut acquérir une bordure jaune, qui, lorsqu'elle s'étend, en- vahit tout le disque , laissant au milieu une tache noirûtre ; les variations du prothorax sont assez indépendantes de celles des élytres, de sorte que des élytres à fond jaune peu- vent se trouver associées à un prothorax noir et un prothorax bordé de jaune avec des élytres à quatre taches. Les pattes suivent habituellement la coloration du prothorax ; elles sont presque entièrement testacées, lorsque le prothorax est en grande partie de cette couleur; quelquefois les tibias et les tarses sont testacés avec un prothorax noir. Enfin l'abdomen peut aussi prendre une teinte d’un rouge testacé. g Abdomen sans lanières: 4° segment ventral prolongé en arrière, sur la ligne médiane; 5° segment fendu; tarses antérieurs médiocrement dilatés. Europe occidentale, centrale et méridionale, Algérie. Cette espèce est facilement reconnaissable à sa coloration ; les variétés les plus claires ressemblent beaucoup à l'A. ma- culata, mais elles en diffèrent par la couleur de la tête, qui reste toujours noire, AA. Abdomen du 4 muni d’appendices, B. 3° segment du ventre muni d’appendices; 4° mutique. 2, A. maculata Fourcr., Entom. paris, I, p. 442.—Muls. Lon- gipèd., p. 149. — Silaria picta Hampe, Berl. ent, Zeïtschr., 1870, p. 333. Testacea, sericea, oculis, antennarum apice, pectore, abdomineque nigris, elytrorum macula scutellari trian- gulari, macula suturali ante apicem commun et altera subrotunda seu transversa in disco cujusque elytri ante medium, fuscis; pronoto longitudine dimidio latiore. — Long. 2, 1- 3 mill, Var. a. maculis elytrorum basali et suturali obsoletis. Var. b. maculis elytrorum omnibus obsoletis vel nuls, ' Tarsis anticis dilatatis ; abdominis segmento 58° me- dio producto, ibique laciniis duabus approæimatis, paral- lelis, abdominis apicem attingentibus instructlo ; 4° brevi, Puel : dd” SUR LES MORDELLIDES. 49 medio emarginato:; 5° medio foveolato, apice leviter emarginato. Testacée, le dernier ou les trois derniers articles des an- tennes, les yeux, la poitrine et l’abdomen noirs. Elytres avec des taches brunes, nébuleuses, parfois obsolèles ; une basale, commune, triangulaire ; une suturale, arrondie, vers le quart postérieur; enfin sur le disque de chaque élytre, un peu ayant le milieu, une tache arrondie ou transverse. Les antennes, prolongées jusqu’au tiers (œ) ou au quart (9 ) des élytres, ont leurs articles 3-4 cylindriques allongés , les Suivants vont en diminuant de longueur et s’épaississant graduellement jusqu’au 8e, qui est distinctement subconique ; 9-10 sont plus courts, turbinés. Le protherax est de moitié plus large que long, ayant sa plus grande largeur à la base, peu arrondi sur les côtés, ses angles basilaires presque droits. Les élytres sont presque trois fois (9) ou deux fois et demie (© ) aussi longues que larges ensemble à la base. Les pattes sont testacées, avec le bout des tibias et des . articles des tarses ordinairement cerelé de noir. S' 8° segment ventral prolongé au milieu en arrière, don- nant naissance à deux lanières étroites, rapprochées à la base, subparallèles, atteignant le bout de l'abdomen; 4° seg- ment d’un tiers plus court que le précédent ; 5° creusé au milieu d’une fovéole allongée, légèrement échancré au bout. Cette espèce varie beaucoup pour la grandeur et l'inten- sité des taches noires des élytres. Quelques auteurs ont fondé des espèces, sur ces différences , mais les exemplaires les plus disparates sont réunis entre eux par de nombreux intermédiaires ; les exemplaires à élytres entièrement testa- cées se reconnaissent aisément de l'A. subtestacea par leur poitrine noire, de l’À. flava par leurs antennes non moni- liformes; de toutes deux par la disposition des appen- dices du ©. Toute l’Europe moyenne et méridionale et le nord de l'Afrique; fort commune au printemps. 3. A. frontalis L., Syst, nat., 10° édit., 1, p. 420. — Muls. Longipèd,, p. 94, — Thoms, Skand. Col. VI, p. 300. Nigra, sericea, ore, fronte antice, anlennarum busi, 20 ESSAI MONOGRAPHIQUE pedibus anticis calcaribusque testaceis : antennarum arti- culis 4-10 apicem versus sensim leviter crassioribus, penullimis subconicis ; pronoto longitudine haud dimidio latiore, basi bisinuato, lateribus rotundato, angulis posticis subrectis, vel vix obtusis. — Long. 2,8-4 mill. Var. fronte, pronoti lateribus et nonnunquam margine antico, femoribusque mediis testaceis. A. lateralis Fabr,, Ent, Syst., t. I, p. 414, o Segmento abdominis 3° postice late producto, medio anguste emarginato, laciniis basi approæimatis leviter divergentibus , subreclis, apice introrsum curvatis, abdo- minis apicem non attingentibus; 4° parum breviore, mu- tico, medio longitudinaliter obsolete bisulcato; 5° lon- gitudinaliter excavato, utrinque subcarinato , apice emarginato ; tarsis anticis dilatatis. Noire, avec la bouche, la partie antérieure du front, les quatre premiers articles des antennes, les pattes antérieures et tous les éperons d’un rouge testacé ; souvent les cuisses intermédiaires sont plus ou moins rougeâlres. Les antennes atteignent le tiers des élytres (w) ou le quart environ (Q })» leur article 4° est subégal au 3%, bien plus long que le 5°; les suivants vont en diminuant graduellement de longueur vers l'extrémité, à mesure qu'ils s’épaississent un peu; les 8-4 derniers sont distinctement subconiques. Le prothorax est moins de moitié plus large que long; ses angles posté- rieurs sont presque droits, ses côtés médiocrement arrondis. Le rouge de la tête occupe souvent tout le front ainsi que les angles antérieurs du prothorax et s'étend parfois large- ment le long des côlés et du bord antérieur de ce segment ; c’est à cette variélé, sans aucun doute, que Fabricius et Gyllenhal ont donné le nom d’A. lateralis. o 3° segment du ventre un peu largement avancé en arrière, échancré étroitement au milieu, donnant naissance à deux lanières étroites, rapprochées à la base, légèrement divergentes, presque droites, fortement recourbées en- dedans à leur extrémité, dépassant le milieu du 5° segment ; le 4° un peu plus court, sans appendices, présente deux légères impressions longitudinales pour recevoir les lanières 3 | | SUR LES MORDELLIDES. 21 du précédent ; 5e creusé longitudinalement dans son milieu, relevé sur les côtés de cette impression, échancré au bout. Commune dans toute l’Europe. BB. 3° et 4° segments du ventre pourvus d’appendices chez le ©, &. À, confusa.—4. thoracica Muls., Longipèd., p. 440 (ex parte). — À, lateralis Thoms. Skand. Col, VI, p. 302 ©, Nigra, sericea, capite, prothorace, antennarum basi pedibusque rufo-testaceis, femoribus posticis plerumque fuscescentibus ; pronoto longitudine haud dimidio latiore; antennarum articulis, apicem versus sensim parwm cras- sioribus. — Long. 2,3-3 mill. & Segmento abdominis 38° postice producto, lacinuüis basi approximatis, subrectis, parum divergentibus, apice leviter introrsum curvatis, abdominis apicem superan- hibus; 4° brevi, appendicibus minus conspicuis, depressis ; D° foveolato, apice inciso. Noire avec la tête, le prothorax, la base des antennes et les pieds d’un rouge testacé ; les antennes atteignent à peu près le tiers des élytres (4), le quart {© j); leurs articles 3-4 sont subégaux, et les plus longs de tous; à partir du 5° ils diminuent graduellement de longueur en s’épaississant un peu jusqu’au pénultième; les derniers sont faiblement sub- coniques (4), plus distinctement (©). Le prothorax n’est pas de moilié plus large que long, peu arrondi sur les côtés, ses angles postérieurs presque droits. Les élytres sont noires, revêtues d’une pubescence brune. Les pattes sont testacées, les cuisses postérieures et quelquefois l'extrémité des tibias et des tarses rembrunies, Selon M. Mulsant , les élytres sont quelquefois plus ou moins flavescentes ; je n’ai pas vu de pareils exemplaires ; peut-être se rapportent-ils à mon 4. Costre, g 3° segment ventral anguleusement prolongé en arrière, recouvrant en partie le 4°, donnant naissance, sur la ligne médiane, à deux lanières très-rapprochées à la base, un peu divergentes, presque droites , un peu recourbées en dedans vers Je bout , dépassant ordinairement l'extrémité du 5e segment; le 4° est égal aux deux tiers au plus du 29 ESSAI MONOGRAPHIQUE précédent, sur les côtés, muni de deux appendices dépri- més, peu apparents; le 5° creusé d’une fossette en son milieu à la base, relevé sur les côtés de cetie fossette, entaillé au bout. Tarses antérieurs à peine dilatés. Europe boréale et moyenne. - Cette espèce, facile à reconnaître entre toutes celles du sous-genre Anaspis, a été confondue par M. Mulsant avec mon À, Costæ (qui appartient au sous-genre Nassipa) et décrite sous le nom d’A. fhoracica Linné. Ainsi qu’on verra plus loin, l'espèce de Linné se rapporte à une variété de VA. flava. M. Thomson a considéré cette Anaspis comme le 4 de l’A. lateralis Fab., ce qui est inadmissible , puis- qu’il existe des individus des deux sexes dans chacune de ces deux formes. 5. À. ruficollis Fab,, Ent. Syst, 4, 2, p. 445.,—Muls,, Longipèd., p. 409, Nigra, sericea , ore, epistomate, antennarum basi, pronoto pedibusque rufis, tarsorum articulis omnibus tibiisque apice magis minusve infuscatis, femoribus posticis interdum obscurioribus; pronoto longitudine plus dimidio latiore ; antennarum articulis apicem versus sensim parum brevioribus latioribusque. — Long. 2,4-3,3 mill. Var. a. Capite rufo, vertice tantum nigro seu fusco. Var. b, Capite omnino rufo. Var. c. Capite fusco, antice rufescente , pronoto nebu- loso seu fusco , marginibus rufescentibus, pedibus fuscis, femoribus posticis piceis. A. alpicola Emery. S Segmento abdominis 8° postice valde lateque pro- ducto, apice anguste emarginato, laciniis introrsum ar- cuatis, apicem segmenti 5° attingentibus ; segmento 4° breviore, appendicibus duobus minus conspicuis ; 5° late foveolato, apice emarginato ; tarsis anticis vix dilatatis. Noire , avec la bouche, l’épistome, le prothorax, les 4-5 premiers articles des antennes et les pieds testacés. Les antennes atteignent le tiers des élytres (9°) ou le quart (2 ); SUR LES MORDELLIDES. 23 leurs articles 3-4 sont les plus longs, les suivants vont en diminuant graduellement et en s’épaississant un peu à mesure qu’ils se rapprochent du bout de l'organe : les derniers sont distinctement subconiques. Le prothorax est au moins de moitié plus large que long. Les élytres sont moins de trois fois aussi longues qu’elles sont larges en- semble à la base, couvertes d’une pubescence brune. Les pieds sont d’un rouge teslacé; le bout des tibias et des articles des tarses ordinairement noir ou brun ; les cuisses postérieures sont rarement rembrunies. Quelquefois le rouge du devant de la tête s’étend davan- tage et envahit Île front ; le noir se trouve réduit alors à une bande ou à une tache sur le vertex et peut même dis- paraîlre complètement. On trouve dans les Alpes une variété, ayant la tête brune, avec la bouche rougeâtre, le prothorax enfumé ou nébuleux ou bien brun, avec les bords plus clairs ; les pattes sont brunes, avec les genoux plus clairs et les cuisses postérieures couleur de poix. Cette forme paraît au premier abord constituer une espèce distincte, mais la structure des appendices du o ne laisse aucun doute sur son identité spé- cifique avec l'A, ruficollis. M. Kraatz m'a communiqué un exemplaire © de grande taille provenant de Karass (Russie méridionale), qui présente la coloration de la var. à, c’est-à-dire que le noir de la tête est réduit à une simple bande sur le vertex ; cet exem- plaire a en outre, sur le prothorax, une petite tache noire devant l’écusson et une autre au milieu : le dos des cuisses ést marqué de noir. Cet insecte me paraît se rapprocher des À. verticalis Fald. et punctata Esch., lesquelles ne sont probablement que des variétés de l'A. ruficollis. © 3° segment du ventre largement prolongé en arrière, échancré au bout de ce prolongement, donnant naissance, de chaque côté de l’échancrure, à un appendice arqué en dedans, atteignant le bout de l’abdomen ; 4° segment peu plus court que le précédent sur les côtés, en partie recou- vert par celui-ci au milieu, muni de deux appendices déprimés, peu apparents ; 5° creusé d’une large fossette, échancré au bout. Tarses antérieurs à peine dilatés. Europe centrale et méridionale, Syrie ; mes exemplaires 2, ESSAI MONOGRAPHIQUE de la var. & proviennent de Corse et d'Italie; la var. alpicola a été récoltée au col de Balme, par M. Tournier. Cette espèce se distingue aisément de l’A. confusa, par sa tête en partie noire ; lorsque le noir de la tête disparaît entièrement, la largeur du prothorax et la conformation des appendices du S la feront encore reconnaître. 6, A, nigripes C Bris., SOC, Ent. Fr., 1866, P. 384, TA A ACi= culata Baudi, in litt. Nigra, sericea, ore, antennarum basi calcaribusque testaceis, palpis apice obscuris ; antennis dimidio corpore parum longioribus (S), articulis 3-4 latitudine fere duplo longioribus, apice vix distincte crassioribus ; pronoto longitudine plus dimidio latiore, antice parum angustato, lateribus rotundato, angulis posticis obtusis, — Long. 2,5 mill, o Segmento abdominis 3° postice producto, apice an- guste emarginato, lacinüs linearibus, angustis , intror- sum curvatis, valde divergentibus, abdominis apicem su- perantibus ; 4° brevi, similiter emarginato, appendicibus minutiis, parum conspicuis ; 5° medio depresso, apice inciso, bilobo; tarsis anticis vix dilatatis. Noire, avec le labre, la base des palpes, les 3-4 premiers articles des antennes et les éperons teslacés. Ressemble beaucoup à la suivante, avec laquelle je l’avais d’abord con- fondue ; elle s’en distingue par ses pattes enlièrement noires, son prothorax un peu plus de moilié plus large que long, un peu moins rétréci à son bord antérieur, avec les côtés bien plus arrondis et les angles postérieurs obtus, ses antennes plus épaisses à la base, ayant leurs articles 8-4 à peine une fois plus longs que larges, les suivants diminuant à peine de longueur et s’épaississant fort peu vers le bout de l’antenne, enfin, par les appendices du ©. o 3° segment ventral prolongé en son milieu, étroitement échancré au bout, donnant naissance aux extrémités de celle échancrure, à deux appendices linéaires très-étroits, divergents, recourbés en dedans et en dessous, dépassant notablement le bout du 5° segment ; 4° segment bien plus court que le précédent, recouvert en grande partie par lui SUR LES MOPRDELLIDES. 26 dans son milieu, échancré sur la ligne médiane et muni de deux appendices déprimés, peu apparents ; 5° segment dé- primé au milieu, incisé et bilobé au bout. Tarses antérieurs à peine dilatés. . Espagne, Reynosa (Ch. Brisout) ; Ialie, Ravenne (Baudi). 7 A. pulicaria A. Costa, Faun. d. Reg. d. Napoli, Mordellid., p. 22, pl. 22, f. 5.— À, forcipata Muls., Longipèd., p. 98. Nigra, sericea, ore, antennarum basi pedibusque an- terioribus vel solum anticis rufis , calcaribus omnibus testaceis; antennis dimidio corpore longioribus (S), bre- vioribus (® }, apicem versus sensim parum crassioribus ; pronoto longitudine haud dimidio latiore, antrorsum distincte attenuato, lateribus modice rotundatis, angulis posticis subrectis.—Long. 2,2-3,1 mill. OS Segmento abdominis 3° medio late producto, apice emarginato, laciniis crassiusculis, subrectis, parallelis. segmenti 5 apicem fere altingentibus; 4° medio emar- ginato, appendicibus duobus minutis, depressis, parum conspicuis ; b° medio concavo , lateribus elevato , apice emarginato; tarsis anticis vix dilatatis. Noire, avec les 3-5 premiers articles des antennes, la bouche et les quatre pattes antérieures, avec tous les épe- rons, testacés ou rougeâtres: souvent les pieds de ja 9° paire sont plus foncés que ceux de la 1r et quelquefois presque noirs. Les antennes sont fort longues chez les ©, où elles sont plus longues que la moitié du corps et atteignent les deux cinquièmes des élytres ; les articles 3-4 sont les plus longs ; les suivants vont en diminuant un peu de lon- gueur et s’épaississant graduellement jusqu’au pénultième , qui est cependant distinclement plus long que large; le dernier est d’un tiers (g') ou de moitié (© ) plus long que le précédent. Le prothorax n'est pas de moitié plus large que long, bien distinctement plus étroit en avant, médiocre- ment arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs pres- que droits. Les élytres sont moins de trois fois aussi longues que larges ensemble à la base. Tout le corps est recouvert d’un duvet grisâtre. © 3e segment du ventre prolongé dans son milieu en L'Abeille : Mordellides 1876, 2 26 ESSAI MONOGKAPHIQUE arrière, échancré à l'extrémité, donnant naissance de chaque côté de léchancrure à un appendice assez épais , presque droit ou plutôt un peu arqué en dedans; ces appendices sont subparallèles et atteignent presque l’extrémité du 5° segment; le quatrième est de moitié environ plus court que le précédent, presque entièrement recouvert par celui- ci au milieu , échancré sur la ligne médiane et muni de deux appendices courts , déprimés , peu apparents ; le 5° concave au milieu, relevé en carène de chaque côté de cette concavité , échancré au bout. Tarses antérieurs à peine dilatés. Europe moyenne et méridionale, Algérie. 8, A. Kiesenwetteri , n, sp. Picea, elytris, prothoracis angulis posticis, abdominis basi pedibusque obscure testaceis, ore, labro, antennarum basi, pedibus anticis calcaribusque dilutioribus; protho- race longitudine circiter dimidio latiore; antennis apicem versus vix crassioribus.—Long. 2,8-3,5 milk Var. elytris abdomineèque piceis. & Abdominis segmento 8° postice lute producto, apice minus anguste emarginato , laciniis parum fleæuosis, basi distantibus, subparallelis, abdominis apicem paulo superantibus ; 4° breviore, medio emarginato, appendi- dicibus geminis parvis, minus conspicuis ; b° basi exca- vato, apice profunde fisso, bilobo ; tarsis amticis haud dilatatis. Brun de poix, avec les élytres, les angles postérieurs du prothorax , la base de l’abdomen et les pieds ordinaire- ment bruns ; les palpes, le labre, la base des antennes, les pieds antérieurs et le bord infléchi des élytres sont plus ou moins rougeâtres. Les antennes atteignent le tiers (5) ou le quart (© ) des élytres ; leurs articles 3-4 sont les plus longs, subégaux ; 5-10 vont en diminuant graduellement et s’épais- sissent en même temps un peu; les derniers sont subco- niques, un peu plus longs que larges. Le prothorax esl environ de moitié plus large que long, médiocrement arrondi sur les côtés, ses angles postérieurs presque droits émous sés, Les élytres présentent une coloration d’un brun jau- SUR LES MORDELLIDES 927 nâtre, ordinairement plus claire vers la suture et les bords latéraux. Quelquefois les élytres et les pattes sont d’un brun de poix, avec les genoux et la base des articles du tarse plus clairs. GS 8° segment du ventre largement prolongé en arrière, échancré au milieu, sur le quart environ de sa largeur, donnant naissance, à chaque extrémité de cette échancrure, à un‘appendice cilié, assez épais, légèrement courbé en dedans à la base, prolongé jusqu’à J'extrémité du 5° seg- ment, ou même un peu au-delà; 4° segment plus court, échancré au milieu, muni de deux appendices courts, peu apparents, p’atteignant pas le milieu du segment suivant ; 5° excavé à la base, profondément fendu et divisé en deux lobes relevés en tranches. Tarses antérieurs non dilatés. Hongrie, Tatra; découverte par M. de Kiesenwelter, à qui je me fais un plaisir de la dédier. Se rapproche beaucoup de l'A. pulicuria, dont elle dif- fère par sa forte taille et la couleur des élytres; la coloration du front la distingue de l’A. frontalis; la structure des antennes de l'A. rufilabris. 9. A. arctiea Zett., Faun. Lapp., p. 290. — Muls., Longipèd., p. 415. — Thoms. Skand., Col., VI, p. 304. Testacea, oculis, antennis (excepta basi), pectore abdo- mineque nigris, elytris postice infuscatis, antennarum articulis 6-10 conicis , sensim crassioribus, prothorace longitudine haud dimidio latiore.—Long. 3-3,7 mill. Var. Obscure testacea, elytris pedibusque posticis fusco-nigris, pectore abdomineque nigris (ex Thoms.). À. ruficeps Zett., Ins, Lapp., 166, 5, — Thoms., { c., pe 804. & Segmento abdominis 3° laciniis flexuosis, basi dis- tantibus, apice approximatis, abdominis apicem fere atiingentibus , inter ipsas late emarginato ; # etiam emarginato, utrinque appendice parvo, ovali, depresso ; 5? medio excavato, utrinque lamina elevata obliqua , apice fisso ; tarsis anticis parum dilatatis. D'un teslacé rougeâtre, avec les yeux, la plus grande 28 ESSAI MONOGRAPHIQUE partie des antennes , la poitrine et le ventre noirs, Les an- tennes ont leurs 3-4 premiers articles testacés, les 3e-/° égaux subcylindriques, les suivants subconiques vont en s’épaississant graduellement un peu ; les 8-10 sont les plus courts, sans être toutefois plus larges que longs. Le pro- thorax n’est pas de moitié plus large que long, un peu plus court chez la © ; il a sa plus grande largeur à la base, ses angles basilaires à peu près droits, ses côtés peu arrondis. Les élytres sont testacées, un peu plus foncées que le pro- thorax, rembrunies depuis le premier tiers ou la moitié de leur longueur, Les pieds sont testacés, avec l'extrémité des-tibias postérieurs et des articles des tarses parfois ren- brunie. Quelquefois les élytres sont entièrement brunes ou noirâtres. © 83° segment du ventre largement échancré au bout, muni, à chaque extrémité de l’échancrure, d’un appendice ou lanière assez robuste, un peu flexueux; ces deux appen- dices se rapprochent l’un de l’autre, à leur extrémité, qui atteint presque le bout du 5° segment; le 4° également * échancré porte deux petits appendices ovalaires, couchés, atteignant la moitié du 5° segment ; celui-ci est excavé au milieu et fendu au bout; il présente de chaque côté une sorte de lame élevée oblique, dont la tranche s'adapte à peu près au contour de l’appendice du 3° segment. Europe boréale, Lapponie , Suède, Finlande; je n’ai pas vu la variété dont j'emprunte la diagnose latine à l'ouvrage de M. Thomson. BBB, 2° et 3° seyments du ventre munis d’appendices chez le de 10, A, pyrenæa Fairm et C. Bris., Ann. d. la Soc. Ent, d, Fr., 1859, p. 54. Nigra, postice fuscescens, antennarum articulis 2-8 pallidis, ore palpisque brunneis, pedibus fuscis, calca- ribus lestaceis, pronoto longitudine duplo latiore, angulis posticis rotundatis , antennis haud moniliformibus. — Long. 2,8-3 mill. d Abdominis segmento 2° medio laciniis duabus basi connalis instructo; 8° poslice medio breviter mucronato; SUR LES MORDELLIDES 29 ho simplice; ultimo usque ad basin fisso; tarsis anticis leviter dilatatis. D'un noir de poix, un peu brunâtre en arrière, articles 2-3 des antennes jaunâtres, bouche brune, pattes couleur de poix, avec les articulations un peu plus claires et les éperons jaunes. Antennes filiformes à articles à peine plus longs que larges, s’épaississant à peine vers le bout ; der- nier article presque deux fois (4), à peine une fois et demie (©) aussi long que le précédent. Prothorax deux fois aussi large que long, peu convexe, rétréci en arc de la base au sommet, avec les angles postérieurs distincte- ment arrondis. Elytres plus de deux fois aussi longues que larges ensemble à la base. ' 2° segment du ventre légèrement sinué sur les côtés de son bord postérieur, prolongé sur la ligne médiane en deux lanières linéaires soudées ensemble à la base, dépas- sant de peu le bord postérieur du 3° segment ; celui-ci pro- longé au milieu en un petit appendice impair, qui atteint les deux tiers de l’arceau suivants 4° à peine sinué sur les côlés ; 5e largement fendu jusqu’à la base, Cetle espèce ressemble beaucoup à VA. rufilabris, par sa taille et ses couleurs, mais elle s’en distingue aisément par ses antennes non moniliformes ; les À. frontalis el Kiesenvetteri diffèrent par leur taille plus avantageuse ; l’A. pulicaria par ses antennes plus minces, plus évidem- ment épaissies au bout ; son prothorax court et surtout les appendices du 4: font reconnaître l’4, pyrenæa entre toutes les Anaspis noires. Pyrénées, Cauterets. Je n’ai vu que deux exemplaires & et © , qui m'ontété généreusement donnés par MM. C. Bri- sout et Fairmaire. 11, A, subtestacea Steph. Illust., V, p.45.—Muls., Longipèd., p. 116. Fusco-testacea, oculis, antennarum apice abdomineque, nigris ; prothorace longitudine haud dimidio latiore ; an- tennis elongatrs, articulis 3-7 subcylindricis, 8-10 paulo crassioribus conicis, omnibus latitudine longioribus. — Long. 2,6-3-6 mill. 90 ESSAI MONOGRAPHIQUE Var. Abdomine ex parte vel omnino testaceo. d' Segmento abdominis 2° laciniis linearibus, basi dis- tantibus, valde elongatis ; 8 lamina verticali subtus dente instrucla, apice 1n lacinias duas producta; 4° medio brevi, appendicibus parum conspicuis , glabris ; 5° pro- funde fisso, bilobo ; tarsis anticis dilatatis. Allongée, d’un roux testacé, soyeuse, ayant les yeux et la moitié apicale des antennes noirs ; le ventre est ordinai- rement noir, quelquefois en partie ou entièrement testacé; le bout des élytres paraît quelquefois un peu rembruni, à cause du noir de l’abdomen que l’on voit par transparence. Les antennes sont fort minces à la base, leurs articles 3-7 subcylindriques , une fois environ plus longs que larges; les quatre derniers coniques, plus courts que les précédents, vont en s’épaississant graduellement ; l’avant-dernier est le plus court. Le prothorax n’est pas de moitié plus large que long ; il a sa plus grande largeur à la base, ses côtés arrondis, ses angles poslérieurs à peu près droits, non émoussés. Les élytres sont environ trois fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Les pieds sont testacés. d' 2° arceau du ventre donnant naissance, à son bord postérieur, à deux appendices linéaires, ciliés, un peu écartés à la base, atteignant le milieu du 5° segment; le 3e seg- ment porte sur la moitié postérieure de sa ligne médiane une carène saillante, munie en-dessous d’une dent et pro- longée en arrière en deux appendices ciliés, qui atteignent presque l’extrémité du 5° segment ; le 4°, un peu raccourci dans son milieu , porte deux petits appendices glabres, peu apparents; le 5° est profondément fendu, bilobé. Les tarses antérieurs sont dilatés. Facile à reconnaître à sa couleur entièrement testacée en-dessus, à ses antennes non moniliformes et surtout à la disposition des appendices du &. Europe moyenne et méridionale, Syrie. SUR LES MORDELLIDES. o1 2° Sous-Genre, NASSIPA. A. Ventre du sans appendices. 12, A. flava Linné, Syst. Nat., 40. édit., I, p. 420. — Muls., Longipèd., p. 113. — Thoms. Skand., Col,, VI, p. 303. Flavo-testacea, sericea, antennis (excepta basi), pectore abdomineque nigris seu fuscis , elytris apice plerumque fuscescentibus, antennarumarticulis 6-10 moniliformibus, pronoto longitudine circiter tertia parte latiore. — Long, 3-9,7 Mill, Var. Elytris omnino fuscis piceisve, pronoto rufescente, larsis posticis brunneis. A. thoracica Linné, Fn. Suec., p. 229, — Payk., Fn. Suec., IT, p. 185. — Thoms. Skand., Col., VI, p. 303. d Abdomine appendicibus destituto ; segmento 5° fisso; larsis anticis dilatatis. Entièrement testacée, avec les yeux, les 6-7 derniers arti- cles des antennes, la poitrine et le ventre noirs ou bruns, Les antennes sont bien distinctement moniliformes (4) ou submoniliformes { © }, leurs articles G-10 subégaux, le der- nier à peine (4) ou de moilié environ (©) plus long que le précédent. Le prothorax est à peu près d’un tiers (&) ou presque de moitié (© ) plus large que long. Les articulations des tarses sont ordinairement un peu rembrunies ainsi que le bout des élytres. Les élytres sont quelquefois brunes avec une tache confuse, rougeâtre à l'épaule, ou même entièrement d’un noir brun; c'est l'A. thoracica de Linné; l’on pourrait être tenté d’en faire une espèce, mais les nombreux intermédiaires ne per- meltraient pas de fixer ses limites. d Ventre dépourvu de lanières ; 5° segment profondé- ment fendu ; tarses antérieurs dilatés. Toute l’Europe et l'Orient. Ses antennes moniliformes la distinguent de toutes les Anaspis jaunes ; la var. thoracica ressemble pour la cou- 82 * ESSAI MONOGRATHIQUE leur à l'A, confusa et encore davantage à l’A, Costæ ; les & se reconnaissent aisément à leur ventre sans appendices ; les © sont plus difficiles à distinguer, leur taille plus grande, leurs antennes plus évidemment moniliformes, leur pro- thorax un peu plus large que dans l'A. Costæ sont les meilleurs caractères. Il me paraît à peu près certain que Linné a dû avoir sous les yeux la variété de celte espèce, lorsqu'il a décrit sa Mordella thoracica, et l'autorité de Paykull qui a été suivie par plusieurs auteurs me confirme dans cette manière de voir. L'expression elytris fuscis ne s'applique pas bien à espèce que M. Mulsant a décrite comme type de son À. {ho- racica (voyez l’A. confusa). 13. À, melanostoma À, Costa, Fn, d, Reg, d. Nap., Modellid., p. 23, pl. 22, fig. 6.— À, monilicornis Muls., Longipèd., p. 88. Atra, sericea, ore, epistomate, antennarum basri, pe- dibus anticis calcaribusque lestaceis vel rufescentibus, pedibus medns plerumque brunneis ; antennarum arti- culis 7-10 moniliformibus (4) vel submoniliformibus (© ), 11° præcedente dimidio (4) seu fere duplo ($) longiore. — Long. 3-3,5 mill. d Abdomine laciniis destilulo, segmento 5° usque ad basin profunde fisso ; tarsis anticis dilatatis. Noire, couverte d’une pubescence soyeuse, avec la bouche, l’épistome , les 3-4 premiers articles des antennes, les pieds antérieurs et tous les éperons testacés ou rougeâtres ; les pieds de la 2e paire ordinairement d’un brun rougeâtre. Les antennes atleignent environ le tiers (4) ou le quart (£) des élytres, leurs articles 7-10 sont subglobuleux, monili- formes (g) ou submoniliformes { £ ), le dernier plus d’une fois et demie (4) ou presque deux fois (© ) aussi long que le précédent. Prothorax environ de moitié plus large que long, peu arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs presque droits. & Ventre dépourvu de lanières ; 5° segment profondé- ment fendu jusqu’à la base. Tarses antérieurs dilatés. France , Suisse, Italie. M. Thomson l'indique de Suède ; j'en ai vu un exemplaire de Bohême. SUR LES MORDELLIDES. 39 Celie espèce ressemble beaucoup à l'A. rufilabris, avec laquelle elle est souvent confondue. Sa taille est ordinaire- ment un peu plus grande, le dernier article de ses antennes proportionnellement plus grand ; le &' est bien caractérisé par son ventre dépourvu d’appendices. AA. 5° segment du ventre muni d’appendices chez le &. 14, À. Costæ, n. sp. — Plesianaspis thoracica À, Costa, Fn. d, Reg. d. Nap. Mordellid., p. 28, pl, 24, 4, 2. — À. thora- cica, var, Muls., Longipèd., p. 411 (verisim.). Fusca, sericea, capite, prothorace, antennarum basi pedibusque testaceis, femoribus posticis nonnunquam fus- cescentibus , sæpe mesosterno elytrorumque macula hu- merali rufescentibus , pronoto longitudine haud tertia parte laliore, antennarum articulis 7-10 subæqualibus , Mminus evidenter moniliformibus (4) seu submoniliformi- bus (@ ).—Long. 2,6-3,5 mill. d Segmento abdominis 3° medio vix producto, laciniis basi approximatis, leviter introrsum curvatis, segmenti 5 medium superantibus; 4° parum breviore , medio emar- ginalo, appendicibus subtilibus, laciniarum segmenti præ- Cedentis apicem attingentibus ; 5° apice inciso bilobo; larsis anticis parum dilatatis. D'un noir brun, couverte d’une pubescence brune, avec la tête, le prothorax, les 3-4 premiers articles des antennes el les pieds testacés : souvent le mésosternum et une tache vaguement limitée à l’épaule rougeâtres. Les antennes ne Sont pas tout à fait aussi évidemment moniliformes (o) que Chez l'A. rufilabris ; submoniliformes ( © }; leurs articles 7-10 Sont égaux entre eux, moins globuleux que chez l'A. rufilabris, le dernier fort peu (&) ou presque de moitié (9) plus grand que le précédent, applati, un peu crochu lorsqu'on le voit de tranche. Prothorax d’un tiers environ plus large que long (un peu moins chez le ©‘), peu arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs un peu aigus. d' 3° segment ventral un peu prolongé anguleusement en arrière, donnant naissance, vers la ligne médiane, à où ESSAI MONOGRAPHIQUE deux appendices ou lanières rapprochés à leur base, un peu arqués en dedans, subparallèles, dépassant un peu les deux tiers du 5° segment ; 4° un peu échancré au milieu, pourvu de deux appendices linéaires , s’arrétant à peu près au niveau des appendices du 3° segment ; 5° allongé, en- taillé au bout, bilobé. Tarses antérieurs un peu dilatés. France, Italie. | Celte espèce ressemble beaucoup à l’A. confusa avec laquelle elle est confondue dans les collections, mais ses antennes plus ou moins moniliformes la font reconnaître aisément; elle est plus difficile à distinguer de lA. flava, var. thoracica, surtout les © ; la largeur un peu plus grande du prothorax et les antennes plus évidemment moni- liformes de cette dernière, jointes à sa taille ordinaire- ment plus forte, sont à peu près les seuls caractères. Le © de l'A. Cosiæ diffère de toutes les autres Anaspis par la longueur des appendices du 4° segment ventral. 45, &. rufilabris Gylk, Ins. Suec., IV, p. 521. —- Muls,, Longipèd., p. 94, Atra sericea, palpis, labro, antennarum basi calcari- busque testaceis, pedibus anterioribus et sæpe tibiis pos ticis dilutius obscuriusve rufescentibus, antennarum arti- culis 7-10 subæqualibus, moniliformibus (4) vel submo- niliformibus (Q), pronoto convexo, longitudine vix dimidio latiore , angulis posticis rectis. — Long. 2,5-5,2 mill. Var. Pedibus nigris. & Segmento abdominis 3° postice vix producto, medio laciniis subrectis, basi approximatis, parum divergen- Libus, abdominis apicem haud altingentibus ; h° breviore mulico; 5° inciso, bilobo; tarsis anticis modice dilatatis. Noire, couverte d’une pubescence soyeuse, brune, avec le labre, les palpes, les 3-4 premiers articles des.antennes et une partie des pattes testacés ; souvent le 5° segment ventral est brun. Les antennes alteignent le tiers (9) ou le quart (©) des élytres, leurs articles 7-10 sont subégaux, moniliformes (g), submoniliformes { © ), environ aussi longs que larges, le dernier un peu plus long que le précédent, SUR LES MORDELLIPES. 35 acuminé, un peu comprimé et courbé au bout. Le prothorax n’est pas tout à fait de moitié plus large que long, ses côtés médiocrement arrondis, ses angles postérieurs droits. Les pattes sont brunes, souvent en partie rougeâtres , surtout celles des deux premières paires. M. Tournier a pris dans les Alpes des exemplaires ayant les pieds entièrement noirs, le labre, la bouche , les 3 pre- miers articles des antennes et les genoux bruns. & 3° segment du ventre peu ou point prolongé en arrière, donnant naissance au milieu de son bord postérieur à deux lanières presque droites, à peine divergentes, n’atteignant pas l'extrémité du 5° segment; le 4° plus court, un peu sinué au milieu, est dépourvu d’appendices ; le 5° est pro- fondément échancré ou fendu au bout, bilobé. Tarses anté- rieurs médiocrement dilatés. Habite la plus grande parlie de l’Europe, surtout les montagnes. 3e Sous-Genre SPANTSA. 16. À, subtilis Hampe, Berl, ent. Zeïtschr. 1870, p. 333. Nigra, elongata, griseo-pubescens, antennis basi lesla- ceis, palpis, labro, tibiis tarsisque brunneis vel rufescen- libus, antennis brevibus, articulis 9-10 crassioribus, sub- transversis , una cum extremo clavam constituentibus, pronoto convexo , longitudine parum latiore , elytris postice angustatis.—Long. 1,8-2 mill. d' Segmento abdominis 5° elongato, late subtriangula- riler usque ad basin impresso, apice emarginato ; tarsis anticis obsolete dilatatis. Noire, allongée, couverte d’une pubescence grise: Îles six premiers arlicles des antennes testacés; la bouche, le labre, les tarses et les tibias plus ou moins rougeûtres. Antennes courtes, dépassant de peu les angles postérieurs du prothorax, ayant le 3e article un peu plus grand que le 4°; les suivants diminuant graduellement de longueur, jusqu’au 8°, sans devenir plus épais; 9-10 plus grands et plus épais, un peu plus larges que longs, formant avec le 96 ESSAI MONOGRAPHIQUE dernier une sorte de massue plus ou moins distincte ; le Ale environ de moitié plus grand que le précédent. Pro- thorax très-convexe, peu plus long que large, presque droit à la base, arrondi sur les côtés, avec les angles posté- rieurs à peine obtus. Elytres un peu plus de trois fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, s’élargis- sant graduellement, jusque vers les deux cinquièmes anté- rieurs, rétrécies ensuite jusqu’à l'extrémité, laissant à découvert les deux derniers segments de l’abdomen. & 5° segment ventral allongé, marqué d’une impression en ogive, occupant toute la longueur du segment et entourée de bords un peu relevés, échancré au bout. Tarses anté- rieurs peu ou point dilatés. Transylvanie (Hampe), Serbie (Kraatz), Russie méridionale. Cette espèce se rapproche de l’A. labiata par la struc- ture de ses antennes ; elle s’en distingue par sa forme beaucoup plus allongée. 17, A. labiata À, Costa, Fn. d. Reg. d. Napoli, Mordellid., p. 22, pl. 22, fig. 4. — Muls., Longipèd,, p. 104, Nigra, minus elongata, sericea, ore, fronte antice, an- tennarum basi et pedibus anticis leslaceis , posterioribus brunneis, antennis brevibus, articulis 9-10 præcedentibus mulio majoribus, una cum ultimo clavam triarticulatam constituentibus , pronoto longitudine sesqui latiore, minus convexo.—Long. 4,3-1,7 mill. Var. pedibus anlerioribus lateribusque pronoti rufes- centibus. g Segmento abdominis 5° medio levius subtriangula- riler impresso, apice vix emarginalo; tarsis anticis haud dilitatis. Noire, pubescente, peu allongée, avec la bouche , le de- © vant du front, les six premiers articles des antennes et les paltes antérieures d’un jaune testacé, le reste des pattes brun ; quelquefois les paltes de la 2e paire et les bords latéraux du prothorax sont plus ou moins rougeâtres. Les antennes sont assez courtes et n’atteignent pas le quart des élytres ; leurs articles 3-4 sont subégaux, les suivants plus courts, 7-8 un peu plus épais, légèrement lransverses, SUR LES MORDELLIDES. 97 9e bien plus grand el plus épais que le 8°, subégal au sui- vant , un peu plus large que long, 11° environ de moitié plus long que le précédent, ces trois derniers formant une massue assez distincte. Prothorax au moins de moilié plus large que long, peu arrondi sur les côtés, médiocrement convexe, ses angles postérieurs à peu près droits. Elytres moins de trois fois aussi longues que larges ensemble à la base, un peu élargies jusqu’au milieu de leur longueur, fort peu rétrécies dans leur moitié postérieure. g& 5° segment ventral marqué d’une légère impression en ogive, avec la base en arrière, étroitement échancré au bout. Tarses antérieurs simples. France méridionale, Espagne, Italie, Corse. Æt Sous-Genre. LARISIA. 418. À, rufitarsis Lucas, Revue Zool., 2e sér,, VI, p. 35. Fusco-nigra, elongata, griseo-pubescens, palpis, anten- narum basi, tibiis tarsisque testaceis, labro femoribusque brunneis, antennis gracilibus, filiformibus.—Long. 1,8-2,2 mill, G Abdominis segmento 5° late profundeque inciso, bilobo ; tarsis haud dilatatis. D'un noir brun, allongée, couverte d’une pubescence cen- drée ou brunâtre ; les palpes et les 3 à 4 premiers articles des antennes sont testacés, ainsi que les tarses et souvent aussi les tibias; le labre, les derniers articles des antennes et les cuisses sont bruns. Les antennes grêles, allongées atteignent presque la moitié de la longueur des élytres ; leur 3e article est un peu plus long que le 4°, les suivants dimi- nuent graduellement un peu de longueur el s’épaississent légèrement vers l'extrémité ; le dernier est environ de moitié plus long que le précédent. Le prothorax n’est pas de moitié plus large que long, convexe, médiocrement arrondi sur les côtés, à peine sinué en arrière. Les élytres sont deux fois et demie environ aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. L’Abeille, Mordelilid, 1876. ps) 98 ESSAI MONOGRAPHIQUE æ 5° segment ventral largement et profondément en- taillé, divisé en deux lobes écartés, arrondis au bout. Tarses antérieurs simples. Grèce, Crète, Chypre, Syrie. 19 A. Revelierei, n, sp. Fusco-nigra, minus elongata, pube densa, sericea ci- nereo-micans, labro, palpis, antennarum basi, tibiis tar- sisque anterioribus atque calcaribus omnibus testaceis , pedibus elytrisque sæpe fuscis, antennis apicem versus sensim crassioribus, articulis ultimis latitudine tamen longioribus, pronoto longitudine circiter sesqui latiore.— Long. 1,7-2,2 mill. Var. elytrorum macula humerali et apice obscure ru- fescentibus; pedibus (exceptis femoribus posticis) testaceis. & Abdominis segmento 5° medio longitudinaliter im- _ presso, apice leviter emarginato; tarsis anticis vix dilatatis. Noire, couverte d’un duvet soyeux assez dense à reflets cendrés, avec les palpes, le labre, les 6-8 premiers articles des antennes ainsi que les tibias et tarses de devant tes- tacés ; Le reste des paltes brun. Les élytres sont d’un brun de poix, souvent plus claires à l'extrémité, quelquefois avec une tache humérale peu étendue, rougeâtre ; les pattes sont alors entièrement testacées, avec les cuisses postérieures brunes. Les antennes, peu allongées, atteignent à peine le quart des élytres ; leurs articles 3-4 sont subégaux et les plus longs ; les suivants diminuent graduellement de lon- gueur et s’épaississent insensiblement un peu jusqu’au 40° ; les articles 8-10 sont toutefois un peu plus longs que larges et ne forment pas de massue distincte. Le prothorax est de moitié environ plus large que long, peu arrondi sur les côtés, ses angles postérieurs peu émoussés. Les élytres sont deux fois et demie environ aussi longues que larges ensemble à la base. | R Corse, Italie, Naples. Récoltée en nombre sur les fleurs de l'Helichrysum italicum , par M. Revelière, Je me fais un vrai plaisir de la dédier à cet entomologiste zélé qui a tant SUR LES MORDELLIDES, 29 contribué à nous faire connaître les richesses entomologi- ques de la Corse. 20. À. dichroa, n, sp. Picea, minus elongata , sericea , capite, antennarum basi, prothorace pedibusque anterioribus vel etiam pos- ticis rufis, antennarum articulo 3° 4° parum longiore, reliquis sensim paulo brevioribus et crassioribus, penul- timis tamen latitudine longioribus , proncto longitudine circiter dimidio latiore.—Long. 1,6-1,7 mill. & Segmento abdominis 5° medio impresso, apice 5ro- funde inciso bilobo. Bruu foncé, couverte d’un duvei soyeux, avec la tête, le prothorax et les paites d’un rouge tesiacé, souvent les paites postérieures sont brunes. Les antennes sont un peu plus longues et plus grêles que dans l’A, Revelierei, sans massue distincte ; leur 5° article un peu plus long que le 4°, les suivants graduellement un peu plus courts, s’épaississant insensiblement jusqu’au pénultième; 8-10 un peu plus longs que larges ; 11° presque de moitié plus long que le précédent ; les 4-5 derniers articles sont bruns ou noirs, les autres testacés. Le prothorax est de moitié environ plus large que long. Les élytres sont deux fois et demie environ plus longues que larges ensemble à la base. g 5° segment veniral profondément incisé au bout, jusqu'à la moitié environ de sa longueur , le fond de cetie incision se prolongeant en une impression profonde , qui atteint le quart ou le cinquième antérieur du dit segment. Corse (Revelière), Italie, Grèce (Kraatz), Turquie (v. Heyden) ; paraîl fort rare partout. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente et encore plus à la suivante dont elle diffère par sa coloration etses antennes un peu plus grêles. Elle se distingue de toutes les Anaspis, ayant la tête et le prothorax rouges, par sa forme peu allongée et sa pelite taille. 21, À, Stierlini, n. sp.—Si/aria sareptana Süerl, in litt, Brunnea vel fusca, breviuscula, ore, fronte, antenna- A 40 ESSAI MONOGRAPHIQUE rum basi pedibusque anterioribus testaceis, articulo an- tennarum 3° sequente parum longiore, 5-10 vix brevio- ribus, sensim crassioribus, penultimo subtransverso, pronoto transverso, angulis posticis retusis. — Long. 1,2- 1,5 mill. d Segmento abdominis 5° apice profunde inciso , bilobo. Brune, peu allongée, soyeuse, avec la bouche, le front, la base des antennes et les quatre pattes antérieures testacées. Antennes atteignant presque le quart des élytres ; leur 3° article un peu plus long que le 4°, les suivants diminuant graduellement un peu de longueur et s’épaississant à mesure; le pénultième à peine moins long que large, le dernier de moitié plus grand que le précédent. Prothorax au moins de moitié plus large que long, peu arrondi sur les côtés avec les angles postérieurs émoussés. Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que larges ensemble à la base. & 5° segment du ventre profondément incisé sur les deux tiers environ de sa longueur, partagé ainsi en deux lobes. Tarses antérieurs simples. Russie méridionale, Derbent (Kraatz), Syrie (Chevrolat). M. Stierlin l’avait nommée dans sa collection Silaria sarep- tana; je n’ai pas cru devoir conserver ce nom, l'espèce n’élant point exclusivement propre aux environs de Sarepta; je l’ai dédiée au savant auteur de la révision des Otiorhyn- chus. Extrêémement voisine de la précédente, cette espèce s’en distingue par sa forme encore plus courte, sa couleur uni- formément brune et ses antennes plus épaisses au bout. 22, À. steppensis Motsch., Schrenck’s Reïsen, 11, 142,—Si/aria ochracea Stierl., Bull, Soc, Suisse d’Entom., II, n° 5, p. 223. Flava, oculis et abdomine nigris, vertice, antennarum apice et nonnunquam elytris postice fuscescentibus , an- tennis elongatis, articulis omnibus lalitudine longioribus. — Long. 1,2-1,5 mill. Var, immatura , omnino palide flava, oculis tantum nigris. & Segmento abdominis 5° apice profunde inciso, bilobo. SUR LES MORDELLIDES. LE La plus petite des Anaspis ; d’un jaune vif, avec les yeux et l'abdomen noirs ; le vertex, l’extrémité des antennes et quelquefois aussi le tiers postérieur des élytres sont plus ou moins rembrunis. Les antennes sont allongées, attei- gnant environ le tiers des élytres , leur 3e article un peu plus long que le Z° ; les suivants graduellement un peu plus courts et plus épais; le pénultième encore distinctement un peu plus long que large, le dernier de moitié environ plus long que le précédent, acuminé au bout. Prothorax pas beaucoup plus large que long. Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que larges ensemble à la base. Premier ue des tarses postérieurs presque aussi long que le tibia. Lorsque la matière colorante ne s’est pas suffisamment développée, tout l’insecte est d’un jaune paille, avec les yeux noirs et le ventre parfois un peu rembruni. & 5° segment ventral profondément incisé au bout, Russie méridionale, Derbent (Haag). Très-facile à reconnaître parmi tous ses congénères à sa petite taille et à sa coloration. J'ai dû lui restituer le nom que lui avait imposé Motschoulsky, dont la description ne laisse aucun doute sur son identité. 23, A, Chevrolati Muls., Longipèd., p. 130, Testacea, sericea, vertice , anlennarum apice, pectore abdomineque nigris, pedibus posticis fuscis, antennarum articulo 3° præcedente et sequente fere dimidio longiore, tarsorum articulo 1° tibia vix breviore. — Long. 1,5-2 mill, Var. a. corpore supra brunneo vel fuscescente. Var. b. capilé omnino lestaceo, pectore fusco. & Segmento abdominis L° haud impresso ; 5° usque ad basin inciso, bilobo. D’un jaune testacé ou d’un brun jaunâtre, avec le sommet de la tête, l’extrémité des antennes et les pieds postérieurs noirs ou bruns, la poitrine et l'abdomen noirs. Quelquefois la tête est entièrement testacée et la poitrine est brune. Les antennes atteignent environ le quart des élytres, leur 8° article est presque de moitié plus long que le 2° ou le 4°, 42 ESSAI MONOGRAPHIQUE les suivants graduellement un peu plus courts et plus épais, le pénultième encore un peu plus long que large, le dernier peu plus grand que le précédent. Prothorax de moitié en- viron plus large que long, arrondi sur les côtés, ses angles postérieurs un peu obtus. Elytres plus de deux fois aussi longues que larges à la base. Premier article des tarses pos- térieurs presque aussi long que le tibia. G 4° segment du ventre sans impression ; 5° profondément incisé ou fendu jusqu’à la base, partagé en deux lobes. Espagne (Chevrolat), Algérie, Sicile (Tournier). 24. A, Mulsanti C. Bris,, Ann. Soc. Ent. de Fr., 1859, p. 234. Nigra, antennarum basi, pronoto, elytris, libis larsisque testaceis, femoribus fuscis, antennarum ar- ticulis 2°, S° Loque subæqualibus, tarsorum posticorum articulo primo tibia distincte breviore. — Long. 1,7- 2,2 mill. ; Var. pronoto antice et elytrorum disco fuscescentibus. & Segmento abdominis L° medio late foveolato, postice utrinque denticulo nigro-piloso ; 5° usque ad basin inciso, bèlobo. Ordinairement un peu plus grande que l’A. Chevrolali à laquelle elle ressemble beaucoup. La tête, sauf le labre et la bouche, et le dessous du corps sont noirs; la bouche, le prothorax et les élytres d’un jaune testacé, moins franc que chez l'A. Chevrolati, tendant un peu au gris. Quelquefois le devant du prothorax et le disque des élytres présentent une teinte brunâtre, qui peut envahir toute la surface de ces parties ; le bord réfléchi des élytres reste ordinairement plus clair. Les antennes dépassent de peu les angles postérieurs du prothorax ; leurs articles 2°, 3° el 4° à peu près de même longueur, ls suivants diminuant à peine un peu de longueur el s’épaississant graduellement vers l'extrémité; les avant- derniers environ aussi larges que longs. Le prothorax est à peine de moitié plus large que long, arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs obus et émoussés. Les élytres sont un peu plus de deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Les pattes sont brunes, avec les tibias et les tarses testacés; les articles des tarses bordés Fe SE RÉ di tm mn 0 2 ce SUR LES MORDELLIDES, 3 de brun; le 4° article des tarses postérieurs est distincte- ment plus court que le tibia. & i° segment du ventre creusé d’une large fosseile près du bord postérieur, un peu relevé de chaque côté de cette fossette en arrière, présentant, à cet endroit, de chaque côlé, une petite dent couverte de poils noirs; 5° segment profondément incisé jusqu’à la base , parlagé en deux lobes arrondis. France méridionale, Espagne. Diffère de la précédente avec laquelle elle a beaucoup d’analogie par sa couleur ordinairement moins brillante, ses antennes plus courtes avec leurs articles 2-4 subégaux, le 4°" article des tarses postérieurs un peu moins long, et surtout par les caractères sexuels du &. 5t Sous-Genre SILARIA. À, Corps déprimé ; articles 8-10 des antennes évidemment plus longs que larges, 25. A. latiuseula Muls., Longipèd., p. 125 (Silaria), Fusco-nigra, breviuscula, sericea, ore et antennarum basi lestaceis , pedibus fusco-rufescentibus , antennarum articulo 3° præcedente fere dimidio longiore , penultimis latitudine longioribus.—Long. 2,8-8,3 mill. Sd Segmento abdominis 5° minus distincte carinalo, apice inciso ; tarsis anticis dilatatis. D’un noir-brun, soyeuse, moins allongée que la suivante , avec la base des antennes, la bouche et l’épistome teslacés ; les pieds sont d’un brun rougeâtre avec les cuisses plus foncées. Les antennes atteignent à peine le sixième ou le cinquième des élytres ; elles sont assez grêles, leur 3e article au moins de moitié plus long que le 2°, presque de moitié plus long que le 4°; les suivants diminuant graduellement un peu de longueur et s’épaississant un peu vers le bout de l'antenne, les avant-derniers bien distinctement plus longs que larges. Le prothorax est fortement transversal, des deux tiers au moins plus large que long, arrondi sur les côtés, Ll ESSAI MONOGRAPHIQUE surtout vers la base, avec les angles postérieurs obtus et émoussés. Les élytres sont peu plus de deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base (9) ou à peine deux fois aussi longues (9 ). © 5° segment du ventre légèrement caréné, incisé au bout ; tarses antérieurs assez fortement dilatés. Cette espèce paraît propre aux Alpes et se retrouve dans les différentes parties de cette chaîne. Elle ressemble à la suivante dont on la distingue aisément à sa taille un peu plus grande, à sa forme courte et déprimée et surtout à ses antennes plus grêles, dont les avant-derniers articles sont toujours plus longs que larges. AA, Corps moins déprimé., Articles 8-10 des antennes au moins aussi larges que longs, B, 5° segment ventral longitudinalement caréné chez le &. 26, A, brunnipes Muls,, Longipèd., p. 123 (Silaria), Nigra, parum elongala, sericeo-pubescens, ore et an- tennarum basi testaceis, pedibus piceis vel brunneis, tibiis Larsisque anticis rufescentibus , antennarum articulo 3° sequente fere dimidio longiore , penultimis subtrans- versis,—Long. 2,2-2,7 mill. Var. labro piceo, pedibus nigris. = Silaria fuscipes Muls., Longipèd., p. 195. o Segmento 4° obsoletius, 5° distinctius carinalis, hoc apice emarginato ; tarsis anticis parum dilatatis. Noire, peu allongée, couverte d’un duvet soyeux, avec la bouche, l’épistome et la base des antennes testacés, les pieds bruns ou noirâtres, avec les tibias et les tarses anté- rieurs rougeâtres. Quelquefois le labre est brun et les pieds antérieurs noirs. Les antennes atteignent à peu près le _ quart des élytres, leur article 3° est notablement plus long que le 2°, presque de moitié plus long que le 4°; les sui- vants diminuent graduellement de longueur et s’épaississent un peu, à mesure qu’ils se rapprochent du bout de l’an- tenne ; les pénultièmes sont à peu près aussi larges ou à peine plus larges que longs ; le dernier un peu plus grand que le précédent. Le prothorax n’est pas tout à fait de dde ne 0 7 élan 26 0. SUR LES MORDELLIDES. h5 moitié (œ) où à peu près de moitié (9) plus large que long, arrondi sur ses côtés, avec les angles postérieurs obtus et arrondis. Les élytres sont presque deux fois et demie aussi longues que larges ensemble à la base. Les pieds peu allongés, le 1° article des tarses postérieurs bien plus court que le tibia. o 5° arceau ventral évidemment caréné sur la ligne médiane, entaillé au bout ; 4° offrant sur la ligne médiane un vestige de carène plus ou moins distinct. Tarses antlé- rieurs dilatés. M. Mulsant propose non sans quelque doute de séparer comme espèce distincte la variété à labre brun à laquelle il donne le nom de Silaria fuscipes. Chez ces exemplaires le dernier article des palpes maxillaires aurait sa plus grande largeur plus près de son milieu, et le & présenterait une cCarène plus distincte sur le 4° segment ventral. J'ai remarqué en effet de pareilles différences, mais elles m'ont paru assez inconstantes et même indépendantes de la couleur du labre et des pattes antérieures. France, Allemagne, Italie du Nord, Alpes. Bien distincte de la précédente, par ses antennes plus épaisses au bout et ses élytres moins larges et moins dé- primées. Elle ressemble davantage à ‘a suivante, dont il est souvent difficile de Ja reconnaître, si l’on n’a sous les yeux que des 9. BB. Dernier segment ventral du 6: sans carène. 27, À, varians Muls., Longipèd., p. 127.— À. frontalis À. Costa, Fn, del Regn, de Nap. Mordellid,, p. 21. Nigra, breviuscula, sericeo-pubescens, ore rufescente, antennarum basi pedibusque anticis ex parte teslaceis , antennarum articulo 3° præcedente fere dimidio longiore, sequente vix longiore.—Long. 2-3 mill. Var. a. fronte antice et pronoti angulis anticis magis minusve late rufescentibus. Var. b. prothorace toto, elytrorumque margine inflexo antice rufo-lestaceis, pedibus anterioribus rufis. OS Segmento abdominis 5° haud carinato, apice emar- ginato ; Larsis anlicis dilatatis. 116 ESSAI MONOGRAPHIQUE D'un noir brunâtre, avec la bouche et l’épistome plus ou moins rougeâtres, les quatre à six premiers articles des antennes et une partie au moins des pieds de la première paire d’un rouge testacé ; souvent la bouche et le front sont d’un rouge testacé, ainsi que les angles antérieurs du pro- thorax, sur une plus ou moins grande étendue ; enfin, cette teinte rouge peut envahir toule la surface du prothorax, ainsi que ia partie antérieure du bord infléchi des élytres, en s'étendant d’une manière confuse sur les épaules: les quatre pieds antérieurs sont alors d’un roux plus ou moins clair. Les antennes atteignent environ le cinquième des élytres ; leur 8° article est notablement plus long que le 2e, à peine plus long que le A° ; les suivants vont en dimi- nuant graduellement un peu de longueur et s’épaississent insensiblement vers le bout de l’antenne ; les avant-der- niers sont un peu plus longs (&) ou à peine aussi longs (Q ) que larges ; le dernier de moitié environ (Q ) ou plus que de moitié (Oo) plus long que le précédent. Le prothorax est fortement transversal, des deux tiers environ plus large que long, médiocrement arrondi sur les côtés, peu retréci en avant, avec les angles postérieurs obtus et émoussés. Les élytres sont un peu plus de deux fois aussi longues que larges ensemble à la base. S'5° segment ventral échancré en arc au bout, sans carène; tarses antérieurs dilatés. La plus commune des Silaria ; habite toute l’Europe cen- trale et méridionale, l’Algérie et le Caucase (Kiesenwetter). Elle paraît manquer en Corse et en Sardaigne où elle est remplacée par l'A. suturalis, ainsi qu’en Syrie.où l’on trouve l’A, scapularis. Les exemplaires entièrement noirs ressemblent beaucoun à l'A. brunnipes, mais ils s’en distinguent surtout par leurs antennes ayant leur 8° article fort peu plus long que le L°; ce caractère est sujet à varier un peu, cependant chez l'A, varians, le 8° article n’est jamais d’un tiers plus long que le 4°. 28, À, scapularis, n, sp.—1. humerosa Baudi, in little Nigra, breviuscula, ore, fronte antice, antennarum SUR LES MORDELLIDES. L7 basi, pronoto, elytrorum macula humerali et pedibus anterioribus testaceis, articulo antennarum tertio præce- dente fere dimidio longiore, sequente parum longiore. — Long. 2,2-3 mill. Var. (immalura) pectore elylrisque fusco-lestaceis, his humeris apiceque pallidioribus. œ Segmento abdominis 5° apice leviter emarginalo, larsis anticis vix dilatatis. Noire, soyeuse, avec la bouche, la partie antérieure du front, les cinq à six premiers arlicles des antennes, le pro- thorax, une tache humérale sur chaque élytre et les deux premières paires de pieds d’un jaune testacé ; dans quelques individus imparfaitement colorés, la poitrine, l'abdomen et les élytres sont d’un brun jaunâtre ; celles-ci ont une large tache humérale testacée ainsi que l’extrémité; les pattes sont alors entièrement d’un jaune testacé. Cette espèce ressemble tout à fait pour la forme à la précédente, mais elle s’en distingue par sa coloration fort constante et caractéristique. Le 8° article des antennes est à peine un peu plus long que le 4°. S' 5e segment ventral légèrement échancré en arc à l’ex- trémité. Tarses antérieurs à peine dilatés. Syrie, Chypre (Baudi), Parnasse (Habelmann) ; parail propre au littoral de la partie orientale de la Méditerranée. Je n’ai pas cru devoir conserver le nom sous lequel M. Baudi me l’avait envoyée, ce nom ayant été donné par M. Rosen- hauer à une Mordellisiena. 29, À, suturalis, n. sp, ‘Nigra, ore, fronte anlice, antennarum basi, prothorace, pedibus ex parte elytrisque flavo-lestaceis, his macula scutellari triangulari lincaque suturali nigris , antenna- rum arliculo 8° præcedente fere dimidio longiore , se- quente parum longiore.—Long. 2,1-9,7 mill. Var. a. fascia longiludinali media pronoti elytrorumaque nigra. Var. d. pronoio nigro, angulis posticis testaceis, elytris fuscis, margine laterali brunneo. 8 ESSAI MONOGRAPHIQUE Var. c. omnino fusca, ore, antennarum basi pedibusque anterioribus rufescentibus. o Segmento abdominis 5° apice depresso, anguste truncato seu obsolete emarginato; tarsis anticis haud dilatatis. Très-variable dans sa coloration ; dans sa livrée habi- tuelle, que j’ai considérée comme le type de l’espèce , elle a la tête noire avec la bouche, l’épistome , le devant du front et la base des antennes d’un jaune testacé ; le pro- thorax et les élytres de cette dernière couleur: celles-ci ornées d’une tache scutellaire noire, en triangle, prolongée en arrière en une fine ligne suturale. D’autres exemplaires offrent une tache noire au milieu du prothorax ; cette tache peut s'étendre et rejoindre les bords antérieur et postérieur : dans ce cas, la bordure suturale des élytres est élargie et occupe le tiers ou même la moitié de la largeur du disque. Le noir s'étendant toujours davantage occupe tout le pro- thorax, excepté les angles postérieurs et toute la surface des élytres, en laissant un bord latéral testacé confusément limité. Enfin , quelques exemplaires sont entièrement d’un noir brunâtre, à peine moins foncé vers les côtés des élytres. La poitrine et l’abdomen sont toujours noirs; les pattes des deux premières paires testacées ; les postérieures d’un brun jaunâtre, avec les cuisses plus foncées. Les antennes sont conformées à peu près comme chez l'A. varians ; le 3° article est bien plus long que le 2, peu plus long que le 4e; les pénultièmes à peine aussi longs que larges ; le dernier de moitié plus grand que le précédent. Le prothorax est des deux tiers environ plus large que long. o 5° segment du ventre déprimé vers l’extrémité, étroite- ment tronqué ou faiblement échancré au bout. Tarses antérieurs non dilatés. Corse, Sardaigne (Gestro); paraît remplacer dans ces îles l'A. varians , à laquelle elle ressemble beauccup par sa forme et la structure de ses antennes, tandis que les ca- ractères sexuels du g la rapprochent de l’A. quadrimacu- lata: les individus les plus sombres (d’ailleurs assez rares) sont fort difficiles à distinguer de PA, varians, du moins les $. Je n’ai vu aucun exemplaire de cette dernière espèce de Corse ou de Sardaigne ; M. Reiche m'a communiqué une SUR LES MORDELLIDES, 149 Anaspis capturée en Corse par M. Bellier qui est encore plus foncée que tous mes exemplaires de l'A. suturalis ; malheureusement c’est une © , ce qui m’empêche de me prononcer sur son espèce, 30. A. trifaseiata Chevrolat, Revue Zool. 1860, p. 455. — Silaria quadripustulata Jacq. Duval, Gen. d. Col, d’Eur., pl. 94, fig. 451. Nigra, ore, fronte, antennarum basi, prothorace, pe- dibus anterioribus elytrisque rufo-testaceis, his basi, apice, sutura fasciaque transversa media nigris, anten- narum arliculis 2° et $° parum inæqualibus. — Long. 2-9,7 mill. Var. a. fascia elytrorum meuia interrupta, marginem suturalem haud altingente , sive in maculas geminas, subrotundas divisa. Segmento abdominis 5° apice leviter emarginato , Larsis anticis simplicibus. Un peu plus petite, plus convexe et plus allongée que la suivante ; noire, avec la bouche ; le front, les quatre à six premiers arlicles des antennes, tout le prothorax, les pattes (au moins les quatre de devant) et les élytres d’un jaune teslacé ; celles-ci ornées de dessins noirs, consistant en une bordure basale, triangulairement avancée sur la suture, une ligne suturale étroite, une bande transversale plus ou moins large, occupant à peu près le milieu de la longueur des élytres, enfin une zone apicale commune, com- prenant tout au plus le quart de leur longueur. La coloration de la tête et du prothorax est très-constante, tandis que celle des élytres est sujelte à varier; la bordure basale et la zone apicale diminuent un peu de largeur, la bande mé- diaire s’interrompt dans son milieu et n’atteint plus la suture, ou enfin se trouve réduite à une tache ronde sur chaque élytre, contiguë au bord latéral. Les antennes sont con- formées à peu près comme chez l'A. quadrimaculata; le prothorax est un peu plus convexe, les élytres plus allon- gées et plus convexes. | France méridionale (Reiche), Espagne , Algérie, ESSAI MONOGRAPHIQUE 31, A. quadrimaculata Gyllenh. in Schœnh. Synonym. in- sect, III, append,, p. 37. 57. — À, quadripustulala Müll., Germ. Mag. f. Ent, IV, 1821, p. 212.; Muls., Longipèd., p. 131, Nigra, breviuscula, ore, antennarum basi, pedibus an- Lerioribus, prothorace (basi excepta) maculisque in uno- quoque elytro, altera pone humeros, altera ante apicem, magnis, suluram tamen non allingentibus , lestaceis , antennarum articulis 2° 3°que subæqualibus.— Long. 2-2,8 mill. Var. a. Pronoto nigro, maculis elytrorum minoribus, propleuris rufescentibus, pedibus anticis tantum testaceis. Var. b* Pronoto nigro elytrorum macula posteriore obsoleta, et pedibus anterioribus fuscis. Mordella bipustulata Bonelli, Specim. Faun. subalp. ; Mém. Soc. Agr. Torin., 1812, 172, 18. & Segmento abdominis 5° apice leviter depresso , sub- truncato vel obsolete emarginato ; tarsis anticis simpli- cibus. | Noire, avec la bouche, l’épistome, les quatre à six pre- miers articles des antennes, le prothorax en grande partie (la base reste toujours noire), et deux taches sur chaque élytre d’un testacé plus ou moins rougeâtre; ces taches alteignent ordinairement le bord latéral, mais jamais la sulure, qui demeure toujours noire, ainsi que la base des élytres; la tache antérieure commence un peu en arrière de la base, sur le calus huméral, et se prolonge obliquement jusqu'aux deux cinquièmes, en se rapprochant de la suture ; la tache postérieure est subtransverse, plus étroite et placée aux deux tiers environ. Dans les exemplaires plus foncés, le prothorax a une bande longitudinale noirâtre pouvant envahir toute la surface de ce segment, qui est alors noir, avec les propleures plus ou moins rougeâtres: les: taches des élytres sont aussi moins étendues et les pieds de la 2° paire plus ou moins brunâtres. Enfin, le noir s'étendant toujours davantage, la tache postérieure des élytres dis- paraît et la tache humérale devient plus petite et prend une teinte rouge sombre ; la bouche, la base des antennes el les pieds de devant prennent la même nuance. Les an- | | DER TRE EE SUR LES MORDELLIDES. 51 tennes dépassent de peu les angles postérieurs du prothorax ; leur 2° article est à peu près de même longueur que la 8e, celui-ci distinctement plus long que le 4e, les suivants diminuent graduellement de longueur et s’épaississent à mesure jusqu’au pénultième, qui est légèrement tranversal ; le dernier est peu plus grand que le précédent. Le prothorax est moins fortement transversal que chez l’A. varians, de moitié environ plus large que long, plus convexe et rétréci en avant. Les élytres sont deux fois et quart à deux fois el un tiers aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. g' 5° segment du ventre légèrement déprimé et étroite- ment ironqué ou subéchancré au bout. Tarses antérieurs simples. France, bords du Rhin, Suisse, Italie du nord, Espagne. Bien distincte de la précédente par son prothorax qui n'est jamais entièrement roux. 32. A, Proteus Wollast, Ins. Maderens., p. 532. Nigra, breviuscula, ore, fronte, antennis (excepto arti- culo apicali), prothorace ex parte, pedibus anticis, tibiis Larsisque poslerioribus aique elytris testaceis, his basi, sutura et fascia transversa ante medium nigris, antennis brevibus, pronoto valde transverso, longitudine fere duplo latiore.—Long. 2,3-2,8 mil]. Var. a. Pronoto pedibusque testaceis, fascia elytrorum inlerrupta. Var. b. Testacea, oculis, vertice, antennarum articulo ultimo pectoreque nigris. Var. c. (Sec. Wollast.) fere omnino nigra, ore, antennis (articulo apicali excepto) , pedibus anticis atque tibiis tarsisque posterioribus pallidis. Espèce prodigieusement variable dans sa coloration; ja tête est noire, avec la bouche et le front plus ou moins lestacés ; le-prothorax est noir sur le disque, testacé sur les bords; les élytres sont testacées, avec un dessin noir qui se compose d’une bande basilaire avancée sur la suture, d’une large bordure suturale et d’une bande itransvérsale au milieu ; ces bandes peuvent s'étendre parfois au point d’occu- per loule la surface des élytres, ou à peu près, ou bien elles p2 ESSAI MONOGRAPHIQUE se rétrécissent, deviennent confuses et disparaissent enfin complètement; en même temps le prothorax présente des variations analogues. L’on a ainsi tous les passages, depuis les individus presque entièrement noirs jusqu’à ceux dont tout le corps est testacé, à l'exception du vertex et de la poitrine. Cependant, malgré cette variabilité extraordinaire, cette espèce est facile à reconnaître, entre toutes ses congé- nères, à son prothorax très-fortement tranversal, presque du double plus large que long et à ses antennes très-courtes, dépassant à peine les angles postérieurs du prothorax, tou- jours entièrement testacées avec leur dernier article seul noir. Je n’ai pas vu d’exemplaire de la variété entièrement noire décrite par Wollaston; j'en admets l'identité spécifique sur la foi de l’auteur. Madère. 9c TriBu. MORDELLIDES vyRraIs. Lobes des mâchoires notablement allongés, garnis de poils nombreux de deux sortes, les uns simples , les autres épaissis en cône renversé et tronqués à l’extrémité. Ongles fendus, leur branche dorsale plus ou moins dentée. Tibias postérieurs rayés au moins d’une hachure subapicale, formée d’une rangée de petites soies roides, pareilles à celles qui garnissent le bout du tibia. Pygidium prolongé en pointe, toujours plus long que l’hypopygium. Corps plus ou moins comprimé , plus haut que large. 4e Genre.—TOMOXIA A. Cosia. (Fauna del Reg. di Napoli, Mordellid., p. 8). Pygidium conicum, productum. Tibiæ posticæ striga unica, Subapicali, brevi.Tarsi postici strigis destituti. Scutellum subquadratum, transversum. Antennæ obtuse dental, articulo ullimo apice oblique emarginato. RÉ Éd se tes un dif h à ainot * à 4 Hi SUR LES MORDELLIDES, 53 Le genre Tomoxia diffère des autres Mordellides vrais par son écusson en carré transverse et ses antennes obtu- sément dentées, ayant leur dernier arlicle obliquement échancré au bout. Les tibias postérieurs sont marqués d’une courte hachure subapicale, les tarses postérieurs sont sans hachures. Les mâchoires ont leur lobe externe large, arrondi en dehors, le dernier article des palpes labiaux renflé, en forme de cornue. La seule espèce d'Europe est remarquable par sa forme parallèle, sa tête grosse, à vertex légèrement saillant, ses élytres à peine rétrécies en arrière , offrant un calus huméral assez visible; enfin par la nature du duvet chatoyant de ses élytres, qui lui donne un faciès tout par- ticulier. L'Amérique possède encore quelques espèces de ce genre. T, biguttata Gyll., Ins. Suec, , IV, p. 520. — T, bucephala, A. Costa, 1 cit., p. 8, pl. 20; fig. 4; Muls., Longipèd., p. 49 ; Thoms. Skand., Col, VI, p. 294, Piceo-nigra, pube sericea, fusca et grisea variegata, prolhoracis basi, abdominis lateribus, elytrorumque sutura nitidioribus, scutello, elytrorum macula humerali et puncto pone medium albo-sericeis. — Long. (pygidio excluso) 5-6 mill. Var. a. pube elytrorum sericea ubique nitidissima , macula humerali punctoque post medium minus distinctis. Var. b. pube fusca, sutura anguste grisea, maculis albidis paulo minoribus. d' Antennis longioribus , distinctius serralis tarsis intermediis elongatis, articulis duobus primis tibia simul vixæ brevioribus. D'un noir brunâtre , couverte d’un duvet brun, sur quel- ques parties, d’un duvet gris olivâtre plus ou moins brillant sur d’autres, donnant lieu, par leur mélange, à des reflets chatoyanis variés. La lêle est grosse, convexe, avec le verlex un peu saillant au-dessus du niveau du prothorax, marquée d’une fosselte ponetiforme, plus ou moins mar- quée au milieu du front , autour de laquelle viennent con- verger les poils de la pubescence soyeuse, Les antennes dépassent un peu les angles postérieurs du prothorax chez 5A ESSAI MONOGRAPHIQUE le 4; leurs articles 5-10 sont obtusément dentés, bien plus longs que larges, le dernier obliquement échancré et acu- miné au bout, deux fois au moins aussi long que large ; chez la © les antennes n’atteignent pas la base du prothorax, leurs articles 5-10 sont moins allongés, moins évidemment dentés , le dernier n’est pas deux fois aussi long que large. Le prothorax est presque de moitié plus large que long, peu rétréci en avant, avec les angles postérieurs obtus le lobe basal largement tronqué ou échancré; le duvet qui le recouvre forme deux bandes brillantes, plus ou moins distinctes , un peu plus rapprochées en avant , où elles sont souvent effacées ou réunies. L’écusson est subrectangulaire, transversal, revêtu de duvet blanchâtre brillant. Les élytres sont à peine retrécies en arrière , avec un calus huméral assez marqué ; elles sont couvertes d’un duvet brun sur les côtés, cendré-olivâtre sur la base, la suture et l'extrémité ; vers le tiers externe de la base, se trouve une tache ou une sorte de virgule de duvet blanchâtre, très-brillant, pareil à celui de l’écusson; une tache à peu près carrée d’un duvet semblable se trouve en arrière du milieu de chaque élytre; quelquefois elle est décomposée en deux petites lignes longitudinales. Le duvet gris des élytres est plus ou moins: étendu : quelquefois il forme une bordure suturale très-étroite , d’autres fois il recouvre presque toute leur surface. Par un effet de contraste, les taches de duvet blanc sont bien plus apparentes lorsque le fond de l’élytre est couvert de pubescence sombre ; elles le sont moins lorsque le duvet cendré prédomine. Le dessous du corps est couvert de duvet brun ou cendré, plus brillant et blanchâtre sur les côtés de la poitrine et du premier segment du ventre. Le pygidium est conique, tronqué au bout, peu plus long que l’hypopygium chez la © , d’un tiers plus long chez le ©. Les tarses de la 2° paire sont plus allongés chez le &; dans ce sexe, le tibia est à peu près égal aux deux premiers articles du tarse; il est aussi grand que les trois premiers articles du tarse chez la ©. Toute l’Europe, Algérie (Catalog. Marseul). SUR LES MORDELLIDES, 55 Ec G-enre.—MORDELI.A Linné. (Syst, Nat,, I, p. 420; Muls., Longipèd., p. 23). Pygidium conicum, productum. Tibiæ posticæ striga unica , subapicali, brevi. Tarsi postici strigis destituli. Scutellum subtriangulare. Antennæ magis minusve den- talæ, articulo ultimo integerrimo. Les mâchoires sont garnies de poils de deux sortes, leurs lobes sont allongés , l’externe non dilaté ; l’écusson est sub- triangulaire ou en ogive; les tibias postérieurs marqués d’une hachure subapicale courte, peu oblique, sans ha- chures dorsales ; les tarses sans hachures , le dernier article des antennes entier ; le pygidium est plus ou moins allongé, en pointe, ordinairement un peu long chez les ©, Les in- sectes compris dans cette division sont ordinairement de . taille plutôt avantageuse si on les compare aux autres genres. La tête est convexe , les antennes plus ou moins dentées en scie, le prothorax toujours plus large que long; les élytres plus ou moins rétrécies en arrière, séparément arrondies au bout; les épisternums légèrement rétrécis en arrière ; le pygidium est à peu près conique dans les espèces indigènes, comprimé et tranchant dans quelques exotiques, quelquefois sillonné sur les côtes, très-pointu, ou bien arrondi ou tronqué au bout; les pattes postérieures sont robustes, allongées, avec les éperons bien développés ; les tarses allongés, avec les ongles fendus, leur branche supérieure dentée. Le corps est ordinairement noir, quelquefois avec des taches rouges , très-rarement métallique ; il est revêtu d’une pubescence ou duvet soyeux, unicolore, ou bien formant des dessins variés blancs ou dorés sur un fond sombre. Dans un groupe d'espèces, le duvet blanc forme sur chaque élytre une lunule basale et une bande ou tache post-mé- diaire, Le genre Mordella est répandu sur toute la surface du globe; les espèces d'Europe peuvent se répartir comme ci-après. 56 ESSAI MONOGRAPHIQUE Tableau synoptique des espèces. À. Yeux notablement distants du bord postérieur de la tête; élylres ornées de taches de duvet blanc, disposées sur trois rangées tranversales . . , , . , , « + + + + À. DUODECIMPUNCTATA. A’ Yeux contigus au bord postérieur de la tête ; élytres couvertes d’un duvet unicolore ou ornées de taches non disposées sur trois rangées. B. Elytres moins de deux fois aussi longués qu’elles sont larges ensemble à la base, C. Elytres parsemées de petites taches de duvet blanc irrégu- lièrement distribuées sur leur surface, 2, MACULOSA. C’ Elytres parées chacure, au-delà du milieu, de deux taches de duvet blanc, souvent confluentes, ayant en outre quelques petites taches du même duvet, près de la base. 3e BISIGNATAe B’ Elytres au moins deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, C. Elytres ornées chacune, au-delà du miliea, de deux taches de duvet blanc, souvent réunies, quelquefois presque effacées. » + + + #0" ° se + he GAGOCNEÏ C’ Elytires ayant, au-delà du milieu, une seule tache ou une bande transversale de duvet blanc ou jaune. D. Elytres à fond noir ayant chacune, sous les taches de duvet jaune, deux taches rouges, l’une humérale, l’autre au-delà du milieu.. , , . , . 5. AUROFASCIATA. D’ Elytres à fond entièrement noir. E, Pygidium court, conique; élytres ayant, aux deux tiers de leur longueur, une bande sinuée de duvet blanc ou jaune et une tache lunulée, souvent incomplète à la bases #7.. "e MRABIPENQTAEE E’ Pygidium court, obtus, sillonné sur les côtés; élytres avec une lunule basale et une tache plus ou moins visible, parfois obsolète aprèslemilieu, ‘7. suLcrcAUDA, E’’ Pygidium plus allongé, non sillonné sur les côtés ; _élytres ornées d’une lunule basale et d’une tache ou bande post-médiane, plus ou moins large, formées de duvet cendré ou blanchâtre, . 8, FASCIATA, C’’ Elytres couvertes d’un duvet unicolore, D. Corps noir, E, Pygidium non sillonné sur les côtés, SUR LES MORDELLIDES. 57 F. Dernier article des palpes maxillaires subovalaire, au moins une fois et demie aussi long que large, ayant sa plus grande largeur près de la base. G. Duvet fauve brillant, pygydium plus ou moins obtus, parfoissubtronqué. 9, viLLosa, G’ Duvet noir, pygidium très-aigu. 10. PaLmæ. F’ Dernier article des palpes maxillaires subtriangulaire, ayant sa plus grande largeur vers le milieu ; espèce très-variable, , . . . . . 44. ACULEATA, E’ Pygidium court et obtus, sillonné sur les côtés. 7. SULCICAUDA Vars D’ Corps d’un vert sombre, métallique. 12% VIRIDIPENNISe A. Yeux notablement distants du bord postérieur de la tête, 1, M. duodecimpunetata Rossi, Faun, Etrusc., I, p. 243; Muls,, Longipèd,, p. 23, Atra, sericeo-micans, pronoto postice pube argentea marginato et magis minusve distincte maculato aut va- riegato, elytris maculis septem argenteis, duabus mi- nulis sæpe confluentibus prope scutellum, aliis quinque in ordines tres obliquos dispositis (2, 2, 1), pygidio obtuso, apice subcylindrico. — Long. (pygidio excluso) 7-8 mil Var. maculis nonnullis obsoletis vel deletis. M.octopunctata Schrank, Reise. 80. M.sexpunciata Herbst, Arch., p. 148.‘Muls.,Longip.,p.24. M.verlata Sulz., Gesch. d. Ins., p. 67. Noire, couverle d’un duvet soyeux , concolore ; le devant de la tête a un reflet cendré; le prothorax est une fois et demie environ aussi large que long, muni d’un lobe arrondi en avantæses angles sont arrondis et le lobe basal large, obtusément tronqué à l'extrémité, plus ou moins distincte- ment bilovéolé sur le disque, orné d’une bordure basale de duvet blanc, élargie au devant des sinuosités basilaires et en outre de deux bandes longitudinales, raccourcies en arrière, et d’une bande transversale interrompue, placée vers le tiers antérieur, formées d’un duvet pareil ; ces bandes sont très-flexueuses et souvent peu marquées, surtout dans les 58 ESSAI MONOGRAPHIQUE exemplaires défraichis. Les élytres sont allongées, deux fois et demie environ aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, ornées chacune de sept taches de duvet blanc ; deux petites près de l’écusson , souvent réunies en crois- sant ; les deux suivantes sur une ligne très-oblique : l’une au cinquième de la longueur de l’élytre, rapprochée de la suture , l’autre au tiers, voisine du bord externe ; la cin. quième et la sixième sont les plus grandes, elles sont allon- gées d'avant en arrière et forment, vers le milieu de la longueur de l’élytre, une série arquée en arrière, la der- nière tache est arrondie et se trouve vers le quart postérieur. Le dessous du corps est noir, les post-épisternums et une tache, sur les côtés de la base de chaque segment de l'abdomen, sont couverts de duvet blanc; le pygidium est deux à trois fois aussi long que l’hypopygium , subcylin- drique dans sa moitié postérieure, obtus à l’extrémité, orné à sa base de deux taches de duvet blanc. Pieds noirs ; branche supérieure des ongles à cinq dents. Les lignes blanches du prothorax sont souvent effacées ou interrompues. Les taches des élytres sont aussi quelque- fois en partie obsolètes ou nulles. France, Allemagne, Hongrie, Italie; fort rare partout. AA. Yeux contigus au bord postérieur de la tête, B. Elytres moins de deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, 9, A: maeulosa Naezen. Act, Holm., 1794, p. 273.—- Muls,, Longipèd., p. 27,—Thoms, Skand., Col,, VI, p. 293, Nigra, breviuscula, sericeo-pubescens, pronoto convexo, basi cinerascente , elytris maculis plurimis ex pube grisea irregulariter conspersis, pygidio brevissimo, conico, obtuso. —Long. (pygidio excl.) 3-3,5 mill. Courte , convexe ; tête large, bombée ; prothorax convexe, pas tout à fait deux fois aussi large que long , orné d’une bordure basale de duvet cendré, donnant naissance à deux bandes longitudinales raccourcies en avant ; lobe postérieur court, largement tronqué. Elytres peu allongées, un peu moins de deux fois aussi longués qu’elles sont larges en- SUR LES MORDELLIDES, 59 semble à la base, semées de petites taches de duvet gris- cendré , irrégulièrement disposées ; quelques-unes de ces taches plus rapprochées entre elles dessinent parfois une espèce de bande transversale ou une tache confuse au-delà du milieu. Pygidium court, conique, à peine une fois et demie aussi long que large à la base, obtus à l'extrémité, d’un cinquième ou d’un quart plus long que lhypopygium ; dessous du corps à reflet cendré. Pieds courts, robustes. Europe boréale et centrale; se trouve surtout sur les troncs pourris, rarement sur les fleurs. 3. M. bisignata Redt. Faun. aust,, p. 613, — M. albosignata Muls., Longipèd., p. 29. Nigra, breviuscula, sericeo-pubescens, pronoto convexo, basi pube cinerea marginato, elytro unoquoque vilta hu- merali obliqua punctis tribus composita, punclo margi- nali aliisque duobus majoribus pone medium, sæpe in vitam transversam interrupiam confluentibus , albo pu- bescentibus, pygidio brevi, conico obtuso.—Long. (pygid. excl.) 8,2-3,5 mill. Ressemble beaucoup à la précédente, mais encore un peu plus large et plus courte; le prothorax présente de même une bordure étroite de duvet gris, prolongée en deux bandes longitudinales raccourcies ; le lobe basal est moins largement tronqué au bout; l’écusson présente sous un cer- tain jour un reflet gris bien marqué; les élytres sont de moilié ou des deux tiers plus longues qu’elles sont larges ensemble à la base, ornées chacune d’une bande humé- rale oblique , composée de trois petites taches parfois con- fluentes de duvet blanc, d’une autre petite tache près du bord latéral, au quart de leur longueur et de deux taches plus grandes au-delà du milieu, souvent réunies en une bande tranversale plus ou moins interrompue, Le pygi- dium est de moitié plus long que large, conique , obius, d’un quart plus long que l’hypopygium. Europe moyenne, rare: Autriche , Styrie, Bohême, Munich (Harold) , Suisse (Forel), Paris (Reiche) ; même mœurs que la précédente. 60 ESSAI MONOGRAPHIQUE J'ai vu au musée impérial de Vienne les types de la M. bisignata de M. Redtenbacher qui sont identiques à l’espèce si bien décrite par M. Mulsant. BB. Elytres plus de deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, k. M. Gacogneï Muls. Ann. de la Soc. Linn, de Lyon, 1850- 1852, p. 49; Longipèd., p. 31, Nigra, elongata, sericeo-pubescens , capite thoracis margine antico et laterali latis, postico angustiore vittis- que disci geminis longiludinalibus , elytrorum lunula basali et maculis duabus pone medium pygidii basi, epi- pleuris atque segmentorum abdominis margine basali cinereo-seu albido-sericeis, pygidio latitudine baseos plus duplo longiore, apice obtuse subtruncato.—Long. | pygid. excl.) 6-8 mill. Var. lunula elytrorum basali incompleta, maculis mi- nutissimis pube capitis thoracisque fuscescente. & Pygidio parum longiore, tibiis anticis leviter ar- cuatis. Allongée, noire, à pubescence soyeuse. Tête convexe, cou- verte d’un duvet cendré chatoyant : yeux relativement petits, contigus au bord antérieur du prothorax, antennes courtes composées d’articles plus larges que longs. Prothorax de moilié environ plus large que long, convexe, à lobe basa large, arrondi ; il est orné d’une bordure de duvet cendré, très-large en avant, et sur les côtés, étroite en arrière, donnant naissance , au devant des sinuosités basilaires, à deux bandes longitudinales, qui atteignent la bordure anté- rieure ; en d’autres termes le prothorax paraît couvert de duvet cendré , avec une grande tache sombre, allongée au . milieu et une tache arrondie plus petite de chaque côlé. Elytres au moins deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, peu atténuées en arrière, isolément arrondies au bout, ornées chacune d’une lunule basale , d’une petite tache allongée sur le bord réfléchi près de la base et de deux taches allongées, souvent confluentes, disposées transversalement vers les trois cinquièmes de leur SUR LES MORDELLIDES. Gi longueur, formées de duvet blanchâtre ou cendré. La lu- nule basale est parfois interrompue et les taches réduites à des points très-petits ; la petite tache du bord réfléchi se prolonge quelquefois en une bande oblique étroite. Pygidium deux fois et demie aussi long que large, obtusément tronqué au bout, d’un tiers environ plus long que l’hypopygium, garni à la base de duvet cendré. Dessous du corps noir; les épipleures et les hanches postérieures avec un reflet cendré ; chaque segment du ventre est orné d’une bor- dure basale blanchâtre , élargie en feston de chaque côté de la ligne médiane ; pieds robustes, branche supérieure des ongles munie de 6 à 7 dents. France méridionale, rare; Corse (Revelière). 5 M. aurofasciata Comolli, De Coleopt, nov. ac rarior., p. 29 (ex typ.) — M. vittata Gemming. Kæfer um München, p. 52. — M. Sacheri Friv. Tellemzo etc., p. 202, tab. X, fig. 6 (ex type) Sericeo-pubescens , picea, elytris fusco-piceis, macula humerali obliqua, testacea, alteraque minore, pone me- dium obscurius rufa, stpe confluentibus, antennis pedi- busque ex parte rufis, pronoti margine, scutello, elytrorum vita humerali obliqua arcuata et macula irregulariter transversa, communi, pone medium, pectore , abdomi- neque pube fulva, sericea indutis, pygidio elongato, acuto. —Long. (pygid. excl.) 8,3-8,8 mill. Médiocrement allongée, soyeuse, d’un noir de poix, avec les antennes, une partie des pieds et des taches sur les élytres d’un rouge testacé. La têle est convexe, couverte d’une pubescence d’un fauve doré ; les palpes sont testacés, le dernier article des palpes maxillaires largement iriangu- laire; les antennes sont testacées, avec leurs derniers articles rembrunis. Le prothorax est de moitié au moins plus large que long, le lobe basal peu plus large que le tiers de la base, orné d’une bordure confuse de duvet fauve. L’écusson est couvert d’un duvet pareil. Les élytres sont d’un brun de poix, avec une tache humérale oblique, allongée, d’un rouge testacé, plus obscure et confuse en arrière , se prolongeant parfois sur le disque, jusqu’à re- L’Abeille, Mordellid, 1876, in 62 ESSAI MONOGRAPHIQUE joindre une autre tache ordinairement petite et confuse d’un rouge-brun, qui se trouve vers le tiers postérieur près de la suture. Lorsque les taches rouges sont très-étendues, les élytres paraissent entièrement d’un brun-rouge, sauf la suture et une large lache contiguë au bord latéral en avant du milieu qui conservent leur coloration normale. Le duvet soyeux fauve doré forme sur les élytres une bande qui part de l'épaule et se dirige obliquement en arrière pour se re- courber vers la suture, où elle rejoint celle du côté opposé, limitant ainsi un demi-cercle, dont la base des élyires est le diamètre ; vers le tiers postérieur , ce duvet constitue une tache commune , se prolongeant un peu le long de la sulure, quelquefois partagée en deux petiles taches, reliées à la suture par un mince prolongement transversal. Les dessins de duvet ne correspondent pas aux laches rouges du fond, Le pygidium est allongé, pointu, une fois au moins plus long que l’hypopygium; le dessous du corps est noir de poix, avec le bord des segments étroitement rougeâtre. La poitrine et le ventre sont couverts de duvet soyeux , fauve. Les pattes antérieures, ainsi que les tibias et les tarses de la 2° paire, sont testacés; les postérieures brunes, avec la base du tibia et des articles des tarses rouge. Styrie, Munich (Gemminger), Hongrie (Friwaldsky), Lom- bardie (Coll. Villa) ; paraît rare ; elle a été surtout récoltée en Styrie par M. Spitzy qui l’a répandue dans les collections. Le type de Comolli que j’ai vu dans la collection des frères Villa à Milan et celui de M. Friwaldsky au musée de Pesth sont pareils et correspondent parfaitement à la description de M. Gemminger. Je n’ai pu voir le type de ce dernier, qu’il ne possède plus, mais je ne conserve aucun doute sur son identité. 6, M. bipunetata Germ. Spec, Insect,, p. 170, — M, decora Chevr, Rev. cuvier, Soc. Zoolog., 14840, p. 16.— Muls., Lon- gipèd., p. 45, — M, perspicillata À. Costa, pou etc, p. 15, pl 20, fig, 5, Nigra, antennis concoloribus, sericeo-micans , pronoti Mmargine lincisque duabus longitudinalibus, scutello, ely- se tiédéntalt dt sec ace dl af éd aani dons ot à. mens annees Sté 4 SUR LES MORDELLIPES. 63 trorum basi, sutura, fascia humerali cum sutura con- juncta, maculam nigram includente et vitta ante apicem transversa, arcuata, pectore alque segmentorum abdo- minis basi cinereo-seu fulvo-sericeis, pygidio crasso, breviusculo, subtruncato. — Long. (pygid, excl.) 2,5-l,3 mill. Var. fascia humerali suturam non aitingente, linea suturali nonnunquam obsoleta, vilia posteriore angusta (nunquam interrupta). Noire , revêtue d’une pubescence soyeuse. Tête convexe, hémisphérique. Prothorax peu plus large que long, avec le lobe basal très-large, arrondi, garni d’une large bordure et de deux bandes longitudinales de duvet fauve ou cendré laissant trois taches inégales, noires. Elytres ornées de dessins du même duvet, consistant en: une étroite ligne sulurale, comprenant l’écusson et étendue en arrière, jus- qu’à la bande postérieure ; une bordure basale ; une bande arquée , partant de l’épaule et rejoignant ordinairement la bordure suturale, qui s’élargit en ce point, circonscrivant ainsi, sur chaque élytre, une tache noire allongée; enfin, au-delà des deux tiers de leur longueur, une bande irans- versale , arquée en arrière et prolongée en avant, le long de la suture. Souvent la bande humérale ne rejoint pas la suture et se réduit parfois à une simple virgule ; la ligne suturale est alors raccourcie, ou bien elle manque tout à fait; la bande postérieure devient très-étroite, mais elle n’est jamais interrompue. Poitrine , base des segments de l'abdomen et hanches postérieures couvertes de poils gris. Pygidium conique, d’un tiers environ plus long que l’hy- popygium, deux fois et demie aussi long qu’il est large à la base , obtusément ironqué au bout. Pieds finement pu- bescents, à reflet brun ou grisâtre; tous les éperons noirs. La couleur du duvet qui constitue les dessins des élytres et du prothorax est très-sujelte à varier, ainsi que chez les espèces qui suivent , les teintes extrêmes sont le blanc cendré brillant et le fauve doré. Cette Mordella habite la partie occidentale du bassin de la Méditerranée : France méridionale, Espagne, Italie, Corse, Sardaigne, Sicile, Algérie, Maroc. 6 ESSAI MONOGRAPHIQUE 7. M, sulecicauda Muls., Longipèd., p. 50, Nigra, antennarum basr, tibisque anticis sæpius rufis, sericeo-pubescens, thoracis margine, elytrorum sutura, lunula basalr et macula pone medium , peclore abdomi- neque fulvo-micantibus, pygidio crassiusculo, apice obtuse subtruncato, lateribus longitudinaliter sulcato., — Long. (pygid. excl. 1 3,5-6. mill. Var. a. lunula basali incompleta, macula posteriore minore vel obsoleta. Var. b. thoracis elytrorumque pube sericea omnino nigra. M. sulcicauda Muls., L. cit. (ex, lyp.). Très-voisine de la M. fasciala, cetle espèce en diffère par les caractères suivants: le pronotum est plus convexe et proportionnellement un peu moins court; les élytres sont, au contraire, un peu plus courtes en proportion et plus dis- tinctement atténuées en arrière; la tache postérieure de duvet fauve placée un peu plus près du bout; le pygidium est un peu plus court, de deux cinquièmes (0') ou d’un tiers (©) plus long que l’hypopygium, plus épais, arrondi ou obtusé- ment tronqué au bout, creusé sur les côtés d’un sillon large et peu profond, bien marqué dans les grands exemplaires, peu distinct dans les petits. Les pattes sont noires ; ordinai- rement les tibias antérieurs sont testacés, ainsi que les éperons des jambes postérieures. Les dessins de duvet fauve n’acquièrent jamais l’étendue qu’ils ont dans certaines va- riétés de la M. fasciata ; je n’ai jamais vu les deux taches : postérieures confluer en une bande transversale, comme c’est le cas ordinaire dans cette espèce. Souvent le duvet fauve manque totalement sur le dessus du corps, qui est alors uniformément noir; l’exemplaire de la collection Reiche, sur lequel M. Mulsant a fondé l'espèce, est un grand individu de cette variété. Cette espèce habite la partie sud-ouest du bassin de la Méditerranée, où elle remplace en partie la M. fasciata. Espagne (Reiche, Kraatz), Algérie (Desbrochers. Reiche), Italie méridionale, versant oriental, Sicile, Corse , Sardaigne (Musée Doria). Je l’avais nommée d’abord M. Ragusæ et je lai répandue sous ce nom dans plusieurs collections. SUR LES MORDELLIDES, 65 8 ME, fasciata Fabr., Syst. Entom., p. 263.—Muls,, Longipèd., p. 35.—Thoms. Skand., Col., VI, p. 292 ; pour la synonymie détaillée des variétés, voyez Mulsant, L, cit, Nigra, sericeo-micans, antennarum basi calcaribusque rufis, thorace et corpore infra cinereo-micantibus, elytro- rum sutura, fascia basali lata, maculam nigram inclu- dente, alleraque pone medium transversa fulvo-seu gris seo-sericeis , pygidio mediocri, apice minus acuio, hypopygio plus dimidio longiore. — Long. (pygid. excl.) 3,3-7 mill, Fasciarum macularumve sericearum dispositione , species 1nler omnes maxime variabilis, À. Elytris nigro-sericeis, fasciis cinereis aut fulvis, Var. a. fascia basali obsoleta, villa angusta , inter- rupla, obliqua, ab humero ad fasciam posteriorem pro- ducta. M. briantea Comolli, de Coleopt. nov., etc.—Muls., /, cit., p. 39. Var. b. fascia basali interrupta, ocello postice aperto, fascia posteriore interrupla. M. interrupta À. Costa, Faun., etc., p. 13, pl. 20, fig. 8. —Muls., p. 39. Var. c. fascia basali obsoleta, margine basali angusto villaque humerali brevi constituta, unoquoque elytro, in loco fasciæ posterioris, puncto fulvo-seu griseo-sericeo nolaio. M. A. Costa, Faun., etc., p. 15, D Me NA —Muls., {, cit., p. 42. Var. d. fascia basali et sæpe etiam poster nore in lincolas longitudinales scissis. M. coronata À. Costa, Faun., etc. , p. 11, pl. 20, fig. 2, —Muls., { cit., p. 40. Var. e. fasciis magis minusve confluentibus. M. serialo-guttata et subcoeca Muls., { c., p. AL, Var. f. fasciis late confluentibus , ocello fasciæ basalis nullo. M. villosa Muls., L. cit., p. 42 (nec Schrank.). 66 ESSAI MONOGRAPHIQUE B. Elytris fusco-sericeis, fasciis murinis. Var. g. fasciarum dispositione ut in var. b. M. Habelmanni Emery. Noire, médiocrement allongée, avec la base des antennes ferrugineuse, couverte d’une pubescence soyeuse. Têle mé- diocre ; antennes peu épaisses, tous leurs articles plus longs que larges ; dernier article des palpes maxillaires deux fois au moins aussi long que large. Prothorax couvert d’un duvet fauve ou cendré chatoyant, souvent plus brillant à la base, des deux tiers plus large que long. Elytres deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, cou- vertes d’une pubescence concolore , avec des dessins très- variables de duvet fauve ou cendré, consistant en deux bandes transversales, l’une basale, large, à bord postérieur sinueux, comprenant un œil rond noir, l’autre, au-delà du milieu, moins large, également sinueuse , les deux bandes réunies entre elles par une ligne suturale. La bande anté- rieure peut être interrompue, laissant l’œil ouvert en arrière, ou bien elle est réduite à une bordure basale , se prolon- geant en arrière le long de la suture , et à une bandelette oblique partant de l’épaule ; la bande postérieure peut être interrompue, et même réduite à un point fort pelit, sur chaque élytre. D’autres fois, les bandes s’élargissent et con- fluent, par des prolongements longitudinaux plus ou moins larges. La tache noire de la base devient plus petite et finit même par disparaître ; enfin, les deux bandes ne laissent entre elles qu’un espace vague, transversalement linéaire, noir. Dans ces variétés, le quart ou le tiers postérieur de l’élytre reste toujours noir, ce qui les distingue de la M. villosa, avec laquelle M. Mulsant les avait confondues. Plusieurs auteurs ont fondé sur ces variétés de nombreuses espèces ; mais, lorsqu'on examine une nombreuse série d'exemplaires , l'on ne tarde pas à découvrir toutes les formes intermédiaires qui relient entre eux les types extré- mes. Pygidium allongé, au moins trois fois (g:) ou deux fois et demie ! © } aussi long qu’il est large à la base, conique , un peu oblus au bout, SUR LES MORDELLIDES. 67 Un exemplaire de Grèce, qui m’a été donné à Berlin, par M. Habelmann, est couvert d’une pubescence brune, à reflets rougeâtres, avec les bandes des élylres formées de duvet gristre , disposées comme dans la var, interrupta; les pattes antérieures et les palpes sont d’un brun ferrugineux. Je ne crois pas pouvoir séparer cet insecte de la M. fus- ciala, dont elle constitue certainement une variété bien remarquable. Europe boréale et moyenne, Gaucase, Grèce, Italie, Corse ; paraît manquer en Algérie et en Sicile, où elle est remplacée par la M. sulcicauda ; je n’en ai pas vu d’Espagne. 9. M. viilosa Schrank, Enumér,, etc, p. 228. — M, murina Herbst, Archiv., p. 448 (forte), Nigra , pube murina sericea undique dense vestita , antennarum basi calcaribusque posticis rufis, pygidio mediocri, parum acuto, palporum maxillarium articulo apicali subovali, elongato. — Long. ( pygid. exæcl.) L,5-6 1nill. Cette espèce a le faciès de la M. fasciata , dont elle se rapproche beaucoup; tout le corps est revêtu d’un duvet fauve-cendré, brillant, à reflets dorés. Les élytres sont cou- vertes de ce duvet, jusqu’au bout et sans interruption au- cune; quelquefois on remarque, en arrière du milieu, un pelit espace dont le duvet a une nuance plus claire, blan- châtre qui semble remplacer la bande postérieure de la M. fusciata. Les antennes, les palpes, le prothorax sont conformés comme chez cette dernière et semblablement colorés ; le pygidium est de même médiocrement allongé , un peu obtus au bout. Habite principalement l'Autriche où elle paraît rare ; M. Reiche en possède un individu de France (dép. de la Drôme). M. Mulsant paraît n'avoir pas connu cette espète et rap- porte avec doute la M. villosa à une variété de la M. fas- ciata qui lui ressemble beaucoup, mais chez laquelle le quart postérieur des élytres est toujours privé de duvet brillant, 68 ESSAI MONOGRAPHIQUE 10. M, Palmæ, n, sp. Nigra, pube concolore, sericea, post-episternis et abdo- minis basi argenteo-sericeis , antennarum basi rufo- testacea, pygidio valde angustato, acuminato, hypopygio fere triplo longiore , palpis maxillaribus basi rufjis , articulo ultimo subovali, latitudine maxima prope basin. —Long. (pygid. excl.) 5,5 mill. Médiocrement allongée, de la taille d’un grand exemplaire de la M. fasciata, dont elle a la forme générale; noire, couverte en dessus d’un duvet soyeux concolore, légèrement brunâtre sur le pronotum, grisâtre sur l’écusson ; les yeux sont plus largement contigus au bord postérieur de la tête que chez la M. fasciata, moins que chez la M. aculeata ; les palpes maxillaires ont leur dernier article subovalaire ; offrant sa plus grande largeur avant le milieu, un peu moins allongé quechez la M. fasciata. Les antennes ont leurs articles 5-10 distinctement plus larges que longs, un peu en scie. Le pygidium est très-mince dans sa moitié posté- rieure, fort allongé et pointu, presque trois fois aussi long que l’hypopygium. Le dessous du corps est noir, à pubes- cence concolore; les post-épisternums et la base du premier segment du ventre sont revêtus de duvet blanc très-brillant. J’ai établi cette espèce sur un exemplaire unique prove- nant de Sanseverino, prov. de Salerne; elle m’a été donnée par M. le D' Palma, aide naturaliste au musée de zoologie de notre Université, auquel je me fais un plaisir de la dédier. Un exemplaire analogue, mais bien plus petit, pris à Porto- Vecchio , Corse, m'avait été communiqué autrefois par M. Revelière. La M. Palmæ paraît tenir le milieu entre la M. fasciata et la M. aculeala; elle se distingue de la première par la couleur noire de son duvet et son pygidium mince, pointu ; de la dernière par la forme de ses palpes. 11, M. aculeata Linné, Syst, Nat, (1758), I, p. 420. — Muls., Longipèd,, p. 47.—Thoms. Skand., Col., VI, p. 294. Nigra, elongata, pube concolore seu fusca aut griseo- fulva, metathorace et seymentorum abdominis basi ple- SUR LES MORDELLIDES. 69 rumque albo-sericeis, femoribus anticis scæpe tlestaceis, palporum maxillarium articulo ultimo subtriangulari, pygidio elytrorum dimidia circiter longitudine hypopygio duplo longiore, crassitie variabili, apice acuminato aut subtruncato.—Long. (pygid. eæcl.) 8-5,5 mill. G' Pygidio longiore, articulo palporum maxillarium primo leviter inflato , ultimo triangularti, angulis evi- dentioribus. © Pygidio breviore, articulo palporum maæxillarium primo haud infiato, ultimo subtriangulari, minus lato , angulis obsoletis, Species variabilis ; in stirpes plurimas, ut infra divi- denda. a. Statura majore et robustiore (4,5-5,5 mill.) pube sericea, superne densissima, fusca vel obscure fulvu, seutello albido-sericeo, pygidio elongato at crassiusculo , apice obtuso vel subtruncato, antennarum articulis 5-10 plerumque longitudine paulo latioribus distinctius ser- ratis, femoribus anticis plerumque concoloribus. M. vestita Emery. 8. Statura variabili (non ultra 5 mill.), modice elon- gata, pube concolore vel obscure fusca, pygidio magis elongalo, subacuminato, femoribus anticis in & plerum- que testaceis, M. aculeata Linné, Muls., Thoms. Y. Gorpore latiore, pube fusca vel obscure fulvescente, Scutello suturaque nonnunquam albidis, pygidio bre- viore, angustiore, conico, valde acuminato. M. brevicauda A. Costa, Faun, d. Reg. d. Nap., etc., P. 45. M. brachyura Muls., Longipèd., p. 50. à Magis elongata, pube sericea, cinerea seu murina undique vestita, pygidio modice acuminato. M. viridescens A, Costa, Faun. d. Reg. d. Nap. , Mor- dellid., suppl., p. 18. c. Præcedenti similis, at pygidio paulo crassiore, apice truncato. M. velutina Beck., in litt. &. Statura stirpis y, at pube cinerea nitidissima. M. Fleischeri Emery. 70 ESSAI MONOGRAPHIQUE J'ai compris sous le nom de M. aculeata les Mordelles réunissant les caractères suivants : le corps noir, revêtu en dessus d’une pubescence unicolore, les palpes maxillaires à dernier article subtriangulaire, offrant sa plus grande lar- geur non loin du milieu, les articles 5-10 des antennes peu plus larges que longs, le pygidium allongé, de la longueur de la moitié d’une élytre ou à peu près, plus ou moins pointu, quelquefois tronqué au bout. Celte Mordella, l’une des plus communes et des plus répandues, est très-sujette à varier: c’est pourquoi j'avais cherché d’abord à la partager en plusieurs espèces ; mais l’étude d’un très-grand nombre d'individus, provenant de divers pays, m'a fait reconnaître que ces différentes formes sont reliées entre elles par de nombreux intermédiaires. J'ai réparti ces variétés en plusieurs catégories ou races assez bien définies. La première race est remarquable, par sa taille plus forte, son corps plus large et plus convexe, couvert d’un duvet soyeux plus épais, d’un brun foncé, mélangé de poils fauves plus ou moins abondants, qui lui donnent un reflet rougeätré; l’écusson et la poitrine sont couverts de poils blanchâtres ; le pygidium , quoique allongé, est assez épais et obtus ou étroilement tronqué au bout. Cette forme bien distincte habite le midi: Italie, Sicile, Corse (Revelière), Algérie (Desbrochers), Grèce (Kiesenwetter), Crimée (Reiche). La deuxième, que je considère comme le iype de l’es- pèce, est caractérisée par sa pubescence noire ou brun foncé et son pygidium très-allongé, médiocrement pointu. Elle se trouve dans la plus grande partie de l’Europe : Suède , Allemagne, France, Italie, Grèce. La troisième race est la M. brevicauda de M. Costa (bra- chyura Muls.) ; elle est ordinairement un peu plus petite et surtout moins allongée que la précédente ; la pubescence .soyeuse est le plus souvent brune, avec un reflet fauve ou cendré, sur la base du prothorax; la suture et le des- sous du corps ; l’écusson est souvent revêlu de poils blancs ; le pygidium est plus court que dans la précédente, rétréci dans sa moitié postérieure, érès-pointu au bout. On la trouve en France, en Allemagne, en Italie. M. Mulsant donne pour caractère distinctif à sa M. brachyura d’avoir mire hs Sgen ilot nés: SUR LES MORDELLIDES. 71 le pygidium échancré à l'extrémité. Ayant examiné dans la collection de M. Costa l’exemplaire , qui a servi à la des- cription du savant entomologiste de Lyon, j'ai pu me con- vaincre qu'il s’agit ici d’une queue cassée. Lorsque le pygidium d’une mordelle se brise près du bout, les poils roides, qui le garnissent sur les côtés, dépassent la limite de la brisure et font paraître échancrée l'extrémité de ce segment. La quatrième race est propre à la Sicile et à l'extrémité sud de l'Italie: c’est la M. viridescens de M. Costa : elle a la forme de la M. aculeata type, mais elle est entière- ment couverte d’un duvet cendré brillant. La cinquième forme habite la Russie méridionale et a été répandue dans les collections par M. Becker de Sarepta (41) sous le nom de M. velutina ; elle ressemble à la précédente, mais elle est revêtue d’un duvet fauve cendré très-brillant el son pygidium est un peu plus court, bien distinctement tronqué au bout, M. le marquis Doria m'en à communiqué quelques exemplaires pris aux environs de Gènes, qui ne diffèrent de ceux de Russie que par leur duvet un peu moins brillant: mon frère en a pris de tout pareils à Foggia. Je dois à M. Fleischer de Prague un exemplaire, ayant la forme de la M. brachyura, mais entièrement couvert de duvet cendré. Il provient de la Moravie ; j'en ai fait le | type d’une sixième race. | Il existe encore plusieurs formes intermédiaires à celles que je viens de décrire; il y a en Corse un iype assez cons- tant qui tient le milieu entre la deuxième et la quatrième | race; l'on trouve dans plusieurs localités des formes de | transition entre la deuxième et la troisième, elc., etc. Ce- | pendant il me semble, pour autant que les matériaux que j'ai examinés me permettent de me prononcer sur ce point, | que les variétés intermédiaires ne se trouvent ordinaire- ment pas dans les localités mêmes où vivent les races prin- | cipales; elles ont probablement la plupart un habitat | ,moins étendu. Evidemment nous avons ici sous Îles yeux | | | (1) Dans les envois de M. Becker l’on trouve ordinairement . confondues, sous le nom de M. velutina, cette espèce et une | variété à pubescence fauve de la Mordellisitena brevicauda Boh, 79 Ÿ ESSAI MONOGRAFHIQUE plusieurs espèces en voie de séparalion, et, lorsque les formes intermédiaires, déjà relativement rares, auront complètement disparu, M. vestita, brevicauda, viridescens et velutina constitueront des espèces parfaitement carac- térisées. M. Kraatz possède un exemplaire de la Courlande, pro- venant de la collection Germar, chez lequel la bouche, les antennes, les pattes antérieures et les élytres sont testacées ; le reste du corps est brun de poix , avec une pubescence brune. C’est évidemment un individu immature. Je n’ai pas vu la M. insidiosa de M. Lucas (Expl. sc. de l'Alg., IL., p. 884), mais, d’après la description, je suppose que c’est une variété de la M. aculeata. 12, M. viridipennis, — Muls., Longipèd,, p. 51, Parum elongata, obscure viridi-cærulea , metallica , abdomine pedibusque piceis, pube parciore vestita, anten- narum articulis dilatatis, palporum maxillarium arti- culo ultimo triangulari , pygidio brevi, obtuso. — Long. (pygid. excl.) 4,5 mill. Bien distincte de toutes les Wordelles d'Europe par sa couleur métallique d’un vert bleuâtre, avec le ventre et les pieds d’un brun de poix un peu métallique ; tout le corps est revêtu d’une pubescence foncée , rare sur les élytres, plus dense sur le devant du corps; l’écusson est couvert de poils blancs soyeux, l’abdomen montre, à un certain jour , des reflets argentés ; la bouche et la base des an- tennes sont rougeâtres ; celles-ci notablement dilatées dans leur seconde moitié , avec leurs articles 6-10 prolongés en dedans en forme de dent arrondie au bout; les palpes maxillaires ont leur dernier article en triangle allongé, avec les angles bien marqués ; les yeux sont largement contigus au bord postérieur de la tête. Le prothorax est presque deux fois aussi large que long, faiblement bisinué à la base, avec le lobe basal largement tronqué, les angles postérieurs arrondis , le disque convexe ; en avant on remarque un lobe plus marqué que dans les autres espèces, correspondant à une échancrure du bord postérieur de la tête. Les élyires sont larges et carrées aux épaules, à peine deux fois aussi PC NN TT nb ont dc SUR LES MORDELLIDES. 79 longues que larges ensemble à la base. Le pygidium court, à peine de la longueur du quart d’une élytre, une fois environ plus long que large à la base, de moitié plus long que l’hypopygium, obtusément tronqué au bout. Les pattes sont courtes et épaisses. Espagne ; je ne connais qu’un seul exemplaire de cette remarquable espèce ; c’est Île type de M. Mulsant, qui se trouve dans la belle collection de M. Reiche. Ge Genre. CONALIA Muls. (Opusc. entom., IX, p. 55.) Pygidium conicum, productum. Tibiæ posticæ striga una, oblique longitudinaliter ab apice ultra medium pro- ducia, Scutellum subtriangulare. Antennæ subdentatæ, articulo ultimo integerrimo. Tibias postérieurs rayés d’une hachure unique, naissant près de leur angle postéro-externe et longitudinalement pro- longée jusqu’à la moitié de leur longueur, en s’écartant graduellement un peu du bord dorsal. Antennes peu allon- gées; articles 5-10 à peine plus longs que larges, com- primés , subdentés en dedans, le dernier non échancré au bout. Ces caractères suffisent à distinguer le genre Conalia de tous les autres Mordellides. Une seule espèce : 1, Baudii Muls., loc, cit. Elongata, atra, pube fusca sericea vestita, prothorace convexo, longitudine latiore, angulis posticis rotundatis, pygidio conico, modice acuminato, calcaribus posticis inæqualibus, testaceis.—Long. (pygid. excl.) 8-5 mill. Facies de la Mordellistena brevicauda Bohm., allongée, noire, couverte d’un duvet soyeux brun. Prothorax con- vexe, notablement plus large que long, muni en arrière d’un lobe basel arrondi, peu avancé; angles postérieurs largement arrondis. Élytres un peu moins de trois fois aussi Jongues qu’elles sont larges ensemble à la base. Post- L'Abeille, Mordellid, 1876. : 5 7 ESSAI MONOGRAPHIQUE épisternums parallèles, de la largeur du repli des élytres. Pygidium en cône émoussé au bout, environ deux fois aussi long que large à la base , des deux tiers environ plus long que l’hypopygium. Tibias postérieurs rayés, sur leur face externe , d’une ligne longitudinalement avancée depuis leur angle postéro-externe jusqu'aux deux cinquièmes basilaires, en s’éloignant graduellement un peu du bord dorsal. Éperons testacés , l’interne une fois plus long que lexterne. Hongrie. L’unique exemplaire, sur lequel M. Mulsant a fondé le genre et l’espèce, se trouve dans la collection de M. Baudi, qui a bien voulu me le communiquer; malheu- reusement cet exemplaire est un peu mutilé : une patte postérieure manque et l’autre n’a plus de tarse. Cet insecte, qui a été pris aux environs de Pesth, n’a pu être retrouvé jusqu'ici. Fe Ctenre. STENALIA Muls, (Col. de France, Longipèdes, p. 83.) Pygidium lateribus sinuatum, productum. Tibiæ pos- ticæ striga subapicali brevi et dorsali una profunde im- pressa, rarius dorsalibus duabus vel tribus. Tarsi postici absque strigis, vel articulo primo striga una, brevi, magis minusve distincia. Sculellum subtriangulare. Antennæ dentatæ vel subdentalæ , articulo ultimo inte- gerrimo. Episterna metathoracis latiludine baseos haud duplo longiora, apice anguslata. Le pygidium est conique, assez allongé, un peu plus chez le 4 que chez la 9, sinué sur les côtés dans sa partie postérieure , ce qui lui donne une apparence très-caracté- ristique , surtout chez la S. Les antennes sont dentées (6) ou subdentées (@), relativement courtes. Le bord pos- térieur de la tête est plus ou moins largement prolongé derrière les yeux. L’écusson est subtriangulaire, arrondi au bout ; les élytres graduellement rétrécies vers l’extrémité. Les post-épisternums sont moins de deux fois aussi longs que larges à la base, rétrécis en arrière, en forme de virgule. | | | | | SUR LES MORDELLIDES. 75 Les tibias postérieurs sont rayés d’une courte hachure sub- - apicale et d’une hachure dorsale unique, bien marquée; quelquefois, au-dessus de celte hachure, il s’en trouve une à deux autres plus ou moins apparentes; les tarses posté- rieurs n’ont ordinairement pas de hachure; le 4° article seul offre chez la St. brunneipennis une pelite hachure près de l’extrémité. Ce petit groupe a un facies très-caractéristique, ce qui me décide à le conserver, comme genre à part, malgré le peu de constance du nombre des hachures sur les tibias. Les © se distinguent des $ par leurs antennes plus distinctement dentées et par le pygidium plus allongé, moins fortement sinué sur les côlés dans leur moitié apicale. Les irois espèces connues peuvent se répartir de la ma- nière suivanle : A, Corps entièrement noir, dos du tibia non déprimé au-dessous dendarhachgre ee SN... 1.1.0. 4 S, ATRA. À’ Corps noir avec les élytres testacées, B. Forme étroite , élytres jaune pâle, pas de hachure sur le néaruelerdes tarses. CL N .07 -2. 5 TESTACRA. B'’ Forme moins étroite, élytres d’un jaune brunâtre, une hachure plus ou moins distincte sur le 4°r article des tarses, 3, D, BRUNNEIPENNIS. 4, S. atra Perris, l’Abeille, XIII, p, 9, Atra, elongata, pube sericea fusco vel cinereo micans, libiis posticis striga dorsali una , tarsorum articulo 40 strigis destituto.—Long. (pygid. excl.) 3,7-5 mill. Allongée, noire, couverte d’un duvet soyeux assez épais à reflets bruns ou gris, parfois fort brillant. Le bord pos- térieur de la tête est largement prolungé derrière les yeux; les antennes n’atteignent pas les angles postérieurs du pro- thorax ; elles sont fortement dentées chez le 4, avec leurs articles 6-10 un peu plus larges que longs. Le prothorax est un peu moins long que large, avec les angles postérieurs obtus, fort émoussés, le lobe basal large, arrondi, peu avancé, Les élyires sont deux fois et demie environ aussi 76 ESSAI MONOGRAPHIQUE longues qu’elles sont larges ensemble à la base, graduelle- ment rétrécies en arrière, dès la base. Le pygidium est relativement faiblement sinué sur les côtés, dans sa seconde moitié, une fois et demie (© ) ou deux fois (4) aussi long que l’hypopygium. Les tibias postérieurs sont rayés, outre la hachure subapicale , d’une seule hachure dorsale , située vers le quart postérieur, peu prolongée sur leur face externe ; le dos du tibia n’est pas déprimé au-dessous de cette hachure, de sorte qu’on ne remarque pas de saillie sur le profil de la jambe ; les tarses n’ont pas de hachure. Algérie, Syrie (Bauduer). Elle porte dans quelques collec- tions le nom de S. unicolor, que je lui avais donné, avant que M. Perris l’eût publiée, 2, S. testacea Fabr, Mantiss., I, p. 218. — Muls. Longipèd., p. 83. Atra, anguslata, pube sericea cinerea , elytris flavis, undique anguste nigro-marginalis, pygidio elongato, tibiis posticis striga dorsali una, fortius impressa, tarso- rum articulo 1° absque strigis.—Long. (pygid. excl.) 3,2- h,3 mill, Etroite, noire, couverte d’un duvet soyeux cendré, très- brillant, avec les élytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure noire, très-étroite sur le bord externe, un peu plus large sur la suture et à la base; quelquefois la base et l’extrémilé sont assez largement noires. Les antennes n’atteignent pas les angles postérieurs du prothorax, elles sont légèrement dentées ( 4 ) ou subdentées ( © ), leurs deux ou trois premiers articles rougeâtres, Le prothorax est à peu près aussi long que large, avec les angles posté- rieurs obtus, émoussés, le lobe basal large, arrondi, peu avancé. Les élytres sont deux fois et deux tiers à trois fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, gra- duellement rétrécies en arrière. Le pygidium du & est co- nique, peu sinué sur les côtés dans sa seconde moitié, étroitement tronqué au bout, de moitié au moins plus long que l’hypopygium; chez la ©, il est un peu plus court, fortement sinué sur les côtés. Les tibias postérieurs sont rayés, vers le dernier tiers, d’une hachure prolongée di: ES NS OS PT PCT TI SUR LES MORDELLIDES, 77 au moins sur le tiers de la largeur de leur face externe : le dos du tibia est déprimé au-dessous de cette hachure, de sorte que, sur le profil, elle forme une saillie plus ou moins évidente. Les tarses postérieurs n’ont pas de hachure. France méridionale, Italie, Sicile ; les exemplaires que j'ai reçus de cette île sont remarquables par leur forme plus étroite. à S, brunneïpennis Muls. Longipèd., p. 85. Atra, elongata, elytris testaceis brunneisve , undique anguste nigro-marginatis, pygidio crassiusculo, tibiis posticis strigis dorsalibus una vel duabus, tarsorum pos- ticorum articulo primo striga, ante apicem, magis mi- nusve conspicua notato.—Long. (pygid. excl.) 4,2-5,5 mill. Allongée, noire, revêtue d’un duvet soyeux cendré, avec les élytres d’un jaune testacé ou jaune d’ocre un peu bru- nâtre , étroitement bordées de noir, comme chez la précé- dente ; les antennes n’atteignent pas les angles postérieurs du prothorax, elles sont légèrement dentées, plus évidem- ment chez le &. Le prothorax est conformé comme chez la précédente. Les élytres sont deux fois et demie environ aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, graduel- lement rétrécies en arrière. Le pygidium du &'est plus épais, plus distinctement tronqué au bout que chez la S. testacea; celui de la © plus court, plus fortement sinué sur les côtés dans sa moitié apicale , de sorte que la partie qui dépasse l’hypopygium est très-courte et assez brusque- ment rétrécie en ligne courbe rentrante. Les tibias posté- rieurs sont rayés d’une ou deux hachures dorsales ; lorsqu'il n’y en a qu’une, elle est placée un peu au-dessous du dernier tiers et elle est saillante comme dans l’espèce précédente ; lorsqu'il y en a deux, la hachure inférieure est à peine sail- lante et se trouve placée d’autant plus près de l’extrémité du tibia que la hachure supérieure est plus développée. Le premier article des tarses postérieurs a une petite hachure plus ou moins marquée ; près du bout. Maroc (Fairmaire), Algérie (Desbrochers), Egyple (Musée de Vienne), Syrie, Hongrie (selon Mulsant). Distincte de la précédente par sa taille plus grande, sa forme moins 78 ESSAI MONOGRAPHIQUE étroite, la couleur moins claire de ses élytres, ses tibias présentant parfois plus d’une hachure dorsale ét le premier article des tarses postérieurs rayé d’une hachure. Cette espèce paraît remplacer la S. festacea dans la partie aus- trale et orientale du littoral méditerranéen. Fabricius dit de sa Mordella testacea : « habitat in Africæ dauco »; comme je n’ai pas vu de S. testacea provenant d'Afrique, il se pourrait que ce füt ici l’espèce de Fabricius. J’ai cependant conservé le nom de ‘estacea à l’espèce précédente , sur l’autorité de M. Mulsant, qui assure avoir vu un lype. | Cette espèce porle dans plusieurs collections le nom de S. Desbrochersi que je lui avais donné autrefois, la croyant nouvelle, S° Genre. MORDELLISTENA A, Costa. (Faun, d, Reg. di Napoli, Mordellid., p. 16). Pygidium conicum seu lineare, productum. Tibiæ pos- ticæ striga subapicali brevi et dorsalibus plerumque plu- ribus magis minusve productis. Tarsorum posticorum articuli duo vel tres primi strigis obliquis. Scutellum sub- triangulare. Antenncæ filiformes vel subdentatæ, articulo ullimo integerrimo. Episterna metathoracis latitudine baseos plus triplo longiora. Les mâchoires ont les lobes allongés , garnis de poils de deux sortes, les uns simples, les autres élargis au bout ; dans quelques espèces (M. stenidea, Perrisi), le lobe externe est prolongé en pointe conique; le dernier article des palpes maxillaires est de forme variable, ordinairement subtriangulaire , à côtés arrondis ; les palpes labiaux ont le dernier article subcylindrique. Le bord postérieur de la tête est réduit à une mince tranche derrière les yeux; les antennes sont filiformes ou faiblement subdentées. Les post- épisternums sont subparallèles ou peu rétrécis en arrière, trois fois, au moins, aussi longs que larges. Le pygidium est prolongé en pointe, parfois très-grêle, linéaire, d’autres | 1l SUR LES MORDELLIDES,. 79 fois conique ou même tronquée au bout. Les tibias posté- rieurs sont marqués de plusieurs hachures dorsales (très- rarement d’une seule), outre la hachure subapicale, com- mune à tous les Mordellides vrais d'Europe {1) ; le 4° article des tarses postérieurs est marqué de deux hachures au moins ; le 2e d’une ou plusieurs ; chez quelques espèces, le 8° article à aussi une hachure plus ou moins évidente. Le genre Mordellistena, fort riche en espèces, esi commun à l’ancien et au nouveau continent. Tandis que les espèces dont les élytres ou le prothorax présentent des couleurs variées, sont très-faciles à reconnaitre , il n’en est pas de même pour celles dont la couleur et la pubescence sont unicolores et qui ne présentent pas de caractère particulier, dans la structure de quelque partie de leur corps ; j'entends parler du groupe constitué par les M. brevicauda , micans, pumila, Perroudi et stenidea ; ces espèces sont en général fort variables, quant à la laille et à la couleur du duvet qui les revêt ; c’est surtout à la proportion de lalargeur du _ corps et des élytres (2) que l’on pourra les distinguer. Les © des M. micans et stenidea offrent un caractère assez remarquable dans la forme de leurs tibias antérieurs, mais c’est un signe fort difficile à reconnaître, chez les individus qui, en mourant, ont retiré leurs pattes antérieures sous le prothorax, d’où il n’est souvent pas aisé de les dégager. Il sera bon de ne pas entreprendre l’étude des Mordellistena de ce groupe, avant d’en avoir réuni un nombre d’exem- plaires suffisant pour ne pas se laisser induire à prendre pour des espèces différentes les deux sexes d’une même espèce, ou bien des variétés insignifiantes de taille ou de vestiture. 11 est un caractère auquel les auteurs ont, à mon avis, donné trop d'importance ; c’est la forme du lobe basal (1) Le genre américain Glipodes Lec. fait exception ; ses tibias postérieurs sont rayés de plusieurs hachures dorsales, mais ils n'ont pas de hachure subapicale, (2) Pour faciliter la détermination des espèces, j'ai désigné la forme du corps par les trois expressions graduées : allongée (elon- gata), étroite (angustata) et très-étroite (valde angustata). L’on peut prendre pour types de ces trois formes les M. brevicauda, pumila et stenidea &. 80 ESSAI MONOGRAPHIQUE du pronotum : généralement arrondi dans les petits exem- plaires, ce lobe présente une troncature distincte chez les grands, ou même une échancrure, plus visible chez cer- taines espèces; rien n’est cependant plus facile que de S’abuser là-dessus , et tandis qu’un lobe basal paraîtra échancré, lorsqu'on le regarde obliquement par derrière , il offrira un contour arrondi, s’il est vu par devant: cette er- reur est surtout facile, pour les exemplaires piqués , que l’on ne peut examiner commodément par dessus, avec une forte loupe. Le pygidium de certaines espèces est très-sujet à se briser et peut faire croire à une différence spécifique. Pour bien voir les hachures des tibias et des tarses, il faut que la lumière vienne obliquement du côté de la base du tibia, tandis qu’on le regarde, avec la loupe, sur sa face externe. Les différences sexuelles sont généralement assez légères ; dans la M. abdominalis , la coloration des deux sexes est fort différente. Les palpes maxillaires du S sont toujours un peu plus épais, ciliés, leur premier article un peu renflé, le dernier plus large, avec les angles plus marqués ; cet article présente une conformation fort singulière chez les S des y. Tournieri, humerosa et pulchella (voir ces espèces ). Les cuisses et les jambes antérieures du & sont plus ou moins visiblement arquées et ciliées, en dedans. Le pygidium est plus long et plus mince chez le © que chez la © . Enfin, la forme du corps est toujours plus étroite, chez le ©, Tableau synoptique des espèces. A. Eperons des jambes de la 2° paire presque nuls (4), à peine visibles; prothorax d’un rouge vif, au moins chez la © ; élytres noires unicolores. , .« .« + + 14°" S.-G, MORDELLOCHROA, B, Dessous du corps, tête et prothorax entièrement rouges, 4. MILLERI, B’ Dessous du corps noir, ventre rouge, prothorax rouge © , NOÏr de 0e + + +» + + © + + + + + + 2. ABDOMINALIS, (1) M. Thomson nie l'existence de ces éperons, et, en effet, ils sont fort difficiles à voir et réduits à une petite soie raide, visible cependant avec le secours d’une forte loupe. SUR LES MORDELLIDES. 81 A’ Eperons des jambes de la 2° paire bien visibles. B. Hachures moins rapprochées entre elles , prolongées sur le tiers au moins de la largeur de la face externe du tibia, 2e S.-G. MORDELLISTENA sensu strict, C. Corps en partie, au moins, d’un jaune testacé, hachures très-obliques. ; D. Tête et prothorax entièrement testacés ; élytres testacées ou rembrunies au bout, ou entièrement brunes, jamais avec une tache humérale plus claire. 3. BRUNNEA. D’ Tête noire en arrière ; élytres brunes ou noirâtres, avec une tache humérale plus ou moins étendue. E. Tache humérale des élytres rougeûtre, s'étendant peu en arrière, occupant parfois presque toute la base. h. HUMERALIS. E’ Tache humérale d’un jaune testacé, s'étendant nota- blement en arrière, laissant toujours un bord latéral et | sutural noirâtres., « . + + + + + D. LATERALIS. | C’ Tout le corps uniformément noir, couvert d’un duvet soyeux, unicolore, parfois très-brillant, D. Hachures fort obliques; l’une d'elles bien plus longue | que les autres, traversant ordinairement presque toute la face externe du tibia, E. Pygidium conique, pas plus de deux fois aussi long que l’hypopygium ; hachures très-obliques. F,. Corps étroit; éperon externe des tibias postérieurs presque nul, peu ou point apparent. | 6. NANA. | F’ Corps allongé; éperon externe des tibias posté- rieurs bien plus court que l’interne, mais toutefois | bien visible., . , . . + + . . ‘7. PARVULA. | E’ Pygidium étroit ou linéaire, bien plus de deux fois | aussi long que l'hypopygium ; hachures moins obliques. | F, Eperon externe des tibias postérieurs plus court que la moitié de l’interne, | G. Forme allongée; articles 6-10 des antennes peu plus longs que larges. . + + « 8. REICHEI. G’ Forme étroite; articles 6-10 des antennes plus de | deux fois aussi longs que larges. | 9, KRAATZr. | F’ Eperon externe plus long que la moitié de l’interne, | 10, EPISTERNALIS. | D’ Hachures peu obliques ; aucune d'elles n’est beaucoup | plus longue que les autres 82 ESSAI MONOGRAPHIQUE E, Eperons postérieurs noirs, F, Dernier article des palpes maxillaires pas plus de deux fois aussi long que large, G. Une hachure, sur le 3° article des tarses posté- FIEUTS, +. #10 0-00 «0. en | Ale) TANPATAS G’ Pas de hachure sur le 8° article des tarses posté- rieurs, H. Forme allongée. I. Pygidium ordinairement étroitement tronqué au bout, conique, court (©), allongé (S'); angles postérieurs du prothorax mousses. A1. BREVICAUDA. l’ Pygidium pointu, allongé (9 © ); tibias antérieurs visiblement dilatés, chez le &, vers le quart de leur longueur ; angles postérieurs du prothorax pointus.. , 12. micans. H’ Forme étroite, duvet noir, 13, PuMILA. H’’ Forme très-étroite. I. Taille moins petite (plus de 3,5 mill.) ; tibias antérieurs du © simples. 45. PEérROuDI. I’ Taille plus petite (3 mill.. au plus); tibias antérieurs du ©’ dilatés au quart de leur longueur... «+ 2 COONTENIDE, F’ Dernier article des palpes maxillaires au moïns trois fois aussi long que large. , , . 17. PEnisr. E’ Eperons postérieurs testacés. F, Prothorax peu plus large que long ; au moins deux hachures dorsales sur les tibias postérieurs. 18. CONFINIS. F’ Prothorax au moins d’un tiers plus large que long ; une seule hachure dorsale, sur les tibias postérieurs. 19. BREVICOLLIS. B’ Hachures rapprochées entre elles, peu obliques , prolongées sur le quart au plus de la face externe du tibia, ou même assez peu apparentes; élytres souvent ornées de taches rouges. 3° S,-G TOLIDA. C., Elytres unicolores, avec une tache humérale plus ou moins apparente de duvet cendré ou jaunâtre. 20. TouRrNIERI, C’ Elytres noires ornées de taches rouges. D, Une tache humérale seulement sur chaque élytre, corps peu allongé. . + : . , + + + + + + 2. HUMEROSA. D’ Elytres ayant chacune une tache humérale et une autre tache, parfois obsolète, après le milieu ; corps plus allongé, , 0 0 6 0 > 0 © + 0e + + 22e PULCHELLA, £. | | 1 + SUR LES MORDELLIDES. 89 C/’ Elytres noires ou brunes, à duvet unicolore; antennes très- longues, surtout chez le (', « + + + + 23, ARTEMISIÆ. Le Sous-Genre. MORDEÉLLOCHROA mihi. 1, NI, Milleri n, sp. Læte rufa, elongata, pube flava, sericea vestita, oculis, antennis (excepta basi) elytrisque nigris, his nigro-pubes- centibus, libiarum posteriorum atque articulorum tarsa- lium margine summo apicali strigisque nigricantibus , pygidio sublili, elongato.—Long. (pygid. excl.) 5 mill. D’un rouge testacé vif, avec les yeux, les antennes, saufles trois premiers articles, et les élytres noirs ; les pattes sont testacées ; les petits aiguillons qui garnissent le bord apical des jambes et des tarses, ainsi que les hachures , sont noi- râtres ; tout le corps est revêtu d’un duvet soyeux, d’un jaune doré sur les parties rouges, noir sur les élytres. Le prono- tum offre un lobe bien prononcé en avant ; il est à peine d’un quart plus large à la base que long dans son milieu. Le pygidium est long et eflilé, plus de quatre fois aussi long que l’hypopygium. Les tibias postérieurs ont trois hachures médiocrement obliques, avancées jusqu'aux deux cinquièmes environ de la largeur de leur face externe ; le 4er article des tarses a trois hachures, le 2° une seule; les éperons sont testacés, l’interne plus de deux fois aussi long que l’exlerne. Je dédie cette magnifique espèce à M. Miller, qui l’a dé- couverte à Mehadia, en Hongrie, et m'a généreusement donné son unique exemplaire. J’en ai vu deux individus pareils, dans la collection du Musée de Pesth. 2. ME. abdominalis Fab., Syst. Entom., p. 264.—Muls., Lon- gipèd., p. 53.—Thoms., Skand. , Col., p. 295. d Alter, elongatus, sericeo-pubescens, ore, antennarum basi, calcaribus abdomineque rufis vel rufescentibus, hoc medio fuscescente.—Long. (pygid. excl.) 3,3-4,5 mill. Mordella ventralis Kab., Ent. Syst., I, 2. p, 114. sl ESSAI MONOGRAPHIQUE © Atra, ore, antennarum basi, prothorace, pedibus anterioribus abdomincque rufis. — Long. (pygid. excl.) 8,8-5 mill M. abdominalis Fab., Syst, Ent., p. 264. Var. angulis pronoti posticis rufescentibus. Var. © pronoto macula media nigra vel nigricante. Allongée, noire, couverte d’une pubescence soyeuse , noire, à reflet violet sur les élytres, d’un fauve doré sur le reste du corps. Chéz le , la bouche et la base des antennes sont rougeûtres, le ventre roux, enfumé au milieu à la base ; chez la ©, le prothorax, les pattes antérieures et le ventre sont entièrement d’un roux testacé. Le pygidium est noir ou brun dans les deux sexes. Quelquefois le prothorax du S est un peu rougeâtre, vers les angles postérieurs ; celui de la © présente plus rarement une tache discoïdale noirâtre ou noire, plus ou moins étendue. Le pronotum offre un lube bien prononcé en avant ; il est au moins d’un tiers plus large que long. Le pygidium est grêle, pointu, un peu plus de trois fois aussi long que l’hypopygium. Les tibias sont rayés de trois à quatre hachures médiocrement obli- ques; le 1° article des tarses en a deux ou trois; le 2°, une ou deux ; les éperons sont testacés, l’interne plus d’une fois plus grand que l’externe. Habite la plus grande partie de l’Europe; Suède, Angle- terre, France, Allemagne, Hongrie, nord de l'Italie, Caucase. 2e Sous-Genre.MORDELILISTEN A proprement dites A, Corps en partie au moins d’un jaune testacé, hachures très- obliques. 3. M, brunnea Fab., Syst. Eleuth.,, II, p. 125.— M, humeralis var, Muls., Longipèd., p. 57 et 58 (B. à. e.). Testacea, elongata, sericea, oculis, antennarum apice, libiarum et articulorum tarsalium margine summo apicali strigisque nigricantibus, abdominis apice, elytris- que postice magis minusve fuscescentibus, pygidio subtili, clongalo.—Long. (pygid. excl.) 3-4,5 mill. nt ent nd Do D Éd doté et dt de sh se à chaise de ds bén S dttnte Loté gd ot cd emmis dons sde ct ed SUR LES MORDELLIDES. 85 Var. obscurius testacea, elytris fusco-nigris, abdomine brunneo. - Testacée, allongée, couverte d’un duvet soyeux fauve, avec les yeux, le bord apical des tibias el des tarses et les hachures noirs ; les six derniers articles des antennes ordi- nairement d’un brun foncé ; le tiers postérieur des élytres et l’extrémité du ventre sont généralement plus ou moins enfumés ; rarement tout l’insecte est d’un testacé obscur, rougeâtre, avec l’abdomen brunâtre et les élytres d’un noir brun, toujours sans aucune trace de tache humérale. Le 83e article des antennes est égal à la moilié environ du 4°, les suivants subégaux , un peu moins de deux fois aussi longs que larges. Le prothorax est à peu près aussi large que long ; le pygidium est grêle , effilé, deux fois et demie aussi long que l’hypopygium. Les Libias postérieurs sont marqués de trois hachures très-obliques ; le 4° article des tarses de trois, le 2° de deux. Habite la plus grande partie de l’Europe. M. Mulsant l’a réunie comme variété à la M. humeralis ; cependant, il ne m'a pas élé possible de trouver des formes intermédiaires. Lorsque les élytres se rembrunissent, elles ne présentent pas de tache humérale, et la tête reste toujours entière- ment testacée. J'ai pris, dans les mon(agnes de Cava (province de Salerne), une Mordellistena qui ressemble beaucoup à la M. brunnea, mais dont le pygidium est court, épais, conique , de moilié à peine plus long que l’hypopygium ; j'en avais d’abord fait une espèce distincte (M. conura), mais n’en ayant vu qu’un seul exemplaire, je crains que ce caractère ne soit une anomalie accidentelle. h. M. humeralis Linné, Syst. Nat, I, p. 420. — Muls., Lon- gipèd,, p. 56 (ex parte). —Thoms., Skand., Col. VI, p. 296. Atra, elongata, fulvo-sericea, ore, fronte antice, an- tennarum basi, pronoti lateribus, elytrorum macula hu- merali pedibusque rufo-testaceis, femoribus posticis, tibiarum et articulorum tarsalium apice summo strigis- que fuscis, pygidio subtili, elongato.—Long. (pygid. excl.) 3,5-4,5 mill. 86 ESSAI MONOGRAPHIQUE Var. à pronoto elytrorumque macula humerali parva rufo-testaceis. M. axillaris Gyll, Ins, Suec. , II, p. 611. —Muls., L c., pe 07270 Var, b. pronoto rufo, elytris rufescentibus , apice fuscis, pedibus testaceis. Espèce fort variable, d’un noir brun, allongée, couverte d’une pubescence brune soyeuse ; la bouche, le devant du front, les trois à quatre premiers articles des antennes, les côtés du prothorax et une tache humérale plus ou moins grande, sur les élytres, d’un rouge testacé. Les pieds sont testacés, avec le milieu des cuisses postérieures, le bout des tibias et les hachures bruns ou noirs. La tache noire médiane du pronotum disparaît parfois totalement et ce segment est alors entièrement d’un rouge testacé. La colo- ration des élytres varie également ; la tache humérale s'étend, ses limites deviennent indistinctes en arrière, et elle finit par occuper tout le devant de l’élytre dont l’extrémité seule reste brune. Les pieds sont alors entièrement testacés avec les hachures brunes ; la poitrine plus ou moins brunâtre. Le derrière de la tête reste toujours brun. Les antennes sont assez allongées, le 8° article à peine aussi long que la moitié du 4°; 5-10 pas tout à fait une fois plus longs que larges, subégaux. Le prothorax est un peu plus large que long. Le pygidium est mince , effilé , deux fois et demie environ aussi long que l’hypopygium. Les tibias postérieurs sont marqués de trois à quatre hachures très-obliques ; le 4er article des tarses de trois; le 2° de deux. Europe boréale et moyenne, peu commune. 5. M. lateralis OÏ,, Entom., III, n° 64, p. 8, pl. I, fig. 8, a. b. — Muls. Longipèd., p. 60. Nigra, elongata, fulvo-sericea, ore, fronte antice, an- tennis (apice excepto), prothoraceque testaceis, hoc basi maculanigra interdum obsoleta, elytrorum macula hume- rali postice magis minusve prolongata teslacea, sulura , laleribus el apice fuscis , pedibus testaceis, margine libiarum et articulorum tarsalium summo apicali, stri- SUR LES MORDELLIDES. 87 gisque nigris, pygidio tenui, elongato. — Long. (pygid. eæcl.) 8-3,7 mill. Var. a. macula pronoti basali majore et altera apicali minore, nonnunquam confluentibus, macula elytrorum plerumque minus extensa. Var. b. pronoto omnino nigro. Allongée, noire, couverte d’une pubescence soyeuse, fauve ; le devant de la tête, les antennes, ou du moins leurs six premiers articles, et les pieds sont testacés ; le prothorax est testacé, avec une large tache basale noire, rarement obsolète, et quelquefois une seconde tache plus petite et brune , près du bord antérieur ; ces taches peu- vent confluer et même, dans un exemplaire que j'ai sous les yeux, tout le dessus du pronotum est uniformément noir. Les élytres sont brun foncé, avec une tache humérale testacée, qui s'étend plus ou moins en arrière {quelquefois presque jusqu’à l'extrémité) , parallèlement à la suture , en laissant le bord latéral et la suture plus ou moins étroite- ment bruns ou noirâtres. Les variations du prothorax sont assez indépendantes de celles des élytres. Le dessous du corps est toujours noir ou brun foncé. Les pattes sont en- tièrement testacées, avec le bord apical des tibias et des articles des tarses noirâtres, ainsi que les hachures. Le 8° article des antennes est variable, un peu plus ou un peu moins long que la moitié du suivant, 5-10 subégaux, environ deux fois aussi longs que larges. Le prothorax est peu plus large que long ; le pygidium mince, eñilé, deux fois et demie à trois fois aussi long que l’hypopygium. Tibias postérieurs à trois hachures, un peu moins obliques et moins prolongées que chez la M. humeralis ; 1°* article des tarses à trois hachures, 2° à deux. Europe moyenne : France, Suisse, Allemagne, Alpes. Cette espèce ressemble à la précédente dont elle se dis- tingue surtout par le système général de coloration, la teinte plus claire des parties testacées, la tache noire du prothorax, qui tend à s’étendre le long de la base, la tache humérale des élytres prolongée en arrière sur le disque, en laissant la suture et le bord latéral sombres, les an- tennes et les pieds presque entièrement testacés la font reconnaître aisément. Les hachures des. libias postérieurs 88 ESSAI MONOGRAPHIQUE sont un peu plus courtes, moins obliques. La proportion des articles 8 et 4 des antennes est fort variable et ne peut fournir de caractère différentiel. AA. Tout le corps uniformément noir. B. Hachures fort obliques, l’une d'elles bien plus longue que les autres, traversant ordinairement presque toute la face externe du tibia, 6. M. mana Motsch., v. Schrenck’s Reisen II, p. 141, Minutissima, angustala, nigra, griseo-pubescens, ore, antennarum basi pedibusque anterioribus sæpe rufes- centibus vel rufis, pygidio conico elongato, hypopygio circiler duplo longiore, strigis tibiarum posticarum valde obliquis, suprema longiore , tibiæ superficiem ple- rumque lotam oblique transcurrente, calcare interno permagno, externo obsoleto, fere nullo. — Long. (pygid. excl.) 1,3-2,8 mill. Var. elylrorum pube sericea versus suturam et latera obscuriore,— Long. 2,8 mill. M. Baudueri Emery. L’une des plus petites Mordellistena ; étroite, couverte d’un duvet soyeux, très-brillant, d’un gris jaunâtre; noire, avec Ja bouche, la base des antennes et les quatre pattes antérieures souvent testacées. Antennes peu allongées, dé- passant de peu les angles postérieurs du prothorax. Celui-ci à peine plus long que large, à lobe basal arrondi. Elytres trois fois environ aussi longues que larges ensemble à la base. Pygidium conique, allongé , deux fois aussi long que l’hypopygium. Tibias postérieurs à trois hachures très-obli- ques : la 1° traversant ordinairement toute la largeur de la face externe du tibia ; la 2° moins étendue ; la 3° suba- picale, courte; 1‘ article du tarse marqué d’une à deux hachures ; il y en a une seule sur le 2° article. Eperon in- terne très-grand , l’externe presque nul ou peu apparent. Ressemble beaucoup à la M. parvula , dont elle se dis- tingue par sa forme plus étroite, sa taille plus petite, sa pubescence ordinairement plus brillante et surtout par l’éperon externe de ses tibias postérieurs presque nul, Landes (Perris), Russie méridionale, Sarepta. La des- SUR LES MORDELLIDES: 89 cription de Motschoulsky, quoique excessivement courte, ne laisse aucun doute sur son identité. M. Bauduer m'a communiqué un exemplaire pris par lui à S08 (Lot-et-Garonne), qui me paraît se rapporter à cette espèce, mais il est plus grand et le duvet des élytres est obscur le long de la suture et du bord latéral, brillant sur le disque. 7. BI, parvula, Gyllenh., Ins. suec., IV, p. 519. — Thoms., Skand. Col. VI , p. 298. — M. pusilla Redt., Faun. Austr., p. 614. — M. troglodytes Mannh., Bull. Nat. Moscou. 1844, p. 198 ( Mus. Reiïche), — M, liliputiana, Muls, , Longipèd., p. 70 (forte). Elongata, nigra , sericea, fulvo micans, antennarum basi summa rufescente, pronoti angulis posticis obtuse rotundatis, pygidio crasso, conico, acuminato, hypopygio circiter dimidio longiore, tibiis posticis strigis tribus valde obliquis, prima maxima tibiæ latus externum plerumque Lotum transcurrente, calcure externo altero plus triplo breviore.—Long. (pygid. excl.) 2-3,5 mill. Var. a. paulo major, angulis pronoti posticis vix ro- tundatis, pygidio hypopygio duplo longiore. M. inæqualis Muls., Longipèd., p. 64. Var. b. in hisce duobus lypis, color oris , frontis, an- tennarum baseos et pedum anteriorum sæpe fit fusco- rufescens sive rufo-lestaceus. M. picipes A. Costa, Faun. d. Reg. di Nap. Mordellid. , p. 148, pl 21, fig. 6. Var. c. corpore toto brunneo, capite antice, antenna- rum basi pedibusque anterioribus rufis. M. (var.) helvola Muls., Longipèd., p. 65. Allongée, noire, couverte d’un duvet soyeux , à reflets bruns ; les premiers articles des antennes presque toujours rougeâtres , souvent la bouche, la base des antennes et les paties de la première ou des deux premières paires sont d’un rouge testacé, plus ou moins clair. Les antennes sont courtes et assez épaisses, elles dépassent de peu les angles postérieurs du prothorax, leurs articles 6-10 sont un peu plus longs qu’ils ne sont larges au bout. Le pronotum est à 90 ESSAI MONOGRAPHIQUE peu près aussi long que large, son lobe basal arrondi ou subtronqué. Les tibias postérieurs sont marqués ordinairement de trois hachures très-obliques dont la 1°, qui est la plus longue, traverse presque toute la face externe du tibia ; la 2e est notablement moins avancée ; la 3° subapicale, encore plus courte ; 1°* article du tarse à trois hachures, le 2 à deux. Les éperons sont forts inégaux : l’externe, ordinaire- ment égal au cinquième ou tout au plus au tiers de l’interne, toujours bien visible. La forme du pygidium, ainsi que les angles postérieurs du pronotum sont fort variables. Dans les petits exemplaires, les angles postérieurs du prothorax sont visiblement ar- rondis et le pygidium épais, conique, dépassant l’hypopygium de la moitié environ de la longueur de celui-ci; c’est la M. parvula de Gyllenhal et de M. Thomson , à laquelle se rapporte la pusilla de M. Redtenbacher. Les grands exem- plaires, qui se trouvent surtout dans le midi, ont les angles postérieurs du prothorax à peine émoussés et le pygidium plus mince, deux fois aussi long que l’hypopygium ; à ces derniers se rapporte la M. inœæqualis de M. Mulsant. Quoique j'aie examiné bien des centaines de Mordellis- tena , je n’ai rencontré aucun exemplaire que je pusse rapporter à la M. liliputiana Muls. J'ai vu dans la collection de M. Miller, à Vienne, une petite M. parvula portant à l’une de ses pattes postérieures deux éperons peu inégaux, de sorte que, vue de ce côté, elle se rapporterait bien à la description des Coléoptères de France. L’exemplaire de la M. troglodytes Manh., de la collection Reiche , que j'ai sous les yeux, et que M. Mulsant cite comme se rapportant à sa liliputiana, est tout simplement une M. parvula ayant l’éperon interne de sa patte postérieure gauche brisé. Si l’on considère encore que la proportion du pygidium à lhypo- _pygium, dans la M. parvula, est précisément celle que M. Mulsant attribue à la M. liliputiana, il y a tout lieu de croire que le savant auteur a dû être induit en erreur par quelque individu anormal ou mutilé. Toute l’Europe, Syrie. SUR LES MORDELLIDES. 9 8, M. Reïichei n. sp. Elongata, nigra, pube sericea, fusca, ore, fronte antice, antennarum basi pedibusque anterioribus testaceis, episternis metathoracis introrsum linea arcuata termi- natis, antennarum articulis 6-10 latitudine parum lon- gioribus, pygidio sublili, aculo, hypopygio plus triplo longiore (4), tibiis posticis strigis tribus minus obliquis, suprema latus tibiæ externum fere totum transcurrente, calcare externo altero plus duplo breviore.—Long. (pygid. excl.) 2,3-2,5 mill, Allongée, noire, revêtue d’un duvet soyeux, brun, avec la bouche, le devant du front, la base des antennes et les quatre pieds antérieurs testacés. Les antennes dépassent de peu les angles postérieurs du prothorax; leurs articles 6-10 sont peu plus longs que larges. Le prothorax est à peine moins long que large, son lobe postérieur arrondi, ses an- gles basilaires non émoussés. Les élytres sont environ deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Les épisternums du métathorax limités en dedans par une ligne courbe. Le pygidium est assez grêle, pointu, trois fois au moins aussi long que l’hypopygium, graduel- lement aminci vers le bout. Les libias postérieurs sont marqués de trois hachures assez obliques; la première traverse obliquement toute la face externe du tibia ; les deux autres sont peu avancées; les deux premiers articles des tarses sont rayés de hachures. Les éperons sont iné- gaux, l’interne plus de deux fois aussi long que l’exlerne. Je n'ai vu que deux exemplaires de cette petite espèce ; l’un des environs de Naples, l’autre provenant de Syrie et Communiqué par M. Bauduer. Elle ressemble beaucoup à la M. parvula et tient le milieu entre cette espèce et la M. episternalis ; on la reconnaîtra aisément aux propor- tions du pygidium et des éperons postérieurs. Elle s'éloigne de la M. Kraatzi, par sa forme moins étroite et ses an- tennes plus épaisses. 9, NE, Kpaatzi Ne SPe Atra. valde angustata, pube sericea, obscure fusca, an- 92 ESSAI MONOGRAPHIQUE tennis tenuibus, articulis 6-10 latitudine duplo: longiori- bus, pygidio subtili, valde acuminato, hypopygio duplo (©) vel fere triplo (S) longiore, tibiarum strigis minus obliquis, suprema tibiæ superficiem externam fere totam transcurrente, tarsorum articulis duobus primis strigis obliquis , calcare tibiarum externo altero plus duplo breviore.—Long. (pygid. excl.) 2,2-2,6 mill. Très-étroite, noire, revêtue d’une pubescence soyeuse , brun foncé, peu brillante. Les antennes sont allongées et dépassent notablement les angles postérieurs du pronotum ; leurs articles 6-10 sont du double environ plus longs que larges, peu élargis à l’extrémité. Le prothorax est un peu plus long que large, son lobe basal arrondi, peu avancé. Les élytres sont très-allongées , quatre fois environ aussi lon- gues que larges ensemble à la base. Les post-épisternums sont presque en ligne droite, à leur côté interne. Le pygi- dium est effilé, graduellement aminci au bout, très-pointu, deux fois (@) ou presque trois fois (4), aussi long que l’hypopygium. Les tibias postérieurs sont marqués de trois hachures disposées à peu près comme chez la M. epister- nalis ; la 4" traversant presque toute la largeur du tibia, les deux suivantes courtes, peu avancées; le 1° et le 2° article des tarses sont marqués chacun de deux hachures très-obliques. L’éperon externe est plus petit que la moitié de l’interne. Russie méridionale, Sarepta ; deux exemplaires communi- qués par M. Kraatz auquel je dédie l’espèce. Cette Mordel- listena se distingue de la M. episternalis par sa forme bien plus étroite, sa taille plus petite , la forme de ses post- épisternums, ses éperons très-inégaux et son pygidium non linéaire mais graduellement aminci, en pointe très-aiguê. Elle paraît avoir bien des rapports avec la M. longicor- nis Muls. (Longipèd., p. 69) que je n’ai pas vue mais qui doit en différer par la forme de son pygidium pareil à celui de la M. episternalis, et le 8° article de ses tarses posté- rieurs marqué d’une hachure. 10. M, episternalis Muls. , Longipèd., p. 67. — M, extensa Rosenh., Thiere Andalus,, p. 227. Angustata, alra, sericeo-pubescens, antennarum arti- SUR LES MORDELLIDES. 93 culis 6-10 latitudine parum longioribus, pygidio postice lineari, subtilissimo, hypopygio plus duplo (© ) seu qua- druplo vel quintuplo (S) longiore, tibiis posticis strigis tribus, minus obliquis, suprema tibiæ superficiem exter- nam fere lotam transcurrente, tarsorum articulis tribus _primis (in individuis minimis nonnunquam duobus tan- luim) strigis linealis , calcare interno altero plerumque dimidio majore.—Long. (pygid. excl.) 2,4-5,2 mill. Var. cibiis posticis strigis quatuor, suprema brevi, secunda maxima, tibiæ superficiem externam fere totam transcurrente. M. intersecta Emery. Etroite, noire, couverte d’une pubescence soyeuse, à reflets cendrés en dessous. Antennes dépassant de peu les angles postérieurs du prothorax, leurs articles 6-10 peu plus longs que larges, subparalièles. Prothorax à peu près aussi long que large, à lobe basal arrondi ; angles postérieurs à peu près droits. Elytres presque trois fois aussi longues que larges ensemble à la base, ou un peu plus courtes (0). Pygidium plus de deux fois aussi long que l'hypopygium chez la ©, quatre à cinq fois aussi long que l’hypopygium, chez le & ; chez la ©, il est subconique dans sa première moitié, linéaire, très-mince dans le reste de sa longueur ; chez le ©, la partie conique est presque de moitié plus courte, et la partie linéaire encore plus mince et beaucoup plus longue. Au contraire, l’hypopygium est bien plus court chez le que chez la ©. La forme de la partie linéaire du pygidium est sujette à varier: presque droite dans quel- ques exemplaires elle est courbée en dessous chez d’autres ; ordinairement d’un calibre à peu près uniforme, dès la base, elle s’amincit souvent graduellement un peu vers le bout ; mais ces différences ne sont qu'individuelles et ne sauraient servir de base à une distinction d’espèce. Les tibias postérieurs sont rayés de trois hachures, moins obli- ques que chez la M. parvula; la première, la plus longue, traverse obliquement presque toute la face externe du tibia ; la 2° est bien moins avancée, parfois plus oblique ; la 3° courte, subapicale:; l’on remarque quelquefois, au dessus de la hachure la plus longue, une petite hachure Surauméraire, ordinairement assez peu apparente. Tarses 94 ESSAI MONOGRAPHIQUE postérieurs marqués de hachures sur leurs trois premiers articles ; le premier en a deux à trois ; le 2° deux ; le 3° une seule, souvent peu apparente (elle manque chez les très- petits exemplaires). Eperons postérieurs peu inégaux, l’in- terne de moitié plus long que l’externe. France méridionale, Suisse, Hongrie et tout le bassin de la Méditerranée; Perse. La var, intersecta parait moins rare en Orient. BB. Hachures peu obliques; aucune d’entre elles n’est beaucoup plus longue que les autres, C. Eperons postérieurs noirs. i1, M. brevieauda Bohm., Mém, de l’Acad, de Stockholm, 1849, p. 223. — Thoms., Skand., Col, VI, p, 297.— M, subtrun. cata Muls., Longipèd., p. 73.—M. obtusata GC. Bris., Ann. Soc. Ent, Fr,, 1859, p. 233. Atra, elongata, pube sericea, nigra, pronolo subtrans- verso, antrorsum parum angustato, lobo basali lato, rotundato vel subtruncaio, angulis posticis oblusis, magis minusve relusis, pygidio apice plerumque anguste truncato, hypopygio dimidio (9 ) vel duplo (4) longiore , tibiis posticis et tarsorum articulis duobus primis strigis subæqualibus parum obliquis, calcaribus nigris. — Long. (pygid. excl.) 8,2-h,5 mill. Var. pube fulva nitidissima sericeo-micans. M. dives Emery. C' Tibiis anticis, pone basin, vix obsolete crassioribus, subrectis. Noire, allongée, couverte d’un duvet soyeux concolore. Les antennes dépassent à peine la base du prothorax ; leurs articles 6-10 sont subégaux, peu plus longs que larges, Le prothorax est évidemment un peu plus large que long, peu rétréci en avant; son lobe basal est large, arrondi ou sub- tronqué, bien plus avancé que les angles postérieurs; ceux-ci sont oblus, le plus souvent distinctement arrondis, quel- quefois seulement un peu émoussés. Les élytres sont trois fois environ aussi longues que le prothorax, deux fois et demie aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, subparallèles. Le pygidium est court, conique chez SUR LES MORDELLIDES. 95 la ©, de moitié plus long que l’hypopygium; chez le &'il est plus allongé, deux fois environ aussi long que l’hypo- pygium; dans les deux sexes, il est ordinairement étroi- tement tronqué au bout, rarement subacuminé. Les pattes postérieures sont robustes , les tibias marqués de quatre à six hachures fort peu obliques ; le 4° article des tarses en a quatre à cinq, le 2° deux ou trois. Les éperons sont noirs, peu inégaux. Les tibias antérieurs du & sont peu ou point épaissis, près de la base, à peu près droits. Toute l’Europe , Syrie, Caucase. J'ai vu des Mordellistena provenant de la Russie méri- dionale et offrant tous les caractères de la M. brevicauda, mais densément revêtues d’un duvet soyeux fauve-doré, très-brillant: quoique je ne connaïsse pas de forme inter- médiaire , je n’ai pas cru devoir en faire une espèce à part, mais seulement une variété bien définie (M. dives). Dans les envois de M. Becker de Sarepta elle est confondue sous le nom de Mordella velutina avec une variété de la Mor- della aculeata qui lui ressemble beaucoup, si l’on ne tient compte des caractères génériques. La M. brevicauda est facile à reconnaître à sa forme ro- buste, son prothorax bien évidemment transversal et son pygidium presque toujours étroitement tronqué au bout, rarement pointu, bien plus long chez le que chez la ©. 12, M. micans Germ., Reise nach Dalmat,, p. 212, — M, pur- purascens À, Costa., Faun, d. Reg. d. Nap., Mordellid., p. 17, pl 21, fig. 5. — M. minima A. Costa, L. c., p. 18, pl. 21, fig, 4. — M grisea Muls., Longipèd. , p. 72, — M, rectangula Thoms., Skand,, Col, IX, p. 434. * Atra, elongata (Q ) vel subangustata (4), pube sericea fusca vel fulva, sæpe cinereo vel fulvo micante, pronoto haud transverso, lobo basali obtuse truncato, angulis posticis rectis aut parum acutis, pygidio hypopygio plus duplo longiore, tibiis et tarsorum articulis duobus pri- mis strigis parum obliquis subæqualibus , calcaribus nigris.—Long. (pygid. excl.) 2,4-5,5 mill. d'Tibiis anticis yone basin dilatatis, inde, apicem versus, sensim angustalis, distincte curvatis. 96 ESSAI MONOGRAPHIQUE Noire, allongée, le 4 un peu plus étroit, revêtue d’un duvet soyeux brun foncé à reflets bruns ou cendrés, ou bien d’un brun fauve à reflets d’un fauve-doré très-brillant. Les antennes dépassent à peine les angles postérieurs du prothorax; leurs articles 6-10 sont moins d’une fois et demie aussi longs que larges. Le prothorax est à peu près aussi long que large, son lobe basal est obtusément tron- qué, ses angles postérieurs à peu près droits ou peu aigus. Les élytres sont deux fois et demie environ aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, rétrécies en arrière (©) ou presque parallèles (Q). Le pygidium est plus d’une fois plus long que l’hypopygium, conique , pointu, parfois un peu courbé en-dessous. Les patles sont assez robustes, moins toutefois que chez la M. brevicauda; les tibias postérieurs rayés de irois à six hachures peu obliques , presque égales ; le 4er article du tarse en a trois à quatre ; le 2° deux ou trois. Les éperons sont noirs, peu inégaux. Les tibias anté- - rieurs du ©’ sont assez notablement dilatés, vers le quart de leur longueur, graduellement amincis de ce point jus- qu’au bout, arqués en-dedans ; ce caractère est moins évident chez les petits exemplaires. Europe, Algérie. Les exemplaires du nord sont petits, à duvet très-foncé, presque noir (M. rectangula Thoms.) ; ceux d'Afrique se distinguent ordinairement par leur duvet clair , à reflets d’un fauve.-doré très-brillant; M. Gestro a récolté en nombre en Sardaigne une race de grande taille à pubescence très-foncée; ces types différents sont reliés entre eux par d'innombrables intermédiaires. La M. minima de M. Costa n’est qu’un petit exemplaire de celte espèce, dont la taille varie beaucoup. A peine plus allongée que la M. brevicauda, la M. mi- cans est un peu moins étroite que la pumila , bien moins étroite que Perroudi et stenidea. Ses éperons noirs la distinguent de la M. confinis. 13. M. pumila Gyll., Ins. suec., II, p. 605. —Muls., Longipèd., p. 75. — Thoms., Skand,, Col, VI, p. 297. — M. stricta A. Costa, Faun, d. Reg. d, Nap., Mordellid, , p. 16, pl. 21, fig. 4 — Muls., Longipèd,, p. 76. SUR LES MORDELLIDES. 97 Angustata,atra,pube sericea nigra,pronoto haud trans- verso, lobo basali obtuse truncato, vel leviter emarginato, angulis posticis subacutis, pygidio elongato acuminato, libiis posticis et tarsorum articulis duobus primis strigis parum obliquis , inter se subæqualibus. — Long. (pygid. excl.) 3-4 mill. d' Tibiis anticis, pone basin parum crassioribus, vix curvatis. Etroite, noire, revêtue d’un duvet soyeux, concolore. Antennes dépassant de peu les angles du prothorax, ayant leurs articles 6-10 peu plus longs que larges. Prothorax à peu près aussi large que long, avec le lobe basal obtusé- ment tronqué ou légèrement échancré, les angles posté- rieurs un peu aigus, Elytres un peu moins de trois fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base, Pygi- dium deux fois environ (© ) ou plus de deux fois ( g') aussi long que l’hypopygium, conique, pointu, assez mince, Souvent un peu courbé en-dessous. Pattes médiocrement robustes ; tibias postérieurs marqués de trois ou quatre ha- chures peu obliques, presque égales ; 4°" article des tarses postérieurs ayant trois à cinq hachures; 2° article à deux ou trois. Eperons noirs, peu inégaux. Tibias antérieurs du C'un peu épaissis près de la base, à peine courbés. Toute l’Europe, Algérie, Syrie. Cetie espèce diffère de la M. brevicauda par sa forme plus étroite; il est quelquefois assez difficile de la distin- guer de certains individus obscurs de la M. micans, lors- qu’on n’a sous les yeux que des $ . La M. pumila est plus étroite; le 1e° article de ses tarses postérieurs est plus mince ; les angles postérieurs du prothorax plus aigus. La M, stricta de M, Costa ne diffère pas de la pu- mila; le lobe basal du prothorax peut sembler arrondi, lorsque linsecte est piqué et qu’on ne peut l’examiner à la loupe , qu’en le regardant obliquement d’avant en arrière. C’est probablement ce qui a induit en erreur M. Mulsant. 14, M, tarsata Muls., Longipèd., p. 77. Atra, angustala, pube sericea nigra, pronolo haul transverso, lobo basali obtuse truncato, angulis posticis . L'Abeille, Mordellid, 1876. 98 ESSAI MONOGRAPHIQUE subacutis, pygidio elongato, hypopygio plus duplo lon- giore, tibiis posticis et tarsorum articulis tribus primis Strigis parum obliquis, subæqualibus. — Long. (pygid. excl.) 3,3-4,3 mill, G' Tibiis anticis pone basin vix crassioribus, obsolete curvalis. Ressemble beaucoup à la M. pumila, mais elle est un peu plus étroite; ses antennes sont un peu plus grêles, leurs articles 6-10 de moitié au moins plus longs que larges ; le pygidium est proportionnellement un peu plus allongé et plus mince; enfin les pattes postérieures sont un peu moins fortes et plus allongées ; rayées de hachures sur les tibias et les trois premiers articles de leurs tarses. Le tibia a quatre à cinq hachures ; le 1°r article du tarse quatre à cinq ; le 2° trois à quatre ; le 8° une ou deux, Les éperons sont noirs, peu inégaux, France , Italie, Naples. 15, M. Perroudi Muls., Longipèd., p. 78. Atra, valde angustata, pube sericea brunnea vel fulves- cente, pronoto haud transverso, angulis posticis acutis, pygidio hypopygio plus duplo longiore, tibiis posticis tarsorumaque articulis duobus primis strigis parum obli- quis, subæqualibus.—Long. (pygid. excl.) 3,5-8,8 mill. & Tibiis anticis pone basin paululum crassioribus vix curvalis. Très-étroite, noire, couverte d’un duvet brun, parfois à reflets dorés, Antennes dépassant de peu les angles posté- rieurs du prothorax, ayant leurs articles 6-10 de moitié au moins plus longs que larges. Prothorax à peu près aussi large que long, avec le lobe basal arrondi ou obtusément tronqué, les angles postérieurs un peu aigus. Elytres trois fois environ aussi longues que larges ensemble à la base. Pygidium conique , allongé, une fois au moins plus long que l'hypopygium, quelquefois un peu obtus au bout. Pattes assez grêles ; le 4° article des tarses postérieurs mince, allongé. Tibias postérieurs marqués de quatre à cinq ha- chures ; 4 article du tarse de trois à quatre ; 2° d’une ou D SUR LES MORDELLIDES, 99 deux. Eperons noirs, peu inégaux. Tibias antérieurs du & peu épaissis près de la base, à peine courbés. France, Allemagne, Corse, Ilalie méridionale. Se rap- proche beaucoup de la M. pumila, dont elle se distingue par la couleur de son duvet et sa forme un peu plus étroite, La M. stenidea est toujours plus petite, la M. micans plus irappue et reconnaissable au 1° article de ses tarses posté- rieurs bien plus épais. 16. M. stenidea Muls,, Longipèd., p. 77 Atra, angustata (©) seu vaide angustata (&'), pube se- ricea, fuscu vel grisea dense vestita, antennis brevibus, crassiusculis, pronoto latitudine vix breviore, lobo basali rotundato , angulis posticis obtusis, elytris latitudine baseos fere triplo (9) vel plus triplo (4) longioribus, pygidio elongato, acuto, tibiis posticis tarsorumque arti- _culis duobus primis strigis parum obliquis, subæqualibus, calcaribus nigris.—Long. (pygid. excl.) 4,8-3 mill. & Tibiis anticis pone basin dilatatis , inde, apicem versus, sensim angustalis, distincte curvatis. M. flexipes Muls., Longipèd., suppl., 8. Etroite (4) ou très-étroite ( © ), noire, revêtue d’un duvet soyeux brun foncé, ordinairement presque noir, à reflets irisés, quelquefois cendré. Les antennes sont courtes, atlei- gnant à peine les angles postérieurs du prothorax ; leurs arti- cles 6-10 sont fort peu plus longs que larges. Le dernier article des palpes maxillaires est moins de deux fois et demie (© }, ou moins deux fois (4) aussi long que large. Le pro- thorax est à peine moins long que large , ses angles pos- térieurs sont un peu obus, émoussés ou légèrement arrondis, le lobe basal arrondi. Les élytres sont presque trois fois (S ) ou plus de trois fois (S) aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Le pygidium est conique, pointu, plus de deux fois aussi long que l’hypopygium. Les patles sont assez grêles ; les tibias postérieurs marqués or- dinairement de trois hachures fort peu obliques, bien mar- quées, sur le dos du tibia, parfois assez peu avancées sur sa face externe ; le 1er article du tarse à trois ou quatre hachures; le 2° une ou deux. Les éperons sont noirs, peu 400 ESSAI MONOGRAPHIQUE inégaux. Les tibias antérieurs du œ sont un peu arqués, dilatés vers le quart de leur longueur , plus que dans les espèces voisines ; à partir de ce point, ils s’amincissent gra- duellement en ligne courbe jusqu’à l'extrémité. Europe méridionale, bassin de la Méditerranée, Perse. Cette Mordellistena se reconnaît à sa petite taille, à sa forme étroite ou très-étroile, aux angles obtus de son pro- thorax. J’y rapporte la M. flexipes, quoique je n’en aie pas vu de type authentique. Les caractères décrits par M. Mul- sant s’appliquent fort bien au © de la M. stenidea. Les M.trilineata et infima de M. Mulsant, que je n’ai pas vues, sont probablement établies sur de petits exem- plaires de celte espèce ou de la M. confinis. 17, M, Perrisi Muls,, Longipèd., p. 80. Atra, subangustata, pube sericea nigra vel fusca, pal- porum maxillarium articulo ultimo latitudine plus triplo longiore, pronoti lobo basali rotundato, pygidio conico acuto, tibiis posticis tarsorumque articulis duobus primas strigis parum obliquis, subæqualibus, calcaribus nigris.—Long. (pygid. excl.) 1,9-2,8 mill. Assez étroite (de la forme d’une petite M. micans ©), noire, revêlue d’un duvet concolore ou brun, à reflets gri- sâtres. Les palpes maxillaires sont fort allongés dans les deux sexes; leur dernier article est presque quatre fois aussi long que large. Les antennes assez courtes atteignent les angles postérieurs du prothorax ; leurs articles 6-10 sont à peine plus longs que larges. Le prothorax n’est pas tout à fait aussi large que long, le lobe basal arrondi, les angles postérieurs à peu près droits. Les élytres sont deux fois et demie environ aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Le pygidium est conique, médiocrement allongé, _ deux fois au moins aussi long que l’hypopygium. Les pieds sont peu épais , les tibias postérieurs marqués de trois à quatre hachures peu obliques, à peu près égales ; le 1°° ar- ticle des tarses en a trois ou quatre ; le 2° deux. Les éperons sont noirs, les tibias antérieurs du O©', sans caractères re- marquables, France méridionale, Naples. SUR LES MORDELLIDES. 402 Cette petite espèce ressemble beaucoup aux petits exem- plaires de la M. micans (M. minima À. Costa), mais elle est très-exactement caractérisée par la forme du dernier article de ses palpes maxillaires. CG. Eperons postérieurs testacés. 18. M. confinis À. Costa. Atra, elongata, pube sericea , cinerea vel fulva, pro- noto longitudine vix latiore, lobo basali rotundato vel truncalo, pygidio elongalo , acuto, tibus posticis tarso- rumque articulis duobus primis strigis parum obliqus, subæqualibus, calcaribus testaceis. — Long. (pygid. excl.) 1,5-3 mill. Var, ore, antennarum basi pedibusque anterioribus _Leslaceis vel fuscis. M. confinis À. Costa, Faun. d. Reg. d. Nap., Mordellid., p. 18. — Muls., Longipèd., p:579. Allongée, noire, revêtue d’un duvet fauve-cendré assez brillant; quelquefois la bouche, la base des antennes et les quatre pieds de devant sont testacés. Les antennes sont courtes, atteignant à peine la base du prothorax, leurs ar- ticles 6-10 peu plus longs que larges. Le prothorax est à peine plus large que long, ses angles postérieurs sont à peu près droits ou un peu oblus, le lobe basal arrondi ou tronqué. Les élytres sont environ deux fois et quart aussi longues que larges ensemble à la base. Le pygidium est conique, pointu, deux fois au moins aussi long que l’hypopy- gium. Les pieds sont médiocrement robustes , les tibias pos- térieurs marqués de trois à quatre hachures peu obliques, à peu près égales; le 1° article du tarse en a deux à quatre, le 2° une ou deux. Les éperons postérieurs sont peu iné- gaux , testacés, avec la pointe étroitement noirâtre. Les jambes antérieures du © n’offrent pas de dilatation près de la base. France méridionale, Italie, Corse , Sardaigne, Sicile, Espagne, Algérie, Maroc. Très-facile à reconnaître à la cou- leur des éperons de ses jambes postérieures, Les exemplaires 102 ESSAI MONOGRAPHIQUE à pieds antérieurs lestacés , sur lesquels M. Costa a fondé l'espèce, sont rares. 19, M. brevicollis n. sp, Atra, elongata, pube sericea fulva dense vestita, pro- noto transverso, pygidio conico, parum clongato, tibiis posticis striga subapicali et dorsali una, modice obliqua, calcaribus testacers, parum inæqualibus. — Long. (pygid. excl.) 2,6 mill. Noire, allongée, un peu déprimée sur le dos, densément revêlue d’un duvet soyeux, fauve, fort brillant. Antennes dé- passant de peu les angles postérieurs du prothorax, leurs articles 6-10 à peu près aussi longs que larges. Prothorax distinctement transversal, d’un tiers au moins plus large qu’il n’est long dans son milieu, peu convexe, ayant ses an- gles postérieurs obtus, émoussés, le lobe basal arrondi. Elytres presque deux fois et demie aussi longues que larges ensemble à la base. Tibias postérieurs peu arrondis vers le bout, rayés de deux hachures { soit la hachure subapicale et une seule dorsale) médiocrement obliques, bien marquées ; 4e article des tarses à deux hachures ; 2° à une seule. Eperons testacés , peu inégaux. Pygidium assez court, conique, de moitié à peine plus long que l’hypopygium (ou peut-être un peu plus long , si, comme il me semble, l'extrémité de ce segment est endommagée , dans l’exem- plaire que j'ai sous les yeux). Algérie (Coll. Chevrolat). Je décris cette espèce, non sans quelque hésitation, n’en ayant vu qu’un seul exem- plaire. Elle se distingue de toutes les espèces voisines par son prothorax transversal, ses éperons testacés et ses tibias postérieurs marqués de deux hachures seulement, 3e Sous-Genre. TOLIDA Muls, Longipèd.; p. 83. 20. M. Tournieri n. sp. Elongata, picea, pedibus anticis rufescentibus, superne fusco-pubescens, plaga elytrorum humerali e pube sericea cinereo micante, palporum maæillarium articulo ultimo & es Sn dd ns de SUR LES MORDELLIDES. 103 transverso, malfei instar introrsum producto, ? subcy- lindrico, apice oblique truncato ; pronoto leviter transverso, pedibus posticis validis, tibiarum strigis brevibus, confere lis, calcaribus testaceis, parum inæqualibus, pygidio conico, elongalo. — Long. (pygid. excl.) 2,7-8,8 mill, Allongée, d’un noir de poix, avec les pieds de la première paire rougeâtres, couverte d’un duvet soyeux brun foncé en dessus, plus clair en dessous, cendré sur l’écusson ; sur les élytres une tache humérale de duvet cendré, jaunâtre, assez brillant. Antennes dépassant peu les angles postérieurs du prothorax, ayant leurs articles 6-10 peu plus longs que larges. Les palpes maxillaires du & présentent chez cette espèce et les deux suivantes une conformation toute parti- culière : leur dernier article est fortement transversal, plus de deux fois aussi large que long, attaché au précédent par son extrémité externe, se prolongeant en dedans, en forme de marteau, sillonné sur sa tranche apicale ; chez la © , leur dernier article est subcylindrique ou un peu en massue, obliquement tronqué au bout. Prothorax un peu plus large que long, ayant les angles postérieurs obtus, arrondis, le lobe basal large, tronqué. Elytres deux fois et un tiers envi- ron aussi longues que larges ensemble à la base; pygidium conique, allongé, plus mince que chez les espèces qui sui- vent, deux fois à deux fois et un tiers aussi long que l’hypo- pygium. Paites postérieures assez épaisses ; tibias rayés de trois à quatre hachures rapprochées entre elles et peu avancées sur leur face externe ; 1° article du tarse à deux ou irois hachures ; 2° à une ou deux. Eperons testacés. Genève (Tournier), Silésie (Fleischer). 21. M, humerosa Rosenh., Beitræge, etc., I, p. 38, 1847. Piceo-nigra, minus elongata, pube sericea fusca, ma- cula elytrorum humerali rufa, aureo-sericea, pedibus posticis crassis, tibiarum strigis brevibus, confertrs, cal- caribus lestacers, pygidio conico. — Long. (pygid. excl.) 2,3-4,2 mill. Var. elytris abdomineque piceis, labro, pedibusque an- Lerioribus piceo-rufis. g Palporum maxillarium articulo ultimo valde trans- verso, mallei instar introrsum producto. 104 ESSAI MONOGRAPHIQUE © Palporum maxillarium articulo ultimo subcylin- drico, apice truncato. Peu allongée, noire, avec une tache humérale rouge, plus ou moins étendue sur chaque élytre, le duvet soyeux est brun sur le fond de l’insecte ; sur le rouge de la tache humérale se trouve une tache à peu près correspondante, mais mieux limitée, de duvet doré très-brillant. La base du premier segment du ventre, ainsi que les pieds, sont revêtus de duvet fauve. Les palpes maxillaires du & sont conformés comme chez la M. Tournier ; leur dernier article est fortement transverse, trois fois environ aussi large que long, prolongé en-dedans, en forme de marteau, sillonné le long de sa tranche apicale ; chez la © le dernier article des palpes maxillaires est subcylindrique, tronqué au bout. Les an- tennes sont assez courtes, épaisses, dépassant à peine la base du prothorax ; leurs articles 5-10 sont à peu près aussi larges que longs. Le prothorax esi un peu plus large que long, avec les angles postérieurs obtus, arrondis, le lobe ’basal large, subtronqué. Les élytres sont un peu plus de deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Le pygidium est conique, une fois et deux tiers ou deux fois aussi long que l’hypopygium. Les pieds postérieurs sont robustes, le tibia rayé de trois hachures bien mar- quées, mais fort peu avancées sur sa face externe, occu- pant un peu plus que le quart de la longueur de sa tranche dorsale ; le 4er article du tarse a deux ou trois hachures, le 2e une ou deux. Les éperons sont testacés, l’externe égal à la moitié de l’interne. Hongrie (Rosenhauer), Crimée (Mus. de Vienne), Sarepta, Grèce (Kraalz). 22, M. pulchella Muls., Opusc, IX, p. 168. Nigra, elongata, pube sericea, obscura, pedibus anticis rufescentibus, elytrorum macula humerali et altera pone medium elongata rubris, aureo pubescentibus , pygidio conico , pedibus posticis validis , tibiarum strigis bre- vibus confertis, calcaribus testaceis,—Long. (pygid. excl.) 2,5-3,2 mill. SUR LES MORDELLIDES. 105 Var. elytrorum macula humerali rubra minore, pos- tica obsoleta, hac pube aurea tantum constituta. o Palporum mazxillarium articulo ultimo valde trans- verso, introrsum mallei instar producto. © Palporum eorumdem articulo ultimo clavato, sub= compresso. Allongée, noire, revêtue d’un duvet brun foncé en-dessus, fauve cendré en dessous et sur l’écusson. Les élytres offrent chacune une tache humérale rouge et une tache discoïdale allongée de la même couleur, commençant vers les trois cin- quièmes de leur longueur; ces taches sont revêtues de duvet cendré ou doré brillant; quelquefois la tache rouge posté- rieure disparaît, ne laissant d’autre trace qu’un petit espace couvert de duvet brillant sur le fond noir de l’élytre ; la tache humérale est alors plus petite. Les antennes attei- gnent à peine les angles postérieurs du prothorax; leurs articles 6-10 sont peu plus longs que larges. Le dernier article des palpes maxillaires du © est fortement trans- versal, plus de trois fois ou presque quatre fois aussi large que long, prolongé en dedans en forme de branche de marteau , sillonné le long de sa tranche apicale: chez la Q il est comprimé, élargi vers le bout. Prothorax un peu plus large que long, avec les angles postérieurs obtus, arrondis, le lobe basal large et arrondi ou subtronqué. Les élytres sont deux fois et un tiers environ aussi longues qu'elles sont larges ensemble à la base. Le pygidium esf conique, assez allongé , deux fois à deux fois et demie aussi long que lhypopygium. Les pieds postérieurs sont robustes, les tibias rayés de trois ou quatre hachures rapprochées entre elles, souvent peu apparentes ; le 4° article du tarse en à deux ou trois: le 2° une ou deux. Les éperons pos- térieurs sont testacés, peu inégaux. Italie méridionale, Corse (Revelière), Sardaigne (Ray- mond), Sicile (Ragusa), Algérie; cette jolie espèce paraît fort rare. M. Mulsant l'avait rapportée d’abord au genre Mordella, méconnaissant les hachures souvent peu visibles ; elle porte, dans plusieurs collections, le nom de M. quadri- maculata (Küst); je Pavais nommée autrefois A. quadrigut- tata, la croyant nouvelle. 106 ESSAI MONOGRAPHIQUE 23, M, Artemisiæ Muls., Longipèd,, p. 84, Nigra, minus elongata , subtus fuscescens , sericeo-pu- bescens, fulvo seu cinereo-micans, ore, antennis pedi- busque anterioribus piceis, antennis elongatis, pronoto transverso, pedibus posticis crassis, tibiarum strigis bre- vibus confertis, calcaribus testaceis, pygidio conico. — Long. (pygid. excl.) 2,6-3,5 mill. Var. ore, antennis, elytris, pedibusque anterioribus rufo-piceis. o Antennis valde elongatis, dimidio corpore longiori- bus , articulis 5-11 subæqualibus , magnis compressis, latitudine fere triplo longioribus; palporum maxillarium articulo ultimo dilatato, latitudine maxima fere dimidio longiore. ® Antennis dimidio corpore brevioribus, articulis 5-11 latitudine vix duplo longioribus ; palporum maxillarium arliculo ultimo latitudine circiter duplo longiore. Peu allongée, noire en dessus, un peu brunâtre en dessous, avec la bouche, les antennes et les quatre pieds antérieurs d’un brun de poix: souvent la bouche, les an- tennes, les élytres et les patles antérieures sont plus ou moins rougeâtres ; tout l’insecte est revêtu d’un duvet brun à reflets fauves ou cendrés. Le dernier article des palpes maxillaires est subtriangulaire, à angles arrondis, nota- blement plus large chez le S que chez la © . Les antennes du 6 sont très-allongées, bien plus longues que la moitié du corps, avec leurs articles 3-4 petits, aussi larges que longs, 5-11 subégaux, bien plus grands que les précédents, comprimés, presque trois fois aussi longs que larges ; chez la © les antennes sont moins longues que la moitié du corps , leurs articles 5-11 moins grands, à peine deux fois ‘aussi longs que larges. Le prothorax est transversal , d’un tiers environ plus large que long, avec les angles posté- rieurs obtus, arrondis, le lobe basal arrondi ou tronqué,. Les élytres sont un peu plus de deux fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. Le pygidium est conique , de moitié (©) ou presque une fois (S) plus long que l’hypopygium, Les pailes postérieures sont relativement SUR LES MORDELLIDES. 107 courtes et épaisses: la surface dorsale de leurs tibias nota- blement convexe vers l’extrémité, marquée de trois ou quatre hachures rapprochées entre elles, à peine avancées sur la face externe desdits tibias; le 4°" article du tarse a deux à trois hachures peu apparentes; le 2° une ou deux. Les éperons sont lestacés, rembrunis au bout, peu inégaux. France centrale et méridionale; paraîl assez rare: très- facile à reconnaître à sa forme ramassée et à la structure de ses antennes. ESPÈCES QUE JE N’AI PAS VUES. 1, Anaspis punetata Eschsch., Mém, de l’Acad., imp, de St-Pétersbourg, VI, 1818, p. 472 (Mordella). Ano inermi, nigra, ore, thoraceque ferrugineo, puncto nigro ; magnitudine M. thoracicæ. Tête noire avec la bouche et les palpes ferrugineux , yeux noirs ; antennes poilues, noires, jaunes à la base. Prothorax ferrugineux, avec un point noir au milieu. Ecusson et élytres d’un noir mat, sans tache. Ailes noires. Poitrine et abdomen d’un noir brillant. Pieds des deux premières paires jaunes, avec les genoux noirs ; pieds postérieurs noirs, avec les genoux et les éperons ferrugineux. Anus inerme. — Habite le Caucase (ex Eschscholtz). C’est probablement une variété de l’Anaspis ruficollis (voyez cette espèce). 2. Anaspis verticalis Fald,, Fauna Ent. Transcauc, , II, p. 112. Elongata, subcylindrica, picea , nitida , thorace disco bi-impresso, antennarum basi, fronte, thorace pedibus- que quatuor anterioribus rufo-testaceis. — Long. 2//, lat. 3/47”. La plus grande espèce du genre, ressemble un peu à l'A, thoracica Fabr., mais beaucoup plus grande. Tête orbicu- laire, fortement défléchie, convexe, lisse, couverte d’une ponctuation très-serrée, à peine visible, glabre, luisante, 108 ESSAI MONOGRAPHIQUE poire sur le vertex, testacée en avant, avec la bouche tes- tacée, yeux grands, assez convexes, noirs. Antennes dé- passant un peu la base du prothorax, minces, testacées à la base, glabres, un peu épaissies et légèrement pubes- centes vers le bout, noires. Prothorax transversal, presque de moitié plus large que long , entièrement d’un flave tes- tacé, luisant, arrondi et légèrement sinué de chaque côlé à la base, peu arrondi sur les côtés, plus étroit en avant, défléchi, tronqué au bout, médiocrement convexe en-dessus, obsolètement ponclué et à peine pubescent, avec une pelite fovéole arrondie sur le disque de chaque côlé. Ecusson petit, arrondi en arrière, noir, glabre. Elytres à peine plus étroites que le prothorax, très-allongées, peu élargies sur les côtés, munies d’un bord réfléchi, pointues et déhiscentes au bout, convexes, lisses, couleur de poix, luisantes, garnies d’un duvet très-fin , inégal avec une ponctuation très-serrée, à peine visible à l’aide d’une forte loupe, rebordées le long de la suture. Corps cylindrique, couleur de poix, luisant, peu pubescent. Pieds allongés, plutôt robustes, comprimés, les quatre premiers entièrement d’un flave testacé, ceux de derrière couleur de poix; tous les tarses plus foncés (ex Falderman). Probablement, comme la précédente, une variété de l'A. ruficollis. 3. Anaspis orientalis Fald., {, c, p. 113, Nigra, subnitida, parce pubescens; thorace latiore, dense strigoso , elytris concinne strigoso-punctatis , postice nonntihil infuscatis; ore, antennis pedibusque an- hicis testaceis.—Long. 4 1/4/”, lat, 4/2/7. Ressemble en quelque sorte à l'A. frontalis, mais plus . large et un peu plus courte, distincte surtout par la forme tout autre de son prothorax. Tête grande, enfoncée, arrondie, noire, lisse et luisante, convexe, glabre, avec la bouche testacée. Antennes dépassant à peine la base du prothorax, minces, testacées. Yeux arrondis, à peine saillants, d’un noir grisâtre. Prothorax court, noir, peu luisant, plus de deux fois aussi large que long, arrondi à la base, avec les angles presque droits, les côtés un peu arrondis, plus étroit ! a ge ne. SR SUR LES MORDELLIDES. 109 en avant, ses angles antérieurs très-défléchis, arrondis, tronqué au bout, rebordé, médiocrement convexe en-dessus, densément , légèrement strié, plus lisse sur le disque , légè- rement déprimé en arrière, couvert d’un duvet rare et très-court , étroitement impressionné transversalement à la base. Ecusson enfoncé, très-petit, noir. Elytres un peu plus étroites que le prothorax, rétrécies en arrière, séparément arrondies et déhiscentes au bout ; à peine élargies vers leur milieu, planiuscules en-dessus, noires, peu luisantes , un peu brunâtres en arrière, inégalement couvertes de stries serrées et légères, avec une pubescence très-rare. Dessous du corps très-convexe, noir, poli, très-finement pubescent. Pieds courts, assez robustes, ceux de la première paire tesiacés, ceux de derrière couleur de poix, avec les cuisses épaisses, un peu testacées à la base et à l'extrémité (ex Falderman). _ Cette espèce paraît se rapprocher de l'A, varians, à laquelle elle pourrait bien se rapporter. L. Anaspis poœæeila Fald., {, c, p. 114. Lineari-elongata , nigra , nitida, subpubescens, ore, antennarum basi et palpis testaceis, thorace latiore, subdeplanato, inæquali ; elytris apice singulatim rotun- datis.—Long. 4 4/41, lat. 2/3”, Taille de la précédente et presque même forme ; un peu plus étroite, avec les élytres plus larges ; du reste, facile à distinguer. Tête orbiculaire, noire, brillante, obsolètement ponctuée, fortement convexe en dessus, glabre, unie, ar- rondie en avant et très-finement pubescente, avec la bouche et les palpes testacés. Yeux grands, fortement proéminents, globuleux, gris. Antennes un peu plus courtes que la moitié du corps ; leurs quatre premiers articles minces, glabres testacés; les suivants graduellement plus épais, noirs, pubes? cents; le dernier plus grand, allongé. Prothorax transversal, plus de deux fois aussi long que large, largement, mais peu profondément sinué de chaque côté à la base, arrondi devant l’écusson, un peu dilaté sur les côtés, fortement défléchi en avant, où il est un peu plus étroit, très-finement rebordé, L'Abeille, Mordellid, 1876. 7 410 ESSAI MONOGRAPHIQUE . tronqué au bout, médiocrement convexe en dessus, peu brillant, noir, un peu gibbeux sur le devant du disque, vers les côtés, légèrement applati en arrière, inégal, avec quel- ques impressions obsolètes, couvert d’une pubescence blan- châtre, fine, inégale, Ecusson très-pelit, très-enfoncé, noir, triangulaire. Elytres un peu plus étroites que le prothorax, allongées, linéaires, étroites, un peu rétrécies en arrière, à peine dilatées sur les côtés au milieu, réfléchies , séparé- ment arrondies au bout, convexes, lisses, d’un noir brun, luisantes , avec une pubescence grise, très-courte, peu abondante et irès-irrégulièrement distribuée. Dessous du corps convexe, noir, luisant, très-finement pubescent, avec l'anus brun. Pieds robustes , couleur de poix , légèrement pubescenis; cuisses épaisses , comprimées ; tibias et larses un peu plus clairs (ex Falderman). Les yeux globuleux , le pronotum inégal, plus de deux fois aussi large que long, éloignent cet insecte de toutes les Anaspis que j'ai vues; peut-être appartient-il à un autre genre. 5, Anaspis maculicollis Motsch., v. Schrenck’s Reiïsen , Il, p. 142, Un peu plus étroite que l'Anaspis flava et avec une grande tache longitudinale noire sur le prothorax; la moitié postérieure de la tête, les yeux, les six derniers articles des antennes et l’abdomen sont foncés ; le dernier article des antennes obtus. Du midi de la Russie d'Europe (ex Mots- choulsky). 6. Anaspis inderiensis Motsch,, {, c., ibid. Moitié plus petite que l’A. flava et d’un testacé roussâtre plus vif ; les yeux et l’extrémité des antennes sont seule- ment noirs ; le dernier article des antennes est allongé mais obtus. Des environs du lac Inderskoïie, près du fl. Oural lex Motschoulsky). à An Sd LIRE SUR LES MORDELLIDES, ALL 7. Anaspis assimilis Snellen v. Vollenhoven, Herklots Bouws- toffen, II, 1858, p. 70. Elongata, nigra, fusco-pubescens, labro antennarumque basi flavo-testaceis, pedibus partim, aculeis omnibus flavo- testaceis.—Long. L 1/2’ (ex Vollenh.), 8. Anaspis testacea Snellen v. Vollenh., {, c., ibid, Parva, flavo-testacea, oculis nigris, abdomineque brunneo, geniculis tarsorum obscurioribus, —Long. 1 1/3’! (ex Vollenh.). J'ai eu dernièrement en communication les types de ces deux espèces, grâce à l’obligeance de M. Ritsema. La pre- mière se rapporte à l'A. frontalis, l’autre est une petite A. maculata. 9, Mordella leucaspis Küst., Kæfer, Eur., XVI, 80. M. nigra, nilidula, punciulata, subtililer nigro-pubes- cens, scutello albido piloso, pectore lateribus flavo-piloso, argenteo micante.—Long, c. acul, 8 1/5”, lat, 47”. Par sa taille, sa forme et son pygidium court elle se rap- proche des M. fasciata et bipunctata, noire, médiocrement luisante, couverte d’un duvet noir, épais soyeux ; facilement reconnaissable à son écusson de couleur claire. Les an- tennes sont à peine aussi longues que le prothorax, noires, faiblement en scie en dedans, leurs quatre premiers arti- cles minces, simples , le dernier pyriforme, obtusément ar- rondi au bout. La tête est convexe, assez grande, finement et densément ponctuée. Le prothorax est plus large que long à peine impressionné de chaque côlé en avant, avec les angles arrondis ; les côtés sont faiblement arrondis, lors- qu'on les regarde par dessus; vus de côté, ils paraissent doucement sinués ; les angles postérieurs sont droits, peu proéminents en arrière ; la base est profondément échancrée de chaque côté, avec un lobe médian large, un peu arrondi sur les côlés, largement tronqué au milieu, un peu échancré devant l’écusson , plus avancé en arrière que les angles 12 ESSAI MONOGRAPHIQUE postérieurs ; le dessus est convexe, le bord postérieur est faiblement impressionné de chaque côté et garni à cet endroit de petits poils clairs , à reflets dorés. L’écusson est petit, arrondi, triangulaire, couvert de poils jaunâtres à reflets blanchâtres. Les élytres sont un peu plus étroites que la base du prothorax, graduellement rétrécies dès la base, séparément arrondies au bout, faiblement convexes, légère- ment impressionnées en dedans du calus huméral, qui est peu prononcé, avec la suture enfoncée dès la base, le bord sutural relevé dans toute sa longueur , limité par une fine strie ; toute la surface est finement et densément ponctuée, comme le pronotum, le commencement de la suture et Ja base de chaque élytre, vers la sinuosité basilaire du prono- tum sont garnies de duvet d’un jaune rougeâtre, à reflets d’un jaune clair. Le dessous du corps est aussi finement ponctué et pubescent ; le duvet de la poitrine et de la base du premier segment du ventre à reflets jaunâtres tendant au blanc, surtout sur les côtés, lorsqu'on les regarde dans une certaine direction; le ventre est couvert de duvet noir: le pygidium court, assez épais, tronqué au bout, deux fois aussi long que le dernier segment ventral. Les pattes sont noires ; le dessous des cuisses postérieures et les jambes à duvet d’un jaune brunâtre. Je l’ai prise à Cattaro en Dalmatie sur les fleurs (ex Küster). Probablement une variété de la M. sulcicauda Muls. 10, Mordella insidiosa Lucas, Expl, Sc de l'Algérie , II, p. 384, M. nigra, rufo-tomentosa pilosaque, capite thoraceque nigro-nitidis, hoc sat convexo anticeque angusto; elytris . subtilissime punctulatis, angustis ad basinque sat fortiter acuminatis ; corpore infra sternoque nigro.nitidis, sub- ferrugineo tomentosis; pedibus, antennisque omnino nigris.—Long. 4 mill.—Larg. 4 4/2 mill. Elle a beaucoup d’analogie avec la M. aculeata avec laquelle elle ne pourra être confondue, à cause de sa couleur qui est d’un noir mat et des poils qui revêtent celte espèce, qui sont roussâtres, au lieu d’être noirs, comme celà a lieu PR NE SU TO PAT TE NNEET SUR LES MORDELLIDES. 113 chez la M. aculeata. Entièrement noire, la tête est lisse, d’un noir brillant et très-légèrement revêtue d’une tomentosité roussâtre. Les antennes ainsi que les mandibules, les palpes maxillaires et labiaux sont d’un noir mat. Le thorax, comme la tête, est d’un noir brillant et paraît plus convexe et surtout plus étroit que dans la M. aculeata ; il est aussi à remarquer que la tomentosité d’un noir légèrement roussâtre qui revêt le thorax de cetle espèce est plus serrée que celle présentée par la tête, L’écusson est noir, revêlu de poils rous- sâtres et plus petit que dans la M. aculeata. Les élytres très-finement ponctuées, sont couverles de poils courts et serrés ; elles sont un peu plus étroites que dans la M. acu- leata, beaucoup plus fortement acuminées que dans cette dernière espèce. Le slernum , ainsi que le corps, est d’un noir brillant et revêtu d’une tomentosité d’un noir légère- ment ferrugineux. Quant aux paltes, elles sont d’un noir mat. Ce n’est que dans l’est de l’Algérie, aux environs de Constantine, de Bône et du cercle Lacalle, que je prenais cette espèce, qui, pendant le printemps, n’est pas très-rare, particulièrement sur les chardons et les Thapsia garganica en fleurs (ex Lucas). Les types sont au Muséum de Paris; c’est une Mordellistena. 11, Mordella funesta Fald., Fauna ent. Trans. Caucasica, IT, p. 108. Aira, opaca; antennis rufis; thorace creberrime con- cinne strigoso ; elytris apice dehiscentibus, singulatim rotundatis, macula grisea pone medium utrinque signatis. —Long. 3 4/2//?, lat. 4 4/27. Voisine de la Mordella nigerrima Mac-Leay par sa taille et sa grandeur, mais plus rétrécie en arrière. Tête grande, fortement défléchie , transversale, subglobuleuse, noire, très-lisse , densément mais inégalement revêlue de poils raides et courts. Yeux grands, non proéminents , luisants. Antennes dépassant peu la base du prothorax, minces et testacées à la base, épaissies au milieu, ferrugineuses, den- tées en scie en dehors, puis amincies et noires au bout. Prothorax court, trois fois aussi large que long , noir, mat, A1 ESSAI MONOGRAPHIQUE arrondi au milieu à la base, étroitement rebordé, largement bisinué au bout, avancé au milieu en lobe obtusément ar- rondi, convexe en dessus, fortement défléchi sur les côtés, surtout en avant, très-densément et finement striolé longi- tudinalement sur toute sa surface , plus lisse au devant de l’écusson, luisant, très-finement ponctué, impressionné de chaque côté à la base, légèrement pubescent à cet endroit ainsi que vers les côtés. Ecusson transversal , noir, mat, arrondi en arrière. Elytres à peine plus étroites que le prothorax, graduellement rétrécies vers le bout ; allongées, déhiscentes à l’extrémité, isolément arrondies; déprimées sur le devant du disque, inégales, plus convexes en arrière, noires, densément mais inégalement striolées sur toute leur surface , males, marquées un peu au-delà du milieu d’une tache subtriangulaire de duvet gris. Dessous du corps for- tement convexe, noir, mat, finement chagriné, à peine pubescent ; ventre conique, pygidium très-allongé. Pieds robustes, noirs : tibias antérieurs testacés au bout: tous les tarses couleur de poix (ex Falderman). 12, Mordella strisipennis Fald., /, c., p. 109. Angustata, atra; thorace æqualiter valde convexo , bifoveolato, fusco-micante; elytris concinne dense stri- gosis, postice valde attenuatis.—Long. 2 1/2 //!, lat, 1/7. Taille de la M. aculeata mais bien plus étroiteet plus atténuée en arrière. Tête grande, noire , lisse , luisante, fortement convexe avec une faible pubescence grise. Yeux latéraux, pelits, non proéminents, noirs. Antennes crassius- cules, noires, très-finement pubescentes. Prothorax grand, transversal, plus de deux fois aussi large que long , noir, largement sinué de chaque côté à la base, avec le lobe médian évidemment échancré, à peine arrondi sur les côtés, plus étroit en avant, obliquement tronqué de chaque côté en avant, un peu avancé au milieu, uniformément et forte- ment convexe en dessus , finement et très-densément ponc- tué, marqué de chaque côté d’une fovéole petite, arrondie et peu apparente sur le milieu du disque, revêtu d’une pubes- cence grise , très-courte et dense , brillante par places. Dés. PR en mm re SUR LES MORDELLIDES, 115 Ecusson pelit, transversal noir. Elytres plus étroites que Île prothorax, presque linéaires sur les côtés, allongées, gra- duellement bien plus étroites en arrière , isolément, obli- quement tronquées au bout, peu convexes en dessus, noires, maies, déprimées vers la base, très-densément, évidemment striolées sur toute leur surface, un peu plus lisses sur le milieu du disque. Dessous du corps très-convexe , noir, luisant, très-finement et densément ponctué, revêtu d’une pubescence testacée, très-rare ; abdomen rétréci, conique ; pygidium assez avancé, mince, densément pubescent. Pieds robustes, entièrement noirs, inégalement et finement ponc- tués, un peu pubescents, peu brillants (ex Falderman). Mordellistena sp. ? 13, Mordella splendidula Fald,, {. c, p. 110. Elongata, valde angustata, atra, sub-lucida; thoracis disco bi-impresso, violaceo micante ; elytris valde elon- galis, poslice attenuatis.—Long. 3’, lat. 4/51”. Plus allongée et un peu plus étroite que la précédente, Tête grande, orbiculaire, glabre, lisse, luisante , parsemée en avant de poils très-courts, testacés, peu nombreux. Yeux assez grands, déprimés. Antennes dépassant un peu la base du protborax, entièrement noires, crassiuscules, finement _ pubescentes. Prothorax à peu près carré, un peu plus large que long, profondément et largement sinué de chaque côté à la base, avec le lobe moyen assez avancé et tronqué, les côtés parallèles, fortement défléchis, à peine arrondis, finement rebordé , obliquement tronqué au bout de chaque côté, obtusément arrondi au milieu, inégalement convexe en-dessus , noir, avec des reflets violacés, glabre, brillant, obsolèlement mais très-densément pointillé, avec une im- pression assez large, peu profonde sur le milieu du disque de chaque côté, garni de quelques poils courts, testacés vers les côtés du bord antérieur. Ecusson petit, tran sversal, arrondi en arrière, d’un noir mat. Elytres de la largeur du prothorax en avant, très-atlénuées en arrière, un peu déhiscentes et isolément arrondies au bout, déprimées en- dessus, noires, assez luisantes, irès-densément mais obso- 116 ESSAI MONOGRAPHIQUE lèlement pointillées, peu pubescentes avec une impression étroite , presque en forme de croissant de chaque côté vers la base. Dessous du corps cylindrique, noir, assez luisant, très-finement chagriné, couvert d’une pubescence fine, tes- tacée, très-couchée, médiocrement dense ; abdomen très- allongé, conique : pygidium également très-avancé , étroit. Pieds noirs ; les postérieurs robustes, très-allongés ; les quatre antérieurs bien plus courts, grêles (ex Falderman). Mordellistena sp. ? 15, Mordellistena longicornis Muls., Col. Fr., Longipèd., p. 69. J'ai trouvé dans le midi de la France d’autres Mordellis- tènes analogues pour les hachures et le lobe médiaire de la base du prothorax à l’episternalis ; maïs ayant la taille un peu plus pelite ; les cinquième à dixième articles des antennes une fois plus longs qu’ils sont larges : le dernier article des palpes maxillaires une fois plus long qu’il n’est large , dans son diamètre transversal le plus grand ; l’éperon externe à peine plus grand que la moitié de l’interne ; le post-épisternum en ligne droite à son côté interne. De tels individus sembleraient devoir constituer une espèce dis- tincte: mais ils ont tant de ressemblance avec l’episternalis, sous le rapport de la longueur et des proportions du pygi- dium et par leurs trois premiers articles des tarses posté- rieurs marqués de hachures, qu’il faut attendre de nou- velles observations, pour savoir si ces différences sont spécifiques (ex Mulsant). 15, Mordellistena trilineata Muls,, /. c., p. 80. Dans nos provinces méridionales on trouve des Mordel- listènes ayant la plus grande analogie par la taille et par les autres caractères avec la M. minima, mais en différant par le dessus de leur corps garni d’un duvet noir et par leurs tarses postérieurs à quatre hachures au +lieu de trois (ex Mulsant). . bd .. SUR LES MORDELLIDES. 417 16. Mordellistena infima Muls., /. ©, p. 80. Enfin on trouve dans le midi de la France des Mordellis- tènes d’une taille exiguê (2,3 mill.), qui ont beaucoup d’analogie avec la M. trilineata; mais ils n’ont plus que deux hachures sur les deux cinquièmes postérieurs de l’arète dorsale de leurs tibias postérieurs ; deux ou trois sur le A°r article des tarses;s une ou deux sur le 2. Le dernier article des palpes maxillaires est à peine deux fois aussi long qu’il est large dans son diamètre transversal le plus grand (ex WMulsant). 17, Mordellistena serieata Wollast., Cat. Canar., Col, 1864, p. 515, M. pumilæ similis et forsan ejus varietas insularis; vix minor pube pallidiore subaureo-cinerea sericea hinc inde sed præsertim per elytrorum suluram (rarius omnino), veslila, quasi sericata. — Long. corp. lin. 1 2/3- 2 4/3. Habitat in Lanzarote el Fuerteventura , hinc inde ad flores. Ordinairement un peu plus petite que la M. pumila ; le seul véritable caractère, que j’aie trouvé pour la distinguer de celle espèce, est la couleur de sa pubescence, qui est d’une nuance plus pâle (d’un cendré quelque peu doré), surtout vers la région suturale des élytres, et donne à la surface une apparence soyeuse, à un certain jour. Il est possible cependant que ce ne soit là qu’une variété insu- laire de la M. pumila... Rarement la pubescence claire soyeuse couvre toute la surface, mais le plus souvent elle est concentrée uniquement le long de la suture (ex Wol- laston). 118 ESSAI MONOGRAPHIQUE ADDENDA. 12, Anaspis flava L, Var. : elytris zona basali nigra, postice super suturam angulate producta, apice nigricantibus.— Long. 2,7 mill, An species distinguenda ?). A. basalis Emery. Cette variété diffère du type par une large tache triangu- laire noire, qui comprend toute la base des élytres et s’étend sur la suture jusque vers le quart de leur longueur, un peu confusément limitée vers son angle sutural ; l'extrémité pos- iérieure des élytres est un peu noirâtre. Arménie (Schneïder) ; je n’ai vu qu’un seul individu o ; peut-être cette forme bien remarquable mériterait-elle d’être considérée comme une espèce à part, 122, Anaspis oceipitalis n, sp. Rufo-testacea, sericea, oculis, macula occipitali semi- circulari, transversa, antennis (excepla basi), macula femorum apicali parva atque tibiarum et tarsi articu- lorum margine extremo nigris, abdomine brunneo, apice obscuriore vel nigricante; antennarum articulis 7-10 minus distincte moniliformibus ; pronoto longitudine media tertia parte circiter latiore.,—Long. 2,5-4 mill. & Abdomine appendicibus destitulo, segmento 5° fisso ; tarsis anticis dilatatis. D'un testacé rougeâtre , avec les yeux, les 5-6 derniers articles des antennes , une petite tache à l'extrémité des cuisses, le bord apical des tibias et des articles des tarses, ainsi qu'une tache sur le derrière de la tête noirs. Cette tache occupe presque les trois quarts de la partie du bord postérieur de la tête comprise entre les yeux, rejoint ceux-ci par un étroit liseré noir et s'étend en demi-cercle sur. le front ; le reste de la tête est testacé ; le ventre est d’un testacé brunâtre , plus sombre ou même noirâtre vers le bout. Les antennes atteignent environ le tiers des élytres ; elles sont faiblement submoniliformes (4 ©) à rt» M me SUR LES MORDELLIDES. 119 partir du 7° article seulement ; les articles 7-10 sont sub- égaux (g') ou vont en s’épaississant indistinctement un peu jusqu’au 40° (© ); le 11° est peu plus long que le précé- dent. Le prothorax est à peu près d’un tiers plus large que long (G' © ). peu convexe, faiblement arqué sur les côtés, rétréci vers le bout, Les élytres sont trois fois environ aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. g Ventre dépourvu d'appendices; 5° segment ventral fendu ; tarses antérieurs dilatés. Sarepla (Fairmaire, Kraatz). Se distingue de l’A. flava par sa coloration, par sa forme un peu moins allongée, son prothorax moins trans- versal et ses antennes faiblement moniliformes, à partir du 7e article seulement. 18°, Anaspis Sehñeïderi n, sp. Fusco-nigra, minus elongata, fulvo-pubescens, anten- narum basi, labro, palpis calcaribusque testaceis , pedi- bus anticis et articulalionibus pedum posteriorum obscure rufescentibus ; antennis gracilibus , elongatis ; pronoto longitudine media circiter dimidio latiore.—Long. 1,9-2,5 mill, Var.: fusca, pronoti margine laterali, elytris pedibus- que obscure teslaceis. d. Segmentis abdominis quatuor primis apice medio leviter impressis, 5° profunde at anguste fisso; tarsis anticis parum dilatatis. D'un noir brun, peu allongée , assez déprimée, couverle d’un duvet fauve avec le labre, les palpes, les cinq à six pre- miers articles des antennes et les éperons testacés ; les pattes de la {re paire et les articulations des autres rou- geàtres ou brunes ; quelquefois le corps est brun , avec Îles côtés du prothorax , les élytres et les pattes plus ou moins testacés. Les antennes sont grêles, allongées, dépassant la moitié des élytres (4) ou l’atteignant à peine (Q ); leur 8e article est peu plus long que le 4e, de moitié au moins plus long que le 2e, environ trois fois aussi long qu’il est épais, subcylindrique ; les suivants diminuent insensiblement de longueur, 4-6 subcylindriques, 7-10 coniques et graduel- 190 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES MORDELLIDES, lement plus épais que les précédents, tous plus longs que larges ; le dernier ovalaire, peu plus grand que le 40e. Le prothorax est médiocrement convexe, un peu arrondi sur les côtés et faiblement rétréci en avant, une fois et demie envi- ron aussi large que long. Les élytres sont assez convexes, moins de deux fois et demie aussi longues qu’ellés sont larges ensemble à la base. d' Les quatre premiers segments du ventre présentent, au milieu de leur bord postérieur , une légère impression plus évidente sur les trois premiers que sur le 4° ; le 5° est fendu ou profondément impressionné jusque près de la base, mais cette fente ne s’élargit pas en arrière, de sorte que les deux lobes de l’hypopygium ne sont pas écartés à l’extré- mité. Les tarses antérieurs sont un peu dilatés. Rapportée du Caucase par M. le Dr Oscar Schneider, à qui je me fais un plaisir de la dédier. Cette espèce ressemble à l’A. rufitarsis, mais elle est évi- demment moins allongée et plus convexe , son prothorax est plus large, ses antennes encore un peu plus grêles et plus allongées ; elle a un peu le faciès d’une petite À. varians , mais ses antennes sont bien plus longues et plus minces; enfin, les caractères sexuels du g' la distinguent de toutes les espèces voisines. CATALOGUE DE LA moe | FAMILLE DES MORDELLIDES (. ÈS — I. AN ASPIDES. Pages 4, PENTARIA Muls. Longip., p. 135. 9 1, badia* Rosenh., Beitrage, etc., I, 39, . . . . . Eur’, Alg. 10 sericaria Muls,, Longipèd., 135, | 2, CYRTANASPIS, Emery. 10 1, phalerata Germ., Faun. Ins. Eur., XXIV, 8. , . A. 11 3. Anaspis Geoff., Hist. abr. d. Ins,, 1, 315. 19 A. Anaspis sensu strict. 1. Geoffroyi Müll, Germ. Mag, d. Ent,, IV, 214, Eurs, Alo. 16 humeralis Fab., Syst. Ent,, 264, biguttata Rossi, Mant., II, app. 103. var, (quadrimaculata)* A. Costa, Faun, R, Nap. Mordell., 25, var. vulcanica* A. Costa, {. c., 21. 2, maculata Fourer., Ent. paris., I, 142, . , , » . Eur, Afrn, 18 obseura Marsh., Ent. brit., I, 492, picta* Hamp., B. E. Z., 1870, 333, testacea* Snellen, Herklots Bouwst., IT, 70. 3, frontalis L., Syst. Nat., I, 420, . , , , , . .. Eur. 19 assimilis* Snellen, Herklots Bouwst., II, 70, var. lateralis Fab., Ent, Syst,, I, 114, M COMUSR EEE Vs à ee ns 0 à, se © à S. F. À, 21. thoracica Muls., Longipèd., 110 (ex parte). lateralis* Thoms,, Skand, Col., VI, 302 ©. (1) Les espèces marquées d’un astérisque sont celles dont j’ai vu des exemplaires iypiques. 199 CATALOGUE 5.rvuficollis Fab, Ent Syst, T'AS DRE SEE var. (alpiepla) Biberny 720 a re var.? punctata Eschsch., Acad. Pétersb, , VI, 472, var.? verticalis Fald., Faun. Transcauc., IT, 112. 6, nigripes* C. Bris., S. Ent, Fr., 1866, 384,, . . 7. pulicaria* A. Costa, Faun, R. Nap. , Mordell., 22, forcipata‘ Muls., Longtpèd,, 98, 8, Kiesenmpétieri Emérv.s 0e 0 ESS 9, arctica Zett,, Faun. lap,, 290,9, Len var, ruficeps Zett., Ins. lap., 166,. . , . . , . , 10, pyrenæa* Fairm. et Bris., Soc, Ent, Fr., 1859, 54, 11, subtestacea Steph., Illustr., V, 45, . , , . ,, Pages B.:F. A. LR’, Syr, 22 Alp. Cauc, 107 Cauc. 107 E. I, Caucase, 24 Eur. Alg. 25 Hong. 26 Eurn, 27 Lap. Pyr. 28 B. F, À. E.I. R‘,. Syr. 29 flava* A, Costa, Faun, R. Nap., Mordell,, 29 (ex parte), B. Nassipa Emery. 12. 1hava Lys Nat, T9 220, 0 RON var, thoracica L., Fn. Suec,, 229 (nec Muls.). , . var.? (basalis) Emery., , , 193, OCCIDILOLIS FMerV. UPS en TO RE EE 13, melanostoma* À. Costa, Faun,R.Nap.,Mordell.,23, monilicornis* Muls., Longipèd., 88, FL Coste; Eraerr 1 6 0 > 0 0 à ete 5 ele 2 thoracica* A. Costa, Faun. R. Nap., Mordell., 28. 15, rufilabris Gyl., Ins. Suec., IV, 521, . . , . , . atra Fab, Ent. Syst., I, 115, GC. Spanisa Emery, 16. subtilis* Hamp., Berl., Ent. Zeit,, 1870, 333, , , 17, labiata* À, Costa, Faun. R. Nap., Mordell,, 22, , D. Larisia Emery. 18, rufilarsis Luc., Rev, ce VI 359 4 4 ABal Schnelderi Emeiva, 0 AL PT NEC, 19, -Reveliérei Emery. in QU RE ee ee ÉTAT 0 ele lie etre Re reUl Le TT A et ae led Ita 22, steppensis Mots,, Schrenck Reis., PAP er pe ochracea* Stierl,, Bull, Suisse Ent., II, 223. Eur. Nat, 31 Caucase, 413 Rs Sarepta, 118 F, I, Helv. 32 F, 1 A É 33 Eur, 34 Transylv, Serb, R4, 35 Fs, I, E. Corse, 36 G. Nat, 374 Caucase, 119 Cors, I. 38 Cors, T. G. T. Cauc, 39 Rs, Cauc, Syr. 40 Rs, Uauc, 40 23. 24. 25. 26 le 28, 29, 30 31, 32 33 34 39 36 Los e 1 de A . maculosa Naez,, Act, Holm., 1794, 273, , , DE LA FAMILLE DES MORDELLIDES. Chevrolati* Muls., Longipèd., 130, : » » »o + o + E, Alg. Sic. Mulsanti* C. Bris., S. Ent, Fr., 1859, 234, , . o FE, E. Silaria Muls., Longipèd., 122, latiuscula Muls., Longipèd., 125, , . , , . . . Alp. brunnipes Muls. , Longipèd., 123, , . « + + + F, A. I, Alp. fuscipes Muls., L c., 125. varians* Muls., Longipèd., 127, , + . . + + + » Eur, Alg, Cauc. frontalis* A. Costa, Faun. R. Nap., Mordell., 21. SCANMHIATISTEMENYS. - ee lece «see eue à 01.0 le G. Syr. SUIURANS EME. ele ie ne ste lee eo > Cors. Sard. trifasciata* Chevl., Rev. Zool., 1860, 455, . , . Fr, E. Alg. quadripustulata J. Duv., Genera, pl. 91, fig. 451, quadrimacul.Gyll., Schonh. Syn. Ins., III, app. 37. F. À. In, E, Maroc, quadripustulata Müll., Germ. Mag. Ent, IV, 212. var. bipustulata Bonelli, Specim. subalp., 18. Proteus Wollast., Ins, Mader,, 532. , , . . ,. Mader. orientalis Fald., Transeauc,, 113, , . . + + , « Cauc. ? pæœcila Fald,, de Co 114, terre allier tentistte rie tente Cauc. maculicollis Mots,, Schrenck. Reis., II, 142, . . R. indeniensis Mots, le ©, 142, 5. 4 0 se Oural, II, MORDELILIDES vrais. h, TOMOxiA À. Costa, Faun, R, Nap..8, bigutiata Gyll, Ins. Suec , IV, 520. , , . , Eur, Alg. bucephala* A, Costa, Faun. R. Nap., Mordell., 8. > MORDELLA L., Syst. Nat,, I, 420, duodecimpunctala Rossi, Faun. Etr., I, 243, . . F, À, Hong. I. var. perlata Sulz., Gesch. d. Ins., 67 octopunctata Schrank., Reise, 80. var. sexpunctata Herbst., Arch., 148, De Eur, guttata Payk., Faun, Suec., IT, 186. atomaria Fab,, Syst. Eleuth., IT, 123, bisignata* Redt,, Faun, Austr., 613,, , : . . . F, As, albosignata Muis., Longipèd., 29. Gacogneïi Muls. ; Longipèd., 31, , . , » + + o o F5, Corse, 108 109 {10 110 58 59 60 4124 CATALOGUE 5, aurofasciata* Comol,, Col, nov. ac rarior., 29, , A5, Hong, In, vittata Gemm., Münch., 52. Sacheri* Friv., Tellemzo, etc,, 202, 6. bipunctata Germ., Spec, Ins. 170, , , . . . F°,E. I, Cors, Sard. Sic, Alg. decora Chevl., Rev, Soc, Zool., 1840, 16. perspicillata* A, Costa, Faun, R. Nap. Mordell., 15, 1. sulcicauda* Muls., Longipèd, , 50, . . . . . E. I, Cors, Sard. Sic, Alg. 8, fasciata Fab., Syst, Ent, 263, , . . . . . . . . Eur, Syr. Cauc, iriformis Fourcr., Ent. paris., I, 161. var, briantea Comol., Col. nov., etc., 28, var, interrupta* A. Costa, Faun, R, Nap. Mordell,, 13, var. basalis* À, Costa, L. c., ibid. var, coronata* À, Costa, L. c., 11, var. (seriatoguttata) Muls., Longipèd., 41. var. (suhcoeca) Muls., ibid, var. (villosa) Muls., L. c., 42 (nec Schrank). var, (Habelmanni) Emery., . , , , + . + + + » G 9, villosa Schrank, Enumer., etc., 228, , . , , . . Fra, ? murina Herbst., Archiv., 148. 102-Palnie Eniery.15,, en 0 d'elle le 3 11, aculeata L,, Syst, Nat, 1,:420, : , ; :, 5 Eur. var. .{veshte) Emery 05% ER UC Eur. var, brevicauda* A, Costa, Faun., etc., 15, , ., F. A. I, brachyura* Muls,, Longipèd., 50, : var, viridescens* À, Costa, Faun., etc., suppl,, 18. Ie, Sic, var, velutina*. {Beck 17.7. 0e EN Rs, I. var, (Fleischeri) Emery.. . : .,. .. + + ++ ++ Morav, 12, viridipennis* Muls., Longipèd., 51,, , . . ,., E. 13, leucaspis Küst., Kaf. Eur., XVI, 80, , , , , . . Dalmat, 14, ? funesta Fald., Faun, Transcauc., II, 108, , . . Cauc, 6, CONALIA Muls., Opuc. , IX, 55, 2 Baudii* Muls., LA CPP 5.8 015.9. 16 sg MBA) IN CN 0 Hong. 7, STENALIA Muls,, Longip., 83. i, atra Pertis, Ab, XIIT, 0,110, UN. Alg. Syr. 2, testacea Fab. Mant., L 218, p_5 “0 dos 0. 002€ Fe, I. SiC, brunneipennis Muls., Longipèd., 85,. , . , » . Afr, Syr, Hongr. => 2e de Lo [#14 e D e DE LA FAMILLE DES MORDELLIDES. 8. MORDELLISTENA À, Costa, Faun. R, Nap. Mordell., 18. A. Mordellochroa Emery. DRICRUREMeLN PS ER RTS abdominalis Fab, Syst. Ent., 262,, . , , , ventralis Fab., Ent, Syst., T, 114, B. Mordellistena sensu strict. brunnea Fab., Syst. Eleuth,, IT, 123, . , , humeralis var. Muls., Longipèd,, 68. meridionalis* (Natirrica), À, Costa, Faun., etc., 19. humeralis L., Syst, Nat., I, 420,, , , . var. axillaris Gyll,, Ins. Suec., II, 611, lateralis O1., Entom.,, ILI, 8, variegata Fab., Ent. Syst., Suppl., 127 nana Mots., Schrenck Reis., II, 141,, , + . . yar.\(Baudueri) Emery, 4 + : à . . 7, parvula Gyll., Ins. Suec., IV, 519 . RAR RAS pusilla* Redt., Faun, Austr,, 614 troglodytes Mannh., Bull, Mosc,, 1844, 198, ?liliputiana Muls., Longipèd,, 70, var. inæqualis* Muls., Longipèd., 64. var. picipes À. Costa, Faun., etc., 18. var. (helvola)* Muls., Longipèd., 65, 8° Reichei Emery ef eee. eue e tete je elite DPRTAGLAMEMELYI Tete he dore à 0 ele do ele 10. episternalis* Muls,, Longipèd., 61.. , , . . extensa* Rosenh., Thière Andalus, 227. ver {intersecta))Emery.. 1.1. 7.1. 0tul 11, brevicauda Boh., Acad. Stockh., 1849, 223... subtruncata* Muls., Longipèd., 73. obtusata* C. Bris., S. Ent. Fr., 1859, 233, VAre (dives) Emery. e eo & + » eo o e . + e e 12, micans* Germ., Reise n. Dalmat, 212,. , , ; purpurascens* A. Costa, Faun., etc., 17. minima* A, Costa, L, c. 18. grisea* Muls., Longipèd., 72. rectangula* Thoms,, Skand. Col., IX, 134. Hong. S.B,F.A,I. Hong.Cauc. Eur. Eur. F, Helv. À, Fs, R6. F5, Eur. Syr. Cauc, Is, Syr. RS. Eur’, Med. I, Syr. Eur, Syr. Gauc. Re, Eur. Alg. 84. 85 86 88 89 91 ÿ1 92 9% 95 126 CATALOGUE DE LA FAMILLE DES MORDELLIDES. Pages. 3, pumila GylL., Ins, Suec., II, 605,. , , « . . . Eur, Alg. Syr. 96 ” stricta* À, Costa, Faun., etc., 16, larsata Muls., Longipèd., 71. ,.:,.,,, ... . F, I. Cauc. 97 S perroudi* Muls., Longipèd., 18... . . . +. F. A. I, Corse, 98 stenidea* Muls., Longipèd., 17., . , . ., . . . Eur’, Alg. Syr, Cauc, 99 flexipes Muls,, Longipèd., Suppl. 7. Perrisi* Muls., Longipèd., 80. , ... ..... FL 100 18. confinis* À, Costa, Faun, R, Nap., Mordell, 18, F°, E.I.Cors, Sard. Sic, Alg. 101 19. brevicollis Emery. s'ocviie; ob relie ha ere Alg. 102 C. Tolida Muls., Longiped., 83, 20, TOUPNICTINEMErYS cles à 0 6 scene A. Helv, 102 21, humerosa* Rosenh,, Beitr., etc., I, 38,, . , , Hong. R°, G. 103 22. pulchella* Muls., Opusce., IX, 168 , . . . , , , Cors, Sard. I, Sic, Alg, 104 23, Artemisiæ Muls., Longipèd., 81., » . + + » » + F, 106 24, sericata Woll,, Cat. Canar., 515,712, , , , , » Canar. 117 25. longicornis Muls., Longipèd, , 69, .,. .,,.,, A 116 26. trilineata-Muls.; 104 80, 0 006 10 1 0 De Fe, 116 91. infinma Mais ECO NE ne lee ee Fs, 117 28. insidiosa Luc., Expl, Alg., IT, 384., , , , . . . Alg. 112 29. ? strigipennis Fald., Transcauc., IL , 109, , .. Cauc 114 30. ? splendidula Fald., L, ©, 1104. so 0 , s » . Cauc. 145 TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET ESPÈCES RES — Pages, abdominalis F., Mordst, 2. , 83 flava Costa, Anas, 411, . . , aculeata L., Mord. 41.. . « 68 v. Fleischeri Em., Mord. 11. albosignata Muls., Mord. 3,. 59 flexipes Muls., Mordst, 16. . v. alpicola Em., Anas. 5.. , 22 forcipata Muls., Anas, 7. , , ANASPIS Geof., III.. + , + 12 frontalis L., Anas. 3, . . . arctica Zett., Anas. 9. . « +. 27 | frontalis Costa, Anas. 27. . artemisiæ Muls., Mordst. 23. 106 funesta Feld., Mord. 44. , . assimilis Wollen., Anas. 7, + 111 fuscipes Muls., Anas. 26. . . atomaria F., Mord, 2., , . 58 Gagognei Muis., Mord. 4, . atra Perris, Sten, 4, . . . .« 75 Geoffroyi Mül., Anas. 1, » atra F., Anas, 45., « + + + 3h grisea Muls., Mordst. 12., . aurofasciata Comol., Mord, 5. 61 guttata Payk., Mord. 2. . . v. axillaris Gyl., Mordst, 4°. 85 V. Habelmanni Em., Mord. 8. badia Rosh., Pentar. . + + + 10 v. helvola Muls., Mordst. 7., v. basalis Gost., Mord, 8., + 65 | humeralis L., Mordst. 4, « . Baudii Muls., Con. 4, + + «+ 73 humeralis v. Muls., Mordst, 3. v. Baudueri Em., Mordst, 6, 88 | humeralis F., Anas, 1,, , biguttata Gyl., Tomox. 1,. , 53 | v. inæqualis Muls., Mordst.7, biguttata Ross., Anas, 4,, , 16 | inderiensis Mots. , Anas. 36. bipunctata Germ., Mord. 6.,. 62 infima Muls., Mordst. 24. , , v. bipustulata Bon., Anas. 31, 50 | insidiosa Luc., Mordst, 28, . bisignata Redt., Mord. 3., . 59 v. interrupta Costa, Mord. 8. v. brachyura Muls., Mord. 41. 68 | v. intersecta Em., Mordst. 40, brevicauda Bohm.,Mordst. 11, 94 iriformis Fourc., Mord., 8. . y. brevicauda Costa, Mord. 11, 68 Kiesenwetteri Em., Anas. 8. brevicollis Em., Mordst. 49,, 102 | Kraatzi Em., Mordst. 9. , , v. brianiea Comol., Mord. 8 65 | labiata Costa, Anas. 17. , , brunnea F., Mordst., 3., + + 84 | LarisrA Em, III. . » . . bruneipennis Muls., Sten, 3. 77 | lateralis OI, Mordst. 5, , , brunnipes Muls., Anas. 26. . 44 lateralis Thoms., Anas. 4, , bucephala Gosta, Tomox. 4., 53 | v. lateralis F., Anas. 3, , , Chevrolati Muls., Anas, 23., 41 latiuscula Muls., Anas, 25. , CONALIA Muls. , VI. , + + 73 | leucaspis Küst., Mord. 13. . confinis Costa, Mordst. 18, , 401 liliputiana Muls., ? Mordst. 7, confusa Em., Anas, 4. + + + 21 longicornis Muls., Mordst. 25, v. coronata Costa, Mord, 8,, 65 maculicollis Mots. Anas. 35 . Costæ Em., Anas., 14,, , + 33 maculata Fourc., Anas. 2, , CYRTANASPIS Em., II., . 10 maculosa Naez, Mord. 2,, , decora Chevl., Mord. 6, , . 62 melanostoma Costa, Anas, 13. dichroa Em. , Anas. 20, . . 39 meridionalis Costa, Mordst. 3. v. dives Em., Mordst. 44, ., 94 micans Germ., Mordst. 12. , 19-punctata Ross., Mord. 4.. 57 | Milleri Em. , Mordst. 4. . , episternalis Muls., Mordst, 10, 92 | minima Costa, Mordst. 19. , extensa Rosh., Mordst, 40, , 92 monilicornis Muls., Anas, 48. fasciata F., Mord. 8. ., . + 65 MORDELLA L,, V.. .., flava L., Anas, 12, . , + 31-118 | MORDELLISTENACosta, VIII Pages. 29 68 99 25 19 45 415 h 60 46 95 58 65 89 85 8 16 89 410 417 412 65 92 65 26 91 36 37 86 21 19 43 111 89 4116 410 18 58 92 8! 95 89 95 32 55 78 128 MorpezLocaroa Em,, VIII, Mulsanti Bris., Anas. 24.. murina Herbst., ? Mord. 9. nana Mots., Mordst. 6... . Nassipa Em., II, , . , nigripes Bris., Anas, 6, . obscura Marsh., Anas. 2, . obtusata Bris., Mordst. 41, occipitalis Em., Anas. 122, , ochracea Stierl., Anas. 22, , 8-punctata Schrank, Mord. 1, orientalis Fald., Anas. 33, Palmæ Em., Mord. 10 , , . parvula Gyll., Mordst, 7.. , PENTARIA Muls., I, . , . v. perlata Sulz., Mord, 1, , Perrisi Muls., Mordst. 47, , Perroudi Muls. , Mordst. 45, perspicillata Costa, Mord. 6. phalerata Germ., Cyrt. 1.,,. v. picipes Costa, Mordst, 7... picta Hamp., Anas. 2. . , , pæcila Fald, , ? Anas. 34., Proteus Woll., Anas, 32,, pulchella Muls., Mordst. 22, pulicaria Costa, Anas, 7... pumila Gyl., Mordst, 13., , v, ? punctata Esch., Anas. 4. purpurascensCosta, Mordst,12 pusilla Redt., Mordst. 7.. . pyrenæa Fairm., Anas, 10. , 4-maculata Gyl., Anas. 31, . v. L-maculata Costa, Anas. 4. A-pustulata Duv., Anas. 30, B-pustulata Mül,, Anas. 81.. rectangulaThoms., Mordst.12, Reichei Em., Mordst, 8, , Revelierei Em., Anas, 19, , Ve ruficeps Zelt,, Anas. 9. ruficollis F., Anas, 5, , , rufilabris GyL, Anas, 5,1, . rufitarsis Luc., Anas. 18. , Sacheri Friv. n Mord. 5. € scapularis Em. , Anas, 28, 118 STENALIA Muls., VII , . A0 stenidea Muls., Mordst, 16. , 57 steppensis Mots., Anas. 22, , 108 Stierlini Em., Anas. 21, , 68 stricta Costa, Mordst. 43, . 89 | Strigipennis Fald., ? Mordst, 29 9 v. Subcæca Muls., Mord. 8, . 57 subtestacea Steph., Anas, 11, 400 subtilis Hamp., Anas, 46., 98 subtruncata Muls., Mordst, 44 62 sulcicauda Muls., Mord. 7. , 41 suturalis Em., Anas. 29, , . 89 tarsata Muls., Mordst, 14, 18 testacea F,, Sten. 2... , ,.,, 109 testacea Wollenb., Anas, 8 , 51 thoracica Costa, Anas. 44, , A04 thoracica Muls., Anas. 4., 25 v. thoracica L, , Anas. 42, . 06 Tozrpa Muls., VIII, e. « « 407 TOMOXIA Costa, IV, , , . 95 Tournieri Em., Mordst, 20. , 89 trifasciata Chevl,, Anas. 30. . 28 | trilineata Muls., Mordst. 26. 50 troglodytes Manh,, Mordst, 7. 46 varians Muls., Anas. 27, . A9 variegata F,, Mordst. 5. . , 50 v. velutina Beck., Mord. 11, 95 ventralis F,, Mordst, CA ED 94 v. ? verticalis Fald., Anas, 2, 38 v. vestita Em., Mord. 411, , 27 villosa Schrank, Mord. 9, 29 v. villosa Muls., Mord. 8,. , 34 v. viridescens Costa, Mord, 11 837 | viridipennis Muls,, Mord. 42, 61 viltata Gem., Mord, 5., , . 46 v. vulcanica Costa, Anas, 4., TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET ESPÈCES. Schneïderi Em,, Anas. 482, , v.seriatoguttataMuls., Mord.8 sericaria Muls., Pent, 4,, sericata Woll,, Mordst. 24, . v. 6-punctata Herbst, Mord.1, SILARIA Muls., III, , « . . SPAnISA Em., III. , , . . splendidula Fald., ? Mord. 30, RÉVISION DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE Par M. = ALLARD res T AVANT=PROPOS. Je ne crois pas que les Helopides aient encore été l’objet d’une étude spéciale. J’ai tenté de la faire avec les commu- nications bienveillantes qui m'ont été faites par plusieurs de mes collègues et amis, au nombre desquels je citerai plus particulièrement MM. de la Brulerie, Chevrolat, de Marseul, Reiche, de Paris; M. Bates, d'Angleterre ; M. de Borre, de Belgique ; M. de Heyden, de Francfort; M. Paulino d’Oli- veira, de Portugal, et M. Stierlin, de Suisse, Avant de pu- blier complètement mon travail, j'ai pensé que la produc- tion de mes tableaux synoptiques de genres et d’espèces pourrait appeler l’attention des entomologisies sur les Helopides et me vaudrait peut-être quelques observalions ou quelques nouvelles communications de nature à compléter mon œuvre. J’appelle ce résultat de mes vœux. E. ALLARD. RÉVISION DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE Par E. ALLARD Lacordaire a divisé les Helopides, qui forment sa 41° Tribu, en cinq groupes, comme suit : A4. Antennes médiocres, filiformes ou légèrement épaissies, mais jamais déprimées au bout ; leurs articles obconiques ou subcy- lindriques, sauf le dernier et parfois les deux pénultièmes : B2. Pronotum confondu avec les flancs du prothorax. I. APOCRYPHIDES, B1. Pronotum distinct des flancs du prothorax. Il. ADELTIDES, A3. Antennes médiocres chez la plupart, grossissant peu à peu et déprimées à leur extrémité; leurs avant-derniers articles peu allongés, souvent transversaux. , . . III. MISOLAMPIDES. A2. Antennes longues, déprimées à leur extrémité, leurs deux ou trois pénultièmes articles beaucoup plus longs que larges et obliquement triangulaires, . , . . . IV. HELOPIDES vrais, A4, Antennes médiocres, fusiformes, leurs avant-derniers articles plus courts que les autres et obconiques. V, PENTHIDES. J'ai entrepris d'étudier dans ce travail le 4e de ces groupes, c'est-à-dire les Helopides vrais. Ces Helopides se reconnai- tront aisément aux quelques caracières suivants : Antennes prolongées au-delà de la base du prothorax, subfiliformes, grossissant faiblement vers l’extrémité, de 11 articles : le 2° court, le 3° d’un quart au moins plus long que le suivant, les 4° à 41° toujours plus longs que larges dans leur diamètre transversal le plus grand; les 8, 9° et 10e plus ou moins déprimés et plus ou moins obliquement triangulaires ; le 41° en ovale oblique, plus courbé au côté extérieur qu’au côté intérieur. — Menton laissant complèle- RÉVISION DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 0 ment à découvert la base des mâchoires. Epistome entier, déprimé, séparé du front par un sillon transversal, laissant voir le labre sur toute sa largeur. Tarses garnis en dessous de poils soyeux. Les Helopides répondant à ce programme forment plus de deux cents espèces, dont les quatre cinquièmes se trou- vent en Europe et dans les contrées situées autour de la mer Méditerranée. Ceux spéciaux à la vieille Europe ont généralement les élytres tronquées, contiguëês au pronotum, striées, et rappel- lent la forme de plusieurs Garabides, tels que les Nebries (Helops), les Clivines (Catomus\, les Feronies (Stenomax), les Amares (Nalassus), etc. Les Helopides asiatiques ont des formes plus cylindriques, des élytres sans stries, à angle huméral saillant (Raibosceles), ou à angle huméral arrondi et distantes du pronotum (Hedy- phanes) comme les Broscus. Je crois qu’on peut classer ces insectes en divers genres d’après les caractères distinctifs indiqués dans le tableau suivant : TABLEAU SYNOPTIQUE DES GENRES. A2. Cuisses antérieures dentées, I. ACANTHOPUSLatr Al, Cuisses antérieures non dentées. 4° Division. Métasternum loncg. B2. Mésosternum horizontal. . . IT. NAUTES Dej. B1, Mésosternum déclive, plan ou faiblement convexe. C2. Elytres coupées carrément après les épaules. Prothorax contigu aux élytres. D2. Rebord marginal des élytres interrompu et dévié vers les 7/8 de leur longueur, E2. Epistome échancré. Pronotum tronqué à la base et au sommet, avec les angles antérieurs arrondis. III. EUBOEUS Boield. RÉVISION E1. Epistome tronqué. Pronotum bisinué à la base et au sommet, avec les angles antérieurs proéminents, IV. LAMPEROS AI]. DA. Rebord marginal des élytres ni interrompu, ni dévié, entier jusqu’à l’angle apical. E2. Elytres ayant neuf lignes longitudinales de gros points ODIONES 1,12, ire V. TARPELA Bates. E1. Elytres striées ponctuées. VI. NEPHODES Rosenh. C1. Elytres se coudant après les épaules pour remonter sous le pronotum où elles sont coupées en biais; prothorax non contigu aux élytres, , . + + VII. HEDYPHANES Fisch, 2e Division. Métasternum court. B2. Mésosternum horizontal, , . VIII, HEGEMONA Cast. B1. Mésosternum convexe, C2, Base des élytres arrondie aux épaules qui sont tombantes. IX. CATOMUS AI, C1. Base des élytres tronquée, avec les épaules anguleuses, D2. Prothorax marqué en dessous de gros points sur les côtés, non ridé, E2. Antennes en scie à l'extrémité dans les deux sexes. Rebord externe des élytres dévié vers les 7/8 de la lon- ŒUEUT Se os sie X. HELOPS F, E1. Antennes filiformes. Rebord externe des élytres entier . + + + + + o XI, COSCINOPTER AI, D1. Prothorax marqué en dessous de rides longitudinales sur les côtés. E2. Elytres striées, F2. Corps oblong, Antennes longues, grêles, filiformes, G2. Tibias antérieurs recourbés en dedans et dentés dans les g. . . .« XII. ODOCNEMIS AI. GA. Tibias antérieurs droits et non dentés dans les deux sexes, HS. Pronotum à côtés anguleux. XIII, CYLINDRINOTUS Fald, H2, Pronotum cordiforme , peu transversal et ély- tres convexes, , XIV. STENOMAX AI. H1, Pronotum trapézoïdal et élytres déprimées. XV, OMALUS All DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 5 F4, Corpsovale. Pronotum plus large à la base qu’au sommet, articles 4-10 des antennes grossissant de la base au sommet, Forme des Amares. G2, Rebord marginal des élytres entier. XVI. NALASSUS Muls, G1. Rebord marginal des élytres interrompu et dévié vers les 7/8 de sa longueur, XVII, NESOTES AI. El. Elytres non striées, mais portant neuf lignes striales de points espacés. F2. Pronotum cordiforme. XVIIT, ENTOMOGONUS Sol, F1. Pronotum subcarré, à côtés arqués. G2. Tibias antérieurs dilatés en massue intérieure- ment, Elytres subcylindriques, XIX, RAIBOSCELES AI G1, Tibias antérieurs simples et droits, et élytres ovales convexes. . XX. DIASTIXUS AIL. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES, I. GENRE ACANTIIOPUS &atr. Corps noir, en ovale court et large. 41, Garanoines Petag. dentipes Panz. Italie, Dalmatie. II, GENRE NAUTES Pascoe, A3. Elytres fortement striées avec les intervalles convexes. B2. Pronotum à ponctuation fine et écartée, C4. Insecte bleu, patteshbleues, . 1. AZURESGENS J, Duv. Cuba C3. Insecte bleu, pattes rouges. 2, rRurIPes All, Cubae C2. Insecte brun cuivreux à reflets métalliques. 3. OVATUS Bates, Colombie. 6 RÉVISION C1, Insecte irisé, , . . . . , 4, exmrus Bat. Nicaragua. B1. Pronotum à ponctuation très-dense. Corps noir. ÿ, FARCTUS Lec. Texas. A2. Elytres fortement striées, avec les intervalles plans sur le disque, convexes sur les côléS, + « . + 6, ELEGANS Bat. Nec. A1. Elytres finement striées, B2. Intervalles plans sur le disque, convexes sur les côtés. 7 ÆNEUS Bat, Nicaragua, B1, Intervalles plans partout. . . 8. rzrvipus Pasc, Mexique. III, GENRE, EUBOEUS Boield. Corps noir, , + + » + + » «+ + 1, Mimonrs Boield. Grèce. IV. GENRE LAMPEROS JA!lard. A2. Intervalles des stries des élytres plans. B2. Pronotum plat ; intervalles lisses, A, micans F. Caroline, B1. Pronotum convexe; intervalles finement ponctués, 2 UNDULATUS Lec. Amérique septentrionale. A. Intervalles des stries des élytres très-convexes. B2. Pronotum presque carré. , + 3, VENUSTUS SaY. Amérique septentrionale. B1, Pronotum transversal et un peu cordiforme, h. Japonrcu Japon. DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. V. GENRE TARPELA Bales. A2. Pronotum fortement et densément ponclué. B2. Corps glabre en dessus et en dessous. C3. Dessus d’un bronzé doré. . 1, Browni Bat. Nicaragua. C2, Dessus brun, avec des bandes cuivreuses. 2, OBLONGOPUNCTATA Bat. Mexique. C1, Dessus noir, peu brillant. . 3, ATR4 AIL. Mexique. B1, Corps revêtu d’une pubescence dorée dessus et dessous, L. HISPIDULA All, Mexique. A1. Pronotum à ponctuation fine et écartée. A, ÆRIFERA All Mexique. VI. GENRE NÉPHODES Rosenh. | A3. Corps revêtu d’une pubescence blanche. | B2. Pattes noires... « + + + + + 1. VILLIGER Rosh. Espagne. B1, Pattes rouges. + + + + + + 2, MODESTUS Kraatz, Espagre. | A2, Corps revêtu d’une pubescence formant des taches blanches , | carrées sur les élytres. Pattes rouges. | 9 METALLESCENS Kust, | | Sardaigne, | | A1. Corps à pubescence cendrée peu dense. | h. SUBDEPRESSUS Fairm, h (barbarus Reitter), Algérie: 8 RÉVISION VII, GENRE HEDYPHANES Fischer. A2, Corps entièrement noir, B2. Base des élytres tronquée, angles huméraux marqués. C2. Pronotum arqué latéralement, intervalles des élytres sub- ÉlevÉS , 2 5e © + 40e vois 2fe LATICOLPIS FAI. Caucase. C1. Pronotum plus large en devant qu’en arrière ; intervalles plats, 2,,% «4. |, 1 eos OUADRICOEMIR EAU Perses B1. Base des élytres arrondie, C2. Intervalles plans. D5. Pronotum allongé, subcarré, à forte ponctuation égale, el intervalles densément ponctués et ruguleux. 3, HELOPIOIDES Fald. Caucase. D4. Pronotum plus large en devant, vaguement pointillé et intervalles lisses, . , . . 4, TENTYRIOIDES Fald. Perse. D3. Pronotum allongé, carré, finement pointillé ; intervalles un peu ruguleux, finement ponctués, 3 | 5. MannereïIMI Fald. Perse , Caucase. D2. Pronotum allongé , transversalement impressionné et élytres lisses,, . . , . , 6, impressrcoLLis Fald, Caucase. D1. Pronotum allongé, rétréci en arrière, inégalement poin- tillé ; élytres étroites, presque lisses. 7. Besseri Fald. Caucase. C1, Intervalles convexes. D5. Pronotum subarrondi, finement ponctué ; intervalles un peu en côtes lisses. . . , 8. MeneTRIESt Fald. Mésopotamie. DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE, 9 D. Pronotum carré, fortement ponctué ; élytres à sillons obsolètes, fortement ponctués-siriés ; côtes rugueuses et pubescentes, , + + + + + 9. Drseant Fald. 4. upioides Fald, ©. Caucasee D3. Pronotum un peu plus large devant, densément poin- tillé ; intervalles ruguleux, peu pointillés. 10, TAGenIOIDES Fald, Caucase. D2. Pronotum dilaté en devant, derisément ponctué ; ély- tres striées-ponctuées ; intervalles ponctués. A1. HEGETEROIDES Fald, Caucase. D1. Pronotum carré, densément ponctué; intervalles pres- que plans, faiblement ruguleux et pointillés. 12, NYCTEROIDES Fald. Caucase. A1. Corps entièrement bleu. B2. Pronotum étroit ; intervalles des stries presque lisses, 13 GÆRULESGENS Fisch. Bucharie. B1. Pronotum large ; intervalles très-pointillés. Ah, GHALYBEUS Fald, Perse. VIII. GENRE HEGEMONA Cast. A2. Pronotum ponctué: 5° intervalle prolongé en dent au-delà du rebord apical , à + + + + + + + 1. RESPLENDENS Cast, NMexiques A1. Pronotum lisse: 5° intervalle s’élevant en dent en dedans du rebord apical , . , . , , . . . 2, FLIBUSTER Thoms, Mexiquee 10 RÉVISION IX, GENRE CATOMUS Al, A2. Angles postérieurs du pronotum obtus mais non émoussés, B2. Corps couvert en dessus d’une villosité couchée, C2. Dessus d’un noir de poix. D2. Stries formées de gros points oblongs, très-profonds | très-rapprochés. RE E2. Côtés du pronotum non sinués vers la base. A, erBBicOLLIs Kust, Sardaigne, E1, Côtés du pronotum sinués vers la base, 2. VILLOSIPENNIS Luc, (pubescens Kust.) Algérie. DA. Stries formées de points fins, ronds et plus distants, 3. SPHÆRICOLLIS Kust, Sicile. 4, Dessus et dessous d’un jaune ferrugineux. k. FLAvUS All., n° 4 (4). Albanie. B1, Corps glabre en dessus, C2. Intervalles des stries des élytres plans. D2, Stries formées de très-gros points, | 5. CRIBRIPENNIS Luc, Algérie. DA, Stries formées de points fins. 6, LoneuLus Reiche. Algérie. C1. Intervalles des stries des élytres convexes, D3. Dessus brun, pattes brunes. 7. HESPÉRIDES Reiche, Syrie. (1) Ce sont les numéros des descriptions qui suivent, et DES HELOTIDES VRAIS DE LACORDAIRE. A1 D2. Dessus brun , paties rouges. 8. FuLvIPES Reiïche. Syrie. D1. Tête et thorax rouges, élytres et abdomen bruns. 9, SEMIRUBER All., n° 2, Perse, Amasie: A1. Angles postérieurs du pronotum arrondis et indistincts. B2. Intervalles des stries des élytres convexes. C3. Pronotum plus long que large, à ponctuation écartée, 40, Persicus AÏL, n° 3. Perse. C2. Pronotum plus long que large, à points écartés et obso- êtes... . 4 11. OBSOLETUS All, n° 4. Algérie. C1. Pronotum transversal, à ponctuation dense et rugueuse. 12. Ppyenæus Kust. Var, agonus Muls. Var. siculus Kust. Var. juncorum Kust. Var. tagenioides Kust. Europe méridionale. B1. Intervalles des stries des élytres plans. C2. Corps glabre en dessus. à D2. Antennes longues. E2. Pronotum à ponctuation dense. 13. CONSENTANEUS Kust, Syrie, Egypte. E1. Pronotum lisse, .« + 44, poriTicouzis All., n° 5. Algérie. D1. Antennes courtes. E2, Pronotum transversal, 45, erAcizis Kust. Syriee 12 RÉVISION E1, Pronotum plus long que large. 46. AGUTIPENNIS Reiche, Syrie. C1, Corps hérissé de poils. . . 17, cossyprATus Reiïche, (Hedyph, hirtus Muls.). Algérie. # CET 07; 1 X. GENRE HELOPS F, #Æuhiros (aol 04 Ah, Corps oblong, étroit, violet ou gros bleu, B2. Intervalles des stries convexes, C2. Pronotum échancré en avant, Dessous du corps et pieds Noirs, 5 25 ete 0 + ose +: 11. CHRUESIS EUR France, Italie. C1. Pronotum bisinueusement tronqué en avant, Dessous à pieds violets, . , . , . + + 2, Rossir Germ, France, Turquie. B1, Intervalles des stries des élytres plats. C2. Stries non crénelées.,. . , 3, insienis Luc. Algérie. C1. Stries crénelées , . . + « L, STEVENT Kust. Chypre. A3. Corps noir, oblong ; élytres pas plus élevées longitudinalement que le pronotum. B4. Intervalles des stries bien convexes, rugueusement ponc- tués. C3. Sans granulosités, . . . . 5, corrAceus Kust, France, C2, Avec des granulosités, pattes noires, 6. GRANULATUS AIL,, n° 7. Portugal. C1, Avec des granulosités, pattes rouges. 7 RUFIPES AÏl,, n° 8, Kurquie. DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 15 B3. Intervalles des stries convexes, densément mais non gueusement ponctués. C2. Pronotum fortement rétréci à la base, 8 oBesus All, n° 6. r'u- C1, Pronotum faiblement rétréci à la base. 9, MELAS Kust. Portugal. B2. Intervalles convexes, à ponctuation fine et écartée, A0, INTERSTITIALIS Kust. (Diechi Kr.). Espagne. B1. Intervalles plats. C2. À ponctuation forte et dense. 41, LATICOLLIS Kust, (Cerberus Muls.), Pyrénées, Espagne. C1. Ponctuation fine et obsolète, D2, Insecte d'un noir brillant, 42, EBENINUS Villa, (nitidipennis Kust.). (robustus Muls.)}. L Var, Germari Kust. Sardaîñgne , Corsece DA. Insecte d’un noir mat. 13 ANTHRACINUS Germ, Sicile. | A2. Corps noir, oblong ; élytres gibbeuses ou plus élevées que le pronotum dans leur courbe longitudinale, B2. Elytres terminées en pointes divergentes, G2. Pronotum grossièrement rugueux, élytres striées-ponctuées, Al, PEYRON: Reiche. Caramanie. C1. Pronotum densément ponctué; élytres ayant des lignes striales de points sur des lames longitudinales lisses, 15, maurus Waltl. Kust. Waurciae L'Abeille, Hezopipes, 1876. 2 A /4 RÉVISION B1,. Elytres arrondies ensemble postérieurement. C2. Bord antérieur du pronotum tronqué. D2, Intervalles remplis de points forts et rugueux, ridés en traversss « + + + + + + 16. opacus Lec, Amérique septentrionale. D1. Intervalles non ridés, finement et densément ponctués, E2. Pronotum transversal, à ponctuation confluente. 17, TENEBRICOSUS Brul, (Lacertosus Kust,), Grèce, Turquie. E1. Pronotum subcarré, à ponctuation moins dense, 18. vicinus All, n° 9, Caucase. C1, Bord antérieur du pronotum fortement échancré. 19. crarus AI, n° 40. Grèce. A1, Corps noir, ovale, convexe, gibbeux. B4. Stries des élytres remplacées par des lames longitudinales lisses portant des lignes de points. 21. ciBBus Kust, Anatolie. B3. Stries des élytres distinctes, séparées par des intervalles plans. C1. Insectes d’un noir presque mat, D2. Densément et finement ponctués dans les intervalles des stries des élytres , . . . 22, Furer Kust. Roumélie. D1. Densément et finement rugueux , sans points dans les intervalles des stries. . , 23, Anrmonius AlL,, n° 44, Anatolie. CA. Insectes d’un gris terreux, ayant les intervalles des stries tantôt plans, tantôt alternativement abaissés et élevés. 24, susrucosus Duft. (rugosus Kust. ). Var, damascenus Kust, (Schmidti Germ.), Russie méridionale, Autriche, DES H£LOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 10 B2, Stries des élytres indistinctes et confondues dans la ponc- tuation serrée des élytres. . + 25, TENTYRIOIDES Kust, Grèce. B1. Stries des élytres séparées par des intervalles convexes. 26, mort Brullé. (Terreni Friv., Kust.). Grèce. XI. GENRE COSCINOPTER AU. Brun bronzé cuivreux » + + + + 1. GRACILICORNIS All, n° 34. Mexique. XII, GENRE ODOCNEMIS AU. A2. Corps brun brillant , en dessus. B2. Elytres acuminées à l'extrémité , à intervalles convexes ei HS ee 5. ©. me le CAUDATUS AI, n°42, Syrie. B1. Elytres arrondies à l'extrémité , à intervalles plans et poin- MEME ee Soon ele. 2, CLARUS AÏl. n° 13 Syrie. A1. Corps noir de poix, presque terne en dessus. B2. Intervalles des stries convexes et lisses, 3. TUBERCULATUS Kust, (tuberculiger Reiche). Syrie. B1. Intervalles des stries plans et pointillés, B, PUNCTATUS AIL, n° 44, Syrie. XIIT, GENRE CYLINDRINOTUS l'ald, A2. Insectes tout noirs. B3. Intervalles des stries finement pointillés, A, crggicoLuis Fald. Caucase. B2, Intervalles finement rugueux 2, Lucugris Fald, Caucase. ‘ Â6 RÉVISION B1. Intervalles lisses, , , , , 3, ruNesTus (Fald.) &, (umbrinus (Fald.) ©), \ Caucase. Al. Insectes d’un bronzé-verdâtre cuivreux. Intervalles finement pointillés. . 4. BaTesr AIL,, n° 45. Trébizonde, Kurdistan. XIV. GENRE STENOMAX All. A2, Elytres terminées par un prolongement, B3. Ce prolongement finissant en ogive et déhiscent avec son pareil + "es © + + + 1, LANIPES Ein, France. B2, Ce prolongement plus long, plus étroitet recourbé en dedans. 2. iNcurvus Kust, Carinthie. B1. Ce prolongement en pointe obtuse et non déhiscent avec son pareil, 0 + + + s + + + + + De PICEUS SIturmM, (cordaius (Germ,), Kust.), (picipes Bonelli), France, Italie. Al, Elytres non terminées par un prolongement. B2, 8° intervalle des élytres prolongé jusqu’au rebord apical avec lequel il se confond. C2. Angles postérieurs du pronotum droits, D2. Insectes d’une couleur bronzée, cuivreuse. E2, Intervalles plans, obsolètement pointillés, h. eLorrosus Fald. (impressus Kust, ). Caucase. E1, Intervalles plans, fortement pointillés. 5, CISTELOIDES Germ, Louisiane, D1. Insectes d’un noir de poix, E2, Intervalles des stries obsolètement pointillés, 6. Fouprasr Muls. France, DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. E1, Intervalles des stries densément pointillés, 7. Dour All,, n° 46, Russie méridionale, C1. Angles postérieurs du pronotum obtus. D2. Intervalles des stries convexes. 8. MERIDIANUS Muls, France. D1. Intervalles des stries plans, densément ponctués, E2. Bord antérieur du pronotum tronqué. 9, ARBOREUS Germ, (tarsatus Kust.). (gracilis Fisch.}. (tauricus Muls.). Russie méridionale. E1. Bord antérieur du pronotum arqué en dehors, 10. PERPLExUS Menet, (Sturmi Kust.). Russie méridionale, 17 B1. 8° intervalle des élytres se liant à l'extrémité au 2° sans s'unir au rebord apical, C2, Elytres ayant les intervallés des stries tuberculeux. D2. Côtés du pronotum médiocrement arrondis. E2. Intervalles des élytres très-vaguement pointillés. A1, EXARATUS Germ. (brunnitarsis Kust.}. (clypeatus Kust.). Iles Ioniennes. E1, Intervalles finement pointillés, 49, Var. ASPuaAzTIN us Kust. (nigropiceus Kust.), Carniole, Banat. D1, Côtés du pronotum fortement arrondis. 43. BADius Kust, Salonique, Transylvanie, 18 RÉVISION C1. Elytres sans lubercules, D2. Angles postérieurs du pronotum droits. E2. Intervalles des stries des élytres convexes. F3, Insecte d’un bronzé cuivreux, brillant, 14, supergus Muls. Corse. F2, Insecte d’un noir mat, à intervalles convexes dans la seconde moitié des élytres seulement, 15. VazpAnr Guer. Kabylie. F4, Insectes d’un noir de poix, brillants, G2, Pronotum tronqué en devant, 16. monranus Krtz, Portugal. G1. Pronotum arqué en devant, 17, PYRENÆUS Muls, Pyrénées. El. Intervalles des stries des élytres plans, F2, Pronotum transversal. G2. Ponctuation des intervalles forte et dense. 18. prcinus Kust. Suisse. G1. Ponctuation dés intervalles plus fine. 19, ESTRELLENSIS Kr. Portugal. F1, Pronotum subcarré, G2, Ponctuation des intervalles fine et peu distincte. 20. PLANIvITTIS All, n° 47, Grèce: G1. Ponctuation des intervalles nulle, | 21. ÆNEIPENNIS Schauf, Rhodes. à D1. Angles postérieurs du pronotum obtus, E2, Insecte noir à intervalles plans, 22. assimizis Kust. (convexicollis Kust.), (œneoniger Kust.). France. * DES HELOFIDES VRAIS DE LACORE AIRE 19 E2. Insecte noir, à intervalles des stries convexes. 23, SAREPTANUS All., n° 36. Sarepta:s Ei. Insecte bronzé, à intervalles convexes. 2h. ÆREUS Germ. (pullus Say). (pensylvanicus Lec.). Illinoïise XV, GENRE OMALUS All A2, Elytres ayant les intervalles des stries tuberculeux. B2. Dessus d’un noir bronzé .« + 41. conceNER Reiche, Algérie, Portugal. B1, Dessus d’un brun de poix, + 2, TENEBRIONIDES Kust, Portugal. A1. Elytres sans tubercules, _B2. Angles postérieurs du pronotum droits. C2. Pronotum transversal, finement pointillé. 9 OPHONOIDES LUC, Algérie. C1. Pronotum subcarré, densément ponctué, h. MAGELLUS Kr, Algésirase B1, Angles postérieurs du pronotum obtus. G2. Dessus glabre. D2. Pronotum transversal. 5. GENEr, Gené. (planipennis Kust.). Italle, Corse. D1. Pronotum subcarré. . 6, cALIFORNICUS Man. Californie. C1. Dessus hérissé de soies droites, 7 ANGUSTATUS Luc. Algérie. 20 RÉVISION XVI, GENRE NALASSUS Muls. A2. Intervalles des stries des élytres convexes, B2. Angles postérieurs du pronotum droits. C2. Ponctuation du “PEOBRAUR forte et dense. 4, cLAVICORNIS All. (arboreus Kust.). Russie méridionale. C1. Ponctuation du pronotum fine et écartée. 2, FuscuLus AIL, n° 48. Tanger. B1. Angles postérieurs du pronotum obtus. C2. Insecte d’un jaunetestacé. 3. PEeLLuc1DUS Muls. France. C1. Insectes noirs ou bruns. D3. Bord antérieur du pronotum sensiblement arqué en dehors, , « + + o « + + h. 1IMPRESSICOLLIS Fald, (zabroides Kust.). Var, amaroïdes Kust, Russie méridionale. D2?. Bord antérieur du pronotum échancré. E2, Elytres ayant leurs intervalles convexes sur le dos, plats sur les côtés. Pronotum court et très-large. 5. PICIPES Kust. Pologne. Et, Elytres ayant leurs intervalles également convexes. | F2, Imperceptiblement pointillés, 1 6, PLEBEJUS Kust, | Var, distinguendus Kust,. Grèce, Turquie. F4. Plus distinctement pointillés, 7, LONGIPENNIS Kust. | Espagne, DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 21 Di, Bord antérieur du pronotum tronqué. 8 QuisquiLius Fab, (desmestoides Illig. Kust.). (dryadophilus Muls.). France, Autriche, Italie. A1. Intervalles des stries des élytres plats. B2, Angles postérieurs du pronotum droits, C2. Insectes d’un jaune ferrugineux. 9. PALLIDUS Gurlis, (testaceus Kust.). France. C1. Insectes d’un noir ou brun de poix, D2. 8e intervalle des stries s’unissant au rebord apical. 10. Ecorreri Kust, France. D1. 8° intervalle des stries se liant au 2° sans s'unir au rebord apical. E2. Elytres densément ponctuées dans les intervalles, F2. Base du pronotum presque droite. 14, HARPALOIDES Kust. France: F1, Base du pronotum bisinuée. 12. PHaARnaces All., n° 49. Russie méridionale. El, Elytres lisses dans les intervalles. 15. æmuLus Kust. Algérie. B1. Angles postérieurs du pronotum obtus. C2. Abdomen ayant les deux premiers segments rugueux et NON PONCIUÉS. « » + + » + A4. BREVICOLLIS Kust, Autriche. C1. Abdomen entièrement ponctué. D2. Elytres ovales, obtusément arrondies postérieurement, E2. Pronotum long, à peine rétréci vers la base, 22 | RÉVISION F2. Intervalles des stries entièrement plans. 15, convexus Kust, Var. lœvigatus Kust. Alpes. F1, Intervalles des stries convexes à l’extrémité. 16, crAnpicoLuis Kust. Caucase. E1, Pronotum court, rétréci à la base, F2. Ayant la partie médiaire de son sommet arquée en dehors... ,. , . . + 17. LUSITANICUS Kr. Portugal. F1. Ayant le sommet tronqué, G2. Les intervalles des stries plats jusqu’à l'extrémité, 18, STRIATUS Fourc. (caraboides Panz.). Var. ruficollis Fab, Europe. G1. Les intervalles légèrement convexes vers l’extré- mité « + + + + + 19, BREvVIS Kust, Crimée. D1, Elytres en ovale convexe, Lerminées en pointe ogivale, E3. Intervalles plans, grossièrement ponctués. F2. Dessus glabre, G3, Pronotum arqué en dehors au bord antérieur, 20. iNTErSPARSUS Kust. Sicile. G2. Pronotum bisinué au bord antérieur. 21. PARVULUS Kust. Espagne. G1. Pronotum tronqué au bord antérieur. 22, nanus Kust, (parvulus Luc), Espagne, Algérie. DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE,. 29 F1. Dessus hérissé de poils. 23, HIRTULUS Reïche, (piligerus Kratz). (minutus Muls. . Espagne, Algérie. e E2. Intervalles plans, lisses. 2h, RUrESCENS Kust, T'urquiee E1, Intervalles convexes, finement pointillés, 25, Heypent All, n° 20. Espagne. XVII. GENRE NESOTES All, A5. Corps large, médiocrement convexe, à pronotum fortement sinué au-devant des angles postérieurs. B2. Dessus brillant ; intervalles des stries convexes et rugueux. A, ASPER Kust, (vulcanus Woll.). Madère. B1. Dessus terne ; intervalles très-plans et très-finement rugueux. 2. ARBORICOLA Woll, Canariese A4, Corps large, peu convexe, à pronotum trapézoïdal, B2. Intervalles des stries très-convexes. C2, Rugueusement ponctués et granulés, d INFERNUS Woll, Porto-Santo. C1. Obsolètement pointillés et granulés. Be LEACOGIANUS Woll. Canaries. B1. Intervalles des stries des élytres plats. A3 Corps ovale. B2. Les stries bien marquées. C3, Des rugosités et des granulations dans les intervalles, Peu brillant, . 4 , + + + + + 5. CONFERTUS Woll, Madère. 24 RÉVISION C2,. Des points serrés et des granulations dans les intervalles, Terne, se + 0 se 0.5 ÜO+ LUCIFUGUS Woll, Var, congregatus Woll, Madère. C1, Des points serrés et pas de granulations dans les intervalles, Brillant, + 0 5 10 5 er NTTENS Woll, Var, carbunculus Woll, Var, aterrimus Woll. Canaries. B1, Les stries peu distinctes, C2, Dessus terne, , , . . . 8. crANIGER Kust. (cinnamomeus Woll.). Madère , Portugal. C1, Dessus brillant. Corps gyriniforme. 9, GAGATINUS Kust, (Pluto Woll.), Madère. A2. Corps ovale oblong. Pronotum plus large ou aussi large en devant qu’à la base, B5. Elytres à intervalles convexes dans toute leur longueur, gra- nulées en arrière. , s + «+ + 10, GOMERENSIS Woll, Canaries: B4. Elytres à intervalles convexes et lisses, C2, Dessus bronzé,, , , . , A4, virinicozis Schauf, Baléares. C1, Dessus bleu clair, , , . 12, OCcIDENTALIS AIL Jamaïque. B3. Elytres à intervalles convexes à la base, plats à l'extrémité, finement poinlillés, , , . . . 13, conFormis Gemmin, (congener Woll.), Canaries. B2, Elytres à intervalles plans, rugueux. A4, supperressus Woll, Madère. DES HELOPIDES VRAIS DE [ACORDAIRE, 25 B1, Elytres à intervalles plans, très-finement pointillés, 15, Marseuzr Woll, Ténériffe, Aî, Corps oblong, convexe, à élytres subparallèles et à pronotum arqué latéralement. B3. Siries des élytres bien distinctes, intervalles granulés posté- rieUrement. + «+ » » » + + + 16, TUBERCULIPENNIS LUC, Algérie. B2, Stries bien distinctes, Intervalles non granulés, C2, Pas de points dans les intervalles. D2. Elytres ovales, , , ; , 17. ætu1ops Woll, Canaries. D1. Elytres subparallèles. . 48. prcescens Woll, Canaries. C1, Des points fins dans les intervalles, 49, FuTizis Woll, Madère. B1, Stries à peine distinctes, intervalles densément pointillés, 20, Porto-Sancranus Woll, Madère, XVIII, GENRE ENTOMOGONUS Solier, A3 Pronotum anguleusement rétréci près de la base. A, BARTHELEMYI SOI, (angulicollis Muls.). Caramanie. A2, Pronotum légèrement sinué au-devant des angles postérieurs qui sont droits, + + + + + + 2. SAPHYRINUS (Kind.) AÏl,,n° 22. Anatolie, A4, Pronotum à angles postérieurs obtus. 3. ELONGATUS (Kind, G') AÏL, n° 24, (longicollis Kind, ©). Anatolle. 26 RÉVISION XIX, GENRE RAIBOSCELES AU. A3. Côtés du pronotum fortement arrondis jusqu’à la base. B2, Elytres subparallèles, Insecte d’un noir terne avec des séries de gros points sur les élytres et une ponctuation grosse et serrée sur le pronotum , fine et vague dans les intervalles des ‘élytres. 1, corvinus Kust. Candie. B1. Elytres en ovale allongé, C2. Intervalles des élytres plans, D2. D'un noir peu brillant, un peu verdâtre. 2. TUMIDICOLLIS Kust. Grèce, DA. D'un bleu azuré, . . . 3, Azureus Brullé. Grèce. GC, Intervalles des élytres convexes. Bleu ou vert sur le pronotum, vert sur les élytres, pattes brunes, , , , . , . + 4, cYPrius All, n° 23, Chypre. A2. Côtés du pronotum arrondis en avant, descendant ensuite obliquement vers la base en s’arquant faiblement. B2. D’un bleu violet, pronotum assez fortement ponctué. 5. COELESTINUS Kust. (violaceus Kind ). Turquie. Bi. D’un noir très-brillant, pronotum densément ponctué. 6. eceoDINus Reiche, Antioche. A1, Côtés du pronotum presque droits, ce gt le fait paraître carré vers la base. D’un noir bleuâtre ou verdâtre, intervalles des élytres légèrement ridés en travers. . , . , + 7. QUADRATICOLLIS Kust, ( syriacus Reïche ;. Syrie. DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 7 XX. GENRE DIASTIXUS AU. A2, Intervalles des stries des élytres légèrement convexes, princi- palement vers les côtés, B. Pronotum rétréci sinueusement au-devant des angles posté- rieurs, qui sont droits. C3. D'un noir brillant, pattes noires, ponctuation du pronotum obsolète, . . . . + + + + 1. PUNGTIPENNIS Luc. (perforatus Del. ). Algérie. C2. D'un noir bronzé, pattes brunes ; ponctuation du pro- notum plus distincte et assez serrée, 2 ÆNESCENS Reiche, Algérie. & C1. D'un noir presque terne ; pattes noires ; ponctuation du pronotum grosse et très-dense. D2. Points des stries assez fins. 3 PUNCTICOLLIS LUC. Algérie. D1, Points des stries très-gros , oblongs. B, ARATUS Say. Nouvelle-Orléans. B1, Pronotum rétréci non sinueusement au-devant des angles postérieurs, qui sont obtus. C2. Ponctuation du pronotum fine et écartée, D2. Points des stries superficiels et écrasés, d’un noir peu brillant ; pattes noires. . 5, AFER Erich. Algérie. Di. Points des stries forts et profonds, d’un noir très- brillant; pattes brunes. . 6. niripicozzis Luc. Algérie. C1. Ponctuation du pronotum fine et dense. D2. D'un noir bronzé brillant, points des stries superficiels 7. NIGRO-ÆNEUS Kust. Var. obtusangulus Kust. Espagne, Francee 28 RÉVISION D1, D'un noir mat, points des stries profonds, 8 cArRBO Kust, Espagne, A1. Intervalles des stries non convexes, disque du pronotum très- fortement convexe. B2. Ponctuation du pronotum très-dense. 9. crassicozzis Kust, Espagne. B1. Ponctuation du pronotum écartée et‘obsolète, C2, Les intervalles des stries finement pointillés, brillants. 10. ROTUNDICOLLIS Luc, Algérie. C1, Les intervalles lisses et un peu mats. à 11. HETEROMORPHUS Luc. Algérie. DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES. 1, Catomus flavus Allard, Long, 9.—Larg, 2,5 mill. Corps allongé, étroit, convexe, subcylindrique, d’un jaune ferrugineux; recouvert d’une pubescence d’un jaune doré. Tête déprimée sur l’épistome qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon transversal profond ; couverte de points serrés sur les côtés, s’écartant dans le milieu et formant un espace lisse sur le milieu de la partie supé- rieure du front. Antennes atteignant la moitié de la lon- gueur du corps, grêles ; le 3° article est à peine plus long que le 4°, le 41e est plus cintré au côté externe qu’au côté interne. Yeux proéminents, noirs. Pronotum transversal, plus étroit à ia base qu’au sommet , tronqué en devant et en arrière; élargi en s’arrondissant jusqu'aux deux cinquièmes environ, puis rétréci assez fortement, presque : | | 4 DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 29 en droite ligne, jusqu'aux angles postérieurs qui sont obtus ; convexe et assez densément ponctué, et a dans son milieu deux petites fossettes rondes, placées en travers. Ecusson triangulaire, un peu pointillé. Elytres pas plus larges que le pronotum à la base, étroites, allongées el convexes: elles s’élargissent faiblement jusqu'aux quatre cinquièmes où elles ne sont pas plus larges que le pronotum, puis se rétrécissent et se terminent en pointe ; elles sont villeuses, ont neuf stries peu profondes, marquées de points les débordant ; les intervalles sont légèrement convexes el finement pointillés ; le Ler s’unit au 9° à l'extrémité, le 8° au 2°, le 7° au 8°, etc. En dessous, le prothorax est grossière- ment ponctué; la poitrine a de gros points peu serrés el l’abdomen, qui est villeux, en a de A fins et de plus denses. Les cuisses antérieures sont renflées; les quatre tarses antérieurs sont dilatés dans les 4. Albanie (Coll. Bates, un &'). 2%, Catomus semiruber Allard, — Hel, parvus Kinderman, d’après Doué, Long, 5.—Larg. 1,5 mill. Corps étroit , allongé, convexe ; tout l’avant-corps est rouge ainsi que les antennes et les pattes ; les élyires sont d’un noir de poix et l'abdomen d’un brun rougeâtre. Espèce voisine des Cat. hesperides et flavipes, mais un peu moins allongée et à antennes beaucoup plus courtes dans la ©. Tête densément et fortement ponctuée, déprimée sur l’épis- tome qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon transversal large et profond; yeux noirs. Antennes dépassant à peine la base du pronotum. Pronotum un peu itrapézoïdal, tronqué à la base , arqué au sommet, dilaté en s’arrondissant jusqu’au tiers, puis rétréci presque en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont obtus. Il est médiocrement convexe et couvert de points serrés, mais fins et non confluents. Ecusson transverse , court, rouge. Elytres en ovale oblong , terminées en ogive , convexes, glabres , d’un noir de poix, très-brillantes , à peine aussi larges que le pronotum à la base, arrondies aux épaules , faiblement arquées latéralement, à neuf stries profondes, 90 RÉVISION marquées de points peu distincts; les intervalles sont un peu convexes et assez lisses, bien qu'ils aient çà et là quelques points très-fins et très-écartés., En dessous, l’abdo- men est d’un brun rougeâtre ; les côtés du prosternum sont ridés longitudinalement ; l’abdomen est peu densément ponctué. Perse boréale (Coll. Bates, Chevrolat, de Marseul). 3, Catomus persicus Allard, Long. 9.—Larg, vix 8 mill. Corps étroit , allongé , convexe , d’un brun ferrugineux brillant. Tête densément ponctuée, déprimée sur l’épistome qui est tronqué en devant, terminé à chacune de ses extré- milés par une petite saillie en pointe, formée par un déve- loppement de l’extrémité des joues ; antennes grêles, fili- formes, n’atteignant pas tout-à-fait le milieu de l’insecte. Pronotum un peu plus long que large, arrondi en devant, sur les côtés et aux angles postérieurs, tronqué à la base, irès-étroitement rebordé, convexe et marqué de poinis peu serrés, surtout dans le milieu du disque , et dont les inter- valles sont lisses et brillants. Ecusson très-large, arrondi, lisse. Elytres en ovale oblong, convexes, glabres, de la lar- geur du pronotum à la base, arrondies aux épaules qui sont très-lombantes, à côtés médiocrement mais régulièrement arqués, à neuf stries profondes marquées de points distincts ; les intervalles sont très-convexes, lisses , clairsemés d’un pointillé très-fin, visible à une forte loupe. En dessous, le prosternum est ridé. R Cette espèce a la taille et la forme de l’hesperides auquel elle ressemble beaucoup. Elle s’en distingue aisément par sa . forme et la ponctuation différente de son pronotum. Perse. h,. Catomus obsoletus Allard, Long, 6,—Larg. 2 mill. Corps étroit, allongé, convexe, d’un roux ferrugineux, brillant. Tête densément ponctuée, déprimée sur lépistome DES HÉLOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 91 qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon transversal. Antennes grèles, filiformes. atteignant le tiers de l’élytre. Pronotum aussi long que large, tronqué à la base ei au sommet, arqué latéralement avec les quatre angles très-arrondis, convexe, marqué de points très-fins et très- peu serrés, dont les intervalles sont lisses et brillants. Ecusson large, court, en triangle curviligne , lisse. Elytres en ovale oblong, convexes , glabres , arrondies aux épaules qui sont très-tombantes, à côtés médiocrement arqués, à neuf siries ponctuées , profondes, dont les intervalles sont légèrement convexes et très-obsolètement pointillés de points très-fins et écartés. En dessous , le prosternum est ridé. Cette espèce a la taille et la forme du Gaë. pygmæus var, siculus ; elle s’en distingue par son pronotum aussi long que large et très-peu dislinctement pointillé de points fins écartés, par les intervalles des stries des élytres moins con- vexes et obsolètement pointillés. Oran, Algérie, 5, Catomus politicellis Allard. Long. 3,5.—Larg, 1,5 mill, Corps oblong, glabre , d’un brun-rouge, lisse et brillant comme une glace, avec les antennes et les pattes roussätres. Tête très-finement et peu densément pointillée. Antennes atteignant le tiers des élytres. Pronotum un peu plus large que long, arqué à la base et au sommet et arrondi sur les côtés, ce qui revient à dire que sa périphérie forme un cercle irès-légèrement comprimé à la base et au sommei ; il est assez convexe, très-finement rebordé, marqué de points très-fins, écartés, très-superficiels, dont les intervalles sont lisses et très-brillants. Ecusson en triangle curviligne, lisse. Elytres allongées, étroites, subcylindriques, arrondies aux épaules et ensemble à l'extrémité, à neuf stries bien dis- tinctes mais peu profondes, dont les intervalles sont irès- plans et marqués de points fins assez serrés. En dessous, les cuisses sont brunes sauf leur extrémité qui, ainsi que les jambes et les {arses, passe au roux ferrugineux. Geryville, Algérie (Goll, Reiche, Marseul). 82 RÉVISION 6. Helops obesuüs Allard, Long, 17,—Larg. 8 mill. Espèce très-voisine du coriaceus et de la même couleur noire, en différant par sa taille un peu plus grande, son pro- notum plus rétréci et comme étranglé avant la base, ses élytres plus parallèles, ayant des stries plus profondes et plus fortement ponctuées et dont les intervalles ne sont pas rugueux. Tête déprimée sur l’épistome qui est légèrement arrondi en devant et en arrière séparé du front par un sillon trans- versal , densément ponctuée, grossièrement en devant, plus finement sur le vertex. Yeux blancs. Antennes comme dans coriaceus. Pronotum très-transversal, plus échancré en devant que dans coriaceus avec les angles plus proémi- nents, tronqué à la base, médiocrement convexe , ayant les côtés régulièrement et assez fortement arrondis jusques un peu avant la base où il y a un étranglement qui fait ressortir les angles en dehors et les rend aigus, étroitement rebordé, très-densément ponctué. Ecusson transversal, en triangle curviligne , peu ponctué. Elytres allongées , subparallèles , assez fortement convexes, à neuf stries assez profondes, un peu crénelées par suite de la grosseur des points dont elles sont marquées et qui les débordent ; les intervalles des stries sont un peu convexes et marqués de points plus fins, moins nombreux et dont l’espacement est plus grand et plus lisse que dans coriaceus. Dessous du corps et pattes comme dans coriaceus. Cette espèce qui a été découverte en Kabylie, m'a été communiquée par mon ami M. Reiche. - 7 Helops granulatus Allard. Long. 8.—Larg. 3 mill. Cette espèce ressemble à un très-petit Helops coriaceus, d’un noir plus luisant en dessus , assez brillant en dessous, L’abdomen tourne au brun sur ses derniers anneaux, les pattes sont brun de poix, les tarses, les articulations , les palpes et les antennes roussâtres. DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 33 Tête densément ponctuée, déprimée sur l’épistome , avec une fosselte transversale assez profonde entre les yeux. Les antennes atteignent le milieu du corps , le dernier article est presque trois fois aussi long que large. Le pronotum est d'un quart plus large que long, tronqué au sommet et à la base, arqué latéralement dans ses deux tiers antérieurs, ensuite rétréci, peu sinueux et se terminant à angle droit; il esl peu convexe et criblé de points serrés comme dans l’H. coriaceus. L'’écusson est deux fois plus large que long, triangulaire, ponctué. Les élytres forment un ovale allongé, assez convexe : elles ont des stries prononcées, ponctuées, avec des intervalles ponclués et ridés comme dans H. coriaceus , mais ces intervalles sont plus convexes que dans cette espèce et ils ont de plus des lignes de granulations dans la seconde moitié de l’élytre. Dessous du corps ponctué comme dans H, coriaceus. J'ai fait cette description sur un seul insecte mâle origi- naire de Portugal. 8. Helops rufipes Allard. Long. 7,5.—Larg. 3,5 mill. Cette espèce ressemble à un petit Helops coriaceus et aussi beaucoup à PH. granulatus Al ; d’un noir peu bril- lant en dessus, d’un noir de poix plus brillant en dessous, avec le labre, les palpes, les antennes, les pattes d’un roux ferrugineux. Tête densément ponctuée, déprimée sur l’épis- tome qui est un peu arrondi et présente à son bord anté- rieur trois petites saillies longitudinales. Les antennes se prolongent jusqu’au-delà du pronotum; le dernier article (@) d’un roux clair, est à peine plus long que large. Le pronotum est d’un tiers plus large que long, légèrement bi- sinué au sommet, tronqué à la base, arqué latéralement dans ses deux tiers antérieurs; ensuite rétréci, un peu sinueux , et se terminant à angle droit; il a les côlés plus sinueux que dans H. coriaceus et il est plus large que dans H. granulatus ; il est peu convexe et criblé de points serrés comme dans ces deux espèces. L’écusson est deux fois plus large que long, arrondi et ponctué. Les élytres forment un 9 RÉVISION ovale plus allongé que dans H. granulatus, assez convexe ; elles ont des stries plus superficielles que dans cette espèce et le H. coriaceus, ponctuées, à intervalles à peine con- vexes ; beaucoup plus finement ponctués, non ridés et ayant des lignes de granulations comme dans H. granulatus. Dessous du corps densément ponctué. Cette description est faite d’après un Helops femelle qui m'a été communiqué par M. de Heyden, et est originaire de Turquie. 9, Helops vieinus Allard, Long. 11.—Larg. 4 mill. D'un noir brillant, Espèce très-voisine du fenebricosus dont elle diffère par sa couleur plus brillante , par son pro- notum non transversal, couvert de points plus écartés et non confluents, par ses élytres plus étroites, ayant les intervalles des stries plus finement et moins densément pointillés. Tête densément et rugueusement ponctuée avec l’épistome un peu plus court et plus tronqué que dans tenebricosus. An. tennes analogues. Pronotum presque carré, peut-être un peu plus long que large, tronqué à la base, très-légèrement arqué en dehors dans le milieu du bord antérieur ; faible- ment dilaté jusqu’au tiers des côtés, se rétrécissant ensuite en ligne presque droite avec une très-légère sinuosité au devant des angles postérieurs qui sont-droits. Il est plus convexe que dans fenebricosus et marqué de points assez forts et serrés, mais non confluents comme dans celte espèce. Ecusson transversal, en triangle curviligne , assez pointillé. Les élytres sont conformées comme dans fenebricosus, mais plus étroiles, plus convexes, à stries plus superficielles et dont les intervalles , très-plans , sont plus finement et moins densément pointillés. Dessous du corps comme dans tene- bricosus. Les quatre tarses antérieurs du mâle sont dilatés, Caucase ( coll, Reiche). 10, Helops graïus Allard, Long. 17,—Larg. 7 mill, J'ai trouvé dans la collection de M. de Heyden cet Helops DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 39 qui a le même profil et la même configuration générale que le tencbricosus, maïs qui en diffère cependant par les points suivants : Il est d’un noir moins terne en dessus ; le prono- tum est un peu moins large, très-échancré antérieurement , plus rétréci vers la base, ses côtés sont arrondis dans le milieu, un peu sinueux en avant, davantage en arrière et ses angles antérieurs sont aigus ; en dedans des bords laté- raux, il est plus en gouttière et sa ponctuation, très-dense, est un peu plus grosse. Sur les élytres , les points des lignes striales sont beaucoup moins liés, la ponctuation des inter- valles est moins serrée et plus distincte. Le dessous du corps a une ponctuation plus grosse et est plus brillant. Salonique (coll, de Heyden). 11, Relops adimonius Allard, Long. 42.—Larg. 6 mill. Cet insecte rappelle, à première vue, la forme d’une Adimonia. D'un noir presque mat, ovale, convexe. Tête densément et rugueusement ponctuée. Antennes noires, dé- passant le pronotum. Pronotum d’un quart environ plus large que long , médiocrement convexe, bisinué à la base avec les angles postérieurs légèrement prolongés en arrière, bi- sinué au sommet avec les angles antérieurs plus avancés que la partie médiane, un peu arqué latéralement avec une légère sinuosité au-devant des angles postérieurs qui sont presque droits ; un peu en gouttière près des bords latéraux, couvert d’assez forts points très-serrés et rugueux sur les côtés. Ecusson en triangle curviligne, ponctué. Elytres tron- quées et plus larges que le ponotum à la base, convexes, arquées latéralement, arrondies ensemble à l'extrémité, ovales ; le bord externe visible entièrement du dessus, tran- chant et se relevant antérieurement ; à neuf stries finement poncluées, bien marquées, dont les intervalles sont très- plats et couverts non pas de points, mais de très-fines rugosités. En dessous, le prosternum et l’abdomen sont cou- veris du rides ou rugosités. Pattes noires. Anatolie (GCollect. de Heyden ). Cette espèce est voisine des Helops Fulei et gibbus, mais moins convexe , et s’en distingue aisément par la sculpture - de ses élytres, 36 | RÉVISION 12. Odoenemis eaudatus Allard. Long. 11,5. — Larg, 4 mill. oc. Allongé, étroit, et déprimé sur le pronotum et sur le dos des élytres. D’un brun de poix brillant, avec la bouche, les antennes, les paites et le dernier anneau abdominal ferrugineux. Tête coupée carrément en avant, criblée de petits points qui s’écartent sur le vertex; épistome séparé du front par une impression transversale, arquée, très-enfon- cée; palpes et bouche ferrugineux ; cette dernière est très- velue. Les antennes sont également ferrugineuses, très- grêles, longues et dépassant de beaucoup la base du pronotum; les trois derniers articles sont un peu compri- més, les 9e et 10° à peine un peu plus triangulaires que les précédents, le 11e deux fois plus long que large et un peu plus cintré en dehors qu’en dedans; les yeux sont fort saillants, élargis et arrondis du côté du vertex. Le pronotum est presque aussi long que large, arrondi aux angles anté- rieurs, puis les côtés descendent obliquement (parce qu’il se rétrécit) et sont légèrement sinueux au-devant des angles postérieurs qui sont droits ; le sommet est faiblement arqué, la base faiblement échancrée dans son milieu; il est étroite- ment rebordé tout autour, très-peu convexe, très-brillant et criblé de points fins, peu profonds, médiocrement serrés, surtout sur le milieu. L’écusson est deux fois plus large que long, court en iriangle curviligne, très-lisse. Elytres au moins trois fois aussi longues que larges, déprimées sur le disque, subparallèles et terminées chacune en pointe arron- die et un peu relevée. La base est tronquée et légèrement sinueuse près des angles huméraux. Les bords latéraux sont intégralement tranchants et un peu relevés jusqu’à l’extré- mité; elles ont chacune neuf stries profondes, ponctuées de gros points qui les débordent, et dont les intervalles sont convexes à la base, plans à l’extrémité et ne paraissent pas avoir de ponctuation, mais ont surtout en arrière des petits tubercules espacés, sérialement disposés. En dessous, les côtés de l’antepectus ne sont pas ponctués, ils sont cou- verts de rides ou sillons creux, transversaux près des bords, ensuite longitudinaux ; l'abdomen est assez densément ponc- DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 97 tué de points très-fins, et est très-brillant. Les pattes sont longues: elles ont le dessous des tibias et des tarses très- velu ; les quatre tibias antérieurs sont presque droits ex- iérieurement, intérieurement ils sont bisinués en forme de marteau à leur extrémité; de plus ils portent huit à dix petites dents. Syrie (Coll. Bates). 13 Odocnemis elarus Allard. Long. 12. — Larg. 4 mill, S' Allongé, étroit, déprimé sur le pronotum et le dos des élytres, avec les antennes, les paipes et les tarses ferrugi- neux. Très-voisin du caudatus ; il en diffère par le sillon frontal droit et non arqué, par les élytres plus horizontales, plus courtes, plus brusquement terminées et arrondies en- semble postérieurement, sans prolongement, avec des in- . tervalles très-plans et finement mais distinctement pointillés. Tête déprimée sur l’épistome qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon transversal, profond, non ar- qué ; assez densément ponctuée. Antennes et yeux comme dans caudatus. Pronotum tronqué à la base et au sommet, un peu plus large que long, plus étroit à la base qu’au sommet, arrondi aux angles antérieurs, arqué latéralement et un peu sinué au-devant des angles postérieurs qui sont droits; très-peu convexe, finement rebordé, couvert de points fins, serrés sur les côtés, plus écartés dans le mi- lieu, Ecusson transversal, en triangle curviligne, pointillé. Elytres un peu plus larges que le pronotum à la base, tronquées avec les angles huméraux un peu saillants, étroites, allongées, peu arquées latéralement, arrondies à l'extrémité, peu convexes et un peu déprimées sur le dos, à neuf stries marquées de petits points; les inter- valles sont plans, finement pointillés et marqués de petits tubercules dans la seconde moitié. En dessous, les côtés de l’antepectus sont ridés, l'abdomen est finement ponctué. Les tibias antérieurs sont seuls dentés, les intermédiaires ne le sont pas. Syrie (Coll, Bates), L’Abeille, HELOPIDES, 1876, 9 38 RÉVISION 14, Odocnemis punetatus Allard, Long. 10 à 12.— Larg. 3,5 à 4 mill. Cette espèce est très-voisine du tuberculatus Kust. Je crois suffisant de dire en quoi les deux espèces diffèrent. Le punctatus est de couleur brune un peu plus foncée. Son pronotum est un peu plus convexe; ses côlés, moins en droite ligne, sont légèrement arqués et un peu plus sinueux près de la base. Ses élytres, terminées en pointe ogivale, ont des stries ponciuées de points plus petits, et dont les intervalles, bezucoup moins tuberculeux, sont plans et fine- ment mais très-distinctement pointillés. Les tibias antérieurs des S' n’ont que cing ou six petites dents intérieurement. L’abdomen a une ponctuation un peu plus forte et plus dense. Les o se distinguent des © par les mêmes carac- ières. Jérusalem (Coll. de la Brülerie), 15, Cylyndrinotus Batesi Allard, Long. 41 à 13. — Larg. 3,7 à 5,8 mill. Corps ovale, oblong, d’un bronzé-cuivreux très-brillant, avec les pattes et les antennes d’un brun de poix. Il diffère du gibbicollis par sa coloration, par son pronotum moins large et moins convexe, plus ponctué, par ses élytres moins convexes, à intervalles plus distinctement poinlillés. Tête comme dans gibbicollis, mais le sillon frontal est plus pro- fond et la ponctuation plus dense. Antennes de même maïs brunes. Pronotum conformé en avant, en arrière et sur les côtés comme dans gibbicollis, mais il est plus étroit et plus carré, c’est-à-dire presque aussi long que large et à peine plus large à la base qu’au sommet; il est aussi moins con- vexe, plus densément et plus profondément ponctué. Il y a comme une ligne lisse dans le milieu, Ecusson arrondi. Ely- tres ovales, convexes, ayant leur plus grande largeur au-delà du milieu ; tronquées à la base avec les angles huméraux un peu proéminents; bord externe entier, tranchant jus- qu’à l'extrémité ; à neuf stries ponctuées, plus marquées que dans gibbicollis ; intervalles très-plans, marqués de DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE, 99 points fins, peu serrés. Dessous du corps comme dans gibbi- collis, mais brun de poix; cuisses antérieures renflées ; tibias antérieurs crénelés de petites dents en dessous. Kurdislan (Coll. Bates). 16. Stenomax Douei Allard. Long. 10. — Larg. 4,5 mill. Corps oblong, d’un noir de poix, peu brillant; antennes el pattes un peu moins noires. Tête densément et rugueuse- ment poncluée, déprimée sur l’épistome qui est séparé du front par un sillon légèrement arqué ; antennes filiformes. Pronotum d’un quart plus large que long, tronqué à la base et au sommet, arrondi latéralement avec une légère si- nuosité au-devant des angles postérieurs qui sont droits; assez fortement et densément pointillé, d’une manière plus serrée vers les côtés. Ecusson en triangle curviligne, ponc- _ tué. Elytres oblongues, très-convexes, arquées latérale- ment, arrondies ensemble à l'extrémité; à neuf stries finement ponctuées, peu profondes, dont les intervalles sont irès-plats, sauf tout près de l'extrémité où ils se soulèvent un peu, notamment le 8°, pour atteindre le re- bord apical. Les intervalles sont très-densément et très-dis- tinctement pointillés. En dessous le posternum est ridé et l'abdomen densément et rugueusement ponctué. Caucase, Crimée (Goll. Chevrolat). Cetle espèce ressemble beaucoup au S£en. assimilis ; elle en diffère par la conformation de son pronotum à angles droits postérieurement et par la densité de la ponctuation des intervalles des stries de ses élytres, 17. Stenomax planivittis Allard, Long. 9, — Larg. 3,3 mill. Corps oblong, d’un noir de poix à reflet brillant et un peu métallique ; antennes et pattes brunes. Tête déprimée sur l’épistome qui est tronqué à la base et séparé du front par un sillon arqué; rugueusement poncluée. Antennes fili- formes, atteignant la moitié du corps ©. Pronotum une fois et un tiers aussi large que long, ayant la partie médiaire de L0 RÉVISION la base légèrement arquée vers les élytres, et la partie mé- diaire du bord antérieur arquée aussi et dépassant les an- gles antérieurs qui sont légèrement proéminents; de côté il s’élargit jusqu’à la moitié environ, puis se rétrécit avec une légère sinuosité au-devant des angles postérieurs qui sont droits ; il est peu convexe; finement et assez densé- ment ponctué. Ecusson triangulairement arrondi, pointillé. Elytres oblongues, c’est-à-dire sensiblement plus larges à la base que le pronotum, moins élargies ensuite que dans les espèces précédentes et terminées en ogive obtuse à l’extré- mité; médiocrement convexes; à neuf siries ponctuées, étroites, marquées de points fins, peu distincts ; les inter- valles sont très-plats dans toute leur longueur et très-super- ficiellement et parcimonieusement pointillés; il sont, du reste, prolongés comme dans les espèces précédentes. Des- sous du corps brun de poix, ridé sur les côtés du prosternum, assez fortement ponctué sur ceux de la poitrine et densément pointillé sur l’abdomen. Trébizonde (M. Bates), Grèce. 18 Nalassus faseulus Allard. Long. 6,5. — Larg. 2,5 mill. Corps ovale oblong, convexe, d’un brun très-brillant, avec les antennes et les pattes d’un brun testacé. Tête den- sément ponctuée, déprimée sur l’épistome qui est séparé du front par un sillon transversal ; antennes s’épaississant légèrement à partir du 4° article. Pronotum transversal, des deux cinquièmes environ plus large que long, tronqué à la base et au sommet ; arqué latéralement avec une légère sinuosité au-devant des angles postérieurs qui sont droits ; convexe, marqué de points fins, écartés, entre lesquels il est lisse et brillant. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres en ovale oblong, à peine plus larges que le pronotum à la base, arquées latéralement et arrondies ensemble à l’extré- mité, convexes, très-brillantes ; à neuf stries fortement ponctuées , dont les intervalles sont légèrement convexes, mais cette convexité cesse pour les sept premiers vers : l'extrémité ; ces intervalles sont marqués de rares points DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE, lit très-fins. En-dessous le prosternum est ridé; l’abdomen a des points et des rides. Cette espèce a de l’analogie avec le quisquilius ; elle en diffère par son pronotum à angles droits en arrière , sa taille plus petite, sa ponctuation plus obsolète, etc. Tanger (M. Van Volxem, coll, du Musée royal de Belgique ). 19 Nalassus Pharnaces Allard. Long. 19,5. — Larg. 4,7 mill, J'ai distingué sous ce nom un insecte de Russie méridio- nale appartenant à M. Bates. Il est très-voisin de l’harpa- loides et luisant comme lui, mais d’un brun un peu plus noirâtre avec les pattes et les antennes d’un brun ferrugineux ; il s’en distingue par son pronotum moins large , moins con- vexe , à côlés non anguleux et à base et sommet autrement conformés ; les élytres sont presque semblables, sauf que dans Douei elles sont un peu plus allongées et un peu moins obtuses postérieurement. Tête comme dans N. harpaloides. Pronotum une fois et demie aussi large que long ; échancré fortement à son bord antérieur qui, vu de dessus, paraît arqué en dehors dans sa partie médiane, avec les angles antérieurs proéminents ; la base est trisinuée, sa partie mé- diane est plus avancée vers les élytres que les angles posté- rieurs qui sont droits ; les côtés sont arqués en dehors sur les cinq sixièmes de leur longueur, ensuite rétrécis et subpa- rallèles postérieurement ; il est un peu en goutitière le long des côtés; il est convexe et plus densément ponctué que dans l’harpaloides. Le rebord est un peu plus épais dans le milieu des côtés que dans le reste du pourtour. Les élyires sont en ovale oblong, un peu plus arquées latéralement et un peu plus en pointe que dans harpaloides ; à part cela elles sont semblables à celles de cette espèce, comme couleur, éclat, ponctuation, stries, cic. Le dessous est pareil. Cette espèce a assez d’analogie avec H. Ecoffeti, dont elle se distingue par son pronotum plus échancré en devant, autrement conformé à la base, plus densément ponclué, par ses élytres à intervalles plans, plus fortement ponclués, par ses pattes ferrugineuses, etc. 142 RÉVISION 20, Nalassus Heydeni Allard. Long. 3.—Larg. 1,5 mill. Corps ovale oblong , très-convexe, d’un noir de poix bril- lant en dessus, plus brun en dessous, avec les antennes et les pattes d’un roux ferrugineux. Tête déprimée sur l’épis- tome qui est séparé du front par un sillon arqué ; densément pointillée. Antennes atteignant la moilié de la longueur du corps. Pronotum une fois et un quart environ aussi large que long , convexe et couvert de points assez serrés; il est ar- rondi antérieurement et sur les côtés, et tronqué à la base; les angles antérieurs sont lout-à-fait arrondis, les postérieurs sont obtus et non émoussés ; il y a une petite impression arrondie au-dessus des angles postérieurs. Elytres à peine plus larges que le pronotum à la base, élargies jusqu’au milieu, puis rétrécies et terminées un peu en pointe, fort convexes, à neuf stries peu profondes, marquées de points les débordant vers la base ; les intervalles sont assez convexes et très-superficiellement et pareimonieusement poinlillés ; le 8° s’unit au 2° à l’extrémité. Dessous du corps comme dans nanus. Le N. Heydeni a beaucoup d’analogie avec les N. nanus et parvulus , mais il se distingue aisément d’eux par son pro- notum bien courbé en dehors en avant, et par les intervalles de ses élytres convexes et presque imperceptiblement poin- tillés, Je l'ai dédié à M. de Heyden qui en est le propriétaire et qui a bien voulu me le communiquer. Patrie : Algesiras. 21, Entomogonus elongatus (GS Kind.), — Æ. elongaius ( Kinderman)., — H, longicollis ( © Kind, ). Long. 14 (@), 15 (@'). — Larg. 5 (9), 4,5 (o') mill. Corps très-allongé, étroit, convexe, d’un noir un peu moins terne que le Barthelemyi. Tête déprimée sur l’épis- tome qui est droit en devant et séparé du front par un sillon transversal à peine marqué ; couvert de points peu serrés; DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 13 une petite fossette ronde en dedans de chaque œil Sur le front. Yeux transversaux, étroits, peu saillants, Antennes comme dans saphyrinus ; pronotum, vu du dessus, paraissant ironqué à la base et au sommet ; aussi large (©), moins large (o) que long, élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes environ de ses côtés, puis retréci presque en droite ligne jusqu'aux angles postérieurs qui sont oblus ; étroitement rebordé à la base et sur les côtés ; convexe, peu densément pointillé de points fins. Ecusson court, en triangle curviligne, pointillé. Elytres à peine plus larges en devant que le pronotum comme dans saphyrinus, cepen- dant un peu plus convexes et un peu plus ovales dans la femelle que dans le mâle, un peu plus lisses et plus bril- lantes. En dessous, le prothorax est granuleux; les flancs de la poitrine sont grossièrement et rugueusement ponctués, le milieu est granuleux ; l'abdomen est rugueux. Les cuisses antérieures sont renflées: les quatre tibias antérieurs des & légèrement courbes en dehors vers l’extrémité, s’épais- sissent un peu, ainsi que les postérieurs, de la base à l’ex- trémilé, Turquie (Coll. Bates, de Heyden, Muséum de Bel- gique, etc). 29, Entomosonus saphyrinus (Kinderman). Long. 12,5 à 17. — Larg. 4,5 à 5,5 mill, Corps irès-allongé, étroit, convexe, d’un noir bleuâtre, mat en dessus. Tête déprimée sur l'épistome, qui est droit en devant et séparé du front par un sillon transversal large et peu profond; couvert de points assez serrés, devenant rugueux sur le vertex et sur les côtés. Yeux transversaux étroits , peu saillants, Antennes prolongées au-delà du pro- notum, à 9° et 10° articles comprimés, courts, triangu- laires; à 11e oblique, ovale, plus cintré en dehors qu’en dedans. Pronotum, vu en dessus, paraissant tronqué à la base et au sommet ; à peine plus large que long; élargi en ligne courbe jusqu'aux trois quarts environ de ses côtés, un peu anguleux vers ce point, puis rétréci sinueusement jus- qu'aux angles postérieurs , qui sont droits ; fortement rebordé sur les côtés et à la base; convexe; densément pointillé de Uh RÉVISION points très-fins. Ecusson en triangle, plus large que long, pointillé. Elytres à peine plus larges en devant que le pro- notum, offrant vers la moitié de leur longueur leur plus grande largeur; en ogive obtuse postérieurement; munie d’un rebord plan, graduellement moins étroit en se rappro- chant de l’angle sutural; médiocrement convexes; à neuf rangées striales de points linéaires assez distincts. Inter- valles plans, finement et densément pointillés. Dessous du corps un peu moins terne que le dessus, couvert de points inégaux sur là poitrine, mais s’écarlant et devenant obso- lètes sur les côtés de l’antepectus, moins grossièrement ponctué sur l’abdomen. Cuisses et abdomen glabres. Les cuisses antérieures sont renflées, les quatre tibias antérieurs sont, dans les mâles, un peu courbés en dehors vers l’ex- trémité, un peu échancrés vers le milieu et épaissis en massue à l'extrémité en dedans, les postérieurs s’épais- sissent un peu de la base à l'extrémité, Les quatre tarses antérieurs des mâles sont dilatés. Cette espèce a assez d’analogie avec le Barthelemyi, mais elle est bleue, moins convexe, a le pronotum plus étroit et moins sinueux latéralement, plus finement ponctué, les élytres moins convexes et moins déclives postérieurement, etc. Anatolie (Coll. de Heyden). 23, Raïboseeles cyprius Allard. Long, 13 à 14.— Larg. 5,2 à 5,5 mill. D’un vert foncé en dessus, verdâtre et quelquefois brun de poix en dessous, avec les pattes de cette dernière couleur, les tarses ferrugineux et les antennes d’un brun rougeâtre. Corps allongé, subeylindrique. Tête déprimée antérieure- ment et couverte de très-gros points rugueux; antennes atteignant presque le tiers des élytres dans les 4, un peu plus courtes dans les ©. Pronotum une fois et un tiers aussi large que long , tronqué en avant et en arrière, arqué latéralement sans sinuosité, avec les angles antérieurs ar- rondis et les postérieurs obtus; convexe, étroitement re- bordé, couvert de gros points rugueux. Ecusson arrondi, lisse, avec quelques points fins. Elytres deux fois et demie aussi longues que larges, très-convexes, faiblement échan- DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. l5 crées à la base, avec l’angle huméral proéminent et aigu, un peu plus larges que le pronotum à la base; presque parallèles dans les &, un peu ovales dans les ©, ayant neuf lignes striales de gros points séparés longitudinalement par des espaces n'ayant guère plus que leur diamètre; les intervalles sont convexes et remplis de points fins bien dis- tincts; le rebord externe est épaissi dans son dernier hui- tième comme dans les espèces précédentes. Dessous du corps et pattes rugueusement ponciués, plus grossièrement sous l’avant-corps. Les pattes sont conformées dans les deux sexes comme dans les précédentes espèces, Quelquefois le pronotum est d’un vert bleuûtre. Cette espèce est facile à reconnaître à sa couleur verte , à sa ponctuation très-forte et aux intervalles des élytres con- vexes, Chypre (M, de La Brulerie). | 24. Nautes rufipes Allard. Long. 8.—Larg. 3 mill. D'un bleu clair en dessus, en dessous d’un brun de poix, avec les antennes, la bouche et les pattes rousses. Cette espèce diffère de la précédente par sa couleur plus claire, tirant un peu sur le verdâtre, par la coloration du dessous des pattes et des antennes, par le pronotum plus long et plus étroit, par les stries des élytres plus profondes. Pronotum transversal, bien plus carré que dans l'espèce précédente, échancré au sommet, bisinué à la base avec la partie médiaire peu avancée en dehors : il s’élargit dans le premier quart, puis les côtés descendent parallèlement jusqu'aux angles qui s’écartent un peu à droite et à gauche et sont aigus. Il est peu convexe et marqué de points peu serrés. Elytres plus larges que le pronotum à la base, à côtés subparallèles, arrondies postérieurement; elles ont neuf stries crénelées , profondes, dont les intervalles sont convexes même près de la suture, très-lisses et impercepti- blement pointillés. En dessous, les côtés du proslernum sont ridés, l’abdomen pointillé. Cuba (Goll. Bates). : L’Abeille, HéLOPIDES, 1874. li 16 RÉVISION 25, Lamperos japonieus Allard, — Helops brunneus Mars, Fr, 1876, 132. Long. 41,2.—Larg. 43 mill. Oblong, d’un brun bronzé en dessus, d’un brun de poix en dessous avec les antennes et les pattes brunes. Tête densément poncluée, déprimée sur l’épistome qui est séparé du front par un sillon large, profond, plus creusé à ses extrémités. Antennes grêles et longues, mais les articles 9 et 10 un peu plus triangulaires et plus courts (© } que dans les précédents. Pronotum d’un tiers plus large que long, légèrement bisinué devant et derrière, dilaté et arqué latéralement avec une légère sinuosité au-devant des angles postérieurs qui sont droits; peu convexe, irès-densément ponctué ; un ‘peu en gouttière près des bords latéraux. Ecusson en triangle curviligne, pointillé. Elytres oblongues, tronquées et plus larges que le pronotum à la base, subpa- rallèles, arrondies à l’extrémité, convexes, à neuf stries ponctuées, profondes, dont les intervalles sont très-convexes et lisses ; le 8° intervalle est plus prolongé à l'extrémité que dans les trois espèces précédentes et atteint presque le bord apical. Le dessous est densément, mais très-finement pointillé. Japon (Coll. Bates). 26. Tarpela atra Allard, Long. 41.—Larg. 4 mill. Oblong, d’un noir peu brillant. Tête rugueusement ponc- tuée, déprimée sur l’épistome qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon un peu arqué, profond seule- ment à ses extrémités. Antennes noires, longues, atteignant au moins le cinquième de l’élytre. Pronotum transversal, d’un tiers au moins plus large que long, échancré en devant avec les angles moins proéminents que dans le Browni, légèrement bisinué en arrière, dilaté en s’arrondissant jusqu’au milieu des côtés environ, puis assez fortement rétréci sinueusement au-devant des angles postérieurs qui sont droits ; les côtés sont anguleux ou plutôt à sept ou huit pans coupés ; il est peu convexe , densément el rugueuse- DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. L7 ment ponctué. Elytres beaucoup plus larges que le pronotum à la base où elles sont tronquées ; subparallèles, s’arrondis- sant un peu en pointe à l’extrémiié, médiocrement convexes, marquées de neuf lignes striales de gros points oblongs ; les intervalles sont plats et se soulèvent légèrement vers l’extrémité ; ils sont lisses et ont une ponciuation très-fine, très-écariée et peu distincte. En dessous, le corps est brillant et densément ponctué, même les cuisses. Puebla (M. Sallé). Mexico (M, Bates. 27. Tarpela hispidula Allard. Long. 14.—Larg. 5,5 mill. Oblong, médiocrement convexe, entièrement couleur de terre de Sienne brûlée, et entièrement revêtu d’une pu- bescence d’un jaune doré, courte el peu serrée. Tête très- rugueusement ponctuée; le sillon séparatif de l’épistome et du front à peine marqué. Antennes longues, dépassant le pronotum. Celui-ci échancré au sommet avec les angles un peu avancés ; légèrement bisinué à la base, un peu dilaté jusqu’au milieu des côtés, puis rétréci au-devant des angles postérieurs qui sont droits: il est transversal, médiocre- ment convexe et moins cordiforme que dans l’atra; les côlés sont à pans coupés très-anguleux ; il est étroitement rebordé, rugueusement ponclué et a une petite fossetle ronde au milieu des côtés près des bords et une impression transversale près de la base, limitée par deux fossetles lon- gitudinales. Écusson en triangle curviligne , lisse, très-peu ponctué. Elytres plus larges que le pronotum à la base, à côtés parallèles, arrondies ensemble, mais un peu en pointe à l’exirémilé ; médiocrement convexes ; à neuf lignes striales de gros points oblongs; les intervalles sont plans et densément pointillés. Tout le dessous est densément ponctué, pubescent comme le dessus. Mexique (Coll. Bates ). 28. Tarpela ærifera Allard. Long. 41.—Larg. 4 mill. Oblong, médiocrement convexe, entièrement d’un brun L8 RÉVISION bronzé. Tête assez densément ponctuée, ayant l’épistome déprimé, tronqué en devant et séparé du front par un sillon transversal creusé seulement à ses extrémités. An- tennes longues, grêles, atteignant presque le milieu du corps, presque noires. Pronotum d’un tiers plus large que long, assez carré; échancré au sommet avec les angles un peu avancés, bisinué à la base; les côtés légèrement arqués et un peu sinués au-devant des angles postérieurs qui sont droits ; médiocrement convexe, un peu en gouttière près des bords qui sont anguleux vers le premier quart; une fossette de chaque côté près de la base au commencement de l’inclinaison angulaire ; marqué de points fins, écartés. Ecusson en triangle curviligne, lisse. Elytres plus larges que le pronoium à la base, à côtés parallèles, arrondies ensemble à l'extrémité, médiocrement convexes, à neuf lignes striales de gros points, oblongs, cuivreux , séparés par un espace plus grand que leur longueur ; les intervalles sont plans et ont une ponctuation très-superficielle, très- écartée et peu distincte. Tout le dessous est d’un brun- noir, très-brillant; les côtés du prosternum sont ridés ; l'abdomen ponctué finement, Mexique ( Coll. Chevrolat). Cette espèce se distingue aisément des autres Tarpela par la ponctuation fine et écartée de son pronotum. 29, Catomus pilosus Allard. Long. 6,5, — Larg. 2,3 mill. Allongé, étroit, subcylindrique, d’un brun de poix bronzé, brillant ; la bouche , les antennes et les pattes d’un roux testacé ; partout hérissé de poils d’un gris jaunâtre , assez longs et presque droits. Tête densément et fortement ponc- tuée, déprimée sur l’épistome qui est tronqué en devant. Pronotum aussi long que large, très-convexe, arrondi en devant et aux quatre angles, tronqué à la base, un peu élargi sur les côtés jusqu’au tiers antérieur , puis se rétré- cissant légèrement en descendant ; densément ponctuée de gros points ronds. Ecusson triangulaire, ponctué. Elytres de a largeur du pronotum à la base, s’élargissant de suite un DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 19 peu, puis presque parallèles , convexes , subeylindriques et arrondies à l'extrémité ; les épaules sont très-arrondies. Elles ont neuf stries peu distinctes ou plus exactement neuf lignes de points assez forls, qui se distinguent mal, parce que les intervalles sont remplis de points aussi gros et de quelques rides peu profondes. Elles sont couvertes d’une pubescence hérissée , bien plus dense que dans le gossy-" piatus. Cette espèce a de l’analogie avec le gossypiatus, mais ce dernier s’en distingue aisément par les stries profondes de ses élytres à intervalles à peine ponctués, par sa pubescence différente, etc. Oran (M. Henon). Nola. — Cette espèce et les deux suivantes se placent après le Catomus gossypiatus Reiche. 30, Catomus Henoni Allard. Long. 5 à 6. — Larg. 1,6 à 2 mill, Espèce voisine du Cat. pilosus , mais bien distincte par son pronotum transversal et couvert de points plus fins, Confluents par places, ce qui les fait paraître oblongs ; par ses élytres plus ovales, très-planes, sans rides transversales, et couvertes de points plus fins, plus nombreux, plus serrés et au milieu desquels il est presque impossible de démèêler les stries ; enfin par la pubescence qui, principalement sur les élytres, est irès-courte et très-couchée. Tête comme dans C. pilosus. Antennes grêles, dépassant le pronotum, d’un roux testacé. Pronotum un peu plus large que long, tronqué à la base, arrondi en devant, latéralement et aux quatre angles ; il est ponctué comme dans le C. juncorum. Ecusson triangulaire , ponctué. Elytres conformées comme dans le gossypiatus, mais différemment ponctuées ; très-planes, sans stries apparentes, et criblées de petits points fins et confus bien distincts, donnant chacun naissance à un petit poil court et couché. Pattes d’un roux testacé. Je me fais un plaisir de dédier cette curieuse espèce à mon excellent ami, M. Henon, qui l’a découverte à Constan- line sur des tiges desséchées de Smilax. 50 RÉVISION 31, Catomus puber Allard. Long. 5. — Larg. 1,5 mill. Gelte espèce a la plus grande ressemblance avec le Cat. gossypiatus. Ils ont même taille, même forme, même coloration. Ils sont cependant très-différents par plusieurs caractères bien tranchés : le pronotum du gossypiatus a des points écartés, celui du puber en a d’extrêémement serrés, confluents en beaucoup d’endroits. Les intervalles des stries des élytres du gossypiatus sont très-légèrement convexes et n’ont qu'une ponctuation fine, très-rare et très-obsolète ; les mêmes intervalles, chez le puber , sont très-plats et ont de gros points, comme dans le Nalassus nanus. Enfin , la pubescence qui revêt le pronotum et les élytres du puber est beaucoup plus courte et plus dense que dans le gossypiatus. La tête est densément ponctuée. Les antennes longues et testacées. Le pronotum est fortement arrondi latéralement, en devant et à ses quatre angles ; il est tronqué à la base et un peu plus large que long. Les élytres sont oblongues, subcylindriques , très-arrondies aux épaules ; elles ont des stries ponctuées très-profondes., Les pattes sont d’un roux testacé. Algérie. 32, Helops myops Allard. Long. 46.—Larg. 6,5 mill. Cette espèce a la couleur noire terne, la taille et l'aspect général de l’H. tenebricosus. Son pronotum est plus long, plus convexe , autrement ponctué et conformé. Ses yeux sont de moitié plus petits, ses antennes formées d'articles plus courts, ses pattes plus épaisses et son abdomen diffé- remment ponctué. Tête déprimée sur l’épistome qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon trans- versal profond ; elle est couverte de points fins et serrés sur l’épistome et le vertex, gros et un peu écartés sur le front, transformés en fortes rugosités derrière les yeux qui sont remarquablement petits, de moitié moins larges et moins longs que dans X, tenebricosus. Les antennes (9) S" +1 NW DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 54 ont le 8° artiele deux fois plus long que le Z°, les articles L-8 épais, à peine plus longs que larges, les 9° et 10e trian- gulaires plus courts que longs, le 41° court, ironqué obli- quement ; elles dépassent le pronotum, Pronotum un peu plus large que long, tronqué à la base, un peu échancré en avant avec les angles légèrement proéminenis et arrondis, Il est assez régulièrement arqué latéralement jusqu'aux sept hui- tièmes de sa longueur ; dans le dernier huitième, les côtés deviennent parallèles, ce qui rend les angles postérieurs droits. Le dessus est très-pulviné , plus convexe que dans H, fene- bricosus,el comme aplati transversalement le long de la base. Il est couvert de irès-gros points, serrés et confluents vers les côtés, mais écartés et séparés par des espaces lisses sur le milieu du disque. Ecusson très-large, arrondi, peu ponctué. Elytres en ovale oblong, moins convexes que dans tenebi'i- cosus, et moins fortement striées, ayant leur plus grande largeur au-delà du milieu ; les stries sont à peine marquées ; ce sont plutôt des lignes de points que des stries ; leurs in- tervalles sont plans et densément ponciués comme dans A. tenebricosus. En dessous, tout le corps est fortement ponc- tué, mais sur l'abdomen les points sont séparés par des espaces lisses et bien plus gros que dans H. tenebricosus les tarses sont bien moins longs. Je ne possède qu’une femelle de cetle espèce, curieuse par la pelitesse de ses yeux et la brièveté de ses tarses. Elle a été rapportée de Bitlis par M. Th, Deyrolle, Cette espèce se place après l’H. graïus Allard. 33 Helops granipennis Allard. Long. 45.—Larg, 4,5 mill. Ovale oblong, d’un noir presque mat en dessus, un peu plus brillant en dessous avec les antennes et les pattes d’un noir de poix. Tête couverte de points très-denses, déprimée sur l’épistome qui est un peu arrondi en devant et séparé en arrière du front par un sillon arqué plus profond à ses deux bouts. Antennes d’un brun de poix, à pubescence jaune, atteignant le milieu du corps, ayant les articles 8, 9, 10 comprimés, plus courts que les précédents et triangu- laires, le 11° comprimé et oblong (© ). Pronotum à peine plus 52 RÉVISION large que long, tronqué à la base, bisinueux au sommet avec la partie médiane légèrement arquée en dehors et les angles un peu proéminents ; il est plus large à la base qu’au sommet ; il s’élargit d’abord en s’arrondissant, puis devient un peu sinueux au-devant des angles postérieurs qui sont droits. Il est convexe, étroitement rebordé, un peu en rigole près des bords latéraux, avec une fossette arrondie au milieu près de chaque bord latéral ; il est couvert de points confluents extrêmement serrés ; il y a cependant sur le milieu du disque une ligne lisse, étroite, longitudinale, rac- courcie devant et derrière. Ecusson en triangle curviligne, granulé. Elytres ovales, convexes, arrondies ensemble à l'extrémité, munies d’un rebord latéral, visible du dessus, légèrement relevé de la base à l’extrémité. Elles ont neuf stries profondes, bien nettes, au fond desquelles sont des points oblongs peu distincts; les interstries sont plans et aussi complètement à l’extrémité qu’à la base; ils sont cha- grinés, c’est-à-dire remplis d’aspérités fines et rondes, très- rapprochées, sans aucune apparence de points ; le 8 inter- valle est lié au 2°, le 7° au 3° et ainsi de suite. En dessous, les côtés du prosternum et de la poitrine sont couverts d’as- pérités rondes un peu plus fortes que dans les intersiries ; l’abdomen est d’un noir brillant, finement et rugueusement pointillé avec une fine pubescence jaunâtre, courte et couchée. Les pattes sont d’un noir de poix, les tarses bruns, garnis en dessous de poils roux abondants et serrés. Turquie d'Europe. Gette espèce a un peu l’apparence d’un très-petit exem- plaire de £enebricosus. Elle se place après l’Helops adimo- nius Allard. GIE Coscinopter gracilicornis Allard. — Hel, DpRe Deyrol. in litt, Long. 11,—Larg, 3,6 mill. D'un brun bronzé, cuivreux, très-brillant, avec les an- tennes et les pattes d’un roux ferrugineux. Corps allongé, étroit, peu convexe, rappelant la forme des Carabes. Tête densément ponctuée , sauf le milieu du front entre les yeux qui est presque lisse; déprimée sur lépistome qui est DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIRE. 58 tronqué en devant, et séparé du front par un sillon trans- versal, courbe, profond, comme formé de deux impressions profondes placées bout à bout; yeux saillants; antennes très-grêles et dépassant le milieu du corps, ayant les ar- ticles 8, 9, 10 à peine comprimés et élargis à leur extré- milé. Pronotum cordiforme, à peine plus large que long, tronqué à la base et au sommet avec les angles antérieurs arrondis , dilaté antérieurement , sinué et rétréci au-devant des angles postérieurs qui sont droits; presque plat, un peu inégal, étroitement rebordé, couvert de points inégaux plus serrés sur les côtés, laissant des espaces lisses sur le disque. Ecusson transversal, en triangle curviligne, poin- tillé. Elytres plus larges que le pronotum à la base où elles sont tronquées avec les angles huméraux arrondis, un peu plus larges au-delà du milieu quoique presque subparallèles, arrondies obtusément ensemble à l’extrémité ; peu convexes, déprimées sur le dos ; à rebord externe entier et tranchant jusqu’à l'extrémité ; à neuf stries profondes, marquées de gros points non uniformes ; les intervalles sont irrégulièrement convexes. En dessous le prothorax est marqué sur les côtés de gros points peu nombreux et de rides en divers sens ; il y a également des points assez forts sur la poitrine et d’autres plus fins et plus denses sur labdomen. Les pattes sont longues, grêles ; tous les tibias sont droits. Pic d’Orizaba, Mexique { Coll. du Mus. Belg. } 35, Stenomax recticoillis Allard. Long. 10,5.—Larg. 4,5 mill. Corps allongé avec les élytres en ovale oblong:; d’un noir un peu brillant en dessus, d’un noir-brun en dessous. Tête _très-finement et peu densément ponctuée, déprimée sur l'épistome qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon transversal arqué, profond. Antennes assez grêles, atteignant la moitié du corps. Pronotum un peu plus long que large, tronqué à la base et au sommet, peu convexe; les côtés sont parallèles, sauf antérieurement où ils s’arquent un peu, parce que le pronotum se rétrécit légèrement ; les angles postérieurs sont droits, les antérieurs sont obtus. Il est couvert en dessus de points plus fins que dans Sé. Fou- 5l RÉVISION drasi, assez denses, mais moins sur le milieu que sur les côtés. Ecusson triangulaire , finement pointillé, Elytres deux fois plus longues que larges, un peu plus larges que le pronotum à la base, élargies en ligne courbe jusques un peu au-delà de leur milieu, se rétrécissant ensuite jusqu’à l’ex- trémité ; leur rebord latéral est tranchant, jusqu’à sa jonc- tion avec le 8° intervalle qui se relève postérieurement pour se lier et se confondre avec le rebord externe apical ; elles sont glabres, convexes, ont neuf stries fines, étroites, dont les intervalles sont très-plans (sauf l'extrémité du 8°) et marqués de points fins, assez nombreux. En dessous, le corps est ridé sur les côtés de l’antepectus, ponctué sur l’abdomen. Les pattes sont d’un noir-brun, les jambes et les tarses un peu brun rougeäâtre. Arménie, Rapporté par M. Th. Deyrolle, Cetle espèce est facile à reconnaître à la forme de son pronotum. J'en ai vu une douzaine d'exemplaires identiques. 36. Stenomax sareptanus Allard, Long. 6,5. — Larg. 3,3 mill. Cette espèce ressemble à un petit Sten. assimilis ; elle s’en distingue facilement par sa taille plus petite et par les intervalles des stries des élytres convexes. Oblong, très- convexe , d’un noir brillant avec un léger reflet métallique. Tête rugueusement ponctuée, déprimée sur l’épistome, qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon trans- versal très-profond. Antennes grêles, d’un brun-rouge, dépassant le pronotum. Pronotum d’un tiers plus large à la base que long, tronqué en avant et en arrière , arrondi latéralement avec une légère sinuosité avant les angles an- térieurs-; les postérieurs sont oblus ; très-convexe, très- densément ponctué, rugueusement vers les côtés. Ecusson court, en triangle, à peine pointillé. Elytres oblongues, un peu plus larges que le pronotum à la base, très-peu arquées latéralement , à bord latéral relevé en gouttière jusqu’au- delà de la moitié, puis s’abaissant el un peu sinué près de l'extrémité ; très-convexes , à neuf stries ponctuées , enfon- cées ; les intervalles sont convexes dans toute leur longueur el finement pointillés ; le 8° se rétrécit à l’extrémité et se DES HELOPIDES VRAIS DE LACORDAIPE. 55 lie au 2e, tout près du rebord apical. Dessous du corps et pattes d’un brun de poix rougeâlre. Prothorax ridé sur les flancs ; abdomen densément et finement ponclué. Sarepta (Coll, du Muséum belge). 37, Stenomax micantipennis Allard. Long. 8,5.—Larg. 3,4 mill. Oblong , d’un brun bronzé, très-brillant sur les élytres. Tête déprimée sur l’épistome, qui est tronqué en devant et séparé du front par un sillon arqué , large et profond , très- densément ponctué ; la ponctuation est moins serrée sur le front et le vertex. Les antennes sont grêles et dépassent le pronolum ; elles sont d’un roux ferrugineux. Le pronotum a une forme assez carrée ou plus exactement assez trapézoï- dale ; il est d’un cinquième environ plus large que long, tronqué à la base et au sommet avec les angles antérieurs _ arrondis, dilaté jusqu’au liers environ, puis légèrement rétréci avec une faible sinuosité au-devant des angles postérieurs qui sont droits. Il est médiocrement convexe et couvert de points oblongs , confluents. L’écusson est très- court, trois fois plus large que long, et très-lisse et brillant. Les élytres sont oblongues , plus larges que le pronotum à la base, médiocrement arquées latéralement et arrondies à l'extrémité ; leur rebord externe est tranchant dans toute sa longueur ; elles sont convexes, médiocrement déclives en arrière , coupées par neuf stries longitudinales profondes ; les interstries sont très-plans, même à l’extrémité , et très- lisses et très-brillants ;: on y distingue avec peine et avec le secours d’une forte loupe quelques points vagues d’une irès-grande finesse. En dessous, le corps est fortement ponctué , plus densément sur le prosternum que sur le métasternum et l'abdomen, et d’un noir de poix ; les patles sont d’un brun plus roux et particulièrement les tibias. Le caractère tiré de la ponctuation des côtés du proster- num devrait faire ranger cetle espèce dans le genre Helops ; mais sa forme allongée et étroite et ses antennes longues et filiformes lui assignent une place bien plus naturelle parmi les Stenomax. Portugal. 56 RÉVISION Cette espèce ressemble un peu au S£. montanus Kr., mais elle en diffère par la ponctuation beaucoup plus dense et toute autre de son pronotum, et par les intervalles plats des stries des élytres et l’éclat métallique de ces dernières. 98. Stenomax bosphoranus, Long. 7,5.—Larg. 3 mill, Ovale oblong, très-convexe, d’un brun ferrugineux bril- lant, à reflet métallique. Tête déprimée sur l’épistome qui est arrondi en devant et séparé du front par un sillon large et profond, marqué de points médiocrement serrés mais bien nets, Antennes rousses, à pubescence jaune, grêles, allei- gnant presque la moitié de la longueur du corps. Pronotum d’un quart environ plus large que long, tronqué à la base et au sommet, élargi en s’arrondissant faiblement jusqu’à la moitié, puis rétréci aÿec une faible sinuosité au-devant des angles postérieurs qui sont droits; les angles antérieurs sont arrondis et nullement proéminents ; il est très-étroite- ment rebordé, convexe, marqué de points profonds, séparés par des intervalles ayant deux à trois fois leur diamètre et lisses et brillantes. L’écusson est large, court, arrondi, lisse. Elytres ovales, très-convexes et assez déclives postérieure- ment ; de la largeur du pronotum à la base, elles s’élargissent et s’arrondissent jusqu’à la moitié, puis se rétrécissent aussi régulièrement et s’arrondissent ensemble à l'extrémité. Leur rebord externe est entier. Elles ont neuf stries, visible- ment ponctuées, dont les intervalles sont plans, lisses, bril- lants et parsemés de petits points très-fins. En dessous, le prosternum est ridé sur les côtés, le métasternum et l’abdo- men e @ = © O1 À © NO = e fl 1 CATALOGUE DES HELOPIDES. Se TI. ACANTHOPTS Lat., p. 3. Enoplopus Sol, caraboides Petagn., Calabr., 26,, , . ., , .e dentipes Panz,, Sol., 160. IT, NAUTES Pasc., p. 8. azurescens J, Duv. , Cuba, 153, . , , . . .e . RURDOS AN EAN LE A ie lei das ovatus Bates, E. M. M., 70, 271, , , + . + . eximius Bat., » » 9 © + + © © farctus'Lec.; Phil,58, T4. , , :. . . . . | elegans Bat., E. M. M.,271, , , , , « . . . œneus Bat, EM, Me, 10, 270.11... or, fervidus Pasce., Journ,, 66, 4176, . . . 9 0 , + + III, EUBOEUS Boïeld., p. 3. Mimonti Boïeld., Rép. 144, 0 0 05 0000 IV, LAMPEROS All, p. 4. micans F. Ent. Syst. Sup., 51,, , , . , 0 » . . æneus ÎIllig. tæniatus Beauv. vittatus OL undulatus Lec., n, spec., 66, 132%, , + . , » o venustus Say, Long’s Exp., 283 , , , , , . , brunneus Mars., Fr, 76, 132, , , , . » . .o japonicus All, , 46, 25°. V. TARPELA Bat., p. 4. Browni Bat., FE, M. M., 70, 9792, e ® ee eo © L ® ® * oblongo-punctata Bat,, E. M. M., 213, , . , L’Abeille, HELOPIDES, 1876, Pages. I, 5 Cuba. 5 » 5 Colomb, 5 Nicarag, 6 Texas, 6 Am, 6 Nicarag. 6 Mex. 6 Eubée, 6 Et,-Un, 6 » 6 p 6 Japon. 6 Nicarag, 1 Mex, 1 D & Co 9 e F CO RO =» ne dede taire @ 1 D TE EN ERA PE OR RE EE PA A 4 hispidula All,, 41, 2710, » . ee 5 » e sx 9 #, 0 5, .ærifera AlL,47, 28°, , , . 5 0 5 0 VI. NEPHODES Rosh., p. 6. viliger Rosh. And 218,0 RU TUE foveicollis Kust., XXII, 72. metallescens Kust., VII, 47,. . . ., , , ., . modestus Ke, 59, DATES en ae ele © . Subdepressus Fairm., Rép., 147, , . « , , « barbarus Reït, Berl,, 72, 182. VII. HEDYPHANES Fisch., p. laticollis Mén., Fald,, II, 80, . . . , . quadricollis Mén., Fald., II, 82.. . , . helopioides Fald., II, 83, , . .,,, .. tentyrioides Mén., Fald., II, 85, , . ,, Menetriesi Mén., Fald., II, 86,. , , . . . Deéjeani Fald., En 83 Ou £ » + + » » upioides Fald., Ab. VIII, 83’. tagenoides Mén,, Fald., II, 89,. , . . . .. Mannerheimi Fald., II, 91, . , , , .. . . hegeteroides Fald// AT, 82,, .% mt, 4 nycterinoides Fald., IT, 93, . , , « 4 . « . impressicollis Fald., II, 94%, , , . . 1, . Besseri Fald T1: 05 2 Le Lis 10e ee 0e cærulescens Fisch., Ent. I, 113, , ,. , + « chalybeus Fald., II, 9%, . ., . .,. . .. VIL HEGEMONA Cast. p. 4, resplendens Cast., IT, 230, ,0, V2 0 flibuster Thoms., Rev. Z., 56,415. , , , , « IX, CATOMUS All, p. 4. gibbicollis Kust,, XXII, 60, , . + . . , , . sphæricollis Kust., XXI, 87,, , . ., . . . villosipennis Luc., Alg,, 350. . . , .,, pubescens Kust., XXI, 88,, .. .,, flavus AU,,.28, 1°, x ei rte. cribripennis Luc., Alg., 353., . , . . longulus Reiche, Fr., 64, 313, . , + hesperides Reiche, Monat,, V,7.,,. VAR MEL l'es EE CEE UT SC ANTOR MENT . : +4 À à 1 Po né T6 27 GATALOGUE DES HELOPIDES. Pages. Lou he Mex, 7 CR D 7 ° ee © » 7 CRE: E. 1 2 ; Sard. 7 L L2 E. 7 ace Tang. 7 L, de Cauc, 8 L2 0 . » 8 CE » 8 L1 L2 02 p 8 . ss » 8 [2 LA] » 9 aus » 9 , + » » 9 EN » 9 “> » 9 HS » 8 C2 F » 8 AE LE Buchar. 9 RAT Perse. 9 . L2 e Mex. 9 L] L2 » 9 ADes Sard. 10 ANS Sic. 10 TTL _Alg, 10 $ E. 10 SE Alban 10 AE Alg. 10 » 10 se DYT. 10 1 13. 15, > [°2 e 17, CATALOGUE DES HELOPIDES. fulvipes Reiche, Fr,, 57, 267... . » . SEMINUDCR AIO DNS UE alternatus Lec, , . . . + + + » + DERSICUST ANIME REA NE ODSOIEIUS ANS 020 TS TE pygmæus Kust., XXI, 38. . . . , v. agonus Muls., Lat., 371. rotundicollis Kust., XXI, 40, v. siculus Kust., XXI, 39. v. juncorum Kust., XXI, 41. v. tagenoides Kust., XXI. 42, moliticoUis'AIL31; 5%, se consentaneus Kust., XXII, 63... . gracilis Kust., XXI, Ho 0 500 LE . acutipennis Reiche, Fr., 56, 269, . . gossypiatus Reïche, Fr., 61,373. , . hirtus Muls., Rép., 142. DUDSUS AL ES ES Cu, Henoni All, 49, 30%, , . +. » 5 « DOG NS EUR EN SRE ME ei X, HELOPS F., cæruleus L., Kust., XXI, 29. , . . æneus De G. chalybeus Latr. violaceus Samouelle, Rossi Germ., Kust., XXI, 50. , . . . chalybeus Rossi. insignis Luc., Alg., 348. . + + . o 0 Steveni Kryn. Kust., XXII, 65. . , coriaceus Kust., XXII, 66.. . . + . DRESUSRAI 82 6 050 ele granulatus All, 32, 7°. rufipes AIL, 33, 8° interstilialis Kust., XXI, 25,, , . + . Diecki Kr. Heyd., 132. melas Kust., XXI, 22.. : . + . + » laticollis Kust., XXI, 76. » « » » . . Cerberus Muls., Lat., 316, ebeninus Villa Dupl., 63.. . . . … . nitidipennis Kust., XXI, 23. robustus Muls., Lat., 320, v. Germari Kust., XXI, 20. . , , anthracinus Germ., Kust., I, 41., . Peyroni Reïiche, Monat., V,5. , , , maurus Waltl., Kust., XXI, 24. , . JIJANTEUS Er, C0 A EN Re ne opacus Lec., Philad,, 59,284, . , , . . Syrie, Perse, Calif, Perse. Alg. Eurs. Alg,. Médit. SYLe Damas, Alg. Eur. 11 11 11 12 12 PA 12 72 CATALOGUE DES HÉLOPIDES. ges, 18. tenebricosus Brul,, Kust,, XXI, 19, ., ., .» . G, 14 obesus Friv., Waltl,, Ab. VI, 54, , ,, , . T lacertosus Kust,, II, 30. 19, vicinus AL, 34, 995, , 2 26 à 72 9 0 2 7 00 Cauc, 14 20, gratus AL ,S2 40, 5 3 5 0 2 34 « + , eee 0 2 G. 14 24 MYyOPS AI 150, 02, OCR EMA Bitlis. 22, gibbus Sturm., Kust., XXII, 60, , ., . + + . . «+ Anat, 14 23, subrugosus Duft,, II, 284.1. MAR 0 R, 14 rugosus Kust., XXI, 26. v. damascenus Kust., XXI, 28. Schimdti Ahr,, Kust., XXI, 27, 2%, Fulei Kust., XXI, 21, , » : , + . + + » +: :. «' “"Roumelie, 14 25, adimonius Al, 35, M0 AN s/3t0 0 2e 8e ae Anatol, 14 26, granipennis AIL., 01,39 5 vs 58 14007 3 00 T, 27, mori Brul., Mor., DID SE Re 50 I GS 29 DD 0 G 15 terrenii Friv., Kust,, XXII, 70. 28, tentyrioides Kust., XXII, 71, , ., .. , + + . G. 15 XI. COSCINOPTER AL. , p. Hs 1, gracilicornis AL, 52/3100, se ct Mex. 15 XIL ODOCNEMIS All., p, 4, 4% caudatus AIL, 36, 107: ee 0 07-51 +; ». 00e 75 0 18 SYTe 15 D CAT US ANS DTA ME se ere dalle ER » 15 3, tuberculatus Kust, XXTE, 67. : 7, sr ti# por et. » 15 tuberculiger Reiïche, Fr., 57, 265. 4, punclatus AIL,, NÉE, 2 + = 2e ed . s » D 15 XIII. CYLINDRINOTUS Fald., p. 4. 1, gibbicollis Fald., 11, 182, es PERS PTE Nr Cauc. 15 2, lugubris Fald,, IT, 1255 se. de telens Fete a ee » 15 97 funestus Faid., IT, AGE SEEN re 7e » 16 umbrinus Fald., II, 71. 4 Batesi AlL,, 38; 45°, ps: 0 0107 10% 5108 TRES ele Trébizopde, 16 XIV. STENOMAX All, p. 4. 4, lanipes Le Kust., 4 09: 5: ete lol Lise Eur. 16 æneus Scopol. arboreus Schrank, cupreus Fourc, Z 2, incur vus Kust,, XXE, 54e je 00600 9 ,viietete Carint, 16 3, piceus Sturm., Cat,, 28,100 00 4 ete É 16 picipes Kust., XXI, 78. cordatus Kust,, XXI, 53, CATALOGUE DES HELOPIDES. 73 Pages, 4, gloriosus Fald,, II, 67, ® ® °e 9 0 ° O ° © »e ® © ® T, 46 impressus Kust,, XXI, 51. 5, cisteloides Germ,, Spec., 159. , » . … .: Louisiane. 46 6, Foudrasi Muls., Lat., 361,, . + . à . s © . + +. FES, 16 HONTE SO AC ere leo + 1e KR 17 BARECACOUTS EAN, 59, 25% She. tie de /letletts 0.0. Armén, 11 9, meridianus Muls,, Lat,, 310, . , + » » oo +.» « F5. 17 40» arboreus Germ., Spece, AGO TS tre dentelle die R£ 47 tarsatus Kust,, XXI, 29. 11, perplexus Mén., Pet,, 49, 242%, » » » + » + o 0 » Rs. 17 Sturmi, Kust., XXII, 61, AN aSSUniliSERuSE EXT, 36 0 ee » 5 + 0. France. 18 convexicollis Kust., XXI, 36. æneoniser Kust., XXI, 35. 13, œreus Germ., Spec:, 160 . » . La , © + se + o + Armén, 19 pullus Say, Philad., 27, 240. pensylvanicus Lec., 44, sareptanus All , 54, 36%, . . + , « o » + o » eo + Re 19 45. superbus Muls., Lyon, 55, 153,, . » . + . . oo» » Corse. 18 416, Valdani Guér., Fr., d9, OR ane NR AGORA C Alg. 18 io MACON LS DIS ET PRE CO Helv. 18 48, exaratus Germ., Kust,, V; 70, . . . . + + » + + e Dalm, 47 brunnitarsis Kust., XXII, 69, clypeatus Kust., XXIT, 68. v. asphaltinus Kust., XXI, 55,. ; » + « e o Carn 47 nigropiceus Kust., XXVI, 56, 19, badius "Redt,, Kust, XXI, 51, . ee Lie + ee Hong. 17 | 20. estrellensis Kr., 61, 43°., . , + + » + + o + o Port. 18 | HP ADUrERŒUS Muls:, Lat:, 314, 7,0... ete F, 18 | 29, œneipennis, Mill, + . , à + . . + + à + + + oo Rhodes. 18 23, montanus Kr., 62, 440, 9 + 9 0 © © + 9 + v » © »o Port, 18 24, micantipennis All, 55, 37% , , . . + oo + + . » 2h, 0osphoranus AI 56, 8800. 0 0), Le T, 26. planivittis AlL,, 39; OS OT MO AP ON ONE Ge 48 XV. OMALUS AIL , p. 4. 1, congener Reiche, Er,, 61, 812, NS 6 6.0 Port. Alg. 19 2, tenebrioides Germ,, Kust,, XXI, 52. . , « . . . Port, 19 D OpiOnouesiLUC., AD DES ele de ele ee Alg. 19 LANCE LUS ER 6 ED tie ete eo Vase E, 19 AaSUDIINEATIS Kr., 641,460 0 0. 0 Jo de E. DnGeneubent, Muls,, Dat 266 EE ste ere de I. 49 planipennis Kust., XXI, 83, 6, californicus Manh., Mosc., 43, 287, , , + + + » Calif. 19 MAR JUSLALUS LUC. AIG, DA nn Alg. 49 Srugqulosus ec. Lyc. :51, 451, 0140 0 0 1 Calif, Panqustus Dec. Phil 007 A EN 0e » A0raratus Say Phil 27.241006. 0 0 220 Nov. Or PS TES ES MAT ATP 74 CATALOGUE DES HELOPIDES. XVI. NALASSUS Muls,, p. 5. | Pages A 2CLADICOPMIS TANT, st de NO RO Al le Tiflis, 20 arboreus Kust,, XXI, 85. 2, fuscutus Al, 40, 48%: 52 0 à 2 tone tt Tanger, 20 pellucuius Muls.-Op., VIT, 45,4,03 55, 400000 F. 20 4, timpressicollis Fald., IL'69 .:, . ;. 200 LUE Rs. 20 zabroïdes Kust., XXI, 617. v, amaroides Kust,, XXI, 69. 5, picipes Kust., XXE, 78, » à à Je ne 1 ele CASE DIOEnGs 1 AD 6, plebeius Kust., XXI, 84, . Un Re et OU G T. 20 distinguendus Kust,, XXI, 82. 1. longigenuis Kust., XXL 68» D es + 104 E. 20 3, quisquinius P,, Kust, XXI, 11/2006 ar ve Eur. 21 dermestoides Illig., Kust,, XXI, 72, dryadophilus Muls., Lat., 337. 9, pallidus Curt., Muls,, Lat,, 302... OR Eur, 24 testaceus Kust,, XXI, 63. 40, -EcoffelilKust,, .SXE 102 à 4 5 ne cts Font 21 LE ‘harpaloides Kust,, XXE, 78 52 5 à 04e) RM F. 21 12, Pharnaces All. 41,192, 7.2 Née et j 24 43, æmulus Kust,, XXI, 61. esse I 8 ss. v Eur: 21 14, brevicollis Kryn., Kust,, XXI, 80., , , , , ., Autr, 24 15, convexus Kust,; XXI, T4, ee ve Vere ‘ « 22 v. lævigatus, Kust., XXI, 79, 46, grandicollis Kust,, XXII, 622 0 L CI + 0 L ee. . Cauc. 29 47, lusitanus Kr., 65, 47° 10% « M 0,6 ls 1e" se Port, 22 18, striatus Fourc,, Muls., Lat,, 331. | -ù + alle Eur. 22 caraboïdes, Panz., Kust., XXI, 11, v. ruficollis, F., Syst, EL, T, 165. 19, brevis Sturm.,Kus{., XXI, 15. US UE TR Ë Re 22 19a, diteras Mars., 66,.48°. , . . . ….. ne . ets » Cauc. 20,vintersparsus Kust,; XXI, 58 1:41: 030 Sic. 22 D, DATUUIUS Kat AR, 59, Leo r'ouet es sie Vale E, 22 a2nanus Kust., XXL, 60% 51.4 M8 PANIER ps £. Alg. 22 parvulus- Luc, Alp:73555,: 2% 21,0 00 E. 23, hirtulus Reiche Pr., 61, 31%) 41h dou an Alg, 23 piligerus Kr., Heyd,, 435, « E minutus Muls., Rép., 134. ZA TUICSCERS RU, AXIS 2e ep rar car Le 23 25, Heydeni, AIL; #2,'20°, «7. E C2 e e e e CA XVII. NESOTES All, p 4, -asper Kusl, XXI-68 040,6 do er on 2e 067 0004 Mad. 23 Vulcanus Woll., Mad,, 513. 74 arboricola Woll,, Rép., 140". not ose Leo UT » 23 . tuberculipennis Luc., Alg., 349, . . . portosantanus Woll., Mad,, 521.. ,, C] futilis Woll., Mad,, 520. e ® 0 ® ®e «© CATALOGUE DES HELOPIDES. infernus Woll., Mad., 5170, ses ee. +10 leacociacus Woll,, Mad., DATENT le lellel ee confertus Woll., Mad., 515, , , 4 + + o + + » o lucifugus Woll., Mad, , 518, , . . + . + + » o v. congregatus Woll., Mad,, 518. nitens Woll,, Rép., 138. : , ., , . . se . 0 v. carbunculus WolL, Mad., 519 .., . . . . . . Materrimus Woll, Rép, 197.15 5124000 cinnamomeus Woll., Mad., 520,. . . + . s » . . graniger Kust., XXI, €4. gagatinus Kust., XXE, 66, : » . os Pluto Woll., Mad, , 516. . . gomerensis Woll., Rép., 141, . . viridicollis Schauf,, Rép., 133. . , occidentalis AIS KES: sa. e e © e e. e e e e e e e e . Conformis Gem., Rép., 136. Se ee Tr NP OS Va congener Woll., Can., 504, - v. turgidicollis Woll., Can., 504. subdepressus Woll., Mad. , 158, . , Marseuli Woll, Rép., 140 . . . .. æthiocps Woll., Rép., 139, , , , , . picescens Woll., Can,, 509, , . . + . e e e e e © e e e XVIIL ENTOMOGONUS Sol., p. 5. Barthelemyi Sol., Stud., 157,. , . oo . er . angulicollis Muls,, Ab., VIIT, 83°. elongatus (Kind:) {67 Al, 49, 21000000.) à longicollis (Kind,) ©. Saphyrinus (Kind.}; AllL5143, 122% 0000 00 XIX. RAIBOSCBLES All. , p. 5. corvinus Kust., XXI, 44/2, Se dise à RUAICOLISI RUE. XXI 45 EN NRA SEC azureus Brul,Mor. 22400 Dane 0e Cuprius AIL , 44, 23 ee en lee te ue te cælestinus Waltl. Ab., VI, 53. Te LD EE te aile violaceus Kryn, eleodinus Reïiche, Monat,, V,5 .,,,.,. ... quadraticollis Kust., XXI, 48, . . . ,. « . + o syriacus Reiche, Monat., V, 6, OU RE CON NEO ER NE e e e e e e e ® Pages. Mad 23 » 23 » 93 » 24 Can. 24 Ten. Gom. Mad. 24 Can. 2% Mad. Gom. 2% Balear. 24 Jamaique. 24 Can. ÿ4 Mad. 24 Can, 25 Tang. 25 Can. 25 » 25 Mad 95 » 25 SYr. £5 tte 25 Anat. 25 TL: 26 Corfou 26 G. 26 Chyp 26 T, 26 SYre 26 Syr. 26 G, 76 CATALOGUE DES HELOPIDES. XX. D(ASTIXUS All, p. punciipennis Luc,, Alg., 352. ., ..,, perforatus (Dej.). ænescens Reïiche, Fr., 64, 90, , , ,, .» punclticollis Luc., Alg., 349., , , . .. . ajerr, Nagn., 184, 40,0 Re nitidicollis Luc., Alg., 354, , . ,. . . .s - . nigroæneus Kust., XXI, 31. , , . , , ,, obtusangulus Kust,, XXI, 37, . , .. carbo Kust., XXI, JS0 oo sta later en, crassicollis Kust,, XXE, 32, + » 0) «tete rotundicollis Lue., Alg., 300, 1.1. ctPta tete 2, heteromorphus Luc., Alg., 351, , , , . . . sumptuosus All, 57, 409, ,, , .,. ., , TABLE ALPHABÉTIQUE GENRES ET DES ESPÈCES DE LA TRIBU DES HELOPIDES amaroides Kust., Nal, 4 var. 20 angulicollis Muls., Ent, 1, . 25 angustatus Luc., Omal. 7, . 19 angustus Lec., Omal. 9. . . anthracinus Germ., Hel, 143, 143 | araneiformis Mars., Hel, . + 67 | aratus Say, Omal. 40. |arboreus Germ., Sten, 10., . 17 | arboreus Schrank., Sten, 4, , 16 | arboreus Kust. Nal, 4, , « + 20 | arboricola Woll., Nes. 2. . . 23 asper Kust., Nes, 1. . . . 23 asphaltinus Kust., Sten. 18 > A7 assimilis Kust., Sten. 12. . . 18 |aterrimus Woll,, Nes, 7 vw + 2/ SEE —— Pages, Pages. AcanTHoPus Latr., [le + oo atra AIl., Tarp. 3. . . . + 7-46 acutipennis Reiche, Cat. 48, 12 azurescens J. Duv., Naut, 4. . D adimonius AIL, Hel. 25, . 14-35 azureus Brul., Raïb, 4 , , + 26 æmulus Kust., Nal. 43, , . + 21 badius Redt,, Sten. 149, . « + 17 æneipennis Mill, Sten. 22. , 18 | barbarus Reit., Neph, 4, . » 7 æneoniger Kust,, Sten. 12, , 18 Barthelemyi Sol,, Ent, 1. + + 25 ænescens Reiche , Diast, 2, . 27 | Batesi AIL, Cyl. 4. , + . 16-38 æneus Bates, Naut. 7, . , , 6 | Besseri Fald,, Hedyp. 12 + 8 œneus Illig., Lamp. 1. . 6 | bosphoranus All., Sten. 25, . 56 æneus De G., Hel. 1., . + « 12 | brevicollis Kryn., Nal, 44, . 21 œneus Scop., Sten., 4e + + + 16 brevis Sturm., Nal, 19, . . . 22 æreus Germ,, Sten. 143, . + + 19 Browni Bat., Tarp. 4. + + « 7 | ærifera AÏl., Tarp. 5.. . + + 7-17 brunneus Mars., Lamp. 4. . A6 æthiops Woll., Nes. 17, , + 25 brunnitarsis Kust., Sten, 148. 17 aer Er, Diasts- 4.5... 27 cærulescens Fisch., Hedyp. 13. 9 | agonus Muls., Cat. 44 var. , 11 | cæruleus L., Hel, 4. . . + . 12 alternatus Lec., Cat, 11, . . © 11 californicus Manh., Omal. 6, 19 caraboïdes Pet., Acant.1,. , 5 caraboides Panz., Nal, 48, , 22 carbo Kust., Diast. 7, , + + 28 carbunculus Woll., Nes. 7 v. 24 Cartomus All, IX. « . « « o nn caudatus AIL, Odoc. 4, . 15-36 Cerberus Muls., Hel, 41, . . 43 chalybeus Fald., Hedyp. 14, 9 chalybeus Lat., Hel. 1. . . . 12 chalybeus Rossi, Hel, 2. . , 12 cinnamomeus Woll., Nes. 8, 24 cisteloides Germ., Sten., 5. , 46 clarus All, Odoc, 2. . . , clavicornis AIl., Nal. 4. . ., 20 clypeatus Kust., Sien. 48, + 17 78 TABLE ALPHABÉTIQUE Pages, cœlestinus Waltl., Raib, 5, , 26 confertus Woll., Nes, 5. , , 23 conformis Gem., Nes. 13... , 24 congener Reiche, Omal. 1. . 19 congener Woll., Nes. 13, . . 24 congregatus Woll., Nes. 6 v. 24 consentaneus Kust., Cat, 46, 41 convexicollis Kust., Sten, 12, 18 convexus Kust., Nal, 45. . , 22 cordatus Kust., Sten, 3, , ; 16 coriaceus Kust,, Hel, 5, , , 12 corvinus Kust., Raïb. 4, , ,; 26 CoscrworTer All, XI, , , , l crussicollis Kust., Diast, 8, , 28 cribripennis Luc., Cat, 6, . 10 cupreus Fourc., Sten, 4. , . 16 Cyzinprinotus Fald., XIII, . un cyprius AI, Raib., 4. , . 26-44 damascenus Kust., Hel, 23 v. 14 Dejeani Fald., Hedyp. 6. . , 9 dentipes Panz., Acant. 1, , , 6) dermestoides 1llig., Nal. 8, 24 Diasrixus AI, XX. , , . , 5 Diecki Kr,, Hel. 9. s + + 15 distinguendus Kust., Nal, 6. 20 diteras Mars., Nal, 192 s © & 66 Donei All., Sten, 7, . + « dryadophilus Muls., Nal. Be ° 24 granulatus All, Hel. 7., , ebeninus Villa, Hel. 12, , . 138 Ecofteti Kust., Nal, 40,, , . 21 elegans Bat,, Naut. 6. , , , 6 eleodinus Reiche, Raïib, 6. , 26 elongatus All, Ent, 2. , . 25-42 Enoplopus Sol., LS e F5) Enromoconus Sol., XVIII, , 5 estrellensis Kr., Sten, 20, . 48-61 Eurœus Boield., ED APPART REE- Ô exaratus Germ., Sten, 18,. . 17 eximius Bat., Naut, 4, , . , 6 farctus Lec,, Naut, 5, , . , 6 fervidus Pasc., Naut, 8. . , 6 flavus All, Cat, 5., , , , 10-28 flibuster Thoms., Heg. 2, . , 9 Foudrasi Muls., Sen. 6, . , 16 foveicollis Kust., Neph. 1. . Fulei Kust., Hel, 24.. . . « 14 fulvipes Reïiche, Cat. 9... A1 funestus Fald., Gyl. 3, . . 16 fusculus AÏl,, Nal, 2. . , 20-40 futilis (Woll,,-Nés. 20. , .7 25 gagatinus Kust., Nes, 9. , . 24 Genei Gené, Omal, 5, , « « A9 Germari Kust., Hel. 412 v, , 13 gibbicollis Kust,, Cat. 1. , , 10 gibbicollis Fald,, Cyl. 4. , . 15 gibbus Sturm., Hel. 22. . . 14 giganteus Kr., Hel. 46, . . « 60 gloriosus Fald., Sten. 4. . . 16 gomerensis Woll., Nes. 40. . 24 gossypiatus Reiche, Cat, 19, 12 gracilicornis AIL, Cosc. 4. 15-52 gracilis Kust,, Cat. 47. . : , 11 graïus All, Hel, 20.. . . 14-34 grandicollis Kust., Nal. 146, , 22 graniger KusL., Nes, 8, ee + 24 granipennis AIl., Hel. 26., , 51 harpaloides Kust., Nal. 11, . 21 Henypnanes Fisch., VII, . . Hecemona Cast, VIII, « , . hegeteroïdes Fald., Hedyp. 9. 9 helopioides Fald., Hedyp. 3. 8 Hezops F., X. , © + + + + A Henoni All, Cat. 21. . + + A9 hesperides Reiche, Cat. 8. . A0 heteromorphus Luc., Diast, 10 28 Heydeni All, Nal, 25. . . 23-12 hirtulus Reiche, Nal. 23... . 23 hirtus Muls., Cat, 49... : . 12 hispidula AIL,, Tarp. 4. . « 7-47 impressicollis Fald., Hedyp. 41 8 impressicollis Fald., Nal. 4. . 20 impressus Kust., Sten. he 6 incurvus Kust,, Sten. 2. . + 16 infernus Woll,, Nes. 3. . . . 23 insignis Luc,, Hel, 3, . . , 12 intersparsus Kust., Nal. 20. , 22 interstitialis Kust., Hel. 9. ,; 13 japonicus (1) All., Lamp. 4.. 6 juncorum Kust,, Cat, 44 v, « 14 (1) Le Lamperos japonicus ayant été décrit antérieurement sous le nom de Iélops brunneus, doit venir en synonymie, DES GENRES ET DES lacertosus Kust., Hel, 48. lævigatus Kust., Nal. 45 v. Lamperos All., IV... . , , lanipes L,, Sen. st, ee - laticollis Men., Hedyp. 4. , laticollis Kust., Hel. 44. , leacociacus Woll., Nes. 4 , longicollis Kind., Ent. 2. , Iongipennis Kust., Nal. 7, _ longulus Reïche, Cat. 7, , lucifugus Woll., Nes, 6 lugubris Fald., Cyl. 2. , . . lusitanus Kr., Nal. 47,, , macellus Kr., Omal, 4, .« » Mannerheïmi Fald., Hedyp. 8. Marseuli Woll., Nes, 15, + « maurus Walll., Hel, 45, , melas Kust., Hel, 10, , + « Menetriesi Mén., Hedyp. 5. . meridianus Muls., Sten. 9. . metallescens Kust., Neph, 2, micans F., Lamp, 1 , . . micantipennis AII., Sten. 24. Mimonti Boïeld., Eub. 1. minuius Muls., Nal. 23, modestus Kr., Neph. 3 . montanus Kr., Sten, 23, mori Brul., Hel. 27 + + myops All., Hel, 21... , Nazassus Muls., XVI . . nanus Kust., Nail. 22, . ® L] NaurTes Pasc., II. . Nepuones Rosh., VI, . Nesores All, XVII. . nigroæneus Kust., Diast. nigropiceus Kust., Sten, 18. nitens Woll., Nes 7e + e nitidicollis Luc., Diast, 5. , nilidipennis Kust., Hel. 12, . nycterinoides Fald., Hedyp. 40 obesus AÏl., Hel. 6. + . + obesus Friv., Hel. 18, + + « obliteratus AÏl., Raib, 8. . oblongopunctata Bat., Tarp. 2 obsoletus AIL, Cat, 13... obtusangulus Kust., Diast. 6, occidentalis All,, Nes. 12, , - Onocnemis All,, XIE, , , , , CHERE TIR GENS IORES e © e © ® Q e © e Q Pages, 14 22 ä 16 () 13 23 25 20 10 24 15 22-63 19-63 9 25 UK) 45 (o) 47 7 (ù) D9 23 7-59 15-61 45 ô1 5 22 6) 6 6) 37 17 24 27 13 9 13-32 14 A6 7 11-30 27 2h l ESPÈCES DE LA TRIBU DES HELOPIDES. Omazus AI, XV. , , . + opacus Lec., Hel, 47, , . ophonoides Luc., Omal. 8. . ovatus Bat., Naut., 3 . . . pallidus Curt., Nal, 9, , . . parvulus Kust., Nal. 24. . . parvulus Luc., Nal, 22, . , pellucidus Muls., Nal. 3 , . pensylvanicus Lec., Sten. 13. perforatus Dej., Diast, 4. . , perplexus Mén., Sten, 11.4, , persicus AIL, Cat, 42, . , Peyroni Reiche, Hel, 14,. . Pharnaces All., Nal. 42, . picescens Woll., Nes, 48. . piceus Sturm., Sten. 3. . . . picinus Kust., Sten. 47, . . picipes Kust., Nal, 5, , . picipes Kust., Sten, 3, , , piligerus Kr., Nal. 23, . . pilosus All., Cat. 20 . . . planipennis Kust., Omal, 5. planivittis All., Sten, 26, . plebejus Kust., Nal. 6., , . Pluto Woil., Nes. 9. . . tentyrioides Kust., Hel, 28, . pubér All /Cat-22 000 pubescens Kust., Cat, 4, , pullus Say, Sten, 43 . … , punctatus All, Odoc, 4, . puncticollis Luc., Diast. 3. . punctipennis Luc., Diast. 4, pygmæus All, Cat. 14., , , pyrenæus Muls., Sten. 21, . quadraticollis Kust., Raïb, 7, quadricollis Mén., Hedyp. 2. quisquilius F., Nal. 8 , , RaisosceLes All, XIX. , . recticollis AIL, Sten. 8. « , resplendens Cast., He. 4. . robustus Muls., Hel., 42, . , Rossii Germ., Hel, 2, . . rotundicollis Luc., Diast. 9. rotundicollis Kust., Cat. 4 rufescens Kust., Nal. 24, , ruficollis F,, Nal. 48 v. . rufipes All, Naut, 2, , , rufpes All, Hel. 8, , , , 79 19 15-38 27 80 TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET ESPÈCES DES HELOPIDES. rugosus Kust., Hel, 23, , rugulosus Lec., Omal. 8. , saphyrinus All,, Ent. 3. , sareptanus All,, Sten, 14, Schmidti Abr., Hel. 23. . semiruber AIl,, Cat. 10, . siculus Kust., Cat. 140, , sphæricollis Kust., Cat, 2. STENOMAX AIL,, XIV, « « o Steveni Kryn., Hel. 4 , , striatus Fourc., Nal. 18. . Sturmi Kust,, Sten, 11, , subdepressus Woll,, Nes, 14. subdepressus Fairm., Neph. 4. sublinearis Kr., 4°, . ,« subrugosus Duft., Hel. 23. sumptuosus All, Diast, 41, superbus Muls., Sten, 15.. syriacus Reiche, Raïb, 7... tœæniatus Beauv., Lamp, 1. tagenoïdes Mén., Hedyp. 7, tagenoides Kust., Cat, 14 v. TARPELA BAL Vi... tarsatus Kust., Sten, 10, Pages, A4 25-13 19-54 44 Pa tenebricosus Brul., Hel. 18, , tenebrioides Germ., Omal, 2. tentyrioides Mén., Hedyp. 4, terrenii Friv., Hel. 215 . ss testaceus Kust., Nal, 9, . . tuberculatus Kust., Odoc, 3. tuberculiger Reïiche, Odoc. 3, tuberculipennis Luc., Nes, 16, tumidicollis Kust., Raïb. 2. , turgidicollis Woll., Nes. 13 v, umbrinus Fald,, Cyl 3, , . undulatus Lec., Lamp. 2, , upioides Fald., Hedyp. 6. . Valdani Guér., Sten, 16. . . venustus Say, Lamp, 3. , . vicinus All, Hel. 49, , villiger Rosh,, Neph, 1, , , villosipennis Luc:, Cat. 3. . violaceus Samouel., Hel, 4, , violaceus Kryn., Raïb. 5. , , viridicollis Schauf., Nes, 41, vitiatus O1, Lamp. 1, , , . Vulcanus Woll., Nes. 4, , , zabroïides Kust., Nal, 4. . , NoTA, — Les genres sont en petites capitales, les espèces en romaines, les synonymes et variétés en italiques. Le nom du genre vient à la suite du nom d'auteur, en abrégé; le 1° nombre indique son numéro d’ordre, et le 2€ la page où il en est fait mention, BIBLIOGRAPHIE, =eÉD De Bulletin de la Société Suisse d’entomologie, tome IT, 1869-1872, pag. 549 et xrv. Rédigé par le Dr Gustave Stierlin, ce volume se compose de 10 numéros. Nous citerons les articles suivants qui concer- nent les Coléoptères de l’Ancien-Monde : pag. 15, STIERLIN : Observations sur les Oreina.—Pag. 22, MEYER-DuR : Un mot sur les diverses méthodes de placer en collection les plus petits insectes.—Pag. 73, BiscHorr-EHINGER : Notice nécrologique sur le D' L. Imhoff, médecin à Bâle, connu par son travail sur les genres de la famille des Curculionides en commun avec Labram, Pag. 130 , GAUTIER DES COTTES, 1X° Recueil : L'auteur, entre des observations et rectifications de toute sorte, décrit plusieurs espèces prétendues nouvelles. 1. Feronia |Pterostichus) appendiculata. — Long. 14- 15 mill. — Parallèle, noir, luisant; pronotum cordiforme, avec les angles postérieurs droits, aigus, unistriés, dilaté- arrondi sur les côtés en devant ; élytres luisantes, parallèles, légèrement convexes, profondément striées , avec 4 points sur le 3° interstrie —Espagne, dans les Asturies. Faciès du Panzeri, un peu plus grand, non déprimé, à prothorax cordiforme , ayant les angles postérieurs plus droits, plus avancés, avec la strie interne plus longue, l'externe à peine marquée. & une forte carène très-élevée sur le dernier segment de l’abdomen. 2, Zabrus politus.—Long. 14-15 mill. —Fauve, assez con- _vexe, bronzé luisant ; tête grosse ; pronotum presque carré, légèrement rétréci par devant, poli, très-faiblement pointillé L’Abeille, BiBioc., x1v, 1876, 1 g : BIBLIOGRAPHIE, à la base ; élytres parallèles, ovales postérieurement, striées- ponctuées.—Anatolie, Taille du græcus, distinct par sa couleur rougeâtre en dessous et d’un bronzé très-brillant en dessus, par sa tête deux fois plus grande, son pronotum tout-à-fait carré, moins rétréci antérieurement, entièrement lisse sans aucune trace de points en devant , par les élytres longues, plus parallèles. 3. Bembidium (Peryphus) saphyreum.—Long. 3,5 mill. —Noir, bleu d’azur en dessus, teinté de verdâtre sur le pro- notum, Tête petite, triangulaire avec les 2 sillons intérocu- laires relevés en carène, ponctués dans toute leur longueur, non réunis en devant; antennes à 1‘ article et base des deux suivants lestacés ; pronotum presque carré, rétréci par derrière avec les angles droits, base ponctuée , marquée de chaque côté d’une fossette profonde paraissant bistriée ; élytres parallèles, arrondies à partir du milieu, très-dépri- mées , stries fortement ponctuées excepté les externes. Cuisses noirâtres, jambes et tarses testacés.—Sicile. Se place près du luridipes. Le X° Recueil est consacré à une sorte de Révision du genre Omaseus, dans lequel G, forme une coupe qu’il nomme Gluptodactylus. 4. Omaseus niger F. 2, O. brevicornis. — Long. 18 mill.— Taille et forme du niger, mais plus brillant, antennes bien plus courtes, à arlicles plus épais, moins filiformes, élytres moins parallèles, plus larges, à stries moins élevées, ruguleuses transversale- ment sur le sommet des côtes.—Caucase, un seul . C’est probablement une variété du nigra, ainsi que sub- cordata Chaud. 3. O. räpax Mots, (planipennis Sahlb.).—Sibérie. L. O. brevipennis Chevl.—Espagne, Galice. 5. O. cardiaderus Chaud.—Imérétie. 6. O, vulgaris L, (melanarius Illig. Dej.). — Europe et Sibérie. ; 2 7. O. dubius.—Long. 16-17 mill. — Aptère, noir, très- brillant, légèrement convexe , subparallèle ; prothorax cor- diforme, disque convexe au milieu, avec des rides transverses et la ligne médiane très-prononcée, base échancrée en arc, angles droits, très-pointus, la dent ressortant en dehors, BIBLIOGRAPHIE. d avec une grande fossette bistriée, rugueuse-ponctuée de chaque côté ; élytres assez convexes, subovalaires, fortement siriées, 2 points sur la 2° strie. &! dernier segment abdominal sans impression.—Caucase. Se reconnaît du vulgaris L. par sa forme plus courte, ses élytres plus larges, plus ovalaires, par son pronotum non transverse mais bien cordiforme, avec les angles postérieurs plus acuminés et à dent plus marquée, par le dernier seg- ment abdominal mat et légèrement rugueux dans les deux sexes, 8. O. melas Creulz. Dej.—France mérid., Italie, Dalma- tie, Autriche. 9. O. incommodus Schaum. — Banat. Simple variété du melas comme l’indique le Catal. Gemminger. 10. O. hyperoides.—Long. 13-14 mill.— 4 apière, noir, luisant; prothorax presque carré, un peu rétréci par der- rière, marqué de chaque côté d’une fossette rugueuse , bi- Striée ; élytres oblongues subparallèles , striées, 2 poinis dans la 3° strie; dernier segment abdominal avec une légère fovéole. © subdéprimée, un peu opaque, dernier segment très-légèrement rugueux, —Vichy. Les caractères futiles signalés par l’auteur pour distinguer cet insecte du vulgaris, prouvent surabondamment qu’il aurait bien fait de se tenir à sa première impression ; ce n’est qu'un petit melanarius ou vulgaris, comme il le dit. 11. O. anthracinus Illig. Dej. — Europe, Russie méri- dionale. G. rapporte à cette espèce l'O. depressiusculus Chaud. ainsi que le distinctus Luc., mais il se trompe à coup sûr au moins pour le dernier. 19. O. nigritus F, Dej.—Europe, Sibérie. O. caucasicus Mén.—Caucase. O. seriepunctatus Chaud.— Caucase. 15. O. altaicus Gebl, Dej.—Altaï. O. magus Esch.—Sibérie, bords de la mer Caspienne. 0. gracilis Dej. —Europe. 18, O. minor Gyl. Dej.—Europe. 19. Gluptoder us vernalis Panz. Dej.— Europe. G. com- . prend aussi dans ses Gluptoder us le Lagarus submetallicus de Chaudoir, qu’il n’a pas vu. l Le BIBLIOGRAPHIE, Pag. 152, STIERLIN maintient la validité de l’espèce qu'il a décrite en 1863 (Abeille VI, p. 360), sous le nom de Phratora major, et fixe d’une manière plus précise les caractères qui la distinguent de la vitellinæ. Elle est plus grande, le pronotum est ponctué un peu plus fort sur les côtés et un peu plus légèrement au milieu, les stries des élytres sont plus fine- ment ponctuées et ont une plus grande tendance à devenir confuses, les flancs du postpectus sont beaucoup plus forte- ment ponctués, ainsi que le 1°" segment de l’abdomen , où les points forment des rides plus ou moins distinctes; le dernier segment abdominal a une impression transverse sub- apicale au fond de laquelle on distingue bien une carène longitudinale, C’est le représentant alpestre du genre, Pag. 159, STIERLIN @t BISCHOFF-EHINGER : Voyage sur les hautes montagnes italiennes du Piémont, avec la liste des espèces de Coléoptères récollées pendant cette excursion. Pag. 179, DESBROCHERS DES LOGESs : Description d’Apio- nides et de quelques autres espèces de Gurculionides nou- veaux.—Ces descriptions sont reproduites dans le répertoire tome XII de l’Abeille, aux pages indiquées après chacune, 1. Apion curtipenne Ab., p. 302 (sans indication de patrie). — 2. À. rusticum, p. 298, Sarepla. — 3. À. inter- ruptostriatum, p. 815, Sarepta. — 4. À. Stlierlini, p. 316 (sans patrie). — 5. À. rhomboïdale, p. 317, Autriche. — 6. À. subglabrum, p. 318, Carniole. —7, À. robustirostre, p. 318, Alger.—8. À. talpa, p. 304, Sarepta —9. À. Ste- veni Gyll., Russie méridionale.—10. À. diversum ,— Reve- lierei Perris, Ab., VIT, 24, Corse.—11. À, consanguineum, p.297, Bavière rhénane. — 12. À. Lethierryi, p.314, Batna (Alg.).—13. Anthonomus Stierlini, p. 325, Athènes (Grèce). — 14. Lixus Marqueti, p. 284, Beziers. — 15. L, perparvulus, p.280, Toulouse. — 16. Larinus rufipes, p. 276, Orient. — 17. Pissodes rotundicollis , p. 285, Russie, — 18, Erirhinus bilunulatus, p. 288, Sarepla.— 19. Sitones circumductus , p. 227, Russie méridionale. — 20. S. ophthalmicus, p. 226, Corse. —21. Cionus distinc- tus, p. 336, Corse.—22, Apion Uhagoni, p. 305, Espagne. 23. À. insolitum, p. 312, France septentrionale. — 24. À. distincticolle. p. 310, Espagne. — 25. À. pedemontanum , p. 811, Ilalie bor, — 26, À. elongatissimum, p. 307, Ma- BIBLIOGRAPHIE. 5 drid (Espagne).—27. À. Zuberi, p. 312, Russie méridionale. — 928. À. subconicicolle, p. 800; Sarepta. — 29, À. frater, p. 312, Sarepta. — 30. À. œgypliacum, p. 300, Egypte. — 81. À, caviceps, p. 301, Russie. — 32. À, Kirschi, p. 308, Egypte. — 33. À. neapolitanum, p. 304, Abruzzes (Italie). —3h. À. curtulum, p. 313, Aiïlier. —35. À. Kiesenwetteri, p. 307, Hongrie.—36. À. laticeps. p. 320, Perm (Russie). Pag. 210, E, FREY-GESSNER : Capture des Nebria Escheri et Bremiüi, sur les sommets des Alpes suisses, sous les pierres, à la limite des neiges, et du ZLeistus montanus Steph., sur le Siafelegg, à Kœnigstein et Akerberg, aux envi- rons d’Aarau. Pag. 257, GAGUTIER DES COTTEs : Nouvelles entomologi- ques ou Recueil synonymique de descriptions d'espèces et genres nouveaux, eic. 4. Calathus arcuatus.—Long. 7-9 mill, — Noir, brillant, ovale ; tête petite, lisse, premiers articles des antennes et derniers des palpes ferrugineux ; prothorax trapézoïdal , ré- tréci en devant, bordé de rougeâtre et relevé sur les côtés, échancré en arc à la base, très-légèrement ponciué et im- pressionné de chaque côté, avec les angles droits, acumi- nés ; élytres ovales, stries bien visibles, imponctuées, 7-9 points sur la 8e, 5-6 sur la 5° ; jambes épineuses en dessus, tarses garnis de brosses de poils, crochets fortement pecli- nés.—Anatolie, Trébizonde. Se place près de l’ambiguus Payk. 2, C. ordinatus — Long. 7-9 mill. — Noir, brillant &, mat ©, allongé; 1°" article des antennes, jambes el tarses d’un rouge ferrugineux ; prothorax carré, un peu rétréci en devant , relevé sur les côlés surtout par derrière, angles postérieurs droits, formant une gouttière, base biimpres- sionnée et lisse de chaque côté; élytres subovalaires , un peu déprimées , stries fortes, 2 ou 3 points sur la 8e; interstries un peu élevés.—Trébizonde (Anatolie). Voisin du cisteloides, dont il diffère par le pronotum plus relevé sur les côtés, par la base lisse et les impressions presque pas marquées et lisses, par les stries lisses, dont la 8 n’a que 2 ou 8 points, enfin par les jambes et tarses rouges avec les cuisses noires. 8. G. Deyrollei,—Long. 9-10 mill.—Allongé peu convexe, 6 BIBLIOGRAPHIE, noir, brillant &, élytres mates ©. Tête un peu allongée, lisse ; pronotum lisse, plus long que large, élargi en devant, relevé sur les côtés, base fortement échancrée, avec une impression lisse de chaque côté et les angles obtus ; élytres en ovale allongé, finement striées. Antennes, palpes et pattes d’un rouge ferrugineux.—Trébizonde (Anatolie). Ressemble au Cardiomera Genei Bassi, il vient près des rubripes et Solieri. h. G. subsimilis.— Absolument semblable à l’ordinatus , il n’en diffère que par sa forme plus courte, plus ovalaire, par son prothorax en carré moins allongé, ponctué finement sur la base, par ses élytres plus larges, plus ovalaires, par les 3° et 5° siries à points nombreux, par les pattes unico- lores.—Même provenance. Cette espèce n’est que le cisteloides. 5. C. Uhagoni.—Long. 10-10,5 mill.— 4 ovale allongé, noir, brillant sur le prothorax, mat sur les élytres; antennes ainsi que les palpes brun clair, articles 1-4 plus noirs, pattes noir de poix, prothorax près de moitié plus étroit que les élytres, carré, légèrement arrondi en devant, côtés légère- ment relevés, base faiblement échancrée avec les angles très-pointus, ressortant en dehors, et de chaque côté une grande impression profonde, poncluée; élytres ovales, à stries ponctuées, inlerstries élevés en côtés, 6-7 poinis sur le 3°.—Estramadure (Espagne). Se distingue par les angles du prothorax ; il vient près de l’hispanicus et du Vuillefroyi, qui ne sont comme lui que de simples variétés du lugens. 6. Feronia (Tapinopterus) cephalotes, —Long. 18-19 mill. — Parallèle, très-déprimé, noir luisant. Tête grosse, arrondie sur les côtés postérieurement, marquée entre les antennes de chaque côlé d’une profonde impression longitudinale ; antennes épaisses, noires à la base et rembrunies au bout ; prothorax cordiforme, fortement rétréci à la base, subdé- primé, avec les angles postérieurs droils, mais non pointus en forme de dent avancée, marqués de chaque côté d’une seule strie profonde; élytres déprimées, parallèles, stries assez fortement ponctuées, interstries assez relevés, surtout le 8° à sa naissance de l’angle huméral, 3° avec 4 ou 2 points à la déclivité des élytres ; dernier segment de l'abdomen &' BIBLIOGRAPHIE. 7 marqué d’une profonde impression longitudinale ; pattes noir de poix.—Alpes pontiques. Voisin du protensus Schm., mais un peu plus grand, plus déprimé; têle plus grosse; antennes plus épaisses; pronotum plus cordiforme, plus long, plus plat; élytres plus courtes, plus parallèles, interstries plus convexes, 8° tout-à- fait relevé vers l'angle huméral, 7. FF. (Omaseus) similata.— Long. 11-13 mill, — Noir lui- sant , subparallèle; antennes épaisses , allongées , noires, ainsi que les palpes:; pronotum cordiforme, arrondi en devant, rétréci par derrière, base toute ponctuée ; interstries des élytres élevés surtout à la partie déclive ; dernier seg- ment ventral 4 avec un point élevé à la base. —Trébizonde (Anatolie). Voisin du fuscicornis Reiche , il en diffère par la forme plus parallèle et plus allongée, par les antennes plus fortes, plus allongées, entièrement noires ainsi que les palpes, par le pronotum plus arrondi en devant , plus rélréci à la base qui est poncluée dans toule sa largeur, par les interstries des élytres plus élevés et par le point élevé du dernier seg- ment ventral x. 8. Agapanthia insularis.— Long. 16-17 mill. — Allongé, subdéprimé, d’un vert olive en dessus, vêtu d’un duvet fla- vescent court, plus long en dessous, tout le pourtour pré- sentant de longs poils grisâtres ; tête petite, sillonnée entre les antennes ; 1°% articles des antennes noirs, avec le dessus couvert d’une traînée de poils jaunätres, qui n’alteint pas le sommet du 2°, tous les suivants d’un jaune lendre, annelés de noir à leur extrémité ; prothorax en trapèze allongé, rétréci en devant, bordé de jaune, bande jaune médiane étroite faisant suite à la bande de la tête et atteignant à peine l’écusson, qui est de même couleur, large, semilunaire ; élytres granuleuses, atténuées régulièrement et acuminées séparément au bout, bordées de duvet jaune de la couleur du dessous ; pattes, excepté les cuisses, d’un grisàlre peu pubescent. — Ajaccio (Corse), en mai. La larve vit dans les racines de l’Asphodela microcarpus. Se place à côté du cynaræ, plus grand, plus déprimé, écusson plus large; antennes jaunes, sans traînée enfumée sur le 3° article et les suivants ; les parties jaunes sont éga- lement d’une couleur plus accentuée. BIBLIOGRAPHIE. 9. Docardion obesum.—G. sépare du fuliginator, sous . ce nom, des individus qui sont d’un tiers plus grands, d’une forme plus obèse, plus large, plus arrondie à l'extrémité, à prothorax plus court, à robe semblable ou d’un gris un peu plus sale, et suppose que cette prétendue espèce remplace- rait le fuliginator , dans le midi de la France. Heureusement ce pauvre insectomane a emporté avec lui son secret pour faire des espèces ! Pag. 297, XI° Recueil: Révision du genre Orthomus. G. décrit 9 espèces d’Orthomus. 1. barbarus Dej. — 9. balearicus La Brul. — 3. hispanicus Dej. — 4. lon- gulus Reiche.— 5. berytensis Reiche.—6. Varini Gaut.— 7. aqguilus Coq. — 8. rubicundus Coq. —9. modicus Coq., toutes publiées antérieurement , et dont 2, 4 et 5 ne sont que des variétés du barbarus Dej. Pag. 337, DESBROGHERS DES LOGES: Description de Co- léoptères nouveaux d'Europe et confins , et remarques diverses. 4. Agabus parallelipennis. —Long. 5,5.—Larg. 3,5 mill. —Oblong, subdéprimé, très-luisant, finement et très-densé- ment striguleux, brun, moins foncé sur les côtés; tête et milieu du pronotum plus obscurs, ce dernier avec 2 taches pâles à la base; antennes épaisses, obscures au bout, arti- cles serrés, 1-2 allongés, 4-10 un peu plus longs que larges ; pronotum étroitement rebordé sur les côtés, ponctué en arc aux angles postérieurs ; élytres de la largeur du prothorax, subparallèles, à peine anguleusement arrondies et très-obtu- sément au bout, avec 3 séries de points épars.—Corse, Se place près de l’Awbei, dont il se rapproche par ses antennes épaisses, et l’absence de points le long de la marge antérieure et de la marge latérale du pronotum, mais dont il n’a pas la forme subelliptique. 2, Hydroporus bicarinatus Clairv., var. obscurior de Corse. 3. H. distinguendus.—Long. 4-4,5.—Larg. 1,5-1,6 mill. —Extrêmement voisin du palustris L., var. +. Aubé, il est moins pubescent, plus brillant, sa ponctuation est plus nette sur les élytres, bien plus espacée sur le milieu du pronotum; la marge rougeâtre du prothorax reste latérale et étroite ; les élytres n’ont qu’une fascie transverse basale, souvent peu BIBLIOGRAPHIE. 9 visible, étroite, la marge latérale s’avance un peu avant le milieu et avant le dernier tiers, en taches assombries peu distinctes à peu près comme cela a lieu dans le Genei; les côtés sont à peine arqués, au lieu de lêtre sensiblement comme dans le palustris, où le rétrécissement est aussi plus bref et se termine en pointe plus obtuse. —Corse. h. H, saucius. — Long. 1,5-1,8, — Larg. 0,6-0,8 mill. — Ovale oblong, brun luisant, pointillé densément, plus finement sur la tête et le pronotum, finement pubescent ; prothorax largement ferrugineux en devant, marqué d’une striole latérale, continuée obliquement presque jusqu’au milieu des élytres, qui sont allongées, peu arquées sur les côtés et unistriées près la suture.— Corse, Se distingue des Goudoti et unistriatus, par sa forme allongée, ses stries latérales prolongées, très-profondes et formant un coude en se rapprochant de la base des élytres ; palies et antennes plus ou moins brunâtres dans leur 2° moitié, et les élytres tantôt presque uniformément d’un brun de poix, tantôt avec une bande transverse plus ou moins prolongée, vers le tiers, une autre aux 2/3 el une 8° subapicale, ferrugineuses, toutes naissant du bord latéral. 5. H, nigricollis. — Long. 3-4. — Larg. 1,5-1,7 mill. — Noir de poix, base des antennes et pattes ferrugineuses, peu densément pubescent ; lête finement pointillée ; prothorax tout noir, subrugueux-ponctué, rebordé latéralement ; élytres assez convexes, médiocrement arquées sur les côtés, d’un pâle ferrugineux à la base, maculées sur les côtés et vers l’extrémité.—Corse. Extrêmement voisin du æanthopus, même taille, même forme, même coloration, même pubescence, même ponctua- tion des élytres sur un fond alutacé, mais le prothorax est tout noir, sans teinte ferrugineuse sur les bords, ainsi que l'abdomen ; la ponctualion du prothorax, assez serrée sur le disque, est subconfluente tout autour ; les élytres sont moins élargies, un peu plus pubescentes, et marquées ordi- nairement avant le dernier tiers du bord latéral d’une tache arquée en dedans: se distingue de lanalis par le prothorax entièrement noir, la bande basilaire des élytres prolongée jusqu’à la suture, leur ponctualion bien moins forte, etc. 6-8. Les 4 espèces d’Hister ont élé décrites sous d’autres 10 BIBLIOGRAPHIE. noms dans la Monographie , et sans doute leur provenance est erronée. On peut voir cette rectification dans l’Abeille, Nouvelle 41, p. CLxvIn. 9. Ptinus affinis Desbr., Ab, XII, Rép., p. 68.—Sicile. 10. P. insuluris Desbr., Ab. XII, Rép., p. 65.—Malte ou Corse. 11. Trachyphlœus aureo-cruciatus Desbr., Ab, XI, Ot. 612.— Corse. 1%. Cathormiocerus Grandini Desbr., Ab. XI, 656. — Mostaganem (Algérie). 13. Lithocryptus arvernicus Desbr., Ab. XII, Rép., 262, —Auvergne, Mont-Dore. D. décrit 4 nouveaux Peritelus, de Corse, qu’il dit être confondus dans les collections avec le parvulus de Seidlitz et en fait ressortir les caractères différentiels dans un petit tableau synoptique : ce sont insularis, latiscrobs, corsicus et muscorum. Plus tard, en janvier 1873, dans une note qui termine son travail sur les Phyllobides, Abeille, t. XI, p. 748, il change le nom de muscorum en muscicola et celui de corsicus en minulissimus, comme faisant double emploi, 14. Peritelus insularis.—Long, 2,8-3,5. — Larg. 1,5-1,7 mill.—Rostre parallèle, pas plus étroit que la tête; pro- thorax près de moitié plus large que long, cependant un peu moins court que dans le parvulus, distinctement, parfois même assez fortement dilaté sur les côtés, à points plus gros, plus serrés, ressortant moins sur la couleur noi- râtre du fond ; élytres beaucoup moins courtes, plus oblon- gues, plus larges en devant , plus arrondies aux épaules, plus droites sur les côtés au milieu; funicule bien plus épais ; 4°" article aussi long que les deux suivants réunis, les derniers plus carrés qu’arrondis.—Corse, Ajaccio. 15. P, (Meira) latiscrobs.—Long. 4,5,—Larg. 1-6 mill. — Plus grand, plus allongé que l’insularis, se rattachant aux Meira par ses scrobes larges, très-profondes, prolongées presque jusqu'aux yeux et ses antennes médiaires ; yeux un peu saillants latéralement ; rosire guère plus étroit que la tête, mais plus large au bout qu’à la base; funicule épais, 1°° article un peu moins long que les deux suivants réunis, derniers subobconiques, aussi longs que larges; prolthorax paraissant scabre plutôt que ponctué, un peu BIBLIOGRAPHIE, 11 plus long que large, peu fortement , obtusément dilaté au milieu ; épaules très-effacées , coupées obliquement, — Corse. 16. Peritelus minutissimus ou corsicus Desbr.—P. squa- mans Reiche, Ab., XI, p. 89. 17, P. muscicola,—muscorum Desbr. — Long. 3,5, — Larg. 1,3 mill,.--Ovale allongé, peu convexe, vêlu de squa- mules brunes, avec des taches rares d’un gris teslacé ; antennes et pattes d’un ferrugineux obscur; rostre à peine plus long que large, pas plus étroit que la têle , dilaté peu à peu au bout, pteryges peu divariquées ; yeux non saillants; antennes allongées, moins épaisses, 4° article pas plus court que 2-3 ensemble, 3-7 à peine transverses, massue allongée, à peine épaissie ; prothorax un peu plus large que long, à peine dilaté au milieu; élytres un peu échancrées à la base ; épaules obliques, côtés à peine arqués , presque aussi atténuées à la base qu’au bout qui est arrondi mais non saillant ; jambes antérieures subtronquées, brièvement anguleuses en dedans et en dehors ; ongles connés, égaux. — Corse, Ajaccio, dans les mousses. 18. Tropiphorus tricristatus Desbr., Ab., XII, Rép., p. 248.—Mont-Dore (Auvergne). 19. Cneorhinus cœæsicollis Desbr., Ab. XIE, Rép., p. 195. —Alger. C'est le Holcorhinus querulus Bohm., @. 20. G. hispanicus Desbr., Ab. XIE, Rép., p. 196.—Séville (Espagne). 91. Chiloneus algericus Desbr. , Ab. XIL, Rép., p. 215. —Ailger. 22, Gymnetron biarcuatus Desbr., Ab. XII, Rép., p. 339. — Bastia (Corse). 93. Acalles setulipennis Desbr., Ab. XII, Rép., p. 848.— Ajaccio, Bonifacio (Corse). 2h. Erirhinus (Dorylomus) amplithorax Desbr., Ab. XII, Rép., p. 289.—France septentrionale. Selon M. Tournier, c’est une variété du tremulæ Payk. 25. E. (Dorylomus) auripennis Desbr., Ab. XIL, Rép. , p. 289.—Baslia (Corse). Selon M. Tournier, ce n’est qu'un vorax F., aussi bien que le suivant. 19 BIBLIOGRAPHIE, 26. E. (Dorytomus) meridionalis Desbr., Ab. XII, Rép., p. 290.—Espagne méridionale. 27. Cneorhinus rugosicollis Desbr., Ab. XII, Rép. p. 193. —Sibérie. 28. Liophlœus atricornis Desbr.—aquisgranensis Forst. — Clermont (Puy-de-Dôme). 29. Brachyderes (Caulostrophus) J'aveti Desbr., Ab. XIE, Rép., p. 210.—Taurus. 80. Chiloneus carinidorsum Desbr., Ab. XII, Rép., p. 215.—Algérie. 81. Acalles Raffrayi Desbr. , Ab. XII, Rép., p. 348. — Algérie. 82, Anoxia 7-foliata Desbr. — Algérie. = Polyphylla mauritanica Luc., Ab. IX, Rép., p. 810. 838. A. asiatica Desbr.—Bosdagh (Asie-Mineure).= orien- talis Cast. 84. Cetonia (Oxythyrea) longula Desbr.—Long. 9-12,— Larg. 4-5,8 mill. — Extrêémement voisine de cinctella, sa forme est constamment et sensiblement plus étroite, les côtés du prothorax sont presque droits de la base aux 2/3 au lieu d’être obliques, d’où les angles postérieurs plus marqués, la ponctuation de l'écusson est plus restreinte, les élytres sont moins déhiscentes et le pygidium est large- ment aplani, paraissant même souvent un peu concave vu de côté.—Sarepta (Russie méridionale). 85. Pachnephorus hipponensis Desbr., Ab. XII, Rép. , p. 482.—Bône (Algérie), est une variété du cylindricus Luc. 86. Colaspidea abbreviata Desbr., Ab. XII, Rép., p. A84.—Espagne, est une variété de metallica Rossi. a. Ptinus brevicrinitus Desbr., Ab. XII, Rép., D. 65.— Ajaccio (Corse). La 2° partie du Mémoire traite des PBrachycerus d’Eu- rope et d’Algérie. L'auteur n’a pas eu la main heureuse en attaquant un groupe aussi variable de formes, il l’a peuplé d’un nombre si considérable d’espèces nominales, qu’on dirait qu’il s’est étudié à faire autant d’espèces que d'exemplaires. M. Bedel, dans sa Monographie du genre Brachycerus, en a établi la synonymie exacte. Sur 21 espèces, il n’en admet qu’une, le kabylianus d'Algérie. BIBLIOGRAPHIE. 413 Dans un supplément, D. décrit comme nouvelles espèces : 88. Agriotes hispanicus Desbr., Ab. IX, Rép., p. 885.— Algesiras (Espagne). 89. Athous brevicornis Desbr., Ab. IX, Rép., p. 363.— Sartène, Ajaccio (Corse). h0. À. oblongicollis Desbr., Ab. IX, Rép., p. 378. — Alpes-Maritimes. h1. À. rubrotestaceus Desbr., Ab. IX, Rép. , p. 358. — Andalousie. h2. À. sylvaticus var, lœvigatus Desbr.—Vernet,. L3. À. obtusifrons Desbr., Ab. IX, Rép., p. 370.—France, Basses-Alpes. Le Mémoire se termine par des notes synonymiques plus ou moins exactes et des remarques diverses. Pag. 426, REIGHE, dans une note critique sur le 6e Bulletin de 1870, décrit un Orthomus de Grèce sous le nom de minulus, pour prouver qu’il n’est pas le mâle du modicus de Coquerel.—Long. 7. — Larg. 3 mill. — Brun pâle, luisant , oblong, subparallèle ; prothorax presque carré, un peu plus . court que large, presque droit sur les côtés, non rétréci à la base, dont les angles sont droits, marqué de chaque côté d’une seule strie et d’une courte carénule oblique; écusson lisse, uniponctué au bout ; élytres à peine plus larges à la base que le prothorax, un peu dilatées au-delà du milieu, à stries profondes, indistinctement ponctuées, 8° interstrie uniponclué ; abdomen lisse, pointillé sur les côtés. —Grèce. Diffère du modicus par sa forme plus parallèle, par son prothorax non rétréci postérieurement avec les angles de la base droits, par ses stries beaucoup plus fortes el très- légèrement ponctuées, etc., enfin , par son abdomen nulle- ment rugueux sur ses côlés. Pag. 436 ,-Henri TourNIER : Coléoptères européens el circum-européens, descriptions d'espèces nouvelles. 4. Choleva Barnevillei. — Long. 5. — Larg. 2 mill.— Allongé, de la forme du cisteloides, quoique un peu plus large, d’un testacé roussâtre clair, vêtu d’une pubescence roussâtre assez dense et longue. Têle large, front convexe, brillant , à peine pointillé; antennes assez longues, attei- gnant le 4°* liers des élytres, Pronotum un peu plus large que long, largement arrondi sur les côtés ; coupé droit au 1% BIBLIOGRAPHIS. bord antérieur avec les angles arrondis ; base largement et faiblement échancrée , avec les angles largement et forte- ment arrondis ; disque peu convexe, marqué d’un faible sillon longitudinal médian, pointillé obsolètement , un peu plus fortement sur les côtés. Ecusson triangulaire, finement poin- tillé. Elytres un peu plus larges à la base et 3 fois 1/2 plus longues que le pronotum, subparallèles, assez faiblement mais régulièrement rétrécies et arrondies du tiers à l’extrémité, faiblement bordées sur les côtés, assez largement impres- sionnées derrière l’écusson ; stries bien marquées, surtout la juxta-suturale, interstries légèrement convexes, à points fins, denses et ruguleux. Pattes longues, assez grêles. d'. Tarses antérieurs fortement dilalés, hanches posté- rieures prolongées par derrière en une longue pointe cour- bée intérieurement , segments ventraux légèrement mais visiblement impressionnés dans leur longueur. — Blidah (Algérie). 2. Catops Bugnioni.—Long. 4 8,5, © 4-4,5.--Larg, 4 1,5, © 1,8 mill. — Allongé, très-déprimé, noir en dessus, assez densément vêtu d’une courte pubescence roide, jau- pâtre, brunâtre en dessous, bouche et premiers articles des antennes d’un testacé rougeâtre. Tête assez convexe, den- sément et assez fortement ponctuée; antennes robustes , un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis, 4e article pas très-fort, 2° un peu plus court que le 1°" et le 3, 4-6 égaux entre eux, plus courts que le 2°, 7° beau- coup plus gros transverse, 8° très-petit, 9-11 gros transver- ses aussi grands que le 7e et formant avec lui une massue allongée, interrompue par le 8°. Pronotum à peine aussi large que long, faiblement convexe, sillon médian faible , côtés faiblement arrondis, avec la plus grande largeur avant le milieu, bord antérieur faiblement échancré, avec les an- gles arrondis, postérieur droit, à peine bisinué, avec les angles droits émoussés; ponctuation assez forte et dense ; écusson triangulaire, densément et fortement ponctué. Elytres aussi larges à la base que le prothorax, s’élargis- sant jusqu’au milieu, et formant ensemble un ovale allongé très-régulier ; disque largement déprimé au dessous de l’écusson, couvert d’une ponctuation forte, grosse, confluente transversalement, strie juxta-sulurale bien marquée surtout BIBLIOGRAPHIE, 45 par derrière, les autres n’offrant que des traces peu visi- bles. Dessous assez fortement ponctué. Pattes pas très- longues, assez robustes. —Suisse, Tour-d’Aï. &- Tarses antérieurs fortement dilatés, jambes intermé- diaires peu cambrées, dernier segment abdominal faiblement échancré. Forme allongée, très-déprimée des Choleva, tous les autres caractères sont ceux des Catops. 8. Epurœa Heeri. — Long. 2,8 mill. — Intermédiaire de forme entre parvula et boreella, moins large que l’un et plus que lPautre. Têle, prothorax et pattes d’un lestacé roussâlre, rembruni sur le dos du prothorax ; élytres, poi- trine et abdomen d’un brun de poix, sur chaque élytre une tache d’un testacé rougeâtre qui, partant de l’angle huméral, se dirige obliquement jusqu’au tiers antérieur de la suture qu’elle suit jusqu'aux 2/3 d’où elle s’oblique en dehors sans atteindre le bord externe, et qui avec sa correspondante forme une lache commune en |[. Tête marquée entre les yeux d’une faible dépression transverse , finement et den- sément pointillée; antennes teslacées, massue brunâtre, Pronotum presque deux fois aussi large que long, assez ré- gulièrement atténué en devant, finement bordé et élargi sur les côtés ; échancré en devant avec les angles un peu avan- cés, arrondis: droit et très-faiblement bisinué à la base avec les angles assez aigus et à peine avancés ; peu con- vexe, couvert d’une ponctuation dénse et assez forte, con- fluente en ridules transverses. Ecusson brun, assez densé- ment ponctué. Elytres de la largeur du pronotum à la base, subparallèles, rebordées sur les côtés, ponctuation un peu plus forte, mais moins serrée que sur le pronotum , sans rides ; tout le dessus est recouvert d’une courte pubescence gris jaunâtre peu fournie. Cuisses simples, tarses antérieurs dilatés &.—Blidah (Algérie). h. Tps grandis. — Long. 8,5. — Larg. 4,3 mill. — Noir, glabre, brillant. Tête grande, large, à points forts, profonds, peu serrés. Pronotum deux fois aussi large que long, sub- parallèle sur les côtés qui sont peu arrondis, largement rebordés et relevés en gouttière; base droite , faiblement bisinuée et finement rebordée , avec les angles droits, émoussés ; bord antérieur arrondi, avec les angles saillants 16 BIBLIOGRAPHIE. - arrondis ; disque faiblement convexe, à points fins et peu serrés au milieu , plus forts et plus profonds sur les côtés. Ecusson très-finement et peu densément ponctué. Elytres aussi larges à la base que le prothorax, angles huméraux saillants, carrés, côtés assez fortement rebordés, surface à points assez forts, peu serrés, beaucoup plus faibles et presque effacés le long des côtés, on observe quelques rudi- ments de stries allant des épaules aux 2/3; ornées chacune de deux grandes taches transverses, d’un jaune orangé, 1re basale, contenant le calus huméral, et n’atteignant pas tout-à-fail la suture, 2° placée aux 2/3, presque aussi large que la 4'e, n’atteint ni le bord latéral ni la suture, bord infléchi d’un testacé rougeâtre ainsi que l’écusson. Pygidium à points serrés, subgranuleux, Dessous assez fortement mais peu densément ponctué, brunâtre sur les côtés. Palies de même couleur, robustes.— Caucase, Batcha. 5. Melambius Gautardi.— Long. 22.— Larg. 7,5 mill.— Noir mat, avec une teinte verdâtre foncée sur les élytres. Tête assez large, à points peu serrés, mais forts, gros et profonds près des yeux, déprimée entre les antennes, avec une fossette longitudinale au milieu, labre d’un brun de poix brillant, palpes bruns, rougeâtres à l’extrémité ; an- tennes noires, avec les 3 derniers articles rougeâtres eur les bords, robustes, atteignant à peine le tiers du prothorax, 4° article gros ovalaire, 2-4 beaucoup plus petits, subégaux, 5-7 un peu plus grands, subégaux, 8 plus large , pas plus long que 7e, 9-11 de même longueur, bien plus large, for- mant une massue comprimée, non compacte. Pronotum de moitié plus large que long, fortement rebordé tout autour, jusque derrière les yeux, bord antérieur arrondi au milieu, “échancré derrière les yeux, puis redressé et prolongé en avant, côtés subparallèles, puis rétrécis à partir du milieu et redressés pour former des angles postérieurs droits, pointus ; disque un peu convexe, couvert au milieu d’une ponctua- tion peu serrée, mais assez forte, et laissant une ligne lon- gitudinale lisse, plus grosse et plus dense sur les côtés et surtout près des angles de devant. Ecusson transverse, légè- rement impressionné, marqué de quelques points. Elytres subparallèles, un peu élargies aux 2/3, marquées de 21 (sic !) lignes de points bien nets, interstries lisses alternativement BIBLIOGRAPHIE, 47 élevés en côles, plus saillantes sur les côtés. Dessous noir de poix, brillant. Sternum lisse, avec les flancs à gros points serrés. Segments abdominaux relevés légèrement dans leur milieu en une faible carène longitudinale, 1-3 largement creusés de chaque côté par une dépression, les suivants et surtout le dernier le sont plus fortement , tous couverts d’une ponctuation anastomosée , parsemée de gros points ronds détachés ; bords d2 l'abdomen garnis d’une très-fine et très-courte pubescence d’un jaune doré. Pattes fortes, jambes garnies en dedans de deux lignes d’une pubescence longue, jaune doré, et en dehors de quelques dents courtes et fortes.—Haute-Egyple. 6. Cerylon histeroides F, T., sous le nom d’impressum, présente une variété du Caucase, dont il signale les diffé- rences, sans oser la publier comme une espèce distincte. 7. Cryptophagus dilaticollis.—Long. 2,5 mill.—Testacé brunâtre, assez densément couvert d’une longue pubescence d’un gris-jaunâtre. Tête mate à points assez forts, très- denses et confluents; antennes robustes, 4°r article assez gros, 2° un peu moins, 3° un peu plus petit que le 2e, 4-7 encore plus petits, 8° le plus petit de tous, 9-11 grands en massue bien séparée et comprimée. Pronotum de moitié plus large que long, fortement dilaté-arrondi et rebordé sur les côtés, dont le bord antérieur forme un calus arrondi : cilié de poils jaunâtres assez longs, mais sans dents ; disque convexe, déprimé au centre, couvert de points serrés, forts et grossiers, et marqué de 4 calus briilants ; base finement rebordée avec un sillon transverse étroit. Elytres un peu plus larges à la base que le pronotum, parallèles jusqu’au milieu, puis régulièrement rétrécies jusqu’au bout qui est arrondi ; ponctualion peu dense, forte et grossière en devant, plus faible sur le milieu, et devenant plus visible postérieu- rement. Prosternum et épimères grossièrement ponctués, le reste de la poitrine et l’abdomen finement. Pattes courtes, robustes. — Peney, près Genève, sous les mousses. Se place à la suite du populi, dont il diffère par la forme du prothorax et l’absence de dent latérale ; sa ponctuation le distingue de l’integer Heer. 8. G. hexagonalis de Minsk, en Lithuanie. = dorsalis Sah]b. 18 BIBLIOGRAPHIE, 9. C. Barnevillei.—Long. 1-2 mill. — Allongé, peu con- vexe, d’un ferrugineux pâle, brillant, couvert d’une pubes- cence grise, courte, fine , couchée, peu serrée. Têle assez large, densément et fortement ponctuée ; antennes courtes , assez fortes, n’atteignant pas la base du prothorax , massue de trois articles, compacte , tranchée, ayant son 4°r article plus épais que les deux suivants et se rétrécissant jusqu’au bout. Prothorax deux fois plus large que long, droit el re- bordé sur les côtés sans trace de denticules , aussi large devant que derrière , peu densément et finement pointillé. Elytres aussi larges à la base que le prothorax, la ponctuation, vague et peu profonde en devant, s’affaiblit postérieurement et finit par disparaître. Pattes médiocres ; jambes élargies au bout. Dessous très-finement ponctué, mal.—Sicile. Très-voisin du muticus Bris., mais plus court, antennes plus fortes et plus courtes, à massue autrement conformée, _prothorax plus large et plus transverse, à côtés droits, elc. Reitter le place dans son genre Grypiophilus, à la suite de l’integer, dont il le croit à peine distinct. 10. Atomaria Abeillei d'Algérie, = fimetari Herbst. 11, À. delicatula, du Jura, variété du pulchella , selon Reitter. 19. À, minutissima. — Long. à peine 0,5 mill — De moitié plus petit que pusilla, le plus petit du genre, d’un ferrugineux clair. Antennes jaunâtres, élytres d’un brun rougeâtre à la base et sur les côtes ; vêtu d’une très-courte pubescence cendrée. Tête brillante, finement ponctuée ; an- tennes plus écartées l’une de l’autre que des yeux. Thorax transverse, arrondi sur les côtés, plus rétréci en avant qu’en arrière, assez convexe, brillant, irès-finement et densément pointillé; bord basal faible, relevé, saillant dans son milieu, longé d’un sillon faible sur les côtés, mieux marqué au milieu. Elytres un peu plus larges à la base que le pro- thorax, parallèles jusqu’au milieu, puis régulièrement -ré- trécies jusqu’au bout qui est arrondi ; surface mate, cou- verte d’une fine strigosité longitudinale, sans apparence de points, affaiblie postérieurement. Dessous brunâtre obsolète- ment pointillé, Poitrine et pattes d’un testacé clair.—Peney près Genève. j Pag. 520, GAUTIER pes COTTES : XII Recueil, Descriplion BIBLIOGRAPHIE. 49 d’un genre nouveau et de plusieurs espèces de Coléoptères propres à la Russie méridionale et remarques synonymiques. L'auteur décrit quelques espèces de Kiachta, l’une pour laquelle il crée un nouveau genre dans le voisinage des 4m- phimallus, qu'il avait déjà décrit successivement comme Ado- relus et comme Ancylonycha, et dont il n’a vu que le 4. 4. Schismatocera nitidula.— Long. 15-16 mill.—Glabre, d’un testacé rougeûtre, très-brillant en dessus. Tête rouge ou noire, rugueuse, munie de 3 carènes transverses, celles du vertex et du front tranchantes, celle du milieu formant k lobes granuleux; yeux grands, ronds, saillants, noirs, Pronotum transverse, arrondi sur les côtés, ponctué, moins sur le disque, base bisinuée avec les angles obtus. Elytres subparallèles , avec des côtes élevées en nervures irrégu- lières, ponctuées, arrondies à l'extrémité. Pro et postpectus couverts, ainsi que les cuisses, de longs poils d'un testacé livide ; segments abdominaux presque glabres. Jambes anté- rieures à 3 dents émoussées, intermédiaires légèrement tri- dentées, genoux noirs ; larses grêles, plus longs que les jambes, crochets fendus,. 2. Anomala pallidiventris.—Long. 15-17 mill.—Testacé, d’un vert très-brillant surtout sur le pronotum el l’écusson, parallèle allongé 4, ovale et court © . Tête rugueuse. Pro- notum transverse, arrondi sur les côtés, bordé de testacé, bisinué à la base avec les angles obtus, ponctué sur le disque , moins fortement sur les côtés. Ecusson en triangle curviligne, ponctué. Elyires d’un vert rufescent , chargé de 3 côtes au moins, fortement ponctuées, rugueuses. Pygidium rugueux, testacé ou testacé-verdâtre, rebordé avec des poils testacés assez longs à l'extrémité. Pattes d’un noir verdâtre, excepté les cuisses. — Se distingue du vitis par sa taille plus grande, sa forme plus allongée et surtout sa couleur foncière toujours rougeâtre en dessous. Inutile de mentionner l’Adoretus umbrosus, décrit par lui sous le nom de squamosus et la Cetonia ærala, sous celui de caucasica. 8. Phytœcia rufiventris. — Long. 9-10 mill. — Subdé- primé, d’une couleur plombée opaque, parallèle, rétréci au bout ; pronotum avec une carène médiane d’un rouge tes- tacé ; paties rouges, tranchantes, bout des jambes intermé- 20 BIBLIOGRAPHIE. diaires et les 4 tarses postérieurs noirs, abdomen rouge. —Diffère de virgula Gharp. par la tache rouge linéaire du pronotum, plus allongée, en forme de carène plus élevée ;— de lineola F. par sa taille plus grande , sa couleur ar- doise foncée, au lieu d’être d’un vert glauque, par la tache rouge du prothorax plus courte et plus élevée, et de tous deux par le noir des pattes moins étendu et par tous les segments abdominaux rouges. Pag. 525, J. ERNÉ: Développement et genre de vie du Serropalpus striatus Helwig., avec une planche. te ARR TS Gares DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES. 1° Par M. Ernest ALLARD,. 3, Uloma eyprius Allard. Long. 8 à 9.—Larg. 2,9 à 3 mill. Suballongé, presque parallèle, faiblement convexe, d’un rouge brun et luisant. Prothorax presque carré, à peine d’un cinquième plus large que long, bissinué et étroitement rebordé à la base sauf en face de l’écusson, fortement ponc- tué, les points sont un peu plus fins sur le milieu du disque et plus écartés. Ecusson en triangle curviligne, moins large que dans Ul. Perroudi, presque lisse. Elytres à neuf stries profondes et ponctuées; intervalles fortement convexes et fortement crénelés par les points des siries qui sont très- gros, superficiellement pointillés. Jambes de devant à quatre dentelures. Le mâle a le prothorax marqué, près du milieu du bord antérieur, d’une fossette transverse, très-profonde, égale à un peu moins du tiers antérieur. Cette espèce a la taille du Perroudi et est aussi peu con- vexe; elle s’en distingue par la ponctuation de son pronotum et de ses élytres beaucoup plus forte, par ses jambes de devant armées seulement de quatre dentelures tandis que, dans le Perroudi, on en compte généralement cinq à six, par son prothorax étroitement mais presque entièrement rebordé à la base, sauf au milieu, etc. Ile de Chypre. 2. Crepidodera fudæa Allard. Long. vix 1,8.—Larg. 0,8 mill. De même forme que le Grepid, intermedia, mais un peu 29 DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES, plus petite, d’un noir bronzé avec les antennes et les pattes. rousses , sauf les cuisses postérieures qui sont d’un brun de poix. Le prothorax est conformé comme celui du Crepid. intermedia, mais marqué de points enfoncés moins gros et un peu plus distants les uns des autres. L’impression trans- versale qui est à la base du pronotum est moins sinueuse et moins profonde. Les élylres sont également conformées comme celles du Crepid. intermedia, mais les points des stries sont plus fins, en outre, les intervalles qui sont convexes, sont lisses et portent dans leur milieu une ligne de points très-fins de chacun desquels sort un petit poil blanc, court, dressé en l’air. Jéricho, Bethléem, Palestine. 3, Orestia parallela Allard. Long. 2,5.—Larg. 1 mill. En ovale oblong, très-étroit, d’un brun d’acajou très- brillant, sauf les antennes et les pattes qui sont testacées. Tête inclinée, enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux ; elle est creusée entre ceux-ci d’un sillon transversal, pro- fond , surmontée de deux festons étroits et également transversaux , peu saillants; le vertex est très-lisse ; les- antennes sont un peu moins longues que la imoitié du corps. Pronotum une fois et demie aussi large que long dans son milieu, légèrement arqué en dehors par devant, bisinué à la base avec la partie médiaire arquée et plus avancée vers les élytres que les angles qui sont obtus ; les côtés sont à peine arqués, rebordés et le rebord s’épaissit et forme une espèce de calus aux angles antérieurs qui sont obtus; il est convexe, très-lisse et très-brillant , orné d’un sillon transversal, droit, très-profond, près de la base, ter- miné par deux fossettes longitudinales allant jusqu’à la base. Ecusson petit, triangulaire. Elytres deux fois aussi longues que larges, un peu plus que le pronotum à la base, où elles sont un peu échancrées, arrondies ensemble à l'extrémité, à côtés parallèles dans les deux tiers de leur longueur, très-peu convexes, planes en dessus, ornées cha- cune de neuf ou dix lignes de points dont la première rudi- mentaire s'arrête au Liers de l’élytre, la seconde va jus- DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES. 23 qu'aux 4/5, les suivantes sont moins longues et les externes deviennent de plus en plus obsolètes. Cette espèce se distingue de toutes les autres Orestia par sa forme allongée, étroite, parallèle et plane. Syrie. h. Orestia Bruleriei Allard, Long. 4,5.—Larg. 0,9 mill. En ovale oblong, d’un brun d’acajou très-brillant, sauf les antennes et les pattes qui sont teslacées. Cette espèce est excessivement voisine de l'O. parallela ; elle a la même coloration, le même éclat brillant, elle est aussi lisse sur la tête, le pronotum et les élytres. Mais la légère courbure des côtés du pronotum qui existe chez la parallela et qui rend la base du pronotum un peu rétrécie, n'existe pas chez la Bruleriei ; elle a le pronotum un peu plus court, plus large à sa base qu’à son sommet , à côtés légèrement obliques et presque droits. L’inverse a lieu pour les élytres; celles-ci, au lieu d’être parallèles comme dans la parallela, sont un peu ovales, c’est-à-dire que leurs côlés forment une légère courbure qui est le contraire du paral- lélisme de la parallela. A part ces différences, très-sensibles à une faible loupe, la description de la parallela s'applique à la Bruleriei. Celte espèce paraît moins rare que la parallela ; elle a élé prise par M. de la Brulerie, en Syrie, à Naplouse, 5, Aphthona maculata Allard. Long. 1,6.—Larg. 0,8 mill. En ovale oblong, peu convexe; le dessus d’un jaune testacé blanchâtre, sauf la tête qui est rousse ; le dessous est jaunâtre avec l’abdomen brun de poix; les pattes sont d’un testacé clair. La suture des élytres est étroitement noire dans sa partie médiane comme dans Aphth. lutescens; l’écusson est brunâtre. Les antennes ont les quatre pre- miers arlicles testacés et se OpnEsnt à partir du cinquième. J'avais d’abord pris cet insecte pour un petit exemplaire 2h DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES. d’'Aphth. lulescens, mais il n’y a pas entre eux que la différence de taille; dans la maculata Allard, l’écusson est noirâtre et les cuisses ne sont pas rembrunies ; les côlés du prothorax sont un peu plus obliques, et les élytres sont arrondies plus obtusément à leur extrémité; enfin et surtout la ponctuation si distincte sur les élytres de la lutescens, est tout-à-fait obsolète sur celles de la maculala et ne s’y reconnaît qu’à l’aide d’une très-forte loupe. Jéricho. 6. Thyamis angusta Allard. Long. 1,7.—Larg. 0,9 mill. Cette espèce , longue, étroite et aplatie, rappelle la Thyamis piciceps Sleph., à côté de laquelle elle se place. Elle est d’un jaune de paille avec les antennes, moins leur base, les yeux et l’abdomen noirs. Bouche ferrugineuse, front lisse ayant une petite fossette au milieu entre les yeux ; antennes dépassant le milieu du corps, ayant le 2e article conique et plus gros que le 3° ; à partir du 4°, les articles sont filiformes, ont environ quatre fois la longueur de leur diamètre et sont noirs. Pronotum d’un tiers environ plus large que long, presque carré, à côlés presque droits, parsemé de quelques forts points très-espacés et marqué tout près de la base d’un sillon transversal qui n’atteint pas les bords ; il est brillant et un peu plus roux que les élytres. Ecusson roux. Elytres deux fois aussi longues que larges, tronquées à la base, arrondies séparément à l'extrémité , à côtés parallèles, ayant les épaules saillantes et le calus huméral élevé; elles sont dé- primées en dessus et portent des lignes assez régulières de gros points qui s’effacent vers l'extrémité. Paties d’un jaune clair, avec les cuisses postérieures un FL ferrugineuses. Syrie, Carmel. 7. Balanomorpha limbata Allard, Long. 2,3,—Larg. presque 4 mill. Corps allongé, étroit, très-convexe, presque cylindrique ; d’un bronzé cuiyreux, très-brillant comme dans le nitens , DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES. 25 sauf une large bande d’un jaune pâle qui occupe presque toute la seconde moitié externe de chaque élytre; je dis presque, parce que le rebord externe est bronzé comme là moitié interne des deux élytres, que celte couleur foncée s’élargit un peu du calus huméral à la moitié de lélytre et qu'à l’extrémilé elle ne permet pas aux deux bandes de se rejoindre. Les pattes sont d’un testacé clair sauf les cuisses postérieures qui sont d’un bronzé foncé. La tête est forte- ment ponctuée. Le prothorax est tronqué et aussi large que les élytres à la base, à côtés obliques, rétréci et arrondi en devant, couvert de très-gros points, écartés dans le milieu, un peu confluents sur les côtés. Les quatre stries voisines de la suture sont indistinctes; elles sont remplacées par de gros points confus; les stries suivantes, également for- tement poncituées, sont assez régulières et prolongées presque jusqu’à l'extrémité de l’élytre ; il y a aussi quelques points confus en dessus du calus huméral dans l’intersirie voisin du bord externe. La coloration de cette espèce, sa forme relativement plus étroite que celle des autres Balanomorpha, la rendent sufli- sammeni distincte. Syrie, Bethlée m. 2 par M. $S. de MARSEU I: 8. Anaspis elavifera. Long. 2.—Larg. 0,6 mill, Ovale oblong, peu convexe, noir, luisant, finement pubes- cent de brun, Tête arrondie, peu convexe, épistome court, transverse, brun, semicirculaire , testacé obscur ainsi que la bouche ; palpes maxillaires grêles, allongés, dernier article long,ovale acuminé. Antennes peu allongées, grêles, lestacées, 4er article long, filiforme, 2 à 7 courts, granuleux, subégaux, menus, 8 à 11 épaissis, plus longs, formant une massue brune. Prothorax transverse, peu convexe, rétréci et formant en devant un large demi-cercle y compris les angles, L’Abeille, Bigzioc., xiv, 1876. 26 DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES. rabaltu sur les côtés qui sont presque droits par derrière, subbisinué à la base avec les angles obtus arrondis, marqué sur sa surface, ainsi que les élytres, de fines strigosités lrans- verses. Ecusson à peine distinct. Elytres aussi larges à la base et 3 fois plus longues que le prothorax , peu convexes, faiblement arquées sur les côtés, un peu atténuées au bout et arrondies au bout ensemble, dépassées par le pygidium ; épipleures disparaissant avant l'extrémité des hanches pos- térieures. Abdomen de 5 segments, paltes brunes, jambes et tarses moins obscurs ; jambes postérieures un peu plus courtes que les 2 premiers articles des tarses ensemble. Un peu plus grand et plus large que l'A. labiaia, il en diffère par la massue de 4 articles , et par la couleur des jambes antérieures. Egypte. 9, Anaspis lutea. Long. 3,5.—Larg. 4 mill. Allongé , étroit, peu convexe, d’un roux testacé avec l’abdomen un peu rembruni et les yeux noirs, luisant, fine- ment pubescent de jaunâtre. Tête arrondie, peu convexe, épistome court, transverse, labre en demi-cercle ; antennes médiocres, assez épaisses, 5 derniers articles épaissis et transverses , dernier ovale. Palpes maxillaires allongés, dernier article long, coupé obliquement en dedans. Prothorax transverse, formant en devant un arc qui comprend les angles, côtés rabattus, redressés et presque droits par derrière, base élargie, bisinuée tronquée avec les angles droits. Ecusson petit, Elytres aussi larges à la base et plus de 3 fois aussi longues que le prothorax, subdéprimées , parallèles, attenuées au bout en pointe obtuse, dépassées par le pygidium, marquées de fines strigosités transverses. Epipleures atténuées peu à peu et prolongées très-loin. Abdomen à 5 segments. Pattes longues, jambes postérieures pas tout-à-fait aussi longues que les deux premiers articles des tarses ensemble, Diffère du subtestacea par ses antennes plus courtes, à massue plus épaisse, non rembrunie, par sa couleur moins obscure, surtout en dessous. Egypte. DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES. 27 10. Pentaria dimidiata, Long. 2,5.—Larg. 4 mill. Allongé, étroit, peu arqué, luisant, finement pubescent , d’un roux ou jaune testacé, avec la moitié postérieure des élytres, le mélasternum et l’abdomen d’un noir brun. Tête arrondie, un peu convexe, enfoncée jusqu'aux yeux, qui sont bruns; antennes grêles, médiocres ; énistome rétréci, transverse, coupé droit au bout: labre allongé, arrondi au bout , pâle; mandibules de celte couleur avec la pointe brune; palpes longs, à dernier article allongé, cultriforme , pointu, coupé obliquement. Pronotum transverse, peu con- vexe, ironqué subarrondi en devant, avec les angles large- ment arrondis, abaissé sur les côtés, qui sont presque droits, élargi par derrière, bisinué à la base avec les angles oblus, distinctement marqué, ainsi que les élytres, de fines strigosités transverses. Ecusson très-petit. Elytres aussi larges à la base et 3 fois plus longues que le prothorax, peu convexes, subparallèles, un peu rétrécies par derrière et arrondies au bout, dépassées par le pygidium, base d’un jaune pâle, avec la suture enfoncée et rembrunie, n’attei- gnant pas le milieu, le reste de la surface brun. Epipleures atténuées peu à peu, disparaissant vers la hanche postérieure. Abdomen de 6 segments. Cuisses postérieures brunes avec les trochanters et les genoux plus clairs. Le seul exemplaire que j’ai sous les yeux est en si mau- vais élat, que je ne puis décrire les antennes et les tarses, mais c’est une espèce si bien caractérisée, que je n’ai pas hésité à la décrire. Liban. R 11. Rhipiphorus elegans. Long. 7.—Larg. 2,5 mill. Oblong, luisant, roux testacé, avec les yeux, le pourtour de l’épistome, des taches vagues sur le métasternum et deux taches sur chaque élytre d’un noir de poix. Tête ovale, bombée sur le front, rarement et superficiellement ponctuée, plus fortement au devant des antennes, densément sur le 28 DESCRIPTIONS D’'ESPÈCES NOUVELLES. devant de l’épistome qui est incisé ; sommet de la tête élevé en circonflexe dont le milieu taillé en une pointe qui forme l'extrémité d’une carène postérieure ; yeux ovales entiers ; antennes insérées vers le milieu de leur bord interne, 4°r ar- ticle long, épaissi au bout, 2° court, 3° oblong en triangle, muni en dedans, comme tous les suivants, qui sont serrés et comprimés , d’une longue dent acuminée , dernier en triangle, creusé en dessus ; palpes maxillaires grêles, longs, dernier article long , sécuriforme. Prothorax trigone, bombé, oblong, fort rétréci en devant, à points râpeux serrés pili- fères, sinué sur les côtés par derrière, base élargie, angles postérieurs droits, lobe médian prolongé, surmonté d’une avance élevée. Ecusson visible, petit. Elytres de la largeur du prothorax à la base, de moitié plus longues que lui, étroite- ment rebordées, atténuées peu après, acuminées et termi- nées par une pointe acérée, déhiscentes à partir presque de la base, creusées le long de la suture, lisses et peu ponc- tuées dans leur première moitié , strigueuses, ponctuées postérieurement en dehors, d’un jaune pâle, ornées d’une petite tache isolée un peu au-delà du milieu, et d’une 2e triangulaire, occupant l'extrémité. Dessous marqué de points ocellés, émettant des poils; métasternum , hanches postérieures et mésépimères tachés de noir de poix, Tarses postérieurs aussi longs que les jambes. Arabie, Djeddabh. Cette charmante petite espèce appartient au 4° groupe, à lobe scutellaire saillant, et n’a d’analogie avec aucune des espèces connues. C’est encore du bimaculatus qu’elle se rapproche le plus, mais la distribution de ses couleurs et surtout la forme du prothorax et des élytres l’en distinguent au 1° coup-d’œil. 12, Mylabris Isis. Long. 8.—Larg. 8 mill. Oblong, subparallèle, vert-noir, luisant, pubescent (mon exemplaire unique est trop fruste pour l’apprécier). Tête trigone, assez grande, élevée entre les antennes , renflée aux angles postérieurs, assez densément ponctuée, hérissée de longs poils noirs ; yeux réniformes, grands; épistome DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES, 29 rétréci, tronqué au bout, labre obcordiforme, déprimé, grand; palpes maxillaires assez longs, dernier article tronqué au bout, sublinéaire; antennes n’atleignant pas la base du prothorax, menues, 1° article ovale, 2° court en bouton, 8° deux fois plus long, à peine élargi au bout , 4-6 un peu plus courts, oblongs ovales, 7-10 grossissant peu à peu, en tranches coniques, transverses, 9 et 10 plus épais, dernier pyriforme, plus long que le précédent , en pointe obtuse. Prothorax un peu plus étroit que la tête, transverse , con- vexe , densément , mais inégalement pointillé, arrondi et étroit en devant, dilaté en bosse sur les côtés un peu avant le milieu, légèrement rétréci par derrière, bord basal presque droit et relevé. Ecusson ponctué, en pointe arrondie et élevée. Elyires de moitié plus larges à la base et 5 fois plus longues que le prothorax , peu convexes , subparallèles , rabattues sur les côtés, obliquement arrondies au bout, densément pointillées, striguleuses , élevées en bosse à la base avec les épaules arrondies, saillantes et bien limitées en dedans ; d’un testacé pâle, ornées d’une bande vert-noir longitudinale qui descend parallèle au bord latéral, un peu élargie derrière l’épaule, rétrécie au tiers, et se termine un peu avant l'extrémité par une troncalure , d’une étroite bordure basale qui rejoint la bande latérale et forme un liseré sutural derrière l’écusson, et vers le tiers antérieur, d’une tache oblongue juxta-humérale. Pattes grêles et allongées. Elle est voisine de la Pallasi, pour la structure, la couleur foncée, quoique bien plus noire, la bande latérale analogue, mais la couleur des élytres la rapprocherait plutôt de l’'alpina ou de la Dejeani. Egypte (Col. Bates ). 13 Mylabris Raphaël. Long. 12, — Larg. {4 mill. Ovale oblong, très-atlénué en devant, noir luisant, hérissé de longs poils obscurs, Tête peu convexe, presque carrée avec les angles postérieurs arrondis, bien prolongés derrière les yeux, qui sont grands, ovales, obliques, à peine sinués en dedans, densément ponctuée rugueuse; épistome bien distinct du front, tronqué au bout, labre transverse subsinué 30 DESCRIPTIONS D'ÉSPÈCES NOUVELLES. avec les angles arrondis ; palpes maxillaires menus, dernier article fusiforme à peine plus long que le pénultième. An- tennes pas plus longues que le prothorax, 1° article oblong un peu épais, 2° court, 8-6 menus, assez longs, subégaux, luisants : les suivants noir mat, grossissant graduellement, en tranches de cône, serrés, dernier ovalaire, en pointe obtuse, de la longueur des deux précédents ensemble. Prothorax plus long que large, conique en devant, élargi jusqu'aux tiers, puis subparallèle, arqué à la base avec le rebord élevé, légèrement convexe sur le dos avec 3 fovéoles sur une ligne transverse, densément ponctué rugueux. Ecusson dé- primé presque en demi-cercle. Elytres plus larges à la base et 2 fois 4/2 plus longues que le prothorax , renflées en bosse derrière l’écusson avec les épaules saillantes, convexes, rabaltues latéralement, un peu rétrécies et arrondies à l’ex- trémilé, densément pointillées, avec de fines traces de nervures, noires, garnies de fins poils noirs, ornées de fascies d’un jaune testacé, l’une sur la base, sinuée à son bord postérieur, la 2° au tiers trisinuée, la 3° aux 2/3 formée de 2 taches, l’externe postérieure, et de 2 taches, une ovale sur le bord externe , l’autre arrondie près de la suture, parfois connexes. Paltes assez longues et menues. Cuisses et jambes d’un rouge de sang, avec leurs extrémités noires. Ressemble beaucoup par la forme et la distribution des couleurs au brunnipes, son prothorax est plus allongé et plus densément ponctué rugueux , et au lieu d’avoir 3 pe- tiles taches noires sur un fond jaune derrière l’épaule , ses élytres présentent une fascie noire trisinuée entre deux fascies jaunes. Perse (Col, Bates). TABLE ALPHAPÉTIQUE DES MATIÈRES Traitées dans les NOUVELLES et dans la partie bibliographique. Abeille, livraisons de 1874, 1x ; de 1875, LXXVII. Abeille, composition du tome Ve, XCIIL. Abeille, abonnement, xvr, LY, LvIt, LXV, UXXUI, CI. Adesmides et Megagenides ( mé- moire sur les), Haag, Lvr. Amaurops Coleopterorum generis syptaxis, Baudi de Selve, xxr. Association d'échanges, XIV, XXXI, Li, liste des associés xix, 3° cen- turie, XVII, 4° cent., xxxir, 5° cent., LXIII, 6° cent,, Lxvr1, 7° cent., XCI. : Belgique (Société entomol. de) xx1, Aer fasc,, 1875, xxIX. Bibliographie : Bulletin de la Soc. entomol, Suisse, tome IT, Brachycerides (Révision des), Bedel., III, XIIIe Catalogue des Coléoptères des Lan- des, Gobert, Lrir, XGrr. Catalogue des Tenebrionides d'Eu- rope, etc., Baudi de Selve, v. Catalogue des Tenebrionides des Musées de Turin et Doria, Baudi, LXXXIX. Catalogue-étiquettes des Carabiques, Gehin, LXVI, XCVII. Catalogue synonymique, xrIr. Cavernicoles (Liste des articulés), Bedel et Simon, xLix, Cebrionides (Révision des), Che- vrolat, 11, XIV. Chasse aux Coléoptères dans les monts du Banat, D' Szmolay, zvrr, — Procédé, Lv. Cisides européens, etc. (Mon. des), Abeiile de Perrin, xxxVII. Classification des Rhynchophores , Le Conte, LxxxII1. Colaspidema (Rév. des), Lefèvre, x1v, Coléoptères de Californie, D' Horn, XXVIIL Coléoptères de l'Amérique du Nord (Notes et descriptions), D' Le Conte, LXXXIII, XCIX. Coléoptères d’Espagne (Mémoire), Martinez-y-Saez, Liv. Collections à vendre, Lt. Communications, LXXIT, LXXV. Correspandances.Heyd. Bisch. Pons. Garb. Pir, Kag. Kr. 1v. — Bor. Sols. Laj. Boud. vi, — Bisch, Kæch. May, Marq. xurr.—Rag. Gest. xx. —Baud. Per. Bel. Mad. Frach. Cham. Leth. Phil. de Bonv. xxiv. —Gest.Jui.d’Em.Peil. xxvnr. — Delh. Herv, Peyr, Per. Mesm, Coy. xxx. — Put, Heyd. Kr, Uh, Anc. Plas, xxxvr.—Val, Bruc, Bel. xz,—Per. Mied, Reit, Fauvy. Trov. Tar. Chap. ir. — Char. Gar. Gest, OI, Laj. 1x. — Dub, Xamb, Em. zLxrr, — Lev. Rev. Gand, Em. Lxvir, — War. Luc, Sols, Deb. d’Ant. Shar. LxXIr. — Goub. d’Ant. Fauv. Phil. Ry. War. Luc. B. Em. Lev. LxxvI. — — Fal, Sols. Gand. May. Gamb. Lxxx,— Gest, Fauv, de Bor, Roub, 92 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. Roy. LXXxXIV. — Sols. Arag. Pel, LXXXVIIT, — Jul, Put. R. Dam. Leth. xcr.—Gab. Od. Peyr. d’OI. Bruc, Fauv. xcvr. — Roug. Bel, May. Bleu. Rag. c.—Vald. Barb, Laj. Bleus. Herv. Bour. Caul. War. Geh. Szm. d'Em. civ, Cryptocéphales à fond jaune ( sy- nopse), I. Cryptocéphales et Scolytides du Japon, D' Chapuis. Lvur. Cryptocéphales (Monogr.), x11. — (Notes), zxxIv. Entomologie Alsacienne, Reiber, v. Entomologie des Pyrénées Orien- tales, Pellet, xxx. Epoques d'apparition et plantes nourricières de quelques coléop- tères, Becker, 111. Epuræa (Genres voisins des), Reitter xLr. Eros (Synopsis des espèces) , xzur. Eumolpides ( Mémoire sur les), Lefèvre, Lxvr. Eurychorides (Monogr. des), Haag, XXXIX. Fourmis et parasites des Coléop- tères, xxxI. France (Société Entomol. de }, 4° trim, 1874, 11, 2° et 3° trim., xx, 3° trim., 14875, LxxI. Galeruque de l’Orme (Mœurs ), Bourgeois, c, Genera des Coléoptères, Lacordaire, Chapuis, t, XI°, zur, t, XIIe, LXXXVIIT, Geotrupes belges (Synopse), P, de Borreé, vir. Hymenoplia (Synopse), de Heyden, XCIY, Insectes et livres entomol. à vendre, LX, LXVI, LXXII, XCVI, Liste des entomologistes vivants, LXXX, Londres (Société Entom. de }, 1-1v livr., 1874, x1v Mélanges, Xx1V, XXVIT, XXXV, XXXVIII, XLI, LXXXVII, XC, CI, Ménageries entomologiques, Lichten- stein, LXXVIIT. Nouvelles et faits divers, x. Nécrologie sur Antoine Dours , La- boulbène, x1v. Nécrologie sur Guérin-Méneville, 11, Nécrologie sur Nieto, Sallé, x1v. Nécrologie sur Piochard de la Brû- lerie, civ. Nécrologie sur Pierre Siméan , XXI. Nécrologie sur Trovey Blackmore, CIV. Onitides (Mon.), Lansberge, xx1x, Otiorhynchides (t. X et XI), xxrrr. Paussides, Clavigerides, Pselaphides et Scydménides, 1'° p., de Sauley, XXVe Paussus (propriété détonnante des), XCIV, Philhydrus (Synopse des), Heyden, XCVIIL. Recherches sur les phénomènes de la digestion chez les Insectes, Plateau, LxxXvI. Rossicæ ( Horæ entomol.),t., X, XI1I Synonymies, Abeille de Perrin, vi, Tenebrionides d'Europe, etc., Baudi de Selve, LxxxIx, Tenebrionides (Beitrage à la famille des), Haag, Lxxv. Traité élémentaire d’entomologie , 2e partie, Girard, LXXxv. Trogosita (Révision du genre), Reitter, xLI. Vesperus Xatarti (lettres sur le), XIX, Voyageen Egypte, en Palestine, etc., A. Costa, Lxx. TABLE ALPHABETIQUE DES GENRES ET DES ESPÉCES. Abræus globosus (larve) xcrir, Acalles Graëllsi, Reynosæ ziv, setu- lipennis 11, Raffrayi 12. Acilius Duvergieri xrv. Acradidius Milleri, ochraceus xxt11. Actocharis marina nr. Adelops Aubei 111, corsicus LIv. Adelostoma sulcat., abyssinicum x, Adesmia Fagergrunii vr. Adoretus squamosus 19. Aegosoma scabricorne v. Aepus Robini nr. Agabus parallelipennis 8. Agapanthia insularis 7, Agrilus sulcaticeps vr. Agriotes hispanicus 13. Amaurops exaratus, carinatus xx1, Diecki, corsicus, sardous, Pirazzo- li xxr, xxvir, Aubeï, gallicus xxvit, Amorphocephalus coronatus xxx. Amphizoa insolens xrr, Anaspis clavigera 25, lutea 26. Anomala pallidiventris 19. Anoxia emarginata, Lucasi, derelic- ta 1x, 7-foliata, asiatica 42, Anthaxia ditescens vr, candens (édu- cation de la larve) £xI, LXIX, LXXHIL, Anthicus valgipes, varus, tortiscelis, OEdipus xxxXVIII, XXXIX. Anthocomus fenestratus var, Anthonomus Stierlini 4, Apalocrus vittatus 1v. Aphthona maculata 23. Apion sareptanum 1v, curtipenne, rusticum , interruptostriatum , Stierlini, rhomboidale, subgla- brum, robustirostre, talpa , Ste- veni, diversum, consanguineum, Lethierryi, Uhagoni, insolitum, distincticolle , pedemontanum , elongatissimum 4, Zuberi, sub- conicicolle, frater, ægyptiacum, caviceps, Kirschi, neapolitanum, curtulum , Kiesenwetteri, lati- ceps 5. Apolites blaptoides, mucoreus er. Argopus bicolor LvztI. Articerus syriacus XXVI. Asida alonensis, Ricoï, Paulinoi Liv. Athous brevicornis , oblongicollis, rubrotestaceus, lævigatus, obtusi- frons 13. Atomaria Abeillei, delicatula, minu- tissima 18. Aurigena lugubris LvrIr. Balanomorpha limbata 24. Batrisus formicarius, Delaporteiï, po- gonatus, venustus, adnexus, insu- laris, exsculptus, oculatus xxvir. Bembidium volgense1v, saphyreum,2 Blaps lævigata, cribrella, scabiosa vr, Bledius giraffa Lxxr. Brachycerus Pradieri 117, XLVIIT. Brachyderes Javeti 12, Brachypterus veslitus, cinereus, li- nariæ,urticæ (larves) XGrIr, ol TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES. Bruchus Lallemanti xxxix, Brumus desertorum 1v. Cædius chrysomelinus Lxxr. Calathus arcuatus, ordinatus, Dey- rollei, 5, subsimilis, Uhagoni 6. Calyptopsis amaroides,barpaloides vi Carabus catenulatus, Brisouti, tra- buccarius xxx, euchromus, Es- cheri, fastuosus, Ullrichi, Lippei, nadulosus Lvnr. Cardiomera Genei xxx. Cardiophorus rubripes, rufipes nr. Carpophilus bipustulatus(larve)xcrrr. Cassida desertorum 1v. Catapionus intermedius, maculalus, viridanus xx11. - Cathormiocerus Grandini 410. Catops Bugnioni 14. Centrophthalmus villosulus xxvi. Centrotoma lucifuga , penicillata, Brucki xxvr. Cerallus Kiesenwetteri 1v. Ceratanisus trislis cr. Cercus ruflabris (larve) xcr1x, Cerocoma Mublfeldi Lvur. Cerylon impressum 17. Celonia caucasica, longula 12. Ceutorhynchus acalloides xxx. Cheironitis luctuosus , Osiridis, ster- culius, etc, XXIX. Chennium bituberculatum, judæum XXVI, Chiloneus algericus 11, carinidor- sum 12. Choleva Barnevillei 13. Cionus distinctus 4. Cis sublaminatus, flavipes, pubes- cens, fuscatus filum vir, nitidi- collis, linanicus, Peyroni, Perrisi, reflexicollis, coluber, Lucasi xxxvir. Claviger testaceus, nitidus, Brucki, Piochardi, lusitanicus, Duvali, colchicus, Saulcyi, Pouzaui, ne- brodensis , Revelierei, apenninus, longicornis xxvi. Cleonus Schrenki 1v, sulcirostris Lx, [urcifrons xc. Clytra atraphaxidis 1v. Cneorhinus maroccanus, Heydeni, tarsalis, Diecki xxir, cæsicollis, hispanicus 41, rugosicollis 42, Colaspidea abbreviata 12. Colobicus emarginatus (larve) xcrrr. Coptocephala 4-maculata, scopolina, chalybea Lvrx, Corticaria Pharaonis x1v. Coryna rubricollis xxiv. Cossyphus tauricus xxr. Crepidodera judæa 21. Crioceris 5-punctata, 14-punctata, 12-punctata LV. Cryptocephalus luridicollis, planta- ris, fallax, minutus, pusillus, po- puli, macellus, ochroleucus, po- litusr, vitula Lvur, pini, nitens, flavilabris, vittatus, variabilis, vio- laceus, geminus, imperialis, coryli, aureolus, hypochæridis, 40-punc- tatus, fulcratus, bipustulatus, bi- lineatus, Wasertjernæ, querceli , bipunciatus Lxx1V. Cryptophagus dilaticollis, hexago- nalis 17, Barnevillei 18. Ctenistes palpalis, Staudingeri, Kie- senwetteri, brevicornis, andalusi- cus, calcaratus XXvI, Cyrtonastes æneomicans , phædo- noides 11, Decatoma scabrata xxiv. Dichillus rugatus vi. Dorcadion lineatum, fulvum, morio, bilineatum cvrn, obesum 8. Dorytomus meridionalis, auripennis, pectoralis, punctator xxr1, Dysmathes Sahlbergi vx. Emenadia bipunctata cr. Endophlœus spinosulus (larve) xcrr. Ennearthron Baudueri, filum, Rei- cheï xxxvIII. Enoptostomus Aubeï, Godarti, pon« ticus XXVIe Entomoscelis adonidis Lvitr. Epicauta Sharpixxvur, dubia £vnr. Epuræa obsoleta (larve) xcimn, Heeri 15. Erirhinus artemisiæ 1v, amplithorax, auripennis 11, meridionalis 42, bilunulatus 4. TABLE ALPHAB {TIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES. 9) Eros decipiens, coccineus, alternatus, affinis, Cosnardi, minutus, hybri- dus xLIr, Eucnemis capucina v. Faronus Lafertei, Brucki, pyrenæus, hispanus xxvr. Feronia appendiculata 1, lotes 6, similata 7. Geotrupes Typhæus, vernalis, muta- tor, sylvaticus, hypocrita, spiniger, stercorarius , fovealus viix. Glyptoderus vernalis, submetalli- cus 5. Gnorimus nobilis (larve) Lix, Gonioctena 6-punctata Lvrrr. Gymretron teter 171, biarcuatus 41, Helophorus rugosus (larve) xcurr. Heteronyx heterocerus , aberrans XXVII. Heydenia crassicornis xxr1T. Himatismus forticornis vr. Hydrophilus pistaceus, aterrimus, dauricus LItI. Hydroporus obscurior , distinguen- dus 8, saucius, nigricollis 9. Hydrosis crenatostriata, Levaillanti, incostata xL. Hymenoplia Ramburi, angusta, stri- gosa , Illigeri, rugulosa, lata, Chevrolati, estrellana, Miegi, ci- nerascens XCVe Hyperops Doriæ vr. Hypophlœus bicolor v. Ips lævior xcur, grandis 15. Judolia tibialis crir, Lampra rutilans v. Lampyroidea syriaca, LIv. Langelandia anophthalma XCIII. Larinus ægyptiacus, albolineatus, nidificans, inæqualicollis, vitta- tus, ochroleucus, Kirschi 11, rufipes 4. Lathropus sepicola (larve) xeur. Leistus montanus 5. . Liophlœus atricornis xxt1, 44, Litargus bifasciatus (larve) xcurr, Lithocryptus arvernicus 40, Lixus Marqueti, perparvulus 4. cepha- (larve) Lyreus subterraneus 111, Lytta chalybea ru. Malachius laticollis, heteromorphus VIL Marellus ægyptiacus xxvr, Melambius Gautardi 16. Melanotus sublucens vir. Meligethes viridescens , (larve) xcxir. Mesostenopus major, dentrix vr. Micipsa persica vr, pubescens, si- milis, Batesi Lxxv. Microctilus Ragusæ xxr, Microdela marginata vr. Microtelus persis vr. Mycetophagus piceus (larve) xcrtr, Mylabris cæruleomaculata , 6-no- tata Lv, 4-punctata cr, Isis 28, Raphael 29. Mylacus globulus zvrrr, Nebria Escheri, Bremei 5. Nitidula 4-pustulata (larve) xcrrr. Omaseus niger, brevicornis, rapax, brevipennis ,cardiaderus, vulgaris, dubius 2, melas, incommodus, ky- peroides , anthracinus, nigritus, caucasicus, seriepunctatus, altaï- cus, magus, gracilis, minor 3. Omosiphora limbata, Skalitzkyi XLI, Oogaster Doriæ, vr. Orestia parallela 22, Bruleriei 23. Orthomus barbarus, balearicus, hispanicus, longulus, berytensis, Varini, aquilus, rubicundus, modicus 8, minutus 43. Pachnephorus hipponensis 42. Pachyta clathraia Lvrr. Paussus Favieri, turcicus, Piochardi, Klugi xxv. Pentaria dimidiata 27. Peritelus insularis, latiscrobs 40, minutissimus, muscicoia 44, Philhydrus testaceus, nigricans , maritimus, melanocephalus , co- arctatus, marginatus, affinis, nigripes XCIX. Phratora major 4. Phytæœcia flavescens, flavicans, soli- daginis xcvr, rufiventris 49, marrubii 86 TABLE ALPHABÉTIQUE DÉS GENRES ET DES ESPÈCES. Pimelia dayensis xc1v, Pissodes rotundicollis 4, Pogonobasis opaca, ornâta, Raf- frayi x£. Polydrosus Raffrayi Lxxxvui, Pria dulcamaræ (larve) xex1, Pseudochina obscura nr. Ptinus affinis, insularis 4 0, brevicrini- tus 12. Revelierea spectabilis xc, Rhamnusium salicis v. Rhipiphorus elegans 27. Rhizophagus nitidulus (larve) xcxrr. Rhynchites betuleti Lr, Rhyncolus cylindrirostris v. Saprinus tunisius, novellus, rubigi- nosus xXXVI, rotundatus (larve) XCIIT. | Scaphisoma agaricinum (larve) xcrxr. Schismatocera nitidula 49. Scymnus cognatus, triundulatus , Zigzag LXXI, Scytropus Warioni Lxxxvil. Serropalpus striatus (Métamorpho- ses) 20. Sitones circumductus, ophthalmi- cus 4. Stegastopsis persica, crassicornis vi. Stenosis tenuicornis vr, Strangalia armata, aurulenta cvnr. Strophosomus elongatus Liv, Styphlus insignis 1x1. Telmatophilus brevicollis (larve) XCIII, Tentyria parallela, Sommieri vr, Friwaldskyi, Lvit, Thinobius Ligeris nr. Thorectes variolipennis cr. Thyamis angustata 2h, Tmesiphorus Ghilianïi, Darius xxvr. Trachyphlœus aureo-cruciatus 9. Trichonyx sulcicollis, Mærkeli, Bar- nevillei, Kraatzi, brevipennis, Epbratæ xxvir. Trogoderma hieroglyphica, testacei- cornis, VI Tropiphorus tricristatus 44. Trisibius tenebrioides 1v. Typhæa fumata (larve) xcrr. Typhlocharis sylvanoides vis, Tyropsis Chevrolati xxvr. Tyrus mucronatus, Peyroni xXvI, Uloma cyprius 21. Vesperus Xatarti LXXI, LXXXVI. Zabrus notabilis Liv, politus 4, Zophosis puncticeps, vi EvMoLrines, p. 40, La larve de l’Adoxus vitis est souterraine et ne ronge pas les feuilles de vigne; celle dont parle Geoffroy, est l'Ampelo- : phaga vilis. HELOPIDES, p. 4, — Pe 19. CoscINOFTILIX pour Coscinopter. OmaLoïs pour Omalus. 1-1). do rt Caen, iyp, F, Le Blanc-Hardel, Le SR Erres ( L'ABEILLE, JourNaL D'ENTOMOLOGIE, publie par monographies AN | photographies de quatre auteurs, 60 cent. en SUS. : : toire des familles de coléoptères, des analyses détaillées de toutes les publica= tions sérieuses, les documents utiles peraus dans des Revues anciennes, dans des ouvrages très-rares, et tout ce qui peut intéresser concernant cet ordre d'insectes. Il paraît prr mois deux livraisons, chacune de 36 pages, accompa- gnée d’une feuille de Nouvelles et Faits dirers. . Les prix d'abonnement, payables d'avance, sont, pour la France : 24 livraisons : 25 fr.; — 12 livraisons : 43 fr,; — 6 livraisons : 7 fr. Chaque livraison séparée : A fr. 50. Il faut ajouter, pour frais d’affranchissement de 24 livraisons, par Ia poste, * pour l'étranger 47e zône (Suisse, Aisace-Lorraine, Be'gique, Italie, Espagne, . 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Espèces nouvelles, etc. — cs (1871) Répertoire des Coléoptères décrits depuis 1863 ; 1e partie. | - Unis, etc.), 7 fr. | :— 9° (1872) Li ee 2 re 11 id. - 2e partie. — 10€ (1873) Otiorhynchides, re partie. se FRA ef — 11° (1874) “4: 2e partie : Phyllobides, Amaroïdes. . — 1° (4875) Répertoire, etc., 3° partie, Chaque volume pris séparément, 18 fr.; pour les abonnés, 15 fr.; avec les Pour faciliter aux nouveaux “abonnés Vacquisition de la collection entière, il leur suffira de souscrire un engagement de payer chaque année, en sus de leur abonnement, une somme de 20 fr. jusqu’au paiement intégral. Le Autres Ouvrages entomologiques de V'Auteur : RATER RCE Monographie générale des Histérides, 25 pl, Supplément 13 La 3 vol. 75 »» 2e Supplément 1871, Histers Malais ….:1.....2:.. . 8m à Monographie générale des Mylabres, 1872, avec 6 pl. noires: 222: 100 00 # Avec 14 types Chloriés 2.4.4. eu une er vraies de she ES D NE ee. Monographie des Cryptocéphales, TRAME A TO te LL AU "4 Gata'ogue synoptique des Coléoptères d'Europe, 1857....:..... de daue 0 DORE STE 4 » d'Europe et confins, 1863 (épuisé). .........:.... AR ET a UE 5 Catalogus coleopterorum Europa et confinium .… RE PE An Er Liber ; Par la poste..........,...,..s..e.s. SOS MANN RU RE E 170726 à S'adresser directement à M. S.-A. De PETER boulevard ss 271, aux i is T KOPRCHIS IS, “; » DE Charleville, Tÿp. A. Potillard, Ja: 1417/3172 PDC » A D START KT D) LC 4, 1 ÿC #/; let ( KDE CNE à. NAN ny 7x pat ; 24 Va CD Cu APE Al DA AT \,- NE OT AE ES ÿ de 17 LP 12e rl L K€ # y # Vie 4) EG f & D su AN Er. Nue 4, jet ni mn 10 cs YEN dre fa HE Fi ) se u GA 2 4 fé da TS nes ke mi \J M, ! A AE CA PA $ | ATX LEAVE fs Pr) ‘4 eV, D ve : ; dE KE ce FO (Ski eue DPF) o Cat a ts Le 4 j 4 PA » AA (ax 4 NL HR ONTE dis 2?) Ë # 4, AP EE) À. UN Nr 7: PV T: ae cl Puy PA « "Mi 4, NT AMEN IPS NA d AA VIN,