7h, ESA 411% à LR REY Ye ÿy HN 12 fa Ve AN ru < te t se ‘Q ne SA el Fa ; p 4 F 7 à 3 72 es CAPES AN A ETS UNS: VAS “4 LRNUA LI CRT UTC AT HEC ERNEAE S % x à NS 14, ON Pà J Le ; ? CR VV AUIOTÉ ARE SRE CODE RUE LÆ LEE CE PGI A LE A CS ST QE CET PPS LR EU) ARE : # AA À * € e : RECU F4 à TA. . | Ê = € : 2.” 4 : 7 5x — F . PA ñ F 4 } F- r = ’ ” n % ô PA Tu È 3 = ee 4 > Û ” P 4 a LE $ F ; ô 2e d } “5 7 re Fr É e 2e ç x ‘ RER 2, 2 : Le LT 1 FE y se V 2 vh ’ Fr 4 ; CN Ar >. c do Fey SERA CANV FE À. 10 SP AR > , à 7 | er i à (A CA # À ve #7 « 23» 4 | * ÿ d PERLE F 7 7. . * . AT: 1% # TS D /ABEILLE JOURNAL D ENTOMOLOGIE 70 RÉDIGÉ PAR …. M. S.-A. ne MARSEUL ANCIEN PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, - . MEMBRE DE L'INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, es: DES on ENTOMOLOGIQUES DE LONDRES, DE RUSSIE, DE BELGIQUE ET DE SUISSE, F y . ET DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES Û : : ; NATIONALES ET ÉTRANGÈRES. } : #7 Ju | | 1876 TOMÉ VIE Annexe | | “keLivr._ "pag. 353-354 APS ne TAN: 168 780" ouvele PARIS | … CHEZ L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, ‘271, TERNES, _RORET, LIBRAIRE Fu HAUTEFEUILLE, 12. L'ABEILLE = HÉss— MÉMOIRES D'ENTOMOLOGIE PAR Me: S,-A, DE MARSEUL Ancien Président de la Société entomologique de France, Membre de l’Institut des provinces de France; des sociétés Entomologiques de Londres, de Berlin, de Stettin, de Bruxelles, de Russie et de Suisse ; de l’Académie royale des Sciences de Liége, d’Hippone; de Physique d’Edimbourz ; de Climatologie algérienne ; des sociétés Linnéennes de Lyon , de Normandie; des Sciences Naturelles de Francfort-sur-Mein ; d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe ; de l’Association Zoologique du Léman, etc. , etc. AVEC LA COLLABORATION DE PLUSIEURS MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ET AUTRES ENTOMOLOGISTES DISTINGUÉS TOME VIII. — 7871. £e série. — HE° DEPARTMENT k @ @ oo PARIS CHEZ L'AUTEUR, boulevard Pereire, 271, Ternes TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE VIII VOLUME. Nouvelles et faits divers, n°5 24 à 34. © Pe LXXXI à CXL Synopse du genre Meligethes, par M. Ch. Brisout de Barne- ville. . .p. 4 à 36 Répertoire des Cale ptéres décrits lai eut depuis 1863. 1'€ part, Cicindelides. Carabides. . Hydrocanthares. Palpicornes. Brachéiytres. a —— Dos Description Aleocharidæ . Tachyporidæ, Staphylinidæ. _ Pæderidæ, Pinophilidæ . Stenidæ . Oxytelidæ. . Homalidæ. . Proteinidæ. . Phlæocharidæ. . Piestidæ . d'espèces nouvelles, 3 Me Eee FAITS DIVERS. NOUVELLES ET N° 24, Juillet 4874, Avis aux souscripteurs. Le {ome VII, 4e de la 2° série de l’Abeille, comprend : 1° Mémoires divers : descriptions, bibliographies, comptes- rendus, etc., p. 4 à 206 ; 2° les 20 premiers numéros des Nouvelles et faits divers, p. 1 à xxx : 8° la Table alpha- bélique des genres et espèces cités dans cette première partie du volume, et celle des matières dans l’ordre où elles sont trailées, p. 207 à 220 ; 4° la Monographie des My- labres d'Europe et pays limitrophes, p. 4 à 204, qui forme une deuxième parlie du même volume; elle est accôm- pagnée de six planches d’un format beaucoup.plus grand, qui sont en dehors de la souscription, et que les souscrip- teurs peuvent se procurer aux prix réduits de 6 fr. en noir et de 8 fr. en couleur. Ceux des souscripteurs qui préfèrent séparer les mono- graphies peuvent faire relier à part la première partie. # EX *# Chasses entomologiques du D' Auzoux, en Syrie. Parti vers le 6 mai dernier à bord du Tanais, Île D: Auzoux abordait bientôt en Sicile, où après avoir touché à Palerme sans avoir eu le temps d’y chasser, puis à Messine, il récoltait autour de cette ville, en assez bon nombre, un Rhizotrogus, assez voisin du Pygialis et du Flavicornis, mais qui me paraît différer spécifiquement de ces deux espèces; malheureusement il n’a pris que des mâles, — Quelques jours après, arrivé à Syra, il recueille Pimelia exanthematica, Mylabris A-punctata el sca- biosæ, Phyllopertha lineolata, Podonta lugubris et quel- ques autres espèces vulgaires ; — à Smyrne, vers le 12 mai, LXXXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Trichodes crabroniformis, Oniticellus flavipes et pallipes, Gynandrophthalma limbata, Clythra 9-punctata, Ghry- somela resplendens , Alosimus syriacus, Clytus damas- cenus, un Pholhicodes, Cephalostenus Dejeani et surtout un Odontocarus, voisin du Cordatus, qui n’était pas rare sous les pierres du cimetière, et une Anthaæxia remarquable que je vais éludier ; çà et là des cadavres de Lethrus cepha- lotes dont la saison était passée. (A suivre.) . M. Félix Ancey m’écrit qu’il a pris en mai à Marseille, . sur un tronc de tremble coupé, un insecte appartenant aux Colydiens et qui doit former un genre tout nouveau à la suite du genre Xylolæmus, auquel il l'avait rapporté tout d’abord. Et à la Ste-Baume, pour la première fois et sur un seul arbre, une fort jolie espèce d’Amauronia toute différente de l’A. hispana ; cette prise lui a fait d'autant plus de plaisir qu’elle appartient à un genre entièrement étranger jusqu’à présent à la France. Il ajoute qu’il a eu vers le 20 juin diverses éclosions intéressantes, entre autres celle d’une grande quantité d’Apale capucina, avec toutes ses variélés; il a pu observer le mode d’accouplement de ces animaux qui est fort curieux, Voici comment cela se passe: Les Apate habitaient des bûches d’arbousier provenant de Corse. Ils sorlaient le matin de 7 à 9 heures de leurs galeries et se promenaient fièrement sur leurs bûches ; dès qu’un & ren- contre une ©, il se met en devoir de lui jouer avec les jambes antérieures un roulement de tambour sur la partie postérieure de ses élytres: cela dure quelques secondes, ensuite le 4 se retourne sur lui-même tournant le dos à la © et second roulement de tambour, mais moins long, et de suite après a lieu l’accouplement dans cette position. *k *x *% Noles synonymiques : Xyletinus sericeus Moraw. — Ornatus Germ. var. Ptinus ruber Rosenh. = Cisti Chevrol. — Spitzyi Villa, NOUVELLES ET FAIÎTS DIVERS, LXXXIIT Dichomma glabra Brul. — Maillei Sol. Tentyria subcostata Kraatz. — subcostala Sol, — elongata Kraalz. — elongata Sol. Blaps carbo Fisch. = Jœgeri Hum. Pimelia ornata Miller — comata Sol. Olocrates paludicola Chevrol. — gibbus F. Meladeras amænus Muls. — obscurus Muls. Heliopathes simularis Chevrol. —ibericus Muls. — cribratus Chevrol. — cribratostriatus Muls. Gonocephalum terrosum Kust., obscurum Ol., hispidum Brul. et setuligerum Costa sont des Opatrum. Sclerum hirsutum Miller. — humerosum Miller. Cataphronelis attenuata Mots. — brunnea Luc. Hypophlæus Ratzeburgi Wism. — Tribolium bifoveolatum Duft. Menephilus loripes Illig, — curvipes F. ©, Tenebrio transversalis Duft. — picipes Herbst, Hedyphanes upioides et Dejeani Fald.—tagenoides Ménét. © . — hegeleroides Fald, — Besseri Fald. — angulicollis Muls. — Entomogonus Barthelemyi Sol, Cerambyx intricatus Fairm. — carinatus Kust, — Welensi Kust. — Thirki Kust. — dux Fald. Callidium humerale Comolli. = glabratum Charp. 3e %k % La session annuelle de la Société entomologique suisse aura lieu le 20 août à Frauenfeld. Le comité, qui a son siége à Genève, invite les membres de la Société à se trouver à la réunion préparatoire le 19 au soir, à lhôtel du Faucon. % * + ÉCHANGES. Oblaia. Chlænius canariensis DeJ., æralus et Varvasi, — Cratognathus micans Wolist. — Calathus spretus Wollst. — Hydaticus seminiger De G.—Agabus Graellsi Harold, Reichei Aubé, — Oxynoptilus cuspidatus Kunze. — Hydroporus nivalis Heer. — Hydrachna tarda Herbst. — Erodius exilipes Luc,, Lefranci, rugosus Kraatz. — Prionotheca coronata OI. — Pimelia retrospinosa Luc, papulenta Reiche, Leucolæ- LXXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS, phus nigropunctatus Luc. — Cossyphus insularis Cast. — Mylabris ligata, Baulnyi, Schreibersi. — Polydrosus Abeillei Desbr., arvernicus Desbr. — Rhytirhinus annulipes Luc. — Phytonomus Grandini Cap., Julini Sahlb. — Orchestes 5-ma- culatus Chevrol.—Cionus telonensis Gren., globulariæ Kiesw. — Acalles œonii Wollst, — Sphenophorus pumilus All. — Xyloborus capronatus Perris. — Dorcadion Mulsanti Bris., alternatum, nigrolineolatum et Graëllsi Chev.—Pachybrachys haliciensis Miller. — Chrysomela gemina Brul. x + * Desiderata. Pachydema decipiens, aphodioides , distin- guenda , Marmottani, Cartereani Fairm. — Rhizotrogus Olcesi, asperiventris, nitidiventris, lævisculatus, holoxan- thus, tenuispina, pallescens, marginiceps Fairm., signati- tarsis Chev. — Sphenoptera Beckeri Dohrn, Henoni Fairm. Agrilus sericellus Fairm. — Janthe Felix Trug. — Trachys Barnevillei Tourn. — Cardiophorus maculicrus, hipponensis, convexithorax , maurilanicus, pusillus, Senaci Desbr. — Athous florentinus, nigerrimus, æneithorax, conicicollis, pallidipennis, depressifrons, Grandini, sinuatocollis, qua- dricollis, fallax Desbr., impressifrons, proximus, spectabilis Hampe, robustus Stierl., murinus, debilis, crenatostriatus, Lavergnei, delphinas, Bonvouloiri, thessalonicus, agnathus, nigricornis, Reynosæ, laleralis, tenuis, elongatus Bris., acu- langulus Fairm, * * * On nous annonce la mort de deux associés de l’Abeulle : MM. Victor de Gaulard de Vevey, en Suisse, et Fernand de Baulny, de Coulommiers (Seine-et-Marne). * * * Changement d'adresse. Au mois d’août prochain, mon adresse sera : Boulevart Pereire, n° 274, aux Ternes-Paris, presque en face de la station du chemin de fer de ceinture de la Porte-Maillot, et jusque-là à Fougerolles-du-Plessis (Mayenne). NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 22. Août 1871, M. Belon écrit de Corse, au sujet des Telephorus vitta- tocollis et præcox : « J'incline à croire que c’est une seule « et même espèce. Toute la variation consiste en ce que « la tache du corselet, médiane chez le second, s’élend « jusqu’au bord antérieur dans le premier, Je trouve ces « insectes ensemble sur les mêmes plantes et souvent ac- « couplés, le G du Vifiatocollis avec la © du Præcox « OU VICe VErTSA. » On peut voir dans la monographie des Telephorides que son auteur, M. de Marseul, n’avait pas moins de doute sur la validité de ces deux prétendues espèces. % » % % M. Javet signale la capture qu'il a faite, sur la plage de Boulogne-sur-Mer , d’an exemplaire du Procas Steveni, trouvé jadis par lui à Nîmes, et que Jacquelin du Val avait rencontré en nombre à Montpellier, au pied d’un mur, ct M. Ch. Brisout de Barneville, resté pendant la durée des deux siéges de Paris sur les côtes de la Basse-Normandie, à Cabourg (Calvados) , a eu occasion d’y recueillir diverses espèces intéressantes, parmi lesquelles nous citerons : Amara erythrocnemis, lepida: Arena Octavi ; Homalota punclipennis (un seul exemplaire), diMicilis, inconspicua, testudinea (un seul), cœsula ; Quedius infuscatus ; Litho- charis vicina ; Oxytelus piceus ; Frogophlæus halophilus (un seul ; je l’ai pris antérieurement à Honfleur, au bord des prés salés); Acidola cruentala (un seul) ; Bryaxis simplex (commun à Sallenelles, sous les pierres des prés salés) ; Ptenidium punclatum; Hydnobius punctatissimus ; Aniso- LXXXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. toma curta, ciliaris (cette dernière espèce nouvelle pour la France); Calops agilis; Saprinus immundus; Hister ne- glectus, bissexsiriatus ; Cryptophagus affinis ; Heterocerus femoralis et variétés obscures; Apion limonii; Cæliodes guliula (très-commun) ; Baridius analis, cœrulescens (très- commun); Gronops lunatus; Ceutorhynchus pilosellus ; Cassida vittala, rulovirens; Phyllotrela melæna; Longi- larsus rutilus, pellucidus ( très-commun ). # * *# M. Louis Bedel, installé à Villers-sur-Mer (Calvados, pendant une partie de la belle saison, nous adresse le résumé d’une chasse pleine d'intérêt qu'il a faite, à la fin de mai, sous des bancs de hannetons (M. vulgaris), amoncelés par le vent sur le rivage de la mer. M. Bedel signale notamment parmi ses captures : Elaphrus cupreus; (Calosoma sycophanta, inquisitor ; Anisodactylus signatus ; Amara striatopunctata, montivaga (commune); Agabus femoralis, bipunctatus ; Laccophilus hyalinus, minutus, variegatus; Hyphydrus ferrugineus ; Silpha quadripunctata (très-commune ); Hisler quadrimacu- latus, merdarius, stercorarius ; Saprinus virescens ; Byrrhus pilula , fasciatus, dorsalis ; Cytilus varius ; Morychus nitens ; Copris lunaris; Onthophagus cœnobita; Aphodius pecari ; Phyllopertha horticola; Trachys pygmæa; Melasis bupres- toides ; Limonius nigripes ; Athous subfuscus ; Corymbites holosericeus ; Agriotes lineatus; Sericosomus brunneus, marginatus; Tillus unifasciatus ; Clerus quadrimaculatus ; Priobium castaneum ; Xestobium tessellatum ; Cantharis vesicatoria ; Asclera sanguinicollis ; Phytonomus -fascicu- latus, polygoni; Mecaspis palmatus; Lepyrus colon; Hy- lobius abietis; Grypidius equiseti, brunnirostris ; Bagous limosus, lutosus ; Rhynchites auratus; Magdalinus memno- nius ; Balaninus villosus ; Scolytus Ratzeburgi ; Bostrychus stenographus , laricis ; Callidium sanguineum ; Asemum striatum ; Clytus arcualus ; Toxolus meridianus ; Donacia dentipes, brevicornis, impressa, menyanthidis, typhæ, simplex, hydrocharidis, nigra, discolor ; Clythra lævius- cula; Gonioctena rufipes, viminalis ; ® Phædon betulæ ; Di- NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LXXXVII bolia occultans ; Cassida thoracica, vibex, sanguinolenta, oblonga, nobilis, pusilla, nebulosa, obsoleta, hemisphærica ; Harmonia impustulata ; Coccinella hierogyphlica, labilis ; Sospita tigrina ; Myrrha 48-guttata; Hyperaspis reppensis; Analis ocellata ; Mysia oblongoguttata. Les bancs de hannelons, dans les années d'apparition de ces Lamellicornes , s’amoncèlent fréquemment sur les ri- vages maritimes. On voit, par les recherches de M. Bedel, que la chasse est fructueuse sous ces insectes; mais elle doit être faite pendant leur vie, parce que après leur mort ils sont rapidement recouverts de sable ou dispersés par les vents. Ce sont ces mêmes vents qui, sans doute, jettent sous les hannetons toutes ces espèces prises par notre col- lègue et dont la station normale est d’ordinaire si diffé- rente, quoique plus ou moins voisine du littoral. Les envi- rons de Villers sont un peu boisés, comme le Pays-d’Auge et le Bocage normands ; on y rencontre de nombreuses es- sences d'arbres jusque près de la falaise. Vers Trouville, il ÿ a une région marécageuse d’où devaient provenir, en grande partie, les Dytiscides et Hydrophilides capturés. Toutefois, cette question du transport des insècles par les vents n’est pas encore très-élucidée, et la liste qui précède nous offre assez d'insectes très-rares près de Villers même pour nous laisser croire que plusieurs ont pu être entraînés à d'assez grandes distances de leur rayon natal. C’est un intérêt de plus que nous devons aux recherches actives el intelligentes de notre jeune collègue. Les entomologistes lui devront de savoir qu’il y a quelque chose à trouver Sous ces amas de pesanis Mélolonthes qu’ils dédaignaient auparavant. k + *# M. Kraatz (Berl. Ent. Zeit. 4870, 271) indique l’'Oxypoda nilidiventris Fairm. (Fn. Ent. Fr. L. 438) comme synonyme de l’'Oxypoda lateralis Sahlb, (infuscatd Kelln.). J'avais de- puis longtemps reconnu cette synonymie et je l’ai indiquée, dès 1868, dans l’Abeille (V, 482). . | Dans le même numéro du Berliner Zeitschrift, M. G. Dieck, de Merseburs, rendant comple de ses récentes re- LXXXVIIT NOUVELLES ET FAITS DIVERS, cherches en Corse, cite erronément sous le nom de Sunius consobrinus Fauv., n. sp., l'espèce de ce genre que j'ai distribuée depuis longtemps à mes collègues sous le nom de sobrinus. *# #* *% On trouve encore dans le même ouvrage deux notices que nous croyons utile de signaler. La première (p. 417) contient la description, par M. £criba, d’un nouveau Lathrobium qu’il nomme punctatissimum , et qui provient de Sicile et de Grèce. Sans avoir vu le type, je ne fais guère de doute que cet insecte ne soit le L. scabricolle d’Erichson, que j'ai reçu en effet de Sicile, d'Italie méridionale et de Chypre. Je signale ce doute à M. Scriba pour qu’il tranche la question avec l’aide, s’il le faut, du type d’Erichson, qui se trouve au musée de Berlin. La seconde notice (p. 419 à 424) est une révision nou- velle du travail de M. Pandellé sur les Oxytelus du groupe du depressus (Mat. Cat. Gren. 1867, p. 172). M. Czwalina, auteur de la révision, ajoute trois nouvelles espèces alle- mandes à celles de M. Pandellé, sous les noms de trans- versalis, affinis et tetratoma. Il est regrettable que cet entomologiste n’ait pas fait appel, pour son travail, à l’obligeance et aux types de M. Pandellé : il eût reconnu sur ces iypes, dont je possède des exemplaires, que son Oxytelus transversalis était réellement le Fairmairei de l’auteur français, et son Ox. tetraloma le simplex Pand. Le nom de fransversalis devra donc tomber en syno- nymie. Quant à celui de tetratoma il doit êlre conservé, quoique postérieur en date, parce qu’il existe déjà un Ox. simplex Mots., de Ceylan. Bien que très-voisins d’aspect les uns des autres, les insectes de ce petit groupe sont assez faciles à reconnaître par leurs caractères sexuels remarquables. On en trouve la révision complète dans notre Faune gallo-rhénane (8: li- vraison). A. FAUVEL (1). (1) Ce numéro de Nouvelles a été rédigé en entier par notre collègue M. Fauvel, MT 14 NOUVELLES ET 4/2) FAITS DIVERS. Ne Septembre 18741. L'ordre des Arachnides, généralement négligé des entomo- logistes et des collectionneurs, offre cependant un grand intérêt, tant par la variété de ses espèces que par l’indus- trie vraiment merveilleuse de la plupart d’entre elles... ; mais deux obstacles, au premier abord insurmontables, arrêtent les commençants : 4° la difficulté de la conserva- tion, car les araignées ne peuvent être séchées comme les autres insectes, sans perdre tous leurs caractères ; ensuite le manque d’ouvrages, français du moins, ce qui rend les déterminations presque impossibles. Dans le but d’aplanir ces difficullés et de favoriser une étude à laquelle je m'adonne depuis longtemps, je propose à tous ceux qui voudront bien m'envoyer des araignées (dans l'alcool) des déterminations exactes ; je mets aussi à leur disposition les exemplaires doubles que je possède. EUG. SIMON. %k * *# Nous recevons à l'instant un extrait de la Sociélé acadé- mique des Pyrérées-Orientales, dans lequel notre collègue, M. P. Pellet, décrit : 4° un nouveau Trichius qu’il appelle Noui, dont Michel Nou a découvert un individu au Cani- gou, et qui tient le milieu entre le Fasciatus L. el le Zonaius Germ. ; 2° un Callidium Verneti, espèce curieuse dont il a récolté deux mâles et une femelle à Vernet-les- Bains. La description s'adapte si bien au Sympiezocera Laurasi que nous éviterons de prononcer sur la validité de celle espèce, jusqu’à ce que nous ayons pu en comparer le type avec celui que nous possédons de l’insecte algérien irouvé à Paris à l’époque de l'exposition universelle. *% + * XC NOUVELLES ET FAITS DIVERS, Le 4e ou dernier trimestre des Annales de la Société entomologique pour 1870, paru à la fin de juin, contient de la page 297 à 416 : 4° la fin de la monographie du genre Baridius, par M. H. Brisout de Barneville , où se trouvent décriles les espèces suivantes: Albomaculatus, n. sp. d’Es- pagne ; Angustus Brul. /Violaceus Sch.), Janthinus Sch., Proximus Sch., Cuprirostris F. (v. Nitidulus Dej. , v. Siculus Sch.), Lepidii Germ. ; Nivalis , n. sp. d’Espagne el d'Algérie, Pertusus Kiesw., Concinnus Sch., Abrotani Germ. /Punctatus Sch., Virescens Brul., Picicornis Marsh.). Cœrulescens Scopol. / Chloris, Sch., Chlorodius Sch. , Pulchellus Sch.); Fallax, n. sp. de France et d'Allemagne ; Cribellatus Kiesw. ; Chlorizans Germ. ( Luczoti Sch.), Villæ Sch. , Andalusiacus, n. sp. de Cordoue ; Malachi- ticus Chevrl.; et de plus 7 autres qui lui sont restés in- connues. 2° La fin des Diplères du pin maritime, par M. Edouard Perris. 3° Les Coléoptères de Barbarie (7° partie), par M. EL. Fair- maire. Ce mémoire ne contient pas moins de 56 espèces nouvelles, décrites succinctement avec diagnoses latines, dont le détail, trop considérable pour nos Nouvelles, trou- vera ailleurs sa place ; on y remarque les nouveaux genres THALPOBIA (Lævipennis), voisin des Dichomma, et Pri- LHAMMUS /Sericans], du groupe des Anemia , et çà et là quelques reclifications dans la nomenclature. h° Une lettre fort intéressante du D' Laboulbène sur les premiers élats de l’'Elmis æneus, figurés dans une planche pleine d’exactitude. Le cahier se termine par le compte-rendu des séances du 23 novembre, 14 et 28 décembre, dans lequel se trouve mentionnée la présentation de divers travaux, par MM. Gau- tier des Cottes, de Marseul et Allard, sur les Coléoptères, et les diverses tables du volume de 1870, tome X° de la L° série (p. LxXXIX à CL), k + *# BELLEVOYE, Premiers états des Hæmomia (suite). Larve. Long., 8 à 10 mill, — Larg., 3 mill. — Presque fusiforme, très-atténuée en avant, légèrement en arc ; d’un NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XCI blanc mat, assez ferme mais non coriace. Têle très-petite, subdiscoïdale, peu convexe, un peu élargie vers son quart antérieur , à demi enchâssée dans le prothorax et 3 fois moins large que lui, d’un roussâtre clair, avec 4 fosseites en Jozange dont les 2 latérales plus profondes; un sillon, en se bifurquant, va de la verticale aux latérales; front ridé de lignes parallèles transversales ; devant en demi- hexagone ; épistome élargi, échancré ; labre petit, presque en demi-cercle. Antennes de A articles, presque d’égale longueur, mais diminuant rapidement de largeur; 4er dis- coïdal, 3 fois plus large que long, 2° moitié moins large, 3e un peu plus long que large, 4° le plus court, assez mince, accompagné d’un petit article supplémentaire sur- monté d’un poil sétiforme. Mandibules presque en triangle, lerminées au sommet par 2 dents obluses et munies en dessous de celles-ci de deux tubercules un peu plus petits et irès-oblus. Mâchoires peu visibles, molles, avec des palpes de deux articles. Lèvre presque droile avec deux palpes en mamelon, d’un seul article. Derrière les an- iennes 5 points brunâtres sur deux séries iransverses, 5 et 2. — Corps convexe en dessus, de 44 segments allant en grossissant jusqu’au 40°. 4° thoracique en demi-ellipse, un peu plus étroit en avant qu'en arrière, faiblement con- vexe avec 2 petites fossettes orbiculaires assez espacées et réunies par un très-léger sillon ; 2° et 3° Lhoraciques mar- qués, ainsi que les 7 premiers abdominaux, dans leur mi- lieu d’un pli transversal assez profond, bifurqué sur Îles côtés , cilié devant et derrière de nombreuses soies spinu- liformes roussâtres, dirigées d’avant en arrière el formant des lignes transversales irrégulières. — Six pattes extrème- ment courtes, d’un roux clair, hérissées de poils spinuli- formes et terminées par un ongle brun très-robuste. — 8 sligmates ronds, ferrugineux , placés sur les côtés du mésothorax et des 7 premiers segments abdominaux. — Dernier segment aplati, comme enchâssé et perpendiculaire à l'axe du corps ; il porte à sa partie supérieure 2 disques ferrugineux desquels partent 2 crochets assez forts ec presque aussi longs que le segment et dirigés en haut. Cette larve ne diffère que par des nuances fort légères de celle de la Donacia sagittariæ. XCII NOUVELLES ET FAITS DIVERS, # * * Avis aux souscripteurs. Dans les livraisons expédiées au commencement de sep- tembre de Fougerolles-du-Plessis, on a oublié le feuillet 14 (pages 145 à 156) de là monographie des Mylabrides. Les associés le recevront avec la 4° livraison 1871, qui leur sera envoyée très-prochainement. te Quelques-uns demandent des renseignements sur la dis- tribution du tome VII: de l’Abeille, premier de la 2° série. Les tables qui terminent le volume les leur donnent ; nous les renvoyons d’ailleurs à la note publiée en tête du ne 21 des Nouvelles et faits divers. # # # Nous répétons ici, pour répondre à diverses réclamations concernant le tome VIe, que M. E. Deyrolle, étant seul chargé de l’envoi des livraisons de la première série, c’est à lui que doivent s'adresser ceux qui ayant versé le montant de leur souscription pour 1869, n’auraient pas reçu les six livraisons de l’année {dont la dernière comprend la fin de la monographie des Asida et celle des Nanophyes, de la page 289 à 9352. + Les souscripteurs en retard pour le paiement de leur cotisation sont priés de nous en faire parvenir le montant, soit en un bon sur la poste, soit en un billet de banque. On recevra pour appoint des timbres-poste de 30, 25, 15 et au-dessous. #4 , Les taxes postales étant augmentées considérablement , surlout pour les échantillons et les livres ou gravures, on doit joindre à sa lettre de demande les frais de port pour recevoir franco les planches des Mylabres, les cata- logues et les volumes brochés de l’Abeille. # # Tout ce qui concerne l’Abeille doit être adressé à M. S.-A. DE Marseur, boulevard Pereire, n° 274, près la Porte Maillot, aux Ternes-Paris. RE CRE CS ES RE SES CNP RE SRE RSS GUESS RES © PS EERERS RER DES D ARE RSS TERRE DIRE DS FR AGEERe FORMS APS. | | | NOUVELLES ET FAITS DIVERS, Ne 24, Octobre 18714, Je reçois, seulement ces jours derniers, le n° 5 du Bulletin de la Société suisse d’entomologie, tome HE, avril 4870, pag. 221 à 964; il contient un mémoire de M. Saussure sur les Mantides, un autre de M. Frey sur les Microlépidoptères , enfin une julienne de M. Gautier des Colles sur les Ca!athus, les Feronia, les Tachys, et deux Longicornes, dont l’un /Dorcadion obesum] est installé avec ce préambule: « C’est avec doule que je donne ce Dorcadion comme une espèce nouvelle : cependant, M. Mul- Sant séparant le D. mendax du fuliginator L., je prends la même liberté et je sépare mon Obesum de ce dernier. » À propos des Tachys, M. Gautier prend à partie pour la centième fois le Catalogue des Coléoptères de M. de Marseul, et lui lance ce trait d’une amabilité exquise : « Il n’y a que ce Galalogue de M. de Marseul qui réunit la Tachys 4- Signala, sans l’avoir vue, à l’Angustata Dej..…... 1l est triste pour la science d’avoir à consulter un pareil Catalogue, qui n'est fait que pour embrouiller la synonymie, déjà si dif- ficile. » Sont-ce les attaques du rédacteur du Bulletin de la So- ciélé suisse d’entomologie, ou ses travaux sur les Calathus, que M. de Marseul craindra d’affronter pour publier une ° édition de son Catalogue, qui est atlendu avec impa- tience? W. MARCWELL, … Le tome XIII des Annales de la Société entomologique de Belgique pour 1869-70, grand in-8° de 152 et Liv pages avec 2 planches coloriées, vient de paraître. Ce velume renferme, en outre du compte-rendu publié chaque mois pour tenir les membres au courant des séances, plusieurs XCIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. mémoires d’assez longue haleine : 1° Notes additionnelles aux Phryganides de Rambur, par Mac Lachlan , p. 4; — 20 Contributions à la faune des Lépidoptères de la Transcaucasie, par Lederer, p. 17 ; — 3° Descriptions d'espèces nouvelles d’Histérides, par de Marseul, p. 54; —l° Considéralions sur la classification et la distribution géographique de la famille des Cicindelètes , par P. de Borre, p. 138; — 5° Note sur les Hyménoptères de la Transcaucasie, par Puls., p. 147. Les Descriptions de nouvelles espèces d’'Histérides ont été tirées à part avec un litre et une pagination spiciale, et forment un volume de 1/40 pages, indiqué sur la cou- veriure du VII volume de lABFILLE sous le nom de Deuxième supplément à la monographie des Histérides. On compile dans ce volume 2 genres nouveaux ( Dimalus platamodes de Cayenne, Operclipyqus sulcistrius des bords de l’Amazone) et plus de 100 espèces, dont 81 nouvelles et 25 reproduites de divers auteurs. On trouve un nouveau tableau synoptique du genre Paromalus avec ses Aù es- pèces ; et à la fin un Catalogue des espèces dans l’ordre paturel, avec rappel de la place attribuée à chacune daus la série, et une table alphabétique. % *% *# M. Tappes désire se procurer par achat les travaux de Suffrian sur les Cryptocéphales d'Europe et de l’Amérique du Sud; à défaut de tirages à part, il prendrait les volumes de la Linnæa entomologica où sont ces mémoires dont il a besoin pour sa monographie. #% + # Le Réperloire des espèces de Coléoptères d'Europe et pays circonvoisins est sous presse; ceux qui désirent y coopérer en fournissant des déscriptions succinctes, soit des espèces décrites depuis 1863 par eux ou par d’autres, soit d’espèces nouvelles, sont priés de faire parvenir sans retard leur manuscrit. | *% 4 # Les 4 et 2° trimestres des Annales de la Société, réunis NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XCV en un seul cahier, ne paraîtront pas avant la fin d’octobre : imprimeur suit toujours les mêmes errements, * Æ # La Sociélé entomologique de Berlin vient de publier en un seul cahier le °° et le 4° trimestre de son Bulletin pour 1871. L'un, de 88 pages, comprend les mémoires suivants : 4. Kirsch. Descriptions d’espèces nouvelles { Oriorhynchus griseus, de Grèce; Eusomus armeniacus, de Perse ; Ty- chius crassu'ostris, de Silésie) et révision des espèces al- lemandes du genre Molytes. —-2. Baudi. Liste des Coléop- ières recueillis par E. Truqui dans l’île de Chypre et en Asie-Mineure, 4° partie. Ce travail donne le signalement d’un grand nombre d'espèces nouvelles appartenant aux iribus des Elatérides , Dascillides , Malacodermes, Drilides et Mélyrides. — 3. Kiesenwetter. Matériaux pour servir à l'étude des Malacodermes de Corse, de Sardaigne et de Sicile ; travail plein d'intérêt, qui enrichit en particulier les Malthinides, l’objet de lattention constante du savant en- . tomologiste, et suivi d’un tableau synoptique des espèces d’Helodes. L'autre trimestre, de 426 pages, avec 7 planches, est consacré tout entier à une monographie des Passalides, par le D' J.-J. Kaup. ë + *# M. J. Putzeys, de Bruxelles, nous écrit: « Le Nomius Cast. (Haplochile Lec., Morio Dej.) Pygmæus Dej., doit figurer dans le Catalogue des Coléoptères d'Europe. M. Ehlers l’a trouvé dans la Haute-Garonne {4 indiv. }. J'ai jadis fait un dessin très-minutieux du type de Castelnau qui m'avait été communiqué par M. Buquet ; je l’ai envoyé à M. Ehlers, qui l’a reconnu conforme à son insecte. De son côté, M. Eblers a fait un croquis sur une grande échelle de son insecte ; je l’ai sous les yeux et je viens de le comparer à un Haplochile des Étals-Unis, que j’ai reçu de M. Leconte. La question est donc bien tranchée: c’est encore là un Carabique cosmopolite de plus. Le nom générique de Le- conte doit disparaître, et le nom spécifique de ne doit être rétabli. » XCVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS, # * *# Eur l'indication de M. L. Bedel, j’ai comparé la descrip- tion que le D° Candèze a donnée de son Cardiophorus ni- gropunctatus (Elater,, IIT, 1860, p. 137) avec un type du Melanoxanthus nigropunctatus Mots., Etud., 1859, p. 58, que Je tiens de M. de Motschulsky lui-même, et je me suis assuré que ce sont bien des espèces identiques. #k + *% M. Achille Raffray, durant ses pérégrinations entomolo- giques en Algérie, ne se borne pas à enrichir la science des nombreuses espèces de Coléoptères qu’il découvre tous les jours, mais il vient de présenter à l’Académie ou Société de climatologie algérienne un très-beaa travail sur les Psé- laphiens, qui comprend une classification tonte nouvelle de la famille, des détails sur leurs mœurs et leur habitat, et cinq planches in-folio où se trouve représenté un type co- lorié de chaque genre, accompagné des caractères au trait non-seulement des genres, mais encore de toutes les es- pèces. C’est une vérilable monographie iconographique. %k Æ % Le D' Marmottan a trouvé près de Paris, dans une souche de Génévrier encore en terre, un magnifique Longicorne qui a élé présenté à la dernière séance de la Société ento- mologique de France. Malheureusement il n’a va qu’un seul exemplaire, encore fort endommagé, qui ressemble singulièrement au Callidium ou Sympiezocera Laurasi. # *k *# La monographie des Magdalinus peut être reliée sépa- rément, comme toutes les autres monographies, ou réunie à l’annexe ou 2° partie du tome VI qui sera prochainement distribué. k k %k Correspondance. M. Desbr. à Gannat : 1. Reçu cotisation 1871. 2. Le Répertoire comprend des espèces nouvelles ; en- voyez sans retard les descriptions, sinon les noms. 3.M. Brisout seul de retour. — M. D., à Jarnac, reçu colisalion 1871. — M. Zub,, à Dornach, reçu lettre et chèque. — M. V. Hayd., à Franclort-sur-Mein , reçu lettres el non les vaieurs. — M. Laj., à Reims, — c’est Feronia (Haptoderus) spadicea. NOUVELLES ET 4) FAITS DIVER N° 25. Novembre 4871. En voulant décrire quelques espèces de Psallidium, rap- portées da Liban par le major Coye, à qui plusieurs collections doivent de curieux insectes, j'ai dû étudier les espèces du genre que posséde ma collection, et j'ai dressé, pour mon usage personnel, un labieau synoptique dont mes associés pourront tirer parti, et que je leur livre, quelque imparfait qu'il soit. A. Élytres à interstries granuleux, B. Pronotum parsemé de petits points espacés ou rapprochés, toujours plus petits que les intervalles et peu profonds. C. Intervelles du pronotum densément et finement granuleux, D..Poinis du pronotum plus petits et superficiels. — Front et rostre moins distinctement ponctués. — Élytres profondé- ment sillonnées, avec les interstries élevés, h. Syriacum Miller. D’, Points du pronotum plus nets et plus profonds. — Front et rostre à gros points espacés et bien distincts. — Élytres non sillonnées et interstries plans. 3. Sculpturatum Bohm, C’. Intervalles du pronotum à granules plus grands et rares, 1. Maxillosum EF. B’, Pronotum criblé de gros points profonds, aussi grands que les intervalles, C. Nu ou avec des poils rares et courts, convexe ; points du pronotum oblongs. . . . . 9. Levraii Reiche, C. Garni de longs poils dressés. — Déprimé sur le dos; points du pronotum arrondis. , 4, 40. Villosum Reiïche, A’. Élytres à interstries ponctués. B. Pronotum densément pointillé, les gros points à peine distincts, B’. Pronotum à points ronds, nets, espacés. 5. Anatolicum Bohm. D. Points plus nombreux, avec les intervalles lisses, luisants, sans squamules rondes ou cercles paraissant en être la (ACC. à » + 0 + » + »+ 2. Spinimanum Reiche, XCVIIT NOUVELLES FT FAITS DIVERS. D’, Points moins rapprochés, avec les intervalles marqués de squamules rondes ou de cercles, E. Noir. — Élytres à intervalles semis de squamules rondes, noires, couvrant chacune un petit point et ayant l'aspect de granules .…. . .'.:..e 52 aarmesla M. E”.. Roux. — Élytres à intervalles sans squamules ayant l'aspect de granules. F. Allongé, plus cylindrique; couvert de squamules rondes, dorées, cuivreuses. F’, Court, bisphérique ; couvert sur les élytres de squamules oblongues espacées, grises, — Intervalles du pronotum semés de petits cercles . . 8. Forcipatum Reiche. % + *# L’entomologie vient de faire une nouvelle perte ! M. l’abbé Jacquel, curé de Coinches (Vosges), est mort le 2 octobre, à l’âge de 72 ans, enlevé par une longue et douloureuse maladie. Savant, instruit et modeste, il se délassait des fatigues du ministère pastoral par l'étude de cette rude et belle nature au sein de laquelle il a vécu. Il avait compris qu'après le soin du salut des âmes et la pratique des œuvres de charité, il n’y a pas de plus noble emploi du temps ; rien n’élève l’âme comme la contemplation des merveilles de Ja création, et plüt à Dieu que les prêtres, au fond de leurs campagnes , suivissent un tel exemple ! Que de richesses ignorées sur tous les points du sol viendraient grossir nos trésors scientifiques ! Comme la faune française serait promp- tement connue ! Dans cette observalion journalière des phé- nomènes naturels, bientôt ils concevraient ce feu qui fait le savant, celte noble ardeur qui l’entraîne et le console. Telles sont les idées dont s'inspira ce vénérable prêtre ; telle fut sa vie pendant plus d’un demi-siècle. Il explora les Vosges, récolla de sa main les aniniaux et les plantes de toutes les classes qui y vivent, en étudia les mœurs et les stations et en réunit des échantillons dans une collection bien classée et précieuse. Dès 1852, il consigna le fruit de ses observalions dans uve brochure, d’un style simple et naturel, mais pleine de faits bien coordonnés., suivant en cela le conseil de Mon- taigne qu’il prend pour épigraphe : JE VOUDRAIS QU'EN TOUS SUBJECTS CHASCUN ESCRIVIST CE QU'IL A VU ET CE QUIL SAIT, dd 0 dE ee ; NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XCIX Histoire et topographie du canton de Geradmer, suivies du Catalogue des productions naturelles du sol de la contrée, ouvrage orné d’une vue lithographiée de Géradmer, in-8°, 1852, de 176 pages. S. MM. © La Société Linnéenne de Normandie a fait, en juin 1871, son excursion annuelle à Honfleur (Calvados) et au Marais- Vernier (Eure). M. Bedel, invité, s'était joint à nous. Plu- . sieurs espèces intéressantes pour la région ont été captu- rées. Nous cilerons pour Honfleur : Sur la vase des chantiers et prairies salés : Dychirius salinus ; Pogonus luridipennis; Anisodactylus pæciloides (variélé bleue) ; Tachys Focki (un seul exemplaire, en juillet, sous une planche }; Ocypus aier ; Philonthus debilis; Achenium ephippium ; Heterocerus femoralis ; Scirtes hemisphæricus {sur les jones, au bord des mares) ; Nacerdes lepturoides (sur les poutres des chantiers, com- mune): Anisosticta 19-punclata, etc. Sur les landes et collines de Bouquelon (Eure), nous re- cueillons :. à Dromius melanocephalus (dans les fagots):; Cercyon hæ- morrhoum ; Homalota testudinea ; Quedius v. mesomelinus : Aphodius hæmorrhoïdalis, sanguinolentus. Au-delà , les bois de Bouquelon nous donnent : un char- mant Colon que je rapporte au claviger: Homaliüm florale : Cychramus luteus (sur les spirées); Agrilus cinctus (sur un spartium); Homalisus suluralis; Polydrosus undatus ; Erirhinus bimaculatus ; Apoderus coryli et Graptodera coryli {lous deux sur les noiseliers); Cryplocephalus aureolus. Des bois au Marais-Vernier nous prenons au vol sur les chemins: Homalota gregaria et elongatula ; Enfin dans.le marais même ou sur ses bords : Elaphrus cupreus:; Pogonus chalceus {près des eaux saumâtres ); Auchomenus marginatus, viduus; Feronia minor; Stenolo- phus vespertinus ;: Bembidium assimile, pusillam ; Ochthe- _bius bicolor; Tachyusa cyanea ; Homalola lævana, hodierna Sharp; Philonthus quisquiliaries, v. rubidus, scybalarius , bipustulatus, punclus; Stlenus Rogeri, palustris; Trogo- phlœæus Erichsoni Sharp ; Planeustomus palpalis { un seul) ; (u NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Colenis dentipes; Psammæcus bipunctatus ; Axinotarsus ruficollis; Malachius æneus ; Anaspis sublestacea ; Baridius T-album ; Phratora vitellinæ, A. FAUVEL. “4 MM. Manès, Koziorowicz et Bérard ont trouvé à Ajaccio chacun un individu d’un Eucnémide remarquable, l’Ane- lastes Druryi, espèce indigène de l’Amérique du Nord. M. Manès a pris l’insecte dans sa chambre, M. Koziorowicz sur une place publique de la ville, M. Bérard sur une table dans une maison. C’esl évidemment une espèce importée. Je la signale à l'attention de mon ami Henri de Bonvouloir, dans le cas peu probable où il n’aurait pas eu connaissance de ce fait pour sa splendide monographie des Eucnémides. ; A. FAUVEL. *# # # On annonce qu’à la première séance de novembre, le 4er trimestre de 1871 des Annales de la Sociélé entomolo- gique de France sera prêt et pourra être distribué aux membres. # + *% Le marquis Jacques Doria prépare activement l'ouverture du magnifique muséum d'histoire naturelle dont il dote sa ville nalale, Gênes, l’ancienne reine de la Méditer- ranée. 5. MM, *# 4 # Correspondance. M. Rye, à Londres. Les pages I-XXXII seront jointes à la 8° livraison. — M. Fr. Bales, à Leicester. Vous pouvez remettre la somme à M. Boucard, 55, great Russell sir. à Londres.—M. Putzeys, à Bruxelles. 1° Envoyer les descriptions d’Amara nouvelles el même des espèces sibériennes omises dans la monographie ; 2° M. de B. n’a pas remis l’exemplaire des Histers, l’oubli sera réparé. FAITS DIVERS. NOUVELLES ET : ne N°. 26 Décembre 1871, Nous recevons à la fois trois cahiers des WMitheilungen de la Société suisse d’entomologie (III° volume). Le 6° ca- hier {octobre 1870, p. 265 à 312) contient des descriptions de quelques Hyménoptères du bassin du Léman, par Fr. Chevrier ; la suite d’un mémoire de H. Frey sur les Micro- lépidoplères; un 11° recueil de Gautier des Colles, qui donne une révision du genre Orthomus, dont 9 espèces sont décrites (barbarus Dej., balearicus Brul., hispanicus Dej., longulus Reïiche, berytensis Reiche, Varini Gaut., aquilus Coq., rubicundus Coq. et modicus Coq. ), et enfin des notices myrmécologiques par Aug. Forel, Le 7° cahier (janvier 1871, p. 313 à 376) contient une liste des Hémipières recueillis par E. Frey-Gessner pendant les années 1869 et 1870 ; quelques détails sur les premiers états de certains Lépidoptères, par J. Wullschlegel; une note de Fr. Chevrier, tendant à prouver que les Bostryches et les Apates ne s’altaquent jamais aux arbres sains, mais seuiement à ceux dont la sève a subi un commencement d’altération; enfin un long mémoire descriptif d’espèces nouvelles de Coléoplères d'Europe et confins, par Desbro- chers des Loges : IL Agabus parallelipennis; Hydroporus distinguendus, sancius, nigricollis, de Corse; Hister Mar- seuli, Berardi, compressus, d'Algérie ; Plinus affinis, de Sicile ; insularis, de Malte; Trachyphlœus aureocruciatus, de Corse ; Cathormiocerus Grandini, d'Algérie ; Lithocryplus arvernicus, du Mont-Dore; Peritelus insularis, latiscrobs, corsicus, muscorum, de Corse ; Tropiphorus tricristatus, du Mont-Dore ; Cnéorhinus eæsicollis, d'Alger , hispanicus, d’Espagne ; Chiloneus algericus, d’Alger ; Gymnetron biar- cuatus ; Acalles setulipennis , de Corse: Erirhinus ampli- thorex, du midi de la France , auripennis, de Corse, me- CII NOUVELLES FT FAITS DIVERS, ridionalis, d’Espagne ; Cneorhinus rugosicollis, de Sibérie ; Liophiœus atricornis, du Puy-de-Dôme ; Brachyderes Javeti, du Taurus ; Chiloneus carinidorsum ; Acalles Raffrayi ; Anoxia 7-foliata, d’Alger, asiatica, d’Asie-Mineure; Ce- tonia longula, de Sarepta; Pachnephorus hipponensis, d'Alger ; Colaspidea abbreviata, d’Espagne; Ptinus brevi- crinitus, de Corse. — II. Brachycerus subvariolosus, se- riceus , nubilus, hispidus , clathratus , recte-costatus, cornifrons, d’Alger ; scutipennis, d’Espagne ; vespertilio, d'Autriche ; kabylianus, velutinus, Raffrayi, d'Alger ; se- miæneus, fimbriatus, ventralis, d'Autriche ; parens, d’Anda- lousie ; curtulus, d'Alger; incertus, Olivieri, d'Egypte ; insularis, de Sicile; tauricus, de Crimée. — IIL. Agriotes hispanicus, d’Espagne; Athous brevicornis, de Corse ; oblon- gicollis, des Alpes-Maritimes ; rubrotestaceus, d’Andalousie ; sylvaticus var. lævigaltus, du Vernet {Pyrénées i, et obtu- sifrons, des Basses-Alpes. Ces descriptions sont suivies de notes synonymiques sur un grand nombre de Coléoptères, la plupart de Ja famille des Curculionides. Le 8° cahier (juillet 1871, p. 377 à 428) contient un mémoire de Meyer-Dür sur les Psyllodes; des diagnoses de Microlépidoptères nouveaux de France, par H. de Peyerimhoff ; des descriptions d'espèces nouvelles ou peu connues d’Ilémiptères d'Europe et d'Algérie, par le DA. Puton; enfin quelques mots de L. Reiche sur le 6° cahier au sujet des mémoires de MM. Gautier des Cottes et Des- brochers des Loges. * k % M. Francesco Martinez y Saez, de Madrid, désire échanger des Coléoptères d’Espagne avec d’autres espèces d'Europe et des contrées limitrophes. Il possède en double de bonnes choses, dont les amateurs pourront prendre connaissance chez le directeur de l’ Abeille, boulevard Pereire , 271, qui se fera un plaisir de leur en communiquer la liste. %k E *# M. H. Montcreaf, en Angleterre, a obtenu le Mecinus collaris de Galles du Plantago marilima , le M. pyraster DE CERN EE LE SCI ELU EU MES RER ERA D EVES : NOUVELLES ET FAITS DIVERS, CIII du Plantago lanceolata, et a pris en abondance le Baridius laticollis dans les racines du Sisymbrium officinale. (Ex Ent. Mont. Magaz. ) % $& %* Mœurs des HyLesiNus (crenatus F., fraxini F. et vit- tatus F,). Le Hylesinus crenatus vit, ainsi que le fraxini, aux dépens du frêne {Fraxinus excelsior) tandis que le vittatus s'attaque à l’orme. Le Fraxini préfère le bois coupé depuis peu à l’arbre vivant. Dès la fin de mai, par un beau soleil du matin, on le voit s’abattre en grand nombre sur des büches de frêne, souvent après avoir traversé des espaces considérables. En peu de temps, linsecte a percé l'écorce jusqu’au bois. La femelle, après avoir choisi pour emplacement le fond d’une crevasse dans une grosse bûché , un nœud ou autre irrégu- larité dans du bois plus jeune, y commence sa galerie, dont la direction est légèrement oblique en haut et dont l’ouver- ture est fort difficile à découvrir et n’est révélée. que par des restes de vermoulure. Avant qu’elle ne se soit complètement enfoncée dans l'épaisseur de l'écorce, le mäle survient et s’introduit dans la galerie. Alors tous les deux travaillent de concert à creuser ; cependant il est probable que la fe- melle fait la majeure partie du travail ; car, si on ouvre une galerie, on trouve toujours celle-ci en avant et souvent Île mâle se tient à l’entrée. {À continuer.) es + *# Chasses entomologiques du D' Ausoux en Syrie (suite). Le 14, arrivée à Rhodes ; une courte promenade ne pro- cura pas à notre collègue une très-heureuse récolle. Je dois cependant citer pour mémoire deux espèces de Procrustes assez communs sous les pierres, Anisodactylus virens, CGi- cindela melancholica, Blaps similis, une jolie Rhagony- Cha, Stenostoma rostrata, Anisoplia syriaca et un exem- plaire d’une Anoxia qui me semble distincte de la vulgaire Villosa, quoique très-voisine. Autour de Mersina, le 16 : Cetonia affiicta, Chalcophora CIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. stigmatica , Staphylinus chrysocephalus, Anthaxia præ- clara, une très-jolie espèce de Sfenopterus noir, avec l’ab- domen et une partie des cuisses intermédiaires et postérieures rouges ; Amphicoma cupripennis et viltala, assez communs tous les deux sur les fleurs de mauve ; l’Apate bimaculata, mais généralement d’une taille supérieure à ceux de France, tombait dans le parapluie en battant une haie sèche. Le lendemain quelques heures de relâche à Alexandrette, une assez bonne localité, mais fiévreuse ; là Valgus Peyroni sur la mauve, Lydus algericus, Onilis inuus, Hybosorus Illigeri, une petite Triodonta à étudier et quelques espèces communes. (À continuer.) he Échange de livres d’entomologie. Oblata : Entomologische Zeitung de Stettin, 1855, un vol. 8° br. Kiesenweller : Naturgeschichte der Inseckten Deuts- chlands, Buprestides et Élatérides, 2 cahiers in-8° br. Mulsant : Opuscules 6e et 10°, 2 vol. in-4°. Desiderala: Entomologische Zeitung de Stettin, 1° et 2° vol. in-8°, Annales de la Société Entomologique de France, 4r°, 2° et 3° années. Entomological Monthly Magazine , 1°" à 3° vol. Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, t. IX, 1865. k + % Plusieurs petits lots de Coléoptères d'Europe, bien déter- minés, sont offerts à des entomologistes encore peu avancés, afin de leur servir de jalons pour l’élude de leurs insectes. Cette offre s'adresse aux seuls associés de l’Abeille et est entièrement désintéressée ; il suffit d’en adresser la demande franco et de payer les frais de port aller et retour de la petite boîte destinée à les contenir. # k x La ville de Marseille vient de créer un musée d'histoire naturelle. MM. Félix Ancey et Jullian font partie de la Commission d’administration et sont chargés de la partie entomologique. | | NOUVELLES ET a FAITS DIVERS. N°, 27 Janvier 1372, A la séance du 22 novembre de la Société entomologique de France, j'ai fait passer sous les yeux des membres nom- breux qui y assistaient divers Coléoptères intéressants : 1° Un Clylus appartenant au sous-genre Euwryscelis, à cuisses plus longues que le corps, comprimées et renflées en massue. Cel insecte, pris au vol par M. Abel Lajoye, le 23 août 1871, à Reims, loin de tout chantier, est à peine une variélé du Suluralis, espèce américaine, qui se retrouve en Californie et à Si-Domingue, où M. Auguste Sallé en a récolté un grand nombre. 2° Le type du Gallidium Verneti, que M. Petri-Pellet a bien voulu me communiquer. Ce magnifique Longicorne est parfaitement identique au Sympiezocera Laurazi Luc. d’Al- gérie. Ainsi, comme le Paussus Favieri, et plusieurs autres, ce n’est plus un insecte exclusivement algérien, puisqu'il a élé trouvé à Fontainebleau, dans des tiges de genévrier, par M. le docteur Marmottan; à Auteuil, par M. de Bon- vouloir , lors de la première exposition industrielle ; au Vernet, dans les Pyrénées, par M. Pellet, et enfin en Corse, par M. Bellier de La Ghavignerie. 3° Des insectes du Bogos (Abyssinie), dont quelques- uns n'étaient connus que du cap de Bonne-Espérance ou du Sénégal, provenant de M. le marquis J. Doria, 360. Phantasia satanica , 359 Ceroplesis æstuans, 331 Zo- phosis Reichei, A8. Pelorurus glaucopterus, 56. Phylloscelis, nouvelle espèce, à moins que ce ne soit le Testudo de Gersiæker dont la description me manque ; 295. une nou- velle espèce de Mylabris que j'ai décrite sous le nom de Beccarii, en l'honneur du voyageur qui l’a découverte, et enfin l’Anillus florentinus de Dieck, venant de Pratolino, + %k CI NOUVELLES ET FAITS DIVERS, Mœurs des HyLesiNus (crenatus F., fraxini F. et vit- latus F.) (suite). La galerie s’étend à la surface de la partie ligneuse et fré- quemment empiétant sur elle, transversalement aux fibres, tandis que dans la plupart des autres espèces de la famille elle est parallèle dans deux directions opposées et forme deux branches de même longueur. Sans doute la plus grande parlie des matières dévorées servent d’aliment à l’insecle, car en caplivité il vit longtemps avec de l'écorce fraîche d'érable, et sans cela, au contraire, il meurt bientôt. Dans la plupart des femelles, aussitôt après leur éclosion, les œufs sont déjà formés et prêts à être pondus, n’atten- dant plus que la fécondation. Pourtant ils continuent à se développer après la ponte, puisque le volume de ceux qui sont déposés dépasse celui de la mère. | Ces œufs sont placés sur les deux côtés de chaque galerie, à des intervalles réguliers, dans de petits trous creusés pour les recevoir, laissant ainsi le passage libre aux deux insectes qui y restent enfermés. Ils sont imprégnés d’un en- âuil gommeux qui se revêt bientôt d’une fine vermoulure. Déposés successivement, le premier esl souvent éclos et la jeune larve qui en provient arrive à percer l'écorce avant que le dernier ne soit pondu, ce qui permet d’observer le développement des larves. Le nombre des œufs déposés dans une même galerie varie de 15 à AO ou 50 et même jusqu’à 100. La confection de la galerie et la ponte se font dans un intervalle de 10 à 20 jours. Durant l’expulsion de la ver- moulure, les particules sont rendues adhérentes par une matière gommeuse et viénnent former un opercule à l’en- trée de la galerie, ne laissant de libre qu’une très-pelite issue pour le passage de la vermouiure, qui s’arrête tout à coup après l’achèvement de la galerie. Les deux insectes meurent ordinairement dans l’intérieur, la femelle toujours; et on peut les trouver encore au fond plusieurs années après. [A continuer.) # + + Chasses entomologiques du D' Ausoux en Syrie (suite). À Beyrouth, notre voyageur rendait visite en passant à NKOUVELLES ET FAITS DIVERS. CVIT M. Peyron, fixé là-bas depuis quatre à cinq ans, et s’enri- chissait de quelques bonnes espèces récoltées par lui soit sur le Mont-Sannin, soit autour de Beyrouth, St-Jean-d’Acre, Caïfa, Saïda, etc. ; pour n’en ciler que quelques-unes, Pro- cerus syriacus, Epomis Dejeani, Pimelia ( Gedeon) ara- bica, Adelostoma cordatum, Microtelus cariniceps, Bra- chycerus Ægypliacus, Phytæcia Betzceba, Amnodeis deux ou trois espèces, Polyctesis rhoîs, Psiloptera orientalis, Chalcophora h-oculata, Ancylocheira larsensis, Anthaxia brevis , Acmæodera ottomana , Chrysomela Blanchei et libanicola Marseul. Quant à celte dernière espèce, j'ai re- connu que notre collègue a fait erreur, après l'avoir com- parée avec le iype que je possède; lespèce irouvée par M. Peyron sur le Mont-Sannin est nouvelle et voisine par sa coloration de la Limbata, mais d’une sculpture et d’une forme toute différentes; la description en est terminée et elle portera le nom de Peyroni Ancey. Le D' Ausoux utilisa le temps qui lui restait à Beyrouth pour explorer un peu les environs, et il y reprenait une partie des espèces que je récoltai moi-même dans ces loca- lilés, il y a quelques années, telles que Blaps Cordicollis, Erodius Dejeani, Rhynchites pæustus ou plutôt, je pré- sume, le Syriacus Desbr., avec sa variélé à élytres noires. : À Jaffa, vers le 20 mai, courte excursion dans les sables de la plage, mais superbe trouvaille: un Afeuchus nouveau (Auzouxi Ancey ), errant çà et là: sa saison élait un peu passée. Celle espèce trouve sa place à côté du Semipunc- tatus et s’en distingue à première vue par ses cuisses pos- térieures inermes et par Îles nombreuses dents des jambes antérieures ; elle atteint une taille de 22 à 30 mill. de lon- gueur, d’après les quatre individus qui ont servi à ma des- cription. (A continuer.) 3% * %* L’entomologie vient de perdre M. Guillaume Capiomont, l’auteur d’une importante monographie des Hypérides, dé- cédé à Luxueil-les-Bains ( Haute-Saône), le 15 novembre 18714, à l’âge de 59 ans; et M. Jean-Charles Le Correur, ancien officier d’artillerie, décédé à Amiens, le 26 no- vembre 4871, à l’âge de 54 ans. CVIII _ KOUVELLES ET FAITS DIVERS, # + *# M. Bellier de La Chavignerie nous prie d'annoncer que, devant quitter Paris, il désirerait céder, avant son départ, une quantité considérable de doubles de Goléoptères(24,000) des diverses contrées de l’Europe. — Tous ces insectes sont en bon élat, classés et nommés avec soin. A céder également une armoire de collection pour Co- léoptères, en bois de chêne, vitrée. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. # + # Les associés de l’Abeille peuvent seuls se procurer sépa- rément les 6 planches de la monographie des Mylabrides. Le prix en est fixé à 6 fr. On trouvera également des exemplaires avec 14 types coloriés au prix de 8 fr. Ce prix sera porlé à 10 fr. à partir du 4° mars prochain. Toute demande devra être Aconpe se du prix et des frais d’envoi. # + % M. le Dr Leconte, de Philadelphie, avant de se rendre en Italie, est venu étudier les ivpes des Coléopières des Elats-Unis que possèdent les collections de Paris ; il assistait à la séance de novembre 1871 de la Société entomologique, où le premier numéro des Annales a été distribué. # + *# Correspondance. M. P., à Remiremont. 1. Reçu le mon- tant des cotisations pour 1870 et 1874. 2. Les Glaphyrus ne sont pas encore distribués. — M. Bat., à Leicester. 1. Reçu les 50 fr. 2 J'enverrai la monographie générale des Mylabres (sans les planches), quand elle sera disponible, 3. Le secrélaire a dû donner avis à M. Nevinson de son ad- mission.—M. Desbr., à Gannat. est prié d'envoyer les des- criptions rédigées par lui, surtout celles qui sont dans les Annales, — M. de la P,, à Laval. M. Mar. n’a rien fait, le presser, Je détermine vos insectes, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 28. Février 1872, Je vais remettre à la Société entomologique le journal des explorations que Bonvouloir, Ehlers et moi avons faites dans les grottes de l’Ariége et des Hautes-Pyrénées; chaque grotle sera indiquée d’une manière précise, pour permettre aux vaillants de la science de retrouver nos petites bêtes. A ce journal sont jointes les descriptions de 12 Adelops py- rénéens, d’un Anophihalmus , d’un Machærites et d’un Trechus nouveaux. Notre voyage, comme vous le voyez, n'a pas été sans résultat, quoique le pays que nous avons parcouru eût déjà été exploré en partie par MM. Linder et Dieck. Nous avons retrouvé, souvent en nombre, 11 Ano- phihalmus déjà connus, deux espèces nous ont échappé ; enfin j'ai eu la chance de mettre la main sur la rare Feronia microphthalma. De retour à Marseille, j'y ai dé- couvert une Raymondia qui me paraît nouvelle. Voilà l’énu- mération rapide de nos découvertes hypogées. 5 # CR Cet été, pendant mon séjour en Suisse, mes douleurs m'ont empêché de faire de longues courses , mais j'ai pu trouver quelques bonnes espèces aux environs des villes : à Sierre (Valais), une espèce d’Euphorbe m'a livré en grand nombre deux rares espèces, l'Œdemera lateralis et l'Oberea euphorbiæ. J'ai élé heureux surtout de posséder celle der- nière espèce, pour me faire une opinion sur sa valeur spéci- fique ; c’est une charmante et bonne espèce , notablement distincte de l’Erythrocephala par l'épaisseur plus forte des antennes. En outre, la couleur, chez cette espèce, est inva- riable, tandis qu’elle varie indéfiniment chez sa congénère, qui, même dans ses extrêmes, n'offre jamais la tête ni les hanches noires ; le ventre aussi est différemment coloré. J'ai rapporté aussi, en fait de bonnes choses, Magdalinus Heydéni, Cercus nov. sp., Gortodera holosericea, Helodes e CX NOUVELLES ET FAITS DIVERS, elongatus Tourn., Batrisus puncticollis Tourn., ce qui m’a amené à la constatation d’une 6° espèce de Batrisus iné- dite, Clerus rufipes, un Notoxus que j'ai cru d’abord d’es- pèce nouvelle, mais qui, bien éludié, s’est trouvé être l’Ar- malus Schm. indiqué partout, même par Laferlé, comme variété du Gornutus, dont il diffère spécifiquement par la longueur de la corne dans les deux sexes, l’absence de dentelures au sommet de cet organe , la pubescence moins forte et moins serrée, les deux bandes des élytres attei- gnant la suture , et l’impression du dernier segment ab- dominal très-forte chez le G' ; j'ai récollé aussi une très- grande quantité de Cis, parmi lesquelles deux ou trois espèces nouvelles, mais que je ne publierai qu'après compa- raison des types de Mellié. Enfin je me suis livré à une battue en règle aux Epuræa ; j'ai observé que les espèces de ce genre sortent le soir et autour des tas de bois de sapins ou de hêtres fraîchement coupés, probablement pour glisser leurs œufs dans les trous des Bostrychus typographus et cembræ, assez abondants en Suisse, En me metlant en embuscade le soir auprès de ces amas de troncs , j'ai eu en huit jours à peu près quinze cents Epuræa, ce qui me permet d'étudier les variations assez grandes des espèces suisses, dont j'ai pris quinze ou seize ; deux sont nouvelles, à moins que l’une d’elle ne soit la Boreclla Zelt., qui n’était pas signalée comme de notre faune ; une autre est la Neglecta Heer, dont j'ai pu voir le iype unique jusqu'ici dans la collection Tournier ; toules celles qui figurent sous ce nom dans. les collections sont évidemment mal nommées, du moins celles que Tournier ou moi avons vues. Abeille DE PERRIN. Le Mœurs des HyLesiNus (crenatus F., fraxini F. el vittalus F,) (suite). Les jeunes larves éclosent dès la 8° semaine de mai, la tête tournée vers l'écorce qui leur servira de nourriture. Elles sont étroites, blanches, apodes, charnues, avec une tête distincte, munie de puissantes mandibules. Partant à angle droit de la galerie de leurs parents, elles creusent la leur en sens inverse ou à peu près, mais, par suite de leur accroisse- KOUVELLES ET FAITS DIVERS. CXx! ment en grandeur, elles divergent l’une de l’autre et repré- sentent une sorte d’éventail. En automne, elles passent à l’état de nymphe et peu après à celui d’insecte parfait. Nonobstant, d’ordinaire linsecte reste , pendant les mois d'hiver, aux extrémités des galeries pratiquées par les larves et ne sort qu’au printemps pour continuer ses ravages, lais- sant après lui une ouverture circulaire très-distincte. Il est à remarquer que les trous de sortie sont très-visibles, tandis que les trous d’entrée sont difficiles à apercevoir. Il arrive souvent que les parents ont élabli leurs galeries si rapprochées, que l'écorce ne peut fournir assez d’aliments aux larves et que la plupart d’entre elles viennent à périr, le fléau trouvant son remède dans son extension, Dans d’au- tres circonstances, ils se sont atlaquées à des bûches coupées depuis trop longtemps, et, l'écorce étant morte avant le dé- veloppement complet des larves , peu arrivent à leur maturité. Le H. fraxini préfère le bois coupé, mais on le trouve également sur les arbres vivants. De jeunes frênes portent souvent des marques qui indiquent que des galeries y ont été pratiquées et des couvées établies. Parfois on en a ren- contré dont la croissance et la vigueur ont élé compromises par cet ennemi. Il serait aisé d’y porter remède en plaçant dans le voisinage des branches fraîchement coupées, et on détruirait les Hylesinus qui viendraient s’y abattre. L'habile observateur à qui nous devons ces détails, M. A, Chapman, a vu un arbre dont le Hylesinus crenatus avait | été en possession durant plusieurs années et avait causé la | chute par ses opérations. Après avoir altaqué l’arbre près du pied , le Xylophage en a détruit l'écorce dans la moitié de son pourlour, jusqu'à une hauteur de 15 à 20 pieds, et a fait mourir ainsi la partie supérieure. L’écorce élant tombée, des Synodendron et des Dorcus ont pris possession du bois | et l'ont dévoré rapidement. Enfin, l'arbre a été renversé par un coup de vent pendant l’hiver, (A continuer.) & + M. Rouget a trouvé, près de Dijon, un exemplaire de la | Calodera Bonnairei Fauv. (Glabriventris Rye). C'est le | second pris en France jusqu’à présent, “Æ CXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. & + ; M. V. de Motschulsky est décédé, au mois de juin 1871, à Symphéropol (Crimée), où il vivait dans la retraile depuis plusieurs années. Sa collection est devenue la propriété de la Société impériale des naturalistes de Moscou, et ses doubles seuls sont allés à St-Pétersbourg enrichir les car- tons de la Société entomologique russe. * + *# M. Hochhuth, après avoir offert en vente diverses parties de sa collection, n’a pas répondu, à ce qu’il paraît, aux demandes qu’il a reçues. Si ces lignes tombent sous ses yeux, nous le prions de bien vouloir nous informer de ses intentions actuelles, notamment pour les Staphylinides. # Je tiens à la disposition de mon cher collègue et ami M. Sharp tous les Staphylinides qu’il désirerait de l’Amé- rique du Sud, décrits ou inédils ; je le prie seulement de me faire connaître les limites géographiques qu'il a impo- sées à son travail sur les espèces de M. Bates, A. FAUVEL, XÆ : On offre pour le prix de 180 fr. au lieu de 300: 4° Un exemplaire presque neuf, en très-bon état et relié- cartonné, avec planches sur onglet, du Genera des Co- léoptères d'Europe, de Jacquelin du Val ; 4 vol. in-6 jésus ; Et 2° un exemplaire relié du tome Ier de la Faune en- tomologique française, Coléoptères, par M. Fairmaire. S'adresser à M. A. Fauvel, avocat, rue d’Auge, 16, à Caen, dépositaire de ces deux ouvrages. # # # Correspondance. M. R. à Lyon. Reçu cotisation 4872. — M. Desbr., à G. Merci pour les 4 Phyllobius remis par le D°Gr. — M. Leth., à Lille. Reçu cotisation pour 1872. Merci de votre sympathique concours. — M. B. Eh., à Bâle, eçu cotisation 1872. Je prends note concernant les an- nales de la Société entomologique suisse. Caen, typ, F, Le Blanc-Harde] > NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Nc 29. Mars 1872. | Mœurs des Hyzesinus (crenalus F., fraxini F. el vit- | tatus F.) (fin). Différent en cela du Fraxini, le Crenatus a besoin de deux ans pour sa transformation, la larve ne passant à son | élat de nymphe qu’à la fin du 2° été, de sorte qu’on peut rencontrer ensemble des larves arrivées au terme de leur | croissance et des insectes parfaits. Des bûches mortes ne | sauraient être propres à soutenir une existence larvale si | longue. Aussi le Grenatus ne se rencontre-t-il que dans les | arbres vivants, et tant qu’un arbre atlaqué continue à vivre, | aucun de ses hôtes destructeurs ne labandonne pour un | autre: ils savent économiser l'écorce d’une façon remar- quable ! -Les galeries des larves sont aussi bien plus irrégu- | lières que celles du Fraxini, et elles sont loin d’offrir à l’œil } cette disposition si merveilleuse qui a fait donner à une fa- mille de Xylophages le nom de Typographes. La galerie du | Crenatus, beaucoup plus courte que celle du Fraxini, n’a | le plus souvent qu’une seule branche; le mâle et la femelle | y entrent, comme cela a lieu dans son congénère; mais le | mâle l’abandonne ordinairement avant qu’elle soit complète. | Les œufs sont en moins grand nombre, déposés dans des | cavités plus profondes et couvertes d’une couche si épaisse | de vermoulure, qu’il est difficile de les apercevoir. | Le Hylesinus viltatus attaque les ormes, comme le Fraxini | les frênes, lorsqu'ils sont coupés. Ses galeries sont plus * courtes et les deux branches sont uniformément d’égale lon- | sueur ; il est rare qu’elles dépassent 8 lignes de long. Les œufs pondus, rarement au-delà de 20, sont placés à une | plus grande distance l’un de l’autre que ceux du Fraxini. | Les galeries des larves sont presque parallèles et non en | forme d’éventail comme chez ce dernier. L’opercule de ver- 1 moulure qui ferme l'entrée de la galerie est plus complet que CXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS, celui du Fraæini. Les métamorphoses s’opèrent dans une même année. Cet insecte paraît beaucoup moins commun que le Fraxini, et je n’ai pas connaissance qu’il attaque les arbres vivants. ra Le docteur F. Chapuis, de Verviers (Belgique), chargé de continuer le Gencera des Coléoptères de Lacordaire, que la mort de l’'éminent professeur de Liége a laissé inachevé , tra- vaille avec ardeur à la famille des Chrysomelines depuis six mois. On s’empresse de toutes parts de lui communiquer les renseignements et les matériaux nécessaires. Mais que de types de genres manquent encore à ce généreux athlète, qui, par amour pour la science et pour payer une dette sacrée à son illustre maître, s’est chargé de compléter cette œuvre immense ! Que chacun des créateurs de genres rares ou peu connus s’empresse de se meltre à sa disposition, c’est le devoir d’un véritable entomologiste. * * * Le n° 93 (février 1872) de l’Entomologist’s Monthly Ma- gazine , qui vient de paraître, contient page 1493 à 232. On y remarque la suite d’un mémoire sur les hémiptères de Corse , par T.-A, Marshai ; des détails de mœurs sur certains coléoptères (Dendrophagus), par F. Buchanan White; des descriptions de deux genres nouveaux (Wizotrechus et Lach- naces) et d'espèces nouvelles de carabiques exotiques, par H. Bates ; d’un nouvel Anisotoma ( lunicollis) de la Grande- Bretagne , par E. Rye; enfin une foule de petits renseigne- ments plus ou moins intéressants sur les espèces récemment découvertes dans la Grande-Bretagne , sur leur station, leurs mœurs, leurs habitudes, etc. Ce sont ces recherches inces- santes, que poursuivent les entomologistes anglais, qui sont le meilleur moyen de connaître l’entomologie d’un pays, et les Français devraient bien imiter cet exemple. # + + M. le capitaine Bérard , l’un des auteurs de la découverte OO NOUVELLES ET FAITS DIVERS. CXV en Corse de l’Anelastes Druryi, signalée dans une de nos dernières nouvelles, nous écrit que M. Deshrochers des Loges, sur la foi duquel on s'était basé pour rapporter ledit insecte à l’espèce américaine, s’est ravisé et a fini par y re- connaître l’Anel. barbarus Luc. 3% *+ *% Prochainement aura lieu la vente de la collection et de la bibliothèque entomologique de feu Fernand O. de Baulny, qui s’était plu à y réunir une foule de mémoires rares et précieux sur les coléoptères ; sa collection est surtout remar- quable par les belles suites d'Hétéromères que le regrettable entomologiste affectionnait de préférence et qu’il a enrichies dans ses chasses en Espagne , en Algérie et au Maroc. *k + Les souscripteurs à l’Abeille sont instamment priés de re- lire les conditions d'abonnement sur la couverture des livrai- sons et de s’y conformer. Ils n’oublieront pas que le prix de 42fr. 50 €. pour la France et 15 fr. pour la plupart des pays étrangers n’est pas celui d’un volume , mais de l’année, qui se compose de 12 livraisons de chacune 36 pages, et qu'ils n’ont droit aux avantages propres aux associés, comme la franchise de port, qu’autant qu'ils auront fait parvenir leur cotisation en recevant la 4"° livraison. Le Répertoire devant former au moins un fort volume, pour ne pas fatiguer l'attention, nous alternerons avec des monographies. Après celle des Meligethes, qui ne fait qu'une livraison, viendra celle des Otiorhyenchides, lune des plus importantes et d’un grand intérêt qu’ait publiées l’Aberlle. k . % * Nouveau souscripteur à l’Abeille : M. G. Chardon, avenue de Lamothe-Piquet, 63, à Paris. % + * Plusieurs personnes me pressent de faire tirer du cata- CXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. logue synonymique des Coléoptères d'Europe el confins que je prépare, des exemplaires pouvant servir d’étiquettes pour les collections. Je prie ceux qui partagent cette idée de m'adresser leur souscription, et, si je rencontre un nombre suffisant d’adhésions, je m’empresserai de la réaliser, heu- reux de pouvoir contribuer aux progrès de l’entomologie en en facilitant l'étude, même sous cette simple forme. * *k *% M. le marquis J. Doria nous écrit que M. le D" Beccari est parti à la fin de novembre pour Batavia et la Nouvelle- Guinée. Nous avons le droit d'espérer de grands résultats entomologiques de ce voyage. %k + *# Je désire recevoir en échange ou en communication les espèces nouvelles décrites par M. Desbrochers: Hister Marseuli, compressus, Berardi. S,. MM. 24 A la première séance de janvier de la Société entomolo- gique de France, le D' Alexandre Laboulbène, président élu pour 1872, en prenant possession du fauteuil, a fait en- tendre de nobles et patriotiques paroles. Le bureau se com- pose, outre les secrétaire et trésorier qui semblent inhérents au succès de l’œuvre, de MM. Charles Brisout, vice-prési- dent, Fallou, archiviste, el L. Bédel, archiviste-adjoint. # # *% Correspondance. M. Zub., à Dornach. Reçu les 2 cotisa- tions 1872, insectes et photographie, et envoyé les planches col. des Mylabres.—M. Mart., à Madrid, M. Baly, à Warwick, désire obtenir en échange des Chrysomelines d’Espagne, et offre d’autres espèces de la même famille , de Sibérie et du Caucase ; M. Gallois, d'Angers, désire se mettre en relations avec vous ; il possède des insectes des Alpes et des Pyrénées. — M. C., à Lamarche. Reçu cotis. 1870 el 1871. — MM. Mad., à Toulon, et God., à Lyon. Reçu cols 1871, —M. FE. R., à Nevers. Reçu colis. p. 1872 Caen, Typ, F, Le Blanc-Hardel, Ke FAITS DIVERS. 4 AN 5) N L2) VA NOUVELLES ET N° 30, Avril 1872, La monographie des Ptiliens, de M. Matthews, annoncée depuis longtemps, vient de paraître chez M. Janson, à Londres , sous le titre de Trichopterygia illustrata et de- scripta. C’est un splendide volume grand in-/°, accompagné de 31 planches, où sont figurés, avec un soin minutieux et d’une grande netteté, non-seulement toutes les espèces con- nues jusqu’à ce jour, mais encore tous les détails de l’ana- tomie, soit externe, soit interne, des genres. On ne se figure pas qu'il se soit trouvé un savant assez patient et assez perspicace pour pénétrer dans les détails si variés de l’organisation de ces Coléoptères microscopiques, et pour nous exposer, grossis et simplifiés, tous les résultats de ses la- borieuses recherches. Après avoir condensé et reproduit en latin tous les écrits publiés sur ces Coléoptères, l’auteur nous donne, également en latin, la description de tous les genres et de toutes les espèces. Ses diagnoses sont nettes et précises, sans se perdre dans ces fastidieux détails de certains de nos auteurs contemporains, qui ne nous font grâce ni d’un poil, ni d’un denticule, et noient dans une vague phraséologie les vrais caractères différentiels, si tant est qu’ils les aient saisis, L’expérience seule, je le sais, peut confirmer des appréciations faites de première intuition, mais la consciencieuse étude, la constance des recherches est le plus sûr garant d’un bon et utile ouvrage, et tous ceux qui connaissent M. Matthews, qui l’ont suivi dans ses efforts, savent s’il en a mis de la conscience, lui qui a pré- féré surseoir deux ans à la publication de son livre, pour se procurer quelques types qu’il n’avait pas encore vus! Aussi nous n’hésitons pas à dire que la Monographie des Trichopterygia restera, pour le fond comme pour la forme, un modèle dans ce genre de travaux. & e *# CXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS, M. L. Bedel, qui depuis deux ans prépare une monogra- phie du genre Brachycerus de l’Ancien-Monde, nous com- munique le résultat provisoire auquel il est arrivé. Nous soumeltons volontiers au public la liste des espèces dont il admet la validité et de celles qu’il y rattache comme syno- nymes. C’est en faisant passer ses idées au creuset de la cri- tique qu’il bâtira sur un fondement solide. 11 est bien persuadé qu’un travail fait à la hâte n’a nulle chance de durée. Dé- crire à la volée quelques espèces nouvelles, est-ce, en effet, un mérite scientifique ? Une chasse heureuse dans un pays peu exploré, quelque achat chez un brocanteur d'insectes, suffiraient à faire du premier venu un savant entomologiste! Mais une étude consciencieuse d’un groupe, quelque re- sireint qu’il soit, l'appréciation philosophique des affinités des espèces entre elles et de leurs rapports dans la série en- tomologique , de leur organisation, de leurs mœurs, elc., voilà ce qui constitue un véritable titre à la considération. Brachycerus Oliv. (nec Fabr.). A riguus Er., Alg. 9 lateralis Gyl. Esp. Port. Alg. 2 transversus OI, Alg. 3 cribrarius Ol., Turq. d'Asie, A difformis Fald., Orient, 5 sinuatus Ol*, Eur, orientale, Besseri Gyl. incertus Desbr.*, Junix Herbst, var. lutulentus Gyll. 6 orbipennis Reïche*, Syrie. var. fimbriatus Desbr,*, Syrie (nec Austria). 7 ægyptiacus OI.* Esyp. ?-Syr, Olivieri Desbr.* siculus Gyl. Sicile insularis Desbr.*, Sicile, tauricus Desbr.*, Taurus. var. nodulosus Reïiche*, Syrs var. argillosus Reiche*, Syrie, var. ornatus Reiche*. Syrie. 8 barbarus Lin, Alg, Eur, mérs var, latro Gyll. var. punicanüs Gyl, var, libertinus Gyl, var, curtulus Desbr.* fluctiger Gyl. 10 mauritanicus OL. Eur. m. Al. pterygomalis Gyl id. ovatus Brullé. Grèce, var, subvariolatus Desb. *Alg, var. hispidus Desbr.*, Alg. var, sericeus Desbr.*. Alg. var. corrosus Gyl,*, Corse, var, serratus OI var, undatus F, var, cornifrons Desbr.*. var, incultus Gyl. var, nubilus Desbr.*, A1 crispatus OI. Algérie, clathratus Desbr,*, Alg. var. rectecostatus Desb.* Alg: 12 albidentatus Gyl.*. Sicile. 13 Chevrolati Gyl.*. Esp. Alg. semituberculatus Luc. peninsularis Chevr.*, Raffrayi Desbr.*, parens Desbr, *. A4 scutellaris Luc. Barbarie, kabylianus Desbr.*, NOUVELLES ET FAÎTS DIVERS. CXIX velutinus Desbr.*. 20 algirus Fabr. Eur. m. Aly. 15 pulverulentus OI. B. Egyp, var. planirostris Gyl.*, Italie, 16 cinereus OI. B. Egypte. semiæneus Desbr.*, Alg, 47 tetanicus Luc. Eur. m. Barb. > cirrosus Gyl. var. insignis Mill. *. Rhodes, |: ? perodiosus Gyl. vespértilio Desbr.*, Id, 21 muricatus F. Eur. orientale, (nec Austria). foveicollis Gyl. var, plicatus Gyl.*. Espagne. ventralis Desbr.*, scutipennis Desbr.*, Id. L. BEDEL. 18 europæus Thunb, Fr., Esp. == Pradieri Fairm. Le signe (*) marque les es- peninsularis Chevr.* (pars) | pèces dont j'ai pu étudier de visu 19 lutosus Gyl.*, Eur. mér. les types authentiques. 3e ME Chasses entomologiques du D: Auzoux en Syrie (suite). Le lendemain, notre collègue visitait les terres basses qui environnent Port-Saïd el y rencontrait un individu noyé de l’'Hesperophanes sericeus, quelques espèces dans les genres Phaleria, Dermestes et Grypticus, un Ditomide d’une forme singulièrement aplatie et devant constituer une coupe dis- tincte dans cette tribu, et une espèce encore inédite formant genre parmi les Phalerides, vivant de cadavres, auxquels il convient d'ajouter une Probosca, trouvée sous une croûte de limon desséché. Sur ces terrains couverts d’efflorescence saline, volaient avec agilité des centaines de Gicindela lit- lLorea. | | Le 22, arrivée à Alexandrie, point extrême du voyage : une excursion à Ramleh offrit à notre ami l'Onthophagus trochiscobius , deux intéressantes espèces d’Aphodius , que je n’ai pas encore eu le loisir de déterminer, Saprinus Blan- chei, et deux Pimelia, dont l’une est la Comata, et quelques espèces vulgaires d'Égypte. Trois jours après, retour par Port-Saïd et Jaffa ; autour de cette dernière ville, Prionus asialicus, mais mort {il doit paraitre de très-bonne heure ); en battant les amandiers des jardins, Capnodis carbonaria, Chalcophora L-oculata, Psiloptera chlorana et Melanotus Lorosus , la première espèce très-commune et très-fraiche ; je citerai encore S£enosis fulvipes el comata. Nouvelle relâche à Beyrouth le 27 mai; sur les églantiers en fleurs, Strangalia emmipoda et deux jolies espèces d'Œdemera, dont l’une m'avait déja été envoyée, il y a CXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS, deux ans, du haut Liban, à étudier ; sur le chêne vert, à San-Dimitri, Je charmant Clytus graliosus Mars. et Pachy= brachys maculatus en compagnie du Rhynchiles syriacus Desbr., type et variétés, sans compter un Phlæozeteus. A Latakiéh, Entomoscelis berytensis ? était commun sur une plante de la famille des Papavéracées, et, sur la Mauve, notre collègue trouvait une toute petite Oxythyrea bombée, sans doute nouvelle, à moins que ce soit la éonsa Burm. En repassant à Alexandrette, nouvelle petite excursion : Cicindela concolor , elle volait communément sur la plage ; et, dans les joncs marécageux, la Germanica var. læla Mots., Agrilus roscidus, Zophosis minuta, Pentodon monodon , Anomala vitis, à jambes entièrement concolores, et, sur des saules, toute une éclosion d’Aromia thoracica ; dont une partie est arrivée encore vivante à Marseille. [A suivre). PA On nous fait espérer que bientôt nous serons en possession du 4° numéro des Annales de la Société entomologique de France pour 1871, et qu’une deuxième portion de la Mono- graphie des Eucnémides, par M. H. de Bonvouloir , y sera jointe. Les membres qui assistent aux séances de la Société, pour y trouver une distraction paisible et une satisfaction d'esprit, en suivant des entreliens scientifiques ou en y pre- nant part, sont peinés d’y voir substituer l’agitation de dis- cussions étrangères à nos paisibles études , quelque louable qu’en puisse être le but. Ag M. Elz. Abeille de Perrin part pour aller visiter certaines grottes du département de la Lozère, stimulé . les beaux résultats de son excursion dans l’Ariége. # Fe Correspondance. M. G. All., à La Maulevrie. Reçu votre lettre, avec cotisation pour 1871 et 72. — M. de Sol., à St- Pétersb. Nos lettres se sont croisées, un paquet d’Abeilles est déposé pour vous chez M. Mellié — M. Teint., à Ver- sailles. Reçu cotisation 1872. — M. M. N., Cirencester. Reçu votre leltre et le Bank Draft ; je répondrai. —M. Koz., à Ajaccio. Reçu cotisation pour 1871 et 72. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 31. Mai 1872. Un mot sur les diverses méthodes employées pour l'arrangement des très-petits insectes dans les collections. Meyer-Dür. Bulletin de la Société entomologique suisse, 3 vol., n° 4, p. 22. — Traduction, avec additions et observations, par M. Leprieur, membre de la Société entomologique de France, Il semble que, jusqu’à présent, on n’ait pu s’accorder sur ce point si important pour l'étude de l’entomologie. Bien plus, on le considère généralement comme une simple affaire de goût individuel, et chacun procède suivant sa fantaisie et d’après des méthodes tellement variées, que, dans une collection provenant de sources diverses, non-seulement l'œil est blessé par suite de l'extrême différence de disposi- tion des insectes, mais la conservation de ces derniers peut, dans bien des cas, être compromise et l’élude approfondie des individus rendue fort difficile. Aussi, lorsqu'un vieux pralicien, qui depuis bienlôl quarante ans a essayé ou mis en pratique tous les modes imaginables de préparation, se hasarde à publier à ce sujet ses expériences et ses pro- cédés, sd témérilé, uniquement dans l'intérêt de la science, pourra fort bien resler sans résultat, quoique, après lout, chacun «oit libre d'adopter les procédés qu’il préconise ou de continuer à employer ceux dont il à l'habitude de se servir. La Taxidermie appliquée aux classes animales inférieures est, en général, très-simple et nullement comparable à celle qu’on emploie pour les Vertébrés. Cependant elle demande tout aulant de pratique, de patience, d'adresse et de bon goût, si on veut que les préparations répondent aux exi- gences de la science aussi bien qu’à celles du simple ama- teur, et, dans ces deux cas, l'attrait, lutilité ou la valeur d'une collection dépendent principalement de la possibilité de sa longue et complète conservation. Et si, pour ciler un CXxiI NOUVELLES LT FAITS DIVERS. exemple, du temps de Linné, de Thunberg ou de Fabricius, les collections avaient été disposées en suivant toutes les mesures de précaulion et surtout avec la propreté et l’élé- gance employées à notre époque , elles constitueraient pour nous, maintenant encore, des documents inappréciahles et nous fourniraient de sûrs éclaircissements sur des centaines d'espèces devenues douteuses et malheureusement depuis longtemps la proie des anthrênes, des mites ou du vert- de-gris, par suite de l’inefficacité des moyens primitifs de conservalion. La disposition des plus petits insectes dans les collections repose en ce moment sur deux procédés : A. Les piquer directement à l’aide d’épingles à insectes, ou de fils de laiton ou d’argent : B. Les coller sur du carton solide et poli, à cartes de visites, ou sur des lames de mica, 4° Piquer d’une manière absolue et sans distinction toutes les minulies est un non-sens absolu, car la délicatesse d'êtres si petils ne permet que rarement de les percer d’outre en outre sans les détériorer, et, lors même qu’une grande habitude rendrait le fait possible, on sera toujours tenté de se demander si c’est l’épingle ou bien l’insecte presque invisible qu’elle traverse qui est ici la chose im- porlante. Dans la grande collection du comte Dejean, à Paris, les plus petits Scydmænides et les Psélaphiens étaient piqués de telle sorte que leur forme était devenue complètement méconnaissable, sans compter les masses de vert-de-gris qui les recouvraient. Quand déjà une Altica, un Elmis, un Meligethes, ne font plus le moindre effet lorsqu'ils sont piqués, à plus forte raison cela doit-il arriver pour de petits animaux délicats, comme les Microphysa, les Tripleps, les Hebrus, ou pour ceux d’une pelitesse extrême, tels que les Trichopteryx, Cybocephulus, etc., et pourlant j'ai vu à Lyon, surtout dans les collections de M. Mulsant, celte méthode em- ployée, pas avec des épingles, il est vrai, mais au moyen de fils de fer fins comme des cheveux. Un certain nombre « d'individus de chaque espèce étaient réunis sur un morceau de moelle de sureau, et celui-ci à son tour était maintenu NOUVELLES ET FAITS DIVERS. CXXIIT par une épingle dans le fond du cadre. Quelle doit être la finesse du fil nécessaire pour traverser, sans les détériorer, de semblables riens, et quelle acuité de vue extraordinaire pour trouver le point exact où doit passer le fil! Ajoutons que ce fil capillaire, sans aucune consistance, se replie, s’oxyde, devient cassant et se brise souvent en deux dans le corps même de l’insecte. Ces divers inconvénients doivent donc faire rejeter, dans la plupart des cas, le piquage des petits insectes au moyen d’épingles ou de fils de fer. — Ce même procédé, toutefois, en se servant de fils d'argent et suivant la méthode de M. de Heyden, convient pour les Microlépidoptères, et il est même le seul qu’on puisse employer, car il serail ab- solument impossible d'arriver autrement à étaler leurs ailes. L’incomparable collection de M. le professeur Frey, de Zurich, montre jusqu’à quel point on a pu parvenir dans celte préparation des Microlépidoptères, el quel effet mer- veilleux produisent ces splendides bestioles ainsi piquées et élalées. Cette méthode de de Heyden peut s’employer aussi pour les Micronévrontères, Microdipières et Microhyménop- ières. Cependant, comme ces divers ordres noffrent pas aux ailes d’ornements particuliers et que les caractères de la nervulation peuvent être convenablement vus et étudiés sur ces organes même à demi fermés, il n’est pas néces- saire d'employer à leur égard la délicate el difficile prépa- ration de l’étalage des ailes. 2° Le collage s'exécute de différentes manières et avec plus ou moins de perfection, suivant lPhabileté pratique de l'amateur. Ge système paraîil même gagner de plus en plus des partisans pour les petits insectes appartenant aux ordres des Coléoptères, Hémiptères, Névroptères et même pour les Dipières et les Hyménoptères, parce qu’il est simple, qu’il atteint bien le but proposé et que le résultat en est élé- gant pour les collections. On peut coller les petits insectes des diverses manières que nous allons énumérer : (a) Sur des pailleltes de mica, sur de petits morceaux de papier-cartes de visite (b.),en forme de triangle ou (c) de reclangle allongé. — Chaque individu à part sur un seul carton ou (d) un plus ou moins grand nombre sur une CXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. bande de carton, ou bien encore plusieurs de celles-ci pi- quées par une seule et même épingle. Examinons briève- ment ces méthodes. (a.) Les pailleltes de mica, bordées postérieurement de papier vert el percées d'avance à la base , comme on peut se les procurer à Paris, produisent un très-bel effet dans une collection ; seulement elles ne répondent pas au but _ scientifique qu’on s'était proposé, parce que le mica le plus mince nest jamais assez transparent pour permettre de dis- tinguer le dessous du corps d’un pelit insecte, et qu’en outre la gomme sur laquelle il repose vient mettre un ob- stacle de plus à la translucidité. — Les objets perdus dans la surface brillante du mica ne sont pas non plus vus d’une manière bien nette. Les Français ont cherché à obvier à Ce dernier inconvénient en collant sur le milieu du mica un petit carré de papier blanc, sur lequel on colle l’insecle encore plus pelit : double peine par conséquent, et sans ré- Sullal correspondant! — En effet, à quoi bon le mica, si on lui enlève sa transparence en y collant un petit morceau de papier? — Il vaut donc mieux s’en tenir exclusivement au carton mince. — Le nombre de bandes qu’on peut piquer avec la même épingle est, on le conçoit bien, indifférent, et chacun s'arrange à sa fantaisie pour gagner le plus de place possible, soit en voyage ou dans les boîtes de doubles , soit dans les envois. Il nous reste maintenant à examiner, au point de vue critique, la forme à donner aux cartons, sion pouvait espérer toulefois arriver à l’uniformité. b. Avec les cartons en triangle allongé, l'extrémité pos- térieure de l’insecte est seule collée sur la pointe avec de la gomme, de telle sorte que tout le reste du corps fait sailie. Cette méthode nous vient d'Allemagne el s’est bientôt répandue dans les autres pays. — En l’adoptant, on s’est proposé pour principal but de maintenir solidement les objets sans les détériorer en les piquant, de permettre l'examen complet de toute la partie antérieure du tronc, de prendre peu de place et d'offrir un bon aspect dans les boîles. — En revanche, elle a cel inconvénient que, lors des envois au loin, les insectes se délachent avec une extrême facilité, et que les organes en saillie, comme les antennes et palles, ne sont pas garantis, ce qui, dans une foule de cas, NOUVELLES ET FAITS DIVFRS,. CXXV est très-préjudiciable pour les petites espèces de Tipulaires, de Capsus ou de Reduvius. Pour l'erude à la maison et aussi longtemps qu'on n'a pas à déplacer une collection, celte méthode mérite , principalement pour les petits Dip- tères ou Hyménopteres, la préférence sur toutes les autres, et pourtant, à la suite d'expériences nombreuses et variées, je suis arrivé à celte conviclion que (c) les carlons en rec- tangle allongé d'environ quatre lignes de long, sur une ligne et demie de large, répondent à toutes les exigences. Les pelits insectes seront enlevés au moyen d’un pinceau fin, humecté de salive, et placés sur un peu de gomme dé- posée soit au milieu du carton, soit un peu en avant. De cetle manière, l’insecte est garanti contre tous les accidents. — L'égalité de format donne, en outre, à la collection un cachet d'ordre et d’élégance, et l’individu le plus pelit y occupe son rang naturel aussi bien que ses voisins plus grands, et cela sans être écrasé par leurs dimensions. À l’objection que, par cette méthode , l’élude complète des diverses parties du corps n’est pas possible, il est facile de répondre que précisément les petits insectes se ren- contrent généralement en société, et que, pour en faciliter l'étude microscopique, rien n’est plus aisé que de coller de quatre à six individus ou même davantage d’une espèce dans différentes positions, et de les ranger ainsi dans les boîtes de manière à ce qu’on puisse voir le dessous aussi bien que le dessus. — Et, dans le cas où l’on n’aurail à sa disposition qu'un seul individu, il suffirait de plonger pen- dant quelques minutes le carton dans l’eau pour dissoudre la gomme el recoller ensuite l’insecte après l'avoir examiné. J'avais souvent entendu dire que les petits Diptères collés pe pouvaient servir à l’élude, et je me suis pourlant con- vaincu par expérience que les Cécidomies, les Trineura, les Phorides et autres petites espèces, collées avec soin, fournissaient encore pour l'étude de meilleurs sujets que s’ils étaient piqués, comme, par exemple, les Borborus, ainsi que les petites Trypétines et Chloropides, qui se re- couvrent de plus en plus de vert-de-gris, donnant ainsi un résullat pire que si les insectes étaient collés. Il est cerlain que les Diptères ou les Ilyménoptières collés d’une manière maladroite ne fourniront rien de bien utile; et, CxXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. d’ailleurs, il ne pourra jamais sortir de mains malhabiles des insectes ayant bonne apparence et propres à l'étude. — Celui-là seul qui ne perdra jamais de vue ce but aura bientôt acquis assez de dextérité pour arriver à coller d’une manière tout à fail satisfaisante les très-pelils insectes. — Celte méthode est la plus pratique de toutes et celle qui peut fournir pour les collections la disposition générale la plus agréable pour tous les Micro, à l'exception des Lé- pidoptères. — Tout récemment encore , je l’ai vue mise en pratique sur des Coléoplères et des Hémiplères, et princi- palement dans la belle collection d’Hémiptères de M. Si- gnoret, où elle produit le plus bel effet. Un point qui, dans toules ces méthodes de collage, est d’une importance capi- tale, est la bonne qualité de l’agent employé. — Sans cela, les peines considérables du possesseur d’une collection se- raient bientôl mises à néant par la plus amère expérience, et ce serait plus particulièrement le cas avec nos cartons rectangulaires, où l'insecte porte par toute sa surface sur la gomme, si celle-ci ne renfermailt pas en elle-même un préservatif contre la moisissure, les miles ou les anthrènes. Généralement on se sert de la gomme arabique ordinaire dissoute dans l’eau ; mais, en l’employant ainsi seule, on peut être assuré d’avance que la masse, en se desséchant, de- viendra cassante, et que la moindre secousse en détachera les insectes. On a cru remédier à cet inconvénient en y mêlant un peu de sucre, qui donne du liant, mais fournit aux acarus et aux miles un si friand régal, qu’ils s'intro- duisent en masse dans les boîtes et mangent d’abord la gomme sucrée, puis plus tard les insectes eux-mêmes. — D’autres amateurs préfèrent la colle désignée sous le nom de colle soluble à froid. Certaines sortes de cette dernière présentent quelquefois ce terrible inconvénient que les ob- jets ne peuvent plus être décollés (ce qui est absolument nécessaire pour les observations microscopiques), et, en outre, la coloration jaune de la plupart salit horriblement le carton et les insectes, Ces trois espèces de colle présentent, comme on le voit, des inconvénients graves et doivent être rejetées. En outre, elles se moisissent par les temps humides, et leur emploi m'a fait perdre naguères des masses d’insecles des plus L L » 4 4 NOUVELLES ET FAITS DIVERS. CXXVIT rares. — 1] y avait à chercher quelque chose de meilleur et de plus convenable. Or, j'ai trouvé à Paris une colle très-remarquable, préparée dans ce but spécial par l’addi- tion à la gomme de benzine, d’acide arsénieux et de su- blimé corrosif, qui, bien que d’un prix plus élevé, présente réellement, outre la préservation la plus absolue contre les ravages des anthrènes, des mites ou de la moisissure, tous les caractères d’une colle incolore et de qualité supérieure. Je serais heureux si ces indications pouvaient paraître dignes d'intérêt aux amis de notre science, + + # Chasses entomologiques du D' Auzoux en Syrie (fin). De nouveau à Mersina, fin mai, Îles rencontres suivantes : Cerocoma Scowitzi sur le Tamarix, Alosimus syriacus sur le chêne vert, Œnas afer et crassicornis en fauchant les buissons et les plantes basses. Là aussi pullulait le Julodis Ehrenbergi; sur ces mêmes plantes, Cfeniopus pallidus, Trichodes crabroniformis , le rare Zygopsides beryiensis Mars., et encore une fameuse prise: un exem- plaire & du Lethonymus difformis, qui par trois fois s’élait échappé du filet et finalement est allé réjoinûre ses compa- gnons dans le flacon. Pour dernière élape, Smyrne: Aristus perforalus, Za- brus asiaticus et græcus, Aphodius lugens el un Oltio- rhynchus velu, sous les pierres; une Phylæcia nouvelle sur la ronce, voisine de la Tigrina Muls., et, en fauchant, un irès-intéressant insecte voisin des Luciola et des Ma- lacogaster', malheureusement un seul exemplaire. Le lendemain, notre collègue se rendait en caravane aux ruines d’Ephèse, et récollail sur sa route, aux sommets d’im- menses chardons en fleurs, une Cetonia que je rapporte avec doute à la Trojana, Agapanthia cynaræ, Sirangalia emmipoda et Larinus cardui. Là se lerminaient les chasses, pour ce voyage, du D' Au- Zoux, qui utilisait ies quelques jours de traversée qui lui restaient pour tout mettre en ordre afin d’être prêt pour le voyage suivant, Félix ANCEY. CxXXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Le Sympiezocera Laurasi est décidément une espèce française, qui plus est, une espèce des environs de Paris. M. Léveillé vient d’en prendre, à Fontainebleau, une tren- taine d'individus dans des troncs pourris de genévrier. M. de Bonvouloir a donc bien pu trouver cet insecte dans le parc de Notre-Dame d'Auteuil, dans des conditions propres à son existence. , | # + *% Le Dorcadion fuliginator pullule en ce moment le long des fossés des fortifications et de la Seine. La variété à élytres noires, avec bandes blanches plus ou moins longues (D, Mendax), y est tout aussi el même plus commune que le type à élytres blanches. Sa larve est encore inconnue ; on présume qu’elle vit aux dépens des racines des graminées. 4 L’entomologie vient de perdre, dans M. Ernest Dolfus, un jeune homme non-seulement plein de zèle pour l’entomo- logie, mais travaillant sans relâche à populariser cette inté- ressante étude. béjà il avait fondé un petit journal d'histoire naturelle , rédigé par lui avec le concours de quelques amis. Son père, pour accomplir les derniers désirs d’un fils qu'il aimait , vient de mettre une somme de cinq mille francs à la disposition de la Société Entomologique de France, afin de faciliter au jeunes gens l’élude des insectes. 4 Nouveaux souscripteurs à l'Abeille : MM. L'abbé Clair, rue de Bellechasse, 14. G. d’Emich, écuyer de S. M. l’empereur d’Autriche, à Pesth (Hongrie). L'abbé Aublanc, professr au séminaire d’Alix (Rhône). ; #k *# Correspondance. M. de la Per., à Laval : Reçu cotisation pour 1872; impossible de m'occuper de votre demande avant mon relour. — M. Em., à Naples : Reçu votre cotisa- tion pour 1871 et 72 el envoyé les 2 calalogues. Je vous communiquerai volontiers mes Mordellides, NOUVELLES ET >< FAITS DIVERS. N° 32. Juin 1872. Note du traducteur. Il est en entomologie cerlains détails secondaires en ap- parence , pour un examinateur superficiel, et qui n’en sont pas moins à tous égards d’une importance capitale, On ne saurait donc trop y revenir el placer de temps en temps sous les yeux des jeunes entomologistes les moyens destinés à en réglér l'application ; aussi c’est avec un bien vif plaisir que j'ai lu, dans le Bulletin de la Société Entomolo- gique suisse, la note de M. Meyer Dür, reproduile plus haut, sur ce sujet inléressant. J’ai élé surtout heureux de voir ce savant partager à cet égard les opinions que j’ai émises dans un travail précédent (La Chasse aux coléoptères) et j'ose es- pérer que mon collègue de la Sociélé Enlomologique Suisse ne trouvera pas mauvais que j'aie fait connaître ses divers procédés aux lecteurs de l’Abeille, , Je me permeltrai cependant, en ma double qualité de pharmacien et d’entomologiste, une simple observation. — M. Meyer Dür préconise l'emploi d’une gomme, dans laquelle entrent à la fois de la benzine, de l’acide arsénieux el du sublimé corrosif. — Si j'ai démontré autrefois les avantages offerts par l’alcoot arsénié, en même temps que sa complete innocuilé , il n’en est pas de même de l'acide arsénieux en nature; mais le sublimé corrosif surtout est un des plus re- doutables poisons connus, el, à mon avis, son emploi devrait être absolument rejelé par les entomologistes , quoiqu'il s’op- pose , on ne peut le nier, au développement de la moisissure, que ne peut empêcher l'alcool arsénié. D'un autre côté, la benzine est irès-volalile, et, quel que soit le soin avec lequel on l’aura introduite dans le mélange, elle ne tardera pas à en disparaître dans un temps plus ou moins rapproché. Je remarque aussi que M. Meyer Dür, après avoir insisté sur les inconvénients qui résultent de l'emploi de la gomme CXXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. mélangée de sucre, ne fait pas mention de la présence de ce corps dans la gomme dite entomologique , dont il préconise l'usage , et pourtant, sans son addition à la gomme , celle-ci deviendrä , comme il le dit fort bien, cassante en se dessé- chant, et la moindre secousse en détachera les insectes. Il est, je le crois du moins, impossible de remplacer le sucre par un autre corps, el la consistance, d’ailleurs bien connue, de la pâle de jujube, démontre mieux que de longues expli- cations le résultat obtenu par le mélange de ces deux corps. Il est essentiel également que chaque entomologiste puisse préparer lui-mèmé, et sans intermédiaire , la gomme qui lui est indispensable, et il n’en saurait être ainsi de celle indi- quée par l’auteur de celte note. Je vais donc essayer de remplir cette lacune en faisant con- paître la composition d’une gomme tout à fait inoffensive , douée au plus haut degré de ténacité en même temps que d’élasticité, incapahle de se moisir ni de servir de proie aux mites. Ces avantages sont obtenus par l’addition de lPacide phénique, corps bien connu, qui jouit, entre autres propriétés remarquables, de celle de s'opposer de la manière la plus absolue au développement des germes organiques. Son mélange à la gomme est des plus faciles. Seulement, si on veut que celle-ci soit toujours identique et offre tous les avantages qui lui sont propres , il ne faut pas la préparer par à peu près, mais en employant des proportions bien définies. Voici la formule à laquelle je me suis arrêté : Gomme arabique , aussi blanche que possible. . 60 gr. Sucre en pain. +, . - tel 00 Me Acide phénique, cristallisé et blanc. RU RE En dissolution dans 8 ou 10 gr. d’alcoo!l à 33°. On introduit la gomme dans un flacon à large ouverture et on y verse assez d’eau pour là recouvrir à peine. Quand elle est entièrement fondue , on ajoute le sucre, puis on passe le tout à travers un linge fin, afin de retenir les impuretés que ren- ferme toujours la gomme , même la plus pure. On introduit alors la solution d'acide phénique dans l’alcool, et on facilite le mélange en agitant quelques instants, au moyen d’une baguette de verre , et on possède alors une gomme irrépro- chable à tous les points de vue. — On peut la conserver dans NOUVEÉLLES ET FAITS DIVERS. CXXXI le flacon qui à servi à dissoudre la gomme ; mais, pour l’usage habituel, il est préférable d'en mettre une pelite quantité dans un vase en faïence où en porcelaine à couvercle , comme ceux où l’on met les savons à faire la barbe. Si la gomme était devenue trop épaisse, rien n’est plus facile que de la ramollir en y ajoutant une petite quantilé d’eau. Je pourrais terminer ici ces remarques: mais, puisque j'ai parlé d’acide phénique, je crois intéressant de faire connaître une nouvelle et toute spéciale application de celte substance à l’entomologie. — Tous les amateurs ont plus ou moins re- cours au ramollissoir et tous savent combien on risque de perdre des insectes, si on oublie pendant quelques jours ceux qu’on y a déposés. La moisissure se développe quelquelois avec une extrême rapidité, et au bout de très-peu de temps il n’est pas rare de trouver ses insectes formant une sorte de masse feutrée , de laquelle on ne peut plus rien absolument retirer de propre à l’élude. J’ai moi-même été plus d’une fois victime de semblables accidents ; mais, depuis que j'ai eu l’idée de verser dans le ramoilissoir cinq ou six grammes d'acide phénique en dissolution dans l'alcool , je puis laisser les insectes au milieu de celte atmosphère humide pendant un lemps pour ainsi dire indéfini, sans qu’il se développe la moindre trace de moisissure. C’est, du reste, une expérience des plus faciles à répéter, el Je Suis convaincu que tous ceux de nos collègues qui vou- dront la mettre en pratique en seront, comme moi, (rès- satisfaits. LEPRIEUR. St-Germain-en-Laye, 8 avril 1872, 3% * * Description de trois nouvelles espèces d'Espagne, par A. Chevrolat. — Février 1872. ADIMONIA CICATRICOSA.—4. T'anaceli affinis, nigra, nitida, punclala ; capile inter antennas breviter profundeque sulcato, bituberculalo ; prothorace lateribus lenue reflexo, medio subangulato , supra foveis tribus subangulalis, lateralibus poslice elevatis, glabris; elytris postice latioribus, margine reflexis, minute et conferlim punctalis, inlerstiliis puncto- rum præsertim secundum suturam elevalis vel elongatis. — Long. 9 ; lat. 5 2/3 mill. Hispania, Montcayo. CXXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. mélangée de sucre, ne fait pas mention de la présence de ce corps dans la gomme dite entomologique , dont il préconise l'usage , et pourtant, sans son addilion à la gomme , celle-ci deviendra , comme il le dit fort bien, cassante en se dessé- chant, et la moindre secousse en détachera les insectes. Il est, je le crois du moins, impossible de remplacer le sucre par un autre corps, el la consistance, d’ailleurs bien connue, de la pâte de jujube, démontre mieux que de longues expli- cations le résultat obtenu par le mélange de ces deux corps. Il est essentiel également que chaque entomologiste puisse préparer lui-mèmé , et sans intermédiaire , la gomme qui lui est indispensable, et il n’en saurait être ainsi de celle indi- quée par l’auteur de celte note. Je vais donc essayer de remplir cètte lacune en faisant con- paître la composition d’une gomme tout à fait inoffensive , douée au plus haut degré de ténacité en même temps que d’élasticité, incapahle de se moisir ni de servir de proie aux mites. Ces avantages sont obtenus par laddition de l’acide phénique, corps bien connu, qui jouit, entre autres propriétés remarquables, de celle de s'opposer de la manière la plus absolue au développement des germes organiques. Son mélange à la gomme est des plus faciles. Seulement, si on veut que celle-ci soit toujours identique et offre tous les avantages qui lui sont propres , il ne faut pas la préparer par à peu près, mais en employant des proportions bien définies. Voici la formule à laquelle je me suis arrêté : Gomme arabique , aussi blanche que possible. . 60 gr. SCT ED DAT 2, RO aies, OÙ SE Acide phénique, cristallisé et blanc. « Da a). 2 0 En dissolution dans 8 ou 10 gr. d'alcool à 33°. On introduit la gomme dans un flacon à large ouverture et on y verse assez d’eau pour là recouvrir à peine. Quand elle est entièrement fondue , on ajoute le sucre, puis on passe le tout à travers un linge fin, afin de retenir les impuretés que ren- ferme toujours la gomme , même la plus pure. On introduit alors la solution d’acide phénique dans l’alcool, et on facilite le mélange en agitant quelques inslants, au moÿen d’une baguette de verre , et on possède alors une gomme irrépro- chable à tous les points de vue. — On peut la conserver dans NOUVELLES ET FAITS DIVERS. CXXXI le flacon qui à servi à dissoudre la gomme ; mais, pour l’usage habituel, il est préférable d'en mettre une pelilte quantité dans un vase en faïence où en porcelaine à couvercle , comme ceux où l’on met les savons à faire la barbe. Si la gomme était devenue trop épaisse, rien n’est plus facile que de la ramallir en y ajoutant une petite quanlilé d’eau. Je pourrais terminér ici ces remarques ; mais, puisque j'ai parlé d’acide phénique, je crois intéressant de faire connaître une nouvelle el toute spéciale application de celte substance à l’entomologie. — Tous les amateurs ont plus ou moins re- cours au ramollissoir et tous savent combien on risque de perdre des insectes, si on oublie pendant quelques jours ceux qu’on y a déposés. La moisissure se développe quelquefois avec une extrême rapidilé, et au bout de très-peu de temps il n’est pas rare de trouver ses insectes formant une sorte de masse feutrée , de laquelle on ne peut plus rien absolument relirer de propre à l’élude. J’ai moi-même été plus d’une fois victime de semblables accidents ; mais, depuis que j’ai eu l’idée de verser dans le ramoilissoir cinq ou six grammes d'acide phénique en dissolution dans l'alcool , je puis laisser les insectes au milieu de celte atmosphère humide pendant un lemps pour ainsi dire indéfini, sans qu’il se développe la moindre trace de moisissure, C’est, du reste, une expérience des plus facikes à répéter, el Je Suis convaincu que tous ceux de nos collègues qui vou- dront la metlre en pratique en seront, comme moi, frès- satisfaits. LEPRIEUR, St-Germain-en-Laye, 8 avril 1872, % + * Description de trois nouvelles espèces d'Espagne, par À, Chevrolat. — Février 1872, ADIMONIA CICATRICOSA.— À. Tanaceli afMinis, nigra, nilida, punctala ; capile inlér antennas breviter profundeque sulcato, bituberculato ; prothorace lateribus tenue reflexo, medio subangulalo , supra foveis tribus subangulatis, lateralibus poslice elevalis, glabris; elytris postice latioribus, margine reflexis, minute et conferlim punctalis, inlersliliis punclo- rum præsertim secundum suturam elevalis vel elongatis. — Long. 9 ; lat. 5 2/3 mill. Hispania, Montcayo. CXXXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. CYRTONUS DENTICULATUS.—Hemisphæricus, aereus, nitens, _undique minutissime punctalus, capile plano, linea trans- versali arcuata, antennis nitidis, ultimo articulo crasso cla- vaque fuscis ; prothorace transversim convexo, lateribus recto, _infra marginem lenuissime sulcato , foveola basali externa utrinque tridentata ; scutello semi-rotundalo; elytris globo- sis, tenuissime punctato-strialis, interstiliis æqualibus latis, punctulalis ; corpore pedibasque nilidis, femoribus ad api- cem, larsisque infra fuscis. — Long. 6; lat, 31/3 mill. Hispania , Medine. OTIORHYNCHUS AMPUTATUS.— O0. truncatello valde simitis, elongato-ovatus, pulvere cinereo indutus, conferte et minute granula{us in prothorace, linea longitudinali nitida signatus; elytris punclalo-strialis, apice attenuatis et oblique intus truncatis; pedibus inermibus, femoribus clavatis, rubris.— Long. 10,11; lat. 4,5 mill. Hispania, Moncayo. Le truncatellus se distingue de la nouvelle espèce par une carène longitudinale au milieu du prothorax et par les pattes enlièrement noires. + + *% Le secrétaire de la Société entomologique de France a présenté à la dernière séance deux planches arlistement gra- vées, qui doivent accompagner deux mémoires importants du Ar numéro des Annales pour 1872 ; l’un de M. Peyerimhof, sur les microlépidoptères ; l’autre, la monographie des cly- thrides, par M. Lefebvre, * k *% M. E. Peyron, qui réside à Beyrouth , m'écrit qu’il n’a pu faire encore de chasses celle année à‘cause des pluies torrenlielles, mais il compte visiter bientôt Damas et ses environs, qu’il ne connaîl pas encore, ei en rapporter d’abon- dantes récoltes. | % + # ) M. Gaillot, ancien percepteur des contributions directes à Grosrederching (Moselle }, est prié de nous faire connaîlre sa résidence actuelle. M. Bellier de La Chavignerie réside maintenant à Evreux, rue St-Louis, 26, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 88. Juillet 1872, Catalogue des Coléoptères d'Algérie et contrées voisines, par MM. L. Reiche et Lallemant ; 1e° fascicule de A4 pages in-4°, extrait des Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie , t. XV, 1869. Celle livraison comprend les Cicindélètes, les Carabiques, les Hydrocanthares et Gyriniens, les Palpicornes et les Bra- chélytres. Toutes les espèces y sont mentionnées scrupuleu- sement avec la pagination de l’ouvrage dans lequel elles ont été décrites pour la première fois, ainsi que les princi- paux synonymes et les localités précises. Quelques espèces nouvelles y sont décrites en note, savoir : Brachinus Le- thierryi, Cymindis maroccana, Acinopus medius, Har- palus promissus, Pangus laticollis, Platyderus cyrtensis et angulosus, Zabrus Brondeli, Ochthebius maculatus Reiche ; — Crataræa rubripennis, Oxypoda luctifera et ambigena, Notothecta inflata, Tachyporus signifer Pand., Quedius Ernestini, Philonthus erythropterus-et fenestra- tus, Laihrobium Lethierryi, Dolicaon cribricollis, Li- thocharis africana, Sunius diversicollis, Stenus cordi- collis, Bledius bos, Oxylelus brevipennis, Planeustomus curtipennis Fauvel. M. Reiche dirige ie travail et M. Lalle- mant lui apporte le fruit de ses observations sur le sol qu’il a exploré pendant de longues années. M. A. Fauvel s’est chargé des Staphylinides. Un catalogue des Coléoptères de nos belles possessions du nord de l’Afrique, dont les ri- chesses ont élé l’objet des recherches incessantes depuis M. Lucas, sera d’un grand intérêt pour les entomologistes. Si nous en jugeons par ces premières pages, nos espérances seront remplies et nous aurons un ouvrage bien fait. On y reconnaît le savant versé dans les études synonymiques et connaissant à fond la faune qu’il embrasse. Il voudra bien cependant nous permettre quelques observations dans l’in- iérêt de la science, que nous inspire notre vieille amitié CXXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS pour lui. Nous ne relèverons pas quelques erreurs légères, inhérentes à ce genre de travail, telles que la même espèce, Brachinus exhalans, reproduit sous les n°* 3 et 12, le nom de l’Amara erythrocnema changé en erythromera, elc. Mais nous lui adresserons un reproche qui, à nos yeux, acquiert une véritable importance par suite de cette fièvre de changer la nomenclature, si contagieuse de nos jours. Défenseur chévaleresque du droit de priorité et poussant à la rigueur la restauration des noms les plus anciens, l’auteur s’en va exhumer de poudreux bouquins des noms tout à fait inconnus et tombés en désuétude, pour les substituer à ceux qui sont le plus répandus. Ennemi du droit de pre- scriplion, il les renverse de leur trône usurpé, eussent-ils régné cent ans sans conteste sur dix générations soumises, C'est ainsi qu’il donne le nom de plagiatus à notre Bra- chinus, si connu sous le nom significatif et convenable au genre de Bombarda, pour appeler bombarda l’Aptinus muti- latus;parce que Dejean avait cru faussement reconnaître dans le premier de ces insectes le bombarda d’Illiger,qui n’est autre chose que le mutilatus de Fabricius. Voilà du même coup deux insectes communs débaptisés et chacun sera exposé à prendre l’un pour l’autre! Pourquoi bouleverser ainsi toutes les habiludes pour une simple question de nom ? En tout cas, pourquoi choisir le nom de plagiatus, qui va faire doublé emploi dans la tribu, puisque M. Reiche a créé lui-même la Singilis plagiata ? N’eût-il pas mieux valu reprendre l'un des autres noms mis en synonymie ? Si l’'Hydroporus ferrugineus fait double emploi avec l'Hyphydrus ferrugineus, ce n’est pas une raison pour lui imposer un nouveau nom (inflatus); car il est déjà connu sous celui d’Hyphydrioides Perris, D’ailleurs, il existe déjà un Hydrop. inflatus Wollast. M. Reiche se montre moins conséquent lorsqu'il men- tionne le Mastax Parreyssei Chaud. comme algérien, sur l'autorité de Tournier , qui a décrit une espèce différente de Chaudoir, que j’ai cru devoir appeler setifensis à cause de cela, et lorsqu'il maintient le nom de Zabrus lævigatus, changé par Schaum en lævicollis, à cause des Zabrus lævi- gatus Chaud, et lævigatus Zimm. des Canaries. Mb dei à NOUVELLES ET FAITS DIVERS CXXXV + M. Achille Raffray nous écrit de Boghari, à la date du 41 juillet : Après avoir passé l'hiver à Alger, trouvant que je ne fai- sais pas d'assez belles captures sur le litloral, j'ai quitté celte ville dans le courant de février pour venir me perdre à Boghari, environ cinquante lieues plus au sud, au pied du versant méridional de l’Atlas. Derrière moi, j'ai cette chaîne de montagnes, et, devant, une plaine de quarante lieues, avec des chotts et des ravins boisés de Lamarins. Boghari est pour l’entomologisle une stalion excessivement riche, mais c’est le pays le plus affreux que l’on puisse rêver : il n’y a pas un pouce d'ombre ni de verdure ; l’eau est détestable, le vent du désert souffle quatre jours sur sept, et, lorsqu'il souffle à cetle époque, le thermomètre monte, à l’ombre, jusqu’à 48°. Malgré cela, je me porte relalivement bien el je fais des chasses merveilleuses. Il offre aux amateurs des lots de coléoplères composés de L50 espèces et d’un nombre d'exemplaires en rapport, tous dans un état parfait de conservation, pour le prix de 150 fr. *k + %# L3 Le 1°" trimestre des Annales de la Société Entomologique de France, pour 1872, distribué dans la séance du 10 juillet, contient 96 pages de texte, plus A8 pages du Bulletin, avec h planches, dont 2 coloriées. On y compile plusieurs mé- moires intéressants, parmi lesquels nous citerons des de- scriptions de Lépidoplères nouveaux, par H. de Peyerimhoff, p. 73 la suite de l’Essui sur les cochenilles, par le Dr Signoret, p. 33, et le commencement de la Monogra- phie de Glytrides d'Europe, elc. , par M. Ed. Lefebvre, p. 49. Le Bulletin renferme, contre l’usage, des diagnoses d’es- pèces nouvelles extraites d'ouvrages imprimes. Nous n’y trouvons pas à redire, mais cela impose l'obligation de citer les noms d'espèces à la table, comme celles qui sont mentionnées dans le corps des Annales, Ce trimestre était accompagné d’un 2° cahier de l'ouvrage CXXXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS, de M. H. de Bonvouloir, sur la famille des Eucnémides ; p. 289 à 416, avec pl. 22 à 928, + + % M. Leprieur, dans ses chasses aux environs de St-Gérmain- en-Laye , avec M. Ch. Brisout de Barneville, a recueilli, dans le courant de mai, un grand nombre de coléoptères peu répandus. Il m'a signalé, entre autres, le rare Cryptoce- phalus frontalis, qu’il a pris par centaines sur les jeunes pousses de bouleau dans la forêt de Marly, avec le G. ful- cratus, Orchestes rusci et iola, Magdalinus carbonarius, Apion simile et Cæœliodes rubicundus, aussi sur le bouleau ; Crepidodera nitidula, Erirhinus affinis, Gryptocephalus punctiger, sur le trembie, * + % Nous sommes heureux d'annoncer à nos abonnés la mise en vente du tome VIII du Catalogue universel des Goléop- tères, par MM. Gemminger et de Harold. Il comprend toute la famille des Curculionides et se divise en deux parties, de la page 2181 à 2668. Quoique publié en 4871, le libraire qui en a le dépôt à Paris ne l’a pas encore procuré à ses souscripteurs. C3 + % A céder: un exemplaire neuf et complet des Annales de la Société Entomologique de Belgique, au prix payé par les membres, — 13 vol., 12 fr. chacun. 4 Correspondance : M. Mied, à Liége : Reçu ensemble vos deux lettres ; j’en tiendrai compte. — M. Bugnion, à Lau- sanne : Reçu le mandat pour cotisation 1870. — M. Lartet, à Lyon : Le catalogue synonymique de 1863 est épuisé ; vous avez reçu les quatre pelits de 6,60 (franco). — M. Seidlitz, à Munich : Je répondrai prochainement; voir, sur le dos de la couverture, les conditions d’abonnement à l’Abeille ; j'ai remis v/ billet à M. Buquet. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 34. | Août 1872, Espèces du genre MEROPHYSIA, par M. v. Kiesenwetter. À. Bords latéraux et postérieurs du pronotum légèrement abaïissés, B. Dessus de l’insecte luisant, très-finement ponctué, avec une pubescence pruineuse, à peine visible, Cretica Kiesw. Crète. B’,. Dessus mat, densément , légèrement ridé, surtout sur les élytres, finement ponctué, avec une légère pubescence grise. Lata Kiesw. Grèce. A. Côtés du pronotum relevés et finement rebordés, B. Base du pronotum avec un pli longitudinal élevé ou une strie enfoncée. C. Base du pronotum avec un pli longitudinal élevé de chaque côté au devant de l’écusson. . . . . Carinulata Rosh., Esp. C. Base du pronotum avec une strie enfoncée, oblique, de chaque côté au devant de l’écusson. Oblonga Kiesw. Grèce. B’. Pronotum simple, quelquefois avec une impression transverse à la base, 4 C. Articles du funicule des antennes plus courts que larges. D. Pronotum plus court que large. Formicaria Luc. Alger, Esp. D’. Pronotum aussi ou plus long que large. Sicula Kiesw. Sicile. C”, Articles du funicule des antennes aussi longs que larges. Orientalis Sauley. Syrie. Fes Mon absence de Paris ne m'a pas permis d'annoncer chaque numéro de l’Entomologists monthly Magazine à mesure de son apparition, toujours si régulière. Le numéro de mars va de page 233 à 258, celui d'avril à 280 et celui de mai à 296 : ce dernier termine le VIII: volume et est accompagné d’une table détaillée des matières. Ces trois cahiers ne renferment sur les Coléoptères qu’un mémoire de M. H. W. Bates: Descriptions d'espèces nouvelles appartenant à la famille des Carabides, p. 237, 265 el 285, où il n’y a que des exotiques; — diverses observa- CXXXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. tions sur les plantes aux dépens desquelles vivent les Weli- gethes de la Grande-Bretagne, par M. Rye; — plusieurs espèces nouvelles pour la faune britannique, signalées par MM. Rye, Sharp, Champion ; — l’histoire des métamorphoses de la Clythra h-punctala, par M. Hislop; — enfin une discussion entre MM. Sharp et Dunning, au sujet des noms génériques et spécifiques. * + *% Le D' Seidlitz, de Dorpat, en Livonie, auteur de différents travaux entomologiques très-estimés , nous écrit de Helgo- land qu’il vient de publier la 2° livraison de sa Fauna baltica. 11 visite en ce moment les bords de la Baltique pour y étudier les Echinodermes, les Poissons et autres ani- maux marins, et doit se rendre prochainement à Munich en Bavière, où il compte faire un assez long séjour. … M. le comte de Castelnau, consul général à Melbourne (Australie), dont tous les entomologistes connaissent les importants travaux sur les coléoptères, forcé, par l’état de sa Vue , de renoncer aux travaux qui ont captivé sa vie en- tière , se défait de sa collection. Cette immense collection, d'environ 55,000 espèces et 200,000 exemplaires, contenue dans 1,200 cartons, comprend tous les groupes de coléop- tères ; elle occupe l’un des premiers rangs parmi le plus importantes collections du monde. Elle esi surtout remar- quable par ses richesses en australiens et par les types qu’elle possède. Elle a été formée par l’achat de collections entières ou partielles d’une grande valeur , par des échanges avec les principaux amateurs, tels que MM. Masters, Odovatin, Bos- tock, Minszech, de Chaudoir, Le Conte, Putzeys, etc., surtout par des chasses importantes et multipliées, pendant son voyage à travers l’Amérique méridionale et ses longs séjours à Bahia, au cap de Bonne-Espérance, à Bangkok, Siam , Malacca et en Australie. ; Les amateurs peuvent visiter la collection les mercredi et vendredi de chaque semaine , de dix heures du matin à quatre heures du soir, chez M. H, Deyrolle, chargé de la vente, rue Faubourg-St-Honoré, 191, qui se fera un plaisir de leur donner tous les renseignements utiles. | | NOUVELLES ET FAITS DIVERS. CXXXIX se + % Nous appelons de nouveau l'attention de M. Edouard Perris sur la note inédite alors de M. Seïdlitz, au sujet de l’Omias pellucidus et du Trachyphlœus maculatus, espèces publiées par lui, et nous le prions de relire le petit article inséré à la fin du n° 16 des Nouvelles et faits divers, et de nous donner, s’il se peut , l’éclaircissement de nos doutes. * + *# M. Desbrochers des Loges pourrait-il nous dire en quoi son Liophlæus atricornis diffère de l’Opacus de Chevrolat? Dans le Bulletin de la Société Suisse d'Entomologie, LT, 1871, p. 374, il prétend que le Peritelus hispanicus Chevl. a l’antériorité sur le Perit. Gougeleti Seidl., parce que le premier aurait été publié dans le Magasin de zoologie en novembre 1865, le deuxième dans la Monographie des Perutelus en mars 1866. Mais a-t-il bien consulté ces deux ouvrages ? Le Perit. hispanicus Chevrl. est décrit au n° de mars 1866, p. 105, etle Perit, Gougeleti Seidl., p. 62, 1865! 3e + * M. Prosper Leveillé a présenté à la Société Entomologique de France, dans sa séance du 144 août, une femelle du Sym- piezocera Laurasi Luc. vivante, qu’il a obtenue d’éclosion. Après avoir trouvé , il y a trois mois , un bon nombre d’indi- vidus morts dans leurs galeries , et paraissant appartenir à deux années différentes, il a eu le plaisir d’en rencontrer sous leurs différents états et se propose d'étudier les mœurs de cet insecte curieux, qui habite les ironcs de genévrier dans la forêt de Fontainebleau. 3% + * Quelques souscripteurs m'écrivent qu’ils ont chargé M. Emile Deyrolle de solder leur cotisation à lAbeille : je dois les avertir que je n’ai rien reçu. N'ayant plus de rap- ports avec ce naturalisie, qui, depuis 1869, est étranger à celte publication, je les prie d’avoir recours à une autre voie ; la plus simple, comme la moins chère, est de m’en- voyer directement un mandat postal, on un chèque sur Paris. Les souscripleurs étrangers devront indiquer, sur le mandat, le bureau de poste des Ternes, à Paris, pour CXL NOUVELLES ET FAITS DIVERS, éviter des déplacements génants. Les nouveaux abonnés fe- ront bien d’adresser directement leur demande , s’ils veulent être servis économiquement et régulièrement , et de ne pas recourir à des intermédiaires , qui sont coûteux et dédai- gnent de se déranger. # * *# Nouveau souscripteur à l’Abeille : M. Marcel Lebrun, rue St-Loup, à Troyes (Aube). 1 Liste des souscripteurs au Catalogue-Etiquettes. MM. D: Puton , à Remiremont (Vosges). Albert Fauvel, avocat, à Caen. Dupuy de La Grand’Rive, à Libourne (Gironde). Coye, commandant le recrutement de la Vienne, à Limoges, %k # *# L'édition du Catalogue synonymique des Coléoptères d'Europe, elc., 1863, étant complètement épuisée , nous ne pouvons répondre aux demandes qui nous sont adressées ; il nous en reste un exemplaire de rencontre, que nous cèderons au prix de 10 fr. + + *# Correspondance : M. Perris, à Mont-de-Marsan : Merci des Otiorhynchus ; les espèces nouvelles seront publiées dans ma monographie ; reçu les cotisations pour 1871 et 1872, — M. Marq., à Toulouse : Le carabique de mon envoi, que vous prenez pour un Harpalus d'Algérie, est le Cratognathus (nec Cratonychus) micans de Ténériffe. Les planches colo- A'iées des Mylabrides sont réservées à la monographie géné- rale. Je vous envoie l'explication. — M. J. Bourg. , à Rouen: Reçu votre colisation pour 4872. Merci pour le Glerus, qui n'est qu'une variété du formicarius. — M. de Solsky , à St-Pétersbourg : Le Bullelin de la Société Entomo ogique de Russie ne m'est pas encore parvenu, non plus que l’exem- plaire incomplet du tome VI de l’Abeille. REPERTOTRE DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE DÉCRITS ISOLÉMENT DEPUIS 1864. Depuis quelques années, les entomologistes éludient avec ardeur les Coléoptères de France et des autres contrées de l’Europe. Explorant sans relâche toutes les localités encore inabordées , parcourant les montagnes avec les forêts qui les couronnent, les plaines ornées d’une riche végétation et sillonnées de nombeux cours d’eau, fouillant ces grottes sombres et humides creusées dans le roc, repaires de loule une population de pelits êtres privés d’yeux, ils découvrent chaque jour de nouvelles espèces, et s’empressent de Îles publier dans les nombreuses Revues qui paraissent en toute langue et dans tous les pays. Cette louable émulation pro- met à l’entomologie de rapides progrès; mais n'est-il pas à craindre que ces matériaux épars ne nous jettent bientôt dans un véritable cahos ? Qui pourrait ou oserait en entre- prendre l'étude ? Des amis de la science, mieux inspirés, s'occupent de travaux d’ensemble. S'attachant à une famille, qui caplive ioute leur atlention et leurs pensées, ils en rassemblent une riche collection, se procurent tous les renseignements qui la concernent, éludient les espèces dans leurs carac- tères et leurs mœurs, les comparent entre elles et les classent habilement. C’est ainsi qu'ils nous donnent ces monographies, qui font profiter chacun de leurs collègues de leurs longs et pénibles labeurs. Quand toutes les familles seront ainsi dotées d’une bonne monographie, les descriptions isolées ne nous inquié- ABEILLE, À. VIII, 1874, to D) RÉPERTOIRE DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE. teront plus : elles auront été passées au creuset et se seront rangées chacune à la place qui leur convient. Mais, malgré tous les travaux qui se sont’ multipliés depuis quelques années, nous sommes encore loin de voir mettre la dernière pierre à l'édifice. En attendant, j'ai cru que je rendrais un vrai sérvice à tous mes collègues, en réunissant dans un seul volume, et disposées dans un ordre systé- malique, les descriptions de toules les espèces publiées depuis 1864, c’est-à-dire depuis l’origine de l’Abeille jus- qu’à ce jour; ce sont de préférence les descriptions origi- nales, traduites quand elles sont écrites en une langue étrangère ; rangées autant que possible dans l’ordre de mon Catalogue d'échanges /Catalogus coleopterorum Europæ et confinium)/, qui est entre les mains de tout le monde. La plupart de mes confrères, qui sont mes amis et mes colla- borateurs, m'ont autorisé d’une manière très-aimable à reproduire leurs travaux ; quelques-uns même se sont donné la peine de les rédiger. Non-seulement l’auteur de cette compilation, mais encore tous les vrais PR leur seront reconnaissants de leur obligeance. Ce compendium me servira puissamment pour la con- fection du Catalogue synonymique complet des Coléoptères de l’ancien monde, que je prépare activement en ce mo- ment. L’indication des auteurs, ainsi bien simplifiée, rendra la disposition typographique plus claire et plus nette. Je n’entends pas reproduire ici les espèces déjà insérées dans les sept premiers volumes de l’Abeille, non plus que celles des monographies, Ce serait une superfélation consi- dérable et inutile ; d’ailleurs chacun peut les consulter aisément. 5. MM. 20 juin 4870, DESCRIPTIONS COLÉOPTÈÉRES D'EUROPE. —EFCIES- 1. CICINDELIDES. 20 CICINDELA L. 1. Cicindela (12°) Coquerelli Fairm. Soc. Ent. Fr., 1867, 387. Vert-riant, ornée d’une étroite bordure cuivreuse sur le pronotum, les élytres et leur suture. Tête finement stri- gueuse longitudinalement, fortement concave en avant. Labre tridenté, dent médiane très-forte, blanc-jaunâlre. Antennes brunes, avec la base bronzée, garnies de poils blancs. Pro- notum assez arrondi sur les côtés, rétréci en arrière, bilobé sur le disque ; côlés très-finement festonnés. Elytres larges peu convexes, à marge latérale aplatie et tranchante, mar- quées d’une dépression longitudinale avant l'épaule et d’une plus forte rugosité à la base: ornées de 2 taches blanc- jaune, entourées de noir : 4'e au milieu du disque, oblongue, la pointe tournée vers l’écusson ; 2° plus petite, presque ronde avant l'extrémité, et entre les deux d’une petite tache noire ronde près de la suture. Dessous cuivreux', avec le milieu de l'abdomen vert métallique. — Long., 12 mill. Maroc. : Ressemble pour la forme à G. campestris et pour les taches des élytres à Ismenia et Asiatica, la médiane étant placée comme dans l’une et la subapicale comme dans l’autre. Plus allongée que la Maroccana ; labre fortement tridenté et presque angulé sur les côtés, pronotum arrondi latéralement, les élytres plus longues, bien plus finement et plus densé- menti granulées, moins dilalées et moins tranchantes. Elle s’en distingue bien par la position des taches, Un DESCRIPTIONS DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 2. Cicindela (51°) Aphrodisia Truqui, Baudi. Berl. 1864, 495. Diffère de C. Nemoralis Oliv., var. littoralis F., dont elle est très-voisine, par sa stature robuste et les taches dif- fuses de ses élytres, par son pronotum moins déclive et moins arrondi sur les côlés qui sont presque droits 9 . Tête et prothorax d’un cuivreux verdâtre ; élytres noires, ver- _dâtres à la base, avec la suture cuivreuse, ornées de grandes taches blanches ; 2° latérale très-souvent confluente avec la discale correspondante. Chypre. II. CARABIDES. ELAPHRIDÆ, 4° NorTiopuiLus Duméril. 1. Notiophilus (2) strigifrons Baudi. Berl., 1864, 196. Le plus petit du genre, faciès de l’Aquaticus ; il en diffère par sa tête plus courte, enfoncée jusqu'aux yeux, avec une forte dépression transverse entre eux ; front marqué de 5 petites carènes tranchantes, très-ayancées sur le vertex, avec un petit espace opaque, presque imponctué. Carénules flexueuses , surtout les externes bifides à chaque bout, de sorte que de front paraît 10-carinulé ; épistome comme dans le Aquaticus. Antennes à 2° et 4° articles d’égale longueur, 8° presque une fois et demie plus long, les 4 premiers Les- tacés , un peu rembrunis en dessus ; palpes testacés, pe- nullième obscur au bout, dernier presque en entier. Pro- thorax presque comme dans l’Agualicus, cependant plus oblique et à peine sinué sur les côtés avant la base. Elytres de même structure, avec les séries de points externes un peu plus enfoncées. Pattes noires; appendice prosternal plus étroit, ovale-oblong. — Long., 3,8 mill. Alpes du Piémont, CARABIDES. — CARABIDÆ, 5 CARABIDÆ. 9° NEBRIA Latr. 2, Nebria (40) Lariollei Germiny, Soc. Ent, Fr., 1864, 419. Brun-noir , luisant. Tête lisse, avec 2 taches rougeâtres entre les yeux; antennes robustes, d’un brun-rougeûtre, ainsi que les palpes. Pronotum large, légèrement cordiforme et peu rétréci en arrière ; angles antérieurs très-pointus ; légèrement ridé au milieu, un peu plus fortement sur les bords; base marquée de deux fortes impressions , avec les angles aigus. Elytres à peu près de la largeur du prothorax, à épaules peu saillantes, assez planes, courtes et ovalaires, à stries ponctuées, avec 5 ou 4 gros points sur la 3°; inter- stries larges et lisses. — Long., 8 à 9 mill. Voisin du Laticollis et de la même couleur , il en diffère par ses antennes et ses larses plus robustes ; son pronotum beaucoup plus large par derrière, sans être plus court, moins rétréci et moins cordilorme , et ses angles antérieurs un peu plus aigus, ses élytres plus planes, en ovale plus court, à peine plus larges que le prothorax, non alténuées antérieurement, et les épaules à peine arrondies, par les l tarses postérieurs à pénultième en cône creusé en dessus. Bagnères-de-Bigorre, au lac Bleu, sous les mousses au bord des torrents, le plus souvent sous les Het entièrement immergées dans l’eau. 3, Nebria (42b) Vuïillefroyi Chaud, Soc. Fr., 4866, 146. Brun plus ou moins foncé, palpes, antennes et pattes fer- rugineux, cuisses peu rembrunies. Tête arrondie, lisse, bi-impressionnée et bi-maculée de rouge entre les yeux. Pro- notum fortement cordiforme , largement échancré en devant avec les angles obtus, convexe sur le dos, longé dans son milieu d’un fort sillon, traversé en devant par l'impression transversale , circonflexe , terminé à une transversale plus profonde , fortement sillonnée dans sa longueur, entouré de rides pointillées, avec les bords latéraux larges et élevés, 6 DESCRIPTIONS DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE. sinué à la base avec les angles aigus. Ecusson en demi- cercle. Elytres ovales, peu convexes, plus larges et 3 fois plus longues que le pronotum , à 9 stries ponctuées serré, profondes et une courte scutellaire, 3° inlerstrie marqué de quelques gros points. — Long. 11,5 à 13 mill. Ressemble beaucoup au Lafresnayei; son prothorax est moins rétréci et moins sinué vers la base , bord latéral plus relevé, angles postérieurs divisés par un petit pli, qui manque dans celui-ci. Elytres plus larges et moins allongées, moins rétrécies vers la base, avec le rebord latéral un peu plus large. Montagnes d’Espagne, La Granja. h, Nebria (42C) Pazi Seidl. Berl, Ent, Zeit,, 1867, 178, 4. Noir : pronotum court, cordiforme, dilaté presque à l’ex- trémité, distinctement réfléchi sur les côtés qui sont ponclués à la base, impressions (basalé , apicale, longitudinale et postangulaires), profondes, angles postérieurs droits, à peine saillants. Elÿtres ovales ; épaules nulles ; stries obsolèlement poncluées ; interstries peu convexes. — Long. 12 mill. Voisin des N. Helwigi Panz. et Vuillefroyi Chd., mais distinct de tous ses congénères par les angles antérieurs du prothorax saillants largement arrondis et.les épaules non marquées, — Sierra de Bejar. 5, Nebria eurrax Wollast, Cat, Can., 1864, à. Noir, étroit, luisant. Prothorax subcordiforme, étroitement rebordé et un peu réfléchi sur les côtés, assez profondément échancré en devant avec les angles antérieurs assez saillants. Elytres ovales striées ; 3° strie marquée d'environ 4 points. Palpes, antennes (3° et 4e articles plus obscurs) et tarses ferrugineux, cuisses et jambes brun de poix.—Long. 12 mill. Faciès de la Dilatata, il est plus étroit, moins ellip- tique, ses élytres sont plus claires, avec les slries moins distinctement crénelées ; sa taille beaucoup plus petite, sa couleur plus obscure, jointe avec son pronolum moins lar- gement bordé et moins profondément excavé , suffisent pour le distinguer, CARABIDES — CARABIDÆ. 7 Grande-Canarie , sous les pierres, sur les bords d’un ruisseau, près de Teror, en avril. 40° LeistTus Frœælhl. 6. Leistus (1°) parvieollis Chaud. Guér, Rev. zool., 1869, 64. Guère plus court, mais plus étroit que Spinibarbis ; à prothorax moins large et ne dépassant guère la largeur de la tête, qui est moins grande, mais n'offre pas de différences appréciables. Pronotum plus étroit, moins arrondi sur les côtés, dont la partie postérieure est bien plus longuement sinuée, de sorte que la portion tombant perpendiculairement sur la base est sensiblement plus allongée, très-finement mais distinctement pointillé sur le disque, surtout le long de la ligne médiane ;: coupé plus carrément au milieu du bord antérieur, avec les angles moins avancés. Elytres un peu plus convexes , plus parallèles , striées et ponciuées de même, plus étroitement rebordées. Dessous ponclué de même, jambes, tarses, palpes et antennes, ainsi que les parties de la bouche, jaune roussâtre ; cuisses el une lache sur le 4e° article des antennes brun foncé. Dessous du corps bleu- violet foncé comme dans le Spinibarbis. — Long., 8.5 à 9 mill. Epire. 7. Leistus (1b) magnicoïlis Mots, Mosc., Bull. 4865, 272 ©. Abeille, IV, 248, — Megaloderus Chaud. Soc. Ent, Fr., 1867, 260 ©, 3. Taille du Spinibarbis , dont il diffère surtout par le pro- thorax. Bleu-verdâtre plus obscur, nullement violet; an- tennes et pattes plus foncées , ainsi que les palpes, presque brunes. Tête du Spinibarbis. Prothorax bien plus large, aussi large que les élyires, formant sur les côtés une courbe uniforme et bien plus forte depuis l'extrémité antérieure jusqu’à la base ; angles antérieurs plus arrondis, postérieurs se redressant subitement et très-brièvement, droils et aigus : bords latéraux plus largement déprimés et relevés, surtout passé le milieu; disque plus convexe, ce qui fait paraître 8 DESCRIPTIONS DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE. les impressions plus profondes ; ponctuation du pourtour à peu près pareille. Eiytres de même forme que dans le Spi- nibarbis , seulement un peu plus convexes, avec les inter- stries plus relevés. Dessous ponctué de même. — Long. , 9 mill. | Grèce. 8. Leistus (9°) ovipennis Chaud. Soc. Ent, Fr. 1867. 262, 6, d'° Voisin du Nitidus, de même coloration, mais à élytres de forme toute différente. Tête peu différente d’ailleurs et peu ponctuée sur le front et légèrement rugueuse près des impressions. Pronotum un peu plus large et moins rétréci à la base, à bords latéraux plus largement relevés et à angles antérieurs plus avancés. Elytres non parallèles comme dans celui-ci, mais en ovale peu allongé et rétréci vers la base ; les côtés vont en s’élargissant graduellement du bout hu- méral de l’ourlet basal jusqu’un peu au-delà du milieu, en décrivant une légère courbe uniforme, tandis que dans le Nitidus ils se dilatent brusquement derrière l’angle huméral et y forment presque un angle obtus , après lequel ils rede- viennent droits et parallèles jusqu'aux 2/3 de leur longueur; les élytres sont un peu plus courtes et un peu plus larges par derrière. Antennes, palpes et pattes plus bruns. — Long., 7 mill. Versant oriental du Mont-Cenis. 9. Leistus. (113) caucasieus Chaud, Soc. Ent. Fr., 4867. 264, 4. &. Il a la coloration du Ferrugineus, avec la tête et le ster- num plus obscurs ; mais il ressemble davantage pour la forme au Nitidus , dont il diffère notablement par la forme du prothorax. Têle moins lisse, surtout près des impressions frontales ; front moins convexe. Pronotum plus court, plus large ; angles antérieurs moins avancés, plus obtus et bien plus arrondis; côlés également plus arrondis, nullement sinués vers la base, sur laquelle ils tombent très-oblique- ment; les angles postérieurs forment une très-petite saillie CARABIDES—CARABIDÆ, 9 dentiforme très-aiguê ; bords latéraux un peu moins dépri- més et rebordés ; ligne médiane moins enfoncée. Elytres à peu près comme dans le Nitidus, sauf leur couleur ferrugi- neuse, un peu plus larges, avec les épaules un peu plus marquées. -— Long., 8 mill. Diffère du Fulvus, dont il n’a ni le prothorax, ni les ély- tres ovalaires. Caucase. 10. Leistus (15a) pyrenœæus Kraatz, Grén, Cat. 1863, 126. 153, Faciès du Piceus, mais un peu plus petit et plus étroit ; son prothorax est moins rétréci en arrière et plus largement rebordé sur les côtés ; ses élytres sont plus fortement striées- ponctuées. — Tête subréticulée près de l'insertion des an- tennes. Pronotum transverse , fortement arrondi sur les côlés, très-rétréci vers la base avec les angles droits légè- rement relevés, marqué d’une ligne longitudinale au milieu, ponctué aux deux extrémités avec les bords latéraux élevés et ponctués comme dans le Nitidus. Elytres oblongues, 3 fois plus longues que le prothorax, un peu plus étroites vers la base, plus larges au-delà du milieu, avec les stries ponctuées moins fines. — Long., 8 millim. ’ Pyrénées, Canigou. 11, Leiséus (17a) Barmeväillei Chaud., Soc. Ent. Fr. 1867. 261. 5. &. Ressemble extrêmement à L. oopterus Chd., dont il a la taille, mais sa couleur est moins obscure, ses antennes, ses palpes et ses pattes sont ferrugineux et non brunâtres. La têle et les élytres diffèrent peu; celles-ci sont moins con- vexes ; mais le principal caractère consiste dans la forme du pronotum, qui est simplement arrondi sur les côlés, sans veslige d'angle, et dont la partie postérieure continue à des- siner une courbe, tandis que dans celui-ci elle forme une ligne droite depuis l’angle oblus du milieu jusqu’à la si- nuosité basale, qu’on retrouve d’ailleurs ici.— Long,, 7 mill, Espagne, à Reynosa, dans les Asturies, 10 DESCRIPTIONS DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 12. Leistus nubivagus Wollast., Cat, Can, 4864, 2. 2. Oblong, déprimé, ferrugineux-marron, luisant. Pronotum court, transverse, rebordé surtout par derrière et assez éga- lement arrondi sur les côlés, marqué le long de la base de points profonds mais écartés, et au milieu antérieur de plus petils points très-rares, creusé à la base de chaque côté d’une grande fossette. Elytres déprimées, profondément striées-crénelées , 3e sirie ayec 4 points. Antennes, palpes et pattes testacés ou roux-teslacé; cuisses plus ou moins obscures. — Long. 6 à 7 millim. Ténériffe, environs d’Agua-Mansa; en mai, sous les pierres humides dans les forêts des montagnes élevées ; l’une des plus rares espèces. 43° CARABUS. 13, Carabus (2) Bonvouloiri Chaud, Soc. Ent. Fr,, 1863, 447, pl. 9, fig. 8. Se distingue surtout par ses élytres sculptées comme dans le Procerus caucasicus. De la taille des individus moyens du Cælatus, dont il a à peu près la forme et près duquel il se place. — Tête beaucoup plus rugueuse, particulièrement entre les yeux, qui sont plus saillants ; front marqué d’une dépression transversale au niveau de leur angle postérieur. Pronotum sculpté de même, mais plus rétréci postérieu- rement, assez cordiforme avec les angles basals moins pro- longés en arrière. Élylres un peu plus étroites, moins arron- dies sur les côtés, plus planes, et couvertes de gros tubercules plus ou moins ovales et irréguliers , très-rapprochés, non en stries, un peu moins convexes et aussi lisses. Têle presque noire ; prothorax bleuâlre, avec le sommet des rugosités noir ; élytres bleu clair, avec les tubercules d’un noir bril- lant. Dessous, antennes, palpes et pattes noirs. — Long. 80 millim, Trébizonde. CARABIDES — CARABIDÆ, AL 14. Carabus (23°) breviformis Chaud. Guér., Rev. z0ool, Noir, peu luisant ; voisin du Kruberi, encore plus large que sa variété Bungii, diffère par les articles antennaires plus longs ; son pronotum beaucoup plus finement pointillé, nullement rétréci par derrière, plus large, à bords latéraux plus largement réfléchis, à angles postérieurs beaucoup plus avancés, à pointe obtuse; par ses élytres plus convexes, à épaules plus carrées, presque droites, arrondies, plus ar- quées sur les côtés; bord latéral, surtout en devant, plus large et relevé plus haut, moins densément granulé ; stries nombreuses, simples, subinterrompues, interstries fréquem- ment et irès-irrégulièrement inlerrompus, plus convexes vers l’extrémilé, avec quelques points de chaque côté près des stries ; par le dessous imponctué, lisse et ses pattes plus longues, — Long., 23 mill. — Larg., 10 mill. Songarie. La 15. Carabus (29%) séemocephalus Luc. Guér., Rev. zool. 1866. 411 G. — Soc. Ent. Fr. 1866. p. 226, pl IX, fig. 13. Allongé, ovalaire, convexe, d’un noir très-peu brillant. Tête plus allongée et plus étroite que dans le Cychroce- phalus ; lisse, avec de petiles rides près des yeux, qui sont pelits ; marquée en devant de 2 impressions longiludinales avec 2 petits sillons transversaux entre elles. Palpes allon- gés, grêles, derniers articles aplatis, très-triangulaires, de forme cychroide. Antennes courtes, grêles, dépassant la base du prothorax. Pronotum comme dans les Cychrus, plus étroit que dans le Cychrocephalus, aussi long que large , arrondi et relevé sur les côtés ; sensiblement rebordé à sa partie antérieure, dépourvu d’angles latéraux ; assez convexe, finement et lâchement ponctué ; assez fortement ridé sur les bords latéraux et basal : ligne longitudinale du milieu bien accusée, lisse en dessous et d’un noir brillant. Élytres plus allongées, mais presque aussi larges, convexes, sensiblement déprimées le long de la suture: couvertes de tubercules nombreux, d’un noir brillant, assez réguliers , 19 DESCRIPTIONS DÉS COLÉOPTÈRES D'EUROPE. avec 3 sillons longitudinaux assez marqués. Abdomen noir brillant, Pattes grêles, courtes. — Long., 27. — Larg., 43 mill Diffère du Cychrocephalus près duquel il se place, par sa forme plus allongée, sa lête plus étroite, son prothorax aussi long que large, les élytres dépourvues d’impressions et couvertes régulièrement de nombreux tubercules d’un noir brillant. Mogador (Maroc). 16, Carabus (51) rumelicus Ghaud, Soc. Ent. Fr. 1867, 259 , 2. Voisin du Convexus, ainsi que du Bessarabicus. Tête comme dans le 1°’, mais beaucoup plus lisse ; yeux © moins saillants que d'. Antennes à articles plus allongés ; bien plus longues. Pronotum moins court, échancré en arc à la base, mais sans angle rentrant près des angles antérieurs qui sont moins prolongés en argière, quoiqu’ils le soient plus que dans le Microderus. Surface comme dans le Convexus, mais beaucoup moins ponctuée, surtout sur le disque et la parlie antérieure. Élytres en ovale un peu plus allongé, avec les épaules plus obtuses, aussi convexes, rétrécies un peu dans leur 1° moitié; marquées de 14 rangées un peu irrégulières de points peu serrés, précédés chacun d’une dent de râpe, surtout latéralement et à l’extrémité ; inter- valles presque plans, et 3 séries de petites fovéoles assez distinctes ; ponctuation des bords et de l'extrémité peu serrée et irrégulière. Klancs du prosternum à peu près lisses , mais côlés de l’abdomen assez fortement ponctués.— Long., 17 à 20 mill. Rumélie ; Syrie. 47. Carabus (1382) microdérus Chaud. Soc, Ent, Fr. 4867, 259,1 d. Voisin du Conveæus. Tête pareille, plus ponctuée devant et derrière ; antennes plus allongées ; palpes tout aussi sécu- xiformes, Pronotum plus étroit et plus allongé, presque aussi CARABIDES — CARABIDÆ, Â3 long que large, légèrement arrondi sur les côtés ; base pas plus étroite que le devant, à peine échancrée, avec les angles à peine prolongés en arrière ; rugueux comme dans le Convexus. Élytres aussi de même forme, mais de sculp- ture différente , un peu plus allongées ; couvertes de nom- breuses séries de tubercules étroits, allongés et en dent de râpe postérieurement, dont trois paraissent plus saillantes. Les dents sont plus serrées sur les côtés et vers l’extrémité. Les flancs de la poitrine et de l’abdomen fortement ponc- tués. Pättes plus longues que dans le Gonvexus. — Long., 17,5 mill. Anatolie. 18. Carabus (165) protensus Schaum, Berl, Zeit, 4864, 118, pl. II, fig. 42. Cette espèce du groupe des Aplatis (Plectes Fisch.) res- semble aux 1bericus Fisch, et Lafertei Chd., par sa taille et les bords de son pronotum largement réfléchis ; il s’en distingue par sa têle et son pronotum lisses, les impressions longues et profondes entre les antennes, ainsi que par ses élytres un peu plus longues, autrement sculptées, distinc- tement échancrées par derrière. — Bleu violet en dessus ou bronzé avec éclat cuivreux. Tête longue, lisse-ou indistinc- tement ridée, avec 2 fosseltes longiludinales profondes entre les antennes, qui ont la moitié de la longueur du corps. Pronotum proportionnellement pelit, presque quadrangu- laire, un peu plus étroit derrière que devant, peu arrondi sur les côtés, déprimé, lisse en dessus, lärgement-réfléchi sur les côtés, surtout par derrière, angles postérieurs peu saillants et arrondis. Élytres largement 3 fois plus longues que le prothorax, déprimées en dessus, peu arrondies sur les côtés, presque parallèles ©, distinctement échancrées par derrière (forlement chez la ©) avec les angles de l'échancrure dentiformes, 3 rangées de carènes longues assez élevées, el 2 côtes longitudinales, aussi assez élevées, non interrompues entre les rangées de carènes ; le fond est rugueusement ponctué et s’élève par places en légères lignes longitudinales peu visibles, une entre chaque côte et chaque rangée de carènes, tandis qu'il y en a deux près de la ABEILLE, (. VIII, 1871, à 1/4 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. suture, dont linterne est la plus forte, et 2 en dehors de la 3° rangée, dont l’externe est la plus forte ; le bord latéral est rugueux. Dessous , antennes et pattes noirs. — Long., & 14 — © 16 1/2 mill. Kutais, versant méridional du Caucase. 15° CYcHRus F. 19. Cychrus (14:) Dufouri Chaud. Soc, Fr. 1869, 47. Tête entièrement ponciuée, tandis qu’elle est presque lisse sur le milieu antérieur du front et sur l’épistome dans le Spinicollis. Le pronotum, un peu plus long que large dans celui-ci, est bien plus court et bien plus large ; les côlés sont bien arrondis, la sinuosité postérieure est courte, l’épine est bien plus courte et forme plutôt un triangle dont le sommet est aigu et dont les côtés ne sont pas plus longs que la base ; les angles latéraux du prolongement basal sont irès-arrondis ; le rebord latéral est assez relevé, surtout dans la partie postérieure ; la rugosité du dessus semble . plus serrée ; les élytres ont une forme plus raccourcie, un peu plus carrée, ce qui tient à la rondeur plus convexe de l'épaule. Basses-Pyrénées (Eaux-Bonnes). DRYPTIDÆ, 47° CASNONIA Latr. 20. Casnonia (4) Oliverii Bug. Fr. 1864, 145, pl. 4, f, 4. Taille de l’Odacantha melanura. Tête d’un noir brillant, grande , ovale , arrondie en devant, allongée par derrière, convexe et lisse en dessus; palpes teslacés. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis; les 3 premiers articles testacés, les suivants bruns. Prothorax noir, en ovale allongé, presque cylindrique, fortement et densément ponctué, renflé en arrière sur les côlés, Ecusson noir en triangle al- _ CARABIDES — BRACHYNIDÆ.- 45 longé, canaliculé. Elytres jaune testacé, brillantes, allongées, arrondies à l’épaule, faiblement etobliquement tronquées au bout, 10-striées-ponctuées (scutellaires comprises) , ornées d’une bande suturale brunâtre, large à la base dont elle occupe le tiers de la largeur, rétrécie ensuite brusquement de ma- nière à ne pas dépasser la 1° strie, allant jusqu’à la 3° à son soinmel ; poncluation des stries très-forte antérieurement, devient plus faible à partir des deux tiers. Interstries lisses. Poitrine brun-noir, abdomen rougeàtre. Pattes leslacées, crochets des tarses brunâtres.—Long, 7 mill.— Larg. 2 mill. Bône, rive de l’Okouba. BRACHYNIDÆ. 25° MASTAX Fisch. 21, Klastax (3) Parreyssi Tourn, Soc. Fr., 1867, 564, 1. Tête, prothorax et dessous du corps d’un testacé rougeûtre clair, Antennes d’un jaune blanchâtre très-clair, rembrunies à partir du sommet du 8° article ; pattes de même couleur, extrémité des cuisses rembrunie. Elytres bleu noirâtre avec la région scutellaire ; une bordure suturale raccourcie aux 3/4 et une bordure latérale à l'épaule d’un testacé clair ; 5 taches d’un jaune pâle, 1° placée sous l’angle huméral au 1/4 antérieur, 2e sous la 4re aux 3/4, toutes deux en carré transverse , 8° bien plus pelite subapicale formant sur la Suture une lache commune arrondie. Tête et prolhorax finement pubescents, fortement ponctués, ce qui les rend ternes ; ce dernier offrant dans son milieu une carène longi- tudinale étroite bien marquée. Elytres finement pubescentes, à côtes bien marquées. — Larg., 2,2 à 2,8 mill, — Larg., 16e mil. Algérie, Sétif ; Egypte. Nota. — Chaudoir ayant déjà, en 1850, une espèce de ce nom, il convient de le changer en celui de Serifensis. 16 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, DROMIDÆ. 26° Cyminnis Latr. 22. Cymindis (29) designata Reiche, Soc, Fr. 4863. 473. Noir de poix, luisant; bouche, palpes, antennes, élytres variées d'obscur et pattes testacés. Tête oblongue, presque lisse ou avec de très-petits points écartés ; ridée longitudi- nalement et marquée de quelques points de chaque côlé entre les antennes au-devant des yeux, qui sont assez sail- Jants. Antennes grêles, dépassant un peu la base du pro- thorax ; dernier article des palpes labiaux épais, subcylin- drique, tronqué droit au bout. Prothorax de la largeur de la tête, un peu plus large que long, subcordiforme, tronqué presque droit par devant, subsinué au milieu par derrière, coupé obliquement de chaque côté, arrondi latéralement, peu rétréci à la base, avec les angles un peu obtus, sail- lants ; légèrement convexe sur le disque, canaliculé, lisse ou indistinctement pointillé ; rides transverses très-obso- lètes ; roussâtre et peu relevé à la marge basale et laté- rale. Elytres près de 2 fois plus larges que le prothorax, striées-ponctuées ; interstries très-obsolèlement ponctués; le 2° plus large ; fascie suturale dilatée à la base près de l’écusson ; une autre latérale à la base interrompue, et une tache oblongue au-dessous du milieu sur le 4e interstrie, obscurs ; épipleures testacées. Dessous noir.— Long., 9 mill. — Larg., 3,5 mill. Corse. Se rapproche de C. Marmoræ Gené, dont elle a presque la coloration ; elle en diffère par son pronotum plus large antérieurement, plus arrondi sur les côlés, moins rétréci postérieurement avec ses angles plus marqués ; par la suture de ses élytres nullement ferrugineuse et par la couleur en- tièrement noire du dessous du corps. 23, Cymindis (35°) monticoïa Chevrol,, Guér. 1866. 100. 32, Noir de poix ; têle noire, bouche, antennes, prothorax, CARABIDES — DROMIDÆ. 47 épipleures , poitrine, trochanters et patles rouges. Tête pointillée, convexe, presque rélrécie en un cou court par derrière ; 2 fovéoles intra-antennaires réfléchies en dehors. Pronotum un peu coriacé, pointillé, sillonné sur les côtés et à la base; ligne longitudinale médiane raccourcie à ses deux extrémités. Elytres noir de poix, en ovale régulier, convexes sur le dos, sillonnées ; intersiries plans, irrégu- lièrement et confusément pointillés; côtés de la poitrine densément ponctués. — Long., 8 mill, — Larg., 3 mill. Taille et coloration du Ruficollis Graëlls ; elle en diffère par son prothorax un peu plus élargi par devant et un peu plus court, par ses élytres qui, au lieu d’être planes, amincies à la base, coupées obliquement et un peu échan- crées au milieu, en se prolongeant du sommet de la marge sur la suture, sont régulièrement ovalaires, arrondies en cet endroit et convexes en dessus, Espagne, Escurial, en mai. 24, Cymindis (Tarus) (47°) velata Wollast., Atl, 1865. app. 2. Assez luisant, noir ou brun de poix, mais plus clair sur le limbe. Vêtu de poils fauves moux dressés, densément ponctué partout, à peine plus légèrement sur les élytres. Prothorax assez large, avec les angles postérieurs à peine un peu recourbés. Elytres ovales, légèrement convexes, assez profondément striées-subcrénelées. Antennes, palpes et pailes testacés. — Long., 10 à 11,6 mill. Gomère ; sur les montagnes boisées et humides. Il est presque identique pour la coloration, la vestiture et la sculpture au Amictus ; cependant il est bien plus grand, et il a la tête et le prothorax relativement plus larges et plus transverses. 25. Cymindis (Tarus) (47b) amieta Wollst., Cat. Canar. 1864. 24. n Al. 1865. App. 2 Semblable au Velatus, mais plus petit, à peine plus lé- gèrement ponctué. Prothorax plus étroit ainsi que la tête, plus cordiforme, avec les angles postérieurs un peu plus 48 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. distinctement recourbés. Elyires à peine plus déprimées, stries presque simples. — Long., 7,7 à 8 mill. Var. Simillima. — Un peu plus pelit, un peu plus luisant et à peine plus profondément ponctué ; stries des élytres un peu plus enfoncées ; antennes à peine plus courtes, plus claires. — Long., 7 à 7,5 mill. Cette espèce paraît ne différer du Velata que par sa taille considérablement plus petite, par sa tête et son pro- thorax relativement plus étroits et ses élytres moins con- vexes. Les angles postérieurs du prothorax sont plus sail- lants ou recourbés en dessus. Cependant une des deux formes est un peu plus grande, moins luisante et plus finement sculptée, el a les antennes un peu plus courtes et plus pâles. Forêts élevées ; Canaries et Gomera. 26. Cymindis (54) compostellana (Arias) Reiche, Soc. Ent. Fr., 1863, 474, Noir de poix, subdéprimé , luisant , couvert d’une courte pubescence grise, bouche, palpes, antennes et palles testa- cés. Tête arrondie, presque lisse au milieu, vaguement ponctuée sur le vertex, impressionnée et striolée de chaque côlé entre les antennes ; yeux assez saillants ; palpes labiaux fort sécuriformes; antennes allongées, dépassant de beaucoup la base du prothorax. Pronotum cordiforme, peu plus large que la tête, pas plus long que large, très-arrondi sur les côtés, plus large avant le milieu, très-rétréci par derrière, avec les angles saillants, presque droits; presque tronqué droit en devant, sinué au milieu et coupé obliquement sur les côtés à la base, convexe, légèrement canaliculé, avec de gros points écartés au milieu ; déprimé latéralement, den- sément ponclué rugueux. Elytres assez déprimées, deux fois plus larges que le prothorax, pas trois fois plus longues, arrondies à l’épaule, à peine -plus larges au delà du milieu, sinuées au bout, à peine tronquées obliquement, profondé- ment siriées ; stries ponctuées ; interstries impairs avec une série de points, pairs confusément ponciués, tous les points pilifères. Plus luisant en dessous, poitrine et abdomen au milieu brun roussâtre. — Long., 8 à 10 mill, — Larg., 8 à 3,b mil, CARABIDES — DROMIDÆ, : 19. Ressemble beaucoup à lAlternans Ramb., en diffère par sa taille plus petite, par sa forme plus déprimée, par ses palpes labiaux plus fortement sécuriformes, par ses élytres moins obliquement tronquées à l'extrémité et surtout par la ponctuation des intervalles de leurs stries beaucoup plus abondante, St-Jacques-de-Compostelle , Espagne. 27. Cymindis (Tarus) (56h) zawgoïdes Wollast,, An. nat. hist. XI, 14863. 214. — Canar, Co!. 1864, 21, 34. Assez luisant, brun de poix, assez densément vêtu de très-couris poils mous dressés. Têie et prothorax couverts densément de points caverneux et profonds. Pronotum en cœur, avec les angles postérieurs un peu marqués. Elytres ovales, un peu convexes et onduleuses-inégales, profondé- ment mais un peu irrégulièrement slriées-ponctuées ; in- terstries finement pointillés, limbe à peine plus rougeûtre. Antennes et palpes testacés ; pattes leslacé-pâle. — Long., 5,3 à 6 mill. Ténériffe. Très-rare, sous les pierres, dans les forêls moniagneuses. Sa surface, terne et inégale par suite des cndulations des élytres avec sa tête el son prothorax den- sément et subrugueusement sculptés et ses siries plus marquées, souvent interrompues, le distinguent aisément. Ses pattes sont plus pâles que dans Amicla, cincta…. Sa fine pubescence dressée très-courle el ses élytres subru- fescentes aux angles et à la base. 28. Cymindis (572) smémima Vuillef, Soc. Ent. Fr. 1866, 3h95. À, Entièrement d’un jaune ferrugineux, plus foncé sur la tête et le prothorax; forme très-allongée. Têle et pro- thorax très-fortement ponctués, tant en dessus qu’en des- sous ; stries des élytres fortement ponctuées-guillochées, Abdomen finement ponclué ; troncalure des élytres si- nueuse. —Long., 6,2 mill Voisin de Truncata Ramb.: mais outre qu’il est pro- portionnellement plus allongé, que ses élytres sont plus 20 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. étroites et plus parallèles, la forme de son prothorax est différente ;: car tandis que dans Truncata celui-ci a la bordure latérale assez fortement dilatée en avant et les angles antérieurs proéminents et arrondis ; chez Minima la bordure latérale du prothorax est ‘ordinaire el les angles antérieurs sont coupés carrément et à peine avançanis. Grenade, sur les petites collines, un seul individu. 39° Dromius Bonelli, 29, Dromius (32) strigifrons Wollast. Atl. 1865 App. 3. Allongé, peu luisant, têle et prothorax d’un roux ferru- gineux. Tête assez grande, subarrondie, marquée sur le front de grosses rides longitudinales ; prothorax cordiforme étroit. Elytres en ovale allongé, arrondies aux épaules, dé- clives, déprimées, profondément ponctuées-striées, brun testacé. Suture noirâtre, ainsi qu’une tache commune avant l’extrémité. — Long., à peine 5,6 mill. Diffère de l'Amænus, dont il est très-voisin, par son front un peu plus large et rugueux longitudinalement, par son prothorax un peu plus rétréci par derrière et par suite moins parallèle, et par ses élytres plus déprimées, avec les stries bien plus grossièrement ponctuées, et la fascie au delà du milieu réduite à une petite tache centrale ou suturale com- mune, placées vers l'extrémité. Il est encore peut-être plus voisin de l’Insularis, qui en a le front rugueux et la forme, mais il est plus luisant, moins alutacé, et ses élytres ont les siries plus distinctement ponc- tuées et la fascie réduite à une tache subapicale plus ou moins distincte. Gomère, sous l’écorce des lauriers. 30. Dromius (3) amænus Wollast, Cat. Canar. Col., 1864, 12, — Atl. 1865. App. 5. Ressemble au Strigifrons , maïs tête à peine plus étroite ou moins arrondie, presque simple ou sans rides longitudi- nales sur le front. Prothorax à peine plus carré ou plus CARABIDES — DROMIDÆ. 91 droit sur les côtés. Elytres sensiblement plus convexes et plus légèrement striées, stries simples, sans points distincts, ornées de taches noires plus nettes, moins étroitement noi- râtres le long de la suture, ainsi qu’une fascie dentée, beau- coup plus large, placée au delà du milieu. — Long., 5,3 à 5,6 mill. Ténériffe, dans les bois de lauriers, sous l'écorce. 31. Dromius (5°) oceanieus Wollast. Atlant. Col. 4865. App. 3 — Insularis Wollast. Mad. 1854, A. Allongé-subparallèle, opaque; tête et prothorax roux- ferrugineux. Tête grande, subarrondie, grossièrement stri- gueuse sur le front dans sa longueur. Prothorax subcordi- forme. Elytres subparallèles, sensiblement saillantes et anguleuses à l’épaule, subdéprimées, striées , stries à peine ponctuées , testacé-brun , avec la suture étroitement et une petite fascie lancéolée au delà du milieu, noirâtres, —Long., 6 mill. Je l’ai d’abord pris comme variété locale de l’Insularis, mais il est un peu plus grand, plus large et plus paral- lèle; sa têle et son prothorax sont sensiblement plus dé- veloppés, et ses élytres sont plus droites sur les côtés avec les épaules moins arrondies, les stries presque im- ponciuées ei leur fascie un peu plus étroite et plus lan- céolée. Ile Déserte, très-rare sous les pierres. 32 Dromius (5b) insularis Wollast,, Mad, 4854. 4. Atl, 1865. App. 4. Allongé, un peu opaque ; têle et prothorax d’un roux ferrugineux. Tête assez grande, arrondie-allongée, grossiè- rement strigueuse sur le front dans sa longueur. Prothorax un peu cordiforme, étroit. Elytres en ovale allongé, ar- rondies et déclives à l’épaule, déprimées, profondément striées-subcrénelées, testacé-brun ; suture étroitement noi- râtre ainsi qu’une fascie dentée au delà du milieu. — Long., 5,6 mill. Madère, bois humides et élevés. 29 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 33 Dromius (6°) plagipenmis Wollast., Atl. 1865, 3. App. 3. Allongé ; tête et prothorax luisants; celle-là d’un roux ferrugineux, celui-ci d’un roux testacé, petit, presque carré. Elyires alutacées, légèrement striées, noir-brun , ornées d’une tache mal limilée, testacée, placée à la partie antéro- interne (en outre quelquefois d’une 2° plus petite, indis- tincte vers l’extrémité interne). Antennes et pattes tesla- cées. — Long., 7 mill. Très-voisin du Meridionalis, dont il n’est peut-être qu’une variété locale, à taches plus vives ; mais son prothorax un peu plus petit est graduellement rétréci par devant, avec les angles moins arrondis. Ténériffe et Hierro. 3h. Droimius (16°) Ramburi de la Brûl,, Soc. Ent. Fr. 1869. 21, 4. Petit, court. Tête courte, large, arrondie, bombée sur le front, brun-noir, lisse et brillante ainsi que le pronotum. Celui-ci près de 2 fois aussi large que long, en forme de trapèze, plus étroit en arrière qu’en avant, légèrement échancré au bord antérieur avec les angles médiocrement saillants, arrondi d’abord, puis en droite ligne sur les côtés, à peine sinué près des angles postérieurs qui sont obtus, mais non émoussés; base coupée obliquement de chaque côlé, arrondie au milieu ; disque. convexe , sillon médian bien marqué, ainsi que le sillon transverse le long de la partie médiane de la base, sans points ni impressions. Ely- tres assez brièvement ovales, une fois et demie aussi larges à la base que la base du prothorax , élargies graduellement jusqu'aux deux liers, tronquées un peu obliquement au bout avec les angles externes arrondis, assez planes ; très- lisses, stries obsolètes, visibles seulement près de la suture, testacé pâle ; faiblement rembrunies près de l’écusson, et ornées d’une large bande transversale commune brun-noir, occupant plus du tiers de la longueur. Dessous brun; antennes, palpes et pattes d’un testacé pâle. — Long., 2,5 inill. CARABIDES — DROMIDÆ. 98 Sierra-Nevada, près de Huejar, sous la mousse en mai. Ressemble assez au Fasciatus, mais deux fois plus pelit et plus large, encore plus petit que le Pervenustus de Wollaston , dont il a le port et les couleurs, mais son pronotum est plus brun, ses siries moins marquées et sa fascie des élytres est bien plus étendue. 35. Dromius (16b) ineeréus Wollast., Can. Col. 1864. 13. 20, — Ail. 1865. 18, A4. Assez luisant. Tête assez grande, noir de poix. Prothorax noir ou roux de poix, presque carré, un peu plus étroit par derrière, assez convexe, assez profondément canaliculé au milieu. Elytres légèrement striées, brun de poix, à peine plus pâles à la base et à lextrémité. Antennes, palpes et patles assez robustes, testaces. — Long., 0,3 à h,6 mill, Extrèmement semblable au Nigriventris Thoms. (Fas- ciatus Dej.), un peu plus grand, plus large et plus ro- buste, surtout la tête et le prothorax sont dislinctement plus grands, ce dernier plus convexe ; pattes plus épaisses, et la couleur des élytres est d’un brun de poix foncé presque uniforme. Nord de Lanzarote. 36, Dromius (182) elliptipenmis Wollst., Can, Col. 1864. A8, | Luisant. Tête noir de poix, assez large ; yeux grands, saillants. Prothorax roux-teslacé, presque carré, un peu _ plus étroit par derrière, largement aplati aux angles posté- _ rieurs. Elytres elliptiques, arrondies sur les côtés, testa- _ cées, suture derrière l’écusson vaguement brun noirâtre, | | | _ une très-srande fascie dentée commune bien distincte de _ ceitle même couleur. Antennes, palpes et pattes testacés ; tarses postérieurs allongés. — Long., 3,3 — à 3,6 mill. Se distingue du Sigma par sa tête et son pronotum un | peu plus larges, les yeux plus saillants, les angles posté- rieurs du pronotum plus largement rebordés, les élytres 2 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus arrondies ou plus elliptiques avec une fascie en zigzag bien plus développée, une nuance obscure derrière lécus- son quoique pas toujours très-visible, et les tarses posté- rieurs un peu plus longs. Ténériffe, Gomera et Hierro, très-rare dans les bois de lauriers. 37, Dromius (18b) pervenustus Wollast,, Canar, Col, 1864. 14, 21. — Atl, 1865. 18, 43. Luisant. Têle d’un noir de poix. Prothorax roux-lestacé très-court. Elyires légèrement striées-pointillées , testacées, avec une très-grande fascie iransverse non dentée au mi- lieu et parfois la suture noire. Antennes et palpes testacés ; pattes d’un testacé pâle. — Long., 2,3 à 2 mill. Ressemble beaucoup au Sigma pour la coloration, mais sa taille comparativement petite, son prothorax extrême- ment court, joints à ses élytres plus oblongues et dislincte- ment striées, avec leur fascie plus grande, plus foncée et moins dentée, l’en séparent tout d’un coup. C’est une des espèces les plus rares. Palma, Ténériffe et Gomera. 38. Dromius (18c) umbratus Wollast,, Atl, 4865. App. 6. Voisin du Sigma, mais plus grand et un peu moins tes- tacé sur les parties les plus pâles. Tête et prothorax un peu plus grands et plus larges ; fascie des élytres bien plus grande, plus épaisse , très-grande, plus exactement transverse ou moins dentée. — Long., 4,6 mill. Il diffère du Sigma en ce qu'il est beaucoup plus grand, un peu plus rougeâtre sur les parties les plus pâles de la « surface, qu’il a la têle plus large et plus développée, et la fascie des élytres bien plus large et plus droite. Madère. 37° METABLETUS Schmidt. 29, Metabletus (102) nitidulus La Brul., Fr. 1869, 22, 2. Noir bronzé, un peu verdätre, très-luisant, Têle lisse ; CARABIDES — DROMIDÆ. 96 antennes d’un noir bronzé, plus grêles. Pronolum un peu plus large que la tête, presque carré, un peu en cœur, échancré en devant, légèrement rétréci par derrière, avec les angles obtus, un peu réfléchis, milieu de la base un peu avancé. Elyires assez convexes, atténuées aux épaules, en- suite élargies, tronquées obliquement et subsinueusement au bout, stries lisses, intérieures assez visibles, extérieures ou nulles ou presque nulles; cuisses et tarses d’un noir bronzé ; jambes brunes. — Long., 3 mill, Se place près du Truncatellus dont il diffère par sa cou- leur bronzée plus brillante, sa tête un peu moins large, ses yeux moins saillants, ses antennes un peu plus grêles et plus allongées, son prothorax un peu moins court, plus échancré en devant, avec les angles légèrement plus sail- lants, un peu rétréci à la base avec les angles un peu moins relevés, par ses élytres un peu moins larges aux épaules qui sont moins saillantes, un peu élargies en arrière, plus brièvement arrondies vers l’extrémité, à troncature un peu plus oblique et plus sinuée, à stries réduites à des ves- tiges, les 3 ou 4 premières seules plus ou moins visibles ; par ses patles d’un brun un peu moins sombre sur les jambes. | , Sierra de Guadarrama, Escurial et La Granja ; commun. A0. Metabietus (112) inæqualis Wollast., An. Nat. Hist. XI, 4863. 214.— Can. Col. 1864. 16, 26. — Ati. 1865, 20, 50. Bronzé, dislinctement alutacé, assez luisant. Prothorax cordiforme. Elytres plus ou moins inégales, distincltement siriées, marquées de deux grandes fovéoles. Antennes et cuisses d’un noir de poix; base des antennes, jambes et tarses plus ou moins brun de poix. — Long., 8 à 3,6 mill. Très-voisin du Foveolatus Dej. (Gupreus Walll), qui se trouve en Espagne et à Tanger ; mais il s’en reconnaîtra ai- sément à l'absence de la tache pâle qui est toujours visible dans celui-ci. Il est aussi très-voisin du Lancerotensis ; il a non-seulement les élytres plus inégales et plus distinc- tement siriées, mais encore les deux fovéoles du disque et les séries lalérales plus grandes. Il se distingue du Foveola par ses élytres inégales et ses fovéoles grandes. ABEILLE, {. VIII, 1971, J 926 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Canarie, Ténériffe, Gomera et Palma ; assez commun dans les forêts. hi. Metabletus (115) laneerotensis Wollst., Cat. Can. 1864. 17, 27, — Atl, 1865. 20, 51. Bronzé, finement alutacé, luisant. Prothorax subcordi- forme. Elytres un peu convexes, obsolètement striées, mar- quées de deux fovéoles assez grandes, quoique plus petites que dans ses voisins. Antennes et cuisses d’un noir de poix ; base des antennes, jambes et tarses plus ou moins brun de poix. — Long., 3 à 3,6 mill. Sa surface, un peu plus luisante et un pew moins gros- sièrement alutacée, jointe à ses élytres un peu plus con- vexes, moins inégales et plus obsolètement striées (fovéoles du disque et des côtés distinctement plus petites) le séparent de l’Inæqualis. Pas rare, sous les pierres, dans le nord de Lanzarote, à des altitudes intermédiaires. 42. Metabletus (te) brevipennis Vois Can. Col. 1864, 18. 28, — Atl., 1865. 21. 592. Ressemble à l’Inœqualis, mais il est plus petit, plus pâle, c’est-à-dire plus brunâtre, plus opaque (ou un peu plus grossièrement alutacé | ; front plus déprimé entre les yeux. Prothorax sensiblement plus carré (à peine rétréci par der- rière). Elytres plus égales, plus densément et beaucoup plus légèrement striées, marquées sur le disque de deux points bien plus pelits, plus courtes, plus tronquées à l’extrémité. Antennes et paltes d'un brun roux, plus pe que dans l’Inæqualis. — Long., 5,3 mill. Ténériffe; un seul Heniiiié h5° Masoreus Dej, 13. Masoreus (1a) nobilis Wollast., Can, Col. 1864. 24, 35, Grand, couleur de poix. Têle et prothorax très-luisants, CARABIDES — DROMIDÆ. 27 à peine alulacés. Prothorax légèrement canaliculé, Elytres alutacées, assez profondément striées-crénelées » presque concolores, à peine plus roussâtres à l'épaule. Antennes, palpes et paties roux de poix ; ongles presque simples.— Long., 6 à 7,6 mill. La grande taille de ce gigantesque Masoreus avec sa cou- leur roux de poix uniforme, la surface de la lête et du prothorax non alutacés, ses élytres un peu profondément striées-crénelées, el ses ongles presque simples caractérisent bien celte espèce. Fuerteventura, près d’Oliva ; en mars. ik, Masoreus (22) arenicola Wollast., An. hist, nat, 3° sér. XI. 4863. 24h, — Canar. 4864. 22% 36, Noir de poix, distinctement alutacé. Prothorax transverse, un peu convexe, marqué au milieu de la base d’une impres- SION iransverse plus ou moins distincle, mais à peine ru- sueuse, sillon médian peu profond, obsolète devant et derrière. Elytres légèrement striées-crénelées, plus rous- Sâtres à la base. Antennes. palpes et patles d’un testacé de poix ; ongles légèrement denticulés. —Long., 4,6 à 5,3 mill. Très-voisin du Wetterhali ainsi que l’Alticola; ïil en diffère par sa surface distinctement alutacée et l’écusson Sans Canal postérieur. Il s’en rapproche plus que celui-ci Par Sa couleur, ses habitudes marines ; son pronotum est Un peu plus transverse, plus impressionné au milieu de la base , plus convexe, plus légèrement canaliculé, ses élytres plus étroitement et moins clairement roussâtres à la base, el ses ongles bien moins fortement denticulés. I diffère de l’Alticola par sa surface plus alutacée, son prothorax un peu plus large et plus transverse, plus con- vexe, plus impressionné au milieu de la base, son sillon médian plus léger, plus ou moins obsolète devant et der- rière ; ses élytres plus droites sur les côtés, en général plus loussâtres à la base, et les stries peut-être encore un _peu Plus finément crénelées, ses paltes plus foncées, ses cuisses postérieures un peu plus longues, ses ongles moins forte- ment denticulés. L’Arenicola fréquente les côles sablon- neuses de Lanzarote et de Fuerteventura, se trouve même sous les fumiers. 28 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. L’Alticola habite les bois humides de Ténériffe où il monte à des élévations de plus de 8,000 pieds. Il se rapproche aussi de l’Ægyptiacus, maïs ce dernier a les stries non crénelées et les ongles presque simples. 45. Masoreus (32) alticola Wollast,, Can. 1864. 24, 37. Noir de poix, assez distinctement alutacé. Prothorax plus ou moins transverse, plus distinctement strigueux longitu- dinalement, mais non impressionné au milieu de la base; sillon médian profond, entier. Elytres subarrondies, légère- ment striées-crénelées, plus ou moins indistinctement rous- sâtres à la base. Antennes, palpes et pattes testacés ; cuisses postérieures assez courtes; ongles distinctement dentelés. — Long., 4,6 à 5,3 mill. Ténériffe, lieux élevés humides et boisés. DIFOMIDÆ. L8° ARISTUS Lalr. 46. Aristus (22) subopaeus Wollast., Can. col, 1864. 53. 83. — ? Clypeatus Brul., Can. 1838. 57. Noir, subcylindrique-oblong, glabre, un peu opaque, très- finement alutacé. Têle parcimonieusement poncluée, ainsi que le prothorax, très-convexe, à peine impressionnée sur le front. Prothorax court, brusquement et fortement rétréci à la base, grossièrement rebordé sur les côtés, même aux angles postérieurs qui sont droits. Elytres subparallèles, légèrement striées-ponctuées ; interstries déprimés, presque imponclués ; extrémité des élytres, palpes et tarses roux de poix. — Long., 11,6 mill. ( Un seul, au sommet de la Atalaya, Fuerteventura. Sous une pierre, au commencement d’avril. Est-ce le Clypeatus de Brullé ? C’est probable. Cependant il est plus grand, plus parallèle et plus large; sa sculpture est beaucoup plus fine, sa tête plus convexe et sans fovéoles, son prothorax est plus fortement rebordé sur les côtés et CARABIDES —— SCARITIDÆ, 29 même aux angles postérieurs , les antérieurs sont moins saillants, sa surface glabre, plus alutacée et moins lui- sante ; à première vue on le prendrait pour lOpacus. SCARITID A! 55° GRAPHIPTERUS Latr, 47. Graphipterus (7) Holphi Fairm., Soc. Ent. Fr. 1867. 390. Forme générale et coloration du Exclamationis, mais plus large, plus court, à bandes plus roussâtres, Epistome plus striolé, ayant au milieu une fossette bien plus pro- fonde. Pronotum plus large, plus rétréci en arrière; angles postérieurs plus arrondis et nullement relevés. Elytres plus _ larges, plus courtes, plus angulées en arrière et en dehors avant la troncaiure qui est plus sinuée ; plus arrondies aux épaules; près de la suture une bande étroite se perdant après le milieu; la deuxième bande entière très-droite, à peine angulée en dedans à l’extrémilé: la troisième atteint les 3/5 de la longueur de l’élytre, et la marginale est très- large jusqu’à l’extrémité ; enfin l’éperon, en forme de cornet aux jambes postérieures, est moins nettement tronqué el se prolonge en dedans de manière à agrandir l'ouverture de cel entonnoir. — Long., 46 mill. Maroc. 64° Dyscairius Bon. 1 48. Byselhirius (112) armatus Wollast., Canar. Col. 1864. 8. AA. Bronzé de poix, épistome tridenté. Elytres en ovale- oblong, profondément striées-ponctuées, les points s’éva- nouissant par derrière. Antennes et pattes roux-ferrugineux; jambes antérieures munies en dehors de très-longs den- ticules. — Long., à peine 4,6 mill. Sa grande taille et sa couleur plus brune, jointes à son 30 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. épistome tridenté et aux épines très-développées de ses jambes antérieures, le distinguent tout d’un coup de toutes les espèces voisines. Il doit être voisin du Fulvipes Dej., mais la strie marginale y est à peine visible à la base. Plages sablonneuses de Lanzarotte, en mars; très-rare. 49, Dyschirius (222) pauxillus Wollast., Can. Col, 1864, 8. 13. D’un noir bronzé ; épistome simple; élytres un peu en ovale-oblong , profondément striées-ponctuées, les points s’évanouissant par derrière; antennes et pattes d’un roux de poix ; jambes antérieures à peine denticulées en dehors. — Long., 2,8 mill. Sa petite laille, jointe à ses jambes antérieures presque inermes sur le bord externe, suffiront pour le distinguer des précédents. Il appartient au groupe du Misellus dont il est très-voisin; mais il s’en distingue par la première strie qui commence à une impression plus profonde à la base des élytres. Ténériffe, environs du Port d’Orotava; en mai, 50. Dyschirius (252) subæneus Wollast., Can, Cat. 1864. D UE7, Noir de poix ou bronzé; épistome simple; élytres en ovale-oblong, profondément striées-ponctuées, points s’éva- nouissant par derrière. Antennes et paites roux de poix ; jambes antérieures brièvement denticulées en dehors, — Long., 8 à 3,5 mill. Très-voisin de l’Æneus pour le faciès et la laille ; il s’en distingue par les 1"° et 2° stries commençant dans un point basal profond, par la 4° strie bien plus profonde et par les dents des jambes antérieures plus fortes. | Grande Canarie. CHLÆNIDÆ, 68°’ EuryenArTHus Wollast. 51. Eurygnathus (1) parallelus Chaud, Guér, Rev, 1869, 121. : Distinct du Latreillei, Pronotum plus transversal, moins CARABIDES — HARPALIDÆ, ol arrondi sur les côtés, qui sont beaucoup plus largement relevés; la base moins fortement échancrée. Elytres ova- laires dans le Latreillei, ici en carré bien plus allongé; la base est tronquée plus carrément ; les côtés sont tout à fait reclilignes et parallèles sur une grande étendue, et ne s’arrondissent que près des épaules et vers l'extrémité qui est un peu moins sinuée ; le rebord latéral est bien plus large et plus relevé; la couleur du dessus est plus terne. — Long., 24 à 25 mill. Madère. HARPALIDÆ. 78° AciNoPpus De]. 52. Aeinopus (192) pilipes de Labrul., Soc. Ent. 1867. Bul. 79, Couleur de poix, assez allongé, subparallèle, subcylin- drique. Prothorax presque carré, un peu rétréci par der- rière, arrondi sur les côtés; angles postérieurs obtus, arrondis ; base avec une légère impression de,chaque côté, imponctué. Elytres striées-atténuées par derrière ; poitrine et abdomen marqués au milieu de points piligères ; paties rousses, garnies de poils raides roussâtres. —Long., 14 mill. Ile Majorque. 78° CRATOGNATHUS De]. 53. Cratosgmathus (1) soliéarius Wollast., An. Nat. hist. 3° sér., XI, 1863. 245. — Canar. 14864. 54. 84. Noir, oblong-subcylindrique. Tête grande; prothorax presque carré, à peine plus étroit par derrière, marqué de chaque côté de la base d’une fovéole assez profonde, ponctuée. Elytires oblongues, profondément striées-créne- lées, 7e intersirie marqué vers l'extrémité de 2 à A petits points (quelquefois confus et indistincts). Antennes, palpes et tarses d’un roux ferrugineux, cuisses et jambes couleur de poix. — Long., 10,5 à 41,6 mill. Lanzarote et Fuerteventura, 32 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Sa forme plus cylindrique et sa couleur plus noire, jointes à ses élytres plus profondément striées-crénelées, et son aspect général, lui donnent plutôt le caractère d’un petit Acinopus que d’un Cratognathus, cependant il me semble se rapporter au dernier. Au lieu de vivre en société, il se trouve isolément dans un trou sous une pierre. 54. Cratognathus (3) fortunatus Wollast,, Nat, hist. 3° ser. XI. 1863. 215. — Cat. Can. 4864, 55, 85. Couleur de poix, oblong. Tête grande. Prothorax presque carré, rétréci en ligne droite par derrière, à peine impres- sionné et à peine pointillé de chaque côté à la base. Elytres en ovale-oblong, striées, 7° interstrie marqué vers l’extré- milé d'environ 2 à 4 points. Labre roux de poix. Antennes, palpes et pattes d’un roux ferrugineux. — Long., 11,6 à 13 mill, Grande Canarie; montagnes. Sa taille un peu plus grande (c’est le plus grand Cralo- gnathus des Canaries), jointe à sa surface opaque © , son prothorax très-légèrement impressionné el la série de pelils points au bout du 7° interstrie le caractérisent bien. 55, Cratognathus (4) micans Wollst,, Nat. Hist., 3° sér., XT. 1863. 245. — Canar, 1864. 56, 86. Ressemble au précédent, mais un peu plus petit, presque aussi brillant dans un sexe que dans l’autre. Prothorax un peu plus sinué sur les côtés. Elytres un peu plus tronquées . en devant (à peine plus courtes); points du 7° interstrie obsolètes ; pattes un peu plus pâles. — Long., 10,5 à 11,6 mil]. Var. Sanctæ-Crucis (an spec. ,dist. ?) — Moins poli; Tête un peu plus petite. Prothorax un peu moins brusque- ment rétréci à la base, et angles à peine moins droits, avec une fovéole plus profonde de chaque côlé. Elytres plus pro- fondément striées, d'ordinaire un peu plus acuminées à l'extrémité même, CARABIDES — HARPALIDÆ. 39 Gomère, près de St-Sébastien ; commun. La variété est propre à Ténériffe et prédomine autour de Santa-Crux. Sa taille un peu plus petite, sa surface presque également polie 4 ©, jointes à l’absence de points à l'extrémité du 7° interstrie, suffisent pour le distinguer du Fortunatus dont il est très-voisin. La variété pourrait bien être une espèce distincte ; cependant les différences sont si minimes que je préfère la regarder comme une forme spéciale à Ténériffe. 56, Cratognathus (5) empirieus Wollast,, {Atl. 1865. App. 40. Très-voisin du Micans , mais très-distinct ; il diffère par son prothorax sensiblement plus large par derrière, plus légèrement bifovéolé à la base, plus étroitement rebordé sur les côtés et à la base ; angles antérieurs un peu plus sail- lants, plus aigus ; il se rapproche davantage de la variété Sanclæ-Crucis par sa surface moins polie ( surtout © ), el du type par ses élytres plus finement striées. -— Long., 10,5 à 11,6 mill. Gomère: forêls humides. # 57, Cratognathus (6) æmulus Woilast., Can, 1864. 57, 87. Semblable à la var. Sanctæ-Crucis, mais d’une couleur plus obscure {moins de poix), moins luisant 4 Q ($ presque opaque). Tête un peu plus petite. Prothorax un peu plus rétréci à la base, avec les angles saillants presque aigus, plus profondément impressionné de chaque côté. Elytres irès-profondément slriées-ponctuées g; interstries con- vexes ; légèrement striés © , interstries déprimés. — Long, 10,6 mill. Ténériffe, montagnes au-dessus de Tagana. Sa forme est si voisine de celle des Harpalus, qu’il serait difficile de le réunir aux Cratonychus, sans sa tête légère- ment élargie et les épines de ses jambes antérieures , ainsi que l’impossibilité de le placer ailleurs. al DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 82° DICHIROTRICHUS Duv. 58. Dichirotrichus (1°) levistriatus Wollast,, Can. Cat., 1864, 60, 90. Oblong, roux ferrugineux, assez luisant, presque glabre. Tête et prothorax légèrement ponctués ; prothorax carré- subcordiforme, avec les angles postérieurs presque droits, largement et fortement impressionné de chaque côté à la base ; élytres parallèles, légèrement siriées ; interstries ponctués ; pattes testacées. — Long., 7 mill, Voisin de l’Obsoletus , mais plus robuste et plus oblong (les élytres étant plus parallèles ) : tête et prothorax plus densément et moins profondément ponctués ; angles pos- térieurs du pronotum un peu plus aigus et plus saillants ; élytres sans taches, sculpture plus faible ; épaules un peu plus obtuses ; surface d’une teinte plus rouge et parait presque sans pubescence. Lanzarote , salines ; un seul exemplaire. 89° BRADYCELLUS Er. 59. Bradycellus (7b) ventricosus Wollast. Cat, Can., 1864, 61, 94. Ovale , noir de poix, luisant. Prothorax carré subcordi- forme, profondément ponetué de chaque côté de la base; élytres convexes, ventrues, striées-crénelées, suture dis- tinctement plus roussâtre , ainsi que le limbe , mais ce der- nier plus étroitement et plus obscurément. Antennes d’un testacé brun, leur base, les palpes et les pattes d’un testacé pâle, extrémité des jambes et base des tarses plus obscures. — Long., 8 à 3,4 mill. Très-voisin de l’Excultus de Madère , mais plus ovale, ses élytres parliculièrement plus ar om iES convexes et ventrues ; ses yeux plus grands, son prothorax plus large en devant, plus étroit par derrière et beaucoup plus pro- fondément ponctué de chaque côté de la base ; ses élytres CARABIDES — HARPALIDÆ, 35 plus obtuses aux épaules, et stries évidemment crénelées. Ténériffe , sous les feuilles sèches et sous les pierres. 84° HARPALUS Dej. 60. Harpalus /Ophonus) 11° carteroïdes Fairm. Soc, Ent. Fr. 1868, 475, Oblong, déprimé, d’un roux ferrugineux assez brillant, avec le dessus, les pattes et les antennes plus clairs. Elytres d’un brun assez foncé, à pubescence d’un cendré roussâtre, fine et rare. Tête et prothorax densément, mais assez fine- ment ponciués ; tête assez pelite, ayant entre les antennes une impression triangulaire assez peu marquée. Antennes assez grêles, dépassant à peine la base du prothorax. Celui-ci élargi en avant, notablement plus étroit à la base que les élytres, légèrement arrondi sur les côtés, angles postérieurs oblus et renversés, les antérieurs assez saillants, mais obtu- sément arrondis ; au milieu un sillon longitudinal extrême- ment fin ; à la base une faible dépression transversale. Elytres presque parallèles, déprimées, arrondies à l’extré- mité ; stries fines, imponctuées ; interstries plans, assez finement et densément ponctués. Dessous ponclué , plus fortement sur la poitrine. Paltes assez courtes ; cuisses larges, un peu comprimées. — Long., 8,5 mill. Remarquable par son pronotum élargi en avant, très- rétréci à la base , sans être cordiforme ; il se rapproche beaucoup du Difomoides et surtout de l’Oblongus , mais il est plus petit, plus déprimé sur les élytres, plus convexe sur le pronotum avec ne tête plus petite, avec une impression triangulaire. Constantine. 61, Harpalus /Ophonus) (13) Raÿei Linder, Soc, Ent. Fr. 1864, 250, 4, Brun obscur en dessus, brun-rougeâtre en dessous ; an tennes, palpes et pattes roux ferrugineux. Tête assez forte, aplalie, à peine plus étroile que le prothorax, couverte de 36 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. points peu profonds et peu serrés. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis. Pronotum un peu plus large que long , arrondi sur les côtés, finement rebordé, à base un peu relevée, coupée carrémenj et très- légèrement sinuée ; ponctuation éparse sur le disque , peu serrée sur le pourtour ; ligne médiane très-fine. Elytres plus larges que le prothorax, étroites, parallèles, fortement sinuées vers l’extrémilé, garnies d’une pubescence soyeuse d’un fauve clair ; stries fines, interstries légèrement con- vexes, couverts de points assez forts et assez serrés.— Long., 42 mill. Cette espèce a un peu le faciès de l’Harpalus oblongius- culus Dej., sur lequel Schaum a établi le genre ScyBALus {Apatelus) ; elle en diffère par sa forme bien plus étroite et plus parallèle, par son pronotum bien moins rétréci pos- térieurement, par la ponctuation éparse de la tête et du prothorax, par les antennes plus courtes et plus grêles ; elle s’en éloigne par ses tarses antérieurs garnis en dessous de squamules au lieu de brosses de poils, Hongrie, Bude. 62, Harpalus (Ophonus) (14°) dermatodes Fairm. Soc, Ent, Fr. 1865, 474. Oblong, un peu déprimé en dessus, brun roux peu foncé, presque mal, à fine pubescence fauve ; palpes, antennes, pattes et extrémité de l’abdomen testacé-roussâtre. Tête et pronotum fortement et assez densément ponctués. Antennes assez grêles, atteignant le milieu du corps. Prothorax un peu plus large que long, presque cordiforme , assez rétréci en arrière ; côtés fortement arrondis en avant, un peu dressés à la base de manière à former un angle obtus, mais assez bien marqué ; surface assez convexe, très-densément et plus finement ponctuée sur les côtés ; au milieu ur sillon très-fin, n’atleignant ni le bord basal ni le bord antérieur ; base très-finement striolée en long, ayant de chaque côté une impression très-faible. Elytres un peu plus larges que le pronotum, presque parallèles, assez brusquement arron- dies à l’extrémité, à stries bien marquées, plus profondes et plus larges sur les côtés et à l'extrémité ; interstries presque CARABIDES — HARPALIDÆ, 37 plans vers la suture, beaucoup plus convexes sur les côtés, densément et assez finement ponctués. Dessous très-ponciué. Cuisses assez grosses, jambes antérieures terminées par un éperon assez large et obtus, noir. — Long., 12,5 mill. Ne diffère du Ditomoides que par sa forme plus courte, plus déprimée, le prothorax moins cordiforme , l’écusson impressionné en travers et le bord réfléchi des élytres con- cave. | Maroc. 63. Hawpalus (67a) Bonvouloiri Vuillef, Soc. Ent. Fr. 1866, 348, 9. Noir, antennes roussâtres , 4 premiers articles noirs, roussätres seulement à leur extrémité ; palpes ferrugineux, tous les articles noirs à leur base : tarses légèrement rou- geàtres. Tête lisse sur le verlex, mais couverte en avant et au-dessus des yeux de gros points. Prothorax légèrement cordiforme ; bords latéraux arrondis en avant, légèrement resserrés et sinués en arrière ; base coupée carrément ; an- gles postérieurs presque droits, mais non pointus ; toute la surface couverte de gros points peu serrés sur le disque, mais nombreux en avant et vers la base, surtout dans les impressions postérieures qui sont très-élendues. Elytres parallèles, plus larges que le pronotum , légèrement tron- quées et sinuées vers l’extrémité ; interstries couverts de points, rares sur le milieu du disque, mais nombreux vers la base, vers l’extrémilé et surtout sur les côtés, — Long., 9,5 mill. Faciès de }'Ophonus brevicollis ; il doit se placer près de l’Anthracinus Fairm. Forêts des montagnes , près Reynosa (Espagne ). 64, Harpalus (99) eastilianus Vuillefr, Soc. Ent, Fr, 1866, 348, 40, Noir, avec un reflet bronzé à peine sensible ; antennes brunes, 4‘ article ferrugineux. Pronotum très-lisse, plus large que long, avec la base beaucoup plus large que le bord antérieur et les côtés légèrement arqués, présentant deux jnpressions postérieures en forme de stries, légèrement ABEILLE, {, VILL, 1871, un 38 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ponctuées dans le fond seulement ; angles postérieurs émous- sés. Elyires larges, un peu plus même que le prothorax, légèrement sinuées vers l'extrémité; un gros point sur la 2e strie vers les 3/4 postérieurs. — Long., 6,5 mill. Son faciès singulier rend son placement difficile ; faute de mieux, on peut le mettre près du H. anxius. Le &, un peu plus étroit que la © , ressemble au Triæna rufipes. Espagne, Madrid. 65. Harpalus (105) intermedius Desbr. Soc. Ent, Fr, 4865, 20704, Brun-noir foncé et luisant , antennes, palpes et bout des mandibules rougeâtres. Pronotum presque carré, moins long que large, assez notablement arrondi en avant sur lés côtés, légèrement échancré en arc à son bord antérieur, presque droit à la base avec les angles bien marqués, les côtés en se redressant forment presque une pelile dent; impressions assez larges, très-profondes, à ponctuation grossière, s’élen- dant très-peu sur les angles et laissant le milieu de la base presque lisse ; sillon médian bien marqué; tous les bords sont rougeâtres par transparence. Élytres assez courles, à peine plus larges que le prothorax à la base, rétrécies in- sensiblement du tiers à l'extrémité, qui est obtusément ar- rondie. Dessous un peu moins foncé ; mésosternum fortement ponctué. Pattes rougeätres, cuisses brunes au milieu. — Long., 9,7 mill, — Larg., 3,5 mill, Diffère du GCalceatus et de l’Hottentota par sa taille moindre, son corps plus étroit, subparallèle. En outre du qer par la forme de son prothorax, dont les impressions sont profondes, forlement poncluées , ses élylres courtes, elc. Du 2° par la forte poncluation du pronotum, qui ne s'étend pas au-delà des impressions ; la forme des élytres, qui sont atténuées presque dès la base, et par la ponctuation du métasternum. Un seul exemplaire, Moulins ( Allier ). 66, Hatpalus (141354) Schaumi Wollast. Cat, Ent. 1864, 58, 89, Noir, très-luisant 4, terne 6 | prothorax court, En CARABIDES — HARPALIDÆ. 99 carré lransverse, presque droit sur les côtés par derrière, ponctué de chaque côté à la base peu densément mais pro- fondément ; élytres profondément striées-crénelées ; 7° in- terstrie marqué vers le bout de 3 à 7 points; antennes palpes et pattes roux-ferrugineux. — Long., 10,3 mill. Var. T'eneriffæ. — Prothorax et élytres un peu plus con- vexes. Pronotum à angles postérieurs à peine plus obtus ; élytres un peu plus courtes au bout, à peine moins opaques ©. Très-voisin, pour la forme et la taille, du Tenebrosus ; mais outre l’absence de la teinte bleue, on peut le recon- naître à son prothorax plus court et plus transverse, plus droit sur ses côtés, ce qui rend les angles moins obtus, plus grossièrement et sparsément ponctué à la base, par ses élytres plus profondément striées , plus distinctement cré- nelées , et le 7° interstrie, muni par derrière d’une série de petits points ( de 2 à 6), par ses cuisses et ses jambes roux- ferrugineux clair, comme les antennes et les tarses. Les premiers articles des antennes ne sont pas rembrunis, la surface &! plus polie. Ténériffe, Palma, Hierro. 86° ACUPALPUS Lalr. 67. Acupalpus (1°) cordicollis Fairm. Soc. Ent, Fr. 1868, 476 ( Bradycellus). Oblong , subparallèle, un peu déprimé, entièrement d’un roux teslacé assez brillant, avec une grande tache brune occupant toute la partie dorsale des élytres, sauf la suture, el mal arrêtée sur les bords. Corps couvert d’une ponctuation | fine, extrêmement serrée, moins sur la tête, qui présente | entre les antennes une strie transversale limitée par leur impression. Antennes assez épaisses, atteignant presque le milieu des élylres. Pronotum transversal, un peu cordiforme ; angles postérieurs très-pointus, ayant en dedans une forte strie ou impression, et au milieu un sillon longitudinal. | Elytres à siries assez fines, non poncluées. — Long., 7 mill. Forme et coloration du Dorsalis, mais il paraît distinct par les angles postérieurs du prothorax plus relevés, plus poin- 0 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. tus, et par la ponctuation beaucoup plus serrée, notamment sur les élytres. Algérie, Constantine. 68. Acupalpus (1b) eorsicus Perris. Soc. Ent. Fr. 1866, 183, 2. Allongé, grêle, noir, luisant. Bouche testacée, mandibules brunes à l’extrémité ; antennes longues, assez fortes, couleur de poix, les 2 premiers articles testacés. Tête très-lisse ; front profondément bifovéolé, avec les fovéoles arrondies, presque contiguëês ; épistome triponctué. Prothorax noir, plus court que large, subcordiforme ; fortement arrondi en devant sur les côtés, très-rétréci à la base et parallèle, avec les angles postérieurs obtus ; marqué à la base de 2 larges et profondes fovéoles imponctuées. Ecusson noir, lisse. Elytres parallèles, arrondies et à peine sinuées par derrière ; stries lisses, assez fortes surtout par derrière ; noires, suture et limbe laléral très-étroitement testacés. Paltes entièrement teslacées. — Long., 5, 5 mill. Il diffère du Consputus, dont il se rapproche assez, par sa couleur, sa forme plus étroite, plus élégante encore, par les fossettes frontales plus fortes , plus arrondies, plus rap- prochées, par la forme du prothorax dont les côtés plus arrondis se redressent plus nettement en arrière, dont les angles antérieurs sont plus rabattus, dont la base est obli- quement tronquée sous les angles postérieurs qui deviennent ainsi obtus, au lieu d’être droits; enfin, les élytres sont plus arrondies postérieurement, Corse. 69, Acupalpus (5°) cantabrieus La Brul. Soc. Ent. Fr. 1867. Bul. 80, 5. Oblong, assez allongé, parallèle, noir-brun, luisant, Pro- thorax plus court que large, presque carré, peu échancré en devant, peu arrondi sur les côtés, qui ne sont pas sinués par derrière, peu rétréci vers la base, angles postérieurs obtus, à pointe arrondie, 2 grandes fovéoles arrondies plus forte- ment ponctuées, milieu de la base tronqué droit, marge latérale réfléchie ; ligne longitudinale très-fine. Elytres presque | | : L CARABIDES — FERONIDÆ. lyA parallèles, brièvement arrondies, subsinuées et subtronquées par derrière, faiblement striées, stries imponctuées ; épi- | pleures testacés ; tache humérale allongée roussâtre très- | obsolète. Pattes et antennes d’un roux brun, les 2 premiers _ articles à peine plus pâles que les autres, — Long., 3, 5 mill, Espagne, Reynosa, 879 AMBLYSTOMUS Er. 70. Amblystomus (2) Solskwyé Reiche. Soc. Ent. Fr. 1864, 233, 1. Oblong-allongé, noir, luisant, bouche, antennes en partie maculées de noir, jambes et tarses testacés. Têle subar- rondie , lisse, labre et mandibules brun de poix, antennes de même couleur avec le 1% article testacé. Prothorax à peine - plus large que la tête, en cœur, largement subéchancré en | devant, avec les angles obtus, très-rétréci el tronqué droit à la base, avec les angles arrondis ; disque assez convexe, lisse , bordé sur les côtés, impressionné à la base, avec un _ canal arqué transverse en devant. Écusson triangulaire, lisse. ïlytres près de 2 fois plus larges que le prothorax, subpa- rallèles, dilatées un peu avant le milieu, à 8 siries finement ponctuées , interstries très-finement pointillés ; un point sur le 5° près de la 3e strie peu avant l'extrémité ; brun de poix en dessous avec les segments abdominaux un peu testacés au bout. — Long., 5, 5. — Larg., 2, 2 mill. Diffère de Mauritanica par sa taille moindre, sa forme plus allongée et par son prothorax plus étroit et plus rétréci en arrière. Alger. FERON1ID Æe 91° PLATYDERUS S{ephe 71. Platyderus (22) trogloïyées Schauf. Isis, 1862,195 note. Prothorax presque droit sur les côtés, seulement peu ré- tréci en devant, bi-arqué à la base , ce qui rend les angles L2 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. très-oblus ; élytres larges, très-déprimées, un peu élargies sur les côlés, aussitôt après les épaules , puis se rétrécissant quoique en ligne droite après le milieu ; 5e et 6° siries rac- courcies et réunies au bout ; tous ces caractères le distin- guent bien du Varians. En outre, les stries des élytres sont lisses, à peine visiblement ponctuées, le 3° interstrie a trois points placés comme dans le Varians. La couleur est d’un rouge ferrugineux transparent. — Long., 7 mill. — Larg., 2,5 mill, Un seul dans une grolte en Navarre (Espagne). 72. Platyderus (93) alticola Wollast. Canar. Cat. 1864, L5, 75. Assez étroit , déprimé, d’un roux de poix ; antennes, pattes et palpes plus pâles; tête et pronotum luisants. Pro- notum en carré allongé , à peine rétréci par derrière , un peu sinué à la base avec les angles presque droits. Elytres en ovale allongé, ternes , grossièrement alutacées , avec les épaules très-aiguês, striées-subcrénelées, 3° inlerstrie marqué de 3 points, — Long., 9 à 10 mill. Var. Un peu plus petit et plus pâle ; prothorax à peine sinué à la base, avec les angles plus droits ; élytres à peine plus ovales, plus luisantes, un peu moins alutacées, — Long., 7,5 mill. Ressemble un peu au Ruficollis, plus grand, pronotum plus allongé, moins rétréci à la base, sans impressions nette- ment creusées ; élytres plus ternes, plus larges, intersiries plus alutacées et stries moins crénelées. Sous les pierres, sur les sommets les plus élevés de Ténériffe. ; 73. Platyderus (9b) tenuistriatus Wollast. Can. Cat. 1864, L5, 74, Tête luisante, aiñsi que le prothorax , noir de poix. Pro- thorax roux de poix, comme les élytres, presque carré, plus étroit et à peine sinué à la base, avec les angles assez oblus, assez convexe sur le disque antérieur. Elytres ob- longues, un peu opaques, très-finement alutacées, avec les CARABIDES — FERONIDÆ. h3 épaules assez aiguës, finement striées, 3e interstrie marqué de 3 petits points. Antennes, palpes et palles plus pâles. — Long., 7 mill. Ua seul pris à Téneriffe au printemps. Il se distingue du Alticola par sa taille bien plus petite et sa forme moins allongée ; par sa tête plus foncée, tandis que le reste de la surface est encore plus pâle ou plus rous- sâtre ; par son prothorax plus carré, quoique plus arrondi sur les côtés el plus rélréci par derrière, d’où les angles plus obtus, plus convexes sur le devant et moins sinués à la base, par ses élytres bien plus finement alutacées, plus délicatement striées, à épaules moins aiguës, avec les lignes moins élevées en dedans des angles huméraux et lécusson moins élevé et moins courbé. 93° FERONIA Lalr. 7h. Keronia (Pœcilus) (5b) pumetieeps Thoms. Skand. 1x, 1867, 39, Aa. Bronzé, 2 premiers articles des antennes roux; front et base du prothorax pointillés ; sillon externe rapproché du bord latéral ; jambes postérieures munies en dedans de 10 soies environ. Var. Palles rouges. Un peu plus grand que le suivant ; front finement poin- lillé ; prothorax plus court , un peu transverse, à peine plus étroit au bout qu’à la base, ponctué densément à la base, plus finement au milieu ; sillon externe plus rapproché du bord latéral que du sillon interne. Élytres à stries fines, marquées de points moins profonds, assez serrés. Jambes postérieures munies en dedans d'environ 10 soies. Suède. 75. Feromia (Pœcilus) (5°) paueïseta Thoms. Skand. 1x, 1867, 36, Av. Bronzé, 2 premiers articles des antennes rouges. Front lisse. Prothorax ponctué de chaque côté de la base; sillon il DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. externe oblique, éloigné de la marge latérale. Jambes pos- térieures garnies en dedans d’environ 6 soies. Pour l'ordinaire, plus petit et un peu plus étroit que le précédent ; front lisse. Prothorax à peine transversal ; un peu plus étroit au bout qu’à la base, qui est presque lisse au milieu, assez fortement ponctuée de chaque côté ; sillon externe oblique, presque aussi écarté de l’interne que du bord latéral. Élytres à stries un peu plus profondes , moins densément et un peu plus fortement ponctuées , interstries assez convexes. Jambes postérieures munies de soies plus courtes et plus écartées, au nombre de 6 environ. Côtés du postpectus un peu plus fortement ponctués, Propleures ob- solètement ponctuées par derrière. Suède. 76. Feronia (Tapinopterus) (56°) insidiosa Fairm. Soc. Ent. Fr, 1866, 252, Oblong, déprimé, lisse, rougeâtre obscur, brillant, palpes et pattes un peu plus clairs. Tête ovalaire ayant 2 stries entre les antennes et un pli fin le long des yeux descendant jusqu’à l’épistome ; palpes très-grêles. Antennes assez courtes attei- gnant à peine le milieu du corps, un peu comprimées , les 3 premiers articles lisses , les autres pubescents mats ; 3° et L° presque égaux. Pronotum aussi large que long, un peu cordiforme , finement rebordé sur les côtés ; au milieu un sillon bien marqué ; à la base une impression transversale peu profonde au milieu, plus marquée vers les angles avec 2 stries, l’externe légèrement oblique et formant un petit pli; angles postérieurs aigus; les antérieurs tombants, obtus. Élytres oblongues , ovalaires, déprimées, à stries bien mar- quées , lisses, avec les interstries plans ; 2 ou 3 points sur la 2° strie. & plus petit, plus étroit et un peu moins déprimé que © - — Long., 9 à 40 mill. Se distingue de tous les autres Tapinopterus par le corps plus déprimé, la tête plus petite, les antennes moins épaisses et le prothorax moins rétréci à la base, mais plus fortement sinué sur les côtés avec les angles postérieurs plus pointus. Il rappelle plutôt certains Haptoderus. | Syrie, Bosz-Dagh, près des Neiges, OPEN) PS CARABIDES — FERONIDÆ. ï A5. 77. K'eronia (Lagarus) (°57) figurata Wollast, Cat. Can. 1364, 46, 76. Noir de poix, luisant, déprimé. Tête imponctuée. Pro- thorax en carré long, un peu rétréci par derrière, ponctué à la base profondément et assez densément, et marqué de chaque côté d’une fossette linéaire assez droite. Élytres oblongues profondément striées-crénelées ; antennes, palpes et pattes d’un roux de poix vif. — Long., 6,2 mill. Se reconnaît immédiatement à sa surface déprimée , sa couleur noir de poix avec le limbe roussâtre-clair, son pro- thorax en carré long, un peu rétréci et assez profondément et densément ponctué par derrière ; à ses élytres grossière- ment striées-crénelées , ayant la strie scutellaire confluente _ avec la suturale, dont la portion basale dirigée en dehors paraît obsolète. Ressemble, par sa forme oblongue-parallèle, sa surface déprimée et ses élytres profondément siriées- crénelées, à un excessivement pelit crenatus ; mais il se rapporte plutôt au groupe des Lagarus. Ténériffe, 78 Feronia (Orithomus) (632) baleariea La Brul. Soc. Ent. Fr, 4867, LXXX, G. Couleur de poix, déprimé. Prothorax grand, à peu près carré, rétréci un peu par devant, encore moins par derrière, rebord latéral épais, assez fortement réfléchi ; angles anté- rieurs saillants, peu abaissés; postérieurs obtus, un peu arrondis à la pointe. Élytres subparallèles, assez fortement siriées , stries sans points. — Larg., 12 à 13, 5 mill. Ile Majorque. 79. Feronia (Orthomus) (70a) Varimi Gaut. Guer. Rev. 1866, 1e Très-brillant, d’un brun de poix clair ;: antennes, pattes {sauf les jambes) fauves. Pronotum carré, plus élevé en avant qu’en arrière, angles antérieurs saillants, postérieurs droits. 2 impressions à la base, l’interne longue, ponctuée au fond ; l’externe presque lisse, à peine marquée , affectant la forme. 6 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. d'un point enfoncé ; ligne médiane très-peu marquée, légère- ment ponctuée dans toute sa longueur. Élytres parallèles, déprimées, très-brillantes, stries légèrement ponctuées dans toute leur longueur, sur la 3e 2 points apparents. — Long, 9 mill. Ressemble à la Rubicunda Coquer ; mais plus grande, déprimée , entièrement parallèle, d’une couleur plus claire . plus brillante et à stries poncluées. Sardaigne. 80. Feronia (Argutor) (104a) megleeta Morav. Pet. 1863, 211, 38. Noir de poix, base des antennes, palpes et pattes rous- sâtres ; prothorax échancré en devant, arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs assez oblus , bi-strié et ponctué de chaque côlé à la base ; élytres striées-ponctuées ; pro- pectus lisse. — Long., 5 à 6 mill. Voisin du Sfrenuus Panz. Schaum pour la taille et le faciès, têle plus pelite, prothorax ayant sa plus grande lar- geur avant le milieu, un peu plus rétréci par devant que par derrière et sans sinuosité au-devant des angles posté- rieurs qui sont saillants en dehors; les élytres sont assez également striées-ponctuées ; poitrine lisse. Cette espèce est bien plus voisine du Diligens et s’en distingue principale- ment par sa laille plus considérable, son prothorax plus grand , simplement arrondi sur les côtés, distinctement échancré par devant. La sirie scutellaire raccourcie manque dans un exemplaire et n’est dans les autres qu’une courte striole oblique tout près de la 2° strie. Sibérie, Monl-Bureja, 81. Feronia (Argutor) (104b) subfusea Morav. Pet. V, 1863, 212, 39, Noir de poix, bouche, antennes tout entières ou seulement à la base et pattes roussâtres ; tèle très-grande ; prothorax non échancré par devant, à angles abaissés , sinué par der- rière sur les côtés, ruguleusement ponctué et strié de chaque côté à la base ; élytres striées-ponctuées, stries externes plus fines ; propectus lisse. — Long., 6,5 à 7 mill, CARABIDES — FERONIDÆ. L7 Plus grand que Sérenuus et très-voisin du Diligens. Il se distingue du dernier, en dehors de sa taille plus considérable, par sa tête plus longue et plus grande , les yeux plus fai- blement convexes, le prothorax un peu plus rond que droit au bord antérieur, qui est en outre plus long et dont les angles antérieurs sont rabaltus en dessous. Dessous lisse et mésépisternes assez grossièrement ponclués en devant. Sibérie, Agdiki près d’Ussuri ; embouchure de lAmur. 82. Feronia (Platysma) (109°) faugax Morav. Pet, V, 1863, 212, 40. Bronzé-obscur ; prothorax rétréci par derrière, sans si- nuosilé au-devant des angles postérieurs, qui sont oblus, _ base lisse et striée profondément de chaque côté; élytres siriées , 5-fovéolées 4, — Long., 11 mill. _ Très-voisin de l’Oblongopunctalus; lêle ponctuée très- | éparsement et très-finement, à peine visiblement ; prothorax assez allongé, seulement un peu plus large que long, très- légèrement arrondi avant le milieu ; angles postérieurs presque droits et non saillants en dehors. Sibérie , Port May. ï | 83. Feronia ( Sieropus) (126) migella Morav. Pet, V, 1863, 214 , 45. | Noir, luisant; prothorax un peu arrondi sur les côtés, | profondément fovéolé et largement bi-strié de chaque côté à | la base avec les angles arrondis; élytres striées-ponctuées, | 8e interstrie marqué de 4 à 5 points © . — Long., 12,8 mill. | Très-voisin de fnsignis Sahlb., un peu plus large ; pro- | thorax plus court, moins arrondi sur les côtés et aisé à dis- | tinguer aux élytres non métalliques. | Sibérie, baie de Castries. 84. Feronia (Steropus) (126a) eximia Morav. Pet, V, 1863, 213, 42. | Noir, prothorax presque carré, à peine arrondi sur les | côtés avec les angles postérieurs oblus, arrondis, marqué h3 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. de chaque côté à la base d’une impression oblique ; élytres ovalaires, profondément striées-pointillées, 3° interstrie avec : L ou 7 points. — Long., 41 à 13 mill. Très-reconnaissable à sa forme ramassée et à la structure de son prothorax. Celui-ci n’est pas tout à fait 1 fois 1/3 plus large que long, très-peu arrondi sur les côtés , assez égale- ment quoique très-légèrement rétréci devant et derrière ; au- devant des angles postérieurs se trouve une impression assez nettement limilée oblique ; dirigée d’arrière et de dedans en devant et en dehors, dont le fond est très-légèrement ponctué ridé ; l’étroit espace entre les impressions et le rebord ex- terne est plus fortement élevé. Les proépisternes marqués de stries obliques, irrégulières. Antennes courtes et épaisses, comprimées latéralement à partir du 5° article, et ces ar- ticles, vus du côté déprimé, à peine plus longs que larges, d' plus étroit que les © ; prothorax encore moins arrondi sur les côtés, segments abdominaux sans marque distinctive. Sibérie , Zagan-Olui et Tscnindansk, près d’Onon. 85. Feronia (Haptoderus) (1922) harpaloiïides Wollast. Cat. Can. 1864, 50, 79. Noir de poix , luisant. Prothorax convexe, avec de légères ondulations transversales, presque carré, à peine rélréci par derrière avec les angles droits, marge latérale un peu épaissie, légèrement canaliculée, base coupée droit et à peine impressionnée de chaque côlé; échancrure antérieure bi- sinuée. Élytres brièvement ovales, convexes, légèrement striées ; intersiries subdéprimés, 3° avec 2 ou 8 petits points, entières au bout dans les deux sexes. Antennes, palpes et pattes roux de poix. Paites poslérieures courtes. — Long., 8,3 à 9,3 mill. On doit noter son prothorax et ses élytres proportionnelle ment convexes ; l’un est presque dépourvu d’impressions ba sales et a les angles postérieurs droits, les autres sont très- légèrement striées, avec leur ponctuation discale indistincte et quelquefois obsolète ; en outre ses pattes postérieures ex- trêémement courtes ; les deux sexes se ressemblent pour la forme comme pour le faciès. Hierro, dans les forêts élevées. nt tn sd dd | | | | CARABIDES. — FERONIDÆ. h9 86. Feronia ( Hapioderus ) (192b) ealathiformis Wollast, Ail. 4865. App. 9. Allongé, grêle, roux de poix vif, assez luisant. Prothorax un peu plus roussâtre, presque carré (à peine rétréci, mais également devant et derrière), angles postérieurs droits, _ base sinuée, légèrement impressionnée de chaque côté, Élytres déprimées en devant, très-finement subalutacées striées (au moins ©), ligne basale (entre l’épaule et l’écusson) très-arquée ; antennes et pattes grêles, roux ferrugineux clair ; jambes simples 4 et ©.— Long., 9, 3 à 10, 5 mill. Il ressemble par son faciès, sa sculpture et sa couleur à un Galathus, mais ses ongles sont simples. Cependant c’est bien un Haptoderus et encore plus distinct que le Graci- lipes, par sa forme générale et ses jambes postérieures simples dans les 2 sexes. Gomère, dans les bois de lauriers élevés. 57. Fevonia (Haptoderus) (1962) rufonitens Fairm. Soc, Ent. Fr, 1866. 251 (Argutor). Assez déprimé, court, entièrement d’un roux-testacé bril- lant. Tête marquée entre les antennes de 2 stries réunies par une strie transversale. Antennes à peine plus courles que la moitié du corps, un peu épaissies à partir du 5° article, 2° à peine plus court que 3. Prothorax transversal, légère- ment arrondi sur les côtés et un peu rétréci en arrière, avec les angles obtus, mais marqués ; au milieu un sillon assez fin ; à la base de chaque côté une forte et profonde slrie. Élytres courtes, à peine plus larges que le prothorax, à stries bien marquées , quoique peu profondes et poncluées d’une manière presque indistincte, — Long., 5 mill. Ressemble un peu au Subsinuatus , mais il est beaucoup plus court, les antennes sont plus courtes et plus épaisses, le prothorax est plus court, plus arrondi sur les côtés, les angles postérieurs sont moins pointus et il n’y a qu’une seule fosselte latérale et lisse. Liban, Bosz-Dagh. ABEILLE, |. VILLE, 1974. h) 50 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 88. Feronia (Haptoderus) (203a) Caradeï Gaut, Guer. Rey. 1866. 277, Ressemble beaucoup au Brevis Duft., Srriatocollis Deij., mais plus grand, plus déprimé, d’une couleur de poix, luisante, plus claire. Pronotum cordiforme, rouge, dé- primé, à angles postérieurs droits, plus prononcés ; intervalle des 2 impressions ponctué, presque rugueux. Élytres ovales déprimées, st triées-poncluées, stries plus fortement ponctuées, 5 à 6 points sur le 2° interstrie. Paltes plus grêles, rousses. — Long., 40 à 42 mill. Arménie. Ressemble aux Amara pyrenæa et puncticollis Dej. 89. Feronia (Percus) (259a) Guiraoï Perez Arcas, Bol. Univ. Madr., II, 1869, 209, — Rev. Perc,, 30. Allongé, convexe, lisse, noir brillant, Tête grosse, mais plus étroite derrière les yeux, impressions interantennaires assez profondes ; yeux petits, peu saillants; dernier article des palpes rougeâtre au bout; antennes pas très-grosses, dépassant la base des élytres ; 4e article peu velu, les sui- vants tomenteux. Prothorax convexe , peu dilaté en devant, avec un point piligère aux 2/5 du rebord latéral, un à 3 vers les angles antérieurs, aucun près des postérieurs, qui sont oblus arrondis, nullement saillants ; ligne longitudinale très-fine, mais bien marquée, atleignant presque toujours le bord postérieur mais non l’antérieur ; impressions laté- rales assez profondes; marqué de strioles transverses ondu- lées, plus sensibles aux impressions et le long de la ligne médiane ; base largement échancrée en cercle. Écusson trian- gulaire ; couvert à la base de stries longitudinales. Élytres ovales oblongues, légèrement dilatées postérieurement © enlièrement lisses, avec des vestiges de stries pointillées, à peine visibles, brillantes 4, à peine visibles © ; rebord. latéral ne dépasse pas l'angle huméral, qui forme une dent peu marquée ; le long de la marge en devant 6-8 points pilifères, très-rapprochés, suivis d’un nombre double de plus espacés, qui disparaissent avant d'arriver à l’angle sutural. CARABIDES — FERONIDÆ. 54 Brillant dessous: poitrine marquée avant le bord antérieur |: d’une dépression à peine sensible, ce qui la fait paraître + rebordée. 2 points pilifères sur le dernier segment abdominal, d' et © , dans le & leur écartement est moindre que du . segment précédent, Jambes garnies intérieurement, les jambes intermédiaires et les 3 premiers articles des tarses antérieurs garnis de brosses de poils rouge-clair. —- Long., 19 à 22, — Larg., 6 à 7 mill. Espagne, Alicante, Murcie, Carthagène, _ Diffère du Stultus par l'absence des points piligères près de l’angle postérieur du prothorax, l’écusson strié à la base, sa forme plus ovale, sa convexité et sa taille moindre, etc. ; du Navaricus, par les angles postérieurs du prothorax non saillants, par le manque de sillon profond près du bord propectoral antérieur , sa forme plus étroite et convexe, la © légèrement opaque ; du Patruelis Dufour, par l’absence de sillon pectoral , par son volume, sa taille et son brillant plus grand ; du Politus, avec lequel il a plus d’analogie, par la forme de son prothorax plus large, moins dilaté anté- rieurement, ses impressions fatérales plus profondes, el l'abdomen à la partie postérieure beaucoup plus étroit, sur- tout dans le &. : 94° ZABRUuS Clairv. 90. Zabrus (4162) punetifrons Fairm, Fr., 1866, 253. Oblong, déprimé, d’un noir brillant, d’un brun-noir également brillant en dessous, extrémité des palpes rou- geàtre. Antennes d’un roussâtre obscur, avec les quatre premiers articles noirs. Tête assez grosse, à poncluation très-fine, serrée; deux très-faibles impressions entre les yeux, reliées par une strie transversale, une autre strie parallèle à cette dernière sur le bord de l’épistome ; labre grand, lisse. Antennes n’atteignant pas le bord postérieur du prothorax, ne diminuant pas de grosseur vers l’extré- mité, 2e et 3 articles très-minces à la base. Prothorax aussi large au milieu que les élyires, arrondi latérale- ment, également rétréci en avant et en arrière; côtés mar- 52 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ginés de rougeâtre obscur, étroitement rebordés en avant, beaucoup plus largement en arrière, assez finement et densément ponctué à la base et au bord antérieur , le reste à ponctuation excessivement fine , peu distincte; base fai- blement sinuée en arc, avec les angles presque obtus , non saillants en arrière ; ligne médiane bien marquée. Elytres pblongues, tronquées à la base, arrondies à l’extrémité, à stries assez fortes, très-finement ponctuées; interstries presque plans, parfois avec des rides transversales extrême- ment fines. Dessous ponctué latéralement.— Long. 12 à 13 mill, Bosz-Dagh, près des neiges. Ressemble en pelit au Trinii, mais prothorax un peu plus fortement arrondi sur les côtés avec les angles posté- rieurs non saillants, et les stries des élytres plus profondes et plus finement ponctuées ; tête aussi plus ponctuée. 95° AmArA Bonel. 91, Amara (Celia) (50°) incerta Gaut., Soc. suis. 4868, II, p. 226. < Brun-rougeâtre , brillant; voisin du Quenseli, mais plus : étroit. Prothorax plus étroit que les élytres, arrondi en de- vant avec les angles arrondis ; angles postérieurs presque droils et émoussés, chacun avec deux impressions profondes et fortement ponctuées. Elytres presque pas ovalaires, plutôt « parallèles, moins convexes que dans Quenseli, fortement striées-ponctuées. Antennes et palies rougeâtres. — Long., 8 mill. # Diffère de Quenseli par sa forme plus étroite, par son prothorax plus étroit que les élytres, plus arrondi et plus étroit en avant, les angles postérieurs plus oblus avec les impressions plus fortement ponctuées ; — de Bifrons par sa taille plus grande, son prothorax plus long, moins bombé à la base, par ses élytres plus parallèles, plus fortement striées-ponctuées. ; Taurus, un seul &. 92, Amara (Liocnemis) (85°) versuta Wollast., Nat. hist, 3° sér.,, XI, 1868, 245, — Canar, cat, 1864. 91, CARABIDES — FERONIDÆ. 53 Brièvement ovale, noir de poix avec un éclat bronzé, convexe. Prothorax court, transverse, rebordé et également arrondi sur les côtés, à peine ponctué (parfois imponclué) à la base, marqué de chaque côté de deux fovéoles, in- terne plus grande et plus longue, externe petite, moins profonde, arrondie; avec une impression transversale au milieu par derrière. Elytres un peu plus claires (brun de poix }, striées-crénelées. Antennes, palpes et patles teslacés. — Long., 4,6 à 5,3 mill. Lanzarote ei Fuerteventura, sous les pierres. 96° Spxoprus Clairv. 93. Sphodrus ( Lemosthenes) (231) piceseers Wollst. Can. 4864. 30, 48. (Pristonychus.) Couleur de poix, étroit, déprimé. Tête et prothorax luisants. Ce dernier en carré long, un peu rétréci par derrière, lar- ou réfléchi sur les côtés, assez profondément ponclué à la base surtout vers les angles. Élytres déprimées, alutacées, un peu opaques, striées-poinlillées. Antennes et pattes allon- gées, d’un roux de poix clair ; jambes © (peut-être aussi 4) droites ; ongles presque simples. — Long., 44 mill, Un seul exemplaire trouvé en février à Hierro, sous une pierre. Il est plus étroit, plus aplati et plus brun que le Complanatus. Son prothorax est proportionnellement plus long et plus rétréci par derrière, plus rebordé et réfléchi sur les côtés, plus ponctué à la base ; les élytres sont plus grossièrement alulacées et déprimées, ses pattes sont beau- coup plus pâles et plus longues ; ongles presque simples. 94. Sphodrus (Antisphodr us) (272) paradoxus joseph, Berl, 1869. 255. Aptère , assez étroit, ferrugineux, têle couleur de poix, yeux saillants. Antennes et palpes allongés et forts; pro- thorax presque carré, bord postérieur dépassant par der- rière les angles postérieurs qui sont très-saillants en dehors et très-arrondis au bout, muni d’angles accessoires très- petits, dépassant médiocrement la largeur de la base des 5l DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. élytres qui sont elliptiques ; partie postérieure du rebord latéral largement arquée, aussi large aux angles antérieurs qu'aux postérieurs (2,4 mill. }; pattes et ongles robustes. — Long. tot. 10,9 mill.—Prothor. long.2,8 mill,—Larg. 2,5 mill. Le plus petit des Sphodrus , trés-remarquable par la forme étrange de la partie postérieure du prothorax. En général, de la forme des plus petits exemplaires du Schrei- bersi, la forme relative de la tête et des élytres est peu différente; au contraire, le prothorax présente des diffé- rences notables. Tandis que les angles antérieurs sont aussi distants l’un de l’autre que les postérieurs (2,4 mill.), la plus grande largeur est de 2,5 mill., et la longueur de 2,8 mill., et la surface paraît presque carrée. Le bord la- téral est assez arrondi par devant, fortement entaillé par derrière et formant deux angles, l’antérieur très-oblique et fort saillant en dehors, le postérieur à pointe arrondie quoique aigu ; l’un est le vrai angle basal du prothorax, l’autre appar- tient à cette sorte de prolongement médian de la base qui caractérise cette espèce. Dessus du prothorax irès-peu con- vexe, avec de fines rides transversales. Elytres striées- ponctuées comme dans le Schreibersi ; interstries ayant les mêmes proportions relalives. Antennes, palpes et pattes longs el robustes. Ongles courts. La © se distingue du &, en dehors des différences sexuelles générales, par ses antennes plus courtes et un peu plus minces. Grottes de Rasica, d’Obergurk en basse Carniole. 95. Sphodrus (-Antisphodrus) (39°) obtusangulus de Ha- rold, Heft. col. I, 1867. 66. Remarquable par les angles postérieurs du prothorax oblus : ses tarses villeux en dessus et en dessous le placent dans les Antisphodrus où il forme une sous-division. Aptère, étroit, d’un ferrugineux de poix subtranslucide. Tête avec les mandibules deux fois aussi longue que large au niveau des yeux qui sont peu saillants; rétrécie à la base, légèrement impressionnée en fossetle de chaque côlé entre les antennes ; bord oculaire abaissé en devant, au- dessus et derrière les yeux, assez profondément impres- CARABIDES — FERONIDÆ. 55 sionné, réuni avec les points pilifères postérieurs par une impression linéaire dirigée en devant et en dessous. — Prothorax bien plus long que large , bord antérieur el base légèrement échancrés ; angles arrondis, postérieurs à peine saillants en dehors, presque droits. Côlés dilatés- arrondis par devant, brusquement rétrécis vers les angles antérieurs , le rebord un peu réfléchi particulièrement en arrière, impressions basales profondes, cependant superfi- cielles el peu marquées ; ligne médiane distincte, raccourcie devant et derrière. Elytres deux fois aussi longues que larges, peu élargies au-delà du milieu, légèrement siriées , stries peu et lègèrement ponctuées. La couleur est-en dessus et en dessous, à l’exception de l'abdomen, des jambes et des antennes qui sont d’un rouge de sang foncé, un peu plus obscure que dans le Schreibersi, — Long., 15. — Élyt. 8,3. — Larg., 4,3 mill. Asie-Mineure. 906. Sphodrus (Prisionychus) (79a) Favierë Fairm. Soc. Ent, Fr. 1868. 473. Oblong, peu convexe, noir très-peu brillant-en dessus, un peu plus en dessous. Têle oblongue , à peine impres- sionnée de chaque côté. Antennes très-grêles , atteignant le milieu du corps, d’un brun foncé mat, avec les 1°" articles noirs brillants. Pronotum cblong, insensiblement rétréci vers la base, côtés presque droits, très-faiblement sinués en arrière ; bord postérieur coupé obliquement de chaque côté ; angles un peu oblus, très-relevés ; en dedans une large im- pression avec un sillon peu distinct, non ponctuée ; au milieu une ligne longitudinale bien marquée. Élytres oblongues, _ ovalaires, largement marginées, le rebord plat et tranchant ; _échancrées assez fortement à la base, ce qui rend les épaules _anguleuses ei saillantes ; surface convexe en arrière, mais | déprimée en avant vers l’écusson ; stries très-peu enfoncées , finement ponctuées. Dessous indislinctement ponctué. Jambes | postérieures arquées à la base ; ongles grands et lisses — Long., 19 à 20 mill. Maroc. Rappelle le Punctatus de Hongrie par la forme parallèle 56 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. du pronotum et l’échancrure de la base des élytres, il en diffère, par sa forme beaucoup plus allongée, le pronotum imponctué à la base, les stries des élytres très-fines, leur rebord plat et l’aspect mat qui le rapproche du Deneveui. 97° CALATAUS Bonel. 97. Calathus (32) mitidulus Morav. Pet. 1862, IV, 202, 24. Noir, luisant, antennes, palpes et pattes couleur de poix, prothorax presque carré, un peu réfléchi sur les côtés, poin- tillé de chaque côlé par derrière, échancré au milieu de la base ; élytres profondément siriées, stries finement crénelées, 8° interstrie avec quelques points. — Long., 12 mill. Voisin du Cisteloides Panz., facile à en distinguer par son prothorax plus long, très-peu arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière. Les élytres luisantes sont profondément striées, les stries larges, presque en sillon et finement cré- nelées au fond, quelques points enfoncés sur le 3° interstrie. Dessous lisse. Le Reflexicollis Ménét., dont le prothorax est également un peu réfléchi sur les côtés, se distingue entre autres carac- tères par la base droite. Sibérie, Mont-Burreja, Ussuri. 98, Calathus (31) proximus Morav. Pet,, IV, 1862. 203, 25, Noir, luisant, antennes, palpes, jambes et tarses d’un brun- roux, prothorax presque carré, un peu réfléchi sur les côtés, avec le milieu de la base échancré, angles postérieurs subar- rondis ; élytres striées, stries obsolètement ponctuées, 8° in- terstrie avec 2 ou 3 points. — Long., 10 à 12 mill. Très-voisin du Nitidulus. Antennes, palpes ; jambes et tarses plus clairs. Prothorax de même forme, angles posté- rieurs plus obtus et plus arrondis, base de chaque côté ou lisse ou avec quelques points légers ; ligne médiane plus légère, plus raccourcie derrière que devant ; rebord basal des élytres sans dent saillante à l’épaule ; stries plus légères et bien plus indistinctement crénelées, intersiries bien moins convexes surtout à l'extrémité, Sibérie, Port-May. CARABIDES — FERONIDÆ. 57 99, Calathus (92) obliteratus Wollast., Atl. 1865. App. 8. Ovale, convexe au-delà du milieu, brun de poix, luisant. Prothorax conique, subdéprimé, largement réfléchi sur les côlés. Elytres déprimées à la base, un peu convexes au milieu; ligne basale presque droite, mais oblitérée et ob- solète ; stries légères, 3° interstrie marqué d’environ six points. Antennes et pattes d’un roux testacé; jambes droites el tarses allongés, grêles, leur 1° article surtout allongé. — Long., 12,8 mill. Gomère ; une seule ©, dans les bois de lauriers élevés. Ses affinités le rapprochent plus des Abacoides et Go- gnaius que d’aucun autre. Son placement est embarrassant, car il dépend des jambes postérieures & frangées ou non en dedans. On peut le reconnaître de ses voisins à sa forme ovale et à sa surface dorsale convexe postérieurement, à son pronotum très-conique, à ses élytres ayant leur ligne basale obsolète, leurs stries légères, quoique assez larges, avec 6 points sur le 3° strie, à ses jambes très-droites, allongées et grêles, ainsi que les tarses dont le 4° article est plus long que d’ordinaire. # 100, Calathus (9) fmbriatas Wollast. , An. nat. hist. I, 1858. p. 18, — Al. 1865. App. 8. — Complanaius var, Y. Mad, 1854. 30, Assez large, généralement un peu plus court que le Complanatus, très-déprimé, noir de poix. Prothorax assez large. Antennes et paltes ferrugineuses. — Long., 11,6 à 12,6 mill. d luisant; jambes postérieures frangées de longs poils très-serrés en dedans, surtout vers l’extrémité. — © opaque, jambes simples. Porto-Santo: très-commun sous les pierres. 101, Calathus (90) eognatus Wollst., Can. Cat. 1864, 34, 56. Assez convexe, lêle et prothorax très-luisants, roux de poix. Prothorax un peu conique, beaucoup plus large par 58 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. derrière, un peu plus pâle et un peu replié sur les côtés. Elytres brun de poix, à peine plus obscures (dans le 4), ligne basale très-droite ; stries profondes, inlerstries con- vexes, 3° marqué de 2 points. Antennes el ne d’un roux testacé. — Long., 40,3 à 14 mill. Gomère, dans les montagnes au-dessus de Hermigua. Se rapproche plus du Rectus que de toute autre espèce par sa coloration, sa ligne basale très-droile, et les jambes postérieures & dépourvues de franges; cependant il est moins déprimé et plus grand, lé prothorax est bien plus conique (plus large à la base, plus étroit en devant avec les côtés plus obliques ). Elytres plus brillantes, moins alulia- cées, bien plus profondément striées ; interstries plus con- vexes, pattes plus robustes. 102. Calathus (94) laureticola Wollast., Ati. 1865, 33, 94. App. 9. Brun de poix, allongé, déprimé. Prothorax un peu carré, largement réfléchi sur les côlés. Elytres à ligne basale presque droite, striées, 3° interstrie marqué de 2 ou 3 points (plus souvent 2). Antennes et pattes d’un roux tes- tacé. — Long., 14 à 15 mill. d' entièrement luisant (surtout sur la tête et le protho- rax); interstries un peu convexes; jambes postérieures densément frangées en dedans.— © tête et prothorax subo- paques, élytres ternes ; interstries très-déprimés ; jambes simples. Gomère ; bois de lauriers élevés. Il se rapproche surtout de l’Appendiculatus. Son pro- thorax et ses élytres luisantes &, opaques © , ainsi que les points moins nombreux du 3° interstrie et quelqües autres moindres différences, le distinguent aisément de ses voisins de Gomère, 103. Calathus (302) encaustus Fairm,, Soc. Ent, Fr, 4868. 474, Oblong, un peu allongé, très-peu convexe, d’un brun foncé très-brillant; pattes d’un testacé pâle: ‘antennes et CARABIDES — FERONIDÆ, 59 palpes à peine plus foncés. Antennes grèles, dépassant la base du prothorax. Tête presque triangulaire, lisse. Prono- lum à peu près carré, à peine arqué sur les côlés, presque droit à la base, avec les angles émoussés; surface unie, avec une dépression très-peu marquée et très-finement - ponctuée aux angles postérieurs. Elytres à stries très-fines, lisses, deux points vers la base et un aulre en arrière sur la 3°. — Long., 7 mill. Biskra. L'auteur ne compare celte espèce à aucune de celles déjà décrites. J'ai réuni au Micropterus deux pelits individus de la même provenance auxquels la description se rapporte de point en point. 104 Calathus (312) orbicollis Morav. Pet, V, 1863, 248. Noir de poix, antennes, palpes et pattes d’un roux de poix. Prothorax arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs obltus, arrondis, Elytres profondément striées ; 3° interstrie avec 2 points. — Long., 10 à 41 mili. Se rapprochant pour la forme de la Taphria nmivalis, mais se rattachant aux Calaithus par le dernier article des palpes et les tarses postérieurs sillonnés en dehors, et vrai- semblablement voisin du Piceus Marsh. Le prothorax est une fois et demie plus large que long, légèrement échancré par devant, rétréci très-peu par der- rière et considérablement par devant à partir du milieu, | bord postérieur très-légèrement échancré au milieu, assez | convexe ; côlés un peu aplatis par derrière; impression | longitudinale postérieure profonde et nette. Elytres ovales, | à peine plus larges aux épaules que la base du prothorax | et non sinuées près du bout. Sibérie, Ussuri. Serail-ce la même espèce que Motschulsky et Moravilz auraient décrite presque en même temps et sous le même nom ? | | 400° TAPHRIA Bon. 105. Taphria (pl) Nordinanni Morav., Pet, V, 1863. 248, 27. Noir ; palpes, antennes et pattes roux de poix : prothorax 60 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. rétréci par derrière, avec les angles postérieurs arrondis , déprimé à la base, opaque. Elytres profondément striées, 3° interstrie avec 2 points. — Long., 9 mill. Plus grand et plus large que Nivalis, prothorax 1 fois 4/3 plus large que long; base déprimée, finement chagrinée, mate et couverte çà et là de gros points épars peu enfoncés; impressions au-devant des angles postérieurs pas très-pro- fondes. Ecusson mat, comme la base des élytres. Elytres en ovale-allongé, plus larges à la base que le bord postérieur du prothorax, avec les épaules librement saillantes, sans sinuosilé près de l’extrémilé. Tarses postérieurs finement sillonnés en dehors. Sibérie, Mont Burreja. 106, Taphria (11) congrua Morav, Pet. V, 1863, 349, 28. Noir de poix ; dessous, bouche, antennes et pattes rouges ; prothorax carré, élytres striées, épaules aiguês. — Long., 7,5 à 8 mili. Ressemble beaucoup au Nivalis, mais un peu plus grand. « Prothorax un peu plus long, moins arrondi sur les côtés, un peu plus profondément échancré en devant ; épaules des élytres bien plus aiguës et saillantes en devant ; bord postérieur du rebord basal plus fortement arqué. Tarses postérieurs distinctement sillonnés en dehors. Sibérie, Mont Burreja. 103° ANCHOMENUS Bonel. 107. Anchomenus (102) banatieus Friv, Magyar. 1865, 176. Noir en dessus, noir de poix en dessous, antennes, palpes, . jambes et tarses roux-flave, cuisses brunes ; prothorax très- étroit, presque carré, rebordé et réfléchi, impressions des | angles postérieurs un peu rugueuses transversalement ; élytres ovales, profondément striées de points fins écartés, 3e interstrie avec 3 ou 4 points enfoncés., — Long., 9, 3 à . 40, 3 mill. Banat, Kornia. CARABIDES — FERONIDÆ, Gi Très-voisin de Scrobiculatus, cependant plus petit ; pro- thorax moins large et arrondi, moins ponctué ; élytres plus courtes et plus étroites ; cuisses plus foncées. 108. Anchomenus (192) Dolheni Fairm, Soc. Ent, Fr, 1866. 250. Oblong, déprimé, bleu brillant en dessus, élytres parfois üun peu verdâtres. Antennes roussâtre-obscur, avec la base d’un jaune testacé pâle, ainsi que la bouche, pattes, épi- pleures et dessous d’un bleu noirâtre brillant. Tête lisse avec une assez forte impression à la base des antennes : labre et mandibules brun noirâtre. Antennes au moins aussi longues que la moilié du corps, articles subégaux. Pronotum cordi- forme, à peine plus large que la têle ; côtés arrondis en avant , légèrement redressés vers la base, rebordé surtout aux angles postérieurs, qui sont relevés et oblus ; couvert de rides transversales, extrêmement fines ; base finement rugueuse , ainsi que les côtés ; une impression large el assez profonde de chaque côté ; ligne médiane assez profonde, en- tière. Élytres en ovale oblong, finement rebordées, légèrement sinuées à l’extrémité ; stries assez profondes ,.«plus marquées à la base, obsolètement ponctuées ; interstries plus lisses. — Long., 40 à 14 mill. Se rapproche du Cyaneus pour la forme du prothorax, mais outre la coloration des pattes et des antennes, il est plus allongé, la têle est bien plus longue, les impressions prothoraciques sont moins profondes, les stries sont moins enfoncées et les interstries nullement convexes. La couleur n’est pas d’un bleu aussi pur et aussi vif. Syrie, au pied du Bosz-Dagh. 409, Anchomenus (252) Nichollsi Wollst. Can. Col. 1864. A0, 66. Tête et prothorax noir de poix , luisant ; prothorax étroit, fortement cordiforme, non aplati sur les côtés, légèrement ponctué par derrière. Élytres ovales, plus obscures, mais brunes sur le limbe, opaques, légèrement striées, 3° inlerstrie ABEILLE, À. VIII, 1574, 6 62 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. marqué de 2 pelits points {rarement 3), points de la série marginale très-grands ; ligne basale élevée, courbée ; palpes, antennes et pattes allongés, roux testacé.— Long., 9, 8 mill. Ténériffe et Gomère, lieux élevés, printemps. Ses élytres opaques et un peu rétrécies au bout, donnent à cet insecte et au suivant un aspect si singulier, qu’ils sem- bleraient devoir former un genre particulier ; leurs ongles simples, et la dent du menton entière, les rattachent à ce groupe ; leurs palpes et leurs paraglosses sont plus longues que d'habitude, et leurs ailes, obsolètes ; ils ont quelque chose de commun avec les Dyscolus Dej., genre qui, d’après Schaum, doit rentrer dans les Anchomenus. 110. Anchomenus (25b) debilis Wolilast, Cat, Can. 1864, LA, 67. Semblable au précédent, mais à peine plus petit, plus obscur. Prothorax un peu plus court, sensiblement moins droit vers les angles postérieurs, presque imponctué à la base ; élytres plus ovalaires, sans être ovales, peu subitement dilatées au milieu, à peine plus opaques, et très-légèrement striées, limbe concolore, ligne basale moins courbée et moins élevée ; antennes et patles sensiblement plus courtes, plus obscures ; arlicles de la base des antennes distinctement plus obscurs. — Long., 7, 6 à 8, 8 mill. Grande-Canarie, sur le bord d’un ruisseau, sous les pierres, en avril, très-rare. Pourrait n'être qu’une modification insulaire du précédent; mais, comme on retrouve ce dernier dans deux îles, sans qu’il présente de variation, il n’est pas prudent de les réunir. 104° OLISTHOPUS Dej. 4114, Olisthopus (32) palmensis Wollast,, Can, 4864. 42. 70, Bronzé obscur ; large, subdéprimé, luisant. Prothorax presque imponctué. Elytres oblongues, un peu obtuses à l'épaule, légèrement striées ; interstries très-finement alu- CARABIDES — FERONIDÆ, 63 tacés el presque imponctués , 3° marqué de 3 points ; limbe d’un pâle plus ou moïns obscur. Antennes, palpes et pattes d’un lestacé-pâle, — Long., 6 à 8,3 mill. Palma. Il représente à Palma le Glabralus, qui se trouve à Té- nériffe, Hierro et Canarie, et ne se trouve pas simultanément avec lui. On le reconnaîtra aisément à sa taille plus grande et à sa forme plus large, sa surface un peu plus brune, moins luisante et plus déprimée, à ses élytres moins sail- lantes aux épaules, plus finement siriées, avec les inlersiries alutacés et pointillés d’une manière imperceptible. 112. @listhopus (8a) anomalus Perris, Soc. Ent. Fr, 1866. 2 e Tête terne, noire, très-finement coriacée, carénée de chaque côté de la base des antennes jusqu’au milieu des yeux ; bas du front déprimé, obsolètement bifovéolé; bord de l’épistome réfléchi, bouche et antennes couleur de poix, celles-ci plus claires à la base; palpes pâles à l'extrémité. Prothorax d’un tiers plus large que la tête, largement mais légèrement échancré au bout, fortement arrondi en devant sur les côtés, ensuite graduellement et sinueusement rétréci vers la base, qui est tronquée droit avec les angles arrondis ; limbe latéral réfléchi et de chaque côté une longue fovéole oblique ; profondément canaliculé au milieu, imponctué, luisant, avec des rides transverses à peine visibles ; noir de poix, plus clair à la base et sur les côtés. Ecusson noir, terne, irès-finement alutacé. Elyires subdéprimées, luisantes, | plus larges que le prothorax, peu arrondies sur les côtés, dilatées jusque au-delà du milieu, obtusément arrondies par derrière, finement striées; interstries lisses, 3° avec | 2 points écartés, peu visibles, un peu violacées; sulure au moins par derrière , limbe latéral et bord infléchi testacés. | Dessous noir ; pattes d’un testacé livide, — Long., 4,5 mill. Fait contraste dans le genre ; son prothorax a un peu la forme de celui de l’Agonum pullum , si ce n’est qu’à partir du quart antérieur ses bords sont visiblement relevés en | gouttière. Sa tête est remarquable par sa couleur mate, le devant du front déprimé, le bord relevé de lépistome et 6h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. les 2 petites carènes qui limitent le front entre la base des antennes et le milieu des yeux; ses élytres rappellent par leur coloration certains Stenolophus, et notamment le Har- ginalus, Corse. POGONIDÆ. 106° PATROBUS De]. 113, Patrobus (9) nebrioïdes Vuillefr,, Soc, Ent, Fr, 1866. 345, 2. Entièrement d’un noir brillant, antennes brunâtres ; forme un peu plus courte que chez les autres Patrobus. Tête assez grosse. Prothorax cordiforme, avec les angles anté- rieurs très-saillants, les côtés fortement arrondis, brusque- ment redressés vers le liers postérieur pour former avec la base un angle presque droit, mais un peu aigu; ponctué sur toute sa surface, très-finement sur le disque, plus for- tement en avant et sur les côtés, très-fortement aussi à la base. Elytres assez courles, bien ovalaires, à stries très- ponctuées, interstries couverts d’une ponctuation fine et assez écartée. Côtés de la poitrine fortement ponctués. — Long. , 9,5 mill. Un seul près de Reynosa (Astluries ). 108° Poconus Dej. 114, Pogonus (62) salsipotens Wollast., Can. 1864. 27. 43. Vert-bronzé. Prothorax presque carré, dilaté-arrondi en devant, légèrement rétréci par derrière, profondément ponclué à la base. Elytres oblongues, profondément striées- poncluées, stries externes obsolètes. — Long., 4,6 à 6 mill. Var. a. — Un peu plus grand, plus obscur ; antennes roux de poix, pattes roux-testacé. Var. b. — Un peu plus petit, plus vert ; antennes roux- leslacé, pattes testacées, CARABIDES — POGONIDÆ. 65 De la taille au moins du Chalceus, mais prothorax un peu plus large en devant et plus grossièrement ponctué à la base. Elytres un peu plus parallèles sur les côtés et bien plus profondément striées-ponctuées. Pattes également un peu plus longues et plus robustes. Lanzarote, dans les terrains salés. 115. Pogonus (132) fasciatopunetatus Morav. Pet. 1863, 201. 22. Bronzé obscur, pattes d’un roux bronzé. Prothorax large, sinué sur les côlés au-devant des angles postérieurs; stries des élytres externes distinctes, interstries 3, 5 et 7 avec quelques points enfoncés. g — Long., 6,5 mill, Très-voisin pour la forme de l’Orientalis Dej., un peu plus large. Prothorax plus court, plus fortement sinué au- devant des angles postérieurs. Elytres moins parallèles sur les côtés, 6° et 7° stries un peu plus légères que les autres, 3e, 0e el 7° interstries avec des points enfoncés. Il se rap- proche également pour la sculpture des élytres du Meri- dionalis Dej. ; mais il s’en distingue par sa forme beaucoup plus épaisse, et surtout par son prothorax transversal beaucoup plus large. Sibérie, Kurtusse. 108% Zarqus Wollast. 116. Zargus (1) erotehianus Wollast., Atl, 1865. 25. 67, App. 7. Noir ou noir de poix, avec une nuance métallique très- obsolète, luisant. Prothorax assez petit, en carré subar- rondi, largement réfléchi à la base et sur les côtés, qui sont plus clairs et luisants, marqué de chaque côté de la base d’une large et profonde impression. Elytres régulière- ment striées, mais sans points dans les stries, parfois le limbe est un peu plus clair. Antennes et palpes allongés, grêles, d’un testacé de poix. Antennes à 3 premiers articles plus ou moins bruns; pattes allongées, grêles, brunes ou testacé-brun ; tarses plus clairs. — Long., 11,6 à 12,6 mill. 66 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Cette espèce a la forme normale des Zargus, si ce n’est le dernier article des palpes un peu plus épais ou moins aigu. On peut la reconnaître des autres espèces qui sont particulières à Madère, par sa grande taille, sa teinte ob- scure un peu métallique et les bords de son prothorax lar- gement repliés, et elle se rapproche plus du Monizi que de tout autre. Gomère ; irès-rare, dans les bois de lauriers élevés au- dessus de Hermigua. TRECHID Æ. 110° ANOPHTHALMUS Schm. 117, Anoplhéhalmus (12) Pluéo Dieck, Diagn. blind, Kæf, 2, — Berl, 1869, 339, 4, Pallide testaceus, elongatus, antennis corpore longio- ribus, pedibus prælongis, capite elongato, thorace paulo latiore, hoc subcylindrico, postice coarctato, elytris vix rugulosis, angulo humerali nullo. — Long., 5,5 à 6 mill. d 1° article des tarses antérieurs très-dilaté, 2e moins. Couleur de À. Æacus, intermédiaire pour la taille aux Leschnaulti et Cryplicola. Tête allongée, assez grande, avec 2 sillons frontaux profonds, légèrement divergents par derrière ; mandibules longues et robustes ; palpes très-longs ; antennes plus longues que le corps. Prothorax un peu plus étroit et de moitié plus court que la tête, légèrement élargi sur les côlés au milieu, et également rétréci par devant et par derrière. Il ressemble beaucoup à celui du Leschnaulti, cependant les angles postérieurs sont plus saillants en dehors, « et chacun des 4 angles porte une soie droite. Écusson en : triangle allongé. Élytres un peu plus longues que l’avant- corps, ovale-allongé, près de 2 fois aussi larges que la têle, ayant leur plus grande largeur après le milieu, vaguement mais distinctement ponctuées , avec des stries longitudinales à peine visibles, légèrement ridées ; chaque élytre avec L points sétifères le long de la suture, et 3 autres au bord latéral, dont l’un à l'épaule, le 2° après le milieu et le 3° CARABIDES — TRECHIDÆ, 67 au bout. Ces poils manquent en partie dans les individus peu frais, mais les points sont toujours visibles. On voit à peine une trace de l’angle huméral, qui est encore moins sensible que dans le Minos. Pattes extrêmement longues, proportionnellement beaucoup plus longues que celles du Leschnaulli ; jambes postérieures faiblement courbées en dehors. Très-remarquable par la forme de ses élytres, presque sans angle huméral, graduellement élargies par derrière, et presque en forme de poire. Se distingue en outre de ses voisins par la longueur extraordinaire de ses palles el de ses antennes. Trouvé dans 2 grottes de l’Arriége, courant autour des bourbiers et des stalagmistes humide. Il y avait une nymphe sous une grosse pierre. 418. Anophthalmus (42) mavaricus Vuillefr, Soc, Ent, Fr. 1869. 49. Entièrement d’un jaune ferrugineux, comme tous les Anophihalmus. Un peu plus large et plus court que les autres. Tête moyenne, peu rélrécie en forme de cou en arrière ei peu allongée en avant; présentant 2 très-petits yeux noirs. Prothorax assez court, légèrement cordiforme ; bords latéraux fortement redressés vers la base, avec les angles aigus. Élytres ovalaires assez larges, surtout ®©, fortement striées ; 2 gros points sur la 3° strie. — Long., 6, 83 mill. Ressemble au Hacqueti pour la taille et la forme, mais ses antennes sont plus courtes et son prothorax est plus large. 11 a l'aspect et les mœurs cavernicoles des Anophthalmus ; il a des yeux plus petits que chez tous les Trechus connus, ses antennes plus longues, quoique un peu moins que dans les 4°, et sa taille beaucoup plus grande. Basses-Pyrénées, sous les pierres, dans la grotle de Sare à environ 150 mètres sous Lerre, 68 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 119. Anophthalmus (202) ligurieus Dieck N. Blind. Kæf, 3. — Berl. 1869, 349, 6. Rufus nitidus, capite prothorace augustiore, hoc cor- dato, angulis posticis prominulis, in basi ulrinque fovea perspicue geminata, sulco medio basin versus profun- diore , elytris subdepressis , basi vix oblique truncals , striis in regione scapulari valde impressis punctalisque ; utrinque punciis 3 impressis. — Long., 6, 2 mill. Entre le Doriæ et une autre espèce découverte par MM. V. Bruck et Haliday, dans une grotte de Bagni di Lucca, exactement de la même taille. Tête un peu plus courte et plus large que dans ce dernier. Pronotum plus large par devant et plus fortement arrondi sur les côtés ; angles postérieurs plus saillants en dehors ; base ayant de chaque côté une double fossette distincte, simple dans l'espèce ci-dessus. Sillon médian plus profond par derrière ; épaules moins obliques avec les angles huméraux plus for- tement saillants. Élytres un peu plus aplaties, distinctement plus larges, avec des stries dorsales mieux marquées el poncluées, tandis qu’elles sont peu marquées dans l’autre. — Se distingue du Doriæ par sa taille moindre, les élytres beaucoup plus déprimées, la tête plus petite, le prothorax moins élargi par devant avec les angles postérieurs plus légèrement saillants en dehors. Épaules droites, stries des élytres moins fortement ponctuées, également bien mar- uées. : D’après la description, le Ghilianii du mont Viso a la tête presque de la largeur du pronotum, le sillon médian du pronotum en fovéole par derrière , et les fovéoles latérales simples. — Long., 5 mill, Un seul dans une petile grotte non loin de la Spezzia, fin de juin. 120. Anophthalmus (20b) Brucki Doria. Allongé, roux testacé, luisant, palpes et pattes plus pâles, genoux un peu rembrunis. Tête en ovale long, resserrée un peu en col, atténuée et allongée par devant; sillons intra- CARABIDES — TRECHIQÆ. 69 oculaires larges et profonds ; un œil pâle, bien visible. An- tennes longues et assez fortes. Pronotum plus court et plus étroit que la tête, droit en devant avec les angles arrondis, cordiforme rebordé et réfléchi sur les côtés, rétréci et à - peine sinué à la base, avec les angles relevés et très-aigus ; légèrement convexe au milieu, faiblement ridé sur la sur- face, sillon médian profond, fovéolé à la base, de chaque côté une profonde et large impression triangulaire. Elytres en ovale, convexes , et trois fois plus longues et beaucoup plus larges que le prothorax, entourées d’un rebord mince, creusées à la base, angle huméral marqué mais arrondi, ar- rondies à l’extrémité, dilatées arrondies sur les côtés à partir du tiers antérieur ; stries densément pointillées, les plus rapprochées de la suture enfoncées , les autres de plus en plus légères sur les côtés ; 4'° réunie à la 2° près de l’écusson, recourbées en arc apical terminé par une fovéole ; deux gros points, l’un au tiers occupant tout le 4° interstrie, l’autre après le milieu sur la 8° strie ; en outre, le long dé l’intersirie latéral un certain nombre de gros points, 3 ou h près de l'épaule, 2 après le milieu et 2 subapicaux. — Long., 7 mill. Ressemble beaucoup au Doriæ, mais plus étroit, moins déprimé sur les élytres , à pronotum plus convexe, plus étroit el plus allongé, à angles moins saillants et moins aigus. Cette jolie espèce, qui a dû être publiée dans le Bulletin de la Société entomologique d'Italie, m'a été donnée par le marquis Jacq. Doria, qui l’a découverte dans la grotte de Tona à Termini, en juillet. 121. Anophthalmus (23) Discontigmyi Fairm. Gren. Cat., 1863. 3, L. Oblong, convexe, d’un roux brillant, antennes et paltes à peine plus claires. Tête oblongue, presque parallèle, à sillons peu arqués. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps. Pronotum oblong, un peu plus large que la tête en avant, notablement rétréci en arrière , les côtés se redressant peu à peu ; bord postérieur coupé obliquement avant les angles , qui sont relevés, pointus et forment une 70 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. très-courte épine dirigée en arrière ; convexe, sillon médian irès-marqué ; une impression transversale tenant toute la largeur de la base. Elytres convexes, subovalaires, mais rétrécies faiblement à la base, un peu plus fortement en arrière et brusquement arrondies à l'extrémité; base coupée obliquement et en droite ligne de chaque côté; 4 stries bien marquées, larges, ridées transversalement ; inlerstries con- vexes: partie extern edes élytres ruguleuse. —Long., 3,6 mill. Voisin du Gallicus ; ses antennes sont plus fortes, sa tête est moins ovalaire, son prothorax est plus allongé, à angles postérieurs pointus, ses élytres sont bien plus oblongues, plus rugueuses et plus obliquement coupées de chaque côlé de la base. Bagnères de Bigorre, dans une grolte. 122, Anophthalmus (232) Orpheus Dieck, N. Blind. Kæf, 3. — Berl. 1869. 341, 5. Rufus-oblongus, convexus, antennis corpore fere di- inidio brevioribus, pedibus haud elongatis, capite thorace _angustliore, hoc cordato ; lateribus juxta basin unidentalis, angulis poslicis ipsis aculis, elytris ovatis, basi oblique truncalis, profunde lateque punctato-slriatis. — Long., h, 2 à 4,5 miil. Très-voisin du Discontignyi, mais bien plus grand, il s’en distingue surlout par la dent des angles postérieurs du pronotum , l'épaule non dentée et les stries des élytres plus fortes, Couleur rouge ou d’un brun-rouge pâle. Tête allongée, avec les sillons frontaux très-arqués, mandibules et palpes comme ceux du Discontignyi el du Gallicus ; antennes et paties un peu plus courtes que dans ces deux espèces. Prothorax cordiforme, très-rétréci par derrière, un peu plus long que large ; sillon médian complet; côlés arrondis par devant, échancrés par derrière, finement rebordés ; angles antérieurs très-saillants et pointus , postérieurs aigus, pré- cédés d’une petite dent pointue, Bord antérieur du pronotum . fortement échancré en arc. Écusson petit, triangulaire. Élytres en ovale allongé, convexes, avec des stries larges, profondes, fortement ponctuées et les interstries convexes, les stries devenant plus faibles par derrière ; suture légère- CARABIDES — TRECHIDÆ. 74 ment enfoncée, base des élytres coupée droit, angles humé- raux obtus. g Les 2 premiers articles des larses antérieurs légèrement dilatés. 2 individus dans une grotte de nn à l’entrée sous des pierres enfoncées. 198. Anophthalmaus (24) Beusti Schauf., Isis 1863. 149. Jaune ferrugineux ; tête et mandibules de couleur un peu plus obscure. Tête avec les mandibules aussi longue que le prothorax, des 2/5 de sa largeur, légèrement rétrécie par derrière ; impressions intra-antennaires très-profondes, brus- quement plus légères par derrière, arquées en dehors; bourrelet au-dessus des taches oculaires noirâtres, marqué en haut de 4 à 2 poinis. Dents du menton dépassant le mi- lieu du menton, séparées au milieu par une profonde échan- crure arquée, pointe de la dent médiane obtuse de chaque côté. Labre sinué. Prothorax plus long que large, légèrement cordiforme; angles postérieurs droits, à pointe saillante par une légère échancrure des côtés ; base coupée droit ; impression des angles postérieurs profonde, courte, large, lisse ; ligne médiane raccourcie par devant. Elytres en ovale oblong, à angles également arrondis, à côtés à peine élargis ; ponctuées-striées, stries légères à partir de la 7°: 4'° sirie | se réunit avec la 5e formant un _arc large au bout de l’élytre | et à la place des 7° et 6e qui sont raccourcies, se recourbe | en dedans ; les stries sont finement ponctuées, les interstries faiblement élevés ; sur le 3e on voit deux points profonds dont le premier avant le milieu, le deuxième après ; ongles | Jongs, lisses. Voisin du Raymondi par sa forme un peu aplalie, courte, arge; il est plus robuste, plus large, et a les interstries des | élytres légèrement convexes ; les épaules sont arrondies en | cercle par suite des élytres bien plus élargies ; la couleur est aussi plus intense. La forme des élytres le rapproche aussi du Dor i@, Espagne occidentale, grotte de Sun, | 124. Anophthalmus (26) Auberti Gren., Soc, Ent, Fr, 48644 139, 79 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Roux foncé assez brillant, avec la marge des élytres pas- sant au noir; palpes et dessous du corps beaucoup plus clairs. Antennes assez grêles, grossissant imperceptiblement vers l'extrémité, Tête lisse, un peu plus étroite que le pro- thorax, avec deux sillons profonds en arc adossés, plus écartés en arrière qu’en avant ; front séparé de l’épistome par une fine ligne transverse entre les antennes. Une saillie ovoïde en dedans des yeux, bien limitée par le sillon arqué. Yeux représentés par une petite élévation lisse, concolores, au centre d’une légère dépression. Pronotum cordiforme, aussi long que large, coupé presque droit et finement bordé en dehors avec les angles arrondis; bordé d’un sillon sur les côtés avec la marge mince et relevée, sinué par der- rière, avec les angles aigus et saillants, finement sinué au- devant de l’écusson, bombé et lisse sur le dos, creusé au milieu d’un profond sillon longitudinal entier ; fovéoles ba- sales larges et profondes, inégales. Ecusson en triangle allongé, pointu. Elytres ovales, plus larges et trois fois plus longues que le prothorax, impressionnées à la base, élar- gies par derrière et arrondies au bout séparément ; épaules largement arrondies; bords latéraux déprimés, avec la marge tranchante et relevée; neuf stries ponctuées, avec une petite strie scutellaire courte ; une et deux profondes, les externes superficielles, première rejoignant la cinquième par un arc apical fort et profond, intermédiaires un peu raccourcies, 6 et 7 partant du calus huméral, très-affai- blies et cessant aux 8/4; 8° strie marquée de deux gros points au quart et un peu après le milieu ; intervalle entre les deux stries les plus externes, marqué à la base de 3 grosses fovéoles séparées par aulant de tubercules, de 2 autres un peu après le milieu et de 2 subapicaux. — Long., 5 mill. — Larg., 4 mill. Toulon, dans une groite peu profonde. Voisin du Raymondi ; il s’en distingue aisément par sa taille plus grande, par son pronotum moins rétréci par derrière, ses élytres plus allongées, à stries internes plus profondes. 125. Anophthalmus (27:) delphinensis Abeille, Soc, Ent, Fr, 1869, 406, | | | |! {l (| | | | CARABIDES — TRECHIDÆ, 18 Jaune ferrugineux, avec la marge du prothorax et des élyitres plus foncée. Tête presque aussi large que le pro- thorax, peu rétrécie en forme de cou par derrière et mé- diocrement allongée en avant. Antennes dépassant la moitié | du corps, peu épaisses, ainsi que les pattes. Pronotum assez convexe, aussi long que large, rétréci par derrière, arrondi | sur les côtés, qui se redressent brusquement à la base pour former un angle aigu fort saillant : tronqué droit à la base ; | ligne longitudinale médiane profonde ; impressions basales | plus rapprochées des angles, rugueuses ; rides transversales couvrant le disque, plus marquées à la base. Elytres en ovale plus court que chez l’Auberti, convexes, surtout ©, à épaules arrondies mais nullement effacées; 9 stries bien marquées et profondes, de gros points parfois confluents, un peu moins forts vers les bords latéraux; intersiries convexes, 2 gros pores pilifères sur la 3e strie, l’un près de la base, l’autre avant le milieu; un autre entre la 2e et 3° stries près de l'extrémité; la 4re sirie seule est prolongée jusqu’au bout où elle se recourbe en remontant vers la 5° ou 6°, les autres vont en diminuant de longueur jusqu’à la 6° et augmentent à partir de celle-ci, de façon que le dernier atteint presque l’extrémité. Rebord latéral tranchant, accompagné de quelques gros points près de l'épaule. — Long., 5,5 à 5,9 mill. Bien caractérisé par la forme des angles prothoraciques , la profondeur des stries et la convexité des élytres. Æacus, Minos, Discontignyi, Chaudoiri, Leschnaulti, crypticola et Pandellei en diffèrent par leur forme allongée; le Gallicus par ses épaules effacées, l’Orcinus par ses élytres velues et la tête plus grosse que le prothorax ; les Rhada- manthus, Ghilianii, Doriæ, Raymondi et Auberti par leurs stries au moins en partie oblitérées. Il a plus de rapports avec Navaricus (et Lespesi), mais l'absence com- plète d’yeux, la taille plus petite et les côtés du prono- tum ne se redressant qu’à la base même l'en séparent. Grotte de la Drôme. 126. Anophthalmus {28) Lespesi Fairm., Gren. Cat, 1863. k, 5. ABEILLE, t. VIII, 1874, 7 7h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Ovale-oblong, peu convexe, roux-testacé assez clair, bril- lant. Antennes et paites à peine plus pâles. Tête ovalaire, rétrécie peu à peu dès la base, triangulaire en avant, Antennes un peu plus longues que la moitié du corps. Prothorax un peu plus large que long, rétréci en arrière, côtés à peine redressés à la base, avec une fossetle assez profonde de chaque côté. Elytres en ovale-oblong, dépri- mées sur la suture; stries profondes, grossièrement ponc- tuées ; 2 gros points sur le 2e interstrie ; impression humé- rale lisse, un peu concave. — Long., 4,5 mil). Ressemble beaucoup au Raymondi, mais la tête large à la base diminue immédialement, le prothorax est un peu plus court, ses côtés moins redressés à la base, ses angles un peu moins relevés et aigus, les stries des élytres plus gros- sièrement ponctuées, les trois premières bien plus profondes, les interstries un peu moins plans, la suture plus déprimée, la sirie suturale et la 2e se réunissent près de l’écusson. Dordogne , dans une grotte. 1297. Anophthalmus (31°) bueephalus Dieck, N, Blindt, Kæf, de E = Berl, 1869. 8h, 8e Testaceus, elongatus, depressus , antennis corporis fere longitudine, pedibus longissimis, capite thorace latiore, hoc subcordalo, angulis posticis obtusis, elytris subpa- rallelis, depressiusculis, punctorum 6 piliferorum serie nolaiis, sutura basim apicemque versus fortius impressa, angulo humerali oblusissimo.. — Long., 6,5 mill. Remarquable espèce, très-voisine du Rhadamanthus, comme lui d’un jaune pâle. Tête très-robuste, en ovale large, avec des mandibules très-longues, peu arquées; palpes très-longs. Antennes de la longueur du corps; sil- lons frontaux légèrement divergents par derrière, Prothorax plus étroit et un peu plus court que la tête, cordiforme, avec les impressions ordinaires, étranglé par derrière avec « les angles obtus arrondis, tandis qu’ils sont très-saillants chez le Rhadamanthus. Elytres allongées, presque paral- lèles, assez aplaties, déprimées, avec les angles huméraux aigus, ponctuation fine et écartée avec des rides longitu- dinales légères mais distinctes ; chaque élytre le long de la CARABIDES —— TRECHIDÆ. 79 suture, avec une rangée de 6 points sétifères, dont les 5 derniers sont quelquefois également espacés. Pattes très- longues. Un seul, trouvé dans une groite du département de l’Arriège ; le 4° article des tarses antérieurs est légèrement dilaté, le 2e à peine visiblement, le 4° est avancé en une pointe, terminé par une soie. 198. Anophthalmus (32) Æaeus Saulcy, Soc, Ent, Fr. 1864, 254 ; 4. Allongé, étroit, d’un testacé pâle, avec les antennes el les pattes très-longues ; pronotum cordiforme , de la largeur de la tête ; élytres avec l’angle huméral très-obtus, rugu- leusement striées, élargies au-delà du milieu. — Long., h, mill. Très-voisin de l’'Aphænops cryplicola Lind., même taille, même forme, mêmes couleurs ; antennes, parties de la bouche, jambes et tarses, sauf les antérieurs, tout à fait semblables. Bord antérieur de l’épistome nullement renfié, Prothorax cordiforme , aussi large que la tête, ayant sa plus grande largeur au 1% quart, d’où il se rétrécit jusqu’à la base , tandis que dans le Grypticola il est rétréci devant et derrière , plus étroit que la têle , et atleint sa plus grande largeur à peine avant le milieu. Élytres encore plus obli- quement coupées aux épaules, dont les angles sont plus émoussés, stries moins lisses, la plus grande largeur aux 2/3 au lieu d’être au milieu. Tarses antérieurs avec les 2 pre- miers arlicles visiblement dilatés &, distinctement plus courts © ; saillies inférieures latérales du menton un peu moins aiguës. Bagnères-de-Bigorre, grotte de Campan (Hautes-Pyrénées). 129. Anophthalmus (322) Cerberus Dieck, N, Blind. Kæf. 2. — Berl. 1869, 340, 2. Pallide testaceus, sat elongatus ; antennis corpore vix brevioribus, pedibus longissimis, capite longiore, thorace paulo laliore, hoc vix subcordaio, postice coarctato ; 76 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. elytris sublævibus, angulo humerali obtusissimo.—Long., 5 à 5,3 mill. & A:* article des tarses antérieurs très-dilaté, 2° moins. Très-voisin des An. crypticola et Æacus ; de la même couleur et de la taille du Crypticola, mais tête plus al- longée, mandibules plus droites. Antennes plus longues, presque de la longueur du corps, chaque article presque d’un tiers plus long que dans celui-ci ; palpes semblables. Prothorax aussi de même forme et impressionné de même, mais plus long et avec les angles postérieurs un peu plus marqués. Elytres un peu plus longues, ayant leur plus grande largeur un peu après le milieu, avec les angles hu- méraux d'ordinaire encore plus aigus et les rides longitudi- nales très-obsolèles. Nombre et place des points sétifères comme dans le Pluto. Pattes d'environ un quart plus lon- gues que dans le Crypticola. Les tarses antérieurs g ont le 4° article fortement dilaté, le 2° plus faiblement, tandis que le Crypticola a les tarses ordinaires dans les deux sexes. Il se distingue de l’Æacus par le pronotum beaucoup moins cordiforme, la taille plus étroite et les élytres moins ridées. Cette espèce varie beaucoup pour la ponctuation, les angles huméraux et même la taille. Elle se trouve sous les pierres dans plusieurs grottes de l’Arriége et de la Haute- Garonne. : Une forme remarquable s’est rencontrée avec le type du Cerberus, au printemps 1868, et malgré mes recherches je ne l’ai pas retrouvée depuis. Cette variété /Charon) est un peu plus petite (long., 5 mill.) et a les élytres et le pro- thorax subruguleux et distinctement ponctués, un peu plus translucide , et ses élytres sont un peu plus élargies par derrière. 130. Anophthalmus (32b) Chaudoiri Ch, Bris, Gren. 1867. 164, Allongé , d’un testacé pâle. Tête allongée, presque paral- lèle sur les côtés, marquée de 2 forts sillons, un peu diver- gents en arrière; palpes longs, les maxillaires à dernier article peu à peu acuminé vers l'extrémité, égal en longueur CARABIDES — TRECHIDÆ. 77 au précédent. Antennes comme chez le Æacus. Prothorax aussi large que la tête, beaucoup plus long que large, rétréci légèrement au sommet, assez fortement à la base avec les angles droits bien accusés ; ligne longitudinale médiane très- | fine sur le disque et assez forte à la base et au sommet. Élytres de même forme et à peine plus larges que chez le Æacus, distinctement ruguleuses , longitudinalement dépri- | mées sur le milieu de la suture, avec des apparences de stries légèrement ponctuées ; toute la surface est couverte de poils relevés, assez longs et peu serrés, de la couleur foncière. Dessous presque lisse avec l’abdomen légèrement ruguleux, et couvert d’une ponctuation fine et éparse. Pattes longues et grêles ; 1° article des tarses postérieurs, plus long que les 3 suivants réunis, 4° de moitié plus long que large, — Long., 4 mill. Se distingue des Æacus et Cryptlicola, dont il est très- voisin par sa tête et son prothorax plus allongés, ses élytres . poilues, ruguleuses et à stries distinctement ponctuées. Pyrénées. 4147° BEMBIDIUM Late * 131. Bembidium (9) Dufouri Perr. Soc. Ent. Fr, 1864. 276, 4, Bronzé brillant en dessus, noir verdâtre en dessous ; an- tennes vêtues de petits poils cendrés , noires avec les 3 ou | h premiers articles ferrugineux en dessous. Tête parsemée de points assez serrés le long des yeux, moins au milieu. Prothorax plus large que la têle, presque aussi long que | large, cordiforme, marqué de quelques points sur la dépres- | sion antérieure, et de quelques rides en chevron sur le sillon | médian qui est très-visible, lisse sur le disque et sur les | côtés, densément et fortement ponciué à la base, qui est | coupée carrément et dépourvue de fossettes. Élytres 2 fois larges comme le pronotum, avec une dépression transverse | au 4% quart, stries entières, ponciuées jusqu’au milieu ou up peu au-delà, puis lisses et sensiblement affaiblies, visibles | pourtant jusqu’à l'extrémité ; 8° inlerstrie convexe, les autres 78 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plans, un petit point près de l’extrémité de la 7° sirie et 2 plus apparents sur la 3e. Dessous vert-bronzé, bleuâtre sur l’abdomen. Prosternum et flancs du mésosiernum avec de gros points. Pattes bleu d’acier, avec le dessous des jambes ferrugineux. — Long., 4,6 mill. Se place près du Punctulatum dont il est très-dislinct, se reconnaît de tous ses congénères à l’absence de fossettes à la base du pronotum. Espagne, Madrid, sur les rives du Mançanarez. 132. Bembidinm (11) Crotchi Wollast., Can, 1864, 73, 112. Tête et prothorax brun de poix un peu métallique, terne. Tête parcimonieusement ponctuée. Prothorax cordiforme , presque imponctué, étranglé et un peu rugueux à la base. Elytres plus luisantes, testacées, ornées d’une tache trian- gulaire autour de l’écusson el d’une fascie dentée très- obsolète quoique distincte sur le disque postérieur, striées- ponctuées, strie disparaissant par derrière. Antennes assez courtes ; palpes et pattes roux-testacé. — Long., 4,6 à 5,3 mill. Palma, Santa-Crux ; très-rare., Représente le Pallidipenne, dont on peut le reconnaître par la couleur brun de poix presque terne de la tête et du prothorax, qui sont faiblement métalliques et moins vi- siblement ponctués, surtout celui-ci; par ses élytres d’un roux testacé pâle, ayant leur tache scutellaire et leur fascie dentée, presque obsolètes. 133. Bembidium (Lopha) (522) ibericeum de la Ur Soc. Ent, Fr. 1669, 27, 7. Se place près des B. 4-gultatum et callosum, dont il se distingue par sa couleur d’un noïr-verdâtre un peu plus foncé, par ses antennes entièrement noires avec un reflet verdâtre, ses palpes maxillaires à trois premiers articles de la même couleur, le dernier seul d’un testacé-clair ; par son prothorax un peu plus arrondi sur les côtés en devant, à rebord un peu plus relevé, à angles postérieurs un peu DE AT TT VO CN TON) ENONCE. PNG TE TE LE LOU TOUT À à Comm an à D (1 EME D AI LES TEEN) nd ÉR MIN Ÿ LEUR ON US ERA ET CON ES 4 Le ns _ GARABIDES — TROCHIDÆ. 79 mieux accusés et presque saillants; par ses élytres un peu plus étroites, surtout à la base, un peu moins ovales et plus convexes ; par ses stries à points un peu plus gros, prolongées un peu plus loin par derrière , la juxta-suturale atteignant l’extrémité, mais ponctuée seulement jusqu’à la moilié ; 5 et 6 plus longues que les autres, atteignant la moitié et ponctuées jusque-là ; par ses taches d’un fauve testacé un peu plus chaud, dont la 4° petite, arrondie et bien limitée, est située vers le 4er tiers, naît dans l’inter- sirie entre la 4° et la 5° strie et dépasse un peu la 6° sans atteindre le bord externe ; dont la 2° située un peu plus en dedans, un tant soit peu au-delà du tiers postérieur , est un peu plus grande, presque en forme de rectangle; oblique de dedans en dehors et de haut en bas, sans atteindre tout à fait le bord externe ; par ses pattes enfin de cou- leur plus foncée ; cuisse et genou noir-verdâtre ; jambe fauve-lestacé et tarse brun-noirâtre.—Long., 4 mill. Guadarrama, Escorial ; Pyrénées, Reinosa. 134. WBembidium (Lopha) (5ha) subeallosum Wollast. Canar. 1864. 71, 109. — A-guitatum Brul. (nec Fab.) 1838. 58. , Noir, à peine un peu bleuâtre. Prothorax cordiforme, avec les angles postérieurs presque droits, grossièrement ponctué à la base. Élyires oblongues subparallèles, gros- sièrement rebordées , ornées de 2 taches testacées, striées- ponctuées en devant, avec une profonde impression trans- versale derrière la base , base des antennes et pattes couleur de poix, jambes parfois un peu plus claires. — Long., 3,5 à h,6 mill. Toutes les îles Canaries (moins Lanzarote et Fuerteventura). Diffère du Gallosum, dont il est très-voisin , par sa taille plus grande, sa forme plus large, sa nuance plus obscure presque sans reflet métallique, son pronotum un peu plus densément et grossièrement ponctué à la base, ses élytres un peu plus oblongues avec la tache antérieure plus courte et moins marginale, ses pattes beaucoup plus brunes. Il est _ encore plus voisin du Schmiditi , il lient le milieu entre eux et a la taille et la couleur du 4° et la sculpture du 2°, sa 80 DESCRIPTIONS DE GOLÉOPTÈRES D'EUROPE. couleur encore plus noire et moins bronzée, ses stries plus fines et plus courtes et sa tache antérieure plus petite le distinguent du Schmidti. 135. Bembidium ( Lopha) (562) inconspicuum Wollast, Canar, 1864. 72, 110, D'un noir un peu verdâtre ; prothorax cordiforme avec la base très-peu ponctuée et ses angles presque droits ; élytres oblongues subparallèles, finement rebordées, ornées de 2 taches testacées, profondément ponctuées-striées , stries : disparaissant par derrière. Antennes testacées, comme les pattes, rembrunies vers l’extrémité ainsi que les cuisses, — Long., 8 mill. Ténériffe, un seul. Se rapproche du 4-maculatum , mais plus étroit avec les angles postérieurs du prothorax moins distinctement en denticule , les élytres bien plus profondément striées-ponc- tuées ; membres plus courts; les articles des antennes spécialement plus raccourcis. 1436, Bembidium (Peryphus) (912) deplanatum Morav. Pet. IV. 1862, 224, 61. Très-voisin du Prasinum Duîft., un peu plus grand. Prothorax un peu moins rétréci, plus fortement arrondi sur les côtés par devant, plus profondément sinué au-devant des angles postérieurs qui sont pointus et saillants en de- hors: impression transverse au-devant des angles posté- rieurs très-profonde et très-nette, reliant l’une à l’autre les impressions basales assez grandes et profondes ; il n’y a pas de trace de pli longitudinal aux angles postérieurs. Stries des élytres plus profondes et distinctement ponctuées. Bronzé-vert obscur, assez déprimé; scape des antennes et cuisses brun de poix. Prothorax transverse, sinué au- devant des angles postérieurs qui sont aigus. Elytres pro- fondément striées , stries entières ponctuées. — Long., 5 à 5,5 mill. Sibérie-Orientale , mont Burreja. CARABIDES — TRECHIDÆ. 8L 137 Bembidium (Leja) (1292) guadarramense Gaut., Soc. Suisse, IT, 1867. 109, — La Brul., Fr. 1869. 29, 8. Se place près du Pyrenœum Dej., dont il diffère beau- coup par sa taille bien plus petite, par sa couleur ordinai- rement plus noire, par ses sillons frontaux subparallèles , _ un peu moins profonds, par son prothorax non cordiforme, _ beaucoup plus court, presque deux fois aussi large que | long, mais dépassant à peine dans sa plus grande largeur celle de la tête, bien moins rétréci en arrière ; à angles antérieurs moins saillants, à côtés arrondis en avant, à peine redressés vers la base pour former des angles visi- blement obtus, à impressions postérieures arrondies, aussi | profondes mais presque imponctuées, ainsi que l’espace qui les sépare; par ses élytres moins de deux fois aussi larges à la base que le prothorax, striées à peu près de la même marière, mais à points des stries un peu plus fins | et moins effacés en arrière. — Long., 3 mill. Guadarrama, dans le voisinage des neiges, surtout au pic de Penalara, au-dessus de la Granja, avec le Pyrenœum. | 138. Bembidium /Votaphus) (132a) marginicolle Wollast. Canar. 1864. 7h, 113, Intermédiaire entre le Flammulatum Clairv. etle Varium | Ol., il a la couleur et le faciès général de l’un et la taille et _ la sculpture de l’autre. Peut-être n’en est-ce qu’une variété | géographique. Tête et prothorax d’un métallique plus bril- | lant ;: prothorax plus grossièrement rebordé surtout par | derrière, angles de la base un peu plus saillants. Élytres d’un testacé de poix, et paltes sensiblement plus päles. — | Long., 5 mill. Ténériffe. . | 139. Bembidium (Philocthus) (152) toletanum Perris , Soc. Ent. Fr. 1864. 277, 2, LR EURSS Entièrement d’un noir brillant, avec un léger reflet | bleuâtre. Pronotum une fois 4/2 aussi large que long, à 682 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. dépressions antérieure et postérieure bien visibles, à ligne médiane peu profonde ; arrondi sur les côtés et ne se redres- sant presque pas vers les angles postérieurs qui sont obtus et indiqués par un petit tubercule ; marqué à la base de 2 grandes fossettes profondes et arrondies. Élytres finement striées-ponctuées, stries effacées par derrière excepté les 2 1"* qui sont entières, 7e nulle, mais remplacée par une rainure profonde à l'extrémité ; 3° interstrie marqué de 2 points, 1° au quart antérieur en fossette transverse, 2° un peu au-delà du milieu. — Long., 3,8 mill. Forme des Oblusum et Vicinum. Espagne, Aranjuez, au bord de la Lagune. 418° TACHYS Dej. 140. Fachys (20) migrifrons Fauv, Gren. 1863. 6. Voisin du Bistrialtus Duft., mais plus pelit et plus étroit. D'un ferrugineux clair en dessus, brun foncé en dessous, palpes et paltes d’un testacé pâle. Antennes lestacées, rem- brunies à l'extrémité. Tête d’un ferrugineux foncé, vertex brunâtre. Prothorax faiblement rougeâtre presque carré, légèrement rétréci en arrière, peu convexe ; angles posté- rieurs droits. Élytres allongées oblongues , subdéprimées , obscurément enfumées vers l’écusson , le long de la suture et du bord externe, très-légèrement striées , stries effacées en arrière , la 4'° seule distincte, la 2e peu visible, les exté- rieures nulles ; partie recourbée de la 1° sirie rapprochée de la suture, plus droite, mieux marquée ;.un petit point enfoncé vers le 4° interstrie au 1° liers antérieur de l’élytre. — Long., 2 mill. France mer., Tarbes. Distinct des petites variétés du Bistriatus par sa petite taille, sa forme étroite, la couleur de la tête et du prothorax, les stries des élytres encore moins visibles, etc. 141. Kachys (26: centromaculata Wollast. Canar. 1864. 67, 420. Noir ; élytres d’un testacé-pâle , ornées sur la partie CARABIDES — TRECHIDÆ, 85 postérieure du disque d’une grande tache noirâlre commune, raccourcie latéralement mais prolongée le long de la suture vers le bas plus ou moins étroite ; striées assez distinctement vers la sulure ; yeux très-saillants. Prothorax transverse, assez large , un peu rétréci par derrière , largement réfléchi aux angles postérieurs. Antennes, palpes et pattes d’un testacé-pâle. — Long., 2,3 à 2,8 mill. Lanzarote, sur les bords du lac salé Januvio. Pendant quelque temps je l'ai regardé comme un élai _ particulier du Scutellaris. Maïs il est distinct et s’en éloigne _ par sa taille un peu plus grande et sa forme un peu plus large, ses yeux plus grands et bien plus saillants, son pro- thorax plus large, et plus largement et plus distinctement | réfléchi aux angles postérieurs, ses élytres pâle-testacé presque | Sans tache triangulaire à l’écusson, et avec la fascie au-delà | du milieu raccourcie de chaque côté et réduite à une grande | tache bien limitée, arrondie par derrière et tronquée en | devant, où cependant elle s'étend étroitement ïe long de la | portion antérieure de la suture ; par ses antennes, palpes et } pattes un peu plus longs et d’un pâle uniforme. 1199 ANILLUS Dur. ; mat 142 Anillus (3) eonvexus Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864, 255, 2. Testacé, parallèle, proportionneliement plus long que le Cæcus; élytres droites sur les côlés, parallèles, bien plus | convexes ; tête à fossettes postérieures un peu moins larges mais aussi profondes ; derniers articles des antennes un peu plus longs. Pronotum un peu moins rétréci et non sinné à la base sur les côtés, à bords moins relevés et angles postérieurs plus déprimés ; impression basilaire transverse | et sillon médian longitudinal comme chez le Cæcus. Élytres | coupées carrément à la base, angle huméral droit à pointe | arrondie, parallèles sur les 8/4 de leur longueur , arrondies à l’extrémité ; stries bien visibles près de la suture, réduites | à des lignes de points à partir de la 4°, il y a 8 lignes de | points assez serrés, bien marqués quoique fins, émettant | chacun un petit poil jaune, il y en a un grand à l'extrémité, | Pattes comme dans le Gæcus. A 8h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Dans le Cæcus, les élytres s’abaissent à la base de l'écusson aux épaules, qui sont largement arrondies, légèrement arrondies des épaules aux 3/4, les stries sont presque toutes visibles et leurs points plus larges et plus profonds se confondent davantage avec elles. Le Hypogæus à le pronotum encore moins rétréci vers la base , à bords moins relevés, et ses angles postérieurs ne sont pas déprimés ; ses élytres sont coupées droit à la base, mais ses épaules sont plus largement arrondies et les bords latéraux un peu moins parallèles ; leur surface est bien plus déprimée que chez le Cæcus, et toutes les stries, quoique fines , sont visibles avec leurs points fins et très-serrés. Le Frater se distingue par sa petite taille et l'absence de fossettes frontales. Var, St-Raphaël, sous les pierres ; Blanyuls-sur-Mer. 113. Auüllus (4) frater Aubé, Gren, Cat, Mat, 1864, 4. Testacé. Tête avec un large tubercule sur le front. Pro- thorax marqué par derrière d’une impression transverse, sans sillon médian. Élytres assez déprimées, striées, poin- tillées, obsolètement impressionnées. — Long., 1,5 mill. Très-voisin de l’Anillus hypogœus ; sa tête plus petite n’offre pas de sillon longitudinal de chaque côté, mais une dépression en fer à cheval, ouverte en avant et qui fait ressortir le front sous la forme d’un gros tubercule arrondi. Le pronotum est à peu près semblable à celui de l'Hypogæus, mais il en diffère par l’absence d'impression longitudinale ; les articles 3 à 10 des antennes sont aussi moins ovoides et presque sphériques. France méridionale, Fréjus, avec son congénère, mais plus rare et avant les mêmes mœurs. 144, Anillus (5) Masinissa Dieck, N. Blindt, Kæf,, 4, Berl. 1869, 343, 7. Rufus, angustatus, convexus, parallelus, subtilissime coriaceus , capite minore, parum profunde bisulcato, thorace cordato , postice valde angustato , lateribus basin CARABIDES — TRECHIDÆ. 85 versus vix serrulatis, angulis posticis acutis, prominulis, elytris elongatis, hoc parum latioribus, striato-punctatis, brevissime undique hirtis. — Long., 2 à 2,5 mill. Se distingue de touies les autres espèces par sa forme étroite allongée et l’aspect mat de sa surface. Tête très-petite pour un Anillus, ovale ; sillons frontaux courts, superficiels, finissant par derrière en une pelite fossette. Aandibules dépourvues de celte excroissance dentiforme qu’on voit dans les espèces connues de ce genre. Articles des antennes un peu plus longs que larges. Pronotum fortement en cœur, avec les côtés arrondis par devant, fortement rétrécis par derrière et échancrés, moins au-devant de l’angle postérieur de 4 à 2 petites dents obtuses, re pointue, saillant en dehors ; bord latéral non rebordé, sillon médian léger mais complet ; impressions en dedans des angles poslérieurs, réunies par une impression transversale assez forte. Élytres à peine plus larges que le pronolum, très-longues, assez convexes, presque parallèles, arrondies par derrière, avec les épaules larges, ponctuées, avec des stries longitudinales plus profondes vers la suture et les interstries ruguleux, densément garnis de | petites soies blanchâtres. Tout le dessus plus ou moins finement ridé-réticulé, par là même presque mat. Jambes | postérieures très-insignifiantes, doublement échancrées en dedans. Couleur un peu plus foncée que dans les autres espèces , avec les patles pâles. Tanger (Maroc), en janvier, sous des pierres profondément | enfoncées dans un terrain argileux un peu sablonneux. | 445, Anillus (6) cordubensis Dieck, N. blindt. Kæf, 4, Berl, 1869. 34h, 8. Rufo-testaceus, angustatus, convexus, subl&vis, thoracë | capile breviore, cordato, angulis posticis acutis, elytris | subparallelis , angustis, subtilissime punctulatis, brevis- | sime rareque hirtis. — Long., 1,8 mill. Très-voisin du Masinissa, même faciès, mais de couleur plus claire. Tête beaucoup plus large, fosseltes qui se | trouvent au bout du front déprimé plus profondes, mandi- | bules aussi sans saillie. Pronotum encore plus cordiforme, | avec les bords latéraux encore plus fortement échancrés vers ABEILLE, &. VIII, 4874, 8 86 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. la base et les angles postérieurs poinlus, non: précédés de . petites dents ; sillon médian très-léger. Élylres distinclement plus larges que le prothorax , presque lisses, très-légèrement « ponctuées en série dans leur longueur, à peine plus distinc- « tement sur le dos, avec les bords latéraux légèrement : réfléchis ; petites soies plus rares et encore plus courtes que dans le Masinissa. Antennes el paites d’un jaune pâle. Tout le dessus beaucoup plus finement seulplé et par là même plus luisant,— Facile à distinguer de toutes les espèces connues par sa forme élroile allongée et ses mandibules simples. Sierra de Cordova, au commencement de mars, sous une pierre très-enfoncée dans un terrain gras rouge. 146. Aniilus (7) florentinus Dieck, N,. blindt., Kæf, 4, Berl. 1869, 34h, 9. Rufo-testaceus, convexus, elongatus, capite coriaceo, sulcis frontalibus brevissimis, antennis brevioribus , tho- race portice haud sinualo, angulis posticis oblusis, sulco medio basin tantum versus impresso, elytris strialo- punctatis ac seriatim fere hirtis. — Long., 1,8 mill. Plus petit que GCæcus, Hypogæus et Convexus, très-voisin d’une nouvelle espèce de Corse (an Corsicus Perris ?) Allongé, convexe, jaune-rougeûtre, tête alutacée, finement ridée transversalement à sa base ; sillons frontaux très-courts, superficiels, s’oblilérant devant et derrière. Antennes pro- portionnellement très-courtes. Pronotum parsemé de poils, avec le sillon médian plus oblitéré en devant, du reste plus M distinct; côtés non échancrés et au-devant des angles pos- térieurs quelques inégalités dentiformes peu marquées. -Fos- setites basales reliées par une impression subsemicirculaire. Elytres moins parallèles que dans 4es espèces connues, avec” quèlques rangées de points distinctes sur le dos, dans les- quels il y a de petits poils. Paltes et antennes d’un jâune « plus clair. Se distingue des trois grandes espèces nommées ci-dessus par sa laille plus pelite, see sillons frontaux plus courts, obsolètes, sa tête plus fortement ridée, ses antennes plus courtes, les côtés du pronolum non échancrés par derrière; CARABIDES —- TRECHIDÆ, 87 — de l’Anillus corsicus surtout par le sillon médian dont le pronotum est dépourvu, les angles postérieurs du pro- iborax un peu plus obtus, le corps plus convexe, et les | antennes un peu plus courtes. — Le Frater est beaucoup plus petit, n’a pas de sillons frontaux, ni de sillon protho- racique médian et les antennes sont plus courtes. Le Florentinus se distingue de tous par la tête distinc- tement ruguleuse ; irouvé en juin dans le parc de Pratolino, aux environs de Florence, sous une pelite pierre, au bord | d’un ruisseau. | 1920° SGOTODIPNUS Schm. | 147. Scotodipnus (al) Sauleyi Dieck, N. blindt. Kæf, 5. — Berl. 1869. 345, 40. Festaceus, nitidus, sulcis frontalibus obsoletis, thorace | subcordato ; subtiliter vage punctato; elytris subparal- lelis, subtilissime punctulatis, brevissime, apice eviden- | dius hirtis. — Long., 2,5 à 2,8 mill. La plus grande espèce connue, un peu plus grande que Glaber. Têle comme dans cetle espèce, mais avec des sil- lons frontaux qui se transforment en une très-légère im. pression. Articles des antennes plus longs, mandibales avec une ligne longitudinale élargie au milieu dans les deux sexes, tandis que dans celui-ci la mandibule gauche du & est munie d’une dent longue, horizontale, s’abaissant sur la droite. Pronotum de la même forme, mais avec une ponc- tuation plus visiblement éparse ; les angles postérieurs, for- tement échancrés en triangle, forment deux pointes saillantes, dont l'externe très-pointue saille en dehors, l’interne est pointue, tandis que dans le Glaber l'angle supérieur est à peine droit, et l’inférieur très-cblus. Elytres finement et vaguement ponctuées, plus longues que labdomen comme dans le Glaber ; celles-ci sont coupées obliquement par dehors, au bout. Jambes antérieures arquées comme dans l’espèce de Baudi. Se distingue du Pandellei surlout par sa taille plus grande, les angles extérieurs de l’échancrure du prothorax moins saillants en dehors. 88 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. g 1° article des tarses antérieurs fortement dilaté comme dans les autres espèces. Trouvé dans les Apennins de Val- lombrosa, sous des pierres fortement enfoncées dans un terrain jaune gras. Dans mon exemplaire 4 la cuisse postérieure est munie en dedans d’une petite dent, l’autre est simple comme dans les autres espèces du genre. _ 118. Seotodipnus (12) hirtus Dieck, N, blindt, Kæf, 4 — Berl. 1869, 346, 4. Testacé, luisant; prothorax plus court, subcordiforme ; élytres subparallèles, déprimées, finement ponctuées, hé- rissées de longs poils en séries. — Long., 2,5 mill. Voisin des Glaber et Saulcyi. Jaune pâle, luisant. Tête presque plus longue que le pronotum, avec les impressions frontales profondes ; mandibule gauche avec une forte dent dressée au milieu ; prothorax assez court; la dent supérieure de l’échancrure des angles postérieurs pointue, l'inférieure à angle droit. Elytres subparallèles, avec des « rangées de petites soies blanches, très-finement ponctuées, et dans les points de très-petits poils visibles seulement à un très-fort grossissement ; obliquement coupées en dehors à l'extrémité. Jambes antérieures dilatées assez fortement en forme de dent, Se distingue aisément du Glaber par l’armure de la man- dibule gauche, les angles pointus de l’échancrure du pro- notum et les poils imperceptibles ; — du Saulcyi surtout par sa taille plus petite, la fossette frontale plus profonde, les angles de l’échancrure moins pointus, et par l’armature imperceptible de ses mandibules et les poils des élytres en séries. Sur les hauteurs du Col di Tenda, sous un gros roc, à « la fin de juin, en compagnie avec le Adelops Aubei et une. nouvelle espèce de Cephennium aveugle. Sous-genre Microrypazus Lind., Soc. Ent. Fr. 1863. 483. PL, 9, fig,:/7. Corps allongé, aplali, Tête médiocrement grosse; yeux CARABIDES — TRECHIDÆ. 89 nuls. Antennes moniliformes; mandibules arquées, inermes en dessus ; avant-dernier article des palpes maxillaires for- tement renflé, le dernier presque invisible. Elytres rac- | courcies, découvrant la partie supérieure de l'abdomen; leur extrémité découpée en dedans à la suture et obtusé- ment ironquée. Tarses antérieurs ayant leurs 2 premiers articles dilatés : le 4° fortement en carré et le 2° irès- faiblement. Genre formé sur l’un des plus petits Carabiques (1 1/2 mill, de long.), le Scotodipnus Schaumi Sauley. Diffère des Scotodipnus par la dilatation des tarses antérieurs &', | et les mandibules inermes en dessus. 119. Seotodipnus (Microityphlus) (2) Schawumäi Saulcy, Gren. Matér. 1863. 6. — Lind., Soc, Ent. Fr. 1863, 484. PI 9, fig. 7. Teslacé pâle, allongé, parallèle. Prothorax une fois et | demie plus large que la tête. Elytres vaguement ruguleuses ; arlicles des antennes un peu allongés. — Long, 1,5 à | 4,8 mill. Testacé pâle, brillant, allongé, parallèle. Palpes, antennes et pattes plus pâles. Tête marquée de deux sillons inler- rompus, formant quaire fossettes obliques, divergentes pos- térieurement. Antennes à articles très-faiblement allongés. Prothorax beaucoup plus large que la tête, aussi long que large, se rétrécissant dès le premier Lliers, marqué transver- salement d’un sillon antérieur et d’un postérieur courbes, reliés par un sillon longitudinal médian, profond et large, élargi par derrière ; arrondi en devant et droit par derrière sur les côlés, avec les angles postérieurs obius. Elytres parallèles, presque carrées mais arrondies à l’épaule, déhis- | centes par derrière, arrondies séparément au bout et mu- nies d’un long poil jaune; ponctuation irrégulière assez forte, mais obsolète, assez écartée, d’où la surface paraît rugueuse. Diffère du Glaber par sa taille plus petite, sa tête moindre, à sillons différents, par la forme du pronotum à angles pos- | térieurs moins saillants et par la ponctuation des élytres. De lAubei par sa taille plus grande, sa tête bien plus 90 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. petite, la forme des sillons frontaux, la longueur des an- tennes, le prothorax plus grand, à sillon médian bien plus fort et à angles postérieurs moins saillants, les élytres plus longues et plus parallèles et leur ponctuation. Les Albères (Pyrénées-Orientales), sous des pierres en- foncées. 150. Seotodipnus (Wicrotyphlus) (3) Aubeï Saulcy, Gren, Mat. 1863. 5. Peu parallèle, d’un testacé pâle, brillant; palpes, an- tennes et pattes plus pâles, Tête marquée de quatre fosseltes disposées en carré, réunies deux à deux longitudinalement, chacune par un sillon bien marqué; fossettes antérieures obliques, divergentes par devant, postérieures transversales. Antennes à arlicles un peu transverses. Pronotum. à peine plus large que la tête, moins long que large, se rétrécissant dès le premier tiers, sillons transverses courbes, assez mar- qués, sillon médian assez fort, joignant les deux sillons transversaux, s’élargissant en arrière; arrondi en devant et droit en arrière sur les côtés; angles postérieurs un peu saillants. Elytres 2 fois 1/2 plus longues que le prothorax , arrondies à l'épaule, s’élargissant aux 2/3 postérieurs, arron- dies sur les côtés, déhiscentes et arrondies chacune au bout. — Long., 4 mill Diffère du Glaber par sa taille beaucoup plus petite , la forme générale, les sillons de la tête tout autres et les ély- tres moins parallèles. Var, Fréjus. 151. Seotodipnus (Wicrotyphlus) (3°) Revelierei Perris, Soc. Ent, Fr., 1865. 505, 14, Testacé pâle, allongé, parallèle , prothorax un peu plus long que la tête ; angles postérieurs sensiblement saillants ; élytres lisses; articles des antennes un peu allongés. — Long., 1,2 mill. Comme les Aubeï et Schaumi Saulcy, il est d’un testacé \ pâle brillant ; il a les fossettes de la tête, les sillons longitu-. | dinal et transversaux du pronotum, la déhiscence des élyires, CARABIDES — TRECHIDÆ, 9L Il diffère de l’Aubei par sa taille un peu plus grande, par ses élytres parallèles, les articles des antennes plus allongés, et du Schaumi par sa taille un peu plus petite, sa forme plus étroite el par ses éiytres lisses et non un peu rugueuses, de l’un et de l’autre par les angles postérieurs du prothorax irès-visiblement saillants et sensiblement plus que dans l’Aubei. Corse, sous les pierres, en novembre. 152 Scotodipnus (VWicrotyphlus) (4) Pandeïilei Saulcy. Gren. Cat., 1867. 162, De même couleur que ses congénères, un peu moins grand que le Glaber, plus grand de moitié que le Revelierei et le Schaumi, beaucoup plus grand que lPAubei. Tête à impres- sions fortement marquées, antérieures ; surface ruguleuse, mate. Antennes à articles un peu plus longs que chez le Schaumi. Pronotum un peu plus large que long, presque d’un tiers plus large que la tête, très-cordiforme, à angles postérieurs doubles et aigus, ce qui le rapproche des Dro- mius ; Sillon longitudinal moins fort que chez le Schaumi, rebords plus nets et plus élevés, côtés sinués en arrière. Abdomen et élytres un peu moins longs à proportion que chez le Schaumi, ponctuation semblable. Elÿytres tronquées au sommet , plus obliquement en dehors, comme chez le Glaber ; épaules très-netlement carrées ; dépression humé- rale forte, d’un quart plus large que le prothorax. — Long., 2 mill. Hautes-Pyrénées, dans la vallée d’Aure, un seul exem- plaire. En août de l’année précédente, j’ai trouvé, sous une pierre enfoncée près de Bagnères-de-Luchon, dans une même ga- lerie avec le Scotodipnus Pandellei, une larve blanc-jaunâtre pur, avec la iête plus foncée, de la grandeur du prothorax : mandibules fortes, en faucilles, ornées d’une dent pointue : palpes de 4 articles, chacun régulièrement aminci vers l'extrémité, labiaux de 2 articles ; antennes avec le 3° article épaissi au bout. Sur les côtés de la têle se trouve une petite tache brune ronde sur laquelle je n'ai pas pu distinguer d’ocelles. Prolhorax avec un sillon médian stpertieiel cn 99 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. s’avance sur le dos et les anneaux du ventre. Méso- et mé- tathorax ensemble plus longs que le prothorax. Dernier segment abdominal avancé en un appendice conique , qui s’épaissit au bout en forme de nœud et au milieu duquel en dessous se trouve l'anus. Les appendices cornés du dernier segment sont inarliculés , plus longs que deux segments réunis. Les crochets des tarses simples. Le dessus des segments abdominaux est divisé de chaque côté en petits bourrelels longitudinaux par quatre fines lignes longitudinales, creusé au milieu en forme de sillons superficiels. Tout le bord est garni de poils sétiformes épars, inégaux. — Long., 3 mill. JII, HYDROCANTHARES. pt DYTISCIDÆ. 193° EUNECTES Er. ; 1. Eumectes (1°) subdiaphanus Wollast, An. Nat. hist, VIII, 18641. 400. — Cat, Can, Col., 4864, 84. — Atlant, , 1865. Append. 11. Un peu oblong, coriacé subdiaphane, d’un testacé clair pâle, épistome entier en devant. Têle noire par derrière et ornée d’une grande tache frontale profondément bifide en « devant. Prothorax nébuleux avec une bande transverse brisée, oblique sur les côtés, avec les angles postérieurs assez obtus, un peu inégal, bord postérieur distinctement élevé au-dessous des angles. Ecusson subiriangulaire. Elytres marquées d’une triple série de grands points mêlés de plus petits noirs, or- nées de deux taches noires sublatérales. Antennes et pus d’un testacé pâle. — Long., 16,3 à 17,5 mill. © £lytres creusées sur les côtés d’une fosselle longitudi- nale médiane allongée, très-profonde. Grande-Canarie, El Charco, dans les eaux stagnantes, HYDÉOCANTHARES. — DYTISCIDÆ. 93 2. Eunectes (1) subeoriaceus Wollast, An, Hist. Nat, VIIT, 1864, 99, re Atlant., 1865, App. 42: Ovale-oblong, coriacé subdiaphane, d’un testacé pâle clair, épistome légèrement échancré en devant. Tête noire par derrière , ornée d’une grande tache frontale distincte, pro- fondément bifurquée en devant. Tête noire par derrière, ornée d’une grande tache frontale distincte , profondément bifurquée en devant. Pronotum nébuleux avec une pelile bande transverse brisée, oblique sur les côtés , angles pos- térieurs assez aigus, presque égal, légèrement élevé sur son bord postérieur au-dessous des angles; écusson subsemicir- culaire. Elytres marquées d’une triple série de grands points et de points plus petits noirs (petits, plus légers et plus écartés en devant), ornées d’une petite tache noire sublatérale (rarement deux ). Antennes et pattes d’un lestacé pâle. — Long., 16,3 mill, Madère , dans une citerne au-dessous de Funchal, peu abondant, 425° HYDATICUS Leach. 3, Hydaticus (2°) punetipemnis Thoms. Skand. Col. IX, 1867. 87, 1. — H, transversalis F, Spec. I, 1871, 265. (Pars). Ovalis, niger, pronoti margine antico lateralique ferrugineis ; elytris margine laierali lato fasciaque iransversa pone basim testaceis, subliliter, parce sed evidenter punctatis ; pedibus ferrugineis, posticis piceis, unguiculo interiore exteriore plus quam duplo breviore. — Long., 13 mill. & Ongles antérieurs courbés, égaux, pas allongés ; larses antérieurs à 2° article très-finement coriacé strigueux. © Prothorax avec quelques cicatrices sur les côtés. Var. Fascie basale des élytres indiquée seulement par un point. Se distingue des suivants par ses ongles postérieurs dont linterne est deux fois plus court que l’externe, par ses ‘! DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. élytres finement mais visiblement pointillés, surtout vers les côtés, le limbe largement flave, les lignes noires inégales, les pattes antérieures du 4, avec le 2° article, très-finement strigueux, les ongles non allongés, également et plus forte- “ment courbés, et les jambes intermédiaires non couleur de de poix. Suède, h. Hydaticus (21) Ilævipennis Thoms. Skand. Col. IX, 1867. 88, 1b, — FH, transversalis F, Spcc, I. 1871. 265. (Pars). Ovalis, niger, pronoti margine antico lateralique la- tissimo ferrugineo ; elytris lævibus margine laterali lato fasciaque pone basim testaceis ; pedibus ferrugineis, pos- ticis et tibiis intermediis nigro-piceis, ungquiculis posticis interiore quam cexleriore haud duplo breviore. — Long., 4h mill. g Pattes antérieures à ongles allongés, courbés subite- . ment à la base, armés d’une dent, un peu dilatés en des- sous au milieu, 2° article densément et plus fortement co- riacé strigueux. © Inconnue. Ressemble au précédent pour la couleur , mais un peu plus grand , fascie noire du pronotum non prolongée sur Île milieu; élytres lisses, limbe flave, lignes noires non inégales; jambes intermédiaires couleur de poix ; ongles postérieurs inégaux, mais l’intérieur pas deux fois plus long que l’ex-. térieur ; antérieurs 4 comme dans les suivants, c’est-à-dire allongés, subitement courbés à la base. | Suède. 128° AGABUS Leach. 5. Agabus (£riglenus) (9°) umguicularis Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 104, 3. Oblongo-ovalis , ænconiger supra leviler, œqualiter convexus, pedibus ferrugineis, femoribus sublus protho- racisque lateribus piceis; elytris lineolis 2 pellucidis, postice sublilissime parce punctalis.— Long., 7 mill, HYDROCANTHARES — DÿŸTISCIDÆ. 95 g Ongle antérieur des paites de devant armé au-dessous du milieu d’une forte dent aiguë. Se distingue aisément du Femoralis par son corps plus oblong, la couleur de ses pattes, les cuisses antérieures non longuement ciliées en dessous, ses élytres à peine obsolètement et vaguement ponciuées et encore seulement par derrière, deux lignes iranslucides et les ongles anté- rieurs &. Ressemble beaucoup à l’Affinis ; il s’en éloigne par son corps non parallèle sur les côtés, son prothorax couleur de poix sur les côlés, plus rétréci par devant, sa tête plus petite et les lanières latérales du métasternum plus étroites. Tête à peine bronzée, deux taches sur le vertex et extrémité de l’épistome brun de paix; labre et palpes ferrugineux. Antennes dépassant un peu la base du prothorax, ferrugineuses ; derniers articles obscurs au bout, 2° à peine plus long que le 8° Prothorax plus @e 2 fois plus court que large, avec un rebord assez épais sur les côtés, rétrécis en s’arrondissant vers le bout: angles anté- rieurs aigus, saillants ; plus large à la base qu’au bout, tronqué, avec les angles postérieurs droits ; également con- vexe itransversalement sur le dos, noir bronzé ; côtés cou- leur de poix, une série de points en dedans du bout et à la base, cette dernière interrompue au milieu. Ecusson en triangle transverse. Elytres A fois plus longues que le pro- thorax, moins largement arrondies au bout, noir bronzé, avec une ligne au-delà du milieu vers les bords latéraux et une goutte subapicale ferrugineuses, translucides ; assez convexes sur le dos, sculpture à peine distincie, marquées par derrière de petits points entre les trois séries ordinaires très-dispersées. Dessous noir. Pattes ferrugineunses, cuisses couleur de poix en dessous. Suède. ; 6. Agabus (Gaurodytes) (10a) eiypeañis Thoms., Skand. Col, IX, 4867, 107, 8b. Ovalis, leviter œqualiter convexus, niger, pedibus, limbo laterali prothoracis œnei ferrugineis ; elytris sub- tilissime reticulato-punctatis, fuscis, limbo basali late et laterali postice obsolete pallidis. — Long. 6,5 mill. 96 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. & Tarses antérieurs peu dilatés, ongles antérieurs non allongés, subégaux. Semblable au Paludosus par la saillie du prosternum sans carène et par sa couleur, mais la structure du prothorax est tout autre ; ses pattes entièrement ferrugineuses, les der- niers articles des antennes brun-noir au bout ; un peu plus petit que le Congener, dont il diffère abondamment par le limbe latéral du prothorax, avec l’épistome et les pattes en entier féfrugineux , les ongles antérieurs & plus courts, la saillie du prositernum sans carène médiane. Forme, couleur et taille presque du Femoralis ; il s’en éloigne par ses élytres à peine bronzées, plus obscures par derrière, beaucoup plus finement réticulées-poncluées ; bandes latérales du mé- tasternum plus larges, cuisses antérieures non longuement ciliées, saillie prosternale sans carène médiane. | Têle noir-bronzé, avec 2 taches sur le vertex; l’épistome tout entier, le labre et les palpes ferrugineux. Antennes dépassant la base du prothorax, ferrugineuses, dernier ar- ticle au moins d’un brun-noir au bout. Pronotum fortement transverse , avec un rebord latéral moins épais, arrondi ensemble avec les élytres et la tête en une courbe com- mune ; plus fortement rétréci vers le bout, sinué de chaque côté à la base près de l’écusson ; peu convexe sur le disque, d’un bronzé un peu verdâtre ; limbe latéral ferrugineux, à peine réticulé; série basale transverse de points dis- tincte, interrompue au milieu. Elytres obscures, à peine bronzées, plus obscures au bout ; limbe basal largement, laléral disparaissant par derrière, testacés ; légèrement con- vexes sur le disque, très-finement ponctuées-réticulées. Dessous noir; saillie prosternale presque plane au milieu. Pattes entièrement ferrugineuses, Suède. 7. Agabus (32°) consanguineus Wollast, Canar, Col., 485%. 81, 129, Voisin du Bigullalus, mais un peu plus oblong (ou moins arrondi sur les côtés), moins convexe, moins luisant (même presque opaque ©); angles postérieurs du prothorax à peine plus droits ; écusson à peine plus petit et plus lrian- HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ. 97 gulaire (à pointe aiguê) ; antennes et pattes un peu plus obscures, genoux presque concolores ; larses antérieurs © un peu plus dilatés à la base, et jambes antérieures un peu plus étroites. Var. Un peu plus petit, à peine plus couleur de poix, plus ovale, plus déprimé, plus opaque © ; antennes et pattes pour l’ordinaire plus roussâtres. — Long., 8 à 9,3 mill. Si Aubé n'eût considéré le Dilatalus comme étant peut- êlre une variété du Guttatus, je serais tenté d’y rapporter cette espèce ; mais elle ne peut se rapporter au Guitalus, car elle n’a pas cette couleur de poix à laquelle l’auteur attache de l'importance, et les réticulations de la surface sont plus grossières (même dans le &). Elle diffère en outre du Guttatus par sa taille bien plus grande, sa partie anté- rieure plus large, sa surface plus finement réticulée, son pronotum plus large en devant, un peu plus arrondi sur les côlés , avec les angles postérieurs plus obtus, les 3 séries discales de points plus grandes (avec la petite série suturale obsolète), son limbe plus terne et toute sa surface un peu moins luisante (particulièrement ©). Elle se distingue du Bigultatus par sa forme bien plus oblongue ou moins arrondie, son corps moins convexe, sa surface nroins polie, son écusson plus petit et plus triangulaire , son limbe plus obscur et presque concolore, ses jambes antérieures bien plus étroites, el les tarses antérieurs & pas tout à fait si dilatés. Très-abondant dans les ruisseaux des stations intermé- diaires à Ténériffe , Gomère et Palma. 8 Agabus (34) Gougeleti Reiche Fr, 1863, 474. Ovale, peu convexe, noir de poix, luisant, Tête alutacée, avec une impression transverse de chaque côté au-devant des yeux ; antennes et palpes d’un roux testacé, ceux-ci rembrunis au bout. Pronotum près de deux fois plus large que la têle, plus de moitié plus court que large, profondé- ment échancré en devant, avec les angles assez aigus ; un peu arrondi sur les côlés, peu sinué par derrière, avec les angles droits, subaigus ; alutacé, impressionné, ponctué trans- versalement en devant, largement bordé d’un roux testacé ABEILLE, |. VIII, 1871. 9 98 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. sur les côtés , lisse au milieu de la base et avec une ligne transversale ponctuée de chaque côté. Ecusson alutacé, cou- leur de poix. Elytres de la largeur du prothorax à la base, peu dilatées vers le milieu, atténuées au-delà, terminées en pointe arrondie commune, avec trois rangées de points pili- fères ; obscures, parsemées vaguement de laches testacées, marquées un peu au-dessous du milieu d’une tache blanche translucide mal déterminée, latérale, et parsemées de là au bout de semblables taches plus petites. Dessous noir, avec les pattes roussâtres, cuisses noires à la base, — Long., 8,5 mil, — Larg., 4,8 mill. Se place près des A. biguttatus et dilatatus, dont il diffère par sa forme plus élargie, plus régulièrement ovale, par sa couleur générale d’un brun de poix foncé avec les bords de son prothorax largement teslacés, par les taches transparentes nombreuses de ses élytres, ete. Dans les indi- vidus un peu plus clairs, on remarque une ligne noirâtre le long de la suture. Le Marginicollis Fairm. en est très- voisin, mais sa taille est moindre, sa forme plus élargie, sa couleur d’un brun testacé, clair en dessus comme en des- sous et ses élytres n’offrent pas de taches diaphanes. Corse, 9, Agabus (Gaurodytes) (k1a) biguttulus Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 110, 16b. © Oblongo-ovalis, supra parum convezus, œneus; antennis pedibusque rufis, allis apice summo his femo- ribus medio nigro-piceis ; prothorace virescenti-æneo, basi vix sinuato elytrisque sublilissime sed evidenter reliculatis , his lincola mox pone medium laterali gut- taque ante apicem rufescentibus. — Long., 7 mill. Coloration des élytres et forme de l’Affinis à peu près : il s’en distingue par son prothorax bronzé-verdâtre, et ses élytres très-finement réticulées. Taille de l’Unguicularis ; il s'en éloigne par les lames latérales du métasternum larges et la sculpture des élytres. Tête assez grande, bronzé-verdâtre, avec deux gouttes sur le vertex, le labre et les palpes ferrugineux. Antennes ferrugineuses, dernier article presque tout entier noir de J HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ. 99 poix. Pronotum presque plus étroit à la base que les ély- tres, à peine visiblement sinué près de l’écusson, avec un rebord assez épais sur les côtés qui sont un peu arqués ; médiocrement rétréci en devant, un peu convexe transver- salement sur le disque, bronzé-verdâtre, très-finement ré- ticulé, marqué de deux séries de points, l’une en dedans du bord antérieur et l’autre à la base, plus fine, inter- rompue dans son milieu, et de quelques petits points sur les côtés. Elytres cinq fois plus longues que le prothorax, moins parallèles sur les côtés que dans l’Affinis, bronzées, assez luisantes, ornées d’une ligne au-delà du milieu vers le bord latéral et d’une goutte apicale rougeâtres ; très- finement mais distinctement réticulées, avec 83 séries de gros points sans ordre par derrière, intérieure simple jus- qu’au milieu. Dessous noir-bronzé ; pattes rousses, jambes postérieures plus obscures ; cuisses d’un noir de poix, an- térieures au milieu, postérieures presque tout entières; lames latérales du mélasternum presque plus larges que dans l’Affinis. Avance prosternale pas large, subcarénée au milieu, Suède, 132 LAccoPHiLus Leach. 10. Laecophilus (2°) inflatus Wollast. Canar. Col., 1864. 79, 125. En ellipse large, convexe ; têle et prothorax d’un lestacé roux clair; celle-là assez large, celui-ci brièvement saillant au milieu de la base ; élytres d’un brun-olivâtre, plus ou moins transparentes le long du limbe, ornées de taches irré- gulières, indistinctes, obliques, pâles vers le bord ; antennes el palpes d’un testacé pâle ; pattes d’un testacé de poix. — Larg., 4,6 à 5,4 mill. Diffère des Minutus et Hyalinus par sa taille plus grande, ainsi que par son corps plus large, plus elliptique et plus convexe. Pour la coloration, la tête et le prothorax (légère- ment prolongé au milieu de la base) sont d’une couleur roux-lestacé plus ou moins pâle, tandis que les élytres sont d’un brun-olivâtre obscur, avec les taches obliques provenant des bords transparentes, mais légères. Canarie, Ténériffe et Gomère ; pas rare, 100 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 11, Laecophilus (5) luridus Schaum, Berl, Zeit, 1864, 407, Ovalis, apice late rotundalus , testaceus, prothoracis basi media brevissime acute producta, angulis anticis productis ; elytris luridis, immaculatis.—Long., 7,3 mill. Ressemble beaucoup au Testaceus, mais constamment beaucoup plus grand, moins court et un peu plus aplati. Tête et prothorax jaunes; les angles antérieurs de ce der- nier détachés des côtés, abaissés en pointe plus aiguë et plus saillants que dans le Testaceus. Elytres jaune-brun terne, sans taches ou avec des taches tout à fait indistinctes. Toute la surface paraît, à un plus fort grossissement, très- finement alutacée et a par suite un éclat un peu plus faible que dans le Testaceus. Moyenne et Basse-Egypte. 135° HyproPorus Clairv. 12, Hydroporus (7) eribrosus Schaum, Berl. 1864. 107. Breviler ovalis, convexiusculus, testaceus, capite anlice marginalo, punctulato, vertlice levi linea separato, pro- thorace basi utrinque striola brevi in elytris continuala impresso, his fusco-griseis, creberrime punctatis.—Long., 2,8 mill. | Espèce très-distincte, qui joint aux caractères du premier groupe (corps en ovale court et têle rebordée) une petite sirie enfoncée sur la base du pronotum et des élytres, comme cela se rencontre dans les espèces voisines du Geminus ; très-distinct en outre par la ponclualion des élytres très-serrée et uniforme. De la forme du Decoratus, d’un jaune-rouge clair, les élytres d’un brun-gris clair. Tête rebordée par devant, finement et assez densément ponctuée ; vertex séparé du reste de la tête par une fine ligne transversale, lisse. Pronotum un peu rétréci par de- vant, avec les côtés presque en droite ligne, et fortement saillants en devant; angles antérieurs séparés du bord an- térieur par une pelile impression, très-finement et legère- HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ. 104 ment ponctué, muni de chaque côté à la base d’une courte et fine strie enfoncée, le bord noir entre les deux stries. Elytres d’un gris brunâtre, portion interne de leur base, pourtour de l’écusson et suture plus foncés, presque noi- ratres, le bord Jatéral séparé par une fine ligne élevée, de la couleur de la tête et du prothorax, toute la surface très-densément et assez fortement ponctuée, avec une très- fine strie enfoncée qui continue celle du pronotum et alteint à peine le 2° quart. Dessous, pattes, antennes et palpes d’un jaune-rouge clair. Une fois, près du Caire. 13, Hydroporus (13) pentagrammus Shaum, Berl., 1864. 108. Testaceus, prothorace basi utrinque striola brevi in elytris paullum continuata impresso, basi media nigra, elytris sutura lincisque 2 longitudinalibus postice, con- nexis nigris, abdomine infuscato. — Long., 1,5 mill. Un peu plus petit que Geminus, facile à reconnaître par le dessin des élytres ; jaune pâle, médiocrement luisant. Têle et prothorax presque lisses; ce dernier ayant à la base de chaque côté une strie courte et profonde, le bord noirâtre entre les 2 stries. Elytres à peine visiblement ponctuées, avec une profonde strie juxlà-sulurale prolongée presque jusqu’à l'extrémité, et de chaque côté à la base une très-courte et assez profonde, qui fait suite à celles du pronotum ; la suture et 2 lignes longitudinales qui se joignent avant la pointe et dont l’interne va jusqu'à la base, l’externe un peu raccourcie par devant, sont noires. L’abdomen, à l’exception de la pointe, et les côtés du post- pectus bruns. Commun dans les flaques d’eau, Moyenne et Haule- Egypte. 11, Hydroporus (47) bætieus Schaum, Berl, 1864. 109. Elongato-ovalis , depressiusculus, supra pallido-testa- ceus, prothoracis lateribus subrectis, basi nigro bima- _ 402 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. culata; elytris lineis 5 lineolaque externa hinc inde confluentibus. — Long., 3,6 mill. Ressemble beaucoup au Gerisyi, mais Dbéañcoup pins petit et tout à fait distinct par la forme du prothorax. Ce dernier est aussi moins rétréci par devant et les côtés sont presque droils, très-faiblement arrondis par devant, l'angle qu’ils forment avec les côtés des élytres est plus grand. Coloration et dessin tout comme dans le Gerisyi, seulement les deux lignes noires internes se réunissent en plusieurs places, et la 5° est un peu interrompue non seulement au milieu, mais aussi se rapproche par derrière de la ligne marginale et en même temps de la 4: ligne; la suture noire s’élargit avant l'extrémité. Le pronotum a par derrière deux taches noirâtres, plus visibles que dans le Cerisyi. Poitrine et abdomen noirs. Andalousie. 15. Hydroporus (48) seythus Schaum. Berl., 1864. 110. Elongalus, supra lestaceus, nitidulus, prothoracis late- ribus subrotundatis , elytris lineis 4 lineolisque externis fusco-nigris, confluentibus. — Long., 3,6 à 4,6 mill. Egalement voisin du Cerisyi, mais plus étroit, plus paral- lèle, plus luisant, et avec les lignes des élytres se joignant. Tête large et entièrement d’un jaune-rouge, comme le pro- thorax, lrès-finement et vaguement ponctuée ; ce dernier peu plus étroit par devant que par derrière , légèrement arrondi sur les côtés, faiblement convexe, pas du tout dé- primé par derrière. Elytres allongées , pas plus larges par devant que le pronotum, à peine élargies après la base, ensuile presque parallèles, peu en pointe par derrière, d’un jaune un peu plus clair que la tête et le prothorax, avec quatre lignes noirâtres, et une paire de stries externes , comme dans le Cerisyi, mais les lignes se joignent presque dans toute leur étendue. Dessous et pattes jaune-rouge. É Steppes des Kirghises, 16, Hydroporus (52) corpulentus Schaum, Berl. 1864. 109, “saginatus var. Schaum, Berl, I, 454, Ovalis, convexus, parce punclalus, supra testaceus , HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ. 103 infra niger, fronte juxta oculos prothoracisque puncto medio nigro-fuscis; elytris præicr suluram lineis hi. 2° L;° que basim altingente lincolisque externis tenuibus nigris. — Long., 5,8 mill. Ressemble extrêmement au Saginalus et considéré jus- qu'ici comme une variété de celle espèce ; il s’en distingue par une ponctuation beaucoup plus éparse et pas si pro- fonde sur les élytres, par le pronotum plus rétréci par devant et la tête plus étroite, qui est noire non-seulement au bord postérieur comme dans le Saginalus, mais encore près des yeux, et par les lignes noires des élytres, dont les 2 et he vont jusqu'à la base même, les 4re et 3e tout près, tandis que dans le Saginatus la 2° seule atteint la base, les 4°, 3° et 4° cessent déjà à quelque distance de celle-ci; les lignes longitudinales noires externes sont très-étroites. Toute la couleur du dessus est d’un jaune un peu plus clair. Crimée : deux exemplaires . 17, Hydroporus (69) bicostatus Schaum. Beri., 1864. 114. Subovalis, subdepressus, nigropiceus, subtilissime reti- culatus, crebre grosse punctatus, opacus, prothorace late- ribus subroitundato , elevato , elytris dorso bicoslatis, antennis pedibusque ferrugineis. — Long., 4,6 mill. Appartient au groupe du Ptatynotus, très-reconnaissable à son pronolum rebordé sur les côtés et les deux côtes des élytres. Le corps est plus étroit que dans l'Aubei, moins ovale, les côtés du prothorax font un angle distinct avec ceux des élvtres, assez déprimé, noir de poix, passant un peu au rougeâtre, très-finement réliculé au-dessus et par suile mat, el assez densément couvert de gros points peu profonds sur le pronotum et sur. les élytres. Antennes, _palpes et pattes rouges. Têle grande, large, très-densément et finement ponctuée. Pronotum transverse, 2 fois 4/2 aussi large que long, presque droit sur les côtés par derrière, un peu arrondi à partir du milieu, et par là un peu plus large avant le milieu qu’à la base, les côtés sont un peu rebor- dés et séparés à partir du milieu de chaque côté par un léger enfoncement longitudinal peu distinct, Les élytres sont 10À DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. à la base de la largeur de la base du pronotum, maïs for- ment cependant un angle avec leurs côtés, parce qu'ils s’élargissent bientôt un peu; elles ne sont que peu arron- dies sur les côtés , et se rétrécissent bientôt après le milieu par derrière ; sur le dos de chaque élytre on remarque deux côtes longitudinales dont l’interne est la plus saillante et s'étend de la base jusqu’à la pointe en allant un peu en dedans depuis le milleu , la 2e s'éteint au tiers postérieur. Il y a aussi le long du bord latéral, dans toute sa lon- gueur, une très-légère côte, mais qui n’est visible que de côté. L'espace entre la première côte et la suture est aplati, et la suture n’est pas élevée. Guadarrama (Escorial). Très-voisin du Depressicollis Rosenh., d’après la des- cription, mais distinct si celte description est exacte; car il dit qu’on remarque sur les élytres trois côtes longitudi- nales dont l’interne est la plus forte et la plus longue, les deux autres plus courles et moins distinctes, la suture toujours visiblement élevée. Tandis qu'ici la suture n’est pas élevée , la faible côte latérale du bord externe n’est pas une troisième côle, n’est pas plus courte mais plus légère que la première. 18, Hydroporus (77) parvieollis Schaum, Berl, 1864. 112, Fusco-niger, opacus , subtiliter obsolete punctulatus, tenue pubescens, prothorace lateribus valde marginato, rolundato, postice sinuato, angulis posticis acutiusculis , ante basim maculis 2 rufis, coleopteris oblongo-ovatis, : prothoracis basi mulio lalioribus ; antennis pedibusque ferrugineis. — Long., 5,6 mill. Espèce très-distincte par son pronotum fortement -rétréci _ par derrière et ses épaules par là même larges et librement saillantes, Se rapprochant encore beaucoup de l’Hispanicus Rosenh., très-indistinctement réliculée en dessus et par suite mate, parsemée de points très-légers et indistincts, fai- blement et brièvement pubescente, comme pulvérulente, d’un noir-brun passant au rougeâtre ; bords antérieur et postérieur de la tête, deux taches plus grandes, vagues, sur le pronotum au-devant de la base, antennes, palpes et HYŸDROCANTHARES — DYTISCIDÆ, 105 pattes rouge-brun. Têle assez large, densément et finement ponctuée. Pronotum proportionnellement petit, fortement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, aussi rétréci par derrière que par devant, sinué au-devant de la base; angles postérieurs presque en angle aigu, bords latéraux plus fortement relevés que dans aucune autre espèce, mais les rebords ne sont pas séparés par un enfoncement longitudinal comme dans l’Opatrinus et dans les espèces voisines ; dessous légèrement et distinctement ponctué au bord postérieur. Elytres beaucoup plus larges à la base que le pronotum, de sorte que les épaules ar- rondies sont très-saillantes, en ovale-allongé, médiocrement arrondies sur les côtés, rétrécies graduellement par der- rière, légèrement et indistinctement ponciuées, avec une côle longitudinale faiblement marquée au tiers interne ; bord replié des élytres rouge-brun. Les taches rouges du prothorax sont si inconstantes qu’elles doivent disparaître dans d’autres individus, Asie-Mineure ; Anatolie. 19, Hydroporus (81) basinotatus Reiche, Soc, Ent. France 1864. 234, 3, LS Ovale court, légèrement convexe, peu pubescent, un peu luisant, noir de poix ; bouche, base des antennes, taches des élytres et pattes d’un roux-testacé. Tête très-finement ponctuée. Prothorax à peine 2 fois plus large que la tête, d’un tiers plus long que large, très-rétréci par devant, arrondi sur les côtés, avancé en lobe triangulaire au-dessus de l’écusson, densément et très-finement ponctué, avec un sillon grossièrement ponclué en devant. Elytres plus larges à la base que le prothorax, un peu plus larges au milieu, arrondies ensemble à l’extrémité, très-densément et fine- ment pointillées, maculées de testacé de chaque côté à la base ; une linéole longitudinale près de l’écusson, une tache oblongue au milieu, une autre arquée à l’épaule, descendant quelquefois le long du bord latéral; toutes ces taches par- fois confluentes à la base; épipleures des élytres testacées à la base. Dessous ponctué fortement sur le métathorax, légèrement sur le mésothorax, très-finement sur l’abdomen ; ABEILLE, {. VIII, 1871, 10 106 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. cuisses rembrunies à la base. — Long., 3,5 mill, — Larg., 2 mill. Très-voisin du Lituratus K,, pourrait à la simple vue être confondu avec lui, mais à la loupe on voit que sa ponc- tuation , beaucoup moins forle, est aussi beaucoup plus dense, et qu’elle est même imperceptible. Tanger (Maroc). 20. Hydroporus (85) hyphydrioides Perris, Soc. Ent. Fr. 1864. 277. 8, Elliptique, épais, convexe surtout en dessous, assez lui- sant, ferrugineux, avec le dos du pronotum et des élytres plus rembruni. Tête semi-discoïdale , assez densément el finement ponctuée, lisse sur le vertex ; fortement rebordée, à part une petite échanerure vis-à-vis le labre; marquée de deux impressions longitudinales, obliques en regard des yeux. Prothorax court, quatre fois au moins aussi large que long ; angles antérieurs irès-avancés, très-aigus et pointus ; côlés un peu arrondis et rebordés ; angles posté- _rieurs droits el à peine émoussés ; bord postérieur en ac- colade dont la pointe est sur la suture ; densément et assez fortement ponctué, avec un espace presque lisse près des côtés. Elyires cinq fois aussi longues que le prothorax au milieu, régulièrement arrondies, non atténuées à l’extrémité, très-légèrement déprimées à Ja base le long de la suture ; très-densément ponctuées, points plus forts que ceux du prothorax, sauf vers l'extrémité ; pas la moindre trace de lignes ponctuées ou de côtes. Dessous plus fortement, mais moins densément ponctué. — Long., 4,3 mill. Fait partie des espèces à tête rebordée, et avec le Cleopatræ Peyr. elle en est la plus grande; elle en diffère par l’échancrure labiale et sa couleur uniforme. Ce dernier caractère, sa poncluation, sa forme assez ramassée et la convexité de l’abdomen et de la poitrine lui donnent un peu la physionomie de l’Hyphydrus ovatus. Corse. HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ, 107 21, ÉEydroeporus (91a) glabellus Thoms, Skand. Col. IX, 1867. 80, 29b. Subovalus, parum convexus, vix pubescens, niger, ni- lidulus, antennis basi pedibusque rufis ; prothorace disco lævi, angulis posticis aculiusculis ; elytris subtiliter sed evidenter punctulatis. —Long., 4 mill. Semblable au Pubescens pour la taille et presque pour la forme; il se distingue tout d’un coup par ses élytres presque glabrés, moins arrondies au bout, moins densément poncluées, la série de gros points à peine distincte-et Île disque du pronotum lisse. Tête transverse, noire, brun de poix sur le vertex, avec deux petites fovéoles frontales. Antennes assez courtes, brunes, testacées à la base; 1er article ovale, un peu plus long que le 2e, 3° et 4° transverses, beaucoup plus étroits que les suivants qui Sont arrondis. Prothorax fortement transverse, noir, lisse sur le disque, pointillé dans son pourtour; sinué de chaque côté à la base, près du lobe qui est avancé; angles postérieurs assez aigus ; côtés lor- mant avec la têle et les élytres un arc commun ; tronqué au bout; angles antérieurs aigus, saillants, émbrassant les yeux. Elytres non largement arrondies au bout, moins di- latées sur les côlés ; légèrement convexes sur le dos, presque glabres , noires, assez luisantes, quelquefois de poix, plus obseures sur le disque, finement et moins densément ponc- tuées, série de gros points à peine visible. Paltes rousses, avec la base des cuisses quelquefois de poix. Dessous noir, côtés du mélasternum , hanches postérieures avec la base de l’abdomen, marqués de points assez grands, peu nom- breux et peu profonds. Suède. 22. Elydroporus (95°) compumetus Wollast., Col. Atlant. 1865. 65, 195, et Append. 414. Ovale, assez luisant, alutacé, profondément mais peu den- sément ponclué, peu pubescent de cendré, noir de poix. Fête entièrement roussâtre, Prothorax et élytres indislincte- _ 108 DESCRIPTIONS DE GOLÉOPTÈRES D'EUROPE. ment roussâtres sur les côtés, Pronotum peu inégal ( lar- gement et irrégulièrement impressionré par derrière). Elytres ornées de 3 lignes (une près de la suture à peine ponctuée, et deux extérieures formées d’assez grands points). An- tennes et pattes d’un roux ferrugineux. — Long., 3,3 mill. Beaucoup plus petit, plus convexe et plus ovale que le Xanthopus, et beaucoup plus grossièrement ponctué (un peu plus vaguement). Sa tête et ses côtés dans un cerlain degré (ceux du prothorax, qui est aussi plus distinctement impressionné transversalement par derrière ) sont plus rous- sâtres ; ses élvtres sont plus distinctement marquées d’une ligne longitudinale obscure (ou dépression large, superfi- cielle), parallèle à la suture, et les deux séries ordinaires de points extérieurement. Un seul exemplaire, pris à Ténériffe. 23, Hydroporus (98) nigriceps Schaum, Berl. 1864. 110. Ovatus, crebre subtilissime punctulatus , pubescens, capite prothoraceque nigris ; elytris nigro-brunneis, basi late dentata, margine antleriore guttisque disci et apicis testaceis. — Long., 4,6 mill, Ressemble beaucoup au Limbatus Aubé, et est à peine plus petit, mais un peu plus ventru aux élytres et diffère par la tête toute noire ainsi que le prothorax noir et les élytres bien plus finement et plus densément ponctuées, Les ély- tres ont le dessin du Limbatus et du Marginatus, mais leur bord latéral est noir dans sa moitié postérieure; leur base est largement bordée de jaune, la bordure dentelée par derrière ; en outre il y a deux petites taches jaunes au milieu postérieur près du bord externe et sur la pointe. Espagne, Malaga, 24. Hydroporus (107°) Kraatzi Kiesw,, Dytisc. 1868, 66. 46. Noir, un peu luisant, assez convexe, densément pointillé ; têle grande, élytres élargies au milieu, largement arrondies au bout, presque glabres; antennes et paites rousses. — Long., 3 mill, HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ, 409 Espèce remarquable; diffère du HNigrita par sa lêle grande et son pronotum arrondi sur les côtés, el du Melanarius par sa taille moindre, sa forme plus courte, le dos du prothorax ponclué, des deux par sa convexilé plus forte et par ses élytres plus ventrues au milieu. Noir, très-finement réticulé sur sa surface, peu luisant el presque glabre. Têle encore plus grande et plus large que dans le Melanarius, finement et vaguement poncluée, rougeàlre au bord postérieur, Prothorax grand, pas ou à peine plus large à la base qu’en devant, arrondi par devant sur les côlés, assez convexe, également et finement ponclué sur toute sa surface. Elylres à peu près aussi larges à la base que le pronotum, mais s’élargissant derrière les épaules, dilatées en ventre au milieu, obtusément arrondies par der- rière, très-finement et assez vaguement poncluées. Pailes, antennes et palpes entièrement rouges. Glatzer-Schneeberge. 25. Hydroporus (129°) delectus Wollast., Canar. Col, 1864. 76. 119, Oblong, finement pointillé, peu pubescent, noir. Prothorax d’un teslacé clair sur les côtés, qui sont presque en ligne droile, mais obliques. Elytres ornées de trois larges lignes testacées, interrompues, très-raccourcies par derrière ; base des antennes et palles d’un testacé de poix. — Long., 2,3 à 2,5 mill. Très-voisin du Flavipes, qu’il représente à Ténériffe où il est très-rare ; il est un peu plus étroit, plus allongé et plus oblong (un peu plus large proportionnellement en devant) ; son pronotum est moins arrondi sur les côtés, ses élytres ont leurs lignes plus pâles, beaucoup plus courtes ou moins. développées), avec les marges concolores. Ténériffe (près Santa-Cruz el à Las Mercedes). 26. Hydroporus (147) Leprieuri Reiche , Soc. Ent. France, 1864. 235, 4, Ovale, très-convexe, noir de poix, luisant, peu pubescent ; 410 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. . bouche , antennes, fascie transverse du pronotum, faches des élytres et pattes d’un testacé flave. Tête large, trans- verse, ponctuée-ruguleuse, largement bi-impressionnée. Pro- thorax un peu plus large que la tête, du tiers plus court que large, peu rétréci en devant, largement échancré, un peu arrondi sur les côtés, très-faiblement ponctué, avec une série transversale de points plus grands en devant, orné d’une large fascie transversale rouge dilatée latéralement, Elytres de la largeur du pronotum à la base, élargies jus- qu'au milieu , subacuminées ensemble par derrière, densé- ment et assez profondément ponctuées , ornées de 5 laches d’un testacé ferrugineux : 1° à la base à peine au milieu, oblongue irrégulière , 2° marginale en crochet un peu au- dessous du milieu, 8° linéaire au-dessous du milieu, 4: sub- marginale en forme de virgule, 5* apicale en crochet, &, he et 5° parfois confluentes ; côtés et épipleures d’un flave ferrugineux. Dessous du prothorax , pattes et anus roux ; poitrine ponctuée, abdomen alutäcé ; jambes postérieures parfois rembrunies. — Long., 3,5 mill. —: Larg., 2 mill. Celle espèce, par sa forme renflée et acuminée postérieu- rement, vient se placer près du Escheri Aubé ; elle lui res- semble par le dessin de ses élytres et en diffère par sa forme plus allongée, par la ponctuation plus forte de ses élytres , et surtout par la large fascie transversale de son pronotum. Algérie, près de Bône. 436° IALiPpLus Lalr. 27, Haliplus (13) maculipernis Schaum, Berl, Zeit, 1864, 107. Ovalis, rufo-testaceus, pronoto toto punctato, elytrorum punclis serialis magnis, inlerstitiis punctis minimis raris, disco maculisque cum sulura confluentibus nigris, — Long., 3,8 mil *xessemble au Varicegatus, mais un peu plus grand, con- sidérablement plus large et un peu déprimé sur le dos des élytres, Tête et prothorax jaune-rouge : la 4"° finement ponc- HYDROCANTHARES — DYTISCIDÆ, fAt iuée , légèrement rembrunie sur le vertex ; le dernier ponctué sur toute sa surface , avec deux rangées de points plus grands le long du bord postérieur, un peu brunâtre au bord antérieur. Elytres à peu près aussi larges en devant que la base du prothorax, dont les côlés tombent sans angle sur les élytres, assez élargies avant le milieu, atté- nuées graduellement en pointe par derrière, un peu aplaties sur la partie antérieure du dos, les 8 premières lignes de points sont formées de grands points écartés, la 9° très-régulière formée de points un peu plus petits, très- rapprochés ; interstries marqués de quelques points très- petits, les taches brunes sont neltes et se composent, comme dans le Variegatus, d’une tache à la base, d’une 2° en dehors au 4° quart, une 3° en dedans et derrière la 2e, qui se perd dans la suture brune, el deux autres sur la moitié postérieure , dont l’interne postérieure se réunit également avec la suture. Dessous jaune-rouge. Egypte moyenne. 28, Elaïñiplus (192) suffusus Wollast, An, Nat, Hist. XI. 1863, 216.— Canar. Col. 4864. 74, 4114.—Atlant. 1865. 61. Oblong. Tête d’un noir de poix , assez large , ponctuée. Prothorax testacé , noirâtre en devant, au milieu du bord postérieur et sur le disque, large à la base (dépassant un peu la base des élytres), oblique sur les côtés, profondément ponctué au milieu, marqué de chaque côté par derrière d’une ligne arquée raccourcie. Elytres testacées, variées de noir {surtout derrière le disque}, subparallèles en devant, siriées-ponctuées , intersiries peu ponctués. Antennes el pates testacées, — Long., 3 à 3,5 mill Coloration et faciès du Lineatocollis ; il est non-seulement légèrement plus grand, plus large et plus oblong (tête, pro- thorax et élytres relativement plus larges et l’ensemble plus parallèle), mais le noir est plus étendu et les points des stries sont plus petits et plus nombreux, tandis qu’au con- traire, ceux du pronolum sont plus gros. Celui-ci élant moins rétréci antérieurement, moins oblique sur les côtés et visiblement plus large par derrière (où il dépasse la largeur des élytres), ses deux fovéoles arquées plus profondes, Grande-Canarie et Gomère ; abondant, 119 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. PALPICORNES. HYDROPHILIDÆ. 44h° HyproBius Leach. 1. Hydrobius (11) hæmorrhous Wollast,, Can. 1864. 92. 149. Ovale, noir-brun, luisant, distinctement ( surtout sur les élytres) et assez densément ponctué. Tête de chaque côté au-devant des yeux, limbe du prothorax plus ou moins distinctement, celui des élytres plus ou moins vaguement, de couleur plus claire. Elytres avec une strie suturale pro- fonde, disparaissant en devant, Base des antennes et palpes, moins la pointe, testacés. Pattes d’un roux ferrugineux. — Long., 2,5 à 2 mill. Grande-Canarie ; très-rare. De la taille du Marchantiæ, maïs parfaitement distinct. 446° PHILHYDRUS. 2. Philhydrus (4°) coarctatus Gredl,, Tyr, 1863, I. 75. 3, Ovale-fusiforme , atténué par derrière, convexe, luisant, densément pointillé, noir de poix, alutacé en dessus; bords du prothorax et des élytres, ligne près de la suture qui est rembrunie, deux taches devant les yeux, palpes, antennes (exceplé la massue) et tarses jaunâtres ; genoux et jambes roux ; une strie suturale enfoncée. —Long., 3,8 mill. — Larg., 2,3 mill. Entièrement distinct par sa taille constante, sa couleur et l'abdomen en pointe. Beaucoup plus grande que le Mar- ginellus et même que le Marginutus, cette espèce qui, à la coloration claire du Melanocephalus, se distingue de toutes les autres par les palpes à l'exception de la pointe et le funicule des antennes d’un jaune clair, la suture PALPICORNES — HYDROPHILIDÆ. 113 d’un noir de poix en dedans de la strie suturale profonde, qui est bordée elle-même par une ligne claire, ainsi que par les rangées de points foncés, qui sont distinctement visibles vers le bord postérieur des élylres. Cuisses noires, genoux el jambes d’un brun rouge, larses jaunäâlres. Elytres rétrécies peu à peu à partir de l'épaule, déclives par der- rière el sur les côlés. Tyrol. 18° LAccOBIUS Er. 3 Laccobius (11) Revelierei Perris, Fr. 1864. 278, 4, Oblong, elliptique, médiocrement convexe. Tête subtrian- gulaire, un peu plus étroite que le devant du prothorax, faiblement convexe sans sillon ni dépression; très-finement chagrinée, avec quelques points à peine visibles sur le labre et le front; bronzé-violacé, cuivreux ou verdâtre, avec une lache blanc-jaunâtre sur les joues en avant des yeux. Antennes et palpes testacé-pâle. Pronoltum très- transversal, 2 fois 1/2 aussi large que long, sinué en de- vant avant les angles qui sont saillants, aigus el un peu arrondis, très-largement et faiblement arrondi à la base et sur les côlés qui sont très-légèrement rebordés ; plus finement chagriné que la lêle, avec quelques points presque imperceplibles ; d’un teslacé pâle, avec une lache discale de la couleur de la lêle, commençant au bord antérieur et y occupant un espace égal à l'intervalle qui sépare les yeux, allénuée ou en carré vague par derrière sans at- teindre la base. Ecusson triangulaire, bronzé. Elylres à peu près 4 fois aussi longues que le prothorax, réguliè- rement et médiocrement arrondies et rebordées sur les côtés, testacé-pâle, marquées de points en séries très- rapprochés (22 environ) et confus sur le tiers postérieur, ces points noirâtres el débordés par la couleur, ce qui fait paraîlre les éiytres finement et irrégulièrement linées, sauf le long des côtés. Dessous noir ; poitrine très-densé- ment pointlillée. Pailes testacé-pâle ; cuisses, surtout les poslérieures, dilatées en dessous. — Long. 2 mill ABEILLE, t. VILI, 1871, : a All DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Se reconnaît principalement à l’absence presque com- plèle de ponctuation sur la tête et le pronotum. Corse, 150° LimneBius Leach. h. Limanebius (3°) gracilipes Wollast., Can. 1864. 89, 444. Ovale, également arrondi devant et derrière, noir, un peu convexe, couvert d’une pubescence fine et peu nombreuse. Pronotum finement pointillé, d’une couleur un peu plus claire vers les angles postérieurs, Elytres presque imponc- tuées, presque concolores à l’extrémité. Antennes, palpes et pattes grêles, d’un ferrugineux de poix. — Long. 1,3 à 4,5 mill. Ruisseaux; pas rare, Canarie, Ténériffe, Gomère et Palma. Se reconnaît aisément du Punctalus par sa couleur plus : noire, sa forme exactement ovale, moins convexe, sa sur- face moins pubescente, beaucoup plus légèrement puintillée, et par ses paltes plus grêles. 5. Limnebius (3c) punetatus Wollast., Can. 1864. 90, 445. Obovale [élargi-arrondi en devant, graduellement atténué par derrière), noir de poix, obsolètement bronzé, convexe, grossièrement et assez peu densément pubescent. Pro- thorax profondément ponrtué, ferrugineux sur les côtés. Elytres à peine plus légèrement ponctuées, un peu plus claires vers l’extrémilé. Antennes, palpes el pattes robustes, d’un ferrugineux de pois. — Long. 1,3 mill. Ténérifle. Se distingue du Gracilipes par sa forme obovale, sa couleur plus brune et obscurément métallique, sa surface plus convexe, profondément ponctuée et plus grossièrement pubescente , el ses palles robustes. Ils sont tous les deux bien distincts du Grandicollis, qui se fait remarquer, entre autres, par sa forme plus elliptique, sa sculpture alulacée, ses points presque égale- ment enfoncés et écartés sur toute la surface, ceux des élytres un peu plus profonds, PALPICORNES — HYDROPHILIDÆ. 445 6. Limnebhius (5) gyrinmoides Aubé, Gren. Mat. 1863. 427, 155. Très-petit, ovale, un peu allongé, plus étroit en arrière. Tête noirâtre, assez brillante, avec les antennes, la bouche et les palpes testacés. Prothorax d’un brun ferrugineux, plus clair sur les côtés, lisse, brillant, 2 fois aussi large que long, plus étroit en avant, où il est aussi large que la tête. Ecusson assez grand, lisse. Elytres ovalaires, tron- quées en arrière, moins de 2 fois aussi longues que larges, entièrement couvertes d’une ponctuation bien vi- sible, surlout en arrière, où elle est un peu plus forte et plus serrée; chaque point émet une petite soie très-fine, assez longue et couchée. Extrémité de l’abdomen dépassant les élytres et lerminée en dessous par deux petites soies raides. Tête et prothorax testacés ; poitrine et abdomen noirâtres, ce dernier un peu ferrugineux à son extrémilé, Patles testacées. — Long. 0,5 mill, Il se distingue facilement de l'Afomus, seule espèce avec laquelle il se puisse confondre, par sa taille moitié plus pétite et principalement par la ponctuation des élytres très-sensible, surlout en arrière, France méridionale, Fréjus, Pyrénées ; Asie-Mineure. 7. Limnebius (10) evaneseens Kiesw., Berl. 1865. 375. Ovale allongé, noir de poix,, glabre, luisant ; élytres cou- vertes de rugosités transverses excessivement fines. — Long., 0,6 mill. Ruisseaux , près de Cordoue. 454° CYLLIDIUM Er. 8, Cyllidium /Chœætarthria) (2) simile Woliast., Can, 1864. 93 , 150. Ressemble beaucoup au Seminulum et n’en est peut-être qu’une variélé géographique ; il est visiblement plus grand 116 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. et paraît plus distinctement et nettement ponctué ; les côtés de son prothorax, ainsi que l’extrémité de ses élytres, sont d’une couleur plus claire ; le premier est un peu plus grossièrement rebordé à ses bords latéraux extrêmes. Ses pattes sont aussi d’une couleur plus pâle. — Long. 2,3 mill. Paraît répandu dans tout l’Archipel des Canaries, quoique rare, 453° HELOPHORUS F, 9. Helophorus longitarsis Wollast., Can. 1864, 86, 437. Ovale allongé, atlénué en devant ; tête et prothorax cui- vreux , très-finement et peu densément ponelués. Prothorax avec 5 sillons, latéraux internes flexueux ; yeux grands, saillants. Elytres testacées, inégalement nébuleuses de gris, striées-poncluées, stries étroiles, interstries larges , subdé- primés, avec une série distincte de pelits points. Antennes, palpes et pattes d’un testacé pâle. Pattes allongées, surtout les tarses. — Long. à peine 3,3 mill. Fuerleventura, citerne près de Rio- Palmas : une fois. On peul le reconnaître tout d’un coup des espèces euro- péennes avec lesquelles il a des rapporis, par sa forme atlté- nuée en devant, ses siries étroites et la grande largeur de ses palles très-pâles et surtout des tarses. Sa têle et son prothorax sont d’un rouge cuivreux , ses yeux grands et saillants, ses élytres testacées , obscurément nébuleuses par- liellement, avec interstries larges et subdéprimés. 455° OcxTuegius Leach. 10, Ochthebius lapidicola Wollast., Can, 1864. 87, 140, Ovale allongé, brun de poix à peine métallique, subopaque. Tête densément poncluée et très-ruguleuse, ainsi que le prothorax, triangulaire, largement el profondément impres- sionnée de chaque côté, Prothorax canaliculé, marqué dans sa longueur, de chaque côté du sillon, de deux fovéoles ; PALPICORNES — HYŸDROPHILIDÆ. 447 élytres très-finement et rarement pubescentes, profondément el rugueusement striées-ponctuées. Pattes courtes, robustes, ferrugineuses. — Long. 2,3 à 2,6 mill. Ténériffe et Palma ; très-rare. Se distingue à première vue par sa surface d’un brun de poix, subopaque et presque métallique, sa têle et son pro- thorax excessivement rugueux et profondément fovéolés (lête iriangulaire plus élargie que d'habitude par derrière), ses élylres rudement et grossièrement striées-ponctuées, ses pattes courtes et robustes. Se rapproche un peu du Ru- gulosus de Porlo-Sanlo, mais très-distincL. 156° HYDRÆNA Kug. 11. Hydræna (1°) serricollis Wollast., Can. 1864. 88, 122. — Sinualicollis Wollast., Can. 1864. 87, 121. Ovale allongé, brun de poix, assez luisant. Têle et pro- iborax profondément et rugueusement ponclués: celle-là noirâtre, celui-ci inégal, dilaté au milieu, assez rétréci par derrière, dislinctement crévelé sur les côtés. Elytres pro- fondément poncluées-striées de très-grands points ; base des antennes, palpes et pattes d’un roux testacé. — Long. à peine 2 mill Ténériffe, sur les bords d’un ruisseau, près d’Agua- Garcia. Se reconnaît du Quadricollis par sa taille plus grande, sa forme plus large et plus ovale, sa couleur plus foncée et sa sculpture beaucoup plus profonde ; par son pronotum arrondi, plus fortement crénelé sur les côtés el rétréci pos- térieurement; par ses pattes plus robustes et plus rous- Salles A première vue il est voisin de la Testacea, mais il est proportionnellement plus large et plus ovale, son pro- thorax est bien plus arrondi sur les côlés et plus rétréci par derrière, plus inégal sur le disque et plus distincte- ment crénelé, sa couleur plus foncée et ses palles un peu plus courtes et plus robustes. Le Sinuaticollis a été décrit sur un individu plus grand, 118 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus allongé, à tête plus avancée, yeux plus saillants, à prothorax alutacé plus sinué latéralement, à stries des élytres moins grossièrement ponctuées et à interstries plus costiformes,. | 12. Hydræna (11) quadricollis Wollast,, Can. 1864. 89, 143, Ovale allongé, étroit, d’un brun un peu testacé, assez luisant. Tête et prothorax ponclués : celle-là noirâtre, ce- lui-ci un peu plus obscur sur le disque, presque carré, à peine plus étroit par derrière , à peine crénelé sur les côlés. Elytres un peu ovales, légèrement mais densément ponctuées-striées, les points petits; base des antennes, pattes et palpes grêles, testacées. —Long. 4,5 mill. Santa-Crux de Ténériffe. Se reconnaît tout de suite du précédent par sa taille plus petite, sa forme plus étroite, sa surface plus pâle et bien plus profondément sculptée, par son pronotum presque carré, peu rétréci par derrière, avec les denticulations laté- rales excessivement petites, par ses pattes plus pâles et plus grêles. 13. Hydræna exarata Kiesw., Berl. 1865. 375, note 2. Oblong, brun; antennes, bouche et pattes testacées ; pro- thorax transverse, subcordiforme, ruguleux-ponctué ; élytres avec 6 stries de points, interstries un peu élevés en côtes. — Long. 4 mill. Ruisseaux des montagnes de l’Andalousie , près Cordoue. SPHÆRIDID Æ. 460° CERCYON Leach. 14, Cereyom (15°) lepidum Wollast., Can, 1864. 94, 154. Ovale, un peu aigu par derrière, convexe, luisant, ponctué sur toute sa surface dorsale ; tête et prothorax noirs; élytres PALPICORNES — SPÆRIDIDÆ,. 1149 d'un roux testacé, quelquefois vaguement obscurcies autour de l’écusson, assez profondément striées-ponctuées ; base des antennes, palpés et pattes d’un testacé de poix. — Long. 4,5 à 2 mill. Fuerteventura et Gomère , près de Rio-Palmas, en avril, sous du crottin de chameau. | Forme et coloration générale du Melanocephalum, maïs considérablement plus petit ; sa ponctuation est plus fine et moins dense, ses élytres et ses pattes sont d’une couleur plus pâle ou plus testacée ; les élytres ayant seulement une tendance à se rembrunir autour de l’écusson et avec ou sans siries un peu plus profondes. Peut-être est-il encore plus voisin du Terminatum Marsh. 162° CRYPTOPLEURUM Marsh. 15. Cryptopleurum (1°) WVaueheri Tourn., Fr. 4867, 566, 7. Un peu plus grand que l’Afomarium F., plus élargi, moins: convexe, très-finement pubescent, noir; racine des antennes, palles et extrémité des élytres d’un testacé rou- geâtre ; cuisses plus foncées. Tête finement et densément ponctuée, avec une dépression transverse entre les yeux. Prothorax plus court et plus large encore que dans l’Ato- marium F., fortement et densément ponctué, très-finement bordé le long de la base. Ecusson lisse. Elytres fortement arrondies sur les côtés, portant chacune dix côtes fortes, saillantes , à ponctuation forte, peu serrée, séparées par un sillon profond, stries poncluées de points gros bien détachés. Dessous fortement et grossièrement ponctué. — Long. 2,5 mill. — Larg. 2 mill. Distinct de l’Afomarium par sa forme plus élargie, moins convexe en dessus et les interstries des élytres formant des côles saillantes séparées entre elles par un sillon profond. fl Suisse, Genève , dans le sable humide, sous des plantes en décomposition. 420 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. V, BRACHÉLYTRES. ALEOCHARIDÆ. 463° AUTALIA Mann. 4, Autalia (3) puneticoïllis Sharp., Proc. Ent. Soc. Lond. 4864. 45. — Ab. VI, 1868. 121. — Thoms.*, Skand. Col, IX, 204, 3; Ofv, Vet. Ak. 1867, 46, Ressemble beaucoup au Rivularis, ordinairement un peu plus grand ; il s’en distingue immédiatement par son pro- thorax ponctué, avec un sillon médian plus faible, disparais- sant à la base. Tête subglobuleuse, presque plus large que le pronotum, noire, luisante, attachée au prothorax par un col ponctiforme ; bouche très-courte, palpes noires, courtes. Antennes noirâtres, dépassant à peine la base du prothorax ; 4° article très-grand, 2° obconique, un peu plus large et plus long que le 3°, 4-10 peu à peu légèrement épaissis, dernier en ovale court. Pronotum deux fois plus étroit à la base que les élytres, à peine transversal, avec les côlés à peine dilatés avant le milieu, peu rétrécis vers la base, brusquement rétlréci au bout, subtronqué à la base, noir sur le disque, luisant, très-densément pointillé, marqué d’un faible sillon médian, s’évanouissant peu à peu vers la base, et de deux sillons de chaque côté, extérieur poncti- forme, Elytres une fois et demie plus longues que le pro- thorax, noires, assez luisantes, tronquées droit au bout, avec deux plis enfoncés courts à la base, et l'angle externe sinué, garnies d’une pubescence brune excessivement fine: Abdomen assez court, un peu dilaté avani l’extrémilé, seg- ments densément et finement poinlillés, antérieurs marqués d’une impression transversale. Pattes d’un brun lestacé, jambes et larses plus päles, —Long. 2,3 inill. d 7° segment ventral sinué de chaque côlé, avancé au milieu. | Suède, rare dans le suc et les délritus ; Grande-Brelagne. BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ, 4194 465° KFALAGRIA Mann. 2, Falagria (11) lata Saulcy, Ann, Fr. 1864. 629, D'une taille supérieure à ses congénères ; d’un brun foncé peu brillant, à ponctuation fine et serrée, un peu rugueuse, plus fine sur l’abdomen. Têle transversale noire, avec une impression au milieu du front. Antennes brunes, avec les deux premiers articles teslacés, ainsi que les parties de la bouche ; 8° article plus court que le 2°, les suivants dimi- nuant peu à peu, devenant transversaux, 14° de la longueur des deux précédents, pyriforme. Pronolum de la largeur de la tête, à peine moins long que large, avec la plus grande largeur au tiers antérieur, d’où il s’arrondit en se rélrécis- sant en avant; côtés rétrécis et très-légèrement arrondis vers la base ; angles postérieurs obtus, base légèrement ar- rondie. Sur le disque une fosselte à la base et un sillon longitudinal. Ecusson pouctué, ayant au milieu une petite impression longitudinale. Elytres d’un tiers plus longues et plus larges que le pronotum, échancrées vers l'angle apical externe, d’une couleur à peine moins foncée que le reste du corps, pubescence grise. Abdomen noir, ayant une im- pression transversale à la base des premiers segments ; pubescence grise plus fine et plus courte que sur les ély- tres. Pattes d’un roux bran. — Long. 3 mill. Rappelle par sa forme et sa taille le Tachyusa uvida, mais à antennes beaucoup plus courtes et à corps moins déprimé. Palestine, Jérusalem. 3, Falagria (6a)—omgipes Woll., Trans. Soc. Ent. Lond, 1871, 28/4, : Très-grêle, brillant, inégalement d’un brun de poix, à pubescence fauve, rare et fine ; lête et prothorax à peine ponctués éparsement : celle-la quadralo-orbiculaire, celui-ci allongé, en cœur hexagonal, avec une ligne médiane pro- fonde ; angles postérieurs pointus, proéminents ; élytres à ponctualion plus visible, mais fine , plus claires, mais obs- 199 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'FUROPE. curcies sur le disque et vers chaque côté ; abdomen plus visiblement pointillé, d’un testacé plus clair vers la base ; antennes, palpes et pattes très-longues, d’un testacé enfumé : celles-là plus obscures au milieu, mais d’un roux testacé au sommet ; cuisses (sauf la base, surtout aux postérieures) plus ou moins obscures. — Long. 3,5 mill Madère, sous les vieilles écorces, les détritus, dans les jardins. Se place près de l'OUlscura. 468° ECHIDNOGLOssA Wollast, (éyièvz, vipère ; YhGoça, lungue). Cat. Col. Canar, 4864 , 530, Corps étroit; tête arrondie, attachée au prothorax par un col étroit ; élytres très-courtes ; abdomen très-rétréci à la base. Antennes à articles 4er, 2° et 3e plus longs que les autres. Labre transverse, arrondi el presque entier en devant (obsolètement trilobé). Mandibules allongées, presque droiles à la base, très-aiguês et arquées au bout, garnies en dedans derrière, l’extrémité jusqu’à la base, d’une membrane très-étroite, très-mince (à peine visible), avec de petits cils, et l’une d’elles armée d’un très-petit denticule derrière le milieu. Mâchoires à lobe externe mem- braneux aux deux extrémités, barbu au bout; interne à peine plus court, membraneux et complètement cilié de spinules en dedans. Palpes très-longues ; maxillaires à 2° et ge articles allongés, claviformes (celui-ci plus épais), 4° menu, aciculaire ; labiaux de 3 articles, presque de même couleur, diminuant de largeur (3° menu cylindrique). Menton transversal, largement mais légèrement échancré au bout. Languette très-longue, très-étroite, parallèle, mem- braneuse, très-faiblement bifide à l’extrémité ; paraglosses nulles. Tous les tarses de 5 articles, les 4 articles de la base diminuant un peu graduellement aux postérieurs. L'unique exemplaire a le faciès d’un Falagria où mieux d’un grand Autalia par sa tête arrondie, mais à long pédon- cule , aussi bien que par. sa forme un peu convexe, ses élytres fortement raccourcies, et son abdomen rétréci à la BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 193 base ; mais tous ses tarses sont 5-articulés, et il n’a pas de paraglosses visibles. 11 se rapproche des Ocalea sous ces deux rapports, et pour la partie antérieure de sa languette étroite, parallèle , très-saillante : mais la plus grande partie de ses caraclères externes reproduit si bien le type des Aufalia, qu’on ne peut songer à l’éloigner de ce groupe. À l'exception de sa languette extrêmement allongée et étroite, ses organes buccaux sont presque semblables à ceux des Homalola ; mais ses tarses antérieurs sont pentamères, et son faciès est entièrement différent. h. Fchidnoglossa (1) constrieta Wollast., Cat. Can. Col. 1864. 531, 796. Roux ferrugineux , assez luisant , à peine pointillé, assez peu pubescent ; lête un peu plus obscure; pronotum étroit, un peu dilaté angulairement avant le milieu, canaliculé (sillon obsolète sur le disque , élargi par derrière en large fovéole ) ; élytres très-courtes; un peu convexes, à peine plus obscures sur les côtés; abdomen plus obscur postérieure- ment ; antennes et pattes d’un testacé brun, celles-ci noi- râtres vers l’extrémilé. — Long. 8,8 mill. Canaries , Ténériffe , près de Guia ; très-rare. 4680 bis Payrosus Curtis. 5. Phytosus (1) dimidiatus Woll, Col. Atl. 1865, 453. — Spinifer Woll., Cat. Can. 1864, 532. — Spinifer Curt., Brit, Ent. XV, 1894. 718. Iles Canaries et Maroc. 6, Phytosus (4) rmminyops Woll, Cat. Can. 1864, 531, — Nigriventris Chevrol., Rev. zool. 1843, 42. Îles Canaries. 7. Plhytosus (5) semilunmaris Muls, ct Rey, Opusc. Ent. 1870, XIV, 173. Allongé, linéaire, subdéprimé, très-finement pubescent, 494 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. d’un noir presque mat avec le sommet de l’abdomen d’un roux de poix, les antennes et les pieds d'un roux testacé et une grande tache apicale semilunaire et commune aux deux élytres d’un roux-orargé ; lle un peu moins large que le corselet, légèrement poncluée; corselet à peine aussi long que large, un peu rétréci en arrière, où il est un peu plus étroit que les élytres, subimpressionné vers $a base, très-finement et densément pointillé ; élytres subtransverses, un peu plus longues que le corselet , finement et densément pointillées; abdomen un peu moins large à sa base que les élytres, subparailèle ou faiblement élargi en arrière, assez brillant, subéparsement pubescent et finement ponclué:; tarses courts. — Long. 2,6 mill. — Larg. 0,45 mill. Celte , sous les fucus. Il est un peu plus grand que le P. spinifer dont il se distingue au premier abord par la couleur des élytres ; mais, oulre ce caraclère susceptible de varier, il a des antennes un peu moins courtes avec leur 3° article plus dé- veloppé el les 4-10 moins fortement transverses ; le cor- selet, un peu moins long, est à la fois moins rétréci en arrière el plus impressionné sur le milieu de sa base. Les élytres forment ensemble un carré moins régulier ou légè- rement transverse et sont un plus déprimées. L’abdomen est plus distinciement ponctué el un peu moins convexe, avec l’impression basilaire des premiers segments plus large et plus profonde. Enfin, la couleur générale est plus mate et la pubescence plus fine et un peu plus longue. 169° DiesToTA Muls. et Rey, Op. Ent. 1870, XIV, 194. Corps ailé, Tête resserrée en arrière. Epistôme obtusément tronqué. Labre transverse. Mandibules simples, mutiques, coudées. Palpes maxillaires peu allongées , de 4 articles, 8° égal au 2e, non renflé ; dervier grêle, subulé. Palpes la- biales subsélacées. Menton trapéziforme, tronqué. Antennes courtes, fortement épaissies. Abdomen subparallèle. Lame médiane du mésoslernum courte, largement tronquée au BRACHÉLŸTRES — ALÈOCHARIDÆ. 495 sommet. Hanches antérieures subconiiguës, intermédiaires distantes; pattes peu allongées; tarses antérieurs très- courts, de A articles, les postérieurs de 5, graduellement plus courts, le dernier grêle, égal au moins aux deux pré- cédents réunis. Celte coupe est caractérisée par la structure de son mé- sosternum et l’écartement des hanches intermédiaires. La seule espèce qu’elle renferme est petile et ressemble à un Silusa, mais elle est plus courte, 8. Diestota Mayeti Muls, et Rey, loc, cit., 196, Suballongé, subparallèle, peu convexe, finement et assez densément pubescent, d’un rouge de brique brillant ; extrémité des antennes et des élytres rembrunie. Têle assez fortement et densément ponctuée ; antennes forle- meul épaissies vers leur extrémité, 8e article un peu plus court que le 2e, 4e sensiblement, 5e fortement, 6-10 très- fortement transverses et subperfoliés ; corselel très-forte- ment lransverse, sensiblement rétréci en arrière, un peu inoins large que les élyitres, assez finement et densément ponctué, impressionné vers sa base. Elytres très-courtes, un peu plus longues que le corselel, subconvexes, vblique- ment impressionnées vers les côtés, assez finement et den- sément ponciuées; abdomen subparallèle, subdéprimé, assez finement el assez densément ponclué; tarses poslé- rieurs peu allongés, sensiblement moins longs que les tibias. — Long. 2,2 mill, — Larg. 0,7 mill Environs de Cette, sur les cistes. 174° OCALEA Erichs. 9, Ocalea (8°) parvula Baudi, Berl. Zeit, 1869, 369, Noir de poix, assez luisant, tête et pronotum moins den- sément et finement, élytres densément el fortement ponc- tuées , antennes d’un roux ferrugineux , pattes testacées. — Long. 3 mill. ABEILLE, {. VIII, 1874. 12 196 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Var. Elytres moins profondément ponctuées, d’un brun marron , ainsi que le prothorax et la marge apicale des seg- ments de l’abdomen ; base des antennes et pattes testacées. Voisin de l’Ocalea badia pour la forme générale et la structure des antennes, mais plus petit et beaucoup plus grêle ; têle à ponctuation plus rare, bien plus fine ainsi que le prothorax, dont les côtés vus d’en haut sont presque droits, et qui est marqué près de là d’une fossette obsolète. Elytres ensemble à peine plus longues que larges, ponctuées beaucoup plus densément mais pas plus finement, assez densément pubescentes ; dos de l’abdomen garni d’une villosité éparse, plus dense sur les côtés et à l'extrémité. Il se distingue de Sericea par sa taille beaucoup plus petite et par ses élytres moins densément et moins finement ponctuées, du Puncticeps, entre autres, par sa têle peu et obsolètement ponctuée. Italie, Piémont ; France ; île de Chypre. 10, Ocalea (2) latipennis Sharp., Ent. Month, Mag. 1870, VI, 280, Noir-brun ; antennes brunes vers l’extrémité; base des antennes, palpes et pattes rousses; élytres brun obscur ; tête et prothorax finement, moins densément ; élytres densément et finement ponctuées. — Long. 5,6 à 6,3 mill. Voisin de Ocalea castunea Er., mais un peu plus grand, plus foncé et élytres bien plus larges. Antennes un peu plus longues et plus grêles que dans Castanea et pas tout à fail aussi épaissies vers l'extrémité, jaune-rougeâtre à la base, plus ou moins rembrunies vers l'extrémité; chaque article est distinctement plus long que large. Man- dibules et palpes jaunâtres, dernier article de celles-ci légèrement rembruni. Tête noire, plus étroite que le pro- thorax, vagrement el finement pointillée. Prothorax noir, à peu près aussi long que large; côtés très-arrondis en devant, de là distinctement rétrécis par derrière; angles postérieurs oblus, mais plus marqués que dans Castanea ; il a une impression à la base au-devant de l’écusson, d’où part un fin sillon longitudinal indistinct; dessus finement mais non densément ponctué. Elytres brunes ou brun de BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 197 poix, près de la moitié plus larges que le prothorax, finement et très densément ponciuées, délicatement et den- sément pubesceutes. Abdomen vaguement et finement pointillé, un peu jaunâtre à l'extrémité, Pattes jaunes, longues et grêles. Ecosse, bords des rivières (Nith et Avon }, en compagnie de l’Homalola currax ; très-rare. 189° XENOMMA Wollast. 11. Xenomma (1) melanocephalum Crotch., Proc. Zool. Soc. 1867. 390, Roux de poix; tête et segments 2-4 de l'abdomen noirs; tête et prothorax brillants, à peine pointillés, celui-ci fovéolé postérieurement. Elytres moitié plus courtes que le pro- thorax, assez fortement granuleuses ; abdomen lisse, élargi vers le sommet. Antennes à articles transversaux, dernier irès-orand ; pattes pâles. — Long. 2,3 mill. Açores. Voisin du Filiforme Woll., des Canaries, mais en pa- raissant distinct, 12, Kenomm (2) muscicola Woll., Cat, Can, 1864, 535. Etroit, linéaire, d’un testacé brunâtre, luisant, presque imponclué ; tête subarrondie, convexe ; yeux très-pelits. Prothorax presque carré, un peu arrondi mais à peine plus étroit par derrière. Elytres très-courtes ; abdomen subpa- rallèle, plus obscur vers l'extrémité. Antennes courtes, brunâtres ; pattes testacées. — Long. 2,3 mill Il ne sérail pas impossible que ce petit insecte fort in- signifiant ne fût identique au Filiforme de Madère. Je ne puis le comparer avec les types. Grande-Canarie, au printemps, sous les mousses et les feuilles sèches, 128 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 478° LEPTusA Kraalz, 13. Leptusa (122) Bonvouloiri Bris., Mat, Cat, Gren,, 1867, 166. | Allongé, roux-testacé , luisant , finement pubescent. Têle convexe, suborbiculaire , un peu rétrécie en devant, cou- verte d’une ponclualion très-subtile et assez serrée. Yeux très-pelils, subdéprimés. Antennes deux fois plus longues que la lêle, assez fortes, épaissies vers l’extrémilé , 2° et 3° articles oblongs, 3° un peu plus court que le 2<, 4° pelit subconique, aussi long que large, 6-10 transverses, dernier ovalaire, égal aux deux précédents. Prothorax un peu plus large que la tête, un peu plus large que long, distinctement rétréci en arrière, un peu arrondi latéralement, subtronqué à la base et au sommet, avec les angles postérieurs arrondis ; couvert d’une ponctuation très-sublile el serrée, avec une petite fosselte transversale obsolète devant l’écusson. Elytres un peu plus courtes que le prothorax , légèrement élargies vers leur extrémité, avec la suture vers la base, fortement enfoncée &, plus légèrement © ; couvertes d’une pouctua- tion forle et serrée. Abdomen légèrement dilaté vers ses deux Liers poslérieurs, avec les segments antérieurs cou- verts d’une ponctuation assez forte el assez serrée et les 5-6 à points écartés. Dessous à ponctuation fine et peu serrée, couvert d’une pubescence concolore assez courte et peu serrée.—Long. 2 à 2,3 mill. d Elytres avec un pli longitudinal élevé de chaque côté de la suture, pénultième segment abdominal dans son milieu avec une carène longitudinale qui atteint le bord postérieur du segment, dernier avec une carène placée de Ja même manière mais bien plus courte et n’atteignant pas le bord du segment. S’éloigne de T'estacea, qu’il rappelle, par sa couleur tes- tacée, ses antennes plus courtes, sa têle très-finement poncluée, son pronotum plus convexe et plus court, à ponc- tualion aussi fine mais plus serrée, ses élytres plus forle- ment ponctuées et par son abdomen plus fortement et plus densément ponclué, ainsi que par les caractères du mâle Pyrénées-Orientales, aux bords des lacs Bleu et d’Oncey, sous les pierres bien enfoncées en terre. BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 129 14, Leptusa Brueki Scriba, Har, Col. Heft. 1867, I, 74, Allongé , assez convexe, subopaque, densément et forte- ment ponctué, couleur de poix; prothorax, élytres et base de l'abdomen roux de canelle; antennes, bouche, pattes et anus roux. Antennes grandement aussi longues que la tête et le prothorax, 1°" et 2 articles assez forts, 2° un peu plus court que 1°", 3° aussi long que 2° mais bien plus menu, A et 5° de même grosseur, carrés: à partir de là les articles deviennent peu à peu plus larges et plus fortement trans- verses ; le dernier est robuste, en pointe obtuse. Tête plus élroite que le prothorax , arrondie, densément et fortement poncluée. Prothorax d'environ moitié plus large que long, un peu plus long que les élytres, assez fortement arrondi avant le milieu, distinctement rétréci vers la base , angles obtus et arrondis, convexe, uni, densément el fortement pouclué. Elytres d'environ un Liers plus courtes que le pro- thorax, légèrement échancrées au bord postérieur, couvertes d’une ponctuation distincte , encore plus forte que celle du pronolum, ridées transversalement. Abdomen légèrement rélréci vers la base, 5° et 6° segments noirâtres, à ponclua- tion assez forte, serrée par devant, lâche par derrière. — Long. 4,5 mill Différences sexuelles non visibles. Apennins, Valambrosa, en Toscane. 15. Leptusa (27) eurtipennis Aubé, Cat. Gren. 1863, 47,24. Allongé , d’un testacé ferrugineux , avec la tête très-légè- rement et les segments intermediaires de l'abdomen rem- brunis. Tête orbiculaire à peine perceptiblement pointillée ; antennes légèrement en massue. Prothorax presque orbicu- laire, cependant un peu plus long que large et très-légère- ment plus étroit par derrière ; il esl couvert de points assez sensibles et assez écartés, et marqué à la base, tout près du bord externe, d’une très-legère fossetle transversale. Elytres plus étroites que le prothorax, moitié plus courtes que lui, coupées un peu obliquement en arrière, de manière à former à leur point de réunion un angle rentrant très-ouverl; 130 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. couvertes de points assez forts et médiocrement scrrés. Abdomen allongé , presque lisse, luisant, avec quelques points rares à peine perceptibles. Le O' a chaque élytre dé- primée dans son centre, la sulure légèrement relevée. — Long. 1,5 à 2 mill, France, Var. 16. Leptusa exilis Perris, Ann, Fr, , 1866, 184, — Homalota (228) cæsula Er., 1840, 87, ‘ France. 47, Leptusa (34) glacialis Bris,, Mat. Cat. Gren., 14867, 165. Allongé, noir de poix, luisant , garni d’une pubescence cendrée fine et assez rare, antennes et pattes d’un tvslacé brun. Tête forte, suborbiculaire, un peu rétrécie en dr vant, arrondie sur les côlés, convexe, couverte d’une ponctiation très-subtile et peu serrée, avec une légère dépression longitudinale dans son milieu, plus sensible 4 que © ; yeux très-pelits , subdéprimés. Antennes deux fois plus longues que la tête , un peu épaissies vers le sommet, 2° et 3° arli- cles oblongs 3° un peu plus court que 2°, 4° presque carré, aussi long que large, 7-10 transverses, dernier ovalaire, de la longueur des deux précédents réunis. Prothorax conformé et ponctué comme dans le Pandellei, quelquefois seule- ment æ4 avec une dépression longitudinale bien distincte sur le milieu de son disque. Elytres comme chez Pandellei, mais à ponctuation beaucoup plus forte que celle du pro- thorax. Abdomen un peu élargi vers ses deux tiers pos- térieurs, couvert sur les segments antérieurs d’une ponc- tualion fine el assez serrée, et sur les 5-6 segments avec une ponctualion plus écarlée © , presque lisse 4. lessous assez densément ponctué et revêtu d’une pubescence fauve, courte et médiocrement serrée. Pénullième segment abdo- minal 4 avec deux petites carènes longitudinales deux fois plus éloignées l’une de l’autre que des bords latéraux et en arrière avec une 3° carène transverse qui pailois se relie par les extrémités aux deux longitudiuales. — Long. 0,5 à 2 mill. BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 431 Même forme que Pandellei, mais bien distinct par sa couleur obscure , la ponctuation de son abdomen plus forte et un peu plus serrée, et par les caracières du mâl. _ Pyrénées, au sommet du Pic du midi de Bigorre: pas rare sous les pierres, près des neiges. 18. Leptusa (51) iævigata Bris., Ann. Soc. Fr. 1866, 355, 4. Allongé, noir, luisant: tête, élytres et anus couleur de poix ; prothorax, antennes et pattes testacés. Tête grosse, un peu rétrécie en devant, arrondie sur les côlés, convexe, presque lisse, à pubescence très-subtile et éparse , peu vi- sible; yeux très-petits, subdéprimés. Antennes un peu plus de moitié plus longues que la tête, un peu épaissies vers le bout, 2° et 3° articles obconiques, le 2° plus court; h-40 iransversaux, peu à peu plus larges, dernier ova- laire. Prothorax à peine plus large que la tête, à peine plus large que long, suborbiculaire, très-légèrement arrondi sur les côtés, avec sa plus grande largeur avant le mi- lieu, tous les angles subarrondis; disque légèrement dé- primé ; surface presque lisse; on aperçoit à la loupe une ponctuation très-subtile el éparse, avec une pubescence grise très-fine et très-courte. Elytres près de moitié plus courtes et à peine plus larges que le prothorax, suture enfoncée, bord latéral relevé par une dépression longitu- dinale assez large, bien distincte; surface à poncluation assez forte el assez dense, pubescente comme le prothorax ; couleur d’un brun plus obscur que la tête, avec le bord et le repli latéral testacés. Abdomen à peine plus étroit à sa base que les élytres, peu à peu dilaté vers l’extré- milé, avec les deux premiers segments d’un brun ferrugi- peux; surface couverte d’une ponctuation très-fine et écartée, presque nulle sur les deux derniers segments. Paites el hanches lestacées. — Long. 1,3 mill. Ressemble beaucoup à Ruficollis ; s’en distingue par ses antennes testacées, la ponctuation plus fine de la tête et du pronotum, par sa tête moins large et moins obs- cure, son pronotum moins large, ses élytres bien plus 139 DESCRÎPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. courtes, à bords latéraux comme relevés en carène et par son abdomen moins fortement ponctué. Espagne , La Granja , sous les pierres, près des neiges, 19, Leptusa (253) nitida Fauv. — Lœvigata” Scrib.*, Har. Col. Heft. 1867, I, 70 (nomen præoccupatum ). Facile à distinguer par couleur claire et sa surface lisse el luisante, à l'exception des élytres, de la taille de Piceata, mais un peu moins convexe. — Allongé, assez convexe, testacé, luisant ; yeux et anneau de l’abdomen noirâtres. Antennes de la longueur de la tête et du pro- thorax, épaissies vers l'extrémité ; 4e" article et 2e robustes, 2e plus court que 1°", 3° plus court que 2°, carré ; 4° visi- bleiment transverse, 5-10 devenant successivement un peu plus larges, 11e très-robusle , en pointe obluse, Tête presque aussi large que le prothorax, arrondie, polie, lui- sante. Prothorax d'environ un liers plus large que long, à peine rétréci par derrière, avec lous les angles et le bord postérieur arrondis, un peu convexe, sans trace distincte d'impression, poli, luisant. Elytres d'environ un tiers plus courtes que le prothorax, angle sutural un peu arrondi, ponctuation pas serrée, mais distincle. Abdomen un peu élargi seulement vers l'extrémité. On ne voit de points qu’à un fort grossissement sur les deux premiers segments, 5° et 6° noirâtres. — Long. 1,5 mill, Différences sexuelles inconnues. Pyrénées-Orientales, La Preste. 20. Leptusa (23) lapidicola Bris., Mat. Cat. Gren,, 1863, 15, 21, Allongé , élargi postérieurement, aptère, légèrement convexe , assez brillant, couvert d’une pubescence très- courte, peu serrée, grisätre; tantôt noir brillant, avec les pattes et les antennes brun de poix, tantôt rouge ferrugi- neux avec la tête plus obscure et l'abdomen noirâtre. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax , plus épaisses vers l'extrémité ; les deux premiers articles oblongs, 8° obconique , un peu plus court que le 2°, les suivants BRACHÉLYTRES —— ALEOCHARIDÆ. 133 courts, 6-10 transverses, dernier courtement ovalaire, égal aux deux précédents réunis. Têle suborbiculaire, convexe , presque aussi large que le prothorax, à ponctuation très- subtile et peu serrée, yeux très-pelits. Prothorax suborbi- culaire, plus large que les élytres , rétréci postérieurement avec les angles arrondis; couvert d’une ponctuation très- subtile et serrée, et marqué à la base d’une impression transversale obsolète. Elytres plus de moitié plus courtes que le prothorax, à ponctuation distincie, peu serrée et un peu rugueuse. Abdomen fortement rebordé, un peu dilaté postérieurement, à ponctualion fine et assez serrée sur les premiers segments, un peu moins serrée sur Îles derniers. Pattes tesiacées ou testacé-brunâtre, — Long. 1,2 à 1,5 mill. Se rapproche de Difformis, mais s’en éloigne par sa taille bien plus petite, ses antennes plus dissemblables dans les deux sexes et son abdomen à ponctuation plus abondante. Voisin de Piceula, s’en distingue par son aspect plus brillant, son prothorax plus court, ses antennes moins épaissies vers l'extrémité et son abdomen à ponctuation plus distincte. France, sommet du Cambredaze, sous les pierres, près des neiges. 21. Leptusa (3c) linearis Bris., Mat. Cat. Gren. 1867, 165. Allongé, linéaire , testacé, luisant, à pubescence très-fine et peu épaisse. lêle orbiculaire, presque lisse, avec une petite dépression longitudinale sur le front ; yeux très-pelits, subdéprinés. Antennes presque de la longueur de la tête et du prothorax, assez fortes, épaissies vers le bout, 2° et 3°. articles obconiques , 3° de moitié plus court que le 2°, A° arrondi, 6-10 transversaux , dernier ovalaire, égal en lon- gueur aux deux précédents réunis. Prothorax orbiculaire, aussi long que large, arrondi à la base et plus légèrement sur les côtés, avec une dépression longitudinale dans son wilieu ; surface presque lisse. Elytres près de deux fois plus courtes que le prothorax, un peu élargies vers leur extré- mile avec la suture un peu enfoncée, couvertes d'une ponc- iualion lrès-fine et assez serrée. Abdomen très-légèrement ABEILLE, t. VIII, 1871. 13 134 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. dilaté vers l'extrémité, couvert d’une ponctuation très-fine et écartée, presque lisse sur les deux segments. Dessous à ponctuation très-subtile et écartée, revêtu d’une pubescence concolore courte et écartée, — Long. 1,3 mill. d' pénultième segment abdominal avec une petite carène longitudinale dans son milieu. Voisin du Pandellei, s’en éloigne par sa taille plus petite, sa forme plus étroite , ses antennes à 2e arlicle plus petit, son prothorax plus court, pas plus étroit en arrière qu’en avant, ses élytres plus courtes, sa ponctuation plus fine et plus écartée et par les caractères différents du mâle. Pyrénées-Orientales, Bagnères , sous les mousses. 22, Lepiusa (22) montivaga Bris., Mat. Cat. Gren. 1863, 44. Allongé , roux-testacé, luisant, finement et rarement pu- bescent, segments intermédiaires de l’abdomen noirs. Tête un peu plus étroite que le prothorax, presque lisse, yeux très-pelits. Antennes testacées, presque aussi longües que la tête et le prothorax, assez fortes ; 4er article oblong, 2° un peu plus court, 3° de moitié plus court que le 2°, 4-10 transversaux , graduellement plus larges, dernier ovalaire, acuminé. Prothorax oblong, convexe, fortement rétréci en arrière, tronqué à la base, Elyires deux fois plus courtes et un peu plas larges que le prothorax, à ponctuation fine el peu serrée, moins distincte que celle du pronotum. Abdomen à la base aussi large que les élytres, légèrement arrondi sur les côtés, puis rétréci au bout ; segments intermédiaires d’un noir plus ou moins foncé. Paites et hanches testacées. — Long. 4,2 mil - Ressemble un pea à l’Homalota circellaris ; très-voisin de H. myops Kiesw., mais il s’en distingue aisément par les caractères du &. . Frante, mont du Cambredaze, sous les pierres, dans une forêt de pins. 23, Leptusa (25b) nmigra Scriba, Har, Col. Heft. 1867, Î, 70. S'éloigne par sa couleur foncée et sa ponctuation fine et peu serrée de loules les espèces connues, de la taille et de BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 439 la forme de Piceata , mais avec les élytres plus allongées proportionvellement au prothorax.—Allongé, assez convexe, noir, luisant, antennes, pattes et anus roux de poix. Antennes rouge-brunâtre, un peu plus claires à la base, de la longueur de la tête et du prothorax, épaissies vers le bout, 4er et 2e ar- ticles robustes, 1°" d'environ moitié plus long que le 2°, 3° bien plus étroit mais un peu plus court que 2, plus long que large, 4° carré, les suivants de plus en plus larges, avant- dernier fortement transverse, dernier un peu plus clair, pas tout à fait aussi long que les deux précédents ensemble, en poiute obtuse. Tête un peu plus étroite que le prothorax, noire, luisante, avec les parties de la bouche rouge-brun, à points fins et écartés, Prothorax au bord antérieur bien plus large que long, distinctemeut rétréci par derrière, arrondi sur les côtés, avec les. angles postérieurs oblus et un peu arrondis, quoique distincts, marqué au milieu d’une impression longitudinale superficieile mais distincte, deve- nant un peu plus forte et plus large vers la base, assez densément et finement ponctuée. Elytres d'environ un tiers plus courtes que le prothorax, un peu plus densément et plus distinetement ponctuées que celui-ci, sinuées ensemble au bord postérieur. Abdomen à ponctuation fine, serrée par devant, moins par derrière, bord postérieur des 6° el 7° seg- ments rouge-brun. Pattes brun-rougeâtre, tarses plus clairs. —Long. 0,7 mill. Ne présénte pas de différences sexuelles, Pyrénées-Orientales, La Presle. 24. Leptusa pallida Scrib., Col. Heft. 1867, I, 69. Reconnaissable à sa couleur entièrement d’un jaune clair, à son prothorax court el à l’épaisse et forte ponclualion de ses élytres. Antennes de la longueur de la tête el du pro- thorax , épaissies vers le bout, 4° article non renflé, 3e un peu plus court que 2°, plus long que large, 4° distinctement transverse, dernier très-robuste, aussi long que les deux précédents réunis, en pointe obtuse. Têle un peu plus étroite que le prothorax, à points écartés, très-fins. Pro- thorax court, à peu près de moilié plus large que long, visiblement rétréci par derrière, arrondi sur les côlés, avec 136 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. les angles postérieurs obtus, arrondis, convexe, marqué au milieu d’un léger sillon longitudinal, assez densément et distinctement ponctué, Elytres un peu plus Courles que le prothorax, couvertes d’une poncluation serrée el forte, et de rides transverses, assez lnisantes. Abdomen un peu élargi par derrière, à ponclualion dislincle, serrée sur 2-4 seg- ments, moins sur le 5e et écartée sur le 6°. —Long. 2,3 mill. So 6esegment de l’abdomen avec une courte carène lon- giludinale au milieu. Pyrénées-Orientales, La Preste, 25. Leptusa (3) Pandelleï Bris., Mat. Cat, Gren, 4867. 164. Allongé, finement et assez peu densément pubescent , teslacé, luisant. Têle forte, suborbiculaire, un peu rétrécie en avant, arrondie sur les côlés, convexe, couverte d’une ponclualion très-subtile et peu serrée, avec une légère dé- pression longitudinale dans son milieu, plus sensible & ; yeux très-pelits, subdéprimés., Antennes plus de deux fois : plus longues que la tête, un peu épuissies vers l’extrémité, 2° el 8° articles oblongs, 3° un peu plus court que 2°, petit, subconique, pas plus long que large ; 7-10 transverses, der- nier ovalaire, égal en longueur aux deux précédents réunis. Prothorax un peu plus large que la tête, aussi long que large, légèrement rétréci en arrière, arrondi aux angles et très-peu sur les côtés; surface couverte d’une ponctuation très-sublile et peu serrée, avec une pelite fosselte transver- versale devant l’écusson. Elytres environ d’un tiers plus courtes que le pronotum, élargies vers leur extrémité, avec la suture distinctement enfoncée ; couvertes d’une ponctuation un peu plus forte que celle du pronotum. Abdomen rélréci à la base et au sommel, ayant sa plus grande largeur vers les deux tiers, avec une poncivalion fine el écartée sur les premiers segments, presque lisse sur les deux derniers, et des petits poils raides et obscurs vers les bords et au bout. Dessous à points fins et épars et couvert d’une pubescence concolore, fine el peu serrée. — Long. 1,5 à 1,8 mill. d Extlrémilé de l’angle sutural des élytres relevé en un tubercule fortement saillant, avant-dernier segment abdo- BRACHÉLYTRES = ALEOCHARIDÆ. 137 minal dans son milieu, un peu avant son extrémité, avec deux tubercules assez distants et précédés d'une petile dé- pression transverse; dernier segment armé à son bord pos- térieur d’épines très-pelites et très-dislincies. Voisin de Nivicola ; s'en distingue par sa couleur tes- tacée, son prothorax moins rétréci postérieurement, el par les pelites carènes de l’avant-dernier segment dorsal &, pius éloignées du bord postérieur du segment. Pyrénées-Orientales, Bagnères-de-Bigorre ; pas rare sous les mousses. 26. Leptusa (24) puellaris Hampe, Wien. Ent, Mon., 1863, É285. — Abeille, IV, 1867, xxvr. Croatie, Agram. 27. Leptusa rugatipemmäs Perris, Ann. Soc. Ent. fr., 1866. 183, 3, Aptère , allongé, grêle , assez luisant, un peu convexe, vêtu d’une assez longue pnhescence jaune, lestacé , 4° et 5° segment de l'abdomen d’un noir de poix. Tête orbiculaire, convexe, obsolètement fovéolée au milieu du front, à points fins el peu nombreux. Antennes assez fortement en massue, 2° article cylindrique, 3° obconique à peine plus long mais plus large, pénultièmes fortement transverses, dernier ovale, Sgal aux deux précédents ensemble; yeux petits, à peine saillants, noirs. Prothorax transverse, près de moitié plus large que la tête, dilaté-arrondi jusqu’au tiers sur les côtés, ensuile rétréci presqu’en ligne droile vers la base, qui est rebordée et tronquée avec les angles postérieurs oblus; dos convexe avec une inpression ou un sillon, couvert d’une plus forte ponctuation, très-serrée et un peu rugueuse. Ecusson ponctué. Elytres de la longueur du prothorax mais plus étroiles, parallèles, déprimées, tronquées au bout, avec les angles postérieurs un peu saillants; ponctuation ru- gueuse, forte et serrée. Abdomen légèrement dilaté jusqu’au- delà du milieu, atlénué vers le bout, 3 premiers segments assez fortement mais moins densément ponctués, avec une impression transverse à la base ; les autres poinlillés. — - Long. 2 mill, ‘138 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Toujours facile à reconnaître à la largeur du prothorax, dont le maximum est au tiers, et surtout à la forte ponc- tuation des élytres formant des rides obliques et un peu ondulées, ainsi qu’à sa longue pubescence. Landes, Mont-de-Marsan, en mai, dans une vieille souche de pin, habitée par la Formica pubescens. 28, Leptusa (20:) rugosipennis Scrib,, Col, Heft., 1867, I, 68, 1, \ De la taille de Nubigena Kiesw., un peu plus foncé, et très-distinct par ses élytres courtes, fortement ponctuées, ridées transversalement. Allongé, subdéprimé, ferrugineux , luisant. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax ensemble, robustes, peu épaissies vers le bout, 4° article un peu renflé, 3° à peine plus court que 2°, plus long que large, 4° distinctement transversal, 5-10 devenant un peu plus larges, fortement transverses , 41° aussi long que les deux précédents ensemble, terminé en pointe. Tête un peu plus étroite que le prothorax, arrondie, à ponctuation fine, pas dense. Prothorax à peu près d’un tiers plus large que long, à peine rétréci par derrière, pas très-convexe, peu arrondi sur les côlés, mais fortement aux angles, avec une légère impression au milieu de la base, qui se prolonge par devant en un léger sillon , dessus pas densément mais distinctement ponctué. Elytres de moitié aussi longues que le prothorax, un peu échancrées au bord postérieur près de la suture ; vue de côté la ponctuation est forle, peu serrée, distinctement ridée transversalement ; leur surface est un peu inégale, de sorte qu’on y remarque une impres- sion oblique de l’épaule à langle sutural; en outre, il se trouve dans les deux sexes, en devant de chaque côté de la suture une bosse longitudinale, forte surtout chez le &. Abdomen d’un brun-rouge luisant, 5° et 6° segments plus foncés , jaune-rougeâtre au bout, imperceptiblement plus large vers le bout, presque parallèle, 2° et 3° segments à points fins, écartés, les autres lisses, Paltes jaunes, —Long. 2,8 mill. g outre la bosse des élytres plus prononcée, présente sur le 6° segment abdominal une légère carène. Apennins de Toscane, Valambrosa. BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 139 29, Leptusa (12) teséacea Bris., Mat. Cat. Gren., 1863, 16. Allongé, assez déprimé, d’un testacé peu brillant; abdomen noir-brunâtre, avec son extrémité et le bord postérieur des segments ferrugineux; surface couverte d’une pubescence fine, peu serrée, jaunâtre,; pattes et antennes testacées. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, plus épaisses à l'extrémité; les 3 premiers articles allongés, le 3° presque égal au 2°, 4-7 arrondis, 8-10 transverses, le dernier ovalaire , égal aux deux précédents réunis. Tête globuleuse, aussi large que le prothorax, à ponctuation assez forte, médiocrement serrée ; au milieu une ligne lisse lon- gitudinale, déprimée. Yeux très-pelits. Prothorax à peine plus long que large, distinctement rétréci en arrière, côtés arrondis en avant, sinués dans leur seconde moitié; angles postérieurs cblus, presque arrondis ; surface couverte d’une poneluation serrée e! obsolète, un peu rugueuse, marquée à la base d’une impression simple ou double, qui se prolonge souvent sur le disque en un sillon assez large. Elytres un peu plus courtes que le prothorax, ponctuées comme la iêle. Abdomen très-légèrement élargi vers l’extrémilé, à ponctualion écartée sur les trois premiers segments , lrès- épaisse sur les deux suivanis.—Long. 2 mill. Voisin de Globulicollis Muls., mais distinct par sa tête ponctuée plus fortement, et ses élytres ponctuées finement, par sa convexité moindre et son prothorax moins globuleux. France méridionale, Toulon. 30. Leptusa (3a) pulchella Baudi, Berl. Zeit., 1869. 370. Sublinéaire, épais, un peu plus grand que Pandellei, roux-lestacé, luisant, finement et peu densement pubescent de fauve. Têle arrondie, alténuée en devant à partir de l’insertion des antennes et plus déclive en dessus, presque plus large que longue, avec une impression obsolète au milieu du front et une fovéole transverse sur le vertex, à peine distinetement et rarement poinlillée, d’un roux-testacé plus intense par devant ; yeux très-pelils el déprimés. An- tennes fortes, 3 premiers articles obconiques, 3° un peu 410 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus court que le 2e, à peine plus grêle; 4-10 de plus en plus iransverses, dernier ovale, 2tténué au bout, moins long que les 2 précédents ensemble, roux-testacé, très- faiblement poilues. Prothorax en carré transverse, à peine plus long que large, légérement rétréci par devant, tronqué presque droit au bout, avec les angles antérieurs fortement déclives, subarrondis, presque droit sur les côlés, peu ar- roudi au milieu de la base, un peu plus de chaque côté, avec les angles postérieurs obius, à pointe arrondie; assez convexe en dessus laléralement, plan au milieu avec une faible impression vers la base, peu densément et finement ponciué. Elytres un peu plus élroites à la base que le pro- thorax, de moitié presque plus courtes, légèrement dila- tées vers le bout, au bout tronquées presque droit et à peine échancrées ensemble, peu densément, assez fortement ponctuées, granuleuses. Abdomen épais, légèrement ré- tréci vers la base, atténué au bout, très-finement et va- guement pointillé el peu pubescent, luisant, roux-lestacé, 8e el 4e segments à la base, 5° presque tout entier d’un brun noir, anus jaunâtre. Dessous d'un flave testacé plus clair, ainsi que les paltes. — Long. 1,6 mill. g Une fovéole transverse sur le vertex, élytres élevées à la base autour de l’écusson, chacune avec un pli longitu- dinal le long de la suiure terminé par un tubercule; 5° segment ventral avec deux carènes linéaires irès-lenues, assez rapprochées el légèrement convergentes ; 6° égal sur le dos, avec la marge apicale très-obsolèlement crénelée. Italie, Domodossola ; un seul 4, dans les mousses, pen- dant l'hiver. 81, Leptusa (3b) bidens Baudi, Berl. Zeit. 1869, 371, A peine plus long que Pandellei, mais bien plus étroit, plus parallèle que ce dernier et que Myops, plus déprimé, d’un teslacé plus clair, d’une pubescence plus longue , ‘et distinct surtout par la structure du prothorax. Tête sub- orbiculaire, presque atténuée vers le bout, médiocrement couvexe, tres-fiuement et parcimonieusement pointillée, très- finement pubescent de flave ; yeux petits, déprimés. Antennes os menues à la base, 3 premiers arlicles allongés-obconiques, BRACHELYTRES — ALEOCHARIDÆ, Ai 2€ à peine plus long que le 4°", 8e trois fois que le 2e, 4e à 10e de plus en plus épais et transverses, dernier subovale, en pointe obluse, à peine de la longueur des deux précédents, chacun garni de longs poils au bout ; © moins gréles à la base et moins épaissies vers l'extrémité, 2° article légèrement obconique , un peu plus court que le 4°, 8e en cône trian- gulaire, dernier moins allongé, subacuminé brusquement au bout, Prothorax à peu près carré, plus long que large, à peine rétréci vers la base, tronqué, subarrondi en devant, avec les angles légèrement déclives, plus étroitement ar- rondis, presque droit sur les côtés, formant à la base, avec les angles, un arc peu courbe, médiocrement convexe de chaque côté, avec une dépression longitudinale sur le dos, plus marquée vers la base, quelquefois géminée , terminée transversalement avant la base, peu densément et très-fine- ment poinlillé, garni d’une pubescence flave plus dense et plus longue. Elytres près de moilié plus courtes et à peine plus larges que le prothorax, subparallèles, déprimées, ponctuées-granuleuses, plus fortement et plus densément ©, moins densément pubescentes. Abdomen & parallèle, © à peine rétréci vers la base, un peu déprimé, premiers seg- ments peu pointillés et marqués à la base d’une impression transversale, derniers plans, lisses ; testacé avec ses 4° et 5° segments légèrement rembrunis à la base, Dessous avec les pattes d’un testacé flave. — Long. 1,7 mill.° g Antennes plus grêles à la base, élytres plus fortement granuleuses, renflées à la base le long de la suture, abdomen linéaire, 5° segment marqué au milieu du bord apical de deux carénules presque parallèles, peu distantes, armées par derrière d’un denticule saillant. Italie, sur les Apennins, non loin des neiges, sous des bûches de hêtre pourries, au milieu de feuilles sèches. 92, Leptusa (3°) simpilex Baudi, Berl. Zeit. 4869, 372, Très-voisin du Pandellei par son faciès et surtout par la structure du prothorax, mais plus grêle, plus parallèle ; également voisin de Bidens, mais plus convexe , un peu plus petit, s’en éloigne par son prothorax plus court, à points plus fins et plus rares el par ses élytres plus longues, ABEILLE, t, VII, 1871, 142 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Testacé ou flave-testacé, avec la tête quelquefois légèrement, les segments intermédiaires de l’abdomen , surtout 4° et 5° plus ou moins rembrunis , plus souvent tout à fait testacé, avec le 5° segment abdominal seul obscur. Tête suborbicu- laire, légèrement atténuée en devant, marquée d’une petite fovéole sur le front, d'ordinaire d’une impression transverse obsolète sur le vertex &, très-finement et vaguement poin- tillée, très-faiblement pubescente ; yeux petits, orbiculaires, déprimés , noirs. Antennes poilues, assez allongées, non menues, graduellement épaissies vers l'extrémité ; 4°7 article ovale-allongé, 2° de moitié plus mince et une fois et demie plus court, 8° plus court, tous obconiques, 4° égal en lar- geur au 9°, 4e jusqu’au 10° transverses et graduellement épaissis, mais pas plus longs, de sorte que le 10° est deux fois plus large que le 4°, dernier ovale-oblong, aussi long que les deux précédents ensemble. Prothorax suborbiculaire, un peu plus large que long, très-légèrement aiténué vers la base, tronqué droit par devant, avec les angles déclives, subarrondis, arrondi quelque peu sur les côtés, plus forte- ment à la base avec ses angles, médiocrement convexe, marqué au milieu près de la base d’une fovéole transverse plus ou moins obsolète, très-finement pointillé, un peu plus densément que la tête, plus densément et très-finement pu- bescent. Elytres à peu près de la largeur du prothorax, d’un tiers plus courtes, tronquées-arrondies au bout et échan- crées ensemble, peu densément ponctuées-granulées , avec un renflement à la base le long de la suture plus ou moins marqué, plus visible 4, finement et peu densément pubes- centes, avec une impression oblique 4. Abdomen subhli- néaire, à peine rétréci à la base, à peine plus étroit que les élytres, 1° segments marqués à la base d’une impression transverse légère, faiblement atténué vers le bout depuis le tiers postérieur , plus luisant que le reste du corps , avec un pointillé extrêmement fin et une longue pubescence peu serrée, derniers segments égaux en dessus dans les deux sexes, — Long. 1,8 mill. g Pronotum d'ordinaire plus large, élytres avec un ren- flement plus fort à la base le long de la suture, et une impression oblique transversalement sur le disque. La description du Curtipennis Aubé va parfaitement à BRACHÉLYTRES —— ALEOCHARIDÆ. 4113 cette espèce, qui paraît différer par son prothorax à peine plus distinctement ponctué que la têle, plus court que large ; ses élytres d’un tiers seulement plus courtes que lui, et l'impression oblique des élytres d'. Italie , collines de Turin, en quantité sous les pierres et les feuilles mortes, dans les bois, au printemps. 477° HOMŒuUSA Kraalz 33. Homœusa (Myllæna) paradoxa Scrib., Berl. Zeit. 1868. 4154, de F Beaucoup plus grand et plus large que Myllæna dubia , dont il se distingue surtout par son prothorax court et large, et par sa pubescence serrée et moins fine, voisin pour le faciès de Homæusa acuminata. Rouge-brun, vêlu sur toute sa surface d’une pubescence grise, très-épaisse, moins fine que dans les espèces voisines et par suite sans éclat. Antennes plus robustes que dans les espèces de Myliæna, à peine épaissies vers le bout, 2e et 3° articles grêles, 3° plus long que 2e, 4° carré, les suivants un peu plus courts que larges, le dernier aussi long que les deux premiers en- semble, en pointe obtuse; rouges, plus claires aux deux bouts. Tête beaucoup plus étroite que le prothorax, arrondie, brun-noirâtre, avec les parties de la bouche d’un jaune- rouge, assez densément et très-finement ponctuée, moins densément pubescente que le reste du corps et par suite un peu luisante. Prothorax grandement deux fois aussi large que long, rélréci par devant , avec les angles obtusément arrondis, arrondi sur les côtés, qui sont un peu déprimés , angles postérieurs en pointe par derrière , sans rebord de chaque côté à la base ; dessus uni, très-peu convexe , très- densément et finement ponctué. Elytres aussi longues que le prothorax, d’un rouge-brun, plus clair au bout, tout aussi densément et finement ponctuées-ridées transversalement. Abdomen plus allongé et moins fortement rélréci par derrière que dans Dubia, tout aussi finement et densément ponctué que le reste du corps. Pattes avec les hanches antérieures d’un rouge-jaunâtre clair. —Long. 3,5 mill. Italie, Domodossola, All DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 478° MICROGLOTTA Kraatz 1862, 54, Mieroglotta bicolor Perris, As Fr. 1865. 506, 2 (Ha- ploglossa }. Antennes couleur marron, plus claires à la base, fusi- formes et ne dépassant pas le prothorax; dernier article conique, un peu plus long que les deux précédents réunis. Tête, prothorax et élytres couleur marron et à fine pubes- cence cendrée; la première lisse, le second très-finement et peu densément pointillé, plus large que long, un peu convexe, assez fortement arrondi à la base, et orné sur le disque de deux lignes noirâtres convergentes, formant un V renversé, parfois très-peu visible. Elytres s’élargis- sant un peu de la base à l'extrémité, déprimées à la base le long de la suture en fossette allongée, à bord posté- rieur sinué, peu profondément et peu densément marquées de points plus visibles que ceux du prothorax. Abdomen noir, lisse, luisant, les deux premiers segments rebordés ; angles au 5° segment roux; arceaux inférieurs vaguement marginés de roux ; poitrine nuancée de roussâtre. Pattes d’un marron un peu fuligineux. — Long. 8,5 mill. Espagne, Madrid. 35. Microglotta Jongieornis Thoms,, Skand. Col. X, 1868, 317 Plus grand que Pulla, mais bien distinct par ses an- tennes plus longues et par son abdomen moins ponctué au bout. Tête arrondie, un peu plus étroile que le pro- thorax, défléchie, noire, luisante, pas profondément et plus rarement ponctuée, convexe sur le front, avec une faible pubescence pâle ; bouche courte avec des palpes pâles. . Antennes flaves, sans poils, 2° article égal au 3°, qui est oblong et subtriangulaire, 4e à peine visiblement plus étroit que le 5°, 5 à 10 tout à fait égaux, non transverses ; der- nier conique, obliquement tronqué au bout, une fois et demie plus long que le pénullième. Prothorax à peine plus étroit à la base que les élytres, transverse, près du double plus court que large, comprimé au hout, presque tronqué BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 445 à la base, avec les angles presque droits; d’un noir de poix sur le disque, et d’un testacé brun sur les côtés, ni den- sément ni fortement ponciué, vêtu d’une fine pubescence pâle plus longue. Ecusson iransverse. Elytres à peine plus longues que le prothorax, avec l'angle apical externe échancré, testacées, base et marge latérale d’une nuance obscure moins nette ; moins densément et pas forie- ment ponctuées, vêtues d’une fine pubescence pâie plus longue. Abdomen noir, bord postérieur des segments plus clair, dos des segments densément et plus fortement ponctué , 6° à points plus nombreux, quelques-uns granulés par derrière. Paites flaves. — Long. 3,5 mill. d' dernier segment ventral saillant au bout en pointe aiguê , 6° dorsal muni de quelques granules. Suède méridionale; rare. 36. Bicroglotta rubripenmis Fauv., Mém. Soc. Linn, Norm., XV, 28, è Parallèle , noir, assez brillant, à pubescence jaunâtre ; 3 premiers articles des antennes, élytres et paites rousses ; bord réfléchi de celles-là et cuisses enfumées. Antennes peu épaisses, à dernier article ovale, roussâtre au sommet. Tête brillante ; prothorax et élytres à ponctuation fine, égale ; celui-là suballongé, convexe, rétréci en avant, arrondi à la base; angles postérieurs obtus. Elytres à peine plus courtes que lui ; abdomen à ponctuation plus éparse, plus forté, à pubescence plus longue. — Long. 2,6 mill. Algérie, Biskra, Faciès d’une très-petite Aleochara rufipennis et parais- sani voisine de l'Aleoch. deserta Er., mais distincte par son prothorax tout noir, ses élytres enfumées sur le bord réfléchi et son abdomen concolore. La ponctuation est, en outre, égale el serrée sur la tête et le prothorax, plus éparse sur l’abdomen. 1799 ALEOCHARA Grav. 37, Aleochara carinata Saulcy, Ann, Soc, Ent, Fr. 1864,694. Brun de poix, tête et prothorax plus foncés, élytres rousses, 116 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, à peine sensiblement rembrunie vers l’angle apical externe, Tête ronde; antennes noires, à articles très-fortement transverses , les 3 premiers allongés , 2° et 3e égaux entre eux, un peu plus petits que le 1°", roux, ainsi que le 4°, qui est très-petit. Prothorax presque deux fois aussi large que la tête et que sa propre longueur, rétréci en avant, arrondi sur les côtés et à la base, qui offre de chaque côté des traces à peine sensibles de sinus ; angles obtus el arrondis. Ecusson en triangle obtus, ponctué. Elytres un peu plus longues et plus larges que le prothorax , arrondies et non échancrées au bord apical, à ponctuation plus serrée que celle de la tête et du pronotum, mais plus forte, un peu en râpe. Abdomen rétréci vers l'extrémité, à ponctuation très-forle et peu serrée, râpeuse. Pattes rousses. Pubescence assez forte, médiocrement serrée sur tout le corps.—Long. 2,5 mill. G 6° segment dorsal de l’abdomen muni à l’extrémité d’une petite carène longitudinale courte, n’atteignant pas tout à fait le bord postérieur, 7° dorsal un peu plus for- tement échancré que dans la ©, crénelé. Palestine, Jérusalem ; très-rare. 38. Aleochara (392) fuliginosa Muls. et Rey, Opus. Ent. 1870, XIV, 187, Allongé , subdéprimé , assez finement et assez densément pubescent, d’un noir mat, avec la bouche, les antennes et les pattes d’un roux obscur. Tête sensiblement moins large que le prothorax, assez grossièrement et assez densément ponc- tuée sur les côtés. Antennes courtes, avec le 3: article à peine moins long que le 2°. Prothorax transverse, un peu moins large que les élytres; sensiblement arqué sur Les côlés avec ceux-ci subsinués au-devant des angles posté- rieurs qui sont peu obtus; finement et assez densément ponctué, Elytres assez fortement transverses, subdéprimées, un peu plus longues que le prothorax, obsolètement et den- sément ponctuées. Abdomen subparallèle, légèrement et subéparsement ponctué. Tarses postérieurs peu allongés. & 6° segment abdominal subsinueusement tronqué à son bord apical; 6° arceau ventral obtusément angulé à son BRACHÉLYTRES —- ALEOCHARIDÆs 417 sommet. © inconnue, — Long. 4,4 mill. — Larg. 4,1 mill. Très-rare. Environs de Calais, au bord de la mer, sous les fucus et autres plantes marines. Diffère de tous ses congénères par son prothorax dis- tinctement subsinué sur ses côtés au-devant des angles postérieurs, ce qui le fait paraître plus rétréci en arrière où il n’est pas plus large qu’en avant. Ce caraclère , joint à celui de la ponctuation éparse de l’abdomen, le distingue suffisamment de l'A. obscurella Grav. Sa couleur beaucoup plus mate empêchera de le confondre avec les 4. grisea Kr. et Albipila Muls. et Rey. 89, Aleochara (162) carolina Bris, Cat. Col, d'Alsace, 1866, 126, ET Abeille, IV, 1867, L, 40, Aleochara (462) fungivora Sharp. Ent. Monthl. Mag. 1870, VI, 280. Semblable au Mycetophaga Kraatz, surtout par la structure de ses antennes, mais de couleur moins brillante, avec l'abdomen moins atténué vers le bout et plus éparsement ponctué. 2 ou 3 premiers articles des antennes d’un jau- nâtre obscur, les autres noir de poix:; 4° à peu près aussi large que long , 5° à 10° transverses, chacun d'eux un peu plus large que celui qui le précède , 11° assez robuste , en pointe , à peu près aussi long que les deux précédents en- semble. Tête petite, noire, luisante, modérément et finement ponctuée ; palpes jaunâtres. Prothorax un peu plus étroit que les élyires; sa largeur est égale à une fois et demie sa longueur ; arrondi sur les côtés, et rétréci en devant, assez distinctement mais peu densément ponctué. Elytres à peu près aussi longues que le prothorax, d’un rouge obscur ou brunâtres , un peu densément et distinctement ponctuées. Abdomen noir et luisant, rougeâtre obscur à l’extrémité, un peu rétréci vers l’extrémité, 2 à 5 segments marqués à la base d’une impression transverse , densément et distinc- tement ponctués, d’ailleurs à points épars. Pattes roussâtres. — Long. 4,6 à 5,6 mill. Cette espèce se distingue, ainsi que le Mycelophaga, de 118 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Brunnipennis Kr. et Mærens Gyl., par ses antennes plus courtes et plus claviformes. Grande-Bretagne. b4, Aleochara (21) punctatissima Scriba, Berl, Zeit., 4866, 377. — À, crassa Baudi, Stud. Ent,, 1848, 120, — Pulicaria Rosh. Thier, Andal. , 1856, 66. Capri, Sicile et Cadix. 42, Aleochara (50°) maculata Bris*, Mat. Cat. Gren., 1863, 18, 25. Tête arrondie, à ponctuation éparse, assez forte, avec un espace longitudinal lisse au milieu, revêtue d’une pubescence grise redressée , assez longue, mais peu serrée. Palpes cou- leur de poix. Antennes aussi longues que la tête et le pro- thorax, assez fortes, noires, les 3 premiers articles allongés, 3e égal au 2e, 4° aussi long que large, près de deux fois plus court que le 3°, 5-10 iransverses, 10° un peu plus large que le 5°, dernier oblong, rétréci vers l'extrémité, plus long que les deux précédents réunis. Prothorax transversal, deux fois au moins plus large que la tête, aussi large que les ély- tres à leur base, arrondi sur les côlés et à la base, rétréci en avant; angles postérieurs arrondis ; couvert d’une ponc- tualion écartée et fine ; revêtu d’une pubescence-grise éparse, médiocrement longue et inclinée. Elytres de la longueur du prothorax, un peu élargies vers l'extrémité, noires, avec une grande tache apicale rouge, plus ou moins déterminée ; près de la suture, cette tache s’étend le plus souvent tout le long du bord apical des élytres jusqu’à l’angle externe ; surface couverte d’une ponctuation forte et serrée, revêtue d’une pubescence couchée, peu serrée, grise, médiocrement longue, bord postérieur près de l’angle externe très-obsolètement sinué. Abdomen à peine plus étroit que les élytres, légère- ment rétréci vers l’extrémité, à poncluation forte et écartée ; revêtu d’une pubescence éparse , grisâtre, couchée et assez longue, avec quelques poils noirs dressés sur les côlés ; 6e segment bordé étroitement de jaune pâle à son extrémité, 7e légèrement échancré au sommet, Dessus à ponctuation BRACHÉLYTRES —— ALEOCHARIDÆ, 419 assez forte el écartée et à pubescence grisâtre, éparse , mé- diocrement longue. Pattes couleur de poix, avec les genoux et les tarses d’un rouge ferrugineux. — Long. 3,5 à 4 mill. & Dernier segment dorsal plus fortement échancré à l’ex- trémité, ventral terminé en triangle obtus, dernier article des antennes un peu plus long et plus fortement rétréci à l'extrémité. Ressemble beaucoup à Bisignala, mais sa taille est plus forte, plus large, et ses antennes sont plus longues. Pyrénées-Orientales, Vérnel ; Paris. h3, &leoclhara (402) fumcbris Woll.*, Cat. Canar, 1864, 553, 836. — Atlant, A64, 1309. Noir, luisant, vêtu d’une pubescence un peu fauve, gros- sière et longue ; têle et prothorax assez grossièrement mais non profondément ponciués ; élytres plus densément ponc- tuées; antennes noirâtres, leur base et les pattes d’un roux ferrugineux. — Long. 4,6 à 5,3 mill. La pubescence longue et dressée dont il est revêtu, aussi bien que la teinte légèrement bronzée de sa tête, de son prothorax et de ses élytres, qui sont irès-densément sculp- tées , lui donnent beaucoup de ressemblance avec le Lanu- ginosa ; mais il se rapproche davantage du Mæsta par son abdomen à points peu nombreux et la couleur plus claire de ses paltes et de la base de ses antennes; et, quoique ne se rapportant ni à l’un ni à l’autre, il paraîtrait à cer- lains égards réunir les caractères de lun et de l’autre; toutefois il me semble plus voisin du dernier, dont il diffère en ce qu’il est plus fortement ponclué, en particulier sur la tête et le prothorax ; que son prothorax est visiblement plus étroit et moins transverse, et la base de ses élytres ainsi que ses pattes sont un peu plus pâles. Ténériffe, Gomère, Hierro et Palma; rare. hh. Aleochara (382) liééoralis Woll. Cat. Canar., 1864, 552. — À, algarum Fauv. Ann. Soc. Fr., 1862, 92, pl. 2, f. 40. Iles Canaries, Lanzarote. 450 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 45. Aleochara (31) frigida Fauv., Bull, Soc. Norm, 1865, IX, 28h. — À, lygœa Kraatz, Berl, Zeit. 1862, 817, Mont-Cenis. 46. Aleochara (17) nigrieornis Gredl,, Kæf, Tirol. 1863, A6A. Très-bien caractérisé par la sculpture de sa tête et de son prothorax, se place convenablement près de Nigripes Miller (Tristis Grav.), Noir, luisant. Tête et prothorax marqués de points épars profonds, qui ne laissent libre dans toute sa longueur qu’une ligne médiane assez bien limitée, large el polie ; l’une et l’autre d’un noir pur et garnis de poils bru- nâtres, sans ordre. Antennes noires, assez grandes, gra- duellement épaissies vers le bout. Elytres assez densément et distinctement ponctuées et pubescentes, courtes, le milieu de leur bord apical fortement sinué, concolores avec un léger reflet bronzé (un seul exemplaire présente à l’angle sutural une tache jaune-brunâtre en forme de bande laté- rale). Abdomen parallèle, pas très-densément ponctué, lui- sant. Pattes d’un noir de poix, genoux, jambes vers leur extrémité et tarses rouge-brunâtre. Long. 3,8 à 4,6 mill. Tyrol méridional, sur les Alpes ; en nombre dans les bouses de vache. + 47, Aleochara (9°) Oliverii Fauv., Bull. Ac. Hipp. 1868, VI, 60, Oblong , noir, luisant , vêtu d’une longue pubescence flave, peu serrée; palpes, deux premiers articles des an- tennes, élytres , anus et pattes roux; cuisses rembrunies. Antennes courtes, dilatées, 8° article de moitié plus long que le 2°, 3e moniliforme, 5 à 10 fortement transverses, de moitié plus larges que longs ; dernier robuste , obconique , plus de moitié plus long que les deux précédents. Tête assez lisse. Prothorax très-large , transverse, plus convexe par devant, infléchi de chaque côté, très-rétréci par devant, avec les angles postérieurs presque droits, fortement sinué à sa base, (| BRACHÉLYTRES —— ALEOCHARIDÆ. 151 très-finement et parcimonieusement pointillé, Elytres plus courtes que le prothorax, couvertes de points peu nom- breux, forts et comme squamuleux ; bord du pénultième segment et anus roussâires ; ailes cendrées. — Long. 4 mill, Forme et faciès de Clavicornis, mais d’un tiers plus grand, à antennes plus épaisses, avec leur dernier article concolore, à prothorax bien plus large, plus court et à peine ponctué, à élyires et abdomen plus fortement et moins densément ponctués. Algérie, Bône. h8. Aleochara (40°) succicola Thoms., Skand, Col. 1867, IX, 216, Ressemble beaucoup à Mæsta, mais bien distinct par son pronotum plus convexe, plus densément et plus finement ponctué, par ses élytres à points moins écartés, ses antennes à articles 5 à 10 plus fortement transverses, et 7° segment ventral 4 prolongé en pointe moins aiguë ; il s'éloigne de Mærens par son pronotum plus convexe, plus distinctement ponclué, ses élytres plus obscures, et ses antennes plus courtes: du Linearis par son pronotum plus convexe trans- versalement à la base, pubescent de brun, d’une couleur plus obscure , 7° segment dorsal de l’abdomen sans échan- crure au milieu, Tête inclinée, en ovale arrondi, noire, luisante, moins densément ponctuée, avec une ligne médiane lisse. Antennes noirâtres, ferrugineuses à la base, 2° article pas plus court que le 3°, 4° transverse, évidemment plus étroit que les sui- vants, 5 à 7 très-légèrement épaissis progressivement, 7 à 10 égaux, transverses, dernier ovale, deux fois plus long que le précédent. Prothorax pas plus large à la base que les élytres, fortement transverse, distinctement rebordé, large- ment arrondi à la base, avec les angles postérieurs oblus et arrondis ; rétréci en arc vers le bout sur les côlés, tronqué au bout, avec ses angles comprimés-inclinés ; plus fortement convexe sur le disque transversalement, très-noir, luisant, assez densément, finement mais visiblement ponctué, pubes- cent de brun. Elytres presque plus courtes que le prothorax, noires de poix au bout, moins fortement ponctuées-subru- 459 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. gueuses. Abdomen presque parallèle, noir, luisant, avec les segments lisses, luisants, 2 à 4 marqués à la base d’une im- pression transverse. Pattes rousses , cuisses brunes ou roux brun. — Long. 3,3 à 4,5 mill. g 7° segment ventral sinué de chaque côté, plus ou moins prolongé en pointe, dorsal tronqué-arrondi au bout. Suède, Lund ; rare dans le suc des arbres. 49. Alcochara (392) mitidula Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 218 ( Polystoma ).— Obscurella Thoms., id. III, 1864. 48, 4. — À, grisea Kr. Nat. Suède ; rare Ie long des côtes occidentales jusqu’en Nor- wège, | 50. Aleochara (66) tubereulata Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1364, 635, Couleur de poix , luisant , têle noirâtre , peu densément et moins finement ponctuée, ainsi que le prothorax , qui est fovéolé à la base ; pattes el élytres rousses. Ces dernières peu densément et fortement ponctuées. Antennes noires; leur base et bouche testacées. Abdomen moins densément et plus fortement ponctué. —Long. 8 mill. Extrèmement voisin de Carinala, mais taille plus grande. Antennes plus épaisses et plus pâles à la base, ainsi que les palpes ; 8e article un peu plus court que le 2e. Prothorax marqué d’une petite fossetle ronde au milieu de la base. Elytres non rembrunies à l’angle apical externe. & 7° segment abdominal comme dans carinata ; 6° pré- sentant à l’extrémité, près du bord postérieur , un tubercule rond assez gros. Palestine , Jérusalem , dans les détritus végétaux. 51, Aleochara fuliginosa Muls, et Rey., Opusc. Ent, XIV. 1870, 187. Allongé , subdéprimé , assez finement et assez densément pubescent de blanchâtre, d’un noir mat avec la bouche , les BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 453 antennes ét les paites d’un roux obscur. Têle en carré, sensiblement moins large que Île prothorax , irès-finement chagrinée et assez grossièrement mais légèrement et assez densément poncluée, avec un grand espace triangulaire im- ponctué ; avant dernier article des palpes maxillaires épar- sement cilié; yeux ovalaires. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax, légèrement épaissies vers le bout, d’un roux obscur, 4°" article en massue allongée , 2° plus court que le premier, 3° à peine plus court el aussi épais que le 2e, tous deux obconiques , 4-10 submonilifermes , graduel- lement plus courts et plus épais ; 4-5 subarrondis, 6° légè- rement , 7-10 forlement transverses , dernier de la longueur des deux précédents réunis, obovalaire , en pointe obtuse. Prothorax transverse, un peu moins large que les élytres, tronqué en devant avec les angles infléchis, subarrondis , légèrement arrondi à la base avec les angles marqués, arqué d’abord, puis subsinué sur les côtés, à peine convexe. Ecusson presque glabre, finement chagriné. Elytres en carré transverse, un peu plus longues que le prothorax , presque parallèles , coupées presque carrément au bout avec l’angle sutural droit, sans sinuosilé près de l’angle externe, sub- déprimées ; épaules peu saillantes. Abdomen quatre fois plus long que les élylres, aussi large à sa base, subparailèle jusqu’au 5° segment, puis rétréci subitement et terminé en cône mousse ; éparsement ponctué, noir peu brillant, marqué d’une impression transverse imponctuée au fond, à la base des segments, légère sur les trois premiers , presque nulle sur le 4°; 5e plus long que le précédent, tronqué et muni au bout d’une membrane pâle. Dessous noir brillant, à peine chagriné , finement et assez densément ponctué, garni d’une pubescence fine, courle et assez serrée ; 6° segment ventral assez saillant el obtusément angulé. Paltes peu allongées , d’un roux de poix foncé, avec les genoux et les tarses plus clairs; jambes grèles et presque droites. Tarses poslérieurs peu allongés.—Long. 4,4 mill. —Larg. 1,1 mill. æ 6° segment de l'abdomen, dorsal, un peu sinueusement tronqué au bord apical, ventral, obtusément angulé. © in- connue. Diffère de ses congénères par son prothorax sinué sur les côtés au devant des angles postérieurs , ce qui le fait paraître ABEILLE, | VIII, 18714, a Le 154 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus rétréci en arrière. Ce caractère, joint à celui de la ponc- tuation éparse de l'abdomen, le distingue suffisamment de l’'Obscurella Grav.; sa couleur plus mate empêchera de le confondre avec les Grisea Kraatz et Albipila Muls. France boréale , Calais, sur les bords de la mer, sous les fucus et autres plantes marines. 4829 DinusA Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864, 433, Lobe interne de la mâchoire cilié en dedans à l’extrémité de faibles spinules.— Palpes maxillaires de cinq articles. — Lan- guette bifide, à lanières acuminées ; paraglosses non saïllantes. — Palpes labiaux de quatre articles. — Tous les tarses de cinq articles, 1° article des postérieurs allongé. — Antennes com- primées. Ailé, large, rétréci en arrière; tête infléchie; yeux mé- diocres et peu saillants ; labre transverse, légèrement tron- qué; mandibules simples; mâchoires à lobe externe corné, membraneux et irès-pubescent au bout ; lobe interne mem- braneux et pubescent , à bord extérieur corné, cilié en de- dans de très-fines épines. Palpes maxillaires à 2° article un peu plus court que le 3°, celui-ci de la longueur du lobe externe des mâchoires, 4e cylindrique, près de quatre fois plus mince et trois fois plus court que le 3e, 5° très-petit, un peu plus étroit et quatre fois plus court que le précédent, obtus à l'extrémité. Palpes labiaux à 4° article assez fort, plus de deux fois aussi long que large ; 2° plus étroit et près de moitié plus court , 3° de moilié plus étroit et d'un quart plus long que le précédent : 4e petit, obtus, trois fois plus court que le 3e. Languette étroite , allongée, profondément divisée en deux lobes aigus; paraglosses invisibles. Anteunes compri- _ mées, rappelant ainsi celles des Catopsimorphus, qui ont le même genre de vie, s’épaississant peu à peu, vers l'extrémité, à 3e article beaucoup plus long que le 2e. Prothorax peu convexe , à base au moins aussi large que les élytres, légèrement échancré au bord antérieur, arrondi et très-légèrement sinué de chaque côté à la base, arrondi et ré- tréci antérieurement sur les côtés; tous les angles obtus et arrondis. Ecusson petit et triangulaire. Elytres à peine plus BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 455 longues que le prothorax, fortement échancrées à l’angle apical externe, qui est prolongé en pointe aiguë. Abdomen fortement rétréci vers l'extrémité. Pattes assez longues, jambes droites, 1° article des tarses postérieurs presque aussi long que les 3 suivants. Caractères sexuels invisibles. Voisin des Oxysoma, Dinarda et Homæusa, ayant de l’afinité surtout avec les premiers par ses palpes maxillaires de 5 articles, mais séparé par les labiaux visiblement 4-ar- ticulés et par la languette, qui est longue et étroite, profon- dément bifide, à lobes aigus, sans paraglosses. Ge genre est parasite de la Myrmica barbara. 52. Dinusa (2) davidiea Saulcy, Soc. Ent. Fr., 1854. 435. Couvert d’une pubescence grise, couchée , fine et rare. Tête noire, brillante, marquée d’une ponciuation fine et assez serrée, parties de la bouche et antennes d’un roux lestacé, Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax, 2° article un peu plus court que le 4+, 3° deux fois aussi long que le 2°, 4° d’un tiers plus court que le 3°, les suivants plus courts que le 4°, diminuant à peine de longueur et de- venant transversaux ; 41° deux fois aussi long que le 40e, oblus à l’extrémité. Prothorax d’un brun noir, brillant , à bords latéraux plus clairs, deux fois aussi large que long, trois fois aussi large que la tête, échancré au bord antérieur, légèrement arrondi avec un léger sinus de chaque côté à la base : arrondi et rétréci en devant sur les côtés , avec la plus grande largeur aux deux tiers postérieurs ; angles très-obtus ; surface avec une ponctuation fine et rare. Ecusson en triangle obtus, très-finement ponctué, brun. Elytres d’un roux foncé, brillantes, un peu plus longues et plus étroites que le pro- thorax, s’élargissant légèrement vers l'extrémité, parallèles, angle sutural obtus; bord postérieur fortement échancré vers l’angle apical externe, qui est plus aigu et plus saillant que dans Hierosolymitana ; ponctuation moins fine et plus serrée que celle du pronotum. Abdomen se rétrécissant très-forle- ment de la base à l’extrémité, noir ; les deux derniers seg- ments visibles, roux ; fortement rebordé :; surface couverte d’une ponctuation fine et très-serrée sur les premiers seg- 156 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ments, et peu serrée sur les deux derniers; le bord de ces 2 segments hérissé de poils noirs, ainsi que le bout de l’ab- domen. Pattes rousses, — Long. 3,3 mill. Palestine, Jérusalem et Naplouse, sur le mont Garizim, avec Hierosolymitana:; sous les pierres avec la Myrmica barbara, beaucoup plus rare, 53. Dinusa (1) hierosolymitana Saulcy, Soc, Ent, Fr. 1864, L34, Brun-noir, luisant, couvert d’une pubescence grise, cou- chée, fine et rare. Abdomen hérissé sur les côtés, depuis le 3° segment, de grands poils noirs. Tête noire, brillante, très-finement et peu densément ponctuée; parties de la bouche et antennes d’un roux clair. Antennes plus longues que la tête et le prothorax; 2° article plus mince et plus court que le 1, 3° d’un quart plus long que le 2°, 4° plus court que le 3°, de la longueur des suivants, qui sont graduellement épaissis, mais toujours plus longs que larges ; Aie une fois et demie aussi long que le 10°, obtus. Pro- thorax d’un roux clair, brillant, deux fois aussi large que long et trois fois aussi large que la tête, échancré au bord antérieur, légèrement arrondi, avec un sinus peu marqué de chaque côté à la base, légèrement arrondi et un peu rétréci antérieurement sur les côtés, avec tous les angles obtus et arrondis, ayant sa plus grande largeur aux deux tiers, marqué d’une poncluation fine et rare. Ecusson en triangle obtus, finement ponctué, roux. Elytres d’un roux clair, brillantes, un peu plus longues et plus étroites que le prothorax, s’élargissant légèrement vers l'extrémité, pa- rallèles ; angle sutural obtus, bord apical fortement échancré vers l’angle externe, qui est très-aigu et très-saillant ; sur- face couverte d’une ponctuation un peu moins fine et moins rare que celle du pronotum. Abdomen se rétrécissant for- tement de la base à l’extrémité, noir, brillant, les deux derniers segments visibles roux; fortement rebordé, à ponctuation fine el rare, surtout sur les deux derniers segments. Pattes rousses. — Long. 4 mill, Palestine, avec le Davidica, BRACHÉLYTRES —— ALEOGHARIDÆs 4157 54. Dinusa (3) jebusæa Saulcy, Soc. Ent, Fr, 1864, 436. Brun foncé, entièrement couvert d’une ponctuation et d’une pubescence grise, très-fines et très-serrées, ce qui le rend peu brillant. Tête noire, à points plus fins que le reste du corps ; parties de la bouche et antennes rousses. Celles-ci de la longueur de la tête et du prothorax; 2: article un peu plus court que le 1°, 3° pas tout à fait deux fois aussi long que le 2e, 4° d’un tiers moins long que le 3, les suivants plus courls que le Le, conformés comme dans le précédent, mais devenant un peu moins transversaux ; 14° deux fois aussi long que le 40°, obtus. Prothorax brun, à bords latéraux plus clairs, deux fois aussi large que long, presque trois fois aussi large que la tête , échancré en devant, légèrement ar- rondi à la base, avec un faible sinus de chaque côté ; arrondi sur les côtés, très-rétréci en devant, ayant sa plus grande largeur aux deux tiers ; angles très-obtus et arrondis. Ecusson brun, en triangle obtus. Elytres d’un brun roux, Un peu plus longues et plus étroiles que le prothorax, s’é- largissant légèrement, parallèles ; angle sutural obtus, bord apical comme dans le Davidica. Abdomen se rétrécissant fortement de la base à l'extrémité, d’un brun noir, les deux derniers segments à points moins serrés, visibles, roux, for- tement rebordé, sans poils noirs hérissés; pattes rousses, un peu plus épaisses que dans ce dernier. — Long. 3,5 mill, Jérusalem, avec les précédents : extrèmement rare. 185° LOMECHUSA G1'av. 95. Lomechusa sicula Rottenb., Berl. Zeit, 4870, 24. — L, (h) parapoxa Grav. mon., 180. Sicile, 483° MYRMEDONIA Erichs. 56. Myrmedonia (19) barbara Fairm., Soc. Ent. Fr. 1863, 638. — Abeille, 4864, I, 66. Oblong, déprimé en dessus, d’un brun noir à peine bril- 158 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. lant , couvert d’une ponctuation très-fine et serrée, et d’une pubescence grise très-fine et assez serrée ; palpes d’un roux clair. Antennes et paltes brunes ; jambes et tarses rou- geûtres. Tête unie , faiblement convexe. Antennes presque partout de la même épaisseur ; 2° article obconique, les suivants presque égaux et à peu près carrés à partir du 5°, dernier oblong, acuminé au bout , aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax Me largement arrondi au bord postérieur avec les angles antérieurs presque droits, émoussés, les postérieurs très-obtus ; au milieu une trace à peine marquée d’un léger sillon longitudinal. Elytres pas plus longues que le prothorax, bord postérieur un peu ren- trant à la suture et légèrement sinué avant l’angle externe. Abdomen à ponctuation un peu plus forte, serrée; bord postérieur de chaque segment d’un rougeâtre obscur. — Long. 3,5 mill. Ressemble un peu à Lugens, mais il est plus étroit, plus mat, et les articles des antennes sont moins courts. Algérie , Bône. 57, Myrmedonia (11°) bitubereulata Bris., Soc, Ent, Fr. 1866, 357, 3. Apière, noir, luisant, antennes, palpes et pattes tes- tacés. Tête arrondie, largement et peu déprimée, assez densément ponctuée, revêtue d’une pubescence cendrée , fine, très-courte et peu serrée. Antennes fortes, peu à peu épaissies vers l'extrémité; 2° article un peu plus court et plus étroit que le 3°, 5-10 transverses , dernier aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax plus large que la tête , un peu plus étroit que les élytres, à peine rétréci en . avant, plus fortement en arrière, légèrement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, avec les angles postérieurs un peu obtus et subarrondis, ponctué comme la tête, avec un sillon longitudinal plus ou moins marqué et interrompu dans son milieu, pubescence comme celle de la tête. Elytres un peu plus longues que le pro- notum, à ponctuation un peu moins profonde et un peu moins serrée , vêtues d’une pubescence très-courte et très- fine, peu serrée, grise. 2° segment de l'abdomen avec une BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ, 159 forte impression transversale lisse à sa base, un peu convexe à son sommet et assez densément pointillé , 3° surmonté d’un large tubercule saillant, densément et très-finement pointillé ,un peu rétréci au sommet et échancré à son bord antérieur, qui est testacé, les deux lobes latéraux assez saillants, arrondis ; la partie médiane paraît souvent aussi un peu avancée; 4° avec un tubercule lisse, fortement dé- primé, en fer à cheval, à peu près égal au tiers de la largeur de l'abdomen et armé au milieu de son bord an- térieur d’une petite dent saillante ou tubercule, plus ou moins développée , bord postérieur très-largement échancré; les autres segments à ponctuation fine et éparse ; dernier segment arrondi au bout.—Long. 3,3 à 3,6 mill. Très-semblable à l'Hippocrepis et au Physogastra, s’en distingue par ses pattes entièrement ferrugineuses. Espagne, Escorial , sous les pierres. 53 Myrmedonia (31) eavifrons Perris, Soc. Ent, Fr. 1864, 279, ©, Allongé, déprimé, étroit, peu luisant, revêtu d’une pu- bescence grise , très-fine et couchée. Tête noire , parsemée de points très-fins, beaucoup plus serrés sur le verlex ; face sensiblement concave ; bouche et palpes d’un roux ferrugi- neux. Antennes de même couleur, atteignant l'extrémité des élytres, assez épaisses, comme dans funesta, presque cylin- driques, à partir du 3° article qui n’est qu’un peu plus grand que le 2° et le 4°, dernier obconique , presque aussi long que les deux précédents ensemble. Prothorax à peine plus long que large , noir, très-finement et densément pointillé, dé- primé, plus large que la tête, de sa largeur à la base, dilaté- arrondi jusqu’au tiers antérieur, puis rétréci en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs, qui sont obtus ; bord postérieur arrondi. Ecusson pointillé. Elyires noires, régulièrement et très-densément poinlillées , plus larges mais pas plus longues que le prothorax, très-légèrement arrondies sur les côlés et à peine sinuées près des angles postérieurs. Abdomen aussi long que tout le reste du corps, très-finement et densément pointillé , les 3 premiers segments transversalement convexes et les derniers finement liserés de roussâtre. Trochanters an- 460 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. térieurs et tous les tarses d’un roux ferrugineux ; cuisses noirâtres, jambes d’un brun ferrugineux. — Long. 4 mill. Ne ressemble à aucune des autres espèces, il a plutôt l’aspect d’un grand Tachyusa ; sa forme étroite , la concavilé de la face et surtout la dépression du prothorax, le feront aisément reconnaître. Alger. 59, Myrmedonia (29) endoriea Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864, 432, Tient le milieu entre Canaliculata et Memnonia.. D'un noir très-brillant, moins intense et bien plus brillant que chez Memnonia. Tête très-brillante, noire, à ponctuation extrème- ment fine ; palpes maxillaires bruns. Antennes brunes avec les 3 premiers articles roux; proportionnées comme dans Ca- naliculata. Prothorax brillant, à ponctuation peu serrée, d’un noir brunûtre, ainsi que les élytres et les deux premiers segments abdominaux; proportionné comme dans les espèces voisines, à côtés non sinués comme dans Memnonia, mais droits comme dans Canaliculata, toutefois un peu plus ar- rondis ; impression semblable. Ecusson ponctué. Elytres brillantes, à ponctuation très-forte el peu serrée , conformées comme dans les espèces voisines, ainsi que l'abdomen, ce- lui-ci couvert partout d’une ponctuation bien marquée , écar- tée, égale. Pattes testacées ; cuisses largement enfumées à Pextrémité. — Long. 8,6 mill. Prothorax à impression plus large , 7° segment dorsal de l'abdomen échancré et granuleux, ventral arrondi & ; — légèrement échancré en dessus et en dessous ©. Diffère de Memnonia par sa couleur moins foncée, de Canaliculata par sa couleur noire et des deux par la ponc- _tuation moins forte et moins serrée sur la tête, le ponotum et les élytres, et par l’échancrure du 7° segment en dessus et en dessous ©. Syrie, Mont-Thabor. 60, Myrmedonia (26) erratica Hagens, Jahr. Ges. Elberf, 1863 ; Berl, Zeit. 1865, 113. Forme grêle, à peine aussi long que Lalicollis, mais beau- BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDEÆ. 461 Coup plus étroit. Noir; antennes rouges, les premiers ar- ticles un peu plus foncés , 3° plus long que 2°, les suivants à peu près égaux, légèrement transverses. Tête finement ponciuée, avec une ligne médiane lisse. Prothorax plus large que long, avec une fovéole qui se prolonge en une courte ligne longitudinale. Elytres de la longueur du pro- thorax, densément ponctuées. Abdomen noir luisant, bords des segments très-légèrement rougeâtres, segments 2 à 4 finement ponctués , les autres lisses. Pattes rouge-brun, — Long. 3,5 mill. Provinces rhénanes, Elberfeld, 61. Myrmedonia (312) festiva Saulcy, Bull, Ac. Hipp. 1866, 41, 54, Le plus petit du genre, très-remarquable par la disposi- tion de ses couleurs et la forte ponctuation de l’abdomen. Noir, luisant , pubescence fine et grise, plus épaisse sur les élytres, plus rare sur l’abdomen. Tête rouge, arrondie, con- vexe, à ponctuation peu serrée et peu forte ; palpes bruns. Antennes épaisses , cylindriques, assez courtes, les deux premiers articles rouges, les autres bruns; 4* deux fois aussi long que large, pas plus épais ni plus long que le 2e, 3° à peine plus long, 4 à 10 égaux en longueur, de moitié plus courts que le 3°, transverses, sauf le 4° qui est carré, moins larges que les suivants, 41° à peine plus long que les deux précédents, obtus. Prothorax rouge, à ponctuation assez serrée et peu forte, avec une fossette transversale au- dessus de l’écusson , pas plus large que la tête, à peine plus large que long, ayant sa plus grande largeur au tiers anté- rieur sur les côtés, arrondi en avant et légèrement rétréci en ligne droite vers la base qui est très-légèrement sinuée au milieu; angles postérieurs obtus, antérieurs arrondis. Ecusson rouge, finement et densément ponclué. Elytres noires avec les épaules brunes, à ponctuation forte et assez serrée, d’un quart plus larges et plus longues que le pro- thorax, carrées, parallèles au bout, un peu tronquées obliquement en dedans vers la suture et échancrées vers l'angle externe. Abdomen un peu moins large que les ély- ires, fortement rebordé, noir, brillant, parallèle, à ponc- 162 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. tuation peu serrée et très-forte, surtout à la base des segments qui sont égaux en longueur. Paties antérieures entièrement rouges, intermédiaires et postérieures noires, toutes avec les genoux étroitement et les tarses testacés, — Long. 4 mill. Algérie, Bône. 62. Myrmedonia (12) hippoerepis Saulcy, Mat. Cat, Gren: 1863, 149, 26, D’un noir profond ; ponctuation de la tête, du prothorax, des élytres et de l'abdomen nette ; intervalles plans et bril- lants. G Lête assez densément et fortement ponctuée, im- pressionnée au milieu, un peu rétrécie derrière les yeux et élargie plüs en arrière. Antennes d’un brun foncé ; 1* article extrêmement large , les avant-derniers en carré transverse, dernier en pointe obtuse , deux fois et demie aussi long que le précédent. Prothorax plus large que la tête, dilaté en avant , rétréci en arrière , côtés se rétrécissant dès le tiers antérieur, droits; base arrondie ; ponctuation forte et assez dense , plus serrée au milieu ; deux fossettes sur le disque, l’une à la base, l’autre en avant, une plus petite et obsolète de chaque côlé de l’antérieure. Ecusson petit. Elytres de la largeur du prothorax , aussi longues que larges , parallèles , obliquement tronquées au bout, assez densément et forte- ment ponctuées, Abdomen parallèle, fortement et assez den- sément ponctué ; 2° segment marqué d’un fort sillon trans- verse arqué en arrière, 3° surmonté d’un tubercule trans- verse , finement ponctué, arrondi sur les côtés, se rétré- cissant en arrière et échancré postérieurement pour emboîter le tubercule du 4° segment ; ce dernier orné d’un tubercule très-remarquable, en forme de fer à cheval, à ouverture postérieure , denté antérieurement en dedans ; intérieur du fer à cheval concave lisse, échancré postérieurement. Paltes’ fortes ; cuisses noires, jambes et tarses bruns. © inconnue. — Long. 4,5 mill. France méridionale, Collioure, sous les pierres, avec la Formica erratica. BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 163 63. Myrmedonia (9) mustela Roitenb, Berl. Zeit, 1870, 25. Noir, peu luisant, pronotum avec une pubescence extrê- mement courle et d’un éclat un peu brunâtre, palpes, an- tennes, pattes el dernier segment abdominal brun de poix. Prothorax assez convexe, un peu plus large que long, bords latéraux convergents légèrement par devant, encore plus modérément par derrière, bord antérieur faiblement, pos- térieur un peu plus fortement arrondi; ayant sa plus grande largeur un peu ayant le milieu ; marqué au devant de l’écus- son d’une petile fossette légère. Elytres plus larges aux épaules que le prothorax, à peine élargies par derrière. Abdomen un peu en pointe. Les arlicles des antennes vont en s’épaississant passablement et uniformément ; 8 et 2 d’é- gale longueur , de 4 à 7 croissant peu à peu et également en largeur et très-peu en longueur , Pavant-dernier encore plus large que long, le dernier ovale, étroit, pas beaucoup plus court que les 3 précédents ensemble. Ponctuation fine et serrée sur la têle, très-fine et très-dense sur le pronotum et les élytres , distincte mais peu épaisse sur le 4er et le 2e segment de l’abdomen, fine et éparse sur les suivants. — Long. 8 à 3,2 mill. Sicile, Catane, au pied d’un arbre avec Pulla , en société des fourmis. 64. BEyxmedäonmia (9b) puila Rottenb,, Berl. Zeit. 4870, 26. Ressemble beaucoup à Rigida Er. Noir, avec la bouche, les antennes et les pattes d’un brun de poix, ainsi que le bord des derniers segments abdominaux ; vêlu sur les ély- ires et l'abdomen d’une pubescence d’un gris argenté très- fine. Antennes allongées, 8e article beaucoup plus long et près de deux fois aussi large que le 2°, 4° de la longueur du 2°, mais plus épais, encore beaucoup plus menu que le 8°; à partir du 5e qui est un peu plus petit que le 4°, les articles augmentent également en longueur, presque pas en largeur ; l’avant-dernier est distinctement plus long que large ; dernier légèrement en pointe, aussi long que les deux précédents ensemble. Prothorax de irès-peu plus 6h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPS. large que long, rétréci par derrière ; bord antérieur médio- crement courbé, postérieur plus fortement échancré ; angles antérieurs assez saillants et aigus, postérieurs obtus et ar- rondis. À un examen plus attentif, on aperçoit une très-fine ligne médiare élevée et une dépression au-devant de l’écus- son. Elytres aussi longues el d’un tiers plus larges que le prothorax. Abdomen parallèle. Ponctuation du pronotum très-dense et excessivement fine; celle de l’abdomen fine et épaisse. L’exemplaire unique, qui est sans doute un 4, présente sur le 4e’ segment abdominal une impression trans- verse petite, sur le 2° une plus longue et plus profonde. — Long. 4 mill. Se distingue de Rigida par son prothorax rétréci par derrière et sa ponctuation beaucoup plus fine ; sa structure est aussi plus délicate et sa couleur plus claire. Sicile, Catane , avec le Mustela. 65. Myrmedonia (311) punetatella Bris., Har, Col.Heft. 1867, II, 416, — Punctatiissima Bris., Soc, Ent, Fr, 1866, 358, 4. Noir peu brillant, couvert d’une pubescenee cendrée très- courte et très-fine mais très-serrée. Tête large, fortement -rétrécie en avant, convexe sur le front, déprimée entre les yeux et plus fortement encore en avant, couverte d’une ponctuation très-nelle et serrée, presque lisse au devant des antennes ; palpes d’un brun ferrugineux. Antennes fortes et longues, 4° article oblong , rétréci à sa base, 2e et 3e ob- coniques subégaux , le 3° plus large, 4-9 peu à peu légère- ment plus larges, presque égaux en longueur , mais tous pas plus larges que longs , 40° distinctement plus long que le précédent, le dernier en ovale acuminé , de moitié plus long que le précédent. Prothorax légèrement rétréci au sommet, ‘plus fortement à la base, tronqué en devant, en arc à la base; tous les angles obus mais-non émoussés ; bords laté- raux légèrement arrondis dans leur première moitié, sa plus grande largeur se trouvant ainsi au milieu; surface assez plane, longitudinalement sillonnée et couverte de points bien marqués et très-serrés. Elytres à peine plus longues et un peu plus larges que le prothorax , ponctuées comme lui. Abdomen un peu plus étroit que les élytres , subparallèle, “ BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 465 9e et 3° segments convexes , fortement déprimés transversale- ment à leur base, la dépression lisse, les autres segments légèrement convexes seulement , surface des 2° et 3° seg- ments couverte d’une poncluation très-serrée, celle des suivants à points aussi forts mais moins serrés, dernier seement arrondi à l’extrémité. Dessous du corps à points serrés , bords postérieurs des segments ventraux d’un fer- rugineux obscur. Pattes d’un brun noirâtre, avec les jambes et les tarses ferrugineux; tarses antérieurs de 4 ar- ticles, les autres de 5. — Long. 4 mill, Cette espèce a le faciès des Calodera, elle s'éloigne de tous les Myrmedonia par sa ponctuation relativement forte et itrès-serrée. Espagne, Reynosa, une seule © sous les pierres. 484° APTERANILLUS Fairm. - 66. Apteranillus (2) Raffrayi Fairm., Soc. Ent, Fr. 1870, 371, Oblong , déprimé , finement pubescent, d’un fauve pâle assez brillant. Tête triangulaire , de la largeur du prothorax. Antennes assez fortes , grossissant notablement vers l’ex- trémité , atteignant le milieu du corps. Prothorax un peu plus long que large , atténué peu à peu vers la base, légè- rement arrondi au bord antérieur; finement ponctué , avec une iarge impression au milieu et une faible de chaque côté. Elytres de moitié plus courtes que le prothorax, plus fortement et plus densément ponctuées, tronquées très- obliquement à l’extrémité. Abdomen grand, assez densé- ment ponclué, largement “ebordé. — Long. 2,5 mill. Beaucoup plus petit que le Dohrni, il en diffère par sa sculpture irès-fine , sa tête non impressionnée , son prono- tum non profondément sillonné, plus plan et ses élytres tronquées pius obliquement. Algérie , Boghari, sous une pierre profondément enfoncée. 187° PycNARÆA Thoms., Skand., II. 1861, 28. Tête arrondie, enfoncée; yeux assez saillants. Antennes de la longueur du prothorax, plus menues, légèrement ABEILLE, t, VIII, 1871. 16 166 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. épaissies au. bout, 2° article un peu plus long que le 3e, dernier ovale ; pubescentes. Prothorax de la longueur des élytres , fortement transverse, convexe, marqué à la base d’une petite fovéole transverse. Elytres plus longues que le prothorax, avec l’angle externe échancré. Abdomen faible- ment rétréci vers le bout , 2 à 4 segments avec une forte impression transverse à la base, 6° plus long que le 5°. Pattes plus grêles, pubescentes, tarses postérieurs à 1°" article peu plus long que le dernier , deux fois plus long que le 2e, 2-4 graduellement plus courts. Tête assez trapue , vêtue d’un duvet extrêmement fin et court, avec un éclat soyeux. Les antennes sont de la Jon- gueur du prothorax, déliées , un peu épaissies en dehors, 4-10 articles plus longs que larges, dernier deux fois aussi long que le 10°. Prothorax à peine plus étroit au bout qu’à la base, peu visiblement sinué à la base vers les angles pos- térieurs. Sa forme courte, robuste, ses 2 à 4 segments abdominaux fortement impressionnés , son prothorax court, le séparent aisément du genre précédent ( Mycelodrepa ). | 67, Pyenaræa (2) nigripes ‘Thoms., Skand. col. IX, 1867, 251. —Ofv. Vet. Ak, 1867, 17, Très-semblable à Cunctans, mais un peu plus grand et plus large , moins convexe, plus finement pubescent de noir et très-distinct par ses élytres un peu plus longues et les pattes noires. Tête beaucoup plus étroite que le prothorax, enfoncée , transverse, arrondie, noire; palpes maxillaires à pénultième article épais. Antennes pas longues, plus ténues pubescentes, d’un noir brun, à peine plus claires à la base, 2e article une fois 1/2 plus long que de 3, 4e un peu plus étroit que les suivants , 5-10 lransverses, peu à peu légère- ment épaissis, dernier ovale , près de deux fois plus Long que le précédent. Prothorax presque plus large que les élytres , fortement transverse, rétréci en courbe vers le bout sur les côtés, et légèrement sinué de chaque côté à la base, con- vexe transyersalement surle disque, surtout en devant, sans fovéole basale, noir luisant sous la pubescence d’un noir brun fine maïs assez serrée. Elytresiune fois 4/2 plus lon- gues que le prothorax, avec l’angle externe entlaillé, très- BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ. 467 finement et très-densément ponctuées, vêtues d’une pubes- cence noir-brun, assez serrée. Abdomen court, épais, à peine rétréci vers l’extrémilé , noir, segments très-densément ponctués , également pubescents, 2-4 avec une forle im- pression transverse, sans soies latérales, rebord latéral for- tement épaissi. Pattes noires, tarses bruns.— Long. 3 mill. Suède, Scanie ; rare. 489° CALODERA Manh. 68. Calodera (6) Benmaïrei Bull., Soc. Lin. Norm., IX, 1865, 287. Voisin , pour le faciès, de Stichoglossa semirufa Er. mais appartenant certainement aux Calodera par ses ca- raclères génériques. Parallèle, presque moitié plus petit que le G. forticornis , d’un roux-lestacé , brillant, avec les antennes et la tête un peu plus foncées, les élytres rembru- nies vers l’écusson et la suture, et l'abdomen, sauf l’extré- mité, d’un noir de poix, un peu moins foncé vers la base ; remarquable surtout par sa ponctuation très-fine et serrée et sa pubescence jaüne, courte et tiès-dense. Antennes à peu près de la longueur de la tête et du prothorax, épaisses ; les trois premiers articles plus clairs, 2° à peine plus long que le 3°, 4° bien plus étroit que le 5e, subquadrangulaire, 5-10 visiblement transversaux, élargis, dernier gros, court, obconique. Tête à ponctuation effacée. Prothorax plus large que la têle, suborbiculaire, un peu plus large que long, médiocrement convexe ; angles antérieurs très-obtus, pos- térieurs arrondis; ponciuation extrêmement fine et serrée. “lytres à peine plus longues et plus larges que le prothorax, légèrement enfumées à la base près de l’écusson et le long de la suture, peu convexes, à ponctuation serrée, fine, peu visible. Abdomen parallèle, brillant, d’un noir de poix, segments bordés de rougeûtre, les basilaires un peu moins foncés ; le segment précédant l’armure rougeâtre, entière- ment lisse: ponctuation serrée à la base des premiers seg- ments, fine et écartée sur le reste de leur surface. Pattes d’un testacé rougeûtre. Prise à Compiègne, par M. Bonnaire. 168 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 69. Calodera (122) atricapilla Scrib, Berl. Zeit. 1868, 153. Taille et forme de riparia, mais distinct par sa couleur claire et sa ponctuation moins serrée. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, 2° et 3° articles d’égale longueur, étroits, 4 beaucoup plus petit que 5, de 5 à 10 plus larges que longs, les premiers plus que les derniers. Tête fortement étranglée par derrière , d’un noir luisant, avec les parties de la bouche claires, à points fins et écartés. Prothorax un peu plus long que large, avec les angles arrondis, convexes en dessus , marqué au milieu de la base d’une fovéole transverse distincte; ponctuation fine et pas très-dense. Elytres plus larges et d’un tiers plus longues que le prothorax , ponc- tuées pas plus densément mais un peu plus fortement. Ab- domen finement et très-vaguement ponctué, segment marqué à la base d’une impression transverse ; 6° segment assez den- sément, semé de granules élevés sans doute ©’. — Long. 3,5 mill. Toscane, bords de la mer. 70. Calodera (12b) pulchella Baudi, Berl. Zeit, 1869, 375. Un des plus petits du genre; assez luisant, médiocrement convexe , peu densément pubescent de fauve. Tête suborbi- culaire, noire en dessus, vaguement ponctuée ; antennes de la longueur de la tête avec le prothorax, 1°" article allongé, diminuant peu à peu de longueur et d'épaisseur, du 4° qui est petit au 10° graduellement devenant plus transverses et plus épais , dernier plus grand acuminé au bout, échancré en dehors ; roussätres, premiers articles plus clairs; parties de la bouche testacées. Prothorax pas plus long que large, avec les côtés presque droits vers la base, légèrement arron- dis avant le milieu, un peu atténué au bout, et subtronqué à sa base , assez convexe en devant, pointillé densément, finement et peu profondément marqué avant le milieu de la base d’une petite fovéole obsolète, quelquefois d’une légère dépression longitudinale , roux testacé. Elytres un peu plus longues et près d’une fois et demie plus larges que le protho- rax , plus fortement et un peu moins densément pointillées, BRACHÉLYTRES, == ALEOCHARIDÆ. 169 roux de poix ou roux lestacé, avec les bords quelquefois plus clairs. Abdomen d’un noir de poix, roussâtre souvent au bout et à la base, moins densément et finement pointillé et pubes- cent, premiers segments marqués à la base d’une dépression transverse, plus convexes à la base et presque lisses, Ge égal, Pattes testacées. — Long. 2 mill, Chypre. 71, Calodera (23) syriaea Saulcy, Soc. Ent. Fr. 4864, 630 (Chilopora). T Brun-roussâtre , avec la tête noire et 5° et 6° segments abdominaux noirâtres, 6° roux au bord postérieur ; entière- ment couvert d’une ponctuation fine et serrée et d’une fine el courte pubescence grise. Tête ronde , avec une légère im- pression longitudinale sur le front ; palpes testacés. Antennes testacées à la base, d’un roux foncé à l'extrémité : articles allongés, 4° un peu plus long que 2e, 3° semblable à 2e, k° de moitié plus court que le précédent, les suivants de la longueur du 4° et s’élargissant sensiblement; 11° deux fois aussi long que le 10°, obtus. Prothorax à peine sensiblement plus long que large, d’un quart plus large que la tête, se rétrécissant vers la base, ayant sa plus grande largeur au liers antérieur, coupé droit en devant, arrondi à la base, arrondi sur les côtés , qui deviennent droils postérieurement; angles antérieurs arrondis, postérieurs oblus:; marqué au milieu de la base d’une fossette prolongée en sillon, peu profonde. Ecusson en demi-cercle ponctué. Elytres d’un tiers plus larges et plus longues que le prothorax, échancrés vers l’angle apical externe , qui est saillant ; offrant une large bande oblique de l'épaule à l’angle sutural peu sensible, et une éiroite bordure apicale, de couleur plus claire. Abdomen parallèle, fortement rebordé, un peu plus étroit que les élytres. 2 à 4 segments ayant chacun à sa base une impres- sion transversale. Pattes assez longues, testacées. —- Long. 3,9 Mill. Syrie , Naplouse et Beyrouth. 470 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 188° CALLICERUS Grav. 72, Callieerus (4) hierosolymitanus Saulcy, Soc, Ent. Fr. 4864, 431. Vêtu d’une fine pubescence grise, peu épaisse. Tête noire, très-brillante , à ponctuation rare et très-fine ; yeux assez saillants ; labre légèrement échancré; palpes maxillaires d’un brun foncé. Antennes de la longueur de la tête et du pros thorax , épaissies à l’extrémité, noires , les deux premiers articles bruns ; 2° aussi long que le 4°, 8° d’un tiers plus court que le 2e, les suivants transverses , s’élargissänt forte- ment vers l'extrémité, 41e deux fois el demi aussi long que le 10°, pyriforme, obtus. Tête rétrécie à sa base et peu en- gagée dans le prothorax. Prothorax roux, brillant, en carré à peine transverse , à peine plus large que la tête , ayant sa plus grande largeur vers le tiers antérieur , irès-légèrement rétréci en arrière, tronqué en devant avec les angles obtus, arrondi à la base avec les angles obtus et arrondis, droit sur les côtés par derrière ; assez fortement et peu densé- ment ponclué sur sa surface, avec une légère fossetie au milieu de la base, Ecusson en triangle obtus, marqué de 3 ou 4 points. Elytres d’un roux brillant un peu plus foncé que le prothorax, une fois et demie aussi larges, presque deux fois aussi longues que lui, parallèles, légèrement arrondies sur les côtés, sinuées au bout vers l’angle externe, à ponc- tuation très-forle et peu serrée. Abdomen brillant, noir, un peu brunâtre aux deux bouts, à peu près parallèle, un peu plus étroit que les élytres , à points serrés, plus forts à la base qu’à l’extrémité ; 2°, 3° et Le segments marqués à la base d’une forte impression transverse. Pattes rousses ; tarses postérieurs à 4°" article une fois et demie aussi long que le suivant , intermédiaires diminuant insensiblemert de longueur.—Long. 1,8 mill. | Diffère des autres Callicerus par le 4° article des tarses postérieurs plus long, et le 3° article des palpes maxillaires non renflé. Palestine, Jérusalem, avec la Myrmica barbara; un seul individu, BRACHÉLYTRES. =— ALEOCHARIDÆ. 4174 73, Callicerus var. pedemontanus Baudi, Berl, Zeit, 14869, 374. — Atricollis (2) Aubé. Soc. Ent. Fr. 4850, 303. Italie. 74. Callicerus elavatus Rottenb. Berl. Zeit, 1870, 27. Partie antérieure du corps entièrement mate, postérieure luisante. Tête et prothorax noirs, bord postérieur et angles antérieurs de ce dernier bruns; pattes et antennes, dessous, à l'exception de la poitrine qui est noire, élytres et la moitié postérieure de chaque segment de l’abdomen d’un brunâtre clair ; élytres noires vers l’extrémité. Elylres, tête et pro- thorax vêtus d’une pubescence jaunâtre très-fine , éparse et plus longue sur l’abdomen. Antennes robustes vers le bout et assez longues; 3° article peu plus long que le 2e, 4 à 9 croissant en largeur seulement, 6° étant déjà plus large que long , 40° plus épais et plus d’une fois aussi long que le 9°, 11 à peine plus épais, presque une fois aussi long que le 10°. Prothorax plus large que long, ayant sa plus grande lar- geur avant le milieu , convergent de ce point, fortement en devant, légèrement en arrière, sur les côtés, bord antérieur tronqué presque droit, postérieur très-peu courbé; au devant de l’écusson, on remarque une légère impression se rélré- cissant par devant. Elytres beaucoup plus larges aux épaules que le prothorax ; celui-ci très-finement , celles-là finement, distinctement et régulièrement granulées, 4er segment de l'abdomen finement mais distinctement ponctué, les inter- médiaires presque, les derniers entièrement lisses. — Long. 2,8 mill. Sicile , Syracuse et Catane. 166° MxrmecoporA Saulcy, Soc. Ent. Fr. 1864, 429. Lobe maxillaire interne cilié de spinules en dedans au bout. — Palpes maxillaires 4-articulés. — Languette peu allongée, bifide , branches acuminées ; paraglosses non saïillantes. — Palpes labiaux triarticulés , le 2° article plus court, — Tarses antérieurs de 4 articles , 4 postérieurs de 5, les derniers très-longs, à 1° article très-allongé, 172 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Corps parallèle , allongé, ailé. Tête de la largeur du pro- thorax , rétrécie en un col étroit; yeux moyens et peu sail- lants ; labre transverse, arrondi en demi-cercle ; mandibules simples ; mâchoires à lobe externe corné, à extrémité mem- braneuse et pubescente, fortement recourbée, interne mem- _braneux et pubescent, à bord extérieur corné, cilié en dedang de fines épines ; palpes maxillaires à 3-article un peu plus long que le 2°, 4° quatre fois plus mince et deux fois et demie plus court que le précédent ; palpes labiaux à 4er article deux fois aussi long que large, 2e carré, plus étroit que le 4°, de moitié plus court et de moitié plus mince que le précédent , deux fois aussi long, de même longueur que le 4°; languette étroite, profondément divisée en deux lobes aigus; para- glosses invisibles. Antennes longues, à arlicles plus longs que larges, les deux premiers à peu près égaux entre eux, le 8° plus court que le 2°. Prothorax en carré légèrement transverse , peu convexe; bord antérieur à peine tronqué , postérieur arrondi; côtés légèrement rétrécis en arrière ; angles antérieurs arrondis, postérieurs obtus; une fossette à la base avec un sillon longitudinal. Elytres à peine plus longues, un peu plus larges que le prothorax, légèrement échancrées au bout vers l’angle externe , qui est prolongé en pointe aigüe. Abdomen parallèle, un peu plus étroit à la base , les premiers segments marqués d’une impression trans- verse à la base. Pattes très-longues , tarses postérieurs aussi longs que la jambe , 4e article extrêmement long, un peu plus que les 8 suivants réunis, ceux-ci sont très-longs et vont en diminuant de longueur. | Caractères sexuels abdominaux invisibles ; le 4 a le sillon du pronotum plus long, plus large et plus profond, et une légère impression sur la nuque. Ce genre, qui vit sous les pierres avec la Myrmica barbara, est très-voisin des Falagria et des Tachyusa ; il diffère des uns par ses paraglosses non saillantes, sa forme plus parallèle et ses tarses plus longs, des autres par ce dernier caractère et par son labre arrondi au bout ; des deux par la forme des palpes labiaux et la proportion relative de leurs articles, BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ, 473 75. Myrmecopora publicana Saulcy. Soc. Ent, Fr, 1864. h30. Brun de poix, brillant, tête noirâtre ; couvert d’une très- fine pubescence grise et d’une fine ponctuaiion assez serrée, plus dense sur l'abdomen, moins sur la tête. Tête légèrement transverse, à yeux peu saillants, marquée 4 d’une légère impression sur la nuque. Antennes rousses , à articles allon- gés, 1°" tesiacé, ainsi que les parties de la bouche, plus épais et aussi long que le 2°; 3e un peu plus court que le 2e, à 10 un peu plus courts que le 3, égaux entre eux, croissant peu à peu en largeur, tous plus longs que larges, 11e une fois et demie aussi long que le précédent, en pointe obtuse. Prothorax un peu plus large que le tiers, un peu plus large que long, légèrement arrondi aux deux extrémi- | Lés ; ayant sa plus grande largeur vers le tiers, arrondi à ce point sur les côtés, il s’arrondit en devant sans angles sen- sibles et va en ligne droite aux angles postérieurs, qui sont obtus ; une large et profonde fossetie longitudinale &', une fossette basilaire et un léger sillon raccourci 9. Ecusson triangulaire , très-densément ponctué et très-légèrement im- | pressionné. Elytres un peu plus larges, à peine plus longues que le prothorax ; côtés un peu arrondis vers les deux tiers, | extrémilé tronquée obliquement, sinuée vers l’angle ex- | terne, qui est très-saillant, angle sutural obtus. Abdomen | parallèle , un peu rétréci à la base, fortement rebordé ; 2°, | 3e et A° segments marqués d’une impression iransverse à | leur base ; 4e, 5e et 6° un peu plus foncés, 7° arrondi en dessus Ë el en dessous. Pattes très-longues, rousses ; jambes droites ; | tarses très-longs. — Long. 3,3 mill. Syrie, Jérusalem, Naplouse ; vit avec la Myrmica barbara. 190° TaAcaÿusA Erichs. 76. Saehyusa (4°) agilis Baudi, Berl, Zeit. 1869. 376. Le plus petit du genre, faciès des grands individus de Constricta, mais d'ordinaire beaucoup plus petit, semblable en plusieurs points, distinct par son prothorax plus étroit ; ABEILLE, &. VIIL, 4874, LA 5 4 47h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ses élytres moins densément et plus fortement ponctuées, derniers segments de l’abdomen à points moins nombreux, Têle suborbiculaire, très-finement et rarement pointillée, noire. Antennes comme dans Constricta. Prothorax un peu plus long que large, arrondi par devant ; presque droit sur les côlés, tronqué à la base, assez convexe sur le dos, égal, finement et densément ponctué , pubescent de gris, roux ferrugineux ou roux de poix. Elytres près d’un quart plus longues que le prothorax, légèrement arrondies sur les côtés, à peine rélrécies par devant, moins densément et plus fortement ponciuées que le prothorax, pubescentes de fauve, d’un noir de poix ; limbe apical étroitement fauve. Ab- domen conformé comme dans Constricta, cependant moins atténué à la base, luisant; trois premiers segments roux vif, presque lisses, les suivants noir de poix, moins den- sément et finement ponctués, peu pubescenis; palles rous- sâtres. — Long. 2,3 à 2,9 mill. S’éloigne de Balleata par sa taille moitié plus petite, son pronotum égal, plus étroitement arrondi en devant, son abdomen plus rétréci à la base ; — de Ferialis par son prothorax non atténué vers la base ni fovéolé, et par la structure de ses élytres. Chypre. 77, Kachyusa (17°) simillima Woll,, Cat, Canar, 1864, 534, 804, Déprimé, noir brun, assez luisant, très-densément poin- tillé, vêtu d’une pubescence cendrée, épaisse. Tête carrée, avec une impression longitudinale sur le front ; yeux pe- lits. Prothorax largement canaliculé. Elytres à peine plus brunes, Abdomen noir, Antennes et palles d’un testacé rembruni. — Long. 2,3 mill. Peut-être n’est-ce qu’une variété locale de Sulcata Kiesw.;, paraît un peu plus petit et plus étroit, avec les élytres un peu moins développées ; sa ponctuation, particulièrement sur la tête, est un peu plus forte, et sa couleur moins noire. — Têle, prolhorax et élytres étant plus bruns et les pattes plus lestacées. Très-distinct de Marilima, non-seulement par sa lailie BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 475 plus petite et sa forme plus étroite , mais aussi par sa cou- leur plus brune, sa tête plus déprimée et plus sillonnée et ses antennes plus épaisses, les arlicles moins allongés, plus moniliformes. _ Lanzarote, Arrecife:; Fuerteventura, Puerto de Cabras, bords de la mer sous les fucus. 18, Tachyusa (32) obieeta Muls. et Rey, Opusc. Ent, 1871, 183, Allongé, assez étroit, subdéprimé, très-finement et très- densément pointillé, avec une très-fine pubescence d’un blond cendré, courte, couchée et serrée, d’un brun de poix assez brillant. Tête subarrondie, à peine moins large que le prothorax , un peu convexe sur le front, marquée au milieu d’une fovéole arrondie ; labre d’un roux de poix; parties de la bouche d’un roux plus ou moins testacé ; yeux ronds. An- tennes à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis, faiblement épaissies vers le bout, d’un roux assez obscur, parfois plus claires à la base ; 1°" article allongé en massue, les deux suivants obconiques, 2° allongé, à peine moins long que le 4°, 8° un peu plus grêle et moins long que le 2°, 4 à 10 plus courts, subégaux, graduellement un peu plus épais, jamais transverses, dernier moins long que les deux précé- dents réunis, oblus. Prothorax un peu moins long que large, non rétréci et un peu moins large que les élytres par der- rière, arrondi à la base avec les angles droits, tronqué en devant avec les angles arrondis et très-infléchis, subparallèle et largement sinué au devant des angles sur les côtés, un peu convexe, sans impression basale. Elytres un peu plus larges que longues , un peu plus longues que le prothorax, subparallèles, entaillées au bout avec l’angle sutural émoussé et l’externe un peu prolongé, précédé d’un sinus ; subdépri- mées avec une impression derrière l’écusson. Abdomen al- longé, moins large à la base et trois fois plus long que les élylres, à peine élargi vers le bout ; trois premiers segments marqués à la base d’un fort sillon transverse, ridé au fond, 5° à peine plus long que le précédent, muni au bout d’une étroile membrane pâle; 6° peu saillant. Palles allongées, d’un teslacé assez brillant, avec les hanches rousses ; jambes 476 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, grèles, droites ; tarses subfiliformes, antérieurs courts, in- termédiaires un peu moins, postérieurs allongés, un peu moins longs que les jambes, à 4°" article aussi long que les deux suivants réunis, 2 à 4 graduellement un peu moins longs, — Long. 3 mill.; — larg. 0,5 mill. g »° segment dorsal de l’abdomen ironqué, 6° ventral prolongé et fortement arrondi, dépassant de beaucoup le 6° dorsal, © 5° segment dorsal subarrondi, 6° ventral non prolongé, à peine arrondi, dépassant à peine le 6° dorsal. Var. À. Elytres d’un brun plus ou moins roussâtre, ainsi que le bout des deux premiers segments de l’ab- domen. Var. B. Prothorax, élytres et les deux premiers segments de l’abdomen entièrement d’un brun roussâtre. Ressemble à Concinna Heer, mais s’en distingue par ses antennes à pénullièmes articles plus longs, par son pro- thorax plus court, moins étroit par rapport aux élytres, par ses élytres moins longues et moins arquées sur les côtés, et surtout par son abdomen moins resserré à la base, moins élargi en arrière , plus finement et plus densément pubescent et pointillé; le dessus est moins brillant et un peu moins convexe, le 8° article des antennes est un peu moins long par rapport au 2e. Port de Scitula Er., mais moins grand, plus déprimé; antennes plus grèles, à articles 5 à 10 sensiblement plus allongés, France, Belleville, sur les bords de la Saône ; rare. 4910 OcyusaA Kraalz. 79. Oeyusa (42) longitarsis Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 12. Taille de Pronomæa rostrata, plus long que Maura, dont il se distingue de suite par ses élytres non dilalées, ses larses postérieurs longs, à 4°" arlicle trois fois plus long que le 2e Tête ovalaire, enfoncée, convexe sur le front, luisante, très-finement ponctuée ; palpes maxillaires à pénullième article presque linéaire. Antennes pas lon- BRACHÉLYTRES == ALEOCHARIDZÆ. 477 gues, pubescentes, peu grêles avant la base, brunes, flaves à la base ; 2e article une fois et demie plus long que le 3° qui est obconique, 4° visiblement plus étroit que les suivants, 5 à 10 peu à peu légèrement épaissis, tous légè- rement transverses, dernier ovale, oblus au bout, une fois et demie plus long que le précédent. Prothorax un peu plus élroit à la base que les élytres, presque carré, un peu plus étroit à la base qu’au bout, presque droit sur les côtés, convexe transversalement sur le disque, surtout en devant, assez luisant, noir-brun, vêlu d’une pubescence très-fine et assez rare, très-finement ponclué, marqué à la base d’une pelile fovéole. Elytres un peu plus longues que le pro- thorax, non dilalées sur les côtés, entaillées à l’angle ex- terne, finement, visiblement ponctuées, un peu strigueuses, noires, assez luisantes. Abdomen presque parallèle, à peine plus étroit au bout, parcimonieusement ponctué, lisse au bout , 2 à 4 segments marqués à la base d’une forte im- pression transverse. Pattes d’un flave brillant; tarses pos- iérieurs allongés, 4° article un peu plus long que le 5° et trois fois plus que le 2°, — Long. 2,8 mill. Cetle espèce, qui, par ses tarses postérieurs et ses ély- tres élargies, la structure de ses antennes, diffère considé- rablement de Maura, est voisine de Rugatipennis, mais elle a les antennes plus courtes , le 4° article beaucoup plus étroit que les suivants, le corps plus luisant, également pu- bescent, et l’abdomen éparsement ponctué, Il est vraisem- blable qu’elle est identique à Ruficornis Kraalz (Picina Auübé). Rare ; dans le nord de la Scanie [Suède ). 498° OxYroDA Mann. 80. Oxypoda Iluetifera Fauv., Mém, Soc. Linn. Norm. XV, 1869. 30. Parallèle, noir de poix, assez brillant, à pubescence jau- nätre, dense, très-fine. Antennes et côtés du prothorax roux de poix; premier arlicle de celles-ci et pattes d’un roux testacé ; cuisses enfumées. Antennes plus courtes que la têle et le prothorax, à articles 2-3 égaux, 4-6 subcarrés, 178 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 7-10 plus transverses, à peine épaissis; dernier acuminé. Tête convexe. Prothorax d’un quart plus court que large, de la largeur des élytres à la base, peu rétréci en avant, fortement convexe en travers, arrondi à la base et sur les Côlés; tous les angles obtus; limbe basilaire roussâtre. Elytres un peu plus longues que le prothorax, assez males, à ponctuation fine, très-serrée. Abdomen parallèle , à ponc- tualion très-fine ; marge du pénultième segment plus claire ; anus roussâlre. — Long. 3 mill. Algérie , environs de Médéah; en avril. De la taille et du faciès de l’Haploglossa pulla, mais réellement un Oxypoda, et distinct de toutes les espèces d'Europe par sa laille, sa forme épaisse et sa ponctuation. 81. Oxypoda (482) bimaculata PBaudi, Berl. Zeit. 1869. 377. Voisin de Amicta Er., moins opaque, plus finement et plus densément ponclué, subrugueux, mais distinct par son prothorax un peu plus rélréci à la base, son abdomen un peu moins alténué vers le bout, et la coloration du corps tout autre. Têle orbiculaire, noire, finement et den- sément ponctuée; bouche et antennes ferrugineuses; celles- ci un peu plus longues que la lête et le prothorax, un peu épaissies vers le bout, 8° article d’un tiers, 4° de moitié plus court que le 2°, petit ; de 5 à 10 carrés, dernier presque de la longueur des deux précédents ensemble, subcylin- drique, en pointe obtuse. Prothorax subtransverse , près d’un tiers plus court que large, un peu plus atténué à la base qu’au bout, médiocrement arrondi sur les côtés, légèrement convexe sur le dos, marqué au milieu avant la base d’une fovéole transverse et d’un sillon très-obsolète , à la base tronqué en arc et très-finement rebordé, avec les angles obtus, densément et finement ponctué, un peu rugueux, noir ou brun. Elytres un peu plus longues que/le prothorax, tronquées obliquement au bout à l'angle sutural, profondément échancrées à la marge de l’abdomen, dépri- mées sur le dos, ponctuées-rugueuses plus visiblement, un peu plus densément que le prothorax, noires, marquées chacune vers le bout d’une grande tache triangulaire. Ab- domen densément et très-finement ponctué, plus densément BRACHÉLYTRES = ALEOCHARIDÆ, 479 et plus finement pubescent que le reste du corps, couleur de poix ; segments dorsaux à lextrémilé plus étroitement , vealraux plus largement et anus roux de poix ou ferrugi- neux, comme les patles et le bord infléchi des élytres, — Long. 2,3 mill. Chypre. 82, Oxypoda (60a) brevipenmis Woll, Cat, Canar. 41864. 550, 831. Roux-testacé, subopaque, densément vêlu d’une pubes- cence soyeuse, densément et finement pointillé. Tête étroite, ovale ; yeux pelits. Elytres très-couries. Antennes et pattes testacées, — Long. 2,3 mill, La couleur pâle uniforme, roux-testacé de ce singulier Oxypoda, jointe à sa tête ovale, étroite, ses yeux très-pelits et ses élyires excessivement courtes, le caractérisent bien. Il est très-voisin du Formiceticola des latitudes plus bo- réales, mais il est un peu plus petit, plus étroit, son pro- thorax proportionnellement plus long, sa ponctuation plus fine et plus dense, et ses antennes un peu moins épaissies vers le bout, Confiné dans les régions boisées peu élevées, sous les feuilles sèches et la mousse. Ténériffe, Taganana ; Gomère. 83. Oxypoda (7) collaris Saulcy, Soc. Ent. Fr. 1864. 633. Taille et couleur de Vitftata, avec quelque analogie avec Lividipennis, mais aisément reconnaissable à son prothorax carré, plus rétréti vers la base qu’en avant. Têle noire, densément poncluée ; palpes roux. Antennes noires, à ar- ticles allongés, les trois premiers égaux entre eux, 14° près de trois fois aussi long que le précédent. Prothorax d’un quart plus long que la tête, aussi long que large, carré, ayant sa plus grande largeur au Liers antérieur ; côtés lé- gèrement sinués par derrière; base ronde, très-légèrement sinuée au milieu, avec les angles obtus ; ponctuation fine, assez serrée ; une fossette ronde au milieu de la base, et une légère trace de sillon longitudinal. Ecusson obus, 480 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ponclué. Elytres d’un brun noir, ayant chacune une large bande oblique jaune, allant de l'épaule à l’angle sutural, comme chez le Vittala ; plus larges et plus longues que le prothorax, échancrées vers l’angle apical externe, densément et bien plus fortement ponciuées que chez Vittata et Livi- dipennis. Abdomen se rétrécissant vers l’extrémité, noi- râtre, avec le liseré apical des segments, la moitié posté- rieure du 6° et le 7° en entier roux; un peu moins finement pointillé et pruineux que chez les deux espèces voisines. Paltes rousses, tarses longs. — Long. 4 mill. Palestine , Jérusalem ; un seul exemplaire. 8h. Oxypoda (6) fallaciosa Saulcy, Soc, Ent, Fr. 1864. 632, Voisin de Vittata et d'Opaca , mais élytres plus courtes, autrement colorées. Antennes plus courtes et plus minces; poncluation plus grosse el plus rugueuse. Têle noire, arrondie ; palpes d’un brun foncé. Antennes noires, à arlicles carrés, les deux premiers d’un brun foncé, 8° égal au 2°; beaucoup plus minces, surtout à la base, que chez les espèces voisines. Prothorax noir, de même forme que chez ces deux espèces; sous un certain jour, on aperçoit une légère trace de fossette à la base et de sillon longitudinal, Ecusson ponctué. Elytres à peine plus longues et plus larges que le prothorax, échancrées vers l’angle apical externe, noires, avec une grande tache apicale tes- tacée, dans le genre de celles de l’Aleochara tristis, lais- sant, à la base, un grand espace triangulaire sulural et une étroite bande latérale noire. Abdomen se rélrécissant forte- ment vers l'extrémité, entièrement noir, très-finement et densément pointillé et pruineux, Pattes rousses, cuisses rem- brunies ; tarses postérieurs plus longs que dans les espèces voisines. Caractères sexuels comme dans Opaca ; 7° segment ven- tral de l'abdomen allongé en triangle &, arrondi ©. Palestine, Jérusalem ; rare, sous les détritus. 85. Oxypoda (33) Gaïllardoti Saulcy. Soc, Ent. Fr, 1864, 633. Facile à distinguer des togata et r'ugatipennis, avec les- BRACHÉLYTRES =» ALEOCHARIDÆ. 481 quels il a quelques rapports , par sa taille plus grande , ses couleurs plus vives , son reflet brillant, sa ponctuation très- fine et très-peu serrée, et surlout par son abdomen très- brillant, presque lisse, à ponctuation fine et très-éparse. Tête ronde, d’un brun de poix, finement et peu densément ponc- tuée ; bouche et antennes lestacées. Celles-ci à articles carrés, 8° égal au 2. Prothoïax roux foncé, une fois et demie aussi large el de moitié plus long que la têle, ayant sa plus grande largeur aux deux tiers, fort arrondi sur les côtés , rétréci en devant , coupé droit au bord antérieur avec les angles obtus: base arrondie avec les angles et les côtés ; points très-fins et épars ; au milieu de la base, une légère trace de fossette. Ecusson ponclué. Elytres d’un beau roux vif, de la largeur du prothorax, un peu plus longues, échancrées vers l'angle apical externe , à ponctuation un peu plus forte et serrée. Abdomen noir, très-brillant, à ponctuation fine et très- éparse ; bord postérieur du 6° segment et 7° en entier roux, Pattes testacées. Pubescence très-fine et très-rare. — Long. 3,6 mill. Syrie, au pied du mont Nébo; un seul individu. 86. Exypoda (48) glabriventris Rye, Ent. Month. Mag. 1865. 212. — Calodera Bonnairei Fauv., Bull. Soc. Norm. IX, 1865. 287, Angleterre. 87. Gxypoda (58) migra Bris.*, Mat, Cat. Gren. 1863. 16, 23. — Leptusa incrassata Muls. et Rey, Opusc. Ent. I, 1852, 32. Allongé, tinéaire, assez déprimé, couvert d’une pubes- cence fine d’un gris obscur, médiocrement serrée ; d’un noir assez brillant, avec les pattes et les antennes brun de poix. Antennes un peu plus courtes que la tête et le prothorax, un peu épaissies vers l'extrémité ; les trois premiers articles allongés, le 3e plus court que le 2°, le 4° presque carré, les suivants transverses, le dernier en ovale court, de moilié plus long que le précédent. Tête suborbiculaire , convexe, moins large que le prothorax, à ponctuation très- fine et assez serrée, avec une ligne lisse au milieu; yeux 182 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. assez pelits. Prothorax presque carré, un peu plus large que long, aussi large que les élytres; angles postérieurs obtus, presque arrondis; surface poneluée comme la tête ; marqué à la base d’une fosselte ovalaire assez profonde, qui se prolonge sur le disque en un sillon bien marqué. Elytres de la longueur du prothorax, déprimées derrière l’écusson , à ponciualion un peu plus forte et plus rugueuse que celle du pronotum. Abdomen parallèle, finement et assez densément ponctué, points plus écartés sur les deux derniers segments. — Long, 2,2 mill, Très-semblable à l’Analis ; s’en distingue par sa couleur noire, son prothorax moins arrondi sur les côlés, moins rétréci à la base, à points moins serrés, et ses élytres un peu plus courtes. Hautes-Pyrénées. 88. Oxypoda (39) investigatorum Kraatz, Berl, Zeit. 1864. eille, VIII, 1872, Pyrénées, 89. Oxypoda (432) Gobanzi Gredl, Harold, Ent, Keft. VI 1870. 4. Très-voisin de Præcox ; il s’en distingue principalement par une autre coloralion et une taille remarquable, ainsi que par le 8° article des antennes plus allongé et le manque de poils noirs dressés à l’extrémilé de l’abdomen. Tête en carré arrondi, presque unie, brun-rougeâtre, avec les par- ties de la bouche plus claires et les yeux noirs. Antennes jaune-rougeâtre, serrées, à peine de la longueur de la tête el du prothorax, visiblement épaissies vers l'extrémité ; 2e et 8° articles allongés, 2° d’un tiers plus court et plus étroit que 3°, 4e encore beaucoup plus pelit, presque globuleux ; 5e et 6° peu, les suivants neltement transverses et peu à peu plus larges, le dernier grand, en pointe obtuse. Tête et prothorax finement et densément ponctués comme l’abdomen et avec une pubescence plus distincte et un éclat soyeux. Abdomen avec un éclat plus vif et des poils jaunes dressés. Prothorax deux fois aussi large que long, de la largeur des BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ, 183 élytres au bord postérieur, qui est arrondi, plus lisse et lé- sèrement rebordé, fortement rétréci par devant et abaïissé aux angles. Elytres un peu plus longues que le prothorax et, comine l’abdomen (à lexceplion des deux derniers an- neaux ), beaucoup plus fortement ponctuées. Abdomen al- longé et fortement rétréci, avec les rebords forts, l’exlré- milé jaune comme les paltes. — Long. 1,5 à 2,3 mill. Tyrol, 90, Pxypoda (63) indæa Saulcy, Soc. Ent. Fr. 1864. 634. Un peu plus grand que Hæmorrhoa, entièrement noir, sauf les élytres, qui sont d’un brun-noir très-foncé, et les patles qui sont brunes ; entièrement couvert d’une ponc- tualion forte, très-serrée et rugueuse, plus forte et plus rugueuse sur les élytres. Tête arrondie. Antennes à articles transverses, entièrement noires, ainsi que la bouche ; 3e ar- licle plus court que le 2°, 11° une fois et demie aussi long que le précédent, obtus. Prothorax beaucoup plus large que la tête, deux fois plus court que large, rétréci en de- vant, à angles obtus, coupé droit au bord antérieur; côtés arrondis ainsi que la base, qui est marquée au milieu d’une légère trace de fossette. Ecusson ponctué. Elytres un peu plus larges et plus longues que le prothorax, échancrées à l’angle apical externe, à pubescence grise, fine. Abdo- men parallèle, à pubescence extrêmement fine ; anus con- colore. Pattes brunes. — Long, 2 mill. Palestine, Jérusalem. 01, Gxypoda amhisgema Fauv., Mém. Soc. Linn, Norm. XV, 1869, 30. Subparallèle, noir de poix assez mat, à pubescence dense, cendrée ; palpes, antennes et élytres, sauf la base | et les côlés qui sont enfumés, rousses; anus roussâtre. Antennes grêles, à 2° article à peine plus long que le &, h° plus petit, 5-10 un peu transversaux, dernier grand, ovale. Têle pelite, convexe , assez brillante. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, légèrement rélréci en avant, légèrement arrondi sur les côlés, plus largement à la base, 484 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. transversalement convexe, égal, à ponctuation très-fine et très-serrée. Elytres d’un quart plus longues que le prothorax, à poncluation moins fine, serrée; sommet profondément sinué, Abdomen à ponctuation extrêmement fine et serrée ; marge du pénultième segment et anus roussâtres. — Long. 2 mill. Bône. Distincite des espèces que je connais par sa forme assez épaisse, ses antennes assez grêles et sa ponctuation; le faciès est celui de l’Haploglossa nidicola, mais la taille est beaucoup moindre. 92, Oxypoda (417) longula Bris., Mat, Cat, Gren. 1863. 22. — O, (49) exoleta Er, Gen. 149, France méridionale, 93, Oxypoda (25) neglecta Bris., Mat. Cat, Gren, 1865. 49, 27e Allongé, un peu rétréci aux deux bouts. Têle arrondie, an peu rétrécie en avant, presque aussi large que le pro- thorax à son bord antérieur, convexe, à ponctuation fine et très-serrée et à pubescence grisâtre très-courle et très-serrée. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax, un peu plus épaisses vers l'extrémité, obtuses avec le 4°° arlicle testacé, 3 premiers allongés, 2° et 3e égaux, 4e le plus petit de tous, un peu plus long que large , 5° aussi long que large, 6 à 10 légèrement transverses, dernier égal aux deux précédents réunis. Prothorax un peu plus large que long, légèrement arrondi sur les deux côtés, dis- tinctement rétréci en avant, ponctué et pubescent comme la tête, d’un noir brunâtre, un peu plus clair sur les côlés. Elytres un peu plus longues et légèrement plus larges que le prothorax, brunes, à ponctuation un peu plus forte que celle du pronotum, pubescentes comme lui. Abdomen un peu rétréci vers l'extrémité, très-finement chagriné, d’un noir-brunâtre peu brillant, couvert d’une pubescence gris- jaunâtre , très-serrée et très-fine, avec le bord postérieur de tous les segments et le dernier en entier d’un roux fer- BRACHÉLYTRES. — ALEOGHARIDÆ. 185 rugineux. Pattes testacées, 1°° article des Larses postérieurs à peine de la longueur des trois suivants réunis. — Long. 2Na-9) 5m Varie de couleur. Entièrement roussâtre, avec la base de l'abdomen, le bord postérieur des autres segments et le 7e entièrement roux-ferrugineux. Ressemble bien à l’Induta Muls., dont il se distingue par ses antennes à 5° el à 6° articles non transverses et son prothorax moins arrondi sur les côtés. Diffère de Cunicu- lina par son prothorax plus long et plus étroit, sa pubes- cence moins obscure, le 1° article de ses tarses postérieurs plus court et ses antennes un peu plus longues. France, Paris. 94, Gxypoda (60b) obseœna Woll,, Col. Atlant, 1865. 472, 4303. App. 68. * Très-voisin de Brevipennis, mais il est un peu plus grand, sa tête est un peu plus ronde et plus développée, ses yeux pas tout à fait si petits, ses antennes plus longues et plus obscures, les segments intermédiaires de l’abdo- men légèrement noirâtres, et les palles poslérieures moins allongées. Roux-ferrugineux, assez luisant, légèrement pubescent de soyeux, densément el finement pointillé. Têle arrondie, yeux pelits. Elytres lrès-courtes. Abdomen plus noirâtre au milieu. Antennes brunes, tesiacé-brun à la base; pattes d’un testacé pâle. — Long. à peine 3 mill. Canaries, Ténérifïe. 95. Gxypoda (52) metatarsalis Thoms,, Skand. Col. IX, 1867. 216. . Ressemble pour la taille et le faciès à Vitéata, bien dis- tinct par la structure de ses tarses postérieurs. Tête petite, inclinée, noire, ovale orbiculaire, pénullième article des palpes maxillaires assez allongé ; yeux plus grands que les tempes. Antennes pubescentes, assez longues, noires, à peine plus claires à la base; 1° article pas plus long que le 2°, celui-ci égal au 3°, 4° légèrement transverse, un peu ABEILLE , t, VIIL, 1872, 15 186 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus étroit que le suivant, 5 à 10 égaux, dernier en cône ovale, deux fois plus long que le précédent, qui est trans- verse. Prothorax à la base de la largeur des élytres; côtés alténués vers le bout, peu arrondis; largement arrondi à la base, non sinué, avec les angles non arrondis ; très-fine- ment pointillé et densément pubescent de soyeux sur le disque, qui est comprimé en avant et marqué par derrière d’une fovéole transverse, noir, avec le limbe à peine brun de poix. Elytres un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées, avec l’angle externe échancré; testacées , d’un noir brun autour de l’écusson, brunes sur les côtés, densément et très-finement ponctuées et pubescentes de soyeux. Abdomen rétréci et garni de soies noires vers l'extrémité; segments dorsaux vêtus d’une pubescence soyeuse épaisse et égale, 2 à A peu à peu plus légèrement impressionnés, 6° de moitié plus long que le 5e, disque orné de plusieurs soies noires courtes et dressées, 7° non tronqué, segments ventraux, surtout les derniers, bordés de testacé. Pattes allongées, testacées ; 1° article des tarses intermé- diaires à peine plus long que le 2°, celui des postérieurs à peine deux fois plus long, 2 à 4 peu à peu plus courts, 3° pas plus long que le 2°. — Long. 8,8 à 3,6 mill. Suède. 96, Oxypoda (67) parvula Bris., Mat. Cat. Gren, 1863, 20, 28. Allongé, brun-testacé, pubescent de soyeux. Téle ar- rondie, d’un tiers plus étroite que le prothorax, noirâtre, à ponctualion très-fine et très-serrée , couverte d’une pubes- cence fine, courte, grisâtre; palpes et antennes d’un ies- tacé brunâtre, avec leur base plus claire; ces dernières plus courtes que la tête et le prothorax, un peu épaissies vers le bout, 3 premiers arlicles allongés, 8° d’un tiers plus court que le 2e, A° et 5° presque carrés, 8 à 10 assez forte- ment transverses , dernier ovalaire, égal aux deux précé- dents. Prothorax transverse, assez convexe , un peu arrondi sur les côlés, légèrement rélréci en devant, angles posté- rieurs très-obtus ; surface couverte d’une ponctuation fine, serrée, légèrement rugueuse, quelquefois avec une petite BRACHÉLYTRES «= ALEOGCHARIDÆ, 187 fossette très-obsolète, revètue postérieurement d’une pu- bescence grisâtre, fine et serrée. Elytres aussi longues et même un peu moins que le prothorax, pubescentes, ponc- tuées de même, mais un peu plus distinclement ; suture un peu déprimée derrière l’écusson. Abdomen à sa base à peine plus étroit que les élytres, rétréci vers l'extrémité , avec 4 à 6 segments noirâtres et leur extrémilé plus ou moins ferrugineuse, couvert d’une ponctuation fine et très- serrée sur les premiers segments, un peu moins serrée sur les derniers ; revêtu d’une pubescence grise, médiocrement serrée, couchée et assez longue ; de longs poils noirs à l’ex- trémité. Dessous d’un testacé brunâtre, avec la base des Segmentis intermédiaires noirâtre. Palles testacées, 4° article des tarses postérieurs presque égal aux trois suivants réunis. — Long. 4,2 à 1,5 mill. Extrêmement semblable au Terrestris Kraatz, s’en éloigne par Son abdomen rélréci vers l’extrémilé, la ponctuation de son pronotum et de ses élytres plus forte, et celle de l’ab- domen un peu moins serrée ; se distingue de Ferruginea par sa forme plus étroite, sa coloration plus claire, son abdomen pius acuminé, à pubescence moins serrée, et ses élytrés un peu moins longues. France méridionale, Collioure. 97. Oxypoda (21a) rupicola Rye, Ent. Mont, Mag. 1866, II, 66. — Ent, Annual, 1867. A6. Voisin d'O. lentula Er., mais d’un noir un peu plus profond , avec des antennes plus longues dont les articles ne sont pas tout à fait aussi transverses, le prothorax moins large, les élytres plus longues, la tête à côlés plus pa- rallèles, n’étant pas très-élargie en arrière et rélrécie en devant comme dans cette espèce, el les tarses, spéciale- ment les postérieurs, plus longs et plus grêles. On peut le distinguer de l’O. longiuscula Kr., dont il a la forme, par sa couleur noire uniforme, sa taille plus petile et ses antennes plus courtes el plus minces, dont les ar- ticles sont moins coniques. Il y a deux autres espèces, O. islandica Kiz. et O. obscura Ktz., auxquelles il peut être comparé; mais il est suffisamment distinct de la pre- 188 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. mière, qui a les élytres plus courtes, avec le sommet d’un fauve testacé, et de la dernière par sa taille plus pe- tite, ses pattes plus foncées, la base foncée de ses antennes (qui néanmoins sont moins forles et ont les derniers ar- ticles spécialement moins larges), sa têle plus étroite, Sous les pierres, dans les montagnes. Ecosse. 98. Gxypoda (91) Salomonis Saulcy, Soc, Ent, Fr. 1864. 437. Noir, brillant, prothorax et élytres roux foncé, entière- ment couverts d’une ponctuation forte et serrée, bien plus forte et rugueuse sur les élytres, et d’une pubescence grise, fine, pas très-serrée. Tête ronde ; palpes maxillaires bruns, 3e article noir. Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax, d’un brun noir, les deux premiers articles brun-roux, 2° presque aussi long que le 1°", 3° d’un tiers plus court que le 2e, les suivants courts et s’élargissant successivement assez fort, et devenant très-transverses ; 11e plus de deux fois aussi long que le 10°, ovalaire, obtus. Prothorax transverse, une fois et demie aussi large que la têle, rétréci en avant, ayant sa plus grande largeur aux deux liers: bord antérieur échancré, avec ses angles obtus; bord postérieur et côtés arrondis avec les angles postérieurs ; une pelite fossette au milieu de la base, et, sous un certain jour, un très-fin sillon longitudinal. Ecusson triangulaire, ponctué. Elytres plus longues que le prothorax, pas plus larges, parallèles ; extrémité légèrement sinnée vers l’angle externe, Abdomen entièrement noir, parallèle, fortement rebordé. Paltes rousses. — Long. 2 mill. Palestine, Jérusalem, avec la Myrmica barbara. 99, Gxypoda (77°) rolen sis Gredl., Kæf. Tyr. 1863. 89, 12. D'une forme particulièrement étroite, avec l’abdomen plus rétréci progressivement, Noir, l'extrémité un peu rou- geûtre ; prothorax, élytres et antennes brun de poix, presque noirâtres ; jambes et Larses plus clairs, brunâtres ; peu lui- sant, Antenres fortement pubescentes, très-longues; 2° el 3° articles allongés, d’égale longueur ; dernier article bien . | . | | | | > BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ, 189 plus petit que le précédent. Prothorax aussi large que les élytres, plus densément pubescent de gris que celles-ci, distinctement et densément ponctué, convexe sur le dos, arrondi sur les côtés et au bord postérieur, Elytres consi- dérabiement plus longues, déprimées. — Long. 3 mill, Tyrol. 100. @xypoda (42) uliginosa Bris., Mat. Cat, Gren. 1863. 21, 29. Tête et abdomen noirâtres, antennes el paltes testa- cées. Tête arrondie, d’un tiers plus étroite que le pro- thorax, à ponctuation très-fine et serrée, couverte d’une fine pubescence grisâtre, serrée. Palpes et antennes d’un testacé brunâtre, avec leur base un peu plus claire. An- tennes assez forles, de la longueur de la têle et du prothorax, un peu épaissies vers le sommet; les deux pre- miers articles allongés, 3° obconique, près d’un tiers plus Court, mais pas plus étroit que le 2°, 4e à peu près carré, 6 à 10 lransverses, dernier ovalaire, aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax distinctement arrondi sur les côlés et à la base, un peu rétréci en avant, angles posté- rieurs très-obtus, arrondis ; couvert d’une ponctuation très- fine et serrée, légèrement rugueuse, avec un sillon longi- tudinal très-obsolète dans son milieu ei une faible fossette transversale au-devant de lécusson, revêtu d’une pubes- cence semblable à celle de la tête. Elytres à peine plus longues et pas plus larges que le prothorax, ponctuées et pubescentes comme lui. Abdomen à peine plus étroit que les élytres, un peu rétréci vers l'extrémité, brunâtre, avec le sommet des segments et le dernier tout entier d’un testacé ferrugineux, couvert d’une ponctuation fine et très- serrée sur les premiers segments, moins serrée sur les derniers, revêtu d’une pubescence grise pas très-courte, couchée, médiocrement serrée, avec des poils noirs dressés, répandus sur les côtés el sur l’extrémité. Dessous lestacé- brunâtre, avec la poitrine un peu plus obscure et la base des segments ventraux largement brunâtre ; dernier seg- ment un peu avancé, en pointe très-arrondie. — Long. 4,2 mill. 190 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Voisin de l’Exigua, s’en distingue par sa couleur plus claire, ses antennes plus fortes el moins obscures , son abdomen moins rétréci, à ponctuation très-serrée ; il s’é- loigne de Ferruginea par ses antennes plus longues, plus forles, sa poncluation moins forte sur le pronolum et les élytres, les dernières plus longues et son abdomen moins densément ponctué ; — de Parvula par ses antennes plus longues et plus fortes, ses élytres moins fortement ponc- tuées et son abdomen moins rétréci. Pyrénées-Orientales, Mont-Louis. 194° NOTOTHECTA Thoms. Lyprocorrhe Thoms., — Kraatzia Sauley. 101. Nototheceta (12) inflata Fauv,, Mém, Soc, Linn. Norm., XV, 1869. 31, Noir, brillant, à pubescence fauve, longue, rare ; antennes et côlés du prothorax roussâtres ; base de celles-ci, palpes, tout le disque des élytres et pattes testacés. Antennes plus courtes et plus épaisses que chez N. lævicollis , articles 7- 10 transversaux, dernier plus épais; ponctuation très-fine sur la tête, fine, mais bien plus serrée sur le prothorax et les élytres, plus serrée sur l'abdomen. Prothorax plus long, plus étroit. Elytres plus ou moins enfumées sur la base, la suture et les côtés ; abdomen court, épais. — Long. 2,5 mill. Bône ; Sicile. ; Distinel de N, lævicollis par ses antennes courtes, épaisses et sa ponctuation fine et serrée, et de Confusa par sa ponctuation bien plus écartée, son PEER sub- carré, ses élytres très-courtes, elc. 1959 HOMALOTA Mannerh. 102, Homalota (1552) ætlhiops Woll., Cat. Canar., 1864 (Oxypoda). 551, 832. Noir, luisant, couvert d’une pubescence peu serrée et de points moins rapprochés et plus profonds, rugueux. Tête BRACHÉLYTRES —= ALEOCHARIDÆ, 494 orbiculaire, convexe. Elytres convexes. Antennes et pattes concolores. — Long. 2,3 mill. Sa forme, subatlénuée postérieurement, lui donne à pre- mière vue l’aspect d’un Oxypoda ; cependant l’article basal de ses tarses postérieurs, qui n’est pas en tout plus long que le 2e, prouve que c’est bien un Homalota. I est de la taille à peu près du Nigra, peut-être un peu plus grand, mais il est d’un noir encore plus intense, plus luisant et plus convexe, moins pubescent, plus fortement et moins densément ponciué, avec ses antennes et ses élytres un peu plus courtes, son prothorax visiblement plus large et son abdomen plus atténué vers l’extrémité,. Palma; un seul exemplaire. 103 Homalota (2012) affinis Fuss,, Berl. Zeit. 1868. 354. Ressemble extrêmement à Vernacula, un peu plus étroit et plus petit, d’une couleur plus foncée. Antennes un peu plus longues que la têle et le prothorax, brunâtres, à peine plus claires à la base, légèrement épaissies vers le bout; articles 2° et 3° d’égale longueur, 4° plus petit que 5°, des cinq suivants les premiers aussi longs que larges, les der- niers légèrement transverses, le dernier terminé en pointe. Tête et prothorax brun-noir, le dernier concolore, avec un léger sillon longitudinal, un peu plus étroit que dans Ver- nacula, plus densément ponctué et pubescent. Elyires un peu plus longues que le prothorax , jaune-brunâtre, plus foncées autour de l’écusson el aux angles postérieurs. Ab- domen noir uniforme, bord postérieur des segments infé- rieurs et supérieurs peu brunâire, les premiers un peu plus finement ponciués que dans Vernacula. Palles jaunes. — Long. 2,9 mill, Se rapproche beaucoup de Testudinea, qui est de beau- coup plus grand. Allemagne ; un grand nombre dans le fumier et les vé- gélaux en putréfaction. 104. Hoimalota (2141) aleoclkaroïdes Woll., Cat. Canar. 1864, 542. — Trans., Ent, Soc. Lond, 1874, 291. 499 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Assez convexe , brun, avec la tête plus noirâtre, assez luisant, vêlu d’une pubescence serrée, et couvert d’un pointillé fin et assez rare. Prothorax transverse, parfois plus pâle «et obsolètement translucide sur les côlés. Antennes noirâtres, leur base et les pattes d’un testacé profond. — Long, 2 6#millr Se reconnaît des précédents (Nigra, Misella, Angustis- sima, elc. ) par sa forme plus large (et un peu plus courte), sa surface plus convexe, non alutacée, rarement ponctuée, et sa couleur plus brune (la tête seule étant entièrement noire), par son prothorax ayant une très-faible tendance à devenir un peu plus pâle (ou translucide) vers chaque côlé, el par ses palles testacées. Ressemble à première vue à un très-petit Aleochara. Canaries, Ténériffe. | D'après M. Sharp, cet insecte n’est sans doute qu’une variété de Clientula Er. 105. Homalota (19°) aquatilis Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 264 /Liogluta). —: Ofv. Vet. Akad. 1867. 47. Se distingue promplement des autres espèces par sa tête et son prothorax d’un noir bronzé. Très-semblable à Atheta aqualica, mais il s’en éloigne par ses joues sans rebord par devant, son prothorax avec une fovéole moins profonde et la structure de son abdomen. Têle un peu plus étroite que le prothorax, suborbiculaire , noir bronzé, luisante, presque lisse ; palpes flaves. Antennes dépassant un peu la base du prothorax, noir-brun , testacées à la base, poilues, 8° article obiong, égal au 2°, 4 à 40 gra- duellement plus larges, dernier ovale, une fois et demie plus long que le précédent, qui est légèrement transverse. . Prothorax en carré transverse, un peu pins étroit que Îles élytres, très-densément et très-finement ponctué, noir bronzé, luisant, très-finement canaliculé, marqué à la base d’une fovéole transverse distincte, moins profonde. Elytres un peu plus longues que le prothorax, brunes, presque alutacées, finement et densément ponctuées. Abdomen noir, luisant, parcimonieusement ponctué, lisse au bout. Pattes testacées. — Long, 3,8 mill. Suède, Scanie, BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ, 193 106, Momalota (2092) arenicola Thoms,, Skand, Col. X, 1868. 321, 42b (Atheta), Voisin de Celala, auquel il ressemble, mais distinct par sa lêle et son prothorax luisants, plus distinclement et den- sément ponctués, el par ses palles un peu plus obscures ; il diffère de Sordidula par sa taille plus grande, par ses élytres plus obscures et ses antennes plus courtes. Tête à peine plus étroite que le prothorax, assez luisante sur le front, très-densément, distinctement ponctuée, marquée par derrière d’une fovéole ou d’un sillon raccourci; palpes bruns. Antennes dépassant un peu la base du prothorax, noires, légèrement épaissies en dehors, 3° article triangu- laire, une fois et demie plus court que le 2°, 4 à 10 succes- sivement un peu plus larges, tous transverses, peu velus, dernier ovale, une fois et demie plus long que le précédent. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, pas deux fois plus court que large ; côtés à peine poilus, peu arrondis ; devant un peu plus étroit que la base, angles postérieurs assez obtus ; moins convexe sur le dos, noir luisant, à points visibles très-serrés, à pubescence moins épaisse, avec un sillon basal. Elytres un peu plus longues que le prothorax, noires, luisantes, distinctement et densément ponctuées. Abdomen à peine rétréci vers l’extrémité, qui est poilue, noir, luisant, également et assez densément ponctué. Paltes d’un teslacé brun, cuisses plus obscures. — Long, 2,3 mill. Suède: sous des cadavres. 107. Homaïlota (214) ammnieola Woll.*, Cat. Canar. 1864. 536, 806. — Trans., Soc. Ent. Lond. 1871. 289. Subdéprimé, noir, un peu opaque, densément pubescent, alutacé. Tête subarrondie ; yeux grands. Prothorax assez étroit, un peu carré, marqué d’une fovéole au milieu de la base. Elytres assez larges, carrées. Antennes et palles assez allongées; celles-ci à peine plus claires à la base, celles-là d’un testacé obscur. — Long. 3,6 à 4,6 mill. Un peu plus noir que Obliquepunctata , et proportion- nellement un peu plus large (sa lêle et ses élylres étant 194 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus développées); ses antennes sont aussi plus obscures, et ses élytres pas tout à fait aussi déprimées et, quoique parfois distinctement impressionnées, dépourvues des fo- véoles poncliformes peu arrondies qui sont placées oblique- ment en travers du disque; sa pubescence est d’une teinte plus foncée ou moins fauve. Canarie, Ténériffe, Gomère et Palma; sur les bords des pelils ruisseaux, particulièrement dans les contrées syl- vestres. 108. Homalota (262) amnigena Woll., Cat. Canar. 1864. 037, 808. — Atlant, 463, 1273, — Trans, Soc. Ent, Lond. 1871. 290. Déprimé, noir obscur, assez opaque, densément pubes- ceni. Têle en ovale arrondi. Prothorax presque carré, légè- rement marqué d’un sillon, qui va plonger dans une pelite fovéole creusée au milieu de la base. Antennes d’un testacé brun à la base; pattes d'un testacé pâle. — Long. 2,9 à 3,0 mill. Très-voisin de Gregaria ; il en diffère par son corps un peu plus pelit et plus étroit, vêtu plus densément d’une pelite pubescence ; par sa tête à peine distinctement plus ovale ou moins arrondie ; par son prothorax moins trans- verse el marqué par derrière d’une fovéole médiane plus distincle ; par ses élytres moins développées, d’un noir brunâtre plus uniforme, au lieu d’être plus clair par der- rière , avec des traces très-obsolètes d'impression obliqué au travers; par ses antennes plus courtes, avec le dernier ar- ticle plus raccourci, et ses pattes toujours entièrement pâles. Madère et Canaries ( Ténériffe, Gomère, Palma et Hierro }. Sous les pierres au bord des ruisseaux ; abondant. Var. Maderensis Woll., Col. Atlant. 463, not. Diffère du type par sa têle et son prothorax bien moins fortement alulacés et, par suite, plus luisants, avec de pelits points additionnels plus apparents, qui sont répandus vaguement sur toute leur surface. Sa lêle est un peu plus carrée et plus développée, plus dislinctement canaliculée par derrière ; ses élytres à peine plus longues, Madère, BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ. 195 109. Homalota (26b) argustissima Woll., Cat. Canar, 1864. 541, 814, _ Petit, linéaire très-éiroit, d’un noir-brun avec les élytres brunes, luisant, vêtu d’une pubescence peu fournie, très-densément et très-finement alutacé {petits points sur- ajoutés à peine visibles). Tête grande, brièvement oblongue. Prothorax presque carré, avec les angles postérieurs subar- rondis ; abdomen rarement, mais distinclement pointillé : pattes testacées. — Long. 1,6 mill. Sa forme excessivement étroite et parallèle, presque par- tout d’égale largeur {sa tête grande et oblongue étant aussi large que le prothorax et ce dernier à peine plus étroit que les élytres), jointe à ses élytres brunâtres, à ses paltes pâles et à sa ponctuation presque obsolète, excepté sur l'abdomen. Lanzarote, région du nord. 110. Homalota (333) appulsa Scriba, Berl, Zeit, 1867, 389, Espèce très-distincte, qui a beaucoup de ressemblance pour la forme et la couleur avec Debilis, cependant n’est pas moitié aussi grande {de la taille de Fragilis) el a les antennes bien plus déliées, à pénultième article presque aussi long que large, de sorte qu’elle a sa place dans le deuxième groupe du genre HOMALOTA, à la suite de Ter- minalis. Antennes plus longues que la tête et le prothorax, jaune- rougeàtre, assez robustes pour la taille de l’insecte, 3e ar- ticle un peu plus court que le 2°, A à 10 devenant successivement un peu plus larges, l’avant-dernier presque aussi long que large, le dernier une fois et demie aussi long que les deux précédents ensemble, en pointe obtuse. Tête un peu plus étroite que le prothorax, rouge-brunàtre , assez densément et finement ponctuée, avec un sillon longitudinal la plupart du temps distinct, particulièrement &. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, un peu plus large que long, un peu rétréci par derrière, assez déprimé en dessus, au milieu d'ordinaire avec un léger sillon longitudinal et 496 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. comme les élytres, qui sont d’un liers plus longues; jaune- rougeâtre, densément et finement ponctué, finement pu- bescent. Abdomen d’un brun foncé, à l’extrémilé et aussi d'ordinaire à la base rouge-jaunâlre, segments 2-5 assez densément et finement ponclués, vers le bout, points écartés et 6° segment à points très-écartés, presque lisse. Pattes jaunes. — Long. 2,3 mill. d'au milieu du 6° segment dorsal un tubercule saillant ; 7° muni au bord postérieur de quatre tubercules pointus et assez forts, d’égale longueur, placés près l’un de l’autre. Allemagne. | 111, Homalota (250) Athalia Saulcy, Ann. Fr. 1864, 439, D'un noir très-brillant, poncluation assez forte, extrême- ment rare. Tête un peu allongée, avec une profonde et large fossette au milieu du front; palpes maxillaires noirs. Antennes noires; 41° article très-renflé, 2° un peu moins et de moitié plus court, 3° de moilié plus court que le 2e, les suivants courts et fortement lransverses, 10e un peu moins court que le 9e, 14e une fois et demie aussi long que le précé- dent, pyriforme, Prothorax aussi long que large, cordiforme, ayant sa plus grande largeur au premier quart; côtés ré- trécis en ligne droite vers la base; bord antérieur droit, postérieur arrondi ainsi que les angles, au milieu ua fin sillon longitudinal se prolongeant sur l’occiput, pas plus de 8 points dans le sens de la longueur. Ecusson triangu- laire, lisse, Elytres un peu plus larges et une fois et demie aussi longues que le prothorax, se dilatant vers l'extrémité, parallèles , arrondies chacune au bout; ponctualion très- forte et irès-rare ; sur chacune, environ une cinquantaine de points, en oùtre d’une strie suturale forte et plus den- sément ponctuée. Abdomen déprimé, parallèle, à ponctua- tion plus fine et plus serrée que celle de l’avant-corps, mais très-rare sur les deux derniers segments ; 7° segment dorsal échancré. Pubescence grise et très-fine. Pattes d’un brun foncé. — Long. 1,5 mill, Palestine, Jérusalem ; un seul exemplaire, avec la Myr- micu barbara, BRACHÉLYTRES — ALEOCHARIDÆ, 497 112. Homalota (56) halobrectha Sharp., Trans, Ent, Soc: Lond. 1869, 139, Algæ var. Hard. et Bold., Cat. North. et Durh. 116. — Atricilla Scrib., Berl. Zeit. 1866, 290 (nec Er.). — Maritima Waterh., Proc. Ent. Soc. Lond. 1863. 138. D'un noirâtre obscur ou couleur de poix, avec les élytres plus brunes ; pattes, extrémité de labdomen, antennes et bouche jaunâtres ; parties antérieures vêlues d’une pubes- cence jaunâtre distincte, assez dense, couchée, fine, mais un peu raide. Antennes à peu près aussi longues que la têle et le prothorax, gentiment épaissies vers le bout, avec des poils dressés, assez distincts, jaune-rougeâtre, un peu rem- brunies vers le bout ; 2° et 3° articles longs et menus ; 3° pas tout à fait aussi long que le 2e; de 4 à 10 chacun un peu plus court et plus large que le précédent, les premiers plus longs que larges, les derniers (de 8 à 10), plus larges que longs. Tête à peine plus étroite que le prothorax, sub- orbiculaire, avec le dessus convexe, noirâtre, avec les palpes et les parties de la bouche jaunes, distinctement et un peu fortement, mais superficiellement et assez densément poin- tillée, les points n’étant que de vraies dépressions, avec une fine pubescence jaunâtre. Prothorax considérablement plus étroit que les élytres, un peu plus large que long ; côtés arrondis en devant, légèrement, mais distinctement rétrécis par derrière; assez densément ponctué, vêlu d’une pubes- cence jaune, ponctuation plus fine que celle de la tête. Ely- tres d’un tiers ou d’un quart plus longues que le prothorax, d’un noir brunätre ou de poix, assez densément et dislinc- tement, mais superficiellement ponctuées, avec une pubes- cence jaunâtre distincte. Abdomen noir et luisant, avec l’extrémité jaunâtre: segments de 2 à A à points épars, 5° el 6° presque imponctués. Patles jaunâtres., — Long. 8 à 320 mil. | & 7° segment dorsal non arrondi au bout, mais un peu sinué de chaque côlé et, par suite, en pointe obtuse au milieu ; ventral plus étroit et plus arrondi au bout que dans la ©. Var. plus petit, élytres un peu plus longues que le pro- thorax, côtés du prothorax plus arrondis en devant, ABEILLE, |, VII, 1872. 19 198 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Grande-Bretagne ; commun sous les plantes marines sur les côtes d'Angleterre et d’Ecosse ; Scandinavie ; Allemagne. L'Homalota anthracina Fairm. (Fn. Fr. I, 424) nous paraît, d’après la description, plutôt identique à celte espèce qu'à l’H. algæ Hardy (Puncticeps Thoms. ), à laquelle M. Sharp la rapporte dans sa monographie. I faudrait étu- dier le type de M. Fairmaire, ce que nous n’ayons pu faire encore. 113. Homalota (214°) Brisouti Harold, Col. Heft, 1867, II, 117, — Glacialis Bris., Ann. Soc, Ent, Fr. 1866. 356, 2, D'un noir profond, légèrement brillant, couvert d’une pu- bescence obscure, dense, très-fine et peu visible, Tête ar- rondie, convexe «, avec une fosseite oblongue sur le front, couverte d’une ponctuation très-subtile el peu serrée ; palpes noirâtres. Antennes assez longues, noires ; 2° et 3° articles allongés, le 2° un peu plus long que le 3e, 4° obconique, plus long que large, 9° et 10° légèrement transverses, dernier ova- laire, un peu plus court que les deux précédents réunis. Prethorax presque carré, très-légèrement arrondi sur les côlés, à la base et au sommet, tous les angles un peu ar- rondis ; surface couverte d’une ponctuation dense et très- fine, avec un sillon longitudinal obsolète au milieu, quelque- fois avec une fossette assez profonde au-devant de l’écusson, Elytres un peu plus longues et un peu plus larges que le prothorax, ponctuées comme lui. Abdomen subparallèle, un peu plus étroit que les élytres; segments 2 à 4 couverts d’une ponctuation fine et assez serrée, les suivants avec des points fins et épars. Dessous à ponctuation très-fine et assez serrée, Pattes d’un brun noirâtre, avec les genoux, les jambes et les tarses d’un brun testacé plus ou moins clair. — Long. 1,5 à 2,2 mill. Se trouve en compagnie de T'ibialis, avec lequel on peut le confondre ; sa forme plus allongée, ses antennes plus lon- gues, à articles plus allongés, son prothorax moins large, ses élytres plus longues et sa ponclualion généralement beaucoup plus fine et plus serrée le distinguent bien. — Devra se placer près d’Elongatula, dont il se reconnait à sa coloration noire el à sa pubescence obscure, à ee dj PRE LU BRACRÉLYTRES == ALEOCHARIDÆ. 499 Espagne, Guadarrama, à Reynosa, au bord des neiges : commun. Pyrénées-Orientales. D’après la synonymie du Catalogus Coleopterorum Europæ de M. Stein (Beriin, 1868), cetle espèce serait la même que le T'ibialis Heer. 114. Homalota (130a) eacti Woll., Trans. Ent. Soc. Lond. sér. 3, 1, 1862. 486; 1. c. 1871, 291. — Cat. Can. Col. 1864. 5A7e RE At, 470, 1296. Taioes Ab., I, 186! XCIe Semblable au Putrescens, maïs points plus légers et plus rares. Prothorax plus étroit, moins transverse, moins ar- rondi aux angles postérieurs ; dernier article des antennes sensibiement moins allongé et un peu plus obtus. — Long. 8 mill | Presque identique au Putrescens en taille et en couleur, mais son prothorax est beaucoup plus étroit ou moins transverse, avec les angles postérieurs moins arrondis ; sa ponctuation est plus fine et plus écartée, et le dernier ar- ticle des antennes est un peu plus court et plus obtus. Il est très-voisin du Sublinearis Kraatz, mais il est plus petit et moins fortement alutacé ; sa pubescence est moins longue et pas aussi pâle, sa têle et son prothorax sont visible- ment plus étroits et ses antennes plus foncées et plus courtes. Ténériffe, Santa-Crux; Palma, dans les cactus et les eu- phorbes pourris. 115, Homalota (130c) Camariensis Woll,, Trans. Ent. Soc. Lond. sér, 3,1, 4862, 184, pl. 7,f. 8 ; — 1. c. 4874, 291. — Cat, Can. Col, 1864, 544. — Atl 468, 1289. — Ab., I, 1864, xc. Etroit, linéaire, alutacé, un peu opaque, couvert de points pelits et écartés, pubescent. Tête noire, front dé- primé; yeux grands, saillants. Prothorax presque carré, roux-brun, canaliculé. Elytres brun-lestacé, noirâtres sur les côtés, surlout vers les angles postérieurs. Abdomen | brun testacé, noirâtre au-delà du milieu, un peu rétréci | par devant, Antennes courles, épaisses, 4 arlicle grand, 200 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. dernier assez court, brun-noir, leur base et pattes testa- cécs. — Long. 2,8 à 3 mill, La forme étroite, la surface opaque alutacée, l’abdomen rétréci à la base, le front déprimé et les yeux saillants de cet Homalota, joints à ses antennes épaisses et raccourcies (leur premier article très-élargi avec le dernier court el ovale) le distinguent tout d’un coup. Sa coloration a aussi queique chose de particulier ; la tête et les pénultièmes seg- ments abdominaux étant noirs, tandis que le prothorax est d’un brun rougeâtre, les élytres (à angles postéro-exlernes plus ou moins rembrunis) et la base de l’abdomen sont d’un | testacé brunäâtre, et les palles sont extrêmement pâles. Ténériffe, Santa-Crux ; Gomera, St-Sébastien, commun dans les tiges pourries de l’Euphorbia canariensis. 116. Homalota (364) breviceps Thoms., Skand. Col, IX, 1867. 273. Se distingue bien de ses voisins par sa forme moins linéaire , sa têle plus courte, dilatée derrière les yeux, son front canaliculé, son prothorax plus court, marqué d’une fovéole basale transverse. Tête brièvement obovale, un peu enfoncée, légèrement dilatée derrière les yeux, qui sont un peu déprimés, noir-brun ; front obsolèlement ponctué, avec un sillon en devant ; paipes maxillaires à pénultième article renflé. Antennes atleignant la base du prothorax, pubes- centes, noir-brun, testacées à la base, 2° article à peine plus long que le 3°, 4° presque carré, 4 à 10 à peine épaissis graduellement, dernier ovale, près de deux fois plus long que le pénultième, qui est légèrement transverse. Prothorax à peine plus étroit à la base que les élytres, transverse, un peu plus étroit au bout, qui n’est comprimé qu’à la base ; presque droit sur les côlés, avec les angles postérieurs obtus; peu convexe sur le disque, densément et très-fine- ment ponclué et pubescent de soyeux, marqué à la base d’une profonde fovéole transverse, sillon longitudinal très- obsolèle. Elytres un peu plus longues que le prothorax, tronquées au bout, assez luisantes, noir-brun, densément et très-finement ponctuées et pubescentes de brun, Ab- domen noir à peine couleur de poix; segments 2 à 4 peu BRACHÉLYTRES. =» ALEOCHARIDÆ, 201 à peu plus légèrement impressionnés, 5° à points plus rares, 6° à peu près lisse. Paltes d’un teslacé moins brillant. — Long. 2,3 mill. Suède, Scanie ; rare. 117. Homalota (222a) carpathica Mill, Verh. Zool. Bot, Ges. Wien, 14868, XVIII, 13. — Abeille, VII, 4870. 142. 118. Homalota (2221) eursitans Woll, Cat, Canar, 4864, 940, 812, — Atlant. 465, 1278. Etroit, linéaire, noir avec les élytres brunâtres, luisant, médiocrement pubescent, très-densément et très-finement alutacé et parsemé de très-pelits points. Tête subarrondie. Prothorax presque en carré transverse, avec les angles pos- térieurs assez bien marqués. Abdomen couvert de points àpres, gros et peu serrés. Anlennes et palles courtes, épaisses, celles-là à peine plus claires à la base et celles-ci d’un testacé rembruni. — Long. 2,8 mill. Sa forme étroite, linéaire, et sa surface densément alutacée (quoique en même temps un peu luisante), qui est marquée de petits points addilionnels , jointes aux angles postérieurs bien marqués de son prothorax, ses élytres brunâtres, ses antennes très-épaisses et ses pattes d’un leslacé rembruni, constituent ses principaux caractères. Lanzarole, Haria ; Gomère ; au pied des vieilles euphorbes. 119, Homalota (2220) depauperata Woll., Col. Atlant. 1865, 168. 1238. App. 68. Etroit , linéaire , assez luisant, modérément pubescent, pointillé à peine sur la têle, très-finement sur le prothorax, mais un peu plus distinctement sur les élytres. Tête pelite, en ovale arrondi, noir de poix; yeux petits et très-dé- primés. Prothorax pelit, étroit, roux-ferrugineux, presque droit sur les côtés, marqué d’un sillon obsolète plus distinet par derrière. Elytres petites, courtes, d’un testacé brun, à peine plus obscures vers les angles postéro-externes. Abdo- men luisant, parcimonieusement couvert de poils rudes, 202 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. brun-ferrugineux , plus noirâtre au milieu. Antennes assez grêles, d’un testacé brun, un peu plus claires à la base ; pattes d’un pâle testacé. — Long. 3 mill. Très-différent de toutes les autres espèces ; il se reconnaît à sa forme étroite, linéaire, à sa tête, ses yeux, son pro- thorax et ses élyires très-petits. La poncluation de sa têle {qui est d’un noirâtre de poix) est presque obsolète, peu visible même au microscope, les points de son prothorax ( qui est d’un ferrugineux rougeâtre), quoique extrêmement petits, sont plus visibles, tandis que ceux de ses élytres (qui sont d’un brun testacé et grandement raccourcies), quoique aussi très-petits, sont comparativement distincls. Ses antennes sont un peu plus grêles et d’un testacé brunätre, et ses pailes sont extrêmement pâles. Gomère ; un seul exemplaire. 120, Homalota (73») Eichhoffi Scrib.*, Berl. Zeit, 1867, 390, — Sharp. Trans., Soc. Ent, Lond. 1869, 99, Taille et forme de Debilis ; il s’en distingue difficilement ; cependant il est un peu plus luisant et l'abdomen un peu plus clair à l'extrémité, et les segments antérieurs à points écartés et obsolètes ; l’abdomen fournit surtout dans les deux sexes des caractères distinctifs: se place bien près du Debilis, quoique ses antennes plus étroites l’assimilent au 2° groupe. Antennes un peu plus longues que la tête et le pro- thorax, légèrement épaissies vers l'extrémité ; 2° et 3° ar- ticles de même longueur, étroits, plus étroits que dans Debilis ; 4° carré, 5 à 10 devenant graduellement un peu plus larges, l’avant-dernier un peu plus court que large, 41° une fois et demie aussi long fque les deux précédents ensemble, en pointe obtuse ; les antennes sont brunes, plus claires à la base ou entièrement d’un rouge-jaunâlre. Tête d’un noir de poix, pas densément et un peu obsolètement ponctuée, un peu impressionnée sur le front dans sa lon- gueur. Prothorax plus élroit que les élytres, un peu plus large que long, distinctement rélréci par derrière, marqué au milieu d’un sillon longitudinal distinct, devenant plus fort vers la base, noir de poix, finement et assez densément ponctué, finement pubescent:; poncluation et pubescence BRACHÉLYTRES. = ALEOCHARIDEÆ. 203 un peu moins serrées que dans Debilis, ce qui rend le prothorax plus luisant. Elyires tout comme dans Debilis, seulement leur ponctuation est un peu plus forte. Abdo- men noir de poix, à peine plus clair au bout dans les in- dividus décolorés; segments 4 à 5 à points épars, 6° lisse, — Long. 8,5 mill. g au milieu du 6° segment dorsal de l’abdomen une carène longitudinale saillante , le 7° a au milieu du bord apical deux tubercules oblus rapprochés. © 7° segment dorsal obitusément arrondi, ventral non prolongé comme dans le Debilis. Prusse, Julich. 121. Homalota (33) elegaméulia Bris., Mat, Cat. Gren, 1863. 23. — Sharp.* Trans., Ent, Soc. Lond. 4869, 161, Aplati, assez large, jaune-rougeâtre. Tête et abdomen plus ou moins couleur de poix. Antennes jaune-rougeâtre, robustes, épaissies vers l'extrémité ; 1° article assez long et robuste, 2° considérablement plus long que le 3°, de 4 à 10 courts et larges, plus larges que longs, 10° deux fois aussi large que long, 11° à peu près aussi long que les deux précédents ensemble, garnis de longs poils dressés. Tête un peu allongée, parallèle, plus étroite que le prothorax, cou- leur de poix, avec les mandibules et les palpes jaune-rou- geâtre, distincltement et foriement, mais non densément ponctuée, avec un sillon ou impression au milieu de la partie supérieure. Prothorax jaune-rougeâtre, plus ou moins rembruni, à peu près aussi long que large, légèrement ré- tréci par derrière, un peu grossièrement el assez densé- ment ponctué, alutacé entre les points, avec un canal longitudinal distinct au milieu. Elytres jaune-rougeâtre, | grandement d’un tiers plus longues que le prothorax, alu- | tacées, mais peu poncluées, avec une pubescence assez | longue et un peu éparse. Abdomen presque imponctué, | avec les segments médiocrement garnis de poils distincts; | jaune-rougeâtre, plus ou moins brun de poix au milieu. | Pattes jaunes. — Long. 1,2 mill, & 7° segment ventral obsolètement échancré au milieu | du bord apical, 204 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Sa couleur particulière, ses antennes larges, sa têle et son prothorax fortement ponciués et son abdomen sans points le distinguent de toutes les autres espèces, Il est ex- trêmement voisin du Rufotestacea. France et Angleterre. 422, Homalota (147°) eremita Rye, Ent. Monthl. mag. 1866, III, 123. — Sharp." Trans. Ent. Soc. Lond. 1869. 169, 64. Insecle anormal, auquel il est difficile d’assigner une place satisfaisante; qui se rapproche à la fois d'espèces aussi disparates que elongatula, fungi et gemina; varie aussi beaucoup pour la taille, la couleur et le canal de la tête et du prothorax. Noir de poix, avec lés élytres légère- ment plus pâles, les antennes et les pattes d’un testacé obscur. Antennes assez longues, très-peu épaissies vers l’ex- trémilé; 1% article un peu robuste, 2° et 3° assez longs, 8° plus long que le 2°, mais pas tout à fait aussi long que le 4°, 4 à 40 différant peu l’un de Pautre, 4e plus grêle et plus long que large, 10° à peu près aussi long que large, 41° un peu long, presque aussi long que les deux précédents ensemble, Tête un peu large et courte, mais beaucoup plus étroile que le prothorax, un peu élargie derriere les yeux, qui sont pelits et peu saillants, finement et indistinctement poinlillés. Prothorax aussi large ou même plus large que les élytres, moilié aussi large que long, côtés un peu ar- rondis en devant, à peine rétrécis par derrière; au milieu de la base une impression qui se continue généralement sous la forme d’un sillon longitudinal, très-finement, mais pas très- densément pointillé. Elytres aussi longues que le prothorax, finement et assez densément ponctuées, ponclualion plus distincte que celle du prothorax. Abdomen noir, luisant vers l'extrémité, qui est garnie de poils nombreux, et assez distinct; segments 2-4 finement, mais distinctement et non densément poinlillés, 5° à points épars, 6e presque sans points. Pailes d’un testacé lulacé; cuisses plus épaisses que les jambes; tarses postérieurs assez longs et grêles. — Long. 3,5 à 3,8 mill. g Tête et prothorax, en général, plus distinctement cana- BRACHÉLYTRES, — ALEOCHARIDZÆ. 205 liculés que © . 8° article des antennes un peu plus robuste ; 7° segment ventiral prolongé et rétréci au bout. Ecosse; commun dans les mousses des contrées élevées. 123. Homaïlota (57) fungivora Thoms.*, Skand. Col. IX, 4867. 260 (Bessobia). — Sharp. Trans, Ent. Soc, 4869. 444, L0. Facile à distinguer de lOcculta par ses antennes épais- sies vers l'extrémité; il s'éloigne du Monticola par ses an- tennes plus longues, plus grêles à la base, et par le 7e seg- ment &. Têle un peu plus éiroite que le prothorax, noire, luisante; front ponctué , marqué d’une large fosselte & ; palpes d’un noir brun, pénullième article des maxillaires obconique. Antennes atteignant la base du prothorax, noires, à peine poilues ; 2e article égal au 3e, dilalés en triangle comprimé g ; 4° pelil, transverse ; de 4 à 10 épaissis peu à peu distinctement, dernier conique, une fois et demie plus long que le précédent, qui est presque transverse. Prothorax peu transverse, un peu plus étroit que le pro- notum à Ja base, à peine dilaté avant le milieu sur les côlés, un peu rétréci vers la base, peu convexe, garni latéralement de poils courts hérissés, noir, luisant, très- finement ponctué, marqué d’une fovéole basale distincte et d’un sillon longitudinal faible G. Elytires près d’une fois et demie plus longues que le prothorax, tronquées au bout, densément et très-finement ponetuées , très-faiblement pu- bescentes de brun, noires, vaguement brunes vers l’extré- mité, Abdomen long, parallèle, luisant, à points assez rares, lisse au bout, 6° segment égal au 5°. Pattes brunes, jambes et iarses un peu plus clairs. — Long. 3 mill. g 7° segment dorsal de l’abdomen distinctement élevé sur les côlés, à peine au bout, mais tronqué-arrondi. — © simple, largement arrondi au bout. Suède, près Lund, en nombre dans les champignons pourris ;: Grande-Bretagne, 124. Homalota (187°) glabrieula Thoms., Skand., Col, IX, 4867. 280, AOP (Atheta). ABEILLE, l. VIII, 1872, 20 206 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Ressemble beaucoup à Corvina, mais un peu plus petit et différent par son corps luisant, lisse, à peine pubescent, par ses antennes encore plus épaissies ; il se distingue de Sericea par son corps glabre, par le 6° segment de l’abdo- men égal au 5e, et par ses patles brunes. Têle carrée, à peine plus étroite que les élytres, noire, luisante ; palpes d’un noir brun; front peu convexe, assez lisse. Antennes atteignant à peine la base du prothorax, noires, sans poils ; 4er article ovale, épaissi ; 2° plus long, triangulaire, deux fois plus long que le 8e, qui est transverse ; 4 à 10 peu à peu fortement épaissis, transverses, dernier en ovale court, plus de deux fois plus long que le pénultième, celui-ci deux fois plus court que large. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, en carré légèrement transverse, sans soies latérales, noir sur le disque, luisant, glabre, marqué à la base d’une petite fossetle. Elytres tronquées au bout, une fois et demie plus longues que le prothorax, luisantes, glabres, brunes. Abdomen tout à fait parallèle, sans soies, segments 2 à 4 marqués à la base d’une impression transverse, peu ponc- lués, 5 à 40 lisses. Pattes d’un testacé-brun; cuisses un peu plus obscures. — Long. 2 mill. Suède, Scanie ; rare dans le suc des arbres. 195, Homalota (4) eambriea Wollast,, Zool. 1855. App. ccv. — Sharp.*, Mon. 100, 6, — Velox Kr., Deutsch,, IT, 201. Ressemble au Gregaria, mais bien plus étroit et plus grêle. Antennes plus déliées, plus longues que la tête et le prothorax, à peine épaissies vers l'extrémité, brunes ou d’un testacé de poix; articles 4-3 assez longs, 3° moitié aussi long que le 4°, 4-10 différant peu de longueur, plus longs que larges ; 41° oblong, moitié plus long que le 10°. Tête presque carrée, un peu plus étroite que le prothorax, finement ponc- tuée. Prothorax aussi long que large, à peine rétréci par derrière, un peu plus étroit que les élytres, densément et très-finement ponctué. Elytres de couleur un peu plus pâle que la tête et le prothorax, de moilié plus longues que ce dernier, plus longues que larges, très-densément et finement poncluées. Abdomen à segments 2-5 finement, mais pas très- densément ponctués, 6° presquè imponctué. Pattes grêles, jaunes, — Long. à mill, BRACHÉLYTRES, «= ALEOCHARIDÆ, 207 g 6° segment dorsay muni d’un tubercule médian aigu ; 7e de deux denticules médians et, de chaque côlé, d’un autre denticule obsolète. Angleterre, Ecosse ; commun sur le bord des rivières; Allemagne. 126. Homaïlota dadopora Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 283, hhce. — (209) celata Er., Kæf, Mark. I, 335. Suède, Scanie. 127, Homaloia (44°) exésia Sharp., Trans. Ent. Soc. Lond. 1869. 403, 8. Taille et structure du Fragilis Kraatz. Antennes grêles, allongées, entièrement jaunes, pas du tout épaissies vers l'extrémité, chaque article plus long que large, 3° un peu plus court que le 2°, 4° environ de moitié aussi long que le 2°, 5° de moitié aussi long que le 4°, de 5 à 44 différant peu de largeur et de longueur, 11° seulement un peu plus Jong que le 40°. Palpes et bouche jaunes. Tête à peine plus étroite que le prothorax, légèrement rétrécie en devant, avec un sillon distinct, densément et très-finement ponc- tuée. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, presque aussi long que large, doucement rétréci par derrière, densé- ment et finement ponctué, avec un sillon longitudinal dis- tinct. Elytres obscures, plus pâles vers l’extrémité, environ d’un liers plus longues que le prothorax, densément et très-finement ponctuées. Abdomen noirâtre, avec l'extrémité jaunâtre, sa ponctuation pas aussi fine ni aussi serrée que celle du prothorax et des élytres, mais les segments dor- saux sont finement et assez densément ponctués, la ponc- iualion du 6° un peu plus épaisse que celle des autres. Pattes testacées:; tarses relativement courts et robustes. — Long. 2,3 mill. Les arlicles des antennes sont un peu plus longs dans le & que dans la © ; 7° segment ventral de l’abdomen très- Saillant, très-large et non rétréci vers le bout, qui est tron- qué, avec les angles arrondis, Voisin du Fragilis, de couleur plus claire, avec les ar- ticles des antennes plus longs, tête un peu plus large derrière les yeux, etc. Ecosse, bords des ruisseaux ; très-rare, 208 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 128. Homalota (522) deïlieatula Sharp., Trans, Ent, Soc. Lond, 1869. 107, 41, Taille et aspect de Subtilissima, mais réellement voisin de Longula, dont il n’a que la moitié de la taille. Obscur, avec les élytres plus pâles, antennes et pattes testacées. Antennes presque aussi longues que la tête, le prothorax et les élytres; pas épaissies vers l'extrémité, articles plus longs que larges, 2° plus long que le 3e, 4e plus court que le 8°, 5-10 différant peu de longueur, 41° oblong, environ d’un tiers plus long que le 10°. Tête carrée, à peine plus étroite que le prothorax, très-peu rétrécie en devant, densément, mais très-finement ponctuée. Prothorax à peine plus étroit que les élytres, aussi long que large, un peu plus étroit par derrière, densément et très-obsolètement ponctué. Elytres plus pâles que la têle et le prothorax, d’un tiers plus lon- gues que ce dernier, irès-densément et finement ponciuées. Abdomen avec tous ses segments dorsaux également deu- sément et très-finement ponclués. Pattes d’un testacé pâle. -- Long. 1,6 mill. Dans quelques individus, la têle et le proihorax sont ca- naliculés, dans d’autres non. Les différences sexuelles sont probablement les mêmes que dans Longula. Ne peut se confondre qu'avec Sublilissima ou Longula ; il se distingue aisément du premier par ses longues an- tennes el son abdomen densément ponctué ; il est de moitié moins grand que le deuxième, d’une couleur bien plus pâle, et la ponctuation de son abdomen n’est pas tout à fait aussi dense et aussi fine. ‘Ecosse, Thornhill, Rannoch ; extrêmement rare sur le bord des ruisseaux. j; 129, Homalota (45) littorea Sharp., Trans. Ent, Soc. Lond. 1869, 109, 43. Assez luisant, peu déprimé. Antennes d’un noir de poix, avec l’article basal un peu plus pâle, plus longues que la tête et le prothorax, assez robustes, un peu épaissies vers l'extrémité ; 4°r et 2° articles assez longs et robustes, 3° un BRACHÉLYTRES. = ALEOCHARIDÆ 209 peu plus court que le 2°, rétréci vers la base ; 4° plus court que le 3°; 4 à 10 différant peu de longueur , 4° distincte- ment plus long que large et le dernier aussi long que large ; 41° ovale, près de deux fois aussi long que le 10°. Tête bien plus étroite que le prothorax, pas beaucoup plus que la moilié de la largeur des élytres, obsolètement et pas très-densément ponctuée. Prothorax distinctement plus étroit que les élytres, un peu plus court que large, un peu plus étroit par derrière, avec une fovéole indistincte au milieu de la base, densément et très-finement pointillé, vêtu d’une pubescence très-délicate. Elylres de couleur plus claire que la tête et le prothorax, d'environ un quart plus longues que ce dernier, un peu plus larges que longues, densément et finement ponctuées, à pubescence délicate. Abdomen noir et un peu luisant, extrémité de couleur plus claire ; tous les segments fortement et également ponctués, ponctuation et pubescence bien plus grossières que sur les parties antérieures du corps. Pattes jaune-terreux. — Long. 3 mill. & 7° segment ventral de l’abdomen fort saillant et plus étroit. que © ; celle-ci a le bord postérieur du même seg- ment plus large que G', doucement échancré au milieu, Ne peut se comparer mieux qu'avec Lufeipes, qui est un peu plus petit ; les antennes sont plus courtes, le prothorax bien plus court et plus large, et la ponctuation de l'abdomen un peu plus grossière et plus éparse, Ecosse, Deal, Brighton, sur les bords de la mer; rare. 130. Homalota (60) fuscofemorata Wat., Proc. Ent. Soc. Lond. 14863. — Picipes Thoms., Ofv. Vet. Ac. Forh. 1856. 99, — Skand.* Col, III, 84 (Athela), — Kr., Berl. 4859, 90 (nec Steph.). — Sharp., Trans. Ent. Soc. Lond, 1869. 145, 41. — Watterhousei Ab., I, 1864. cvr. Plat, mais pas lrès-déprimé, plus court, plus large et comparativement un peu plus robuste que H. fungivora. Antennes courtes et robustes, à peu près de la longueur de la tête et du prothorax, à peine épaissies vers l’extrémilé, noir de poix, d’un brun plus pâle à la base ; 4° article fort, 2e et 3° courts, d'égale longueur ; 4° un peu plus grêle que 910 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. le 5°, aussi long que large: de 5 à 10 différant peu de longueur et de largeur, chacun distinclement transverse : 41° presque aussi long que les deux précédents. Têle un peu large et courlé, plus étroite que le prothorax, terne, aplatie en dessus, largement impressionnée d', indistinctement dans ©. Prothorax à peine plus étroit que les élytres, gran- dement d’un tiers plus large que long, non rétréci par der- rière, avec üne impression ou court canal au milieu en devant de la base, avec une large impression &', sa sculpture alutacée, fine el assez dense. Elytres carrées, d'environ un quart plus longues que le prothorax, alutacées, leur sculp- ture assez dense et distincte. Abdomen noir et Iuisant, quel- quelois bruhâtre au bout, les segments de la base éparsement ponclués, 5° et 6° presque imponctués. Palles d’un testacé de poix. — Long. 3 mill. o 3° article des antennes épaissi, têle et prothorax dis- tinctement impressionnés, 7e segment de l’abdomen un peu épaissi à son bord postérieur, échancré au milieu, les lobes de chaque côté de l’échancrure arrondis ; segment ventral plus saillant que © , avec son bord postérieur arrondi. © 7° segment dorsal de l’abdomen avec une entaille trian- gulaire distincte au milieu de l’extrémilé, le bord postérieur du segment ventral non arrondi, mais légèrement acuminé au milieu. Se rapproche beaucoup du Fungicola el de ses voisins par la structure de ses antennes, mais sa place PE est entre Fungivora el Excellens. Ecosse, Edimbourg, Rannoch; Suède : Allemagne. 131. Homalota (223) glacialis Mill., Wien, Ent. Mon. 1864. 200, — Ab., IV, 1867, Lxr1L, Alpes de Carinthie. 132. Homalota (992) filuma Muls. et Rey, Op. Ent. XIV, 1870. 405. Allongé, linéaire, subdéprimé ; d’un roux teslacé assez brillant, avec la tête et La base des 8° et 4e segments de l’ab- BRACHÉLYTRES, — ALEOCHARIDÆ, 241 domen d’un noir de poix ; revêlu d’une {rès-fine pubescence couchée, grisâtre, assez serrée. Tête à peine moins large que le pronotum, très-finement pubescente, très-finement et obso- lètement pointillée, d’un noir ou d’un brun de poix un peu brillant ; front subdéprimé ; parties de la bouche d’un roux testacé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis, à peine plus épaisses vers leur extrémilé, très-finement pubescentes et sétosellées, d’un roux teslacé avec la base à peine plus claire ; 4°" article assez allongé, à peine épaissi ; 2° subal- longé, obconique, à peine moins long que le 4er; 3° oblong, obconique, beaucoup moins long que le 2°; A° subglobuleux, 5e à peine, 6° et 40° sensiblement transverses, dernier grand, en ovale court, subacuminé. Prothorax transverse, suborbi- culaire, à peine plus étroit que les élytres, faiblement arqué en devant sur les côtés et à la base, avec tous les angles obtus et arrondis, les antérieurs infléchis ; à peine convexe, marqué au devant de l’écusson d’une large impression qui se prolonge jusqu’au milieu en triangle oblong, avec une pubescence très-fine, un pointillé très-fin, très-dense et obsolète, d’un roux testacé assez brillant. Ecusson à peine pointillé, roux. Elytres presque carrées, un peu plus lon- gues que le prothorax, subparallèles, déprimées, à peine pubescentes , très-finement et très-densément poinlillées, d’un roux testacé, avec la région scutellaire un peu rem- brunie; épaules subarrondies. Abdomen allongé, à peine plus étroit à la base que les élytres et trois fois plus long, subparallèle, à peine atténué par derrière, déprimé à da base, convexe postérieurement, très-finement et densément chagriné et pubescent ; roux mat, avec la base des 3° et Le segments assez largement rembrunis, 5e bien plus déve- loppé que les précédents. Dessous assez convexe, Paltes peu allongées, d’un roux testacé avec les hanches, — Long. 1,6 mill. Se distingue à peine des variétés pâles de l’H. analis, plus allongé, plus étroit, plus linéaire, plus déprimé et moins brillant; 4e article des antennes moins court ; im- pression basale du prothorax plus prolongée et mieux ac- cusée; les élytres paraissent un peu plus longues, etc. France, Provence ; lrès-rare, 212 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 133. Homalota (249) Jezabel Saulcy, Soc. Ent. Fr, 1864, 438, Tête arrondie, très-finement et densément ponctuée, noire, ainsi que les palpes maxillaires. Antennes également noires, avec les deux premiers articles brun foncé, 2° article d’un tiers plus court que le 4er, 3° de moilié plus court que le 2e, les suivants courts, fortement transverses; 41° deux fois aussi long que le 10°, pyriforme. Prothorax plus large que la têle, une fois et demie aussi large que long, à ponctua- tion plus forte et moins serrée que celle de la têle ; côtés arrondis et un peu rétrécis en arrière ; bord antérieur droit, postérieur arrondi; angles obtus; la plus grande largeur tombant au premier liers; une pelite fosselte à la base avec un sillon longitudinal peu marqué ©, large et pro- fond 3. Ecusson triangulaire, ponctué, déprimé au milieu. Elytres presque parallèles, un peu plus larges et une fois et demie aussi longues que le prothorax, à ponctuation un peu plus forte ; angle sulural obtus ; bord postérieur un peu oblique et arrondi, non sinué. Abdomen parallèle, à ponctuation très-peu serrée, très-rare sur les derniers seg- ments ; assez fortement rebordé ; 7° segment dorsal échancré, ventral prolongé et arrondi 6: ; pubescence fine et grise, un peu moins dense sur l’abdomen. Paltes testacées. — Long. 4,6 mill. Palestine, Jérusalem, avec la Myrmica barbara ; rare. 134, Homalota (932) eribriceps Sharp., Trans, Soc. Lond. 1869. 1466. Espèce trop remarquable pour être comparée avec aucune autre, voisine de Plana pour la forme de la têle. Large, aplati, luisant, noir de poix, avec la base des antennes, les pattes el les élytres, excepté les angles apicaux, jaunes. Antennes jaunes à la base, rembrunies en dehors, un peu courtes, robustes, épaissies vers l'extrémité, 3° article aussi long que le 2°, 4° presque carré, bien plus étroit que le 5°, de 5 à 10 fortement transverses, 11° robuste, aussi long que les deux précédents. Tête presque noire, luisante, ré- trécie derrière les yeux, qui sont très-grands et saillants, BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ. 943 très-fortement et densément ponctuée, avec un espace lisse imponclué en devant. Prothorax presque aussi large que les élytres, plus de moitié aussi large que long, noir de poix, presque sans pubescence ; côtés très-arrondis et considéra- blement rétrécis par derrière, les angles postérieurs un peu saillants, base non tronquée, mais prolongée au-devant de l’écusson, fortement et densément ponctué, spécialement sur le disque, où il y a aussi une large impression distincte. Elytres d’un testacé pâle, couleur de poix aux angles ex- iernes, d’un tiers plus longues que le prothorax, indislinc- tement ponctuées. Abdomen couleur de noix, plus pâle au bout, avec une pubescence très-peu garnie : segments basals assez densément, apicaux rarement ponctués. Pattes jaunes ; {arses conformés comme dans Plana, mais un peu plus longs. — Long. 3 mill. Un seul exemplaire, sans localité précise ; peut-être est-il exotique. Peut se placer, pour la strueture de ses antennes, dans le voisinage de Subterranea, mais il n’a de rapports avec aucun du groupe. Quant à la forme et à la ponctuation de la tête, il présente beaucoup d’afinités avec Plana, près duquel il est mieux placé. 135. Homalota (982) ceuvtipennis Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond. 14869, 173. Voisin de Gemina, mais avec les antennes et les élytres plus courtes. Antennes aussi longues que la tête et le pro- thorax, d’un testacé obscur, plus pâles à la base, assez ro- bustes, distinctement épaissies vers l’exlrémilé, 8° arlicle pas lout à fait aussi long que le 2°, 4-10 différant un peu de longueur, chacun un peu plus large que celui qui le pré- cède. Tête distinclement plus étroite que le prothorax, con- sidérablement élargie derrière les yeux et étroite en devant, finement et indistinctement ponctuée, aplatie en dessus et indistinctement canaliculée &, convexe ©. Prothorax à peu près aussi large que les élytres, transverse, moilié aussi large que long, côlés peu arrondis, base aussi large que le sommet ; densément el très-finement ponctué, quelquefois marqué au milieu, au-devant de la base, d’une large im- pression superficielle, quelquefois sans impression. Elytres à 21/1 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. peine plus longues que le prothôrax, généralement de cou- leur un peu plus claire, finement et densément ponctuées. Abdomen noir, un peu plus pàle à l’extrémité, 2 à 4 seg- ments finement, mais distinclement et assez densément ponciués, 5° à points épars, 6° presque imponctué, Pattes d’un testacé terreux. — Long. 2,3 mill. S dessus de la tête plus aplati que © et canaliculé, 7° seg- ment en dessous un peu plus long et plus étroit. Ne peut se confondre qu'avec Gemina, mais ses antennes plus courtes et plus robustes et ses élytres plus courtes le distinguent aisément, — Le Breviceps Thoms. lui est pro- bablement identique. Ecosse, Rannoch, Thornhill. 136. Homalota (99b) cavifrons Sharp., Trans. Ent. Soc. Lond. 1869, 177, Noir, prothorax et élytres couleur de poix, antennes, anus et palles testacés. Têle presque en triangle. Prothorax marqué d’une fovéôle à la base, Elytres de la longueur du prothorax. Abdomen densément -et finement ponctué en dessus, 7° segment, au milieu de l’extrémité, échancré en triangle dans les deux sexes. — Long. 2 mill, _Ressemble beaucoup aux petits exemplaires de l’Analis ; il n’en diffère que par la surface supérieure de la tête &, largement et très-distinctement impressionnée, tandis qu’elle est convexe dans tous les Analis ; dans le même sexe, le 7 segment ventral est considérablement saillant (comme dans Soror ), et le bord postérieur est garni au milieu d’une touffe de 5 à 6 poils noirs distincts. Dans Cavifrons 9, _lPéchancrure du 7° segment abdominal est plus large et plus profonde que dans les Analis de même taille, et, dans les deux sexes, les élytres sont plus courtes, étant seulement de, la longueur du prothorax. Ecosse, Edimbourg, Thornhill. 137. Homalota (99c) simillima Sharp., Trans, Ent. Soc, Lond. 1869. 177, Couleur de poix, antennes , anus et paltes testacés. Tête BRACHÉLYTRES., — ALEOCHARIDÆ. 245 presque triangulaire. Prothorax obsolètement fovéolé à la base. Elytres un peu plus longues que celui-ci à la base. Abdomen finement et densément ponciué partout en dessus, 7° segment échancré au milieu du bord apical dans les deux sexes. — Long. 2 mill. Ressemble beaucoup à l’Analis, de la taille de ses petits exemplaires, mais plus parallèle et plus aplati, plus unico- lore et même plus finement et densément ponctué, de manière à paraître moins luisant ; le pronotum est plus dé- primé el plus transverse, moins distinctement fovéolé à la base. g se distingue aisément de © par le dessus de la tête profondément impressionné, le 7e segment ventral de l'abdomen visiblement avancé, et l'extrémité de l’abdomen garni, au milieu du bord apical, de 5 ou 6 poils noirs distincts. Très-voisin de Cavifrons, avec des caractères sexuels analogues, mais de couleur plus uniforme, de forme plus parallèle, plus densément et finement ponclué, avec le pro- nolum pius aplati et plus transverse, et les élytres plus longues que le prothorax et non rétrécies aux épaules, Ecosse, bords du Nith, sous les pierres, en compagnie du Scopæus Erichsoni. 155, Homalota (1022) deeïpiens Sharp., Trans. Ent, Soc. Lond. 1869, 179, Noir, prothorax et élylres couleur de poix, antennes, palles eb anus testacés. Têle presque trianguiaire. Prothorax fovéolé à la base ; abdomen densément et finement ponclué en dessus. — Long. 2,3 mill. Très-voisin de Soror, dont il ne diffère que par l'abdomen plus finement ponctué, avec le 7° segment autrement con- formé , et par les patles, les antennes et lextrémilé de l'abdomen d’une couleur jaune plus claire, Il est également un peu plus petit. Le &' ne se distingue de © que par le 7° segment ventral de l'abdomen un peu plus étroit et plus allongé, Dans aucun des sexes, la partie dorsale ne présente d’échancrure trian- gulaire ; le bord postérieur n’est pas cependant complète- 216 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ment arrondi, mais légèrement et indistinctement échancré. Très-voisin de l’Analis et probablement confondu avec lui; il a cependant les élytres un peu plus longues, l’ab- domen plus densément ponctué et, par suite, moins luisant, et le 7° segment abdominal dépourvu de l’échancrure ca- ractéristique. Ecosse, Chatham, Weymouth, etc, ; pas commun. 139. Homalota (1192) exarata Sharp., Trans, Ent. Soc. Lond. 1869. 186, Voisin de Hepatica, mais plus petit, particulièrement plus étroit, pas si obscur, avec les antennes plus grêles et le prothorax plus court. Antennes unicolores, brun-rougeâtre, robustes, mais peu épaissies vers l’extrémité ; articles basals assez longs, 2° et 3° d’égale longueur, 4° et 5° aussi longs que larges , 6-10 un peu transverses, 11e assez long et tefs miné en pointe, aussi long que les deux précédents en- semble. Tête plus pelile que le prothorax, ni finement ni densément ponctuée, points superficiels et indistincts.Protho- rax brun de poix, presque aussi large que les élytres, moilié aussi large que long; côtés doucement arrondis en devant, à peine rétrécis par derrrière, grossièrement, assez densé- ment et pas très-distinctement ponclué. Elytres rougeâtres, grossièrement, mais indistinctement, et pas densément ponc- tuées, d’un quart plus longues que le prothorax. Abdomen couleur de poix, l’extrémilé ainsi que les bords des segments rougeâlre, presque imponclué et assez rarement pubescent. Pattes jaunâtres, — Long. 8,6 mill. d'un pli élevé sur chaque élytre, commençant contre la suture, près du bord postérieur, et devenant plus large et plus indistinct à mesure qu’il s’avance en devant. Ecosse, forêt de Tilgate; très-rare dans les nids de Formica fuliginosa. 140, Homalota (122) Budith Saulcy, Ann. Soc. Ent. Fr. 1864. 631, Très-voisin de Merdaria et des Validicornis et Part- siensis ; diffère au premier coup-d’œil de ces deux derniers BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ. 917 par la base teslacée et la longueur des antennes. Téte noire, plus finement el rarement pointillée que chez Mer- daria. Palpes roux, Antennes brunes, à base testacée ; ar- ticles 2°, 3e et 4° moins épais et plus longs que chez cette espèce ; 3° un peu plus long que le 2e; les autres articles également un peu plus longs, sauf le 11° qui est un peu plus court à proportion, concolore. Prolhorax semblable à celui de Merdaria, impression semblable, mais ponctuation bien plus fine et plus rare. Ecusson ponctué. Elytres sem- blables pour la forme et la coloration à celles de Merdaria, mais à ponclualion bien plus fine et plus rare. Abdomen très-brillant, noir, brun-foncé à la base ; moitié postérieure du 6° segment et 7° en enlier roux. Ponctualion des 2°, 3° et 4e bien plus fine et plus écartée que chez Merdaria ; 5° el Ge lisses. Patles testacées, pubescence beaucoup plus fine et plus rare que chez Merdaria. — Long. 3,3 mill, & 7° segment dorsal de l’abdomen tronqué el crénelé de 8 à 10 denis ; ventral arrondi, plus étroit et plus prolongé que chez Merdaria. — © 7° segment légèrement échancré en dessus et en dessous. Palestine : Jérusalem, Jéricho ; assez commun dans les délrilus végélaux, 4141. Homalata (178c) Iæta Wollast., Canar. 1864, 543, 819. — Atlant, 468, 4991. Assez luisant, médiocrement pubescent, très-densément alutacé et criblé de petits points serrés (épars sur la Lêle, qui est noire ): prothorax roux-ferrugineux, avec une impression postérieure au milieu ; élytres d’un roux ferrugineux , avec une teinte brune répandue çà et là, surtout sur les côtés ; abdomen noir, d’un roux ferrugineux à la base et surtout au bout ; antennes noirâtres , leur base et les pattes lesla- cées. — Long. 3,5 mill. Bien caractérisé par sa tête noire, son prothorax el ses élytres d’un roux ferrugineux ( celles-ci, toutefois, partielle- ment très-rembrunies , en particulier vers les côtés et l’écus- son}, joints avec l’extrémité de l’abdomen d’un roux ferru- gineux et ses palles pâles. 11 présente l’aspect général et la coloration des espèces fongivores. Très-voisin de l’insignis ABEILLE , &. VIII, 1872. 21 218 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. de Madère, dont il a presque la coloration et dont il pourrait bien n'être qu’une variété locale ; il en diffère seulement en .ce qu'il est un peu plus pelit et un peu plus étroit, sa têle est plus ovale, son prothorax beaucoup plus profondément et un peu plus vaguement ponctué, tandis que la sculpture de son abdomen est un peu plus dense et plus grossière. Gomère ; extrêmement rare, 142, Homalota (79) Iæviceps Bris., Mat. Cat. Gren. 1863, 25,83. Linéaire, d’un testacé brunâtre , avec la tête et l'abdomen avant son extrémilé, noirâlres ; couvert, sur la tête, le pro- thorax et les élylres, d’une fine pubescence jaunâtre , mi- hérissée, assez longue, mais éparse, et, sur l’abdomen, d’une pubescence de même couleur, couchée et encore plus rare, Têle presque carrée, un peu plus élroite que le prothorax, brune, à peu près lisse; bouche et palpes d’un teslacé bru- nâlre. Antennes brunâtres , avec les 2°et 3e articles noirâtres en dessus, à peine plus longues que la tête et le prothorax, les 3 premiers articles allongés , 3° un peu plus-court et plus étroit que le 2e, 4° presque carré, subarrondi, 5-10 s’élar- gissant peu à peu vers le sommet, tous plus larges que longs , les pénullièmes assez iransverses , dernier ovaläire, un peu plus long que les deux précédents ensemble. Protho- rax suborbiculaire , aussi long que large, légèrement arrondi sur les côtés et aux angles, couvert d’une ponctuation fine et écarlée , avec un faible sillon longitudinal dans son milieu. Elytres un peu plus longues et légèrement plus larges que le prothorax, couvertes d’une ponctuation plus subtile et peu serrée , presque lisses , avec une dépression étroite sur toute la suture el une impression large et très-obsolète sur le disque. Abdomen subparallèle, un peu élargi vers l'extrémité, dan ferrugineux brunâtre, avec la base des 5e et Ge segments largement noirâlre, couvert d’une ponclualion fine et très- espacée. Dessous du corps brunâtre, avec la base des segments ventraux noirâlre , à ponclualion très-fine el écarlée. Pattes d’un testacé brunâtre , 4°° arlicle des tarses postérieurs un peu plus long que le suivant, — Long. 1,8 mill. Très-voisin de gracilenta; s’en distingue par ses antennes BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDEÆ. 219 plus obseures, son prothorax leslacé, plus orbiculaire et plus fortement ponciué, France méridionale, Collioure. 145. Homalota (134) Linderi Bris., Mat. Cat. Gren. 1863. 24,32, Tête arrondie, d’un noîr presque mat, couverte d’une ponc- luation très-fine et serrée, très-légèrement déprimée entre les yeux; palpes testacés. Antennes d’un testacé brunätre, avec la base plus claire, à peine plus longues que la têle et le prothorax, les trois premiers articles allongés, 3° un peu plus long que le 2°, 4-6 plus longs que larges, 7° et 8e presque carrés, %el10°un peu plus larges que longs, le dernier ovalaire acuminé, un peu plus long que les deux précédents réunis. Prothorax d’un noir presque mat, plus large que long, lé- gèrement arrondi sur les côtés et à la base ; angles postérieurs arrondis, obtus ; disque peu convexe, égal ou à peine dépri- mé devant l’écusson ; surface couverte d’une ponctuation fine el serrée et d’une pubescence grisâtre très-courte, Elytres un peu plus longues et un peu plus larges que le prothorax, d’un jaune testacé, avec la région sculellaire et la seconde moilié des côlés noirâtres; surface couverte d’une ponctuation fine el serrée et d’une pubescence jaunâtre très-courte. Abdomen presque parallèle, d’un noir assez brillant, avec l'extrémité roussâtre , les 2-4 segments à ponelualion lrès-fine el serrée, 5° à ponclualion très-fine et peu serrée , 6° et 7° à ponclua- lion irès-éparse el très-fine, 7° légèrement sinué à l’extré- mité. — Long. 2,8 mill Rappelle un peu Nigritula, mais il est moins brillant et ses antennes sont plus grêles; remarquable par son aspect pu- bescent et la ponctuation de son abdomen. Hautes-Pyrénées, grottes de Bédat. 41h, Homalota (29:) londinensis Sharp., Trans. Ent, Soc. 1869. 118, Ressemble beaucoup à un grand Elongatula à couleurs brillantes, mais plus grand encore que les plus grands in- 220 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. dividus de cette espèce. Antennes assez longues et grêles , mais un peu épaissies vers l’extrémilé, couleur de poix, avec les arlicles basals d’un testacé rougeâtre ; 2° et 3° à peu près de même longueur , 4-10 chacun un peu plus court et plus large que le précédent, le 4° plus long que large, le 10° pas tout à fait aussi long que large, 11° assez long, pas tout à fait aussi long que le 40°. Palpes et parties de la bouche jaune-rougeâtre. Têle plus étroite que le prothorax, subor- bicujaire,avec un court canal distinct sur le vertex, finement, mais pas densément ponctuée. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, aussi long que large, non rétréci par derrière, avec un canal longitudinal au milieu ; densément et finement ponctué, à peine noir, en général plusou moins distinclement brun-rougeâtre. Elgitres environ d’un tiers plus longues que le prothorax, légèrement plus longues que larges, d’un rou- geâtre ou rouge brunâtre, densément et finement ponctuées. Abdomen noir, avec l’extrémité, aussi bien que le bord pos- térieur des segments, plus ou moins distinctement jaune- rougeâtre ; 2-4 segments densément et finement ponctués, 5° plus éparsement, 6° presque lisse. Patles jaune-rougeûlre. — Long. 4,6 mill. d 7° segment ventral allongé et rétréci vers le boul, mais à peine relevé; son bord apical est tronqué et un peu échancré, le dorsal n’est pas du tout sinué. — Q le 7° seg- ment (ventral comme dorsal) est légèrement arrondi. Varie considérablement pour les couleurs, On le trouve d’un testacé roux, avec la lêle et un anneau subapical de l'abdomen obscurs. On peut le confondre avec une des trois espèces, Luridi- pennis, Elongatula et Terminalis ; il se distingue du pre- mier par sa forme étroite, sa couleur brillante, son protho- rax non transverse et les caractères & moins bien marqués ; du deuxième par sa faille plus grande, sa couleur plus brillante, les pénultièmes articles des antennes un peu plus transverses, et les caractères du &, qui se rapprochent de ceux du Luridipennis; du Terminalis, dont il a presque la couleur, par ses antennes plus grêles, qui sont plus ob- scures, par sa taille plus grande et les caractères G' diffé- rents. Grande-Bretagne , pas rare dans les lieux marécageux aux environs de Londres ; Allemagne. BRACHÉLYTRES, — ALEOCHARIDÆ, 291 4145. Homalota (832) clavipes Sharp., Trans. Ent, Soc. Lond., 1869. 124. Ressemble à un grand Elongatula de couleur foncée. An- tennes d'un testacé de poix, avec la base un peu plus pâle, assez longues , un peu épaissies vers le bout; 2° article plus long que le 3°, 4-10 variant peu de longueur, chacun d’eux un peu plus large que celui qui le précède , 4° plus long que large, 10° aussi long que large, 14° pas tout à fait deux fois aussi long que le 10°, Palpes d’un testacé de poix. Tête plus étroite que le prothorax, assez densément et finement ponc- tuée, tantôt avec un court canal distinct sur le disque, tantôt avec une fovéole indislincte et tantôt convexe. Prothorax presque aussi large que les élytres , aussi long que large, à peine visiblement rétréci par derrière, finement, mais pas densément pontué, avec une impression indistincle en devant de l’écusson, d’où sort un court canal plus ou moins accusé et parfois nul. Elytres d’un noir de poix, pas plus longues ou à peine aussi longues que le prothorax, finement et assez densément ponctuées ; 2-4 segments de l’abdomen finement, également et densément ponctués; ponctuation des 5° el 6° segments plus éparse, mais distincle ; extrémité de l’abdo- men obscurément plus pâle. Pattes testacé de poix. — Long. 3,8 mill, g 7° segment ventral plus étroit , dépassant d’une manière considérable le segment dorsal, son bord postérieur aplati, el paraissant quelquefois échancré au milieu, Ne peut se confondre qu'avec Elongatula, mais il est un peu plus grand , plus foncé et plus luisant; les élytres sont plus courtes, la ponctualion de l'abdomen est plus dense et plus égale que dans ce dernier. Ecosse, montagnes les plus hautes, Ben-Lomond , Mam- soul, elc. : 116, Homalota (1542) oblongsiuseula Sharp., Trans. Ent. Soc. Lond., 14869, 130,30. Ressemble beaucoup à Vicina, mais un peu plus petit. Antennes noires, robustes et distinctement épaissies vers 902 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. l'extrémité ; 2° et 3° articles un peu robustes, à peu près d’égale longueur (3° plus épais & que © }, 4-10 différant peu en longueur, 4° un peu plus long que large, 10° pas aussi long que large , 11° un peu allongé , deux fois aussi long que le 10e. Tête bien plus petite que le prothorax, noire el lui- sante, distinctement, mais pas densément ponctuée; disque plus aplali & et ponctuation beaucoup plus distincte. Protho- rax un peu plus élroit que les élytres, pas du tout ou à peine rélréci par derrière, environ d’un tiers plus large que long, finement et pas très-densément ponctué. Elytres en général d’un brunâire obscur, parfois de poix, pas bien plus longues que le prothorax, finement et assez densément ponctuées. Abdomen noir et luisant, segments basals éparsement el finement ponctués, les derniers presque sans points. Patles testacées, plus ou moins obscures , cuisses pas plus foncées que les jambes. — Long. 8,5 à 3,7 mill. O 8° article des antennes plus robuste et les autres légè- rement plus courts; ponctualion de la tête bien plus distincte ; 7° segment de l'abdomen obsolètement crénelé au bout de la parlie supérieure et plus prolongé à la parlie inférieure, quoique un peu plus étroit. Ressemble quelquefois beaucoup à Vicina; il s’en distingue aisément, entre autres, par ses antennes un peu plus ro- bustes, ses élytres plus courtes et les cuisses pas plus obscures que les jambes; — sa taille plus petite et ses antennes plus robustes le distinguent de Nitidula. Très-voisin aussi de Oblonga Kraatz ; il est plus étroit, a le prothorax plus court, sans aucune impression large et superficielle à la base , et a les antennes moins allongées et d’une couleur plus obscure. A en juger par la description, Liogluta microptera Thoms. pourrait être l’une ou l’autre de ces deux espèces; en tout cas, elle en est très-voisine. Angleterre, Ecosse ; pas commun. 147, Homalota (562) princeps Sharp., Trans. Ent, Soc, Lond, 1869. 142, 38. Noir, vêtu d’une pubescence jaunâtre, antennes et ély- tres brunes , base des antennes, paltes et anus roux; 8-10 articles des antennes presque transverses, Tête dislincte- BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ. 293 ment ponctuée. Prothorax presque carré, rétréci vers la base ; segments dorsaux 2-4 de l’abdomen ponclués, 5e et 6° lisses. — Long. 3,8 mill. d 7° segment dorsal de l'abdomen rétréci et tronqué au bout. Bien plus grand que les plus grands exemplaires du Halobrectha ou Punciiceps et intermédiaire pour la colo- ration ; ressemble au Puncticeps par les caractères & et les élyires comparativement plus longues que dans Halobrectha ; à l’Halobrectha par sa ponctuation plus éparse et superfi- cielle, mais un peu plus grossière que dans Puncticeps. Les antennes ont les arlicles pénultièmes pas si larges, propor- tionnellement à leur longueur, que dans {lalobrectha et Puncticeps. 7° segment dorsal de l'abdomen tronqué et étroit au boul; la portion tronquée néanmoins n’est pas tout à fait élroite, mais peu distinctement prolongée au mi- eus =: Angleterre, île de Wight. 118, Homalota (582) subglabra Sharp., Trans. Soc. Ent. Lond. 1869. 4149, 4h, Un peu plus large que Palustris, plus robusle et plus luisant. Antennes noires, fortes en proportion de la taille de l’insecte, mais un peu plus longues que la têle et le prothorax, distinctement, mais forlement épaissies vers l’ex- trémité: les trois arlicles basals un peu plus grêles et al- longés , 2° plus long que le 3e; 4-10 chacun plus large que celui qui le précède ; 7-10 transverses ; 41° en pointe, assez long, environ deux fois plus long que le 40°. Têle noire et luisante, plus étroile que Île prothorax , un peu plus étroite derrière les yeux, qui sont un peu saillants, finement pu- bescente et presque imponctuée. Prothorax plus étroit que les élytres, d’un tiers plus large que long ; angles antérieurs doucement arrondis, côlés presque droits ; non rétréci par derrière, la ponclualion extrêmement fine et pas serrée, sans canal ou fosselte. Elylres d’un testacé obscur, plus fon- cées vers la base et les angles, moitié aussi longues que le prothorax, luisantes, sculplure finement alulacée. Abdomen noir et luisant, segments basals éparsement et non distinc- 99} DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, tement ponclués, apicaux imponctués. Pattes d’un testacé de poix. — Long. 2,7 mill. & se distingue à peine de © , sinon parce que le 7e seg- ment de l’abdomen est plus étroit, en dessus comme en dessous. Se place bien près de Monticola, dont il se distingue par sa taille bien plus petite, sa ponctuation plus fine et l’ab- sence de caractères bien marqués &. Ecosse, montagnes, rare; Rannoch, Thorahill, etc, 449, Homalota (731) fallaciosa Sharp., Trans. Ent. Soc, Lond, 1869. 157, 52. Voisin du Debilis, mais moins déprimé, plus robuste, ni si luisant ni si brillant, avec la tête plus étroite et plus or- biculaire, les élytres plus courtes, la structure différente de l’abdomen 5, etc. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax, d’un testacé obscur, arlicles basals tes- tacés ; un peu épaissies vers l'extrémité; articles 1-3 assez longs, 3° pas si long que le 2°, 4-10 légèrement plus larges chacun que le précédent, 4-6 à peu près aussi longs que larges, 7-10 à peine aussi longs que larges, 11° court, à peine moitié aussi long que le 40°. Mandibules et palpes d’un jaune obscur. Tête beaucoup plus étroite que le pro- thorax, un peu rétrécie en devant, avec un court canal distinct sur le disque, finement et indistinctement ponc- tuée. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, d’un tiers plus large que long, convexe transversalement, mais peu rétréci par derrière, avec une impression à peine visible au milieu de la base, finement et densément ponctué. Elytres à peine d’un quart plus longues que le prothorax, plus larges que longues, densément et finement ponctuées, bru- nâlres ou brun de poix. Abdomen noir, avec l'extrémité jaunâtre ; segments 2-4 assez densément, finement ponciués, 5e vaguement ponctué, 6° presque imponctué. Pattes jaunes. —Long. 3,5 mill. og canal de la tête plus distinct, 7° segment ventral dis- tinclement prolongé au-delà du dorsal, rétréci vers le bout, qui est arrondi, Ressemble à quelques-unes des variélés du Volans, mais BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ. 35965 s’en distingue aisément par ses antennes plus courles et plus robustes, avec les pénullièmes articles transverses ; il a quelques rapports également avec lAubei Bris., dont il se distingue par ses antennes plus courtes, son abdomen moins ponciué, etc. Sa place est près du Debilis. Ecosse, Rannoch et Thornhill ; rare. 450, Homaïlota (100) minor Aub., Mat. Cat. Gren. 1865. 26, 34. Allongé, un peu déprimé et à peine pubescent. Tête noi- râtre , assez convexe, luisante, à peine visiblement poin- tüllée ; labre ferrugineux, palpes et antennes testacés ; ces dernières un peu en massue, les articles 3-11 augmentant progressivement de volume. Prothorax presque orbiculaire, mais cependant un peu plus court que large, rougeûtre ; il est couvert de points assez visibles et marqué au milieu, à la base, d’une très-petile fossetie transversale peu sen- sible. Elytres à peu près de la largeur du prothorax, un peu plus longues que lui, couvertes d’une ponctualion plus forle et moins serrée, rougeâtres, avec la base rembrunie, sur une étendue plus ou moins grande. Abdomen noi- râtre, avec l'extrémité du 5° segment et le 6° tout entier rougeâtres; il est assez brillant et couvert de points très- écartés, beaucoup plus fins que ceux des élylres el assez également répandus. Paltes teslacées. — Long. 4,8 mill. Voisin de l’Analis, mais s’en distingue facilement par sa couleur et surlout par la forme de ses antennes. France méridionale, Fréjus. 151, Homalota (97) minuéa Bris, Mat, Cat. Gren. 1869, 26, 99. Linéaire, d’un noir brillant, élyires d’un noir brunâtre, antennes et paltes testacées ; couvert d’une pubescence obs- cure très-subtile et très-courle, presque glabre. Tête presque carrée, plus étroile que le prothorax, à ponctuation extrêmement fine el peu serrée, presque lisse; palpes tes- tacé brunâtre. Antennes peu épaissies vers l'extrémité, aussi ABEILLE, t. VIII, 1872. 22 296 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. longues que la tête et le prothorax , les deux premiers ar- ticles allongés, 3e obconique, plus de moitié plus court et un peu plus étroit que le 2°, 4-7 plus courts que le 8e, presque carrés; 8-10 légèrement transverses ; dernier ova- laire, aussi long que les deux précédents. Prothorax un peu plus large que long, suborbiculaire, légèrement arrondi sur les côlés et aux angles; couvert d’une ponctuation pa- reille à celle de la têle, presque lisse, avec un sillon longi- tudinal obsolète dans son milieu, et une légère fosselte transversale devant la base. Elytres un peu plus longues, mais pas plus larges que le prothorax, légèrement dépri- mées sur la suture, couvertes d’une ponclualion un peu rugueuse, très-fine el serrée, mais distincte. Abdomen sub- parallèle, couvert d’une ponctuation fine et écarlée sur les premiers segments, très-éparse sur les derniers. Paltes tes- tacées ; dernier segment ventral dislinclement échancré à son extrémité, — Long. 1,2 mill. Très-voisin de Atomaria Kr. ( Minuscula Bris. ): s’en éloigne par ses antennes moins obscures, un peu plus lon- gues, son prothorax un peu plus large et ses élytres moins longues, plus obscures, à ponctuation plus forte et plus serrée. Paris ; dans le sable, au Vésinet, 152. Homalota (252°) misella Woll., Cat, Canar, 1864. 544, Petit, étroit, linéaire, noir , prothofrax et élytres bruns, couvert d’une pubescence peu serrée, très-densément et très-finement alulacé, parsemé de très-petits points épars (peu profonds sur les élytres). Tête grande, arrondie, yeux pelits. Prothorax court, presque en demi-cercle. Elytres très-courles, Antennes et patles courtes, testacé-foncé. — Long. 1,5 mill. Sa forme très-étroite, ses élytres {rès-courtes et ses yeux petits me portent à croire que c’est peut-être un Xe- nomma. Hierro, sous une vieille écorce d’euphorbe ; un seul. BRACHÊLYTRES. —ALEOCHARIDÆ. 297 153, Homalota (248) myrmicaria Saulcy, Soc. Ent. Fr, 1867, 437, Tête noire, brillante, arrondie, marquée d’une ponctua- tion peu forte et peu serrée, entremêlée d’une autre beau- coup plus fine et plus serrée, ainsi que sur le pronotum et les élytres; palpes maxillaires noirs. Antennes noires; Aer article brun, 2° un peu moins long que le 1°, 3° sem- blable au 2e, les suivants diminuant de longueur, les trois avant-derniers en carré légèrement lransverse ; 41° une fois et demie aussi long que le 10°, oblusément acuminé. Pro- thorax noir, brillant, aussi long que large, un peu plus large que la têle, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur , rétréci vers la base; bords antérieur et postérieur très- légèrement arrondis; angles très-oblus ; ponctuation un peu plus forte que celle de la tête, très-peu serrée. Ecusson triangulaire ponctué. Elytres brunes, peu brillantes, sub- parallèles, plus larges el une fois et demie aussi longues que le prothorax, plus fortement ponctuées que lui; angle su- tural oblus ; bord postérieur très-légèrement subsinué vers l’angle externe. Abdomen noir, brillant, parallèle, marqué d’une ponctuation forte et rare, qui s’espace de plus en plus vers lPextrémilé; intervalles finement et densément poin- lillés, comme sur l’avant-corps; rebords latéraux assez forts. Pubescence grise, et assez serrée sur l’avant-corps, plus grosse et moins serrée sur l'abdomen. Cuisses brunes, jambes el larses leslacés. — Long. 2,6 mill. d'une large dépression longitudinale très-peu sensible sur le pronotum; 6° segment dorsal de l'abdomen surmonté, vers le bord postérieur, d’un tubercule longitudinal, Palestine, Jérusalem, avec la Myrmica barbara; extrè- mement rare. 154. Homalota (202) mmicroptera Thoms., Skand, Col, IX, 1867. 266, 2a (Liogluta). Ressemble à Niridula, dont il est voisin; s’en distingue par ses antennes plus courtes, son prothorax plus rétréci et comprimé en devant, ses élytres pas plus longues que le 228 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, prothorax et ses pattes plus claires ; très-semblable à l’'Um- bonata par la couleur et la structure de ses antennes; il s’en éloigne par son prothorax sans fovéole à la base, ses élytres plus courtes et ses pattes plus claires, par son ab- domen plus densément ponctué à la base ; il se distingue bien de Crassicornis par le 7° segment dorsal de l’ab- domen G;: sans granule , et le ventral arrondi au bout. Tête un peu plus étroite que le prothorax, en ovale ar- rondi, dégagée avec un col large ; noire, luisante; front couvert de chaque côté de points fins et écartés, forts S'; palpes noir-brun. Antennes atteignant la base du prothorax, noires, 2° article presque plus court que le 8°, qui est trian- gulaire-obconique ; 4-10 graduellement un peu plus larges, transverses, dernier ovale, une fois et demie plus long que le précédent, qui est assez transverse. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, comprimé et un peu plus étroit au bout qu’à la base, presque carré ; côtés presque droits ; angles postérieurs oblus ; assez convexe sur le disque, lui- sant, noir, moins densément et finement pointillé, égal. Elytres presque plus courtes que le prothorax, tronquées à l'extrémité, luisantes, finement pubescentes, testacé-brun, rembrunies autour de l’écusson, très-finement et densément poncluées. Abdomen noir, luisant, moins densément ponc- tué, lisse au bout. Pattes testacées, cuisses un peu plus obscures. — Long. 3,7 mill. d' front plus fortement ponctué de chaque côté, 3° ar- ticle des antennes en triangle comprimé, 7° segment dorsal tronqué au bout, à peine crénelé. Suède, en Scanie, sous les feuilles pourries ; rare. 155, KHomalota (312) opacula Thoms., Skand, Col, IX, 1867. 272, 7b ( Atheta), Taille et stature de Producta ; s’en distingue par la cou- leur et la structure de son abdomen. — Tête arrondie, un peu plus étroite que le prothorax, noire, opaque; front plan, un peu déprimé, obsolèlement ponclué; palpes bruns, pénultième article non renflé. Antennes assez longues, grêles, filiformes, pubescentes, noir-brun, scape plus clair, 2° article du funicule presque plus long que le 3°, 4-10 graduellement BRACHÉLYTRES, == ALEOCHARIDÆ, 299 à peine plus larges, mais un peu plus courts, dernier ovale, pénullième légèrement transverse, une fois et demie plus long. Prothorax en carré transverse, un peu plus étroit que les élytres, presque droit sur les côtés, largement arrondi à la base, avec les angles postérieurs à peine obtus; peu con- vexe sur le disque, densément et très-finement ponctué et pubescent de brun, subopaque, avec une fovéole transverse, basale, peu profonde, Elytres un peu plus longues que le prothorax, noir-brun, tronquées au bout, densémeni et très- finement ponctuées et pubescentes de brun, un peu opaques. Abdomen subparallèle, noir ; segments 2-4 à points souvent plus épars que le 5°, 6° lisse, 7° ventral largement arrondi au bout, — Long. 3,5 mill. a Articles des antennes 2-4 densément pubescents de blanc en dedans ; 7° segment ventral avancé. Suède, Scanie; rare. Peut-être est-ce H. sequanica Bris., Fr. Soc. Ent, 1859, COVIL. 156. Homaloia (1702) moréuorum Thoms., Skand, Col, IX, 1867. 281, 40c (Atheta), — Sharp., Trans, Ent. Soc. Lond, 1869, 229, Ressemble à Sericea pour la structure des antennes, voisin pour le faciès et la taille de Sordidula. Tête à peine plus étroite que le prothorax, arrondie, noire ; front un peu aplali, fortement ponctué, canaliculé au milieu; palpes noir-brun. Antennes noires, poilues, al- teignant la base du prothorax ; 4°" article ovale, 2° trian- gulaire, près de deux fois plus long que le 3° ; 4-10 évidem- ment épaissis vers le bout, transverses ; dernier plus de deux fois plus long que le précédent, qui est deux fois plus court que large. Prothorax transverse, presque carré, noir, opaque, très-densément ponctué sur le disque, à peine ca- paliculé. Elytres d’un noir brun, subopaques, très-densé- ment poncluées, un peu plus longues que le prothorax, tronquées au bout. Abdomen parallèle, noir, luisant ; seg- ments antérieurs plus densément ponctués, 6° pas plus étroit que le 5°, tous deux lisses. Paltes d’un teslacé obscur ; : cuisses brunes, — Long. 1,5 mill Suède, sous les Cod tes : rare, 230 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 157, Homalota (114) nidorum Thoms,, Skand. Col, X, 1868. 819, 2 ( Lyprocorrhe). Un peu plus petit que Anceps, luisant, distinct par son prothorax non canaliculé, presque obtus aux angles posté- rieurs, par ses élytres moins rugueuses et par le 6° seg- ment dorsal de l’abdomen lisse. Tête un peu plus étroite que le prothorax, suborbiculaire ; front assez convexe, ob- solètement ponclué ; bouche courte ; palpes pâles. Antennes dépassant à peine la base du prothorax, testacées, non poi- lues ; 2° article‘à peine plus long que le 3°, qui est en triangle oblong ; 4° transverse, un peu plus étroit que le 5e; 5-10 graduellement un peu plus larges, transverses ; dernier conique, en pointe oblique, deux fois plus dong que le pénullième. Prothorax presque de la largeur des élytres à la base, transverse, deux fois plus court que large, comprimé au bout, un peu plus étroit qu’à la base, qui est subsinuée de chaque côté ; angles postérieurs presque droils ; noir-brun, obsolèlement ponctué, non canaliculé, très- finement pubescent. Elytres un peu plus longues que le prothorax , subsinuées à l’angle externe, densément ponc- tuées-rugueuses, assez luisantes, testacé-brun. Abdomen à peine rétréci vers le bout, segments d’un noir brun, plus clairs au bout, dorsaux 2-5 visiblement couverts d’une poncluation très-serrée, 6° lisse, 7° plus densément ponctué, échancré presque en angle au milieu du bord apical. Pattes testacées, 5° article des tarses postérieurs à peine plus long que le 1°, = Long. 2,5 mill. Suède, en Scanie ; rare. 158. Homalota (2112) nitens Fuss., Berl. Zeit., 1868, 354, 3. Se place dans le voisinage de Fungi et Caula. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, peu robustes, noir de poix, à peine plus claires à la base; 1° article un peu épais, 2° près de moitié plus long que le 3°, 4° encore plus court que celui-ci, les suivants jusqu’au bout devenant à peine plus forts, l’avant-dernier très-légèrement transverse, dernier aussi long que le 9° et le 40° ensemble, Têle assez BRACHÉLYTRES. == ALEOCHARIDÆ, 934 grande, luisante, vaguement el finement poncluée. Prothorax presque plus large que les élytres ; angles antérieur et pos- térieur arrondis; arrondi sur les côlés et à la base, ré- tréci par devant, de moilié plus large que long, à points fins écartés proporlionnellement, noir, assez luisant, con- vexe transversalement, sans impression. Elyires pas plus longues que le prothorax, plus densément et plus distine- tement ponctuées, aplaties; angle sulural arrondi comme c’est l'habitude dans les Homalota; brunes, plus claires vers le bout. Abdomen noir, luisant, brunâtre au bout, peu rétréci ; 2-4 segments dorsaux assez densément et finement, 5° et 6° éparsement ponctués. Palles d’un jaune clair, avec les cuisses un peu plus foncées. Pubescence sur toute la surface courte et fiue, seulement il y a sur les côtés de l'abdomen quelques poils dorés plus longs. — Long. 2,3 mi!l. Les différences sexuelles ne sont pas marquées, lavant- dernier segment dorsal est légèrement arrondi. Prusse, Ahrweiler :; sous les feuilles sèches. 459. Homalota (82) ocaloïides Bris., Mat, Cat, Gren, 1863. 27, 36, Linéaire, d’un brun ferrugineux, avec la têle, l'abdomen et les antennes noirâtres ; couvert sur la tête, le prothorax et les élytres, d’une pubescence jaunâtre, mi-hérissée, assez longue, mais éparse, el sur l’abdomen d’une pubescence couchée, plus fine et encore plus rare. Têle d’un noir bru- nâtre, couverle d’une ponctuation forte et écartée, avec un espace longitudinal lisse au milieu ; bouche et palpes tes- tacé-brunâtre, Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax, d’un noir brunâtre, avec le 1° article un peu plus clair, les trois premiers articles allongés, 2° presque égal au 3°, 4° aussi long que large, presque arrondi ; 5-10 s’élargissant peu à peu, tous plus larges que longs, pénul- tièmes fortement transverses, dernier ovalaire, plus long que les deux précédents réunis. Prothorax plus d’un tiers plus large que la lêle, un peu plus large que long, légère- ment arrondi sur les côlés et aux angles, couvert d’une ponclualion forte et écartée, avec un sillon longitudinal bien distinct, qui devient obsolète vers la partie antérieure. Ely- 239 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. tres un peu plus longues et un peu plus larges que le pro- thorax, poncluées comme lui, mais moins fortement, avec une dépression étroite sur toute la suture et une large et peu profonde dépression sur le disque, qui forme, de chaque côté de la suture, une surface longiludinale élevée, obsolète. Abdomen allongé, parallèle, d’un noir brillant, avec la base de tous les segments et le dernier tout entier d’un ferrugi- neux testacé ; couvert de points très-épars. Dessous d’un noir brunâtre, avec le bord postérieur des segments ven- traux ferrugineux. Pattes d’un testacé brunäâtre, 4er article des tarses postérieurs au moins d’un tiers plus long que le suivant. — Long. 4 mill. Ressemble un peu à un Ocalea ; sa ponctuation, forte et écarlée, ne permet pas de le confondre avec les espèces voisines ; se place dans le voisinage de Kicsenweltleri Kr. Au Vésinet, près Paris. 160, Homalota (26b) persimilis Woll, Cat, Can. 4864, f, 538, Très-voisin de l’'Amnigena, mais un peu plus petit, plus étroit, avec une plus dense, mais encore plus fine pubescence ; sculpture très-dense et un peu plus forte. Tête sensiblement plus petite, plus arrondie ; prothorax un peu plus court, plus élargi à la base; élytres à peine plus petites; antennes et pattes un peu plus courtes, plus grêles, celles-ci à peine plus rembrunies. — Long. 3 mill. Ses habitudes diffèrent de celles de l'Amnigena ; tandis que ce dernier habile des lieux assez élevés, le Persimilis se rencontre près du port d’Orotava, dans l'ile de Ténériffe, à peine au-dessus Gu niveau de la mer. 161, Iomalota (27) planifrons Wat, Proc. Ent, Soc. Lond., 1863, 150 (platycephala errore), — Sharp. Trans. Ent, Soc. Lond,, 4869, 402, A peu près taille et aspect de Gregaria, mais plus luisant et plus rarement ponctué, Antennes médiocrement robustes, peu épaisses vers l'extrémité ; articles 1-3 à peu près d’égale longueur, 4e plus court que le 5°, moitié moins Jong que le 5°, 0-10 différant peu de longueur, le 5° un peu plus long, le BRACHÉLYTRES, == ALEOCHARIDÆ, 233 40° un peu plus court que large, dernier ovale, moitié moins long que le 40e. Tête moitié plus étroite que le prothorax, presque en triangle , rétrécie en devant, avec un canal dis- tinct, rarement et finement ponctuée. Prothorax plus étroit que les élytres, à peu près aussi long que large, un peu rétréci par derrière , assez densément et finement ponclué, avec un canal distinct, ou impression, le long de son milieu, Elytres de couleur plus pâle que la tête et le prothorax, un peu plus longues que le dernier , finement et un peu éparsement pointillées. Abdomen avec 2-4 segments finement, mais non densément ponctués, 5° encore plus rarement ponctué que le h°, 6° presque lisse. Pattes testacées, — Long. 3,5 mill. S' 6° segment dorsal de l’abdomen muni au milieu d’un iubercule aigu, bord postérieur du 7° avec 4 dents, dont 2 rapprochées au milieu et 4 de chaque côté en dehors. Ressemble à E'ichofji pour la forme de la tête, mais il est moins déprimé et plus robuste ; les antennes ne sont pas si grêles et sont plus épaissies aux extrémités, et la ponctuation est plus rare.—On peut le distinguer du Gregaria, dont il a la taille et l'aspect, par sa tête rétrécie en avant, sa face dor- sale à ponctuation moins serrée et les caractères du mâle. —Il ressemble aussi un peu à l'Elongatula, mais il a la tête au- trement conformée, le prothorax rétréci par derrière et d’autres caractères sexuels ©. Grande-Bretagne, aux environs de Londres. 162 Homalota (49) trogophiæoïdes Woll.*, Cat, Canar, 4864, 536, — H. plumbea Waterh., Zool, 1858. 607, 4. Subdéprimé , noir, assez opaque, couvert d’une pubes- cence d’un fauve cendré et d’une rugosité alutacée très- dense et très-forte. Tête ovale, yeux grands. Prothorax en carré transverse, avec les angles postérieurs bien accusés, marqué au milieu, par derrière, d’une impression très- légère, mais très-large. Elytres carrées. Antennes brunes, leur base testacée, ainsi que les pattes. —Long. 3 à 3,5 mill. Ses élytres exactement carrées et son profil général, joint à sa surface un peu opaque et à sa couleur foncée (ses pattes seules étant päles), lui donnent l’aspect d’un grand Trogophlæus ; il est, en outre, remarquable par sa pubes- ABEILLE, & VI, 1872, 2 234 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. cence fauve-cendré assez forte et son prothorax en carré transverse, à angles postérieurs bien marqués. Canaries ; Fuerteventura, sous les fucus, sur les plages sablonneuses. 163. Homalota (56b) algæ Hardy, Trans, Tynes. Nat: Club, 1855, II, 78 — Ent. Monthl. Mag. 1870, 136. — Puncticeps Thoms., Ofv. Vet. Ac. Forh. 1852. 133.—Skand., III, 49. — Kraatz, Deuts., IT, 232. — Sharp.*, Brit, Hom,, 440, 37, Voisin de Halobreciha, mais facile à distinguer par sa couleur plus foncée, sa forme plus déprimée, ses élytres plus longues, sa ponctuation plus fine, mais plus distincte, et les caractères différentiels du 4. Antennes à peu près aussi longues que la tête et le prothorax, épaissies vers l’extré- mité, assez distinctement garnies de poils dressés, noirâtres, avec la base couleur de poix; 2° et 5° articles iongs et grêles, 8e pas aussi long que le 2°, 4 à 10 graduellement élargis, 7 à 10 transverses, 11° pas tout à fait aussi long que les deux précédents, Têle un peu plus étroite que le prothorax ; ponctuation distincte, profonde et assez serrée; pubescence fine, d’un gris jaunâtre. Prothorax de beaucoup plus étroit que les élytres, presque aussi long que large, arrondi antérieurement sur les côtés, un peu rétréci par derrière ; ponctuation fine et assez serrée, moins distincte que celle de la tête et des élytres, avec une impression à peine visible au-devant de l’écusson. Elytres noires, près d’une fois et demie plus longues que le‘prothorax ; ponctua- tion serrée, distincte et régulière; pubescence fine, jau- nâtre, distincte, Abdomen noir et luisant, obscurément plus pâle au bout; 2-4 segments finement et peu densément ponctués, 5° et 6° presque imponctués. Pattes couleur de poix ou jaune de poix. — Long. 3 mill. | a 7° segment dorsal de l’abdomen en pointe tronqués au bout, ventral beaucoup plus rétréci que dans la o. Grande-Bretagne , Angleterre et Ecosse; assez commun sur les côtes, sous les herbes marines. 164, Homalota (19:) subænea Sharp, Trans, Ent, Soc, Lond, 1869, 187, 89, BRACHÉLYTRES, = À LEOCHARIDÆ, 235 Grand , de couleur obscure, parties antérieures ternes, abdomen luisant. Antennes assez longues, grêles, à peine épaissies vers l’extrémité, noires, articles basals jaunâtres, 2° et 8° grêles, à peu près d’égale longueur; 8° très-peu plus long que le 2%, 4° plus court et plus grêle que le 5, 5-10 presque semblables, chacun un peu rétréci à sa base et un peu plus long que large; 41° long et en pointe, pas iout à fait aussi long que les deux précédents ensemble. Tête plus étroite que le prothorax , noirâtre, avec un aspect Cuivreux un peu terne, finement et indistinctement ponc- tuée, Prothorax de la couleur de la tête, plus étroit que les élytres, d'environ un tiers plus large que long, avec les côlés doucement arrondis en devant, irès-faiblement rétréci par derrière ; très-finement et pas densément ponclué, avec une large impression superficielle au-devant de l’écusson. Elytres d'environ un tiers plus longues que le prothorax, d’une couleur brunâtre-terreux ou brun-jaunâtre, légère- ment plus abseure autour de l’écusson, densément et dis- tinctement ponctuées, la sculpture consistant en petiles élévations rugueuses ; pubescence couchée et assez distincte. Abdomen noir et luisant ; segments 2 à 4 rarement, mais distinctement ponclués , 5 et 6 presque imponctués. Pattes lestacé-sale. — Long. 8,5 à 3,8 mill. & 7° segment dorsal de l'abdomen tronqué et crénelé au bout, dentelures grandes el au nombre de huit, les externes les plus distinctes. Se distingue aisément de Xanthoptera par ses antennes plus foncées, avec le dernier article plus court, par la cou- leur obscurément bronzée de la tête et du prothorax, et les élytres plus fortement ponctuées et de couleur obscure. Il pourrait être identique au Atheta aquatica Thoms., mais Thomson décrit le 4 comme ayant le bord apical du 7° seg- ment garni de A dents. Angleterre, Ecosse, sur le bord des rivières, dans la mousse, _ 165. Homalota (1202) æmeïcollis Sharp, Trans, Ent, Soc, | Lond, 41869, 489, — Z, Waterhousei Woll., Cat, Canar. 1864, 548, — Trans, Ent, Soc, Lond, 4871, 292, Ecosse. 236 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 466, Homalota (1212) incognita Sharp, Trans, Ent, Soc. Lond, 14869, 194, 85, Grand, voisin de Xanthoptera ; il est d'ordinaire plus grand et plus large proportionnellement, son prothorax étant visiblement plus large, d’une couleur plus obscure; il a les élytres plus fortement ponctuées, le 4° article des antennes plus long, et l’extrémité de l’abdomen ne paraît pas cré- nelée 4. Antennes longues, légèrement épaissies vers le bout, jaunes à la base, plus ou moins rembrunies vers l’extré- mité, assez distinctement garnies de poils écartés, 2e et 3e articles assez longs et grêles, 4° considérablement plus long que large, de 4 à 10 peu différents de longueur, mais chacun d’eux un peu plus fort que le précédent, plus long que large ; 11° allongé (surtout 4), plus long que les deux précédents ensemble et un peu plus fort que le pénultième, Tête large, plus étroite que le prothorax, arrondie der- rière les yeux, finement el indistinctement ponctuée. Pro- thorax un peu plus étroit que les élytres, d’un tiers plus large que long ; côtés faiblement arrondis en devant, de là presque droits, un peu rétrécis par derrière, assez finement et peu densément rétrécis par derrière, avec une impression indistincte au-devant de l’écusson , d’où sort un court canal peu marqué. Elytres d'environ un quart plus longues que le prothorax, d’un brunâtre obscur, plus foncées autour de lécusson et vers les angles apicaux, assez fortement et den- sément ponctuées. Abdomen noir et,luisant, couleur de poix à l'extrémité ; 2-4 segments assez rarement, mais dis- tinctement pointillés, 5 et 6 presque imponctués. Pattes jaunes. — Long. 4,6 mill, & dernier article des antennes plus long ; le 6° segment dorsal de l’abdomen, presque droit au milieu du bord apical, ne paraît pas crénelé ; le ventral aussi plus avancé, avec le bord apical plus arrondi. Intermédiaire, sous certains rapports, entre Xanthoptera et Valida ; il se distingue de ce dernier par sa couleur plus obscure, ses antennes plus päles, ses élytres moins gros- sièrement ponctuées, et le 7 segment abdominal & non crénelé, Ecosse, Rannoch, Edimbourg , Inverness, Thornhill; rare. BRACHÉLYTRES, = ALEOCHARIDÆ. 237 467. Homalota (1252) hybrida Sharp,, Trans. Ent, Soc, Lond. 1869, 196, 89. Si ressemblant au Trinotata, qu’il suffit de noter les ca- ractères qui l’en distinguent. Sa coloration n’est pas si tranchée, le noir est de poix et les élytres d’un jaune obseur, avec les taches vagues. Les antennes ont une struc- ture différente, un peu plus grêles, moins épaissies vers l'extrémité, avec le dernier article plus long. Les caractères du œ sont différents ; le pénultième article des antennes est distinctement plus long s que © , à peu près aussi long que large ; le 7e segment dorsal de l’abdomen avec le bord apica! non crénelé et le ventral avec le bord apical moins droit et plus arrondi. — Long. 3,5 mill. La structure de ses antennes ne permet pas de le consi- dérer comme une variété du Trinotata; son prothorax plus court, plus transverse, sa forme moins parallèle et plus large, en dehors des caractères sexuels, le distinguent aisément du Xanthopus. Ecosse, rare, près d’Edimbourg, 168. Homalota (128°) :ignobilis Sharp, Trans, Ent, Soc. Lond, 1869, 200, 93. Voisin du Fungicola ; un peu plus large, pas si aplati, avec les parties antérieures pas si ternes, la base des an- tennes obscure, la tête plus étroite et le 7° segment ventral de l’abdomen S de forme différente. Antennes noirâtres, non épaissies en dehors après le 6° ou 7° article, confor- mées comme dans Fungicola ; 4° article petit et transverse. Tête plus petite que le prothorax , vertex assez convexe, finement et indistinctement ponctué. Prothorax pas tout à fait aussi large que les élytres, près de moitié aussi large que long, assez densément et distinctement ponctué, non aplati sur le disque, quelquefois avec un fin sillon peu marqué. Elytres d’un brun foncé, d’un tiers plus longues que le prothorax, un peu densément et finement poncluées. Abdomen avec 2-4 segments assez distincitement et un peu éparsement ponclués, 5° segment rarement ponctué, 6° presque 238 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, sans points. Cuisses brun de poix; jambes testacé de poix.— Long. 3,5 mill, o bord apical du 7° segment dorsal de l'abdomen tron- qué, finement crénelé, avec un petit tubercule plus distinct de chaque côté, à peu près comme dans Fungicola. o frangé de cils parallèles très-serrés , distinctement échancré et même profondément au milieu. Ces cils remarquables se trouvent aussi dans le Fungicola Q , mais ils y sont si courts, fins et peu colorés, qu’on ne les distingue qu'avec difficulté, Angleterre, Ecosse, rare ; Allemagne. 469. Homalota (1872) puberula Sharp., Trans, Ent. Soc. Lond, 1869. 213, 405. Voisin du Corvina, à peu près de sa taille, mais plus pa- rallèle, avec le prothorax plus large et les parties antérieures du corps beaucoup plus finement et vaguement ponctuées. Antennes noires, un peu épaissies vers le bout ; 8° article plus court que le 2°, L-10 chacun légèrement plus large que celui qui le précède el un peu plus large que long, et un peu rétréci vers la base ; 11° assez fort et pointu, pas deux fois plus long que le 10°. Tête distinctement plus étroite que le prothorax, assez large; yeux assez saillants; disque aplati, luisant, faiblement canaliculé &. Protherax noir et luisant, presque aussi large que les élytres, plus de moitié aussi large que long, à peine rétréci, par derrière, très- finement et peu densément ponclué, disque & marqué d’une grande et profonde impression. Elytres couleur de poix, grandement moilié aussi longues que le prothorax, finement . et parcimonieusement ponctuées, vêtues d’une très-fine pu- bescence. Abdomen noir et luisant, sa pubescence un peu plus distincte que celle des parties antérieures du corps ; segments basals vaguement ponctiués, les apicaux presque imponclués. Pattes jaune-argileux. — Long. 2,3 mill. & bord apical du 7° segment dorsal de l’abdomen large, tronqué , crénelé, celui du segment ventral distinctement avancé, large et arrondi. Grande-Bretagne, Mickleham ; très-rare, septembre. BRACHÉLYTRES, — ALEOCHARIDÆ, 239 170, Homalota Sharpiana Woll., Trans, Ent. Soc. Lond. 1874, 288. — Sanguinolenta var. B. Woll., Ins. Mad, 1854, DUT Semblable à AH. sanguinolenta, maïs ordinairement un peu plus grand et à peine plus large; tête { sensiblement plus large), prothorax et élytres visiblement plus clairs, c’est- à-dire d’un roux-testacé vif ou d’un testacé- _rougeâtre : ab- domen plus sétuleux et plus clair vers le sommet ; antennes un peu plus robustes et un peu moins obscures. — Long, 8,8 à 3,6 mill. Madère. Avec le Sanguinolenta dans les régions sylva- tiques, surtout dans les lieux très-humides. 171, Homalota (252) Rachel Saulcy, Ann. Soc. Ent. Fr, 4864, 631. Offre l'aspect d’un Tachyusa. D'un noir irès-brillant, fine- ment et densément ponctué, couvert d’une pubescence grise, assez serrée et assez longue. Tête arrondie, avec une im- pression au milieu du front; palpes maxillaires bruns, ainsi que la base des antennes, dont les 2° el 8° articles, égaux entre eux, sont un peu plus courts que le 4°; 4° un peu moins long que le 3°, les suivants à peine moins longs, de longueur égale ei grossissant peu à peu, mais toujours plus Jongs que larges, 41° une fois et demie aussi long que le précédent, en pointe obtuse. Prothorax carré, un peu plus large que la tête, à peine rétréci vers la base, ayant sa plus grande largeur au quart antérieur, arrondi aux deux bouts, plus fortement à la base; côtés droits; angles antérieurs arrondis, postérieurs très-obtus ; une petite fossette trans- versale au milieu de la base, Ecusson triangulaire, ponctué comme le reste du corps. Elytres d’un tiers plus larges et plus longues que le prothorax, fortement déprimées sur la suture vers l’écusson ; angle postéro-externe droit: bord apical coupé droit, à peine rentrant vers la suture. Abdo- men fortement rebordé, avec une impression transverse à la base des 2°, 3° et 4° segments. Pattes brunes ; jambes un peu plus claires que les cuisses; tarses lestacés., — Long. 2 mill. 210 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Articles des antennes très-lésèrement plus longs ; 7° seg- ment ventral de l’abdomen prolongé et arrondi au bout &, légèrement échancré ©. Palestine , Jérusalem , au bord des eaux. 172. Homalota (251) Rebecca Saulcy, Ann. Soc, Ent. Fr. 1364, 439, Tête noire, brillante, avec une ponctuation fine et très- peu serrée ; palpes maxillaires bruns. Antennes brunes ,» deux premiers articles un peu renflés, 2° d’un tiers plus court que le 4°, 3° un peu plus court que le 2e, suivants plus courts, d’abord carrés et devenant iransverses en s’élar- gissant ; 41° deux fois aussi long que le précédent, pyri- forme. Prothorax légèrement transversal, à peine plus large que la tête, d’un brun foncé, brillant, à ponctuation plus forte et aussi rare que celle de la têle, à peine moins large en arrière qu’en avant; bords et angles arrondis ; pas d’im- pression. Ecusson triangulaire, marqué de 3 ou 4 points. Elytres d’un brun foncé, un peu plus larges et une fois et demie aussi longues que le prothorax, subparallèles, à côtés droits et à extrémité obliquement itronquée ; ponctua- tion plus forte et plus rare que celle du pronotum, avec une- trace de strie suturale. Abdomen noir, parallèle, à ponctua- tion assez forte et très-rare. Pubescence grise, rare et fine. Pattes brun-roux, — Long. 1,6 mill. d 7° segment ventral de l'abdomen prolongé; une im- pression longitudinale sur le prothorax et une sur le front. Palestine, Jérusalem, avec la Myrmica barbara. - 473, Homalota rufobadia Woll,, Cat, Canar, 1864, 535, 804. Semblable au Rufofusca, maïs plus petit, un peu plus luisant et moins pubescent, d’une couleur plus roussâtre. Tête à peine plus ovale, yeux aussi un peu plus petits. Pro- notum plus déprimé. Abdomen plus légèrement pointillé. Antennes plus pâles et beaucoup plus courtes, articles plus transverses, dernier moins aigu. — Long. 2,3 à 2,8 mill. Il a exactement les mêmes habitudes que celui-ci, mais il BRACHÉLYTRES. =* ALEOCHARIDÆ. ol se trouve à Palma, au lieu d’être à Ténériffe. Il est plus petit, plus luisant et moins pubescent, sa iête est un peu plus ovale ou moins arrondie, avec les yeux peut-être même encore plus petils ; sa couleur est plus foncée ou plus roussâtre ; ses antennes bien plus courtes, avec leurs articles plus transverses, sont plus pâles. 47h, Homalota rufofusea Woll., Cat. Canar, 4864, 535, 803, Brun-roux, un peu opaque, pubescent de cendré-jaunâtre, très-finement pointillé, points rares sur la tête. Têle ar- rondie, avec les yeux petits. Prothorax presque en carré transverse, un peu plus étroit par derrière, marqué d’un canal irès-obsolète, mais très-large. Elytres très-courtes. Antennes à la base et pattes testacées. — Long. 3,6 mill. Sa couleur brun-rougeâtre un peu opaque, à laquelle une pubescence jaunâtre donne un reflet légèrement flavescent, jointe à ses pattes pâles, ses yeux pelits et ses élytres ex- cessivement courles, servent à le distinguer. Ténériffe, au-dessus de Taganana ; forêls élevées ; rare, en mai. 475. Homalota Saundersi Rye, Ent. Monthl, Mag. 1866, III, 191. — (163) Testaceipes Heer, Fn, Helv., I, 327, — Sharp., Trans, Ent. Soc, Lond, 1869, 221, Grande-Bretagne. 176, Homalota (57°) subsenescens Scrib., Berl, Zeit. 1868, 153. Taille de Elongatula, cependant un peu plus étroit, pé- nultièmes articles des antennes distinclement transverses , et appartenant par là au groupe de l’Occulta, avant-corps vêtu d’une pubescence excessivement fine et serrée. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, peu renflées vers le côté, articles 2° et 3° étroits, 4° carré, les suivants deve- nant peu à peu plus courts, distinctement plus larges que longs, d’un brun de poix, Tête un peu plus étroite que le 212 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. prothorax , arrondie; front avec un très-fin canal longitu- dinal, finement et légèrement ponctué ; parties de la bouche plus claires. Prothorax à peine plus large que long, un peu rétréci par derrière ; angles antérieurs inclinés et arrondis, _ postérieurs arrondis ; dessus faiblement convexe, uni, assez densément et finement ponctué. Elyires un peu plus larges et plus longues que le prothorax, plus densément ponctuées que lui, paraissant males à cause de leur épaisse pubes- cence, Abdomen d’un noir uniforme, luisant ; segments 2 à L pas très-densément, mais distinctement ponctués, 5 et 6 lisses. Pattes brun-jaunâtre, avec les cuisses plus foncées. — Long., 3,5 mill, Pyrénées, Bagnères de Luchon. 4177 Homalota (6°) silvicola Fuss., Berl. Zeit. 1568, 353, 1. — Sharp.*, Trans. Ent. Soc, Lond., 1869, 132, 34. — Hyp- norum Sharp., Trans, Ent, Soc. Lond., 3° sér., V, 450, — Thoms., Skand. Col. IX, 265 (Liogluta) (forte). — Glaucita Wankow., in litt. Grande et belle espèce, avec des antennes remarquables, robustes et épaissies vers le bout, d’un testacé-rougeâtre brillant à la base et plus ou moins rembrunies vers l’ex- trémité ; 4° article robuste, 2° et 3° assez longs, le 8e d’un peu le plus long ; dans divers individus, les articles intermé- diaires diffèrent considérablement de longueur; le 4e est quelquefois un peu plus long que large, d’autres fois même plus large que long ; les suivants diffèrent peu de longueur, mais chacun est un peu plus large que celui qui le pré- cède, davantage dans certains exemplaires que dans d’au- tres ; intermédiaires plus ou moins transverses; 10° toujours plus large que long, quelquefois fortement transverse : 11° robuste et remarquablement long, à peu près aussi long, que les trois précédents ensemble, d’un testacé plus ou moins obscur et généralement plus clair que les précédents. Tête assez petite, bien plus petite que le prothorax, noire et luisante, finement et éparsement pointillée. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, variant de longueur, tantôt presque aussi long que large, tantôt d’un tiers plus large que long, très-peu rétréci par derrière, assez finement et BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ. 245 pas densément ponctué, avec une impression au-devant de l’écusson, d’où sort un court canal plus ou moins distinct. Elytres un peu plus longues que le prothorax, d’un bru- nâtre brillant, vaguement rembrunies autour de l’écusson et aux bords apicaux, densément et un peu fortement ponc- tuées, luisantes, avec une pubescence bien marquée. Ab- domen noir et luisant, segments 2-4 distinctement, mais pas densément ponctués ; 5° segment {rès-vaguement poin- tillé, 6° presque sans points. Pattes jaunes. — Long. 4 à h,8 mill. g 7° segment ventral de l’abdomen prolongé, rétréci, ar- rondi au bout. © non prolongé, large et à peine arrondi au bout. Très-voisin du Micans Muls. (Hypnorum Kiesw.) ; d’après la description, ce doit être aussi le Liogluta hypnorum de Thoms. Grande-Bretagne, près de Londres et Dumfries ; provinces rhénanes : rare. 178, Homalota (202) sinuatieollis Bris., Mat, Cat. Gren, 1863, 28. = H, (201) fusca Sahlb., Ins, Fenn. I, 374, France. 179, Homalota (139) subeavicola Bris, Mat, Cat. Gren, 1863, 29, 38. Tête arrondie, noir de poix, à ponctuation peu profonde ei peu serrée, avec un espace longitudinal lisse au milieu ; palpes ferrugineux. Antennes brunâtres , avec la base plus claire, un peu plus longues que la tête et le prothorax, légèrement épaissies vers l'extrémité ; 4° article ovale- oblong, 2° conique, allongé, plus court et plus étroit que le 1e"; 3° égal au 2e, Ae presque carré, 7-10 légèrement transverses, le dernier ovale, acuminé, aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax un peu plus large que la tête, un peu moins long que large, presque tronqué au sommet, légèrement arrondi à la base, distinctement ar- rondi sur les côlés, presque également rétréci devant ct derrière, avec tous les angles assez arrondis; d’un brun- 2h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ferrugineux assez brillant, couvert d’une pubescence con- colore fine et médiocrement serrée; ponctuation fine et serrée, avec une petite fossette transverse au-devant de l’écusson. Elytres distinctement plus larges et d’un tiers plus longues que le prothorax, d’un testacé brunâtre, avec les parties voisines de l’écusson et les angles postérieurs plus ou moins noirâlres, à ponctualion et à pubescence semblable à celle du pronotum. Abdomen légèrement ré- tréci vers l’extrémilé , d’un noir de poix, avec les deux premiers segments un peu plus clairs, le bord postérieur de tous et le dernier en entier ferrugineux ; ponctuation fine et serrée sur les 3 premiers, assez écartée sur le Ac et très-éparse sur 5-6. Pattes el hanches d’un testacé ferru- gineux. — Long. 1,6 à 2 mill. Se distingue principalement de Humeralis Kr., auquel il ressemble extrêmement par sa tête plus convexe et son _ prothorax plus long, presque orbiculaire, plus distinctement rétréci à la base et au sommet. Pyrénées-Orientales, grotte del Pey; Beziers. 180, Homalota (144°) subeoriaria Woll,, Cat. Canar,. 4864. 546, 824. Ressemble beaucoup au Coriaria Kraatz, mais il est dif- ficile d’en faire une variété ; il est sensiblement plus petit et un peu plus densément pointillé. Antennes un peu plus courtes, plus compactes, à articles plus serrés. Prothorax à peine plus étroit, un peu plus arrondi par derrière, avec les angles moins marqués, canaliculé sur la partie postérieure du disque, mais sans large impression. Elytres à peine plus petites. — Long. 2,3 mill. Gomère, dans un tronc pourri de Euphorbia canar iensis, au-dessus de St-Sébastien ; un seul exemplaire, 181. Homalota (1681) subsericea Woll., Cat. Canar. 1864. 540, 813, — Trans, Ent. Soc, Lond, 1871, 291. Semblable au Gursitans, mais plus petit, un peu plus étroit, avec de tout petits points additionnels très-indistincts. Têle à peine plus carrée, Prothorax à peine plus court, avec ÉRACHÉLYTRES. = ALEOCHARIDÆ, 245 les angles postérieurs arrondis, presque obsolètes. Elytres marquées d’une impression obsolète. Antennes à peine plus courtes et moins épaissies. — Long. 2,3 mill, Très-voisin de Cursitans et se trouvant dans le même district, au nord de Lanzarotle; il en diffère par sa taille plus petite, sa forme plus étroite et par les points de sa surface densément alutacée, encore plus petits et plus obs- curs, ses élytres avec une impression obsolète, ses antennes plus courtes et moins épaissies , et surtout les angles posté- rieurs de son prothorax plus arrondis et moins accusés. Je ne suis pas sûr que ce ne soit pas une variélé géographique du Sericea Muls., dont il ne diffère que par sa couleur plus brunâtre, le devant de sa tête marqué d’une fovéole cen- trale, ses élytres vaguement impressionnées, les points ru- gueux de son abdomen un peu plus grossiers, et ses an- tennes à peine visiblement plus courtes. Canaries. Suivant une note de M. Sharp, celte espèce est très-pro- bablement identique à l’'H. amicula Sleph. ( Sericea Muis. et Rey |. 482, Homalota (168°) subtilis Scrib., Berl. Zeit. 14866, 128, Sharp.*, Trans. Ent, Soc. Lond. 4869, 226, Voisin du Sericea, mais distinct par sa ponctuation et sa pubescence plus denses, ses élytres plus longues et les ar- ticles des antennes, surtout de 2 à 6, plus minces. Antennes assez robustes, un peu épaissies vers le bout, noires, 3° ar- ticle un peu plus court que le 2e, 4° presque carré, 5-10 chacun plus large que celui qui le précède, 5° légèrement, 40° distinctement transverse ; 14° peu robuste, à peu près aussi long que les deux pénullièmes. Tête un peu plus étroite que le prothorax, indistinctement ponctuée. Protho- rax légèrement, mais distinctement plus étroit que les ély- tres, moitié aussi large que long, aussi large devant que derrière, finement et densément ponctué, pubescence fine, mais un peu en désordre. Elytres d’un tiers plus longues que le prothorax, densément et finement ponctuées. Abdo- men plus ponctué que dans Sericea, mais pas aussi éparse- ment. Paltes d’un testacé lerne, — Long. 14,6 mill . ABEILLE, {, VIII, 1872, : 244 2h16 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, Ressemble à Celata sous certains rapports, mais son abdomen est bien plus rarement ponctué, Allemagne ; Ecosse ; rare. 1833, Homaïlota (962) perexigua Sharp, Trans, Ent, Soc, Lond, 1869, 215, 107. Noir, luisant, élytres d’un noir brun, paltes d’un testacé de poix, ponctuation extrêmement fine et rare, pubescence très-fine. Prothorax presque en carré transverse, plus étroit que les élytres. Abdomen presque lisse en dessus, — Long, 4,4 mill. Etroitement allié à l’Afomaria, mais encore plus petit et plus frêle. Prothorax moins transverse et plus étroit que les élytres. Antennes notablement plus minces, quoique de même forme, de sorte que les articles intermédiaires sont moins transverses. g 7° segment abdominal plus étroit, la partie ventrale étroite, un peu prolongée et arrondie au bout. Grande-Bretagne, aux environs de Londres ; très-rare. 184. Homalota (168°) indubia Sharp,, Trans. Ent, Soc, Lond. : 4869. 227, 118, À peine plus grand que Sericeä, mais plus noir, encore, plus rarement pubescent et, par suite, moins brillant, avec les antennes pas tout à fait aussi robustes et le 7° segment abdominal crénelé &. Antennes noires, assez robustes, un peu épaissies vers l'extrémité; 2° et 8e articles plus longs et plus grêles que dans Sericea, 3° pas tout à fait aussi long que le 2°, 4° à peu près aussi large que le 3° et aussi - long que large, 5° légèrement transverse , 10° assez distinc- tement transverse, 11° en pointe, aussi long que les deux précédents ensemble. Tête plus étroite que le prothorax, mais large, plane sur le disque, presque sans points ni pubescence. Prothorax à peine plus étroit que les élytres, de moitié aussi large que long, aussi large aux angles pos- lérieurs qu'aux antérieurs, finement et peu densément ponctué et pubescent, avec une petite impression indistincte au-devant de l’écusson, Elytres d’un tiers plus longues que BRACHÉLYTRES. — ALEOCHARIDÆ, 2/57 le prothorax, peu densément ponciuées et pubescentes, la ponctuation un peu plus distincte que sur le prothorax. Abdomen noir et luisant ; segments 2 à 4 à points écartés, 5 et 6 presque imponctués. Pattes couleur de poix.— Long. 4,5 mill. g' bout du 7° segment de don distinctement et même, pour une petite espèce, grossièrement crénelé, Ecosse, Thornhill, Edimbourg et Dumifries ; rare. 185, Homalota (168) indisereta Sharp., Trans, Ent, Soc. Lond, 4869. 228, 419, Très-voisin de Sericea, mais plus foncé, plus déprimé, un peu plus large, mais plus rétréci en devant, pubescence plus fine, plus dense et plus régulière ; élytres plus longues proportionnellement au prothorax. Antennes entièrement noires, un peu robustes, épaissies vers l'extrémité ; 2e article plus long que le 3°, 4° aussi large que le 3° et à peu près aussi large que long, 5-10 transverses, 5° légèrement, 10° fortement, 14° à peu près deux fois aussi long que le 10°. Tête plus étroite que le prothorax, beaucoup plus étroite que les élytres, finement et indistinclement ponc- tuée , et quelquefois avec un canal ou impression obsolète au milieu. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, de moitié aussi large que long, un peu plus étroit aux angles antérieurs qu'aux postérieurs, finement et assez densément ponctué, avec une pubescence irès-fine et une légère fovéole transverse au-devant de l’écusson. Elytres noires où d’un noir de poix, d’un tiers plus longues que le prothorax, fi- nement et densément ponctuées, légèrement pubescentes. Abdomen noir et luisant ; segments 2 à 4 finement et peu densément ponctués, 5° à points peu nombreux, 6° presque imponctué. Pattes testacées ; jambes un peu plus claires que les cuisses, — Long. 1,5 mill. Caractères sexuels encore inconnus, Ecosse, Thornhill, Inverness-Shire; rare. Se distingue de l’Indubia, dont il est voisin, par ses an- tennes plus courtes, plus épaisses vers le bout, dont les articles 5 à 40 sont visiblement transverses et le 7° segment abdominal G sans crénelures. 218 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 186. Homalota (170b) atricolor Sharp,, Trans, Ent, Soc, Lond. 1869. 230, 421. Très-pétit , noir, subparallèle et déprimé, avec une pu- bescence et une ponctuation fines et serrées. Antennes noires, épaissies vers le bout ; 2° et 3° articles courls et robustes, 2e plus long et plus fort que le 3°, 4° presque aussi large que le 8° et aussi long que large, les suivants jusqu’au _ 10° transverses, 11° aussi long que les deux précédents. Tête un peu plus étroite que le prothorax, carrée, longue en proportion de sa largeur, yeux un peu saillants ; finement et densément ponctuée, la ponctuation consiste en de fines élévations, de manière que la surface paraît râpeuse, avec un canal distinct ou impression au milieu. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, de moitié plus large que long, un peu rétréci par derrière, finement et densément ponctué. Elytres noires ou d’un noir de poix, de moitié ou d’un tiers plus longues que le prothorax, densément et fine- ment ponctuées. Abdomen noir et luisant ; segments 2 à 4 densément et finement, mais un peu rugueusement ponc- tués, 5° plus vaguement ponctué, 6° presque sans points. Pattes noires ou d’un noir de poix. — Long. 1,3 mill. g dos du 7° segment de l’abdomen tronqué au milieu de son bord apical. Tient le milieu entre Mortuorum et Inquinula ; un peu plus petit que le 4°, beaucoup plus étroit, pas si densé- ment et si finement ponctué, et, par suite, moins terne ; beaucoup plus grand que le 2° et de couleur plus foncée ; ponctuation particulière fine, mais distinctement râpeuse, Grande-Bretagne, Ecosse; très-abondant dans les cadavres, fumiers, etc. ; Londres. 187. Homalota (155b) germana Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1869, 235, 127. A peine plus petit que Nigra, mais distinctement plus large en proportion, avec le pronotum plus court et plus transverse, et la ponctuation plus visible et rude. Antennes comme dans Nigra, mais un peu plus courtes, Tête un peu .- BRACHÉLYTRES. = ALEOCHARIDÆ. 219 plus courte que dans Nigra, noire, terne , vaguement, mais distinctement et rudement ponctuée, avec un canal distinct ou impression œ. Prothorax un peu plus étroit que les ély- tres, de moitié plus large que long, densément et finement, mais distinctement ponctué, parfois avec un canal longitu- dinal distinct. Elytres à peu près d’un tiers plus longues que le prothorax, densément et finement ponctuées. Abdomen noir, un peu luisant, densément et finement, mais distincte- ment ponctué, ponctuation pas si serrée, mais plus visible que dans Nigra. Paltes couleur de poix. — Long. 1,6 mill. g bord apical du 7° segment dorsal de l’abdomen comme dans Nigra ; les dents sont cependant encore plus indis- tinctes et difficiles à voir. Généralement répandu, assez commun en Ecosse. Pro- bablement mêlé avec Nigra dans les collections. 188, Homalota (156c) hodierna Sharp., Trans, Ent. Soc. Lond, 4869, 236, 128, Très-voisin de NWigra, mais dépassant les plus grands exemplaires de cette espèce, d’une forme plus robuste ; il s’en distingue tout d’un coup par ses antennes plus lon- gues, moins épaissies vers l'extrémité. Antennes d’un noir de poix, obscurément plus pâles à la base, longues et grêles, presque pas du tout épaissies vers le bout ; 2° article un peu plus long que le 8°, 3° rétréci à la base, 4 à 10 différant peu lun de l’autre en longueur, un peu plus longs que larges, 41e long (beaucoup plus long que dans Nigra), plus de deux fois aussi long que le 40°. Tête plus large et plus courte que dans Nigra, distinctement canaliculée et impressionnée &. Prothorax un peu plus étroit que les ély- tres, d’un tiers plus large que long, densément et finement ponctué, avec un canal longitudinal distinct dans son milieu. Elytres d’un tiers plus longues que le prothorax, d’une couleur d’un brunâtre obscur ou sombre, densément et fi- nement ponctuées. Abdomen un peu rétréci vers l’extrémité, densément et finement ponclué et pubescent sur le dos; 5° et 6° segments à points un peu plus épars que les précédents. Paltes d’un jaune obscur. — Long. 2,3 mill. 250 DESCRIPTIONS DÉ COLÉOPTÈRES D'EUROPE. & bord apical du 7° segment abdominal garni de 4 dents peu saillantes comme dans Nigra. © inconnue. Angleterre, Horning ; France, Lille. 189, Homalota (1304) terricola Woll., Cat. Canar, 1864, Voisin de Cacti, mais plus grand, plus profondément et plus densément ponclué. Prothorax un peu plus grand, plus large, plus convexe, sensiblement moins arrondi aux angles postérieurs. Elytres d’une coloration plus claire. Antennes plus longues et un peu plus épaisses, dernier article à peine plus long. — Long. 8,5 à 8,7 mill Var. un peu plus petit, prothorax à peine moindre , antennes un peu plus courtes. Ressemble aux Cacti et Pubescens, maïs il est plus grand, avec les antennes plus longues et plus robustes, les angles postérieurs du prothorax un peu moins arrondis, et ses élytres d’une couleur plus claire (ou moins maculées). Sa ponctuation est un peu dense el forte, comme dans Pu- trescens, mais son prothorax est moins raccourci et pas si large, quoique un peu plus large que dans le Gacti. Lanzarole et Palma ; rare , sous les détritus. 190, Homalota (209b) canescens SbACRS Lien Ent, Soc, Lond, 1869, 239, 131. Voisin du Sordidula, plus large et plus parallèle, avec les antennes, particulièrement le dernier article, plus courtes, ainsi que le prothorax, et la ponctuation pas tout à fait aussi serrée et aussi fine. Antennes noirâtres, médiocrement longues et robustes, mais indistinctement épaissies vers ‘ l'extrémité ; 3° article plus court et plus grêle que le.2°, rétrécis vers la base ; 4° plus petit que les autres, aussi large que le 3°, presque aussi long que large ; 5-10 différant peu l’un de l'autre en longueur, chacun faiblement plus large que celui qui le précède, plus large que long ; 41e un peu épais, un peu pointu, aussi long que les deux précé- dents ensemble, Tête un peu large, un peu plus étroite - BRACHÉLYTRES, =—= ALEOCHARIDÆ. 251 que le prothorax, finement, mais distinctement et un peu rudement ponctuée, généralement avec une impression lon- gitudinale sur son disque. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, de moilié plus large que long, densément et fine- ment, mais distinctement ponctué, avec un court sillon pas irès-dislinct au-devant de l’écusson. Elytres grandement d’un tiers plus longues que le prothorax, densément et fi- nement ponciuées, Abdomen à peine rétréci vers l’extré- mité, finement, également et densément ponclué. Pattes d’un jaune de poix. — Long. 3,4 mill. d bord apical du 7° segment dorsal de l'abdomen muni de 4 petites dents équidistantes, indistinctes, disposées comme dans Celata, mais bien plus petites. Se distingue facilement de celui-ci par sa petite taille, sa forme plus déprimée, sa couleur plus foncée et les der- niers segments de l'abdomen plus densément ponctués. Grande-Bretagne, Thornhill, Brockenhurst, Weybridge, Croydon ; dans les cadavres. 191, Homalota (1784) setigewa Sharp, Trans, Ent, Soc. Lond, 1869, 251, 141, Plus petit que Atramentaria, les parties antérieures plus noires et plus luisantes, antennes plus courtes et plus épais- Sies vers l'extrémité. Antennes noires, article basal couleur ‘de poix ; distinctement épaissies vers l’extrémilé et garnies de poils dressés plus que dans Atramentaria ; 2° el 8° ar- ticles de médiocre longueur , 3° à peine aussi long que le 2°, 4-10 de plus en plus longs, 4e et 5° différant peu de lon- gueur, les suivants devenant graduellement plus transverses, pénultièmes distinctement transverses ; 11° assez long, aussi long que les deux précédents ensemble, Tête médiocre, un peu plus étroite que le prothorax, sa ponctuation assez serrée et un peu rude. Prothorax visiblement plus étroit que les élytres, d’un tiers plus large que long, doucement arrondi en devant sur les côtés, puis rétréci légèrement par derrière, pas plus étroit aux angles antérieurs qu'aux postérieurs, assez densément et fortement ponctué ; côlés garnis de quelques soies dressées, Elytres d’un tiers plus longues que le prothorax, noires de poix où brunes, assez 252 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, densément et fortement ponctuées. Abdomen noir et Iui- sant, assez rétréci vers l'extrémité; 2 à 4 segments dis- tinctement, mais pas densément ponctués, 5° plus éparse- ment, 6° presque sans points; côtés et extrémité garnis de soies dressées, écartées. Paltes couleur de poix, 4 jambes postérieures garnies de 2 fines soies dressées, courtes. — Long. 2,3 mill. & 7° segment de l’abdomen sans sculpture particulière à sa partie dorsale, doucement arrondi au bout à sa partie ventrale; © distinctement échancré au milieu et cilié au bord apical, Confondu dans les collections avec Aframentaria el parva. Il diffère du 1% comme ci-dessus ; du 2° par ses antennes plus épaissies, sa tête plus large, son prothorax moins transverse (aussi moins rétréci en devant ), sa ponc- tuation un peu plus éparse , et les soies de ses jambes plus courtes. Généralement répandu, dans les cadavres, sans êlre très- commun. Grande-Bretagne. 192, Homalota (24°) tereticornis Wankow., Soc. Ent. Fr. 1869, 420, 4, Noir-brun, opaque, vêtu d’une pubescence soyeuse, fine- ment ponctué-rugueux. Antennes ferrugineuses, atteignant presque l'extrémité des élytres; articles 4 à 3 allongés, presque d’égale longueur ; 2 et 3 obconiques, 4-10 peu à peu légèrement épaissis, en carré transverse ; 11° près de trois fois plus long que le pénultième. Prothorax plus étroit que les élytres, plus fortement rétréci vers la base, fine- ment canaliculé sur le disque , avec une large et légère impression basale. Elytres brunes, un peu plus longues que . le prothorax, assez finement scabres-ponctuées, avec une pubescence soyeuse. Abdomen un peu plus étroit à la base, luisant ; segments antérieurs larges et 5° à la base moins den- sément et finement ponctués et pubescents, 5° au bout et 6° lisses. Pattes testacées. — Long. 8,2 mill. d' 6° segment abdominal muni au milieu d’un petit tu- bercule, 7° légèrement arrondi, faiblement échancré au mi- lieu du bord apical, 2 : jm OR pe ARS < :) + » n BRACHÉLYTRES, => ALEOCHARIDEÆ. 253 Voisin de Pavens, mais de forme plus robuste, an- tennes surtout bien plus fortes; articles, à partir du 4e, cylindriques, bien ajustés, légèrement épaissis peu à peu; L-10 d’égale longueur, 41° de la largeur du précédent, trois fois plus long, cylindrique jusqu’au-delà du milieu, puis allénué ; 4° à peine transversal, deux fois plus court que le 3° ; 10° d’un tiers plus large. Le dessus du corps est un peu plus fortement ponctué et plus raboteux, la ponctuation de l’abdomen est un peu plus serrée, le tuber- cule est très-faible , le bord du 6° segment dorsal ar- rondi et dépourvu de denticules. Lithuanie, Minsk ; un seul individu. 193. Homalota (73°) timens Baudi, Berl. Zeit, 1869. 378, 9. Très-voisin, pour la forme et le faciès, du Pavens, mais plus de moîtié plus court ; de la taille du Debilis, près du- quel le place la structure de ses antennes. La coloration est semblable, son abdomen est de même finement et moins densément ponciué , anus d'ordinaire rougeâtre. Prothorax rétréci vers la base, plus ou moins largement canaliculé au milieu dans sa longueur ; prothorax et élytres assez lui- sanis, moins densément pubescents, avec un fin pointillé visible sous la pubescence ; antennes concolores, souvent plus obscures à la base, moins allongées, articles 6 à 40 pius courts que larges. Corps d’un noir de poix, extrémité des antennes et prothorax d’un noir de poix, élytres d’un testacé brun, palies testacées, cuisses rembrunies. Il varie pour la couleur des élytres, qui sont roux de poix, ainsi que les antennes, à l'exception de la base : anus plus clair et patles entièrement testacées. Les exemplaires de celte couleur sont plus petits et un peu plus étroits que Debilis ; ils s’en distinguent par le prothorax un peu plus étroit par derrière et par les antennes un peu plus longues. Le pro- thorax est, comme d'habitude, canaliculé dans sa longueur, ainsi que le vertex g' ; à peu près égal dans les pelites © ; seulement plus ou moins fovéolé à la base. Dans les 4 plus développés, le 7° segment dorsal a le limbe apical un peu saillant et muni de deux petites dents rapprochées,— Long. 2,8 à 3 mill, Italie, dans les détritus jetés sur les bords du PO. 254 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 194. Homalota (912) sericophila Baudi, Berl. Zeit, 1869, 879, 410. Ressemble beaucoup à Deplanata. Tête noire, antennes brunes, plus claires à la base; prothorax et abdomen cou- leur de poix ou roux de poix à la base; élytres marron. Il s’en éloigne, outre la structure du 7° segment dorsal de l'abdomen 4, par le prothorax plus court, plus arrondi sur les côtés et aux angles antérieurs, très-éparsement, plus finement et moins visiblement ponctué, ses téguments plus brillants, non alutacés, par ses élytres moins densément et très-finement ponciuées. Déprimé, noir, luisant ; base des antennes, bouche et pattes testacées. Elvtres finement ponctuées, brunes. Pro- thorax arrondi transversalement, étroitement fovéolé à la base et longitudinalement canaliculé, vaguement ponctué. Abdomen lisse, d’un roux de poix à la base, ainsi que le prothorax. — Long. 2,3 mill. Piémont, Apennins; Pomodossola, dans des nids de chenilles, 195, Homalota (2102) Sharpi Rye, Ent. Monthl, Mag, 1870. n° 73, 6. Antennes entièrement noires, plus longues et plus grêles que dans le Muscorum, à peine sensiblement épaissies vers l'extrémité ; dernier article acuminé et aussi long que les deux précédents ensemble. Tête large, mais à peine plus étroite que le prothorax dans sa plus grande largeur, noire, très-luisante, avec des points indistincts et faibles, mais grands et larges. Prothorax plus de moitié plus large que long, convexe, non canaliculé ; angles antérieurs mar- qués, quoique arrondis ; d’un noir de poix, très-luisant, avec des points excessivement fins et un peu écartés, par- semés d’autres à l'instar de ceux de la tête. Elytres d’en- viron un tiers plus longues que le prothorax, brun-marron, largement rembrunies à la base, sur les côtés et près de Pécusson, plus ternes que le reste de la surface, plus den- sément, quoique encore grossièrement et superficiellement BRACHÉLYTRES. —— ALEOCHARIDÆ, 255 ponciuées. Abdomen noir, luisant, médiocrement rétréci vers l’extrémité, forlement et largement ponctué, particu- lièrement vers l'extrémité. Paltes jaunâtres, légèrement rembrunies. Tout l’insecte est vêtu d’une pubescence jau- hâtre, courte et couchée, et est muni de fortes soies assez longues sur les côtés. — Long. 2,1 mill, Différence sexuelle inconnue. Paraît voisin du canarien vagepunctata Woll., mais avec une tête large, des antennes d’un brun unicolore, une pu- bescence plus fine et plus serrée, etc. Il présente une res- semblance superficielle avec le Muscorum Bris., mais il doit se placer avec Pulchra, Clientula, etc., dans le 22° groupe de Sharp. Grande-Bretagne, Londres. 196° PLACUSA Er. 196. Plaeusa (2) coromata Solsky, Bull, Mosc 1864, IT, 433, — Abeille, IV, 198, Russie, St-Pétersbourg. 197, Plaeusa (22) denticulata Sharp, Ent, Monthl, Mag. 1870, VI, 281, Subdéprimé, noir. Antennes jaunâtres à la base, couleur de poix vers l'extrémité, 8e article plus grêle et un peu plus court que le 2, 5-10 transverses, Tête pas beaucoup plus de moitié aussi large que le prothorax, densément et finement ponctuée. Prothorax convexe transversalement, bien plus étroit en devant qu’à la base, pas tout à fait deux fois aussi large que long, sinué de chaque côté à la base, de sorte que les angles postérieurs sont presque droits, densément et finement ponctué, un peu brillant. Elytres jaunâtres, densément ponctuées, ponctuation un peu plus grossière que celie du prothorax. Abdomen rétréci vers l’extrémilé, tous ses segments très-densément et fine- ment ponctués. Pattes jaunâtres, cuisses postérieures un peu plus obscures. — Long, 3 à 3,6 mill 256 DESCÉIPTIONS DE COLÉOPTERES D'EUROPE. g 7e segment dorsal de l'abdomen muni de deux tuber- cules avant le bord apical, qui est garni de chaque côté d’une épine latérale arquée en dedans, et entre ces épines de trois dents linéaires, dont les externes sont bifides. Ce très-grand Placusa est moins déprimé que la plupart des autres espèces du genre et très-remarquable par les ca- ractères sexuels du mâle. Angleterre, Ecosse : Hampstead, Rannoch et Strathglass ; dans le suc des arbres ; généralement répandu, mais très- rare. 4979 PHLOEOPORA Erichs. 498. Phlæopora (12) cortieina Woll., Cat, Canar, 1864, 533, 799, — Atlant, 1865. 455, 1250, Noir de poix, un peu opaque; prothorax carré, plus obscur ; élytres d’un testacé roux, plus ou moins rembru- nies vers la base et les côtés; antennes courtes, épaissies ; leur base et les pattes iestacées, — Long. 2,8 à 3,5 mill. Intermédiaire entre Reptans et Corticalis; il a plus de rapports avec le premier pour la taille et la coloration, et avec le dernier par son prothorax presque carré, moins transverse. Sous le microscope, il est un peu moins forte- ment et vaguement ponctué que dans l’un et l’autre, et ses an- tennes sont encore plus épaisses. Comme dans le Reptans,ses élytres sont presque entièrement d’un roux testacé (quoique peut-être un peu plus rembrunies vers la base et les côtés) ; mais son prothorax est généralement d’une teinte plus pâle, seulement en grande partie un peu plus foncé que les élytres. | Ténériffe, Gomère, Palma, Hierro, sous les écorces des arbres abattus. 6 M. Wollaston (Trans. Ent. Soc. Lond. 1871, 285) rap- porte cet insecte au Ph. reptans ; mais, d’après deux types que nous tenons de l’auteur lui-même, nous croyons son espèce plutôt identique à celle que*M. Baudi a nommée depuis Angustiformis. A 7 BRACHÉLYTRES, == ALEOCHARIDÆ, 257 499, Phlæœopora (1) angustiformmis Baudi, Berl, Zeit, 1869. 379, 42. Intermédiaire entre Reptans et Gorticalis, il se rapproche du 4°r par la forme de son prothorax et par sa ponctuation serrée, et du 2° par son abdomen moirs densément ponctué, et se distingue de l’un et de l’autre par sa taille un peu plus petite, son corps évidemment plus étroit, un peu moins convexe et plus obscur; vêtu d’une pubescence soyeuse assez dense, moins luisant, noir ; antennes plus épaisses à partir du 6° article, moins sensiblement renflées vers l'extrémité, les 3 premiers articles roussätres. Tête en carré transverse, un peu plus étroite que le prothorax et moins densément ponctuée. Prothorax un peu déprimé, densément, presque granuleusement ponctué, opaque, pas plus large que long, un peu moins tronqué en arc à la base, avec les angles plus marqués que dans Reptans. Elytres un peu plus densément ponctuées, brunes ou noires, Abdomen assez luisant, plus étroit que les élytres, presque atténué vers la base, distinc- tement et moins densément ponctué sur le dos (à peine plus rarement au bout), noir, un peu plus faiblement rebordé de chaque côté ; 6° segment ventral échancré obliquement de chaque côté au bout, avec une avance triangulaire au milieu et roux de poix; bouche et pattes d’un roux teslacé, — Long, 2,8 mill. Apennins, sous l'écorce du pin larix ; dans les Alpes, le Reptans se trouve fréquemment, et le Gorticalis assez rare- ment, sous l'écorce du hêtre ; le major quelquefois sous celle de l’ormeau. 202 OLIGOTA Mann. 200. Gligota castanea Woll., Cat. Canar, 1864, 555.—0, (8) rufipennis Kraatz, Berl, Zeit, 1858. 352, Canaries. ABEILLE, {. VIII, 1872. 25 258 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 201. Oligota (42) ruficornis Sharp, Ent. Monthl, Mag. 14870, 720 VI, 282, — Woll,, Trans, Ent. Soc. Lond. 1871, 295, Noir, antennes et pattes d’un testacé roux, anus ferrugi- neux; 3 derniers articles des antennes brusquement renflés ; prothorax fortement transverse ; élytres une fois et demie plus longues que lui. — Long., 1, 2 mill. Etroitement allié au Pusillima par la structure de ses an- tennes et leur couleur, ainsi que celle des pattes ; mais plus grand, particulièrement plus large, avec le prothorax plus transverse , les élytres plus longues et plus larges, ayant une fois et demie la longueur du prothorax et l'abdomen un peu rétréci vers l'extrémité. Voisin également de l’Ato- maria, mais un peu plus grand ; il s’en distingue par la couleur brillante de ses antennes et de ses pattes, aussi bien que par la massue plus large. Grande-Bretagne ; très-commun , dans le voisinage de Londres, dans les meules de foin. 202 Oligota (4b) subsericans Muls, et Rey, Op. Ent, XIV, 1370, 1490. Oblong, assez large, subparallèle, peu convexe, très- finement et densément pubescent, finement et très-densé- ment pointillé ; d’un noir assez brillant , avec l’extrémité de l'abdomen et les antennes couleur de poix, base des antennes et pattes d’un roux testacé. Antennes'bien moins longues que la tête et le prothorax ensemble, 2 premiers articles d’un roux testacé, oblongs, 4°" subcylindrique, 2e en massue, à peine plus long que le 1°", 3-7 petits, épaissis peu à peu, 8° moins long et plus grêle que 2°, 6e subtransverse, 7° trans- verse, formant avec les suivants une massue graduelle et allongée, 8-9 fortement transverses, subégaux , dernier un peu moins long que les deux précédents ensemble, ovale, mousse. Têle moins large que le prothorax, très-finement et densément pointillée. Prothorax fortement transverse, 2 fois aussi large que long , sensiblement plus étroit en de- vant avec les angles subarrondis, subarqué sur les côtés, largement arrondi et sinué de chaque côté à la base, avec les BRACHÉLYTRES. == ALEOCHARIDÆ, 959 angles presque droits, convexe sur le disque : très-finement pubescent , avec des points très-fins et très-denses. Elytres en carré transverse, 2 fois aussi longues que le prothorax, subparallèles, légèrement impressionnées sur la suture, der- rière l’écusson ; pubescentes et ponctuées comme Île protho- rax, ponctuation plus forte. Abdomen presque aussi large à la base que les élytres, subparallèle, à peine atténué vers le bout, couvert d’une ponctuation très-uniforme , fine, dense et un peu rugueuse ; 6° segment &! obsolètement arrondi et finement cilié au sommet. Patles assez courtes, d’un roux- testacé assez brillant ; larses postérieurs un peu plus allongés que les antérieurs, plus longs que les jambes, à 4°" article plus long que le suivant, qui est égal au 3° et assez court. — Long. 4, 4 mill. Se distingue de Pusillima, Atomaria, Inflata et Punc- tulata Heer, par sa taille plus grande , sa forme plus large, sa pubescence plus serrée ; par la massue des antennes plus allongée, par les angles du prothorax plus droits , par ses élyitres plus longues et moins convexes, par son abdomen moins ouvert, à points ruguleux, plus distincts et plus ser- rés ; les jambés un peu plus grêles et plus longues. Beaujolais , sur les bords de la Saône, dans les détritus des inondations ; en janvier. Très-rare. 203 GYROPHÆNA Mann. 203, Gyrophæna (112) Poweri Croich., Proc. Ent, Soc. Lond. 1866. 439 — Abeille, NI, 1869. 418, 7 — Puncticollis Thoms.*, Skand. Col. IX', 1867. 232, — Punctulaia Muls. el Rey, Op. Ent, XIV, 156. Un peu plus petit que Lævipennis ; il s’en distingue bientôt par la ponctuation du prothorax et des élytres ; ressemble à Minima , dont il est voisin, mais beaucoup plus grand ; il s’en éloigne par son front fortement, mais peu ponctué de chaque côté, par ses antennes à articles 5-10 moins transverses, par son prothorax plus densément pointillé entre les séries dorsales. Tête d’un noir de poix, lisse au milieu, marquée de 260 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. chaque côté de points profonds et peu nombreux. Antennes assez courtes, testacées ; 2° article oblong, beaucoup plus long que le 3°, qui est obconique ; 4° très-pelit, étroit, trans- verse ; 5-10 égaux, transverses ; dernier ovale, une fois et demie plus long que le précédent. Prothorax plus étroit que les élytres, transverse, d’un testacé obscur, luisant, marqué de points fins assez nombreux, moins profonds sur les côtés et entre les séries dorsales. Elytres testacées, avec l’angle externe obscur, avec une ponctuation serrée, on ne peut plus fine, un peu plus visible vers l’angle externe. Abdomen presque glabre, testacé, avec une tache ou un anneau subapical noir-brun. Dessous flave, métasternum brun. Pattes d’un testacé pâle. — Long. 2,3 mill. c 6° segment dorsal de l’abdomen avec 4 granules aigus, 7° armé de chaque côté d’un court crochet. Suède, Scanie , rare; Grande-Bretagne ; France , Grande- Chartreuse, dans les champignons ; très-rare. 204, Gyrophæna (7°) bihamata Thoms.*, Skand. Col, IX, 230, 4b; Ofv. Vet, Ak. 1867, 46, — Carpini Baudi, Berl. Zeit. 1869. 380, — Despecta Muls. et Rey, Op. Ent. 1870, XIV, 159. Voisin de Lævipennis, auquel il ressemble, mais un peu plus petit et bien distinct par sa tête encore plus finement el moins densément ponctuée et par la structure de son abdomen &. Tête un peu plus étroite que le prothorax, subarrondie, rétrécie derrière les yeux, d’un noir de poix, finement et peu densément ponctuée sur les côtés du front, bouche et palpes flaves. Antennes moins longues, d’un tes- tacé brun, flaves à la base, poilues ; 2° article ovale, bien plus long que le 3°, qui est brièvement obconiqué; 4° très- petit, étroit, iransverse ; 5° à peine plus étroit que le 6°; 6-10 égaux, légèrement transverses ; dernier ovale, une fois et demie plus long que le précédent. Prothorax près de deux fois plus court que large, largement arrondi à la base, beaucoup plus étroit que les élytres, tronqué au bout, peu rétréci sur les côtés vers la base ; peu convexe sur le disque, d’un testacé obscur, luisant, très-obsolèlement alutacé, deux points latéraux comme dans Lævipennis, sans pointillé entre BRACHÉLYTRES, = ALEOCHARIDÆ, 2641 les séries. Elytres un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées, lisses, testacées, avec lPangle apical externe brun et obsolètement pointillé Abdomen glabre, flave, avec un anneau subapical noir de poix. Dessous testacé, méla- sternum d’un noir brun. Pattes d’un testacé pâle. — Long. 1,6 mill. & 6° segment dorsal muni de 6 petits granules, 7° large- ment échancré au bout et armé de chaque côté d’un fort crochet. Suède, Scanie, rare ; Italie, Piémont, dans des champi- gnons de charme, abondant; France, Beaujolais, montagnes aux environs de Thizy, dans les champignons ; rare, en automne. 205, Gyrophæna (7b) diversa Muls, et Rey, Op. Ent, 1870, XIV, 153. Oblong , assez large, subdéprimé, finement et à peine pubescent, d’un brun de poix brillant, avec la tête et l’ab- domen noirs, le sommet de celui-ci, la base des élytres et des antennes , la bouche et les pattes testacés. Tête distinc- tement et irès-éparsement ponctuée. Antennes sensiblement épaissies vers leur extrémité, à 3° article beaucoup plus court que le 2°, le 4° court, obtriangulaire, le 5° à peine ou non, les 6° à 10° médiocrement transverses., Prothorax fortement iransverse , un peu rétréci en arrière , subarqué sur les côtés, beaucoup moins large que les élytres, très-éparsement ponc- tué sur les parties latérales du disque , éparsement et bisé- rialement ponclué sur le dos. Elytres fortement transverses, sensiblement plus longues que le prothorax, subdéprimées, éparsement et assez grossièrement ponctuées. Abdomen at- ténué en arrière, un peu moins large que les élytres, à peine sélosellé, presque lisse. Tarses postérieurs allongés, un peu moins longs que les jambes. & 5° segment abdominal offrant sur son milieu, près du sommet, un pelit tubercule oblong, ohsolète, un peu distinct; le 6° armé à son exlrémilé de deux dents saillantes, spiniformes et un peu recourbées en dedans. —Long. 2 mill,; larg. 0,7 mill, France, Lyon; rare, dans les champignons. Ressemhle beaucoup au G. afjinis, dont il peut être une 262 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. variété. Cependant il est d’une taille un peu moindre; les antennes sont un peu plus sensiblement épaissies extérieure ment , avec leurs pénultièmes articles (7 à 10) un peu plus courts ou plus transverses. Le tubercule du 5° segment ab- dominal du & est plus oblong et plus obsolète. 206, Gyrophæna (7b) signatipennis Gredl., Kæf, Tir, 1863, 93, 3 . Voisin du Nana Payk. pour la taille et la forme, maïs dis- tinct, en dehors des différences de coloration, par sa ponc- tuation. Noir de poix, bords des segments abdominaux plus clairs, luisants, ainsi que le prothorax (brun-rouge); tête noire, parties de la bouche rougeâtres, fortement ponctuée sur les côtés du front ; articles extérieurs des antennes pas plus larges que longs , brunâtres , avec la base jaune. Pro- thorax proportionné comme dans Nana; beaucoup plus étroit que les élytres, cependant deux fois aussi large que long, éparsement ponctué, avec deux plus gros points sur le dos au-delà du milieu. Elytres d’un brun-jaune, forte- ment ponctuées au bord postérieur ( plus fortement et plus irrégulièrement que dans Nana). Abdomen luisant, presque lisse, avec de forts poils. Pattes d’un jaune-brunâtre pâle. — Long. 2,3 mill. Tyrol, sur le mont Mendel, non loin de Botzen, dans un Agaric. 207, Gyrophæna (13°) brevicornis Muls, et Rey, Op. Ent. XIV, 1870, 163. Oblong, subdéprimé, très-finement et éparsement pubes- cent, d’un noir de poix assez brillant, avec la bordure d’un roux testacé, les antennes et les pattes d’un testacé pâle. - Tête finement et très-éparsement ponctuée. Antennes courtes, assez fortement épaissies vers leur extrémité, assez poilues ; 4 article suballongé, renflé en massue; 2° suballongé, ob- conique, à peine moins long, mais visiblement moins épais que le 4; 8° petit, bien moins long et plus grêle que le 2e; 4° légèrement, 5° et 6° fortement, 7-10 très-fortement transverses ; dernier subhémisphérique, un peu moins long BRACHÉLYTRES. = ALEOCHARIDÆ, 263 que les deux précédents réunis, obtus au bout. Prothorax fortement transverse, sensiblement moins large que les ély- tres, à peine plus étroit en avant, subarqué et cilié sur les côtés, presque lisse sur le dos, biponciué sur le tiers pos- térieur. Elytres fortement iransverses, sensiblement plus longues que le prothorax, subdéprimées, à peine chagrinées, finement, éparsement el subuniformément ponctuées. Abdo- men un peu atténué postérieurement, presque aussi large que les élyires, légèrement cilié, très-finement el assez densément pointillé. Tarses postérieurs suballongés , évi- demment moins longs que les jambes. — Long. 4,3 mill, & inconnu. — © 5° segment dorsal de l'abdomen simple et uni, 6e inerme et obtusément tronqué au bout. Très-voisin des Polita et Strictula, un peu moindre, un peu plus atiénué en devant; surtout antennes manifeste- ment plus courtes, articles 7-10 plus fortement transverses et dernier plus raccourci; le prothorax paraît plus lisse; élytres ponctuées presque uniformément et abdomen plus visiblement pointillé, France méridionale, Lyon, bolets: irès-rare. 205° DicLossa Halid, 208. Diglossa (121) sinuatieoïlis Muls. et Rey, Op. Ent. XIV, 1870. 176. Ailé, allongé, peu convexe, très-finement et assez den- sément pubescent, d’un noir un peu brillant, avec la bouche et les antennes rousses , les pattes d’un roux de poix foncé. Tête de la largeur du prothorax, assez finement, distincte- ment et densément pointillée, avec un espace longitudinal lisse. Antennes à peine épaissies vers leur extrémité ; 4° ar- ticle allongé, légèrement en massue : 2e assez allongé, ob- conique, un peu moins long, mais presque aussi épais que le 4; 3° obconique, beaucoup plus court et plus grêle que le 2°: A-10 graduellement un peu plus épais, subglo- buleux ; dernier ovalaire, en pointe obtuse, moins long que les deux précédents ensemble, Prothorax à peine plus long que large, subsinueusement rétréci en arrière, et là de 264 DESCHIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. moitié plus étroit que les élytres, subconvexe, avec un sillon médian obsolète par derrière, subsinué à la base, très-finement et densément pointillé, avec 2 points plus ap- parents sur le dos, après le milieu. Elytres transverses, à peine aussi longues que le prothorax, déprimées, finement et densément pointillées. Abdomen assez fortement élargi en arrière, finement, assez densément et uniformément poin- tillé. — Long. 2 mill. Ressemble beaucoup à Submarina, avec lequel il se trouve sur le littoral de la Manche, mais plus rare ; un peu plus grand, moins densément pubescent et d’un noir un peu plus brillant ; élytres un peu plus courtes et plus larges, relativement à la base du prothorax ; celui-ci plus réguliè- rement convexe en devant, se rétrécit plus subitement par derrière ; marqué sur le dos, après le milieu, de deux petits points plus apparents que les autres, peu distants, et sur une ligne transverse ; un sillon médian par derrière et une sinuosité au milieu de la base ; abdomen bien plus élargi par derrière, plus densément et uniformément pointillé. 209. Diglossa ({b) erassa Muls, et Rey, Op. Ent. XIV, 1870, 180, Aptère, allongé, épais, peu convexe, finement et densé- ment pubescent ou subtomenteux, d’uu brun de poix bril- lant, avec l'abdomen noir, la bouche, les antennes et les pattes d’un roux testacé. Têle très-épaisse, un peu plus large que le prothorax, finement et très-dehsément pointillée. Antennes faiblement épaissies vers leur éxtrémilé ; 4er ar- ticle allongé, en massue ; 2° obconique, aussi long et presque aussi épais que le 4°; 3° oblong, sensiblement moins long cet plus grêle que le 2e; 4-10 graduellement épaissis, submo- niliformes ; 5-10 transverses ; dernier moins long que les deux précédents réunis, en ovale court, en pointe obluse, ‘ Prothorax aussi long que large, assez fortement rétréci en arrière, où il est d’un Liers moins large que les élytres, sub- convexe, subsillonné sur la ligne médiane, tronqué à la base, finement et très-densément poinlillé. Elytres très- transverses, bien moins longues que le prothorax, dépri- mées, finement et très-densément pointillées. Abdomen BRACHÉLYŸTRES, == ALÉOCHARIDÆ, 265 épais, fortement élargi en arrière, finement et assez densé- ment pointillé. Pattes allongées ; larses épais, courts, moins longs que les jambes; postérieurs un peu plus allongés, 1 article plus long que le suivant, 2-3 courts, subégaux. — Long. 2 mill, Remarquable par sa forme plus épaisse, sa couleur moins noire, sa pubescence plus apparente, moins couchée et sub- tomenteuse ; ses élytres sont beaucoup plus courtes et sen- siblement élargies d'avant en arrière. Provence, plages sablonneuses d’Hyères ; en juin. 206° MYLLÆNA Erichs. 210, Myilæna (6*) rubescens Muls. et Rey, Op. Ent. XIV, 1870. 467. Oblong, assez large, assez convèxe, finement, peu densé- ment el assez longuement pubescent ; très-finement , densé- ment et obsolèlement chagriné, d’un rouge-brun assez bril- lant, avec la tête et l’abdomen d’un noir de poix, l’extrémité de celui-ci, la bouche et les antennes d’un roux testacé ; base des antennes et patles testacées. Antennes assez grêles, faiblement épaissies vers leur extrémité ; 2er arlicle subal- longé , légèrement en massue ; 2° obconique, un peu moins épais, mais sensiblement plus long que le 1°" ; 3° suballongé, obconique, un peu plus grêle et beaucoup moins long que le 2°; 4-10 en tranches coniques, graduellement élargis et peu raccourcis ; 8 à 10 à peine aussi longs que larges ; dernier moins long que les deux précédents réunis, ovale- oblong, en pointe. Prothorax presque aussi long que large, rétréci en avant, arqué sur les côtés, à peine plus large en arrière que les élytres, à angles postérieurs un peu obtus. Elytres très-courles, à peine plus longues que la moitié du prothorax, sensiblement convexes. Abdomen assez rétréci par derrière, assez convexe, garni de soies éparses. Tarses postérieurs allongés, à peine moins longs que les jambes, — Long. 2,5 mill. Ressemble beaucoup à Gracilis Heer; en diffère par sa forme plus convexe et sa couleur plus foncée. Antennes ABEILLE, À. VIII, 1872, 26 266 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. un peu plus obscures ; prolhorax un peu moins long , avec les angles antérieurs moins arrondis; élytres plus convezes, à peine moins courtes ; pubescence constamment plus lon- gue, moins fine et moins serrée ; rugosilé plus obsolète et teinte plus brillante. Pyrénées; assez rare. 211. Myliæna (6b) valida, Muls, et Rey., Op. Ent. XIV, 1870, 170. Oblong, assez large, légèrement convexe, très-finement et densément pubescent, très-finement et très-densément cha- griné, d’un noir mat avec l’extrémité de l’abdomen d’un roux brunâtre , bouche, 1er article des antennes et pattes d’un roux testacé. Antennes grêles, subfiliformes , un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; 4° article suballongé, renflé en massue ; 2e subcylindrique, plus long et un peu plus grêle que le 4e; 3e obconique, bien moins long et à peine plus étroit que le 2-; 4-10 en tranches coniques, tous oblongs ; dernier moins long que les deux pré- cédents réunis, ovale-oblong, en pointe, Prothorax transverse, très-rétréci en avant, assez arqué sur les côtés, de la largeur par derrière des élytres, à angles postérieurs droits et sen- siblement recourbés en arrière. Elytres courtes, sensiblement moins longues que le prothorax , légèrement convexes. Ab- domen fortement alténué en arrière , sensiblement convexe, garni de fortes soies éparses. Tarses postérieurs allongés , aussi longs que les jambes.— Long. 3,3 mill. d 6° segment dorsal de l’abdomen prolongé en angle aigu, ventral étroilement arrondi. © 6e dorsal prolongé en angle oblus et mousse, ventral obtusément arrondi. | Se distingue de tous ses congénères par sa taille plus grande ;—de Dubia par les angles postérieurs du prothorax un peu plus fortement recourbés en arrière et par lextré- mité de l’abdomen d’un roux plus foncé ; — d’Elongata par les angles postérieurs du prothorax moins oblus et plus prononcés , par l’échancrure de l’angle postéro-externe des élytres profonde et moins aiguë et par son abdomen plus profondément atténué en arrière, Provence, Marseille, au bord des eaux; assez rare. BRACHÉLYTRES., => TACHYPORIDÆ, 267 212, Myllæna paradoxa Scrib. Berl. Zeit., 1868, 154, Voyez ci-dessus, p. 145. TACHYPORIDÆ. 209° HyProcyPrus Mannerh. 213. Hypocypius (12) Pirazzolii Baudi, Berl., 1869, 581. Près d’une fois et demie plus grand que Longicornis, très- noir, luisant, très-finement et assez rarement pubescent de brun ; antennes plus longues que la tête avec le prothorax, grêle, 1°’ article médiocreinent épaissi; 2° pas plus long, mais plus grêle ; 3° encore plus grêle et de moitié plus court que le 2°; 4-9 de même longueur et graduellement un peu plus épais; dernier plus grand, aussi long que les deux précédents ensemble, pointu. Tête, ainsi que le prothorax, à peine visiblement pointillée ; yeux grands, arrondis, un peu moins saillants que dans ses congénères ; bouche noire. Prothorax transverse, presque de moitié plus court que large, rétréci par devant, largement arrondi à la base, avec les angles aussi arrondis, bord latéral étroitement transpa- rent de flave. Elytres près d’une fois el demie plus longues que le prothorax, très-finement et peu densément ponctuées, échancrées ensemble à l'extrémité. Abdomen luisant, garni de poils noirs assez serrés, plus longs aux bords des seg- ments. Paites assez grêles, tarses très-allongés pour le genre, noirs el garnis de poils noirs. —Long, 1,6 mill. ltalie, Domodossola, dans les mousses. 213° ErRcHOMUS Mots. Coproporus Kraatz. — Cilea Duv., Pand., 312. 214. Erchomus (2) gallicus Perris, Soc. Ent. Fr. 1864. 280, — £. colchicus Kraatz, Soc. Ent. Fr. 4858 CXC. France ; Arménie. 268 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 215° TACHINUS Grav. 215. Tachinus (172) berezynicus Wankov., Soc. Ent. Fr., 4869. 118, — T, nitidus Pand., Soc, Ent, Fr, 1869. 345. Lithuanie. 9216° TRACHYPORUS GTA, 216. Trachyporus (11°) signifer Pand,, Mém, Soc, Linn. Norm., XV, 32. Brillant, noir ; bouche, palpes, base des antennes et pattes testacées ; antennes enfumées vers le sommet ; prothorax et élytres rouges: bord latéral de celles-ci presque jusqu’au sommet et une tache oblongue sur le disque d’un noir brillant ; pas de tache circascutellaire ; sommet de l’abdo- men et bords postérieurs des segments d’un testacé enfumé. Prothorax à pores postérieurs séparés au milieu d’un 8° en- viron du bord postérieur. Flytres à disque lisse, à peine marqué de points assez épars, à pubescence à peine visible ; ligne humérale à 3 pores, marginale à 5 pores. Intervalle coxal égal en largeur environ aux trois quarts de la cuisse intermédiaire. Tarses postérieurs à 1°" article un peu plus long que les 2° et 3° réunis. Bône (Olivier). Par le nombre de ses pores sur les lignes humérale et marginale des élylres, cette espèce se place à la suite du Pusillus, mais sa forme et sa coloration sont celles du Qua- driscopulatus. Elle diffère de celui-ci par les pores des élytres, la dimension de l'intervalle coxal, un coloris plus vif et une taille plus forte; du Pusillus aussi par sa taille et sa coloration; ses élytres sont un peu plus rétrécies en arrière el le 1° article des tarses postérieurs est un peu plus long. La tache discale des élytres doit avorter quelquefois ou s'étendre vers la marge. 218° BOLITOBIUS Steph. 217. Bolitobius filicornis Wollast. Cat, Can, Col., 1864. BRACHÉLYTRES. — TACHYPORIDÆ. 269 Elliptique-allongé, étroit ; tête petite, noire, prothorax d’un roux lestacé clair, élytres roux lestacé brun: abdomen brun de poix (base des segments plus roussâtre) ; antennes subfiliformes, brun-noir, base testacée, ainsi que les pattes : L poinis postérieurs à peine placés au bord du prothorax, distincts ; élytres assez courtes, 3 séries dislinctement ponc- iuées.—Long. 3 à 3,5 mill. Var. peut-être immature : tête, antennes et élytres plus pâles. La taille plus petite, la forme beaucoup plus étroite et moins elliptique et les élytres moins développées, jointes à sa tèle plus petite et plus noire, son prothorax et sa tête d’un roux testacé (clair et sans lache dans lun, plus ou moins rembruni dans l’autre); ses antennes plus grêles et plus filiformes, la grosseur des 4 points de la base du pro- notum (placés pas tout à fait sur le bord) et les 3 lignes des élytres à points plus nombreux, le séparent tout de suite du Luridus ; au premier aspect, on peut à peine le distinguer du Mycetoporus solidicornis pour la coloration, la taille et l’aspect ; mais le dernier article de ses palpes maxillaires le fera reconnaître pour un vrai Bolitobius, et ses antennes sont beaucoup plus longues, plus filiformes et moins com- pactes. En outre, il est un peu plus étroit el moins ellip- tique, son abdomen plus brun, ses membres un peu plus pâles et les A points antérieurs de son prothorex sont beaucoup plus près du bord antérieur. Grande-Canarie, Ténérifle, Hierro; très-rare. 218. Bolitobius (5a) hæmatieus Baudi, Berl. 1869. 382. Stature du Formosus, un peu plus petit, visiblement plus étroit par devant. Antennes allongées, plus grêles, lestacées ; palpes maxillaires comme chez celui-ci , dernier article plus comprimé. Têle d’un roux lestacé, luisante, avec une ombre transverse entre les yeux. Prothorax plus convexe, un peu plus étroit surlout par devant, avec les angles antérieurs plus abaissés, un peu plus arrondi sur les côtés, lisse, marqué de 2 points sur le disque avant le sommet et de 2 impressions écarlées, obsolète au devant de la base. Elytres plus distinctement, un peu plus fortement , vaguement 270 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ponctuées, ainsi que l’abdomen, ferrugineux , avec une fine pubescence fauve. Abdomen ferrugineux, segments de 2 à 5 avec un élroit anneau noir, entier dessus et dessous. Pattes lestacées, ainsi que les hanches antérieures.—Long. 5,6 mill. d' 3 premiers articles des tarses antérieurs dilatés, 4° transverse , 2° cordiforme, 3° près de moitié plus étroit, près d’une fois et demie plus long que large; 4er article des tarses intermédiaires à peine plus long , muni, dans loute sa longueur, d’un appendice membraneux, dlaté au milieu ; jambes intermédiaires plus fortement dilatées, vers le boul ; 7° segment ventral de l'abdomen incisé triangulairement. Voisin du Inclinans pour la struclure des larses q', mais premier article plus court ; 3° un peu plus large ; 4°" article des tarses intermédiaires bien plus long que le 2° dans celui-là, son appendice membraneux dépassant à peine le milieu de la longueur. Alpes du Piémont, sous le Boletus cyanescens. 219. Bolitobius luridus Wollast,, Cat, Canar. Col. 1864, 560, 851. — Atlant., 1865. 184, 1334, Elliptique , testacé livide ; tête de chaque côté, prothorax sur le disque, élytres, surtout sur le disque postérieur, et segments de l’abdomen à la base, plus ou moins vaguement tachés de brun ; antennes noirâtres et un peu épaissies vers l’extrémilé, base testacée, ainsi que les pattes ; prothorax avec 4 points postérieurs placés à la marge, petits (externes, à peine visibles, placés à l’un et à l’autre angle) ; élytres amples, substriées par derrière, avec 3 séries de points très- peu nombreux (au nombre de 4-5).— Long. 3,6 à 4,6 mill. La forme elliptique, la tête comparalivement grande et les élytres, jointes à la couleur testacé livide, serviront à le bien caractériser. Ténériffe , fort rare, à Agua Garcia et dans les bois de lauriers, au-dessus de Taganana. 219° MyceToronus Mannerh. 220. HÆycetoporus ( Eryoporus) (12) multipunetus Hampé Bull, 1866, 371; BRACHÉLYTRES. — TACHYPORIDÆ, 971 Presque entièrement de la forme du Cernuus, un peu plus délié, de même couleur, il s’en distingue, ainsi que de tous les autres Mycetoporus, par les 7 rangées régulières de points plus grands sur les élytres ; la rangée externe (7°) est placée très-près de la 6° et interrompue non loin de l'angle huméral, de sorte que les 3 derniers points paraissent encore plus extérieurs que les autres. Le dernier article des - palpes maxillaires est un peu plus acuminé que dans le Cernuus , distinctement élargi vers la base, environ de {a longueur du précédent, entièrement de la forme caractéris- tique dans les Bryoporus. La struclure des antennes est tout à fait celle du Cernuus , prothorax et élytres parais- sent un peu plus étroits; on retrouve sur celui-ci la dispo- silion caractéristique des points. Les segments de l’abdomen sont largement bordés de brun-rouge, la couleur brun-rouge n'est cependant pas nettement séparée du noir, et s’élend presque sur toute la pointe de l'abdomen. Brun de poix , base des antennes et palpes teslacés , pattes d’un roux testacé ; élytres et segments abdominaux roux vers l'extrémité, élytres avec 7 séries régulières de points ; les points du pronotum assez écartés du bord.— Long. 4,5 mill. Croatie, un seul exemplaire. 221. Mycetoporus (2b) monilicormis Wollast. Cat. Can, Col. 1864. 559.—Ailant. 1865. Append. 49, Etroit, filiforme, allongé ; tête (étroite, triangulaire, yeux petits ) el prothorax d’un roux testacé ; élytres (courtes) ou roux lestacé ou tout à fait noires ; abdomen (assez profon- dément ponctué) d’un testacé de poix, souvent plus clair à la base et à l'extrémité ; antennes (allongées, submonili- formes, dernier article presque oblong) et pattes teslacées : les A points antérieurs du prothorax piacés presque au bord même ; 3 séries des élytres à points obsolètes et rares. — Long. 3,6 à 4,6 mil, Var. A. Elytres presque concolores, roux testacé, Gomère, Ténériffe. Var. B. Obscuripennis, Elytres plus ou moins noirâtres 272 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. de poix, presque entièrement obscures, — Ténériffe , lieux très-élevés. Gomère, Ténériffe. 222. Mycetoporus (142) punctipennis Scriba, Berl., 1868. 155, 4. Faciès et taille du Ruficormis, il s’en distingue surtout par la nombreuse et forte ponctuation du pronotum et des élytres. Antennes fortement épaissies vers l'extrémité, avant- dernier article un peu plus large que long , entièrement jaune- rougeâtre. On voit de chaque côté , sur le pronotum, 4 points, dont le postérieur n’est pas loin du bord, tandis que l’anté- rieur l’est bien davantage; entre les deux, se trouvent, à égale distance l’un de l’autre et des deux points susdits, deux autres points plus rapprochés du bord latéral. Elytres rouges, rembrunies vers les bords latéraux, mais ligne de démarcation tranchée ; près de la série dorsale, formée d’en- viron dix points, il y a encore de chaque côté 4 à 5 points disposés en rangée. Abdomen d’égale largeur, noir ; chaque segment bordé par derrière de brun-rouge , dernier entière- ment jaune-rougeätre ; poncluation en dessus assez serrée el forte. Pattes jaune-rougeâtre. — Long, 4,6 mill, Servie. 223, Mycetoporus (162) æqualis Thoms., Skand, Col,, X, 1868, 323, ob, Stature du lepidus , mais tout de suite distinct par ses points apicaux, comme dans ruficollis, également et assez écartés du bord ; il s’éloigne de celui-ci par la ponctuation de l'abdomen plus forte et plus serrée, et par son corps linéaire ; _se distingue très-aisément du Splendens par ses antennes gréles. Têle subovale, rousse, lisse, luisante ; antennes grêles, 2° article un peu plus long que le 3e, qui est trian- gulaire, 4° presque transverse, subglobuleux, un peu plus étroit que le 5°, 5-10 transverses , à peine élargis graduelle- ment, dernier brièvement ovale, obtus au bout, une fois et demie plus long que le 40<. Prothorax roux, luisant, de la longueur des élytres à la base, à peine transverse, comprimé, un peu plus étroit au bout qu’à la base, où il est largement BRACHÉLYTRES. — TACHYPORIDÆ. 973 arrondi ; angles postérieurs presque droits; disque lisse, glabre, les 4 points apicaux également et assez écartés du bord. Ecusson lisse. Elytres un peu plus longues que le pro- thorax, lronquées au bout, rousses , épipleures noir de poix, séries dorsales de 5 à 6 points au moins, pas de points ac- cessoires. Abdomen d’un noir de poix, segments roux au bord apical, assez densément et fortement ponctués. Poitrine d’un noir de poix ; pattes teslacées. — Long. 3,3 à 4,6 mill. Suède ; rare, 224, Mycetoporus (19:) Johnsoni Wollast., An, Nat, Hist., VI, 1860, 52. — Atlant. 1865, Append. 70, — Pronus v. B. Wollast,, Ins, Mad, 1854 , 573. — Cat. Mad. 1857, 186. Roux testacé, luisant; poitrine et abdomen plus obscurs, anus plus ou moins ferrugineux ; yeux petits; 4 points anlé- rieurs du pronotum très-éloignés du bord: élytres convexes, courtes, les 3 séries de points très-obsolètes ; antennes plus pâles. — Long. 2,3 à 8,5 mill. Considéré d’abord comme une variété du Pronus, plus petile, à yeux plus petits et à 4 points antérieurs du prothorax un peu plus éloignés du bord, il en diffère par ses élytres plus courtes et plus convexes, avec leurs 3 rangées longilu- dinales de points presque obsolètes et les antennes un peu plus pâles et pas tout à fait si épaissies vers l'extrémité. Madère, çà et là dans les forêts élevées. 295, Mycetoporus (20a) rufus Wollast., Cat. Can, Col. 1864. 558, 848. Elliptique allongé ; tête, prothorax et élytres d’un roux testacé clair, abdomen très-profondément ponctué, noir, plus roussâtre à l’extrémité ; antennes brunes; leur base et leur extrémité d’un roux lestacé, ainsi que les palles; 4 points antérieurs du prothorax peu éloignés du bord ; les 3 séries des élytres peu, mais distinctement ponctuées, — Long. 5,6 à 7 mill. La couleur roux clair ou roux testacé de la têle, du pro- thorax et des élytres de ce grand et beau Mycetoporus, dont l’abdomen est obscur et très-grossièrement ponciué, avec l'extrémité plus ou moins roussâtre , jointe à ses 4 points 27h DESCRIPTIONS DA COLÉOPTÈRES D'EUROPF. antérieurs du prothorax, placés à une petite distance derrière le bord antérieur , suffit pour le distinguer. Ténériffe, Gomère ; très-rare. 226. Mycetoporus (20b) adumbratus Wollast,, Atlant, 1865. Append. 74, Semblable au Solidicornis, mais peut-être un peu plus grand ; prothorax noir, avec la marge basale testacée, surtout aux angles, les A points antérieurs sensiblement plus éloignés du bord ; élytres un peu plus longues et presque noires (tes- lacées seulement aux épaules et le long du bord postérieur) ; antennes un peu plus longues. — Long. 3,6 mill. Ressemble beaucoup au Solidicornis, il est un peu plus grand ; son prothorax (au lieu d’être teslacé) est noir, avec le bord basal pâle , surtout aux angles ; les 4 points du pro- thorax sont plus éloignés du bord; la tache obscure du disque des élytres est non-seulement bien plus foncée, mais étendue de manière à couvrir une grande partie de la surface, et ses antennes sont un peu plus longues. Ténériffe ; un seul exemplaire. 227, RMiycetoporus (20c) solidicornis Wollast., Cat. Can. Col. 1864, 559, 850, Elliptique-oblong ; tête noire, prothorax et élytres d’un roux teslacé ; celles-ci vaguement rembrunies autour de l’é- cusson et sur le disque, abdomen assez profondément ponc- tué, noir de poix, un peu plus clair'au bout; antennes courtes, d’un noir brun, avec la base testacée, ainsi que les palles (jambes et tarses plus ou moins rembrunis ); 4 points antérieurs du prothorax peu distants du bord ; les 3 séries des élytres très-distinclement ponctuées. — Long. 3,8 mill. Les antennes très-courtes , la tête noire , les élytres , ainsi que le prothorax, d’un roux teslacé, plus au moins rembru- nies sur le disque et autour de l’écusson , le distinguent du Rufus et du Monilicornis. Son faciès a beauccup des bole- tobius ; mais le dernier article de ses palpes maxillaires aci- culé le place dans ce génre. Grande-Canarie, dans la région de El Monte; 2 exemplaires. F J ; nl R * duda med Le, VERS ER EF roi BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ. 275 228. Myeetoporus (204) diseoideus Wollast., Atlant. 1865. Append. 741. En ellipse a!longée; tête d’un noir de poix; prothorax, élytres et abdomen (très-profondément ponclué) d’un testacé rembruni ; élytres étroitement bordées de noir sur les côtés el largement lachées de noir sur la partie postérieure du disque; antennes (assez courles, dernier article court, sub- globuleux) obscures, d’un testacé foncé à la base , ainsi que les pattes; les 4 points antérieurs du prothorax peu éloignés du bord ; élytres à 3 séries dorsales de poinis serrés, ru- gueux. — Long. 4,6 mill. Rappelle, pour l'aspect et les couleurs, leBolitobius lucidus; mais le dernier article de ses palpes maxillaires aciculé le place dans ce genre. Il est un peu plus court et plus large que le Rufus, el sa coloration est entièrement différente (sa lêle élant noire ou presque noire) tandis que son prothorax et ses élytres sont d’un testacé brunâtre ; les segments ab- dominaux ont leur moitié postérieure plus claire ; en dehors de sa forme et de sa couleur , on peut le reconnaitre tout d’un coup par ses antennes plus raccourcies et plus com- pactes,. avec le dernier article plus court et plus globuleux, et par les irois lignes de points de ses élytres beaucoup plus serrés, plus pelits et plus rugueux. Encore plus voisin du Solidicornis, dont il pourrait bien n'être qu'une variété; il en diffère par sa taille plus grande, par le dernier article de ses antennes un peu plus large et la couleur rembrunie de ses élytres concentrée en une grande tache sur le disque. Ténériffe ; un seul exemplaire. STAPHYLINIDÆ. 2990 EuUrYPORUS Er. 229, Euryporus (2°) princeps Wollast., Cat. Can. Col. 4864. 561, 863. — Atlant. 1865, 485. 1386. En ellipse allongée, luisant: tête et prothorax très-lui- sants, points légers sans êlre pelits. Têle ovale, noire. Pro- thorax avec une double série de trois points sur le disque, brun de poix, ainsi que les élytres, qui sont courtes, gros- sièrement et rugueusement poncluées. Abdomen d’un brun 276 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. de poix, avec une teinte métallique, plus clair par der- rière, marqué latéralement de points oblongs très-profonds. Antennes noirâtres, d’un ferrugineux de poix, ainsi que les pattes. — Long. 16,3 mill. Sa grande taille et sa forme excessivement courte, ses élytres rudement ponctuées, sembleraient, à première vue, le devoir faire placer dans un genre à part. Mais ses carac- tères essentiels se rattachent au genre Euryporus, comme le rapprochement de ses hanches intermédiaires, son labre profondément incisé, ses palpes maxillaires filiformes et le dernier article des labiaux sécuriforme, la forme et les pro- portions de son menton, de sa languette et de ses para- glosses, et ses tarses antérieurs simples. La têle est la seule partie du corps qui soit entièrement noire, — le pro- thorax et les élytres étant d’un brun-roux de poix foncé et l'abdomen encore plus ferrugineux. Grande-Canarie ; un seul exemplaire, 223° HETEROTHOPS Steph. 230. Heterothops (1°) niger Kraatz, Berl, 1868. 352, Taille du Prœvius, un peu plus comprimé; élytres presque un peu plus longues, pas tout à fait aussi densé- ment poncluées, et par suite un peu plus luisantes, avec une bordure par derrière à peine distinctement translucide, brunâtre, reconnaissable surtout par la couleur noire de son corps ; palpes noirs de poix. Antennes tout comme dans le Prævius. Têle et prothorax paraissant un peu plus courts: celle-là, plus arrondie, présente de chaque côté les ran- gées longitudinales ordinaires de 4 points plus grands. Ely- tres visiblement plus longues que le prothorax , densément ponctuées et pubescentes. Abdomen plus robuste , moins densément ponctué que dans le Prævius, la couleur noire bien moins dissimulée par la pubescence jaune d’or, bord postérieur de chaque segment non bordé de brun-rouge. Pattes d’un brun-foncé sale. — Long. 5,5 mill. Dissimilis et 4-punctulus sont considérablement plus petits, assez vaguement ponclués sur les élytres, à palles jaunâtres, elc. Allemagne, Thuringe, BRACAÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ. 277 224° Quenius Steph. 231. Quedius (26b) amplicollis Scriba, Berl, 1868. 155, 5. Taille et coloration de la variété du Q. fuliginosus, avec les élytres rouges ; mais très-distinct par les antennes plus -déliées, le prothorax plus large et plus court, el l’abdomen plus rétréci par derrière. Ainsi cet insecte a la forme moins parallèle, plus en pointe par derrière. Antennes assez grêles, 3° article de moitié plus long que le 2°, 4° plus long que large, les suivants devenant un peu plus courts, les pénul- tièmes presque aussi longs que larges. Tête, dans les deux sexes, plus étroile que le prothorax, arrondie, munie au bord interne des yeux d’un point, et derrière d’un point plus grand et de plusieurs pelits. Prothorax plus large que les élytres, de moilié plus large que long, arrondi sur les côtés et à la base, les angles antérieurs fortement inclinés, un peu plus pointus que dans le Fulgidus, du reste ponctué comme dans ce dernier. Ecusson poli. Elytres d’un tiers plus longues que le prothorax, rouges, pas densément et un peu moins fortement ponciuées que dans le Fulgidus. Abdo- men allongé , assez fortement rétréci par derrière, plus densément el plus finement ponctué que dans le Fulgidus, Paltes brun de poix, avec les tarses plus clairs, les anté- rieurs fortement dilatés dans les deux sexes. — Long. 9,3 à 41,6 mill, Espagne : en grand nombre. D’après cette description, l’insecte ne paraît pas différent du Q. crassus Fairm. 232, Quedius (55) Bonvouloiri Bris., Cat, Grenier, 1863, 31, — Attenuatus Gyll Pyrénées. 233. Quedius (3c) angustifrons Wollast. Col., Cat. Can., 1864. 563, 855. — Atlant., 1865. 486, 1338. Tête étroite , noire et un peu luisante, ainsi que le pro- ABEILLE, t. VIII, 1872, 27 : 278 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. thorax; éiyires pubescentes, comme l’abdomen, courtes, subruguleusement ponciuées, roux de poix; abdomen noir de poix, un peu plus clair par derrière, profondément, mais peu densément ponclué ; antennes, avec le dernier article tronqué obliquement, brunes , d’un testacé de poix à la base, ainsi que les pattes. — Long., 14,6 mill. La tête moins polie, ainsi que le prothorax, étroite et ovale, avec les yeux pas du loul sailiants, jointe aux élytres relati- vement plus courtes et plus roussâtres, le distinguent tout de suite des Fulgidus et Megalops. Grande-Canarie et Gomère ; très-rare. 23h. Quedius (69) tomentosomaculatus Corn., Stett. Zeit, 4863, 130. — Q. Auricomus Kiesenw. Stet., 1850, 220, Allemagne, Pyrénées. 235. Quedius (8) virens Rott., Berl. Zeit, 1870, 29, — Q. Cruentus OI., Ent., 14, 42°, 27, pl. 5, fig. 49 var, Sicile. 236. Quedius (3) Fuchsi Scriba, Berl. Zeit., 1866, 378. — Q. Fulgidus Fab., Ent. Syst., I. 2, 525 var. Rome. 237. Quedius (33:) cælebs Rott., Berl., 1870, 28. Ressemble pour le faciès au Fimbriatus Er.; il s’en dis- tingue par la taille, la couleur, la ponctuation et la structure du prothorax. Noir, prothorax, élytres, palpes, antennes, pattes et bord postérieur des deux derniers segments abdo- minaux brun de poix. Tête assez pelite, arrondie, de 2/3 aussi large que le prothorax. Yeux grands , cependant moins convexes. Prothorax aussi long que large, ayant sa plus grande largeur au-delà du milieu; côtés médiocrement con-: vergents en devant, un peu rétrécis au devant des angles, formant un demi-cercle avec le boïd postérieur ; les bords sont fortement rabatius aux angles antérieurs, qui sont assez BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ. 279 pointus et un peu saillants. Elytres aussi longues et un peu plus étroites que le prothorax. Abdomen atténué graduelle- ment en pointe. Antennes médiocrement longues, assez grêles, 3° article un peu plus long, 4° un peu plus court que 2°, 5-8 plus longs que larges, 9-10 aussi larges que longs, 11° échancré en pointe, presque aussi long que 9-40. Un point assez fin en dedans de chaque œil ; 3 un peu plus -forls au bord postérieur. Les 3 points des rangées dorsales »* du prothorax sont légers, et ces rangées convergent peu. Ecusson lisse. Elytres fortement, assez densément poncluées, avec quelques rides transverses ; abdomen plus légèrement et un peu plus rarement ponctué vers l'extrémité ; les deux éparsement pubescents de jaunâtre , et le dernier peu irisé ; tarses antérieurs élonnamment dilatés. — Long. 10 mill. Sicile, Nicolosi. 238, Quedius (52.) myagrus Rotlt., Berl. Zeit, 1870, 29, — Q. semiæneus Steph., Il. Brit., V, 243 Sicile. 239. Quedius (78) Sosue Saulcy, Soc. Ent. Fr., 14864, 636. Noir brillant. Tête ronde, plus étroite que le prothorax, un seul gros point au bord interne de chaque œil, 2 assez gros derrière el quelques autres fins près du col. Yeux grands ; palpes et bouche testacés. Antennes lestacées à la base, rousses à l'extrémité, 3e article plus long que le 2, les sui- vants diminuant peu à peu de longueur, mais toujours plus longs que larges ; 11° plus d’une fois et demie plus long que le précédent, obliquement échancré. Pronotum convexe, rétréci en avant, arrondi sur les côtés et à la base, qui sont bordés étroilement d’un roux foncé ; 2 séries obliques de 3 points, el 2 points latéraux ; lamelles des stigmales mem- braneuses. Ecusson noir, lisse. Elytres de la largeur du pro- thorax , à peine plus longues que lui, testacées , à pubescence grise peu serrée, avec une grande tache triangulaire com- mune, d’un brun noir, autour de l’écusson, descendant de la base, où elle s'étend jusqu’au milieu, jusque près de l’extré- mité, laissant la suture étroitement roussätre. Ponctualion 280 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. égale, forte, peu serrée ; intervalles presque plans. Abdomen parallèle, irisé, finement et peu densément ponctué, avec une pubescence peu serrée, noire, entremélée de poils gris ; bord postérieur des segments, quart postérieur du 6° el 7e en entier testacés. Paltes testacées, ainsi que les hanches antérieures. Tarses antérieurs assez fortement dilalés © .— Long, 7,5 mill. Syrie, Arag-el-Emir ; un seul, 240. Quedius (65) Islamita Saulcy, Soc, Ent, Fr., 1864, 638. Voisin des Riparius et Scintillans, se distingue de lun par ses antennes bien plus courtes et de l’autre par la cou- leur plus foncée des paltes et des antennes, les hanches antérieures noires et la pubescence de l’abdomen plus forte. Noir brillant, un peu bronzé. Tête ronde, plus étroile que le prothorax, avec 4 points entre les yeux (grands) et 3 autres derrière chacun; bouche et palpes d’un brun foncé ; antennes noires , les 3 premiers articles d’un brun foncé avec la base testacée , 3e égal au 2°, les suivants diminuant successive- ment de longueur, d’abord allongés, enfin transverses ; 11° deux fois aussi long que le précédent , obtusément échan- cré. Prothorax convexe, rétréci en devant, arrondi sur les côtés et à la base ; 2 séries obliques de 3 points et 4 autres sur les côtés, placés comme dans le Scintillans ; lamelles des stigmales membraneuses. Ecusson lisse, Elytres un peu plus longues et plus larges que le prothorax, d’un brun foncé un peu bronzé , à ponctuation forte et pas très-serrée , à pubes- cence grise clairsemée. Abdomen rétréci vers l’extrémité, presque pas irisé , finement ponctué, peu densément sur le milieu , très-densément sur les côtés, avec une pubescence rousse , épaisse , bien plus forte et plus serrée sur les côlés ; anus brun foncé. Hanches, cuisses et jambes noires, genoux largement , et extrémité des jambes étroitement roux ; tarses roux , largement dilatés dans les deux sexes. — Long. 5 mill. d' 7° segment ventral échancré en triangle. Syrie, Beyrouth, Palestine, Jérusalem. On ne voit pas, d’après la description, en quoi l'espèce diffère du Q. scintillans Gray, BRACHÉLYTRES, — STAPHYLINIDÆ. 281 241, Quedius (79) Macchabæus Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864. 637. Noïr brillant. Tête ronde, plus étroite que le prothorax, un seul gros point en dedans des yeux, qui sont grands, deux assez gros derrière et quelques autres fins vers le col ; palpes, bouche et antennes teslacés. 3e article antennaire “égal au 2°, les suivants raccourcis successivement et deve- nant carrés, 11° plus d’une fois et demie aussi long que le précédent, obliquement échancré. Prothorax convexe, ré- tréci en avant, arrondi sur les côtés et à la base, entiè- rement noir ; deux séries obliques de 3 points el 2 points sur les côtés : lamelles des stigmales membraneuses. Ecusson noir , lisse. Elytres plus larges et une fois et demie aussi longues que le prothorax, testacées, à pubescence grise peu serrée, ayant chacune une longue tache noire juxtà-sulurale de la base presque à l'extrémité, bien tranchée, parallèle, n’occupant pas tout à fait la moilié de chaque élytre el lais- sant la suture étroitement testacée ; ponctuation peu forte, égale et peu serrée ; intervalles plans. Abdomen lésèrement rétréci. vers l'extrémité , irisé, finement et densément ponc- tué, avec une pubescence grise assez serrée: bord posté- rieur des segments étroitement, tiers postérieur du 6° el 7° enlier d’un roux foncé. Pattes lestacées, hanches antérieures roux brun; tarses antérieurs légèrement dilatés 9. — Long. 6 mill. Voisin du Josue, dont il diffère par la taille et la ponc- tualion, par la couleur et la proportion des antennes et des élytres. Palestine, Jérusalem. 212. Quedius (34) megalops Wollast., Cat. Can. Col. 1864. 964, 857. — Atlant. 1865. 486, 1340. Têle subarrondie, noire et très-luisante, ainsi que le pro- thorax ; élytres pubescentes comme l’abdomen, densément el subruguleusement pointillées, d’un brun de poix ou même un peu leslacées ; abdomen noir de poix, un peu plus clair par derrière , densément ponciué el rugueux. Antennes 282 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. à dernier article obliquement tronqué au bout, brun-noir, d’un leslacé de poix à la base, ainsi que les pattes. — Long. 9,3 mill. Son volume plus petit , joint à ses yeux énormes et un peu saillants (ce qui fait paraître la tête considérablement ar- rondie), ses membres plus grêles, ses élytres plus brunes et plus finement sculptées, et ses tarses antérieurs bien moins dilalés, le font reconnaître aisément. Grande-Canarie, Ténériffe, Palma, Hierro ; pas rare et fort répandu. 243. Quedius (12) muscorum Bris. Gren., Catal., 1863, 32, 40. Allongé, légèrement rétréci aux deux extrémités. Noir brillant, prothorax d’un brun de poix plus clair vers les bords latéraux; élytres d’un brun presque mat, avec le bout et les bords laléraux d’un ferrugineux testacé ; abdomen brillant à reflets irisés bleuâtres et verdâtres, et le bord des segments d’un rouge ferrugineux. Antennes ferrugineuses, plus obscures vers l’extrémité, assez grêles, aussi longues que la têle et le prothorax, les 3 premiers articles allongés, 3° un peu plus long que 2°, 4-6 plus longs que larges, 7-10 pas plus longs que larges, dernier presque deux fois plus long que le précédent. Palpes testacés ; lêle presque arron- die, plus étroite que le prothorax, avec un gros point au coin interne de l'œil et deux autres placés obliquement der- rière lui, avec une ponctuation fine et distincte derrière l'œil, Prothorax à peine plus long que large, légèrement arrondi sur les côtés et à la base, un peu rétréci en avant, avec 2 séries de 3 points, les 2 postérieurs rapprochés. Ecusson lisse. Elytres à peine plus longues que le prothorax ; à points assez forts et assez écartés. Abdomen peu fortement et assez peu densément ponctué. Pattes testacées; hanches nosté- rieures brunâtres. 4 tarses antérieurs très-dilalés. — Long, 5,2 mill. Voisin de l’Umbrinus ; il s’en distingue par sa taille un peu plus petile, ses antennes plus grêles, son prothorax moins large, ses élytres un peu plus longues, mates, bien moins fortement ponctuées, les pattes plus claires et les : BRACIELYTRES. = STAPHYLINIDÆ. 283 élytres autrement colorées ; s’éloigne du Modestus, dont il a la forme , par ses élytres à points écartés. Pyrénées-Orientales , Mont-Louis , sous les mousses. 21h. Quedius (45°) pineti Bris., Soc. Ent. Fr, 1866. 359, 6. Allongé, rétréci aux deux extrémilés. Tête arrondie ré- gulièrement, lisse, avec les gros points ordinaires derrière les yeux, finement ponctuée; palpes d’un rouge ferrugineux ; yeux médiocres, distants de la partie postérieure, peu sail- lants. Antennes un peu plus de moitié plus longues que la tête, d’un rouge ferrugineux un peu obscur, avec le 4° ar- ticle plus clair, 2° oblong, 3° de moitié plus long que le 2°, 10° presque carré, pas plus large que long. Prothorax aussi long que large, convexe, assez rétréci en avant, tron- qué au bout, fortement arrondi en arrière, plus légèrement sur les côtés, ayant sa plus grande largeur après le milieu ; angles antérieurs un peu arrondis : surface très-lisse, avec deux séries dorsales de trois points, les deux postérieurs un peu plus rapprochés ; burdé de rouge ferrugineux assez lar- gement sur les côtés et quelquefois plus étroitement à la base, d’autres fois la couleur obscure envahit toute la sur- face. Ecusson triangulaire, lisse, noir. Elytres un peu plus longues et plus larges que le prothorax, densément cou- verles d’une assez fine ponctuation et d’une pubescence cendrée, couchée, assez longue et assez serrée: d’un brun noirâlre, avec les épaules, la suture et le bord postérieur d’un rouge ferrugineux plus ou moins clair; la couleur ferrugineuse envahit quelquefois les élytres de manière à ne laisser qu’une bande longitudinale obscure, un peu vague, de chaque côté de la suture. Abdomen assez fortement ré- tréci à Pextrémilé, densément ponctué, points un peu moins serrés sur les derniers segments, revêtu d’une pubescence assez longue, couchée et peu serrée; d’un noir à reflets verdâtres et bleuâtres, avec le bord postérieur de tous les segments d’un rouge ferrugineux obscur. Dessous à points assez fins et assez serrés ; abdomen à reflets bleus et verts, à points écartés ; dernier segment et bout postérieur du pé- nultième d’un rouge ferrugineux. Pattes el hanches d’un 28 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. rouge ferrugineux. Tarses antérieurs 4‘ fortement dilatés, avec les jambes épineuses. Tarses antérieurs © légèrement dilatés, avec les jambes peu épineuses. — Long. 6 à 7 mill. Très-voisin du Suturalis ; il s’en distingue par sa taille plus grande, sa forme plus large au milieu, son prothorax suborbiculare plus large, plus fortement rétréci en avant, ses élytres un peu plus longues, moins parallèles, plus den- sément poncluées, et la couleur non testacée, mais ferrugi- neuse des taches des élytres. Espagne, Las Navas, près l’Escorial. 245. Quedius (32) polystigma Wankow., Soc. Ent. Fr., 1867, 253, 3. Noir, luisant , suture des re et souvent leur marge latérale , antennes et pattes d'un roux de poix: prothorax à séries dorsales 4-ponctuées ; tête marquée sur le disque de chaque côté, à la marge postérieure des yeux et au-dessus du milieu interne, d’un point accessoire ; pour le reste, comme dans le Fulgidus. — Long. 7-8 mill. Ressemble beaucoup aux petits Fulgidus var. noire,mais se fait remarquer par la ponctualion très-développée sur la tête et le prothorax ; outre les 6 paires de points, dont celle du front a son analogue dans le Tristis, on remarque sur le pronotum encore une paire accessoire de points, entre les séries dorsales et les trois premiers points latéraux, qui forment une autre série oblique ; tous ces points forts, ex- cepté ceux de la 4° paire dorsale , qui sont assez faibles et plus rapprochés entre eux. Les 8 points qui limitent le milieu du disque de la têle sont généralement d’égale force el dé- crivent avec les deux points du devant du front une demi- _ellipse assez régulière. Les antennes paraissent à peine plus grêles que dans le Fulgidus; la têle est plus étroite que le prothorax, qui est moins arrondi ; la ponctuation des élytres est un peu plus dense. — Long. 7 à 8 mill. Lithuanie, Minsk. 216. Quedius (39) pyrenæus Bris, Gren., Cat., 1863, 33, 12. Noir brillant sur la tête et le prothorax, presque mat sur BRACHÉLYTRES, — STAPHYLINIDÆ. 285 les élytres, garni, sur les côtés, de longs poils noirs dressés et espacés. Tête orbiculaire, avec un gros point au côlé interne de l’œil et deux autres placés obliquement en arrière, suivis, près du col, de quelques petits points fins; yeux grands, saillants. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax, presque linéaires ; Le* article oblong, 2° obconique, presque de moitié plus court, 3° un peu plus long que le 2%, les suivants plus longs que larges, dernier plus de moitié plus long que le précédent. Prothorax plus large que la tête, un peu plus large que long , légèrement rétréci en avant, tron- qué au bord antérieur avec les angles arrondis, les posté- rieurs largement. Elytres d’un noir mat, à peine plus étroites que le prothorax, couvertes d’une ponctuation assez forte ei assez serrée el d’une pubescence d’un gris obscur, mé- diocrement dense. Abdomen versicolore, fortement rétréci vers l’extrémité, à ponctuation un peu écartée ; pénultième segment finement bordé de blanchâtre au bout. Pattes d’un brun testacé, avec la base des cuisses plus obscure, souvent avec un léger reflet verdâtre; hanches noir brunâtre.—Long, L,8 à 5 mill. Ressemble à Anceps et Peltatus ; il s’en éloigne par sa taille plus petite, sa couleur plus obscure, ses yeux plus grands, son prothorax à peine rétréci en avant et ses élytres un peu plus densément et moins fortement ponctuées ; en outre, du 4°", par son prothorax plus court et ses élytres d’un noir mat. France méridionale, sous les mousses, dans une forêt de pins du Cambredaze. 247. Quedius (82) (Microsaurus) 4-punetatus Thoms. Skand., IX, 1867, 159, 32. Diffère des suivants par son prothorax marqué, sur le disque, de 2 points placés obliquement, par ses élytres pas plus longues que le prothorax , par le 6° segment ventral avec A points sétigères de chaque côlé, un peu avant son bord apical. Tête noire, plus étroite Ç que Île prothorax, g grande, orbiculaire, pas plus étroite que le prothorax ; épi- stome membraneux, largement tronqué, échancré à la base; palpes roux de poix ; yeux en ovale oblique , plus larges en 286 DESCRIPTIONS DÉ COLÉOPTÈRES D'EUROPE. devant, n’atleignant pas en bas la ligne de la joue; front large, lisse: point poslantennaire pelit, placé bien au-dessous de l’oculaire, celui-ci presque contigu aux yeux, placé un peu avant le milieu de l'orbite interne, frontal profond, un reu plus éloigné de l’oculaire que du cou, vertex avec 2 points de chaque côlé assez rapprochés du col ; tempes pas plus courtes que le diamètre des yeux, densément pubes- centes, pointillées; joues avec 2 points sétigères sous les yeux, tous deux éloignés de la ligne des joues. Antennes pas deux fois plus longues que la lêle, éloignées des yeux, insé- rées en dedans de l'orbite interne des yeux, noires ou brunes, ferrugineuses en dehors, 1° article un peu plus long que le 3°, 2e ohconique, près de 2 fois plus court que le 3°, 4° à. peine plus étroit que les suivants, qui sont légèrement transverses , de même épaisseur , dernier obliquement tron- qué au bout. Prothorax transverse, pas plus étroit que Îles élytres à la base, arrondi sur les côtés, qui sont moins ré- trécis vers le bout ; noir sur le disque, luisant, comprimé en devant ; série dorsale biponctuée, avec 2 points de chaque côlé aussi éloignés de la série que du bord latéral, point postérieur au niveau du dernier point dorsal, et, en outre, un ou deux points de chaque côté derrière le bord apical, soie marginale distante, comme dans tous, de la marge en- foncée. Ecusson lisse. Elytres de la longueur du prothorax, rouge de sang, plus finement et plus densément ponctuées. Abdomen presque parallèle , à peine versicolore, segments brunâtres au bout, assez densément pubescents de gris. Pattes d’un noir de poix ou d’un roux de poix ; tarses poslé- rieurs à 1°° arlicle à peine plus court que le 5°, — Long. 7 à 41,5 mill. g 7° segment ventral obsolètement échancré au bord apical. Suède; rare ; dans les celliers et les étables. Sous le nom de Fulgidus, on a confondu plusieurs espèces, auxquelles Thomson donne les noms de 4-puncialus , tem- poralis et Fageli, 248. Quedius (Microsaurus) (8b) temaporalis Thoms., Skand. Col, IX, 1867. 161, 3b, BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDA:. 987 Facile à distinguer du précédent | A-punctatus) par son prothorax plus court, plus rétreci vers le boul, imponctué de chaque côté du disque, par ses tarses postérieurs à 4° article évidemment plus court que le 5°, par ses élytres plus longues que le prothorax, par son 6e segment veutral garni seulement de 3 soies de chaque côté et par ses tempes à peine pubescentes. Tête comme dans ce dernier, mais tempes ‘à peine pubescentes, plus étroite que le prothorax &. An- tennues comme dans le 4-punctatus, 3° article une fois et demie plus long que le 2°. Prothorax court, plus rétréci vers le bout, presque plus large que les élytres à la base, sans points latéraux. Elytres un peu plus longues que le prothorax, sculptées comme dans le 4-punclatus. Abdomen de même, mais 6° segment ventral muni de 3 soies sub- apicales de chaque côté. Pattes d’un noir ou d’un ferrugi- neux de poix: tarses postérieurs à 5° article une fois et demie plus long que le 5e, tarses antérieurs 4 fortement, à peine moins ©, dilaté. — Long. 7 à 14 mill. & 7° segment ventral obsolètement échancré au milieu du bord apical. Var, @a. Prothorax, antennes et pattes d’un roux testacé. — v. b. Elylres brunes, noires sur le disque. — v. c. Elytres brun de poix. Suède; commun sous les pierres, dans les champignons. 3249, Quedius (Microsaurus) (8°) Fagetà Thoms., Skand, Col. IX, 1867. 161, 3e. Semblable au Xanthopus pour la taille, la forme et la sculpture des élytres, mais bien distinct par sa couleur, ses antennes plus courtes , les articles 5-10 transverses, sa tête plus étroite ; il s'éloigne du Temporalis par ses élytres plus courtes, à sculpture plus rare, mais plus profonde, par son abdomen non versicolore el ses antennes plus courtes. Tête en ovale arrondi, très-noire, points disposés comme dans les précédents ; tempes presque glabres; palpes noirs. Antennes noires, un peu plus grêles que dans le précedent, 8 article presque une fois et demie plus long que le 2°, 4-10 légèrement transverses. Prothorax tout à fait con- formé et poncilué comme dans le précédent, très-noir, lui- 288 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. sant, points dorsaux assez profonds. Ecusson noir, poli. Elytres un peu plus longues que le prothorax, à points peu nombreux, profonds; noires, avec 2 soies sous les épaules, comme les précédents. Abdomen parallèle, à peine plus étroit au bout, noir, non versicolore, assez densément pubes- cent de noir, 6e segment dorsal muni de chaque côté, avant le milieu, d’un point sétligère vers les bords latéraux, ventral de 3 soies de chaque côté, comme dans le précé- dent. Palles noires; tarses bruns ou ferrugineux de poix, postérieurs avec le 1° article une fois et demie plus long que le 4°", antérieurs © fortement dilatés, & encore plus. — Long. 7 à 11 mill. Suède, Scanie ; rare, sous les écorces des vieux troncs. 250. QGuedius(Vicrosaurus) (84) punceticollis Thoms. Skand., Col. IX, 1867, 164, 5b, Semblable au Cruentus pour la structure de la tête et des antennes, mais bien distinct par le front et le prothorax vaguement et très-obsolèlement ponctués sur le fond, par ses élytres peu et fortement ponctuées, par son abdomen non versicolore et ses palles noires ; voisin du Brevicornis, mais il s’en éloigne par son point frontal sétigère, placé bien avant l’oculaire, et les deux, des joues au-dessus de la ligne éle- vée. Tête en ovale orbiculaire, très-noire, luisante, va- guement et obsolètement ponctuée au fond ; points anten- naires, oculaires, temporaux, du vertex et des joues, placés tout à fait comme dans le 4-punctatus ; palpes d’un noir de poix. Antennes courtes, noires, conformées comme dans le Cruentus, 3° article à peine une fois et demie plus long que le 2e, 4-10 peu à peu élargis, avec les suivants plus transverses, Prothorax comme dans le Cruentus, moins rétréci en devant que dans le Temporalis, très-noir, luisant, ponctuation foncière vague et obsolète, moins fortement comprimée sur le dos en devant; muni d’un point latéral placé près de la série dorsale et de 2 points derrière le point supérieur apical, moins éloigné du bord apical que dans le Cruentus. Ecusson noir , poli. Elytres un peu plus longues que le prothorax, roux-leslacé , luisantes, à points forts, peu nombreux , avec une soie humérale, Abdomen très-noir, BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ, 289 non versicolore, à peine atténué vers le bout. Paltes noires, larses roux de poix. — Long. Suède , Scanie ; rare. 254, Quedius (352) Ernestini Fauv,, Mém, Soc. Lin, Norm,, 1869, XV, 34. Forme et couleur du Peltatus, plus petit, un peu plus convexe, antennes plus courtes, articles 6-10 presque trans- versaux , têle petite, étroite, oblongue, non transverse ; prothorax plus convexe, dans son milieu presque moitié plus large que la tête ; côtés beaucoup plus rétrécis en avant, plus fortement arrondis en arrière, angles postérieurs nuls ; écusson lisse ; élytres et abdomen à ponctuation moitié plus dense et plus fine; celles-ci très-étroitement rousses au som- met et parfois sur la suture ; bord des segments abdominaux à peine plus clair. — Long. 7 mill. Oran, Bône, à l’'Edough. Très-distinct du Pellatus par sa petite tête, ses antennes courtes, son prothorax rétréci en avant et la poncluation moilié. plus fine et plus serrée des élytres et de l’abdomen. 226° STAPHYLINUS L. 252. Staphylinus (10) hesperus Crotch, Proc. Zool., Soc., 1867, 391. — Ocypus æœthiops Waltl., Reis. Span., II, 4835, 56.— Abeille, VI, 1868, 6. Açores, Espagne. 297° OcyPus Steph, 253. Ocypus (12) Baudii Fauv., Soc. Ent. Fr., 1867, LV (nec Peyron), Grêle , aptère, noir, opaque, très-densément el finement ponctué, antennes ferrugineuses à l'extrémité ; prothorax en trapèze ; élytres plus courtes que lui, tantôt noires, tantôt d’un noir marron. — Long. 21 mill, | ABEILLE, t. VIIL, 1872, 28 290” DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, . Intermédiaire entre Olens et Italicus , maïs plus voisin de celui-ci; distinct du 1° par sa forme étroite, allongée , son pronotum trapézoïdal et la brièveté de ses élytres , et du 2e par sa forme plus déprimée , sa tête plus large, la forme non parallèle de son prothorax et sa ponctuation un peu moins fine. d' 7° segment ventral simplement sinué au sommet. Alpes du Valais, mont Rose , Bernina. Les trois espèces (Alpestris, Similis et Cyaneus), fort voi- sines, se distinguent par la tête courte, ainsi que les élytres, arrondie en arrière dans l’Alpestris , plus allongée et presque carrée dans les deux autres, avec les élytres aussi longues que le prothorax dans le Cyaneus, et moitié plus courtes dans le Similis. 254. Ocypus (lc) aflinis Wollast., Cat, Can, Col. 1864, 566, 861. — Atlant., 1865. 188, 1344, Voisin du Brachypterus, mais un peu plus petit, plus étroit ; ponctuation bien plus forte, surtout sur l’abdomen, et plus rare ; tête un peu moindre, sensiblement plus con- vexe ; ligne médiane du prothorax moins visible ; élytres un peu moins raccourcies ; antennes et pattes plus claires, ar- ticles apicaux de celles-là un peu plus courts. — Long. 21 à 28 mill. ë Ténériffe, Palma ; habitat analogue à celui du Bra- chypleruss 255, Oeypus (La) canariensis Harold, Cat, 581, — Curti. pennis || Wollast,, Cat. Can, 1864. 567, 863, — Atlant, 1865, 188, 1346. Noir ou noir de poix (souvent un peu plus clair sur les élytres et vers l’extrémilé de l’abdomen) , luisant; tête et prothorax plus ou moins avec une teinte bronzée, assez profondément ponclués, médiocrement pubescents ; tête peu grande, subarrondie, convexe; prothorax avec une ligne subcaréniforme obsolète ; élytres courtes, plus den- sément pubescentes et très-densément, mais plus légère- ment pointillées; antennes et pattes d’un ferrugineux de BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ. 201 poix, et, surtout les paties pubescentes de fauve. — Long. 45 à 21 mill. Les élytres courtes et ordinairement brunes, jointes à sa lête (large, arrondie et convexe ) luisante, un peu grossière- ment ponctuée, assez bronzée et garnie de rares poils, ainsi que le prothorax, le distinguent de toute autre espèce ca- narienne. Grande-Canarie ; répandu dans les régions boisées. 256. Beypus (1°) sylvatieus Wollast, Atlant,, 14865, Append., 72. Noir ou noir de poix (souvent un peu plus roussâtre sur les élytres), assez luisant avec les élytres opaques: tête et prothorax plus ou moins obsolètement teintés de bronzé, assez profondément ponctués, médiocrement pubescents ; celle-là assez petite , subarrondie , convexe ; celui-ci marqué d’une carène linéaire ; élytres courtes, plus densément pu- bescentes et rugueusement ponctuées ; antennes et pattes d’un ferrugineux de poix et garnies , surtout celles-ci, d’une pubescence fauve. — Long. 17,5 à 25,8 mill. Ressemble beaucoup au Curtipennis de Grande-Canarie ; tête et prothorax moins luisants, moins bronzés, moins pu- bescents, pas si grossièrement ponctués ; élytres courtes, mais un peu moins, bien moins densément et un peu plus grossièrement garnis de points rugueux ; points de l’abdomen bien plus écartés. Ce dernier caractère l’éloignant de tous les Ocypus de ces îles, c’est de l’Affinis qu’il se rapproche le plus sous ce rapport. Gomère , dans les bois de lauriers, au-dessus d’Hermigua,. 257. Ocypus (172) tomentosus Baudi, Berl., 1869, 384. Faciès du Cupreus ; il s’en éloigne, ainsi que des Pici- pennis et Confusus, par son prothorax plus court, plus large par devant , plus distinctement marqué d’une ponctua- tion fine et serrée, avec une pubescence plus fine , par la linéole médiane lisse, faible , non élevée. Antennes comme dans le Gupreus , rousses , ainsi que les palpes. Tête un peu 292 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES L'EUROPE. plus étroite que le prothorax , finement , également et plus distinctement ponctuée, avec 4 grands points de chaque côté, au-dessus et au-dessous des yeux et entre les antennes, bronzée, luisante , moins densément pubescente de brun. Prothorax à peine plus long que large, à peine rétréci par devant , tronqué , subarrondi au bout, avec Îles angles anté- rieurs assez épais, presque droit sur les côlés, arrondi à la base avec les angles postérieurs, très-densément et finement . ponctué, vêtu d’une pubescence brune, serrée, très-fine, longue , couchée, marqué au milieu d’une linéole étroite longitudinale, lisse, non élevée, bronzé, luisant sous la pubescence. Ecusson tomenteux de noir. Elytres on ne peut plus finement et densément ponctuées, densément pubes- centes de brun et de fauve, noir de poix, limbe postérieur et bord infléchi plus clairs. Abdomen densément et finement pointillé, segments 3 à 6 marqués chacun de 2 points plus grands (4 dans l’Æneus , le Picipennis et le Confusus), cou- vert sur le dos d’une pubescence serrée brune et fauve, également répartie, pubescence du dessous moins dense et plus fine que dans ceux-ci. Pattes pubescentes de brun, d’un brun de poix, jambes en dehors et tarses roussâtres.—Long. 44 mill, o 7e segment ventral profondément entaillé en triangle au bout. Chypre ; un seul mâle. 258. Oeypus (28) atratus Wollast., Cat, Can., 1864, 567. — Col, Hesper., 4867, 278, — Ater Grav., Mic, , 164, Europe , Canaries. 259. Oeypus (17) Fortunatarum Wollast., Soc. Ent. Lond., 1874, 302 — Punctatissimus || Woll., Cat. Can., 568 ; Col. Atlant., 489,—Cupreus Rossi, Fn. Etrusc., 1,248, pl. 7, fig. 13. Europe, Canaries. 260, Ocypus (282) Oliverii Fauv., Bull. Ac Hipp., 1868, VI, 61, BRACHÉLYTRES, — STAPHYLINIDÆ. 293 Allongé, un peu déprimé, noir-bleu, tête et prothorax luisants, élytres d’un bleu-vert, palpes, antennes et pattes rousses : hanches antérieures brunes ; antennes une fois et demie plus longues que la tête, 3° article d’un tiers plus long que le 2°, A-6 presque égaux, 7-11 opaques, plus petits, testacés, dernier tronqué obliquement , tête de la largeur du prothorax, presque carré, assez densément et fortement ponctué (points plus fins mêlés), avec un gros point de cha- que côté sur le front; prothorax un peu plus étroit que les élytres, rétréci vers la base, côlés droits, à peine sinués; arrondi à la base ; angles antérieurs obtus, postérieurs ar- rondis ; peu convexe , ponctué comme la tête; avec une ligne médiane lisse, un peu élevée postérieurement; élytres un peu plus longues que le prothorax, déprimées, densé- mentel un peu rugueusement ponctuées , ainsi que l’écusson (quelques gros points mêlés), un peu opaques, pubescentes de bleu, suture très-étroitement roussâtre ; abdomen densé- ment ponctué , un peu opaque, pubescent de bleu. — Long. 15 mill. Intermédiaire entre l’Ater et le Falcifer, mais distinct à première vue du 4° par sa coloration et du 2° par sa tête, son prothorax et son abdomen d’un bleu noirâtre, sa taille plus grande, ses antennes plus épaisses, à 3° article bien plus court ei à dernier échancré ; son prothorax plus large, à ponctuation double ( pareille à celle de l’Ater, l’une grosse, plus écartée que chez le Falcifer, l’autre fine et serrée), enfin par ses élytres et son abdomen moins densément et plus fortement ponctués. Algérie , Bône. 261. Geypus (17) subænescens Wollast., Cat, Can. Col. 4864. 567, 865, — Fuscatus? Brul., Web. 1838. 60 (Staphylinus). Ressemble au Punctatissimus , mais d'ordinaire plus grand , plus obscur (moins bronzé) et vêtu d’une pubes- cence ordinairement moins fauve ; tête { un peu plus grande) et prothorax parsemés de points plus rares et plus pro- fonds ; abdomen vêtu d’une pubescence moins distinctement alignée ; antennes à peine plus robustes. — Long. 16,3 à 19,8 mill. 29/4 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Canarie, Ténériffe et Hierro, où il représente le Puncla- tissimus de Lanzarote et de Fuerteventura. 262, Geypus umbricola Wollast,, Cat. Can, Col. 1864. 566, 862. Ressemble presque au Brachypterus pour la coloration et la sculpture, mais bien plus petit, plus étroit. Tête et prothorax avec une teinte métallique très-vague ; tête très- petite, subovalaire { et non arrondie ) ; élytres un peu moins raccourcies, moins obliquement tronquées à l’angle postéro- externe ; antennes et pattes avec une pubescence fauve moins fournie. — Long. 14 à 18,6 mill. Ténériffe, dans les forêts humides ; très-rare. 228° PHILONTHUS Leach. 263. Philonthus (12:) addendus Sharp, Proc. Ent. Soc. Lond. 1867. 440. — Kraatz, Berl. Zeit. 14868. 351,— Abeille, VI, 1869, 118, 8. Ecosse. 264. Philonthus (54) mareïidus Wollast,, Cat, Can. 1864. 574. — Ph. concinnus Grav., Micr. 21, Europe ; Canaries. $ 265. Philonthus (70) escorialensis Perez Arcas, Ins, Nov. 1865, 12, 7. Noir brillant, surtout sur la têle ; prothorax entier, han- ches de devant et toutes les cuisses jusqu'aux genoux d’un rouge clair ; élytres d’un noirâtre bleu ou verdâtre, les 4° et 5° segments de l’abdomen rouges à leur partie posté- rieure, les jambes, tarses et extrémité des cuisses brun de poix. Tête ovale, très-déclive à l’épistome, avec des points nombreux peu profonds derrière les yeux. Antennes , ainsi que les palpes , noires, plus courtes que la tête et le pro- BRACHÉLYTRES, — STAPHYLINIDÆ, 295 thorax, déliées à la base et croissant peu à peu de grosseur jusqu’à l’extrémité ; trois premiers articles brillants ; les autres sont opaques à cause de l’épaisse pubescence qui les couvre; 1° un peu plus long que le 5°, qui l’est plus que le 2° ; le dernier est comme échancré en haut et légèrement acuminé en bas. Prothorax une fois el demie plus long que large, convexe, échancré en devant, bords latéraux arrondis dans leur moitié antérieure, ensuite légèrement sinués jusqu’à leur union avec la base, qui est fortement arrondie. Les deux lignes médianes de points sont de 5, le point antérieur très-près du bord du pronotum et séparé des 2e ei 8°, qui sont rapprochés l’un de l’autre, le 5e est plus distant du le que le 4° du 2e ; sur les côtés, il y a un certain nombre d’autres points sans ordre, et divers autres sur les bords latéraux et encore plus sur le postérieur. Ecusson grand, triangulaire, avec l’angle postérieur arrondi, coloré et ponctué comme les élytres. Celles-ci sont un peu plus lon- gues que le prothorax, ponctuées et couvertes de poils courts et rouges, marquées d’un léger sillon près de la su- ture, qui la fait paraître élevée ; bord postérieur légère- ment ondulé. Segments de l’abdomen pubescents , ponctués comme les élytres ; de plus, 4 ou 6 points au milieu placés transversalement, d’où sortent des poils gris, noirs et hé- rissés; on y remarque une teinte bleue ou verte, mais moins visible que sur les élytres ; le 5° et le tiers postérieur du h° d’un rouge plus obscur que le prothorax; le 6° segment ventral & est marqué d’une dépression longitudinale et d’une échancrure triangulaire profonde. — Long. 6 à 7 mill. Ne peut se confondre qu'avec le Melanocephalus Heer. ( Vernalis Nordm. ), mais la couleur des palpes, des antennes et des pattes , comme celle des élytres, les sépare nettement. Espagne, prairies de l’Escorial, de mai à juillet. 266. Philonthus obseuripes Bris,, Matér, Cat, Gren, 1863. 34. — Ph. (89) fulvipes Fab., Ent, Syst. I, 2. 526. France. 267. Philonihus (56a) insularis Gautier, Mitth, Schw, Ges, 1868. IT, 326. — Abeille, VII, 205. Corse. 296 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 268. Philonthus (95) libanicus Saulcy, Soc. Ent. Fr. 1864. 639, — Ph, (75) maritimus Mots., Bull. Mosc, 1858. II. 661, Syrie ; Egypte. 269, Philonthus (742, mimulus Rottenb., Berl., 1870, 30. Se place entre le Splendidulus Grav. et le Thermarum Aubé. Noir, les 2 premiers et le commencement du 8° article des antennes, pattes et élytres d’un jaune brunâtre, ces dernières plus foncées vers les épaules. Tête O' en carré long, et presque aussi large que le prothorax au bord anté- rieur ; © considérablement plus petit, surtout par devant ; par devant, entre les yeux, il y a 4 points sur une ligne transverse , les externes tout près du bord interne de l'œil un peu indistincts ; au-dessus, une 2e rangée pareille ; der- rière Les yeux, quelques points plus forts. Antennes robustes, 8e article un peu plus long que le 2e, les suivants trans- verses, le dernier tronqué-échancré. Prothorax plus long que large, assez convexe ; bords latéraux convergents par devant, à partir du dernier tiers, où est la plus grande lar- geur, et presque droits ; angles antérieurs obtus, posté- rieurs entièrement arrondis ; points des rangées dorsales assez fins. Elytres considérablement plus larges et plus longues que le prothorax, distinctement, peu densément ponctuées, avec une pubescence jaunâtre un peu écartée, pas très-épaisse. Abdomen finement et densément ponctué. — Long. 3 mill. : D’après la description, l’espèce paraît identique au Mari- timus Mots. Sicile, Catane. 270, Philonthus (99°) Linki Solsky, Hor, Ent, Soc. Ross, IIT, 1866. 81. — Abeille, V, 277, Rappelle beaucoup, par son aspect général, le Ph. punctus, près duquel il se place ; très-distinct par la teinte cuivreuse de la tête el du prothorax, l’éclal mat de leur sur- face et les caractères sexuels du &. Tête, comme celle du punclus, arrondie, mais plus courte et paraissant plus BRACHÉLYTRES, —= STAPHYLINIDÆ. 297 transversale, moins large, chez le 3, que le devant du pro- thorax ; elle est fortement et densément ponctuée sur les côtés, lisse au milieu et en avant, avec une impression lon- giludinale plus ou moins visible sur le devant du front, entre les yeux. Les points de la têle, ainsi que ceux du pronotum, portent de petits poils jaunâtres, couchés, donnant un éclat mat, soyeux aux individus bien frais. Antennes plus courtes et plus fortes que chez punctus, les articles, à partir du 4°, étant moins allongés que chez celle espèce. Prothorax également plus court que chez le punctus, mais à peu près de la même forme; notablement plus large que long, arrondi sur les côtés, avec une faible sinuosité au- devant des angles postérieurs, qui sont tout à fait arrondis ; rétréci vers le devant, avec les angles antérieurs plus obtus que chez punctus ; sa surface, excepté un espace longitu- dinal lisse sur le milieu du dos, est fortement et densé- ment, mais irrégulièrement ponctuée, presque sans (race de disposition des points en séries le long de la ligne mé- diane. Ecusson très-densément, finement ponctué, pubes- cent. Elytres plus larges que le prothorax, d’un cuivreux plus verdâtre, finement et densément, un peu rugueusement ponctuées, finement pubescentes. Le resle du corps comme chez punctus ; abdomen en dessus avec quelques faibies reflets métalliques; tarses et extrémité des tibias rougeà- tres; Go 7 segment abdominal très-profondément échancré en iriangle pointu, plus profondément que chez punctus ; tarses de la première paire fortement dilatés, spongieuse- ment pubescents en dessous; ceux de la deuxième paire également élargis, à 1° article à peu près de la longueur habituelle et large, parallèle, le 2° est plus court, cordi- forme, ainsi que le 3e, qui est bien plus petit ; ils sont tous trois spongieusement pubescents en dessous comme les tarses antérieurs, — Long. 8 à 9 mill. Russie, Samara, avec le punctus. 271, Philonthus (992) velatipennis Solsky, Bull. Mosc., 1869, IT, . Voisin de lephippium, plus petit et surtout plus étroit: élytres plus longues, à pubescence pruineuse. Noir, brillant ; 298 __ DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, tête, prothorax et élytres bronzés. Tête à peine plus large que le prothorax , subcarrément orbiculaire, plus densément ponctuée, milieu du front longitudinalement lisse, marqué en avant entre les yeux d’une petite fossette triangulaire. Antennes grêles, d’un brun de poix, plus claires à la base, de la longueur de la tête et du prothorax, à 8 article un peu plus long que le 2°, 4-10 allongés, obconiques , devenant peu à peu un peu plus courts et plus épais, les 3 pénul- tièmes un peu plus longs que larges, dernier oblong-ovale, tronqué au sommet, subéchancré, inférieurement acuminé. Palpes d’un brun de poix. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, pas plus long que large, à côtés parallèles presque droits; base et angles postérieurs arrondis ; angles antérieurs infléchis, à ponctuation serrée, avec un espace médian longitudinal assez étroit, très-lisse. Poinis du pro- notum et de la tête pourvus de poils courts, couchés, fauves. Ecusson noir, à ponctuation fine, plus serrée. Ely- tres plus longues que le prothorax, oblongues , parallèles, obliquement tronquées au sommet vers la suture, à ponc- tuation ruguleuse, fine, serrée ; moins brillantes, pruineuses, couvertes d’une pubescence fauve , courte, serrée ; d’un vert bronzé, avec une tache ferrugineuse , diffuse au sommet, se prolongeant en avant près de la suture jusqu’au milieu de la longueur; suture d’un vert bronzé presque jusqu’au sommet. Abdomen pubescent, subirisé, à ponctuation fine, assez serrée, Pattes couleur de poix ; tarses roussâtres. Ailes blanches-hyalines ; œ 6° segment ventral triangulairemeni échancré. — Long. 6,5 mill. Russie, Astrakhan, Distinct des espèces voisines par sa taille moindre, son corps plus étroit, plus parallèle, et principalement par ses élytres allongées, parallèles, densément et finement poin- tillées et recouvertes d’une fine pubescence serrée, qui ternit leur surface, peu luisante par elle-même. Les contours de la tache ferrugineuse apicale ne sont pas tranchants et la pubescence qui revêt la surface des élytres rend cette tache peu distincte, bien visible seulement sous un certain jour. L'espèce fait le passage, par ses élytres allongées et prui- neuses, au groupe des Dimidiatipennis, sericeus, elc. 1 à Se ne de D ee nt ve BRACHÉLYŸTRES.— STAPHYLINIDÆ. 299 272, Philonthus (56°) crythropterus Fauv., Mém. Soc. Linn, Norm., 1869, XV, 35. Forme du Capitalis, subdéprimé, autrement coloré, plus grand et plus parallèle : noir, brillant ; prothorax et abdomen finement soyeux, ce dernier à reflet irisé ; élytres rousses, à pubescence fine et rare, comme sur l’abdomen ; palpes, antennes, sauf les trois premiers articles, et pattes rous- sätres ; cuisses enfumées. Tête du & presque de la lar- geur du prothorax, subarrée ; de chaque côté, derrière les yeux, une série d'environ 40 points placés en triangle. Pro- notum transverse , semi-circulaire , tronqué carrément au sommet ; angles antérieurs presque droits, postérieurs ar- rondis ; côtés parallèles, base à peine sinuée ; sur le disque une double série de 5 points, points 4 et 5 écartés des autres, une fossette obsolète au-dessus de l’écusson ; celui-ci et les élytres à ponctuation forte et dense, un peu plus forte et plus éparse sur l’abdomen ; élytres presque plus courtes que le prothorax; 4; 7° segment inférieur de l’abdomen trian- gulairement échancré au sommet, — Long. 8 mill. © inconnue. Oran. Très-remarquable par sa forme parallèle, subdéprimée, sa couleur, sa grosse tête à séries ponctuées , Son prothorax et son abdomen soyeux, elc. F 275, Philonthus (59°) fenestratus Fauv., Mém. Soc. Linn. Norm,, 1869, XV, 35. Forme et couleur du bipustulatus, plus brillant, plus pa- rallèle. Tête un peu plus large, subcarrée dans le 4 ; pro- notum un peu moins rétréci en avant ; élytres et abdomen à ponctuation moitié plus forte et plus éparse, à pubesence plus courte et beaucoup plus rare, celles-ci brillantes, avec une pelite tache rouge ovale située à l’angle apical même de la suture et non sur le disque, déprimées vers l’écusson, — Long. 7 mill. Bône ; Ténériffe. Facile à distinguer à première vue du bipustulatus par | Ja ponctuation moilié plus forte, écartée, de ses élytres et 30ù DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. de son abdomen, et surtout la position de la tache rouge de celles-ci, qui, au lieu d’être discoïdale, se trouve placée dans l’angle apical même de la suture. 274. Philonthus (393) nigriventris Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 147, 41b. Stature et taille du Sordidus, dont ïl se distingue bien vite par la ponctuation de ses élytres; voisin du Cephalotes, mais plus petit ; il s’en éloigne par sa têle et son prothorax non d’un noir bronzé, par ses élytres plus densément et plus profondément ponctuées, par ses segments ventraux non couleur de poix, et par les pattes plus obscures. Tête suborbiculaire, presque plus large que le prothorax &, à peine nlus étroite © , noire, nullement ou à peine brillante de bronzé, 4 points entre les yeux, qui sont petits et dé- primés, point oculaire assez distant de l’œil, quelques points par derrière. Antennes plus grêles , noir brun , 2° article à peine plus court que le 3°, 4° presque transverse, 5-10 égaux, dernier un peu entaillé au bout, à peine plus long que le pénultième, qui est légèrement transverse. Prothorax tron- qué au bout, très-doucement sinué sur les côtés , arrondi à la base, transversalement convexe sur le disque, surtout en avant, noir, non ou à peine bronzé luisant, points comme dans le Gephalotes, une série dorsale de trois points, avec deux points placés obliquement près de la série de chaque côté. Ecusson triangulaire, pointillé. Elytres un peu plus longues que le prothorax, d’un bronzé verdâtre, luisantes, densément et bien fortement ponctuées, munies d’une soie humérale saillante. Abdomen noir, faiblement et moins densément ponctué ; anus et segments ventraux concolores. Pattes d’un noir brun ; jambes antérieures épineuses ; tarses postérieurs à 1° article égal au 5e, — Long, 7 mill g Tarses antérieurs simples, 7° segment ventral entaillé en triangle, Suède, Scanie ; rare, sous les cadavres et dans les cham- pignons pourris. 255. Philonthus (104) Pharao Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864, 639. de des Fe Sn. PE se BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ. 901 Voisin de Puella; s’en distingue aisément par ses élytres d’un noir foncé, ses antennes plus longues, par les points de son pronotum moins nombreux et la couleur rousse des antennes, de la bouche et des pattes. Tête carrée, un peu moins large que le prothorax dans les deux sexes, mar- quée de 4 gros points entre les yeux, et d’autres plus nom- breux au-dessus et derrière ces organes, disposés presque en lignes courbes et obliques se dirigeant vers le milieu de la nuque ; palpes roux ; yeux grands. Antennes d’un roux foncé, rembrunies au milieu ; 8° article plus long que le 2e, les suivants diminuant un peu graduellement de longueur, mais toujours plus longs que larges ; 11° ovale échancré, Prothorax plus long que large, rétréci en avant, coupé droit au bout, arrondi à la base, un peu arrondi sur les côtés, avec les angles antérieurs oblus et les postérieurs arrondis; marqué de 2 séries de 8 points, et, de chaque côté, environ 6 points placés irrégulièrement ; strie marginale du bord postérieur ponctuée, mais plus finement. Ecusson finement et densément ponctué. Elytres un peu plus larges et plus longues que le prothorax, à ponctuation forte et serrée et à pubescence grise. Abdomen irisé, à pubescence grise et à ponctuation assez fine et assez serrée; bord apical du 5e segment, moilié postérieure des 6° el 7° en entier lisses. Pattes grandes, d’un roux testacé. — Long. 9 mill. d' Tête un peu élargie en avant vers les yeux, 7° segment ventral échancré, tarses antérieurs fortement dilalés. — © Tarses antérieurs très-légèrement dilatés. Egypte, Le Caire. 276. Philonthus (1182) dissimilis Baudi, Berl. 1869. 587, — Ph, prolicus Er. Gen. Stsph. 540, Europe, Chypre : pas commun. 277, Philonthus (116) Putiphar Saulcy, Soc, Ent. Fr, 1864. 640. Très-voisin de l’Orbus. En entier d’un noir brillant, à pubescence grise ; bouche brune. Diffère de celui-ci par sa taille plus petite, sa forme moins parallèle, sa tête plus ronde, moins élargie vers les yeux, ses antennes noires, avec ABEILLE, t, VIII, 1872. 2G 302 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. les deux premiers articles roux, son prothorax plus petit et plus étroit à proportion , ce qui fait paraître les élytres plus grandes ; rétréci vers la base, au lieu d’être parallèle ; les deux premières paires de pattes d’un brun très-foncé, la dernière noire , tous les tarses lestacés. Ponctuation un peu moins serrée, un peu moins forte sur la tête et le prono- tum et visiblement plus fine sur les élytres et l’abdomen.— Long. 2,8 mill & tarses antérieurs à peine dilatés; 7° segment ventral triangulairement échancré. Egypte , au bord du Nil ; un seul exemplaire. La description de cette espèce s'applique très-bien au Prolixus Er. 278. Philonthus (36) stenoderus Reiche, Soc, Ent. Fr, 1861. 204, 7. Noir, luisant, tête et prothorax très-brillants. Tête orbi- culaire, de la largeur du prothorax, marquée de chaque côté, entre les yeux, de deux points, au milieu d’une pe- tite fovéole et de quelques autres points derrière les yeux. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis, 8e article plus long que le 2°, 4-10 transverses, presque carrés, un peu plus courts et plus épais, dernier ovale, acu- miné, Prothorax de moitié plus étroit que les élytres, à peine plus long que large ; côtés droits et parallèles : ar- rondi à la base et tronqué au bout: angles antérieurs dé- clives, postérieurs subarrondis ; convexe ; séries dorsales de 4 points; 6 ou 7 points épars sur les côtés, surtout en devant. Ecusson noir, pointillé, avec une fine pubescence noire. Elytres à peine plus longues que le prothorax, den- sément ponctuées, bronzées, finement pubescentes de gris. Abdomen à points plus rares, pubescent de gris. Pattes d’un testacé brun, antérieures un peu plus claires : hanches intermédaires rapprochées ; toutes les jambes épineusés. — Long. 6 mill. — Larg. 1,5 mill. Très-voisin du Rufimanus Er., en diffère par sa taille plus petite, par son pronotum encore plus étroit et plus convexe, à séries de 4 points, avec 7 poinls disposés en BRACHÉLYTRES. — STAPHŸLINIDÆ. 203 crosse sur les côtés, par ses élytres bronzées et par ses pattes toutes de couleur testacé-brunâtre. Corse. D’après la description, ne semble pas distinct du Fime- larius Grav. 279, Philonthus (77°) suavus Bris., Harold, Col. Heft, 1867. Il, 116. — Gratiosus Bris., Soc. Ent. Fr. 1866. 359. Allongé, d’un noir luisant , moins densément pubescent de gris. Tête suborbiculaire, un peu rétrécie postérieure- ment, ponctuée comme chez le Rufimanus ; palpes noirs. Antennes noires ; 1°" article testacé, 2° et 3° subégaux, ob- coniques ; 9-10 largement transverses. Prothorax subcylin- drique, arrondi en arrière, tronqué en avant, presque droit sur le milieu des côtés, avec 2 séries de 5 gros points et quelques autres sur les côtés. Ecusson triangulaire, ponctué, Elytres un peu plus larges et un peu plus longues que ie prothorax, subparallèles, d’un vert bleuâtlre assez brillant , à ponctuation assez forte et écartée; pubescence grise, peu serrée, assez longue et un peu redressée. Abdomen de la largeur des élytres, parallèle, transversalement déprimé à la base des deux premiers segments, à points bien distincts, écartés, à pubescence grise, couchée et écartée, avec quel- ques longs poils droits, noirs, épars sur le disque et les bords latéraux. Pattes antérieures avec les hanches d’un rouge testacé , toutes les jambes et les larses, ainsi que les h pattes postérieures, d’un brun noirâtre, un peu ferrugi- neux sur les cuisses. — Long. 3,5 à 4 mill. Se distingue du Rufimanus, dont il est voisin, par sa taille plus petite, sa forme plus étroite, ses antennes plus Courles, ses pattes intermédiaires plus obscures et la ponc- luation des élytres plus écartée. Espagne, Madrid. 280. Philonthus tenellus Wollast., Cat. Can. 1864, 576,— Ph. (155) orbus Kiesw., Berl. Zeit. 1850, 220. Pyrénées ; Canaries. 24, Philonthus rubisinosus (102a) Solsky, Hor. Soc. Ent, Ross V, 30, = Turbidus Er., Gen. Staphyl. 484, Egypte, Canaries, siadagascar, 9204 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 282, Philonthus xantholinoïdes Wollast., Cat. Can, Col 1864, 577, 880. Semblable au tenellus, mais autrement coloré, moins noir, avec le prothorax peut-être roux-ferrugineux. Têle plus grande, plus carrée, tronquée plus droit à la base, plus distinctement canaliculée en devant, sans impression triangulaire, plus profondément ponctuée de chaque côté, ainsi que le prothorax; yeux plus petits. Elytres sensible- ment plus grandes ; chaque segment de l'abdomen moins grossièrement ponctué à la base. Antennes un peu plus longues. — Long. 4,5 mill. Ténériffe, Santa-Cruz ; un seul individu, avec le tenellus, 230° XANTHOLINUS Serv. 283. Xantholinus melanarius Fauv., — Morio Reitter, Berl. Zeit, 1872. 167 (nomen præoccup.). Voisin des X. ochraceus et atratus. Noir, brillant; jambes, larses et marge des derniers segments abdominaux ferrugineux. Tête à ponctuation dense et profonde sur les côtés, çà et là ruguleuse ; milieu du front lisse, poli ; elle est un peu plus longue que large et pas plus large que le prothorax ; celui-ci seulement un peu rétréci en arrière, d’un quart plus long que large ; côtés, dans leur plus grande largeur, marqués de petits points très-fins, épars, ne pa- raissant pas finement chagriné en travers ; séries discoïdales composées de 4 ou 5 points profonds, celles des côtés de 9 points environ, moins marqués, le plus inférieur des pre- miers se trouvant au commencement du dernier tiers infé- rieur du prothorax, et les derniers étant réunis dans le premier tiers supérieur ; les sillons profonds qui partent du bord antérieur de la tête se réunissent visiblement au mi- lieu, ce qui n’est pas le cas chez l’atratus ; élytres avec un très-faible reflet bronzé, finement et éparsement porc- tuées, les points formant dans chacune trois séries, dont les deux externes sont très-régulières; abdomen à pubes- cence et ponctuation fines et écartées. — Long. 6,5 mill. Deux exemplaires pris à Frendah (Algérie), dans une grotle, EL are ST AU PMR fs fé Hilo Tr : ; - BRACHÉLYTRES. — STAPHYLINIDÆ, 305 J'ai changé le nom de cette espèce , déjà employé par M. Wollasion (A. Fauvel). 284, Xantholinus (7:) éenuipes Baudi, Berl. 1869. 388. Faciès des tricolor les plus petits et les plus clairs, presque de la taille du longiventris, plus grêle que l’un et lautre, roux-testacé en entier probablement © , ou devant de la tête, dessous et poitrine noirâtres, 2 derniers seg- ments de l’abdomen bruns &?, luisant, peu pubescent de fauve. Tête plus grande, plus large que le prothorax, ovale- oblongue, à peine rétrécie par devant, finement et peu densément ponctuée , ponctuation sensiblement plus fine et plus épaisse en devant, condensée en strigosités longitudi- nalement ; front marqué entre les antennes de deux sillons courts et obsolètes, bisinué en devant, avec un lobe médian petit, élevé ; yeux très-petits, orbiculaires, déprimés, noirs. Antennes fortes, plus longues que la tête, articles 2 et 3 subégaux, obconiques ; 4-10 épaissis peu à peu, à peine plus courts que larges ©, sensiblement plus courts G', Trousses ; palpes du longiventris. Prothorax près de deux fois plus long que large, rétréci vers la base, parallèle sur les côtés, au-delà du milieu, élargi sinueusement en devant, ironqué presque droit au milieu de la base, arrondi aux angles postérieurs, plus étroit que les élytres, assez con- vexe ; Séries dorsales environ de 45 points, très-confuses, Souvent géminées ; séries en S peu régulières, tous les points plus fins et plus rares vers la base qu’en devant : bande médiane lisse, rétrécie par devant, surface très-lisse, celle de la tête, avec de très-fins plis ondulés, comme dans linearis. Ecusson lisse, avec 2 points subapicaux. Elytres imbriquées, subdéprimées, un peu élargies vers l'extrémité, plus courtes que le prothorax, une fois et demie plus lon- gues que larges, largement arrondies au bout avec l'angle Sutural obtus, couvertes d’une ponctuation fine, serrée et égale. Abdomen légèrement rétréci vers la base et épaissi au bout, avec un pointillé très-fin et rare. Pattes d’un roux lestacé, allongées ; cuisses antérieures assez grêles ; jambes antérieures épineuses ; larses grèles, antérieurs 4 un peu plus épais. — Long. 8 mill. 806 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Il diffère de tous ses congénères par la sculpture de la tête, la structure de ses antennes ; ses yeux très-petits et son habitat, près des grottes el dans les lieux privés de la lumière, le rapprochent des Glyptomerus. Apennins. & se reconnaît à ses antennes plus courtes, au 7° segment dorsal de l'abdomen marqué d’une dépression en triangle à bords élevés et échancré au bord apical, cilié de fauve, ventral avec une excavation longitudinale à bords relevés et échancré au bout ; antennes un peu plus longues. 285. Xantholinus Titus Saulcy, Soc. Ent, Fr. 4864. 642. — Rufipennis Er. Syrie. 231° LEPTOLINUS Kraatz. 286. Leptolinus (1) sareptanus Stierl., Soc. Ent. Suis., II, 1867. 247.— Abeille, NII, 493.— Nothus Er. Geu. 338, Sarepla, Europe mér. 287. Leptolinus (1°) versicolor Solsky, Hor, Soc, Ent, Ross. 1874, VIII, 181, A peu près de la taille du nothus, mais très-différent par sa coloration et la forme des parties du corps. Moins pa- rallèle, plus étroit, avec la tête plus grosse, ovoïde, sub- triangulaire ; élytres plus courtes, surtout plus déprimées et plus étroites, ne dépassant pas la largeur du prothorax à la base, Tête un peu plus large que le prothorax en avant et presque aussi longue que lui, ovoïde, légèrement rétrécie en avant, subtriangulaire, à angles postérieurs largement arrondis, notablement plus convexe que chez L. nothus, d’un brun de poix presque terne , très-finement pubescente de poils jaunâtres, très-densément criblée de points fins, oblongs, profonds, qui ne sont distincts que sur un très- étroit espace au milieu et en arrière, se transformant sur le reste de la surface, surtout vers le bord intérieur des yeux, en rides longitudinales confluentes ; au milieu , sur toute la longueur, une très-fine ligne imponctuée, un peu élevée, BRACHÉLYTRES. —— STAPHYLINIDÆ. 507 obsolète. Bouche el palpes ferrugineux , très-peu plus foncés vers l’extrémité. Prothorax conformé et ponctué comme chez nothus, seulement un peu plus élargi aux angles antérieurs et, par cela, paraissant plus étranglé au milieu, de la cou- leur brune de poix de la tête, mais plus luisant qu’elle. Elytres plus courtes que le prothorax et ne dépassant pas la largeur de la base de celui-ci, parallèles, déprimées, fine- ment, assez densément pointillées, pubescentes, les points à peu près de la grosseur de ceux du prothorax, mais un peu plus serrés ; testacées, plus brunâtres vers la base, même noirâtres à la base et le long de la suture. Abdomen d’un noir de poix, conformé et sculpté comme chez L. nothus, un peu mat, couvert d’une pubescence jaunâtre, plus longue et plus abondante que celle du devant du corps, les bords postérieurs des derniers segments du ventre et son exiré- milé roussâtres. Pattes et hanches roux ferrugineux.— Long. 12 mill. Russie, Astrakhan. 232° METOPONCUS K7. 286. Meioponceus (1a) tricolor Brancsick, Berl, 1870. 418. Cylindrique, roux; se distingue des espèces du genre par sa coloration particulière , constante, en outre par sa forme très-cylindrique, par sa tête à proportion plus longue et plus étroite. Les gros points de la têle sont groupés comme dans le brevicornis. Tête noire, finement et densément ponctuée, de moitié plus longue que le prothorax ; celui-ci est plus étroit que la têle, un peu rétréci par derrière et fortement étranglé au milieu sur les côtés ; une fine ligne médiane va du milieu de son dos à la base; les points et les lignes enfoncés des côtés du pronotum, sont comme dans le brevicornis. Elytres d’un noir de poix, testacées à la base, très-finement ponctuées, un peu plus larges à la base que le prothorax, un peu élargies par derrière. Abdo- men parallèle, noir, luisant, lisse ; anus brun-jaune. Tout l’insecte est garni, sur les côtés, de longs poils écartés. — Long. 5,6 mill. Hongrie ; sous les écorces. 308 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 289. Betoponcus (1) Iæviusculus Solsky, Bul, Mosc. 1864, L33. — Ab,, IV, 497, Volhynie. 233° LEPTACINUS Er. 290. Leptacinus (7) berytensis Saulcy , Soc. Ent. Fr. 1864. 643. Etroit, noir, luisant; d’une taille supérieure aux plus grands formicetorum ; se reconnaît au premier coup d'œil par sa tête bien plus grande et plus longue, à ponciuation plus forte , mais à peine plus serrée, ses sillons frontaux plus courts à proportion, les antennes bien plus longues, brunes, à 2° article seulement roux, le prothorax bien plus dilaté en avant, plus rétréci en arrière , à ponctuation plus forte, les séries étant de 40 points, les élytres plus longues, plus ponctuées, d’un brun testacé, avec l’angle apical ex- terne largement pâle-testacé, d’où le brun forme un trian- gle ; l'abdomen noir en entier et les pattes d’un testacé moins clair, ainsi que les parties de la bouche. — Long. 8,3 mill. Syrie, Beyrouth. 291. Leptaeinus (3) Sebusæus Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864, 643, Noir luisant, de la taille des plus grands batychrus, mais plus large ; il diffère, en outre, de cette espèce par la ponctuation bien plus forte et bien moins serrée sur la tête, les antennes plus longues, les sillons frontaux plus courts et plus nets, la tête bien plus large en arrière et plus rétrécie en avant, les séries dorsales du pronotum de 10 points seulement, mais ces points plus forts ; les ély- tres plus fortement poncluées, noires dans leur première moitié, ainsi que sur la suture, avec l’angle apical externe d’un testacé pâle et l’abdomen moins densément et plus fi- nement ponctué, noir à l’extrémité ; dans les antennes, ce sont les articles 2 à 5 qui sont plus longs que chez le Baty- chrus. — Long. 4,5 mill. Palestine , Jérusalem ; un seul exemplaire. RE ee DS SU ET BRACHÉLITRES.= STAPHYLINIDÆ. 309 292. Leptacinus (6°) othioides Baudi, Berl, 14870, 390, note. Très-voisin du formicelorum ; il en diffère par le corps noir, les antennes et les élytres concolores , d’un noir de poix, palites brunes; par sa tête plus allongée, pius ar- rondie par derrière ; un peu plus densément, pas plus for- tement ponctuée; par la ponctuation plus obsolète sur les élytres, plus distincte sur l'abdomen; il a d’ailleurs presque la même structure et la même taille. — Plus petit et plus étroit que le linearis, tête plus parallèle sur les côtés, plus visiblement arrondie à la base, plus finement ponc- tuée ; pronolum à séries de points plus fins, quoique assez profonds , plus nombreux ; 1°" article des antennes noir, élytres et pattes plus obscures. — Long. 4 mill. [talie, dans les débordements du Po. 293. Leptaeinus (4) ériangulem Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864. 643. Noir brillant; de la taille des petits Batychrus , il en diffère par les antennes un peu plus courles et moins épaisses, les sillons frontaux moins forts et moins longs, la lête moins densément et plus finement ponctuée, le pro- nolum à séries dorsales de 9 points seulement, el à points latéraux moins nombreux ; les élytres noires, avec une grande lache apicale externe d’un testacé pâle bien tran- ché, de sorte que le noir forme un triangle, à points moins serrés et l'abdomen plus finement ponctué. La forme est moins parallèle, le prothorax plus étroit, plus rétréci à la base. — Long. 4 mill. Syrie, 235° OTxius Steph. 294. Gthius brachypterus Wollast, Cat. Can. 1864, 580. — Atlant, 1865. 499, 1378. — Philonthoides Wollast. id. 581. Noir , élytres brunes, courtes, légèrement et peu densé- ment poncluées. Tête épaisse, assez allongée , marquée de chaque côté de points assez rares et peu profonds ; yeux 810 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. très-petits; prothorax marqué de chaque côté de 3 ou 4 points et de quelques autres sur les côtés ; abdomen densé- ment, mais légèrement pointillé et ruguleux, avec une teinte métallique obsolète, plus clair au bout ; antennes d’un roux testacé ; leur base et les pattes d’un brun testacé, — Long. 7 mill. Il est facilement reconnaissable à sa couleur noire, à ses élytres extrêmement courtes, brunes, finement et rarement pointillées, à sa tête oblongue un peu épaisse, à son abdomen légèrement métallique , et ses membres d’un brun testacé, Ses petits yeux et son faciès général le rapprochent du Jansoni de Madère, mais il est plus petit, avec les membres plus courts et les élytres bien plus finement sculptés et moins développées. Gomère ; Grande-Canarie. 237° PLATYPrOosOoPUSs Mann. 295. Platyprosopus (3°) bagdadensis Stierl Soc. Ent. Suis, 4867. 218, — Ab., VII, 192, Syrie. PÆDERIDÆ. 2399 SCIMBALIUM Ér. 296. Seimbalium (4) Saintpierrei Allard, A46., V. 1869. L65. — Testaceum Er, Gen. 581. - Algérie. 297. Seimbalium (5) longipenne Brisout. Gren. Cat. 1863. 35.—Pubipenne Fairm,. An. Fr, 1860, 158, France méridionale. 240° LATHROBIUM Grav. 298. Lathrobium (4) Letzneri Gerhardt, Berl. 1868. 257. Allongé, ailé, noir, houche, antennes, pattes, excepté les hanches, el auus d'un jaune rouge brun; partie aulrrieure BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDA#. si1 du corps très-luisante, abdomen mat ; pubescence fine, plus serrée sur l’abdomen et les antennes. Têle en carré arrondi jusqu'aux yeux, de là en triangle pointu jusqu’à la bouche ; mandibules à pointe noire. Antennes atteignant la base du prothorax ; 4+r article allongé, 3 fois aussi long el 2 fois aussi large que le 2e, élargi jusqu’au milieu, puis parallèle, les autres articles un peu plus longs que larges , dernier obco- nique, pointu, 8° distinctement plus long que ses voisins. Yeux légèrement convexes, à peine saillants ; tête éparsement ponctuée. Prothorax aussi long que les élytres, une fois el demie aussi long que large, de la largeur de la tête, plus étroit que les élytres, assez densément et profondément ponclué , points alignés çà et là, avec une ligne médiane lisse. Ecusson en demi-cercle, vaguement et assez fortement ponctué. Elytres aussi longues que larges, tronquées au bout un peu obliquement en dedans, rouge-jaune clair, 4er tiers, quelquefois un étroit bourrelet basal, noir; celte couleur s'étend davantage le long de la suture et n’est pas nettement séparée de l’autre ; poncluation assez serrée , lé- gère et plus fine que sur le pronotum. Propectus avec une carène médiane tranchante. Cuisses antérieures élargies au milieu, munies en dedans d’une dent vers l'extrémité ; jambes antérieures élargies peu à peu, arquées ; articles 1-4 des tarses fortement dilalés. Abdomen aussi long que Île reste du corps, ordinairement un peu élargi avant la pointe , qui commence à partir du 6° segment; ponctualion très-dense et fine, plus éparse sur le dos des 6° et 7°, qui sont plus luisants ; bord postérieur du 6° ventral et 7° d’un jaune- rouge brun, bord du 6° segment dorsal transparent, avec un étroit liseré blanchâtre : rarement tous les segments ven- iraux ont une bordure plus claire ; les 4 premiers sont presque égaux, 5° et 6° une fois et demie aussi longs que le he, — Long. 8 mill. & 7° segment distinctement échancré en arc, 6° avec une impression longitudinale comme dans le fulvipenne. Diffère du fulvipenne par ses ailes loujours développées et ses élytres rouge clair, el toujours un peu plus larges que le prothorax ; — du boreale par sa taille plus petite, le rouge plus clair des élytres, ses antennes plus grêles, dont les 3 avant-derniers articles sont encore plus longs que 312 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. larges ; — de l’elongatum par la structure des antennes, ainsi que par la ponctuation éparse du dessous de la tête ; — du rufipenne par sa taille plus considérable, sa tête moins densément ponctuée et ses antennes plus déliées ; — du Læ- vipenne par la structure des antennes et la taille. — 11 pré- sente les mêmes différences sexuelles que les rufipenne et fulvipenne. Allemagne , monts Sudètes, Breslau, Dresde et Magde- bourg. 299, Lathrobium (12) pyrenaïeum Fairm, Gren. Cat, 1863. 34, 4kh.—Multipunctum. Gray. Roux marron, luisant , tête et abdomen un peu plus ob- scurs, antennes et pattes d’un roux testacé pâle; tête den- sément ponctuée, lisse au milieu de sa partie antérieure ; prothorax oblong, densément ponctué, avec un espace lisse au milieu ; élytres près de moilié plus courtes, grossièrement ponctuées- -substriées ; abdomen très-finement et très-densé- ment pointillé. — Long. 6 mill. Ressemble beaucoup au multipunctum, mais la tête pré- sente une ponctuation moins grosse, un peu plus serrée et un petit espace lisse au milieu de sa partie antérieure ; an- tennes plus grêles; prothorax un peu moins convexe, ponctué aussi densément, mais bien plus finement ; élytres notable- ment plus courtes ei un peu plus larges que le prothorax, ponctuées comme celui-ci, ainsi que l'abdomen. Hautes-Pyrénées, lac d’Oo. 300, Lanthrobium (142) erythrurum Rottenb. Berl, 1870, 31, — Lusitanicum Grav, Micr, 181, Bien distinct par sa ponctuation, allongé, parallèle et assez aplati; palpes, antennes et pattes jaunâtres ; élytres, excepté la base , qui est d’un noir brillant , dernier et avant-dernier: segments de l’abdomen d’un rouge assez vif ; antennes grêles et allongées, bien plus longues que la tête et le pro- thorax, 8° article beaucoup plus long que le 2°. Tête rétrécie par devant, plus longue que large, plus étroite que le pro- thorax ; front et vertex lisses ; pourtour postérieur et latéral BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. 513 garni de points épars, de force différente, dont quelques-uns se font remarquer par leur grosseur et leur disposition par paires. Prothorax près d’un tiers plus long que large, presque pas rétréci par derrière, presque droit sur les côtés, avec les angles antérieurs obtus, les postérieurs arrondis ; 2 lignes longitudinales parallèles de points placés un peu irréguliè- rement ; bords latéraux ponctués vaguement , plus finement que la tête sur une assez petite étendue, de sorte que le milieu est lisse, à l’exception des lignes ponctuées. Elytres plus larges et un peu plus longues que le prothorax, garnies par derrière et en dehors d’environ six rangées de points un peu irrégulières par devant ; épaules à angle droit et un peu arrondies. Tout l’abdomen assez finement et très-densé- ment, un peu rugueusement ponctué, à l'exception du 6° segment, qui est rarement ponctué. Cuisses antérieures fortes, médiocrement échancrées au bout. — Long. 7 mill. & 6° segment ventral petit et assez profondément incisé, 7° allongé, bilobé. © 6° et 7e segments ventraux sans marques distinctives. Sicile , Catane et Palerme ; en nombre , au pied des peu- pliers blancs. Forme le passage entre les Lathrobium et les Achenium, par sa forme un peu déprimée, ses longues antennes et sur- tout la distribution des points sur le pronotum. 304. Lathrobium (15) Sisara Saulcy, Soc. Ent. Fr. 4864, 647. Diffère du Lusitanicum, dont il est voisin, par ses élytres plus courtes et sa ponctuation plus forte et plus régulière, Tête un peu plus petite, d’un noir très-brillant, à ponctua- tion plus rare et très-forle ; parties de la bouche et an- tennes testacées , ainsi que les pattes ; base de la tête à ponctuation fine, rugueuse, bien moins forte et serrée; der- niers articles des antennes bien plus courts. Prothorax à peine plus large que la tête, une fois et demie aussi long que large, d’un noir très-brillant; côtés droits, légèrement rétrécis vers la base ; bords antérieur et postérieur droits ; angles antérieurs droits, postérieurs arrondis ; sur le disque, ABEILLE, . VIII, 1872, 30 314 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPF. deux lignes d’environ 11 points, séparées par un espace lisse ; en dehors, de chaque côté, environ 25 points dis- posés irrégulièrement; tous ces points très-forts; dans le Lusitanicum, les séries dorsales ont 17 points moins forts, ceux des côtés sont aussi plus nombreux et moins forts, et le prothorax est aussi large à la base qu’en avant. Ecusson comme dans celui-ci, avec quelques points extrêmement fins. Elytres de la longueur du prothorax, d’un beau rouge, avec la base étroitement noire; 8 lignes entières et régu- lières d’environ 12 à 15 gros points, y compris la marginale et la suturale, qui est enfoncée. Chez le Lusitanicum, les élytres sont d’un tiers plus longues que le prothorax, à base noire plus large ; les lignes de points se confondent vers le sommet, où la ponctuation devient irrégulière ; elle est, en outre, plus serrée, el les lignes sont de 17 à 20 points. Abdomen noir, 6° et 7° segments roux ; très-fine- ment et densément ponctué, sauf sur la 2° moitié du 6° seg- ment et sur le 7°, où la ponctuation est rare. Pattes comme dans le Lusitanicum. — Long. 7 mill. » Palestine , au bord du torrent de Cison ; une seule ©. 302. Lathrobium (16) Manueli Fauv,, Soc, Linn. Norman. IX, 1865, 304, N'a d’affinités réelles avec aucune autre espèce du genre. Faciès du Lusitanicum, maïs très-différent. Déprimé, al- longé, parallèle, d’un noir de poix très-brillant ; palpes, antennes, élytres, sauf le tiers basilaire.et le repli externe, la marge des segments et l'extrémité de l’abdomen (6° seg- ment presque en entier et 7°) d’un rougeâtre testacé. An- tennes de la longueur de la tête et du prothorax ; 4‘ article long, 2° près d’un tiers plus court que le 3°, 4-7 égaux, les suivants subégaux, dernier en ovale allongé. Tête briève- ment ovoide, de la largeur du prothorax, à ponctuation forte, éparse, plus serrée postérieurement. Prothorax sub- quadrangulaire, d’an quart plus long que large, très-dé- primé ; côtés subparallèles, quoique se rétrécissant visible- ment d'avant en arrière; angles obtus ; sur le disque, deux séries de 43 à 15 points, comme imprimées dans un sillon sinueux en arrière; côtés à points presque en séries, peu BRACHÉLYTRES. = PÆDERIDÆ. 915 nombreux. Ecusson sans points visibles. Elytres de la lon- gueur du prothorax, un peu plus larges que lui, marquées de 7 à 8 séries de points assez obsolètes, presque effacés vers l'extrémité. Abdomen peu brillant, à pubescence lon- gue, serrée, et à ponctuation très-fine et dense. Pattes tes- tacées. — Long. 7,5 mill, & 6° segment ventral échancré au milieu, 7° profondé- ment incisé à angle aigu. Piémont. 303, Lathrobium (222) gracile Hampe, Berl, 1866. 3741, Voisin du punctatum , mais bien plus grêle, et prothorax plus ovale. Antennes grêles et déliées, noirâtres, les articles à la base et le dernier tout entier jaune-rouge. Dernier article des palpes maxillaires noir. Tête presque ronde, finement et pas densément ponctuée. Prothorax presque en ovale parfait, à peine plus large que la tête, mais notable- ment plus étroit que les élytres, tous les angles également arrondis, plus rétréci par derrière que par devant ; pas den- sément, mais assez fortement ponctué, avec une ligne mé- diane lisse. Elytres à peine plus longues que le prothorax, vaguement et très-obsolètement ponctuées. Pattes assez robustes, cuisses antérieures noirâtres. — Long. 4,8 mill Croatie, Agram. | 304. Lathrobium (31) manrianense Fauv., Bull. Soc. Lin. Norm., IX, 14865. 300. Faciès du picipes, coloration du pallidum, d’un tiers plus petit que ces deux espèces ; très-distinct par la ponctuation serrée et assez fine de la tête et du prothorax, la forme étroite et allongée de ce dernier, et ses élytres élargies, plus longues que le prothorax, à ponctuation écartée et assez forte. D’un testacé rougeàlre luisant, sauf l'abdomen, qui est moins brillant. Antennes plus courtes et moins épaisses que chez le pallidum, de la longueur de la tête et du prothorax, 4° article gros, en cône oblong, 2-3 égaux, les suivants progressivement moniliformes, dernier court, brièvement 316 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. acuminé , submoniliforme. Tête moins triangulaire que chez le pallidum, plus parallèle, plus convexe ; angles postérieurs plus arrondis ; ponctuation assez forte et serrée, plus éparse sur le disque ; une petite dépression irrégulière à la hauteur des yeux, Prothorax allongé, d’un tiers plus étroit que les élytres, d’un tiers au moins plus long que large, parallèle ; angles antérieurs et postérieurs également et largement ar- rondis, ponctuation un peu plus forte que celle de la tête, serrée, en 7 ou 8 lignes de points confuses ; un espace médian étroit, lisse. Ecusson lisse. Elytres notablement plus longues que le prothorax, un peu élargies en arrière, à ponctuation écartée assez forte, formant des lignes très-confuses. Abdo- men assez brillant, à pubescence jaunâtre et ponctuation fine, égale et serrée. Anus et paltes d’un testacé clair. d inconnu. — Long. 5 mill. Savoie , St-Jean-de-Maurienne, sous des détritus. 305. Lathrobium (382) punetatissimum Scriba, Berl. 1870. BA7, Forme du picipes Er., dont il s'éloigne par sa ponctua- tion très-épaisse el par ses antennes moins déliées. Antennes rouges, à peine épaissies vers l'extrémité ; avant-derniers articles pas plus longs que larges, palpes entièrement rouges. Tête de moitié plus large que le prothorax, ar- rondie, un peu convexe, à points très-serrés, assez forts el égaux, formant çà et là des rugosités. Prothorax d’un tiers plus long que large, bien plus étroit ‘que les élytres, dis- tinctement rétréci vers la base, très-densément ponctué comme la tête, une ligne lisse longitudinale peu distincte sur le milieu, produite par le manque de points. Elytres d’un tiers plus larges et plus longues que le prothorax, plus fortement et moins densément ponciuées, d’un rouge brun, un peu plus claires vers l’extrémité. Abdomen très-densé- . ment et finement ponctué, un peu plus éparsement vers le . bout ; bord postérieur des 6° et 7° segments bordé de « rouge-jaunâtre. Pattes plus robustes que dans le picipes, : rouges, — Long. 5,6 mill. d' 6° segment ventral légèrement impressionné dans sa longueur et légèrement échancré au bout, 7° avec une en- BRACHÉLYTRES, — PÆDERIDÆ. 917 taille triangulaire et muni, de chaque côté, dans son milieu, d’un tubercule garni d’une pubescence noire, épaisse. Sicile, Grèce, Naxos et Parnasse, 306. Lathrobium Soïskyi Harold, Cat. Col. . — Gracile Solsky, Soc. Ross. 1866, 82,— Ab,, V, 278. Russie méridionale. 507. Lathrobium (26°) suturale Wenck. Cat, Col. Alsace, 1866. 127. — Ab, IV. 1. France. 308. Lathrobium (32) Yansoni Crotch,, 441.—Ab., VI, 119,— Pallidum Nordm. Angleterre, France, etc, 309. Lathrobium (13) galilæum Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864. 648, — Arabicum Saulcy, L c. Voisin du séilicinum ; son faciès est celui d’un Lithocharis, mais il s'éloigne de ce genre par son labre bilobé, non denticulé , ainsi que par ses jambes antérieures. Assez dé- primé, d’un noir assez brillant. Têle carrée, un peu élargie vers la base ; côtés et base légèrement arrondis, avec les angles poslérieurs ronds: couverte d’une ponctuation ru- gueuse, forte et très-serrée. Antennes rousses, ainsi que la bouche; 8° article plus d’une fois et demie plus long que le 2e, les suivants diminuant insensiblement de longueur, 14° à peine une fois et quart plus long que le précédent. Pro- thorax plus étroit que la tête, légèrement rétréci vers la base, ayant sa plus grande largeur au premier tiers; côtés droits ; angles arrondis ; surface ponctuée tout à fait comme la tête, avec une étroite ligne longitudinale lisse, un peu élevée vers la base, Ecusson ponctué. Elytres une fois et demie aussi larges el aussi longues que le prothorax, d’un brun roux, un peu rembrunies vers l’écusson, impression- nées le long de la suture, à ponctuation plus grosse et plus rugueuse. Abdomen très-finement et très-densément ponc- 018 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, tué ; extrémité du 6° segment el 7° d’un brun roux. Pattes rousses, — Long. 5,5 mill. Diffère du Stilicinum par la ligne lisse du pronotum, le 3° article des antennes bien plus long et les élytres plus rousses. o 6° segment ventral avec une impression longitudinale vers l'extrémité et très-légèrement échancré; 7° triangulai- rement incisé. Palestine, bords du lac de Tibériade, Amman. 310. Lathrobium (12) Lethierryi Reiche, Mém. Soc. Linn. Norm., 1869, XV, 37, Brun ; palpes, deux premiers articles des antennes, pattes et bord des segments abdominaux roussâtres. Tête, prothorax et élytres à ponctuation serrée. Tête arrondie, 2e article des antennes un peu plus petit que le 3°, dernier ovale, acuminé. Prothorax de la largeur de la tête, un peu plus long, très-arrondi sur les côtés, très-rélréci en avant, peu en arrière, à angles arrondis; une ligne médiane lisse, lon- gitudinale. Elytres de la longueur du prothorax et un peu plus larges. Abdomen subponctué ; pattes subroussâtres ; cuisses très-dilatées dans le œ. — Long. 10 mill. Algérie, Philippeville, Bône, Alger. Se distingue facilement de ses congénères par sa laille et surtout par sa largeur, indépendamment des caractères indiqués ci-dessus. On le rencontre souvent d’une couleur plus pâle et presque testacée. 314, Lathrobium (4162) Krniense Joseph, Berl. 1868, 365. Ailé, allongé, testacé, luisant, forme déprimée comme dans Achenium et Scimbalium, tête presque carrée, mandibules fortes et très-prolongées ; prothorax oblong, avec un sillon médian linéaire ; tête et prothorax marqués de points plus profonds et moins denses, sur les élytres plus forts et plus denses , mais moins profonds; partie supérieure du labre, yeux , surface de l’abdomen noirâtres ; cuisses antérieures renflées et remarquables par une courte épine sur la partie la plus saillante ; cuisses antérieures denticulées de la même façon, — Long. 6 mill. x À Ne BRACHÉLYTRES, — PÆDERIDÆ. 919 Espèce remarquable par sa forme déprimée à la manière des Achenium, ses yeux noirs grands, ses mandibules fort saillantes, et ses cuisses antérieures munies d’une dent, épaisses , très-larges , et ses cuisses inférieures armées de même. Jaune brunâtre, légèrement luisant par devant: abdomen mat, gris noirâtre en dessus, brun de poix en dessous, jaune brunâtre à la pointe. Tête (non compris labre et mandibules) presque carrée, et, en tirant une ligne au-devant des yeux, oblongue transversalement, parallèle sur les côtés, avec les angles postérieurs arrondis ; éparse- ment, mais profondément ponctuée ; la plupart des points au bord postérieur et sur les côtés, et le moins sur le vertex et entre les yeux ; intervalles lisses sur la tête et le pro- nolum. Antennes fortes et finement pubescentes, un peu plus courtes que la tête et le prothorax ensemble, 4°° article le plus long et le plus épais, 2° et 3° d’égale longueur, de moitié plus longs que larges , plus longs que les suivants , qui sont presque carrés et presque égaux entre eux, dernier en pointe obluse. Yeux noirs, un peu plus grands et plus saillants que dans les autres espèces. Mandibules d’un tiers de la longueur de la tête, présentant une dilalation dentiforme très-forte ; les autres parties de la bouche, ainsi que l’écusson el le prothorax, qui est oblong. Prothorax de moitié plus long que large, grandement d’un tiers plus long que la tête, plus fortement ponctué, avec une ligne longitudinale droite au milieu, et une fine impression, qui va de la base au-delà du milieu ; bords latéraux parallèles et droits, angles arrondis. Elytres à peine d’un quart plus longues que larges, un peu plus courtes et plus larges que le prothorax , densément et grossièrement, mais légèrement ponctuées, avec les inter- valles inégaux, mats ; suture un peu élevée ; ailes dépassant d’un millimètre l'extrémité de l'abdomen. Ce dernier presque parallèle , rétréci seulement au dernier segment, d’un gris noirâtre en dessus, à l’exception du dernier , avec une fine pubescence serrée et des poils épars écartés, gris, d’un bru- nâtre de poix en dessous. Les deux pénullièmes segments ventraux ne présentent ni tubercules, ni enfoncements, ni entailles. Pattes courtes et assez robustes ; cuisses anté- rieures très-larges , fortement épaissies , munies d’un luber- 320 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. cule dentiforme, qui est séparé par un enfoncement en forme de sillon de l'insertion des cuisses inférieures. Ces dernières , non épaissies, présentent une petite bosse denti- forme. Le 2e article des tarses postérieurs plus grand que le 4°" et que les 2e et 4° ; du reste, comme dans les Lathrobium. A cause de sa surface lisse, qui le rapproche des Ache- nium , de la forme de la tête, s’éloignant un peu de celle des Lathrobium, du sillon sur le pronotum et de la structure des cuisses antérieures, on a formé pour lui le sous-genre Centrocnemis. 2419 ACHENIUM Steph. 312, Achenium (9) Sennacherib. Saulcy, Soc. Ent. Fr, 1864. 6A6G. Voisin du striatum pour la disposition des couleurs, mais plus large, un peu plus grand et tout différemment ponctué ; pattes, parties de la bouche et antennes comme chez le strialum, seulement les articles antennaires un peu plus longs. Tête noire, bien plus arrondie sur les côtés el les angles postérieurs, densément couverte de gros points plus fins et moins serrés vers le centre. Prothorax noir, de la largeur de la tête, rétréci vers la base; angles anté- rieurs droits, postérieurs très-arrondis, beaucoup plus lar- gement que dans le s{riatum ; côtés moins droits et offrant également un léger sinus; disque avec 2 séries d’environ 41 gros points el 12 autres points placés irrégulièrement sur les côtés; en outre, une ponctuation plus fine et serrée, ne laissant de lisse qu’une étroite ligne médiane et, de chaque côté, un fort petit espace. Ecusson rouge, légère- ment ponctué. Elytres rouges, très-légèrement rembrunies vers l’écusson et les angles apicaux externes, d’un quart plus longues et plus larges que le prothorax, couvertes d’une ponctuation assez forte et un peu rugueuse, disposée presque en lignes vers la base, et d’une ponctuation plus fine et éparse dans les intervalles. Abdomen noir, 6: et 7° segments rouges ; ponctuation très-régulière, plus forte etm oins serrée que chez le sérialum. Pubescence comme chez celui-ci, — Long., 7,6 mill, o 7° segment ventral échancré en triangle, Palestine, Jérusalem, Djenin, BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. 924 313. Achenium Saintpierrei Allard, 4b., V, 1869. 465, — Scimbalium testaceum Er. Oran, 314, Achenium pallidipenne Stierl., Soc. Suiss. Ent. 1867. 220.—Ab., VII, 194.—Lathrobium (34) dividuum Er, Gen, 601, Russie méridionale, Sarepta. 315. Achenium nigriventére Fairm., Soc. Ent, Fr. 4870, 372. Allongé, déprimé, d’un noir-brun assez luisant ; élytres rousses , devenant noires peu à peu à la base ; bouche , an- tennes et pattes d’un testacé roux; segments abdominaux étroitement bordés de fauve. Tête peu densément ponctuée. Prothorax en carré oblong, faiblement , mais densément pointillé, avec un espace médian lisse , bien limité par des lignes de points serrés ; angles antérieurs obtus, postérieurs arrondis. Elytres près d’un tiers plus longues que le pro- thorax, non siriées, faiblement, mais densément pointillées ; points presque obsolètes à l'extrémité, avec une strie su- turale enfoncée. Abdomen unicolore , largement rebordé, très-finement et densément pointillé. — Long. 6,5 mill. Se reconnaît aisément à son abdomen unicolore, à son pronotum non atténué en arrière, couvert d’une poncitua- tion excessivement fine, serrée, laissant au milieu une bande lisse bordée de deux lignes finement ponctuées, à ses élytres passant graduellement du rouge au noir, très-fine- ment ponctuées, sans siries. Maroc, Tanger. 316, Achenium (122) suhcœeum Wollast., Gat. Canar, Col, 1864. 581, 888. Pâle, très-déprimé , aptère ; tête et prothorax très-lui- sants , roux testacé. Tête largement cordiforme, à points profonds, assez rares; yeux très-petits, ne se distinguant pas en dessus. Prothorax en trapèze, large en devant et rarement ponctué de chaque côté, Elytres très-courtes, à points légers et rares, et testacées, ainsi que l’abdomen. 322 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Antennes grêles, d’un testacé brun , ainsi que les jambes; cuisses larges, d’un testacé pâle, comme les tarses, — Long. 6 mill. Sa surface extrêmement déprimée, sa tête largement ob- cordiforme, son prothorax irapézoïde, ses cuisses larges, ses jambes antérieures très-sinuées et ses pattes postérieures grêles, en font bien un Achenium ; mais son corps aptère, ses élytres grandement raccourcies et ses yeux presque ob- solètes lui donnent un cachet qui lui est propre. Sa cou- leur, extrêmement pâle, ie distinguent parfaitement. Lanzarote ; un seul individu, sous une pierre. 317, Achenium (12b) salinum Wollast., Cat, Canar, Col. 1864. 582, 889, Etroit, assez convexe, ailé; tête et prothorax luisanis, d’un roux ferrugineux, régulièrement et assez profondément ponctués. Tête en ovale triangulaire; yeux peu grands, saillants. Prothorax étroit , un peu élargi en devant, avec une ligne médiane lisse. Elytres moins luisantes, d’un tes- tacé pâle, rembrunies à la base, très-légèrement et peu pointillées. Abdomen subopaque, roux-brun. Antennes grêles, d’un roux ferrugineux, ainsi que les pattes; tarses postérieurs plus pâles. — Long. 5,3 mill. Son genre de vie diffère complètement de celui du swb- cœæcum; au lieu de vivre sur les montagnes, il se trouve au bord du curieux lac salé de Januvio. Son corps, extré- mement étroit et relativement convexe, ainsi que sa tête plus oblongue et son prothorax élargi en devant, lui don- nent, au premier abord , l'aspect d’un Lathrobium ; mais ses cuisses très-développées, ses jambes antérieures profon- dément sinuées et ses tarses postérieurs plus grêles, avec leur dernier article plus allongé, le rapportent aux Ache- nium. On le distinguera par sa têle et son prothorax d’un roux ferrugineux, régulièrement et un peu densément ponc- tués pour un Achenium ; le pronotum seul a un espace cen- tral lisse ; par ses élytres testacées, très-faiblement luisantes el très-légèrement pointillées, par son abdomen d’un brun rougeâtre subopaque et ses membres d’un roux ferrugineux. Gomère ; un seul exemplaire. BRACHELYTRES, == PÆDÉRIDÆ. 029 22° DoLICAON Cast. 318. Dolicaonr (2) syriaeus Saulcy, Soc. Ent. Fr. 4864. 644. Voisin d’'Illyricus, mais plus grand, 4 fois moins densé- ment ponctué, bien plus brillant, coloration analogue , très- brillant sur tout le corps. Tête ovale, noire, lisse, avec quelques points assez gros disséminés ; pattes el antennes rousses, Antennes bien plus longues que dans Illyricus, articles beaucoup plus longs, 3° presque double du 2°, 4°, 5° et 6°, semblabies au 2°, 7-10 plus longs que larges, mais plus courts que les précédents ; dernier une fois et demie plus long que le 10°. Prothorax noir, aussi long el à peine plus étroit que la têle, très-légèrement rétréci vers la base, plus allongé que chez l’Illyricus ; côtés droits ; angles anté- rieurs obtus, postérieurs arrondis; ponctuation assez forte, très-espacée, disposée presque en lignes, avec un espace lisse assez large au milieu. Ecusson lisse, marqué tout à fait à la base de deux ou trois petits points très-fins. Elytres un peu-plus étroites à la base que le prothorax, légèrement élargies en arrière, obliquement tronquées en dedans à l’ex- trémilté , rouges, à ponctuation assez forte et peu serrée, d’un quart plus courtes que le prothorax, à strie suturale bien marquée. Chez l’Illyricus, les élytres sont plus courtes, beaucoup plus densément ponctuées, ainsi que le reste du corps, et à strie suturale à peine marquée. Poitrine rouge. Abdomen moins parallèle et bien plus fortement rebordé que chez ce dernier, élargi aux deux tiers, brillant, noir; 6° et 7° segments rouges; segments noirs, avec une ponc- tuation assez forte, mais peu serrée à leur base, devenant plus fine vers leur milieu et laissant l'extrémité de chacun assez largement lisse; les segments rouges (6e et 7°) sont presque lisses, avec quelques points fins et très-épars. Pu- bescence grise, très-fine et très-peu serrée. Pattes testacées, plus longues que dans l’Illyricus. — Long. 8 mill, Palestine, Jérusalem ; une seule ©. 32/ DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 319. Dolicaon (1°) cribricollis Fauv,, Mém. Soc, Lin. Norm. 1869, XV, 37. Très-voisin de faciès et de couleur de l’illyricus; diffère par son corps moins brillant, sa ponctuation moitié plus serrée et plus fine, ses antennes à articles 4-6 plus longs, sa lête plus étroite, moindre, moins rétrécie en arrière, le prothorax à angles antérieurs moins arrondis, à ligne médiane lisse, étroite, les élytres encore plus courtes, l'abdomen à pubescence plus courte et plus dense. — Long. 7 mill. Bien distinct de léllyricus par son corps moins brillant , la forme de la tête et surtout sa ponctuation moitié plus fine et plus serrée sur tout le corps. Tanger. 320. Dolicaon (6) venustus Peyron, Soc, Ent, Fr. 1858, 428 (nec Baudi). — Saulcy, id,, 1864. 645. — Truquii Saulcy, Soc. Ent. Fr. 1864. 645. Entièrement testacé, avec l’abdomen d’un brun noir, sauf les derniers segments (6° et suivants), qui sont lestacés. Tête ovale, à ponctuation rare, variable, très-faible chez certains individus, forte chez d’autres. Prothorax de la lar- geur de la tête, un peu plus long, un peu rétréci vers la la base; ponctuation très-peu serrée et un peu forte; une ligne lisse au milieu. Elytres de moitié plus courtes que le prothorax, à ponctuation forte et rare. Ecusson avec quel- . ques points fins. Abdomen très-peu densément et peu fine- ment ponctué. — Long. 6,5 mill. g 7° segment ventral très-profondément incisé. Palestine, Jérusalem, Tibériade ; Caramanie. 321, Dolicaon debilipennis Wollast., Atlant. 1865. App. 73, Etroit, filiforme, luisant, d’un roux testacé brillant ; 4 premiers segments de l’abdomen seulement noirs ; antennes et pattes d’un roux testacé ; tête et prothorax surtout cou- verts de points profonds, mais peu nombreux; yeux petits; « élytres petites, très-courles, couvertes de points rugueux un peu plus petits que sur l'abdomen, pas nombreux. — Long. 5,6 à 8 mill, BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. 395 En dehors de sa belle coloration, on peut reconnaître cet élégant Dolicaon à sa forme plus éiroite, ses yeux petits, son prothorax moins allongé, et ses élyires peliles et très- raccourcies. Gomère; bois de lauriers élevés, au-dessus de Hermigua. 322. Dolicaon Paivæ Wollast., Atlant. 1865, Append, 73, Subcylindrique, mais plus ou moins distinciement élargi par derrière, luisant, noir ou noir de poix ; élytres à la partie postérieure, ainsi que le bout de l’abdomen, d’ordi- naire d’un brun de poix; antennes, palpes el patles d’un roux-ferrugineux clair ; tête assez épaisse ; sculpture presque du debilipennis. — Long. 7,6 à 10 mill Facile à reconnaître par sa couleur d’un noir uniforme _(élytres et extrémité de l’abdomen très-légèrement moins foncés), avec les antennes, les palpes et les pattes d’un roux-ferrugineux clair. Iles Salvages. 2L3° HOMOEOTARSUS Hoch. Doit être réuni au genre suivant CRYPTOBIUM. 1 215° STizicus Latr. 323. Stilicus (6) Arabs Saulcy, Soc, Ent. Fr. 4864, 654, Un peu plus grand que le rufipes et le subrilis, avec les- quels il a certaines affinités ; mais il diffère beaucoup par son reflet plus brillant, la ligne médiane du pronotum plus large, plus lisse et plus élevée, les élytres beaucoup plus larges et plus longues et les pattes d’un brun noir. Tête large, conformée comme dans le rufipes, rugueusement ponctuée, avec un pelit espace étroit, lisse, au milieu du front; palpes et bouche bruns ; labre A-denté. Antennes “d'un brun foncé, un peu plus claires au bout. Prothorax de la forme de celui du rufipes, un peu plus large, ru- gueusement ponclué; ligne médiane large, très-lisse, rac- courcie aux deux bouts, plus élevée en arrière qu’en avant, ABEILLE, t. Vill, 1872. OL 326 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Ecusson ponclué. Elytres entièrement d’un noîir bronzé, brillantes, une fois et demie aussi larges et aussi longues que le prothorax, à ponctuation bien plus forle que dans les espèces voisines. La grandeur des élytres est caractéris- tique. Abdomen semblable à celui du rufipes. Pattes d’un brun noir ; tarses roux. — Long. 6 mill. g 6° segment ventral avançant en pointe aiguë sur le 7e, qui est entaillé d’une profonde échancrure à fond arrondi ; tandis que, dans les rufipes et sublilis, le 6° segment est simple, et le 7° à échancrure triangulaire. Palestine, Jérusalem ; sous les déiritus végétaux. 26° ScopÆus Er. 324. Seopæus (7) subcylindrieus Scriba, Berl. 1868, 156, — rubidus Muls, Grande-Bretagne. 325, Secopæus (112) nigellus Wollast., Cat, Canar, Col. 1864. 585. 896. Très-étroit, très-finement et densément pointillé, sub- opaque, couvert d’une fine pubescence cendrée, soyeuse, subopaque ; têle en carré triangulaire ; prothorax ovalaire, très-obsolètement bi-impressionné au milieu de la base: élytres à peine plus claires par derrière, ainsi que l’abdo- men, qui est très-densément rugulèeux-ponclué; antennes courtes, d’un teslacé de poix, ainsi que les palles ; tarses plus clairs. — Long. 3 mill. 6 On peut le reconnaître à sa petite taille et à sa forme très-étroile, à sa surface subopaque et presque noire, à sa têle en carré un peu triangulaire et à ses antennes très- raccourcies. Il est un peu plus étroit et plus foncé que le minulus , avec la tête un peu moins développée, la ponc- iualion plus fine et plus serrée, les antennes un peu plus courtes el moins robustes. | Gomère ; un seul individu, BRACHÉLYTRES, == PÆDERIDÆ. 897 226. Seopæus (122) pilicornis Baudi, Berl, 1869. 392, Semblable aux individus clairs du minimus, un peu plus pelit; distinct de ses congénères par ses antennes assez robustes et plus courtes, chaque article garni de nom- brenx poils flaves, divergents. & 5° segment ventral tronqué au bout, 6° incisé en triangle aigu ; © abdomen un peu plus dilaté vers l'extrémité. Assez grêle, peu convexe. Tête et prothorax à peine, élylres on ne peut plus, finement ponclués. Antennes assez robustes, un peu épaissies vers le bout; articles 6-10 presque plus courts que larges. Tête oblongue, tronquée droit à la base (ce qui le rapproche du scitulus), arrondie faiblement sur les côtés, fortement aux angles postérieurs ; yeux peu saillants. Prothorax un peu plus étroit que la tête, presque de sa longueur, obovale, égal sur le dos, linéole médiane entière, très-fine, un peu élevée et subcanali- culée. Elytres un peu plus larges que le prothorax, et presque un peu plus courtes &, à peine plus longues ©, peu convexes, très-finement ponctuées-ruguleuses. Abdo- men parallèle, atlénué au bout, plus g, moins ©, bru- nâtre à la base. — Long. 3 mill. Diffère de l’infirmus surtout par sa taille plus pelite ei la stracture de ses antennes. Chypre; pas commun. 327, Scopœus subopaeus Wollast., An, Nat. Hist., VI, 4860, 403. — Atlant. 4865. Append. 74. Eiroit, d’un noir de poix, un peu opaque. Tête et pro- thorax densément alulacés, presque dépourvus de poils, celle-là en carré subarrondi. Elytres densément et finement poiulilées, garnies de poils cendrés, courts, couchés. An- tennes d’un roux leslacé, un peu rembrunies vers l'extré- milé; palles d’un lestacé brun. — Long. 2,8 mill Madere ; un seul. 328 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 947° LiTHocHARIS Lacd. 328. Lithocharis (12) quadriceps Wollast,, Fa Can, Col. 1864. 586, 897, Assez luisant, pubescent de gris, noir, élytres d’un roux ferrugineux; tête large, carrée , irès-densément ponctuée, ainsi que le prothorax, à peine plus brunâtre ; abdomen brunâtre, ferrugineux au bout; antennes et pattes d’un roux-ferrugineux. — Long. 5,2 à 5,6 mill. Voisin de castanea Grav., mais tête et prothorax plus noirâtres et moins rugueusement ponctués ; tête plus longue, plus carrée ; yeux sensiblement plus grands; iarses un peu. plus longs et bien plus grêles. Lanzarole et Fuerteventura. 829, Lithocharis (11) subcoriacea Wollast., Cat. Canar. . Col. 1864. 586. 898. Un peu plus étroit que guadriceps, plus opaque, plus densément et plus finement pubescent de cendré. Tête plus étroite, plus oblongue, bien plus légèrement pointillée. Pro- thorax pointillé de même et comme coriacé. Elytres plus obscures ou couleur de poix, presque noirâtres ou d’un brun « ferrugineux, Antennes et pattes plus ordinairement un peu plus obscures; articles intermédiaires des antennes plus ou moins distinctement variés de noir. — Long. L,6 à 5,2 mill, Canarie, Ténériffe, Gomère, Palma et “Hierro : assez ré- - pandu. 330, Lithoeharis (2) maritima Aubé, Gren. 1863. 36. &6, — pocofera Peyron, Soc. Ent. Fr. 1857, 718, Provence, Toulon, st-Paphaël : sur les bords de la mer. 331. Lithocharis (3) auranitiea Saulcy, Soc, Ent, Fr. 1864, 649. = fuscula Mann. Brach. 40. Europe. Syrie, BRACHÉLYTRES, — PÆDERIDÆ. 529 332, Lithocharis (5) Pythomissa Saulcy, Soc, Ent, Fr. 1864. 649. Se distingue aisément du oppidana par la ponctuation assez rare de la tête. et du prothorax, du marilima par sa taille plus petite, la couleur plus foncée, brillante sur l’avant- corps, eutièrement noire, sauf la bouche, les antennes, les pailles et l’extrémilé de l’abdomen, qui sont brunes ; ponc- tuation assez fine et écarlée sur la tête et le pronolum, au lieu d’être peu serrée et assez grosse, fine et serrée sur les élytres, et non moins fine et peu serrée sur labdomen. Têle carrée, non élargie légèrement en arrière, comme chez le ma- rilima ; côtés droits, base échancrée et non coupée droit ; milieu du front presque lisse ; 4°" article des antennes noir, sauf à l’extrémilé. Prothorax carré, de la largeur de la tête, à peine rélréci en arrière; côtés droits; angles antérieurs obtus, postérieurs arrondis ; une ligne longitudinale lisse, non élevée ; chez le maritima, le prothorax est plus élroit que la tête, plus fortement rétréci en arrière, à côtés légère- ment arrondis et à ligne lisse élevée. Ecusson ponctué. Elytres plus larges et plus de moitié plus longues que le prothorax, d’un brun foncé, noirâtres à l’extrémilé, moins parallèles et plus longues que celles du maritima. Abdo- men couvert d’une poncluation très-fine et très-serrée. Pu- bescence comme dans maritima. — Long. 4,2 mill. Palestine, Jérusalem ; une seule femelle, 333, Lithocharis (9°) monticola Hampe, Berl, 1866. 372. — brunnea Er., Col. March., I, 612. Croatie, près d’Agram; en nombre. 334, Lithocharis africama Fauv., Mém,. Soc, Linn. Norm. 1869. XV, 38. D'un roux de poix, assez brillant; bouche, antennes, élytres largement, bords des segments abdominaux, anus et pattes rougeâlres ; antennes à peine plus courtes que la tête et le prothorax, à articles 2-3, 4-6, 7-10 égaux entre eux, 800 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. les derniers subcarrés, l'apical brièvement ovalaire; tête de la largeur du prothorax, subcarrée ; côlés droits; ponctua- tion fine et serrée; un espace médian longitudinal, lisse ; prothorax d’un quart plus étroit que les élytres, un peu plus large que long, rétréci vers la base ; angles antérieurs oblus, postérieurs arrondis; assez convexe, à ponclualion fine, serrée, avec une ligne médiane subélevée, lisse ; élytres d’un tiers plus longues que le prothorax, à ponctuation égale, serrée el plus fine, largement rembrunies vers l’écusson el les angles exlernes, à pubescence grisâtre plus longue ; ab- domen plus densément, très-finement ponctué, également pubescent de grisâtre ; segment -pénultième, sauf la base, et anus rougeâtres, — Long. 3,8 mill. Bône. | Assez voisin de brunnea, mais bien plus parallèle et plus étroit, également plus petit et à ponctuation de la tête plus écartée. 335. Lithocharis (15) Saromita Saulcy, Soc. Ent. Fr. 1864. 650. Voisin du ripicola, mais plus petit, plus finement ponc- tué, surtout sur le pronotum ; élytres proportionnellement plus larges ; antennes plus courtes. Tête noire, carrée, droite sur les côtés, à angles à peine arrondis, tandis que, dans ripicola, la tête est un peu élargie en arrière, arrondie légèrement sur les côlés et assez fortemert aux angles pos- térieurs; ponctualion fine et serrée. Bouche et antennes rousses; ces dernières plus courtes à proportion que chez le ripicola, à articles moins allongés. Prothorax carré, de la largeur de la tête, un peu rétréci vers la base, à côtés droits et à angles antérieurs obtus, postérieurs arrondis; surface brillante, densément et très-finement ponctuée, avec une ligne longitudinale presque lisse, non élevée. Ecusson ponctué, Elytres de moitié plus larges et plus longues que le prothorax, un peu rugueuses, assez fortement impressionnées le long de la suture. Abdomen comme chez ripicola. Pattes d’un roux clair, — Long. 3,3 mill, Syrie, Saïda ; dans les inondations, BRACHÉLYTRES., — PÆDERIDÆ. 331 336. Lithocharis (16) aterrima Saulcy, Gren. Cat, 1863. 36, 47 Intermédiaire entre obsoleta et ochracea, s’en distingue au premier abord par sa couleur entièrement d’un noir foncé, ses palpes noirs et la forme générale du corps. Tête à côtés parallèles et à angles postérieurs arrondis. Antennes d’un brun foncé, 1° article et extrémité plus clairs. Pro- thorax en carré légèrement arrondi aux angles, parallèle sur les côtés, avec un très-fin et court sillon médian longilu- dinal à la base. Elytres plus larges et une fois et demie aussi longues que le prothorax. Abdomen parallèle. Paltes d’un brun noir. Côtés de tout le corps hérissés de poils noirs, — Long. 4 mill. Diffère de l’obsoleta par sa taille plus grande, sa tête non élargie en arrière, ses élytres plus longues et plus larges, sa Pie un peu plus large et moins parallèle, et sa couleur : — de l’ochracea par sa forme moins large, sa ponciuation plus fine, son prothorax un peu plus étroit, à angles plus arrondis, ses élytres plus longues et sa couleur. Béziers, sous les détritus de l’étang de Vendres. 337. Lithoeharis (20°) graeïlis Muls. Rey, Op. XIV, 1870. 107. Allongé, linéaire, subdéprimé, d’un roux testacé brillant, garni de soies éparses ; abdomen obscur, très-finement et densément pubescent. Tête un peu plus large que le pro- | thorax, assez forlement el éparsement ponctuée ; front sub- _ déprimé; parlies de la bouche testacées, mandibules plus foncées ; yeux arrondis, noirs. Antennes beaucoup plus courtes que la tête el le prothorax réunis, subfliformes ou | à peine épaissies vers le bout, très-finement pubescentes, avec des soies assez fortes; 4er articlé allongé, épaissi; | 2e assez court, 3° oblong, un peu plus long que le 2°: | 4-10 graduellement plus courts ; dernier obovale en pointe. | Prothorax oblong, un peu plus large en avant que les | élytres, un peu rétréci en arrière, droit sur les côtés, ob- | tusément tronqué aux deux bouts, avec les angles infléchis, 392 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'CUROPE. oblus-arrondis, peu convexe, à soies courtes, assez densé- ment ponclué sur les côlés, avec un espace lisse Jongitu- dinal assez large au milieu. Elytres en carré à peine plus long que large, sensiblement plus courtes que le prothorax, subparallèles et assez déprimées, avec des soies éparses sur les côtés ; à ponctuation dense, assez fine el subrugueuse ; épaules arrondies. Abdomen allongé, à peine plus étroit à la base que les élytres, quatre fois plus prolongé que celles-ci, élargi en arc vers le dernier tiers, convexe, fine- ment et densément pubescent avec des soïes éparses, cou- vert d’un pointillé très-fin , dense et obsolète ; obscur ét avec le sommet largement et les intersections des premiers segments étroitement roussâtres. Dessous du ventre et mé- dipeclus noir de poix. Pattes peu allongées, finement pu-. bescentes, obsolètement pointillées, plus claires que la cou- leur générale. — Long. 3,8 mill Plus déprimé et plus étroit que melanocephala ; tête et élytres plus claires, élytres plus courtes, prothorax un peu plus oblong, plus densément ponctué sur les côtés, avec les angles un peu moins obtus et moins arrondis. - France, Lozère, 338. Lithocharis (Medon) (20b) Iæia Thoms., Skand. Col. IX, 186, 5. Ressemble beaucoup, pour la coloration, au melanoce- phala, mais près de deux fois plus grand et plus large, plus voisin, pour la ponctualion du prothorax, du brunnea, mais bien distinct par les lignes buccales non confluentes, par la tête peu poncluée, lisse au milieu et d’une taille un peu moindre ; peut-être encore plus ressemblant au ruficollis, mais il s’en éloigne par le G° segment 4 non échancré au bout, et le 7° triangulairement échancré au milieu. Têle plus grande que le prothorax, presque carrée, noire, lui- sante, distinctement, mais peu ponctuée ; front lisse au milieu postérieur ; tempes à peine dilalées derrière les yeux , deux fois plus longues que le diamètre des yeux ; palpes flaves, dernier article non distinct; yeux petits, luisants, déprimés ; lignes buccales doubles, non confluentes; col petit, roux. Antennes atteignant à peine le milieu du prothorax, flaves, BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. Dd0 à peine plus épaisses en dehors, insérées un peu avant les yeux; 4 article plus long que le 2°, 3° à peine plus court que celui-ci, 4° non transverse, 4-10 devenant successive- ment un peu plus courts, dernier en ovale court, peu plus longs que le pénultième, qui est iransverse. Prothorax en carré large, peu plus étroit que les élytres, très-faiblement rétréci vers la base et non arrondi sur les côtés ; presque tronqué au bout, largement arrondi à la base, avec les an- gles postérieurs obtus-arrondis ; légèrement convexe sur le disque, garni de poils noirs latéralement, roux luisant, assez forlement, moins densément ponctué, ligne médiane assez large, lisse. Elytres un peu plus longues que le prothorax, brunes, finement et densément ponciuées, à pubescence peu serrée. Abdomen presque parallèle, noir-brun, obscuré- _ menti testacé au bout, vêtu d’une pubescence soyeuse-serrée, 6° segment deux fois plus long que le précédent, poilu latéralement. Patles d’un roux testlacé ; tarses antérieurs simples dans les deux sexes. — Long. d' 7° segment ventral entaillé en triangle au bord apical. Suède ; rare. 339. Lithocharis (20c) brevipennis Wollast., Cat, Canar. Col, 1864. 589, 902 Presque semblable au melanocephala, peut-être n’en est-ce qu’une variélé propre aux régions élevées de Ténériffe ; mais un peu plus petit, plus élroit ; yeux sensiblement plus pelits et élytres plus courtes, pas plus longues que le prothorax ; iête d’un roux ferrugineux ; coupé à peine moins droit à la base, — Long. 3,3 mill. Ténériffe, régions très-élevées (10 mille pieds S. M. ). 340. Lithocharis (29) Dido Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864. 651. Voisin de l’obsoleta, mais un peu plus grand, entière- ment teslacé, à antennes beaucoup plus longues, à prothorax plus long et à élytres plus grandes. Entièrement couvert d’une poncluation très-fine et très-serrée. Têle presque carrée, un peu dilalée en arrière. Antennes grandes ; 8° ar- ticle de moilié plus long que le 2° ; chaque article de moilié 33h . DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus long que dans l’obsoleta. Prolhorax en carré long, aussi large que la têle, à peine rétréci en arrière; côlés droits ; angles arrondis ; surface unie, sans ligne lisse éle- vée. Ecusson arrondi, ponctué. Elytres plus larges ‘et plus longues que le prothorax, vêlues, ainsi que l’abdomen, d’une pubescence pruineuse. Abdomen, comme chez l’obso- leta, un peu plus long. Pattes plus pâles que le reste du corps, un peu plus longues que celles de lobsolela, — Long. 3,6 mill. Sahel syrien, près de Tyr ; une seule ©. 341. Lithocharis (312) brachyptera Scriba, Harold, Gol. Heft. IV. — brevipennis Scriba, Berl, 1868. 156, = seminigra Fairm., Soc. ent. Fr, 1860, 164, Pyrénées; France méridionale. 248° MECOGNATHUS Wollast. 31% Mecognathus (2) ÆAmmonita Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864. 654. Plus petit et plus étroit que le pulcher et entièrement testacé. Têle ovale, un peu plus allongée et plus arrondie aux angles, à ponctualion plus grosse et moins serrée ; labre L-denté; yeux de grosseur ordinaire. Prothorax plus étroit que, la têle, de même forme générale que dans le pulcher, mais plus rétréci vers la base et à côlés plus droits ; ponc- tuation un peu plus grosse et moins serrée ; au milieu, une étroite ligne lisse, un peu élevée, limitée de chaque côté par un court sillon. Ecusson ponctué. Elylres d’un tiers plus courtes que le prothorax, légèrement dilatées vers l’ex- trémilé, échancrées ensemble en dedans, marquées d’une ponctuation plus grosse et moins serrée que chez le pulcher. Abdomen à points bien moins gros que sur l’avant-corps;’ bord postérieur des segments lisse vers le milieu ; 6° et 7° segments à peu près lisses. Palles d’un testacé très-pâle. Pubescence très-fine et bien plus rare que chez le pulcher. teflet plus brillant, — Long. 4,3 mill, d 7° segment ventral échancré en triangle. Palestine, Arag-el-Emir, BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. | 3939 249° Suxius S/eph. 243. Sumius (0°) myrmeeophilus Wollast., Cat. Can, Col. 1864. 590, 904. Assez épais, compacte, d’un roux ferrugineux , assez opaque, densément pubescent de gris. Têle, ainsi que le prothorax, très-densément ei très-finement réliculée-poin- tillée, épaisse, large, obcordiforme, convexe sur le front, avec les yeux petits et saillants. Prothorax subtrapézoïdal, large en devant. Elytres scabres, plus rugueuses et poin- tillées ; abdomen plus brunâtre. Antennes assez courles. Pattes d’un roux testacé. — Long. 4,6 mill. Se distingue tout d’abord par son corps un peu épais ei compacte, sa couleur roux-ferrugineux, sa tête large, con- vexe, un peu cordiforme , avec son pronolum très-finement, mais densément pointillé, ses yeux petits, saillants et ses membres courts. Canarie, Ténériffe ; dans les nids des Myrmica. 34h, Sunius (0) mesgacephalus Wollast, Cat Can. Col. 186% 590, 905. Grêle, roux-ferrugineux, opaque, vêlu d’une courte pu- bescence grise. Tête très-profondément et rugueusement subréliculée-ponctuée , ainsi que le prothorax, grande, oblongue ; yeux petits. Prothorax ovalaire, étroit. Elytlres rugueusement, mais un peu moins densément scabres-ponc- tuées, rarement à peine plus brunâtres. Abdomen rugueuse- ment ponctué, plus obscur (extrémité d’un ferrugineux roux), 5° segment noir en devant. Antennes et paltes allongées, grèles, lestacé-pâle. — Long. 4,6 à 5,3 mill. Ce Sunius, au corps étroit et plus frêle, à tête plus oblongue et pédonculée, à prothorax plus pelit et à mem- bres plus longs, présente un type différent des Wyrmeco- philus, rappelant le Mecognathus Chimæra, qui peut-êlre n’est qu’une modification extrême des Sunius. C'est la plus | grande des espèces canariennes, généralement d’un roux- ferrugineux obscur; ses élytres sont, pour ainsi dire, sans taches, el sa tête est loujours très-développée. Ténérifle et Palma, 336 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 345. Sunius (0c) dimidiatus Wollast., Cat. Can. Col, 1864. 591, 906. Peut-être n'est-ce qu’une variété tranchée du megace- phalus, et les individus immatures de l’un et de l’autre ne sont pas toujours reconnaissables. Le dimidiatus est dis- tinctement plus petit et plus étroit; ses élyires sont très- visiblement et abruptement noires sur leur moilié anté- rieure. — Long. 4,6 à 5 mill, Canarie, Ténériffe, Gomère et Hierro ; sous les pierres. 346. Sunius (04) pallidulus Wollast,, Cat, Can. Col. 1864. 591, 907, Voisin de megacephalus et de dimidialus, mais un peu plus petit, d’une couleur plus pâle dans toute sa surface ; élytres pâles, sans taches ; 5e segment de l’abdomen seul noir, sensiblement moins opaque et moins rugueusement sculpté ; tôle plus petite, un peu plus arrondie derrière les ‘yeux et plus grande ; antennes et pailes moins allongées. — Long. 4,5 mill. Il se distingue bien de ses deux congénères ; il est un peu plus petit que le dimidiatus et plus pâle que lun et l’autre ; le 5e segment abdominal est la seule partie noire de la surface ; il est aussi un peu moins opaque et pas tout à fail aussi rugueusement sculpté; la tête est plus déve- loppée et plus brusquement arrondie derrière les yeux, qui sont un peu plus grands, et ses membres sont distinctement plus courts. Ténériffe, Gomère. 347. Sunius (3:) eribrellus Baudi, Berl. 4869. 394, note. Faciès du filiformis, plus petit, moins pubescent ; il se distingue par sa tête plus étroite, ses élytres moins densé- ment poncluées et presque comme dans l’intermedius, et par la ponctuation moins serrée de son abdomen, Vêtlu d’une pubescence brune peu serrée ; noir ; antennes, par- ties de la bouche et palles testacées, lêle et prothorax opa- BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. 337 ques, finement et très-densément ponctués-ruguleux, élytres et abdomen luisants. Tête oblongue, un peu plus étroite à la base, et, en ce point, pas plus large que le prothorax, médiocrement convexe en dessus. Prothorax presque de la forme de celui de l’anguinus, mais plus petit, un peu plus court, plus largement ironqué à la base, médiocrement et également convexe sur le dos, avec deux soies de chaque côté. Elytres un peu plus longues que le prothorax, à points plus forts, serrés et profonds, intersiries luisants, égaux et médiocrement convexes en dessus; noires, avec le tiers apical teslacé. Abdomen allongé, subparallèle, moins densément et finement ponciué, plus lisse et parfois plas clair au bout; 6° segment ventral profondément incisé en triangle 4. La coloration des élytres varie, la fascie testacée occupe, dans le type, le tiers postérieur, droite du bord latéral jus- qu’au milieu, el remonte en arc vers la suture ; quelquefois un peu plus large et remontant de chaque côlé; rare- ment les élytres sont roussâitres, avec une tache brune cblongue sur le disque. Il s'éloigne de l’intermedius et de l’angustatus par la structure de l’abdomen et par la ponc- tualion de ses élytres, plus dense que dans le bimaculatus. Long. 4,6 mill. Piémont, Sardaigne ; sous la mousse. 318. Sunius (7a) diversicollis Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm. _ 2e sér., V, 21 (novembre 1869). — Baudi, Berl. 4869. 393. Très-voisin de l’anguinus, plus court, mais pas plus grêie, avec la tête et le prothorax bruns, opaques, fine- ment pubescent de gris fauve, distinct de ses congérères surtout par son prothorax obliquement tronqué de chaque côté en devant. Antennes et palles de l'anguinus ; lêle un peu plus courte, yeux un peu plus saillants, un peu plus convexe avant la base, qui est tronquée-échancrée au mi- lieu, densément et un peu plus fortement ponctuée. Pro- thorax plus court, légèrement arrondi sur les côtés, sensi- blement , quoique moins alténué vers la base, tronqué obliquement de chaque côté au bout, plus étroit aux angles antérieurs, qui sont presque distincts, plus largement ar- ABEILLE, À, VILL, 1872. 02 338 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. rondi à la base, avec une petite fovéolé obsolète au devant, densément et plus fortement ponclué, points ocellés. Elytres à peine plus étroites et presque plus courtes que le pro- thorax, un peu plus longues que larges, moins denséinent et profondément poncluées, peu luisantes, roux-ferrugineux à la base, avec une fascie transverse ondulée noire au milieu, et teslacées au-delà. Abdomen très-doucement. at- ténué vers la base, ponctué en dessus densément, moins finement, également, noir; premiers segments âvec une étroite bordure brune. — Long. 4,5 à 4,8 mil. g 7° segment ventral incisé comme dans l’anguinus, un peu plus piolondément que dans le filiformis. Chypre ; un seul. 319, Sunius (7b) huméeralis Rottenb., Bérl, 1870, 34. Ressemble, pour le faciès, aux filiformis Latr, et anguinus Baudi. Allongé, noir ; antennes, pattes, bord postérieur des élytres par-dehors d'ordinaire sur une étendue plus large, dentelée, et une tache de grandeur variable sur l’épaule, d’un rouge ferrugineux. Tête grande, à peine plus longue que large, plus large que le prothorax; vertex convexe, bord postérieur un peu courbé; angles pôslérieurs par suite un peu saillants. Prothorax à peine plus long que large, un peu arrondi sur les bords latéraux, pas très- rétréci par derrière, marqué, près des bords latéraux, d’une très-légère impression et d’une courte et assez large ligne médiane au-devant de l’écusson. Elytres aussi larges que le prothorax, pas beaucoup plus larges aux épaules que celui-ci à la basé, distinctemént plus ivngues que larges. Abdomen un peu élargi par derrière. Sculpture de la têté, du pro- thorax et des élytres forte, plus fine sur l'abdomen, en somme un péu. plus fine qué dans le filiformis. — Long. 4, 5 à L,8 mill. Sicile, Palerme, avec le bimaculatüs Er. Cet insecte n’est, d’après un Lÿpe, qu’une räéé locale du diversicollis, 850, Sunius (8 failax Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864, 652, BRACHÉLYTRES. == PÆDERIDÆ. 299 Plus grand que l'anguinus ; aux variétés pâles duquel il ressemble beaucoup ; il en diffère par son reflet brillant et sa ponclualion, surtout celle de l'abdomen. D'un brun noir; bouche, antennes, prothorax et élytres roux; paltes tes- lacées. Tête semblable à celle de l’anguinus, mais un peu rétrécie vers la base et à angles antérieurs plus arrondis, couverte, ainsi que le prothorax, d’une ponctuation bien plus grosse. Antennes à articles sensiblement plus longs et paraissant plus grêles. Prothorax plus allongé, bien plus fortement rétréci aux deux bouts, à côtés très-légèrement subsinués et non arrondis. Elytres plus longues et aussi larges que le prothorax, un peu plus longues que dans l’anguinus, à ponctuation bien plus grosse ; côtés légère- ment arrondis et extrémité obliquement lronquée en dedans. Abdomen plus étroit que les élytres à la base, à peine élargi vers l’extrémité, couvert d’une pubescence plus grosse et bien plus espacée ; extrémité du 6° segment lisse; bout de l'abdomen garni de grands poils noirs, plus nombreux et plus longs. — Long. 5,5 mill. d' 7° segment ventral échancré triangulairement. Palestine, environs de Djenin. 351. Sunius (11) platynotus Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864, 653. Voisin de latus et curtulus, à tête et prothorax très- larges ; se distingue de ces deux espèces à son prothorax nullement transverse, à sa couleur d’un noir uniforme , sauf la bouche, les antennes et les pattes, qui sont rousses. En- tièrement d’un noir brillant, couvert d’une ponctuation très- grosse el irès-serrée sur l’avant-corps, peu profonde sur la iêle et le prothorax, très-profonde sur les élytres. Tête courte, aussi large que longue, à angles postérieurs ar- rondis et à base légèrement échancrée. Antennes courtes, épaisses, à articles légèrement allongés. Prothorax carré, à peu près de la largeur de la têle, rétréci vers la base, tron- qué obliquement aux deux bouts ; côtés droils; surface unie et régulière ; angles obus ; de chacun d’eux part un fort poit noir. Ecusson extrêmement petit. Elytres de la largeur et de la longueur du prothorax, plus brillantes, tronquées obliquement en dedans à l'extrémité ; côtés légerement ar- 340 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, rondis. Abdomen parallèle , de la largeur des élytres, à points moins forts et moins serrés que ceux de l’avant-corps. Pubescence jaune, courle et pas serrée sur tout le corps. Patles rousses, à genoux un peu rembrunis. — Long. 4 mill d 7° segment ventral échancré en triangle. Syrie, Naplouse ; un seul mâle. 352. Sunius (14) Thaboris Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864. 653. Brun, plus foncé sur la tête, avec l’abdomen noir, la bouche, les antennes et les pattes testacées. Têle de la forme de celle de l’intermedius. Antennes assez courtes, grêles, à articles peu allongés. Prothorax plus étroit que la tête, ayant sa plus grande largeur vers le premier quart, forle- ment rétréci en avant et en arrière; couvert, ainsi que la têle, d’une ponctuation très-forte et très-serrée. Ecusson ponctué. Elytres de la longueur.et de la largeur du pro- 1 thorax , tronquées obliquement en dedans à l'extrémité; côtés légèrement arrondis; ponctuation plus grosse, plus » 1 forte et plus profonde que dans toute autre espèce. Abdomen un peu plus étroit que les élytres à la base, mais plus large qu’elles vers l'extrémité ; anus brun; ponctuation assez ser- rée, bien plus forte que dans les autres espèces. Pubes- cence grise, longue et forte, et assez serrée sur les élyires et l’abdomen. — Long. 3,3 à 3,6 mill. g 7° segment ventral triangulairement échancré; de taille un peu plus pelite. Palestine, Djenin. Ù . 353. Sunius (25°) æmulus Rottenb., Berl, 1870. 33. — So- brinus Fauv., in litt. Coloré presque comme le melanurus Küst., mais plus jaune-rouge. Tête plus large, comme le prothorax, que les élytres, à angles postérieurs droits, à pointe obluse, bien plus élroile au-devant des yeux, qui sont grands, que derrière. Prothorax aussi large que long, côtés ayant leur plus grande largeur tout à fait par devant, et formant un angle un peu arrondi, tandis que, dans le melanurus, ils sont simplement arrondis ; à la base plus de moilié aussi large que les élytres aux épaules ; près de chaque bord latéral, presque SES ip M chéri horse | | BRACHÉLYTRES. — PÆDERIDÆ. SUV au milieu, une fossette superficielle. Elytres un peu plus larges et presque d’un tiers plus longues que le prothorax, très-peu rétrécies par derrière. Abdomen à peine plus étroit à la base que les élytres, parallèle par derrière et assez luisant. La tête et le prothorax présentent la sculpture propre à la plupart des espèces, qui consiste en points grands, su- perficiels, finement, mais distinctement aciculés, bien plus foris et plus marqués que dans le melanurus. Ponctuation assez forte et écarlée sur les élylres, dense et assez fine sur l’abdomen. — Long. 3,3 à 3,5 mill. Sicile, Palerme ; Rome; Corse. 2499 bis CTENOMASTAX Kraatz. Heyd. Ent. Reis. süd, Span. 1870. 84, pl. II, fig. 4. Faciès d’un petit Sunius ou d’un petit Lithocharis. Corps allongé, ailé, subdéprimé. Tête assez grande , plus large et un peu plus courte que le prothorax, légèrement resserrée à la base, sube ngagée dans le prothorax ; yeux petits, légère ment saillants. Labre large, transverse, pourvu en avant de 8 denticules longs et pointus. Mandibules longues, falci- formes. Palpes maxillaires à 4° article à peine distinct, 3° claviforme, Antennes de 41 articles, courtes, insérées presque sur la marge antérieure du front et en dedans de la base des mandibules ; 2 premiers articles épais, 3-8 beaucoup plus petits, transverses, 9° plus large, les deux derniers très-grands, formant massue. Prothorax un peu plus long que large, légèrement rétréci en arrière, tronqué à la base et au sommet, angles infléchis, postérieurs obtusément arrondis. Ecusson petit. Elytres moitié plus larges et plus longues que le prothorax, largement échancrées, obliquement chacune, au sommet. Abdomen linéaire, obtus au sommet, à 6° segment plus long que les deux précédents réunis, 7° rétractile. Tarses de A articles, le premier allongé, un peu plus court que les deux suivants réunis, dernier plus long que le 41°. Ge genre se place à la fin des Pæderidæ. 354. Ctenomastax Kiesenwetteri Kraatlz, L. c, 1870. 84. Couleur du Lithocharis fuscula ; faciès d’un pelil Su- 42 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, C9 nius. Allongé, ferrugineux, peu brillant ; abdomen noir de poix ; marge latérale el apicale des segments rougeälres ; pattes d’un roux teslacé ; têle densément subruguleuse ; prothorax plus distinctement ponciué que celle-ci; élytres moins densément ponctuées, à pubescence d’un fauve gri- sâtre plus visible ; abdomen densément et très-finement pointillé, assez brillant ; 7° segment ( peut-être accidentelle ment) rétraclile. — Long., 3 mill. Espagne, environs de Séville, en avril. Un seul exemplaire (Kraatz). M. de La Brüûlerie en a trouvé aussi un exemplaire en Espagne, mais dont la lêle et le BEOHOISE ont élé perdus par accident à Paris. 250° PÆDERUS Grau. 355. Pæderus (6) Boses Saulcy, Soc. Ent. Fr. 13864. 654. Voisin du geniculatus, mais beaucoup plus grand, de la taille du littoralis. Palpes, antennes et pattes d’un roux uniforme. Tête noire, ronde, très-brillante, marquée sur les côtés de quelques points plus gros que ceux du geni- culatus; mandibules noires. Antennes à articles bien plus longs, surtout le 8. Prothorax rouge, moins globuleux, quoique très-convexe, cordiforme, fortement rétréci vers la base, marqué, sur le disque, de deux lignes de points, et, sur les côtés, de points irréguliers, un peu ‘plus nombreux que chez le geniculalus. Ecusson ponctué, noir, avec.une pe- tite tache rouge au milieu. Elytres d’un beau bleu, un peu plus longues et plus larges que le prothorax ; plus arron- dies aux épaules, avec une ponctuation plus grosse, moins serrée, presque disposée en lignes et plus régulière que chez le geniculatus. Abdomen rouge, 6°, 7° et 8° segments noirs; moins densément ponctué que dans celui-ci, pubes- cent de gris, avec quelques poils noirs; bord relevé de chacun des segments rouges noir dans sa moitié postérieure, tandis qu’il est entièrement rouge dans le geniculatus ; cuisses non rembrunies vers les genoux. — Long. 8 mill. Palestine, au pied. du mont. Nébo ; un. seul individu, BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ. 949 PINOPHLLIDÆ. 254° OEbICHIRUS Er. 356. OEdiehirus (12) @Edipus Rottenb., Berl. 4870. 34. Presque de la couleur du pœæderinus Er. Rouge clair, tête, élytres, les 3 derniers segments abdominaux et le bord postérieur des A derniers d'un noir luisant; antennes et cuisses jaune clair ; les premiers décroissant à partir de la base, les genoux el la plus grande partie des jambes noi- râtres. Têle, avec les yeux saillants, plus large que longue, finement poncluée, au-bord postérieur ; par devant, entre les yeux, une rangée transverse de 4 points fins, sur le front, une fovéole entourée de 4 points plus gros. Prothorax près de deux fois aussi long que large au-dessus des angles antérieurs obtus, un peu plus étroit que la tête avec les yeux, un peu plus de moitié aussi large au bord postérieur que sur les angles antérieurs, assez convexe sur sa première moilié ; une rangée longitudinale de 5 à 6 gros points de chaque côté au-dessus de l’écusson, un peu enfoncée, rac- courcie par devant, en dehors une deuxième de 4 points. Elytres un peu plus longues que le prothorax, et trois fois aussi longues à la base, également élargies à partir des épaules et rétrécies de nouveau au dernier tiers, coupées obliquement en dedans à l’extrémité. Ponctuation grosse, laissant reconnaître une rangée sulurale et une humérale, entre lesquelles elle est irrégulière et dépasse peu le milieu des élytres. Abdomen cylindrique, sans rebords, indistincte- ment épaissi vers le bout, chaque segment avec 5 rangées de points en forme d’anneau ; 6° segment terminé en deux épines pointues, parallèles, peu fortes et allongées. — Long. 6 mill. Sicile, Catane; au pied des peupliers blancs, avec le pæderinus. STENIDÆ, 2540 EVÆSTHETUS Grav. 357. Evæstethus (4a) Rariæ Bethe, Soc. Ent. Stettin, 1867. 308, o44 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Noir ; bouche, palpes, antennes, paltes et anus rougealres; abdomen d’un brun de poix foncé, à peine luisant, à cause de la poncluation assez épaisse et rugueuse de la têle, du prothorax et des élytres, éparsement pubescent, assez pa- rallèle, fortement déprimé , surtout sur les élytres. Têle presque aussi large que le prothorax, plus de moilié plus large que longue. Antennes rougeâtres, pas plus foncées vers le bout, 2 article deux fois aussi long que le 3°. Prothorax de moitié plus large que long, fortement arrondi et fine- ment crénelé sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au milieu, un peu plus rétréci par derrière que par devant, avec deux lignes peu arquées au-devant de la base, bien plus rapprochées que dans le scaber. Elytrés plus courtes et à peine plus larges que le prothorax, tout aussi densé- ment et rugueusement ponctuées, très-déprimées, échan- crées en arc large ensemble au bout, avec la ligne suturale à peine visible. Abdomen très-finement ponctué, d’un brun de poix foncé, anus et bord des segments rougeâtres, pa- rallèle 3, élargi par derrière ©. — Long. 4,4 mill. d' 5° segment un peu épaissi au milieu, 6° prolongé et triangulairement échancré, comme obtusément bifide ; 7° largement échancré et légèrement entaillé. — 9 segmenis abdominaux simples. Très-voisin du pullus Thoms., aussi grand ; il en diffère par la couleur plus foncée , la forme parallèle plus dépri- mée, la ponctuation assez épaisse et rugueuse , el avant tout la stracture des segments abdominaux &. On ne peut pas le confondre avec les scaber et lævius- culus, en outre des caractères sexuels, à cause de sa petite taille, et des Lespesi et ruficapillus à cause de sa couleur plus foncée et de sa ponctuation plus serrée. Probablement les autres espèces décrites n’appartiennent pas à ce genre, par exemple, grandiceps Muls., dissimilis Aubé, qui n’est. pas ponctué ; le fungicola Mots. ne se rapporte pas à ce genre avec ses antennes filiformes. Allemagne. 358. Kvæstethus (7) dissimilis Aubé, Gren., Cat.1863. 37, 48. Lisse et brillant, d’un brun ferrugineux sur la tête et le BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ. 3/19 prothorax, abdomen un peu plus foncé, avec l'extrémité des derniers segments et les deux derniers tout entiers ferrugineux. Tête marquée sur le front de deux sillons lon- gitudinaux profonds ; palpes el autennes leslacés. Prothorax cordiforme, plus large que la têle et ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu, marqué en arrière el transversalement à sa base d’une dépression sensible et, au milieu de cette dépression, de deux très-courts sillons lon- giludinaux très-rapprochés, atteignant à peine le quart de sa longueur, convergeant en arrière et faisant ressortir une très-pelile carène triangulaire, libre en arrière et se confon- dant en avant avec le dos du prothorax. Elytres presque aussi longues que le prothorax, couvertes de points très- écartés et à peine visibles et de très-pelits poils couchés. Pattes teslacées ; tarses de 4 articles. — Long. 4 mill, Il pourrait peut-être servir de base à un genre parti- culier, et a quelque analogie avec les Euplectus. France méridionale, Toulon. 256° STrENUS Lalr. 359. Stenus (4) ocellatus Fauv., Bull, Soc. Linn. Norm., IX, 1865, 305. Ressemble beaucoup, pour la forme et le faciès, au lon- gipes, et n’en diffère que par les points suivants. Forme généralement plus grêle, plus allongée, même © ; pubes- cence d’un blanc argenté, comme soyeux. Antennes plus longues. Palpes à 4°" article testacé, 2° d’un noir de poix, testacé dans son tiers basilaire. Tête creusée plus profon- dément entre les yeux. Prothorax à ponctuation un peu plus forte, plus rétréci vers la base. Elytres plus courtes, marquées chacune d’une grande tache orangée, suborbicu- laire où réniforme, commençant plus près de la suture que dans le longipes, et descendant sur les côtés jusque près du bord externe, dont le sommet est peu ponclué. Abdomen plus brillant, conique, à ponctuation plus forte. — Long. 9,0 mill & 6° segment ventral marqué d’une fosselle profonde, subarquée en arrière ; 7° triangulairement échancré, 346 : DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Se reconnaît aisément à première vue par la tache des élytres deux fois plus grande que dans le longipes el pro- longée sur les côlés. Hautes-Pyrénées, au bord des eaux, sur le sable fin; Portugal. 360. Stenus (11a) calearatus Scriba, Berl, Zeit, 1864. 580.— L'Abeille, 872, Germanie boréale. 364. Stenus (17) Barneviflei Bedel, l'Abeille, 1870, VII, 92. — longitarsis Thoms., Ofv. Vet. Ak. Forh, 4851. 133. Suède ; France. 362, Stenus (252) uimbrieus Baudi, Berl. 4869. 395, note. Ressemble beaucoup au buphthalmus, distinct par son prothorax et ses élytres un peu plus larges, par les élytres un peu plus longues que le prothorax, inégales, et par la structure des segments ventraux &. Noir, médiocrement convexe, vêlu d’une fine pubescence blanche, rare, plus serrée sur l’abdomen, qui le fait paraître cendré. Tête, an- tennes et palpes presque comme dans le buphthalmus. Pro- ihorax presque de même forme, mais un peu plus large et plus profondément ponctué, non canaliculé. Elytres densé- ment el plus profondément ponctuées, intervalles intriqués sur la portion postérieure du disque ; üne impression pro- fonde le long de ia suture, une autre obsolète, transversales aux côlés, fovéolées sur le dos. Abdomen finement rebordé, comme dans celui-ci, atténué vers l’extrémilé, plus distincle- ment 4, moins © ; 3 à 5 segments dorsaux poncliués peu densément, profondément, marqués de deux courtes carènes à la base ; 6 et 7 plus densément et plus finement ponc- tués, points plus fins vers le bout, moins serrés et plus forts sur le ventre. & 5 à 7 segments ventraux poinlillés au mi- lieu longitudinalement de points plus fins et plus serrés, el pubescents de flave ou de blanc, el là aussi sensiblement plus déprainés, 5° obsolèlement échancré au bout, 6° lar- BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ. 347 gement et assez profondément, 7° plus fortement impres- Sionné, avec une enlaille triangulaire précédée d’un bord lisse ; © Ge segment plus finement et plus densément ponctué au milieu. — Long. 3,8 mill. S'éloigne du mendicus et de l’incrassatus Er., surtout par Son corps plus grêle et la structure de l’abdomen, Ombrie , bords du lac Trasimène. 363, Stenus (25b) suicatulus Muls. Rey, Op. XIV, 1870. 408. Suballongé, légèrement Convexe, fortement et densément ponctué, d’un noir peu brillant; revêtu d’une fine pubes- cence blanchâtre, couchée, très-courte, peu serrée et peu distinclie. Tête, avec les yeux, beaucoup plus large que le prothorax, à peine pubescente; front non excavé, à peine convexe Sur Son milieu, avec un sillon obsolèle de chaque côté. Palpes maxillaires noirs à 1° article teslacé; yeux subarrondis. Antennes courtes, un peu plus longues que la tête, finement pubescentes, entièrement noires, les 2 pre- miers arlicles oblongs, sensiblement épaissis ; les suivanis allongés, grêles; le 3e un peu plus long que les suivants; 8° assez court, subglobuleux ; 9 à 41 éraissis, formant une massue ovale-oblongue, le dernier en ovale très-court, sub- acuminé, Prothorax oblong, un peu plus étroit que les élvtres, tronqué aux deux bouts, sensilement arqué en avant sur les côtés, visiblement rétréci en arrière, légère- ment convexe, finement et distinclement canaliculé au mi- lieu, à peine pubescent, densément et assez fortement ponctué. Ecusson ruguleux. Elytres oblongues, un peu plus longues que le prothorax, légèrement convexes, subdépri- mées sur la suture derrière l’écusson, à peine pubescentes, densément el assez fortement poncluées, avec une impression obsolète, sur le milieu de la base et des côtés; épaules assez saillantes, arrondies. Abdomen suballongé , un peu plus étroit à sa base que les élytres, deux fois plus prolongé que celles-ci, à peine atlénué postérieurement, subcylin- drique, assez fortement convexe sur le dos, très-légère- ment pubescent, avec une ponclualion dense, plus fine et bien moins profonde que celle du prothorax. Dessous fine- ment pubescent, assez densément ponctué. Postpeclus dé- 3418 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. primé au milieu, plus fortement ponctué que le ventre, offrant en arrière une fosselte poncliforme profonde. Palles allongées, finement pubescentes, finement pointillées ; jambes et larses à peine moins foncés. — Long. 2,7 mill, Diffère du buphthalmus par son pronotum canaliculé, du canaliculatus par son front plus large et subsillonné sur les côtés, par son prothorax un peu moins court et moins étroit et par ses élytres plus inégales. France, Beaujolais; assez rare. 364, Stenus (21) Shepherdi Crotch, Proc, Ent. Lond, 1866. hhA. — Abeille, VI, 119. = ruralis Er., Gen. 697. Angleterre; Allemagne ; France. 365, Stenus (322) morulus Baudi, Berl, 1869. 395, Voisin du nitidus par son corps luisant et sa pubescence plus longue et rare, mais plus étroit et plus densément ponctué, quoique moins que l’atralulus, dont il se rap- proche par la forme du prothorax et son abdomen ponctué de même. Tête non déprimée sur le front, avec une assez profonde fovéole de chaque côté ; espace intermédiaire élevé, ainsi que les bords latéraux ; ponctuation profonde, peu serrée ; intervalles luisants. Prothorax un peu plus long que large, ayant sa plus grande largeur avant le milieu; un peu moins atténué devant que derrière , assez arrondi avant le milieu sur les côlés, densément et profondément ponclué , luisant dans les intervalles, granuleux sur les côtés, faiblement g', indistinctement ©, canaliculé au mi- lieu de la base, avec une impression obsolète de chaque côté. Elytres un peu plus longues, un peu moins densément ponctuées que le prothorax, marquées d’une légère impres- sion basale le long de la suture, quelquefois inégales ; in- tervalles luisants. Abdomen assez , peu ©, atténué vers le bout; 6° segment moins densément et moins finement ponclué vers l’extrémité, 7° largement et plus finement, Palles noires, jambes quelquefois et tarses bruns, 2° ar- ticle des postérieurs une fois et demie plus long que le 3°, — Long. 3,4 mill, "1 4 : # BRACHÉLYŸTRES. — STENIDÆ. 349 d 7° segment ventral peu profondément échancré au bout. Chypre ; peu commun. 366. Stenus (32) æneotincetus Wollast, ,; Cat. Can. Col. 1864. 592, 909. Noir ou d’un noir de poix, avec une teinte bronzée vi- sible, assez luisant, peu densément pubescent de gris ; tête, prothorax et élytres un peu inégaux, avec une ponctuation très-profonde, dense et rugueuse ; élytres très-courtes ; ab- domen moins profondément, quoique grossièrement ponctué ; antennes assez allongées, assez grêles, noirâtres au bout, d’un testacé pâle, profond vers la base, ainsi que les palpes et les paties. — Long. 3,6 à 4,6 mill. Canarie, Ténériffe, Gomère, Palma, Hierro: dans les forêts humides : très-rare. Aptère; abdomen rebordé; tarses à 4e article bilobé, quoique étroit. 367. Stenüus (36) piscator Saulcy, Soc. Ent, Fr. 4864. 655. Voisin des morio et nitidus; se distingue bien du pre- mier par sa ponctuation beaucoup plus grosse et moins serrée, et du deuxième par sa ponctuation un peu plus serrée, et de l’un et de l’autre par les élytres beaucoup plus longues. En entier d’un noir brillant. Tête d’un quart plus large que le prothorax, à sillons assez profonds, à in- tervalle médian assez saillant, avec des points forts et peu serrés, intervalles non rugueux; palpes noirs, 4° arlicle : roux. Antennes noires, assez courtes. Prothorax plus long que large, ayant sa plus grande largeur au milieu, aussi large à la base qu’au bout ; côtés sinués vers la base, une trace de sillon longitudinal au milieu du disque ; ponclua- tion comme celle de la têle. Elytres près de deux fois aussi longues et aussi larges que le prothorax, déprimées sur la sulure à la base, plus fortement et un peu moins den- sément poncluées que le prothorax. Abdomen rebordé, large, légèrement rétréci vers l'extrémité, brillant, à ponc- iualion bien moins grosse que celle de lPavant-corps, suite ABEILLE, t. VIlI, 1872. 39 550 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, plus grosse que chez le nitidus. Pubescence grise extrême- ment fine. Jambes noires, courtes, 4° article des tarses sim- ples. — Long. 83,3 mill, Palestine, lac de Tibériade. 368 Stenus (362) cordieollis Fauv., Mém. Soc. Linn. Norm. 1869 XV, 40. D'un noir de plomb, brillant, à pubescence rare, cou- chée; ponclualion plus serrée sur la tête, profonde et forte sur le prothorax et les élytres, fine à la base de l'abdomen et obsolèle vers son sommet. Antennes assez courtes, d’un quart plus longues que la tête ; front non dé- primé, profondément bisillonné; sillons convergents, leur intervalle lisse en avant. Prothorax subcordiforme, à peine plus étroit que les élytres dans sa plus grande largeur , étranglé postérieurement, forlement arqué en avant sur les : côlés, convexe, très-obsolèlement canaliculé ; à peine im- pressionné au milieu de chaque côté. Elytres de la lon- gueur du prothorax, presque planes, élargies de la base au sommet. Abdomen ovale, assez convexe, un peu plus large au milieu que les élytres. — Long. 3 mill. Alger. Voisin du nitidus, mais très-différent par son prothorax fortement cordiforme et étranglé; la brièveté de ses élytres planes, leur ponclualion, etc. | 369, Stenus (382) pygmæus Perris, Soc. Ent. Fr. 1865. 506, 5. De la section des Sienus à articles des tarses simples, à abdomen rebordé et à pattes noires. Etroit, d’un noir un peu plombé, revêtu d’un duvet blanchâtre et couché. Tête un peu plus large que le prothorax, peu ponctuée, non concave, marquée entre les yeux de sillons profonds el convergents, dont l'intervalle est très-convexe ; côtés du front très-saillants aussi, de sorte que la têle est comme munie de trois fortes côles. Antennes courles, noires, 8° arlicle plus long que le 4°; palpes noirs; mandibules testacées. Prothorax étroit, plus long que large, régulièrement arrondi sur les côlés, un peu relevé au bord antérieur, non sillonné, ES ai aide ee dE acné Ge DIE VOA ITR S LUE Vomeg BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ. 9291 densément et assez fortement ponctué. Elytres une fois et demie aussi lorgues et aussi larges que le prothorax, un peu moins fortement ponctuées que celui-ci et visiblement déprimées le long de la suture. Abdomen finement poin- tillé. Pattes noires, tarses courts. — Long. 2 mill. Très-voisin de l’incanus, dont il se distingue par sa taille plus petile, son corps encore plus étroit, sa têle plus forte- ment tricarénée, ses palpes entièrement noirs, Espagne, Escorial. 370. Stenus (53) rutilans Saulcy, Soc. Ent. Fr, 1864. 656. Bronzé, très-luisant, palpes et antennes testacés, celles-ci brunes au bout; patles testacées ; cuisses intermédiaires largement rembrunies à l'extrémité, postérieures largement noires au bout; moins densément, fortement ponctué. Ely- tres inégales. Abdomen rebordé, très-éparsement ponctué. Tarses simples. — Long. 5,5 mill. Très-voisin du splendens ; il en diffère par sa taille deux fois plus grande, ses élytres plus larges et un peu plus courles, à impression humérale et suturale fortes, ce qui relève fortement l'intervalle; sillon du pronolum plus profond , accompagné de chaque côlé, vers la base, d’une courle et légère impression oblique : : abdomen bien plus large: antennes et surlout les palpes un peu plus longs. Palestine, Jérusalem, Amman. 374, Stenus (54) splendens Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864. 656. Taille de l’impressus, mais n'ayant aucun rapport avec lui. Bronzé, très-brillant, à ponctuation très-grosse et peu serrée sur la tête, le prothorax et les élytres, avec les intervalles plans, grosse et espacée à la base des segments abdominaux, devenant plus fine vers l'extrémité; 5e et 6e segments à points fins et très-distincis, 7° lisse. Têle près de deux fois aussi large que le prothorax, silions larges el profonds, intervalle presque caréné; palpes longs, tes- lacés, Antennes longues, testacées ; massue brune, Pro- 052 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. thorax une fois et demie aussi long que large, ayant sa plus grande Jargeur au premier tiers, un peu sinué sur les côtés vers la base, avec un sillon longitudinal bien marqné, n’atleignant pas les extrémités. Elytres près de deux fois aussi larges et aussi longues que le prolhorax, déprimées à la base, sur la suture, avec une autre dépression humérale très-légère. Abdomen très-brillant, étroit, allongé, rebordé. Pubescence blanche, claifsemée. Pattes testacées, longues; extrémité des jambes intermédiaires largement brunâtre, des postérieures largement noire ; 4° article des tarses sim- ple. — Long. 4,3 mill. d' 6° segment ventral garni de poils jaunes à l'extrémité, 7e échancré en demi-cercle, Palestine, Amman, 372. Stenus (66) Ilongicornis Saulcy, Soc, Ent. Fr. 1864. 657. Voisin du rutilans, mais à ponctuation plus grosse et serrée, rugueuse , à antennes et élytres plus longues et à pattes autrement colorées. Noir, brillant, non bronzé. Tête plus étroite, d’un quart plus large que le prothorax, très- fortement et rugueusement ponctuée, sillons profonds ; in- tervalle fortement relevé ; palpes bien moins longs, roux ; 8e article brun. Antennes brunes, extrêmement longues, les trois derniers articles égaux entre eux, pas beaucoup plus épais que les précédents, plus de deux fois aussi longs que larges. Prothorax un peu plus long que large, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur, sinué sur les côlés vers la base, rugueusement, densément et fortement ponc- tué; un sillon longitudinal bien marqué, n’alteignant pas tout à fait les extrémités, accompagné de chaque côté, vers la base, d’une courte impression longitudinale. Elytres près de deux fois aussi larges et aussi longues que le prothorax, à ponctualion aussi forte et aussi serrée, mais à intervalles moins rugueux ; déprimées fortement sur la suture, étroi- tement et longitudinalement vers l'épaule, et plus large- ment vers l’angle postéro-externe, le long du bord extérieur. Abdomen brillant, long, rebordé, à points gros et pas très- serrés sur les premiers segments, fins et épars sur les der- niers. Pubescence grise, fine el rare. Toules les palles BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ. 309 ayant la moitié basilaire des cuisses testacée, lPapicale noire ; les jambes et tarses roux, avec la base de celles-là brune; 4° arlicle des tarses comme chez wnicolor et opiicus, faisant la transition entre les tarses tout à fait simples et les tarses bilobés proprement dits. — Long. 5,5 mill. Palesline, Amman ; une seule ©. 373, Stenus (69) macrocephalus Aubé, Gren., Col. 1868. : 88. 49 Noir, luisant, à peine pubescent, plus fortement ponctué ; têle plus large que le prothorax ; front largement bisillonné:; prothorax cordiforme ; élytres à peine plus longues et plus étroites que le prothorax; abdomen plus finement pointillé, palles d’un noir de poix. — Long. 3 mill Apparlient à la division du vafellus, avec lequel il a la plus grande analogie ; il est un peu plus grand, plus trapu , plus fortement ponclué sur la tête et le pronotum. Prothorax plus cordiforme , élytres à peu près de sa lon- gueur ; abdomen moins allénué en arrière et patles presque noires. & Ventre creusé, dans toute sa longueur, d’une assez large dépression ; 2-5 segments très-largement el très-peu profon- dément échancrés en arrière, 5° terminé par deux pus de petits poils grisâtres convergents. France mérid. ; St-Raphaël. 374, Stenus (824) ceavifrons Muls. R., Op. XIV. 1870, 110. Allongé, assez convexe, densément et assez profondément ponctué , d’un noir plombé assez brillant, revêtu d’une fine pubescence argentée, couchée et serrée. Tête avec les yeux bien plus large que le prothorax, légèrement pubescente ; front convexe dans son milieu, creusé, de chaque côté, d’un sillon longitudinal profond; mandibules rousses:; palpes maxillaires testacés, à 5° article un peu rembruni à son sommet ; yeux en ovale arrondi, noirs. Antennes courtes, un peu plus longues que la tête, très-finement pubescentes, testacées, avec le 4° article noir et la massue obscure ou 32/4 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, brunâtre : 1 et 2° articies oblongs , sensiblement épaissis, 3-6 grêles, allongés ; 3° un peu plus long que les suivants; 7° et 8° plus épais et assez courts, 9-10 épaissis, formant une massue oblongue , dernier subglobuleux ou très-courte- ment ovalaire, en pointe obluse. Prothorax oblong, bien plus étroit que les élytres, tronqué aux deux bouts, subcy- lindrique ou à peine arqué sur les côlés, subconvexe, à peine impressionné latéralement, densément pubescent et assez fortement ponctué. Elytres oblongues, presque une fois et demie aussi longues que le prothorax, subdéprimées, densément pubescentes, assez fortement et densément ponc- tuées ; une impression longitudinale sensible vers la suture et une derrière l’épaule , qui sont saillantes, étroitement arrondies. Abdomen allongé, plus étroit à la base que les élytres, plus de deux fois plus prolongé qu’elles, subcylin- drique, subatténué postérieurement, densément pubescent, densément et assez finement ponclué. Dessous convexe, finement et densément pubescent et ponctué ; métasteraum subdéprimé et finement canaliculé. Pattes assez allongées, finement pubescentes ; tarses d’un roux de poix testacé, — Long. 3,4 mill, Un peu moindre et un peu plus densément pubescent que le subimpressus ; front plus convexe dans son milieu, plus profondément sillonné sur les côtés ; prothorax plus cylin- drique, moins déprimé et plus égal ; élytres plus inégales. France, montagnes du Beaujolais. 375, Stenus (83) salinus Bris., Gren., Cat, 41863. 39, 51. Noir de plomb, quelquefois avec un très-léger reflet bleuâtre, couvert d’une pubescence fine, d’un blanc à reflet brillant, peu serrée et pas très-courte, Tête légèrement transverse, aussi large que le prothorax, à ponctuation serrée et assez fine, avec deux faibles sillons longitudinaux, l'intervalle large et peu saillant ; palpes noirâtres, avec le 4er article, les deux bouts du 2° et la base du 3° testacés. Antennes de la longueur du prothorax, testacées, avec l’ex- trémité plus obscure et le L* article noir, 3° un peu plus long que le 4°. Prothorax allongé, plus long que large, dis- tinctement arrondi sur les côlés, également rétréci à la 20" 1 si BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ. 359 base ei au sommet, avec une impression oblique de chaque côlé du disque, couvert d’une ponctuation serrée et assez forte, quelquefois avec un petit espace lisse au milieu. Ely- tres plus larges et près de moitié plus longues que le pro- thorax, fortement déprimées sous l’écusson et avec deux légères impressions latérales ; poncluation assez forte, assez serrée et profonde. Abdomen à peine plus étroit que les élylres, couvert d’une ponctualion assez serrée, plus fine que celle des élytres. Dessous à poncluation serrée et fine, plus forte sur la poitrine, Pattes noires, avec les larses un peu brunâtires, 3° article des tarses cordiforme, 4° profon- dément bilobé. —— Long. 4 à 4,5 mill. g 2e et 5° segments de l'abdomen légèrement échancrés à leur bord postérieur, 2° légèrement déprimé au milieu, 3e et 4° plus profondément échancrés et plus fortement dé- primés, les deux côtés de, l’échancrure terminés en une pelite crête saillante; ces deux dépressions et leur bord posiérieur densément couverts d’une longue pubescence blanchâtre ; 6° segment profondément échancré en arc; — Q 6° segment en ogive, à pointe peu aigué. Voisin du subimpressus, distinct par sa taille moindre, sa lête moins large, sa ponctuation plus forte et plus pro- fonde sur la tête, le prothorax et l’abdomen, les, élytres plus égales et le dernier segment de l’abdomen © autre- ment formé, France méridionale, Hyères, Béziers. 376. Stenus (84) arabieus Saulcy, Soc. Ent, Fr. 1864. 657. Noir plombé, pubescent de blanc, antennes brunes, tes- tacées à la base, 1° article noir ; palpes bruns, 41° article, base et extrémité du 2° et base du, 3° roux; élytres une fois et demie plus longues et plus larges que le prothorax ; peu fortement, densément ponciuées ; abdomen rebordé ; tarses bilobés. — Long. 5,5 mill, Très-voisin du salinus, mais bien plus grand , plus large, à élytres un peu plus courtes et plus larges, moins planes, et à prothorax plus court, moins rétréci vers la base, et à impressions latérales plus profondes. Bien plus large que le subimpressus, à prothorax el élytres bien plus élargis. 856 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. Les intervalles de la ponctuation sont un peu plus larges et plus plans que chez ces deux espèces, la pubescence est dis- posée de même ; les tarses et les antennes sont semblables. © 7° segment ventral en ogive, comme chez le salinus. Palestine, Amman ; deux femelles. 377. Stenus (89) niveus Fauv., Soc, Linn, Norm., IX, 1865. 307. Extrêmement voisin du plantaris Er., mais moilié plus petit ; facile à distinguer par sa forme allongée, parallèle, étroite, surtout aux élytres, qui sont à peu près de la lar- geur de l’abdomen; pubescence blanchâtre plus soyeuse ; palpes testacés. Tête petite , plus légèrement impressionnée entre les yeux. Antennes assez courtes, 3° article presque moitié plus court que le 2°, testacées; 1° article noir. Prothorax cylindrique, étroit, notablement plus long que chez le plantaris, faiblement rétréci en arrière, à ponctua- tion plus fine et serrée ; impressions obliques très-fines, Elytres fort étroites, d’un tiers environ plus longues que le prothorax, ponctuées à peu près de même, égales. Ab- domen à peine plus étroit que les élytres, assez épais, sub- parallèle, peu rétréci vers l’extrémité, à pubescence épaisse et à ponctuation bien marquée, serrée. Tarses d’un testacé obscur. — Long. 4,2 mill, d' inconnu. — 9 6° segment ventral prolongé en arrière dans son milieu en triangle aigu. Savoie, Annecy ; Calvados, marais de Percy ; sur la vase, au pied des roseaux. 378. Stenus (1062) serpentinus Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm 2eser., V, 21 (novembre 1869), — gracilicornis Baudi, Berl. 1869. 396, note. Noir, un peu bronzé, luisant, couvert de points forts peu nombreux et de rares poils ; prothorax oblong ; antennes plus grêles, testacées, ainsi que les pattes; cuisses rem- brunies au bout. — Long. 5,6 mill, Diffère du glacialis Heer (muscorum Fairm.) par son corps un peu plus allongé, ses antennes d’un testacé de BRACHÉLYTRES, — STENIDÆ, 297 poix, plus longues ; par son prothorax plus long qne laroe, pouctue plus fortement et un peu moins densément, ainsi que la lête el les élytres ; par son abdomen plus atlténné vers le bout, avant ses deux premiers segments fortement, peu densément ponclués au milieu, les suivants plus fine- ment et parcimonieusement, le dessous finement. Corse, Piémont, Toscane. 379, Séenus (106b) seaber Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 2° sér., V, 21 (novembre 1869). — italicus Baudi, Berl, 4869. 997, note. Voisin, pour le faciès, du glacialis Heer, près de moilié plus petit, plus densément ponctué, noir, avec une pubes- cence blanche, rare et fine, plus dense sur l'abdomen. Antennes menues, presque de la longüeur de la têle et du prothorax, 3° article deux fois plus long que le 4°, testacé- brun, les deux premiers articles d’un testacé-flave, massue brune. Têle près d’une fois et demie plus large que le pro- thorax, peu profondément excavée sur le front, avec deux sillons assez profonds, dont l'intervalle élevé, subcaréné, densément et fortement poncluée ; bouche et palpes tes- tacés, ceux-ci bruns au bout. Prothorax un peu plus long que large, moins rélréci au bout jusqu’à la base, légère- ment sinué sur les côlés après le milieu, assez convexe, _densément et fortement ponctué, intervalles inégaux, briè- vement el assez fortement canaliculé au milieu, marqué, de chaque côté, de deux impressions étroites devant et der- rière, et d’une transverse au milieu. Elvires un peu plus longues que le prothorax, poncluées densément , inégale- ment el un peu plus fortement que lui, interstries rugu- leux, déprimées le long de la suture et iransversalement aux Côlés au-delà du milieu, tronquées-échancrées ensemble au bout, chacune arrondie avant l’angle externe ; ailes dé- veloppées. Abdomen sensiblement atténué vers l'extrémité, étroitement rebordé, moins fortement et moins densément ponclué sur le dos, points sensiblement plus fins vers le bout. Dessous ponctué fortement, éparsement et assez pro- fondément à la base, plus finement au bout: sa pubes- cence blanche, fine et plus épaisse lui donne, sur le dos, 398 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. uné apparence métallique. Pattes testacées, cuisses anté- rieures peu, postérieures plus largement rembrunies au bout; tarses postérieurs grêles , articles décroissant sen- siblement de longueur, 4e petit, profondément bilobé. — Long. 4,5 mill d' 6° segment ventral plus finement et plus densément ponctué et pubescent de flave vers le bout, au milieu obso- lètement échancré ;: 7° avec une incision semi-circulaire peu profonde. S'éloigne du palustris par sa taille plus grande, son pro- thorax plus convexe, un peu plus long, plus fortement ca- naliculé, son abdomen étroitement rebordé, ses antennes d'un testacé brun, plus claires à la base, et par la struc- ture de l’abdomen &. Piémont, Ravenne; sous les pierres et dans les mousses ; Nice; Corse, Ajaccio ; Bône, 386, Stenus (110) Fauveli Bris,, Gren., Cat. 1863. 128. 156. — /Brosus Er., Gen. 727, France méridionale, Collioure, Bordeaux, sous les feuilles, en compagnie du subæneus, 381. Stenus pulchripes Solsky, Hor. Ent, Ross., V, 31, — L’Abeille, Russie mér., Sarepta, 382, Stenus (109) annulatus Crotch, Proc. Ent, Lond, 1866. hh2. — L'Abeille, vr, 4149, — Aceris Lac, , Fn. Paris. , E, h45, Angleterre, Françe, etc. 383, Stenus (116) politus Aubé, Gren. Cat. 1863. 58. 50, D'un noir très-brillant, comme verni, à peine pubescent. Tête plus large que le prothorax, avec un sillon assez large de chaque côlé, couverte de points assez forts et assez écartés ; palpes leslacés, Antennes aussi longues que la têle BRACHÉLYTRES. — STENIDÆ, 359 et le prothorax réunis, ferrugineuses , avec les deux pre- miers articles rembranis. Prothorax cordiforme, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, couvert de points analogues à ceux de la têle, avec une dépression longitu- dinale au milieu en forme de canalicule. Elytres un peu plus longues que le prothorax, couvertes de points ana- logues, offrant à l’écusson une dépression triangulaire assez profonde et deux autres irrégulières vers l'épaule et l’angle postéro-exierne. Abdomen allongé, couvert de points moins forts et moins serrés que ceux de la tête et du prothorax. Palles, avec l’extrémilé des cuisses et la base des jambes assez largement rembrunies. — Long. 5 mill. Xessemble un peu pour la forme à lAerosus et doit être placé à côté de lui dans la même division; il en diffère, et de tous ceux qui l’avoisinent, par son brillant et sa ponctuation plus forte et plus lâche. France méridionale, St-Raphaël. 38h. Séemus subeylindrieus Scriba, Heyd. Reis. Span., 1870, 33. Du groupe de l’impressus Germ., plus voisin de forme du pallipes Gr., mais moitié plus gros; distinct de toutes les espèces voisines par son corps cylindrique, sa forte ponc- iuation, ses élytres courles et son abdomen à peine marginé. Noir, avec un reflet bronzé visible, à pubescence grise serrée et fine. Palpes et antennes d’un rouge clair, celles-ci assez longues. Tête moitié plus large que le prothorax ; yeux très- gros ; front avec deux profondes impressions ; intervalle de celles-ci relevé en bosse brillante. Prothorax un peu plus long que sa plus grande largeur avant le milieu, rétréci vers Ja base, arrondi sur les côtés, assez fortement convexe en dessus, avec un sillon longitudinal visible et une faible im- pression à la base de chaque côté. Elytres un peu plus larges, mais visiblement plus courtes que le prothorax, formant en- semble une légère échancrure arquée à leur sommet, comme chez unicolor Er., plus larges que longues. Tête, prothorax et élytres très-forlement, mais pas très-densémert ponclués ; intervalles des points fortement brillants. Abdomen allongé, cylindrique, peu rétréci vers le sommet, à peine arrondi sur 360 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES L'EUROPE. les côtés, densément et fortement ponctué sur les segments antérieurs, plus finement sur les apicaux. Pattes d’un rou- geälre clair, unicolores ; 3° article des tarses simple , 4° bi- lobé. — Long. 4,6 mill. Espagne. 2 © prises par M. de Heyden , près de Santa-Alba. 385. Stenus (127) insidiosus Solsky, Bull. Mosc. 1864. VI, 449. — L’Abeille, IV, 197, = tarsalis Ljung. Mohr, et Web. Beit., II, 157. Europe. 886. Stenus (129) sieulus Stierl, , Schw. Ges, 1867. II, 221. — L’'Abeille, NIT, 1871. 194, — oculatus Grav, Micr, 155, Europe. OXYTELINI. 257° CYLINDROGASTER FaAuUv. Bull, Soc. Linn. Norm., 2e sér. , VI, 51 (novembre 1870). — Fn, gall,-rhén., III, 205, pl. II, fig. 17, Corps allongé, très-parallèle, subcylindrique , ailé. Tête assez grande, épaisse. Pas d’yeux. Labre très-court, trans- versal, plissé en travers. Mandibules très-peu arquées, mu- tiques. Mâchoires à lobes peu allongés, lexterne cilié au sommet, l’inlerne cilié épineux. Palpes maxillaires courts, de 5 articles, 4er et 3e très-pelits, 2° rhopaliforme , grand, subégal au 4e, dernier subulé. Menton subtrapézoïdal. Lan- guelle subtransverse, arrondie en avant. Palpes labiaux de 3 articles, 1°" et 3° égaux, 2° le plus court. Antennes fusi- formes, non coudées. Ecusson nul. Abdomen immarginé, subcylindrique , 6° segment court, transverse , 7° pelil, vi- sible. Pattes assez courtes ; hanches antérieures assez écar- lées , séparées par une lame du prosternum, intermédiaires et postérieures contiguës ; cuisses assez robustes ; jambes BRACHÉLYTRES, — OXYTELIDÆ. 361 subtriangulaires, les antérieures avec le bord interne cilié et L épines externes, dont les 2 apicales très-rapprochées ; les postérieures avec 3 épines externes. Tarses de 8 articles , robustes , les A premiers subégaux, très-courts, le 5° plus long que les autres réunis. Genre très-distinct des Osorius et Holotrochus par ses jambes non spatulées, simplement quadri ou triépineuses, la forme de sa languette , ses palpes maxillaires de 5 articles, l'absence d’yeux et d’écusson, les hanches antérieures non contiguês, etc. 387. Cylindrogaster eorsieus Fauv., Bull. Soc. Linn, Norm,, sér. 2, VI, 1870, 55. — Fn, gall. rhén., III, 243, Testacé-pâle , assez brillant ; pubescence rare, pileuse ; tête et prothorax luisants ; celle-ci arrondie en avant, de la largeur du prothorax à son sommet, marquée sur le front, de chaque côlé, de deux courtes rangées de points et, en arrière des antennes, d’une autre semi-circulaire atteignant le vertex ; prothorax trapézoïdal, d’un tiers plus long que large, à côtés non arrondis et à angles droits ; sur le disque, de chaque côlé, une série de six points plus gros ; quelques autres sur les côtés, élytres d’un tiers plus courtes que le prolhorax, avec quelques points obsolètes ; abdomen allongé, à peine cha- griné sur les côlés, qui ont à peine des vestiges de ponctua- tion en travers. — Long,, 2 mill. Corse, Bastia. 2589 BLepius Curi. 388, Bledius (2a) atramentarius Rottenb. Beri, 4870, 35, = BI. bos. Fauv. Bull. Soc, Linn. Norm., 2° sér.,V, 20 (novembre 1869). — Mém. Soc. Linn. Norm, 1869, XV, 41, — Fn, gali. rhén. III, 490. Ressemble beaucoup au taurus Germ. Noir-profond, à l'exception du bout de jambes et des genoux, qui sort d’un brun de poix ; tête très-luisante et très-finement ponctuée, avec les bords latéraux g munis, de chaque côté, d’une corne assez longue , en forme de pelle en dessus et profondément entaillée. Prothorax presque aussi long que large , ses côtés presque droits et nullement convergents par derrière, son ABEILLE, À. VIIT, 1872. 362 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. bord antérieur prolongé en une corne forte, assez courte, prolongée horizontalement par devant, qui porte à sa pointe un pinceau de poils jaunes. Elytres un peu plus étroiles et à peine plus longues que le prothorax. Abdomen plus étroit à la base que les élyires, presque parallèle postérieurement. Ligne médiane du pronotum forte et profonde, et prolongée plus légèrement jusqu’au bout de la corne ; la rugosité alu- tacée est écartée, d’où le pronotum brillant; ponctuation grosse et profonde ; élytres finement ridées, à points effacés, abdomen très-finement ponctué, un peu rugueusement sur les côtés. © bords latéraux de la tête munis d’une courte et large corne ; prothorax coupé droit par devant et pas plus large que les élytres. — Long., 6 à 7, 8 mill. Se distingue des exemplaires noirs (du taurus Germ., outre sa slature plus robuste, par sa couleur d’un noir pur des élytres, celle plus foncée des extrémités, par la forte ligne médiane et la sculpture tout autre du prothorax. Oran. Sicile, Syracuse , en assez grand nombre dans les marais salés. Ne se trouve pas en France , malgré l’indication contraire de M. de Rottenbers, 389, Bledius (72) diffinis Baudi, Berl, 1869, 398. De la taille presque des plus petits bicornis ; il s’en dis- tingue, ainsi que de ses voisins, par sa tête non excavée, son prothorax plus arrondi et plus finement coriacé, et par ses élytres plus courtes, Luisant, roux-ferrugineux, finement pubescent. Antennes plus d’une fois et demie plus longues que la têle, 2° el 8° articles à peu près égaux, légèrement: épaissies à partir du 4°, 1° plus clair; mandibules rembru- nies à la pointe. Têle brune en dessus, très-finement co- riacée, opaque, peu densément ponctuée, médiocrement et également convexe ; marquée, au milieu de l’occiput, d’une pelite fovéole oblongue et d’une très-fine ligne entre les an- tennes ; épistome à peine déprimé, tronqué droit. Prothorax à peine plus large que la têle avec les yeux, à peine plus: long que large, tronqué au bout, côtés droils sur petite élendue &, sur une plus grande ©, largement arrondis w,: avec les angles postérieurs et la base, les angles pelits,! BRACHÉLYTRES, — OXYTELIDÆ, 263 distincts ©, angles antérieurs arrondis dans les deux sexes; médiocrement convexe, canaliculé au milieu, moine densé- ment, assez distinctement ponclué, luisant, obsolètement co- riacé &, peu luisant et plus distinctement coriacé ©. Elvtres à peine plus longues que Île prothorax, moins densément, distinctement ponctuées, chacune tronquée obliquement au bout. Abdomen luisant, à peine distinctement coriacé en dessus, finement et vaguement ponclué en dessous, pa- rallèle &, légèrement dilaté au bout ©. Paltes et hanches d’un flave testacé. — Long. 5,6 mill. o epistome armé de chaque côté, au bout, d’un petit lubercule roussâtre ; mandibules saillantes, dentées en de- dans vers le bout, munies en dessus d’un denticule médian ; prothorax plus luisant, plus orbiculaire, 7° segment ven- iral brièvement et légèrement bisinué au bout, lobe inter- médiaire grand, arrondi. © epistome mutique, mandibules moins saillantes, pro- thorax peu luisant, plus longuement droit sur les côtés, angles postérieurs très-obtus, mais distincts, 7° segment ven- tral faiblement bisinué, acuminé au milieu. Diffère de ses voisins par sa lêle égale et sont front mutique. Il s'éloigne, par la structure de son prothorax, ses élytres moins ponctuées, plus courtes, obliquement tron- quées au bout et sa taille moitié moindre, des éricornis et aquarius. Chypre. 390, Bledius (7b) cornutissimus Wollast., Cat. Canar, Col, 41864. 594. 914. — BI. corniger Rosh., Thier, Andal, 1856, 71 Loe à Fauv., Fn, gall, rhén., IT, 4192, Lanzarote et Fuerteventura, sur les rivages sablonneux de la mer et dans les salines; extrêmement rare, Espagne, Algérie. : 391. Bledius (7c) galeatus Wollast,, Cat, Canar. Col, 4864, 594, 912. Etroit, subcylindrique ; tête, ainsi que le prothorax, gros- sièrement alutacée, un peu opaque, noire, avec un lubercule allongé de chaque côté (surtout g'), yeux petits, mais saillants, 864 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. prothorax noir de poix, quadrangulaire, canaliculé, à points peu serrés et assez profonds ; élytres courtes, plus densé- ment, mais moins profondément poncluées , brunes ou roux de poix ; un peu plus obscures dans le voisinage de l’écusson ; abdomen noir, à peine plus clair au bout ; antennes et pattes courtes, brunes, tarses testacés.—Long. 4,6 mil. d devant du prothorax muni, au milieu , d’une corne allongée, arquée en bas, graduellement atténuée vers le boul, ne dépassant pas la tête et abaissée sur elle. Appartient au même type que le cornutissimus par la corne aiguë, étroite, fort allongée du &!; cependant cette corne n’est pas tout à fait si allongée et ne dépasse pas la têle , sa forme est aussi différente, elle est graduellement rétrécie à partir de la base, et légèrement courbée en bas et appliquée contre la tête, on dirait un appendice du pro- notum pour la garantir; le galeatus est en outre plus étroit et plus cylindrique, d’une couleur plus foncée, ses yeux, tout aussi saillants, sont plus pelits, ses élytres et ses mem- bres plus courts. Lanzarote, dans les salines ; très-rare, 592 Bledius (16) Graellsi Fauv. Soc. Lin. Norm, IX, 1865. 309.—Fn, gall. rhén,, IT, 494, pl. II, f, 44. Ressemble à première vue au spectabilis , mais distinct par les caractères suivants: forme plus robuste, plus large, plus courte. Corne frontale & plus grosse. Prothorax presque parallèle, jusqu’au-delà de la moitié, à sillon profond , ne s’étendant pas sur toute la longueur de l'épine , qui est plus courte; ponctualion serrée, rugueuse, sans intervalles lisses, Elytres plus courtes, larges, à ponctuation bien plus serrée, un peu moins forte ; d’un rouge de sang obscur, enfumées de noirâtre sur toute la base et la suture. Abdomen à ponctuation assez forte, écartée, à PES plus clair à l’extré- mité.—Long. 6,5 mill, Marseille, assez commun ; Piémont ; Espagne, Aranjuez ; Algérie, Bône. Le spectabilis a, ainsi que l’aquarius, la ponctuation du prothorax grosse, écartée, à espaces lisses. Le ricornis vrai, comme le Graellsi, a le prothorax à ponctuation serrée, BRACHÉLYTRES. — OXŸYTELIDÆ. 305 rugueuse, sans espaces lisses notables. La poncluation seule du prothorax, jointe aux caractères G!, suffit pour distinguer ces / espèces. 393. Bledius (21) rastellus Schjodte, Nat. Tidk. III, Række 149, 4. — Thoms., Skand. Col. IX, 1867. 291, 4°, = BI, pallipes Grav., Mon. 197, Suède, Scanie, en nombre; France, etc. 394, Bledius fuscipes Rye, Ent, Monthl, Mag. 1866, II, 454. — BI, pallipes Grav., Mon. 197. Grande-Bretagne, France, etc, 395. Bledius (21b) obseurus Muls. Rey, Op. XIV, 1870. 444 (nec Mots.). — BI, denticollis Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm. 2e sér., VI, 4h (novembre 1870). — Fn. gall, rhén., III, 202. Allongé, légèrement convexe, obscur et peu brillant, vêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré , couchée et peu serrée. Tête, avec les veux, aussi large que le prothorax, à peine pubescente, finement chagrinée et éparsement ponc- tuée ; d’un noir subopaque; front longiludinalement im- pressionné de chaque côlé, offrant parfois sur le vertex une petile fosselie poncliforme; parties de la bouche longue- ment ciliées-testacées. Yeux arrondis, noirs. Antennes courtes, un peu plus longues que la têle, sensiblement épaissies vers l'extrémité, finement pubescentes avec d’assez fortes soies, d’un roux brunâtre , 38 ou 4 premiers articles testacés ; L°r très-aliongé, 2° et 3° obconiques, 3° beaucoup plus court que le 2°, 4-10 graduellement plus courts et plus épais; dernier assez grand, courlement ovalaire, en pointe obluse. Prothorax subtransverse, lronqué devant et derrière , avec les angles antérieurs infléchis et presque droils, à peine arqué sur les côtés, un peu moins large au milieu que les élytres, fortement rétréci en arrière, avec les angles postérieurs très-oblus et subarrondis : légèrement * convexe, éparsement pubescent, finement chagriné , et en 366 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. outre, assez grossièrement, mais légèrement et éparsement, ponctué, d’un noir presque mat. Ecusson obsolèlement chagriné, d’un brun de poix peu brillant. Elytres en carré long, subparallèles, un peu plus d’une fois et demie aussi lon- gues que le prothorax, déhiscentes et arrondies à leurangle sulural, d’un châtain plus ou moins foncé et un peu brillant, passant parfois au testacé; épauies.assez saillantes, étroite- ment arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, une fois et demie plus pro- longé qu’elles, subparallèle ou rétréci seulement près du bout, subconvexe avec de petites soies éparses, finement chagriné et, en outre, très-lâchement ponctué, d’un noir assez brillant, avec le segment anal d’un roux de poix. Dessous convexe, éparsement pubescent, d’un noir de poix brillant, avec lextrémité du ventre d’un roux brunûitre; métasternum presque lisse au milieu; ventre à petiles soies distinctes et éparses, à points râäpeux et peu serrés. Palles assez courles, avec une pubescence fine, éparse, assez longue et un peu redressée ; entièrement testacées. — Long. 8,4 mill. Se distingue du pallipes par sa taille moindre , par les angles postérieurs du prothorax plus obtus et subarrondis, par ses élytres d’une couleur moins foncée, et par l'abdomen encore plus lâchement ponctué. France, Lyon, bords de la Saône. 396, Bledius (392) infans Rottenb, Berl, 1870. 36, Encore plus petit que le nanus Er.’ près duquel il doit prendre place. Noir, mat, antennes, pattes et bord posté- rieur des élytres largement jaunâtres; dans les individus parvenus à malurité, l'extrémité des antennes el le milieu des cuisses et des jambes sont un peu plus foncés, front marqué d’une impression, avec une rugosilé alutacée, assez distincte, élevé en calus au bord interne des yeux, qui forme une pelile bosse par derrière. Antennes plus fortes vers l’extrémilé, assez longues. Prothorax un peu plus long que large, avec les bords latéraux parallèles, et les angles posté- rieurs entièrement arrondis; très-finement alutacé, ligne médiane très-peu enfoncée ; rendu mat par une légère pu- BRACHÉLYTRES. — OXYTELIDÆ. 867 bescence, mais luisant quand elle a élé usée. Elytres aussi larges, mais plus courtes que le prothorax, finement ridées , alutacées, à points légers effacés. Abdomen plus fortement ridé, devenant un peu moins large par derrière. — Long. 2,8 à 3,5 mill. Sicile, Syracuse ; assez rare. 397, Bledius Baudii Fauv. Bull. Soc. Linn. Norm,, 2° sér,, VI, 47 (novembre 4870), —Fn. gall. rhén., III, 205. Assez large, parallèle, pubescence assez serrée, surtout aux élytres ; noir de poix ; élytres, massue des antennes et cuisses d’un brun de poix ; base des antennes et jambes d’un roussâtre pâle ; tête de la largeur du prothorax, cha- grinée, à ponctuation assez rare, peu profonde ; prothorax subtrapézoïdal, convexe, mat, chagriné ; côtés subarrondis ; angles postérieurs presque droils ; ponctualion assez serrée, peu profonde ; sillon plus ou moins effacé ; élytres d’un quart plus larges, de moitié ou d’un tiers plus longues que le prothorax, parallèles, à ponclualion forte, égale, serrée, un peu rugueuse ; abdomen subparallèle ; Œ prothorax plus élranglé à la base ; 6° segment en dessous bisinué, prolongé au milieu en angle obtus. — Long., 2,6 mill, France, Germanie, Piémont. 398. Bledius obsoletus Fauv. Bull. Soc. Linn. Norm., 2° sér., VI, 49 (novembre 1870), — Fn, gall, rhén., 1IT, 207. Faciès du longulus ; irès-voisin du pusillus ; même cou- leur ; moilié plus grand , moins parallèle, plus élranglé au milieu ; antennes brunes , testacées à la base, bien plus ro- bustes, à massue graduelle de 7 articles moins courts ; tête plus grosse ; prothorax bien plus court, plus transverse ; ély- tres élargies de la base au sommet, où elles sont plus arron- dies, à ponctuation peu serrée, subobsolète ; abdomen plus rhopaliforme, à ponctuation éparse, invisible ; & prothorax plus étranglé à la base ; 6° segment en dessous moins sinué, prolongé en triangle moins aigu. — Long., 3-8,2 mill Albi: Hautes-Pyrénées, 368 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 399. Biedius strietus Fauv, Bull. Soc, Linn, Norm., 2e sér., VI, 53 (novembre 14870). — Yn. gall, rhén,, III, 211. Forme des grands opacus ; noir-brillant ; bouche, antennes et pattes d’un brun rougeâtre ; genoux , sommet des jambes et tarses flaves ; pubescence grise , peu serrée; poncluation assez forte et serrée sur la tête, forle, très-dense au protho- rax, un peu plus fine et plus dense aux élytires ; abdomen lisse, rhopaliforme ; tête biimpressionnée; vertex unifo- véolé ; prothorax grand, subtrapézoïdal, d’un tiers plus large que long, rétréci, dès le milieu, d’avant en arrière, où il est étroit ; angles obtus, postérieurs un peu marqués ; un sillon médian nel: élytres à peine plus longues que le prothorax, convexes, élargies de la base au sommet , où elles sont très- arrondies ; S 6° segment en dessous bisinué, prolongé au milieu en angle aigu, © obus, — Long., 3,8 à 3,5 mill. Le 1°r article des antennes et les pattes sont parfois d’un rougeâtre clair avec les élytres brunes (immature), Suisse, Piémont, Syrie, 400. Bledius defensus Fauv., Bull, Soc. Linn, Norm., 2° sér., VI, 54(novembre 1870). — Faun, gall, rhén., III, 212. Faciès du femoralis ; d’un tiers plus petit; plus voisin du striclus ; étroit, allongé, noir, assez brillant ; tête mate ; prothorax un peu moins ; bouche et palles d’un testacé rou- geâtre ; cuisses rembrunies ; élytres d’un brun de poix ; pubescence rare ; ponclualion rare , obSolèle sur la tête, assez forle, serrée sur le prothorax, à peine plus fine et plus serrée aux élytres ; tête petite, biimpressionnée ; prothorax chagriné, à peine plus large que long ; côlés subarrondis, assez rétrécis en avant, fortement rélrécis el sinués vers la. base, dont les angles sont redressés, droils, les antérieurs subobtus ; sillon médian très-fin ; élytres d’un tiers plus longues que le prothorax, convexes, un peu élargies vers le sommet, où elles sont très-arrondies ; abdomen rhopali- forme, lisse, à peine chagriné vers la base; différences sexuelles comme chez strictus. — Long., 3 mill. Calvados, Firfol, près Lisieux. Deux exemplaires. BRACHÉLYTRES. — OXYTELIDÆ. 369 299° PLarysrernaus Manh. h0A. Platystethus pilosellus Wankow., Soc. Ent. Fr. 1869, B19. — P{, capito Heer, Fn. Helv., I, 208. France ; Russie, etc. Cette espèce a été indiquée par erreur de nom (l’Abeille, 4871, VII, 136) comme synonyme du P{. nodifrons. 02. Platyséethus (21) constrieéus Scriba, Berl. 1868, 157, . = P{, Burlei Bris., Soc, Ent. Fr. 1861. 597. Andalousie, en grand nombre, Alpes françaises. 103. Plaéystethus (12) ansustipennis Scriba, Berl, 1868. 458, 9. — P{, nitens Sahlb., Ins, Fenn., I, 413 Europe. 260° OXYTELUS Grav. 01. Oxytelus (5°) Eppelsheïmi Bethe, Stet, Zeit. 4867. 307. — Kelln., Berl. 1868, 358, — Fauv., Fn. gall, rhén., III, 165, Ressemble beaucoup à l’insecatus, mais d’une couleur plus foncée, un peu plus densément ponctué, facile à re- connaître par la structure de l’avant-dernier segment ven- tral &. Noir, luisant ; élytres et prothorax d’un brun de poix, celui-ci rarement noir de poix. Antennes un peu plus courtes que la tête et le prothorax, brunes, plus claires à la base. Tête aussi large &, un peu plus étroile Q que le prothorax, assez densément et profondément ponctuée, fine- ment strigueuse, pas enfoncée par devant, assez éparsement el finement ponctuée, toute noire. Prothorax aussi iarge ©, à peine plus étroit & que les élytres, un peu plus large que long, légèrement rétréci par derrière, distinctement crénelé sur les côtés; angles postérieurs arrondis ; dessus aplati, 371 NS DE COLÉOPTÈR UROPE. 370 DESCRIPTIONS COLÉOPTÈRES D’EURO assez densément ponctué et finement ridé, avec trois sillons longiludinaux dont le médian se rétrécit par derrière, tandis que les latéraux s’élargissent. Elytres de la longueur du prothorax, assez densément, peu profondément poncluées et ridées longitudinalement, d’un brun de poix assez peu Juisant, les rugosilés longitudinales ressortent &, et les points ©. Abdomen à ponctualion excessivement fine, noir et brun à l’extrémité. — Long. 4,6 mill. œ be segment ventral muni, au milieu de son bord pos- térieur, d’un petit tubercule, 6° creusé, au milieu, d’une im- pression longiludinale et muni, au bord postérieur, de deux tubercules clairs, distincts, placés l’un près de l’autre ; le 7e est prolongé en triangle et profondément bisinué de chaque côté, Q bisinué de même, mais moins profondé- ment. Allemagne, 405. @xyfelus brevipennis Fauv., Mém, Soc. Linn. Norm., 1869, XV, 42. Forme du nitidulus , très-différent par sa taille double, égale à celle du complanatus ; tête non rétrécie antérieure- ment, front non excavé, vertex avec une large fovéole mé- diane, prolongée en avant, dans le ©’, par un sillon qui s’avance jusque entire les antennes ; prothorax plus fortement ponclué- rugueux , moins rétréci en arrière; élytres courtes, de la longueur du prothorax, à ponctuation troisfois plus forte et plus rugueuse que dans le mitidulus ;, abdomen plus large vers le sommet, à peine visiblement ponctué, élytres et le plus souvent la base des antennes obscurément rougeâtres ; paltes rousses ; ©’ 7° segment inférieur de l’abdomen pro- longé au milieu en triangle sinué de chaque côté. — L., 2,5-3 mill. Alger, Mostaganem ; Tanger. 406, Gxytelus (21b) clypeonitens Pand,, Gren,, Cat, 1867. 171, — Fauv., Fn, gall, rhén., 111, 174, Petit, noir en dessus, assez luisant. Tête luisante en de- vant, épistome lisse; verlex alutacé, Pronotum très-finement L + BRACHÉLYTRES, = OXYTELIDÆ. 371 et uniformément coriacé—strigueux dans sa longueur. Elytres brunâtres. Abdomen très-finement corjacé en dessus, presque lisse, points épars presque nuls. — G'têle dilalée, 7° seg- ment ventral simple, 8 avec un lobe médian arrondi, striolé, non renflé sur le disque , avec une petite carène transverse. — Long. 1,8 mill. Intermédiaire à speculifrons Kraatz et depressus Grav.; distinct du 4° par la sculpture de la tête et celle du 8° seg- ment ventral &, du 2° par son éclat, son abdomen à ponc- luation presque nulle. France , Paris ; Calvados : dans les crottins , rare. 107, Oxytelus affinis Czwal. Berl, Zeit, 1870, 419, — Fauv., Fn. gall. rhén., III, 476, Très-voisin du hamatus ; noir, mat: paltes lestacées, cuisses obscures; tête, prothorax et élytres à striolation extrèmement fine et serrée; prothorax presque moitié plus court que les élytres; jambes antérieures échancrées au sommet en dehors ; 4 6° segment en dessous avec une épine comme chez hamatus, mais plus petite et à courbure plus aiguë ; 7° muni de deux longs lubercules médians dirigés un peu obliquement en dedans, ciliés au sommet de poils jaunâtres et un peu cachés par l’épire du segment ; marge assez échancrée en triangle au milieu, — Long. 1,5 ill. Allemagne, Kænigsberg. L08 Oxyéelus (214) Sauleyi Pand., Gren, Cat. 186% 1720 — Fauv., Fn, gall. rhén., III, 475. Petit; noir et opaque en dessus, excepté l’abdomen. Pro- notum très-finement coriacé et d’une manière presque uni- forme , strigueux longitudinalement. Abdomen à points écar- tés à peine visibles.— z 7° segment ventral muni, au milieu, d'un tubercule unique subapical, cariniforme postérieure- ment,et, au boulméêéme, d’une lame carrée assez courte, mais plus large, rabaltue ; 8° inerme, avancé en angle au milieu. — L., 2 mill. Diffère amplement du Fairmairei par la sculpture de l'abdomen, et celle des 7° et 8° segments veniraux | _ Tarbes, croltes de porc, fort rare. 372 DESCRIÉTIONS DÉ COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 409, Oxytelus (202) transversalis Czwalina, Berl. 1870, 430, — Fairmairei Pand., Gren., Cat. 1867. 172, — Fauv., Fn. | gall. rhén., III, 4175, De la taille des plus grands depressus, mais un peu plus large, d’un noir plus profond, pattes d’un noir brunâtre foncé, base des jambes et tarses parfois un peu plus clairs, articlé ungulifère foncé. Tête, prothorax et élytres très- finement striés dans le sens de la longueur, mats, élytres en outre, avec une ponctuation un peu plus effacée. Antennes noires, un peu plus épaisses exlérieurement que dans le depressus. Têle pas tout à fait aussi large que le prothorax, front avec une très-légère impression de chaque côté dans sa longueur, avec une fovéole longitudinale distincte par derrière ; bordure au-dessus de la bouche un peu enfoncée au fond avec une ligne lisse, transversale , très-fine, qui est un peu concave en avant: bord antérieur au-dessus de la bouche également arrondi. Prothorax presque deux fois aussi large que long, angles postérieurs arrondis, les trois sillons longitudinaux ordinaires assez légers , Les enfoncements laté- raux plus forts. Elytres pas tout à fait aussi longues que larges, ensemble près de moilié plus longues que le protho- rax ; abdomen à peine plus densément, mais un peu plus fortement ponctué que dans le depressus, assez luisant. Jambes antérieures, graduellement un peu plus élargies en dehors dans les deux premiers tiers, puis échancrées en dedans en un arc léger jusqu’au bout; angle externe obus ; . l’angle supérieur de l’échancrure paraît aigu par quelques petites épines placées droit au-dessus. — Long. 2,3 mill. & 6° segment ventral avec 2 petits tubercules longitudinaux irès-rapprochés au milieu, et un fin granule de chaque côté entre eux et le bord latéral; bord apical largement, mais pas très-légèrement échancré ; de chaque côté, près du bord latéral, une carène longitudinale. Les exemplaires foncés se rapprochent du pumilus, mais ils sont plus petits. Les jambes antérieures sont à peu près de même, mais, dans ce dernier , l’angle externe est un peu plus saillant ; il a la forme du depressus, mais il s’en dis- lingue aisément par ses jambes antérieures, qui ne présen- BRACHÉLYTRES. — OXYTÉLIDÆ. 373 tent pas trace dans celui-ci d’une semblable échancrure; en outre, la structure de l'abdomen & est différente. Allemagne, Kænigsberg ; Carniole. 110, Oxytelus (21c) simplex Pand., Gren., Cat. 1867. 471 (nomen præocc.) — Ox. tetratoma Czwal, Berl. Zeit. 1870. &B21. — Fauv., Fn. gall, rhén,, III, 477 Petit, noir en dessus et, sauf l'abdomen, opaque ; sculp- ture plus visible, plus dense sur l'abdomen. Pronotum lon- giludinalement strigueux-coriacé, très-finement et presque uniformément. Abdomen distinctement pointillé en dessus. — & lêle simple, pronotum visiblement plus étroit ; 7° seg- ment ventral simple, 8 simple sur le disque, échancré au milieu de son bord postérieur. — Long. 1,4 à 2,2 mill, Très-voisin du depressus Grav. ; il en diffère par sa sculp- ture plus apparente et les caractères sexuels & ; il est ha- bituellement plus pelit, Hautes-Pyrénées, matières en putréfaction, peu commun. Allemagne. 261° ANCYROPHORUS KrAQl2 h11. Ancyrophorus (3°) aureus Fauv.,Bull. Soc. Linn. Norm., 2e sér V, 1869. 168. Laon Fn, gall. rhén., III, 142, pl. 2, fig. 5 Voisin de longipennis ; corps assez brillant, taille plus grande ; forme bien plus large ; ponctuation presque moitié plus forte, subégale et moitié plus éparse sur la tête et le prothorax, moins serrée, subruguleuse sur les élytres, rare sur l'abdomen ; pubescence d’un jaune-doré brillant, bien plus éparse, plus longue ; antennes plus courtes, plus ro- bustes, plus renflées au sommet. Tête et prothorax plus courts, plus larges ; celui-ci transversal, à angles posté- rieurs très-droits, redressés. Elytres parfois d’un brun de poix, à peine moitié plus longues que lui; abdomen plus élargi; 4 8° segment entier, © anguleux. — Long. 3,5- l mill. Lausanne ; Hautes-Pyrénées ; Grande-Bretagne ; Corse. ABEILLE, { VIII, 1872 99 374 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 12. Ancyrophorus emarginatus Fauv., Bull. Soc. Linn, Norm., 2° sér,, V, 1869. 167, — Fn. gall, rhén., III, 441. Faciès du Trogophlœus arcuatus , trois fois plus grand ; très-distinct de longipennis par sa taille plus grande, sa forme élargie, courte, moins déprimée, sa couleur d’un noir profond, ses antennes à articles, même les basilaires, moitié plus longs que larges, sa pubescence grise extrêmement fine et pruineuse comme chez les Thinobius, sa ponctuation extrêmement serrée, obsolète sur le prothorax et l’abdomen, à peine plus visible sur la tête et les élytres ; celle-ci à peine impressionnée; prothorax court, transverse, à im- pression effacée ; angles postérieurs obtus; élytres une fois trois quarts plus longues que le prothorax, subcarrées ; une large échancrure au sommet de là suture, laissant voir les ailes ; abdomen brillant, un peu renflé au milieu ; pattes plus foncées. — Long, 4,2 mill. Espagne, Arnedillo. 262° TROGOPHLOEUS Manh. 113, Trogophlœus (4) Brebissoni Fauy., Soc. Lin, Norm,, 1865, IX, 312, — Tr, plagiatus Kiesw., Stett, Zeit, 1850, 224, Calvados, Pont-d'Ouilly, bords de l'Orne ; Grande-Char- treuse ; Hautes et Basses-Pyrénées, LA k14. Trogophlœus (9*) spinieollis Rye, Ent. Monihi, Mag, 1870, VII, 8. — Fauv., Fn. gall. rhén,, III, 448, Noir, brillant ; 4er article des antennes, prothorax, élytres et paltes d’un roux de poix ; prothorax transverse, à peine cordiforme, rétréci en arrière et impressionné de chaque côlé ; angles antérieurs prolongés en épine saillante ; élytres larges, moilié plus longues que le prothorax, à ponctuation grosse , presque rugueuse. Voisin d’arcuatus et bilineatus; antennes plus courtes, plus robustes; intervalle plus large BRACHÉLYTRES.— OXYTELIDÆ. 375 entre le derrière des yeux et le bord postérieur de la tête ; prothorax plus petit et à peine cordiforme, à ponctuation très- grosse et à impressions dorsales moins visibles, moins com- pliquées ; élytres plus larges, plus longues el bien plus for- tement poncluées. — Long. 3 mill. Angleterre, bords de la Mersey ; détritus des inondations. 15, Trogophlœus (21) ffotschuiskyi Hoch., Bull. Mosc. 1860. IT, 553. — 1863. IIT, 93. — Abeille, IV, 1867, 179. Russie méridionale, Caucase. 16. Trogophlœus (14) oculatus Wollast., Atlant. 1865. Append. 74. — bilineatus Wollast. , Cat. Can. Col, 1864. 599 (nec Erichs.). — Tr. memnonius Er., Gen. 806. Grande-Canarie et Ténériffe ; très-rare. M7... Trogophlœus (28)exilis Woll., An, Nat. Hist., VI, 1860. 405. — Atlant, 1865. Append. 75. — Tr, pusillus Grav., Micr. 78. Madère , Ténériffe, lieux humides ; très-rare, 118. Trogophlœus (9) rufieollis Wollast., Cat, Can. Col. 4864. 601. 924. Assez luisant, tête et abdomen noirs, prothorax et élytres d’un roux leslacé; celles-ci nettement ponctuées, plus obscures par devant; tête et prothorax très-densément ru- gueux-alutacés (à peine pointillés); celui-ci marqué à la base d’une impression transverse obsolète (sans fovéoles dorsales); antennes assez courtes , noirâtres, d’un roux-iestacé foncé à Ja base même , ainsi que les pattes. — Long. 1,5 à 2,3 mill. Ce petit Trogophlœus se distingue bien par son prothorax et ses élylres rouges, celles-ci un peu rembrunies en devant, tandis que sa tête et son abdomen sont noirs, el ses paltes testacées. Fuerteventura et Ténériffe, sous les pierres, très-rare. Mogador. Carthagène, 376 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 419, Trogophlœus (22) despectus Baudi, Berl. Zeit. 1869. h00, note, — Muls. Rey, Op. XIV, 1870, 113 ee Fsuv., Fn, gall, rhén,, II], 457, Suballongé, assez convexe , finement et densément poin- üllé, d’un noir assez brillant, revêtu d’une très-fine et courte pubescence cendrée. Tête avec les yeux à peine aussi large que le prothorax, à peine pubescente, très-finement et très-densément poinlillée ; front un peu convexe, à peine biimpressionné en avant ; parties de la bouche d’un brun de poix roussâtre; yeux subarrondis. Antennes sensiblement plus courtes que la tête et le prothorax réunis , légèrement épaissies vers leur extrémité, très-finement pubescentes et à peine teslacées ; brunâtres, avec les 2 ou 3 premiers articles un peu moins foncés ; 1° assez allongé, subépaissi; 2° ob- long , sensiblement épaissi, 3° plus court, 4-8 courts, 9 et 10 plus épais, transverses, dernier grand en ovale court. Prothorax aussi long que large en avant , un peu plus étroit que les élytres, largement tronqué au bout avec les angles antérieurs fortement infléchis et subobtus, sensiblement arqué en devant sur les côtés, fortement rétréci en arrière, avec les angles postérieurs très-obtus et arrondis , subtronqué à la base ; assez convexe , presque uni ou à impressions très- obsolètes, à peine pubescent, très-finement et très-densé- ment pointillé. Ecusson à peine distinct. Elytres presque carrées, un peu plus longues que le prothorax , subparallèles el subconvexes, très-finement pubescentes, à pointillé fin et dense, mais moins que sur le pronotum épaules saillantes, étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, à peine plus étroit à la base , à peine 2 fois plus prolongé que les élytres, peu arqué sur les côtés, convexe, avec une pubescence très- fine, et un pointillé très-fin , très-dense et presque obsolèle. Dessous assez convexe , finement pubescent, à points très- fins et très-denses. Patles assez courtes, brunâtres, avec les genoux et les tarses testacés , ainsi que les hanches anté- rieures et intermédiaires. — Long. 1,4; — larg. 0,4 mill. Ressemble beaucoup à l’exiguus, mais antennes un peu moins obscures à la base, prothorax un peu plus long, élytres un peu plus courtes et un peu plus convexes ; tête un BRACHÉLYTRES. —OXYTELIDÆ, 977 peu moins large avec le front moins convexe et plus obsolè- tement impressionné sur les côtés. France, Piémont ; pas commun. 420, Trogophlœus (202) glabrieollis Mots., Bull. Mosc.1860. 352.—Hoch., Bull, Mosc. 1862. 96,— Abeille, IV, 1867. 180. Russie, steppes des Kirghiz. 421, Trogophlœus (22) discolor Baudi, Berl. 1869, 400. = Tr, exiguus Er., Col. March, I, 604. Chypre, Egypte, France , etc. 422. Trogophlœus (22) bledioïides Wollast., Cat. Can. Col. 1864. 601. 925, = Tr, exiguus Er., Col. March, I, 604, Ténériffe , Gomère , France, elc, 123, Trogophlœus ue atomus PÉRUIE Soc. Ent, Fr, 1864 658 (Bledius (53) ol.) Le plus petit du genre. Têle noire, mate, arrondie, fine- ment et densément ponctuée avec quelques gros points; yeux gros. Antennes noires , d’un roux foncé à la base, 2° article de moitié plus petit que le 1% et 2 fois aussi grand que le 5e, L° carré, moilié moins grand que le 3°, suivants allant en grossissant, de même longueur, et devenant transverses, 41° deux fois aussi long que le 10°, pyriforme. Prothorax cordiforme, rétréci d'avant en arrière, à peine plus étroit que la tlêle, roux, densément et finement ponctué, bord antérieur droit, postérieur légèrement arrondi; côtés ar- rondis en avant ; angles antérieurs droits, postérieurs obtus. Elytres rousses, plus larges et une fois et demie aussi longues que le prothorax, un peu moins densément et plus fortement ponctuées , un peu échancrées à l’angle sutural. Abdomen noir-brillant , très-finement et peu densément ponctué; chaque segment légèrement déprimé à la base. Pubescence fine et grise, moins serrée sur les élytres que sur le reste du corps ; pailes rousses. — Long. 1,6 mill, Egypte , Alexandrie, un seul exemplaire. 378 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES EUROPE. .. Get insecte, d’après M. de Saulcey (in litt.), est un Tro= gophlœus. Je suis même très-porté à croire , d’après la de- scription, qu’il ne diffère pas de l’exiguus Er. 263° THINOBIUS Kieso 424. Thinobius (1°) brevicollis Muls, Rey, Op. XIV, 1870, 114. Allongé, linéaire, subdéprimé, peu brillant, testacé avec l'abdomen obscur, vêtu d’un très-léger duvet grisâtre, très- court, couché et très-serré, Tête grande, un peu plus large -que le prothorax, déprimée, très-finement pubescente, irès- finement et très-densément pointillée, d’un testacé un peu roussâtre ; parties de la bouche testacées ; col lisse et bril- lant; yeux pelits, subovalaires, très-noirs. Antennes assez robustes, beaucoup plus longues que la tête et le prothorax réunis, sensiblement et graduellement épaissies vers. l’ex- trémité, très-finement pubescentes , enlièrement testacées, à 1° article fortement renflé, 2° oblong , obconique ; 3-10 plus courls, submoniliformes, mais graduellement plus épais; dernier ovale-oblong, obtus. Prothorax court, en carré for- tement-transverse, un peu moins large que les élytres, un peu plus étroit en arrière, tronqué au bout, légèrement ar- rondi sur les côtés et à la base, avec tous les angles obtus ; subdéprimé, couvert d’une pubescence très-fine, d’un poin- lillé très-fin et très-dense, obsolète; d’un testacé un peu roussâtre et brillant. Ecusson très-finement pointillé, d’un roux peu brillant. Elytres oblongues, subparallèles, à peine deux fois aussi longues que le prothorax, distinctement tronquées en arc à leur angle sutural, déprimées, à pubes- cence très-fine, à points très-fins, très-serrés et obsolètes ; d’un testacé livide et mat, à peine rembrunies sur l’écusson ; épaules assez saillantes, étroitement arrondies. Abdomen allongé, presque aussi large à la base et à peine deux fois plus prolongé que les élytres, à peine élargi en arc avant l'extrémité, subconvexe, à pubescence très-fine et dense, très-finement chagriné, obscur. et mat, avec le bout du 5e segment el les suivants noirs, lisses, glabres et brillants, BRACHÉLYTRES, — OXYTELIDÆ. 379 Dessous obscur, Pattes assez allongées, finement pubes- centes, testacées. —- Long. 2,1 mill. — Larg, 0,4 mill. Remarquable par sa taille plus grande que celle des autres espèces, el surtout par les antennes plus robustes, submo- niliformes et sensiblement épaissies vers leur extrémité. France , Lyon, débris charriés par le Rhône. D'après la description, cet insecte paraît se rapporter au linearis Kr, 425. Thinobius (4°) minor Muls, Rey, Op. XIV, 4870. 4116. — Fauv., Fn, gall, rhén., III, 136. Allongé, linéaire, déprimé, d’un châtain obscur et mat, avec l’abdomen plus foncé, vêtu d’un très-léger duvet cendré et comme pruineux. Tête grande, de la largeur du pro- thorax, déprimée, obsolèlement bi-impressionnée en devant, très-finement chagrinée ; parties de la bouche testacées; yeux médiocres, subarrondis, noirs, à facettes grosses. An- tennes grêles, subfiliformes , à peine plus longues que la tête et le prothorax, très-finement pubescentes et à peine sélosellées , 1° ou les 2 premiers articles pâles, 1° assez allongé, en massue ; 2° obconique, bien moins long; 8° et h° courts, 5° moins court, 6° plus petit et plus grêle que ses voisins, 7-10 assez courts, subtransverses, dernier plus grand, obtus et distinctement cilié au bout. Prothorax for- tement transverse, largement tronqué en devant, avec les angles antérieurs à peine obtus; un peu plus étroit que les élytres, sensiblement rétréci en arrière, légèrement arrondi sur les côlés et à la base avec les angles postérieurs, dé- primé, très-finement chagriné ainsi que l’écusson. Elytres oblongues, parallèles, plus de deux fois aussi longues que le prothorax, déhiscenies et tronquées en arc à l'angle su- lural , tout à fait déprimées, tres-finement chagrinées, d’un châtain mat plus ou moins livide et un peu plus clair que le prothorax, parfois un peu rembruni autour de l’écusson. Abdomen ascez court, aussi large à la base, à peine une fois plus prolongé que les élytres, à peine plus large en arrière, déprimé à la base, subconvexe postérieurement, finement chagriné avec une très-fine pubescence, obscur et mat, avec chaque intersection d’un blanc argenté ; 5° seg- 880 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. ment plus grand que les autres, plus noir et un peu plus brillant dans sa dernière moilié. Dessous très-finement pu- bescent, finement chagriné. Pattes d’un testacé livide. — Long, 14,1 mill. — Larg, 0,3 mill. Un peu plus petit et plus déprimé que le delicatulus ; antennes moins épaisses vers l'extrémité, à articles moins moniliformes; prothorax un peu plus court; diffère du brunneipennis par sa couleur moins foncée, sa têle et son prothorax plus déprimés, sa tête plus grande et plus large. France, Lyon, dans le sable humide, - 426. Thinobius micros Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 2° sér., V, 1869. 163. ee Fn, gall, rhén., III, 137. -_Faciès d'Homalota inquinula ; noir; élytres d’un jaune sale, enfumé; bouche, 5 premiers articles des antennes et pattes lestacées ; ponctuation et pubescence invisibles; très- distinct du delicatulus par sa taille trois fois plus petite, son corps plus court, sa tête plus petite, plus courte, à peine de la largeur du prothorax, moins carrée en arrière, ses antennes plus courtes, non pileuses, non sensiblement renflées au sommet, à articles 3 à 8 égaux en largeur, à peine transversaux , les trois derniers un peu plus grands, le dernier en ovale court ; prothorax plus court, plus trans- verse , plus rétréci en arrière , plus sinué au milieu du sommet; élytres plus courtes, à échancrure plus obluse ; abdomen court, — Long. 0,8 mill, France, Fréjus. 427: Thinobius nitens Fauv., Bull, Soc. Linn., Norm., 2° sér., V, 1869. 163 ; — Fn, gall. rhén., III, 137, pl, 2, f, 3. Faciès d’Homalota indocilis ; trois fois plus petit, plus étroit; très-distinct par sa taille, sa couleur testacé-rou- geàtre, brillante, son abdomen noir et sa tête enfumée.en avant ; ponctuation fine , peu serrée , presque en série sur le disque du prothorax, assez forle aux élytres ; pubescence de l'abdomen longue; antennes très-robustes, courtes, à articles 2 à 10 très-transversaux, 11e ovoïde ; têle quadrangulaire, allongée ; prothorax subtrapézoïdal ; angles arrondis; disque BRACHÉLYTRES, —OXYTELIDÆ, 384 subdéprimé ; élytres étroites, d’un tiers plus longues que celui-ci, à échancrure assez large ; 4 6° segment moins échancré que chez major. — Long. 0,8 mill, ” France, St-Rarhaël. 28 Thinobius (2) Wencekeri Fauv., Mat. Cat, Gren, 1863. k1, = Th. longipennis Heer, Fn, Helv., I, 595, France , Suisse. 129, Thinobius afomus Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 2° sér., V, 1869, 165; — Fn, gall, rhén., IIT, 439, pl. 2, f. 4. Faciès et taille du micros ; moins parallèle, plus élargi en arrière ; distinct par la forme de ses antennes et de sa tête; plus voisin de longipennis; moins soyeux; trois fois plus pelit ; forme très-grêle, rétrécie en avant: articles 3-6 des antennes très-pelits, transversaux, les suivants bien plus larges , plus courts; tête et prothorax bien plus petits et plus étroits ; celui-ci plus court, plus rétréci à la base, à angles antérieurs non avancés, postérieurs arrondis; élytres plus étroites ; abdomen non soyeux, un peu brillant, à ponclua- tion plus visible; pattes plus foncées, obscures. — Long, 0,8 mill. France, Sl-Raphaël. 264° ACTOCHARIS Fauv. Bull. Soc. Lin. Norm., sér. 2, V, 19 (novembre 4869); — Fn. gall. rhén., 111, 433, pl, 2, f, 2.—Sharp., Ent. Monthl, Mag. 4870, VI, 279, fig. Genre voisin des Thinobius. Corps aptère, linéaire, dé- primé. Yeux très-pelits, non saillants. Mâchoires à lobes allongés, l’interne avec 7 épines, l’externe pubescent au sommet. Palpes maxillaires de 4 articles , 4e° petit, 2° beau- coup plus long, rhopaliforme, 3° très-grand, ovale, 4e su- bulé. Mandibules petiles, arquées, mutiques, la gauche plus grande. Languelte triangulaire , bifide, Palpes labiaux 382 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. de 2 articles, le 2° le plus court. Menton transverse. An- tennes moniliformes. Pattes courtes ; hanches robustes, ob- coniques, cuisses larges, jambes à peine ciliées, tarses courts, ongles simples. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, les 3 premiers égaux; postérieurs de 5 articles, le 1°" à peine plus long que les suivants; g 6° segment de l’abdomen très-allongé, déprimé, profondément échancré en demi-cercle à son extrémité, 430, Aetocharis marina Fauv., /. c. — Reading Sharp, L. c. Faciès voisin de celui des Phytosus, filiforme, parallèle, mat, à pubescence extrêmement fine et serrée et ponctuation invisible ; testacé; abdomen noir de poix, sauf le sommet ; antennes non sensiblement épaissies au sommet ; lête et prothorax en ovale tronqué, celui-ci de la largeur de la tête, largement déprimé sur le disque ; élytres d’un quart plus courtes , planes. — Long. 1,5 mill. Sous les pierres recouvertes et découvertes par la marée. Littoral de la Manche, à St-Vaast-la-Hougue et à Plymouth. 267° CopropHiLus Latr. (ZONOPTILUS Mots.) L31, Coprophilus pennifer Mots. Bull. Mosc. 1845. 39. — 1858. IL, pl. 4, fb, — Hoch., id., 1862. 99. — Abeille, IV, 1867, 180. Russie, Kirghiz. 432. Coprophilus pieeus Solsk y, Soc, Ross, Pet, 1866. 88, — Abeille, V, 1868, 279, Russie, Sarepta. 269° PLANEUSTOMUS Jacq. Duval. ComPsocxicus Kraatz. 133. Planeustomus (1) miles Scriba, Berl, 4868, 158. 10, = cephalotes Er., Gen. 817, Elroit, assez convexe , d’un rouge-jaunâtre clair , fort lui- sant, Antennes une fois et demie aussi longues que la tête, BRACHÉLYTRES, == OXYTELIDÆ. 383 épaissies vers le bout, d’une couleur plus claire que le reste du corps, article 3° allongé, de moitié plus long que le 2, 5e un peu plus long et plus large que ses voisins, 7° encore une fois aussi large que le 6e, carré, 8° plus court, mais un peu plus étroit que le 7°, légèrement transverse, les deux sui- vants un peu plus larges et plus longs, presque aussi longs que larges, dernier moitié plus long que le précédent, lé- gèrement en pointe. Tête allongée, plus large que le pro- thorax au niveau des yeux, un peu rétrécie vers la base, relevée en bourrelet au-dessus de la base des antennes, rouge, plus foncée vers la bouche, fortement, mais peu den- sément ponctuée, points écartés sur le verlex; dessous de la tête imponctué. Prothorax d’un tiers plus long que large, légèrement rélréci à la base, très-peu arrondi au bout ; angles antérieurs assez pointus, postérieurs presque droits ; dessus convexe, avec 2 sillons longitudinaux , divergents en avant, avec environ 12 points formant une rangée ; lisse entre les sillons,en dehors fortement et éparsement ponctué; seulement, en une place de chaque côlé, avant le milieu, les points sont condensés. Elytres d’un tiers plus larges et plus longues que le prothorax, marquées, en outre de la strie suturale, qui est finement et densément ponctuée , de 6 rangées de points qui vont de la base jusqu’au dernier tiers, dont cependant la plus voisine de la suture est formée de points séparés et non placés dans une strie enfoncée ; sur le dernier tiers, l’élytre est vaguement ponctuée. Abdomen allongé, finement et pas très-densément ponctué, luisant, Pattes d’un jaune- rougeâtre clair. — Long. 7 mill, Toscane, Grèce. h3k. Planeustomus eurtipennis Fauv., Mém, Soc. Linn, Norm., XV, 1869. A3, Intermédiaire aux P. Kahri el palpalis, noir de poix, brillant, élytres rougeâlres, pattes, sauf le milieu des jambes, testacées ; plus large que le palpalis, moins grêle, autrement coloré ; très-distinct surtout par son corps non mat, à ponc- luation plus forte et plus profonde, à prothorax et élytres plus courtes, celles-ci plus larges. — Long. 2,5-3 mill, Philippeville, Bône, bords du lac Fetzara, 38h DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 435. Planeustomus flavicoïlis Fauv., Bull, Soc. Linn. Norm., 2° sér., V, 1869. 455, — Fn. gall, rhén, III, 129. Voisin du palpalis, plus petit, plus grêle, plus déprimé, moins mat, d’un testacé flave ; antennes, sauf les deux pre- miers articles et élytres ferrugireux-clair ; abdomen brun ; têle à points plus rares; yeux moitié plus pelits ; antennes plus courtes, à articles plus transversaux; prothorax trapézoï- dal, à côtés très-droits, non sinués; angles antérieurs droits : séries réduiles à des points épars, très-obsolètes ; élytres plus courtes, de la longueur du prothorax, n’offrant que des vestiges de stries à la base et des points épars , peu profonds, au delà du milieu; strie suturale indistincte; abdomen plus élargi vers le sommet; g' 6° segment acuminé en dessous au sommet ; 7° arrondi. — Long. 2 mill. Belgique, Ramcroix près Verviers. L36, Planeustomus maeellus Kraatz, Heyd, Reis, Südi, Span, 1870, 85, Bien plus petit que le P. miles Scriba, notablement plus petit et plus étroit que le P. Kahri Kr., remarquable par les séries poncluées des élytres régulières, en lignes à peine enfoncées, dont les trois les plus voisines de la suture sont courbées obliquement en dehors à leur sommet. La forme des antennes, de la tête et du prothorax, et leur ponctua- tion, concordent si bien avec celles des espèces déjà connues, qu’il suffil de s’y reporter pour la description. Les jambes intermédiaires sont fortement épineuses extérieurement vers le milieu, puis légèrement échancrées, le sommet de l’échan- crure ayant une épine plus forte, enfin rétrécies. Les jambes postérieures ont en dehors, au milieu, une épine et une soie, puis une légère échancrure enfin deux épines sur la partie obliquement coupée de leur sommel. Elytres d’un testacé clair , parfois brunâtres au sommet. Abdomen rou- geâlre, avec la base des segments et le6*, dans sa plus grande partie antérieure , toujours d’un brun foncé. Deux exemplaires, pris en avril aux environs de Séville (Espagne). ÉBRACHÉLYTRES. == HOMALIDÆ, 7399 HOMALIDÆ. 273° ANTHOPHAGUS GTA. 137. Anthophagus (2°) apenninus Baudi, Berl, 1869, 401, note. — Fauv., Fn, gall, rhén., IIT, 449. Très-voisin de l’armiger ; prothorax et élytres presque ponctués de même ; mais plus pelit et surtout plus grêle ; g distinct par son front mutique, © par son prothorax marqué par derrière, de chaque côté, d’une impression lon- giludinale plus obsolèle ; angles postérieurs non élevés, droits. Antennes un peu plus courtes, surtout 4, moins grêles. Têle moins densément ponctuée en dessus, obso- lèlement canaliculée au milieu entre les strioles, vertex d' brun. Prothorax plus rétréci vers la base, tronqué droit à la base, moins inégal en dessus, à peine plus densément, assez également ponclué. Elytres , pour l'ordinaire, d’un tes- lacé plus clair. Abdomen 4 marqué d’une grande tache brune subapicale, © rougeâtre, rembruni au bout. — Long, 9,5 à 5,7 mill, & mandibules épaissies, fortement élevées en dessus en pointe, assez subsinueusement arrondies en dehors, plus fortement bidentées en dedans vers la pointe. Monts Apennins, en Toscane ; Liguriens , dans les fleurs de Mespilus oxyacant ha. a h38. Anthophagus (7) pyrenæus Bris., Gren, Cat, 1863, 41, 54, — Fauv., Fn, gall. rhén., IT, 120. Noir de poix, moins luisant, base des antennes, bouche, élytres et pattes testacées ; prothorax presque carré, rétréci par derrière, assez densément, moins profondément ponc- tué; élytres assez densément el fortement ponctuées. & lêle . plus large que le prothorax, en carré transverse, échancré en devant, armé de deux cornes fortes, arquées ; mandibules grandes, robustes, arquées, aiguës, — Long. 3,5 à 4,6 mill. Ressemble beaucoup à l'alpinus et confondu avec Jui; ABEILLE, (, VIII, 1972. 96 386 . DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, les mâles se distinguent aisément, mais les femelles diffèrent à peine ; les uns se distinguent de l’alpinus par le front échancré en arc, les mandibules bien plus larges, anguleu- sement dilatées vers leur base ; les cornes frontales, vues d'en haut, paraissent étroites et courbées en dehors: de côté, elles paraissent deux fois plus larges que chez l’alpinus, et concaves du côté externe. La têle et. le prothorax pa- raissent plus distinctement réticulés, la ponctuation du pro- thorax et des élytres est généralement un peu plus serrée et plus profonde, et le pronotum plus rétréci par derrière. France méridionale , Mont-Louis, très-abondant sur les fleurs de Rhododendron. 2739 bis, GEopromicus Redt, L39, Geodromicus var, marginatus Fauv., Bull. Soc, Linn, Norm., 2° sér,, V, 1869, 135.—Fn, gall, rhén., III, 109. Plus petit, plus étroit que plagiatus ; bouché, base des antennes, paltes et élytres d’un testacé rougeâtre; base du prothorax brune ; élytres presque moitié plus longues que celui-ci; leur pourtour et une tache triangulaire, près de l’écusson, brun de poix ; ponctuation serréé comme chez suluralis. — Long. 4,5 mill, Alpes suisses, Caucase, 410, Geodromieus var. eurtipennis Fauv., Bull, Soc. Linn, Norm., 2° sér., V, 1869. 136—Fn, gall, rhén., III, 110. ‘Forme des petits globulicollis, plus étroit et allongé ; bouche, base des antennes et pattes testacées ; élytres en- core plus courtes et étroites, à ponctuation un peu plus éparse et plus forte ; disque maculé de rougeâtre oslique-. ment vers la suture, parfois entièrement rougeätre , avec le pourtour et une tache scutellaire brun de poix, comme chez marginalus. — Long. 4,5 à 5 mill. Sayoie, Alpes de la Vanoise, vallée de la Reuve. BRACHÉLYTRES, — HOMALIDÆ. 387 274" LESTEVA Latr. hht, Lesteva (7) Sharpi Rye, Ent. Monthl, Mag, 1868, III, 124. — L, monticola Kiesw., Stelt. Ent. Zeit, 1847, VIII, 77. France, Allemagne, Angleterre, Suisse. kh2, Lesteva (8a) corsiea Perris, Abeille, VII, 1870. 8 — Fauv., Fn, gall, rhén,, III, 403. Corse, hA3. Lesteva iuctuosa Fauv., Bull. Soc. Linn, Norm,, 2e sér., Y, 1869, 129, ST. Fn. gall, rhén., III, 403. Plus allongé que pubescens, moins parallèle que bicolor ; en diffère par sa couleur noire et sa poncluation: antennes vers le sommet, dernier article des palpes et extrémité des jambes ferrugineux ; base des palpes et tarses flaves : pubescence, tête, antennes, prothorax et abdomen comme chez Pandellei; angles postérieurs du prothorax droits ; élytres d’un tiers plus larges et moitié plus longues que celui-ei, un peu élargies en arrière, à ponctuation moilié plus fine et plus serrée que chez bicolor, tronquées de même au sommet, — Long. 4-4,3 mill, France, Grande-Chartreuse, Lhh. Eesteva (52) Pandelleïi Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., sér. 2, V, 18 (novembre 1869).— Fn. gall. rhén., III, 103. — lepontia Baudi, Berl, 14869, 401, note. Ressemble tout à fait au bicolor , noir, finement pubescent de gris; antennes plus grêles, d’un roux de poix, 2 premiers articles et dernier, palpes et pattes d’un roux ferrugineux; têle et prothorax plus finement et densément ponctués ; tèêle marquée en devant de chaque côté, entre les yeux, d’im- pressions, conlinuées en forme d’arc, avec limpression transverse du front, ce qui fait paraître le milieu du front 388 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. plus élevé par devant. Prothorax & un peu plus long, © un peu moins élargi au devant, avec les angles postérieurs moins droits. Elytres d’un brun de poix, ponciuées moins densément , plus fortement que le prothorax, plus finement cependant que dans le bicolor et & à peine, © beaucoup plus longues, plus dilatées-arrondies vers le bout , à l’angle externe, — Long. 4,6 mill. Alpes Lépontiennes, au-dessus de Domodossola. 415, Lesteva (5b) major Muls. Rey, Op. XIV, 1870. 417, Oblong, subconvexe, d’un noir brillant, revêtu d’une fine pubescence grise, couchée et serrée. Tête un peu moins large que le prothorax, finement pubescente , densément et assez fortement ponctuée; front avec une forte impression longitudinale de chaque côté ; labre lisse, longuement cilié ; parties de la bouche d’un roux de poix testacé; yeux subar- rondis.. Antennes un peu plus longues que la tête et le pro- thorax, assez grêles, à peine épaissies vers le bout, d’un roux brunâtre, 4° article plus foncé, subépaissi, en massue subcylindrique, suivants obconiqués, oblongs ; dernier ovale- oblong , en pointe. Prothorax à peine aussi long que large en avant, tronqué aux deux bouts, subcomprimé latérale- ment , fortement arrondi en avant, sur les côtés, avec les angles antérieurs, fortement et sinueusement rétréci en arrière, où il est une fois moins large que les élytres, avec les angles poslérieurs droits, subconvexe, à ponctuation dense, un peu moins forte que sur la tête, avec 2 impres- sions longitudinales obsolètes , et en avant , au milieu , d’une légère fosselte oblongue. Ecusson finement ponctué. Elyires plus de 3 fois aussi longues que le prothorax, un peu plus larges en arrière, à angle sutural subémoussé, à peine convexe, à pointillé très-fin et très-dense. Dessous assez convexe, finement et densément ponctué, plus fortement et rugueusement sur le prosternum et le mésosternum. Pattes allongées, très-finement pointillées, d’un roux obscur ou brunâtre , avec le sommet des jambes el les tarses plus clairs ou d’un roux de poix testacé. — Long. 4,3 ; larg. 1,5 mill. Un peu plus grand que bicolor, dont il a le faciès ; protho- rax plus profondément sinué sur les côtés, avec une ponc- ? BRACHÉLYTRES. = HOMALIDÆ. 989 tuation , ainsi que les élytres, un peu moins forte, sans être pourtant aussi fine que chez le pubescens; il diffère de ce dernier par ses élytres un peu plus longues et moins élargies en arrière, France, mont Pilat (Loire), très-rare. La description de cette espèce paraît très-bien convenir au fontinalis Kiesw. 977° LATHRIMÆUM Er, 446. Lathrimaærxtem (4a) Bawudii Kraatz, Berl, 4869, 402, — Fauv., Fn, gall, rhén., III, 94, — Fusculum Er. ? Baudi, id. Ressemble au fusculum par son corps moins convexe que dans atrocephalum, sa taille plus petite et la plupart des caractères, et s'éloigne de celui-ci par son prothorax plus légèrement brunâtre-métallique sur le disque, par ses élytres un peu moins densément, plus fortement et subsé- rialement ponctuées, Antennes distinctement plus grêles que dans le fusculum, prothorax proportionnellement plus court et élytres bien plus longues. — Long. 4,6 mill. Chypre. D’après un type © donné par M. Baudi, cet insecte pourrait bien n'être qu'un atrocephalum mal développé. 281° ARPEDIUM Er. 47. Arpedium var. alpinuma Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 2° sér., V, 1869, 113. — Fn. gall. rhén., IIT, 87. Tête et prothorax plus grands ; celui-ci presque aussi large que les élytres à la base, à côtés un peu moins ar- rondis ; élytres élargies de la base au sommet, plus confu- sément poncluées, d’un tiers seulement plus longues que le prothorax , tronquées au sommel, en angle rentrant vers la sulure ; abdomen un peu plus visiblement ponclué. — Long. 4,5-5,2 mill. Savoie, col de Balme, Suisse. 390 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 285° PHILORINUM Kraalz. 448. Philorinum (2) floricola Wollast,, Cat, Canar, Col, 1864. 602, 926, Linéaire-oblong , un peu opaque, à pubescence très- fine et très-courte, et à ponctuation serrée, assez profonde, nette et assez égale, noir. Tête assez convexe, égale, simple { sans lignes ni ocelle ). Prothorax parfois plus brun, con- vexe, égal, également arrondi sur les côtés. Elytres plus ou moins claires (brun-testacé ou testacé-brun, rarement noir- brun). Abdomen bien plus légèrement et moins densément pointillé. Antennes d’un roux testacé, parfois un peu plus obscures vers le bout; paltes testacées. — Long. 2,3 à 2,8 mill. Canarie, Ténériffe, Palma et Hierro; sur les fleurs, parti- culièrement de Cytisus et de Spartium ; à des hauteurs de 2,000 à 9,000 pieds. :49, Philorinum (21) cadomense Fauv., Mat, Cat. Gren, 1863. 42, = Ph, sordidum Steph., Ill, Brit,, V, 349, Europe. 286° CORYPHIUM Sieph. 450, Coryphium (1:) Gredleri Kraatz, Berl, 1870. 416. - Faciès de l’angusticolle, ce qui indique qu’il appartient au genre Coryphium ; il se distingue des espèces connues jus- qu'ici par ses palpes, antennes et pattes entièrement d’un brun noir, tandis que langusticolle a toutes les paltes et la base des antennes d’un jaune rougeâtre. Bien plus étroit que l’'angusticolle , prothorax un peu plus long et élytres un peu plus courtes. Antennes plus longues que dans l’angusticolle, du reste, de même structure, 1° article légèrement renflé, les derniers , naturellement allongés, contribuent surtout à faire paraître les antennes plus longues. Têle, comme en BRACHÉLYTRES, — HOMALIDÆ, O94 général tout l’insecte, un peu plus finement ponctuée que dans langusticolle , les 2 fovéoles antérieures entre les yeux sont plus profondes , l'intervalle qui les sépare est plus con- vexe. Les angles postérieurs du pronotum paraissent plus distincts, moins obtus ; au milieu, au-dessus de l’écusson, un pli longitudinal distinct, flanqué, de chaque côlé, d’un sillon longitudinal ; un peu après le milieu, une impression oblique latérale. Ecusson petit, triangulaire, lisse. Elytres environ deux fois aussi longues que le prothorax, 2 côtes longitudinales plus distinctes, l’une au milieu, l’autre au milieu, entre celle-ci et la suture. — Long. 3,3 mill. Tyrol, 288° EupEcTus Redt. 151. Kudeetus WWhitei Sharp, Ent. Monthl. Mag. 1871, VIT, 73. — Rye, Ent. Annual, 1872, 61. — Giraudi Redt., Fn. Austr., éd. 2, 1858. 245 (veresim). Scandinavie , Germanie, Suisse et Grande-Bretagne. 289° NIPHETODES Will. Verh. Zool. Bot, Ges. Wien,, 1868, XVIII, He — Abeille, VII, 1874,143. 152. Niplretodes Redtenbacheri Mill, Zool, Bot. Ges. Wien. 1868. 45. — Abeille, VIE, 1871, 444, Carpathes. 290° HOMALIUM Grav. L53 Houmalium (5°) porosum Scriba, Harold Heft, Col. IT, 1867. 72. — Fauv., Fn. gall, rhén., IT, 78: — foraminosum Scriba, Berl., 1866, 375, 5, Noir, luisant, 1° et 2° arlicles des antennes el pailes 892 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. testacées , élytres d’un brun roux, têle et prothorax à ponc- tualion assez rare et forte; prothorax avec 2 fovéoles ob- longues et profondes, élytres fortement ponctuées. — Long. 3,3 mill. Ressemble beaucoup, pour la taille et la forme, au rivu- lare, mais il s’en distingue par sa ponctuation moins serrée, très-forte et profonde. Les antennes sont noires, les deux premiers articles d’un jaune rougeâtre , du reste comme dans le rivulare. Tête et prothorax aussi comme dans ce der- nier, mais à points plus forts et plusécartés. Elytres d’un brun rougeâtre , pas densément et encore plus fortement et plus profondément ponctuées que le prothorax. Abdomen à points épars et effacés, d'un brun rougeâtre tout à fait à l’extrémité. Ilalie, Pompéi. 454. Homalium rugulipenne Rye, Ent, Annual, 1864. 58. Angleterre. 155, Homalium marinum Ragusa, Bull, Soc. Ent, Ital, 1871, Sicile, 456. Homalium (3°) seulpticolle Wollast,, Cat, Can, Col, 1864. 602. 927, -Ovale-oblong, déprimé, luisant, profondément ponctué, noir de poix ; têle arrondie, bifovéolée longitudinalement par derrière ; prothorax en carré transverse, un peu rétréci par devant ; angles postérieurs bien arrêlés , presque droits, avec une double fovéole longitudinale par derrière et, de chaque côté , une impression profonde un peu recourbée ; abdomen très-luisant, très-finement et assez rarement poin- tillé ; antennes assez allongées, d’un roux ferrugineux vers Ja base ; pattes d’un roux-testacé foncé. — Long. 2,8 à 3 mill. Aspect général, coloration et sculpture du rivulare, mais il est bien plus étroit, avec la pubescence un peu plus dense, fine et profonde ; têle plus étroite et même transverse ; les BRACHÉLYTRES. — HOMALIDÆ. 998 fovéoles du pronotum sont plus profondes ; l'abdomen beau coup plus luisant, sans celle sculpture alulacée , si remar- quable dans ce dernier, et ses antennes un peu plus grêles. Ténériffe et Palma, très-rare. 157. Homalium (3b) tricolor Wollast., Atlant, Col. 1865 Append. 75. Luisant, avec l’abdomen un peu opaque. Têle d’un roux ferrugineux, plus noirâtre au milieu de sa partie antérieure. Prothorax d’un roux testacé, ample, parsemé irrégulière- ment d’un très-petit nombre de points, bifovéolé longitudi- nalement sur sa partie postérieure. Elytres assez allongées, d’un noir brun, plus teslacées aux épaules, densément et profondément ruguleuses-ponctuées. Abdomen alutacé, mais non ponclué, noir, 3 derniers segments d’un roux leslacé. Antennes noires , 4 articles basals et pattes d’un roux-les- tacé brillant. — Long. 3,3 mill. Voisin du clavicornis ; il en diffère surlout par sa tête plus roussâtre ; son prothorax plus grand, et ses élytres plus longues, plus noirâtres, plus densément et plus rugueuse- ment ponctuées, luisantes el non alutacées, opaques. Abdo- men plus noirâtre en devant, brusquement d’un testacé-roux clair par derrière, non ponctué, et aussi par ses antennes un peu plus longues et moins en massue, 4 (et non 5) pre- miers articles d’un roux-testacé clair abruptement. Madère ; un seul exemplaire , dans une euphorbe morte. 158. Homalium (9) Salzmanni Saulcy, Soc, Ent, Fr, 4864. 658. Tête noire, peu brillante, marquée en avant de deux sillons longitudinaux parallèles, et, derrière ceux-ci, de deux autres plus courts, séparés dans la même ligne; couverte d’une ponciuation assez forte et irès-profonde, peu serrée, avec les intervalles plans; col ponetué de même ; bouche rousse. Antennes rousses à la base, brunes au bout; 3° ar- ticle plus long que le 2°, les avant-derniers légèrement iransverses, Prothorax d’un brun de poix brillant, bordé 894 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, étroitement de roux sur les côtés et à la base, d’un tiers plus large que la têle, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu, plus rétréci en arrière qu’en avant: angles antérieurs oblus, postérieurs droits; fortement et assez densément ponctué; deux profondes fossetles pyri- formes , aiguës en avant et très- -rapprochées en arrière ; Sur les angles postérieurs, une très-forte impression se pro- longeant sur les côlés. Ecusson paraissant lisse à la loupe et densément pointillé à un fort grossissement, Elytres bril- Jantes, brunes, avec les épaules et le bord latéral plus étroi- tement roux ; de plus, une tache rousse ronde près de la suture, vers le 4° tiers ; d’un quart plus larges et deux fois et demie aussi longues que le prothorax, coupées droit au bout, avec les angles externes arrondis; ponciuation forte et assez serrée. Abdomen brun, peu brillant et finement pointillé ; bords latéraux et extrémilé largement roux, Pattes rousses. — Long. 2,6 mill. Jérusalem ; un seul, sous des détritus végétaux. La descriplion de celte espèce s'applique exactement à celle de l’H, Allardi Fairm. 459. Homalium (10) Escayraei Saulcy, Soc. Ent, Fr, 1864. 659, Un peu plus court que le Salzmanni; ponctuation plus écartée et plus forte, à intervalles plans, couleur bien plus brillante, Tête noire, brillante, avec la bouche rousse ; mar- quée, en avant , de deux légères fossettes, et , en arrière de celles-ci, de deux courts sillons, qui en sont séparés ; ponc- tuation forte et peu serrée; intervalles plans; ponctuation du col plus fine et plus rare. Antennes rousses, extrémité noire ; 2e article globuleux, 8° plus d’une fois et demie aussi long, les suivants devenant peu à peu plus courts et plus épais, les avant-derniers transverses. Prothorax d'un tiers plus large que la tête, cordiforme, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur , à angles obtus; brun, brillant, avec les angles postérieurs roux, fortement et peu densé- ment ponclué, marqué de deux fosseltes oblongues peu pro- fondes, et, sur les angles postérieurs, d’une impression plus forte, qui se prolonge sur les côtés, Ecusson lisse, Elytres BRACHÉLYTRES. => HOMALIDÆ. 995 brunes, brillantes, avec les épaules et un étroit liseré apical roux; d’un tiers plus larges et deux fois aussi longues qué le prothorax, peu arrondies au bout, avec les angles ex- ternes fortement arrondis; ponctuation très-forte et peu serrée: Abdomen brun, moins brillant, finement pointillé ; bords latéraux et extrémité d’un roux foncé. Pattes rousses. — Long. 2,5 mill. Jérusalem, sous les détrilus végétaux. h60, Flomalium (20a) sérigicolle Wank,, Soc, Ent, France 1869. 419, 3. Noir, luisant: antennes d’un roux de poix à la base, ke article et suivants pas plus longs que larges; pattes rousses. Têle assez densément ponctuée, densément et fine- ment strigueuse dans sa longueur, front marqué par der- rière de deux fovéoles profondes. Prothorax légèrement plus étroit que les élytres, une fois et demie plus large que long, arrondi sur les côtés, rétréci vers la. base, avec les angles postérieurs presque droits ; disque assèz densément ponctué, densément et finement strigueux dans sa longueur, marqué de deux fovéoles profondes, oblongues-ovalaires. Elytres plus fortement et densément ponctuées-subru- gueuses. — Long. 2,5 mill. Diffère de l’exiguum par sa taille plus grande, par ia ponctuation de l’avant-corps un peu moins forte et moins dense, par celle des élytres, au contraire, plus dense, mais surtout par la fine et dense strigosité de tout le disque, de la tête et du prothorax, strigosilé dont la tête du rivulare nous présente un faible exemple. Doit être très-voisin du laticolle Kr., mais Kraatz ne dit rien de cetle strigosité si remarquable; ce qui paraît dis- tinguer Île strigicolle, c’est qu’il a la base des antennes un peu plus foncée, les derniers articles moins épais et le prothorax plus étroit. Lithuanie, Boryssow, dans une forêt voisine, sous le cae davre d’un pelit animal. 396 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 661, Homalium funebre Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 2° sér.;, V, 1869. 99, — Fn, gall. rhén., III, 73, Forme et taille de l’oxyacanthæ; plus convexe, d’un noir profond, moins brillant ; genoux, jambes el tarses bru- nâtres. Têle plus large; épistome plus largement lisse ; verlex et prothorax à poncluation plus fine; celui-ci con- vexe, bien plus long, à côlés très-arrondis, bien plus ré- trécis en avant et en arrière ; angles antérieurs très-oblus, postérieurs droits ; fossettes discoïdales rapprochées, netles, profondes, Elytres planes, subparallèles, tronquées plus car- rément au sommet, à poncluation moins rugueuse, — Long. 2,5 mill. | Hautes-Pyrénées. 462, Homalium (272) punetipenne Thoms., Skand, Col, 4867, IX, 317. 1° (Phlæonomus), — Homalium abieti- num Thoms., Skand. Col. 1X, 1867, 318, 4b (Phlæonomus), — H, pusillum Grav., Mon, 205, Europe. 163. Homalium bipunetatum Mots, Bull. Mosc. 4860, 545. — Hoch., ide, 1861, 205,— Abeille, IV, 1867, 181, Russie, Grande Pologne. 464. Homalium (342) hiemale Fuss, Berl, 1868. 355, 4, — Fauv., Fn. gall, rhén., III, 67, Ressemble beaucoup pour la forme el la taille aux petits testaceum, avec la tête et l’abdomen noirs, le prothorax et les élytres d’un brun-rouge, celles-ci plus foncées autour de l’écusson. Antennes assez courles, brunâtre-clair, jaune- rougeâtre à la base, 1°" article épaissi, 2° arrondi, 5° plus fort que le 4e, également arrondi, les cinq suivants deve- nant peu à peu transverses, dernier pas bien grand, en pointe obtuse. Tête un peu plus étroite que le prothorax, triangulaire, rétrécie en col tout derrière les yeux (tandis que BRACHÉLYTRES. — HOMALIDÆ. 397 dans le testaceum, les joues sont distinctement saillantes). Prothorax de moitié plus large que long, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, sur la dernière moitié deux très-légères impressions longitudinales ; peu convexe, angles antérieurs arrondis, postérieurs obius ; comme la tête, assez densément et plus fortement ponctué que dans le testaceum. Ecusson avec quelques points. Elytres deux fois aussi lon- gues que le prothorax, densément et encore plus fortement ponctuées, les points formant çà et là des rangées irrégu- lières. Abdomen d’un noir uniforme, vaguement et assez finement ponctué. — Long. 3,3 mill. Diffère du testaceum, en dehors de sa coloration, par la structure des antennes et le prothorax moins large, et ne peut se confondre avec aucune autre espèce. Allemagne, sous la mousse, en janvier et février. 65, Homalium (49:) distincticorne Baudi, Berl, 1869. h02, note. — Fauvy., Fn. gall, rhén., III, 61. Faciès et presque taille du rufulus, moins convexe et plus étroit que l’inflatus, ovale-oblong , densément, moins fine- ment, profondément ponclué, vêtu d’une pubescence assez rare et fine ; roux de poix ou marron, luisant. Anteunes un peu plus courtes que la tête avec le prothorax, 2 pre- miers articles épais, 3° petit, obconique ; 4° et 6° petits, 5e un peu transverse, plus grand que ceux-ci; 7 à 10 plus transverses, devenant un peu plus épais ; dernier plus grand, plus de deux fois plus long que le précédent, roux-testacé. Tête noire, moins densément, profondément ponctuée, pres- que lisse par devant ; front peu convexe, avec une impres- sion obsolète de chaque côté entre les antennes, étroitement et peu élevé près de l'insertion; ocelles deux fois plus écartés l’un de l’autre que des yeux: marqué, au devant de chaque côté, d’une fovéole triangulaire profonde ; espace juxta-oculaire presque lisse, obsolètement striguleux ; sub- arrondi au bout, déclive, d’un roux testacé, ainsi que le labre, qui est assez visible. Mandibules épaissies en dehors à la base; dernier article des palpes maxillaires plus menu -que dans ses voisins. Prothorax un peu plus étroit que les .élytres, presque d’un tiers plus court que large, légèrement ABEILLE, Î. VIII, 1872, 97 998 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. arrondi sur les côtés, déclive en devant, plus rétréci au bout qu’à la base, non aplali aux angles postérieurs, qui sont obtus; angles antérieurs arrondis; médiocrement convexe sur le dos, égal, densément, assez fortement et également ponctué, bords latéral et basal en partie plus clairs. Ecusson lisse. Elytres près de deux fois plus longues que le pro- thorax, médiocreiment convexes, obsolèlement impression- nées le long de la suture, pas plus finement, mais moins densément ponctuées que le prothorax, points un peu plus obsolètes vers l'extrémité, presque en séries sur le disque, épaules et bord apical quelquefois plus clairs. Abdomen brun ou roux de poix, roussâtre au bout, assez luisant, à peine distinctement pointillé. Dessous ferrugineux, poitrine et abdomen brun de poix avant l'extrémité. Paltes d’un roux teslacé. — Long. 2,3 mill. Très-voisin de l’Arpedium luridum sur lequel Thomson a fondé son genre Pycnoglypta ; les articles pénultièmes des antennes sont moins larges que dans {uridum. Piémont, 166, Homalium (142) lagopinum Sahlb., Not, Sallsk, Faun. flor, Fenn,, 1874, VIII, 424, Noir, assez mat; pattes pubescentes: tête moins densé- ment, inégalement ponctuée, presque lisse en avant entre les antennes, qui sont assez courtes, à 4er article étroitement brun au sommet. Prothorax transverse, pointillé, rétréci vers la base avec deux fovéoles oblongues, profondes. Elytres plus de moitié plus longues que le prothorax, à ponctuation forte, serrée, rugueuse, Voisin du cæsum, mais distinct par le prothorax plus large, les élytres plus longues, les antennes plus courles et la ponctuation de la tête et du prothorax moins dense et régulière. Tête plus étroite que le prothorax, subtriangulaire, étranglée derrière les yeux, qui sont saillants; fossettes intra-antennaires profondes, jointes postérieurement avec les verticales, formant de chaque côlé une impression longitudinale ; ponctuation moins ré- gulière en arrière ; bouche à peine plus claire. Antennes n’alleignant pas la base du prothorax, légèrement pubes- .centes, 2° article subglobuleux, à peine plus court que le 5°, . BRACHÉLYTRES. — HOMALIDÆ. 399 Le subégal au 5°, ces articles petits, à peine plus longs que larges ; 6-9 graduellement plus larges, 10° subégal au 9°, ces articles transverses, dernier arrondi, un peu plus long que le précédent. Prothorax un peu plus étroit que les ély- tres, presque moitié plus large que long, tronqué au som- mel, où il est à peine plus élroit qu’à la base: angles anté- rieurs arrondis ; côtés légèrement arrondis avant le milieu ; à peine rétréci en arrière ; angles basilaires droits ; marge latérale déprimée, plus fortement impressionnée vers le mi- lieu ; deux fosselles discoïdales rapprochées, assez profondes, une 3e avant le sommet, plus petite, plus obsolète, l’inter- médiaire jointe par une ligne très-obsolèle, avec une pelite impression placée au devant de l’écusson ; ponctuation dense en avant, un peu plus éparse en arrière. Ecusson noir, lisse. Elytres alteignant le milieu du 3° segment dorsal, tronquées au sommel, largement arrondies à l’angle externe, très-légèrement convexes, obsolèlement impressionnées le long de la sulure et près de la base; abdomen plan en dessus, imponclué, peu brillant; patles testacées, cuisses , surtout les postérieures, plus obscures. — Long. 1,2- 4,3 mill, Laponie. Dans les fientes de Lagopède ; régions boisées ; juin, juillet, septembre. 292° ANTHOBIUM Séeph. 467. Anthobium Octavii Fauv., Bull Soc, Linn. Norm. 2e sér., V, 18 (novembre 1869), — l'auv., Fn. gall, rhén., IIT, 29, pl. 4, £ 6, Rougeâtre ; élytres d’un testacé sale ; front en entier, pro- thorax, sauf les côtés, et région circascutellaire d’un brun foncé ; poitrine et abdomen noirs ; distinct des deux précé- dents par sa têle assez densément et neltement ponctuée, le prothorax allongé, subquadrangulaire, non transversal, à côtés très-peu arrondis, à angles postérieurs droits, à sillon plus marqué, à ponctuation plus fine, très-serrée , l’écusson chagriné, les élytres plus densément et finement ponctuées. Long., 2,5 - 8 mill. Sur les fleurs, dans les montagnes ; juin. Gap, Moneslier de Briançon ; Basses-Alpes; mont Viso. 100 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE, 4:68. Anthobium (102) obseurum Bris., Soc. Ent. Fr. 1862. 364, 7, — À, Scribæ, Schauf, Sitz, Ges, Isis, 4862, 147. Ovale un peu allongé, d’un noir peu brillant, avec les élytres plus ou moins brunâtres ; pubescence grise excessi- vement fine et peu serrée, fine en dessous. Tête assez large el assez. plane, marquée de deux petites fosseties arron- dies entre les yeux et de deux impressions longitudinales entre les antennes ; points très-pelits, épars ; palpes testa- cés ou brunâtres. Antennes atteignant presque le bord du pronotum, assez épaissies vers le bout, noires, 5 ou 6 pre- miers articles testacés, 2° ovoïde, 3° allongé, un peu plus long que le 2e, les 3 suivants chconiques, graduellement élargis , les 5 derniers presque en massue, 8e arrondi, 10< et 11° plus larges que longs. Prothorax transverse, tronqué aux deux bouts, un peu plus rétréci en avant qu’en arrière, légèrement arrondi sur les côtés, avec les angles posté- rieurs un peu obtus et émoussés; très-finement rebordé dans son pourtour; surface très-finement réticulée et mar- quée d’une ponctuation très-fine el assez serrée dans son milieu, avec un sillon longitudinal, et de chaque côté, avec une dépression oblongue plus ou moins marquée. Ecusson triangulaire, finement réticulé. Elytres plus larges et un peu plus de deux fois plus longues que le prothorax, graduelle- ment élargies de la base à l’extrémité, tronquées au bout, avec l’angle externe très-arrondi, et l’interne droit 4, un peu Saillant en dehors © ; surface assez densément ponc- tuée. Abdomen d’un noir assez brillants, finement et peu densément pointillé dessus et dessous. Pattes ferrugineuses, base des hanches et quelquefois cuisses postérieures plus obscures. — Long. 2 à 2,5 mill. & 6° segment abdominal étroit, tronqué au bout. — © large, en pointe assez arrondie. Se distingue du minutum par sa taille un peu plus grande, sa couleur plus obscure , son prothorax et ses élytres à poncluation plus fine et plus serrée et par ses élytres non prolongées. © s’éloigne des autres espèces noires (nigrum, florale ) par sa ponctuation bien plus fine et plus serrée. Espagne, Madrid ; pas rare sur les fleurs de l’aubépine. BRACHÉLYTRES. == HOMALIDÆ. OA 469. Anthobium (20°) punetieolle Gredl., Tir, 4863, 125. 8, Un peu déprimé, luisant, noir, pattes et antennes testa- cées, avec l'extrémité brune ; élytres brunes, densément et plus distinctement ponctuées, à peine trois fois plus longues que le prothorax, tronquées au bout g', acuminées © ; deux points enfoncés sur le disque du prothorax. — Long. 2,2 mill. Très-voisin du montanum, dont il est plus distinct que l’anale. 1l suffit pour le reconnaître de remarquer les deux gros points placés sur le disque du pronotum à droite et à gauche ou dirigés vers les angles postérieurs. Les derniers articles des antennes sont brunâtres , cependant plus clairs que dans le minutum. Le prothorax a une forme générale très-rapprochée de celle du minutum, plus déprimée et moins rétrécie. par derrière que dans le montanum. Elytres plus courtes que dans ces deux autres espèces, 4 moins arron- dies, presque tronquées droit , © en pointe semblable ; plus densément, plus irrégulièrement et moins fortement ponc- tuées que dans le montanum; 1lout le reste comme dans ceile espèce. Tyrol, montagnes de 3 à 4 mille pieds, sur le Carduus helerophyllus. 70. Antkobium (37) microcephalum Mots. Bull. Mosc. 1860. 543. 6. — Hoch. id., 1862, 108. — Abeille, IV, 1867. 182. AG. Alpes du Caucase. :71. Anthobium (11) rufotestaceum Mols., Bull. Mosc. 1860. 543. L. ee Hoch, ide, 1862. 411, 7m Abeille, IV, 1867. 184. A8. ae du Caucase. h72. RAT (42) atriceps Mots., Bull, Mosc, 1860. 543. — Hoch., id, 1862. 109. — Abeille, IV, 1867. 183, 47. no sommet du Tschalyr-Dag. 1102 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 473 Anthobium (1:) aucupariæ Kiesenw., Berl. 1866, 288. Fauv., Fn. gall, rhén., III, 40. Roux-teslacé, moins luisant, élytres testacées, métaster- num et abdomen g noirs. Têle assez peu ponctuée, fine- ment bifovéolée entre les yeux. Antennes testacées, à peine plus longues que la tête et le prothorax , graduellement épaissies vers le bout. Prothorax transverse, à peine rétréci par devant, légèrement arrondi sur les côlés, très-finement alutacé, moins finement et moins densément ponclué, avec une double impression longitudinale obsolète sur le disque, un peu plus étroit que les élytres ; angles antérieurs arron- dis, postérieurs presque droits. Elytres à peine une fois et demie plus longues que larges, plus fortement et plus den- sément poncluées, glabres. Abdomen très-finement et plus obsolètement ponctué. Patles teslacées. — Long. 2,8 à 3,3 mill. Par la différence de coloration dans les deux sexes, il a des rapports avec signatum et limbatum, il a à peu près la taille du dernier, dont il se distingue aisément par sa forme moins aplatie et son prothorax distinctement ponciué. La © ressemble au semicoleoptratum, dont elle se distingue entre autres par son prothorax plus large et bien moins densément ponctué. Allemagne, mont Altvater, sur des buissons de Sorbus aucuparia en fleurs. 74. Anthobium (3) clavipes Scriba, Berl, 1868. 159. 41. Espèce bien distincte par les cuisses antérieures et inter- médiaires fortement renflées 4, et par sa fine pubescence, de la taille et de la forme du limbatum. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax, déliées, un peu épais- sies vers le bout, les articles pénultièmes aussi longs que larges, entièrement d’un jaune-rougeâtre clair. Têle peu densément, mais profondément ponctuée, yeux fortement bombés et noirs. Prothorax un peu plus étroit que les ély- tres, près de moitié plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, angles antérieurs oblus, postérieurs presque BRACHÉLYTRES.— HOMALIDÆ. 103 droits, au milieu de la base une légère impression ; surface assez densément et finement poncluée, couverte d’une pubes- cence excessivement fine. Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que le prothorax, densément et fortement ponc- tuées, légèrement ruguleuses transversalement , avec une pubescence distincte, coupées droit au bout 4, l’angle su- tural © forme une saillie obtuse. Abdomen noir, luisant, très-finement ponctué, quelquefois un peu plus clair au bout. Quatre pattes antérieures à cuisses fortement ren- flées &, et jambes un peu arquées en dedans. — Long. 2,8 mill. Apennins, Lucques et Valambrosa ; en grand nombre, 475. Anthobium (43:) migriceps Fauv., Bull. Soc. Linn, Norm., sér. 2, V, 1869. 67e er Fn. gall, rhén., ITT, LU Faciès du torquatum, mais un des plus distincts ; forme plus étroite en avant ; tête noire, brillante, plus fortement, moins densément ponctuée ; antennes plus robustes ; massue noire ; prothorax subcarré, d’un tiers plus long et plus étroit, peu rétréci vers la base, dont les angles sont droits ; disque très-obsolètement biimpressionné ; élytres étroites, subpa- rallèles, plus déprimées, à ponctuation plus fine, plus serrée, d tronquées très-carrément: anus rougeâtre, — Long. 2,6 mill. Corse. Un seul &. 476 Anthobium (43b) pruinosum Fauv., Bull, Soc. Linn. Norm., sér. 2, V, 19 (nov. 1869). — Fn, gall. rhén., IIT, 42. & Forme du minutum, plus grand, plus allongé: noir, massue des antennes et prothorax d’un noir de poix ; bouche, base des antennes et élytres testacées ; têle brillarte, densé- ment poncluée ; prothorax, élytres et abdomen mats, à pu- bescence grise, très-serrée sur le prothorax ; celui-ci allongé, très-densément et finement ponctué, obsolèlement biimpres- sionné, à angles postérieurs droits ; élytres à pubescence longue, épaisse, rarement enfumées vers l’écusson, moins finement ponctuées, ainsi que l'abdomen, arrondies au som- hoù DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. met, © obtusément prolongées à l’angle apical. — Long. 2,8 mill Corse. L77, Anthobium (39)Kraatzi C. Bris., Mat. Cat. Gren. 1863. 43. — Fauv., Fn. gall. rhén., IIl, 43, — = Hongipenne, Jacq. Duv., Gen, Staph., pl. 27, f, 134, Pyrénées. 178 Anthobium (192) sinuatum Fauv:, Bull. Soc. Linn, Norm., sér. 2, V, 1869, 70. PS Fn, gall, rhén., III, lil * Formeet couleurs d'angustaium ; moins étroit en avant; têle subsillonnée entre les antennes, nettement fovéolée au devant dés ocelles. Antennes testacées, derniérs articles ob- scurcis ; prothorax bien moins rétréci en avant, à côtés si- nués et redressés vers la base ; angles antérieurs subtron- qués, non effacés el arrondis, postérieurs droits ; ponctuation plus forte, moins serrée. Elytres plus étroites à la base, plus élargies au-delà du milieu, n’atteignant pas le sommet de l'abdomen, à ponctuation plus forte, plus rugueuse, non effacée vers le sommet, & divariquées, À pointe plus obtuse ; “abdomen noir; g' inconnu. — Long. 2,3 à 2,5 mill. | Basses-Alpes. 479, Anthobium (19) angustieolle Fauv., Bull, Soc. Linn. Norm., sér, 2 2, V, 1869. 73 EEE Fn, gall, rhén. , 9 IT, AT d Faciès du précédent ; distinct par sa taille et sa té étroite, allongée ; assez brillant ; tête pelite, finement ponc- luée ; bouche, antennes, saui la massue, et pattes lesta- cées : anus noir de poix; prothorax étroit, transversal ; côtés arrondis ; angles postérieurs très-obtus : ponctuation fine, serrée, moins sur le disque; élytres trois fois plus longues que celui-ci, à ponctuation très-fine, serrée, obtu- sément arrondies au sommet, $ couvrant tout l'abdomen, acuminées et divariquées à l'angle apical. — Long. 1,8 mill, Sur lés fleurs, dans les montagnes ; août, | Alpes maritimes, BRACHÉLYTRES. —HOMALIDÆ. 105 480. Anthobium (18:) foveieolle Fauv., Bull. Soc, Linn, Norm., sér. 2, V, 48 (novembre 1869). — Fn. gall, rhén., III, 7, — cribricolle Baudi, Berl, 1869. 403, note. Faciès du longulus, un peu plus grand ; tête et prothorax plus alutacés, un peu opaques; assez déprimé ; antennes plus grêles, presque plus longues que la tête avec le pro- thorax, roux-testacé, quatre derniers articles bruns. Tête déprimée, un peu plus densément et plus distinctement ponctuée ; épistome lisse, séparé du front par une linéole arquée. Prothorax près de deux fois plus large que long, assez arrondi sur les côtés, un peu plus atténué au bord an- térieur qu’au postérieur, peu convexe, très-obsolètement canaliculé au milieu et marqué de chaque côté, au-devant de la base, de deux fovéoles longitudinales obsolètes et d’une autre petite sur le bord latéral au-delà du milieu, distinctement et plus densément ponclué, surtout dans les fovéoles et à la base; écusson plus grand, très-finement coriacé, un peu luisant; élytres près de quatre fois plus longues que le prothorax, et conformées comme dans celui- là, ponctuées, brunes, avec le bord apical parfois plus clair. — Long. 3,6 mill, Alpes Lépontiennes, dans la vallée de Formazza, mont Rose. 481. Anthobium (31) iævipenne Baudi, Berl. 1869, 40%. note. = À, siramineum Kr., 1858. Nat. 1015. Alpes Maritimes, Suisse, Llalie, Allemagne. 482. Anthobium (30a) hispanieum Bris., Soc. Ent, Fr, 1868, 362. 8, Ovale un peu allongé, glabre en dessus, finement pubes- cent en dessous : tête, base des antennes, prothorax et pattes d’un testacé ferrugineux, avec les élytres d’un jaune testacé, quelquefois avec le col et le disque du pronotum brunâtres : © tête et prothorax brun de poix, celui-ci avec les bords Jatéraux plus clairs ; quelquefois:la tête est d’un ferrugineux un peu obscur, avec le col brunâtre ; alors le prothorax ABEILLE, {. VIII, 1872, 09 h06 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. passe aussi au ferrugineux obscur avec le disque brunûtre ; élytres d’un testacé plus ou moins obseurci. Têle assez large, assez plane, avec deux très-peliles fossettes arrondies entre les yeux et deux-autres plus larges entre les antennes et, en outre, de petits points très-fins et épars. Antennes atteignant presque la base du prothorax, noires, avec les 6 ou 7 premiers articles testacés, 2° subovalaire, 3e plus étroit, mais presque égal au 2°, 5 à 7 graduellement élargis, arrondis, mais aussi longs que larges, 8-10 légèrement trans- verses. Prothorax transverse, tronqué aux deux bouts, un peu plus rétréci en devant qu’à la base, légèrement arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs un peu obtus et plus ou moins émoussés ; très-finement réliculé-ponctué, à points fins et un peu écartés; traces d’un sillon longitudinal et d’une fossette longitudinale préscutellaire. Ecusson trian- gulaire, très-finement réticulé. Elytres plus larges et un peu plus de deux fois plus longues que le prothorax, graduelle- ment élargies de la base vers l'extrémité, subtronquées ou légèrement arrondies au bout, avec l’angle externe très- arrondi et le sutural droit. Abdomen d’un noir brillant, finement pointillé dessus et dessous. Propeclus et pattes d’un testacé ferrugineux q, d’un testacé plus ou moins brunâtre ©. Dernier segment abdominal g' échancré au bout, © avancé en angle. — Long. 1,5 à 2 mill. Se distingue de l’umbellatarum, dont il est voisin, par ses antennes plus obscures et ses élytres bien plus courtes et non prolongées ®. Espagne, Escorial, sur les genêts ; pas rare. h83, Anthobium (12°) granulipenne Sahlb., Nat, Sallsk, Faun. flor. Fenn. 1871, VIII, 424, Noir, assez mat : antennes courtes, à articles 7-10 forte« ment transverses, largement teslacées à la base, ainsi que la bouche et les patles; prothorax court, à poncliuation rare, très-fine, obsolètement canaliculé; élytres plus de moilié plus longues que lui, brunes, fortement coriacées- granuleuses. Voisin du lapponicum; antennes plus courtes, plus épaisses , article 6° un peu plus étroit que le 7° ; tête courle, BRACHÉLYTRES. —HOMALIDÆ. 07 subtriangulaire, un peu plus étroile que le prothorax , fos- settes clypéales plus profondes, frontales linéaires, au-devant des ocelles, petites ; ponctuation très-obsolète ; bouche tes- tacée ; palpes noir de poix:; yeux très-saillanis ; antennes courtes, n’alleignant pas la base du prothorax; 5 premiers articles testacés, les autres noirâtres ; articles 4 et 2 épais, ce dernier subarrondi, subégal au 3° en longueur ; 4-6 petits, subnoduleux : 7-10 peu renflés, fortement transverses; 7° presque moilié plus large que le 6°, dernier subovale, moitié plus long que le précédent ; prothorax distinctement plus étroit que les élytres , moitié plus large que long, tronqué à la base et au sommet, tous les argles oblus, à côtés légère- ment arrondis ; peu convexe, avec une impression de chaque côlé à la base ; ponctuation rare, très-fine ; un sillon mé- dian obsolète; écusson lisse; élytres plus de moitié plus longues que le prothorax, subdéprimées, subtronquées au sommet ; angle externe largement arrondi, interne presque droit ; abdomen très-finement ponctué , peu brillant ; pattes entièrement testacées. — Long. 1,6 mill. Laponie, région sylvatique ; en juillet. 48h, Anthobium (4ia) reetangulum Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., sér. 2, V, 17 (novembre 1869). — Fn. gall. rhén., JT, 52, — Baudi, Berl. 1869. 404, note. Très-voisin du sorbi, & presque de même taille, protho- rax plus long, un peu en carré transverse, assez convexe en devant, comme bigibbeux par suite de l'impression longitu- dinale médiane , côtés non arrondis au-delà du milieu, tombant droit sur la base; © plus grande, assez dilatée vers le bout, prothorax un peu plus convexe, moins arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs presque droits ; élytres plus ruguleuses, un peu tronquées au bout, presque comme dans le 4, angle sutural à peine un peu aigu; ce carac- ière le distingue des petits longipennis ©. Corps entière- ment d’un roux testacé, élytres flaves, antennes brunes au bout. Il s'éloigne du torquatus par sa poitrine rousse, son prothorax plus long, le 6° segment ventral simple S'; — du silesiacus Lelzn. surtout par la forme du prothorax, qui pa- 108 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. rait, ainsi que la tête, plutôt ferrugineux que testacé, — Long. 4 à 1,3 mill. & Abdomen noir, anus roussâtre, prothorax en carré transverse, assez convexe, avec une fovéole médiane longi- tudinale sur le disque antérieur. © sensiblement plus élargie postérieurement, abdomen testacé, prothorax transverse, égal, - Alpes Grecques, Maritimes, de France; Apennins de Ligurie et d’Etrurie. 185. Anthobium (452) silesiaeum Letzner, Berl, 1868. 359, Tête d’un jaune rougeûtre, très-finement chagrinée comme le prothorax, avec de petits points épars, très-fins, visibles à un très-fort grossissement , et les faibles impressions entre les yeux, qui sont noirs. Antennes plus fortes que dans le sorbi, brunâtres ou noirâtres vers le bout. Prothorax jaune ou d’un jaune-rouge pâle, finement chagriné, parsemé, sur les côtés, de petits points très-fins, près de deux fois aussi large que long, avec les angles postérieurs obtus, arrondis ; très-faiblement convexe ; les impressions latérales ordinaires près des angles postérieurs élèvent la surface par en dedans d’une manière peu marquée. Elytres d’un jaune pâle, forle- ment et assez densément ponctuées, à peine deux fois aussi longues que le prothorax , s’élargissant par derrière, ayant leur plus grande largeur avant l’extrémité et là deux fois aussi larges que le prothorax, tronquées au bout, angles externes fortement arrondis, internes droits ou un peu plus oblus. Poitrine jaune; abdomen large, brusquement en pointe, dépassant peu les élytres, noir, luisant, dans les exemplaires plus clairs, plus ou moins brun ou même rou- geätre, ségment anal quelquefois un peu plus clair. — Long. 1,5 mill, Confondu sans doute avec le corquatum, dont il a la forme large et courte, les élytres jaunes, courtes, fortement élargies par derrière, et l'abdomen noir, et dont il s'éloigne par son posipectus jaunâtre et le manque de petits tu- bercules sur le 6° segment abdominal 4. Il se distingue du sorbi par sa couleur moins rougeâtre ‘et plus jaunâtre, par la largeur du prothorax et des élytres plus grande, par son BRACHÉLYTRES, — PROTEINIDÆ, 09 prothorax plus aplati, par ses élytres plus courtes, et par l’abdomen plus foncé @ ; — de l’aucupariæ par sa taille un peu moindre, son prothorax plus large, moins convexe, densément et fortement convexe, arrondi aux angles posté- rieurs, sans impressions longitudinales et le postpectus jau- nâtre. à Silésie, fleurs des montagnes, en mai et juin ; pas rare. On ne voit pas en quoi l’espèce diffère du vrai sorbi de Gyllenhall, que l’auteur ne paraît pas connaître. PROTEINIDÆ. 293° PROTEINUS Latr. 486. Proteinus (4°) Oliverii Saulcy. Acad, Hipp., Il, 1866, 53, —= Pr, clavicornis Steph., II. Brit, V, 1832, 33/4. France , etc. 487. Proteinus (22) erenulatus Pand. Gren. Cat., 1867, 469. — limbatus Mækl., Bull, Mosc., 4852, 11, 323, — Fauv., Fn, gall, rhén., IIT, 30. Petit, brunâtre , antennes obscures à la base, pattes fer- rugineuses ; élytres assez obscures, sculpture plus superfi- cielle et légèrement plus dense ; mésosternum subcaréné au milieu de son bord postérieur. 4 articles 1-2 des tarses an- térieurs dilatés , réunis en patelle allongée, près de trois fois plus longue que large, frangée en dessous de longs poils ; jambes intermédiaires arquées en dedans vers la base , dis- tinctement ciliées de poils sur les 3/5 apicaux ; postérieures échancrées en dedans au milieu ; glabres ; 8° segment ventral moins distinctement échancré. — Long. 4,5 à 1,8 mill. Ressemble tout à fait, en dessus, aux autres Proteinus ; son mésosternum subcaréné le distingue des brevicollis et brachypterus ; sa taille et ses caractères sexuels, des ma- croplerus et atomarius. Hautes-Pyrénées, herbes en tas, champignons en putré- faclion ; rare, {10 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. 294° MEGARTHRUS Steph. 468. Begarthrus (62) serruläa Wollast. Atlant, 1865, Append. 76. Ovalaire, brun, un peu moins foncé, plus ou moins trans- lucide sur le limbe , assez luisant et très-profondément ponc- tué-ruguleux, surtout sur les élytres , qui sont courtes ; tête élargie , triangulaire , obtusément prolongée en devant entre les yeux (pelits, mais très-saillants) et étroitement recourbée, marquée sur le front d’une grosse et large impression un peu en demi-cercle ; prothorax obtusément canaliculé ; avec les bords très-larges , aplatis et recourbés, et en scie très- fine ; entaillés aux angles postérieurs , très-obsolètement subanguleux au-delà du milieu et abruptement anguleux derrière les angles antérieurs, qui sont arrondis; écusson en triangle large et non scutiforme ; antennes grêles, allon- gées, noirâtres, de poix à la base ; pattes d’un testacé brun; jambes intermédiaires un peu arquées. — Long. 2,3 à 3 mill. Au premier abord, il semble faire le passage entre le Zon- gicornis et le genre Metopsia, mais réellement il s’en éloigne par la conformation particulière de son prothorax , jointe au bord entier (et non incisé) de son front , et l'absence d’ocelle central. On peut le reconnaître du longicornis par sa forme plus courte, plus large et plus ovale, plus élargie et concave sur les côlés, par sa surface à sa partie centrale plus convexe, un peu plus pâle (plus couleur de poix), plus grossièrement ponctuée , surtout sur les élytres, et pas si opaque. Sa têle est plus large, plus profondément marquée d’une ligne presque semi-circulaire (dont les deux extrémilés, coupées dans la surface dorsale de l’épistome, immédiatement der- rière la base de chaque antenne, à la place exacte occupée par la fissure ouverte, si remarquable dans le genre Me- topsia) ; son prothorax est aussi plus large, dépourvu par derrière d'impression transverse, et avec les bords latéraux (finement crénelés) formant une dent distincte immédiate- ment derrière les angles antérieurs, qui sont arrondis et BRACHÉLYTRES, — PHLOEOCHARIDEÆ. hai obtus : son écusson est large et triangulaire au lieu d’être sculiforme, et ses élytres sont plus raccourcies. Gomère, sous les feuilles sèches et débris, dans les mon- tagnes, au-dessus d'Hermigua. 295° PHLOEOBIUM Er. 489. Phlœobium (3) eimicoïdes Wollast,, Cat, Ganar, Col. 1864. 605. 930 (Metopsia). Oblong, déprimé, aminci-concave de chaque côté, un peu caréné le long du milieu, d’un ferrugineux pâle , subopaque, à points grossiers, râpeux et garni en devant de granules additionnels ; têle transverse, tronquée au bout et entaillée de chaque côté, munie d’un ocelle médian ; prothorax mar- qué d’un sillon poli, médian, largement échancré à la base en dedans des angles ; antennes d’un noir brun, dernier ar- ticle ferrugineux , 4°* et 2e d’un roux testacé, ainsi que les paites. — Long. 3,3 miil. Il a les mêmes habitudes que l’ampliatum de Madère, dont il est très-voisin; il est non-seulement plus petit et plus oblong, mais plus pâle et plus grossièrement ponclué, avec son prothorax bien plus profondément bisinué en de- vani, ce qui rend les angles plus saillants, et ses paties un peu plus courtes. Il a l’aspect du Cimex lectularius. Ténériffe, dans les forêts de lauriers, montagnes au-dessus de Taganana, l’un des plus rares insectes canariens, PHLŒOCHARIDÆ, 9970 PHLOEOCHARIS Mann. À90. Phlæœcharis (Thermocharis) eœea Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., sér. 2, V, 1869. 48. — Fn, gall. rhén., 111, 22, pl. I, fig. 4e Aveugle et aptère. Presque moitié plus petit que Île pré- cédent, plus étroit ; testacé, très-brillant et poli sur la tête et le prothorax ; élytres et abdomen peu brillants ; pubes- h19 DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE. cence dorée, courte, éparse sur le prothorax, serrée sur les élytres et l’abdomen ; tête assez étroite ; antennes à derniers articles un peu plus allongés; prothorax peu transversal, suborbiculaire , très-convexe, avec quelques points écartés, peu visibles ; côtés régulièrement arrondis ; angles obtus; écusson nul; élytres presque moitié plus courtes que le prothorax, avec un pli peu marqué vers les côtés ; abdo- men un peu plus large que celles-ci à son milieu, à ponc- tuation très-fine, serrée, subréticulée. — Long. 4 mill. : Pyrénées-Orientales , sur une colline, entre Banyuls-sur- Mer, Collioure et Port-Vendres ; en mai, PIESTIDÆ, 208° TRIGONURUS Muls. 491, Trigonurus (1:) asiatieus Reiche, Soc, Ent, Fr., 1865, 6A2. De la forme du Mellyi, mais d’un noir de poix, mat sur le prothorax et les élytres, brillant sur le reste du corps ; têle à suture frontale plus marquée; prothorax bien plus forte- ment ponctué, mais avec les mêmes impressions ; élytres à Stries plus largement et moins régulièrement ponctuées, avec les interstries plus saillants, une dépression longitudi- nale sur la suture, et une latérale moins prononcée sur les 5° et 6: stries. — Long. 5 à 6 mill. — Larg. 2 à 2,2 mill. Imérétie, Batoum (1). - (4) La partie synonÿymique et les observations concernant la fa- mille des Staphylinides sont dues à notre collègue, M, Albert Fauvel, FIN DE LA Â'e PARTIE DÜ RÉPERTOIRE, DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES. a ee 4, Dichotraehelus (1:) Manueli Mars., Soc, Ent. Fr. 1871: 79, Oblong, ovoïde, noir, couvert de squamules courtes, ser- rées, marbrées de gris sale. Tête courte, inclinée, longée au milieu d’un sillon peu profond, qui se prolonge sur le rostre, avec les yeux plats, petits, à moitié cachés par le lobe oculaire, surplombés en dedans par un tubercuie hé- rissé de soies épaisses ; rostre assez long, épais, carré, un peu allénué au boul: scrobes courtes, profondes, un peu arquées, ouvertes par derrière ; scape inséré vers le mi- lieu, atteignant les yeux, fortement renflé en massue ; fu- nicule roux-ferrugineux, de 7 articles ciliés, 1° et 2° forte- ment obconiques, l’un deux fois plus long que l’autre, 2 à 7 moniliformes et les derniers même transversaux ; massue de même couleur, ovoïde, bien nette, de trois articles, der- nier obtus. Prothorax en carré à angles tronqués ou en hexagone, tronqué sur les côtés, presque plan, avec deux fovéoles médianes faibles, lune près du bord antérieur, autre préscatellaire : et de chaque côté de deux enfonce- ments plus marqués; intervalles élevés, garnis de quelques larges et courles soies. Ecusson petit, enfoncé. Elytres trois fois plus longues et plus larges à la base que le prothorax, arrondies à l’épaule, élargies jusqu'aux trois quarts, dépri- mées sur le dos, puis brusquement déclives, atténuées en pointe obtuse ; sillons ponctués, bien marqués, interstries alternes, saillants, garnis de soies jaunes serrées, droites ; sutural à peine élevé jusqu’à la portion déclive, à partir d’où il égale les autres ; 2e, A° et 6° irès-élevés, réguliers, 2e et 6° réunis vers l’extrémité, 4° raccourci. Pattes fortes, ro- bustes ; larses bruns. — Long. 8 mill. — Larg. 3 mill. Ressemble beaucoup au Linderi, plus grand, plus allongé, distinct surlout par le 2e article du funicule plus long, son ABEILLE, t. VIII, 4872. Septembre, 99 hi DESCRIPTION D’ESPÈCES NOUVELLES. prothorax moins large, moins excavé au milieu et, au con- traire, plus nettement bifovéolé de chaque côté, son 2° inter- strie plus régulier. Il se place en tête du genre. Cette nouvelle espèce, que j'ai dédiée à M. le comte de Manuel, qui en a trouvé un individu , se rencontre sous les pierres, tout à fait au bord des glaces et des flaques de neige fondante. Mont Cenis, avec le Sulcipennis et le Sa- baudus Fairmaire, qui est identique au Stierlini Gredler, d’après un type que je tiens de M. L, V. Heyden. 2. Trachys (92) quereicola Marseul, Soc, Ent. de Fr. 1874, Ovale-oblong, acuminé par derrière, assez convexe, d’un bronzé-noir brillant, parsemé de petits poils couchés, d’un blanc soyeux, condensés sur les élytres en bandes sinuées transversales. Tête transverse, convexe, avec un sillon lon- gitudinal médian s’élargissant en devant ; front terminé en devant par une fovéole à rebord mince et saillant au-devant des antennes, qui sont assez grêles et courtes ; épistome en carré, plan, sculpté en lime fine ; yeux ovales, noirs. Pro- notum court, très-rétréei en devant, avec le bord antérieur sinué largement de chaque côté et formant une avance ar- rondie au milieu ; angles abaïssés, obtus ; côtés finement rebordés, droits ; base sans rebord élevé, fortement avancée en angle sur l’écusson, quiest linéaire, et bisinuée de chaque côté, avec les angles aigus. Elytres rebordées latéralement, élargies à l’épaule, dont le calus est saillant, atténuées tout d’abord jusqu’à l'extrémité, qui est en pointe arrondie; points épars superficiels. Prosternum en carré long, plan, arrondi à la base, tronqué en devant; bordé d’une strie fine de chaque côté, à peine sinuée au milieu et non rapprochée en devant. — Long. 8 mill, — Larg, 1,2 mill. Cette espèce, dont M. le comte de Manuel n’a trouvé qu’un exemplaire aux environs d’Albertville, en Savoie, sur le chêne, ressemble beaucoup au pumila ; mais elle est plus grande et plus allongée, plus fortement ponctuée et plus pubescente ; son prosternum surtout à stries parallèles, au lieu d’être rapprochées sinueusement en devant, l’en distin- gue suffisamment. DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES. 15 3. Saprinus (382) Perrisi Mars. Ovale-oblong, assez convexe, noir de poix luisant; pattes d’un brun ferrugineux , antennes à massue d’un ferrugineux clair. Tête transverse , plane, également couverte de points assez rapprochés. Pronotum transverse, assez convexe, ré- tréci et échancré en arc au bout, avec les angles arrondis, sinué oblique sur les côtés, avec une fine strie marginale continuée au bord antérieur, bisinué à la base avec le lobe médian saillant ; assez densément couvert de points, plus gros et plus serrés sur les côtés , qui sont égaux et sans im- pression postoculaire. Ecusson en petit trait. Elytres 1 fois 1/2 plus longues que le prothorax, de sa largeur à la base, avec les épaules dilatées-arrondies , rétrécies en arc par der- rière et tronquées droit au bout, ponctuées faiblement en devant, grossièrement sur leur moitié postérieure, à stries fortes, suturale raccourcie aux deux bouts, 4 dorsales ponc- iuées, égales, atteignant presque la moitié, humérale oblique, _Subhumérale interne disjointe, externe courte; épipleures pointillées. Pygidium fortement et densément ponctué, ogival, peu convexe , bordé dans son pourtour d’un fort et profond sillon, qui forme de chaque côté un feston rentrant. Proster- num tronqué et élargi à la base , convexe transversalement, sinué dans sa longueur, avec la mentonnière pointue et avancée, bordé d’un sillon arqué et rejoignant celui du côté opposé le long de la mentonnière ; mésosternum transverse, rebordé et subsinué en devant, à points rares. Jambes an- térieures amincies, dilatées-arrondies , et garnies de nom- breux denticules. — Long. 4 mill, — Larg. 3 mill, Faciès du Godeli ; il a de grands rapports avec lui pour la sculpture et la ponctuation, mais il s’en distingue surtout par la sculpture de son pygidium, dont on ne trouve nulle part l’analogue , et qui le place dans le groupe des espèces exotiques à pygidium bordé d’un sillon, azureus, assimilis, etc. Il devrait se placer systématiquement près de l’ery- thropterus. Corse , Porto-Vecchio, 116 DESCRIPTION D’ESPÈCES NOUVELLES, k. Rhampholyssa (1) Batesi Mars, Très-allongé, étroit, peu convexe, garni d’une pubescence blanche, courte, couchée, d’un jaune-roux brillant, mat, avec l'extrémité vert-bleu métallique sur les élytres, 4 jambes postérieures brunes, avec leurs tarses noirs. Tête en triangle allongé, lisse, coupée droit après le vertex avec les angles arrondis, renflée en devant, finement canaliculée au milieu du front; yeux ovales, latéraux, grands, peu convexes ; bouche allongée en museau, menton allongé, rétréci en de- vant et tronqué ; palpes labiaux menus, à dernier article ovale obtus; palpes maxillaires longs , 3 derniers articles compri- més, l’un triangulaire, plus étroit, l’autre de même forme et plus large, dernier ovalaire: mandibules noires à la pointe. Antennes insérées dans une cavité en dedans des yeux, très-près l’une de l’autre; 1° article long, cilié, at- teignant presque l’extrémité des mandibules ; 2° très-court , 8 à 7 très-difformes, foliacés, serrés, larges et peu épais ; 8° en spalule concave , large et densément frangée sur un de ses bords ; 9° en triangle, dont l’angle interne long et aigu, inséré sur le dos du précédent ; 40° long, obconique ; dernier encore plus long, ovalaire, peu épais. Prothorax aussi large que la tête, deux fois plus long que large, peu convexe, ponctué par places, droit à la base, parallèle sur les côlés, rétréci et arrondi en devant, avec deux enfonce- ments obliques, profonds, divergents par derrière sur le 4er tiers. Ecusson petit, obtus. Elytres plus larges, pas 3 fois plus longues que le pronotum, dilatées à l'épaule, un peu rétrécies par derrière, arrondies postérieurement, avec le bout en pointe obluse, peu convexes sur le dos, densément pointillées-ruguleuses , avec quelques traces de nervures, rousses, avec un reflet violâtre, ornées au bout d’une tache bleu-vert métallique brillante. Pattes longues et grèles ; jambes antérieures amincies, tranchantes, munies en dehors, vers la base, d’un appendice recoquillé ; tarses grêles, al- longés, bruns en dessus, armés de deux fins crochets bifides ; k jambes postérieures droites, grêles, brunes, ainsi que leurs tarses. — Long. 16 mill. — Larg. 4 mill. Arabie (col. Bates). Ressemble un peu pour la coloration au Séeveni, mais DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES. 17 beaucoup plus grand et élytres d’une nuance différente et plus déprimées et élargies. 5, Mylabris (4102) sanguinosa Mars. Allongé, assez étroit, luisant, noir, pubescent de noir, avec quelques poils gris sur le pronotum : élytres à fascies et taches rouge de sang. Tête en carré transverse, à points fins peu serrés, plane sur le front, bombée sur le vertex et un peu renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, con- vexes, échancrés ; épistome assez long, arrondi au bout; labre sinué, avec les angles arrondis ; palpes maxillaires grêles, à dernier article cylindrique. Antennes courtes, grêles et faiblement épaissies en dehors: 1°" article assez long , conique, 2° court, un peu plus épais que les suivants, qui sont obconiques, allant en diminuant de longueur et augmentant d'épaisseur, surtout à partir des 5°, 9-10° en tranche conique serrée , dernier un peu plus long , terminé en pointe. Prothorax de la largeur de la tête, un peu plus étroit que les élytres, oblong, peu convexe, inégalement ponctué, avec le bord basal relevé, peu dilaté sur les côtés et rétréci en devant. Ecusson en lobe obtus. Elytres étroite- ment rebordées, faiblement nervées, densément pointillées, avec l’épaule marquée , un peu élargies postérieurement, ar- rondies au bord apical, noires, ornées de deux fascies rouges dentelées, peu larges, entières , 1" avant le milieu envoyant une bordure marginale sous le tubercule huméral, et une . bande terminée par une tête arrondie en dedans, 2° aux 2/3 légèrement bisinuée ; et d’une petite pustule subapicale. Paites grêles, allongées. — Long. 14. — Larg. 4,5 mill. Faciès et coloration de sanguinolenta, fascies des élylres affectant les mêmes dispositions, sauf les rameaux extra et intra-huméraux, envoyés vers la base ; mais ses antennes sont moins allongées, un peu plus épaissies en dehors, avec le dernier article obtus, et la ponctuation du prothorax est plus inégale et moins serrée. Perse (coll. Bates). 6. Coryna (112) dolens Mars, Large, assez épais et assez court, noir-luisant, vêlu d’une L18 DESCRIPTION D’ESPÈCES NOUVELLES, pubescence noire, courte, rare surtout sur les élytres et laissant le fond à découvert. Tête triangulaire, densément ponctuée, presque plane sur le front, renflée derrière les yeux, mais peu prolongée ; yeux conyexes, assez gros, légè- rement sinués ; labre transverse, échancré au bout ; palpes maxillaires grêles, dernier article cylindrique, tronqué au bout. Antennes à 3° article long, obconique, les trois suivants de même forme, plus courts, allant en diminuant de lon- gueur, mais en augmentant de largeur; 7-8 courts, plus larges, formant une grosse masse avec le dernier, qui est pyriforme, à pointe obtuse et très-gros. Prolhorax au moins aussi long que la tête et plus étroit que les élytres, en carré transverse, peu convexe, subparallèle, maïs brusque- ment rétréci en devant, densément et également ponctué comme la tête, mais rugueusement dans son pourtour, avec le rebord basal relevé et marqué d’une impression préscu- tellaire. Ecusson court, arrondi. Elytres 4 fois au moins plus longues que le pronotum, convexes, élargies par der- rière, avec l’angle sutural arrondi ; épaules lisses et marquées, très-densément et ruguleusement pointillées, avec de fines nervures visibles, d’un jaune teslacé, ornées de 5 taches noires, 2 avant le tiers sur une même ligne transversale, externe large sous le calus huméral, suturale plus petite, arrondie ; 2 un peu après le milieu, externe la plus grosse, allant de la marge jusqu’au milieu en se dilatant, suturale arrondie, 5° subapicale, en ligne oblique. Dessous densé- ment pointillé. Pattes assez grêles, — Long. 13 mill. — Larg. 5,5 mill Voisin de Peyroni ; mais la ponctuation de la tête et du prothorax est moins grosse et plus serrée, les taches des élytres sont bien plus inégales, plus fortes, et les antérieures réduites à deux ; ressemble aussi, pour la forme et la colora- tion, à l’ornata, mais les taches sont plus nettes ; cependant on pourrait supposer à celles du milieu et à la postérieure une tendance à produire par dilatation celles de l’ornata. Syrie (coll. Bates). 7, (82) denticulata Mars. Assez large et peu convexe, d’un noir assez luisant, bé- DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVÉLLES, 19 rissé de poils noirs peu nombreux ; élytres testacé-pâle, avec une rangée de points et deux fascies noires transverses, males. Tête arrondie, légèrement convexe, renflée, peu prolongée derrière les yeux, qui sont médiocres, peu bom- bés et à peine sinués, couverte de gros points et inégale ; épistome transverse, bordé en devant de testacé; labre sinué, avec les angles arrondis ; palpes grêles, dernier article sub- cylindrique obtus au bout. Antennes courtes , 4° article al- longé, peu épais ; 2° arrondi, les suivants obconiques, 3° de la longueur des deux suivants, qui sont subégaux, 6 à 8 courts, transverses, allant en s’élargissant ; dernier renflé fortement, en ovale long, atténué au bout et obtus. Pro- thorax transverse, de la largeur de la tête et plus étroit que les élytres, faiblement convexe, inégal, fortement ponctué, étroitement rebordé à la base, avec une impression antéscu- tellaire, rétréci et étranglé en devant. Ecusson en demi- cercle, Elytres un peu élargies postérieurement, avec l’angle sutural peu marqué, étroitement rebordées, densément réti- culées-ponctuées, avec de faibles nervures jaune-testacé, ornées d’une rangée transverse, de trois taches noires au tiers antérieur, deux petites adossées sous le calus huméral externe, punctiformes , et une ronde suturale plus basse, avec un trait marginal le long de la base de la suture, un peu après le milieu une fascie en zigzag, bisinuée devant et derrière, entière, et une autre fascie subapicale également entière, bidentée à son bord antérieur et sinuée au posté- rieur, envoyant le long du bord postérieur un liseré qui enclot une tache ovalaire. Pailes assez longues et grêles, — Long. 44 mill. — Larg. 4 mill, Vient se placer entre l’ornata et l'Allardi,, dont elle a un peu la forme, mais s’en éloigne pour le faciès, les taches et fascies: des élytres, de cette dernière espèce, par l’absence de pubescence pâle; sauf ses antennes à 9 articles et à massue très-renflée, on pourrait le prendre pour le curta, mais la ponctuation est beaucoup moins serrée, et les deux fascies sont complètes et à dents plus aiguës. Arabie (coll. Bates). 8 Lydüs (6:) siigmatifrons Mars, LI 120 DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES. - Grand, allongé, très-élargi, mais peu convexe sur les ély- tres, noir-luisant, garni en dessous d’une pubescence grise, couchée. Tête grosse, en carré transverse, pointillée, renflée et prolongée derrière les yeux, ovoides, assez convexes, en- tiers, plane sur le front, avec une lache médiane rousse, bombée sur le vertex , brusquement tronquée par derrière, avec les angles arrondis ; épistome transverse, bien séparé du front par un sillon arqué ; labre bilobé ; rugueux-ponc- tué ; palpes maxillaires à dernier article cylindrique, obtus au bout. Antennes pouvant à peine alteindre la base du pro- thorax, assez robustes ; 1° article renflé, moins long, mais plus gros que le 8°; 2° court, en bouton; 8° et 4° obco- niques, assez longs ; 3e plus long et moins gros que le 4e, les suivants en triangle, à angle interne assez saillant, ar- rondi, plus larges que longs, de même longueur, allant un peu en diminuant ; dernier pyriforme, pelit, en pointe. Pro- thorax un peu moins large que la tête, oblong, pointillé, avec des points épars plus gros, peu convexe, finement re- bordé à la base, dilaté-arrondi sur les côtés vers le milieu, et de là rétréci par derrière et surtout par devant. Ecusson en lobe arrondi. Elytres beaucoup plus larges et A fois plus longues que le prothorax, arrondies el saillantes à l'épaule, étroitement rebordées sur les côlés, avec 3 nervures paral- lèles : 2 en dedans du calus huméral et une en dehors, le long du bord externe ; peu convexes, dilatées postérieure- ment, arrondies à l’extrémité, finement et densément rugu- leuses-pointillées, rouge-brique peu luisant, avec une bande suturale comme allongée jusqu’au milieu derrière lécusson , et une grande lache ovalaire apicale. Dessous râpeux, poin- tillé. Paites longues et pas très-robustes. — Long. 26 mill. — Larg. 8 mill. On dirait à première vue l’orientalis avec une tache api- cale noire aux élytres ; mais les articles des antennes, surtout L et 5, ont des proportions différentes: le prothorax est bien plus allongé, moins densément ponclué, ainsi que la lêle, qui est ornée d’une pustule frontale rouge. Se place entre ces deux espèces. Il ressemble bien davan- tage au pr'æuslus, mais son pronotum est plus large, plus ponclué, ses élytres plus larges et plus déprimées el parées de leur tache suturale derrière l’écusson, 3 Syrie, Bagdad (coll. Bates). uen imp. Le Blane-Hurtl SYNOPSE DU GENRE MELIGERTEHES PAR M. CH. BRISOUT DE BARNEVILLE, Vice-Président de la Société entomologique de France, etc. ARR SN em Pour faciliter la détermination de ces Nitidulaires, j'ai composé un tableau dichotomique assez délaillé, avec les 67 espèces qui me sont connues; ce travail provoquera, sans doute, un examen plus complet de toutes les espèces décrites et facilitera la synonymie, déjà si difficile, de ces insectes. CARACTEÈRES DU GENRE. Corps oblong, ovalaire ou courtement ovalaire, plus où moins convexe. Sillons antennaires droits, parallèles, bien marqués ; mandibules courtes, en pointe aiguë, avec deux petites dents en dessous, au côté interne; labre profon- dément bilobé; palpes maxillaires et labiaux à dernier article un peu tronqué au sommet. Antennes à 4° article épaissi, subovalaire ou subarrondi ; 2° article petit, subcy- lindrique , subovalaire ou même subarrondi ; 8° article étroit, allongé, les suivants 4-8 graduellement plus courts et plus épais; massue assez forle, courtement ovalaire ou subarrondie , un peu comprimée, obtuse au sommet. Cor- selet transversal, iégèrement et largement échancré er avant, rebordé sur les côtés, légèrement échancré ou à peine sinué à sa base de chaque côté de l’écusson. Ecusson ABEILLE, Mon, 1872, Janvier, 4 2 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, médiocre. Elytres plus moins obtuses, ou tronquées à leur sommet, laissant le pygidium plus ou moins découvert. Abdomen à 4° segment ventral aussi long que les trois sui- vanis réunis, qui sont presque égaux et courts, le 5 de nouveau plus grand. Laine prosternale étroite et subpa- rallèle { Æneus, etc.) ou plus large; dilaté après les han- ches, arrondi à son extrémité ou subtronqué ( Difficilis, Pedicularrus, elc.), ou élargi après les hanches en forme de fer de lance (Flavipes, Obscurus ). Plaques pectorales trian- gulaires, plus ou moins grandes, mais toujours bien déve- loppées. Plaques abdominales limitées sous les hanches postérieures par une ligne ou fortement bisinuées, ou avec une première sinuosité légère, suivie d’une deuxième plus forte, ou enfin prolongées en ligne droite jusqu’au bord extérieur de l’abdomen, où elles rencontrent une petite fossette ou strie très-profonde, contiguë au bord latéral. Dernier segment abdominal avec deux impressions arquées, profondes à leur base, et qui disparaissent généralement avant ou vers le milieu de la longueur du segment ; parfois cep:ndant elles sont plus prolongées, quelquefois les bords antérieurs de ces impressions se réunissent et enclavent ainsi en arrière une surface triangulaire ou semi-circulaire. Patles plus ou moins larges, les tibias antérieurs denti- culés ou dentés à leur bord externe, les postérieurs plus ou moins ciliés en dehors de peliles soies raides ou épi- neuses plus ou moins serrées, quelquefois les intermédiaires sont plus fortement épineux et même subdentés. Tarses avec les trois premiers articles légèrement dilatés, leurs crochets simples ou unidentés à leur base. Les mâles se distinguent par leurs tarses antérieurs et intermédiaires plus fortement dilalés, les antérieurs surtout le sont quelquefois extraordinairement (Obscurus, Flavipes); le métasternum présente des sillons ou impressions plus ou moins profondes, et parfois des tubercules ou carènes ; le dernier segment abdominal offre quelquefois des tubercules ou carènes, ou bien des fosseltes ou des impressions; l’ex- trémité du segment est légèrement et largement échancrée chez les mâles ; chez les femelles, elle est arrondie ou très- légèrement bisinuée, ‘ SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, d 21 4 Bord antérieur du front profondément échancré en arc. , 2 — Bord antérieur du front sinué ou légèrement échancré. , 7 2 Grocheis des tarses dentés.à leur base, , , . . . . 8 — Id, id, non dentés. +. . .’ Crotchi Ch. Bris. Vert ou vert-bleuâtre , quelquefois légèrement bronzé, surtout sur le corselet et la tête, très-finement réticulé, à pubescence grisâtre, courte, couchée, médiocrement serrée. Antennes et paltes d’un testacé ferrugineux. Tête large, à ponctuation assez fine et serrée. Corselet transversal, forte- ment arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs presque arrondis; bords latéraux finement rebordés ; sur- face couverte d’une ponctuation assez fine et assez serrée. Ecusson assez densément ponctué. Elytres presque deux fois plus longues que le corselet, subparallèles, puis légèrement rétrécies à leur extrémité, qui est obtusément arrondie: surface couverte d’une ponctuation un peu plus forte el plus serrée que celle du corselet, surtout vers la base. Tibias an- térieurs assez étroits, armés de 40 à 12 peliles dents triangulaires , aiguës ; tibias postérieurs plus larges, fine- ment ciliés en dehors de petits poils raides et de soies épineuses. Prosternum étroit, élargi après les hanches; métasternum à ponctuation fine et peu serrée, légèrement déprimé, avec un fin sillon longitudinal. Ligne inférieure des plaques abdominales recourbée un peu avant l'extrémité des hanches. Dernier segment abdominal à ponctuation ru- gueuse, fine et serrée. Les mâles ne diffèrent des femelles que par le métasternum un peu plus déprimé et les tarses plus dilatés. Cette espèce a un peu plus de 2 mill. de lon- gueur. M. Crotch, à qui j'ai dédié cette belle espèce, l’a prise aux environs de Carthagène et de Séville. 3 Tibias antérieurs crénelés à leur bord externe et armés vers leur extrémité de 3 à A dents en scie, très-fortes. . , 4 — Tibias antérieurs denticulés à leur bord externe et armés dans leur seconde moitié de 5 à 7 dents aiguës forte- ment saillantes, les 3 avant-dernières généralement les PluSMAOngUES 12 08, PEER REUTERS 5 A SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, 4 Tibias antérieurs avec A4 fortes dents en scie, obtuses ; aspect de l’insecte médiocrement brillant, à ponctuation fire et très-serrée. (Schneid. M. 1, p. 530). Solidus Kug. La 4e dent est souvent plus courte, le prosternum est étroit, peu élargi après les hanches et légèrement pubes- cent; la ligne inférieure des plaques abdominales est re- courbée vers l’extrémité des hanches, près du bord exté- rieur, Chez le mâle, le métasternum est largement excavé dans sa moitié postérieure, avec un pelit sillon longitudinal court dans son milieu ; le dernier segment abdominal est couvert d’une ponciualion rugueuse, fine et très-serrée , généralement il est d’un brun un peu rougeâtre ; les quatre tibias postérieurs sont armés, à leur côté externe, d’épines noires et serrées. Cette espèce paraît répandue en France, en Allemagne et en Suisse; on la trouve sur les genêts et les lotus. — Tibias antérieurs avec 3 fortes dents en scie assez obtuses ; insecte brillant, à ponctuation profonde, forte et moins serrée ; forme très-convexe, (Faun. Helv. 1, p. 402). Denticulatus Heer. Le prosternum est assez étroit el élargi après les han- ches, il est couvert d’une pubescence jaunâtre, longue et serrée ; ligne inférieure des plaques abdominales recourbée vers l’extrémité des hanches. Chez cette espèce, les bords latéraux du corselet sont d’un brun-rougeâtre transparent, et plus largement déprimés que dans le Solidus. Chez le mâle, le métasternum est largement déprimé dans sa se- conde moitié, et souvent avec un fin sillon longitudinal. On remarque, au milieu de la base des quatre premiers segments abdominaux, une légère saillie tuberculeuse, cou- verte d’une pubescence obscure, el le dernier segment, den- sément et rugueusement ponctué, présente, dans le milieu de sa parlie postérieure, un petit espace lisse et brillant. Les quatre tibias postérieurs sont armés extérieurement d’épines noires peu serrées. Celle espèce se trouvait dans les collections sous le nom SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 5 de Lam Rosenh., et de Tridens nov. spec. J'ai cru devoir la rapporter au Denticulaitus de Heer. Elle paraît abon- dante en Andalousie, 5 Grandes dents des tibias plus ou moins triangulaires ; insectes de grande taille, à ponctuation assez forte el très-serrée. Elytres souvent rougeûtres ou jaunâtres; prosternum assez pubescent, subcaréniforme, gibbeux en avant, (Ent. IT, 15, p. 10, i. II, f. 9, a-b). Fuscus Oliv. Prosternum assez étroit, un peu élargi après les hanches ; ligne inférieure des plaques abdominales recourbée à l’ex- trémité des hanches. Chez le mâle, le métasternum est lar- gement excavé dans sa seconde moitié, avec un sillon lon- gitudinal court au milieu. On remarque au milieu de la. base des quatre premiers segments abdominaux une pelite saillie tuberculeuse, couverte d’une pubescence obscure , el le dernier segment, couvert d’une poncluation rugueuse , fine et très-serrée , présente sa ponctuation plus écartée vers le milieu de sa partie postérieure; les quatre tibias postérieurs sont armés exlérieurement d’épines noires et asséz serrées. Cette espèce est tantôt noire, tantôt brunâtre, avec les élytres plus claires el même quelquefois entière- ment jaunâtres. Celte espèce est très-répandue dans le midi de lEurope. J'ai vu un type du Lamii de Rosenh. Cest un individu noir du Fuscus. Les Barbarus et Bicolor de Lucas se rapportent à cette espèce. — Grandes dents des tibias plus étroites ; insecte de taille assez petite, à ponctuation moins serrée et plus forte ; prosternum un peu convexe en avant. «+ + + + + + + + + + 6 6 Elytres souvent avec une tache discoïdale rouge ; tibias armés de 5 à 7 dents très-longues ; métasternum subtronqué à son bord postérieur. (Thier., Andal. 4856, p. 102). Mutabilis Rosenh. Le prosternum est étroit, un peu élargi après les hanches ; ligne inférieure des plaques abdominales recourbée à l’ex- 6 SYNOPSE DU GENRE MELEGETHES. trémité des hanches, près du bord extérieur, Chez le mâle, le métasternum est largement el peu profondément déprimé dans sa seconde moilié ; dernier segment abdominal à ponc- tuation rugueuse, fine et serrée. Cette espèce est tantôt noire, tantôt avec une tache discoïdale oblongue, rouge, sur le milieu des élytres. Elle se trouve à Aix-en-Provence, en Espagne, en Anda- lousie et à Madrid, et à Batna, en Algérie, et se prend aussi en Angleterre ; c’est le Pictus de Rye. — Elytres sans taches ; tibias avec 5 dents plus courtes ; métoster- num avec une échancrure arquée, assez profonde au milieu de son bord postérieur. - (Ins., XVI, p. 57, t. 314, f, f. F.), Brevis St. Prosternum étroit, assez dilaté après les hanches : ligne inférieure des plaques abdominales recourbée à l’extrémité des hanches, tout près du bord extérieur: métasternum largement et peu profondément déprimé dans sa moitié pos- térieure, avec un court sillon longitudinal au fond. Je n’ai vu que deux individus de cette espèce, un type du Musée de Berlin, et l’autre, pris aux environs de Paris par mon frère. 7 Crochets des tarses dentés à leur base. (Nat. Ins. III, p. 172). Hebes Er. Prosternum assez large, presque parallèle ; ligne inférieure des plaques abdominales recourbée avant l’extrémité des hanches. Chez le mâle, le métlasternum -présente, dans ses deux tiers postérieurs, une dépression longitudinale assez profonde, finement sillonnée dans le fond ; dernier segment abdominal à ponctuation fine et peu serrée. Assez rare sur les genêts, Paris, Vosges, et sur le Prunus spinosa. — Crochets des tarses non dentés, + . . + + + + + 8 8 Ligne inférieure des plaques abdominales fortement bi- sinuée, la première sinuosité atteignant au moins le tiers, mais généralement le milieu de la distance qui sépare la hanche postérieure du deuxième segment ventral, , Ÿ SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, 7 — Ligne inférieure des plaques abdominales très-rapprochée du bord postérieur des hanches, prolongée en ligne droite jusqu’au bord extérieur, ou recourbée avant ou à exirémiéndes hanches 1000... 1. 00 NS 9 Base du corselet assez profondément échancrée de chaque côté de l’écusson ; surface du corps couverte d’une pu- bescence grise, longue et serrée. . . Grenieri Ch. Bris, Taille du Picipes. D’un noir légèrement plombé, couvert d’une longue pubescence couchée, grise ou d’un gris-cendré, à ponctuation fine et serrée. Antennes et paltes d’un testacé ferrugineux. Corselet transversal finement rebordé sur les côtés, avec les angles postérieurs obtus, fortement échancré de chaque côté de l’écusson. Elytres légèrement rétrécies vers leur extrémité, qui est obtuse. Prosternum assez étroit, un peu élargi après les hanches; métasternum à ponctua- tion serrée et fine, largement et peu profondément déprimé en arrière ; dernier segment à ponclualion fine, rugueuse et serrée : libias antérieurs assez larges, finement crénelés, puis armés de 4 à G petites dents en scie inégales, dont l’avant-dernière est de beaucoup la plus longue. Cette curieuse espèce présente l’aspect du Fumalus. Je l’ai prise à Aix, en Provence, en chassant au filet. Je l’ai dédiée à mon excellent ami le D' Grenier, — Base du corselet légèrement sinuée de chaque côté de l’écusson; surface du corps couverte d’une pubescence assez courte, grisâtre ou obscure, et moins serrée. . . + . + + 10 10 Tibias antérieurs finement crénelés et armés dans leur seconde moitié de 2 dents plus fortement saillantes, séparées l’une de l’autre par 2 à 3 dents plus petites. (ns, Suec., I, p. 237.). Erythropus Gyll Insecle de très-pelite taille. Prosternum assez fortement élargi après les hanches, très-ponclué. Chez le mâle, le métasternum, après son milieu, présente une dépression longitudinale assez large et assez profonde, flanquée de chaque côté d’une gibhosité plus ou moins marquée ; der- nier segment àbdominal à ponctuation fine et serrée, el dans son milieu avec une pelite carène transversale bien distincte. Cest le Carinulatus de Forster. 8 SYNOPSE DU GENRE MELIGÉTHES. Cette espèce est répandue en France et en Allemagne, sur les papilionacées. — Tibias antérieurs denticulés presque également sur la plus grande partie de leur longueur. (Nat, Ins. IT, p. 495.). Brachialis Er, Prosternum large, dilaté après les hanches. Chez le mâle, le métasiernum est légèrement déprimé dans sa seconde moitié ; dernier segment abdominal fortement ponclué dans les impressions arquées, entre ces impressions transversa- lement déprimé et lisse, et avant l’extrémité du segment avec une pelite saillie caréniforme peu élevée, terminée de chaque côlé par un tubercule aigu, assez saillant el lisse, Celle espèce paraît rare; elle esi de la taille de l’O6- scurus. Je l'ai prise à St-Germain-en-Laye, au filet. — Tibias antérieurs courts, fortement élargis, finement crénelés et armés vers leur extrémité de 3 ou 4 grandes dents. . 41 41 Ponctuation plus forte et moins serrée, aspect plus brillant, antennes noires, 2° article testacé. Métasiernum du mâle bituberculé, dernier segment abdominal de la femelle assez fortement bisinué à son extrémité. (Ins.. XVI, p. 36, t. 308, f. e, E.). . Maurus St. Prosiernum large, dilalé après les hanches ; métasternum des mâles avec une dépression large el assez profonde sur les deux tiers postérieurs , précédée de deux petits tuber- cules assez rapprochés ; dernier segment abdominal à ponc- luation rugueuse et très-serrée, et à soh extrémité avec un petit tubercule lisse et brillant ; chez la femelle, ce seg- ment est déprimé devant l'extrémité et assez fortement bisinué à l’extrémité de son bord postérieur, avec le lobe intermédiaire légèrement relevé. Taille des petits Rufipes. Commun en France et en Allemagne, sur les sauges, les menthes. — Ponctuation moins forte et plus serrée; métasternum des mâles unituberculé ou sans tubercule ; dernier segment ab- dominal des femelles à peine très-légèrement bisinué, , 412 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 9 A9 Métasternum des mâles unituberculé, forme plus rectan- gulaire, aspect plus brillant, à pubescence plus obscure et plus courte. (L, c., p. 38, t 308, f. h. H.). . Umbrosus St. Prosternum large, dilaté après les hanches ; mélaster- num des mâles largement et profondément excavé dans sa deuxième moitié, avec un tubercule lisse, assez saillant dans le milieu de son bord postérieur; dernier segment abdominal, avant son extrémité, avec une pelite carène iransversale, lisse, le reste du segment à ponctuation ru- gueuse et irès-serrée. Un peu plus petit que le Maurus. Cetle espèce est aussi répandue que la précédente et dans les mêmes contrées ; souvent sur les genêts. — Métasternum des mâles sans tubercule, forme plus ovale, aspect plus terne, à pubescence grisâtre plus longue. (Ins. XVI, p. 42, t. 309, f, d, D.). . JIncanus St. Prosternum large, dilaté après les hanches ; métasternum des mâles largement et assez légèrement déprimé dans sa moitié postérieure ; dernier segment, avant son extrémité, avec une pelile carène courbe et lisse, le reste du segment à poncluation rugueuse et serrée. Taille des petits Um- brosus. Rare en France. Je l’ai pris sur le Solanum dulcamara, au bord de la Seine, et sur le Nepetla cataria. 13 Tibias antérieurs étroits ou peu élargis, très-finement crénelés ou denticulés à leur bord externe; chez quelques espèces, les dents sont plus distinctes et un peu plus longues ; mais alors ligne inférieure des plaques abdominales recourbée avant l’extrémité des hanches , assez loin du bord extérieur de labdomént3 #2. MRC PME EES EPA — Tibias antérieurs assez fortement dentés à leur bord externe ou finement crénelés avec quelques dents très-saillantes vers l'extrémité, ou armés de dents en scie ou en peigne très-saillantes ; quelquefois cependant les tibias sont assez finément denticulés ; mais alors ligne inférieure des plaques abdominales se recourbant à l’extrémité des hanches, tout près du bord extérieur de l'abdomen. , 26 40 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 44 Ligne inférieure des plaques abdominales commençant à se recourber avant l’extrémité des hanches postérieures, à une certaine distance du bord extérieur; 3° article des antennes un peu plus long que le 2°, excepté chez le Pumilus. Prosternum étroit, subparallèle. . , . . 45 — Ligne inférieure des plaques abdominales commençant à se recourber à l’extrémité des hanches postérieures, tout près du bord extérieur ; 3° article des antennes subégal ‘au 2°; prosternum assez étroit, élargi après les hanches. 25 15 Vert, bleu ou bronzé métallique, au moins sur les élytres. 16 — Noir, noir-verdâtre ou noir-brorzé ou plombé, . , . . 20 16 Corselet noir ou noirâtre, insecte de petite taille, Gracilis Ch. Bris. Métasternum, chez le mâle, avec un profond sillon longi- tudinal occupant sa moitié postérieure. Paris, en fauchant, sur les genêts ; Strasbourg’; Vesoul; Hautes-Pyrénées. — Corselet de couleur métallique comme les élytres, . . 17 17 Insecte: à ;ponctuation”sérrée. 40." SE ete — Insecte à ponctuation assez écartée, surtout sur les élytres. 49 18 Aspect brillant, ponctuation fine, bords latéraux du cor- selet étroitement déprimés, extrémité des élytres arrondie un peu obtusément. (Syst. Ent. p. 7, 8.). Æneus Fab. Métasternum, chez le mâle, légèrement déprimé, avec un fin sillon longitudinal dans la dépression. Cette espèce varie beaucoup ; sa couleur est bleue, verte ou bronzée , ses Libias antérieurs sont armés de denlicules quelquefois assez espacés. Dans le midi de l’Europe, en Algérie et en Syrie, elle se présente généralement avec une pubescence plus grise et un peu plus longue ; les angles postérieurs du corselet sont ordinairement droits, mais il n’est pas rare d’en ren- contrer en Algérie et en Espagne qui ont ces angles obtus et même arrondis. — Aspect un peu mat, ponctuation plus forte, bords latéraux du corselet plus largement déprimés ; -élytres plus obtusément arrondies à leur extrémité. , . . Bonvouloiri Ch. Bris. SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 4 D'un vert bleuâtre assez mat, couvert d’une réticulation très-fine, mais distincle, avec une ponctuation assez fine et serrée, et revêtu d’une pubescence couchée, courte, peu serrée, d’un grisàâtre obscur. Pattes et antennes noirâtres, 2e article de celles-ci et tibias antérieurs d’un brun ferru- gineux. Corselel transversal, un peu rélréci en avant ; côlés latéraux assez largement déprimés, avec le rebord assez relevé ; angles postérieurs presque droits. Ecusson en ar- rière à ponctuation fine et serrée. Elytres peu à peu ré- trécies vers l'extrémité, qui est arrondie un peu obtusé- ment. Tibias antérieurs assez étroils, très-finement denticulés, les dents insensiblement plus fortes vers l’extrémilé ; les postérieurs assez larges. Proslernum étroit, subparallèle ; métasternum à ponctuation fine et assez serrée; dernier segment abdominal à ponciualion rugueuse, fine et serrée. Mâle : métaslernum, dans sa partie postérieure, avec un sillon longitudinal bien marqué; tarses antérieurs légère- ment dilatés. Chez la femelle, le métasternum est plus faiblement sillonné. Cette espèce, voisine de l’Æncus, s’en éloigne par sa forme un peu plus large, son aspect moins brillant, plus distinctement réticulé, sa ponctuation plus forte, ses tibias plus larges et son corselet à côlés laléraux plus largement déprimés. Deux exemplaires, mâle et femelle, pris dans la vallée de Saas, en Suisse, sous les mousses. Je dédie celte espèce à mon ami M. Henri de Bonvou- loir, avec qui je l’ai capturée. 19 Insecte brillant, en ovale-oblong ; prosternum étroit, subpa- rallèle, 25 (Mant, I, p. 52.) . Viridescens Fab. Métasternum, chez le mâle, avec une légère dépression longitudinale dans sa moitié postérieure ; cuisses intermé- diaires à leur bord interne, avant leur extrémité, avec une saillie dentiforme. Il varie du bleu au vert el même, mais très-rarement, au noirâtre à reflets métalliques. Très-répandu en Europe et en Algérie, sur les fleurs. 49 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. — Aspect assez mat, forme subovalaire; prosternum assez large, assez dilaté après les hanches. (Verh, Preuss. Rheïinl, VI, p. 1.). Cœruleovirens Forst. Métasternum, chez le mâle, avec un sillon longitudinal dans sa seconde moitié. A peine plus petit que le Viri- descens, mais plus large. (Aix-la-Chapelle, Forst. ); Carthagène (Espagne }. 20 Forme ovalaire ou ovale-oblongue, élytres à ponctuation plus ou moins serrée, mais ordinaire , 4 . + + « , + 2 — Forme massive, élytres à ponctuation ruguleuse et très- SEITÉGS NS, 2011. 7e Mer er et HR RE TE EE 21 D'un noir légèrement bronzé ou plombé, au moins sur les élytres.#s 30% He MT Ua, TERRES 07 — D'un noir verdâtre ou d’un noir plus ou moins brunâtre, quelquefois assez clair sur les élytres, . . . . , . 23 — D'un noir profond peu brillant, quelquefois un peu mat, ponctuation un peu plus forte et moins serrée, Anthracinus Ch. Bris. Métasternum, chez le mâle, avec un sillon longitudinal dans sa seconde moitié. Taille de l'Æneus. | Aix-en-Provence ; Hautes-Pyrénées, Pandellé. Paraît rare. 22 Forme ovalaire assez convexe, côtés latéraux du corselet ét des élytres assez largement déprimés, pattes et antennes d’un brun ferrugineux, massue obscure. (ins. XVI, p. 41, t, 305, f, 6. B.). Subæneus St, Métasternum, chez le mâle, largement et légèrement dé- primé dans sa moitié postérieure. Taille de l'Æneus, mais plus ovale. ; Saxe ; Hautes-Pyrénées. Parait rare. — orme rectangulaire allongée, assez déprimée ; côtés latéraux du corselet et des élytres très-étroitement déprimés, pattes et antennes entièrement d’un rouge ferrugineux. (Cat, Gren, 1863, p. A9.) Fulvipes Ch, Bris SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 43 Métasternum, chez le mâle, avec un sillon longitudinal peu profond dans sa moitié postérieure. l'aile de l'Æneus. Cetle espèce, identique au Rubripes Muls., est répandue en France, en Allemagne, en Espagne et jusqu’en Syrie. Je l’ai prise sur les genêts. 23 D'un noir verdâtre, à ponctuation plus forte et moins serrée ; 3° article des antennes plus long que le 2e, (Ins. XVI, p. 17, t. 306, £ a. A.). . Coracinus St, Métasternum, chez le mâle, légèrement déprimé loügitudi- nalement dans sa moitié postérieure. Taille de l’Æneus. Pas rare en Europe, sur les fleurs des Gallium et du Prunus spinosa. — D'un noir à peine légèrement verdâtre ou d’un noir brunûtre, quelquefois d’un brun-rougeâtre, surtout sur les élyires ; à ponctuation très fine et moins serrée ; antennes à 3° article égal au 2°. (Nat. Ins. III, p. 176.) . Pumilus Er, Métasternum des mâles, dans sa moitié postérieure , avec un léger sillon longitudinal. Paraît rare en France ; Vosges. Taille des petits Æneus. 9h Forme assez courtement ovalaire ; pattes et antennes, excepté la massue, ferrugineuses; côtés latéraux du corselet d’un brun transparent , largement déprimé. Sur les fleurs. (Ins, Suec., I, 235.). . Rufipes Gyll Métasternum du mâle, dans sa moitié postérieure, avec un sillon court et bien marqué. Très-commun en Europe. — Forme un peu plus courte, paites en partie obscures ; 4°* aï« ticle des antennes et massue noirâtres: côtés latéraux du corselet noirâtres et très-étroitement déprimés, (ins. XVI, p. 7, t. 304, £ p, P.) , Lumbaris St, ABEILLE, Mon, 1872, Janvier, 2 Ah SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. Métasternum, chez le mâle, avec une légère fossette longi- tudinale qui occupe le milieu de sa partie postérieure. Çà et là sur les fleurs, un peu partout en France, surtout sur les genêts. 25 Forme ovalaire assez convexe, à ponctuation ordinaire; pygi- dium avec une fossette, quelquefois bien marquée, (Nat. Ins., III, p. 217.) , Corvinus Er: Prosternum pas très-étroit, élargi après les hanches ; mé- tasternum à peine déprimé, à ponctuation serrée ; dernier segment abdominal, devant son extrémité, avec une légère gibbosité ; tarses légérement dilatés. Rare à Paris, sur les labiées, “ — Forme plus quadrangulaire, moins convexe ; élytres à ponc- tuation rugueuse par suite de fines rugosités transversales, bien sensibles surtout vers la base, (Ins, Suec, I, 236.). . Subrugosus Gyll, Métasternum, chez le mâle, irès-légèrement déprimé ; pro- sternum assez large, dilaté après les hanches. Les pattes sont généralement d’un brun plus ou moins obscur avec les antérieures d’un brun-rougeätre. Chez la variété Substri- gosus d’Er., les paltes sont plus obscures, les antennes sont plus noires et la forme est quelquefois plus large. Très-commun en France et en Allemagne, sur les fleurs, 26 Tibias antérieurs finement crénelés à leur base et armés sur la moitié ou les deux tiers de leur longueur de 5 à 14 dents en scie, peu à peu plus saillantes ou presque égales, de forces variables, ou en peigne, un peu inégales ; ligne inférieure des plaques abdominales commençant à se recourber à l’ex- trémité des hanches, rarement un peu avant celles-ci, . 27 — Tibias antérieurs finement crénelés, puis armés de 2 ou 3 dents plus fortement saillantes et séparées les unes des autres par 2 à 6 dents plus petites; ligne inférieure des plaques abdominales se recourbant souvent assez ai- SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 415 guëment à l'extrémité des hanches, tout près du bord ÉRREU eUe e © 4 lie tel 42 — Tibias antérieurs finement crénelés ou denticulés et armés dans leur dernier tiers de 2 à 4 dents fortement sail- lantes, presque égales; ligne inférieure des plaques ab- dominales commençant à se recourber à l'extrémité des hanches, tout près du bord extérieur. . . . . . + 50 — Tibias antérieurs finement crénelés ou denticulés et armés dans leur dernier tiers de 2 à 4 dents fortement sail- lantes, dont l’avant-dernière est la plus longue ; ligne inférieure des plaques abdominales commençant à se re- courber ayant l'extrémité des hanches, à une notable distance du bord extérieur, excepté chez le Parvulus . 53 27 Insecte bleu, vert, bleu-violet ou bronzé. . . . . . 28 — Însecte noir ou d’un brunâtre plus ou moins clair. : . 29 28 Bleu-verdâtre ou bleu-violet; forme courte, à ponctuation forte et écartée. Faun. Helv. I, p. 405.) «+ Symphyti Heer. Prosternum fortement élargi après les hanches; ligne in- férieure des plaques abdominales recourbée un peu avant l'extrémité des hanches. Tibias antérieurs armés de 8 à 41 dents en scie aiguës. Métasternum du mâle, dans sa seconde moilié, avec une impression longitudinale assez profonde , et de chaque côté avec une saillie tuberculeuse et une autre plus petite au milieu du bord postérieur. Taille de l’Um- brosus. Pas rare en France ; sur le Symphylum officinale. — D'un vert métallique quelquefois bronzé, forme subovalaire, à ponctuation serrée et assez fine, (Thier. Audal. 4856, p. 96.). . Metailicus Rosenh. Prosiernum assez large, un peu élargi après les hanches ; tibias antérieurs armés de 6 à 7 dents un peu inégales. Mâle : métasternum, dans sa seconde moitié, avec une pro- fonde et large excavation ; dernier segment abdominal, avant son extrémité, avec une saillie caréniforme assez largement échancrée et lisse, relevée à ses deux extrémités en forme de petite dent. Un peu plus grand que le Picipes. Assez rare en Andalousie, 16 SYNOPSE DU GENRE MELICETHES. 29 Elytres noirâtres , avec une tache oblongue discoïdale rouge, (Nat, Ins, II, p. 200,). . Discoideus Er, Prosternum assez large, élargi après les hanches ; tibias antérieurs armés de 6 à 7 dents assez écartées. Mâle : mé- lasternum légèrement sillonné longitudinalement dans sa seconde moitié. Un peu plus grand que le Picipes. Paraîl commun en Autriche. — Elytres d’un brun marron , souvent assez clair. (Cat, Gren, 4863, p. 55.). . Castaneus Ch. Bris. Prosternum un peu élargi après les hanches; tibias an- térieurs armés de 7 à 8 dents lriangulaires un peu inégales. Mâle : mélasternum légèrement déprimé dans sa seconde moilié ; dernier segment abdominal, avec son bord extrême relevé, lisse et brillant. Souvent un peu plus grand que le. Picipes. C’est le Picipennis Muls. Assez rare ; midi de la France; Naples. — Elytres noires, noiïrâtres, quelquefois légèrement brunatres. 80 30 Antennes à 2° article comprimé, subarrondi, distinctement plus court que le 3°. (Matér. Col. France. 2, 1867, p. 175.). Natricis Ch. Bris. Prosternum peu élargi après les hanches; tibias anté- rieurs armés, sur la moilié ou ies deux tiers de leur lon- gueur, de 7 à 9 dents en scie triangulaires assez écartées ; tibias intermédiaires et postérieurs assez fortement épineux exlérieurement. Mâle : métasternum, dans la seconde moitié, assez fortement excavé. Cette, sur l’Ononis natrix. — Antennes à 2€ article subovalaire ou subcylindrique, subégal ou un peu plus long que le 3 . +. . So NOR 0-7 CL À 51 Tibias antérieurs armés sur les deux tiers de Que longueur de petites dents en scie aiguës, plus ou moins nom- SYNOPSE DU GENRE MELIGFTHES, 1 ‘47 breuses, peu à peu un peu plus grandes ou subégales ; ou bien finement denticulés et armés sur leur seconde moitié de dents en scie triangulaires assez fortes, au HN AUMnoNDTe de, ed 4 ue .Diues buy. 89 Tibias antérieurs armés, au moins sur les deux tiers de leur longueur, de longues dents en scie ou en peigne. 37 32 Corselet fortement arrondi sur ses côtés latéraux. . . . 33 — Gorselet légèrement arrondi sur les côtés. VOUS 33 Corselet très-finement rebordé sur ses côtés latéraux. (Subtilis Ch. Bris.) Col. Heft. 2, 1867, p. 117. Hypocrita G. Bris. es Prosternum étroit, peu élargi après les hanches : libias antérieurs, dans leur seconde moitié, armés de 6 à 8 petits denticules. Espèce très-petite. Je l'ai prise au filet aux environs de Reynosa, d’Aran- juez et de Madrid. — Corselet plus fortement rebordé. . .:. . , . . 8h Prosternum assez large, dilaté après les hanches ; insecte à ponctuation assez forte, assez profonde et très-serrée ; bord antérieur du front légèrement sinué; tibias anté- : rieurs armés de 410 à 12 petits denticules rapprochés. (Cat. Gren. 1863, p. 56.) . Rotundicollis Ch. Bris. 34 Taille des petits Picipes, Paraît répandu en France, en Espagne, en Algérie et en Allemagne. Je lai pris sur les genêts et le Trifolium medium. — Prosternum étroit, peu élargi après les hanches; insecte à ponctuation bien plus fine, peu profonde et moins serrée ; bord antérieur du front distinctement échancré ; tibias an- iérieurs armés dans leur seconde moitié de 5 à 6 petites dents triangulaires aiguës, assez espacées. (Verh. Zoo!l. bot. Ver. Wien, 4852, p. 144: Lepidi Miller. Mâle : mélasternum avec un léger sillon longitudinal dans sa moilié postérieure. Celle espèce paraît commune en Autriche ; elle est de la taille de l’Obscurus, mais plus étroite, 48 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 35 Corselet transversal, large, avec ses angles postérieurs un peu obtus, non émoussés ; bords latéraux étroitement déprimés, avec le rebord relevé; tibias antérieurs avec 8 à 10 den- ticules triangulaires aigus, peu à peu plus saillants. (Ins. XVI, p. 47, t. 310, f. a. A.). . Picipes St. Prosternum étroit, peu élargi après les hanches. Mâle : métaslernum, dans sa seconde moitié, avec une dépression large et peu profonde ; dernier segment abdominal, à son extrémité, avec une petite fosselte lisse en forme de coupe. Celle espèce paraît répandue en France, en Allemagne, en Suisse, en Espagne et en Algérie. — Corselet plus long, avec ses angles postérieurs très-obtus, sub- arrondis ; bords latéraux non déprimés , finement rebordés ; tibias antérieurs armés de 5 à 8 dents en scie triangulaires, dIPUÉS,. ASS6Z TUTIES,.. ee + 0 1 Re re UE 36 Forme assez étroite, un peu allongée; élytres assez forte- ment rétrécies vers leur extrémité. Mâle avec les tarses antérieurs très-fortement dilatés. (ns. XVI, p. 46, t. 309, f. h. H.) . Flavipes St, Tibias antérieurs larges , armés de 5 à 6 dents en scie _triangulaires, larges à leur base, les deux ou trois avant- dernières souvent beaucoup plus fortes que les autres. Pro- sternum assez étroit, peu élargi après les hanches. Mâle: mélasternum à ponctuation fine el peu serrée, avec une im- pression large et peu profonde en arrière ; tarses antérieurs extraordinairement dilatés. C’est le Flavicornis de Miller. Très-fréquent en France et en Allemagne, sur la Ballola nigra, les Melilotus et le Circium lanceolatum. — Forme plus large, moins allongée; élytres légèrement rétrécies vers leur extrémité ; mâle avec les tarses antérieurs légère- ment AMAtOS Te. Se NM EE cite JO 362 Surface du corps et métasternum à ponctuation fine et serrée, (Thier, Andal, 1856, p. 99.). Nigerrimus Rosenh. SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 19 Tibias antérieurs plus étroits que chez le Flavipes, armés de 7 dents en scie aiguês, dont les quatre avant-dernières sont les plus fortes et l’avant-dernière la plus longue. Pro- Sternum assez étroit, élargi après les hanches. Métaslernum légèrement sillonné après le milieu. Elytres presque pa- rallèles, obtuses à leur extrémité. Je n’ai vu que la femelle, mais Je Suppose que le mâle présente les tarses peu dilatés. Se distingue du Flavipes par sa forme plus large, ses élytres moins rétrécies , Ses tibias antérieurs moins élargis, el son corselet proportionnellement un peu plus court. Espagne méridionale. — Surface du corps et métasternum à ponctuation forte et pro- | fonde. Corselet proportionnellement plus long. . . 36 36% Métasternum à ponctuation serrée, légèrement déprimé en arrière; cuisses intermédiaires et postérieures en ovale allongé ; tibias assez longs, subtronqués ou sub- échancrés obliquement avant l'extrémité de leur bord externe, Tête et écusson larges. Marmottani Ch. Bris, Egal en taille aux plus grands Flavipes, mais plus large et plus parallèle ; d’un noir brillant, couvert d’une pubes- cence d’un fauve-grisätre, assez courte, couchée et médio- crement serrée ; antennes et pattes antérieures d’un brun- ferrugineux clair, le reste des pattes obscur, avec les Libias et les tarses plus clairs. Tête grande, transversale, à ponce- tualion serrée et assez forte. Corselet assez long, convexe, assez arrondi sur les côtés, qui sont finement rebordés, légèrement échancré de chaque côté de l’écusson, avec ses angles postérieurs très-obtus:; surface à ponctuation forte et serrée, Ecusson grand, à ponctuation forte el assez serrée. Elytres presque parallèles, un peu plus de moitié plus longues que le corselet, obtuses à leur extrémité, finement rebordées sur leuis côtés, poncluées comme le cor selet. Pattes médiocrement larges ; tibias antérieurs armés de 7 à 9 dents en scie aiguës ( moins forles que chez le Flavipes), et dont l’avant-dernière est la plus sailante ; tibias postérieurs assez longs , un peu plus larges que les 20 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. antérieurs, subtronqués obliquement avant leur extrémité externe; la troncature paraît légèrement échancrée. Deux exemplaires femelles trouvés par mon ami le doc- teur Marmoltan , aux environs de Constantine. Les mâles ont probablement les tarses du suivant, — Métasternum à ponctuation assez écartée, avec un sillon lon- gitudinal bien distinct dans son milieu ; cuisses postérieures et intermédiaires courtes, ovales ; tibias courts, subarrondis avant l’extrémité de leur bord externe; têle et écusson ordi- naires. Syriacus Ch. Bris. Taille des grands Flavipes, mais plus large et plus pa- rallèle ; d’un noir brillant, couvert d’une pubescence d’un fauve-grisâtre, assez courte, couchée et médiocrement serrée; anlennes, tibias antérieurs et tous les tarses d’un brun- ferrugineux clair, le reste des pattes obscur, avec leurs tibias plus clairs. Tête à ponctuation très-serrée el assez forte. Corselet comme chez le précédent, mais un peu moins arrondi sur les côtés. Elytres comme chez le Marmottani. Pailes courtes et fortes; tibias antérieurs assez larges, armés de 7 à 8 dents en scie triangulaires , dont l’avant- dernière ou la seconde avant-dernière est de beaucoup la plus forte et la plus longue : elle est suivie de une ou deux petites dents. Les cuisses sont courtes et ovales, les tibias postérieurs sont courts et larges, presque arrondis exté- rieurement , et ciliés-serrés de petits poils raides, comme chez les espèces précédentes. Prosternum assez étroit, cou- vert de points serrés et oblongs, qui se réunissent quelque- fois et forment des rugosités longitudivales. Mâle : méta- sternum largement sillonné longitudinalement dans son milieu, avec ure ponctuation forte et peu serrée; dernier segment abdominal à ponctuation rugueuse et serrée. Tarses antérieurs légèrement dilatés. Chez la femelle, le sillon est est un peu plus faible. | Pris aux environs de Jérusalem par feu Delarouzée. 37 Tibias antérieurs armés sur les deux tiers de leur longueur de 10 à 44 dents rapprochées, étroites et aiguës, insensible- ment plus longues. (Ins. XVI, p, 33, t, 308, f£, a, A.) ,. Assimilis St, SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 21 Prosiernum assez large, peu élargi après les hanches : tibias antérieurs assez étroits. Mäle : métasternum légère- ment déprimé en arrière. Taille du Pedicularius. Paris, sur la sauge ; Vosges ; Strasbourg. — Tibias antérieurs armés sur les deux tiers de leur longueur de 6 à 9 dents en scie triangulaires ou en peigne, . . 38 38 Tibias intermédiaires armés sur leur bord externe de fortes épines dentiformes peu serrées, (Cat. Gren, 4863, p. 54.) . Marrubii Ch. Bris, Prosternum large, un peu élargi après les hanches ; tibias antérieurs étroits, armés de 6 à 8 dents en grande partie en peigne. Mâle : métasternum, dans sa seconde moitié, large- ment et assez profondément déprimé. Tarses antérieurs légèrement dilatés. Taille du Murinus. Commun en France, sur le Marrubium vulgare. — Tibias intermédiaires simplement armés de soies raides plus ôu ST ÉD ITEUSÉ Se ES ne ee ele see O0 59 Corselet allongé, antennes et pattes d’un brun-rougeâtre clair ; angles postérieurs du corselet subarrondis. (Cat. Gren. 1863, p. 53.). . Willosus Ch. Bris. Prosiernum large, élargi après les hanches ; tibias anté- rieurs médiocrement larges, armés de 6 à 8 dents en scie aiguës, assez fortes. Mâle: métasternum largement et peu profondément déprimé en arrière. Taille du précédent. Se prend avec lui dans les mêmes endroits. — Corselet plus ou moins transversal; antennes et pattes en partie au moins obscures; angles postérieurs du corselet subdroïts ou un peu obtus, mais non émoussés. . . . 40 0 Base du corselet légèrement échancrée de chaque côté de l'écusson : tibias armés de 6 à 8 dents triangulaires ai- _ guës; métasternum distinctement canaliculé dans sa partie postérieure, (Ins. Suec. IV, p. 301.). . Serripes Gyll. Prosternum assez large, peu élargi après les hanches ; 29 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. tibias antérieurs assez étroits, l’avant-dernière dent souvent très-saillante. Mâle: métasternum avec un sillon longitu- dinal profond, occupant ses trois cinquièmes postérieurs. Commun en France, sur la Salvia pratensis et la Sapo- naria officinalis. — Base du corselet, de chaque côté de l’écusson, très-lègère- ment sinuée; tibias antérieurs armés de 6 à 9 dents en partie en peigne; métasternum avec une dépression large etlégétésnbil 5, 5h à 410 OR RC ONE rl 41 Forme plus allongée, à pubescence cendrée ou blanchätre, très-dense et assez longue ; corselet à angles postérieurs droits. (Nat. Ins. IT, p.194. ). . Murinus Er. Prosternum élargi après les hanches ; tibias antérieurs assez étroits, armés de 6 à 8 dents en partie en peigne, un peu inégales. Mâle : métasternum largement et légère- rement déprimé en arrière ; dernier segment abdominal dans son milieu, avec une très-petite et étroile échancrure trian- gulaire. Le Seniculus d’Er. n’est qu’une légère variation de cette espèce. Très-commun en France, en Allemagne et en Suisse, sur l'Echium vulgare. —- Forme plus courte, à pubescence plus obscure, plus courte et moins visible ; corselet à angles postérieurs un peu obtus. (Ins. XVI, p. 40,1, 309, £ a. A.) . Tristis St, Prosternum élargi après les hanches ;"tibias antérieurs assez étroits, armés de 6 à 10 dents en partie en peigne, un peu inégales. Mâle : métasternum à peine légèrement dé- primé en arrière ; dernier segment abdominal, dans son mi- lieu, avec une petite échancrure plus large que chez le Murinus, et dont les bords sont légèrement relevés ‘el lisses, | Plus large que le Murinus. Se trouve aussi fréquemment dans les mêmes endroits et sur la même plante. 42 Ponctuation des élytres ordinaire, . . . . . . : + 43 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 93 — Points des élytres réunis par des petits traits aciculaires, ce qui donne un aspect rugueux à la surface . . . 48 h3 Ligne inférieure des plaques abdominales prolongée en ligne droile jusqu’au bord extérieur de l’abdomen, où elle rencontre à angle droit une petite fosselte profonde contigué au bord latéral sc. ns et _— Ligne inférieure des plaques abdominales recourbée après l'extrémité des hanches, et rencontrant le bord latéral sous un angle aigu, près la base du premier segment ADO Ale Me Ne Ne M QU LE LS one 6 hh Tibias antérieurs armés sur les deux tiers de leur lon- oueur de 3 dents plus fortement saillantes, séparées les unes des autres par 2 ou 3 dents plus petites. (ins. XVI, p. 53, t. 310, f. g. G.). . Exilis St, Généralement les tibias sont armés de 9 petites dents étroites et obtuses, dont la 4r°, la 5° et la 8e sont plus fortement saillantes. Mâle : métasternum, dans sa moitié postérieure, avec une dépression longitudinale assez forte et large; dernier segment abdominal, avant son extrémité, avec une carène courbe bien distincte. Espèce très-pelile, lrès-rare à Paris, frès-commune dans le midi de la France: Hyères, Collioure ; Espagne ; Al- gérie. C'est le ANigrila de M. Lucas. Sur les papiliona- cées. — Tibias antérieurs armés sur leur seconde moitié de 2 dents plus fortement sailiantes, séparées l’une de l’autre par 4 à 6 dents plus petites. + + + . + + + + + + + A5 A5 Insecte d’un noir mat, assez large, à pubescence fauve très-serrée; ligne inférieure des plaques abdominales tombant dans une fossetie assez large, (Nat. Ins. III, p. 203.), . Obscurus Erichs. Prosternum étroit, fortement élargi après les hanches ; tibias très-larges, avec 2 ou 3 dents plus pelites entre de plus saillantes. Mâle: métaslernum légèrement déprimé ; dernier segment abdominal subtronqué à son extrémité ; tarses antérieurs extraordinairement dilatés. Le Palmatus d’Er. est le mâle de celle espèce, 2h SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. Elle est très-abondante à Paris, sur le Teucrium scoro- donia. Midi de la France ; Allemagne. On la prend aussi sur la Mentha aquatica et le Cyno- glossum officinale.. — Insecte plus brillant, à pubescence un peu plus obscure : forme plus étroite ; ligne inférieure des plaques abdominales tom- bant dans une strie moins large, . , Confusus Ch, Bris. Prosternum étroit, dilaté après les hanches; tibias larges, avec de 4 à 3 dents plus petites entre les deux plus saillantes. Mâle : métasternum légèrement déprimé ; dernier segment abdominal un peu obtus à son extrémité, à ponc- tuation rugueuse, fine et serrée; tarses antérieurs très- fortement dilatés, mais évidemment moins que dans l’Ob- SCurus. Paraît rare. J’en ai pris trois exemplaires à St-Germain, un mâle et deux femelles. ; h6 Insecte revêtu d’une pubescence serrée, longue et grise, (Nat. Ins. III, p. 205.). , Fumatus Erichs. D'un noir assez brillant, un peu plombé sur les élytres, à ponctuation fine et serrée, légèrement rugueuse sur les ély- tres. Antennes et pattes antérieures d’un brun-ferrugineux clair, le reste des pattes d’un brun-ferrugineux obscur. Cor- selet assez long, assez fortement rétréci en avant, très- légèrement arrondi sur ses côlés, qui sont très-finement rebordés, légèrement sinué de chaque côté de l'écusson, avec les angles postérieurs obtus. Eiytres assez fortement rétrécies vers leur extrémité, qui est obtuse. Pattes larges ; tibias antérieurs finement crénelés et armés de 5 dents plus fortes, dont la 4'° et la 5° sont les plus longues; après celle-ci, se trouve encore une petite dent; tibias postérieurs arrondis en dehors et ciliés-serrés de petites soies raides sur la moitié de leur longueur. Métasternum à ponctuation fine et serrée, avec un canal longitudinal assez large et assez profond en arrière ; le bord antérieur des deux im- pressions arquées du dernier segment abdominal se réunis- SYNOPSE DÜ GENRE MELIGETHES. _ 96 sent au milieu de la longueur du segment, laissant ainsi en arrière une surface limitée par un arc régulier. Je rapporte à cette espèce deux individus trouvés à Nice et qui appartenaient à M. Perris. — Insecte revêtu d’une pubescence fauve, courte et médiocre- MEN TASCRÉR Se de eee co ee re UT k7 Corselet assez fortement arrondi sur ses côtés et, par suite, distinctement rétréci à sa base, (Cat. Gren. 1863, p. 59.) . Ærichsoni GC. Bris. Prosternum assez large, peu élargi après les hanches ; tibias assez larges, avec de 2 à 4 dents entre de plus sail- lantes. Mâle: métasternum avec une assez large impression occupant les deux tiers postérieurs. Taille de lErythropus. Cette espèce paraît répandue en France et en Espagne, sur l’Hippocrepis comosa et le Lotus. — Corselet légèrement arrondi en avant de ses côtés, non rétréci à sa base. (Cat. Gren, 1863, p. 60.). Minutus Ch. Bris. Prosternum assez large, un peu élargi après les hanches ; tibias assez étroits, avec de 2 à 6 dents entre de plus saillantes. Mâle : métasternum, dans sa seconde moitié, lar- gement et bien distinctement déprimé; dernier segment abdominal déprimé légèrement à son extrémilé, ce qui re- lève un peu le bord postérieur de chaque côté de la dé- pression, Hyères ; Espagne centrale. Paraît rare. h8 Angles postérieurs du corselet obtus. (Cat. Gren. 1863, p. 58.). . Acicularis Ch, Bris, Prosternum assez étroit, un peu élargi après les hanches ; tibias antérieurs pas très-larges, armés de 4 à 6 dents entre de plus saillantes. Mâle : métasternum, dans sa seconde moilié, largement et distinctement @éprimé; dernier seg- ment abdominal, dans son milieu, avec un très-petit tuber- cule placé avant son extrémité ; tarses antérieurs légèrement dilatés, | | | ABEILLE, Mon. 1879, Janvier. 9 26 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. J’ai trouvé cette espèce en fauchant, aux environs de Paris, sur les menthes. — Angles postérieurs droits ou subdroits, . . . . . 49 A9 Insecte couvert d’une pubescence grise assez longue. (Cat. Gren. 1863, p. 57.) . Menthæ Ch. Bris. Prosternum large, fortement élargi après les hanches; tibias antérieurs assez larges, armés de 1 à 4 dents entre de plus saillantes. Mâle: métasternum , dans sa seconde moitié, largement et assez profondément déprimé, avec une saillie longitudinale assez courte, mais bien saillante, placée à la partie antérieure de la dépression ; dernier segment abdominal dans son milieu, avant l’extrémité, avec un fort tubercule bien saillant, garni en arrière d’une touffe épaisse de poils obscurs ; tarses, surtout les antérieurs, fortement dilatés. Cetle espèce se prend dans toute la France, sur les menthes, — Insecte couvert d’une pubescence obscure plus courte, | (Ins. XVI, p. 49, t. 310, f. c. C.). , Lugubris St Prosternum assez large, assez fortement élargi après les hanches ; tibias antérieurs pas très-larges, armés de 2 à h dents entre de plus saillantes. Mâle: métasternum lar- gement et peu profondément déprimé dans sa seconde moitié, avec une forte saillie caréniforme longitudinale assez courte, placée à la partie antérieure de limpres- sion; dernier segment abdominal, avant son extrémité, avec une petite carène transversale assez élevée, souvent légèrement échancré ; en arrière de cette carène, la surface est lisse et transversalement déprimée ; tarses, surtout les antérieurs, fortement dilatés. On trouve une variété remarquable de cette espèce: sa faille est un peu plus petite, sa ponctuation est moins forte et moins profonde, les mâles ne présentent sur le mé- tasternum qu’un très-petit tubercule oblong ou une petite crête longitudinale peu élevée ; sur le dernier segment ab- SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. 27 dominal, la carène est souvent très-profondément échan- crée, de manière à former deux tubercules aigus placés à côté l’un de l’autre. Peut-être faut-il réunir à celte es- pèce le Gagatinus Er. Cette espèce paraît commune sur les menthes, en France, en Espagne et en Suisse ; la variété est plus rare. 50 Tibias antérieurs finement crénelés et armés à leur extrémité de 2 dents saillantes. (Cat. Gren. 4863, p. 52.) . +. Bidens Ch. Bris. Prosternum étroit, un peu élargi après les hanches: tibias antérieurs assez larges ; ligne inférieure des plaques abdo- minales commençant à se recourber à l'extrémité des han- ches ou quelquefois un peu avant. Mâle: métasternum largement et assez profondément déprimé dans ses deux tiers postérieurs ; tarses antérieurs assez fortement dilatés. Paris, Hyères. Rare sur le Trifolium medium. — Tibias antérieurs armés, après le milieu de leur longueur, de ” 4 dents fortement saillantes, subégales, , 4, . . . 51 51 Elytres d’un brun-rougeûtre assez clair ; pattes d’un tes- tacé brunâtre. (Variété), . Castaneus Ch. Bris. — Elytres noires ou noirâtres ; pattes obscures. . . . . 52 52 Forme subovalaire ; métasternum à ponctuation serrée. (Cat. Gren. 1863, p. 61.) . Bidentatus Ch. Bris. Prosternum assez étroit, un peu élargi après les hanches : tibias larges. Mâle: métasternum assez fortement et large- ment déprimé dans sa moitié postérieure ; dernier segment abdominal, à son extrémité, avec une carène lisse, énorme, dirigée un peu obliquement en dessous, et profondément échancré en arc à son sommet, de manière à faire deux énormes dents triangulaires; tarses antérieurs assez forte- ment dilatés. Cette remarquable espèce ne parail pas rare, en France, en Espagne et-en Algérie. Sur les Lotus. 28 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. — Forme plus allongée, subquadrangulaire ; métasternum à ponc- tuation moins serrée, (Cat. Gren. 1863, p. 56.). . Punctatus Ch. Bris. Prosternum assez large, peu élargi après les hanches; mélaslernum sans dépression, à poncluation serrée ; dernier segment abdominal largement et transversalement déprimé dans son milieu, ce qui relève le bord postérieur ; antennes et tibias antérieurs ferrugineux, ces derniers finement cré- nelés et armés à leur extrémité de A dents en scie trian- gulaires et égales en longueur. Je ne connais que la fe- melle. France méridionale ; Naples. 53 Ligne inférieure des plaques abdominales prolongée en ligne droite jusqu’au bord extérieur, où elle rencontre à angle droit une fossette profonde, contiguë au bord latéral. Niger Ch. Bris. (Cat. Gren. 1863, p. 50.) Parvulus Ch. Bris. Prosternum large, assez fortement dilaté après les han- ches; tibias antérieurs larges, finement crénelés el armés à leur extrémité de 4 dents en scie assez fortement saillantes, la quatrième la plus longue. Mâle: métasternum très- légèrement déprimé en arrière ; dernier segment abdominal à ponctuation rugueuse, fine et serrée. Taille et forme du Bidentatus, mais poncluation bien plus forte et un peu moins serrée ; tibias antérieurs légèrement dilatés. Hyères. Trois individus, mâle et femelle. Comme il ya déjà un Niger de Newm., j'ai changé le nom du mien en Parvulus. — Ligve inférieure des plaques abdominales recourbée avant l'ex- trémité des hanches, et rencontrant ie bord extérieur sous un angle”/digu. "#4" "270 SE tetes es Tete O1 54 Base du corselet largement et très-légèrement sinuée de chaque-côté de l'écusson, AGREE ne "99 -- Base du corselet distinciement échancrée de chaque côté de lécusson: 6%, one MER IMIPPORBIERREE SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, 29 55 Mat, de grande taille, forme courte et massive, extrémité des élytres tronquée, avec l’angle sutural droit. (Cat. Gren, 1863, p. 50.) +. Ater Ch. Bris. Prosternum assez large, élargi après les hanches ; tibias antérieurs larges, finement denticulés, puis armés à leur extrémité de 4 dents fortement saillantes, dont l’avant- dernière est la plus longue et la quatrième la plus courte ; dernier segment abdominal à ponctuation serrée el assez forte. Aspect de l’Umbrosus, mais un peu plus grand et plus mat, et à pubescence noire. Un seul exemplaire femelle, de Toulon. — D'un noir assez brillant, taille moyenne, forme ovale, extrémité de chaque élytre légèrement sinuée, avec l’angle sutural un peu prolongé et un peu arrondi. (ins, XVI, p. 44, t 309, £ f. E,). . Ovaius St. Prosternum assez large, un peu élargi après les hanches ; tibias antérieurs larges, finement crénelés, et armés, vers leur extrémité, de 3 à A dents en scie aiguës, la dernière souvent la plus longue. La ligne inférieure des plaques ab- dominales est quelquefois assez fortement bisinuée, mais la première sinuosité atteint au plus le quart de la distance qui sépare la hanche postérieure du 2° segment abdominal. Mâle : mélasternum très-légèrement déprimé en arrière ; dernier segment abdominal à ponctuation serrée dans les impressions arquées., mais entre celles-ci presque lisse ; on remarque, avant l'extrémité du segment, un petit tubercule aigu, lisse et brillant, qui se trouve au sommet du triangle formé par la réunion du bord antérieur des deux impres- sions arquées. Cette espèce est facile à reconnaître à la forme de lextré- mité de ses élytres. Commune à Paris, sur les labiées. 56 Elytres à ponctuation écartée. . . . . , + . . . 57 — Elytres à ponctuation serrée ou très-serrée, ,. . . . , 59 57 Tibias antérieurs armés de 4 ou 5 dents en scie étroites, 90 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, fortement saïllantes ; métasternum, chez les mâles, avec deux gibbosités assez saillantes et tuberculeuses, plus lé- gères, mais distinctes chez les femelles; insecte à ponc- tuation écartée. (ins, XVI, p. 25, t. 307, fa. A.) . Diffcilis St. Tibias assez larges, l’avant-dernière dent souvent la plus saillante. Prosternum large, élargi après les hanches. Mäle : métasternum assez profondément et largement excavé dans toute sa longueur ; cette excavation est plus étroite et moins profonde dans son tiers antérieur ; de chaque côté de l’ex- cavalion, vers le milieu de sa longueur, on remarque une saillie tuberculeuse ou gibbosité assez fortement saillante ; bords du métasternum au-dessus de l’insertion des hanches postérieures assez fortement relevés. La femelle présente les mêmes caractères, très-amoindris ; cependant on voit encore très-bien la trace des deux gibbosités. Tarses antérieurs des mâles légèrement dilatés. Je possède un individu mâle de Naples, qui diffère du type par le dernier segment de l’abdomen, épaissi à son extrémité en un tube”cule transversal et lisse. Ceite espèce est très-commune en France et en Alle- magne, sur les labiées et surtout sur le Lamium album, — Tibias antérieurs avec 2 à 3 dents en scie aiguës fortement saillantes ; métasternum sans gibbosité tuberculeuse; insecte à ponctuation plus écartée. . . . +, «+ « . . . 58 58 Forme courtement ovalaire; rebords latéraux du corselet et des élytres à peine un peu relevés, telles-ci obtuses à leur extrémité. (ins. XVI, p. 23, t. 306, f. h. H.). Ochropus St. Tibias assez larges, finement crénelés, armés vers leur extrémité de 3 dents aiguës fortement saillantes, dont l’avant-dernière est la plus longue ; métasternum à ponctua- tion assez forte et peu serrée; prosternum large, fortement élargi après les hanches. Mâle : métasternum, dans sa partie postérieure, avec un sillon longitudinal peu profond, pas sensiblement relevé au-dessus de linserlion des hanches ; SYNOPSE DU GENRE MELIGFTHES. 91 dernier segment abdominal, à son extrémité, avec un petit tubercule lisse et brillant. Taille du Dificilis. Paris, rare; sur les labiées. — Forme ovale-oblongue ; rebords latéraux du corselet et des élytres assez fortement relevés, celles-ci arrondies à leur ex- trémité. (Nat. Ins. IT, p. 482.) , Kurnzei Er. Tibias antérieurs assez larges, finement crénelés et armés à leur extrémité de 2 à 3 dents fortement saillantes, dont l’avant-dernière est la plus longue. Prosternum assez large, élargi après les hanches. Mélasternum à ponctuation assez forte et serrée; chez le mâle, avec une large et très-pro- fonde excavation occupant toute sa longueur: cette exca- vation est plus étroite el moins profonde dans son tiers antérieur ; bords du métasternum, au-dessus des hanches, à peine relevé. Plus grand que le Dificilis. Rare à Paris et dans les Hautes-Pyrénées; se trouve dans les Vosges sur la Mercurialis perennis; se prend aussi sur le Lamium album. 59 Forme ovale-oblongue ; mâle : partie postérieure de l'abdomen et pygidium d’un jaune ferrugineux. (Uebers. Kaf. Rheïn. 4. Nachtr., p. 4). Hæmorrhoidalis Forst. Tibias assez étroits, finement crénelés et armés de 3 dents plus fortement saillantes, dont l’avant-dernière est de beaucoup la plus longue, les deux autres sont souvent très-petites. Prosternum assez large, un peu élargi après les hanches. Mâle : mélasternum assez largement et assez forle- ment excavé dans sa partie postérieure ; moitié postérieure de l’abdomen et pygidium d’un jaune-ferrugineux ; le reste du dessous du corps d’un brun-ferrugineux. Pattes et antennes d’un jaune-ferrugineux. Femelle : métasternum à peine lé- gèrement déprimé, le dessous du corps est d’un brunâtre plus ou moins clair, avec les pattes et les antennes d’un brun-ferrugineux assez clair. Assez répandu en France, Pyrénées, Mont-Dore, Paris, sur le Lamium album. O2 SYNOPS£ DU GENRE MELIGETHES, — Forme ovalaire ou courtement ovalaire, partie postérieure de l’abdomen et pygidium obscurs. . . . . ,. . . . 60 60 Métasternum, chez le mâle, dans sa moitié postérieure, avec un canal longitudinal assez profond, plus faible, mais distinct ichezda femelle 542 LME 0220-61 — Métasternum, chez le mâle, avec une large et peu pro- fonde dépression, quelquefois avec un trait longitudinal très-fin dans son milieu ; chez la femelle, la dépression est peu tdishinele,r 2150. Ce CN RE ROZ 61 Bords latéraux du corselet d’un brun-rougeâtre transpa- rent; métasternum à ponciuation peu serrée; antennes et pattes entièrement d’un brun-rougeâtre clair ; insecte brillant, à ponctuation assez forte et assez serrée. { Ins. XVI, p. 27, t, 307, f. c. C.). . Brunnicornis St. Tibias antérieurs médiocrement larges, finement crénelés, et armés, à leur extrémité, de 3 à 4 dents fortement sail- lantes, dont l’avant-dernière ou les deux dernières sont les plus longues ; prosternum large, élargi après les hanches. Mâle : métasternum, dans sa partie poslérieure, avec un canal longitudinal assez profond ; dernier segment abdo- minal, à son extrémité, avec un petit tubercule lisse, bril- lant et peu saillant. Taille du Dificilis, quelquefois plus grand. Pas rare, en France, en Aliemagne et en Angleterre, sur les labiées (Lamium album ). — Bords latéraux du corselet obscurs ; métasternum à ponctua- tion très-serrée ; antennes et pattes en parlje obscures ; insecte peu brillant, à ponctuation plus fine et très-serrée, {Gat. Gren. 1863, p. 51.). . Sulcatus Ch. Bris. Tibias médiocrement larges, finement crénelés, et armés, vers leur extrémité, de 3 à 4 dents plus fortement saillantes, dont l’avant-dernière est la plus longue. Prosternum assez large, élargi après les hanches. Mâle: métasternum très- densément ponctué, avec un canal longitudinal bien mar- qué; chez la femelle, il est plus faible et moins bien limité. Celle espèce ressemble beaucoup au Serripes, mais elle | ] TO SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES, 98 s’en éloigne par la faible armature de ses tibias et par sa ponctuation plus fine et plus serrée. Quelquefois abondant à Paris, sur le Lamium album. 62 Base du corselet assez profondément échancrée de chaque côté de l’écusson ; bords latéraux du corselet plus largement dé- primés, avec le rebord plus fortement relevé ; insecte à ponc- tuation moins serrée, souvent à reflet bleuâtre ou violacé. (Nat. Ins. INT, p. 484.) . Morosus Er. Tibias antérieurs assez larges, finement crénelés, ei armés, vers leur extrémité, de 3 à 4 dents assez fortement saillantes, dont l’avant-dernière ou les deux dernières sont les plus longues. Prosternum large, assez élargi après les hanches. Mâle : métasternum, dans sa partie postérieure, avec une large et légère dépression. Taille du Dificilis. Fréquent en France et en Allemagne, sur les labiées, sur- tout le Lamium album. — Base du corselet légèrement échancrée de chaque côté de l’écus- son: bords latéraux du corselet très-étroitement déprimés, avec le rebord à peine très-légèrement relevé; insecte à ponctuation serrée. . 4 . Ut 0e 68 63 Ponctuation plus forte et plus profonde. Mâle : dernier segment abdominal, à son extrémité, avec un tubercule lisse, assez saillant ; tibias antérieurs armés à leur ex- trémité de 3 à 4 dents triangulaires assez saillantes ; tibias postérieurs arrondis extérieurement, (Syst. Ent., p. 78.) . Pedicularius Fab. Tibias antériéurs assez larges, l’avant-dernière dent la plus saillante. Prosternum assez large, un peu élargi après les hanches. Mâle: métasternum largement et peu profon- dément déprimé en arrière, quelquefois au milieu de son bord postérieur avec une légère saillie tuberculeuse; dernier segment abdominal, à son extrémité, avec un tubercule lisse assez Saillant; terminé en arrière par une surface inclinée, lisse et brillante. C’est le Tenebrosus de Forster. Cette espèce est fréquente en France et en Allemagne ; à 9/4 SYNOPSE DU GENRE MELIGETHES. Paris, pas rare sur les labiées, surtout sur le Lamium album et la Salvia pratensis. — Ponctuation plus fine et moins profonde. Mâle : dernier seg- ment abdominal sans tubercule ; tibias antérieurs armés à leur extrémité de 3 à A dents plus longues et plus étroites ; tibias postérieurs un peu angulés extérieurement. (Ins. XVI, p. 29, t. 307, f.e. E.). . Viduatus St. Tibias antérieurs assez larges, l’avant-dernière dent: la plus saillante. Prosternum assez large, un pea élargi après les hanches. Mâle: métasternum légèrement et largement impressionné en arrière ; dernier segment abdominal, à son extrémité, avec une échancrure excessivement pelile, qui doit souvent disparaître. Se trouve, comme le précédent, en France et en Alle- magne, sur la Salvia pratensis, le Galeopsis tetrahit et la Mentha aquatica. TABLE ALPHABÉTIQUE ESPÈCES DE MELIGETHES, Pages. acicularis Bris, , æneus Fab. ,. . anthracinus Bris. . assimilis Sturm. Ale bris ee 0. barbarus Luc. . bicolor Luc. . . bidens Bris. . bidentatus Bris. Bonvouloiri Bris, . brachialis Er, , , brevis Sturm. . , brunnicornis St. carinulatus Korst. castaneus Bris. . castaneus Bris. cæruleovirens Fors' confusus Bris. . coracinus Sturm, . corvinus Er. . Crotchi Bris. . denticulatus Heer, dificilis Sturm. discoideus Er.. . Erichsoni Bris. . 25 10 12 20 29 FE Als. Suisse. F, FA. F AB. FA, FT, F, erythropus Gyl. . exilis Sturm, flavipes Sturm. flavicornis Mill . fulvipes Bris. . fumatus Er. , . fuscus O1, +, , . gagatinus Er. , gracilis Bris. + Grenieri Bris. . . hæmorrhoiïdalis F, hebes Eros. hypocrila Bris. incanus Sturm. Kunzei Er.. + lamii Rosh. +, . lami Rosh. . . lepidii Miller. . lugubris Sturm. . lumbaris Slurm. , Marmottani Bris. . marrubii Bris « maurus Sturm. , menthæ Bris. + metallicus Rosh , Fages. 7 F A. 23 FE Alg. 18 FA. 18 FA. 12 FAE Syr. 2h F: 6] Eur, 27 E, Suisse, 40 F. 7 F5. 31 F. 6 F, 17 E, 9 F. 31 FE, h And. 6) Eur. 47 À, 27 E, Suisse, 13 F. 19 Alg. 21 F, 8 F A. 26 F, 415 And, 36 TABLE ALPHABÉTIOUE DÉS ESPÈCES DE MELIGETHES. Pages, Pages. minutus Bris, .« , 25 FE. rotundicollis Bris. 17 FAE Alg, morosus Er. ,. . 33 FA, rufipes GE 00001452 Eur murinus Er. , , 22 FASuisse serripes Gyl. . ë, 91 F, wutabilis Rosh. . 5 FE Alg. solidus Kug. . . 4 FA Suisse natricis Bris. . . 16 F. subæneus Sturm, . 12 FA miger Bris,- 028 p' subrugosus Gyl. . 414 PAS, nigerrimus Rosh., 18 E° substrigosus Er. . 14 PAS, nigrita Luc, . . 23 FE Als. subtilis Bris. , . 17 E. obscurus Er. . ,. 23 F°A, sulcatus Bris. . . 32 F. ochropus Sturm. . 30 F, symphyti Heer. . 15 F. ovatus Sturm,. . 29 F, syriacus Bris. , . 20 Palest, palmatus Fr. . . 25 FA; tridens Brisa *.) 5) 4 And. parvulus Bris. , 28 F° tristis Sturm. . . 22 À,Suisse. pedicularius Fab, . 33 FA. umbrosus Sturm, . 9 FA. picipes Sturm. , 48 FAE Alg. viduatus Sturm. , 34 FA, pumilus Er. , . 43 F. villosus Bris, . , 21 F, punctatus Bris, , 28 FI. viridescens Fab, , 11 Eur, Alg. DEPARTMENT Pat F OmMoL° G et Caen, typ. de F, Le BLanc-HARDEL, y tire des familles de coléoptères, des analyses détaillées de toutes les publica- tions sérieuses, les documents utiles percus dans des Revues anciennes, dans des ouvrages très-rares, et tout ce qui pent intéresser concernant cet ordre d'insectes. Il parait pir mois deux livraisons, chacune de 36 pages, accompa- gnée d’une feuille de Nouvelles et Faits divers. Les prix d'abonnement, payables d'avance, sont, pour la Proncé : 24 livraisons : 25 fr.; — 12 livraisons : 13 Îr.; — 6 livraisons : 7 fr. Chaque livraison séparée : 4 fr. 50. 11 faut ajouter, paur frais d’affranchissement de 24 livraisons, par la poste, pour HOUAnEel 1e zône (Suisse, Aisace-Lorraine, Be'gique, Italie, Espagne, Angleterre), 5 fr.; 2° zône (Allemagne, Autriche, Russie, Syrie, États- .Unis, etc.), 7° Nouvelles et Faits divers séparément, pour 20 numéros : 3 fr. (port non compris). Me L'ABEILLE forme deux séries se composant chacune de six volumes. 1e Série : 6 volumes, 90 fr.; pour les sbonnés, 65 fr. Tome 1°* (1864) Téléphores, Apions, Histers malais, etc. — 2° (1865) Buprestes. — 3° (1866) Galeruques, Altises. 7 — 4° (1867) Bibliographie, Catalogue, Espèces nouvelles, etc. — 5° (1868) Erotyles, Endomychides, Attelabes, Rhinomacers, Voyage en Syrie, etc. — 6° (1869) Pinotus, Nanophyes, Reicheïa, be Glaphyrus, Magda- linus, etc. Chaque volume pris séparément, 45 fr.; peur les abonnés, 42 fr. 2e Série : 6 volumes, 408 fr.: re les abonnés, 90 fr. Tome Le (4870) Omophlus, Mylabr?s, Es ces ouvelles, ete. — 8° (1871) Répertoire des Coléoptères décrits Gepuis 1863, 1°€ partie, ) :— ge (1872) 1 HEIN id. id. 2e partie. — 16° (1873) Otiorhynchides, 4'€ partie. ù ? . — 11€ (1874) Id. 2e partie : Phyllobides, Amaroïdes. — 41° (4875) Répertoire, etc., 3£ partie. Chaque volume pris séparément, 18 fr.; pour les abonnés, 15 fr.; avec les photographies de quätre auteurs, 60 cent. en sus. Pour faciliter aux nouveaux abonnés l'acquisition de la colle... entière, il leur suffira de souscrire un engagement de payer chaque année, en sus de leur abonnement, une somme de 20 fr. jusqu’au paiement intégral. Autres Ouvrages entomologiques de.l’Auteur : Monographie générale des Histérides, 25 pl, Supplément 43 pl., 3 vol. 75 » . | Ternes-Paris, si on désire recevoir par la poste), sera regardée comme non avenue. : Charleville, Typ. A. Pouillard. & 2e Supplément 1871, Histers malais ............................... 3 »» Monographie générale des Mylabres, 4872, avec 6 pl. noires. deu: 322290 Avec 14 types coloriés ..... RÉ Eee Et on ie PERS 25 vn Monographie des Cryptocéphales, 1874 ......... DR RES Mer És de AO Cata'ogue synoptique des Coléoptères d'Europe, 1857 aa leu Nat ES AL LEE D d'Europe et confins, 1863 (épuisé)... ...... DR nes 1 A0:pnr Catalogus coleopterorum Europæ el CON ANINM ae PR ROUE en % 1 50 Par la poste” en Ru ner den EN ee ET ete Le ane nee de ALTO S'adresset directement à M: S.-A. de Marseul DE Péreire, 271, aux | Toute demande non accompagnée du dintant (et du prix d'affranchissement # (C L'ABEILLE, JourNaz ne publie par monographies st | ‘ a" RS ” L 2 A 6 1 g AU ik M "4 EU AU UK 4 NATION N DD HT ARE Ds? & 4 AT Cu &e N 7 RE te Gt ; À: A] ÿ ie . ‘ \ à a de "A te \ ie PRO 4 4 4 Hi ti an NUE ji 6 1 jee PNA PA Pa | pt vi da NT é du LCR (lé ne ne Due ‘o V 4 ») EAN PEUT * ‘/;, Na ar fr k Ne Re eu «4 o A ra ù £ A fr \ YA ut HA ee re aq tue PE Le 1! dE — 4 ne an k a a Rite o dr ù 4 $ te C4 (A! D À no MU ee AT ON NN 1 N no PA He 4-4 Le te le, one {a Lys a Ve TARA ve Pen { J dd EN AC }. mx Rè y} NY < 4 Xe nat FN n DNS PAT SONORE IEEE De LOI ir. 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