{ (#7 SLR " Re eg ae ue 7 = SAP à LA Fm. 3 Re ns RE LUE. > MP MS sx] VEN . re a hi ce de PR EE ee £: ee É CNET PRES; < ; à APE STE nm. Vus = s- » e of RAS PÈRE er As Fraser GS à AR mea ("A : En AN Le Va UE 4 à NS F, RUE : : HR 47% + den) VAT LIBPATE M A EAU, Fe a , * À x D pee ET NS PE Te ES Me: SEE aps LE ns . : Ps a — : x. À LR D PER ee RE CR RS LE RE Emme, PT ETS LS AU Re PT euge ps s ant 8 gt: RS a En Pere De Cet LR ee F Le ré NES PRE oi — | mt anse rue - 2e BE ge D co ct FD ns 2 En RAR NT ET AE Pre FRS er TE ri és TRS pe É ee se SE NE PRES NP Pa HR DT RE ÉD 4 nt EF PIÈUE : NA JE ee de is gt (a | FE) far A 14 pi (} ” LEE LE PARA AN a no #4 fie { 1 à ‘ l 4 #13 RAM Me ÿ : a REY K, Th vi : x w», Va: AC HD AU: 1e PEU A RUE re RES ee RTE RES RES — es RL Fa : \, ex er # SE À CT ét RÉ RS Lars a te sn x Le é- h7 : =. se 7 PE D. Ds np L’ABEILLE JOURNAL D’ENTOMOLOGIE Imp. Edouard Bry, Paris. PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE Natura maxime miranda in minimis. TOME XXVIII A avec un portrait de S. de Marseul AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 28, rue Serpente 1892-1896 Ce volume a été publié sous la direction de #1 - 2 J. WEISE COCCINELLIDAE D'EUROPE ET DU NORD DE L'ASIE (1). Corps arrondi ou ovale-oblong, régulièrement cintré en dessus, for- tement aplati en dessous. Dernier article des palpes maxillaires grand et en forme de hache. Antennes insérées, en avant des yeux, sous les côtés de l’épistome, courtes, de 11 articles ou, rarement, de 8, 9 ou 10; les trois derniers en massue médiocre. Tête petite et, sauf chez les Hippodamia, assez engagée dans le prothorax; ce dernier plus ou moins transversal. Elytres couverts de points, mais sans stries. Epipleures larges, ordinairement pourvus, au bord interne, d’une rainure où peut s'appuyer la tranche latérale du corps. Ventre de 5 à 6 segments, les deux premiers intimement unis, le premier portant, de chaque côté, une ligne fémorale en demi-cercle ou en quart de cercle; méta- sternum avec une ligne analogue, sur sa moitié antérieure. Tarses de 3 articles, le troisième divisé en deux parties, la première .extrême- ment courte. Ongles bifides ou entaillés, rarement simples. — Larves colorées, très agiles, vivant de Pucerons ou de Végétaux. Coloration très rarement d’un bleu ou d’un vert métallique, presque toujours rouge ou jaune avec des dessins noirs ou blancs, ou bien noire avec des dessins rouges, jaunes ou blancs. Dans les descriptions qui vont suivre, les taches ou points des élytres sont énumérés d’abord en totalité, puis numérotés d’après l’ordre qu'ils occupent sur l’élytre gauche; ainsi la première tache (point 1) est la tache la plus rapprochée de la base; S'il existe plusieurs points sur une même ligne transversale, le premier est le plus rapproché du côté externe. Le point commun, situé sur l’écusson ou derrière l’écusson, est désigné par le chiffre % (2). La patrie des variétés n’est spécifiée que pour les variétés locales, ou pour celles qui se trouvent seulement hors du cadre de ce travail. (1) Bestimmungs-Tabellen der europäischen Colcopteren, fasc. II, 2e édi- tion, Modling, 1885. — Traduction complète, due en grande partie à M. le Dr A. Sicard, médecin aide-major de Are classe, et accompagnée de diverses notes inédites, signées chacune du nom de leur auteur. — L. B. (2) Le signe + (entre deux chiffres) indique que deux taches sont réunies, L'Abeille, vol. XXVIII. — 1892. 1 2 J, WEISE Toute variété doit recevoir un nom spécial dans chacun des six cas suivants : a) lorsque son dessin reproduit sensiblement le dessin d’une espèce voisine, pour éviter toute confusion entre les deux espèces; b) lorsqu'elle montre de quelle manière ou dans quel sens le dessin (surtout celui des élytres) tend à se restreindre c) ou à se développer ; d) lorsqu'elle constitue le dessin minimum e) ou le dessin maximum, connu au moment de son appellation (1); f) enfin lorsqu'elle est propre à une région déterminée. TABLEAU DES GENRES A. Mandibules avec plus de 2 dents (2 apicales et au moins 2 au bord interne). — Insectes phytophages. Coccinellidae phytopha- gae Chapuis. 1: Corps apléres TS LIU ENS OS RES F4 Redt. ADP DS NAIL. nt NE | M TR 2. Ongles divisés chacun en deux pointes : aiguës et, en outre, élargis.à la base en forme de dent. . . . . . . . . 1. Epilachna Redi. — Ongles simples, entaillés à la base et élargis en forme de dent . fe : . . . « .«æ 2. Subcoccinella Huber. B. Mandibules 7e OU épi à l'extrémité seulement. — Insectes aphidiphages (2). Coccinellidae aphidiphagae Chapuis. À. Epistome dilaté latéralement en un lobe qui entame profondément les yeux et recouvre entièrement la base des antennes. — IV. Chi- MACON LR DCR Me — Epistome sans Porn titles Tr 1e ati luserte à. 2. Ligne fémorale en demi-cercle ou angulée. Surface alutacée. . 3. = Tigne fémorale en quart de cercle - : 57 7%" OS RENE 3. Ongles simples .:. 7: : : ., . >." 0eme — Ongles dentés à la base. . . . . . . . 19. Exochomus Redi. 4. Corps glabre, luisant. Côtés du prothorax lobés, garnis de quelques (1). Si, par la suite, on découvrait des variétés plus accusées, dans un sens ou dans l’autre, que les variétés déjà connues, il n’y aurait lieu à désigna- tion nouvelle que dans les cas prévus aux articles a et f. (2) J'ai eu l’occasion, au mois de septembre 1892, d'observer de près les mœurs des Chilocorus bipustulatus et C. renipustulatus; j'ai trouvé ces deux espèces en nombre, dans le département de l'Orne, sur des rameaux de Sarothamnus scoparius, où ils venaient ronger le bouclier des femelles d’Aspidiolus genistae Westw., du groupe des Coccides. Les larves et les nymphes des Chilocorus se trouvaient sur les mêmes Genêts, avec les insectes parfaits, — L. B. COCCINELLIDAE 3 poils très courts; rebord latéral double en arrière. Tibias anguleuse- ment élargis au côté externe . . . . . 18. Chilocorus Leach. Corps pubescent. Prothorax rebordé à la base. Tibias simples . 21. Platynaspis Redt. D. Antennes courie. a plus évales au diamètre d’un œil) : . : 6. — Antennes plus longues ii près de deux fois aussi longues que.le diamètre de l'œil): .:.. PA ne 6. Dessus glabre. Epipleures avec de DEotoudes hate pour loger l'extrémité des fémurs intermédiaires et postérieurs. Antennes de 11 articles. Trochanters des pattes antérieures élargis et creusés en cuiller pour loger l’extrémité des tibias. Tibias simples (4). — V. Hype- DAS D HD LL . . . . .« 22. Hyperaspis Redi. — Dessus pubescent. Dnnlerres des élytres simples ou marqués de faibles impress ions pour loger l’extrémité des fémurs. — VIT. S 6 VIT TI NES EnEe PR Ce 7. Epipleures larges, on. en arrière mais Hbnaes en ’a l’extré- mité de l’élytre. Antennes de 10 articles, le 5e plus grand que les articles contigus. Ongles simples. Lignes fémorales en quart de cercle, leur partie externe atteignant le bord postérieur du 1er segment. À 26. Pharus Muls. (2). — Épipleures Lu. à partir du tiers ou du quart postérieur de lélytre. 8. Antennes de 8 articles. Prothorax à côtés légérement rétrécis en arrière ou parallèles, moins large que les élytres aux épaules, sans rebord à sa base. Ongles épais, à dent large . 925. Novius Muls. — Antennes de 11 articles. Prothorax évasé en arrière et presque aussi large que les élytres aux épaules, rebordé à sa base. Dent des ongles MOUB AE." a 0 2 OCVIMILUS; NU 9. Antennes out la ie it prothorax. Dessus à pubescence assez longue. Veux à facettes grossières. Elytres à ponctuation double. D Rz.O DL (9) 5,0 0 10. — Antennes n’atteignant pas la base du De Feste “be à ponton Simple” Neoux a ficelles fines. 0... 4 10. Gros points des élytres en séries peu régulières mais distinctes. Yeux en trés grande partie découverts. Prothorax sans ligne de (4) Tibias coudés au dessous du genou : Menoscelis Muls. (Amérique) ou avec une épine dressée : Brachyacantha Chevr. (Amérique). (2) Chapuis (Genera, XII, 25U) avait rangé, par erreur, le genre Pharus parmi les Chilocorini. (3) Groupe très naturel, dont Chapuis avait méconnu les caractères communs: k J. Weisz points sur son rebord latéral; base immarginée . id eV RAC M LE Coccidula Kng. — Grue points des élytres dispersés sans ordre. Yeux en majeure par- tie recouverts. Prothorax avec une série de points sur son rebord latéral; base rebordée . . . . . . . 24. Rhizobius Steph. (4). 11. Saillie du métasternum, entre les hanches intermédiaires, rebordée mais à distance de son extrémité. Prothorax atteignant son plus grand diamètre au milieu ou en avant; sa base sinueuse, à peine plus large que son sommet. — I. Hippodamiini . . . . A2. — Saillie du métasternum, entre les hanches intermédiaires, sans rebord ou pourvue d’un rebord suivant exactement son contour. Prothorax atteignant son plus grand diamètre en arrière du milieu, souvent méme la basé: 2 LM ES SEVENRS s LOS SPAATETS. : D 12. Ongles simples, sans dent. . . . . . 6. Anisdrtibte — Ongles dentés . . . . RÉ LL. HSE 43. Premier article des pee te Aler et interdites fortement dilaté chez les mâles . . . . . SDS) St TAMRNE. — Premier article des tarses non dilaté chez té mâles L, Hippodamia Muis. 14. One aride es ones simple chez les mâles . : 5. Adonia Mu, — Droisiéie urticle és mie ridugulirement saillant en dedans CHERS MAÏGS TE JÉNNE LR 7. Semiadalia Crotch (2). 15. Elytres généralement rod devant le calus huméral et en arc rentrant à la base. Epipleures aplatis ou pourvus d’un rebord étroit, déclive, a a ordinairement avant l'extrémité. — Cocci- DOlTAALL. < 27: PAR EE CPAS. À À — Elytres formant un Écer or Au, den le calus huméral, puis obliquement avancés en dehors, de sorte que les angles humé- raux font saillie. Epipleures fortement déclives, ordinairement dis- tincts jusqu’à l'extrémité. — II. Synonychini . . . . 23. 16. Ongles Simples . . :... Me ie 10. Bulaea Muls. — Ongles dentés ou avec un Netit Hvpendicé dentiforme à la base. A7. 47. Ecusson petit, à peine visible. . . . . . 12. Micraspis Redt. — Ecusson très apparent. . . . . . PR PIN NES. 18. Massue antennaire compacte, à : vétuliôme ‘article plus large que long, tronqué droit au bord antérieur... 1 2", (1) Le genre Rhizobius Steph., 1831, a pour synonyme Nundina Redt., 1843. — Le nom de Rhizobius Burm. (Hémiptères) n’a été publié qu’en 1835. — L. B. (2) Les caractères que Crotch assignait aux Semiadalia sont très insuffi- sants, mais le genre, ainsi défini, peut être conservé. 19 20. 21 SE) e® RO Le LU COCCINELLIDAE 5 Massue lâche, à pénultième article soit oblong, soit transversal, mais dépassant intérieurement la base du suivant et taillé oblique- ment du sommet: .:. - 21. . Lignes fémorales mn en Sn de céncle resque Hood. Prosternum convexe, sans lignes cariniformes . 8. Adalia Muls. Lignes fémorales incomplètes, leur portion externe commençant vers l’extrémité du 1er segment et remontant vers le bord latéral. Prosternum plus ou moins creusé entre les hanches antérieures et bicaréné (indistinctement chez C. decempunctata, C. hieroglyphica CROP DO EN ER NE EE RAS SR AE A ar 20 Lignes fémorales simples . . . . . . . 11. Chelonitis Weise. Lignes fémorales doubles; l’une dirigée obliquement vers l’extré- mité du 1er segment, l’autre (souvent mal accusée) remontant vers le bord antérieur et formant une sorte de V avec la première . ; à 9. Coccinella Lin. po di or me vers l'extrémité et formant une légère échancrure garnie d’une frange de poils jaunâtres . 13. Anatis Muls. Bord Sn iii Tête « en aa ane partie rentrée dans le pro- thorax, dont le bord antérieur (plus ou moins échancré et transpa- rent) recouvre entièrement ou en grande partie les yeux . . 22. HOnoles a base oréle nt, se. in. A4; Mysia Muls. Ongles à base large. . . . . ... . . 19. Halyzia Muls. . Antennes courtes, à peine plus nn que le diamètre d’un œil. 16. Ghilomenes Chevr. (1) un hagne co le diamètre d’un œil . 17. Ithone Solsky. SYNOPSIS DES. ESPÈCES A. Coccinellidae phytophagae. 1. Gen. Epilachna Redt. l 0 espèces ; n s rentrent seules Le genre compte environ 250 espèces; 4 d’entre elles rentrent seules dans le cadre de cet ouvrage. A) Prothorax unicolore. 1. Epilachna chrysomelina Fabr. — Côtés du prothorax curvili- ones et rétrécis en avant, presque parallèles en arrière, Elytres sans (1) Genre attribué par erreur à Chevrolat, qui ne l’a pas décrit, et primé pa r Cydonia Muls. (4850). — L. B. 6 J. WEISE point noir derrière l’écusson. D’un roux plus ou moins clair; élytres à douze gros points noirs : 4 et 2 à la base, 3 et 4 au milieu (4 du côté de la suture, ordinairement un peu en avant de 3, situé du côté externe), 5 près de la suture, aux deux tiers de la longueur, 6 au côté externe. Long. 7—Q9mm, — (wndecimmaculata Redt.). — Europe méridionale, jusqu’au 50e degré de latitude N., sur les Bryonia et l'Ecballium elate- rium Lin. (1). a) Elytres parfois noirâtres, leurs taches entourées d’une large bordure fauve (Costa, Faun. Nap., 72, tab. 3, f. 2). . var. Costae Weise. b) Taches réunies en forme de bandes : 446 ou 3+4+5 ou 142 (nigrescens Weise); ou 345 et 446 formant deux bandes séparées (hieroglyphica Sulz.) ou rattachées l’une à l’autre en arrière (elateriüi Rossi) et, en pareil cas, taches 142 parfois réunies (furva Weise). var. hieroglyphica Sul. 2. Epilachna Argus Fourcr. — Côtés du prothorax fortement et régulièrement curvilignes. Fauve roux; élytres à onze points noirs : °4.2,1,1, 4; 1 sur l’épaule, 2 et 3, presque au même niveau, avant le milieu, 4 près de la suture, vers le deuxième tiers, 5 au côté externe, vers les quatre cinquièmes de la longueur; les points ordinairement entourés d’un cercle plus clair (2). Long. 6—8mm, (chrysomelina : Redt.). — Europe méridionale, comme le précédent (3). 3. Epilachna augusticollis Reiche. — Semblable au précédent; en diffère par la tête plus grande et surtout plus longue, le prothorax sensiblement plus étroit, sans être plus court, les élytres moins arron- dis sur les côtés, plus atténués en arrière et prolongés davantage, à points noirs plus petits. Long. 7—8mm, — Espagne orientale, Andalou- sie, Carthagène, Aragon. B) Prothorax à taches noires. 4. Epilachna vigintioctomaculata Motsch. — Large et court, fauve brunâtre, revêtu d’une pubescence grise, serrée et grossière. Pro- thorax à 6 ou 7 points noirs (quatre sur le même rang, au milieu, et deux ou, plus rarement, trois à la base). Elytres à vingt-huit points noirs : 2, 1, 4, 1, 3, 2, 1; 1 à l'épaule, 2 entre l’épaule et l’écusson, 3 (1) En réalité l'E. chrysomelina ne dépasse pas la zone méditerranéenne ; seul, l'E. Argus remonte, vers le nord, jusque dans la région parisienne. En Algérie, j'ai observé l'E. chrysomelina sur une autre Cucurbitacée, le Cucumis colocynthis. — L. B. | (2) Elytres à neuf points seulement : 1, 2, 1, %, cinquième nul (var. Bedeli Sicard, in Le Coléoptériste, 1891, p. 60). — A. Sicard. (3) Commun à Alger, sur les Bryonia!. — L, B, COCCINELLIDAE 7 prés de la suture, derrière l’écusson, 4-7 descendant en arriére en une série oblique, 3 vers le milieu des côtés, 9-11 placés après le milieu, en une série transversale légérement arquée en avant, 12 et 13 avant l'extrémité, L4 à extrémité. Long. 5—7mm, — Amour, Japon, Chine (1). 2. Gen. Subcoccinella Huber (2). 1. Subcoccinella vigintiquatuorpunctata Linné. — Ailé. Corps régulièrement arrondi, à peine moins large en arrière qu’en avant. Segments ventraux finement et très densément ponctués, plaques fémorales du fer segment à points grossiers, sur fond légèrement ràäpeux. Fauve ou roux, avec une tache, rarement bien accusée, au milieu du prothorax, et vingt-quatre points noirs sur les élytres : 3, 4, 3, 2. Long. 3—4mm, — Commun dans les prairies (3). Europe, nord de l’Afrique, Asie occidentale. a) Corps d’un roux uniforme, souvent avec l’écusson rembruni (4) ou prothorax avec un ou trois points noirs ou totalement noir, ou bien encore .. d’un roux brun, bordés de pâle : L var. enotariae dre b) one ne OUX ; one avec un ou trois points, ou entiè- rement rembruni; élytres avec quelques points plus ou moins dis- tincts à la base ou au milieu, avant l'extrémité ou sur les côtés. var. quadrinotata Fabr. D nombre des Doints Dit “élever à 22 (meridionalis Motsch.) et même à 24. c) Points réunis par paires ou autrement et formant soit une bande transversale découpée, soit une tache irrégulièrement arrondie, soit un dessin Commun, transversalement ovalaire (colchica Motsch) ; très rarement élytres roux, avec une bande noire, très distincte, formée par la réunion des points k, 5, 6, 3, partant du milieu des côtés et remontant vers l’écusson (zonata Heyd.) . . . . . . . , À var. a ed Roi (1) L’E. vigintioctopunctata Fabr., de Chine, n’a que 2 à 4 points thoraci- ques, disposés sur un seul rang au milieu, et les points 4 et 5 des élytres ne forment pas de série oblique avec les points 6 et 7. — Je considère l'E. vigin- hoclomaculata Mots. comme distinct de cette espèce. (2) Syn. Lasia || (Hope, in litt.) Muls., 1846. — L. B. (3) Insecte très répandu partout en Europe, bien plus rare en Afrique. D’après divers observateurs, sa larve vivrait sur des Caryophyllées. — L. B. (4) Figure dans bien des collections sous le nom de Cynegelis impunctata. [Ce dernier se reconnaît à sa tête constamment noire et à la ponctuation double de ses élytres]. — A. Sicard. 8 J, WEISE d) Elytres noirs, avec quelques taches rousses soit au milieu, soit sur les côtés ou à l'extrémité (centromaculata de Rossi) . . . . . . . . Se Hs ER, LUN UT ES ONE ACTOR ITR Te: 3. Gen. Cynegetis Redi, 1. Cynegetis impunctata Linné. — Aptère. Corps arrondi, légé- rement atténué en arrière à partir du milieu. Elytres sans calus humé- ral. Segments ventraux à ponctuation fine et espacée; plaques fémorales à ponctuation obsolète ou clairsemée, sur fond alutacé. Dessus assez terne, brun ou brun fauve; tête et dessous noirs (à l’exception des pattes); prothorax parfois taché de noir ou tout noir. Long. 3,5—4,5mm, — Suède, Allemagne; commun dans les montagnes de l’Europe centrale. a) Elytres à taches noires plus ou moins accusées, parfoïs légérement reliées entre elles (une petite à l'épaule, une grande, souvent carrée, au milieu du disque, plus près de la suture que des côtés, et une autre grande, à la région scutellaire). De plus, quelques points ou traits noirs, situés sur les côtés avant le milieu, sur le disque aprés le milieu, et vers la suture, finissent par s’unir irréguliérement entre eux de sorte que le disque devient plus ou moins noir. . . . . . . Dan RE RIRE TR ASE NA I EE B. Coccinellidae aphidiphagae. L Hippodamiini. &. Gen. Hippodamia Muls. 1. Hippodamia tredecimpunctata Linné. (1). — Pattes noires, tibias, au moins en majeure partie, et tarses testacés. Prothorax 1 fois 3% aussi large que long, tronqué presque droit à son bord antérieur, noir, bordé de jaune; bordure des côtés deux fois plus large que celle du bord antérieur et englobant un point noir, souvent relié à la por- tion noire du disque. Elytres rouges ou orangés, à treize points noirs : À, 2,1, 1, 1, %. Long. 4,5—7mm, — Commun sur les plantes aquati- ques, dans le centre et le nord de l’Europe; toute la Sibérie; Amérique boréale (tibialis Say). (1) Seidlitz (Fn. Transsylv., p. 291) a décrit, sous le nom de Eïichhoffi, un Hippodamia de l'Allemagne occidentale qui diffère de l’Hippod. tredecim- punctata par son prothorax plus de deux fois aussi long que large, étroile- ment bordé de jaune sur les côtés, et par ses pattes noires, avec le sommet des tibias jaune. — Il se distingue de l’Hippod. septemmaculata par son pro- thorax tronqué presque droit en avant. — À. Sicard. COGCINELLIDAE 9 Parfois la tache médiane noire du prothorax petite, triangulaire, à peine deux fois aussi large que la bordure jaune des côtés. Points des élytres petits (padana Muls.). a) Elytres immaculés (xanthoptera Muls.). — Caucase; Turkestan, LEDNRENINE EME RNA AE RSS var. signata Fald. b) Elytres à 4 points : 2, 3 (incomta Weiïse) ou 1, 2 (quadripunctata de Rossi); — à 7 points : À, 2, 3, % (Cornehi de Rossi); — à 8 points : 1, 4, 5, 6 (octopunctata Schneïd.); — à 9 points : 4, 2, 3, 4, 4; — à 10 points; 2 et % nuls (laeta Weise); — à 11 points, 2 nul (undecimmaculata MHarrer); — à 12 points; % nul (scutellaris GREEN TRReS EAN var undecimmaculatas Harrer. c) Dessin normal, mais points 4+3 réunis . var. triloba Weise. d) Points 44-5 formant une large fascie anguleuse (spissa Weiïse); en outre, points 142 (marchica Weiïse) ou 4+3 confluents. . . . . . DS NN ANT UA Jr var. contorta Weise. e) Points 44-546 réunis en forme de ce épais (c-nigrum Weise) ou for- mant une grande tache so e enfermant parfois un point rouge. 3155 ÉPRROES C NET rivar Gyllemhali Were! f) Points 3 + % et 244 réunis en une tache commune en forme de selle; points 4 et 2 parfois très so ou finement reliés l’un à ATOUT MAS ANSE . . | var. sellata- Weise. g) Elytres noirs, Gba avec une ou deux taches rouges plus ou IMOPMS MISNELES Le T7" var: borealis Weélsé: 2. Hippodamia septemmaculata Degeer. — Pattes entièrement noires ou seulement l’extrémité des tibias et les tarses brünâtres. Pro- thorax plus de deux fois aussi large que long, nettement échancré au bord antérieur, noir, régulièrement liseré de jaune au bord antérieur et sur les côtés. Elytres rouges, à base jaunâtre, avec treize points noirs : À, 2, 2, 1, %; sur ce nombre, #% + 3 et 4 +5 confluents, 2 très petit. Long. 5,5—7mm, — Réoion de la Baltique et marais du nord de VAllemagne, particulièrement sur Menyanthes trifoliata; Vosges (Puton). Espèce rare, mais souvent confondue avec la précédente. a) Elytres sans points; écusson seul foncé . . var. rubra Weise. b) Elyires à trois points, en général 1, #% (axillaris Weïse); — à 4 points, en général 4, 5 (inornata Weise); — à 5 points, par exem- ple : 1, 4, 5 (suecica Weise) ou 1, 5, 6 (Zetterstedti Weise); — à 7 points : 4, % +3, 5 (tarda Weise); — à 8 points : 1, 4 +5, 6 (sub- mutabilis Weise); — à 9 points, par exemple : 1, 4, 5, 6, % (lap- ponica Weise) ou 1, 4 +5, 6, % (comari Weise) ou 1, 2, 4, 5, #% (germanica Weise) ou 1, 4 +3, &, à (hamburgensis Weise) ; — à 10 10 J. WEISE points : 4, 2, & +5, 6 (berolinensis Weise); — à 11 points : soit 4, 2, 3, 4, 5, % (vorax Weise), soit 1, 2, % + 3, 4, 5 (fontinatis Weise) ou 1, 2, 4 +5, 6, % (si Weise) ou 1, 3, 4, 5,6, % (berulae Weïse) ou 1, % + 3, 4, 5, 6 (oblonga Herbst) ou 1, 3, 4 +5, 6, % (palustris Weise) ou 1, 4 + 3, 4 +5, 6 A Weise) var. oblonga Herbst. o) Elytres : à 13 nie ares ei 8 eue NAT MAI A Wei d) Comme le précédent, mais points 445 (aestiva Weïise) ou % +3 : lOUDIS D 27 LE Weise. << Coloration Re e) Un ou plusieurs points reliés à % . 3 et à &+5; par exemple : AR MR CE k+5+6. 3 var. continua M 5. Gen. Adonia Mulsant. 1. Adonia variegata Gœze (1). — Prothorax rebordé à la base, noir, à dessin blanc formé d’une étroite bordure au sommet et sur les côtés, d’une ligne médiane abrégée en arrière et, de chaque côté, d’un point souvent relié à la bordure antérieure (2). Elytres rouges, teintés de blanc aux côtés de l’écusson, avec treize points noirs : 1, 2, 2; À, #. Long. 3—5, 5mm, — {mutabilis Scriba, laeta Fabr.). — Europe, Afri- que, jusqu’au Sénégal et à l’Abyssinie, Syrie, Sibérie. a) Elytres immaculés ou seulement avec le point scutellaire. TT ON AR PE UT ER BU var. immaculata Gmel. b) Elytres soit à trois points, par exemple : 5, % ou 4, %, ou 6 %, ou 2, % (inhonesta Weiïise), soit à 5 points, par exemple : 3, 9, 4, OÙ 4, 5, #, Où 2,9, 4, ou 1,:5,2% 1009, 16,020 D 0 DIRE D M, UNE ESS var. quinquemaculata Fabr. c) Elytres à 6 points (très souvent 4, 5, 6). EN RS PCR SAT PLANS À 47 RIT EN var. sexpunctata Fabr. (1) L’épistome, entièrement blanc chez les mâles, porte, chez les femelles, deux points noirs fréquemment confluents. Les trochanters et le dessous des fémurs antérieurs, ordinairement roux chez les mâles, sont noirs chez les femelles. — L. B. (2) Le prothorax présente alors 3 lignes blanches. Ces trois lignes peuvent même se réunir en arrière, de sorte que le prothorax est blanc, avec un des- sin noir composé de deux points, sur le dos, et d’une bordure en arc, à la base (var. {horacica). — J. Weise (1892). Par contre, la ligne médiane et les points blancs du prothorax disparais- sent quelquefois complètement. — L. B. COCCINELLIDAE 1 d) Elytres à 7 points, soit 4, 5, 6, % (constellata Laïch.), soit À, 4, D, 4 (obversepunctata Schrank) ou 3, 4, 5, % ou 2, 4, 5, #, ou 200, 2 00 179,0, 2, ou 4 5; 6, %, où bien 2, 3, 4, % (mediopunctata Sajo). . . . . . . . var. constellata Laich. e) Elytres à 9 points, soit 1, 4, 5, 6, % (novempunctata Schrank, car- wind Hourer), soit LE 256,4, où 1, 2,9, 5, %, ou 1, 3, 4, DU NO 2. L,:D, 6. HOLD M 5 ,,0,2%% O2, 9, 4, 5,0% (arenaria Sajo) ou bien 3, 4, 5, 6, % (biconstellata Sajo). Re lue, var. canine Mio f) Elytres à 11 points, soit 1, 3, 4, 5, 6, % (neglecta Weiïse), soit 4, Do 07, ou 1;2 45, 0, 7 ooud, 2 4° 25:06, ou 2, 44020) 7% où 2, 3,42 5,06, % . . .: var. neglecta Weise. << Coloration normale; points 4 + 5 parfois réunis (confluens Sajo). g) Points gros, excepté généralement le point 2; points 4 + 3 et souvent aussi 4 + 5 réunis. . . . . . . var. ustulata Weise. h) Points 4 + 5 + 6 réunis en forme de large ce ou de grande. tache angulée; parfois, en même temps, points % + 3 réunis, ou points SPC MAARUIS. 2, er var. maculigera Weise. i) Point 4 grand, econrbé. en avant et en dehors et finissant par atteindre le point 1, sous forme de bande longitudinale oblique. — Corse Sandaune (20%): 1) + "var. Corsica. Reiche. j) Points 4 + 2 + 3 grands, formant une tache trilobée; points 4 + 5 réunis en une bande anguleuse presque contiguë à la tache anté- He Re var orlemtvadisiWeiser k) Elytres avec une bordure Lise noire bien accusée et couvrant plus du tiers de la largeur; point 5 isolé. . var. limbata Fabr. 2. Adonia amoena Fald. — Comme le précédent. Prothorax avec un liséré jaune en avant et sur les côtés; l’antérieur émettant une ligne médiane courte; souvent aussi une tache jaune en avant de lécusson. Elytres ornés d’une grande tache humérale oblongue dont l'extrémité se relie à un point latéral, d’une grande tache commune, située sur le premier tiers, prolongée transversalement en arrière, de Chaque côté, atteignant souvent la tache humérale et envoyant en même temps un liséré noir le long de la suture et jusqu’au sommet; enfin, après le milieu, avec un dessin en forme de e, généralement relié au liséré sutural. Long. 4, 5mm, — Sibérie orientale. 3. Adonia arctica Schneider. — Prothorax sans rebord à la base, noir, avec une bordure en avant et sur les côtés, une ligne médiane (1) France méridionale : Albi (Tarn). — À. Sicard. 12 | J. WEISE courte et un petit point antéscutellaire jaunes. Elytres noirs, à dessin jaune composé d’une bordure latérale bisinuée et d’une bande com- mune, lyriforme, interrompue à la suture, allant de la base au milieu et suivie d’un point isolé. Epipleures jaunes. Long. 3—4mm, — Laponie. 6. Gen. Anisosticta Duponchel. 1. Anisosticta novemdecimpunctata Lin. — Ovale-oblong. Prothorax à bords latéraux en gouttière. Dessus roussâtre ou testacé pâle (blanc rosé pendant la vie), avec trois points noirs, de chaque côté, sur le prothorax et dix-neuf sur les élytres : 1, 2, 1, 2, 2, 4, % Long. 3—4mm, — (Weisei de Rossi). — Prairies humides, principalement dans les endroits marécageux. Europe, Sibérie, Amérique boréale. a) Points des élytres très petits, indistincts ou nuls, soit en partie, de deux à seize, (athesis Weise), soit en totalité (1). Les points les plus constants sont 3 et 6, ou l’un d’eux seul, ainsi que le % scutellaire. — Bords de lAdige, à Trente (von Tiesenhausen) . var. Tiesen ha REA noise: b) Points du prothorax 1 réunis, de chaque côté, en forme de ce ou de crane tache. en - + + V'Var.- 1EDPeP CA" Wébe. c) Au moins deux des Dons des élytres réunis : 7 + 8 (conjuncta Weise); — 445; — 244 +45; — k LE 5 +7 + 9, ainsi que 6 + 8 (Westhoffi de Rossi). Prothorax normal ou Comme au paragra- PhD. . «+ .« Var. Conjuncta Weise. d) Préthorax but comme au paragraphe b. Elytres à points disposés comme suit : À grand et oblong, 2 normal, 3 relié à la suture et au %, 4 + 5 réunis en croissant, 6 relié à la suture, 7 + 8 réunis, 9 normal (Muls., Spéc. 37). — Amérique boréale : Orégon (? multiguttata Randall) . . var. irregularis Weise. 2. Anisosticta strigata Thunberg. — En ovale court. Prothorax. noir, bordé de jaune au sommet et sur les côtés et avec ure ligne médiane jaune, étroite en avant et plus large au-devant de l’écusson. Elytres jaunes, à dessin noir formé d’une bande longitudinale qua- drisinuée occupant le milieu de chaque élytre, d’uue bande commune, en forme de violon, sur la première moitié de la suture, et d’une tache postérieure isolée. Long. 3mm, — Laponie, Hongrie, France (2), Irkoutsk. (1) La var. egena Weiïse (Deutsche ent. Zeitschr. 1887, p. 335), de Len- koran, est toute pâle, avec les méso- et métasternum noirâtres. — À. Sicard. (2) La seule localité française serait Aix-en-Provence (Dr Grenier, eol- Jection Ch. Brisout de Barneville!). — L. B, COCCINELLIDAE 13 Le dessin, comparé à celui d'A. novemdecimpunctata, se compose des points 3 et 6 reliés à l’écusson et à la suture, des points {+2+1L5+1% + 7 + 9, réunis en une bande longitudinale, et du point 8, seul isolé. a) Elytres à bande longitudinale raccourcie et point 9 détaché, en PIÈCES HHONOrIe LE 5, var. Dohrniana Muls. -7. Gen. Semiadalia Crotch. TABLEAU DES ESPÈCES. 1. Elytres rouges ou d’un jaune ne à points noirs. . . 2. — Elyires à fond noir. . . . ee k k. 2. Elytres à bordure dictée ONCE eve 3. sente Weise. æ— Elvytres à sommet concolore . . . . HUE 3. 3. Corps oblong, peu convexe; élytres d’un nue HAE. à marge latérale sans tache noire sur son premier tiers. Prothorax profondé- ment échancré au bord antérieur. . . . . 1. notata Laich. — Corps arrondi, convexe; élytres d’un rouge brique foncé; marge latérale avec un point ou une raie noire sur son premier tiers. Protho- rax à peine échancré au bord antérieur. 2. undecimnotata Laich. k. Elytres avec 14 taches d’un jaune pâle (couleurs et dessins rap- pelant ceux du Coccin. 14-pustulata). . k. Schneïderi Weise. — Elyires avec une bordure latérale rousse, rétrécie en arrière . .… . 5. rufo-cincta Muls. 1. Semiadalia notata Laicharting. — Tête jaune, à vertex noir (o”) et à épistome noir (©). Prothorax noir, bordé de jaune; bordure antérieure tricuspide, bordure latérale prolongée jusqu'aux deux tiers en arrière. Elytres d’un rouge jaunâtre, à onze points noirs : À grand, à l'épaule, 2 petit, au tiers des côtés, 3 grand, au milieu et vers la suture, 4 petit, aux deux tiers des côtés, 5 petit, avant l’extrémité, 4% grand, pyriforme. Long. 4, 5—5.5mm. (inquinata Muls.). — Mon- tagnes de l’Europe centrale; assez commun dans la Forêt Noire. — Facile à distinguer de Hippodamia septemmaculata par la bordure claire des côtés du prothorax non prolongée jusqu'aux angles postérieurs. a) Points tous grands, 3 4 réunis — Mt Rose (1). . . . . . . AU ne anenan due ut à var. elongata Weise. b) Un ou plusieurs points nuls. Dans la forme la plus claire que l'on connaisse actuellement, il ne subsiste que les points 1, 3, %, (1) Hautes-Alpes : Boscodon. — L. B. 14 J. WEISE — Asie Mineure : Brousse (Merkl; Frivaldsky, Természetr. Füz., Let RON © PO) PMP CAE PRE ne var. quinquesignata Friv. 2. Semiadalia undecimnotata Schneider, — Tête jaune (07) ou noire avec 2 taches jaunâtres (Q). Prothorax noir, orné aux angles antérieurs d’une tache blanchâtre, triangulaire chez la ©, carrée, s'étendant en bordure au sommet et prolongée en pointe au milieu chez les o”. Elytres rouge brique, à onze points noirs : 4 à l'épaule, 2 avant le tiers des côtés, petit, semicirculaire et visible même par dessous, 3, 4 et 5 en triangle, après le milieu, (4 contre le bord latéral, 3 et 5 vers la suture), 5 petit, % élargi en arrière. Long. 5—7mm, — Europe moyenne et méridionale, souvent dans les salines; commun en Thuringe, dans les Alpes et dans le Caucase. a) Elytres à 3 points : 1, % ou 3, % (bipunctata a ; — à D points : 1, 3, %, ou 2, 3, % (hungarica Sajo) ou 3, 4, à PMR TE RÉ PIE ? var. Hi. Weise. b) Elytres à 6 ou 7 points : ï 3, k, k (ce par souvent rudimen- taire, parfois nul) ou 1, 2, 3, %, ou 1, 2, 4, rLÉRLE PÉANAS DET PT E EPARE He cardui Brahm. c) Elytres à 9 points : 1, 2, 3, k, L ou 1, 3, 4, 5, % (fulvimana MOlspho ie) 2, vtr var. novempunctata Fourc (1). 3. Semiadalia apicalis Weise. — o. Tête jaune, à vertex noir. Prothorax noir, à dessin blanc formé, au sommet, d’une bordure émet- tant une courte ligne au milieu, et, à chaque angle antérieur, d’une tache carrée longuement acuminée en arrière. Elytres rouges, à onze points noirs, disposés à peu près comme chez l'espèce précédente; 2 plus gros, transversal, 3 et 4 circulaires et plus remontés, 4 plus écarté du bord latéral, 5 aussi grand que 4, % divisé en deux lobes angulés et subdilatés en arrière; extrémité bordée d’une raie noire bien accu- sée, s'étendant, en dessous, jusqu’à la marge interne des épipleures. Pattes noires; tibias antérieurs entièrement testacés; tarses roussâtres, les postérieurs seulement en dessous. Long. 5,5—6mm, — Caucase (H. Leder). | &. Semiadalia Schneideri Weise. — o7. Tête jaune, à vertex noir. Prothorax noir, à dessin jaune formé, au sommet, d’une bordure et d’un petit trait médian, et, à chaque angle antérieur, d’une tache carrée, prolongée en fourche postérieurement. Elytres noirs, à quatorze points jaunes : 2, 2, 2, 1; les 5e et 7e triangulaires, les autres généra- (1) Le nom de fulvimana Motsch. devra être pere à celui de novem- punclata + Fourc. (nec Linné). — L. B. COCCINELLIDAE 15 lement carrés; le dernier occupant l'angle apical. Long. 5mm, — Caucase (Schneider). Voisin de Goccin. quatuordecimpustulata Lin. mais plus grand, bien moins convexe et à taches élytrales de forme at D'ailleurs bien caractérisé par ses lignes fémorales simples (1). 5. Semiadalia rufo-cincta Mulsant. — Régulièrement ovale- oblong, noir; antennes, tibias antérieurs et tous les tarses testacés ; prothorax orné chez la © d’un liseré latéral pâle entier, ordinairement atténué en arrière, et de plus, chez le o7, d’un liséré semblable, au bord antérieur. Elytres avec une bordure latérale rougeâtre, égalant à sa base la moitié de l’élytre, s'étendant parallèlement aux côtés, puis brusquement rétrécie au-delà du milieu et étroitement prolongée jusqu’au sommet. Dessus à ponctuation fine et serrée, sur fond alutacé. Long. 3—5mm, — Mt Rose. Savoie (de Manuel). — Chez le Chelonitis venusta Weise, qui lui ressemble beaucoup comme forme et comme coloration, les lignes fémorales sont en quart de cercle seulement. II. Coccinellini. 8. Gen. Adalia Mulsant. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps ovale-oblong. Base du prothorax entièrement rebordée. . Air 1. obliterata Linné. == . et Base ‘on 5 ie rebordée seulemeut à ses angles CMLÉRNCSN 0. AA 2. Ongles courts, leur du trés ete à \ peine, tte De 2. bothnica De — hate Hat à dent one. Hart D Uno 3. Base des tarses étroite. Bordure blanche du cree limitée aux angles antérieurs . . . . vi 5-alpina Villa. — Base des tarses large. Bordure tale du prothorax complète, sauf, par exception, chez quelques formes très foncées . . . . . . A. (1) D’après M. L. von Heyden, de qui je tiens les renseignements suivants, il faut ranger dans ce genre Coccinella marilima Ménétriès, décrit sur un seul mâle trouvé dans l’ile de Sari, dans la mer Caspienne, près de la côte de Lenkoran. — Tête et prothorax colorés comme chez Schneideri. Elytres d’un rouge ferrugineux, avec une bande suturale noire d’où se détachent trois bandes transversales dentées, la dre avant le premier tiers, la 2° aux 4/5, la 3 avant le sommet; celle-ci arrondie, les Le autres paraissant formées de quelques taches. Long. Gun, 16 J. WEISE 4, Elytres rouges, sans dessin noir sur de ou à la région humé- Lt NP ARS Ron ARR CRT) À — Elytres rouges, avec un | désir noir sur Vél RRRMARTE ES © 5. Bordure latérale pâle du prothorax enfermant un point noir ou très resserrée au milieu. . . . . ste TRE L, frigida Schneid. — Bordure latérale pâle du proth tax parallèle ou élargie au milieu, sans point noir . . . . . . . «+ « 5. bipunctata Linné. 6. Bordure latérale du prothorax sans point noir au milieu . . . . . ; . . .« .« .« 6. fasciato-punctata Fald. — die HR 51 prothorax enfermant, en règle générale, un DOIRÉ NOEL. 2 ee Lie pa RE TE EEE DIR 1. Adalia obliterata Linné. — Dessus d’un jaune grisâtre plus ou moins pâle, bords des élytres ordinairement plus clairs, testacés. Pro- thorax avec 4 points bruns ou même noirs, ordinairement réunis en forme de M; disque souvent tout entier rembruni. Long. 3,5—5 mm, — Toute l’Europe, plus commun dans le nord. Sur les Coniféres. a) Elytres avec 1 ou 2 bandes longitudinales foncées sur le disque (sublineata Weiïse) ou avec une raie noire oblique avant le som- met. . -_. + war livida Degeer: “4 Elyires à ne: noires irrégulières et plus ou moins nombreuses à taches noires régulières et bien accusées, au nombre de 6 à 8 ane on trois avant le milieu, en une série transversale, et une oblongue, avant le sommet) . . . . . var. sexnotata Thunpb. c) Elytres bruns ou noirs; base jaune (cette couleur mal limitée en arriére); une tache longitudinale jaune immédiatement après le milieu et plus souvent encore une tache ponctiforme au côté externe de da précédente .: .:. . - . . . var. fenestrata Wéise. d) Elytres sombres, soit on Chies à la base (Illigeri Weiïse), soit uniformément d’un brun noir ou d’un noir profond. DR LR ON SENS 2. Adalia bothnica Paykull. — Dessus jaune; prothorax orné de trois lignes noires s’avançant (ou à peu près) jusqu’au bord antérieur : l'intermédiaire plus large au milieu, les deux autres plus larges à la base ; ces lignes souvent confluentes et, dans ce cas, disque noir avec deux taches longitudinales jaunes en avant de l’écusson. Elytres avec un liséré sutural noir, élargi vers l’écusson, au milieu et avant l’extré- mité, et douze points noirs : 4, 3,2. Long. 3,5—4,5mm, — Europe boréale et montagnes de l’Europe centrale (1); Sibérie. Sur les Sapins. (1) Alpes françaises : Pontarlier (Guillebeau!, type de Mulsant). — L. B. COCCINELLIDAE 17 a) Elytres entièrement jaunes ou seulement avec des traces de points oGes 10e .. . . var. déstituta Weise. _b) Elytres ornés ue Fonene “ne noire et de 2 à 10 points noïrs distincts, par exemple : 2, 3, 6 ou 4, 2, 3, 6 (encausta Weise) où 1, 2, 3, k, 6 ou 129,0, . : . decas Beck. + hu le ou comme au ner n mais points noirs partiellement reliés à la suture (1) ou entre eux, par exemple : 1+S (connexa Schneid.) ou 34424S (crucifera Weïise) ou 1+S et 3+44+S en forme de double croix (bicruciata Schneid.) ou 1S, 213414 et 6+S en forme de triple croix, 5 seul libre, (éricruciata Schneid.) ou ALS, 241344 reliés simplement et 546 réunis par une large ligne VbbmneaSchneid), 0 2. . , var crucilera Weise d) Points réunis entre eux et reliés à la suture. Elytres noirs, à 5 grandes taches jaunes : 1 oblongue, au côté externe, sous le calus huméral, élargie et bilobée en arrière, 2 arrondie vers la suture et avant le milieu, 3 et 4 en travers, après le milieu, angulées, 5 au NN nn .. - Nar. reticulum.Weise. 3. Adalia bipunctata Linné. — Prothorax noir, à dessin pâle, composé d’une bordure latérale large et d’une bordure antérieure étroite, souvent aussi d’une ligne médiane courte, partant du sommet, et de deux taches antéscutellaires. Elytres rouges, à deux points noirs, occupant chacun le milieu du disque, souvent cernés de teinte plus claire (bioculata Say) ou irréguliérement dilatés. Long. 3,5—5,omn, — Europe, Asie, Amérique du Nord, très commun. a) Elytres à & points en série transversale; point supplémentaire situé soit entre le point normal et la suture (Herbsti Weiïse), soit au bord latéral (Stephensi Weïise); quelquefois. poinis reliés deux à deux, (pruni Weise) ou point normal ee extérieurement ou intérieu- rement. EURE : var. Herbsti Weise. b) Elytres ornés a du : GS en série transversale; ces points tantôt libres (boreella Weïse), tantôt réunis soit par paire en dedans (rubiginosa Weise) ou en dehors (anglicana Weise), soit tous trois et formant une bande transversale . . var. unifasciata Fabr. c) Elytres à 4, 6 ou 8 points; l’un d’eux constamment au-dessus de la série transversale, rarement sur l'épaule, plus souvent entre le point normal el la base: var. perforata Marsh. d) Elytres avec une bande D noire, à peine interrompue (1) Désignée plus loin par la lettre S. — L. B. L'Abeille, vol. XXVIII. — 1892. e2 18 J. WEISE LL. à la suture et quelquefois subdivisée, en forme de tache, à sa partie externe; de plus, avec une ou deux taches foncées ou même noires s'étendant parfois, en arrière du milieu, en une bande curviligne commune; extrémités de cette bande séparées de la bande transversale (Olivieri Weïse) ou la rejoignant de manière à circonscrire une tache rouge en ovale transverse (souvent interrom- pue à la suture). Ecusson suivi d’une tache commune ou d’un double irait DOÏP : 5.50 GO NO AS var. annulata Linné. e) Comme ci- Asus Paule noires très développées et envahissant la moitié postérieure des élytres, sauf trois taches rouges : une, arrôn- die, près de la suture, une autre, plus ou moins triangulaire, au bord latéral, la troisième au sommet; les deux dernières souvent reliées par une bordure latérale rouge. Ecusson foncé. (tripustulata ZSChACR} Nes var. pantherina Linné. f) Comme ci-dessus. Tache age ( bord latéral ponctiforme ou finis- sant par s’effacer; écusson avec une tache plus ou moins grande, envoyant un ou plusieurs rameaux foncés vers la bande transversale; tache rouge apicale susceptible de disparaître. Moitié antérieure des élytres rouge (avec 3 traits noirs à l’écusson) et moitié postérieure noire, avec une tache rouge, située en arrière du milieu, du côté de la suture, 2, : ie var. semirab ra Weise. g) Elytres noirs, Chacun avec Te taches rouges : 1re grande, sub- quadrangulaire, s'étendant de l’épaule au bord latéral; 2e triangu- laire, située après le milieu et près du bord latéral, réunie à l’extrémité de la 4re; 3e ovale, après le milieu, du côté de la suture (Zeitschrift für Ent. Breslau, 1881, p. 12). A Ar PAR ARENE Li Tr 0 Schneid. h) Suture le noire sur h première moitié, étroitement sur la seconde. Elytres noirs, chacun avec trois taches rouges : 4re généra- lement quadrangulaire, s'étendant de l'épaule au bord latéral, 2 arrondie, située en arrière du milieu, du côté de la suture, 3e arron- die, avant l’extrémité (1) . . . var. sexpustulata Linné. i) Comme ci-dessus. 3e tache nulle . . . . LE var. Quad r im ee) Scop. j) Comme Cle. 2e tache nulle. Tache humérale étroite, parallèle, prolongée jusqu’au tiers du bord latéral; tache apicale assez grande. $ var. Simoni Weise. h) Elytres UirS. avec une ‘tache humérale rouge et une bordure (1) Chez l’un de mes exemplaires, la tache rouge de l'épaule enferme un point noir. tn D | DS LS 1 : : COCCINELLIDAE 19 latérale rouge entière (Verh. naturh. Ver. Rheinl., 1882, 214). var. . de Rossi. D Tache ti le ne. res à en lunule, tache suturale petite (luni- gera Weisé) ou bien tache humérale tantôt quadrangulaire, tantôt en croissant, et le reste des .. es entiérement noir ; var. sublunata oise, m) Tache anale die à une Hate latérale ou finissant par dispa- raitre. Corps noir; prothorax à bordure pâle, plus large en avant qu’en arriére; épipleures rougeâtres. . var. lugubris Weise. k. Adalia frigida Schneider. — Prothorax jaune, orné d’un M noir flanqué d’un point latéral, ou noir, orné d’une bordure latérale jaune et assez souvent d’une double tache antéscutellaire jaune. Elytres rouges ou orangés, à dix points noirs : trois en série transversale, au milieu, et deux disposés de même au-delà du milieu; points 2413 ou &k+5 généralement confluents. Long. 4—5mm, — Laponie (sur Salix Caprea, d’après Thomson), Sibérie, Californie. a) Elyires à quatre points : 2, 3 er Weise) ou 2413 (sibirica Miceloude2ie rs, pi var. parvula Weise. b) Elytres à six ou à huit ni par exemple : 2, 3, 5, (pulchella Weise) ou 2+3, 5 (daurica Weise) ou 2, 3, 4, 5 (distans Weise) ou 243, k, 5 (Schœnherri Weise) ou 2, 3, 4415 (glacialis Weise) ou 243, k+5 (bifasciata Weise) ou 1, 2, 3, 5 (Thunbergi Weise) ou 14243, D (munda Weise). . . . Ve var -pulehellaWeise: c) Elytres à dix points; ceux-ci ons libres (arctica Thunb.) ou en partie confluents deux à deux, par exemple : 1, 23, 4, 5 (faceta Weise) ou 12, 3, 4, 5 ges Ne ou 149, 3, 45 (borealis EC) LS NIEERNES ‘ ; var. arctica Thunb < Coloration normale. d) Trois premiers points formant une bande transversale: deux der- niers libres (fasciata Weiïse). ou formant également une bande MEN PLATE en ie var. hyperborea Payk. 5. Adalia alpina Villa. — Un peu plus large, mais à peine plus allongé que les petits exemplaires de bipunctata. Noir; prothorax étroitement bordé de blanchâtre aux angles antérieurs et parfois au sommet; élytres ornés d’une lunule humérale rouge fauve, occupant, en dehors, les épipleures et la moitié de la longueur de Pélytre, puis recourbée en dedans et s’avançant jusqu’au milieu ou aux deux tiers du diamètre élvtral; cette lunule suivie, avant le sommet, d’une tache 20 J. WEISE rouge fauve, quadrangulaire, envoyant un rameau vers le bord externe (1). Long. 3, 5—A4mm, — Dans les Alpes, sur les Orties. a) Tache postérieure décomposée en deux macules, la plus grande du côté de la suture, la plus petite du côté externe; lunule antérieure _enfermant, en règle générale, un point noir, situé en dedans du bord latéral et s’avançant souvent du côté de la suture jusqu'aux 4/5 du diamètre élytral . . . . . var. tirolensis Weise. 6. Adalia fasciato-punctata Faldermann. — Prothorax noir, avec une bordure blanchôtre étroite en avant (accompagnée d’une ligne médiane courte) et large sur les côtés, ou étroite sur les côtés (et ligne médiane nulle). Elytres rouge fauve, ornés d’une bande transversale légèrement biarquée, médiocrement large (allant de l’épaule à l’écus- son) et de dix points noirs : 3, 2; les trois points antérieurs en série transversale avant le milieu, l’externe souvent nul; les deux posté- rieurs aux deux tiers de la longueur. Extrémité présentant quelquefois, de chaque côté de la suture, un trait noir ou, par extension, un point commun. Bande transversale des élytres située en arrière de la base, dila- tée du côté de l’écusson et de l'épaule, rarement divisée ou réduite à deux taches, l’une scutellaire, l’autre humérâle. Long. 5, 5—6mm, — Sibérie. 7. Adalia Revelierei Muls. — Prothorax jaune, orné d’un M noir, atteignant presque le bord antérieur, et d’un point noir, situé vers le milieu des côtés. Elytres roussâtres, présentant, de chaque côté, un petit trait scutellaire, assez souvent effacé, et quatorze points noirs : 2, 3, 2. Extrémité de chaque élytre parfois avec un trait foncé. Dessous noir; ventre roussâtre latéralement; pattes entiérement rousses ou fémurs postérieurs rembrunis. Dessin des élytres rappelant, à sy méprendre, celui du Cocc. decempunctata var. duodecimpunctata Müll. Long. 4, 5—5, 5mm, — Extrême midi de l’Europe; Syrie (Frivaldsky, Abeille de Perrin). a) Traits scutellaires fréquemment réunis en un point commun. Points 21144415 reliés en forme de parenthèse anguleuse. Protho- rax généralement noir, avec un liséré blanchâtre au sommet et sur les côtés. Pattes foncées, — Corse. . var. Damryi Weise (2). (1) Tache postérieure parfois dilatée en une large bande transversale découpée (sabaudica Weiïise) ou tache postérieure normale mais lunule humé- rale réduite à un liséré sur les côtés et formant, à sa partie postéro-interne, une bande transversale sinueuse (pedemontana Weïse). (2) Cette variété se rapproche extrêmement de l’espèce précédente et il ne serait pas impossible que plus tard on doive considérer Revelierei comme race locale de fascialo-punctala, COCCINELLIDAE 21 b) Points 142 et 34445 réunis en deux bandes transversales ondu- lées; assez souvent aussi un pa noir commun, à l'extrémité . : var. sardiniensis Weise. C) Points BIRT GET ous. ou moins irréguliérement élargis et reliés les uns aux autres. Pieds testacés ou foncés. — Constantino- ple;: AsieMineure ,; . . AE var. ottomana Weise. d) Elytres noirs, à dessin roux composé d’une grande tache humé- rale quadrangulaire, englobant les deux points normaux 1 et 2 ou l’un des deux seul, et de deux taches plus petites, disposées sur la même ligne transversale, au-delà du milieu de chaque élytre : l’une, semicirculaire, du côté externe, l’autre, arrondie, du côté de la suture. Prothorax noir, avec une large bordure latérale blanchâtre, englobant un petit point noir médian. — Corse (Damry). — Ressem- ble à sy méprendre à l’Adalia bipunctata var. sexpustulata var. decipiens Weise. À en juger par la description, je crois très voisin de l’espèce précé- dente le Coccinella quatuordecimplagiata Ballion in Bull. Mosc. xzu (1871) p. 353 : « Subhemisphaerica, flavo-testacea, nitida; prothorace punctis quinque nigris; elytris 44-plagiatis, plagis brunneis, utrinque 2, 3, 2. — Long. 4,5, lat. 4mm, — Turkestan : Khodjend (Koucha- kewitch). - 9. Gen. Coccinelia Linné. TABLEAU DES ESPÈCES À. Bord antérieur du mésosternum droit. — Coccinella ïi. sp. 2 — Bord antérieur du mésosternum avec une nent échancrure. — HSnmonrar Muls:s ir à. ù ER M fe 13. 2. Elytres rouges, fauves ou jaunes, à du ROSÉ 3. — Elyires noirs, à taches jaunes. , . 12. 3. Prothorax noir, avec une tache ane aux raies D k. — Prothorax en grande partie jaunâtre ou au moins avec un liséré latéral pâle complet. Elytres portant généralement, en arrière, un pli transversalement saillant . . . 10. decempunctata Lin. . Epiméres mésothoraciques pâles. Elytres avec une tache ou une bande noire contre pe l’écusson et une teinte blanchâtre à l’angle scutellaire. . . . LA à. — Epiméres mésothoraciques noirs. Elyires s sans tache noire derrière S (1) Toutes les espèces de cette section (sauf decempunciala Lin.) ont les pattes et les palpes noirs. — L. B. 22 | J. WEISE l’écusson ou avec une raie noire partant de la suture et englobant lécusson:: #77. ANURRE 9. hieroglyphica Lin. ù. Elytres re à convexes jusqu’à la marge latérale; celle-ci trésamince : : 4 it 6. — Elytres avec une du le ie des côtés dia une > aorle de bour- relet entre la dépression et la marge. . . . 7 6. Elytres à sept ou neuf points. . . . . . 7. dlatinote Fald. — Elytres avec trois bandes transversales noires, l’antérieure com- mune, les deux autres largement interrompues à la suture . . . ne 8. trifasciata Lin. #. Corps niv ou moins bob) fe 6. undecimpunctata Lin. — Corps arrondi, parfois suborbiculaire. . . . ur 8. 8. Elytres ornés, sur leur moitié postérieure, dub point noir écarté de la suture et rapproché du bord latéral . . . . . . . 9. — Elytres ornés, sur leur moitié postérieure, de deux “a noirs souvent réunis en une raie transversale . . . . 10. 9. Tache blanche du prothorax réduite, en dessous, à une simple bordures ur PAPERS 1. septempunctata Lin. (1). — Tache blanche du profhorax large gt quadrangulaire en dessous. . 2. quinquepunctata Lin. 10. Elyires a avec une bande. transversale noire, S’étendant d’une épaule AulAUTO te. eu PE 11. — Elytres avec une grosse ‘tâche. scutellaire ( commune et deux bandes transversales sur chacun d'eux. . . . . . 5.nivicola Er. 11. Bande transversale presque droite. 3. transverso-guttata Fald. — Bande transversale biarquée. . . . . 4. tricuspis Kirby. 12. Tache subapicale jaune des élytres transversale et échancrée ‘en Ar; en arriere: re 16. quatuordecimpustulata Lin. — Tache subapicale jaune des élytres en triangle ou en demi-cercle, sa base du côté du bord latéral (2). 17. sinuato-marginata Fald. 43. Prothorax pâle, à points noirs, ou avec une bordure pâle tout le long des côtés . . . . Re 14. — Prothorax noir avec une Rue A 0 riangülaite ou quadran- gulaire aux angles antérieurs. Elytres noirs, avec douze taches ABB ins SN Un OBS CREER 18. lyncea OI. (1) Cette espèce est surtout caractérisée par la marge latérale des élytres dont le rebord s’élargit antérieurement en une sorte d’ourlet. — L. B. (2) Seidlitz (Fn. Transsylv., p. 295) fait observer avec raison que la tache apicale, chez qualuordecimpustulata, est sur la même ligne que les taches suturales, tandis que chez sinualo-marginala, elle est sur la même ligne que les taches latérales. — À. Sicard. COCCINELLIDAE 23 4%. Prosternum et pièces latérales des méso- et métasternum d’un blanc eux os CU 12. quadripunetata Pontopp. — Prosternum et pièces aire du métasternum fauves (quand le dessous est fauve en entier) ou noirâtres . . . FAURE 15. 15. Prothorax avec deux grosses taches noires, ul une bordure pâle régulière, sur le pourtour du disque, et une ligne semblable, Se mens ME Lu 15. duodecimmaculata Gebl. — Prothorax avec des taches noires, sans bordure pâle ‘en arrière quand les taches se réunissent. . . . . Rte 16. 16. Prosternum sans carènes et convexe entre IE Renan ; 14. Doublieri Muls. — Dur et mesToe net entre les hanches. 17. 17. Prothorax avec quatre points noirs (indiqués en brun chez les exemplaires les plus clairs) groupés deux à deux ou réunis presque en M ou fondus en une large bande quadrangulaire, ne laissant qu’une . bordure pe subovalaire, de chaque côté (1) . 11. axyridis Pall. — Piothorax avec ct ee noirs 6 3) susceptibles, en se dévelop- pant, d'atteindre la base et finissant par ne laisser qu’un liséré Breehpale st 0e 7, 13. octodecimpunctata Scop. Subgen. I. — Coccinella in sp. 1. Coccinella septempunctata Linné. — Prothorax noir, orné, à ses angles antérieurs, d’une tache blanche subquadrangulaire, géné- ralement détachée du rebord latéral presque dès l’angle même et réduite, par dessous, à une bordure étroite. Elytres rouge brique, avec une teinte blanchâtre de chaque côté de l’écusson et sept points noirs : 4, 1, 1,4%; ler et 3e au côté externe, l’un vers le premier tiers, l’autre vers le second, 2e du côté de la suture, avant le milieu, # grand. Long. 5, 5—8mm, — Europe, toute l’Asie et moitié septentrionale de Afrique. MAINS Sms points distincts. : ..): var. lucida Weise. b) Elytres à 3 points, soit 2, % ou Weise) soit 3, 4. . é : var. floricola Weise. C) Hlytres à 8 nue, Sin 2. 3. 4% (atomaria Weise), soit 1, 3, % (externepunctata Weise) ou À, 2, % . . var. atomaria Weise. (1) Chez les exemplaires du Japon, la forme et les dimensions de la bor- dure pâle varient beaucoup suivant l'extension plus ou moins grande de la couleur noire. — L. B. 24 J, WEISE < Coloration normale, — Mulsant a décrit, sous le nom de Brucki, des exemplaires du Japon avec les points des élytres assez grands et Le 3e en ovale transverse. à) Elytres à 9 points, par adjonction d’un point, de chaque côté, sur Ale talus BUMErA "0 } var. zZapluta Weise. e) Elytres avec 11 points ou davantage; ces points bien accusés, mais souvent trés irréguliers . . . . . var. maculosa Weise. f) Taches partiellement réunies en une bande ordinairement mal arrêtée; par exemple : 244 (turcica Weise), ou 142 (graeca Weise), ou 243 a sas lin enfin 4+2+3. — Europe méri- “dionate .", : Ti var. divaricata Oliv. (1). _g) Taches toutes plus ou moins largement confluentes : tantôt 141243 formant une fascie, à laquelle se rattache également la 4% ; tantôt 4 formant avec 4+2 une bande transversale élargie du côté de la suture et, en outre, reliée intérieurement à 3; tantôt comme chez divaricata, sauf que la tache 3, reliée par un simple trait à la bande _ antérieure, se dilate en arrière, forme, avec la tache correspondante de l’autre élytre, une fascie commune, couvrant plus du tiers posté- rieur, et ne laisse, du côté de la suture, qu’une tache rouge étroite, commune, située en arrière du milieu. — Surtout dans le bassin du Hansen, .. . var. cConfusa Wiedem. h) Elytres noirs avec une tache dun blanc jaunâtre de chaque côté de l’écusson (lipsiensis Weiïise) ou prothorax et élytres entièrement LL RE PE AR RE LT Ra PRE Ce var. anthrax Weise. 2. Coccinella quinquepunctata Linné. — Semblable au précé- dent; notablement plus petit; tache blanche des angles antérieurs du prothorax occupant le bord latéral presque jusqu’au milieu des côtés et s'étendant largement en dessous. Elytres à cinq points : 14, 4, %. Point 4 du côté de la suture, à la moitié de l’élytre; 2 près des côtés, aux deux tiers de la longueur et un peu plus haut que chez septem- punclata. Long. 3,5—5mm, — Europe, Sibérie. Point 1 souvent entouré d’un anneau clair. _a) Elytres à trois points, soit 1, % (quinquepunctata Rossi), soit 2, % GOT ON PIE) Le 40,0 Re PE var. Rossii Weise. nettement séparées RPM BElIEr) 2. 1: var. ambigua Gredler. 18. Coccinella lyncea Olivier (2). — Prothorax noir, à dessin jaunâtre composé d’un liséré au bord antérieur, d’une ligne médiane presque entière et d’une tache généralement quadrangulaire, sur chaque angle antérieur. Elytres noirs, avec une étroite bordure jaune et douze grosses taches jaunes : 1 allongée et parallèle, entre l’épaule et le bord latéral, 2 transversale, basilaire et attenant à l’écus- son, 3 transversale, échancrée en avant, située derrière la précédente, vers le tiers interne, 4 semicirculaire, au milieu du bord latéral, 5 arrondie, aux deux tiers du côté interne, 6 transversale, occupant l'extrémité (3). Long. 3—4,5mm, — France méridionale, midi de l'Europe (4). a) Taches élytrales plus petites, plus arrondies, la plupart semblables à celles de C. quatuordecimpustulata. Prothorax généralement sans ligne médiane et taches des angles antérieurs en triangle. — France, Allemagne du Sud et même jusqu’à Nassau (D' Buddeberg), (1) Peut-être faut-il rapporter à cette espèce (confondue par Crotch avec qualuordecimpustulata) l'Harmonia Billieti Muls. dont Crotch (Rev. Coccin. p. 112) affirme avoir vu le fype. — L. B. _ (2) D’après la description seule, je ne saurais séparer de cette espèce le Leis bissexnotata Muls. (Monogr. Sécurip. p. 269) de Daouri. Les élytres sont dépourvus de bordure latérale jaune. _ L'Harmonia Billieti Muls., du nord de l'Inde, appartient probablement encore à la même espèce; en tout cas, ce ne peut être C. qualuordecimpus- tulata comme le dit Crotch (Rev. Coccin. p. 112). _ [Voir la note précédente. — L. B.]. (3) La var. Weisei Sicard (Le Coléoptériste, I, p. 59) est caractérisée par la fusion des deux taches juxtasuturales moyennes. — À. Sicard. (4) Aussi en Algérie! et en Kroumirie (Sedillot!), sur diverses espèces de Chênes. — L. B. 38 - J. WEISE Autriche, Grèce. var. duodecimpustulata Fabr., Oliv. (1). b) Tache 3 ponctiforme, 4 (et souvent une des autres taches) complé- ment effacée. : : . ne var, remota Weise. c) Elytres noirs, à Petéedtion d’une étroite bordure latérale roussätre; épipleures bruns. Prothorax à dessin normal (comme chez le /yncea ou dans la var. a); cu par cela même, à distinguer d’areata et d’impustulata. . . . SE var. pullata Weise. d) Taches 1+2 fondues en une e lar ge bande partant de la base, con- tournant l’épaule et s'étendant jusqu’au tiers des côtés; les autres taches comme chez duodecimpustulata. — Syrie (Abeille de Perrin); Arménie; Perse (Faust) . : . +257. var. asiatica Weise. e) Comme ci-dessus, mais avec une des quatre taches postérieures des élytres en moins, par exemple la 6e à l'extrémité (persica Fald.), ou avec plusieurs taches effacées, par exemple 2 et 6, ou 4 et 3, ou L et 5 (Marmottani Fairm.) — Maroc (2), Amasia, Arménie. . ; US SET eu. à REPOSER var. persica Fald. 10, Gen. Bulaea Mulsant. 1. Bulaea Lichatschovi Hummel. — Prothorax jaune, avec sept points noirs : un petit, souvent indistinct, devant l’écusson, quatre plus gros, situés au-dessus et rangés en demi-cercle (les deux antérieurs allongés et comme appendiculés en dehors) et un point (assez souvent effacé) sur le milieu des côtés. En se développant les points médians finissent par former deux bandes en zigzag ou en forme de M. Elyires jaunes ou rosés, avec dix-neuf points noirs : 1, 2, 3, 2, 1, 4; suture concolore ou liserée de noir. Dessous en. majeure partie noir; pattes fauves. Long. 3,5—5,5mm, — (novemdecimnotata Gebl., Bocandei Muls.?) — Extrême midi de l’Europe, moitié septentrionale de l’Afri- que, sud-ouest de l’Asie et Asie centrale. a) Corps entièrement d’un jaune ou blanc d'ivoire. Yeux bruns. Pieds roussâtres (Zividula Muls.) — Andalousie, Caucase. . . . : var. pallida Motsch. (1) Synonymie inexacte, à rectifier ainsi : duodecimpustulala * O1. (pars), nec Fabr. = agnata Rosenh. Le Coccin. duodecimpustulata Fabr. (1776) est Re d’Hulyzia qua- tuordecimguttata (conglobata) var. fimbriata Sulz. — L. | (2) Ici, l’auteur a été doublement induit en erreur par + texte de Crotch (Revis. Coccin.., p. 112), car le Coccin. Marmottani Fairm. ne vient pas du Maroc, mais d'Algérie, et il appartient DORE au genre Hyperaspis (cf. Ann. Soc. ent. Fr. 1885, p. 90). — L. B COCCINELLIDAE 39 Pourrait se confondre avec les exemplaires analogues de Coccinella decempunctata et de Halyzia duodecimguttata, mais reconnaissable à ses ongles simples. b) Comme ci-dessus. Prothorax à points normaux, tête avec deux taches noires sur le vertex, suture généralement bordée de noir, ventre souvent orné de deux séries de points foncés (pallida Muls.) — Turquie, Asie Mineure, Egypte (1). var. suturella Weise. e) a avec 18 petits points; % nul. — Grèce. : var. salina Weise. Hu) An moins deux de taches re lee réunies, par exemple 1+2 (Gebleri Weise); — ou bien 6 points postérieurs de chaque élytre confluents et ne laissant de la couleur foncière que l’extrême bord _ latéral et une grande tache oblongue sur la moitié antérieure; points 142, x et 3, compris sur cette partie de l’élytre, reliés chacun, par une fine linéole, à la tache postérieure. — Caucase . . . 4 He sn sut Es ee Var. coronata Weise, 11. Gen. Chelonitis Weise. 1. Ghelonitis venusta Weise. — En ovale assez régulier, subatté- nué en arrière; noir, avec une tache jaune au bord interne de chaque œil et une bordure jaune, subélargie en avant, sur les côtés du pro- thorax. Elytres bordés d’une large bande orangée, d’égale diamètre en avant et le long des côtés; région noire (circonscrite par cette bande) ovalaire, terminée en triangle large du côté de l’écusson et en pointe étroite à l’extrémité de la suture. Long. 3,5—4mm, — ({Adalia rufo- cincta + Crotch et auct.). — Pyrénées (2), Alpes occidentales, Apennins, 12. Gen. Micraspis Redtenbacher (3). 1. Micraspis sedecimpunctata Linné. — Dessus jaune ou blanc d'ivoire. Prothorax avec six points noirs (quatre, souvent con- fluents, rangés en demi-cercle au-devant de l’écusson, et un de chaque côté vers le bord latéral). Elytres bordés de noir à la suture et ornés de seize taches noires : 1, 2, 2, 2, 1; les 4e et 6e (latérales) allongées, (1) Cette variété, qui existe également à Aden (E. Simont!), est à peu près la seule que l’on trouve en Algérie; elle est commune à Biskra!. — L. B. ‘-(2) L'indication « Pyrénées (Bonvouloir) », qui remonte à la Revision de Crotch (p. 102), est certainement erronée. — L. B. (3) Syn. Tytthaspis Crotch. — L. B. k0 -.J. WEISE | les autres généralement arrondies. Ventre en: majeure partie noir. Long. 2,5—3mm, — Europe; nord de l’Afrique (1). a) PR hr pe Weise) ou 24-44-6 réunies. var. duodecimpunctata Siné: b) Comme a ou comme sedecimpunctala, mais avec une ou plusieurs taches élytrales en moins, par exemple 2, vers le bord latéral, ou 7 et 8 avant l'extrémité . ne EUX var. flavidula Weise. c) Comme a. Taches toutes agrandies et réunies les unes aux autres, sauf 265.3. —.Itahe .:: : uns mr ar Mahal Weéise. d) Elytres entièrement noirs (2) . . . . var. Poweri Weise. Le Micraspis letradyma Fairm., de Tanger, m’est inconnu (3). 2. Micraspis phalerata Costa. — Comme le précédent. Elytres rembrunis à la suture et ornés chacun, sur les 4er et 2e tiers de leur diamètre, de deux lignes longitudinales noires, régulières, naissant un peu en arrière de la base et n’atteignant pas l'extrémité; ligne externe un peu plus courte que l’autre et parallèle au bord latéral; ligne interne moins arquée. Long. 3—3,5mm, — TJtalie méridionale, Sicile, Algérie. 3. Micraspis lineola Gebler. — Dessus d'un jaune pâle, tirant sur le roux, notamment sur le prothorax. Celui-ci orné seulement d’une grande tache noire, de chaque côté, vers le bord latéral. Elytres avec une bordure suturale noire, atteignant en arriére les deux tiers de la longueur, tantôt presque régulière, tantôt dilatée du côté de l’écusson, quelquefois aussi vers son extrémité; en outre, chaque élytre avec une ligne longitudinale noire, abrégée à sés deux extré- mités, subdilatée vers l’épaule et située près du tiers externe. Long. 2—3mm, — Sarepta, Samara, one des Kirghiz. 13. Gen. Andtis Mulsant. 1. Anatis ocellata Linné. — PUS noir, à PR d’un blanc jaunâtre, formé de deux taches antéscutellaires, d’un liséré antérieur et d’une large bande latérale dilatée intérieurement, sur sa moitié postérieure, et comprenant un point noir, souvent rattaché à la partie (4) Crotch (Rev. Coccin. p. 182), indique cette ee de JAneer (?). Je ne la connais ni d'Algérie ni de Tunisie. — L. B. (2) Crotch (loc. cit.) dit avoir vu trois exemplaires 4 cette variété dans une immense série de Micraspis recueillie en ShSieieers pas le Dr Power. LUS APE À | (3) Cet insecte est un Brumus (voir ce genre). — L. B. COCCINELLIDAE Un | noiré du disque ou au bord externe. Elyires rougeñtres, finement liserés de noir dans leur pourtour et ornés de vingt taches noires entourées d’un limbe pâle : 2, 4, 3, 1. Taches 3 et 4 (marginale) sou- vent réunies, 2 en forme de moucheture scutellaire (1). Long. 8—9mn, — (quindecimpunctata Oliv.) — Europe, Sibérie, Amérique du Nord, Antilles. | ‘ a) Elytres Fe à taches a distinctes, mais sans points noirs. 2 var. bicolor Weise. _b) Elytres ornés de Ê à | 18 oinis noirs, généralement entourés d’un limbe pâle; par exemple, avec deux taches : 1, vers l’épaule, et une _ autre soit au bord externe, soit vers le milieu, la suture ou l’extré- mité (biocellata Gebler); — avec 6 taches : 1, 2, 6 (Bæberi Ceder- jhelm) ; — avec 8 taches : 4, 2, #, 6; — avec 12 taches : 1,2, 3, 4, 6, 7 ou 1, 2, 4, 6, 7, 8 ou 1, 2, 6, 7, 8, 10 (tricolor Weise); — avec 16 taches; 8 et 10, on 2 et 10, ou 8 et 9 nulles (vulgaris Weise); — avec 18 taches; 10 ou une autre nulle. : var. cu unis Depcer. < Coloration normale. c) Elytres au moins avec deux taches reliées transversalement, par exemple 89 ou 3H4+5. . . . var. subfasciata Weise. d) Elytres au moins avec deux taches réunies dans le sens longitudi- nal; finalement avec trois bandes longitudinales, tantôt libres, tantôt géminées, ou toutes trois réunies, soit en avant, soit en arrière; l’externe composée des taches 1347 et même 10, la médiane, des taches 5-8 et l’externe, des taches 649 (hivittata Weise). — Rare dans l’Europe centrale, plus commun en Sibérie. var. hebraea Linné. 14. Gen. Mysia Mulsant. 1. Mysia oblongo-guttata Linné. — Dessus jaune roux. Protho- rax avec une large bordure latérale blanchâtre; disque souvent rem- bruni ou même presque noir. Elytres avec des taches blanchâtres : une arrondie, près de l’écusson, deux allongées, situées sur le premier tiers, du côté de la suture, suivies d’une tache encore plus longue aux deux tiers; enfin une bande longitudinale le long de la moitié externe. Long. 6—8mm, — (octoguttata Fabr.). — Europe, Sibérie (2). (1) Les élytres ont parfois un calus transversal, avant le sommet, (2) Spécial aux Abiétinées. — L. B. 42 J. WEISE a) Taches des élytres envahissant presque toute la surface. Elytres unicolores, roussâtres ou blanchâtres. Prothorax à disque brun ou noir (Vogeli à ou entièrement roux ou blanchâtre. — Espagne . , . Met var. Mulsanti Schauf. b) Elytres noirs, hacun avec une large bordure latérale, un point juxtascutellaire et 3 lignes longitudinales pâles; ces dernières abré- gées en avant et réunies en arriére . . . var. ramosa Fald. Il est probable qu’il faut rapporter à l’une des formes de cette espèce | le Coccin. bisignata Fischer (Cat. Col. Karelin, 1843, 27) : Ferruginea, thorace limbo lato flavo; elytris leviter marginatis, punctis baseos “uno, medio binis confluentibus, strisque abbr eviatis apicis flavis (1) — Sibiria. 15. Gen. Halyzia Mulsant. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Prosternum avec deux lignes cariniformes . . . . . . 2. — Prosternum sans lignes cariniformes . . . . . . . . 6. 2. Bord antérieur du mésosternum droit : à 2. luodecimenttatà Poda. nl) antérieur du mésosteraum avec une échancrure arrondie, généralement profonde. . . . . IR d. 3. Dessous totalement ou partiellement noir. | “Elyices à taches ou dessins noirs. . . EUR Ce 9. conglobata Lin. (2). — Dessous d’un roux plus ou moins clair. Dessus généralement jaune _ roux ou brun roux, à taches guttiformes plus claires. . .: 4. &, Elytres avec 10 taches laiteuses . . . 3. decemguttata Lin. — Elytres avec 14 taches laiteuses. . . PPT NN ES à. ÿ. Base des élytres avec deux taches Glaixes, k. quindetimgutiata Fabr. _— Base des élyires avec une seule tache. VE >. jüatuordecimeuttata Lin. 6. Elytres à | marge latérale en gouttière large et transparente. Yeux (PHDIARNIeN, recouverts par le prothorax. 1} sedecimguttata Lin. (1) Ce système de coloration exclut absolument l’idée que ce puisse être un Coccinella. (2) Dans la dernière édition du Catalogus Coleopterorum Europae (1894), la synonymie de cette espèce a été rectifiée ‘et le nom de conglobala. est remplacé, avec raison, par celui de quatuordecimpunctata Linné. — L. B. COCCINELLIDAE L3 — Elyires à marge latérale étroite. Veux non recouverts en entier. 7. 7. Elyires jaune citron, à points noirs. ; jai 8. vigintiduopunctata Lo, Eire ne TOUR OU NOILS, à laches jaunatres 0. 4. 4 8. 8. Antennes grêles, à 8 article plus long que large. Lignes fémorales atteignant à peine le milieu du Aer segment. re re : 7. octodecimguttata ne — Lite obus. à ge entbe au plus aussi long que large. Lignes fémorales atteignant presque le bord postérieur du 1er segment. . os eu lors 6. vigintiguttata Lin. 1. Halyzia sedecimguttata Linné. — Jaune roux. Prothorax orné d’une large bordure latérale blanche mal déterminée, resserrée au milieu, et souvent d’une ligne médiane claire, élargie postérieure- ment. Elytres avec seize taches laiteuses : 1, près de l’écusson, 2, 2, 2 (les taches internes toujours en arrière des externes), 1 à l'extrémité. Long. 5—7mm, — Europe, Sibérie. Elytres portant parfois, avant l'extrémité, un pli saillant, susceptible de se prolonger jusqu’au calus huméral. Taches 6 et 8 assez souvent indistinctes. 2. Halyzia duodecimguttata Poda. — Roussâtre. Prothorax avec une étroite bordure pâle, dilatée en forme de tache aux angles . postérieurs. Elytres avec douze taches guttiformes laiteuses : 4, 2, 2, 1 (4 contre l’écusson, 2 au bord externe, au-dessous de l’épaule, 3 un peu plus bas et en dedans); parfois avec un pli très saillant, situé avant le sommet (1) et susceptible, chez quelques exemplaires du Caucase, de remonter, parallèlement au bord latéral, jusqu’au calus des épaules. (Costa, Faun. Napol. tab. I, fig. 6). Long. 3—Amm, — Europe, Sibérie, Japon. a) Une ou plusieurs des taches guttiformes des élytres nulles (2) , var. patricia Weise. b) Taches cb as ane De ou moins Confluentes : 13 ou 1H3—+5; finalement couleur foncière des élytres réduite à quelques taches rousses (une oblongue vers l’épaule, une autre, ordinairement au 1/3 de la longeur, du côté externe). — Espagne (dans l’Europe (1) Les exemplaires d'Italie présentent généralement cetie particularité. (2) Elytres sans taches blanches, un peu plus pâles seulement sur l'empla- cement normal de la tache scutellaire (var, tarnensis Sicard in Le Coléop- tériste, [, p. 59). — 4, Sicard, L J, WEISE centrale on n’a observé jusqu'ici que des exemplaires avec 2 à 3 taches guttiformes confluentes). . . var. hispanica Weise. _€) Dessus entièrement d’un blanc d'ivoire, ou avec une teinte plus foncée à la région antéscutellaire du prothorax. — France méridio- nale, Espagne. — Ne se distingue de H. octodecimguttata var. inundata que par ses lignes fémorales prolongées jusqu’au bord postérieur du 4er segment. . . . . var. eburnea Bellier. 3. Halyzia decemguttata Linné. — Jaune roux. Prothorax avec une bordure pâle occupant le sommet et les côtés, prolongée, vers la base, en une tache oblongue dirigée en dedans et en avant, -et avec une ligne médiane étroite, dilatée en forme de tache à la région antéscutellaire; ce dessin ordinairement confus. Elytres avec 10 grosses taches pâles ou blanchâtres : 2, 2, 1 (les exemplaires chez les- quels les taches se détachent à peine de la couleur foncière constituent limperfecta Muls., Monogr., 117). Long. 5—5,7mm, — Europe moyenne et méridionale; Sibérie. A Berlin, sur les Tilleuls et le Sambucus nigra fleuri. a) Elytres avec 8 taches claires (ordinairement 4 nulle et 4 très péiiie) "1. Ait var. fulva Weise. s b) Taches claires des élytres envahissan la couleur du fond, réduite à une bordure latérale roussâtre. — Tyrol (Ludy), Caucase (Leder), Amour (deflorata Solsky) . . . . . var. hololeuca Muls. L. Halyzia quindecimguttata Fabr. — Jaune roux. Prothorax avec une large bordure latérale blanchâtre, largement et profondément échancrée en dedans, et souvent avec une tache blanchâtre bilobée, devant l’écusson. Elytres avec quatorze taches guttiformes blanchâtres : 2, 2, 2, 1, bordure latérale généralement de même teinte. Long. 5—6,5mm, — (bisseptemgquittata Schall., bisseptempunctata Perch.). — Çà et là dans le centre et le midi de l’Europe, plus commun en Asie et jusqu’au Japon (Hiller). Le prothorax peut devenir foncé, brun ou noirâtre, ou présenter une sorte de dessin en forme de M (septenaria Muls., Hindoustan). On trouve des transitions, même en Allemagne. a) Tache 1 (humérale) nulle. var. duodecimgemmata Herbst. >. Halyzia quatuordecimguttata Linné. — Brun roux. Pro- thorax à dessin blanchâtre composé d’un liséré au bord antérieur, d’une bordure latérale dilatée en une grande tache, vers les angles postérieurs, et d’une ligne médiane peu distincte. Elytres avec une étroite bordure latérale et quatorze taches guttiformes blanchâtres, COCCINELLIDAE h5 bien accusées : 1, 3, 2, 1 (la dernière subapicale et souvent reliée à la bordure latérale). Long. 4,5—6mm, — Europe, Sibérie, Amérique du Nord. A a) Taches guttiformes des élytres entourées d’un anneau foncé ou OIL JA var. ocelligera Weise. b) Au moins un des es Buthiformes réunies : 2+3 ou 2+5 ou dan el de ii Ru var. exoleta Weise. c) Dessus brun de dois ou noir. “Dr du prothorax ordinairement bien tranché, blanchâtre; ligne médiane roussâtre. Taches gutti- formes des élytres blanches. . . . var. Scutellata Weise. 6. Halyzia vigintiguttata Linné (1). — Jaune roux ou brun roux. Prothorax à dessin blanchâtre formé de trois taches oblongues (une au milieu du bord antérieur et deux devant l’écusson) et d’une bande latérale largement et profondément entaillée au milieu. Elytres avec vingt taches jaunâtres ou blanches : 2 scutellaires, 2 subhumé- rales, 3, après le milieu, en série transversale, 2, 1 (Costa, Faun. Napol., Coccin. 38, tab. I, fig. 4). Long. 5—6mm. — Europe (2), rare dans le midi; manque en Angleterre. a) Elytres noir brun ou noirs, à taches blanches : var. tigrina Dane) b) Taches +6 réunies (élytres à à fond brun roux : ÆKochi Heyd.). — HorMeRabiuele = | 7. à var. Linnei Weise. c) Elytres avec plus de deux taches réunies, par exemple : 34-56, CR Sn e | wvar. trigaria.Weéise: 7. Halyzia octodecimguttata Linné. — Jaune brun ou brun roux. Prothorax à dessin blanchâtre composé d’une étroite bordure sur les côtés, d’une tache double, souvent indistincte, au milieu du bord antérieur et de deux taches oblongues en avant de l’écusson. Elytres avec dix-huit à vingt taches claires : 2, 1, 3, 2, 1; 1 en lunule, contre le bord huméral, 2 coudée, contre lécusson, 3 au milieu du disque, au tiers de la longueur (souvent accompagnée d’une tache ponctiforme entre elle et la tache humérale), 4, 5 et 6 un peu après le milieu, 7 et 8 avant le sommet. Long. 3, 5—5mm, — Europe, sur les Abiétinées. (1) Chez toutes les espèces voisines, les exemplaires à fond roux sont con- sidérés comme forme typique; celle-ci faisait seule exception à la règle. (2) La larve, décrite par Rey (Larves de Le D. 121), se trouve sur l’Alnus glulinosa où elle chasse les Pucerons. — L. | LG J. WEISE a) Couleur foncière du dessus brun foncé, brun noir ou noire; taches généralement petites, bien déterminées, blanchâtres . var. ornata Herbst. b) Coloration aies ee avec C quelques taches réunies : 445 ou 7+-8 ou 445,78. : . , . , . var. silvicola Weise. c) Taches 1434-6487 réunies assez étroitement (ou largement — Andersoni Woll., de Madère) et 445 rattachées par une ligne grêle à 3 et 8 (Costa, Faun. nn. Coccin. tab. 1, fig. 5). — Espagne, Halie (D ra pue Ë var. formosa Costa. d) Taille généralement petiie: Elytres eutiérement d’un jaune blan- châtre.,— Espagne: st: Lie var, inundata Weise. 8. Halyzia vigintiduopunctata Linné. — Dessus jaune citron, parfois un peu rembruni. Prothorax avec un point noir antéscutel- laire, précédé de 4 points en demi-cercle. Elytres avec vingt-deux points noirs : 3, 4, 1, 2, 1 (le point 4 situé sur le bord latéral et également visible sur le dessous). Ventre et fémurs généralement noirs. Long. 3 et même 4, ÿmm, — Europe, Syrie, Arménie, Tachkent (Faust), Sibérie. a) Grand. Segments ventraux testacés ou premiers seuls rembrunis au milieu. Pattes testacées, fémurs parfois un peu plus foncés Rs is Schauf.). — Europe méridionale (2). RUE. one var. Hiciotise Le Motsch. b) Elytres avec nue points en moins (soit 4, soit 11, 5, 10, 14, 3 pu 11615 "a Ja fois) UE AU rente signifera Weise. 9. Halyzia conglobata Linné (3). — Prothorax noir, à dessin pâle composé d’une bordure antérieure large, tricuspide en arrière, et d’une bordure latérale étroite. Elytres d’un blanc jaunâtre, avec qua- torze taches noires : 1, 2, 3, 1. Taches 3-3 (de l’élytre opposé) réunies en une tache quadrangulaire commune, située sur la suture, avant le milieu, 54-64-65 en une bande commune, en forme d’ancre, et 7-7 en une bande transversale commmune, avant le sommet. Suture géné- ralement bordée de noir. Long. 3,5—4,5mm, — Europe, Sibérie, jusqu’à l'Amour (Faust). a) Dessus blanc jaunätre. Prothorax à six points noirs : quatre en demi-cercle, en avant de l’écusson, et un de chaque côté, en avant de l’angle postérieur; ces derniers rarement confluents ou en T4) Aussi dans les landes de Gascogne : Arcachon!. — L.B. (2) Abondant sur divers pointsde l'Algérie, en battant les broussailles!. — L. B. (3) Voir plus haut (p. 42, note 2) l’observation relative au nom de cette espèce. — L, B, COCCINELLIDAE 47 partie nuls (1). Elytres avec quatorze taches noires : 4 à la base, au côté interne de l’épaule, 2 en arrière, près du bord latéral, 3 prés de la suture et vers le milieu. 4, 5 et 6 en une rangée transversale, au delà du milieu (4 et 5 allongées, 6 petite), 7 vers l'extrémité, étroite, transversale, souvent à peine indiquée. à is A on var. tessulata anni b) Elytres avec des taches en moins (6 ou 7 ou 6 et 7 à la fois). Prothorax ie avec les quatre points de la base seulement . var. parumpunctata SCop. ne au crane) a. Taches réunies successivement et de manières très diverses, arrivant à reconstituer le dessin typique dé conglobata (avec la tache 4 souvent rattachée à la tache 5 et, par conséquent, au dessin anchoriforme) ou formant deux bandes trans- versales coudées, l’une au-dessus du milieu, l’autre au-dessous (Frivaldskyi Sajo); enfin taches toutes réunies : Elytres noirs, à dessin clair composé d’une tache oblongue, à la base, à côté de l’écusson, d’une tache analogue au bord huméral, d’une tache arrondie, près de la suture au-delà du milieu, et de deux taches transversales, l’une, vers le milieu des côtés. en forme de fascie, l’autre plus près de l’extrémité, formant une lunule échancrée en arrière (2); ces deux dernières rattachées à la bordure jaune des côtés (leopardina Weise). Lorsque les points normaux 2 et 4 ne sont pas entièrement compris dans le dessin, les taches transversales jaunes se relient encore entre elles et à la tache humérale par un filet jaune, parallèle au bord latéral. var. conglomerata Fabr. _d) Fascie médiane jaune divisée en deux taches, l’une au bord latéral, l’autre vers le milieu du disque (fimbriata Sulzer); lunule posté- rieure finissant par se diviser également : Elytres noirs, chacun avec sept petites taches jaune paille, savoir : trois attenant à la bordure latérale jaune, trois du côté de la suture et une vers le milieu du disque (perlata Weise) . . . var. fimbriata Su. IT. Synonychini. 16. Gen. Chilomenes Chevrolat (3). A peu près de même forme que les Exochomus, mais distinct par c | (1) ! existe très souvent, en plus, un petit trait noir dans l’axe de l’écus- son. — Parfois. au contraire, les deux points antérieurs du demi-cercle sont effacés. — L.. B.. (2) Chez une espèce japonaise très voisine, H. japonica Thunb., la lunule est tournée en avant. 3) Voir plus haut (p. 5) la note relative au nom de ce genre. — L. B. 48 J. WEISE l’étroitesse de l’épistome qui masque seulement le cinquième inférieur de l’œil et laisse à découvert le 1er article des antennes; celui-ci triangulaire. — Afrique et Indes orientales (4). 1. Chilomenes vicina Muls. — Dessus fauve ou testacé. Prothorax avec une tache noire transversale, triangulaire, peu distante du bord antérieur ou y attenant, et rejoignant par son extrémité postérieure une bande ou tache transversale noire située le long de la base. Elytres avec une bordure suturale noire et une bande longitudinale noire, étroite, partant de la base et s'étendant, parallèlement aux côtés, depuis le calus huméral jusque tout près de la suture, avant l’extré- mité. Long. 4,5— 5,5mm, — Sicile (Kläger), moitié septentrionale de l'Afrique. a) Elytres avec une fine bordure suturale noire. — Egypte (2). TR Je var. nilotica Muls, b) Mines or ornés, à anti de Tee d’une bordure suturale noire dilatée en avant, puis graduellement rétrécie jusqu’à l'extrémité. — Beyple :. 18. Ho 4 var. cuppigera Muls. c) Comme vicina. Bordure ‘süturalé dilatée, bande longitudinale étendue jusqu’au bord latéral. — Egypte. . var. Osiris Muls. d) Elytres entièrement noirs, épipleures seuls testacés. — Egypte . var. Isis Crotch. 17. Gen. Ithone Solsky. 1. Ithone hexaspilota Hope. — Grand, presque orbiculaire, peu convexe, noir; prothorax avec une large bande latérale roux vif ou testacée; élytres de même teinte, avec une bordure suturale noire, à peine prolongée jusqu’au milieu, et six taches noires : À grande, située sur le premier quart, partant de l’épaule, dirigée en dedans et pourvue d’un prolongement qui atteint la base, 2 transversale, un peu après le milieu et sur le côté, 3 transversale, prés de la suture. Long. 10,5—12,5nm, — Sud-est de l’Asie, du Népaul à l'Amour. a) Taches élytrales réunies en une bande longitudinale et une bande transversale : Elytres noirs, à six taches d’un roux vif ou testacées : (1) Les espèces d'Afrique constituent le genre Cydonid proprement dit; celles d’Asie, dépourvues de fossette thoracique, forment le groupe des Chilomenes Muls. — L. B. (2) Crotch (Rev. Coccin., p, 180) a redécrit le C. nilotica Muls. sous le nom d’unicolor. D'après lui, le C. unicolor se trouverait à la fois en Egypte et en Algérie, mais ce dernier renseignement me paraît infiniment douteux. — L. B. COCCINELLIDAE 49 2, 1. Tache 4 en carré long, s'étendant de l’épaule au milieu, et séparée à la fois de la base et du bord latéral par une bordure noire; 2 en forme de C retourné, allant de la base au milieu, contre la bande suturale noire; 3 au-delà du milieu, formant une large bande latérale, parallèle aux côtés, jusqu’à lextrémité, puis remontant presque jusqu’au milieu, le long de la bordure suturale noire et s’élargissant sous forme de tache en dedans. Si l’on considère la teinte rousse comme couleur foncière, les élytres présentent une bordure noire à la suture et sur les côtés, une fascie transversale complète, un peu au-delà du milieu, et une bande longitudinale médiane, parallèle aux côtés et prolongée jusque vers la suture, près de l'extrémité; cette bande dilatée vers le premier quart, en forme de tache subquadrangulaire . var. mirabilis Motsch. b) Elytres entièrement d’un noir luisant (1). var. aethiops Weise. IV. Chilocorini. 18. Gen. Ghilocorus Leach (2). 1. Chilocorus similis Rossi (3). — Lignes marginales du pro- thorax assez largement séparées vers les angles postérieurs. Noir ; ventre roux; élytres ornés chacun d’une grande tache orangée orbi- culaire, située un peu avant le milieu. Long. &—5mm, — (renipustula- tus Scriba). — Europe, Sibérie occidentale (4). 2. Chilocorus bipustulatus Linné. — Lignes marginales du prothorax étroitement séparées. Noir, noir brunâtre ou brun (testacé chez les exemplaires immatures); élyitres ornés chacun d’une série transversale de trois petites taches rouges, souvent peu distinctes (les deux internes généralement unies). Long. 3—4mm, — Europe, nord de l’Afrique, Syrie et jusqu’en Sibérie. (4) Parfois les élytres sont d’un noir luisant, avec une ou deux petites taches dont l’emplacement varie. — À. Sicard. (2) Sur les bords de l’Amovwr, on pourrait retrouver le Chilocorus tristis Fald., déjà signalé de Chine, jusque dans le nord de la Mongolie : Tête et dessous du corps roussâtres; prothorax noir; élytres d’un rouge cerise vif, entourés d’une bordure noire mal délimitée en dedans. Long. 5—6mm, (3) Dans la dernière édition du Catalogus Col. Europae (891) les C. simi- lis et C. renipustulatus sont considérés comme espèces différentes. La dis- tinction qu’on veut établir entre eux ne paraît pas fondée. — L. B. (4) D’après sa description, le Chilocorus canariensis Crotch (renipustulalus + Woll.) ne diffère du GC. similis que par sa taille moindre et sa tache dor: sale très transverse. Ces deux caractères sont probablement sans valeur. Cam L. B. É 50 J. WEISE 19. Gen. Exochomus Redt. TABLEAU DES ESPÈCES. À. Prothorax distinctement pubescent . . . . . . . , . 2. — Prothorax et élytres glabres. :.:° TB: 2. Elytres noirs, à MP fine et ns serrée, assez longue ae 6. pubescens Küst. — Elytres Hléu foncé, à pubescence à peine appréciable ; L. melanocephalus Zoubk. . 3. Elyires « sans signe enfoncée Dean le long du bord latéral. RS 5. minutus Kr. res avec une digne enfoncée contre le bord latéral; celui-ci nettement relevé . . . UNE L, &, Base du prothorax distinctement sinuée de FO 2 côté, près des angles postérieurs : 2.751404 À. quadripustulatus Lin. — Base du prothorax à peine sensiblement sinuée de chaque côté. 5. * 5. Elytres entiérement noirs : . . 3. nigro-maculatus Gœze. — Elytres noirs à fascies rousses ou roux à dessin noir 2. undulatus Weise, 1. Exochomus quadripustulatus Linné. — Sensiblement plus long que large. Elytres avec une impression longitudinale plus ou moins accusée, à quelque distance du bord latéral. Noir; bord antérieur et bords latéraux du prothorax assez souvent liserés de roux; élytres ornés chacun de deux taches rousses, l’une en lunule, entourant exté- rieurement le calus huméral et plus large en arrière qu’en avant, l'autre transversale, située au-delà du milieu et prés de la suture. Dessous noir; moitié antérieure des épipleures (sauf le bord latéral), côtés et extrémité du ventre roussâtres. Long. 3—5mm, — oblongus Weidenbach (1). — Europe, Asie, Afrique. a) Tache postérieure nulle (2). . . var. bilunulatus Weise. b) Taches de l’élytre toutes deux agrandies : l’humérale dilatée exté- rieurement et atteignant, ou à peu prés, le bord latéral, la posté- rieure largement arrondie ou irrégulièrement quadrangulaire. — Europe méridionale . :. 0.005 var. distinctus Brullé. (4) Il a été reconnu depuis que l’Exochomus oblongus Weïid., bien que fort semblable au quadripustulatus, constituait une espèce très distincte, appartenant au genre Brumus (voir ce genre, p. 53). — À. Sicard. (2) D’après Seidlitz (Fn. Transsylv. p. 290), les élytres sont parfois entiè- rement noirs. — À. Sicard. COCCINELLIDAE 51 - c) Tache humérale en carré long, occupant ordinairement plus de la moitié du diamètre basilaire et enfermant généralement un point noir situé sur le calus huméral. Prothorax à bord antérieur fauve ou rougeâtre et souvent avec une tache de même couleur, grande et bien arrêtée, sur les angles antérieurs. — Sicile (Ludy), Caucase. ., var. ibericus Motsch. (1). d) Elytres avec six taches rouges : les deux taches normales de chaque . élytre et une troisième en plus, soit entre la tache humérale et la suture (seæpustulatus Kr.) soit aux deux tiers de ia longueur, du côté externe. — Europe méridionale var. LL Fra e) Comme b. Taches Hinees largement réunies. Elytres roux ou fauves, avec une grande tache noire commune, de forme variable, s'étendant à peu près d’une épaule à Pautre et s’'avancant postérieu- rement jusqu'au-delà du milieu; côtés avec une étroite bordure noire, brusquement dilatée aux deux tiers et prolongée jusqu’à l’extrémité. — Reitteri Schneider. — Dalmatie (Koltze), Grèce (von GENE) PS ONERSRRSS No | var. Koltzei Weise. f) Dessus entièrement ne Chez les exemplaires immatures, coloration d’un fauve roussâtre, avec les taches normales plus ou moins distinctes, un peu plus claires (haematideus Costa, Faun. Nap. 62, tab. 2, fig. 1 ; unicolor Schaufuss). — Europe méridionale. var. floralis Motsch. . 2. Exochomus undulatus Weise (in Schneid., Beitr. Kauk., 349, tab. 6, fig. 55). — Ovalaire, noir; élytres ornés chacun d’un dessin roux, longeant la base, bilobé en arrière, n’atteignant pas l’écusson mais occupant l’épaule, prolongé jusqu’au tiers des côtés, puis dirigé en zigzag vers le milieu, et formant, près de la suture, une grande tache carrée; en outre, aux deux tiers, une tache rousse, découpée, située plus près du bord externe que de la suture. Long. 3,3—4,5mm, — Caucase, Derbent. Palestine (Abeille de Perrin). a) Elyires roux, à dessin noir composé d’une large fascie transversale commune, située avant le milieu, isolée des côtés, remontant gra- duellement, du côté de la suture, en une pointe commune prolongée jusqu’à la base, et de deux ou trois taches au-delà du milieu; pre- mière transversale, externe, immédiatement au-dessous du milieu; (4) À en juger par la description (Nouv. Mém. Mosc. V. 422), car la figure {tab. 16, fig. O) ne lui convient pas. Quant à la description de Mulsant (Monogr. Sécurip., p. 1934), elle ne correspond ni à la figure, ni à la descrip- tion de Motschulsky. 59 J. WEISE deuxième oblongue, un peu plus en arrrière, contre la suture; troi- sième (souvent nulle) transversale, à l'extrémité; les deux dernières souvent réunies, — Tachkent (21Fanst) OP RRP NERR ; var. septemmaculatus Weise. L’Exochomus nigro-pictus Fairm. (Ann. Fr. 1880, p. 31), d’Algérie, est voisin de cette variété, mais se reconnaît immédiatement à ses _ élytres roux bordés de noir à la suture et sur les côtés; le dessin noir est composé, en outre, d’une grande tache sur l’épaule, d’une fascie transversale commune, au milieu de la suture, d’une tache presque transversale, au-delà du milieu, contre la bordure latérale noire et souvent reliée à cette dernière, enfin d’une tache commune plus petite, arrondie, située avant l’extrémité et rattachée par la suture à une large bordure apicale. Long. 4—4,5mm, — ? KE. ericae Crotch (Rev. Coccin. p. 193). — L’E. picturatus Fairm. (loc. cit., p. 32) n’en est qu’une variété insignifiante (1). 3. Exochomus nigro-maculatus Gœze (2). — Ordinairement plus long que large, noir. Tête et épimères mésothoraciques orangés chez le mâle, noirs chez la femelle. Prothorax bordé latéralement d’une large bande orangée, bien arrêtée en dedans, non rectiligne, rhais plutôt arrondie ou subanguleusement élargie au milieu. Dessous noir ; majeure partie du ventre et pattes rougeâtres. Elytres parfois avec un faible reflet métallique. Long. 4—4,5mm, — (auritus Scriba). — Europe méridionale et ca et là dans le sud de l’Europe centrale; Afrique; Asie occidentale : Tachkent (Faust) et Sibérie. Dans les contrées montagneuses, les élytres de certaines femelles sont mats (collaris Küst., pyrenaeus Kraatz). a) Tête et prothorax entièrement orangés (3). — Nord de l’Afrique, Grèce, Russie méridionale . . . var. nigripennis Er. (4). L. Exochomus melanocephalus Zoubkoff. — Cettte espèce et les deux suivantes se distinguent des précédentes par leurs élytres (1) Les deux descriptions de Fairmaire datent en réalité de 1876 (in Petites Nouv. ent. de Deyrolle, Il, p. 94); mais, dès 1870, E. Allard (Descr. de Col. Nouv.) avait publié le même insecte sous le nom d’E. anchorifer. C'est bien cet insecte que Crotch a décrit sous le nom d’E. quadripustulalus var. ericae. — L. B. (2) Entom. Beitr. (1777) p. 248 (testudinaris Fourc. 1785, aurilus Scriba 1791). — Dans la dernière édition du Catalogue de Môdling (1891), cette espèce porte le nom de flavipes Thunb., 1784. — L. B. (3) La var. Troberti Muls., d'Afrique, a le prothorax orangé, avec une simple ligne médiane noire. — A. Sicard. (4) Syn. xzanthoderus Fairm. — L. B. COCCINELLIDAE D3 déprimés latéralement comme chez les Chilocorus. — Notablement plus petit que le précédent, plus long que large, noir; prothorax pubescent, orné d’une large bordure rousse mal arrêtée en dedans; élytres d’un noir bleuâtre ou verdâtre, portant par endroits, notamment au-dessous de l’épaule, des traces d’une imperceptible pubescence. Prothorax, pattes et extrémité du ventre d’un fauve roussâtre. Long. 2,5—9,8mnm, — Syrie; Russie méridionale : Feodosia (Retowski) ; Turcménie. a) Elytres ornés chacun d’une tache transversale rousse à leur extré- mité. — Jaïfa (Abeille de Perrin) . . . var. apicalis Weise. 5. Exochomus minutus Kraatz. — ©. Noir, avec une légère teinte bronzée; tête et pattes jaunes; côtés du prothorax avec une tache de même couleur, rétrécie en arrière; prosternum fauve; labre et ventre bruns; prothorax et élytres glabres. Long. 2,5mm, — Gross- breitenbach, dans le Thüringer Wald (Kellner). 6. Exochomus pubescens Küster. — Presque aussi large que long, orbiculaire, d’un noir profond; côtés du prothorax avec une large bordure rousse, mal arrêtée en dedans; pattes et extrémité du ventre orangées. Prothorax et élytres à pubescence très fine, mais rela- tivement longue et bien apparente. Long. 3mm, (1). — Espagne méri- dionale, principalement Carthagène : à la sortie de la ville et à la Mar Menor, sous les plantes des terrains salés (Dieck). 20. Gen. Brumus Mulsant (2). 1. Brumus octosignatus Gebler. — Fauve ou rouge brique foncé; prothorax avec une tache antéscutellaire noire, souvent pro- longée jusqu’au bord antérieur; élytres avec huit points noirs : 4, 4, (1) Cette espèce se retrouve en Barbarie!, en Egypte (Hénon!) et en Syrie (Abeïlle de Perrin). Elle varie beaucoup et il y a lieu d’y rattacher, à titre de variétés, les E. lugubrivestis Muls., E. Gestroi Fairm. et E. apicatus Fairm. Suivant toutes probabilités, la var. apicalis Weise, décrite plus haut, doit être rattachée à l'E. pubescens Küst., et non à l'E. melanocephalus Zoubk. — L. B. (2) Comme l’a reconnu Seidlitz (Deutsche ent. Zeitschr. 1887, p. 353), l’'Exochomus oblongus Weïd., de Bavière et du Tyrol, appartient également au genre Brumus par ses ongles sans dent. — Il ressemble, à s'y méprendre, au type de l’Exochomus quadripustulalus, mais s’en distingue, en dehors du caractère des ongles, par sa forme ovoïde et par les taches élytrales un peu différertes : l’humérale est plus rapprochée du bord externe et celle du disque est oblongue et non transversale. — L. B. 54 J. WEISE À, 1. Point 1 à l’épaule, 2 avant le milieu, du côté de la suture, 3 au- delà du milieu, plus prés des côtés que le point 1, 4 au-delà du second tiers, du côté de la suture. Méso- et métasternum et milieu des 4er et 2e segments ventraux également noirs. Long. 3—4mm, — Sicile, pénin- sule des Balkans, Russie méridionale, Syrie, Arménie et jusqu’en Sibérie. a) Elytres à huit points normaux de petites dimensions; reste du COEDS orangé. 14," Put var. lasioïdes Weise. b) Prothorax noir, à sommet et côtés teintés de roux sombre, ou entièrement noir. — Charoud (Christoph, Faust) . À var. Gebleri Weise. Espèces voisines : B. Olcesei Crotch (1). — Plus petit, plus densément et plus fortemenr ponctué. Elytres avec une fine bordure suturale noire et deux taches noires sur chacun d’eux : 4, 1; tache 1 sur l'épaule, 2 aux deux tiers de la longueur. — Tanger. B. lugubrivestis Muls. (2). — Tête, prothorax et trois derniers segments ventraux orangés; élytres noirs, à bordure roux testacé. — Egypte. 21. Gen. Platynaspis Redtenbacher. 1. Platynaspis luteo-rubra Gæœze. — Corps noir; prothorax avec une tache triangulaire jaune, n’atieignant pas l’angle postérieur; tête des mâles et souvent genoux et tibias jaunes; élytres avec quatre taches orbiculaires rousses : 1 sur le disque, avant le milieu, un peu plus près de la suture que des côtés ; 2 avant l’extrémité. Long. 2,5—3, mm, — (villosa Fourcr.) — Europe, nord de l’Afrique, Arménie, Perse. a) Tache antérieure des élytres très grande et plus ou moins large- ment unie à la tache postérieure (Muls., Sécurip. p. 217) var. Confluens Muls. b) Tache Dostérieuré ‘des lyires Die — Recueilli à Spalato (Dalma- tie) par le Dr H. Karaman . . . var. Karamani Weise (1;. (1) B. Olcesei Crotch, 1874 = B. tetradyma Fairm. (sub Micraspis). 1867. — cf. Bedel, Ann. Fr. 1885, p. 90. — L. B. (2) Mulsant avait rangé le lugubriveslis dans le genre Exochomus; Crotch, | bien que ne le connaissant pas en nature, a eu la malencontreuse idée de le reporter dans le genre Brumus (Rev. Coccin., p. 195). En réalité, cet insecte est une variété extrême de l’Exochomus pubescens Küst., variété qui se trouve non seulement en Egypte, mais jusque dans le Sahara algérieut!. — L. B. | - . COCCINELLIDAE D) V. Hyperaspini. 22. Gen. Hyperaspis Redtenbacher. TABLEAU DES ESPÈCES. 4. Epipleures des élytres (ou tout au moins la fossette destinée aux ÉMuSILostereUurS) jaunes ou rouges (2): 1. 4 à 7 2. == OL ES LOTO RS MN ENAM RE AI AR TAS D. PHP AMECIDIus desix taches. 4, tu 3. — Elyires avec six taches : 2, 1 . . . . “ht L. 3. Elyires à dessin jaune composé d’une bande fériés dpi le milieu, et de trois taches juxtasuturales . . 7. polita Weise. — Elyires avec dix taches jaunes. 6. transverso-guttata Weise. L. Taches antérieures de . ne sur une ligne transversale dote. 25. \ Lee k. Kunzei Muls. — Taches lériures rangées sur une ligne transversale oblique, l’interne en avant de l'externe; élytres alutacés entre les points. Joue 9. erythrocephala Fabr. à. Pal rousses < (étons rorérens rembrunis chez les ©). Elytres avec quatre grandes taches rouges. . 3. desertorum Weise. — Fémurs des Hs pattes postérieures entièrement ou en partie MOIS 0. Re 6. 6. Elytres avec ire ou die late bots. les antérieures juste avant le milieu, les postérieures prés du bord latéral, au niveau de la courbure apicale. Corps oblong. ee. 1. reppensis era à Hlires avec ie Po. ne dieuen après le milieu, ou tout HO CORDS AEONA), + 0. 2. campestris Herbst. 1. Hyperaspis reppensis Herbst. — Oblong, rarement aussi long que large, noir; prothorax avec une large bande latérale orangée, (1) Espèce de taille plus grande : Platynaspis Lewisi Crotch (Rev. Coccin., p. 189). — Tête et prothorax noirs, ce dernier avec une tache jaune aux angles antérieurs. Elytres roux, ornés d’un liséré sutural noir, d’une bordure latérale irrégulièrement développée et chacun de deux taches noires : 4, 1. Long. 4mn, — Japon. Espèce de taille notablement plus petite, semblahle au Scymnus minimus [= punctillum] : Platynaspis nigra Weïse (Deutsch. ent. Zeitschr. 1879, p. 149, sub Pentilia). — Noir, dessous noir de poix, pattes et épipleures un peu plus clairs. Long. 1,8—2mn, — Japon. (2) Cette division comprend également l'Hyperaspis Bellieri Chevr., d'Espagne (voir plus loin, p. 60). — L,. B. 56 , J. WEISE subélargie au milieu et généralement bien délimitée; élytres avec une tache rougeätre, située avant l’extrémité, vers le bord latéral. Chez le g', tête jaune, à l'exception d’une ligne transversale sur le vertex ; bord antérieur du prothorax liseré de jaune et élytres souvent ornés, à l’angle huméral, d’une tache triangulaire de même couleur. Pattes de la © noires, à l'exception des tibias antérieurs et des tarses; celles du G' orangées, avec les fémurs postérieurs et souvent une partie des fémurs intermédiaires et antérieurs noirâtres. Long. 2,5mm, — (algi- rica Crotch, Motschulskyi Muls., pseudopustulata Muls., Crotch). — Europe, nord de l'Afrique, Asie jusqu’au Japon (Lewis). < Forme normale : tache des élytres arrondie ou transversalement ovale, nettement isolée du bord latéral et séparée de la suture par un intervalle égal à son plus grand diamètre. Long. 2,5—4mm, — Europe moyenne; rare dans le nord et le midi de l’Europe. # a) Tache des élytres ponctiforme ou nulle. Long. 2,5—3mm, — Europe moyenne . . . . . var. subconcolor Weise (1). b) Tache des élytres dilatée extérieurement (et ne laissant de noir que le rebord latéral), d’ailleurs très variable de forme, transversalement ovale ou en virgule, mais presque toujours terminée extérieurement en une pointe dirigée en avant. — (Hoffmannseggi Grav., Muls.; histeroïdes Fald.; illecebrosa © ? Chevr. in Rev. Zool. 1866, p. 324). Du A HU EE AR v, var. marginella Fabr. c) Comme ci-dessus. Tache élargie en dedans sous forme de bande transversale légèrement arquée, mais n’atteignant pas la suture, et prolongée (chez l’unique exemplaire connu) jusque sous l’épaule. Long. 5mm, — Espagne . . . . . var. illecebrosa Muls. d) Prothorax à bordure latérale jaune très étroite, à peine moitié aussi large que l'intervalle de l’angle antérieur à la sinuosité postoculaire ; tache subapicale des élytres petite, jaune, en ovale transverse. — Steppes des Kirghiz (décrit d’après une O!). var. guttata Muls. e) Elytres avec quatre taches roussâtres : 1 généralement petite, arrondie, sur le disque et avant le milieu, un peu plus prés de la suture que des côtés, 2 normale. Long. 2,5—3,5mm, — (quadrima- culala Redt., 1843, inaudax Muls., sexguitata Bris.). — Europe . (1) Mulsant a décrit antérieurement, sous le nom d’Hyperaspis Teinturieri, la variété à élytres sans taches. Dans cette variété, la bande latérale du prothorax est souvent plus étroite que dans le type. — L. B. COCCINELLIDAE vi méridionale, jusqu’à Vienne; Teschen (Letzner); Hongrie; Asie Mineure: Arménie. . . . var. femorata Motsch., 1837 (1). f) Comme ci-dessus. Dessin prothoracique et taches élytrales d’un jaune pâle: ces quatre dernières médiocrement grandes, faiblement transversales. ©? Tête entièrement d’un jaune pâle et élytres cons- tamment ornés d’une tache triangulaire, située à la base, au côté externe du calus huméral. © Tête d’un jaune pâle, en dehors de la partie médiane. — Liban (Abeille de Perrin); Syrie : Haïfa (Simon, Retenir. re var. syriaca Weise. g) Comme au ne Ge Bu. à tache antérieure oblongue ou irrégulière, avec une moucheture transversale rougeâtre immédiate- ment au-dessous de la base et parfois même une trace de point rougeâtre, vers le milieu du bord latéral. — Samara (Faust). . . . var. effusa Weise. 2. Hyperaspis campestris Herbst (2). — Presque aussi large que long, noir; prothorax avec une large bande latérale orangée, atténuée en arrière à partir du milieu et n’atteignant pas entièrement la base; élytres chacun avec une petite tache arrondie, plus rapprochée des côtés que de la suture, située au-delà du milieu, mais bien plus haut que la tache correspondante chez reppensis. o7 Tête et extrême sommet du prothorax jaunes. Long. 2—3,5mm, — Toute l’Europe. a) Bande latérale du prothorax généralement non rétrécie en arrière, atteignant très souvent la base. Elytres entièrement noirs. Taille plus grande et ponctuation relativement plus forte que chez le type. ©” Elytres assez souvent ornés sous l’épaule, à la base du bord laté- ral, d’une tache jaune dont je n'ai pas observé d'exemples chez le campestris. — Sur le Lamium album. var. concolor Suffrian. 3. Hyperaspis desertorum Weise. — Presque aussi large que long, noir; prothorax rouge, orné d’une bande médiane noire, étroite et assez mal délimitée (@) ou d’une tache antéscutellaire oblongue, souvent partagée par une ligne médiane dans sa moitié antérieure. (1) D’après le texte de Motschulsky, le femorata doit avoir les fémurs noirs; par conséquent, l'espèce décrite sous ce nom par Mulsant ne lui est pas identique. (2) Une espèce voisine, Hyperaspis teslaceicornis Weise (Deutsch. ent. Zeit. 1879, p. 149), du Japon, a été décrite en 1874, sous le nom de Cryplogonus japonicus, par Crotch, à la p. 203 de cette Révision où il a accumulé tant d’inexactitudes. — Le Cryplogonus sinensis, du même auteur, est égale- ment un Hyperaspis, mais la description est insuffisante pour édilier sur sa valeur. D8 J. WEISE Elyitres avec quatre grandes taches rouges : 1 subquadrangulaire, transversale, commençant avant le milieu et s'étendant un peu plus vers la suture que vers les côtés; 2 généralement transversale, située avant l’extrémité, contre le bord latéral, à peine plus près de la suture que la 1re; l’une et l’autre à peine disjointes. Chez le o”, tête orangée, avec une bandelette transversale noire sur le vertex, et tache foncée du prothorax souvent très réduite. Pattes de couleur orangé clair. Long. 2—3mm, — (femorata + Muls., Mon. Sécurip. 681; Weise, Zeitschr. f. Ent. Breslau, 1877, 137)). — Sarepta, steppes des Kirghiz. L’Hyperaspis vittata Gebler (que Mulsant a décrit, sous le nom de vittifera, d'après une femelle en mauvais état) est un insecte très voisin, sans doute une simple variété du précédent. — Tête jaune pâle, avec une bande médiane noire abrégée en avant et divisée en deux lobes par une petite ligne médiane partant du bord antérieur. Elytres noirs avec une bande longitudinale orangée, commençant, mais étroi- tement, dés le côté interne du calus huméral, s'étendant ensuite large- ment (sur le tiers du diamètre élytral) et subovalaire sur le tiers postérieur. Long. 3,9"m, — Steppes des Kirghiz. En supposant la tache antérieure du desertorum prolongée extérieu- rement jusqu’à l’épaule en un rameau grêle et assez largement unie en arrière à la tache 2, on obtiendrait à peu près le dessin exceptionnel du vittata, qui d’ailleurs m'est inconnu. k. Hyperaspis Kunzei Muls. — ©. Très semblable à la © du Brachyacantha bistripustulata Fabr. (espèce de l’Amérique centrale et méridionale). Noir, avec la tête, une large bordure, très dilatée au milieu, sur les côtés du prothorax, ainsi queles épipleures et six grandes taches élytrales (2, 1) d’un roux testacé. Bordure et taches peu nette- ment déterminées. Tache 1 subtransversale, semiovalaire, situéeau milieu, du côté externe; 2 arrondie, sur la même ligne que la 1re, en dedans, et à égale distance de celle-ci et de la suture; 3 largement ovale, un peu obliquement dirigée en dedans et en avant, située du côté externe, avant l'extrémité. Long. 4mm, — Décrit par Mulsant sur un individu sans indication de patrie et auquel manquait toute la partie antérieure du corps. Mon exemplaire a été trouvé par Pallas en Asie et rentre par conséquent dans le cadre de ce travail. 5. Hyperaspis erythrocephala Fabr., Man. I, p. 61 (1). — Oblong,. en général moins brillant que les précédents, d’un noir (1) Comme on l’a reconnu depuis, cette espèce appartient au genre Oxyny- chus Leconte, distinct des Hyperaspis par ses ongles sans dent. — A. Sicard. COCCINELLIDAE 59 soyeux, avec une bordure, sur les côtés du prothorax, et trois taches, sur chaque élytre, jaunes ou testacées : À arrondie, au tiers de la lon- gueur, assez près de la suture; 2 semicirculaire, immédiatement avant le milieu et du côté externe; 3 irrégulièrement réniforme (plus large à la partie interne qu’à la partie externe), transversale, située avant l’ex- trémité et plus près du bord latéral que de la suture. Pattes testacées, fémurs intermédiaires et postérieurs foncés (07) ou tous également noirâtres; abdomen ordinairement brun de poix; épipleures des élytres roux, au moins à la fossette fémorale. Chez le o”, la tête, ordinaire- ment aussi le bord antérieur du prothorax ainsi que les épimères méso- thoraciques (comme chez tous les mâles d’Hyperaspis) jaunes ou testacés. Long. 2,5—4mm, — (Fabricii Muls., karpowkae Hummel (1), sexpustulata Motsch,, caucasica Crotch). — Trouvé par M. Sajo au nord de Güdôllô, près de Pesth; Sarepta; Derbent. a) Taches 1 et 2 de chaque élytre normales, souvent assez petites; 3 petite, arrondie, alignée sur la tache 4. — Daourie (Sahlberg, RATEL), MAN RES RE EE var. Guilliardi Muls. Cette variété, où la partie externe et rétrécie de la tache 3 est réduite ou complètement effacée, se retrouvera sans doute également en Hongrie. b) Taches 1, 2 et 3 très grandes, testacées; tache 1, coupée droit, par- tant presque de la base, s’avançant extérieurement jusqu’à la moitié de l’élytre, intérieurement presque jusqu’à la suture, en arrière jus- . qu'au milieu, subatténuée postérieurement et plus ou moins large- ment reliée à la tache 3. Tache 2 presque contiguë, par son bord interne, à la tache 1. — Steppes des Kirghiz (Eversmann, Faust). var. Fausti Weise. 6. Hyperaspis transverso-guttata Weise (in Schneid. et Leder, Beitr. Kaukas., p. 350, tab. 6, f. 56). — Noir. Prothorax à dessin jaune composé d’une bande étroite au bord antérieur, d’une bordure latérale assez large mais entaillée carrément au milieu, et d’une ligne médiane flanquée d’une tache de chaque côté. Elytres avec dix taches jaunes : 1, humérale, coudée (l’une des branches du coude longeant la base, l’autre, le bord latéral); 2, contre l’écusson, oblongue; 3, au milieu des côtés, grande, en triangle plus large que long; 4, transver- sale, en rectangle étroit, située au milieu du disque; 5, transversale, en fascie (paraissant composée de deux taches), atteignant le bord latéral mais distante de la suture et placée avant l’extrémité. Long. 2,5mm, — Helenendorf en Transcaucasie (Schneider). (4) Syn. Motschulskyi + Crotch, Rev. Coccin. p. 239 (nec Muls.). — L. B. _ 60 J. WEISE 7. Hyperaspis polita Weise (1). — Dessus noir. Elytres à ponc- . tuation extrêmement fine, comme polis. Prothorax avec une bordure latérale jaune étroite et en outre. chez le o7, avec une bordure sem- blable, au bord antérieur. Elytres à dessin d’un jaune blanchâtre, com- posé de trois taches (1, 1, 4) et d’une bande latérale partant de l’épaule et dépassant le milieu. Tache 1 semicirculaire, située à la base, contre l’écusson; 2 ovale-oblongue, au milieu et derrière la précédente; 3 en ovale transverse, occupant le bout de l’élytre et ne laissant qu’un filet noir au bord postérieur ; bande latérale légèrement dilatée à son extré- mité. Epipleures jaunes. Dessous et pattes d’un fauve roussâtre; méso- sternum, métasternum et premier segment ventral bruns. Long. 2,8—3mm, — Syrie : Haïfa (Simon); Asie Mineure. Dans le voisinage de cette espèce viendrait se placer l’Hyperaspis Bellieri Chevr. (Rev. Zool. 1866, p. 325). — « Elytres présentant près de l’écusson une grande tache arrondie, une plus petite au sommet près de la suture, une bordure antérieure assez large qui se lie à la première tache et se termine vers le milieu de la marge; toutes ces parties, les épipleures et les quatre pattes antérieures sont rouges. Long. 3 mm, (2) » — Escorial (Bellier). VI. Rhizobiini. 23. Gen. Coccidula Kugelann (3). À. Coccidula scutellata Herbst. — Lignes fémorales en arc régu- lier. Dessus roux fauve; élytres avec cinq taches noires (une scutellaire commune, assez large, et deux sur chaque élytre, l’une avant le milieu, vers le bord latéral, l’autre vers la suture, au-delà du milieu). Long. 2,5—3mm, — Europe, commun sur les plantes aquatiques et dans les prairies humides; Sibérie. (a Une ou plusieurs des taches élytrales nulles, par exemple là tache latérale et souvent aussi la tache commune. var. subrufa Weise. (1) Cette espèce ne diffère de l’Hyperaspis Marmottani Fairm. (? albi- diceps Walk.) que par la tache scutellaire des élytres détachée de la bande latérale. Elle doit être encore plus voisine de l’Hyperaspis pumila Muls. — L. B. (2) L'auteur a omis ici l'observation suivante, notée par Chevrolat et qui a bien son importance : « Une variété ©* présente sur chaque étui une autre tache rouge qui est placée avant le milieu près de la suture et en dessous de celle basale (sic). » — L. B. (3) Voir, au Supplément, les nn ne des C, lithophiloïdes Reïtt. et C. conferta Reitt. COCCINELLIDAE 61 b) Taches élytrales ou 1 di x réunies en une large bande var. arquata Weise. 2. Coccidula rufa Herbst. — Lignes fémorales moins arquées au côté interne qu'au côté externe. Dessus entièrement roux, parfois avec une trace de tache, de chaque côté, en arrière de l’écusson. Long. 2,5—3mm, — Europe, sur les plantes aquatiques; Sibérie (1). 24. Gen. Rhizobius Stephens. 1. Rhizobius litura Fabr. — Convexe, sensiblement atténué en arrière. Côtés du prothorax rétrécis en ligne droite vers le sommet. Prosternum avec deux lignes cariniformes convergentes, réunies avant le bord antérieur. D’un fauve plus ou moins clair; prothorax parfois noir ou enfumé devant l’écusson; élytres unicolores ou ornés d’une bande longitudinale sur le disque, en arrière de l’écusson, et d’une trace de fascie transversale brune commune, située aux deux tiers de la suture et souvent reliée à la tache précédente, Dessous variant du brun clair au noir. Long. 2,5—3wm, — (qurora Panz., fasciatus Fabr., hypomelanus Marsh., lineatellus Muls.. lividus Of, marinus Muk., nigriventris Thoms., pallidulus Muls., testaceus Fabr.) — Europe; nord de l'Afrique. a) Elytres ornés chacun, sur le disque. d’une grande tache noire plus DUMIHDINSMÉMUlÈRE 0... 0. var. chrysomeloïdes Herbst. b) Elytres ornés, en travers de la suture, d’une tache brune ou noire commune, anguleuse ou obtuse, finissant par s’étendre au point que la couleur fauve ne subsiste que sur les côtés et sur le tiers postérieur des élytres (Faun. a p: 102, tab. 7, © 4 et o), = Europe HÉMUIDNAlE. 4 00 0. ne var. discimacula Costa. 2. Rhizobius D ee Seidlitz. — Moins convexe, large- ment arrondi en arriére. Côtés du prothorax fortement arqués en avant, à partir du milieu. Lignes cariniformes du prosternum parallé- les, réunies par une courbe en avant. Brun clair; prothorax souvent enfumé devant l’écusson ou à disque et à base noirs; élytres marqués seulement, en règle générale, de deux mouchetures foncées, le plus souvent réunies par une ligne longitudinale. Dessous brun; premiers segments ventraux noirs au milieu. Long. 3—3,3mm, — Commun dans (1) Le Cacidula villosa Fald. (Mém. Ac. Petr. 1835, p. 457), du nord de la Chine, rangé par Crotch au nombre des species dubiae et par Harold dans le genre Coccidula, est positivement un Lithophilus. 62 J. WEISE. le nord et le centre de l’Europe, surtout sous les Coniféres, en hiver et au premier printemps ; Pyrénées (Seidlitz). VII. Scymnini (1). 25. Gen. Novius Mulsant. A) Bord externe des tibias droit. — Novius i. sp. 1. Novius cruentatus Muls. — Noir, à pubescence grise, serrée, avec le sommet et les côtés du prothorax et dix taches sur chaque élytre (2, 2, 1) d’un rouge sanguin clair; taches 1 et 3 du côté du bord latéral, les autres du côté de la suture. Long. 2,5—4mm, — En hiver, sous l’écorce des gros Pins et souvent par nombreuses colonies, . vraisemblablement dans toute l’Europe centrale. Commence à sortir de ses quartiers d'hiver dès les premières journées ensoleillées de février et se prend, au commencement de juin, en battant les Pins en fleur (2). a) Taches rouges s’unissant (143, 445 et 444) et se développant progressivement au point que les élytres deviennent rouges, avec dix taches noires : 1, 2, 2. Prothorax conservant généralement une tache noire antéscutellaire. — (algiricus All, Descr. Col. nou. 1870, et Crotch, Rev. Coccin. 1874, p. 283). — Europe méridionale, nord de l'Afrique (3) . . . var. decempunctatus Kraatz. B) Moitié inférieure des tibias entaiïllée en arc par un profond sillon tarsal. — Macronovius Weise. 2. Novius (Macronovius) limbatus Motsch. — Largement ovalaire, noir, avec une bordure plus ou moins large sur les côtés et souvent au bord antérieur du prothorax et une bordure régulière autour de chaque élytre, d’un rouge sanguin; antennes, palpes, tibias, tarses et ventre (ce dernier totalement ou partiellement) d’un rouge bru- nâtre. Ponctuation fine et serrée sur le prothorax, et presque du double plus forte sur les élytres, formée sur ces derniers de points assez (1) L'auteur, dans un mémoire publié en 1887 (Deutsche ent. Zeitchr. xxx1, p. 185) a distrait de cette tribu les genres Coelopterus Muls. et Pharus Muls., qui se distinguent de tous les autres Coccinellides paléarctiques par leurs palpes à dernier article conique (et non sécuriforme). Il eu fait une section à part sous le nom de Pseudococcinellidae. — L. B. (2) L'auteur a publié (Deutsche ent. Zeitschr. 1887, p. 181) de nouvelles observations sur les mœurs et les premiers états de cette espèce. — L. B. (3) Dans les montagnes d'Algérie, sur le Cedrus atlantica!. — L. B. COCCINELLIDAE 63 sensiblement égaux. Long. 5mm, — Extrême sud de la Sibérie : Rad- defka (Christoph, Faust) ; Japon. _a) Corps uniformément d’un roux brunâtre foncé. Long. 4,5mm, — HER ENT IBAUSt) er. nr var. Fausti Weise. Une espèce du Japon, Macronovius concolor Lewis (Ann. and Mag. [5] 1v, p. 566), paraît, à première vue, très voisine de cette der- nière forme, mais en diffère par sa tête, sa poitrine et ses pattes noires et par ses élytres irrégulièrement ponctués, pourvus d’un grand nombre de gros points entreméêlés à la ponctuation fine et serrée du fond. Long. 5—5,5mm, 26. Gen. Pharus Mulsant (1). TABLEAU DES ESPÈCES. 1. Dessus à pubescence couchée . . . . Ru 2e — Dessus à pubescence dressée, d’un Don nc ou d’un noir de poix, sans taches, à faciès d’Alexia; antennes, palpes et pattes roussâtres. Long. à peine mm, — (Deutsche ent. Zeitschr. 1884, p. 166). — Beyrouth, Haïfa. . . . . . berytensis Weise. 2. Elytres ornés chacun de trois taches rousses ou jaunes peu accu- sées : À au premier quart de la longueur, obliquant en dedans et située juste au-dessous du calus huméral, 2 au milieu, du côté de la suture, 4 aux trois quarts de la longueur, presque en dessous délMACneNlL ee 7... 3. — Elytres ornés chacun de GE oies bee LH D d’une tache entre la tache humérale et l’écusson et d’une autre entre hache 2/et le bord latéral). . … . ; D. \ 3. Prothorax deux ou trois fois plus finement Horèine que re émise, L. *__ Prothorax au moins aussi fortement ponctué que les élytres. Long. mm, — Afrique, de la Sénégambie au Cap de Bonne-Espérance. sexguttatus Gyll. (1) Le genre Aspidomerus Muls. présente un faciès analogue, mais se recon- naît facilement à ses larges fémurs, sous lesquels les tibias peuvent s’abriter entièrement, et à la surface profondément creusée en fossette que circonscrit la ligne fémorale L'espèce la plus connue, Aspidomerus orbiculus GyIl. (noir, avec une tache rousse arrondie au-delà du milieu de chaque élytre, la tête, les angles anté- rieurs du thorax et les pattes testacés) est répandue des Indes orientales au Japon et se retrouvera probablement dans la région de l'Amour. 64 J. WEISE -&. Dessus à peine pubescent. Taches élytrales petites. Fleischeri W éisé. De Rire Fe mt Taches élytrales grandes, transver- sales, fauve clair. Long. 2mm, — (Scymnus pharoïdes Mars., L’Abeille, V, p. 215; Ph. villosulus Weiïse, Wien. ent. Zeit. 1883, p. 68). — Syrie : Beyrouth, Haïfa . . . . pharoïdes Mars. 5. Ponctuation du prothorax un peu plus fine que celle des élytres. Taches élytrales grandes, fauve clair; les quatre antérieures de chaque élytre en général transversalement confluentes. Long. 2mm, — (Berlin. ent. Zeitschr. 1870, p. . sub Scymnus). — Egypte. : varius Kirsch. = Péints du ro n us 4 Ur ceux des élytres; taches élytra- les petites, arrondies, rousses. Long. 2mm, — (Rev. Zool., 1861, p.269). —"Alpérie. 11,720 00e setulosus Chevrolat (1). A ce groupe appartient probablement aussi le Pharus decemplagia- tus Woll., de Madére. 1. Pharus Fleischeri Weise (Wien. ent. Zeit., 1883, p. 67). — Presque orbiculaire, assez convexe, à légère pubescence blanchätre, avec le rebord antérieur de l’épistome et la bouche, ainsi que les tibias et les tarses, d’un roux brunâtre foncé, les fémurs d’un noir de poix, les antennes jaunâires et trois petites taches, sur chaque élytre, d’un jaune roux foncé : 1 transversale, 2 subarrondie, 3 transversale. Pro- thorax imperceptiblement ponctué et alutacé; élytres finement et très densément ponctués. Long. 1,8mm, — Parnasse (Krüper, Fleischer). a) Elytres avec une tache en moins, par exemple la tache 2 . var. moestus Weise. 27. Gen. Scymnus Kugelann (2). TABLEAU DES ESPÈCES. A, Lignes fémorales du premier segment ventral en demi-cercle com- plet (leur partie externe remontant re bord antérieur du sesment}, |, sr TE — Lignes fémorales en de cercle ‘incomplet ou en quart de cercle, (1) Syn. Pharus bardus Muls. — L. B. (2) Wollaston à décrit, des îles de l'Atlantique, une série d'espèces de ce genre tres voisines des nôtres ou même identiques à celles de la zone médi- terranéenne. 11 serait bien utile d’eu étab'ir la synonymie sur les {ypes. — L. B. à COCCINELLIDAE 65 (leur partie externe oblitérée ou s’avançant vers lé bord latéral ou le bord postérieur sans atteindre aucun des deux). . . . . 20. 2. Prosternum tombant brusquement en avant des hanches antérieu- res, de sorte que la bouche et la partie antérieure du sternum, très courte, arrivent au niveau des hanches. — (Clitostethus Weiïise). 3. — Prosternum à surface prolongée jusqu’au bord antérieur. . L, 3. Elytres fauves ou testacés avec un dessin noir ou noirs avec une ou deux lignes claires en fer à cheval. . 44. arcuatus Rossi. — Elytires noirs, à ddr d’une bande étroite au bord postérieur. 15. Abeillei Weise. 4. nt en Ue Ho en forme de mentonnière et sans carènes. — (Stethorus Weise). . . tee ce à. — Prosternum aplati, tronqué au bord in el bicarinulé. — PT SANTO ER RSR 6. RUE LeROIrE . :. TE 16. minimus M (1). — Tête jaune, à exception de Dont au-dessus des yeux. 17. gilvifrons Muis. 6. on les . “ent régulièrement arrondies; leur partie externe remontant jusqu'auprès du bord latéral et tantôt prolongée jusqu’au sommet de l’angle externe du segment, tantôt indistincte sur le tiers ou le quart antérieur du segment et paraissant se relier au bord latéral (2). Métasternum avec une grande et profonde fos-. sette lisse, en ovale transverse, pour la réception des fémurs posté- rieurs. — (Sidis Muls.) . . . . pere le — Lignes fémorales petites ou éoabren inde, atteignant le bord antérieur bien plus en dedans, au milieu ou vers l’angle interne des épimères métathoraciques. Métasternum sans fossettes fémora- les distinctes ou celles-ci superficielles et aussi fortement ponctuées Qué pDOILTiNEs 2... Fee 8. 7. Elyires sans traces de rain Donc et ne tenen avec une tache rouge au-delà du milieu. . . . 18. biguttatus Muls. — Elyires à calus huméral distinct. . . . 19. tristis (Weise). 8. Lignes fémorales petites, à courbe interne bien moins prononcée que l’externe qui converge à peine vers le bord latéral et en reste LÉ NTM RAPeESS SRR n R RE E LE (1) Nom changé récemment en celui de punclillum Weïse (Cat. Col. Eur. 1891, p. 391). — L. B. (2) La ligne fémorale, lorsqu'elle est indistincte en avant, ressemble à celle du bipunctatus, mais sa partie externe prend toujours la direction des angles antérieurs du 1° segment, tandis que chez cetle espèce, en se dirigeant vers le bord externe, elle reste presque parallèle au bord postérieur. L’Abeille, vol. XX VIII. — 1893. 2. 66. J. WEIsE — Lignes fémorales médiocres, à courbes interne et externe également fortes ou à courbe externe moins prononcée mais convergeant au moins assez fortement vers le bord latéral. , . . . . 11. 9. Corps étroit, d’un noir uniforme; prothorax et ventre finement alutacés, mats, peu distinctement ponctués (1). 13. ater Kug. (2). — Corps arrondi, fauve roussâtre ou en partie noir; prothorax et ven- tre imperceptiblement alutacés, distinctement ponctués, luisants. 10. Médiocrement convexe. Prothorax plat, moins de deux fois aussi large que long. Elytres à pubescence nuageuse. 9. testaceus Motsch. — Fortement convexe. Prothorax convexe, plus de deux fois aussi large que br RU EU c uniforme. . FRERE APTE 8. globosus Weise. 41. Elytres noirs, sans on au us avec une vague et très étroite bordure apicale claire . . . . 12. — Elytres noirs, à dessin clair, ou clairs, variant du roux au Here. unicolores ou à taches pâles . . . . RS Pr 13. 12. Oblong, médiocrement convexe. Prothorax entièrement rouge. Tête et élytres noirs: 2215714500 11. fulvicollis Muls. — Arrondi, très convexe. Tête et ordinairement angles antérieurs (©) ou côtés du prothorax fauves ou orangés. Elytres le plus souvent très étroitement éclaircis à leur extrémité . 3. capitatus Fabr. 413. Elytres noirs, à sommet largement testacé. . . . 14. — Elytres soit noirs à taches rousses ou à bande dorsale roussâtre, soit fauves, tachés de noir ou unicolores . . . , . . . 15. A4. Ventre testacé, parfois à 1er segment foncé. 1. ferrugatus Muls. — Ventre au moins à 3 premiers segments noirs; anus plus clair . À 2. haemorrhoïdalis Herbst. 15. Pubescence Aauale nuageuse, Corps entièrement d’un fauve foncé (trés semblable 'à l’abietis) : > .… . …. 7. impexus Muls. — Pubescence dorsale régulière. . . . DATÉE di 16. 16. Elytres fortement ponctués, fauves ou rougesttés à à suture et côtés souvent rembrunis . . . FA ANR 10. suturalis Thunb. — Elytres très finement Donctués AÉRET AUGUST. 371 AA 17. Dessus fauve clair, à taches noires bien nettes LV 10e 18. — Elytres soit noirs et ornés chacun de deux taches rousses obliques (1) Pour éviter une confusion possible avec la variété du S. nigrinus à lignes fémorales complètes, il est à noter que ce dernier est sensiblement plus grand, plus arrondi et plus convexe, qu'il est plus luisant, d’un noir uni- forme, avec les antennes et les tarses roussâtres. (2) Nom changé en celui de celer Weise (Cat. Col. Eur. 1891, p. 391). — L. B. R 41): COCCINELLIDAE 67 soit fauves en totalité ou avec la suture, les côtés et parfois même une tache dorsale confuse, de couleur foncée . . . 19° 18. Elytres avec 3 taches noires chacun : 4, 4, 4 (la Here sent réunie à celle de l’élytre opposé et dore une tache basilaire en triangle) FI ANR os ÿ. syriacus Mars. — Elytres à 3 taches nat à fi 9. EL 6. argutus Muls. 19. Assez grand. Lignes fémorales très larges. 4. subvillosus Gœze. — Petit, étroit. Lignes fémorales petites, étroites. : 12. nes Muls. 20. Dire féorales Hibenen arquées, atteignant le bord postérieur du 1er segment. — (Diomus Muls.). . . . Die 21. — Lignes fémorales effacées avant le bord née | ou latéral du 4er segment et n’atteignant pas le bord postérieur. . . . . 22. 21. Oblong, déprimé. Une bande is roussatre sur le disque de das ÉNÉre Ur 37. rubidus Motsch. _— Subhémisphérique. D'un noir sonne. 38. salinus Muls. (1). 22. Prosternum avec 2 lignes cariniformes. — (Scymnus Muls.). 23. — Prosternum sans lignes cariniformes. — (Nephus Muls.). . 31. 23. Corps et pattes concolores. Lignes fémorales restant à une certaine distance du bord postérieur . . . 24. — Corps et tibias ou bien partie du Rae ou . dames de colo- FAO dITérenEe 2%... SE TE SE Et ee Qi à 25: 24. Corps noir. Ongles robustes, ë dent presque aussi longue que Von eu es Moses 20. nigrinus Kug. — Corps fauve ou nssale, Ongles orêles, à dent courte. Montre et 21. abietis Payk. 25. is Ha ane à une reraire distance du bord postérieur du 1er segment. . du Dot et pourtour des élytres noirs. 28. Levaillanti Muls. on fémorales DIE ou moins rapprochées du bord nr du SOSMeNtU 0. 26. 26. Avant-corps (tête, D ones el ne ei et mie orangés; Îles aUIlÉS-parties noires. ... . RE 23. Damryi Weise. — Prothorax entièrement ou en ne NOUS MANS Are 27. 27. Ponctuation des élytres doublée de séries irrégulières de gros points; élytres noirs, ornés chacun d’une tache rouge. 24. rufipes Fabr. — Ponctuation des En rarement parsemée de points DIS TES. A0 MR NN DR Re et ae 28. Elytres nboenn noirs. Pattes ou au moins tibias et tarses (1) Constitue le genre Coelopterus Muls. et appartient actuellement à la section des Pseudococcinellidae de Weise. — L. B 68 J. Weise testacés. Corps en ovale court. . 22. rubro-maculatus Goœze. — Elytres soit noirs, à taches rouges (rarement tout noirs, mais alors corps en ovale oblong) soit bruns ou testacés, variés de noir. 29. 29. Corps généralement ovale-oblong. Pattes antérieures et intermé- diaires testacées, au moins chez le œ. . . 25. frontalis Fabr. — Corps largement ovale. . . . PRES 30. 30. Assez grand. Pattes antérieures RTS dé Fe aie. Epipleures des élyires noirs. , . RO Me G TE 26. Apetzi Muls. — En général notablement plus petit. Epipleures des élytres et pattes jaune-roux ou fémurs postérieurs seuls rembrunis. 3 27. interruptus Geze. 31. Elytres sa sans calus huméral (biguttatus] var. infirmior Weise. — Elytires à calus huméral distinct. . . . . 4: HIER 32. 32. Pubescence dorsale nuageuse. Corps assez ph convexe, presque pniérémeEnt HTURTOUX 2 Le 0 Ne 28. Ludyi Weise. — Pubescence dorsale uniforme. . . . MAVUTTE 39. 33. Elytres à ponctuation entremélée de séries ‘irrégulières de points DIUS STOS 2.00 ER SES NE 30. binotatus Bris. — Elyires à Fi récatore a MERDE GT 5 34, 34. Elytres à points superficiels et relativenient grands; intervalles subalutacés, assez mats. . . . dE 1 UE AT 24 39. — Elytres finement et assez nrétondément ponctué, Inisnis ; 36. 39. Prothorax fortement et nettement ponctué . à 31. Kicnon etai Muls. — Prothorax ire finement POrCtneé dm 32. sannio Weise. 36. Corps oblong, peu convexe. Une bande longitudinale claire sur le disque de chaque élytre .: ."".* 36. Redtenbacheri Muls. — Corps en ovale large, convexe . . . TA à 37. 37. Elytres variant du noir au brun clair 7 ornés nero de deux taches a ne Ve claires, roussâtres ou jaunes. à 33. pulchellus Herbst. — Hiyires. noirs, ornés chacuts d’une tache rouge au-delà du milieu. 34. bipunctatus Kug. D Eltres noirs, Ornés chacun d’une tache longitudinale jaune bien arrêtée, dilatée extérieurement au-delà du milieu 39. Pre Weise. A. — Subgen. Pullus Mulsant. 1. Scymnus ferrugatus Moll. — En ovale court; noir; tête, pro- thorax (à l’exception d’une tache semicirculairc au-devant de l’écusson), dés te de > nn à, à COCCINELLIDAE 69 ventre (sauf ordinairement le 4er segment) et pattes d’un testacé roussâtre. Elytres largement bordés de roux à l’extrémité; bordure nettement déterminée en avant, occupant environ le quart de la lon- gueur et plus avancée sur les côtés que vers la suture. Bord postérieur du ÿe segment ventral tronqué chez le o”. Long. 2,5—3mm, — (analis Fabr.) — Europe, Asie. 2. Scymnus haemorrhoïdalis Herbst. — Ovale, moitié plus petit que le précédent; noir; tête, prothorax (à l’exception d’une tache antéscutellaire, parfois tellement développée que le sommet et les côtés restent seuls et étroitement roussâtres) et pattes d’un testacé rougeûtre. Elytres avec une tache apicale commune, rougeâtre, occupant une surface variant du sixième à la moitié de la longueur et assez nette- ment limitée en avant par une ligne transversale droite. Ventre noir; anus ou au plus les deux derniers segments ventraux d’un testacé rougeâtre; oe segment du o” légèrement entaillé au milieu du bord postérieur. Long. 1,5—2,3®m, — Europe. 3. Scymnus capitatus Fabr. — En ovale court; noir; tête d’un jaune roussâtre; prothorax du ©” avec une bordure d’un testacé rou- geätre, assez large sur les côtés, étroite au bord antérieur; celui de la @ à angles antérieurs rougeâtres ou entièrement noir. Elytres conco- lores ou avec un vague liséré rougeâtre avant l'extrémité. Pattes entièrement d’un testacé rougeâtre, ou à fémurs pius ou moins foncés. Long. 4,3—2mm, — ? rufipes Bris. — Brisouti Crotch (1). — Europe. a) Tête et fémurs noirs ou foncés. — Pyrénées, sur les Sapins . var. tibialis Bris. k. Scymnus subvillosus Gœze. — En ovale court; noir: tête, côtés du prothorax (surtout chez le o”) et deux vagues fascies obliques, sur chaque élytre, variant du roux au jaune roux sombre; la fascie antérieure plus grande, allant du calus huméral presque jusqu’au milieu, du côté de la suture: lautre aux deux tiers de la longueur ; extrémité des élytres souvent de même teinte. Pattes d’un jaune roux plus vif. Long. 1,5—2,5mm, — {ransverso-pustulatus Muls., Mon. Sécur., p. 976; fasciatus Fourc. (2). — Assez répandu dans l’Europe (4) Le Scymnus Brisouti Crotch (rufipes || Bris.), du département de l'Aude, est une espèce distincte par ses pattes entièrement rouges, sa ponc- tuation plus fine et plus serrée, son calus huméral moins saillant et ses plaques fémorales plus larges, arrondies au côté externe. — À. Sicard. (2) Le Scymnus durantae Woll., de Madère, est également synonyme de cette espèce. — L. B. 70 J. WEISE tempérée, plus commun dans le midi; nord de l’Afrique, Syrie, Asie Mineure, Sibérie. a) Fascies latérales obliques agrandies de telle sorte que la posté- rieure s’étend jusqu’à l’extrémité des élytres ou que les deux fascies se réunissent du côté de la suture et du bord latéral. Dans ce dernier cas, élytres d’un jaune roux foncé, à dessin noir mal accusé, formé d’une tache basale triangulaire, étendue d’une épaule à l’autre et prolongée en bordure jusqu'aux deux tiers de la suture, et de deux taches transversales, l’une au ver l’autre avant l’extrémité. . . ; var. juniperi Motsch. b) Dessin foncé soit réduit à une > bordure suturale subélargie en avant (aurantiacus Panz.) ou à une tache peu distincte au milieu du dis- que, soit entièrement nul (élytres entièrement roussâtres). Prothorax (dans cette variété et même dans la précédente) parfois entièrement roussâtre. — Forme commune . . . var. pubescens Paz. 5. Scymnus syriacus Marseul (L’Abeille, V, 1868, p. 216). — En ovale court; d’un testacé rougeâtre; élytres presque jaune paille ; prothorax avec une tache antéscutellaire noire, mal accusée. Dessin des élytres très noir et bien net, formé d’une tache basilaire commune en triangle, d’une bande suturale, d’une tache transversale composée de deux points confluents, situés aprés le milieu du disque de chaque élytre, et d’une bande subapicale transverse, arquée parallélement au bord postérieur et rejoignant presque, en dehors, la tache transversale médiane. Dessous noir, à l’exception du prosternum, de la région anale et des pattes. Voisin de la var. juniperi, mais distinct par le dessin très noir des élytres et par la couleur claire du prosternum. Long. 1,8 — mm, — Pharus basalis Kirsch, Berlin. ent. Zeitschr., 1870, p. 394. — Egypte; Syrie : Haïfa (Simon, Abeille de Perrin). a) Prothorax ordinairement brun roux, de même que la suture des élytres; ceux-ci avec quatre ou six taches très noires : 1; 4, 1; la première grande, rapprochée de la suture et s'étendant généralement, en dehors, jusqu’au calus huméral; deuxième épaisse, subtransver- sale et faiblement échancrée en arriére; troisième rudimentaire (sou- vent nulle), oblique et subapicale. — Syrie. var. amoenus Vo 6. Scymnus argutus Muls. — Dessus fauve clair; élytres avec 4 _ (1) Dans son groupement confus des espèces du genre Scymnus, Crotch (Rev. Coccin. p. 240) a rangé le syriacus parmi les Nephus, bién qu’il pré- sente des lignes cariniformes et que ses plaques fémorales soient complètes. COCCINELLIDAE 71 sept petites taches noires : 1 arrondie, située à la base et dirigée du calus huméral en dedans, 2 semicirculaire, au-delà du milieu, du côté externe, 3 arrondie, sur le disque, entre la tache 2 et la suture, % sur la suture, un peu en arrière de 3, de sorte que les taches 2, 3, %, 3, 2 forment une série transversale subarquée en arrière. Dessous noir, extrémité des fémurs, tibias et tarses jaunes. Long. 1,8—2mm, — Arménie (Motschulsky), Derbent (Faust). Suture des élytres parfois rembrunie entre la tache % et l’écusson. 7. Scymnus impexus Muls. — Ovale oblong, très convexe, brun clair, pattes roussâtres, sternum et ventre plus foncés; points du pro- thorax réguliérement fins, ceux des élytres assez forts, plus espacés, -entremêlés de points très fins; prothorax, premier quart et moitié pos- térieure des élytres à pubescence blanchâtre assez longue; partie inter- médiaire des élytres à pubescence couchée du côté interne, non visible de haut, et paraissant transversalement dénudée; le surplus formant des bandes analogues à celles de certains Byrrhus. Long. 2—2,5mm, — Montagnes de l’Europe moyenne, sur les Sapins, surtout en juillet. 8. Scymnus globosus Weise. — Court, très convexe, fauve; pattes plus claires, suture légèrement rembrunie sur la première moi- tié, mésosternum, métasternum et premiers segments veniraux noirs. Elytres et dessous à ponctuation grossière mais superficielle; intervalles des points très étroits. Plaques fémorales petites, à bord externe sub- _ parallèle au côté jusqu’au bord antérieur. Prothorax faiblement rétréci en avant, sensiblement convexe même sur les côtés et plus de deux fois aussi large que long. Long. 1,5—2mm, — Jialie; Dalmatie; Grèce; Hongrie (Merkl). a) Dessus progressivement rembruni (brun, brun de poix ou même noir). Tête, côtés du prothorax et extrémité des élytres vaguement plus clairs. — Dalmatie, Croatie (Reitter); Veglia (Stussiner); Corse DAME SEE do. no. 0," var. piceus Weise. 9. Scymnus testaceus Motsch. — Ovale, médiocrement convexe, fauve, ou rougeâtre. Prothorax fortement rétréci en avant, déprimé, infléchi seulement vers les angles antérieurs, parfois plus foncé devant l’'écusson. Elytres à ponctuation deux fois plus forte que celle du -prothorax; points gros, superficiels, largement espacés; base et suture assez souvent rembrunies. Dessous variant du brun au noir; pattes claires; ventre d’un roux clair vers l'extrémité. . Pubescence des élytres fine, blanchâtre, éparse, DA duc nua- seux et dessinant, vue de haut, une bande transversale en triangle 72 J. WeisE (dont la base occupe le bord externe et dont le sommet atteint la suture vers le milieu) suivie d’une tache commune et arrondie prés de l’extré- mité. — Certains exemplaires plus foncés, à tête noirâtre et pattes d’un brun foncé, avec la base et la suture des élytres rembrunies (quercus Muls.), forment passage à la variété suivante (1) : a) Tête, prothorax et dessous noirs; pattes noires ou brunâtres; ély- tres d’un rouge sombre, à dessin noir mal arrêté, composé d’une tache basale triangulaire et d’une bande suturale atténuée en arrière; quelquefois élytres presque entièrement noirs, avec une trainée d’un rouge foncé au dessous de l’épaule. Long. 4, 2—1, 8mm. — Mulsanti Waterh. — Montagnes de l’Europe centrale. Spalato (Karaman). Plaines de l’Allemagne du nord, dans les tourbières (2). . . . . var. scutellaris Muls. 10. Scymnus suturalis Thunberg. — Ovale, faiblement convexe, noir, assez terne. Elytres rougeâtres, avec la base et les deux tiers des bords suturaux et latéraux noirâtres. Ponctuation élytrale forte, simple ou double. Angles antérieurs du prothorax parfois rougeâtres. Long. 4, 5—2, 3mm, — Les exemplaires fraîchement éclos sont rougeâtres en “entier ou rembrunis sur la tête et le disque du prothorax (atriceps Stephens). — Europe, Sibérie. Sur les Pins. a) Bordure des côtés et de la suture prolongée jusqu’à l'extrémité des élytres : ceux-ci noirs, avec une bande longitudinale rougeâtre sur leur THBQUe CNE ra var. limbatus Steph., Waterh. 11. Scymnus fulvicollis Muls. -— Ovale, convexe, noir. Protho- rax, prosternum et pattes variant du rouge au jaune roux. Ponctuation du prothorax trés fine, celle des élytres assez grosse et écartée. Plaques fémorales dépassant à peine en arrière la moitié du segment. Long. 4,2—1,5®m, — France méridionale, Italie (3). D’après la description, je ne saurais séparer de cette espèce le S. formicarius Motsch., de Sibérie orientale. Suivant Motschulsky, cet insecte aurait été trouvé dans un nid de Formica rufa. (1) Le Scymnus atricapillus Ch. Bris., dont je viens d’examiner le fype dans la collection de l’auteur, appartient positivement à cette espèce et forme, par sa tête noire et son prothorax rougeâtre, le passage entre la var. sculellaris et la var. quercus. — L. B. (2) Se trouve spécialement sur les Salix et paraît répandu dans toute la France. — L. B. (3) Le S. fulvicollis existe également en Algérie! et en Kroumirie (Sedil- lot!); on le trouve en battant les Chénes!. — L, B. 4 ". | 4 4 COCCINELLIDAE 73 Ici paraît devoir se placer : $S. atricapillus Brisout (1). — En ovale assez large; fauve rougeâtre; tête, milieu de la suture, poitrine et base du ventre noirâtres. Plus large que fulvicollis, ponctuation moins forte, moins profonde, un peu plus serrée; plaques fémorales prolon- oées un peu au delà des deux tiers du segment. 1 1/3mm, — Béziers. 12. Scymnus pallidivestis Mnls. — Ovale, faiblement convexe. Tête, prothorax et dessous noirs; pattes jaune roux ou à fémurs plus foncés. Elytres fauves ou roussâtres, à dessin noir mal accusé, composé d’une tache basilaire commune transversale et triangulaire, d’une bor- dure suturale et d’une bordure latérale réunie à la suturale avant l'extrémité qui reste un peu roussâtre. Lignes fémorales généralement recourbées en forme de V. Long. 1—1,5mm, — manus Muls. (1), Ann. Soc. Agr. Lyon, 1859, p. 360. — Pourtour de la Méditerranée. Chez les exemplaires immatures (correspondant exactement au pallidivestis Muls., Opusc. I, p. 150; Crotch, Rev. Coccin. p. 259), le dessus est fauve ou roussâtre, souvent avec une tache basale triangu- laire et la suture plus foncées; le dessous varie du brun foncé au brun Clair. 13. Scymnus ater Kugelann [— celer Weise]. — Ovale, faible- ment convexe, noir; pattes d’un noir de poix, tibias et tarses souvent plus clairs, d’un brun de poix. Prothorax mat, à peine ponctué; ély- tres densément et assez finement ponctués. Lignes fémorales atteignant _le milieu du 4er segment. Long. 1—1,5%®. — Toute l’Europe, sur les Chênes, en juin. B. — Subgen. Clitostethus Weise. 14. Scymnus arcuatus Rossi. — En ovale court, médiocrement convexe; noir, avec les côtés du prothorax, deux lignes communes en fer à cheval (linterne du quart à ‘a moitié de la longueur, l’externe du quart aux trois quarts de la longueur), souvent distinctes en arriére _ seulement, le prosternum, les pattes (et la tête des G') d’un jaune blanchâtre. Extrémité des élytres bordée de roux. Long. 1,2—1,5mm. — Europe méridionale et par places dans l’Europe centrale (2); Madère; Asie; Amérique du Nord. (4) Voir, p. 72, note 1, la synonymie de cette espèce. — L. B. (2) Le nom spécifique de nanus ne peut être conservé, Leconte ayant appliqué antérieurement la même dénomination à un Scymnus de l'Amérique du Nord. (3) Je lai trouvé également en Algérie, sur divers points du littoral!, — L, B, 74 J. WEISE a) Disque du prothorax (de même que la tête des Q) noir ou rem- bruni, comme dans la forme typique. Elytres d’un jaune brunâtre, ornés chacun d’une tache noire mal accusée, à la base, entre l’épaule et la suture, et d’une tache noire semi-ovalaire, située du côté de la suture, avant le milieu; cette dernière a son plus grand diamètre contre le bord sutural et sa convexité tournée en deliors et limbée de jaune pales. . . var. Hausmanni Gredler (1). 15. Scymnus Abeillei Weise (Deutsch. ent. Zeitschr. 1884, p. 165). — Encore plus petit que leS. minimus [= punctillum]|, noir, à pubescence blanchâtre médiocrement serrée; la tête (chez le o”), une large bordure, rétrécie en arrière, sur les côtés du prothorax, et les pattes d’un jaune blanchâtre: une étroite bordure à l’extrémité des élytres et l'extrémité du ventre fauves. Elytres à ponctuation peu ser- rée, fine et superficielle. Long. 0,8mm, — France méridionale. — Paraît n’être qu’une très petite forme de l’arcuatus, à élytres noirs, “plus finement et moins densément ponctués (2). C. — Subgen. Stethorus Weise. 16. Scymnus minimus Rossi [— punctillum Weise]. — En ovale court, convexe, noir; parties de la bouche, antennes, tibias et tarses testacés. Elytres finement ponctués. Lignes fémorales faibles, atteignant à peine le milieu du segment. Long. 1,1—1,52m, — Europe, Asie (3). 17. Scymnus gilvifrons Muls. — Trés voisin du précédent, plus arrondi (4); ponctuation plus fine et plus espacée, pubescence grise un peu plus apparente; tête ferrugineuse, à l’exception du front au-dessus des yeux; pattes entièrement d’un ferrugineux clair. Lignes fémorales situés juste au-dessous des fossettes coxales et atteignant à peine le quart de la longueur du 1er segment. Long. 1,3—1,5%®, — Europe méridionale, de l'Espagne à la mer Caspienne (5). Trieste. (1) Cette forme claire, que j'avais autrefois considérée à tort romme imma- ture, ne correspond pas exactement à la description de Gredler (Käf. Tirols, p. 457) car ce qu’il en dit ne peut convenir qu'à des individus très foncés; mais j'ai reçu de M. Ludy un exemplaire de Botzen, noté comme typique par Gredler, et c’est d’après lui que j’ai rédigé la description de l’Hausmanni. (2) En réalité cet insecte doit se rapprocher infiniment de la var. Haus- manni telle que Gredler l’a décrite, sur un exemplaire unique et que préci- sément Weise n’a pas vu. — L. B. (3) Existe également en Barbarie!. — L. B. (4) Mulsant le dit « ovale ». — L. B. (5) Le type (coll. Motschulsky) provenait de Derbent. — F B. COCCINELLIDAE 79 D. — Subgen. Sidis Mulsant. 18. Scymnus biguttatus Muls. — Ovale-oblong, peu convexe, noir ; élytres ornés chacun, aux deux tiers ou äux trois quarts de leur longueur, d’une tache rouge mal déterminée, tantôt arrondie, tantôt obliquement oblongue, et un peu plus rapprochée de la suture que du bord latéral; épaules dépourvues de calus. Dessous brun de poix; pat- tes testacées, fémurs légèrement ou à peine rembrunis. Long. 1,5mn, bipustulatus Weise, Zeitschr. f. Ent. Breslau, 1879, p. 148. Toute l’Europe méridionale; Maroc; Caucase. a) Tache élytrale grande, comprenant toute la moitié postérieure de l’élytre, sauf un liséré ue foncé. — Corse (Damry) . . . , var. semirufus Weise. b) Elytres Varant du noir au brun de poix; fémurs rembrunis : . . . à var. anomus Muls. c) Noir'; Fes sai HARTRe à vers D ie antennes, tibias et tarses ferrugineux. Ponctuation du prothorax serrée, très fine, celle des élytres plus forte et plus espacée. Lignes fémorales tantôt très faibles, tantôt fortement arrondies, atteignant presque les trois quarts du segment, recourbées extérieurement mais n’atteignant ni le bord antérieur ni les côtés. Long. 1,3—1,5%®. — anomus ? Weise, Zeitschr. f. Ent. Breslau, 1879, p. 155. — France méridionale ; TERESA ER EE REE var. infirmior Weise. L’espèce se distingue du $S. bipunctatus Kug. par sa forme étroite et déprimée, ses épaules sans calus et ses lignes fémorales relativement arrondies, atteignant les trois quarts du segment et dirigées extérieure- ment vers les épimères ou rattachées au bord latéral vers le tiers ou le quart de sa longueur. —Il paraît difficile d’en séparer : 1° Scymnus gut- difer Muls. (Opusc. ent. III, 1853, p. 154). — Brièvement ovale; noir ; palpes maxillaires, tibias, tarses et deux taches sur chaque ély- ire, d’un rouge testacé : l’une arrondie, couvrant du cinquième interne aux trois cinquièmes de la largeur et des trois cinquièmes environ aux quatre cinquièmes de la longueur; l’autre, moins apparente, en forme de bordure, naissant vers l’angle postéro-externe, non prolongée jus- qu’à l'angle sutural. — Narbonne (Godart). — Probablement décrit sur un seul exemplaire. 20 Scymnus alpestris Muls. — Ovale, noir, une tache ponctiforme entre les trois cinquièmes et les quatre cinquièmes de la longueur (1), près (4) La diagnose de Mulsant porte : « ante lertiam parlem longitudinis; » la description est conforme au texte ci-dessus. 76 J. WEISE de la suture, et une courte bordure apicale, d’un rouge testacé. Long. 4,70m, — Briançon (Godart). 30 Scymnus biflammulatus Motsch. — Ovale, noir, élytres avec un petit point rougeâtre aux trois quarts de la longueur ou un peu en arrière, près de la suture; tibias et tarses rougeâtres. Long. 1,5mm, — Caucase. 19. Scymnus tristis Weise., — Ovale oblong, médiocrement convexe, brun de poix ou même plus foncé, en-dessus, et presque noir; bouche, antennes et pattes fauve roussâtre; fémurs rembrunis. Dessus luisant, finement et densément pubescent, finement ponctué; ponctuation du prothorax un peu plus fine et plus serrée que celle des élytres. Calus huméral distinct. Lignes fémorales formant un grand arc prolongé, en arrière, jusqu'aux trois quarts du segment et réuni au bord latéral vers le milieu des côtés ou oblitéré à cet endroit. Long. 1,2—1,5mn, — Algesiras (Simon), Corse (Damry). | E. — Subgen. Scymnus Mulsant, 20. Scymnus nigrinus Kugelann. — Assez brièvement ovale mais très légèrement arrondi sur les côtés, d’un noir uniforme, parfois à reflet bleuâtre; antennes et tarses seuls d’un brun de poix ou roussä- tres. Elytres médiocrement luisants, densément ponctués. Lignes fémorales prolongées soit jusqu’au bord postérieur, soit jusqu’au milieu du segment seulement. Long. 2—2, 8mm, — Europe (1). a) Lignes fémorales complètes, rejoignant l’angle interne des épiméres IMÉIINOrACIQUES 2202 eee var. decipiens Weise. 21. Scymnus abietis Paykull. — Ovale, à côtés subparallèles, fortement convexe, d’un fauve ou roux-brun uniforme. Elytres densé- ment ponctués, régulièrement pubescents, mais médiocrement luisants. Long. 2,5—3mm, — Nord et centre de l’Europe; montagnes de l’Europe méridionale. Commun sur les Sapins. 22. Scymnus rubro-maculatus Gœæze. — En ovale court, arron- di latéralement; noir; pattes entièrement orangées ou à fémurs plus foncés où même noirs (femoralis GyIl.) Chez le mâle, tête et protho- rax d’un iestacé rougeâtre, ce dernier avec une tache antéscutellaire noire, en demi-cercle. Elytres luisants, assez densément ponctués. Long. 1,8—2,3mm, — pygmaeus Fourcr. — Europe. (1) Sur les Conifères du genre Pinus!, — L, B, COCCINELLIDAE A7 23. Scymnus Damryi Weise. — Largement ovale, très convexe, noir; tête, prothorax, prosternum et pattes entièrement roux ou orangés dans les deux sexes; les yeux et le reste du corps noirs, parfois à reflet bleuâtre. Elytres luisants, à ponctuation médiocrement fine, assez espacée. Lignes fémorales très faibles, atteignant presque le bord pos- térieur du segment. Long. 1,5— 1,8mm, — Corse (Damry). Un peu plus petit et plus convexe que le précédent et bien voisin du ©” de cette espèce. 24. Scymnus rufipes Fabr. — Ovale, médiocrement convexe, noir; élytres ornés d’une tache rouge variable, généralement oblique, par- tant du bord latéral, immédiatement au-dessous du calus huméral, et s’avançant jusqu'au premier tiers, vers la suture mais sans l’atteindre. Paites rousses ou d’un testacé rougeûtre; fémurs postérieurs souvent rembrunis à la base ou plus rarement fémurs tous foncés (corpulentus Muls.). Tache des élytres souvent triangulaire comme chez l’interrup- lus (1) et s'étendant jusqu’au bord infléchi des élytres ou ovale-oblon- gue et isolée du bord latéral, ou, plus rarement, petite et arrondie comme chez l’Apetzi. Elytres densément et finement ponctués, avec des séries longitudinales plus ou moins régulières de gros points super- ficiels. Chez le o7, tête et souvent aussi une tache triangulaire aux angles antérieurs du prothorax, d’un jaune rougeätre. Long. 2,5--3,3nm, — Europe méridionale; Hongrie, Galicie (2). 25. Scymnus frontalis Fabr. — En ovale oblong ç', en ovale large Q; noir; élytres ornés chacun d’une tache rougeñtre générale- ment oblongue, atteignant rarement l’épipleure ou le bord externe, com- mençant juste au-dessous du calus huméral et s’avançant obliquement en arrière contre la suture. Tête du mâle, souvent aussi les angles antérieurs du prothorax et les pattes (à l'exception des fémurs posté- rieurs) testacés ou orangés. Fémurs des trois paires souvent noirâtres chez la femelle (bimaculatus Motsch.). Long. 2—3mm, — Europe, nord de l'Afrique (3), Sibérie. a) Elytres ornés chacun de deux taches rougeâtres : la normale (par- fois prolongée jusqu’au bord infléchi) et une subapicale, générale- ment ovalaire (? speclabilis Fald.) ES RE RAR LE EN pee oi. var. quadripustulatus Herbst. (1) Le S. major Costa (Notizie Fauna Sarda, I, 1882, p. 32) pourrait bien avoir été décrit sur un exemplaire semblable. (2) Se retrouve Barbarie!. — L. B.. (3) En réalité, cette espèce n’existerait pas dans le nord de l'Afrique, où elle est remplacée par les S. rufipes et S. Apetzi. — L. B. 78 J. WEISE b) Comme ci-dessus. mais taches de chaque élytre réunies et formant une bande longitudinale plus ou moins resserrée au milieu OS CPU SORT PUS AND Di RARE var. Suffriani Weise. c) Elytres entièrement noirs; o” tête, bord antérieur, sauf exceptions, et angles antérieurs du prothorax rougeâtres; tache des angles grande, triangulaire, dépassant à peine le milieu en arrière. Pattes rougeâtres, fémurs plus foncés (Costa, Faun. Napol., p. 86, tab. V, f. 2). — Espagne, Italie. . . var. immaculatus Suffr. (1). 26. Scymnus Apetzi Muls. — Largement ovale, médiocrement convexe, noir, orné sur chaque élytre, au-dessous de l’épaule, d’une tache d’un rouge testacé, arrondie et plus rapprochée des côtés que de la suture. Pattes du mâle rougeâtres, à fémurs intermédiaires et posté- rieurs noirs; parfois aussi tête, jusque près du vertex, et bord des angles antérieurs du prothorax roussâtres. Fémurs et tibias générale- ment en partie noirs chez la femelle; cette dernière surtout est difficile à distinguer de la femelle du précédent. Long. 2—3mm, — (? siigma- topterus Fald.). — Région sud de l’Europe centrale et Europe méridionale, a) Tache élytrale triangulaire, comme chez l’interruptus, s’avançant, en dedans, presque jusqu’à la suture et, en dehors, jusque sur le repli. Chez le o”, fémurs postérieurs souvent seuls rembrunis. Plus grand et moins convexe que l’espèce suivante . ae eee var. incertus Muls. 27. Scymnus interruptus Gœze. — Largement ovale, médiocre- ment convexe, noir ; élytres avec une tache triangulaire rouge partant de l’angle huméral, traversant le calus, se dirigeant obliquement, en arrière, vers la suture et occupant les côtés et le repli latéral souvent jusqu’au milieu. Chez le o”, tête, une grande tache triangulaire sur les côtés du prothorax et pattes rouges; fémurs postérieurs rarement fon- cés. Chez la ©, bouche et un liséré aux angles antérieurs du protho- rax roussâtres; fémurs partiellement ou entiérement foncés. Long. 1,8—2,20m, — marginalis Rossi. — Europe, Asie, nord de l’Afrique. a) Tête et prothorax rougeâtres, ce dernier avec une tache noire au- devant de l’écusson ; tache des élytres arrondie, n’atteignant pas le bord latéral (07)... Ci ar Papers RERT. (1) Le S. pallipes Muls., du Caucase, diffère de cette variété par ses pattes entièrement rougeâtres. Chez le mâle, la tache des angles antérieurs se pro- longerait jusqu'aux angles postérieurs. dunes ie ps û. | | } | COCCINELLIDAE 79 b) Elytres rougeûtres, à dessin noir ordinairement mal déterminé, formé d’une tache basilaire commune, en triangle, prolongée en une large bande suivie d’uné grande tache apicale ou subapicale com- mune et arrondie (Costa, Faun. Napol. tab. IV, f. 6). — Europe MÉRIOMAIRS Ce 4 0 var. flexuosus Weise. _c) Comme ci-dessus, mais élytres à bande noire prolongée seulement jusqu’à la moitié ou aux deux tiers de la suture et sans tache en RTIÈTE 6 LS RSS TR var. basalis Redi. d) Fauve ou rougeâtre, avec une ligne noire sur le prothorax et, à la base des élytres, avec une tache noire commune, rhomboïdale, attei- onant à peine le milieu de la suture (Costa, L. e., tab. V,f. 5). . . var. rufescens Weise. e) Elytres d’un fauve rougeâtre, unicolores ou rembrunis à la suture. var. inundatus Weise. À cette variété appartient probablement le S. castanopterus Muls., de Bogdo, localité qui m'est inconnue (1). {) Plus petit, plus luisant; tache comme dans le type, mais jaune et profondément, presque semi-circulairement échancrée en arrière, (formant une sorte de bande partant de l’épaule et dirigée en dedans) ou divisée en deux taches. Chez le G, la tête, une bordure régulière et très large sur les côtés du prothorax, un liséré à son bord anté- - rieur et les pattes entièrement jaunes; chez la ©, la bouche, une bordure au sommet du prothorax et les pattes jaunes; bordure nota- blement plus large au-dessus des yeux que vers le milieu. Long. 1,5—1,8mm, — Italie, Algérie. . . var. laetificus Weise. 28. Scymnus Levaillanti Muls. — Ovale-oblong, peu convexe, d’un fauve clair en dessus; prothorax avec une bande longitudinale ou une grosse tache antéscutellaire noire à bords mal accusés; élytres avec une bande suturale noire, médiocrement large en avant, graduel- lement atténuée en arrière, assez rarement accompagnée d’une bor- dure latérale commençant en arrière de l’épaule, détachée des côtés dès la courbure postérieure des élytres et dirigée sur la suture avant l'extrémité. Dessous noir; côtés du ventre et pattes jaunes. Long. 1,8 —2mm, — Egypte (Schneider), Alicante (Dieck), Sicile. — Cet insecte _ a quelque analogie avec le pallidivestis, mais il est notablement plus grand, plus fortement ponctué et se distingue facilement à ses lignes (1) Nom commun à plusieurs localités de l’Asie centrale. — L. B, 80 . J, WEISE fémorales. Comme le prosternum porte deux lignes cariniformés dis- tinctes, je le range parmi les Scymnus à. sp. | F. — Subgen. Nephus Mulsant. 29. Scymnus Ludyi Weise (Deutsch. ent. Zeit., 4879, p. 153). — Largement ovale, médiocrement: convexe, à pubescence densément nuageuse; d’un brun roux luisant, disque du prothorax et suture des élytres un peu plus foncés. Elytres à ponctuation fine et serrée, entre- mêlée de gros points superficiels. Lignes fémorales atteignant les quatre cinquièmes du segment, très faibles en dedans, brusquement recourbées en dehors et terminées aux deux cinquièmes ou aux quatre Cinquièmes du bord antérieur. Long. 2—2,8mm, — Grèce, Dalmatie (Karaman), Corse (Damry). | 30. Scymnus binotatus Brisout. — Ovale, médiocrement con- vexe. Dessous du corps, tête et prothorax d’un roux brun; pattes et antennes plus claires. Elytres jaune paille, présentant à la base une tache brune transversale, commune, triangulaire, allant d’une épaule « à l’autre et souvent prolongée sur la suture sous forme détroit liséré ; côtés rembrunis; disque traversé par un trait noir linéaire, dirigé sur la suture; ponctuation fine, doublée de séries irrégulières de points « un peu plus forts; fond luisant. Lignes fémorales arrivant aux deux tiers du segment; leur partie externe subparallèle au bord postérieur, Long. 1,8wm, — France (1). 31. Scymnus Kiesenwetteri Muls. — Largement ovale, médio- crement convexe, assez terne. Dessus du corps et pattes fauves; pro- thorax rembruni seulement au-devant de lécusson; élytres avec quatorze mouchetures noires (deux au quart, trois à la moitié et deux aux trois quarts de la longueur); ces mouchetures souvent réunies en fascies transversales. Ponctuation du prothorax serrée, médiocrement fine mais profonde, celle des élytres grosse, superficielle, rugueuse. Lignes fémorales atteignant presque les quatre cinquièmes du seg- ment; leur partie externe subparallèle au bord postérieur. Long. 1,3 —2,3%m, — Sicile, Corse, Sardaigne, Espagne (2). a) Deux premières taches de l’élytre étendues jusqu’au bord anté- rieur. Elytres soit avec une large fascie noire commune, découpée (1) Le $S. binotalus n’était connu que de Béziers (Hérault); je l’ai retrouvé à Nemours (Algérie): il se prend sur des Junipéracées!. — L. B. (2) Cette espèce, qui est propre aux Tamarix, est également répandue en Barbarie!. — L. B, 2h MAR 1898 COCCINELLIDAE 81 en arrière, tenant toute la base, sauf l’extrême bord latéral, et ensuite comme dans la forme normale (corsicus Weise), soit à cinq mouchetures antérieures réunies, couvrant toute la moitié antérieure de l’élytre, mais conservant fréquemment deux petits points fauves au tiers de la longueur. Prothorax presque entièrement noir . . . D Se as cu var. siculus Weise. 32. Scymnus sannio Weise (Il Naturalista Sicil., 1883, p. 137). — Ovale oblong, très peu convexe, ferrugineux; milieu du sternum et de la partie postérieure du prothorax plus foncée, presque d’un brun de poix; élytres d’un jaune blanchâtre, avec une large fascie commune d’un brun roussâtre, occupant la base, s’atténuant notable- ment de chaque côté, vers le calus huméral, puis contournant ce der- nier et formant une large bordure latérale qui dépasse à peine le milieu des côtés; surface des élytres ornée de cinq grandes taches oblongues, également brunes. rangées transversalement, au-delà du milieu, et légèrement arquées en arrière; tache médiane commune, grande, réunie largement en avant à la bande de la base, reliée en arrière à une bande transversale brune, abrégée, parallèle au bord postérieur, puis étroitement rattachée, au milieu, à la tache la plus voisine; cette dernière séparée de la tache externe par un trait longi- tudinal jaune paille; (si l’on considère le brun de poix comme cou- leur foncière, chaque élytre présente, surtout chez les sujets foncés, uue large bordure apicale et deux fascies obliques d’un jaune blan- châtre, composées chacune de deux taches en losange). Ponctuation comme chez le Kiesenwetteri, mais plus fine, principalement sur le prothorax. Long. 1,5—1,8mm. — Palerme, assez commun sur les murailles, à la fin de novembre et en décembre (Ragusa). 33. Scymnus pulchellus Herbst. — Largement ovale, médiocre- _ ment convexe, noir, avec quatre taches testacées sur les élytres : la première, entre l'épaule et la suture, oblique et prolongée jusqu’au tiers de l’élytre, la deuxième, droite, située aux deux tiers de la lon- gueur, m'atteignant ni le bord externe, ni la suture; bord apical des élytres, pattes, en entier ou en partie, et extrémité du ventre testacés. Elytres densément et finement ponctués. Lignes fémorales très faibles, n’atteignant pas complètement le bord postérieur et dirigées vers le bord externe, en suivant brièvement le bord postérieur. (Entièrement ferrugineux, à taches obsolètes et blanchätres, chez les exemplaires immatures). Long. 4,5—2wm, — Europe, surtout dans le midi; nord de l'Afrique, Asie occidentale, Sibérie. FEA MUSF L’Abeille, vol. X XVIII. — 1893. & \ : 3 82 J. WEISE a) Tache postérieure très petite, ponctiforme ou nulle; antérieure très iréduite..: Rs 4 7 TR Et var. obliquus Weise. L b) Comme le type, mais taches antérieure et postérieure réunies en une bande longitudinale resserrée au milieu, ou envahissant complè- * tement lélytre, sauf une large tache basale triangulaire, prolongée en ‘une bordure ‘suturale jusqu’au-delà du mikieu, et une traînée brune au bord externe. — Espagne. var. bilunulatus Weise. 34. Scymnus bipunctatus Kugelann. — Ovale, médiccrement convexe, noir; élytres ornés chacun sur le disque d’une tache rouge, de dimensions variables, généralement arrondie; bouche, bord apical des élytres, tibias et tarses rougeâtres. Fémurs parfois en partie, les quatre derniers souvent en entier, rougeâtres. Lignes fémorales très faibles, leur partie externe courte, droite ou arquée en avant. Long. 1,5—2mm, — (biverrucatus Panz., bisignatus Boh., bipustulatus Motsch., Muls.). — Europe, nord de l’Afrique, Asie occidentale. a) Elytres d’un noir uniforme; bord apical seul rougeâtre. Notable- ment plus petit, plus court et plus convexe que le type, principale- ment chez les exemplaires provenant de Corse (Damry) . var. nigricans Weise. 3). Scymnus plagiatus Weise (in Schneid. et Leder, Beitr. Kauk., p. 351, tab. 6, f. 57). — Ovale, faiblement convexe, noir; par- tie antérieure de la tête, une large bordure sur les côtés du prothorax, une bande sue les élytres, antennes et pattes jaunes. Bande élytrale partant de la base, entre l’épaule et l’écusson, longeant la suture, jus- qu'aux trois quarts de la longueur, et dilatée, au-delà du milieu, en un rameau transversal dirigé vers le bord externe. Parfois la bande longi- tudinale ne commence guëre au-delà du milieu de lPélytre (4). Long. 1,5mm, — Caucase. 36. Scymnus Redtenbacheri Muls. — Ovale-oblong, peu con- vexe, noir; élytres ornés chacun d’une bande longitudinale rougeûtre, légèrement resserrée de chaque. côté dans son milieu, partant de l'épaule et atteignant les trois quarts de la longueur; souvent aussi l'extrémité des élytres et les pattes d’un rouge assez foncé. Prothorax plus long et moins large que chez les espèces précédentes, finement et densément ponctué. Elytres à ponctuation plus grosse, plus superfi- cielle, souvent plus ou moins rugueuse. Lignes fémorales trés faibles, atteignant en arrière les deux tiers ou les quatre cinquièmes, généra- (1) C’est cette variété que représente la figure citée plus haut. — L. B. COCCINELLIDAE 83 lement droites en dehors. Long. 1,3—1,8mm, — Europe septentrionale et centrale; à Berlin, sur les roseaux au bord des marais, en hiver sous les feuilles d’aulnes ; à Prague sur le houblon (Fleischer) : monta- gnes de l’Europe méridionale. a) Elytres noirs, liserés de rougeâtre au bord apical. — Distinct de la var. nigricans par sa forme plus élancée, sa convexité moindre et sa ponctuation plus forte et plus rugueuse D Re RE PIE var. unicolor Weise. Le Scymnus incincius Muls., de la Russie d'Asie, parait en différer par la bande longitudinale de lélytre droite à son bord interne et sinuée en dehors au tiers et aux deux tiers de la longueur. Long. 1,8mm. G. — Subgen. Diomus Mulsant. 37. Scymnus rubidus Motsch. — Ovale-oblong, peu convexe, noir ; bouche, côtés du prothorax (assez étroitement en arrière) et pat- tes fauves: disque de l’élytre avec une bande longitudinale rougeûtre mal arrêtée, s'étendant du calus huméral aux trois quarts de la lon- gueur, subélargie et rapprochée de la suture en arrière. Long. 4,2—1,5mm, — Derbent, Tiflis, Syrie. — Distinct du S. Redtenbacheri par sa ponctuation notablement plus fine et par ses lignes fémorales absolument contiguës au bord postérieur du segment, 38. SCymMmnus (Coelopterus) salinus Muls. (1). — Subhémisphé- rique, noir. Prothorax près de deux fois aussi large que long, à angles postérieurs légérement avancés contre la base des élytres, à ponctua- tion médiocrement forte; celle des élytres semblable. Long. 1,6mm, — France méridionale : Hyères, au printemps, sous les plantes sèches, au bord des marais salants du littoral (2). Cette espèce m'est inconnue; ses épipleures doivent avoir des fos- (1) D’après les nouvelles observations de l’auteur (Deutsch. ent. Zeit. 1887, p. 183), le genre Coelopterus Muls. est ainsi caractérisé : « Corpus semiglobosum, parce pubescens. Palpi maxillares et labiales arliculo ultimo conico. Antennae S-articulalae. Elytra epipleuris acute inflexis, lalis, ad angulum suturalem produclis. Coxae posteriores latissime distantes. Laminae abdominales imperfectae, marginem posticum seymenti primi atlingentes. » — Il diffère du genre Pharus par ses antennes de 8 articles (au lieu de 10). — L. B. (2) Aussi en Andalousie (Kraatz, sec. Weise, loc. cit.) et en Algérie : Biskra (Ch. Brisout!). — L. B, 84 J. WEISE. — COCCINELLIDAE settes pour la réception des fémurs intermédiaires; la forme du corps est analogue à celle des Byrrhides du genre Bothriophorus. Je n’ai pu me procurer la description du Scymnus lividus Bold, Trans. North. Soc. 1868, d'Angleterre (1). (4) Voici la traduction du texte anglais (Cat. of the [ns. of Northumber- land and Durham, p. 109) : « Subovale, convexe, légèrement luisant, assez densément couvert d’une courte pubescence grise, finement et régulièrement ponctué, d’un testacé livide ; tête et ongles noirs, thorax et suture d’un brun foncé. Long. 1m, — Ressemble, à première vue, à un petit exemplaire pâle de S. discoideus, mais plus petit, plus ovale, bien plus finement et plus régulièrement ponctué. J'ai vu seulement un exemplaire de cet insecte, pris par moi, au bord de la mer, près Hartley, en avril; aucune des descriptions que je connais ne saurait s’y appliquer. » Il est probable que cette espèce est synonyme de quelque Scymnus déjà connu. — L. B. SUPPLÉMENT AUX COCCINELLIDAE DE WEISE. Par Louis BEDEL. LRARRRRANT Bibliographie récente. Région européenne. — Seidlitz, Fauna transsylvanica p. 67-70 et 290- 303. — Schneider et Leder, Beitr. z. Kennt. der kaukas. Käferfauna (Brunn), 1878, p. 90-97. — Catalogue : Cat. Coleopt. Eur., Cauc. et Armen. ross., ed. Reitter, 1891, p. 386-392. — Biologie : Rupertsber- ser, Biologie der Käfer Europa’s, 1880, p. 262-265 (1). Régions Ssibérienne et manichourienne. — VWeise, in Deutsch. ent. _Zeiïtschr. 1879, p. 449-152; — id. loc. cit., 1892, p. 140; — id., in Hor. Soc. ent. Ross. xxu1, p. 648-653. — id. loc. cit. xxIV, p. 487 — Catalogues. — (Sibérie) L. von Heyden, Cat. Col. Sibir. (Berlin), 4881, p. 215-220. — (Japon) Schônfeldt, Cat. Col. Japan (Wiesba den), 1887, p. 160-163. Gen. Hippodamia Muls. (2). Un exemplaire de l’H. septemmaculata Deg. à été trouvé récemment, par M. Georges Odier, au Lioran (Cantal) ; c’est seulement la deuxième localité française de cette espèce. Gen. Adonia Muls. [CGoccinella] turkmenica Zoubkoff, 2x Bull. Soc. Nat. Mosc. vi (1833) p. 339. — « La tête est jaune; le front noir. Le corselet est jaune; il a une tache noire qui occupe tout le bord postérieur et qui, en remontant vers le bord antérieur, se divise en 4% bandes un peu courbées vers les côtés. Les élytres sont jaunes. Ils ont au-dessous de lécusson, sur la suture, une petite tache noire commune. Chaque ély- tre a encore une tache noire au-dessous de celle-ci, deux vers l’angle de la base et une grande tache noire qui commence à la moitié et occupe presque tout le reste de l’élytre. Le dessous du corps est noir. Les pieds sont jaunâtres, les cuisses intermédiaires et postérieures sont (4) L'auteur prépare actuellement un Supplément dont la publication rendra un service inestimable aux coléoptéristes. (2) Dans la note relative à la var. Eichhoffi (p. 8), il faut lire : prothorax plus de deux fois aussi large que long. 86 L. BEDEL presque toutes noires; dans les antérieures, le bord extérieur seul est de cette couleur. Long. 1 # ligne, larg. 1 ligne. » — Turcménie. [Cette description se rapporte évidemment à un mâle d’Adonia varie- gata Gœze, participant à la fois de la var. thoracica Weise, pour la coloration du prothorax, et de la var. maculigera Weïse, pour celle des élytres|]. Gen. Coccinella Linné. Coccinella Reitteri Weise, in Deutsch. ent. Zeitsch., 1891 p. 282. — Ovalis, convexiuscula, nigra, maculis 2 capitis angulisque anticis prothoracis albidis, coleopteris inter marginem lateralem haud impres- sis, apice subcompressis leviterque acuminato-productis, rufis, punctis 7 nigris, 1, 1, 1, % collocatis. Long. 6—6,5®», — Tachkent (Reitter). Faciès semblable à celui du Semiadalia undecimnotata Schneid.; d’ailleurs très voisin de l’undecimpunctata L., mais avec le système de coloration élytral du septempunctata L., ce qui pourrait épalement le faire confondre avec ce dernier. Notablement plus svelte et moins convexe que septempunctata; ély- ires comprimés en arrière, et présentant, vus de haut, une sorte de sinuosité, suivie d’un court prolongemeut commun, résultant du rétré- cissement de la gouttiére latérale, en arriére; suture à extrémité lisse, sans cils blancs; tête plus fortement ponctuée que le prothorax ; angles antérieurs de ce dernier avec une étroite bordure blanche, formant au plus une petite tache triangulaire sur la partie supérieure; région scutellaire des élytres sans teinte blanchâtre. Points internes des élytres (4%, 2 et 3), en forme de grosses taches, le dernier surtout; point externe (1) toujours petit. Dessous tout noir; Antennes plus ou moins testacées vers la base. Le Cocc. undecimpunctata TL. (et surtout sa variété magno-punctata Rybakow, qui se trouve également à Tachkent) en est très voisin, mais s’en distingue immédiatement par ses élytres ornés en arrière, de deux taches, dont la tache apicale du Reitteri occuperait précisément l'intervalle. — [Traduction in extenso]. Coccinella redimita Weise, 1885, in Stettin. ent. Zeit. xLvi, p. 234. — « Subhemisphaerica, nigra, capite margine antico, lineis tribus in discum emitltente (sic) et laterali prothoracis, elytris, pro- et mesosterno epimerisque melasternalibus flavo-albidis, elytris sat crebre subtilissimeque punctatis, limbo suturali, fasciis 4 sat brevibus emit- lente (sic), et fascia longitudinali (in basi, medio et apice maculato-dila- COCCINELLIDAE 87 tata) in singulo nigris; antennis pedibusque flavo-testaceis, femoribus el tibiis posticis maxima parte nigris. Long. 3,8mm. — Turkestan (Dr C. A. Dobhrn). » [Cette diagnose est suivie d’une description détaillée; l’auteur y signale la grande affinité de forme et de coloration du C. redimita el des C. qualuordecimpustulata L. et C. lyncea O1. — Le réseau noir des élytres détermine dix-huit taches jaunes : 2, 2, 2, 2, 1 (soit cinq taches juxtasuturales et quatre taches latérales). En 1887, Weise (Deutsche ent. Zeitschr. xxx1, p. 335) publie, sous le nom de principalis, une variété nouvelle, provenant de Kindir-Taou, et chez laquelle les élytres présentent, au contraire, neuf grandes taches noires : 3, 3, 2, 1; il en donne également une description détaillée]. Gen. Halyzia Muls. Halyzia Rosti Weise, on Deutsch. ent. Zeitschr., 1891, p. 282. — Ovalis, sublus testacea, meso- el metaslerno abdominisque medio nigris, supra crebre punctata, flavo-albida, prothorace maculis 2 angulatis nigris, scutello flavo, elytris converis, sutura, fascia basali fere semi- circulari maculisque tribus (2, 1) subquadrangulis nigris. Long. D,omm, — Caucase occidental (Rost), 1 seul exemplaire. Vient se ranger avant l’'Halyzia qualuordecimpunctata L. (4) (con- globata + Illig.); de coloration assez semblable, mais de taille plus orande. — Tête jaune; vertex (enfoncé dans le prothorax chez l’exem- plaire que j'ai sous les veux) vraisemblablement noir. Prothorax deux fois aussi large que long, médiocrement rétréci en avant, arrondi aux angles, peu convexe transversalement, densément ponctué, avec une impression transversale linéaire, de chaque côté, au-delà du milieu, et une large et profonde impression longitudinale contre la marge laté- rale; d’un jaune blanchâtre, avec deux larges taches longitudinales noires subrectangulaires, séparées, sur la ligne médiane, par une ligne pâle étroite et régulière, isolées du bord antérieur par un intervalle égal au diamètre d’un œil et surmontées chacune, en avant, d’une tache transversale étroite qui s'étend jusque près du bord latéral. Ecusson jaune, finement ponctué. Elytres très convexes, densément el nettement ponctués, d’un jaune blanchitre, avec une bordure suturale (1) Chez cette espèce, la couleur foncière des élytres est d’un jaune blan- châtre; on ne saurait, par couséquent, la rapporter au conçlobata L. dont la diagnose porte précisément : « elytra rubra ». — Weise. 88 L. BEDEL noire, aussi large que l’écusson sur sa première moitié, à peine aussi large que lui à partir du milieu, mais aussi large qu’en avant sur le tiers postérieur. A la bande suturale se rattachent : 1° une fascie basale noire en arc, atteignant la base au-dessus de l’épaule, laissant libre une étroite bordure le long des côtés, et enfermant, prés de l’écusson, une tache pâle semicirculaire, appuyée contre la base; 20 une tache transversale médiane, émettant en avant, une pointe qui atteint presque la fascie antérieure et détermine contre la suture et au-dessous de la tache basale, une tache claire et arrondie. En outre, sur chaque élytre, une grande tache transversale quadrangulaire noire, située au milieu du bord latéral, pâle et suivie d’une tache semblable, mais un peu plus petite et située aux trois quarts de la longueur. Dessous, bouche et pattes fauve-clair;, mésosternum, métasternum entier et milieu des trois premiers segments ventraux noirs. Proster- num pourvu, entre les hanches, de deux arêtes convergeant en avant et bien plus longues que celles du quatuordecimpunctata. — [Traduc- tion in extenso]. Gen. Ithone Solsky. Semenow, ?n Hor. Soc. ent. Ross. xx1v (1890) p. 226, décrit, sous le nom d’I. degenerata, une espèce provenant des montagnes du Kound- sout et très voisine de l’I. hexaspilota. Gen. Coccidula Kugel. (1). Coccidula lithophiloïdes Reitter, in Deutsche ent. Zeitschr. 1890, p. 476. — « Dilute-testacea, unicolor, oculis nigris, breviter erecte griseo-pubescens, capite prothoraceque dense subtiliter punctatis, hoc transverso, coelopteris angustiore, lateribus fortiter rotundato, late explanato et translucido, ante angulos acutos sinuato; elytris subova- . libus, leviter convexis, dense subtiliter punctatis, punctis subseriatis majoribus intermixtis, antennis gracilibus, clava triarticulata, arti- culo ultimo apice subemarginato. Long. 3—3,5mm, Très distinct de C. rufa par sa couleur claire, sa pubescence plus longue, plus grossière, un peu redressée, par les bords latéraux du prothorax plus fortement arrondis, largement explanés et transparents, enfin par le dessous du corps entièrement pâle. (4) Les descriptions et le synopsis suivants sont extraits et traduits d’un travail d’E. Reitter (Deutsche eut. Zeitschr. 1890, p. 176). COCCINELLIDAE 89 Vallée de l’Arax : Ordoubad (Mlle Antonie Koubichtek). On confond sous le nom de Coccidula rufa Herbst deux espèces qui se distinguent de la manière suivante : A. — Tête et prothorax luisants, à ponctuation aussi fine et aussi serrée que le pointillé des élytres, à intervalles deux fois aussi grands que les points eux-mêmes. Pubescence courte, assez grossière, pas tout à fait rase. Elytres sans traces de plis longitudinaux. a) Dessous noir au milieu. — on en Europe, dans le Caucase et jusqu’en Sibérie. . . . ie rufa Herbst. b) Dessous testacé, comme le dessus, — Vallée de l’Arax : Ordou- DA le io 1. var. unicolor (Reitt.). B. — Tête et prothorax mats, à ponctuation extraordinairement fine et extrêmement serrée, composée de points plus fins que le pointillé des élytres et à intervalles plus petits que les points eux-mêmes. Elytres à ponctuation extrêmement fine et serrée, mais cependant moins dense que sur le prothorax, avec des séries de gros points assez régulières, abrégées postérieurement; intervailes avec quelques traces de plis longitudinaux, notamment près des côtés. Dessous noir, segments ventraux largement teintés de roux sur les bords. Dessus, antennes et pattes testacés; disque des élytres d’un roux un peu plus vif. Pubescence dorsale plus serrée que chez l'espèce pré- cédente, plus fine, plus courte, très soyeuse, claire, très peu relevée. — Moravie : Paskau (Mile Koubichtek). . . conferta (Reïtt.). Indépendamment des taches noires des élytres, le C. scutellata Herbst se distingue des deux espèces précédentes par sa pubescence couchée, plus fine et plus courte. » Gen. Scymnus Kugel. Scymnus Oertzeni Weise, in Deutsch. ent. Zeitschr. 1885, p. 25. — « Oblongus, convexiusculus, sat dense subtilissime sericeo-pilosus, niger, nilidulus, elytris leviter coeruleo-micantibus, ore, antennis, tibiis tarsisque obscure testaceis, prothorace subtilissime elytrisque subtiliter dense punctatis ; laminis abdominalibus integris. Long. 2m. -— Grèce : Doris (von Oertzen). Plus élancé que toutes les autres espèces européennes, largement arrondi en avant et en arrière, assez parallèle sur les côtés des élytres, médiocrement convexe, assez densément, mais très finement pubescent 90 | L. BEDEL de gris soyeux, noir, avec un reflet bleuâtre sur les élytres, médiocre- ment luisant. Bouche, antennes et tibias d’un brun roussâtre; tarses un peu plus clairs. Prothorax plus de deux fois aussi large que long, densément et très finement ponctué. Elytres à ponctuation un peu plus forte et plus espacée que cellé du prothorax. Lignes fémorales atteignant les trois quarts de la longueur du premier segment ventral, fortement arquées en dedans, plus faiblement en dehors, convergeant fortement vers le bord latéral et atteignant le bord antérieur vers le milieu des pièces latérales du métasternum. Par la conformation des lignes fémorales, cette espèce se rapproche du $S. capitatus F. avec lequel d'ailleurs il n’a que peu d’analogie; la forme du corps rappelle bien davantage celle des exemplaires étroits du S. suturalis Thunb.. mais ceux-ci se distinguent des espèces voi- sines par la petitesse de leurs lignes fémorales. » — [Traduction in extenso]. Scymnus (Pullus) fraxini Muls., Spéciès des Col. Sécurip. (I) p. 991. — « Corps ovale; pubescent. Tête, antennes et palpes d’un roux testacé pâle. Prothorax en arc peu fortement dirigé en arrière et non sinueux à la base; rayé au-devant de celle-ci d’une ligne légère et peu apparente; noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un rouge testacé pâle étendue au-devant jusqu’au côté interne des yeux, rétré- cie de là à l’angle postérieur ; orné en outre en devant d’une bordure étroite de méme couleur (o°?). Elytres obtusément arrondies chacune à l’extrémité,; noires, graduellement d’un brun testacé à l'extrémité. Dessous du corps noir; moitié postérieure des cinquième et sixième arceaux d’un testacé rougeâtre ou d’un rouge testacé livide. Pieds d’un testacé rougeâtre. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux neuf dixièmes de l’arceau. Long. 1,8mm, — Géorgie (Coll. Motschulsky). » [Mulsant range cette espèce entre les S. capitatus F. et S. ater Kug.]. Scymnus (Pullus) pauper Weise, 1889, in Wien. ent. Zeit vin, p. 261. — « Ovalis, convexus, rufo-testaceus, sat nitidus, minus dense pubescens, elytris crebre punctatis, brunneseentibus, prosterno angusto lineis duabus elevatis subparallelis, laminis abdominalibus parvis, integris. Long. 1,8—2,3mm, — Lenkoran (H. Leder). Par la structure de ses lignes fémorales, cette espèce est conforme aux S$. ater, S. testaceus et S. globosus, mais, en dehors de sa pubes- cence dorsale peu serrée, elle s’en distingue facilement par son pro- sternum très étroit, et dont les deux lignes cariniformes, très rapprochées l’une de l’autre, s’étendent presque jusqu’au bord antérieur, +1 COCCINELLIDAE 91 Ovale-oblong, convexe, d’un roux testacé, élytres un peu plus foncés, assez luisants, garnis en-dessus d’une pubescence nuageuse relativement longue mais peu serrée. Antennes un peu plus longues que le diamètre transversal de l'œil. Prothorax transversal, à côtés faiblement atténués et légérement curvilignes dès les angles posté- rieurs. Elytres médiocrement arrondis latéralement, à calus huméral distinct, couverts d’une ponctuation fine, doublée, sous un fort gros- sissement, de points en partie alignés. Prosternum étroit, à peu près égal au dixième -du diamètre mésosternal. Lignes fémorales assez petites, leur partie interne bien moins accusée que l’externe; celle-ci convergeant à peine vers le bord latéral. » — [Traduction in extenso]. Scymnus (Pullus) fennicus J. Sahlberg, 1886 in Meddel. Soc. fenn., xur, p. 197. — « Oblongo-ovalis, minus convexus, niger, parum nitidus, confertim profondius punctatus, flavo-pubescens, prothorace, antennis pedibusque rufis ; coxis anticis minus late distantibus, pros- ternti hineis elevatis antice prope apicem conniventibus ; lineis postcoxa- libus segmenti primi ventralis completis, semicu'cularibus, partem 3/4 segmenti occupantibus. — Long. 2/5—1/2 lin. Species parva, statura magis oblonga et minus convexa inter conge- neres insignis. Sc. nano Muls. proxima, sed colore Sc. fulvicolli Muls. similis, statura minus convexa et punctura elytrorum magis conferta facile distinguenda. — Caput transversum, prothorace distincte angus- tius, piceum, subtiliter punctulatum, griseo-pubescens, fronte oculo- rum diametro plus quam duplo latiore, ciypeo emarginato, ore palpisque rufo-testaceis; oculis parvis, mandibularum basin haud attingentibus, orbita inferiore rotundata. Antennae ab oculis paullo remotae, brevis- simae, rufo-testaceae, articulo ultimo penultimo angustiore, transverso. Prothorax eoleopteris distincte angustior, latitudine duplo brevior, api- cem versus leviter angustatus, apice truncatus, angulis anticis parum productis, deflexis; lateribus tenuiter marginatis, subrectis, antice tamen obtuse rotundatis; basi subtilissime marginatus et continue obtuse rotundatus, utrinque haud sinuatus, angulis posticis obtusis ; supra transversim leviter convexus, rufus, disco posteriore paullo obscuriore, dense subtiliter punctatus, flavescenti pubescens. Scutellum triangulare, nigrum, subtilissime punctatum, flavo pubescens. Elytra oVata, prothorace fére quadruplo longiora, prope basin rotundato-dila- tata, apicem versus angustata, apice obtuse rotundata; supra conve- xiuscula, postice declivia, tuberculo humerali obsoleto, nigra, subnitida, punctata, punctis apice obsoletioribus et paullo remotioribus, interstitiis omnium subtilissime alutaceis, minus tenuiter ffavo-pubescentia. Cor- 92 L. B£epeL pus subtus nigrum, flavo-pubescens, abdomine picescenti; meso- et metasterno crebre et profunde, abdomine subtilius punctatis; prosterno inter coxas angusto, lineis elevatis rectis, apicem versus convergen- tibus et paullo ante apicem in angulum acutum conniventibus ; coxis mediis et posticis fere aeque late distantibus ; foveis postcoxalibus inter- mediis tertiam partem metasterni postice obtuse bisinuati superantibus; foveis postcoxalibus posticis exacte semicircularibus, completis, circiter partem segmenti primi ventralis 3/4 occupantibus. Pedes toti cum trochanteribus laete rufi, unguiculis dente acute armatis. » [Suit l’énumération des localités de Finlande et de Laponie russe où l'espèce a été observée]. « Obs. — Scymnus formicarius (Motsch.) Muls. e Sibiria orientali sec. descriptionem Mulsanti huic speciei similis videtur, sed prothoracem pallidiorem habeat. Unicum specimen quod in Dauria cepit pater meus et quod haud sine dubio ad speciem hanc retuli, differt a Sc. fennico statura majore et latiore, elytris apice distincte ut et abdomine late rufo-testaceis, lineis elevatis prosternalibus parallelis, oculisque majo- ribus. A Sc. haemorrhoïidali Herbst, cui primo imtuitu nonnihil similis est, differt statura minore et magis oblonga foveisque postcoxalibus abdominis exacte circularibus. » Scymnus trojanus Muls. et Godart, Opusc. entom. xvi, 1875, p. 168. — « Tête d’un rouge testacé. Yeux noirs. Antennes d’un rouge testacé. Prothorax noir, pubescent, paré de chaque côté d’une tache d’un rouge testacé, arquée du côté interne, couvrant le cinquième de chaque côté de la base; étroitement relevé en rebord sur les côtés; en angle ouvert dirigé en arrière à la base et presque sans rebord. Ecus- son petit, noir. Elytres offrant, vers les deux cinquièmes, leur plus grande largeur; rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l’angle sutu- ral, noires. Pubescence cendrée. Plaque abdominale complète, n’arri- vant pas au bord externe. Pieds d’un rouge testacé. — Long. 3,52; larg. 1,5mm, — Asie Mineure. » [Diagnose suivie d’une plus longue description |. Scymnus (i. sp.) quadrivulneratus Muls., Speciès des Col. Sécurip. p. 970. — « Corps ovale-oblong; pubescent. Antennes et palpes d’un jaune roux ou orangé. Prothorax obtus ou tronqué au- devant de l’écusson et à peine sinueux de chaque côté de cette tronca- ture, à la base. Elytres obtusément arrondies à l'extrémité; noires, parées chacune de deux taches d’un jaune roux ou orangé : la première, couvrant du calus aux deux cinquièmes de la largeur, obliquement | COCCINELLIDAE 93 coupée du calus à ses limites internes; la deuxième, presque en ovale transversal, de largeur égale à la première, couvrant des quatre septiè- mes aux quatre cinquièmes de la longueur. Dessous du corps noir. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux sept huitièmes de l’arceau. — Long. 3,3; larg. 2m. ©”. Tête d’un jaune roux. Prothorax noir, paré aux angles de devant d’une tache d’un jaune roux, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, rétrécie de là aux trois cinquièmes du bord externe. Cinquième arceau ventral échancré. Pieds d’un jaune rouge ou orangé. Patrie : ? (Coll. Motschulsky). » [Suivant toute vraisemblance, cette espèce provenait de l’empire russe, de même que les autres Scymnus communiqués à Mulsant par Motschulsky]. Scymnus (i. sp.) inderihensis Muls., Species Sécurip., p. 971. _— «Corps ovale; parcimonieusement pubescent. Tête noire; labre, antennes et palpes d’un roux ferrugineux. Prothorax tronqué ou obtus au-devant de l’écusson et peu sinueux, à la base; rayé au-devant de celle-ci d’une ligne légère; noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un rouge ferrugineux ou testacé peu nettement limitée, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, rétrécie de là jusqu’à langle postérieur. Elytres d’un rouge ferrugineux, ornées d’une bordure sutu- rale et d’une sorte de bande transversale interrompue, noires : la bordure suturale couvrant les deux tiers de la base, rétrécie subgra- duellement jusqu’au quart ou au tiers où elle égale le cinquième envi- ron de la largeur, subgraduellement rétrécie ensuite jusque vers l'angle sutural qu’elle n’atteint pas ordinairement : cette bordure dila- tée transversalement jusqu’à la moitié au moins de la largeur, vers les quatre septièmes ou trois cinquièmes de la largeur, vis-à-vis une tache marginale noire, avec laquelle cette dilatation figure une sorte de bande transversale interrompue. Dessous du corps noir, ordinairement moins foncé ou d’un rouge ferrugineux sur les derniers arceaux du ventre. Pieds d’un rouge testacé ou ferrugineux : cuisses, principalement les postérieures, obscures (©). Plaques abdominales terminales ou à peu près. — Long. 3,1; larg. 2mm, Bords du lac inderih ou Inderskoi (1), dans le Turkestan (Coll. Motschulsky). » (1) Ce lac est situé sur la rive gauche de l'Ouul, dans la région des Kirghiz. 94 L, BEDEL Scymnus (i. sp.) pallipes Muls., Spéciès des Col. Sécurip. (II) p. 966. — « Corps ovale, pubescent. Tête noire; labre, antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax obtus ou tronqué au-devant de l’écusson et faiblement sinueux de chaque côté de cette troncature, à la base; rayé au-devant de celle-ci d’une ligne légère. Elytres noires, sans taches. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé ou d’un rouge jaune. Plaques abdominales terminales ou à peu près. d. Prothorax noir, marqué aux angles de devant d’une tache d’un roux testacé, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, retré- cie de là à l'angle postérieur. Cinquième arceau du ventre échancré. Long. 2,2mm, — Caucase (Coll. Motschulsky). » | : [Mulsant range cette espèce à la suite du S. pygmaeus Fourcr. = rubro-maculatus Goœze]. . Scymnus (Nephus) Jakowlewi Weise, in Deutsch. ent. Zeitschr. 1892, p. 141. — « Ovalis, niger, sericeo-micans, creberrime punctulatus capite, angulis anticis prothoracis, macula pone medium elytrorum pedibusque rubris. Long. 2,2mm, — [rkoutsk (Sib. or.). Voisin du S. bipunctatus Kugel. et semblable à un grand exemplaire de cette espèce, mais avec la tête, les angles antérieurs du prothorax et les pattes d’un rouge jaunâtre et avec l'extrémité des élytres noire. Presque obovalaire, atteignant sa plus grande largeur immédiatement au-delà des épaules, puis faiblement atténué en arriére, noir, densé- ment et très finement pubescent, d’aspect soyeux. Tête densément et finement ponctuée, rouge, ainsi que les palpes et les antennes. Protho- rax transversal, légèrement arqué et atténué en avant, densément et finement ponctué, noir, avec une grande tache triangulaire rouge, occupant les angles antérieurs et visible même en dessous. Elytres très densément ponctués et un peu plus fortement que le prothorax, à calus huméral non saillant, noirs, ornés seulement d’une tache transversale rouge, plus large en dedans qu’en dehors et bien plus rapprochée de l'extrémité que chez bipunctatus. » — Traduction in extenso. Scymnus zigzag Costa, in Atti Accad. Sc. Napoli, ser. 2, 1, 1883 (Notiz. sulla geo-fauna sarda, p. 87 et 51). — « Breviter ovatus, modice convexus, Creberrime subtilissime punctulatus ; niger, capite, pronoti lateribus, elytrorum summa basi, apice fasciisque duabus biangulato- flexuosis tibiisque rufo-testaceis. Long. 2m, — Sardaigne. Variat : elytris nigris, tantum fasciis duabus discoidalious angulato- flexzuosis, utrinque abbreviatis. » COCCINELLIDAE 95 [L'auteur ajoute que cette espèce lui parait identique à celle qu’il avait précédemment signalée d'Egypte sous le nom de zigzag, alors inédit]. Gen. Lithophilus Frül. Le genre Lithophilus, non compris dans l’ouvrage de Weise, appar- tient indubitablement aux : Coccinellidae. — Reitter (Bestimm.-Tab. 1, ed. 2, 1885, p. 30) en à donné un synopsis trop insuffisant pour être traduit: c’est une étude à reprendre entièrement. AAA: LL 5, 15 AdOniIA: "Li: be 4, 10, 85 Aiolocaria (cf. Ithone). ANALIR LE ete MO ts 5, 40 Anisoscymnus (cf. Scymnus). ATISOSMICTA 20 4, 12 Aspidomerus . .... 63 Brachyacantha . . .. 3 BrMUE. STE 2, 59 pulaea: ere PEN k, 38 Cacao rie 61 Calvia (cf. Halyzia). | Chelonitis :1%4277.,2 5, 39 Chilocorini .... 49 Ébiloconns, Es sara 3, 49 Chilomenes . . . . .. 5, 47 Clitostebhus,. ce 65, 73 Coctidula;sin te k, 60, 88 Cochez 5, 21,86 Coccinella i. Sp. . . . 23 Coccinellidae aphi- diphapael.:..", 2, 8 Coccinellidae phy- I0phavgae ts. a, 2, 5 Coccinellini + 15 Coelopterus . . . . .. 67, 83 Cryplogonus. . . . .. 97 Crdonia ss te is 5 Cunerelis nee à 3, 8 DHOMUIS RUE AU 67, 83 Epilachna is. 0 DD Exorhommsr x. 22 2, 90 HAN UE Lt 5, 42, 87 Harond. a 32 Hippodamia. . . . .. L, 8,85 Hippodamiini .. 8 Hyperaspini.... Hyperaspis . . . . .. Lithophilus A pr ts Macronovius . . . .. Menoscelis. . . :.. .. Micraspis 4, 2020, Myrrha (cf. Halyzia) . MySia eee Oxvaychus 25066 Pentihia "2 0800 Platynaspis .:.2.1488 Propylaea (cf. Halyzia) Pseudococcinel- Rhizobiini.,2% Rhizobliis: 1527 S'CN MN IMAC NME SCYIMNQUS, +47 100 Scymnus i. Sp. . . . . Semiadalia : .. . . . SidIs ES, TRE Sospita (cf. Halyzia) SteLhOrus 73 1.500000 Subcoccinella : . .: Synonychimiss. Thea (cf. Halyzia). Tyithaspis = » 202 Vibidia (cf. Halyzia) . 19 MAY 1892 108,80 CON M EE EEE + 2 3 1. (RA Ag COLÉOPTÈRES NOUVEAUX DU NORD DE L’AFRIQUE par le Dr A. CHOBAUT Ï. — DESCRIPTION DE TROIS ESPÈCES D’'HÉTÉROMERES. 1. Anaspis (Silaria) abderoides n. sp. Allongé, étroit, noir, avec les cinq à sept premiers articles antennai- res, les palpes, les pattes (sauf les cuisses, le plus souvent rembrunies) et deux bandes transversales plus ou moins développées sur chaque élytre, d’un testacé rougeñtre; bandes élytrales atteignant la suture et le bord externe de chaque élytre, tautôt étroites, tantôt assez développées. Tête noire, avec l’épistome foncé. Antennes dépassant un peu le bord postérieur du prothorax; articles 4-2 -globuleux; 3e article pas plus long que le 2e. Prothorax entièrement noir. Elytres noirs, avec deux bandes transversales d’un jaune rougeätre un peu arquées en arrière sur la suture, la première à l’union du tiers antérieur avec les deux tiers postérieurs, la deuxième à l’intersection des deux tiers antérieurs et du tiers postérieur. — Long. 2mm, Par le repli des élytres diminuant rapidement de largeur dés la base et nul au niveau du premier segment de l’abdomen, par le premier article des tarses postérieurs bien plus court que le tibia, cet Anaspide appartient au sous-genre Silaria Muls. L'espèce de ce sous-genre dont il se rapproche le plus est le S. quadrimaculata GYIL., mais il en est bien distinct par sa taille moindre, sa forme plus étroite et sa colora- tion, qui rappelle tout à fait celle de certains Abdera (1). . Parrie : Hauts-Plateaux d'Algérie (2). — Jai vu trois exemplaires de cette espèce, deux capturés à Mesran, au N. E. de Djelfa, par le Dr Ch. Martin et un rapporté du Chott-el-Chergui par le Dr H. Munier (coll. Bedel). 2. Emenadia Fortieri n. sp. Allongé, peu brillant, glabre, ponctué, d’un noir profond, avec une (4) Je me suis également assuré que le Silaria versicolor Baudi, dont j'ai vu le type, différait de notre espèce; il est voisin du Silaria trifasciata Chevr. (2) L'Anaspis abderoides a été également trouvé à Aïn-Segoufta (Tunisie) par M. Valéry Mayet. L'Abeille, vol. XXVIII. — 1895. 7 98 Dr A. CHOBAUT bande jaune pâle vers la base des élytres; labre, palpes, deuxième article des antennes, éperons des tibias et ongles des tarses d’un tes- tacé plus ou moins rougeâtre. Lobe antéscutellaire du prothorax plus élevé que le niveau des élytres, avancé au-dessus de lécusson et ter- miné, en arrière, par une faible saillie obtuse et creusée, au sommet, d’une petite fossette lisse. Deuxième article des tarses postérieurs à peine plus long que le troisiême. — Long. 6, 5—7mm; larg. (au milieu de la base du prothorax) 2m, La tête, vue de face, est allongée, avec sa plus grande largeur au niveau de la saillie des yeux et ses côtés presque parallèles, coupée presque carrément au sommet, parsemée de points arrondis, clairse- més en haut et plus nombreux en bas; vue de profil, elle est mince, coupante à sa partie supérieure, inclinée en bas et en arrière, forte- ment saillante au-dessus du bord antérieur du corselet. — Labre noirà- tre, pubescent. — Mandibules d’un noir roussâtre. — Lobes externes des mâchoires formant un tube allongé et jaunâtre à l'extrémité. — Yeux elliptiques, noirâtres, finement quadrillés. — Antennes n’attei- - gnant pas le milieu du prothorax, à deux premiers articles roussâtres, le deuxième plus clair que le premier et les suivants d’un noir de poix. — Prothorax plus long sur la ligne médiane que large à la base, plus étroit en avant que la tête, avec le bord antérieur convexe, élargi d'avant en arrière, à bords latéraux munis d’une faible saillie avant le milieu, à angles postérieurs projetés extérieurement en pointe obtuse; trilobé à la base, avec la partie juxtascutellaire de celle-ci beaucoup plus haute que les élytres mais non relevée en bosse, recouvrant l’écusson, terminée postérieurement par une saillie obtuse dont le som- met est creusé d’une petite niche à paroi lisse; fortement déprimé de chaque côté du lobe médian, à bord postérieur immarginé et fortement bisinué; dos du prothorax régulièrement convexe (vu de profil), cou- vert de points forts, arrondis, partout confluents sauf sur le lobe juxta- scutellaire où ils sont écartés, — Elytres un peu moins larges en avant” que le prothorax à ses angles postérieurs, un peu plus de deux fois plus longs que celui-ci sur sa ligne médiane, fortement déhiscents à la suture, à partir du quart de:leur longueur, se rétrécissant peu à peu, puis terminés brusquement en angle très aigu; aplatis sur la plus grande partie de leur surface; munis d’une petite côte qui suit le bord externe, le bord interne et qui remonte en dedans jusqu’à l’épaule; marqués d’une dépression longitudinale qui va du milieu de la base au milieu du bord interne et, en dehors de cette dépression, d’une sail- lie longitudinale partant de l’épaule et prolongée, en $’affaiblissant, jusqu’à l'extrémité; garnis de points elliptiques peu nombreux à la COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 99 base et arrivant à se toucher à l’apex qui est rugueux; ornés chacun d’une bande transversale jaune paille, égale au quart de leur largeur et située un peu en arrière de la base. — Ailes brunâtres, beaucoup plus longues que les élytres, qui sont eux-mêmes plus longs que le corps. — Dessous du corps marqué de points arrondis plus forts et plus nombreux en avant qu’en arrière, garni d’une pubescence courte, rare, peu visible. — Pattes ponctuées, garnies de quelques poils courts, un peu plus nombreux sur les tarses; premier article des tarses inter- médiaires aussi long que le tibia; éperon externe des tibias postérieurs plus long que la moitié de l’interne; deuxième article des tarses pos- térieurs à peine plus long que le troisième; ongles bifides, à dent supérieure plus longue que l’inférieure. Cette description est prise sur deux exemplaires femelles, c’est-à- dire à antennes pectinées. — Le mâle, encore inconnu, doit avoir, comme chez les autres Emenadia, les antennes flabellées. Parrie : Basse-Egypte. — Trouvé aux environs du Caire par M. A. Hénon (1) et dédié par lui à M. Fortier, avocat-conseil aux Domaines égyptiens (2). L’Emenadia Fortieri appartient à la Division I de Gerstäcker, com- prenant les espèces à lobe juxtascutellaire du thorax plus ou moins élevé et creusé à son extrémité. Sa coloration le rapproche de l'E. spi- nosa Fabr., espèce de l'Amérique du Sud, d’ailleurs très différente. 3. Rhipidius Vaulogeri n. sp. Mâle. — D'un noir foncé, brillant, avec la base des antennes, l’extré- mité des élytres, le bord postérieur des segments abdominaux et les pattes d’un testacé plus ou moins jaunâtre. Forme courte et épaisse. Pubescence brunâtre, bien visible sur toutes les parties du corps et plus ou moins développée suivant ces parties, nulle seulement sur les ailes. Tête arrondie, pas plus longue que large, à angles postérieurs peu marqués, rugeusement ponctuée, à pubescence noire, dirigée en (1) Les types font partie des collections de MM. Hénon et Marmottan. Ils m'ont été obligeamment communiqués par l’intermédiaire de M. L. Bedel, et je suis heureux d'adresser ici mes remerciements bien vifs à notre savant collègue dont l’amabilité et l’obligeance inépuisables m'ont seules permis de publier cette description. (2) Gerstäcker ne signale en Egypte que deux espèces d'Emenadia, l’ E. nigri- pennis (omis au Catalogue de Marseul) et l'E. flabellata Fabr. Il est étonnant pur n'indique point de ce pays l'E. bimaculala Fabr. qui se trouve pourtant dans tout le nord de l'Afrique et que M. Hénon a pris également aux environs du Caire, 100 Dr A. CHOBAUT avant. Yeux noirs, granuleux, très développés en-dessus et en-dessous, embrassant la base des antennes, contigus en avant sur une très faible étendue, puis rapidement déhiscents, occupant plus de la moitié du dessus de la tête et les trois quarts des bords latéraux, chargés de poils fins, noirs, dressés. Palpes maxillaires grisâtres, cylindriques, formés de deux articles. Antennes bien développés, dépassant un peu le bord postérieur du prothorax, de onze articles, les huit derniers munis, sur leur bord interne, d’une lamelle pas plus large à l'extrémité qu’à la base; er article triangulaire, épais, d’un noir de poix; 2e, plus large que long, testacé ainsi que les suivants; 3e large, trés étroit en dehors, plus large en dedans, embrassant la base du 4e; lamelles antennaires largement testacées à la base, étroitement au sommet, brunâtres dans leur partie moyenne; les trois premières à peu près aussi larges l’une que l’autre, les suivantes diminuant progressivement de longueur. Prothorax trapézoïdal, une fois et quart aussi large à la base que long sur sa ligne médiane, à bord antérieur légèrement échancré au milieu, à côtés très légérement sinués, presque droits, à base bisinuée, à angles postérieurs pointus; couvert de points arrondis, profonds, séparés par des intervalles de même largeur que ces points. Ecusson plus large que long, rectangulaire, à bord postérieur légèrement échancré, con- cave sur le disque, plus faiblement ponctué que le corselet. Dos du métathorax finement ponctué, brillant, divisé en trois parties inégales (celle du milieu étant la plus grande) par deux sillons courbes, con- vexes en dedans, partant des parties postéro-latérales, convergeant en avant et atteignant l’écusson avant de se rencontrer. Abdomen de huit segments à peu près d’égale longueur, mais de moins en moins larges à partir du premier, le dernier rentrant en partie dans le précédent; rugueusement ponctué, garni d’une pubescence longue et grisâtre. Elytres fortement déhiscents, laissant à nu le dos du métathorax, assez larges, remarquablement courts, dépassant à peine le premier segment de l'abdomen, obtusément arrondis à leur extrémité qui est un peu relevée sur ses bords et largement blanchôtre; rugueux, recouverts d’une épaisse pilosité grisâtre, couchée d’avant en arrière. Ailes bru- nes, peu développées, ne dépassant pas l'extrémité de l’abdomen. Pattes d’un jaune grisâtre, très finement pubescentes. — Long. (de l'extrémité antérieure de la tête à l’extrémité postérieure de l'abdomen) mm; larg. (maximum) 1, 5. Femelle inconnue. fe Cette espèce est voisine du Rh. he Thunb., mais s’en dis- tingue nettement par la forme du 3e article des antennes, par son « prothorax plus long, à angles postérieurs aigus et non arrondis à leur COLEOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 104 extrémité, par la disposition toute différente des lignes du métathorax, par la brièveté des élytres et des ailes. Le Rh. Vaulogeri a le protho- rax, le dos du métathorax et les élytres comme ceux du Rh. apicipen- mis Kraatz. Il peut donc être considéré comme intermédiaire entre pectinicornis et apicipennis (1). PATRIE. — Le Rh. Vaulogeri a été irouvé dans la province d’Alger, sur les bords de l’'Oued Derder (affluent gauche de l’Oued Chelif) par mon correspondant et ami, M. Marcel Vauloger de Beaupré, à qui je suis heureux de dédier cette espèce. Le seul exemplaire connu a été capturé, en juin 4892, le soir, à la lumière. Cette circonstance semble prouver, comme je le supposais déjà (2), que les Rhipidius ne sont actifs que la nuit, et expliquerait en partie la grande rareté de ces étranges Coléoptères. II. — NOTE RECTIFICATIVE. Mon excellent et affectionné maître, M. E. Abeille de Perrin, a bien voulu me permettre d'étudier les trois exemplaires qu’il possède de son _ Anaspis Defarguesi (Revue d’Entomologie, 1885, p. 161) et a mis le comble à son obligeance en m’abandonnant l’un des types. Or, de leur éxamen, il résulte que cet insecte appartient au genre Pentaria, car, chez lui, les tibias postérieurs sont plus longs que les deux premiers articles du tarse pris ensemble. De plus le quatrième article des tarses . antérieurs est à peu près aussi grand que le précédent, caractère qui le sépare des Cyrtanaspis. Il s’agit donc bien d’un Pentaria. J’ajouterai que cette rectification a reçu d'avance l'approbation de _ M. Abeille de Perrin. Le Pentaria Defarguesi Ab. (Oberthtüri Champion) se trouve égale- ment dans le nord de l’Afrique : M. le Dr A. Sicard, vient d’en capturer un mâle à Teboursouk (Tunisie). (1) On connait déjà un Rhipidius africain (Rh. natalensis Gerst., de Port- 3 Natal); c'est, au dire de Gerstäcker, une espèce plus longue et bien plus étroite que le Rh. peclinicornis, ayant le prothorax presque de moitié plus large que lorg et légèrement impressionné sur le disque, les élytres plus de deux fois plus longs que le corselet, et les pattes brunes, avec les hanches et les cuisses légèrement jaune paille. (2) Voir la description du Rh. Abeillei dans Le Coléoptérisie, p. 239, et dans les Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1892, p. 219. CR DIAGNOSES at COLÉOPTÈRES NOUVEAUX D'ALGÉRIE Par Louis AR 1. Apotomus microps n. sp. Parvus, testaceus, nitidus; capite antice attenuato, oculis minutis ac depressis; prothoracis dorso globoso, tenuissime vix perspicue pubes- cente; elytris oblongo-ovatis, convexiusculis, crebre sed minus regu- lariter lineato-punctatis, pube depressa dense vestitis, setis aliquot lateralibus longissimis. — Long. 3,3mm, Algérie (région montagneuse) : Teniet-el-Had!, rare. Bien distinct des autres Apotomus méditerranéens par sa tête atté- nuée en avant, presque triangulaire, ses yeux déprimés, très petits, bien moins longs que les-tempes, par la pubescence du prothorax à peine visible en dessus et non apparente extérieurement, par sa colo- ration claire, sa petite taille, etc. 2. Harpalus numidicus n. sp. (1). Oblongus, nitidulus, niger, palpis, antennarum basi, margine extero prothoracis vel extimo elytrorum ferrugineis, pedibus jam nigro-piceis, jam ferrugineis; capite crassiusculo; prothorace brevi, transverso, lateribus leniter arcuatis, unisetosis, limbo laterali basique tota crebre punctulatis, angulis posticis obtuse rotundatis; elytris glabris, haud punctulatis, striis laevibus, intervallo 3° punctis pluribus incomposite seriato, ° vel 70 postice punctis paucis plerumque notatis; prosterno crinibus erectis hirsuto; epimeris mesothoracis oblongis; punctis seti- geris femorum posticorum paucis. — Long. 9—11mm, Algérie (région montagneuse) : Teniet-el-Had!, Tlemcen!, etc. La présence d’une série de gros points échelonnés sur le 3e inters- trie des élytres et l’existence de crins dressés sur la région prosternale caractérisent essentiellement cette espèce; sa couleur et sa taille varient. 3. Thriptera delicata n. sp. Elongato-ovata, brunnea, nitidula, pube molli depressa sericea (1) Peut-être faut-il rapporter à l’Harpalus numidicus un insecte de la col- lection Reiche, indiqué d'Algérie et décrit par Fairmaire et Coquerel (Ann. Soc. ent. Fr. 1858. p. 763) sous le nom erroné de « Selenophorus piceus. » Le véritable Selenophorus piceus Dej. est du Sénégal et ne paraît pas exis- ter dans le nord de l'Afrique. COLÉOPTÈRES NOUVEAUX D’ALGÉRIE 103 canescens ; antennis thorace longioribus, tenuibus, parce griseo-pilosis, art. 30 longissimo, 4—8 elongatis, 90 haud transverso, 100 hemisphae- rico, clypeo valde transverso, antice attenuato, crebre punctato; capite prothoraceque derasis, alutaceis, primo intuitu quasi laevigatis sed reipsa papillis dispersis delicate asperatis, hoc juxta oculos densius albo-pubescente, illo transverso, subconvexo, antice leniter angustiore, . angulis anticis et posticis plane rotundatis, elytris oblongo-ovatis, cre- bre irregulariter subrugoso-punctatis, densius sericeo-pubescentibus ; sutura, lineis tribus dorsi lineaque marginis exteri anguste glabratis, haud elevatis sed ultra medium serratfm brevissime denticulatis; linea 2° apice abbreviata, 3* pilis aliquot erectis apicem versus instructa; prosterno ultra coxas anticas haud producto, apice declivi; pectore alutaceo, vix papilloso; ventre ruguloso; pedibus longis, gracilibus, tenuiter pubescentibus, femoribus tibiisque creberrime rugoso-granu- latis, illis tarsisque partim crinitis vel setis mollibus parce instructis, — ©? Femoribus anticis callo augusto acute marginato subtus praeditis. — Long. 15mn, Nord-Est du Sahara algérien : côté d’'El-Oued (Dr H. Munier!). Cette remarquable espèce n’a que peu de ressemblance avec ses congénères ; sa couleur brune, sa fine sculpture, sa pubescence grise et soyeuse lui donnent au contraire une frappante analogie avec cer- tains individus de Pimelia Valdani Guér. _ Le seul exemplaire que je connaisse et qui fait partie de ma collec- tion est un mâle, bien reconnaissable au calus elliptique des fémurs antérieurs. k. Crypticus tonsilis n. sp. Minimus, oblongo-ovatus, convexus, valde nitidus, punctulatus, brevi sime parum dense pubescens, supra nigro-piceus, subaeneo- micans, subtus dilutior, margine antico capitis marginibusque thoracis anguste rufu-pellucentibus, antennis pedibusque ferrugineis. — Long. 2,7—3,2mm, | R Algérie occidentale (région du littoral) : Nemours ! , au pied des plantes, sur les dunes du phare; avril, mai. Bien caractérisé par sa petite taille, sa coloration, sa pubescence dor- sale et ses élytres sans traces de stries; faciès de certains Catops. 5. Trachyphloeus (Lacordairius) muralis n. sp. Curtulus, squamulis immaculatis albis vel cinereis incrustatus, supra L crinibus nigris tenuissimis et brevissimis parce horridus; capite lato, 104 L. BEDEL. — COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. antice leviter attenuato, apice emarginato; oculis parvis; scrobibus plane lateralibus, linearibus; antennarnm funiculo quinquearticulato, art. 1° elongato, claviformi, art. 2—5 brevissimis; prothorace valde transverso, antice utrinque subcompresso, lateribus fere parallelis, angulis posticis late rotundatis; elytris ovatis, ad humeros obliquatis, apice rotundatis, modice convexis, regulariter striatis, intervallis omni- bus uniseriatim crinitis; segmentis ventralibus 3—4 brevibus; tibiis anticis extus ante apicem unidentatis, ad apicem digito duplici armatis; articulo 3° tarsorum bilobato, praecedente latiore. — Long. 3mm, Algérie occidentale (région du littoral) : Nemours!, collines pierreu- ses, au pied du mur d'enceinte de la ville; caché sous les platras pen- dant le jour ou grimpant sur les parois dés que le mur est à l'ombre. Vient se placer à côté du T. Reichei Seïdl. , 6. GCeuthorrhynchus aper n. sp. Crassus, vix nitidus, anthracinus, lobis ocularibus maculaque sterni, juxta coxam anteriorem, obscure ferrugineis: capite creberrime punc- tato; rostro longo, tenui, ad apicem laeviore; antennarum funiculo tenuissimo, longo, septemarticulato, art. 10 et 20 aeque longis; protho- race subtrapezoïdi, varioloso-punctato, antice reflexo, medio canalicu- lato, lateribus unituberculato, basi utrinque obliquo; elytris thoracis basi amplioribus, subrotundatis, striis concinne punctatis, intervallis verrucosis, verrucis ultra basin uniseriatis, validis, retro-spinosis, nigro-setosis; corpore subtus rugoso-punctato, squamulis punctorum parvis, subcinereis; mesosterno plano; pedibus validis, rugosis; femo- ribus anticis muticis, intermediis et posticis subtus dente brevi armatis; tarsis brevibus, ungulis intus appendiculatis. — Long. 3—Amm, Algérie (région montagneuse) : forêt de Teniet-el-Had!, en juin et juillet, sur une Crucifère du genre Sinapis. Appartient au groupe du GC. puncticollis Bohem., mais rappelle, par sa couleur très noire et par la singulière sculpture des élytres, les Fpée ces du sous-genre Allodactylus Weïse. | NOUVELLE RÉPARTITION DES TRIBUS ET DES GENRES DE COCCINELLIDES PALÉARCTIQUES Par J. WEIsE. A. Article terminal des palpes maxillaires grand, dilaté en avant, sécuriforme. Epipleures des élytres brusquement rétrécis au- delà du milieu, souvent nuls avant l'extrémité . . . . . . . .. B. À”. Article terminal des palpes maxillaires étroit, à peine plus large que l’article précédent, graduellement atténué en avant en une pointe aiguë. Epipleures larges, légèrement rétrécis en arrière, mais distincts jusqu’à l’extrémité .- . [. Pseudococcinellidae. B. Mandibules à plus de deux dents (2 à l'extrémité et 2 ou davan- tage au-bord interne)... . : . 1. . IL. Coccin. phytophagae. B’.Mandibules simples ou bidentées à l'extrémité. . . . . . . . A Dh es Loir, III. Coccin. aphidiphagae. I. — Coccinellidae phytophagae. a, Corps aptère. Epipleures des élytres avec de profondes fossettes pour l’extrémité des fémurs intermédiaires et postérieurs. . . . Len sn on, Cynegetis. a Corps ailé. Epipleures simples ou avec de faibles enfoncements pour les fémurs intermédiaires et postérieurs. b, Ongles dentés à la base. Chûte antérieure du mésosternum brusque et présentant une arête transversale sur sa partie … CON ONE AMAR SANS Subcoccinella. b’ Ongles bifides et souvent, en outre, avec une saillie plus ou _ moins dentiforme à leur base. Chüûte antérieure des côtés du mésosternum en pente douce ou cintrée. . . .. Epilachna. II. — Coccinellidae aphidiphagae. À. Chaperon dilaté latéralement en un lobe arrondi, entamant pro- fondément les yeux et recouvrant tout à fait la base des anten- mestenn. An A SE HN SM SON EN SL Chilocorini. .— Chaperon non dilaté latéralement; base des antennes non ou icomplétement recouverte. 4... .. . 4. . 4... . + 4. . 2 2. Antennes courtes, à peine aussi longues que le diamètre longi- DNA EE SU UN, RC Re ns de L'Abeille, vol. XX VIII. — 1893. 8. 106 J. WEISE — Antennes assez longues, parfois de moitié plus longues que le diamétre longitudinal de l'œil : 4,4" 20 Am eee L, 3. Dessus du corps et yeux glabres; ceux-ci entiers , sans échan- crure. Epipleures des élytres avec de profondes fosseites pour l'extrémité des fémurs intermédiaires et postérieurs . . . . . SAR NE M ad dd ou BU Ce A APRES ESS à Hyperaspini. — Dessus du corps et yeux pubescents. Epipleures des élytres à surface unie ou avec de légères impressions. . . . Scymnini. 4. Yeux à facettes grossières. Antennes atteignant le mésosternum. Elytres à ponctuation double. Corps pubescent. . Rhizobiini. — Yeux à facettes fines. Antennes n’atteignant pas le mésoster- num. Elytres à ponctuation simple. Dessus du corps glabre . . 5. 5. Saillie du métasternum entre les hanches intermédiaires étroite, pourvue d’une ligne marginale toujours plus ou moins distante du bord antérieur. Base du prothorax sinuée de chaque côté ét cinirée vers lésangles L 54000 tps Hippodamiini. — Saillie du métasternum non rebordée ou pourvue d’une ligne attenant au bord antérieur. Angles postérieurs du prothorax non CIDITÉS , cer ndlr dar St LOT ENENRREE 6. 6. Angles huméraux des élytres arrondis. . . . . Coccinellini. — Angles huméraux des une sensiblement avancés. . . .. nee EG pion a Va Tab 1e a UE Ja EDS M PNNPTENEE Synonychini. Hippodamiini. a, Tibias intermédiaires et postérieurs avec une seule épine termi- nale” Ongles simples. :;ù 4h dti 2e ae OR Anisosticta. a Tibias intermédiaires et postérieurs avec deux épines terminales. Ongles dentés. b, Antennes simples dans les deux:sexes. 0" 40: Hippodamia. aa Prothorax sans rebord à la base . . . . Hippodamia i. sp. bb Prothorax nettement rebordé à la base . . . Adonia Muls. b’ Antennes des mâles à 3e art. très dilaté. . . . . Semi2dalia. Coccinellini. a, Prothorax nettement rebordé à la base. Tibias tous dépourvus d'épines terminales." : 244 Liebe! Aphideita n. g. (1). (4) Ce nouveau genre est établi sur une seule espèce : Coccinella (ou Ada- lia) oblilerala L. NOUVELLE RÉPARTITION DES COCCINELLIDES 107 & Prothorax sans rebord à la base. Tibias intermédiaires et posté- rieurs avec deux épines terminales. nie mule Ms done hi Bulaea. b’ Ongles dentés. c, Ecusson vertical, à pointe extrême seule apparente et sur un plan inférieur à celui du bord sutural . . . Micraspis. c’ Ecusson horizontal, bien apparent, situé sur le même plan que le bord sutural. [Pour les autres genres de cette tribu, voir ci-dessus, p. 4 et 5, les paragraphes 18 à 22]. Chilocorini. a Yeux à pubescence fine, dressée . . . . . . . . . Platynaspis. a’ Yeux glabres. RDA IE SNIeS 2 Ans. oo, 4, Lo Brumus. [Le genre Brumus comprend les B. octosignatus Gebl. et B. oblongus Weïd.; ce dernier est coloré comme l’Exochomus quadripustulatus, mais sa forme est un peu moins élargie]. b” Ongles dentés à la base. c, Ligne fémorale semicireulaire ou anguleuse, distante du bord postérieur et remontant extérieurement vers le bord antérieur. Tibias simples. Chaperon à bord antérieur uni. . Léo eo ES AAA Eee tr 7e Exochomus. ©’ Ligne fémorale en quart de cercle, reliée extérieurement au bord postérieur du 4er segment. Tibias anguleusement dilatés au côté externe. Chaperon étroitement relevé au DENT ENT ON MORE Chilocorus. IL. is Pseudococcinellidae. Prosternum large, avec une arête longitudinale de chaque côté. Dessus du corps à pubescence courte et serrée. Elytres à ponctuation serrée, non alignée. a, Yeux glabres. Elyires entièrement noirs. . . . . Coelopterus. a Yeux pubescents. Elytres noirs, à tache claires. . . . Pharus. Tableau des Hippodamia paléarctiques Par Louis BEpeL. a, Prothorax à bord antérieur tronqué d’un angle à l’autre. b, Tibias au moins en partie jaunes. . €, Tibias jaunes. d, Elytres à taches noires . . . .. tredecimpunctata L. d''Elytrés sans taches ce. 4 SR var. signata Fald. c’ Tibias noirs, à extrémité jaune. Prothorax à bordure api- cale jaune interrompue au milieu (ex Seidlitz). . . . . . RE Eee Rap A SPA D POP var. Eichhofji Seidl. b’ Tibias noirs. Elytres sans taches. . . impictipennis Fairm. a’ Prothorax à angles antérieurs saillants. Tibias noirs . . . . ER Da AO GA ER DER septemmaculata Deg. L'Hippodamia impictipennis Fairm. (Petites Nouv. Ent. 1876, IT, p. 50) est représenté, dans la collection de l’auteur, par deux exemplaires, avec la mention « Oran (Lejeune) ». Il ne semble pas que cet insecte ait jamais été retrouvé en Algérie. L’un des types présente une petite moucheture noire, sur chaque élytre, près de l’écusson. Diagnose d’un nouveau Bembidion méditerranéen Par Louis BEDEL. Bembidion (Trepanes) Duvali (La Brûl.). — Nigro-virescens, nilidissimum, antennis nigro-brunneis, articulis primis testaceis, sulcis frontalibus in angulum acutum coadunatis, prothorace cordato, brevi, subconvexo, laevissimo, basi quadrifoveolato ‘et utrinque uniplicato, elytris latis, maculis singulo duabus testaceis (prima latiore, intus irregulariter lancinata, secunda minore, antice emarginata), striis k postice deletis, pedibus pallide testaceis. — Long. 3,2mm, | Iles Baléares, Majorque (La Brüûülerie!); Constantine (Ch. Demaison ) et nord de la Tunisie (Sedillot!). Par la disposition de ses couleurs, cette espèce ressemble infiniment au B. quadrimaculatum L. mais ses autres caractères, notamment ceux de la tête et du prothorax, la rattachent au sous-genre Trepanes Motsch.; c’est la plus grande du groupe. E. REITTER Essai sur les vrais Cétonides d'Europe et des contrées limitrophes (1). La publication d’un nouveau Catalogue des Coléoptères d'Europe et de la région du Caucase m'a semblé favorable pour entreprendre la Révision des Cétonides proprement dits et notamment des espèces qui ne paraissaient pas encore établies avec toute la clarté désirable. Je donne ici le résultat de mon travail, en faisant remarquer qu’il est incomplet en ce qui concerne les espèces du nord de l’Afrique et de l'Asie centrale; je m’en suis tenu aux Cétonides que j'avais sous les yeux. Dans cette famille, certaines espèces présentent des variétés si sin- gulières qu’on les avait considérées jusqu'ici comme spécifiquement distinctes; d’autres, au contraire, se ressemblent tellement entre elles, qu'il faut souvent avoir recours aux différences sexuelles pour parve- nir à les distinguer. Dans ce dernier cas, la conformation du pénis sert de criterium. La présence ou l’absence du sillon ventral chez le o” est aussi d’une grande importance au point de vue de la classification systématique. D'habitude, ce caractère est constant dans un même genre; seul, le Potosia marmorata F. fait à cette règle une exception peut-être pure- ment apparente. Chez les Potosia, où je l'ai laissé en raison de ses autres affinités, et chez les Glycyphana et Stalagmosoma, le sillon ven- tral fait défaut; il est, au contraire, bien prononcé chez les Cetonia, Aethiessa, Pachnoda, etc. Comme, dans ce groupe, il est indispensable de recourir aux carac- tères sexuels pour la détermination des genres, on devra séparer soi- gneusement les o7 des ©. Dans plusieurs genres, on distinguera facilement les premiers à leur ventre sillonné; dans les autres cas, on reconnaitra toujours les femelles à leur dernier segment ventral den- sément ponctué, et les mâles à la ponctuation très restreinte de ce même segment. _ (1) Darstellung der echten Cetoniden-Gattungen und deren mir bekannte Arten aus Europa und den angrenzenden Ländern (Deut. Ent. Zeitschr., 4894, p. 49). — Traduction complète, par C.-A, Grouzelle, ingénieur des manufactures de l'Etat. 4110 E. REITTER Cetoniini s. str. [Elytres pourvus d’une échancrure latérale pour le passage des ailes et restant fermés pendant le vol. Ecusson à pointe arrondie]. Tableau des Genres. A. Chaperon légèrement conique, arrondi en avant. Elytres avec des rainurelles géminées sur la région interne du disque; inter- valles marqués de points accentiformes. — ©” Ventre sans sillon. LA DA ES x CPL ÉTAPES EEE Stalagmosoma. B. Chaperon presque toujours plus ou moins quadrangulaire, arron- di à ses angles antérieurs mais sinué ou échancré à son extré- mité. Elytres avec des points accentiformes, rarement avec des rainurelles, ou ponctués très irrégulièrement. a. Elytres avec des stries en forme de rainurelles sur la région interne; intervalles avec des séries de points accentiformes. Extrémité du chaperon profondément échancrée au milieu, bilobée, non retroussée. Prothorax petit, en forme de disque, plus étroit que la base des élytres, arrondi latéralement et plus large au milieu qu’à la base, bifovéolé en arrière. Saillie prosternale comme chez les Melanosa. — o7 Ventre sans SOEUR DR A RU e epson tt b. Elytres à stries non gravées mais composées de points en forme d’arc ou de fer à cheval et souvent confluents. Chape- ron en général peu retroussé à son extrémité; partie retrous- sée échancrée ou simplement sinuée. I. Bord antérieur du prothorax non rebordé, anguleux en dessous près des angles antérieurs; bord latéral non sinué en avant des angles postérieurs. Saillie prosternale de même couleur que le dessous du corps. a. Tibias antérieurs tridentés au bord externe (quelquefois seule- ment bidentés, chez les o”). a. Saillie mésosternale très convexe, gibbeuse ou conique, légèrement infléchie en avant et en dessous. Bord antérieur du chaperon à peine retroussé, assez fortement entaillé au milieu. PE À,. Saillie mésosternale courte, conique, rétrécie en avant à partir des hanches, séparée du métasternum par un trait droit, ponctué et poilu. Chaperon profondément entaillé, bilobé. — o” Ventre sans sillon . . ... Glycyphana. RÉVISION DES CÉTONIDES 111 1’. Saillie mésosternale globuleuse, un peu resserrée entre les hanches, sans ligne de démarcation en arrière ou limitée par une ligne lisse longuement arquée. Chaperon échancré au milieu, à angles externes arrondis. Extré- mité des élytres comme rongée près de l’angle sutural. — ©” Sillon ventral superficiel mais bien appréciable . Le RUE CONS RES SA lee Cetonia. 2,. Premier article des tarses postérieurs simple, semblable aux auires. 3,. Ventre avec un sillon chez le mâle. Tibias antérieurs HINEMES OP tridentés Qu Pachnoda. 3. Ventre généralement sans sillon chez le mâle. Tibias AnÉciersiridentésotos. 1 Potosia. ®. Premier article des tarses postérieurs plus ou moins prolongé en pointe ou en forme d’épine au côté externe. Avant-dernier segment dorsal de l’abdomen anguleux au milieu et formant une sorte d’auvent contre la base du dernier segment. Dernier segment ventral assez for- tement avancé au milieu de son bord postérieur. — centre avecrun sillon. : :,…. Re Aethiessa. b. Tibias antérieurs avec 2 dents au côté externe, dans les deux sexes (la 3e dent, c’est-à-dire la premiére avant le milieu, à peine indiquée) . . . . . . . . . Brachytricha. Il. Bord antérieur du prothorax rebordé jusqu’au milieu, sans trace de pointe anguleuse en dessous, près des angles antérieurs; bords latéraux sinués en avant des angles postérieurs. Saillie mésosternale toujours tachée de jaune (comme chez les vrais Pachnoda d'Afrique) . . . . . - . MR AR Anthracophora. Gen. Stalagmosoma Burm. Syn. Stalagmopygus Kr. Le genre renferme deux espèces, S. albella Pall. et S. cynanchi Gory. Le S. albella Pall. est noir, luisant, à dessin blanc formé d’une large bordure sur les côtés du prothorax, de plusieurs taches sur les élytres, (celles des côtés, au-delà du milieu, transversales et sinueuses) et d’une tache, de chaque côté, sur le pygidium. — Se trouve en Perse, Syrie, Transcaucasie, Turcménie et dans le Turkestan. On doit y rattacher, comme synonymes, alterna Gory, Korini Fald. et lepida Fald. 112 E. REITTER Le S. cynanchi Gory est plus petit, d’un brun noir; la bordure laté- rale du prothorax est d’un blanc jaunâtre et renferme, en avant, une tache glabre; les taches des élytres sont plus grandes, d’un jaune blanchâtre et toutes plus fortement enfoncées que le reste de la sur- face; il existe en outre, avant l’extrémité, contre la suture, une petite tache qui manque chez l’albella. Pygidium garni de squamules claires sur les côtés et à l’extrémité, dessous orné également de plusieurs taches claires. — Egypte. | Gen. Glycetonia m. Ce genre est établi sur le Glycyphana fulvistemma Motsch., de la Sibérie orientale. Cest une espéce étroite et allongée, noire, luisante en dessous, veloutée en dessus, mate, avec la tête densément ponctuée et le protho- rax assez étroit, presque en forme de disqüe, garni de nombreux points accentiformes et de macules blanchâtres, nombreuses et disséminées ; les élytres sont ornés sur le disque de quelques petites taches et d’une fascie testacée, transversale, sinueuse, élargie latéralement et inter- rompue au milieu. En dessous, les côtés des segments ventraux, les hanches postérieures et le métasternum portent également chacun une petite tache blanchâtre. Gen. Glycyphana Burm. Genre asiatico-australien, bien distinct des Cetonia par la forme de la saillie mésosternale et le défaut de sillon ventral chez les mâles. La plupart des espèces rangées jusqu'ici dans les Glycyphana appartien- nent en partie aux Cétoines proprement dites comme le viridiopaca, ou à d’autres genres, comme le fulvistemma qui constitue le genre ® Glycetonia. | Je n’en connais qu’une seule espèce, jucunda Fald.; elle a une variété d’un vert mat (var. argyrosticta Burm.), au Japon, et une variété noire (var. dolens Kraatz), dans la Sibérie orientale. Gen. Cetonia Fabr., Kr. Syn. Tecinota Costa. TABLEAU DES ESPÈCES. I. Saillie mésosternale sans ligne ponctuée ou en forme de strie qui la sépare du métasternum; la démarcation au plus vaguemer. indiquée. Tibias sans tache blanche au genou. RÉVISION DES CÉTONIDES 113 A. Dessus noir, mat, rarement teinté de verdâtre ou de bleu : dessous noir, noir bleu ou noir vert, luisant. Bord antérieur du chaperon faiblement retroussé et modérément échancré dans son milieu; échancrure limitée à la portion retroussée. Pro- thorax à ponctuation éparse, plus forte sur les côtés; ceux-ci largement rebordés; rebord élargi en arrière et en forme de bourrelet. Elytres à intervalle juxtasutural peu relevé, caréné jusque vers le milieu seulement et pas plus brillant que le reste du disque; celui-ci mat. Algérie. . . .. opaca Fabr. B. Dessus et dessous de coloration diverse. Bord antérieur du chaperon indistinctement retroussé dans son milieu et par conséquent en général bien plus découpé. Prothorax à rebord latéral en bourrelet étroit et à peine plus épais en arrière qu’en avant. Elyires à intervalle juxtasutural plus relevé et toujours brillant, même dans les variétés d’un noir mat. a. Chaperon plus long, profondément échancré à l’extrémité ; ponctuation du prothorax forte sur les côtés seulement, plus rare et bien plus espacée; élytres bien plus allongés, à ponctuation plus rare et plus fine, à côtes dorsales très légères, à relief juxtasutural plus étroit, parallèle, rétréci seulement vers l’extrémité, nettement caréné et bien au- delà du milieu. (Pour le pénis, voir : Deutsche Entom. _Zeitschr. 1881, tab. I, fig. 24 et 25). Europe, Asie occi- deMAle . : . A D Al eee aurata L. (1). b. Chaperon plus court, moins échancré à l’extrémité; pro- thorax couvert de points gros et serrés; élytres (ceux du G' surtout) courts, à ponctuation forte et serrée, à côtes dor- sales plus fortes; relief juxtasutural très élargi et très con- vexe au milieu, rétréci en avant et surtout en arrière, caréné seulement jusqu’au milieu. (Pour le pénis, voir Deutsche Entom. Zeiïtschr. 1881, tab. I, fig. 23) Europe NÉ AIOTA ENS Enr 5. MU carthami Gory. (1) Il existe en Syrie une espèce très voisine : Plus grande, d’un vert métallique, brillant. Elytres parallèles, à taches blanches normales, celles de la moitié postérieure des côtés bien plus dilatées, celles qui les suivent, du côté de la suture, presque en demi cer- cle. Pygidium avec quatre grandes taches blanches. (Chez le ©*, le pénis diffère beaucoup de celui de l’aurata par ses crochets apicaux nullement en demi cercle mais anguleux en dedans et reronrbés en crochet en dehors). Segments ventraux pourvus, en règle générale, d’une petite tache transversale blanche de chaque côté de la base. Recueilli par Kotschy. En nombre au Hofmuseum de Vienne, . . . . . viridescens n. sp. 114 | E. REITTER IT. Saillie mésosternale séparée du métasternum par un trait ellip- tique. A. Tibias sans tache blanche au genou. a. Chaperon légèrement retroussé à l’extrémité, tiibloment échancré au milieu. Rebord latéral du prothorax prolongé jusqu'aux angles postérieurs sous forme de marge étroite et saillante. — Insecte à pubescence grise ou blanche. Partie carénée du relief juxtasutural et partie humérale de la côte dorsale brillantes, même chez le o’. Sibérie orien- tale. — (C. cupreola Kr.) . . . . .. . magnifica Ball. — Insecte à pubescence d’un jaune roussâtre. Dessus entièrement mat chez le ©. Japon : Kiou-Siou. — Etud. Ent. 1860, 15 (Glycyphana). . . . pilifera Mots. b. Chaperon non retroussé à son extrémité, profondément échancré au milieu. Prothorax marqué, le long du rebord latéral, d’un fort sillon rempli de hachures grossières et terminé bien avant la base; bourrelet latéral assez luisant et d’un beau rouge cuivreux. © D’un vert mat, avec de petites taches transversales blanches sur les élytres. Japon. — (Comptes rendus Soc. ent. Belg. 1879, V) . . . NRRUOUERS ND, h PAT RU ARR" Roelofsi Harold. B. Tibias avec une tache blanche au genou. Sibérie orientale. SRE ee A ARC TN ER viridiopaca Mots. D’autres espèces, de l’Asie centrale, me sont inconnues, savoir : Cetonia Potanini Kr., Horae, xx, 669. — Kan-Sou, Tse-Tchouan. C. — angulicolhs Kr., 1. c. p. 671. — Kan-Sou. Cetonia opaca Fabr. Chez cette espèce les taches transversales blanches des élytres sont extrêmement déliées, fréquemment interrompues ou même nulles. L'espèce habite l'Algérie. Le funeraria Gory, de Ténériffe, en est une variété d’un Yes noirâtre. Kraatz, dans l’Entom. Monatsblätt. IT, p. 92, a nettement établi que " le Cetonia opaca Fabr. se rapportait à cette espèce et non au C. cardui : Gyll. Cependant Bedel, dans son travail sur les Coléoptères du nord de l'Afrique (Ann. Fr. 1889, p. 87), le rapporte encore au cardur, sans autre explication sur cette préférence. Il considère égalément son fune- RÉVISION DES CÉTONIDES 115 raria Gory (c’est-à-dire notre opaca) comme variété de l’aurata, ce qui est inadmissible pour plusieurs raisons et surtout à cause de la con- formation totalement différente du pénis (voir la figure de cet organe in Deutsche Entom. Zeitschr. 1881, tab. I. fig. 26). Cetonia aurata L. Syn. C. chlorochrysa Schrüter, nobilis Schrank, smaragda Degeer, variabilis Preissl., viridicorusca Voët, vulgaris Fieber, virescens Fieb., hispanica Er. Dessus vert métallique avec des taches transversales blanches; des- sous également vert ou doré cuivreux . . . . Forme typique. Dessous en partie rouge cuivreux ; dessus vert doré à reflets rouges. hd. DR ere t v. cuprifulgens Muls. Dessus vert ou rouge cuivreux, hérissé de longs poils. v. piligera Muls. Dessus vert ou vert doré, ou vert à reflets rouge cuivreux, sans taches transversales blanches (1) . . . . . .. v. praeclara Muls. Dessous bleu ou vert bleu ; dessus plus ou moins bleu. . . . . . .. - 2 à ARENA PANIERS NES v. meridionalis Muls. Tête, : othorax et écusson bleus ou d’un bronzé rougeâtre ; élytres verts ou d’un vert bronzé foncé, glacé: dessous e vert bronzé D ee ue . lucidula Fieb. D'un rouge cuivreux . tête, prothorax et _ d’un rouge pourpre clair. Caucase, Asie Mineure. .. v. pallida Drury. Dessous rouge cuivreux, dessus vert métallique; bord extrême du prothorax et écusson d’une teinte pourprée brillante. Crète. .. ea ne reel v. scutellaris. Dessous vert bleu, dessus noir bleu; élytres à peine maculés de blanc. Suisse; Crète (C. Oerizeni Reiïtt.). . v. valesiaca Heer. Entièrement d’un noir bronzé. Elytres avec de rares macules blan- Ches. Asie Mineure; Corse (C. nigra Gaut.). v. asiatica Gory. Dessus et dessous bronzés; élytres à taches blanches. Caucase, LAC PE RS Te RER v. aeratula. Remarque. — Harold mentionne un Cetonia aurata vV. castanea Costa qui ne se trouve pas à la citation indiquée. _ (1) Le texte porte, par erreur, « avec des taches transversales blanches en dessus » ; c’est précisément le contraire de ce que dit Mulsant, — (Note du traducteur), 116 E. REITTER Cetonia carthami Gory. Espèce très voisine de C. aurata, plus trapue, plus grossièrement ponctuée, à taches élytrales nombreuses et bien développées. Pygidium avec quatre taches blanches, les deux intermédiaires assez petites. (Le pénis est figuré in Deutsche Ent. Zeitschr., 1881, tab. I, fig. 23). Dessus doré, dessous vert ou cuivreux . . . . Forme typique. . Dessus bleu foncé, dessous vert foncé . . . . . . . .. v. italica. Dessus et dessous rouge cuivreux foncé (rare). . . . . . v. bella. Gen. Pachnoda Burm. Ce groupe one un grand nombre d'espèces d'Afrique, variées de noir et jaune ou de jaune et noir. Gen. Potosia Mulsant. TABLEAU DES SOUS-GENRES. I. Saillie mésosternale lisse ou à peine visiblement ponctuée, glabre. a. © Ventre avec un sillon. Pénultième segment dorsal obtusé- ment avancé à son bord apical. . . . . . .. . . .Pachnotosia. b. o” Ventre sans sillon. . . . . . .. M er ls Potosia s. str. IT. Saillie mésosternale ponctuée et souvent aussi en partie poilue. — O7 Venire:sns SIlon.: 2.27. 0e SEE _Melanosa. Subgen. Pachnotosia m. TABLEAU DES ESPÈCES. 1,. Rebord latéral du prothorax abrégé ou indistinct vers le bord antérieur. Convéxité du prothorax simple au bord antérieur. Tibias sans tache blanche au genou. Europe moyenne; SibDérié orméntale.s. LR RARE enr marmorata F. l’.Rebord latéral du prothorax très accusé et prolongé jusqu’au bord antérieur. Tibias avec une tache blanche au genou. 2,. Prothorax médiocrement convexe au bord antérieur. Nord de la Perse. nr ee Ganglbaueri n. sp. (1). (1) Très voisin du marmorata Fabr., mais un peu plus grand, plus étroit (long. 26—28nn.), moins brillant, plus densément ponctué; ponctuation du « disque des élytres bien plus serrée sur la dépression dorsale, très dense sur … les côtés; poiuts accentiformes formant des rides transversales serrées ; taches blanches plus petites et plus nombreuses, RÉVISION DES CÉTONIDES 117 2’. Prothorax avec une éminence au milieu de son bord anté- rieur. Sibérie orientale, Japon, nord de la Chine. DR ne M do (brevitarsis Lewis). (A cette espèce se rattache une forme plus petite, plus tra- pue, à taches blanches plus développées et plus nombreuses, à ponctuation plus serrée sur les élytres et à région scutellaire non dégarnie de points. Turkestan méridional, nord dénaPhires PékKing, : :,. 2, 5. v. crassa Harold). Le P. submarmorea Burm. a beaucoup d’analogie avec la première espèce et le Dr Kraatz l’a rangé pour cela même dans son voisinage immédiat, mais comme le ©” n’a pas de sillon ventral, il n’appartient pas au même sous-genre et fait partie des Potosia. Le P. speculifera Swartz, qui pourrait bien appartenir aux Pach- notosia, ne m'est pas connu en nature. Au contraire, le P. Dalmani Gory (puncticollis Burm.) paraît n’être qu’une des variétés du floricola. P. (Pachnotosia) marmorata Fabr. Syn. : Cet. aeruginea Herbst, lugubris Herbst, quercus Schrank. D’après le baron de Harold (Berlin. Ent. Zeitschr., 1884, p. 127) cette espèce serait le véritable metallica Herbst et ce dernier nom aurait la priorité. Le Cetonia hieroglyphica Mén., de Zouvant (montagnes de Talych) et de Bakou, que Marseul range parmi ses variétés, est certainement une des variétés du floricola. Leder, qui a exploré pendant deux ans les localités en question, y a trouvé précisément en nombre une forme de floricola correspondant à la description de Ménétriès et n’a jamais pris le marmorata. P. (Pachnotosia) Ganglbaueri Reitt. Trés voisin de marmorata F., largement aussi grand que lui, mais bien distinct par le rebord latéral du prothorax complet et par les tibias avec une tache blanche à l'articulation du genou; diffère du bre- vitarsis, du Japon et de Sibérie orientale, par son prothorax à convexité antérieure régulière et par son corps de forme plus étroite, plus atté- nué en arrière, enfin par ses élytres sans saillie aiguë à l’angle sutural. Perse; envoi de M. Jakowleff au Hofmuseum de Vienne. Dédié à M. L. Ganglbauer, conservateur .au Musée... 118 E. REITTER Subgen. Potosia Mulsant. TABLEAU DES ESPÈCES. 1,. Tibias avec deux crans obliques au côté externe. Dos des élytres 2% Ce D”. avec des impressions transversales, courtes et superficielles, mais sans dépression ni séries de gros points serrés vers la région juxtasuturale. Tibias avec une tache blanche au genou. Pygi- dium avec une bosse subapicale et presque lisse chez le o”, avec deux impressions obliques, séparées par une saillie longitudi- nale médiane, chez la ©. Chine, Japon. submarmorea Burm. Tibias avec: un seul cran latéral. : !. 5 JE A j Région juxtasuturale des élytres sans dépression bien accusée ni lignes de gros points serrés, en arrière; surface uniformé- ment convexe, lisse ou avec des séries espacées, formées de points très fins. Dessus et dessous sans taches blanches. Pro- thorax légèrement relevé au milieu de son bord antérieur. Tibias sans tache au genou. Insecte métallique, très brillant, le plus grand des Cétonides européens. Europe moyenne, 2. méridionale et orientale; Caucase. speciosissima Scop. Région juxtasuturale des élytres marquée, en arrière, d’une dépression bien sensible et de stries de points presque tou- jours serrées et.assez fortes . . : ,, 0 nu FA EP E a . Tibias avec une tache blanche au genou. . . . . . . . . . . . . Saillie mésosternale petite, ne dépassant ni les hanches inter- médiaires, ni la déclivité postérieure du mésosternum. Des- sous noir, luisant; dessus noir, rarement à reflet métallique, généralement avec de petites taches blanches guttiformes . . . . D'un noir très brillant; élytres au moins avec quelques petites taches blanches guttiformes; dépression juxtasuturale posté- rieure avec d’assez fortes séries de points en fer à cheval; région juxtascutellaire presque lisse; côtés simplement ponc- tués. Angle apical externe du pénis lobé latéralement.” Cau- case, Arménie, Perse, Turcménie. — (exclamationis + 4. FAT SABSB he LR No Rene ANT funebris Gory (1833). D'un noir presque mat, à reflet verdâtre, généralement sans taches; élytres à séries de points en fer à cheval presque régu- lières et s’étendant jusqu’à la région juxtascutellaire; dépres- sion dorsale superficielle, à sculpture à peine différente de celle du disque et marquée latéralement de petits points accen- tiformes transversaux, Turquie, Asie Mineure, Syrie. — (tenebrionis Mén.) . ............. funesta Mén. L'an 6.. d. RÉVISION DES CÉTONIDES 119 Saillie mésosternale grande, dépassant les hanches intermé- diaires et la déclivité postérieure du mésosternum. Dessus et déconsemealhquestebrilants.: : : St, un rs. 6. Cuisses postérieures obtusément dentées au id inférieur, à dent déterminée par une large échancrure, forte chez le o7, faible chez la ©; dépourvues de frange sur la face interne. Pygidium de la © avec deux profondes impressions obliques. Côtés du prothorax à rebord très étroit d’un bout à l'autre, à peine relevé contre la base. Ponctuation du front deux fois plus serrée et réticulée entre les yeux. Dessus et dessous sans taches blanches. Europe centrale et méridionale; Pme osendenpalers. ts. un affinis Andersch. . Cuisses postérieures simples et sans découpure dans les deux sexes ; leur face interne frangée. Côtés du prothorax à rebord renforcé au milieu ou en arrière. Ponctuation du front souvent plus forte mais simple entre les yeux. Dessus et des- sous avec ou sans taches blanches. Europe, Asie (1). . . . nd", floricola Herbst. ina Saustache blanche au-genou . 74 40 0 ds Saillie mésosternale grande, dépassant notablement les han- ches intermédiaires et la déclivité postérieure du méso- SÉRRR R a N oNRaNLS na irues 8. . Dessus bronzé, avec ou sans taches blanches éparses, et He sous cuivré ou insecte entièrement cuivré. De l’Allemagne A ESAErRe ST. in pe metallica Fabr. . Dessus noir, presque rat rar ere dt un noir bleu. Dessous noir ou d’un noir bleuâtre ou verdâtre, sans aucune tache. Sud-ouest de l’Europe, nord-ouest de l’Afrique. ha ii ss. cardui GyIl. . Saillie mésosternale petite, oaseant à peine les hanches intermédiaires et la déclivité postérieure du mésosternum. . . 9. . Dessus et dessous bronzés; dessus tout couvert d’une ponc- tuation rugueuse extrêmement serrée et orné de petites taches blanches. Voisin de certaines variétés de floricola mais plus petit et bien plus étroit. Mongolie, Turkestan .. AGREE ee du 2 mimula Harold. (1) Le P. Dalmani Gory (puncticollis Burm.), de Mongolie, du Thibet, etc., est très voisin de cette espèce, notamment de la var. hieroglyphica Mén.; il s’en distingue par son pygidium mat, imperceptiblement chagriné et, de plus, fortement convexe avant l'extrémité chez le ©*', et avec une forte impression oblique, de chaque côté, chez la ©. 120 E. REITTER 9’. Dessus et dessous de teintes métalliques claires et brillantes, sans taches. Dessus avec la sculpture ordinaire des Cétonides, c’est-à-dire avec des séries assez régulières de points superfi- ciels en forme d’accents ou de fer à cheval. . . ........ 40. 10,. Pygidium simple dans les deux sexes. Dalmatie, Italie, HOongris, i0.:, 20 Ne EME angustata Germ. 10’. Pygidium avec une profonde impression médiane, dans les deux sexes. Syrie, Asie Mineure. . ... Judith Reiche. Potosia speciosissima SCop. Syn. aeruginosa Drury, fastuosa Fabr., Frischi Schrank, smaragda Brahm, superba Villers, nudiventris Germ. A cette espèce se rapportent les variétés suivantes : aureocuprea Muls. — Vert doré, à reflet rouge. venusta Mén. — Semblable au type, mais sculpture plus forte. Turquie. speciosa Adams (psittacina Mén.). — Dessus vert; pattes, épaulettes, « et, en général, la majeure partie du dessous bleues. Caucase, Arménie. Jousselini Gory. — Prothorax, écusson et côtés du métasternum rouge « pourpré, le reste vert; pattes et épaulettes bleues. Syrie. . Potosia affinis Andersch. Syn, aenea IIl., fastuosa Duméril, quercus Bon. Variétés. Forme typique. — Entièrement vert ou vert doré. L mirifica Muls. — Entièrement bleu ou violet; élytres souvent à reflets « rouges, Principalement en Corse, en Sardaigne, etc. 4 pyrodera (Ganglb. in litt.) — Tout bleu; vertex et pygidium verts, « prothorax et écusson d’un rouge pourpre, brillants, avec une étroite bordure verte sur les côtés. Kulek (Hofmuseum de Vienne). Remarquable par son analogie avec le Jousselint. Le Cet. splendidula Fald., qu’on avait rattaché à cette espèce, n’est nullement une variété de l’afjinis, mais bien une variété du floricola, « d’un vert doré et très semblable à l’afünis. Ce dernier ne se trouve pas dans le Caucase. | | 4 RÉVISION DES CÉTONIDES 121 Potosia floricola Herbst. Syn. Cet. aenea Andersch, aenea GyIl., metallica Payk., alboguttata Andersch, ? algerica Motsch., ? diffioilis Muls. Synopsis des variétés. I. Dessous violet, surtout la partie ventrale. Dessous violet, dessus vert; élytres à marbrures blanches ; prothoa- rax avec ou sans petits points blancs; pygidium taché de blanc. de el ui Forme typique. Mésosternum distinctement ponctué et pubescent. D'ailleurs comme NUE M RAREER dl V. sternohirla Seidl. Dessous violet, nuancé de vert; dessus vert foncé; élytres d’un bronzé foncé, ornés, ainsi que le pygidium, de quelques taches héncnes alor Prance.s". li A" v. cuprea Muls. Comme la précédente, mais sans taches en dessus. Turquie. v. atrorubens Friv. Dessous Hs ous touge cuivreux, avec de rares taches blan- Che RranCe. Lie". VE V. ravrocuprea Muls. Dessous violet; dessus . sans He blanches; pygidium éga- lement sans taches. (metallica Gory). . . : v. obscura Andersch. Dessous et marge du prothorax violets; dessus vért, d'aspect ver- nissé. Italie, Tyrol, France orientale. (olivacea Muls.). V. florentina Herbst. ous Vite ne . Lo à teinte bronzée; élytres et . pygidium à taches blanches nombreuses et assez étendues. Rus- sie méridionale, Caucase. (steppensis Motsch.). . D dissous V. volhyniensis Gory. IT. Dessous bleu ou vert; pièces latérales du métasternum d'un cuivreux doré, variées de bleu ou de vert sur fond doré. Dessus vert, sans taches. Tête, prothorax et pygidium d’un beau vert doré ou d’un rouge pourpré . . : . . v. ignicollis Gory. TL. Dessous cuivreux ou bronzé. Dessus d’un cuivreux foncé comme le dessous. Elytres et pygi- dium à rares marbrures blanches. Segments ventraux le plus souvent tachés de blanc. Caucase . . . . v. cuprina Motsch. Dessous bronzé foncé, ventre teinté de violet et de vert au milieu; dessus bronzé; prothorax avec quelques petites macules blan- ches sur les côtés seulement; élytres et pygidium avec de nom- breuses taches blanches. Stamboul, Amasia. (subalboguttata Schauf.) — Ann. Fr. 1882, Bull. p. cLxxxI. v. transfuga Schauf. L’Abeille, vol. XXVIII. — 1893. on Ur 9. 4199 | Ê. ReiTrTeR Dessus et dessous bronzés. Prothorax, élytres, pygidium et sou- vent aussi les segments ventraux en partie tachés de blanc. Caucase, Talych. (pulverulenta Motsch., caucasica Kolen..) . A Nue NIET a MEN 3) V. hieroglyphica Mén. Comme la précédente, mais plus petite: Prothorax, élytres, pygi- dium et dessous avec des taches blanches. Sibérie orientale pe Re Dan TO oo. AQU OS Pc CAE IE AS v. amurensis Kr. IV. Dessous et dessus concolores, verts ou dorés, souvent avec une teinte d’un rouge pourpre. Allongé, assez étroit, entièrement vert, très brillant, sans taches. Prothorax ponctué comme chez le suivant. Maroc. Constitue probablement une espèce particulière . . . . . v. nobilissima. Vert clair, très brillant, semblable à l’affinis, et sans taches blan- ches. Prothorax très peu ponctué sur les côtés, presque lisse au milieu, :Vallée.de l’Arax 4:00 306 v. splendidula Fald. Comme la précédente, généralement plus dorée ou à reflets rouges. Prothorax, élytres, pygidium et souvent aussi le ventre avec quelques petites mouchetures blanches. Prothorax comme dans la précédente. Perse, Erzeroum, Arménie, Palestine. A Pen ET te RE nuGl HN v. persplendens. Rouge doré pourpre; élytres, pygidium et généralement aussi le dessous tachés de blanc. Prothorax souvent avec une fine bande blanche sur les côtés. Kurdistan. . . . . . . v. diademata. Vert cuivreux; dessus avec de fines mouchetures blanches; élytres peu déprimés; prothorax orné, le long du bourrelet latéral, d’un liséré blanc très fin ou d’une bordure partielle. Vallée de RADARS pis ET A NE CRD PONS V. araxicola. Vert unicolore; dessus très déprimé, orné de nombreuses mouche- tures blanches; prothorax ordinairement avec une ligne margi- nale blanche bien distincte. Turcménie. . v. depressiuscula. Vert, brillant; prothorax avec une large ligne blanche, souvent interrompue, le long du bourrelet latéral; élytres et générale- ment aussi le dessous avec des taches blanches de dimensions variables :Turkestans 200 ets v. marginicollis Ball. Cette dernière forme était considérée jusqu'ici comme espèce. Le * Dr G. Kraatz (in Horae, tome XX) en admet trois autres variétés. Potosia metallica Fabr. Dessous rouge cuivreux, dessus bronzé, sans taches blanches. : Buroÿe teniräle, rhrés: 7 DURS MR. Forme typique. \ RÉVISION DES CÉTONIDES 193 Dessous rouge cuivreux, dessus bronzé, avec de fines taches blan- ches. Europe centrale, Le commun. (Cet. aenea Fieb.). à V. Ficberi Kr. Come lès iris mais : ae « bac. -purpurascens. dldhre Sncile.. 4 pe v. incerla Costa, Dessous violet, dessus rouge cuivreux He Sicile. (Cet. hespe- Fasée MONS O NS A ISERE V. cuprea GOTY. Remarque. — Le C. cuprea Fabr. (Syst. Ent. IT, 449) qui d’après Harold, serait identique à la variété italienne florentina, vient de Surinam et est certainement une tout autre espèce. Potosia cardui Gyll. Syn. Get. corvina Motsch., opaca Gory. Forme de grande taille, d’un noir ou d’un noir bleuâtre mat en dessus, d’un bleu noir ou d’un vert foncé en dessous. Espagne, France méridionale, Algérie. . . . Forme typique. Forme petite et plus étroite; d’un noir mat en dessus, avec l’écus- son un peu luisant; ordinairement d’un vert foncé au rarement Hlentemrdéssous. Créte.i 4 2, 2. 0 oo, v. cretica Kr, Potosia angustata Germ. Syn. Cet. hungarica Latr., vicina Schôünh., nasuta Germ., ? Protaetia resplendens Burm. Entiérement vert. Dalmatie. . . . . . . . Forme typique. Dessus vert bleu, dessous bleu foncé. Dalmatie, Tyrol. ‘ Mens (v.) coerulescens Schilsky. Dessus re du desons ou Dalmatie. . (V.) purpurascens. Dessus rouge pourpre foncé, dessous bronzé. Dalmatie. v. diocletian«. Le Cu _. Seti, st sienne de même espèce, avec le Chaperon plus fortement échancré. Subgen. Melanosa Muls. Syn. Necotia Costa. TABLEAU DES ESPÈCES. :[. Elytres sans strie de points qui détermine un bourrelet sutural jusqu’à l’écusson, et, par suite, sans reliefs parallèles le long de la suture; celle-ci relevée seulement en arrière. Ponctuation des 124 E. REITTER élytres plus ou moins fine et serrée, parfois presque nulle, rare- ; ment disposée en séries chez des individus de sculpture anor- male. Les points sont tantôt simples, tantôt creusés et élargis en avant ou tracés comme à coups d’ongle, au lieu d’être en fer à | cheval. Parfois le disque des élytres porte quelques traces de . | côtes, généralement entrecoupées et dont les intervalles sont tou- jours ponctués densément et sans ordre. Métasternum ponctué sur toute sa longueur. Dans ce petit groupe, la sculpture de la pointe mésosternale est variable. | 1,.Dessus et dessous verts, très rarement bleus; dessous de la tête, massue des antennes et palpes également de cette couleur. Ely- | tres glabres, par exception seulement avec des traces de pubes- cence, sans impression discoïdale sensible, en arriére, le long de la suture, et sans côtes distinctes. Europe centrale et méridionale... AUTRE hungarica SCop. {’.Dessus bronzé sombre, rarement toit de vert rougeâtre; des- sous noir à reflet métallique ou bronzé, rarement d’un rouge ; cuivreux. Dessous de la tête, massue des antennes et palpes | sans teinte métallique. Elytres souvent garnis, chez les exem- | plaires frais, d’une pubescence jaunâtre, couchée; dépression discoïdale accusée; côtes dorsales sensibles, souvent bien mar- | quées et, dans ce dernier cas, très interrompues. Pubescence du dessous par touffes. Vallée de l’Arax, Perse, Asie centrale: Livres Lea een excavata Fald. IL.Elytres à marge suturale bordée d’une strie ordinairement com- posée de points en fer à cheval, prolongée jusqu’à l’écusson et formant ainsi, de chaque côté, une sorte de bande ou de bour- | relet bien arrêté, parallèle, plus lisse et très souvent aussi plus convexe que le reste du disque; surface avec des séries de points, au moins sur la dépression dorsale, et une ponctuation distincte, même sur la région scutellaire. tit À és À. Saillie mésosternale portant, en avant, une bordure lisse, en bourrelet, et déterminée par un sillon garni de points profonds. 1,.Elytres avec quatre sillons dorsaux; la suture et les quatre intervalles du disque relevés en forme de côtes non interrom- pues; l’avant-dernière côte fortement raccourcie près de la latérale. Grand, vert métallique. Asie centrale. . . . . son ARE DE LUS Poe à D AN RE Bogdanovi Solsky. 1”. Elytres sans côtes ni sillons. 2,. Dessus à pubescence jaunâtre et relevée. Vert; élytres avec RÉVISION DES CÉTONIDES 195 des taches transversales blanches. Syrie. (C. subpilosa Desbr..). : Athalia Reiche. ie Cane et ou à ne ne. fine et couchée. 3,. Dessus et dessous (ou au moins le pygidium) en partie ornés de taches d’enduit blanc. Disque des élytres avec des séries de points accentiformes séparées par des interlignes. &,. Prothorax, à côtés nullement anguleux, presque toujours bor- dé d’une sorte de bande blanche le long du rebord latéral. Massue antennaire du o” et de la © courte. Milieu du méta- sternum finement ou à peine ponctué en avant, contre la strie qui le sépare de la saillie mésosternale; glabre ou très briève- ment pubescent sur la même région. Espèces trapues. |. 5,. Vert, rarement bleu. Base des segments ventraux avec des . points fins et espacés. Grèce, Asie Mineure, Caucase Clmeme Sibérie orientales : : . . | sibirica Gebl. 5’, Dessus noir à reflet bronzé, dessous noir brillant. Base des seg- ments ventraux avec de gros points assez serrés, encore plus forts chez la ©. Cuisses postérieures plus courtes, plus forte- ment épaissies dans les deux sexes que chez l’espèce précé- dente. Sicile, Calabre. (G. tincta Germ.). squamosa Lef. (1) &, Prothorax formant, au milieu des côtés, un angle prononcé; dépourvu de tout dessin blanc. Massue antennaire longue, à peine plus courte chez la ©. Bord antérieur du métasternum densément ponctué et longuement pubescent en arrière de la strie qui le sépare du mésosternum. Espèce étroite, bleue, du faciès de GC. aurata et avec des taches analogues sur les élytres. LÉDurcuiéemie, +: | Paye cyanescens Kr. 3. Dessus et dessous d’un on noir . et toujours immaculé en dessus. Disque des élytres tout couvert de points accenti- formes serrés, presque disposés en séries longitudinales, plus ou moins confluents et ne laissant pas entre eux d’interlignes bien marqués. Corse, Sardaigne, Sicile. sardoa Gory. B. Saillie mésosternale ponctuée, dépourvue en avant de bordure apicale lisse et en bourrelet. 1,. Saillie mésosternale grande, dépassant distinctement les han- ches intermédiaires et le bord postérieur de la déclivité méso- sternale. Dessous vert ou bleu. Grèce, Turquie, Asie DANS NITLE Men, En ee À afflicta Gory. | (1) Une petite variété à taches élytrales blanches moins nombreuses con- | Stitue la var. crassicollis Burm. (Handb. IE, 443). 126 E. REITTER 1”. Saillie mésosternale petite, dépassant à peine les hanches anté- rieures et le bord postérieur de la déclivité mésosternale. Des- sous noir, cuivreux, bronzé, rarement vert ou bleu. 2,. Elytres garnis, notamment vers l’extrémité, d’assez longs poils blancs isolés et dressés. Dessus et dessous concolores, verts, pourprés, bleus ou bronzés. | 3,. Pygidium de la © marqué, de chaque côté, d’une impression oblique, large et profonde, et longitudinalement saillant au milieu. Dessus bronzé, vert ou cuivreux, avec de nombreuses taches blanches, plus grandes sur les élytres et laissant libre la région juxtascutellaire. Prothorax presque toujours bordé de blanc. Turkestan. : .: : . “4 e conspersa Ball. 3. Pygidium de la © simple ou seulement déprimé. Turcménie, Turkestan.. vs. ; Karelini Zoubk. 2’. Elytres glabres ou Senleent avec cie très petits poils couchés, généralement mouchetés de blanc. Dessus et dessous noirs, rarement à reflet bronzé, très rarement vert olive ou rouge cuivreux ; dessus terne, dessous brillant. L,. Angle postéro-externe des hanches postérieures prolongé, en _ arrière, en angle aigu. . . . , . 2 affricta Gory, var. &’, Angle postéro-externe des hasieheé postérichies émoussé ou rectangulaire, sans prolongement aigu, en arrière. 5,. D'un vert olive mat, avec la tête, le prothorax et l’écusson teintés de rouge cuivreux; dessous vert ou rouge cuivreux, brillant. Analogue, comme sculpture, à l’angustata. Pénis du o”’ semblable à celui du vidua; son angle apical fortement dilaté-arrondi en dehors. Grèce (et aussi. dit-on, Tyrol). Long. 17 à 20wm, Collection du Hofmuseum de Vienne : Ithae n.. sp. D. Noir, généralement mat, rarement à reflet cuivreux ou bronzé. Corps de forme ramassée. 6,. Milieu du métasternum grossièrement ponctué. Saillie méso- sternale nettement poilue. Elytres généralement avec de trés petits poils couchés et disséminés. Prothorax rarement avec des points blancs distincts. 7,. Côtés du prothorax presque toujours sans ornements blancs. Base de l’écusson plus ou moins densément ponctuée, parfois même rugueuse mais sans strioles transversales. Dessous maculé de blanc seulement au bord apical externe des seg- ments ventraux. Pygidium de la © convexe. Turquie, Grécé; BYTIE : : vois dit MORTE TUE _vidua Gory: RÉVISION DES CÉTONIDES 127 7°. Côtés du prothorax presque toujours tachés ou bordés de blanc. Base de l’écusson très ridée et transversalement striolée. Seg- ments ventraux généralement ornés d'assez larges taches blanches à leur angle apical. Pygidium de la @ aplati. Sud- HELENE ULOpDe...... Rae oblonga Gory. 6’. Milieu du métasternum à one tn et disséminé, très bril- lant. Saillie mésosternale presque toujours glabre, rareement pubescente. Dessus noir, mat, sans pubescence. Prothorax et : élytres avec de petites taches ponctiformes. Europe méri- una -norddel Afrique... ... 1. morio Fabr. Melanosa hungarica Scop. Syn. viridis Fabr. Vert; dessus mat; prothorax généralement avec quatre petits . points blancs, élytres avec quelques taches blanches plus gros- ses sur la région latérale et souvent aussi quelques petites taches transversales sur le disque. Hongrie, sud-est de l’Europe, Caucase. (Cet. quadriguttata Motsch.). . . Forme typique. Conmme ci-dessus; prothorax souvent immaculé; taches blanches des élytres condensées sur les côtés en forme de bordure. ES NÉE , v. viridana Brull. Disque du ne . avec ones à Six ns blancs, celui des élytres avec des taches ou des marbrures blanches nombreuses, non condensées vers le bord latéral. Dessus mat, plus rarement assez brillant, vert. De Turcménie, pays des Kirghiz. : v. Zoubkofii Fald. Comme Zoubko ; déous assez on dl d’un rouge pourpré cui- vreux; dessous d’un rouge cuivreux. Tureménie . v. purpurea Burm. DL vert aire, Tea noir, . élytres avec des taches blanches Arménierusse. . . .:... v. melancholica Zoubk. Comme Zoubkoffi ; dessus vert, fortement ponctué, dessous bronzé ; pattes d’un rouge cuivreux; prothorax sans taches: élytres à taches blanches très éparses. Turcménie. . V. turcomanica. Dessus vert, dessous bleu; élytres avec de fines taches blanches. Lurkesian 4: Ne v. turkestanica KT. Dessus et dessous Lire a hoane sans ones élytres avec des taches blanches très éparses. Forme de grande taille, déprimée et à peine brillante en dessus, très brillante en dessous. Danses tan: (Horae, 1886): 0.08 0 v. cyanea Kr. 128 E. REITTER Grand, fortement ponctué, entièrement vert; dessus médiocrement brillant; élytres avec de très fines taches blanches; poitrine den- sément et fortement ponctuée. Long. 20—220%, Nord de la PETER UN 3 v. persica Kr. Dessus mat et, ainsi re le Fe .. 4 sans taches. Cau- case (1). — (Cet. cirsii Motsch.) . . . . . v. armeniaca Mén. Dessus et dessous luisants; tête, prothorax, écusson et métaster- num d’une belle teinte dorée, les élytres et le reste du corps verts; dessus convexe, sans taches. Prothorax finement et peu .densément ponctué vers les côtés; élytres presque lisses, mar- qués seulement de points extrêmement fins et peu serrés, non alignés. Long. 20—24mm, Cette variété rappelle le Ceé. ignicollis, mais sa coloration est moins vive et son faciès est différent, Nord'de da Perse: 22); Ne v. ignisternum. Comme la variété Dee mais sdb Donetié comme dans la forme typique. Vallée de l’Arax . . . . .…, V. ignithorax. Melanosa excavata Fald. Cette espèce a été réunie jusqu'ici au vidua Gory, mais bien à tort, car elle n’a avec lui aucune affinité. La pénurie de matériaux sur les Cétonides de l’extrême sud du Transcaucase et la rareté du M. excavala ont pu seuls entraîner une pareille confusion. Bronzé foncé, dessous presque noir ; entiérement sans taches; ély- tres tout couverts d’une ponctuation serrée, vermiculée, sans . traces de séries; disque avec deux côtes simplement indiquées, très interrompues, souvent à peine appréciables. Dessus glabre ou seulement avec des poils très courts. Talych, nord de la. Pre puiurse LUE Forme typique. Comme la Den dessus très âensément garni de pubescence fauve et couchée. Perse. . . . . sk v. Lora Reditb. Comme la forme typique, mais plus Sante. e rouge Cuivreux plus clair, presque mat en dessus; élytres avec des marbrures . blanches; leur partie médiane et souvent aussi les côtés du pygidium tachés de blanc. Vallée de l’Arax. v. araratica.. Bronzé cuivreux. Prothorax sans taches blanches distinctes, forte- ment et assez réguliérement ponctué; élytres à pubescence fine, (1) Un exemplaire de même couleur et d’origine allemande a été nommé simplez par M. Schilsky. . RÉVISION DES CÉTONIDES 129 courte et couchée, avec quatre côtes interrompues (l’avant-der- . nière fortement raccourcie contre le bord latéral), sans taches ou seulement avec des taches blanches petites ou indistinctes. Tachkent. Recueilli en petit nombre par M. Willberg. v. oblusecostata. Gore précédente, n mais nor. Le db ponctué, taché de blanc, à ligne médiane lisse en arrière; élytres et py£i- dium avec des taches blanches plus distinctes: côtes dorsales ordinairement encore assez prononcées. Turkestan. : v. interruptlecostala Ball. te la Li mais Fo. du prothorax plus inégal, d’un rouge cuivreux, avec des bandes et des taches d’un vert métal- ue mA pafechan so UReEr ur v. Kessleri Solsky. Nélanoc-a sibirica Gebl. Dessus et dessous verts; élytres presque sans taches ; prothorax à bordure blanche étroite ; pygidium avec deux grandes taches Diärnéness rt 7... LEE PEeMOnne de SNbÉRRe Comme la précédente ; de avec des taches transversales et des points blancs, sur le disque. Sibérie, Caucase. jus Forme otqne nus la D ee. seulement avec quelques taches trés réduites. Dessus fortement convexe, d’un vert brillant, avec de fortes séries de points; ligne latérale blanche du prothorax tout à fait rudimentaire ou nulle. Syrie . . v. syriaca (Dup. 1. L.). Entièrement vert ou vert doré; prothorax avec une fine bordure blanche; élytres avec quelques taches blanches sur les côtés et NH Mextmiiée Caucase. :. ue v. Godeti Gory. Comme la variété ne mais de Couleur bleue. Vallée de LAUSANNE v. magica Harold. Taille grande; dessous vert ou nent bone dessus vert à reflets d’un rouge pourpré; prothorax avec une bordure et des taches blanches; élytres avec de grosses taches irrégulières sur les côtés CAPE rEéMITEs GréCe. À... Hs v. trojana Gory. Prothorax et élytres avec une très large bordure blanche. Armé- nie, Perse, Kurdistan . . . . ARE v. albilatera Fald. Comme la précédente ; taille petite. anse v. circumdata Fald. Vert foncé; prothorax avec un liséré latéral blanc; élytres avec des taches blanches, nombreuses et plus ou moins étendues, sur les côtés et à l’extrémité, garnis sur toute leur surface de poils assez 130 E. REITTER longs et un peu soulevés. Pygidium blanc sauf sur les bords. Vallée de l'ATAR EE EST RAS v. selosula. D’après Harold, il faudrait y rattacher également : C. proctotricha Fisch. (Bull. Mosc. 1844, I, 51), de Dzoungarie : « viridi-aeneo nilens, supra loto viridi-smaragdina, ano longe albo- seloso, pectore longe ferrugineo-piloso. » (Reçu de Karelin). C. fasciata Fisch. (1. c. page 52) : « Cupreo-aenea, infra nitida, supra opaca, thorace albo-limbato, elytris punctatis duobus fasciis geni- culatis interruptis albis. » (Reçu de Karelin). Ce dernier appartient vraisemblablement au Zoubkoffi Fald. Co Melanosa conspersa Ball. Bronzé cuivreux ou bronzé verdâtre; prothorax avec une étroite bordure blanche et quelques taches blanches sur le disque. (Cet. CONTIUENS RUE SLR SR RONA ESS Forme typique. Rouge cuivreux ou bronzé; prothorax avec une large bordure latérale et avec de grandes taches blanches fréquemment con- fluentes. (Cet. conglomerata Kr.). . . . v. agglomerata Solsky. Melanosa Karelini Zoubk. Vert bronzé, souvent à reflets pourprés; prothorax avec plusieurs points blancs; élytres avec de nombreuses taches blanches trans- versales et vermiculées ; segments ventraux au moins avec des : ‘Jibnes:blanches 0: 00e PAUSE Forme typique. Comme la précédente, mais élytres d’un vert foncé; dessins blancs des élytres moins développés. Turkestan . . . v. Herminae. Bronzé foncé; prothorax le plus souvent sans taches: élytres à taches blanches très éparses. Turkestan, Chodsent. (Cet. | l'uscasgenen Ball, fil) Se RU ASE v. immarginata Kr. « [Le Cet. nigro-aenea Kr. (Deutsche Ent. Zeitschr. 1883, p. 243), qui se distinguerait de cette espèce par son prothorax très finement ponctué, doit être extrêmement voisin de cette dernière forme]. Bronzé foncé, à léger reflet cuivreux, luisant; tête et prothorax fortement ponctués, avec quelques petites taches longitudinales blanches, seulement en avant, près des côtés; élytres avec des côtes analogues à celles de l’interruptecostata et interrompues à diverses reprises; intervalles ornés, sauf à la région scutellaire, de taches blanches serrées, presque en forme de stries; disque RÉVISION DES CÉTONIDES 131 couvert de points en fer à cheval; ceux-ci alignés strialement sur la dépression dorsale; ce dernier caractère, joint à la pubes- cence longue et un peu soulevée, sépare immédiatement cette forme de l’interruptecostata. Pygidium presque entièrement blanc, à rides transversales seules brillantes et cuivrées. Dessous sans taches. Long. 20 mill. — Cette forme si tranchée m'a été _ envoyée, par M. E. Kônig et sous le nom d’agglomerata, du HÉMENanpnisen Asie centrale... 0.1. V. Annae. Melanosa afflicta Gory. Dessus noir bleu, dessous d’un violet très foncé et sans taches blanches. ci. aa Forme typique. Comme la variété cn a mais élytres sans taches . v. libanii Gory. Dessus jun Ho noir nie che el Tir avec des taches blanches; dessous vert et luisant. Grèce, Asie Mineure. * (Cet. osmanlis Gory) . . . . ne v. leucogramma Gory. Comme la variété ire . Aban noir bleu mat, dessous hleutousvérbbhleu. Grèce, Syrie. . | v. atrocoerulea Walt]. Melanosa vidua Gory. Entiérement noir, à léger reflet bronzé. Perse, Asie mineure, SINICTIOEN OUT PAR Type, “année la description. Comme ci-dessus. Proboiex avec quatre taches blanches poncti- formes. Egypte, Grèce, Turquie; rare. V. aegypliaca Gory. Noir, luisant en dessous, mat en dessus; prothorax ordinairement avec quelques macules ponctiformes, élytres avec de nombreuses mouchetures blanches. Grèce, Turquie, Asie Mineure. (Cet. exclamationis Burm.) . tn nee v. adspersa Walt]. Forme de petite taille, plus lagon Dubesceute: dessous lui- sant, dessus mat; élytres avec des taches transversales blanches régulières et serrées, ayant l’aspect d’ondes blanches. Vallée de l’Arax.— M. Bedel considère à tort cette espèce comme variété noire de Cetonia aurata (1) . . . . . v. asiatica Fald. Melanosa oblonga Gory. Côtés du prothorax, côtés et partie postérieure des élytres avec des (1) Je n’ai jamais parlé de l’asiatica Fald., mais bien de l'asiatica Gory, ce | qui est tout différent, — L. B, 132 | E. Rerrrer taches d'un blanc jaunâtre. France méridionale, Espagne. D MR Ce Se itte ALT. IE NE Forme typique. Entiérement sans façhes claires. France méridionale. Rte A NE REMONTER PIRE PRESS v. luctifera Muls. Noir, mat, à peine visiblement ponctué. Pygidium seul avec des taches blanches, occupant les côtés. Andalousie. — (Heyden, RER SpA, A0)". RE ER v. Raffrayi Désbr. Melanosa morio Fabr. Cet. lugubris (Voët) Fabr., fuliginosa Scop , funesta Fabr. Entièrement d’un noir VA Europe méridionale. (C. exca- DL GODY) 2 Eee pate Lib NE di Forme typique. Prothorax avec quatre à seize petits points blancs; élytres avec des points semblables, plus ou moins nombreux. Europe méridio- nale. (C. octopunctata Fabr., albopunctata Muls.). AA DL et UN ONTe PAR IAE, Y. uraiols Fabr. Gen. Aethiessa Burm. TABLEAU DES ESPÈCES. I. Métasternum pourvu de points étirés transversalement, gros- siers et généralement explanés en arrière. Prothorax glabre, sans bande lisse et presque en relief sur la ligne médiane, A. Pygidium de la Q simple, légèrement convexe, comme celui -. du o7. Europe méridionale, nord de l’Afrique. . SLRTPRIELO TS AS MENT PET CALE HOT ENRELE RS floralis Fabr. B. Pygidium de la © avec une légère impression oblique, de cha- que côté; celui du o simple, légèrement convexe. . a. Insecte d’un vert noirâtre. Métasternum densément ponc- tué, distinctement pubescent et avec un sillon longitudinal régulier. Prothorax presque toujours bordé de blanc; élytres à taches blanches nombreuses, celles des côtés condensées. Chaperon assez fortement échancré à l'extrémité. Syrie, Mésopotamie . . 2: . 21200 mesopotamica Burm. b. Insecte d’un noir profond, généralement à reflet bleu. Méta- sternum brillant, presque glabre au milieu, à ponctuation peu serrée et avec un fort sillon souvent abrégé bien avant. le bord postérieur. Chaperon presque droit au bord anté- *,. rieur, trés faiblement échancré au milieu. 153 FE 1. Prothorax avec une large bordure latérale -blanche; celle- : RÉVISION DES CÉTONIDES 133 ci renfermant, avant le milieu, une tache dénudée, ponc- tiforme. Elyires peu densément ponctués, ornés sur les côtés de dessins confluents et formant, à partir du calus huméral et presque jusqu’à l’extrémité, une large bor- dure blanche; milieu avec des taches blanches transver- sales et onduleuses, interrompues à la suture. Pygidium blanc, excepté à la base, à l'extrémité et sur la ligne médiane. Bords apicaux externes des segments ventraux avec de petites taches blanches. Espèce de grande taille et de coloration normale. Malatia. (Deutsche Ent. Zeitchr. 1884, p. 213). La forme décrite en même temps sous le nom de var. b n'appartient pas à cette espèce mais AU DENNAS.) RER albocincta Kr. 2. Prothorax sans soritriie he Hkmone et généralement immaculé. Elytres avec ou sans taches blanches, assez densément ponctués. Vallée de l’Arax, Arménie, Perse, Turcménie occidentale. Dessus immaculé. Forme typique. rugipennis Burm. Elytres ornés de taches transversales blanches plus ou moins Ro Généralement plus petit que le DEA ee nu Run v. bagdadensis Burm. IT. Métasternum garni sur sa censé médiane, spécialement en avant, de points peu serrés, étirés longitudinalement et expla- nés en arrière. Prothorax assez longuement pubescent chez les exemplaires frais, à ligne médiane dépourvue de points, étroite et un peu en relief. Elytres à interstries juxtasuturaux forte- ment relevés, à côtes dorsales formant deux carènes aboutissant au calus antéapical. Turcménie, Turkestan. Aeth. aelhio- pica Burm., leucospila Burm.) . . . . . . inhumata Gory. A cetie division se rattache également une espèce décrite de la province d'Oran et qui m’est inconnue, Martini Bedel (Ann. Fr., 1889, p. 91); sa tête et son prothorax sont aussi pubescents. Aethiessa floralis Fabr. Cet. algirica (Sturm). D’après M. Bedel (Ann. Fr. 1889, p. 90), les formes du nord de lAfri- que se subdivisent de la manière suivante : à, Prothorax subtrapézoïdal. b, Surface du corps grossièrement ponctuée. Pronotum à bords 4134 E. REITTER latéraux sinués et angles postérieurs presque droits. Angle sutural des élytres saillant, en pointe aigüe. v. barbara Gory. Corps généralement avec quelques taches blanches. Cet. Aupicki Gory, coracina Sturm. b’ Surface du corps à ponctuation plus superficielle. Pronotum à bords latéraux non ou peu sinués et angles postérieurs obtus ou arrondis. Angle sutural des élytres aigu ou sub- rectangulaire. C, Surface du corps luisante. Elytres à taches blanchee, cel- les des côtés en bordure. Algérie, Espagne. . . .. AR 00e ot 2 TERRE CNE Forme typique. c’ Surface du corps mate. Elytres à taches nombreuses, d’un blanc jaunâtre, condensées vers les côtés. Algérie et sud-est de l’Europe. C. divergens Bedel (Ann. Fr. 1889, p. 90), C. flavospila Motsch.?, C. numisma Newm., C. funerea Muls., C. Lefebvrei Muls. . V. squamosa GOry. a’ Prothorax subarrondi. Forme plus étroite et de petite taille. Dessus mat, d’un noir profond, le plus souvent sans taches blanches. Algérie, Sicile. C. dolorosa Muls.?, stigmatica Muls.?, C. tencbrionis Gory. . . . . . . , v. elongata Gory. Aethiessa rugipennis Burm. Plus grand, noir bleu, luisant; pygidium ordinairement seul taché de blanc sur les côtés. Arménie, Perse. C. squamosa Fald. NN PO NA a PR CE AE nn Re à Forme typique. Plus petit, noir bleu ou noir verdâtre, luisant; élytres à taches blanches plus ou moins nombreuses; pygidium à taches latéra- les blanches plus développées. Mésopotamie, Arménie, vallée de l’Arax, Turcménie. . . v. bagdadensis Burm. Gen. Brachytricha Bedel. A ce genre appartiennent le B. feralis Er. (Burm., Handb. III, 406), d'Algérie, et l’espèce suivante : Brachytricha aethiessina n. sp. D'un noir franc, luisant; finement et peu densément pubescent en dessous, glabre en dessus. Tête à ponctuation médiocrement serrée, réticulée; chaperon faiblement retroussé et très faiblement sinué. Pro- RÉVISION DES CÉTONIDES 135 thorax bien plus étroit que les élytres, fortement et curvilinéairement rétréci en avant, garni d’une ponctuation nette et assez serrée sur les côtes, fine, simple et espacée sur le disque, sans ligne médiane lisse. Ecusson lisse, ponctué à la base. Elytres à calus apical bien marqué; côtés garnis de rides accentiformes fines, serrées et. marquées d’un point dans leur milieu; dépression dorsale avec des séries de points accentiformes; disque avec de petites taches blanches disséminées. Côtés du pygidium nettement tachés de blanc. Saillie mésosternale ponctuée, pubescente, à extrémité lisse et en bourrelet. Métasternum fortement ponctué sur les côtés, lisse au milieu seulement; sillon de la ligne médiane abrégé en arrière. Ventre du o7 lisse et brillant, pres- que poli. Bord externe des tibias antérieurs avec deux dents bien marquées, vers l'extrémité; la première dent normale (la troisième) à peine indiquée et située avant le milieu. Tibias intermédiaires pourvus d’une arête transversale bien tranchée, saillant en forme de dent; tibias postérieurs de même; ceux-ci moins robustes et brusquement élargis . à l’extrémité. — Long. 15-16 mill. Du groupe de Cet. feralis Er. (espèce qui m’est inconnue en nature), mais glabre en dessus, sans ligne médiane lisse et sans rides transver- sales sur le prothorax, etc. — Boszdagh (collection du Hofmuseum de Vienne), TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉTONIDES VRAIS Par Louis BEDEL. adspersa Waltl, . . . 191 afflicta GOTy: :. v:27. 125, 131 aegyptiaca GOTY. . . . 19110 A1MIctA (Vars) tete 126 ARE ANON NN Ne à 121 agglomerata Solsky. . . 130 MERE IeDe CE 0, 129. 0albella Pal: "0er 111 DENEUNIGNI ES u 121: Malbilatera Faldon #0 129 Rnb ne dot Un, 120 albocincia Kr.,42 02, 133 aeratula Reïitt. . . . . 1f9 “oalboguitatat And. + "1. 121 aeruginea Herbst . . . 117 albopunctata Muls. . . 132 aeruginosa Drury . . . 120 algerica Motsch. .: : © 121 Aethiessa Burm. . 111,132 algirica (Sturm). . . . 133 aethiessina Reitt. . . . MS POLE NA GORE TE TURN EE aelthiopica Burm. . . 199 amurensis KT. 3:27 mr 122 dinis And. , . . 119, 120 angulicollis Kr. . . . 114 136 angustata Germ. . Annae Reitt. Anthracophora Dune araratica Reïtt. araxicola Reitt. argyrosticta Burm. armeniaca Mén. asiatica Fald. asiatica GOTY . Athalia Reiche . atrocoerulea Waltl atrorubens Friv. Aupicki Gory. aurata L. aureocuprea Muls. . barbara Gory. bagdadensis Burm. . bella Reiïtt. Bogdanovi Solsky . Brachytricha Bed. brevitarsis Lewis cardui GyIl. carthami Gory castanea (Costa) . caucasica Kol. Cetonia Fabr. chlorochrysa Schrôt. . circumdata Fald. cirsii Motsch. coerulescens Schilsky . confluens Kr. conglomerata KT. conspersa Ball. coracina Sturm . corvina Motsch. crassa Harold. crassicollis Burm. . cretica KT. cuprea Fabr. cuprea GOTY . cuprea Muls. 120, 115, 113, 133, LEUR 119, 113, 1, 126, L. BEDEL 123 cupreola KT. . 131 cuprifulgens Muls. AL cuprina Motsch. 128 cyanea Kr. 122 cyanescens Kr. . 112 cynanchi Gory . 128 . Dalmani Gory 131 Dalmani Gory 131 depressiuscula Reitt. : 125 diademata Reiïtt. 131 difjicilis Muls. 121 diocletiana Reitt. 4134 divergens Bed. 115 dolens Kr. 120 dolorosa Muls. . 134 elongata Gory. . 134 excavata Fald. 116 excavata Gory. . 124 exclamationis Pur, ; 134 exclamationis Fald. 117 fasciata Fisch. . 123 fastuosa Duméril . 116 fastuosa Fabr. A15 feralis Er. 122 Füieberi Kr. ‘ 112 flavospila Motsch. . 115 floralis Fabr. . 129 florentina Herbst 128 floricola Herbst 123 Frischi Schrank 130 fuliginosa Scop. - 130 fulvistemma Motsch. . 130 funebris Gory. . 134 funeraria Gory . 123 funerea Muls. 117 funesta Fabr. 125 funesta Mén. 123 fusconenea (Ball.) 123 Ganglbaueri Reitt. 123 Glycetonia Reitt. . 121 Glycyphana Burm. 2V 1893 : 130 14 TER AA 127 4 125 112 119% 117 122 122 121 123 134 A9 134 134 124, 198 132 131 118 120 120 134 « 123 ‘4 134 439, 133 1910 119, 121 190 132 113 © 118% 14 134 132 118 130 116, A7 110, 142 110, 12 TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉTONIDES Godeti Gory . Herminae Reïtt. hesperica Motsch. * hieroglyphica Mén. . hispanica Er. hungarica Latr. hungarica SCop. . ignicollis GOrY. . | ignisternum Reitt. : ignithorax Reïtt. immarginata KT. incerta Costa inhumata Gory . interruptecostata Reitt. italica Reitt. Ithae Reitt. | Jousselini Gory . jucunda Fald. Judith Reiche. | Karelini Zoubk. . Kessleri Solsky . | Korini Fald. . | Lefebvrei Muls. . lepida Fald. . leucogramma Gory . leucospila Burm. libanii Gory . Lora Redt. lucidula Fieb. luctifera Muls. . lugubris Herbst . lugubris (Voët) Fabr. . | magica Harold magnifica Ball. . | marginicollis Ball. . | marmorata Fabr. ! Martini Bed. . melancholica ZoubK. Melanosa Muls. | meridionalis Muls. | mesopotamica Burm. . 116, 116, 129 130 123 122 115 123 127 121 128 128 130 123 133 129 116 126 120 112 120 , 130 129 111 134 LL 131 133 191 128 115 132 117 132 129 114 122 17 133 127 123 115 132 L'Abeille, vol. XX VIII. — 1894. metallica Fabr. metallica Herbst. metallica GOTY . metallica Pay. mimula Harold . mirifica Muls. morio Fabr. nasuta Germ. Necotia Costa . nigra Gaut. nigroaenea KT. . nobilis Schrank . nobilissima Reitt. nudiventris Germ. . numisma Newm. oblonga Gory . obscura And. obtusecostata Reitt. octopunctata Fabr . Oertzeni Reitt. . olivacea Muls. opaca Fabr. opaca GOTY osmantlis GOory Pachnoda Burm. . Pachnotosia Reitt. . pallhida Drury persica Kr. persplendens Reïtt. pilifera Motsch. piligera Muls. Potanini Kr. Potosia Muls. Potosia s.str. praeclara Muls. proctotricha Fisch. Protaetia. psiltacina Mén . pulverulenta Motsch. . puncticollis Burm. . purpurascens Reïtt. 137 119, 122 127, 115, ALL, 117 121 121 119 120 . 192 1923 193 115 130 115 199 120 134 131 121 129 152 0 115 124 114 193 131 116 116 115 198 1929 114 115 114 116 118 115 130 193 120 129 119 193 138 purpurea Burm. pyrodera Reïtt. . quadriguttata Mostch. quadripunctata Fabr. . quercus Bon. quercus Schrank. Raffrayi Desbr. resplendens Burm. . Roelofsi Harold . rubrocuprea Muls. rugipennis Burm. sardoa GOry . scutellaris Reïtt. setulosa Reïtt. sibirica Gebl. . . simplex Schilsky smaragda Brahm. . smaragda Degeer speciosa Ad. Speciosissima SCOP. . speculifera Swartz . splendidula Fald. squamosa Fald. . squamosa GOTYy . squamosa Lefebvre. Stalagmopygus Kr. Stalagmosoma Burm. steppensis Motsch. . sternohirta Seidi. _ 427 133, 125, 118, 120, 110, 120 127 132 120 117 132 123 114 121 134 125 115 130 129 128 120 115 120 120 117 122 134 134 125 Al 111 121 121 L. BEbLEL — TABLE DES CÉTONIDES stigmatica Muls. subalbogquttata Schauf. submarmorea Burm. subpilosa Desbr. superba Villers . syriaca (Dup.) Reitt. . Tecinota Costa. tenebrionis Gory. tenebrionis Mén. tincla Germ. transfuga Schauf. . trojana GoOry . turcomanica Reïtt. . turkestanica Kx. valesiaca Heer . variabilis Preissil. . venusta Mén. vicina Schônh. . vidua Gory. virescens Fieb. . viridana Br. viridescens Reitt. . viridicorusca (Voët) viridiopaca Motsch. viridis Fabr. volhyniensis GOry. . vulgaris Fieb. Zoubkoffi Fald. 117, 126, 127, 134 12 148. 125 120 | 129 112 134 118 195 121 129 127 427. 115 115 120 193 131. 115 127 | 113. 115 A4 127 121 115. 130 NOTES SUR LES CÉTONIDES VRAIS ET REMARQUES SUR LEUR SYNONYMIE par L. BEDEL. L'étude des Cétonides de l'Ancien Monde est loin d’être achevée et le récent Synopsis de Reitter n’est lui-même que le prodrome d’une œuvre plus complète qui exigera de longues recherches et une somme de renseignements considérable. J’ai pensé que les remarques suivan- tes seraient le complément naturel de sa traduction. Gen. Glycyphana. — p. 110 et 111 (1). Kraatz (Deut. Ent. Zeitschr. 1891, p. 318) fait observer que le genre Glycyphana tel que le comprend Reitter correspond au genre Gametis Burm. (Hand. II, p. 356) et non point aux Glycyphana Burm. Gen. Anthracophora — p. 111. Les Anthracophora, dont il n’est fait mention par Reitter que dans le tableau des genres et sans indication d’espèces, sont représentés dans le Nord-Est de l’Asie (Chine, Japon) par l'A. rusticola Burm. (sinensis Saunders). Gen. Stalagmosoma — p. 111. Voir, pour ce genre, les nouvelles observations de Kraatz (Deut. Ent. Zeitschr., 1891, p. 316). R Stalagmosoma Burm. (1842) a pour type le cynanchi Gory, et Stalag- mopygus Kr. (4882), l’albella Pallas. Glycyphana jucunda — p. 112. D’aprés Schaum (Ann. Fr. 1844, p. 372), il faut ajouter aux svno- nymes de cette espèce le Gametis Goryi Guér., dont le type (indiqué des Indes par erreur) provenait, paraît-il, de Sibérie. Gen. Cetonia. — p. 112. Le sous-genre créé par Costa en 1852 et correspondant aux Cetonia s. str. s'appelle Tecinoa (anagramme du mot Cetonia) et non Tecinota. (4) La pagination indiquée est celle de la traduction du mémoire de Reit- ter dans L’Abeille (p. 109). SO PAT EN e PSN OR RON RE 140 L. BEDEL Cetonia magnifica. — p. 114. À cette espèce se rapporte l’Euryomia amurensis J, Thoms., 1878 . (Typi Cetonidarum, p. 24), de la Sibérie orientale. Cetonia opaca. — p. 114. _ [Pour la synonymie de l’opaca Fabr., voir (p. 143) l’article Potosia cardui GyIl.]. Le Cet. asiatica Gory (qui n’a rien de commun avec la variété nigra | Gaut. de laurata et qu’il faut éviter de confondre avec l’asiatica Fald.) est synonyme de funeraria Gory (opaca ? Kr., Reitter) et, comme ce dernier, sans doute originaire des côtes de Barbarie (1); en effet, Schaum, qui venait d'acquérir les Cétonides de la collection Gory (cf. Ann..Fr., 1849, p. 241) dit expressément (1. c., p. 275) : « Les individus typiques des funeraria Gory et Percheron et asialica G. et P, appartiennent à la variété noirâtre de la C. aurata, propre à l’Algé- rie »; puis il ajoute : « L’individu de la C. funeraria était indiqué dans la collection de M. Gory comme provenant de Ténériffe, ceux de la C. asiatica comme originaires de l’Asie, mais ces indications sont probablement inexactes. Les individus de la C. asiatica ont été com- muniqués à M. Gory par Banon, de Toulon, dont la collection n’était « pas en très bon ordre. » Cetonia aurata. — p. 15. Je ne partage pas l'opinion de Reitter sur la séparation spécifique « des Cet. aurata et funeraria (opaca + Kr., Reiïtt.). De toutes les diffé- rences qu’il relève (p. 113) entre la forme européenne et celle de Bar- « barie, une seule me paraît appréciable, c’est l’aspect de la face dorsale, luisant chez l’une et terne chez l’autre, mais je doute que ce caractère . ait une valeur spécifique, surtout chez des Cétoines. Quant aux forceps d’aurata et de funeraria, ils sont loin d’être « totalement différents », comme le dit Reiïtter (p. 115) et comme le. feraient croire les dessins publiés à Berlin en 1881 (in Deut. Ent. Zeitschr. XXV, p. 142, tab. I, f. 24-26). Je me suis assuré de visu que . (4) Il est nécessaire de rappeler ici que les Cetonia funeraria Gory, Cetonia squamosa Gory, Trichius fortunatarum Blanch. et Hoplia Peroni Blanch. « sont décrits par erreur comme de Ténériffe et provenaient en réalité qe 3 Etats barbaresques (probablement de la côte du Maroc). | Les genres Celonia, Trichius et Hoplia sont absolument étrangers à . l'archipel des Canaries, NOTES SUR LES CÉTONIDES 141 leur structure est sensiblement la même quand on les compare dans la même position; seulement le développement des pièces cornées varie suivant le développement des individus. Gen. Potosia. — p. 116. Si l’on admet que les espêces de ce groupe forment un genre à part, le nom de Potosia, donné par Mulsant à une simple section de ses Cetonia, doit porter la signature de Reïtter et la date de 1891. Subgen. Pachnotosia. — p. 117. L'observation de Reïtter au sujet du P. Dalmant Gory est en contra- diction avec une autre note du même auteur, insérée plus loin (p. 419) et qui sans doute est la seule à prendre en considération. Pachnotosia marmorata. — p. 117. Le nom de marmorata Fabr. (1792) n’a pas la priorité; Herbst avait déjà très nettement décrit cet insecte en 1790 (Käf. IH, p. 216), sous le nom d'aeruginea, et en 1786 (in Füessly, Arch. (VIT) p. 157), sous le nom de lugubris (À). A la même espèce paraît se rapporter le Cet. punctato-undulata Petagna, 1819 (Atti Accad. Sc. Napoli, I, p. 35, tab. 2, f. 2), omis au Catalogue de Münich. Quant à l'erreur de synonymie relative au Cet. hieroglyphica et que Reïtter reproche à de Marseul, elle remonte au moins à Schaum (Ann. Fr. 1849, p. 276). Potosia affinis. — p. 120. Reitier retranche le splendidula Fald. de la synonymie d’afjinis et le rattache au floricola, sous prétexte que laffinis n’existe pas dans le Caucase; peut-être a-t-il raison, mais il est à noter que Faldermann n’a pas spécifié la provenance de son splendidula et que Schaum ayant (1) Pour bien comprendre les différents textes de Herbst, il faut savoir qu'en 1782 (in Füessly, Neu. Mag. I, p. 312-314), cet auteur avait établi trois espèces de Cétoines : la dre, qu’il considère comme aurata, est le speciosis- sima Scop.; la 2, aenea Herbst, est l’aurata des auteurs modernes; la 3e, metallica Herbst, est positivement, d'après sa description et quoi qu’il en ait dit plus tard, l'espèce qu’il a redécrite ensuite sous le nom de floricola. Reitter a donc parfaitement raison de rejeter le nom de metallica mis en avant par Harold pour le marmorala, 142 L. BEDEL sous les yeux « l’exemplaire sur lequel Faldermann a fait la descrip- tion » affirme que c’est une variété de l’affinis (Ann. Fr. 1849, p. 276). Potosia floricola. — p. 121-1922. La synonymie de cette espèce est à remanier complétement. Elle a été décrite pour la première fois, en 1775, par Fabricius (Syst. Ent. p. 48), sous le nom de cuprea ; sa description est ainsi conçue : « cuprea, | nitida, thorace, scutello elytrisque viridibus. Habitat... (Mus. dom. Tunstall). — Magnitudo C. auratae. Caput cupreum, clypeo truncato integro. Thorax viridis, nitidus, postice emarginatus. Scutellum trian- gulare. Elytra viridia, laevia, immaculata. Subtus tlota colore cupri fusi vivacissimi. Sternum breve, obtusum. » Comme on le voit, le type de la collection Tunstall, correspondant au florentina Herbst, n’avait pas d’indication de provenance. Si, douze ans plus tard, Fabricius (Mant. Ins. I, p. 31), a cru pouvoir ajouter au texte primitif « habitat Suri- nami », cette addition ne prouve rien, car Schaum a déjà fait observer à ce sujet (Ann. Fr. 1849, p. 276) que « dans l’Amérique méridionale, on ne trouve aucune Cétoine à couleurs métalliques ayant le chaperon carré et l’écusson découvert. » La première forme décrite ou type de l’espèce est donc cuprea F. (florentina Herbst). Comme on l’a vu plus haut (p. 141, note), la forme à use tachetés de blanc, metallica Herbst, 1782 (floricola Herbst, 1790), n’a été publiée que sept ans après. Les Cet. sex-undulata Petagna, 1819 (Atti Accad. Sc. Napol. I, p. ja, tab. 2, f. 3) et Cet. ottomana Blanch. 1842 (Céton. du Muséum, p. 5), omis l’un et l’autre au Catalogue Harold, se rapportent à la forme metallica Herbst (floricola Herbst). La var. ignicollis Gory, dont la patrie n’est pas mentionnée par Reitter (p. 121), est de Syrie. La var. cuprina Motsch., citée seulement du Caucase (p. 121), est décrite de Constantinople et de Crimée. à Reitter (p. 122) décrit une var. nobilissima « du Maroc » et ajoute aussitôt : « constitue probablement une espèce particulière. » Il serait | très important de savoir ce qu’est en réalité cet insecte et si la pro-. venance indiquée-est bien exacte, car jusqu’à présent aucune espèce de Potosia métallique ne paraît exister sur le continent africain. Le Cet. hesperica Motsch., que Reïtter (p. 123) rapporte à l'espèce « suivante, a sans doute sa place ici, car les exemplaires d’Espagne, et « notamment un individu pris par La Brûlerie à Carthagène (patrie du « type de l’hesperica), ont tous, sur l'articulation des genous, la tache À blanche qui, d’après Reitter, caractérise le floricola. : NOTES SUR LES CÉTONIDES 143 Potosia metallica. — p. 122. Cette Cétoine, ne pouvant conserver le nom de metallica Fabr., 1792 (à cause de metallica Herbst, 1782) devra prendre celui de Fieberi Kr. Il m'est pas certain, d’ailleurs, que le défaut de tache blanche au genou soit un caractère spécifique suffisant et qui la distingue toujours de l’espèce précédente. Potosia cardui. — p. 1923. En 1880, le Dr Kraatz (Ent. Monatsbl. Il, p. 62) a prétendu que l'espèce de Barbarie décrite par Fabricius sous le nom d’opaca et considérée jusqu'alors par tous les auteurs comme correspondant au cardui Gyil. se rapportait à une espèce toute différente, le funeraria Gory. — Reitter admet la synonymie de Kraatz et s'étonne que je conserve l’ancienne synonymie. Voici pour quels motifs je ne puis adopter l’opinion nouvelle. lo Kraatz, s'appuyant sur les termes de Fabricius « supra obscure viridis », soutient qu'ils désignent le funeraria, à l'exclusion du cardui. J'ai déjà fait observer (Ann. Fr. 1889, p. 89) qu’en Afrique, patrie des types de l’opaca, la teinte du cardui passait du noir au vert et que l’expression « obscure viridis » ne pouvait servir de critérium. 20 Dans la diagnose de l’opaca, les termes relatifs au chaperon « clypeo reflexo » conviennent bien au cardui et ne semblent pas pou- voir s'appliquer au funeraria. 3° Les types de l’opaca, rapportés d'Afrique par Martin Vahi, existent encore; ils sont conservés au Musée zoologique de l'Université de Copenhague. Schiœdte, sur la demande de Schaum (Ann. Fr. 1844, p. 381), les a examinés et les déclare identiques au cardui. Schaum qui a fait en 1846 un voyage à Copenhague (Ann. Fr. 1849, p. 241) pour étudier les types de Fabricius, a dû les voir également; enfin, comme je l’ai dit ailleurs (Ann. Fr. 1890. p. LXXXII), sur ma demande, M. le professeur Meinert, à qui j'avais envoyé des termes de comparai- son, à bien voulu les examiner de nouveau et n’a répondu que l’opaca de Fabricius correspondait au cardui et non au j'uneraria. Cette dernière constatation.me paraît décisive. Potosia angustata. — p. 193. En ce qui touche à la synonymie du Protaetia resplendens (Dup.) Burm. (Handb. IT, p. 475), décrit d’après un exemplaire de la collec- tion Dupont, Schaum s'explique ainsi (Ann. Fr. 1844, p. 382) : « C'est par erreur que M. Burmeister indique comme patrie de cette espèce 144 L. BEDEL Siwas (Asie Mineure); elle vient de Timor. Elle était étiquettée (sic) dans la collection de M. Dupont comme étant peut-être la Cetonia resplendens Swartz (laquelle est une espèce du genre Rhomborhina). Le nom de l’auteur n’étant pas bien lisiblement écrit paraît avoir occa- sionné l’erreur de M. Burmeister à l'égard de la patrie. » Subgen. Melanosa (1). — p. 123. Le sous-genre Melanosa Muls. 1871 (Philhelena J. Thoms. 1880) doit prendre le nom de Netocia Costa, 1852 (2). L’étude des Cétoines de ce groupe est, je le sais, particuliérement délicate; malheureusement le tableau synoptique qu’en a dressé Reitter est loin de résoudre les difficultés que présentent les espèces d'Orient; leur étude est à reprendre tout entière. Melanosa hungarica. — p. 127. Nonfried (Soc. Ent. VII, 1892, p. 97) a publié, sous le nom de var. Merkli, une autre variété trouvée par M. Merkl en Roumélie et dont voici la diagnose : «Cet. purpureae Burm. similis. Supra submicans, subtiliter dense punctata, 'sanguineo-purpurea, reflexibus carmineis, disco albo-punctato; subtus nitida, purpurea, mesothorace fulvo-piloso. Pedibus tarsisque rude punctatis, fulvo-pilosis, purpureis, nitidis, tibiis anticis acute tridentatis. » Reitter (Wien. ent. Zeit. 1893, p. 73) signale des environs d’Astra- khan la var. melancholica Zoubk.; les exemplaires de cette prove- nance sont ornés, en dessus, de nombreuses taches transversales _ blanches et correspondent bien à cette variété (voir p. 427) mais ils différent des exemplaires de l'Arménie russe par le dessous du corps de teinte métallique, plus ou moins cuivreuse. — Il décrit en outre (loc. cit. p. 73) une variété nouvelle, var. tristicula Reïitt., ainsi caracté- risée : Dessus d’un noir mat, sans traces de taches; élytres couverts d’un pointillé extrêmement fin et serré, sauf à l’entour de lécusson; dessous noir, sans trace de teinte métallique. Cette variété, qu’on pren- drait à première vue pour une espèce particulière, provient de l’Arxa. Melanosa sibirica. — p. 129. 4 Le Cet. Doriae Reiche (Ann. Fr. 1871, p. 85), de Téhéran et de Damas, \ (1) Sous le nom erroné de Cet. sardoa, Fairmaire (Ann. Fr. 1884, p. 167), | a signalé d’Akbès une Cétoine que je crois être Fe véritable libani Gory, : méconnu par Reitter. 4 (2) Et non Necotia, comme l'écrit Reitter. NOTES SUR LES CÉTONIDES 145 est encore une des variétés de cette espèce et se reconnait à son système de coloration (nigra, viridi-tincta, nitida, elytra maculis albo-squamosis monnullis ornata). — Le Get. magica Harold, 1880, ne semble différer du Doriae que par sa nuance plus bleuâtre, chose bien insignifiante chez des insectes dont la teinte varie d’un individu à lautre. Nonfried (Soc. Ent. VII, 1892, p. 97) a publié sous le nom de var. kurdistana, une variété nouvelle, provenant du Kourdistan, et dont Voici la diagnose : « atro-coerulea, nitida, dense distincte punctata ; thorace immaculalo. elytris maculis parvis ornatis. Sublus nigro- Cyanea, nilida, rude punctata, mesothorace dense-, pedibus tarsisque sparsim fulvo-pilosis ; abdominis segmentis laevibus. » Melanosa Karelini. — p. 130. Reitter (Wien. ent. Zeit. 1893, p. 260) signale la forme typique comme trouvée en nombre par M. Plustschevsky-Plustschvyk dans les steppes des Kirghizes, à l'Est d’Astrakhan. C’est une addition nouvelle à la Faune européenne. Melanosa afflicta. — p. 131. Le Cet. Servillei Burm. (Handb. III, p. 447) me paraît uné variété de l’afficta, bien caractérisée par les termes mêmes de sa diagnose : € Cupreo-fusca, Sublus atro-coerulea; elytris albo-maculatis. » — Burmeister Le dit d'Egypte, mais Schaum (Ann. Fr. 1849, p. 273) pense que cette indication est inexacte et qu’il est originaire d'Arabie. L’exem- plaire de ma collection provient de la presqu'île du Sinaï. Aethiessa inhumata. — p. 133. Décrit d'Egypte, où il existe réellement : j'en ai vu quelques exemi- plaires recueillis à Alexandrie par A. Letourneux. Aethiessa floralis. — p. 133. En Andalousie, cette espèce est représentée par la var. Dogueraui Gory (deserticola Waltl), qui a pour synonyme véridiflua Motsch. - Gen. Brachytricha. — p. 134. | Ce genre, que Reitter n’attribue par erreur, a été créé par Reiche (Ann. Fr. 1871, p. 84). L'Abeille, vol, XX VIII. — 1894, 14: 146 aenea Herbst . aeruginea Herbst affinis And. afflicta Gory albella Pall. amurensis Thoms. angustata Germ. . Anthracophora Burm. . asiatica + Reitt. aurata : Herbst . aurata L. NES Brachytricha Reiche. cardui GyIl. Cetonia Fabr. cuprea Fabr. . cuprina Motsch. . cynanchi Gory deserticola Walt]. Dogueraui GOry . Doriae Reiche. Euryomia Fieberi Kr. floralis Fabr. . florentina Herbst. Le floricola Herbst. AA, funeraria Gory 140, Gametis Burm. PUS Glycyphana Burm. . “Glycyphana i Reitt. . Goryi Guér. , hesperica Motsch. . hieroglyphica Mén. . hungarica SCop. . ignicollis GOry inhumata Gory Karelini Zoubk. . kurdistana Nonfr. libani Gory. An 141 A%1 145 139 4140 143 139 140 141 140 145 143 139 142 142 139 145 145 144 140 143 145 142 142 143 139 139 139 139 142 141 144 142 145 145 - 145 144 DOS ee L ce Le L À CÉTONIDES MENTIONNÉS DANS LES NOTES PRÉCÉDENTES. lugubris Herbst . magica Har. magnifica Ball. marmorata Fabr. melancholica Zoubk . Melanosa Muls. Merkli Nonfr. metallica||Fabr. . metallica ? Har. . metallica Herbst . Necotia Reitt. Netocia Costa nigra Gaut. nobilissima Reitt. opaca Fabr. 0paca + KT ottomana Blanch. Pachnotosia Reitt, Philhelena Thoms. Potosia Reitt. ; punctato-undulata Pet. resplendens Swartz . Rhomborhina . rusticola Burm. _sardoa : Fairm. . Servillei Burm. sexundulata Pet. . sibirica Gebl. : sinensis Saund. splendidula Fald. squamosa GOTY 2 Stalagmopygus Kr. . DS CAS LAS UT ae. RS UP 2 NE CT EAPOCSREA #? 140, Stalagmosoma Burm. . Tecinoa Costa Tecinota Reitt. tristicula Reïtt. viridifiua Motsch. REMARQUES SUR LES HyBALUS BR. (1) ET NOUVEAU SYNOPSIS DES MALES DE CE GENRE par L. BEpEr. Malgré les essais de classification tentés par Lucas (1855), de Marseul (1880) et Reïtter (1891), les Hybalus sont encore bien mal connus; il est presque impossible de classer les femelles et si les mâles se distin- guent davantage, par la structure de la corne céphalique et la sculp- ture du prothorax, on n’est nullement fixé sur la valeur de ces deux caractères et les limites de leur variabilité. — Dans de pareilles condi- tions, je ne puis que résumer les travaux antérieurs en un Synopsis nouveau, forcément provisoire et applicable aux mâles seulement. Les observations suivantes expliqueront la synonymie que j'ai cru devoir adopter dans sa rédaction (2). A. tingitanus * Fairm. 1852 — H. dorcas Fabr. 1798 (nec auct.). — Cette synonymie, déjà reconnue par Fairmaire (Ann. Fr. 1870, _ p. 379) est la seule exacte. Le type du dorcas Fabr., qui doit exis- ter encore à Copenhague dans la collection de Sehestedt, prove- nait de Tanger (comme celui du tingitanus) et les termes de sa description « caput cornu porrecto recurvo acuto, thorax gibbus » ne peuvent s'appliquer qu’au plus grand des Hybalus marocains, en admettant qu'il y ait bien deux Hybalus différents au Maroc. H. reclinans * Fairm. 1879. — Je puis affirmer, après examen du type dans la collection de M. Fairmaire, que l’insecte du Maroc décrit sous ce nom est un mâle d’Hybalus tingitanus — dorcas dont la corne céphalique est accidentellement rabattue sur la tête (3). Ce genre d’anomalie n’est pas rare chez les Hybalus et j'en ai trouvé des exemples chez deux autres espèces, glabratus Fabr. et _ tricornis Luc. Evidemment le « reclinans » algérien de Reitter se rattache à une autre espèce que celui de Fairmaire. (1) Le genre a positivement des représentants en Grèce, en Sicile, dans L'Est de la Tunisie, dans les trois provinces de l'Algérie et à Tanger; il en aurait aussi, d’après Lucas, en Turquie d'Asie. Je ne sais sur quelle donnée s'appuie de Marseul (Cat. Col. de l’Ancien Monde, p. 224) pour citer trois * espèces d’Espagne; quant aux renseignements relatifs à l'existence d’un Hybalus dans le midi de la France, ils sont manifestement erronés. (2) Les notes suivantes se réfèrent au travail sur les Hybalus publié par Reïtter (Verh. nat. Ver. Brünn. XXX, p. 258 — Best.- Tab. XXIV, p. 120). (3) Synonymie déjà inscrite à la page 224 du Catalogue des Coléopteres de . l'Ancien Monde par S. de Marseul. 148 e L. BEDEL H. biretusus * Mars. 1878, in L’Abeille XVI, Nouv. [2]-p. 59 = H.. granicornis * Fairm. 1877, in Petites Nouv. Ent. II, p. 4141, — « Comme on le voit, le nom de biretusus, adopté par Reitter, est « postérieur à celui de granicornis. H. gazella Raffray, 1873. — Il paraît bien AR que cet insecte est le même que l’'Hybalus Doursi Luc. 1853; les caractères essentiels sont les mêmes et les types des deux auteurs proviennent de la même région (vallée du Chélif). H. graecus (Sturm, 1843). — Nom de catalogue, employé pour la pre- . mière fois et très régulièrement par E. von Haroïd en 1869 (Cat. Col. p. 1072), puis admis successivement par de Marseul et par « Reitter, au lieu du nom incorrect de cornifrons : Brullé (nec Guér:) « H. Benoîti Tourn. 1864, in Mitth. Schweiz. Ges. IE, p. 266. — Il ya contradiction entre les caractères mentionnés dans la description ; originale de l’insecte sicilien et ceux que lui assigne Reitter. Ce dernier range le Benoîli parmi les espèces à prothorax bituber- culé chez le mâle, tandis que, d’après Tournier, le prothorax est précisément « sans empätements ni tubercules ». — D’au- tre part, Ragusa (Il Natur. Sicil. XII, p. 18), ayant sous les yeux. de nombreux exemplaires d’Hybalus siciliens, signale des mâles avec ou sans calus prothoraciques et les considère comme modifications d’un même type. Il est possible, en effet, que le Benoîti ne soit qu’une forme atténuée du graecus. TABLEAU DES HYBALUS MALES A, Corne céphalique simple et sans traces de saillies tuberculiformes en arrière. -B, Pronotum avec une saillie obtuse au milieu du bord antérieur; cette saillie suivie d’une impression. C, Impression du pronotum large et suivie de deux calus. Corne céphalique assez longue . He * Fairm., reclinans BAIE.) Ne de gd" dorcas Fabr.. C Impression ont ét sans és en arriére. Corne céphalique réduite. Insecte plus arrondi (sans doute le petit développement È du précédent) . ... NET ERPMEN subcornutus * Fairm. B’ Pronotum sans saillie au Et du bord antérieur. LP C, Tête lisse. Pronotum sans reliefs ni impression en avant (syn. cornifrons Guër., barbarus Cast., dorcas + Gérm.). glabratus Fabr. C Tête ponctuée, même presque rugueuse en avant. D, Pronotum sans reliefs en avant, . . , . Benoîti Tourn, L. BEDEL — GEN. HyBaALus BR. 119 D’ Pronotum avec deux petits calus vers le tiers antérieur (1). parvicornis * Luc. — graecus Har. (cornifrons * Guér.) — bigibber Reitt. — angustatus Luc. À’ Corne céphalique soit bituberculée par derrière, soit ramifée. B, Saillies de la corne céphalique situées vers la moité de sa lon- gueur ou au-delà. C, Corne céphalique seulement bituberculée par derrière ; tubercu- les visibles de profil. Pronotum avec une impression plus ou moins marquée, en avant. D, Pronotum avec un double relief en avant. E, impression du pronotum très grande, profonde et très ponctuée, suivie d’un double relief très accusé (syn. bire- HAS MAS) Die ui te granicornis * Fairm. E’ Impression du pronotum courte, peu profonde, suivie de deux calus légers et très rapprochés du bord antérieur. De AN SR t in At tuberculicornis Reïtt. D’ Pronotum sans reliefs en avant. (? syn. gazella Raffr.). LTD PAR Mere AO AA RES È Doursi Luc. (2). C’ Corne céphalique tricuspide, à pointes latérales bien apparentes même de face. Pronotum sans impression n1 reliefs en avant. Pre RS de A ie te Ua ramicornis Reitt. B’ Saillies de la corne céphalique partant de la base, en forme de longues branches recourbées. Pronotum sans impression ni reliefs EMA VAantn sea Mas tricornis * Luc. NOTE SUR LE GENRE STEPHANOPACHYS WATERH. (DINODERUS * AUCT.) ET SYNOPSIS DES ESPÈCES DE L'ANCIEN MONDE par L. BEDEL. Dans sa récente étude sur les Bostrychidae (Wien. ent. Zeit. 1894, p. 33-42), Zoufal ne mentionne que deux Stephanopachys. Le tableau suivant comprend une troisième espèce d'Europe, quadricollis Mars. (3), la seule qui fasse partie de la faune française, et l’espèce canarienne, (1) Je conserve provisoirement les quatre espèces suivantes, bien que tou- tes les différences signalées entre elles, soit par Lucas, soit par Reiïtter, me paraissent illusoires. (2) Je donne les caractères de cette espèce sous toutes réserves et seule- ment d’après la description, n’ayant pu retrouver aucun des types de Doursi ni de gazella dans les principales collections de Paris. * (3) Cette espèce n’a jamais été décrite par Fairmaire; sa première des- cription a paru dans L’Abeille, XVIII, Nouv. [2], p. 83 (1878). J'ai vu le type de $. de Marseul, appartenant à M. A. Lamey. 150 GEN. STEPHANOPACHYS WATERH,. brunneus Woll., dont Mr. W. Blandford a bien voulu me communi- quer un exemplaire authentique. TABLEAU DES ESPÈCES A, Pronotum à crête antérieure à peine festonnée; disque couvert, sur sa moitié postérieure, de grains contigus, presque écrasés. Elytres assez luisants, noirs, sans crins raides, même en arrière; ponctuation forte mais non râpeuse . . . Rat elongatus Payk. À’ Pronotum à crête antérieure foules dé Génie obtuses, mais bien détachées; disque garni, sur sa moitié postérieure, de grains tuber- culeux non contigus. Elytres ternes, brunâtres, pourvus, au moins sur leur déclivité postérieure, de crins raides visibles de profil; sculp- ture plus ou moins ràpeuse. B. Elytres sans crins dorsaux sur les deux premiers tiers de leur lon- guEUr sé et er 22 S0SITiGlus Payx: B’ Elytres tout nt “A crins rates C, Crins des élytres droits et dressés. . . . . quadricollis Mars. C Crins des Fi courbés et rabattus presque horizontalement brunneus Wall. Le S. us Payk. habite si Snastee la Finlande, les pro- vinces baltiques et, d’après Gebler, la Sibérie occidentale. — Le S. substriatus Payk. a une extension plus grande encore : il se trouve dans tout le nord de l’Europe (jusqu’en Grande-Bretagne), dans les montagnes de l’Europe centrale (Alpes de Bavière et d'Autriche), en Sibérie et en Amérique (Nord des Etats-Unis et Canada). — Le S. qua- dricollis Mars. (substriatus + Perris) est l’espèce du midi de la France (Landes, Gers, Var), d'Espagne et d'Algérie. — Le S. brunneus Woll. est spécial aux îles Canaries (Tenerife et Palma). Les Stephanopachys vivent exclusivement sous les écorces des Abié- tinées ; le quadricollis paraît propre au Pinus maritima et le brunneus au Pinus canariensis. RECUERCHES SUR LA SYNONIMIE DES COLÉOPTÈRES DE L'ANCIEN MONDE (1) par L. BEDEL. Dyschirius armatus Woll. 1864 — D. numidicus Putz. 1846 (rugicol- lis Fairm. 1854). Orthomus atlanticus * Fairm. 1875 in Petites Nouv. Ent. E, p. D43 —= 0. barbarus var. longulus * Reiche (elongatus Chaud.). Amara versuta Woll. 1863 — À. (Liocnemis) Li Dej. (Cottyi Fairm.). (4) Voir les synonymies déjà PAMAICES dans L'Abeille, volume XX VII, p. 153 et 300. L. BEDEL — SYNONYMIES DE COLÉOPTÈRES 151 Zabrus dispar Bonn. 1893 (mai) in Rev. d’Ent. 1892, p. 316 — Z. semi- punctatus * Fairm. 1859 (mars) in Ann. Fr. 1858, p. 773. Aristus Subopacus Woll. 1864 — 4. opacus Er. 1841. — IL est à noter que le éype de Wollaston a été pris à Fuerteventura, la seule des îles canariennes, avec Lanzarote, où se retrouvent des représen- tants de la faune continentale d'Afrique. Ophonus margine-punctatus Reitter, 1894, in Wien. ent. Zeit. XIII, p. 16 = O. laminatus Fairm. 1859. — Ces deux insectes se rap- portent à l'O. quadricollis Dej. Certains termes employés par Dejean dans sa description avaient déjà fait naître des doutes sur lidentité de cette espèce, mais la question a été résolue par -_ la comparaison des types (cf. Reiche, Ann. Fr. 1859, p. 639). notion dromioides * Duv. — M. Fairmaire a bien voulu me confier le {ype unique de cette espèce. Nous l'avons soigneusement exa- miné, M. Fauvel et moi, et nous l’avons trouvé identique à la var. Bualei Duv. du Bembidion Andreue. Cryptarcha punctatissima Boield. — C. strigata Fabr. — Synonymie constatée par M. A. Fauvel sur les types de la collection Boieldieu., conservée à l’Association des Etudiants de Paris. Lithophilus cribratellus Faïrm. 1876, in Petites Nouv. Ent. II, p. 50 — L. cordicollis Guér. 1845. — Cette Coccinelle est décrite d'Egypte par Guérin, et de Bou-Saada par Fairmaire; elle à été retrouvée à Alexandrie par M. Hénon et n’est pas rare en Algérie, à l’entrée de la région saharienne. Trox Haroldi Flach, 1879 (nidicola * Bonn. 1881) — T. Perrisi * Fairm. 1868. — Grâce à M. le professeur Valéry Mayet, j'ai reçu communication du éype unique du T. Perrisi, appartenant à la collection Perris et actuellement conservé à l'Ecole d'Agriculture de Montpellier; cet insecte, parfaitement conforme à l'excellente description de Fairmaire, porte à son étiquette le mot « Algérie » sans autre indication d’origine (1). Harold, dans sa monographie du genre Trox (Col. Hefte, IX, p. 152), a réuni le T. Perrisi au T. Eversmanni Kryn.; cette erreur est d'autant plus étonnante que l’insecte de Perris avait düû passer sous ses yeux (cf. loc. cit. p. 153). (D) Je ne suis pas bien convaincu de l'exactitude de cette provenance; la manière dont l’insecte est piqué m'inspire quelque doute à cet égard: on sait d’ailleurs que la collection Perris n’offrait pas toujours assez de garanties. Le T. Perrisi a été retrouvé en Bavière (D' Flach), à Fontainebleau (baron Bonnaire!), dans le département d’Indre-et-Loire (Ph. François!) et dans | celui de l'Allier (II. du Buysson). 152 L. BEDEL Rhyssemus laesifrons * Fairm. 1892 on Rev. d’'Ent. XI, p. 94 = R. coluber * V. Mayet, 1887 in Ann. Fr. 1887, p. LxxxIx. — Cette : espèce se trouve à Obock (Dr Gauran!), dans le sud de la Tunisie (V. Mayet!) et à Biskra, où je l’ai prise moi-même. Chiron digitatus Fabr. 1801, Syst. EL. IL. p. 377 = GC. cylindrus Fabr. 1798, Suppl. Ent. Syst. p. 44. — Ce dernier est inscrit par erreur sous le nom de « cylindricus » au Catalogue de Münich. Heteronychus cribratellus * Fairm. 1893 in Ann. Fr 1893, p. cxLvr. — Appartient au genre Pentodon et ne semble guëêre différer du P. syriacus Kr. (Deutsch. ent. Zeitschr. 1882, p. 62). — Je dois à : M. Ch. Demaison des exemplaires typiques du cribratellus. Hoplia Kobelti Reitter, 1891 2n Wien. ent. Zeit. X, p. 32 = H. Peroni* Blanch. 1850, Cat. Coll. Mus. de Paris, p. 72. — L'examen du type de Blanchard au Muséum d'Histoire naturelle m’a permis de … constater cette synonymie. L’insecte rapporté par Péron vient évidemment de Barbarie (? Maroc) et non de Ténériffe (1), comme l'indique l’auteur. | Anisoplia villosa Gœæze, 1777 — À. agricola Poda, 1761, Mus. Graec. p. 21. Anthaxia arabs Mars. 1865 — À. congregata Klug, 1829. — Les carac- tères tirés de la dent des tibias antérieurs et de la courbure des tibias postérieurs sont propres au mâle (2). L'espèce se trouve … depuis le Caire (Hénon!) jusqu’à Obock (Maindron!); elle est citée d'Arabie par de Marseul. Anthaxia stupida Mars. 1865 — À. angustipennis Klug, 1829. — Cette espèce existe à Obock (Maindron!), au Caire (Hénon!), à Ambou- … koh! (d’après Klug) et aussi dans le Sud Algérien, à Aïn-Sefra « (Hénon !, 1893). À Sphenoptera chrysostoma * Gory. — Cet insecte, dont le type unique est de Morée et figure encore dans la collection du Muséum d'His- toire naturelle, a la même coloration que le S. pharao Gory, auquel Gangibauer (Deutsche ent. Zeitschr. 1889, p. 56) et Abeille (Rev. d’'Ent. X, p. 266) ont voulu le réunir, mais il s’en distingue par sa forme plus étroite et surtout par son prothorax sans « impression dorsale; ilse rapproche davantage du S. gemellata Mannh. E Cylindromorphus sefrensis Bonn. 1893, in Rev. d'Ent. XI, p. 317 = €. (4) Voir plus haut, p. 140, la note relative à divers Lamellicornes fausse- ment cités de Ténériffe 4 (2) Dans le tableau d’Abeille de Perrin (Rev. d’Ent. 1893, p. 128), ils sont considéré: comme spécifiques. 4 SYNONYMIES DE (COLÉOPTÈRES 153 pinguis Fairm. 1876, in Petites Nouv. Ent. IT, p. 49. — En exa- minant une nombreuse série d'exemplaires de ce Bupreste, les uns de Biskra (patrie du pinguis), les autres d’Aïn-Sefra (patrie du sefrensis), je me suis assuré que les différences signalées entre les deux espèces étaient complètement illusoires; quant aux deux fossettes prothoraciques mentionnées. dans la deuxième description du pinguis (Ann. Fr. 1879, p. 2%5), elles se retrouvent chez cer- tains individus des deux localités, mais paraissent accidenteiles. Amauronia contracta Fairm. 1885 in Ann. Fr. 1885, p. 446. — J'ai tout lieu de croire que cet insecte est un Eumolpide du geure Malegia Lefèvre, et sans doute le M. Letourneuxi Lef., également répandu à Choubra (environs du Caire) et à Obock. Opilo germanus * Chevr. 1874. — Cette espèce, dont j'ai examiné le type unique, diffère essentiellement de PO. pallidus OI., auquel on l’a réunie, et me paraît une variété de VO. domesticus Sturm. Opilo fallax * Chevr. 1876, Mém. Clér. p. 11 — O0. taeniatus Klug, 1840. Anobium alternatum * Fairm. 1885 in Ann. Fr. 1885, p. 448 — Xys- trophorus (1) denticornis Lap. 1840, Hist. nat. [, p. 195. — Existe à la fois à Obock (Laligant!), à Biskra! et au Sénégal. Sinoxylon bispinosum OI. 1790. — En admettant que l’espèce euro- péenne de ce nom corresponde réellement à celle d'Olivier (Encycl. méth. V, p. 4110, Bostr. tab. 2, f. 5) décrite comme pro- venant de l’Afrique intertropicale (collection Banks), elle devra prendre le nom de $S. perforans Schrank, 1789. — Il est assez étonnant que Zoufal (Wien. ent. Zeit. 189%, p. 37), reproduisant la description de Schrank, n’en ait pas en même temps reconnu la synonymie. Zophosis crispata * Fairm. 1891, in Ann. Belg. XXXV, p. coxci = Z. plicatipennis Deyr. 1867 in Ann. Fr. 1867, p. 100 et 190. — Cette espèce a été décrite par Achille Deyrolle sur un exemplaire de la collection Mniszech, indiqué de Nubie. Elle est commune à Djiboutil (baie de Tadjoura). Adesmia convergens Walker, 1874, List of Col. coll. by Lord, p. 14. — N'est nullement synonyme d’A. monilis Klug, comme l’a supposé . Haag (Beitr. z. Tenebr. 1875, p. 20) mais d’A. macropus Sol. (insignis Mill., ?dilatata Klug), c’est-à-dire de l'espèce, assez com- mune au Caire, dont la saillie prosternale s'étend horizontale- ment en arrière. (1) Genre inédit, sans aucun rapport avec les Plilinus, auxquels le ratta- chent tous les auteurs, et appartenant au gronpe des Dryophilini, 154 : L, BEDEL -Amblycara biskrensis Fairm. 1893 in Ann. Fr. 1893, p. oxzvin — alulacea Fairm. 1873 (sub Melancrus) in Petites Nouv. Ent. I, p. 495. — Synonymie récemment constatée par M. Fairmaire et communiquée par M. le Dr Puton, possesseur du type de l’alutacea. Ocnera angustata Sol. 1836 — O0. lima Petagna, 1819, in Atti Accad. Napol. I, p. 29, tab. 3, f. 4 (sub Pimelia). Acotulus Reitt. — Ce genre que Reitter (Wien. ent. Zeit. XI, p. 26). maintient dans la section des Hétéromères, près des Adelostoma, est, en réalité, tétramère et appartient au groupe des Colydiini; il ne différe même du genre Orthocerus Latr. (Sarrotrium IL) que . . par la forme de ses articles antennaires. Phylax littoralis Muls. 1854, Latigènes, p. 148 — P. picipes OL. 1811, Encycl. méth. VIII, p. 500. — Cette espèce est la seule du genre qui n’ait pas le dernier segment ventral rebordé en arrière. Phylax ingratus * Muls. 1854. — A été réuni à tort au P. littoralis; lui ressemble beaucoup, mais en diffère par son dernier segment ventral rebordé. Le type unique de Mulsant, qui est d'Algérie et « qui fait partie de la collection Aubé, m'a èté communiqué par M. Léveillé. Phylax ignavus Muls. 1854, Mém. Acad. Lyon, 1854, p. 290 — P. segnis * Muls. 1854, loc. cit. p. 289. Gonocephalum Muls. 1854 — Dasus Motsch. 1845. Gonocephalum Demaisonti * Allard, 1883, in Ann. Belg, XXVII, p. 32. | — G. selulosum Fald. 1837 (minutum Mén. 1849). — Je dois à M M. Ch. Demaison des exemplaires typiques du Demaisoni, prove- | nant d'Egypte. L'espèce est très répandue dans les contrées « désertiques et s'étend depuis le Sud Oranais jusqu’à Bakou. É _Platydema chlorodium Baudi 1870, in Bull. Soc. ent. Ital. VITE, p. 104 — Amarantha viridis Motsch. 1859, Et. Ent. 1859, p. 141. Lyphia ficicola Muls. 1859 = L. tetraphylla * Fairm. 1856. — Le type 4 unique du L. tetraphylla fait actuellement partie de la collection de . M. A. Léveillé, qui a bien voulu me le communiquer. — L'espèce | paraît propre à l'Italie et à la Corse (1). Un autre Lyphia, décrit en 1846 sous le nom d'Hypophloeus | angustus * Luc. et dont j'ai vu le type, également unique, au « Muséum d'Histoire naturelle, proviendrait d'Oran, d’après Levail- É lant. Il semble distinct du L. tetr aphylla par son pronotum plus S. luisant, par sa ponctuation moins forte, non rugueuse, et par sa « couleur moins foncée, mais il est difficile d'apprécier la valeur de 4 ces différences sur ce seul exemplaire. (1) C’est par erreur qu’elle est indiquée de France au Gltobnes Reitter. SYNONYMIES DE COLÉOPTÈRES 155 Abdera (Carida) flexuosa || Payk. 1799. — Cette espèce ne peut con- server sa dénomination, à cause de l’A. flemuosa OI. 1790 (griseo- guttata Kairm. 1849) et devra prendre le nom d’undata Panz. 1799, Fn. Germ. 68, 23. Emenadia larvata Schrank, 1789 — Æ. bimaculata Fabr., 1787, Mant. I, p. 218. Meloë purpurascens Germ. 1833-37 (sardous Gene, 1836) = M. cavensis Petagna, 1819, in Atti Accad. Napol. I, p. 40, tab. 4, fig. 4 Salpingus luteo-nitens * Fairm. 1881, in Rev. et Mag. Zool. 1879 (sep. p. 29) — Rhinosimus planirostris Fabr. — Le type unique de la collection Fairmaire porte le nom de « luteo-virens » qu'une erreur typographique a dénaturé complétement. Mycterus gracilior * Fairm. 1874, in Petites Nouv. Ent. I, p. 388 — M. curculionoides Fabr. 1781. ù Cneorrhinus tingitanus * Desbr. 1874 — C. prodigqus Fabr. 1798 (nec Desbr.) — Cette espèce, si remarquable par ses tarses pourvus d’un ongle seulement, est la seule du groupe des Tretinus qui se trouve au Maroc (le type de Fabricius est de Tanger) et la seule également à laquelle puisse s'appliquer cette phrase de la descrip- tion : « thorax et elytra punctis latlis cicatrisantibus excavata » (Suppl. Ent. Syst. p. 171). Sirophosomus coryli Fabr. 1775 — $S. melanogrammus Forster, 1774, Nov. Sp. Ins. p. 36. Rhytirrhinus fulvo-cretosus Fairm. 1881 in Rev. et Mag. Zool. 1879 (sep. p. 38) — Gronops Jekeli AIl. 1878. — Se trouve à la fois en Egypte : Le Caire (Hénon!) et dans le Sud Algérien : Biskra !, Ghardaïa (Dr Ch. Martin!). J'en ai vu de nombreux exemplaires des deux pays; leur taille et leurs dessins sont assez variables. Lixus Cottyi Desbr. 1891, Le Frelon I, p. 37, note — L. Reichei * Capiomont, 1874, in Ann. Fr. 1874, p. 479. Smicronyx angusticollis * Fairm. 1875 in Ann. Mus. civ. Gen. VII, p. 539, note — S. Kiesenwetteri Tourn. 1874 in Ann. Belg. XVII, p. 80. — Ce dernier est lui-même, selon toute probabilité, syno- nyme de S. pauperculus Woll. 14864 (Cat. Col. Can. p. 317) et de S. suturellus Motsch. (Et. Ent. 1858, p. 78, sub Sibynes). L'espèce se trouverait ainsi dans tout le Nord de l'Afrique, depuis les Cana- ries jusqu’en Egypte. J'ai constaté, en Algérie, qu’elle vivait sur un Cuscuta, comme les autres Smicronyxz du même groupe. Apion parvithorax * Desbr, 1891 in Ann. Fr. 1891, p. Lvir = À. Kraatzi Wenck. 1859 in Berlin. Ent. Zeitschr. IIT, p. 273. — Le type de Wencker provenait du Var (Robert) et non d’Algérie, 156 L. BEDEL — SYNONYMIES DE COLÉOPTÈRES comme le prétend Desbrochers des Loges (Le Frelon, I, p. 42). Apion aestivum Germ.— Il suffit de lire la description de cette espèce (Germar, Mag. Ent. I, p. 169) pour voir que l'A. dichroum Bed. ne peut s’y rapporter, comme le soutient Desbrochers des Loges (loc. cit.). Germar dit textuellement de l’aestivum : « les pattes postérieures n’ont de roux que les fémurs »; or l’un « des caractères spécifiques de VA. dichroum est d’avoir à la fois les fémurs et les tibias postérieurs entiérement roux. Hemirrhamphus Bed. — Ce nom, que j'ai donné en 1884 à l’un des « groupes du genre Rhynchaenus Clairv., fait double emploi dans la « nomenclature zoologique. Je le change en Pseudorchestes (nom. nov.) 1894. Axinopalpis Redt. 1845 (Axinuchus Gemm. 1872) — Axinopalpis Duponchel et Chevrolat, 1842, in Ch. d’Orbigny, Dict. univ. d'Hist. nat. II, p. 389 (1). Exilia Muls. 1863 — Liagrica Costa, 1855, Fn. Napol., Longic. p. 59. — Le nom donné par Costa est l’anagramme de Gracilia. Gracilia || Serv. 1834. — Ce nom fait double emploi dans la nomen- « clature zoologique et prendra le nom nouveau d’Oesyophila (1894). Ecranus Walk. 1871, List of Col. coll. by Lord, p. 19 = Euryope . Dalm., 1824. — L’Ecranus nigripes Walk., 1. €. = Euryope rubra Latr. 1807. Chrysomela ventricosa * Suffr. 1858. -— J'ai pu constater que cette espèce, établie sur un exemplaire unique de la collection Fair- » maire, ne différait en rien du GC. fastuosa Scop. Ceci répond à la « question posée par Weise (Naturg. VI, p. 422). … Chrysomela laevipennis Suffr. 1851 — C. lutea Petagna, 1819, in Atti Accad. Napol. I, p. 32, tab. 2, fig. 5. Hydrothassa planiuscula Weïse, 1887 — H. Fairmaïir'ei * Bris. 1866 « (sub Phratora). — Ch. Brisout et Marseul ont été trompés par le | faciès du Fairmairei, qui rappelle celui des Phyllodecta, mais ses « caractères génériques (structure des ongles et disposition des der-. 4 nières stries élytrales) sont bien ceux des Hydrothassa. Les types de Brisout et de Weise proviennent également de Reynosa. Crepidodera peregrina * Harold (laevigata + Foudr.). — Le type unique de cette espèce fait partie de la collection Aubé et m’a été commu- niqué par M. Léveillé; c’est une femelle de GC. impressa Fabr. Mantura limbata AN. 1876 in L’Abeille, XVI, p. 24 = M. suturata Fairm. 1873 in Rev. et Mag. Zool. 1873, p. 359. E a — (1) Axinopalpus Leconte, qui fait double emploi, — Azxinopselaphus Harold. | 4 RÉVISION DES OMOPHLUS ET HELIOTAURUS DE BARBARIE par L. BEDEL. Les espèces africaines de ce groupe ont été l’objet de plusieurs tra- vaux d’inégale importance et dont voici la liste, par ordre de dates : 14856. — E. Mulsant, Notes relatives à quelques insectes de la tribu des Pectinipèdes (in Ann. Soc. Linn. Lyon, sér. 2, 1856, T. II, p. 17-60; — Opusc. Ent. VII, p. 37-59). 1866. — L. Fairmaire [in Ann. Soc. Ent. Fr., 1866, p. 48-55; sep. p. 148-155]. 14869. — Th. Kirsch, Beitrag zur Kenntniss der Gattung Omophlus Sol. (in Berlin. Ent. Zeitschr. XIIL, p. 97-128). 1870. — — — Synopsis du genre Omophlus Solier, avec les des- criptions de nouvelles espèces, par Th. Kirsch, de Dresde, traduit de lallemand par Preudhomme de Borre (in L'Abeille, VII, p. 43-83). 4877. — KI. Baudi de Selve [in Atti della Reale Accademia delle Scienze di Torino, vol. XIL, extr. p. 36-39]. 4881. — J. Desbrochers des Loges [in Bull. de l’Acad. d'Hippone, n° 16, p. 135-139; sep. p. 87-91]. 4890. — E. Reitter, Neue analytische Uebersicht der bekannten Arten der Coleopteren-Gattung Omophlus (in Deutsche Ent. Zeitschr. 1890, p. 32-52). - Dans l'étude suivante, limitée aux seuls Omophlus et Heliotaurus de Barbarie, je nai fait que revoir et compléter, en ce qui les concerne, le Synopsis publié, il y a quatre ans, par E. Reiïtter. Ma tâche, en ce qui touche à la synonymie, a été singulièrement acilitée par l’examen des types : M. L. Fairmaire m’a confié tous les Heliotaurus de sa collection; M. Reitter a bien voulu me communiquer la plupart de ses espèces nouvelles et spécialement celles du Maroc et de Tripolitaine qu’il a décrites en Supplément; j'ai trouvé le surplus soit dans les cartons de mon ami E. Abeille de Perrin, qui possède les Cistélides de Reiche et de Desbrochers, soit au Muséum d'Histoire naturelle (collections Lucas et de Marseul) ou parmi les insectes du Musée civique de Gênes, mis gracieusement à ma disposition par M. le Dr R. Gestro (1). _ J'ai vu, de plus, presque tous les Heliotaurus recueillis dans le Nord de l'Afrique par nos regrettés collègues Ch. Brisout de Barneville, (4) Grâce à MM. les professeurs Brandt et Dahl, je viens d'avoir en com- munication le {ype de l’O. coeruleus Fabr. L’Abeille, vol. XX VIII. — 1894. a Tr à 12; | 4 à «sn, VAT, * 158 L. BEDEL E. Lemoro, C.-E. Leprieur, et par MM. le Dr Chobaut, A. Hénon, le Dr Ch. Martin, V. Mayet, A. Raffray, M. Sedillot, M. Vauloger de Beaupré, etc., sans parler de ceux que j’ai récoltés moi-même au cours de divers voyages en Algérie. | Malgré la suppression de plusieurs espèces nominales, le chiffre des Omophlus et Heliotaurus de Barbarie s'élève encore à 25; sur ce nom- bre, deux seulement sont décrits ici pour la première fois. Genre Omophlus Solier, 1835 (1). Syn. (ad partem) Heliotaurus Muls. 1856, Col. Fr: (Pectinipèdes) 66 et 73. — Gastrhaema (2) J. Duval, 1859-63. Gen. Col. IT, 353 — Helio- “ strhaema Reitter, 1890, 34. 1 Le genre Omophlus proprement dit est surtout oriental et n’est « représenté en Afrique que par une seule espèce (scabriusculus Fairm.). Les Heliotaurus et Gastrhaema sont, au contraire, presque tous spé- ciaux à la faune de Barbarie; ils s'étendent de Mogador à Alexandrie d'Egypte, sans dépasser de beaucoup, vers le Sud, les premiers confins « du Sahara; mais je doute infiniment qu’il en existe au-delà, soit en Syrie, soit au Dongola, comme le dit Reitter (1890, 38). Du côté de l'Espagne, l’un d’eux (ruficollis Fabr.) remonte seul jusqu’à Madrid. La plupart des espèces énumérées dans le tableau suivant varient « plus ou moins de taille, de forme ou de coloration; quelques-unes, dont » les élytres portent de longs poils noirs à l’état frais, sont fort sujettes à « les perdre, la vie durant, ce qui multiplie les causes d'erreurs. Il est important, pour la détermination, de bien distinguer les sexes dans chaque espèce : les mâles se reconnaissent à leur 6e segment ven- . tral plus ou moins bilobé à l’extrémité et marqué d’une plaque lisse ou « d’une excavation plus ou moins profonde et qui facilite la sortie du « forceps; chez eux, les tarses antérieurs sont parfois modifiés de façon « spéciale et leur ongle interne présente souvent un appendice plus ou - moins développé; enfin, chez trois espèces (coeruleus, menticornis, | angusticollis), les mâles se distinguent encore par la présence d’une corne ou d’une simple pointe qui se dresse à la surface du menton. (1) Les genres Cteniopus Sol. et Podonta Muls., l’un et l’autre étrangers à « la faune d’Afrique, sont trés voisins de certains groupes d’'Omophlus. Les caractères qui les en distinguent n’ont pas encore été formulés d’une « manière satisfaisante. — Le Cieniopus flavus Scop. est faussement cité u d'Oran, d’après Levaillant, in Lucas, Expl., 359. 1 (2) Et non « Gasthraema » comme l'écrit Reitter, contrairement à l’étymo-. logie donnée par J. Duval et à l’orthographe adoptée par lui. FE OMoPHLUS ET HELIOTAURUS 159 TABLEAU DES ESPÈCES 1. Epipleures à bords externe et interne distincts l’un de l’autre jusqu’au tournant apical de l’élytre (Heliotaurus Muls.). . 2. — Epipleures en forme de tranche mince dès le niveau des han- ches postérieures (Omophlus s. str.) — Espèce très grêle, d’un noir profond. 4er art. des antennes surmonté de poils noirs en dehors; pattes avec de longs poils flexibles. 25. scabriusculus. 2. Pronotum couvert de points extrêmement serrés, même sur presque tout le disque . . . 3. — Pronotum rarement tout lisse, or dinais rent nt ira oc. tuation clairsemée ou peu serrée surtout vers le milieu. Ely- _ tres bleus, verdâtres, violets ou noirs (Heliotaurus s. str.). . 44. 3. Elyitres avec une bande de poils blanchâtres et laineux sur chaque intersirie; fond bleuâtre ou ardoisé. Tête et pronotum revêtus de poils laineux (Heliostrhaema Reïtter) . . . . . Le. — Elyires sans pubescence blanche laineuse . . . b. 4, Ventre roux. Insecte plus oblong, moins convexe. Sthasonmes des intersities plus rabatiue . =... 2. griseo-lineatus. — Venire à 4 ou 5 premiers segments noirs. Insecte plus court, plus convexe. Pubescence des interstries plus soulevée. 1. Rolphi. b. Elytres noirs ou rougeâtres, à pubescence complètement cou- chée, noire ou brunâtre, souvent peu apparente. Antennes n’atteisnant pas le milieu des élytres (Gastrhaema ie Menireronee (1), 20 7. 6. — Elyires d’un noir bleuâtre, à Sean de noire. Antennes dépassant le milieu des élytres. Ventre noir, à 5e et 6e segments ferrugineux. Pronotum noir. . 9. Quedenfeldti. 6 Pronotumetiépipleures d'un noir profond. 4,21 4 4 7: — Pronotum et épipleures rouge-brique. Pattes en partie rouges. a, Tête noire (2). DDINIRES ROIS 4 10 ah 3. nigripennis. b’ Elytres rouge-brique . . . ae Var. CYASSiCOTNS. a Tête rouge-brique; élytres noirs ou avec la base et les CHtÉSTouSe-DriIqUE 0... 7 var. erythrocephaluss (1) Les trois exemplaires qui ont servi de fypes à la description de l’haemorrhoïdalis Fairm. ont bien, comme le dit l’auteur, le ventre en partie noir, mais cela tient sans doute au commencement de fermentation qu'ils paraissent avoir subi. (2) La coloration de la tête est indépendante du sexe mais le plus souvent les mâles ont la tête et les élytres noirs. « 460 L. BEDEL 7.Pronotum subtrapézoïdal; angles postérieurs rectangulaires. (Insectes rappelant les Podonta) . . . 8. — Pronotum nullement tropézoïdal; angles DONÉrIENEe arrondis. Base du thorax et des élytres formant un angle rentrant. (Insectes rappelant certains Tenebrio) . . . 9. 8. Dessus luisant. Antennes à 4e article allongé. pass du oiboras un peu moins large que celle des élytres. Forme ova- ire iris ; ; 8. ovalis. — Dessus mat. Henri | Be article : à M cblong. Base du . pronotum de même diamètre que celles des élytres. 6; Fémurs FOUX LE NE NES OP LENIE DENE 20 7. rufiventris. a’ Fémurs noirs . . . "BUTS Var. Anceps. . 9. Antennes à 4e article plus one Que large: — O7, impression du 6e segment ventral non continuée sur le 5e . . . . 10. — Antennes à 4e article pas plus long que large. — o7, non du 6e segment IAE sur le 5e en forme de triangle ses nue L 0e 4. abdominalis. 10. Pronotum à côtés entiérement curvilignés et angles postérieurs très arrondis. Marge latérale des élytres en gouttière assez large. Aspect moins terne, taille plus grande . ÿ. haemorrhoïdalis. — Pronotum à côté partiellement rectilignes en arriére. Marge latérale des élytres très étroitement en gouttière. Aspect mat, taille petite (7 à 8 mil): : 0:20 4, 5 mn 6. Martini (n. sp). 11. Tête noire; pronotum noir ou rouge (4). . . . . . . . A2. — Tête, pronotum, élytres et sternum d’un beau bleu. Pronotum très lisse, marqué latéralement d’une fossette et d’une impres- sion oblique. Elytres glabres, amples et subelliptiques, dilatés en gouttière sur une partie des côtés; ponctuation des stries très grosse, profonde et peu régulière; épipleures presque linéaires dès le niveau des premiers segments ventraux. Pubes- cence du dessous de la tête et du sternum blanchâtre. Ventre et tibias, sauf parfois les antérieurs, d’un jaune roux. — (4) Chez les Heliotaurus de Barbarie, la coloration du pronotum paraît invariable. 11 n’en est pas de même chez une espèce hispano-portugaise, rufi- collis Fabr., dont le type a le pronotum rouge, mais qui présente, dans le Midi, des variétés à pronotum noir, maculé de rouge, var. punctato-sulcatus * Fairm. (maculicollis * Desbr.) ou même entièrement noir, var incertus * Muls. . — Cette espèce, souvent confondue avec le distinctus, s’en distingue par ses … élytres à stries très profondes, presque sulciformes, et ses interstries convexes, » peu ponctués ou même lisses. | Une autre espèce, productus Rosenh., découverte à Algesiras, a le prothorax noir et les pattes antérieures seules d’un roux testacé. D LE 15. 16. — A7. 18. OMoPHLUS ET HELIOTAURUS 161 ©”, tarses antérieurs à articles épaissis, serrés, le 5e très renflé en dessus; impression du 6e segment ventral très légère. 15. maroccanus. NET CLEAN ER SES Pronotum noir . . . ET RER M di MN Een ee 1 JO. . Elyires sans poils dressés SUR HR RE Le Elytres . de poils noirs Dons Ven e rouge. 11. Enr ester Elytres à Deccencé mas re fine et peu apparente. Epi- pleures irès’étroits. Ventre rouge . ‘. ,. . . :: 12. Brisouti. Elytres absolument glabres. . . . A5. Pronotum luisant. — ©, tarses nina non ou lraiblement épaissis; leur ongle interne accompagné d’un lobe détaché. — Espèce très. variable. . . . . HP 19 distinctus: a, Pattes des 2 dernières paires et ventre noirs; 6€ segment et pygidium presque toujours roussâtres. DÉMRANSES ANLÉTIEULS TOUX: Le | 6 2 | distinctus type: b? Tarses antérieurs noirs. Stries latérales des élytres sou- vent affatblies/ou- effacées. . . .. . var. plenifrons. a paies rousses. Ventre roux, au moins en grande partie. var. Perroudi. Gras tons ane Pi u brie ce même par côté. Ventre tout noir. — ©”, tarses antérieurs dilatés; leur ongle interne sans appendice. . . . . . . . 14. rufithorax. Elyires à pubescence couchée, très fine et peu apparente. Pattes entiérement ou en partie rousses. Ventre roux; 3e et Le art. des antennes d’égale longueur. — ©”, ongle interne des tarses antérieurs accompagné d’un long appendice . . . 17. Elytres soit glabres soit garnis de poils noirs ireseee Pattes entièrement noÎTes.: . . . 18. Tête et pronotum brillants, ce ianner er Da sur le Fate. Insecte assez épais. Elytres verdâtres, vaguement ridés en tra- vers des interstries. Fémurs et tibias plus ou moins rem- ITS RE ES He: + 10% DOriai: Tête et pronotum assez nn. tres onde, Insecte grèle. Elytres d’un bleu sombre, sans traces de rides en travers des interstries. Pattes entièrement rousses. . 17. Chobauti (n. sp.) RPM OUEAOIE (PPT. Ne 2 UN 49. (1) A l’état normal, toutes les espèces de cette section (sauf angusticollis) ont les élytres garnis de poils noirs dressés, très visibles de profil, mais ces 162 L. BEDEL — Ventre rouge. Dessus du corps garni de poils noirs dressés. Elytres un peu élargis en rAAre à gouttières latérales visibles de NAT . |. . . A0. gastrhaemoides. 19. Elytres bleus ou verdätrés, ‘rarement violets (1). — o”, ongle interne des tarses antérieurs sans appendice à sa base . . . 20. — Elyires noirs ou d’un noir à peine violacé. — ©”, ongle interne des tarses antérieurs pourvu, à sa base, d’un appendice lobé. RLAne Le SPL | . . + + 24, Reiïcheï (2). 20. Tarses antérieurs à Be article nl plus court que les 4 pré- cédents réunis. . :':. 21. — Tarses antérieures à 5e article < aussi lon pe les FF poétédents réunis chez la ©, encore plus long et disproporticnné chez le ©. Menton sans pointe ni brosse veloutée. — o, ongles allongés, paraissant lisses à première vue. : "M analhs (3); . 2. Elytres (à l’état normal) garnis de poils noirs dressés — Elytres absolument glabres. Stries latérales souvent bien nettes (var. Oberihüri Reitter). — ©”, menton portant une pointe courte mais bien distincte. . . . . . . 18. angusticollis. 22. Hanches antérieures armées, en dedans, d’une pointe très aiguë. — ©’ Menton portant une corne dressée . . . 20. coeruleus. — Hanches antérieures simples ou terminées par un petit tuber- CUBA AR ER EP A D Tien 23. Hanches antérieures Lee TNA 24. — Hanches antérieures terminées par un pet tuberchle. — o, menton RO une petite saillie revêtue de poils noirs veloutés 22. parvicollis. 24. Pond à à ne ee ù Al postérieurs largement arrondis. Ongles des tarses antérieurs visiblement pectinés ; ceux du mâle épaissis et à peigne élargi avant l’extrémité. poils sont caduques et il n’est pas rare de trouver des séries d'exemplaires, surtout d’analis et de Reichei, qui n’en ont plus aucun veslige ; c’est ce qui explique que ces deux espèces aient été décrites comme glabres. (1) A ce groupe appartient nne espèce d'Egypte, chalybeus Kirsch, malheu- reusement décrite sur une femelle et qui n’a pas été revue depuis 1869. D’après sa description, elle serait glabre en dessus et garnie, en dessous, d’une courte pubescence d’un gris blanchâtre. (2) Insecte remarquable par la diversité de forme des épipleures suivant le sexe : chez les mâles, comme d'ordinaire, ils ne se voient bien qu’en dessous; chez les femelles, au contraire, 1ls semblent plaqués contre la face externe des élytres et se voient surtout par côté. (3) Les élytres de l’analis sont atténués et comme prolongés en arrière; de plus, ils ont très souvent une sorte de liséré brunâtre à l'extrême bord de la suture et des épipleures, mais ce caractère est assez difficile à observer. OMOPHLUS ET HELIOTAURUS 163 a, Menton portant une corne dressée ©”, une brosse de poils noirs veloutés O. . . . . . . 21. menticornis. (A Menton portant une de de poils noirs veloutés dans les deux sexes. Taille ordinairement plus faible. var. confusus (1). — Pronotum à côtés rectilignes, parallèles en arrière; angles pos- térieurs subrectangulaires. Ongles des tarses antérieurs grêles et paraissant lisses à première vue . . . . 23. tuniseus (2). Subogen. Heliotaurus Mulsant. Sect. 1. Heliostrhaema Reitter. 1.0. Rolphi * Fairm. 1867, in Ann. Fr. 1867, 408; Marseul in L'Abeille XII, 154 (scrips. Rodolphi!); Baudi, 1877 (39); Reitter, 1890, 36. Typ. Maroc occidental : Mazagan (Rolph, coll. Fairmaire!). 2. O. griseo-lineatus * Reitter, 1890, 36. Typ. Maroc occidental : Saffi (coll. Reitter !). — Coll. Bedel, etc. !. Sect. Il. Gastrhaema J. Duval. 9. O. nigripennis Fabr. 1792, Ent. Syst. I [2], 44, fyp. (patr. erron.) : France méridionale. — Muls. Col. Fr. (Pectinip.). 74; 1856, 37; Fairm. 1866, 48 (sep. 148); Baudi, 1877 (37); Reitter, 1890, 34. — erythrogaster : Kirsch (nec Lucas), 1869, 98 (trad. 45) ; Desbr. 1881, 136 (sep. 88). var. erythrocephalus Sol. 4835, in Ann. Fr. 1835, 248, typ. : Algérie (Emond d’Esclevin). — Lucas, Expl. tab. 31. fig. 11-12; cf. Muls. 1856, 38. — ruficeps (Dej.) sec. Baudi in Deut. Ent. Zeitschr. 1877, 405. | var. crassicornis * Desbr., 1881, 155 (sep. 87), typ. : © Batna » (coll. Desbrochers — Abeille de Perrin!). Massifs montagneux. — Algérie : A., Teniet-el-Had (Vauloger !); Hammam-Rhira (Ch. Demaison!) ; Gone ca (Carret!); Dellys (Bron- del!); Aumale (Strauch!); Blidah (Lamey!); C., Setif (V. Mayet!). Observ. — Loin d’être répandue dans toute l'Algérie, comme le dit Fairmaire (Ann. Fr. 1866, 48), cette espèce y paraît assez localisée. — (1) Je considère le confusus comme un petit développement du menticornis. (2) Tous les exemplaires que j'ai vus sont des mâles et leur forceps diffère notablement de celui des autres Heliotaurus : vu de profil, il se termine par une sorte de col évasé, tronqué lau sommet. Les tarses antérieurs sont égale- ment remarquables par leur gracilité et le défaut de toute modification spéciale. 164 L. BEDEL Le crassicornis * Desbr., établi sur une femelle de grande taille (type in coll. Abeille!), est indiqué de « Batna ». k. ©. abdominalis Fabr. 1801, Syst. El. I, 159 (sub Helops), typ. : « Tanger (coll. de Sehestedt in Mus. Univ. Copenhague). — abdomi- nalis Lap.-Cast. 1840, Hist. nat. II, 247, typ. : Tanger (Goudot); — Muls. 1856, 39; Fairm. 1866, 49 (sep. 149); Kirsch, 1869, 98 (trad. « LB); Baudi, 4877 (37); Reitter, 1890, 35. , Maroc : Tanger et route de Ksar-el-Kebir (Favier!, E. Simon!); « Benzus-Bay » (I. J. Walker, in Trans. Ent. Soc. Lond. 1891, 392). — Aussi en Andalousie. Observ.— Faussement cité d'Algérie par Mulsant et par ne _ d’après les collections Godart et Chevrolat. Indiqué aussi de « Kabylie» par Chapelier, in Letourneux Et. Zool. Kabyl. 53, mais il s’agit sans . doute de lovalis. 5. O. haemorrhoïdalis * Fairm. 1866, in Ann. Fr. 1866, 50 (sep. 150). Typ. : « Sahara algérien » (coll. Fairmaire, 3 exemplaires!). Observ.— Comme je l'ai dit plus haut, chez les fypes, la coloration du ventre parait accidentellement altérée et serait rouge à l’état nor- « mal. Il est fâcheux que leur origine ne soit pas connue d’une façon plus précise (M. Fairmaire pense qu’ils provenaient du cons Loche). 6. O. Martini * Bedel, 1894, in L’Abeille, XXNIII, 160. Typ. : Algérie : A., Aïn-Hadjel, au NO du Hodna (Dr Ch. Martin!);, . C., Biskra (E. Lemoro!) 1 ex. — Tunisie : Aïn-Tefel (Sedillot!); Oued « Bateha (V. Mayet!). — Paraît propre à la région des Hauts-Platéaux. Observ. — Cette espèce est si voisine d'haemorrhoïdalis et d’abdo- minalis qu’il est inutile d’en donner une description détaillée (voir le M tableau, p. 160). 7. O. rufiventris Waltl (1835), typ. : Andalousie. — J. Duval, Gen. IIT, . tab. 82. fig. 408; Fairm. 1866, 48 (sep. 148); Kirsch, 1869, 99 M (trad. 4); Reitter, 1890, 35. | 1 Maroc : Tanger, route de Ksar-el-Kebir (E Simon!). — Aussi en Andalousie (sur les Carduacées, d’après Rosenhauer). “à Observ. — Fairmaire (4 c.) et, après lui, Reitter l’indiquent M d'Algérie où il n’existe certainement pas. var. anceps * Muls. 1856, 41, typ. : Tanger (coll. Reiche — Abeille !}>s 8. O. ovalis Lap.-Cast. 1840, Hist. nat. II, 247, typ. : Oran (Lepele- « OMOPHLUS ET HELIOTAURUS 165 tier de St-Fargeau). — Muls. 1856, 40; Fairm. 1866, 49 (sep. 149); Kirsch, 1869, 99 (trad. 45); Baudi, 1877 (37); Reïtter, 1890, 35. — erythrogaster (Dej.), teste Baudi in Deut. ent. Zeitschr. 1877, 405. Sur une espèce de Centaurea à fleurs jaunes, en juin! — Algérie : O., Aïn-Temouchent (Grandin!); Perrégaux!. A., Teniet-el-Had!; Boghari (Raffray!); Medeah (Hénon!); Gouraya (Carret!); Grande Kabylie (Letourneux)?. Observ. — Les citations de Bou-Saada et Biskra par Desbrochers (Bull. Acad. d'Hippone, n° 16, 136; sep. 88) sont très douteuses; celle de Tanger par Fairmaire (L. c. 50) est certainement erronée. Sect. III. Heliotauruss. Str. 9. O. Quedenfeldti * Reitter, 1890, 52. Typ. Maroc : Zettat (M. Quedenfeldt!). — (1). Observ. —- M. Reïitter ayant bien voulu me communiquer le seul exemplaire connu (une femelle), j'en ai pris la description suivante : Niger, subnitidus, crebre punctatus. CGapite creberrime punctato ; antennis dimidium elytri excedentibus, art. 3-11 elongatis, 30 triente 40 longiore. Prothorace transverso, supra dense ocellato-punctato, lateribus arcuatis, breviter cihiatis, angulis subrotundatis. Elytris thorace latioribus, nigro-cyaners, dorso pilis nigris (retro vix inclinatis) hirsuto; striis interioribus magis profundis ; epipleuris retro sensim attenuatis. Mento nigro-piloso. Segmentis ventralibus quinto sextoque rufescentibus. 10. ©. gastrhaemoides * Reitter, 1890, 52. Typ. Maroc : Zettat (M. Quedenfeldt !). Observ. — Cette espèce est remarquable par sa coloration, sa pubes- cénce noire et dressée, ses élytres élargis en arrière, etc. — Ayant eu le type de l’auteur (une femelle) en communication, j'en ai pris la description suivante : Niger, fere obscurus. Gapite in vertice creberrime, in fronte laxius fortiusque punctato; antennis dimidium elytri haud attingentibus, art. 39 elongato, art 4—10 oblongis. Prothorace trans- verso, postice ampliore, lateribus curvatis, angulis anticis deflexis, posticis subrotundatis; supra fortiter sed inaequaliter disperse punctato; pleuris nigro-pilosis. Elytris basi prothorace haud latioribus, convexis, post medium subampliatis, margine laterali lato, antice elevato, limba- (4) Zettat correspond probablement à la localité indiquée sur les cartes du Maroc sous le nom de Kasba Zeltat. 166 L. BEDEL lis; strüis interioribus indicatis sed levissimis; dorso pilis brevibus erectis nigris hirtulo ; epipleuris juxta medium ventris intus compressis. Ventre rufo. 11. O. erythrogaster * Lucas, 1846, Expl. 358, tab. 314, fig. 10, typ. : env. d'Oran (Lucas!) et d'Alger (Levaillant). — Muls., 1856, 42; Baudi, 1877 (37); Reitter, 1890, 37. — testaceus : Lap.-Cast. (nec Fabr.) Hist. nat. Il, 246; Fairm. 1866, 50 (sep. 150); cf. Luc., L. c. © 398, note; cf. Muls.. /. c. 43 (4). — nigripennis ? Kirsch (nec Fabr.), 1869, 98 (trad. 45). — rubriventris (Chevr..). Sur les fleurs de diverses Composées (Centaurea, etc.) et Ombelli- fères!; juin. — Algérie : O., Mostaganem (Grandin!); Perrégaux!; Tlemcen !; Géryville (V. Mayet!); A., Gouraya (Carret!); Teniet-el-Had !; C., Metz, ancien Akbou (Dr Duponchel!). 12. O0. Brisouti * Bedel, 1891, in Ann. Mus. Civ. Gen. XXX, 794. — Oblongus, niger, subtus griseo pubens ; antennis longis, articulo tertio quarto vix longiore; pronoto transverso, rubro, nitidissimo, disperse ac tenuissime punclulato, leviter pubescente; elytris vires- centibus, pube tenui, appressa, grisea; abdomine rubro; pedibus nigris, tibiis apice rufescentibus, tarsis rufis. — Long. 8 4 mill. : Oblong, noir. Tête à ponctuation très nette et assez forte. Antennes atteignant au moins le tiers postérieur des élytres; 3e article à peine plus long que le ke; articles moyens légèrement anguleux au côté externe; derniers articles longs. Pronotum rouge, transversal; côtés ” faiblement curvilignes; angles arrondis; pourtour marginé; surface très brillante, garnie sur toute son étendue de points espacés, très fins; pubescence grisâtre très légère, couchée. Elytres plus larges que le prothorax, d’un vert bleuâtre; stries ponctuées assez fortes; interstries à ponctuation serrée, assez rudé; surface couverte d’une pubescence grisâtre très fine et complétement couchée, peu apparente; épipleures : prolongés jusqu’au tournant apical de l’élytre, mais extrêmement étroits dés le niveau du premier segment ventral. Dessous du corps et pattes à pubescence grisâtre, courte et complétement rase. Abdomen rouge. Pattes noires; tibias à sommet roussâtre, tarses roux. ©”, 6e segment ventral excavé; 5e segment avec une impression lisse à son bord postérieur. Ongles des tarses antérieurs égaux, l’interne pourvu en dessous, à la base, d’un lobe dentiforme court. : (1) Le Cistela testacea Fabr. — Malacosoma lusitanicuwm L. — J'ai vu le type de Fabricius!, OMOPHLUS ET HELIOTAURUS 167 Typ. : Algérie : C., forêt de l’Edough, près Bone (Ch. Brisout!, “ coll. auct., Marmottan!, Bedel!), juin, juillet. | Observ. — Tous les exemplaires connus proviennent de la même “ localité; l’un des types a été pris, sous mes yeux, entre Bugeaud ei , Sainte-Croix-de-l’'Edough. { 13. 0. distinctus Lap.-Cast. 1840, Hist. nat. II, 246, typ. : Espagne Î et midi de la France (err.!). — Muls., Pectinip. 74; id., 1856, 45 ; Duv. Gen. IIX, tab. 82, fig. 407; Fairm. 1866, 59 (sep. 152); Kirsch, 1869, 98 (trad. 45): Baudi, 1877 (36); Reïtter, 1890, 39. — Perroudi var. B Fairm. {. c. — Buqueti (Dej.) Cat. — nigrifrons (Buq.) — rufimanus (Chevr.). — var. varüventris * Desbr. (1), 1881, 136 (sep. 88), typ. : Alger (coll. Desbrochers — Abeille!). | Sur les fleurs de plantes assez diverses. — Algérie : très répandu | depuis la fronticre du Maroc [Nemours!]| jusqu’à la lisière du Sahara! ; — Tunisie, jusqu’à Gafsa au moins (Sedillot!). Observ.— Le « distinctus » cité du Maroc par Fairmaire (£. c.) se rapporte au rufithorax Reitt.!. — Le véritable distincius, bien que | décrit d'Espagne et de France méridionale, n’existe réellement qu’en | Barbarie (2); c’est une des espèces les plus variables du genre. var. Perroudi Muls., 1856, 45, typ. : Algérie (coll. Perroud, à _ Lyon); — Fairm., 1866, 52 (sep. 152); Kirsch, 1869, 98 (trad. 45); Baudi, 1877 (36); Reitter, 1890, 37. Variété peu commune.— Algérie : A., Beni-Mansour (H. d’Orbigny!). 1 Observ. — Chez le Perroudi proprement dit, les segments ventraux | sont tous entièrement roux, mais j'ai vu des exemplaires de transition, | à ventre moitié noir, moitié roux. Quant à la prétendue var. B du | Perroudi, signalée par Fairmaire (L. c.), c’est justement le distinctus | typique. var. plenifrons * Fairm., 1866, 51 (sep. 151), {yp. : Bou-Saada (G. Allard, coll. Fairmaire!); — Marseul in L’Abeille XIXI, 155. — | (4) Le type unique de la var. vartiventris, communiqué par mon ami { E. Abeille de Perrin, doit uniquement sa coloration à ce qu’il est immature. (2) Par contre, l'O. ruficollis Fabr., qui est propre à la péninsule ibérique, | a été indiqué par Fairmaire (!. ec. 51) comme étant « commun dans toute | l'Algérie. » Cette erreur, reproduite par Kirsch, Baudi et Reitter, résulte de {| confusions avec les O. distinctus et O. rufithorax. Il en est de même pour les { citations du Maroc. — La var. incertus * Muls., bien que citée d'Algérie par « Reïtter (1. c. 39), n’y existe pas plus que le type. 168 L. BEDEL . corallinus * Reïtter, 1890, 51, typ. : Choms (M. Quedenfeldt!). — « ruficollis var. Desbr., Reïtt. | © Variété répandue dans la région des Hauts-Plateaux et sur la lisière du Sahara. — Algérie!, au moins jusqu'à Aïn-Sefra (Hénon!). —« Tunisie (Sedillot). — Tripolitaine : Choms (Quedenfeldt !). Observ.— Le plenifrons (et non planifrons, comme l’écrit Reitter), se rattache positivement au distincius et non au ruficollis comme le prétendent Desbrochers (1881, 139) et Reitter (1890, 36, note 1). Quant au corallinus, dont j'ai vu le {ype unique, j'ai pu, malgré son mauvais état, vérifier qu’il présentait un appendice à l’ongle externe ” des tarses antérieurs, bien que sa description indique précisément le « contraire. 14. O0. rufithorax * Reitter, 1890, 36, typ. : Maroc!, Andalousie. Maroc : Tanger. route de Ksar-el-Kebir (E. Simon !). Observ. — C’est le « ruficollis » cité de Tanger par Baudi (Deutsch. 4 ent. Zeitschr. 1877, 405), par Emery (Ann. Belg. XXI, XI), etc. 15. O0. maroccanus * Lucas, 1846, Expl. II, 357, typ. : Djema-Gha- zaouat (P. Gervais, coll. Lucas in Mus. d’Hist. nat.!). — Muls., 1856, « 52; Kirsch, 1869, 127 (trad. 83); Reitter, 1890, 37. — janthinus * _ Raffray, 1873, in Rev. et Mag. Zool. 1873, 378 (sep. 48), typ. : forêt de Boghari (Raffray!); cf. Bed. in Ann. Fr. 1887, 199. Région montagneuse, sur les Chênes, en juin!; rare. — Algérie :« O., Nemours (P. Gervais!); Bou-Kanefis (Vauloger!); Tlemcen, cas-« cades de l’Oued Mefrouch!; Ras-Chergui, montagne près d’Aïn-Sefraw (Hénon!). A., forêt de Teniet-el-Had!; forêt de Boghari, à la montagne du Lion, en nombre sur un Chêne (Raffray !). 4 Observ.— Le maroccanus est ainsi nommé parce que le {ype a été” découvert à Djema-Ghazaouat Cor Neue) près de la. « frontière marocaine » mais jusqu'ici l’espèce n’a jamais été trouvée hors du territoire algérien. 16. O. Doriai * Bedel, 1891 (juin) in Ann. Mus. civ. Gen., XXX, 795. — (o7) Oblongus, niger, sublus brevissime gr ai Oens, antennis longissimis, crassiusculis, art. 30 el 40 longitudine paribus, pronotow transverso, nilido, disperse punclulato; elytris virescentibus, pube“ depressa tenuissima ; ventre rufo; pedibus piceis, tibis dilutioribus : vel rufescentibus, tarsis rufis. — Long. 10 mill. «4 … Oblong, noir. Tête ponctuée, sauf sur une ligne transversale entre les yeux; ponctuation assez serrée en arrière; menton garni de pubescence OMoPHLUS ET HELIOTAURUS 169 grise. Antennes assez robustes, mais très longues, atteignant au moins le tiers postérieur des élytres ; 3e et 4e articles d’égale longueur, obco- niques; derniers articles allongés. Pronotum assez transversal, côtés faiblement curvilignes, angles arrondis, pourtour marginé, surface presque glabre, très brillante, à ponctuation fine et clairsemée sur le disque, plus forte et plus condensée latéralement. Elytres plus larges que le prothorax, légérement calleux près de l’écusson et subdéprimés sur le dos, médiocrement luisants, d’un vert noirâtre; stries de points peu profondes, interstries densément ponctués, en parties ridés en travers; surface couverte d’une pubescence couchée extrêmement fine » et peu apparente; épipleures très étroits dès le niveau des premiers segments ventraux. Pubescence grisätre sur le sternum, roussâtre sur l'abdomen; ce dernier tout roux. Fémurs d’un brun de poix, tibias bruns ou roussâtres, tarses encore plus clairs. Oo”, 6e segment ventral excavé; tarses antérieurs à 5e article taillé obliquement vers la base, en dedans; leurs ongles égaux, l’interne pourvu en dessous, d’un appendice étroit, presque égal à la moitié de sa longueur. Typ. Tunisie : Djebel Recas, montagne au SE de Tunis, 12 juin 1881 (G. et L. Doria!, Mus. civ. de Gênes), 2 exemplaires. 17.0. Chobauti * Bedel, 1894, in L'’Abeille, XXNIIT, 161. — (o) Gracilis, niger, tenuissime pubens, pube appressa, supra vix, subtus magis perspicua; antennis longissimis sed validis, art. 3° el 40 longitudine et forma paribus ; pronoto transversim quadrato, angulis rotundatis, ubique dense punctato, haud nitido; elytris cyaneis ; abdomine pedibusque rufis. — Long. 7 mill. Assez élancé, noir, à pubescence fine et couchée. Tête légérement pubescente, à ponctuation serrée, devenant rugueuse en arrière. Antennes (G‘) épaisses mais dépassant le milieu des élytres; art. 3 et A d’égale longueur et un peu en forme de cornet; les suivants presque semblables mais progressivement allongés; le 11e subcylindrique, taillé en pointe à l’extrémité. Prothorax plus large que long, subqua- drangulaire, à angles arrondis; pourtour du pronotum rebordé, sur- face assez terne, légèrement pubescente, couverte de points serrés, arrondis, plus forts sur les côtés. Elytres allongés, subparallèles, à sur- face unie, peu brillante, d’un bleu foncé; interstries très ponctués mais sans mélange de rides en travers; pubescence extrêmement fine, cou- chée et peu apparente; épipleures très étroits dès le niveau des pre- miers segments ventraux. Pubescence du dessous du corps grise ou roussâtre, assez apparenfe. Ventre et pattes roux. 170 L. BEDEL o”, 6e segment ventral creusé d’une grande fossette luisante, avec un pli longitudinal en avant; tarses antérieurs à 5e article épaissi inté- rieurement; leur ongle interne accompagné d’un appendice presque égal à la moitié de sa longueur. Typ. Algérie : A., sur le Djebel Zaccar, près Margueritte; un seul exemplaire pris vers 1200%: d'altitude, en fauchant (Dr A. Chobaut!). 18. O0. angusticollis * Muls. 1856, {yp. : Egypte (coll. Chevrolat et | de Marseul!); — Fairm. 1866, 53. — ? Gæœdeli Reiïtter, 1890, cyp. : « Syrie » et « Dongola » (?). var. Oberthuri * Reitter, 1890, 38, {yp. : au S de Bou-Saada (R.. Oberthür !). — tuniseus (fem.) Fairm. 1875. L’angusticollis provient de la Basse-Egypte, notamment d'Alexandrie; le type et surtout la var. Oberthüri sont communs en Tunisie, à par- tir de Kerouan et de Gafsa, et en Algérie, dans la région des Hauts-” Plateaux et sur la lisière du Sahara, de Biskra jusqu’à Aïn-Sefra au « moins. Observ. — Reïtter, qui ne connaissait pas le véritable angusticollis, paraît l'avoir redécrit sous le nom de Gædeli, d’après des individus soi- « disant de Syrie (?) et du Dongola (?); en outre il prête au mâle de « l'angusticollis un menton sans dent, alors que les types de Mulsant, actuellement au Muséum de Paris, ont, chez tous les mâles, une pointe dentiforme assez courte mais bien distincte. + 19. O. analis * Desbr. 1881, 137 (sep. 89), {yp. : Tebessa, 1 © (G. Oli-« vier, coll. Desbrochers — Abeille de Perrin!). — tuniseus ? Baudi. (nec Fairm.) 1877 (38); id., in Deul. ent. Zeitschr. 1877, 404; Reiït- ter, 1890, 40. — virescens (Deï.). D Algérie : C., Bordj-bou-Arreridj; Constantine; Lambèse (Dr Ch. Mar- « tin!); Tebessa (G. Olivier !). — Tunisie : Bizerte (Vauloger!); la Gou- lette (Dr Ch. Martin!), Tunis (G. Doria!); Djebel-Reças (Antinori!); Souss (Lessona); Oued Bateha, au SO. de Sfax (V. Mayet!); Gafsa (Lessona, teste Baudi, L. c. 404)7. : Observ. — Cette espèce a été considérée par Baudi et Reitter comme étant le tuniseus Fairm. C’est une erreur complète. 4 Décrit sur une femelle dont le ventre, endommagé par les Anthré- * nes, paraissait un peu transparent à l’extrémité, l’analis doit son nom à ce hasard malencontreux. — Reitter, qui l’inscrit dans son tableau « synoptique (1890, 37) en se basant uniquement sur les termes erronés « de la description primitive, y adjoint une variété (ciliatus Reïtt.) pro- venant des récoltes de M. F. Ancey à Berouaghia (dépt d'Alger); mais « f OMoPHLUS ET HELIOTAURUS 171 cette prétendue variété me paraît établie sur des exemplaires frottés du menticornis (1). 28. O. coeruleus * Fabr. 1787, Mant. 1, 85, typ. : Barbarie (Vahl, Mus. de Kiel!). — id. Ent. Syst. I [2], 43; Coquebert, IE. icon. Ins. 427, tab. 29 fig. 2; Lap.-Cast. Hist. Nat. Il, 246; Küster, Käfer Eur. XIII, 67; Muls. (pars) 1856, 44; Fairm. 1866, 53 (sep. 153); Kirsch, 1869, 99 (trad. 45); Reitter in Berlin. ent. Zeit. 1872, 173, note; Baudi, 1877 (37); Reitter, 1890, 39. — coerulescens * Gme- lin, 4790, Linn. Syst. Nat. 1714, typ. : Barbarie — coerulescens * OI. 1791, Encycl. méthod. VI, 6, typ. : Barbarie: id. Ent. HI, gen. d4, p. 12, tab. 17, fig. 18. Sur les fleurs des Cruciferes!, très abondant par places. — Maroc : Tanger (Van Volxem, sec. Emery in Ann. Belg. XXI, VD)?. — Algé- rie : dans tout le Tell!, de Lalla-Maghnia à La Calle. — Tunisie : Oued Zargua (Sedillot !). Observ. — Cette espèce, longtemps confondue avec la suivante, est loin d’être, comme le dit Fairmaire (4. c., 54), répandue sur « pres- que toutes les côtes de la Méditerranée. » C’est à peine si elle se trouve en dehors des limites de l'Algérie. — Jai vu le type de Fabricius. 21. O. menticornis * Reitter, 1872, in Berlin. ent. Zeitschr. XNI, 172, typ. : prov. d'Oran (Leder!). — Marseul in L’Abeille, XIT, 152; Baudi, 1877 (38); Reitter, 1890, 40. — anthracinus * Fairm. 1875 in Ann. Mus. civ. Gen. VII, 530, note, éyp. : Batna (coll. Fair- maire!l). — coeruleus var. Desbr. 1881, 139 (sep. 91). — ? analis var. ciliatus Reitter, 1890, 37, typ. : Berouaghia (Ancey). Sur les fleurs des Cruciféres!, par places. — Algérie : commun dans tout le Tell (0., A., C.)! — Tunisie : Tunis (Doria! }). Observ. — L’anthracinus Fairm., que Reitter range à tout hasard parmi les Omophlus proprement dits (1890, 43), est une femelle de menticornis déformée, noircie et tout à fait méconnaissable, var. confusus * Reitter, 1890, 40, typ. : Algérie (coll. Reitter!), Maroc (?). Maroc (sec. Reïtter)?. — Algérie : provinces d'Alger et de Constan- tine, principalement dans la région des Hauts-Plateaux!. = Tunisie : Bizerte (Vauloger!); Djebel Recas, à l'E de Tunis (Antinori!). (1) À deux reprises, Reïtter compare cette var. ciliatus à un « barbalus » dont la description n’a jamais paru. 172 L. BEDEL 22. O. parvicollis * Reitter, 1890, 52, éyp. : Kedoua (M. Queden- D feldt!) œ. — glabricollis Reïtt. (in Litt.). 4 Tunisie : Kerouan (V. Mayet!), une ©. — Tripolitaine : Kedoua (M. Quedenfeldt!), un G'. — Se retrouve à Ramleh, près Alexandrie d'Egypte (coll. Abeille de Perrin!, o7, O). Observ. — Cest par inadvertance que Reitter (4. c.) a inscrit E Kedoua comme faisant partie du Maroc. 23. O. tuniseus * Fairm. 1875, in Ann. Mus. civ. Gen. VII, 529 (nec Baudi, nec Reiïtter), typ. : Gafsa (Kerim!, Mus. civ. de Gênes). Tunisie : Kerouan (V. Mayet!); entre Feriana et Tebessa (Sedillot!); Oued Leben; Ksar El-Ahmar (V. Mayet!); Gafsa; Tozzer (Kerim!). Observ. — En publiant le {uniseus, Fairmaire confondait deux espèces très distinctes : la première qu’il décrit comme le mâle, était réellement nouvelle; la seconde, qu’il considère comme la femelle, était l’angusticollis var. Oberthüri. 24. O. Reïchei * Muls. 1856, 50, {yp. : Algérie (coll. Reiche = : Abeille!) ©.— Kirsch, 1869, 99 (trad. 45); Reitter, 1890, 38. — longipilus * Fairmaire, 1866, 54 (sep. 154), typ. : Géryville (Lejeune, coll. Fairmaire!). — Marseul in L’Abeille, XII, 155; Reitter, 1890, 40. — oranensis * Reiïtter, 1872, in Berlin. Ent. Zeischr. XVI, 173, typ. : prov. d'Oran (Leder, coll. Reitter!). — Marseul, L. c. 152; Baudi, 1877 (38); Reitter, 1890, 38. — Grilati * Godart et Muls., 1875, in Ann. Soc. Linn. Lyon, n. sér. XXI, 295, typ. : Khenchela (BR. Grilat!, coll. Godart — Argod). Région montagneuse et Hauts-Plateaux, sur des Graminées, notam- « ment sur le Lolium multiflorum!; mai-juillet. — Algérie : O., Géry- « ville (Lejeune!, Munier!). A., forêt de Teniet-el-Had!; env. de Boghari (Raffray!). C., Les Lacs, Batna (Dr Ch. Martin!); Khenchela « (R. Grilat!). ne Observ. — Cette espèce varie de forme, de taille, de ponctuation, et . 4 présente souvent des séries d'exemplaires à élytres épilés. Subgen. Omophlus s. sir. 25. O. scabriusculus * Fairm. 1866, 54 (sep. 154), typ. : Bou- sand (coll. Fairmaire!). — Mulsanti * Kirsch, 1869, 99 et 103 (trad. 45 et 51), typ. : Bou-Saada, 1 © (coll. Reiche — Abeille de Perrin!);. — Reitter, 1890, 39; cf. Fairm. in Ann. Fr. 1870, 394. — gracilior . OMopuLüs ET HELIOTAURUS 173 Fairm. 1871, in Ann. Fr. 1870, 394, typ. : Géryville (R. Ober- thür); — Marseul in L’Abeille, XIT, 156. — dasytoides * Fairm. 4871, in Ann. Fr. 1870, 395, typ. : plaine du Chelif prés de Boghari (A. Raffray!); — Marseul, L. c. 156. — Kirschi * Reitt., 1872, in Berlin. ent. Zeitschr, XNI, 174, typ. : prov. d'Oran (Leder) ; — Marseul, {. c. 153; Reitter, 1899, 43. Région des Hauts-Plateaux, sur des Graminées. — Algérie : O., cer- cle de Géryville (Dr Munier!}; Chanzy (Vauloger!); A., Boghari; Bou- Ghezoul (A. Raffray!); Bou-Saada; Aïn-Ograb (Dr Ch. Martin!). — Tunisie (Sedillot !). Observ. — Kirsch (Col. Hefte, VIT, 127) a contesté la synonymie des O. scabriusculus et O. Mulsanti et réclamait la confrontation des types. J'ai été assez heureux pour voir ceux des deux espèces et 1@ puis affirmer qu'ils sont identiques, bien que leurs descriptions ne semblent pas concorder: j'ai constaté notamment que, dans la descrip- tion du scabriusculus, les mots « longe nigro-pilosus » S’'appliquent seulement aux côtés du corps et que, dans celle du Mulsanti, l'auteur “ à mal vu la disposition des épipleures. NOTE COMPLÉMENTAIRE -G. Quedenfeldt a publié, en 1891, in Karsch, Entom. Nachr. | XVII, 129, un genre nouveau, trés voisin des Omophlus proprement “ dits et qui, d’après la description, en diffère surtout par les caractères | suivants : Antennae corporis medio breviores; — elytra fortiter abbre- d viata; — alis mutilatis. Le genre est établi sur des femelles seulement. Voici la diagnose de l’espêce typique : Brachycryptus tripolitanus G. Quedenfeldt, 1891, {. c. 130. — « Nigro-piceus, minulissime pubescens; capile thoraceque sat nitidis, subtilissime punctatis. Elytris brunneo-testaceis, levissime coriaceis, “ pedibus antennisque testaceis, his apicem versus infuscatis ; mandibulis |. palpisque castaneis. — Long. 7 % mill. » Tripolitaine (M. Quedenfeldt), deux femelles. À Vo | | il + Ce 2: L'PSTEZ LE: 4 174 L. BEDEL — OMoPHLUS ET HELIOTAURUS LISTE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET ESPÈCES CITÉS abdominalis Fabr. . abdominalis Lap. analis Desbr. anceps Muls. angusticollis Muls. . anthracinus Fairm. barbatus (Reïtt.). Brachycryptus Qued. Brisouti Bed. . Buqueti (Dej.). . chalybeus Kirsch * . Chobauti Bed. ciliatus Reit. coerulescens Gmel. . coerulescens OI. . coeruleus Fabr. . confusus Reitt. corallinus Reitt. crassicornis Desbr. . dasytoides Fairm. distinctus Lap. Doriai Bed. : erythrocephalus Sol. erythrogaster (Dej.). erythrogaster : Kirsch. erythrogaster Luc. . Gastrhaema Duv. gastrhaemoides Reïtt. . glabricollis Reïtt. Gœdeli Reitt. . Grilati God. et Muls. . griseo-lineatus Reitt. haemorrhoïdalis Fairm. Heliostrhaema Reitt. Heliotaurus Muls. incertus Muls. *. . pages 160, 164 164 162, 170 160, 164 162, 170 171 171 173 161, 166 167 162 161, 169 170 171 174 162, 171 163, 471 168 159, 163 173 161, 167 161, 168 159, 163 163 163 161, 166 159, 163 162, 165 172 170 179 139, 163 160, 164 159, 163 159, 165 160, 167 janthinus Raffray Kirschi Reitt. longipilus Fairm. maculicollis Desbr. * . maroccanus Luc. Martini Bed. . menticornis Reitt. . Mulsanti Kirsch. nigrifrons (Buq.) nigripennis : Kirsch nigripennis Fabr. Oberthüri Reitt. . Omophlus Sol. oranensis Reitt. . ovalis Lap. parvicollis Reitt. Perroudi Muls. . plenifrons Fairm. productus Rosh. * . punctato-sulcatus Fairm. * Quedenfeldti Reitt. . Reichei Muls. Rolphi Fairm. rubriventris (Chevr.) . ruficeps (Dej.) ruficollis Fabr. *. rufimanus (Chevr.) . rufithorax Reitt. rufiventris Walt]. scabriusculus Fairm. . testaceus : Lap. . tripolitanus Qued. tuniseus : Baudi. tuniseus Fairm. vartiventris Desbr. virescens (Dej.) . pages « 168 . 173 172 160 ” 161, 168 « 160, 164 163, 171 1 172 166 159, 163 162, 170 : 159, 172 172 160, 464 162, 172 « 161, 167 161, 167 160 160 159, 165 162, 472 : 159, 163 166 163 160, 167 167 . 161; 168 . 460, 164 159, 472 166 173 70. 163, 172 167 170 NOTES CRITIQUES SUR LES HISTÉRIDES DES ILES CANARIES avec observations synonymiques par Joh. ScHMipr. Depuis la publication des ouvrages de V. Wollaston sur les Coléo- ptères de l'archipel canarien, bien peu d’'Histérides nous sont venus - de cette contrée. Un petit nombre d’espèces ont été recueillies par le lieutenant M. Quedenfeldt qui a fait, il y a six ans environ, un séiour de quelques mois aux iles Canaries. Mais la collection rapportée par M. Ch. Alluaud (1) est bien plus considérable et c’est elle qui a servi de base à ce travail. Wollaston a décrit les Histérides des Canaries d’une manière suffi- sante, mais il n’a guére songé à les comparer aux espèces du bassin de la Méditerranée, malgré l’affinité évidente des deux faunes. Cet auteur dit même, après avoir décrit son Saprinus minyops : &« Whether it is identical with any of the numerous species of de Marseul’s monograph I will not undertake to decide » (Coleopt. Hesperid. 1867, p. 87). II n’est donc pas étonnant qu’il ait décrit comme nouveaux un certain nombre d’Histérides déjà connus. Les matériaux rapportés par M. Ch. Alluaud m'ont permis d'établir la synonymie de plusieurs espèces; pour d’autres, je ne puis que me reporter au texte des descriptions; mais on me pardonnera d’avoir fait, « à leur égard, quelques remarques qui contribueront, je l'espère, à attirer, sur les espèces encore douteuses, l'attention d’entomologistes assez heureux pour pouvoir étudier les types de Wollaston et identifier le reste de ses Histérides. À. Hister canariensis Woll., Cat. Col. Canar., 1864, p. 165. : Canaria, Palma (Alluaud). — Wollaston compare son espèce aux H. fossor Er. et H. obesus Fähr., qui sont beaucoup plus arrondis et plus convexes. Par sa forme et son système strial, le canariensis à les plus intimes rapports avec l’Æ. falsus Solsky, du Turkestan; il s’en dis- tingue nettement par ses mandibules non rugueuses. — La suture est aplatie et même un peu enfoncée à la base, la %e strie dorsale Mest tantôt assez longue, tantôt réduite à quelques points apicaux ; la suturale varie considérablement de longueur. Chez la plupart des exemplaires, les stries du corselet se rejoignent derrière l’œil, , (4) M. Ch. Alluaud a visité les diverses îles de l'archipel canarien de Lnovembre 1889 à juin 1890. — Voir les Mémoires de la Societé zoologique de | France, 4891 (extr. p. 12 à 16), avec carte d'itinéraire. L'Abeille, XX VIII. — 1895. 176 JOH. SCHMIDT mais parfois l’externe atteint à peine le milieu: chez d’autres individus, l'interne est raccourcie de part et d'autre et ne s’étend que sur la par-" tie moyenne des côtés. 2. Eutriptus putricola Woll.,. Trans. Ent. Soc., 1862, p. 159, tab. 7, fig. 7 a-c; Cat. Col. Canar. p. 164. Tenerife, Graciosa (A/luaud). — C’est le seul genre d'Histérides spé-n cial aux îles Canaries; il semble exclusivement associé à la flore des“ Euphorbes arborescentes et propre aux espèces rameuses, connues dans le pays sous le nom de tabaïba. 3 Chez VE. putricola, les stries dorsales varient peu ; quelquefois - cependant la 3e est réduite à un rudiment apical complété par des points et les 4e et 5e stries sont indiquées simplement en arrière par. des séries de points. É . 8. Saprinus nobilis Woll., Cat. Col. Canar., p. 167. | Cette espèce n’a pas été retrouvée par M. Alaoi: mais je suis port à croire qu’elle est fort voisine du S. beduinus Mars.; presque tous les termes de la description s’y appliquent bien; seulement, d’après Wol laston, le nobilis serait bleuâtre et ceci ne peut guère convenir au beduinus dont la couleur est d’un noir franc. 3 Chez le S. beduinus, la strié suturale est constamment double, carac-« tère qui le sépare de toute variété du S. detersus I. ; in St Sd ee 0 k, Saprinus osculans Woll., Cat. Col. Canar., p. 168. Ce pourrait bien être une variété de l’espèce précédente. En effet, nous retrouvons des variations analogues chez le S. beduinus, où les. stries dorsales sont ordinairement obsolètes, sauf un court rudimenf: des 1re et 2e, tandis que chez certains exemplaires, la 4e strie est bien. visible et la 3e parfois indiquée par de petites strioles. | 5. Saprinus subnitidus? Woll., Cat. Col. Canar., p. 169. — proxins s Woll., ibid., p. 170. Wollaston rapporte ce Saprinus, avec doute, au subnitidus Mars el propose le nom de proximus pour le cas où l’on reconnaîtrait ensuite que C’est une espèce différente. De Marseul, dans sa monographie, et le. Catalogue Gemminger et Harold ont adopté cette deuxième désignation En réalité, la forme que Wollaston considérait comme type du pro zimus ne me paraît pas, malgré sa couleur un peu moins bronzée, différer de l’espèce méditerranéenne. Je possède des subnitidus, du. Maroc et d'Algérie, chez lesquels le reflet métallique n’est pas plus accusé que chez les exemplaires canariens, notamment ceux que M. Quedenfeldt a recueillis dans l’île de Fuerteventura. À HISTÉRIDES DES CANARIES 177 Par contre, la var. d de Wollaston me paraît bien distincte, non seulement par la ponctuation plus marquée et remontant davantage dans les interstries, caractère signalé par Wollaston, mais aussi par la couleur d’un noir foncé, le prosternum plus étroit et la 2e strie des élytres dirigée obliquement vers la Îre et raccourcie à la base. Ses interstries ponctués et son prosternum étroit lui donnent même plus d’analogie avec les exemplaires peu densément ponctués du S. furvus Er., mais sa couleur et sa ponctuation beaucoup moins dense l’en dis- tinguent suffisamment. Je la considère comme une espèce à part, spé- ciale aux îles Canaries, et je propose de la désigner sous le nom d’Atlantidis. | L’Atlantidis a été rapporté de l’île de Canaria par Quedenfeldt et par M. Alluaud. 6. Saprinus fortunatus Woll., Cat. Col. Canar. p. 172 — virescens + Brullé (Ins. Canar. p. 59). — S. Moyses Mars., Ann. Fr. 1862, p. 479, tab. 16, fig. 37. Canaria, Fuerteventura (Alluaud). — Cette espèce de Wollaston, dont je possède un type, est synonyme du S. Moyses Mars. et doit prendre ce dernier nom. Elle est répandue dans toute la partie méri- dionale du bassin de la Méditerranée. 7. Saprinus ignobilis Woll., Cat. Col. Canar. p. 173. — Wollastoni Mars., L’Abeille, I (1864), p. 353. — Gnathoncus rotundatus Kug. in Schneid., Mag. p. 304 (1792). Graciosa (Alluaud), un exemplaire. — Wollaston a aussi décrit cette espèce sous le nom de Triballus quadristriatus (Ann. and Mag. Nat. Hist. 1869, p. 310). — cf. Lewis, Wiener Ent. Zeit. 1886, p. 280. 8. Saprinus minyops Woll., Cat. Col. Canar. p. 174. — $. praecox Er., Jahrbücher, 1834, p. 193. Canaria (Alluaud), un exemplaire. — Jen ai vu plusieurs autres rapportés par M. Quedenfeldt de la même ile et de Lanzarote, et j'ai pu comparer mes exemplaires aux types d'Erichson, auxquels ils res- semblent parfaitement. 9.S. mundus Woll., Cat. Col. Canar., p. 176 — metallicus : Brullé (Ins. Canar., p. 59). — $. apricarius Er., Jahrbücher, 1834, p. 194. Canaria (Alluaud). — Les exemplaires recueillis par M. Alluaud sont d’un bronzé luisant, à ponctuation remontant dans les interstries ; cette ponctuation varie d’une manière extraordinaire entre individus SLI FA AU SE TRE En 2 FER PT NRES re ne L 178 JOH. SCHMIDT d’une même localité. La variété noir-verdâtre se trouve partout avec la forme typique. 10. Saprinus erosus Woll., Cat. Col. Canar. p. 177, Fuerteventura (Alluaud). Espèce très voisine du S. crassipes Er. mais bien distincte par le « corselet ponctué latéralement sur une faible étendue et surtout par # les tibias antérieurs avec une profonde érosion au-dessus de la double dent apicale. 11. Saprinus lobatus Woll., Cat. Col. Canar. p. 178. = S. dimidiatus T1., Mag. VI, p. 41. Canaria, Fuerteventura (Alluaud). La synonymie de cette espèce a déjà été donnée par de Marseul dans ses additions au Catalogue des Histérides 25 Soc. ent. de 1870, p. 134). 12. Saprinus angulosus Woll., Cat. Col. Canar. p. 175. Cette espèce paraît distincte entre toutes par la forme singulière de l'arc de jonction entre la strie suturale et la 4e dorsale, disposition que je ne retrouve chez aucune des espèces qui me sont connues. 13. Xenonychus fossor Woll., Cat. Col. Canar., p. 181. , — X. tridens Duv., Ann. Fr., 4852, p. 703. — cf. Schmidt, Ent. Nachr. 1887, p. 354. Fuerteventura (Alluaud). Un nouvel examen de cette espèce me fait voir que les ongles des tarses postérieurs ne sont pas droits, comme le dit Wollaston, mais courbés à l’extrémité comme dans les Saprinus; seulement ils sont beaucoup plus allongés et plus grêles. Outre cette différence, la forme du corps et du sternum, la présence de longues épines aux tibias pos- térieurs et les particularités de la sculpture viennent confirmer la validité du genre Xenonychus. Les tarses postérieurs ne sont pas coni- M ques, mais comprimés: ils sont atténués, vus en dessus, et élargis en les regardant de côté. 44. Teretrius cylindricus Woll., Cat. Col. Canar., p. 164. M. Alluaud en a pris un exemplaire à Tenerife. 15. Eubrachium politum Woll., Trans. Ent. Soc. 1862, p. 163. 4 Un seul exemplaire de Cana, pris dans un bananier pourri (Alluaud). Wollaston considérait le genre Eubrachium comme fort différent de tout autre et l’a placé près des Epierus avec lesquels il n’a pas le HISTÉRIDES DES CANARIES * 179 moindre rapport. C’est plutôt un démembrement des Plegaderus, Car l’un d'eux, pusillus Rossi, appartient en réalité aux Eubrachium. Ces derniers, quoique bien distincts des Plegaderus par leur proster- num non divisé en deux parties, ont avec eux bon nombre de carac- tères communs. Abstraction faite du caractère prosternal, leur sternum est construit de la même manière; les tibias sont tout à fait identiques ; la partie antérieure du corselet est ponctuée, au moins sur les côtés, plus densément que la partie antérieure, ce qui est la règle chez les | Plegaderus; enfin, chez l’Eubrachium ovale Woll., la rigole transver- | Sale, qui sépare ces deux parties chez la plupart des Plegaderus, est | indiquée par une dépression sensible, quoique très superficielle. | L’Eubrachium pusillum Rossi se distingue des autres espèces par | son mésosternum canaliculé longitudinalement, tandis que chez les | deux espèces canariennes que j'ai pu étudier (politum Woll. et un type | de l’ovale Woll.), il existe une ligne médiane un peu élevée en avant, | puis s’abaissant progressivement et enfoncée vers l'extrémité. On avait déjà remarqué combien le pusillus était disparate au milieu des autres Plegaderus et M. Ragusa proposait d’en faire le type d’un genre € Politulus ». En présence du genre de Wollaston, ce nouveau nom devient tout à fait superflu. | L’Eubrachium pusillum se trouve dans toute la région occidentale | du bassin de la Méditerranée (il n’a été signalé ni en Grèce, ni en | Orient); les trois autres espèces du genre sont propres aux îles | Canaries. | Deux espèces d’'Histérides, décrites dans d’autres ouvrages de Wol- | laston, me paraissent particulièrement douteuses; ce sont : 10 Saprinus geminatus Woll., Col. Hesperid. p. 86. Serait-ce le S. metallescens Er.? La description de Wollaston sy | applique parfaitement. 20 Acritus homoeopathicus Woll., Cat. Col. Mad., p. 77 (1857). À en juger par la description, cet Acritus de Madère pourrait bien | être le rhenanus Fuss. Le dessus finement alutacé, la ligne transverse | formée de points très nombreux, la forme du sternum telle que la | décrit Wollaston, sont autant de caractères qu’on retrouve chez le L rhenanus, et je sais que ce dernier habite aussi l'Italie et l'Algérie. | En tout cas, si les deux espèces sont identiques, le nom d’A. komoeopa- thicus Woll. devrait être conservé, par droit de priorité. SYNOPSIS DU GENRE DIAPHOROCERA HEyp. (1863) par L. BEDEL. Le genre Diaphorocera est voisin des Cerocoma dont il diffère sur- _ tout par ses antennes de 11 articles et sa tête prolongée en forme de bec. Il est spécial aux confins de la région saharienne et s’étend de l'Egypte (d’après Waltl) à la limite occidentale de l'Algérie. Ses espèces se mon.rent en mai et juin, par les temps les plus chauds, et viennent se poser sur les fleurs en plein soleil, à la manière des Cerocoma. Le nombre des Diaphorocera décrits est de cinq, mais le chiffre des espèces se réduit à trois, le D. chrysoprasis Fairm. et le D. Kerimi Fairm. étant l’un et l’autre synonymes du D. Hemprichi Heyden. Les mâles ont les antennes difformes, très irrégulérement dilatées, et le prothorax marqué en avant de deux profonds sillons obliquement convergents. Chez les femelles, les antennes sont régulières et le pro- thorax est dépourvu de sillons en avant. — Les trois Diaphorocera se reconnaissent d’ailleurs facilement aux caractères suivants : a, Tête, prothorax et dessous du corps bleus ou métalliques. b, Pattes entiérement d’un jaune roux. Antennes rousses o” ©. Tête et prothorax verts ou dorés; -élytres verts ou à peine bleuâtres. 5 4—8mm. . . . . . Hemprichi. b’ Pattes rouges, à tarses noirs; tibias parfois en partie noirs chez la ©. Antennes rousses o”, noires ©. Tête et protho- rax bleus; élytres bleus ou verdâtres. 6—11mm, TES MAS De la Ie EE GARE obscuritarsis. Tête, prothorax et dessous du corps noirs; élytres bleus où verdâtres. Antennes rousses, à 1er article enfumé, o Q. Paties roussesr6 mn 7 18 MER Tanteat promelaena. 1. D. Hemprichi Heyd. 1863, in Berlin. Ent. Zeit. NII, p. 123, vs tab. 4, fig. 7. — chrysoprasis Fairm. 1864, in Ann. Fr.1863,p. « | 644. — Kerimi Fairm. 1875, in Ann. Mus. Gen. VIT, p. 530. Egypte (Walil). Tunisie : Gafsa (Kerim), Oglet El-Rechid (Sedillot!), Tozzer (V. Mayet!). Algérie : Biskra!, Bou-Saada (Ch. Leprieur!), Aïn-Sefra (Hénon!). “ 2. D. obscuritarsis Fairm. 1885, in Ann. Fr. 1885, bull. p. 38. Tunisie : Khanget Oum-Ali (V. Mayet!). Algérie : Biskra!. 3. D. promelaena Fairm. 1876, in Petites Nouv. Ent. IL, p. 69. | Tunisie : Zarzis (A. Sicard!), Oglet El-Rechid (Sedillot!) ; Algé- # rie : Biskra!, Est de Bou-Saada (R. Oberthür). Ne ÉTUDE SUR LES MACROSIAGON HENTZ (EMENADIA LAP.-CAST.) DE LA RÉGION MÉDITERRANÉENNE (!). I. — MOEURS ET MÉTAMORPHOSES DES MACROSIAGON par le Dr A, CHOBAUT. L'espèce dont l’évolution biologique est aujourd’hui le mieux Con- nue est le Macrosiagon flabellata Fabr. Pendant l’été de 1890, j'ai eu, en effet, la bonne fortune de pouvoir suivre le cycle à peu près com- plet de ses transformations successives. J'ai communiqué cette trou- vaille à l'Académie des Sciences à la séance du 9 février 1891, et j’en ai fait le sujet d’un mémoire qui a été publié dans les Annales de la Société entomologique de France (2) et dans les Annales des Sciences naturelles (3). Les œufs du Macrosiagon flabellata sont d’un blanc opalescent, allongés, renflés à l’un des bouts, longs de moins d’un tiers de milli- mètre; ils sont pondus une dizaine de jours après l’accouplement, c’est-à-dire (en Provence) vers la mi-juillet. Je ne sais où ils sont placés par. la mère à lPétat de liberté, mais je soupçonne qu’elle les dépose en terre, à une faible profondeur, non loin des plantes préférées en cette saison par les Hyménoptéres, à la facon de beaucoup d'insectes vésicants. En raison de leur petitesse, en raison aussi de tous les dan- gers auxquels sont exposés les petits êtres qui en sortent et de la diffi- culté qu’ils éprouvent à arriver à bon port, ces œufs doivent être en nombre considérable. . De quinze jours à trois semaines après la ponte, ils donnent nais- sance à des larves microscopiques, comparables aux triongulins des Cantharidiens. Ce sont d’infimes petits êtres, des sortes de petits poux à peine visibles à l’œil nu, très agiles, noirâtres, munis d'antennes déve- loppées, de six pattes à ventouse, de deux longues soies dirigées en arrière et partant du dernier anneau de l’abdomen. A peine nés, ils doivent grimper sur les plantes environnantes et guetter dans le sein des fleurs l’arrivée d’un Hyménoptère en quête de pâtée mielleuse. A ce moment, il est probable qu’ils passent prestement sur le corps de (1) Le genre Macrosiagon a été publié par N.-M. Hentz en 1830, in Trans. Amer. phil. Soc. Philad., 2% sér., LIL, p. 462, tab. 15, fig. IL; il a pour type une espèce des Etats-Unis, M. dimidiata Fabr. — Le genre Emenadia Lap.- Cast. date seulement de 1840. (2) Année 1891 (vol. LX), p. 447-456, fig. 1-6. (3) Zoologie, 1891, vol. XII, p. 97-112, fig. 1-6. L'Abeille, vol. XX VIII. — 1895. 14. 182 | Dr A. CHOBAUT celui-ci, s'y cramponnent et se font véhiculer ainsi jusqu’à son nid. Leurs pattes à ventouse les rendent éminemment aptes à s'attacher au corps lisse et peu velu de certains Hyménoptères, des Odynéres, par exemple. Une fois arrivés à destination, ils lâchent prise et se laissent choir au milieu des provisions entassées pour assurer d’autres existen- ces que la leur. Le loup est désormais dans la bergerie. Par analogie avec ce qui se passe pour les triongulins d’un autre Rhipiphoride, le Metoecus paradoxus L., il est possible de complé- ter l’histoire du Macrosiagon flabellata et de dire ce que va faire main- tenant sa larve primaire. Elle attend de longs jours que la larve de l’'Hyménoptère ait achevé ses provisions. Au moment où celle-ci va filer son cocon, elle grimpe sur son corps, se fraye un passage entre _ deux anneaux et se loge dans le tissu cellulaire sous-cutané, devenant ainsi un parasite interne, un endoparasite, tout comme la larve des Rhipidius ou comme les Strepsiptères. Une fois là, le triongulin se gorge de la lymphe de sa victime, mais en se gardant bien d’attaquer aucun organe essentiel. Arrive le mois de juin, et notre triongulin devenu fortement obèse, énormément augmenté de volume, quitte le corps de sa victime sur le point de subir la nymphose, bouche la plaie ainsi faite avec la peau de sa mue et apparait à l’extérieur sous une forme absolument différente de la premiére. C’est une petite larve blanche, hérissée de tubercules longs et pointus, comme épineux, d’un aspect vraiment singulier et absolument inattendu. Elle a beau- coup d’analogie avec la larve secondaire du Metoecus paradoxzus L. et du Rhipiphorus subdipterus Bosc. Placée en écharpe sur le ventre de sa victime, elle l’attaque à la gorge à la façon des carnassiers et se met à en aspirer nuit et jour les sucs jusqu’à ce qu’elle l'ait vidée complète- ment, ce qui a lieu au bout d’une dizaine de jours. Trois ou quatre jours après, la larve du Macrosiagon qui vient ainsi de faire passer dans ses entrailles la totalité de sa proie, désormais seule maîtresse de la cellule, se transforme en nymphe, nymphe qui présente déjà très exactement la forme de l’adulte. Au commencement de juillet, l’insecte parfait abandonne sa demeure en utilisant son méconium pour humecter la terre glaise dont l’'Hyménoptère a bouché sa cellule et s'ouvre un passage en ce point désormais de moindre résistance. | J'ai pu savoir de quelle espèce d'Hyménoptère était parasite le Macrosiagon flabellata. C’est de l’Odynerus crenatus Lep., qui niche en août, époque où viennent d’éclore les triongulins de notre Coléo- ptère; c’est peut-être aussi d’autres espèces d’Odynerus nidifiant à la même saison. s “ & ÿ 1 # = ETUDE SUR LES MACROSIAGON 183 Le Macrosiagon flabellata se prend du 10 juillet aux premiers jours d'août sur les fleurs de Panicaut (Eryngium campestre L.), de Carotte (Daucus Carota 1.) et de diverses espèces de Menthes (Wentha silves- tris L., rotundifolia L., elc.). | J'ai maintenant le plaisir de pouvoir donner ici quelques renseigne- ments inédits sur les mœurs de deux autres espèces de Macrosiagon. Mon excellent ami M. Nicolas, qui cultive avec succès l’histoire naturelle .de Vaucluse depuis bientôt un demi-siècle, a vu éclore, le 24 juillet 1885, du nid d’une Abeille découpeuse de feuilles (Hega- Chile), le Macrosiagon bimaculata F. Cette observation, fort intéres- sante, n'avait point alors frappé particulièrement M. Nicolas, qui ne peut aujourd’hui dire, avec certitude, à quelle espèce appartenait ce Megachile. N’avait-il pas affaire d’ailleurs à un vieux nid de Megachile utilisé par un Odynerus? On sait en effet que les Odynerus, qui font parfois des nids si remarquables, utilisent le plus souvent les cavités qu'ils peuvent trouver à leur disposition : vieux nids d’'Hyménoptères, trous de murailles, creux de roseaux, etc. En résumé, cette observa- tion prouve simplement que le Macrosiagon bimaculata est parasite d’un Hyménoptère, peut-être d’un Megachile. Tout récemment, mon ami le capitaine Ferton, sagace observateur des mœurs des Hyménoptéres, m'a dit avoir obtenu d’éclosion le Macrosiagon praeusta Gebl., qui est issu le 27 juin 1894 d’un nid _ d'Odynerus laevipes Shuckard (rubicola Duf.), établi dans une tige de ronce (Rubus) et provenant de Rognac (Bouches-du-Rhône). Cette obser- vation précise confirme l'opinion, déjà soutenue par moi, que les Macrosiagon sont inféodés aux Guêpes solitaires, comme les Metoecus le sont aux Guêpes sociales. Le Macrosiagon bimaculata F. se prend, en Provence, de la fin de juin à la fin d'août suivant les années, sur les Ombellifères et princi- palement sur le Panicaut (Eryngium campestre L.), cette Ombellifère à forme de Chardon, si abondante dans les localités chaudes. Jai capturé le Macrosiagon praeusta Gebl. sur une petite Euphorbe (Euphorbia sp.?), au mois de juin, en montant à la Sainte-Baume (Var); je l’ai pris aussi en Algérie, à Teniet-el-Haad, également au mois de juin, en fauchant dans une prairie de la forêt des Cèdres. En ajoutant à ces renseignements que le Macrosiagon Raffrayi Fairm. a été pris par M. Pic, sur un Chardon, dans la vallée de lOued Chelif, à Affreville, j'aurai exposé à peu près tout ce que l’on sait de l’histoire biologique des Macrosiagon. 184 L. BEDEL II. — Synopsis DES MACROSIAGON MÉDITERRANÉENS par L. BEDEL. _a, Lobe préscutellaire du prothorax. protubérant ou retroussé au- dessus de la base, diversement évidé en arrière ou creusé en dessous. b, Elytres longuement atténués en arrière et terminés en pointe très aiguë. c, Ligne médiane du prothorax obtusément carénée sur sa moitié antérieure. — Base et extrémité des élytres noires; disque avec ou sans point noir. Tête et prothorax noirs ©”, rougeâtres ©. 1. Raïffrayi Fairm. — 2. italica (nom. nov.). c’ Ligne médiane du prothorax sans trace de carène en avant. d, Relief du lobe préscutellaire long, subcylindrique, étendu en arrière. — Elytres presque lisses vers la base, luisants, d’un testacé pâle, ornés chacun de deux taches noires, l’une après le milieu, vers les côtés, l’autre à l'extrémité. Tête, prothorax et membres rougeûtres. Prothorax entièrement couvert d’une fine pubescence jaune ot . . . . 3. elegans Mars. d’ Relief du lobe ne outotne court ou redressé. — Ely- tres à ponctuation rude, serrée. Taille très variable. e, Elytres noirs d’un bord à l’autre, au moins sur leur moitié postérieure. f, Tête, prothorax, pattes et dessous du corps d’un noir profond. Elytres noirs, ornés sur leur pre- mière moitié d’une large fascie jaune-paille attei- gnant, sans les envahir, les marge interne et externe; Lteron ANT L. Fortieri Chob. f” Tête, prothorax dt pattes rouges; extrémité des fémurs noire. Pièces latérales du sternum variant du rouge au noir. 9, Elytres rougeâtres sur leur moitié antérieure, avec la base ou les épaules souvent plus ou moins teintées de noir. — (Q gibbifera Ab.). SAS Nate >. terminata Lap. g’ Elytres entièrement noirs ou seulement liserés de rouge sur la première moitié des côtés (1). — (nigripennis Gerst.). . . . . #6. bicolor Lap. | (1) Et parfois aussi à la base, d’après Gerstäcker, ÉTUDE SUR LES MACROSIAGON 185 e Elytres rougeâtres, ordinairement ornés chacun, sur leur moitié postérieure, d’une tache noire oblongue ou arrondie, isolée des deux bords et très rarement prolongée jusqu’à Pextrémité (1). Tête, prothorax et pattes tantôt rougeûtres, tantôt (surtout chez les mâles) partiellement ou entièrement noirs. — (lar- vata Schrank, bimaculata Fabr.). 7. tricuspidata Lep. b Elytres relativement courts, terminés en pointe obtuse, fine- ment ponctués et luisants, d’un fauve rougeñtre, avec l’extré- mité noire. c, Prothorax rougeâtre, avec une grande tache noire, en losange, sur la moitié postérieure du disque. NU 8. melanura Fairm. c’ Prothorax entièrement rougeûtre. . 9. Oberthüri Fairm. a’ Lobe préscutellaire du prothorax sans protubérance ni relief spécial. b, Prothorax sans carène sur la partie antérieure de sa ligne médiane. Elytres sans tache noire sur le disque. c, Tête et prothorax noirs. Elytres terminés en pointe obtuse. Surface plus ou moins irisée. — (sulcata Mén.). ; DR 10. praeusta Gebl. C’ Tête el ne roux os terminés en pointe aiguë. Surface non irisée. — Tibias et tarses des deux dernières paire largement variés de jaune (var. flabellata Fabr.) ou presque totalement noirs. . . . . / 11. ferruginea Fabr. b Prothorax avec une carène sur la partie antérieure de sa ligne médiane. Elytres avec une tache noire au milieu des côtés. Prothorax roux, varié de noir. — (ex Semenow). 12. Grombczewskii Sem. 4. M. Raffrayi Fairm. 1873, in Rev. et Mag. Zool. 1873, p. 342 [sep. p. 41] (sub Rhipiphorus). — « Long. 5 à 7mm, — ©, Niger, nitidus, elytris pallide testaceis, basi apiceque nigris, antennarum basi tes- tacea; © rufus, nilidus, pectore pedibusque nigris, elytris pallide lestaceis, basi apiceque nigris, punclo, discoidali nigro; capite antice punclato, Summo laevi, prothorace dense punctato, antice medio carinulato, lobo scutellari postice elevato, leviter excavalo, laevi. [2 « ©’. D'un brun noir brillant, avec les élytres d’un testacé pâle, base (1) En outre les élytres sont souvent teintés de noir à la région scutellaire ou même tout le long de la base, ‘186 L. BEDEL et extrémité noires; base des antennes fauve. ©. D’un roux-rougeâtre « brillant, élytres d’un testacé pâle, poitrine, pattes, base et extrémité des élytres ainsi qu’une tache discoidale noires; antennes noires à base rousse. Tête ponctuée au bord antérieur, lisse au sommet, noirâtre en avant chez la ©. Corselet très atténué en avant, très légèrement sinué sur les côtés en arrière, assez fortement et densément ponctué, presque rugueux; en avant, une légère carène médiane; lobe scutellaire un peu relevé, faiblement caréné chez les o7, à l’extrémité légèrement creusé et lisse. Elytres déhiscents dans la moitié postérieure, aigus, à ponctuation assez grosse, acuponctuée, médiocrement serrée; une Ru un peu arquée le long du bord interne. Poitrine très ponctuée. » Algérie : pabpa (A. Raffray, type), Affreville (Pic); Tunisie : Aïn- Tefel, près Gafsa (Sedillot!). 2. M. italica Bed. 1895, in L’Abeille, XXVIIL, p. 184. — bipunc- Fe || A. Costa, 1853 (sub Emenadia), Fauna del regno di Napoli, Col., Mordell. p. 5, tab. 19, fig. 4 et 5. « Elytris flavis, basi, apice puncioque medio nigris ; pectore pedibus- que nigris. — ©. Capite, pronoto abdomineque nigris, antennis nigris, slipite rufo-testaceo. — ®. Capite, pronoto abdomineque testaceo-ferru- gineis, ore nigro, antennis nigris, artliculis primis duobus rufo-testa- ceis. — Long. lin. 3 1/2 [8wm.], lat. lin. 1 1/3 [3wm.]. « Mâle : Tête plus haute que large, à vertex assez obtusément caréné et élevé anguleusement au milieu ; luisante, très finement poin- tillée, noire, à pubescence couchée, éparse, très fine, d’un gris brillant. Antennes à tige d’un roux-testacé, à branches d’un brun-noirâtre. Prothorax très convexe sur le dos, à triangle suprascutellaire horizon- tal, limité au sommet par un petit relief transversal et tronqué-échancré à l’extrémité; noir, à pubescence semblable à celle de la tête; extré- mité du prolongement suprascutellaire et des angles postérieurs ferru- gineuse. Elytres rétrécis à partir du tiers de la longueur jusqu’à l'extrémité, terminés en pointe, finement ponctués, jaunes, avec la marge basilaire, un peu moins du tiers postérieur et un point au « milieu du jaune, près du bord externe, noirs. Ailes fuligineuses, à . nervures plus obscures, rayon jaunâtre et stigma noir. Abdomen dépassant à peine l’extrémité des élytres, finement ponctué, noir, avec le bord postérieur des segments brun de poix. Poitrine ponctuée de même, noire. Pattes noires à tarses brun de poix. « Femelle : Pas plus grande que le mâle. Antennes brièvement pec- tinées, noires, avec les deux premiers articles et la base du troisième ETUDE SUR LES MACROSIAGON 187 d’un roux testacé. Tête presque lisse sur le front et le vertex, densé- ment pointillée sur le reste, presque glabre; d’un roux ferrugineux, avec les parties de la bouche noires. Prothorax avec une carinule lon- gitudinale sur sa moitié antérieure; prolongement suprascutellaire terminé en pointe arrondie; entiérement d’un roux ferrugineux bril- lant, presque glabre. Elyires avec le point du milieu un peu plus orand, formant une petite tache arrondie, plus rapprochée du bord externe que de la suture; noir apical occupant le tiers de la longueur. Abdomen entièrement d’un roux ferrugineux. Pour le reste, semblable au mâle. » — [Traduit du texte italien]. Italie méridionale : Terre d’Otrante [province de Lecce]; trouvé par Giuseppe Costa (1). 3. M. elegans * Marseul, 1876 (sub Rhipiphorus) in L'Abeille, XIV. Descr. d’esp. nouv. p. 27. « Long. 7mm, larg. 2mm, 5, — Oblong, luisant, roux testacé, avec les yeux, le pourtour de l’épistome, des taches vagues sur le métaster- num et deux taches sur chaque élytre d’un noir de poix. Tête ovale, bombée sur le front, rarement et superficiellement ponctuée, plus for- tement au devant des antennes, densément sur le devant de l’épistome qui est incisé; sommet de la tête élevé en circonflexe dans le milieu taillé en une pointe qui forme l’extrémité d’une carène postérieure ; yeux ovales entiers; antennes insérées vers le milieu de leur bord interne, 4er article long, épaissi au bout, 2e court, 3e oblong en trian- ole, muni en dehors, comme tous les suivants, qui sont serrés et com- primés, d’une longue dent acuminée, dernier en triangle, creusé en dessous; palpes maxillaires grêles, longs, dernier article long, sécuri- forme. Prothorax trigone, bombé, oblong, fortement rétréci en devant, à points râpeux, serrés, pilifères, sinué sur les côtés par derrière, base élargie, angles postérieurs droits, lobe médian prolongé, surmonté d’une avance élevée. Ecusson visible, petit. Elytres de la largeur du thorax à la base, de moitié plus longs que lui, étroitement rebordés, atténués peu après, acuminés et terminés par une pointe acéré déhis- cents à partir presque de la base, creusés le long de la suture, lisses et peu ponctués dans leur première moitié, strigueux, ponctués poslé- rieurement en dehors, d’un jaune pâle, ornés d’une petite tache isolée (4) Ni Baudi (Eterom. Mus. Torin., p. 836) ni aucun autre auteur n’a pu voir cette espèce qui paraît bien plus voisine du M. Raffrayi Fairm. que du M. bipunctata Fabr. (Syst. El. II, p. 120), décrit de l’Hindoustan (coll. Lund) “et auquel on rattache généralement d’autres Macrosiagon de l'Afrique intertropicale. 188 L. BEDEL un peu au-delà du milieu, et d’une 2e triangulaire, occupant l’extré- mité. Dessous marqué de points ocellés, émettant des poils; métaster- 4 num, hanches postérieures et mésépimères tachés de noir de poix. : Tarses postérieurs aussi longs que les jambes. » Arabie : Djeddah (type au Muséum d'Histoire naturelle !). 4. M. Fortieri* Chobaut, 1893, (sub Emenadia) in L’Abeille, XX VIII, D: 97: Basse-Egypte : Le Caire (types in coll. Hénon et Marmottan!). Depuis la publication de cette espèce, M. Hénon en a pris au Caire, « sur un Echinops, un mâle bien plus grand que la femelle décrite dans ce volume par le Dr Chobaut. | bd. M. terminata Lap.-Cast. (1) 1840, Hist. nat. IX, p. 262 (sub Emenadia). | « Long. 2 lignes [5wm.], larg. 2/3 ligne [2mm.], — D’un brun rouge; élytres jaunâtres, avec l'extrémité noire; côtés du thorax et extrémité des cuisses noires. » Sénégal (type de Laporte); Abyssinie (coll. Fairmaire !). Je rapporte à cette espèce, à titre de variété, l’insecte décrit par E. Abeille de Perrin sous le nom de gibbifera et dont la provenance L (Barbarie, d’après la collection Reiche) est très suspecte. Comparé à divers exemplaires sénégalais et éthiopiens, il ne m’a paru en différer « que par sa taille plus forte et sa coloration rougeâtre plus étendue. var. gibbifera * Abeille, 1880, in Bull. Soc. Hist. nat. de Toulouse, à 1880, p. 233 (Contrib. Fn. Méditerr. p. 6). « Taille 9 1/2mm, (2), — Entiérement rouge, sauf les yeux, l'extrême | bord de l’épistome, les genoux, une tache triangulaire autour de l’écusson et la moitié postérieure des élytres qui sont noirs. Pronotum couvert d’une ponctuation médiocre et serrée; lobe médian postérieur M très fortement relevé et terminé en pointe, le dessous de cette pointe M creusé, de manière à présenter cette pointe comme très aiguë quand « on la loupe par côté. Elytres à points aciculés à la base, ces points for- mant des strigosités longitudinales fortes et serrées à partir du milieu à de l’élytre. » « Barbarie » (coll. Reiche = Abeille!), une femelle. (1) Cette espèce a pour synonyme le Leprieuri (Buquet) du Catalogue Dejean. (2) Le texte porte « 4 1/2ma, » par suite d’une faute d'impression que je cor- rige ici sur l’avis même de M. Abeille de Perrin. à ETUDE SUR LES MACROSIAGON 189 6. M. bicolor Lap.-Cast., 1840, Hist. nat. II, p. 262 (sub Emenadia). « Long. 3 lignes [7 mm.], larg. 2 lignes % (1). — D'un brun rouge; élytres noirs ainsi que les côtés du mésothorax. — Sénégal. » Syn. nigripennis Gerst. 1855, Rhipiph. Disp. p. 24 (sub Rhipiphorus). « Punctatus, rufus, fere glaber, pectoris lateribus, genubus ely- trisque nigris. — Long. 3 lin. [6mm. W]. « ©. — Caput breviter ovatum, disperse punctatum, rufum, subni- tidum, vertice elevato, supra rotundato. Mandibulae piceae, apice nigro. Oculi nigri.. Antennae ferrugineae, processibus fuscis. Thorax latitu- dine paullo longior, antrorsum attenuatus, angulis posticis acutis, retrorsum versis humerosque amplectentibus, basin versus gibbus, lobo scutellari alte elevato, apice profunde excavato : rufus, crebre et sat profunde punctatus, linea media abbreviata sublaevi. Elyitra basi thorace vix angustiora illoque duplo longiora, retrorsum sensim aitenuata, apice acuminata; supra deplanata, disco sat profunde impressa, crebre ac profunde punctata, atra, subnitida, basi margine- que externo interdum tenuiter rufo-limbatis. Corpus subtus rufum, punctatum, subnitidum, metathoracis lateribus nigris. Pedibus rufis, genubus nigris. — Habitat ad flumen Senegal et Aegypto. » Cette espèce ne m'a paru différer du terminata Lap. que par la . _ coloration des élytres. 7. M. tricuspidata Lepechin, 1774, Tagebuch, 1, tab. 19, fig. 8 (sub Mordella). — Gmelin, Linn. Syst. Nat. p. 2024. bimaculata Fabr. 1787, Mant. I, p. 218. — Muls. Longipé- des, p. 152. larvata Schrank, 1789, in Naturf. XXIV, p. 90. Pour les nombreuses variétés de cette espèce, voir Mulsant (Longipe- des, p. 152-155) et Baudi (Col. Eterom. Mus. Torin. p. 836-837). Tout le bassin méditerranéen; Turkestan (Ballion); Basse-Egypte (Hénon!). 8. M. melanura * Fairm. 1887 in Ann. Fr. 1887, p. 303, note (sub Rhipiphorus). « Long. 10mm, — Rufo-testaceus, nitidus, prothorace macula postica rhomboidali, elytrorum apice pectoreque nigro-fuscis, epistomate apice (2) Il y a une faute d'impression évidente dans le texte de Laporte (il faut lire : larg. À ligne 1/3) et c’est ce prétexte que Gerstäcker a saisi pour décrire la même espèce sous un nom nouveau. L’Abeille, vol. XX VIII. — 1895. 15. 490 | L. BEDEL infuscato; capite laevi, inter oculos impressiusculo, epistomate rugo- sulo, vertice valde elevato; prothorace valde convexo, latitudine vix longiore, lobo scutellari obtuse rotundato, apice valde excavato, angu- lis posticis valde retro-acutis, dorso laxe punctato, postice medio fortius; elytris fere a medio divaricatis, apice sat obtusis, oblongo-punetatis, basi impressiusculis, disco sulcato, apice rugosulis; subtus punctatus, genubus vix infuscatis. » Arabie, un individu provenant de la coll. Olivier (coll. Fairmaire !). 9. M. Oberthüri * Fairm. 1881, in Rev. et Mag. Zool. 1879, p. 200 [sep. p. 23] (Sub Rhipiphorus). « Long. 6 1, mm, — Rufo-testaceus, nitidus, PR vitta basali angustissima et macula apicali, antennis (basi excepta), meso- et meta- sterno, femoribus intermediis apice posticisque fere totis nigris; episto- mate punctato, obscuro, antennis breviter flabellatis, prothorace con- vexo, sat fortiter parum dense punctato, angulis posticis acutissimis, lobo medio valde elevato, postice leviter concavo; elytris apice obtusis, ante medium divaricatis, grosse aspero-punctatis, antice levius ac rarius; subtus parum dense punctatus, abdomine laevi, basi punctato. » } Algérie : Biskra, 1875 (R. Oberthür !). 10. M. praeusta Gebler, 1830, in Ledebour, Reise, II, 3, p. ei: id., in Bull. Mosc. VI, p. 290. sulcata Mén. 1832, Cat. rais. Gauc. p. 205. sulcata Fisch. 1832, in Bull. Mosc. IV, p. 429, tab. 5, fig. 8; id. éd. Lequien, p. 158, tab. 5, fig. 41. rufipennis Chevr. 1838, in Guér. Iconogr. Ins. p. 199. tab. 34, fig. 4, — Gerst., Rhipiph. p. 27. — Muls., Longipèdes, p. 159. fulvipennis Küster, 1846, Käf. Eur. 5, n. 71. apicalis Küster, 1848, Käf. Eur. 13, n. 79 (1). Provence : Rognac, Marseille (Abeille!), Sainte-Baume (Chobaut), Saint-Raphaël (coll Ch. Brisout!), etc. Corse; Italie : Sicile, Piémont, (Baudi). Dalmatie (types de rufipennis Chevr. et de fulvipennis Küst.); Lenkoran (Radde), île Sari (Ménétries); Turcménie : steppes du Kopet-dagh (lieutenant Hauser); Sibérie occidentale, bords de L l’'Irtych (type de praeusta Gebl.); Antiliban (2) : Bloudan, Zebedani | FA (1) À en juger par la description et la figure, il est probable que le M. api- % calis Fisch. 4832 (Bull. Mosc. IV, p. 429; ed. Lequien, p. 158, tab. 5, fig. 40) est une variété ©* du tricuspidata Lep. et non du praeusta Gebl.; il est ori- ginaire de Crimée. (2) D’après E. Abeille de Perrin (Bull. Soc. Hist. nat. de Toulouse 1880, p. 233), les exemplaires syriens sont un peu moins densément ponctuëés que | ETUDE SUR LES MACROSIAGON 191 (Abeille); Algérie : Teniet-el-Had (Chobaut); province d'Oran (Gran- din!) ; Espagne : Castellon de la Plana (coll. Ch. Martin!); Carthagène (Handschuch, type d’apicalis Küst.). 11. M. ferruginea Fabr. 1775, Syst. Ent. p. 262 (sub Mordella). « Statura omnino M. paradoæae (1). Antennae nigrae, pectinatae. Corpus ferrugineum, solo pectore, ano et pedibus nigris. Elytra acu- * minata, alae fuscae. » Hindoustan (Kænig). — Gerstäcker (Rhipiph. p. 26) cite cette espèce comme une de celles dont il a vu les types (2). var. flabellata Fabr. 1781, Spec. Ins. IT, Append. p. 501 (sub Mor- della) ; — id. Ent. Syst. I, 2, p. 111. — Muls. Longipèdes, n. 157. pectinata Nillers, 1789, Linn. Ent. I, p. 408, tab. Il, fig. 51 (sub Mordella). France méridionale : Landes, Saint-Sever (Gobert); Lot-et-Garonne, Sos (Bauduer); Lozère (Duponchel, 1834); Pyrénées-Orientales, Pra- des (Delarouzée!); Drôme, Nyons (Ravoux!); Avignon (Chobaut); Mar- seille (Abeille); Hyères (de Baran!), etc.; Italie (Allioni; type de flabellata) : Piémont, Toscane, Sardaigne (Baudi) ; Sicile (Costa); Espa- one (Léon Dufour). | Erythrée (coll. Théry); Obock (Laligant) ; Tabora (Revoil) ; Zanzibar (Raffray), Transvaal (E. Simon!), Cafrerie, Guinée, Sénégal (ex Gerstäcker). 12. M. Grombczewskii A. Semenow, 1890, in Horae Soc. ent. Ross. XX V, p. 377 (sub Emenadia). « Oblonga, subtilissime pubescens, sterno capiteque nigris, abdo- miné rufo-testaceo, thorace rufo, hujus basi, macula oblonga mediana strigaque laterali obliqua utrinque ante medium nigris, elytris pallide flavo-testaceis, humero, macula laterali media apiceque nigris, pedibus nigris rufo-variis, mandibulis basi rufis, apice nigris, palpis tes- taceis, antennis basi testaceis, apice nigris. His modice brevibus, articulis 30—100 leviter serratis, ultimo (110) praecedentibus lon- giore, non securiformi {(O). Mandibulis gracilibus, arcuatis, apice acutis. Labro brevi, non prominulo, sat longe piloso. Capite vertice ceux de Provence et le lobe préscutellaire du prothorax est un peu plus convexe. (4) C'est-à-dire : faciès du Metoecus paradoxus. (2) M. le Dr Ch. Martin a pris, en avril 1895, à El-Hadj (Arabie) deux exemplaires de grande taille, à pattes presque entièrement noires, qui paraissent correspondre au ferruginea typique, 192 L. BEDEL. — ETUDE SUR LES MACROSIAGON valde prominulo, angulo apicali non rotundato, fronte sat cre- bre punctata, medio carinula haud prominula instructa, episto- mate minus elongato, apice fere non angustato, medio subtiliter bidenticulato. Oculis sat convexis subellipticis. Thorace sat angusto et elongato, sat crebre acute punctato, ante medium carinula acuta longitudinali instructo, basi lobo medio nullo modo reflexo nec elevato sed carinula obtusa longitudinali instructo. Coleopte- ris angustis, elongatis, a medio fortiter dehiscentibus, lateribus mox post medium paulo sinuatis, apice valde angustatis, fortiter acuminatis, dorso planis, medio longitudinaliter sensim impressis, haud crebre punctulatis. Alis apice infuscatis; subtus corpore toto punctulato, densius evidentiusque pubescenti. Tarsorum posticorum articulis 2 basalibus sequentibus sensim latioribus. — Long. 7, lat. 2 Yom, | | Turkestan mer. : Wachia (alt. 3.075®.). Specimen unicum ab expe- ditione cl. Br. Grombczewskii, 27. VII. 1889 detectum. » M. le Dr Ch. Martin a pris récemment à Djibouti (baie de Tadjoura) une femelle de M. terminata identique au type du gibbifera Abeille. J'ai déjà dit (p. 188) combien était problématique l’existence de cette espèce en « Barbarie ». Cette nouvelle capture confirmerait encore mon opinion première. | Pendant l'impression de ce travail, M. le professeur Achille Costa a bien voulu me signaler une synonymie importante et que je m’em- presse d'enregistrer ici. Le savant entomologiste de Naples avait, depuis longtemps, reconnu que le nom de bipunctata Costa faisait double emploi dans le genre Macrosiagon et, dès 1859, dans un supplément à son Fauna del regno di Napoli (p. 20-21), il l’a changé en meridionals. L’espèce italienne s’appellera par conséquent : M. meridionalis Costa, 1859 (italica Bed. 1895, bipunctata || Costa 1853). DESCRIPTION DE DEUX NOTOXUS NOUVEAUX DU NORD DE L'AFRIQUE par le capitaine VAULOGER DE BEAUPRÉ. Notoxus Bedeli n. sp. — Rufo-testaceus, nitidus, longe testaceo villosus, elytris maculis duabus brunneis (altera majore rotundata, ad suturam dilatata, paulo post medium, altera minore, transversa, ante- apicali, saèpius secundum suturam conjunctis) ornatis ; thorace con- vexo, cornu lateribus haud dentato ; elytris nitidis, crebre punctatis, apice oblique truncatis. — Long. 3mm, 3, Cettte jolie espèce se distingue à première vue par son aspect bril- . lant, sa longue pubescence et sa coloration. La tache antérieure des élytres est mal limitée et a une tendance à atteindre la suture le long de laquelle elle s'étend vaguement pour rejoindre la petite tache posté- rieure, formant ainsi un x, cette dernière disparait parfois entièrement chez les individus peu colorés. J'ai capturé quelques individus de ce Notoxus en arrachant des her- bes sèches, contre de grosses pierres, près de Chellala (département d'Alger) au mois de mars 1895. — Je suis heureux de le dédier à mon collègue et ami L. Bedel, qui m'aide si obligeamment de ses précieux conseils. M. L. Bedel, apprenant que je publiais la description d’un Notoxus nou- veau, a bien voulu me communiquer la diagnose suivante d’une autre espèce fort intéressante, capturée par M. Hénon à Aïn-Sefra : « Notoxus Henoni (Bedel) n. sp. — Brunneus, supra cum antennis pedibusque pallide testaceus, capite, bucca exclusa, thorace maculisque duabus elytrorum (altera majore basali, juxta scutellum, altera multo minore media juxta suturam) fusco-brunneis ; pilis griseo-canescentibus Mad latera thoracis longissimis. Thorace valde transverso, vix nitidulo ; cornu brevi, lato, haud dentato, supra minute confertim granulato ; elytris nitidulis, crebre sed minutissime punctulatis, apice oblique lruncatis. — Long. 3®m, 5. « Aïn-Sefra (département d'Oran). — Collection Marmottan. « Cette espèce est remarquable par sa coloration, la conformation de | sa corne thoracique et la ponctuation de ses élytres. — L. BEDEL. » DESCRIPTION DE DEUX CLYTRA NOUVEAUX DU NORD DE L'AFRIQUE par le capitaine VAULOGER DE BEAUPRÉ. Clytra (S.-G. Labidostomis) rufo-marginata. — Elongatula, “ Cyaneo-viridis vel aenea, subtus tenuiter albido pubescens; fronte « impressa, rugosa, vertice alutaceo, fortiter punctato; antennis nigro- piceis, arliculis quatuor primis testaceis, macula nigro-virescente superne signatis; prothorace transverso, fortiter punctato, basi ante scutellum utrinque rugoso-impressa, angulis posticis sat fortiter reflexis; scutello punctato; elytris confertim punctatis, transverse rugosis, bre- vissime flavo pilosis, limbo testaceo, apice in communem maculam triangularem dilatato, ornatis. — Long. 4mm,, lat. 2mm, ©”. Subcylindrica, postice paulum attenuata; capite magno, episto- mate profunde tridentato, dente medio majore, triangulari, acuto : mandibulis validiusculis, planatis ; pedibus anticis valde elongatis, hibiis ejusdem paris arcuatis. ©. Capite minore, epistomate haud emarginato, mandibulis pedibus- | que anticis brevioribus. Maroc : Tanger. Par sa taille et sa forme, cette espèce se rapproche beaucoup de Lab. hordei Fabr., auprès duquel elle prend place : mais elle est bien diffé- rente par sa ponctuation générale et surtout celle de la tête, la forme 3 de l’épistome et des mandibules chez le mâle, sa courte pubescence M bien visible, à la loupe, sur la partie postérieure des élytres, sa colora- « tion, etc. Depuis longtemps, je possédais un individu Q de cette espèce Ê portant l'étiquette : Tanger ; un individu ©”, de même provenance M et communiqué par M. Pic, me permet de décrire ici les deux sexes. Clytra (S.-G. Coptocephala) Peresi. — Viridi-aenea, cylindrica; « capite nitido, inter oculos vage impresso, rugoso-punctato; vertice laevi; labro flavo-ferrugineo; antennis validis, infuscatis, articulis quinque primis testaceis ; prothorace cylindrico, nitido, disco obsolete, lateribus et basi fortius punctato, leviter ante scutellum biimpresso, tenuissime flavo limbato; scutello triangulari, apice acuto; elytris. obsolete alutaceis, sat fortiter sublineatim punciatis. ab humeris tenui- ter tlestaceo marginatis maculaque communi apice summo ornatis ; pedibus aeneo-virescentibus, tlibiis basi late flavo-testaceis ; tarsorum arliculis globosis, VAULOGER DE BEAUPRÉ. — CLYTRA NOUVEAUX 195 ©”. Cylindrica ; capite valido, epistomate haud depresso, late arcua- tim emarginato ; mandibulis piceis, validis. — Long. 3mm, 5, lat. 2mm, Q (Invisa). Tunisie : Kairouan. Cette jolie espèce, dont je ne connais qu’un individu mâle, est remarquable par sa forme épaisse et cylindrique, sa ponctuation pres- que rugueuse sur le front et les élvtres, son épistome non déprimé en avant des antennes chez le mâle, ses tarses renflés, à articles presque globuleux, et sa coloration : la bordure jaune, qui part de l’épaule, se dilate très légérement sous le calus huméral et se continue jusqu’à l'extrémité où elle forme une grosse tache commune, couvrant presque toute la partie déclive des élytres. Cette espèce parait devoir prendre place auprès du Coptocephala apicalis Lac., dont elle est cependant bien différente. — Je me fais un plaisir de la dédier à mon collègue et ami M. Pérès, de Bordeaux, qui « l’a capturée en 1891 aux environs de Kairouan et me l’a gracieuse- ment offerte. — 50 -0-G— DESCRIPTION DE TROIS ANTHICUS MÉDITERRANÉENS par Maurice Pic. Anthicus minutissimus Pic, 1894, in Rev. Sc. du Bourb. NII, p. 43 (Cat. géogr. des Anthicides, p. 12). — Petit, grêle, peu brillant, testacé-rougeâtre, avec les élytres en partie d’un noir bleu. — Tête et prothorax à ponctuation assez forte, éparse; la première tronquée, le dernier très bombé en avant, à peine plus large que la tête. Antennes longues, graduellement épaissies; derniers articles courts, 11e plus large et plus long, en pointe mousse. Elytres courts, à côtés subparal- lèles, d’un noir bleu, avec la suture et les épaules rougeâires; surface lécérement plane, à ponctuation forte, écartée, et pubescence grise, longue, peu serrée; extrémité un peu infléchie et arrondie. Pygidium à peine saillant. Pattes courtes. — Long. 1 3/4mm. Maroc (collection Pic). — L’unique exemplaire que je connaisse m'a été généreusement offert par M. le baron Bonnaire. Très voisin de l'A. Genei Laf. mais élytres plus courts, plus parallé- les, à surface légèrement plane et suture rougeûtre. Anthicus Selvei n. sp. — Noir, avec la base des antennes et le prothorax plus ou moins rougeûtres, les tibias et une bande, prés de h STE CPE AE 0 0 AE EE I ET RS hé k , 7 “ de d' 2 one né w 196 M. Pic. — DESCRIPTION D’ANTHICUS l'extrémité des élytres, testacés. — Grand et assez large, peu brillant. Tête médiocrement large, peu fortement et peu densémént ponctuée, légèrement arrondie en arrière; yeux petits; antennes poilues, assez longues, épaisses, à derniers articles très élargis; le dernier plus long, « terminé en pointe mousse. Prothorax rouge, un peu rembruni sur le . disque, assez court, pas plus large que la tête. à ponctuation fine, peu serrée, nettement dilaté-arrondi en avant; fossettes de la base larges et profondes. Elytres plus larges que le prothorax, peu convexes, obli- quement arrondis aux épaules, légèrement digités à l’extrémité, à ponctuation fine, presque imperceptible, de couleur noire, peu bril- lants, à pubescence générale grise, ordinairement plus serrée et con- densée près des épaules en une sorte de bande transversa'e argentée, ornés tout près de l’extrémité d’une fascie testacé-rougeûtre, oblique, . courte, n’atteignant pas la suture. Dessous du corps noir. Pattes cour- tes, plus ou moins testacées, avec les cuisses un peu rembrunies. — Long. 3—3 lomm, Espagne (collection Pic) ; plusieurs mâles. Voisin de l’A. venustus Villa, mais plus large, plus brillant, à anten- nes plus longues. — Se distingue de l’A. Aubei Laf., dont il rappelle assez la forme, par ses antennes plus épaisses et la terminaison diffé- . rente des élytres. À. fortissimus n. sp. — Grand, robuste, pas très brillant, revêtu d’une pubescence grise, noir avec les élytres un peu moins foncés; pattes obscurément ferrugineuses. — Tête grande, tronquée en arrière; - antennes assez longues, peu épaisses, noirâtres; prothorax peu dilaté « mais très arrondi en avant, à ponctuation forte, serrée, creusé de . chaque côté, en arrière, d’une grande fossette revêtue de poils gris. Elytres à pubescence couchée, grise et soyeuse, à ponctuation serrée, assez fine, surtout en arrière; région dorsale subdéprimée; leur pointe anguleuse et taillée très obliquement en dedans, de sorte que les deux élytres réunis déterminent à l’extrémité de la suture une profonde … échancrure commune. Pattes fortes, cuisses épaisses, tibias droits. — Long. 4wm, Algérie : Boghari (Raffray, collection Bedel), un seul exemplaire, « sans doute mâle. 2 Se place en tête du groupe des Bifossicolles, à la suite des Microhoria « Chevr. — D'ailleurs très caractéristique et bien distinct par sa gran L taille de toutes les espèces du même groupe. CCE — SYNOPSIS DES APHODIENS D'EUROPE ET DU BASSIN DE LA MÉDITERRANÉE par H. D’ORBIGNY. TABLEAU DES GENRES 42. Mandibules entièrement cachées par l’épistome (Aphodiini). 2a. Tibias intermédiaires et ordinairement tibias postérieurs ayant sur leur face externe deux hachures obliques ou trans- versales, déterminant chacune une lamelle plus ou moins saillante et le plus souvent garnie de soies. 32. Prothorax sans sillon longitudinal médian. ka, Elyires rayés de 10 stries; intervalles toujours beaucoup plus larges que les stries, très rarement costiformes. D2. Prothorax non cilié à la base, non échancré sur les côtés en avant des angles postérieurs. Tibias postérieurs à lamelles très distinctes. 62. Episiome avec 4 denticules saillants en devant. D ES 4. Abrmes Reitt. ‘Gb, ne avec 9 Eos en devant ou avec les angles antérieurs arrondis sans denticule . . . 2. Aphodius Illig. 5b. Prothorax cilié au milieu de la base, profondément échan- cré sur les côtés en avant des angles postérieurs. Tibias pos- térieurs à lamelles indistinctes ou nulles. 3. Coptochirus Har. Lb, Elytres creusés de 7—9 larges sillons; intervalles plus étroits ou à peine plus larges que les sillons, toujours cos- tiformes. Base du prothorax ciliée, sans rebord. L L. Heptaulacus Muls. 3P, Done avec un Den otaianl médian raccourci ên avant. Elytres largement sillonnés; intervalles très étroits, costiformes . . . , >. Oxyomus Lap. 2b, Tibias intermédiaires o SUB sans hachures ni lamel- les à leur face externe, parfois avec quelques denticules. 72. Tête simplement ponctuée, non granulée. Prothorax sans sillon longitudinal médian distinct, ni sillons transverses. Angle huméral des élytres muni d’une dent aigüe..Forme allongée, peu convexe. . . . RUE 6. Ataenius Har. 7b. Tête nettement granulée. Prothorax avec un sillon longitu- dinal médian ou des sillons transverses. . 82. Prothorax (avec un sillon longitudinal médian raccourci en L’Abeille, vol. XX VIII. — 1896 16. 198 H. p'ORBIGNY avant) sans sillons transverses distincts, sauf parfois sur les côtés, sans bordure de soies. 9a, Forme plus ou moins allongée, cylindrique. se san SE PO RS AT al « 7. Pleurophorus Muls. 9b. Forme assez courte, élargie en arriére. 8. Diastictus Muls. 8b. Prothorax avec plusieurs sillons transverses séparés par des bourrelets saillants; sa base el ses côtés le plus souvent bordés de soies. 102. Ler article des tarses postérieurs non dilaté anguleusement en dehors à son extrémité, parfois seulement un peu élargi également des deux côtés. Forme allongée, parallèle. 412, 2er article des tarses postérieurs long et grêle, plus de 2 fois aussi long que le 2e, faiblement élargi à l’extrémité. . : 9. Rhyssemus Muls. A1b.4er rit “a de pare court, épais, moins de 2 fois aussi long que le 2e, graduellement élargi vers l’extrémité. 10. Rhyssemodes Reitt. A0b. 4er article ‘les Ho us anguleusement dilaté en dehors à son extrémité. Forme courte ou peu allongée, con- vexe, dilatée en arriére. . . . . 11. Psammobius Heer. Ab, Mandibules incomplètement cachées par l’épistome, leur partie antérieure, au moins, apparente. (Aegialiini). 192, Ecusson distinct. Tibias antérieurs munis d’un éperon terminal. ; 13a, Mandibules en partie seulement apparentes en avant de l’épistome. Prothorax transversal. Pygidium entièrement ou presque entièrement recouvert par les élytres. Forme courte ou médiocrement allongée, jamais cylindrique. Aka, Elytres striés. . . . STE 12. Aegialia Latr. Añb. Elytres non siriés, au plis avec ‘les traces d’une ou deux stries sur les côtés. 152. Forme courte, très convexe. Tibias antérieurs avec 3 dents. Tarses postérieurs terminés par deux ongles extrêmement , COLIS T durs D'OLEUE D NTIE 13. Millingenia Sharp. 15b, Forme plus allongée, très peu convexe. Tibias antérieurs avec 4—5 dents. Tarses postérieurs terminés par deux ongles. 45567 1008.02 1410 le IQ sn re 14. Eremazus Muls. À 43b, Mandibules entièrement apparentes en avant de l’épistome. Prothorax plus long que large. Pygidium en grande partie découvert. Forme très allongée, cylindrique. Elytres striés. L'UBIHOUINE HA one MONA SRE He 15. Chiron Mc Leay. APHODIENS 199 12b. Ecusson très petit, non ou à peine visible. Tibias anté- rieurs sans éperon terminal. Mandibules en majeure partie apparentes en avant de l’épistome. Forme courte, ovale. Elytres avec des rangées de gros points. s À EU MAN CNE EE 16. Phones Sn, 1a | 1e 22. pb, 1. Gen. Ahermes Reitter. Forme trapue et convexe. Tête et prothorax d’un brun rou- geâtre; élytres d’un testacé rougeâtre. (Ressemble un peu à un petit Rhizotrogus). Epistome avec 4 denticules saillants au bord antérieur, les deux du milieu plus écartés; suture frontale presque rectiligne et saillante dans toute sa lon- gueur. Côtés du prothorax et des élytres ciliés de longs poils jaunes. Stries des élytres assez fines, nettement ponctuées ; interstries presque lisses, sauf vers l'extrémité. Cuisses pos- térieures extrêmement larges; tibias postérieurs épais, trian- gulaires, extrêmement larges à leur extrémité; éperons terminaux très larges, aplatis. Long. 8-8,8. — Russie méri- dionale : Astrakan, Kirghiz. 2. Gen. Aphodius Illiger. TABLEAU DES SOUS-GENRES Tibias postérieurs courts, épais et très fortement dilatés en iriangle..Epistome échancré en devant, avec les angles anté- rieurs arrondis. Ecusson rétréci en devant, plus étroit que les er et 2e interstries pris ensemble à leur base. Corps entiérement testacé . : ; Tibias postérieurs plus ou moins allongés, non dilatés en triangle. Epistome très distinctement granulé, profondément échan- cré en devant, avec les angles antérieurs vifs. Corps entié- rement testacé concolore, ou avec le disque du prothorax et la suture des élytres pis ou moins brunâtres. . rufescens Reitt. 9. Sitiphus Fairm. ur S MER 8. Mendidius Har. ne nn non caecle __. LÉ très légèrement chez des insectes au moins en majeure partie noirs, ou ayant les angles antérieurs de l’épistome arrondis. Ja. 7e et 9e intersiries réunis bien avant l’extrémité et se pro- longeant en un unique bourrelet costiforme. Epistome TE pa AA 4 7 à Ru. à bi: fé À CN D 4 ! C8 EX che d'A É Cat À F Ed LE & L * +» ni 200 H. D'ORBIGNY échancré en devant, avec les angles antérieurs bien mar- qués. Prothorax sans rebord à la base, ou à rebord indis- tinct, au moins dans le milieu. Taille petite. Elytres bruns ou en partie testacés. . . . . . . 5. Plagiogonus Muls. 3b,7e et 9% interstries non prolongés postérieurement en un bourrelet costiforme. La, Ecusson soit rétréci en devant, soit à côtés parallèles dans le % basilaire, à peine aussi large où moins large que les 4er et 2e interstries pris ensemble à leur base (1). ba. Prothorax et élytres pubescents. Elytres ternes, noirs ou | rougeâtres. . . . on oe 12. Trichonotus Muls. 5b. Prothorax et élytres glabres. 1 62. Prothorax obliquement coupé entre sa base et ses bords latéraux (2). Entièrement d’un brun jaunâtre, ou tête et prothorax noirs, no d’un brun marron. . à 10. PHÉSbbodrus Reitt. Gb, Drothitais à non COUDE. EAN entre sa base el ses bords latéraux. 72, Elytres noirs ou bruns, soit concolores, soit avec une ou deux taches rouges ou jaunes, parfois rouges, avec la SUITE MOITATER: LE 12 ses 6. (3) Calamosternus Motsch.. 7b. Elytres testacés, soit concolores, soit avec le bord sutural ou l’insterstrie juxtasutural et souvent les côtés ou l’extré- mité noirs ou bruns. . . . . « … . 7. Erytus Mulsä &b, Ecusson ordinairement rétréci de la base à l’extrémité en ligne presque droite ou légèrement courbe, aussi large ou plus large que les Aer et 2e interstries pris ensemble à leur (1) Ce caractère est douteux chez le quadriguttatus dont l’écusson est sub-. triangulaire ; je le comprends néanmoins dans ce groupe; ses élytres noirs à taches jaunes le font facilement reconnaître. ; Il en est de même pour le merdarius; ses élytres testacés, avec l'interstries LI juxtasutural noir dans toute son étendue, ne permettent pes de le confondre 5 avec les espèces des autres groupes. 4 (2) Dans ce sous-genre et dans le sous-genre 2 (Aphodius s. str.), les angles. + de chaque côté du pan coupé sont largement arrondis et il ne reste parfois qu’une très petite partie droité, de sorte que l’angle postérieur dans son ensemble parait simplement très largement arrondi; souvent, au contraire’ le pan coupé est bien accusé et même sinué. (3) Je comprends sous ce nom les sous- genres Orodalus et Nialus dont on. trouvera les caractères au tableau des espèces; pour faciliter la détermina- 4 tion, j'ai cru préférable de les présenter dans le même tableau. Même observation pour le groupe suivant (Erytus) qui comprend les soûs-" genre Subrinus et Esymus. | 82. 9a, 9b. 102. 12P. db, 8pb. 132. Ala. (4) Le séicticus, APHODIENS base, parfois rétréci en devant, ou très fortement arqué sur les côtés, mais alors beaucoup plus large que les 2 premiers interstries (1). Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies courtes, égales (2). Ecusson très grand, atteignant le 1/5 de la longueur des (ASTON DEN 1. Colobopterus Ecusson plus ete ren seulement environ le 4/10 de la longüeur des élytres. Prothorax obliquement coupé entre sa base et ses bords latéraux, souvent avec une fossette en devant chez le œ'. _Suture frontale tuberculée (sauf chez suarius et latisulcus). 201 Muls. 2. Aphodius s. sir. Robe non dt ne cree entre sa base et ses bords latéraux, sans fossette en devant. - Elyires soit noirs ou bruns, soit entièrement ou en partie rouges. . Prothorax rebordé au bord antérieur, le rebord souvent plus ou moins largement interrompu dans le milieu. Suture frontale indistincte et sans traces de tubercules. Dessus noir ou brun concolore. . 3. Ammoecius Prothorax non rebordé au bord antérieur. Suture frontale souvent tuberculée . : Elyires testacés, soit annee. soit avec un étroit liseré sutural ou avec le bord externe obscur, sans taches distinc- tes sur le disque; interstrie juxtasutural jamais entière- Muls. k. Agrilinus Muls. ment noir. . . . de 17. Bodilus Muls. Extrémité des ha sectes bordée de soies d’inégale longueur et ordinairement assez longues. Prothorax rebordé à la base (sauf parfois chez les WMelinopte- rus). Epistome en demi-hexagone, plus ou moins sinué en devant. Interstries fortement ponciués ou très nettement rugueux. Elytres noirs, bruns ou rougeâtres, rarement d’un testacé ADS D DR AO MA CENTRE NU MAR 11. Amidorus Muls. compris dans ce groupe, a l’écusson parallèle ou un peu rétréci en devant et pas plus large que les 2 premiers interstries, mais ses élytres, testacés avec des petites taches noires, le font classer sans hési- tation parmi les Volinus. (2) Sauf chez le Bodilus irrilans o*, mais il ne me paraît pas possible de le classer dans un autre groupe. RS ER MP ET MONT PERRET 1” 4 w 8 fes PA SU 202 - H. D’ORBIGNY 1&b. Interstries trés finement ponctués (1). Elytres testacés. 152. Elytres testacés, avec plusieurs petites taches noires ou bru- nes, ordinairement en partie groupées et constituant des bandes ou fascies, très rarement avec une seule tache longi- tudinale sur le Le ou sur le 7e interstrie. 3 162. Epistome sans longs poils dressés. Prothorax à angles pos- - « terieurs obtusément arrondis, mais bien marqués. ; 14. Volinus Muls.… 16b. ane avec v'h longs St Arokses (2). Prothorax large- : ment arrondi entre sa base et ses bords latéraux, sans angle | 4 pafqués eu . . . 45. Nimbus Muls. 15b. Elytres testacés, A eniEnt vontaliré! ordinairement cha- cun avec une grosse tache, parfois peu accusée, laissant plus claires la base, la région circascutellaire et une partie varia- ble du 2e interstrie; bord sutural et souvent interstrie juxta- sutural plus ou moins obscurs. . 16. Melinopterus Muls.. 13b. Prothorax sans rebord, au moins dans la majeure partie de la base (3). 172. Suture frontale tuberculée. Epistome en démiéhetagine plus ou moins sinué en devant. Elytres convexes, rouges ou d’un testacé rougeâtre, souvent avec plusieurs petites taches noires ou brunes constituant des bandes ou fascies. 4 13. Limarus Muls. 17h. suture frontale utique. piété en arc de cercle (sauf ; chez le Bonvouloiri), parfois légèrement tronqué en devant, très rarement à peine subsinué. 482. Joues nullement dilatées. latéralement, pas plus saillantes que les yeux. Elytres rouges tachés de noir ou noirs tachés | de ronge is JE 18. Biralus Muls.… 18b. Joues plus ou moins date ta aloneé beaucoup plus saillantes que les yeux: 4047 400 19. Acrossus Muls. 1. Subsg. Colobopterus Mulsant. | Coprimorphus Muls. — Eupleurus Muls. — Megatelus Reitt\ Otophorus Muls. — Teuchestes Muls. à 12. Elyires déprimés, surtout à la région scutellaire, chacun (1) Sauf chez le Volinus dilatatus. É (2) Au moins chez obliteratus, affinis et contaminatus ; je n'ai pas vu Lederi et harpagonis. k (3) Sauf chez le Biralus tunicatus; la fine ponctuation des interstries le sépare des Amidorus et sa coloration empêche de le 2 rar avec les autres espèces ayant la base du prothorax rebordée. cu 400 '(i 22. 32. JP. 2e. jh; a, APHODIENS avec un calus vers la partie postérieure. Ecusson enfoncé en arrière-plan des élytres (Colobopterus Muls.). Interstries plans, non rebordés. Elytres rouges. Prothorax noir, avec les angles antérieurs rougeñtres. Taille très grande. Long. 10-15. — Europe moyenne et méridionale, Caucase. 203 submaculatus Muls. — Sbrdtator ere. Elytres ue. avec la suture obscure et souvent avec une tache plus ou moins étendue sur le disque. Prothorax entié- rement noir. Long. 6-9. — de Nord de l’Afrique. erraticus L. Pie as nee Hcel à convexes et ayant de cha- que côté un rebord saillant le long des stries. Ordinaire- ment dessus entièrement noir brillant, parfois élytres rouges (var. fuscipennis oi 6-7,5. — Europe, Nord de RASE EU < vite subterraneus JL. Elytres r eue convexes, non déprimés à la région scutellaire, sans calus vers l’extrémité. Ecusson situé sur le même plan que les élytres. Elytres environ de la longueur du prothorax. Ecusson large, en triangle équilatéral à côtés rectilignes (Megatelus Reitt.). Tête et prothorax noirs, brillants. . Base du prothorax rebordée. Elytres testacés, avec une tache noire s'étendant étroitement sur une partie de la base, et chacun une autre tache quadrangulaire située vers le milieu de la longueur, assez éloignée de la suture et reliée à une bande longitudinale s'étendant en avant sur les côtés. Long. 4-5. — oi orientale, Tunisie, Egypte, Syrie. scolytoides Luc. — contractus Klug. . Base oi Du Ur ax sans rebord. Elytres noirs, avec la suture et les 2 premiers interstries ainsi que l’extrémité testacés. Eong#%,7 == Syrie . . . re scolytiformis . Elyires beaucoup plus longs ie le prothorax. Ecusson assez étroit, allongé, en triangle curviligne à côtés convexes (Otophorus Muls.). . Taille petite, 3,5-5. Elytres noirs, avec l'extrémité large- ment tachée de brun-rouge parfois en outre avec une tache humérale brun-rouge (var. sanguinolentus Herbst). Tête et prothorax noirs. — Europe, Sibérie. è » ° D Reitt. Ac noitheidilis L. Taille prarde, 9- 13. Entièrement noir brillant, parfois avec 204 LR H. D'ORBIGNY les élytres rouges ou d’un brun-rougeâtre (var. silvaticus Ahr.). — Europe, Nord de l'Asie. . . . . . . fossor L. 2. Subg. Aphodius s. str. Loraphodius Reitt. — Loraspis Muls. A2, Suture frontale non ou trés indistinctement tuberculée. Pro- thorax sans fossette en devant chez les ©. Prothorax noir; élytres d’un brun brillant, souvent avec la suture plus claire. Forme peu convexe, assez allongée (Loraphodius Reitt.). | 2a. Epistome échancré en devant, avec un 1 angle bien marqué de chaque côté de l’échancrure. Prothorax seulement un peu plus large que long. Ecusson. allongé. Stries fines; inter- stries plans, presque cariniformes en arrière. Long. 5,2-6,5. — Grèce, Turquie, “h nee Caucase. : suarius Fald. 2b, Episiome faiblement sinué en derdit, avec les angles anté- rieurs arrondis. Prothorax nettement transversal. Écusson à peine plus long que large. Stries fortes; interstries plans. Long. 5,3. — Circassie. . . . Maure 1 latisulcus Reïtt. 4b. Suture frontale tuberculée. Prothorax avec une fossette ou une dépression en devant chez les ©. | 3a, Ecusson non sillonné. Bord antérieur du prothorax non rebordé (Aphodius s. str.). La, Elytres avec une bande transversale noire dentée, sur fond jaune vif. Prothorax noir, avec une tache jaune aux angles antérieurs. ne 8-10. — France, RE Russie. conjugatus Panz. Bb, Elitres sans bande hensverale noire sur fond jaune. da, Elytres testacés, concolores, ou chacun avec une grosse tache allongée, noire ou brune. plus ou moins étendue. Prothorax entièrement noir. Long. 5-7. — Europe, Caucase, Algérie, Tunisie, 4604 A aUeS LE scybalarius Fabr. db. Elytres rouges ou noirs. 62. Elytres rouges, parfois avec le disque enfumé. Prothorax ordinairement taché de rouge ou de jeune aux angles antérieurs. 72. Ventre rouge. Prothorax faiblement transversal. 4e inter- strie aussi prolongé vers l’extrémité que les 3e et 5e. Long.:6-8..-- Europe. : mix iti VRUE foetens Fabr. ÀPHODIENS 205 7. Ventre noir. Prothorax trés fortement transversal. 82, ke interstrie raccourci, moins prolongé vers l’extrémité que les 3e et 5e. Long. 5,5-8. — ee Caucase, Nord de PAsie, Algérie. . . . Aer fimetarius L. 8b. Le interstrie aussi rm vers ait que les 3e et 5e. Long. 6,5-8. — Andalousie, Algérie, Syrie. var. cardinalis Reïitt. 6b.Elytres et prothorax d’un noir brillant. Forme courte. Long. 6. — Caucase, Svanétie. . . . . svaneticus Reiti. 3b, Ecusson ayant de chaque côté un large sillon qui détermine une carène médiane. Bord antérieur du prothorax finement rebordé (Loraspis Muls.). Epistome avec une ride ou carène transverse située vers le milieu. Forme trés courte. Ordinairement tout entier d’un noir brillant, très rarement côtés du prothorax rougeâtres et élytres rouges (var. ery- thropterus, var. nov., de la Dobrodja, collection Ch. Bri- sout). Long. 5-7. — Hongrie, Russie, Caucase. . . . frater Muls. (1). — sulcatus Fabr. 3. Subg. Ammoecius Mulsant (2) 12. Bord antérieur de l’épistome avec un denticule ou un angle vif de chaque côté de l’échancrure; carène transverse très prononcée. 2a. Rebord antérieur du prothorax très largement interrompu dans le milieu. Stries fortes, très profondes et fortement cré- nelées; interstries convexes à l’extrémité. Long. 5,5-6,5. — France méridionale, ds Espagne, Portugal, Maroc, Aérien - REPAS elevatus OI. 2b. Rebord antérieur du soon non Fe rompu dansle milieu. Stries fines, peu profondes et faiblement crénelées; interstries presque plans à l’extrémité. Taille beaucoup plus petite. (1) Le frater Muls. (Opusc. XIV, 203) dont j'ai vu le type dans la collection Reiche, au Muséum d'Histoire naturelle, a, comme le sulcatus, le bord anté- rieur du prothorax finement rebordé; il en diffère par les points du prothorax un peu plus gros et plus espacés, sans mélange de points plus fins, et par l’écusson moins nettement sillonné; je ne crois pas néanmoins qu’il puisse constituer une espèce distincte. Le sulcatus, par son faciès, la carène transversale de l’épistome et le pro- thorax rebordé au bord antérieur, se rapproche des Ammoecius. (2) Les Ammoecius ne peuvent constituer un genre particulier; ils sont reliés très bien, d’une part, aux Aphodius sens. str. par le sulcatus, de l’autre, aux Agrilinus par le gibbus et le pyrenaeus. RCE PR OT EE OA EE ON OS TR REP E Hp \ vue TRE LAN AL 4 206 H. D’'ORBIGNY Long. 4,5-5. — Algérie : “ia Alger; Maroc (1). . . . DINRITTE numidicus Muls. Ab. Bord Mérieur & lébistome sans denticule ni angle vif de chaque côté de l’échancrure. 3a. Rebord antérieur du prothorax non interrompu dans le milieu. ka, Tête entièrement ponctuée rugueusement et ridée; carène transverse peu saillante et perdue dans les rugosités. Écus- son avec de gros points épars. Interstries très convexes à l'extrémité. Long. 4,5-5,5. — Sardaigne, Algérie. ; PURE AE HE Levaillanti Muls. — rugifrons Aubé. Lb, Tête lisse, Sauf les côtés finement ridés en avant; carène transverse très prononcée. Ecusson lisse. Interstries non ou à peine convexes à l'extrémité. Long. 4,5-5, — Espagne, Portugal, Maroc. . . . ARTE lusitanicus Er. 3b. Rebord antérieur du prothbr nettérient interrompu dans le milieu. Tête lisse ou presque lisse en arrière de la carène. Ecusson lisse. Interstries assez fortement convexes à l’ex- Cire. ja. Stries des élytres étroites. légérement crénelées de petits points moins distincts en arrière. Long. 4,5-5,8. — Espa- RCA POULAL ONCE . "1" TPMIQUS Brisi P. Stries des élytres larges, cle de res gros points égale- ment distincts en arrière. Forme plus courte. Long. 4-5. — France, Europe septentrionale et moyenne, Caucase. brevis Er. k. Subg. Agrilinus Muls. (2) Ammoecius Muls. (pars). — Planolinus Muls. Parammoecius Seidl. — Oromus Muls. 42. Prothorax rebordé à la base (Agrilinus Muls.). 2a, Epistome profondément échancré en arc de cercle à son bord antérieur, avec un angle vif de chaque côté de l’échancrure. Forme courte. 32, Interstrie juxtasutural non enfoncé à la partie déclive de : (4) Confondu par Reïtter avec l’espèce précédente. (2) La plupart des insectes de ce groupe ont une carène tranverse plus où 4 moins marquée vers le tiers antérieur de l’épistome, mais elle est extrême- … ment variable et il ne me paraît Lu possible de l'utiliser pour la détermina- À tion des espèces. } A UE Ft : APHODIENS 207 l’élytre avant l’extrémité. Dessus noir, peu brillant, HN avec l’extrémité des élytres rougeûtre. La, Interstries imponctués. Prothorax à ponctuation peu serrée sur le disque, un peu plus sur les côtés. Suture frontale mutique. Long. 3, 5—k4, 5. — Montagnes de Suisse, Tyrol, Siyrie. Amm. Lt. Er. — dr nos Ktst. — Due Germ. &b, Interstries finement pointillés. Prothorax à ponctuation très serrée, aussi bien sur le disque que sur les côtés. Suture frontale trituberculée, au moins chez le ©. Long. 4-5. — Pyrénées, Alpes, Piémont. . . ? monticola Muls. (1) — jugicola Har. — Amm. rugiceps Muls. pyrenaeus Duv. 3b. Interstrie juxtasutural profondément enfoncé à la partie | déclive avant l’extrémité. [nterstries finement pointillés. Prothorax à ponctuation fine, peu serrée, presque égale. Suture frontale trituberculée. Dessus noir ou brun brillant, souvent avec les côtés du prothorax, l’extrémité ou rare- ment la totalité des élytres d’un brun rougeâtre. Long. | k,5-5. — Allemagne centrale et méridionale, Alpes | Pauiohe een Ro nemoralis Er. 2b. Epistome rbiiement sinué en Hévint, avec les angles antérieurs arrondis, rarement très faiblement échancré, avec les angles antérieurs vifs. Ja. Elytres noirs ou bruns, parfois avec l’extrémité, la suture ou le bord latéral plus clairs. 6a. Elvires élargis en arrière. Forme assez allongée. Elyires bruns, ordinairement avec la suture très étroitement et parfois le bord latéral rougeûtres. 72. Suture frontale trituberculée. Angles antérieurs de l’épis- tome ordinairement vifs o”, arrondis Q©. Front finement et et peu densément ponctué. Prothorax à ponctuation fine, assez dense, mélangée de points plus gros. Interstries plans, finement et éparsement pointillés; interstrie juxtasutural non enfoncé à la partie déclive. Long. 5-6. — Europe boréale et montagnes de l’Europe moyenne. . . piceus Gylil. 7. Suture frontale sans traces de tubercules. Angles antérieurs (4) La description de l’Aph. monticola Muls. 1842 (Lamell., Are éd., 215), des Basses-Alpes (Dejean), s applique assez bien à un individu immature du Pyrenaeus, mais cette synonymie u’étant pas certaine, je crois préférable de conserver le nom donné par Jacquelin-Duval. 208 H. D’'ORBIGNY de l’épistome complètement arrondis. Front très densément et fortement ponctué. Prothorax marqué de très grands points assez serrés, avec des points ombiliqués sur les côtés. Interstries convexes, presque imponctués. Long. 5. — TYTOLVE certe. J'EN Re (!) latipunctatus Gredl. 6b. Elytres non Pet en arrière. Angles antérieurs de l’épi- stome complétement arrondis. 82. Interstrie juxtasutural fortement enfoncé à la partie déclive de l’élytre avant l’extrémité. Strie juxtasuturale beaucoup plus profonde vers l'extrémité. Suture frontale trituberculée. Elytres noirs ou bruns, passant graduellement au brun rougeâtre vers l'extrémité. Long. 4,5-6. — Europe moyenne et méridionale. vernus Muls. — exiquus Muls. — constans Duft. 8b. Interstrie juxtasutural non ou à peine enfoncé à la partie déclive avant l’extrémité. Strie juxtasuturale non ou à peine plus profonde vers l'extrémité. Elytres ordinairement entière- ment noirs, rarement avec l'extrémité rougeûtre. 9a, Massue des antennes jaunâtre. Suture frontale avec un seul tubercule. Elvires brillants, assez allongés. Taille assez grande. Long. 6-6,5. — Bavière, Suisse, Italie. satyrus Reitt. 9b. Massue des antennes noire. Suture frontale trituberculée. Taille beaucoup plus petite. Long. 4,5-5,5. 102. Stries fines, égales; interstries plans ou presque plans, à ponctuation très variable, soit mats, soit plus ou moins brillants. — Europe moyenne et méridionale, Caucase, Algérie, Maroc. . . . . . convexus Er. — var. Lucasi Har. — var. eine Reitt. (2). : ater de Geer. 10b. Stries profondes, les dorsales plus larges et plus profondes que les latérales; interstries internes subconvexes, à ponc- tuation serrée; assez brillant. — Pyrénées, Alpes, Bosnie, Caucase. .::... rt. var. ascendens Reiche. 5b. Elytres rouges, rt avec une tache foncée plus ou moins étendue. (4) Je n’ai pas vu cette espèce; Reitter, qui ne l’a vue non plus, la place avec doute dans le sous-genre Aphodius; Gredler, en la décrivant (Tirol. Ins. 470), la dit voisine de l’ater. (2) Aucune de ces variétés n’est nettement caractérisée; on trouve tous les passages entre les élytres mats et les élytres brillants; il en est de même pour la ponctuation des interstries plus ou moins serrée et pour celle du prothorax. La variété ascendens est même souvent difficile à séparer du type. APHODIENS 209 112. Taille petite, 3,5-4,5. Epistome simplement sinué en devant, sans angle distinct de chaque côté. Prothorax sans sillon longitudinal médian près de la base. 192. Extrémité des élytres mate. Elytres non ou à peine élargis en arriére. 13a. Interstries distinctement et densément ponctués. Elytres ordinairement avec une grande tache noire, couvrant les 2/3 antérieurs et laissani l'épaule largement rouge, parfois tout rouges, sauf une tache transverse obscure en arrière du milieu (var. vitiosus Reïtt.). Long. 4-5. — Syrie, Caucase. : mundus Reitt. 43b. Hisane rem Hé. Hi te Snhbtianont avec une orande tache noire ou brune, laissant libres le calus humé- ral, la région juxtasuturale antérieure, l’extrémité et une assez grande surface avant l’extrémité, parfois entièrement rouges (var. Gyllenhali Seidl.). Long. ci — Europe septentrionale et centrale, Caucase. | sedulus Har. — putridus Sturm, Muls. — borealis GyIL. | 12b. Extrémité des élytres brillante. Elytres distinctement élar- gis en arrière; intersiries finement pointillés. Elytres soit entièrement rouges, soit chacun avec une tache obscure plus ou moins étendue sur le disque. Long. 4-4,5. — Europe, Caucase, Sibérie. . foetidus Fabr., Muls. — putridus Herbst. 11h. Taille assez grande. Epistome légérement échancré en devant, avec un angle vif de chaque côté. Prothorax ayant, près de la base, un court sillon longitudinal médian, peu profond. Elytres entiérement rouges. Forme assez courte. Long. 6-8. — Europe boréale. à rhenonum Zett. — ou Gyil. (1). Ab Prothorax sans rebord à la base, au moins dans la partie médiane (Oromus Muls.). Aka. Interstries plans, les latéraux (vers leur extrémité) beau- coup plus larges qne les stries. Long. 5-7. 152. Interstries peu densément et très finement ponctués. Ely- tres soit entiérement noirs, parfois avec les côtés ou l’extré- mité brun-rouge (type), soit rouges, avec des taches brunes plus ou moins apparentes ou même entièrement rouges | | | | | (4) Cette espèce se trouve aux îles Feroë (coll. Alluaud!); c’est elle que Hansen (Fn. Ins. feroensis, 245) cite sous le nom erroné d’alpinus (avec lap- ponum comme synonyme). OT PE AN OR CO PP TO ST ER JF DE RUE PS ERP TS RP EMEE à UM 210 H. D'ORBIGNY (var. rubens Com., dilatatus Schmidt, Schmidti Heer). — Alpes d'Europe. . . . Bu DORx alpinus SCOP. 15b. Interstries densément et assez rte ponctués, ridés à l'extrémité. Elytres toujours noirs. — Caucase. . . . var. asphaltinus Kolen. Aab, 2e et ge éniies on a l’extrémité; interstries = latéraux (vers leur extrémité) pas plus larges que les stries. Elytres noires, rarement brunâtres sur les côtés. Taille petite. Long. 3-3,5. — Montagnes et forêts de l’Europe; PaniSi DATE gb ANS DE Re corvinus Er. 5. Subg. Plagiogonus Muls. (!) Oloperus Muls. 42, Elytres noirs ou bruns, souvent avec la suture ou l’extré- mité plus claire. 22, Elyires incisés à l’extrémité de la suture. Long. 2,2-3. — Europe, Caucase. arenarius ? OL. — Dusillus PreyssL. — ‘rhododaetylus Marsh. 2b. Elytres non incisés à l’extrémité de la suture. Ja, Interstrie juxtasutural brusquement rétréci à la partie déclive et fortement enfoncé depuis ce point jusqu’à l’extré- mité. Interstries fortement costiformes en arrière. Long. 3,)-4. — Syrie, Caucase. ,. ,: + , . syriacus Har. 3b.Interstrie juxtasutural graduellement rétréci en arrière jusqu’à l’extrémité, et non ou à peine enfoncé postérieure- ment. Interstries faiblement convexes à l’extrémité. Ep 2, 9-3, D — Algérie, Maroc, Asie-Mineure. | ARR . . . algiricus Har. — a. nanus Farm, 1b, Elytires Lee. ordinairement avec l’interstrie juxta- sutural, l’extrémité et les côtés, parfois aussi la base trian- gulairement, d’un brun noirâtre. ka, Extrémité des élytres à stries seulement un peu plus larges et plus profondes qu’en avant et non distinctement ponc- (2) Il est possible que l’Aphodius Pedrozoi Woll., 1854 (Ins. Mader. 226), soit un Plagiogonus. (2) D’après sa description, le Theryi Clouet des Pesruches (Bull. Soc. ent. Fr. 1896, 54), de Biskra, diffère du nanus par la taille plus grande (3, 5), la coloration rousse du devant de la tête, du milieu des côtés du prothorax et de l’extrémité des élytres, la forme très convexe, étranglée antérieurement et ‘s’élargissant d’une façon régulière d’avant en arrière. Tous ces caractères, très variables du reste, se retrouvent chez le nanus. ,: APHODIENS tuées; interstrie juxtasutural à peine enfoncé. Long. 3. — Bakou; vallée de l’Arax; Syrie. . . . praeustus Ball. &b, Extrémité des élytres à stries beaucoup plus larges et plus profondes qu’en avant et distinctement ponctuées; interstrie juxtasutural très fortement enfoncé. Long. 2,5-2,8. — Algé- Mie MSIE) Al Li, (1) esymoides Reitt. 6. Subg. Calamosternus Motsch. Emadus Muls. — Orodalus Muls. — Eudolus Muis. — Mecynodes Muls. — Nialus Muls. Aa, Base du prothorax à rebord fin, mais bien visible de dessus, même dans le milieu. 2a, Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies courtes et d’égale longueur. Suture frontale tuberculée dans son milieu. 4er article des tarses postérieurs seulement un peu plus long que le 2e (Calamosternus Motsch.). Ja, Interstries à ponctuation très fine, éparse, peu visible. Pro- thorax à ponctuation très variable, irrégulière, ordinaire- ment composée de points très fins mélangés de points assez gros, peu serrée ou presque nulle sur le disque et sur un assez grand espace vers le milieu des côtés. Long. 4-6, — _ Europe, Nord de l'Afrique et de l’Asie. ka, Elytres noirs ou bruns, parfois plus clairs à l'extrémité. . ut. . . . . . . Perezi Har. — granarius L. Ab, Elyires nn. avec la suture et les côtés obscurs. Su le AE vagus Mars. — var. One Fald. 3b, [nterstries ie Séinoenent ponctués. Prothorax assez densément ponctué sur le disque, un peu plus densément et fortement sur les côtés. Elytres plus courts, noirs, rarement rouges, avec la suture et les côtés obscurs (var. sulphurifer Reitt.). Long. 4. — Kurdistan, Astrakan, Arménie, Syrie, (? Grèce, ? Espagne). . . 5 trucidatus Har. 2b, Extrémité des tibias ns bordée de soies longues, mélangées de soies beaucoup plus courtes. Suture frontale : (1) Le Plagiogonus praeustus, provenant de Bakou, que j'ai vu dans la collection Ch. Brisout, est absolument semblable comme coloration et comme forme aux esymoides d'Algérie, sauf les différences indiquées ci-des- _ sus. Les caractères de coloration que donne Reïtter pour séparer ces deux ‘espèces ne sont pas constants; l’échancrure de la base du prothorax qu'il signale chez l’esymoides existe également chez le praeustus. 212 D2. bb, 62. 72. 28: 9a, (4) Je ne connais pas cette espèce; Mulsant l’a décrite d’après un seu exemplaire sans indication d’origine (coll. Renaud, de Lyon). 1 . Stries fortes; interstries dorsaux convexes Elytres noirs ou .Stries fines; interstries de De ou presque plans. Ne ZA ASS. ir Ê LR LT EU AT NS Te H. D’ORBIGNY non ou indistinctement tuberculée dans son milieu (Oro- dalus Muls.). Prothorax peu densément ponctué sur le disque, imponctué près du bord antérieur, de la base et du milieu des côtés. Côtés du prothorax et élytres d’un rouge fauve. Interstries presque lisses. 4er article des tarses postérieurs moins long que les deux suivants ensemble. Long. 3, 2. — (? France). (1) hypocrita Muls. Prothorax sans espace notable imponctué. Elytres arrondis sur les côtés (sauf chez quadrisignatus ©), noirs ou bruns, avec l'extrémité plus claire ou des taches rouges ou jaunâtres avant l’extrémité. Forme peu allongée. Eperons de l’extrémité des tibias postérieurs très larges, aplatis et un peu arrondis à leur extrémité. 4er article des tarses postérieurs court et très épais, seulement de moitié plus long que le 2e. Interstries assez fortement ponctués. Elytres noirs ou bruns, avec des parties vaguement plus claires. Long. 3, 5-5. — Europe septentrionale et tempérée, . CAMES Le enr ue coenosus Panz. — tristis Panz. … Eperons de l’extrémité des tibias postérieurs grêles et acu- minés. 4er article des tarses postérieurs étroit et presque aussi long ou plus long que les 2 suivants ensemble. Inter- stries très finement et peu distinctement ponctués. bruns, ordinairement avec l’extrémité vaguement plus claire, sans taches bien accusées. Long. 3-4,5. — Europe, Caucase, Sibérie . . . AE pusillus Herbst . Elytres soit noirs ou bruns, avec des taches rouges ou jau- nâtres, soit rouges, avec la suture noire (très ie entièrement noirs chez le biguttatus). Pattes entiérement d’un testacé clair. Prothorax ant taché de jaune aux angles antérieurs. Elytres ayant chacun, à la base, une grosse tache arrondie, une autre avant l’extré- mité, et le bord apical, étroitement, d’un rouge jaunâtre clair; ces taches parfois plus étendues et réunies. Long. 3 3,9-4,5. — Europe, Algérie. . . . quadriguttatus Herbst. APHODIENS 243 9b. Pattes d'un brun obscur ou rougeñtre, avec les tarses plus clairs. 102. Elytres noirs ou bruns, chacun avec une tache rouge située | au-delà du milieu et souvent une tache humérale. | 442. Tache postérieure des élytres à contours très nets, ne se | fondant pas sur ses bords avec la couleur foncée, et très régu- | liérement ronde. Toujours, en outre, une petite tache | humérale. 122, Tache humérale oblique et embrassant le calus. Base du 2e interstrie ordinairement avec une autre petite tache rouge. Elyires à côtés parallèles o, faiblement arrondis ©. Long. | 3,3-4. — Grèce, Turquie, Asie-Mineure, Syrie; ? Turkestan. | ve ? sexpustulatus Gebl. — quadrisignatus Brullé. | | | 12h. Tache humérale allongée et occupant ordinairement la lar- seur des 6e et 7e intersiries en arrière du calus huméral qui | reste noir. Base du 2e interstrie sans tache rouge. Elytres | arrondis sur les côtés o’ et ©. Long. 3,5-4. — France, Alle- | manier prol "Sicile. 10". fe quadrimaculatus L. | 41. Tache postérieure des élytres à Anna indécis et se fon- dant sur ses bords avec la couleur foncée, très variable de forme et d’étendue, ordinairement transversale, parfois envahissant une grande partie de lélytre. Tache humérale souvent nulle, mais, quand elle existe, toujours située sur le calus, parfois s'étendant en arrière et se reliant à la tache postérieure. Très rarement élvtres entièrement noirs. Taille plus petite. Long. 2,5-3. — Europe moyenne, Caucase . | BAIE, biguttatus Germ. — sanguinolentus Panz. 10b. Elytres entièrement rouges, avec l’interstrie juxtasutural | noir et parfois les côtés obscurs. Long. 2,8-3,2. — Allema- | one, Autriche, Tyrol | ? tyrolensis Ron a 1 — Var. 0 a SChilsk y. En: GP. Elyires parallèles ou subparallèles, presque toujours entié- | rement noirs, très rarement avec une tache rouge avant le | milieu, ou indistinctement maculés de rougeâtre avant l’ex- | trémité. Forme plus allongée. (4) Je n’ai vu le {yrolensis dans aucune collection et Reïtter (Coproph.) ne paraît pas non plus l’avoir vu, car il se borne à reproduire à peu près la description originale qui ne mentionne aucun caractère permettant de sépa- rer cette espèce du sanguinolentus; il donne bien à cet insecte une longueur de 4 mill. qui ne concorde pas avec la taille du sanguinolentus, mais la des- cription de Rosenhauer, que reproduit Mulsant (Lamell.), porte seulement 3, 3. L'Abeille, vol. XX VIII. — 1896 17. 214 H. D’ORBIGNY 132. Interstries très densément et fortement ponctués; stries for- tes. Dessus entiérement noir, presque mat. Long. 3. — Espagne : Madrid, un seul exemplaire (collection Puton). . Mb gti et l ee CORRE MIRE 43b. Intersiries très finement pointillés; stries fines. Ak2. Epistome très faiblement sinué en devant, avec les angles antérieurs largement arrondis, non abaissé en devant dans son milieu et non gibbeux derrière les angles antérieurs. Stries des élytres garnies de points assez forts, crénelant nettement les interstries. Dessus d’un noir assez luisant, très rarement avec le calus huméral et avec une petite tache vers l’extrémité de l’élytre indistinctement rougeâtres (var. res var. n0v.). Long. 3,5-4. TRE Algérie. Diecki Har. 1Xb. Episiome assez Cent Échaaere en devant avec les angles antérieurs un peu arrondis, mais bien marqués, abaissé en devant dans son milieu, très fortement gibbeux o derrière les angles antérieurs, bien plus légèrement ©. Stries des élytres garnies de points très fins, crénelant à peine les interstries. Dessus d’un noir ou brun soyeux, un peu mat, très rarement avec. une tache oblique rougeâtre sur chaque élytre avant le milieu (var. fenestratus Reïtt.). Long. 3-3,5. — France méridionale, Espagne, Sicile, Dalmatie, Algérie. tormes Graëlls. — ? striatulus Waltl. — parallelus Muls. 4b. Base du prothorax sans rebord ou à rebord non visible de _ dessus, au moins dans le milieu. Extrémité des tibias posté- rieurs bordée de soies courtes, égales ou presque égales (Nialus Muls.). 152. Elytres à stries trés fines et superficielles; intersirie juxta- sutural se relevant faiblement en toit vers la suture. Forme subparallèle, un peu allongée. 162. Interstries lisses. 1er article des tarses postérieurs pas plus = Jong que les 2 suivants ensemble. Elytres d’un noir brillant, soit chacun avec une tache rouge allongée (type), soit avec une grande tache jaunâtre couvrant tout le disque (var. discus Reitt., de Syrie), soit unicolores, noirs, presque toujours avec un très léger reflet métallique (var. concolor Schilsky). Long. 3-4. — Europe, Caucase, Syrie, Asie centrale, Sibérie. plagiatus L. A6b. Interstries très ASE Ritse der article des tarses postérieurs presque aussi long que les 3 suivants ensemble. Le APHODIENS 215 Elvtires entièrement d’un noir brillant, ordinairement sans reflet métallique. Taille un peu plus grande. Long. 4-5. HUBORE: : 2250: HART niger Es 15b. Elytires à stries UE et crie ren juxtasutural ne se relevant pas en toit. Forme parallèle, très allongée. 172. Interstries plans ou presque plans à l’extrémité, sauf parfois le 2e. Angles antérieurs de l’épistome arrondis, sans denticule. 182. Suture frontale trituberculée. Extrémité des élytres très distinctement ponctuée; strie juxtasuturale fortement élar- gie et approfondie vers l’extrémité. Dessus noir, souvent avec une grande tache humérale rouge sur chaque élytre (var. bimaculatus||Fabr. = Fabricii, nom. nov.). Long. 5,5-6. — Europe, Caucase, Arménie: Nord de Afrique (Harold) varians Duft. 18P. Sutnre Fou ae. Dents de élytres presque imponctuée; strie juxtasuturale non élargie ni approfondie vers l'extrémité. Dessus entièrement noir. Taille plus petite. Long. 3,5-4,5. — Bosphore, Grèce, Crète, Russie méri- dionale, Asie centrale. . . . Haagi Beck. — Kraatzi Har. 170. Interstries convexes à l'extrémité. Angles antérieurs de l’épistome munis d’un denticule aigu et très saillant ©”, légèrement arrondis ©. Suture frontale obsolètement tuber- culée ©”, mutique ©. Dessus noir ou brun noir concolore, ou parfois avec les bords de l’épistome, les côtés du prothorax et l'extrémité des élytres obscurément rougeûtres. Long. 4,5-5. — Syrie : Naplouse (Saulcy); Grèce (sec. Harold) . cylindricus Reiche (1). — armiger Har. — (?) linearis Reiche. 7. Subg. Erytus Mulsant. Labarrus Muls. — Subrinus Muls. — Esymus Muls. _ Esymaphodius Reitt. Aa. Base du prothorax sans rebord, au moins dans la partie (4) Signalé d’Espagne, par erreur, au Catalogue de Harold. (2) J'ai vu dans la collection Reiche, au Muséum d'Histoire naturelle, les types des linearis et cylindricus qui ne m'ont paru différer en rien; l’un de ces derniers porte la localité « Paris » qui me semble plus que douteuse. Je ne connais pas le politus Muls. (Opusc. xiv, 204), de Syrie. La descrip- - tion s'applique assez bien au linearis ©, sauf qu’elle indique la suture fron- tale trituberculée, les 2 ou 3 premiers interstries seulement subconvexes en arrière et une taille un peu plus grande (5,1-5,6). Reitter (Coproph.) distingue l’angustatus Klug du linearis par ses stries + APN UNE, ST Re TS ASE Te EU ns à DT AUT A Er. e- bé is Ÿ À bre + LR : it . mr BEL, 216 H. D’'ORBIGNY médiane. Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies courtes et d’égale longueur (Subrinus Muls.). 22. Elytres testacés, ordinairement avec l’interstrie juxtasutural et une grosse tache discale brunâtres; prothorax ordinaire- ment noir ou brun, avec la base ou les côtés testacés. Parfois dessus entièrement testacé, avec seulement la partie posté- rieure de l’interstrie juxtasutural et le disque du prothorax brunâtres (var. limicola Panz.). Suture frontale fortement tuberculée. Forme peu allongée, parallèle, assez convexe. Long. 3-4,5. — Cosmopolite. . . . Me lividus OI. 2b. Elytres entièrement testacés, sauf parfois le bord sutural étroitement brunûtre. 32. Prothorax brun de poix, avec les angles antérieurs roux; élytres d’un testacé clair, avec la suture légèrement rem- . brunie. Epistome échancré en devant, avec un denticule de chaque côté de l’échancrure, au moins chez le o. Forme ovale-allongée. Long. 4,6. — Algérie. . (1) forcipatus Har. ; 3b, Dessus entièrement d’un testacé clair. Epistome simplement sinué en devant, avec les angles antérieurs arrondis. Forme allongée, parallèle, peu convexe. La, Suture frontale tuberculée. Prothorax presque lisse sur le disque, ou seulement avec quelques points épars. Extrémité des élytres brillante et peu densément pointillée. 4er article des tarses postérieurs à peine plus long que les 2 suivants ensemble. Long. 3-3,5. — France méridionale, En méri- dionale, Algérie, Tunisie, Syrie. : nitens Muls. (2) — vitellinus Klug. Bb. rene ont mutique: Prothorax assez densément ponc- tué sur le disque. Extrémité des élytres un peu mate et très densément pointillée. er article des tarses postérieurs pres- graduellement sulciformes en arrière et sa couleur entièrement brun-rouge. Il y a évidemment une erreur : la description de Klug indique un insecte noir en dessus et ne parle pas de la profondeur des stries; la figure indique également un insecte noir et les stries ne paraissent pas plus pro-k fondes en arrière. D’après la figure, l’angustatus ressemble extrêmement aum linearis, s’il ne lui est pas identique; les angles antérieurs de l’épistome sont exactement conformés comme chez le linearis ©. Il est décrit de Beni-Souefs (Haute- Egypte). (1) Je n’ai pu voir cette espèce et la fais figurer avec doute dans ce a d’ après la description de Harold (Col. Heft. mm, 84). L'auteur la décrit d’AI gérie, sans autre indication. (2) J'ai vu le type de Mulsant dans la collection Reiche, au Muséum d'His- toire naturelle ; il m'a paru ne différer en rien du viltellinus. { « ÿ ‘à APHODIENS 217 que aussi long que les 3 suivants ensemble. Long. 2,8-3,3. — France méridionale, Corse, Autriche, Nord de l’Afrique, ABMmÉNieN ve rufus Sturm. — [lligeri Muls. — Sturmi Har. 1b. Base du prothorax parfois très finement, mais distinctement rebordée (1). 5a. Dessus entièrement testacé concolore, ou avec le vertex, le disque du prothorax et parfois le bord sutural légérement rougeâtres, à peine plus foncés (Erytus Muls.). 6a. Tarses très longs et grêles, plus longs que les tibias. Suture frontale non ou très obsolètement tuberculée. Forme allon- sée, parallèle, très peu convexe. Extrémité des tibias posté- rieurs bordée de soies courtes et d’égale longueur. 7a. Elytres complètement mats; prothorax à peine luisant. Long. 5,5-6. — Algérie, Tunisie (région saharienne) . au nt opacus Reïitt. 7. Elytres et prothorax brillants. 8a, Prothorax non cilié sur les côtés. Strie juxtasuturale se rapprochant graduellement de la suture, en arriére, et en restant encore assez éloignée à l’extrémité. Long. 5,5-6. — Syrie, Transcaucasie, Turkestan. ... . . . nitidus Ball. 8P. Prothorax cilié sur les côtés. Strie juxtasuturale se rappro- chant brusquement de la suture, à la partie déclive, et la rejoignant presque à l'extrémité. Long. 4,5-6,5. — Nord de PAfrique, . Caucase, Transcaspienne. — ? Turquie. À bit (2) brunneus Klug. 6b, Tarses re moins lee que les tibias. Suture frontale tuberculée, au moins chez les '. Forme assez courte, con- vexe. Elytres et prothorax très brillants. 9a. Epistome et vertex finement ponctués. Prothorax à ponc- tuation très fine, mélangée de quelques gros points. Elytres d’un testacé rougeàtre; interstries presque lisses ou extré- mement finement pointillés. Extrémité des tibias postérieurs (4) Chez le sitiphoides, compris dans ce groupe, le rebord de la base est extrêmement fin, peu visible et parfois même interrompu dans le milieu; il est difficile de décider, d’après ce caractère, s’il doit être classé parmi les Subrinus ou les Erytus; mais sa [Sue courte et convexe le rapproche plutôt du ferrugineus. (2) Le pruinosus Reitt. diffère du brunneus par les interstries très den- sément ponctués et entièrement pubescents, tandis qu'ils sont à peine visi- blement pointillés et glabres chez le brunneus. Long. 5-5,5. — Transcas- pienne, Turkestan, Perse. ne CP ANNE ee NAT MOTO EU Cr Er PAS ; A à # ACT" 4: 218 ; H. D’ORBIGNY bordée de soies courtes, serrées et d’égale longueur. Long, 5-5,5. — France méridionale, Espagne, Nord de l’Afrique, Arabie. unicolor Luc. — cognatus Fairm. — ferrugineus Muls. 9b, Epistome fortement, trés densément et rugueusement ponc- tué; vertex marqué d’assez gros points espacés. Prothorax à ponctuation forte et sans mélange de petits points. Elytres d’un testacé clair ; interstries à ponctuation assez forte, très éparse. Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies courtes, peu serrées et parfois un peu inégales. Long. 3-4. k — Algérie, Tunisie (région désertique). (1) sitiphoides d’Orb. « 5b. Tête et prothorax au moins en majeure partie noirs ou brun foncé. Elytres testacés, avec la suture et ordinairement l’interstrie juxtasutural noirs ou bruns, parfois aussi avec les côtés, la base ou l’extrémité plus ou moins brunâtres. 102. Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies courtes et d’égale longueur. Suture frontale tuberculée dans son milieu (Pseudesymus,subg.n0ov.). Forme semicylindrique, médio- crement allongée. Prothorax marqué de testacé aux angles antérieurs. Elytres d’un jaune brillant, avec l’interstrie juxtasutural noir. Long. 5-6. — Canaries, Nord de lAfri- que, Arabie, Asie centrale. taeniatus Woll. — lucidus Klug. . 10b. Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies longues, entremêlées de soies beaucoup plus courtes. Suture frontale mutique (Esymus Muls.). 112. Epistome faiblement sinué en devant, sans angles antérieurs marqués. Prothorax noir, avec les angles antérieurs ou les côtés rougeâtres. Elytres entièrement testacés, avec l’inter- strie juxtasuturale noir, rarement à peine enfumés sur les côtés. | 4 122. Interstrie juxtasutural profondément enfoncé à la partie déclive de l’élytre avant l’extrémité. 4er article des tarses postérieurs presque aussi long que les 3 suivants ensemble. Forme convexe, subparallèle, assez allongée. Long. 3,5-4,8. | —- Europe, Caucase. . . . . |. … merdarius Fabr. 42b. Interstrie juxtasutural non enfoncé à la partie déclive de 4 l’élytre avant l’extrémité. #0 43a. 1er article des tarses postérieurs arqué, renflé et un peu plus court que les 2 suivants ensemble. Stries des élytres garnies de gros points peu profonds. Prothorax, au milieu (1) cf. Bull. Soc. ent. Fr. 1896, 149. APHODIENS 219 de la base, s’élevant à peine au-dessus du rebord. Forme convexe, peu allongée. Long. 3,5-4. — Sicile, Espagne, Portugal, Nord de l'Afrique. suluralis Luc. —-: (1) tersus Er. 13. 1er article des tarses postérieurs droit, s’élargissant faible- ment vers l’extrémité et beaucoup plus long que les 2 sui- vants ensemble. Stries des élytres garnies de points très fins. Prothorax, au milieu de la base, s’élevant notablement au-dessus du rebord. Forme très peu convexe, subparallèle et assez large. Long. 4-5. — Tunisie : TeboursouK ; Algérie : PRAISER Bedeli ne DR Re (2) Sicardi Reitt. 11b, Epistome profondément En. avec les angles antérieurs bien marqués, soit légérement arrondis, soit parfois, surtout chez les o7, avec un angle vif ou un denticule saillant. Aka. Prothorax entièrement noir. Interstrie juxtasutural noir ou brun foncé. Forme déprimée. 152. Elyires d’un testacé pâle, unicolores, sauf l’interstrie juxta- sutural, parfois seulement un peu obscurs vers l’extrémité. 162. Epipleures testacés. Epistome fortement gibbeux ç', faible- ment ©, derrière les angles antérieurs. Taille très petite. Long. 2-3. — Palestine. . . . ae angulosus Har. 16P. Epipleures noirs, avec la partie du érieure testacée. Epi- stome non gibbeux derrière les angles antérieurs. Taille plus grande. Long. 3,5-4. — Mésopotamie; valiée de lArax. suturalis Redt. — albidipennis Er. 15b, Elytres Hu lestacé pâle, ayant, outre l’intersirie juxtasu- tural, la base, la région juxtascutellaire, l'extrémité et sou- vent les côtés plus ou moins brunâtres. Epipleures noirs. Epistome non gibbeux derrière les angles antérieurs. 17a. Stries des élytres finement ponctuées. 182. Prothorax finement, mais distinctement ponctué sur le «lis- que. Interstrie juxtasutural, vers le milieu, seulement un peu moins large que le 2e. He 3-3,8. — Algérie (région desertique):v:1. RAI (è) terminatus Mars. 48b. Prothorax presque . sur aie disque. Interstrie juxtasutu- (1) L’alaïensis Reitt. (Coproph. 226) diffère de cette espèce par sa forme beaucoup plus étroite et peu convexe. Long. 3. — Alaï. (2) Le sesquivittatus Fairm. (voir subg. Volinus) pourrait presque aussi bien se placer parmi les Esymus, à la suite du Sicardi. (3) Le fumigatulus Reitt. (Coproph. 70) paraît, d’après la description, extrêmement voisin de cette espèce. Long. 3,5-4 — Vallée de l’Arax : Ordoubad. 220 17P. Ab. 192. A9P. 202. 20P. 212. 24, 12. H. D'ORBIGNY ral, vers le milieu, presque moitié moins large que le 2e. Long. 3. — Syrie. . . . ARR trochilus Reitt. Stries des élytres garnies, Sur de dinne de gros points ser- rés, fortement transversaux, finement ponctuées à l’extré- mité et sur les côtés. de 3,-3,9. — Vallée de l’Arax, Syrie, Smyrne. . :.,. # sculpturatus Reitt. Prothorax noir ou brun, avec des angles antérieurs ou les côtés plus clairs. Les 3 premiers interstries, les côtés et l'extrémité d’un brun rougeâtre foncé, s’étendant à la base jusqu’au 5e interstrie. Prothorax brun foncé, avec les angles antérieurs rougeûtres ou testacés. Angles antérieurs de M ec arrondis. Long. 3,8. — Asie Mineure. . . . Eur ornatulus Har. Interstrie juxtasutural seul Dis ou moins foncé, parfois aussi les côtés et l’extrémité. Angles antérieurs de l’épi- stome aigus chez les o” et plus ou moins gibbeux. Stries garnies de gros points peu serrés, la juxtasnturale beaucoup plus profonde que les autres, surtout à la base. Prothorax brun de poix, avec les côtés roussâtres. Tête tout entière densément ponctuée et en partie rugueusement. Elytres testacés, avec la suture, le bord latéral et l’extré- mité d’un brun rougeâtre. Long. 4,6-5,6. — Syrie, Mésopo- tamie, Asie, Miteuré,/64%6728 EE TEE QE lepidulus Har. Stries très finement ponctuées, L juxtasuturale non ou à peine plus profonde que les autres à la base. Elytres entie- rement d’un testacé pâle, sauf le bord sutural étroitement noir et l’interstrie juxtasutural d’un rougeàtre clair. Tête noire, parfois avec les bords de l’épistome obscurément rougeâtres. Prothorax noir, avec seulement la partie anté- rieure des côtés testacée. Pattes d’un brun rougeâtre. Long. 3,9-4,5. — Baléares, Algérie, Tunisie, Tripoli, Egypte. . , luridipennis Muls. — leucopterus Klug. Tête mn brun châtain, avec le devant de l’épistome testacé. Prothorax brun-châtain, avec les côtés testacés. Pattes tes- tacées. Long. 4. — Vallée de l’Arax, Bakou, Namangan. mendidioides Reitt.. 8. Subg. Mendidius Harold (!). Cnemargus Motsch. Prothorax sans rebord dans le milieu de la base. Interstries (4) L'ordre que j'ai adopté dans le tableau des sous-genres doit être légé- | pe 22. 22. 32. JP, ha, Bb, APHODIENS 291 légèrement convexes, lisses. Dessus d’un roux obscur, avec les élytres d’un roux testacé et parfois la suture enfumée. Forme allongée. nn k. — Arabie, Egypte, Nubie . dre (!) rutilus Klug. noue. de à la iece ins toute sa largeur. Inter- stries plans, plus ou moins distinctement ponctués, au moins sur les côtés. Elytres testacés, avec la suture obscure et une petite tache en virgule, au-delà du milieu, sur les 4e et 5e interstries. Tête et disque du prothorax brunâtres. Ecusson obscur. Forme allongée. Long. 4,3-5. — Palestine, Caucase, Trans- caspienne, Turkestan. kisilkumi Solsky. — fimbriolatus Manh. Elytres testacés, concolores, ou avec la suture brun-rouge. Prothorax brun-rougeâtre, avec les côtés et parfois la base plus clairs. Ecusson testacé. Elytres d’un testacé clair, avec le bord sutural étroitement brun et l’interstrie juxtasutural légèrement rougeâtre. Pro- thorax très finement, régulièrement et assez densément ponctué, un peu plus fortement, mais pas plus densément sur les côtés. Intersiries internes presque lisses, les externes finement et éparsement pointillés. Forme assez courte. . Long. 3,8-4,7. — Algérie : Biskra; El-Kreider (Bedel); Tri- pohBeypie le Caire...) granulifrons Fairm. (granulifer Reitt.). — rutilinus Reitt. — palmetincola Karsch. Elytres entièrement concolores, d’un testacé rougeûtre. Prothorax éparsement et très finement ponctué, plus dis- tinctement sur les côtés. Elytres près de trois fois aussi longs que le prothorax; interstries internes lisses, sauf à leur extrémité, les externes très finement ponctués. Long. 8. Hoypie nr, Ce eee Har. Prothorax assez canne à mnosséonen ponctué, avec la trace d’un trés léger sillon longitudinal sur le disque. rement modifié : les Plagiogonus seront beaucoup mieux placés entre les Esymus et les Mendidius en intervertissant l’ordre des espèces, de manière à mettre en tête l’esymoides et le praeustus. Voir au Supplément les autres espèces de Mendidius et le sous-genre (8bis) Sugrames. (4) Chez les Mendidius, au moins chez ceux compris dans ce tableau, l’écusson est triangulaire, tandis qu’il est rétréci en devant chez le Sitiphus brevitarsis. Je n’ai pas vu les rutilus, laevicollis et curtulus; j'en donne les caractères d’après la description. 299 H. D'ORBIGNY Elytres 2 fois 2 aussi longs que le prothorax; interstries très finement et éparsement ponctués. Long. 4,6. — Russie méridionale orientale: :: "7,24" me curtulus Har. 9.. Subg. Sitiphus Fairm. Entièrement d’un testacé rougeâtre, avec la tête, le protho- rax et la suture à peine plus foncés. Epistome rugueuse- ment ponctué et légérement granulé. Prothorax assez den- sément ponctué. Interstries presque plans, éparsement et très finement pointillés. Forme assez courte. Long. 4. — Algérie (Sud) : Aïn-Sefra, Tougourt; Tunisie : Tozeur (Valery Mayet) . . . Brisouti Fairm. — brevitarsis Reitt. 10. Subg. Phaeaphodius Reitter. la, Entièrement d’un brun jaunâtre presque terne. Prothorax à ponctuation très fine et superficielle. Interstries subcon- vexes, à ponctuation extrêmement fine et indistincte. Long. 3,6. — Taurus. AE fusculus Reitt. 4h. Tête et prothorax noirs, brillants: élytres d’un brun-mar- ron brillant. Prothorax rebordé à la base, à ponctuation forte, très profonde, presque égale et assez serrée. Inter- stries plans, à ponctuation assez forte, profonde et peu serrée. Epistome peu profondément échancré en devant, avec les angles antérieurs vifs, entièrement couvert, ainsi que le vertex, d’une forte ponctuation serrée, sauf une ligne lisse le long de la suture frontale qui n’est pas tuber- culée. Joues nullement dilatées latéralement, ne débordant pas les yeux. Extrémité des tibias postérieurs bordée de soies longues, mélangées de soies beaucoup plus courtes. Long. 5-6,5. — au Me collection Ch. Brisout). JA (1) Alison d’Orb. 11. Subg. Amidorus Mulsant (2). Anomius Muls. — Sigorus Muls. — Pubinus Muls. 12. Intersiries brillants, simplement ponctués sur fond uni ou imperceptiblement ridé. (1) Bull. Soc. ent. Fr. 1896, 149. — Ressemble un peu à un Amäidorus et sur- « tout au castaneus, mais avec une ponctuation beaucoup plus forte. D’après Reitter, le fusculus a l'aspect du vwitellinus et du Sturmi, mais la forme ovale des Esymus. — Voir les autres espèces au Supplément. (2) Voir au Supplément le sous-genre (10bis) Pseudacrossus Reitt. APHODIENS 293 2a, Bord antérieur du prothorax rebordé. Dessus entièrement d’un brun-marron plus ou moins foncé, parfois presque noir. Forme assez allongée. 32, Suture frontale non saillante et non tuberculée. Long. 5,5-7. — Espagne, Sicile, Maroc, Algérie, Tunisie . ES badius Muls. — baeticus Muls. — (!) castaneus Iilig. 3b. Suture frontale fortement saillante et munie de trois petits tubercules, celui du milieu indistinct. Long. 7. — Tanger. carinifrons Reitt. Le 2b, Bord antérieur du prothorax non rebordé. ka. Prothorax beaucoup plus large que les élytres, à ponctua- tion serrée, fine et composée de points presque égaux. Ely- tres d’un brun-marron; siries fines, plus fortes et plus for- tement ponctuées en arrière; interstries plans, trés densé- ment et finement ponctués. Long. 6,5. — Caucase, Circassie. circassicus Reitt. - &b, Prothorax pas plus large que les élytres. Ba, Epistome profondément échancré en devant, avec, de Cha- . que côté, un petit angle obtus. Interstries rebordés le long des stries, densément ponctués, presque ridés à l’extrémité. Elytres brun-roux. Long. 6,5. — Sicile. . (2) Ragusae Reitt. Epistome simplement sinué en devant, avec les angles anté- rieurs largement arrondis. Interstries non rebordés le long des stries. Ga. Ponctuation des intersiries à peu près également répartie sur toute leur surface. Ponctuation du prothorax composée de points très inégaux. Elytres ordinairement d’un testacé brunâtre, souvent vaguement plus foncés sur le disque ou - De (4) Il est très douteux que cette espèce ait jamais été prise dans le midi de la France. Comme le fait remarquer Mulsant, la description de l’unicolor OI. indi- quant la suture frontale trituberculée ne peut s'appliquer à cet insecte; elle conviendrait mieux'au Sohieri ou peut-être au ferrugineus. J'ai vu dans la collection Reiche, au Muséum d'histoire naturelle, les {ypes du badius; ce sont deux petits exemplaires du castaneus. Je n’ai pas vu le type du Solieri Muls. et ne sachant pas s'il a le bord antérieur du prothorax rebordé, je n’ai pu le comprendre dans ce tableau. D’après Mulsant (Lamell.), il diffère du castaneus par la suture frontale tri- tuberculée chez le «*, la taille beaucoup plus petite (4,5), la forme plus courte et les cuisses postérieures marquées seulement de 1-3 points pilifères, au lieu de 12-15. — « France méridionale. » (2) Je ne connais pas cette espèce et en donne les caractères d’après Reit- ter (Coproph., 78). 224 7a. LE Gb, LE 82. 12 92. 102. 112. 122. 412b. H. D’ORBIGNY sur les côtés, ou avec la suture obscure, très rarement noirs. Prothorax ordinairement bordé largement de testacé sur les côtés; disque à ponctuation fine, peu serrée, mélangée de quelques gros points. Stries des élytres marqués de points fins, crénelant à peine les interstries. Interstries dorsaux presque plans. Long. 6-7,5. — Espagne méridionale, Algé- rie . Er AT barbarus Fairm. Prothorax entièrement noir, ou avec une tache d’un rou- getre obscur vers le milieu des côtés; disque à ponctuation grosse et serrée, mélangée de points beaucoup plus petits. Stries des élytres marquées de gros points crénelant forte- ment les interstries. [nterstries dorsaux convexes. Long. 5-6. — Tunisie, Algérie, Maroc. . . . . cribricollis Luc. Ponctuation des interstries, au moins en partie, disposée de chaque côté en une rangée régulière le long des stries, l’in- tervalle de ces rangées très variablement tantôt en majeure partie lisse, tantôt plus ou moins ponctué. Ponctuation du prothorax composée de points égaux. Elytres d’un brun- marron foncé, parfois avec la base, l’extrémité et la région suturale plus claires. Long. 4-5. — Espagne; Algérie (départements d'Oran et d'Alger). . . . . . Sharpi Har. Interstries soit mats, soit à ponctuation mélangée de fortes rugosités, soit avec des reliefs plus ou moins saillants. Interstries rebordés le long des stries et ayant dans leur milieu des reliefs formant une sorte de feston irrégulier. Elytres bruns-rouges. Long. 4-5,5. — Europe moyenne et méridionale, France, Italie, Sardaigne. . . . porcus Fabr. Interstries non rebordés le long des stries. Joues dilatées, latéralement, beaucoup plus saillantes que les yeux. Interstries à ponctuation forte, trés serrée, ou mélangée de fortes rugosités. Taille assez grande. Interstries plans, très rugueusement ponctués. Interstrie juxtasutural non enfoncé avant l’extré- mité. Suture frontale non ou très indistinctement tuberculée. Elytres glabres, noirs ({ype) ou rouges (var. purpuripennis Reitt.). Long. 6-7,5. — Grèce, Dalmatie, Turquie, Syrie, CAULASB ELEMENT dalmatinus Schmidt. — cribrarius Brull. Suture frontale très distinctement tuberculée. Elytres pubes- cents, au moins à l’extrémité, noirs ou d’un brun obscur. 414P. 410b. 132. 413b. ha. A4b. 52. APHODIENS 2925 Long. 7-8. — France méridionale, Autriche, Bosnie, Russie. ro : ER NU ARE LR thermicola Er. Taille petite. ui subconvexes, à ponctuation serrée, non rugueuse. Interstrie juxtasutural enfoncé avant l’extré- mité. Elyires brunâtres, ferrugineux à la base et avant l'extrémité. Long. 4 — se : Madrid, Baléares; PAIUNEC. «St, Ride Re ibericus Har. Interstries à tation Lu peu serrée, sur fond mat ou à peine luisant et très finement chagriné. Elytires glabres. 2e interstrie convexe à la partie déclive avant l’extrémité; interstrie juxtasutural enfoncé en ce point. 1er article des tarses postérieurs à peine plus long que les deux suivants ensemble. Suture frontale nettement tuberculée. Elytres ordinairement noirs avec l’extrémité rougeâtre, rarement d’un brun-marron. ei d-6. — Grèce, Turquie, Asie- Mineure, Syrie . . RU fimicola Reiche. 2e interstrie plan à la rte délire avant l'extrémité; inter- strie juxtasutural non enfoncé. 4er article des tarses posté- rieurs presque aussi long que les trois suivants ensemble. Taille plus grande. Suture frontale indistinctement tuberculée. Elytres courts, convexes, un peu élargis en arrière, soit noirs (£ype), Soit plus ou moins rougeâtres (var. dichrous Reitt.). Long. 6,5-8. — Montagnes de l’Europe moyenne; Caucase à sericatus Schmidt. — oser Fabr. es Doniale plus nettement tuberculée. Elytres plus longs, moins convexes, moins élargis en arrière, ordinaire- ment d’un brun jaunâtre, rarement noirs. Long. 7,5-8. (ÉTRETS NMRSS" ee Hatinenis Mill. Joues non dilatées ele cor, pas plus saillantes que les yeux. Prothorax pubescent chez le o? seulement. Elytres finement pubescents, noirs ou rougeâtres; interstries trés finement ponctués sur fond mat. Long. 5-6. — Europe sep- tentrionale, Sibérie. . lutarius Payk. — tomentosus Müll. 12. Subg. Trichonotus Mulsant. Prothorax noir, très visiblement pubescent, non ou très indistinctement rebordé à la base. Elvtres noirs ou rougeà- tres, à pubescence sérialement disposée; interstries très 296 a, 22. ap: 1; Aa. 22. 2, ha, H. D’ORBIGNY finement granulés. Long. 3,3-5. — Europe, Caucase . cinereus Muls. (1). — scrofa Fabr. 43. Subg. Limarus Mulsant. Interstries ayant de chaque côté une ligne de points le long des stries et très fortement costiformes entre ces deux lignes de points. Elytres rouges, souvent avec des taches noires plus ou moins distinctes. Elytres glabres. Long. 4-5. — France, Allemagne, Italie. F. à Zenkeri Germ. Elytres Éérers dia très Pidue pubescence blonde, dres- sée. Long. 4,5-5,5. — Algérie . . . . . hirtipennis Luc. Interstries plans ou presque plans. Elvytres glabres, d’un testacé rougeâtre, avec plusieurs petites taches noires, en partie unies entre elles. Ron: &-5. — Allemagne, Autriche, Suède, Caucase . . . : . . . . . maculatus Sturm. 14. Subg. Volinus Mulsant. Elytires, dans leur 2/3 antérieurs, ayant les 2e à 7e inter- stries tous ou presque tous marqués de taches noirs ou brunes. Prothorax très large, égalant presque deux fois la largeur de la tête. Ecusson densément et très fortement ponctué sur toute sa surface. Elytres très courts, avec des taches brunä- tres très étendues et à contours indécis. Interstries forte- ment et assez densément ponctués, parfois très fortement et très densément (var. ampliatus Reiïtt., de Sicile). Long. 5-5,5. = Gtrote, Turquie, 1e eMNneaL dilatatus Reiche. Prothorax bien moins de deux fois aussi large que la tête. Ecusson finement ponctué en avant, ou lisse. Elytres plus allongés. [Interstries finement ponctués ou lisses. . Interstrie juxtasutural noir ou brun foncé dans toute sa lar- geur, soit entièrement, soit au moins sur les 2/3 postérieurs. Elytres avec des lignes noires longitudinales couvrant les stries et le bord des interstries sur une partie de la longueur, ordinairement reliées entre elles par quelques taches sur les interstries. Interstrie juxtasutural souvent en partie (1) Le cinereus Muls., de Sicile, dont j'ai vu le type dans la collection Reiï- che, au Muséum d'histoire naturelle, ne diffère pas du scrofa. Ab, Da. 5 LE dP, Ga. a. 82. 8h. APHODIENS 297 testacé vers la base. Epistome entièrement noir. Long. 4-5. — Europe méridionale, Nord de l'Afrique, Syrie, Transcau- Casiesnt at nn Re lineolatus Illig. Elyires sans nn noires Duel sur les sitries. Interstrie juxtasutural noir ou brun foncé dans toute sa longueur. Epistome entièrement noir. Taches des élytres disposées en 2 bandes longitudinales irrégulières se recourbant à leur extrémité vers la suture. “hi &,5-5. — Syrie. (1) cote Muls. Epistome en hordé en ler de testacé rougeûtre. Elytres avec une tache lancéolée sur la suture vers le 1/3 antérieur, une bande transversale très dentée vers les 2/3, une autre moins nette avant l’extrémité et une tache latérale allongée. Long. 4-5. — France : Fontainebleau, Marly, Saint-Germain. . . . ne cervorum Fairm. Intersirie juxtasutural seulement Sratonniot noir le long de la suture, parfois très légèrement brunâtre sur le reste de sa surface. Elytres avec une tache noire vers la base du be interstrie, une autre plus bas sur le 4e et une autre encore plus bas sur le 3e, en outre avec plusieurs autres taches ordinairement très variables. Epistome entièrement noir (2). Tous les interstries complètement plans à la partie déclive de l’élytre avant l'extrémité, le juxtasutural non enfoncé en ce point. Tache antérieure du 3e intersirie située vers le milieu. Extrémité des élytres glabre. Joues non ou très peu dilatées latéralement, sans angle à leur partie postéro-externe et non ou à peine plus saillantes que les yeux. Intersiries très finement pointillés vers l’ex- trémité. Long. 4-4,5. — France, Allemagne, Autriche, Suede, Finlande... : ce pictus Siturm. Joues anguleusement dilatées laiéralement, notablement plus saillantes que les yeux. [nterstries lisses ou presque lisses . vers l’extrémité. Long. 3-5. — Europe, Caucase. RTE TT Payk. (4) Le clathratus Reitt. (Coproph. 85) parait assez voisin de cette espèce. Long. 5-6. — Vallée de l’Arax : Ordoubad. — [var. ? deplanatus Reïtt. — Caucase]. (2) Voir la note relative au paragraphe 6b. M RE PT te ane : a LOU TR À, 228 H. D’ORBIGNY 7b,2e interstrie plus ou moins convexe à la partie déclive de l’élytre avant l’extrémité, le juxtasutural plus ou moins enfoncé en ce point, tous trois distinctement, ponctués vers l'extrémité. 92. Tache antérieure du 3e interstrie située vers le 1/3, celle du de interstrie touchant presque la base. Extrémité des ély- tres presque toujours finement pubescente. Long. 3,5-6. — Europe, Caucase. . . . LE inquinatus Fabr. 9b. Tache antérieure du 3e iniéestrié née un peu en avant du milieu, celle du 5e interstrie assez éloignée de la base. Extrémité des élytres glabre. Long. 4,5-7. — Europe, Cau- case, Turkestan, Algérie RAA | T4 graphicus Kol. — lituratus Rey. — (!) melanostictus Schmidt. 6b. Epistome ordinairement avec une tache testacée ou rougeà- ire de chaque côté, ou largement testacé en devant [très rarement tout noir chez le conspurcatus et le naevuliger (2)]. 102. Joues anguleusement dilatées, plus saïllantes que les yeux. 11a. Tache antérieure du 3e interstrie située un peu après le milieu. Extrémité des élytres glabre; côtés très briévement et peu visiblement ciliés. 122. Taches antérieurses des 3e, Le et 5e interstries à peu prés également espacées, isolées les unes des autres et limitées à ces interstries, assez constantes de forme et de dimension. Long. 4-5. — Europe. . . . CE conspurcatus Lin. 12b. Tache antérieure du 4e interstrie Pr plus rapprochée de la tache du 3° interstrie que de celle du 5°; ces taches (1) Le turkestanicus Heyden, du Turkestan, paraît assez voisin de cette espèce. D’après Reitter (Coproph. 88), l’obliquatus Reitt. diffère de l’inquinatus et du tessulatus par les taches noires des élytres disposées en 2 bandes longi- tudinales ou obliques, Interstries distinctement ponctués. fong. 5-6. — Tachkend, Turcomanie orientale. Le nigrivittis Solsky (fuscovittatus Ball.) diffère du précédent par les interstries presque lisses. Long, 4,5-5,5. — Turkestan : Sergiopol. (2) Le conspurcatus et le naevuliger qui ont parfois l’épistome entièrement : noir ne peuvent, à cause de la situation de la tache du 3° interstrie, être confondus qu'avec le pictus et le tessulatus qui ont cette tache située vers le milieu ; ils en diffèrent, entre autres caractères, par le prothorax largement bordé de testacé, tandis qu’il est entièrement noir ou tout au plus très obscu- rément marqué de rougeâtre chez le pictus et le tessulalus. Toutes les autres espèces ont les côtés ou les angles antérieurs du prothorax plus ou moins testacés ou rougeâtres, mais ce caractère varie graduellement d’une espèce à l’autre et je n’ai pu en tenir compte. APHODIENS 229 s'étendant plus ou moins sur les interstries voisins, très variables de forme et de dimension, mais ordinairement isolées. Long. 4-5 — Tunisie : Teboursouk (Sicard), Gafsa (V. Mayet): Algérie : Daya (Bedél) . . (t) naevuliger Reitt. . 41°. Tache antérieure du 3e interstrie située plus ou moins en avant du milieu. Extrémité des élytres très finement pubes- cente; côtés très longuement ciliés. Taches antérieures des 3e et Le. interstries se touchant et éloignées de la tache du oe intersirie. Long. 5-6,5. — Algérie, Tunisie, Tripoli, Egypte, Syrie, Canaries orientales . maculosus Woll. — magicus Fairm. — Peru libres Klug. 10h. Joues non dilatées latéralement, sans angle à leur partie postéro-externe et pas plus saillantes que les yeux. Stries ‘en partie noires ou obscures; taches des interstries disposées en deux bandes longitudinales irrégulières se recourbant à leur extrémité vers la suture. Long. 3,5-5,5. — Europe septentrionale et moyenne, Caucase. . . . sticticus Panz. 4b. Elytres, dans leurs 2/3 antérieurs, n’ayant qu’un seul inter- _strie marqué de 1-3 taches s'étendant parfois un peu sur les interstries voisins. 132. Le interstrie marqué d'une tache noire longitudinale, n’at- teignant ni la base, ni l'extrémité, souvent décomposée en 2 ou 3 petites taches et ordinairement un peu dilatée à sa base sur le 3e interstrie, parfois réduite à quelques taches courtes et peu apparentes. Long. 3,5-4. — Turcomanie, Turkestan, Sibérie, Mongolie. . . . me comma Reitt. 13. 7e interstrie marqué d’une tache noire longitudinale : sou- vent en outre, avant l'extrémité, une autre tache s’étendant plus ou moins sur les 3e, 4e et 5e interstries. 4ka. Interstrie juxtasutural seulement étroitement noir le long du bord sutural. Stries des élytres fortes et très fortement ponctuées. Interstries dorsaux imponctués et à fond com- plètement lisse. Tache du 7e interstrie située bien en avant du milieu, ordinairement se dilatant un peu à sa base sur le 8 interstrie. Elytres très convexes. Long. 4-45. — Espa- pagne méridionale : Carthagène: Tunisie : Tunis et Arad. exclamationis Motsch. (1) Je n’ai pas vu le type du naevuliger, mais, d’après la description de Reitter, je crois bien que les insectes pris par M. Valery Mayet et M. Bedel, et dont je donne ici les caractères, appartiennent à cette espèce. L’Abeille, vol. XX VIII. — 1896 18. 230 H. D'ORrBIGNY A4b. Interstrie juxtasutural au moins en majeure partie noir ou brun. Stries des élytres très fines. 152. Stries des élytres marquées d’assez gros points peu profonds et beaucoup plus larges que les stries. Interstries dorsaux indistinctement pointillés sur fond alutacé. Tache du 7e interstrie située bien en avant du milieu, ordinairement limitée à cet interstrie, rarement s'étendant un peu sur le 8. Elytres très peu convexes. Long. 3,5-4. — Algérie : Batna; Espagne méridionale : Cieza (collection Ch. Brisout) . D ICI (1) sesquivittatus Fairm. 15P. Stries des dre Harquées de points trés fins et non ou à peine plus larges que les stries. Interstries dorsaux fine- ment mais trés distinctement pointillés sur fond complète- ment lisse. Tache du 7e interstrie située seulement un peu en avant du milieu, plus ou moins étendue en avant sur le 8e interstrie, en arrière sur le 6e. Elytres convexes. Long. 4. — Sarepta, Beyrouth, Turkestan. (2) pustulifer Reitt.w 15. Subg. Nimbus Mulsant. Aa. Elytres courts, entièrement glabres ou tout au plus très finement pubescents à l’extrémité. Prothorax non cilié latéralement. 2a, Elytres glabres; interstries complètement plans, sauf à l’ex- ie sans ponctuation distincte. die L. — Caucase. . } Lederi Har.. gb, Elytres la he el vers extrémité: inter- stries subconvexes, à ponctuation extrêmement fine, égale- (4) M. Fairmaire a bien voulu me communiquer le type du sesquivittatus,« que Reitter (sous le nom erroné de semivillatus) réunit à l’exclamationis; ce” sont deux espèces très distinctes. | Chez le sesquivittatus la forme de l’écusson est ambiguëé et permettrait « aussi bien de placer cet insecte parmi les Esymus, d'autant plus que son. corps peu convexe rppelle un peu celui du Sicardi dont il se rapproche” aussi par la forme de l’épistome; mais la coloration des élytres le Fappr0s es beaucoup plus de l’exclamationis et du pustulifer. \ (2) La coloration de cet insecte rappelle un peu celle des Melinoplerus et il ressemble surtout au Bonnairei, mais la tache des élytres est beaucoups moins étendue et mieux limitée, la ponctuation dés interstries est plus forte et plus esparée, la taille est plus grande. 1 ‘ Reitter cite le pustulifer de Tanger; cette indication me paraît bien dou-. teuse et doit s'appliquer plutôt au sesquiviliatus. qe Jp, Aa, Ab Âa,. . Tête d’un testacé rougeâtre, avec le vertex d’un brun rou- APHODIENS 931 ment répartie sur toute leur surface, plus serrée à l’extré- mule ons E9-5: — Syrie . -.. .: ... harpagonis Reitt. Elytres assez allongés. très distinctement pubescents, au moins dans leur seconde moitié. . Prothorax non cilié latéralement et entiérement glabre. Ponctuation des interstries très fine, éparse et répartie à peu près également sur toute leur surface. Long. 4,5-7. — Europe moyenne et méridionale. . . . obliteratus Panz. Prothorax cilié latéralement, ordinairement plus ou moins pubescent, au moins sur les côtés. Ponctuation des inter- stries assez forte et condensée le long des stries. Prothorax brièvement et éparsement cilié latéralement, souvent garni, chez le ©”, sur presque toute sa surface, d’une assez longue pubescence couchée et espacée. Long. 5-6,5. — Autriche, Espagne, Portugal; Algérie : Constan- tinesieolléction Ch. Brisout). .: 2 |, (1) affinis Panz. . Protborax très longuement et densément cilié latéralement. presque toujours finement et très éparsément pubescent sur les côtés. Long. 4-7. — Europe septentrionale et moyenne. contaminatus Herbst. 16. Subg. Melinopterus Mulsant. Nobius Muls. — Melaphodius Reitt. Prothorax non rebordé au bord antérieur. seâtre. Prothorax testacé, avec une tache pentagonale d’un brun rougeñtre sur la partie antérieure. Ecusson testacé. Elyires d’un testacé clair, ordinairement sans tache, très distinctement et entièrement pubescents o7, très finement vers l’extrémité ©; interstries assez fortement ponctués. (4) L’affinis est décrit d'Autriche; Reitter le signale d’Espagne et de Por- tugal; quant à moi, je n'ai vu que deux mâles et une femelle provenant de Constantine. Chez ces exemplaires, les cils répondent bien à la description, mais cette description ne fait pas mention de la pubescence du prothorax et elle indique la pubescence des élytres courte, tandis qu'elle est an moins aussi longue que chez le contaminalus. Il est possible que la pubescence du prothorax ne soit pas constante ou que l’espèce qui se trouve en Espagne, Portugal et Algérie soit différente de l’affinis. 232 H. D’ORBIGNY \ Taille grande. di ee — Russie méridionale, Asie cen- Qi; 0e OT 2° (!) gregarius Har. 2b, Tête et prothorax au moins en majeure partie noirs. Ecus- son noir ou brun foncé. Elytres presque toujours avec une grosse tache plus ou moins foncée. 32, Epistome ordinairement à ponctuation fine, irréguliére, mélangée d’au moins quelques points beaucoup plus gros, rarement imponctué ou à ponctuation fine et régulière chez des insectes ayant les élytres très nettement pubescents. — g'. Interstries très distinctement pubescents, au moins dans la moitié postérieure, assez fortement et ordinairement den- sément ponctués, au moins le long des stries. — ©. Inter- stries presque glabres, ou à peine pubescents vers l’extré- mité, éparsément et très finement pointillés. — Prothorax bordé de testacé sur les côtés (sauf chez la var. obscurellus), et parfois à la base. ka, Prothorax sans rebord à la base, sauf près des angles pos- térieurs. Plaque métasternale des G' ponctuée et pubescente dans toute son étendue. a, Eperon des tibias antérieurs tronqué à l’extrémité. Epistome noir. — . Suture frontale indiquée par un faible tuber- cule médian, invisible dans je reste de sa longueur. Inter- stries uniformément ponctués sur presque toute leur sur- face. — ©. Suture frontale non tuberculée, mais indiquée dans toute sa longueur par un trait fin, gravé en creux (2). — Long. 5-7. — France : Nantua, Lyon. pectoralis||Guilleb. — Reyi Reïitt. — (3) Guillébeaul Reitt. Qt (4) D’après Reitter (Coproph. 98), le pallidocinctus Waterh. du Turkes- tan chinois et du Japon, et le pallididorsis Reitt., du Turkestan chinois, paraissent assez voisins du gregarius et ont comme lui l’écusson testacé, mais les élytres glabres. Il en est de même pour l’hastatus Reitt. (Coproph. 227), du Turkestan. (2) Pour bien voir ce caractère, il faut examiner l’insecte l’arrière tourné vers soi et faire miroiter la tête au jour. (3) La description du Guillebeaui (pretoralis||Guilleb.) n'indique pas la ” base du prothorax sans rebord; ce caractère est pourtant très net dans les types ©" et & que j'ai vus dans la collection de M. Bedel et qu'il tient de . M. Guillebeau. Le Reyi Reitt. (Coproph. 94), de France méridionale, ne paraît pas distinct du Guillebeaw; il en diffèrerait, d’après Reitter, par sa forme plus large et sa couleur plus obscure. ou, d’après Abeille de Perrin (Ann. Fr. 1895, cex) par ses interstries subcariniformes, caractères extrêmement variables dans ce groupe. APHODIENS 233 >b. Eperon des tibias antérieurs acuminé. Epistome souvent marqué de testacé. Suture frontale indiquée par un trait oravé, souvent tuberculée. — cf. Interstries sérialement ponctués le long des stries. — Forme assez courte et taille petite (type) ou forme un peu plus allongée et taille un peu plus grande (var. tabidus Er., Dalmatie, Grèce, Turquie). — Long. 3,9-. — ne une Caucase . Ge (t) pubescens Stur un. &b, Base a Droborax tr ès nement rebordée, sauf parfois sur une petite partie médiane. Plaque métasternale des c'en majeure partie glabre et imponctuée. 6a, Suture frontale invisible, non marquée par un trait gravé. mais parfois tuberculée. Prothorax ordinairement non mar-- giné de testacé à la base. 72. Suture frontale sans traces de tubercules. — G‘. Interstries, au moins sur la surface de la tache foncée, très distintement pubescents et très densément ponctués le long des stries. Eperon des tibias antérieurs large, très nettement tronqué à l’extrémité. Plaque métasternale explanée sur ses bords, sillonnée, glabre et presque lisse dans le milieu, ponctuée et pubescente sur les côtés. — ©. Eperon des tibias anté- rieurs grêle et acuminé. — Long. 4,5-7. _ 82. Epistome noir. — Europe, Nord de l'Asie. (2?) prodromus Brahm. 8b. Epistome en nu testacé. — Tyrol, Caucase, Turkestan. HEURE var. semipellitus Solsky. rer ue ontale < avec un hercule médian et, de chaque côté, une petite saillie transverse. [nterstries très finement pubescenis dans leur moitié postérieure, en majeure partie avec une seule rangée de points, de chaque côté, le long des stries. Eperon des tibias antérieurs assez étroit et à peine tronqué. — ©. Suture frontale sans tubercule. Eperon des tibias antérieurs grêle et acuminé. Epistome noir. Long. 5,5-6. — Syrie. PR RS $ yriacus |IMuls. — .@ Mulsanti nom. nov. (1) Je n’ai vn qu’un seul exemplaire © du pubescens et donne les caracté- res de cette espèce d’après les auteurs. (2) Le Balassogloi Kœnig, du Turkestan, paraît assez voisin de cette espèce. D’après Reitter. il en diffère par les 3 et 4e interstries chacun avec une petite tache noire et le 7e avec deux taches. Long. 7. (3) Je n’ai vu que des c©* de Mulsanti; d'après la description la @ ne doit suères différer de celle du prodromus. ne OO TPE 234 H. D'ORBIGNY 6b. Suture frontale indiquée par un trait gravé et en outre plus ou moins fortement tuberculée. Prothorax presque toujours marginé de testacé à la base (sauf chez la var. obscurellus). — ©. Plaque métasternale non explanée sur ses bords, creusée brusquement en forme de losange dès ses bords, faiblement sillonnée, assez variablement un peu ponctuée et pubescente en avant, lisse et glabre en majeure partie. 9a. Trait de la suture frontale interrompu dans le milieu à une petite distance du tubercule médian. Joues et côtés de l’épi- stome ordinairement testacés. Long. 5,5-6,5. — France méridionale; Fontainebleau (Alluaud); Espagne, Maroc, Algérie, Tunisie”. 4) 2013101 CS NS ONE NPRRNES EEe re punctatosulcatus var. iingens Reitt. — tingens Abeille. 9b, Trait de la suture frontale non interrompu dans le milieu et souvent même coupant le tubercule médian. Joues et côtés de l’épistome ordinairement concolores noirs, rarement testacés. Taille ordinairement plus petite. Long. 4-6. 102. Prothorax marginé de testacé sur les côtés et ordinairement à la base. Tache foncée des élytres normale. — Europe, Nord de l’Asie. . . . . . punctatosulcatus Sturm. — sabulicola Thoms. — fimicola Gebl. — sphacelatus Panz. 10. Prothorax noir, sauf parfois les angles antérieurs roussâtres. Tache des élytres très étendue et ne laissant en clair que le calus huméral, une partie du 2e interstrie et une tache avant l’extrémité. — Allemagne, Autriche, Caucase . PEAR Are (1) var. obscurellus Schilsky. dP. Epistome à are égale, réguliérement espacée et sans mélange de points beaucoup plus gros, ordinairement fine (forte seulement chez le caspius). Interstries glabres ou rarement à peine pubescents vers l’extrémité. 112. Base du prothorax très finement rebordée. Interstries épar- sement et très finement pointillés. Taille petite. (4) D’après la description, la var. funebris Reitt. de la Sibérie orientale, ne paraît pas en différer. ei Je n’ai pas vu le flammulatus Har., que Reiïtter dit ressembler à la var. obscurellus; d’après lui la coloration est la même; il en diffère par les interstries complètement glabres et imponctués et par la lête ridée en devant. Long. 4,5-5. — Caucase. A la suite de cette espèce, Reitter place le semiluteus Reïitt., insecte 1 noir en dessus, avec les élytres testacés concolores; interstries éparsement et imperceptiblement pointillés. Long. 6. — Chine, Turkestan. APHODIENS 235 124. Interstrie juxtasutural seulement étroitement brunâtre le long de la suture. Côtés du prothorax non ou à peine ciliés. Suture frontale tuberculée, au moins chez les æ. 132. Trait de la suture frontale bien marqué dans toute sa lon- gueur et assez fort. Epistome ayant presque toujours, de chaque côté, une tache arrondie, testacée, laissant les côtés obscurs, très rarement entièrement noir. Côtés du protho- rax largement testacés. Fond des élytres d’un testacé pâle; tache foncée enclosant presque toujours, avant l’extrémité, une petite tache claire située sur le Le interstrie. Long. 3-5. — Europe, Caucase, Syrie, Algérie, Maroc. consputus Creutz. 43b. Trait de la suture frontale entièrement fin et parfois peu visible. Epistome entièrement noir. Côtés du prothorax seu- lement obscurément rougeâtres. Fond des élytres d’un tes- tacé rougeàtre ; tache foncée enclosant ordinairement avant l’extrémité une bande transversale claire, occupant la lar- seur de plusieurs interstries. Long. 3-4,5. — Autriche, Hongrie, Asie occidentale. . . . . . (1) serotinus Panz. 12b. Interstrie juxtasutural entièrement ou presque entièrement d’un brun tranchant nettement sur le fond testacé clair des élytres. Côtés du prothorax assez longuement ciliés, plus ou moins rougeâtres. Suture frontale mutique. Epistome noir. Taille très petite. Long. 3-3,5. — Algérie (Hauts-Plateaux). Net Lai. (:) Bonnairei Reitt. 41b. Base du prothorax fortement rebordée. Interstries plus for- tement ponctués. Taille assez grande. [nterstrie juxtasutural (1) D’après Reitter (Coproph. %6), l’inclusus Reitt. diffère du serotinus par le plus long des éperons terminaux des tibias postérieurs presque aussi long que le Aer article des tarses, tandis qu’il est beaucoup plus court chez le seralinus, par les interstries plus densément ponctués sur le disque, densé- ment et fortement à l’extrémité. Long. 3,5-4. — Vallée de l’Arax : Ordoubad. Le x-signum Reitt. ne parait différer du précédent que par les élytres extrêmement finement et peu densément pointillés, même à l'extrémité. Long. 4,2. — Sibérie orientale : Irkout. (2) Reitter, qui à décrit cette espèce d’après un seul individu, indique les élytres comme entièrement testacés, avec la suture seule étroitement obscure et le Aer interstrie profondément enfoncé dans le premier tiers: j'en ai vu de nombreux exemplaires, tous ont l’interstrie juxtasutural brun, non enfoncé et la grosse tache bien marquée. A la suite de cette espèce paraît devoir se ranger le circumductus Solsky, du Turkestan. NAT a. PCT EN PAL PA) à GATE ES LIRE “€ A ie sa 7 236 H. D’ORBIGNY brun foncé dans toute ou presque toute sa longueur (1). {4a. Epistome fortement ponctué; suture frontale nettement tri- tuberculée. Côtés du prothorax très densément ciliés, con- colores noirs, ou tout au plus obscurément marqués de rou- geâtre vers le milieu. Intersiries assez fortement ponctués. Long. 6-7. — Russie méridionale, Caucase. . caspius Mén. 1&b, Epistome finement ponctué; suture frontale non tubercu- lée. Côtés du prothorax très éparsement ciliés, marginés de rougeâtre obscur, surtout en avant. Interstries peu forte- ment ponctués. Long. 6-7. — Autriche, Hongrie, Russie méridionale. . . . LEONE limbatus Germ. 4b. Prothorax rebordé au bord antérieur, fortement rebordé à la base. Suture frontale trituberculée. Interstries presque glabres, a cu e pointillés. Long. 6-6,5. — Syrie, d Asie-Mineure . . . PNR ART (2) lineimargo Reitt. 17. Subg. Bodilus Mulsant. Aa. Prothorax rebordé au bord antérieur, testacé, avec une grosse tache pentagonale brune sur le disque. Long. 6-9,5. — France méridionale, Europe méridionale, Canaries, Nord de l’Afrique, Syrie, Caucase, Sibérie. (à) M tique Fabr. 1b, Prothorax non rebordé au bord antérieur. 2a. Prothorax d’un roux brunâtre, graduellement Le clair sur tous les bords. Interstries dorsaux imperceptiblement et éparsement pointillés sur toute leur surface, paraissant lisses. Long. 7,2. — Caucase (sec. Mulsant). (#) orophilus Muls. 2b, Prothorax noir ou brun, bordé de testacé sur les côtés et souvent au bord antérieur et à la base. 3a. Extrémité des élytres plus ou moins brillante et très dis- tinctement ponctuée. | (1) Le lunifer Solsky rentre dans ce groupe et paraît se distinguer des suivants par 1épistome profondément échancré chez le ©. Long. 7. — Tachkend. - (2) Je n’ai pas vu cette espèce ; Reitter (Coproph. 227) dit qu’elle ressemble « beaucoup au Bodilus hydrochoeris et qu’on la confond souvent avec lui. Le strigimargo Reitt. (Coproph. 100) paraît en être assez voisin. Long. . 5,5-6,5. — Turkestan : Margelan. 4 (3) Le digitatus Reitt. (Coproph. 225) paraît, d’après la description, bien peu distinct de cette espèce. — Turkestan. > (4) J'ai vu le type de l’orophilus dans la collection Reïiche, an Muséum d'Histoire naturelle; 1l rentre bien dans le sous-genre Bodilus. DERALRER À RS ARE TETt DOS Aa, Ab, 5P. 6a. 6b. 7a, APHODIENS Stries des élytres larges, bien plus profondes en arrière. Elytres d'un testacé rougeûtre foncé. parfois avec le disque plus obscur. Suture frontale soit fortement trituberculée, avec le tubercule médian situé en avant des tubercules laté- raux, soit faiblement trituberculée, mais accusée par un trait droit, avec une trace de tubercule médian sur le bord antérieur de cette ligne. Forme assez parallèle, peu allon- gée. Long. 5-7. — Europe. Stries assez fines ou trés fines, pas plus profondes en arrière, sauf parfois la juxtasuturale Elytres d’un testacé clair. . Taille petite. Elytres parallèles, assez allongés. Le plus long éperon de l’extrémité des tibias postérieurs plus court ou à peine aussi long que le 1er article des tarses. Suture frontale fortement trituberculée, le tubercule médian situé sur la même ligne que les tubercules latéraux, ou un peu en arrière. Long. 4-5. — RUE Caucase, Syrie, Tunisie, 237 rufescens Fabr. — rufus Moll. AMlsérie, Canaries |). 40. SA nitidulus Fabr. Taille plus grande. Elyires un Peu Serre en arriére ou arrondis sur les côtés, moins allongés. Le plus long éperon de l'extrémité des tibias postérieurs aussi long ou plus long que le 1er article des tarses. Intersiries densément et assez fortement ponctués, presque entièrement pubescents o”, sur les côtés seulement ©, la pubescence très courte et dressée. Suture frontale plus ou moins nettement trituberculée. Long. 6-7,5. — Hongrie, Turquie, Derbent, Turcomanie, Turkestan intermedius Ball. — incertus Ball. — punctipennis Er. Interstries éparsement et très finement ponctués, complète- ment glabres (1). Epistome fortement ridé, presque granuleux sur la plus grande partie de sa surface, la ponctuation perdue dans les rugosilés, avec un gros tubercule situé vers le milieu de la longueur; suture frontale très fortement trituberculée ©, bien plus faiblement ©. Exirémité des élytres assez densé- ment et un peu rugueusement ponctuée, peu brillante. Mésosternum caréné entre les hanches intermédiaires. Long. (4) Ici viendrait, d’après Reitter, le longeciliatus Reitt. distinct des espèces suivantes par les côtés du prothorax et de la partie antérieure des élytres longuement et densément ciliés. Suture frontale distinctement tuber- culée. Elytres très finement et peu visiblement pubescents à l’extrémité et sur les côtés. Long. 7,5. — Asie centrale : Bourkhan-Bouda. 238 H. D'ORBIGNY 6-8. — ne Sahara algérien : Biskra, chott Melghir. Wollastoni Har. 12 Epistome non nidés. ou spnlétcent très légérement en devant, à ponctuation fine et bien nette, souvent gibbeux, mais sans tubercule distinct vers le milieu de la longueur; suture frontale ordinairement peu distinctement tuberculée. Extré- mité des élytres éparsement et non rugueusement ponctuée, très brillanfe. Mésosternum non caréné entre les hanches intermédiaires. 8a. Prothorax ordinairement non bordé de testacé à la base. Stries médiocrement fines, nettement ponctuées. Interstries plans, sauf sur les côtés, à ponctuation éparse sur toute leur surface. Long. 7-8,5. — Europe, Caucase; Algérie (région montagneuse). . . HE lugens Creutz. 8b. Prothorax ordinairement bordé de Hoac à la base. Stries plus fines, moins nettement ponctuées. Interstries subcon- vexes, à ponctuation condensée le long des stries. Long. 6-7. — Espagne méridionale, Maroc; Algérie et Tunisie (région:désertiqué): 715, Liane (1) long'ispina Küst. . Extrémité des élytres mate, imponctuée ou à ponctuation très fine, peu visible. 9a. Stries très fines. Suture frontale non ou peu distinctement tuberculée. 104. Angle huméral des élytres sans denticule. Suture frontale bien visible, très faiblement tuberculée. Interstries peu bril- lants, légèrement subconvexes, très obsolètement et éparse- ment pointillés sur toute leur surface. Soies de l’extrémité des tibias postérieurs assez longues et inégales o7, assez courtes et presque égales ©. Long. 6-7. — Algérie : Aïn- Sefra (collection Bedel) . . .,-. . . (2) irritans Reitt. Le] J! (1) Le beduinus Reitt. (Coproph. 55), du Maroc et de Sicile, ne diffère du longispina, au moins d’après la description, que par la pubescence plus … courte des tibias postérieurs. J’ai vu quelques individus d’Algérie qui pré- : sentaient ce caractère, mais il était trop peu accentué pour qu'il fut possible de les séparer nettement des autres. 1 Le sordescens Harold ne différe guères des lugens et longispina que par. son épistome plus faiblement sinué en devant, les interstries lisses, sauf étroitement le long des stries, et l’extrémité à DORCIHANEN nette, mais extré- F mement éparse. Long. 6-6,5. — Sibérie : Kiakta. 4 Le nigriventris Ball. qui. d’après Reitter, ressemble au lugens, diffère des espèces précédentes par le dessous du corps entièrement noir. Long. 8. — Kouldja. À (2) Je n'ai pas vu le turbatus Baudi (Berl. 1870, 66), mais d’après la 18 L | | A0b. 12. 22. 92. op. DD APHODIENS 239 Angle huméral des élytres muni d’une petite denticule (1). Suture frontale presque invisible, complètement mutique. Intersitries mats. complètement plans, imperceptiblement et assez éparsement pointillés. Soies de l'extrémité des tibias postérieurs normales. Long. 5-6,5. — Europe moyenne et méridionale, Asie Mineure, Syrie, Egypte, Sibérie. L 2 immundus Creutz. Stries larges et profondes. Suture frontale nettement tuber- culée. Intersiries peu brillants, à ponctuation très obsolète. Parfois une petite tache humérale et une autre vers les 2/3 de chaque élyire (var. quadripunctatus Panz.). Long. 5,5-7. — Europe, Caucase, Sibérie. . . . . (2) sordidus Fabr. 18. Subg. Biralus Mulsant. Base du prothorax sans rebord, au moins dans la majeure partie. Rebord des côtés du prothorax prolongé sur la base jusqu’au niveau de la 6e strie; base très profondément sinuée de chaque côté. Elyires glabres, d’un rouge cerise, presque toujours avec une tache suturale noire, plus ou moins éten- due et située un peu en arrière du milieu, souvent en outre obscurs vers la partie postérieure des côtés. Long. 6-8 — France, Allemagne, Autriche, Europe méridionale, Caucase, Sue AISÉE. (0. pecari Fabr. — satellitius Herbst. . Rebord des côtés du prothorax non ou à peine prolongé sur la base au-delà des angles postérieurs; base faiblement sinuée de chaque côté. Elytres glabres, rouges, avec, sur le disque, une grosse tache noire, suturale, allant de la base presque jusqu’à l’ex- trémité et une autre tache latérale longitudinale. Long. 6-8. — Caucase, Turcomanie, Syrie . . . . . equinus Fald. Elyires finement mais distinctement pubescents sur les côtés et à l’extrémité, rouges, avec les 4er et 2e interstries noirâtres, ainsi qu'une tache longitudinale sur les côtés cription il doit être très voisin de l’irritans, s’il ne lui est pas identique. — Chypre. (1) L’immundus est le seul Bodilus qui présente ce caractère. (2) Mulsant compare à cette espèce le signatipennis Muls. {(Opusc. I. 166), de Caramanie, qui m'est inconnu mais qui doit être an Volinus. 240 H. D'ORBIGNY aprés le milieu. Long. 5-7. — Caucase, Transcaspienne, ; THrReEStan "0 ENSUS EN CENERESRS Menetriesi Mén. 4b. Base du prothorax finement rebordée dans le milieu, forte- ment sur les côtés. Elvtres pubescents vers l’extrémité, noirs, avec une tache rouge à la base, une autre tache rouge indistincte avant l'extrémité, sur le 3e interstrie, et l’extré- mité ferrugineuse. Long. 6-5. — Russie : Jaroslav. (1) tunicatus Reitt. 19. Subg. Acrossus Mulsant Agolius Muls. — Calaphodius Reïtt. 12. Joues obliquement coupées à leur partie postérieure, avec l’angle postéro-externe obtus ou arrondi. Epistome en arc de cercle, parfois un peu subsinué en devant. 4er article des tarses antérieurs plus court que le 2e. Taille de 3,5 à 6,5. (Agolius Muls.). 2a. Base du prothorax rebordée seulement aux angles posté- rieurs et tout au plus jusqu’au niveau du calus huméral. Eperon des tibias antérieurs droit et aigu, atteignant seule- ment le milieu du 2e article des tarses. Interstries trés dis- tinctement ponctués. Coloration trés variable; ordinaire- ment tête brune avec les bords rougeâtres; prothorax noir, souvent rougeâtre sur les côtés ou entiérement; élytres rou- geâtres ou jaunâtres, souvent en partie ou entièrement noirs. 3a, Prothorax à ponctuation serrée, composée de points fins mélangés de très gros points. Ecusson marqué de gros points, sauf vers l’extrémité. Elytres convexes. Soies de l'extrémité des tibias postérieurs courtes et peu inégales. (1) L'Edgardi Solsky paraît très voisin du funicatus et a comme lui law base du prothorax rebordée. Long. 7-8. — Turkestan. Avant les Acrossus se place le sous-genre (18bis) Gonaphodius Reitt.. (Coproph.. 102) qui en diffère par les angles a’:térieurs du prothorax sans rebord en avant et l’épistome largement sinué en devant. Il comprend, d’après Reitter, deux espèces du Turkestan chinois : | . postangulus Reitt., insecte noir, à angles postérieurs du prothorax cou- pés obliquement et base sinuée près des angles postérieurs. Long. 7. . Przewal:kyi Reitt., insecte noir, souvent avec les élytres bruns, à angles postérieurs du prothorax non coupés obliquement et à base sinuée de cha- que côté dans le milieu. Long. 7-8. — (D’après Reitter, cet insecte aurait” parfois la base du prothorax rebordée). 3. 2b. La, Da. 62. 72. ne 6. = 4h. 82. APHODIENS Long. 5-6,5. — Pyrénées, Mont-Dore, Allier, Alpes, Apen- nins, Carpathes :.. . . discus Schmidt. — mixtus Prothorax à ponctuation peu serrée, composée de points assez fins et égaux. Ecusson lisse, sauf quelques points à la base. Elytres déprimés. Soies de l’extrémité des tibias posté- rieurs longues, très inégales. Long. 4,5-5,5. — Caucase; Kobi (collection Ch. Brisout) . Base du prothorax rebordée au moins jusqu’au niveau de la 5e sirie. Eperon des tibias antérieurs atteignant presque ou dépassant l’extrémité du 2e article des tarses. Ecusson lisse ou seulement avec quelques points à la base. Ponctuation du prothorax composée de points fins mélangés de points plus gros. Eperon des tibias antérieurs peu arqué, épais et se recour- bant brusquement en un court crochet tout à fait à son extrémité. Ponctuation du prothorax forte et composée de points très inégaux. Dessus noir, avec les élytres bruns, ou entièrement brun. Long. 5. — Suisse; Abruzzes . . . . (1) Bilimecki Dessus noir, avec, sur chaque élytre, une grosse tache dis- coïdale irrégulière, d’un testacé rougeâtre, située sur les 2e-5e intersiries. Forme assez allongée, déprimée. Long. 5. — Bosnie, Herzégovine Ponctuation du prothorax assez fine, composée de points médiocrement inégaux et peu serrés. Elytres un peu dépri- més,; interstries finement, mais très distinctement ponctués. Dessus ordinairement noir, avec les élytres bruns. Long. Villa. abchasicus Reitt. Seidi. limbolarius Reitt. h-5. — Pyrénées . . . SRE Schlumbergeri Seid]. . Eperon des tibias Aiécieurs large, épaissi et très fortement courbé en arc avant l'extrémité. Ponctuation du prothorax peu serrée. Interstries lisses. Dessus ordinairement d’un brun rougeâtre foncé, avec les angles antérieurs du prothorax plus clairs. Long. 5,5. — Espagne septentrionale. Heydeni Har. Ponctuation du prothorax composée de points fins, égaux ou presque égaux, sans mélange de gros points. Eperon des tibias antérieurs fortement courbé, très large et (4) Je n’ai pas vu les Bulimecki, limbolarius, Heydeni et montivagus; les caractères que je donne pour ces espèces sont ceux indiqués dans la descrip- tion ou dans le travail de Reiïtter. Ê < «#4 j ‘ Ne F 212 H. D'ORBIGNY très long, épaissi à l'extrémité chez le o’. Prothorax en majeure partie d’un testacé rougeâtre clair; élytres un peu plus foncés. Suture frontale non visible ou indiquée seule- ment par un petit trait de chaque côté. Elytres subconvexes; interstries imperceptiblement pointillés. Long. 4,5-5. Alpes d'Autriche (Styrie, Carinthie, Carniole). pollicatus Er. 8b, Eperon des tibias antérieurs peu arqué, acuminé et à peine plus long que les deux premiers articles des tarses. Protho- rax presque toujours plus foncé que les élytres. ÿa, Angle des joues arrondi, peu saillant. Taille petite. Le plus long éperon de l’extrémité des tibias postérieurs à peine plus long que le 4er article des tarses. 102. Suture frontale indiquée par un trait ordinairement bien märqué dans toute la longueur, rarement interrompu. Aa, Elytres subconvexes, peu allongés; stries très fines, mar- quées de très gros points crénelant très fortement les inter- stries. Interstries imperceptiblement pointillés. Prothorax d’un testacé brunâtre; élytres un peu plus clairs. Long. k-Lk,5. — Alpes de Styrie . . . 3 praecox Er. 11. Elytres déprimés, assez allongés; siriés brie marquées de | points assez petits, crénelant à peine les interstries. Inter- stries trés distinctement pointillés. Prothorax ordinairement noir; élytres soit d’un testacé rougeâtre, avec une tache noire, allongée, irrégulière, soit noirs, avec une tache claire allongée, soit entièrement noirs ou bruns. Long. 4-5. 1 Alpes Styrie PE ; picimanus Er. 10b. Suture frontale invisible, sans traces de trait. Elytres dépri- més, médiocrement allongés; stries assez fortement ponc- tuées, la juxtasuturale beaucoup plus profonde que les autres à la base; interstries imperceptiblement pointillés. Prothorax noir; élytres d’un brun foncé. Long. 3,5-4,5. — Mont Cenis, mont Viso, mont Baldo. . . mentanus Er. . Angle des joues obtus, assez saillant. Taille plus grande. Le plus long éperon de l’extrémité des tibias postérieurs attei- gnant le milieu du 2e article des tarses. Interstries finement ponctués. Prothorax noir; élytres bruns, ordinairement plus clairs à la suture, à l’épaule et avant l’extrémité. Long. 5-6. — Alpes de Styrie. . . . . . montivagus Er.« 1b. Joues presque transversalement unes à leur partie posté- | rieure, avec l’angle postéro-externe droit ou aigu et trés saillant. ee : APHODIENS 243 A9a. Epistome en demi hexagone, légèrement subsinué en devant. 1er article des tarses antérieurs à peu prés de la longueur du 2e (Calaphodius Reitter). Dessus tres bril- lant. Tête et prothorax noirs, avec les côtés ordinairement largement bordés de testacé ou de rougeâtre. Elytres d’un testacé rougeñtre, avec de nombreuses taches noires, très variables, ordinairement disposées en 2 bandes longitudina- les irrégulières se recourbant à leur extrémité vers la suture. Interstries imponctués ou imperceptiblement poin- tillés. Long. 6-9. — Espagne . . . . (!) Bonvouloiri Har. 12h. Epistome en arc de cercle, tout au plus trés légèrement tronqué en devant. Aer article des tarses antérieurs beau- coup plus long que le 2e (Acrossus Muls.). 132. Prothorax noir, avec les côtés rouges. Elytres rouges, cha- cun avec une tache noire arrondie, située après le milieu; stries extrêmement fines; interstries imponctués. Long. 8-12. — Allemagne, Hongrie, Russie Ra Ne coccinelloides Pall. — bipunciatus Fabr. — bimaculatus Laxm. 43b. Prothorax noir ou brun, concolore, ou tout au plus obscu- rément rougeâtre sur les côtés. Elytres jamais rouges avec tache noire. Aa. Interstries très distinctement ponctués. 452. Prothorax à angles postérieurs arrondis, mais bien accusés, le rebord des côtés non ou à peine prolongé sur la base au- deià des angles postérieurs, sans fossette transversale sur les côtés près de la base (2). (4) À la suite du Bonvouloiri, Reitter (Coproph. 91) place les espèces sui- vantes dont les élytres sont testacés, avec des petites taches noires et qui ressemblant, la première au contaminalus, les autres au melanosticlus : Koltzei Reiti. — Epistome noir, marqué de rougeûtre et ayant, ainsi que le prothorax, un reflet métallique. Long. 5. — Sibérie orientale : Kabarovka. Makovskii Koshantsch. — Epistome entièrement noir, presque en demi- cercle. Prothorax presque plus large que les élytres et largement testacé sur les côtés. Long. 6-7. — Tachkend. ignobilis Reitt. — Epistome entièrement noir, légèrement sinué en devant. Prothorax plus étroit que les élytres et étroitement testacé sur les côtés; stries fines; interstries densément pubescents. Long. 6. — Asie centrale : Bourkhan-Bouda. ° fundator Reitt. — Distinct du précédent par les stries plus profondes et les interstries pubescents seulement à l’extrémité et sur les côtés. Long. 6. — Turkestan chinois : Amdo. (2) Je n’ai pu vérifier ces caractères chez le laticollis, que je ne connais pas, mais la description le dit voisin du planicollis. 24h H. D'ORBIGNY 162. Taille ne dépassant pas 9 mill. Forme large. Interstries plans. 17a. Interstries, vers le 1/3 postérieur, marqués d'assez gros points espacés et souvent disposés en 2 rangées régulières; extrémité ordinairement finement pubescente. Elytres tes- tacés, avec les stries noires et les interstries marqués de petites taches noires rectangulaires (type) ou sans taches (var. nigrosulcatus Marsh.); parfois le noir s'étendant sur tout l’élytre, sauf l’extrémité et souvent les côtés (var. apicalis Muls.) ou élytres entièrement noirs (var. nigripes Fabr..). US 6-9. — Europe, Caucase, Asie centrale. . À luridus Fabr. 47b. Ineéties vers Be 1/3 DOS AE, finement, assez densé- ment et irréguliérement ponctués ; extrémité glabre. Palpes et tarses rougeâtres, élytres rouges ou noirs (fype), ou pal- pes et tarses obscurs, élytres noirs, souvent un peu plus densément ponctués (var. atramentarius Er.). Long. 6-9. — Europe, Asie septentrionale et centrale. (1) depressus Kug: 16b. Taille très grande, 11-16. 182. Ecusson ponctué seulement à la base. 192. Epistome fortement rebordé en devant. Interstries convexes do ®, presque mats, densément et rugueusement ponctués d', luisants et éparsement ponctués ©. Elytres très larges. trés fortement arrondis sur les côtés. 202. Elytres ordinairement d’un brun rougeâtre; interstries assez fortement convexes. ne 11-15. — Espagne. : ; carpetanus Graëlls. 20. ne a noirs, Date avec l’extrémité rou- geâtre; interstries peu convexes. Long. 11-14. — Sicile. ir var. siculus Har. 19b. D tetone faiblement Gr en doute Interstries subcon- vexes, densément et irrégulièrement ponctués Go", plans et très finement ponctués ©. Dessus entièrement noir ou brun (1) Le binaevulus Heyd. parait très voisin de cette espèce; il en diffère M par les élytres noirs, avec une tache transversale jaune en arrière du milieu (type) ou rouges, avec une tache plus claire après le milieu et ordinairement le disque plus obscur en arrière (var. diiphanomaculutus Heyd.). Long. 8-10. — Sibérie orientale. Le rugosostriatus Waterh. en est également, ans Reitter, assez voi- sin ; il est noir, avec seulement l’extrémité des tarses ferrugineuse. Long. 6-7. — Corée, APHODIENS 245 foncé, assez brillant. Long. 10-16. —- Alpes maritimes, Apennins. . . : SE laticollis Baudi. 18b. Ecusson Cine sur HesTo toute sa surface. Interstries complétement plans, brillants et très densément ponctués. Elytres un peu allongés, assez faiblement arrondis sur les côtés. Dessus entièrement noir. Long. 12-15. — Caucase. gagatinus : Har. et auct. (nec Mén.). — planicollis Reitt 15b. Prothorax très légèrement arrondi entre sa base et ses bords latéraux, sans angles postérieurs, le rebord des côtés pro- longé sur la base jusqu’au niveau de la Le strie, avec une petite fossette transversale située sur les côtés, prés de la base. Ponctuation de la tête et du prothorax assez forte et serrée. Elytres assez allongés, faiblement arrondis sur les côtés ; interstries plans ou à peine subconvexes. Dessus d’un noir soyeux. Long. 10-11. — Maroc : Tanger, Fez. : tingitanus Fairm. 1Ab luteroiries A Son s ou presque lisses. Elytres allongés, subparallèles. Dessus noir ou brun. 21. Taille très orande. Epipleures des élytres longuement ciliés, les cils, vus de dessus, bien visibles jusqu’à l'extrémité. ne 14-15. — Lenkoran, ni Nord de la Perse. gagatinus Mén. 24P. Taille moins nie nnleures 4 élytres brièvement ciliés, les cils, vus de dessus, peu ou non visibles, surtout vers l’extrémité. Long. 11-13. — Europe, Nord de l’Asie. (1) rufipes Lin. 3. Gen. Goptochirus Harold (2) Allongé, légèrement convexe, peu luisant. Dessus noir ou (1) D’après Reitter, le semiopacus Reitt. diffère des gagatinus et rufipes | par le rebord latéral du prothorax moins épais. Interstries mats, imponctués. | Dessus entièrement noir (fype) ou moitié postérieure des élytres jaunâtre (var. luteoirroratus Heyd.). Long. 10. — Turkestan chinois. (2) Avant ce genre doivent se placer les deux genres suivants : 2bis, Gen. Isochirus Reitt. (Coproph. 33). — Diffère des Aphodius par | lépistome avec deux ‘dents rapprochées, les palpes maxillaires allongés, ) l'éperon des tibias antérieurs presque nul et le 1er article des tarses posté- | rieurs tout au plus aussi long que le 2e Dessus noir, orné, sur le disque des élÿtres, d’une large bande d'un roux ljaunâtre, raccourcie en arrière. Long. 3-3,4. — Transcaspiennée. AO NN SN RL NRA ANR LL Re lativittis Reitt. 2er, Gen. Oxycorythus Solsky. — Diffère des Ahermes, Aphodius et L’Abeille, vol. X XVIII. — 1896 119) 246 H. D’'ORBIGNY parfois rougeâtre. Tête et prothorax assez finement et rugueusement ponctués. Elytres à côtés presque parallèles: stries très larges, peu profondes; interstries plans, avec une série de points piliféres de chaque côté. Long. 6,5-9,3. — Constantinople, Asie Mineure, Chypre. AP UE av cyprius Baudi (Euparia). — singularis Har. k. Gen. Heptaulacus Mulsant. 42. Elytres ayant chacun 7 côtes, y compris la juxtasuturale; les dorsales également saillantes. 22. Epistome simplement ponctué, non granulé. Ponctuation du prothorax composée de points ronds, plus ou moins réguliers. 3a, Côtes et intervalles des élytres également brillants. Elytres testacés, ordinairement sans taches, ou tout au plus avec quelques traces de taches indistinctes; les 5 premières côtes un peu plus larges que les intervalles et peu saillantes. Prothorax brun, avec les côtés testacés, ou parfois entière- ment testacé. ka, Epistome presque en demi-cercle, très faiblement tronqué en devant. Joues arrondies à leur partie postéro-externe. de et 6e intervalles des côtes éparsement ponctués. 4er arti- cle des tarses postérieurs beaucoup plus long que les 2 sui- vants ensemble. Long. 3,5-4,5. — Europe septentrionale et centrale, Alpes >, Or pa villosus Gyil. kb, Epistome en demi- dar ne en devant. Joues anguleuses à leur partie postéro-externe. 5e et 6e intervalles des côtes densément et grossièrement ponctués. 4er article des tarses postérieurs tout au plus aussi long que les 2 sui- vants ensemble. Long. 4-5. — Basse-Autriche, Hongrie . | porcellus Friv. 3b, Côtes des &yirés brill{ites. leurs intolrales mats. Elytres testacés, avec de petites taches noires ou brunes. ba. Epistome très éparsement ponctué. Prothorax brun avec les côtés testacés, à ponctuation écartée. Les 5 premiéres côtes des élytres environ de la largeur des intervalles ou Isochirus par l’épistome en demi-cercle, non échancré en devant, mais avec un angle plus ou moins saillant dans le milieu, et le prothorax ayant en arrière une fine ligne médiane élevée, non ponctuée. Insecte allongé, d’un noir plombé, entièrement pubescent. Long. 4 — TRI et LI NE ee Moravitzi Solsky. APHODIENS 247 seulement un peu plus étroites; ordinairement les 38 et 5e seules marquées de taches noires. — Long. 4-5. — Europe, Éatrase : ane sus Herbst. 5b. Epistome assez nent convie. Pos entièrement noir, à ponctuation assez serrée. Les 5 premières côtes des élytres très étroites, à peine plus larges que la moitié des intervalles; ordinairement les 5 ou 6 premières marquées de taches noires qui parfois s’unissent plus ou moins entre elles. Long. 4,5-5. — Montagnes de l’Europe moyenne et septentrionale, Caucase. . carinatus Germ. — alpinus Drap. 2b, Epistome granulé, au moins en devant. Ponctuation du pro- thorax composée de points ombiliqués et surtout de demi- points ombiliqués. Elyires ordinairement noirs ou bruns avec des taches testacées, rarement testacés avec des taches foncées. 6a, Côtes des élytres simplement convexes et pas beaucoup plus étroites que les intervalles. Prothorax entiérement noir. Pattes noires. Long. 3-4. — Tripoli; Algérie : Aïn-Sefra | (HÉnON) EE se syrticola Fairm. « 6P. Côtes des élytres BR en ten ie et beaucoup plus étroites que les intervalles. Prothorax noir, ordinairement marqué de rouge sombre vers le milieu des côtés. Pattes _ rougeñtres. Long. 3-4. — Europe moyenne et septentrio- | DAC eme AP testudinarius Fabr. « jb, Elytres ayant chacun e] côtes % compris la juxtasuturale, les | 3° et 5e assez larges et fortement saillantes, les autres étroi- tes et peu saillantes, les latérales souvent interrompues; intervalles finement pubescents. Epistome marqué de gros points peu profonds, largement testacé sur les bords. Pro- | thorax brun, avec les côtés testacés, à ponctuation très ser- | rée, presque réticulée. Elytres bruns, avec des taches testa- cées. Taille assez grande. Long. 5-7. — Tunisie ou Tripoli (DEL NAS Pirazzolii Fairm. e 5. Gen. Oxyomus Lap.-Cast. (1) Dessus noir ou parfois en partie rougeâtre, presque mat. (1) A la suite des Oxyomus doit se placer le nouveau genre suivant : … bis, Gen. Didactylia n. gen. — Mandibules non apparentes. Epistome non granulé. Prothorax avec un fin sillon longitudinal médian. Angle huméral des élytres sans dent. Tibias intermédiaires et postérieurs triangulaires, sans PCT md 218 H. Minna Epistome en demi-hexagone, sinué en devant, très finement pointillé. Prothorax marqué de gros points irrégulièrement disposés, sans rebord à la base. Elytres ayant chacun 10 lar- ges sillons rayés par des strioles transverses et séparés par des côtes très étroites et tranchantes. Long. 2,5-3,5. Europe, Asie occidentale. porcatus Fabr. — silvestris Scop. 6. Gen. Ataenius Har. Forme parallèle, un peu déprimée. Dessus noir ou d’un brun obscur, un peu brillant. Epistome sans traces de suture frontale. Prothorax transversal, largement déprimé aux angles antérieurs, très fortement sinué en avant des angles postérieurs, rebordé à la base, assez densément ponc- tué de très gros points mélangés de points fins. Elytres à stries profondes; interstries convexes, assez finement, très éparsement ponctués, Long. 4,5-5,5. — Grèce, Turquie, Syrie, Arménie, Transcaucasie de ie MMS ne Psammodius Alleoni Fairm. (!) — horticola Har. (?). 7. Gen. Pleurophorus Mulsant. Aa. 4er article des tarses postérieurs allongé, étroit, s’élargissant lamelles à leur face externe; les antérieurs avec deux très longues dents très . espacées et un très petit denticule un peu après la 2e dent. Entièrement d’un testacé translucide, très pâle. Epistome à peine tronqué en devant, imperceptiblement pointillé. Prothorax largement arrondi aux angles postérieurs, très finement rebordé à la base. Elytres à stries très fines; « interstries subconvexes, à ponctuation obsolète sur fond alutacé. Forme“ médiocrement allongée, très peu convexe. Long. 3-3,5, — Obock. . . . ." Aphodius pallicolor Fairm. — ? micros Walk. — pallidicolor Fairm.… (1) cf. Ann. Fr. 1875, exc. — Reitter (Coproph. 31) a confondu cette espèce avec l’Ochodaeus Alleoni Fairm. Ann. Fr. 1883, cxur. | (2) D’après la description, l’Hexalus simplicipes Muls. ne paraît différer de l’Ataenius horticola que par la suture frontale à peine indiquée au lieu d’être complètement invisible. Mulsant ne dit pas positivement que cet, insecte ait été pris en France. À la suite des Ataenius doit se placer le genre suivant : 2 6bis, Gen. Saprosites Redtb. — Diffère du précédent par l'angle huméral . sans dent et le Ler article des tarses postérieurs seulement aussi long que les 2 suivants ensemble, tandisqu’il est largement aussi long que les 3 SDiV AUS 4 chez les Alaenius. 1 Brun rouge, parallèle, déprimé. Tête presque lisse. Elytres Mer : 4 striés. Long. 2,5. — Trouvé près de Vienne, dans les serres de Schônbrunn,;" mais originaire de Colombie, d’après Harold, . . . peregrinus Redt.. APHODIENS 249 à peine vers l’extrémité, aussi long où plus long que le plus long éperon de l’extrémité des tibias (Pleurophorus Muls.). Forme très allongée. Elytres parallèles, plus de 2 fois aussi longs que larges pris ensemble. Dessus tantôt brillant, tantôt plus ou moins mat. Ponctuation du prothorax et des stries des élytres extrêmement variable. Long. 2-3,5. — Europe, Caucase, Asie Mineure, Palestine, Nord de l'Afrique, Madère, Canaries A Ne PAR ? apicipennis Reitt. — opacus Reitt. — (!) caesus Panz. 1b. 4er article des tarses postérieurs court, s’élargissant notable- ment vers l’extrémité, moins long que le plus long éperon de l’extrémité des tibias (Platynomus Muls.). 2a, Forme très allongée. Elytres parallèles, au moins 2 fois aussi longs que larges pris ensemble. Prothorax à ponctua- tion très grosse, assez serrée. Stries des élytres profondes, distinctement ponctuées. Interstries étroits et convexes. Long. 2-3. — Caucase, Transcaspienne, Turcomanie . foveicollis Ball. — mullipunctatus Mars. — variolosus Kolen. 2b, Forme moins allongée. Elytres ordinairement un peu arron- dis sur les côtés, moins de 2 fois aussi longs que larges pris ensemble. Ja, Stries des élytres très fortement ponctuées jusqu’à lextré- mité, beaucoup plus profondes en arrière. Sillon transverse antérieur des côtés du prothorax à bords bien nets, non interrompu et prolongé en s’élargissant jusqu’au bord laté- ral. Sillon longitudinal médian ordinairement court et attei- onant au plus le tiers postérieur. Long. 3-3,5. — France méridionale, Espagne, Croatie, Sardaigne, Sicile, Grèce, Syrie, No:d de l'Afrique. Madère, Canaries ovipennis Desbr. — ? insculptus Küst. — brleeee Muls. (1) D’après Reitter, l’apicipennis, de Tachkend, diffère du caesus par le Aer interstrie fortement costiforme à l'extrémité; ce caractère me paraît ‘insuffisant. L’opacus Reitt. (Coproph. 224), de Teboursouk (Tunisie), différerait du Lcaesus, d’après l’auteur, par le dessus du corps entièrement mat ©, la tête et -le prothorax presque mats avec les élytres brillants ©*, par le prothorax plus long, plus éparsement ponctué, les stries des élytres à peine visiblement ponctuées et Les tarses postérieurs un peu plus courts Tous ces caractères sont très variables; principalement les exemplaires d'Algérie, de Sicile et de Palestine sont souvent entièrement ou en partie mats sans que ce caractère concorde avec la ponctuation des stries plus ou moins forte; cette ponctua- ion est parfois presque nulle chez des exemplaires de toutes provenances. 250 H. D’ORBIGNY 3b, Stries des élytres beaucoup plus finement ponctuées ou à ponctuation presque nulle, surtout vers l'extrémité, pas ou à peine plus profondes en arrière, Sillon transverse anté- rieur des côtés du prothorax ordinairement plus ou moins interrompu ou remplacé par des points et atteignant rare- ment le bord latéral. Sillon longitudinal médian atteignant le milieu. Long. 3-4. — PPANRRE Corse, Italie, Tunisie, Algérie . A ni : poricollis Fairm. — A on Reitt. — (1) laevistriatus Perris. 8. Gen. Diastictus Mulsant. Noir ou brun, très peu brillant. Prothorax à ponctuation grosse, serrée et irrégulière, avec, de chaque côté, une pro- fonde dépression transversale. Interstries très convexes, presque costiformes en arrière. Long. 2,5-3. — Europe . vulneratus Siturm. 9. Gen. Rhyssemus Mulsant. a, Interstries presque lisses, tout au plus avec quelques légé- res traces de granules ou quelques points. Forme très allon- oée du Pleurophorus caesus. Angles antérieurs et côtés du prothorax bordés de soies fines, non élargies à leur extré- mité. Dessus d’un testacé rougeâtre assez brillant, avec le disque du prothorax et le vertex plus foncés. Long. 3-3,5. — Tunisie : Aïn-Segoufta (V. Mayet). Algérie : Bou-Saada ; Biskra (Bedel). Obock . laesifrons Fairm. — nids Reüte — œluber Mayo 4b. Interstries nettement granulés, ridés ou carénés. Forme bien moins allongée. Angles antérieurs et côtés du protho- rax bordés de soies fortement élargies à leur extrémité. Des- sus ordinairement noir ou brun, parfois entièrement ou en partie rougeâtre. | 2a, Dessus garni de fines soies jaunâtres, sérialement disposées sur les élytres. Interstries impairs un peu plus saillants (1) Grâce à l’obligeance de M. Valéry Mayet, j'ai pu étudier à la fois les types du laevistriatus qui se trouvent dans la collection Perris et une série de Pleurophorus provenant, comme les types, de. Cagliari (Sardaigne). Cer= tains exemplaires ont les stries nettement ponctuées, d’autres ont à peine quelques traces de points et on trouve toutes les transitions; ils re diffèrent: pas des poricollis d'Algérie. 22 32. Aa, Gb, 3P. Ja. APHODIENS 251 que les autres. Tous les interstries avec 2 rangées de petits granules. Long. 4. — Sicile. . . . . . setulosus Reitt. Dessus glabre. Interstries impairs 3e, 5e et 7e plus saillants que les autres, au moins en arrière, et avec une carène lisse ou légèrement décomposée en tubercules très allongés. Sillon longitudinal médian du prothorax plus profond que les sillons transverses, ses bords formant un angle droit avec le 3e bourrelet (1). Tous les bourrelets transverses interrom- pus par ce sillon et plus ou moins décomposés par la ponc- tuation forte et serrée de leurs intervalles. [nterstries pairs ordinairement avec une seule rangée d’assez gros granules, parfois accompagnée d’une autre rangée obsolète. Long. 3-4. — France méridionale : Béziers, Hyères; Algérie, Maroc costipennis Fairm. — Godarti Muls. Sillon octotial médian du prothorax pas plus profond que les sillons transverses, ses bords se raccordant avec le 3e bourrelet en formant une large courbe. Bourrelets du prothorax peu saillants, étroits, leurs intervalles à peine creusés et garnis de gros points serrés qui parfois s'étendent plus ou moins sur les 4er, 4e et 5e bourrelets. Interstries pairs avec deux rangées de fins granules. Long. 3-4,5. — France méridionale, Italie, Corse, Sardaigne, Sicile, Algérie, MAO Ton ? plicatus Germ. — sulcigaster Muls. — Marqueti Reiche. — corrugatulus Reitt. — (2) arenarius Costa. Interstries impairs pas plus saillants que les autres, sauf parfois très légèrement chez des insectes ayant les interstries sans traces de caréne. Granules des intersiries impairs pas plus saillants que les autres. (1) 11 y a parfois un bourrelet obsolète entre le bord antérieur et Le 4er sil- lon, mais comme il manque chez la plupart des espèces, je ne le compte pas et j'appelle 4er bourrelet celui qui se trouve derrière le 4er sillon. (2) Je crois que le plicatus Germ., de Dalmatie et de Corfou, n’est pas dis- tinct de cette espèce; d’après Reitter, il en diffère par les interstries impairs fortement saillants dans toute la longueur; or ce caractère est extrêmement variable chez l’arenarius ; la carène est tantôt bien accusée dans toute la lon- gueur, tantôt à peine visible, même en arrière, et dans ce cas l’insecte res- semble à l’algiricus. Les bourrelets du prothorax sont également très variables. Contrairement à sa description, le {ype du Marquetli (collection Reiche) a les interstries granulés (et non ponctués). 252 H. D’ORBIGNY 62. Interstries non carénés. _7a. Bourrelets du prothorax non décomposés en gros DLRer CRE les, sauf parfois les derniers. 82. Sillons transverses du prothorax, surtout celui du milieu, garnis de gros points serrés. Bourrelets très saillants, tous bien nets, le er seul parfois légèrement interrompu dans le milieu. Interstries avec 2 rangées irrégulières de petits gra- nules aplatis. Long. 4-4,5. — Algérie, Maroc, Andalousie, Morée, Caucase . . . meridionalis Reitt. — algiricus Luc. 8b. Sillons transverses du prothorax plus ou moins finement ridés ou granulés. 9a, Au moins le 2e bourrelet du prothorax non interrompu dans le milieu. | 104. Interstries avec de fins granules, ou simplement ridés. 3e et 4e bourrelets non décomposés en tubercules. 112. Interstries densément ridés en travers, sans granules dis- tincts. Denticule huméral non visible. Bourrelets du protho- rax aplatis. Le plus long éperon de l’extrémité des tibias postérieurs plus court que le 4er article des tarses. Long. 3-k. — Maroc. . . . SAP hybridus Reitt. 41b. Interstries ordinairement U) : avec déa rangées de fins gra- nules, l’externe souvent un peu plus forte que l’interne. 492. Denticule huméral des élytres très petit, peu visible. Bour- relets du prothorax fortement convexes. Le plus long éperon de l'extrémité des tibias postérieurs plus long que le 4er article des tarses. Long. 2,8-3,8. — Europe, Caucase, Asie Mineure, Algérie, Maroc. . . . See asper Fabr. — aspericeps Chevr. (?). — lbs Reitt. — germanus Lin. 19b. Denticule huméral des élytres assez fort et bien visible. Bourrelets du prothorax aplatis. Long. 3,5-4. — Attique, Caucase, Turcomanie, Turkestan. . . . geminatus Reitt. (4) Parfois chez le germanus les granules sont aplatis, peu visibles et les interstries paraissent plutôt ridés que granulés, ce caractère n’est donc pas certain pour le séparer de l’hybridus, mais n’ayant pas vu ce dernier, j’en ai donné les caractères d’après Reitter. Je n’ai pas vu non plus les geminatus et interruptus. (2) Le Rhyssemus aspericeps Chevrolat n’est certainement pas l’insecte que Reitter classe parmi les Rhyssemodes; la description s'applique très bien au germanus et surtout aux exemplaires provenant d'Alger qui ont souvent les élytres rouges ; d’ailleurs le nombre des sillons du prothorax suffit à prouver qu’il ne s’agit pas d’un Rhyssemodes. ÀPHODIENS 253 40P. Interstries ayant à leur côté externe une rangée d’assez gros tubercules épineux, accompagnée, au côté interne, d’une rangée de très fins granules. 3e, 4e et 5e bourrelets au moins en partie décomposés en gros tubercules. Long. 2,5-3,5. — Basse-Egypte. . . . _gemmifer Mars. 9b.Tous les bourrelets du notiones ennuis dans le milieu. Interstries ayant à leur côté externe une rangée de tubercules plus saillants vers la base, accompagnée, au côté interne, d’une rangée de fins granules. Long. 4,3. — Vallée dE Ordoubad 25,0. 2 5 0 interruptus Reitt. 7b, Tous les bourrelets du prothorax décomposés en gros tuber- cules. Interstries ayant à leur côté externe une rangée d'assez gros granules, accompagnée, au côté interne, de petits granules irrégulièrement disposés et peu visibles. Long. 2,5-3,5. — France méridionale : Nice, Cannes; Sicile. re verrucosus Muls. 6b. Tous les interstries élevés is lon het en carène lisse ou parfois plus ou moins décomposée en tubercules allon- gés. Bourrelets du prothorax assez larges et très saillants, les Ler et 2e non distinctement interrompus dans le milieu. Long. 3-3,5. — Egypte, Obock, Madagascar . , exaratus Mars. — asperocostatus Fairm. — Coude Har. 5b. Granules des interstries impairs un peu plus saillants que les autres. Tous les interstries avec une rangée de gros gra- nules. Bourrelets du prothorax ordinairement granulés. OO RSS D IS VFIEN 4 LAN te, berytensis Mars. 10. Gen. Rhyssemodes Reitter. Prothorax avec 2 sillons en avant du bourrelet qui se rac- corde avec les bords du sillon longitudinal médian. Angles | antérieurs et côtés du prothorax bordés de soies fines, non | élargies à leur extrémité (1). Interstries avec des granules extrêmement fins. Dessus ordinairement rougeâtre, avec le prothorax et la majeure partie de la tête bruns. Long. (!) En outre de la conformation des tarses, ces deux caractères permettent de séparer facilement les Rhyssemodes des Rhyssemus, au moins pour les espèces que j'ai vues : les Rhyssemus ont 3 sillons en avant du bourrelet qui se raccorde avec les bords du sillon longitudinal médian; ils ont de plus (sauf le coluber), les angles antérieurs et les côtés du prothorax bordés de soies fortement élargies à leur extrémité, 254 H. D’ORBIGNY 2,5-3,5. — Algérie (Sud) ::Biskra, El-Kreider (Bedel). (2) aspericepstReitt. (nec Chevrolat). — Reïtteri nom. nov. A1. Gen. Psammobius Heer. 12, Les 2 dernières stries latérales se reliant vers le milieu de la longueur de lélytre. Côtés et base du prothorax bordés de soies élargies à leur extrémité; sillons garnis de gros points serrés. [nterstries fortement convexes, ordinairement avec une rangée de très fins granules à leur côté interne. Ely- tres très convexes, assez courts, Long. 3,5-4. — France méridionale et occidentale, Europe moyenne, Syrie, Tunisie, Algérie, Madère, Canaries . . . . . . porcicollis Illig. 1b, Les 2 dernières stries latérales se reliant l’une à l’autre seu- lement à l’extrémité de l’élytre ou un peu avant. 2a, Côtés et base du prothorax bordés de soies élargies à leur extrémité. ja, Elytres très convexes, assez courts. Sillons du prothorax à _ ponctuation forte, serrée et régulière. Interstries médiocre- ment convexes, avec une rangée de fins granules à leur côté interne. Le plus long éperon de l'extrémité des tibias posté- rieurs grêle, acuminé (2. Long. 2,5-3,5. — Andalousie: re ii (Bedel), Bône RIRE Ch. Brisout). , rotundicollis Reitt. Faute un peu More Die moins courts. Sillons du pro- thorax marqués de quelques gros points irréguliers. Inter- stries fortement convexes, complètement lisses. Le plus long éperon de l’extrémité des tibias postérieurs large, aplati, LE (1) Voir la note 2, p. 252. Reitter décrit encore (Coproph. 23) cinq Rhyssemodes : alutaceus, Margelan, « tenuisculptus, Margelan, transversus, vallée de l’Arax, Transcaspienne, Margelan, obsoletus Reitt., Asie centrale, et (Coproph. 223) opacus, Tur- kestan, Margelan. Les caractères qu’il indique pour séparer ces espèces me paraissent bien faibles. J'ai vu dans la collection Ch. Brisout des Rhyssemodes provenant de Pales-w tine qui ne m'ont guères paru différer du Reîtteri que par les granulations plus fortes des élytres, et dans la collection de M. Bedel un autre Rhyssemo- des, de l'Asie occidentale, qu’il me semble également difficile de séparer de. celui d’Algérie. (2) Toutes les autres espèces ont cet épéron conformé comme es le sulcicollis, APHODIENS 255 plus ou moins arrondi à son extrémité. Long. 2,5-3,5. — Europe septentrionale et moyenne, Caucase. (1) sulcicollis Illig. 2b.Côtés du prothorax bordés de soies non élargies à leur extrémité; base bordée de soies non élargies ou sans soies; sillons marqués d’une rangée irrégulière de points peu pro- fonds et souvent indistincts. Intersiries lisses. La, Elvytres allongés, un peu déprimés, souvent plus ou moins mats, Base du prothorax avec un sillon longitudinal médian prolongé jusqu’à l'arrière du 2e bourrelet (2). Interstries plans ou faiblement convexes. Long. 3-4. — France méri- dionale : Collioures, Hyères, Grasse; Europe nn Nord de l'Afrique, Syrie, Transcaucasie LT NV AGE RERO plicicollis Er. — QUI Ho — ciliatus Küst. — accentifer Muls. — scutellaris Muls. —- insculptus;Muls. — planipennis Reitt. — laevipennis Costa. Lb, Elyires courts, plus ou moins convexes, ordinairement très brillants. ba, Prothorax avec un sillon longitudinal médian bien marqué sur la majeure partie de la longueur. Elytres médiocrement convexes; interstries fortement convexes. Long. 2,8-3,3. — — Syrie; Tunisie : îles Kerkenna (V. Mayet); Algérie : Bou-Saada (collection Ch. Brisout), Mesran au sud de Boghari (Dr Martin) . . . Neue (3) nocturnus Reitt. 9P. Prothorax sans sillon ina) médian, ou tout au plus avec une trace de sillon à la base. Elytres très convexes; interstries plans ou presque plans. Long. 3-4. — France méridionale : Cette, Hyères, Cannes; Constantinople; Syrie. pallidus Reitt. — (*) basalis Muls. (1) La description du costatus Stierlin (Bull. Mosc. 1863, 489) ne donne aucun caractère qui permette de le séparer du sulcicollis. Long. 3. — Sarepta. (2) Comme pour les Rhyssemus, j'appelle 1er bourrelet celui qui se trouve derrière le der sillon. (3) Je n’ai pas vu le type du nocturnus, que Reitter (Coproph. 22) décrit de Beyrouth (Syrie), mais les Psamimobius de Tunisie et d’Algérie que je rap- porte à cette espèce répondent exactement à sa description. (4) J'ai vu dans la collection Ch. Brisout plusieurs exemplaires provenant de Constantinople qui ne différent en rien des basalis de la France méridio- nale. Le pallidus, que Reitter (Coproph. 23) décrit de Syrie, ve diffère du basalis, d’après la description, que par les côtés du prothorax non ciliés et par les stries des élytres plus fortement ponctuées. L'absence de soies ne peut être un caractère certain; quant à la ponctuation des stries, elle est extrêmement variable. D'après la description, le generosus Reitt. (Coproph. 23) ne parait difré- 256 H. D’ORBIGNY 12. Gen. Aegialia Latreille. Psammodius GYIL. — Psammoporus Thoms. (Dimalia Muls.). la. Tibias postérieurs fortement dilatés en triangle, non sillon- nés à leur face interne; éperons de l’extrémité très larges, aplatis (Aegialia Latr.). Interstries imponctués. 2a. Prothorax complètement lisse, sans rebord à la base. Stries des élytres très fines, superficielles, non ou très indistincte- ment ponctuées. Forme courte, globuleuse. Dessus variant du noir au brun et au testacé. Long. 3,5-5. — Littoral des mers du Nord de l’Europe et de l’Océan; Provence; Sicile. , globosa Kug. — arenaria Fabr. 2b. Protorax ie ou moins ponctué ou rügueux, finement rebordé à la base. Stries des élytres bien marquées. Forme . assez allongée. Insectes entièrement testacés. Prothorax rebordé en bourrelet au bord antérieur, avec, sur les côtés, un sillon transversal derrière ce bourrelet et une impression transversale située un peu après le milieu, en outre avec une trace de sillon longitudinal médian; ponc- tuation extrêmement fine, avec quelques points assez gros, disposés par groupes sur le pourtour du disque, sur lim- pression transversale et à la base du sillon longitudinal. Stries des élytres très nettement ponctuées. Long. 3-3,5. — Arabie; Algérie : Biskra. : : A y desertorum aitu {a ) — ie Klug. DE HOLD sans bourrelet, sillon, ni impression distincts, entiérement couvert d’une ponctuation éparse et inégale, mélangée de fortes rugosités. Stries des élytres indistincte- ment ponctuées Elytres plus allongés. Long. 4,5-5. — Nord de la France : dunes de la Somme; Angleterre, Allemagne, ST SARA th Es rufa Fabr. 4b. Tibias postérieurs vi don profondément sillonnés sur toute la longueur de leur face interne; éperons de l’extré- mité étroits, longuement acuminés (Psammoporus Thoms.). RE rer du basalis que par les sillons du prothorax et les stries des élytres plus fortement ponctués et les interstries convexes. Long. 2,8. — Vallée de l’Arax : Ordoubad. (4) J'ai vu le type de Fairmaire; un autre exemplaire se trouve dans la collection Ch. Brisout; ils ont tous deux les sillons et l’impression du pro- thorax bien marqués et répondent parfaitement à la figure et à la descrip- tion du Psammobius laevicollis Klug (Symb. phys.). APHODIENS 257 Prothorax entièrement marqué de très gros points, ayant à la base un court sillon longitudinal médian, très nettement rebordé à la base. Stries des élytres très fortement ponc- tuées; interstries, au moins en partie, avec une rangée un peu irrégulière de points très fins. Forme assez allongée. Dessus ordinairement noir, parfois brun ou rougeûtre. Long. 4-4,5. — Europe boréale et moyenne, France orien- tale, Transbaïkal, Kamtchatka . D A OT CU Le kamtshatica Motsch. — (1) sabuleti Payk. 13. Gen. Millingenia Sharp. 42. Ponctuation de la tête brusquement arrêtée en arrière sur une même ligne transversale. Prothorax avec une ligne médiane longitudinale un peu élevée. Prothorax et élytres densément ponctués. Dessus brun. Long. 4,5-4,8. — Basse- Egypte : Ismaïlia (Hénon). fossor Sharp. — (2) punctata Har. 4b. Ponctuation de la tête irrégulièrement arrêtée en arriere. Prothorax sans ligne médiane longitudinale élevée. Protho- rax et élytres fortement et assez densément ponctués, Ely- tres garnis sur les côtés de longs poils peu serrés. Dessus brun, avéc un léger reflet bronzé. Long. 3-3,8. — Algérie : LORS EE Marmottani Fairm. 14. Gen. Eremazus Mulsant. Tolisus Sharp. Tête rugueusement ponctuée. Prothorax et élytres à ponc- tuation extrêmement fine, entremêlée de nombreux points beaucoup plus gros, assez profonds sur le prothorax, très (1) Je n’ai pu trouver aucun caractère constant qui permette de séparer le kamishatica du sabuleti; tous ceux qu'indique Reitter se trouvent très variablement chez les deux espèces. Les insectes provenant du Transbaïkal ont souvent le prothorax moins fortement ponctué, surtout en devant, mais souvent aussi la ponctuation est très forte, égale, comme chez ceux d'Europe; la ponctuation des stries est également très variable. D’après la description, l’hybrida Reitt. (Coproph. 113) parait différer du sabuleli principalement par sa forme plus courte et le prothorax lisse en avant du milieu et sur les côtés, ponctué seulement vers la base, sans sillon longitudinal médian. Long. 3,5-4. — Sibérie orientale (Amour) : Nicolaïevsk. (2) La description du Millingenia fossor est presque identique à celle de l’Aegialia punctata Har. (Col. Heft. V, 1869, 103), mais je n'ai vu ni l’un ni l’autre. 258 H. D’ORBIGNY peu profonds sur les élytres. Elytres garnis sur les côtés de longs poils peu serrés. Dessus d’un testacé brunâtre, avec un léger reflet bronzé. Long. 3,5-4. — Algérie et Tunisie (région désertique) ; Obock; Arabie : Djeddah; Arax. aeneus Sharp. — unistriatus Muls. 15. Gen. Chiron Mac Leay. Epistome avec deux tubercules aigus. Prothorax à ponctua- tion éparse, assez profonde. Ecusson extrêmement étroit et allongé. Stries des élytres distinctement ponctuées; inter- stries lisses. Dessus d’un brun brillant. Long. 6,5-7,5. — Sicile, Sénégal. . . . digitatus Fabr. — cylindrus Fabr. 16. Gen. Chaetonyx Schaum. Tête rugueusement ponctuée en devant. Prothorax avec quelques gros points épars, plus serrés vers la base. Elytres avec des rangées longitudinales espacées de gros points peu serrés et souvent des traces de sillons plus ou moins obso- lètes. Dessus entièrement testacé ou brunâtre. Long. 4,5-6. — Italie méridionale, Hongrie, Serbie, Turquie. | HR robustus Schaum. SUPPLÉMENT AU GENRE APHODIUS (1). 1. Subg. Colobopterus (cf. p. 202). D’après Reitter (Coproph. 39), les trois espèces suivantes diffèrent du scrutator par leur couleur entièrement noire ou brune et la base du prothorax finement et parfois incomplètement rebordée : (1) Les espèces suivantes, dont quelques-unes au moins sont douteuses, ne sont pas mentionnées par Reitter (Coproph.) : clypeatus Fisch. — Bokhara. nilidus Küst. (? brevis). — Montenegro. costalis Gebl. 1848. — Sib. occ. rapax Fald. — Arménie. (sibiricus Harold, 1863.) rufescens Motsch. 1845. — Volga inf. dauricus Har. 1863. — Daourie. sobrinus Har. 1863. — Sibérie. gonagricus Fisch. — Daourie. sublimbatus Motsch. 1860. — Sibérie. hirtipes Fald. 1844. — Russie mér. subpolitus Motsch. 1870. — Sibérie. marginatus Fisch. 1842. — Sib. occ. subsericeus Ball. 1878. — Kouldja. maurus Gebl. 1833. — Sib. occ. thoracicus Fisch: 1842. — Sibérie. meridionalis Villa, 1835. — Italie. ursinus Motsch. 1845. — Sibérié. mongolicus Mannh. 1852. — Kiakta. variegatus Motsch. 1860. — Sib. or. | APHODIENS 259 major Waterh. — Sitries ordinaires; interstries lisses. Long. 411. — Sibérie orientale. apicalis Har. — Stries rebordées, interstries densément et fine- ment ponctués. Prothorax garni, dans le milieu, de gros points épars. Long. 9-13. — Sibérie orientale, Corée, Japon. indagator Mannh. — Ne paraît différer du précédent que par le prothorax assez densément garni de gros points mélangés de points fins. Long. 9-11. — Sibérie : lac Baïkal, Irkoutsk. Ce sous-genre comprend encore : antiquus Fald. — Distinct du subterraneus par les intervalles des côtes dorsales quadristriés au lieu d’être tristriés, par les élytres mats et la taille un peu plus grande. Long. 7-8. — Sibérie : Irkoutsk : Mongolie. brachysomus Solsky (Otophorus). — Distinct du fossor par son écusson parallèle en avant et largement sillonné dans toute sa lon- oueur. Long. 8-10. — Sibérie : Irkoutsk, Vladivostok. sorex Fabr. — Très voisin des fossor et brachysomus; en différe par la base du prothorax non rebordée dans le milieu. Elyires noirs (£ype) ou avec la partie postérieure jaunâtre (var. analis Fabr.). Long. 9-10. — Chine. 2. Subg. Aphodius (cf. p. 204). Le cardinalis Reitt. n’est qu'une variété à peine distincte du fimeta- rius; j'en ai vu des exemplaires non seulement d'Algérie et de Syrie, mais des environs de Limoges (Alluaud) et de Saint-Germain-en-Lavye (Ch. Brisout). A la suite du svaneticus, Reitter (Coproph. 49) place les deux espé- ces suivantes qui en diffèrent par la ponctuation du prothorax plus égale et par l’écusson plus ou moins distinctement impressionné de chaque côté au lieu d’être simplement pointillé à la base. Bord anté- rieur du prothorax non rebordé. Emerichi Reitt. — Interstries densément et finement ponctués. Très voisin du sulcatus. Long. 4,6-5,5. — Sibérie orientale : embou- chure du Souifoun. nigerrimus Waterh. — Intersiries imperceptiblement et très éparsement ponctués, presque lisses. Long. 5,5. — Corée. 3. Subg. Ammoecius (cf. p. 205). discolor Solsky. — Je ne sais si cette espèce est réellement un 260 H D’ORBIGNY Ammoecius; il est possible que ce soit un Aphodius voisin du sulcatus, comme les deux précédents, ou un Agrilinus et peut-être le Semenowi ou le punctator. — Turcomanie. L. Subg. Agrilinus (cf. p. 206). En tête de ce sous-genre doit se placer : Semenowi Reitt. — Espèce noire, parallèle, se rapprochant des Ammoecius par le prothorax rebordé au bord antérieur et s’en éloi- gnant par la suture frontale tuberculée chez le G'. Long. 10. — Tur- kestan chinois. Reitter (Ent. Nachr. 1894, L) dit posséder un insecte d’Irkout qui ne différe en rien du pyrenaeus. Il a décrit une espèce qui paraît très voisine de ce dernier : | punctator Reitt. (Coproph. 58). — Diffère du pyrenaeus par les interstries très densément et distinctement ponctués, avec des traces de très fine pubescence. Long. 4,8. — Turkestan chinois. Avant le mundus doivent se placer les deux espèces suivantes : sellatus Mannh. (semiruber Motsch.) — Elytres rouges, avec une large bande suturale noire. Long. 4,5-5. — Sibérie : Irkoutsk, Amour. var. rufoplagiatus Reitt. (Coproph. 60 et Ent. Nachr. 1894, 4). — Diffère du type par les élytres ayant en plus les côtés noirs ou les ély- tres noirs avec 2 taches rouges. — Turkestan chinois. obliviosus Reitt. (Coproph. 61). — Elytres rouges, avec seule- ment l’interstrie juxtasutural obscur; extrémité mate. Long. 5. — Turkestan chinois. 6. Subg. Calamosternus (cf. p. 244). Orodalus L'espèce suivante me paraît avoir sa place à la suite de l’hypocrita avec lequel elle semble, d’après la description, avoir une certaine analogie : hilaris Har. (L’Abeille V. 433). — D'un rouge noirâtre, avec les côtés de l’épistome et du prothorax rougeûtres, et, sur les élytres, une petite tache humérale, une grande discoïdale et une petite apicale, d’un testacé assez pâle. Stries très fines. Interstries plans, assez régu- lièrement ponctués en série le long des stries. 4er article des tarses postérieurs moins long que les 2 suivants ensemble. Long. 5. — Midi de la Perse (coll. Reiche). APHODIENS 261 D’après Reitier, on trouve dans la Sibérie orientale une variété du pusillus qui a les élytres testacés (var. ochripennis Reitt.). Aprés le quadriguttatus vient une espèce qui paraît s’en rapprocher beaucoup : quadrinaevulus Reitt. (Coproph. 74). — Distinct du quadrigut- talus par ses pattes noires, et des suivants par les joues moins sail- lantes que les yeux. Long. 4-5. — Vallée de l’Arax : Ordoubad. 7. Subg. Erytus (cf. p. 215). (10 Subrinus) Dans un travail d'ensemble sur les Aphodius, je crois qu’il ne fau- drait plus tenir compte des soies de l'extrémité des tibias postérieurs et qu’on devrait placer parmi les Subrinus, à la suite du lividus, les deux espèces suivantes qui en sont très voisines : desertus Klug. — Entièrement testacé, avec le vertex, une grosse tache sur le milieu du prothorax et très étroitement le bord sutural bruns. Suture frontale fortement tuberculée dans son milieu. Stries fines. Différe du lividus par l’interstrie juxtasutural concolore, le 4er article des tarses postérieurs aussi long que les 3 suivants ensem- ble, les soies de l’extrémité des tibias postérieurs très inégales, la taille plus grande. Long. 5,5-6. — Arabie, Djibouti, Obock. _ pallescens Walk. (gibbifrons Fairm.). — Entièrement testacé, avec le vertex et largement le disque du prothorax et de chaque ély- ire brunâtres; bord sutural étroitement noir. Diffère du précédent par les stries très profondes, l’épistome plutôt très fortement gibbeux que tuberculé et avec une dépression longitudinale obsolète de chaque côté de cette gibbosité. Soies de l’extrémité des tibias postérieurs lon- gues et trés inégales 5‘, courtes et presque égales © (cette dernière rentre donc parfaitement dans les Subrinus). Long. 5-5,5. — Harkeko, Djibouti, Obock. (20 Esymus) Les deux espèces suivantes me semblent devoir se placer en tête des Esymus : stercorarius Muls. (Opusc. XIV, 208). — Entièrement testacé, avec le vertex brun, une tache brune sur la partie antérieure du dis- que du prothorax et une autre sur le disque de chaque élytre. Epi- stome presque en demi-cercle, obtusément tronqué en devant; suture frontale légèrement trituberculée, au moins chez le G'. Forme peu convexe. Long. 5. — Mésopotamie (coll. Reiche). L’Abeille, vol. XX VIII. — 1896. 20. 262 H. D’OnBiGxY ephippiger Muls. (Opusc. XIV, 210). — Testacé, avec le vertex brun, une tache brune occupant toute la longueur du disque du pro- thorax et, sur les élytres, une tache suturale triangulaire occupant toute la longueur et s'étendant vers la base de l’élytre jusqu’au 4e interstrie. Epistome en demi-hexagone, tronqué en devant, gibbeux sur son milieu en arrière; suture frontale mutique. Long. 4. — Arabie (coll. Reiche). { 8. Subg. Mendidius (cf. p. 220). Reitter (Coproph. 42) classe encore parmi les Mendidius : bidens Solsky (spinifrons Reitt.). — Distinct de toutes les autres espèces du groupe par le prothorax rebordé au bord antérieur. Tibias antérieurs avec 4 dents. Long. 6. — Arménie, Nord de la Perse, Transcaspienne, Turkestan. | Willbergi Reitt. — Distinct des autres espèces par ses tibias antérieurs sans échancrures entre la base et les dents. Insecte brun, élytres testacés, avec la suture obscure. Taille grande. Long. 8,5. — Margelan. granulifrons Reitt. — Distinct du précédent (ainsi que les sui- vants) par ses tibias antérieurs avec 2-3 échancrures en avant des 3 dents terminales. Ne paraît différer du fimbriolatus que par sa forme moins convexe et les côtés du prothorax plus longuement ciliés. Long. k,5-5. — Turkestan chinois. diffidens Reitt. — Diffère des deux précédents par le prothorax densément et inégalement ponctué. Tête et prothorax brun-noir, avec les côtés d’un rougeûtre clair; élytres d’un jaunâtre clair, avec la suture et l’écusson noirâtres. Bord antérieur de l’épistome échancré, mais sans dent de chaque côté. Long. 3,8 — Vallée de l’Arax : Ordoubad. atricolor Reitt. — Entièrement noir et ressemblant aux Agrili- nus nemoralis et piceus, mais beaucoup plus étroit. Long. 4-5: — Tur- kestan (Sud). D’après Reitter, le Mendidius faeculentus Fairm. (Rev. d’Ent. 1892, 93), décrit d'Obock, ne rentre probablement pas dans ce sous-genre. 8ti, Subg. Sugrames Reitter. Décrit par Reitter (Ent. Nachr. 1894, 2) comme nouveau genre voi- sin des Mendidius; me paraît ne devoir constituer tout au plus qu’un sous-genre, différant de ces derniers, d’après l’auteur, par les tarses grêles et courts, à articles diminuant graduellement de longueur et de largeur; les ongles remplacés par deux petites soies courtes, et par les APHODIENS 263 joues fortement dilatées en lobes arrondis. Ce sous-genre comprend : Hauseri Reitt. — Insecte testacé, avec la tête et le milieu du prothorax plus obscurs; suture des élytres étroitement brune. Suture frontale tuberculée. Prothorax rebordé au bord antérieur. Interstries unisériatement ponctués. Long. 3,5-4. — Zetir-Kou (montagnes au Nord de Hérat). auriculatus Reitt. (Coproph. 43). — Ne paraît différer du précé- dent que par la couleur plus obscure de la tête et du prothorax. Long. &-k,2. — Margelan. 10: Subg. Phaeaphodius (cf. p. 222). Ce sous-genre comprend encore, d’après Reitter, les espèces suivan- tes qui différent du fusculus par le prothorax fortement ponctué sur les côtés, presque lisse sur le disque et bien plus longuement cilié sur les côtés : Solskyi Har. — Rebord de la base du prothorax brièvement interrompu près des angles postérieurs. Ecusson pas plus long que large. Insecte entièrement noir (type) ou élytres testacés, avec la suture noire, et chacun, dans le milieu, avec une tache noire oblique «var. biformis Reitt.) ou élytres entièrement testacés (var. semicolor Reitt.). Long. 5,5-7. — Sibérie orientale, Japon. albociliatus Reitt. (Coproph. 68 et Ent. Nachr. 1894, 4). — Diffère du Solshyi par le rebord de la base du prothorax non inter- rompu et l’écusson plus long que large. 1er article des tarses posté- lieurs presque aussi long que les 3 suivants ensemble. Dessus ordinai- rement noir, avec les pattes brun-rouge, parfois avec l’extrémité des élytres brune ou avec l’interstrie juxtasutural et l’extrémité brun- touge, ou les élytres entiéremeut brun-rouge. Long. 5,5-6. — Transcaspienne. truncatangulus Reitt. (Ent. Nachr. 1894, 4). — Ne différe de Palbociliatus, d’après l’auteur, que par la suture frontale indistincte, non tuberculée, et par les pattes noires, sauf les tarses. — Amasia. acutangulus Reitt. (Coproph. 68). — Ne paraît différer des deux précédents que par le 4er article des tarses postérieurs aussi long que les 2 suivants ensemble, la forme moins convexe et plus parallèle, la maille plus petite. Long. 4,5-5. — Transcaspienne. 10, Subg. Pseudacrossus Reitier. Ce sous-genre doit se placer avant les Amidorus; d’après Reitter …(Coproph. 37 et 80), il ne paraît en différer que par les interstries épar- 264 H. D'ORBIGNY sement et très finement ponctués; les élytres sont allongés, dilatés en arrière, subconvexes. Îl comprend : Grombczewskyi Koshantsch. — Dessus entièrement noir. Ely- « tres très finement striés. Ler article des tarses postérieurs un peu plus long que les 2 suivants ensemble. Long. 7,5-8. — Turkestan, Marge- lan, Tachkend, Alaï. caminarius Reitt. — Dessus noir, avec les angles antérieurs du prothorax brun-rouge. Elytres très fortement striés. 4er article des tarses postérieurs plus long que les 3 suivants ensemble. Long. 7. — Transbaïkal. L'espèce suivante est, d’après Reitter, très voisine des Agrilinus lap- ponum et obliviosus, mais il la classe parmi les Amidorus à cause des soies inégales de l’extrémité des tibias postérieurs; il me semble qu’elle serait mieux à sa place dans le sous-genre Pseudacrossus : consors Reitt. (Coproph. 225). — Dessus noir, avec les côtés du . prothorax et les élytres rouges. Interstries à peine visiblement pointil- » lés. Beaucoup plus petit que le lapponum. — Nord de la Mongolie : Shangaï. TABLE ALPHABÉTIQUE DES APHODIENS (!) abchasitus Reéitt::. 2 7: 2447" AÎMAUS SCOR accentifer Muls. *. !. 1.5.7 255 alutacens RE ORRNEr Acrossus Muls. 202, 240, 243 Amidorus Muls. . 201, 222 acutangulus Reitt. . . . 263 Ammoecius Muls. 201, 205, | Aegialia Latr. . . 198, 256 206, 250: aeneus Sharp. 11 . .::258: ampliatus Reitl 00 1/70 0 20208 affinis- Panz. . … f. 114,091 nas SD RER ETES Agolius Muls. . . . . ?40 angulosus Har” 20 Agrilinus Muls. 201, 206, 260 angustatus Klug . . . . 215 Ahermes Reitt. . . 197,199 Anomius Muls . . . 222 alaïensis Reitt. Hier | QI9 SaniquuS FAP ET albidipennis Er. . . . . 219 Aphodius Illig. 197, 199, 258 albociliatus Reitt. . . . 263 Aphodius s. str. 201, 204, 259 algiricus : Har. +. 000 0t 240 + apicalis HAL RPC ACROSS algiricus Duc: :4:.1%.0025 02h07 capicalis Muls Per ete Alleoni d’'Orb. . . ... 222, apicipennis Reltt 1000020 Afléoni Fairm.":.:.. "9248" "arenarld FAO TR alpinus Drap. . 1.422247... arenarius COS fr 0 0000 (1) Reïtter (Deut. Ent. Zeitschr. 1896, p. 33) vient de publier un Aphodius (Melinopterus) costulatus, de la Sibérie orientale et de la Chine occidentale. # arenarius + OI. . armiger Har. . ascendens Reiche. asper Fabr. aspericeps Chevr. aspericeps : Reitt. Ataenius Har. ater De Geer. . | atramentarius Er. | | atricolor Reitt. ‘auriculatus Reitt. mt anne | | badius Muls. . ! baeticus Muls. \ Balassogloi Kœnie. | | barbarus Fairm. . !'basalis Muls. . | beduinus Reitt. ‘berytensis Mars. . !bidens Solsky. biformis Reitt. |biguttatus Germ. |Bilimecki Seïdl. binaevulus Heyd. ‘bipunctatus Fabr. \Biralus Muls. |borealis Gyll. . lbrevis Er. ; tbrevitarsis Reitt. 211, 260. asperocostatus Fairm. asphaltinus Kolen. . | bimaculatus || Fabr. . \bimaculatus Laxm. . }brachysomus Solsky. (Calaphodius Reitt. | 497, | 202, 201, 206, 240, ÀPHODIENS 210 215 208 252 20? 204 203 210 248 208 244 262 203 223 223 233 224 299 238 293 25? 263 213 241 215 243 244 243 239 239 239 243 209 209 208 227 2e 21 250 249 |Calamosternus Motsch. 200, 243 caminarius Reitt. cardinalis Reitt. carinatus Germ. . carinifrons Reitt. carpetanus Graëlls caspius Mén. . castaneus Iilig. cervorum Fairm,. Chaetonyx Schaum . | Chiron Mac Leay ciliatus Küst. . cinereus Muls. circassicus Reitt. circumductus Solsky. clathratus Reitt. . clypeatus Fisch. . Cnemargus Motsch. . coccinelloides Pallas. coenosus Panz. cognatus Fairm. . Colobopterus Muls. DEL coluber Mayet. comma Reitt. . concolor Schilsky. conjugatus Panz. consors Reitt. . conspurcatus Lin. consputus Creutz. constans Duff. contaminatus Herbst. contractus Klug. convexus Er. . Coprimorphus Muls ; Coptochirus Har. corrugatulus Reitt. . corvinus Er. costalis Gebl. . costatus Stierl. costipennis Fairm. costulatus Reitt. . cribrarius Brullé. cribricoilis Luc. . curtulus Har. . cylindricus Reiche. . 205, 199, 198. ane 269 264 299 247 223 244 236 223 22 208 298 299 220 223 239 997 CA | 258 220 243 212 218 | 201,202, 290 229 214 204 264 228 230 208 231 203 208 202 245 201 210 208 299 201 264 224 224 222 215 266 H. D’ORBIGNY cylindrus Fabr. . . . . 258 faeculentus Fairm. cyprius Baudi. . . . . 246 fallax Schilsky. falsarius Reitt. dalmatinus Schmidt. . . 224 fenestratus Reitt. dauricus Har. ,° : . ., 258, (étrugineus Huile deplanatus Reitt. . . . 227 fimbriolatus Mannb. depressus Kugel. . . . ?44 fimetarius Lin. . desertorum Fairm. . . . 256 fimicola Gebl. desertus Klug. . . 261 fimicola Reiche. diaphanomaculatus Heyd. . 244 flammulatus Har. Diastictus Muls. . 198, 250 flavipennis Mill. . dichrous Beift. :.°, 7. .’ #79 4 T0dens apres Didactylia d’Orb. . . . 247 foetidus Fabr. Diecki: Har. ::. 7 , :. : 214: orcipatus 4e difidens Reilt. ,. ….. 4b2. I0S0 In digitatus Fabr.': .,. 296 “1007 Snap digitatus Reïtt. . . . . ‘236 foveicollis Ball. dilatatus Reïichie . . . . 220 fraier Muls- dtlatatus Schmidt: .: :, . ‘210 : {npidus Bree Dimalia Muls. . . . . 256 fumigatulus Reitt. discolor Solsky. . . . . 259 fundator Reitt. discus Reltt.” ." . . . , 214 finebris Res discus Schmidt. . . . . 241 fuscipennis Muls. fuscovittatus Ball. Edgardi Solsky. . . . . 240 fusculus Reitt. Claus OL. UE AR ENT Emadus Muls. . . . . 211 gagatinus : Har. . Emerichi Reitt. +. +. RO) ‘Sapalinus MER: ephippiger Muls. :.. . ‘202 geminatus Reïik. equinus Fald. . . . . 7239 gemmifer Mars. Eremazus Muls. . 198,257 generosus Reitt. . erraticus Lin. . + 1408. COMAnUSs in erythropterus d'Orb. . + 209 : PNbIITONS Par Erytus Muls. 200, 215, 217,261 gibbus Germ. . Esymaphodius Reitt. .. 21h, glgbosa Kugel esymoides Reitt. , . . . 211 Godarti Muls. . Esymus Muls. 215, 218, 261 gonagricus Fisch. Eudolus Muls. . . . . 211 Gonaphodius Reitt. . Euparia Lep. et Serv. . 246 Goudoti Har. . Eupleurus Muls. . . . 202 granarius Lin. exaratus Mars. . , . . 253 granulifer (Reitt.). exclamationis Motsch. . . 229 granulifrons Fairm. exiguus Muls. . . . . 208 granulifrons Reitt. graphicus Kolen. Fabricid'Orb. , . . , 219 grésarius Har. Grombczewskvyi Kosh. . Guillebeaui Reitt. Gyllenhali Seidi. . Haagi Beck. haemorrhoïdalis Lin. harpagonis Reïtt. hastatus Reïitt. Hauseri Reitt. Heptaulacus Muls. Hexalus Muls. . Heydeni Har. . : hieroglyphicus Klug. hilaris Har. hirtipennis Luc. hirtipes Fald. horticola Har. hybrida Reitt. hybridus Reitt. hydrochoeris Fabr. . hypocrita Muls. ibericus Har. ignobilis Reitt. Iligeri Muls. . immundus Creutz. incertus Ball. inclusus Reitt. indagator Mannh. inquinatus Fabr. insculptus Küst. insculptus Muls. intermedius Ball. interruptus Reitt. irritans Reitt. . Isochirus Reitt. jugicola Har. kamitshatica Motsch. kisilkumi Solsky. Koltzei Reitt. . Kraatzi Har. Labarrus Muls. APHODIENS 264 232 209 215 203 231 LAS 263 246 248 241 229 260 226 258 248 21 VD 236 212 225 243 2 IN 239 So 239 259 228 249 209 200 293 238 249 207 laesifrons Fairm. laevicollis Har. laevicollis Klug laevipennis Costa. laevistriatus Perris. lapponum Gyil. laticollis Baudi. latipunctus (sic) Gredl. latisulcus Reitt. lativittis Reitt. Lederi Har. lepidulus Har. leucopterus Klug. Levaillanti Muls. Limarus Muls. limbatus Germ. limbolarius Reitt. limicola Panz. linearis Reiche. lineimargo Reitt. lineolatus Illig. lituratus Rey . lividus OIL. . longeciliatus Reitt. longispina Küst. . Loraphodius Reitt. Loraspis Muls. Lucasi Har. lucidus Klug . lugens Creutz. lunifer Solsky. lunulatus d’Orb. . luridipennis Muls. luridus Fabr. lusitanicus Er. lutarius Pavk. luteoirroratus Heyd. maculatus Sturm. maculicollis Ball. — gregarius maculosus Woll. magicus Fairm. major Waterh. Makowskii Kosh. marginaius Fisch. 202. 267 250 d21 256 255 250 209 245 208 204 245 230 220 220 206 226 230 241 216 215 236 297 298 216 D 238 204 205 208 218 238 236 214 220 244 206 29) 245 220 2907 229 229 259 243 258 268 Marmottani Fairm. . Marqueti Reiche. maurus Gebl. Mecynodes Muls. Megatelus Reitt. . melanostictus Schmidt. Melaphodius Reitt. Melinopterus Muls. mendidioides Reitt. . Mendidius Har. Menetriesi Mén. . merdarius Fabr. . meridionalis Reitt. meridionalis Villa. micros Walk. . Millingenia Sharp. mixtus Villa. . mongolicus Mannh. . montanus Er. monticola Muls. . montivagus Er. Moravitzi Solsky. Mulsanti d’Orb. multipunctatus Mars. mundus Reitt. naevuliger Reitt. nanus Fairm. . nemoralis Er. Nialus Muls. niger Panz. ; nigerrimus Waterh. nigripes Fabr. nigriventris Ball. nigrivittis Solsky. nigrosulcatus Marsh . Nimbus Muls. nitens Muls. nitidulus Fabr. nitidus Ball. nitidus Küst. . Nobius Muls. nocturnus Reitt. . numidicus Muls. H. D’'ORBIGNY 202, 199, 220. 198, . 202, 291 251 258 211 203 228 231 231 220 262 240 218 252 258 248 291 241 258 242 207 242 246 233 249 209 229 210 207 211 215 259 244 238 298 244 230 216 237 247 258 231 955 206 228 obliquatus Reitt. . obliteratus Panz. 231 obliviosus Reitt. 260 obscurellus Schilsky. 234 obscurus Fabr. 225 obsoletus Reitt. 254 ochripennis Reitt. 261 Oloperus Muls. . . 210 opacus Reïtt. (Aph.). . ral opacus Reïtt. (Pleur.). . 249 opacus Reitt. (Rhyss.). 294 ornatulus Har. pan | Orodalus Muls. 212, 260 Oromus Muls. . PR orophilus Muls. . 236 Otophorus Muls. . 203 ovipennis Desbr. . 249 Oxycorythus Solsky. . 245 Oxyomus Lap. 197, 247 pallescens Walk. 261 pallidicolor Fairm. . 248 pallididorsis Reitt. 232 pallidocinctus Waterh. 232 pallidus Reitt. 259 palmetincola Karsch. para | parallelus Muls. . 214 parallelus Reitt. . 252 Parammoecius Seidl. 206 pecari Fabr. 239 pectoralis||Guilleb. 232 Pedrozoi Woll. 210 peregrinus Redit. 248 Perezi Harzs® Se À Phaeaphodius Reitt. 200, 27% 263. piceus Gyll. 407 picimanus Er. 242 pictus Sturm. . 221 Pirazzolii Fairm. 247 plagiatus L. Diner AO Plagiogonus Muls. 200, 210, 221 : planicollis Reitt. . 245 planipennis Reitt. . . , 255 Planolinus Muls. . Platynomus Muls. Pleurophorus Muls. plicatus Germ. plicicollis Er. . politus Muls. . pollicatus Er. . porcatus Fabr. porcellus Friv. porcicollis Illig. porcus Fabr. . poricollis Fairm. postangulus Reitt. praecox Er. praeustus Ball. prodromus Brahm proximus Reitt. pruinosus Reïitt. . Przewalskvi Reitt. Psammobius Heer . Psammodius Gyll. | 198, 198, Psammoporus Thoms. . Pseudacrossus Reitt. Pseudesymus d’Orb. pubescens Sturm. Pubinus Muls. . punctata Har. punctator Reitt. . ; punctatosulcatus Sturm. punctipennis Er. purpuripennis Reitt. pusillus Herbst. pusillus Preyssi. pustulifer Reitt. . Putoni Reitt. . putridus Herbst. puiridus ? Sturm, Muls. pyrenaeus Duv. . quadriguttatus Herbst . quadrimaculatus L. . quadrinaevulus Reitt. quadripunctatus Panz. . quadrisignatus Brullé 21? APHODIENS 206 Ragusae Reïtt. 249 rapax Fald. 248 Reitteri d’Orb. 251 Revi Reitt. 255 rhenonum Zett. . . 215 rhododactylus Marsh. 249 Rhyssemodes Reitt. 248 Rhyssemus Muls. 246 robustus Schaum. 254 rotundicollis Reitt. 994 rubens Com. . 250 rufa Fabr.. 940 rufescens Fabr. 249 rufescens Motsch. 911 rufescens Reitt. 233 rufipes Lin. ce 250 rufoplagiatus Reïtt. . 917 rufus Moll. 2940 rufus|iSturm. 954 rugiceps Muls. 956 rugicollis Er. . 956 rugifrons Aubé 263 rugostriatus Waterh. 948 rutilinus Reitt. 233 rutilus Klug. . 222 257 sabuleti Payk. 260 sabulicola Thoms. 234 sabulosus Muls. ue 237 sanguinolentus Herbst. 224 sanguinolentus Panz. , 261 Saprosites Redi. 210 satellitius Herbst. 230 satyrus Reïtt. : 214 Schlumbergeri Seidl. 209 Schmidti Heer. 209 scolytiformis Reitt. . 207 scolytoïdes Luc. . scrofa Fabr. 212 scruiator Herbst. 213 sculpturatus Reitt. 261 scutellaris Muls. . 239 scybalarius Fabr. 213 sedulus Har. sellatus Mannh. 198, 198. 269 223 258 204 232 209 210 253 250 258 204 210 256 231 208 199 245 260 231 it 207 209 206 244 221 221 251 234 249 203 213 248 299 208 241 210 203 203 226 203 220 209 204 20 260 270 Semenowi Reitt. . semicolor Reitt. . semiluteus Reitt. semiopacus Reitt. semipellitus Solsky . semiruber Motsch. semivittatus (Reitt.). sericatus Schmidt. serotinus Panz. sesquivittatus Fairm. setulosus Reitt. sexpustulatus Gebl. . Sharpi Har. sibiricus Har. Sicardi Reitt. . siculus Har. signatipennis Muls. . signifer Muls. Sigorus Muls. silvaticus Ahr. silvestris SCop. simplicipes Muls. singularis Har. sitiphoides d’Orb. . Sitiphus Fairm. sobrinus Har. . Solieri Muls. Solskyi Har. sordescens Har. sordidus Fabr. sorex Fabr. sphacelatus Panz. spinifrons Reitt. . stercorarius Muls. sticticus Panz. striatulus Waltl . strigimargo Reitt. Sturmi Har. suarius Fald. . sublimbatus Motsch. submaculatus Muls. . subpolitus Motsch. subsericeus Ball. . Subrinus Muls. subterraneus L. . 215, 216, 961 MNT ARNAES RE nor | v PTE re en Fe LE? p d 2 he Ë | H. D’ORBIGNY 260 Sugrames Reitt. 263 sulcatus Fabr. 234 sulcicollis Illig. 245 sulcigaster Muls. 233 sulphurifer Reitt. 260 sus Herbst. 230 suturalis Fald. 225 suturalis Luc. . cts. Sliüralis Redt: 219, 230 svaneticus Reitt. . . 251 sylvaticus Ahr. 213 sylvestris Scop. 224 syriacus Har. . 258 syriacus||Muls. 219 syrticola Fairm. 244 239 tabidus Er. 227 taeniatus Wall. 222 tenuisculptus Reitt. . 204 terminatus Mars. 248 :: débeus Er 010. 248 tessulatus Payk. . . . 246 testudinarius Fabr. . 217,218 Teuchestes Muls. 499, 222 thermicola Er. 258 Theryi Clouet. 293 thoracicus Fisch. 263 tingens Abeille. . 238 tingens Reitt. . 239 tingitanus Fairm. 259 Tolisus Sharp 234 tomentosus Müll. 962 tormes Graëlls. 261 transsylvanicus Küst. 229 transversus Reïtt. 214 Trichonotus Muls. 236 tristis Panz. ? 217 trochilus Reitt. 204 trucidatus Har. FRS 258 truncatangulus Reitt. . 203 tunicatus Reitt. 258 turbatus Baudi. 258 turkestanicus Heyd. tyrolensis Rosenh. * 200, 2 unicolor Luc. . unicolor Ol. unistriatus Muls. ursinus Motsch. . vagus Mars. varians Duft. . variegatus Motsch. variolosus Kolen. vernus Muls. . verrucosus Muls. villosus Gyll. . APHODIENS 218 vitellinus Klug. . 223 vitiosus Reitt. 258 Volinus Muls. 208 vulneratus Sturm. 211 Wilbergi Reitt. 215 Wollastoni Har. . 258 249 x-signum Reitt. . 208 253 Zenkeri Germ. 246 BIBLIOGRAPHIE Apfelbeck (V). — Monographische Bearbeitung der zwülfstreifigen Otiorhynchus-Arten (Dodecastichus Strl.), 2 pl. — Wien, 1895 (Wiss. Mitth. Bosn. 1895). Premier chapitre d’une Monographie devenue bien nécessaire et qui ren- drait aux Entomologistes un service inappréciable. Bourgeois (J.) — Cébrionides, Dascillides, Malacodermes proprement dits (Faune gallo-rhénane, IV), 1 pl. et 23 fig. — Caen, 1884-1894. Plus heureux que les autres collaborateurs de la Faune gallo-rhénane, J. Bourgeois a su terminer un des volumes de cet ouvrage et la Société ento- mologique de France a ratifié le jugement de tous ses collègues en lui décer- nant le prix Dollfus. Buysson (H. du) — Elatérides (Faune gallo-rhénane), p. 1-152 (1892-96). — En cours de publication. Ce volume, également couronné par la Société entomologique de France, en est encore à ses débuts; chacun de ses trop rares fascicules est toujours attendu avec impatience. Fauconnet (L.) — Genera des Coléoptères de France. — Autun, 1894. Aide-mémoire rédigé sur le même plan que la Faune analytique des Coléo- ptières de France du même auteur et destiné à lui servir de préface. Ganglbauer (L.) — Die Käfer von Mitteleuropa, IT (Staph ylinidae, Pselaphidae), 38 fig. — Wien, 1895. Cet ouvrage considérable est de ceux qu'il faut consulter tous les jours; c'est le meilleur éloge qu’on puisse en faire. Le 2° volume, entièrement consacré aux Staphylinides et aux Psélaphides, a suivi de près le 4er (Cara- boidea) et rendra d’aussi grands services. Heyden (L. von) — Catalog der Coleopteren von Sibirien (Nach- trag 1). — Berlin, 1893-96. Supplément dont l'importance égale celle du premier Catalogue, paru en 1881. Il est fâcheux que ni l’un ni l’autre n’aient de table alphabétique des genres. Rupertsberger (M.) — Die biologische Literatur über die Käfer Europas von 1880 an (mit Nachträgen und einem Larven-Cataloge). — Niederrana, 1894. Bibliographie détaillée des travaux relatifs aux mœurs ou aux métamor- phoses des Coléoptères d'Europe. Ce nouveau volume fait suite à la Biologie der Kaäfer Europas du même auteur et, comme elle, constitue l’une des 274 BIBLIOGRAPHIE œuvres les plus consciencieuses et les plus utites dont les Coléoptéristes aient à se servir pour contrôler leurs observations. Seidlitz (G.) — Naturgeschichte der Insecten Deutschlands (Coleo- ptera, V). — Berlin. | La publication de ce volume, commencée par Kiesenwetter en 1877, se continue lentement. Les nouveaux fascicules, rédigés par le. Dr Seidlitz et consacrés aux Hétéromères, renferment déjà d'importants chapitres, notam- ment une revision générale du genre Blaps, intercalée dans la 2e livraison (1893). Wassman (E.) — Kritisches Verzeichniss der myrmekophilen und termitophilen Arthropoden. — Berlin, 1894. Répertoire bibliographique très complet, où les Coléoptères tiennent une large place, et qui servira de base à tous les travaux sur les Insectes qui sont, à des degrés divers, les parasites, les commensaux ou même les hôtes accidentels des Fourmis et des Termites. Weise (J.) — Naturgeschichte der Insecten Deutschlands (Coleo- ptera, VI). — Berlin, 1881-1895. Ce volume, le plus important de la série (1175 pages), traite exclusivement des Chrysomélides. C’est un sujet particulièrement ardu et l’on comprend assez qu’il ait fallu plus de dix ans pour la publication d’un pareil ouvrage. L'auteur y a résolu bien des difficultés et s’il en subsiste d’inextricables dans certains genres d’Halticides, notamment dans le groupe des Longitarsus, cela tient en grande partie aux défauts essentiels des travaux antérieurs. LISTE DES ABONNÉS DE L'ABEILLE (!) ABEILLE DE PERRIN (ELZÉAR), rue de la Bibliothèque, 24, à Marseille. ALLUAUD (CH.) &3 A., boulevard Saint-Michel, 84, à Paris. ANTESSANTY (abbé G. D’) &3 A., a: mônier du lycée, à Troyes. ARGOD-VALLON (ALBERT), à Crest (Drôme). AZAM (C.), à Villaines-en-Duesnois (Côte-d'Or). BAUDI DE SELVE (chevalier FLAMINIO) ><, via Baretti, 18, à Turin (Tialie). Bepez (Louis), 4 M. A., &} A., rue de l’Odéon, 20, à Paris. BELLEVOYE (A.), rue Talleyrand, 27, à Reims. BELON (PAUL-MARIE-JosEPH), professeur de théologie, rue du Plat, 18, à Lyon. BENDERITTER (EUGÈNE), rue des Champs-Maillets, 12, à Rouen. BerGroTH (Dr E.), à Tammerfors (Finlande-Russsie). BLanc (Ep.) & A., C. >X, rue Spontini, 18, à Paris. Bopgur (H.), notaire, à Marle (Aisne). Bony (vicomte G. pe), rue Vanneau, 36, à Paris. Boupier (E.), à Montmorency (Seine-et-Oise). BourGEoIS (JULES) £ÿ A., à Sainte-Marie-aux-Mines (Alsace). BRENSKE (E.), président de la Société entomologique de Postdam, prov. de Brandebourg (Prusse). CAILLOL (HENRI), rue Traverse du Chapitre, 18, à Marseille. CARPENTIER (LEON), rue Laurendeau, 172, à Amiens. CasreLLz (comte ADoOLF DE), rue Brancas, 193, à Sèvres (Seine-et-Oise). Cepero (A.), calle Orilla del Rio, 20, à Chiclana (Andalousie-Espagne). CHAMPENOIS (A.), conservateur des forêts, en retraite, rue de la Bour- sogne, 15, à Meudon (Seine-et-Oise). Caogaur (Dr A.), rue Dorée, 4, à Avignon. CLERC (ANTONIN), rue de Téhéran, 16, à Paris. CosrA (ACHILLE), directeur du Musée zoologique, via Santa Antonia alla Vicaria, 5, à Naples (Italie). (1) Les noms des libraires abonnés au XXVIIIe volume ne figurent pas sur cette liste. 276: LISTE DES ABONNÉS DE L’ABEILLE DEMAIsON (CHARLES), rue Rogier, 7, à Reims. DEsBORDES (H.), &} A., rue d’Assas, 22, à Paris. DoLé (Maurice), rue Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). Doxcé (Erx.), avenue de Châtillon, 36, à Paris. Doria (marquis G.), Museo civico di Storia naturale, à Gênes (Italie). DucxainE (J.), rue de l’Union, 13, à Vincennes (Seine). DunxinG (J.), Chandos-Street, 11, à Londres. EscuericH (K.), à Regensburg (Bavière). FAIRMAIRE (LÉON), &} À., rue du Dragon, 214, à Paris. FAUVEL (ALBERT), £} AÀ., *X<, rue d’Auge, 16, à Caen. FavarcQ (L.), rue du Vernay, 48, à Saint-Etienne (Loire). Front (Dr ANDRÉ), via Frati, 4, à Modena (Italie). FLeuTIAUX (E.), rue Malus, 1, à Paris. à François (Px.), docteur ës-sciences, rue Dolomieu, 1, à Paris. GABILLOT (F.), quai des Célestins, 5, à Lyon. GAZAGNAIRE (Joserx), villa des Syrphes, à Cannes (Alpes-Maritimes). GoBerT (Dr EMice), %, 4 I. P., C. X<, rue Victor Hugo, 51, à Mont-de- Marsan (Landes). GROUVELLE (A.) %, directeur de la Manufacture des Tabacs, quai d'Orsay, 63, à Paris. GROUVELLE (J.), professeur à l’Ecole centrale, avenue de l'Observatoire, 18, à Paris. GROUVELLE (PH.), rue de Gergovie, 69, à Paris. GuÉDEL (Dr), cours Saint-André, 43, à Grenoble. Guerry (DAvin), à Roanne (Loire). GUILLEBEAU (FRANCIS), au Plantay, par Marlieux (Ain). HERYÉ (E.), place Thiers, 14, à Morlaix (Finistère). HEYDEN (Lucas von) >, Schloss-Strasse, 54, à Bockenheim, prés Francfort-sur-Mein (Allemagne). JuzLren-Crosnier, 56%, rue d’Illier, à Orléans. KrAMers, chez M. Gaulon, libraire, rue Madame, 39, à Paris. KRAATZ (G.), Linkstrasse, 28, à Berlin. KünckeL p’HercuLais (J.), &3 I. P., assistant au Muséum d'Histoire naturelle, villa Saïd, 20, à Paris. LaHaAussois (CH.), avocat, rue des Saints-Pères, 62, à Paris. LISTE DES ABONNÉS DE L’ABEILLE 271 LAJoYE (ABEL), rue Ruinart de Brimont, 13, à Reims. LAMEY (A.), O. & M. À., conservateur des forêts, en retraite, cité des Fleurs, 22, à Paris. LAPLANCHE (MAURICE DE), château de Laplanche, par Luzy (Nièvre.) LARCLAUSE (RENÉ SAVIN DE), Château de Montlouis, par Saint-Julien Lars (Vienne). LeLonG (abbé A.), rue David, 44, à Reims. LÉVEILLÉ (ALBERT), & À., rue du Dragon, 10, à Paris. LEVOITURIER (J.-A.), à Orival-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure). MaGnix (J.), libraire-éditeur, rue Honoré-Chevalier, 7, à Paris. MuséuM D'HISTOIRE NATURELLE (BIBLIOTHÈQUE), Paris. MusÉUM D'HISTOIRE NATURELLE (LABORATOIRE D'ENTOMOLOGIE), rue de Buffon, 55, à Paris. MABILLE (PAUL), rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. ManueLz (comte A. De), château de Conflans, à Albertville (Savoie). MarMoTTan (Dr H.), député, maire du 16e arrondissement, rue Des- bordes-Valmore, 34, à Paris, MARSHALL (Tomas ANSELL), rectory Botus Fleming, Hatt, Cornwall (Angleterre). MARTINEZ Y SAEZ (F.), professeur au Musée d'Histoire naturelle, calle San Quintin, 6, à Madrid (Espagne). Mason (PuiciP), à Burton-on-Trent (Angleterre). MarrHews (Rev. C), à Plympton St-Mary, Devon (Angleterre). Mayer (VALERY) & M. À., & A., professeur à l’Ecole d'Agriculture, rue de Boutonnet, 4, à Montpellier. MErcADO (GONZALES), nava del Rey, à Valladolid (Espagne). MÉRIGNAC (ALBERT DE), à Mérignac (Gironde). Opier (GEorGEs), rue de l’Université, 39, à Paris. Opter (JAMES), rue Corraterie, 23, à Genève (Suisse). OLivier (ERNEST), aux Ramillons, par Moulins (Allier). ORBIGNY (H. D’), rue Saint-Guillaume, 21, à Paris. PauLiNo p'OrveirA (M.), professeur à la Faculté de Philosophie, à Coimbra (Portugal). PERRAUDIÈRE (R. DE LA), château de la Perraudière, par Jarzé (Maine- et-Loire). L'Abeille, vol. XXVIII. — 1896. où ve NII AE TRS PEER EE UE < L'ACARIENE SEE Fonte ESCALIERS 278 LISTE DES ABONNÉS DE L'ABEILLE PEYERIMHOFF (PAUL DE), rue des Chanoïines, 8, à Nancy. PEeyroN (Epm.), à Beyrouth. | PHILIBEAUX, Chef de section au chemin de fer du Sud, à Beaune (Côte-d'Or). Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). PLANET (V.), notaire, à Entre-Deux-Guiers, par Les Echelles (Savoie). PoRTEVIN (GASTON), rue de l’Horloge, 12, à Evreux (Eure). PREUDHOMME DE BORRE (A.) >%, villa La Fauvette, Petit Saconnex (Genève). Purox (D: A.) {} À., à Remiremont (Vosges). RaGusA (E.), hôtel des Palmes, à Palerme (Sicile). RAvoux, pharmacien, à Nyons (Drôme). RéGiMBART (Dr MAURICE), rue du Meilet, 11, à Evreux. RetrTer (Epm.), entomologiste, à Paskau (Moravie-Autriche). RogLors (PAuz J.), rue Van Straelen, 90, à Anvers (Belgique). SAINJON, rue des Bouteilles, A4bis, à Orléans. SEDILLOT (MAURICE) #ÿ A., rue de l’Odéon, 20, à Paris. SEIDLITZ (Dr G.), Zoologischer Institut, à Münich (Bavière). SHARP (Dr Davip), Wilmington, à Dartfort, Kent (Angleterre). SICARD (Dr A.), médecin-major, à Bizerte (Tunisie). STIERLIN (Dr GUSTAVE), à Schaffausen (Suisse). TaérYy (A.), viticulteur, à Saint-Charles (département de Constantine). Turor (Vicente), à Calahorra, province de Logrono (Espagne). Ux46ox ($S. DE), calle de Velasquez, 38, 29 derecha, à Madrid. VAULOGER DE BEAUPRÉ (MARCEL), O. >X, capitaine au Service géographique de l'Armée, rue de Grenelle, 119, à Paris. WARNIER (A.), rue de Cernay, 3, à Reims. XAMBEU (V.) #, capitaine adjudant-major, en retraite, à Ria (Pyrénées- Orientales). ZURCHER (CH.), rue Thiers, 9, à Epinal (Vosges). LisrEe DES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX PUBLIÉS DANS CE VOLUME Carabidae Bembidion (Trepanes) Duvali Bed. (1893), p. 108. Apotomus microps Bed. (1893), p. 102 [— latigena Reitt. 1892]. Harpalus numidicus Bed. (1893), p. 102. Histeridae Saprinus Atlantidis Schmidt (1895), p. 177. Scarabaeidae Aphodius [sulcatus] var. erythropterus d'Orb. (1896) p. 205. A. — [Diecki] var. lunulatus d’'Orb. (1896), p. 214. A. — [varians] var. Fabricii d’Orb. (1896). p. 245 A. — Mulsanti d'Orb. (1896) p. 215. A. — (subgen.) Pseudesymus d'Orb. (1896), p. 218. Rhyssemodes Reitteri d’Orb. (1896), p. 254. Didactylia (Gen.) d’Orb. (1896), p. 247. Tenebrionidae Thriptera delicata Bed. (1893), p. 102. Crypticus tonsilis Bed. (1893), p. 103. Alleculidae Omophlus (Heliotaurus) Martini Bed. (1894), p. 160 et 164. O. — — Chobautri Bed. (189%), p. 161 et 169. Anthicidae | Notoxus Bedeli Naulog. (1895), p. 193 [= chaldaeus Laf.]. LN. — Henoni Bed. (1895), p. 193. | Anthicus Selvei Pic (4895), p. 195. ln À. — fortissimus Pic (1895), p. 196. Mordellidae ln: Anaspis abderoides Chobaut (1893), p. 97. RE © 2 ERA ee. ré ed CR REA REY * t " x CE) en NS TRE m4} fa PL + < \ Né LA PEN VY 4 Le 4 # A A * 4 A 6: PSE LE pe. LA TRY DEN RER TE RC P 42 © 3 CAN En € sy Peur N° Fa Ci & Le, a, FTP a ben 7% 1 ’ { 280 LISTE DES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX Macrosiagon (Emenadia) Fortieri Chobaut (1893), p. 97. M. — — ilalica Bed. (1895), p. 184 [= meri- dionalis Costa, 1859]. | Rhipidius Vaulogeri Chobaut (1893), p. 99. Curculionidae Trachyphloeus (Lacordairius) muralis Bed. (1893), p. 103. Pseudorchestes (subgen.) Bed. (1894), p. 156. Ceuthorrhynchus aper Bed. (1893), p. 104. Cerambycidae Oesyophila (Gen.) Bed. (4894) p. 156 [= Gracilia Serv. 1834]. | Chrysomelidae Clytra (Labidostomis) rufo-marginata Vaulog. (1895) p. 194. CO. — (Coptocephala) Perezi [sic] Vaulog. (4895), p. 194. Coccinellidae Adonia [variegata] var. thoracica Weiïse (1892), p. 10, note. Coccinella [14-pustulata] var. bulaeoides Bed. (1892), p. 36, note. Aphideita (Gen.) Weise (1893), p. 106. TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS (1) BepeL (L.). — Supplément aux Coccinellidae de Weise, p. 85-95. — Table alphabétique des genres et des sous-genres, p. 96. — Diagnoses de Coléoptères nouveaux d’Algérie, p. 102-104." — Tableau des Hippodamia paléarctiques, p. 108. — Diagnose d’un nouveau Bembidion méditerranéen, p. 108.4 — Table alphabétique des Cétonides vrais, p. 135-138. — Notes sur les Gétonides vrais et remarques sur leur syno- nymie, p. 139-146. ” — Remarques sur les Hybalus Br. et nouveau synopsis des mâles de ce genre, p. 147-149. — Note sur le genre Stephanopachys Waterh. (Dinoderus :auct.) et synopsis des espèces de l’Ancien-Monde, p. 149-150. — Recherches sur la synonymie des Coléoptères de l’Ancien- Monde, p. 150-156. » — Révision des Omophlus et Heliotaurus de Barbarie, p. 157-174. — Synopsis du genre Diaphorocera Heyd. (1863), p. 180. v = Notoxus Henoni, n. Sp., p. 193. — Bibliographie, p. 273. « Bepez (L.). et Caogaur (D' A.) — Etude sur les Macrosiagon Heniz (Emenadia Lap.-Cast.) de la région méditerranéenne. — I. Mœurs et métamorphoses des Macrosiagon, par le Dr A. Chobaut, p. 181-183: — IT. Synopsis des Macrosiagon méditerranéens, par L. Bedel, p. 184-192. v CHoBAuT (Dr A.). — Coléoptères nouveaux du Nord de l’Afrique, p. 97 104 : [. Description de trois espèces d’'Hétéromères. — IT. Note rectificative. GROUZELLE (C.-A.). — cf. REITTER. ORBIGNY (H. D’). — Synopsis des Aphodiens d'Europe et du bassin de la Méditerranée, p. 197-2714. \ Pic (MaAuRiIcE). — Description de trois Anthicus méditerranéens, p. 195-196. v (1) Le Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique, dont les 9 premiers fascicules ont été distribués avec ceux de L’Abeille, es un ouvrage à part et sera continué. 282 TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS REITTER (Epm.). — Essai sur les vrais Cétonides d'Europe et des con- trées limitrophes (traduction par C.-A. Grouzelle), p. 109-135. / ScHMinT (Jo.). — Notes critiques sur les Histérides des îles Canaries, avec observations synonymiques, p. 175-179. SICARD (Dr A.) — cf. WEIsE. VAULOGER DE BEAUPRÉ (M.). — Description de deux Notozus nouveaux du Nord de l’Afrique, p. 193. — Description de deux Clytra nouveaux du Nord de l'Afrique, p. 194-195. + Weise (J.). — Coccinellidae d'Europe et du Nord de l'Asie (traduction annotée, par le Dr À. Sicard et L. Bedel), p. 1-84. — Nouvelle répartition des tribus et des genres de Coccinel- lides paléarctiques, p. 105-107." FIN DU XXVIH® VOLUME $ Évreux, Imprimerie de] l’iure, L. L. Odieuvre, 4 bis, rue du Meilet, L'ABEILLE | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR | LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 PAR S. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in mainimis. TOME XXVIII > à LE 4 = PP JTIR & F1 f IO1LA RUE AE f AS AL PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 28, rue Serpente RER : + s AE PS . Ne LL 1 l | [ L L |: [I F L [ L | RAR LR FEES LYS NRA à er) Fe LU Huet y TER AVIS NE HT Le prix de l'abonnement à FA est de 12 francs par “HS port compris (10 francs seulement pour les Membres de la de _entomologique de France). en er RACE 4 Le montant des abonnements doit être adressé : à M. de DrA. Fumoue, trésorier . la Société entomologique, 78, faubourg Saiut-Denis. FE 5. Î On peut se procurer les nn He et. la plupart dei mono F ë oies insérées dans L ‘Abeille, au nec os la Société panne Ô nn RE à _ = ne de l'Eure L, Oeuvre, - L'ABEILLE | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE Lo PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 à PAR M OS. DE MarsEuL. Natura maxime miranda in minimis. Em O0 ne —— _ TOME XXVII N° 2 +40 de | AÉRNE # us “rat HS M PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 28, rue Serpente | WE AVIS Le prix de l'abonnement à L’Abeille est de 12 fées pe volume, port compris (40 francs seulement pour les Membres de. x fc entomologique de France). ARE PÈRES | Le montant des abonnements doit être adressé à M. te Dr A; Fumouze, à trésorier de la Société entomologique, 78, faubourg Saiut-Denis. PE: 4 - On peui se procurer les précédents volumes et " plupart des mono graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société SR es de France, 28, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). d +7 TER cu *, M. L. Bedel, 20, rue de l'Odéon, est chargé 4 de da à uieaion ; Journal. < Na = v: ” FT de è Ù db" cv h #: L 1 £ , D > 52 { En A] < Ro É [22 £ Tee : ’ 5 #. tre, Ü Evreux. — Imp. de l'Eure, L. Odieuyre. , ; ! TA. # R D à « ; "Pa = x é Le E * Re : RCA u: | : tr * ) # pr. 2 s CH "eu "à Fa 2° L'ABEILLE = JOURNAL D'ENTOMOLOGIE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 : PAR S. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in minimis. ne 0-0 © a — TOME XXVIII nor ‘PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE Ë à ue na 98, rue Serpente RATS F L KS ns RE : LT CANVTS - entomologique de nn ES 7°, 10 Le montant des abonnements doit être adressé à M. le Dr A. Fumo trésorier de la Société entomologique, 78, faubourg Saïut-Denis. - On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mo graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologi gi de France, 28, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). É + _: M. L. Bedel, 20, rue de l'Odéon, est chargé de Ja vuiation Journal. . Evreux, — Imp, de l'Eure, L. Odicuvre. L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE Ë LA s9 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 4 . Fu ER PAR S. DE MARSEUL. | MER CE Natura maxime miranda in mainimis. Sa LS la A PTOME XX VIII RS re AUS LAN OR à e AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE AS 28, rue serpente pq mire 9 NE NERQ re 7 LOS. CA RS Auf Lau à r ‘ FES TX. 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On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mo graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologi de France, 28, rue Serpente (M. À. Léveillé, bibliothécaire). Æ x. L- Bedel. 20, rue de l'Odéon, est. chargé de la pubication Journal. mr Evreux. — Imp. de l'Eure, L, Odieuvre. AL | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR | LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE a FONDÉ EN 1864 PAR D 0 S. DE MARSEUL. : ms Natura maxime miranda an minimis. RS PO : APE D _ TOME XXVIII D PARIS | AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 28, rue Serpente | | , : | L | | | | | | | | | | Ù | | | | | | | | | | | | | | | | | | | a AVIS ? Nbre Le prix de l’abonnement à L’Abeille est de 12 francs par volum port compris (10 francs seulement pour les Membres de la Soci entomologique de France). Eee : Le montant des abonnements doit être adressé à M. ë Dr À Fumou trésorier de la Société entomologique, 78, faubourg Saint-Denis. re On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mo | graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologi de France, 28, rue Serpente (M: A. Léveillé, bibliothécaire). Fe ZA M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, cest chargé de la publication Journal. Evreux. — Imp. de l'Eure, L. Odieuvre. L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE | re a PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FOND EN 1864 “SDE MARSEUL. LÉ x Natura maxime miranda -E _ ie D TOME XXVIIT | FER Ne 7 | Pages 437 — 156 | 40, PARIS | |: AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE F > 28, rue Serpente pe HA | l | th ner LA Le | D DE I LP I RE SO AC EE SEM EEE rm Eee re AVIS port compris (10 francs seulement pour les Membres de LE entomologique de France). x graphics insérées dans L’Abeille, au siège Ve la Société entor 1 de France, 28, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). _ M. L. Bedel, 20, rue de l'Odéon, est ue de Ja abistion Journal. E Evreux, — Imp. de l'Eure, L, Odieuvre, RE + _ L'ABEILLE | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE. _ PUBLIÉ PAR | LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FOND EN 1864 PAR $. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in minimis. JOUE XXVII N°8 Pages 156 — 173 sr. | Rae PARIS | d. : aus SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE | ; 28, rue Serpente | | A A J oh L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE a. ; en _ PUBLIÉ He ; … LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ; + « HONDÉ EN 4864 S. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in minimis. TOME XXVIII N°9 | Pages 173 — 180 (et 1 — 46), Cat. Aa/s oNWE. VAT pE | PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE _ 28, rue Serpente R | L Ë ; l [: (1 Ê [ [ ES (| v [: l | ; Fe LL |. s | D L le | f2 [: 4 k | 3 | Ë l Î Î | Me prix de ba den à \ L'Abeille est Fe 12 frar port compris (10 francs seulement pour des Me ei entomologique de France). AE HA | montant des HS qi être adress à ä Le D 2 \ _ Évreux. — L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 PAR S. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in Mminvmis. TOME XXVIII N° 10 Pages 180 — 188 (et 16 — 32). PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 28, rue Serpente | È fa La |! ù Fe Ée Re : l fe È | | | | | | | | | | | | | | | | | | | SPORT SET EE Nr me, ee re a ec men ma AVIS Le prix de l’abonnement à L’Abeille est de 12 francs par volume, port compris (10 francs seulement pour les Membres de la Sociéte entomologique de France). Ë Le montant des abonnements doit être adresse a M. e Ur À. Ffumouze, 1 trésorier de la Société entomologique. 78, faubourg Saint-Denis On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mono- graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologique (Ra de France, 28, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). > M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la RTE du 3 Journal. «4 Evreux. — Imp. de l'Eure, L. Odieuvre. 8 cA RS L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 PAR S. DE MARSEUT.. Natura maxime miranda in minimis. TOME XXVIII NO Pages 189 — 196 (et 35 — 48). PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 28, rue Serpente He * ANT AN Qi À de SAP A 44 e PARA SAN LE et AVIS Le prix de l'abonnement à L’Abeille est de 12 francs par volume, port compris (10 francs seulement pour les Membres de la Sociéte entomologique de France). Le montant des abonnements doit être adresse à M. e Dr A. Fumouze, trésorier de la Société entomologique. 78, faubourg Saint-Denis On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mono- graphies insérées dans L'Abeille, au siège de la Société entomologique de France, 98, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la publication du 4 Journal. | 2 Evreux. — ]Jmp. de l'Eure, L. Odieuvre. © L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE , FONDE EN 1864 PAR S. DE MARSEUL,. Natura maxime miranda in minimis. HOME X XV LIT . N°49 Pages 198 — 212 (et 48 — 68). D ne ——— PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 28, rue Serpente e Re SE AVIS Le prix de l’abonnement à L’Abeille est de 12 francs par volume, 4 port compris (10 francs seulement pour les Membres de la Sociéte entomologique de France). » Le montant des abonnements doit être adresse a M. e Dr À. Fumouze, trésorier de la Société entomologique. 78, faubourg Saint-Denis. On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mono- graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la publication du 4 Journal. L Evreux, — Imp, de l'Eure, L. Odicuvre, | "ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE nor situation est en règle. a : LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FR D paris comptes de L’Abeille. PUBLIÉ PAR HAT O ES FONDÉ EN 1664 PAR S. DE MARSEUL. L. on 0 ; à Natura maxime miranda | in minimis. : | (! TOME XXVIII 0 NN is _ Pages 243 — 982 (et titre du volume). nee SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 28, rue e Serpente | AVIS. Le montant des abonnements doit. être adressé à M. Dumoulin, agent de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, chargé des Le 1er fascicule du tome XXIX ne sera expédié qu'aux abonnés dont la AVIS Le prix de l’abonnement à L’Abeille est de 12 francs par volume, port compris (40 francs seulement pour les Membres de la Sociéte entomologique de France). Le montant des abonnements doit être adresse a M. e br À. Fumouze, trésorier de la Société entomologique. 78, faubourg Saint-Denis On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mono- eraphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente (M. A. Léveillé, bibliothécaire). M. L. Bedel. 20, rue de lOdéon, est chargé de la publication du Journal. Evreux. — Imp. de l'Eure, L. Odieuvre. } D sn “2 2 ESS BA © #1 7 #; RAT PAU ? RP TSUN AAC TS L y A ? ! AO # « J .. . 4 ÿ og di : :#% # Na 4 4. ; à SA } ‘ Le Le Le ‘ Fée ÿ ya V» 4 “ « Fe S 5 EG 4 ù A 16; APT AAA ) # LE “6 2e ro 4 Û Pi d ME res 15 LE jee 11. RL y | ete? / L fi ; 10 # 4: ! ? PR LUE TA V } bf AL" rt “é Ale! 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