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DROUILLARD 3, PLACE DE LA VICTOIRE, 3 » ” CATALOGUE PROVISOIRE LÉPIDOPTERES PAR MENRI GOUIN Membre de la Société Linnéenne de Bordeaux AVANT-PROPOS = Au début de son Catalogue des Lépidoptères du Berry et de l'Auvergne, Maurice Sand s'exprime ainsi : «€ Celui qui entreprend de dresser un catalogue quelconque en histoire naturelle, avec collection et pièces à l'appui, pour une région tant minime soit-elle sur le globe, ne sait pas à quoiil s'engage. » Cette remarque du savant consciencieux qu'était Maurice Sand est bien justifiée, surtout pour notre beau département de la Gironde, car, malgré le travail de Lalanne sur les Lépidoptères de Bordeaux en 1826 ou 1828, précédant ainsi d'une dizaine d'années celui de Roger paru en 1838, celui de Trimoulet paru en 1858, malgré le supplément de MM. Breignet et Brown paru en 1894 et les nombreuses notes et addenda parus dans les Bulletins de la Société Linnéenne de Bordeaux, la faune girondine restait bien inconnue. Je crois donc le moment venu de donner une nouvelle énuméralion de toutes les espèces signalées à ce jour. LME A l'avance, Je m'excuse auprès de mes collègues des erreurs involontaires qui auraient pu se produire dans ce travail. Certaines espèces citées dans ces différents travaux ont presque disparu, d’autres n'ont pas été retrouvées depuis, enfin, pour quelques autres, 1l est à peu près certain qu'il y a eu confusion ou erreur de détermination. Cependant, J'ai cru bon de faire figurer ces espèces dans mon énumération car tous les Jours nous avons-à signaler de nouvelles décou- vertes de ces mêmes espèces. Je me contente de les faire suivre de la mention : « Espèce douteuse et incertaine. » Pendant très longtemps, notre beau département, un des plus riches au point de vue entomologique, était resté inex- ploré. Trimoulet, comme il le dit lui-mème, chassait dans sa pelite région. Notre savant collègue Brown, enlevé trop tôt pour la science à l'affection de ses collègues, ne chassait guère qu'aux environs immédials de Bordeaux. Aujourd'hui, presque toutes les régions du département ont été chassées et le seront encore davantage, espérons-le. M. l'abbé Sorin pour la région bazadaise, M. Philippe Henriot pour la région de Sainte-Foy, M. l'abbé Ansonaux pour celle de Coutras et de Saint-Mariens, MM. Breignet, Brascassat, abbé Bernier, abbé Dubordieu, Daydie, docteur Manon, Schirber, Y. de la Jonquière, ont bien voulu me communiquer la liste de leurs captures. Je leur adresse mes bien sincères remerciements. Mais j'en dois de tout à fait spéciaux au maître de la lépidoptérologie française, à M. Charles Oberthür qui, avec l'obligeance et le dévouement si appréciés par lous ceux qui s'occupent de lépidoptères, a bien voulu prendre connaissance de mon manuscrit et y faire les addenda et les corrigenda indispensables à un tel travail. Que M. Oberthür reçoive ici l'assurance de ma vive grati-. tude et de ma profonde reconnaissance. Bordeaux, janvier 1921. H. Gounx. PRÉFACE M. Henri Gouin, de Bordeaux, a été très heureusement inspiré en entreprenant la rédaction d’un nouveau Cataloque des Macrolépidoptères de la Gironde auquel il a donné le modeste titre de Cataloque provisoire, en prévision des supplé- ments que suscitera vraisemblablement l'avenir. M. Gouin a désiré que je prisse connaissance de son travail avant de le remettre pour l'impression. J'ai bien volontiers déféré à la demande qui m'était faite et J'ai trouvé le plus vif intérêt dans [a lecture du manuscrit qui m'a été commu- niqué. | Le département de la Gironde, dont la superficie atteint presque 10.500 kilomètres carrés, appartient presque en entier aux formations géologiques diles : tertiaires et quater- naires. [Il est très varié dans ses aspects. La côte de l'Océan avec la région des Dunes, les Landes entre la Mer et le cours de la Garonne, sont bien différentes de la lisière des graviers d’alluvion qui, dans la zone dite : du Médoc, longe la rive gauche de la Gironde. D'autre part, à l'est de Bordeaux, dans les terres que traversent la Dordogne et la Garonne, avant de se réunir au Bec d’Ambès, c’est une succession de relèvements entrecoupés de vallons dont l'effet, généralement très doux, est fort agréable aux yeux. Le climat tempéré pendant l'hiver, est assez chaud et orageux en été. La principale richesse de la Gironde est la vigne ; mais les cultures de céréales, de légumes, de fruits, les prairies, les forêts de pins et de chênes concourent, avec l'élevage du bétail, à faire du département de la Gironde, l’un des plus favorisés de toute la France, au point de vue agricole. one Dans ces conditions, la faune et la flore naturelles ont été forcément rétrécies par le développement de la culture inten- sive; néanmoins elles ont encore conservé une variété qui les rend pleines d'intérêt. Je me souviendrai toujours — avec le vif regret que me cause la perte d'nn ami très digne et très cher — des chasses entomologiques que j'ai faites jadis en compagnie de feu l'abbé Mège, aux environs de sa résidence de Villeneuve-de- Blaye, sur les coteaux qui bordent la rive droite de la Gironde, entre Gauriac et Blaye. Certains jours d'été, la chaleur est intense sur la falaise exposée au midi et assez découverte. Les papillons y paraissent nombreux et c'est un véritable plaisir pour le lépidoptériste de voir les Anthocharis, les Colas, les Lycænides, les Satyrides, les Hespérides, les Zygènes voltiger en abondance au soleil de juillet et d'août, tandis que, dans les herbes, sous Îles pas du chasseur, des espèces variées d'Hétérocères se lèvent et sollicitent son attention. D’autres espèces, au contraire, restent immobiles, en attendant la fraicheur du crépuscule, tel le joli Sphingide : porcellus dont les couleurs rose et verte s’harmonisent et se confondent si bien avec la teinte des plantes sauvages sûr lesquelles le papillon se tient au repos et accroché durant le Jour. La capture de ce Sphingide est la récompense des investigations attentives el c'est toujours une satisfaction pour lEntomologiste qui parvient à découvrir l'un de ces papillons tranquillement blotti sur la tige d'une plante où il faut de bons yeux pour le distinguer. L'abbé Mège, en ce temps-là, — je parle d'il y a plus d’un tiers de siècle — était un ardent explorateur de son pays. natal. Il aimait aussi excursionner dans les Pyrénées où nous nous sommes plusieurs fois, rencontrés. La région bordelaise a le droit d'être fière de cette pléiade de Naturalistes au nombre desquels l'abbé Mège doit figurer avec honneur, et qui, esprit loujours en éveil, ne craignant pas leur peine, d’ailleurs extrèmement sympathiques par leur bonne humeur et leur générosité, ont largement contribué à faire connaître HETo) te les richesses naturelles de leur chère et belle petite Patrie : la Gironde. Pourquoi tant d’autres départements français n'ont-ils pas été aussi favorisés, faute d'avoir donné le jour à des amateurs de l’histoire naturelle, aussi actifs, aussi zélés, aussi instruits ? Il y a tout près d'un siècle qu'a paru un premier inventaire de papillons girondins D'après H. Trimoulet, auteur du Cataloque des Lépidoptères de la Gironde qui fut imprimé en 1858, ce fut l'abbé Lalanne qui rédigea — sans doute vers 1826 — le catalogue initial dont Trimoulet écrivit le second supplément. On doit à cet abbé Lalanne une notice sur Satyrus Œdipus, qui fut insérée dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux. Un premier supplément au Catalogue dressé par lFabbé Lalanne, eut pour auteur Th. Roger qui publia, dans le tome X des Actes de la Société Linnéenne, la liste des Lépi- doptères des énvirons de Bordeaux. Feu Trimoulet ne cite pas l'ouvrage rédigé par Th. Roger;: mais il en est fait mention dans une Contribution à la faune des Lépidoptères du Sud-Ouest de la France, supplément aux Catalogues de Roger et Trimoulet, que F. Breignet et KR. Brown firent paraître dans le XLVe volume des Actes de la Société Lin- néenne de Bordeaux, en 1892. | J'ai personnellement connu Trimoulet. En juillet 1862, la Société Entomologique de France avait organisé une excur- sion dans les Pyrénées-Orientales. Cette excursion dura un mois. Pour le retour dans leurs foyers respectifs, les “excursionnistes venus de loutes les parties de la France se séparèrent à Narbonne. Avec Achille Guenée, Jules Fallou, Clément Lafaury, Emmanuel Martin, je pris la voie par Toulouse et Bordeaux. Nous nous arrêtâmes dans cette grande et belle Cité pour y visiter les collections de Lépidoptères alors réputées : celle de Roger qui est encore, au moins partiellement, au Musée de la Ville, celles d'Auguste et de Trimoulet. Gustave Silbermann qui avait publié en 1835 une Enumé- ration des Entomologistes vivants, fait connaître que dès ce temps-là, la collection de Théodore Roger, associé de la maison Brizard et Roger, contenait 14 à 15.000 espèces de Coléoptères de tous pays et 10.000 espèces de Lépidoptères, dont plus d'un tiers en Rhopalocères et le double en Hétéro- CÈTES. Le Quant à Auguste (Henri), qui était directeur du Dépôt de Mendicité, il est indiqué par Silbermann, comme possesseur d’une très belle collection de Lépidoptères. D'après ce que nous vimes à Bordeaux en 1862, les collec- tions de papillons se trouvaient constituées suivant une méthode que Guenée avait adoptée pour une partie de ses Lépidoptères (Rhopalocères, Sphingides, Bombycides, Noctuel- lites', mais que les amateurs parisiens n'avaient pas voulu pratiquer et dont ils déploraient certains inconvénients. _Les papillons des collections bordelaises se trouvaient donc renfermés dans des petites boîtes de bois, vitrées, ou même dans des boites de verre dont les morceaux, convenablement taillés, étaient assemblés et réunis au moyen de bandelettes de papier ou d'étoffe, par conséquent hermétiquement fermées et rangées dans des cadres vitrés qui tapissaient les murs des appartements. Sans doute les Anthrènes avaient beaucoup de peine à pénétrer dans des boîtes si bien eloses, mais la lumière à laquelle les papillons se trouvaient constamment exposés durant le jour, avait vite fait d'atténuer l'éclat des couleurs. Les parisiens au contraire se servaient d'armoires à casiers, contenant des liroirs bien à l'abri de la lumière, mais moins efficacement protégés contre les insectes destruc- teurs. Nous fümes à Bordeaux, confraternellement reçus par Trimoulet qui, dès le lendemain de notre arrivée, voulut nous conduire à La Teste-de-Buch et à Arcachon, localités pour le Pol/yomimatus Gordius, présentant une forme assez spéciale en Gironde. La collection Auguste contenait quelques belles aberrations de papillons girondins et des spécimens fort intéressants de la faune de l’île de Cuba, notamment de belles et brillantes Callidryas considérées en ce temps-là comme variété de Thalestris et que Herrich-Schæffer a érigées en espèce séparée avec le nom de Avellaneda. Cette collection Auguste était à vendre. Elle fut achetée un peu plus tard par un marchand naturaliste de Paris qui la revendit en grande partie à Chr. Ward, d'Halifax. Ayant moi-même acheté cette collection Ward, je fis rentrer en France les belles pièces de l'ancienne collection Auguste, la plupart piquées avec des épingles sensiblement plus longues que celles dont on se servait à Paris. Il parait que ces épingles dont je n'ai jamais vu les pareilles ailleurs, avaient la faveur des Entomologistes borde- lais 11 y a quatre-vingts ans. Je me souviens de l'attention que les amateurs de papillons apportaient aux spécialités lépidoptérologiques girondines, très réputées et recherchées à l'époque déjà lointaine dont je rappelle le souvenir. C'étaient surtout la Cucullia anthemaidis : la © bleue de la jolie Lycœæna Adonis que j'ai distinguée, par le nom de Cæleshis, de la forme Ceronus dont elle est en effet très différente; la variété jadis improprement appelée Erytha, de Satyrus Arethusa, puis les belles Catocala Dilecta, Conjuncta, Optata, Agamos © quae circa Burdigalam occuwr- rit », dit Boisduval dans Genera et Index methodicus, publié en 1840. Au temps de ma Jeunesse, il y avait en France six centres _entomologiques Justement réputés : Paris d'abord et au-dessus - de tous les autres ; puis Strasbourg, Lyon, Marseille, Mont- pellier et Bordeaux. Cette dernière ville n’a Jamais cessé de cultiver Les Sciences Naturelles en général et notamment l'Entomologie. Il s'y est formé ce que l'on pourrait proprement appeler l'Ecore BorpeLaise, essentiellement occupée de l'étude de la faune et de la flore girondines, agissant avec le concours de person- nalités assez nombreuses el averties pour se suffire à ART ue elles-mêmes dans la plupart des cas, publiant dans les Actes ou dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux, le résultat des observations el des découvertes dues aux recher- ches laborieuses et tenacement poursuivies des membres de celte savante Compagnie. Comme et autant que Lyon, Bordeaux avait conservé sa vie entomologique propre et indépendante; l'influence parisienne si puissante à Marseille et à Montpellier, s'y faisait à peine sentir. Cependant Th. Roger et Henri Auguste communi- quaient libéralement leurs trésors entomologiques, pour aider à la publication des grands ouvrages. C'est ainsi qu'en avril 1836, le Dr Boisduval écrivant la Préface du premier volume du Species général des Lépidoptères, cite MM. Th. Roger et Auguste, de Bordeaux, parmi ceux € qui lui ont envoyé en communication, avec une obligeance parfaite, Loutes les espèces intéressantes de leurs cabinets ». Grâce aux travaux constamment poursuivis en vue d'un but toujours le même, c'est-à-dire la connaissance de toutes les espèces qui habitent le sol girondin, le nombre des découvertes s’augmentait sans cesse et laissait très incomplet le Catalogue dressé par Trimoulet, en suite de ceux que l'abbé Lalanne et Th. Roger avaient initialement publiés. C'est alors que deux membres de la Société Linnéenne, F. Breignet et R. Brown firent paraître, en 1892, dans le XLVe volume des Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, non seulement la Contribution à la faune du Sud-Ouest de la France dont j'ai déjà fait mention plus haut, mais un nouveau travail, relatif à une: famille dont l'étude n'avait pas été abordée par leurs prédécesseurs : l'abbé Lalanne, Th. Roger et Trimoulet. Ce fut le Catalogue provisoire des Pyrales des environs de Bordeaux. En effet, jusqu'en 1892 l'étude de la faune des Microlépidoptères girondins était restée un peu dédaignée et n'avait encore fait l’objet d'aucun inventaire. Cependant les plus petits des papillons ne sont ni les moins intéressants, ni les moins nuisibles. Tandis que les Galleria melonella dévastent les ruchers, les Conchylis ambiquella causent aux vignobles des pertes considérables. Combien d’autres espèces dévastent nos cultures, nos provisions, nos étoffes, nos fourrures ! Les Retinia resinella et turionana, peste des conifères; Carpocapsa pomonella, pyrale des pom- mes; Tinea granella, teigne des grains : Tinea tapetzella, pchionella, Tineola biselliella où mites des maisons, tondeuses des draps, des laines, des crins, des pelleteries, peuvent à bon droit être citées parmi nos dangereux ennemis. Il faut un temps bien long pour étudier, comme il convient, les Microlépidoptères. Il est nécessaire de se spécialiser dans la recherche et l'observation biologique de tous les Pyralides, Tortricides, Gelechiides, Elachistides, Tinéides, ete., si l'on tient à obtenir un résultat satisfaisant. Toute une vie humaine ne suffit pas pour découvrir les mystères de la vie évolutive des minuscules espèces de papil- lons, trop souvent nos ennemis si redoutables. F. Breignet et R. Brown avaient amorcé l'ouvrage. M. Henri Gouin l’a complété, en publiant dans le volume LXIX des Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, le Catalogue raisonné des Microlépidoptères observés en Gironde jusqu'en LOT Très modestement M. Gouin reporte tout le mérite de cet excellent ouvrage à la mémoire de Robert-Francois-Fenwick Brown dont il a coordonné les notes, recueillies depuis long- temps, fruit de nombreuses années d'un labeur assidu. M. Henri Gouin y a ajouté ses notes personnelles ‘et a rendu ainsi à la science entomologique un éminent service. Le Cataloque des Microlépidoptères de la Gironde occupe 142 pages de texte. Il importait de compléter l’œuvre en mettant l'inventaire des Macrolépidoptères girondins au même point qui avait été si heureusement et savamment réalisé pour les Microlépidoptères. Il s'agissait donc de publier la quatrième édition du Catalogue dont l'abbé Lalanne avait donné, vers 1826, un premier essai, successivement supplé- menté par Th. Roger et Trimoulét. Cependant la mise au point d’un ouvrage destiné à rassembler tous les travaux des devanciers et à les compléter par la publication de toutes les découvertes réalisées plus récemment, est un rude labeur et celui qui s'y dévoue mérite la reconnaissance de tous ceux qui, s'intéressant aux mêmes études, se trouvent heureux d'en profiter. Avec un soin méticuleux, les noms de toutes les espèces et variétés de Macrolépidoplères signalées comme ayant été rencontrées jusqu'ici dans la Gironde, ont été relevés par M. Gouin et c'est avec une probité scrupuleuse que l’inven- taire définitif a été dressé et est prèt à être présenté aux amateurs d'Entomologie. Trimoulet, en 1858, avait suivi pour le classement, forte adopté par le Docteur Boisduval, dans son Genera et Index methodicus paru en 1840. Breignet et Brown, en 1892, avaient énuméré les espèces qu'ils citaient, conformément à l'ordre présenté en 1871, dans le Catalog Staudinger et Wocke € aujourd'hui entre les mains de presque tous les Lépidoptéristes », comme il est dit à la page # de l'Avant-propos. La classification adoptée par M. Gouin pour le Cataloque raisonné des Microlépidoptères dressé en 1915 et imprimé en 1917, est la même que celle choisie pour le présent Cata- loque des Macrolépidoptères, c'est-à-dire celle du Catalog der Lepidopteren des palaearctischen Faunengebietes, von doe- teur O. Staudinger und Dr H. Rebel, paru en 1901: C'est pour la même raison qu'ont invoquée précédemment Breignet et Brown. D'ailleurs il n'existe pas pour le moment d'autre Catalogue des Lépidoptères de la faune paléarctique que celui de feu Staudinger. Quels que soient les défauts de ce Catalogue, du reste présentement très incomplet, comme il n'en existe pas encore un nouveau, autant vaut en suivre les dispositions. Les espèces sont done inventoriées par M. Gouin dans l’ordre du Catalogue en question et avec les mêmes numéros pour référence, ainsi qu'il fut fait précédemment. L'avantage St fa de cette méthode, c’est que chacun peut se rendre exactement compte de l'identité des espèces énumérées. Mais une question que tout le monde se pose en prenant connaissance d’un catalogue consacré à une faune locale est la suivante : Toutes les déterminations sont-elles exactes ? Dans le cas présent, quel compte doit-on tenir de certaines identifications scientifiques admises par Trimoulet et ses prédécesseurs ? Quelle est la valeur réelle de quelques déter- minations même très récentes ? 7 Ainsi la Catocala Pacta, espèee de Saint-Pétershoure, a-t-elle été réellement capturée à Royan, comme je lai lu dans le présent catalogue ? J'opine pour une erreur de détermination. Probablement il s’agit d’une variété à abdomen rose de Catocala optata: toutefois n'ayant pas vu les échantillons, je reste dans l’igno- rance et j'ai appris, par maints exemples, que le vrai n'est pas toujours vraisemblable. Je pourrais multiplier l'observation que Jj'exprime pour Catocala pacta, de Royan et citer d’autres noms paraissant ètre le résultat de malentendus. Mais quelle est donc l’œuvre humaine qui peut passer pour impeccable ? Hélas ! il n'y en a point. Du reste ce n'est pas une besogne facile, celle qui consiste à déterminer des insectes. Combien de fois ai-je vu des cas fort embarrassants, non seulement pour moi-même, mais pour les Entomologistes les plus qualifiés ! Cette difficulté de l’exacte détermination serait très simpli- fiée si l’on avait sous les veux des exemplaires parfaitement frais et intacts, non pas isolés, mais représentés par quelque quantité, et surtout si une bonne figure avait paru à l’appui de la description. Malheureusement chacun déplore qu'un si erand nombre de descriptions sans figure, presque toujours inintelligibles, encombre toujours la nomenclature entomo- logique de dénominations dont il est impossible d'apprécier la valeur. | | Quoi qu'il en soit, du moment que la plus entière bonne ONE foi a présidé à la rédaction d’un ouvrage, il n’y a rien à exiger de plus. Ce sera à la critique ultérieure à essayer de faire la lumière sur des cas litigieux. En attendant, honneur à ceux qui travaillent et qui n’hési- tent pas à s'imposer les longues recherches en vue de produire un livre utile, très estimable dans son ensemble, susceptible d'inciter à de nouveaux efforts et de faire ainsi réaliser d'incessants progrès scientifiques. Notons encore, pour ne laisser dans l'ombre aucune des complications qui surgissent avec le temps, que maintenant on juge nécessaire de comparer entre elles les races géogra- phiques des papillons et que, pour des différences d'aspect souvent minimes, on leur impose, trop facilement sans doute, un nom nouveau. Le comte Emilio Turati, dans un ouvrage récent : Nuove forme di Lepidotteri, correzioni e noti critiche, 1919, énumère _pour le Melilæa Didyma, espèce girondine, quarante formes locales qui ont été distinguées par des noms, sans parler des aberrations dont il cite vingt dénominations. Il y a évidem- ment-là une exagération abusive; mais l'entraînement paraît universel pour l'application d'une méthode dont il me semble que Herr Fruhstorfer fut le protagoniste. Sans doute, dans cet ordre d'idées, plus d’une espèce girondine de Lépidoptère mériterait de recevoir un nom de forme géographique ou variété locale. La Melitwa Athalia-Vividior remarquée par l'abbé Sorin, dans la région de Bazas, en est la preuve. Seulement, si l’on veut disserter sur la variation locale, en complète connaissance de cause, il faut pouvoir disposer d'énormes séries d'exemplaires provenant des régions les plus diverses, en vue d’une comparaison motivée. Pour réunir une documentation appropriée aux exigences nouvelles de Ia Science entomologique, il faut du temps et du matériel. Ce sera pour la faune lépidoptérologique de la Gironde le but de lavenir. Les travaux poursuivis avec PATES ardeur dans le sens que j'indique, fourniront un ample supplément d'observations et de découvertes dont un futur Catalogue établira le compte. Mais les anciens ouvrages resteront toujours la base qu'il ne faudra jamais perdre de vue et à laquelle il Sera nécessaire de toujours recourir. Il en sera pour les Catalogues successivement dressés par l’abbé Lalanne, Th. Roger, Trimoulet, Breignet et Brown, finalement par M. Gouin, ce qu'il en est pour les ouvrages de tous nos devanciers. Il faut toujours revenir à leur étude ; plus on les consulte, plus on les apprécie. Je prédis au Catalogue présenté par M. Gouin une bien longue survivance d'estime et par avance je m'associe cordia- lement à l’élogieuse considération dont il sera toujours entouré par les Entomologistes. he Rennes, décembre 1920. CHARLES OBERTHÜR. Tous LXXIV, 2 :— 18 — ‘Famizze |. — PAPILIONIDCE, Genre Papilio Latreille. | 1. Podalirius L. — Avril à juillet. TC. Partout : dunes du littoral à Soulac, Le Verdon, Talais (Gouin), Sainte-Foy (Henriot), Saint-Côdme (abbé Sorin). La chenille en juin et septembre sur Prunus spinosa, Persica vulgaris, Amydalis . communis, etc. ; La forme UxpecimziNEaTus Em., pourvue d’une petite bande supplémentaire dans la cellule des premières ailes, aurait été rencontrée à Bordeaux (Verity, ex. coll. Auguste), 1 exempl. Allées de Boutaut (Gouin). L'exemplaire de la collection Auguste a été figuré sous le n° 4.006 de la planche cpzxxxvr, dans le vol. XVI des Etudes de Lépidoptérologie comparée. 4. Machaon L. — Mai, juillet et août. C. Partout, prés et luzernières. La chenille en mai, août, septembre sur les Fœniculum officinale, Daucus carota, Rutha graveolens, Peuce-1 dantin cervaria. a) Var. BurpiGarexsis Trim. — AuraNTIACA Speyer. — Variété se distinguant du type par la couleur ochrée des ailes. Fargues, Bonnetan (Trim.), Saint-Côme (abbé Sorin), Sainte- Foy (Henriot), variété estivale. (Auriantiaca flava, strigis nigr., auqustior, abdominis vitta nigra dorsal, anqusta). b) Var. Srayrüs Hübn. — 1 ex. à Fargues-Saint-Hilaire en juin (Brascassat) ? 1 ex. à Saint-Mariens en mai (Gouin). (al. latius nigro fascialis, al post. maculis cæruleis perma- gris). | FauLLe Il. — PIERIDŒ. . Genre Aporia Hb. 38. Cratægi L.— Mai, juin. TC. Prairies, champs cultivés. La chenille sur Prunus spinosa, Cratæqus oxyacantha, et en LAON général sur beaucoup d’arbres fruitiers; elle éclot en octobre, passe l'hiver en famille et parvient à toute sa taille en avril. Genre Pieris Schrk. _ 45. Brassicæ L. — Mai, juillet; août, septembre. TC. Partout. La chenille sur le chou cultivé, elle cause parfois de grands ravages. 48. Rapæ L. — Avril, juin; août, septembre. TC. Partout. La chenille sur un grand nombre de crucifères, notamment sur Brassica napus, Topælum majus. - Var. et (ab.) Leucotera Stefan. — 1 ex. à La Sauve, 16 avril 1906 (Gouin). (al. ant. macula apicali pallidiore vel deficiente). Var. Immacuzara Ckll. — Port-Sainte-Foy, Picon (Henriot), Saint-Côme, 1 ex. d’éclosion (abbé Sorin). , Dans les Etudes de Lép. comp., vol. I, M. Oberthür signale un exemplaire hermaphrodite, côté gauche Q, côté droit &, pris pér M. l'abbé Mège, dans son jardin à Ville- neuve-de-Blaye le 12 mai 1893. 48. Manni Mayer. — Espèce à rechercher spécialement ; devant être répandue dans tout le département ; Villeneuve- de-Blaye (abbé Mège), Marsas (abbé Bernier). 49. Ergane H. G. — 1 ex. © parfaitement caractérisé à Haux dans l’Entre-deux-Mers, en mars (Brown) à rechercher. 52. Napi L. — TC. Partout. Deux générations. La chenille sur le réséda, la capucine, le navet et autres crucifères sauvages. a) Var. Napœae Esp. — (Génération estivale. TC. La che- nille sur les crucifères. 6) (Ab.) Ixreruenia Krul. — 1 ex. de Pessac en juin 1897 (Daydie) ? Peut-être aussi OcuseNHEIMERI ?? 51. Daplidice L. — AC. Terrains arides et sablonneux. Juillet, septembre. Pessac, Bruges (Trimoulet); Sainte-Foy, Picon (Henriot); Birac, Villandraut (abbé Sorin); Saillans, DER TEE Fronsac (abbé Ansonaux); Eysines, TC. sur les dunes à Soulac (Gouin). | La chenille en juin et septembre sur différentes crucifères et résédacées. a) Var. Bezrpice O. — Plus rare que le type en mars, avril. Pessac, Bruges (Trim.); Soulac (Gouin). ” (Minor. sublus obscurior). Genre Euchloë Hb. 62. Crameri Butler. — Belia Cr. — Terrains arides. AC. Mars, avril. Pessac, Fargues, Le Bouscaut (Trim.); Saint- Côme (abbé Sorin); Porchères (abbé Ansonaux); Villenave- d’Ornon (Schirber); Sainte-Foy (Henriot); Eysines, Lignan (Gouin). La chenille sur différentes crucifères. Le type du Crameri de la Gironde est remarquable par sa grandeur et les taches des ailes qui sont fortement nacrées (orne) L'Euchloë Crameri (Belia Cramer) ne peut être confondue avec la Belia Linné (Systema naturæ) qui est la Q de Euchloë Douer Pierret, d'Algérie. Il a donc fallu échanger le nom sous lequel l'Euchloë Crameri (Belia Olivier) était presque universellement connu, afin de restituer à la véritable Euchloë Belia (Douei Olivier) le nom linnéen qui lui appartient incontestablement. M. Em. Schirber a pris en septembre, à Villenave-d Ornon, un assez grand nombre de Crameri. Cest une troisième «énération. Le même fait a été observé en Poitou dans le courant de septembre 1920. Var. Esrert Kirby. — Mai, juin. Forme estivale. Mêmes localités que le type. Le nom Ausonia Hb., sert à définir la forme des montagnes (Simplonia Olim.). Ab. SurpuurEea Obthr. — Dessous des ailes inférieures d’un blanc jaunâtre. Villeneuve-de-Blaye en août (abbé Mège). Var. Acgescexs Obthr. — Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège). ROSES Ces deux exemplaires sont figurés sur la planche xxxvi des Rhopaloc. pal. de Verity : «al. Sulphurea (fig. 50). V. Albescens (fig. 51). 69. Cardamines L. — C. Partout en mars, avril, juin. La chenille sur Cardamine pralensis et rmpatiens, elle se chrysalidé pour passer l’hiver. Les sujets que l’on rencontre en juin sont d’une taille plus cer et ne se trouvent que sur les côtes (Trimoulet). Var. Imwacurara Pabst. — 3 ex. à Saint-Côme, 3 mars 1921 (abbé Sorin). Le trait discoïdal des supérieures est preque nul. Ab. QuapriPuncrATA Frischs. — 2 ex. à Saint-Côme en mars 1921 (abbé Sorin). Les quatre ailes ont un trait noir discoïdal ; sur les postérieures ce trait est plus marqué sur le revers. Sur les deux exemplaires capturés à Saint-Côme le trait noir discoïdal est plutôt un point qu'un trait, il est peu apparent. Var. Rerexacr Gouin. — Variété à ailes jaunes. { sujet © en avril 1908 capturé au Pont-de-la-Maye, propriété de Mus- sonville, par M. l'abbé Reignac (P.-V. Soc. Linn. de Bordeaux, tome LXIT). 13. Euphenoïdes Stgr. — Plusieurs exemplaires ont été pris une année (1877) dans la côte de Baurech, au-dessus de l’église, par M. labbé Lannelue, curé de Reignac-de-Blaye, une première fois en avril, puis en Juillet. M. Buffeteau a dit également l'avoir capturé une fois à Baurech, fin mai ou commencement de Juin ? à rechercher. Genre Leptidia Billb 81. Sinapis L. — TC. Avril, juin : Juillet, septembre. Partout. La chenille en juin et septembre sur les Lotus et Lathyrus vicia. - (Ab. ©) Ervsimr Bork. — Avec le type mais plus rare. Juillet, Fargues (Breignet). Var. Diniensis Bdv. — Rare. Juillet : Fargues, La Brède (Breignet). (al. omn. subtus albids). Var. UmBrarica Trim.— Avril, dans les bois de Pessac (Trim.). Variété caractérisée par les ailes ant. blanc jaune en dessous. Genre Colias Leach. 98. Hyale L. — AC. Coteaux calcaires, prairies arides. Mai à septembre. Partie Est de la Gironde (Trim.); Fargues, Baurech, Saint-Mariens (Breignet) ; Gajac (abbé Sorin):; Sainte-Foy (Henriot); Soulac (Gouin). Ab. Un Verity. — La macule de l’espace apical et mar- ginal des ailes supérieures est quelquefois entièrement noire. l'ex. Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); 1 ex. Saint-André-de- Cubzac 1920 (abbé Sorin). (Marq. nigro imimaculato). Ab. intermédiaire entre Sreversomnes et la forme normale: les taches jaunes submarginales se confondent en une bande qui sépare l’espace noir apical-marginal en deux taches bien distinctes. 1 ex. © à Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège). Et. de Lép. comp., vol. HE. | | 113. Edusa F.— TC. Partout de juin à septembre. La chenille en mai et septembre sur plusieurs espèces de trèfles et de luzernes. | Ab. @ Hericixa Obth. — 1 ex. de Pessac (Daydie). C'est cette variété que M. Daydie décrit dans les P.-V. de la Soc. Linn. de Bordeaux en 1907. (Flavescens transitus ad helicem). Ab. © Heuce Hb. — Avec le type AC. (© alba). Lex. ot capturé à Sainte-Foy le 26-7-911 par M. Henriot n’a que 31 millimètres d'envergure. Peut-être var. Pyrenaïca Gr. ? {Duplo minor; vir nominanda). Var. PyrexaicA Gr. — À individus pris à Saint-Côme le 14 juillet 1921 (Rondou-Gouin). | Ce ER Un exemplaire G° dont les ailes en-dessous sont ardoisées, 21 septembre 1919 à Villenave-d'Ornon (Schirber). Un exemplaire © entièrement albinisanle et semblant déco- lorée dans toutes les parties de ses ailes, 15 septembre 1920 à Villenave-d'Ornon (Schirber). 114. Myrmidone Esp. — 1 ex. © à Haux dans les coteaux de l’'Entre-deux-Mers, le 14 mars 1880, la © dans un Jardin de Caudéran dans le courant de l'été (Brown); 1@ à Baurech en mai (Brascassat). La détermination de celte espèce est très douteuse. Genre Gonepteryx Leach. 124. Rhamni L. — TC. Partout. Toute l’année. Hiverne. La chenille sur les Rhamnus. 125. Cleopatra L. — Juillet, août. Hiverne et reparait au printemps suivant; Fargues, Baurech, Le Taillan, Saint- Augustin (Trim.); Saillans, Fronsac (abbé Ansonaux). RR. dans le Bazadais (abbé Sorin), AR. à Sainte-Foy (Henriot), Villenave-d'Ornon, AC. le of, R. la ® (Schirber). Bordeaux boulevard (Gouin). 1 ex. $ a été capturé à Baurech par M. Fourneix. La chenille sur Rhamnus alaternus, catharticum et franqula. Fame II. — NYMPHALID(CE. Genre Apatura Fab. 132. ia Schiff. — Lieux plantés de peupliers et de saules en Juillet et août. AR. Se pose quelquefois à terre, sur Îles matières stercoraires, mais vole le plus souvent au sommet des hautes branches. Marais de Boutaut, Bègles, Villandraut (Trim.); Sauros, Gajac, Saint-Côme (abbé Sorin); Porchères (abbé Ansonaux); Sainte-Foy (Henriot) ; Roque-de-Thau (abbé Mège). La chenille en mai et juillet sur Populus, Salix, alnus. RARE A Var. CLvyrie Sch. — Avec le type et parfois plus commun. Fond des ailes jaune. J En 1889, il a été capturé un cf‘ dont la bande médiane au lieu d'être fauve est complètement blanche en-dessus et en- dessous (/lia L.). : | Ab. oc‘ Laur4 Lép: Saint-Farg. — 1 ex. à Sauros, le 20 juin 1921 (abbé Sorin). La description de cette ab. se trouve dans le tome IT des Etudes de Lépidoptérologie comparée, p. 185. Genre Limenitis F. 135. Camilla Schiff. — Mai à août. Endroits boisés : Gazinet, Fargues, Céstas, Saint-Mariens, etc. La chenille sur Lonicera en avril et juin. Se trouve aussi dans les jardins sur Symphoricarpus racemosa (Henriot). 138. Sibilla L. — AC. dans certaines localités, sur les ronces et chèvrefeuilles en fleurs en juin et Juillet : Cestas, La Brède, Gradignan, Sadirac, Fargues; Sauros (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu); Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille sur le chèvrefeuille des bois en mai. Genre Pyrameis Hb. 152. Atalanta L. — CC. Partout pendant la belle saison, mais surtout dans les vergers autour des fruits gâtés. La chenille toute l’année mais principalement en juin et août sur Urlica urens et paretaria, vit solitaire dans une feuille repliée. Quelques exemplaires avec un point blanc dans le tiers externe de la bande rouge des ailes antérieures : Lesparre, Bouillac (Gouin). | 153. Cardui L. — CC. Partout, plusieurs générations. Vole. surtout à la tombée du jour. La chenille de mai à août sur les chardons, orties, mauves. M. Brascassat en a recueilli plusieurs sur le myosotis, les sujets qui en sont éclos sont de très petite taille. Une belle variété prise par M. Brown à La Roque-de-Thau NOR en Juin 1879, est figurée dans les Actes de la Société Lin- néenne de Bordeaux, tome LV, pl. 1v, v, fig. 1. Elle diffère du type en dessus, par l'absence des points blancs contigus à la côte et de la bande de chevrons noirs qui divisent l’espace fauve aux ailes supérieures, en même temps que leur base est à peine lavée de verdâtre. Les ailes inférieures diffèrent en ce que les ombres brunes de la base et du disque sont à peine marquées de sorte que la couleur fauve domine presque exclusivement. En dessous les dessins sont plus confus, les ailes supérieures ont les deux premiers tiers fauve clair et le deuxième tiers blanchâtre : elles sont en outre à peine ombrées de noir. Aux inférieures les ocelles y sont à peine marquées, et la couleur brune qui domine dans le type fait complètement défaut dans la variété. Genre Vanessa F. 156. Io L.— AR. certaines années, TC. certaines autres. Mai et juin; août et septembre : Baurech, Fargues, Cam- blannes, Le Taillan (Breignet}; Porchères (abbé no Sainte-Foy (Henriot); Eysines (Gouin). La chenille vit en société sur les orties. Ab. loïnes O. — 1 ex. capturé à Saint-Emilion en août 1897 (Brascassat). Ne diffère du type que par sa petite taille. 157. Urticæ L. — AR. mais presque partout. Caudéran, Fargues (Brown); RR. autour de Sainte-Foy (Henriot); Mon- gauzy (abbé Dubordieu); TC. en 1918 à Porchères (abbé Ansonaux) ; Soulac (Gouin). | La chenille vit en société sur Urtica dioïca et Urens. 158. Polychloros L. — CC. Partout en juin et juillet, surtout aux endroits plantés d’ormes. Hiverne, elle vole même en hiver par les belles journées jusqu’en avril. La chenille vit en société, nombreuse sur l’orme et le peuplier. 162. Antiopa L. — AC. Hiverne et reparaît en mars. Prairies humides, lieux plantés de saules, oseraies, etc. Bruges, Pessac, Marais de Boutaut, Le Moron, Villenave- d'Ornon, etc. : La chenille par groupes sur le saule, le peuplier, le bou- leau en mai et Juin. Ab. Hyciæa. Cette variété a été prise autrefois dans la Gironde en assez grand nombre par feu Auguste (Obth. Etudes de Lép. comp., fase. I). Marg. luteo latissimo mae luteis costal. et macul cœrul, antemarg., nullis). | M. Schirber a obtenu d'éclosion deux sujets mesurant seulement 50 millimètres d'envergure, provenant de chenilles ayant souffert. Genre Polygonia Hb. 166. C. Album L. — CC. Partout de mars à septembre. Espèce très variable par la taille et surtout par la coloration plus claire ou plus foncée du dessous. Trimoulet dans son catalogue cite une ab. © teinte pâle, taches noires très petites, et la tache blanche comme un Î est très courte. La chenille en mai et août sur Ribes rubum, Urtica urens, Ulmus campestris. Genre Melitœa Fabr. 175. Aurinia Rott. — AC. dans les bois et landes : avril, mai; Juillet et août (deux générations). Dans les autres régions de la France, elle ne présente qu'une seule génération printanière (Ch. Oberthür). La chenille vit en société sur la scabieuse, le plantain, vit aussi sur le chèvrefeuille (Daydie). Var. Provincrauts Bdv. — Vole en même temps et mêmes localités que le type. Fargues, Camarsac, Saint-Mariens, etc. 177. Cinxia L. — CC. Partout. Prairies sèches et bois. Mai à juillet. Chenille en mars, avril et Juillet sur le plan- tain lancéolé, la centaurée et quelques autres plantes. DE 180. Phœbe Knoch. — C. Partout. Mai à juillet. Prairies arides, coteaux, bois. La chenille mars et Juin sur Centaurea jacea, Scabhiosa arvensis. Espèce sujette à de nombreuses variations. Une ab. ©‘ très claire prise à Casseuil au printemps de 1883, une © entre Fronsac et Saillans en mai 1886 (Brown) (Actes Soc. Linn. de Bordeaux, tome LV, pl. 1v, fig. 2). 185. Didyma O0. — TC. dans tout le département en mai, juin, juillet, septembre, dans les prairies, bois, terrains calcaires. La chenille vit en avril et juin sur Artemisia vulgaris, Linaria vulgaris, Plantago lanceolalta, etc. Espèce sujette à de nombreuses variations. Var. AzpiNa Stgr. — 2 ex. à Villandraut en mai 1921 (abbé Sorin). (o' non dishinctus © al. ant. viresc. post rufis; vix nom.). Var. Merinionaus Sigr. — Pessac (Daydie); La Sauve, Gabarret (Gouin). (Oo late nigro limbata|] & saturat fulvus, ® alis grisese. vel viridesc : var. transiens). Var. Mouunsu ® Trimoulet. — Variété prise à Pessac en mai par Trimoulet; décrite dans son catalogue de 1858, p. 17. Var. Occinexrauis Stgr. — 1 ex. @° de Cadaujac en août (Gouin). _ (Set © dilutior fulv.; var. trans.). 191. Athalia Rott. — CC. Partout. Mai, juillet. Bois et prairies. : La chenille avril et mai P/antago lanceolata, major, Vale- riana officinalis. Espèce comme les précédentes sujette à de nombreuses variations. Ab. Navarina Selys. — Forme mélanienne dont les ailes inférieures surtout sont presque entièrement envahies par le noir. Pessac 17 mai, Léognan 15 mai, Le Bouscaut 31 mai (Brascassat); Pessac en août (Daydie). SAND) ME Var. Vivinior Obth. — Diffère du type par l'éclat et la vivacité de la couleur fauve du fond des ailes. TC. à Sauros, Bazadais où elle paraît localisée (abbé Sorin), Picon (Henriot). . M. Breignet capture en 1889 à La Brède une remarquable aberration mentionnée par aucun auteur (Le Zoologiste, 1889). 193. Parthenie Borkh. — CC. Partout. Mai, juin; août, septembre. Prairies, bois, champs arides, etc. La chenille en juin sur P{antogo lanceolata et major. Var. Jorpisi Rühl. — 1 ex. le 28 avril 1921, Le Bouscaut (Schirber). Voir l'ouvrage de Seitz, page 233, au sujet de cette variété. 195. Dictynna Ep. — KR. Mai, juin, août. Deux généra- tions : La Brède, sur la bordure d’un bois; Villandraut, dans les marécages; Villenave-d'Ornon, C. mais localisé prairies marécageuses (Schirber) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Roaiïllan (abbé Dubordieu). La chenille vit en mai sur Veronica agreslis. Genre Argynnis Fabr. 204. Selene Schiff. — AC. Clairières des bois. Avril, mai, août : Gradignan, Le Bouscaut (Trimoulet); La Brède, Lan- goiran, Saint-Mariens (Breignet); Sauros (abbé Sorin) ; Mazè- res (abbé Dubordieu) ; Picon (Henriot); Eysines TC. (Gouin). La chenille en avril, juillet et août sur Vio/a canina et montana. Très difficile à découvrir selon certains auteurs. 208. Euphrosine Linné. — La collection Auguste conte- nait 3 ex. © aberrants par confluence des taches noires des ailes supérieures en-dessus, indiqués comme provenant de la Gironde; ces trois spécimens sont maintenant dans la collec- tion Oberthür. Espèce intéressante à retrouver. 218. Dia L. CC. Partout. Coteaux arides, prairies, bois. Avril, mai; juillet et août. La chenille en juin et septembre sur les Vo/a. MONA 225. Lathonia L. — CC. Partout. Mars, avril; juin à septembre. Les sujets de la seconde génération sont plus grands et plus foncés que ceux de la première. La chenille en mai et août sur les Vro/a, Borrago. Ab. Varpensis Esp. — 1 ex. provenant de Bordeaux se trouve dans la collection Oberthür. (mac. argent. confluentibus). Ab. EreBina Obth. — 1 ex. de La Teste-de-Buch (ancienne collection Auguste). Exemplaire mélanien (Obth., Etud. Lép. comp., fasc. IT, page 213). 230. Aglaja L. — KR. Juillet. Prairies, semis de pins. Vole sur les ronces et les chardons en fleurs : Gradignan, Toctoucau (Trimoulet) ; Cormères (abbé Sorin). . La chenille en juin sur les Viola tricolor et canina. Ab. Cuarcorra Hw. — 1 ex. pris à Cestas (Trimoulet). 232. Adippe L. — AC. dans certaines localités sur les ronces en fleurs à la lisière des bois. Juin et juillet : Cestas, La Brède, Saint-Mariens (Breignet); Gazinet (Gouin); Saint- Côme, Cormères (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu); _Salaunes (Henriot). La chemile, fin mai et commencement de juin sur Viola tricolor et canina. Ab. Creonoxa O. — AR. Vole avec le type (Trimoulet); Cestas (Breignet) ; Porchères (abbé Ansonaux) : Lacanau-Océan (Henriot). (Subt. punct. panc. |nullis|, argenteis). 937. Paphia L.— AC. dans beaucoup de localités. Bois et clairières sur les ronces en fleurs, de mai à juillet : Gradi- gnan, Le Bouscaut, La Teste (Trimoulet); Saint-Médard-en- Jalles, Cestas, Cazeaux, Saint-Mariens (Breignet) ; Picon (Henriot); Porchères (abbé Ansonaux). La chenille en mai sur Viola canina et aussi d’après certains auteurs sur Rubus tidœus. 240. Pandora Schiff. — AR. Juillet et août. Lisières des bois de pins sur les ronces en fleurs, chardons et autres carduacées : Saint-André-de-Cubzac, Bazas, Bègles (Trimou- let); Caudéran (Brascassat); Côtes de Saint-Mariens (abbé Ansonaux); Villenave-d'Ornon, en juin (Schirber); Pointe-de- Grave (Gouin). Deux exemplaires défraichis à Soulac le 10 septembre 1920, autour de la basilique. La chenille en juin sur les Viola. Genre Melanargia Meig. 246. Galathea L. — TC. partout en juin et juillet. Champs et prairies. La chenille avril et mai sur les crucifères. Ab. Nicouert Culot. — Diffère du type en ce que la bande noire marginale du bord des ailes inférieures est complète- ment dépourvue de taches blanches. Un exemplaire à Eysines le # juillet 1919 (Gouin). Ab. GaLene O. — 1 ex. à Marsas en juin 1919 (abbé Bere nier). (absque ocellis). Var: Visparni Obthr. — 1 ex. capturé à Saint-Côme le 7 juin 1921 par M. l'abbé Sorin. L'aberr. © LeucomeLas Esp. existe dans Do de Royan (Obth.). Genre Satyrus Westw. 340. Circe Fab. — AR. Bois, coteaux rocailleux. Juillet et août : Pessac (Trimoulet) ; Fargues, Baurech. La Tresne (Breignet) ; Porchères (abbé Ansonaux) ; le Bazadais (abbé Sorin); région de Sainte-Foy (Henriot); Daignac (Gouin). La chenille en mai et juin sur les graminées. 341. Hermione L. — Coteaux arides, clairières, chatai- gneraies, bois de chênes. Juin à juillet : Bordeaux, Floirac, La Tresne, Fargues (Trimoulet); Baurech (Breignet); Sainte- Foy (Henriot); Porchères (abbé Ansonaux); bois de pins du Bazadais où il est commun (abbé Sorin). La chenille en mai sur Anthorantum adoratum, Lolium perenne, elle se cache le jour sous les pierres, très facile à AIO NS prendre le soir à la lanterne le long des tiges. Se chrysalide en terre. 342. Alcyone Schiff. — R. Quelques exemplaires à Sainte- Foy-la-Grande où il vole en compagnie d’Hermione et de Circe (Jarlan). Deux sujets G à Gabarret fin août (Gouin). Repris en juin 1921 plusieurs exemplaires (Gouin). 343. Briseis L. — AR. Coteaux arides. Août et commen- cement de septembre : Fargues, Bonnetan (Trimoulet); Dai- gnac (Gouin). 352. Semele L. — C. dans certaines localités en juillet et août. Bois de pins, se pose contre les arbres : Pessac, Saint-Médard-en-Jalles (Trimoulet); Gazinet, Cestas, Facture, Lugos (Breignet). R. aux environs de Sainte-Foy (Henriot). C. à Soulac (Gouin). 353. Arethusa Esp. — Terrains calcaires de l’arrondisse- ment subsidiaire de la Gironde à Royan (Trimoulet). C. à Saint-Laurent-d'Arce (Schirber). | Var. Dexrara Stgr. — Peu rare mais localisé : Gazinet, Saint-Mariens, Le Haillan, Saint-Médard-en-Jalles, etc. 310. Statilinus Hufn. — C. Bois de pins, dunes du littoral : Gazinet, Gujan, Cazeaux, La Teste, Toctoucau (Tri- moulet): Lacanau-Océan (Henriot); le Bazadais (abbé Sorin) ; Soulac (Gouin). : Les exemplaires du bord de [a mer sont plus petits et plus riches en couleurs. Semble être spéciale à la partie landaise et au littoral (Henriot). La chenille en juin sur les brômes des bois, elle est assez facile à trouver de suite. 381. Dryas Sc. — C. en Juillet, dans les bois de pins, région landaise du département : Léognan, Budos, Cestas, Gazinet, Saint-Mariens, une ® à la Grivoye près Picon (Hen- riot). G. à Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille sur l’avoine élevée en Juin, est facile à se procurer la nuit à la lanterne. Genre Pararge Hbn. 385. Œgeria L. — Meone Esp. — Plusieurs générations. TC. Partout. Taches des ailes d'un jaune vif très chaud. La variété EcErines Stgr. forme septentrionale dont les taches sont jaune d'ivoire et non fauves n'existe pas en Gironde. On l’a prise longtemps pour le type de l'espèce et le vrai type était alors appelé V. Meoxe (Obth. Ertud. Lépidopt. comp., fase, 1, p. 372). M. Oberthür a figuré dans ses Etudes d'Entomologie, fase. XV, pl. n, une ab. albine prise à Saint-André-de-Cubzac par M. l'abbé Mège. Le fond des ailes est devenu d'un blond pâle, alors que les taches Jaunes sont restéés normales. 390. Megœæra L. — C. Partout. Dans les endroits secs. Mars, mai, juin, Juillet. La chenille en avril sur les graminées. 392, Mœra L. — AR. localisé. Mai et août. Dans les gorges des coteaux : Bassens, Fargues (Trimoulet); Saint- Côme (abbé Sorin); Mazères, Roaillan (abbé Dubordieu): Picon (Henriot) ; Gabarret (Gouin). La chenille en avril et juin sur les graminées. Espèce très variable pour l’ocellation. Var. AnrasrA Hb. — KR. Bijoux près Bazas, Sainte-Foy-la- Grande (Brown); Pessac, Villeneuve-de-Blaye (Brascassat) ; AC. à Saint-Côme (abbé Sorin). { 394. Achine Sc. — Dejanira L. — Cette belle espèce signalée au Catalogue Roger, page 227, comme ayant été capturée sur da rive droite de la Dordogne, n’avait pas été retrouvée depuis. Cette année, le 13 juin 1921, M. l'abbé Sorin en captura deux exemplaires 6° à Sauros, commune de Saint-Côme. _ Genre Aphantopus Waller. 401. Hyperanthus L. — C. Mai à août. Région landaise du département sur les ronces en fleurs : La Brède, Léognan, Gradignan, Le Bouscaut (Trimoulet) ; Saint-Côme (abbé Sorin). Assez variable pour les ocelles du dessous des supé- rieures. : La chenille avril, mai sur Poa annua. Genre Epinephele Hb. 402, Janira L. — TC. Partout sur les ronces en fleurs. Trimoulet cite quelques cas d’albinisme, il cite également une ab. G° qui a sur le milieu des ailes supérieures une tache triangulaire blanche à la place du point noir, et sur les ailes inférieures des marbrures blanches. Cette belle ab. lui venait de M. Joly de Castillon. M. Oberthür cite également un cas d’albinisme d’une Q trouvée près de Bordeaux par M. l'abbé Mège et qu'il nomme Griseo aurea (Etud. de Lép. comp., fase. HE, p. 385). Un cas d’albinisme des ailes inférieures de Pessac 21 juin 1902 (Daydie). Un cas d’albinisme d'une © dont les deux ailes droiles, en dessus et en dessous, sont presque entièrement blanches excepté sur les bords (Brascassat). Un cas d’albinisme de l'aile droite inférieure dessus et dessous : La Sauve (Gouin). Var. HispuzLa H. — Se rencontre avec le type mais moins commun. Ceslas, Gazinet, Caudéran (Breignet): Villeneuve- de-Blaye (abbé Mège); Macau, La Sauve, Soulac (Gouin); Villenave-d'Ornon (Schirber). ._ Le nom de Janina L. est celui de Ia forme- européenne boréale et centrale, celui de Jurtina le nom de la forme algérienne. 422. Tithonus L. — C. Partout sur les ronces, dans les bois. Juin, juillet, août. La chenille en mai sur Poa annua. Deux exemplaires G° albinisant de Saint-Laurent-d’Arce 16 août 1920 (Schirber). Var. Pace marGINaTa Obth. — Bord des quatre ailes et la Tome LXXIV. ; 3 LE NES base des inférieures sont d’une couleur blond pâle au lieu d’être blond noir. Un exemplaire Q® à Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège). Var. Lucexs Obth. — La bordure noire s'étend vers l’intérieur des ailes au delà de la lache ocellée subapicale, et l'aile inférieure est presque entièrement d’un brun uni. Un exemplaire @ à Gauriac près Blaye, 2 août 1885 (abhé Mège) (Etud. Lép. comp., fase. HI, p. 389-390). Genre Gœnonympha Hb. 425. Œdipus F.— AC. dans les bois de pins en juin et juillet : Saint-Médard, Gradignan, Le Bouscaut (Trimoulet); Saint-Mariens, Lugos, Gazinet, Saucats (Gouin). La chenille sur Poa, Carex, Iris pseudoacorus, s'élève aussi très bien avec Brachypodium sylvaticum et Festuca duriuscula. Var. Mimis Rülh. — Plusieurs sujets à Saint-Selve en juin et Juillet (Schirber). Espèce très sujette aux variations par le nombre des ocelles. 433. Arcania L. — TC. Mai-août. Partout. Bois, taillis, les côtes, bords des chemins. La chenille d’après Duponchel sur Melica ciliata. M. l'abbé Sorin a trouvé à Saint-CUôme deux exemplaires d’une variété dont l’ocelle apical du dessous des ailes supé- rieures est suivi d’une seconde tache ocellée contiguë à la première. 440. Pamphilus L. —— TC. Partout, toute la belle saison. Un exemplaire albinisant en août à Carignan (Schirber). Var. BirupizLatTA Wheeler. — Bipupillé en-dessus et en- dessous. Chaque ocelle complètement noir en-dessus est, en- dessous, pupillé de blanc. Un exemplaire à Blanquefort, un à Eysines (Gouin). Var. Lyrcrus Esp. AR. Le Haillan en août (Pannessac); Gazinet (Breignet); Gans (abbé Sorin); Lignan (Gouin). (subt. multo pallidior, ochraceo flavescens). Pos Due V. — ERYCINIDŒÆ. Genre Nemeobius Stph. 451. Lucina L. — AC. mais localisé. Avril, juillet, dans les bois, clairières humides, sur les ronces. Le Bouscaut (Trim., Schirber); Cestas, La Brède, Cadaujac (Breignet); Gazinet (Gouin). Var. A. — La base antimarginale des quatre ailes, en- dessus et en-dessous, au lieu d’être fauve et maculée de points noirs est entièrement blanche, à peine teintée de jaune, sans aucune autre maculature. Deux sujels ® à Cadaujac en 1885 (Ann. Soc. Linn. Bordeaux, tome LV, 1900). Fame VI. — LYCENID(ŒÆ. Genre Thecla F. 461. W. Album Knok. — Juin, juillet. Promenades plantées d’ormes, sur les fleurs de hiebles, etc. : Fargues, Bruges, Sadirac (Breignet) ; Saint-Côme, Sauros (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu); Sainte-Foy, Eynesse (Henriot); . Blanquefort (Gouin). La chenille en avril et mai sur Ulmus campestris. 464. Hicis Esp. — TC. Bois et taillis en juillet et août. La chenille en mai sur le chêne. Ab. Cerrt Hb. — Deux exemplaires © en septembre à Cestas (Breignet). (al. ant. macula magna fulva). 464b, Esculi Hb. — Signalée en juin et juillet de partout, notamment à Pessac, Bouliac par Trimoulet. Est-ce bien Esculi ? > Le catalogue de 1901 de Staudinger et Rebel donne Esculr comme variété d'{licès. M. Oberthür dans les Etudes de Lép. comp., tome IV, en fait une espèce distincte. ASE 465. Acaciæ L. — TR. Trimoulet cite cette espèce comme l'ayant prise une seule fois sur la route du Bouscaut sur une haie de prunelier. à Espèce à rechercher. 466. Pruni L. — TR. Roger l'indique comme ayant été capturée deux fois dans la commune de Birac. Espèce à rechercher. Genre Callophrys Billb. 476. Rubi L. — Avril, mai, juin. Vole sur les genêts, lisières des bois, taillis, ele. : Pessac, Mérignac (Trimoulet) ; La Brède, Cabanac, Cestas (Breignet); Mazères (abbé Dubor- dieu); Soulac (Gouin). La chenille vit sur Rubus fruticosus ct cæsius, Genista tinc- toria el une foule d’autres plantes suivant les lieux. Ab. Iuuacurara Fuchs. — Deux exempl. à Soulac (Gouin). (Subtus immaculata). Genre Zephyrus Dalm. + 482. Quercus L. — AR. Juin, juillet. Dans les taillis de chènes : Baurech, Pessac, La Brède (Breignet) ; Cormières (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu); Picon, Sainte-Foy (Henriot) ; Le Bouscaut (Schirber). La chenille en mai, Juin sur Quercus robur et pedunculosu. 492. Betulæ® L. — R. Juillet, août : Floirac, Bouliac, Fargues (Trim.). La chenille en juin sur Prunus spinosa. Genre Chrysophanus Hb. 500. Virgaurcæ L. — Cette espèce subalpine aurait été prise plusieurs fois dans la Gironde. Un exemplaire à Bègles en Juillet 1881 (abbé Mourreau); deux exemplaires © aux environs de Sainte-Foy-la Grande (Jarlan); Bègles, Musson- ville, fin juillet (Brascassat). Espèce douteuse. sr le Lie a Ph ssra on | 510. Hippothocæ L.— Forme printanière. Rurizus Hormuz. — Localisé mais AC. dans certaines localités et prairies marécageuses. Marais de Boutaut, Bruges, Bègles, Le Taillan (Breignet); Saint-Côme (abbé Sorin); Porchères, en bas de la carretière (abbé Ansonäux); Villenave-d'Ornon TC. (Schirber). Ab. Raprara Obthr. — Deux exemplaires ©‘ très beaux à Villenave-d'Ornon les 10 et 19 août 1920 (Schirber). 511. Alciphron Rott. Var. Gorpius Esp. — AC. dans certaines localités en juin et juillet où il vole sur le serpolet : Pessac, La Teste (Trim.); La Brède, Cestas, Lugos, Gazinet (Breignet); le Bazadais (abbé Sorin); Eysines (Gouin). à La chenille en mai sur Rumex acetosa. Les Gordius de la Gironde se distinguent par un reflet violacé très brillant chez le Œ. 512. Phlœas L. — TC. toute l’année, sur les routes, prairies, Jardins, etc. La chenille toute la belle saison sur les Rumer. Var. Ergus F. — Génération estivale. Juillet avec le type. (supra multor obscurior, al. post pleremque caudula parva). Var. MeraxoPrazæas Villus. — Forme mélanique d’Eleus spéciale aux landes en avril /Trimoulet). Ab. CæœrurceopuncraraA Fuchs. — Forme se trouvant dans les deux générations. Se distingue par une ligne plus ou moins complète de points bleus aux ailes inférieures : Eysines, Saint-Mariens (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). 523. Dorilis Hufn. — CC. de mai à août. Deux généra- tions. La chenille en juin et septembre sur Genista scoparia. Var. Purpureo-puxcraTA Wheeler. — Saint-Côme AC. (abbé Sorin). Œ ® (als inf. supra punctis minutis cœrulescentibus). Genre Lampides Hb. 929. Bœæticus L. — AC. Prairies, coteaux, jardins, juillet et août: Bègles (Trimoulet); Caudéran (Brown); Fargues LAPS ONE (Breignet); Arcachon, Soulac (Gouin) ; Carignan, Villenave- d'Ornon (Schirber); Marsas (abbé Bernier). La chenille en mai et juin sur Lupinus mutahiis, Colutcæ arborescens et Genista (Trimoulet). 530. Telicanus Hbst. — R. Bourg, Cenon (Roger); La Teste (Trimoulet); Saint-Emilion (Brascassat). La chenille sur Genista tinctoria (Trimoulet), Lythrum Al salicaria, Calluna vulgaris, etc. Genre Lycœna Fab. 510. Argiades Pall. — Amyntas F.; Tiresias Esp. — Mai à juillet. Prairies, coteaux, landes. AC. un peu partout. La chenille sur Rhamnus fraqula, catharticus ; Hedysarum onobrychis (Trimoulet). G. vern. Polysperchon Bergt. — Caractérisée par sa petite taille, d’un bleu plus clair, avec bordure noire des ailes plus fines : Cadaujac, Saint-Mariens, Cabanac, Sainte-Foy. 540b. Coretas Ochs. — Diffère d’Argiades par l'absence des taches rousses et des macules argentées du dessous des ailes inférieures (Obth. Etud. de Lép. comp., fase. IV). Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Cabanae, Fargues (Gouin) ; Floirac, Bouliac (Trimoulet). : 543. Œgon Dv. — (4rqus L. du catalogue de Staudinger). Deux générations, mai, Juin; Juillet, septembre. Dunes du littoral, bois secs, landes : Pessac, Mérignac, Facture (Fri- \moulet); Le Verdon, Soulac (Gouin). La chenille vit sur Genista tinctoria, Sarathramnus scopa- rius, Melilotus officinalis, etc. Elle est d’un beau vert foncé avec la dorsale noire, la stigmatale blanche bordée des deux côtés d’une bande noire. 544. Armoricana Obth. — Landes, dunes du littoral. Juin et août : Arlac, Gazinet, Soulac (Gouin); Lacanau-Océan (Henriot). On doit trouver en Gironde Lycæna Ligarica, Obth. qui est probablement confondue avec OEgon et Armoricana. PVR ST) PRET) VE DT HAT ue ARGYROGNOMON est une forme © bleuâtre d’armoricana ou de Ligarica. C'est un nom à supprimer, la figure donnée par Bergstrasse étant méconnaissable quant à l'attribution spéci- fique à en faire exactement (Obthr.). ; 573. Baton Bergst. — Hylas F. — AR. Mai, juillet et août. Landes, prairies humides : Bouliac, Floirac (Trimoulet) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Montagne, Eysines (Gouin). La chenille sur différentes espèces de trèfle. . b89. Astrarche Bergst. — Agestis Schiff. — AC. Luzer- nes en fleurs, prés secs des côtes. Partout avril, juin; juillet, septembre : Cestas, Pezeu, La Brède, Gazinet, Langoiran (Breignet); Soulac (Gouin). La chenille sur le trèfle. 604. Icarus Rott. — Alexis F. — TC. Partout. Mai, juin ; août, septembre. Deux générations. Prairies, luzernes, lieux herbus. La © varie beaucoup et les teintes varient depuis le brun noir Jusqu'au bleu fortement violacé. M. Brown signale une © entièrement bleue, elle a été trouvée une demi-douzaine de fois, notamment à Blaye (Brown). Peut-être variété Cœrulea Fusch. Var. lcarnus Seriba. — Mêmes endroits que le type est aussi commun. | (al. ant. subt. punctis bas nullis). 613 Bellargus Rott. — Adonis Sv. — Mai à septembre CC. mais localisé. Coteaux calcaires, lieux secs, bois, etc. Baurech, Fargues, Saint-Mariens, Le Taillan, Saint-Laurent- d'Arce, etc., ete. Quelques sujets dans une luzernière au bord de l'Océan à l’Amélie, près Soulac (Gouin); Budos (Brown); Villandraut, le Bazadais (abbé Sorin); environs de Sainte-Foy, Picon (Henriot). Cette espèce que lon allait toujours prendre sur les coteaux est donc répandue un peu partout en plus ou moins grande abondance. Ab. Cæcesris Obth. — Forme spéciale de lab. Ceronus Esp. remarquable par le brillant de la couleur bleue qui atteint souvent celui de l’'Adonis (Bull. Soc. Ent. de France, 1908). Mèmes endroits que le type. M. Oberthür ne croit pas que Ceronus se trouve en Gironde. | Ab. Cinnives Stgr. — Signalée par Trimoulet V. A. (Catal. Lepid. de la Gironde, 1858). Cette variété diffère par la sup- pression aux ailes inférieures en-dessous des points ocellés, à l'exception de celui du centre et de la bande marginale fauve (Trim.). | Ab. Raprara Obth. — Un très beau sujet © pris à Ville- neuve-de-Blaye (abbé Mège). Une Q à Floirac (Gaschet) (Bul. Soc. Ent. de France, 1877), ne correspond pas comme description à la figure donnée par M. Oberthür dans les Etud. de Lép. comp., fase. IIF, pl. xx. Ce serait donc/une- autre forme sous le même nom. 614. Coridon Poda. — Localisé aux endroits arides, coteaux rocailleux. Juillet à septembre : AC. où il se ren- contre : Fargues, Saint-Mariens, Le Taillan, Floirac. R. aux environs de Sainte-Foy où M, Henriot ne le signale que de deux endroits. | Ab. © Syxerapra Kef. — Mèmes localités que le type en septembre (Trimoulet); côtes de Peymignot (Henriot). Saint- Laurent-d’Arce. = Var. Raniosa Gaschet. — Un exemplaire de Saint-Georges- de-Didonne. Var. LucrerrA Gaschet. — Un exemplaire de Saint-Georges- de-Didonne. Ces deux exemplaires sont décrits dans le Bull. Soc. Ent. de France, 1877, p. Lxur. 635. Minimus Fuesil. — AR. Cette espèce signalée par Roger a été. capturée au Taillan le 16 septembre 1891 par M. Lawson fils. Il n’est pas très rare dans la région de Saint- Côme (abbé Sorin). Pas très rare non plus à Picon en avril et mai (Henriot). - 637. Semiargus Rott. — AC. de mai à août, surtout dans les prairies, recherchant surtout les fleurs de Lotus cornicu- latus : Fargues, Baurech, La Brède, Pessac, Langoiran, Cestas, Sainte-Foy, Picon, etc., etc. La chenille sur Me/ilotus officinalis, Astragalus glycyphyllus et Anthyllis vulneraria. 638. Cyllarus Rott. — AR. et localisé. Mai et juin. Signalé par Roger, omis par Trimoulet : Bijoux commune de Birac, Sainte-Foy, Saint-Sulpice-de-Guillezagues (Brown) : Saint-Mariens (abbé Mège); CC. à Haux (Jarlan); Picon les barbereaux où il est AC. (Henriot); Gans (abbé Sorin); La Sauve TC. (Gouin). Var. @ Puxcrara Gouin. — Diffère du type par la présence de points noirs le long du bord externe des ailes postérieures du dessus. Un exemplaire à La Sauve le {er juin 1903 (Gouin), un exemplaire à Picon Le # mai 1920 (Henriot). falis posticis, supra, quatuor punctis, nigris notatis). Var. OEruGnosa Stgr. — Doit se trouver certainement avec le type. (al. post. subt. fere tot, virescent.). 644. Alcon F. — AR. Juillet et août. Dans les landes : Saint-Médard (Trimoulet); Gazinet, Cazeaux, Cestas (Brown); Mazères (abbé Dubordieu, Gouin). Le type de la Gironde est très grand surtout la Q. La chenille en juin sur Genfiana pneunonanthe. MM. Oberthür et Harold Powel ont publié dans les Etud. de Lép. comp., fase. XIV et fasc. XVI des notes très curieuses sur la symbiose des chenilles avec Les fourmis. _ 646 Arion L. — AC. Juin et juillet. Coteaux arides, : prairies sèches et ensoleillées où ils butinent sur les Thymnus serpillum. Fargues, La Tresne (Trinoulet); Baurech (Brei- gnet); AR. à Saint-Côme (abbé Sorin): environs de Sainte- Foy, Picon (Henriot); TC. à Eysinés et Gabarret, Entre-deux- Mers (Gouin). Espèce très variable. Ab. Uxicocor Horm. — Certains œ sont dépourvus de Picon (Henriot). La chenille sur Thymnus serpillum et Origanum vulgare en, points noirs aux ailes supérieures : Gabarret (Gironde) (Gouin); mai, puis en symbiose avec les fourmis. Genre Cyaniris Dalm. 650. Argiolus L.— C. dans les bois, landes, coteaux, jardins. Juin à août. Cestas, Fargues, Le Vigean, Gazinet, Facture, Cabanac, Budos, etc., etc. La chenille en septembre sur les Rhamnus. FawzLLe VII. — HESPERIDC. Genre Heteropterus Dumeril. 651. Morpheus Pall. = Aracynthus F. — Forêts de pins, landes humides, en juillet : Gradignan, Cestas (Eri- moulet); Saint-Mariens, Lugos, Saint-André-de-Cubzac (Brei- gnet);, Talence (Gouin); Sauros (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu) ; TG. mais localisé à Saint-Selve (Schirber). La chenille sur les graminées des bois en mai. Genre Adopœæa Bill. 661. Lineola O.— AC. Lisières des bois en Juin et Juillet: Fargues, Cestas, Blaye ; Saint-Côme (abbé Sorin); Soulac : (Gouin); Sainte-Foy (Henriot). La chenille sur Arrhenatherum clatius, Trihicum repens en mai et Juin. 662. Thaumas Hufn. — AC. Juin et juillet. Bordures des taillis, haies : Fargues, Cestas, La Brède, Baurech, Léognan, Le Verdon, etc. La chenille en mai sur les graminées. 664. Actœon Esp. — C. principalement sur les coteaux en juin, juillet et août: Fargues, Baurech, Le Bouscaut (Tri- ue moulet); Bourg, Roque-de-Thau (Brown); Montagne, Soulac, Gabarret (Gouin) ; Mazères (abbé Dubordieu); Marsas (abbé Bernier). Genre Augiades Wast. 670. Comma L. — Moins commun que les espèces précé- dentes. Se prend en Juillet à Saint-Médard, Le Haillan (Tri- moulet) ; Béliet (Boisson); Cestas, Le Haillan, Saint-Médard (Brown); Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin sur Coronilla varia. 671. Sylvanus Esp. — Coteaux, prairies. Vole sur les ronces en fleurs et sur les chardons, en juin, juillet et août à Pessac. Fargues (Trimoulet) ; Cestas, La Brède, Saint-Mariens, Gazinet (Breignet) ;, Eysines, Lamothe, Facture (Gouin). La chenille vit sur les graminées en mai et Juin. Genre Garcarodus Wats. 686. Alceæ Esp. — Malva Hubn. — Commun dans les prairies sur les fleurs de malvacées, menthes, thym, etc., en juin et juillet. Répandu partout. La chenille vit enfermée dans une feuille repliée de Malva officinalis. Genre Hesperia F. 694. Carthami Hb. Prairies arides, coteaux, en Juin. juillet, août : Fargues (Trimoulet) ; Saint-Médard, Pessac, La Brède (Breignet) ; Sauros, Villandraut (abbé Sorin); Soulac (Gouin). La chenille en avril sur A/hœa officinalis et Malva sylvestris. 100. Sao Hb. — KR. Mai et juin. Sainte-Foy-la-Grande (Brown) ; Picon (Henriot); Pessac, Fargues (Trimoulet); Saint-Mariens (Gouin); Roaillan (abbé Dubordieu). La chenille en avril sur Rubus idœus, Potorium sanquisorba. 701. Serratulæ Rbr. — R. Mai, juin ; juillet, août : Fargues (Trimoulet); La Brède, Pessac, Villandraut (Brown). 103. Armoricanus Obth. — AC. dans la Gironde un peu partout : Pessac (Trimoulet) : Langoiran, La Brède, Cabanaec, Fargues, Saint-Mariens ; Sainte-Foy (Henriot). Deux appari- tions par an, Juin et septembre. Cette espèce figure dans le catalogue de Trimoulet sous le nom d'A/veus Hb. I est établi aujourd'hui qu'Armoricanus Obth. et A/veus Hub. sont deux espèces tout à fait distinctes. Alveus ne se trouve pas en Gironde, c'est une espèce monta- gnarde paraissant en Juillet. T03bis, Cirsii Rbr. — Coteaux arides, TR. en juillet à Bon- netan. C'est une forme géographique de Fritillum Mb. elle est porlée au catalogue de Trimoulet, année 1858, p. AT, sous le nom de Fritillum. Dans le midi, Provence, c'est Fritillum ; dans les environs de Paris, Tours, Angoulême, en Gironde, c'est Cirsu. 703tr. Onopordi Rbr. — Un sujet © a été capturé sur le coteau de Peymignot au-dessus du hameau du Pont-de-la- Beauge, le 14 septembre 1918, par M: Henriot. 109. V. Malvoides Edw. — L'espèce ne diffère de Mal/væ L. que par les organes génitaux. Il est probable qu'il faut rapporter à Malvoides tous les exemplaires de Malx:æ capturés dans la Gironde (Henriot). (al post subt brunnescens, minus albomaculatus, genital diversis). Sous le numéro 94 de son catalogue, Trimoulet cite Hes- peria Ballotæ en juillet et août dans les landes et terrains arides de Pessac. Le nom de Balletæ s'applique à des A/veus capturés en Norvège. Trimoulet a-t-1l voulu désigner cette forme ?? (Henriot). Genre Thanaos B. 713. Tages L. — CC. Coteaux, prairies, etc., de mai à. septembre. Partout. AR ns La chenillesen mai et septembre sur les légumineuses, principalement sur Lotus corniculatus. Face VII. — SPHINGIDŒE. Genre Acherontia 0. 717. Atropos L. — AC. Partout en mai, juin; août, sep- tembre. Généralement dans les champs de pomme de terre d’où ils viennent voler le soir autour des lampes dans les apparlements. Dans la journée se trouve contre les arbres, les murs, etc. Un exemplaire à été pris par M. Henriot à Sainte-Foy, à la lampe, le # novembre 1913. La chenille en Juillet et août sur Solanum tuberosum et dulcamara. Elle varie beaucoup pour la coloration. Genre Smerinthus Lat. 718. Quercus Schiff. — TR. Un exemplaire à Saint-Emi- lion, 23 juin 1893 (Daydie). Dans les Procès-verbaux de la _ Soc. Linn. de Bordeaux, 1902, vol. LVII, p. czxv, M. Brown indique qu'il a trouvé en Juillet, à Toctoucau, sur le chêne pédonculé, une chenille de Sphingien qu'il ne peut rapporter qu'à cette espèce, la seule vivant sur cette essence d'arbre. Malheureusement cette chenille était blessée à mort par une araignée qui la tenait dans ses pinces. La chenille de juillet à septembre sur le chène pédonculé. 195. Populi L. — C. d'avril à septembre dans les endroits plantés de peupliers. Très variable par la couleur du fond des ailes : Gujan, Blanquefort, marais de Boutaut (Breignet); AR. aux environs de Sainte-Foy (Henriot); Soulac (Gouin). M. Brascassat signale une variété blanche dont il a pris trois exemplaires au Tondu en août, à Bègles en août. La chenille en juillet et octobre sur les peupliers, le tremble, le bouleau. La chrysalide se trouve très facilement aux pieds de ces arbres. Re ve 726. Ocellata L. — AR. Juin, juillet. Vignes, oseraies, vergers, un peu partoul: Bouliac, Caudéran, Mérignac, Saint- Augustin, marais de Boutaut, Bordeaux (cimetière), etc. La chenille en août et septembre sur Salix, Populus, Persica vulgaris, Amygdalus communis, etc. Très souvent parasités. Genre Dilina Dalm. 130. Tiliæ L. — C. de mai:à septembre, deux générations. Dans les jardins, garennes, au pied des arbres. La chenille de juillet à octobre sur Tilia europæa, Ulmus campestris. : | Ab. Urui Stgr. — Mêmes localités que le type (Trimoulet). Un exemplaire à Sainte-Foy en août1893 (Henriot); Bordeaux, un exemplaire d’éclosion mai 1918 (Gouin). (al ant. macula unica, non fasciatis]. Genre Daphnis Hb. 133. Nerii L. — Le Nerii a été capturé plusieurs fois dans la Gironde, notamment à Talence (Trimoulet); deux exemplaires sur les saponaires en août 1908: à Gironde (abhé Golifié,.curé de Gironde). Dans les P.-V. de la Soc. Linn. de Bordeaux, vol. LVII, p. cecxx, M. Rondou dit qu’en 1902 M. Labiche, de Saint-Nazaire, en villégiature au Pontey, commune de Libourne, trouva en août une centaine de chenilles, une trentaine furent recueillies et donnèrent en octobre, un peu tardivement, de superbes sphinx. C’est une espèce d'Asie Mineure et d'Algérie qui arrive en Europe à l'état d'émigrant et assez irrégulièrement (Constant). La chenille vit en août et septembre sur les lauriers roses. Genre Sphinx L. 134. Ligustri L. —- Juillet et août. AC. Vole au crépuscule dans les jardins cultivés, sur les chèvrefeuilles, saponaires, St etc. : Le Vigean, Mérignac (Trimoulet); Soulac (Gouin), non signalé du Bazadais. La chenille en avril et septembre sur Viburnum tinus, Ligustrum vulgare, Syringa vulgaris. Genre Protoparce Burm. 135. Convolvuli L. — TC. Juillet à septembre. Vole au crépuscule sur les pétunias en fleurs. Partout, même en plein centre de Bordeaux. La chenille vit sur plusieurs espèces de Convolvulus en septembre et octobre. Elle présente d'assez jolies variétés mais elle est assez difficile à élever. Genre Hyloicus Hb. 136. Pinastri L. — Juin à août dans les bois de pins. Pessac, Mérignac, Bruges (Trimoulet) ; Pointe-de-Grave (Brei- gnet); Soulac, TC. eñ juillet (Gouin). La chenille en septembre sur Pinus maritima et Pinastri. La chrysalide au pied de ces mêmes arbres. Genre Deilephila 0. 145, Galii Rott. — Espèce signalée par Trimoulet comme ayant été capturée à Bègles, butinant sur le chèvrefeuille en août et septembre. La chenille sur Rubus tinctoria, Galium verum (Trimoulet). 749, Euphorbiæ L.— Juin, juillet, août ; grèves des rivières, bords de la mer : Tabanac, La Teste (Trimoulet); Arcachon, Cap-Ferret (Brown); Porchères (abbé Ansonaux); Soulac (Gouin). La chenille sur plusieurs espèces d'Euphorbes, notamment sur Eu horbia cyparissiæ, Gerardiana, escula. De juillet à octobre. En 1904 au mois d'août elle fut abondante à Soulac sur les dunes (Daydie). AR. depuis. Chenille et papillon sont sujets à de nombreuses variations. Le SEE 152. Lineata F.S$. Var. Livorica Esp. — Mai, juin, juillet, septembre. Butine au crépuseule sur le chèvrefeuille, belles de nuit, saponaires, œuillets, ete. Villenave-d'Ornon (Schirber) ; Saint-Côme, Lucmau (abbé Sorin) ; Soulac (Gouin). La chenille est polyphage mais mange de préférence le Galium verum, les Linaria, Rumex en juin. Les exemplaires pris en mai-juin sont toujours défraichis, ceux d'août el septembre toujours très frais. M, Schirber pense que Lineata ne doit se reproduire qu'en été pour la Gironde. Genre Chœrocampa Dup. 153. Celerio L. — Septembre, octobre. AR. Butine sur les fleurs de jardins : Talence, Mérignac, Gradignan (Trimoulet) ; Caudéran, Pessac ; Porchères (abbé Ansonaux); Saint-Vivien- de-Monségur, un exemplaire (abbé Dubordieu); Gironde (abbé Golifié). En 1846 et 1847, années très chaudes, il fut très abondant (Trimoulet). La chenille en juillet et août sur la vigne et sur Galium verunt. Var. AuGusrn Trimoulet. — Variété entièrement noire avec les mêmes dessins que le type. Fut trouvée en 1855 par M. Auguste, de Bordeaux. M. Charles Oberthür possède cette prétendue variété noire de Celerio; d’après lui, c’est une espèce distincte, venue sans doule de son pays d'origine, l'Inde ou l’Océanie, la chrysalide ayant pu être apportée par un bateau à Bordeaux où le papillon serait éelos. La pré- tendue variété AuGusrn Trim. est réellement Hirporion VeLox Fab. (Vigil, Moore, L?) espèce très répandue dans toute la région indo-australienne, de Ceylan aux Fidji. 159, Elpenor L.— Mai, juin; août, septembre. Butine au crépuscule sur les fleurs de chèvrefeuilles, verveines, pétunias, ete. Se prend à la lampe et à la miellée. CC. partout. La chenille en juillet, août, septembre sur Galium verum, Epilobium hirsutum et aussi sur la vigne. DA 0 ee Genre Metopsilus Dune. 761. Porcellus L. — Juin à août. Butine sur les pétunias, chèvrefeuilles, verveines, affectionne particulièrement Lychnis dioca (Schirber). TG. partout. : La chenille en juillet sur Ga/ium verum et mollugo, Epilo- bium angustifoliumn, elle se cache pendant le jour. Genre Pterogon B. 765. Proserpina Pall. — Œnotherœæ Schiff. — Juin et juillet. AR. Le Vigean (Trimoulet); Saint-Côme (abbé Sorin):;° Villenave-d'Ornon (Schirber) ; Marsas (abbé Bernier); Mazères (abbé Dubordieu) : AC. à Picon en mai 1920 sw Salvia pratensis (Henriot). Butine sur le chèvrefeuille. La chenille vit sur les OŒEnotheræ el sur Epiloba angusti- folium, se cache le jour. Elle a été trouvée en juillet à Lesparre sur les épilobes (Tarbé), à la Pointe-de-Grave (Brun). Genre Macroglossa Scop. 168. Stellatarum L. — TC. toute l’année et partout. La chenille sur Galium verum et mollugo. Genre Hemaris Dalm. 111. Fuciformis L. = Bombyliformis Ol. — Avril, mai. Prairies, jardins, bois. Butine sur les fleurs. Pessac (Trimoulet); Cabanac, Gestas, Fargues, Gradignan, Soulac, ete. La chenille de juin à septembre sur Scahiosa arvensis, sylvatica et sur le chèvrefeuille. 114. Scabiosa Z. = Fuciformis O0. — Bombyliformis Esp. — AR. Mai à avril. Prairies, jardins, terrains boisés. Pessac (Trimoulet); Gradignan, Bouliac (Breignet): Sainte- Foy (Henriot: Porchères (abbé Ansonaux); Saint-Côme (abbé Sorin. . La chenille en juin, juillet et septembre sur les Lonicera, Galium verum, Scabiosa succisa. : Tome LXXIV. : n SE (joe FauILze IX. — NOTODONTID(E. . Genre Cérura Schrk. (Harpya O.). 118. Bicuspis Bkh. — Trois chenilles ont été trouvées par M. Brown, l’une à Lamothe en mai 1913 sur l’aulne, les deux autres à Cestas sur le bouleau; malheureusement il n’a pu obtenir le papillon. Bicuspis étant la seule espèce du genre que Wilson fait vivre sur l’aulne et le bouleau, il est donc certain que l’on se trouve bien en présence de Bicuspis. 780. Furcula L. — Avril, mai, juillet, août. AR. Plusieurs exemplaires très beaux pris à une lampe électrique à Caudé- ran, boulevard (Breignet, Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Roaillan (abbé Dubordieu). La chenille en juin, août et novembre sur le saule et le peuplier. 181. Bifida Hb. — Mai, juin, août. Lieux plantés de saules et de peupliers. Plusieurs exemplaires à une lampe électrique des boulevards (Breignet, Brascassat, Gouin) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Marsas (abbé Bernier); Picon, un exemplaire à la lampe et nombreux sujets d’éclosion (Henriot). La chenille juin et juillet; août et octobre sur les Salix et Populus. Genre Dicranura B. 183. Erminea Esp. — Avril, juin. Lieux plantés de saules et de peupliers. AR. Bègles, Courrégean (Trimoulet); marais de Boutaut (Breignet) ; Soulac (Gouin); Les Barbereaux (F. Maurin); Roaillan (abbé Dubordieu). La chenille juillet et août sur le saule, le peuplier, le bouleau. 785. Vinula L. — Avril, juin. Mêmes localités qu £rminea mais plus commun. | La chenille en juin et septembre sur les mêmes arbres. Des hybrides de Vinula-Erminea ont été obtenus par : MM. Serizié frères, de Bordeaux. Genre Stauropus Germ. 186. Fagi L. — Mai à août. Bois de chênes en battant : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet) ; Caudéran à une lampe électrique du boulevard (Breignet, Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, un of et une ® en mai 1920 (Henriot). La chenille de juin à septembre sur le chêne, l’aulne, le charme, le bouleau, etc. Genre Exœreta Hb. 189. Ulmi Schiff. — Deux exemplaires of et © à Saint- Côme (abbé Sorin). Genre Hoplitis Hb. 791. Milhauseri F. — Avril, juin, juillet, septembre. Bois de chênes, chênes en bordure des routes, garennes : Pessac, Gradignan (Trimoulet) ; Villenave-d'Ornon, Le Bous- caut. Uzeste, Le Vigean (Brown); nombreux exemplaires à une lampe électrique en plein centre de Bordeaux (Gouin); Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en juillet, août, octobre en battant les chênes. Genre Gluphisia B. 801. Crenata Esp. — Avril, mai; juillet, août. Quelques exemplaires à une lampe électrique du Boulevard (Breignet, Brascassat, Gouin) : Saint-Côme (abbé Sorin); Villenave- d’Ornon (Schirber). La chenille sur le peuplier et le tremble en septembre et octobre. Genre Drymonia Hb. 804, Querna F. — Avril à Juin, en battant les bois de chènes : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, à la lampe (Henriot). La chenille sur le chêne en octobre. 7 50) —— 806. Trimacula Esp. = Dodonea Fr. — Avril, juin, en battant les chènes : Caudéran, à une lampe électrique du boulevard ; G. à la lampe en mai, à Picon (Henriot); Saint Côme (abbé Sorin); Roaïllan (abbé Dubordieu). La chenille sur le chêne et le bouleau de juin à septembre. 807. Chaonia Hb. — Mai, juin. Bois de chênes : Caudé- ran à une lampe électrique du boulevard, Picon KR: à la lampe (Henriot); Saint-Côme AR. à la lampe, Roaïllan (abbé Dubordieu). ‘ La chenille sur le chêne de mai à juillet. Genre Pheosia Hb. 808. Tremula C1. — Dictœa L. — Avril, mai; juillet et août. Endroits plantés de peupliers. Se prend fréquemment aux lampes électriques et bees de gaz: Caudéran, à une lampe électrique du boulevard (Breignet, Gouin); Sainte-Foy, une © en Juin 1911, non revu depuis (Henriot). La chenille en juin et septembre sur Populus, Salix, belula. 809. Dictæoïdes Esp. — Signalé avec doute de Martillac (Gaschet). Genre Notodonta 0. 815. Ziczac L. — Avril à août. Oseraies, bords des ruis- seaux : Bègles, Bruges, Bautiran (Trimoulet); Caudéran, à une lampe électrique du boulevard. (Breignet, Gouin); Saint- Côme (abbé Sorin) ; Soulac, nombreux sujets d'éclosion (Gouin). | La chenille en juin, juillet; septembre et octobre sur Sakr, Populus, Betula. À Picon où la chenille est très commune, M. Henriot n'a jamais pris le papillon à l’état libre. 816. Dromedarius L. — Avril, juin; août, septembre. Bois de chênes : Pessac, Gradignan (Trimoulet); Caudéran à une lampe électrique (Gouin). La chenille en juin, septembre, octobre, sur le chêne, Île bouleau, le noisetier. Quelques chenilles à Picon sur Populus tremula (Henriot). 823. Phœæbe Siebert — Tritophus $. V. — Mai et août, contre les peupliers. Répandu un peu partout mais AR. Nombreux sujets capturés à une lampe électrique du boule- vard, à Caudéran (Breignet, Gouin); un exemplaire © à Sainte-Foy dans un appartement en mai (Henriot). La chenille en juillet et septembre sur le peuplier et le bouleau. : 825. Trepida Esp. — Tremula Hb.— Avril, mai. Bois de chènes : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); Caudéran, à une lampe électrique (Breignet); Saint-CUôme (abbé Sorin); . Roaillan, Mazères (abbé Dubordieu) ; TG. à Picon (Henriot). La chenille de juin à août sur le chène. Genre Spatalia Hb. 830. Argentina Schif. — Mai, juin, juillet, août : Roail- lan, deux exemplaires en mai 1918 (Y. de la Jonquière); Picon, à la lampe et en battant les chènes AC. (Henriot); Marsas (abbé Bernier). Assez variable par la couleur du fond des ailes supérieures tantôt claire et jaunâtre, tantôt foncée et olivâtre. Espèce de la région méditerranéenne dont quatre exem- plaires seulement ont été signalés dans l’ouest de la France (Deux-Sèvres). | } = Genre Ochrostigma Hb. 836. Velitaris Rott. — Mai à Juillet, bois de chênes : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); Picon AC. (Henriot) ; Saint- Côme, Lucmau (abbé Sorin); Bordeaux, un exemplaire à une lampe électrique (Gouin). La chenille sur le chène de juillet à septembre. 837. Melagona Bork. — Dans son énumération des lépi- doptères de la Gironde en 1838, Roger dit au sujet de cette DE Re EAE espèce : « Je crois que cette espèce a été prise dans nos environs, mais Je n'ose l’affirmer. » N'a pas été signalée depuis. Genre Lophopteryx Stph. 84l. Camelina L. — Mai, juin, Juillet, août, bois de chênes : AC. à Pessac, Gradignan (Trimoulet); Saint-Mariens, marais de Boutaut (Breignet). | La chenille en juillet sur le chène. 845. Cuculla Esp. — Un exemplaire à la lampe à Picon le 23 mai 1917 (Henriot). La chenille en octobre sur Acer, Quercus, Ulmus (Lucas et Gelin). Genre Pterostoma Germ. 849. Palpina L. — Avril, mai; juillet, août. Vole au crépuscule dans les prairies, les marais : Bouliac, Bruges, Blanquefort (Trimoulet); Le Bouscat, Caudéran (Breignet) ; Eysines (Gouin). La chenille en Juillet et octobre sur le saule, le peuplier, le chêne, le tilleul. La chrysalide aux pieds de ces arbres. Genre Phalera Hb. 858. Bucephala L. — Mai, juin. C. partout. La chenille de juillet à octobre sur le chêne, le bouleau, le hêtre, le peuplier, l’orme, etc. Genre Pygœra 0. 866. Curtula L. — Mai, juillet, août; lieux plantés de saules et de peupliers : Lamothe, Vertheuil, Le Bouscat; Sainte-Foy un exemplaire au bois des Terciers en mai. (Henriot). La chenille en juin, septembre et octobre sur les Populus et Salix. | ee AL 869. Anachoreta F. — Avril, mai; juillet, août. Oseraies, lieux plantés de saules, bords des ruisseaux : Bègles, La Bastide (Trimoulet); marais de Boutaut. La chenille juin, septembre et octobre sur Populus et Salir. 870. Pigra Hufn. Reclusa F.— Mai, juin; août, sep- tembre : Le Bouscaut (Trimoulet); Pessac, Soulac (Gouin). C. partout. La chenille en Juillet, septembre et octobre sur les Salir, Populus. : FAMILLE X. — THAUMETOPŒD(E. Genre Thaumetopæa Hb. 874. Processionea L.— Août, septembre. TC. partout où 1l y a des bois de chênes. Vient à la lampe. La chenille en mai et juin sur le chène. 815. Pityocampa Schiff. — Juin à août TC. dans tous les bois de pins. Vient très bien à la lampe. La chenille en familles nombreuses sur le pin sylvestre et le pin maritime en mars. ; FawiLLe XI. — LYMANTRIIDCE. be Genre Orgya 0. S84. Gonostigma F.— Mai, juin; août, septembre. Sur les ormes et les chènes. C. un peu partout. Marais de Bou- taut, Saint-Mariens, Lamothe ; Saint-Côme (abbé Sorin); Sainte-Foy (Henriot). | La chenille en mai, Juillet et août sur le chêne, l’aulne, le _ prunelier, le saule cendré, ete., etc. 886. Antiqua L. — Juin, juillet, août, septembre. TC. Partout. Rare à Villenave-d'Ornon, M. Schirber à pris un & attiré par une ® de Gonostigma renfermée dans une boîte sur une fenêtre. sn EU Genre Dasychira Stph. 904. Fascelina L. — Espèce signalée par Trimoulet en août, dans les champs de bruyères et de genèêts à Pessae, Cestas (Trimoulet); un exemplaire ex-larva à Picon (Henriot). La chenille en mai sur Erica, Genista, $e nourrit au besoin de Prunus spinosa, et de Taraxacum officinalis (Trim.). 908. Pudibunda L. Avril, juin, un peu partout : Gazinet, Caudéran, Cestas; Picon (Henriot); Soulac (Gouin). Vient à la lampe. js La chenille en juillet sur les chênes, le peuplier, les saules, le tilleul, etc. Genre Euproctis Hb. 913. Chrysorrhæa L. — Juin, juillet. Commun partout contre les murs, les troncs d'arbres, clôtures. N'a jamais été capturé dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en Juin sur les arbres fruitiers et forestiers. Genre Porthesia Stph. 919. Similis Fuessl. — Auriflua F. — TC. en juin, juil- let, mais cependant plus localisé que Chrysorrhœæa : Baurech, Le Vigean, Caudéran, Blanquefort, marais de Boutaut, etc. La chenille en juin sur les arbres fruitiers et forestiers. Ab. Nyctea Gr. — Avec le type mais très rare. (al. ant. maculis fuscis). ao Genre Lœælia Stph. 922. Cænosa Hb. — Un sujet d’éclosion provenant d'une chenille trouvée à l'étang de Cazeaux ou de Lacanau (Tri- moulet). Doit certainement se trouver dans la région des étangs marécageux du littoral. Genre Arctornis Germ. 923. L. Nigrum Muell. = V. Nigrum FE. — Juin, juillet; août, septembre ; Caudéran, AC. à une lumière électrique du * SR A va, boulevard (Breignet); Picon AR. (Henriot); Langon (abbé Sorin); Soulac (H. Gouin); Marsas (abbé Bernier). La chenille en mai et juillet sur le chène, le tilleul, orme. Passe l'hiver jusqu'en mai. Genre Stilpnotia West. 925 Salicis L. — TC. de juin à septembre aux endroits plantés de saules et de peupliers. Un seul exemplaire à Sainte-Foy (Henriot). La chenille en mai et juin sur Salir et Populus. Genre Lymnantria Hb. 929, Dispar L. — TC. Partout. Juillet et août. Dans les bois de chênes, promenades plantées d'arbres. La © contre les arbres, le G vole le jour avec une grande rapidité. La chenille sur les arbres fruitiers et forestiers. Un exemplaire G° presque complètement blanc forme une Jolie variété, Bordeaux (Gouin). 931. Monacha L. — Juillet, août. Dans les bois : Castel- nau, Gestas, Gradignan. Léognan (Trimoulet). La chenille principalement sur les conifères et sur le chène EME Genre Ocneria Hb. 944. Rubea F. — KR. Caudéran, un 6‘ en juillet à une lampe électrique du boulevard (Breignet) ; un sujet cf d’éclo- sion (Brown); Pessac (Maurin); Saint-Côme, deux exemplaires (abbé Sorin); Soulac, plusieurs exemplaires (Gouin). La chenille sur les ronces, le tremble, etc. Fame XII — LASIOCAMPID(Œ. Genre Malacosoma lb. 956. Neustria L. — Juin à août. TC. Partout. La chenille sur les arbres fruitiers en mai, juin. Quelques jolies variétés ont été prises dans la Gironde. Ur une 957. Castrensis L. — Juillet et août. Régions landaises ; Facture, Saint-Médard, Cestas (Trimoulet) ; Gazinet, Lacanau, Saint-Côme (abbé Sorin), etc. La chenille est polyphage, elle se trouve en mai et juin sur Erica vulgaris, Euphorbia, etc. Le cocon se trouve souvent sur la bruyère. Genre Trichiura Stph. 960. Cratægi L. Août, octobre. C. Partout. La chenille jusqu'en mai sur l’aubépine, le bouleau, le pommier, etc. | Genre Pœcilocampa Stph. 962. Populi L. — Septembre, décembre. Bois de chênes : Pessac (Trimoulet); Picon (Henriot); Les Barbereaux (Mau- rin) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Marsas (abbé Beruier). La chenille en mai, juin s’elève très facilement sur les arbres fruitiers et forestiers. Genre Eriogaster Germ. 963. Rumicola Hb. = Catax Esp. — Un sujet © capturé à Baurech (Fourneix). 964. Catax L. — Everia Knoch. — Mai, septembre et octobre. Sur les haies, un peu partout: Créon, Fargues, Mérignac. La chenille de mai à juillet sur l’aubépine,, le poirier, le prunellier, etc. 965. Lanestris L. — Février, avril: septembre, octobre. Se prend surtout sur les haies de Prunus spinosa : La Brède, La Souys, Pont-de-la-Maye, Le Bouscat, Pessac, Cadaujac, etc. La chenille de mars à juin sur l’aubépine, le prunellier, le saule, etc. La chrysalide vit très souvent deux ans avant d'éclore. Pro re Genre Lasiocampa Schrk. 970. Quercus L. — Juillet et août. AC. Champs, prairies, jardins : Gazinet, Créon, Mérignac, Lamothe, Fargues, Soulac, etc. Le © vole vivement au soleil, la © se tient immobile dans les sous-bois. La chenille en juin sur le genêt, la ronce, le lilas, l’aubé- pine, etc. | Var. et ab. © Rosoris Schrk. — Guizcemorn Trimoulet. — Cette variété est plus commune dans la Gironde que le type; elle diffère par les bandes jaunes plus élargies dans les ailes du g'. (alis anticis fascia lata flava, alis posticis margine late flavo). 976. Trifolii Esp. — Juin, septembre. Commun partout, à la lampe aux becs de gaz: Pessac, Bouliac (Trimoulet); Gujan, Créon (Brown) ; Soulac (Gouin), etc. La chenille en mai sur la vigne, le genêt, le trèfle, la luzerne, etc. | Ab. MenicaGinis Bkh. — Avec le type mais plus rare. Nom- breux exemplaires à Soulae (Gouin). (al plus minusve flavida-irroratis). Genre Macrothylacia Rbr. 982. Rubi L. — Mai, juin. Commun partout. La chenille en septembre et octobre sur la ronce, le trèfle, la potentille. Elevage difficile l'hiver. Genre Cosmotriche Hb. 990. Potatoria L. — Juillet et août : bords des ruisseaux. AC. Bouliac, Bègles, Le Bouscaut (Trimoulet) ; Lormont, Langoiran, Baurech, etc. | La chenille en Juin, juillet sur les graminées dures, la ronce, le jasmin, etc. OO Genre Gastropacha 0. 998. Quercifolia L. — Juillet. TC. partout. Semble peu répandu dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin sur les saules, le chène, ete. 999. Populifolia L. — Juin, juillet. Lieux plantés de peupliers : Courrégean, Blanquefort (Trimoulet) ; Talence, Mérignac, Soulac (Gouin); Sainte-Foy (Henriot). La chenille en mai sur le peuplier, le frêne, le saule. Genre Odonestis Germ. 1000. Pruni L. — Juin, août, bois et vergers : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); Caudéran, à une lampe électrique (Breignet et Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en mai sur le tilleul, le chêne, le bouleau, etc. M. Hector Gaujac a trouvé une fois la variété de la chenille à collier bleu noir et bande rose (Trimoulet). Genre Dendrolimus Germ. 1001. Pini L. — Juillet, août. Bois de pins, en repos sur les tiges : Saint-Médard, Le Vigean (frimoulet) ; TC. à Soulac (Gouin). | La chenille sur Pinus maritima, en mai, le cocon entre les écorces de pins. | Le type de la Gironde est très grand et très foncé. Fawice XIIL — ENDROMIDIDŒ, ; Genre Endromis 0. 1014. Versicolor L. — TR. Toujours isolé. Un exemplaire près du Haut-Brion à Pessac (de Vios); un exemplaire à Bègles, un à Bazas (abbé Mourreau); un beau ©‘ à Caudéran contre une clôture en avril (Brascassat). Suivant les auteurs la chenille vit sur Corylus avellana, Alnus glutinosa, Salix, Tilia europæa, Ulmus campestris, ete., en Juillet. PR PRE md. € LM Are Fame XIV. — LEMONIID(E. Genre Lemonia Hb. 1020. Dumi L. — Dumeti L. — TR. Signalé seulement à Blanquefort (Trimoulet); un exemplaire G° à Baurech (Four- neix) ; Bègles (Brascassat); Saint-André-du-Garn (abbé Dubor- dieu). La chenille en juin sur Hieracium pilosella. FauiLze XV. — SATURNIIDCE.,. Genre Saturnia Schrb. 103#. Pyri Schiff. — Avril, juin. Commun partout, dans les jardins, vergers, promenades ; vole en pleine ville autour des lampes électriques. La chenille de juin à août sur Prunus domestica, Ulmus campestris, Laurus nobilis, Amigdalus cominunis, etc. Passe souvent deux, quelquefois trois ans en chrysalide. 1037. Pavonia L. — Carpini Schiff. — Mars, mai. Moins commun que Pyri. Gradignan, Lamothe, Cestas (Trimoulet) : Montagne, Landes d’Orton, Soulac (Gouin); Villenave-d'Ornon (Schirber); rare dans le Bazadais (abbé Sorin). La chenille en juillet sur Erica, Rubus, Cratægus, Poten- tilla, etc. FamLLe XVIII — DEPRANID(CE. Genre Deprana Schrf. 1047. Falcataria L. — Avril, mai: août, septembre. Gradignan, Caudéran, plusieurs sujets à une lampe électrique du boulevard, Bordeaux-Ville, un exemplaire (Gouin); quatre exemplaires à Villenave-d'Ornon (Schirber) ; Saint-Uôme (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en juin, septembre, sur Salir, Betulæ, Tilia, Quercus, etc. i ses RS NRpO 1048. Curvatula Bkh. — Mai, juin, juillet, août. Un sujet d’éclosion du 11 juillet 1902, sujet ® d’une chrysalide trouvée à Cestas, dans une feuille d’aulne repliée (Brown, P.-V. Soc. Linnéenne de Bordeaux, 1902). 1050. Harpagula Esp. — TR. Un exemplaire à la lampe le 26 juillet 1906 à Picon (Henriot). 1052. Binaria Hufn. — Avril, mai, Juillet, septembre. C. partout au voisinage des bois de chênes : Pessac, Méri- | gnac . (Trimoulet) ; Caudéran, nombreux exemplaires à la lampe. La chenille de juin à septembre sur Quercus. Genre Cilix Leach. 1057. Glaucata Sc. — Spinula Schiff. — Avril, août. Vole au crépuscule sur les haies. C. Répandu partout mais non signalé du Bazadais. Fanizze XX. — THYRIDID(CE. Genre Thyris O0. 1059. Fenestrella Sc. — Fenestrina Schifl. — Mai, juillet. TR. Vole au grand soleil sur les fleurs du sureau, d'hyèble et de rubus : Bouliac, Floirac, Budos, Saint-Médard, Fargues, Saint-Côme (abbé Sorin); Saint-Avit-de-Tizac (Hen- riot). La chenille sur Clematis vitalbata, Sambucus nigra, ete., en août. FamiLce XXI. — NOCTUIDŒ. Genre Diphtera Hb. 1069. Alpium Osb. = Orion Esp. — Avril, juin. Bois de chênes. AC. Pessac, Toctoucau (Trimoulet) ; Pont-de-la-Maye, La Brède, Facture, Caudéran, un exemplaire à la lampe, La Sauve (Gouin); Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en juillet en battant les chênes. pos Genre Demas Stph. 1073. Coryli L. — Avril, mai, juillet. Bois de chênes. AC. dans tout le département. de La chenille en juin et septembre sur les Quercus, Salir, Corylis, etc. Genre Acronicta 0. 1074. Leporina L. — Mai, août. En battant les peupliers, aux bords des ruisseaux : Lormont, marais de Boutaut, Blan- quefort (Trimoulet); Caudéran, à une lampe électrique du boulevard (Breignet). La chenille, juillet, août; octobre, novembre sur Quercus, Populus, etc., etc. Ab. Brapyporina Tr. — Un exemplaire d’éclosion. Saint- Côme (abbé Sorin). | (al. ant. grisescentibus, distincte signatis). 1076. Aceris L. — Mai, juillet. TG. partout. La chenille sur érable, marronnier d'inde, chêne, etc. 1081. Megacephala Fab. — Mai, juin. AC. bords des ruisseaux, des rivières, à la miellée, à la lampe. Très variable comme nuance. ù La chenille en juillet, août, octobre sur peuplier, bouleau, . tremble, saule, etc. 1082. Alni L. — Avril, juin. R. Une chenille trouvée à La Brède sur l’aulne par M. Breignet n’a donné qu'un hymé- noptère parasite; une seconde à Cestas trouvée par M. Brun sur la ronce en 1889 a donné son papillon en juin 1890; une troisième recueillie à Toctoucau sur le chêne par M. Brown, se dessèche en chrysalide; une quatrième trouvée sur le | rosier, à Mazères, par M. l’abbé Dubordieu, donne son papil- lon en mai 1911. 1089. Tridens Schiff. — Mai, août. Promenades plantées d'ormes. TC. partout, sauf dans le Bazadais. en Ever La chenille en septembre sur les arbres fruitiers, le chêne, l’aubépine, le saule, etc. 1090. psi L. — Avril, mai, août. TC. partout, sauf dans la région de Sainte-Foy où M. Henriot ne l’a trouvé que deux fois en août. | La chenille en septembre est polyphage, mais vit surtout sur les arbres fruitiers et forestiers. 1091. Cuspis Hb. — Capturée par M. Breignet aux envi- rons de Bordeaux. Mazères, Roaïllan (abbé Dubordieu); Ville- nave-d'Ornon (Schirber); Caudéran, Soulac (Gouin). 1097. Auricoma Fab. — Avril, mai; Juillet, août. En battant les chènes : Pessac (Trimoulet) ; un ©‘ à une lampe électrique à Caudéran (Breignet) ; Mazères, Roaiïllan (abbé Dubordieu) ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; C. à Picon, à la miellée en août (Henriot). ; La chenille juin, août sur Rubus, Prunus, Salir, ete. 1098. Euphorbiæ F.— Signalé par Trimoulet; Roaillan, un exemplaire à la lampe le 20 mai 1916 (abbé Dubordieu). La chenille en juillet et septembre sur plusieurs Euphorbia et différentes plantes basses. | Var. Eupurasiæ Brahm. — Signalé de Pessac en mai et août, en battant les chènes (Trimoulet). 1102. Rumieis L. — Avril, juin, juillet, août. TC. partout. La chenille en juillet est polyphage. Genre Craniphora Saell. 1107. Ligustri Fab. — Avril, mai; Juillet, août : Caudé- ran, à une lampe électrique du boulevard (Breignet) ; Soulae, AC. {Gouin) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, TG. à la miellée (Henriot); Porchères (abbé Ansonaux). La chenille juillet et septembre sur Fraxinus, Liqustrum, | Jasminum, ete. He GER Genre Arsilonche li. 1118... Albovenosa Goeze — Venosa Bork. — Un exem- plaire © de Caudéran, à une lampe électrique, le £'août 1890 ; un exemplaire de Villenave-d'Ornon le 25 juillet 1919, un le 11 septembre 1920 (Schirber). Genre Agrotis 0. 1119. Strigula Thns. — Porphyrea Hb. — Juin, août, sur les bruyères : Pessac (Trimoulet) ; Gujan (Breignet); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot). La chenille en avril sur Erica cinerea et vulgaris. 1120. Molathina Esp. — Ericæ Bdv. Juin : Saint-Jean-d'Illac { Cou- Var. Occnextaus (Bell.). tures); Gradignan (Trimoulet) ; Caudéran. (Brown); Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères (abbé Pubordieu). (Obscurior nigricans ). La chenille d'août à octobre sur Calluna vulyaris. 1195. Janthina Esp. — Juin, septembre. Dans les lierres, les haies, au miel, un peu parlout mais AR. : Bouliac, Floirac, Talence, Caudéran, Blanquefort, Soulae, ele. La chenille en mai sur Arwm, Rumexr, Primula, ele. 1126. Linogrisea Schif. — Juin, septembre, dans les bois parmi les feuilles mortes : Pessac, Gradignan (Trimou- let); Soulac (Gouin). La chenille en mars et avril sur les plantes basses : Ana- galls, Primula, Rumer, ete. 1127. Fimbria L. — Juin, septembre. Bois et haies Pessac, Bouliac, Le Bouscaut (Trimoulet); Talence (Labat) : Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin): Picon AC. (Henriot). La chenille en mars et avril sur les plantes basses, surtout Primulu. 1128. Interjecta Hb. — Juin, septembre. ‘Haies, à [a miellée : Bouliac, Floirac, Caudéran ; Soulac AC. (Gouin). La chenille en mai sur Galium, Dactylis, Brachypodium, ete. Tome LXXIV,. s) = (6 1136. Augur F.— Un individu unique, commune de Birac. arrondissement de Marmande (Lot-et-Garonne) (Gaschet). 1141. Erytrina Rbr. — Juin, à la miellée, dans les bois : Pessac, Gradignan (Trimoulet); Caudéran, un exemplaire Q à la lampe électrique (Breignet); un exemplaire à Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en mars sur les Erica. 1143. Obseura Brahm. = Ravida Hb. — Juin, juillet. Trimoulet le signale commun partout. M. Brown au contraire dit : « Quelques rares exemplaires en 1862-1863 »; Saint- Côme, un exemplaire, au miel (abbé Sorin); Les Barbereaux (F. Maurin). 1152. Pronuba L. — Juin, octobre. TC. partout. La chenille en mai sur les plantes basses, notamment sur Galium, Viola, Erica, Primula, etc. Var. Ixnusa Tr. — Aussi commun que le type. (al. ant. thoraceque concoloribus). 1153. Orbona Hf. — Subsequa Hb. — Mai, septembre, à la miellée, à la lampe. Plusieurs sujets très foncés pris à Soulac, à la miellée, se rapprochent de la variété CoxseouA (Gouin). AC. à Picon (Henriot). 1154, Comes Hb. — Orbona F. — Juin, octobre. TC. partout avec ses nombreuses variétés. Ab. Proseoua Tr. — Quelques sujets en juin, à la ele. à Soulac (Gouin). (al. ant. distinctus signatus). Ab. ApsequA Tr. — Quelques sujets en juin à Soulac (Bon (Pallidior, unicolor ). 1156. Castanea Esp. — (Type d'Allemagne). Var. Neczecra Hb.— Juillet, août. Bois de Pessac, à la miellée (Trimoulet) ; Mazères (abbé Sorin) ; TC. à Picon, sur les figues müres et sur les lierres en fleurs (Henriot). La chenille en avril et mai sur les plantes basses. (Forma grisea, frequentior). PAM TAerE } . 1168. Agathina Dup. — Juillet, septembre. Dans les bois, _à la miellée : Gradignan, Pessac (Trimoulet); sur les fleurs de lierres, à Picon (R. Henriot); à la lampe, à Picon, dans une clairière où abondent les bruyères (Ph. Henriot). La chenille depuis la fin de l'automne en mai sur Erica scoparia, vulgaris et cirenea. Elle est très difficile à élever. 1169. Triangulum Hufn. — Une © le 22 juin, au Taillan, dans une prairie humide le long de la Jalle (Breignet). ve 1172. Baja FF. — Juillet, août. Signalé par Trimoulet sans indications de localités : Caudéran, à une lampe élec- trique du Boulevard (Brascassat) ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; Picon, sur les fleurs de lierre (Henriot); Porchères (abbé Ansonaux). La chenille en mai sur les plantes basses. 1185. GC. Nigrum L. — Mai, septembre. TC. partout. La chenille de septembre à mai sur les plantes basses. 1197. Xanthographa Fab. — Juillet, octobre. TC. par- tout. Est extrêmement variable comme coloration. La chenille sur les plantes basses et les graminées. Elle hiverne jusqu'en mai. 1201. Rubi View. — Bella Borck. — Juin, septembre. Dans les marais, à la miellée : Blanquefort (Trimoulet) ; Pont- de-la-Maye; Saint-Côme (abbé Sorin); Porchères (abbé Anso- naux); Picon, à la lampe, un mâle en mai 1920 (Henriot). La chenille en avril sur les plantes basses. | 1203. Dadhlii Hb. — Juin, août. Dans les marais, à la miellée : Blanquefort (Trimoulet). 1214. Glareosa Esp. — Hebraica Hb. — Septembre, octobre, à la miellée, sur les fleurs de lierre, les figues, etc. : Pessac; Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères, Roaïllan (abbé Dubordieu) ; Porchères (abbé Ansonaux) ; Soulac, TC., à la miellée, en octobre (Gouin). La chenille avril, mai sur le genêt et les plantes basses. Var. Liupara Gouin. — Un exemplaire unique de Soulac en — 068 — octobre, à la miellée. Diffère du type par une large bande noire au bord des ailes supérieures. (alis anticis supra fascia, postica lata a 1242. Plecta L. — Avril, octobre. Bords des TUISSEAUX, des rivières, lieux marécageux, elc., à la miellée, à la lampe : Bruges, Lormont (Trimoulet); Soulac (Gouin). AC. un:peu partout. La chenille avril el octobre sur Polygomun. 1243, Leucogaster Frr. — Mai, septembre et octobre. Plus rare que Plecta dont il diffère par son abdomen d'un blanc soyeux : Bruges, Blanquefort (Trimoulet). Pris une année en quantité, à la miellée, à Soulac (Gouin); Sainte-Foy et Picon (Henriot) ; Luemau (abbé Sorin). La chenille en mars sur Lotus corniculatus. 1256. Simulans Hufn. — Pyrophila Fab. — Juin, août: Caudéran à une lampe électrique du boulevard en juin (Brei- enet); Bordeaux-Ville à une lampe électrique (Gouin); un exemplaire aux Barbereaux près Picon (F. Maurin); Picon (Henriot); G. à la miellée en août à Soulac (Gouin). La chenille sur les graminées en avril. 1330. Signifera Fab. — Un exemplaire à Saint-Julien-de- Reignac, Médoc, en octobre (abbé Mège). Espèce douteuse ?? 1345. Puta Hbn. — Mai, août, octobre: marais, bois, bords des rivières, à la miellée : Bruges, Lormont (Trimoulet) ; Caudéran, Soulac (Gouin) ; Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu). | La chenille en avril sur les graminées. Ab. 9 Liexosa God. — AC. avec le type : Saint-Côme (abbé Sorin); Soulac, commun à la miellée (Gouin). | (forma frequens ® al. ant. obscurs). 1346. Putris L. — Juin, août, septembre. TG. dans tout le département de la Gironde. La chenille sur les racines de graminées en mai et juillet. ww ia 1e ÿ % ere 1347. Cinerea Hb. — Espèce rare qui est signalée dans l'Ouest entre la Loire et la Charente (Lucas et Gelin). Un sujet © à la lampe le 15 mai 1915 à Picon (Henriot). 1349, Exclamationis L. — Mai, juin, août, septembre. TC. partout surtout à Soulac où l'on rencontre de fort jolies variétés (Gouin). 1355. Ripœæ Hbn. — Juin, juillet, tout le littoral : Laca- nau-Océan, en battant les Ærynqium maritimum (Henriot). TC. sur toute la dune entre Soulac et l’Amélie, à la miellée, mais surtout-à la lampe. Très variable comme coloration et taille ; parfois rougeûtre, variété Desizur Pierret, une dizaine de sujets (Gouin). Quelques exemplaires se rapprochent beau- coup de la variété Weissexsorxt Fr. (albicans). La chenille en août, septembre sur Convolvulus soldanella, elle s'élève assez difficilement. 1370. Nigricans L. — Fumosa Hb. — Juillet, octobre, lieux marécageux : Bruges, Blanquefort (Frimoulet) ; un sujet © à la miellée à Soulac (Gouin). La chenille en mars sur les graminées et les plantes basses. 1375. TFritici, L. — Juillet, septembre; à la miellée et à la lampe : Gujan, Lormont (Trimoulel); Soulac TC. (Gouin) ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en avril sur les graminées. Var. Erura Hb. — Soulac, Pointe-de-Grave (Gouin). (obscurior, al. ant. non brunnescentibus). Var. Aourcixa Hb. — Gujan (Trimoulet); Caudéran, à la lampe (Breignet) ; Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). (major, al. ant. brunnescentibus, vareqgatus). 1379. Vitta Hb. — Juin, août: Pessac (Trimoulet); Soulac ‘AC. au miel (Gouin). 1387. Obelisea Hb. — Juillet, septembre; lieux maréca- geux, à la miellée: Bruges, Lormont (Trimoulet); Talence: Mazères, au miel (abbé Dubordieu). La chenille en avril sur les graminées et plantes basses. he Gas Ab. Ruris Hb. (Trimoulet). (al. ant. fere unicolorib). 1396. Corticea Hb. — Signalé par Trimoulet en juillet, à Bègles, à la miellée. | Espèce à rechercher. 1399. Ypsilon Rott. — Suffusa Hb. — Juin, octobre. Commun dans les prairies, les Jardins : Lormont, Bruges (Trimoulet) ; Pont-de-la-Maye, Caudéran (Breignet) ; Soulac (Gouin). La chenille en mai sur les plantes basses. 1100. Segetum Schiff. — Juin, octobre. TC. partout. Beaucoup de sujets pris à la miellée ou à la lampe à Soulac sont beaucoup plus petits et plus foncés que le type (Gouin). 1201, Trux Hb. espèce comme rare; elle est commune à Talence (Labat): Juin, octobre. Trimoulet donne cette TC. à Soulae, à la miellée et à la lampe (Gouin); AC. à Saint- Côme (abbé Sorin). Ab. TeRRANEA Fr. — Caudéran (Brown); Talence {Labat) ; Villenave-d'Ornon (Schirber); Soulac (Gouin). (al. ant. testaceis vel qriseo rufescentibus). Ab. LuniGera Stph. — Août, septembre : Saint-Côme un exemplaire. Saint-Romain- la-Virée un exemplaire (abbé Sorin) ; Soulac, trois Q à la miellée (Gouin). (al. ant. macula sagitt distincte, nigra). 1402. Saucia Hb. — Mai, juillet; août, novembre. Hiverne. C. partout. La chenille en mai sur les plantes basses Ab. Marcarrrosa Hw. — Aussi commun que le type. (al. variegata, al. ant. plus minusve lutescens griseo muxtis.)' Ab. NicrocasraA Gelin. — Partie centrale des ailes anté- rieures d'un noir intense. Port-Sainte-Foy, un exemplaire le 30 octobre 1912 (Henriot). 1105, Conspicua Hb. — Agricola Bdv. — Juillet, août. DÉRTARESS Un exemplaire dans un jardin à Bègles (Trimoulet); un exem- plaire à Bordeaux-Ville (Breignet). 1405. Crassa Hb. — Juin, août: quelques exemplaires à une lampe électrique à Caudéran (Breignet); Talence (Labat) ; AC. à Picon (Henriot): C. à Villenave-d'Ornon (Schirber); Soulac (Gouin). Varie beaucoup par la largeur de la bande enfumée qui borde les ailes inférieures, chez la © cette bande disparait même complètement chez certains individus (Henriot). M. Schirber signale trois ® à ailes inférieures complètement blanches, prises en 1919et 1920 à Villenave-d'Ornon. 1410. Graslinii Rbr. étang de (Cazeaux, un exemplaire (Gouin); Le Moulleau, Août, septembre. Dunes du littoral Arcachon (Brow). TC. à Soulac, affecte une forme spéciale que M. Ch. Oberthür a désignée sous le nom de Gouin (Bull. Soc. Ent. de France, nov. 1919). La chenille vit sur Psamma arenaria et surtout Convol/oulus soldanella. | 1411. Vestigialis Rott. — Nalligera Hb. — Juin, sep- tembre. Espèce du littoral où elle est assez commune. Trimoulet cite cette espèce comme ayant été prise une fois à Bègles en septembre ? M. l'abbé Sorin a pris aussi un exem- plaire à la miellée à Lucmau? TC. à Soulac-et à la Pointe- de-Grave (Gouin): Variable pour la taille et la coloration. La chenille vit en mai dans le sable sous les Arfemisia maritima; elle se nourrit de racines de graminées et de carduus. 1416bis, Chretieni Dumont. — TR. Deux exemplaires à Roaillan en 1919 {de la Jonquière); un exemplaire à Marsas en 1920 (abbé Bernier). | 1418. Prœcox L. — Deux exemplaires en août 1914: un à Talence, à la miellée (Labat); un à la Pointe-de-Grave, à la miellée {Gouin). | 0000. Callunæ Bdv.? — R., localisé : Saint-Jean-d'Ilac (Coutures) ; Martillac (Gaschet). Ye ré Note remise autrefois par M. Gaschet sur cette noctuelle qui n'est pas mentionnée dans le catalogue de Staudinger, 1871 (Suppl. aux Catal. Roger et Trimoulet, de Breignet et Brown). Genre Pachnobia Gn. 1423, Rubricosa F. —— Espèce signalée par Roger. Sui- vant M. Henriot elle est très abondante en février et mars sur les fleurs de Salir cinerea à Picon, Baby, Les Barbereaux. 1424. Leucographa Hb. — Un exemplaire 6° sur les fleurs de saule le 13 février 191% à Picon (Henriot). Espèce du nord et de l’est de la France ? . Genre Épineuronia Rbl. 1:39. Popularis Fab. — Lolii Esp. — Juillet, septembre, à la miellée : Moulon (Trimoulet); Taussat (Daydie); Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu) ; Roaillan (de la Jonquière); Picon, Les Barbereaux, sur les figues et à la lampe (Henriot). La chenille en juin sur Tréicumn et Lolium. Genre Mamestra Hb. 1454. Brassicæ EL. — Avril, juin; juillet, septembre. TC. partout. La chenille sur les plantes potagères. 1456, Persicariæ L. — Mai, juin : Marais de Blanquefort (Trimoulet) ; Saint-Côme abbé Sorin) ; Porchères (abbé Anso- naux). Un sujet er-larva d'une chenille trouvée sur le bouleau à Gazinet (Brown). La chenille en octobre sur Polygonum persicariæ, Genista et plantes basses. 1457. Albicolon Hb. — Mai, septembre : Villereuve-de- Blaye en octobre (abbé Mège); Saint-Côme, à la lampe en mai (abbé Sorin). La chenille en avril sur Tararacum, Plantago et sur les graminées. 1464. Oleracea L. — Avril, novembre. TC. partout. La chenille en mars, Juillet, sur les plantes potagères. 1465. Aliena Hb. — Août, septembre : lieux marécageux (Trimoulet) ; Bègles (Boisson). La chenille sur les légumineuses. 1266. Genistæ Bkh. — Mai, août. C. : Talence, Cestas, Caudéran, Léognan, Pessac, Soulac, ‘ete, ete. La chenille en septembre sur Genista, Sarothamnus. 1267. Dissimilis Knock. — Sirasa Bkh. — KR. Un exem- plaire G ex-larva d'une chenille trouvée aux Marais de Bou- taut sous l'écorce d'un saule (Brascassat); Bègles (Boisson) ; Picon, un exemplaire en août à la miellée (Bouilloux-Lefort) ; Caudéran, un sujet à une lampe électrique (Gouin). Ea chemlle en octobre sur Rumex,. Atriplex et plantes basses. 1468. Thalassina Rott. — Avril, juillet, bois de chènes : Pessac (Trimoulet,; Talence (Labat); Pont-de-la-Maye, un exemplaire à la miellée; Picon (Henriot); CG. à Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en octobre sur Genista, Rubus, etc. 1469. Contigua Vill. dignan (Trimoulet); Picon, un exemplaire en août à la miellée (Henriot); TC. à Saint-Côme et dans tout le Bazadais Mai, juin; bois de chènes : Gra- (abbé Sorin). : La chenille en septembre sur Betula, Corylus, Genista, ete. 1477. Trifolii Rott. — Chenopodii Fab. — Mai, août, septembre. TC. partout dans les jardins, prairies, à la miel- lée, à la lampe. La chenille en octobre sur Genista, Rumer, Polygonum, ete. 1478. Sodæ Rbr. —— Juillet, ‘septembre. AR. Quelques sujets à Soulac sur les dunes du bord de la mer, à la miellée et à la lampe. 1487. Dentina Esp. — Nana Harfn. — Mai, juin; août, septembre ; dans les bois, les prairies, à la miellée : Pessac MURALE (Trimoulet) ; Pont-de-la-Maye, Talence (Labat) ; Marais de Boutaut, Gradignan, etc. La chenille, avril et mai sur Taraxracum officinals. 1513. Chrysozona Bork. = Dysodea Hb. — Mai, août ; bois de chènes, à la miellée, à la lampe. AC. partout. La chenille en septembre sur les laitues cultivées, les plantes basses, etc. | 1514. Serena Fab. — Mai, juin, août; AC. partout, prairies, Jardins, à la miellée, à la lampe. La chenille en juin sur Hieracium, Taraxacum, Rubus, Lapsana communis (Breignet). Var. Leuconora Ev. — Se trouve avec le type : Eysines, Soulac, Saint-Côme, etc. Ab. Osscura Stgr. — Un sujet er-larva du Silena éclos en juillet 1917, de Soulac, parait se rapporter à cette aberration qui est une forme alpine fobscurior, magis unicolor). Genre Dianthæcia B. 1527. Luteago Hbn. — Mai, juin, août; AR. : Caudéran (Brown); Pointe-de-Grave (Boisson); Caudéran, à une lampe électrique (Gouin); Saiut-Côme (abbé Sorin) ; Porchères (abbé Ansonaux); Port-Sainte-Foy (Henriot). La chenille en août sur les fleurs et capsules de Siwene inflata. Ab. ARGILLACEA Hb. — Barrerru DIld. — Un exemplaire de Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège) ; plusieurs exemplaires juin et juillet 1919, 1920 à Villenave-d'Ornon (Schirber). (obscurior brunnescens). 1542. Filigramma Esp. — Mai, juillet. Deux sujets en # juin à Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège). | Var. XanTHOCyANEA Hb. — Port-Sainte-Foy, à la lampe en mai (R. Henriot). Au crépuscule sur Si/ene nutans (Henriot). 154%. Magnolii B. — Mai, juin : Port-Sainte-Foy (Dordo- ce us à 75 — gne), un exemplaire à la lampe, plusieurs au crépuscule (R. Henriot). Il est certain que cette espèce doit se trouver également dans la Gironde là où croît le Si/ene nutans (Henriot). 1546. Albimacula Bkh. Trimoulet volant dans les jardins, dans les champs, sur les œuillets au crépuscule ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; Port-Sainte- Foy (R. Henriot). La chenille en août sur Silene otites, Lychnis dioïca, Silene Mai, juin, juillet : Signalé par nutans. 1547. Nana Rott. — Conspersa Esp. — Mai, Juillet. Avec le précédent; Caudéran à une lampe électrique, Le Tondu; Picon AC. (Henriot) ; Saint-Côme AC. (abbé Sorin). La chenille vit des graines de Lychnis floscucuh, Silene nutans, en juillet. 1548. Compta F. — Mai, juin; août, septembre. Répandu un peu partout, dans les Jardins, sur les œillets : Pont-de- la-Maye, Caudéran, Pessac, Soulac. La chenille vit des graines de Dianthus et Lychnis. 1550. Capsincola Hp. Caudéran, à la lampe, Mérignac; Saint-Côme (abbé Sorin) ; Mai, juin ; août, septembre ; AR. Sainte-Foy (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en juillet-octobre sur Lychnis dioica, Silene nulans el inflata, Saponaria officinalis. 1552. Cucubali Fuessl. — Mai, juin, juillet, août : Cau- déran, quelques exemplaires à une lampe électrique (Brei- gnet); Marais de Boutaut, Lormont (Trimoulet); Sainte-Foy (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en septembre sur Sr/ene inflata, Lychnis, etc., se nourrit des graines. / 1553. Carpophaga Bkh. — Mai, juillet; bois de chènes : Pessac, Léognan (Trimoulet); Portets, un exemplaire en battant un lierre (Gouin); CG. à Port-Sainte-Foy (Henriot). TE one Ab. Capsopæiza Dup. — Un exemplaire à une lampe élec- trique du boulevard de Caudéran (Gouin). {obscurior, al. ant. obscure griseis non brunnescentibus). . 1559. Irregularis Hufn. — Juillet, août: Bruges, Blan- quefort (Trimoulet) ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; Cadaujae (Gouin) ; AG. sur le littoral où il butine au crépuscule sur Silene otites (Henriot). La chenille en juin et septembre sur Sifene otites, Lychnis qypsophila. Genre Miana Stph. 1561. Ophiogramma Esp. — Un sujet © à la miellée à Talence (Labat). 1567. Strigilis CL — Mai, août. TC. Pont-de-la-Maye, Cadaujac, Caudéran, Floirac, Eysines, Soulac, etc. des Ab. Larruxcuza Hb. — Avec le type, un ©‘ (Breignet). (dilutior, sapius rufescens, obsolete albo/fasciata). AD. OErniops Hw. — Avec le type, Caudéran (Breignebt) : Soûlac (Gouin). falis. ant. unicoloribus nigris). 1568. Fasciuncula Hw. — Juin. Quelques exemplaires à Bègles (Boisson). 1569. Bicoloria Vill. — Juin, août. Se prend communé- ment au miel à Talence, Gradignan, Mérignac, Soulac, etc. Ab. Füuruvcuza Hh. = Terumams wi 7 Avec le ipes aussi commun : Talence, Bruges, Caudéran, Marais de Bou- taut, etc. çalis. ant. postici rufis vel. brunneis). Var. Ruruxcuza Hw. — Quelques sujets à Caudéran, Talence, Soulac, etc. (alis ant. fere unicoloribus rufescenti qriseis). Var. Vixcruxcuza Hw. — AC. à la miellée à Picon (Hen- riot). Genre Briophila Tr. 1578. Raptricula Hb. — Juillet: Caudéran, Le Bouscat (Brown) ; Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège). Ab. Deceprricuza Hb. — Nombreux exemplaires au miel à Talence (Labat) ; Caudéran, à une lampe électrique du boule- vard (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Sainte-Foy, Picon (Henriot). fat. ant. plus minusve brunnescentibus). 1585. Receptriecula Hb. — Signalée par Trimoulelt de juillet à août comme très rare, sans aucune indication de localités. 1588. Ravula Hb. — Juin, juillet, à la miellée ; Talence - (Labat) ; nombreux exemplaires à une lampe électrique du boulevard de Caudéran (Breignet et Gouin) ; Mazères (abhé Dubordieu). Ab. Ergprricuza Tr. — Juillet et août ; TC. sur les vieux arbres (Trimoulel). {al. ant nigricans, basi maculisque œtern cinereis). 1592. Algæ Fab. — Juillet, août, sur les arbres, contre les murs (Frimoulet) ; Caudéran, à une lampe électrique du boulevard (Breignet) ; Picon, à la miellée (Henriot) ; Saint- Côme, Lucmau (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu), AR. Ab. Maxpacuza Hb. — Juillet, août : Bruges, Caudéran (Brascassat). (Dilutior, al. ant. dilute el obscure varieqatis). Ab. CazriGrapna Bkh. — Août, septembre : Picon, à la miellée (Henriot; Saint-Côme, à la miellée en septembre (abbé Sorin). (ut mendacula sed alis anticis eliam flavo variegatis). 1599. Muralis Forst. — Juillet, septembre, TC. partout, contre les vieux murs, les arbres des promenades, au miel, à la lampe. SN Var. Par Hb. — Aussi commun que le type, sauf dans la région de Sainte-Foy où on la prend rarement (Henriot). (Dilutior, alis anticis obsolete strigatis). 1600. Perla F. — Un exemplaire en avril, à la miellée, à l’estey de Bègles (Trimoulet). Roger signale la Briophila Fraudraticula Hb. comme commune dans la Gironde. Ce doit être très certainement une erreur, cette espèce n'ayant pas encore été signalée en France. Genre Diloba B. 1610. Cœruleocephala LE. — Septembre, novembre : C. presque partout. Lormont, Pessac, Citon-Cénac, Fargues, ete. N'a jamais été rencontré dans la région de Sainte-Foy (Henriot) ni dans le Bazadais (abbé Sorin). La chenille en avril et mai sur laubépine et les arbres fruitiers. Genre Valeria Stph. 1611. Jaspidea Vill. — Février, mars. Un exemplaire en mars. contre un mur à Evsines (Brown); AC. à Baby, Les Barbereaux, Picon (Henriot, Maurin) ; Mazères R. (abbé Dubordieu) ; Villenave-d’Ornon, en avril, à la lampe (Schirber). Deux exemplaires capturés sur le chasselas, en septembre, à Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège). Vu l’époque est-ce bien Jaspidea ? La chenille vit en juin sur Prunus spinosa. | Roger a signalé p. 235 Valeria oleaqiua (S. et D.) F. qui n’a pas été retrouvé. IL est plus que probable qu'il y a confusion et qu'il faut lire Jaspidea. Genre Apamea 0. 1918. Testacea Hb. — Juillet, septembre : Pessac (Tri- moulet); R. à Picon en septembre (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu) : Caudéran (Gouin). La chenille en juin sur les racines de graminées et sur Marrubium vulgare (Trimoulet). 1620. Dumerilii Dup. — Août, septembre : Floirac, Lor- mont, sur le chasselas et autour d’un figuier de Marseille (Brown) ; Caudéran, un exemplaire à une lampe électrique (Breignet); Gabarret, plusieurs sujets à la lampe (Gouin) ; Soulac, Pointe-de-Grave (Boisson); Saint-Côme (abbé Sorin) ; AC. à Picon (Henriot); deux exemplaires à Villenave-d'Ornon (E. Schirber). Très variable par la coloralion et par la taille. La chenille en juin sur les racines de graminées. Genre Celæna Stph. 1623. Matura Hufn. — Août, septembre; C. partout, à la miellée : Bruges, Lormont (Trimoulet); Talence (Labat) ; CG. à Soulac (Gouin); TG. à Sainte-Foy (Henriot). La chenille en mai sur les graminées. La presque totalité des exemplaires capturés dans la région de Sainte-Foy se réfère plutôt à la forme méridionale Provin- cialis Obth. avec des dessins très nets qui donnent aux ailes supérieures un aspect marbré (Henriot). Genre Hadena Schrk. 1661. Porphyrea Esp. — AC. à Picon en septembre sur les fleurs de lierre, à la miellée (Henriot). La chenille en juin sur Rubus et Lonicera. 1665. Adusta Esp. — Août, prairies, prés des rivières : Lormont, Bègles, Langoiran (Trimoulet). La chenille hiverne sur les plantes basses. 1670. Ochroleuca Esp. — Août, coteaux secs, au cré- puscule. | La chenille en juin, juillet dans les blés (Trimoulet). 1678. Furva Hb. — Espèce signalée par M. Boisson de la Pointe-de-Grave, en 1892 ?? 1679. Sordida Bkh. — Trois exemplaires à la miellée, à Picon, le 11 mai 1915 (Henriot). anse 1690. Monoglypha Hufn. — Juin, juillet; AC. dans les bois dé chènes : Pessac, Gradignan (frimoulet) ; Talence (Labat); Bègles (Boisson); Saint-Côme (abbé Sorin); AC. à Sainte-Foy et Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en mai dans les racines de graminées : Poa annua, Poa pratensis. 1693. Abjecta Hb. — Signalé avec doute dans le supplé- ment aux catalogues Roger et Trimoulet, p. 12, par MM. Brei- gnet et Brown ? 1702. Lithoxylea F. — Juin : Pessac, Gradignan (Tri- moulet); Talence, à Ia miellée (Labat); Marais de Boutaut (Brascassat); Saint-Côme (abbé Sorin); Sainte-Foy, Picon (Henriot). La chenille en mai sur les racines de graminées. 1707. Hepatica Hb. — Mai, juin. R. Martüllae, à la miellée (Gaschet); Picon, quelques exemplaires (Henriot). 1710. Basilinea F. — Mai, juin, en battant les bois de chènes (Trimoulet); Picon, butinant au crépuscule sur l'épine vinette (Henriot). La chenille sur les graminées en septembre. 1712. Gemina Hb. — Septembre, endroils marécageux : Blanquefort et à la miellée {Trimoulet). 1715. Secalis Bjrk. — Didyma Esp. — Juin, seplembre. C. partout à la miellée : Pessac, Lormont, Gujan, Soulac, etc. La chenille en avril sur les racines el liges de graminées. Ab. Nicrrraxs Esp. — Aussi commun que le type. (alis ant unicolor brunneis, plerumque albo maculata). Ab: Leucosriäua Esp. — Quelques exemplaires à la miellée à Talence (Labat). falis ant nigricantibus, albo maculatis). Var. Moperara Ev. — Un exemplaire à Soulac en juillet (Gouin). (multo pallidior, alis antis, brunnese cinerase sp. diversa esse videtur). LR ep taie Ab. Nicro-rrava Tutt. — (Culot, Noct. et Geom., t. I, p.16#). Picon, deux exemplaires, juillet et septembre 1915 (Henriot). 1717. Pabulatricula Brahm.— Un sujet à Villeneuve- de-Blaye en août (abbé Mège). Genre Heliophobus B. 1742. Hispidus Hb. — Septembre : TC. à Soulac à la lampe (Boisson, Brown, Gouin). La ® assez rare. Sur près de cinq cents sujets un exemplaire Q® capturé. La chenille sur Dianthus qallicus (Gouin). Genre Aporophila Gn. 1761. Lutulenta Bkh. —- Septembre, octobre : Moulon (Trimoulet); Gujan (Breignet) ; Saint-Côme TC. (abbé Sorin) ; TC. également dans la région de Sainte-Foy, sur les figues mûres (Henriot) ; Soulac, à la miellée (Gouin). La chenille passe l'hiver engourdie sur les Rumex et Genista tinctoria (Trimoulet). ; Ab. Sent Gn. (Omnino cinerascens, al antis dislinclo nigro fasciatis). Se trouve avec le type, et aussi commun, 1763. Australis B. — Septembre, octobre : assez commun à la miellée à Soulac (Gouin); Pointe-de-Grave (Boisson). Le chenille en avril sur les graminées et plantes basses. 1765. Nigra Hw. — Septembre, octobre : Moulon (Tri- moulet); Saint-Côme (abbé Sorin); Sainte-Foy (Henriot); TC. à la miellée à Soulac (Gouin). La chenille sur les Rwmexr, Trifolium, Prunus, ete. en mai. Genre Ammoconia Lu. 1767. Cœcimacula F. — Septembre, octobre; dans les bois, à la miellée : Pessac, Gradignan (Trimoulet); Les Bar- bereaux (Maurin); Mazères (abbé Dubordieu) ; Picon, sur les figues (Henriot). : | La chenille en mai sur Gerusta, Lychnis, Salix, etc. Tour LXXIV. ‘ - 6 SR ee 1768. Senex Hb. — Vetula Dup. — Un exemplaire à la miellée en août à Pessac (Trimoulet). Genre Epunda Gn. 1771. Lichenea Hb. — Octobre : Pointe-de-Grave (Bois- son); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); Mongauzy (abbé Sorin) ; Sainte-Foy, Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en mai sus Rumex, Silene, Lonicera. Genre Polia 0. 1777. Flavicineta F. — Août, septembre; AC. à la miellée, prairies, bords des rivières : Pont-de-la-Maye, Talence (Labat); Saint-Côme (abbé Sorin); AR. à Picon sur le lierre (Henriot); TG. à la miellée à Soulac (Gouin). Quelques exemplaires tendent vers les variétés Meridio- nalis B. et Calvescens B. (Henriot). La chenille en mai sur Rumex, Salix, Suene, etc. 1718. Rufocinéta IH. G.— Signalée par Trimoulet comme prise à la miellée en août ? À rechercher. 1782. Dubia Dup. — Signalée par Trimoulet comme très rare à la miellée en août ? À rechercher. Ces deux espèces sont données sans indicalion de localités. 1787. Canescens Dup. — Octobre, à la miellée, sur les fleurs de lierre, les troncs d'arbre : Sainte-Foy, Picon (Hen- riot): Saint-Côme (abbé Sorin); trois exemplaires au miel en août et septembre à Marmande (Breignet). La chenille en avril sur Trifolium pratenso (Lucas). 1797. Chi L. — Signalée par Roger comme TR. Genre Brachionycha Hb. 1809. Sphinx Hufn. — Signalée par Roger comme TR.; un exemplaire au Montel sur un tronc de peuplier en novem- bre 1911 (Henriot); un exemplaire à Picon le 30 novembre 1919 (Henriot); Saint-Côme, quélques sujets (abbé Sorin); Marsas, nombreux sujets (abbé Bernier). RON uns Genre Miselia O. 1810. Bimaculosa L. — Signalée par Roger en août et septembre : Caudéran, deux exemplaires à la miellée dans un jardin (Lawson); quelques exemplaires à Picon et à Sainte-Foy (Henriot) ; région de Bazas (abbé Sorin). 1813. Oxyacanthæ L. — Octobre, novembre. C. partout. Ab. Pyracanrne Tr. — Trimoulet signale cette aberration qui diffère du type par l’absence complète de marbrures vertes, qui sont remplacées par une teinte rouge brique. Genre Chariptera Gn. 1815. Viridana Walch. — Signalée par Roger. A la lampe, Saint-Côme en juillet AR. (abbé Sorin). Genre Dichonia Hb. 1816. Aprilina L. — Septembre, octobre ; contre les chênes : Pessac, Gradignan (Trimoulet); Les Barbereaux, Baby, sur les figues (F. Maurin); Picon (Henriot); Porchères (abbé Ansonaux). ï La chenille en mai sur Quercus robur, se tient dans les rides de l’écorce ; elle est difficile à distinguer par suite de sa couleur. Genre Dryobota Li. 1820. Furva Esp. — Un exemplaire éclos fin octobre d’une chenille trouvée le Aer juin 1899, au Verdon, sur le chêne vert (Breignet). 1821. Roboris B. — Septembre, octobre ; dans les bois, contre les chênes, à la miellée ; Pessac, Gradignan (Trimou- let); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Picon, sur les figues et fleurs de lierre (Henriot). La chenille en mai et juin sur Quercus robur (Trimoulet). D SAR Var. Cerris Bdv. — Se trouve avec le type mais TR. (Trimoulet). | (grisescens, non virescens). 1823. Saportæ Dup. — Septembre, octobre ; Villeneuve- de-Blaye (abbé Mège); Caudéran (Brown); Soulac (Gouin). La chenille en juin sur Quercus. 1825. Protea Bkh. — Septembre, octobre ; bois de chênes, à la miellée: Le Bouscaut (Trimoulet): Saint-Côme (abbé Sorin) ; TG. dans la région de Sainte-Foy sur les fleurs de lierre et sur les figues müres (Henriot). La chenille en mai sur Quercus. Genre Dipterygia Stph. 1827. Scabriuscula L. — Pinastri L. — Mai, août; AC. partout. La chenille en avril, juillet sur Rumex et Polygonum. Genre Cloantha Go. 1840. Polyodon CI. — Perspicillaris L. — Un sujet pris aux environs de Bordeaux en 1887 par M. Jarlan ; Saint- Côme (abbé Sorin) ; Roaillan (De la Jonquière). La chenille en octobre sur Hypericum. 1843. Hyperici F. — Mai, juillet, septembre; AR. : quel- ques sujets à une lampe électrique du boulevard de Caudéran (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, à la miellée (Hen- riot) ; Marsas (abbé Bernier); deux exemplaires à Picon en mars 1918, à la lampe (Henriot). La chenille en juillet et octobre sur Hypericum. Genre Gallopistria Hb. 1846. Purpureofasciata Pill. = Pteridis L. — Juin, juillet; en battant les fougères : Pessac, Toctoucau (Frimou- let) ; Gazinet, Talence (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Porchères (abbé Ansonaux); Picon (Henriot). | La chenille en octobre sur Pteris aquilina. Hs 1848. Latreillei Dup. — R. Talence, dans un jardin sur des raisins mürs (Brun) ; Caudéran (Brown). La chenille en juin sur Ceterach officinarum. Genre Polyphæœnis B. 1850. Sericata Esp. — Juin, juillet; Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); Cestas, Gazinet (Brown) ; Pointe-de-Grave (Brun); Soulac (Gouin); Saint-CUôme (abbé Sorin); Sainte-Foy, Picon (Henriot). _ La chenille en mars et avril sur les Rumex. Var. Propinaua Stgr. — Prise au miel en compagnie du type à la Pointe-de-Grave (Brun). (minor obscurior nigrescens). Genre Trachea Hb. 1854. Atriplicis L. — Mai, juin; août, septembre. GC. un peu partout, à la miellée : Bègles, Lormont, Talence, etc. La chenille très commune sur Polygonum, Rumex, Atri- plex en octobre. Genre Trigonophora Hb. 1858. Flammea Esp. — Octobre, à la miellée, sur les fleurs de lierre et de l'arbousier, sur les figues mûres, etc. TC. à Soulac, © plus rare que le G (Gouin). La chenille en mai, en battant les haies sur Prunus spinosa, Lonicera, Genista, et aussi sur Urtica urens et Dioïca, Rumer, CIC IELC: Genre Euplexia Stph. 1861. Lucipara L. — Mai, juin, août; bois de chênes, à la miellée : Pessac, Gradignan, Lormont (Trimoulet); Saint- Côme (abbé Sorin); Picon, à la lampe en mai (Henriot). La chenille en septembre sur Echium vulgare, Rumer, Rubus, etc. | 2 SR Genre Brotolomia Ld. 1867. Meticulosa L. — TC. partout et toute la belle saison. La chenille toute l’année sur les Urtica, Rumexr, Taraxa- cum, Artemisia, Primula, Lamium, elc. Genre Mania Tr. . 1870. Mauràa L. — Juin, juillet; août, octobre : lieux humides et obscurs "dessous des ponts, à la miellée. C. par- tout avec sa variété Striata Tutt. La chenille sur A/nus glutinosa, Salix, Cynoglossa, etc. Genre Nœnia Stph. 1871. Typica L. — Juin, août; comme le précédent : Saint-Côme, Lucmau (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubor- dieu) ; Porchères (abbé Ansonaux) ; un exemplaire à la miellée à Port-Sainte-Foy (R. Henriot). La chenille en mai sur Salix,. Cynoglossa, Lycopus, Bru- nella, etc.; se trouve parfois en très grand nombre. Genre Hydrœæcia Gn. 1877. Nictitans Bkh. — Août, septembre. R. Martillac, à la miellée (Gaschet); Pessac (Daydie). La chenille en mai sur Avra cœæspmitosa (Lucas et Gelin). 1879. Micacea Esp. — Août, dans les marais, en battant les fourrés : Bruges (Trimoulet) ; Saint-Côme (abbé Sorin). 1883. Leucographa Bkh. — Signalé avec doute de Ville- neuve-de-Blaye par M. l'abbé Mège (Peut-être bien Pachnobhia leucographa (S. D.) Hb. ?). : Genre Gortyna Hb. 1887. Ochracea Hb. — TR. Un sujet à Eysines en sep- tembre (Lawson) ; un exemplaire à Marsas (abbé Bernier). PQ 7 Genre Nonagria Hb. 1893. Sparganii Esp. — KR. Un exemplaire à la lampe à Soulac, dunes du littoral le 11 juillet 1921 (Gouin). 1895. Geminipuncta Hatchett. — Espèce signalée dans le catalogue Roger. Genre Gœnobia Sitph. 1902. Rufa Hw. — Août, septembre : Fargues-Saint- Hilaire, huit exemplaires volant au crépuseule parmi les roseaux d’un petit pré marécageux au pied des coteaux, un exemplaire de Bouliac, un exemplaire de Caudéran (Brown). La chenille en juin dans les tiges de jones et de Arundo phragmites. Genre Tapinostola Ld. 1913. Musculosa Hb. Pointe-de-Grave (Brown); Soulac, un exemplaire en août 1917 Juin, août. Plusieurs sujets à la (Gouin); Picon, un exemplaire à la lampe en juillet 1918 (Henriot). La chenille sur les graminées des dunes en février. 1914. Myodea Rbr. — Juin. Plusieurs exemplaires au Verdon (Touzineau); huit exemplaires ©‘ et deux exemplai- res © à Soulac en 1892-93, sur les dunes et sous des planches se trouvant sur la plage (Gouin). Rare espèce qui n'avait été signalée qu'aux environs de Cadix en Andalousie. 1923. Fulva Hb. — Août, R. : un exemplaire en juillet 1900 dans une prairie humide (Brown); un exemplaire à Saint-Côme en 1916 (abbé Sorin); un exemplaire à Pujols (Dordogne) en août (Henriot). La chenille eu juin sur les racines de Carex paludosa et de Poa aquatica (Lucas et Gelin). RS Genre Calamia Hb. 1928. Lutosa Hb. — Septembre, novembre : un exem- plaire à Lormont (Trimoulet)}; un exemplaire © pris à Ville- neuve-de-Blaye en novembre, à la lampe (abbé Mège). La chenille en juillet sur Phragmiles communs. Genre Leucania Hb. 1932. Impudens Hb. — Juillet : Landes, à la miellée et à la lampe : Pessac (Trimoulet) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Salaunes (Henriot). 1933. Impura Hb. — Pointe-de-Grave en 1891 (Boisson); Roaillan (De la Jonquière); un exemplaire de Villenave- d'Ornon (Schirber). 1935. Pallens L. lieux humides, à la miellée, à la lampe : Bruges, Lormont (Trimoulet) : Pont-de-la-Maye (Boisson): Talence (Labat); Sainte-Foy (Henriot); Soulae, Blanquelort (Gouin). Mai, juin ; août-septembre ; marais, La chenille en mars et avril, juin et Juillet sur les Rumex et sur Stellaria media (Trimoulet). 1936. Obsoleta Tr. — (uelques rares exemplaires à Bègles et à la Pointe-de-Grave (Boisson). 1940. Sicula Tr. (une vingtaine) à la miellée et à la lampe à Soulae et à la Mai, juillet, août. Quelques sujets Pointe-de-Grave (Breignet et Gouin). | Var. Füscrunxea De Graslin. Se prend avec le type, en diffère par une ligne antémarginale de points noirs. 1942. Scirpi Dup. — Mai, juin ; août, septembre ; un peu partout : Pessac, Gradignan (Trimoulet); Caudéran, Gujan (Breignet); Soulac (Gouin); région de Sainte-Foy (Henriot); Villenave-d’Ornon (Schirber); Bègles (Daydie). La chenille vit sur les graminées. Var. Moxriuu B. — Avec Le type. SO 1946. Punctosa Tr. — Juillet, août. R.: Martillac, à la miellée, Arcachon, sur l’arbousier en fleurs en septembre (Gaschet). 1951. Comma L. — Signalée au catalogue Roger, p. 236. Un sujet à Cestas dans les taillis en juillet (Brascassat); un exemplaire de Saint-Côme (abbé Sorin). 1954. L. Album LE. — Mai, juin; août, octobre; GC. par- tout. < La chenille en Juin sur le chiendent panaché. 1955. Riparia Rbr.— TR. Un exemplaire of à Caudéran autour d’une lampe électrique du boulevard (Breignet); Picon, un exemplaire butinant au crépuscule (Henriot) : Soulac, un exemplaire ® à la miellée (Gouin). 1958. Littoralis Curt. — Juin, août : Cap-Ferret, dans les dunes sur les chardons (Trimouleti; AC. à Soulac, à la miellée et à la lampe, sur les dunes (Gouin). La chenille en mai et septembre sur Calamagrostis arena- ria, on la trouve surtout le soir sur les tiges. 1961. Vitellina Hb. — Mai, juin; août, octobre: TC. partout. | La chenille en avril sur les graminées et Rumerx. 1962. Unipunceta Hw. = Extranea Gn. — Deux exem- plaires en août 1897, à la Pointe-de-Grave, à la miellée (Gouin); Talence, un exemplaire (Labat); Saint-Côme, un exemplaire en novembre 1916 (abbé Sorin) : Mazères, en novembre (abbé Dubordieu). 1966. Albipuncta F. — Mai, août, septembre; TC., à la miellée, à la lampe, au crépuscule butinant sur les fleurs de Daphne gnidium à Soulac, etc. 1967. Lithargyria Esp. — Juin, août, abs, Lada miellée partout. La chenille depuis février à mai sur les graminées. SU OQUEE 1969. Turca L. — Juin, bois de chênes, à la miellée : un exemplaire G à Pessac (Daydie); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille est polyphage, mais se trouve surtout sur Briza media. \ Genre Stilbia Stph. 1981, Anomala Hw. — Septembre, bois de chênes, à la miellée : Pessac (Trimoulet). La chenille en avril sur les graminées. Genre Grammesia Stph. 1986. Trigrammica Hufn. — Mai, juin; en battant les haies : Pessac, Cenon (Trimoulet); Talence (Labat); Pont-de- la-Maye (Brown); Soulac, à la miellée (Gouin). La chenille sur Plantago, Sonchus, etc. Gençge Caradrina Hb. 1990. Exigua Hb. — Juin, septembre, octobre : Caudéran, Pomerol, Bayon, Arès (Brown); Saint-Julien-de-Reignac, Vil- leneuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Pointe-de-Grave (Boisson) ; Soulac (Gouin). La chenille snr P/antago, Polygonum et diverses plantes basses. | 2000 Quadripunctata F. — Cubicularis Bkh. Mai à septembre. TC. partout, dans les marais, à la miellée, à Ia lampe. nm La chenille sur les plantes basses. 2005. Selini B. Var. Nocnvaca Bell. —Ixrusca Constant. — Floirac (Brown); Martillac (Gaschet) ; Arcachon, Soulac, nombreux sujets (Gouin). 2009. Kadenii Fr. — Mai, juin; août, septembre; à la miellée, à la lampe : Lormont, Bègles (Trimoulet); Talence (abat); AC. à Soulac (Gouin): Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, sur les fleurs de lierre (Henriot). os Var. FLavirexa Bdv. — TR. Catalogue Trimoulet. 2011. Germainii Dup. — Signalée de la Pointe-de-Grave (Boisson). 2014. Respersa Hb. — Juin, en battant les chênes à Pessac (Trimoulet). 2015. Superstes Tr. — Mai, août, septembre; partout à la miellée (Trimoulet) ; Picon, AC. en juillet (Henriot). 2016. Morpheus Hufn. — Mai, août, septembre : Gujan (Breignet); Talence (Labat); Bègles (Daydie); Picon, en mai à la lampe, en août à la miellée (Henriot). La chenille en avril sur diverses plantes basses et aussi sur Convolvulus et Artemisia. 2017. Alsines Brahm. — Juin, août : Bruges, Lormont (Trimoulet); Pont-de-la-Maye (Boisson); Gujan (Breignet); Soulac, Pointe-de-Grave (Gouin). La chenille en avril sur plantes basses. 2018. Taraxaci Hb. — Juillet, août ; à la miellée à Lor- mont (Trimoulet). 2019. Ambigua F. — TC. partout, à la miellée et à la lampe. La chenille en mars sur les plantes basses. 2020. Pulmonaris Esp. — Mai : Cenon (Brown). La chenille fin mars et début d'avril sur Symphitum tube- rosum (Brown). 2022. Lenta Tr. — TR. Saint-Julien-de-Reignac en juillet (abbé Mège). Espèce de Russie et d’Autriche-Hongrie, à rechercher. Genre Hydrilla B. 2024. Pallustris Hb. — Un exemplaire © de Villeneuve- de-Blaye (abbé Mège). Espèce à rechercher. 2028. Hospes Fr. — Juin, août : un exemplaire à Mar- tillae (Gaschet); un exemplaire à Casseuil (Brown); AC. à Port-Sainte-Foy, Dordogne (Henriot). AS PURE Genre Petilampa Auriv. 2034. Arcuosa Hw. — Un exemplaire G' très frafs en juin à Gazinet, sur la lisière d'un bois de pins et de chênes (Brown). Genre Acosmetia Stph. 2035. Caliginosa Hb. — Juin, juillet : Caudéran, Gazinet, Cussac (Brown); Martillac (Gaschet) ; Gazinet, Cestas (Brei- gnet); Sainte-Foy (Henriot); ViMlenave-d'Ornon (Schirber); Mazères (abbé Dubordieu). Quelques exemplaires ont les ailes supérieures plus ou moins nuancées de rougeätre (Henriot). Genre Rusina Stph. 2037. Umbratica Goeze. — Mai, Juillet; à la miellée : Pessac (Trimoulet); Mazères (abbé Dubordieu) ; Roaïillan (de la Jonquière); Picon (Henriot). : Genre Amphipyra 0. 2047. Tragopoginis L. —— Espèce signalée par Roger (Catalogue, p. 231). Un exemplaire à la miellée en Juillet à Soulac (Gouin). | 2049. Livida L. — Septembre, à la miellée : deux exem- plaires à Talence (Labat, Brun); trois exemplaires à Lucmau (abbé Sorin). 2054. Pyramidea L. — Août, à la miellée : Caudéran (Lawson); Talence (Labat); Blanquefort (Gouin); TC. région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en mai sur les Salir, Quercus el Prunus spinosa. Genre Tœniocampa Ga. 2062. Gothica L. — Mars; commun partout, dans les haies de pruneliers’et d’aubépines : Bouliac, Floirac, Bègles, Caudéran; TC. à Picon et dans la région de Sainte-Foy, la nuit sur les fleurs de Sal/ix cinerea (Henriot). La chenille en mai, juin sur Quercus, Prunus, Galium, etc. Var. Gormicixa H. S. — Cinq exemplaires à Marsas en mars 1921 (abbé Bernier). (minor, al. ant minus signatis, fere unicoloribus). 2065. Miniosa F. — Mars, avril, en battant les chènes : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); à la miellée à Talence (Labat): Picon (Henriot): Soulac (Gouin). La chenille en juin et septembre sur les Quercus et Prunus. 2066. Pulverulenta Esp. = Ambigua Hb. — Mars, avril. Répandu et TC. partout. La chenille d'avril à juillet sur les Prunus, ds etc. 2068. Stabilis View. — Mars et avril. TC. partout : Pessac (Trimoulet) ; Talence (Labat) ; Bègles (Boisson) (Gouin); Picon (Henriot). La chenille en mai et juin sur Prunus, Quercus, Cratægus. : Soulac La variété Juxcrus Hw. ne diffère du type que par les deux taches ordinaires qui sont contiguës. 2070. Encerta Hufn. — Mars et avril : TC. partout. Espèce très variable. La chenille de juin à septembre sur Quereus robur bot tæqus, Ulmus, etc. 2072. Gracilis F. — Mars, avril; bois de chênes, à la miellée : Talence (Labat); Cajac (abbé Sorin) ; Porchères (abbé Ansonaux); Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en juillet sur Quercus robur, Artemisia, Achil- lea, etc. de Trimoulet signale une variété Lunosa Curt. de Blanquefort. Genre Dicycla Gn. 2085. O0 L. — Espèce signalée par Roger. Très douteuse. Lay OR Genre Calymnia Hb. 2088. Affinis L. — Août, septembre : Bouliac (Trimoulet); Talence (Labat) ; Caudéran, à une lampe du boulevard (Gouin); Picon, à la miellée au début de juillet (Henriot); Bazadais (abbé Sorin). La chenille en mai sur U/mus carpinus. 2090. Diffinis L. — Juillet. Signalé par Roger, p. 237 : Caudéran, à une lampe électrique du boulevard (Augereau) : Talence (Labat); Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en mai sur Ulmus carpinus. 2098. Trapezina L. — Juin, juillet; en battant les ché- nes : Pessac, Le Bouscaut {Trimoulet); Mérignac (Brascassat); Porchères (abbé Ansonaux). : La chenille en mai sur les Quercus, Prunus, Salix, etc. Genre Dyschorista Ld. 2111. Fissipuncta FHw. — Juin, août; lieux plantés de peupliers : Gradignan (Frimoulet) ; Bègles (Boisson); La Souys (Daydie); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Picon (Henriot). La chenille en mai sur Populus, Quercus, Salix. Genre Plastenis B. 2114. Retusa L. — AR. Espèce signalée par Roger, p. 234 de son catalogue, omise par Trimoulet : Marais de Boutaut, Saint-Mariens en Juillet (Breignet) ; Villenave-d'Ornon en juillet (Schirber). La chenille se trouve en mai sur Salir cinerea. 2115. Subtusa F. — Mai, juin : Le Bouscaut (Trimoulet): Bègles (Boisson) ; Sainte-Foy, en battant des peupliers (Hen- riot) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en mai sur Salix et Populus. Genre Cirrhædia Gn. 2117. Xerampelina Hb. — Septembre : un exemplaire au Tondu en septembre (Brascassat); Picon, un exemplaire à la lampe (Henriot). Genre Anchoscelis Gn. 9118. Lunosa Hw. — Septembre, octobre; AC. à la miel- lée à Blanquefort (Trimoulet); TC. à la miellée en septembre, à la lampe en octobre à Soulac (Gouin); Picon, TG. sur les figues et les fleurs de lierre (Henriot). Espèce variant comme couleur du fond des ailes supé- rieures du gris foncé au brun jaunâtre pâle. Var. Neuropes H.S. — Bouliac en juillet (Brascassat); un exemplaire à Soulac en septembre (Gouin). (sp. Valde aberans). Genre Orthosia 0. 2120. Ruticilla Esp. — Février, mars : un exemplaire obtenu d'éclosion le 12 février d’une chenille trouvée sur le chêne à Pessac (Daydie); Pointe-de-Grave (Brown) ; C. à Picon sur les fleurs de saule (Henriot); un sujet & de la variété À. d'Hbn. à la miellée à Soulae (Gouin). 2122. Lota CI. — Septembre, novembre ; dans les bois : Pessac, La Teste (Trimoulet); à la miellée, Pont-de-la-Maye (Breignet) ; Porchères (abbé Ansonaux); sur lés fleurs de lierre à Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin); Soulac (Gouin). La chenille en mai sur Salix cinerea. 2193. Macilenta Hb. —- Septembre, lieux plantés de saules, marais, à la miellée : Trimoulet sans indications de localités. | | 2124, Circellaris Hufn. — Août, octobre; bois de chênes, à la miellée, fleurs de lierre, figues mûres, ete. : Pessac (Tri- SOUS moulet); Talence (Labat); Picon (Henriot); Porchères (abhé | Ansonaux) ; Soulac (Gouin). Des exemplaires capturés à Picon par M. Henriot se réfè- rent à la forme FERRUGNEA Esp. 2125, Helvola L. — Rufina Hb. — Septembre, novem- bre ; bois de chênes, à la miellée : Gradignan, Pessac (Tri- moulet); Picon (Henriot); Bazadais (abbé Sorin). La chenille en mai sur Quercus robur. 2127. Pistacina F. — Septembre à décembre; bois de chènes, fleurs de lierre, figues mûres : TC. et partout. Espèce très variable. Ab. Rugerra Esp. — Nombreux exemplaires à Soulac (Gouin). (al. ant fere unicoloribus rufis). 2129. Hœmatidea Dup. — R. septembre et octobre sur le chasselas et au miel à Martillac (Gaschet). — 2130. Nitida F. — Septembre et octobre; fleurs de lierre, figues mûres : Caudéran, Cestas (Brown) ; Martillac (Gaschet); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); Bègles (Boisson); R. dans le Bazadais, un exem plaire à Luemau (abbé Sorin). La chenille en avril sur Ficaria ranunculoïdes (Brown). 2133. Lœvis Hb. — Signalée par Roger, Catal., p. 236 ? 2138. Litura L. — Bois de Pessac, à la miellée et août, septembre (Trimoulet). Genre Xanthia 0. 2143. Citrago L. — Septembre, en battant les peupliers : Marais de Boutaut (Trimoulet); Picon, fleurs de lierre (Hen- riot). La chenille en mai sur Ti/ia. 2146. Lutea Strôm. — Flavago F. — Octobre : lieux. plantés de saules, à la miellée (Trimoulet); Picon (Henriot): Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en avril, mai sur Salix caprea. ROUE 2148. Fulvago L.— Signalée par Roger, Catal., p. 236, . un exemplaire en août, à la miellée, à Soulac (Gouin). La chenille en mai sur Salir et A/nus. 2150. Palleago Hb. — Septembre et octobre. Catalogue Trimoulet, p. 50, avec Gizvaco dont il n’est peut-être qu'une variété. 2151. Gilvago Esp. — Octobre, TC. en battant les chènes et les peupliers. Partout (Trimoulet). Extrêmement abondant dans la région de Sainte-Foy sur les ligues et sur les fleurs de lierre (Henriot). La chenille en mai sur A/nus el ue 2152. Ocellaris Bkh.— Septembre, octobre ; sur les chas- selas, à la miellée : Martillae (Gaschet) ; Caudéran (Brown). Ab. Linxeaco Gn. — Avec le type. (al, ant grisescentibus). Dans le supplément aux Catalogues Roger et Trimoulet, p. 14, M. Brown dit, à propos de cette variété : « Cette noctuelle, spécifiquement distincte de Gi/vago, suivant les uns (Guenée) n’est qu'une variélé suivant d’autres. » M. Brown a trouvé sur le peuplier el sur l’aulne des'chenilles mangeant indifféremment la feuille de ces deux arbres et qui ont donné Gilovago typique. Genre Hoporina Blanch. 2 2155. Croceago F. — Septembre, octobre ; hiverne et reparait en mars, avril: dans les bois de chènes, en battant : Pessac (Trimoulet) ; Porchores (abbé da) : Lucmau (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu); Roaillan (Y. de la Jonquière); TC. autour de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin sur les chênes. Genre Orrhodia Hb. 2157. Erytrocephala F. — Septembre, novembre : Floi- rac (Brown); Martillac (Gaschet); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); C. à Picon (Henriot). Tome LXXIV. ù n HNGou Var. IxrricarA Gn. (nec Dup.). — Un exemplaire à Picon le 1% novembre 1918 (Henriot) figuré par J.. Culot /Noctuelles et Géomètres d'Europe, p. 39, fig. 2). Var. GLaBraA Hb. — Aussi C. que le type. (al. ant obscurioribus, costa maculis duabus fasciaque ante- marginali griseis). 2158. Veronicæ Hb. — Octobre, décembre : un exem- plaire à Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); un exemplaire à Picon (Henriot). Var. Docosa Hb. — Variété caractérisée par une éclaircie blanche à l’apex et les nervures resssortent en blanc sur le fond. Picon (Henriot). 2159. Vaupunctatum Esp. — KR. Un sujet à Picon sur des fleurs de saules le 21 février 1916 : Saint-Côme (abbé Sorin). é 2164. Vaccinii L. — Octobre, novembre; lieux plantés de saules et de peupliers, à la miellée, sur les fleurs de lierre, sur les figues : Pont-de-la-Maye (Breignet) ; Picon (Henriot); Soulac (Gouin) ; répandue un peu partout. Var. Porrra Wun. — Picon (Henriot). Var. Mixra Stgr. — AR. à Picon (Henriot). La nuance des ailes est beaucoup plus pâle, surtout dans la partie marginale. La chenille en juin sur Prunus spinosa, Rubus, Quercus et plantes basses. 2165. Ligula Esp. — Octobre, décembre : Pessac, Blan- quefort (Trimoulet); Luemau (abbé Sorin); Picon (Henriot). Ab. Susspapicea Stgr. — Avec le type. (al. antis rufis sive brunneis, paullum [obsolete| signatis et albido reticulatis). | a 2167. Rubiginea F.— Octobre; hiverne et reparaît en mars: Marais de Blanquefort, à la miellée (Trimoulet) ; AC. à Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin). Var. FercunicoLor Obthr. — Saint-Côme (abbé Sorin). Se) un 2167bis. Rubigo Rbr. — Février, mars; C. sur les fleurs de Salix cirenea G', à Picon (Henriot); R. à Saint-Côme (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu). Espèce considérée jusqu'à ce jour comme synonyme de Rubiginea par Staudinger. Elle en est tout à fait distincte et M. Ph. Henriot en a fait une étude spéciale dans les Etudes de Lépidoptérologie comparée, fase. XVI, avec fig. à l'appui. Ab. Joanisi Henriot. — Aberration nouvelle décrite (oc. cit.) sur un exemplaire capturé à Picon le 24 février 1918. Deux exemplaires les 2 et 6 mars 1919, un exemplaire le 15 février 1920 (Henriot). Elle se distingue du type par la présence d'éclaircies blanchâtres le long de la côte, le long de la subterminale et autour de la réniforme. Genre Scopelosoma Curt. 2169. Satellitia L. — Septembre, novembre; vole tout l'hiver : Pont-de-la-Maye (Boisson); C. dans la région de Sainte-Foy (Henriol); C. à Soulac (Gouin). La chenille en juin sur les Quercus, Ulmus, Populus, ete. Ab. Brunxea Lampa. — Aussi commun que le type. Genre Xylina Tr. 2170. Semibrunnea Hw. — Septembre, octobre; mars, avril; hiverne et reparaît: Pessac (Trimoulet); Caudéran _(Brascassat) ; Picon (Henriot) ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; C. à Soulac (Gouin). La chenille en mai sur Prunus spinosa, Frarinus, Quercus. 2172. Socia Rott. — Septembre; hiverne et reparait en mars ; en battant les peupliers (Trimoulet) ; un exemplaire à Picon ayant hiverné, sur les fleurs de saule le 8 février 1918. Par sa teinte jaune-paille clair se rapproche de la forme Pallida Tutt. (Henriot). 2173. Furcifera Hufn. — Septembre, octobre; taillis de — 100 — chênes : Pessac (Trimoulet); AC. dans le Bazadais (abbé Sorin); AR. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille de mai à juillet sur A/nus, Betula, Populus, ele. 21717. Ornithopus Rott. — Septembre ; hiverne et repa- rait en mars; bois de chênes : Pessac (Trimoulet, Brascassat); Le Bouscaut (Boisson) ; Talence (Labat); Sainte-Foy (Henriot) ; Soulac ((rouin). La chenille en juin sur Quercus robur, Salix, Ulmus. 2178. Lapidea Hb. — Octobre, novembre : Saint-Côme sur les fleurs de lierre (abbé Sorin) ; un exemplaire à Picon (Henriot). Espèce de Ia région méditerranéenne caplurée en assez grand nombre à Niort (Gélin). Genre Galocampa Steph. 2180. Vetusta Hp. Mars, septembre ; endroits maréca- seux ; Bruges (Trimoulet); Talence (Labat); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille sur les Carex aux endroits marécageux à Soulac en juillet (Gouin). 2181. Exoleta L. — Mars, septembre; à la miellée : Bou- liac, Pessac (Trimoulet); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot) ; Soulac (Gouin). La chenille en juillet sur Urtica urens, Genista, Rumex. Genre Xilomiges Gn. 2183. Conspicillaris L. — Avril, bois de chènes : Pessac (Trimoulet); Mérignac (Brascassat); à une lampe électrique du boulevard à Caudéran (Gouin). Ab. IxrermeDiA Tutt. — Un exemplaire en avril à la lampe, Picon (Henriot). Ab. Merareuca View. — Se trouve avec le type. Picon à la lampe (Henriot). (al. ant. nigricant, dorso et marg post albidis. — 101 — Genre Xylocampa Gn. 2186. Areola Esp. — Lithoryza Bkh. — Mars, bois de chênes : Pessac, Gradignan (Trimoulet) ; Talence, à la miellée (Labat) ; Le Bouscat (Brascassat) ; Picon TC. (Henriot). La chenille en juin sur Lonicera. Genre Galophasia Stph. 2194. Casta Bkh. — Opalina Esp. — Juillet, AR. Soulac, dunes du littoral (Gouin). La chenille en septembre sur Linaria thymafolia (Gouin). 2195. Platyptera Esp. — AC. mai, juillet, août : Caudé- ran, Pessac (Brown): Martillac (Gaschet) ; Villeneuve-de- Blaye (abbé Mège); Saint-Côme (abbé Sorim). Un exemplaire G très foncé capturé en mai à Picon se rattache peut-être à la variété O/biena Dup. Deux exemplaires très clairs se rapprochent de la variété Subalbida Sigr. (Henriot). La chenille sur Anthirrhinmum majus en juin, juillet puis en septembre. 2199. Lunula Hufn. — Mai, septembre ; Bouliac, Far- œues (Trimoulet); Talence (Labat); Pessac (Daydie); Saint- Côme (abbé Sorin); Port-Sainte-Foy (Ph. et R. Henriot). La chenille en juillet et octobre sur Linaria striata. Genre Cleophana B. 9201. Anthirrhini Hb. -— Mai, juillet; un exemplaire le 2 juin 1920 à Saint-Laurent-d’Arce, en fauchant (Gouin) ; deux exemplaires à-Port-Sainte-Foy (R. Henriot). La chenille en juillet sur Linaria, Scabiosa. 2208. Anarrhini Dup. — AC. à la lampe en mai à Picon (Henriot); deux exemplaires à Port-Sainte-Foy, à Ia lampe (R. Henriot). — 102 — Genre Cucullia Schrk. 2221. Verbasci L. — Avril et mai : TC. partout sauf dans la région de Sainte-Foy. 2222. Scrophulariæ $S. V. — Mai et juin. Espèce se rap- prochant beaucoup de Verbasci. Très difficile à distinguer, les chenilles se ressemblant beaucoup. La chenille en juin et juillet sur Scrophularia aquahca. 2224, Lychnitis Rbr. — Mai, juin : Pessac, Saint-Pardon, Le Taillan (Trimoulet, Brown). La chenille en août sur Verbascum lychnatis. 2225, Thapsiphaga Tr. — Juin. M. Brown a trouvé au mois de juillet 1886 au Nizan, dix-huit chenilles sur Verbas- cum thapsus, il a obtenu l’éclosion de douze papillons dans le courant de juin 1887. Deux individus d’éclosion fin mai 1907 de chenilles récoltées à Langoiran en juin (Daydie). 2227. Blattariæ Esp. — Un sujet de Martillac obtenu en mai d’une chenille trouvée sur Scrophularia aquatica (Gas- chet). 2234, Anthemidis Gn. — Juin, août : Le Bouscat (Tri- moulet); Caudéran, Le Taillan (Brown). La chenille en septembre et octobre sur Solidago virgo aurea. | 2244, Tanaceti Schiff. — Juin-juillet : Pessac, Gradignan (Trimoulét) ; Saint-Côme (abbé Sorin); nombreux sujets d’éclosion de chenilles trouvées à Eysines en août sur Achillea mille folium (Gouin). 2245, Umbratica L. — Juillet et août; TC. un peu par- tout : Bassens, Bouliac (Trimoulet); Pont-de-la-Maye (Bois- son); Caudéran (Breignet); Porchères (abbé Ansonaux). La chenille en juin sur Sonchus arvensis. 2247, Lucifaga Hb. — Signalée par Roger dans son cata- logue, p. 237. - 2218. Lactucæ Esp. — Juin, août; à la miellée, au cré- RE SE MO NERO ee VE NON METAL — 103 — puscule sur les fleurs: Bassens, Lormont (Trimoulet) ; Talence (Labat) ; Caudéran, à une lampe électrique (Breignet); Picon (Henriot). | La chenille en Juillet et août sur Sonchus arvensis, Taraxa- cum officinale, ete. 2219. Santolinæ Rbr. — Un exemplaire, Dunes du litto- ral, à la lampe à Soulac, le 11 juillet 1921 (Gouin). 2250. Chamomillæ Schiff. — A la miellée à Pessac (Fri- moulet). 2264. Gnaphalii Hb. — Juillet : un sujet © er-larva d’une chenille récoltée au Taillan sur So/idago virga aurea. 2265. Xeranthemi B. — Villeneuve-de-Blaye, un exem- plaire (abbé Mège); Luemau (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu). Ù ; 2274. Absinthii L. — Mai, juillet; bois de chènes, en battant el à la miellée : Pes$ac (Trimoulet). La chenille en août et septembre sur Artemisia absynthium et vulgaris. Genre Anarta Hb. 2283. Myrtilli L. — Avril, mai; juillet, août; champs de bruyères : Saint-Médard (Trimoulet) ; Gazinet (Breignet) ; Cadaujac (Brown); Pessac, Saint-Mariens (Brascassat); Saint- Côme (abbé Sorin); Roaillan (Y. de la Jonquière) ; Cabanac (Gouin). La chenille en septembre sur Erica ciliaris, Calluna vulga- ris, à Lugos, Saint-Mariens, etc. (Breignet). Genre Heliaca H.S. 2302. Tenebrata Scop. = Arbuti F. — Mai; vole en plein jour dans les prairies, surtout prairies humides : Cestas, Langoiran, vallée de Capian (Breignet); Bègles (Labat) : Eysines (Brascassat) ; Naujean (Gouin). La chenille en juillet sur Cerastium. —iu— Genre Heliothis 0. 2321. Dipsacea L. — Mai, août; prairies sèches : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet) ; Caudéran, Lacanau, Cap-Ferret (Breignet); Arcachon, Blanquefort, Le Verdon (Gouin) ; région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en mars et septembre sur les plantes basses et sur Siene ottles. 2321biS, Maritima Gras. — Espèce rattachée jadis à Dipsacea et considérée aujourd’hui comme espèce bien dis- üncte. AC. au Verdon dans les prairies salées au bord de la plage en juillet et août (Gouin). La chenille en mars sur Sperqularia marina et media. 2323, Scutosa Schiff. — Mai, août; TC. sur les dunes du littoral à Soulac ou elle vole en plein jour sur les fleurs d'Erynqiumn marilimum el parmi les Artemaisia (Gouin). Un exemplaire de Bèsles (abbé Mègeà. La chenille en juin (Breignet), fin septembre et courant d'octobre (Gouin) sur Arfemisia campestris. Ghenille carnivore. 2325. Peltigera Schiff. — Juin, août: Pessac, Bouliac (Trimoulet) ; Pomerol, Bourg (Brown). La chenille en juillet et septembre, se nourrit des racines d'Ulex europœus (Trimoulet). 2327. Armigera Hb. — Juillet, septembre : Pessac. Bou- liac (Trimoulet) ; Cap-Ferret (Breignet); Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en avril et juillet sur Plantago, Reseda, etc. Genre Chariclea Curt. 2352. Delphinii L. — Juin, juillet, AC. dans les jardins : Caudéran, Talence, Mérignac, Eysines, Saint-Mariens, Ludon, Bordeaux-Ville (Gouin). La chenille en juillet sur Delphinium consolida. Les che- nilles se dévorent entre elles, il faut avoir soin de les séparer si on veul réussir l'élevage. — 105 — à Genre Pyrrhia Hb. 2358. Umbra Hufn. — Mai, août; prairies, à la miellée : Lormont (Trimoulet) ; Caudéran (Brascassat) ; Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en août et septembre sur Ononis repens (Tri- moulet). Genre Acontia (. 2318. Lucida Hufn. — Mai, août; sur les mauves fleuries, TC. un peu partout. Avec le type, mais cependant plus rare. Mérignac, Vertheuil (Brown); Picon (Henriot) ; Soulae, Le Verdon (Gouin). (al. ant basi thor aceque totis albis). 2380. Luctuosa Esp. — Mai, août; coteaux, prairies arides, TC. partout. La chenille en juin, septembre sur Malva, Plantago, ete. Genre Talpochares Ld. 2395. Dardouini B. — Mai, juin : Picon, un exemplaire à la lampe le 9 mai 1917; un sujet à la lampe le 15 mai 1920 (Henriot); un exemplaire le 9 mai 1920 à Mazères (abbé Dubordieu). Cette espèce commune de la France méridionale n'avait élé capturée Jusque là qu'à Royan, un exemplaire par l'abbé Mège. \ La chenille vit sur Phalanqium ramosum, plante qui n'existe pas aux environs de Sainte-Foy (Henriot). 2426. Purpurina Hb. — Mai, juin; août, septembre : deux exemplaires de cette charmante espèce à Soulac et Pointe-de-Grave en août (Gouin). TC. à Villenave-d'Ornon dans une prairie bordant la voie du chemin de fer du Midi (E. Schirber). La chenille sur Cérsium lanceolatum et Arvense en avril et juillet. ; è — 106 — 2428. Ostrina Hb. — Mai, octobre; vole en plein Jour : un exemplaire à Floirac en octobre ; Bordeaux huit échan- tillons dont six d’éclosion (Brown); deux exemplaires à la miellée à Soulac en juillet et août (Gouin). La chenille sur He/ichrysum stæchas. 2429, Parva Hb. — Un sujet signalé avec doute de Ville- neuve-de-Blaye (abbé Mège) ; deux sujets en août et septem- bre à Soulac, en battant les jeunes pins (Gouin). La chenille en octobre sur /nula, Solidago, Centaurea. 2,33. Candidana F. — Un exemplaire capturé à Villan- draut le 30 juin 1880 par M. Brown pourrait bien être Le type de l'espèce. Var. Iupura Stgr. — Mai, juillet; août, septembre. TC. sur toutes les dunes du littoral : La Teste, ‘Arcachon, Soulac, Pointe-de-Grave, etc. Il vole en plein Jour autour des Heli- chrystum. La chenille en Juillet et août sur Helichrysum stæchas. Genre Erastria 0. 2153, Argentula Hb. — Bankiana F. — Mai, juin, août; prairies humides, marécages : Pessac, Blanquefort, Gradignan (Trimoulet); Cestas, Gazinet, Lacanau, Marais de Boutaut (Breignet); Lamothe, Eysines, Lugos (Gouin) ; Sauros (abbé Sorin). La chenille en septembre sur les plantes des prés maréca- geux, Carex, Cyperus, ete. 2454, Uncula CI — Uncana EL. — Mai, juin, juillet, août ; prairies humides : TC. à Saint-Mariens (Breignet, Gouin); Roaïllan (Y. de la Jonquière). La chenille en juillet et septembre sur les Carex, Cyperus, etc. 2458. Venustula Hb. — Mai, juillet; AR. mais assez répandu dans le département : Pessac, Eysines, Hourtin, 4 À 1 à — 107 — Castelnau, Le Mouleau, La Brède, Gazinet (Brown), Ville- reuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Saint-Mariens (Breignet); Lugos, Soulac (Gouin); Picon (Henriot). La chenille sur Potentilla reptans d'après Wilson; sur la ronce d’après Heinemann, en août. 2,64. Fasciana L. — Fuscula Hb. — Juin, août: TC. partout, contre les arbres, en battant les haies, etc. Ab. Guexer Fallou. — Plusieurs échantillons à Pessac, Floirac, La Brède de juin à août (Brown). (al ant brunnescentibus, non alba signatus). Genre Rivula Gn. 9175. Sericealis Scop. — Mai à septembre; dans les prairies. TC. partout. La chenille en avril sur Urfica. Genre Prothymnia HP. 9482, Viridaria Cl. — Laccata Scop. — Avril, juin, juillet, août; broussailles, taillis, landes : Le Bouscaut, Mou- lon (Trimoulet) : Cestas, Fargues, Gazinet, Saint-Mariens (Breignet); Sainte-Foy (Henriot); Lugos, Citon-Cénac (Gouin). La chenille en octobre sur Polyqala vulgaris. Genre Emmelia Hb. 2490. Trabealis Sc. — Sulphuralis L. — Mai, août; TC. partout dans les prairies, luzernes, etc., à la miellée. La chenille en septembre sur Convoloulus arvensis. Genre Scoliopteryx Germ. 2502. Libatrix L. — TC. toute l’année et partout. . La chenille en mai sur Populus et Salir. AUD — Genre Telesilla 4.5. 2512. Amethystina Hb. — Juillet, en battant les chênes, dans les taillis, à la miellée : Pessac, Le Bouscaut (Trimou- let); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Marsas (abbé Bernier). La chenille en août sur Daucus, Peucedanum. Genre Abrostola 0. 2515. Triplasia L.— Avril, juin ; août, octobre ; à la miel- lée, au crépuscule, sur les fleurs : Lormont, Moulon (Fri- moulet) ; Caudéran (Breignet) ; Talence (Labat) ; Mazères (abbé Dubordieu); Roaïllan (Y. de la Jonquière) ; Sainte-Foy (Henriot). | La chenille en juillet et septembre sur Ürfica urens et dioïca. 2517. Tripartita Hufn. — Urtica Hb. — Mai, juin; août, octobre ; à la miellée, au crépuscule sur les fleurs : Lormont, Moulon (Trimoulet); TR. à Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juillet sur Urtica. Dans son catalogue, p. 237, Roger dit à propos du Genre. ABROSTOLA : € Peut-être aussi possédons-nous Asclepradhs Schiff., mais la ressemblance qui existe entre ces trois espèces jointe à l'obscurité de ion synonymie ne nous permet- tent pas de l’assurer. Espèce intéressante à chercher. Genre Plusia 0. 2531. Modesta Hb. — Juin, juillet; TR., deux exem- x plaires en juin à Picon, à la lampe (Henriot); deux exem- _plaires à Roaïllan en juin {Y. de la Jonquière). | 2539. Chrysitis L.'— Mai, juin, juillet, septembre; au crépuscule volant sur les saponaires, à la miellée, à la lampe : Bruges, La Bastide (Trimoulet) ; Caudéran, Le Tondu (Bras- cassat) ; Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin); Villenave- d'Ornon (Schirber); Pessac (Daydie). La chenille en avril et juillet sur Urtica, Mentha et de labiées. — 109 — 2546. Festucæ L. — Juin, juillet, août, octobre ; prairies humides, vole au crépuscule sur les saponaires et salicaires, à la miellée, à la lampe : Bruges, Lormont (Trimoulet) : Caudéran (Brascassat) ; Bègles (Boisson); Picon (Henriot); Pessac (Gouin, Daydie). La chenille en mai et août sur Festuca fluitans, Carex, Typha latifolia, ete. 2551. Gutta Gn. — Circumflexa Esp. — Dans les jar- dins, au crépuscule vole sur les lavandes en mai, juillet: septembre et octobre : TC. Pessac, Bouliac (Trimoulet); Sadirac (Breignet); Talence (Labat); Picon (Henriot) ; Bor- deaux-Ville, Soulac (Gouin), etc., etc. La chenille en mai et août sur Urtica, Achillea, etc. Ab. Biaurta Stgr. — Un individu de Floirac (Brown). (macula argentea, in maculis diabus dissoluta). 2551. Chalcytes Esp. — Un sujet Gen août, à la miellée, à Caudéran (Brown). 2560. Jota L. — Juin. RR. Picon, à la lampe (Henriob). 2562, Gamma L. — Toute la belle saison, TC. partout. La chenille toute l’année est polyphage. 2571, Ni L. — Mai, juin; juillet, août; Pessac, en battant les chènes (Gaujac); Caudéran, dans un Jardin (Brown); à une lampe électrique (Breignet) ; à la miellée à Villeneuve- de-Blaye (abbé Mège); Soulac, volant au crépuscule sur les résédas (Gouin). | La chenille en août sur Urtica, Reseda à Soulac (Gouin). Genre Euclidia 0. 2586. Mi L. — Mai, juin, prairies des terrains calcaires : Cenon, Fargues, Bonnetan (Trimoulet); Sainte-Foy (Brown) ; Bègles (Brascassat) ;: Lormont, Citon-Cénac, Saint-Laurent- d'Arce (Gouin). VA La chenille en septembre sur Lotus corniculatus. AD 2589. Glyphica L. — Avril, mai; juillet, août, TC. et partout. CE La chenille en juin et septembre sur Trifolium, Ononis, Medicago, etc. Genre Grammodes Gn. 2644, Algira L. — Juin à septembre; broussailles des endroits chauds : Pessac, Bouliac (Trimoulet) ; Talence (Labat) ; Gujan-Mestras (Breignet) ; Budos (Brown); Picon (Henriot); Saint-Côme (abhé Sorin); Soulae (Gouin). La chenille en septembre sur Rubus, Salix, Genista. Elle est également d’après quelques autres sur Prunus granatum . Genre Pseudophia Gn. 2655. Lunaris Schiff. — Mai, juin; dans les broussailles des bois, à la miellée, à la lampe : Pessac, Le Bouscaut (Tri- moulet); Cestas, Pont-de-la-Maye (Breignet) ; La Brède (Bras- cassal) ; Baurech (Daydie) ; Picon (Henriot). La chenille en juillet sur Quercus. Genre Anophia Gn. 2660. Leucomelas L. — Ramburii Rbr. — Août, sep- tembre ; prairies humides, lieux plantés de saules, à la miel- lée : Bruges, Lormont (Trimoulet) ; Talence (Labat) ; Picon (Henriot; Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en mai sur les Convoloulus. Genre Calephia 0. 2662. Alchymista Schiff. — Mai, juin, juillet, août; bois de chênes, promenades plantées d’ormeaux : Mérignac, Pessac (Trimoulet); Mérignac (Brascassat); Picon (Henriot); Saint- Côme et le Bazadais (abbé Sorin). La chenille en septembre sur Quercus, Ulmus campestris. = JU Genre Catocala Schr. 2667. Fraxini L. — Août, septembre; KR. a été pris plusieurs fois à Mérignac. Talence, Bordeaux-Ville (Trimou- let); Porchères (abbé Ansonaux). La chenille en juillet sur Salir, Populus, Fraxinus. 2669. Electa Esp. — Août, septembre ; sur les troncs d'arbres, lieux plantés de saules, à Ia miellée : Bruges, La Bastide, Fargues, Léognan (Trimoulet); Langon (Boisson); Plassac (Brascassat) ; Picon (Henriot). La chenille en juin et juillet sur Salir et Populus. 2670. Elocata Esp. — Juillet, octobre ; à la miellée : Bouliac, Mérignac, Caudéran (Trimoulet) ; Plassac, Marais de Boutaut (Brascassat); Sainte-Foy (Henriot); Blanquefort, Sou- lac (Gouin) ; Porchères (abbé (Ansonaux). La chenille en juin et juillet sur Sa/ix et Populus. 2678. Nupta F. — Juillet, octobre : Bouliac, Bruges, Caudéran (Trimoulet) ; Talence (Labat) ; Bordeaux-Ville (Gouin) ; Sainte-Foy (Henriot); Porchères (abbé Ansonaux). La chenille en juin et juillet sur Salir et Populus. 2681. Dilecta Hbn.— Juillet à septembre, bois de chênes : Pessac, Mérignac, Gradignan, Ee Bouscaut (Trimoulet); un sujet d'éclosion à Talence (Labat); Picon (Henriot); Mazères (abbé Dubordieu) ; Roaïllan (Y. de la Jonquière); Soulac (Gouin). La chenille en juin sur Quercus robur. 2682. Sponsa L. — Juillet, août ; bois de chênes : Pessac, Le Bouscaut (Trimoulet); Bègles (Brascassat) ; Picon (Henriot). La chenille en mai et juin sur Quercus robur. 2684. Promissa Esp. — Juillet, août : Pessac, Mérignac. Le Bouscaut (Trimoulet); Cestas. (Breignet); Fargues, Bruges (Brascassat) ; Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin); Soulac (Gouin). La chenille en mai et juin sur Quercus robur. — 112 — 2685. Conjuncta Esp. — Août et septembre; nombreux exemplaires à la Pointe-de-Grave, à la miellée (Brown). La chenille en juin sur les Quercus. | 2690. Optata God. saules, à la miellée : Bruges, Bègles, La Bastide (Trimoulet); Arès (Brown); Gazinet en juin (Brascassat); Luemau (abbé Sorin). La chenille en juin sur Salix viminalis et repens. 2692. Paceta L. — Plusieurs exemplaires de Royan (doc- teur Manon). _ Espèce très douteuse. M. Charles Oberthür conteste la réalité de la présence de Ca/ocala Pacta dans Pouest de la France. 2696. Fulminea Scp. = Paranympha Scop. — Juillet, août : TR. La Brède (Trimoulet) ; Saint-Côme, un exemplaire (abbé Sorin). La chenille en mai sur Prunus spinosa. 9697, Nymphœa Esp. — Signalée par Roger dans son | catalogue, p. 238 ? Espèce très douteuse. 2713. Conversa Esp. — Juillet et août. Signalée de Saint- Georges-de-Didonne, près Royan, par M. Perez. Var. AGauos Hb. — Juillet et août à la miellée : Pessac, Gradignan, Le Bouscaut (Trimoulet) : jholes (Brascassat) ; Villeneuve-d'Ornon (Schirber); Picon (Henriot); Cestas (Bois- son) ; Soulac, Pointe-de-Grave, roule du Verdon (Gouin). fobscurior precipuæ al subtus obscurioribus). 2715. Nymphagoga Esp. — Août, un exemplaire unique à la miellée à Talence (Labat). Genre Apopestes Hb. 2720. Spectrum Esp. — Juillet, septembre, octobre; R. environs de Grignols (Gabarret); Saint-Côme (abbé Sorin); Roaïillan (Y. de la Jonquière) : Picon, deux exemplaires (Henriot). | Août, septembre; lieux plantés de die si nbédle qe Genre Toxocampa Gn. 2741. Pastinum Tr. — Mai, juillet; TR. Un exemplaire à Blanquefort le 2 juin 1903 (Brown), Port-Sainte-Foy, un exemplaire en mai (Henriot); Villenave-d'Ornon, un eéxem- plaire à la lampe en août (Schirber). 2743. Cracoæ F. — Juin: septembre, octobre; coteaux calcaires : Fargues, Lormont (Trimoulet) ; AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot); Lignan, Soulac (Gouin). La chenille en mai, sur différentes espèces de Vicia. Genre Laspeyria Germ. — Aventia Dup. 2747. Flexula Schiff. — Mai, juin: août, septembre : Caudéran, Le Bouscat, Floirac (Brown); Caudéran, à une lampe électrique (Augereau); Saint-Côme et Bazadais (abbé Sorin); Picon (Henriot); Macau (Gouin) : Villenave-d'Ornon (Schirber). | La Che en avril et une vit sur les lichens de l’aubépine et du pin. Genre Parascotia Hb. 2192. Fuliginaria L. — Juin, septembre : Caudéran (Brown); Talence, à la miellée (Labat); Caudéran, à une lampe électrique (Gouin); Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille sur les lichens et champignons des arbres en mai. Genre Epizeuxis Hb. 2156. Calvaria F. — Juin, août : un sujet unique à Saint- Côme, à la lampe {abbé Genre Zanglognata Ld. 2165. Tarsiplumalis Hb. — TC. partout de juin à sep- tembre. La chenille est polyphage. Tome LXXIV. 8 Dee PAL 2766. Tarsipennalis Tr. — Un échantillon douteux de Caudéran (Gouin); AC. à Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille sur les feuilles sèches de OQuercus en avril. 2767. Tarsicrinalis Knoch. — Juin, août; haies, brous- sailles, bois herbus, AR. : Floirac, La Tresne, Léognan (Brown); Saint-Côme (abbé Sorin);: Facture (Gouin); Pessac (Daydie). La chenille en mai sur C/ematis, Rubus, etc. 3 2 2768. Grisealis Hb.— Mai, août : Caudéran, Fargues, Floirac (Trimoulet); Cestas, Gradignan (Breignet}; Gazinet (Gouin). | La chenille en août et mai est polyphage. 2181. Emortualis Schiff. — Deux échantillons de Ville- neuve-de-Blaye (abbé Mège); un sujet de Picon en juin 1917 (Henriot); Pessac, un sujet en août 1903 (Daydie). ; La chenille en avril sur Quercus. \ Genre Madopa Stph. 2790. Salicalis Schiff. — Mai à septembre; C. partout sauf dans la région de Sainte-Foy où M. Henriot ne Pa capturé que trois fois. Un sujet à Picon et deux sujets à Port-Sainte-Foy. La chenille en août sur Salix, Populus, Tremula. Genre Herminia Latr. 2195. Cribrumalis Hb. — Un exemplaire unique de Saint-Mariens en juin (Gouin). 2797. Crinalis Tr. — TC. le soir autour des lumières et à la miellée de juin à septembre : Floirac, Mérignac, Caudé- ran (Brown) ; Talence (Breignet) ; Blanquefort, Arcachon, Pessac, Macau (Gouin); un seul exemplaire à Sainte-Foy (Henriot). : La chenille en mai sur A/nus, Rubus, ete. æ 7 SN MT Eee RE He AR UNE nr 2800. Derivalis Hb. — Juin, juillet, août; TC. partout dans tous les bois herbus des deux rives. La chenille sur les feuilles sèches du chêne. 2801. Tentacularia L. Var. Monssrars Heyd. — Mai à juillet. Quelques exem- plaires à Gazinet, Lamothe, Baurech, Soulac (Gouin). (al griseo cinereis, non flavicantibus). Genre Pechipogon Hb. 2803. Barbalis CI. — Mai, juin : Pessac, Cestas, Le Tail- lan, Uzeste, -Grignols (Brown); Saint-Côme (abbé Sorin) : Port-Sainte-Foy (Henriot); Gazinet (Gouin). La chenille en mars sur Quercus, Betula, etc. Genre Hypena Schrk. 2814. Proboscidalis L. — Mai, juin; juillet, octobre : TC. partout en battant les touffes d'orties. La chenille en avril et juillet sur Urtica et Plantago. 2818. Obsitalis Hb. — Mai à septembre. AR. Quelques sujets seulement à Caudéran, Floirac, Blaye, Casseuil (Brown); Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot); Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en avril et août sur Parietaria. 2819. Rostralis L. — Toute la belle saison; hiverne et reparaît le printemps suivant. La © est très variable. Var. Parparis Fab. — Marais de Boutaut (Breignet). Ab. Uxicocor Tutt. — Un exemplaire à Blanquefort (Gouin). (at. ant. fere unicolor, griseofuscus). 2820. Lividalis Hb. — Un sujet © à la miellée en octobre dans un Jardin de Caudéran (Brown). Genre Hypenodes Gn. 2828. Costæstrigalis Stph. — Mai, juin; août, octobre : AR. Caudéran, Bruges, Cestas, Lormont, Fargues, Castelnau E] AGE (Brown); Saint-Mariens (Breignet); Cadaujac, Soulae (Gouin). AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). Famize XXII. — CIMATOPHORIDCE Genre Habrosyne Hb. — Gonophora Bd. 2834, Derasa L. — Mai, juin; juillet, septembre : Saint- Augustin, Bègles, Bassens, Caudéran à une lampe électrique, région de Sainte-Foy (Henriot): Bazadais (abbé Sorin). La chenille en août et septembre sur les framboisiers et sur les Rubus. Genre Thyatira Hb. 2836. Batis L. — Mai, juin, juillet, août; en battant, à la miellée : Pessac, Lormont (Trimoulet); Marais de Boutaut, Talence, Caudéran, TC. dans la région de Sainte-Foy (Hen- riot) ; Saint-Côme (abbé Sorin); AC. à Porchères (abbé Ansonaux). : - La chenille en Juillet, septembre sur les frambroisiers et sur les Rubus. Genre Cymatophora Tr. 2843. Or Fab. — Avril, mai; juillet, août; AC. un peu partout : Caudéran, Bègles, La Brède, Gradignan, Talence, Lormont, etc. de La chenille, en juin, septembre et octobre sur Populus.… 2844. Octogesima Hb. — Ocularis Gn. — Mai, juin, juillet, septembre ; bords des ruisseaux et des rivières, AC. partout : La Brède, Bruges, Lormont (Frimoulet). La chenille en juin, Juillet, septembre et octobre sur Popu- lus (Frimoulet). 2848, Duplaris L. — Bipuneta Bkh. — Avril, mai, juillet, août; bois de chènes, bords des ruisseaux : Pessac (Trimoulel) ; Cestas, Caudos (Breignet) ; Saint-Uôme (abbé Sorin); Picon (Henriot). — 117 — La chenille en juin, septembre et octobre sur Populus et Alnus. : Genre Polyploca Hp. 2849. Düluta F. — Juin, septembre et octobre : Picon, sur les figues et. sur le lierre en fleurs (Henriot); un exem- plaire en batlant un aulne en octobre à Pisseuilh (Henriot). La chenille en mai et août sur Quercus. 2853. Ridens F.— Avril, mai, août; bois de chênes : Pessac (Trimoulet). La chenille en juillet et octobre sur Quercus robur. Faure XXV. — GEOMETRIDÆ A. — GEOMETRINÆ Genre Aplasta Hb. 2859. Ononaria Fuesl. — Mai; juillet et août; coteaux arides,. dunes du littoral : Fargues, Bonnetan (Trimoulet); Baurech, Saint-Mariens (Breignel); Coutras, Sainte-Foy, Créon (Brown) ; Soulac, Pointe-de-Grave (Gouin). La chenille en avril et septembre sur Ononis repens. Genre Pseudoterpna Hb. 2860. Pruinata Hufn. ture surtout dans la lande et sur le littoral : Pauillac, Issac, Le Porge (Brown); Gazinet (Breignet); Saint-Mariens (abbé Juin, août, septembre; se cap- Mège); Soulac (Gouin). La chenille en mai sur Genista anglica. Ab. AcresrariA Dup. — Une chenille récoltée sur Genista anglica en juillet donne le 10 août de la même année une belle © de cette aberration (Breignet); un sujet of en août à Soulac (Gouin); un sujet d’éclosion (Brown); Picon, en septembre (Henriot). : Cette variété grise signalée par Boisduval et mise en doute — 118 — par Guenée, puis récemment par J. Culot, existe bien réelle- ment puisqu'elle a été obtenue deux fois d'éclosion. 2861. Coronillaria Hb. — Juin, juillet; septembre, octo- bre ; bois de pins : Pessac, Le Bouscaut, Arcachon (Trimoulet) ; *Gazinet, Cestas, Saint-Mariens (Breignet) ; Lugos, Soulac (Gouin); le Bazadais (abbé Sorin); TC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en avril et juillet sur Sarothamnus scoparra. Ab. ArmorAcrAnA Obthr. — Plusieurs exemplaires à Picon (Henriot). M. Brown a pris au Mouleau {foret d'Arcachon) en juillet 1885, une © de la variété que Guenée mentionne comme habitant La Rochelle et d'autres points de lOuest, ainsi que le Midi. Genre Geometra L. 2866. Papilionaria L. — Mai, juin, juillet; bois de chènes : Pessac, Gradignan (Trimoulet); La Brède (Brown); Gradignan (Laporte); Le Bazadais (abbé Sorin); Picon (Hen- riot). | La chenille en mai et septembre sur Corylus avellana, Sahix cuprea (Trimoulet). 2867. Vernaria Hh. — Mai, juillet, août; au crépuscule volant sur les haies : La Bastide, Bouliac (Trimoulet) ; Sauros (abbé Sorin); Picon (Henriot). | La chenille de mai à septembre sur Prunus spinosa el Quercus robur. . Be Pucblone li 2879. Pustulata Hufn. — Juin, juillet; bois de chênes : Pessac (Trimoulet) ; Caudéran, nombreux sujets à une lampe électrique (Breignet); Mazères (abbé Dubordieu) ; Roaillan (Y. de la Jonquière) ; Picon (Henriot). La chenille en mai sur Quercus robur. 2885. Smaragdaria F. — Juin, juillet, août, septembre ; Le Bouscaut (Trimoulet): Pessac (Daydie): Caudéran, un — 119 — exemplaire à une lampe électrique du boulevard (Gouin); Le Bazadais (abbé Sorin); Picon (Henriot). La chenille en mai sur Rubus fruticosus (Trimoulet), Achil- lea millefolium, Scabiosa columbaria, ele. Genre Eucrostes Hb. 2898. Herbaria Hp. liac, Floirac (Trimoulet). Mai, en battant les haies : Bou- La chenille en octobre sur Prunus spinosa. Genre Nemoria Hb. 2904. Viridata L. — Mai, juin: août, septembre; en battant les taillis des landes : Saint-Médard (Trimoulet) ; Saint-Mariens, Fargues (Breignet):; Le Bazadais (abbé Sorin); région de Sainte-Foy (Henriot); Eysines (Gouin). La chenille en août sur Medicago sativa dont elle mange de préférence les fleurs (Breignet). 2906. Porrinata 7. Août : un sujet of à Saint-Mariens en battant des taillis Hu La différence entre Porrinala et Viridata consiste dans le bord supérieur de l'aile supérieure pointillée de brun au lieu d'être seulement ochracée. 2907. Pulmentaria Gn. — Mai, août : AR. à Caudéran, Bruges, Floirac (Brown); Villeneuve-de-Blaye (abbé, Mège) ; Port-Sainte-Foy (Henriot). La chenille en avril sur Mentha aquatica dont elle tance les fleurs, Daucus, Peucedanum. Espèce de la région médi- terranéenne. « Genre Thalera Hb. 2914. Fimbrialis Sc. — Mai, juillet, août; en battant les haies; TO. dans la lande : Cestas, Gazinet, Pezeu, Fargues, Tabanac, R. à Saint-Côme (abbé Sorin) ; R. à Picon (Henriot). La chenille en mai Achillea, Thymnus, Solidago. 2918. Lactearia L. — Mai, août; en battant les haies : — 120 — La Brède, Baurech, Fargues, Lesparre, Caudéran, Eysines. C. un peu partout. La chenille en septembre sur A/nus qglutinosa, Prunus spinosa, Quercus, Betula, etc. Genre Hemithea Dup. 2919. Strigata Müll. — Mai, juillet, août; AC. un peu partout. La chenille en mai sur Prunus spinosa, lrouvée également sur Berberia vulqaris (Henriot). B. — ACIDALIINÆ Genre Acidalia Tr. 2934. Ochrata Scop. — Juin, août; prairies sèches et arides : Pessac, Eysines (Trimoulet) ; Fargues, Gazinet, Pont- de-la-Maye, Le Bouscat (Breignet); Liéognan (Brown); Sainte- Foy (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en mai sur les plantes basses. 2937. Macilentaria H. S. — Juin, juillet; TC. partout. La chenille en avril et septembre sur les plantes basses. 2938. Rufaria Hb. — Juillet, prairies sèches : Pessac (Trimoulet); Picon (Henriot). La chenille en mai sur diverses graminées. 2943. Litigiosaria B. — Signalée par Trimoulet sans indications de date ni de localités. C. à Saint-Côme en Juin à la lampe (abbé Sorin). 2947. Mediaria Hb. — Un exemplaire en septembre 1917 à la miellée à Saint-Côme (abbé Sorin). 2951. Moniliata F. — Juin, août : Pessac, Gazinet, Cazaux, Le Mouleau, Arès, Coutras (Brown); La Teste (Lam- bertie) ; Saucats (Breignet) ; Saint-Mariens (abbé Mège) ; Pointe-de-Grave, Soulac (Gouin). La chenille en mai sur Vicia, Myosotis. 2952. Muricata Hufn. — Juin, août; dans la lande : Saint-Médard-en-Jalles, Léognan (Brown); Gazinet (Breignet) ; Cestas (Daydie); Le Bazadais (abbé Sorin); Lugos, TG. parmi les Erica scoparia (Gouin). La chenille en mai sur Plantago, Polygonum aviculare, ete. 2953. Dimidiata Hufn. — Mai, juin; août, septembre ; à la miellée, en battant les haies, terrains humides : Caudé- ran, Floirae, Bordeaux-Ville (Breignet) ; Bègles (Daydie): Talence (Labat); Saint-Côme (abbé Sorin); Sainte-Foy (Hen- riol) ; Blanquefort, Cadaujac (Gouin). La chenille en avril et juillet sur les plantes basses. 2954, Subsaturata Gn. — Quelques exemplaires capturés à Soulac par M. Daydie (Brown ?n-lett.). 2983. Virgularia Hb. = Incanaria Hb. — Mai, septem- bre. TC. partout. La cheniile en octobre est polyphage mais se nourrit prin- cipalement de Prunus spinosa. | 2995. Subsericeata Hw. — Mai, juin; juillet, août; AC: Bruges, Pessac, Mérignac, Arcachon, Cussac, Gradignan, elc. (Brown); Soulac, Pointe-de-Grave (Gouin). La chenille en avril sur différentes plantes basses. 2997. Straminata Tr. — Mai, juillet : Gazinet, Cestas (Brown); Saint-Mariens (Gouin, Daydie). Var. CirceuLara Gn. — Gazinet, Ceslas (Brown). (oiridior, distinctus, nigro punctata). 3002. Lœvigata Scp. — Juin, août; en battant, au cré- puscule, à la miellée : Caudéran, plusieurs sujets à une lampe électrique du boulevard (Breignet) ; Talence (Labat); Sainte- Foy (Henriot) ; Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en avril et juillet sur plantes basses. 3003. Extarsaria H. S. — Efflorata Z. — Un sujet unique en Juin à Lugos (Gouin): un second sujet mais dou- teux d’'Eysines. | 3006. Infirmaria Rbr. Var. AourranariA Constant. — Nombreux sujets à la Pointe- — 122 — de-Grave en juin et juillel (Gouin) ; quelques exemplaires à Cazaux et Arès (Brown). La chenille en mai et juin sur Cistus salvifolius (Brown). (obscurior, al. salurale incarnalis vel. flavoaut qriseo rubris). 3017. Circuitaria Hb. — Juin, août : Bruges (Trimoulet) ; Arsac, Cantenac (Brown); Soulac, Pointe-de-Grave, Eysines (Gouin). ; La chenille en mai sur les feuilles sèches et sur les plantes basses. L 3020. Herbariata F. — Juin, juillet; quelques individus aux lampes électriques à Bordeaux; Floirac (Brown) ; Sainte- Foy (Henriot) ; Pointe-de-Grave (Gouin). Cette espèce se prend souvent dans les appartements. La chenille en mai sur les plantes sèches. 3023. Elongaria Rbr. —: Juin, juillet; un exemplaire à Soulac (Daydie). 3025. Bisetata Hufn. — Juillet, août; en battant les haies : GC. à Floirac, La Tresne, Fargues, Gradignan, Le Tail- lan, Le Vigean, Lamothe (Brown); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); Citon-Cénac (Gouin). | La chenille en avril sur Cra/æqus. 3026. Frigeminata Hw. — Juin, juillet; en battant les haies, G.: Bouliac (Trimoulet); Floirac (Brown); Lormont (Breignet) ; Gazinet, Le Tourne (Gouin). La chenille en octobre sur Prunus spinosa. 3031. Politata Hb. — Juillet; bois de chènes : Pessac, Carbon-Blanc, Sauviac (Brown). La chenille en avril sur les plantes basses. 3034. Rusticata F. — Juin, juillet; AC. : Caudéran, Le Bouscat, Mérignac, Margaux, Arcachon, Blanquefort, Soulac, etc. La chenille en avril et août sur les plantes basses. 3038. Dilutaria Hb. = Interjectaria Bdv. — TC. par- tout de fin mai à fin juillet. La chenille jusqu'en mai sur les plantes basses. Rd ne Te 5 — 1233 — 3038bis. Holosericata Dup. — KR. : Floirac, Baurech, Saint-Michel-la-Rivière, en juin et juillet (Brown); Martillac, en septembre (Gaschet). Voir au sujet de celte espèce la note de MM. Breignet el Brown (Supplément aux Cataloques Roger et Trimoulet, p.20). La chenille de Juillet à mar sur les plantes basses. 3040. Humiliata Hufn. — Osseata F. — Juin et juillet; presque aussi commun que Dicuraria : Bourg, Castelnau, Plassac, Villandraut (Brown) ; Cestas, La Brède (Breignet) ; Gazinet, Lugos, Saucats (Gouin). » La chenille en avril sur les plantes basses. 3043. Degeneraria Hb. — Mai, juin, juillet, août; AC. : Arlac, Cazaux (Brown); Caudéran (Breignet) ; Talence (Labat) : Soulac (Gouin). ; La chenille en avril et juillet sur Pol/ygonum aviculare. 3046. Inornata Hw. — Juin, août: Arlac, Bruges, Cau- déran, Cussac, Floirac (Brown); Lormont (Breignet); Martil- 116 ((Graschet); Sainte-Foy (Henriot) ; Saint-Uôme (abbé Sorin) ; Soulac (Gouin). | La chenille en mai sur les plantes basses. 3047. Deversaria H. S. — Maritima Gn. — Un couple pris au Mouleau en Juillet se rapporte peut-être à la forme Maritima (Brown) ; Picon (Henriot). La chenille en mai sur Ononis, Rumer, etc. 3048. Aversata L. — Mai, août; en battant les taillis, à la miellée; AC. : Caudéran, La Brède, Lacanau, Le Vigean, Pessac (Breignet) : Citon-Cénac, Marais de Boutaut, Soulac (Gouin), ete. Var. Srorrara Stgr. — Avec le type (Henriot). Var. Livinara Gn. — Avec le type. La chenille en avril et juin sur les plantes basses et sur le genèt. 00: Emarginata L. — Juin, juillet; bois de chênes, terrains humides : Pessac (Trimoulet); La Brède, Lamothe foie (Breignet) ; Arsac, Cantenac, Hourüin, Villandraut (Brown) ; Talence (Labat) ;: Marais de Boutaut (Gouin); Lucmau (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en juin sur Convoloulus sepium et Galium Drum . 3053. Rubiginata Hufn. — TC. sur les coteaux secs en mai, juin, Juillet, septembre : Cadaujac, Caudéran, Cestas, La Brède, Lormont, Le Vigean, etc., etc. Quelques variétés se rencontrent quelquefois avec le type. La chenille en avril et août sur Convolvulus, Lotus, Medi- cago, Genista, etc. 3064. Marginepuncetata Goëze. — Mai, juin, août, octo= bre : TC. partout, en battant les taillis, au miel, ete. Très variable au point de vue de la taille. La chenille en avril, juillet sur les plantes basses. 3069. Incanata L. — Mai, juillet; AR. : deux sujets de Fargues-Saint-Hilaire, un sujet © de Saint-Mariens (Brei- gnet); un exemplaire de Bordeaux (Brown). La chenille en avril sur Seduun album, Genista, Thymnus. 3074. Remutaïia Hb. — Juin, juillet: bois- de chènes, haies, broussailles : Bouliac, Floirac (Trimoulet); Lacanau, Le Vigean (Brown); Saint-Mariens, La Brède (Breignet). La chenille en avril sur Galium, Vicia, ele. 3078. Punctata Scop. — Avril, dans les bois à Pessac (Trimoulet); Eéognan (Brown). La chenille en août et septembre sur Quercus robur (Tri- moulet). 3079. Caricaria Reuti. — Juin, octobre; prairies humides et marécageuses : Marais de Boutaut, Fargues, Gazinet,. Lugos, Lesparre (Breignet) ; Castelnau, Floirac, La Brède, La Tresne (Brown); Sadirac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en juin sur Carer et Centaurea jacea. 3081. EImmutata L. — Mai, juin; juillet, août; prairies | humides : Caudéran, Fargues, Budos, La Tresne, Marais de ) s )] 2 2) io be RS NE os Boutaut (Brown) ; Cabanac, Gradignan, Lamothe, Saint- Mariens (Breignet). La chenille en juin sur différentes plantes basses. 3086. Strigilaria Hb. — Juin, septembre : Caudéran, Fargues, Gazinet, La Brède, Lamothe, Lugos, Pont-de-la- Maye (Breignet, Brown); Citon-Cénae, Saint-Mariens (Gouin); Le Bazadais (abbé Sorin). ‘ La chenille en mai sur Plantago, Veronica, Viola, etc. 3090. Emutaria Hb. — Juin, août : Gazinet, Gujan (Brei- gnet); Le Verdon (Daydie); Soulae (Gouin); Mazères (abbé Dubordieu). à La chenille en avril et juillet sur Atriplex portulacoïdes, Statice limonium, Convoloulus. 3093. Emitaria Hb. — Mai, juillet, septembre ; en battant les haies, à la miellée : Bouliac, Fargues (Trimoulet) ; Cau- déran, Gazinet (Breignet); Talence (Labat); Picon (Henriot) ; Arcachon, Soulac (Gouin). ‘ La chenille en mai et juillet sur Prunus spinosa, Cralæqus oryacantha et pyracantha (Trimoulet). 3095. Ornata Scopp. — Avril, juin; juillet, septembre: prairies sèches, terrains arides : Baurech, Bourg, Caudéran, La Brède, Le Tondu, Gujan, Le Vigean, Saint-Mariens, Saint- Laurent-d’Arce, etc. La chenille en avril et juillet sur Thymnus, Mentha, etc. 3097. Decorata Bkh. — Mai, juin; juillet, août; prairies sèches, terrains arides : Fargues, Le Tondu (Trimoulet) ; Coutras (Brown) ; Saint-Médard (Breignet) ; Saint-Mariens (Gouin). | La chenille en avril et juillet sur différentes plantes basses. Genre Ephyra Dup. = Zonosoma Ld. 3108. Pendularia Cl. — Mai, juin, juillet et août; AC. dans la région bazadaise (abbé Sorin). | La chenille en juin et septembre sur Quercus, Betula, etc. 406 3109. Orbicularia Hb. — Mai, juin, juillet, août; bois de chênes, à la lampe : Pessac (Trimoulet) : Fargues (Brei- ; Î ) te) gnet) ; Gabarret (Gouin). : La chenille en juin et octobre sur Salix et Alnus. 3111, Annulata Schulge, — Avril, juin, juillet, août; en battant les haies : Bouliac, Floirac (Trimoulet); Saint-Moril- lon (Brown); Baurech, Créon (Breignet); Fargues, Langoiran : (Breignet, Gouin). La chenille en juin et octobre sur Quercus robur el Prunus spinosa. 3112. Pupillaria Hb.— Juillet, octobre : Bouliac (Brown); La Brède, Fargues-Saint-Hilaire, Pointe-de-Grave (Breignet) ; Mongauzy (abbé Sorin) ; Arcachon, Soulac (Gouin). La chenille en juin sur Quercus et Betulus. Ab. GyraTa Hb. — Un sujet à Arcachon en août (Gouin). (alis medio occelatis fasciatuque, sæpius striga punctata basale et exteriore). 3113. Porata F. — Avril, juin, juillet, août; en battant les haies: Bouliac, Floirac (Trimoulet) > Cestas (Brown) ; Baurech, Gradignan, La Brède, Gazinet (Breignet); Pont-de- la-Maye (Boisson); Lignan, Cadaujae (Gouin). La chenille en juin et octobre sur Quercus, Cratæqus et Prunus. 3115. Punetaria L. — Avril, mai; juillet, août; bois de chênes, TC. : Bazas, Pomerol, Sainte-Croix-du-Mont (Brown) ; Cestas, Fargues, Saint-Mariens (Breignet); Talence (Labat); Cadaujae, Sadirac (Gouin). La chenille en juin et septembre sur Quercus robur, Betula. 3116. Ruficiliaria H. S. — Mai, juin, juillet, septembre : AC. à Picon (Henriot). Les exemplaires de printemps se réfèrent à Marriacara Bast. (gen. vern., major, fascia media obseura lata). Les exemplaires d'été à Privararia Bast. (gen. æst., minor, magis unicol. fascia med obsoleta). ÿ w 1 LR CE dl Lee 9) 2 PES — 127 — 3117. Linearia Hb. — Trilinearia Bkh. — Juillet, AR. : Pessac (Trimoulet) ; Saint-Mariens (Breignet). Genre Rhodostrophia Hb. 3122. Vibicaria CI. — Mai, juin, juillet, août; R. : Saint- Michel-la-Rivière, Saint-André-et-Appelles (Brown); Ville- neuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Fargues (Breignet) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Eynesse (Henriot); Soulae (Gouin). La chenille en mai sur Genista, Sarothamnus et plantes basses. 3124. Calabraria Z. — Juin, juillet: AC. : Bourg, Créon, Sainte-Foy (Brown) ; Pessac, Saucats, Villagrins (Breignet) ; Lamothe (Brascassat); Bouliace, Fargues, Floirac, Saint-Emi- lion (Trimoulet) ; Gazinet (Gouin). La chenille en juin et juillet sur Rumex, Polygonum, Saro- thamnus, Thymus. Genre Timandra Dup. 3139. Amata L. — Mai, juin; juillet, septembre; en battant les haies; TC. partout. La chenille en juin et octobre sur Rumer, Polygonum, ete. C. — LARENTIINŒ Genre Sterrha H.S. 3143. Sacraria L. — Avril; octobre, novembre : AR. à Casseuil, Caudéran, Fargues, Lacanau, Le Verdon (Brown) ; Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); Eysines (Gouin). Ab. SaxGuinariA Esp. — Un sujet de Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); un sujet de Saint-Côme (abbé Sorin). . (al ant. plus minusie sanquineis). ? Var. SarorTHAMNARIA Brown. — Décrite par M. Brown dans les Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, vol. XL, p. ti. M. Staudinger à la suite de cette publication dit qu'il reconnait dans cette description une variété de Sacraria L. — 128 — qu'il avait reçu d'Espagne. Un sujet © à Cestas en août, un sujet à Arcachon en octobre (Brown). Genre Lythria Hb. 3147. Purpuraria L. — Avril, juin, juillet, août; landes, coteaux : Bouliac; Lampthe, Pessac (Trimoulet); Gujan, Le Bouscat (Breignet); La Brède, Vertheuil (Brown); Macau, Saucats (Gouin). Espèce très variable. Var. Cruenraria Hufn. — Bègles (Boisson); Le Bouscat (Breignet) ; Cadaujac (Gouin). Var. Roraria F. — fgen. vern.). Pessac (Breignet); Lignan (Gouin) ; Picon (Henriot). {minor obscurior, al ant. fere unicolor viridigriseis). Var. Lurearia Slgr. — Signalée par M. Henriot (gen. aest). (al ant. fere unicoloribus luteis fascris purpureis subnullis} | Genre Ortholita Hb. 3151. Plumbaria F. de chènes : La Brède, Le Verdon, Pointe-de-Grave (Breignet) ; Mai, juin, juillet, septembre : bois Lapouyade (Brown); Cestas, Saint-Mariens, Soulac (Gouin). Les exemplaires de Soulac pourraient être considérés comme une variété, les ailes inférieures sont complètement blanches, lraversées seulement par la ligne médiane brune ; les ailes supérieures également plus claires, et l'intervalle compris entre les deux lignes médianes très foncé. 3152. Cervinata Schiff. — Non signalée de la Gironde, mais trois exemplaires ont été capturés à Port-Sainte-Foy sur les bords de la rivière, donc absolument sur nos limites. ? Volant le soir autour des touffes d'A/{hæa cannalina qui doivent nourrir la chenille (Henriot). . 3155. Limitata Scopp. = Mensuraria Schiff. — Juillet, août; AC. sur les coteaux : Fargues (Breignet); Bonnetan (Trimoulet); Sadirac (Gouin); Sainte-Foy (Henriot). La chenille en avril sur Prunus spinosa. SET Et do 3156. Mœæniata L. — Un exemplaire de Picon le 15 août 1920 (Henriot). La chenille en juin sur Genista, Spartium. 3159. Peribolata Hb. — Août, septembre; bois, landes ; Pessac, Le Bouscat (Trimoulet); Lucmau (abbé Sorin) ; Soulac (Gouin) ; Picon (Henriot). La chenille en mai sur U/ex europœus, Genista. 3174. Bipunetaria Schiff. — Juillet, août; dans les bois, C. un peu partout : Fargues, en battant les génevriers (Brei- gnet) ; Tabanac (Gouin); Picon (Henriot). La chenille en mai sur Lolium perenne (Trimoulet). Genre Minoa Tr. 3183. Murinata Scopp. — Mai, septembre : Sainte-Croix- du-Mont (Brown); Baurech, Citon-Cénac, Gradignan, La Brède (Breignet); Le Tourne (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en avril sur Euphorbia. Genre Anaïtis Dup. ‘3220. Plagiata 1. — Avril, mai; septembre, octobre. TC. et répandu partout. La chenille en avril et juillet sur les fleurs d’Hypericum. Genre Chesias Tr. 3229. Spartiata Fuesll. — Octobre, novembre; parmi les genêts ; Saint-Médard, Le Haïillan (Trimoulet); Soulac (Gouin) : Picon, à la lampe (Henriot); Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en mai, juin sur Genista. 3230. Rufata F. — Obliguaria $S. V. — Mai, juin, juillet, août ; champs de genêts à Saint-Médard, Lormont (Trimoulet) ; Soulac (Gouin). La chenille en mai et août sur Geraista. Tome LXXIV. d Genre Lobophora Curt. 3243. Halterata Hufn. — Avril, mai: un sujet ® en avril à Caudéran, contre une clôture (Brown); Picon, un sujet © à la lampe en mai 1917 (Henriot). La chenille en juillet sur Salix, Belula, Populus. 3244. Sexalisata Hb. — Mai, juin : marais de Blanque- fort (Trimoulet). La chenille en juin sur Salix alba, Populus. Genre Chematobia Stph. 3205, Boreata Hb. — Un exemplaire dans mon jardin à Bordeaux, en janvier 1918 (Gouin). 3256. Brumata L. — Octobre, janvier; contre les arbres, dans les haies : Pessac, Mérignac, etc. TC. partout. La chenille en mai et juin est très nuisiblé aux arbres. fruitiers, elle vit aussi sur Prunus, Cratæwqus, Salix, ete. Genre Thriphosa Siph. 3259. Dubitata L. — Juillet, mai; hiverne; contre les arbres, creux des murs, des rochers : Bouliac, Le Bouscat (Trimoulet) ; Bordeaux (Breignet) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot). La chenille en juin sur Prunus spinosa. Genre Scotosia Siph. 3218. Vetulata Schiff. — Juin; AR. : Cestas, Cussac, Floirac (Brown); GC. à La Brède dans un petit bois marécageux près du moulin d'Augé; Mazères (abbé Dubordieu). La chenille en avril sur Rhamnus. 3281. Rhamnatla Schiff. — Mai, juillet; en battant Îles bois, au crépuscule : Bouliac, Bruges, Floirac (Frimoulel); Fargues (Brown). La chenille en mai sur Rhamnus. # Genre Lygris Hb. \ 3292, Testata L.— Août : Toctoucau, dans un pré maré- cageux où elle n’était pas rare en 1903 (Brown). La chenille en avril et juin sur Salix, Populus, Tremula. Genre Larentia Tr. 3301. Ocellata L. — Mai, août, septembre; bords des ruisseaux : Pessac (Trimoulet) ; Castelnau (Brown); Talence (Labat); région de Sainte-Foy (Henriot); Baurech, Soulac (Gouin). Ea chenille en Juillet el octobre sur Galium verum. 3305, Bicolorata Hufn. — Mai, juillet : Pessac, Le Tondu (Trimoulet); Lamothe (Breignet, Brascassat); Bègles (Bois- son) ; Facture, Citon-Cénac (Gouin). La chenille en avril el juin sur A/nus qlutinosa. 3306. Variata Schiff. — Mai : un sujet femelle obtenu d’éclosion d’une chenille recueillie le 3 avril à Fargues-Saint- Hilaire, en battant un Juniperus (Breignet). 3310. Juniperata L. — Plusieurs sujets œ et ® éclos fin octobre el commencement novembre 1878 de chenilles trou- vées en nombre en seplembre en battant les génevriers, localité inconnue ? (Samie). 3313. Siterata Hufn. — Mai, septembre; bois, taillis; Caudéran, Pessac (Breignet); Bègles (Boisson); Soulac (Gouin) ; région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en août sur Carpinus, Quercus, Tilia, etc. 3314. Miata L. — Avril, juin; septembre et octobre; au - crépuscule : Bouliac, Cenon, Floirac (Trimoulet). La chenille en juillet sur Quercus (Trimoulet). 3319. Truncata Hufn. — Mai, juin; juillet, octobre : un exemplaire ® à Gradignan dans un marécage planté d’aulnes (Breignet) ; Floirac (Brown); Fargues (Gouin); Saint-Côme Den ee (abbé Sorin); région de Sainte-Foy (Henriot); Villenave- d'Ornon (Schirber). La chenille en avril sur Fragaria visca, Rumex, ele. Var. Commanorara Hw. — Région de Sainte-Foy (Henriot). : Dans cette variété les parties blanches des ailes sont enva- hies par une teinte fauve (derniers jours d'octobre). ‘3333. Viridaria F. — Mai, juin; août, septembre; en battant les haies : Bouliac, Cenon, Floirac (Trimoulet) ; Far- œues, Lormont (Breignet) ; Talence (Labat); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Sainte-Foy (Henriot). La chenille en août et juillel sur Galium, Rumexr, etc. 3340. Salicata Hp. Var. AgcurariA B. — Mai, juin; août, septembre : KR. et localisé. Coteaux de Floirac, au midi (Brown); un sujet de Langoiran (Breignet); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Mon- carret, Picon (Henriot). {dilutior, al ant. plus minusve flavo-conspersis). 3344. Fluctuata L. — Avril, juin; août, octobre; en battant les haies : TC. partout. Un sujet pris à Soulac en juillet paraît se rapporter à la variété Cosrovaza Hw., chez qui la bande médiane des ailes antérieures manque ou est très réduite. 3356. Multistrigaria Hw. — Février, mars : TC. à Saint- Côme (abbé Sorin); TC. autour des noisetiers et des saules en fleurs à Picon (Henriot). 3369. Ferrugata Cl — Avril, mai; Juillet, septembre ; bois et broussailles; AC. un peu partout : Baurech, Caudéran, Eysines, Fargues, La Brède, ‘Lamothe, Macau, Pessac, Sou- lac, etc., etc. La chenille en juin et octobre sur Galium, Anaqgallus, ele. > Ab. SpaniceariA Bkh. — Ca et là avec le type, un sujet à une lampe électrique du boulevard de Caudéran. | (al ant. fascia med in strigis dissoluta). KA 3314. Designata Rott. chènes : Cestas, Pessac (Brown); Saint-Côme (abbé Sorin); Mai, juin, juillet, août; bois de TC. région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin et septembre sur les plantes basses. 3378. Fluviata Hb. — Gemmata Hb. — Juillet ; novem- bre : Bruges, Lormont (Trimoulet):; Caudéran, deux exem- plaires à une lampe électrique (Breignet); Soulac (Gouin); Mongauzy (abbé Sorin); Picon, sur les fleurs de lierre (Hen- riot). La chenille en avril et août sur Polygonum, Convolvulus, etc. 3379. Vittata Bkh. — Avril, juin; juillet, août; en bat- tant les haies, les broussailles, dans les marais: Blanquefort, Bruges (Trimoulet). La chenille en mars et juillet sur Galium. 3380. Dilutata Bkh. — Septembre, novembre : Bouliac (Trimoulet) ; Bègles (Boisson) ; Picon (Henriot). © La chenille en mai el juin sur Quercus, Ulinus, Prunus _spinosa, Cralæqus, eic. 3381. Autumnata Bkh. — Un sujet © en septembre à Caudéran (Breignet). © 3399. Nebulata Bdv. res. Cette géomètre a été lrouvée pour la première fois par M. H. Gaujac en 1855 (Catal. Trimoulet, p. 59). Mars, contre les murs, les clôtu- 3417. Riguata Hb. — Juillet : un sujet of à Saint-Michel- Ja-Rivière, dans une côte rocheuse en juillet (Brown) ; une ® dans les herbes au pied des dunes à Soulae (Breignet) ; plu- sieurs exemplaires à la miellée à Soulac (Gouin); deux ‘exemplaires en septembre à Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en Juin sur Galium verum. 3434. Galiata Hh. —— Juillet, août: Casseuil, Floirac (Brown); Martillace (Gaschet); Tabanac (Gouin); AC. région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juillet et septembre sur différents Galium. 3436, Rivata Hb. — Mai, juillet; en battant les haies : Pessac, Lugos (Breignet). La chenille en juin et octobre sur Gallium, Quercus robur, Prunus spinosa (Trimoulet). 3437. Sociata Hb. — Mai, juin, juillet, août ; en battant les haies : Caudéran, Le Vigean, Lamothe, Saint-Mariens (Breignet); Bruges (Trimoulet); Eysines (Gouin) ; Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin et octobre sur Gallium, Galcofosis tetrahet (dans Les capsules) (L. et G.). 3438. Unangulata Hw. — Avril, juin; Juillet, septembre: Arlac, Cestas, Lamothe, Mérignac, Pessac (Brown); Martillac (Gaschet) ; Caudéran, Gazinet (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en juin et août sur A/sine media, Anagallis (Lucas). 3439. Picata H. G. — Mai, juin, juillet, août : Lormont, en battant des chênes (Gouin); Saint-Côme, Le Nizan (abbé Sorin); Picon (Henriot). La chenille en juin et octobre sur Cratæqus et Prunus spinos«. ; 3442. Albicillata L. Caudéran en août 1891 (Gouin) ; Bernos, deux exemplaires (abbé Sorin). Un sujet à une lampe électrique à La chenille en août sur les Rubus. 3443. Procellata F. — Mai, juillet : AC. à Bernos {abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu) ; Roaïllan (Y. de la Jon- quière); Picon (Henriot). | La chenille en juillet et octobre sur Clematis. 3155. Affinitata Stph. — Un exemplaire de Pessac en mai 1877 (Brown). La chenille en septembre sur les capsules de Si/ene, Lychnis, ele. 3156. Alchemillata L. — Juin, août: dans les bois à Bruges (Trimoulet). La chenille en septembre sur Dianthus, Lamium, ete. 3457. Hydrata Tr. — Mai, juin, lieux frais, bords des ruisseaux, dans les bois : Pessac (Trimoulet). La chenille en septembre sur Quercus robur, Alnus qluti- nosa (Trimoulet). 3458. Lugdunaria H. S. — Juin. Cette espèce découverte à Lyon par Millière et déterminée par Herry Scheffer, a été trouvée dans le département de la Gironde en 1856 par MM. Serisié frères. 3459. Unifasciata Hw. — Un sujet de Martillac (Gaschet) ; Saint-Côme (abbé Sorin). | La chenille en octobre dans les capsules d'Odontites (Lucas). 3464. Adœæquata Bkh. — Mai, juin ; juillet, août; en battant les buissons : Gradignan, Mérignac, Pessac, Talence (Trimoulet) ; Créon (Brown). | La chenille en juin el septembre sur Euphrasia officinalis. 3474. Obliterata Hufn. — Mai, juin, Juillet, août; bords des ruisseaux : Fargues, Mérignac, Pessac (Trimoulet); Pont- de-la-Maye (Brown) ; La Brède, Langoiran (Breignet); Cestas, Faelure, Lamothe, Sadirac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin) ; Eynesse (Henriot). La chenille en juin et septembre sur Betula el Alnus. 3476. Flavofasciata Thnbg. — Decolorata Hb. — Mai, juin; en battant les haies, au crépuscule : Bruges, Pessac. (Trimoulet) ; Caudéran, Pomerol, Saint-Estèphe (Brown) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Port-Sainte-Foy (Henriot). . La chenille en août vit dans les capsules de Lychnis, Sulene. 3481. Bilineata L. — Mai, septembre ; TC. partout. Espèce sujelte à de nombreuses variations par l'intensilé plus ou moins prononcée des bandes brunes transversales des ailes antérieures. La chenille en mai et Juin, très polyphage. MSC 3486. Autumnalis S. = Trifasciata Bkh. — Mai, juin; bois de chênes : Cestas (Brown); Le Tondu (Brascassat). La chenille en octobre sur Salir, Alnus. 3494, Badiata Hb. — Mars à mai. Quatre sujets Gode Caudéran et de Floirac (Brown); C. à Saint-Uôme (abbé Sorin); TC. dans la région de Sainte-Foy autour des saules en fleurs (Henriot) ; Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en juillet sur Cratæqus. 3500. Nigrofasciaria Goeze. — Avril, mai : Floirac (Tri- moulet) ; Saint-Côme (abbé Sorin) ; Mazères (abbé Dubordieu) ; Picon (Henriot). La chenille en juillet sur Prunus spinosa, Loricera. 3502, Rubidata F. — Avril, juin, juillet, août; sur les côtes : Bouliac, Floirac (Trimoulet) ; Talence, contre une clôture (Brascassat), à la miellée (Labat) : Baurech, Fargues (Gouin); R. à Saint-Côme (abbé Sorin); C. à Picon, mais localisé (Henriot). | La chenille en juin et septembre sur Gallium, Asperula, accepte également en captivité Rubra peregrina (Lucas). 3503. Comitata L. — Avril, juillet, septembre : Floirac (Trimoulet) ; Talence, en août au miel (Labat); Soulac, en septembre (Gouin). La chenille en octobre sur Chenopodium, Atripler. Fr Genre Asthena Hp. 3503. Candidata Schiff. — Avril, juin; juillet, septembre: en battant les haies, les taillis : Branne (Brown); Gradignan, La Brède, Langoiran (Breignet) ; Cestas, Fargues, Sadirac (Gouin). La chenille en mars et août sur Quercus robur, Carpinus, Betulus (Trimoulet). 3507. Anseraria H. S. — Un sujet © le 3 juin 1883 à Bijoux, commune de Birac, dans le Bazadais (Brown). — 137 — 3509. Nymphulata Gn. — Albeolata Rbhr. — Un sujet en battant des chènes à Pessac en juin (Trimoulet). Genre Tephroclystia Hp. 3511. Oblongata Thnbhg. — Mai, juin ; août, septembre; à la, miellée et à la lampe : Caudéran, Fargues, Gujan (Brei- onet) ; Blanquefort, Eysines, Soulac (Gouin); région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juillet et octobre sur Centaurea jacea et nigra, Ononis spinosa (Trimoulet). 3512, Brevicuiata Douz. — Juin, juillet : un sujet ® à Quinsac en battant une haie (Brown); un sujet d’Eysines (Gouin); Picon, Saint-Antoine-du-Breuilh (Henriot). 3520. Linariata F. — Juin, août; dans les bois : Pessac (Trimoulet). 3522. Pulchellata Stph. — Un sujet en mai 1917 à Eysines (Gouin); un sujet à Saint-Côme le 12 mai 1918 (abbé Sorin).. 3523. Laquœæaria H.S. — Mai, août: plusieurs sujets de Pessac, Caudéran, Bruges (Brown); Martillac, en septem- bre et octobre (Gaschet). La chenille en juillet et octobre sur Helianthemum quita- tum (Brown). _ 3531. Jrriguata Hb. des deux sexes sous de grands chènes à Caudéran (Brown). Avril, mai. Plusieurs individus La chenille en juin et septembre sur Quercus. 3535. Pusillata F. — Avril, mai, juiliet; en at les bruyères (Trimoulet); Mazères (abbé Dubordieu); Roaillan (Y. de la Jonquière). 3541. Insigniata Hb. — Mars, mai : Bordeaux (Brown). 3543. Venosata F. — Mai, juillet; une belle © d’éclosion d’une chenille récoltée à Bruges en Juin sur Silene inflata (Brown) ; Saint-Côme, un exemplaire en mai 1917 (abbé — 133 — Sorin); Picon, butinant le soir sur les fleurs de Si/ene nutans (Henriot); Villenave-d'Ornon, un exemplaire en juin (Schirber). La chenille en août sur Swene, Lychnis, Convoloulus. 3998. Expallidata Gn. — Un sujet défraichi à Caudéran autour d’une lampe, sujet très peu lisible et donné avec doute par M. Brown. 359. Assimilata Gin. — KR. à la miellée en août Mar- tillac (Gaschet); Saint-Côme, deux exemplaires en septembre 1917 (abbé Sorin). 3560, Absinthiata Cl. — Mai, juin; août, septembre : Pessac (Trimoulet); Martillac, à Ia miellée (Gaschet); Cau- déran, Floirac, Le Bouscat (Brown) ; Saint-Côme (abbé: Sorin) ; Picon (Henriot). La chenille en octobre sur Senecio Jacobæ, Sohdago, (Brown). 3563. Denotata Hb. — Juin, juillet : Pessac (Trimoulet). 3569. Vuigata Hw. — Mai, juin ; sur les côtes en battant les haies : Fargues (Trimoulet). 3571. Virgaureata Dhd. — Un sujet pris au vol'en avril à Saint-Côme (abbé Sorin). 39575. Castigata Hb. — Mai, septembre; dans les marais, à la miellée (Frimoulet). M. Brown signale un sujet des environs de Bordeaux mais avec un point de doute. 3580. Subnotata Hb. — Juillet, août : Pessac (Trimou- let); Caudéran, un sujet à une lampe électrique (Breignet); Mazères (abbé Dubordieu). 3597. Scopariata Rbr. — Avril, juin, juillet, août : Cau- déran, Gazinet, Pierroton (Brown); Lacanau, Lamothe, Saint- Mariens (Breignet) ; Soulac (Gouin). La chenille en mai sur Calluna, Erica scoparia. Var. GrasciNarIA Stgr. — Picon, un exemplaire le 12 juim 1915 ; un exemplaire le 18 juin 1917 (Henriot); un sujet pris à Soulac parait se rapporter à cette variété. {major, dilutior, al, ochraces brunneis). Un sujet a été déterminé à Paris comme variété Guiar- pARIA Bdv., tandis que d’après Staudinger-c'est la variété GRAsLINARIA Slgr. qui habilerait notre Sud-Ouest. D'après M. Mabille ce sont les très grands exemplaires qui constituent la variété Guinarparia (Catal. Breignet et Brown, p. 23). 3000. Succenturiata L. — Mai, juin; août, septembre; à la miellée : Martillac (Gaschet). Var. Susruzvara Hw. — Août : Caudéran, à la lampe (Brown); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Martillac (Gaschet. (forma fusca, al ant. dhiscototo fulvo). 3603. Müillefoliata Rôssl — Achilleata Mab. — Un exemplaire à la lampe en juillet à Caudéran (Brown); un exemplaire à Saint-Côme le 2 mai 1918 (abbé Sorin). \ La chenille en septembre sur les fleurs de Achillea mille- folium. 3604. Scabiosata Bkh. = Piperata Stph. — Juin, juillet, septembre : un exemplaire à Casseuil, au lieu dit Gaillard (Brown). La chenille en juin sur Scabiosa, Solidago virqaurea. 3623, Plumbeolata Hw. — Mai, juillet : un exemplaire à Cestas dans une garenne le long de l'Eau-Bourde (Brown); Gazinet, La Sauve, Soulac (Gouin). La chenille sur les fleurs de Me/ampyrum en septembre. 3625. Isogrammaria FH. S. — Mai, juillet : deux indi- vidus à Caudéran à la lampe (Brown); AG. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en août sur les C/ematis. 3628, Ultimaria B. — Mai, juillet et août: Gujan, Le Verdon (Breignet); Soulac (Gouin). La chenille fin juillet et octobre sur Tamarir gallica (Brei- gnet). — 140 — 3630. Tenuiata Hb. — Juin : deux exemplaires à Cussac et à Sainte-Foy-la-Grande (Brown); Soulac (Gouin). La chenille en avril sur les chatons de Sa/ix cinerea. 3634. Nanata Hb.— Juin; août, septembre; contre les clôtures et autour des lampes ; Caudéran, Gazinet (Brown); Martillac, à la miellée (Gaschet); Picon (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en juin el septembre sur Calluna vulgaris, Erica cinerea, elc. : 3638. Innotata Hufn. — Avril, août (deux générations) : Mazères, R. (abbé Dubordieu); TC. à la° lampe et à la miellée à Soulac (Gouin) ; nombreux sujets d'éclosion en avril (Gouin). La chenille fin septembre et commencement d'octobre sur Artemisia Crithmifolia où elle est très abondante (Gouin). Var. Tamariscrara Frr. — Blanquefort (Brown). (minor, plerumque obscurior maqis unicolor plumbeo qrisea). Var. FraxiNaTA Crewe. — Un exemplaire de Floirac en août (Brown). (a. v. præe tamtum larvæ alimento distinquinda sec, Sigr.). 3646. Abbreviata Stph. — Mars, avril; G. un peu par- tout : Caudéran, Le Bouscat, Bègles, Floirac (Brown); Le Vigean, La Brède (Breignel). La chenille en juin sur les jeunes feuilles de Quercus (Tri- moulet). 3648. Dodoneata Gn. — Avril, mai; bois de chênes : Pessac, Bruges, Floirac (Brown). La chenille en juin sur Quercus. 3653. Lanceata Hb. — Hospitata Tr. — Septembre, octobre ; endroits marécageux, à la miellée (Trimoulet), sans indications de localités. x 3656. Sobrinata Hb. — Juillet, septembre ; à la miellée : Martillac (Gaschet); Picon (Henriot); Mazères (abbé Dubor- dieu). La chenille en mai sur Juniperus à Fargues (Breignet). — 141 — Ab. Expressaria H. S. — Un sujet en mars à Soulac (Gouin). (distinctus signata, vix nomin). 3658. Pumilata Hb. — Mai, juillet, octobre ; AC. un peu parlout avec ses variétés : La Souys, Uzeste (Brown); Caudé- ran, Fargues, Marais de Boutaut (Breignet); Cadaujac, La Sauve, Soulac (Gouin). La chenille en mai, juin, novembre est très polyphage, elle vit sur un très grand nombre de plantes basses et aussi sur les fleurs de Silene otites, Statice, Uler. Var. Teupesrivara Z. — Soulac, en juillet (Gouin). (al magis grisescentibus, minus rufo signatis). Genre Chloroclystis Hb. 3659. Coronata Hb. — Saint-Côme, un exemplaire en juillet 1917 (abbé Sorin); Picon, un exemplaire avec doute (Henriot). _ La chenille en septembre sur Artemnisia, Hypericum, Cle- matis. 3660. Rectangulata L. — Mai, juillet; AC. contre les clôtures, le tronc et les grosses branches des poiriers et pom- miers : Caudéran, Cussae, Floirac (Brown); Fargues, Le Tourne (Gouin); région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille sur le poirier vit aux dépens des feuilles suivant M. Brown, aux dépens des fleurs d’après M. Henriot. Ab. Susœærara Hb. — Un sujet à Caudéran contre une clô- ture (Breignet). ( {ere omnino viridis]. M. Brown signale une variété qui est peut-être bien CGvpio- NATA Bkh. (al griseo-fuscis, al ant. sæpius fascia media obscuriore). Genre Collyx Gn. 3665. Sparsata Tr. Mai, juillet : un échantillon d’éclo- DA ee sion d’une chenille trouvée fin juillet à Gazinet (Brown); AC. à Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en septembre sur Lysimachia vulgaris. Genre Phibalapteryx Stph. 3666. Polygrammata Bkh. — Mai, juin; août, octobre : AR. Arlac, Eysines, Floirac, Gazinet, Le Tondu, Pessac (Brown) ; Martillac (Gaschet) ; Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Talence (Labat) ; Cadaujac, Marais de Boutaut, Tabanac, Soulac (Gouin); Sainte-Foy (Henriot). | La chenille en juillet et octobre sur Galium erectum et palustre (Lucas). 3671. Vitalbata Hb. — Mai, juin; août, septembre: en battant les bois, vole au crépuscule (Trimoulet) ; Caudéran (Breignet, Brascassal) ; R. à Saint-Côme (abbé Sorin); C. dans la région de Sainte-Foy (Henriot) ; Pessac (Daydie). La chenille en juin et octobre sur C/ématis vitalba. 3673. Corticata Tr. — Un exemplaire à une lampe élec- trique du boulevard à Caudéran en juillet (Gouin). 3674. Tersata Hb. — Avril, juin, juillet, août. Trimoulet cite cette espèce comme ayant été prise par MM. Serizié frères sans aucune indication de localités ; Bouliac, Floirac, Sainte- Croix-du-Mont, Saint-Estèphe (Brown) ; Caudéran (Breignet) ; Talence (Labat); La Souys, Bellefond (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); C. dans la région de Sainte-Foy (Henriot) ; Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en juin et octobre sur C/ematis. E. — BOARMIINŒ. Genre Abraxas Leach.- 3697. Grossulariata L. — Mai, août: TC. partout. Très variable. La chenille en mai sur Prunus spinosa, se nourrit aussi très bien de l'Evonymus japonicus des jardins, elle peut alors Dre ose duo donner des aberrations remarquables (Arnold Pictet, Mém.. Soc. Genève, 1905). 3699, Pantaria L. — Juillet, août; endroits plantés de peupliers et de frènes : Bègles (Trimoulet); Marais de Bou- taut, Gujan, TC. sur la route de La Teste plantée de frênes (Breignet) ; TC. certaines années à Saint-André-de-Cubzac (Brown); Soulac (Gouin); Montearet (Henriot). La chenille en avril et juin sur Fraxinus exrcelsior, Ulmus, Quercus: se lrouve aussi en octobre (Trimoulet). 3100. Marginata L. — Avril, juin, juillet, août; lieux frais près des ruisseaux : Cadaujac, Cestas, Créon, La Brède, Langoiran, Saint-Mariens, etc. La chenille en juin et octobre sur Sa'ir, Populus, ete. Ab. PorLuraria Hb. — Se rencontre avee le type, Marais de Boutaut (Gouin). (als magis albidis, maculis paucis nigras). 1 3101. Adustata Schiff. — Avril, mai; Juillet, août; en battant les haies : Sainte-Croix-du-Mont (Brown); Fargues (Breignet);, Blanquefort, Cadaujac, Eysines (Gouin) ; Pessac (Trimoulet). La chenille sur Evonymus europœus (Trimoulet), Prunus spinosa. Genre Bapta Stph. 3102. Pictaria Curt. — Mars, avril : Bègles, Caudéran, deux exemplaires autour d’une lampe (Brown); Baby près Picon sur les fleurs de Salix cinerea le 22 février 1912 (Hen- riot); quatre individus à Eysines en avril 1911 en battant un amas de bois mort (Daydie). 3104. Temerata Hb. — Mai, juin, août; en battant les haies : Pessac, Bouliac (Trimoulet); Fargues, à la miellée (Breignel); un exemplaire ex-larva de Cadaujac (Gouin); région de Sainte-Foy (Henriot); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en Juillet et septembre sur Prunus spinosa, Populus, Alnus. — 144 — Geure Stegania Dup. 3107. Trimaculata Vill. — Mai, juin; juillet, août; contre les clôtures, à la miellée, à la lampe : TC. partout. La chenille fin septembre sur Populus. Ab. CocnarariA Ld. — Avec le type et aussi commun. [al plus minusve fusco trroratis). Genre Dilinia lb. 3713. Pusaria EL. — Mai, juin; août, septembre; lieux frais, bords des ruisseaux : Cestas (Brown) ; Fargues, Gradi- gnan, La Brède, Lugos (Breignet); Pessac (Daydie); Lamothe, Sadirac, Saint-Mariens (Gouin), etc. La chenille en juillet et septembre sur Salir, Alnus qlu- {inosa. 3114. Exanthemata Scop. — Avec l'espèce précédente et aussi commune. Répandue partout. # La chenille sur Salir, Quercus, Cratæqus, ele. Genre Numeria Dup. 3115. Puiveraria L. — Avril, juin; juillet, août, R: localisé : trois sujets à Floirac en juillet en battant les brous- sailles (Brown); Baurech, Fargues, deux © en août (Brei- gnel); un sujet en août à Sadirac (Gouin); Trazels, un sujet en juillet (abbé Sorin); un sujet © de grande taille à Picon en mai (Henriot). La chenille en juillet et septembre sur les Sahix. Genre Ellopia Tr. 3120. Prosapiaria pare Un sujet of de très petite laille à la lampe le 4 septembre 1918 à Picon (Henriot). Genre Metrocampa Latr. 3123. Margaritata L. — Mai, juin, Juillet, août, bois de chènes, haies : Bruges, Fargues, Floirac (Trimoulet) ; Pomerol (Brown); Pessac (Daydie); TC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en juin et septembre, hiverne et vit sur Quercus robur (Trimoulet), Carpinus, Cratæqus, ete. 3724. Honoraria Schiff. — Picon, trois exemplaires en mai 1915 (Henriot). > Genre Ennomos Tr. 3126. Quercinaria Hfn. — Juin, septembre : Gradignan (Jarlan); Caudéran, à une lampe électrique en août (Bras- cassat). La chenille en Juin vit sur les arbres forestiers, Quercus, faqus, etc. 3721. Alniaria L. — Juin, juillet; septembre, novembre : - bois de chênes : Pessac (Trimoulet) ; Saint-Mariens (Breignet) ; Caudéran, à une lampe électrique ; de Pessac, un sujet ex-larva (Gouin); Sainte-Foy, un sujet ® sur les figues; Evynesse, un sujet ot en battant des aulnes (Henriot). La chenille en mai et septembre sur A/nus, Ulmus, Salix, Populus, etc. 3128. Fuscantaria Hw. — Juin, juillet : quelques exem- - plaires à une lampe électrique du Boulevard de Caudéran (Breignet, Gouin); Talence, à la miellée (Labat) ; Villenave- : d'Ornon, 16 septembre 1920 (Schirber). La chenille en juin sur Fraxinus faqus, etc. 3730. Erosaria Hb. — Juin, septembre; bois de chênes : Pessac (Trimoulet); Caudéran, à une lampe électrique du boulevard (Breignet, Gouin); Talence, à la miellée (Labat); Picon, une © en août, un œ en septembre (Henriot). La chenille en mai et août sur Quercus, Populus, etc. 3731. Quercaria Hb. — Août: un sujet Q à une lampe électrique du boulevard de Caudéran (Breignet); plusieurs exemplaires, sans désignation de localités (Brown). ToME LXXIV. É 10 AE ee Genre Selenia Hb. 3133. Bilunaria Esp. — Mars, avril; juillet, septembre ; Caudéran, Cestas, Floirac (Brown); Talence (Labat); Branne (Dauzat); C. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). Gen. estivale Juriarta Hw. — Mêmes endroits que le type. (mmulto minor pallidior). La chenille en mai et septembre sur l'A/nus. 2134. Lunaria Schiff. — Avril, mai; Juillet, août; bois de chênes : Pessac (Trimoulet) ; Caudéran, à une lampe élec- trique (Breignet) ; Talence (Labat); AC. à Picon (Henriot). Gen. estivale Dezuxaria Hb. — Mèmes localités que le type. (plerumque minor, dilutior ; vix separanda). La chenille en juin et septembre sur Prunus spinosa, Ulmus, Tilia, Quercus. AA Genre Hygrochroa Hb. 3136, Syringaria L. — Mai, juillet; août, septembre ; en battant les haies : Bouliac, Floirac (Trimoulet); Le Tondu, contre les clôtures (Brascassat); Picon, un exemplaire à la lampe en août (R. Henriot). La chenille en avril et juillet sur Ligustrum vulgare, Jas- minum officinalis (Trimoulet). | Genre Himera Dup. 3146, Pennaria L. — Octobre, novembre : bois de chè- nes, haies de prunus : Bouliac, Pessac (Trimoulet) ; Bordeaux- Ville (Breignet); C. à Picon (Henriot). | La chenille en mai sur Quercus robur, Prunus spinosa, Carpinus betulus (Trimoulet). Genre Grocallis Tr. : 3149. Elinguaria L. — Juillet, septembre : TC. partout sauf dans la région bazadaise. La chenille en mai sur Quercus, Cratæqus, Prunus, Genista (Trimoulet). 3151. Dardoinaria Donz. — Un sujet unique G' en sep- tembre dans la forêt entre Soulac et l’'Amélie (Gouin). Rare espèce du midi de l'Europe. Genre Angerona Dup. . 3754. Prunaria L. — Juin, juillet; bois de chênes, en battant les haies : Bouliac, Gradignan, Léognan (Trimoulet) : Cestas (Boisson) ; Villandraut (Brown) ; Caudéran, à une lampe (Brascassat) ; Floirac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin) ; . Porchères (abbé Ansonaux) ; Picon (Henriot). La chenille en avril et mai sur Prunus spinosa, domestica, cerasus, Pyrus vulgaris, Corylus avellana, Carpinus, Betulus (Trimoulet). Ab. Sorpiara Fuessil. — Mêmes époques et mêmes localités que le type, mais toujours rare (Trimoulet). {al infuscatis, fascia |abhreviata| media in S ochracea, in @ /lava). Genre Urapterix Leach. 31751. Sambucaria L. — Juin, juillet; haies, jardins, bois, sur les sureaux : Le Bouscaut, Le Haillan (Trimoulet); nombreux sujels à une lampe électrique du boulevard de Caudéran en juin et juillet 1891 (Breignet, Brascassat, Auge- reau, Gouin). La chenille en mai sur Sambucus nigrus. Prunus spinosa, Lonicera xylosterum et peryclomenum (Trimoulet). | Genre Eurymene Dup. 3760. Dolabraria L. — Avril, mai; juillet, août; bois de chênes : Pessac, Gradignan (Trimoulet); Caudéran, à une lampe électrique (Augereau) ; Fargues (Brascassat, Gouin) ; région de Sainte-Foy (Henriot). R La chenille en juin et septembre sur Quercus robur et Tilia europæa (Trimoulet). .— 148 — Genre Opisthograptis Hb. 3761. Luteolata L. — Cratœægata L. — Avril, juin; juillet, septembre : TC. partout. | La chenille tout l’été sur Prunus et Cratæqus. Genre Epione Dup. 3163. Abpiciaria Schiff. — Juin, juillet; août, septembre; en battant les haies: Fargues, Floirac, Gazinet (Brown): Saint-Côme (abbé Sorin) ; Picon, Salaunes (Henriot) ; Ville- nave-d’Ornon (Schirber); Pessac (Daydie). La chenille en mai et juillet sur Salix, Alnus, Populus, elc. 3764. Paralellaria Schilf. — Juillet, août: en battant les haies, au crépuscule : Le Bastide, Lormont (Trimoulet). La chenille en juin sur Salix et Corylus avellana (Trim:). 3165. Advenaria Hb.— Mai, juin; septembre: en bat- tant les haies : La Bastide (Trimoulet) ; Fargues, Floirac, La Brède (Breignet) ; Villandraut (Brown); Citon-Cénac, Gazinet (Gouin) ; Picon AC. (Henriot). La chenille en avril et août sur Prunus et Cr atwqus. Genre Venilia Dup. 3113, Macularia L. Mai, juin : TC. partout, dans les bois. La chenille en avril sur les plantes basses labiées, com- posées, elc. Genre Semiothisa Hb. 3182, Notata L. — Mai, juin; août: AC. mais localisé : Casseuil, Cestas, Gradignan, La Brède, Pessac, Villenave- d'Ornon, etc., etc. ; La le en juin et septembre sur Quercus, sou Betu- lus, etc. 31783. Alternaria Hb. — Avril, juin; juillet, août : aussi commun que le précédent dans les bois, taillis, etc. La chenille en juin sur A/nus glutinosa CHAQUE Quer- CUS, Salix, etc. Ù — 149 — 31790. Liturata CI. — Un exemplaire à la lampe à Picon le 25 avril 1920 (Henriot). 3192. Œstimaria Hb. — Avril, juin; août, septembre : TG. sur le littoral en battant les Tamarix ; Arcachon (Brown) ; Gujan (Breignet); Le Verdon, Soulac (Gouin); Picon, deux exemplaires (Henriot). La chenille en juillet et octobre sur Tamarix et Artemisia. Genre Hibernia Latr. 3194, Rupicapraria Hb: — Février, mars ; dans les haies : Bouliac, Floirac, Pessac (Trimoulet) ; Bègles (Boisson). La chenille en avril et mai sur Cratægus et Prunus. 3196. Bajaria Schiff. — Octobre, mars; sur les haies : . Bouliac, Pessac (Trimoulet). La chenilie en mai sur Cratæqus et Prunus. 3197. Leucophœæaria Schiff. — Février, mars ; haies, taillis de chènes : Mérignac, Pessac (Trimoulet); Le Taillan (Breignet) ; Talence (Brun); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, Fauguerolle (Henriot). La chenille en juin sur Quercus robur (Trimoulet). 3199. Marginaria Bkh. — Octobre, mars; dans les bois, sur les peupliers : Blanquefort (Trimoulet); Le Taillan (Brei- gnet): AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en mai et juin sur Cratæqus, Prunus spinosa, etc. 3802. Defoliaria C1. — Novembre, décembre, mars: con- tre les arbres : se trouve un peu partout (Trimoulet). La chenille en mai sur Cratæqus, Prunus, Quercus (Tri- moulet). | Genre Anisopteryx Steph. 3809 Œseularia Schiff. — Mi-février à avril : AR. : Cau- déran, Bruges (Brown); La Brède (Breignet). La chenille en juin sur Prunus spinosa et Quercus. Genre Phigalia Dup. 3812. Pedaria F. — Pilosaria Hb. — Janvier, mars: contre les ormeaux des promenades, les clôtures : La Bastide (frimoulet); Caudéran (Brascassat); Talence (Brun); Pessac (Daydie). La chenille en juin et juillet sur Ulmus campestris, Prunus spinosa, Cratæqus, Quercus, etc. Genre Biston Leach. 3825. Hirtaria CL — Février, mai: bois de chênes: Pessac, Mérignac (Trimoulet); Caudéran, C. sur les murs et à la lampe (Brascassat); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en juillet et août sur Tilia europæa, Quercus robur, Ulmus campestris (Trimoulet). 3826. Strataria Hufn. — Mars, mai: contre les chênes, dans les bois : Le Bouscaut, Pessac (Trimoulet); Caudéran, nombreux exemplaires à une lampe électrique du boulevard (Breignet) ; Les Barbereaux (Maurin); Picon (Henriot). La chenille en juin et juillet sur Quercus robur, Ulmus campestris (Trimoulet). . Ab. BreGneri Brascassat. — Un sujet au Tondu en avril, contre un bec de gaz (Brascassat) {P.-V. dela Soc. Linnéenne de Bordeaux). un Cette aberration paraît être la même que l’aberration ‘Terrarius Weymer. Genre Amphidasis Tr. 3832. Betularia L. — Mai, juillet: bois, promenades plantées d'ormes ou de tilleuls : Bordeaux, Pessac (Trimou- let); Caudéran, un exemplaire à une lampe électrique du boulevard (Gouin); Picon, AC. à la lampe (Henriot). La chenille en octobre sur Quercus, Ulmus, Tilia, etc. — 1951 — Genre Nychiodes Ld. 3839. Lividaria Hb. — Un sujet G' à Baurech en Juillet (Jarlan) ; trois exemplaires à Saint-Côme en septembre (abbé Sorin). Genre Hemerophila Stp. 3845. Abruptaria Therbg. — Petrificaria Dup. — Avril, juin; juillet, août; Lormont, Moulon, Pessac (Trimoulet); Caudéran (Breignet): Talence (Labat); Fargues (Brascassat); Soulac (Gouin). La chenille en juillet sur l’aubépine (Breignet), le frène _ (Henriot). | Genre Synopsia Ld. 3853. Sociaria Hb. — Avril, juin, août: un sujet of à Casseuil au lieu dit « Gaillard » (Brown); Caudéran, plusieurs sujets en deux générations (Brown); TC. à Picon à la Jampe (Henriot); deux exemplaires à Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en mai sur Lotus corniculatus (Breignet). Genre Boarmia Tr. 3874. Cinctaria Schiff. — Avril, mai, juillet, août : Gra- dignan, Pessac (Trimoulet); Arcachon (Brown); Cabanac, Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Thoumeyragues (Henriot). : fi La chenille sur Genista (Brown), Artemisia, Lotus (Lucas). Ab. Consmmicaria Dup. — Un sujet © en mai à Cabanac (Gouin). (al in medio non lunulatis anteriorum strigis magis distan. _tibus). noue a 3876. Gemmaria Brahm. TC. partout. Mai, juin: juillet, septembre La chenille en juin et séptembre sur Prunus spinosa, Lonicera, etc. 3879. Ilicaria H. G. — Juillet, septembre; dans les bois, à la miellée : Pessac (Brown); Caudéran (Brascassat); Soulac (Gouin) ; Saint-Côme (abbé Sorin); région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin sur Quercus robur et 1lex, Clematis. 3882. Secundaria S. V. — Avril, mai, août : trois exem- plaires à Saint-Côme en août 1916 {abbé Sorin); Soulac, Gabarret, en août 1917 (Gouin). : La cheniile en mai, Juin et septembre sur le pin sylvestre. 3891. Repandata L. — Mai, août: TR.: bois de chênes : Pessac (Trimoulet); Talence (Gouin); Caudéran, à une lampe électrique. La chenille d'août à mai sur Rubus, Prunus, Populus, etc. 3894. Roboraria Schiff. — Juin, juillet; en battant les bois de chênes : Gradignan, Pessac (Trimoulet); Caudéran, un 6‘ à une lampe électrique du boulevard (Gouin); Porchères (abbé Ansonaux); Saint-Côme (abbé Sorin); région de Sainte- : Foy (Henriot). La chenille en mai sur Quercus robur (Trimoulet). 3895. Consortaria F.— Mai, juin, juillet, août; bois de chênes : Caudéran, Fargues, (Gazinet (Breignet) ; Pessac (Gouin). | La chenille en juin et septembre sur Quercus robur, Popu- lus, Salix (Trimoulet). 3896. Angularia Thnbg. — Mai, juin, août; Montcarret, un exemplaire; Picon AC. Espèce septentrionale assez . due dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin et octobre sur le lichen des arbres (Lucas). | 3897. Lichenaria Hufn. — Mai, juin; juillet, septembre ; contre les arbres : Gradignan, Pessac (Trimoulet); C. à Saint- Côme (abbé Sorin); TG. à Picon (Henriot); Soulac (Gouin). La chenille en juin et | octobre sur le lichen des murs et des arbres. — 153 — 3903. Crepuscularia Hb. — Mars, mai; juin, juillet: contre les murs, les pins : Bruges, Le Bouscat (Trimouiet); Caudéran, Cestäs (Breignet); Soulac (Gouin); région de Bazas (abbé Sorin); région de Sainte-Foy, un sujet © au Pont-de-la- : Beauge en mai 1918 (Henriot). La chenille en septembre sur Prunus spinosa, Salix, Sam- bucus nigrus (Trimoulet), Erica scoparia en juin à Saint- Mariens (Breignet). : 3910. Punctularia Hb. — Mars, mai; juillet, août, sur les bords des ruisseaux : Le Tondu, Pessac (Trimoulet); Gazi- net, La Brède (Breignet); Lapouyade (Brown); Cadaujac (Gouin) ; Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en juin et juillet sur A/nus qglutinosa. Genre Tephronia Hb. 3911. Sepiaria Aufn. — Juin, juillet : Caudéran, nom- breux sujets autour des lampes (Brown, Breignet, Gouin); Picon, à la lampe (Henriot). . La chenille en mai sur les lichens des murs, des arbres et des clôtures. : Genre Pachÿcnemia Stph. 3917. Hyppocastanaria Ld. — Mars, maï; Juillet, sep- tembre; AC. dans les landes, les bois de pins, champs de bruyères : répandu partout, principalement sur le littoral à Soulac. | art La chenille principalement en mai sur Calluna, Erica, Galium. Genre Gnophños Tr. 3931. Obscuraria Hb. — Juillet, août, septembre; en battant les génevriers : Bonnetan, Fargues (Trimoulet); Talence (Labat); plusieurs exemplaires dans les dunes de Soulac (Gouin). Un sujet © à fond des ailes entièrement blanc pris à — 154 — Lignan le 15 septembre 1898, semble être une sous-variété de la variété ARGILLAGEARIA Ster. (Dilutror, al argillaceo-qriseis). 3910. Glaucinaria Hb. Var. PLumBeariA Stgr. = Pannessaria Trim. — Juin, juillet; en battant les broussailles des landes, au Haillan (Trimoulet). (minor obscurior, al plumbea griseis, flavido conspersis vix strigatis). Cette jolie phalène a été HA uEt te en Gironde par M. Pan- nessac en 1850. 3956. Asperaria Hb. Ab. Prrvara Rbr. — Un sujet © en mai 1890, contre une clôture au Tondu (Brascassai). (Al |fere] unicolor nigricantibus). 3957. Tibiaria Rbr. — Fuscavia Bdv. — Septembre : landes et à la miellée : Pessac (Trimoulet); Picon, un exem- plaire à la lampe (Henriot). Genre Fidonia Tr. 3995. Famula Esp. — Mai, juin, juillet; champs de genêts : Pessac (Trimoulet); La Brède (Brascassat) ; Cabanac (Brown): Le Verdon (Breignet); Soulac AC. (Gouin). La chenille en septembre sur Genista tinctoria. Genre Ematurga Ld. 4000. Atomaria L. — Avril, juin, août; TC. partout, dans les prairies arides, bois de pins, etc. Espèce extrêmement variable passons du jaune päle au jaune brun. RER La chenille en juin et septembre sur Arfemisia campestris, Scabiosia arvensis et sylvestris (Trimoulet), Achillea, Erica, etc. Genre Bupalus Leach. 4001 Piniarius L. — Avril, mai, juin; bois de pins où il — 155 — vole à la cime des arbres : Bruges, Mérignac, Pessac (Tri- moulet); Le Vigean (Breignet). La chenille en septembre sur Pinus maritima et Sylvestris, Genre Thamnonoma Ld. 4013. Wavaria L. Ab. Fuscarra Thnb. — Septembre ; à la miellée dans les landes, à Pessac (Trimoulet). 2017. Contaminaria Hb. — Avril, Juillet; août, sepitem- bre; bois : Mérignac, Pessac (Trimoulet) ; Gazinet (Breignet) ; Fargues (Brascassat); Cestas (Gouin); Sainte-Foy (Henriot). La chenille en juin et octobre sur Quercus robur(Trimoulet). Genre Diastictis Hb.. 2019. Artesiaria F. — Juin et septembre; bois humides, bords des eaux : Lormont, Pessac (Trimoulet); Marais de Boutaut (Breignet) : un exemplaire en août 1964 à Soulac (Daydie). : La chenille en mai sur Salr. Genre Phasiane Dup. 1023. Petraria Hp. — Avril, juin; en battant les fourrés des bois : Pessac (Trimoulet); Lapouyade (Brown); Cestas, Gazinet (Breignet) ; Bègles (Boisson); Saint-Mariens (Gouin) ; Sainte-Foy, Picon (Henriot). | La chenille en août sur Péeris aquilina. 4026. Scutularia Dup. — Un exemplaire en juillet 1911 à Soulac (Gouin). 4028. Partitaria Hb. — Juin, août, septembre; brous- sailles des côtes : Bonnetan, Fargues (Trimoulet); Floirac (Gouin) ; semble localisé dans la région de Sainte-Foy (Hen- riot). . : ci | La chenille en mai sur Teucrium chamadrys (Breignet). — 156 —- 4032. Clathrata L. — Avril, juin, Juillet, août; commun dans tous les champs de luzernes! Var. AuraTA Culot. — Un exemplaire le 15 juin 1920 à Soulac (abbé Sorin); un exemplaire à Saint-Côme le 21 août 1921 (Rondou). Ab. CancELLARIA Hb. — Un exemplaire en juin à Bruges (Brascassat). | (alis flavis, tenuiter nigro str igatis, non ed Genre Eubolia Ld. 1038. Murinaria F. — Avril, juin, juillet, septembre; très localisé : Blaye, Casseuil, La Rivière, Saillans, Sainte- Croix-du-Mont (Brown); Baurech (Breignet); Martillac (Gas- chet); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); Montagne, Tabanac ‘ (Gouin): Picon (Henriot). La chenille en juin et octobre sur Trifo/ium, Medicae, Genista. Genre Scodonia B. 4058. Fagaria Thubg = Belgaria Hb. Var. AzcsipariA Stgr. — Mai, juin; août, septembre : TC. à. Soulac sur les dunes du littoral (Gouin). Cette forme est spéciale à l’ouest atlantique. Le Gf a les ailes blanchôtres, très légèrement saupoudrées de brun; il est généralement plus grand que la ©. Genre Aspilates Tr. 1071. Formosaria Ev. = Gioriosaria Bd. — Juin, août ; landes un peu humides; R.: Cestas, Léognan (Trimoulet); Cestas (Brown) ; Lugos, plusieurs exemplaires (Breignet, Gouin); Saint-Côme, un exemplaire contre un tronc de pin (abbé Sorin). La chenille sur Ca/tha palustris, Londres vulgaris (Lucas). 4075. Gilvaria F. — Avril, mai, juin, août; AC. partout: un exemplaire capturé à Port-Sainte-Foy par M. Henriot MT semble se rattacher à la variété Consrersaria Stgr. signalée seulement de Labrador et de l’Asie. 4077. Ochrearia Rossi. — Avril, mai; juillet, septembre ; bois, champs de genêts : Pessac (Trimoulet) ; Cabanaec, Lapouyade (Brown); Baurech, Le Vigean (Breignet) ; Coutras Lormont, Soulac (Gouin); Sainte-Foy (Henriot). La chenille en avril et juin sur Lotus, scabiosa, Genista. Genre Perconia Hb. 4079. Strigillaria Hb. — Mai, juin, AR : Birac, Grignols, Villagrains (Brown); Cestas (abbé Moureau); Fargues (Brei- . gnet); AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille en avril et octobre sur Vicia, Origanum, Viola, etc., etc. : Genre Prosopolopha Ld. 4082. Opacaria Hb. — Un exemplaire à Cestas en juillet (Moustey). i Dans le supplément au Catal. Trimoulet, p. 23, M. Brown met en doute la capture de cette Géomètre en juillet. Dans le Catalogue de MM. Lucas et Gelin Opacaria est donnée d’août . et octobre; il n’y aurait donc rien de surprenant à ce que cette capture ait été faite en juillet. Famicce XXVIII. — NOLIDŒ Genre Nola Leach. | 1098. Togatulalis Hb.— Juin, juillet : Pointe-de-Grave (Boisson) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, à la lampe (Hen- rio). La chenille en juin sur Quercus (Brown). 4103. Cucullatella L. — Juin, juillet, août : trois sujets deux 6‘ ét une © sans indication de localités (Brown); Soulac (Gouin) ; Picon (Henriot). PAR La chenille fin août puis premiers jours de juillet sur les pommiers et sur l’aubépine (Brown). 4104. Cicatricalis Tr. — Mars et avril; contre le tronc des chênes : Citon-Cénac (Brown) ; Gazinet (Breignet). 4105. Strigula Schiff. — Juin, juillet : un sujet d’éclosion en août d’une chenille récoltée en juillet sur le chêne (Brown); Picon, AC. (Henriot). La chenille en mai et septembre sur Quercus (Brown), Prunus spinosa, Fagus, etc. : 4106. Confusalis H. S. — Avril, juin: un sujet contre un peuplier à La Sauve (Brown); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon, TC. en avril (Henriot). La chenille en juin et octobre sur les lichens du chêne. L108. Thymula Mill — Pointe-de-Grave (Boisson); un sujet d’éclosion (Brown) (P.-V. Soc. Linn. de Bordeaux, 21 novembre 1901). 4110. Chlamitulalis Hb. — Avril, juillet; commun dans toute la lande du département : Caudéran, Gazinet, Bordeaux- Ville, aux lampes électriques, Saint-Mariens, ele. La chenille en septembre sur Scabiosia, elychrisum, Erica, etc. Trouvée plusieurs fois dans les derniers jours de juin et premiers jours de juillet (Gouin). | 4113. Albula W. — Juin, juillet, septembre: en battant les ronces et les buissons (Breignet et Brown) : Tabanac, Citon- Cénac, Soulae (Gouin); Gabarret, à la lampe, trois exem- plaires (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot). La chenille en mai sur Rubus, Mentha aquatica. Elle a été trouvée plusieurs fois sur la ronce de fin août à fin octobre. Famizze XXIX. — CYMBIDCŒE. Genie Sarrothripus Curt. 4126. Revayana Scopp. — Undulana Hb. — Juillet à octobre ; hiverne et reparaît au printemps; commun un peu — 159 — partout, notamment à La Brède, Pessac, Gazinet, Gujan, La Teste, Lesparre, Lugos, Soulac, Pointe-de-Grave, etc. , P , D 9 ’ ? La chenille en juin sur Quercus, Salir, Prunus. Ab. Dizuraxa Hb. — Avec le type. (al ant. griseis macula costali vel fascia media obscuriore). Ab. Decexerana Hb. — Avec le type. (1/ ant cinereo [vel. viridi] nigr'oque varieqatis). Ab. Izicaxa F. — Un sujet d’éclosion de Floirac (Gouin). (al ant. punctis [tribus] distinctissimis nigris). ab. Ramosaxa Hb. — Soulac, Pointe-de-Grave (Gouin). (al ant. vitra ramosa media nigra sive obscuriore'. Genre Earias Hb. 4133. Vernana Hb. — Espèce de l'Europe centrale : un exemplaire capturé par M. Breignet en juillet 1892 à une lampe électrique du boulevard de Caudéran. 4136. Chlorana L. — Mars à septembre; Can peu partout : Bouliac, Caudéran, Cestas, Lesparre, Le Vigean, Soulac, etc. La chenille en juin et septembre sur divers Salir. Genre Hylophila Hb. 4141, Prasinana L. — Mai, juillet, août; répandu un peu partout : Gazinet, Sadirac, Talence, etc. La chenille en juin et octobre sur Quercus, Alnus, Betula. 4142. Bicolorana Fuessl. = Quercana Schiff. — Mai, juin, juillet, août; moins commun que Prasinana : Caudéran, Eysines, Sainte-Foy, etc; Soulac, un exemplaire en juillet. La chenille en août et octobre sur Quercus, Betula, etc. Une très jolie variété à ailes supérieures jaune-vert d'Eysi- _nes en avril 1898 (Gouin). — 160 — Faire XXX. — SYNTOMID(CE. Genre DySeures Hb. (Naclia B.) 1155. Ancilla L. — Juillet, août: Bègles, Cestas, La Brède, Saint-Mariens, Pessac, elc.; Gabarret, quelques exem- plaires en juillet à la lampe (Coin. La chenille en juin sur les mousses et lichens. 4156. Puncetata F. — Juin et août : R. dans la Gironde 5 Baurech (Brascassat); Sainte-Foy-la-Grande (Brown); Picon, AC. en août et septembre (Henriot) ; Villenave-d’Ornon (Schirber). La chenille en mai sur les mousses et lichens. FauiLze XXXI. — ARCTIIDŒ, Genre Spilosoma Stph. 4158. Mendica CI. — Avril, juin: Caudéran, Fargues, Le Vigean (Brown); Saint-CUôme (abbé Sorin); Mazères (abbé Dubordieu) ; Picon (Henriot). : La chenille en août sur Plantago, Urtica, Rumea, Taraxa- cum, etc. . 4159. Lubricipeda Esp. — Lutea Hufn. — Mai, juin; juillet, août; dans les bois : Caudéran, Gradignan (Breignet) ; Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot) ; Gabarret (Gouin). La chenille en juillet sur les plantes basses : Lactuca, Lamium, Urtica, etc. 4163. Menthastri Esp. — Lubricipeda L. — Avril, juil- let; juillet, août; TC. partout, mais variant honte sur le rapport de la ponctuation. La chenille en avril et juillet sur les plantes basses et sur Polygonum, Mentha sylvestris, Taraxzacum, ete. 4164. Urticæ Esp. — Mai, juin ; août, septembre : Cau- déran, TC. à une lampe électrique du boulevard (Breignet) ; COST I 2 161 ‘ Cussac, Pessac (Brown); Martillac (Gaschet); Saint-Mariens (Breignet); Bègles (Brascassat). La chenille en avril sur les plantes basses. . Genre Phragmatobia Stph. 4168. Fuliginosa L. — Mai, juin, juillet, septembre; contre les murs, le bord des chemins ; AC. : Bruges, Pessac (Trimoulet); Caudéran, Eysines (Gouin); Picon (Henriot) ; Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille en juin et octobre est polyphage. Genre Parasemia Hb. 4177. Plantaginis L. — M. Brown a trouvé à Casseuil, au lieu dit « du Gaillard », sur le plantain, une chenille qu’il pense être celle de Plantaginis. Le papillon ne lui étant pas éclos il n’ose être affirmalif 729 Genre Rhyparia Hb. 4179. Purpurata L. — Purpurea L. — Juin, juillet: Bruges, Bègles, Talence, Sainte-Foy, le Médoc en général (Trimoulet). : Une superbe variété à’ailes inférieures jaunes provenant de Langoiran (abbé Dubordieu).. ua chenille est très abondante certaines années, sur la vigne où elle y occasionne parfois de grands dégâts, on la trouve aussi sur Genisla tincloria (Henriot). Genre Diacrisia Hb. 4186. Sanio L. — Russula L. — Mai, juin, août; TC. dans la lande, les broussailles, les taillis : Cestas, Fargues, Lesparre, Lugon, Le Morin, Saint-Médard-en-Jalles, Le Ver- don, Soulac, Villenave-d'Ornon, elc. La @ beaucoup plus rare que le cf. Espèce très variable. La chenille en avril et juillet sur Plantago, Scabiosa et plantes basses. Tome LXXIV. il se oo de Genre Arctia Schrk. 4201. Caja L. — Mai, juillet; août, octobre : TC. un peu partout. Un sujet Q à ailes inférieures jaunes à élé capturé à Bègles en juin 1872, deux autres sujets au Tondu en juin 1889 et septembre 1890 par M. Brascassat. La chenille en avril, juillet est très polyphage. 4203. Villica.L. — Mai, juin; AC. dans les haies, les broussailles, vient aussi à la lampe : Bassens, Bouliac, Cestas, Soulac, Verdelais, etc. La chenille en avril sur Genista, Lonicera et un grand nombre de plantes basses. 4207. Aulica L. — Juin; TR. en Gironde : un exemplaire ® capturé en juin dans un pré à Pessac (Daydie); un exem- plaire ex-larva de Saint-Côme en mai (abbé Sorin). 4208. Testudinaria Fourc. = Maculania Lang.= Civica H. S. — Mai, juin; landes, broussailles, haies : Le Bouseat, Pessac (Trimoulet); Saint-Auguslin, assez abondant aux becs de gaz (Augereau, Brascassat); Libourne, aux becs de gaz (abbé Ansonaux); Marsas, à la lampe électrique vingt et un sujets dans une soirée (abbé Bernier) : Villenave-d'Ornon (Schirber). La chenille sur les plantes basses Rumex, Liqula, ele. M. Ch. Oberthür voit dans cette espèce une forme occiden- tale et méridionale d’Awlica (Lépidopt. comparée). 4215. Hebe L. — TR. Catalogues Roger, p. 231 et Tri- moulet, p. 25, qui a vu cette Chélonide vivante et provenant des coteaux arides du Blayais : Libourne, aux becs de gaz (abbé Ansonaux). Genre Euprepia O. 4238. Pudica Esp. —- Mai, juin; un sujet c capturé en juin à un bec de gaz des boulevards (Brascassat). — 163 — Genre Gallimorpha Latr. 4245. Dominula L. — Juillet: dans les bois : Gradignan, Mérignac, Pessac (frimoulet) ; Fargues, Léognan, La Brède (Breignet) ; C. dans le Bazadais (abbé Sorin). La chenille passe l'hiver, mars et avril, sur Quercus robur, Salix cuprea, Lamium album, Borrago officinalis, Anchusa officinalis. 4248. Quadripuncetaria Poda = Hera L. — Juillet et . aoûl; TO. partout, aux bords des ruisseaux, en battant les laillis contre les clôtures. La chenille en mai sur Prunus spinosa, Lonicera, Plan- Lago, elc. Ab. Lurescexs Slgr. — TR. dans la Gironde : un exemplaire à Castelnau-de-Médoc (Gaujac); un exemplaire à Macau en battant un lierre au lieu dit des € Trois Moulins » (Gouin); un exemplaire à Caslillon-sur-Dordogne (abbé Sorin). (al post. luteis vel. auriantiacis nigro-maculatis.) | Genre Coscinia Hb. @ 4249. Striata L. = Grammica LE. — Juin ; août, septem- bre ; GC. sur les coteaux secs et chauds : Bourg, Gazinet, Pessac, Soulac, elc. La chenille en mai sur Arlemisia, Galium, Urtica urens, Lamium album, Prunus spinosa, el aussi sur Genista tincloria (Trimoulet). ; 1951. Cribrum L. — Juin, septembre; AC. au Haillan, Pont-de-la-Maye, Saint-Mariens, Pessac, Soulac, ele. La chenille en mai sur lès graminées (Trimoulet). Var. Puxcricera Frr. — Plusieurs sujets en août et sep- tembre à Soulac (Gouin). (al ant. punct. nigris paucis). Var. Caxpiba Cyr. — Baurech, Fargues, Saint-Mariens, Sainte-Croix-du-Mont, Castelnau (Brown). — 164 — (al ant. albis, puncto medio duplo punctisque margin., monnulis nigris). Var. CarvsocepHALA Hb. = Ixouixara Rbr. -— C. à la Vieille Côte, à Picon, à Port-Sainte-Foy en juin et septembre (Henriot). (capite ochraceo, al ant. albis, punct. margin. nullis). La race girondine appartient en général à la forme Inour- NATA Rbr. : Genre Hipocrita Hb. 4255. Jacobææ L. — Mai, juin, TC. partout. La chenille en juillet sur Senecio jacobæa et vulgaris. Genre Deiopeia Siph. 4257. Pulchella L. — Pulchea Schiff. — Juillet, sep- tembre : Bordeaux, au jardin botanique, Gradignan, La Brède (Brown); Arcachon, Soulac (Gouin). : La chenille en juin sur Helotropa, Myosotis, etc. Genre Miltochrista Hb. 4266. Miniata Forst. — Juin, août: Caudéran, Cestas, La Brède, Pessac, etc. La chenille en mai sur les lichens des arbres. Genre Paidia Hb. 4275. Murina Hb. — Juillet et août: C. Bordeaux-Ville (Brown); Saint-Côme (abbé Sorin); Picon (Henriot). La chenille en mai et juin se nourrit du lichen des murs, elle est très difficile à élever. Genre Endrosa Hb. 1278. Irrorella CI. — Mai, août; TC : Caudéran (de Fon- tainieux); Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège); Picon, TC. dans une pièce caillouteuse, en Juin. R. en août (Henriot). La chenille en avril et juin sur le lichen des pierres. — 165 — Genre Gybosia Hb. 1282. Mesomella L. — Mai, juillet : Blaye, Cestas, Floirac, La Brède, Saint-Mariens, semble rare dans le Baza- dais (abbé Sorin). La chemille en avril sur le lichen des arbres. Genre Gnophria Steph. 4289. Rubricollis L. — Juin, juillet : TR. Quelques exemplaires à la Pointe-de-Grave en août 1891 (Boisson, Brun). Espèce du nord et des régions montagneuses. La chenille en Speo à sur les lichens des arbres et des rochers. Genre Œnistis Hb. 4290. Quadra L. — Juin à octobre; AC. : Caudéran, Créon, Facture, Arcachon, Gabarret, Sainte-Foy, Soulae, etc. Ab. Depauperara”® Henriot. — Nouvelle aberration : deux sujets © capturés à Sainte-Foy par M. Henriot et décrite par lui. Diffère du type en ce que la tache métallique des ailes supérieures a complètement disparu. Genre Lithosia F. 4292. Deplana Esp. — Depressa Esp. — Juin, août; dans les bois : Pessac (Trimoulet); Sainte-Foy, Picon (Hen- riot). . La chenille en mai sur les lichens du pin. 429%, Griseola Hb. — Juillet, août : Fargues (Breignet) ; Blanquefort (Gouin): le Bazadais (abbé Sorin). La chenille en mars sur les lichens des arbres. 4296. Lurideola Zinck. — Juin, août : Gazinet(Breignet); Saint-Côme (abbé Sorin). La chenille en mai sur les lichens des arbres. AGE 4299. Complana L.— Juin, août : Gradignan, Saint- Mariens, Lugos, Soulac, Pointe-de-Grave, Picon, Saint-Côme, etc. La chenille en mai et Juillet sur les lichens du Prunus domestica et sur ceux des rochers. | 4301. Caniola Hb. — Juin, août, septembre : TC. partout même en plein Bordeaux où la chenille tapisse quelquefois des murs entiers. Var. ALBeoLA Hb. — Deux sujets en seplembre à Soulac, un sujet en août à Bordeaux à une lampe électrique (Gouin). Ab. Lacreoza Bdv. — Plusieurs exemplaires à Caudéran à une lampe électrique du boulevard (Breignet, Gouin). (alis ant. unicolor, albicantibus). 4302. Unita Hb. — Mai, août : R., un exemplaire à Gabarret (Gouin). | Ab. Virezuina Tr. = Fravrora Rbr: — Deux exemplaires de Caudéran en Juillet et septembre (Ælaveola) (Brown): un exemplaire à Soulac en septembre (Vate/lina) (Gouin). . (al ant. flavis, al post. unicoloribus stramineis). Var. AribeoLA Hering. — Un exemplaire à Lignan (Brown). (forma valde aberrans; plerumque al ant. grises marq. antico luleo). 4306. Lutarella L. — Juin à août : quelques sujets à Bègles, Pont-de-la-Maye, La Sauve, Pointe-de-Grave, Saint- Côme, etc. 4307. Pallifrons Z. — Un sujet en août à Blanquefort (Gouin). 4311. Sororcula Hufn. = Aureola Hbn. — Mai, juillet : Caudéran, à la lampe, Marais de Boutaut (Brascassat); Cou- tras, deux sujeis (Gouin); AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). Genre Pelosia Hb. 1314. Muscerda Hufn. — Prise deux fois à Pessac dans — 167 — des bois de chênes en juin (Trimoulet); une dizaine de sujets à la lampe de juin à octobre 1919 et 1920 à Villenave-d'Ornon (Schirber). Faure XXXIII — ZYGCŒNID(CE. A. — ZYGŒNINŒ Genre Zygœna F. 4323. Purpuralis Br. = Pilosellæ Esp. — Cette espèce, signalée dans le catalogue de Roger sous le nom de Minos Fuesll., p. 230, paraït être le fait d’une inexactitude, elle est done plus que douteuse. 4328. Sarpedon Hb. — Juin, juillet : AR. Pointe-de- Grave (Breignet, Boisson) ; Fargues (Trimoulet) ; Soulac (Pom- pignan); R. dans la Gironde (Roger); Carignan, deux exem- plaires (Schirber). La chenille en mai et juin sur Erynqium maritimum et Campestris. 4337. Achilleæ Esp. — Mai, juillet; terrains calcaires et côtes arides. AR. : Bonnetan, Fargues (Trimoulet); pris en nombre en juin 1890 à Fargues (Boisson); TC. à Gajac (abbé Sorin); AR. à Picon (Henriot). La forme d’AcuLceæ dans la Gironde se réfère à MinrarTa Obthr. Var. Becuis Hb. — Plus commune que le type (Trimoulet). [major obscurior). 4348. Trifolii Esp. — Mai à août : commune dans toutes les prairies à Baurech, Fargues, La Brède, Gradignan, Eysines, Lormont, Soulac, etc. La chenille vit en avril sur Lotus corniculatus. Ab. Moines Schys. — ConrLuens Stgr. — Quelques exem- plaires à Baurech et à Lugos (Breignet); Eysines (Gouin). (macul. omnibus confluentibus). 2 — 168 — Ab. Orost Hbn. — Avec le type : Baurech, Saint-Mariens, Eysines, etc. (al ant. maculis, mediis separatis). Ab. SexmacuLATA Obthr. — Trois exemplaires en mai 1921 à Villenave-d’Ornon (Schirber). Dans cette variété la macule externe est accompagnée en- dessous d’un satellite également rouge. 4352. Filipendul®æ L. — Juin, août; TC. un peu partout: Baurech, Cestas, Fargues, Lormont, Saint-Mariens, Soulac, etc. La chenille en avril et mai sur les légumineuses, Trifolium. 4356. Hippocrepidis Hb. (Transalpina Esp. = Astragali Bkh.). — Mai, juin; septembre; coteaux arides, vieilles car- rières : Léognan (Trimoulet); Bourg, Roque-dé-Thau (Brown) ; Baurech (Breignet) ; dt Laurent ÆArce Cle: Var. Occnexraus Obth. — AC. à Picon (Henriot) : ne Laurent-d’Arce (abbé Bernier. | Les taches rouges se détachent vivement sur fond noir à reflet verdâtre. Ab. Occinenraus-Mirrosa Cand. — Saint-Laurent-d’Arce (abbé Bernier); Fargues (Serizié frères) ; fire (abbé Mège); Sainte-Foy (Henriot). Les taches rouges peuvent confluer deux par deux, parfois toutes ensemble. Ab. Occapenraus-MicwnGuLarA Obth. — Saint-Laurent-d'Arce (abbé Bernier). Dans cette forme l'abdomen porte en-dessus des traces d’anneau rouge. Trimoulet signale dans son catalogue, p. 22, sous le nom abb. A. une forme ayant les ailes postérieures jaunes. : (alis posticis luteis). 4358. Ephialtes L. — Roger signale cette espèce dans son catalogue, p. 230, sous le nom de Peuceraur Esp. Doit être certainement inexact ? — 169 — 4387. Fausta L. Mai, juin; août, septembre ; terrains calcaires très secs : AR. Casseuil (Brown) ; Blaye, Saint-Julien- de-Regnac (abbé Mège); Langon (Dutasta); Bordeaux-Ville (Gaschet); Lormont (Gouin); TC. à Saint-Laurent-d'Arce (abbé Bernier). La forme de la Gironde se réfère à la forme ForruxarTa Fambur. Un exemplaire de la variété Mezusixa Obth. à été capturé à Saint-Laurent-d'Arce par M. l'abbé Bernier le 22 mai 1921. Un sujet remarquable, avec l'extrémité et le bord extérieur des ailes antérieures noir, ponctué de blanc, a été capturé à Saint-Laurent-d'Ârce par M. Bernier. Cette forme paraissant nouvelle ou du moins n'ayant pas été figurée ni nommée, je crois bon de lui donner le nom de Berniri. La chenille de Fausta en juin sur Hippocrepis, Ornithopus, Coronilla. Genre Aglaope Latr. 1390. Infausta L. — Juillet : Gazinet (Gouin, Breignet) ; Pessac, Toctoucau (Trimoulet). La chenille en Juin sur Cralæqus, Prunus spinosa, et aussi sur les arbres fruitiers où parfois elle cause beaucoup de dégâts. _ Genre Ino Leach. 4402. Pruni Schiff. — Juin à août : Cestas, Fargues, Gradignan, La Brède, etc. Un échantillon & en juin 1921 à Saint-Selve (Schirber). a La chenille en mai sur Prunus spinosa et Cratæqus. 4407. Globulariæ Hb. — Mai, août : Cabanac, Gradignan, Pessac, Mérignac, Saint-Mariens, etc. La variété bleue vole en assez grand nombre à Soulac (Gouin) : Pointe-de-Grave, Lugos; Picon (Henriot). La chenille en mai mine les feuilles de Scabiosa, Centaurea, Plantago. ‘“ — 170 — 4414, Statices L. — Mai, juin : Cabanac, Cestas, Gazinet, La Brède, Léognan, Lugos, Soulac; rep. un peu partout. La chenille en avril et mai sur Rumex acelosa. Ab. Heypenreicin Ld. — Arlac, Cestas, Gradignan (Brei- gnet et Brown). (V. major, al ant. cœæruleis, al post. aterrimis). 4416. Geryon Hb. — Juin, juillet: Gradignan (Brown); Cestas, Pointe-de-Grave (Breignet); Lugos (Gouin). La chenille en mai sur Helianthemum vulqare. Famizze XXXV. — COCHLIDIDCE, Genre CGochlidion Hb. 4440. Limacodes Hufn. — Testudo Schif. — Mai, juillet; bois de chènes; AC. : Baurech, Cestas, Castelnau, Le Bouscaut, Mérignac, Sainte-Foy, etc. La chenille en septembre et octobre sur Quercus, Faqus: Faire XXXVI. — PSYCHIDŒ, Genre Pachytelia Westw. L150. Unicolor Hufn. — Graminella Schif. — Juin, juillet : espèce très commune et très répandue partout, mais assez difficile à prendre. La chenille en mai sur les graminées. 4451. Vitiosella Och. — Mai, juillet : espèce répandue un peu partout; Saint-Mariens, Villagrins (Brown). La chenille en avril sur le lichen des murs (Trimoulet). Genre Oreopsyche Spr. 1472. Musceila F. — Mai, juin; vole au soleil à Pessac _(Trimoulet), Le Bouscaut, Le Vigean, etc. La chenille en avril sur les graminées. D ide Genre Psyche Schrk. 4483. Viciella Schiff. — Plusieurs fourreaux récoltés d'août à avril sur la bruyère et sur l’ajone à Pessac et Gazinet n'ont pas éclos (Breignet et Brown). Genre Sterrhopteryx Kirb. 4188. Hirsutella Hb. — Mai à juillet : Saint-Mariens. Le fourreau très commun en avril sur Lotus uliginosus, Rubus, Erica, Salix, etc. Genre Apterona Mill. 4499. Crenulella Brd. La © appartient à la forme parthénogénésique H£zix Siebuld. Le fourreau se rencontre communément à la lande de Pessac, Bruges, Soulac. TC. contre les clôtures, les tiges de Solidago, Helianthemum, Centaurea cuprea. L'éclosion très difficile n’a pu être encore oblenue. Genre Epichnopterix Hein. 4513., Pulla Esp. — TC. sur les coteaux en mai et Juin : Floirac, La Sauve, Mazères. R. dans la lande (Breignet); Sainte-Foy(Brown, Henriot) ; Villeneuve-de-Blaye (abbé Mège) ; Libourne (Gouin). Vole en plein Jour dans les prés. Le fourreau en avril contre les clôtures, trones d'arbres, bruyères, etc. Genre Psychidæ Rbr. 4517. Bombyceila Schiff. — Un sujet © pris sur la route d’Illac, à quelques kilomètres de Pessac. Volant au crépuscule, dans les bois en juin (Breignet et Brown). Genre Fumea Stph. 4527. Casta Pall. = Intermedieilla Brd. — Le fourreau est TC. partout sur les murs, les clôtures, les arbres, etc., — 172 — d'avril à juin. Le papillon s'obtient facilement d’éclosion : Caudéran, Citon-Cénac, Branne, Eysines, Pomerol, Bourg, Sainte-Foy, etc. FamiLce XXXVIL. — SESIDŒE. Genre Trochilium Sc. 4532. Apiformis CI. — Juin, Juillet; AR. lieux plantés de saules et de peupliers : Talence, Le Bouscaut, Le Taïillan; un œ à Picon en secouant un chène (Henriot). La chenille vit dans les racines de saules et de peupliers. Elle met deux ans à se chrysalider, elle est très nuisible à la croissance des peupliers et des saules qu'elle infecte. Genre Sciapteron Stgr. 4538. Tabaniformis Rott.: — Mai, juin, lieux plantés de saules et de peupliers; contre ces arbres : Bègles, Courégean, Mérignac (Trimoulet). | : La chenille dans les troncs de Betula, Populus, Salix. Genre Sesia F. 1516. Spheciformis Esp. — Avril, juin; lieux plantés d’aulnes : Cestas, Lamothe (Brown). | La chenille dans le tronc des aulnes et des bouleaux. 4552. Tipuliformis CL. — Mai, juillet; vole sur le serin-. gua odorant et le lilas de Perse : Pessac, Le Bouscaut (Tri- moulet). | La chenille en mai dans les tiges de cassis et de groseilliers. 4554. Conopiformis Esp. — Mai, août; vole sur les fleurs du seringua odorant : Le Bouscaut (Trimoulet). La chenille en avril sur les troncs et écorces de vieux chènes. 4555. Vespilormis L. = Asiliformis Rott. — Mai, août; TR. en Gironde : deux individus à Villeneuve-de-Blaye (abbé do Mège): Bègles, Courégean, Mérignac (Trimoulet); trois exem- plaires sur des hyèbles à Saint-Côme (abbé Sorin); une Q à _Port-Sainte-Foy, sur les limites de la Gironde (Henriot). La chenille dans le tronc des chènes. 4557. Myopœæformis Bkh. — Juin, juillet : Bègles, Talence, Blanquefort (Gouin). La chenille dans le tronc des vieux pommiers, poiriers, pruniers. < 4563. Culiciformis L. — Mai, juillet. TR. sur les fleurs d’hyèbles /Cataloque Trimoulet, p. 18). 4566. Formicœæformis Esp. — TC. en 1912 sur des . touffes d’hyèbles, au bord de la Dordogne, à Sainte-Foy-la- Grande, en aval du pont de chemin de fer, non revu depuis (Henriot). : 4513. Ichneumoniformis F. — Juillet, août; vole dans les prés et les champs sur les fleurs, les graminées à Floiraé, Baurech, La Tresne (Trimoulet); Les Phillepon (Maurin); _Picon (Henriot) ; Pointe-de-Grave (Gouin). La chenille vit deux ans dans les troncs de chênes, les racines de Rumex acetosella (Lucas). 4605. Muscœæformis View. — Mai, juillet. Espèce signalée avec doute de la Gironde. Doit être recherchée sur le littoral, la chenille vivant sur Armeria maritima. 4607. Corsica Sigr. — Juin, juillet; vole sur les hyèbles en fleurs ; Marais de Boutaut (Breignet et Gouin); soixante- deux exemplaires en cinq jours à Pessac, volant sur les graminées à l'endroit dénommé « Sardine » (Daydie); TC. à . Picon (Henriot). La chenille sur Rumezx acetosella. 4608. Affinis Sigr. — Quelques sujets capturés par M. Brown, abbé Mège, de Pompignan et Samie, à Gazinet, Le Bouscat, Marais de Boutaut, Budos, Saint-Michel-la- Rivière, Villeneuve-de-Blaye, Picon un exemplaire en juin (Henriot). — 174 — 4627. Chrysidiformis Esp. — Juin, juillet ; dans les, prairies, sur les fleurs : Bègles (Boisson); Pont-de-la-Maye, Monségur, Uzeste, Budos(Brown); Talence, Gabarret (Gouin); AC. dans la région de Sainte-Foy (Henriot). La chenille dans les racines de Rumex, Arlemisia, Hé/ychri- SUN. FawiLLe XXXVII. — COSSIDEÆ, Genre Cossus F. 1641. Cossus L. — Ligniperda F. — Juin, juillet: AC. un peu partout; vient à la lampe: Caudéran, Marais de Boutaut, La Brède, Saint-Médard-en-Jalles, Soulac, etc. La chenille vit dans le (ronc des Quercus, Salix, Populus, elc., où elle océasionne de sérieux dégâts. Genre Dyspessa Hb. 4689. Ulula Bkh. — Pantherina Hb. — AC. à Saint- Côme, à la lampe (abbé Sorin); Picon, à la lampe en juin (Henriot); Marsas (abbé Bernier). La chenille, d'après MM. Lucas et Gelin, vil dans les gousses d'ail. Genre Phragmatæcia New. 4713. Castaneæ Hb. — Juin, juillet; R. : deux sujets & pris en juin à des becs de gaz du boulevard Camille Godard à Bordeaux (Brascassal). La chenille vit dans les tiges de Phragmitis communis (Lucas). Genre Zeuzera Latr. 4TIS, Pyrina L. — Œseuli L. — Juin, août; AC. pro- menades plantées de marronniers : Blaye, Bordeaux-Ville, Caudéran, Gujan, Pointe-de-Grave, Talence, ete. | La chenille vit dans le tronc des arbres, notamment des marronniers, orme, frêne, lilas, etc. L — 175 — - Famizze XXXIX. — HEPIALIDÆ, Genre Hepialus F. 4727. Sylvina L. — Avril, juin; août, octobre; vole au crépuscule assez ras du sol: Cadaujac, Caudéran, Le Bous- caut, Pessac, Talence, Soulac, etc. La chenille en mars, dans les racines de graminées, de Rumezx acelosa et aussi de Salvia pratensis. 4736. Carna Esp. — Espèce signalée au catalogue de Trimoulet comme ayant été prise à Mérignac en juillet par M. Bureau. 4738. Lupulina L. — Avril, juin; bois de chênes, vole au crépuscule : Bellefond, Caudéran, Le Bouscaut, Fargues, Saint-Aucustin, elc. : La chenille dans les racines de graminées à PEU de septembre, elle est adulte en juillet. 4743. Hecta L. — Espèce signalée par Roger dans son catalogue, à la page 233. Un sujet à Bègles (abbé Régnac) ? — 176 — ADDENDA Genre Papilio Latr. 1. Machaon L. Var. FLavouacurara Spengel. — Un exemplaire pris à Marsas (abbé Bernier). Geure Lampidus Hb. 53. Telicanus Lang. — Un beau sujet G° pris à Picon le 16 octobre 1922 (Léon Lhomme). Genre Polygonia Hb. 166. C. Album L. Ab. F. Arsuu Esp. — Un exemplaire à Picon le 13 juin 1922 (Ph. Henriot). Genre Argynis Fab. 208. Euphrosine L. — Plusieurs exemplaires capturés à Marsas par M. l'abbé Bernier; deux exemplaires G° à Saint- Côme (abbé Sorin). Genre Melanargia Meig. 216. Galathea L. Ab. Nicozert Culot. — Un second exemplaire a été capturé par M. Henriot le 13 juin 1922 à Picon. Genre Lycœna Fabr. 604. Icarus Rott. Ab. Recxerr André. — Plusieurs sujets à Soulac (Gouin); Saint-Côme (abbé Sorin). — 177 — ° . ou] ° Se distingue du type en ce que le dernier point de la rangée médiane du dessous des ailes supérieures se réunit au plus bas des deux de la base pour former un arc noir. Genre Epineuronia Rbl. 1440. Cespitis (S. V.) F. — Un exemplaire G pris à la lampe à Picon, le 20 septembre 1922 (Henriot). Genre Mamestra Hb. 1\ 1463. Splendens Hb. — Trois exemplaires capturés à la lampe à Villenave-d'Ornon : deux exemplaires en Juillet 1918, un exemplaire le 5 juillet 1922 (Schirber). 1495. Treitschkei B. — Un exemplaire à la lampe à Picon le 20 septembre 1922 (Henriot). \ Genre Gallopistria Hb. 1848. Latreillei Dup. — Un exemplaire Q® à la lampe le 47 octobre 1922 à Picon (Henriol). Genre Tapinostola Ld. 1923. Fulva Hb. Var. Nicropicra Huene. — Celle variélé, qui habite PEs- thonie, est signalée de Marsas par M. l'abbé Bernier, qui en a pris un exemplaire le 20 août 1921. Les ailes supérieures sont d'un brun rouge plus ou moins grisâtre, traversé par deux lignes noirâtres (Culot). Genre Sesamia Gn. 1925. Nonagrioides Lecf. — R. Un exemplaire © Île 11 septembre 1921, à Villenave-d'Ornon (Schirber); un exem- plaire le 12 août 1922, à la lampe, à Saint-Côme (abbé Sorin); un exemplaire ©° le 11 août 1922 à Marsas (abbé Bernier). Tome LXXIV. 12 — 178 — Genre Hyaärilla B. 2028. Hospes Fr. — Un exemplaire le 9 août 1922, à la . lampe, à Villenave-d’Ornon (Schirber). Genre Talpochares Ld. 2395. Dardouini B. — Un exemplaire à Villenave- d'Or- non le 14 mai 1921 (Schirber). Genre Ortholita Hb. 3152. Cervinata Schiff. — Un exemplaire capturé à ja lampe le 23 octobre 1921, à Villenave-d'Ornon (Schirber). Genre Larentia Tr. 3458. Lugdunaria H. S. — Cette espèce prise en 4856 par MM. Serisié frères, a élé capturée de nouveau à Saint- Côme en juillet et août 1917 et 1919, par M. l'abbé Sorin, à Mazères par M. l’abbé Dubordieu. Genre Chloroclystis Hb. 3659. Coronata Hb. — Un exemplaire le 25 juin 1921 à Villenave-d’Ornon (Schirber). - Genre Grocallis Tr. : 3748. Tuasciaria Bkh. — Deux exemplaires ; un le 30 octobre 1921, le second le 21 octobre 1922, à Villenave- d’Ornon (Schirber). : Genre Prosopolopha Ld. 4082. Opacaria Hb. — TR. — Un magnifique sujet G° pris à la lampe, le 2 octobre 1921, à Soulae (Gouin). — 179 — Genre Zygœna F. 4387. Kausta L. Ab. Dupuy: Oblh. — Deux exemplaires à Saint-Laurent- d'Arce, en mai (abbé Sorin). Tache submarginale en forme de haricot de couleur blan- châtre. Genre Sesia F. - 4610. Œrifrons Z. — Un exemplaire à Picon, en juillet (Henriol). on — 180 — CORRIGENDA Page 23, 3e ligne, re : albinisante au lieu de albinisanle. Page 24, lire : Ab. G° Laura Obth. au lieu de Laura Lép. Saint-Farg. Page 24, lire : 154 qu lieu de 153. Page 36, lire : Acaciæ F. au lieu de Acacicæ L. Page 37, lire : 513 au lieu de 523. Page 38, 530, lire : Telicanus Lang. au lieu de Telicanus Hbst. Page 38, 540, lire : Amyntas Hb. au lieu de Amyntas F. Page 38. 543, lire : Œgon Schilf. au lieu de Œgon Dr. Page 39, 573, lire : Hylas Hb. au lieu de Hylas F. Page 39, 589, /ire : Agestis Hb. au lieu de Agestis Schif. Page 39, 604, lire : Alexis Hb. au lieu de Alexis F. Page 39, 613, lire : Adonis Hb. au lieu de Adonis S. N. Page 43, lire : Genre Carcharodus au lieu de Genre Carea- rodus. Page 43, 686, Lire: Malvæ Hubn. au lieu de Malva Hubn. Page 49, lire : Genre Metopsilus Dunc. au lieu de Genre Metopsilus Dune. : Page 49, 774, lire : Scabiosæ Z. au lieu de Scabiosa 7. Page 52, 805, lire : Dodonœæa Fr. au lieu de Dodonea Fr. Page 52, 808, Are : Dletæna Esp. au lieu de Dictæa L. Page 60, 999, Are: Populifolia Esp. au lieu de Populifolia L. Page 60, 1014, /ire : Versicolora L. au lieu de Nexsicolor L. Page 64, lire: Genre Craniophora au lieu de Craniphora. Page 73, 1467, lire : Suasa Bkh. au lieu de Sirasa Bkh. Page 73, 1487, lire : Nana Hfn. au lieu de Nana Harfn. Page 76, 1569, Zire : Var. Vincruncura Hb. au lieu de Nixc- TUNCULA Elw. | JS . Page 77, Lire : 1587 au lieu de 1585. Page 78, lire : 1G18 au lieu de 1918. Page 80, lire : 1700 au lieu de 1702. Page 81, 1742, Are : Hispidus HG. ax lieu de Hispidus Hp. Page 82, 1768, lire : Senex HG. au lieu de Senex Hp. Page 84, re : Genre Chloantha Gn. au lieu de Cloanta Gn. Page 84, 1816, lire: Pteridis F. au lieu de Pteridis L. Page 85, 1967, Are : Lythargiria Esp. au lieu de Lithar- ue : giria Esp. | Page 92, 2049, ire: Livida F. au lieu de Eivida L. Page 94, lire : 2099 ax lieu de 2090. Page 97, lire : Geare Hoporina Bdv. au lieu de Hoporina Blanch. Page 101, 2186, lire: Lithoriza Tr. au lieu de Lithoryza Bkh. Page 102,:2222, ire : Scrophulariæ Capieux au lieu de Scrophularia S. V. Page 102, 2247, bre : Lucituga Hb. au lieu de Lucitaga Hp. Page 108, 2517, lire : Urticæ Hb. au lieu de Urtica Hp. Page 109, 2571, lire : Ni Hb. au lieu de Ni L. Page 109, 2586, Zire : Mi CI. au leu de Mi L. Page 110, lire : Genre Catephia au lieu de Calephia. Page 111, 2669, Lire : Electa Bkh. au lieu de Electa Esp. Page 111, 2678, lire : Nupta L. au lieu de Nupta F. Page 112, 2692. Pacta L. — M. Charles Oberthür pensait avec Juste raison que cette espèce ne devait pas se trouver dans l'Ouest de la France. En effet, après information, cette espèce venait bien de Royan, mais elle avait été obtenue de chenilles provenant de M. Spengel (de Giessen) et offerte à M. Manon par M. Braun (de Royan). Cette espèce est donc à supprimer du Cata- logue de la Gironde. Page 112, 2696, Are : Paranympha Esp. au lieu de Para- nympha Scop. Page 113, ire : Genre Zanglognota Ld. ax lieu de Genre Zanglognata Ed. Page 116, Page 122, Page 123, Page 124, Page 129, Page 133, Page 134, Page 134, Page 140, Page 146, Page 148, Page 151, Page 153, Page 155, Page 158, Page 160, Page 160, 280 lire : Gonophora Brd. au lieu de Gonophora Bd. 3038, à suppruner : Interjectaria Bdv. 3047, lire : Maritimata Gn. au lieu de tima Gn. a 3079, dre : Reuti. 3156, lire : Mari- Mcæniata Sc. au lieu de Mœniata L. 3399, dre: Nebulata Tr. au lieu de Nebulata Bdv. 3437, lire : Sociata Bkh. au lieu de Sociata Hb. 3439, dire : Picata Hb. au lieu de Picata H. G. lire :.3636 au lieu de 3638. lire : 3134 au lieu de 2734. lire : Genre Opistograptis Hb. au lieu de Genre Opisthograptis Hb. 3845, lére : Abruptaria Thnboe. au lieu de Abrup- taria Therbg. : 3917, dre : Hippocastanaria Hb. au lieu de Hyppocastanaria Ld. 4013, ire : Wauaria L. au lieu de Wavaria L. 4113, Are : Albula Schiff. au lieu de Albula W. 4159, à supprimer : Lutea Hufn. 4163, & supprumer : Lubricipeda L. Caricaria Reutli au /ieu de Caricaria — 183 — SIGNES ET ABRÉVIATIONS C. — AC. — TC. — Commun — Assez commun — Très commun. R. — AR. — TR. — Rare — Assez rare — Très rare. Obs. — Observation. — Var. — Variété. — Ab. — Aberration. Mâle. — © Femelle. PRINCIPAUX NOMS DES AUTEURS Auüriv...... Aurivillius. Four "Foureroy. pelreee Belherthehavigneme/PRrr 7 Freyer. B. et Bdv.. Boisduval. Euesler"#"Fuesilye Bkh.4Bork. Borkhausen. Germ...... Germar. Eden Bruand. Grass ... Guenée. Brestr..... Bergsträsser. God nee Godart. BUT Butler. ) Grasse Graslin. (CARRÉS Re Clerck. Gr. Gr..... Grumum-Grshimaïlo. Or Crime. here Hübner. Codes MON HG E Hübner-Geyer. CYR re Cyrilli. HTC Heydenreich. Dalm. : .... Dalman. Hein....... Heinemann. Dbld....... Doubleday. Hmps...... Hampson. Douze Donzel. à Horm...... Hormuzaki. Dunes Duncan. ASE Herrich Schäffer. Dups see Duponchel. Hutneeeee Hufnagel. ÉTODEeVrE . Eimer. FER Haworth. IDR HERO Elwes. Kef........ Keferstein. BSD Esper. Krul....... Krulikowiky. [DANSE Eversmann. EE Re Linné. F. et Fab.. Fabricius. Eater Latreille. Forster Forster. beach Leach. ÉCRAN ere Lederer. SEEN Snellen. Map ee Mabille. EST pa Speyer. Me EE ET Meigen. SLBIA EE Stefanelli. MENT RS Meyrick. DIET: se Slaudinger. NTIRSSEE 0 Millière. Sphere SIephens: Müll. .. .... Müller. SN 22 voi Sent Obth...... Oberthür. nb Thunberg. O. et Ochs.. Ochsenheimer. Bret -sTrertschke Pal iesee Pallas. : Hiubtée 2e 2e Tult. Rbhlere Rebel. Nine Viewes.. Ribe ct ‘. Rambur. NASeRES Vilrersoue FOSSES Rôssler. Wallgr. ... Wallengren. Rott....... Rottemburg. MVats Watson. Sc. et Scop. Scopoll. Westw.... Westwood. SCA EE Schiffermiller. He #/eller SCNrk ---.- Schranck Anole De Zincken. TABLE DES MATIÈRES 1. — FRAMILLES ET GENRES Pages ADlandslLench ec AT EC. 12 INBROS OA Deer Ne FA MIDS AChHeTOnta D ERP PA CRETE 45 AGAIN INSERT AE RAD 120 B. Acidaliince............... 120 CON NE OR SESRIOR EEE 105 ACOSMENA SUPER CERTA RES 92 ATOME DE poe 63 Adopæa (Billb) Wats............. NU Agadir cs conso ses ses 169 PM ERODIS MORE Eee 65 AnoCOmatd ee be-ce-e e Ol AUNPAITASIS ARE AE CALE LP. 150 Aïmphipyra O.......: A Ne 92 Anne DM Ce LR me e 129 Anal el) AO OT EUR 000 103 ANChoSCels Gin ee AC AAP ENTER 95 Aneerond DUD Reel 147 Anisopleryx Slph........... 149 AnopDune Ciné ose ne a 110 Apamea (O.) ARS na Res AND AURA RER er nt ocean 23 Aphantopus Wallgr............... 32 APlas lab ere rene RASE 117 ADODES les ee element ee 112 ADO De Ne Te 18 Aboronnie Crete Lead \ 8i Apterona Miller One tel ATCHAAS CNRC RENE ES 162 Afretiido .:::.........1.... 160 AOLONMIS A CERN eee eee 96 ROM Te Satan uier 28 AMENER the a donc 000 se 69 AISpLIa les ARR Roc come 156 Aslhena (Hb.) Meyr.............. 136 Augiades (Hb.) Wals............. 43 Pages AvenliatDUb ere roro 113 BaplanSinh ere Crete 143 Inslon IE LE orec one rte 150 Bormes Moss se ose she 191 E. Boarmiinoæ.............. 142 Brachionycha Hb.::: ....... 82 Brotolomia Ld...........,.:..... 86 Bayonne TP omosaur 00606000 6 Ta BUpPalUS each Re CET 154 Chloe 08260 88 Callimonpha Pate ee PP AERre 163 Callophrys Billb. CCE 36 CalOPpiS a EEE PP EEE RCE 84 CalocamparSiph enr rEr eee . 100 CalophaS Sphere EEE 101 Cali a DE ERP E CEE 94 Caradenat(Ab)SOMER SVP RCE 90 Carcharodus (Hb.) Wats.. ....... 43 Catephia OR e ee reee 110 Galocala SChRe 111 CÉlENER Sp 0) CRU ESChERN RER RENE 90 Charocampa Dup D Re era D 48 Creme Cat 0 tire . 104 Chariplera Gne ER RC re CEE 83 Chematobia Siph .......1..:7... 130 Creses MR 6e atanoeucognen 20 Chloantha Gr eee nie ue 84 Chloroclystis Hb..:.... ........ 141 Chrysophanus Hb................ 36 Cuie ILeéntns 44 édousoscenocttene 62 Cinancaie Gino ces 0e 0260 95 Cleophana bre neenrer 101 Cochlididoe.................. 170 Cochlidion Hb................ .. 170 Coenobia Siph................... 81 — 186 — Pages Pages Coenonympha Hb............... Se PERNOMOS Te NU A ARE 145 Colas ARAMEeachERE RE RON ME DIV ED UP RE PEER 125 Col VGA SPEARS AL | Epichnopleryx (Hb.) Hein...... .. 171 Coscinia Abe re SE et Ne ens 168% PEHninephele AD EC FERRER ER 33 Cosmotriche Hb...... MINEURS 50) D pineuronid Rble UN RSetES 2 Cossidoæ rie rs uen IN MEDION E DID ER RER 148 © Cossus ROME AS LENRERA ere te IAA M EDIZeURIS MAIDEN NE ER PEER 113 Craniophora Snell. "nr OM unten eee onsaaudecoucane 82 Croccalis Bree Men ENRner EU TON Bras (ri OR REP PEER RC 106 Cueulla SchreeeE een Er ee 102. | Eriogéster Gam- "+" 98 CYan SSD A lon EERERE ere eue 42, | Eryéinidcæ 7" /.2.0-0008 39 : CYDOSa DE CPR N TRE eee 165%} Eubolia (Dup 4) Eden 156 : Cymatophora Fr ................ 1T6 SE UChIOË AID PRET RER 20 22 Cymatophoridcæ. ..:...... 146 | Huchlons AH RER 1i8 Cymbidoæ.........… A Re RO ATOUT One ame dnots guc 109 Daphnis Hb.. ... Re LA Mae 46 | Eucrostes Hb..... A RTE Re MN) : ADASVCHITANS DIE PERS EEE 960 PMAUPlErIA SIP EE EEE Rte ANSE 1 Déilephila 0. = 4e RAR er APE UprepIAU EE APP EEE Ir 2462 E: DétopelaSiph rer ee ob lues lle abeoabacssacdoao 96 : DemasiStpher res LACS NEuryMeENE Dune er -CErEEEE 147 Dendrolinus Germ. ...........:,. 60 | Exæœrela Hb. 51 à Depranar Scheme er GEF SRidon aie NME er to Depranido.................. GAS Aumes SIph PEER 171 DiaeRiSia bee ER EPS 161 | Gastropacha O. a 60 Diane ee re Hé) NGcomelra Da ee real DiastetiS El EC ER .... 199 | Geometridæ ..... OS os à 117 É Dichontas HAS 83 (GromenRNe 0e. 117 ÿ Diéranure IBEsoaccobosocodoodsee O0 CINE Re cor obotoce ol ï Dieycle Cimssose iso are 34 MEMOPhASMIE A NSPEEE OS ciee 153 Dilina Dame rer ee sn .41) 46 | Gnophria Slph-.} 4-6 ."NMENRr 165 Dilinia (Hb.) Hmps...,.......... 144 | Gonepteryx Leach............... 2 BONE TI Ed MST Ho bnunue 18 MGonophora BrdRe re EEE ss G Bip Abe 621 Cortynas Hp EC ER 86 DipteryaiaeSiphe enr n CRrEe NO NCramMmesa Sphere cer 90 DEVODOLANE dE EE EE PEER 83 | Grammodes Gn.................. 110 ; DEVMONANEb NE PAU TE 510) Eabrosynel Hbc CPP ERMCRERUREE 116 \ Dysauxes Hb........... Soie 1602) MHadenaeS Chr EEE PEE EEE Re re) DYSChonS la Ed eee JAN IMTENACAS RES EE APCE EEE Fete De 103 DyYSPDESS A ED EE RARES 174 | Heliophobus B................... 81 > Hana STD PAR PE ANR ee 1508) PA EOLRISROEE ER EE TE ER EPA RES 104 . * BHOpIA MEME CR ENS An ere ane 144 | Hemaris Dalm.. ....:..... PÉiene 0) Bnatunsan EEE MALE PEER 154 | Hemerophila Stph............ eo Bonne lose anse NT ist 10 Hemithea Dup ere ee Eee 120 Endromididoe ...... ....... 60 | Hepialidæ ......... ne 175 EndrOMMISMOE RE EE CR Ce COM MAEPAlUS NE EME EE PRES 17 EndrosdHD ee ere er 164 |: Herminia Latr................... 114 # — 187 — Pages Hesperia (K.) Wats.............. ASUS Ne lrocampa air. "LE ET CEE Hesperiidæ ................. 2 Mana Siphe 2. ie Le Heleropterus. Dumeril............ LOS ENT lo CRIS la RIDE RE SR EEE HabeñniatEatr. (Hyb:}:"C-0T 06 LAON OEM NE SA re en ee BTE RMIDUE MR ESS RES AE JON ENS eMaN DEEE USSR AE ÉIPOCRl AR EDR RENE do PP Noonia SIDE eee eee FOPUISMEIDA RME ER on PIN ME OLIS MS IDR ER RER en BOpoina Eden NE AE MENERee SI PNEMONAAHINEERSERERCRCS ES ÉNOPIENERSS RER PAR ee AL Noctuidæ:s ie RCE CRE Eee NbRanoet 11068 0 NOR Lena SE ARE En Tree ÉMÉROChLOA EDEN EP PTE RER RE HO UNOlIidce ce nee EMoIQus ED en PP A RE NO ana AE Abe) DE re ÉNTOphaDEeSe PRREe TON ANOlOTON AND REP ER ne ENPEnAMSCNnER EEE RER EEE 115 | Notodontidæ ............... Hypenodess ner ue HAS EN UMENANDups ete der InoNBesch erreur TG ENV des Ed Reeves | OA SIDE 2 une 56 | Nymphalidæ....... Re Fampides tbe #7 RAGE 317 | Ochrosligma Hb... ... RSA Na Arena sn 11 AOenen A EDS ESC Larentiinæ.................. 12141eOdoneslis Berne. ne : Lasiocampa Schrk............,.. 9% NOBnSlSMAD. ee a a Lasiocampidoe............. AN OPISlOSRApIS Elbe eRREEee Paspeyria Germ "creer. MES OreopSyCle She 7 emonis hd: GEL ONE OL LR Te STAR Lemonides................... GS Oran el ee en SAN Peptide Bulbe en RENeRSEENe AR OLNONUINRa SIDE RSA RSA SÉeuCamasElh eme Anne 88 | Orlhosia O........ RES UE RE. ÉimentliSREste En AMEN EU AA TPAInONe Cinceoutec toners PROS AR SA Er AE 165 RPachyeEneMIASIPhe PERL Er ere Éobophora Our rer ee re 130 |PMPachytelia Wesbw. 0. Lophopteryx Stph.............. . 54 | Païdia Hb..... Re NAT PYeœnasti etre Son ee de MPODINONIbes ris cos ttoronoocoe Lycœnidæ................... 35 | Papilionidæ ................ DNS EE ME D En 131n Pararee HI ee te Lymantria Hb..... RAA NR EN DM PATASCONA AD EEE eee. Lymantriidæ............... SNA Parasemia Dee eee ÉMÉDRIA 2HD A SRE ARe RRNes 1291 NPeCipos on HD EP Macroglossa Sc............ Main FC | Pole Elo code sonuaaes ben Macrothylacia Rbr........ RME SON ÉPER COMMANDE CREER ETES “ Madopa Sin ne MAC 4141 Petilampa Auriv..... Loan due Mamestra Hb........ REA ie Ho APhaleraebe er crc ART Mana pres Rene M Here 86 | Phasiane (Dup.) H. S............ Malacosoma (Hb.) Auriv.......... Din APheosias bee 0" AR feat Melanargia Meig................. 30 | Phibalapteryx Stph............... AMEL AC A EN he 26e MP hiealatDUupe er TR Metopsilus Dunc........,......... 49 | Phragmalæcia Newman.......... — 188 — Pages Phragmatobia Stph.......... PEAU 161 Pierre ee CET LA OE 18 PIeRIS SCT ER R PER ErRe EL) PESEMAURÉ Re ADO aa 94 PlusiantO PANIER CR A Re PE 108 Poecilocampa Stph......... ..... 98 Boltan(Or) IRD SEEN EEE 82 BOIS OMAMEIDEE SERRE ER 20 BoMpPhŒniS AB RENTE NERErECREE 89 POMpIOca tbe CPR En 117 DOFLRESIA SIP REP E rReE 26 Prosopolopha Ld...... .......... 191 RONA EAN Sen oe des 107 Protoparce Burm.... . AR RE te 47 Pseudophia Gn....... MAesseoceor 110 Pseudoterpna Hh..... ....... .. 117 BSNCHENSCHID EME ER PER ES 171 Psyehido® 0. 170 Psychidæ Rbr............ A Atee 17 PROS ON Bien Re 20 49) Pterostoma Germ................ 94 PNG LA OL M er ee ere da ok PONS Ses Cho dent 24 NAME Elec ovaodeconooudosre 105 Rhodostrophia Hb.......... ..... 127 RhYparia ADR er 161 RAM GEST Son Rae mean 107 RIUSINaRS IPS RC CERTES 92 Sarrothripus (Guart.... "nent. 158 SAIUPNASChER eee MELON re 61 Saturnidoe .................. 61 Satyrus (Latr.) Weslw....:...... 30 SCIapleron OS lenere-e PR e-c Ce 172 SCOdOMANBE ETAT CRUE 156 Scoliopleryx Germ. "HN tier. 107 Scopelosoma Curt................ GE) SCOIOSIa SIP en ere ce 130 Selenia Hb.... ... SR nn 146 SEMIONMSANEIDE TAPER ELEC 148 ROSE ARLES ROUES 0e AO 172 Sesiidiæ er eee.ne 179 Smerinthus Lalr.................. 45 Spatalia Ethics 93 Sphingidéæ: 2eme 45 Spin les) (DS ER OPE ee 46 Spilosoma Stph................ . 160 Pages Stauropus Germ................. o1 Slegania DUPh EE RAA 14 Steria HS LI es 127 Slerrhopleryx Hb................ [el Stibias Sphere PRE 90 SlilpnoliaWesiwe LL 0 o1 Synopsia (Hb.) Ld .............. 151 Syntomidoe ........... ae 160 Mœniocampa ln eee" FE re 92 Fapinostola Ed 27 ECC EE 87 Melesila HÉSS ERA RAR 108 Tephroclystia Hb.....: PA te 157 PMRephron an ED EEE Re 193 Nhalera Hip eee ee: en d0 MhalpocarestEdee Pere AUS [Dhamnonomar dr ee 155 IPhanaose Bi NS RER Re 44 Thaumotopæa Hh................ 99 Thaumotopœæidæ .........…. ph) A EE GS me AE PR Le La 39 hyatira Abe ere 116 Thyrididæ .......:........ cn MhYrISL OL ER ENTER RE 62 HimandratDupe eee rPEN MP TEeRrE 127 IRONOCAMPAIM NERF 113 Rrachea ADS Me RER CURE 85 Mhiichitura SIph ere RER re 10158 Trigonophora Hb......... eee 89 Rp hoSaAMSIph es Me ER RRrEr ne 0 BroCMUAES CR ER ER PRE 172 Urapleryx Leach................ 147 Maleria Sphere eee 78 Vanessa Pise er atrete 25 Menilia Up Eee es Peer 148 Nana OR Fe 96 Xylina TRS do ES 99 Xylocampa Gn.......... 101 XVloniseS Ne MER EE ANT 100 Zanclognalha Ed... 113 Zephirus Dale CEA EEE SEEN 36 OA AR lomodune sde dbeoode 174 Zanosoma Ed............... .. 125 NOIRE SN RE a De 0 à 167 Zygœnidoe................... 167 PNGŒNINO ER SECTE 167 Pages Abbreviala Slph., 3646......... 2 0 Abiec tab MCOS PRE RENTE EE 80 Abruplaria Thnbg., 3845.......... 151 Absinlhiala CI., 3560............. 138 Absinthii L., 2274....... Re 103 Acactænt t4601(Mhecla) "0. 1010 Aceris L., 1076 (Acronicta)...... 63 Achilleæ Esp.; 4337 (Zygæna)....…. 167 Achilleala Mab., 3603............. 139 ACRINESS CAD OUPS EU TER 32 Acteon Esp., GERS Se NRA 42 Adæquala Bkh., 3464............. - 135 App he 230 2 0 See 29 Aenis Mb GI 2e dre 39 AUSIAAESp OO ENT EEE. 79 Adustata Schiff., 3703............ 143 AdMenania Ab, 2162. 148 HÉROS DE en delete le Do HO SENTE. DAS... 10. Re. 38 = Æscularia Schiff., 3809........... 149 2H CM PA AIS RER RTE 174 Æslimaria Hb., 3792............. 449 Affinis L., 2088 (Calymnia)....... 94 AMIS SIer (Ses a) PCR eee. Ce 173 Aïffinilata Stph., 3455... 134 Agalhina Dup., 1168.............. 67 ASOSUS MAD MIS ARR EN 39 AIN EL SITE SE Re RÉ EU 29 PVC E ES CS PR 70 Albeolala Rbr., 3509............. 137 ADEME MERE EE SRE 134 /Nlbicolon Hih:, A45H Re ANT CE 72 | Albimheulala Bkh., 1546.....:.... 75 Albipuncla KR, 1966.............. 89 Albovenosa Goeze., 1118......... 69 Alba Sc AIS Mr eee 158 AAC NESpR 080 eur 43 Alchemillata L., 3456............. 135 Alchymisla Schiff., 2662.......... 110 Alciphron Rott., 511............. 31 NlCONnER DA de nue Al Alcyone Schiff., 342.7... 31 NES NBA Res 39 Pages Ale or RMS 2 PRAIRIE TRE 77 ATARI ARE T0) ATEN AMD MAC RATE 13 An AS USD RE nee ER 63 ATEN SET de LR DR 145 Alpium Osbeck., 1069............ 62 Alsines Brabm.; 2017.00 91 Allernaria Hb., 3783........,.. Sao 0 AR Amatabe A 127 Ambigua F.. 2019 (Caradrina).... 91 Ambigua Hb., 2066 (Tæniocampa). 93 Amelhyslina Hb., 2512.......... 108 ATNVN AMEN ADS PERS RE E Sarre on Anachorela 1,869... Rs 99 Anmarbint Dup., 2208 er 0e 101 ACER S RENE Sr 160 Angularia Thnbg., 3896........... 152 Annulata Schulze, 3113........... 126 ANOMALIE ROSE ER ES CE 90 Amserarnia He S390700 0 EE 136 Anlhemydis Gn., 2234............ 102 AnOpa D, 1622.00 2SCNRER RUN 25 Anbiouaile BSb 55 NOTE alu ADS SE de door 0e 101 Apiciaria SChiff., 3763... 5... 148 Apilormis Cl., 4532... 20... 172 ADN AN MMS EEE RENE EEE 83 Aracynthus!Æ, 651....1.....,.... CU Abu IR MBITS ob couv 103 Arcania L., 433..... AS HS NE OI 34 ARCUOSAN EN RUB CR CET 92 ALREOIAME Sp mel OP EE REC EEE 101 Arelhusa HSp.,393....... 1.0. 31 Argenlina Schiff., 830............ 53 Argenlula Hb., 2453.............. 105 Argiades Pall., 540........,...... 37 AnOS Abe CADRES ARTS E ENS 42 Arion L., 646......... ARE) 41 Armigera Hb., 2327.............. 104 Armoricana Oblh., 544........... 38 Armoricanus Obth., 703.......... 44 Arlesiaria (S. V.) R., 4019........ 159 Asiliformis Rolt., 4555...,....... 172 — 190 — Pages Asperaria Hb., 3956.............. 154 Assimilala Gn., 3559............ 138 NS alle MODO PP ERERREEE 168 ASs(rarchet Brest OS rMNCECE 39 Atalanta MEMBER ER RReEReE 24 AAA MRONEAISIPEEMEREE SEC 21 Alomaria [25 4000" NE 154 Atelier po 85 ATOPOS MATE EEE CC CE 45 Atari AUS eco cauovsoocoenste 66 Aulica L:, 4207. AA nt 162 Aureola Hb., 4311... 4%. 166 AR Coma MOT en ere GA AN ed CMO EEE Sue 56 AurinadolllTo rene PAP CRREE 26 AUS RAS MB EMMA TERRE 81 Aulumnalis Slrôm., 3486..:..,... FE AS0 Aulumnala Bkh., 3381........ a ee AVES lAME POULS RARE EE STE 123 Badiala (S. NV.) Hb., 3494... .. 0. 136 Baja Alr2 0 NEA He ADS Baja Soi OO 256560 149 Bankania ne 24530100 Dares 106 Barbalis CI, 2803. ..... Dai dt dt 115 Basilinea D MAD ETECONeERE 80 BAS RSS MER 110 Palon Berat ot Pere RR PETER 38 Belgaria Hb:, 40585... 0 156 BANC AO ANNE RARE URre 20 PellaeBorcle Meier Eee LD Bellareus ROLENOGIS ERECEREET 39 Bétule Le AIMER CRE RE RE TOO Belulariane Sn 2 PME REC Er 150. Bicolorana Kuesll., 4142.......... 159 Bicolorala Hufn., 2305........... 131 Bicoloria Vill., 1569.......... NEO Bicuspis BED Tee ER 50 Biida EDS ARENA EEE 90 . Bilineata L., 3481....... mere 135 Bilunaria Esp., 3733.....:........ 146 Bimaculosa L., 4810... ORALE AS 83 Binaria Eutne 1002, LR 62 Bipuncta Bkh., 2848........ Re 116 Bipunclaria Schiff., 3174.......... 120 Biselata Eufn., 30251... 0 122 Blallatiæ Sp terre COMME 102 Pages BŒNERS AE ODA RP RE Mere 31 Bombycella Schiff., 4517.......... 171 Bombyliformis CO. 771............ 49 Bombyliformis Esp., 774....... A 10) MBOReAlANAD ENS 255 PP EPP RE EEe 130 Brassicæ L., 45 (Pieris)........... 19 Brassicæ L., 1454 (Mamestra)..... T2 Breviculala Donz., 3512.......... 137 ÉCOLE MR socononomoc due email Bramala 32256. 0000 LAB Bucephala BORSDS PERRET 94 GAlbum el 4166. 607 Pt 26 dCecimacula (s. M.) A6. PTE OI Cæruleocephala L., 1610.......... 78 CajasL APE CPR re RAC Calabraria Z, 3124... 127 Caliginosa Hb., 2035........ nee Callunæ Bdv:, 0000 Re0ER 71 Calvaria Re 2756... AE 113 Camelinaie SAS EE re 04 Camilla SChnt AS CPE ERNERReE 24 Candidlana HD PASSER 106 Candidala Schiff., 3505........... 136 Canescens Dup., 1HBUE LaCU 82 Caniola Hbs 42014 ete Capsincola (S. V.) Hb., 1550.....: Cardamines L., 69: 20 Cali Je ME Sn Perses 24 jaricaria Reulli, 3079............ 124 Carnat}spe ASC ME RSEEEREEE 175 Carpini=Scluite, MUSÉES EE CNE 61 Carpophaga Bkh., 1553........... 75 Carihamiehlibe ACOLPEERERERERRES 43 Casla Bkh., 2194 (Calophasia)....… 401 Casla Pall., 4527 (Fumea)........ 171 Caslanea Esp., 1156 (Agrolis)....n 66 Caslaneæ Hb., 4713 (Phragmatæcia) 174 Casligala Bb To PER REC 138 CaslrensiS BA OST EEE 58 Calax ne 964 CRE ECNTE EEE 58 Calaxs Espex 0688 ES Ne UE Célerio L., 753....... DE 48 Cervinata Schiff., 3152........: 128 Chalcyles Esp., 2557... nn 109 Chamomillæ Sehiff., 2250. ........ 103 Chao aAMED ESSONNE RE EEENEE 52 — 191 — Pages Chenopodtiene MATE RECRUE 73 Ci DNS ESC Cons eee 82 Chlamilulalis Hb., 4110........... 158 Ghlorananbs 416 NES RERO 159 Chrelieni Dumont., 1AIGDIS. rl Chrysidiformis Esp., 4627......... 174 Chrysilis L., 2539...... ee 108 Chrysozona Bkh., 1513........... nr Bliysorhæa D. 913.0 56 Create Ve AIDE See eee 158 ÉOinolamia Seb OST ANNEE 151 Cine Ie MTS SE cree one 69 CR IE OMS Eee 26 Because Et) Circelarnis M HuEN 2124 95 Circuilania Ab, SDIMEE 7 eee Tee 122 Cireumflexa Esp, 2591... 109 Cire br een OBS ENT PT 44 (Ciiago IL ARE EE CEE Sr tan 7 00 Civrien HE Sms ESS URSS or 162 Glalhratanl 4038... 156 Cleopatra L., 125..... RTS PAR E 23 (Ci Nheannn les URSS Es es 67 Cenosa bre 02 RACE TENTE 56 Comes In M RENE nt) CGomilatath 5508. cer 136 Comma L., 670 (Argiades)....... 43 Comma L., 1951 (Leucania)...... 89 Gomplananpee200 re ER 166 Compta (SV) FR, 1548... 0 79 Confusalis AS 106 7... 158 Conjuncta Esp., 2685............. 112 Conopiformis Esp., 4554.......... 172 Consodone SSL Re 152 Conspersa (S. V.) Esp., 1947...... 75 Conspicillaris L., 2183........... 100 Gonspicua Hhb., 1403... 2... 70 Contaminaria Hb., 4017........... 159 ConeraNAIeMACONRErEAROErES 73 Conversa Esp., 2713.............. 142 Convolvulie 789.0 0 47 Corelas Ochs., 540b........: 0. 38 Cordon Poda, 614.5. 10e, A0 Coronala Hb., 3659../............ 141 Coronillaria Hb., 2861.......:.... 118 HOOLRSICA SORA AUOT ORNE PRE 173 Conties.: MR Semoun maso Cohen HA MEN EE ee Corine MU Ecoesocssuocousde COS AGAIN ER ER EU Coslæstrigalis Slph., 2823......... Craccæ . UMR LE DUREE Crameri Bull. DR NA nel TA Et Crassa Hb., Le AE TRS UTC Cralegata BON RENE Cralægi L., 38 (Aporia).......... Cralægi L., 960 (Trichiura)...... Crenala Esp., 801..... es Crenulella Brd., 44990 Crepuscularia {S. V.) Hb., 3903... Cribrum L., 4251........ Cha Cribrumalis Hb., 2795. ........... SON een etes (Croce eo DES er eee Cubicularis (S. V.) Bkh Cucubali {(S. V.) Fuesll., CUCUaMES PEN AS PERRET Cucullatella L°, 4103... Culietlormis LME CS EE Cine SO One ee UE F Curvalula Bkh., 104 GUSPISNED AMOR EP REE PAPER CYIaATUS Role CSS ES PRE PEESE Din: alles 120: 8 Hi os dde DaplicidenL NS TETE Merci Dardoïnaria Donz., Dardouni Br RSI ERP ER ONCE Decolorata Hb., 3476............. Decorala Bkh.. 3097.............. Defoliaria CL., 3802. .....,... ABNE Degeneraria Hb., 3043............ Dejanirad eee) er CRE en Delphine 2352 Eee Delunaria Hb., 3134.............. Denotala Hb., 3563............... Denlina (S. V.) Esp., Deplana Esp, 4209 En 0e Depressa Esp., 4292... 440.4 D'erasa NS 4 RARE ES RE TEUT Derivalis Hb., 2800.............. Designata Rolt., 3374 ............ Deversaria H, S:, 3047...,... Crinalis Tr., 12 ARE PRACODEEEE Sr Æ à & (en De Pages Dia LS SOS PR RE ete 28 Diclæa Esp, S08 EE RRLE 92 Diclæoïdes Esp:, 809 .........0... 92 Dictyÿnna ESp., 195%... 00 28 Didyma O., 185 (Melilœu)........ 27 Didyma Esp , 1715 (Hadena)..... 80 Dithinis al. 2080 CNT enr 9% DileclasElbe 2681 EE Etre 111 Dita 810 SNMP ER ER E 117 Dilulartia D S0SS EEE PAPE NC EE 1928 Dilulala (S. V }, Bkh., 3380......, . 133 Dimidiala Hnfn., 2953............ 121 Dipsacea L , 2321....... anne 104 DiSpar ES O2 0 ER ER o1 Dissimilis Knoch., 1467........... 73 Dodonæa KFrr., 806..........:.... 02 Dodoneala Gn., 3:48 ............. 140 Dolabraria ls, S160 TC ere Ce 147 Dominula PAPIER PET 163 Dons aline, MELLE a see en 51 Dromedarius L., 816........:.... 52 DRVASSS CROSS IEEE) RER 31 BUubIa Dupe AMS2PE PEER PERRET 82 Dubitalati ris genes eee ee 139 Dumerilii Dup., 1620 ............. 79 Dumelb MO2O PEN RENE 61 D'uMNÉPMOO PERS PE Le 6L Düuphabis RS ISLE CE CNE 116 Dysodea Hb 4518407 te TA Bus EMA ER A E TP ENER RNA 22 Elflorala/z 2008 NP PRET 121 Elecla Bkh., 2669 ........ RDS 11! Bb DES SEE os 146 HOCA LA NSP CND AE PRE CEREE 111 Elongaria Rbr., 3023 ............. 122 Elpenor L., 759....... A Apte te 48 Emarginala L., 3050.............. 123 Emorlualis Schiff., 2781....... Al Emularta Ab SS 000 RER 1258 Ephialles TE 4358 168 Erésane HE. HONTE ere OS 19 ETICÆIB MR OPEN ECS 65 Ermine12BSp., 83e 90 Erosaria (S. V.) Hb., 3730....... 145 HENInRA ER DE MINE ERErRRER 66 Erylhrocephala K., 2157.......... 97 S Pages ESCUIMAID MORE ER 39 Euphenoides Slgr., 13............ 21 Euphorbiæ L., 749 (Deilephila)... 47 Euphorbiæ L., 1098 ([Acronicta).. 64 Euphrosine E,, 2084". 28 Everia Knoch., 964.....:,....:... 58 Exanlhemala Sc., 3714 ........... 144 Exclamalionis L., 1349..........: 69 Hxivgua Hb:, 1990: 7... Aie 90 Hxole lan ISIN NES 100 Expallidala Gn., 3558............. 138 Hxlars tie NES RS UDSENEEEREREEE 121 Dxiraneai@Gn, 1962.77 00 200 89 Fagaria Thnbg.,) 4058... ......... 156 Fagi L., 786..... RARE A TRUE oL Malealaria AMD EEE GI Hamula ESp ts 905E EP PE EEE 154 Fascelina BANDE EE PRET EEE 90 Fasciana LE 2464 0m RE PRE 107 Fasciuncula Hw., 1568 ........... 76 RME OR bonocooue dec 169 KRéneslrellaSc MODS ER SEE 62 Fenestrina Schiff., 1059........... 62 FerruealalCl 359 RE 132 Festucæ L., 2546... 4... Re 109 Kiligramma Esp., 1942 ........... T4 Filipendulæ L., 4352........... 168 Him a ES MAONEEEEREEREEE POS Fimbrialis Se., 2914.......,...... 119 Fissipunela Hw., 2111............ GX Élammea Berre Nec bocecsouoe 85 Iavas ot NAIL OEE EEE 96 RlaVicinelat(S-ANe)ME ME EEE CEE 82 Flavofasciala Thnbg., 3476....... 139 IexularSchif RAA R EEE 113 Huclnala De, 344 ee NE 132 FluviatasHb 2318. MCE 133 Formicæformis Esp., 4566......:. 173 Formosaria Ev., 4071............ 156 Praxini lu, 2001... Sendo 111 Fuciformis L:, AL: 007 49 Fuciformis O., 774........,.....: 49 Fuliginaria L., 2702.........,... 113 Fuliginosa L., 4168......,........ 161 Fulminea Scop., 2696............ 112 Ru aNEDEMOIPS ARENA 081 — 193 — Pages RUN AO INTERNE LATE CARE 97 Finnoa 1H DR RARE EL enr 69 Fureifera Hufn., 2173............ 99 Furcula L., 780.................. oÙ Furva (S. V.) Hb., 1678 (Hadena). 79 Furva Esp., 1820 (Dryobota)...... 33 Fuscanlaria Elw., 3128.20... 145 Fscamie JUN NET ER EoN He 00 154 RS CUARELDEN 2 A OA PERRET 107 Caalhon ILE MOSS RER 30 Galiala {(S. NV.) Fib., 3434... ..... 133 Call Roll, Se er ee res 41 Carame EPSON EE SE es eee + DO Canne HS AUMA eeR ere ve 80 Geminipunela Halehell., 1895..... 81 Gemmaria Brahm., 3876.......... 151 Cemmalar Ah Sr re eee 133 Fenelte BldilA60 M ee 73 Germain up 201 EF CRE 91 CÉNONREDEMATCEMEPRNRE EE EPEE 170 Cala BémrAlBIR SENS see 97 CMS NE) NE MOTO A EEE 156 Glareosa sp MIE AVE EURE 67 Glaucaan Sc MUST EEE EMEPRERE 62 Claneinanta Hi S JADE ONE 194 Globular eee PE ON ARR EE EEE 169 (Comes BE MOMIE es ue 0 156 CIN DIME ILE RITES ER EEE 110 CnaphalnElb:. 2264 LEP CEE" 103 MRONOSLISMANMSSRE PENREC NET CE D9 ROUNICANIE 202 RER RER . 92 CAC NEED EE EP 93 Gr'aminella Schiff., 4450. ...,..... 170 (Cnoimienibe, TOME Eee 163 Gras nb Le AIDER EEE 71 Grisealis Hb., 2768.............. 114 (CEE CNE DOTE 169 Grossulariata 3697 1.40 142 CNRC PES NIR rENNe M RCE nn 109 Hæmalidea Dup., 2129. ......... 96 Halterala Fufn.,3243. 7%... 130 Harpagula Esp., 1050............. 62 Hiebe nb 16: STAR re AR 162 Hiebraicatib ere RE ENCr 67 ÉCART AS NN SR SE SR 17 HER SIEDOld AA EE CNT all Tome LXXIV. Pages Helfole EG Sete ado eus 96 Hepalica Hb., 14707..:...:........ 80 Hô Lo Sade oococoue 163 Harman 2 eco oato 119 HerhabialaeReS 020 rEC EE EEErE 122 Harnone 1er TIC Sosa co oooba 30 Hippocastanaria Hb., 3917........ 153 Hippocrepidis Hb., 4356... LAFAGS Hippothoë L., 510............... 31 Hirsutella HD,, MASSE ECC 171 Hirtaria CL., 3825. ..... a at 150 Hispidus H° GA 0e 81 Holosericata Dup., 3038bis........ 133 Honoraria Schiff., 3124... 145 HOSLeS One 2028 ce 91 Hospilala Tr., 3653.............. 140 Humiliala Hufn., 3040............ 123 Hyale L:, 98..." 22 Eydrata Pr. 34514... 2... 139 Hylas Hb:, 573...-............: 39 Hyperantus L., 401.............. 32 Hyperici KF., 1843................ 84 Icarus Roll., 604................. 39 Ichneumoniformis (S. V.) F.,4573. 1173 Ilia Schiff., 132.........:.....°. 25 Hicatia Hbe 3810. ae 152 IÉCIS Sp AO ER CEE ETC 39 nee ED SUIS co ee 125 ImmulataNie SDSIEEE CEE 124 Impudens Hb., 1932.............. 88 Impura Hb., 1933 (Leucania)...... 88 Iocemerne (Hilda 2ORBocsoodoocoococ 121 Incanala De 060 EEE EEErr 124 Incertar Huln. 2070 Fee CAR 93 Innele BE TND 660066200606 169 Inirmanadtbr 006 PER LEE 121 Innolala Iufn., 3636............. 140 none He GO Se 00e 006 123 Insigniala Hb., 3541.........:..: on Interjecta Eh, 1128: "0020. 65 Inlermediella Brd., 4527...... te OL T À Irregularis Hufn., 1559 .. ....... 76 baevale Mél, sil 205500 000 137 IrroneNa CE TS R AGX Isogrammaria H. S., 3625........ 139 Jacobæœ 1, 4255. 0e 164 Janiran Tr ADIEU SES SAS Janthina SpA MAPS REC ECRENEPREE Jaspidea Vill., 1611......... nt _ Jo L., 156 Jos Il Diodes Dana Joe He emo avocat ere Jünipenala ASSURER EEE RadenimEnee 00e HaiccalatScop Rise EP RE Bacicame DS MMOG Serre r amas Lactucæ/HDsp} 2028 EP CR Er Lenenin SC SUR eee ae ee Leone El, 289. Cette so L. Album L., 1954 Panceata Hb:, 36937700 Lanester Re ERTre Lapidea Hb., 2178 Laquœæaria H. S., 3523 . Wathontanle eo PP ENT Latreillei Dup., 1848. IHemie, MD AP SR ot Hepocina del Leucogaster Err.,-1213 ce Leucographa Hb., 1424 ee) Leucographa Bkh., 1883 (Hydræcta) Leucomelas RACONTENT a Elune SSSR A SEE AMAR Ligniperda KR, AG4L.............. DAME none nee Lichenea Hb., Ligula Esp., Liguslri L., 734 {Sphinx)........ | Liguslri K., 1107 (Cranophora,. Limacodes-Hufn., 4440........... BimilalaeSc los eee nee Linariata (S. V.) F., 3520......... Linearia Hb., 3117..... BinedlanR rs REP eee L FineolatO MODE ER RENE Linogrisea Schiff., Pthorniza NES ERPPN ARTE Pithoxylea2RAn0D ER RCENENR Er Libatone Es ASE eco Biltoralis\Curt. A5 NE nee DA Eura lS SERRE enter n — 19% = Pages Pages Son Ua AAC RS TODREEC ESS = AO) 65 | Livida K,, 20 RO TRE rues 92 78 | Lividalis HD. 220 Re CMIES CON PVITa a ED RSS EE CREER 191 109 | DL: Nigrum Mueller, 923... 26 LAON PIE OUNESD AUS PNR RER Re We 1514) LotaiCIe 2122 PERRET TEE 95 90 | Lubricipeda Esy., 4159... ... LATE 160 OA MIRE Enlin 20e 4. 109 OS nettes ln, PAT euro) 102 102 ÉtcinaAE sl eete 39 ASP EUCIpARAA RE ASCII EEE PRE EEE 89 96 | Luctuosa Esp., 2380........ ..... 105 89 |" Lugdunarid H:S;,,3498 7.0, 139 140 | Lunaria Schiff., 3194... 146 58 | Lunaris Schif., 265). 0 110 100% EunosaN ne ISERE RER 95 137 | Lunula Hufn., 2199... FEAR 29 Lupulina ÉTÉ nee ldie 179 85 | Lurideola Zinck., 4296... 165 ba bnienela be AAUOr LEE too 166 db Stones, PM M oo uce 96 68 MEuteason(tS" NA) FE ERP ERC EE 74 T2 eButeolata RASOIR TELERES EE 148 SO) M EUIOS A ED AMP SPA PEER RES 88 MON Eutuenta bn AMCLARE SENS 81 JAP NE vVeNNItIS AR Dr., 2224 PR 102 107 | Lythargyria Esp., 1967. ........ 89 152n PMAChION EE ARRET PEER 18 82 | Macilenlta Hb., 2123... 95 174 | Macilentaria H. S., 2937....... 120 98 | Maculania Lang., 4208........:... 162 ON IMNaculana nes SITE EE TERRE 148 1042 ML ROUES EEE RTE RE SU 10° | = Magnolii B:, ISÆP NE 74 1RSN PENRIV AMD ETES 43 IST MM alvoides El, AU PE NES 44 127 Manni Mayer, 480 TER ER 19 48 | Margarilala L.. 3723 ....... ARE 42 | Marginaria Bkh-., 3799. 149 65 | Marginala L., 3700 ERA SM A re 143 101 | Marginepunelala Goze, 3064... 124 80 | Marilima Grasl., 23214... 104 120 | Maritimata Gn., 3047... 123 89" WMalura Hufn:, 1623. 19 96: | Matiiacata Bast., 3116... 0. 126 — 195 — Pages Mours Le SO ee erce 86 MediaranAih 202 tre CR Re 120 Megacephala F., 1081............ 63 Meccrauh 139027. 32 Melasona-Bkh "8370 53 Mende CRIS re EL ee 160 Mensuraria Schiff., 3195 ....... 10 - Menlhastri Esp., 4163........ EG) Mesne sp 2880 007 2% nn. 32 Mesomela 24282-02020 165 near RAR ON RATER MEANS 36 NIVORRSS OEM RSRE nn Re 109 Miala L., me En OS REA Las 131 MicaceattSp 1eme er ne 85 MID AUS en OI RE EEE o1 Millefoliala Rôssl., 3503-......... 139 Miniala . Forst., 4266...........,. 16% Minimus Fuesll., 635... ......... 40 Miniosa F., 2955..... PNR nee 93 Modesla Hb., 2531 ........., RAIDS NGeMAlARS CSI GP ACER en 129 Molothina Esp, 1120.........:... 69 MPnacnaMPenoMRs eee 57 Moniiala Re 2951" 770,00. 120 Monoglypha Hufn., 1699.......... 80 Morpheus Pall., 651 (Heleroplerus) Morpheus Hufn., 2016 (Cœradrina). 91 4? Mullisirigaria Hw., 3355 ... .... 132 Muralis Forst., 1599....... EE ee on Muricala Hufn:, 12952.....,.,.... 120 Murinas Bb sers: 164 Murinaria (6: V:} PF, 4 128 Re 156 Marinala Se., 3183 A 129 Muscæformis View., 4005..... a 6 SN Musee Res AA PRE ee 170 Muscerda Hufn.,; 4314...,...,.... 166 Museulosa Hb., 1913,.......,.... 81 Myodea Rbr., 1914.,......... HAS EN Myopæformis Bkn., 4557 ........ 173 Myrmidone Esp., ii. RAS te 23 MAD 2288 in =. 108 Nana Hufn., 1487 {Mamestra)..... 13 Nana Roit., 1517 {Dianthœæcia)... TS Narnia HD: 3634.62... 440 NADIA De ren da. PE re 19 Nebulala Tr., 3399 D A RE ANS Tome LXXIV. Pages Net MMS. 46 NeUSIRIA EE OS 0 PAPER CET NON NP Da MU BARRE Ado 109 Niclilans Bkh., 1877 (Hydræcia).. 86 INTER SACS CE PRE 81 INT CAN SM ASUS 69 Nigrofasciaria Goeze, 3500....... 136 Nan AO ERP re ne 96 NOlA AN ESS EME RENE 148 ape L. AO ER OT EG E 411 -Nymphæa Esp., 2697....,........ 112 Nymphagoga Esp., 2715,......,.. 113 Nymphulala Gn., 3509,....... AS ODEISCAAMD EMNB TERRE EEE 69 Obliquaria (S. V.) Bkh., 3230... 129 Oblilerala Fufn., 3474... .. 139 Oblongala Thnbg., 3511.::5.:.:.. 137 Obscura Brahmne, 143-2000 66 ObScuratia be OI PEAR 153 DbalaNS Abe 2818 119 ObSOIEl AM ISERE ER 88 Ocellaris Bkh. ADO re RE ANA 97 Ocellala L., 796 {Smerinthus).... 46 Ocellala L., 3304 {Larentia)...... 131 Ochracea Hb., 18875... 86 OChHAANSC UE ee ne 120 Ochrearia Rossi, 4077....,....... 151 Ochroleuca Esp., 1670... ........ Ho Oclogesima. Hb., 2844. ........... 116 Ocularis Gn., 284%............... 116 OPA ES “34 OEnolheræ Schiff., 7654.......... 49 Oleagina (S: V.) F., 1614 (1611)... : 78 Oileracen DMC EVER CREER 73 Ononaria Rues 659 ee et Qnopordi Rbr., 103ter........,.... h4 DOS ER OBS ARERR ER bed 93 Opacananhe A0 ENS "167 Opalina, Hsp., 2194... 7 101 Ophiogramma Esp., 1561........., 76 OptalaGod:, 2690... SR On SAVA RER ee er 116 Orbieularia Hb., 3109.....,...... 426 Orbona Hufn., 1153 (Agrotis)..... 66 Orbona F., 1154 f(Agrolis)....... 66 Orion Esp, 41060 2 02 — 196 — Pages OrnataiS cm0 PAPER 125 Ornilopus Rolt., 2177............ 100 OSSea la RS ADR E RE RER EEE 123 OStninatAlbe 2/0 REneSPCErERe 106 Oxyacanthæ L., 1813............. 83 Pabulatricula Brahm., 1717....... 81 Paie bc AS do eonoontoconococ 112 Palleaso HD 1500 ere 97 Pallen st MO PEER EE RER 88 Palliirons 2 ASUS EEE LEE CU 1C6 Pallustris Hb., 2024....:........ 91 Paloma Ds MOT De déonupbooudhes 54 Papas de 440 RCE RE 34 Pandora Shiff., 240.............. 29 Pantanas br 000 M PPEEPEREET EE 143 Pantiherina Hb., 4689............. 174 Panne IDE Te SR Es boboososdeec 29 Papilionaria [L., 2866............ 118 Paralellaria Sthiff., 3764......... 148 Paranympha L., 2696............ A2 Parthenie Bkh., 193.............. 28 Parlitaria Hb:, 4028"... 155 PanvanElbe 000 ERP ARE ECRe 106 Pastioum DRM EE EE RERO EECE 113 Pavonial 1097 ne AR ERCS 61. Pedarta Fes 1e Pere 150 Péltigera Schiff., 2325........... 104 . Pendularia CL, 3108............. 195 Pennaria L., 3746.....:.....:..,. 146 Pernibolala Ab ln) 129 Perlai hi 1600 NL ER RREES 78 Persicariæ L.,1456 eee 72 Perspicillaris L., 1840............ 84 Petraria Hb., 4023............... 155 Petrificaria Dup., 3845........... 151 Please A ERA ERA Ance 31 Phœbe Knoch., 180 {Melilœæa)..... 27 Phæœbe Siebert, 823 {Notodonta).. 53 Picale Hb, SO) et 134 Pictania Curt, SOL PATES 143 Pieramluin MONDE PERPPrSE EEE 59 Pilosaria (S. V.) Hb., 3812....... 150 Pilosellæ Esp., 4323............. 167 Pinaslri L., 736 (Hyloicus)....... 47 Pinastri L., 1837 {Dyplerygia)... 84 Pine O0 SRE Us 60 Piniarius B., 4001 Re ee Piperala Stph., 3604....... tri Pistacina He 2127 ARE TER r EEE : Pilyocampa Schiff., 875.......... Plagialante, 6220 PERRET : Planlaginis L., 4177.............: Plalyplera Esp., 2195........:.... Plecla LT A242 eee Plumbaria K., Plumbeolala Hw., 3623........... POLAIRE REP RES PolilalaBEbe S 01 EEE RER EEE Polychloros L., 158......:... te Polygrammata Bkh., 3666. ........ Polyodon Cl., 1840............... Polysperchon Berg., 540.:.:...42 Popular SLR MAS OEM ER CEE ERE Populi L., 962 (Pæcillocampa).…. Populi L., 725 (Smerinthus)..... Populifolia Esp., 999............. Poralan 9192 Rep E Borcellus Le MOI EEE rent 49 Porphyrea Esp., 1661 {Hadena).. T9 Porphyrea Hb., 1119 {Agrotis).... 65 PorrinalatZ 2OUO PPER RP ERP CEE 119 Polatoriasle., 090 PACE Prœcox EC UMS RE PPAT ER RRrRE 71 Prasinana L., 4141....... ARE 159 Privalaria Bast., 3116... 126 Proboscidalis L., 2814.......... US Procellala (S. V.) F., 3443........ 134 Processionea L., 874............. 59 Promissa Esp., 2684.............. 111 Pronubate MAS Re 66 Prosapiarid Le, 3120 CC" Ur Proserpina Pall., 765............. PUS Protea (S. V.) Bkh., 1825...... FreN DO Pruinata Hufn., 2860......:...... 117 Prunarid I 914 RNA 147 Pruni L., 466 (Thecla)........... 36 Pruni L., 1000 (Odonestes)....... CO Pruni Schiff., 4402 [Ino)..:...... 169 Psi L., 1090....... RO PS De ea ce 64 Pieridis F., 4846-00 re . 84 Puüudibunda ls, 1008 PRE ESS _ 56 Pudica. Esp. 4238.00 DAC 162 — 197 — Pages Plone lle ER TERME 164 Pulchellata Stph., 3522........... 137 PUlchia Schi, A4207e- 0e CE 164 Pile, Mines CANON EME EE De SAS CE 171 Pulmentaria Gn., 2907.........:. 119 Pulmonaris Esp., 2020............ SL Pulverarianb 3110: er 14% Pulverulenta Esp., 2066.......... 93 Pumilala Hb., 3658............. 1 TA Bénclamanlh, 31e dec 126 Punclala Sc:, 3078 (Acidalia).... 124 Punctala K., 4156 ({Dysauxes).... 160 Banelosa Dr. 1946.40... 89 Punctularia Hb., 3910....,....... 153 Pupillaria Hb., 3112....... rs 126 Purpuralis Brünnich., 4323....... 167 Purpuraria L., 3147..... ACER ‘ 128 Bonporala lb O0. 461 Puspurea ee inoer ec" en 161 Purpureofasciata Piller, 1846..... 84 Pucpurinasibe 2426 REC En 105 usa ler incite. ce 14% Pusillala (S. V.) F., 3535....... FAST Puslulala Hufn., 2879......... ao its MERS 1080 MeV A Se 68 TS MO AO URSS 68 Pyramidea L., 2054......::...... 92 DER Sen MODA Ne Liu GI BAG Jo OO EAN Re 174 PNROpDhi la RP MSG OA TC 68 Ovadra br AU EME NE TE 165 Quadripunctaria Poda, 4248...... 165 Quadripunclala F., 2000.......... 90 Quercana Schiff., 4142........... Aeueo) Guercarid Hbe 318110 145 QuercifoliaD6 998 EC cr 60 -Quercinaria Hufn., 3726.......... 145 Quercus L., 482 [Zephirus)....... 36 Quercus Sthiff., 718 (Smerinthus). 45 Quercus L., 970 (Lasiocampa).... 59 Creme SNA) Re o1 Ramburii Rbr., 2660............. 110 MAD EeNL A8 nee rs 19 HépiriculatEne dors ne nl Havaidashib. ALAN AA nr 66 ad 1 Pages Receptricula Hb., 1587........... 77 R'ecIn sd ON DEMEURE 99 Rectangulala L., 3660. ........... 14L Remutaria Hb., 3074............. 124 Repandala DSi ERE RECENT 152 Respersa (S. V.) Hb., 2014....... 91 Relusa te AA ERA EEE er 94 Reveyana Scopp., 4126:.......... 158 Rhamnala Schiff., 3281........... - 130 nano Ib Ml doc edeecteoe 3 Ridens RS one PET eee 117 Fanaie His SMS ao cessooncece 133 lineal 155; 00e60000260006bor 1-00) Ripand RE On AE ere 89 Rata IDE PAS ONE SERRE 134 Roboraria Schiff., 3894. .......... 152 Ronoms D 1iliro re ddcueuoouode 83 Rostralis ie R2S10 er ELEC Sn 115 Rubea(S: N:) EF, 924. uen ST Rubi L., 416 (Callophris)........ 36 _ Rubi L., 982 (Macrothylacia).... 59 Rubi View., 1201*/Agrolis)....... 67 Rubidala (SNA) 8502 PET PR Ce 136 : Rubiginata Hufn., 3053........... 124 : Rubiginea F., 2167............... 98 RuDISOMRIDP A MALONPÉAERPR SRE EREEES 99) AubrCONS Ne SRE EEE rer 165 | Rubricosa F:, 1423............... ve Rte, eo AIO becomes dontoune SON Bibi ain y ASS oo ocedcbocoube 120 Rudi SSD PR CES 129 Ruticilaria HS MSMO A 126 Bobine delos AlASasasocuocvocoboss 96 Ruocimetase Cr ANSE RER REC 82 Rumicis le AHD2E CEE PEER CEE 64 RuMICOlA ADI EE PRE TE 58 Rupicapraria (S. V.) Hb., 3794.... 149 Russula L., 4186......... ocrooane 161 Ruslicalat(S ANA) NAS SDS NEC rrRe" 122 Ruticillassp.,. 21207770 ee 00 Rubis Home AIDER 31 SAC OND EEE Ee 127 Salicalis Schiff., 2790... bobos oo HA Salic tab 2840 000 PRE 132 SOINS ILE, GREC o added NRA us mon Sambucaria L., 3797........... co UT — 198 — Pages Pages Sao er ASC CURE CENTER 161 | Sparsala Tr., 3665............ s HUTET Santolinæ Rbr., 2249............. 103 |. Sparliala Muesll., 3229... ..... 129 Sao: HDE ODA ER AR RER AS) RS peCLT UNS pi ve DER ERRPE 112: Saport@}Dups, 1823 AIRE EEARE 84 | Spheciformis Esp, 4546. 0.42 Sarpedon Hb., 4328.............. 167 | Sphinx Hufn., 1809..... SERRES 82 Satellite 210) PRE ANS D JO Spinula SCT AUOT TEEN EEE 62 - Saucia he 4402 RPESERRER TELE 10 Sponsa 2082 ME EP RARES REE 111 SCABIO CANIN CPR ee 49%) 0S anis QView-, ROLBSREEEREEEE + 12103 Scabiosata Bkh., 3664............ 159 PS tatices ERP ER 170 Scabriuscula L., 1827............ SNS nine Eloi SUD re 5 000 31 SCIEPEDUP ALORS RE EE RER 88.1 Slellatarum 58 ae A) Scopariala RD NBI RE Rae 138 | Slraminala Tr , 2897.. Lee nai i Scrophulariæ Capieux, 2222....... 102 Stralaria Hufn., 3826-0000 450 À Scutosa Shi, 2328 00 194 | Slriala L, 4249 {Ciscinia) APRES _163 Scutularia Dup., 4026....:....... 155 | Slrigala Müll., 2919. ....... RER 120 - Secalis (L.) Bjerkander, 1715... 80 | Slrigilaria Hib.. 3086. ....... Pre 125 à Secundaria (S. V.) Esp., 3882... 152 | Sirigilis Cl, 1567... RE 76 È Segelum Schiff., 1400............ TON ES Inieallar am ADO ES 157 Ÿ Selene Schifr., De oo 28: | Slrigula Mhnbg., 1119 [Agrotis). . 65 F Sel e000 ee rene see 90 | Strigula Schiff., 4109 (Nola). +. 158 SEMELLE e E 1 MSuasa she Se 13 2) Semiargus Rott., 631...2.......... 20% MSibnolala Hb Bo80 Pre eee 138 Semibrunnea Hw., 2170...... *. 4, 199 Subsalurala Gn, 2954, "0% rail F Senex H: @., 1768... 0e 82 | Subsequa (S. V.) Hb., 1153... 66 “ Sepiaria Hufn , 3911...... rec o don MouDCerTeala IRON PART ail * Serena (S. V:) F, 1544... He Snblusa AI) SUPER * 94 1 Sericala Esp., 1850.............. Ne EE Succentuniala le RSCOUPEERCESCE 4139 4 Sericealis Sc., 2479... 0 107 | Sufusa Hb., 1399 1-MIMSUSS F) Ë ; Serratulæ Rbr., %01............. 44 M Suiphurallé D'2A400 REA Re Or o Sexalisata Hb., 5244...... one 150 MS uperste MED REREPEPRNREEE Sul 3 SIDA esse net er 24 | Sylvanus Esp., 651... LA TEE PUS d SIC NT A MAOUO EE." ESS RS TIVinnr EPP ErEERSET EE PRERre 175 e Signifera Da, 4290. . i-7 e 68 | Syringaria L., 3136... 1467 0 SIMS AUESS IE BONE EEE RES 56 | Mabaniformis Roll, 1538... NME Simulèns Hufn., 1256...........,. 68. 1iTagess DD NS IEEE SR 44 a Sinapis le 21 EUlanacehSchif 2212 RSS 102 4) Siterata Huin., RTE Re Ne 131 Heroes CAD 0 oscobenucou 91 # Smaragdaria F., 2885............. 118 | Tarsicrinalis Knoch., 2:67........ 114 + Sobrinala Hb., 3656.............. 140 | Tarsipennalis Tr., 2766.......... 114 © Socio Aie 99 | Tarsiplumalis Hb., 2765.......... 113 P” SOCIALIAMED SSD en Cour ISAEMelcanusA Ban PRES DEP EREREReE 38 à Sociata -Bkh 0348776 ne CE 134 | Temerala (S. V.) Hb., 3704. ....-. 143 # Sodæ Rbr., 1478............ HP ANre ll lenebrala Sc 1230200 S 105 + SOLda BK MONO EEE TEE TRE 79 | Tenlacularia L., 2801....,... ee DU) pe Sororcula Hufn.: 4311............ 166 | Tenuiala Hb., 3630. ...... AD 140 : Sparganii Esp., 1893............. 87 |, Tersala (S. V:) Hb., 3674... 142 Pages INéslacea lb MOESEeE-etee cer 78 (Nestala ne 9200 Eat en 401 Testudinaria Foure., 4208....... 02 MestudorSchiffs, 4440.60" 170 Mhalassins Rolt., 1468.:......... 73 Thapsiphaga Tr., 2225............ 102 Thaumas Hufn., 662...... b6abos 42- Thymula Mill.,,4108....... 2... 158 Mibiaria Rbr., 3957... is PRICE AIG RS TRS eee 6 Éibolionmmis CL, 4582 ne 172 HTeSIES Sp. OAD PS ER PECNTEE 38 LRO ADP er Le 133 Togatulalis Hb., 4098. ....... ua le ArabealisiS cr AUS Nu 107 Hasoposinis ii 204 eue S2 Mransalpiaa Esp. 4356... ....... _ 168 + rapezna Dr,2098: 2 7. 92 - Tremula CI., 808 {Pheosia),...... 92 Mremula Hb., 825 “Notodonta)... ‘ 53 Irepids sp 18245. Fret 93 Triangulam Hufn.; 4169... .. 67 IPridens\Schite, AUS 63 Trifasciala Bkh., 3486......... ets 0 Prifolii (S.V.)Esp., 976 (ZLasiocampa) 59 Prifolit Rott., 1477 (Mamestra).. 13 Trifolii Esp., 4348 Zygæœ@na)...... 167 Trigeminala HÉwess026 re nee Mrigrammica Hufn., 4986......... 90 Ninesne Bi elHRe Se An 127 frimacula Sp 806.6. 52 Mrimaculals Mill, 3707... 000... 44% Triperlila Hufn., 2517............ 108 Triplasia L., 2515: ... EU 108 RCI RAS lo es ri NL 69 MRÉOpRUuS SANS) ER RS ee 05 Truncata Bufn., 3319..... NRA ol TA QI A SLA NET NES 10 PORC ARE MR IEEE 30 YDICA LA ATOME Re AE 86 Ones chi SC RER 51 BlmananB SSL Ur 139 Üluia Bkh., 4689........... Vanne A4 HUM bra Hufr.;-23588 2 #05 Umbralica Goeze, 2037 (Rusina).. 92 102 Umbralica L., 2245 (Cucuilia).... Pages Unangulata Hw., 3438........ . . 134 nca ER 2 ER 106 Uneule Gi 2 A 106 Undulana Hb., 4126... MISE Énicolom Eu nes OM ER ereEr 170 Dnlascra la NAN OS EEE 135 Unipuncla Hw., 1962... ......... 89 CRE A0 CR EVER 166 Urticæ is, 157 (Vañessa)........ T0 Urticæ Esp., 4164 (Spilosoma)... 160 Urticæ Hb., 2517 /Abrostola)..... . 108 Maccinit DB, MO A RENE RSS 98 NAlieera Abe AM TA Vale Sons ee 00 mm 50e 00 131 Vau-punclatum Hsp., 2159... .:.. 98 Mel S RO NES ORAN RER 93 Menosa Bkh, 182 en 26 Venosalal RE NS AS RER AN RE PE "137 Venustula Hb” 24584 02e 106 Merbasch Eee le rte ST - 102 Vernane HD MS CREER ES4 71108) Nennaris HD, 2851 Se Lite Meromcæ nb els een Eur 06 Nersicolonae emo PEAR 60 Vespiformis L., 4555 :..... . 172 Vesligialis Roit., 14142... Th Netula Dup MCE FAN 82 Vetulala SchiM.. 22780 138 VelusiatHb 2180 ee 200 Vibicacie DIPRS IL PRESS Eee 127 Miciella Schiis 4483 7e re 471 Ness. ANS ue 162 Villosella Ochh 441 ne nee em ET) Vin IP 1eme ee Med ent nees 50 Niroauvea le SUD Ur, 11 86 Virgaureala Dbld.,5971.......... 138 Vireulamarth 9208860 0 An Viridana Walcir, 4845... .,. .. 83 Viridaria Ci., 2482 (Prothymnia). 107 Viridaria F., 3333 (Larentia)..... 132 Vidala 200 Var ee D 119 Vilalbata (S. V.) Hb., 3671....... 142 PNItelnANEbe AOC EEE 89 NME El ee one der rer 69 MNitlate Biche mOn EN 133 NNienumen 028 MR 56 = 2007 Pages Vulgala Hw., 3569.. .... RM AA ES 138 W. Album Knock., 461.......... 39 NU SLA MA OS MERE EPA ENNEE 155 Xanthographa K., 1197........... 67 III. — VARIÉTÉS Pages NV Ablularia BS 13310 00 132 NV: Adrasta HD 902 PERS ner Ab. Adsequa Tr., 1154...... RO 66 N. Æruginosa Slgr.. 688 :. 2... 00 41 Ab. Æthiops Hw., 1567... ...... 76 NA PANeamossdihe CSN APE 112 Ab. Agreslaria Dup., 2860. ...... 117 | Ve Albeola Hb,, 43000. LE. 166 V. Albescens Obth., 62. ...-.. or et) NAANDICOLISAREN2S TB ES PURE 105 V. Albidaria Sigr., 4058. ....... 200 VAI AS ER MS SEP EEE RE 21 NA Aouihina tb, Li US 69 V. Aquilanaria Constant, 3006.... 121 Ab-Argillacea HD. 1927... 74 V. Arideola Hering., 4302........ 166 Ab. Armoraciaria Obtn., 2861.....- 1is V. Augustli Trimoulet., 753... .. 48 V. Auriantiaca Speyer, 4.....! .. 18 V. Aurala Culcl., 4032..... Oo 0 Mb Ba rreieDbIde MT REURe 74 VetBellidice CONS TER ee 20 NA Bellisbtib Lo ee 407 V. Bernier Gouin, 4387 . ... ... 169 Ab ABieUtlaAS IA M2 DD IEEE EEE 109 V. Bipupillala Wheeler, 440 ... 31 Ab. Bradyporina Tr., 1074....... 63 Ab. Breigneli Brascassat., 3826 ... 150: Ab. Brunnea Lampa., 2169 ....... 99 V. Burdigalensis Trimoulel., 4... 18 Ab. Cœlestis Obth., 613.......... 39 V. Cœrulea Fusch., 604...... ... 39 Ab. Cœruleopunctala Fusch:, 512.. 37 Ab. Calligrapha Bkh., 4592 ..... 71 Ab. Cancellaria Hb., 4032........ 196 VACandidaiCyr es RE E EEE eRe 163 Ab. Gapsophila Dup., 1553....... 00 Xerampelina Hb., 2117........... Xeranthemi B., 2265............. Mpsilont hot eng PRE ANA NCA PEMOR) TEE ASE ete ET ABERRATIONS Ab. Ceronus Esp. 613... Ab Cerci HD Pie P RER ERRES MACerns BAS TOME EREESEre Ab. Charlotla Hw., 230. ..:... .. V. Chrysocephala Hb., 4251...... Ab. Cinnides Slgr., 613........... V. Circellala Gn., 2997... ....... Ab. Cleodoxa G., 232..... ..... : Ab. Confiuens Stgr., 4348..... .. . Ab. Consimilaria Dup., 3874. ...:. V. Costovala Hw., 3344 ...... .. V. Cruentaria Hufn., 3147........ V. Cydoniala Bkh., 3660.. ...... Ab. Deceptricula Hb., 1578 .....… _ Ab. Degeneraria Hb., 4126 ...... -Ab. Depauperata Henriot, 4290... V-Dentala Sign 1399 ere V. Desillii Pierret, 1355.......... Ab. Dilutana Hb., 4126. ......... VADiINensIS BA SARA MERE VW. Dolosa Hb., 2158 ..:.... V. Egerides Sigr., 385. -. ....... NAFRIeUS ARE NOIR RERE TN RE PRE Ab. Erebina Oblh., 225.....: Ab. Ereptricula Tr., 1588......... ND daldos 105 ocbanocaacec Ab: © Evysimi Bkh., 81... V. Euphrasiæ Brahm , 1098......, Ab. Expressaria H. S., 3696. :.... : V. Fercunicolor Obth., 2167...... Ab. Flaveola Rbr., 4302.......... V. Flavirena Bdv., 2009 ..…...... V. Fortunala Rbr., 4387. ......... _ Pages 95 103 70 92 Pages 39 39 84 29 164 A0 121 30 24 144 132 167 151 132 : 128 141 77 159 165 31 69 1590 22 98 32 31 29 71 69 21. 20 v GA IA 98 166 91, 169 NV. Fraxinala Crewe, 3688........ Ab Ranoneula lb AH00 PEUR Ab. Fuscaria Thnbg., 4013... .... V. Fuscilinea Grasl., LOIS RAS AND Alen CRD AO ER RARE CEE NACRE ASE ETC ONE V. Gordius Esp., 511.....,.:.... V. Gothicina-H. S., 2062 ..... re V. Gouini Oblh., 1410 ......... Le V. Graslinaria Sigr., 3597........ Ab. Guenei Fallou., 2464 .. . Ab. Guillemolii Trimoulet, 970 NAGuimardariahe 23991 ner Ab. ® Helice Hb., 113........... Ab. ® Helicina Obih., 113 V. Immaculala Ckil., 48 /Pieris) . NV. Immaculala Pabst., 69 (Euchloë) Ab. Immaculala Fusch., 476 (Callo- DIRRUSIEREEETE RAA ue V. Impura SR ADD En ete V. Infusca Constant, 2005........ Ab. Inlermedia Krul., 52 { Pieris). Ab. Intermedia Tutl., 2183 [Xilo- DNS) RC eee RPC V.Intricala Gn., 2157............ Ab. Joanisi Henriot, 216%bis....... MJoide OR AGE er ere Nos ARNO CR V. Junctus Hw., 2068....... AE _ Ah. Lacteola Bdv., 4301......... Ab. Latruncula Hb., 1567... AS Ab. ©! Laura Oblh., 132. ........ Ab. © Leucomelas Esp., 246 V. Leuconota Ev., Ab. Leucostigma Esp., 1715...... Ab. Leucotera Slefan, 48..,...... Ab. © Lignosa Godard, 1345... V. Limbata Gouin, 1214... . ... 1Q 21 164 19 Pages V. Lividala Gn., 3048... ... DAS PU) Ne DiVOnCa Sp MORE ER CP rE 48 V. Lucrelia Gaschel, 614......... 40 NV. Lugens Obth,, 422..." 34 Ab. Eunigera Siph., 1401... 70 VMEulearalS ler IEEE 128 Ab. Lutescens Stgr., 4248........ 163 NAEMIIDSSDSN EME PEREE ETES 34 Ab. Margarilosa Hw., 1402... 70 Ab. Medicaginis Bkh., 976........ 99 Ab. Melaleuca View., 2183... .... 100 V. Melanophlæas Villus, 512...... a V. Melusina Oblh., 4387. .5....... 169 Ab. Mendacula Hb., 1592......... 77 V. Meridionalis Sler., 185........ 27 Ab. Micingulala Oblh., 4357...... 168 Ab. Millosa Candèze, 4356....... 168 Abe VNiniali Obs TER 167 Ab. Minoides Schys., 4348....... 167 Ve Mio Rubhl Mn 7 34 V:Mbla Sierre ed 08 VV Moderatat e else 80 V. Modeslalis Heyd., 2801........ 115 Ve MonDumiBEMI RER 88 V.® Moulinsii Trimoulet, 185... 27 NV: Napœææ Esp, 52.2... .:...,.. 19 Ab. Navarina Selys, 191:......... 21 NANeclecta tn MSG ee 66 V. Neurodes H. S., 2118......... 95 Ab. Nicoleli GCulot, 246.......... 30 Ab. Nictilans Esp., 1715.......... 80 Ab. Nigrocasla Gelin, 1402....,.. 70 Ab- Nierotlava Lult, 17157. 81 V. Noclivaga Bell., 2005......... 90 Abe Nycleam nr O1 56 Ab. Obscura Slgr., 1514..,....... 74 V. Occidentalis Stgr., 185 (Melitæa) 27 V. Occidentalis Bell., 1120 (Agrotis) 65 : V. Occidentatis Oblh.,4356 (Zygæna) 168 N. Olbiena Dup., 2195........,... 101 Ab. Orobi Hb., 4348........ IS V. Pallide-marginala Obth., 422.. 33 V; Palpalis Fab:, 281971 .1...: 115 V. Pannessaria Trimoulet., 3940.. 154 Ve Bar Lin, His ane D Pa 78 Abe Pal RD 1808020. 154 NV. Plumbearia Slen., 3940, MAPOl LAINE RAI CREER REX Ab. Pollutaria Hb., 8700... .:... MePropinqua ss leRe MODEM Ab. Prosequa Pr., 1154...... je g0 0 V. Purpureo-punclata Wheeler, 513 Ab Pyracanlha Mr. 18152, 7 Verte Gin M re Ab. Quadripunelala Frischs., 69... Ab. Radiala Oblh., 510 (Chryso- DILATAULS) ARENA Ab. Radiala Oblh., 613 {Lycœna). V. Radiala Gaschet, 614 /Lycæna). Ab. Ramosana Hb., 4126......... Ab Repnaci Gouin, 69.007 V. el Ab. Roboris Schrk., 970... VARolara EE STATE eee Ab. Rubetra Esp, 2127... NV: Rufuncula Æw., 1569... Ab. Ruris Hb., 1387.... . AE Ab. Sanguinaria Esp.. 3143... ... V.? Sarolhemnaria Brown. 3143 ANbSediiGne AHOHRE RER Ab. Sexmaculala Cbth., V. Sieversoides Oblh , 98......... Ab. Sordiala Fuesll, 3754....... ÿ 4348... no — Pages 154 | Ab. Spadicearia Bkh., 58869. ...... SAV ISPhYEnS Ab. 426 do mt 143 | V. Spoliala Sigr., 3048..1........ BA N Slnala uit Mer AT re COR EN SubalbidatSler, 2405 67" 0500 26 | Ab. Suhœrala Hb., 8660... oh 41 | V. Subfulvala Hw., 3600... ....... 163 | Ab. Subspadicæ Slgr., 2165,..... 34 | Ab. Sulphurea Oblh, 62: 83 | Ab. © Syngrapha Kef.. 614....... 32 | VMamarisciala Enr, 3636.00. 91 | VTempeslivala 2% 8658. Ab. Terminalis Hw.. 1569..,..... SA bdEMenranentEr MADI EEE" 40 b. Terrarius Weymer, 3826... AOC AP ADR NAN ET POS PTE EREE SON AD AUEMNESISREOUREERER RE 21 | V. Umbraliea Trimoulel, CH AE 58 |- V. Undecimlinealus Em , 1....... 128 | Ab. Unicolor Tull., 2819 {Hypena). 96 | Ab. Unicolor Horm., 646 (Lycæna). 76 | Ab. Valdensis Esp., 225....... DA 50 | Ab. Vinctuneula Hb., 1569... . ... 1270 N° Vispardi Oblh 246 RS 127 | Ab. Vitellina Pr., 4302... 1 811 V. Vividior Obth., 101... à 168 | V. Weissenborni Fr., 1855..,.... 22 | NV. Xanthocyanea Hb., 1942... ES 147 | CRRIPÈDES DU MLOGÈNE DE L'AOUITAINE PAR G. de ALESSANDRI CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES e Je me suis déjà occupé des Cirrhipèdes fossiles de la France dans plusieurs mémoires publiés en 1907 et 4908 (1). Parmi les régions qui m'ont fourni le plus de matériaux pour ces études se trouve la Gironde. Grâce à l’obligeance de plusieurs savants et collectionneurs, j'avais déjà pu examiner à cette époque bon nombre de spécimens lorsque, dernière- ment, notre collègue M. Duvergier m’ayant communiqué les Cirrhipèdes fossiles de sa collection, j'ai trouvé avec de nom- breux spécimens d'espèces de Pédonculés et d'Operculés déjà rencontrées, une espèce nouvelle pour la science, plusieurs autres pour la région, d’autres enfin très rares dans le Ter- tiaire moyen de la France. J’en ai donc entrepris l'étude, ce qui ma conduit à rédiger quelques notes sur les espèces le plus abondamment représentées et celles qui sont nouvelles pour la région. Je les ai groupées sous forme d’une révision sommaire des Cirrhipèdes fossiles de la Gironde afin que nos collègues puis- (1) G. ps Arcessanpri. — Contribuzione alla studio dei Cirripedi fossili della Francia. Alli del Congresso dei naturalisti Italiani, Milano, 1907. G. DE ALESSANDRI — Osservazionti sopra aleuni Cirripedi fossili della Francix. Alti soc. [tal. di Scienz. Nat. t. XLV. Milano, 1907. : G. pe ALESsaNDRI. — Observations sur les Cirrhipèdes fossiles de. la. France. La Feuille des Jeunes Naturalistes. Série IV, 37me année, n° 442. Paris, 1907. G. DE ALEssaANDRI. — Cirrhipèdes fossiles des faluns de la Touraine. La Feuille i des Jeunes Naturalistes: Série IV, 38me année, n° 446. Paris, 1908. Tome LXXIV. AR — 204 — sent trouver dans nos Actes la liste méthodique des espèces identifiées à ce jour dans les faluns du Bordelais. L'examen d'ensemble de la collection Duvergier m'a fourni di les indications suivantes : Les espèces représentées sont au nombre de neuf dont sept appartiennent aux Operculés et deux aux Pédonculés. Suivant les annotations de notre collègue elles proviennent de trois étages du Tertiaire moyen. Cabanac (Pouquet). Saint-Avit (Landes). Saint-Médard (Gajac). Saucats (Lariey). Pessac (Lorient). Mérignac (Baour). AO MAINTIEN EURE INFÉRIEUR... Dax (Mandillot). Léognan (Coquillat, Carrère). Re MOYEN. . Cestas (Moulin Neuf). as Saint-Médard (La Fontaine). re \ true (Pré Cazaux). | Saucats (Pontpourquey). INFÉRIEUR... Manciet (Gers). HELVÉTIEN .. Salles(Minoy, Debat, Largileyre). ° | SUPÉRIEUR . Mios (Lalande). Parmi les espèces recueillies dans ces trois étages, les unes : Balanus tintinnabuluim L., Balanus concavus Bronn., Balanus perforatus Brug., Lepas anatifera L., ont de l’affinité avec les Cirrhipèdes du Bassin de la Méditerranée, et, par suite, on les trouve aussi dans les assises de même âge de l'Espagne, de l'Italie, de la Suisse et de l'Autriche; les autres, au con- traire : Balanus ungquiformis Sow., Scalpellum magnum Darw., sont du type septentrional et se rapportent à celles des formations tertiaires de la Belgique et de l'Angleterre. Voici le tableau de la répartition des espèces de la collec- tion Duvergier Û — 205 — | = BURDIGALIEN nmuvérun | ÿ ESPÈCES = Fa è S Infér. | Moyen | Supér. | Infér. | Supér. Scalpellum magnum Darw ..[......l.. Rene ur 2= LE + Pepastanahifera En, == | Balanus tintinnabulum L....|......|......|...... . * + D Concauus Bron MAIRE EAN ie AU MO A + — perforatus Brug. ce A POS Et ARS AE CE ARE + + a TD LUTTER) AR A AR en te 2 — unguiformis SON AIN EE Ale Rene + Chelonobia Duvergieri n. sp.|...... + Pyrgoma anglicum Sow..... + | En consultant ce tableau on remarque, comme Jje l'ai sou- vent conslalé au cours de mes études sur ces animaux, la constance qu'ils montrent dans la série stratigraphique. Des espèces traversent des périodes entières sans présenter de différences visibles. Ainsi le B. concavus Bronn., et le B. per- {oratus Brug., qu’on rencontre dans les formations supérieures de l’Oligocène vivent encore aujourd'hui et le Lepas anati- fera L., qu'on trouve dans les couches aquitaniennes de Pessac, est encorè vivant sur les côtes voisines de l’Atlantique. J'ai eu aussi la confirmation des observations que j'avais failes antérieurement sur les dimensions des Cirrhipèdes du Tertiaire de France. Ils ne sont jamais de grande taille; ceux du Bordelais n’échappent pas à cette particularité et, soit qu'il s'agisse des Operculés, soit qu’on examine les Pédonculés, on constate qu'ils n'atteignent jamais le développement de - ceux de l'Italie septentrionale (Colline de Turin, Monferrat, etc.), de la Sardaigne, du Bassin de Vienne, du Portugal ou du Maryland, ni de ceux du Pliocène de l'Italie septentrionale (Astésan, Placentin, etc.), de la Toscane, de la Sicile ou de la Vallée du Rhône. — 206 — Parmi les seize espèces que javais mentionnées dans le Ter- tiaire de la France, neuf étaient représentées dans l'Aquitaine : Scalpellum magnum Darw. Balanus amphitrite Darw. : Lepas burdigalensis d'Orb. — crenatus Brug. — Orbignyi Des Moul. — bisulcatus Darw. Balanus tintinnabulum L. — unguiformis Sow. — concavus Bronn. L'examen de la collection Duvergier augmente cette liste des espèces suivantes : : Lepas anatifera L. | Chelonobia Duvergierinov.sp. Balanus perforatus Brug. … Pyrgoma anglicum Sow. Ce qui porte à treize le nombre des espèces représentées dans le Miocène de l’Aquitaine. J'ai déjà fait remarquer dans mes précédents mémoires les influences qui modifient la structure, l’ornementalion et la coloration du test des Operculés. Parmi ces actions, la plus importante est due au mimétisme, phénomène par lequel ces animaux cherchent à reproduire la forme, la structure, l’orne- mentation et la coloration du support auquel ils sont fixés ;: ce dernier est souvent un mollusque, un échinoderme, un corallaire, etc. J'ai constaté à nouveau ce phénomène sur plusieurs spéei- mens de la collection Duvergier, notamment sur deux petits exemplaires de Balanus unguiformis Sow., fixés sur un Ceri- thium et sur lesquels les parois compartimentales présentent des côtes paraboliques et des granulations parfaitement iden- tiques et correspondant à celles de la coquille. ar Enfin, je tiens à exprimer à M. Duvergier mes remerciements de m'avoir communiqué les intéressants spécimens que Je vais décrire (1). : Milan (Museo Civico), avril 1921. (1) J'avais déjà presque achevé ces notes, lorsque M. le Professeur À. Peyrot, de Bordeaux, m'a envoyé quelques spécimens de sa collection, dernièrement recueillis dans les environs de Bordeaux. Je les ai éludiés et j'ai fait les additions aux espèces qu'il m'a communiquées. J’envoie au lrès savant confrère lous mes remerciements ER DER RÉVINION ET DENCRIPTION DEN ENPÈCEN CRUSTACEA. Classe : CERREPEHEA Ordre : THORACICA Sous-Ordre}: PEDUNCULATA Famille : POLY ASPIDAE Sous-Famille : POLLICIPINAE Genre : SCALPELLUM. Leach, 1817. Scalpellum magnum Darw. 1851. Scalpellum magnun C. Darwin. À monograph of the fossil Lepadidæ. : Palæontographical Society, t. VI. p. 18, PI. I, forte 1875. don Porn Ch. Des Moulins. Cirrhipèdes pédonculés du terrain tertiaire miocène. Actes de la Soc. Linnéenne de Bordeaux, t. XXX, p.131, IR EUTE 1907. Scalpellum maynum G. de Alessandri. On ation sur les Cirrhi- pèdes fossiles cle la France, loc. cit., p.9 (extrait). 1907. — — G. de Alessandri. Osservazioni sopra alcuni Cirripedi fossili della Francia, loc. cit., p. 260, PI. IX, fig. 5-12. Cette espèce a figuré longtemps dans les collections de Bor- deaux sous ‘le nom de Scalpellum burdigalense Des Moul., mais, comme je l’ai déjà démontré dans mon étude de 1907, je rapporte à l'espèce de Darwin les exemplaires que Des Mou- dons lins avait décrits sous le nom is . burdigalense. Quoiqu'’on rencontre des différences considérables dans les spécimens rangés sous ces deux dénominations, surtout dans-quelques valves considérées isolément, j'ai acquis la conviclion, après avoir examiné nn très grand nombre de valves de ces Pédon- culés, qu'il est impossible de les séparer spécifiquement et qu'on doit les considérer comme des formes ou des mutations plus ou moins divergentes d’une espèce unique. Des Moulins ayant donné en 1875, dans les Ac/es de notre Société une description très détaillée du Sca/pellum burdigalense, je n’y reviendrai pas ; je me bornerai à formuler les observa- tions suivantes qui m'ont été suggérées par l'examen des spécimens de l'Aquitaine des collections Bial de Bellerade et Duvergier : 1° Les scutum sont moins étroits et moins allongés dans la région umbonale que le spécimen figuré par Des Moulins. 20 De nombreux exemplaires de tergum ont, à côté du bord latéral, une zone triangulaire qui se prolonge le long du bord seutal et dont la surface est sillonnée de petites lignes paral- lèles, particularité non signalée par Des Moulins. 30 La carène est, dans la généralité des cas, moins dre loppée, moins recourbée que celle que Des Moulins a figurée, et, sur la plupart des exemplaires (surtout les jeunes) l’umbo se trouve au tiers de la longueur de la valve à partir de l’apex. 4o La plaque latérale supérieure, valve très abondante dans la collection Duvergier, est très variable ; quoique générale- ment de forme subpentagonale avec les angles arrondis, elle est souvent aussi très allongée, quelquefois arrondie et sa sur- face est ornée de côtes irrégulières tantôt bien marquées, tantôt à peine visibles. 5° Enfin, les autres valves secondaires sont aussi très irré- gulières dans leur développement et dans l’ornementation de la face externe. J'avais déjà constaté la très grande abondance de ce Sca/- pellum dans les formations helvétiennes supérieures de Salles (Largileyre). La collection Duvergier en contient de nombreux À — 209 — spécimens de la même provenance et des autres gisements de Salles ; les différentes plaques y sont représentées : scutum, tergum, carène, latérale supérieure, carenale, rostrale, infra- médiane. J'ai trouvé aussi de bons exemplaires bien conservés de Mios (Lalande), ils sont identiques à ceux de Salles. Ceux qui proviennent de Cestas sont beaucoup moins nom- breux (un scutum entier, un autre incomplet, une plaque carénale et une plaque latérale supérieure); ils sont aussi caractéristiques. Localités. — Mérignac (les Eyquems), Léognan (Coquillat), Saucats (Pontpourquey), coll. Bial de Bellerade ; Cestas, coll. Duvergier. — Burdigalien. Salles (Minoy, Debat, Largilevre), Mios (Lalande), toutes les coll. ; Manciet, coll. Duvergier. — Helvétien. Sous-Fanmille : LEPADINAE Genre : LEPAS Linné, 1767 Lepas burdigalensis d'Orb. 1852. Anatifa burdigalensis À. d’Orbigny. Traité élémentaire de Paléonto- . logie, t. I, p. 254. 1886. Lepas aquitanica P. Fischer. Sur deux espèces de Lepas fossiles du 1 Miocène des environs de Bordeaux. A. S. L. B., Xp 4100 Pl IV fe 17e 4907. Lepas burdigalensis G. de Alessandri. Osservazioni sop. alc. Cirri- pedi fossili della Francia, loc.cit., p.268, PI. IX, fig. 13. Fischer à donné une description des plaques de cette espèce. Je n'ai rien à ajouter à ce que j'en ai dit dans mon mémoire de 1907, qu'elle n’a de caractères communs avec aucune forme fossile ni vivante, mais une lointaine analogie avec Lepas anserifera L., des côtes de France et de la Méditerranée. — 210 — Localités. — Saucats (Pontpourquey), coll. Cossmann ; Léognan (Le Thil sup ), coll. Degrange-Touzin ; Léognan (Coquillat), coll. Neuville. — Burdigalien. Mérignac (Baour), coll. Degrange-Touzin. — Aquitanien. Lepas Orbignyi Des Moul. 1880. Lepas Orbignyi P. Fischer. Sur deux espèces de Lepas fossiles du Miocène des environs de Bordeaux, loc. cit., p. 194, PI. IV, fig. 8. 1907. — — G.de Alessandri. Osservazioni sop. alc. Cirripedi fossili della Francia, p. 269. Cette espèce, à laquelle j'ai trouvé de l’analogie avec L. ana- tifera L. et avec L. Rovasendai de Al, est l’objet d’une comparaison avec la première à l’article suivant. Localités. — Léognan (Le Thil), coll. Bial de Bellerade. — Aquita- nien. Saucats (Pontpourquey), Des Moulins; Saucats (Lagus), coll. Degrange- Touzin. — Burdigalien. Lepas anatifera L., PIS She MP 4851. Lepas anatifera C. Darwin. À Monograph on the subclass Cirripe- dia. The Lepadidæ, p: 73, PI. E, fig. 1. 1905. — — A. Gruvel. Monographie des Cirrhipèdes ou Thécos- . tracés. Paris, p. 108, fig. 120, 121 (dans le texte). J'ai trouvé dans la collection Duvergier un tergum qui, Je crois, doit être rapporté à cette espèce actuellement vivante. Ce tergum est bien différent de-ceux qu’on a déjà rencontrés dans l’Aquitaine et qui ont été décrits sous les noms de Lepas burdigalensis d'Orb. et Lepas Orbignyi Des Moul. 1 diffère du premier parce qu'il est plus étroit et plus aplati ; son bord scutal est plus régulier, moins ondulé; le bord carénal qui, dans l'espèce de d’Orbigny, est recourbé et coudé près de l’umbo ne forme ici aucun angle obtus; enfin le bord latéral (occ/udent margin de Darwin) est court et droit — 211 — sur L. burdigalensis, tandis qu'il est légèrement recourbé sur le spécimen examiné. La face supérieure de cette plaque présente de fins et nom- breux sillons rayonnant de l’umbo et elle est couverte de stries d’accroissement saillantes, parallèles au bord seutal et au bord apertural. Près du bord carénal on observe une côte bien développée et saillante qui, de l’umbo rejoint directement l'angle basal. De l’umbo se détache également une autre côte marquée et proéminente qui aboutit à l’angle que forme le bord latéral avec le bord scutal. La face interne présente une saillie bien marquée près du bord carénal et une large cavité entre ce bord et le bord seutal. De toutes les espèces de Lepas décrites, celle qui’ a le plus d'affinité avec le fossile examiné est L. anatifera L., qu'on trouve actuellement en grande abondance dans l'Océan Atlan- tique, la Méditerranée et les mers Australes et que j'ai déjà rencontré à l’état fossile dans le Tertiaire supérieur de l'Italie (1); mais ces restes du Pliocène Italien que j'ai décrits ne comportaient que des carènes, pièces qui dans cette espèce sont très caractéristiques. Le tergum de Lepas Orbignyi Des Moul. qu'on trouve assez fréquemment dans l’Aquitaine présente, comme on peut s’en rendre compte par la figure de Fischer (2), un angle basal plus aigu, même pointu, et un bord scutal presque droit et dépourvu de cette pointe ou dentelon qu'on remarque sur le fossile aux trois quarts de la longueur de ce bord, en partant de l’angle basal. Ce dentelon, très visible sur la face interne de la plaque, limite dans sa partie supérieure la cavité du muscle dépresseur. Je crois toujours, comme je l'ai dit dans mon Mémoire (1) G. de Aressanpri. — Contribuzione alla studio dei Cirripedi fossili d'Italia. Boll. soc. géol., Ital., &. XITT, Roma 1895, p. 297, PI. III, fig. 1, 2 a, 2 b. G. de AzLessanpri. — Sfudi monografici sui Cirripedi fossili d'Italia. Palæon- tographia Ilalica, t. XII, Pisa, 1906, p. 269, PI. XIV, fig. 9. (2) P. Fiscuer. — Sur deux espèces de Lepus fossiles du Miocène des environs de Bordeaux, loc. cit., p. 191, PL IV, fig. 8. de 1907, que c'est avec L. anahfera L. que L. Orbignyi Des Moul. a le plus d’affinité par les caractères de ses plaques, tergum, seutum, carène. Fischer au ‘contraire le rapprochait de L. anserifera L., espèce également vivante. Comme je lai dit plus haut, la carène de cette espèce est très caractéristique; elle a été bien décrite dans les études récentes de M. A. Joleaud : L'Evolution générale et la classi- ficalion des Cirrhipèdes primitifs et pédonculés pourvus de plaques calcaires, Annales du Musée d'Histoire naturelle de Marseille, t. XV, 1915-1916, PI. VI, fig. 12. Localité. — l’essac (Lorient), coll. Duvergier. — Aquitanien. Sous-Ordre : OPERCULA TA Tribu : SYMETRICA Famille : AEXAMERIDAE Sous-Famille : BA LANINAE Genre : BALANUS Auct. Balanus tintinnabulum L. : + PL RSS ON 1767. Lepas tintinnabulum Linn. Systema naturæ, t. 1. pars VE, p. 3208. 1855. Balanus tintinnabulum C. Darwin. Fossil Balanidæ and Verrucidæ. Palæontographical Society, t. IX, p. 43, PI. [, fig. F a-I d. AODTPEC — G. de Alessandri. Osservazioni sop. alc. Cirripedi fossili della Francia, loc. cit., PARTONS ET non Een 18 a, 18 b. Cette espèce est très abondante dans le Tertiaire de Ja France. Le test des spécimens de l’Aquitaine. a la forme - Lypique, conique prismatique, recourbée; les dimensions sont normales ; l’orifice est large, entier, médiocrement aigu dans la pièce carénale ; la coloration est rosée, avec des sillons FETE De me CE peine blancs ; les rayons sont développés, leur sommet est parallèle à la base; les ailes sont très étroites, presque imperceptibles ; la gaine est rosée et lisse. Ces spécimens ont peu de ressemblance avec l'exemplaire du Red Crag de Sutton reproduit par Darwin (PI. L, fig. La): toutefois 1ls en ont beaucoup avec celui de Roggendorf que j'ai figuré en 1910 (1) (PI. XLVIIL, fig. 1) et avec ceux du Miocène de Manlhelan que j'ai figurés en 1907 (2) (PI. IX, fig. 14, 15, 16 a, 16b). Contrairement à l'opinion que J'avais émise à cette époque dans mon Mémoire sur les Cirrhipèdes fossiles de la France, loc. cit., p. 24, je crois maintenant, après avoir examiné les nombreux scutum de Ba/anus concavus Bronn. de la coll. , Puvergier, que les scutum de la coll. Bial de Bellerade, de * mème provenance, à face externe sillonnée de plis ou canne- lures transverses, bien accusés, croisés par d’autres plis rayonnant de l’umbo, et que j'avais attribués à 2. tintinna- bulum L. doivent être au contraire rapportés à B. concavus Bronn. Par conséquent le scutum que j'ai figuré dans mon Mémoire de 1907, Osservaziont sop. alc. Cirripedi fossili della Francia, loc. cit, PL IX, fig. 17a, 17b, et pour les mêmes considérations le tergum figuré PI. IX, fig. 18a, 18b, doivent être attribués non pas à B. fintinnabulum L. mais à B. concavus Bronn. Il résulte de cette modification que ce’ dernier, si abondant en Ilalie, l’est tout autant en Aquitaine. Un scutum trouvé par M. Duvergier à Saucats (Lariey) et que je rapporte à PB. tintinnabulum LL. présente une face ‘externe un peu incurvée et ornée de grosses lamelles d’accroissement parallèles au bord basal, comme cela existe sur les exemplaires vivants figurés par Darwin dans sa Mono- graphie des Cirrhipèdes, vivants (PL. IL, fig. la) et sur ceux des faluns de la Touraine (coll. de la comtesse Lecointre) que J'ai figurés en 1908 (PL. VIIL, fig. 3). Toutefois Le spécimen de (1) G. pe Azessanprr. — Die Cirripedien des Miocäns von ue Abhandl. d. k. k. geol. Reïchsanstall. Wien., &. XXII, Heft. I. (2) G. ve Aressanprt. — Cirrhipèdes fossiles des faluns de la Touraine, loc. cit. old — Saucats est moins recourhé près du bord tergal. Sur sa face interne, on constate que l’arête articulaire est grosse et droite, la cavité du muscle adducteur ovale et profonde et l’arête de l’adducteur courte et recourbée. Deux petits scutum de cette espèce trouvés à Mios sont très caractéristiques. Localités. — Léognan (Le Thil), coll. Bial de Bellerade ; Saucats (Lariey), coll. Duvergier ; Dax (Cabannes). — Aquitanien. Saucats (Moulin de Lagus) ; Léognan (Coquillat). — Burdigalien. Manciet (Gers), coll. Duvergier, coll. Peyrot; Mios (Lalande), coll. Duvergier. — Helvétien. Balanus concavus Bronn._ PL. I, fig. 4-8. 1831. Balanus concavus Bronn. Italiens Tertiür Gebilde, p. 127. 1855. in — — C. Darwin. Fossil Balanidæ and Verrucidæ, loc. cit., t. IV, p.17, PI. 1, fig. 4 a-4 p. 1873-1876. — — G. Seguenza. Cirripedi terziarii della prov. di Messina. Atti Accad. Pontoniana, t. X et XII. Napoli, part. I, p. 33, PL. [, fig. 5 a, 5b, part. Il, p. 79, PI. X, fig. 1-10. 1905. — — A. Gruvel. Monographie des Cirrhipèdes, etc. Paris, p. 252, fig. 261 (dans le texte). 1907. — — G. de Alessandri. Osservazioni sop. alc. Cir- ripedi fossili della Francia, loc. cit., p. 280, PIX, fig. La. 17b, 183, 18 b20,27 Cette espèce se rencontre soil en spécimens isolés soit en groupes de plusieurs individus. Le test est de formé conique cylindracée, légèrement recourbée; l'orifice, qui est typique, est subpentagonal, faiblement aigu près de la pièce carénale; . la gaine est lisse, sillonnée seulement dans la pièce carino- latérale ; la coloration est rosée avec des lignes ou des zones violacées, souvent bleuâtres ou blanches; les rayons sont assez développés, ils sont d’un blanc rosé, leur bord supérieur très fortement sillonné est oblique au bord basal; les ailes sont étroites et souvent peu visibles, leur bord supérieur est très oblique à la base. 3 ‘À À, ; Ni On est surpris de constater que si les tests de B. concavus sont relativement rares dans le Miocène de l’Aquitaine, les valves operculaires se trouvent au contraire en grande quantité dans certains gisements. C’est ainsi que plusieurs centaines de scutum.de cetle espèce ont été recueillis à Léognan (Carrère), à Saucats (Lariey) et à Mios (Lalande). Ce fait peut s'expliquer par l'existence de courants qui, sans action sur les tests solidement fixés à leur support, ont entrainé dans ces dépôts les pièces operculaires que la désa- grégalion de lanimal rendait libres et leur légèreté mobiles, Ces scutum ont la forme typique des spécimens du Coralline Crag d'Angleterre que Darwin à figurés le premier (op. cit., fig. 4c-Lf), de ceux du Pliocène de la Sicile que Seguenza a reproduits (fig. 7, 7a, 8, 8a, 9, Ja), de ceux du Miocène de la Colline de Turin, des environs de Vienne, et enfin de ceux du Pliocène de l’Astésan que j'ai décrits. La face externe de cetle valve est légèrement concave et sillonnée de cannelures longitudinales et transverses, de telle sorte qu'elle parait recouverte de petits carreaux. La face interne montre l’arête arliculaire longue et droite mais pas très saillante; celle du muscle adducteur, saillante et un peu courbée est plutôt courte. La cavilé du muscle adducteur est large et assez profonde, celle du muscle latéral dépresseur est imprimée, bien marquée et large. Les tergum ne se trouvent pas en si grande abondance, ce qu'il faut attribuer à leur fragilité. Les spécimens de l’Aqui- taine correspondent bien aux fossiles du Portugal figurés par Darwin (PL [, fig. 4 m) et peu à ceux du Pliocène de l'Italie méridionale figurés par Seguenza (PI. X, fig. 2); mais ils se rapprochent davantage de ceux de la même région que cet auteur a représentés à la PI. X, fig. 6. Les spécimens de l’Astésan que j'ai étudiés en 1895 : Contribuzione alla studio dei Civripedi fossili d'Italia, loc. cit. et figurés PI. I, fig. 10d, 10c, sont moins larges et ont le bec moins recourbé; ceux du Miocène de la Colline de Turin que j'ai figurés en 1906, Stud. monog. sui Cirripedi fossili d'Italia, loc. cit., PI. N, — 216 — fig. 5a, 5b, sont moins larges dans la partie supérieure et ont l'éperon plus court; mais ceux du Miocène des environs de Vienne (Eggemburg) que j'ai figurés, PL. XLVIIL, fig. 8 a, 8b, dans mon Mémoire : Die Cirripedien des Miocäns von Eggem- burg, loc. cit. correspondent parfaitement à ceux de l’Aqui- taine. Ces tergum sont recourbés en forme de bec à leur partie supérieure, leur face externe est sillonnée par des lignes d’accroissement qui se courbent le long de la ligne médiane et par des sillons longitudinaux qui partent de l’umbo. L'éperon a une longueur qui varie de 1/3 à 1/5 de celle de la plaque, il présente dans sa partie inférieure un gonflement du sillon médian, son extrémité inférieure est arrondie. Sur la face interne on remarque que l’éperon a son attache à. peu près au milieu de la plaque; l'arête articulaire est recourbée et saillante et les arètes du muscle dépresseur sont € bien marquées. | J'ai trouvé de nombreux exemplaires de scutum et de tergum provenant de Mios en bon état de conservation. Localités. — Dax (Saint-Paul), coll. Bial de Bellerade : Cabanac (Pouquet), Saucats (Lariey), coll. Duvergier, coll. Peyrot. — Aqui- tanien. Cestas (Moulin Neuf), coll. Duvergier. — Burdigalien. Sallespisse (Landes), Mios (Lalande), coll. Duvergier, coll. Peyrot. — Helvétien. Balanus perforatus Brug. Pl: 1 add 178). Balanus perforatus Braguière. Encyclop. méth., PI. CLXIV, 1894. — — fig. 12. C Darwin. À Monograph on the sub- ; class Cirripedia. Ray Society, p.231, PI. IV, Ve fig. 3 a-3 c. 1873-76. : — — G. Seguenza. Cirripedi terziarii della prov. L di Messina, loc. cit., t. X, part. l'p498: Pl D 'fe1219a + XIIT part IL Op PI. IX, fig. 18-22. 1908. : = oo — A. Gruvel. Monographie des Cirrhipèdes, etc. Paris, p. 230, fig, 258, 259 (dans le texte). M. Duvergier a rencontré à Salles plusieurs groupes de cette espèce fixés sur des Pecten. Ils présentent une réelle analogie avec B. concavus Bronn., mais un examen altentif montre que l’orifice du test est très peu denté, que la gaine est ornée sur toutes les parois, prin- cipalement à la pièce carénale, de sillons légers et fins; que les parois sont grosses, robustes, cannelées longitudina- lement, les rayons étroits, quelquefois colorés en blanc rosé avec des lignes ou des zones transversales, tantôt blanches, tantôt violacées. Ces caractères sont précisément ceux que Darwin a attribués à Balanus per/foratus Brug. var. nurabilis et var. fistulosus Poli (PI.-V, fig. 1c, 1 d). Quand les individus sont isolés, ou fixés S à des supports larges, ils ont une forme conique-cylindracée, un peu recourbée vers la pièce carénale, avec un orifice subpenta- gonal, faiblement denté; si, au contraire, ils ont un support étroit, leur partie inférieure grandit à L facon d’un tuyau, l'orifice devient irrégulier et leur forme générale s’écarte beaucoup de la pi typique. Il faut aussi considérer que cette espèce. est très sujette au mimétisme et que, comme elle se fixe souvent sur des coquilles, son test peut reproduire les cannelures, les sillons, les côtes, Les lamelles du support. Un groupe provenant de Mios, fixé sur un CAlamys pino- rum G. et P. ressemble bien aux spécimens vivants figurés par Darwin; par contre, il n’a que peu d’affinité avec les fossiles du Pliocène de la Sicile figurés par Seguenza (part. IE, PI. IX, fig. 18, 19, 22) et pas davantage avec ceux du Plio- cène de l'Astésan que j'ai figurés dans ma Dose de 1906 p# 20% DIVIV fe 17 a Quand on ns de nombreux “spécimens, on remarque, comme J'ai eu l’occasion de le faire (Séudii monog. sui Cirripedi Pisa, 1906, p. 294) un dimorphisme très accusé dans cette espèce et on comprend bien comment Darwin en a créé quatre variétés. . | Les scutum de PB. perforatus Brug. qu'on trouve à Mios ee ont la face externe sillonnée de petites côtes parallèles ‘au bord basal, ils se rapprochent beaucoup de ceux de la Sicile figurés par Seguenza (PI. IX, fig. 20a). La face interne montre l’arête articulaire droite et très saillante; la cavité du muscle latéral dépresseur est large et profonde et l’arête de l’adducteur recourbée et très marquée. Par ces caractères, ils présentent une grande analogie avec ceux qu'a figurés Darwin (PI. IV, fig. 3 a), et avec ceux de Seguenza (PI. IX, fig. 20b). Les tergum ont l’apex recourbé en forme de bec d’une facon très caractéristique, leur face externe est striée de sillons réguliers qui se réjoignent sur la depression longitu- dinale: sur la face interne l’arête articulaire est recourbée et très marquée, la cavité du muscle adducteur large et profonde. Ils correspondent bien à ceux qu'a figurés Darwin (PI. IV, fig. 5b, 5e), et surtout à ceux de Seguenza (PI. IX, fig. 21) du Pliocène de l'Italie. Je rapporte avec doute à cette espèce quelques tests isolés recueillis à Pessac (Lorient): ils ont les parois cannelées, costulées, de coloration violacée ou rougeûtre; les rayons très étroits sont très obliques au bord basal. Ces spécimens ont beaucoup d’affinité avec ceux'qu’on rencontre dans l'Hel- vétien de Manciet (Gers) que je crois devoir aussi Sn Ee à à B. perforatus. Avec ces débris a été fous un lens dont l’éperon est presque absent et qui de ce fait ne présente aucune ressem- blance avec les tergum des espèces de Balanus que je connais. Localités. — ? Pessac (Lorient), coll. Duvergier, — Aquitanien. Léognan, coll. Duvergier. — Burdigalien. : Salles, coll. Duvergier, coll. Peyrot; Mios, ? Manciet (Gers), coll. _ Duvergier. — Helvétien. Balanus amphitrite Darw. 1854. Balanus amphitrile C. Darwin. A Monograph on the subclass Cirri- pedia, loc. cit. p. 240, PI. X. fig. 2a, 2b. — 219 — 1873-76. Balanus amphitrile G. Seguenza. Cirripedi terz. della prov. di * Messina. Parte Ep S6P EL He 60 Ga; Gb, PI. IT, fig. 2, 2a. Parte II, p. 82. 1907. _ _ G. de Alessandri. Osservazioni sopr. alc. Cirripedi fossili della Francia, loc. cit., p.282. Le test de cette espèce est très polymorphe; le plus souvent sa forme est conique écrasée, d'autrefois elle est cylin- dracée recourbée, quelquefois même prismatique. L'orifice est presque toujours denté et large; les parois ont la surface lisse avec quelques côtes marquées près du bord basal. La coloration est très variable, tantôt bleuâtre foncée, tantôt. violacée avec des sillons blanc rosé ou blanc jaunâtre. Les rayons sont enfoncés, leur coloration est plus pâle que celle des parois, leur bord supérieur est très oblique au bord basal. Les ailes sont blanches, portant de nombreuses lignes d'accroissement droites et parallèles, leur bord supérieur est tantôt oblique, tantôt parallèle au bord basal. La gaine est ornée dans toutes les pièces pariélales de sillons bien mar- qués et peu nombreux. Les valves opereulaires sont très caractéristiques. Le seutum a la face externe sillonnée de lignes fines et parallèles au bord basal: sur la face interne l’arête du muscle adducteur est courte el recourbée, celle du musele articulaire droite et bien marquée. Le tergum est bien developpé, sa face externe porte une grosse cannelure, l’éperon est large avec le bord inférieur arrondi. J'avais déjà rencontré celle espèce dans la coll. Cossmann et j'ai trouvé dans la coll. Duvergier plusieurs exemplaires de Cestas. Les tests sont caractéristiques avec l’orilice aigu, rhomboïdal, et les rayons étroits, à bords obliques au bord basal; la coloration est blanche ou blanc rosé. Un lergum qui correspond assez bien à la variété communs Darw., a l'éperon élancé et le bord basal assez ondulé, lapex est aigu et fortement recourbé. É De Salles (Moulin Debat) proviennent deux seulum qui ont Tome LXXIV. 15 a — 220 — de l’affinité avec ceux de B. amphitrite du Pliocène de la Sicile figurés par Seguenza fop. cit., BI fig. 6e, 6d), mais ils ne sont pas complets et leur face externe présente des sillons longiludinaux qu'on n'observe pas dans ceux de la Sicile. Un autre tergum de la même localité correspond bien à B. amphitrite par les caractères de la face interne, mais la face externe porte des sillons longitudinaux, le bord basal est sinueux et l’angle latéro-basal très proéminent. Je reste dans le doute sur sa tétermination précise. Localités. — Saint-Avit (Landes). — Aquitanien. Saucats, Cestas, coll. Duvergier. — Burdigalien. ? Salles (Debat), coll. Duvergier. — Helvétien. Balanus crenatus Brug. 1789. Balanus crenatus Bruguière. Encyclop. méth. (des Vers). Je — C. Darwin. Fossil Balanidæ and Verrucidæ, loc. cit, IX, p.28, Pl ES 66e 1907. — — G. de Alessandri. Osserv. sopr. alc. Cirripedi fos- sili cella Francia, loc. cit., p.284, l'I IX, fig. 28, 29. Jusqu'à présent, cetle espèce n’a été trouvée que rarement: dans l’Aquitaine, comme du reste dans le Tertiaire de la France, sauf dans les formations pliocéniques du Gard où elle est assez abondante. « Elle ne figure pas dans la coll. Duvergier, mais je Pa trouvée dans la coll. Bial de Bellerade provenant du Calcaire à Astéries; je la mentionne cependant iei car on la trouvera vraisemblablement dans le Miocène de lAquitaine, sa distri- bution géologique s'étendant au Miocène d'Italie et d’Alle- magne, au Pliocène d'Angleterre et au quaternaire de Scandinavie et du Canada. à Le test est très souvent variable dans sa forme; s'il est isolé, il est conique recourbé, mais si les spécimens sont nombreux et fixés à un support étroit, leur forme devient f — 221 — écrasée ou cylindrique allongée ou tubulaire prismatique. Dans la Gironde, on le rencontre avec la forme conique écrasée, les rayons ont leur bord supérieur très oblique au bord basal, les ailes sont étroites et leur bord supérieur est également très oblique au bord basal; la gaine a des sillons nombreux et réguliers; les parois ont leur surface externe lisse, costulée près du bord basal:; la coloration est blanche. Le scutum de cette espèce est caractérisé par les sillons rares et sinueux de sa face externe qui se développent sous forme de costules dans la région basale; sur la face interne, l’arête du muscle articulaire est courte et saillante. Le tergum ést large; son apex est recourbé; l’éperon est large et très peu saillant; sur la face interne on remarque une cannelure qui se développe beaucoup, Die au tiers de la largeur de la valve. e Localité. — Quinsac, coll. Bial de Bellerade. — Stampien. Balanus bisulcatus Darw. 1855. -Balanus bisulcatus C. Darwin. Fossil Balanidæ and Verrucidæ, loc cu LA pe 20 PIE) 3221 1907. — — G. de Alessandri. Osservazioni sopr. alc. Cirri- pedi fossili della Francia, loc. cit., p. 286, PL. IX, fig. 30. Cette espèce n'est pas rare dans le Tertiaire moyen et supérieur de la France. Quelquefois on la recueille avec les pièces des parois isolées, elles ont une coloration blanc jaunâtre avec des côtes longitudinales blanches; ces côtes, dont la section est ronde, sont bien marquées, séparées les unes des autres et couvrent toute la surface. On à rencontré dans l’Aquitaine plusieurs tests que j'ai rapportés à cette espèce; ils ont la forme conique écrasée ; lorifice est large, subquadrangulaire, légèrement aigu près de la pièce carénale. Tome LXXIV. 15 à — 222 — Les scutum sont triangulaires, allongés; leur face externe est partagée par trois sillons longitudinaux assez marqués, délimitant quatre zones. Cette disposition caractéristique est particulière à cette espèce. Le lergum de B. bisulcatus n'a pas encore été rencontré, ou du moins signalé dans les formations tertiaires de la France. Il est aplati et sa face externe porte un cordon longi- tudinal gravé près du bord scutal; ce dernier est courbé en dehors, la surface porte aussi quelques cannelures longitu- dinales. L’éperon est large et dépasse très peu le bord basal. Sur la face interne, l'arête articulaire fait saillie et les arêtes du muscle dépresseur sont bien développées. Localitè. — Cestas, coll. Bial de Bellerade. — Burdigalien. Balanus unguiformis Sow. Pl 4e 1846. Balanus unguiformis J. de C. Sowerby. Mineral Conchology {sine descriptione), PI. 648, fig. 1. 1855. — — C. Darwin. Fossil Balanidæ and Verrucidæ, locneits, tp. 29 PIERRE PEANE 1907. — — G. de Alessandri. Osservazionti sopr. alc. Cir- ripedi fossili della Francia, loc. cit., p. 288, ‘ PI EX never Cette espèce est assez rare dans le Tegtiaire de la France où elle est toujours de petites dimensions. Le Burdigalien de Saucats (Pontpourquey) a fourni des tesls et un scutum que j'attribue à B. unguiformis. R Les exemplaires sont tantôt fixés à des coquilles, tantôt isolés; la forme du test est conique, écrasée, légèrement recourbée, l’orifice est étroit, denté, aigu vers la pièce carénale, les rayons sont étroits, leur sommet très oblique au bord basal, les ailes sont peu développées, la gaine est lisse, la surface interne des parois est cannelée longitudina- lement surtout dans sa partie inférieure, la surface externe est tantôt lisse, tantôt costulée ou drapée irrégulièrement; DAT es: — 223 — la coloration est rosée ou carnée avec des bandes blanches le long des parois. i Un exemplaire provenant de Léognan (Coquillat) a la surface des parois presque lisse, mais avec des sillons irrégu- liers dus à un phénomène de mimétisme. Un autre exemplaire de Saint-Avit a ses parois festonnées et cannelées, l’orifice est large et denté, la coloration est bleuâtre. Un scutum trouvé à Pontpourquey ressemble beaucoup par sa face externe à celui de Noaillan (La Saubotte) de la coll. Bial de Bellerade que j'ai figuré dans mon Mémoire de 1907 (PI. IX, fig. 31 a) et aussi au spécimen figuré par Darwin (PL. IL, fig. £c); mais il diffère de tous les deux par sa face interne ; en effet, sur ce spécimen l’arête du muscle adduc- teur et celle du muscle articulaire sont bien marquées et saillantes et se recourbent dans la région moyenne de la valve, limitant ainsi une cavité triangulaire peu profonde où s’insère le muscle articulaire: Localités. — Noaillan (La Saubotte), coll. Bial de Bellerade: Saint- Avit (Landes), coll. Duvergsier. — Aquitanien. Léognan (Coquillat) ; Saucats (Pontpourquey), coll. Duvergier. — Burdigalien. Genre : CHELONOBIA Leach, 1817 Chelonobia Duvergieri nov. sp. PERS ASSIS Le genre Chelonobia n'a jusqu'à présent que très rarement été trouvé à l’état fossile, les spécimens connus sont presque tous incomplets; ils proviennent pour la plupart des dépôts pliocéniques ou quaternaires. Seul, le Chenolobia Capellini de Al. à élé rencontré aussi bien dans le Pliocène d’Orciano (Toscane) que dans le Miocène de la colline de Turin (Pié- mont). Une autre très intéressante espèce, Chelonobia hemisphæ- — 224 — rica Rothpl. et Sim. (1) a été recueillie dans le Pliocène des Iles Canaries. Jai trouvé dans la coll. Duvergier quelques Cirrhipèdes noyés dans un polypier qui, par la forme générale du test, les dimensions et la forme de l’orifice, le développement de la gaine et celui des septa dans la partie interne et inférieure du test, doivent être rapportés au genre Chelonoha. J'ai trouvé aussi dans la même collection divers fragments libres provenant du même support et représentant les différentes plaques pariétales de ce Cirrhipède. Les dimensions de ces spécimens provenant du Burdioalien de l’Aquitaine sont plutôt petites, même en Gone de ceux du Miocène de la colline de Turin. La surface externe de la muraille est ornée de côtes bien développées et irrégulières, elles sont au nombre de trois ou quatre pour chaque pièce pariétale, leur section est légère- ment courbe, quelquefois plane, elles sont plissées et feston- nées dans la partie inférieure: près du bord basal; leur surface est ornée de nombreux et fins sillons d’accroissement. Les rayons sont peut-être absents et la jonction des diffé- rentes plaques se fait par des lignes droites et étroites ; il ny a pas trace de dents sur les bords pariélaux. Le test dont on ne peut voir que la surface interne sur les cinq spécimens entiers et complets qui sont profondément enfoncés dans le polypier, présente probablement une forme conique, irrégulière, tant soit peu aiguë près de la plaque carénale; son orifice est petit, ovalaire, légèrement pointu toujours près de cette plaque. La gaine est large, entière, sans sillons d’accroissement marqués, s'étendant presque jusqu'à la moitié des parois et bien en relief sur leur surface. Les sepla, très nombreux, sont étroits et sinueux ; dans Îà région inférieure ils sont chagrinés ou très étroitement (1) À. Rornprarz und.V. SIMONELLI. — Die marinen AG er auf Gran Canaria. Zeitsch. d, deutsch. geol. Gesallsch., t. XLIT, fase. 4, Berlin, 1891. ‘ pi ones festonnés. Les uns sont plus longs et atteignent presque la gaine ; les autres, plus courts, sont presque toujours inter- polés aux premiers; ceux qui sont plus développés, sont quelquefois bifurqués, leur section est en lame de couteau s’élargissant dans la partie inférieure près du bord basal. La base était probablement membraneuse. Cette espèce se distingue facilement des autres espèces fossiles décrites Jusqu'à présent d’abord par l’exiguité de ses dimensions puis par l'ornementation de la surface de ses pièces pariétales qui est toujours lisse dans les espèces connues. L’ornementation de la muraille de celte espèce à de la ressemblance avec celle de l'espèce vivante C. caretta Spen- gler, de la Côte occidentale d'Afrique, mais la forme du test est bien différente, de plus les lignes suturales des parois qui : sont droites dans l'espèce fossile sont sinueuses dans l'espèce vivante. Nous ne connaissons pas malheureusement avec certitude les pièces operculaires de C. Duvergieri, espèce qui, jusqu’à présent, est la plus ancienne du genre ; cependant j'ai trouvé de petites plaques opereulaires extraites d’un polypier de Cestas qui, par leur forme, leurs petites dimensions, l’ornementa- tion de leur face externe portant des lignes d’accroissement sinueuses avec de larges zones lisses, peuvent probablement être attribuées à C. Duvergieri, mais ces spécimens sont trop mutilés et incomplets pour permettre une détermination sûre. Les représentants actuels du genre Chelonobia ont pour support les Cétacés, les Tortues, les Crustacés et les Mollus- ques, c'est la première espèce connue qui ait vécu non pas seulement attachée mais enfoncée dans un polypier; toutefois le C. caretta pénètre quelquefois assez profondément dans l'épaisseur de la carapace des tortues, à la manière des représentants du genre Tubicinella qui sont enfoncés dans la peau des Baleines. Localités. — Dax (Mandillot), coll. Duvergier. — Burdigalien inf. ? Cestas, coll. Duvergier. — Burdigalien sup. — 226 — Famille : TETRAMERIDÆ Sous-Famille : TETRA CLITIN Æ Genre : PYRGOMA Leach., 1817. { Pyrgoma anglicum Sow. PE Re 1823. Pyrgoma anglicum G. B. Sowerby. Genera of.recent and fossil shells, fig. 7, no 18. 1855. — — C. Darwin. Fossil Balanidæ and Verrucidæ, loc. n 180, PAPE Mre rie 1873-76. = = G. Seguenza. Cirripedi terziari della prov. di Messina, loc. cit., part. I, p. 50, PI IT, fig. 4a, Ab, part. If, p. 88. 1906. = — G. de Alessandri. Sfudi monogr sui Cirri- pedi fossili d'Italia, loc. cit., p.320. PI. X VIT, fig. 44. Le test est conique, écrasé; l’orifice denté, subelliptique, légèrement aigu vers la pièce carénale ; les parois ont des côtes hombreuses, régulières, à surface arrondie et ornées de lamelles dans leur partie inférieure. L'ornementation du test correspond bien mens du Coralline Crag d'Angleterre, figurés par Darwin, toutefois leur orifice est plus large et la forme du test est x à celle des spéei- moins ovale et moins régulière. Le spécimen qui a les rapports les plus étroits avec ce Pyrgoma est celui du Miocène de Rosignano (Piémont) que j'ai figuré en 1906 ; il présente la même ornementation du ‘test, même forme, même orifice et à peu près les mêmes dimensions ; l’'exemplaire du Miocène de Eggemburg (près Vienne} que j'ai figuré en 1910 (op. cit, PL XELVIIT, fig. 15) présente aussi une grande ressemblance ; l’ornementalion, la forme et les dimensions sont identiques, mais son orifice est triangulaire. Je ne crois pas qu’on ait signalé encore de représentant du genre Pyrgoma dans le Miocène de l'Aquitaine. M. P. Gour- À A a dk L3 de: NÉ oo un ret (1) a indiqué la présence de ce genre dans le Miocène de Carry, près Marseille. Le Pyrgoma est assez commun dans les formations littorales du Tertiaire moyen et supérieur d'Italie, d'Autriche, de Yougo-Slavie. Dans cette dernière contrée, c’est le professeur D. Gorjanovic-Kramberger qui l’a signalé le premier à l’état fossile en 1889 (2), mais cet auteur l’avait rapporté à la famille des Rudistes en le décrivant comme un nouveau genre Ceratoconcha. Puis il à placé ses spécimens dans le genre Creusia Leach (3). Le genre Creusia a en effet une grande affinité avec le géhre Pyrgoma, mais il s’en distingue par l'absence de rayons dans les quatre pièces compartimentales, or ces rayons sont bien développés sur les exemplaires décrits par le prof. D. Gorjanovic-Kramberger. Dans le Miocène moyen d'Autriche, le professeur Wlad. Jos. Prochäzka (4) à décrit de nombreuses espèces de Pyr- goma, il les a placées dans le. sous-genre Creusia, mais la plupart de ses espèces avaient déjà élé trouvées dans le Tertiaire supérieur d'Italie et décrites par G. Seguenza. J'avais déjà fait cette remarque dans mon Mémoire de 1910 sur les Cirrhipèdes du Miocène d'Eggemburg (page 14). Localités. — Mirignac (Baour), coll. Duvergier. — Aquitanien. Dax (Mandillot), coll. Neuville. — Burdigalien. (1). P. Gourrer. — La faune lerliaire marine de Carry, de Saussel el de Cou- ronne, près Marseille. Bull. de la Soc. belge de Géol., de Paléont. et d'Hydrol.- (Mémoires , t. IV, p. 89, Bruxelles, 1891, 1892). (2) Dr D. GorsanoviIc-KRAMBERGER. — Usber einen lerliüren Rudisten aus Podsused bei Agram. Socielas Historiæ Naluralis Croalica. Zagreb, 1889 (avec une Planche). (3) Dr D. Gorsanovic-KRAMBERGER. — Berechtigqung bezüglich Ceraloconcha costata aus dem miocän.von Podsused. Verhandl. d. k. k. geol. Reichsanstalt, Wien. 1889. (4) Wrap. Jos. ProcnAzrxa. — Ueber fossile Creusien des mährischen, nieder- ôüslerreich., steierischen und croatischen Miocäns. Rozprayy Ceské akad. Cèsare Franlika Josefa, etc., Praze, 1893. NOTE COMPLÉMENTAIRE PAR J. DUVERGIER Pyrgoma Rangii (Des Moul.) 1867. Creusia Rangii Ch. Des Moulins. Liste des principaux fossiles reeueillis à Cazeneuve. A.S. L.B., t. XX VI, p.802. 1873-76. Pyrgoma multicostatum G. Seguenzs. Cirripedi terziarit della prov. di Messina, loc. cit, Part. L p.55, PLU he 7, Ya,"b; Part IP p-69: 1895 = — G. de Alessandri. Contribuzione alla stud. dei Cirripedi fossili d Italia, loc. cit., p. 67, PI. IL, fig. 2. 1906 — —— G. de Alessandri. Studi monograf. sui Cirripedi fossili d'Italia, loc. cit., p- 320, PI. XVII, fig. 15-22. Ce Mémoire était achevé lorsque j'eus l'occasion de com- muniquer à M. G. de Alessandri quelques Cirrhipèdes fossiles de la coll. Degrange-Touzin. Il me répondit : « J'ai rencontré de très intéressants spécimens de Pyrgoma multicostatum Seg. que je vois déterminés Creusia Rangüi Des Moul. Je dési- rerais connaître la note où Des Moulins a parmi les Mémoires qui s'occupent de Cirrhi- Pyrgoma Rangi pèdes fossiles. Si Des Moulins à déjà figuré Des Moul. celte espèce, il est inutile de la reproduire, Bazas (La Flotte). mais sice savant ne l’a pas fait on pourrait ajouter une figure dans le texte. » Je me procurai le Mémoire de Des Moulins (4. S. L. B.), t. XXVI, 1866, p. 300) et l'envoyai à M. G. de Alessandri. Je ne devais malheureusement pas recevoir de réponse, la (Grandeur naturelle) mort ayant inopinément frappé notre collègue. décrit celte espèce, car. je ne la trouve pas AN DDO TEE CALE Mais la queslion qu'il a soulevée ne doit pas rester sans solution, aussi je donne Ia figure des spécimens de la coll. Desrange-Touzin pour compléter la description très détaillée de Des Moulins (/oc. cit, p. 302), et me basant sur l'autorité de M. de Alessandri el sur la ressemblance complète des spécimens de Creusia Rangii de la coll. Degrange-Touzin avec les figures de Pyrgoma mullicostalum, je signale que le nom de Pyrgoma mullicostatum donné à ce fossile par Seguenza en 1873 doil tomber en synonymie de Pyrgoma Rang (Des Moulins) 1867 qui est antérieur. J'ajoute aussi ce Pyrgoma Rangii à la liste des Cirrhipèdes fossiles du Miocène de la Gironde avec les provenances äquilaniennes de Villandraut (Gamachot), Bazas (La Flotte), Grignols (Le Minerol), et burdigalienne de Saucats (Peloua) : ces spécimens figurent dans la coll. Degrange-Touzin au Muséum d'Histoire Nalurelle de Bordeaux. Bordeaux, Juin 1922. “ NES où Fire. © À ] D OO À D D ES TO & © D = © > D 17 18 PLANCHE I Lepas anatifera L., lergum, face externe X 2/1, Pessac (Lorient). — …_— face interne X 2/1, — Pyrgoma anglicum Sow., test. légèrement grossi, Mérignac (Baour). Balanus concavus Bronn., scultum, face exlerne, G. N. Saucats (Lariey). — — — face interne, G. N. ce — — lergum, face exlerne, G. N. _ — — — faceinlerne, G.N. — Balanus tintinnabulum L , test, G. N. Saucats (Lariey). — scutum, face ext., G. N. Saucats (Lariey). Balanus perforatus Brag., groupe de lesls, G. N. Salles. Balanus unguiformis Sow., lest, G. N. Saucals (Pontpourquey). Chelonobia Duvergieri de Al., tests, face int., G. N. Dax (Mandillot. — — test, — Li — _— — pièce pariélale, face externe, X 4/1 Dax (Mandillot). — — — face interne, X 4/1 Dax (Manditlot). — =: = face externe, X 4/1 ; Dax (Mandillot). — — — face inlerne, X 4/1 Dax (Mandillot). Tous ces spécimens de la coll. Duvergier. (ÊTES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX D IL ONIVEN ECM Cirrhipèdes du Miocène de l’Aquitaine. PAR G.: DE ALESSANDRI PHOTOTYPIE CH. CHAMBON, BORDEAUX. PO k } b, to ns CLONE À 12 se A “ 1% dr FAO AVR L ati | CNET Wr , ter Mara A LC l #f 1} 0 NUR QUELQUES HANEMIFEREN DU MIOUÈNE DU BORDELAIS PAR F. ROMAN CHARGÉ D'UN COURS DE GÉOLOGIE À L'UNIVERSITÉ DE LYON Les Vertébrés, et surtout les Mammifères, sont rares dans le Miocène bordelais; ces formations étant presque exclusi- vement marines, on ne peut compler que sur les quelques débris entraînés par les fleuves de l’époque sur les plages atlantiques. Les Mammifères marins sont les plus abondants, on y à néanmoins rencontré quelques dents et ossements isolés de Mammifères terrestres. Ce sont ces derniers docu- ments qui font l’objet principal de cette note. Ils m'ont été com muniqués avec la plus grande obligeance par MM. Duvercer et Rozier, les auteurs de ces découvertes précieuses pour l’histoire géologique de cette région. Avant de les étudier, il me semble intéressant d'établir, d’après les travaux anciens, une liste générale comprenant les Mammifères marins dont les descriptions sont disséminées dans un certain nombre de notes isolées, dues pour la majeure partie à Delfortrie, qui s'était fait une spécialité de cette étude. I. — BURDIGALIEN SIRÉNIENS La mollasse ossifère de Léognan à donné un certain nombre de restes Metaxytherium. Une mandibule en parti- Tome LXXIV. 16 25 culier, décrite mais non figurée par Gervais(1), offre un grand intérêt. : Celte pièce, de taille un peu plus faible que l'espèce helvétienne de la vallée de la Loiré (Metarytherium Cuvieri | de Christol = fossile Cuvier), possède une prémolaire de. plus. Etant donnée sa position stratigraphique, nous avons supposé dans un ouvrage précédent qu'il serait peut-être possible de lassimiler à M. Beaumonti du Burdigalien de la vallée du Rhône (2). Cette hypothèse est d’ailleurs assez fragile, étant donné qu'on ne connaît pas le crâne de cette dernière espèce; mais il est incontestable qu'il s'agit d’une forme différente et d’un autre horizon que celle de la vallée de la Loire. CÉTACES Les restes en sont assez abondants à Léognan, dans la mollasse ossifère. Parmi eux et faisant partie du groupe des Odontocètes, il convient de signaler Squalodon Gra- teloupi Gervais. | La pièce type a été figurée par Gervais { Paléontologie fran- çcaise, 2e édit., PL. XLE, fig. 5), puis reproduite avec un autre fragment de mandibule, des vertèbres et une pièce sternale par Gervais el van Beneden (Os/éographie des Cétacés, PI XVII, fig. 1-7). Cetorhynchus (Campsodelphys) tetragonius Delfortrie. (Ann. Soc. Linn. de Bordeaux, t. XXX, p.1, PI. V, 1875; reproduit in Gervais et van Beneden, Ost. des Cétacés, PI. LIX, fig. 1). Crâne presque complet. 1) Gervais. Paléontologie générale, p. 182. : ( q »] (2) Depsrer et Roman. Le Felsinotherium Serresi des sables pliocènes de Monl- pellier et les rameaux phyléliques des Siréniens fossiles de l'Ancien Monde, Archiv. Mus. de Lyon, 1920, p. 33. — 233 — Cetorhynchus /Campsodelphis) macrogenius Laurillard. (in Gervais, Pal. fr. 2 édit., p. 311, PI. XLI, fig. 6 (non 7), et Gerv. et : v. Bened., Ost. des Cét., PI. XLII, fig. 1). Un fragment de rostre. CARNIVORES Pseudocyon sansaniensis, muraTion de petite taille. Pt hert; La tb. Une carnassière inférieure de Pont-Pourquey, près Saucats . (collection Rozier). Cette dent se rapproche beaucoup de celle du Pseudocyon sansaniensis Lartet (Descr. des Mammif. de Sansan, Ann. Sc. Géol., t. XXI, 1891, p. 153, PI. IX, fig. 1-3) dont elle a sensi- blement la taille, mais elle en diffère par un talon plus épais et par sa pointe médiane un peu moins élancée. Ces caractères la rapprochent d’une autre espèce de Pseu- docyon signalée par Gervais dans les sables de l'Orléanais, mais non dénommée. Le type de cette dernière espèce a depuis été décrit par M. Mayet et figuré sous le nom de Pseu- docyon Depereti (Mamimif. de l'Orléanais, PLIX, fig. ka, b(1). Cette forme a un talon encore plus fort que celle de Pont- Pourquey. Les différences sont insuffisantes pour créer un nom nouveau, mais il y a tout lieu de penser que l'espèce de Pont- Pourquey est intermédiaire entre les deux formes précitées et peut servir de terme de transition de l’une à l’autre. Il y aurait ainsi un petit rameau phylétique débutant dans le Burdigalien et se terminant dans l'Helvétien. On pourrait établir la succession suivante de ces espèces dans le temps : Burdigalien inférieur : Pseudocyon Depereti, de Chilleurs ; Burdigalien supérieur : Pseudocyon sansaniensis, mur. de Pont-Pourquey ; Helvélien : Pseudocyon sansaniensis ryrE, de Sansan. - (1) Ann, Univ. de Lyon, nouv. sér., fase. XXIV, 1908, P. 208. — 234 — Les dimensions comparatives suivantes ont été relevées sur ces diverses pièces : Carnassière inférieure de : Chilleurs Pont-Pourquey Sansan Lonsueur totales..." 0029 0.031 0.029 Longueur du lobe antérieur. 0.007 0.008 0.007 Longueur du lobe postérieur. 0.009 0.0125 0.0099 Longueur du lobe principal. 0.013 0.0115 0.0135 Epaisseur du talon... 0.016 0.0135 0.013 L'attribution de cette espèce au genre Pseudocyon ne fait aucun doute. Ce genre créé par Lartet pour l’espèce de Sansan, se distingue des Amphicyon par les caractères suivants : 1° Forme générale plus courte et plus élargie de la carnas- sière ; 20 Pointe principale plus courte et plus surbaïissée, portant une pointe interne aussi haule qu’elle, très rapprochée de celle-ci et à peine saillante; 3° Lobe postérieur proportionnellement plus court: 49 Lobe postérieur massif, avec denticule externe de même hauteur que le lobe antérieur; denticule interne bien plus bas, séparé de l’externe par une dépression plus profonde. Tous ces caractères sont très nets dans la dent de Pont- Pourquey. PINNIPÉÈDES Palaeophoca Leclerci Delfortrie. PI. L, fig. 4, La. Une incisive recueillie à Mérignac (Pontic) ‘par M. Duver- O " gier. Il est bien difficile, à l’aide d’une seule incisive, de déter- ) ù 2 miner sûrement l'espèce à laquelle à appartenu cet animal. Par sa taille, par la forme légèrement bifide du sommet de la couronne, par le renflement assez considérable de la base » sd han, > 5 -de la racine, cette dent paraît se rapporter à la forme décrite sous le nom de Ofaria Leclerci (Ann. Soc. Linn. de Bordeaux, PANNE Se Sr NN tn 385 -fe. la D,c déumtexte, 1872). - Delfortrie, qui n'avait guère à sa disposition de documents plus concluants, constate la ressemblance des dents de Saint- Médard-en-Jalles avec celles de lOtaria jubata figuré par de Blainville, des Of. ursina Peron., et Of. Stelleri Peters, figurés par Allen. Il considère cette dent comme le seul reste d'Otarie fossile connu en Europe. | Van Beneden (Descript. des Célacés foss. d'Anvers, 1er fase.) tend à rapprocher les deux espèces de Delfortrie de son Paleophoca : la dent de O. Oudryana Delf., caractérisé par ses racines bifides, serait une prémolaire de cet animal, tandis que celle nommée O0. Leclerci serait une incisive. Je serai assez d’avis que les deux dents de Saint-Médard faisaient partie d’un même animal. ° I me parait difficile par contre d'admettre, faute de docu- ments suffisants, l'identité de l'espèce du Bordelais et celle des Crags rouges d'Anvers, qui est de taille plus forte, d'après les seules dents figurées par van Beneden, et qui appartient à un niveau plus élevé. a Je crois cependant qu'il convient de rapporter l'espèce du Bordelais au genre Paleophoca v. B. et non aux Ofaries, qui ont une toute autre distribution géographique. Il serait intéressant de comparer cette espèce à celles qui ont été signalées par Rouault dans l’Helvétien de la région de Rennes. Mais la description insuffisante des deux espèces créées par ce Paléontologiste : Phoca Gervaisi et Ph. Larryei (Compt. rend. Ac. des Sc., t. XLVIT, p. 100, 1858) ne permet- tent pas d'en faire état. On se heurte à d’autres difficultés si l’on veut la comparer aux espèces du bassin méditerranéen, décriles par Toula, et dont on ne connaît que les pièces du squelette, mais pas la denlition. Je me bornerai donc à donner ici la description de la pièce 220 ® du Bordelais. Cette dent de très petite taille (longueur totale: - 19 millimètres; longueur de la couronne : 7 mill.; épais- seur au niveau du renflement de la racine : 6 mill. 5), a une couronne de forme conique, légèrement courbe, sa surface est un peu chagrinée; elle est légèrement aplatie transversa- lement, son extrémité offre deux pointes distinctes séparées par une faible échancrure. À la base de la couronne, il y a un fort bourrelet interne un peu irrégulier. La racine unique, de forme conique, est très fortement renflée un peu au-dessous de la couronne ; cet épaississement est notablement plus large que celle-ci. Par sa forme générale cette dent rappelle celle de Saint- Médard-en-Jalles décrite par Delfortrie, mais elle est plus petite et moins tranchante latéralement. On n’observe [pas non plus les pointes supplémentaires latérales indiquées dans la description du type. Si cette dent appartient à la même espèce, il fandrait la considérer comme une i?, la dent de Saint-Médard étant 1°. RUMINANTS Micromeryx Flourenti Lartet, uur. Burdigalienne. PE Tee 0er Joe Micromeryx Flourentianus Lartet, Note sur la coll. de Sansan. Palaeomeryx (Micromeryx) Flowrentianus Lart., in Fraas, Die Fauna von Steinheim, 1859. Dremotherium (Micromeryx) Flourentianum Lart. in Depéret, Rech. sur les faunes de Vertébrés Mioc. de la vall. du Rhône (Arch. Mus. Hist. nat. de Lyon, t. IV, p. 257, 1887). | Micromeryx Flourentianus Lart., in Filhol, Etude sur les Mamm. de San- san, p. 236, PI. XXIV, fig. 1-6; PI. XXV, fig. 1-10 Ann. Sc. Géol., t. XXI, 1891). Micromeryx Flourentianus Lart. in Mayet, Etude sur les Mamm. foss. de l’Orléanais (Ann. Univ. de Lyon, nouv. sér., Sc. Méd., fase. XXIV, p. 134). \ Ce petit Tragulidé, dont la taille ne dépasse pas celle du lapin, a été rétrouvé dans les faluns marins du Burdigalien pie supérieur à Cestas (Gironde). Les échantillons qui m'ont été communiqués par M. Duvergier, auteur de la découverte, consistent en deux molaires supérieures M? droite et gauche, en bon état de conservation, une prémolaire inférieure incomplète, probablement P#, et un métatarsien absolument intact. Les molaires offrent les caractères typiques du genre, c'est- à-dire, deux pointes externes assez élevées avec un pli inter- lobaire bien marqué. Le croissant postérieur interne à sa branche postérieure reliée avec la crête du croissant externe correspondant. La branche antérieure du croissant interne, plus courte, s'arrête sans prendre contact avec le lobe externe. De petits trabécules d’émail réunissent l’un à l’autre la branche antérieure du croissant postéro-interne et la branche postérieure du croissant antéro-interne. Cela paraît correspondre au petit mammelon signalé par Filhol et figuré dans le spécimen de Sansan (PI. XXIV, fig. 6). La seule différence que l’on puisse constater avec l'espèce de Sansan, c'est la forme un peu plus ouverte du croissant Pinierne. Au point de vue de la taille on peut remarquer que les dents de Cestas sont un peu plus courtes, elles mesurent à peine 6 millimètres. Il en est de même pour les dents corres- pondantes du Micr. Flourenti de la Grive-Saint-Alban (Isère), où cette espèce abonde, qui sont aussi de taille un peu plus forte que celles de Cestas. La même différence. de taille existe entre les métacarpiens de Cestas, de Sansan et de la Grive. Le plus petit individu de Sansan, d’après Filhol, mesure 88 millimètres, tandis que celui de Cestas, qui possède les mêmes caractères, n’atteint que 83 millimètres, ce qui correspond bien aux dimensions des dents (fig. 1 À). On a done à Cestas une forme naine de cette espèce. Au point de vue stratigraphique le Micromeryx Flourenti débute dans la partie inférieure du Burdigalien, où il a été signalé par M. Mayet à Chitenay dans l’Orléanais. Le frag- ess Re ment de mandibule de cette localité portant M°, a des carac- tères identiques à celui de Sansan, mais la taille én est un Fic. À Métacarpiens du Micromeryx Flourenti A) de Cestas B) de la Grive c) de la Croix-Rousse. peu plus faible (M° infér. de Chitenay— 7 millimètres, pour 6 millimètres à la dent cor- respondante de Sansan). Très abondant dans l'Helvé- üen de la Grive-Saint-Alban, ce pelit ruminant y a les dimensions de celui de San- san; il est même parfois un peu plus grand comme on peut s’en rendre compte par les grandeurs comparatives des métatarsiens (fig. 1). Le plus grand spécimen de la Grive que j'ai pu observer atteint 95 millimètres, c’est- à-dire qu'il est plus long que le plus grand de Sansan (92 mill. sec. Filhol). Microm. Flourenti est com- mun à Gôriach età Steinheim, équivalents stratigraphiques exacts de la Grive. Dans les sables du Miocène supérieur de la Croix-Rousse à Lyon, M. Depéret a signalé sous le de Dremothe- RUN SD V0C: CIS PI. XII, fig. 17) un méta- tarsien de taille encore plus forte que ceux de la Grive- nom Saint-Alban (fig. C). Il paraît assez probable qu'il s'agit encore là d'un Micromeryr appartenant à un niveau plus élevé. Il y a donc une augméntalion progressive de la taille — 239 — depuis le Burdigalien jusque dans le Pontique où le genre disparaît. Les figures comparatives ci-jointes montrent cette progres- sion. I1._— HELVÉTIEN CÉTACES On a trouvé un certain nombre de restes de Cétacés dans les faluns de Salles (1). Delfortrie signale un os tympanique de Plesiocetus (Comptes rend. des séances Soc. Linn. de Bor- deaux, 3e sér., t. VIIT, 1872, p. 31). Il indique aussi un fragment d’axis de Balaenoptera. Enfin les collections de l'Université de Lyon renferment un avant-bras de Cétacé incomplet provenant de Salles. Cet os qui mesure 280 millimètres de long sur 54 mill. d'épaisseur et 75 mill. de large à l’extrémité proximale bien conservée, se rapproche par sa taille des Amphicetus verus et editus v. Beneden, des sables Diestiens d'Anvers (Monogr. des Cétacés d'Anvers, PI. IX, fig. 6). à Plusieurs vertèbres, conservées dans la même collection et recueillies au même point, appartiennent certainement à la même espèce. Ces documents sont trop insuffisants pour permettre de préciser davantage. On voit donc que malgré leur petit nombre les restes des Mammifères du Bordelais offrent un grand intérêt. Les quel- ques animaux terrestres viennent confirmer l’âge Burdigalien des faluns de’ Pont-Pourquey et de Cestas et montrent que ces horizons sont nettement inférieurs aux formations conti- nentales de Sansan, bien que les espèces recueillies se (1) Quelques ossements recueillis par M. Duvergier ont été communiqués par lui à M. Joleaud. La description de ces pièces, ou tout au moins leur détermination exacte, viendront compléter cette note un peu sommaire. — 240 — rapportent à des animaux très voisins de ceux de cette localité classique. Quant aux Mammifères marins dont je n'ai pu esquisser qu'une liste. certainement bien incomplète, nul doute que des recherches dans les diverses collections permettraient d'aug- menter considérablement le nombre. En terminant je tiens à remercier tout particulièrement MM. Duvergier et Rozier du concours qu'ils m'ont apporté avec lant d’obligeance en me confiant leurs précieux maté- rIaux. NOTE SUR LA FAUNE DE VERDÉPRÉS DE L'AOTITANEN INFÉRIEUR DE GANS Sono Par F. ROMAN CHEF DES TRAVAUX DE GÉOLOGIE A L'UNIVERSITÉ DE LYON Les restes de vertébrés qui ont été recueillis à Gans par M. Rozier sont assez fragmentaires. Les dents isolées et les ossements portent des traces d'usure contemporaines du dépôt. Malgré ces imperfections, il était intéressant de préciser la faune de ce gisement, dont la situation stratigraphique dans lAquitanien inférieur, calcaires blancs de l’Agenais à été bien établie par M. Blayac (1). Il y aurait grand intérêt, et M. Rozier en a bien l'intention, de poursuivre ces recherches dans ce gisement qui certaine- ment donnera une faune importante et bien datée statigra- phiquement. RHINOCÉRIDÉS Acerotherium minutum unie PES fo 170 Rhinoceros minutus Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles, 2e édit, t. II, | pl. LIL. Acerotherium minutum Cuv in Roman, Rhinocéridés de l'Oligocène d'Europe, Arch. Mus. Lyon, t. XP -PJAV, fig 3, 3a et/Ng. IX, p. 37, in texte (Voir aussi la synonymie complète, p.85). (1) Compt. rend. som. Soc. Géol. Fr., 6 mars 1922, p. 54. — 242 — DESCRIPTION DES PIÈCES. — Une molaire supérieure, com- plète et à peine usée (M?) de forme trapézoïdale, un peu plus large que longue, à muraille externe haute, sans bourrelet basilaire. Le lobe antérieur est plus long que le postérieur et assez infléchi vers l'arrière, un peu élargi vers la base : il est séparé du lobe antérieur par une vallée profonde, rétrécie par un anticrochet peu saillant, puis élargie en arrière. Le lobe postérieur, plus court, est courbé presque à angle droit. Sur la face antérieure, un bourrelet basilaire, bien développé, entoure le lobe postérieur et se termine contre l'extrémité postérieure de la muraille externe. Longueur de la muraille externe... 42 millimètres Longueur du lobe antérieur........ 99 — Deux prémolaires (P2, droite el gauche supérieures) plus usées, paraissent avoir appartenu au même individu. Ces dents quadrangulaires, un peu plus larges que longues, ont un lobe antérieur oblique un peu plus court que le posté- rieur. La vallée médiane, assez étroite, est dirigée oblique- ment en avant; le bourrelet basilaire, bien prononcé, est continu. Longueur de la muraille-externe... . .. 33 millim. Largeur à la hauteur du lobe antérieur.. 39 — Une canine inférieure dans le même état de conservation parait aussi se rapporter au même individu. Elle est triangu- laire, aplatie sur sa face interne, très bombée en dehors, identique à celle de lAc. minutum d’Auzon, près Alais, que j'ai figuré (/oc. cet, p. 39, fig. 12). L\ racine n'est pas con- servée. Une molaire incomplète Mf(?) est du même type que celle qui correspond dans l’exemplaire d'Auzon, mais elle est moins usée, ce qui détache moins nettement l’anticrochet. Rapports et différences. — Bien quil soit toujours téméraire de donner un nom spécifique à un Rhinocéros dont on ne connait que des dents isolées, je crois qu'il ne peut y avoir de doutes sur l’attribution de la forme de Gans à l'A. minutum de Cuvier. — 243 — La dimension des dents empêche toute confusion avec l’A. lemanense de l'Oligocène de Gannat qui est de taille plus forte. On ne peut pas la confondre non plus avec Cer. tagicus Rom., de Lisbonne et du bassin de Mayence, qui est plus petit et chez qui les molaires possèdent un crochet postérieur très net, qui n'existe que dans les pièces de Gans. La canine est bien plus allongée, plus cultriforme dans le Rhinocéros de Mayence. Quelle est la valeur spécifique de A. minutum? C’est ce qu'il est impos- sible de dire tant qu'on n'aura pas trouvé de crâne complet de cette forme. Toutes les pièces jusqu'ici attribuées à celte espèce ne sont que des dentitions plus ou moins complètes et par conséquent sans valeur absolue au point de vue spécifique. Quoi qu’il en soit on peut dire que dans presque tous les gisements de la base de l’Aquitanien il coexistait avec l'A. lemanense une espèce de taille plus petite quil convient de ne pas confondre ni avec le Ceratorhinus tagicus qui est plus petit, ni avec le Dic. pleuroceros dont on connait mal la dentition supérieure. Acerotherium lemanense Pomel. (Voir la synonymie in Roman, Rhinocéridés de l’Oligocène, p. 58). Deux molaires inférieures M? et M! gauches assez usées, sont de la dimension de l'A. incisioum Blainv. (= lemanense Pomel). Elles n’ont pas de bourrelet externe. * Les caractères de ces pièces sont trop peu saillants pour mériter une description; mais ils suffisent à affirmer l’exis- tence de cette forme à Gans. Rhinocéros sp. (Ussements incomplets). M. Rozier a trouvé dans le même gîte, un certain nombre d'os, pour la majeure partie brisés et corrodés lors de la formation du dépôt. On peut reconnaitre parmi eux des verlèbres assez grandes qui pourraient se rapporter à l’4. lemanense, un fragment de cubitus de la même taille, des doigts laléraux incomplets et quelques débris de côtes, on PARIDIGITÉS Cænotherium laticurvatum Pomel. PI he Filhol, Mamm. foss. de l’Allier, Ann. Sc. Géol., t. XX, p. 226, PI. XXIX, fig. 5, 6, 7. Je n'ai eu de Gans que deux molaires inférieures (M gau- ches) assez usées: l’une d’elles est adhérente à un fragment de mandibule. Les caractères de la dentilion étant très constants dans tout le genre Cænotherium, les espèces ne peuvent guère différer que par la taille. D’après Filhol et M. Depéret (Vert. de Pyrimont, p. 50), les espèces décrites par Pomel peuvent se réduire à trois : C. Geoffroyi le plus petit des trois; C. commune, de taille moyenne et C. laticurvatum. Cette dernière espèce, qui est plus grande, est considérée par Filhol comme le mâle de C. commune. Ces trois formes existent concurremment en Auvergne et dans le Bourbonnais et n’ont donc pas de valeur stratigra- phique les unes par rapport aux autres. La dernière molaire de Gans (M$) a la structure caractéris- tique : deux denticules externes pointus et un peu comprimés transversalement; deux croissants internes, dont l’antérieur est un peu plus rétréci que le postérieur et séparé par une profonde vallée. En arrière il y a un talon à deux pointes externes peu saillantes et un croissant interne atténué, plus étroit que les croissants principaux. | La longueur de cette dent (0,007) est un peu plus faible que celle de la dent correspondante du C. laticurvatum de Saint-Gérand, dont quelques exemplaires de la collection de l’Université de Lyon atteignent 8 millimètres. Il en est de même pour un tibia de Gans, un peu plus court que celui du laticurvatum (longueur 0,070 ; largeur de l'extrémité inférieure 0,007), ce qui correspond bien à la dimension de la dent. En somme, il est difficile de décider s’il s’agit d’un C. com- mune de grande taille, ou d’un C. metopias assez faible. Il faut probablemeut en conclure, comme Filhol, qu’il n’y a là qu'une différence sexuelle. TRAGULIDÉS Amphitragulus Boulangeri Pomel. PL. IL, fig. 5, 8. Filhol, Mammifères fossiles de l'Allier, p. 67 (non figuré). Celte espèce a été décrite par Filhol, mais non figurée. Le type appartient au Muséum d'Histoire naturelle de Lyon. IL m'a été possible d’en avoir communication (1); je la repré- sente ici (PI. Il, fig. 5). C'est une mandibule portant cinq dents (M3-P3). P2 est seulement représenté par son alvéole ; il ne parait pas y avoir eu de PT dans cet individu, ou tout au moins lPalvéole est oblitéré. La longueur occupée par les cinq dents est de 42 millimètres et Filhol estime la longueur totale de la dentition à 49 millimètres. Les diverses espèces d'Amphitraqulus de Saint-Gérand-le- Puy diffèrent par leur taille : Dentition inférieure (M$-P1) A. e/egans..... 13-75 mm oo — — — A. lemanense... 65-69 — — — — À. Boulangeri.. A9 — — — — A Pommes. 1 — _ — — . À. gracilis.,... 42 — L’A. Boulangeri diffère du /emanensis non seulement par sa dimension mais par la forme de sa dernière molaire dans laquelle le maximum d'épaisseur correspond au premier lobe (1) Je liens à adresser ici tous mes remerciements à M. Gaillard qui m'a commu- _niqué celle pièce avec sa complaisance coutumière. — 246 — de la dent, tandis que dans les A. e/egans et gracilis ce : maximum correspond au deuxième lobe. Les prémolaires sont proportionnellement un peu plus allongées dans A. Boulangeri que dans A. graculs. Toutes ces distinctions, basées sur les seules mandibules, sont évidemment des nuances qui n’ont pas grande valeur spécifique, ainsi que l'indique M. Depéret (Vertébrés ohq. de Pyrimont), d'autant plus que ces formes coexistent au même niveau. À Gans Amph. Boulangeri est réprésenté par quatre mol& : inférieures appartenant au même animal: M#-M' gauche, P? et M5g. d’un autre individu (PI. I, fig. 6, 6a). L'identie de ces dents avec celles de Saint-Gérand est absolue. Je rapporlerai encore à celle espèce un métatarsien assez orèle de 79 millimètres de long, 11 millimètres à son extré- mité proximale et 12 à son extrémité distale. Il en est de mème pour un radius incomplet. À Dremotherium Feignouxi Pomel. Ps heRoTUe Deux mélacarpiens se complétant lun l'autre, dont la taille me paraît concorder avec des pièces de Saint-Gérand- le-Puy désignés dans les collections de la Facullé des Sciences de Lyon, sous ce nom. Mais eette détermination n'est pas certaine; peut-être devrait-on les rapporter à l'Amphitraqulus elegans dont la taille est à peu près semblable. Les docu- ments manquent pour avoir une certitude. RONGEURS Steneofiber (CAloromys) Eseri V. Mever. Steneofiber viciacensis P. Gervais, Zool. et Pal. fr., ?e édit., PL XLVIN, : fig. 9-10. Chloromys Eseri Depéret et Douxami Vert., Olig. de Pyrimont, Mém. Soc. Pal, Suisse, p. 76, DPI. VI, fig. 29. + one a. Une molaire supérieure gauche M3, très usée, à couronne ovalaire, un peu plus large que longue, portant une légère échancrure interne, suivie par un repli d’émail linéaire. En arrière du repli il y a deux îlots d'émail allongés, et en avant un petit îlot circulaire. Cette dent, très entamée par la détrition, ne montre pas l’échancrure du côté externe si nette dans les formes de Pyrimont, et celle du côté interne se réduit à une simple pe te entaille. . ar ses dimensions cette dent concorde avec celles de :+imont et de Saint-Gérand. + Largeur : 0,066 ; longueur : 0,005. REPTILES Diplocynodon Rateli Pomel. Crocodilus Ratelii Pomel, B. S. G.F., 2 sér., t. ILE, 1845-16. Diplocynodon Ratelii Pomel, id., t. IV, 1re part, D. 383, PI. IV, fig. 10, ù 1846-47. Diplocynodon elaverensis ou Batelii Pom. in Gerv. Zool. et Pal. fr., : 2e édit., p. 443, PI. 57, fig. 8 9. Diplocynodon Rateli Pom in Vaillant, Crocodiliens de Saint-Gérand- le-Puy, p. 41, PI. V, fig. 98. # M. Rozier a découvert à Gans une plaque dorsale incom- plèle qui est identique à celles de Saint-Gérand-le-Puy. La surface antérieure est lisse comme dans loules les plaques dorsales des crocodiliens de ce groupe; une carène mousse se voit sur la partie médiane. Cet écusson, d’après Vaillant, fait parlie des plaques de la deuxième espèce qui se trouvaient réparties au nombre d’une soixantaine sur le dos de lanimal. Deux dents assez fortes, régulièrement coniques et munies d’une carène lalérale, et à surface d'émail une pen msiriee, se rapportent aussi à celle espèce, mais on ne peut en préciser la place dans la mâchoire. Tome LXXIV. : 17 — 248 — Trionyx sp. Deux plaques costales incomplètes, d'assez grande taille, ont été récoltées dans le même gisement, leur ornementation assez fine tend à les rapprocher de Trionyx Lorioh Portis (Chéloniens de la mollasse vaudoise, Mém. Soc. Pal. Suisse, 1. IX, 1882, p. 54, PL XXI-XXII), de l'Aquitanien’ supérieur des environs de Lausanne, | | CONCLUSIONS En résumé la faune de Gans renferme deux espèces de Rhinocéridés; l’une de grande dimension ne parail pas: différer de A. /emanense de Gannat, l’autre de plus petite taille, VA. minutum est connue d’un grand nombre de gise- ments variant du Stampien supérieur (Moissac) à l'Aquitanien supérieur (Pyrimont). Le gisement d’Auzon, près d'Alais, qui renferme des dents d'A. minutum identiques à celles de Gans, est difficile à dater; il paraît plutôt se rapporter à l'Aquitanien inférieur. Parmi les Pachydermes paridigités la présence à Gans du Cænotherium lalicurvatum, espèce de l’Aquitanien supérieur de Saint-Gérand-le-Puy, où elle est accompagnée des C. com- mune el Geoffroyi n'a pas de valeur stratigraphique bien précise : ces espèces, nettement oligocènes, ont été rencontrées à tous les niveaux depuis le Stampien supérieur jusqu'à la in de l'Aquitanien, en France et dans le bassin de Mayence (Weissenau). : Les Amphilraqulus sont des formes nettement aquitaniennes, qui se retrouvent dans le Bourbonnais (Saint-Gérand), en Savoie (Pyrimont), dans les bassins d’Ulm et de Mayence. Dans celte dernière région, à Bundenheim, on a trouvé les trois principales espèces d’Arrphitraqulus elegans, Boulangeri et gracilis (Musée de Francefort-sur-Mein). Le Dromatherium Feignouxi esi une espèce commune à tous — 249 — ces gisements. Quant au S/eneofiber Eseri, espèce de taillé assez variable, il est connu de Saint-Gérand, de Pyrimont, Jd'Egoingen près d'Ulm et de Weissenau. On voit donc que si toutes ces formes ont une signification aquilanienne certaine, elles n’en ont pas au point de vue des subdivisions de cel élage. La stratigraphie, d'après les observalions de M. Blayac, classe la faune de Gans dans l’Aquilanien inférieur; mais si rien dans les espèces rencontrées ne vient confirmer cette allribulion, mais rien non plus ne tendrait à la placer plus haut dans la série. Tout au plus pourrait-on noter comme argument névalif, l'absence dans ces couches des grands Aathracothéridés qui caractérisent ailleurs le calcaire blanc de lPAgenais. Souhaitons que de nouvelles recherches sur ce point inté- ressant viennent jeter un peu de Jumière. Ac CHUTES Ce NC 2e CHARS #etr EXPLICATION DE LA PLANCHE I Pseudocyon sansàniensis Lartet. MUTATION DE PEMITE TAILLE Fig. 1, a, 1b, Carnassière inférieure de grandeur naturelle Falun de Pont-Pourquey, Burdigalien (Coll. Rozier). 7 LES) = nn Micromeryx Flourenti Lsrlet. MUTATION BURDIGALIENNE Fig. 2, 2a, 3, 3a, M2 supérieure, droite el gauche (X 3). Fig. 5, a, e, Mélacarpien figuré de grandeur nalurelle sous ses diverses faces. Falun de Ceslas, Burdigalien suvérieur (Coll. Duvergier). ? Paleophoca Leclerei Dellfortrie. Fig. 4, 4a, Incisive supérieure (XK 3) Falun de Mérignac (Pontic), Burdigalien inférieur (Coll. Duvergier). ACTES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. D'EXXINS Pr: Mammifères des faluns du Bordelais EXPLICATION DE LA PLANCHE II Acerotherium minutum Cuvier. s F Fig. 1 : M? supérieure. 5 — 2: P? supérieure, — 3 : Canine inférieure vue par sa face externe. Gans (grandeur naturelle). Cænotherium latieurvatum Pomel. Fig. 4 : Fragment de mandibule porlant M$ el M?. Gans (grandeur nalurelle). Amphitragulus Boulangeri Pomel. Fig. 5 : Mandibule, rvre de l’espèce, provenant de Sainl-Gérand- Lee Puy (Allier), Musée de Lyon (grandeur naturelle). Fig. a : La même, grossie lrois fois, — o : Trois dents inférieures (M*, M?, M‘), de grandeur nalurelle — 6a : Les mêmes, grossies trois fois. — 7: Mélatarsien de Gans (Grandeur nalurelle). — 8 : Radius, de la mème localité. 0 , de Gans Dremotherium Feignouxi Pomel. : Fig. 9, 10 : Métatarsiens incomplets de Gans (grandeur naturelle). Amphitragulus sp. Fig. 11 : Radius. ACTES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. AE NN IN A PL IT Faune de Gans F LE GISEMENT DE VERTÉBRÉS DE GANS (GIRONDE) PAR J. BLAYAC PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MONTPELLIER Le ruisseau de la Tauziette qui passe aux pieds Sud des coleaux de Gans, à 8 kilomètres au N.-E. de Bazas, a creusé sa vallée, tributaire de la Beuve, affluent de la Garonne, dans les sédiments aquilaniens et rupéliens du Bazadais. Au droit du moulin de la Tauziette, ce ruisseau reçoit un petit affluent qui descend des hauteurs situées à l'E. de Gans (la Salle, Les Jeannols). Une route de dale récente suit le vallon de ce ruisselet pour aller Joindre à la Salle la route qui va de Gans à Aillas. À cent mètres environ du moulin de la Tauzietle, sur le côté E. de ce premier chemin, notre bien regretté confrère Rozier avait découvert quelques restes .de Vertébrés dont il n'avait pu définir la situation straligraphique. M. Roman, le savant paléontologisie de Lyon, a bien voulu se charger de décrire et de déterminer avec sa précision coulumière ces quelques documents; mais il élait aussi imporlant de situer exactement leur gisement. En compagnie de M. Rozier el de M. Neuville, nous avons relrouvé son emplacement. Les os et les dents décrits par M. Roman pro- viennent exactement des marnes à Unio Lacazei équivalent latéral du calcaire blanc de l'Agenais. Voici la succession des formations que l’on observe aisé- Tome LXXIV. 18 a Don ment entre le Moulin de la Tauziette et les hauteurs des coteaux de Gans (fig. 1) : SU A la base, la mollasse de l’Agenais ‘Rupélien) couverte d’éboulis, est cependant visible en quelques points ; elle est argilo-sableuse. Elle constitue les parties basses des collines. A sa partie lerminale, elle devient plus argileuse et passe insensiblement aux marnes à UÜnio sus-jacentes par un horizon marneux où abondent de grosses concrélions calcaires, zonées, globuleuses, que j'avais tout d’abord prises pour «es PE E Ta travrers iv" te arer (2%) = = de Lee ais — CALE XCAre À quuleunien RÉ 77, 2 720S _ 05 deeer æ cr err9€6 RE er Thalre en ) Ë — e _ ds 2 er1æcS PER = + — _ 7 pen — En Echelle : environ 1/4,000e Fe. 1. Coupe prise enlre le Moulin de-la Tauzielle, au S.-E. le Gans, el les hauteurs de la Salle. algues calcaires. Certaines de. ces concrétions sont presque sphériques ; les plus grosses ont de 6 à 8 centimètres de diamètre. Les marnes à Ünio qui se superposent à celte couche terminale de la moilasse de l’Agenais renferment, elles aussi, de nombreux nodules calcaires mais de forme elliptique, el à » l’intérieur desquels se voient souvent des valves d'Unio indéterminables. Ces marnes sont blanchâtres; on y observe quelques graviers calcaires. Nodules à Unio et graviers nous indiquent que la formation s’est effectuée là dans des eaux agilées par un courant. f Les restes de Vertébrés découverts par Rozier proviennent — 253 — de ce niveau à nodules et graviers. Le gisement ne paraît pas très riche et n'a fourni Jusqu'à maintenant que quelques dents isolées, des débris d'os longs; pas de mâchoires ou portions de mâchoires, pas de crâne. Toutes ces pièces ont été probablement amenées là par des courants, et viennent certainement de très loin; les rives les plus rapprochées du lac des marnes à Unio se tenaient en effet au nord de la Garonne, à 20 ou 25 kilomètres au moins (voir les feuilles de La Réole et de Libourne de la carte géologique détaillée de la France). L'épaisseur des marnes à Unio est d'environ 6 à 8 mètres. Cetle formation est un faciès du calcaire blane de l'Agenais. Tous les auteurs paraissent bien d'accord aujourd'hui sur cette assimilation et sur l’âge Chattien (— Aquitanien infé- rieur de l'ancienne classification) de ces deux dépôts. Leur équivalence est d'ailleurs bien élablie par les levés des feuilles de la carte géologique (Grignols el La Réole) où ces deux faciès ont élé distingués. Le passage des marnes au calcaire blanc est très a parent à l'E. el au S.-E. de Bazas. Dans le vallon de la Tauzielte, aux abords même du gisement de Vertébrés, les marnes comprennent encore des assises ou portions d'assises à l’élat calcaire. = _ L'équivalence des deux formations est jencore prouvée par le fait que l’une el l’autre sont comprises entre la mollasse de l’Agenais à leur base, el les marnes à Osfrea aginensis à leur sommet. Ces dernières sont fossilifères ici-même; on peut recueillir cette huitre sur les collines de Gans et même près du-gisement. Les marnes à Os/rea aginensis (15 à 20 mètres) sont recou- vertes par le calcaire marin dit de Bazas, bien connu par les laluns qui s'y trouvent interstratifiés en divers points du Bazadais et qui le placent dans l'Aquitanien. Le calcaire de Bazas (15 à 25 mètres) est ici peu fossilifère ; il affleure, comme l'a bien marqué M. Repelin sur la feuille _ de La Réole, au tiers supérieur des coteaux où- il forme une. corniche aux pentes adoucies et donne lieu à quelques exploi- Tome LXXIV. 18 b lations de moellons. Il constitue l’ossature des plateaux entre Gans et Aillas. | Un épais manteau de graviers d'un âge quaternaire ancien ou peut-être néogène supérieur s'étend sur ces plateaux et cache une autre formation immédiatement superposée au calcaire de Bazas, à savoir le calcaire gris de l’Agenais (Aqui- tanien supérieur). On peut l'observer en bien des points entre Gajac, Gans et Aïllas, avant la jonction de notre route près de la Salle, par exemple. Cet horizon est mis à jour par la charrue; le calcaire gris se montre là avec des traces de grandes Limnées, sa couleur gris-bleu et son odeur fétide. La feuille de La Réole n'indique nulle part, sur ces plateaux, la présence de ce niveau qui y est cependant fréquent. En résumé, le gîle de Vertébrés de Game est remarquable- ment daté par la stratigraphie. Il est nettement situé dans les marnes à Unio dont l’âge Chattien (ancien Aquitanien inférieur) est dûment établi entre la mollasse de l'Agenais (Rupélien) et les marnes et calcaires de Bazas (Aquitanien) surmontés eux- mêmes du calcaire gris de l’Agenais (Aquilanien supérieur). Cette conclusion a d'autant plus d’intérèt que jusquà ce jour le calcaire blane de FAgenais et son équivalent, les marnes à Unio n'ont fourni que de rarissimes gisements de Verlébrés. Certes, on connait dans l’ensemble du bassin de l Aquilaine un assez grand nombre de gisements d'âge Aqui- tanien fsensu lalo) mais la plupart sont dans des mollasses où par suile de l'absence de calcaires lacustres il n'a pas été encore possible de’séparer. ce qui revient exactement aux divers élages ou sous-étages depuis le Rupélien el même le Latlorfien jusqu'à l'Aquitanien inclus. | A La Milloque, au N.-E. d'Agen, où le calcaire blanc de l'Agenais se superpose à la mollasse de l’Agenais, il ne fait aucun doute que les Mammifères découverts et dénommés par l'abbé Landesque (1), proviennent de plusieurs horizons, (1) L. Lanpesous. Bull. Soc. Géol. de France, 3 série, |, VII, 1888, p. 24-37. Poe surtout rupéliens et peut-être aussi du calcaire blanc; aussi la faune de La Milloque a-t-elle donné lieu à des discussions qui ne sont pas encore closes. De même dans la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et- Garonne, des gisements de Mammifères qui par la présence de certains Rhinocérotidés pourraient être etes sont encore (l’un âge un peu imprécis. Le seul gisement. chattien qui soit vraiment aussi bien dalé que celui de Gans d'après la stratigraphie établie par G. Vasseur est celui de Paulhac, près Monflanquin (Notice de la feuille de Villeréal, récemment parue) (1). Là, dans le calcaire blanc de l’Agenais, ce regretté savant dont le nom est éternellemeut attaché à la Géologie de l'Aquitaine, a découvert un grand nombre de restes de Rongeurs : Tetanomys Ssp., Cricetodon sp.: des Carnassiers : Plesictis, Cynodicnis, Amphicyon; des Rumin ns : Caino- therium, Amphitraqulus, Palæocherus, Aceratherium minulum el d'autres Rhinocérotidés. Ces déterminations ont été signa- lées dans la notice de la feuille de Villeréal et sont dues à G. Vasseur et à M. Repelin. Il est à souhaiter que ce gisement de Paulhac soit métho- diquement fouillé et décrit par un paléontologue de talent, car il est fort riche el d’une belle conservation. Je laisse à M. Roman le soin de mettre en lumière l'intérêt de la faunule de Gans dont les matériaux sont encore en trop pelit nombre pour permeltre de tirer des conclusions définitives. Voici la liste de ces documents paléontologiques. d'après les délerminations de M. Roman : Aceratherium minutum Cuv. emend. Romañ, une molaire supérieure M?, deux prémolaires P? droite et gauche sup. (1) Note ajoutée pendant l'impression. — J'ai récemment visilé ce gisenrenl: les restes de Verlébrés qu'on y recueille ne sont pas dans une roche calcaire, mais bien dans une argile brun-chocolat, semblable à celle du célèbre gîle aquilanien de Laugnac, el qui m'a paru siluée dans une dépression creusée par érosion dans le calcaire blanc. — 296 — Aceratherium lemanense Pomel, deux molaires inférieures M? et M1 gauches. : Cainotherium laticurvatum Pomel, deux molaires inférieures. Amphitragulus Boulangeri Pomel, trois molaires M* et Met une prémolaire. Dremotherium Feignouxi Geoffroy, deux mélacarpiens. Steneofiber Eseri v. Mayer, une molaire supérieure g. M3. Un Reptile, Diplocynodon Rateli Pomel, deux dents el une plaque dorsale. Je saisis l’occasion qui m'est offerte de publier cette note pour signaler deux découvertes, que j'ai failes en deux loca- lités assez voisines de Gans, l'une à Balale près de Castel- jaloux, l’autre à Aïllas. A Balade, au-dessus de la mollasse de l’Agenais, repose une formation comprenant à la base une argile verdàtre à nodules calcaires, qui occupe bien la place du calcaire de l’'Agenais el où J'ai trouvé trois molaires supérieures de Aceratheriun: lemanense Pomel. Il existe à Aïllas, à la parlie supérieure de la mollasse de l’Agenais, une argile à nodules calcaires dans laquelle ont été trouvés, fort anciennement, des resles de Mammitères. Ce gisement se trouve signalé par Tournouër, dans une note sur les dépôts d’eau douce du bassin de la Garonne (Bulletin de la Soc. Géol. de. France, 28 sér.;. XKIV, 1868, pe 280) M. Sthelin, le savant paléontologiste de Bâle, eslime que ce oîte est de l'Aquitanien inférieur (— Chattien). J'ai recueilli dans ce gisement une mandibule inférieure droite d'un Aceralherium minimum dont Ia dentlilion se rapporte très exactement à celle figurée par M. Roman (dans son travail sur les Rhinocéritidés (1). (1) R. Roman. Les Rhinocéridés de l’Oligocène d'Europe, 1911, Arch. Mus. Hist. Nat.«de Lyon, ti. XT, pl: NI, fig: 3. \ nn 2 à © CONCHOLOUIE NÉDGÉNIQUE DE L'AQUITAINE PAR MM. COSSMANN et PEYROT (Suite) (1) STROMBIDÆ Trois Genres seulement de cette Famille sont connus en Aquilaine : Strombus Linné, Rostellarià Lamk., Dientomo- chilus Cossm. Le premier est représenté par Strombus s. str., par le S.-G. Dilatilabrum Gossm., par la Section Canarium Schum, I n'y a que deux espèces s. s/r. v. du second Genre; une seule espèce du troisième. 647. Strombus c/. coronatus Defrance. 1827. Slrombus coronatus Defr. Dict., vol. IT. p. 124. 1831... — — Brown. Ital. tert. Geb., p. 38. 1853. — — Hærn. Tert: Beck. Wien, t, 1, p, 187. 1873. — — Ben. Cat. Saucats, p. 195, n° 6. 1393. — — Sacco.JlMollterr Piems XIV p.75 pl. LE 7 1895. — = Deg.-Touz. Et. prél. Orthez, p. 390. R. D. — Benoist signale un jeune spécimen de cette espèce bien connue à Saucats (La Sime), M. Degrange-l'ouzin en a recueilli un fragment à Salies-de-Béarn, et M. Neuville un autre à Manciet. Ces trois gisements sont helvétiens. Enfin M. Degrange-Touzin nous a commu- (1) Voir Acles de la Sociélé Linnéenne de Bordeaux, 1916, t, LXIX, p. 157 et suivantes ; 1917-1918, &. LXX, p. 5 et suivantes ; 1921, & LXXIIT, p. 5 el suivantes Tome LXXIV. 19 — 258 niqué — sous le nom Strombus coronatus — un spécimen très incomplet . provenant de Saint-Etienne-d’Orihe, mais qui très probablement appar- tient plutôt à Sr. radix, car ce gisement est nettement Aquitanien (ide Douvillé). Tous ces rares débris sont en trop mauvais état pour être fisgurés. D'ailleurs, il y a lieu d'observer que M. Sacco n’a cité la forme typique que dans le Tortonien : il est donc permis de se demander si réellement l'espèce de Defrance a vécu déjà dans l'Helvétien? Nulle part notre confrère ne l'a indiquée comme ayant été recueillie dans les Colli Torinesi à ce dernier niveau; par contre, il fait entrer dans ses réfé- rences synonymiques St. Mercati Desh. que Dujardin a sigualé en Tou- raine : là encore, rien ne prouve que le fossile helvétien de la Touraine soit identique à celui du Pliocène que Deshayes a décrit et figuré dans son Etude sur l'expédition de Morée; sans trancher la question de l'identité de Strombus Mercati avec St. coronatus, nous pensons toutefois que l’ancêtre helvétien doit appartenir à une mulation distincte, mais qu'il faut attenlre qu’on en ait récolté des spécimens adultes et en état. d'être netlement caractérisés. Jusqu'à ce moment, nous devons surseoir à toute décision, et nous ne cataloguons qu'à titre provisoire St. coro- natus dans l’Helvétien de l’Aquitaine. 648. Strombus (Dilatilabrum) trigonus Grateloup. : PI. VII, fig. 8-9. 1833. Strombus trigonus Grat. Tabl. Dax, p. 191, no 460. 1810. — — . Grat. Allas, pl. X XXIIL, fig. 4. 1852. — — D'Orb. Prodr., vol. HI, 26 ét., p. 58, no 1017. 1874. — — Ben. Cat. Saucats, p. 192, no 789. 1897. == = Raul. Stat. Landes, p. 8L1. 1904. St. (Monodactylus) trigonus Cossm. Essais Pal. comp., VI livr, p:8; pl) 112610! 1909. == — G.Dollf. Essai ét. aquit, p.36, n° 422. Test épais, surtout au sommet de la spire et sur l'aile: taille géante; forme massive, biconique dans l’angle qui se dilate très loin, avec une corne descendante; spire courte, extra-conique, à tours excavés au-dessous d’une rangée infra- suturale de nodules arrondis, peu saillants, parfois môme obsolètes; sutures étroites, peu profondes, festonnées par la couronne antérieure. Dernier tour atteignant les quatre cinquièmes de la hauteur totale, un peu excavé à la base, — 259 — faiblement atténué à son extrémité, avec le cou un peu gonflé ; au-dessus de la rampe très creuse qui surmonte la suture, il existe une rangée de gros tubercules, régulièrement distants, très saillants, aigus mais non épineux, plus ou moins régulièrement prolongés sur la région dorsale seule, par de gros plissements qui disparaissent à .peu près vers le milieu du tour; sur toute -sa surface il porte des cordons onduleux, plats, à peu près égaux à leurs intervalles, devenant plus larges et plus distants sur l'aile et persistant plus serrés sur le gonflement, peu marqué, du cou. Ouverture très étroite, à bords parallèles, subtronquée plutôt qu'échancrée à sa parlie antérieure, prolongée postérieure- ment par une large digilation triangulaire, dont l'extrémité atteint, ou dépasse {rès peu, le niveau du sommet de la spire ; labre rectiligne, dilaté en aile, qui. n’adhère qu’à la base du dernier tour, il est fortement épaissi, lisse en dedans: il se raccorde en arc de cercle avec la troncature, à peu près sans sinuosilé appréciable; columelle presque rectiligne, légère- ment bombée, un peu infléchie à gauche à sa partie anté- rieure ; bord columellaire peu calleux, largement étalé jusqu'au cou qui est obliquement renversé en dehors. Dim. Longueur max. : 120 millim.; diamètre ventral : 70 millim. : avec l'aile : 90 millim. | R. D. — C'est à tort que Hôürnes a réuni Sf. trigonus à St. coronatus Def. dont le distinguent — entre autres caractères — la forte digitation de son aile et l’absence presque complèle de sinus basal; on ne les trouve jamais d ailleurs au même niveau. Sé. trigonus, bien différent de tous les autres Strombus de nos faluns, paraît, jusqu'ici, étroitement localisé dans l’Aquitanien du Bordelais et dans les « faluns mixtes » du bassin de l’Adour. I! s'écarte beaucoup du génotype vivant Monodactylus gallus L. (coll. Peyrot) par son aile bien moins dilatée, non adhérente à la spire, par sa digitation beaucoup moins longue, moins acuminée, par l’absence de canal et de sinus basal, par la forme des tubercules de son dernier tour, etc. ; aussi cest un Dilatilabrum contrairement aux indications des Essais de Pal. comp. où l’auteur l’avait fait figurer comme plésiogénotype de Monodactylus, d’après un moulage un peu entamé. D'autre part, il présente dans son galbe et dans son ornementation, une — 260 — grande analogie avec St. Fortisi Brong., de l Eocène de Ronca, qui — lui : aussi — possède une aile prolongée postérieurement par une digitatien triangulaire, non adhérente aux premiers tours de spire et dont le labre est à peu près dépourvu d’échancrure basale. Mais, chez l'espèce éocé- nique, ce labre, beaucoup plus dilaté, forme une aile très large ; de plus, la base du dernier tour de Sf. Fortisi est bordée par une forte carène tranchante qui manque chez Sf. trigonus où elle est remplacée par une couronne de gros tubercules. u Loc. — Saint-Morillon (Le Planta), coll. Benoist ; Léognan (Le Thil), néotype (PI. VII, fig. 8-9), coll. Duvergier ; toutés les coll, — Aqui- tanien. | 649. Strombus (Canarium) Bonellii Brongniart. PINIIE ne e SENIOR ? 1820. Mitra nodosa Bors. Oritt: Fiem., p. 29, n° 208, pl. I, fig. 9. 1825. Strombus Bonellii Brong, Mém. terr. Vic., p. 74, pl. VL fig G. 1825. _ : — Bast. Mém. env. Bord., p. 69. 1827. — — Bon. Cat. Mus. Tur., nos 2590 à 2622. 1827. — — Defr. Dict. Se. nat., vol. 54, p. 193. 1833. — Bonellii Grat. Tabl. foss. Dax, A.S.L.B., vol. VI, p. 492. 1835. — — Brom. Leth. géogn.,t. 2, p. 1085. 1843. — — Desh: An. S: Vert. fédit-2)} ol prete 1847. — — Michti. Desc. foss. Mioc.; p. 202, pl. XIE, fig. 9. 1818. = — Grat. Atlas, pl. XX XI, fig. 42. . 1852. — — D'Orb. Prodr., vol. II, 26e ét , no 4013. 1867. — — Mayer. Cat. Moll. Mus. Zur., 1, p. 1831. 1874. — — Benoist. Cat. Saucats, p. 192, no 647. 1384. — — Du Bouch. Atl. Grat. revisé, p. 289, 1893. — nodosus Sacco. I Moll. terz. l’iem., parte XIV, p. 4, 1897. — Bonellii Raul. Stat. Landes, p. 390. 1904. = — Cossm. Ess. Pal. comp., p. 1£, pl. I, Fe 8. Test épais; taille grande; forme allongée; spire ee formée de sept ou huit tours, les premiers post-embryonnaires convexes, ornés de nombreuses costules rapprochées, dont quelques-unes sont variqueuses, et de fins cordons décurrents, les autres anguleux, séparés par des sutures linéaires, un peu onduleuses; lornementation définitive comporte — à partir du quatrième tour avant le dernier — une dizaine de tubercules noduleux et des stries spirales flexueuses ; dernier — 261 — tour supérieur aux deux tiers de la hauteur totale, fortement anguleux en arrière, au-dessus de la rampe supra-sulurale, puis conique el faiblement atlénué en avant; l'angle est couronné d’une douzaine de tubercules épineux, très saillants sur la face dorsale, s’atténuant sur la face ventrale, dispa- raissant même parfois au voisinage de l’ouverture ; au-dessus de cette première rangée de tubercules et séparée par une région faiblement déprimée, il existe une deuxième rangée de pustules beaucoup plus faibles, souvent même obsolètes, et une troisième, au-dessus du sinus latéral, plus distante, par suite, mais qui manque assez fréquemment; toute la surface du dernier tour, présente des cordons transverses arrondis, flexueux, assez saillants, plus larges que leurs intervalles ; ces cordons s’amincissent parfois et il ne reste plus guère que des stries séparées par de larges intervalles. Ouverture longue, peu large, à bords subparallèles munie d’une étroite et peu profonde goutlière postérieure, largement tronquée à sa parlie antérieure ; labre épais, lisse à l’intérieur, peu dilaté inférieurement, se raccordant à angle droit avec le dernier tour; il présente une sinuosité rectangulaire bien découpée, au niveau de la troisième rangée de tubercules et une profonde échancrure antérieure sur la nuque; columelle presque rectiligne, infléchie en dehors et à gauche à son extrémité qui est tronquée; bord columellaire mince, étalé, assez mal délimité du côté du fort bourrelet nuqual. Du. Hauteur : 90 millim. ; largeur maximum : 55 millim. R. D. — M. Sacco (l. c., p. 5) exprime la certitude que le fossile du Piémont, figuré par Borson sous le nom de Mitra nodosa, représente un jeune spécimen de Sé. Bonellii : pour cette raison, ik relègue ce dernier vocable en synonymie de nodosus antérieur de trois ans. Même en admettant cette identification problématique, on ne pourrait accepter la rectification de nomenclature, car St. nodosus (Bors.) est représenté par un jeune spécimen mal caractérisé, et ce n'est qu'en 1893 qu'a surgi l'interprétation proposée par M. Sacco ; à cetle date, le nom nodosus est de beaucoup postérieur à St. nodosus Sow: (1) (1837) du Tertiaire de l’Inde, (1) Inutilement corrigé en SF. ex-nodosus Sacco. régulièrement décrit et figuré par Sowerby (Trans., 2e série, p. 829, pl. XX VI, fig. 20). Nous conservons donc à l’espèce de l'Italie et de l’Aquitaine le nom Sf. Bonellii Brongniart, qui a été consacré par une longue tradition ! D'ailleurs, parmi les variétés que M. Sacco a rappor- tées à celles de Grateloup, nous remarquons S. Grateloupi (pl. 1, fig. 12, 14), à peu près identique aux spécimens de Peloua {Val Ceppi, Helv., coll. Cossm.). Nous avons choisi comme plésiotype, quoiqu'il soit uu peu usé, un spécimen de Saint-Avit, qui — par son galbe et par son ornementation — concorde bien exactement avec la figuration de Brongniart. Mais, quand on examine une série d'échantillons, on remarque des variations très étendues dans la longueur de la spire, dans le développement de la carène, dans le nombre et la grosseur des tubercules ; l’ornementation du dernier tour est particulièrement variable, les trois rangées de nodules se réduisent souvent aux deux inférieures, parfois même à une seule supra-suturale ; les cordons décurrents s’amincissent quelquefois et se transforment en stries presque linéaires, séparées par d'assez larges intervalles. Îl n est guère possible de créer des variétés pour des formes aussi peu constantes. On sait, d'autre part, combien sont remar- quables les variations ontogéniques d’une même espèce de Sérombus : il est donc prudent de ne baser de nouvelles espèces de ce Genre que sur des spécimens parfaitement adultes. Nous considérons St. intermedius Gr. (At., pl. XXXIT, fig. 8, 13) comme un état népionique de Sf. Bonellii ainsi que Sé. sublucifer D’Orb. (St. lucifer Grat. non Gmel., Atl. pl. XX XIII, fig. 6), du moins en ce qui concerne le spécimen ainsi étiqueté dans la collection de cet auteur, qui diffère assez du dessin correspondant de PAtlas. Quant à St. radix var. elongata Grat. (Ibid., f. 10 = St. pseudo- radir D'Orb.) c'est incontestablement un spécimen très roulé de Sé. Bonellii, quelque peu restauré sur la figurution. St. radix var. vialensis Fuchs. in Rov. (pl. IX, fig. 10) nous paraît une forme de passage entre St. radix et St. Bonellii. Signalons enfin, après tous les auteurs, l’étroite parenté de St. Bonellit avec St. granulatus SW. espèce vivante de la mer des Indes ; chez cette dernière la spire est plus élancée, le sinus labral plus profond, les tuber- cules médians du dernier tour sont plus allongés transversalement, le labre est granuleux intérieurement. Loc. — Saint-Avit (PI. VIT, fig. {, 2) coll. du Musée de Mt-de-Marsan ; Dax (Saint-Paul) même coll. (PI. VIII, fig. #), spécimen plus étroit et moins noduleux ; Mérignac (Baour), mème forme, coll. Duvergier ; Dax (Maïnot, forme intermedius Grat., (PI. VIT, fig. 1), coll. Neuville ; Saucats (Peloua), spécimen népionique (fi3.3), coll. Peyrot; Cestas, coll. Neu- ville, un spécimen roulé; Saueals (Lariey), coll. Degrange-Touzin ; Saint-Médard-en-Jalles, Cestas, coll. Duvergier. — Aquitanien ct Burdigalien. 650. Strombus [Canarium) Bonellii Brong. ; var. Grateloupi D'Orbigny em. PL VII, fig. 5, 14. 1848 (40). Strombus lentiginosus Grat. Atlas, pl. XXXIL, fig. 16 (non L.). 1852. — Grateloupi D'Orb. Prodr., p. 58, 26e ét., no 1014. 1893. — nodosus var. elongata Sac. -I Moll. terz. Piem. parte XIVe p 6 pl Pro de n-eCrrate): R. D. — Cette forme — remarquable par l'allongement de sa spire, par la transformation, en longues et fortes épines, des tubercules dorsaux de la couronne périphérique du dernier tour, et aussi par les inflexions prononcées des cordons spiraux — mérite d’être distinguée de St. Bonellii, mais seulement à titre de variété, car elle est reliée au type par des intermédiaires nombreux et graduels. Elle est fort différente de St. lentiginosus L. à laquelle l’a assimilée Grateloup. L'espèce vivante a une spire plus courte; son labre, festonné sur le contour,.s’élève jusqu’au milieu de la spire ; enfin les tubercules dorsaux sont parallélipipédiques. On trouve quelques spécimens de St. Grateloupi présentant tous les caractères de l’adulte, tout en conservant une petite taille, alors que les spécimens népioniques normaux ont le labre mince, la columelle non déviée, le dernier tour presque lisse, avec seulement une rangée de nodules arrondis et peu saillants. Nous désignerons, comme une mons- truosité, sous le nom nanus, ces spécimens anormaux. L Din. Hauteur : 50 miilim. ; diam. ventral : 48 millim.; épaisseur trans- versale : 38 millim. (spécimen adulte) ; monstr. nanus. Loc. — Saucats (Peloua), névtype (PI. VIT, fig. 14), coll. Cossm. ; toutes les coll. ; monstr. nanus (PI. VIIL, fig. 5), même loc., coll. Neu- ville ; Mérignac (Baour), coll. Degrange-Touzin. — Burdigalien., Saint-Etienne-d’Orthe, coll. Degrange-Touzin. — Aquitanien ? LS 651. Strombus /Canarium) Bonellii Brong. . var. Subcancellatus Grat. PI. VIIL, fig. 6, 7. 1333. Strombus subcancellatus Grat. Tabl. foss. Dax, p. 193. 1848 (40) — — Grat. All, pl. XXXIL, fig. 9. 1882. _- _ D’Orb. Prodr. III, p. 18, 26e ét., no 1010. 1893. — = Sacco. I Moll. terz, Piem., p. XIV, p. 5. one ! R. D. — M. Sacco considère Sé. subcancellatus comme une forme népionique de Sf. Bonellii; nous n’en connaissons, en effet, que des spécimens de petite taille et à labre non épaissi. Elle est en tous cas remarquable par la persistance, jusqu'à la taille de 80 à 49 millim. au moins, de l’ornementation que l’on ne trouve, sur le type et sur les spécimens népioniques les plus communs, que vers les premiers tours post-embryonnaires. Les tours convexes portent de nombreuses costules qui sont égales à leurs intervalles, dont quelques-unes sont transformées en varices, toutes s’arrêtant à une gouttière supra-suturale ; elles sont recoupées par cinq cordonnets décurrents, tandis que la gouttière est occupée par trois fines stries ; sur le dernier tour, légèrement gibbeux à sa partie inférieure, les costules deviennent obsolètes, mais deux ou trois varices assez larges persisteat sans cependant alteindre le cou qui . est assez effilé ; des cordons décurrents aplatis, réguliers, plus larges que leurs intervalles, couvrent toute la surface du dernier tour. On peut rattacher à celte variété : St. gibbosulus Grat. qui représente un stade encore népionique . Nous n avons pas retrouvé dans la collection Grate- loup le type de Sf. subcancellatus ; la figuration qu'il en donne diffère un peu de notre plésiotype par la gibbosité plus prononcée du dernier tour et par l’écartement plus grand des costules ; cela tient peut-être à l'imperfection du dessin. Dim. Haut. : 35 millim. ; diamètre maximum : 45 millim. Loc. — Saucats (Peloua), (PI. VIII, fig. 6), coll. Neuville ; mème loc., coll. Degrange-Touzin, Mérignac (Baour), coll. Cossmann — Rare — Dax (Maïnot), forme gibbosulus (PI. VIII, fig. 7), collection Neuville. — Burdigalien. 652. Strombus (Canarium) pelouatensis nov. sp. PL IX fiers Test épais; taille grande; forme un peu ventrue, modéré- ment dilatée; spire médiocrement longue, mais étagée en tarière, à protoconque obtuse; les autres tours — croissant | . rapidement — présentent, vers leur tiers inférieur, une forte carène qui, sur l’avant-dernier tour, forme un large bourrelet saillant; la région inférieure à la carène constitue une large rampe excavée et à peu près lisse ; la région supérieure, plus étroite, également lisse, est presque plane, mais fortement déelive. Dernier tour à peu près égal aux deux tiers de la hauteur totale, cylindroïde, muni, au-dessous de la rampe o — 265 — supra-suturale, d’une rangée de gros tubercules anguleux ou plutôt d’une bande de crénelures rectangulaires, qui n’appa- raissent pas encore sur la face ventrale, et de deux autres rangées de nodules subépineux beaucoup moins gros, effacés sur la région ventrale et au voisinage du labre; l’une de ces rangées se trouve vers le milieu du tour, l’autre au niveau de l’échancrure basale; toute la surface du dernier tour est en outre couverte de larges et profonds sillons spiraux, limitant des cordons arrondis, saillants, mais assez irréguliers. Ouverture longue, peu large, à bords parallèles, munie d'une étroite gouttière postérieure, et largement tronquée à sa partie supérieure; [labre épais, lisse à l’intérieur, peu dilaté, se raccordant inférieurement — par une faible cour- bure — au bourrelet de l’avant-dernier tour qu'il dépasse à peine; il présente une légère sinuosité au niveau des gros tubercules ainsi qu'une large et profonde échancrure anté- rieure. Columelle presque rectiligne, infléchie en dehors et à gauche à son extrémité: bord columellaire large, assez mince, mal limité du côté du bourrelet nuqual. Dim. Hauteur : 90 millim. : diamètre ventral : 55 millim. : épaisseur transversale : 40 millim. Us R. D. — Cette Jolie coquille, dont nous ne connaissons qu'un exem- plaire adulle, se rapproche beaucoup de S. Bonellii, elle s’en distingue cependant, à première vue, par sa spire plus courte, en tarière, dont le galbe bien différent rappelle un peu S. conoideus Grat, de l’Oligocène de Gaas; d’ailleurs tous ses autres caractères l'en écartent complètement. Loc. — Saucats (Peloua), type (PI. IX, fig. 3-4), coll. Neuville. Unique. — Burdigalien. 653. Rostellaria dentata Grateloup. PI. IX, fig. 12. 1895. Rostellaria curvirostris var. B. Bast. Mém. env. Bordeaux, p. 69, : pl. IV, fig. 1 (non Lamk.). 1833. — dentata Grat. Tabl. Dax, p. 188, no 455. 1840. — — Grat. Atlas, pl. XX XII, fig. 2,4 (excl. fig. 1). 1843. — bidentata Lk. An. s. vert. (éd. 2), IV, p. 668. 1847. — dentata Sism. Syn. méth., p. 45. 2 OB6 1847. Rostellaria dentata Michti. Foss. mioc. IL., p. 201. 1848. = — Broun. Ind. pal., p. 1097 (excl. var. B).. 1852. — — . D'Orb. Prodr., HI, p. 58, 26e ét., no 1022. 1852. — — . Hôrn. Tert. Beck. Wien, I, p. 192, pl. X VIII fig. 1. (SAN ee — Ben. Cat. Saucats, p. 491, n° 646. 1879. — — Hoœrn.:et Auinger. Mediter. Stuf., p. 165, | pl. XX, fig. 5,7. 1886: © — — Frit. et Lapp. Foss. earact. ter., pl. X, 6g.49. 1893. (rladius denlatus Sacco. I Môll. terz. Piem., XIV, p. 15. 1897. Rastellaria dentata Raulin. Stat. Landes, p. 348. ; 1904. — — Cossm. Ess. Pal. comp., VI liv., p. 18, pl. I, fig. 12. 13. Test épais et pesant; taille grande, fragile à l'extrémité antérieure, la queue étant très fréquemment brisée ; forme élancée, turriculée, fusoïde : spire longue, dimorphe, à galbe extra-conique, effilée au sommet, formée de tours très nom- breux, protoconque polygyrée, constituée par quatre tours lisses, convexes, croissant rapidement; tours post-embryon- naires d’abord eonvexes, à sutures profondes, portant de nombreuses costules axiales, arrondies, presque aussi larges que leurs intervalles, décussées par une dizaine de filets, spiraux rapprochés, dont les supérieurs sont plus saillants ; puis — à partir d’une longueur d'environ un centimètre et demi — les tours perdent leur sculpture, deviennent presque plans, séparés par d’étroites sutures, leur surface lisse et luisante laisse encore apercevoir de fines stries d’accroisse- ment incurvées. - Dernier tour, y compris le canal, à peu près égal à la moitié de la hauteur totale, ovoïde, ventru, à base régulière- ment déclive, couverte, à partir de la denticulation supérieure du labre, de sillons profonds, d’abord assez écartés, puis fins et serrés vers l'origine de la queue. La Ouverture relativement petite, ovale, prolongée en arrière par une étroite et profonde gouttière qui descend Jusqu'à la suture de l’avant-dernier tour en se recourbant par un arc rétrocurrent; queue rectiligne, longuement aciculée (6 centi- O6, mètres sur le plésiotype intact qui est figuré dans les Essais) ; on distingue parfois quelques sillons peu profonds et écartés vers la suture supérieure ; à sa base, le canal se relie au labre par une échancrure large, fort peu profonde; labre assez mince et fragile, dilaté en aile peu développée, légèrement infléchi en dehors où 1l est bordé par un étroit bourrelet ; en avant, son contour se garnit — en correspondance avec les principaux sillons de la base — de deux (rarement trois) denticules étroits, extérieurement rainurés, brièvement épi- neux, le premier toujours placé à la terminaison de l’échan- crure ; le labre, lisse en dedans, porte un tubercule émoussé à l'origine de la gouttière postérieure; columelle excavée au milieu, redressée en avant à l’origine du canal; bord colu- mellaire calleux, étalé sur le dernier tour jusqu'à l'extrémité de la gouttière antérieure et muni, en face du tubercule du labre, d'un tubercule pariétal transverse et peu saillant, en bas la callosité pariétale s’épaissit pour limiter la gouttière descendante. - S Di. Longueur : 160 millim. avec la queue intacte; diamè- tre ventral : 38 millim. ; épaisseur transversale : 30 millim. R. D. — L'espèce fossile — que Basterot réunissait, à titre de variété, à R. curvirostris Lk. — a été, à juste titre, séparée de la forme vivante par Grateloup ; elle s’en distingue, en effet, par son rostre bien plus long et complètement rectiligne, par les dentelures de son labre moins nom- breuses, plus distantes, plus saillantes ; par sa spire plus élancée ; en outre, ses tours moyens et inférieurs ne présentent que de fines stries d’accroissement, tandis que ceux de R curvirostris sont en outre couverts de fives stries spirales; quant à R. rectirostris Lk:, espèce vivante de la mer des Indes, qui a aussi un long rostre rectiligne, des tours de spire entièremert lisses, elle est beaucoup plus étroite, de plus son labre est. festonné sur toute son étendue. M. Sacco a créé une var. subadentata (Grat., Atlas, pl. XXXI[, fig. 2) pour les individus dont les dentelures du labre sont atrophiées, il s'agit d’un simple caractère individuel qui ne mérite pas, à notre avis, d'être consacré par une désignation spéciale, car il faudrait aussi faire des variétés selon que les spécimens ont deux ou trois dentelures. M. Sacco (l. c., pl. Il, fig. 6) désigne sous le nom var. faurostricta une forme à dernier lour moins ventru, provenant de PHelvétien des collines de Turin, dont le niveau ne difière guère de — 268 — notre Burdigalien. L'auteur n’a eu sous les yeux qu'une douzaine d’exem- - plaires dont aueun n'avait conservé son labre ; il est fort possible qu'il s'agisse d'individus non complètement adultes. D'ailleurs R. dentata typique se rencontre aussi — d’après Hüôrnes — dans l'Helvétien (Grund) et le Tortonien (Baden) du Bassin de Vienne : dans ce dernier gisement eile présente des dimensions (190 millim. sur 50 millim.) que n'attei- gnent Jamais nos exemplaires burdisaliens. On l'a signalée aussi (R. lusitanica May.) dans le Tortonien du Portugal. C’est une mutation plus ventrue qui se trouve aussi à Saubrigues, comme on va le voir. Loc. — Mérignac (Pontic), plésiotype (PI. IX, fig. 1, 2), coll. Cossm.. toutes les coll. ; Dax (Mandillot, Maïnot, Cabaunes), coll. Peyrot: Saint- Médard-en-Jalles, Léognan (Thibaudeau, Le Thil supérieur); toutes les coll. Saucats (Min de l'Eglise); Luchbardez, Pessac (Lorient), collect. Degrange-Touzin. — Burdigalien. 654, Rostellaria ordalensis Almera et Bofill. 1840. Rostellaria dentata Grat. Atlas, p. XX XL, fig. 1 4, x (solæ): 1867. — dentata ? Per da Costa. Moll. terc. Port, p. 139, pl. XXII, Ag. 5. 1869. — lusitanica ? Mayer: Journ. Conchyl., vol. XVIT, fig. 84. 1885. —. dentata Alm. Bofill. Moll. foss. Catal., p.43, pl. 1, hé 6; etipl ll ho Ave 18386. — ordalensis Alm. Bofill. Terr. terc. super. Cat., p. 41, pl. X, fig: 3, #4; et pl. XL fig: #6: R. D. — La séparation de celte forme torlouienne est tout à fait justifiée : comme l’ont indiqué les auteurs, le galbe de la coquille est plus ventru (180 millim. sur 55 millim.), la callosité pariétale est beau- coup plus épaisse, et la gouttière rétrocurrente forme une cédille plus enroulée qui malteint pas la suture inférieure de l’avant-dernier tour ; à ces critériums constants que ‘nous avons vérifiés sur un spécimen (coll. Cossmann) de Saint-Paul-d Ordal, il y a lieu d’ajouter — d’après Almera — que l'espèce de Catalogne porte toujours trois ou quatre dentelons épineux (quatre sur la fix. 6) tandis que l'espèce burdigalienne n’en à que rarement trois au plus. Il est probable que c'est à cette mutation R. ordalensis qu'il faut attribuer les spécimens tortoniens de Saubrigues dout un bel individu a précisément été figuré par Grateloup (fig. Le, »), car cette fig. répond exactement à celles d’Almera : on réser- verait donc le nom dentata à la forme burdizalienne qui est plus étroite, ainsi qu'il résulte de la figure du Mémoire de Basterot qui fixe le type de — 269 — à l'espèce. Le nom lusitanica Mayer cest antérieur, mais il na pas été appuyé par une figure. . Loc. — Saubrigues (fide Grateloup), n’a pas été retrouvée, de sorte que nous ne pouvons fizurer cette espèce jusqu’à présent. — F'ortomien. 655. Rostellaria Neuvillei nov. sp. PL VIIL, fig. 15-17. Test peu épais, fragile ; taille petite ; forme élancée, turri- culée, fusoïde ; spire longue, conique, acuminée ; protoconque polygyrée, à nucléus minuscule et dévié ; quatre tours embryonnaires, lisses, convexes, étroits et croissant lente- ment; les deux ou trois tours suivants sont encore à peu près lisses, mais sur les autres — dont la hauteur finit par atteindre les trois cinquièmes de la largeur — apparaissent une douzaine de fins sillons spiraux et linéaires, dont le plus rapproché de Ia suture est un peu plus profond; ces sillons délimitent des rubans peu saillants dont la largeur augmente à parir de [a moilié supérieure du tour; parfois, sur les derniers tours, un ou deux de ces sillons se transforment en costules étroites ; des stries d’accroissement, à peine visibles sur les rubans, déterminent des ponctuations au fond des sillons. Dernier tour — y compris le canal — un peu supérieur à la moitié de la longueur totale, ovoïde, portant une gibbosité à l'opposé de l'ouverture; les rubans spiraux, plus larges, plus saillants et aussi plus écartés — au moins vers la base — que sur les autres tours, ont leurs intervalles élégamment décussés par les siries d’accroissement; sur l’excavation du cou, ils se serrent en s’enroulant obliquement; sur certains spécimens, un ruban plus épais forme un angle subcaréné. Ouverture petite, oblongue, atténuée à ses deux extrémités ; l’antérieure se termine par un canal étroit, aciculé, assez court; la postérieure, par une gouttière ne dépassant guère la suture ; labre mince, peu dilaté, à contour arqué, faible- ment retroussé en dehors, raccordé au canal par un sinus large et peu profond ; il est orné — sur son bord — de quatre 0e petites dentelures aiguës, dont les deux antérieures sont plus saillantes ; il est lisse intérieurement et bordé, à une faible distance de sa périphérie, d'un épaississement costuliforme : columelle excavée au milieu, redressée en avant, à l’origine du canal; bord columellaire étroit, mais fortement calleux, terminé en pointe sur le canal, et ne descendant en arrière que jusqu’à l'extrémité de la gouttière. Du. Longueur : 12 millim.; diamètre ventral: 7,5 millim. R. D. — Cette élégante Rostellaria offre une ressemblance frappante avec R. Powisii Petit, des mers de Chine ; elle est toutefois notablement plus petite ; son labre est dépourvu de granulations internes et le bord columellaire ne présente pas le dentelon qui — chez l'espèce vivante — rétrécit l’origine du canal. M. Sacco (4, c., XIV, p.16) place R. Powisii dans son Sous Genre Sulcogladius, caractérisi par des tours costulés transversalement et par des sutures canaliculées; ces caractères très marqués chez le génotype fossile S. Collegnoi Bell. et Mich., de l'Helvé- tien des collines de Turin, le sont beaucoup moins chez R. Powisü et chez R. Neuvillei qui ont des cordons plats, peu apparents et seulement sur les derniers tours, avec des sutures non canaliculées ; d’autre part l'ouverture de ces deux espèces ne diffère pas génériquement de celle de R. curvirostris, génotype de Rostellaria s. st. Nous ne classons donc pas notre fossile dans la Section Sulcogladius; cependant quelques variétés de S. Collegnoi distinguées par M Sacco, notamment les var. : latosulcata (L. c., pl. I, fig. 10, 10bis), supralævis (pl. Il, fig. 11), rotundo- lævis (pl. If, fig. 12) se rapprochent davantage de R. Neuvillei et surtout des exemplaires munis d'une ou deux costules spirales sur leurs deux derniers tours, inais les fossiles ilaliens sont toujours plus grands, leurs tours sont plus convexes, ou même subcarénés, les dents de leur labre plus nombreuses, moins aiguës ; leur mauvais état de conservation rend la comparaison plus difficile. Loc. — Saint-Etienne-d'Orthe (PI. VII, fig. 15). type coll. Neuville, spécimen subcaréné, même coll. Rare. Peyrère (fig. 16-17), coll. Raulin à l’École des Mines, peu rare, mais toujours cassée, — Aquitanien. 656. Dientomochilus decussatus Defrance. PI. VII, fig. 32-35. - 1825.- Strombus decussatus Def. in. Bast, Mém. env. Bord., p. 69. 1833. Rostellaria decussata Grat. Tabl. Dax, p. n° 460. on 1840. Rostetlaria decussata Grat. Atlas, pl. XXXIIL, fig. 8. 1843. — — Lk. An. s. vert.{éd. 2), IX, p. 721. 1862. Strombus decussatus D'Orb. Prodr., III, 26e ét., p. 58, n° 1015. 18:4. — — : Ben. Cat. Saucats, p. 92, ne 650. 1893. Rimella decussata Sac:o. | Moll. terz. Piem., vol. XIV, p. 18, plie 13 1904. Dientomochilus decussatas Cossm. Essais Paléone comp., VI livr. p. 39, pl. IL, fig. 22-28. 1909. Rimella decussata G. Dollf. Essais ét. aquit., p. 60, n° 493. Test assez épais, peu fragile ; taille moyenne ; forme turri- culée, un peu ventrue; spire longue, pointue, protoconque formée de deux tours lisses, convexes, suivis de neuf autres tours croissant rapidement ; chez cerlains spécimens ils sont d'abord régulièrement convexes, et deviennent ensuite suban- guleux en arrière; l’ornementation consiste en une vingtaine de costules axiales, assez saillantes, un peu arrondies, un peu flexueuses, deux fois moins larges que leurs intervalles, rarement variqueuses, treillisées par des cordons spiraux fins et rapprochés; les individus à tours subanguleux, ont généralement moins de côtes axiales, arquées sur l’angle” (quinze ou seize). Dernier tour un peu supérieur à la moitié de la longueur totale, plus ou moins subanguleux en arrière, sur la région dorsale, régulièrement déelive en avant, orné comme Île reste de la spire jusque sur le cou qui est nettement séparé, un peu gonflé, sans bourrelet cependant. Ouverture étroite, ovale, acuminée à ses deux extrémités, la postérieure pro- longée par une gouttière étroite, profonde, oblique, s'étendant sur toute la longueur de l’avant-dernier tour qu’elle dépasse même parfois: l'extrémité antérieure se resserre subitement et se termine par. un bec court, infléchi en dehors et à gauche ; labre faiblement dilaté en aile, séparé du cou, en avant, par une échancrure sinueuse, peu profonde, présentant nn peu plus bas une dénivellation sinueuse, analogue à celle de Sérombus ; le bord libre du labre est retroussé en dehors, comme chez Rostellaria, épaissi sur le rebord interne, à po partir du sinus, par des accroissements lamelleux, habituel- lement lisse à l’intérieur; columelle lisse, peu excavée en son milieu; bord columelläire étroit, mais fortement calleux, se prolongeant — sur la région pariétale — contre l’étroite rainure qui le sépare du labre, bien appliqué sur la base et le cou. : Du. Longueur : 26 millim.; diamètre ventral : 13 millim. ; épaisseur transversale : 9 millim. : R. D. — Bien que cette espèce soit étroitement cantonnée dans le temps et dans l'espace, elle est quelque peu variable dans son galbe plus où moins allongé, ainsi que dans son ornementation ; les costules axiales sont plus ou moins saillantes, l'angle des derniers tours est plus ou moins marqué ; lorsqu'il est assez prononcé, les costules sont obsolètes en arrière de l'angle ; dans tous les cas, ces variations sont trop peu accentuées et trop peu constantes pour que nous puissions admettre des variétés et notamment la var. rotundulata Sacco : € anfractus non angu- lati, sed convexuli, subrotundati » créée par cet auteur pour la figure 3 de la planche de l’Atlas de Grateloup qui représente un spécimen vu par la face ventrale sur laquelle, ce qui est le cas normal, la carène est altténuée et les costules axiales sont moins saillantes. Les diverses autres variétés admises par M. Sacco dans l’Helvétien (Burdigalien ?) des collines de Turin. nous paraissent peu nécessaires. En Aquitaine, D. decussatus n’a guère été signalé en dehors du Burdigalien inférieur du bassin de lAdour. Du côté ancestral, on peut la comparer au génotype D. ornatus (Desh.) qui est beaucoup plus ventru, dont le labre, bien pius dilati en aile, est garni en dedans d'une rangée de crénelures arrondies. Loc. — Dax (Maïnot), topotype (PI. VIH, fig. 82 35), coll. Cossmann, toutes les coll. ; Quillac près Dax, coll. Degr.-Touz.; Saucats (Giraudeau, Min de l'Eglise), rare fide Benoist. — Burdigalien. Saucats (Lariey), rare, fide Benoist. — Aquitanien. APORRHAIDÆ Seul le Genre Chenopus Phil. (1836) est représenté en Aquitaine, notamment par le génotype : Strombus pespelicant Lin. ou par quelques-unes de ses mutations ancestrales. oo 657. Chenopus Uttingerianus |Risso|. PL IX, fig. 5-6. 1826. Rostellaria Uttingeriana Risso. Hist. nat. Eur. mér., IV, p. 222. 4827. Chenopus pesgraculi Bronn. Léonh. Zeitsch., p. 532, n° 63. 1831. Rostellaria Uttingeriana Bronn. Ibid. tert. Geb., p. 30 4852. Chenopus pesgraculi d Orb. Prod., IL, p. 59, 26e ét., no 1032. 1867. Rostellaria Uttingeri Mayer. Cat. Mus. Zurich, t. I, p. 12, 27. 1874? — — Benoist. Cat. Saucats, p. 191, no 644. 1874? — pesgraculi Benoist. 1bid., p. 191, n° 645. 1881. Chenopus Uttingerianus Font. Moll. plioc. Rhône, p. 455, pl. IX, f.4. 1893. == — Sacco. 1 Moll. terz. Piem., XIV, p. 23, À SLI IE 1904. — pesjraculi Côssm. Essais Pal. comp., VIe livr., p. 54, pl. IV, fig. 5. Test peu épais el fragile, dans les Landes. Taille moyenne ; forme turriculée; spire assez élevée, acuminée, à galbe conique, abstraction faile de l'aile, sous un angle apical de 500; huit ou neuf, (ours séparés par des sutures linéaires; les premiers tours post-embryonnaires sont convexes, assez régulièrement treillissés par des filets spiraux et des stries d’accroissement courtes : vers le troisième tour avant le dernier, les stries d’accroissement sont à peu près invisibles, les filets spiraux sont plus réguliers, et lun d'eux — plus saillant et orné de nodules rapprochés mais obsolètes — détermine une carène qui divise chaque tour en deux parties légèrement inégales : l'inférieure un peu plus large et convexe, la supérieure presque plane ou même légèrement excavée. Dernier tour — y compris le canal — un peu supérieur à la moitié de la longueur tolale, assez renflé en son milieu, excavé à sa base qui se prolonge par une queue longue, effilée, un peu déviée et incurvée à droite; il présente trois carènes, les deux inférieures étroites, saillantes, granuleuses, la supérieure beaucoup moins forle et à peu près lisse ; comme les autres tours, le dernier est orné de filets spiraux se prolongeant jusque sur l'extrémité de la queue. Ouverture Tour LXXIV, 20 ou mutilée sur notre unique spécimen, qui n'a conservé qu'une partie de la digitation inférieure adhérente à la spire. Dim. Longueur probable : 28 millim.; diamètre ventral, sous l'aile : 11 millim, R. D. — Coniormément à l'interprétation de M. Sacco, nous adaptons le nom antérieur Ultingerianus à la place de pesgraculi, d'autant plus que Bronn, après avoir créé ce dernier, a repris le premier quatre ans plus tard. Bien que notre unique échantillon soit en mauvais élat ilnya aucun doute sur sa détermination spécifique. Îl est vrai que M. Sacco a "distingué des variétés peraraneosa, percarinala, peralata, qu'il cite à la fois dans le Tortonien et le Pliocène ; mais l'individu des Landes que nous venons de décrire se rapproche plus dela figure 21 — représentant la forme typique — que de toutes les autres; nous l’avons d’ailleurs comparée aux nombreux spé:imens de PAstien ct du Plaisancien d’[ialie et des Alpes-Maritimes que nous avons sous les yeux (coll. Cossmann) et nous ne voyons aucun motif pour | en séparer : c’est done une espèce ubiquiste et peu caractéristique au point de vue stralisraphique. Benoist a fait de Ch. pesgraculi et de C. Uttingeri qui sont synonymes deux espèces distinctes et les a citées toutes les deux dans l’Helvétien de la Sime ; nous n’en avons.pas trouvé d'échantillons dans sa collection et nous doutons fort de la présence de C. Uttingerianus à un niveau aussi bas : il est probable qu'il aura fait confusion avec une autre espèce helvétienne. Cette espèce se distingue très facilement de Ch. pespelicani par sa queue plus longue, plus effilée, par sa digitation inférieure qui atteint et même dépasse le sommet de la spire, paf sa carène plus étroite, moins forte- ment noduleuse, etc... Ch. alatus Eichw.. (Holubica, coll. Cossmann) — qui est également ventrue. — s’en distingue par son galbe plus conoïdal, par ses crénelures plus serrées, plutôt axiales, par son canal court, etc. Loc. — Saubrigues, plésiotype unique (PI. IX, fig. 5-6), coll. Degrange- Touzin. — Fortonien. 658. Chenopus meridionalis Basterot. PI. VII, fig. 18-19. 1825. Rostellaria pespelicani var. meridionalis Bast. Mém. env. Bord, p. 69. 1833. — pes carbonis Grat. Tabl. Dax, p. 190 (non Brong.). 1840 — = Grat. Atlas, pl. XXXIL fig. G 1852. Chenopus Grateloupi d'Orb. Prodr., HE, 26e ét. no 1028. 1853, —. pespelecani Hôrn. Tert. Beck. Wien, p. 194 (pars), < — 2175 — 1874. Chenopus burdigalensis Ben. Cat Saucats, p. 190, n° 643 (non d’Orb.). 1893. — meridionalis Sacco. I Moll. terz. Piem , XIV, p 22. | 1897. — Grateloupi Raul. Stat. Landes, p. 311. Test épais. Taille petite ; forme turriculée; spire conique acuminée, formée de neuf à dix tours, séparés par une suture étroite : les deux premiers, formant la protoconque, lisses et convexes, les deux suivants, régulièrement convexes, sont ornés de stries spirales et de costules axiales fines et rappro- chées formant un treillis régulier ; les autres tours sont subearénés vers leur liers supérieur, faiblement excavés de part et d'autre de la carène, ornés d’une vingtaine de cos- tules étroites, arquées, assez distantes, devenant noduleuses sur la carène, et de stries spirales assez saillantes. Dernier tour — y compris le canal — à peu près égal à [a moitié de la hauteur totale, assez renflé en son milieu, excavé à sa base qui se prolonge en une queue assez courte, étroite, pointue, recourbée à droite et un peu en avant; il présente trois carènes : la supérieure, un peu moins saillante et un peu plus rapprochée que les deux autres; d'ordinaire les costules axiales disparaissent sur le dernier tour, mais les nodules persistent plus ou moins complètement sur les carènes. Ouverture étroite, subrectangulaire, prolongée en arrière par un long et étroit sillon creusé dans une digitation, attenant à la spire, sur deux tours environ; en avant, il existe un autre sillon, un peu plus profond, creusé dans l’axe de la queue; labre fortement dilaté en aile, épais, lisse en dedans, aminci en biseau vers son bord libre; les deux carènes dorsales du dernier tour se prolongent en digitations divergentes, intérieurement rainurées, l'inférieure longue et très aiguë, plus ou moins arquée vers le bas, séparée par un large et profond sinus, de la digitation accolée à la spire; la supérieure habituellement plus courte, peu inclinée sur l’hori- zontale ; le bord de labre est plus ou moins fortement échancré entre les deux digitations libres, il se raccorde avec nc la queue par une portion sinueuse, retroussée en dehors, non lancéolée; columelle lisse, à peu près rectiligne, obli- que; bord columellaire épais, vernissé, se prolongeant jusqu’à la pointe de la queue et infléchi avec elle. Di. Longueur probable : 20 millim.; diamètre ventral (digitations comprises) : 10 millim.; longueur de la digita- tion libre inférieure : 6 ou 7 millim. R. D. — Il y a entre l’espèce vivante — y compris ses variétés pliocéniques — et sa mutation ancestrale de telles différences, dont la plus notable, à première vue, est la taille toujours beaucoup plus faible de la forine fossile, que nous n'hésitons pas à l’en séparer complète- ment. Outre celte question de taille, critérium plutôt empirique, la carène de chaque tour est plus étroite, plus saillante, les nodules moins allongés, plus arrondis, subitement contractés de part et d'autre en d'étroites costules arquées, les stries spirales sont aussi plus fortes, moins nombreuses, plus distantes ; enfin nous n’avons jamais remarqué chez le fosSile l’expansion lancéolée qui élargit la queue de l'espèce vivante. Ces différences n'avaient sans doute pas échappé à Basterot qui sépara notre fossile de la forme vivante sous le nom var. meridio- nalis. Plus tard Grateloup — donnant pour la première fois un dessin assez exact du fossile burdigalien (pl. XXXII, fig. 6) — le rapporta à Ch. pescarbonis Brong., espèce douteuse de l’Eocène de Ronca, tandis qu'il conservait, pour une forme voisine du Tortonien de Saint-Jean- de-Marsacq (PI. XXXII, fig. 5), le nom R. pespelicani. D'Orbigny — négligeant systématiquement les noms de variétés qu'il ne cite jamais en synonymie --- créa pour la première de ces figurations le vocable Gratteloupi, inutile puisque meridionalis existait déjà, et pour la deuxième le nom mal justifié burdigalensis. C’est ce dernier que d’instinct, mais à tort, on le voit, tous les géologues bordelais ont appliqué au Chenopus commun ‘aux environs de Bordeaux et de Dax. M. Sacco (l. c., p. 24) rétablissant la vraie tradition, a rapporté à notre Ch. meridionalis la coquille de l’'Helvétien dés collines de Turin (coll. Peyrot), tout en propo- sant pour les échantillons — à forme plus conique et à digitation plus allongée — une var. taurinensis; il voit dans Ch. meridionalis la forme ancestrale de Ch. Uttingerianus dont le galbe est plus trapu que celui de Ch. pespelicani, dont les carènes sont presque lisses, caractères que l’on retrouve en effet chez les spécimens des collines de Turin, mais non chez ceux des environs de Bordeaux et de Dax qui nous paraissent plus voisins de Ch. pespelicani : on peut done admettre la mutation éaurinensis pour le Piémont (Val Ceppi, coll. Cossmann). Quant au petit Chenopus — 277 — des Faluns de la Touraine que Mayer appellé Ap. Hupei et que MM. Doll- fus et Dautzenberg réunissent à Ap. pespelicani var. minor Font. il se distingue du nôtre par sa taille encore plus pelite, par ses nodules allougés en forme de costules, par la forme habituelle, mais non cons- tante, de son aile, qui — à la suite du faible allongement de la digitation supérieure — prend l'aspect d'une sorte de bec. Loc. — Léognan (Coquillat), topotype (PI. VII, fig. 18-19), coll. Coss- maun ; toutes les coll. Dax (Maïnot, Mandillot, Cabannes), toutes les coll. Léognan (Thibaudeau, Sangsueyre), Saucats (Peloua), plésiotype à digitation non brisée (PI. VIII, fig. 18-19), coll. Cossmann, Saucats (Min de l'Eglise, Lagus, Pont-Pourquey), toutes les coll. Martillac (Pas. de Barreau), La Brède (Moras supérieur), coll. Degrange-Touzin. — Burdigalien. Saint-Avit, coll. Mus. Mont-de-Marsan. — Aquitanien. Orthez (Castetarbe), coll. Mus. Mont-de-Marsan. — Helvétien. 659. Chenopus burdigalensis D'Orbigny. PL VII, fig. 11-13. 1336. Rostellaria pespelicani Grat. Tabl. foss. Dax, p.189, n°0 456. 1840. — — Grat. Atlas, pl. XXXII, fig. 5, 1852. Chenopus burdigalensis D'Orb. Prodr., IE, p.59, 26e ét., no 1027x. 1884. = — du Bouch. Atlas Grat. rév., p. 288 (pars). 1893. — — Sacco. L Moll. terz. Piem., XIV, p. 29. 1897. — — Raulin. Stat. Landes, p. 311. Test assez épais, néanmoins fragile. Taille au-dessous de Ia moyenne; forme un peu ventrue; spire plutôt élevée, à galbe subconoïdal sous un angle apical de 40° environ; sept ou huit tours, d’abord lisses et convexes, puis anguleux au tiers antérieur de leur hauteur qui atteint la moitié de leur plus grande largeur ; une couronne de fortes crénelures tuber- culeuses, se prolongeant un peu sur la région antérieure et sur [a rampe postérieure ; l'ensemble est garni d'assez pro- fondes stries spirales dont l’une détermine sur les tubercules , une scission bifide. Ouverture étroite et longue, à queue probablement courte ; aile très épaisse, sa digitation postérieure n’est pas entière- ment attenante à la spire, son extrémité trigone diverge vers — 218 — { le second tour avant le dernier ; la plus longue des digitations libres, celle du bas, reste élargie et reliée à celle du haut presque Jusqu'au bout où elle se termine par une courte épine non recourbée; columelle calleuse, lisse, presque rectiligne, à bord externe largement élalé depuis la gouttière de la digitation adhérente Jusque sur le cou peu excavé. Di. Longueur probable : 28 millim.; diamètre ventral : 11 millim. ; avec la digitation : 25 millim. R. D. — Cette mutation s’écarte complètement de C. pespelicani et de la plupart de ses variétés plioséniques par son galbe beaucoup plus ventru, se rapprochant plutôt de celui de C. Uttingeri, son labre — très dilaté et fortement épaissi — empâte les digitations jusqu'à leur extrémité ; celle provenant de la carène médiane du dernier tour est obsolète, il en résulte que le contour supérieur du labre est moins anguleux et peut même devenir curviligne; la digitation semi-adhérente à la spire est d'ordinaire courte et fortement élargie ; elle s’en détache vers le second tour avant le dernier; sa forte ornementation spirale et ses tubercules un peu axiaux sont caractéristiques de la var. éaurominor (Sacco, pl. IL, fig. 30), de l’Helvétien des collines de Turin — qui a presque la même ornementation — diffère de notre burdigalensis par sa taille moindre, par sa spire plus élancée comme celle de C. pespelicani. Nous avons fait remarquer plus haut que le vocable burdigalensis D'Orb. doit — à contre- sens — être réservé à la forme tortonienne, précisément inconnue aux environs immédiats de Bordeaux ; elle se distingue très nettement de la forme burdigalienne : Ch. meridionalis par sa taille plus grande et surtout par l'ornementation de ses tours dont les carènes sont moins saillantes, ornés de nodules allongés en costules, au lieu des granules subitement contractés en filets axiaux que présente la mut. meridionalis. Enfin C. Uttingeri est encore plus trapu et a une ornementation bien plus fine. Loc. — Saint-Jean-de-Marsacq, topotype (PI. VIN, fix. 11 et 13), coll. Benoist; Soustons, coll. Degrange-Touzin (fig. 19), rare. — Tortonien. Salles (Moulin Debat), un spécimen douteux, coll. Duvergier. — Helvétien. 660. Chenopus pespelicani | Lin. |: mut. dertominor Sacco. PI. VII, fig. 28-31. 1893: C. pespelicani var. dertominor Sacco. L. e., XIV, p 29, pl. IF, f. 31. 1862. Ch. burdigalensis Doderl. Giac. terr. mioc. It. centr., p. 27 (non d'Orb.). — 279 — Test assez épais, quoique fragile au sommet et sur le contour de l'aile ; taille au-dessous de la moyenne ; forme semi-fusoïde, peu ventrue quand on fait abstraction de la saillie de l’aile ; spire élancée, à galbe conique sous un angle apical de 30° environ sans compter l'aile; protoconque lisse, demeurant translucide malgré la fossilisation, composée d’un tour et demi, dont le nucléus non saillant; sept tours post- embryonnaires, convexes et séparés par de profondes sutures au début, ils sont ornés — dans ce stade — de plis allongés el serrés, obliques, que croisent de fines stries spirales: puis ces plis s'effacent vers les sutures, s’épaississent sur un renflement bientôt anguleux et ils y forment alors des créne- lures axiales qui s'écartent peu à peu; contre la suture antérieure apparaît aussi un petit bourrelet plissé ou crénelé par les minces prolongements obliques des crénelures axiales. Dernier tour à peine égal à la moitié de la hauteur totale, muni de trois couronnes crénelées ‘qui décroissent jusqu à l'excavalion du cou très court; lornementation spirale y persiste très fine, même sur le cou où les filets plus proémi- nents s’enroulent obliquement. Ouverture très étroite et très oblique, avec une queue aiguë à son extrémité et incurvée ; soutlière postérieure devenant rapidement obsolète le long de la lèvre calleuse qui borde la digitation adhérente ; celle-ci ne descend guère au delà de lavant-dernier tour; les digita- tions — incomplètement conservées sur tous les spécimens des Landes que nous avons eus sous les yeux — devaient être assez courtes, trigones jusqu'à leur extrémité, sans dard aigu ; les trois cordons de la base s'y développent en se dépouillant presque subitement de leurs crénelures; columelle à peu près rectiligne, avec un large bord externe, très calleux qui s'étale de [a région pariétale à l'extrémité du cou. Dim. Longueur probable : 20 millim.; diamètre ventral : 8 millim. sans l'aile. | R. D. — Cette coquille est le seul véritable représentant du phylum pespelicani en Aquilaine ; nous la rapportuns à la var. dertominor Sacco parce que cet auteur — dans sa brève diagnose — a bien indiqué l’exis- — 280 — - tence de véritables plis axiaux et de fines crénelures suturales ; le galbe parait bien être le mème, plus élancé que celui des autres formes que l’on a recueillies dans le Miocène supérieur des Landes, toutefois la finesse décroissante de ces plis n’est pas bien représentée sur la médiocre lithographie publiée par M. Sacco : il se pourrait donc que notre détermination fût sujette à révision par comparaison avec les types eux-mêmes de Stazzano. La plupart des variétés pliocéniques de C. pes- pelicani ont des digitalions accessoires qui apparaissent après l’époque miocénique, comme l’a très justement observé M. Sacco, et en outre leurs crénelures ne restent jamais aussi tardivement pliciformes. Loc.— Saubrigues, cotypes (PI. VIIL, fig. 28-81), coll. Cossmann : coll. Dumas au Muséum de Nantes. — F'ortonien. £ 661. Chenopus (Triacontium) mirandus nov. subgenv. nov. sp. (PI. VIIT, fig. 20-21). Triacontium {trois dents) comporte — outre une queue effilée et peu incurvée en avant — une aile à trois longues épines, l’antérieur assez courte, celle du milieu très longue et incurvée, la postérieure rectiligne et écartée de la spire; elles ne sont reliées que par le labre. | Test mince et fragile. Taille moyenne; forme turriculée; _spire longue, conique, sous un angle apical de 280, acu- minée, formée de huit à neuf tours convexes, non carénés, séparés par des sutures étroites mais assez profondes; proto- conque lisse, conoïdale, composée de quatre tours avec un nucléus mammiilé; les premiers tours post-embryonnaires sont finement et régulièrement cancellés par des stries spirales et des filets axiaux ; sur les tours suivants, apparais- sent des costules axiales étroites, arquées, peu saillantes ; sur les derniers tours, les costules et les stries spirales deviennent obsolètes au voisinage de la suture inférieure, sur une rampe obsolète égale à la moitié ou au tiers de la hauteur du tour; d’ailleurs toute cetle ornementation, assez peu accusée, ne se voit bien qu'à la loupe. Dernier tour — y compris la queue — un peu supérieur à la moitié de la longueur totale; il est arrondi ou un peu sl polygonal dans sa partie médiane, excavé vers sa base qui se prolonge en une longue queue, rectiligne, aiguë, presque toujours brisée à cause de son galbe étroit et aciculé; l’orne- mentation du dernier tour ne comporte que des filets spiraux, dont trois un peu plus saiilants correspondent aux carènes habituelles du dernier tour des Chenopus; sur la région excavée, les stries deviennent plus régulières, plus rapprochées et paraissent se poursuivre sur la queue en devenant paral- lèles à sa longueur; ouverture assez étroite, prolongée posté- rieurement par un fin sillon creusé dans une frêle digitation, aussi longue que la spire, à laquelle elle adhère à son origine pour diverger ensuite en ligne droite suivant un angle d’une vingtaine de degrés ; en avant, l'ouverture se continue égale- ment par un sillon semblable le long de la queue ; labre assez épais, lisse et luisant à l'intérieur, dilaté en aile, pré- sentant — outre la digitation inférieure déjà indiquée — deux — ou peut-être trois — autres digitations intérieurement rainurées, Correspondant aux filets carénaux du dernier tour ; la postérieure, très grêle, faiblement incurvée vers le bas est plus longue que la spire ; la médiane — que nous n’avons-pu voir entière sur aucun spécimen — se dirige vers le haut: il n’est guère probable que la carène antérieure donne nais- sance à une véritable digitation, mais il y a peut-être une pointe soudée à la précédente sur une certaine longueur; par suile de la faible extension du labre entre les digitations, elles restent libres sur la presque totalité de leur étendue, et par suite sont rarement conservées. Din. Longueur : 26 millim. : diamètre ventral : 9 millim. R. D. — Cette belle coquille, particulière jusqu’à présent à l'horizon de Saint-Etienne-d'Orthe, diffère profondément — par son ornementation et la forme de son ouverture — de tous les Chenopus néogéniques et vivants ; le seul aspect des figures indique les profondes différences qui le sépa- rent des Chenopus de l’Aquilaine ci-dessus calalogués. Aussi avons-nous cru nécessaire de proposer — pour ce fossile, comme génotype — un nouveau Sous-Genre qui rappelle un peu Aræodactylus, du Thanétien; mais ce dernier a une digitation postérieure totalement adhérente, plus uue- digitation médiane horizontale. Digitolabrum princeps Vasseur, a non \ po seulement une ornementation treillissée jusqu'au dernier tour, mais encore deux digitations ou dards écartés de la spire, et pas de queue en avant. En tous cas, c'est bien un type infra-néogénique. Loc. — .Saint-Etienne-d'Orthe, cotypes (PI. VIIT, fig. 20, 22, 24, 26), coll. Neuville ; même loc., coll. Degrange-Touzin, coll. Peyrot ; Peyrère, coll. Raulin, Cossmann, commuve fig. 23 et 27). — Aquitanien. CYPRÆIDÆ Quoique cette Famille soit assez uniforme dans ses carac- tères testacés, les malacologistes y ont découpé un nombre véritablement excessif de Sous-Genres et de Sections dont la distinction est d'autant plus ardue que les principaux crité- riums sont masqués très à l'intérieur de l’ouverture; dans les Cyprées proprement dites, la spire étant involvée ou à peine saillante sous le vernis, la surface dorsale étant lisse, l'obser- vateur est privé même pour les caractères différentiels des espèces — des moyens de comparaison habituels, de sorte que la séparation des formes, très nombreuses dans le Néogène, présente de sérieuses difficultés. Nous réclamons donc l'indulgence de nos lecteurs s'il leur arrive — en fewl- letant cette Monographie — de ne pas déterminer leurs spécimens avec la même sûreté que lorsqu'il s'agit des autres Familles ; l’embarras qu'ils éprouveront ne sera que la répercussion de celui qui nous à assaillis presque pour chaque diagnose. Du Genre Cypræa Lin. proprement dit, nous connaissons, en Aquitaine, les Sections Mandolina Bayle, Cavicypræa Gossm., Adusta Jouss., Bernayia Jouss., Naria Gray; puis, dans le Sous-Genre Luponia Gray, la Section Eocypræa Cossmann. Nous avons admis comme un Genre distinct, le Sous-Genre - Trivia Gray. Les autres Genres représentés dans le Sud-Ouest sont : Pustularia Swains., Eralo Risso (dont il faudra proba- blement supprimer la Section Æratopsis Hærn. et Auing.); enfin les Sections Simnia Leach. et Neosimnia Fisch., du Genre Amphiperas Gronov. Hi agn e 662. Cypræa (Mandolina) polysarca Cossmann. PL. IX, fig. 13-16. 1820. Cypræa gibbosa Bors. Oritt. Piem., p.21, pl. I, fig.5 (non L ). 1834: — — Bors. Cat. coll. Tur., p. 647 (non L.). 1833. — pyrula Grat. Tabl. coq. Dax, p 306 (non Lk.). 4847. — gibbosa Micht. Desc. foss. mioc., p.330, pl. XIV, fig. 5 (non Lk.). 1848. — pyrula Grat. Atlas. pl. XL, fig. 7-8; pl. XLI, fig 17, juv. 1848. — rhomboidalis Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 4. 1852. — gibbosa d'Orb. Prodr., IE, 26e ét., n° 800. 1873. — — Ben. Cat. Saucats, p. 209, no 716. 1881. Mandolina gibbosa Jouss. Et. Cypræidæ, p. 88. 1894. (Mandolina) gibbosa Sacco. | Moll. terz. Piem., parte XV, pe Hon0MS;: 1903. — — polysarca Cossm. Ess. Pal. comp., liv. 5, p. 154, pl. XII, fig. 8. 1909. — Le — Dolf Ess. ét. Aquit., p. 61. OUR — gibbosa Vredenb. Class. Cypr. (Rec. Geol. , Surv. India), p. 96. Taille grande ; forme subtrigone, un peu atténuée en avant, gibbeuse sur sa face dorsale. Ouverture étroite en arrière, s'élargissant progressivement vers l’avant où elle est orthogo- nalement tronquée et munie d’une échancrure peu profonde, déviée à droite entre deux lèvres dissymétriques, peu sail- Jantes; gouttière postérieure étroite, profonde, non déviée, bordée par deux fortes lèvres aboutissant à gauche de l’apex saillant, mais habituellement empâté dans le vernis; péris- tome calleux, bordé sur son contour externe; labre à peu près rectiligne sur son bord interne, garni d'environ vingt- cinq crénelures courtes ; columelle dépourvue de sillon longi- tudinal, lisse à l'intérieur, bombée en arrière, infléchie en avant, se terminant sans torsion au bec de l’échancrure; bord columellaire finement plissé; les plis s’atténuent ou même disparaissent complètement en arrière. Di. Longueur : 63 millim.; largeur maximum : #4 mill.; hauteur maximum : 32 millim. — 284 — R. D. — Nos spécimens sont bien identiques à ceux des collines de Turin (coll. Peyrot); le galbe est un peu variable ; avec l’âge, la gibbo- sité dorsale s’accentue et l'apex, très saillant chez le Jeune, se corrode puis s'encroûte. Nous avons pu nous assurer que C. rhomboidalis Grat. est une forme népionique de C. polysarca. Grateloup avait confondu cette espèce avec C. pyrula Lk., forme pliocénique qui n’a Jamais été figurée et dont le type est perdu ; M. Sacco (1. c.) est d'avis de laisser tomber ce vocable douteux qui d’après lui pourrait peut-être s'appliquer à une var. de C. utriculata Lk., tandis que Bronn et d'autres paléontologistes italiens, l’identifiaient à C. physis Br. Le nom C. gibbosa a du être corrigé par suite de préemploi. Loc. — Saucats (Peloua), néotype (PI. IX, fig. 15-16), coll. Benoist, magnifique spécimen; Saint-Paul-lès-Dax (Cahannes), coll. Neuville, coll. Grat.; Léognan (Le Thil), coll. de Sacy; Mérignac (Baour), coll. Duvergier. — Aquitanien et Burdigalien. 663. Cypræa (Cavicypræa) leporina Lamarck. PI. IX, fig. 11-12. 1810. Cypræa leporina Lk. An. Mus., vot. XVI, p. 10%. 1825. — — Bast. Mém. env. Bord., p. 41. 1833. — — Grat. Tabl. foss. Dax (4. S. L. B., &. VD), p. 302. 1833? — porcellus Grat. Ibid., p. 308 (non Brocc.). 1837. — leparina Duj. Mém. sol. Tour., p. 303. 1838. — — Grat. Bass. Adour, p. 49. 1844. — — Desh. An. s. vert. (éd. 2), t. X, p. 570. 1848. — — Grat. Atlas, pl. XL, fig. 3; pl. XLVIF, fig. 5. 1848. — porcellus Grat. Atlas, pl. XL, fig. 4 (non Brocc). 1851. — leporina Hôrn. Tert. Beck. Wien; t. 1, p. 63, pl. VI, fig: 11; pl: VIII Ge 1° 1852. — subleporina d'Orb. Prodr., vol. III, 26e ét., ne 793. 1852, — subporcellus d’Orb. Ibid., n° 794. IRPCEANES leporina Ben. Cat. Saucats, p. 208, n° 713. 4894. C. (Basterotia) leporina Sacco. 1 Moll. terz. Piem., parte XV, p.5, prenne 1903. C. (Cavicypræa) leporina Cossm. Ess. Paléoc. comp., liv. V, p. 157 (exelus fig.). 1909. == — G. Dollf. Essai ét. Aquit., p. 61. Test épais et pesant. Taille grande ; forme bien ovoïde, face dorsale fortement renflée, face ventrale peu convexe. Ouver- — 285 — ture non médiane, assez large, un peu sinueuse, arquée en arrière, élargie en avant; échancrure antérieure profonde, déviée à droite, bordée par deux minces lèvres dissymétri- ques ; échancrure postérieure profonde, à bords subparallèles, peu déviée, aboutissant au sommet de l’apex qui est saillant mais complètement recouvert par la couche de vernis ; péris- tome calleux, légèrement renflé sur la face ventrale, s'étendant assez loin sur les flancs et mal limité; labre arqué, un peu déprimé vers l'échancrure antérieure, garni d'environ vingt- huit fortes crénelures devenant plus courtes vers l’apex et plus longues au contraire à l’autre extrémité; bord columel- laire sillonné sur toute sa largeur par environ vingt-cinq plis allongés, étroits et réguliers, déprimé par un sillon longitu- dinal peu accusé, ou même obsolète, aboutissant en arrière à une large et profonde fossette en forme de euilleron, ridée ou granuleuse et dont le bord libre, finement crénelé, fait une forte saillie dans l’intérieur de la coquille; columelle tordue en avant par une carène qui aboutit à la pointe du bec contigu à l'ouverture. Dim. Longueur : 58 millim.; largeur maximum : 38 mill. ; épaisseur maximum : 29 millim. R. D. — Lamarck a comparé à tort notre espèce à C. mus Lk. qui — par les caractères de son ouverture — appartient à une toute autre Section ; avec beaucoup plus de raison, Hôrnes rapproche C. leporina de C. stercoraria L. (coll. Peyrot) ; l'espèce vivante est toutefois fortement gibbeuse et non régulièrement arrondie, sa face inférieure est plus aplatie ; la région antérieure du labre et de la columelle, plus déprimée à la face inférieure et pincée en dessus, donne naissance à un rebord saillant qui n’existe pas chez le fossile, mais les caractères essentiels de l'ouverture — en particulier l’existence d’une large fossette columellaire _ridée, ainsi que le bord columellaire, sur toute leur étendue — sont bien semblables chez les deux formes. C. leporina est commune dans les environs de Dax et dans quelques gisements du Bordelais, aussi est-il légèrement variable dans son galbe, surtout à l’état népionique ; cela a conduit parfois les auteurs à séparer de C. leporina des formes qui nous paraissent devoir lui être réunies. Ainsi C. porcellus Grat. (non Broc) ou du moins l'échantillon — assez différent du dessin, vu de dos dans l’Atlas et qui figure sous ce nom dans la collection Grateloup — est une — 286 — C. leporina, à peine plus atténué à ses extrémités que la plupart des spécimens de l’espèce, bien différent par son ouverture du fossile pliocé- nique de l'Italie — de ce fait, tombe la correction subporcellus D’Orb. — C. subovum D'Orb. {= C. ovum Grat. (non L.)} que certains auteurs, sur le vu de la médiocre figure originale, ont considéré comme une variété de C. leporina.: est en réalité bien distincte, ainsi que nous avons pu nous en convaincre par l'examen de la coll. Grateloup qui en renferme d assez nombreux spécimens. Aucun ne présente une fossette aussi développée que l’a représentée le dessinateur. C. leporina, var. B. prælonga Grat. (pl. XLVIE, fig. 5) non retrouvé dans la coll. Grateloup, dont l’ouverture serait presque rectiligne, au dire de l’auteur, ne nous parait pas pouvoir être identifié, en se basant uniqueinent sur un médiocre dessin. Il a dû échapper à d'Orbigny que C. leporina Lk. était fondée sur un fossile de Dax; la correction subleporina D‘Orb n’est aucunement fondée. D autre part les figures publiées dans les « Essais de Paléoc. comp. » s'appliquent à C. sublynchoides et non à la véritable C. leporinu. Loc. — Saint-Paul-lès-Dax (Min de Cabannes), toputype (PI IX, fig. 11 12), coll. Neuville ; même loc. (et Maïnot), toutes les coll.; Sau- cats (Peloua), toutes les coll. — Burdigalien. La Brède (La Salle); Saucats (route du Son, Lariey), fide Benoist ; Léognan (Le Thil), coll. de Sacy, Saint-Avit (Basta), Corbieu (Mir de Carreau), coll. Degrange-Touzin. — Aquitanien. 664. Cypræa (Cavicyprea) sublynchoides D'Orbigny. PIX he ME 1825. Cypræa lynchoides Bast. Mém. env. Bord., p. 4[ (non Brong.). 1e — Grat. Tabl.coq. Dax (loc. cit.), p. 304 (n. Brong.). 1840. — — Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 42. 4852. — sublynchoides d'Orb. l'rodr. IT, 26e ét., n° 786. 1894. C. (Basterotia ?) sublynchoides Sacco. [ Mall. terz., parte XV, p. 7, pl. I, fig. 6-8. 1897. Cypræa sublynchoides Raul. Stat. Landes. ; 1903. C. (Cavicypræa) sublynchoides Cossm..Ess. Pal. comp., livr. V, : p. 158, pl. VI, fig. 2, et pl. VIL fig. 9. 4920. C. (Bernayia) sublynchoides Vred. Class. Cypr. (Rec. Geol Surv. Ind.), vol. LI, p. 44. Taille grande; forme ovoïde, allongée, régulièrement atté- nuée en avant; face dorsale bombée; spire complètement recouverte par le vernis, ne formant — chez l'adulte — qu'une bien faible saillie; face ventrale peu convexe ; ouver- ture non médiane, étroite, légèrement sinueuse, très peu dilatée en avant, arquée en arrière, où elle présente une échancrure large, assez profonde, limitée par des lèvres parallèles ; échancrure antérieure profonde, orthogonalement tronquée, déviée à droite entre deux lèvres sâillantes et dissymétriques; péristome calleux, ‘formant des bourrelets marginaux arrondis, au delà desquels le vernis se prolonge plus ou moins loin sur la surface dorsale ; columelle peu bombée en arrière, déprimée en avant par une grande fossette complètement lisse, dont le bord libre, convexe, saillant, présente une échancrure très nette, suivie de quelques dente- lons plus ou moins obsolètes: en avant de la fossette, la columelle est tordue par un gros pli qui aboutit à la lèvre droite de l’échancrure ; bord columellaire. orné d'environ vingt-cinq dents courtes, surtout en avant, et ne se prolon- geant pas à l'intérieur de l'ouverture; labre peu sinueux, légèrement rétréei et déprimé en avant, garni de vingt-huit à trente dents fortes, courtes, un peu plus allongées sur la dépression antérieure. | Dim. Longueur : 45 millim. : largeur maximum : 30 mill.: épaisseur maximum : 27 millim. R. D. — Confondue par Basterot et Grateloup avec C. lynchoides Brong. qui, d'après M. Sacco, n'est qu'une variété de C. leporina, C. sublynchoides se distingue neltement de cette dernière et de ses variétés, par son ouverture plus étroite, par sa columelle moins bombée, lisse sur toute son étendue et tout particulièrement par sa fossette moins larze, moins creuse, dépourvue de rides ou dé granulations, échancrée sur son bord libre; par les caractères de son ouverture C. sublynchoides est intermédiaire entre les Cadicypræà typiques et les Bernayia dont la fossette lisse est plus allongée et moins creuse. - M. Sacco — après avoir classé avec doute cette coquille dans la Section Basterotia (— Cavicypræa) — a proposé d'en faire le génotype d’une nouvelle Section : Jousseaumia Sacco, dans laquelle il ne classe d’ailleurs aucune autre espèce, et qui nous parait faire double emploi avec Cavi- cypræa. : _ Loc. — Saucats (Peloua), plésiotype (PI, IX, fig, 17-18), coll. Peyrot ; — 288 — toutes les coll.; Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grateloup, coll. Degrange- Touzin ; Mérignac (Baour supérieur), coll. Cossmann. — Burdigalien. Saint-Avit (Basta), Léognan (Le Thil), coll. Degrange-Touzin. — Aquitamien. 665. Cypræa (Cavicypræa) suklynchoides D'Orbigny ; var. Grateloupi d'Orb. (emend.). PI. IX, fig. 13-14. 1833. Cypræa Isabella Grat. Tabl. coq. Dax (loc. cit.). p. 306 (non L.). 1833. — elongata Grat. Ibid., p. 306 (non Br..). 1840. — — Grat. Aïlas, pl. XLI, fig. 13 /non Bv.). 1840. — Isabella Grat. Ibid., pl. XLL, fig. 11 (non L.). 1852. — Gratteloupi d'Orb. Prodr., II, 26° ét., n° 785. 4852. — subelongata A Orb. Ibid., no 787. 1894. — — Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p. 32. 1894. — Grateloupi Sacco. Tbid., p. 32. R. D. — Ne diffère du type que par son galbe plus allongé, plus eylin- dra:é, par sa taille habitueliement moindre ; les caractères de l'ouver- ture, notamment ceux de la fossette antérieure et du bord columellaire sont identiques ; comme d'autre part on trouve des formes de passage entre C. sublynchoides et C. Grateloupi nous considérons celle-ci comme une variélé de la première. Dans son Tableau de 1833, Grateloup consi- derait C. elongata Br. comme identique à C. Isabella, espèce actuelle; il en a fait deux espèces distinctes dans | Atlas et n’en a dessiné que des vues médiocres, s'appliquant à des spécimens de même espèce, mais dàge différent. Notre fossile n'a de commun avec C. Isabella qu'une analogie de galbe ; les caractères de son ouverture sont bien différents ; d'autre part, sa forme est moins allongée, moins atténuée que celle de C. flavieula Lk. (— C. elongata Br.); son ouverture et sa columelle diffèrent entièrement. Les deux correclions C. Grateloupi et C. subelon- gata, faites par d'Orbigny, uniquement sur le vu des figures de l'Atlas, s'appliquent à la même forme ; nous conservons la première dénomina- tion qui est antérieure de quelques lignes à la seconde. Loc. — Mérignac (Baour), plésiotype (PI. IX, fig. 13-14), coll. Peyrot ; Saint-Avit (Basta), coll. Degrange-Touzin (1). — Aquitamien. Saint-Paul-lès-Dax (Cabannes), coll. Grateloup ; même loc. (Mandillot), coll, Degrange-Touzin. — Burdigalien. (1) Cette belle collection, acquise par la Municipalilé de Bordeaux, se lrouve maintenant au Muséum d'Histoire naturelle de cetle ville, 660 666. Cypræa (Cavicypræa) subovum d'Orbigny. PIN, fe 21 PIX, fe. [et 35: 1833. Cypræa lynx Grat. Tabl. foss. Dax, loc. cit., p. 303 (non L.). 1833. — ovum Grat. Ibid, p. 304 (non Gmel.). 1833. — tumida Grat. Ibid., p. 304. À 1840 = ovumGrat. Atlas, pl. XI, fig. 42, pl. XLI, fig. 16 (n. L.). 4848. — tumida Grat. Ibid., pl. XL, fig. 5. 1848. — amyydalina Grat. Ibid., pl. XL, fig. 15. 1852. — — d'Orb. Prodr. Il, 26e ét., n° 788. 4852. — subovum d'Orb. Ibid., n° 792. 1852. — tumida d Orh. Ibid., no 795. 1373. — ovum Ben. Cat. Saucats, p. 208, n° 715. 1894. C. (Lyncina) minor Sacco. | Moll. terz. Piem., parte XV, p. 7, pl. 1, fig. 1#. 1902. Cypræa minor Vred. Class. Cypr. (Rec. Geol. S. Ind.), vol. LI, p.88. Taille grande. Forme ovoïde-allongée, faiblement atténuée, plutôt obtuse à ses deux extrémités; face dorsale bombée ; spire complètement recouverte par le vernis, chez l'adulte ; face ventrale convexe; ouverture non médiane, peu large, à peine dilatée en avant, un peu arquée en arrière, où l’échan- crure postérieure, élroile, profonde, à bords parallèles, aboutit contre l’apex; échancrure antérieure orthogonalement tronquée, à peine oblique, peu profonde, arrondie sur son contour, limilée par deux fortes lèvres; péristome calleux formant — à la périphérie de la coquille — deux bourrelets obtusément arrondis, parfois faiblement subanguleux du côté du labre; le cal empiète plus où moins sur la surface dorsale où il se termine, sans limite bien définie; columelle munie d'un faible sillon longitudinal, bombée en arrière, déprimée en avant, où elle présente une fossette peu profonde, horizon- talement ridée sur toute son étendue et dont le- bord libre, convexe et crénelé, fait une saillie bien visible; l’extrémité de la columelle est tordue par un gros filet qui limite la fossette et se relève verticalement pour former la lèvre droite de l’échancrure antérieure; bord columellaire orné de dix- huit à vingt dents qui se prolongent, en s’amincissant, à Tome LXXIV. 21 — 290 — l'intérieur de l'ouverture; labre peu flexueux, convexe, déprimé en avant et pincé à l'extérieur dans celte même région, pour former la lèvre gauche de l’échancrure anté- rieure ; il porte de vingt-deux à vingt-quatre dents allongées, mais non étalées sur le péristome. Dim. Longueur : 43-49 millim.; largeur : 28-34 millim; épaisseur : 24-28 millim. R. D. — Si l’on examine les dessins de l’Atlas de Grateloup, on n'hésite pas à admettre que les Cypræa ovum. C. ovum var. minor, tumida. amygdalina, sont bien des espèces distinctes; mais, si on étudie les spécimens de sa collection portant ces dénominations, on constate quil s’agit, en réalité, soit de simples stades de développement ontogénique, soit de variations individuelles d’une même espèce, et qu'il est, d'autre part, à peu prés impossible d'identifier rigoureusement l’un quelconque de ces spécimens avee aucune des fizures de l’Atlas dont il porte le nom; enfin dans plusieurs cuvettes, il y a deux étiquettes, l’une : €. ovum, l'autre C. lynæ. Cette dernière dénomination, précédant d’une page C. ovum, dans le « Tableau des coquilles de Dax », n’a pas été reprise dans l’Atlas. Grateloup ayant sans doute reconnu que le fossile est diffé- rent de la coquille actuelle. Dans ces condilions, il nous paraît nécessaire de réunir toutes ces formes sous le nom le plus anciennement publié : C. ovum corrigé en C. subovum par D'Orbigny pour cause de préemploi. Nous nous arrêtons donc à ce vocable et nous choisissons comme plésiotype un remarquable spécimen de la coll. Neuville représentant la forme la plus répandue de cette espèce commune, en faisant seulement remarquer que sa taille est un peu au-dessus de la normale. Signalons enfin que notre fossile a été confondu, dans la plupart des collections locales, avec C. fabaygina Lk., espè :e différente, ainsi qu'on le verra plus loin. Cette fausse interprétation est d’ailleurs fort ancienne. M. Sacco rapporte en effet ({. c., p. 10) quil existe dans la collection du Musée de Turin, des spécimens de C. ovum var. minor, provenant de Bordeaux et de Dax, envoyés sous le nom C. fabagina, dans la première moitié du xixe siècle. C’est donc sous ce même vocable que les paléontologistes ita- liens de cette époque désignaient des fossiles des collines de Turin, iden- tiques à ceux de l’Aquitaine (coll. Peyrot) que M. Sacco appelle Lyncina minor (= C.ovum var. minor Grat.). D’après notre savant confrère, C. ovum (Atl., pl. XL, fig. 1-2 fantum) ne serait qu'une variété de C. leporina. Nous ne pouvons nous ranger à son avis, car les spécimens de la collec- tion Graleloup qui se rappro:hent le plus de cette figure et qui s’écar- tent un peu de la forme typique par leur galbe plus -piriforme, par leur — 291 — spire apparente, diffèrent entièrement de C. leporina par leur fossette beaucoup plus petite, à bord libre à peine proéminent, régulièrement ridée par des plis continuant les dents columellaires, alors que l’ornemen- tation de la fossette de C. leporina est constituée par des granulations ou par des rides irrégulières ; la torsion columellaire — qui va rejoindre la lèvre droite de l’échancrure antérieure — est chez C. leporina beaucoup moins épaisse que chez C. ovum. La grandeur de la fosselte a été exa- gérée par le dessinateur dans la figuration du type. Loc. — Saint-Paul-lès Dax, plésiotype (PI. IX, fig. 21, et PI. X, fig. 3), coll. Neuville ; Saucats (Peloua) (PI. X, fig. #4 et 35), coll. Peyrot, (Lyn- cina minor Sacco), même loc. (PI. X, fig. 1-2), coll. de Sacy, forme ventrue, plus voisine de la figure originale. — Burdigalien. Mérignac (Baour) coll. Peyrot; Saucats (Lariey). coll. Cossmann. — Aquitanien. 667. Cypræa (Adusla) subamygdalum d'Orbigny. PE n022-29 et Pl Xe 2: 1833. Cypræa amygdalum Grat. Tabl. foss. Dax, (4. cit. p.305 (n. Brod.). 1840. : — — Grat: All: pl: XL, fig. 14-15. 1840. — Michaudiana Grat. Ibid., pl. XLVII, fig. 4. 1851. — amygdalum Hôrn. Foss. Moll. Wien, t. [, p. 67, pl. VIH, à fig. 7-8 (tantum). 1852. — Michaudiana d'Orb. Prodr. II, 26e ét., n° 128. 1852. — subamygdalum d'Orb. Ibid., n° 799. 1894. — — Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p. 8-18. 189%. C. (Luponia) subphysis Sacco, Ibid., p. 40-49, pl. HF, fig. 15-19 (non D'Orb.). 189%. C. (Aricia) amygdalum ? Deg.-Touzin. Et. coq. Orthez, p. 389. Test médiocrement épais. Taille moyenne; forme amygda- laire, parfois légèrement gonflée; ouverture non médiane, assez large, surtout en avant, fortement arquée en arrière, où elle présente une échancrure à peine déviée à droite, peu profonde, étroite, bordée par deux lèvres, dont la droite — beaucoup plus proéminente — alteint l’apex, peu saillant, qui est complètement recouvert par l’enduit vernissé; échancrure antérieure à peine marquée ; face ventrale convexe, bordée par des bourrelels, le gauche subanguleux, le droit arrondi 2 ne oo et plus saillant; ils se réunissent aux deux extrémités de la coquille et forment, sur la face dorsale, un bee postérieur aplati; columelle presque plane, lisse, sans dépression longi- tudinale ni fossette, un peu échancrée en avant sur son bord interne, tordue par une carèneé aboutissant à la pointe du bee; bord columellaire extérieurement muni de trois ou quatre dentelons arrondis, assez forts, suivis de quelques autres plus faibles qui s’atténuent et deviennent obsolètes à partir du milieu du bord; labre convexe, peu large, déprimé en avant, crénelé sur toute sa longueur par dix-huit à vingt dents qui s’étalent plus ou moins à l'extérieur. Dix. Longueur : 32 millim.; largeur maxim. : 20 millim.:;: épaisseur maximum : 15 millim. R. D. — Grateloup lui-même avait reconnu que l'assimilation de notre fossile avec C. amygdalum Broc., n’était pas très satisfaisante, caril écrit : (quelques autres (caractères) paraîtraient au contraire l'en éloi- gner » : ce sont, ajouterons-nous, la largeur plus grande de l’ouverture, la profondeur encore moindre de l’échancrure antérieure, l'absence de denticulations sur toute la surface interne du bord columellaire, Papla- tissement plus marqué du bec antérieur. Bien que C. subamyqdalum me soit pas très commun, il présente quelques variations dans la conveaité plus ou moins grande de sa surface dorsale ; on ne saurait le confondre avec les diverses variétés de C. fabayina dont la columelle cest bien différente. L’unique spécimen de C. Michaudiana de la collection Grale- loup est identique à C. amygdalum, à la taille près qui est plus petite. Le vocable C. Michaudiana étant postérieur de plusieurs années, nous le faisons passer en synonymie. C. Bourgeoisi May. (coll. Peyrot), de l'Helvétien de Pont-Levoy, est voisin de l’espèce de l'Aquitanien; mais sa columelle est plus bombée, son bord columellaire est uniformément ridé sur toute sa longueur, son échancrure antérieure est encore moins profonde, sa lèvre droite forte- ment pincée, et le bec dorsal qui lui correspond, beaucoup moins sail- lant. L’un de nous (coll. Peyrot) possède des spécimens de l’'Helvétien (an Burdigalien) des collines de Turin, envoyés sous le nom C. sub- physis D’Orb., el qui sont complètement identiques à C. subamygdalum. M. Sacco, induit en erreur par les figurations médiocres de l'Atlas de Grateloup, a méconnu C. physis Grat. (n. Br. = C. subphysis D’Orb.) qui est une coquille stampienne de Gaas, et il a créé, pour les fossiles helvétiens, plusieurs variétés ; parmi elles, en particulier, la variété og tauramygdalum nous parait identique à C. subamygdalum. En ce qui concerne les échantillons du Bassin äe Vienne, leur assimilation nous parait douteuse; nous sommes mème certains que ceux de Lapugv (coll. Cossmann) appartiennent à une espèce différente, C. lapugyensis nobis, caractérisée par ses crénelures moins grossières, plus serrées. Loc. — Saucats (Peloua) (pl. X, fig. 5), coll. de Sacy; autre spécimen plus gonflé, même loc. (pl. IX, fig. 22-23), coll. Degrange-Touzin ; Saint- Paul-lès-Dax, coll. Grat. — Burdigalien. é ? Saubrigues, coll. Grat. — Fortonien. 668. Cypræa (Adusta] columbaria Lamarck. 1810. Cypræa columbaria Lk. Aun. Mus., vol. 16, p. 116. 1835. — sanguinolenta Duj. Couches sol Tour., p. 308 (n. Gmel). 1844. — columbaria Desh. An. s. vert. (éd. 2), vol. 10, p. 513. I Sanguinolenta Horn. Jlert Beck Wien, 1410 "p2270 (n. Gmel). OIL ASS — Bard. Paléont. tert. M.-et-L., p. 108. 1886. O. (Luria) pontileviensis Dollf. Dautz. Et. prél. Tour. (F.J.N.), n° 189. 1894. C. (Aricia) sp. ? Degr.-Touzin. Et. prél. Orthez, p. 389... 1894. Zonaria sanguinolenta var. columbaria Sacco. Loc. cit., parte XV, p 29; pl Alf: 35: Test peu épais. Taille moyenne; forme ovoiïde, allongée ; face dorsale régulièrement convexe, atténuée à ses deux extrémités: spire recouverte par le vernis, visible cependant sous la forme d’une petite pointe émergeant d’une faible dépression ; face ventrale légèrement convexe. Ouverture non médiane, étroite, à peine dilatée en avant, arquée en arrière, où elle forme une échancrure peu large, dont les lèvres subparallèles font saillie au voisinage de l’apex; échancrure antérieure étroite, bien arrondie, orthogonalement tronquée ; péristome calleux, ne formant à la périphérie de la face dorsale que de faibles bourrelets obtus ; le vernis se prolonge, en s'amincissant, sur une notable portion de la surface dorsale ; columelle peu bombée en arrière, déprimée en — 294 — avant par une minuscule fossette, dont le bord libre, à peine proéminent, porte quelques traces de dentelures; bord colu- .mellaire muni d’une vingtaine de petites dents, non prolon- gées à l'intérieur de l'ouverture et souvent obsolètes en arrière ; labre épais, arrondi, orné sur son bord d’une ving- taine de dents un peu plus fortes que celles du bord columel- laire. Dar. Longueur : 19 millim.; largeur maxim.: 15 millim. ; épaisseur maximum : {2 millim. R. D. — Cette espèce a été rapportée par les anciens auteurs à C. sanguinolenta Gmel., de la mer des Indes. Il est incontestable qu'elle s'en rapproche beaucoup; toutefois son ouverture est moins flexueuse, un peu plus étroite; les dents sont moins saillantes. Nos quelques spéci- mens de l’Aquitaine sont bien semblables à ceux de la Touraine (coll. Peyrot : C. sanguinolenta Duj. — C. pontileviensis D. D.), auxquels M. Sacco à restitué le nom columbaria Lk. et dont il a donné, le premier, une figuration, toutefois les exemplaires tourangeaux atteignent une plus grande taille, et avec Pâge, leur ouverture s’élargit. La dénomination de Lamarck était tombée dans l’oubli, sans doute parce qu'il n’indiquait pas la localité d’où provenait C. columbaria. La phrase qui accompagne la diagnose : « Cette porcelaine se rapproche entièrement par la forme et la _ taille du C. sanguinolenta; cependant elle est un peu plus bombée, elle est toute blanche, Longueur 25 millim. » — rend très vraisemblable l’interprétation de M. Sacco. Il est probable que le fossile décrit par Lamarck provenait de Pont-Levoy où l'espèce est commune, et où les fossiles ont une couleur blanche. Grateloup a, dans tous les cas, mal interprété l'espèce de Lamarck, car il a figuré sous le nom columbaria une forme de Gaas, qui par son galbe, par sa large fossette ridée, par les fortes crénelures de son bord columellaire et de son labre, s'éloigne - complètement de C. sanguinolenta. D’Orbigny l’a nommée C. subcolumbaria. - C. andegavensis Defr:, du Miocène de l’Anjou (coll. Peyrot, don de M. le Dr Couffon) est une varié:é, un peu gibbeuse, dont le bord périphérique gauche a un rayon de courbure plus grand et un bourrelet plus marqué et subanguleux. Loc. — Salies-de-Béarn, plésiotype (PI. X, fig. 8-9), coll. Degrange- Touzin. — Helvétien. Saubrigues, même coll. — W'ortonien. Léognan (Carrère), coll. de Sacy. Rare partout. — Burdigalien. Non de 669. Cypræa (Bernayia) fabagina Lamarck. PL. IX, fig. 9-10. 1810. Cypræa fabagina Lk. An. Mus., vol. 16, p. 106. 12 — Lk. Ibid., vol. 7, p. 406. 4825. — diluviana Gray. Mon. Cyp. Zool. Journ., t. 1, p. 149. 1825. — fabagina Defr. Diet. Se. nat., vol. 48, p.99. 18#+. — — Desh. An. s. vert. (édit. 2), vol. 10, p. 572. 1848. — — var. B. Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 20. 1852. — :— D'Orb. Prodr. ll, 26° ét., no 802. 1856, — — Hornes. l'ert. Beck. Wien, L p. 65, pl. VII, £. 6. 1878: > — — Ben. Cat. Saucats, p. 209, n° 719. 1894. C. (Zonaria) fabagina Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p.16, pl. IL, fig. 1-2. 18914. Cypræa fabagina Raulin. Stat. Landes, p. 214. 1903. C. (Bernayia) fabagina Cossm. Ess. Paléoc. comp., livr. V, p. 157. Taille moyenne ; forme oblique, médiocrement ventrue; face dorsale convexe, peu bombée, faiblement atténuée à ses deux extrémités; spire à peine saillante et complètement cachée sous le vernis; face ventrale à peu près plane, versante vers la périphérie; ouverture submédiane, étroite, faiblement arquée en arrière, à peine dilaltée en avant; échancrure postérieure peu déviée, assez étroile, peu profonde, limitée par deux lèvres parallèles faisant une légère saillie sur l’apex ; échancrure antérieure oblique, à contour arrondi, rétrécie à son entrée par une légère convergence de ses lèvres; péris- tome calleux, formant à la périphérie un bourrelet plus ou moins saillant, parfois subanguleux surtout du côté du labre ; le cal s'étend plus ou moins loin sur la surface dorsale où il est souvent limité par un anneau; columelle peu bombée en avant, à peu près plane en arrière, tordue par un fort pli dentiforme dont le prolongement forme la lèvre droite de l’échancrure; le sillon longitudinal ne se prolonge pas en arrière ; fossetle tout à fait radimentaire avec trois ou quatre rides marginales; fosselte el rides peuvent même disparaitre complètement; bord columellaire faiblement denté à lexté- rieur, les dernières crénelures antérieures sont plus courtes — 296 — et plus saillantes; labre épais, plissé sur toute sa longueur, pincé en avant vers le point où se forme la lèvre gauche de l’'échancrure antérieure. Dix. Longueur : 28 millim.; larg. maximum : 19 millim. ; épaisseur maximum : 1% millim. R. D. — Il résulte des recherches de M. Sacco que le type de C. faba- gina est perdu. La courte diagnose de Lamarck et Pabsence de figuration du type expliquent les interprétations si variées que les divers auteurs ont données de cette espèce. Nous adoptons celle du savant professeur de Turin, et faisons figurer comme plésiotype un spécimen semblable au « Sous-type » qu'il a publié et à des exemplaires provenant des collines de Turin, qu'il a envoyés à l’un de nous (coll. Peyrot). Même ainsi restreinte à des formes de taille moyenne, à surface dorsale surbaïssée, à columelle peu bombée, non ridée et à peu près dépourvue de fossette, C. fabagina s. str. présente des variations assez étendues, de sorte qu'il est parfois difficile de la séparer, soit de formes qu’on lui rattache à titre de variétés, soit même d'espèces voisines. La forme typique est d’ailleurs peu commune dans nos faluns. Nous avons, d’autre part, compris dans nos références svnonymiques la citation de Hœrnes, car — vérification faite sur des spécimens de Lapugy (coll. Cossmann) — ils se rapportent bien au fossile burdigalien. Loc. — Mérignac (Baour); plésiotype (PI. IX, fig. 9-10), coll. Pevrot ; toutes les coll. Saint-Avit. — Aquitanien. Saucats (Peloua), Saint-Paul-lès-Dax (Cabannes), coll. Peyrot, Coss- mann ; Saucats (Moulin de Lagus), fide Benoist ; Saint- Médard, coll. Cossmann. — Burdigalien. 670. Cypræa (Bernayia) fabagina Lk : var. apiceproducta nov. var. PI. IX, fig. 7-8. 1852. Cypræa pyrum Hærn. Tert. Beck. Wien, p. 66, pl. VII, fig. 2-5 (non Gmel.). 1866. — — Per. da Costa. Moll. tert. Port., p. 47, pl. X, fig. 11 eb pl XIe R. D. — La face dorsale est notablement plus bombée que chez le type; son côté columellaire — vu de dos — présente un rayon de cour- bure plus grand et il se renfle vers l’apex; la spire, visible sur deux ou trois tours, quand les spécimens ne sont pas usés, forme une pointe 2072 nettement saillante et très excentrée. C’est une forme adulte, car le labre est épaissi, retroussé en dedans et dentelé sur son bord; mais elle a conservé la spire saillante de létat népionique. M. Sacco a figuré (. e., pl. Il, fig. 2-8) sous le nom de yuvenospirata une variété à spire saillanfte, mais autant qu'on en peut juger par le dessin montrant seule- ment la face dorsale, le labre n’est pas retroussé, il s’agit alors non d’une _ variété à aspect juvénile, mais bien d'un spécimen dont le développement est inachevé. On pourrait rapprocher notre variété de C. amygdalum, telle que la comprend M. Sacco (pl. IF, fig. 12), la spire est aussi apparente, et le côté columellaire renflé vers l’apex, mais chez cette dernière les dents basales du bord columellaire s'étendent vers l’intérieur de l’ouver- ture. La var. apiceproducta est assez commune dans nos gisements burdi- saliens et aquitaniens ; dans les collections que nous avons étudiées, elle était étiquetée €, pyrum, avec référence à la figure 11, pl. X des Mall. du Portugal de Pereira da Costa. Elle est entièrement différente de l'espèce vivante de ce nom, et nous la rapportons à C. fabagina dont elle se rapproche par ses caractères essentiels, notamment ceux de l’ouver- ture. De même que pour C. fabagina, nous avons pu vérifier que cette variété se trouve bien sous le nom erroné pyrum, dans le Vindobonien de l’Europe centrale, à Grund et à Rakowiza (coll. Cossmann). Loc. —- Saucats (Lariey), type (PI. X, fig. 7-8), coll. Peyrot, toutes les coll. ; Mérignac (Baour), toutes les coll. ; Saint-Avit, coll. Duvergier ; Léognan (Le Thil), coll. de Sacy, Duvergier, Cossmann. — Aquita- mien. Saucats (Peloua), toutes les coll. ; Saint-l’aul-lès-Dax (Cabannes), coll. Degrange-Touzin. — Burdigaïien. E 671. Cypræa (Bernayia) Brocchii Grateloup. | PL. X, fie. 15-17. 1814. Cypræa annulus Br. Conch. foss. subap., p. 282, pl. IL, fig. 1 (n. L.). 1825. — — var. Bast. Mém. env. Bord., p. 40. 1833. — — var. Brocchü Grat. Tabl. coq. Dax, p. 30. Ar = _ _ Grat. Al. pl. XL, fig. 12-13. 1892. — — DOrb. Prod., Il, 26e ét, no 620. 4852. — subannulus D’Orb. Ibid., no 798. 1873. — Brocchii Ben. Cat. Saucats, p. 209, no 717. 1891. C. (Zonaria) fabagina var. Brocchii Sacco. L. c., p.19, pl. I, fig. 5. 1897. Cypræa Brocchii Raul. Stat. Landes, p. 313. 1903. C. (Bernayia) Brocchii Cossm. Ess. Pal. comp., liv. V, p. 157. Test épais et solide. Taille moyenne ; forme ovoïde, gon- — 298 — flée, atténuée en avant ; face dorsalè convexe dans la région centrale, déprimée vers la périphérie ; spire cachée sous le vernis; face ventrale, presque plane, versante vers la péri- phérie; ouverture submédiane, étroite, presque rectiligne, non dilatée en avant, un peu arquée en arrière vers l’échan- crure postérieure qui est peu profonde, limitée par deux fortes lèvres subparallèles; échancrure antérieure peu pro- fonde, orthogonalement tronquée, arrondie sur son contour ; péristome très calleux, formant deux gros bourrelets, angu- leux à la périphérie de [a coquille; le vernis se prolonge au delà de l’arèête en s’amincissant; il est limité par un anneau plus ou moins net; columelle peu bombée en arrière, presque plane en avant, sans sillon longitudinal, munie d'une minuscule fossette dont le bord libre, un peu concave, non saillant, se joint à un pli proéminent formant d’abord la torsion columellaire, puis la lèvre droite de l’échancrure: le bord columellaire porte une série divergente de quatorze ou quinze plis écartés, un peu moins larges que leurs intervalles et se prolongeant à peine vers l’intérieur; labre épais, pres- que rectiligne, muni d'environ dix-huit crénelures pliciformes, saillantes, égales. | Dim. Longueur : 29 millim.; largeur maximum : 20 mill. ; épaisseur maximum : 16 millim. R. D. — Notre plésiotype est un peu plus dilaté que le type figuré par Brocchi et plus tard par M. Sacco, son anneau est moins net, mais, pour ces deux critériums, on trouve beaucoup de variations selon les gise- ments. M. Sacco considère C. Brocchii comme une variété de C. fabagina ; nous préférons la distinguer comme espèce, car elle présente dans son ouverture des caractères constants qui nous paraissent avoir une réelle importance : chez C. Brocchii, on ne remarque pas de dépression antée- rieure du labre et du bord columellaire, ni le rapprochement de deux extrémités, et la fossette — dont le bord libre est nettement concave — ne présente aucune trace de plis ; enfin la face dorsale est plus bombée. Loc. — Mérignac (Baour), plésiotype (PI. X, fig, 15-16), coll. Duver- gier ; toutes les coll. ; Saucats (Lariey), coll. Peyrot — Aquitanien. Saucats (Peloua), spécimen gérontique (PI. X, fig. 17), coll. Benoist; Saint-Paul-'és-Dax, coll. Grateloup. — Burdigalien. ; 2 0 — 672. Cypræa (Bernayia) Brocchii Grat.; var. expansa Bonelli. PI. X, fig. 21-22. 1827. Cypræa expansa Ben Cat. Mus. Torino, n° 3705 (m. s. 5.). 1840 (48). Cypræa annulus var. expansa Grat. Atl., pl. XL, fig. 11. 1810 (48). — Brocchi var. expansa Grat. Ibid., pl. XLVI, fig. 11. 1840 (48). — annulus var. eburnina Grat. Ibid., pl. XI, VIL, fig. 10. 1852. — _expansa D’Orb. Prod. III, 26e ét , n° 825. 1894. C. (Zonaria) fabagina var. expansa Sacco. L. c., p, 19, pL.IL, f 6. R. D. — Diffère du type par son galbe plus élargi, parfois subrhom- boïdal ; par son extrémité antérieure plus acuminée. Dim. Longueur : 28 millim.; largeur maximum : 19 millim. ; épaisseur maximum : 18 millim. Loc. — Saucats (Peloua), plésiotype (PI. X, fig. 21-22), coll. de Sacy ; toutes les coll. ; Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grateloup. — Burdigalien. Mérignac (Baour), toutes les coll. ; Peyrère, coll. Raulin (Ecole des Mines). — Aquitanien. K 673. Cypræa Brocchii Desh.; ; var. annularia Brongniart. PI. X, fig. 25-27. 1823. Cypræa annularia Brong. Vicentin, p. 62, pl. IV, fig. 10. fa — Bast. Mém. env. Bord., p. 41. SDS Grat. Tabl. coq. Dax, p. 305. 1848. — — Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 40. 1852. — subannularia D'Orb. Prod., III, 26e ét., no 812. 189%. C. (Zonaria) fabagina var: annularia Sacco. L. c., p. 22, pl. I, £ 13... 4897. Cypræa annularia Raul. Stat. Landes. R. D. — Les caractères de l’ouverture sont identiques à ceux de C. Brocchii et diffèrent de ceux de C. fabagina par l'absence totale de fossette, et de rides sur Son emplacement ; d’autre part, l’ouverture n'est pas dilatée en avant, ni déprimée ; pour ces raisons nous ne suivons pas l’interprétation de M. Sacco; il faut d'ailleurs convenir que toutes ces formes sont difficiles à déméler, surtout lorsqu'on en est réduit à des diagnoses en deux lignes et à des figurations qui ne mettent pas en lumière les caractères internes de l'ouverture. Le spécimen que nous prenons comme plésiotype différe de C. Brocchii par son bombement moindre, son anneau plus allongé. Nous pensons pouvoir rattacher à — 300 — cette même variété quelques échantillons à galbe un peu plus amygda- loïde, à dents plus fortes, à bourrelets marginaux plus Saillants, qui forment une sorte de bec aplati en arrière de la coquille. Dim. Longueur : 33 millim. ; largeur : 22 millim. ; épaisseur : 24 millim. Loc. — Saint-Paul-lès-Dax (Moulin de Cabannes), plésiotype (PI. X, fig. 26-27). coll. Neuville; coll. Grat. — Burdigalien. Léognan (Le Thil), spécimen plus amygdaloïde (PI. X, fig. 25), coll. de Sacy; coll. Duvergier. Mimbaste, coll. Cossmann. — Aquitanien. Cypræa (Bernayia) Brocchii Desh.; ar. pseudo-mus. D'Orbieny. PI. XVII, fig. 28-29. 1840 (48). Cypræa mus. var. maxima Grat. Atlas, pl. XL, fig. 6, pl. XLI, fig. 6 (n. Lk.). 1852. Cypræa pseudo-mus. D'Orb. Prod., INT, 26e ét., no 796. - 1894. — — Sacco. L. c., p. 22. 1897. — — Raul. Statist. Landes, p. 318. R. D. — Elle s'éloigne de l'espèce vivante (coll. Peyrot) à laquelle la rapportait Grateloup, par son contour plus arrondi, par sa columelle moins bombée, par ses dents columellaires bien saillantes au nombre de seize ; par tous les caractères de son ouverture, elle se rapproche de C. Brocchiü, dont elle représente peut-être un spécimen très vieux, ayant acquis une taille exceptionnelle; on pourrait lui conserver le nom de mazima donné par Grateloup. M. Sacco a décrit et figuré (/. c., p. 22, p. I, fig. 14) une Zonaria fabagina var. tauromægna un peu plus petite, avec un anneau dorsal plus net, qui parait bien voisine de notre spéci- men, mais la face dorsale étant seule représentée on. ne peut pousser plus loin la comparaison. Dim. Longueur : 50 millim.; largeur maximum : 40 millim. ; épaisseur maximum : 28 millim. Loc. — Saint-Paul-lès-Dax, type (PI. X VIT, fig. 28-29), coll. Grateloup, à la Faculté des Sciences de Bordeaux; spécimen unique, aimablement communiqué par M. le Doyen Fallot. — Burdigalien. 675. Cypræa (Bernayia) Lessoniana Grateloup. PI. X, fig. 23-24. 1840 (48). Cypræa Lessoniana Grat. Atlas, pl. XL VII, fig. 1897. = — Raul. Statist. Landes, p. 31 8. = D. Fi OU, = Test épais et massif. Taille assez grande; forme ovoïde, semi-ellipsoïdale; face dorsale très convexe au centre, dépri- mée vers les rebords latéraux qui forment un bourrelet périphérique, avee de pelits plis pustuleux et transverses; face ventrale plane, versante vers les bords; extrémité anté- rieure profondément échancrée jusqu'à l’apex qui est recou- vert de vernis. Ouverture étroite, peu sinueuse, située aux deux einquièmes de la largeur ; sillon columellaire peu profond et assez large, vernissé; bord columellaire portant une quinzaine de plis pincés, un peu divergents ; lèvre anté- rieure du côté droit, munie de deux dents interrompues par un intervalle lisse ; échancrure postérieure subitement déviée entre deux lèvres subparallèles. R. D. — Malgré la similitude des caractères de l’ouverture et du salbe, cette très rare forme, voisine également de C pseudo-mus, se distingue de C. Brocchii par sa taille et sa convexité plus grandes, par ses bourrelets marginaux variqueux qui lui donnent l’aspect d’une Ero- saria ; on ne saurait cependant la classer dans ce groupe, parce que sa columelle est dépourvue en avant des fortes rides des Erosaria, parce que son ouverture est plus large, plus sinueuse, parce que les dents du labre et du bord columellaire sont autrement disposées ; elle est d'autre part plus petite que C. pseudo-mus, sa columelle est moins bombée, ses dents moins nombreuses. Dim. Longueur : 34 millim.; largeur maximum : 25 millim.; épaisseur maximum : 18 millim. Loc. — Bélus (Pollon), plésiotype (PI. X, fig. 23-24), coll. Degrange- Jouzin. — Aquitanien. Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grateloup. — Burdigalien. 676. Cypræa (Pernayia?) pinguis Bonelli. PI. X, fig. 40-41. 1827. Cypræa pinguis Bon. Cat. Mus. Tor., n° 3706. 1838. — — Micht. Géogn. tert., p. #4. 1840. C. annulus var. pinguis Grat. Atlas, pl. XLI, fig, 28. 1852. Cypræa pinguis D'Orb. Prodr,. IT, 26e ét., no 831. æ 1894. Zonarina pinguis Sacco. 1 Moll. terz. Piem., parte XV, p.23 DIALPene MU Test épais. Taille petite; forme ovalaire; face dorsale convexe, mais un peu bombée ; spire un peu proéminente, totalement recouverte par le vernis; face inférieure aplatie, déclive vers la périphérie du péristome dont le vernis épais forme sur le pourtour de la coquille un bourrelet saillant et subaigu, au delà duquel il recouvre, en s’amincissant, la plus grande partie de la face dorsale, limitant un anneau ovale, allongé, qui est plus ou moins net; ouverture submédiane, très étroite, presque rectiligne, à peine arquée en arrière, où elle présente une faible échancrure à lèvres subparallèles; échan crure antérieure orthogonalement tronquée, très peu profonde ; columelle peu bombée, avec un faible sillon longitudinal qui se lermine par une minuscule fossette dont le bord libre est lisse, mais dont la surface est ridée par le prolongement des dents columellaires; celles-ci — au nombre d’une vingtaine — sont fines, serrées, et sur les deux tiers antérieurs, se prolon- gent sur toute la largeur de la columelle; puis elles se raccourcissent un peu sur le tiers postérieur; labre large, épais, légèrement déprimé en avant, presque rectiligne sur son contour qui est orné de vingt-deux ou vingt-trois dents courtes et fines. Ê : | Dim. Longueur : 19 millim.; largeur maximum : 14 mill.; épaisseur maximum : 10 millim. R. D. — Par son aspect général cette espèce ressemble tellement à C. fabagina var. expansa, que l’on serait tenté de l’y rattacher à titre de sous-varièté ; plusieurs auteurs : Grateloup, Bronn l’ont d'ailleurs consi- dérée comme une variété de C Brocchii (annulus n. Broc.) qui appartient, ainsi qu'on l’a vu, au groupe de C. fabagina. Mais, à l’exemple de M. Sacco, et en nous basant sur le développement un peu plus grand de la fossette columellaire qui est nettement ridée, ainsi que sur la finesse de la denticulation de l’ouverture, nous pensons qu’il est préférable d’en faire une espèce distincte ; toutefois il nous paraît exagéré de faire de C. pinguis le génotype d'un Sous-Genre Zonarina Sacco ainsi que le propose notre confrère. Loc. — Léognan (Le Thil), plésiotype (PI. X, fig. 40-41), coll. de Sacy; coll. Csmann ; Mérignac (Baour), coll. Pevrot. Aquitanien. Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grateloup. — Burdigalien. _ — 303 — 671. Cypræa /Bernayia) pseudo-hirundo D'Orbigny. PI. X, fig. 28-30. 1833. Cypræa hirundo Grat. Tabl. coq. Dax (loc cit.), p. 311. OS — Grat. Atlas, pl. XLT, fig: 25 (n. L.). 1852. — pseudo-hirundo D'Orb. Prodr., IT, 26e ét., n° 805. 189%. — subhirundo Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p. 36 (err. typ.) Taille petite; forme allongée, vaguement cylindrique; face dorsale convexe, atténuée à ses deux extrémités; spire à peine saillante, complètement cachée par le vernis; face ventrale peu convexe; ouverture submédiane, très étroite, presque rectiligne, non dilatée en avant, à peine arquée en arrière; échancrure postérieure étroite, peu profonde, bordée par des lèvres subparallèles assez fortes et formant — Ja gauche surtout — une saillie assez élevée sur l’apex; échancrure antérieure un peu plus large, moins profonde; péristome calleux, formant — à la périphérie de la surface dorsale — des bourrelets peu saillants, celui qui borde le labre est bien limité, étroit el subanguleux ; la columelle est très peu bombée, tordue en avant, munie d’une très petite fossette non ridée, dont le bord libre, peu proéminent à l'intérieur de l’ouver- ture, porte quelques crénelures arrondies dont le nombre paraît augmenter avec l’âge; le bord columellaire est garni de vingt à vingt-deux dents assez grosses et serrées, non prolon- vées à l'intérieur de louverture; labre épais, assez large, orné de vingt-trois à vingt-cinq dents qui se prolongent plus ou moins nettement sur le péristome. (Din. Longueur : 18-21 millim. ; largeur max. : 11-14 mil; épaisseur maximum : 9-11 millim. R. D. — Elle diffère de C. hirundo (coll. Peyrot) - à laquelle Passi- milait Grateloup — par sa taille plus grande, par son galbe moins cylin- dracé, par son apex légèrement saillant, non subombiliqué, par son ouverture plus étroite et pu sa columelle non plissée ; quelques spéei- mens de C. pseudo-hirundo, un peu élargis, pourraient à première vue être pris pour des C. pinguis, mais on les séparera facilement en remarquant — 904 — que — chez cette dernière — la fossette est ridée, que son bord libre est plus proéminent, ete. Notre plésiotype est bien semblable aux spécimens de la collection Grateloup ; l’auteur a donné de cette espèce une figura- tion assez médiocre. M. Sacco a décrit et figuré (loc. cit., p. 2#, pl. I, fig 20), sous le nom C. pinguis var. longovulina, des spécimens des Coll. de Turin qui nous paraissent bien semblables à C. pseudo-hirundo ; mais ici nous ne pouvons reprendre sa dénomination, car le dessin ne montre à pas les caractères intérieurs de l'ouverture. Loc. — Mérignac (Baour), plésiotype (PI X, fig. 28-29), coll. Peyrot; Léognan (Le Thi), spécimen gérontique (PI. X, fig. 30), coll. de Sacy. — Aquitanien. Saucats (Peloua), coll. Peyrot, Sain‘-Paul-lès-Dax (Moulin de Caban- nes), coll. Grat. ; coll. Neuville. — Burdigalien. 678. Cypræa (Bernayia) subglobosa Grateloup. | . PI. X, fig. 18-20. 1840. Cypræa subglobosa Grat. Atlas, pl. XL, fig. 9-10. 1852. — .— D'Orb. Prodr., III, 26e ét., no 797. Test épais et massif. Taille grande; forme ovoiïde, atténuée, surtout en avant; face dorsale bombée; spire entièrement recouverte par le vernis; face ventrale convexe. Ouverture non médiane, assez large, légèrement dilatée en avant, arquée en arrière, où il existe une large échancrure limitée par de fortes lèvres subparallèles dont la gauche dépasse l’apex; échancrure antérieure assez oblique, orthogonalement tronquée, arrondie sur son contour, bordée par deux lèvres saillantes ; périsiome calleux, formant, à la périphérie dorsale, deux gros bourrelels arrondis, mal délimités, car le vernis se prolonge . en s’amincissant insensiblement sur la surface dorsale, dont la partie non vernissée présente parfois de nombreuses petites taches ocreuses, restes de la coloration primitive; columelle bombée en arrière, presque plane en avant où elle est tordue par un gros pli, dépourvue de sillon longitudinal, munie d’une fossetle très peu profonde, parfois ridée sur toute sa largeur, ou denticulée seulement sur son bord libre, peu proéminent; bord columellaire garni de seize à dix-huit dents — 305 — moins larges que leurs intervalles, ne s'étendant pas dans l'intérieur de l'ouverture, sauf les antérieures quand elles se réunissent aux dentelons du bord de la fossette; labre large, épais, arrondi, orné de vingt à vingt-deux dents courtes. Dim. Longueur : 47 millim.; largeur maximum : 30 mill. ; épaisseur maximum : 25 millim. R. D. — La figuration donnée par Grateloup ne correspond pas très bien à l’unique spécimen étiqueté C. subglobosa dans sa collection : son bord columellaire est, en effet, denté sur toute sa longueur et les rides de la fosseite s’étalent sur toute sa longueur, contrairement aux indications du dessin. C. subglobosa se rapproche de C. fabagina par les caractères de son ouverture, qui est toutefois plus large, dont l’échancrure antérieure est plus oblique, plus profonde, moins rétrécie à l’entrée par suite de l’écartement plus grand de ses lèvres; d’autre part, elle s’en distingue par sa taille plus forte et par sa face dorsale beaucoup plus bombée ; cerbains spécimens plus jeunes que notre plésiotype, par suite moins bombés, plus allongés, ont été quelquefois dénommés C. fabagina dans les collections locales ; on l’a aussi confondue avec C. globosa Duj. qui est plus allongée, plus atténuée en avant. Loc. — Saucats (Peloua), spécimen gérontique (PI. X, fig. 18-19), coll. de Sacy; Saint-Paul-lès-Dax (Cabannes), coll. Peyrot, coll. Grate- loup. — Burdigalien. Saint-Morillon (Le Planta). coll. Neuville ; Villandraut (Gamachot), plésiotype (PI. X, fig. 20). — Aquitanien. 679. Cypræa (Bernayia) stephanensis nov. sp. PI. XIE, fig. 6-7. Test médiocrement épais. Taille petite; forme ovoïde; surface dorsale bombée; spire à peine saillante et d’ailleurs entièrement cachée par le vernis; face ventrale peu convexe; ouverture non médiane, étroite, légèrement flexueuse, presque pas dilatée en avant, peu arquée en arrière, où elle présente une échancrure peu profonde, bordée par des lèvres subparal- lèles débordant à peine l’apex; échancrure antérieure ortho- gonalement tronquée, peu profonde, non rétréeie à l'entrée ; péristome calleux ne débordant guère la surface dorsale à la Tome LXXIV. 22 — 306 — périphérie de laquelle il forme — surtout du côté du labre — d’étroits bourrelets subanguleux ; columelle peu bombée, non ridée, tordue en avant par un gros pli rejoignant la lèvre droite de l’échancrure, ne présentant qu’une minuscule dépression — plutôt qu'une fosselte — dont le bord libre, non denticulé, est limité par une courbe convexe et s’avance assez avant à l’intérieur de l'ouverture: le bord columellaire porte une douzaine de crénelures assez fortes, non prolongées à l'intérieur de Pouverture; labre assez épais, faiblement sinueux, orné d'environ dix-huit dents assez fortes surtout en avant. L Dim. Longueur : 17 millim. ; largeur maximum : 12 mill.; épaisseur maximum : 10 millim. R. D. — Petite espèce qui nous a puru bien distincte, surtout par aspect de la partie antérieure de sa columelle et par la crénulation du bord columellaire ; son galbe la rapprocherait de C. subhirundo, mais elle s’en éloigne par son ouverture plus large portant des dents moins nombreuses, et par la forme très différente de sa columelle. Quant au niveau, on sait maintenant, grâce aux recherches de M. Douvillé, que les gisements de Saint-Etienne-dOrthe et de Peyrère appartiennent vraisem- blablement à l’Aquitanien. Loc. — Saint-Etienne-d'Orthe, type (PI. XIT, fig. 6-7), coll. Degrange- Touzin. — Aquitanien. Cypræa (Bernayia) grandicamera 00. sp. PI. X, fig. 11-12: D ; Test très épais et pesant. Taille moyenne; forme ellipsoi- dale, à peine plus atténuée en avant qu'en arrière : face dorsale très convexe, à peu près également déclive vers les deux extrémités ; spire entièrement recouverte, de sorte qu'on n’en distingue pas la trace à l’apex; face ventrale un peu convexe de part et d'autre de la fente de l’ouverture qui est à peine sinueuse, à bords parallèles, avec des échancrures x presque aussi profondes à l’apex qu’au siphon, entre des — 307 — lèvres parallèles et peu distinctes du côté postérieur, tandis que les lèvres antérieures ressemblent obtusément à des pinces de crabe ; péristome très calleux, presque également divisé par la fente buccale, le vernis déborde fortement sur la surface dorsale le long de laquelle il est très nettement limité: chambre columellaire interne formant une auge lon- gue et assez large, lisse, dont le bord lisse s'étend tellement qu'il masque presque complètement l’espace libre; en haut, un fort pli — très saillant et oblique — marque la torsion de la columelle; bord columellaire muni d’une vingtaine de crénelures transverses et régulières, plus allongées et plus divergentes en arrière qu'en avant, tandis qu'on en compte presque trente sur le bord opposé. Dim. Longueur : 40 millim. ; diamètre ventral : 30 millim. ; épaisseur : 22 millim. BR. D. — La détermination de cette coquille nous a causé beaucoup d'hésitations : à première vue, il semble qu’on la connaît déjà et qu’elle doit être rapportée à l’une des nombreuses et grosses Bernayia de lAqui- taine; mais, en la comparant à chacune de celles-ci (C. fabagina, Brocchi, expansa, annularia, pinguis, etc.), on s’apercoit bientôt qu’elle ne peut se confondre avec aucune d’elles, tant à cause de son ouverture presque droite, que de la dimension exagérée de l’auge (nous ne pouvons employer de meilleur terme comparatif) qui tient lieu ici de fossette et de sillon columellaire : cette large suriace excavée (surtout en avant) est lisse, dépourvue de rides vers les lèvres antérieures et elle constitue — par sa saillie uniforme d’un bout à l’autre — une sorte de défilé très étroit pour le passage de l’animal qui a secrété là un obstacle singulièrement . gênant à son expansion au dehors! et cependant le manteau sortait loin, à n’en juger que par l’étendue de la callosité vernissée. L'imperfection des figures de la plupart des monographies existantes, sur lesquelles il est rare qu'on puisse distinguer l’intérieur de l’ouverture, est cause que nous nous abstenons de comparer C. grandicamera à ses congénères d'Italie ou du Bassin de Vienne. Elle a d’ailleurs un faciès plutôt éocéni- que que néogénique, donc bien certainement aquitanien. Loc. — Saint-Etienne-d'Orthe, unique (PI. X, fig. 11-12). coll. Degrange-Touzin ; Pessac (Lorient), individu népionique ? coll. de Sacy.— Aquitanien. — 308 — 681. Cypræa (Bernayia) subambigua D'Orbigny. | PI. X, fig. 36-37. 1810. Cypræa ambigua Lk. An. Mus., t. 46, p. 106 (n. Gmel.). 182200 NO D M CR TD ADTe 0 Emails). IS2500RE + Bast. Mémenv. Bord', pA\(n.Gmel:). 1833. — — Grat. Tabl. coq. Dax, loc. cit., p. 310 {n. Gmel.). 1833. — pseudo scarabeus Grat. Ibid, p. 311. 1840. — _— Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 22. 1840. — ambigua Grat. Ibid., pl. XLF fig. 19 (non pl. XEVII, #7). 1844. — — 1 DeshtAns-vernt (éd) XD SNS BEMEINE 1852. — subambigua d'Orb. Prodr., t. IT, 26e ét , no 801. 189%. — ambigua Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p. 12, 33, 94, 939. Taille moyenne; forme ovoïde, allongée, subrostrée en avant; surface dorsale régulièrement convexe, déclive en avant; spire un peu proéminente, mais totalement recou- verte par le vernis; face ventrale faiblement convexe; ouver- ture submédiane, étroite, légèrement sinueuse, un peu dilatée mais bien déprimée en avant, arquée en arrière, où elle présente une échancrure étroite, profonde, bordée par deux fortes lèvres subparallèles qui forment une forte .saillie sur l’apex; échancrure antérieure oblique, étroite, peu profonde, arrondie en haut, rétrécie à son origine par la saillie de la lèvre columellaire ; péristome calleux, débordant quelque peu sur la surface dorsale ; columelle convexe en arrière, dépri- mée en avant où elle présente une petite fossette, dont le bord libre porte deux ou trois crénelures parfois obsolètes : bord columellaire orné de vingt-quatre ou vingt-cinq plis courts, serrés, s'étendant légèrement vers l'intérieur : labre calleux, déprimé et pincé en avant sur son bord externe, crénelé par environ vingt-cinq dents assez saillantes, allongées surtout sur la dépression buccale antérieure. Du. Longueur : 29 millim.; largeur : 17 millim.; épais- seur : 14 millim. R. D. — La courte diagnose donnée par Lamarck et labsence de figuration laissent quelque incertitude sur la coquille fossile des environs — 309 — fl de Bordeaux qu'il a voulu désigner sous le nom ambigua, vocable d’ailleurs préemployé par Gmelin, et changé par d'Orbigny en subam- biqua. Comme notre plésiotype est tout à fait identique à la figuration de Grateloup, sur laquelle D'Orbigny a basé sa dénomination, il représente donc bien sinon L'ambiqua de Ek. du moins la subambiqua de dOrb. Nous avons éliminé C. ambigua Grat. var. lucida (pl. XL VIT, fig. 7), espèce de Gaas qui est une forme de C. splendens de la mème localité. On a d’ailleurs souvent confondu ces deux coquilles. C. splendens (coll. Peyrot) est beaucoup plus ovuliforme ; ses deux échancrures, notamment antérieure, sont moins profondes et bien plus larges, bordées extérieu= rement d'un étroit bourrelet qui se continue sur la périphérie basale du ‘côté du labre et délimite très nettement le vernis; les plis du bord columellaire sont moins nombreux, moins serrés, plus obliques; la fossette columellaire est encore plus réduite et son bord libre, excavé, n’est pas crénelé. C. sübambiqua présente, ainsi que Pa indiqué Lamarck, quelque analogie de galbe avec C. staphylæa L., mais là s’arrète le rap- prochement à faire entre ces deux espèces très différentes par leurs caractères essentiels. La comparaison des figures de C. pseudo-scarabeus et de C. ambigua de l'Atlas suggère lidée qu'elles représentent la mème espèce à des àges différents. L'examen des spécimens de la collection Grateloup nous a confirmés dans cette opinion. C. subambigqua est la forme gérontique de C. pseudo-scarabeus dont le nom plus récent doit passer en synonymie, Loc. — Léognan (Le Thil), plésiotvpe (PI X, fig. 36-37), coll. de Sacy ; toutes les coll. ; Saint-Morillon (Le Planta), La Brède (La Salle), Saucats (route du Son), coll. Degrange-Touzin. — Aquitanien. Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grat.; Martillac sup., coll. Degrange-Touzin. — Burdigalien. S 682 Cypræa (Pernayia) Orbignyana Grateloup. PI. IX, fie. 19-20; et PI. XWIT, fig, 26-27. 1840. Cypræa Orbignyana Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 2. 4894. C. (Vulgusella) Orbignyana Sacco. Loc. cit., parte XV, p. 11. 1920. C. (Bernayia) _ Vred. Classif. Cypræidæ (Rec. Geol. Surv. Ind.), p. 95. Test peu épais. Taille grande ; forme ovoïde, dissymétrique ; rostrée à ses deux extrémités ; face dorsale fortement bombée, gibbeuse même en son milieu; spire complètement cachée, — 310 — la région de l'apex est marquée par une assez forte dépres- sion; face inférieure peu convexe; ouverture non médiane, peu large, à peine dilatée en avant, sinueuse, très arquée en arrière où elle présente une profonde échancrure peu déviée, limitée par deux lèvres saillantes, parallèles et aboutissant au voisinage de la dépression apicale; échancrure antérieure orthogonalement tronquée, profonde, faiblement déviée, bor- dée par de fortes lèvres qui — sur la face dorsale — forment chacune un rostre un peu proéminent: péristome calleux, dont le vernis déborde également des deux côtés sur la face dorsale qu'il recouvre seulement en partie, les deux lobes du manteau de l'animal ne se rejoignant pas sur le dos de la coquille; columelle très bombée sur ses deux tiers posté- rieurs, aplatie en avant, tordue par un fort pli formant la lèvre droite de l’échancrure antérieure, elle est dépourvue de dépression longitudinale et la fossette antérieure est tout à fait rudimentaire ; le bord columellaire porte seulement seize à dix-huit plis écartés qui s'’avancent légèrement dans l’ouver- ture et se transforment en crénelures obsolètes sur la lèvre droite de l’échancrure postérieure; labre épais avec un fort bourrelet extérieur arrondi, mal délimité sur la face dorsale, pincé en avant pour former la lèvre gauche de l’échanerure antérieure, orné sur son bord interne d'environ vingt-deux fortes crénelures. Dim. Longueur : 40 à 51 millim.; largeur maximum : 32 à 35 millim.; hauteur maximum : 25 à 28 millim. R. D. — Letype n'existe plus dans la coll. Grateloup, nous y avons seulement trouvé; — sous la désignation de C. Orbignyana var. — deux spécimens Jeunes de Cypræa spécifiquement indéterminables. Benoist — trompé par les médiocres dessins de l'Atlas — a confondu C. Orbignyana avec C. subylobosa Grat. Cette dernière, dont nous avons pu examiner le type, est beaucoup moins gibbeuse, elle a une fossette bien développée, crénelée sur son bord libre et ‘plissée sur toute sa surface. M. Sacco rapporte à C. Orbignyana trois formes de lHelvétien (an Burdigalien ?) des collines de Turin: C. Orbignyana var. colligens Sac. (pl. L fig. 16), très voisine, en effet, de notre espèce, peut-être mème identique, autant — 9311 — qu'on en peut juger par un dessin; C. Orbignyana, var. Genei Micht., qui ne paraît différer de la précédente que par sa taille moindre et la dente- lure moins prononcée du labre et du bord columellaire; mais sur la figuration originale de Michelotti (Desc. foss. mioc., pl. XIV, fig. 1) ces dents sont plus fortes ; enfin C. Orbignyana var. macrodonta Bon. (loc. c., pl. I, fig. 18) qui n’a pas de dépression apicale apparente et dont le rostre antérieur est beaucoup moins proéminent. La comparaison directe des spécimens permettrait peut-être d'identifier les deux premières formes avec celle de PAquitaine qui devrait alors prendre le nom plus ancien C. Genei Micht. En tous cas, nous ne pouvons, à l’exemple de M. Sacco, classer C. Orbignyana dans le Sous-Genre Vulqusella — d'ailleurs syno- nyme de Mauritia — dont la surface est entièrement vernissée, l’apex non excavé, la fossette plus grande et ridée. M. Vredenburg place C. Orbi- gnyana dans son groupe de C. mus, Section Bernayia. Notre fossile présente en effet les caractères généraux de cette Section, mais il diffère du génotvpe par sa taille plus grande, sa gibbosité plus marquée, par sa dépression apicale, par l'absence de sillon longitudinal sur la columelle, et enfin par sa fossette columellaire à peine marquée. Indépendamment de C. (Bernayia) Orbignyana M. Vredenburg cite encore C. (Eocypræa) Orbignyana, du Sénonien de l'Inde méridionale, pour laquelle nous propo- sons : C. Vredenburgi C. P., afin de faire disparaitre le double emploi de nomenclature. Loc. — Saint-Paul-lès-Dax, topotype (PI. XVII, fig. 26-27), coll. Benoist; Saucats (Peloua), spécimen plus àgé (PI. X, fig. 19-20), même coll. — Burdigalien. 683. Cypræa (Varia) subursellus d'Orbigny. PE X fe 38-39) 1833. Cypræa ursellus Grat. Tabl. foss. Dax (loc. cit.), p. 810 (n. L.). 1840: — — Grat. Atlas, pl, XLLKe 2% (mn. 1L:) 1841. — Sowerbyi Mich!. Foss. mioc., p. 304. 4852. — subursellus d'Orhb. Prodr.. III, 26e ét., n° 804. EVE MERE — Ben. Cat. Saucats, p. 209, no 721. 489%. . — ursellus Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p. 24. 189%. OC. (Naria) planodentata Sacco. Ibid., p. 36, pl. IN, fig. 50. 1897. Cypræa subursellus Raul. Stat. Landes, p. 314. Test médiocrement épais. Taille petite; forme cylindracée, peu gonflée. Ouvérture élroite en arrière, un peu dilatée en — 312 — avant, où elle est orthogonalement tronquée et munie d’une échancrure arrondie, peu profonde, non déviée ; gouttière postérieure à peu près symétrique, très légèrement déviée à gauche, bordée par deux lèvres peu saillantes; apex non proéminent, caché par l’enduit; face ventrale déprimée ; labre assez étroit, arqué à ses deux extrémités, faiblement bordé à la périphérie externe, muni d’une vingtaine de dents régu- lières, saillantes, s'étendant jusqu'à la moitié du bord labial vers le milieu duquel on en aperçoit quelques-unes plus étroites, intercalées, mais n’atteignant pas l'ouverture ; .colu- melle fortement déprimée en gouttière sur toute sa longueur, légèrement élargie en avant, au-dessous de la gouttière, mais sans former une véritable fossette, finement et irrégulière- ment ridée à l'intérieur sur toute sa longueur, ornée à l'exté- rieur de rides étroites, saillantes, s’étalant sur une callosité brillante, semi-lunaire, qui — dans sa partie la plus large — n’atteint pas le milieu de la face ventrale, et par ses pointes se soude aux deux extrémités de la columelle. Din. Longueur : 13 millim. ; largeur : 7 millim.; épaisseur : 6 millim. R. D. — Voisine de l’espèce vivante de la mer des Indes, avec laquelle lavait confondue Grateloup, elle s'en; distingue cependant par sa taille plus petite, par son galbe plus ovoïde, par la forme différente de sa callosité columellaire, entièrement ridée ; elle se rapproche davantage encore de C. irrorata Sol. — type de la Section Naria — à la fois par son galbe et les caractères de son ouverture ; il y a toutefois quelqués petites différences dans la forme de l’ornementation, de la callosité columellaire. M. Sacco a décrit et figuré (loc. cit.) N. planodentata (= C. Sowerbyi Mich. n. Kiener) de l’'Helvétien (an Burdigalien?) des collines de Turin, qui nous parait, d’après la figure, identique à espèce de PAquitaine. S'il en était réellement ainsi, la forme italienne devrait prendre le nom plus ancien N. subursellus. Loc. — Léognan (Le Thil), plésiotype (PI. X, fig 38-39), coll. de Sacy, un exemplaire. — Aquitanien. Saint-Paul-lès-Dax, fide Grateloup ; Saucats ([Pont-Pourquey), fide Benoist. Très rare. — Burdigalien. Liga lié ossi Somts il — 313 — 684. Cypræa (Eocypræa) peyreirensis nov. sp. PL X, fig. 13-14. Test médiocrement épais. Taille au-dessous dé la moyenne; forme assez étroitement allongée, plus atténuée en avant qu'en arrière, un peu bombée. sur sa face dorsale, quasi rosirée à ses deux extrémités; face ventrale peu convexe, inégalement divisée par la fente de l'ouverture qui est peu sinueuse, plutôt déviée qu'arquée en arrière, à peine plus étroite au milieu que vers les deux échancrures où elle ne s’élargit que faiblement; l’échancrure postérieure, très pro- fonde, contourne à droite la saillie de l’apex empâtée par le vernis : elle est limitée à droite par un gonflement, plutôt que par une lèvre, qui rejoint la saillie opposée du labre ; échan- crure antérieure — ou plutôt siphonale — profonde, tronquée comme une collerette, limitée, de part et d'autre, par deux lèvres peu distinctes, faiblement divergentes; bord columel- laire un peu creusé à l’intérieur, vers l’échancrure siphonale, lisse, sauf que son bord libre est limité par un pli dentiforme, les crénelures y sont nombreuses et assez enfoncées à l’inté- rieur; sur le bord opposé, elles sont beaucoup plus visibles -et plus nombreuses. | tie Div. Longueur : 27 millim.; diamètre ventral : 25 millim. ; épaisseur : 13 millim. R. D. — Cette espèce est l’une des plus étroites Eocypræa que nous connaissions : même E. Sellei de Rainc., du Lutétien de Chaumont, a un galbe un peu plus ventru en arrière, avec une plication très différente d ailleurs ; parmi les espèces miocéniques du Piémont, on ne peut guère la rapprocher que de Luponia Jousseaumei Bayan, ou du moins des variétés longapenninica Sacco et proalgoensoides Sacco, qui en différent toutefois par leur ouverture plus large et par leur plication plus grossière ; quant à la variété rotundogallica — que M, Sacco a fait figurer d'après un spéci- men de Dax — c’est une forme ventrue du groupe ovulina. Loc. — Peyrère, rare (PI. X, fig 13-14), coll. de l'Ecole des Mines. — Aquitanien. — 9314 — 685. Cypræa (Eocyprea) Neuvillei nov. sp. PUNoñe 330 Test épais. Taille moyenne; forme ovoide, dissymétrique par suite de l’expansion curviligne du labre ; face dorsale fortement et assez régulièrement bombée; spire un peu sail- lante mais totalement recouverte par le vernis; face ventrale convexe; ouverture non médiane, peu large, à bords subpa- rallèles, arquée en arrière où elle présente une profonde échancrure oblique aboutissant à droite de l’apex, bordée par une arête mince au lieu d’une lèvre à droite, et à gauche par l’épaisse callosité du labre débordant sur la face dorsale; échancrure antérieure peu large, peu profonde, limitée par deux lèvres disposées en cornet; péristome calleux s'étendant du côté columellaire jusque vers le tiers de la surface dorsale, formant au labre un énorme bourrelet saillant, arrondi, nettement limité par un sillon au delà duquel le vernis s'étale quelque peu en minces couches débordant l’une sur l’autre; une notable partie de la surface dorsale, non recouverte par les bords du manteau, dépourvue de vernis, laisse apercevoir les stries longitudinales d’accroissement de la coquille; colu- melle médiocrement bombée, dépourvue de sillon longitu- dinal, non tordue en avant,. munie d’une fossette peu mar- quée dont le bord libre, denté, forme une portion de courbe à grand rayon; bord columellaire plissé à l’intérieur sur toute son étendue, les plis antérieurs se transforment en crénelures dont la première, très oblique et saillante, cons- titue la lèvre droite de l’échancrure; labre un peu sinueux, à bord interne crénelé par une vingtaine de dents fortes, courtes, dont les quatre ou cinq antérieures. sont un peu plus longues. Dim. Longueur : 53 millim.; largeur maximum : 23 mill. : épaisseur maximum : 18 millim. R. D. — Le galbe très particulier de cette coquille la fera aisément distinguer de. toutes ses congénères de l’Aquitaine. Elle est plus petite — 915 — et beaucoup moins ventrue que Eocypræa ovulina, son test est plus épais ; son labre ne forme pas — à beaucoup près — une saillie aussi proémi- nente vers l'apex et sa spire est plus saillante ; d'autre part, la forme et l'ornementation de la columelle et de la fossette sont presque identiques dans les deux espèces. Du côté ancestral, on peut signaler E. inflata Lk., du Lutétien de Chaumont (coll. Peyrot), qui est plus petite, dont le test est plus mince, le bourrelet labral plus étroit, mieux délimité, et dont le bord columellaire est lisse intérieurement. Signalons, à ce propos, que les spécimens de la collection Grateloup étiquetés Cypræa inflata nous ont paru être des Adusta subamygdalum roulés. Loc. — Saint-Paul-lès-Dax (Moulin de Cabannes), type (PI. X, fig. 33- 84), coll. Neuville. — Burdigalien. 686. Cypræa (Eocypræa) ovulina Grateloup. PIN GovGe7: À 1840. Cypræa ovulina Grat. Atlas, pl. XLE, fig. 1. 1852. — — d'Orb. Prodr., vol. III, 26e ét., n° 131. NAS — Ben. Cat. Saucats, p. 200, n° 718.. 1894. C. (Luponia) ovulina Sacco. I Moll. terz., parte XV, p.68. 1903. C. (Eocypræa) — Cossm. Ess. Paléoc. comp. liv. V, p. 16#. 1920. — — Vrcdénb. Class. Cypr., loc. cit., p. 123. Test peu épais et fragile. Taille grande ; coquille ovuliforme, dissymétrique ; face dorsale très bombée en arrière, fortement atténuée én avant; face ventrale très convexe. Ouverture, rapprochée du bord gauche, peu large, à bords subparallèles, très arquée en arrière où le labre, très proéminent, s’incurve pour s'implanter au voisinage de l’apex complètement encroûté ; l’échancrure postérieure est — de ce fait — réduite à une gouttière versante, bordée du côté opposé au labre par une Saillie dentiforme du bord columellaire; échancrure antérieure tronquée, arrondie en demi-cercle moyennement large, limitée par deux lèvres étroites et saillantes ; péristome calleux, bombé, mal limité du côté columellaire, formant au labre un fort bourrelet cylindrique, séparé de la surface dorsale par un sillon bien marqué, surtout aux deux extré- — 316 — mités ; columelle fortement bombée en arrière, dépourvuë de sillon longitudinal, non tordue en avant où elle se relie par une courbe concave à la lèvre de l’échancrure ; munie d’une minuscule fossette dont le bord libre porte quelques faibles _crénelures arrondies; bord columellaire orné d'environ vingt- x cinq plis étroits, irréguliers, se prolongeant à l'intérieur, sauf en avant où ils ne couvrent pas la fossette ; labre crénelé par environ vingt-cinq dents très courtes. Dim. Longueur : 52 millim. ; largeur maximum : 36 mil. ; épaisseur maximum : 30 millim. de Ci A R. D. — Cette remarquable espèce n'est actuellement représentée dans la collection Grateloup, que par un bel échantillon provenant de l'Helvétien de Salles, plus grand que le type figuré dans l'Atlas qui, d'après l'explication des planches, serait de l’Oligocène de Gaas. Peut- être y a-t-il eu confusion dans Pindication du niveau? En tous cas, notre plésiotype burdigalien est si entièrement conforme à la figuration de l'Atlas et au spécimen étiqueté de la main de Grateloup, que nous n'hési- tons pas àle rapporter à son espèce. Malheureusement, il s’est brisé dans le transport. M. Sacco (loc. cit., pl. IT, fig. 5-9) en cite de PHelvétien (an Burdigalien) des collines de Turin, quelques variétés dont l’une : var. interruptedentata est très voisine de la forme de l’Aquitaine. Du côté ancestral on peut signaler : Luponia oligovulæa Sac. et L. oligolævis Sacco du Tongrien (an Aquitanien) de la Ligurie, plus petites, à bord columel- laire et à labre lisses. Loc. — Saucats (Peloua), plésiotvpe (PL. X, fig. 6-7), coll. Benoist; (Giraudeau, Moulin de Lagus), fide Benoist. Très rare. — Burdigalien. Salles, coll. Grateloup. — Helvétien. 687. Trivia arctica | Pulteney ; mut. burdigalensis d'Orbigny. PI. X, fig. 48-29 et PI. XT, Go: 1799. Cypræa arctica Pulteney. Cat. Dorset, p. 39. NS == — Montagu. Test. Brit., p. 201. 1825. — coccinella Bast. Mém. env. Bord., p. 40 (non Lamk.). ILES — Grat. Tabl. coq. Dax, p. 313. 1833. — pediculus Grat. Ibid., p. 318. 1840. — sphæriculata Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 27 b (n. Lk.). se robe 1840. Cypræa sphæriculata var. minor Grat. Ibid., fig. 27 a. 1852. — Burdigalensis d'Orb. Prodr., III, 26e ét., no 816. 1873. C. (Trivia) Ewropæa Ben. Cat. Saucats, p. 210, no 795. 1873. C. (Trivia) sphæriculata Ben. Ibid., n° 796 |\n. Lk.). Test assez épais. Taille petite; forme ovale, globuleuse ; face dorsale régulièrement convexe, couverte d’une vingtaine de cordonnets transverses, lisses, saillants, à peine plus étroits que leurs intervalles sur le dos de la coquille, mais s'écartant les uns des autres en s’étalant sur les flancs et sur le péristome qu'ils recouvrent avant de pénétrer dans l’ouver- ture; quelques cordonnets plus courts, s'intercalent irrégu- lièrement entre les cordonnets principaux; pas de véritable sillon dorsal, interrompant les cordonnets, mais une dépres- sion assez large, très peu profonde, souvent obsolète ou même absente ; spire complètement enveloppée par le dernier tour; péristome convexe, sillonné sur toute son étendue; ouverture non médiane, étroite, à bords subparallèles, un peu arquée, échancruré antérieure tronquée ; labrè épais, bordé à la périphérie par-un bourrelet large et aplati, nettement limité, crénelé sur son bord libre; columelle entièrement plissée, déprimée sur toute sa longueur, munie en avant d’une faible fossette. à Dim. Longueur : 10 millim.; largeur : 8 millim.; épais- seur : 7,5 millim. R. D. — Il convient de restituer à l’espèce vivante de nos côtes — à laquelle nous rattachons notre fossile au titre de mutation ancestrale — le nom arctica Pulteney, sous lequel elle fut tout d’abord signalée en 1799. C. Europæa Mte. (1803), ainsi qu’en convient l’auteur lui-même dans son Supplément de 1808, n’est qu'une variété pourvue de taches colorées (spots) de C. arctica qui n’en présente pas. C. coccinella Lk. viv. (non C. coccinella fossile) est synonyme postérieur de C. arctica. T. burdigalensis très voisin de la forme vivante, s en distingue par sa taille moindre, son salbe un peu plus globuleux, sa dépression dorsale un peu plus accen- tuée, ce dernier caractère est d'ailleurs assez variable, aussi bien chez le fossile que chez la forme vivante. La plupart des paléontologistes bordelais ont assimilé l’espèce de l’Aquitaine à T. sphæricula (Lk.) qui est — 318 — une forme pliocénique, plus grande, plus globuleuse, complètement dépourvue de dépression ou de sillon dorsal. Les exemplaires de la Touraine (coll. Pevrot) que l’on rapporte communément à C. Europæa (= C. arctica) ont — comme les nôtres — le contour du péristome plus arrondi et par suite les extrémités — l’antérieure surtout — un peu moins atténuées, mais les spécimens tourangeaux atteignent une taille plus forte que celle de la mut. burdigalensis, ils ont quelques cordonnets de plus et la dépression dorsale n'est pas visible. Nous ne croyons pas qu'il soit utile de séparer de la mut. burdigalensis deux petits spécimens de Salies-de-Béarn dont les cordonnets sont un peu plus larges et dont la région dorsale ne présente aucune trace de dépression ou de sillon. Loc. — Saucats (Peloua), plésiotype (PI. X, fig. 48-49), çoll. Peyrot, toutes les’ coll. ; Saint-Paul-lès-Dax, coll. Degrange-Touzin ; Mérignac (Pontic), coll. Peyrot. — Burdigalien. : Villandraut (Gamachot), toutes les collections ; Mérignac (Baour) coll. Peyrot ; Dax (Maïnot), coll. Cossmann; Saint-Avit (Moulin de Carreau), Basta : Saint-Etienne-d’Orthe, coll. Degr.-Touz. — Aquitanien. Salies-de-Béarn, coll. Neuville ; autre spécimen (PI. XI, fig. 1), coll. Degrange-Touzin. — Helvétien. 688. Trivia burdigalensis d’Orb.; var. excoccinella Sacco. JE es fig. 31-32. 1848. Cypræa coccinella Grat. Atlas, pl. XLI, fig 31 (n. Lk.). 1850. C. burdigalensis d'Orb. Prodr., HI, p. 49, 26e ét., no 811. 1873. C. (Trivia) affinis Ben. Cat. Saucats, p. 210, no 724 (n. Dui.). 1894. Trivia excoccinella Sacco. 1 Moll. terz. Piem., parte XV, p. 50. R. D. — Parmi les spécimens de T. burgalensis, on en trouve quelques- uns, généralement de petite taille, dont la dépression dorsale se creuse et se rétrécit de facon à constituer un sillon analogue à celui de T. affinis que l’on trouvera décrite ci-après. Ce sillon ne coupe pas tous les cordonñets comme chez cette dernière dont le galbe, à taille égale, est toujours aussi plus allongé. C’est sur une figuration de Grateloup mon- “trant un sillon — d'ailleurs exagéré par le dessinateur — que M. Sacco a créé la var. excoccinella, elle ne nous paraît pas être d'une absolue nécessité ; nous considérerions volontiers ces échantillons comme étant de jeunes T. burdigalensis. Loc. — Saucats (Peloua), plésiotype (PI. X, fig. 31-82), coll. Peyrot . Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grateloup , ? Saucats (Pont-Pourquey), fide Benoist. — Burdigalien. me ogRe 689. Trivia affinis Dujardin. PI. X, fig. 10, 43-45. 1837. Cypræa affinis Duj. Mém. sol. Tour., p. 304, pl. XIX, fig. 12. SL — Hôrn. Tert. Beck. Wien, II, p. 72, pl. VII, f. 14 a,b. 1873. C. (Trivia) affinis Ben. Cat. Saucats, p. 210, no 124. 1881. Cypræa affinis Bard. Pal. M.-et-L., p. 109. 1894. Trivia — :Sacco. I Moll. terz.. parte XV, p.50. 1894. C. (Trivia) pediculus Degr.-Touz. Orthez, p. 389 (n. Lk.). Test assez épais. Taille petite; forme ovale allongée, globu- leuse; face dorsale régulièrement convexe, couverte d’une vingtaine de cordonnets transverses, lisses, à peu près aussi largés que leurs intervalles, interrompus par un étroit sillon dorsal, situé dans le plan de symétrie de la coquille, des deux côtés duquel ils ne se correspondent pas habituellement; la plupart des cordonnets se prolongent sur la surface entière du péristome et pénètrent dans l'ouverture; quelques-uns sarrèlent avant celte ouverture; d’autres prennent naissance sur les flancs de la coquille, au-dessous du sillon dorsal et descendent jusqu’à l'ouverture ; spire complètement enve- loppée par le dernier tour; péristome faiblement convexe, inégalement parlagé par l'ouverture, plissé sur toute sa surface par le prolongement des cordonnets ; ouverture étroite à bords subparallèles, faiblement échancrée en avant, à peu près dépourvue de gouttière postérieure ; labre épais, bordé d’un bourrelet anguleux à la périphérie, crénelé sur son bord libre qui est retroussé en dedans; columelle plissée et dépri- .mée sur toute sa longueur par un sillon, élargi antérieure- ment en une fossette assez large. Dim. Longueur : 12 millim. ; largeur maximum : 10 mill.; épaisseur maximum : 8 millim. R. D. — On distingue aisément T. affivis de T. arctica mut. burdiga- lensis par son contour d’un ovale plus allongé, et par le sillon dorsal étroit ét allongé divisant les cordonnets. C’est avec juste raison que Dujardin a séparé cette espèce de T. pediculus Lk. (coll. Peyrot), qui vit dans la mer des Antilles. T, pediculus a une taille plus grande, un sillon dorsal plus profond et surtout une fossette columellaire dont le bord libre s’avance notablement plus dans l'ouverture. Nous doutons de l'existence de T. affinis à Saucats (Lariey) et à Saucats (Pont-Pourquey) d’où elle est signalée par Benoist, il s’agit vraisemblablement de jeunes T. burdiga- . lensis. T. affinis Duj. est loin d’être, dans le Sud-Ouest, aussi abondant que dans les faluns de la Touraine. Loc. — Orthez (Le Paren), plésiotype (PL. X, fig. 10,43, 45), collection Degrange-Touzin ; Manciet (Gers), coll. Peyrot, coll. Duvergier ; Salles (Largileyre), un spécimen roulé douteux, coll. Duvergier. — Kelvétien. 690. Trivia peyreirensis 00. sp. PI XI, fig. 14-15 Test peu épais. Taille assez petile; forme ovale-oblongue, globuleuse ; face dorsale régulièrement convexe, couverte d'environ vingt-cinq cordonnets transverses, plus étroits que leurs intervalles, flexueux, s'écartant un peu les uns des autres en s’élalant sur le flanc de la coquille et sur le péris- tome qu'ils recouvrent avant de pénétrer dans l'ouverture; des cordonnels secondaires, plus courts, s’intercalent entre les cordonnets principaux; sillon dorsal très étroit, peu pro- fond, divisant les cordonnets ; spire complètement enveloppée par le dernier tour ; péristome convexe, inégalement partagé par l’ouverture, plissé sur toute sa surface ; ouverture étroite, un peu arquée à ses deux extrémités, à bords subparallèles ; échancrures peu marquées ; labre crénelé sur son bord interne, épaissi extérieurement par un bourrelet large et plat; colu- _melle entièrement plissée, déprimée en gouttière sur toute sa longueur, munie d’une faible fosselte antérieure. Dim. Longueur : 8 millim.; largeur maximum : 6 millim. ; épaisseur maximum : »,> millim. R. D. — Petite espèce remarquable par sa forme globuleuse ; elle se rapproche de T. affinis par son sillon, mais s'en sépare nettement par son galbe, par ses cordonnets plus étroits, plus nombreux et flexueux. Si on la compare à T. burdigalensis qui est encore plus gonflée, on remar- que qu'elle s’en écarte par son ornementation et par son sillon dorsal. Loc. — Peyrère, abondante, tvpe (PI. XI, fig. 14-15), coll. Cossmann ; Saint-Etienne-d’Orthe, unique, coll. Degrange-Touzin. — Aquitanien. 691. Trivia Michelottii Dollfus et Dautzenberg. PI. XI, fie. 17-18. 1837. Cypræa pediculus Duj. Mém. sol. Tour , p. 303 (non Lk.). 1BAE = — — Desh. An.s. vert. (éd. 2), vol. 10, p.542 (n. Lk.). 1881. — Grayi Bardin. Pal. tert. M.-et-L., p. 109 (n. Kién, nec Micht.). 1886. Trivia Michelottii Dollf. et Dautz. Et. prél. Tour., p. 105. 1894. C. (Trivia) Michelottiüi Degr.-Touz. Orthez (4. S. L. B., vol 47), p. 389. Test peu épais. Taille petite ; forme ovale-oblongue, globu- leuse ; face dorsale régulièrement bombée, couverte d'environ seize à dix-huit cordonnets transverses, arrondis, saillants, à peu près aussi larges que leurs intervalles, peu flexueux, s'élalant sur les flancs de la coquille et sur le péristome qu'ils recouvrent avant de pénétrer dans louverture; ils s'écartent par places pour adméttre quelques cordonnets secondaires plus courts el irrégulièrement distribués ; sillon dorsal assez large et profond, divisant les cordoñnels qui deviennent subtuberculeux sur ses bords. Spire complètement enveloppée par le dernier tour; péristome convexe, inégale- ment partagé par l'ouverture, plissé sur toute sa surface; ouverture élroile, arquée, Surlout en arrière où Île labre déborde légèrement lapex; échancrure antérieure tronquée, bordée par deux lèvres assez saillantes ; labre crénelé sur son bord libre, légèrement retroussé vers l'ouverture, un peu déclive vers l'extérieur, à partir d'une arête mousse, et bordé à la périphérie par un bourrelet saillant: columelle plissée sur toute son étendue, déprimée par une goutlière longitudi- nale et terminée en avant par une fossetle assez profonde. Din. Longueur : 10 millim.; largeur maximum : 6,5 mil. ; épaisseur maximum : 6 millim. R. D. — On a rapporté cette coquille, que l'on trouve aussi dans les faluns de la Touraine. tantôt à T. pediculus Lk. vivant dans les Antilles, tantôt à T. Grayi Michi, fossile du Tongrien (an Aquitanien?) de la Lieurie. Elle diffère de la première par sa taille plus faible, par son galbe moins symétrique, par son sillon dorsal plus large, parfois imper- Tome LXXINV. 23 999 — UD — ceptiblement sillonné au fond, dans le sens axial; par ses cordonnets moins nombreux, à tubercules plus saillants. Quant au fossile italien, rare, habituellement mal conservé, et dont le type est perdu (Sacco, L. e., p. #9), nous ne le connaissons que par la seule figuration qui en ait été donnée (1847, Michti. Descr. foss. mioc., p. 331, pl. XIV, fig, 11), repré- sentant, vue par sa face ventrale, une coquille à contour presque circu- laire, à lèvres faibles, tandis que la nôtre est nettement ovalaire, possède de fortes lèvres aux deux extrémités du bord columellaire ; la mention « dentibus inæqualibus » ne peut non plus s'appliquer à nos spécimens de l’Aquitaine ; enfin le terme le plus important de la comparaison, l'aspect du sillon dorsal et des tubercules, nous échappe puisque cette région n'a pas été dessinée par l’auteur. Si l’on ajoute à ces raisons la situation géographique différente des gisements el leur écart stra igraphique, on : comprendra que nous séparions les deux espèces. 5 D'autre part, il existe une Cypræa (s. st.) Grayi Kién. vivante (1846, : Kién. Spec. iconoy., p. 2, pl. XX VI, fig. 3), double emploi déjà signalé, mais non corrigé par Semper (1866, Journ. Conch., p. 276-280). M. Sacco (/. €., p. 59) conserve au fossile le vocable Grayi Michti.), pour la raison — non admise par les règles de la nomenclature — que cette dernière étant une Trivia, la confusion avec Cypræa Grayi Kién. n’est pas possible. MM. Dollfus et Dautzenberg (1. c ) ont indiqué la rectification : Trivia Michelottii D. D. (= Cypr. Grayi 1847, non Gray 1846 = C. pediculus Dux.). Nous adoptons ce nom pour l'espèce de l’Aquitaine identique à celle de la Touraine (coll. Peyrot) que MM. Dollfus et Dautzenberg avaient évidem- ment en vue dans leur correction de nomenclature, Si le fossile d'Italie est retrouvé et différent, il devra recevoir une autre dénomination. Loc. — Manciel (Gers), plésiotype (PI. XL, fig 17-18), coll: Peyrot, coll. Duvergier, Cossmann ; Orthez (Le Paren), Salies-de-Béarn, coll, Degr.- Touzin ; Sallespisse, coll. Cossmann. — Helvétien, 692. Trivia c/. pisolina Lamarck. PI. XI, fig. 2-3. 1810. Cypræa pisolina Lk. Ann. Mus., vol. XVI, p. 108. 18220, = 11, Ek Ans. vert, Mol, p.408: 1844. — — Desh. Ibid. (éd. 2), vol. X, p. 574. 1873. C. (Trivia) pisolina Ben. Cat. Saucats, p. 210, no 727. 1886. Trivia pisolina Dollf. et Dautz. Et. prél. Tour. (F.J.N.), n° 189, p. 105. 1894. — — Sacco. 1 Moll. terz. Piem., parte XV, p. 49. 1914. — — Harmer. Plioc. Moll., parte 1, p. 50, pl. IL fig. 17. Test épais. Taille petite; forme ovale-globuleuse, face . dorsale lisse, dépourvue de sillon médian et de cordonnets LD re D 200 Je —— transverses qui n'apparaissent que sur les flancs et les deux . extrémités ; ils sont très étroits, distants et se prolongent sur le péristome ; spire visible sur deux ou trois tours, déprimée, lisse, mais recouverte, dans son sens axial, par les cordon- nets; péristome convexe, sillonné; ouverture non médiane, étroite, à bords subparallèles, légèrement élargie en avant; échancrures postérieure et antérieure peu marquées; labre épais, bordé extérieurement par un bourrelet arrondi peu saillant, à peu près lisse, mais crénelé sur son bord interne qui est légèrement involvé; columelle peu bombée, sillonnée sur toute son élendue, non déprimée sur sa longueur, si ce n'est en avant où existe une fosselte bien marquée: à l'extré- mité antérieure du bord columellaire, quatre ou cinq cordon- nets se hérissent de dentelons dont le dernier s'unit à la lèvre droite de l’échancrure. Din. Longueur : 8,5 millim.; largeur maximum : 6 milk; épaisseur maximum : 5 millim. R. D.— L'unuique exemplaire de celte jolie coquille répond bien à la courte diagnose de Lamarek ; malheureusement nous n'avons pu le com- parer à un spécimen authentique du Miocène des environs d'Angers ; nous ne connaissons, d'autre part, qu'une figuration bien imparfaite de T. pisolina, qui d’ailleurs représente une coquille du Pliocène supérieur anglais (Harmer, {. c) peut-être différente du fossile miocénique. Pour toutes ces raisons, nous nous cohtentons de rapprocher de 7, pisolina _notre spécimen provenant d’un gisement dont la position stratigraphique est au-dessous du niveau originel. T. cf. pisolina est très distincte de toutes les autres Trivia de 1 Aqui- taine, tant par son ornementation que par sa spire visible et par Îles dentelons de la lèvre droite de louverture. M. Sacco ({. ec.) suppose que T. pisolina est peut être une forme affine de T. sphæriculata Var. perobso- leta Sacco, du Plaisantien de Vintimiglia: en tous cas, notre spécimen diffère beaucoup de cette dernière, par son galbe moins régulièrement globuleux, par son péristome sillonné, par sa spire plus saillante, par les denteions de.son ouverture. Loc. — Pevrehorade (Peyrère), plésiotvpe (PI. XF, fig. 2-3) coll. du Musée de Mont-de-Marsan. — Aquitanien. Q Saucats (Pont-Pourquey), fide Benoist. — Burdigalien. 693. Pustularia Duclosiana |Basterot}. PI. XI, fig. 4-8. 1825. Cypræa Duclosiana Bast. Mém. env. Bord., p. #1, pl. IV, fig. 8! 1825. — T — Defr. Dict. Sc. nat., p. 40. RSS RE — Grat. Tabl. foss. Dax (4. S. L. B.), t.6, p.311. 1833. — nucleus Grat. Ibid., p. 312 (non L..). 1840. — — Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 29 (non L.). 1840. — Duclosiana Gtat. Ibid., pl. XLI, fig. 98. 1840. — pustulata Grat. 1bid., pl. XEI, fig. 30 [non Lk.). 1844. — Duclosiana Desh. An. s. vert.-(éd. 2), t. X, p. 582. 1847... — — Michti. Foss. mioc. It. p.824, pl. XIV, 12 13. NBI — Hürn, Tert. Beck. Wien, p. 71. 1852. — => d'Orb. Prodr., HT, 26e ét., n° 789. 1852. — subnucleus d'Orb. Ibid. no 790. 1852. — subpustulata d'Orb. Ibid. PRO /L)TE 1813. _— Duclosiana Ben. Cat. Saucats, p. 21, no 798. 1884. Dane Duclosiana Jouss. Et. Cypræidæ, p. 94. 1S9%. Pustularia (Jenneria) Duclosian« Sacco. 1 Moll. terz. Piem., parte À XV, p. 56, pl. IV, fig. 56-61. 1903. Pustalaria, Duclosiana Cossm. Ess. Pal. comp., livre. V, p. 174, | : pl. IX, fig. 9-10. 1920. Erosaria (Cypræotrivia) Duclosiana Vred. Rec. geol. Surv. India, p. 111-114. Test assez épais. Taille moyenne ; forme ellipsoïdale, pres- que également atténuée à ses deux extrémités, régulièrement gonflée ; spire complèlement involvée, sans trace d’excavation apicale ; surface dorsale couverte de pustules arrondies, sail- lantes et régulières, avec un sillon axial étroit, assez profond ; face ventrale convexe; ouverture — plus rapprochée du bord gauche que du droit — non déviée, à peine élargie en avant, très peu arquée en arrière où elle présente une échancrure tronquée ; échancrure antérieure orthogonalement tronquée, très peu profonde, moyennement large; labre recliligne muni — sur son bord — de crénelures fortes el régulières qui se prolongent sous forme de plis saillants jusqu'à la limite de la face ventrale où ils se terminent par des pustules: colu- melle à peine déclive, excavée en avant par une fossette allongée, peu profonde, lisse; au-dessus de la fossette, on “posé apercoit — à la loupe — de très fines costules légèrement granuleuses qui disparaissent un peu avant l'extrémité anté- rieure de la columelle; bord columellaire garni de plis réguliers attéignant la carène périphérique ; aux deux extré- mités de la coquille, ces plis et ceux du labre empiètent sur la surface dorsale. Dim. Longueur: 17 millim.; largeur maximum : 11 mill.; hauteur : 9 millim. R. D. — Bien que cette jolie coquille soit très rare, elle présente cepen- dant — dans son galbe et son ornementation — des variations purement ontogéniques, sur lesquelles il serait d'autant plus téméraire de fonder des variétés, qu'elles sont représentées dans les collections par des exemplaires uniques. Le dessin original de Basterot représente, sans nul doute, un spécimen gérontique. Le spécimen, très bien conservé — que nous faisons figurer à titre de plésiotype — en diffère à peine, par son ÿalbe plus régulièrement elliptique et ses pustules plus suillantes ; à ce plésiotype correspond C. pustulata Grat. (= C. subpustulata d'Orb.) très voisim, en effet, de la coquille vivante du golfe du Mexique; mais il diffère de celle-ci, en particulier, par son sillon dorsal beaucoup plus court, plus large et par la présence de costules aux deux extrémités de la surface dorsale. Chez quelques spécimens, sans doute plus jeunes, car ils sont plus petits, le galbe est encore plus allongé, le sillon moins distinct ; ils ressemblent à la var. sulcicauda Ben. (Grat., XX, fig. 26, et Sacco, loc. cit, pl. I, fig. 56). Nous n'avons trouvé, dans la collection Grate- loup, ni la forme completement dépourvue de sillon dorsal (C. nucleus Bast. ». L. — C. subnucleus d'Orhb.), ni celle entourée d'un rebord lisse (C. Duclosiana Grat., fig. 28) dont M. Sacco a fait la var. circumlævigatæ Sacco (loc. cit., p. 56). à Nous figurons enfin un spécimen très roulé, provenant de Manciet, dont la surface dorsale est complètement lisse et dépourvue de sillon, caractères de la var. asulcolævis Sacco (loc. cit., pl. HT, fig. 55), sans pouvoir affirmer que cet aspect de notre échantillon ne provient pas de l’usure. — C’est toutefois une Pustularia, ce que l’on reconnait à:la forme de sa columelle et à l’ornementation particulière qu’elle présente au- dessus de la fossette et que nous avons signalée plus haut. Mais, dans l’état où se trouve cet individu, nous ne pouvons distinguer Pustularia asulcolævis comme une mutation distincte. Ho. Mérignac (Baour supérieur), plésiotype (PI. XI, fig. 4 et 6). coll. Benoist; Saint-Paul-lès-Dax (PI. XE, AS 5 et 7), aff. var. sulcicauda ? coll. Neuville. — Burdigalien inférieur. — 926 — Manciet (Gers), mutation (PI. XI, fig. 8), aff. var. asulcolævis, coll. Duvergier. — Helvétien. ‘ Saucats (Lariey). — Aquitanien. 694, Erato (Eratopsis?) subeypræola |d'Orbigny]. PI. XI, fig. 44-51. 1825, Marginella cypræola Bast. Mém. env. Bord., p. #4 (non Br.). 1333. _ _ Grat. Tabl. coq. Dax, loc. cit, p. 300 (n. Br... 1840. — = Grat. Atlas, pl. XLI, fig. 83-34 (non Br.). 1852. Erato subcypræola d'Orb. Prodr., IF, 26e ét, n° 843. 4873. — lævis Ben. Cat. Saucats, p. 207, n° 712 (non Donov.). 1894. — — Decr.-Touz. Et. prél. Orthez. p. 390 (non Don.). 1894. — Maugeriæ Degr.-Touz. Ibid., p. 390 (non Gray). 1894... — subcypræola Sacco. I Moll. terz. Piem., parte XV, p. 59 : (pars). 1893. — Barrandei Sacco. Ibid., p. 62 (pars). 1903: —. cf. Maugeriæ Cossm. Ess. Pal. comp, livr. V, p.185: Test épais. Taille petile où moyenne (pour le Genre); forme piroïde, globuleuse en arrière, atténuée en avant, à deux diamètres très inégaux; spire plus ou moins saillante, conique, recouverte par le vernis; surface dorsale vermissée, ornée sur sa totalité de petits granules qui peuvent dispa- raitre en partie ou même totalement, et en outre, parlois, sur la face ventrale, de traces de costules ondulées; un sillon dorsal, submédian, sinueux, assez large, peu profond, quel- quefois plus ou moins obsolète ; ouverture étroite, à bords presque parallèles, dépourvue de véritable goutlière posté- rieure; échancrure antérieure tronquée, peu large et peu profonde; columelle faiblement bombée en arrière, aplatie en avant, sans fossette bien apparente, tordue par un gros pli formant la lèvre droite de lPéchancrure: bord columel- laire finement denté sur son arèle, surtout en avant, où lon voit, en outre, trois ou quatre plis obliques et saillants; labre épais, arrondi, bordé à l'extérieur, denticulé ou plissé sur son contour externe. ; Du. Longueur : 6 millim.; diamètre ventral : 4 millim. ; épaisseur transversale : 3 millim. 381 — à R. D. — Nous avons examiné plusieurs centaines d'individus de cette espèce; leur variabilité est déconcertante, car on trouve des formes identiques à des niveaux différents, et dans des localités appartenant à un même horizon stratigraphique, ou dans un même gisement, d’autres formes que l’on serait tenté de séparer, s'il n'existait entre elles des passages graduels. La taille varie du simple au double ; en général, les spécimens helvétiens sont les plus grands, bien qué nous en ayons trouvé de taille égale dans le Burdigalien du l'eloua (Saucats): la spire est tantôt élancée, Lantoôt presque obtuse ; les granules couvrent toute la surface, ou bien sont cantonnés soit sur la spire, soit au voisinage du labre, soit à l’extrémité dorsale antérieure; ils font même complètement défaut sur quelques spécimens très frais : il va sans dire qu’ils ont disparu chez les exemplaires roulés où décortiqués ; le sillon dorsal est : tantôt large, profond, Sétendant sur toute la longueur du dos; tantôt peu marqué, tantôt visible seulement à ses deux extrémités : il peut même disparaitre tout à fait; celte atténuation du sillon dorsal correspond d'habitude, mais pas d'une facon constante, à la diminution du nombre des granules ; le labre présente aussi des variations dars le nombre des crénelures et dans leur extension vers l'extérieur; enfin, sur de rares échantillons, or apercoit, à la loupe, des traces localisées de costules obliques semblables à celles qui couvrent toute la surface de E. crenata Desh. Nous avons vainement tenté d'établir des variétés ; leur nombre. eût été trop grand, leurs limites trop arbitraires. Nous nous contentons de faire figurer quelques types extrèmes. Le type de E. subeypræola a été basé par d'Orbigny sur les fig. 33, 34, pl. XLIT de l'Atlas de Grafeloup, représentant un individu de Saint-Paul-lès-Dax. La figuration est médio- cre, elle n'indique ni granules, ni sillon, lexemplaire type était sans doute roulé, comme le sont la plupart des coquilles de cette localité. pe topotype, mieux conservé, montre bien le sillon et des granules, mais seulement au voisinage de la spire. M. Sacco nous parait avoir mal interprété l'espèce de Grateloup qu'il classe dans Erato s. st. E. Maugeriæ Gray — à laquelle la plupart des paléontologistes bordelais ont rapporté (on ne comprend pas pour quelle raison) les formes granuleuses de l’Aquitaine — est une petite espèce vivante de l'Océan indien, lisse et subanguleuse à la base du dernier tour; elle a été citée, fautivement, par Wood et plus récemment par M. Harmer dans le Crag d'Angleterre (coll. Pevrot). M. Sacco a désigné ce fossile pliocénique sous le nom Erato ex-Maugeriæ (L. c., p. 60). D'autre part on peut comparer, peut-être même identifier, quelques-unes des formes de nos Erato à certaines variétés de Eratopsis Barrandei, du Miocène’du Bassin de Vienne et du Piémont; notamment aux var, planulosa Bon. (Sacco, pl. I, fig. 70), tuwrousulcata Sacco (pl. I, fig. 72). subagranulosu Sacco (pl. IT, fig..68), — 328 — Les spécimens de l’'Helvétien inférieur de la Touraive et du Mirebelais (coll. Peyrot) — que l’on rapporte habituellemeut à Erato lævis Don., mais qui doivent reprendre le nom marginella Duj,— sont toujours dépourvus de eranules ; mais quelques exemplaires |résentent un sillon dorsal bien . apparent, et à peu près tous en montrent uu rudiment sur la région anté- rieure, Ces faits, joints à ceux déjà signalés par Boettger (1884, N. Jahrb., Il, p. 136) et par Vredenburg (1920, Rec. Geol. Surv. Ind., p.138), montrent que les deux groupes Erato s. st. et Eratopsis Sont liés par de si nombreu- ses formes de transitions que leurs limites sont fort imprécises. Loc. — Saint-Paul-lès-Dax, topotype (PI, XIE fig. 48-49), collection Desrange-Touzin ; Saucats (Peloua), plésiotype avec granules et sillons bien apparents (PI XI, fig. 56-58), co!l. Cossmann ; Cestas, spécimen à sillon très profond (PL XI, fig, 46-47), coll. Degrange-Touzin. — Bur- digalien. | Léognan (Le Thil), Villaudraut (Gamachot); Saint-Avit, etc, — Aqui- tanien. Salies de-Béarn, plésiotype à face ventrale costulée (PE XI, fig. 44-45 coll. Peyrot ; Sallespisse, coll. Cossmann ; Orthez (Le Paren), Baudignan coll, Degrange-Touzin ; Salles (Largilevre), Manciet, coll. Duvergier, — Helvétien. 695 . Amphiperas (Sinmia) subcarneum d Re PI -Xbofe SES) 1837. Ovula carnea Duj. Mém. Tour , p.302, pl. XIX, fig. 19 (non Lk.). 1852. — | subcarnea d'Orb. Prodr., IE, 26e él, n° 842. 1SSL. — carnea Bard. Paléont. M.-et-L., p. 101. . 1886. — subcarnea Dollf. et Dautz. Liste prél. Tour. (EF: J. N. no 189), p. 104. Test assez épais et solide. Taille petite; forme bulloïde, rostrée aux deux extrémités; spire complètement involvée ; surface dorsale bombée, lisse, incomplètement recouverte par le vernis, laissant apercevoir trois ou quatre stries verticales d'accroissement, et munie, vers son milieu, d'une carène transversale très obtuse, rappelant celle de Cyphoma. Ouver- ture faiblement arquée, étroite, terminée antérieurement par un canal court el tronqué, postérieurement par une gouttière encore plus rétrécie, bordée à droite par une faible carène spirale qui ne se prolonge pas dans lintérieur, mais qui po C9 dépasse, un peu, en haut, le niveau de l'extrémité du labre, de sorte que la gouttière postérieure parait obliquement tronquée ; labre lisse à l’intérieur, épaissi à l'extérieur par la callosité ; columelle à peine infléchie à gauche, en avant, où l'on peut aussi remarquer un indice de dépression longitu- dinale : bord columellaire mince, se prolongeant sur la sur- face dorsale. Din. Longueur : 15 millim.; largeur maximum : 6 millim. KR. D. — Par son galbe ventru, eelte coquille se distingue — au pre- mier coup d'il — de Neosimnia spelta, cataloguée ci-après. Elle est, d'autre part, absolument identique à l'espèce des faluns de Ja Touraine (coll. Peyrot) assimilée par Dujardin à Ooula carnea vivant dans la Médi- terrance, mais que dOrbiguy a justement séparée sous le nom 0. sub- carnea. Notre fossile est, en effet, moins ventru que 0. carnea, son labre est lisse et non denticulé ; par le premier caractère il se rapprocherait davantage de O. adriatica Sow. dont il se distingue toutefois par sa taille moindre et par son labre lisse. Si on compare l'espèce de lPAquitaine . avec Simnia passerinalis Lk., de l'Helvétien (an Burdigalien) des collines de Turin, on remarque que — chez ce dernier — l'extrémité postérieure du labre se prolonge assez pour rejoindre l’apex, de sorte que la souttière postérieure est tordue et peu marquée. alors que, au contraire, chez S. subcurnea, c'est la carène apicale qui déborde le labre, d'où un aspect bien différent de la gouttière postérieure. Loc, — Mauciet (Gers), plés'otype (PI XI, fig. 32-33), coll. Duver- sier Uuique ({). — Kelvétien inférieur. 696. Amphiperas (Neosunnia) speltum Linné: mut. miocænicum Sacco. PI. XI, fig. 28-30. 1757 Bulla spelta L. Syst. nat. (éd. 10), p. 726. 1810. Ovula spelta Lk. Ann. Mus. H.-N., XVI, p. 113. = 1e — Lk. An. s. vert., VIT, p. 370. 1832: — — Desh. Encycl., II, p. 686. 1839. — — Du. Mém. sol. Touraine. (1) Dans le Tableau des coq. de Dax (/. c., vol. 6, p. 302) Grateloup indique une Ovula cancellata Grat. dont il ne parle plus dans ses autres publications, et qui se trouverait Lrès rarement an Maïnot près de Dax. Nous ne connaissons pas celle espèce. — 330 — 1836. Ovula spelta Phil. En. Moll. Sic., 1, p. 283, pl. XII, fig. 14. 1847. — — Michti. Desc. foss. mioc., p. 324. 1851: = — Hôrn. Tert. Beck. Wien, L, p. 76, pl. VIIL, Gg. 47. 1873: — — Ben. Cat. Saucats, p.211. 1881. — — Bard. Paléont. tert. M.-et-L.. p. 410. 1894. — — Degr.-Touz. Et. prék Orthez, p. 319. 189%. Neosimnia spelta var. miocenica Sacco. [| Moll. terz. Piem., parte XV, p. 65. Taille petite ; forme étroite, allongée, à peine renflée au milieu, rostrée en arrière où elle est plus allénuée qu'en avant; surface lisse, non recouverte par le vernis columel- laire, et très finement striée à ses deux extrémités; ouverture très étroite, un peu élargie en avant où elle se termine par un bec tronqué ; gouttière postérieure, versante en spirale à droite, distincte du bec postérieur étroit et non échancré ; labre lisse, peu épais, légèrement bordé à l'extérieur; colu- melle lisse, droite, non tordue en avant, bord columellaire = peu calleux, lisse, mal délimité. Dur Longueur : 8 millim.; largeur maximum : 3 millim. R. D. — Les spécimens néogéniques de cette espèce sont toujours plus petits et un peu plus élancés que les spécimens actuels ; M. Sacco (l. e.) les en a distingués à titre de var. miocænica, fondée sur la figuration de Hôrnes ci-dessus indiquée et à laquelle se rapportent irès bien les rares spécimens de l'Aquitaine et ceux de la Touraine (coll. Peyrot). Loc. — [Léognan (Coquillat), plésiotype (PI. XI, fig. 28-30), collection Degrange-Touzin; mème loc., coll. de Sacy: Saucats (Peloua), collect. Peyrot; Saueats (Pont-Pourquey), fide Benoist. — Burdigalien. Orthez (Paren), coll. Degrange-Touzin: Salles (Largileyre), collection Peyrot. Très rare, partout. — Helvétien. DOLIIDÆ Les deux Genres Dolium Lamk. et surtout Perula Lamk. sont représentés en Aquitaine par les formes typiques. Hny a donc aucune observation particulière à ajouter au sujet de la classification systématique qui reste basée sur celle de la cinquième livraison des « Essais de Paléoconchologie com- parée » 1905. — 931 — 697. Dolium ? Duvergieri nov. sp. PL. XI, fig. 12-15. Test mince et fragile. Taille petite (individus népioniques) ; forme variant avec l’âge de la coquille, d'abord fusoïde, puis globuleuse et ventrue; protoconque lisse, paucispirée, formée d’un gros bouton obtus, tours post-embryonnaires, au nombre de trois ou quatre, séparés par des sutures peu distinctes que dépassent les plis d’accroissement; ornementation composée de cordons spiraux, muriqués par les lamelles axiales, qui sont très serrées, obliquement antécurrentes en arrière. En recouvrant partiellement l’avant-dernier tour, le dernier embrasse plus des quatre cinquièmes de la coquille; il est arrondi, presque sphérique jusque sur la base qui n'est excavée que vers le cou bien dégagé; l'ornementation spirale, peu visible en arrière, reparaît fortement muriquée sur la base, et les derniers cordons muriqués, assez épais, s'enrou- lent un peu obliquement sur le cou. Ouverture semi-lunaire, . très rétrécie à son extrémité antérieure où elle se termine par une sorte de canal court et aigu ; labre mince, peu oblique sauf vers la suture; columelle sinueuse en $, non plissée, avec un bord externe peu calleux, assez largement étagé sur la base où il forme un enduit qui recouvre les funicules précités. Dix. Longueur probable : 15 mill. ; diamètre : 10 millim. R. D. — Ce nest pas sans hésitation que nous avons classé dans le. Geure Dolium les deux fragments où spécimens népioniques qui nous ont élé communiqués et qui diffèrent tellement lun de l’autre qu'on croirait qu'ils appartiennent à deux Familles distinctes: mais l’un représente la protoconque et le premier tour de spire, l’autre se compose du dernier tour sans le sommet de la spire, et avec un canal dont le rétrécissement dénote l’immaturité :’1l est évident que cet ensemble est loin de ressem- bler à C. fasciatum, tel que le représentent les figures faites d'après des échantillons adultes, et cependant — tant à cause de la minceur du test que de la protoconque et de l’ornementation spirale — il nous semble bien probable qu'il s'agit là d’un Doliidæ. Le critérium différentiel le plus important consisterait plutôt dans l’aspect muriqué de l’ornementation — 9332 — axiale, peu ordinaire chez les Doliidæ ; et cependant nous ne voyons pas dans quelle autre Famille pourrait être classé ce fossile. Loc. — Mérignac (Piganeau), colypes (PI. XII, fig. 12-15), collection Duvergier. — Aquitanien. 698. Dolium /Wa/ea) orbiculatum Brocchi : mul. miocænicum. PI. XVIL fig. 28. 1878. Dolium Deshayesianum ? Ben. Tort. Gironde (P.-V. S. L. B.) p. XXXIX: Test épais et pesant. Taille grande ; forme ovoïde, ventrue ; spire courte, pointue, formée de quatre à cinq tours peu larges, faiblement convexes, séparés par des sutures étroites et profondes, ornés de trois cordons spiraux arrondis, sail- lants, un peu plus larges que leurs intervalles; dernier tour très grand, atteignant près des neuf dixièmes de la hauteur totale, régulièrement arrondi jusqu'à sa partie antérieure où une forte dépression le sépare du cou muni d'un bourrelet saillant et contourné : l'ornementation débute, comme sur les tours précédents, par trois cordons arrondis, séparés par de profondes rainures, puis se transforme en larges rubans aplatis limités par des sillons étroits et peu profonds qui se renflent de nouveau sur le cou. Ouverture étroite, oblique, grimacante, munie inférieure- ment d'une étroite gouttière, largement et profondément échancrée en avant; labre épais, bordé extérieurement par un large bourrelet aplati sur lequel se continuent les cordons ou rubans du dernier tour, laillé en biseau vers l'intérieur où il est sillonné par une quinzaine de plis étroits, saillants, qui le festonnent sur son bord externe et forment des saillies dentiformes sur son bord-interne. Columelle profondément excavée au milieu, tordue en avant, munie — dans la région de l’échancrure — de trois grosses dents, l’inférieure allongée transversalement, les deux autres obliques, triangulaires et bifides. Bord columellaire mince, largement étalé sur le dernier tour, un peu plus épais, rugueux et subdétaché sur le bourrelet. Di. Hauteur : 60 millim.; épaisseur : 45 millimètres. R. D. — Dolium Deshayesianum Grat. (Atlas, pl. XLVITI, fig. 3) auquel Benoist rapportait dubitativement la coquille helvétienne est une espèce oligocénique des environs de Mugron (Landes), beaucoup plus sphérique, à ouverture plus large et non grimacçante. Le fossile de Salles se rappro- che beaucoup de D. orbiculatum Br., du Pliocène italien, chez lequel M. Sacco distingue un assez grand nombre de variétés, en se basant surtout sur le nombre, la disposition, le développement des plis et des dents columellaires qui paraissent en effet très variables. Comme c’est précisément par ces caractères — disposition des plis, très forte échan- crure columellaire et très grand développement des dents qui l'enca- drent — que notre coquille diffère surtout des diverses formes italiennes de D. orbiculatum et que nous n'en connaissons que deux exemplaires, nous avons cru prudent de l'en détacher seulement à tilre de mutation. D. proorbiculata Sacco, de l'Helvélien des collines de Turin, n'est repré- senté (Sacco. {. e., parte VIIL, pl. E, fig. 26) que par un fragment de labre. D. denticulatum Hôrnes (pl. XV, fig. 1), de l'Helvétien du Grund, a la spire beaucoup plus allongée, les tours moins étagés, les sutures moins pro- fondes, l'échancrure columellaire moins excavée que la mutation mio- cænicu. Loc. — Salles (Largileyre), type (PI. X VII, fig. 28), coll. Neuville ; même loc., coll. Degrange-louzin. Salles (Le Bourg), coll. Duvergier, — Helvétien. 699. Pirula condita Brongniart. PI: X\ fig 46. 1823. Pyrula condita Brongn. Mém. Vicen., p. 75, pl. VI, fig. 4. 1824: — — Bronn. Syst. Urw. Conch., p. 50. 4825. -_— —. Bast. Mém. env. Bord., p. 67. 1826, — — Defr. Dict. Sc. nat., XLIV, p. 208. 1826. Pirula ficoides Bon. Cat. mus. Tor., nos 547, 2605. 1831. Pirula condita Bronn. tal. tert. Geb., p. 38. :1833., — — Grat. Tabl. coq. Dax (4. c.), p. 46. 1840, — — Grat. Atlas, pl. XX VII, fig. 9-10. 1847. — — Micht. Desc. foss. mioc., p. 267. 1892 — 7 D'Orh. Prodr. Il, p. 70, 26%ét., no 1279. 1861." — — Micht. Et. mioc. inf.. p. 4116. 4867. — — Mayer. Cat. Mus. Zurich, I, p. 22-24. So 1873. Ficula condita Ben. Cat. Saucats, p. 189, no 639. 1891-10 —— Sacco. I Moll. terz. Piem., VIN, p. 23, pl. L, fig. 27. 1OUDRRSEE — lvol. et Peyr. Et. pal. fal. Tour., p. 42. 1900. Pirula condita Rovereto Ill. moll. tongr., p. 159. 1908 0 — Cossm. Ess. Pal. comp., Veliv., p. 141, pl. VE, f.7. 1904. Ficula condita Sacco. Ibid., XXX, p. 101, fix. 11-14. Test peu épais, néanmoins assez solide. Taille parfois grande ; forme ficoïde, ventrue; spire très courte, souvent presque sans aucune saillie; protoconque lisse, déprimée, paucispirée, à nucléus en goutte de suif; dernier ;tour, embrassant à peu près toute la coquille, arrondi jusque sur la base qui n'est excavée que vers le cou, celui-ei est à peu près vertical et sans inflexion ; l'ornémentation comporte vingt peliles carènes principales, presque tranchantes quand les individus ne sont pas roulés, mais l'usure du test les épaissit et elles semblent alors plus rapprochées ; dans chaque intervalle, il y a — jusqu'à la taille dé quatre centimètres — trois filets intercalaires et équidistants; toutefois les individus séronliques en portent un quatrième et il y a des passages à une variélé qui sera définie ci-après; celle ornementalion spirale est cancellée par un réseau’ de costules axiales, assez régulières, aussi saillantes que les carènes, verticales sur presque toute leur longueur, un peu rétrocurrentes vers la suture inférieure, recourbées sur le cou où se prolonge le treillis ; à l'intersection, il n'y a presque pas de nodules, le plus souvent une simple déviation à peine saillante; enfin Îles intervalles sont encore décussés par des plis d’accroissement plus ou moins visibles. Ouverture à peu près aussi haule que la coquille, avec une faible goutlière postérieure et superficielle, dans l’échanerure du labre; elle s’atténue graduellement, le canal est assez largement et brièvement tronqué, sans échancrure sur la nuque ; labre peu épais, verlical, lisse à l’intérieur; columelle non calleuse, un peu excavée au-dessus de la région pariétale, ensuite à peu près rectiligne et sans inflexion contre le canal où un bord externe très étroit, visible à l'état gérontique, la sépare du cou par une étroite rainure. Dim. Longueur : 50 millim.; diamètre ventral : 30 millim. R. D. — La forme typique, celle du Piémont et de la Ligurie, qui se retrouve dans l'Helvétien de la Touraine, est — ainsi que l’a précisé M. Sacco — caractérisée par son canal droit, par ses trois filets interca- laires et par ses costules axiales un peu écarlées ; cet auteur y a dis- tingué de nombreuses variétés qui s'enchevêtrent avec celles du supplé- ment et parmi lesquelles il y aurait à faire un choix si elles n'étaient — pour la plupart — fondées sur des différences individuelles, de peu. d'importance, Il n’en est pas de mème de celles que nous rétablissons ci-après, après un triazse minutieux, quelques races appartenant à des. gisements ou à des niveaux distincts, et entrevues par Grateloup, dont les dessins sont précisément moins défectueux que d'ordinaire. Dans nos références synonymiques, nous n’avons pas repris les échan- tillons provenant du Bassin de Vienne qui doivent être attribués à des formes tout à fait différentes, non seulement à cause de leur ornemen- tation, mais surtout par suite de l'inflexion du canal siphonal. Loc. — Saucats (Lagus), plésiotype de moyenne taille (PI. X, fig. 46), coll. Cossm.; Léognan (Coquillat), toutes les coll. ; Mérignac, toutes les - coll, : Saucats (Moulin de l'Eglise), coll. Cossmann; Canéjan, Pessac (Lorient), coll. Duvergier, coll. Peyrot; Léognan (Le Thil), toutes les collections. — Burdigalien et Aquitanien. 7100. P, condita var. ventricosa Grateloup (1) PI. XI, fig. 13. 1840. P. condita var. ventricosa Grat. Atlas, pl. XX VIT, fig. 8-9. 1891. Ficula condita var. antificoides Sacco. Loc £., VIE, p.27, pl. EL f. 32. R. D. — Séparée avec raison par Grateloup, cette variété est facile à . distinguer pour trois motifs : d'abord son galbe ventru, ensuite les inter- valles des carènes spirales remplis par cinq à sept filets fins, serrés et réguliers, enfin les costules axiales beaucoup plus serrées. La figure qui s'en rapproche le plus. dans la Monographie de M. Sacco, est celle de F. antificoides de l'Helvétien. ; ap Dim. Longueur : 48 millim. ; diamètre ventral: 50 millim.; épaisseur transversale : 38 millim. £ (1) La collection Grateloup ne contient plus aucune des Pirula E st.) figurées dans l'Atlas. Loc. — Léognan (Coquillat), néotype (PI XI, lix. 13), coll. Duvergier, Peyrot ; Cestas, coll. Duvergier; Dax (Saint-Paul). /ide Grateloup. 7101 BP. condita var. inflexicauda 00. var. PI. XI, fig. 26-27. R. D. — Cette variété s'écarte complètement de P. condita par son galbe plus court et par son large canal infléchi en avant vers la droite; mais son ornemientation ressemble à celle de la var. ventricosa avec laquelle 6n ne peut cependant la confondre à cause de son canal flexueux et de son dernier tour moins ventru; enfin les plis d'accroissement très serrés ne sont pas rétrocurrents vers la suture. Il est bien possible que l'on doive rapporter à cette variété les individus du Bassin de Vienne, à canal recourbé, représentés par. les fig. 5a et 6 de la pl. XX VII, dans la Monographie de Hærnes ; cependant le grossissement 5c n'indi- que que deux filets intercalaires, tandis quil y en a de quatre à six sur le fossile burdigalien. Loc. — Saucats (Peloua), tvpe (PI. XI, fig. 26-27), coll. Cossm., coll. Peyrot. — Burdigalien inférieur. 102. Pirula subclathrata d'Orbigny. PI. XI, fig. 9-10. 1833. Pyrula clathrata Grat. Tabl. coq. Dax (loc. cit.), p. #7 (n. Lamk ). 1840. — — Grat. Atlas, pl. XX VI, fig. 10 (non Lamk.). 1852. Pyrula subelathrata d Orb. Prod: ITE, p. 70, 26° ét., no 1277. 1873. Ficulareticulata Benoist. Cat. Saucats, p. 190, n° 640 (n. Lamk.). 1891. Pirula oligoreticulata Sacco. I Moll. terz. Piem , VIE p. 33, pl. FE, ’ fig. 43. R. D. — Benoist a séparé cette mulation, mais au lieu de la nommer comme l'avait fait d'Orbigny, il l’a rapportée à une espèce actuelle de Lamarck qui en diffère autant que de P. clathrata Lamk. Elle est bien voisine de -P. condita Br.; cependant on peut — à la rigueur — l'en distinguer par l'existence d'un seul filet intermédiaire entre les carènes spirales ; un second filet — plus rapproché de chaque carène et au-dessus d'elle — semble la doubler; en outre, l’entrecroisement — à mailles carrées — des costules axiales, aussi fortes que les carènes spirales, est marqué par de petites crénelures plus saillantes que ne le sont Îles vagues nodules de l’autre espèce; le canal est plus large que chez aucune des autres formes ci-dessus Cataloguées; mais la columelle — très peu excavée en arrière — est rectiligne eu avant comme celle de Pa" No En P. condita. Il nous semble bien que P. oligoreticulata, de l'Aquitanien de la Ligurie, présente bien ces critériums ; mais, d’après les figures litho- graphiées de la Monographie de M. Sacco, on ne peut affirmer lidentité des deux fossiles. rs Dim. Longueur probable : 30 à 32 millim. ; diamètre ventral : 20 millim. Loc. — Saucats (Pont-Pourquey), type (PL. XI, fig. 9-10), coll. Cossm. toutes les coll. ; Saucats (Peloua), Saint-Paul-lès-Dax (Cabannes), collect. Peyrot. — Burdigalien. La Sime, d’après Benoist?— Helvétien. 103. Pirula cingulata Bronn. 2) IE Se Te 1832. Pyrula reticulata Desh. Encycl., t. 2, p. 864 (pars, non Lk.). 1837. — — Duj. Mém: couches sol Tour. (non Lk.). 1853. — — Hürn. Tert. Beck. Wien, [, p: 268, pl. XX VII, | à fic. 1-3. 1853. Pyrula cingulata Bronn. Ibid., p. 676. ? 4867. Ficula Agassizi Mayer. Cat. mus. Zur., E, p. 23, 35. ? 1886. Pyrula Agassizi Dollf. Dautz. Et. prél. Tour. (F. S. N.), p. 104. Test peu épais. Taille moyenne; forme ficoïde, ventrue : spire très courte, à peine saillante; protoconque lisse, dépri- mée, paucispirée, à nucléus en goutte de suif; dernier tour embrassant presque toute la coquille, arrondi jusque sur la base excavée à la naissance du cou qui est très long et à peu près vertical ; l’ornementalion comporte environ dix-huit cordons assez larges, arrondis, peu saillants, avec, dans l'intervalle, trois filets interealaires assez fins et équidistants ; l'ensemble est cancellé par d'autres filets axiaux, aussi déliés que les filets intercalaires, légèrement infléchis sur les cor- dons, et déterminant des mailles rectangulaires. - Ouverture à peu près aussi haule que la coquille, avee une très faible gouttière postérieure; canal assez large, tronqué sans échancrure sur la nuque: labre mince, presque vertical, mais un peu rétrocurrent vers la suture, lisse à l’intérieur; columelle non calleuse, excavée vers le tiers inférieur, puis verticale jusqu'à l'extrémité du canal. Diu. Longueur : 65 millim.; diamètre ventral : 38 millim. Tome LXXIV. 24 SAME ES CAN R. D. — Les quelques spécimens trouvés à Manciet, sont identiques à ceux de la Touraine et du bassin de Vienne que, sur la foi de Deshayes, la plupart des auteurs, Dujardin et Hürnes en particulier, ont rapportés à P. reticulata Lk. Mais Bronn, ayant signalé à Hôrnes, les différences existant entre le fossile et l’espèce actuelle, ce dernier auteur dans le supplément du premier volume de Tert. Béck. Wien, rectifia sa détermi- nation et adopta le nom suggéré par Bronn. Il est probable que c’est encore cette espèce que Mayer cite de la Touraine et de la molasse de la Suisse et qu'il décrit — sans la figurer — sous le vocable Ficula Agassizi. Dans tous les cas, le nom P. cingulata est antérieur et appuyé sur une bonne figuration, aussi le préférons-nous à F. Agassizi. P. cingulata se distingue aisément de F. condita par sa forme plus ventrue et surtout par les cordons aplatis qui entrent dans son ornementation. En Touraine et dans le bassin de Vienne, cette espèce atteint une beaucoup plus grande taille que celle des spécimens que nous figurons. Loc. — Manciet (PI. X, fig. 47), coll. Duvergier ; même loc., collect. Peyrot. — Helvétien. à 104. Pirula sallomacensis Mayer. PI. XI, fig. 11-12. 1867. Ficula sallomacensis Mayer. Cat. mus. Zurich, {e"cahier, p. 22-34. 1873. — — Benoist. Cat. Saucats, p. 190, n° 642. 1878. — — Benoist. Et. tort. Gir., p. 5. 1895. Pirula sallomacensis Degr.-Touz. Et. prélim. Orthez, p. 59. 1897. Ficula sallomacensis Mayer. J. C., vol. 45, p. 144, pl. IV, fig. 4. 1903. Pirula sallomacensis Cossm. Essais Pal. comp., Ve livr., p. 442. Test mince et fragile. Taille grande ; forme ventrue, piroïde; spire très courte, néanmoins toujours un peu sail- lante, en dôme surbaissé; protoconque lisse, paucispirée, à nucléus en goutte de suif; quatre tours post-embryonnaires, croissant très rapidement, séparés par des sutures linéaires sur lesquelles déborde presque invariablement — quoique partiellement — le prolongement plissé ou écailleux du tour suivant; ornementation composée de quatre ou cinq cordon- nets principaux, dans les intervalles desquels il y a un, puis deux, trois ou quatre filets beaucoup plus minces, selon la largeur croissante des interstices ; l’ensemble est recoupé par \ mr ot) des plis axiaux, assez réguliers, qui forment de petites aspé- rités sub-muriquées à leur intersection avec les cordonnets. Dernier tour embrassant à peu près toute la coquille, arrondi en arrière, plus ovale à la base qui est largement excavée vers le cou à peu près rectiligne et à peine infléchi à - droite de l’axe; l’ornementation s’y prolonge comme sur la spire, mais les cordonnets plus écartés et aplatis ont réguliè- rement trois filets intercalaires; les aspérités disparaissent à l'intersection, peut-être par le fait inévitable de l'usure du test, mais — surtout à la base — cordons et filets sont déviés en zigzag par les plis qui se recourbent sur le cou, tandis que les filets s’'égalisent en séries longitudinales. _ Ouverture grande, large, peu rétrécie vers le canal siphonal qui est brièvement tronqué, sans échancrure sur la nuque; labre mince, vertical, un peu sinueux et rétrocurrent vers la suture, lisse à l'extérieur; columelle faiblement excavée en arrière, puis rectiligne et légèrement infléchie avec le canal; son bord externe se réduit à un mince filet à peine calleux, le long du cou. R Din. Longueur 70 millim.; diamètre ventral : #3 millim.; épaisseur transversale : 33 millim. R. D. — Beaucoup plus ventrue que la forme typique de P. condita, cette espèce est surtout caractérisée par son ornementation submuriquée, ou en zigzag à la base, par les recouvrements écailleux de ses tours de spire, par son large canal, etc. Les jeunes individus n’ent pas encore tous leurs filets intercalaires, nous en observous — à la taille de 35 mill. — qui n’en portent que un ou deux au plus à la base : c’est ce qui a proba- blement motivé la citation — par Benoist et par Mayer — de P. geometra dans le gisement de Salles, mais l'espèce de Borson a toujours — même dans ses variétés tortoniennes —- un réseau plus fin, à mailles plus régu- lièrement carrées. P. sallomacensis a été figurée pour la première fois, dans le Journ. de Conchyl., par Mayer, trente ans après la création de l’espèce ; à cette occasion, l’auteur a institué, sans les figurer, les var. : clathratæformis, unilifera, intermittens, basées sur la largeur des cordon- nets, le nombre et la disposition des filets intercalaires, caractères pure- ment outogéniques et trop peu constants pour qu'il nous paraisse utile de cataloguer ces variétés. — 340 — Loc. — Salles (Largileyre), néotype (PI. XI, fig. 11-12), coll. Duver- gier; toutes les coll. ; Salles (Moulin Debat), coll. Peyrot ; Salies, Salles- pisse, Orthez (Paren', coll. Degrange-Touzin; Saucats (Cazenave), fide Benoist. — MHelvétien. 705. Pirula longicauda Grateloup. PIE ASIE 1840. P. condita var. longicauda Grat. Atlas, pl. XXVIIE, fig. 5 (Sau- brigues !), Test mince et fragile, toujours brisé. Taille moyenne ou au-dessous; forme piroïde, médiocrement ventrue ; spire très courte, dépassant à peine le niveau inférieur du dernier tour, en une calotte qui est même circonserite par une dépression spirale; protoconque lisse, paucispirée, en goutte de suif; sutures linéaires, recouvertes — sur chaque tour — par le débordement plissé et un peu calleux du tour suivant; orne- mentation à mailles carrées, les filets et les cordons ayant le même écartement et la même saillie, il y a rarement un fil intercalaire. Dernier tour embrassant toute la coquille, arrondi surtout à la périphérie inférieure, mais rapidement ovalisé vers la base qui est excavée vers le cou long et recourbé ; l'ornemen- tation s'y prolonge à l'instar de celle de la spire: quelquefois un ou deux fils intercalaires apparaissent sans régularité. Ouverture grande, large, assez resserrée sur le canal qui est long et flexueux (/ide Grateloup). Din. Longueur probable : 50 millim.; diamètre : 25 mul. R. D. — Cette variété n’a aucune analogie avec P. condila à cause de son ornementation et de son canal allongé, même flexneux; c’est plutôt de P. geometra qu'on doit la rapprocher, quoiqu’elle s'en distingue par son canal, par la calotte circonscrite que forme sa spire, par le recouvre- ment des tours l’un sur l’autre : à ce dernier point de vue, elle rappelle F. sallomacensis, quoique cette dernière soit beaucoup plus ventrue et qu'elle ait une ornementalion très différente, avec un canal non flexueux. Loc. — Saubrisues, rare et jamais intacte, topotype (PI. X, fig: 42), coll. Cossmann. — Fortonien, 706. Pirula (Fulquroficus) burdinalenses Sow. PI. XI, fig. 19-28. 1824. P. burdigalensis Sow. Gen. of shells, fig. 2. 1825. P. clava Bast. Mém. env. Bord., p. 67, pl. VIF, fig. 12. 1833. — Grat. Tabl. coq. Dax, loc. cit., p. 47. 1840, = Grat. Atlas pl. XXVL fig. 5.6 et pl. XX VII, f. 46et 16. 18#7. — Micht. Foss. mioc., p. 268. 1852. — d'Orb. Prodr. INT, p. 70, 26e ét , n° 1276. 1856. ! — Hoœærn. Tert. Beck. Wien, p. 270, pl. XX VIIL, fig. 1867. — Per. da Costa. Gastr. tert. Tort., p. 177 (moules . 1867. Ficula burdigalensis Sow, in Mayer. Moll, Mus. Zurich, p. 20-21. 1873. — — Benoist. Cat. Sauc., p. 189, n° 638. 1891. Fulquroficus burdigalensis Sacco. | Moll. terz. Piem., VITE, p. 41, pl. I, fig- 51-50. 1905, Pirula burdigalensis Cossm. Ess. Pal. comp., Ve livr., p. 141, one | pl VI, fig. 9. Test assez mince et fragile surtout au labre. Taille très grande dans quelques gisements: forme piroïde, assez ven- true; spire plus ou moins proéminente, toujours étagée et couronnée de tubercules sur l'angle qui est tout à fait anté- rieur chez les spécimens à spire courte, médian sur le$ spéci- mens à spire élevée qui ont une large rampe presque aplatie au-dessus des sutures linéaires et ondulées:; ornementation spirale composée de filets et de rubans irréguliers, plus serrés sur la rampe postérieure. Dernier tour variant des neuf dixièmes aux quatre cin- quièmes de la hauteur totale, arrondi en arrière, ovale à la base qui est excavée vers le cou droit et allongé; au-dessus de la rampe qui porte six filets réguliers, il y a une dizaine de rubans munis de crénelures pustuleuses, plus ou moins écartées, et dans les intervalles de ces rubans, des filets iné- gaux plus ou moins serrés, en nombre décroissant à mesure que l’on s'approche du cou où il n'existe plus que des filets obliquement enroulés, alternés; l’ensemble est décussé par des plis d’accroissement peu proéminents. Ouverture grande, relativement étroite, à canal peu res- serré, tronqué sans échancrure nuquale; labre vertical, un peu rétrocurrent vers la suture, faiblement lacinié à l’inté- rieur; columelle à peine excavée en arrière, trés peu infléchie en avant avec le canal, recouverte d’un mince vernis, mal limité, qui ne s'épaissit et ne se rétrécit que le long du canal. Dix. Longueur : 65 millim.; diamètre ventral : 48 millim.: épaisseur transversale : 4 millim. KR. D. — Tout d’abord, il y a lieu de retenir — à la place du nom cluva, la dénomination burdigalensis Sow., antérieure d’un an et rétablie en 1867 par Mayer. — Quant à la forme, publiée par Basterot, elle répond com- plètement aux spécimens de Cestas que nous faisons figurer et qui ont des crénelures pustuleuses assez écartées (v. Grat., pl XX VI, fig. 5-6) ; à Pontpourquey, elles sont pliciformes ; chez quelques spécimens des environs de Dax, elles sont subépineuses et plus serrées (spinulosa Grat., pl. XX VI, fig. 4-5); c'est cette variété qui a été figurée sous le nom burdigalensis dans les « Essais de Paléoconchologie comparée »; à Léognan, comme l’a signalé Basterot, elles s'effacent et les rubans s’éga- lisent chez quelques spécimens anormaux, tel que celui que nous figurons comme variété Basteroti n0b. avec le canal infléchi. En définitive, comme toutes ces formes coexistent daus les mêmes gisements, il est impossible de leur attribuer la valeur ni l'importance de races ou de mutations, attendu qu'on trouve toujours des individus intermédiaires qui ne se rapportent pas exactement aux types figurés en regard de chacune de ces dénominations. Grateloup à dessiné (PI. XX VII, fig. 6) une var. rectirostris (peut-être une monstruosité ?) à quatre rangées d’épines pliciformes, avec une excavation subite sur la base, à la nais- sance du cou qui paraît — vu de dos — court et droit. Nous ne l'avons pas retrouvée dans sa collection. Les spécimens du Bassin de Vienne ressemblent, d'après les figures publiées par Hœrnes, à ceux de Cestas ou de Saucats ; il en est de même de l'individu de Colli Tormesi publié par M. Sacco (fig. 51), tandis que les variétés acutituberculata et quinquecingulata Sacco — se rapprochent davantage de la forme spinulosa de Dax, dans les mèmes gisements du Piémont. On peut en conclure que cette espèce polymorphe a eu une dispersion géographique et une longévité assez grandes, ce qui explique ses variations non délimitables. Loc. — Cestas, forme typique (PI. XI, fig. 22-23), coll. Cossmann NS toutes les coll. Saucats, dans la plupart des gisements, forme spinulosa à Peloua (fig. 21), coll. Cossmann, toutes les coll. ; Léognan (Carrère), type de la forme Basteroti (fig. 19-20), coll. Duvergier, toutes les coll., etc. Mérignac (Pontic), coll. Peyrot ; Saint-Paul-lès-Dax (Moulin de Cabanes), même collection. — Burdigalien. TABLE DES MATIÈRES (ACTES 1922) Gouin (H.). — Catalogue provisoire des Lépidoptères observés en Gironde. AxLEessaNpri ((. de). — Cirrhipèdes du Miocène de l'Aquitaine... ........... Roman (F.). — Sur quelques Mammifères du Miocène du Bordelais. ........ Roman (F.). — Note sur la Faune de Vertébrés de l'Aquitanien inférieur... BLayac (J.). — Le Gisement de Vertébrés de Gans (Gironde)...........,.... Cossmanx et Peyror. — Gonchologie néogénique de l’Aquitaine (Suite)... Gen EXT E AIS DES PROCÉS-VERBAUX DES Séances de la Société Linnéenne de Bordeaux 19292 PERSONNEL DE LA SOCIÉTÉ Au 4er janvier 1921 TASER BI —- — Fonpareur DIRECTEUR : J.-F. LATERRADE (morr re 31 ocroBre 1858), DIREC- TEUR PENDANT QUARANTE ANS ET CINQ MOIS, MAINTENU A PERPÉTUITÉ EN TÈTE DE LA LISTE DES MEMBRES, PAR DÉCISION du 30 NOVEMBRE 1859. Des MOULINS (CHarLes), (MORT LE 24 DÉCEMBRE 1875), PRÉSIDENT PENDANT TRENTE ANS, MAINTENU A PERPÉTUITÉ EN TÈTE DE LA LISTE DES MEMBRES, PAR DÉCI- SION DU 6 FÉVRIER 1878. Composition du Bureau de la Société 1877-1920 M. Degrange-Touzin, Président honoraire. CONSEIL D'ADMINISTRATION MM. Lamarque, #, £ÿ [., Président. MM. Bardié, 31. Duvergier, %, Vice-Président. Cabantous, É À, &. Malvesin-Fabre, Secret. génér. Chaine, £j L., &. Peyrot, Y3I., Secrélre adjoint. Daydie, £3 À. Castex (L.), X, Trésorier. Feytaud, £3 A. . Lambertie, Archiviste. Llaguet, #, £31. COMMISSION DES PUBLICATIONS MM. Duvergier, #. Feytaud, £ÿ A. Peyrot, & 1. COMMISSION DES FINANCES | COMMISSION DES ARCHIVES MM. Daydie, YA. | MM. Ghaïine, #} 1. &. Duvergier, #. Feytaud, £ÿ A. Plomb, #. Gouin. (1) Fondée le 25 juin 1818, la Société Linnéenne de Bordeaux à été reconnue comme Établissement d'utilité publique, par ordonnance royale du 15 juin 1898. Elle à été autorisée à modifier ses statuts par décret du Président de la Républi- que du 25 janvier 1884. È- PROCES-VERBAUX MEMBRES BIENFAITEURS MM. Bardié (A.), & [., 11 janvier 1922. Breignet (KFréd.), £Y I., 5 mai 1920. + Motelay (L.), & [., &, 5 mai 1920. + Rozier (X}), 5 mai 1920. MEMBRES D'HONNEUR MM. Le Préfet de la Gironde. Le Président du Conseil général de la Gironde. Le Maire de Bordeaux. 1920 Bonaparte (Prince Roland), avenue d'Iéna, 10, Paris. ................ Histoire nature, 1924 Bonnier (Gaston), rue de l’Estrapade, 15, Paris ,........ RPC RE AT NS ED Botanique. 1908 Gossmann (M.), #% : hiver, 21, rue Montpensier, à Pau (de novembre à juin) ; élé, 2, boulevard Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (S.-et-O.) (déni) oCLObre) En SR A AN en SAR Re RE ee re Paléontologie. 1908 Dollfus (G.-KF.), # 45, rue de Chabrol, Paris ......................... Géologie. 1921 Lacroix (Alfred), Professeur de Minéralogie au Muséum, 23, rue Hum- DOI PAU SEDCINE) EN PR RE SN a CA Minéralogie. MEMBRES HONORAIRES MM. 1918 Goutures, rue de Mexico, 56, Caudéran.....,...... note ne let tea ete late Entom. (Col.). 18799 Dupuy de la Grand’Rive (E.), £ÿ A., 36, Grande Rue, Libourne... Géologie. 1886 Eyquem (Gaston), chemin d'Eysines. 262, Caudéran................... Bolanique. 1919 Jolyet (D:), à Arcachon (Gironde)....... COR RME Dan ES D Dee Biologie. 1882 Lustrac (de), juge de paix du canton d'Aïn-Bessem, arrond. d'Alger.... Bolanique. 1914 Neuville (Marcel), 19, rue Pastel. ..................0 0... 0 Géologie. 189 Neyraut, £ÿ A., 236, rue Sainte-Calherine ................ AU Botanique. MEMBRES TITULAIRES et Membres à vie (x) MM. 1909 Arné (Paul), %, 121, rue Judaïque..... 1,4, Me ...... Zoologie. 1871 Artigue (Félix), 104 rue Mondenard 1... eee Géologie: 1921 Ballan de Ballansée (Jules), à Rions (Gironde}.....….. FRS Mo e Botanique. 1914 Baraton (Commandant Louis), O.%k, N.I., 2, rue Pérey.............. Botanique. 1890 Bardié (Armand), £3 [., 49, cours Georges-Clémenceau................ Botanique. 1887 Baronnet, 213, rue de Saint-Genès.....................:..... en Botanique. 1900 Barrère (D: P.), 2, rue Parrot, Paris pen En re A via ET Bolanique. 1906 Baudrimont (D: Albert), 3x, £3 I., 40, rue des Remparts. .............. Biologie. PROCÈS- VERBAUX 1898 Beiïlle (D:), %, ES I., &, 28, rue Théodore-Ducos..................... 1921 Bernier (Abbé Henri), curé de Marsas par Cavignac (Gironde)......... 1920 Bertrand-Pouey (Henri), 16, rue du Guignier, Paris (XX°)...... me 1911 Bouchon, préparateur à l'herbier municipal, 19, rue Verdier..... FO 1910 Boutan, x, EL, Professeur de Zoologie, Faculté des Sciences, 149, cours de Le, NOR nt RAIN EE ES Sr RE ATEN RER 1921 Brascassat (Marcel), 35, rue Marceau, Le Bouscal..............:.... 1891 Breignet (Frédéric), £3 L., 10, rue de l'Eglise-Sainl-Seurin............ : 1920 Brion (Jean), rue Auguste Mérillon.................,....!...4.0.". 1913 Gabantous (Louis), £ÿ A., &, villa Monrepos, chemin Duvergier, 1, Cau- 1905 Gadoret (Yves), 4, rue de l'Église-Saint-Seurin.............,......... 1910: + Gastex (Dr Louis), %, 118, rue de Pessac ..................,....... 1913 Ghaïine (Joseph), £3 L., &, 247, cours de l'Argonne........:........... 1919 + Claverie (Aurélien), château La Peyruche, à Langoiran ......... Soc 1920 Charrier, Directeur de la Station scientifique du Collège Régnault, à RASE HN Re ee ln creme ne SE DPI CAE ET 1H20NGordier (René) 69, cours Pasteur TC ET RTC ee ter à 1902 Dautzenberg (Philippe), 209, rue de l'Universilé, Paris. .............. HN Daydie (Ch) 4 A. 28.rue-Laseppe.s. La. id ini te 1877 Degrange-Touzin (Armand), 197, rue de l'Eglise-Saint-Seurin........ 1899 Devaux, É3SI., 4%, rue Millière............... RE AS ARS OO Ce Re 1900 Directeur de l'Ecole de Sainl-Genès........ AU OI Fée eee 1921 Dubordiéu (Abbé), curé de Mazères ((Gironde)........:............ ns 1918 Dubreuilh, pharmacien, 7, rue Judaïque............................. 1877 Durand-Degrange, £} À. &, 24, rue Trocard, Libourne (Gironde)... 1899 Duvergier, #, domaine de Caillavel, Mérignac (Gironde)....... te 1920 Essner (Jules), 1, cours du Pavé-des-Chartrons......... .,.......... #c 1910 Feytaud (D'), 3 A., maître de conférences de zoologie agricole à la Faculté des Sciences, 149, cours de la Marne..........,.............. 1920 Féry d’Esclands (comte), château de Paillet (Gironde)......... ones 1014 Fiton, £ÿ I., &., directeur de l Ecole primaire supérieure de Talence... 1921 Frémont (F.-A.), & I, 45, rue Lechapellier.......................... 1892 Gouin (Henri), 99, cours d'Alsace-et-Lorraine .......-.... ........... ä 1879 Grangeneuve (Maurice), 32, allées de Tourny ...................... 1903 Gruvel, O.#, 3 I., &, 66, rue Claude-Bernard, Paris (V°)........... 1901 &Guestier (Daniel), O. %, 41, cours du Pavé-des-Chartrons............. 1921 Hameau (D:), 4, villa René, Arcachon. ...:......................... 1918 Henriot (Philippe), château de Picon, Eynesse (Gironde)...:.......... 1920 Kïllairet (D: Jean), à Cadillac-sur-Garonne 1881 Journu fa 4, rue Chaumet. cosmos oemeee 1920 Labarthe-Pon De #, 4, 3, place des Gapucins:...:..00:...1.:.. 1896 æ Labrie (Abbé), £3 A., curé de Kronlenac (Gironde).......... ...... 1917 Lafabrie-Raymond (J.-A\.), 1881 Lalanne (D' Gaston), £ÿ À. 1902 Lalesque (D'), villa Claude-B 31, avenue de Mirande. Caudéran....... Castel ‘d'Andorte, Le Bouscat (Gironde)... ernàard, Arcachon nus se 5 Bolanique. Lépidopt. Sciences nallss. _Bolanique. Zoologie. . * Entom. Ornit. Entom. (Lép.). Histoire natl. Entomologie. , Zoologie. Paléontologie. Zoologie. Histoire nature. Sciences nalles. Entomologie. Géologie. Coléopt., Conch. Géologie. Botanique. Zoologie. Bot. Lépidopt. Botanique. 3olanique. Paléontologie. Chimie, Expert. Zoologie. Agriculture. Botanique. Lépidopt. Entom. (Lép.). Minéralogie. Zoologie. Géologie. Zoologie. Botan., Entom. (Lépid.). Bolan., Biol. Botanique. Zoologie. Botanique. Préhist. Conchyliologie. Botan., Préhist. Biologie. Bolan:, 6 PROCÈS-VERBAUX 1902 Lamarque (D: Henri), #, £Y [., 85, rue de Saint-Genès.....… PRET Botanique. 1896 + Lambertie (Maurice), 37, rue des Kaures............ ... ..... ... Entom. (Hém. 1921 Lapeyrère (Etienne), à Castets (Landes)............................. Diatomologie. 1921 Laporte (Xavier), place des Palmiers, Arcachon...................... Mycologie. 1921 Larousse (Hubert), 93, cours Balguerie-Sutlenberg.. .......,........ Mycologie. 1878 Lawton (Edouard), 9%, quai des Chartrons ....................... pie Ornithologie. 1901 Llaguet (D: B.),#, JL, villa Linné, 41, avenue de la Chapelle, RE or ATCACHONE EUR ER nn AE R TD EE PEAUS PERVEIe EoRe ne ASUS Biologie. 1912 Malvesin-Fabre (Georges), 1, rue de Talence ...:............... .. Botanique. 1910 Manon (D'), #, méd.-major de 1"° classe en retraite, 39, cours Pasteur . Entomologie. 1920) Marly (Pierre), Al/rue Adrien-Bayssellance. 2H ML RCE ER Agriculture. 1921 Mercier (Oclave), Ecole Condorcel, Arcachon.......,................ Biologie. 1921 Monteil (Emile), 235, chemin d'Eysines, Le Bouscat............ Va Es Biologie. 1900 Muratet (D: Léon), %, £3 I., 1, place de la Victoire.................. Biologie. 1921 Muséum d'Histoire Naturelle, Jardin Publie...................: Histoire natur 193/Pain ((DDenis) 16% rue Sainte-Catherine PENSER RER _ Biologie. 1898 Peyrot, 15 1PMrue Vuslempers REP PAR EE RS Paléontologie. 1920 Pionneau (Paul), 5, rue Antoine-Dupuch, Bordeaux-Saint-Augustin.... Entomologie. 1919 Plomb (Georges), &, 22, rue Edison, Talence..............:....... 16 Botanique. 1883 Preller\(D) #5\cours de Goureue 48 NE eee Botanique. 1921 Puymaly (André de), préparat. de bolanique à la Faculté des Sciences. Botanique. 1921 Puységur (Karl de), 34, rue Caussan. 41 nr Lép. Erpéti. 1903 Queyron, E} À., &, médecin-vétérinaire, rue des Écoles, La Réole.…. Botanique. 1887 Reyt (Pierre), Bouliac (Gironde) .,....... au RE A en One 192 Roman (Frédéric), 2, quai Saint-Clair, Lyon... ARMES ER CU Géologie. 1896 Sabrazès (D:), #, £3 L., 50, rue Ferrère.........................e 1.14 Biolopient 1911 Sarrazin (M'°L.), £JI., profes" au Lycée de Jeunes Filles, 90, rue Mon- É vs (EE 10 NP AC AN ER PR D NES DO ee AN Botanique. 1902 Sauvageau (Camille), £Y I., prof. à la Faculté des Sciences, Bordeaux. Botanique. 1912 Sigalas (D: Raymond), &, 99, rue de Saint-Genès..................... _ Zoologie. 1921 Sorin (abbé), curé de Saint-Clôme............................. es Lépidoplère. 1921 Teycheney (Louis), à Sadirac (Gironde})............................. Botanique. 1921 Université de Montpellier..............................c... Hist. naturelle 1922 Vaillant (Albert) 37, rue Desse....,............ PO EN PL SL Conchyliologie MEMBRES CORRESPONDANTS / (Les membres dont les noms sont marqués d'un # sont cotisants et recoivent les publications). MM. 1878 Archambaud (Gaston), 9, rue Bel-Orme. 1920 + Belloc (Gérard), 18, rue Dauphine, La Rochelle................... Sciences natles 1900 + Bouygues, Eÿ I, O. &, Institut botanique de l'Université, à Caen.. Botanique. 1911 à Glaverie, %, &, inspect. des Eaux et Forêts, à Oléron (B.-Pyrén.).: Botanique. 1871 % Daleau (François), £3 [., Bourg-sur-Gironde..............:...... .. Préhistoire. 1871 + Dubalen, direcleur du Muséum, Mont-de-Marsan (Landes).......... Géologie. 1885 + Durègne, %, EY [., 24, quai de Bélhune, à Paris........,.......... Géologie. PROCÈS-VERBAUX 4920 % Dutertre (A.-P.), Préparateur au Laboratoire de Géologie de la Faculté de RSCICRCE SRE NA AE AR NUE ah EAU Ne NE Cr nr ea Ann 1900 + Gendre (D: Ernest), Inspection de l’Assistance publique, avenue Vau- Dana Anerers (Meet) Re Rens NRA 1899 + Hermann, 8, rue de la Sorbonne, Paris.........,................:. 1906 Janet (Charles), 71,-rue de Paris, à Voisinlieu, par Allonne (Qise)...... 1911 + Lambert (Jules), X, Président honoraire du Tribunal civil, rue des ROUE ETS APP ARTS NE) ATEN US PE Re 1889 Lamic, 2, rue Sainte-Germaine, Toulouse. 4912 + Lastours (D: Louis de), 5, place Dumoustier, Nantes.,............. 1873 + Lataste (Fernand), Cadillac (Gironde) .................. nn A 1921 + Lumeau, Musée de Mont-de-Marsan.............................. À 1897 + Maxwell (J.), O.%, ESA. Frouieu général près la Cour d'appel de Bordeaux Meta Ce ER ne SR Rte nrele 1894 Péchoutre, %, Lycée Louis-le-Grand, rue Toullier, 6, Paris .......... 1892 + Ramond-Gontaud, £ÿ L., assistant honoraire de géologie au Muséum national d'histoire naturelle, 18, rue Louis-Philippe, Neuilly-sur-Seine. 1885 Regelsperger (G.), 85, rue de la Boëlie, Paris... DAS JE de T One 1913 Southoff (Georges de}, 13, vià Santo-Spirito, Florence (Italie).......... 1900 Verguin (Louis), lieutenant-colonel d'artillerie S MEMBRES AUDITEURS MM. 1913 Ballais (Camille), à Castel-d'Andorte, Le Bouscat..................... 1iSBertrand Henri), 2,\rue Julie. MAUR ARR AR MER Le ee 1921 Brèthe (J.), 32, &,rue de Lyon........... RAR CR A EPA DE TE A LR ADR DEN 1920 Brion (Charles), 26, rue Auguste-Mérillon....................... A ES 1919 Gapdeville (Gérard), instituteur à l’école Paul-Bert, Arcachon ........ 1913 Courtel (Emile), 102, chemin de Pessac, Talence. AO PE RENE 1920 Dieuzeide (René), 86, rue Mondenard...............,................ 1911 Godillon (E.), 36, avenue des Camps, Le Bouscat .................... 1913 Grédy (Henry), £3 A., 19, cours du Pavé-des-Chartrons................ 1919 Haillecourt (Marcel), au Dispensaire d'hygiène, r. du Casino, Arcachon. 1909 Lacouture, 25, cours Balguerie-Stuttenberg .......................... 1920 Magimel (Louis), 35, cours du Maréchal-Petain...................... 1921 Merlet (Mie A.-M.), 18 mue Carnot, IDalence MERE CET er 1913 Pépion (Aristide), rue Victor- Hugo, BRESIL een AP 1914 Pique (Abbé), curé de Saint-Brice, par Sauveterre-de- oo SEL ON 1921 Santus (Ernest), 49, chemin Jouïs, Talence..... ES ENS END NE EE PM 1921 Santus (Mie Germaine), 49, chemin Jouïs, Talenee................... 1919 FURpÈre (Gaston), villa Racine, cours Lamarque, Arcachon........... Sr de :"MORTS POUR LA PATRIE MM. Moustier (Michel). — Roch (Louis). Géol., Paléont. Zoologie. Zoologie. Entomologie. Géologie. Entomologie. Zoologie. Hist. naturelle. Botanique. Botanique. Géologie. Géologie. Erpétologie. Botanique. Botan. (Orch.). Hist. naturelle. Agriculture. Coléoptères. Biologie. Botanique. Botanique. Botanique. Zoologie. Botanique. Botanique. Biologie. Hist. naturelle. Botanique. Botanique. Hist. naturelle. Apiculture. Biologie. 8 -PROCÈS-VERBAUX Liste des publications périodiques reçues par la Société I. — Ouvrages donnés par le Gouvernement français. Ministère de l'Instruction publique : * Académie des Sciences (Institut de France). Comptes rendus hebdomadaires. des séances. À * Bibliographie annuelle des Travaux historiques et archéologiques te par les Sociélés savantes de France. Bibliographie générale des Travaux historiques et archéologiques publiée par les Sociétés savantes de France. % Comité des Travaux historiques et scientifiques. , * Nouvelles archives du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Annuaire des Bibliothèques et des Archives. Il. — Sociétés françaises. ACER ae . Bulletin de la Soc. d'histoire naturelle de l'Afrique du nord. ANGERS ANR nt me * Bulletin de la Société d'Etudes scientifiques. ARCACHON ..:........ Sociélé scientifique. Station biologique. AUTONET Ce LR * Bulletin de la Société d'histoire naturelle. AUXERRE ............ * Bulletin de la Société des sciences historiques el natu- relles de l'Yonne. BAGNÈREs-DE-BicorRe. * Bulletin de la Société Ramond. Folklore pyrénéen. Bar-Le-Duc..., . ... “Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Aris de Bar-le-Duc. BORDEAUX ..... AD “ Bulletin de la Sociélé de Géographie commerciale de Bordeaux. — * Annales de la Société d'Agriculture du EN tement de la Gironde. — * Nouvelles annales de la Société d'Horticulture du dépar- tement de la Gironde. — * Académie nationale des Sciences, Belies-Leltres et Arts de Bordeaux. ds Hu — * Procès-verbaux et Mémoires de la Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. — * Observations pluviométriques et thermoméiriques. Die dans la France méridionale et plus spécialement dans le département de la Gironde. — Bulletin de ja Société d’études el de vulgarisation de ne Zoologie agricole. (1) Les Sociétés marquées d’un astérisque sont celles dont les publications ne sont pas par- venues à la Société Linnéenne dans le courant de l’année 1921. Messieurs les Bibliothécaires de ces Sociétés sont priés d'en faire l'envoi dans le plus bref délai. CARCASSONNE CHERBOURG IDR IPN AE ARE GRENOBLE .… La RoOGELLE LE HAVRE VE MANS AE er MACON Ne RARE MARSEILLE NAN CN Net NAN CNE NV Ier Te RENNES STRASBOURG TouLrox.… ss... _….... PROCÈS-VERBAUX 9 * Bulletin de la Société des Naturalistes de l'Ain. Société Linnéenne de Normandie, | * Bullelin de la Société d'Études scientifiques de l'Aude. * Mémoires de la Sociélé nalionale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. Bulletin trimestriel de la Sociélé de Borda. Anvnales de l'Universilé. * Sociélé dauphinoise d'Éludes biologiques (Bio-Club). Académie de La Rochelle (Seclion des Sciences naturelles) Musea. Journal des Musées d'Histoire naturelle. * Sociélé géologique du Nord. * Revue scientifique du Limousin. Annales de la Société Linnéenne de Lyon. * Société botanique de Lyon. Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe. Société d'Histoire nalurelle. * Annales du Musée d'Histoire naturelle de Marseille. * Annales de la Faculté des Sciences de Marseille. * Répertoire des travaux de la Sociélé de statistique. ‘ Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Metz. Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. (Mémoires de la section des Sciences). Mémoires de l'Académie Stanislas. Bulletin de la SCA é des Sciences naturelles et Réinion biologique. * Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France. * Bulletin de la Sociélé d'Étude des Sciences palurelles. * Société géologique de France. * Journal de Conchyliologie. Association française pour l’Avancement des Sciences. Bulletins et Mémoires de la Société botanique de France. Revue générale de Botanique (G. Bonnier). * Bulletin de la Sociélé mycologique de France. * Herbier du Muséum de Paris. Phanérogamie. Notulæ systemalicæ. * Société zoologique de France. Sociélé entomoiogique de France. * Bulletin de la Ligue française pour la protection des Oiseaux. er Insecta. Bulletin de la Sociélé Étobete et Minéralogique de Bretagne. Bullelin de l Associalion Philomathique d'Alsace el Dur raine. Annales de Ja Sociélé d'histoire naturelle. 10 TOULOUSE. .2......, VA NVANINIES NS nNIMEURRE VERSAILLES... nu... BERLINE NUS A tNRennt FRANCFORT-SUR-MEIN. FRIBOURG NAN GIESSENL à 4 ANNEES KiEez et HELGOLAND KŒNIGSBERG......... FTP AIG A NAME NMTIUNICHE RPM AC MIÉNSDER CEA c cer NNITESBADENL). 0 PROCÈS-VERBAUX Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres. Société d'Histoire nalurelle. Inscriplions et * Mémoires de la Sociélé académique d'Agriculture, es Sciences, Arts et Belles-Leltres du département de l'Aube. Bulletin de la Société polymathique du Morbihan. Bulletin de la Sociélé des Sciences de Seine-et-Oise et de la Beauce. | III. — Sociétés étrangères. ALLEMAGNE (1). : Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. Mona- : tsberichte. Abhandlungen. * Verhandlungen des Brandenburg. botanischen Vereins der provinz * Mitteilungen und Bericht aus dem zoologischen Museum. Entomologische mitteilungen. * Verhandlungen et DitzunsSberiente des naturhistorischen Vereins. * Abhandlungen herausgegeben vom naturwissenschaftli- chen Verein. Bericht und Abhandlungen der D ERPÉSNDENRIEEICES Natur- . forschenden Gesellschaft. * Berichte der naturforschenden Gesellschaft. * Béricht der Oberhessischen Gesellschaft für Natur und Heilkunde. ! à * Nova acta Academiæ Cæsaræ Leopoldino-Carolinæ Ger- maniæ Naluræ Curiosorum. * * Leopoldina amtliches. * Jahrbuch der Hamburgischen wissenschaftlichen Anstalten. * Mitteilungen aus dem naturhistorischen Museum. * Schriften des naturwissenschaftlichen vereins für Schie- wig-Holstein. : * Wissenschaftliche Meeresuntersuchungen herausgegeben von der Kommission zur wissenschaftlichen Untersuchund dér deutschen Meere in Kiel und der biologischen Ans- talt auf Helgoland. * Schriften der physikalisch-6konomischen Gesellschaft zu Kænigsberg. * Zoologischer Anzeiger. * Leipziger Zeitschrift für deutsches Recht. * Mathemalisch-physikalischen Classe der K.B. Akademie der Wissenschaften zu Munchen. Sd * Jahresbericht des Westfälischen provinzial Vereins. * Jahrbücher des Nassauischen vereins für Naturkunde. (1) Depuis 1914 les échanges avec l'Allemagne, l'Autriche et la Russie sont interrompus. PROGES-VERBAUX ; 11 ARGENTINE (RÉPUBLIQUE). BUENOS-AYRES....... Anales del Museo nacional deiHistoria Natural. TASER AA ne Obras completas y correspondencia cientifica de Florentino Ameghino: AUSTRALIE. ADÉLAÏDE......... ... Transactions and Proceedings and Report of the Royal Sociely of South Australia. SIMON ES ARR .. Records and Memoirs of the Australian Museum. ne * The Australian Zoologist. — Nombreuses autres publications. AUTRICHE WIEN...... A CES Verhandlungen der zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien. ; BELGIQUE. BRUXELLES .......... Académie royale des Sciences, Lettres et Beaux-Arts de Belgique. — N: Mémoires de l'Académie. Le Bulletin de l’Académie (Classe des sciences). _ Annuaire de l’Académie. — © Mémoires du Musée royal d'histoire naturelle. is : Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique. Hi Bulletins et Mémoires de la Société belge de Géologie, de ; Paléontologie et d'Hydrologie. sie SÉQU Annales de la Société royale zoologique et malacologique de Belgique. Bin (E SERRES Annales de la Société géologique de Belgique. — Mémoires de la Société royale des Sciences. _ Publications relatives au Congo belge. BRÉSIL. R10-DE-JANEIRO ...... * Archivos da Escola superior de Agricultura e Medicina veterinaria. — - Archivos do Museu nacional. SAO-PAULO .. ... EUR * Revista du Museu Paulista. CANADA. ÉTAT AR. Proceedings and Transactions of the Nova Scotian Institute ù ù of Science. QUÉBEC MIA Le Naturaliste Canadien. à OnrAwAr PRE tie * Geological and natural history Survey of Canada. — Canada Department of mines. Geological Survey branch. — Nombreuses publications. LE CAIRE.. BARCELONE MADRID . SARAGOSSE .. VALENCE... BERKELEY. BostTon.... BROOKLYN CAMBRIDGE. ss... ss... CHAPEL-HILL......... CHICAGO... MIITHACAEACE LANSING .. Mapisox .. NEW-HAVENL....,..... NIESVEMOR RE EUR PHILADELPHIE. ..,..:. ROGHESTER _PROCÈS-VERBAUX DANEMARK. * Académie royale des Sciences et Lettres du Danser Mémoires et Bulletins. Videnskabelige Meddelelser fra den naturhistoriske forening. * Det Kgl. danske Videnskabernes selskab. Biologiske med- delelser. ÊGYPTE. Bullelin de la Sociélé entomologique d'Egypte. ESPAGNE. * Butileti del Club montanyenc. * Publicacions de la Junta de Ciences naturals. Butlleli de la Institucio calalana d'historia natural. Mémoire de Real Academia de Ciencias y Arles. Sociedad española de Historia natural. * Ministerio de Marina. Bolelin de Pescas. 2 * Memorias de la Real Academia de Ciencias. *'Trabajos del Laboratorio de Investigaciones biologicas de la Universitad de Madrid. (Suite de la Revista trimestrial Micrografica » ). * Bolelin del Instituto geologico. * Instituto nacional de Ciencias fisico-naturales. * Trabajos del Museo de Ciencias nalurales. 1 Boletin de la Sociedad ibérica de Ciencias naturales. Instituto general y tecnico de Valencia! Erars-Unie. University of California Publications. * Boston Society of Natural History. 5 The Museum of the Brooklyn Institute of Arts and Sciences. Bulletin of the Museum of comparative Zoology at Harvard College. : Journal of the Elisha Mitchell scientific Society. * Field Museum of Natural History. Cornell University Agricultural experiment Stalion. * Academy of sciences. Wisconsin Geological and Natural Hoi survey. * Wisconsin Academy of sciences, arts and,letters. . Connecticut Academy of Arts and Sciences. Annals and Memoirs of the New-York Academy of Sciences. Academy of Natural Sciences : Proceedings. Journal. :: Proceedings of {he American philosophical Society. Proceedings of the Rochester Academy of Sciences. : NVASHINGTON........ CARDIFF DB PTIN Men OUR BONDRES: 46h. .4: LONDRES... BupaPpesT CATOUDTAMPMMMRENLE sv, PROCES-VÉRBAUX: de Missouri botanical Garden. * Transactions of the Academy. * Transactions of the Kansas Academy of Sciences. * Bulletin of the Illinois-Stale laboratory of Natural History. Journal of Agricultural research. Proceedings of the national Academy of sciences. Sinithsonian Institution i * Annual report of the Board of Regents of the Smithsonian Institution. | ; Smithsonian contributions to knowledge. U.-S. National Museum : Proceedings, Bulletin and annual Report. Contribution from the U. S. National Herbarium. Smithsonian Miscellaneous collection. Quarterly issue. Carnagie Institution Publications diverses. GRANDE-BRETAGNE. TranSactious of the Cardiff Naturalist's Sociely. ; * Royal Dublin Society : Economic proceedings, Scientifie proceedings, Scientific transactions. * Proceedings of the Royal physical Societv. *The Glasgow naturalist. Proceedings and transactions of the Liverpool biological Society. * Hooker’s Icones plantarum. . The quarterly Journal of the geological Society. Geological literature. Proceedings of the geologisl’s Association. The journal of the Linnean Society : Botanv, Zoology. Annals of the Natal Museum. HONGRIE. Annales historico-naturales Musei nationalis Hungarici. INDE. " Asiatie Society of Bengal : Journal, Proceedings. Geological Survey of India : Memoirs, Records, Palæon- tologia indica. * Report of the progress of Agriculture in India. * Review of Agricultural operationsin India. * Memoirs of the department of Agriculture in India. Agricultural research Institute. 14 PROCÈS-VERBAUX ÎTALIE. BOLOGNE ME MENT EE * Academia delle Seienze dell’ Instituto di Bologna : Memorie LS ÿ Rendiconto. MIDAN NE RU LEE Atti della Societa italiana di Scienze naturali e del Museo civico di Sloria naturale. IS 0 6 boots bone * Societa toscana di Scienze nalurali. Porrici.....:....... ” Bolletino del Laboratorio di Zoologia generale e agraria. .— “ Annali della Regia Scuola Superiore di Agricultura. EOME RENE Atti della Reale Academia dei Lincei : Rendiconti. = .$* + Bolletino della Societa geologica italiana. _ * Bolletino del Real Comitato geologico d'Italia. Se *Annali di Botanica. JAPON. MOI ESS ER Annotationes zoologicæ japonenses. — Imperial University Calendar. LUXEMBOURG. LUXEMBOURG ........ * Société des Naturalistes luxembourgeois. -MEXIQUE. \ MEXICO RU EITRt * Anales del Instituto medico nacional. — * Instituto geologico. Boletin. Parergones. — . Sociedad cientifica « Antonio Alzate ». — Secretaria de Fomento. Boletin de la direccion de estudios biologicos. NorvÈGe. BERGEN..... à Ne ce Bergens Museum Aarbok et Arsaberetning. CHRISTIANIA ..,.... .. * Nyt magazin for naturvidenskaberne. TRONDHSEM..,....... Det Kongelige norske videnskabers selskaps skrisfter. Pays-Bas. LEeype...... LES FH Mededeelingen van's Riyks herbarium (Herbier de l'Etat). NiMEGEN..,........:. * Nederlandsch kruidkundig archief. — Recueil des Travaux botaniques néerlandais. PÉROU. Lima ..... se... Boletin del Cuerpo de Ingeniores de Minas del Peru. PROCÈS-VERBAUX 15: PORTUGAL: BDRAGAN eee letnele Broteria. wie BISBONNEE EU * Communicacoes da Seceao dos Trabalhos geologicos de ; Portugal. — _ * Communicacoes da commissao do servico geologico. PORTO NS. 0. RE * Annaes scientificos da Academia polytechnica do Porto. RüsSIE. HELSINGFORS......... Societas pro fauna et flora fennica. DEN pere tare la tenapai caler à * Mémoires de la Société des Naturalistes de Kiew. MGÉCOU 0080000 Société impériale des Naturalistes de Moscou. PÉTROGRAD .......... * Académie impériale des Sciences de Pétrograd : Publica- tions diverses. — * Travaux du Musée botanique de l’Académie impériale _ des sciences. , — * Acti Horti Petropolitani. — Shedæ ad herbarium floræ rossicæ. * — Flora Siberiæ et Orientis extremi Museo botanico. = . * Comité géologique de Pétrograd. — à * Horæ Societatis entomologicæ rossicæ. — * Revue russe d’entomologie. SUÈDE. ! UND" ...... ... Acta universitatis Lundensis. STOCKHOLM .......... Kungliga svenska Vetenskaps-Akademiens : Handlingar, Bihang, Ofversigt. — Arkiv für Botanik, Kemi-mineralogi, Zoologi, Matematik, Astronomi och Fisick, Geologi. — | Arsbok. — Lefnadsteckningar. : — : Sveriges geologiska undersôkning. — Geologiska foreningens forhandlingar. Sweden Historical and statistical Handbook. STODRHOEM: eue Entomologisk tidskrift. — * Meddelanden fran K. Vetenskapsakademiens Nobelinstitut. — * Les prix Nobel. UPSALA........ ...... Publications diverses de l'Université. — Bulletin of the GEOIEIRl Institution of the University of Upsala. SUISSE. BALE................ Bericht über die Verhandlungen der naturforschenden Etes Gesellschaft. GENÈVE... ... CE RICE Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. 16 CENRVE NO VANENRoNeENs LAUSANNE ess. NEUCHATEL .... ee PRAGUE LUN APM ER UNES MONTEVIDEO. ........ ASTRE (Gaston) ...... BLANCHÈRE (H.de La). CossmManx .... Core (IAE TE EUR Durour (Léon)..,.... PROCÉS-VERBAUXI Sociélé de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. Bulletin de l’Institut national genevois. Bulletin de la Société botanique. à Bulletin de la Société vaudoise des Sciences nalurelles. * Bulletin de la Soc. neuchâteloise des Sciences naturelles. Vierteljahrschrift der naturforschenden Gesellschaft. TeHÉco-SLOVAQUIE Vcta Socistatis entomological Cechosloveniae. UÜUruauay * Anales dei Museo nacional. IV. — Ouvrages divers. Biologie des Mollusques dans les dunes maritimes françaises et ses rapports avecla géographie botanique, Toulouse, 1920. (Don de M. Harlet). L'esprit des poissons, Paris, 1870. Essai de Paléoconchologie comparée, 1921. Recherches sur les Galles de Provence. Introduction, Tours, 119182 Etudes anatomiques et physiologiques sur une Mouehe, dans le but d'éclairer l'histoire des Mélamorphoses et de la prétendue circulalion des Insecles, Paris, 1841. Histoire des Métamorphoses du Choragus Sheppardi et du Xyletinus hederæ, Paris, 1843. Note sur la composilion segmentlaire de quelques larves de Coléoptères, Paris, 1843. Histoire des mélamorphoses et de l'anatomie du Piophila petasionis, Paris, 1844. Axtatomie générale des Diplères, Paris, 1844. Histoire des métamorphoses de la Lucilia dispar. Paris, 1845. Note sur les mélamorphoses et le genre de vie des Baris picinus et cuprirostris, Paris, 1845. Histoire des mélamorphoses de la Drosophila pallipes, Paris, 1849. Description de deux espèces nouvelles d’Aradus des Pyrénées. Remarques sur les Hémiptères de ce genre, Paris, 1844. Etudes anatomiques et physiologiques sur les insectes Diptères de la famille des Pupipares, Paris, 1845. Sur la circulation dans les insectes, Bordeaux, 1849. Observations sur mélamorphoses du Cerceris bupresticida et sur lindustrie et l'instinct entomologique de cet Hyménoptère. PROCÈS-VERBAUX 17 Duroun (Léon)....... Mémoire sur les vaisseaux ou le foie des insectes, Paris, 1843. (Don de M. X. Rozier). DuMéRiL............. Le Lépidosiren el le Proloptère appartiennent à la classe des poissons où ils sont les types de la sous-classe des Dipnés, Angers (Don de M. X. Rozier). ÉPRE FauRÉ-FRÉMET (ES) PAIE mouvement actuel pour la réorganisalion des recherches scientifiques en France, Angers, 1921 (Don de l’auteur). Feyraup (Dr).... ... Une Société communiste dans une souche de pin. La cité des Termiles, Bordeaux, 1921 (Don de l’auteur). GauLLe (Jules de).... (Catalogue systématique et biologie des Hyménoptères de France, Paris, 1908 (Don de M. Couture). GuéBHaRp (Dr A.)... Notes provencçales, 1920. Grourr (Paul)....... Histoire naturelle de la France. Acariens, Crustacés, Myria- podes, Paris, 1887. (Don de M. F. Breignet). CRUMELPEN ER cc Monographie des Cirrhipèdes ou Thécostracés. Paris, 1905 (Don de M. Breignel). Harcé (Edmond)..... Une tournée de l'ingénieur en chef Le Boullenger dans les dunes de son service entre le Gas Breton et Cazaux, en 1817. Bordeaux, 1914. — La fixation des dunes de Gascogne, Paris, 1914. HarLé (Edmond et Jacques). — Mémoire sur les dunes de Gascogne avec observa- tion sur la formation des dunes, Paris, 1920 (Don de l’auteur). Janer (Charles)..... Considérations sur l'être vivant : 1re partie : Résumé préli- minaire de la conslitution de l’Orthobionte, Beauvais, 1920 | (Don de l'auteur). Leonanpt (Gustavo)... Monographia delle Cocciniglie italiane, Portici, 1920. Mayer (André) ...... Sur quelques questions relatives à l’organisalion des recher- ches scientifiques, Paris, 1920. Meyran (Octave)... Herborisations au Grand- Révard, Lyon, 1889. — Excursion botanique au Puy-de-Montoncelle et à Pierre-sur- Haute (Loire), Lyon, 1898. — Herborisations dans les Alpes : Le Mont-Cenis. Toulouse, 1891. — Sur Ja distribulion GÉoSe pique de quelques plantes alpines, Lyon, 1898. — Herborisations à Saint-Chrislophe-en-Oisans (Isère), Lyon, 544000: | _ Note sur le genre Ulex, Lyon 1900. — Quelques observations de tératologie végétale à DISPOES du genre Rosa, Lyon, 1905. _— Observations sur quelques mousses récoltées par H. Borel, Lyon, 1911. — Excursion botanique au col de Vanoise, Lyon. == Excursion à Taillefer, Paris. ee Le colombier du Bugey, Notes botaniques, Paris. P.-V. 1922. D 18 PROCÈS-VERBAUX Meyran (Octave)..... ŒExcursion botanique à Hauteville (Ain), Paris. (Don de l’auteur). Miet (C.).......... Les Poissons, Tours, 1884. Ouivier (Abbé H.)... Flore analytique et dichotomique des Lichens de l'Orne et départements circonvoisins, 1883. BASONINA) PEAR PACE Catalogue des Fougères, Prêles et Lycopodiacées des envi- rons du Mont-Blanc, Paris, 1860. — Note sur la végétalion de la région des neiges ou florule de la vallée de la mer de glace au centre du Massif du Mont-Blanc, Lyon, 1868. = Guide du botaniste ou catalogue des Plantes rares de la Suisse française rangées par locatités, 1878. — Recherches botaniques dans le Massif du, Mont-Blanc, Paris, 1880. — Les Fougères des environs du Mont-Blanc, Genève. 1881. Porrier (Jacques) ... Recherches sur le développement de la feuille des Mousses, Chartres, 1920. Raspaiz (A, V.)...... Nouveau système de physiologie végétale et de botanique, Paris, 1837. (Don de M. X. Rozier). SCHARFE (Rob. Kr.).. Distribution and origin of life in America, Londres, 1911. (Don de l’auteur). SCHLESCH (Ham.)..... Fauna molluscorum extramarinorum Islandiæ, Rekiavick, 1911. (Don de l’auteur). STAUDINGER (O.) et Wocke (M.). — Catalogue ou énumération méthodique des Lépidoptères qui habitent le territoire de la faune euro- péenne, Dresde, 1871. (Don de M. K. Breignet). NAN APR TA une AE Les radiations humaines, Bordeaux, 1921. PROCÈS-VERBAUX 19 Assemblée générale du 11 janvier 1922 Présidence de M. le Dr LamarQue, Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le Présent prononce l'éloge funèbre de feu Rozier, notre regretté trésorier. Il procède ensuite à l'installation du bureau. . L'Assemblée ratifie le choix que le Conseil d'administration a fait en vertu de l’article 5 des statuts de M. le Dr Castex, comme membre du Conseil d'administration et Trésorier, jusqu'aux élections de 1922, en remplacement de M. X. Rozier, décédé. . MM. Duvergier et D' Feylaud sont nommés membres de la Commis- sion des Publications, en remplacement de MM. Malvesin-Fabre, secré- taire général, membre de droit et Rozier, décédé. Il est donné lecture du Rapport de la Commission des Archives Par M. J. Chaine « La Commission des Archives s’est réunie le mercredi 21 décembre, sous la présidence de M. Breignet. « M. Breignet a communiqué à la Commission divers documents con- cernant le mouvement de la bibliothèque pendant l’année 1921. « Plusieurs Sociétés françaises avec lesquelles nous échangions nos publications ont cessé leurs envois depuis plusieurs années, bien qu’elles aient recu régulièrement les nôtres ; ce sont : & 1° SOCIÉTÉS AUXQUELLES NOUS ENVOYONS NOS & ACTES ». « Rouen : Société des Amis des Sciences Naturelles; rien recu depuis 1912. & Amiens : Société Linnéenne du Nord de la France; rien recu depuis 1915. &« Autun : Société d'Histoire Naturelle ; rien reçu depuis 1914. € Besancon : Société d'Emulation.du Doubs ; rien recu depuis 1913. 20 PROCÈS-VERBAUX « Perpignan : Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyré- nées Orientales ; rien reçu depuis 1913, malgré de nombreuses lettres de rappel qui sont toutes restées sans réponses. & 20 SOCIÉTÉS AUXQUELLES NOUS NENVOYONS QUE LES Q PROCÈS-VERBAUX ». « Carcassonne : Société d'Études Scientifiques de l'Aude; rien recu depuis 1914. ax & Niort : Société Botanique des Deux-Sèvres ; rien reçu depuis 1914. « En conséquence, la Commission propose de suspendre tout envoi à ces Sociétés jusqu'à ce qu'elles nous atent fait parvenir l’arriéré deleurs publications. «€ Quelques Sn ee étrangères ont repris leurs envois. Ce sont : & Vienne : Verhandlungen des Zoologisch. — Botanischen gesells- chaft ; a envoyé les volumes parus de 1914 à 1920, soit 7 volumes. « Budapest : Annales Historico-Naturales Musei Nationalis Hungariei ; a envoyé les volumes parus de 1914 à 1920, soit 6 volumes. € Quelques dons d'ouvrages ont été faits à notre bibliothèque ; je n’en donne pas ici la liste puisque celle-ci est insérée dans le bulletin biblio- graphique annuel. « Bien que, malgré les lettres de rappel, quelques ouvrages empruntés ne soient pas encore rentrés, la Commission à constaté avec plaisir que la plupart des emprunteurs se sont, cette année-ci, conformés au règle- ment. «€ La Commission déplore l'insuffisance de crédits nécessaires à Pachat d'ouvrages de fonds dont le besoin se fait sentir tous les jours ; ces ouvrages manquent dans notre bibliothèque, ils sont pourtant indispen- sables pour aider les travailleurs dans leurs recherches. Uni sérieux effort est à faire de ce côté. « En terminant ses travaux, la Commission, au nom de la Société tout entière, a adressé à M. Breignet l'hommage de sa reconnaissance et ses plus vives félicitations pour le dévouement sans bornes qu'il apporte dans ses fonctions d’archiviste; Monsieur Breignet a droit à la gratitudé de tous. » Il est donné lecture du : PROCÈS-VERBAUX 21 Rapport de la Commission des Publications Par M. G. Malvesin-Fabre. € MESSIEURS, « Votre Commission des Publications vient vous rendre compte de ses travaux en 1921 : « Le Tome LXXIT, année 1920, à été publié et distribué aux mem- bres. Il se compose de deux fascicules de Procès-Verbaux comprenant, en plus de brèves communications, une trentaine de notes, dont cer- taines très étendues sur des sujets de Zoologie, de Botanique et divers, et de deux fascicules d'Actes, renfermant trois mémoires de Zoologie, Paléontologie et Géologie, et une note, ensemble 466 pages. Ce volume est donc beaucoup plus important que le précédent, qui n'avait que 280 pages. Malheureusement, il a été impossible de rattraper le retard d’un an qui nous poursuit; à vrai dire, ila même élé légèrement aug- menté, puisque le dernier fascicule n’a pu être distribué que le 30 décembre 1921, tandis que l'année dernière il avait paru le 5 décembre. Nous vous devons donc une explication à ce sujet. Certains fascicules ont été retardés par des motifs qu'on s’efforcera d'éviter à l'avenir, mais au moment où nous allions regagner du temps est sur- venue la grève des imprimeurs qui a duré trois mois et nous a retardés d'autant. « Quoi qu'il en soit, cette situation de retard constant ne doit pas durer. Tout le monde reconnaît que les questions traitées en séance perdent beaucoup de leur intérêt, tout au moins leur actualité, à ne paraître dans les Procès- Verbaux qu'un an où plus après leur discus- sion ; il conviendra même de revenir, dès qu'on pourra, au principe de quatre publications de Procès-Verbaux par an ; aussi, le programme que nous avons établi pour l'année 1922, prévoit que le 15 octobre, les Procès- Verbaux du troisième trimestre de 1922 seront distribués. « Pour les-Actes, ce retard est encore plus préjudiciable, s'il se peut. Des manuserits du plus haut intérêt attendent depuis dix-huit mois et deux ans leur impression. Les auteurs se plaignent avec raison de cet état de choses comprometiant leurs droits de priorité pour les décou- vertes et espèces nouvelles qui entichissent leurs mémoires et consti- tueut le plus grand attrait de nos Actes. « Nous avons donc reconnu qu'un effort décisif s’imposait, “ nous 22 PROCÈS-VERBAUX avons établi un programme de publications qui, sil est réalisé, nous mettra à Jour à la fin de l’année. « Pour nous aider dans cette tâche, il est superflu de de que nous comptons sur le concours de tous les membres, et sur la fidèle observa- tion du règlement en ce qui concerne le dépôt des manuscrits pour les Procès-Verbaux et le renvoi des épreuves corrigées, faute de quor il n'y a pas de programme possible à exécuter. « En outre, votre Commission des Finances nous a exprimé le désir que, tout au moins temporairement el tant que nos publications ne seront pas à jour, la place réservée dans.nos Procès-Verbaux aux ques- tions administratives, mouvement du personnel, allocutions, compte rendu, etc., soit réduite à l'indispensable, sans que pour cela les déve- loppements d'ordre scientifique sotent écourtés. Nous ne pouvons que nous raonger à une demande que des considérations budgétaires justi- fient malheureusement. « Enfin, nous savons pouvoir compter sur le dévouement et le zèle du Conseil d'administration pour faire face à l'effort que les circons- tances commandent. | Il est donné lecture du :- Rapport de la Commission des Finances Par M. J. Duvergier. @ MESSIEURS, € Conformément à l’article 13 de notre Règlement, la Commission des Finances s’est réunie et a examiné les comptes du dernier exercice; notre nouveau Trésorier, M. L. Casrex, les a trouvés dans l’ordre le plus parfait et les a facilement clôturés. Résultats de l'Exercice 1921. RECETTES. : Cotisations. Hs ARE NN TRE RSR ER RE ROUTE Ia Vente de Publications Subventions : Ministère Instruction Publique ....F. 1.000 Conseil Générale nee er an 500 A'reporter. eh 1:500 14882 4.604 40 .206 25 .398 15 WW w nn PROCÈS-VERBAUX 23 IÉHONDNMENC Frs A ODDE ne 4.60% 40 BonsebMuniepals Lee à. 1e aO00 0. 2 500 » Intérêts compte courant, banque et bonis divers....... 904 80 Solde Créditeur suivant dernier bilan................ . 8.009 20 10.292 40 DÉPENSES : Dubois F. 6.469 15 BONNE, A NRA ER Re A à 520 40 Conférences, souscriptions et excursions.............. 506 90 RTS DénÉraux Deere RAR A El Pet _ 369 90 7.866 35 HSDeCeSIEN Caisse ue eee Ni : 10) 50 À la Société Bordelaise. ......... DOG Pb nn 2 325 75 10-292 10 Situation au 31 décembre 1921 RECETTES : Espèces en CRISSCE En bANUEL EE LENS CERCCNC F. 2:42%5,% _ Mandat à l’encaissement : Deuxième subvention du Ministère d’Instruction Publique (Caisse des Recherches Scientifiques). .............. 2.000 » Subvention non encaissée : Ministère de l'Agriculture, Eaux et Forêts (concernant niexenciee O2) MARS MDN RAS ARR EPS ter re 1.000 » - : 5.495 75 Défeit ee 0 1.768 95 * 1.194 70 DÉPENSES : Comprendre ln pAIMeURvRPEES ES NSRE Sr WT AOANTO 7.194 70 « Le gros déficit que prévoyait le rapport de l’année dernière a donc été évité, ou pour mieux dire atténué et repoussé. Cela tient à deux causes : la première, très heureuse, consiste dans la plus-value des res- sources qui, évaluées à 4.000 francs, sont passées à 7.104 fr. 80, grâce 24 PROCÈS-VERBAUX à l'augmentation des subventions, à celle du nombre des cotisations, et au produit des ventes de Publications. Il ne faudrait pas compter outre mesure sur le maintien de ces ventes à un taux aussi élevé, c'est plutôt un concours exceptionnel, jamais encore réalisé. L'autre cause d’équi- libre est moins favorable, c'est la réduction du programme de publica- tions primitivement établi. Le ‘rapport de votre Commission des: Publications vous a expliqué les motifs de cette réduction, nous pouvons en indiquer une autre qu'elle n’a pas relevé explicitement, c'est l’état de notre Trésorerie qui a imposé une grande prudence à notre Trésorier, et l’a empèché de profiter de la période d'activité de l'imprimerie, comme il aurait été possible. « Nous ne vous parlons que pour les mentionner, des autres articles de dépenses : Bibliothèque, Frais Généraux, elc., qu'une sage Adminis- tration et le dévouement de certains membres réduisent au strict mini- mum, comme vous pouvez le constater d'après le bilan. Nous vous faisons remarquer à cette occasion que la presque totalité de nos res- sources est employée à la vie active de notre Société : nos Publications. € Dans l'établissement de projet du budget de 1922, nous avons tenu grand compte des Judicieuses observalions que votre Commission des Publications a consignées dans son rapport. Ce serait sortir de notre rôle que d'insister à ce sujet, no1s nous sommes donc bornés à nous conformer à des conclusions qui démontrent la nécessité de mettre nos publications à jour, et nous avons traduit par des chifires l'effort finan- cler nécessaire. Projet de budget pour 1922 RECETTES Cotisations ee ARE A NA RE RS RAR LE | V5 Fi 91900 Vente dePublicationg 20e ets RAA ten 4.500 » Revenus dettitres indé nables ee 500 » Subventions : Ministère Instruction Publique. ...F. 3.000 —) Agriculture ...... set 1.000 1" Cons Municipal APP PEOREERS CRE 1.000 ÉTÉ A los Re Ge LE BIODL EEE 5.500 » ; 9.700 » DÉC PRE An 8.668 95 18.368 95 PROCÈS-VERBAUX DE DÉPENSES : Détermaueltdécemhremto2120 20e me ie Ne HMANTCS A0 Frs ÉTÉ ENCAE D ACER A RE RE ARS 300 » Bibliotheque" tons er Nos Nm en enr et Se RAR 400 » Conférences, souscriptions, excursions. ..:........... 500 » None POI TUipares en co Re AE UN A 8.000 » Volume LXXIV, 460 pages ...... A Sn de NU 6.900 » 18.368 95 « En définitive, pour mettre nos Publications à jour, après avoir escompté le produit de nos recettes normales et le maintien des subven- tions accordées en 1921, dont nous espérons fermement le renouvelle- ment pour 4922, il manquera 8.668 fr. 95. « Pourrons-nous obtenir ces ressources supplémentaires par de nouvelles demandes? Nous l'espérous et nous devons le tenter ; du reste, nous savons que notre Conseil d'administration ne ménagera pas ses efforts pour provoquer les nouveaux concours indispensables, pour le moment, à la continuation de nos travaux dans ces temps difficiles. « Nous soumettons donc à votre vote l'approbation des comptes de 4921, et le projet de budget pour 1922, tels que nous vous les présentons. @ MESSIEURS, « Il est d’usage de terminer ce rapport annuel par des remerciements au trésorier; nous avons cette année un devoir plus douloureux à remplir, c'est d'inviter l'Assemblée tout entière à manifester dans un dernier hommage, son affectueuse reconnaissance et son attachement à la mémoire de notre ancien trésorier depuis douze ans, du collègue et ami que nous avons perdu, du bon Linnéen que fut Xavier Rozier. » A l'unanimité l’Assemblée s'associe à cet hommage et décide qu’un extrait du procès-verbal qui le relate sera remis à Madame X. Rozier, en même temps que le texte du discours prononcé par le Président, sur. la tombe de notre regretté collègue. _ L'Assemblée approuve les rapports des Commissions des Archives, des Publications et des Finances, ainsi que les comptes de l'exercice dgelret le projet de budget pour 1922. Lecture est donnée immédiatement du procès-verbal de la pissente Assemblée générale. Il est adopté séance tenante. 26 PROCÈS-VERBAUX SÉANCE ORDINAIRE M. le PRÉSIDENT communique une lettre de Madame X. Rozier, remerciant la Société des marques d'attachement que la Société a mani- festées à son ancien trésorier ; De Mademoiselle Cartailhac, remerciant des condoléances qui lui ont été adressées à l’occasion du décès de son père, M. Emile Cartailhac, le grand préhistorien, membre d'honneur de la Société ; De M. Lacroix, remerciant de sa nomination au titre de membre d'honneur. Sur avis favorable du Conseil, sont élus membres titulaires : MM. F. Roman(de Lyon), docteur ès sciences, s’occupant de Géologie, et Albert Vaillant, s'occupant de Conchyliologie. Sur proposition du Conseil, M. À. Bardié est nommé bienfaiteur de la Société. | COMMUNICATIONS De M. le D' Genre sur le genre Aadjelia. M. LamBerTiE fait don du Catalogus Coléoptorum Galliæ et Corsicæ de Barthe ; M. LarasTE d’un crâne d’ours et de dents d’éléphant. La séance est levée à 6 heures. Sur deux espèces d’'Hadjelia. Par E. Gendre. Le genre Hadjelia est remarquable par sa grande homogénéité. Les espèces quile composent actuellement ne présentent entre elles que des différences légères dans leur morphologie et on a de la peine à trouver des caractères anatomiques nets pour justifier la séparation des formes. La mensuralion du corps et des organes ne fournit, de même, que des éléments de diagnose très imparfaits, parce quelle donne des résultats dont les variations d'espèce à espèce manquent d'ampl'tude et ressemblent trop à celles qu'on observe entre les individus. La détermi- nation des parasites est par suite très délicate; elle devient presque impossible quand on n’a pas à sa disposition un matériel bien conservé et suffisamment abondant. PROCÈS-VERBAUX 27 Les Hadjelia que j'ai recueillis en Afrique occidentale française et qui font l'objet de cette note, m'ont paru pouvoir être tous ramenés aux deux formes suivantes : 1o Hadjelia inermis Gedælst. Syn. : Gilsonia inermis Gedælst 1919. Je rapporte à cette espèce des Vers dont les mâles ont la mème taille que les exemplaires étudiés par Gedœælst, mais dont les femelles sont plus petites, peut-être parce qu'elles n'ont pas acquis leurs dimensions définitives. L'ensemble des autres caractères ne permet pas de les distinguer avec certitude de Gilsonia inermis. Les quelques différences que lon constate dans la longueur de certains organes ne dépassent guère la limite des varialions individuelles et se rapprochent de celles que Gedcælst a lui-même signalées. Le tableau suivant facilite les comparaisons (les dimensions sont données en millimètres). Forme Asialique Forme Africaine Hadjelia: inermis ai ? Ci ? Pongueuriiolale eee nee En 6,10 — 6,49 18 — 21,8 6,27 — 6,76 | 11,98 — 16,33 IDÉES do a PAPER ER ee nn 0,14 — 0,144 | 0,24 —0,2%6 0,15 — 0,16 0,17 — 0,21 Longueur de la cavilé buccale... .| 0,045 —0,059 | 0,050 — 0,060 | 0,044 — 0,052 | 0,046 — 0,051 — de l’æœsophage......... ur 0,40 0,45 1 0,36 10/43 du ventrieules 2200 - on 1,82 — 2,05 | 2,13 — 2,56 — dedaqueue ee rnnre 0,12 0,090 — 0,12 | 0,10 — 0,11 0,10 — 0,13 D etant de l’anneau nerveux | 0,18 — 0,215 | 0,26 — 0,2% 0,18 — 0,20 | 0,18 — 0,21 à des papilles cervicales| 0,21 — 0,26 0,33 0,21 0,20 — 0 24 l'extrémité } du pore excréteur...| 0,22 — 0,2% 0,36 0,22 — 0,23 | 0,22 — 0,26 céphalique | 4e Ja vulve.. …. -.- nt 1,86 — 2,97 Li 1,80 — 2,77 Spiculeteatches tree 1,6 — 1,9 — 1,83 — 2,06 — Spiculetamoit eoe dNAu ie 0,2 e 0,24 — 0,28 " BUS Me re seul ent de ARE 51à57<30133L — |A6450X30à32u Il y a peu de chose à ajouter à la description originale qui est excel- lente. Je me bornerai par conséquent à figurer l’espèce et à reprendre 28 PROCÈS-VERBAUX quelques détails sans revenir sur la conformation de la tête qui a fait l'objet d’une note antérieure (1). La figure { représente une vue de la région postérieure du mâle, région toujours € légèrement tordue sur elle-même » et assez difficile à étaler complètement parce que l'extrémité de la queue est d'ordinaire fortement repliée sur la face ventrale. La courbure de la pointe caudale provient de sa rétraction qui détermine en même temps la formation d'un plissement transversal de la bourse bien visible dans le dessin et faisant croire au premier abord à l'existence d’une petite loge indépen- dante à l’extrémité de la queue. On retrouve un plissement identique chez Histiocephalus tridens Gendre (2). Sa présence empêche de voir « la paire de papilles sessiles, sublerminales » indiquée par Gedælst. Celle-ci n'apparaît que lorsque la queue a conservé un aspect normal. Ce cas est rare, à la vérité, puisque Je ne l'ai constaté qu'une fois sur un exemplaire provenant d'un /rrisor erythrorhynchus ; 1l est repré- senté dans la figure 2. — Toute la surface interne de la bourse est ornée de côtes longitudinales, légèrement ondulées, qui s'étendent depuis l'origine antérieure des ailes jusqu’à peu de distance de la pointe cau- dale où elles sont assez brusquement remplacées par une fine striation transversale. C'est à la limite de ces deux zones de structure et de flexibilité différentes que se produit le plissement de la bourse quand la queue se rétracte. que Les lèvres du cloaque sont saillantes. Plusieurs mâles m'ont paru posséder une papille impaire sur la lèvre antérieure, mais je n’ai pu en acquérir la certitude malgré des examens répétés. Les spicules d'Aadjelia inermis ressemblent absolument à veux d'Histiocephalus iridens. Le spicule gauche (fig. 3), très allongé et très flexible, est creusé en gouttière le long de sa face ventrale et présente un aspect ailé. La formation de la gouttière commence à 0mm23 — Omm 30 de la Lète du spicule, qui est évasée en entonnoir et mamelonnée à l'intérieur pour l'insertion des muscles rétracteurs. La pointe est aiguë et entourée d'une coiffe hyaline. Le spicule droit (fig. 4) porte une aile latérale qui se détache du corps de l'organe près de l'extrémité posté- rieure et se prolonge en pointe libre. L'encoche décrite par Gedælst (1) E. Genbre : Sur l'identité des genres Hadjelia Seurat el Gilsonia Gedælst et leurs affinités avec le genre Histiocephalus Diesing (Proc.-Verb. Soc. Linnéenne, Bordeaux, décembre 1921). (2) Gexpre : Notes d'helminthologie africaine, 5me note (ibid.; avril 1921). PROCÈS-VERBAUX 29 correspond à l'angle rentrant dessiné par la terminaison de l’aile ; on ne l’apercoit que si le spicule est convenablement orienté, La queue de la femelle (fig. 5) est très courte, à sommet arrondi. — J'ai toujours vu la vulve saillante et limitée par quatre à cinq gros mamelons formés par la cuticule et disposés généralement en crox. _ Chez un exemplaire encore jeune, de 11 "n98 de longueur, particuliè- : Fic. 9 Fi1G. 4 rement favorable à l'observation de l'ovéjecteur : le vestibule globuleux mesurait 71u, le sphincter {mm4{2, la trompe Om"59 et l’une des branches de la trompe Omm45, Tous ces organes étaient dirigés vers l'arrière. — Les replis de l'ovaire antérieur remontent un peu en avant de la vulve comme Seurat les a figurés chez A. lhuillierr. Quand les parasites sont bien conservés, ils ont une extrémité anté- rieure très effilée et semblent pourvus d'un long cou. Les organes internes sont d’une visibilité parfaite. On constate que la cavité buccale 30 PROCÈS-VERBAUX n'est pas cylindrique mais aplatie transversalement, c’est-à-dire qu’en coupe transversale elle présente une section elliptique à grand axe dorso-ventral comme la bouche, On aperçoit aussi avec une netteté rare les formations ganglionnaires péri-æsophagiennes. Ce sont trois à quatre amas de grosses cellules rondes qui affectent chacun la forme d'une grappe et entourent l’œsophage immédiatement en arrière de l'anneau nerveux proprement dit. Les papilles cervicales sont situées. au niveau du milleu des grappes latérales. Chez les exemplaires rétractés, les masses ganglionaires deviennent indistinctes, le cou s’efface et toute la région céphalique perd son aspect élancé. J'ai rencontré /1. inermis sous la muqueuse du gésier de six espèces de Passereaux, au Dahomey: 1° Lophoceros (Buceros) semifasciatus Hart. (en mai, juin et juillet 1910, à Kétou, Irocogny et Sahéloupé). Mes récoltes chez cet Oiseau ont été toujours abondantes en individus des deux sexes. Les parasites se sont montrés beaucoup plus rares chez les espèces suivantes : 20 Jrrisor erythrorhynchus Less. ({ mâle, février 1910, Lokossa). 30 Oriolus auratus L. (3 femelles non fécondées, août 1910, Bohicon). , 4° Halcyon cheliculensis Staub. ({ femelle de 7 "m63, septembre 1910, Bohicon). ne 59 Buchanga atra, var. assimilis Becht. (1 mâle et 1 femelle en deux morceaux, août 1910, Bohicon). Le mâle long de 6 m® 06 a deux $spicules qui mesurent respectivement À mm 47 et Omm 24, Il ne se distingue pas par d’autres caractères des parasites de Lophoceros semifasciatus; la forme est à revoir. : < 6° Terpsiphone sp. ? (1 femelle, très rétractée, en mauvais élat, septembre 1910, Abomey). Il sera intéressant de cémparer /. inermis avec 41. truncata Creplin, des Passereaux d'Europe lorsqu'on observera de nouveau ce dernier parasite, Bien des détails de la description de À. Mueller indiquent l'affinité étroite des deux espèces. 20 Hadielia parva n. sp. ? Dimensions. — Müäle : longueur totale 5mm5l; largeur Omm18, Longueur de la cavité buccale Onm033 ; de l’æsophage 0Omm24; du ventricule 1 ""66 ; de la queue Omm11. Femelle : Longueur totale 9 mm23 à 9 mm 63 : largeur 0 mm 20à 0 mm 26. PROCÈS-VERBAUX al Longueur de la cavité buccale 0®#032 à 0®"037, de l’œsophage Onm?8 à Om; du ventricule 1 "mn 86 à 1 mmO90; de la queueUmmAf,. J'ai découvert cet helminthe, en décembre 1912, sous la muqueuse d’un gésier d'une Poule de Pharaon, 7'rachelotis senegalensis L., qui m'avait été obligeamment envoyé d'Abomey, pour une autre recherche, par M. Dupont, Administrateur des colonies. Tous les exemplaires, un mâle et trois femelles, avaient le corps replié sur lui-même, en peloton lâche, et plus où moins rétracté particulièrement dans la région cépha- | lique, de sorte que je n’ai pas pu déterminer la situation exacte du pore 4 excréteur et des papilles cervicales. L’anneau nerveux se trouvait chez la femelle la mieux conservée, à 0 mm 25 de l’extrémité de la tête. Si l'on fait abstraction des différences constatées dans la longueur respective des Vers qui n'ont peut-être pas tous acquis leur taille défi- nitive, et dans les dimensions des organes, tels que l'æœsophage et le . ventricule, qui peuvent avoir été influencées par la rétraction, il reste trois caractères pour distinguer /. parva d'A. inermis. Ce sont : 1° La forme générale qui est plus ramassée, plus trapue, chez //. parva et la plus grande épaisseur de son corps qu’on remarque surtout lors- qu'on compare les figures de la tête des deux espèces que j'ai données récemment (1) et qui sont vues au même grossissement, ou celles de la (4) Ê. Genpre : loc. cit. 32 PROCÈS-VERBAUX queue. La contraction entre sans doute pour une part dans l'augmenta- tion de la largeur du Ver, mais elle n’est pas suffisante pour expliquer totalement les phénomènes. 20 La forme des appendices céphaliques qui sont moins régulièrement triangulaires et développés surtout à la base des lèvres. 30 La tail'e plus petite du spicule gauche qui mesure seulement Amm?29. Les ailes commencent à Omm21 de la tête de l'organe. Le spicule droit a 0 mm 24 de longueur comme celui d'A. inermis ; sa forme est identique. | ; - La région postérieure du mâle possède une large: bourse avec six paires de papilles pédonculées (fig. 1). La queue de la femelle est arrondie (fig. 2). La vulve se trouve à 1"m52 — 1 mm97 de l'extrémité céphalique. Les œufs sont ellipsoïdes, larvés à maturité et mesurent 48 à 49 y X 29 à 30 y. H. lhuillieri Seurat, parasite de Caccabis petrosa' Gm. est une espèce de grande taille encore incomplètement connue dont la compa- raison avec /7. parva, actuellement impossible, reste à faire. | Errata Note D'HELMINTHOLOGIE AFRICAINE (6e note). (Tome LXXIII des Procès-Verbaux) Page 153. — Longueur totale du mâle de Rhabdochona gambiana, live 9mnS6 an leu de 0nnSG: Page 154. — La fig. 3 représente la queue de la femelle de Æhabdo- chona macrolaima au lieu de celle de À. gambiana qui se trouve page 156, fig. 2. Il y a eu une interversion des dessins. Discours prononcé sur la tombe de X. Rozier Par le Docteur Lamarque. J'ai la douloureuse mission d'adresser, au nom de la Société Linnéenne, un dernier adieu au collègue qui vient d’être si prématurément ravi à l'amour de sa famille, à l'affection de ses nombreux amis. Xavier Rozier était entré en 1907 dans notre Société. Dès les pre- miers jours, nous eûmes l'impression qu'il allait y tenir une place consi- PROCÈS-VERBAUX 33 dérable, et en 1910 nous le chargions du soin de défendre nos finances. D'un dévouement sans bornes, il sut remplir d'une manière parfaite ces délicates fonctions. Mais ce n’était pas assez pour son activité, il surveillait en outre avec un soin jaloux la publication de nos bulletins et rien n’échappait à sa vigilante attention. Très épris des Sciences Naturelles, 1l avait porté son effort sur la géologie ; ses observations Judicieuses et précises dénotaient la connais- sance approfondie qu'il avait des terrains et de leurs fossiles. IL avait réuni une très belle collection, qu'il avait ordonnancée avec le soin qu'il mettait en toutes choses. En plein centre de terrains fossili- fères, il avait acquis à Léognan un domaine ; il y accueillait avec affabi- lité les géologues, leur prodiguant sans compter ses conseils et ses dons. - . : En août 1929, il contribua dans une large mesure au succès du Con- grès géologique à Bordeaux; ne quittant pas un instant les nombreux savants venus de tous les points de la France, il leur fit voir les gise- ments géologiques si riches de notre département. | Mais c’est pour la Société Linnéenne qu'il réservait le meilleur de lui-même; nous avons tous le souvenir des réceptions si larges et si cordiales qu'il nous réserva dans son domaine du Coquillat. Lorsque nous résolumes de créer près de notre bibliothèque une - salle d’études scientifiques, il facilita grandement notre tâche en instal- lant lui-même les luxueuses vitrines et les nombreux rayons nécessaires à l’agencement de nos collections : c’est grâce à un semblable dévoue- _ ment que notre Musée a pris un si grand air dès sa naissance ; nous avons voulu témoigner notre reconnaissance à notre collègue en le nommant le 5 mai 1920, bienfaiteur de la Société Linnéenne. Oui, cher et regretté collègue, votre nom sera inscrit en lettres d’or dans nos annales ; ceux qui viendront après nous, sauront ce que vous avez été, ce que vous avez fait pour le développement et la prospérité de notre Société. Nous, vos contemporains, nous ne pourrons plus maintenant que regarder avec tristesse votre place vide, celte place que vous teniez si grande à nos séances comme à nos excursions. Recevez notre suprême adieu, et que votre famille éplorée veuille bren accepter l'expression de respectueuse et profonde sympathie de la Société Linnéenne, qui restera fière de vous avoir compté parmi ses membres. P.-V. 1922. 3 34 PROCÉS-VERBAUX Réunion du 1° février 1922. Présidence de M. le Dr H. LAMARQUE, Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le Présipenr présente les félicitations de la Société à M. Daydie pour sa nomination d’Officier d’Académie. M. Duveraier, vice-président, félicite au nom de la Société, M. le Président, récemment promu Officier d’Instruction publique. CORRESPONDANCE Lettre de Madame Veuve Rozier, remerciant des témoignages de sympathie qu'elle a recue de la Société à l’occasion de la mort de M. X. Rozier, notre regretté trésorier. PERSONNEL Vote favorable aux candidatures de : M. le Vicomte de Jonghe d’Artois, s'occupant d'Histoire Naturelle, présenté comme membre titulaire par MM. Breignet et Daydie. M. Marquassuzäa, s’occupant de Conchyliologie, présenté comme membre titulaire par MM. Bardié et Malvesin-Fabre. ADMINISTRATION M. Cane annonce que la ville a acheté la collection Degrange-Touzin. Ce résultat est dû à M. le doyen Sigalas, adjoint à l'Instruction Publique et aussi à notre Président, dont les démarches ont puissamment con- tribué. M. Chaine demande que des remerciements leurs soient adressés. COLLECTIONS M. Larasre fait don d’un crâne d'Hippopotame. La séance est levée à 17 h. 3/4. PROCÈS-VERBAUX 35 Réunion du 8 mars 1922. Présidence de M. le Dr Lamarque, Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. PERSONNEL M. le PrésibeNr annonce que sur sa demande et par décision du Conseil, M. À. Bouchon, membre auditeur, devient membre titulaire. Sur avis favorable du Conseil, l'Assemblée élit Membre auditeur : M.G. Boyer, étudiant, présenté par MM. D' Lamarque et Malvesin- Fabre. . M. Duverarer lit une note nécrologique sur le Professeur de Alessandri, notre savant et regrelté collègue récemment décédé. M. le PRésipenr annonce que notre collègue M. Maxwell, Procureur général, vient d'être nommé Officier de la Légion d'Honneur. II lui adresse les bien vives félicitations de la Société. ADMINISTRATION M. le Présipenr annonce que le Conseil a décidé de faire tirer des circulaires de propagande et des imprimés donnant la table de nos dix derniers volumes. Il demande à tous les membres de signaler des personnes françaises ou étrangères susceptibles d'être intéressées par nos travaux et de devenir membres de la Société. Le Secrélaire général communique le programme des excursions pour l'année 1922, élaboré par la Commission compétente. Ce programme est adopté. -9 Avril. re Bellefond, Lugas:on, Frontenac. DANS NE Bonzac. SM se Saucats. Ad Juin. 7/#""Ardense: RO TUINe a Fête Linnéenne à Saint-André-de-Cubzac. SoJuilels 2e Salles. Excursions mycologiques : 22 Octobre .... L'Alouette-Beutre. 9 Novembre... Léognan (Château d'Olivier). 30 PROCÈS-VERBAUX M. le PrésipeNT annonce que la Conférence de M. le D' Feytaud sur La vie sociale chez les Insectes, La cité des Termites aura lieu mardi 28 mars, dans le grand Ampbhithéâtre de l’Athénée. COMMUNICATIONS M. LamBermie lit une note : Supplément aux Coléopières récoltés _aux environs du Châleau Bourqueil, par M. L. Gavoy. M. Davypie, d'après M. Brascassat, signale une invasion de Galé- ruque. Lui-même l’a observée au Vigean et à Bordeaux; il s'agit de (raleruca calmariensis Fab. En général, l’éclosion a lieu en juin, il est donc intéressant d'en noter la précocité cette année. M. Larasre donne d'intéressants détails sur l'invasion d’une de ses ruches par les teignes. M. PionNEAU annonce qu'il a récolté Carabus nemoralis Müll. var. Meridionalis Lapouge; cette variété, signalée dans le département des Landes, est nouvelle pour la faune girondine. M. Boucnon lit une note sur : 1° Sorghum halepense Pers. ; 2 sur Conyza Rouyana Sennen. Il fait don à l'herbier de la Société de plu- sieurs échantillons de ces deux intéressantes plantes. La séance est levée à 6 h. 3/4. Nécrologie de M. Giulio de Alessandri Par M. J. Duvergier. Je viens vous annoncer la mort inopinée de notre collègue M. Giulio de Alessandri, profèsseur de Géologie et de Paléontologie au Museo civico de Milan. La perte est grande pour notre Société et pour les Sciences Naturelles, car on avait beaucoup à attendre de ce savant qui disparaît à cmquante-deux ans. J'avais eu la bonne fortune d'entrer en relation avec lui et je l'avais décidé à entreprendre la Révision des Cirrhipèdes fossiles du Bordelais. Après ses beaux travaux sur ces crustacés fossiles d'Autriche, d’Itahe et de France, la question lui était familière car c’est bien certainement lui qui la connaissait le mieux. Il s’est prêté de bonne grâce à ce travail qui, je le sentais, concernait un sujet favori. C’est ainsi que nous aurons la satisfaction de publier dans un de nos prochains fascicules ce mémoire, qui aura pour nous d'autant plus de prix qu'il sera le dernier d’un labo- rieux et savant collègue sur une question où il était un maître. * * PROCÈS-VERBAUX 31 Supplément aux Goléoptères récoltés aux environs du Ghâteau de Bourgueil (1), près La Réole, par M. L. Gavoy. Par Maurice Lambertie. Notre savant collègue, M. L. Gavoy, de Montréjeau, m'a remis une première liste des Coléoptères qu'il a récoltés dans une excursion qu'il a faite en août dernier, aux alentours du Châleau de Bourgueil. Parmi ceux-ci il y en a de nouveaux pour notre département que j'indiquerai par une astérisque * Aleochara bipunctata L. Falagria obscura Grav. Philonihus ebeninus Grav. Astenus filiformis Latr. angustaius Payk. bimaculatus Er. — var.immaculalus Motsch. Paederus littoralis Grav. Stenus impressus Germ. Scaphosoma agaricinum L. Olibrus corticalis Panz. — flavicornis Strm. Stilbus testaceus Panz. Meligethes umbrosus Sturm. Berginus tamarisci Woll. Ditoma crenata F. Hyliota planata L. Silvanus unidentatus K. Desmestes mustelinus Er. Copris lunaris L. Onthophaqus taurus var. urus Mén. Aphodius scrutator Herbst. Trachys pumila I. * * Le x x Ebaeus thoracecus Oliv. Opilo mollis L. Blaps mucronata Latr. Mordellistena stenidea Muls. Rhinosimus planirostris F. Lixus algirus L. Pissodes noiatus F. Anthronomus rubi Herbst. Gymnetron latiusculum Duval. Nanophyes marmoraius Goœze. niuidulus Gyll. Magdalis memnonia Gyll. Apion fuscirostre F. seniculum Kurb. fravimanum Gyil. flavipes Payk. immune Kirb. Laria seminarius Bach. (atoma- ae»): * Brachidius pusillus var. picipes Germ. * Spermophagus variolosopunc- tata Gyll. Cryptocephaius pygmaeus F. (1) Le Château de Bourgueil est sur la limile des communes de Roquebrune et de Saint-Sulpice-de-Guilleragues, canton de Monségur. 38 PROCÈS-VERBAUX * Cryptocephalus pygmaeus à * Coccinella 10 punctala a 10 pus- amænus Drap. tulata L. Chalcoides aurata Marsh. — 14 puslulata L. Haltica oleracea L. ; — (Harmonia) conglo- Longilarsus luridus Scop. bata L. + nr pralensis Panz. * Pullus auritus Thunb. Arrhenocæla lineata Rossi. © Scymnus frontalis var. 4 pustu- Coccinella 10 punctata L. latus Hbst. inlerruplus Gæze. « Galeruca Calmariensié » Fab. Par M. Brascassat. La galeruque de l’orme, en général si commune les années précé- dentes, a été, en 1921, bien moins abondante. En effet, il avait été constaté sur divers points de la ville et de la banlieue, entr'autres le boulevard de Caudéran, des foyers d'invasion très importants et ayant fait périr plusieurs arbres. Dans la banlieue immédiate de Bordeaux, la plupart des ormes étaient attaqués, à un tel point que pas une seule feuille de ces arbres : était intacte. Mais on envisageait d’une facon très indifférente les dégâts constatés, sans essayer d’enrayer le mal, et ce Coléoptère n'a fait que se mulüplier d'années en années. Or, voici que le printemps de 1921 à apporté lui-même un traitement naturel et {rès efficace de destruction. La température exceptionnellement mauvaise, que nous avons subie jusque vers le 15 mai, température froide et pluvieuse, a dn une influence capitale sur les premières éclosions des larves qui ont heu en général en avril-mai. Ces dernières se sont faites dans de si mauvaises conditions, que c'est à peine si la nymphose a produit le quart de la production des années précédentes. La saison prochaine se ressentira certainement de cet état de choses, en supposant même que la température printanière redevienne normale. À ce moment-là, on devra en profiter pour employer les formules de traitement de destruction que j'indique ci-après : PROCÈS-VERBAUX 39 Traitement d'hiver : Badigeonnage énergique avec de la chaux vive. Au printemps, badigeonner avec la formule suivante : IDEAL ES SR NE ES D litres. SOURCE Le te 25 grammes. STORE de R i 500 — "Jus de tabac... ...... 350 — Secouer les branches sur une nappe, et brüler le tout. Pour les gros arbres : arroser les pieds avec un lait de chaux vive ou avec de l’eau bouillante, et au sulfo-carbonate de potasse. Note sur le « Sorghum halepense » Pers. en Gironde. Par M. A. Bouchon. ” Le Sorghum halepense Pers., vulgairement « herbe de Cuba », « herbe de Guinée », est une graminée d'origine orientale, cultivée par- fois pour l’alimentation de la volaille ou comme plante d'ornement; actuellément répandue dans toutes les régions chaudes du globe, elle est souvent cultivée et naturalisée dans la région méditerranéenne, elle est même indiquée comme subspontanée par Coste et Rouy dans l’ouest et le Sud Ouest de la France. Je ne crois pas cependant que cette plante ait été signalée en Gironde, je l'ai récoltée pour la première fois le 25 août 1921 à Bassens, près d'un ancien baraquement américain, ainsi que sur les bords de la Garonne. Dans la même région M. Neyraut l’a observée dans une prairie à droite de la route de Lormont à Bassens. Cette introduction est certainement très récente et nous devons attendre plusieurs années pour vérifier la naturalisation de celte plante dans notre département. Note sur le « Conyza Rouyana » Sennen. Par M. À. Bouchon. Herborisant le 18 août 1915, du côté du boulevard Albert-Brandenburg, Je récoltais dans les terrains nouvellement colmatés se trouvant derrière le deuxième bassin à flot, un Conyza qui me frappa de suite par son 40 PROCÈS-VERBAUX facies et son port élevé, cette plante était alors très abondante et son aire de dispersion très étendue dans tous ces terrains qui n'étaient pas encore mis en cultures. Cette plante fut publiée en 1916 à la Société Française (n° 1738) sous le nom de >< Conyza mixta F. et Neyr. Cette détermination faite de concert avec M. Neyraut ne me satisfaisait pas, mais ayant été mobi- lisé par la suite, je n’eus pas le temps de revoir la plante de plus près. Herborisant à nouveau en 1919 au même endroit, je revis mon Conyza, toujours très abondant, surtout près du boulevard, dans des terrains vagues, un grand terrain colmaté où je l'avais vu en 1916, était à ce moment-là mis en culture. Je fus frappé par la persistance de la plante et je doutais dès lors de son hybridité. J’en fis part à M. Neyraut qui fût de mon avis, d’ailleurs dés l’année suivante il la récoltait au camp américain de Génicard et moi-même Je la vis aux appontements de: Bassens. Des graines récoltées germèrent parfaitement au jardin botanique de Bordeaux, mais par suite de l’été très sec de 1921, les jeunes plants furent fort abimés et ne se développèrent pas, j'espère cette année obtenir un meilleur résultat. Sur ces entrefaites, M. Neyraut communiqua ma plante à M. le Pro- fesseur Daveau, de Montpellier, qui lui répondit aussitôt que ce Conyza n'était pas inconnu, il avait été décrit (Bulletin de la Société botanique de France, tome 51, 1904, p. 425) et même distribué (J. Dôrfier, de Vienne, Jahres-Katalog pro 1906, der Wiener Botanischen Kaus- chaustalt, p. 271) par le frère Sennen, sous le nom de X Conyza Rouyana (C. Naudini X Erigeron Canadensis). Voici d’ailleurs la note publiée par celui-ci : « C'est le 30 septembre, dans une herborisation aux environs du Pertus, que j'ai trouvé, après l’avoir soigneusement recherché, l'hybride de l’Erigeron canadensis et du Conyza Naudini. Je le soupçonnais depuis que j'avais vu ces deux plantes croître si abondamment ensemble. Le seul pied observé était très caractéristique : taille élevée des deux parents, plus semblable par le port et le facies au Conyza qu'à l'Eri- geron ; capitules petits, intermédiaires entre ceux des parents, cylindri- ques comme ceux du €. Naudini, plus nombreux que dans ce dernier, aigrettes fauves, réceptacle petit, involure à bractées non entièrement renversées après la chute des akènes, comme elles le sont dans l’£°. cana- densis, mais formant par ce renversement une coupe à parois évasées et nor pas droite comme on l’observe dans le C. Naudini. PROCÉS-VERBAUX AA « Depuis lors j'ai trouvé en quantité ce produit hybride sur la rive gauche de la Muga, dans la commune de Cabanas, et toujours inter- parentes. » Cetie plante, à laquelle nous conserverons jusqu'à plus ample informé le nom de C. Rouyana, n’est pas un hybride. M. Daveau est absolument de notre avis, mais une bonne espèce d’origine étrangère qui se répand de plus en plus ; trouvée d’abord dansle Midi de la France, puis en Cata- logne (Sennen), on la rencontre actuellement dans les environs de Bor- deaux et on doit certainement trouver des stations intermédiaires, car ce n'est pas une espèce apportée par le corps expéditionnaire américain, -la plante étant beaucoup trop abondante à Bordeaux en 1916 pour y être d'importation récente. J'ajouterai à la description du frère Sennen quelques renseignements : Le Conyza Rouyana est une belle plante, atteignant jusqu à 2 mètres de haut, à tige robusie, rameuse, souvent dès la base, à feuilles hispides et rudes de 10 à 11 centimètres de longueur et 5 à 10 millimètres de lar- geur, faiblement ciliées sur les bords, uninervées, offrant quelques dents profondes, aigrette roussâtre, capilules en large corymbe feuillé, très allongé, atteignant 30 à 40 centimètres de longueur, à fleurs blanc- roussâtres. Galleria mellonelila et Apis meilifica. Par Fernand Lataste. I. Gallerina Wellonella. — Le 7 octobre 1921, visitant ma plus ancienne et ma meilleure ruche, je constatai qu'eile avait ses douze cadres (j'emploie les Dadant-Blatt) lourds de miel, mais ne présentait pas de couvain; d’ailleurs elle était encore bien peuplée. Elait-elle orpheline ? ou venait-elle de renouveler sa reine? Il y avait encore des mâles dans le rucher. Je la notai comme étant à surveiller ; mais l'hiver survint, et je remis au printemps toute nouvelle visite. … Je fis celle-ci le 3 mars 1922. A cette date, il ne restait plus dans la ruche ni miel, ni abeilles, à peine un peu de cire : des restes de rayons dans les coins de quelques cadres. Ceux-ci étaient soudés en une seule masse par un tissu compact de fils de fausse-teigne, truffé de débris de cire, ainsi que d’exerémenis et d'innombrables cadavres du lépidoptère, de tout âge, les uns à peine sortis de l'œuf, d’autres plus ou moins pro- 42 PROCÈS-VERBAUX ches de la métamorphose, beaucoup déjà enclos dans leurs cocons, qui se présentaient juxtaposés, comme des cartouches sur une bande de mitrailleuse, soit sur les cadres, soit sur les parois de la ruche, dont le bois était profondément creusé. Ces dernières chrysalides n'étaient peut- être pas toutes des cadavres; en tout cas, la plupart étaient encore molles, tandis que les larves libres ètaient déjà sèches et dures comme pierre. Li Le cas est d'autant plus singulier que, d'ordinaire, la fausse-teigne cesse ses ravages durant l'hiver, qu'elle supporte d'ailleurs aisément, soit à l’état d'œuf, soit à l’état de chrysalide dans son cocon. Mais, en 1921, vers la fin d'octobre où le début de novembre, 1l y eut une série de journées anormalement ensoleillées et chaudes. C’est durant cette période, selon toute apparence, qu'elle se mit à pulluler ; et, sur- prise, en pleine activité physiologique, par la brusque arrivée de froids très vifs, elle n'eut pas le temps de poursuivre son développement et de se mettre en état de résistance. Ainsi cette observation confirmerait celle de notre collègue, M. le Dr Feytaud, dans sa communication précédente ; c'est ce qui me l'a rappelée et m'a engagé à vous la soumettre. Mais une autre question surgit 1c1. On sait que les abeilles, quand elles sont suffisamment nombreuses, se défendent fort bien contre la fausse-teigne, dont les ravages sont un résultat et non la cause du dépérissement d'une ruche. Que s’était-il donc passé dans le cas examiné ? a Il n’y avait pas eu de pillage proprement dit ; car le pillage ne va pas sans bataille, ni celle-ci sans des monceaux de cadavres jonchant la planche de vol et le pied de la ruche attaquée ; or, tel ne fut pas le cas, je suis en mesure de l’affirmer ; car, comme les planches de vol, le sol, cimenté sous chacune de mes ruches, est toujours demeuré, sous Îles deux ruches en question, relativement propre entre mes deux visites des 7 octobre et 3 mars. | Voici, à mon avis, l'explication du phénomène : Quand je veux réunir en une seule les colonies de deux ruches, Je rapproche, suivant les méthodes connues, la ruche à sacrifier de la bénéficiaire, je supprime la reine de la première et je donne son cou- vain à la seconde, lui laissant ses rayons de miel ou même lui en don- nant au besoin. Le transfert se fait alors automatiquement. Privées de reine et de couvain, les abeilles ne tardent pas à se présenter en sup- plantes à la ruche voisine, et, comme elles arrivent avec leur charge de PROCÈS-VERBAUX 43 miel, elles sont bien accueillies ; on voit même les premières émigrantes s'installer sur la planche de vol de la ruche hospitalière et y battre le rappel à l'adresse de leurs camarades. D'ordinaire, une demi-heure après l'opération, la ruche sacrifiée est vide de ses habitants. Dans le cas qui nous occupe, quand la coloute s'est vue orpheline et sans Couvain, mais avec beaucoup de miel à sa disposition (vraisembla- blement aussitôt après ma visite du 7 octobre qui lui donna le coup de fouet décisif), elle dut se comporter comme il vient d’être dit; puis, aus- sitôt le tribut de miel, prix de l'hospitalité, déposé dans les rayons, les deux alliées, sans laisser à des ruches étrangères le temps d'être préve- nues et d'intervenir, s> sont empressies d'épuiser à leur profit le magasin de la ruche abandonnée. C'est alors que les Fyone de celle-ci sont devenus la proie facile de la fausse-teigue. Visitée le 6 mars, la ruche voisine, ainsi pacifiquement conquérante, ayant dix cadr>s bondés de miel et présentant du Joli couvain sur plu- sieurs cadres, réclamait, d'urgence, sa première hausse. IT. Personnalité et domicile de l'Abeille. — Pendant qu'il est ques- tion d’abeilles, permettez-moi de préciser un peu les conditions dans lesquelles cet hyménoptère est porté à se servir de son aiguillon. Je crois pouvoir les résumer dans cette os ule : « l'abeille ne défend que sa personne el son domicile ». Elle défend sa personne quand elle la croit en danger : si on la saisit, par exemple, ou si, pincée eutre votre manche et votre bras, empêtrée dans vos chéveux ou votre barbe, etc, elle se croit saisie. La personna- lité de l'abeille est une chose suffisamment définie, indépendante des circonstances. Mais il n’en est pas de même du domicile. Celui-ci est réductible ou extensible suivant les circonstances. Laissant de côté les cas d'irritation spéciale, comme ceux de pillage, etc., ses dimensions s’allongent pro- portionnellement à la puissance de la ruche ou même du rucher. Pour une colonie unique et faible, 1l.ne dépasse guère l'intérieur de la ruche; pour une colonie moyenne, il ne comprend que quelques mètres autour d'elle; mais, pour un rucher composé de ruches nombreusés et puis- santes, il peut s'étendre à des centaines de mètres. C'est ainsi que, sur une colline située à sept cents mètres d'un rucher d’une centaine de très fortes ruches Dadant-Blatt, des bœufs de labour ne pouvaient tra- vailler après le lever du soleil, sous peine d'être criblés de piqüres. Sauf dans les conditions ci-dessus visées, l'abeille est absolument 44 s PROCÈS-VERBAUX inoffensive : hors de son domicile, quand elle butine sur les fleurs et même quand, en nuées, elle a envahi un appartement pour y piller du miel ou des sucreries, on peut impunément s’agiter auprès d'elle et la chasser, soit avec la main, soit avec un linge où tout autre objet, sans qu'elle songe à user de son arme. LIT. Znstinct d'orientation en défaut. — Mes ruches sont alignées sur un seul rang, le long d’un mur. Des considérations particulières m'ont fait adopter cette disposition, malgré les inconvénients certains qu'elle présente et qu'on à souvent signalés, notamment celui de fréquents orphelinages. Eté comme hiver, les ruches inoccupées sont laissées à . leur place, parmi les autres. Or, aux jours ou aux moments de grande animation (miellée, soleil d'artifice), un profane qui passerait sur le front du rucher croirait toutes les ruches habitées, alors que la plupart sont vides, il remarquerait, en effet, autant et même plus de mouvement devant celles-ci que devant les autres. Cela lient à ce que, devant leur propre ruche, les abeilles, entrant où sortant franchement, disparaissent aussitôt apparues, tandis que l’activité est tout entière et seulement à.la porte d’une ruche vide, les abeilles se présentent à l'entrée pour en ressortir aussitôt, allant et venant en tous sens, soit à pied, soit au vol, et hésitant longtemps avant de prendre un parti. Quelques-unes même, surtout des butineuses de pollen, finissent par mourir sur place, de fatigue ou de faim ; d’autres y sont tuées, car des pillardes s'y donnent rendez-vous et assassinent, pour les voler, les butineuses qui reviennent avec du miel dans le jabot: j'ai observé le fait même en temps de miellée ! Mais ces cas sont excep- tionnels. La plupart des abeilles finissent par retrouver leur ruche, et tout rentre dans l’ordre avec la nuit. Cependant, au moment de l’essaimage, 1l y a aussi des abeilles qui vont aux ruches vides de leur propre gré et sans erreur d'orientation ; au lieu d’errer tristement à la porte, elles entrent franchement et s’attel- lent au nettoyage des vieux rayons. Ce sont des exploratrices. Un beau jour, au lieu du va-et-vient et de l'agitation de la veille, on aperçoit, à la porte, un groupe de gardiennes tranquilles et conscientes. C’est le moment d'ouvrir la ruche pour donner à l’essaim adventice des cadres bien bâtis et quelques rayons de miel. P.-S. du 21 septembre. — Hier, passant devant le front de mon rucher, j'ai été surpris de voir, à l’entrée d’une de mes ruches précédem- PROCÈS-VERBAUX 45 ment bien peuplée, l'allure des abeilles semblable à celle qui s’observe devant les ruches vides. Effectivement, cette ruche était abandonnée : je m'en suis convaincu en l’ouvrant aussitôt. D'ailleurs, elle n'avait encore été ni pillée ni attaquée par la fausse-teigne. À droite et à gauche, ses cadres étaient bondés de miel operculé ; les cadres centraux, aux cires intactes, étaient secs, sauf dans leurs angles supérieurs ; mais ils montraient les traces d’un élevage antérieur très abondant, et quel- ques cellules royales écloses et relativement peu anciennes. La ruche voisine, la moins forte du rucher, jadis, à l'époque ie la miellée, en était devenue la plus populeuse, le flot de ses abeilles débor- dant largement sur la planche de vol. Voilà donc la répétition du cas qui a fait l’objet de ma communication, sauf que, cette fois, j'ai pu intervenir avant l'abeille déménageuse et la fausse-teigne dévastatrice. Il semble étrange que du miel ait été ainsi abandonné et n'ait pas été entièrement transporté dans la ruche hospitalière. En ouvrant celle-ci, tout à l’heure, j'ai eu lexplicalion du fait : sauf sur ses deux cadres extrêmes de gauche, qui étaient très incomplètement bâtis, elle était bondée de miel operculé ; c'est évidemment faute de rayons libres dans la ruche hospitalière, les abeilles se refusant énergiquement à bâtir dans l’arrière-saison, que le miel n’a pas intégralement suivi les émigrantes. > Réunion du 22 mars 1922. Présidence de M: le D: H. LAMARQUE, Président. | Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. ADMINISTRATION M. le Présinenr dit quelques mots sur l'utilité de la reprise périodique des réunions du soir, certains de nos collègues n'étant pas libres pen- dant la journée. Il souhaite ensuite la bienvenue à M. Marquassuzaa, nouveau membre, et prononce l'éloge funèbre de M. Breignet, notre regretté archiviste. Il rappelle ensuite que c’est le mardi 28 mars, qu'’aura lieu la Confé- rence de M. le D' Feytaud. A6 PROCÈS-VERBAUX COMMUNICATIONS M. Dieuzrmipe lil une note sur l’autofécondation chez les Orchidées, M. Brascassar sur des captures récentes d'oiseaux daus la Gironde, et à ce sujet M. Mazvesin-Fagre signale celle d'un aigle à Cazeaux. M. le D' Manon annonce de récentes trouvailles lépidoptérologiques en Gironde, notamment l’aberration Lacrymans de Pavonia et l’éclo- sion d'un Machaon de teinte havane rosé, enfin la constatation de chrysalides doubles de Pavonia el multiples de Bombyx. | Rappelant ses souvenirs des campagnes sahariennes, M. le D' Maxon décrit ensuite ses chasses aux reptiles et sa collection de silicifications . très curieuses. Revenant aux insectes. il cite quelques cas d’apprivoisement (larves de Cossus et de Celonia), d'adaptation (Pavonia) et de parasitisme. À ce dernier point de vue un fait intéressant est celui de ces larves de parasites du bois enfermées dans les planches de pins constituant les cuves doublées de plomb pour contenir l’acide sulfurique et qui, pour sortir, ont percé à travers bois et plomb, jusqu’à quarante trous par cuve. M. BarDié, à ce propos, raconte qu'à Gérardmer il a vu des forêts entières atlaquées par des insectes Xylophages. La séance est levée à 22h. 1/2. Discours prononcé sur la tombe de Frédéric Breignet Par le Docteur Lamarque. Les deuils succèdent aux deuils pour la Société Linnéenne : il ya quelques semaines nous étions douloureusement affligés par la dispari- tion de Xavier Rozier, trésorier de la Société ; aujourd’hui nous accom- pagaons à sa dernière demeure, avec la plus grande tristesse, notre cher bibliothécaire-archiviste Frédéric Breignet. Notre regretté Collègue appartenait à la Société depuis 1891 ; depuis vingt-neuf ans il en était l’archiviste, depuis vingt-neuf ans il s'était consacré entièrement à la mise en ordre de la riche bibliothèque qui est l’orgueil de notre Société : il était chaque jour à la disposition de tous ceux qui avaient une recherche à faire; sans hésitation 1l savait où trouver le renseignement désiré ; il avait dressé un catalogue méthodique dt dc ET ane 28 04 PROCÈS-VERBAUX 47. de la bibliothèque, établi des répertoires chronologiques de tous les faits intéressant la Société depuis sa fondation, des notices sur tous ses mem- bres ; il avait récemment terminé un travail considérable qui avait exigé plusieurs années de labeur assidu : il avait réuni en fiches systématiques toutes les espèces botaniques, zoologiques ou paléontologiques signalées dans la région. Il avait d'autant plus de mérite à mener à bien ces travaux qu'il avait été victime de son amour de la science ; aux cours d’une des excursions qui lui avaient permis de réunir une riche collection de Lépidoptères, il eut à supporter une trop forte lumière et faillit perdre la vue. Un des yeux put être sauvé, qu'on lui prescrivit de ménager : il ne tint aucun compte de cette recommandation. Puisqu’il ne pouvait plus continuer ses travaux personnels, puisqu'il ne pouvait plus, comme il l'avait fait avant son accident, enrichir nos bulletins de descriptions d'espèces nouvelles ou rares, d'observations originales, de mémoires importants, comme le catalogue de Lépidoptères de la Gironde dressé en collaboration avec Brown, il voulut se consacrer tout entier à son ‘rôle d’archiviste ; j'ai dit comme il sut le remplir; ce que je voudrais dire aussi c’est l’affabilité avec laquelle il recevait tous ceux qui venaient lui demander un renseignement, la complaisance inlassable avec laquelle il se mettait à la disposition de tous ses collègues ; tous étaient accueillis par lui avec le même sourire, la même courtoisie, la même bienveillance. Son dévouement redoubla pendant les tristes années de la guerre : toujours en permanence à l'Athénée, même le dimanche, il soutint la vie chancelante de la Société : il fut un des artisans, et non des moin- dres, de la création de notre musée d’études; ses démarches personnelles contribuèrent pour beaucoup à nous faire obtenir la salle de l’Athénée qui recevrait les collections Linnéennes Ses boîtes de Lépidoptères y furent aussitôt placées ; il tint à offrir des meubles et contribua person- nellement dans une large mesure aux dépenses d'installation. Cette géné- rosité était d’ailleurs chez lui une habitude ; l'impression du Catalogue de la Bibliothèque, l’organisation onéreuse des fiches avait été entière- ment assurées par lui, et lorsque, dans les budgets de la Société, il y avait menace de fissure, un don anonyme venait toujours au moment opportun rétablir l'équilibre menacé. Toutes ces marques de dévouement à la Société qu'il aimait passion- nément, lui avaient valu le titre de membre bienfaiteur ; nous aurions voulu faire plus encore et depuis 1918 nous devions fêter ses noces d'argent de bibliothécaire, les circonstances nous avaient obligé de 48 PROCÈS-VERBAUX remettre cette célébration ; notre intention était de la joindre cette année à celle du cinquantenaire de quelques collègues. La mort est venue trop Lt accomplir son œuvre néfaste et nous empêcher de rendre l'hommage que nous devions à ce Collègue modeste à l'excès, ne voulant jamais rien pour lui, alors qu'il donnait tout aux autres. Adieu cher et regretté Collègue, votre souvenir restera pour nous ineffaçable, vous resterez une des gloires les plus pures de notre Société ; vous serez pour tous les Linnéens le plus bel exemple de tout ce que peut donner une abnégation absolue, et un dévouement sans bornes mis au service de l'œuvre commune. Que les regrets si profonds, si sincères de Lous vos collègues adoucis- sent quelque peu, s'il est possible, immense douleur de lacompagne de votre vie à qui nous adressons l'expression de notre respectueuse sym- pathie. L’autofécondation chez les Orchidées. L'Ophrys apifera. Par R. Dieuzeide. Depuis la vulgarisation des travaux de Darwin, on semble aujourd’hui trop porté à croire que la fécondation croisée est la règle absolue chez les Orchidées. Bien que n'ayant pas eu le loisir de faire beaucoup de bibliographie à ce sujet, il découle néanmoins de quelques lectures et d'observations personnelles que l’aütofécondalion existe dans un cerlain nombre de cas. Forbes (Journ. Linn. Soc., XXI, p. 538) cite quinze espèces de Java subissant la fécondation directe. Phajus Blumei est souvent, sinon tou- jours, autofécondé. À Ridley (Journ. Linn. Soc., XXIV, p. 139) ajoute le Zrichopilia fragrans du même type. Veitch (Manuel of orchidaceous plants, 1887-1894) signale l’autofécon- dation constante chez : Dendro bium cretaceum, aqueum, crepidatum, Epidendrum x O’Brienanum, Calanthe x Gigas. Hart. (Gard chronicle, 1886, XXVI, p. 11) écrit que l’£Epidendrum varigaetum est cleistogame à la Trimtad. Costantin (Vie des Orchidées, 1917), à qui les renseignements précé- dents sont empruntés, voit le phénomène se produire dans les serres du Muséum sur le Cystorchis fastigiala. PROCÈS-VERBAUX 49 Ces faits auraient-ils échappé à Darwin ? Non, puisque lui-même cite quelques cas d'autofécondation, possibles accidentellement, et un cas certain, celui qui va nous occuper. Mais son travail a pour but de consolider sa théorie de la sélection naturelle, où il reste à démontrer ce fait « qu'un hermaphrodite ne se féconde pas lui-même indéfiniment ». Et dès lors, il va s'appliquer à faire cadrer l’exceplion avec la règle, pour la plus belle harmonie de sa thèse. Nous allons étudier avec quelques détails l'exemple qui nous est offert par une jolie orchidée assez commune chez nous : Ophrys apifera. Robert Brown (frans. Linn. Soc., vol. XVI, p. 740) avait déjà signalé cette structure spéciale de l’'Ophrys abeille permettant une fécondation directe, et l'avait étendue à toutes les Ophrydiées. Darwin, dans son livre sur « La Fécondation des Orchidées par les Insectes », a rectifié l'erreur de Brown en montrant que seul, l'Ophrys apifera présentait cette particularité. Ce cas unique l’a néanmoins embarrassé et il nous dit lui-même : : « La découverte de la fécondation directe de cette espèce me causa une telle surprise que, durant plusieurs années, j'observai l’état des masses polliniques dans des centaines de fleurs; mais je n’ai jamais rencontré, pas même une seule fois, des motifs pour croire que le pollen ait été transporté d’une fleur à une autre. » Et plus loin : «Je n'ai jamais vu une pollinie manquer de s'unir au stigmate de sa propre fleur. » Avant de connaître ce texte de Darwin, herborisant un jour avec un de nos collègues, savant horticulteur, s’occupant spécialement d’Orchi- dées, J'avais été frappé de cette autofécondation et j'en parlai aussitôt à cet ami, expert en Part d'hybrider et de féconder artificiellement, qui essaya de me démontrer que je me trompais. Je multipliai les observa- . tions et je vis que c'était là un caractère constant. (Depuis, notre ami, lui aussi, a constaté les faits.) Les longs caudicules, une masse pollinique lourde, située dans une loge inclinée en avant et s'ouvrant spontanément, nous font comprendre comment les pollinies vont prendre librement à un moment donné au devant du stigmate, par suite de la souplesse des caudicules et de l’adhérence des disques visqueux au rostellum. Si la plante est placée en atmosphère calme, dans une chambre par exemple, nous verrons ces pollinies rester suspendues pendant très longtemps devant le stigmate puis se dessécher sans l'avoir touché. P.-V. 1922. & 50 PROCÉÈS-VERBAUX + Mais soufflons, même légèrement, sur la fleur. La légère oscillation transmise suffira à projeter les masses polliniques sur le stigmate. C'est ce qui va se passer dans la nature, et nous pourrons observer diverses dispositions de ces pollinies accolées au stigmate. Une des plus communes est celle où les deux caudicules sont croisés en X sur la ligne médiane, ce qui s'explique par des oscillations en tous sens imprimées à la plante par le vent. Il est intéressant de voir comment Darwin va interpréter ce fait. S'élant apercu que pas un des organes qui favorisent la fécondation croisée n’était en régression, il ne va pas manquer de nous dire : « La conclusion la plus sûre, à mon avis, est celle-ci : sous linfluence de certaines circonstances qui nous sont inconnues, à de longs inter- valles de temps peut-être, un individu d'Ophrys abeille est croisé par un autre. C’est ainsi que les fonctions génératrices de cette plante s’har- moniseraient avec celles des autres Orchidées. » Mais nous ne comprenons plus très bien quelle va être l'utilité de ces croisements Qà de longs intervalles ». En effet G. Bonnier, dans son «Etude critique, anatomique et physiologique sur les Nectaires » (Ann. des Sc. Nat. Bot., 6e série, t. VII, 1879) écrit : «Darwin a montré que dans la plupart des cinquante-sept espèces étudiées, la taille des plantes issues de fécondation croisée est en général un peu plus grande que celle des plantes issues de fécondation directe. Mais une seule autofécondation ramène la plante à son état primitif.» Si nous considérons maintenant le nombre de capsules fécondées nous en trouvons un fort pourcentage : 70 à 80 2h. La théorie de la Sélection naturelle est basée sur la survivance du plus apte. Or, dans les Orchidées, où les semences ne germent que dans des conditions très spéciales (nécessité de la pénétration par des cham- pignons), la plante la plus apte sera, uon pas celle dont la taille sera un peu plus grande, mais bien celle qui disséminera le plus. L'Ophrys apifera est très fécond ; là où le terrain convient, il croît en abondance, tandis que dans cette même famille des Ophrydiées l'Ophrys muscifera et l'Ophrys aranifera, à fécondation croisée, ont des diffi- cultés plus grandes à surmonter pour se maintenir à cause dé leur pau- vreté en graines. À Dans ce cas, par conséquent la possession de la fécondation directe et uniquement de celle-ci, ne serait pas pour la plante un état d'infério- rité comme on le pense trop généralement, mais constituerait, au con- traire, un véritable perfectionnement. | RC Ve PROCÈS-VERBAUX 51 Compte rendu de Gaptures ornithologiques faites dans la région, ces dernières années. Par Marcel Brascassat. Noctua minor Savig ©. La Chevêche à Saint-Médard-en-Jalles, en novembre. Plectrophanus nivalis Meg et Wolf ex. Linn. Le Plectrophane des neiges, à Montalivet en janvier. Bernicla ruficolis Bois ex. Pall. La Bernache à cou roux, à Saint- Ciers-Lalande, le 20 novembre. Sa présence n’a été constatée que très rarement dans la région. Pelidna cinctus Bp ex. Linn. La Pelidne cinele, au Ferret en février. Cettia Cetti Degl. ex Marm. La Bouscarle, 3 exemplaires à Bruges, le 19 mars, oiseau rare, non encore observé dans la région. Circus cyaneus Boie ex Linn. Le Busard Saint-Martin, à Parem- puyre en Janvier, rapace diurne assez rare. Certhia familiaris Linn. Le Grimpereau familier au Taillan, en septembre. Scops Aldrovandi Willugbbi. Le petit Duc, même localité. Melizophilus provincialis Jenynx en Gmel. Le Pitchou provençal, Pessac en octobre, pelit oiseau assez rare dans la Gironde. Muscicapa nigra Briss. Le Gobe-mouche noir, même localité. _Requlus ignicapillus Licht. ex Brchm. Le Roitelet triple baudeau, même localité. Se trouve aussi à Montalivet et au Taillan. Calamodyla phragmitis Mey. et Wolf. ex Bechst. La Phragmite des Joncs à Gazinet, en octobre. Gyspselus apus Ill. ex Linn. Le Martinet à Bruges, le 20 octobre. La présence d’un Martinet à cette époque de l’année paraît anormale ; régulièrement ces oiseaux émigrent vers le 20 août : c'est un cas à signaler. Œdicnemus Crepitans Temm. L'adicnème criard, 3 exemplaires * Montalivet en décembre. Hæmatopus ostralequs Linn. L'huitrier-Pie, 3 exemplaires à Gujan, fin août. _ Sterna Caspia Pall. La Sterne tschegrava, oiseau rare, tué à Arca- chon en octobre. 52 PROCÈS-VERBAUX Stercorarius pomarinus Vieill. ex Jemm. Le Labbe pomarin, oiseau très rare, de passage très accidentel, tué à Blanquefort le 21 novembre. Thalassidroma pelagica Silby ex Linn. Le Thalassidrome tempête, Parempuyre en novembre. Thalassidroma leucorhea Nieïll. Le Thalassidrome cul blanc, même localité, oiseau très rare, de passage accidentel. Chelidon urbica Boie ex Linn. Le chelidon des fenêtres. Très loca- lisé. Très commun à Coutras. Localisé depuis de nombreuses années, à l'entrepôt de la place Lainé, à Bordeaux. Charadrius hiaticula Linn. Le Gravelot -hiaticule. Deux exemplaires à Gujan, en mars. à Charadrius cantianus Lath. Le Gravelot de Kent., à Arcachon, en mars. Réunion du 5 Avril 1922 Présidence de M. le Dr H. LamarqQue, Président { Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le Présinenr donne connaissance d'une lettre de Me Moteiay, notaire, annonçant que, par son testament olographe, M. Frédéric Breignet, notre regretté archiviste, a légué à la Société Linnéenne une. somme de 25.000 francs, dont les intérêts devront être employés de préférence à l'accroissement et à l'entretien de notre bibliothèque. Le généreux donateur a également légué à notre Société tous ses livres scientifiques. L'Assemblée générale tout entière manifeste sa reconnaissance pour cette suprême marque d'affection donnée à la Société Linnéenne par celui qui, pendant trente ans, s'est dévoué pour elle sans compter. ADMINISTRATION M. le Présent remercie M. le Dr Feytaud de sa belle conférence si intéressante, qui a fait le plus grand honneur non seulement au confé- rencier mais aussi à la Société qui l’a organisée. PERSONNEL Vote favorable à la candidature de M. Dufilho, s’occupant d’entomo- logie, présenté par MM. D' Llaguet el Pain, comme membre ütulaire. PROCÈS-VERBAUX Da COMMUNICATIONS M. Davnre fait don d’un lot de brochures. M. Dreuzeine lit une Note sur le transport et la naturalisation de quelques plantes : Le Fragaria indica Dudr., et offre pour l'herbier quelques échantillons de cette intéressante espèce. M. CHae, en son nom et au nom de M. Duvergier, fait une commu- nication sur les otolithes de poissons et fait cireuler, avec des spécimens d'otolithes, des épreuves photographiques dues à M. Duvergier et montrant les variations qui peuvent se présenter. M. BRascassaT a envoyé : 1° Observations sur les mœurs de Mania Maura L. (Lépidoptères) ; 20 Note sur quelques névroptères et orthoptères rares de notre région ; 30 Note sur une singulière chasse aux canards sur nos côtes. M. Maxon présente divers échantillons de silicifications de corps organiques rapportées de ses campagnes dans le Sahara. M. LamgerriE dépose une liste des publications et travaux de feu M. Breignet, ainsi que de ses dons à la Société. M. Macvesin-FaBre signale avoir recueilli fleuris, au Cap-Ferret, le 27 mars: Senecio vulgaris L.-sous-var. Crassifolius Rouy., Armeria maritima Villd. (Cette plante ne fleurit d'ordinaire qu'en juin-août). Cochiearia danica. IL rapporte que M. Dubreuilh lui a déclaré avoir rencontré, il y a quelques années, Morchella esculenta dans le sable de la dune littorale, en face de Piquey. | ï M. Casrex a rencontré Morchella conica, au front, dans le sable éga- lement. | M. Daynie signale avoir rencontré il y a quelque temps Morchella esculenta à Gradignan et à Saucats, et M. Peyror à Talence dans lé pare du Petit Lycée, à Lesparre, à Bruges ; M. Teveneney à Citon-Cénac et Morchella conica à Haux. | M. le Dr Feyraup présente deux champignons provenant de Cumond (Dordogne). MM. Daynie et MaLzvesiN-FABRE reconnaissent Peziza coc- cinea Jacq. et 7remeila frondosa Fr. La séance est levée à 7 heures. 4 PROCÈS-VERBAUX Note sur le transport et la naturalisation de quelques plantes. Le « Fragaria Indica » Andr. Par. R. Dieuzeide. La question du transport des végétaux et de leur naturalisation a toujours été une de celles qui a le plus préoccupé les bolanistes. Et cela se comprend aisément si l’on sait que la plupart d’entre eux se sont attachés à cette étude, pour expliquer comment la lerre s'est peu- plée de plantes nouvelles au furet à mesure que les premiers Crypto- games et Gymnospermes disparaissaient pour devenir fossiles, par suite des variations du climat. Je n'ai pas la prétention de développer, dans cette note, des idées d’une si haute portée philosophique, pas plus que de faire l'historique détaillé de ces faits : Néanmoins, il faut savoir que Linné lui-même avait déjà, dans ses . « Coloniae Plantarum » posé les premiers jalons du transport des graines à grande distance et de l'introduction d'espèces nouvelles. C'est DE CANDOLLE, dans sa € Géographie Botanique », qui va éludier en détail toutes les causes de la naturalisation. De plus il me semble qu'il ne sera pas inutile de rappeler rapidement les travaux de Gopron snr le sujet. Gopron, en effet, frappé des découvertes faites avant lui par De Can- dolle, Millois, Delile, se mit à recueillir systématiquement à Port-Junéval, voisin de Montpellier, toutes les espèces étrangères qui y avaient été apportées par des laines venues : d’Espagne, d'Algérie, du Maroc, et même d'Egypte, du Caucase, des bords de la Mer Noire et d'Amérique. Ces laines, lavées dans le Lez, étaient ensuite mises à sécher sur les champs caillouteux d'alentour. à Pendant les années 1851, 1852, 1853, la végétation fut si riche que Godron, dans son livre € Florula Juvenalis » publié ea 185%, signale 387 espèces introduites. Un peu hâtivement d’ailleurs il conclut : «Qu'un grand nombre de végétaux étrangers peuvent être facilement naturalisés sous le climat de Montpellier. » Cosson, continuant les recherches du précédent, en découvrit encore soixante-huit. D’autres observateurs enfin portèrent à 500 le nombre des plantes exotiques introduites. : Puis la question en resta là et ce ne fut que plus tard qu'elle fut PROCÈS-VERBAUX 55 reprise par M. Fcanaucr, Herborisant soigneusement autour de Port- Juvenal, où de nouveaux apports de graines ne se faisaient plus par suite de la cessation du commerce des laines, ce botaniste ne retrouva plus que trois espèces. L'une avait un rayon de dispersion de 300 mètres ; les deux autres de 3 kilomètres. SH On voit, par cetle exemple devenu classique, que de nombreux obstacles s'opposent à la naturalisation. Et si nous nous adressons aux plantes marines, comme l’a fait M. le . Professeur Sauvageau dans son intéressant travail sur € La dissémina- fon et la naturalisation de quelques Alques Marines » (Bull. Inst. Océan., Le août 1918), nous verrons que là aussi, il y a des plages de dispersion très nettes et que, pour avoir des conditions de vie soumises à un moins grand nombre de facteurs, les algues éprouvent souvent de sérieuses difficultés à se maintenir en certains points où leur apport a été accidentel. Mais, certaines plantes étrangères à notre sol peuvent y croître et s'y multiplier à un point tel qu'il est difficile de savoir s’il y a naturalisation véritable ou simple adaptation passagère. Les exemples sont nombreux : il en est deux que je note, car leur observation nous est facile étant donnée l'extension considérable prise dans nos environs : l’Azolla filiculoides et le Myriophyllum proserpna- coides d'introduction récente. En avril 1919, à Lescar (Basses-Pyrénées), je recueillis un fraisier, qui m'était inconnu : Bractéoles tridentées, fleurs jaunes. À ce moment, la plante ne couvrait que quelques mètres carrés à peine. Le fraisier était dans un endroit humide, planté d’aulnes, dans une sorte de cap bordé par deux branches de dérivation du Gave qui confluent à sa pointe. Ce sont là d'excellentes conditions de miheu. La détermination, erronée au début, fut faite à peu près simultané- ment en janvier 1920 avec exactitude par notre collègue, M. Bouchon, grâce aux échantillons du Jardin Botanique de notre ville, et par M. le Professeur Guillaud, de la Faculté de Médecine. Il s'agissait du € Fragaria indica Andr. ». Je dois dire que depuis, la plante a prospéré à un point tel qu’elle couvre plusieurs centaines de mètres carrés et, comme rien ne l’arrête dans son extension, je crois quelle va arriver à se répandre sur une grande partie de la vallée du Gave. La première question à se poser, en présence d’une plante nouvelle, est celle de la cause de son introduction. 56 PROCÈS-VERBAUX Pour M. Guillaud, qui s'était autrefois occupé du transport des graines d'Amérique sur nos côtes par les courants (Journ. Hist. Nat., Bordeaux, 1883), la chose était simple. Echappée d'un jardin, la plante avait été amenée là par les eaux et s’y était répandue pe multiplication végétative. Mais si la plante est sortie d’un jardin (je n'ai pas pu trouver sa présence à Pau, ou ses environs, soit dans les jardins publics, soit chez les horticulteurs), elle à dû commencer à croitre dans la campagne environnant le point de sa culture. En effet, ceux qui possèdent, ce fraisier dans leur jardin, savent combien il est envahissans, et, malgré tous les soins pris pour l’empécher de gagner du terrain, combien il reparaît plus prolifique encore l’année suivante. Dans ce cas 1l n’est pas douteux que la plante n'eût été signalée, vu le nombre d'étrangers qui visitent cette partie des Pyrénées. D'autre part, l'étude soigneuse des lieux nous montre que le trans- port par le torrent ne peut être invoqué étant donné la hauteur de l'endroit, qui surplombe les eaux en ce point. Il faut chercher autre chose. Et si elle n'est pas la véritabl e, du moins mon hypothèse ne sera pas la moins plausible. ; Une grive aurait bien pu apporter les premiers akènes. L'estomac de cet oiseau est peu destructeur et son tube digestif peut fort bien laisser passer les graines sans les altérer. On a pu objecter que la digestion des oiseaux élait rapide, ce qui serait contre le transport à grande dis- tance. Mais lorsqu'ils émigrent on à constaté que des semences pou- _vaient ainsi être amenées en des points assez éloignés. Le rôle de la grive est bien connu dans la propagation du Gui, du Framboisier et même du Fraisier (De Candolle). Après ces considérations sur le transport, passons à la naturalisation. M. Sauvageau avait eu l’amabilité de vouloir bien m'aider à débrouiller la question etfavait signalé à M. Lecomte, du Muséum, la présence du Fragaria indica à Lescar, en lui demandant quelques renseignements à ce sujet. Ce dernier avait répondu : « Subsponstané et presque natura- lisé en Europe Meridionale, aux Etats-Unis, en Amérique centrale et Méridionale (Flore Indo-Chine, t. Il, p. 652). Donc rien d'étonnant à trouver cette espèce près de Pau; mais c’est toujours intéressant car c'est une localité à noter. » de Suivaient quelques références entre lesquelles je dégage la suivante : «Indiqué dans Parlatore, #1. Ztal. t. X, p. 54 (cult. et natur. dans les bosquets). » PROCÈS-VERBAUX SU Italie : Trévise, Vérone, Bergame, Modène, Florence, etc. … Venue des hauts plateaux du Népal, au nord de l'Hindoustan, voici une plante qui s’est, peu à peu, répandue à t'avers le monde. La pre- mière localité en France où nous la trouvons e$t celle de Lescar. D'où vient-elle ? Peut-être d'un jardin botanique, mais peut-être aussi de plus loin encore. Devons-nous conclure à une naturalisation ? Si, avec De Candolle, nous acceptons comme naturalisée : « une plante n’existant pas auparavant dans le pays, venant à y être trans- portée, pour une cause connue ou inconnue, s’y montrant ensuite comme une plante spontanée, se multipliant de plus en plus, s'étendant en tous sens jusqu'à ce qu'elle trouve enfin une limite qu'elle ne fran- chira pas », la réponse sera positive. Mais il y a d’autres faits à considérer. C'est tout d'abord le temps. écoulé depuis la première observation (avril 1919) qui est encore trop court. Ensuite, c’est la multiplication végétative, ne pouvant être acceptée daus une naturalisation, que s’il est démontré qu'en outre la plante peut se reproduire par graines. Et ici nous nous heurtons à une nouvelle difficulté. Après sa première définition, De Candolle pose en effet cette condition et écrit : « Le Robinia pseudo-acacia, certains Rhus,... re sont pas des espèces naturalisées, mais seulement des individus naturalisés. » Si j'ai tenu à insister sur ces faits c’est’ que, depuis l'introduction dans nos environs, soit par extension du commerce, soit par des armées étrangères, d'un certain nombre de végétaux exotiques, je me suis sou- vent aperçu que beaucoup d'auteurs baptisaient du nom de €naturali- sées » deux catégories de plantes : les unes n'ayant eu que quelques floraisons et tendant aujourdhui à s’éteindre faute d'avoir trouvé chez nous le sol et le climat nécessaires à leur maintien; les autres qui sem- blent y prospérer mais qui disparaîtraient probablement si l'apport quasi- continuel de graines venait à cesser. Sur les otolithes de Poissons. Par MM. J. Chaïne et J. Duvergier. Depuis quelque temps la « question » des’ otolithes de Poissons est à l'ordre du jour, surtout au point de vue paléontologique. Parmi les travaux les plus intéressants et les plus complets parus jusqu'à ce jour 58 PROCÈS-VERBAUX nous devons citer ceux de Koken, Priem, Schubert, de MM. Bassoli, Fryd, Shepherd, elc. : Si l’on parcourt les publications de ces auteurs, surtout en ce qui con- ce-ne les poissons actuellement vivants, et si l’on compare à des otoli- thes les descriptions et les figures données on est frappé du peu de concordance qui existe. Il y a bien un « air de famille » entre le sujet qu'on possède et celui qui est représenté, mais 1l n’y a que rarement superposition parfaite. Il existe toujours quelques différences soit dans la forme générale, soit dans la constitution du sulcus ou de ses parties, soit encore dans l'ornementation. | < Nous nous sommes proposés de rechercher la cause de cel état de chose. Pour cela, nous nous sommes adressés à diverses espèces de Poissons de nos côtes et, pour chacune d'elles, nous avons examiné un grand nombre d'otolithes. Nous avons ainsi constaté que, bien que possédant pour chaque espèce des caractères constants, ces formations sont émi- : nemmeat variables et que parfois les variations préseniées sont très profondes ; dans plusieurs cas même nous avons noté des différences considérables entre les deux otolithes du même individu. Si donc pour décrire l’otolithe d’une espèce on ne s'adresse qu'à un seul échantiilon on court le risque de tomber sur une forme plus ou moins aberrante; pour donner une description éypique il est, par suite, absolument indis- pensable de choisir avec soin dans la masse des échantillons qu'on possède la disposition qui se présente le plus communément. À côté de cet élalon, on range les autres pièces d’après les variations qu'elles offrent. C’est ainsi que nous avons opéré jusqu'ici et que nous continuons à le faire. Notre intention, en effet, est de poursuivre ces recherches sur le plus grand nombre possible d'espèces en continuant l'application rigoureuse de cette méthode autant que les circonstances nous le permet- tront, de façon à écrire une monographie générale des otolithes des Poissons vivants. D'ici peu de temps nous déposerons sur le bureau de la Société la première partie de ce travail, qui comprendra une cinquantaine d'espèces environ. PROTEIN are PROCÈS-VERBAUX 59 Observations sur les mœurs de « Mania Maura » L. (LÉPIDOPTÈRES) LA Par Marcel Brascassat. Cette noctuelle gris-noir, de la même envergure que les Cotocales, a des mœurs plus ou moins solitaires. Elle aime les endroits sombres ou obscurs etse pose, dans le jour, sous les entablements ou les corniches des habitations et des hangars ; en un mot, un abri quelconque, un peu obscur, paraît fort bien lui convenir. Un gf de cette espèce est rentré, l'été dernier, le 29 août, dans mon cabinet d'histoire naturelle ; elle s’est posée contre le mur presque à hauteur du plafond. Malgré le bruit qu'on pouvait faire, en ouvrant les fenêtres, les portes, etc., rien n'a pu la déranger. Ce n’est que le 15 septembre dans la soirée, et sans avoir été nulle- ment inquiétée, qu'elle s’est envolée, après plus de 15 jours de séjour à la place indiquée. _ Jetrouve ce cas si bizarre, que je me suis permis de le signaler à mes Collègues. : Notes sur quelques névroptères et orthoptères rares de notre région. Par Marcel Brascassat. NÉVROPTÈRES. Mentispa pagana Fabr., sept exemplaires pris le 24 juin à Eysines, en battant deux chênes isolés au milieu d’une prairie. J'avais signalé déjà cet insecte en 1908. Æschna rufescens F. de Lind. J'ai à signaler une nouvelle capture de cette libellule faite à Arlac le 7 juin ; paraît toujours être assez rare. Cordulegaster annulatus Lat. Depuis 1893 où j'ai remis une note sur celte libellule prise à Saint-Mariens, en compagnie de notre regretté collègue et ami M. Breignet, je ne l'ai prise qu'une seule fois à Méri- 60 . PROCÈS-VERBAUX gnac-Pichey le 30 juin (2 exemplaires) sur les bords du ruisseau « La Devèze ». Espèce toujours rare. Somatoclora flavomaculata V. de Lind. En sus des captures que J'ai signalées de Gazinet, j'ai deux autres localités à indiquer : 1° Saint-Médard-en-Jalles, le 10 juillet. 20 Aujac (Charente-Inférieure), premiers jours du mois d'août, sur les bords du ruisseau « l’Ariou ». Ascalaphus longicornis L. J'ai trouvé: un exemplaire de ce joli névroplère, le 7 juillet à Bordeaux, rue Sansas. On se demande comment cet insecte, qui est plutôt rare, se trouvait en pleine ville. Je ne lai pris, qu'une seule fois à Bègles, derrière la propriété de Mussonville, il y a de nombreuses années. ORTHOPTÈRES. Bacillus Gallicus Charp. Cet insecte à forme st bizarre puisqu'il ressemble à un morceau de bois, n’est pas facile à trouver, de plus il est rare dans la région et même dans toute la France. . J'en donne ci-après les endroits de capture : Mérignac, 11 juillet (1 exempl.) en battant une haie. Saint-Même-les- Carrières, Domaine de Vinade (Charente-Inférieure) (2 exempl.), sur une clôture, les 30 juillet et 21 septembre. Eysines, 14 juillet (1 exempl.) en filauchant. Varie du vert-clair au gris-brun, mais les types vert-clair sont beau- coup plus rares. De toute façon, cet orthoptère n'en demeure pas moins rare, surtout la femelle qui est presque introuvable. Une singulière chasse aux canards. Par Marcel Brascassat. Je fis, il y a quelques années, une excursion ornithologique, en com- pagnie de notre excellent collègue M. Duvergier. Partant d'Arcachon, un bateau nous conduisit à Canon, près du Cap Ferret. Nous comptions sur une chasse fructueuse ; mais, à part quel- ques oiseaux communs, nos captures ne nous donnèrent rien de sérieux à signaler. PROCÈS-VERBAUX GI Poursuivant notre excursion sur le littoral, nous fûmes témoins d’une singulière chasse aux canards. C'était dans les premiers jours de janvier, le lendemain d’une forte tempête et la mer était encore démontée. Or, quand la mer est dans cet état, il est d'habitude que les habi- tants des environs : Bélizaire, Ferret, Canon, etc., se rendent en nom- bre aux bords de l'Océan avec leurs fusils. Les grosses vagues, qui viennent se briser sur la côte, roulent tout ce qu’elles rencontrent sur leur passage. : A 300 ou 400 mètres environ, au large, exténués de fatigue, de nombreux oiseaux se sont reposés, se laissant aller au gré des flots; parmi ces derniers figurent surtout des canards. À un certain moment ces derniers, pris par les lames de fond, sont roulés dans le sable jusqu’à la côte. Les vagues se retirant, les oiseaux veulent reprendre leur vol, en secouant leur plumage. : C'est alors que chiens et chasseurs rivalisent de diligence. Cest merveilleux de voir ces chiens dressés se précipiter sur le gibier. Beaucoup d'oiseaux sont pris vivants par ces derniers qui sont tout heureux de les apporter dans cet état à leur maître. Nous en avons vu deux se dis- putant avec acharnement un canard qui ne pouvait s'envoler. Cette chasse qu'on devrait plutôt appeler une pêche, est très produc- tive ; on y prend cinq ou six espèces de canards et en grande quantité. D'autres genres d'oiseaux sont aussi roulés, par les vagues, mais, plus légers ou plus vigoureux, ils se laissent plus rarement entraîner au rivage. Pour que cette chasse soit fructueuse, il est important, disentles gens du pays, d’être rendu sur les lieux de chasse, quand la tempête com- mence à être à peine en décroissance. Au point de vue purement ornithologique, on à souvent fait la remarque que trois ou quatre jours après une tempête, lorsque les fortes lames ont disparu, on rencontrait sur les côtes des oiseaux de toutes sortes (Echassiers et Palmipèdes) et souvent des espèces rares. Ceci a été constaté plusieurs fois entre Soulac et Montalivet, et dans bien d'autres endroits. 62 PROCÉS-VERBAUX Assemblée générale du 3 mai 1922 Présidence de M. le Dr H. Lamaroue, Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. CORRESPONDANCE Lettre de démission de M. Lunet de Lajonquière. qui a quitté la région. PERSONNEL Vote favorable aux candidatures de : M. René Girard, docteur en pharmacie, préparateur de zoologie et de parasitologie à la Faculté de Médecine, présenté comme membre titu- laire par MM. les docteurs Castex et Sigalas. M. Paul Lemoine, s'occupant de géologie, présenté comme membre . titulaire par M. le D' Lamarque et M. Pevrot. M. Mathurin Delafield, de. Lausanne, présenté comme membre titulaire par le Président et le Secrétaire général. M. Jean Meilhan, s'occupant de lépidoptérologie; présenté comme membre auditeur par MM. Dieuzeide et Lambertie. ADMINISTRATION L'Assemblée générale ratifie la désignation faite par le Conseil, de M. Lambertie, comme archiviste-bibhothécaire intérimaire, jusqu'aux prochaines élections, conformément aux statuts. L'Assemblée générale approuve les modifications au Règlement inté- rieur proposées par le Conseil. COMMUNICATIONS M. le Présipenr donne lecture d’une lettre de M. Brèthe demandant l’appui de notre Compagnie pour le concours du plus bel épi et en parliculier pour l'étude de lhybridation du blé. M. le Présent a consulté M. Devaux qui lui a déclaré que la question est à la fois très délicate et très complexe et bien loin d’être mise au point. M. BrèTHE explique que son but est d’obtenir une amélioration du blé au point de vue de son rendement industriel. PROCÈS-VERBAUX 63 M. ve Lasrours, qui habité un pays de blé, la Loire-Inférieure, apporte son témoignage sur-les essais de blés hybrides qui y ont été faits : après deux belles années, les récoltes ont été déplorables. À son avis, les mailleurs résultats ont été obtenus par les blés acclimatés moyennant que l'on modifie les engrais de manière à remédier à l'acidité provenant des superphosphates. M. Brèthe, comme conclusion, dépose le programme du concours du plus bel épi. M. Daynie présente deux notes : 1° Sur trois Morchella remarquables ; 20 Sur le moyen de conserver les couleurs naturelles des Cassides; Et au nom dé M. Plomb une troisième sur deux stations de plantes intéressantes : Vmbilicus pendulinus et Calepina corvini. M. DupaLen a envoyé une note sur des ensemencements de cham- pignons. M. LamwperTie présente une inflorescence de Primula officinalis possédant au centre une hampe florale secondaire portant une nouvelle ombelle. M. Conpier présente un superbe champignon de 20 centimètres de diamètre; MM. Davnie et Marvesin-FaBre reconnaissent Psalliota arvensis, espèce comestible. M. Caaine présente au nom de M. Llaguet un poulet à quatre pattes et donne les meilleures nouvelles des travaux d’agrandissement du Muséum. M. Macvesin-Fagre présente deux Morchella rimosipes recueillies à Lugasson au cours de l’excursion du 9 août. À ce propos il remercie et félicite les organisateurs de cette journée : M. l’abbé Labrie et M. Tey- cheney. M. SicaLas présente une note sur un cas de parasitisme intense chez le Surmulot. M. Temeère cite l'Ophioglossum vulgqatum à Arlac. M. Duvercier annonce avoir vu des martinets le 15 avril. L'Assemblée décide que l'excursion à Bonzac projetée pour le 14 mai doit être renvoyée à une date ultérieure à cause des élections cantonales. La séance est levée à 7 heures. ” 64 : >PROCÈS-VERBAUX Note sur « Umbilicus pendulinus » D. C. et « CGalepina Corvini » Desv. Par M. Plomb. à J'avais signalé, le 23 avril dernier, l’'Umbilicus pendulinus D. C., à Pessac. Cette année, je l’ai récolté dans la même localité au lieu dit Roquencourt. ï Les exemplaires étaient d’une dimension inusitée et les hampes florales de l’année précédente, encore existantes, atteignaient 80 à 85 cm. de haut. Il est également à remarquer qu'à l'encontre des habitudes ordinaires de cette plante, qui vit sur les murailles, nous l'avons rencontrée en pleine terre et d’une extrême abondance. f À signaler aussi comme trouvée à Saint-Maixent, près de Langon, par M. Dumeau, professeur libre, la Calepina corvini Desv. Note sur « Morchella hortensis ». Par Ch. Daydie, Au commencement d'avril, j'ai trouvé, dans mon jardin, rue de Laseppe, trois spécimens d’un champignon du Genre Morchella (morille) qui pourrait être la morchella hortensis. Ils étaient de la taille respective de : 3 cent. sur 6, 4 cent. sur 8, 5 cent. sur 12 environ. Le chapeau était d’un brun noirâtre, le pied blanc, très légèrement jaune roussâtre. La forme du chapeau était allongée, presque conique avec l'extrémité supérieure arrondie. Le pied, en quelque sorte quadrangulaire, et notablement aplati sur ses deux plus grandes faces présentait, quand on plaçait une de ces faces devant soi, l'aspect d’un cône renversé, la plus grande largeur se rattachant au chapeau. Une sorte d’excroissance de même nature terminait le pied en formant avec lui un angle à peu près droit, et sur une longueur de 2 c. 1/2, sorte de racine servant d'attache dans le sol. PROCÈS-VERBAUX 65 L'intérieur du chapeau était creux et blanchûâtre. Les alvéoles antérieurs étaient peu profonds et assez réguliers. Aucun parfum particulier ne se dégageait de ce cryptogame. Moyen de conserver les couleurs naturelles des Cassides. Par Ch. Daydie. En août 1920, en battant des chênes, je capturai à Pessac-s/-Dordogne (Gironde) un assez grand nombre de spécimens d’une casside de petite taille, dont je remarquai de suite la magnifique coloration. Immédiatement, à ma joie de trouver ce joli insecte, vint se mêler le regret de savoir que ces couleurs merveilleuses s’éteindraient, disparai- traient quelque temps après sa mort, et qu'il resterait seulement un coloris d’un jaune uniforme et terni, ne rappelant en rien ce que j'avais sous les yeux. L'idée me vint alors, de chercher à conserver indéfiniment à mes cap- tures l'aspect éclatant dont la nature les avait revêtues. Je pensai aussitôt au formol; je mis donc chaque bestiole dans un petit tube séparé, et les gardai vivantes jusqu’à mon retour à Bordeaux, époque à laquelle j'en plongeai un certain nombre dans une solution de formol. Elles y sont restées depuis, et vous pouvez constater qu’elles possè- dent encore, après vingt mois d'immersion, les teintes opalescentes à reflets dorés que j'avais admirées lors de leur capture. C’est la Cassida margaritacea Schall. J'ai mis également, il y a douze mois environ, une Cassida viridis L. dans la même solution et vous voyez que la teinte verte s’est maintenue intacte. Maintenant, comment se sont comportés ces mêmes insectes, retirés du liquide ? La petite brochette que je vous soumets vous montrera, hélas, que le séjour hors du fixateur ne leur a pas été favorable. Il y a cependant lieu de constater que les exemplaires témoins, qui ont été desséchés par les moyens ordinaires et préalablement à tout bain, sont beaucoup plus décolorés que ceux qui ont subi l'immersion, ces derniers ayant conservé comme un vague reflet de leur splendeur première. Je n’ai pas jusqu'ici essayé d’autre liquide. P.-V. 1922. 5 0 66 PROCÈS-VERBAUX M. Pionneau, notre collègue, m'a rappelé qu’un entomologiste avait eu la même idée que moi. En a-t-il fait l’objet d’une communication ? Je l’ignore. En consultant la Feuille des Jeunes Naturalistes, p. 71, n° 173 de la 15e année (1884-85), je trouve une communication de M. Spaeth, de Vienne (Autriche), indiquant un moyen de conservation des Cassides, conseillé, dit-1l, au Congrès des Naturalistes allemands en 1878. Ce moyen consiste à les plonger pendant quelques heures dans de la glycé- rine, mais M. Spaeth déclare n'avoir pas essayé lui-même cette méthode. Il n’est pas question de formol. Mon seul but, d’ailleurs, a été de faire connaître à mes collègues en entomologie, un procédé pratique pour conserver à ces insectes leur coloration naturelle dans les collections. Il suffira de les placer dans les boîtes, avec leurs petits tubes pleins de formol et paraffinés pour éviter tout accident. Je profite de cette. note, pour signaler un nouvel habitat d’une très jolie Casside, la Cassida vittata F., que j'ai capturée pour la première fois au mois de mai à Bordeaux même, quartier Saint-Augustin, et qui n'est indiquée d’après les fiches si précieuses de M. Breignet, que de deux ou trois stations de la Gironde. Les Collections de MM. Augereau et Blondel de Joigny n’en possè- dent chacune qu’un exemplairé; cette espèce ne semble done pas com- mune dans notre région et c'est à ce titre que je me permets d'indiquer la capture. À mesure que je trouverai d’autres espèces du genre Cassida j'em- ploierai le même procédé et ferai connaître le résultat acquis. J'ai mème l'intention d'étendre ce premier essai à d’autres groupes : criocères, galéruques, etc., dont l’inévitable altération des couleurs fait le désespoir de tous les entomologistes. Lettre de M. Dubalen. « Mont-de-Marsan, le 28 avril 1922. & MONSIEUR LE PRÉSIDENT, « J'ai l'honneur de vous adresser une petite note qui peut avoir quelque intérêt pour nos collègues qui s'occupent de champignons. PROCÈS-VERBAUX 67 € IL ya plusieurs années j'avais semé par spores, dans mon parc, des Ceps autour des chênes et des Lactaires délicieux autour des diverses coni- fères. Pour les Ceps la réussite a été complète autour de cinq chênes, un sixième a toujours été réfractaire malgré des ensemencements répétés. « Les Lactaires, connus dans les Landes sous le nom de pignasses me donnent chaque année une récolte abondante à l'automne. « En 1921, les sujets ont été peu nombreux, probablement à cause de la sécheresse persistante. Vers la fin de mars de la présente année, il s'est produit une levée de lactaires et j'en ai ramassé une vingtaine. « Le 20 avril, il y a eu encore une seconde levée. Il est singulier que j'aie pu associer dans la même préparation culinaire Lactaruis deli- ciosus et tricholoma graveolens mousseron de Pâques. « Veuillez, Monsieur le Président, me rappeler aux bons souvenirs de nos collègues et agréer l’assürance de mes sentiments les meilleurs. © P. DuBALEN. Sur un cas de parasitisme intense chez un surmulot. Par MM. R. Sigalas et H. Marneffe. La présence de ténias dans l'intestin des rats est un fait extrêmement courant et l'un de nous a ici-même (1), signalé leur fréquence chez Mus decumanus (Pall.), provenant des abattoirs de Bordeaux. Ces ténias appartiennent généralement à deux espèces : /Zymenolepis fraterna (Stles 1906) et Æymenolepis diminuta (Rudolphi 1819). Fymenolepis fraterna, qui se trouve habituellement dans la dernière partie de l'intestin grèle, a été rencontré quatre fois sur six environ chez les surmulots des abattoirs. Æymenolepis diminuta, qui habite généralement la partie supérieure de l’intesun grèle, est encore plus fréquent, et se trouve trois fois sur quatre environ. Le cas que nous présentons aujourd'hui est done surtout intéressant par la grande abondance des parasites. Il s’agit d'un surmulot mâle provenant de l'Hôpital Saint-André. Après ouverture de la cavité géné- rale nous avons été frappés par l'aspect en chapelet de l'intestin. Celui-ci ouvert sur toute sa longueur, montrait, depuis le pylore jusqu’au (1) R. Sicaras. À propos des ténias des rats transmissibles à l’homme. Bulletin de la Société Linnéenne, 3 mars 1920. 68 PROCÈS-VERBAUX cœcum, un amas blanchâtre continu, constitué par une quantité d’Ayme- nolepis diminula telle qu'il nous a été impossible de les compter. A cer- tains endroits, les Hymenolepis étaient aggiomérés, constituant les amas qui donnaient à l'intestin cette forme en chapelet qui nous avait frappés. Nous avons eu la curiosité de peser ces parasites, et nous avons trouvé un poids total de sept grammes, après séparation des ténias du contenu intestinal. Cette proportion est considérable, étant donné le poids de l'animal : 135 grammes. Elle correspondrait pour un homme de 70 kilogs à plus de 3 kgr. 500 de parasites intestinaux. Il est intéressant de signaler que malgré cette grande abondance de ténias auxquels de nombreux auteurs attachent un rôle toxique important, l'animal ne semblait nullement incommodé par ce parasitisme intense. On sait d’ailleurs (1), que le rat héberge sans dommage pour lui une foule de parasites. Dans le cas présent en dehors de ces ténias, nous avons trouvé dans l'intestin quelques exemplaires de Trichocé- phales, et dans le sang de nombreux Trypanosomes et des Spirochètes ictéro-hémorragiques. | Il nous à paru bon enfin de faire remarquer que la localisation des Hymenolepis diminuta dans la partie supérieure de l'intestin grêle n'était pas absolue, et que dans les cas de parasitisme intense, l'intestin grêle pouvait héberber ces parasites dans toute sa longueur. (Travail du Laboratoire de Zoologie et Parasitologie de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux.) Réunion du 7 juin 1922 Présidence de M. J. DuverGrer, Vice-Président. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu-et adopté. En ouvrant la séance le Président prononce l'éloge funèbre de feu M. Degrange-Touzin, président honoraire, et rappelle que le discours d'usage a été prononcé sur la tombe par le Secrétaire général. (1) R. Sicazas. Le rat réservoir de virus. Thèse de Bordeaux, 1920. Ne r. PROCÈS-VERBAUX 3 69 PERSONNEL Vote favorable à la candidature de M. Gamber, libraire à Paris, s'occupant de zoologie, présenté comme membre titulaire par le Prési- dent et le Secrétaire général. ADMINISTRATION L'Assemblée décide d'attendre la rentrée d'octobre pour faire imprimer le nouveau règlement intérieur. Sur proposition du Conseil, 1l est décidé que la fête une à célé- brer le cinquantenaire linnéen de MM. Artigue, Daleau et Dubalen aura lieu dans la première quinzaine de juillet et comprendra notamment la remise à nos trois collègues de plaquettes artistiques commémoratives. Une communication de la Fédération Française des Sociétés Pastorales et Forestières donne un compte rendu des travaux de la récente Assem- blée générale à laquelle notre délégué, M. le D' Barrère, a pris une part active. : COMMUNICATIONS M. Daynie donne les résultats d'une chasse à la marée, le 7 juin, à Lacanau-Océan, qui en deux heures lui a donné 350 insectes de toutes sortes. Cela rappelle un fait analogue étudié à Mimizan par M. le Dr Baudrimont. de Une discussion s'engage entre MM. BAUDRIMONT, DaAyDpiE et CASTEX sur le point de savoir si ces insectes meurent peu après leur immersion ou longtemps après. M. Bauprimonr ayant observé que les échantillons recueillis sont généralement en bon état le matin et en mauvais état le soir, il en conclut qu'ils ont été vraisemblablement tués dans la journée. M. Daypie fait une communication sur la chasse des Coléoptères en pleine ville. M. Casrex signale la présence d'insectes probablement exotiques apportés avec des blés dans l’entrepôt Aucanne, quai de Brazza. M. Daypre rappelle à ce sujet avoir recueilli des coquilles dans des bois exotiques. M. LamBEerRTIE annonce que M. le Président a fait don au Musée d'un grand nombre d'objets et, sur sa proposition, des remerciements sont votés. Le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL rend compte d’une réunion à laquelle 70 ) PROCÈS-VERBAUX M. Brèthe avait convié la Société Linnéenne, les Sociétés d'Agriculture, d’'Horticulture et de Zoologie agricole. : Il a été proposé qu'au mois d'octobre, à l'occasion du Concours du plus bel épi, des causeries soient faites sur la question du blé par un membre de chacune de ces Compagnies et que l’année prochaine, en mai, une excursion publique soit organisée à La Réole par la Société Linnéenne avec démonstrations sur l’hybridation du blé. Le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL dit le succès de la belle excursion de Bonzac et exprime la gratitude de la Société envers nos collègues M. Mercier et le Dr Llaguet, ainsi qu'à M. Artiguevielle, maire de Bonzac. Il annonce l'intéressante excursion d’Audenge que prépare M. le Dr Llaguet et la Fête Linnéenne qui sera célébrée le 25 juin à Saint- André-de-Cubzac. Une Commission de trois membres : MM. Bouchon, de: Puységur et Malvesin Fabre, est chargée de la préparer. La séance est levée à 6 heures 3/4. Notice nécrologique sur M. Frédéric Breignet, Archiviste de la Société Linnéenne de Bordeaux. Par M. Henri Gouin Dans les annales de la Société Linnéenne de Bordeaux, les années 1921 et 1922 seront douloureusement marquées de deux dates d'autant plus pénibles qu’elles sont plus rapprochées. Le 15 décembre 1921, c'était notre dévoué trésorier, Xavier Rozier qui, en peu de jours, était enlevé à l'affection de sa famille. Trois mois après, le 15mars 1922, — deuil plus cruel encore — nous apprenions avecune véritable consternation la mort presque subite de celui qui, membre-de la Société Linnéenne depuis 1891, se dévoua pendant près de trente ans à la tâche ardue et modeste d’Archiviste, de celui qui fut toujours notre ami et presque, si j'ose m’exprimer ainsi, notre camarade. Né à Marmande le 28 mai 1851, Frédéric Breignet fit ses premières études au collège de cette ville, il s’y fit remarquer par un travail infati- gable et n’y laissa que des regrets lorsqu'il vint au lycée de Bordeaux pour parfaire ses études. Là aussi, son assiduité et sa vive intelligence ne tardèrent pas à le faire distinguer de ses professeurs. Muni de ses PROCÈS-VERBAUX 71 grades universitaires, il se retira dans sa ville natale, où son père, chef d’une importante minoterie et Président du Tribunal de Commerce, dési- . rait voir son fils lui succéder à la tête de sa maison. Mais celui-ci ne se sentail aucune aptitude pour la carrière commerciale et quelques années plus tard, sa famille se retirant à Bordeaux, il s’adonna de toute son âme aux études entomologiques en général, mais plus spécialement aux études lépidoptérologiques. Les nombreuses notes que renferment les Procès-Verbaux de la Société Linnéenne, concernant la faune Girondine, témoignent de la passion véritable qui le poussait vers cette science. En 1892, il fit paraître, en collaboration avec M. Robert Brown, un supplément à la faune des lépidoptères du Sud-Ouest de la France, supplé- ment aux catalogues de Roger et de Trimoulet, et le catalogue provisoire des Pyrales des environs de Bordeaux (Actes de la Société Linnéenne, tome XLV). La Société entomologique de France eut également la bonne fortune de recevoir ses communications toujours intéressantes et documentées. A la suite de ces travaux, il fut nommé le 22 avril 1903, officier d'Académie, et, le 18 février 1914 il recevait la rosette d’officier de l’Instruction Publique. Sa bienveillance et son savoir formèrent autour de lui un cercle d’adeptes sans cesse grandissant. Toujours prêt à rendre service, 1l savait encourager les jeunes et les nouveaux venus, soit en leur donnant tou- jours à propos des conseils, soit en leur offrant généreusement des pièces rares destinées à enrichir leurs collections naissantes. Par malheur, en juillet 1894, un fâcheux accident vint interrompre le cours de ses chères études. ; C'était pendant une de ces journées de chasse que nous fîimes ensemble à Soulac-sur-Mer, et dont le souvenir restera à Jamais gravé dans ma mémoire. Le temps était superbe mais accablant, un soleil ardent frappait la surface des dunes littorales et la réverbération était intense. Nous chassions avec succès depuis quelques instants lorsque — il pouvait être quatre heures — il sentit sa vue se voiler soudainement. « Une sarabande de papillons blancs, me dit-il, lui passait devant les yeux », il n'y prêta aucune attention sur le moment mais la sarabande persistant nous fûmes obligés d'interrompre notre course. Hélas ! c'était ses études qu'il interrompait — et définitivement, — en effet le mal était des plus sérieux. 2 PROCÉS-VERBAUX C’est de ce jour qu'il se consacra entièrement à la Société Linnéenne. Tout d’abord, fidèle et dévoué collaborateur de M. Motelay, il ne tarda pas à remplacer cet archiviste modèle lorsque celui-ci se retira appelé par la confiance de ses collègues au fauteuil de la présidence. La mort seule devait l'arracher aux fonctions qu'il occupa pendant vingt-huit ans. À peine en possession de son nouveau poste 1l commença une vie de labeur ingrat et pourtant inlassable. En 1898, il présente une notice sur l’origine de la Société Linnéenne et sa marche ascendante. En 1901, la révision du Catalogue de la bibliothèque de la Société, bientôtsuivi d'une nouvelle édition complète et entièrement revue (1913). En 1905, le répertoire des noms des membres de la Société depuis sa fondation, avec les différentes fonctions occupées par eux. Celui des excursions faites par la Société depuis sa fondation, celui des sujets administratifs. Ces différents répertoires tenus à jour avec un soin scrupuleux. Il entreprit enfin ce travail écrasant que nul n'aurait osé affronter, le relevé général des travaux parus non seulement dans les Actes et les Procès-Verbaux de la Société Linnéenne, mais encore de tous ceux contenus dans les nombreux ouvrages et périodiques que cette dernière recoit. | Je n'entreprendrai pas de montrer la somme considérable de peines que lui coûta ce travail gigantesque ; notre sympathique secrétaire général, M. Malvesin-Fabre, le fit dans un rapport tout récent et il a fort bien’ mis en lumière son utilité incontestable. C'était peu pour un homme comme Breignet d’être attaché à l’œuvre qu'il avait entreprise de rester fidèle inébranlablement à sa tâche ardue, il sut aussi se montrer à plusieurs reprises d’une libéralité de tous les instants. Ps < Quelque temps après son accident il offrit à la Société son superbe microscope, objet indispensable, dit-il, à tous ceux s’occupant de sciences naturelles. Lorsqu'il eut achevé le catalogue de la bibliothèque, il ne voulut pas faire subir à la caisse de la Société un surcroît de dépense et en paya l'impression. De même quand il fut question de créer au sein de notre Société un petit musée régional et que le Conseil d'administration fit appel à la générosité des membres de la Société, il fut le premier à donner e SoclËré LiINNÉENNE DE BORDEAUX Tour LXXIV FRÉDÉRIC BREIGNET 1851-1922 PROCÈS-VERBAUX 73 l'exemple en offrant au comité sa belle collection de lépidoptères, trois beaux meubles et une somme importante. Aussi la Société reconnais- sante lui décerna-t-elle, le 5 mai 1920, le titre de membre bienfaiteur. De son vivant Breignet avait tout prévu et lorsque la fatale nouvelle de sa mort parvint à la Société, elle apprenait en même temps que celui qui avait été pour elle si dévoué et si généreux lui faisait non seule- ment don de sa magnifique bibliothèque entomologique, mais lui léguait une somme de 25.000 francs. Breiguet était aon seulement un parfait linnéen, c'était aussi un phi- lanthrope accompli, s'intéressant à toutes les œuvres bordelaises. Les principaux legs qu'il fit : Aux Hospices civils de Bordeaux ; aux Enfants assistés ; à la Société protectrice de l'Enfance ; à la Charité Maternelle ; à l'Hospitalité de nuit ; aux Aveugles et Sourds Muets de Bordeaux ; au Phare de Bordeaux ; à l'Office Central de Charité ; au Sanatorium de Feuillas ; aux Créches de Bordeaux, ete., prouvent, d’une façon éloquente, quel intérêtil y portait. En lLerminant cette trop courte notice, qu'il me soit permis d'exprimer une fois de plus à Madame Breignet l'assurance que la Société Linnéenne conservera un souvenir profond et durable de celui qui fut toujours son bienfaiteur et qui lui consacra jusqu'à son dernier souffle un dévoue- ment sans bornes et une activilé inlassable. Discours prononcé aux obsèques de M. A. Degrange-Touzin, Président Honoraire. Par M. G. Malvesin-Fabre, Secrétaire général. MespaMEes, MESSIEURS, Le Président et le Vice-Président de la Société Linnéenne étant l’un et l’autre retenus loin de nous par d'impérieux devoirs, c’est au Secré- taire général qu'incombe le douloureux honneur d'adresser un suprême adieu à notre vénéré Président honoraire. : La Société Linnéenne a été cruellement éprouvée pendant ces quel- ques mois. La mort implacable a frappé dans ses rangs et, semblable à la foudre qui recherche les sommets, elle a choisi avec une particu- hère prédilection les membres les plus éminents et les plus actifs, ceux en qui s’incarnait en quelque sorte la Société. P.-V. 1922. 6 74 PROCÈS-VERBAUX Naguère, c'était M. Xavier Rozier, notre dévoué trésorier; hier, c'était Frédéric Breignet, notre zélé archiviste ; aujourd’hui, c’est Armand Degrange-Touzin. _ Né à Blanquefort le 8 octobre 1842, celui que nous pleurons entra dans notre Compagnie le 3 avril 1878 comme membre titulaire. Aussitôt, la beauté de son intelligence, la profondeur de son érudition, son amour des sciences et son zèle dans les recherches le désignèrent à l'attention de ses collègues qui, moins d'un an après, lui confièrent les délicates fonctions de Secrétaire général. $ Désormais membre du Conseil, il se dévoue sans relâche pour la bonne marche de la Société. Secrétaire général ou Secrétaire du Conseil, Vice-Président pendant cinq ans, trois fois Président et réélu chaque fois autant que nos statuts le permettent, il est toujours sur la brêche, partout où il y a de la bonne besogne à accomplir. Mais la gestion des intérêts de notre Compagnie ne suffit pas, heureu- sement, à son activité. IL a la passion des recherches scientifiques et c’est dans nos publications qu'il vient consigner le résultat de ses fécondes investigations après en avoir apporté la primeur aux réunions. Attiré par les études géologiques et paléontologiques, il se signale d'abord par d’intéressantes contributions à la connaissance de la région pyrénéenne puis, s'attachant plus particulièrement aux fossiles tertiaires de l’Aquitaine ainsi qu'aux formations quaternaires du littoral gascon, il devient un maître en ces questions difficiles. Et les communications se succèdent, nombreuses, toujours nettes, claires, précises, définitives, dénolant une connaissance approfondie du sujet. Je ne crains pas de le répéter, M. Degrange-Touzin était un des maitres incontestés de la Géologie et de la Paléontologie locales, aussi, lorsqu'en 1920 se tint à Bordeaux la session extraordinaire de la Société Géologique de France, il fut nommé par acclamalion Président d'honneur de cette assemblée de savants français et étrangers. La même année, au moment où son grand âge et sa santé précaire . le retenaient loin de nos réunions et des séances du Conseil d’adminis- tration, la Société Linnéenne lui manifestait sa reconnaissance en lui décernant le titre de Président honoraire. Cette haute compétence universellement reconnue, c’est par de patientes études sur le terrain qu'il l'avait acquise. Ces notes magis- trales, c’est par de longues courses complétées par de minutieux examens de laboratoire, qu'il les avait préparées. Il n’était pas de 25 ET die PROCÈS-VERBAUX # 5 79 ceux qui bâtissent en l’air un édifice d'hypothèses, mais au contraire il savait qu'une cause se juge sur les pièces et qu'il faut, pour toute chose sérieuse, constituer des dossiers. L'ensemble de ses dossiers a formé la plus admirable collection de fossiles du Sud-Ouest. Cette collection est unique au monde en ce sens qu’elle contient la série complète des coquilles recueillies dans des gisements anciens, maintenant disparus, épuisés, détruits ou devenus inexploitables et que, d'autre part, elle renferme souvent l’exemplaire unique de certaines espèces nouvelles décrites par MM. Cossmann et Peyrot dans leur « Conchologie Néogénique de l’Aquitaine ». Lorsqu'on parcourt ce splendide ouvrage, c'est à chaque pas que l’on rencontre quelque mention de la collection Degrange-Touzin, tant est grande l'importance de ce monument élevé aux Sciences Naturelles par ce savant et ce chercheur. Aussi, lorsqu'il résolut de se séparer de cette œuvre de toute son existence, la Société Linnéenne s’empressa-t-elle de demander que la Ville de Bordeaux en fit l’acquisition pour notre Muséum municipal, les Géologues bordelais considérant l'exil possible de ces collections hors de notre région, comme un véritable désastre scientifique. Ce danger est écarté, la cause est gagnée et, désormais, la collection Degrange-Touzin sera conservée au Muséum de Bordeaux, dans la ville même où elle a été constituée, au centre de la région qui en a fouroi les matériaux. Quand un homme laisse une telle œuvre, il ne meurt pas tout entier. Le résultat de son labeur scientifique prolonge son activité, son exemple lui suscite des continuateurs, son souvenir reste bien vivant dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connu, dans le cœur des collègues qui l'ont aimé. . Que sa famille en deuil en recoive iei l'assurance avec l'hommage de nos condoléances attristées. Nous garderons fidèlement son image vénérée avec celle de tous les grands Linnéens qui ont été ses contemporains et ses émules dans l'amour des Sciences Naturelles : les Lespinasse et les Durieu de Mai- sonneuve, les Delfortrie et les Linder, les Brochon et les Benoist, les Clavaud et les Motelay, les Rozier et les Breignet. Adieu, mon cher Président, votre mémoire nous sera toujours chère et ce ne sera jamais sans une émotion profonde que nous penserons au collègue courtois et bienveillant, au savant aussi remarquable que modeste, que nous venons de perdre en vous, . 76 PROCÈS-VERBAUX A propos de la « Ghasse à la Marée » et de l’abondance du « Prosternon tessellatum » L., des Elatérides et, d’une façon plus générale, d’Insectes de toutes sortes sur la plage de Mimizan. Par le D: Albert Baudrimont. Signalant ici même, il y a deux ans, (à très grande abondance du Prosternon tessellatum L. sur la plage de Mimizan (1), j'attirais l’atten- tion sur l'importance de la chasse au bord de la mer et surtout sur la notion de la marée pouvant devenir un auxiliaire précieux pour l’ento- mologiste (2). J'avais en effet récolté en 1920, fin mai, commencement juin, en quelques heures, sur le sable mouillé, au bord du flot qui, à chaque vague, les repoussait devant lui, certains même dans l’eau, 449 Elaté- rides, dont 407 Prosternon, 29 Lacon, 11 Elater, ? Melanotus, plus un certain nombre d’autres Coléoptères qui, quoique encore assez nom- breux, paraissaient cependant bien peu de chose à côté de l'énorme proportion des Prosternon (voir Coléoptères et chasse à la marée). Cela méritait d’être véritié à nouveau. L'année dernière done, le 12 juin 1921, par une journée chaude et très ensoleillée, je revins à Mimizan et explorai le même petit co de plage. Le matin, à marée descendante, je ne trouvai qu'un seul Pros- ternon (3). Dans l’après-midi, à la mer montante, absolument rien, ni Prosternon, ni insectes d’aucune sorte. Pourquoi cette pénurie ? C'était au même endroit, à la même époque que l’année précédente et par un (1) Dr A. Bauprimonr. — Note sur la très grande abondance du Prosternon tessellatum L. sur la plage de Mimizan {Proc.-Verb. de la Soc. Linn. de Bordeaux, t. LXXII, p. 172). (2) D: A. BauprimonT. — Coléoptères et chasse à la marée (Proc.-Verb. de la Soc. Lin. de Bordeaux, 1. LXXIIT, p. 36). \ (3) Bien entendu, il n’est pas question ici des hôles habituels de la plage tels que les Nebria complanata L. qui pullulent sous les épaves et les débris de toute nature mais seulement dans la partie haute où n'arrivent que les fortes marées, et les Pha- leria cadaverina F. qui se cachent sous les petits tas de varech demi-humides. Ces dernières sont souvent très difficiles à distinguer sur le sable mouillé dont elles ont la couleur, d’aulaut qu'elles se terrent immédiatement ou s'arrêtent, simulant la mort, dès qu’elles se sentent en danger. Si on ne les prend pas silôt quon les voit, on a grand'peine à les retrouver. Et RTS PROCÈS-VERBAUX T7 . beau soleil. Je retrouve dans mes notes qu'il y avait du vent sans que sa direction soit indiquée, mais si je me souviens bien, il venait du Nord ou du Nord-nord-ouest (1). Je sais de plus qu'il suffit de quelques plu- viers à collier pour nettoyer la plage en peu de temps (2). Etait-ce le vent ? Les oiseaux de mer étaient-ils passés avant moi? Je ne sais. Aussi bien, pour en avoir le cœur net, m'aurait-il fallu revenir les jours suivants, une seule journée de recherches ne pouvant permettre la moindre conclusion. Malheureusement, je dus repartir le lendemain sans être plus fixe. Je fus plus heureux cette année. Revenu à Mimizan-plage le 28 mai, pour étudier les différentes variétés de Nebria complanata L. signalées par Souverbie (3), je ramassai, vers la fin de la matinée, en une demi- heure environ, au même emplacement que les années précédentes et sur un très petit espace, toujours sur le sable humide, beaucoup même dans l'eau : 70 Prosternon tessellatum L. et 7 Melanotus punctolineatus Eschs. De même le lendemain soir, après une belle et chaude journée, entre 19 h. 45 et 20 h. 30 (4), pre-que à la nuit par conséquent, la mer des- cendant depuis environ deux heures et demie, je trouvai encore sur la limite extrême de la haute mer 22 Prosternon tessellatum et 1 Elater sanguineus L. Je ne parcourus qu'une très faible distance, car il fit bientôt tout à fait nuit. Je ramassai même les derniers presque à tâtons, au milieu des petils tas de varech et des cailloux, ne les reconnaisssant qu'au toucher, parfois à la contraction brusque de leur prosternum. J'ai certainement dû en laisser ainsi des quantités; de plus, ramassés en fin de journée, après avoir été longtemps ballotés par les vagues, beau- coup étaient morts et fortement détériorés. Mais, quoi qu'il en soit de leur nombre et de leur état, le fait d'en avoir récolté autant, pour ainsi dire en pleine nuit, est bien caractéristique et valait la peine d'être rapporté. Mes premières observations sur l'abondance du Prosternon et des Elatérides en général sur la plage de Mimizan me paraissent donc ] (1) Je me rappelle fort bien que, sans me gêner beaucoup, le vent intervenail cepen- dant dans certaines observations que je faisais alors sur les Nebria complanata et qu'il m'arrivait par derrière quand j'étais tourné vers le Sud. (2) P.-V. Soc. Lin. Bx., loc. cit., t. XXII, p. 177. (3) Dr Souvergie. — Coup d'œil sur les Coléoptères des environs de La Teste (Gironde). Actes de la Soc. Lin. de Bordeaux, t. XX. (4) Heure réelle. 78 PROCÈS-VERBAUX suffisamment confirmées. Ayant chassé trop peu de temps cette année, je n'ai pu me rendre compte s'il en était de même pour les autres insectes, mais si l’on veut bien se reporter à ma note du 2février 1921 (1), dans laquelle j'énumère un certain nombre d’autres coléoptères récoltés en même temps et dans les mêmes conditions, c'est-à-dire sur le sable humide, certains même dans l’eau (2), on pensera avec moi qu'il n'ya aucun motif pour qu'il n’en soit pas de même cette année, les raisons qui ont permis le grand développement du Prosternon ayant dû de même favoriser celui des autres insectes, toutes proportions gardées. Cherchant, il y a deux ans, le pourquoi d’une pareille profusion d'insectes, et je dois ajouter d'insectes de toutes sortes, car si je n'ai alors parlé que des seuls Coléoptères, les autres groupes (Hyménoptères, Lépidoptères, etc.) élaient aussi représentés, j'expliquai le fait par la présence dans la forêt toute proche (à quelques mètres à peine de la plage) de coupes immenses (3) où abondent les souches et les plantes basses (jeunes pins, genêt, etc.) des plus favorables au développement des insectes. On sait en effet que les larves de beaucoup d'Elatérides, du Prosternon tessellatum entr'autres, vivent dans les bois de pins, dans les vieilles souches et les troncs abattus; de même que le Spondylhs buprestoïdes (très commun à Mimizan), le HWonohammus gallo-provin- cialis (pas rare non plus), le Chrysobothris solieri, etc., se rencontrent sur les pins. Donc, l'abondance de ces insectes dans cette région des Landes s’expliquait fort bien et (sauf la prédominance vraiment extraordinaire du Prosternon sur tous les autres) n'avait en somme rien qui puisse nous surprendre. Mais il n’en était plus de même de leur réunion en si grand nombre sur la plage, rien que sur le sable mouillé et même dans la mer. Après avoir éliminé la recherche de leur nourriture, raison inadmis- sible pour des espèces aussi nombreuses et à régimes aussi variés, ainsi que l’action du vent, j’émis alors l'hypothèse de leur attirance par la luminosité du bord de la mer (voir notes précédentes). Ceci demande quelque développement; mais avant d’aller plus loin, je voudrais m'arrêter un instant sur l'influence que pourrait avoir le vent pour (1) Coléopières et chasse à la marée loc. cit. (2) Coccinella septempunctata L., Phyllopertha horticola L., Hoplia philanthus Sulz., Chrysobothris Solieri Lap., Telephorus rusticus Eall., Spondylis buprestoidesL., Leptura testacea L., Monohammus gallo-provincialis OI., Lina populi, ele. (3) Exploitées pendart la guerre. PROCÈS-VERBAUX 79 expliquer ce phénomène, car c'est l’objection qui m'a été faite le plus souvent et avec le plus d'insistance. Il me faut, pour cela, revenir à mes notes, car je dois préciser : Le 23 mai 1920 — Se trouve : Prosternon tessellatum, littéralement innombrable, 3 Lacon murinus, 3 Elater, 1 Lina populi, 1 Coccinella septempunctata, 4 Monohammus gallo-provincialis OP(deuxSurele sable humide, un dans l’eau, un au vol), enfin de nombreux autres insectes que je n'ai pas déterminés. Il fait très beau, pas de vent. Le 24 mai 1920 — Le matin, temps couvert : Prosternon encore en grand nombre, cependant moins que la veille; l'après-midi, 11 fait soleil et très chaud : Prosternon nombreux, beaucoup dans l’eau, 3 Lacon, 3 Elater dont deux Æ. elongatulus, 1 Telephorus rusticus ; en plus, un grand nombre d’autres insectes dont un petit hyménoptère très abon- dant que je range (à cause de son abdomen aminei à la taille et de la tarière aiguë qui, accompagnée de deux soies, le prolonge en arrière), parmi les /chneumonides (1). L'après-midi comme dans la matinée je n'ai pas noté de vent. Le 5 juin 1920 — Sur un parcours d'environ six cents pas, à la limite même du flot, en une heure : 186 Proslernon tessellatum, 13 Lacon murinus, 1 Melanotus punciolineatus, 3 Flater sangquineus, - 3 Monohammus gallo-provincialis G (2), 1 Leptura testacea, 2 Spon- dylis buprestoïides, 1 Chrysobothris Solieri, 1 Coccinella septempunc- tata, À Phyllopertha horticola, 1 Hoplia philanthus, etc. Temps splendide, soleil, vent du nord assez vif, il fait plutôt frais. Le 6 juin 1920 — Toujours en bordure de la mer : 153 Prosternon tessellatum, 10 Lacon murinus, 1 Melanotus que je crois être A. punc- tolinealus Q, 1 Elater elongatulus et quelques autres insectes, parmi lesquels Coccinella septempunctala, Siaphylinus cœsareus ainsi que plusieurs papillons morts et en fort mauvais état. Temps splendide et chaud, soleil, dans la matinée vent nord-est, mais l’après-midi quand je fais ces observations, pas de vent. Le 12 juin 4921 — Le matin : 4 seul Prosternon ; l'après-midi: rien, ni Prosternon, n1 insectes d'aucune sorte. L'après-midi était chaude et très ensoleillée, il y avait du vent dont je n'ai pas alors noté la direction, mais qui venait du nord, si mes souvenirs sont exacts. (1) Elant donnée l'abondance dans celle région d'insectes, et par suile de larves de toutes sortes, la présence en grand nombre d’hyménoptères parasites ento- mophages ne peut guère nous surprendre. (2) A noter que le 23 mai je n'ai trouvé que des ® et le5 juin seulement des Of. 80 PROCÈS-VERBAUX Le 28 mai 1922 — En une demi-heure à peine : 70 Prosternon, 7 Melanotus punclolineatus. 1 fait beau et très chaud, il n’y a pas de vent; il n’y en à pas eu non plus les jours précédents. Le 29 mai 1922 — Presque à la nuit : 22 Prosternon, 1 Elater san- guineus. Pas de vent. ; Le lendemain 30 mai — Par une journée torride et sans le moindre souffle, un habitant revenant de la pêche dit que j'aurais été content, car il y avait sur la plage une quantité de ces « petites bêtes» qu'il m'avait vu ramasser les Jours précédents. Donc, si l’on ne tient compte que du vent, ces huit jours peuvent se répartir ainsi : | D sans vent. 2 avec vent du Nord. 4 avec vent Nord-Est le matin ; pas de vent l'après-midi. Sauf un seul jour, le 12 juin 1921, les insectes se sont montrés aussi nombreux qu’il y ait du vent ou non, et il.en a été ainsi à plusieurs jours (23 mai à 6 juin 1920) et même à plusieurs années (mai 1920, mai 1922) d'intervalle. D'ailleurs pour amener ainsi sur la plage, tous les jours ou presque, une pareille pluie d'insectes, il faudrait un vent fort, continu et surtout venant de terre, de l'est par conséquent. Or tout le monde sait que sur. la côte, ce sont les vents d'ouest qui dominent et non le vent d'est qui est exceptionnel (1). De plus, si les insectes étaient entraînés par le vent, pourquoi tomberaient-ils uniquement sur le sable mouillé et dans la mer et non sur le sable sec ainsi que sur la dure qui borde la plage? Pour ces raisons, je crois que l’on peut affirmer sans crainte, que le vent n’y est pour rien. Cela, d’ailleurs, n’a Jamais fait aucun doute pour moi et je ne m y serais pas aussi longuement arrêté, si cette hypothèse ne m'avait pas été aussi souvent et aussi opiniâtrement opposée. Mais, si les insectes ne sont n1 attirés par les besoins de leur alimen- tation, ni apportés par le vent, quelle cause d’un ordre assez général pour être commune à des espèces aussi nombreuses et variées pour- rait-on admettre ? En ce qui me concerne, je ne vois pour expliquer la chose qu’une sorte d'attraction par la luminosité du bord de la mer, ainsi que Je le formulais déjà dans mes premières noies. Je disais, en (1) Si pour plus de précision on interroge les pêcheurs et les gens du pays, on apprend que, s’il fait beau, le vent vient du Nord ; il peut venir de l'Est, mais c’est plutôt rare. S'il fait mauvais, au contraire, ce sont les vents d'Ouest el du Sud-ouest qui dominent. ice PROCÈS-VERBAUX 81 effet, que les insectes, apercevant de loin l'immense étendue de sable mouillé scintillant au soleil, à marée basse, tout le long de la plage, devaient être attirés par cet éblouissement de lumière et que, venus s’abattre sur la partie la plus étincelante, partant la plus humide, ils y étaient ensuite surpris par la mer (1). Telle était ma première hypo- thèse, elle n’est peut-être pas absolument exacte, en tous cas elle mérite d’être élargie. En effet, si j'ai pu rencontrer quelques Prosternon dissé- minés sur le sable humide sur une bande d’une certaine largeur à partir de la mer, le plus souvent pour ne pas dire toujours ils se trouvaient sur une ligne presque idéale à la limite même du flot qui les chassait devant lui; beaucoup même furent pris dans l’eau. Il me paraît donc plus logique de penser que, Si quelques-uns viennent s’abattre sur le sable, ce qu'après tout je n’ai pas vérifié, la plupart doivent tomber directement dans la mer qui les rejette ensuite sur la plage. Reste à savoir s'ils tombent au bord ou assez loin au large ; une simple prome- nade en bateau, que je n’ai malheureusement pu faire, me l'aurait dit de suite. Ils doivent tomber assez près du bord car, à Mimizan, s'il en élait autrement, ils auraient de grandes chances d’être entraînés par les cou- rants (2). D'ailleurs n'est-il pas naturel d'admettre que c'est au bord, là où se brisent les vagues, où l’eau est le plus agitée par conséquent, que la mer miroite le plus, jouant ainsi le rôle du miroir aux alouettes dont je parlais il y a deux ans. Je répète que je n’affirme rien, que ce n'est qu'une hypothèse; mais pour théorique qu’elle soit, elle n'en a pas moins le mérite d’être très plausible et même probable. Je crois done que l’on peut la retenir en attendant mieux ; et, à vrai dire quelle autre cause pourrait-on plus logiquement invoquer ? Cette petite rectification à part, mes premières observations me parais- sent en tous points confirmées. Pour terminer et en manière de conclu- sion, je les résumerai dans les quelques propositions suivantes : 1° Sur les plages, bordées de forêts de pins, surtout s'il y a des coupes et des exploitations de bois comme à Mimizan et, en général, tout le long de notre côte du Sud-Ouest, on peuttrouver, en dehors des espèces franchement hitorales, un grand nombre d’autres venues des terres voisines. ; 2° Ces insectes se rencontrent presque uniquement sur le sable (1) P.-V. Soc. Linn. de Bordeaux, t. LXXII, p. 179, & LXXIIT, p. 37. (2) Le cours d’eau de Mimizan qui déverse le trop plein des étangs de Cazeaux, Biscarosse, Aureilhan dans la mer, produit un courant dont la direction varie sui- vant le vent et qui va d'autant plus loin que le vent est plus fort. 82 PROCÈS-VERBAUX humide, à da limite des vagues et même dans l'eau; très rarement et même pas du tout sur le sable sec du haut de la plage. 30. La présence sur la plage d'insectes aussi différents et à régimes aussi variés ne peut s'expliquer par la recherche de leur nourriture, 4° On ne peut non plus invoquer l’action du vent, la plupart de mes observations ayant été faites par des journées sans vent. 5° Par contre, il est permis de penser qu’attirés, comme par une sorte de phototaxie, par le miroitement de l’eau toujours en mouvement au bord de la plage, les malheureuses bestioles viennent tomber dans la mer qui les rejette ensuite peu à peu sur le sable où l’entomologiste n’a plus qu'à les cueillir. ;. 6° Cette chasse que l'on peut nommer « Chasse à la marée » est surtout fructueuse par les journées chaudes et très ensoleillées. - 7° Le moment le plus favorable est lorsque la mer, encore basse, commence à remonter et tout le temps qu'elle monte. | 8° On pourra capturer ainsi un grand nombre de coléoptères et d'in- . sectes de toutes sortes et très probablement même certaines espèces réputées rares que l’on aurait de grandes difficultés à se procurer autre- ment. ; 90 Sur la plage de Mimizan, ce sont les Elatérides qui sont les plus abondants et, parmi eux, le Prosternon tessellatum qui domine d’une facon vraiment extraordinaire ; lorsque les conditions seront favorables, on pourra en trouver des exemplaires a chaque pas et presque par paquets. 100 Si donc l’on veut étudier les coléoptères de la côte et plus parti- culièrem nt les Elatérides, il ne faudra pas manquer de visiter les plages ; on aura des chances de récolter ainsi très rapidement, sans fatigue et en abondance, un très grand nombre d'espèces. Une chasse sur la plage à Lacanau-Océan, le 4 juin 1922. Par Ch. Daydie. Le 4 juin dernier, me trouvant à Lacanau-Océan, je me rappelai la chasse miraculeuse de mon excellent collègue, le D' Baudrimont, à Mimizan, et j'eus l'idée d'essayer si ma chance égalerait la sienne. J'allai donc me promener sur la plage, suivant le flot montant, et PROCÈS-VERBAUX 83 l attendant le reflux de la vague pour recueillir les insectes amenés par elle à ma portée. Mes recherches durèrent, le matin trois quarts d'heure environ, autant l'après-midi, et le nombre de mes captures, en ce temps très court, s'éleva à 248 coléoptères et 50 et quelques insectes d'ordres divers (17 hémiptères, et 25 diptères ou hyménoptères). En voici le détail par groupes, en attendant de pouvoir leur appliquer leur dénomination spécifique : Elatérides, 114; Buprestides, 3; Curculionides, 39 ; Longicornes, 25; Lamellicornes, 44; Staphylinides, 6 ; Onthophagus, 1 ; Hister, 1 ; Cocci- nelle, 1: Galérucelle, 1 ;-Alticides, 4 :’Spondylis, 41; Olocrates, 4; 4 autres insectes de petite taille que je n’ai pas identifiés. Je donne pour mémoire 11 Tenthyria mucronata capturés sur le sable sec et 10 Cicindèles (1 C. hybrida et 9 C. trisignita très variées) prises au vol; enfin 1 dityscide saisi au filet près de la gare et 1 Der- mestes lardarius trouvé dans une maison. Soit 313 insectes au tableau pour 2 heures 1/2 de chasse environ. Peu de vent ce jour-là ; disle tr torride. La marée montante semble être le moment où la ace est vraiment fructueuse. Quant à la raison de cette abondance d'insectes apportés par les flots, elle peut s'expliquer par le fait de la proximité immédiate des forêts de pins et celle relative des bois à essences variées. Les insectes, aux chaudes heures de la journée, volent assez haut; ils aperçoivent cette surface miroitante de la mer; elle les attire; ils survolent les flots, mais trompés bientôt par leurs forces, ils tombent et les vagues les ramènent automatiquement au rivage. DRE La proportion infiniment supérieure des sujets vivants sur les morts (1 mort sur 25 vivants) est facilement explicable quand on connaît la vitalité de la plupart des insectes et en particulier des Coléoptères. Ce que je viens de dire est une opinion tout à fait personnelle, bien que M. le D' Baudrimont la partage également. Si d’autres, plus obser- vateurs ou plus perspicaces peuvent trouver mieux, je suis prêt à me rallier à leur manière de voir, ces.quelques lignes n'ayant d'autre objet que d'apporter ma modeste contribution au procédé de chasse déjà expérimenté à Mimizan par M. le Dr Baudrimont. 84 PROCES-VERBAUX Réunion du 21 juin 1922 Présidence de M. A. Barpié, ancien Président, doyen des membres présents. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. PERSONNEL La Société des Lettres, Sciences, Arts et Etudes régionales de Bayonne, présentée par le Conseil, est élue membre ütulaire. ADMINISTRATION Le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL rend compte du succès de l'excursion du 11 juin à Audenge, parfaitement préparée par M. le D' Llaguet. Des remerciements sont votés à M. Descas pour la réception aussi cordiale que généreuse qu’il a réservée aux excursionnistes dans sa propriété du château de Certes. M. Peyror annonce que Mme Miault, fille de feu M. Degrange-Touzin, a l'intention d'offrir à la Société la partie de ses collections dont notre regretté Président honoraire n'avait pas voulu se dessaisir. Le PRésinenT remercie M. Peyrot, grâce à l'intervention de qui ces intéressantes collections viendront enrichir notre Musée. COMMUNICATIONS M. Davypre dépose, au nom de M. l'abbé Labrie, une Orchidée hybride rare Orchis laxiflora X Serapias lasigipetala. Il annonce que M. Ballais a trouvé dans les marais de Bruges un Orchis palustris de 80 centimètres de haut. M. BoucHon communique une liste de plantes calcicoles qu'il à récoltées récemment en Médoc dans Les environs de Lesparre. M. Barnié dépose, au nom de M. Nicolaï, une brochure de Saintou- rens et lit une intéressante note sur ce travailleur linnéen trop oublié. Le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL donne quelques détails sur l’organisation de x de la Fête Linnéenne et la séance est levée à 22 heures 1/2. PROCÈS-VERBAUX 85 Quelques notes sur les travaux scientifiques de M. Saintourens, de Tartas, Membre correspondant en 1835. Par A. Bardié. Le petit ouvrage que M. Alexandre Nicolaï, l’éminent avocat, prési- dent de la Société Archéologique, offre à la Société Linnéenne a été trouvé par lui dans un lot de vieux papiers provenant du Docteur Grateloup. Cet opuscule de 112 pages, qu'accompagnent quatre pages de tableaux où figure la liste des ouvrages de l’auteur, est l'œuvre de M. Samrourens qui fut admis membre correspondant de la Société Linnéenne dans la séance du 8 février 1833. Il y avait quatre exem- plaires de ce même travail. L'un d’eux porte en tête cette dédicace : « Hommage de respect et de dévouement à la Société Linnéenne de Bordedux ». Sur le tableau qui suit, figure la même inscription. Un second tableau destiné au président de la Société, porté : « A AT. le Pré- sident de la Société Linnéenne de Bordeaux, hommage de la part de l’auteur ». Pour quelle raison, par suite de quelle circonstance, livre et som- maire n'ont-ils pas été remis à la Société Linnéenne? C'est ce que nous ne saurons probablement jamais. Quoi qu'il en soit, M. Alexandre Nicolaï, en bibliophile averti, appréciant l'intérêt de ce mémoire, a voulu en faire la remise à la Société Linnéenne ; il m'a chargé de lui offrir en son nom. de L'ouvrage porte sur la couverture : Département des Landes. — Matériaux DE L'HisrorRe. — La première page où figurent: plusieurs maximes de Voltaire porte ce titre : Analyse de 80 mémoires sur l'Encouragement Royal à l'Agriculture, aux Manufactures et au Com- merce. Suit la nomenclature des sujets traités et la date du 15 août 1841. Après l'Avertissement, l’Introduction, quelques devises, un aperçu statistique et plusieurs lettres, nous trouvons, à la page 11, ce titre : Ouvrages imprimés et manuscrits de M. SainTourens, de Tartas, membre de plusieurs Sociétés savantes. Extraits de son sommaire imprimé in-quarto, qui dépassent le nombre de quatre cent cinquante. L'auteur fait ensuite la nomenclature ou l’analyse de cinquante-quatre _ mémoires d'ordre scientifique, économique, industriel, etc., et il cite le 86 PROCÈS-VERBAUX nombre de trois cent cinquante-deux statistiques, esquisses, des com- munes formant le département des Landes. Vient ensuite, page 19, la désignation, sous le titre : Antiquité, des villes ou bourgs célèbres du département des Landes dont il fera au cours de ce volume un court historique de chacun d'eux : Saint-Esprit, Montfort, Pontonx, Saint-Sever, Tartas, Labouheyre, Capbreton, Sau- busse, Castelnau, Mugron, Aire, Bastennes, Amou, Castelsarrasin, Souprosse, Pouillon, Arjuzanx, Préchacq, Gaujacq, Mont-de-Marsan, Dax, Mimizan. SAINTOURENS trouva des encouragements auprès de certaines Acadé- mies et Sociétés savantes et l’auteur reproduit les lettres que lui ont adressé ces diverses Associations, ainsi que’celles des personnages officiels et maires landais qui avaient eu communication de ses ouvrages, notamment celles du Docteur Thore, le savant naturaliste de Dax, mem- bre de la Société Linnéenne, et de l’ingénieur DESCRANpE auteur des ponts de Bordeaux et de Libourne, ele. J'ai parcouru les 25 pages où SAINTOURENS fait l'historique et la des- cription archéologique et scientifique des 22 communes mentionnées plus haut, elles sont intéressantes et les éloges adressés à notre ancien collègue me paraissent justifiés. SAINTOURENS qui était géomètre-expert connaissait bien le départe- ment des Landes; les questions concernant l’agriculture, l'élevage des vers à soie, la sylviculture, la culture du tabac et celle de la vigne dans les Landes le passionnaient. Il menait de front l'étude archéologique et historique avec celles industrielle et agricole. La géologie, la découverte de sources bituminières, de succin et de charbon de terre ont fait l'objet .de ses recherches. Son activité paraît avoir été extraordinaire, si l’on en juge par importance et la quantité de ses Publications. J’ai relevé dans son ouvrage quelques lettres nous intéressant, parce qu'elles proviennent de membres de notre vieille Société Linnéenne : Une lettre du Docteur GrareLour, en date du 7 / janvier 1836, au sujet du mémoire sur les minières et substances métalliques (1). Une lettre des professeurs administrateurs du Muséum d'Histoire Naturelle au jardin du Roi, Paris, 22 mai 1829, signée : Desfontaines, directeur; Louis Cordier, trésorier ; de Jussieu, secrétaire (2). Ces savants remercient du don d’un énorme succin. On sait que Desfontaines et de Jussieu étaient membres correspondants de notre Société. (1) Page 25. (2) Page 27. PROCÈS-VERBAUX Mori M. Billaudel, ingénieur en chef du département de la Gironde, membre de la Société Linnéenne, dans sa lettre du 19 décembre 1830, encoura- geait SAINTOURENS à continuer la préparation d’une carte géologique où seraient rassemblées toutes les observations qui lui étaient person- nelles (1). Le Secrétaire général de la Société Linnéenne, M. B. Teulère, par une lettre en date du 15 mars 1829, remercie SAINTOURENS de son mémoire sur les Landes, en réponse aux questions ministérielles. La Société, dit-il, a chargé un de ses membres de lui en faire un rapport qui sera inséré dans l’'Ami des Champs (2). Sous la signature de H. Gachet, secrétaire, il est dit que la Commission vote pour l’auteur des remer- ciements bien mérités (3). Enfin, je citerai le rapport présenté à la Société, dans sa séance du 8 février 1833, par Petit-Lafitte, titulaire, sur un ouvrage de M. Sain- TOURENS, ayant pour titre : Mémoire sur les foréts de pins du département des Landes (4) et inséré dans le numéro de mars 1835 de l’Ami des Champs. Cette publication était alors le journal affilié à notre Société. C'est probablement l'ouvrage de M. Sanrourens sur les forêts, dont il est question ici, qui servit à son auteur pour son entrée dans la Société Linnéenne. Le secrétaire général, M. Ep. Lecranp, informait, Île 15 février 1833, M. Samrourens qu'il avait été admis, et lui expédiait, en même temps, le diplôme de membre de la Société Linnéenne de Bordeaux. La lecture du volume des Matériaux présenté par M. SAINTOURENS m'a été très agréable et m'a intéressé. Je ne doute pas qu'il trouve bon accueil auprès des Linnéens de 1922; il eut été goûté, 1l y a quatre- vingts ans, de ceux de 14841. Samrourens était un fervent naturaliste, en même temps qu'un archéologue éclairé. IFaimait sa petite ville-natale, Tartas, et s’efforçait d'attirer sur elle les bienfaits de l'Administration, par le rétablissement des privilèges d'autrefois. Je ne sais ce qu'est devenu le petit Musée dont il était le directeur. Par la lecture du tableau qui termine le volume, l'on peut se rendre compte de l'énorme somme - de travail qu'a produite cet ancien membre correspondant des quinze premières années de notre Société. (1) Pages 39 et 49. (2) Page 41. (3) Pages 42 et 43, de l'ouvrage L’Ami des Champs, t. VIT, année 1829, p. 196 à 199, (4) Pages 50 à 57. ss PROCÈS-VERBAUX Dans la dernière page de cet opuscule, j'ai cru lire un des discours enthousiastes de Laterrade Je la recommande à l'attention de nos collè- gues. M. A. Nicolaï a été bien inspiré en faisant prendre le chemin de notre bibliothèque à un ouvrage qui lui avait été destiné primitive- ment, et vous me permeltrez de l’en remercier bien sincèrement en votre nom (1). Note sur quelques plantes des environs de Lesparre. Par M. A. Bouchon. Les Actes de notre Société mentionnent très peu d’excursions en Médoc et la région de Lesparre semble être délaissée ; je ne trouve en effet trace que d’une herborisalion faite par M. Deloynes, en compagnie de M. Brown, les 16, 17 el 18 juillet 4882, de Lesparre à Hourtin et aux alentours de l’étang. Cependant les environs de Lesparre citren quelques attraits pour les botanistes, grâce à quelques affleurements calcaires. La Société de Zoologie agricole célébrait sa fête annuelle le 18 juin dans cette région et j'avais emporté à tout hasard un cartonmier, bien m'en a pris, puisque j'ai pu rapporter quelques plantes intéressantes, . notamment dans le, domaine du château Tartuguière où J'ai récolté sur un coteau calcaire Genista tinctoria L. v. « vulgaris Spach. T'eucrium montanum L. Linum tenuifolium L. Carduncellus mitissimus DC. Hippocrepis comosa L. v. « genuina Rouy. Au bas de ce coteau, dans un fossé marécageux, le Carex pseudo- Cyperus L. est assez abondant. Je signalerai également dans les vases de la Gironde, à Saint-Chris- toly, devant l'usine de M. Skawinski, une forme flaviatile du Plantago maritima L., à feuilles très étroites, à épi beaucoup plus court que dans le type, ue -être est-ce la forme Leptophylla M. et L. P. Wulfeni spreng. (1) J'ai trouvé tardivement, dans les Procès-Verbaux de la Société, que le Doc- teur Grateloup était président en 1841, époque où parut le mémoire de.M. Saintourens* PROCÈS-VERBAUX 89 Assemblée générale de la 104° Fête Linnéenne tenue en l'Hôtel de Ville de Saint-André-de-Cubzac le Dimanche 25 juin 1922, à 18 heures. Présidence de M. le Dr H. LAMmMARQUE, Président. Présents : MM. D' Lamarque, Bardié, D' Baudrimont, Bouchon, D' Castex, Chaine, Diydie, Dubreuilh, Fiton, Godillon, Lacouture, Lambertie, Mlle Mallet,- MM. D' Manon, Neuville, Neyraut, Peyrot, Schirber, Teycheney, Malvesin-Fabre. ; Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le PRésibeNT prononce un beau discours où il rappelle les souve- nirs linnéens attachés à la région de Saint-André-de-Cubzac et relate tous les fails qui ont marqué la vitalité de notre Société depuis la dernière Fête Linnéenne : ; & MES CHERS COLLÈGUES, « Le 26 juin dernier, dans la grande salle de l'Hôtel de Ville de Saint- Macaire, en ouvrant l'assemblée générale, je m’exprimais ainsi : & La Société Linnéenae célèbre aujourd'hui sa 1036 fête, qui, comme « vous le savez, est toujours fixée au premier dimanche après la fête de « Saint Jean. Vous ne connaissez peut-être pas tous la raison du choix « de cette date, je vais vous la rappeler. L’excursion qui suit le 24 juin & a reçu le nom de fête linnéenne en l'honneur du botaniste Jean « Bauhin; de tout temps cette excursion à été suivie d'une séance « champêtre et d’un banquet ayant un caractère officiel. » « C'est pour perpétuer cette charmante tradition que nous sommes aujourd'hui réunis dans cette belle salle de la Mairie de Saint-André-de- Cubzac, mise obligeamment à notre disposition par M. le Maire, auquel j'adresse tous mes remerciements, c’est pour cela que je prends la parole avec quelque solennité, des notes à la main. « Je dois tout d’abord rectifier l'erreur que j'ai commise l'an dernier, en vous disant, sur la foi d'affirmations d'anciens linnéens, que la tra- dition avait fixé la fête anouelle au premier dimanche qui suit la Sant Jean. P.-V. 1922. t 90 PROCÈS-VERBAUX « S'il est vrai que depuis un nombre déjà respectable d'années, elle a lieu dans ces conditions, il est non moins certain que c’est par un changement apporté à la tradition, à une époque qu'il ne m'a pas été possible de retrouver dans nos comptes rendus, mais que je me propose de rechercher. Lorsque fut décidée la création d’une fête linnéenne, il fut entendu que cette fête aurait lieu le premier jeudi qui suivrait la fête de Saint Jean-Baptiste; c'est le 25 juin 1818, il y à donc aujourd'hui même 10% ans que fut prise cette décision, sur la demande de Laterrade, qui proposa de lier cette solennité à la fète du créateur de la Botanique en France, Jean Bauhin, né à Lyon en 1741. & Voici les termes du règlement élaboré ce jour-là : & 1° On décida qu'une fête Linnéenne, consacrée à la mémoire des « botanistes, serait célébrée, le jeudi qui suivrait la Saint Jean, par «€ une eXCUrSIOn. « 2° Que dans une des stations et en plein champ, à moins que le « mauvais temps ne puisse le permettre, on ferait quelques lectures « relatives à la Botanique; ces lectures consisteraient surtout en l'éloge : « des hommes qui se sont distingués par leurs travaux pythologiques. « 3 Qu'un procès-verbal de l'excursion du jour, avec le nom des € plantes les plus remarquables qu'on aurait trouvées, serait rédigé sur « un registre où signeraient tous ceux qui auraient pris part à cette fête ». « Quelques instants après l’approbation de ce règlement, la Société Linnéenne était fondée officiellement et Laterrade en était nommé Directeur, poste qu’il occupa jusqu'à sa mort, en 1858. « En 1838, le jeudi 18 juin, la 21° fête se tenait à Saint-André-de- Cubzac, ou plus exactement dans les environs de cette ville. Les excursionnistes avaient élé amenés en bateau au port de Saint-André- de-Cubzac ; ils avaient herborisé dans l'Entre-deux-mers sous une pluie battante et pour cette raison la séance avait dû se tenir dans une salie de la propriété de M. le comte de Kercado, au Château de Beausoleil ; Laterrade présidait cette solennité, ayant au-dessus de sa tête le portrait de Linné, couronné de Prenanthes pulchra ; des vases de fleurs ornaient le bureau. & La 73e fête linnéenne eut lieu en 1891 à Saint-André-de-Cubzac ; elle était présidée par M. Fallot, entouré de neuf collègues que n’avaient pas épouvanté la chaleur torride (52° au soleil) qu'il faisait ce jour-là. « Le 25 juin 1899, sous la présidence du regretté de Nabias, se tint à Saint-André-de-Cubzac la 81e fête, qui avait réuni seize linnéens. « C'est encore dans la même localité que le 25 juin 1911 fut célébrée PROCÈS-VERBAUX 91 . la 93e fête, présidée par M. Bardié, entouré de vingt collègues ; le Dr Charron, Maire de Saint-André, avait bien voulu honorer le banquet de sa présence. ; € Aujourd'hui, 25 juin 1922, ‘notre 104° fête nous ramène dans la même salle, nombreux, pleins d’entrain, affirmant une fois de plus l'extraordinaire résislance à la vieillesse, l'étonnante vitalité de notre Société. Si cette année nous n’avons pas battu comme admissions notre record de l’an dernier, ou, entre la 102e et la 103% fête, nous avions accueilli vingt-huit membres nouveaux, nous avons cependant lieu d’être satisfaits puisque nous avons eu dix-huit adhésions. Lorsque vous aurez voté sur les candidatures de Mie Angèle Mallet, de MM. Schirber et Dutertre, que le Conseil va vous proposer dans un instant, vous aurez admis, depuis le 26 juin dernier, vingt et un membres nouveaux, soit quarante-neuf pour les deux années. « Ces nouvelles recrues vont, j'en suis certain, donner une impulsion encore plus grande à notre Société ; l'intérêt et le nombre de communi- cations faites au cours de nos séances s’accroîtra encore, les autres manifestations par lesquelles s'affirme notre robuste vitalité seront encore plus nombreuses. «€ Vous rappelerai-je une fois de plus le succès de nos conférences de vulgarisation, la vogue croissante de nos excursions, le développement incessant de nos collections ? Chaque jour notre musée s'enrichit grâce à la générosité de certains collègues auxquels je renouvelle nos remer- ciements ; je vous demande à tous de continuer à augmenter.nos collec- tions, pour que bientôt elles soient un digne pendant de notre riche biblicthèque. « Vous rappelerai-je le succès considérable obtenu par le D' Feytaud lorsqu'il nous a décrit d’une façon si claire, si séduisante et devant une salle comble « la vie et les mœurs du termite lucifuge » ? « Nos excursions continuent à être très fréquentées, le public qu’elles intéressent est de plus en plus nombreux ; malheureusement l’extraordi- naire sécheresse de l’été dernier à rendu impossible les excursions mycologistes qui avaient eu l’année précédente un si grand succès. Nous pensons bien prendre notre revanche cette année et revoir les cent cinquante personnes qui en 1920 avaient fait l’excursion de Gajac particulièrement instructive au point de vue de la connaissance des champignons vénéneux et des espèces comestibles. « L'importance de nos travaux imprimés ne se ralentit pas, et nous serions tout à la joie de voir nos publications garder la haute valeur « 92 PROCÈS-VERBAUX scientifique qui à fait la renommée de la Société linnéenne, si nous n’éprouvions quelques inquiétudes financières ; nos ressources n’aug- mentent pas en proportion des frais considérables d'imprimerie que nous devons supporter; l'accroissement du nombre de nos membres n’est pas suflisant pour maintenir l'équilibre de nos finances ; les subven- tions que nous recevons jusqu'ici sont encore trop modiques pour que nous ne conservions pas quelques appréhensions ; nous espérons néan- moins voir nos efforts triompher des difficultés et nous voulons avoir foi dans la bonne étoile de la Société Linnéenne. « Mes chers collègues, vous avez vu par la lecture que je vous ai faite du premier alinéa du règlement élaboré en 1818, que notre fête est essentiellement commémorative, qu'elle doit être, avant lout, consacrée à la mémoire des botanistes. A celte époque notre Sociélé élait presque exclusivement une Société botanique ; son champ d'action s’est singu- lièrement étendu depuis, puisqu'il embrasse toutes les branches de l'Histoire Naturelle ; permettez-moi de reudre à nos collègues disparus cette année l'hommage qui leur est dû. « MM. de Alessandri (de Turin) et Cartailhac (de Toulouse) étaient tous deux universellement connus pour leurs lravaux considérables sur Ja Géologie ou la Préhistoire; leur disparition est une grande perte pour la science et pour notre Société. « Plus près de nous, nous avons eu la douleur de voir disparaître tour à tour, Xavier Rozier, Frédéric Breignet, Armand Degrange- Touzin. Je ne vous répéterai pas ce qu'avaient été nos collègues, quel role considérable ils avaient tenu dans la vie de notre Société ; vous savez tous que Xavier Rozier n’élait pas seulement un trésorier modèle, mais qu'il se dépensait sans compter chaque fois que son concours pou- vait nous êlre utile; vous savez tous quel rôle important il avait joué dans la création de notre salle de collections; vous avez vu les meubles luxueux qu'il nous avait offerts et les étagères si bien agencées qu'il avait tenu à installer. € Frédéric Breignet était depuis de longues années l'âme de la Société, il avait passé une partie de sa vie à organiser la bibliothèque, à classer les matériaux considérables d'étude qu’elle renferme, à établir . des fiches précieuses pour les recherches; il en était lui aussi un grand bienfaiteur et il a voulu que les libéralités qu'il ne cessa de faire de son vivant ne prissent pas fin avec lui; une importante donation perpéluera à jamais le nom de ce collègue, aussi simple que dévoué, qui malgré sa grande modestie tenait une si grande place. PROCÉS-VERBAUX 93 & À. Degrange-Touzin, trois fois élu président de la Société, avait surtout étudié la Paléontologie et avait réuni une riche collection de fossiles qu'il avait eu l'intention de nous léguer; nous regrettons que des raisons impérieuses l’aient obligé d'abandonner son généreux projet, mais nous avons tout au moins la consolation de savoir que les types patiemment recueillis dans des gisements aujourd'hui disparus, ne seront pas soustraits à nos études : grâce à l'appui que nos démarches ont recu de M. Chaine, conservateur du Muséum, et du D' Sigalas, adjoint à l'Instruction Publique, la ville de Bordeaux a acheté la col- lection de notre collègue. Des séries intéressantes de minéraux doivent nous être réservées avec les vitrines qui les renferment ; elle seront pour notre musée un attrait nouveau; nous devons remercier les héri- tiers de À. Degrange-Touzin d’avoir voulu que nous ayons de notre collègue ce souvenir palpable et précieux. € J'ai maintenant un agréable devoir à remplir : celui de vous rap- peler les noms de nos collègues qui ont recu cette année des distinctions honorifiques : € M. Maxwel a oblenu la rosette d'Officier de la Légion d'Honneur. € M. le D' Baudrimont le ruban de la Légion d'Honneur. « M. Daydie a recu le ruban d'Officier d'Académie. « M. Brèthe a été nommé Officier du Mérite Agricole. « M. le D' Feytaud a été lauréat de la Société d'Agriculture de la Gironde. « À tous ces collègues j'adresse les plus sincères et les plus cordiales félicitations de la Société Linnéenne ». Le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL réparant un oubli volontaire de l’auteur rap- pelle que notre Président a été promu Officier de l’Instruction Publique. Il présente ensuite les excuses de MM. Bertrand, Daleau, Duvergier, D: Feytaud, Gouin, D' Jolyet, Labarthe-Pon, de Puységur, Sagaspe, Dr Sigalas, ainsi que de M. Brèthe qui avail envoyé son adhé- sion, et de M. Maxwell qui, empêché d'assister à la réunion, a tenu à participer à l'excursion de ce matin, enfin de M. le Maire de Saint- André-de-Cubzac et de M. le Conseiller général qui, tout à l'heure, se joindront à nous pour le banquet. O4 PROCÈS-VERBAUX PERSONNEL La Société procède à l'élection de : 1° M. le D' Emile Dutertre-Delevilleuse, de Boulogne-sur-Mer, s’occu- pant de géologie, présenté comme membre titulaire par le Bureau. 2 M. Schirber, s'occupant de lépidôptérologie, présenté comme membre titulaire par MM. Gouin et D' Manon. 30 Mile A. Mallet, s’occupant d'histoire naturelle, présentée comme membre auditeur par MM. D' Lamarque et Malvesin-Fabre. Ces deux derniers nouveaux membres sont invités à assister à la présente Assemblée générale. COMMUNICATIONS M. MacvesiN-FaBre présente quelques échantillons de Zentinus squamosus Sch. récoltés à Saint-Gervais et lit une courte note sur cette espèce. MM. Boucuon et Nevyraur indiquent les résultats de l’herborisation du matin qui a donné notamment : /nula Montana L., Convoloulus cantabricus L, E‘uphrasia Tatarica Fisch., Prunus Mahaleb L., Teu- crium montanum L., Helianthemum fumana Lloyd et Fouc. pulveru- lentum D. C. M. le Dr Manon, parmi les insectes récoltés, signale un lépidoptère rare : Lycæna coretas et une forme curieuse de Bacillus galhcus couleur de café, au lieu d’avoir la teinte verte normale de l'espèce. La séance est levée à 18 heures 3/4. Notice nécrologique sur Monsieur Xavier Rozier, Membre de la Société Linnéenne (1907-1921). Par L. Castex. La fin de l’année 1921 réservait une épreuve cruelle à la Société Linnéenne. Le 15 décembre, M. X. Rozier succombait en pleine vigueur physique, frappé d’une façon inexorable par la maladie. Né le 5 novembre 1868, M. X. Rozier dès sa première jeunesse eut le goût de l'Histoire naturelle, durant sa vie entière et pendant ses nombreux voyages sous toutes les latitudes son activité inlassable se PROCÈS-VERBAUX 95 dépensa aussi bien dans le commerce que dans la recherche de curiosités scientifiques. Aussi, dès que les diverses maisons de commerce qu'il avait fondées à Bordeaux, l’obligèrent à se fixer dans cette ville, son amour des sciences naturelles, étonné de l'extrême abondance et de la richesse de formes des fossiles de la région, le fit se spécialiser dans la géologie. Dès lors, ce fut une ‘passion; accompagné de deux ou trois amis, possédés eux aussi du démon des fouilles, il ne se passait guère de jours fériés où M. X. Rozier, bien avant l'aurore ne fuyait Bordeaux. L'on arrivait ainsi au petit Jour dans un des villages du Bordelais, généralement Saucats ou Léognan, quelquefois Pessac ou Salles. Vite on débailait le matériel des fouilles, l’on endogsait un costume ne crai- gnant mi les ronces ni la boue et l’on se mettait au travail. La journée se passait ainsi au milieu de la joie procurée par cette saine activité manuelle qui reposait si bien du labeur intellectuel de la semaine et par les trouvailles de pièces rares ou inédites. C’est ainsi que M. X. Rosier constitua une collection splendide de fossiles du Bordelais. Mais s’il était agréable de posséder une collection, 1l était de toute néces- sité d'en classer les pièces. M. X. Rozier sollicita son admission à la Société Linnéenne. Il fut titularisé le 19 juin 1907, et en 1910, sa com- pétence des affaires et la confiance de ses collègues l’appelèrent à s’oc- cuper de la Trésorerie de la Société. Je n'entreprendrai pas de montrer tout le dévouement dont il fit preuve : Budget tenu à jour avec un soin scrupuleux et bien souvent... amélioré par des dons anonymes ne provenant que de sa main, meubles et tapisseries, offerts sous le prétexte de parer la nudité de la salle où s’abritaient les collections naissantes de la Société. Mais c'est surtout pour les excursions que le cœur généreux du Trésorier s’ouvrait. Com- bien d’entre elles ne purent-elles avoir lieu que parce qu'il en avait faci- lité l'exécution. M. X. Rozier était heureux chaque fois qu'il pouvait assister à l’une d'elles, et lorsque par hasard il pouvait recevoir les exeursionnistes dans sa propriété de Léognan au sous-sol bourré de fossiles, et qu'il n'avait achetée que pour faciliter les fouilles de ses amis, la joie illuminait son visage et avait un reflet en chacun de nous. La Société reconnaissante lui décerna le 5 mai 1920, le titre de Membre bienfaiteur. Membre de la Société Géologique de France, de la Société Archéolo- gique de la Drôme, de la Société des Sciences, Arts et Études régionales de Bayonne, de la Société de Zoologie agricole et de la Société d’Archéo- logie de Bordeaux, c'est à notre Société que M. X. Rozier réservait ses 96 PROCÈS-VERBAUX observations qui figurent à leur rang dans le catalogue de nos publica- tons. Bien que ces observations, toutes géologiques, soient peu nombreuses, la géologie, surtout celle du Bordelais, doit beaucoup à M. X. Rozier, car sa parfaite connaissance des gisements fossiliières de la région, les excursions organisées ou provoquées.par lui, et les divers matériaux qu'il a rassemblés ont servi à la construction de maint ouvrage paléon- tologique. Ce dévouement à la Sciencé devait avoir une récompense, hélas posthume ! M. X. Rozier fut nommé le 15 janvier 1922, Officier d'Académie. Tel est l’homme qui vient de disparaître, regretté de tous. La Société Linnéenne le comptait parmi ses meilleurs. « Lentinus squamosus » Schæîfer à Saint-Gervais (Gironde). : (CHAMPIGNON). Par G. Malvesin-Fabre. Au cours d'une excursion préparatoire à la présente Fête Linnéenne, j'ai eu l’occasion de récolter l’intéressante Agaricinée que j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui. C'est à la gare de Saint-Gervais, tout près de Saint-André-de-Cubzac, que j'ai remarqué un tas de traverses de chemin de fer usagées, en bois de pin, qui étaient absolument envahies par ce champignon à telles ensei- gnes que des rhizomorphes sclérosés couraient à la surface. De loin en loin apparaissaient les chapeaux blancs écailleux portés sur un pied excentrique, placés dans toutes les positions et desséchés par la chaleur solaire sans diminution appréciable de volume. Il s'agissait bien de Lentinus squamosus Schœfler (ZL. lepideus Fr.), espèce peu commune en France et vivant surtout sur les souches des sapins des forêts montagneuses et alpestres dans les Alpes, le Jura, les Vosges, si j'en crois Bigeard et Guillemin dans leur Flore des champi- gnons supérieurs (p. 209). En Gironde c'est la première fois qu'il est rencontré sur la rive droite de la Dordogne et même de la Garonne. SOCIATÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. Tome L'ÈXIM. XANIER ROZIER 192 Puororvrie CH. CHAMBON, BORDEAUX. PROCÉS-VERBAUX 97 Il a été signalé d’abord à Soulac en 1884 (Journ. Hist. Nat.; Bordeaux, . p. 78) puis dans nos Actes, à Eysines le 4e mai 1909 par MM. Boyer et Doinet, à Léognan, lors de la 98me Fête Linnéenne, le 26 sep- tembre 1910, et de l’excursion mycologique du 26 octobre 1913 par MM. Doinet et Daydie, enfin à Arlac en mai 1914 par M. Boyer. Dans les départements circonvoisins, M. P. Brunaud, dans ses Mis- cellanées mycologiques, au tome LII de nos Actes (1897), p. 134, le signale dans les bois de pins de Ronces-les-Bains (Charente-Inférieure) et M. Gauthier dans le Bulletin de la Société de Borda (1909, p. 257), indique l'espèce comme «assez commune sur les souches de pins » du département des Landes. _ Note en cours d'impression : Depuis cette présentation, j'ai ren- contré ce champignon de La Gorp à Saint-Loubès, sur les traverses de la ligne supplémentaire ajoutée par les Américains au nord de celles du P. 0. Notre collègue, M.Teycheney l’a recueilli sur la ligne d'Eymet à Sadirac et je crois l'avoir apercu de loin sur une souche de pin dans les bois de Saint-Christophe-de-Double (Gironde). Je suis fondé à conclure que le mycélium a été apporté des forêts de pins dans les traverses insuffisamment injectées pendant la période de travaux exécutés hâtivement du fait de l’état de guerre. Réunion du 5 juillet 1922 Présidence de M. le Dr H. LamarQue, Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le Dr Feyraup, à ce propos, signale que les Bacilles comme les Mantes peuvent prendre la teinte brune au lieu de la teinte verte par homochromie avec le milieu, et cela, surtout au moment des mues. PERSONNEL Sur proposition du Conseil, M. Bardeau, conseiller général, habitant Gauriaguet et s'occupant de botanique est élu membre titulaire. 98 PROCÈS-VERBAUX COMMUNICATIONS M. le Dr Feyraup sur le Doryphore (Leptinotarsa decemlineata). M. LamserTie annonce le don de Mme Miault, fille de M. Degrange- Touzin, de diverses brochures, d'une collection de minéraux et de fossiles contenus dans de belles vitrines ainsi que de deux lagopèdes. M. LamBerTIE présente une balsamine portant des galles dues à Heterodera radicicola Greeff. (Nematode). M. Casanrous présente‘des soudures de racines et un échantillon de Tournefortia heliothropioïdes. M. le D' LamarqQuE offre un beau polypier du calcaire à astéries. A l'issue de la réunion M. le PrÉsineNT rappelle que le mardi 18 cou- rant, à 21 heures précises, aura lieu le punch en l'honneur du Cinquantenaire Linnéen de nos trois collègues et le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL invite tous les membres de la Société à assister à l’excursion géologique - de Salles. La séance est levée à 6h. 3/4. Redoutable invasion d'un Coléoptère américain dans le département de la Gironde Par M. le D: J. Feytaud. Un fléau redoutable, importé accidentellement du Nouveau-Monde, vient de s'implanter dans plusieurs communes de la Gironde, au Nord- Ouest de Bordeaux. Il s’agit du Doryphore ravageur de la pomme de terre, du Leplinotarsa decemlineata, originaire de l'Etat du Colorado, décrit par Say en 1824 et répandu à l'heure actuelle sur de très grandes surfaces aux Etats-Unis et au Canada. | Les Etats de l’Europe occidentale ont pris depuis une cinquantaine d’années des mesures de surveillance pour empêcher l'importation du dangereux Coléoptère. Des apparitions limitées ont eu lieu en Allemagne et en Angleterre, où des moyens très énergiques ont été mis en œuvre avec succès pour éteindre aussitôt les foyers. Jamais encore on n'avait eu en Europe une alerte aussi sérieuse que celle qui nous émeut aujourd'hui. La première enquête nous permet, en effet, d'évaluer à un minimum de 250 kilomètres carrés l’aire d'exten- PROCÈS-VERBAUX 99 sion du Doryphore en Gironde au moment de sa découverte. Dans un grand nombre de champs le feuillage de la pomme de terre est déjà complètement détruit et la récolte entièrement perdue. Il existe certes de bons moyens de lutte. En Amérique, on traite les champs avec des bouillies arsenicales ; mais il s’agit seulement là-bas de limiter les dégâts d'un insecte indigène. Chez nous, au contraire, tant qu'il restera une possibilité d'extinction, il faut faire effort pour extirper le mal de notre sol et pour mettre l'insecte envahisseur hors de notre territoire. Or, dans les conditions actuelles de nos connaissances, une guerre d'extermination contre le Doryphore exige l'emploi de moyens radicaux, tels que l’arrachage et l’incinération de toutes les fanes et le pétrolage du sol, moyens qu'il sera difficile de faire appliquer dans tous les champs atteints et qui représentent au reste une dépense énorme. Pour les appliquer utilement, il faudrait tout d’abord connaître tous les champs envahis. Une active propagande est nécessaire pour montrer aux agriculteurs la gravité de la menace et pour les inciter à une surveillance régulière de leurs champs et à une déclaration immé- diate des insectes qu'ils y trouveront. C’est dans les cas de ce genre que l’action collective est le plus désirable. L'orientation des syndicats agricoles vers la défense contre les fléaux est la clef de la réussite. Les efforts isolés seraient impuis- sants à maîtriser un ravageur aussi prolifique et aussi débordant que le Doryphore. Cette Chrysomèle, dont la taille est à peu près celle de la grosse Chrysomèle rouge du Peuplier (Lina populi L.), soit un peu plus d'un centimètre, pond couramment plus de cinq cents œufs, souvent même plus d’un millier, et plusieurs générations se succèdent au cours de la saison. L'insecte parfait peut se transporter par vols à de grandes distances. La propagation a lieu aussi très souvent par l'intermédiaire de l'homme, à la suite de transports plus ou moins accidentels. Pendant l'hiver, le Leptinotarsa est endormi dans le sol, à l’état d'insecte parfait. Les caractères de l’insecte parfait et de la larve permettent de les reconnaître aisément, en les distinguant des autres Coléoptères. L’adulte a la forme d'une grosse Coccinelle, avec une teinte fondamen- tale jaune et des taches noires, avec surtout cinq bandes longitudinales noires sur chaque élytre. La larve présente une tête petite, séparée par 100 PROCÈS-VERBAUX une sorte de cou de l’abdomen, qui est très gros et bombé dorsale- ment ; elle est rouge avec la tête noire, un collier noir et deux rangées parallèles de gros points noirs sur chaque flanc. Compte rendu du Cinquantenaire Linnéen de MM. Artigue, Daleau et Dubalen. Par M. G. Malvesin-Fabre, Secrélaire général. Le 18 juillet 1922, de nombreux sociétaires répondaient à l’appel du Conseil d'administration pour fêter le cinquantenaire Linnéen de nos doyens : MM. Artigue, Daleau et Dubalen. Ce dernier, retenu loin de nous par sa santé précaire, s'était excusé. MM. Artigue et Daleau, heureusement, purent assister au punch organisé dans les salons de l'Hôtel de Bordeaux. MM. Nicolaï, président, el Charrol, secrélaire général de la Société Archéologique, avaient accepté de se joindre à nous pour fêter leur vieil ami, M. F. Daleau,. et deux représentants de la Presse avaient bien voulu répondre à notre invitation : M. G. Bouchon, père de notre sympathique collègue et M. Palauqui. La plus aimable cordialité ne cessa de régner comme dans toutes les réunions Linnéennes, toujours empreintes de la plus charmante intimité. M. Le PrRésipenr prenant la parole, en un discours que l’on trouvera plus loin in-extenso, rappelle les mérites divers des héros de cette fête et leur offre, au nom de la Société, en témoignage d'affectueuse sympa . thie, une plaquette artistique portant gravé le nom de chacun d'eux ainsi qu'une inscription rappelant la circonstance. À ARTIGUE remercie en son nom et au nom de MM. Daleau et Dubalen. Il rappelle ses vieux souvenirs de Linnéen. Il dit tout son attachement à la Société, toutes les joies qu'il y à rencontrées, grâce à la bonne entente confraternelle qui s’est toujours maintenue entre les membres. Il dit enfin quels regrets 1l a éprouvés lorsque des préoccu- pations patriotiques lui firent délaisser un peu les Sociétés savantes pour donner le meilleur de lui-même à l’œuvre de la préparation militaire. Votre SECRÉTAIRE GÉNÉRAL prend ensuite la parole pour porter un PROCÈS-VERBAUX 101 toast à nos invités. Il rappelle les bonnes relations et en quelque sorte la fraternité qui se sont établies entre les Sociétés Linnéenne et Archéolo- sique, liens qui se sont encore resserrés par le nombre toujours crois- sant de membres qui appartiennent aux deux Compagnies, à l'exemple de M. Daleau. Il salue MM. Nicolaï et Charrol qui ont tant fait pour notre histoire locale et nos vieux monuments. Amis des vieilles pierres FAC-SIMILÉ DE LA PLAQUETTE OFFERTE À MM. ArTIGUE, DALEAU ET DUBALEN et chercheurs de vieux cailloux sont faits pour s'entendre. Enfin il s'adresse également à à la Presse; cette renommée aux cent bouches dont le rôle bienfaisant est de se faire l'auxiliaire puissante de nos Sociétés savantes dans leur œuvre, non de vulgarisation — le mot est mal choisi — mais de diffusion scientifique. M. Nicoraï, président de la Société Archéologique, répond à ce toast ; les archéologues se sentent chez eux au milieu des naturalistes. L'amour des choses du passé fait comprendre celui dés choses de la nature. Ces études saines et attrayantes sont un réconfort pour l'âme 102 PROCÈS-VERBAUX et heureux ceux qui, comme M. Daleau, ont pu les cultiver à la fois avec un semblable succès. : M. Boucaon, que l'affection paternelle ou l'amitié unissent à plusieurs Linnéens, dit son attachement pour notre Société el sa joie d’assister à cette délicieuse fête de famille. Il assure la Linnéenne du concours de la Presse qui lui est tout acquis pour rendre plus féconde son action auprès du publie. Eafin M. Saaaspe lit un délicat sonnet que nous sommes heureux de reproduire : A Messieurs Artigue, Daleau, Dubalen. FLEUR DE CINQUANTENAIRE (SONNET) Sur vos fronts, vétérans c esl une apothéose Qu'un demi-siècle entier ici vient applaudir. Pas plus qu’en vos vingt ans, l'ardeur de voir tout rose, Malgré l'hiver jaloux, ne se peut refroidir. De Flore l'œuvre aimée au Bois d’Arlac éclose Aujourd'hui voit en vous son printemps reverdir. Puisse cette bluette, humble et fragile rose Embaumée en vos cœurs réjouis refleurir. À vous donc cet'e fleur, hélas ! trop éphémère. Heureux si son parfum réussit à vous plaire Et fait épanouir un sourire charmant ! Apôtres du labeur, Linnéens sympathiques, Nous chantons à l’envi vos vertus authentiques ; Puissions-nous fêter vos Noces de diamant. Discours prononcé au Cinquantenaire de la Société Linnéenne de Bordeaux, le 18 juillet 4922. Par M. le D: H. Lamarque. « Mes CHERS COLLÈGUES, &« Au cours de l’année 1871 sont entrés à la Société Linnéenne MM. François Daleau, Félix Artigue, Pierre Dubalen; nous avons ce soir la joie de pouvoir fêter le cinquantenaire de nos trois collègues. PROCÈS-VERBAUX 103 « Nous aurions voulu le célébrer dès la fin de 1921 ou au début de cette année : la mort inopinée de notre trésorier Xavier Rozier nous à imposé le devoir de surseoir à toute idée de fête et, peu de temps après, la disparition de notre archiviste Frédéric Breignet nous rendit ce devoir encore plus impérieux. « Cest le 5 juillet 1871, il y a donc aujourd'hui cinquante et un ans passés que M. Daleau fut admis comme membre correspondant. Dès les premières séances auxquelles vous avez assisté, mon cher collègue, vous avez montré combien était grand votre esprit: d'observation, aucune branche de l'Histoire Naturelle ne vous laissait indifférent; vous saviez trouver dans le développement des feuilles, dans la fructification des plantes ane foule d'anomalies curieuses ; vous découvriez dans la vie des oiseaux une foule de particularités non encore décrites ; vous faisiez des recherches importantes sur certains gisements, sur certains effleure- ments géologiques ; vous décriviez des espèces fossiles nouvelles. € Mais c’est surtout aux études ethnographiques et anthropologiques que vous avez consacré le’meilleur de votre temps ; vous fites à la Société Archéologique de Bordeaux dont vous avez été un des fonda- teurs et dont vous êtes aujourd'hui le doyen, des communications très remarquées, qui vous ont rendu un de nos préhistoriens les plus appréciés. « Ce sont vos découvertes dans les grottes des environs de Bourg, où vous habitez, qui ont consacré votre réputation ; vous pouvez être con- sidéré comme le maître et le doyen de nos préhistoriens girondins. Ceux qui sont aujourd'hui vos émules, G. Lalanne, l'abbé Labrie, furent en quelque sorte vos élèves. Ce dernier surtout recut de vous ses pre- mières leçons lorsqu'il était vicaire à Bourg, au début de son sacerdoce ; votre exemple lui permit de faire à son tour les belles découvertes que l'on sait. _& La première grotte découverte par vous est la grotte des Fées située à Marcamps, commune du canton de Bourg. Vous en fîtes l'étude en 1874 et le résultat de vos fouilles fut communiqué la même année au Congrès tenu à Lille par l'Association Française pour l'avancement des Sciences. « En 1881, vous découvrites dans la même commune de Marcamps la grotte de Pair-non-Pair et c'est encore au Congrès d'Alger de la même Association que fut donné par vous celte même année, le compte rendu de votre découverte et des fouilles que vous aviez pratiquées. Une quan- tité considérable de silex, d’ossements furent extraits de cette caverne 104 PROCÈS-VERBAUX presque comblée par tous ces débris ; il vous fallut plusieurs années pour. la vider entièrement et vous eûtes alors la surprise de remarquer, le long des parois, des lignes creusées dans la pierre d’une façon assez bizarre. Lorsque quelques années plus tard, Emile Rivière montra que des lignes semblables tracées sur les parois de la grotte de Moute, voisine des Eysies, formaient des dessins d'animaux et que ces dessins venaient compléter les enseignements des os gravés trouvés dans ces mêmes grottes, vous reprites plus minutieusement l'étude des gravures de Pair-non-Pair et vous eùûtes la joie d’y découvrir des bouquetins, des bulftes, des éléphants. « Le bruit se répandit bientôt dans le monde savant que la Gironde n'avait plus rien à envier à la Dordogne ; des moulages furent faits de ces gravures, on peut en voir quelques-uns au Musée préhistorique de notre ville, ainsi qu'un beau spécimen, offert par vous, au Musée de Cailhau ; la grotte de Pair-non-Pair devint célèbre et gräce aux efforts de celui qui l'avait découverte, et des Sociétés savantes de Bordeaux, de notre Société en parliculier qui, le 19 mai 1897, émit un vœu dans ce sens, celle grotte intéressante fut achetée par l'Etat; les trésors qu'elle renferme ainsi soustraits aux déprédations des ignorants. & Depuis, toutes les sociétés ont fait à la grotte de Pair-non-Par de nombreuses visites, notre: Sociélé s'y rendait encore il y à à peine un mois ; ces visites sont vénéralement terminées par celle du musée que vous avez créé dans votre habitation, et qui contient les objets recueils par vous au cours de vos recherches Ce musée, connu de tous les savants, est le plus complet en son genre de la préhistoire girondine, de l’ethnologie locale ; quand on le visite on ne peut qu’admirer les richesses accumulées dans ses salles, mais ce que l’on admire aussi c'est Paffabi- lité de celui qui en montre tout l'intérêt avec une simplicité et une modestie touchantes. L'unique ambilion de notre éminent collègue à toujours été d'apporter sa contribution, et quelle contribution, au pro- grès de la Science et de l'Art, sans chercher d'autre récompense que celle de l'estime et de l'affection que lui vouent tous ceux qui peuvent apprécier à sa juste valeur un si noble effort. « Et, vous ne croyez pas votre œuvre accomplie toute entière; tout dernièrement à Bourg même, dans un lieu tout proche de votre habita- lion, vous avez fait la découverte d'une grotte nouvelle qui réservera peut être, elle aussi, d’intéressantes trouvailles. PROCÈS-VERBAUX 105 « L'entrée de M. Artigue à la Société Linnéenne remonte au 15 novembre 1871; notre collègue, s'intéressant à toutes les branches de l'Histoire Naturelle, fit à nos séances des communications sur divers sujets de Botanique et de Zoologie; je ne retiendrai que son étude sur l’action du sulfure de carbone sur le système foliacé de la vigne, ses observations sur l’action du venin des serpents sur le hérisson; mais il s'adonnait plus spécialement à l'étude des fossiles de la région, décou- vrant de nouvelles espèces à Saucats, d’autres dans les érosions de la plage de Soulac, il publia une étude des bancs coquilliers du sous-sol de la rue Carle-Vernet et du cours d'Alsace-Lorraine, une autre sur l’épui- sement des gisements fossilifères de la région de Cestas. « Mais bientôt, mon cher collègue, d’autres aspirations vinrent s'imposer à votre âme généreuse, à votre cœur de patriote ; délaissant quelque peu les sentiers de la science d'observation, vous vous enga- geûtes résolument dans cette noble voie qui devait vous amener à reconslituer, à regrouper les forces physiques et morales des vétérans de 1871 et à provoquer la formation des Sociétés de gymnastique et de préparation militaire. Avec Linder qui fut un remarquable secrétaire général de notre Société, avec le général Plazanet alors capitaine d’Etat- Major, vous fondâtes, en 1872, la Société de gymnastique et de tir de Longchamps, la première de ce genre ayant existé dans la Gironde ; les succès obtenus par celle société donnèrent ce magnifique élan qui aboutit à la création de nombreuses sociétés similaires en France. « Félicitons bien haut notre collègue de la foi qui l’a soutenu dans la création de cette œuvre d'un patriotisme si ardent ; nous savons tous combien les initialives même les plus nobles ont de difficultés à vaincre, d'obstacles à franchir avant d'arriver au succès. Le succès est venu, éclatant, récompenser vos efforts, vous devez être fier des résultats obtenus. Nous nous réjouissons avec vous de la légitime satisfaction que vous devez éprouver. % AU x & M. Dubalen entra à son tour dans nos rangs le 20 décembre 1871 et depuis cette époque il a publié de très nombreux travaux de grande valeur, sur toutes les branches des sciences naturelles : Zoologie, Bota- nique descriptive ou appliquée à l’agriculture, Géologie, Paléontologie. « Je ne vous énumèrerai pas tous les travaux de notre distingué col- lègue, vous les trouverez pour la plupart soit dans nos Bulletins, soit dans ceux de la Société de Borda; vous me permettrez cependant . P.=V. 1922. C) 106 PROCÈS-VERBAUX de vous faire saisir par une analyse sommaire l’importance du labeur de l'émiaent directeur du Musée de Mont-de-Marsan. &« En Zoologie, il a décrit des espèces nouvelles ou peu connues de mammifères, de poissons, de mollusques, il a étudié les mollusques vivant dans les eaux chaudes de Dax, il a publié une importante mono- graphie des oiseaux observés dans les départements des Landes, du Gers, des Hautes et des Basses-Pyrénées, du littoral du Golfe de Gascogne. « En Botanique il a décrit des plantes nouvelles, d’autres non encore signalées ou rares dans le département des Landes. Il à indiqué l’exten- sion de plantes nouvelles apparues dans le Sud-Ouest, il a réuni les matériaux pour servir à une nouvelle flore des départements des Landes et du Sud-Ouest. & En Botanique appliquée, il a envoyé au Préfet des Landes des rapports sur la greffe de la vigne et les divers porte-greffes, et sur la pépinière départementale de plants amérieains ; il a fait paraître pendant dix ans un périodique : € l'Agriculture nouvelle dans les Landes »:. « À ce bagage déjà lourd il faut encore ajouter les nombreux et importants travaux de notre collègue sur la géologie des Landes ; je vous signalerai seulement son rapport au Préfet sur la probabilité de pétrole et la présence du bilume en Chalosse et en Béarn, une étude remarquable sur l’origine triasique des eaux sulfureuses de Gamarde, celle non moins importante sur les eaux thermales des Landes dans leur rapport avec la fosse sous-marine de Cap-Breton, enfin celle consacrée à ce gouffre. « Toutes cesrecherches l'ont amené à découvrir des fossiles nouveaux, des ossements intéressants tels que ceux de PÆ£lephas primigenius, à Mageseq, sous le sable des Landes ; enfin ses fouilles dans les grottes et les abris sous roche de Brassempouy, de Sorde, de Rivière, ses Investi- gations sur l'ancienneté de l’homme dans le département des Landes, sur le grand art landais à l'époque préhistorique vous montreront l'importance et l'étendue de l'œuvre de notre éminent collègue. « L'état de sa santé ne lui a pas permis de venir ce soir dans cette salle, c'est pour nous une grande déception et vous vous joindrez tous à votre président pour exprimer à M. Dubalen tous nos regrets de ne pouvoir en cette circonstance lui manifester notre affectueuse sympa- thie. Nous lui enverrons la plaquette commémorative de son cinquante- naire linnéen, je vais remettre à MM. Daleau et Artigue celle qui leur est destinée en les remerciant d’avoir bien voulu nous faire le grand PROCÈS-VERBAUX 107 A honneur et l'agréable plaisir d’être ce soir parmi nous. Nous espérons fermement les voir encore longtemps à nos réunions et nous comptons sur leur présence lorsque nous aurons à fêter le cinquantenaire d’autres collègues. « Je lève mon verre à la santé de nos doyens Daleau, Artigue et Dubalen. » Réunion du 20 septembre 1922 Présidence de M. le Dr H. Lamarque, Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le Présipenr présente les félicitations de la Société à M. le docteur Baudrimont, récemment promu officier de l'instruction publique. PERSONNEL s Admission de : M. Joubin, présenté par le Bureau, comme membre d'honneur. M. L. de Ségovia, présenté par MM. Lambertie et Malvesin-Fabre, comme membre correspondant. M.J. de Rathsamhausen, présenté par MM. D'S Lamarque et Fevytaud, comme membre lilulaire. COMMUNICATIONS Compte rendu de l’excursion de Frontenac par M. TEYCHENEY. M. Larasre offre une collection de coquilles vivantes et fossiles. M. le Présipenr exprime les remerciements de la Société. Le M. Boucnon présente un exemplaire venu de graine au Jardin des Plantes, de Conyza Rouyana et montre par comparaison avec les types qu'il n’est pas un hybride entre Ærigeron canadense et Conyza ambiqua ainsi qu'on l'avait d'abord prétendu. M. Macvesin-Fasre présente des pieds Gf de Vallisneria spiralis croissant en abondance dans un petit ruisseau courant situé à Rions, entre les remparts et la Garonne. Cette plante si curieuse au point de vue biologique n’a été signalée en Gironde que dans le canal latéral à la 108 PROCÈS-VERBAUX Garonne, de Castets à Hure (pieds cf et ©) et dans l'Isle, à Coutras (pieds g'seulement). Elle est très abondante dans ce ruisseau de Rions. : M. Dreuzeine signale la présence de Menyanthes trifoliata, plante rare pour la Gironde, dans les marais de la Perge, près de Montalivet ; cette plante y est abondante. _ M. Sacaspe signale sur les ülleuls de l'Ecole Saint-Genès une véri- table invasion de pucerons, chose absolument inusitée. Sur une demande de M. Bardié, M. le PRÉSIDENT annonce qu'un compte rendu du punch des trois cinquantenaires sera publié dans nos Procès-Verbaux et accompagné d'une reproduelion photographique de la plaquette commémorative. : M. Barpié fait un compte rendu de sa visite au jardin botanique de Grenoble et au jardin alpin de Lautaret puis il présente diverses espèces de Cyclamen. M. BerTranp fait part à la Société de la coupe rase qui se prépare à Pessac dans des bois dépendant autrefois du Haut-Brion et que la Société Linnéenne a visités en 1918 pour le Centenaire de sa fondation. Il émet le vœu que se fondent des groupes des ‘‘ Amis des Arbres ” dans nos grands établissements d'enseignement secondaire. La séance est levée à 10 h. 1/2. Compte rendu de l'Excursion du 9 avril 1922 à Bellefond, Luügasson et Frontenac Par M. L. Teycheney. l Le 9 avril, la Société Linnéenne de Bordeaux organisait sa première excursion scientifique de l'année. La région à explorer comprenait les communes de Bellefond, Lugasson et Frontenac. Malgré une journée pluvieuse en préparation, quatorze excursionnistes étaient groupés au départ à la gare d'Orléans. A la descente du train, à Bellefond, un rapide coup d'œil fut donné aux affleurements calcaires bordant la route de Mirambeau. Observés : Ostrea longirostris. | Fibularia piriformis et de nombreux osselets d’astéries. Ô La partie botanique qui fut la plus importante de la journée permit de récolter : PROCÈS-VERBAUX 109 Sur les plateaux de Bellefond et de Frontenac : Tulipa Oculus-solis Saint-Am. T'ulipa præcox Ten. T. sylvestris L. | Sur les retranchements du camp néo-lithique de Roquefort : . Daphne Laureola L. Rhamnus cathartica L. Helleborus fœtidus L Dans le vallon du Moulin de Pey-de-Bas : Corydalis solida Swartz. Lactuca muralis Fres. Cardamine impatiens L. Lonicera Xylosteum L. Arenaria trinervia L. _ Morchella rimosipes D. C. En descendant le plateau de Chollet, vers [a gare de Frontenac : Helleborus viridis L. Asperula odorata L. Tsopyrum thalictroides L. Anemone ranunculoïdes L. Les entomologistes firent quelques captures intéressantes. Une partie de l'après midi fut consacrée à la visite des collections de M. l'abbé Labrie. Notre savant collègue accueillit les excursionnistes avec sa cordialité habituelle et leur montra parmi les beautés de sa collection préhistorique, des pièces véritablement uniques. À 17 heures le train ramenait à Bordeaux les DOFSONNES ayant pris part à cette intéressante excursion. Le Cyclamen europæum L. Par M. A. Bardié M. A. Bardié présente un Cyclamen europæum en pleine floraison qu'il a récolté en 1920, dans les environs de Thonon (Savoie). Dans son jardin, le bulbe s’est développé et le nombre de fleurs a considérablement augmenté. Le Cyclamen europæum L. diffère du Cyclamen neapolitanum Ten. que notre collègue présente aussi, par sés fleurs plus petites et d’un rose violet. Ses feuilles arrondies et rougeàtres en-dessous apparaissent en même temps que les fleurs, ce qui donne à cette plante l'aspect d'un Cyclamen persicum de petites dimensions. De tous les Cyclamens, c'est le seul dont les fleurs soient très odo- 110 PROCÈS-VERBAUX rantes. En Savoie où il est assez répandu, on le vend en petits bouquets, comme chez nous les violettes. Encouragé par les floraisons qu’il a obtenues, M. A. Bardié a rapporté cette année de nouveaux bulbes qu'il a placés en terre de bruyère. Si le C. europœum ne se reproduit pas dans les pelouses de notre région aussi facilement que le C. neapolitanum, il n’en constitue pas moins : une plante intéressante pour nos bosquets et nos jardins, surtout dans la saison où manquent les violettes. Le jardin alpin du Gol du Lautaret. Par M. A. Bardié. Ù A l’occasion du Congrès annuel du Club Alpin Français, tenu à Gre- noble, en juillet dernier, j'ai pris part à l'excursion au Col renommé du Lautaret où a été installé un important jardin alpin (4). On sait que la Flore du Lautaretest l’une des plus riches des Alpes. Placé à 2.150 mètres d'altitude, dans un site merveilleux d'immenses pelouses qu'entoure un cirque de montagnes dominé par la dent éblouissante de la Metje, le jardin occupe une surface de 10.000 mètres carrés. Un joli chalet y abrite les collections de botanique et de minéralogie. Un jardinier expert y est attaché et les nombreux touristes peuvent avoir la détermination des plantes qu'ils ont récoltées. . Fondé par la Faculté des Sciences, avec le concours du Touring-Club et du Syndicat d'initiative de Grenoble, ce beau jardin alpin, comme bsaucoup d'établissements scientifiques de notre pays, ne possède cependant que de maigres ressources. Il doit surtout sa prospérité au dévouement de M. Mirande, professeur de botanique à la Faculté de Grenoble, qui l’a réorganisé comme nous le voyons aujourd'hui. Le savant professeur a bien voulu venir tout exprès de Grenoble, pour faire les honneurs de son beau jardin aux excursionnistes du Club Alpin. Après nous avoir montré les collections des herbiers et des vitrines, il nous a fait parcourir les allées en nous désignant et nommant les plantes les plus remarquables de cecurieux jardin. Les plates-bandes du centre renferment des plantes de montagnes de tous les pays. Le Cau- (1). Le Col du Laularet est silué à 87 kil. de Grenoble, sur la route de Grenoble à Briançon dont il est distant de 28 kilomètres. | PROCÈÉS-VERBAUX 111 case et les montagnes d'Asie y sont représentés par de nombreux spéci- mens, tandis que toutes les bordures sont réservées à nos plantes indigènes alpines qui croissent là spontanément. Quelle belle herborisa- tion eussions-nous faite en pareil lieu ! J'enviais le bonheur des touristes qué j'apercevais descendant les pentes voisines chargés de gerbes des fleurs les plus rares et qu'ils répandaient parfois sur leur passage ; j'ai dû me contenter des plantes que j'ai cueillies, à la bâte, sur le bord du chemin. à Après la visite dés accotements du jardin et du monument en pierres sèches élevé en 1914, à Scott, le héros du Pôle Nord, M. Mirande voulut bien descendre avec nous vers le chalet restaurant du Lautaret, d'où nous donnâmes ua dernier coup d'œil au beau spectacle qui s’étendait de tous côtés. Plusieurs fois il a été question de créer un jardin alpin dans l’une de nos stations pyrénéennes ; je ne crois pas que ce projet ait été mis à exéculion. La vue du jardin du Col du Lautaret et aussi de ceux des Vosges ne peut que faire regretter le retard apporté à cette fondation. Réunion du 4 octobre 1922 Présidence de M. le Dr H. DAMARQUE, Président. Le procès-verbal de la dernière réunion est lu et adopté. CORRESPONDANCE Lettre de M. É D' Gendre accompagnant sa communication. Lettre de la Fédération des Sociétés forestières et pastorales. PERSONNEL Sur avis favorable du Conseil sont élus membres litulaires : M. le D' Menier, de Saint-Méard-de-Gurçon (Dordogne), présenté par MM. Chaine et Feytaud. Membre auditeur : : Mie Jane Chaine, 247, cours de l’Argonne, présentée par MM. Chaine , et Duvergier. 2 PROCÈS-VERBAUX M. le Présipenr souhaite la bienvenue à M. Laporte, notre collègue d'Arcachon, qui assiste pour la première fois à notre réunion. COMMUNICATIONS Compte rendu de la 104 fête linnéenne à Saint-André-de-Cubzac, par le Secrétaire général. Dr Genpre. — Sur quelques espèces d'Jabronema parasites des oiseaux. J. CHaixe. — L’Oxylophe geai (Coccystes qlandarius L.) dans le Sud-Ouest. J. CHaie, — Le scorpion ffavicaude (Æ'uscorpius flavicaudus) à Bordeaux. G. MaLvesiN-FaBre. — Poletus l'uteus en Gironde. M. ARTIGUE remercie une fois encore la Société de la manifestation de sympathie dont MM. Daleau et Dubalen ainsi que lui-même ont été l’objet en juillet. M. DuverGiEr présente des champignons recueillis dans son domame à Mérignac et dont la plupart sont déterminés séance tenante par MM. Laporte et Malvesin-Fabre. Ce dernier présente Clavaria acropor- phyrea Sch. de provenance inconnue et Poliyporus perennis L., var. fimbriatus Bull. des charbonnières de Sunt-Christophe-de-Double. M. le PRésipENT rappelle qu'une excursion Mycologique publique aura lieu le 22 octobre à Léognan, précédée d'une causerie préparatoire et suivie d’une exposition durant trois Jours. La séance est levée à 6 h. 3/4. Sur quelques espèces d’ « Habronera », parasites des Oiseaux Par E. Gendre. Les Nématodes, parasites de l'estomac des Oiseaux, que l'on rap- porte depuis les travaux de Seurat au genre Æabronema Diesing, sont des Spiruridés de petite taille, à bouche dorso-ventrale limitée par quatre lèvres, deux latérales et deux médianes, donnant accès dans un vestibule. Ils ont d'ordinaire le corps plus effilé en avant qu'en arrière, une cuticule striée et tantôt une seule aile latérale, tantôt PROCÈS-VERBAUX 113 deux ou en sont complètement dépourvus. Leurs papilles cervicales sont situées en avant de l'anneau nerveux. La bourse du mâle est longue, lancéolée, entièrement ornée sur sa face ventrale de côtes longitudinales ou de rangées parallèles d’écussons remontant très haut en avant de l’orifice ano-génital. Elle présente habituellement dix paires de papilles : quatre préanales, grosses et pédonculées, et six postanales divisées en deux groupes, un de deux paires semblables aux préanales disposé en arrière du cloaque et l’autre de quatre paires (quelquefois de deux oude cinq) composé de petites papilles sessiles, rassemblées sur un mamelon à l'extrémité de la queue. Les deux spicules sont très dissembiables et inégaux. La vulve de la femelle, peu saillante, se trouve au voisinage du milieu du corps. L'ovéjecteur est dirigé vers l'arrière. Les utérus sont divergents. Les œufs petits et nombreux renferment un embryon développé au moment de la ponte. L'organisation générale de la tête et la forme des lèvres constituent les caractères principaux de ces Vers. Les lèvres latérales, de beaucoup les plus importantes par leurs dimensions, ont extérieurement la forme d’un triangle renversé. Elles s'insèrent par une base étroite à l’extré- mité antérieure du corps, puis vont en s’élargissant en avant pour s'étaler comme des enclumes à leur sommet. Deux encoches légères sur leur bord libre, plus accentuées du côté interne, permettent généra- lement de leur reconnaitre trois lobes : un gros lobe médian, arrondi, armé de quelques dents à l'entrée de la bouche et deux lobes latéraux qui se recourbent en bas et en dedans vers les lignes médio-dorsale et médio-ventrale. Le volume et la longueur de ces derniers lobes varient suivant les espèces. Les lévres médianes, au contraire, ont une large base d'insertion, leur forme aussi est différente et leur taille plus petite. Elles se compo- sent de deux masses globuleuses situées dans le plan des lignes submé- dianes, qui s’appliquent contre la partie basilaire, rétrécie, des lèvres latérales et remplissent complètement la concavité formée par le bord externe de ces'lèvres. L'application est en général si intime qu'à première vue elles semblent faire corps avec les lèvres latérales et constituer deux renflements de leur base. Chacune contient un lobe de pulpe plus ou moins dédoublé et porte une grosse papille sur la face externe. On les a quelquefois considérées comme de véritables lèvres submédianes, mais elles ne sont pas indépendantes l’une de l’autre et font partie intégrante des lèvres médianes dont elles représentent les éléments les plus volumineux. Entre ces deux masses, la zone moyenne 114 PROCÈS-VERBAUX de la lèvre est réduite à un pont de substance unissante au milieu | duquel s'élève du côté interne une pièce conique, caractéristique, dressée en forme de dent et souvent munie d'une carène à l’extérieur. Lorsque les lobes latéraux des lèvres latérales ont un grand développement, ils recouvrent en partie cette pièce et s’avancent jusqu'au con- tact de la carène dans les mouvements d’oc- clusion de la bouche. \ - On peut représenter par le diagramme sui- vant (fig. A, tête d'A. ficheuri Seurat de Scops leucotis) la: structure fondamentale de la tête des Habronema des Oiseaux. Ce dia- gramme s'éloigne un peu de celui qu’on obtient, en étudiant les Æabronema des Mammifères. En effet, chez les espèces typiques, comme H. microstoma Schneider, les lèvres latérales affectent la forme qua- drangulaire et l'emplacement des lèvres médianes est tout entier occupé par un repli cuticulaire ayant l’aspect d'un bourrelet et unissant entre. elles les lèvres latérales (fig. B). La cavité buccale, assez largement ouverte, marque de son côté une tendance à évoluer dans le sens d’une capsule qui se trouve réalisée dans les espèces atypi- ques telles qu’Æ. chevreuxi Seu- rat. Par l’ensemble de leurs . autres particularités, notam- ment deleurscaractères sexuels, les formes parasites des Oiseaux et des Mammifères restent néan- moins étroitement apparentées, ce qui légitime leur réunion dans un même genre, mais il serait naturel de les répartir en sous-genres pour mieux les PORIESB: distinguer les unes des aures. On ne connaît à l'heure actuelle qu'un très petit nombre d'Jabronema chez les Oiseaux. Tous ne sont pas également bien définis. Parmi les espèces les mieux caractérisées se rangent : À. leptoptera Rud., 1819; Æ. (Filaria) tulostoma. Hempr. et Ehrenb. ; A. (Sperop- PROCÈS-VERBAUX 115 tera) incerta À.-J. Smith., 1908 ; J. mansioni Seurat, 1914 ; A. ficheuri Seurat, 1916 ; Æ. seurali Skrjabin, 1917. ; Les formes suivantes : . unilateralis Mol. 1859 (—? H. unialata Mol., 1859) ; A. longestriata Mol., 1859 et A. (Filaria) serrata Linton, 1892, ont besoin d'être revues et plus complètement décrites. Enfin quatre Spiroptères maintenus encore dans le genre caduc Spiroplera ou classés dans des genres nouveaux présentent des affinités évidentes avec les Habronema, mais leur position demeure incertaine. Ce sont : Spiroptera singularis Mol., 1859; Sp. bullosa Mol., 1859; Sp. penihamata Mol., 1859 (= Hartertia ? penihamata [Mol.| . 1915) ; et Sp. uncinipenis Mol., 1859 (= Gilsonia uncinipenis [Mol.] Gedoelst, 1919). Je donne ci-après la description de cinq espèces d’Æabronema parasites des Oiseaux, particulièrement de Rapaces. Quatre proviennent de l'Afrique occidentale française, une a été récollée en France, chez un Faucon. Deux espèces sont nouvelles. x l FORMES SANS AILES LATÈRALES Habronema ficheuri Seurat (1). J'attrouvé un mâle encore jeune (5 mm 46) de cette espèce sous la muqueuse du gésier d'un Héron, Bubulcus lucidus Hasselq, à Abomey (Dahomey) en mars 1911, quatre mâles et neuf femelles dans l'estomac d: Scops leucotis Temm. à Manda-Foulbé (Cercle de Labé), le 24 août 1907, et deux mâles et deux femelles sous la muqueuse gastrique d’un autre Rapace nocturne, malheureusement indéterminé (2), tué le 19 juin 1908, à Labé (Guinée française) par M. l'instituteur Bonnet. Le résultat de l'examen des produits de ces deux dernières récoltes m'a surpris. Je ne m'attendais pas à rencontrer un entozoaire du Garde-Bœuf chez des Accipitres. Cependant, il ne m'a pas été possible d'établir une distinction entre les formes parasites de ces animaux et l’'Habronema ficheuri à cause de la parfaite concordance de tous leurs caractères avec la description originale de Seurat. (1) L.-G. SeuraT : Sur un nouvel Habronema de Bubulcus lucidus Raf. (C. R. Soc. Biol., Paris, T. LXXIX, p. 295, fig. 1-3). (2) Mais qui n'était pas Scops leucotis. 116 PROCÉS-VERBAUX Le long spicule gauche (1 mm 20) à pointe barbelée que possèdent ces vers, m'a fait penser tout d'abord à Spiroptera penihamata Mol., helminthe mal connu qui vit au Brésil entre les tuniques de l’estomac de divers Rapaces nocturnes du genre Strixæ. Mais dans cette espèce (1), la queue au lieu d’être arrondie se prolonge en une petite pointe conique qui dépasse les ailes de la bourse, et les papilles présentent de chaque côté du corps une distribution régulière par paires à peu près équidistantes, qu'on ne retrouve pas chez /1. ficheuri. Les parasites de Scops leucotis mesurent 6mm5[ à GumO92 de longueur pour le mâle et {mm 50 à 10 mm 77 pour la femelle; ceux du second Rapace 5 mm 50 à 5 mm 73 et 8mm53 à 9 mm98. À l'extrémité postérieure du mâle, entre la pre- mière paire de papilles postanales et le mamelon qui termine la queue, toute la ligne médio-ventrale est Ü recouverte d’une bande d’écussons particuliers con-. trastant par leur petite laille et leur forme globuleuse avec les écussons allongés qui revêtent la région précloacale et la face ventrale des ailes de la bourse. Ces ornements tassés les uns contre les autres sont Hire: disposés sur quatre à cinq rangs. On les voit aussi bien chez le mâle issu de Bubulcus lucidus que chez les mâles provenant des Rapaces. Ils rappellent les formations analogues de la cuticule que Von Drasche a figurées chez Spiroptera bullosa (2). Dans les autres espèces d’Æabronema, les écussons de la ligne médio- ventrale de la queue, quand ils existent, sont en général peu apparents et leur forme se rapproche beaucoup plus des écussons environnants auxquels ils passent insensiblement. La queue de la femelle est régulièrement conique (fig.). J’ai observé une anomalie sur un exemplaire qui avait l'ovéjecteur (vestibule) dirigé vers l'avant. (1) Vox DraAsoe : Revision der. in d. Nematoden-Sammlung, etc. (Verhandl d. K.K. zool. bot. Gesellsch. Wien, XXXIII, 1884, p. 198, Taf. XIIT, fig. 6). (2) Von Drasoue : Ibid. (Taf. XIV, fig. 8). PROCÈS-VERBAUX 117 Il FORMES A UNE SEULE AILE Habronema tulostoma Hempr. et Ehrenb. Syn.: Spiroptera tulostoma Hempr. et Ehrenb. Filaria tulostoma Schneider, 1866. Habronema unilateralis (Molin) Seurat, 1914. Je rapporte à cette espèce des helminthes pourvus sur le côté gauche . d’une seule et grande aile latérale, que j'ai récoltés deux fois dans l'estomac d'un Vulturidé, Veophron monachus Temm , en 1906 et 1907, à Labé. Trouvé d’abord par Hemprich et Ehrenberg chez Neophron percnopterus L., puis revu en Algérie par Seurat (1), ce Spiroptère a élé assimilé par ce dernier auteur à Spiroptera unilate- ralis Mol. (2), parasite d’un Passereau du Brésil, Cephalopterus ornatus Geoffr. J'ai préféré cependant conserver à mes exemplaires le nom d'A. tulostoma parce que leurs dimensions et la disposition générale des papilles de la queue du mâle correspondent plus exactement à la diagnose de Schneider (3) qu'à celle de Molin complétée par Von Drasche, et parce que la découverte de deux autres espèces d’/Aa- bronema munies d’une seule aile, dont on trouvera plus loin la descrip- tion, a jeté un doute dans mon esprit sur l'identité des formes réunies par Seurat. Celles-ci ne sont peut-être que les représentants d’une série encore mal connue d'Aabronema à aile unique, issue des Habronema aptères et se reliant aux Habronema typiques à deux ailes par l'intermédiaire d'espèces à ailes inégales comme Aabronema incerta A.-J. Smith. _ Les parasites du Veophon monachus diffèrent des vers décrits par Seurat chez le Percnoptère par un certain nombre de particularités dues vraisemblablement à leur âge plus avancé et que je crois utile de faire connaître pour compléter nos renseignements sur l'espèce. (1) L.-G. Seurar : Sur un nouveau parasite du Perenoptère (Bull. Soc. Hist. nat. Afrique du Nord, 1914, p. 149-153, fig. 1-6). Expédition de MM. Walter Rothschild, E. Hartert et C. Hilgert dans le Sud Algérien, mars-mai 1914 {Novitates zoologicæ, vol. XXII, 1915, p. 15). (2) R. Moun : Una monografia del genere Spiroptlera (Sitzungsb. d. K. Akad. d. Wissens, Wien, 1859, t. XXX VIII, p. 945). Vox Drascne : Loc. cit., p. 200, Taf, XI, fig. 9, Taf. XIII, Ge. 12. (3) Scuneiner : Monographie der Nematoden. Berlin, 1866, p. 102, fig. 118 N PROCÈS-VERBAUX Dimensions. — Mäle : longueur totale 13 mm 88 à 16 mm 36; largeur Onm 30 à Omm36. Longueur du vestibule buecal 0 mm 030 à Omm039 ; de l’æsophage O0 mm 45 à O0 nm50 ; du ventricule 4 mn à 4mmG9; de Ja queue Omm?5 à Omm27. Femelle : longueur totale 19mm40 à 22nm7%8;: largeur Omm36 à Omm 45° Longueur du vestibule Omm032 à Omm043; de l’œsophage OS STOUMIS UE du ventricule 4nim 20 à 4 mm 56; de la queue O0 mm 26 à Omer Les deux papilles cervicales sont saillantes et bien visibles même à ‘un faible grossissement. La gauche siluée à 0 mm 21-0 mm 23 de l’extré- mité céphalique chez le mâle, à Omm1{6-0 mm 19 chez la femelle est toujours plus antérieure que la droite qui se trouve respectivement, “suivantes sexes, à 0nm25 0MREGet 4 00022 L’aile latérale (fig. 1) commence en arrière de la papille un. à 21-26 y chez le mâle et à 27-39 chez la femelle. Elle s'étend sur une longueur de 5mm24 à GmmQ0 chez le premier, et de 6 mm {1 à Gmm55 chez la seconde. Sa largeur maxima est respectivement de 53 y et de 68-73 #. Elle croit, en général, rapidement en avant et diminue d’une manière tout à fait insensible en allant vers l'arrière où elle se termine assez brusquement. D’autres fois, surtout chez le mâle, l'aile apparaît un peu plus large dans sa moitié postérieure, mais quelles que soient ses varialions son aspect est toujours celui d’une membrane ample et régulière très finement siriée transversalement. Par rapport aux dimensions des parasites, l'aile représente presque la moitié (exacte- ment 1/2,3 à 1/2,6) de la longueur du corps chez le mäle et le tiers environ (1/3,1 à 1/3,4) chez la femelle. Les lèvres latérales (fig. 2 et 3) portent chacune trois dents du côté de la bouche. Elles sont caractérisées par la longueur de leurs lobes latéraux fortement recourbès vers les lignes médio-dorsale et médio- | ventrale où ils arrivent presque à toucher ceux de la lèvre opposée après avoir recouvert la plus grande parlie de la pièce centrale des lèvres médianes. Elles présentent aussi à mi-hauteur de leur face externe, près des bords concaves contre lesquels s'appliquent les masses latérales des lèvres précédentes, deux appendices en doigt de gant dont je n'ai pas rencontré d'équivalent dans les autres espèces d'Habronema que j'ai examinées. Ces appendices de nature cuticulaire sont symétriques et dirigés obliquement en dehors. Lorsqu'on regarde la tête par la face dorsale ou ventrale leurs extrémités apparaissent seules à la périphérie des lobes latéraux des lèvres médianes et simulent PROCÈS-VERBAUX 119 PU Ze F1G. 6 Fic. 1- Fic. 7 et 8 EFic. 11 Fic. 9. et 10 120 PROCÈS-VERBAUX des papilles, mais leur constitution est différente. Les véritables “papilles céphaliques se trouvent plus près du centre des lobes latéraux; elles sont à peine saillantes et au nombre de quatre : une paire à la surface de chacune des lèvres dorsale et ventrale. | La pièce centrale des lèvres médianes (fig. 4 et 5) possède une puissante carène de chaque côté de laquelle s'étendent deux dépressions destinées à recevoir les lobes latéraux des lèvres médianes dans les mouvements d'occlusion de la bouche. Seurat a représenté cette pièce avec une pointe aiguë ; chez mes exemplaires, plus âgés, son sommet est au contraire épaissi et muni d'une sorte de tubérosité formée par un renflement terminal de la carène. L'anneau nerveux est situé à Om 32-Onm 38 de l'extrémité céphalique. Les ailes de la bourse du mâle (fig.5) sont très longues, épaisses et entièrement revêtues du côté ventral, de même que la face inférieure du corps, de saillies cuticulaires en forme de côtes longitudinales qui remontent jusqu'à une distance de un millimètre environ en avant du cloaque. Celui-ei (fig. 7 et 8, vues de face et de profil) est limité par deux grosses lèvres proéminentes dont l’antérieure porte une grosse papille impaire à son sommet. Il s'ouvre au centre d’une aire arrondie, dépourvue de tout ornement et à cuticule lisse. [IL a six paires de grosses papilles, quatre préanales et deux postanales, de part et d'autre du cloaque et cinq paires de petites papilles sessiles, groupées sur un mamelon à l'extrémité de la queue. Les préanales possèdent de longs pédoncules et occupent, .particulièrement les deux premières, une situation très latérale. Le tronc des postanales est au contraire gros et court de sorte que les points où ces papilles affleurent à la surface de la bourse correspondent à peu près aux points d'insertion des pédon-. cules sur le corps. Ces particularités ont été déjà signalées par Seurat qui a noté aussi l’asymétrie marquée de la première paire postanale dont la papille droite, située immédiatement en arrière du cloaque, est rejetée sur la ligne médiane ventrale. Toutefois, sur aucun de mes exemplaires, je n'ai vu cette papille aussi proche de la gauche qu'il l'a figurée. La deuxième postanale se trouve sur les côtés de la queue, vers le milieu de sa longueur; elle est caractérisée par ses fortes dimensions. Schneider l’a représentée avec un diamètre un peu plus faible que la première ; c'est la seule différence que je relève dans sa diagnose, réserve faite des petites papilles qui ornent l'extrémité caudale et que cet auteur ne paraît pas avoir vues. - Les deux spicules, finement striés transversalement, mesurent : PROCÈS-VERBAUX 121 le gauche { mn 77 à 1 mm 80, le droit Onm5{ à OmmE5. Leur rapport de longueur est d'environ 3,3, c’est-à-dire très voisin du rapport 3,1 qu'on obtient avec les données de Seurat (spicule gauche 1 Mm 9, spicule droit OmmG). Chez A. unilateralis Mol. le spicule gauche, d’après von Drasche, a seulement deux fois et demie la longueur du droit. Le spicule gauche (fig. 9) est aminci, filiforme et très flexible. Sa tête évasée en entonnoir est ouverte sur un côté; sa pointe aiguë présente près de son extrémité un tout petit éperon triangulaire. Il est, en outre, muni de deux ailes fines et étroites qui commencent à O0 mm 45 de la tête et disparaissent insensiblement au voisinage de la pointe. Le Spicule droit \fig. 10) plus robuste que le précédent, est habituel- lement coloré en brun à sa partie terminale. Il possède deux ailes bien apparentes qui s'élendent sur plus de la moitié de sa longueur et s'arrêtent à peu de distance de la pointe, La forme de la tète se rappro- che de celle du spicule gauche. — Je n'ai pas pu réussir à isoler conve- nablement la pièce accessoire. Chez la femelle, l'extrémité postérieure se termine assez brusquement par une queue conique, pointue, régulière, légèrement émoussée à son extrémité (fig. 11). La vulve, non saillante, se trouve au voisinage du milieu du corps, généralement en avant, mais quelquefois aussi un peu en arrière. Elle était exactement à 9 mm {0 de l’extrémité céphalique (c'est-à-dire au 1/2,13 de la longueur totale) chez une femelle de 19m 240; ; à 40 um 89 (1/2,09) chez une femelle de 22mn78 età 10 mn54 (1/1,90, c'est-à-dire en arrière) chez une femelle de 20 mm10. Ces varialions paraissent tenir à des élats différents de rélraction des helminthes. Chez les exemplaires de Seurat, longs de 11 à 14 millimè- tres, la vulve occupe une situation beaucoup plus antérieure, au tiers de la longueur du corps. L'ovéjecteur se dirige vers l'arrière, le vestibule mesure OM" 67 et le sphineter 0 mn 76. Les œufs régulièrement ellipsoïdes et à coque épaisse avec un petit nodule intérieur à un pôle, ont 35 à 39% de long et 21 à 23 4 de large. Ils sont pondus après la formation de embryon. Habronema monoptera n. sp. Dimensions. — Mäle : longueur totale 7mm06 à 9 mm 8; largeur Omn30 à Omnm35. Longueur du vestibule buccal 0 mm037 à OmmOA ; de lœsophage Onn43 à OmmA7: du ventricule 2 mm 31 à 2nm00; de la queue Omm923 à O mm 26. P.-V. 1922. 9 122 __ PROCÈS-VERBAUX Femelle : longueur totale 12mm29 à 13mm63; largeur Oum43 OmmA%. Longueur du vestibule Omm(042; de l’œsophage Omm47 O mn 51 ; du ventricule 2 nm 83 à 3mm20; de la queue O mms. Le corps est effilé en avant, plus épais en arrière dans les deux sexes, particulièrement chez la femelle. Il ne possède qu'une seule aile à à latérale, située dans la région céphalique, sur le côté gauche (fig. 1). Cette aile commence à 0mm25-0 mn 28 du sommet de la tête et s'étend jusqu'au niveau de la terminaison du ventricule ou s'arrête un peu avant la fin de cet organe. Sa longueur est d'environ de 2"m58 chez le mâle et de 2nm98 chez la femelle. En largeur, l'aile ne dépasse pas 18 à 22w. C’est une membrane très fine ét très étroite, à bord légère- ment festonné qui diminue insensiblement de hauteur d'avant en arrière et est réduite à une simple crête dans toute sa partie postérieure. Les papilles cervicales, saillantes, sont bien visibles de profil et de face. Leur disposition est inverse de celles d’Æ. tulostoma, La papille droile, placée à Omm13 de l'extrémité céphalique chez le mâle et à O mm {3-0 mm {4 chez la femelle, occupe ici une siluation plus antérieure que la gauche qui se trouve respectivement à O0 mm {6-0 mm 18 chez le mâle et à 0 nm {6 chez la femelle. L’aile latérale débute à 93-120z en arrière de cette dernière papille. La cuticule est nettement striée ; les segments compris entre les stries principales présentent par endroits une fine striation transversale secondaire. La tête est munie des quatre lèvres caractéristiques des Æabronema d'Oiseaux. Les latérales (fig. 2) sont trilobées, à bord antérieur arrondi et surbaissé. Elles affectent de face la forme d'une enclume et portent à l'entrée de la bouche quatre longues dents insérées par leur base sur la face interne du lobe médian. Les lobes latéraux sont inermes et infléchis vers les lignes dorsale et ventrale. Les lèvres médianes (fig. 3) présentent une petite dent triangulaire centrale, à carène peu apparente et deux lobes latéraux, semi-globuleux, ornés chacun d’une grosse papille. On voit encore à la surface externe de ces lobes, près de leur bord libre, une ou deux saillies de la cuticule, analogues à des verrues, qui ressemblent à des boulons sensitifs sous une incidence favorable, mais il ne m'a pas été possible de reconnaitre leur véritable nature à cause de la difficulté de leur observation et de leur petitesse. La bouche est dorso-ventrale. Le veslibule qui lui fait suite est cylin- drique où un peu aplati transversalement. L’æsophage musculaire et très étroit, est entouré en son milieu par l'anneau nerveux qui se " \ e PROCÈS-VERBAUX 123 trouve à O mm 26-0 mm 27 de l'extrémité céphalique chez le mâle et à O mm 98 chez la femelle. Le ventricule de nature glandulaire augmente insensiblement d'épaisseur d'avant en arrière jusqu’à son abouchement He r2RelrsS Fic. 5 et 6 Fig. 4 Fi. 7 avec l'intestin. Celui-ci est un peu plus large à son origine que Île ventricule et droit jusqu’à l'anus. La région postérieure du mâle (fig. 4) se termine par une queue conique, pointue, un peu dilatée avant sa terminaison. Elle est pourvue 124 PROCÈS-VERBAUX d'une bourse longue, lancéolée, dont les ailes épaisses, à deux feuillets, remontent loin en avant du cloaque etenveloppent loute la queue jusqu’à son extrémité qui se prolonge en une courte pointe libre. Du côté dorsal ou externe, ces ailes sont striées (ransversalement ; du côté interne, leur surface est ornée de côtes et d’écussons longitudinaux, parallèles, se continuant -sans ligne de démarcation avec une large bande de scutelles identiques qui recouvrent toute la face ventrale du corps et. s'étendent jusqu’à une distance de OMM6GL en avant de l’onifice ano- génital. L'ornementation de la cuticule n’est interrompu qu’autour du cloaque et dans la partie dilatée de la queue où existent deux petites aires nues. Entre ces deux zones, la ligne médio-ventrale paraît au premier examen également dépourvue d'écussons, mais c’est unique- ment parce qu'ils doivent à leur faible relief dans cette région d’être moins visibles que dans les parties environnantes. Les papilles sont au nombre de onze paires : quatre préanales et sept postanales plus une grosse papille impaire sur le côté gauche de la lèvre supérieure du cloaque. Les quatre préanales et les deux premières postanales dont les têtes rondes font saillie au milieu des écussons sont. à peu près équidistantes et munies d’un long et fort pédoncule qui prend naissance sur les parois latérales du corps et flotte entre les feuillets de là bourse avant d'atteindre la face ventrale. Les cinq dernières sont au contraire petites, sessiles et rassemblées sur un mamelon dans la partie dilatée et sans scutelles de lPextrémité de ja queue. Tous ces organes sont symétriques sauf la première postanale qui à sa papille droite au voisinage de la ligne médio-ventrale tandis que la gauche occupe une position submédiane ou latérale. La deuxième postanale se trouve approximativement à la limite du premier et du deuxième tiers antérieur de la queue. Spicules très inégaux, mesurant : le droit de 0m"38 à Omm4G et le gauche de 1Mm56 à 1mm68. Celui-ci est une longue baguette ‘fine, flexible et ailée (fig. 5); sa pointe très aiguë se termine en fer de lance (1); sa têle à peine évasée se prolonge en forme de gouttière en avant. Les ailes étroites commencent à O0 mm41 de l'extrémité anté- rieure el s'arrêtent à la base de la pointe. Le spicule droit (fig. 6) plus court et plus épais possède une tête bien distincte, trone-conique, (1) Dans la figure 5 la pointe du spicule gauche est dessinée à un grossissement beaucoup plus fort que la têle, elle est vue de profil ; de face, sa forme est lriangu- laire avec deux barbes lalérales comme la pointe du spicule d'A. ficheuri. PROCÈS-VERBAUX 125 ouverte obliquement, deux larges ailes et une pointe arrondie. Lorsqu'il est vu de face, saillant hors du cloaque, l'aspect de cette pointe, recourbée sur elle-même parce qu’elle n'est plus maintenue droite par la gaine, rappelle tout à fait l'extrémité du spicule droit d'A. seurati que Skrjabin a très justement comparée à celle d’une rugine ou d'une - curette de chirurgie. — Une pièce accessoire difficile à isoler. Chez la femelle, le corps se termine brusquement par une queue courte, conique, pourvue d’une petite pointe semblable à celle du mâle (fig. 7). La vulve est située au voisinage du milieu du corps, tantôt un peu en avant, tantôt légèrement en arrière. Elle est très difficile à trouver parce qu’elle ne fait aucune saillie et paraît S’ouvrir sur le côté, à droite de la ligne médio-ventrale. De face, elle ressemble à une fente étoilée, entourée d’un cercle réfringent vu par transparence à travers la cuticule et qui correspond à la zone d'insertion des parois du vestibule. Celui-ci mesure 0 mm 8[ et se dirige en avant. IL à la forme d’un long tube, à parois épaisses, renflé à son extrémité antérieure laquelle est en relation avec la trompe par un canal étroit, replié en $ et orienté en sens inverse du vestibule, c'est-à-dire d'avant en arrière. Sa lumière augmente insensiblement de largeur depuis la vulve jusqu’à la partie renflée terminale ; la, le vestibule présente une large cavité ellipsoïde où s'accumulent les œufs, et ses parois s’amincissent sauf à l'extrémité distale qui est coiffée comme d’une calotte par une grosse masse glandulaire hémisphérique. Je n’ai pas pu suivre les autres parties de l'ovéjecteur qui étaient complètement cachées par la masse des œufs. L'appareil génital est double et remplit toute la cavité géné- rale en arrière du ventricule ; les replis de l'ovaire antérieur remon- tent jusqu'au niveau du tiers postérieur environ de ce dernier organe. Les œufs oblongs ont une coque épaisse; ils mesurent 38 à 42u de long sur 17 à 19 y de large et contiennent un embryon au moment de la ponte. Habilai : Sous la muqueuse de l'estomac du Rapace nocturne non déterminé, tué à Labé, le 19 juin 1908. Les exemplaires (six mâles et deux femelles) vivaient en compagnie d’/7. ficheuri. H. monoptera se rapproche d’Æ. tulosioma Hempr. et Ehrenb. par son aile unique, mais il est plus voisin d'A. ficheuri Seurat et d'A. seurali Skrjabin par le caractère de ses spicules. Chez A. ficheuri qui lui ressemble le plus par la conformation de la tête, le corps ne possède pas d’aile latérale, la carène des lèvres médianes est plus apparente, les spicules sont plus courts ainsi que la 126 PROCÈS-VERBAUX queue du mâle quiaun sommet arrondi, sans appendicé terminal. Ea outre, la seconde paire de papilles postanales se trouve approxima- tivement au niveau du milieu de la queue et le groupe des petites postanales sessiles est difficilement visible. H. seurati a deux ailes latérales (Skrjabin n’a pas bien précisé ce point) très faiblement développées, un spicule gauche très long (21) et des postanales symétriques. La vulve de la femelle est placée très en arrière, à 3 mm 4 de l’extrémité postérieure du corps. H. tulostoma se distingue facilement d'A. monoplera grâce à la largeur et à la longueur de son aile qui s'étend très au delà du niveau de la terminaison du ventricule. La forme de ses lèvres, celle des spicules, de la queue de la femelle ainsi que la disposition et la taille des papilles du mâle sont aussi très différentes. Enfin chez A. unilateralis Molin, que von Drasche a identifié peut- être à tort à Æ. (Spiroptera) unialata Molin, la première paire de papilles en arrière du cloaque ne présente pas d’asymétrie. — Jecrois qu'il n'y a pas lieu de mettre en doute à ce sujet l'exactitude des dessins de von Drasche parce qu'on retrouve la même absence d’asymétrie dans” les postanales d'A. seurati et d'A. spinosa n. sp. Ce caractère Joint à la forme nettement pédonculée de ces organes doit servir au contraire à différencier jusqu'à nouvel ordre 4. unilateralis d'/1. tulostoma. Habronema spinosa n. sp. Dimensions. — #Mäle : longueur totale 5"m47 à Gmm86; largeur Omm21 à Omm26. Longueur du vestibule buccal 0 mm 023 à 0 mm026 ; de l’œsophage Onm35 à Omm50; du ventricule 22m93, 4,8 nm895; de la queue O0 mm 20 à Omm 23. Femelle : longueur totale 8 mm à Qmm 37; largeur 0 nn 38 à O mm 4, Longueur du vestibule Omm026 à 0028 ; de l’æsophage 0 mn 40 à Omm53 ; du ventricule 2m 88 à 8 nm 39 ; de la queue Onn 13 à OmmAS, Le corps est blanc, aminci aux deux extrémités mais plus effilé en avant qu'en arrière dans les deux sexes. | La cuticule est nettement striée dans le sens transversal. Elle porte une multitude de petites épines, fines comme des aiguilles, qui ne sont bien visibles qu'à un fort grossissement (560) et qui donnent à la surface extérieure du ver un aspect hérissé caractéristique (fig. 1). Ces organes qui se détachent à intervalles réguliers du bord postérieur de chaque segment de la cuticule peuvent se diriger en tous sens. PROCÈS-VERBAUX 1027 Ils commencent à se montrer au niveau de l'extrémité antérieure du ventricule où ils sont d'abord très courts el clairsemés, puis ils augmen- tent progressivement de longueur et de densité jusqu'au voisinage de l'extrémité caudale où ils disparaissent. On les trouve aussi bien sur les faces dorsale et ventrale que sur les côtés du corps, sauf à linté- rieur de la bourse du mâle qui est uniquement recouverte d’écussons. Leur longueur est de 4u 4 environ. Les deux papilles cervicales sont à peu près à la même hauteur, cependant la droite est légèrement plus antérieure que la gauche. Leur distance à l'extrémité céphalique est chez le mäle de OmmIT à Q nm 13 pour la papille droite et de Ommf3 à Omm15 pour la papille gauche. Chez la femelle, cette distance est respectivement de Onmm1{5 à Qi ONE TeNE MU (GER uns LS ù L'aile latérale, unique, commence à 26-30 y en arrière de la papille gauche ; sa longueur est de { mm 82 à 2mm55 . le mâle et\de tn à 1 umO4 chez la femelle; sa largeur est de 8 à 12 y. Elle est comparati- vement plus courte et plus étroite que l'aile d'A. monoptera et ne dépasse pas le niveau des trois-cinquièmes ou des deux-tiers antérieurs du ventricule tandis que dans la deuxième espèce elle s'étend yusqu'à la fin ou presque de cet organe. L'extrémité céphalique est arrondie (fig. 2); la tête proprement dite, (rès petite, se compose de quatre lèvres basses, deux latérales et deux médianes ayant toutes approximalivement la même longueur. Les latérales ont la forme ordinaire en enclume des lèvres d'Aabronema, mais elles ne présentent pas l'ampleur de celles des 77. monoplera et ficheuri et ne font pas fortement saillie en avant comme ces dernières. Elles possèdent trois à quatre dents du côté de la bouche. Les lèvres médianes (fig. 3) (1) sont au contraire relativement très développées et remarquables par la disposition de leurs lobes latéraux qu'une dépres- sion de la face externe divise en deux lobes secondaires, très dissem- blables. Celui qui est le plus latéral porte une papille céphalique ; il est petit et globuleux. L'autre plus rapproché des lignes médio-dorsale et médio-ventrale se dresse comme un cône contre le flanc des lèvres latérales et atteint presque avec sa pointe le sommet de l'extrémité céphalique. La dent centrale, très effilée, ressemble à un aiguillon. La conformation de la têle d'/J. spinosa se rapproche beaucoup de celle d'//. mansioni Seural. La division des lobes latéraux des lèvres (1) Elles sont représentées à un grossissement plus fort que dans la figure 2 128 PROCÈS-VERBAUX médianes n’est que le résultat de l’évolution d’une particularité qu'on retrouve à l’état débauche chez #1. ficheuri, monoptera et tulostoma où l'on voit un léger sillon parcourir la surface externe de ces lobes et se traduire intérieurement par une tendance au dédoublement de la pulpe. La bouche dorso-ventrale conduit dans un vestibule à parois épaisses et très réfringentes. L'æsophage musculeux, étroit, cylindrique, est entouré vers le milieu de sa longueur par l'anneau nerveux distant du sommet de la tête de OUnm22 à Omm?8 chez le mâle et de Om fo 4) min 26 chez la femelle. Le ventricule glandulaire augmente progressi- vement d'épaisseur jusqu'à sa terminaison. Il paraît très long chez les exemplaires qui ont peu subi l'influence de la rétraction ; chez le mâle en particulier son extrémité postérieure peut atteindre ou dépasser le niveau du milieu du corps. L’intestin est plus large à l’origine que le ventricule. Le pore excréteur s'ouvre à la face ventrale à 50-60: en arrière de l'anneau nerveux. La queue du mâle (fig. 4) cylindro-conique, se termine par un petit appendice pointu ou arrondi au sommet s'il est rétracté et recourbé du côté ventral. Le feuillet interne des ailes de la bourse est complètement revêtu d'écussons cuticulaires, allongés et disposés en séries longitu- dinales. Il en est de même de la face inférieure du corps que les écus- sons recouvrent en avant du cloaque sur une longueur de 065 (mâle de 6""85). En trois endroits seulement la cuticule est lisse et privée d'ornements : 1° autour de l’orifice ano-génital qui est délimité par deux grosses lèvres, bien visibles de profil, comparables à celtes d'A. tulostoma; 2° au milieu de la queue; 3° à l'extrémité caudale. Ces trois zones nues sont séparées par deux bandes d'écussons dont la postérieure est la moins large et qui sont jetées comme des ponts sur la face ventrale de la queue. La forme de la première zone est irrégu- lière, celle des deux suivantes est elliptique. Il y a onze paires de papilles : quatre préanales et sept postanales, toutes symétriques, et une grosse papille impaire sur le côté gauche de la lèvre supérieure du cloaque. Les préanales et les deux premières postanales sont pédonculées, ces dernières plus courtement. Une grande aréole claire, ovoïde, très apparente sur l'animal frais, mais qui s'opacifie dans les milieux conservateurs, entoure la troisième préanale comme chez 71. seurati. Celte aréole représente une loge comprise entre les feuillets de la bourse à l'intérieur de laquelle peut se mouvoir PROCÈS-VERBAUX 129 le long pédoncule des papilles. On la retrouve, mais developpée à un degré moindre, autour des autres préanales; elle disparait lorsque les papilles sont étendues. La deuxième postanale fait saillie au niveau du tiers environ de la longueur de la queue. Les cinq postanales posté- rieures sont groupées sur un mamelon à l'extrémité caudale. Les deux spicules, très dissemblables, appartiennent au même type F1G. 2 et 3 Fc. 8 Fic. 4 Fi. 7 Fr. 9, 6 anatomique que ceux d'A. ficheuri, monoptera et seurati. Le spicule gauche (fig. 5), long et très fin, mesure {mm22 à 1mm87. Ses ailes commencent à Omm33-Qmm36 de la tête qui est rugueuse et à peine évasée ; elles se poursuivent en formant une goutlière ventrale jusqu'à la base des deux barbes de la pointe. Le spicule droit (fig. 6) a 0 ""34 à 0" 41 de longueur, il est entouré d'une gaine épaisse et rattachée à la paroi du corps par deux puissants muscles rétracteurs.iSa tête est légèrement dilatée, sa pointe se termine par une extrémité boutonnée 130 PROCÈS-VERBAUX qui se recourbe en crochet lorsqu'elle est dégagée de la gaine ou fait saillie hors du cloaque (1). Il est muni de deux ailes peu développées. La pièce accessoire (fig. 7), très simple, a la forme d’une gouttière taillée en biseau d’avant en arrière. Les replis du testitule remontent jusqu’au tiers ou au quart postérieur du ventricule. Chez la femelle, la queue courte s’amincit régulièrement en pointe (fig. 8). La vulve, très peu visible, s'ouvre en arrière du milieu du corps, du 1/1,67 au 1/1,85 de la longueur totale, respectivement à 4Amm7G et à AmmO3 de l'extrémité céphalique chez des femelles de 8 mm et{Qmm4{3. Elle est en rapport avec un vestibule tubulaire, long de O nm 61, renflé à son extrémité postérieure et de même forme que celui d’/l. monoptera, mais dirigé vers l'arrière. L'appareil gémital est double ; les utérus remplissent toute la cavité générale en arrière du ventricule, l'ovaire antérieur remonte jusqu’à la moitié environ de la longueur de ce dernier organe. OËufs ellipsoïdes, embryonnés au moment de la ponte, longs de 374 et larges de 21. Habitat : Sous la muqueuse de l'estomac de Falco thinnunculus L. Trois femelles et dix mâles trouvés le 1er juin 1922, à La Chapelle- Saint-Laud (Maine-et-Loire). H. spinosa est très voisin d'A. monoptera. I s’en distingue par ses dimensions, l'aspect de sa tête, la gracilité de son aile, l'absence d'asymétrie ‘de la première postanale, la longueur moindre de ses spicules et la direction de son ovéjecteur. Ses affinités sont surtout étroites avec 1. seurali mais il diffère de cette espèce, parasite de Falco cenchris, par l’ornementation de sa cuticule, la forme de la queue de la femelle, la position plus antérieure de la vulve et la petitesse relative de son spicule gauche. Il a dû être confondu jusqu'ici avec 71. leptoptera Rud. que le Catalogue du Musée de Vienne indique, d’après Dujardin, comme ayant été rencontré quatre fois sur trois cent vingtet une Crécerelles (Æ. tin- nunculus) examinées. , (1) Le bas de la fig. 6 représente deux aspects de la pointe d’un même spicule, dans sa gaine et après son extraclion, mais à des grossissements différents. . PROCÈS-VERBAUX 131 IT FORMES A DEUX AILES ? Habronema mansioni Seurat. Dimensions. — Mâle : longueur totale Tmm535 à 8mmA4(; largeur Omm23 à Omm26. Longueur du vestibule buccal 0 mm 020 ; de l’œso- phage Onn33 à Omm36; du ventricule { nm 92 à 2mm2(; de la queue Dion 2e ques, Femelle : longueur totale 10mn63 à 13mm75; largeur 0 mm 31 à OnmS36. Longueur du vestibule 0"m025 à Omm 029 ; de l'œsophage OmmS36:à 0 mm 48; du ventricule 2mm25 à 2mm97; de la queue 0 mm23 OST Les helminthes dont j'ai donné ci-dessus les dimensions sont de taille plus petite que l’Æabronema mansioni Seurat, mais ils en possè- dent l'aspect général et on trouve à la queue des mâles le même nombre de papilles disposées d’une façon identique. Néanmoins, deux de leurs caractères, l'inégalité des ailes latérales et la longueur des spicules, m'ont empêché de les assimiler avec certitude à cette espèce, parasite de la Buse, Buteo vulgaris L. D’après la description succincte de Seurat (1), les ailes latérales d'A. mansioni naissent & dans la région céphalique, à la hauteur de l’origine de l'æsophage musculaire et s'étendent sur la moitié antérieure du corps ». Sur tous mes exemplaires, elles commencent plus haut, à mi-hauteur du vestibule, c'est-à-dire à peu près à égale distance de la base des lèvres et du début de l'œsophage ; en outre, elles sont nette- ment asymétriques. L'aile latérale gauche est la plus développée; sa longueur atteint 5 "m10 à 5nm30 chez le mâle, 5mm14 à Gmm15 chez la femelle. Elle dépasse par conséquent très largement le milieu du corps chez le premier; chez la seconde, elle s'arrête au contraire en avant de ce niveau, à quelque distance de la vulve. Sa largeur est de 19 à 20 y chez le mâle et de 25 y chez la femelle. L’aile droite, beaucoup plus courte et moins large de moitié que la gauche, a une longueur de 2mm50 chez le mâle et de 2 mm {12 à 2 mm 47 chez la femelle. Par rapport aux organes internes, cette aile se termine à peu près au niveau ou un peu en arrière de l'extrémité postérieure du ventricule chezle mâle, en (1) L.-G. SEurRAT : Sur un nouveau Spiroptère des Rapaces (C. B. Soc. Biol. Paris, 1914, t. LXXVI, p. 427, fig. 1-3). 132 PROCÈS-VERBAUX avant de cette extrémité chez la femelle. Sa largeur est respectivement de 10 à 114 et de 14y suivant les sexes. Parmi les Mabronema à deux ailes, on n’a signalé jusqu'ici d'ailes asymétriques que chez 7. incerta A-J. Smith (1), où la plus grande ne dépasse pas un millimètre de longueur. Le second caractère qui m'a fait hésiter dans la détermination des parasites est la dimension de leur spicule gauche; celle-ci ne descend pas, en effet, au-dessous de O"m87 et peut atteindre O mm 93. Chez I. mansioni cet organe mesure seulement 0 mm68. Les spicules droits ont la même longueur 0 nm31 à Omm 33. Les lèvres latérales ne portent que trois dents du côté de la bouche; leurs lobes ‘latéraux sont extrêmement. réduits. Les papilles cervicales occupent presque le même niveau : la papille droite se trouve à Onm11- Omm12 de l'extrémité céphalique chez le mâle, à O mm {1-0 mm {4 chez la femelle et la papille gauche respectivement à Omm 10- OmmA1 et Ommf1-Onmi4. L'’anneau ner- veux est situé à Omm210)mm28 du som- met de la tête. d Fic. 2 Fc. À La pointe du spicule gauche (fig. 1) n’est pas barbelée comme dans les espèces précédemment étudiées. La zone des écussons qui recou- vrent la queue du mâle remonte très haut, Jusqu'à une distance de Omm80-0mm93 en avant du cloaque. La queue de la femelle (fig. 2) est conique, régulièrement amincie et terminée en pointe. La vulve ronde, non saillante, s'ouvre au voisinage du milieu du corps, un peu en arrière dans les formes jeunes (à 5 mm 8Ï de l'extrémité céphaliquêichez une femelle de 11 ""55), et en avant chez les individus plus âgés (à 5 mm21 et à Gmm56 chez des femelles de 12Mn837 et de 13mm"%5). L'ovéjecteur est dirigé vers l'arrière comme chez /7. letoplera Rud., mais le vestibule beaucoup plus long mesure Omm33; il est rempli d'œufs éembryonnés, à coque épaisse, de 33 à 56 4. sur 20 à 21 y. Habitat. — J'ai rencontré trois fois ces helminthes én assez grande (1) Allen-J. Smrru, Herbert Fox and GC. Y- Wurwre : Contributions to syslemalic helminthology (Universily of Pennsylvania Medical Bulletin. 1908, vol. 20. Réim- pression, p. 60-66, pl. IX). PROCÈS-VERBAUX 159 quantité, à Labé, le 11 mars 1908, dans l'estomac d’un Milvus Korschum Gm. et à Abomey, le 9 janvier et le 4 avril 1910, dans l'estomac de deux autres Rapaces diurnes non déterminés. Compte rendu de l’Excursion de la « 40% Fête Linnéenne » à Marcamps, Saint-Laurent-d’'Arce, Saint-Gervais et Saint- André-de-Cubzac, le 25 juin 1922. Par MM. A. Bouchon et G. Malvesin-Fabre. Le dimanche 25 juin, un joli groupe de Linnéens descendait à la station de Prignac-Marcamps pour entreprendre une excursion longue mais variée. C'étaient MM. Bouchon, Castex, Chaine, Daydie, Dubreuilh, Fiton, Lacouture, Mlle Mallet, MM. Manon, Neyraut, Peyrot, Schirber, Teycheney, Malvesin-Fabre. Bientôt nous avons la joie de voir se joindre à nous M. Maxwell qui, empêché d’assister au banquet du soir, a tenu à participer à l’excursion. Aussitôt arrivés, nous récoltons de Prignac à Marcamps : Achillea millefolium L. forma À. setacea W. et R. Barckausia fœtida DC. v. « vulgaris. Chærophyllum temulum L. Guidés par M. Chaiae qui connaît admirablement le pays, nous allons visiter la grotte préhistorique de Pair-non-Pair si complètement étudiée par M. Daleau. : Notre savant collègue, à son grand regret, s'était vu dans l’impossi- bilité de nous en faire les honneurs, il nous les fit indirectement sans le savoir. C’est en effet grâce à l’étude publiée par lui dans le Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux (t. XXI, p. 235, année 1896) et apporté par l’un de nous, qu'il nous fut possible de distinguer très clairement parmi les graffité qui recouvrent les parois : le grand mam- mifère, l’équidé, le petit éléphant, le cervidé, le capridé, le bouquetin et les divers ruminants décrits par l’auteur et figurés dans les planches. Près de l’entrée de la grotte nous trouvons : Hippocrepis comosa L. v. genuina Rouy. De là, nous passons par les sites sauvages qui constituent les bords du Maron sur sa rive Nord et où nous pouvons noter : 134 PROCÈS-VERBAUX Hypericum hrsulum L. Rubus cæsius L. Lactuca muralis E. Mey. Veronica montana L. Orchis montana Schmidt. Passant par le bourg de Marcamps nous remarquons les vestiges du cimetière fortifié, puis à quelque distance au lieu dit Languirot, nous avons la joie de cueillir le joli Convoloulus cantabricus L. (rare, très localisé). Cà et là s'offre la flore colcicole de ces coteaux que nous rencontrerons plus complète à Saint-Laurent-d’Arce. Notons cependant : Secdum album L. Ononis Natrix L. v. « major Boiss. Melissa officinalis L. v. « ovalifolia Rouy. Carduus nutans L. v. 8 macrolepis Rouy. Verbascum floccosum Waldst et Kit. Linaria cymbalaria Mu. Nous arrêtant pour goûter les fruits acidulés de quelques cerisiers spontanés de petite taille, Prunus cerasus L., nous rencontrons Helian- themum pulverulentum DC. et Fumana procumbens G.-C. Après avoir admiré le beau panorama que l’on découvre du haut de la route de Saint-Laurent d'Arce, nous arrivons aux vastes carrières aban- données de cette commune. Là on peut cueillir : Reseda lutea L. v. « vulgaris J. Mill. : Iberis amara L. forma Z. ruficaulis Lejeune. Z. decipiens Jord. Fumana Spachii G.-G. v. « genuina Rouy. Helianthemum pulverulentum DC. — H. polifoliun (Mill) DC. v. « angustifolium Koch. Linum tenuifolium L. Prunus mahaleb L.-CC. Sedum anopetalum DC. v. « genuinum Rouy. Ononis columnæ AI. : s Anthyllis vulneraria L. Coronilla minima L. v. « genuina G.-G. Ononis Natrix L. v. « major Boiss. Hippocrepis comosa L. v. « genuina Rouy. Inula montana L. PROCÈS-VERBAUX 135 Helichrysum stæchas DC. Euphrasia talarica Fisch., race £. stricta Host. — Æ. rigi- dula Jord. Thymus serpillum L., race 7°. chamædrys Fries. Thesium humifusum L. Convolvoulus cantabricus L.-R. Tandis que les champs voisins de Saint-Gervais donnent : Delphinium ajacis L., Papaver hybridum L. Centaurea scabiosa L., Specularia speculum DC. Nous arrivons à Saint-Gervais où un excellent déjeuner nous attend et nous lui faisons honneur. | . Nous repartons ensuite pour Saint-André-de-Cubzac en passant par le château du Bouilh. Là, nous devons nous borner à admirer la belle ordonnance de cette conception du grand architecte Louis, malheureuse- ment inachevée ; une ondée nous empêche d'en explorer les environs. Nous notons cependant : Equiselum hiemale L. v. 8 occidentale Hy. (fossé de la route). Androsæmum hircinum Spach (château du Bouilh). Iris fœtidissima L. (parc du château). Listera ovata R. Br. (à trois feuilles). Nous reprenons notre route et, après avoir contemplé du haut des Moulins de Montalon, la belle vallée de la Dordogne, nous arrivons à Saint-André-de-Cubzac. Là nous attendent : MM. Lamarque, Bardié, Baudrimont, Lambertie. Nous nous réunissons à la Mairie pour l'Assemblée générale tradi- tionnelle à l'issue de laquelle nous allons à l'hôtel du Lion d'Or pour le banquet. Aux côtés de M. le Président, prennent place M. Bardeau, conseiller général et M. l’'Adjoint au maire de Saint-André-de-Cubzac, qui avait eu l’aimable pensée d'envoyer quelques échantillons de son cru. À lheure des toasts, M. le Président, en une allocution très applaudie lève son verre à la santé de nos invités et aux destinées de notre chère Société, puis c'est M. l’'Adjoint qui nous apporte ses encouragements et M. Bardeau, conseiller général qui témoigne une telle sympathie aux Sciences naturelles et aux naturalistes qu’il est nommé par acclamation membre de la Société. Enfin, votre secrétaire général adresse les confraternelles félicitations 11 PROCÈS-VERBAUX de tous les Linnéens à ceux de nos collègues dont les distinctions offi- cielles récemment obtenues ont augmenté encore le prestige de notre compagnie. | Mais voici l'heure de reprendre le train et c’est très satisfaits de cette journée que les excursionnistes ont regagné Bordeaux en faisant des projets pour la vitalité toujours plus grande de la Société Linnéenne. L'Oxylophe geai « Goccystes glandarius L. dans le Sud-Ouest de la France. Par J. Chaine. L'Oxylophe geai est un oiseau commun dans loute l'Afrique du Nord ; il n'est pas rare en Arabie el en Palestine. Il descend en Afrique équa- toriale pour hiverner. Il remonte aussi vers le nord puisqu'on le ren- contre en Grèce, en Îtalie et en Espagne. Par contre il est accidentel dans le Midi de la France et fort rare dans notre Sud-Ouest. Aussi est-il important pour l'établissement de la faune de cette dernière région d'indiquer les prises de cet oiseau, lorsqu'elles sont scientifiquement établies. d C'est pourquoi je crois devoir reproduire l'article suivant signé de M. Seguin-Jard el paru dans la Revue francaise d’Ornithologie (numéro | août-septembre 1922) : « Le 19 octobre 1921, M. Vécot-Flavien, de Sainle-Gemme-la-Plaine (Vendée) a tué au lieu dit € tènement des ores », sur le bord de la cein- ture des Hollandais, tout près de la rivière, un Oxylophe geai. « À cet endroit et d’une façon quasi-brasque on passe du marais à la plaine. _ « L'Oiseau était seul et aucun sujet de cette espèce n’a été remarqué dans les jours qui ont suivi sa capture. € Rien d’anormal dans l'état atmosphérique qui puisse jusbfier d présence de cette nouvelle recrue dans notre faune yendéenne déjà si riche. Ayant eu l'oiseau en main, je n'ai relevé aucune trace, ni usure de plumes pouvant laisser supposer un séjour de l’oiseau en captivité. Le sujet, naluralisé, est devenu la propriété de M. G. Texier, à Moreilles ». D'après cet article il semble ressortir que l'Oxylophe geai n'avait pas encore été capluré en Vendée. Cette observation a sa valeur, d'autant + ! PROCÈS-VERBAUX 137 plus que je suis à même de la compléter non pour ce département, mais pour les Basses-Pyrénées et la Charente-Inférieure qui lui est limitrophe. Dans son Catalogue critique des oiseaux observés dans les départe- ments des Landes, Basses-Pyrénées et Gironde, E. Dubalen (1) signale deux captures d'Oxylophe dans les Basses-Pyrénées, l’une en 1849, l'autre en 1853, toutes deux aux environs d'Hendaye. Les sujets figu- rent au Muséum de Bayonne. En ce qui concerne la Charente-Inférieure, le 5 août 1900, un Oxy- lophe geai fut tué à Pessines, localité située à 7 kilomètres de Saintes. Le sujet naturalisé fit partie de la collection de M. Lamoureux, vétéri- paire à Saintes. Cette collection ayant été acquise par la municipalité bordelaise il y a une dizaine d'années environ, l'Oiseau figure aujour- d’hui dans la collection d’ornithologie régionale du Muséum d'Histoire Nalurelle de Bordeaux. En somme, en remontant aussi loin que j'ai pu dans la bibliographie, Je n’ai relevé que qualre captures d’Oxylophe geai dans le Sud-Ouest français : deux à Hendaye (1849 et 1853), uné à Pessines (1900), une à Saint-Gemme (1921). | L'Oxylophe geai est donc un échantillon fort précieux pour notre collection municipale puisque cet oiseau est très rare dans notre région. Le Scorpion flavicaude « Euscorpius flavicaudus » à Bordeaux. Par J. Chaine. Le Scorpion flavicaude est une espèce du pourtour méditerranéen, toutefois la plupart des ouvrages qui parlent de cet êlre signalent sa présence à Bordeaux. Bien qu’au premier abord cela paraisse étrange rien n’est plus vrai cependant, et les quelques renseignements que j'apporte viennent confirmer le fait d’une facon indiscutable. Déjà, M. le Docteur Lamarque, dans la séance du 28 mai 1908, présen- tait à la Société Linnéenne un certain nombre de Scorpions trouvés dans les caves du quartier des Chartrons (2) ; bien que le nom de l'espèce ne fut pas alors indiqué on était en droit de penser qu'il s'agissait du flavi- (1) Sociélé Linnéenne, année 1871, tome XX VIH, p. 448. (2) Procès-Verbaux de la Sociélé Linnéenne, vol. 62, page 123. P.-V, 1922, 10 138 PROCÈS-VERBAUX caude. Rien, en effet, n'était plus exact; car ces Scorpions ayant été donnés par M. le Docteur Lamarque au musée récemment créé par la Société Linnéenne, j'ai pu les examiner et constater qu'ils Appart nent à cette espèce. En 1912 ou 1913, je ne sais au Juste, on m'a signalé la capture d’un Scorpion vivant à Bordeaux dans une maison du cours Balguerie-Stut- tenberg. Je n'ai pas va l'individu mais d'après ce qu’on m'en a dit, j'incline à penser que c’élait encore un flavicaude. Enfin, le 7 octobre 1921, Madame Marcel Stellingwertf- Loppens a fait don au Muséum d'Histoire Naturelle de Bordeaux d’un Scorpion vivant, trouvé dans une dépendance de sa maison du cours du Médoe, au mieu de détritus. Je pus déterminer la bête avec soin et je puis affirmer que cette fois-ci il s’agit bien du Scorpion flavicaude. J'ai fait naturaliser le sujet qui figure actuellement dans notre collection municipale. « Boletus luteus » L. en Gironde. (CHAMPIGNON) Par G. Malvesin-Fabre. Je crois utile de signaler à l'attention de nos Collègues, un Bolet inté- ressant à tous points de vue, car cetle année il leur sera peut-être plus facile de le rencontrer. Et pour que, dans ce cas, ils aient davantage de facilités pour le reconnaitre, je me permets de leur présenter quelques modestes dessins. Il s'agit de Boletus luleus L., champignon comestible. Celte espèce a l'allure générale du B. granulatus L., si commun dans nos bois de pins. Le sommet du stipe est semblablement granulé de brun rouge sur fond jaune, mais les pores ne laissent point échapper de liquide résineux comme ceux du B. granulatus L., qui ont valu à cette espèce le nom de «cèpe pleureur ». Les deux champignons croissent dans la même Station : bois sablonneux de conifères. La cuticule du chapeau est peul- être un peu plus foncée chez le PB. luleus L. et présente par temps humide, le matin par exemple, un reflet grisätre et comme pruineux (Dans les deux espèces cette cuticule doit être enlevée avant toute prépa- ration culinaire). ; -Mais le détail caractéristique est la présence, chez 2, luteus L., d'un 5 PROCÈS-VERBAUX 139 anneau formé de filaments très peu serrés ayant un aspect presque aussi lâche que dans le cas d’une cortine et constituant, en quelque sorte, une forme de passage entre la cortine et l’anneau proprement dit. D'autre part, cela est encore mieux mis en lumière dans une coupe longitudinale dessinée d’après nalure, en grandeur naturelle, par le mode d'insertion tout pa:ticulier de cet anneau sur le stipe. Il vient, en effet, se raccorder tangentiellement à la surface, en entonnoir ouvert en haut comme le ferait une cortine, au lieu de s’insérer perpendiculairement en collerette ou de se raccoñder vers le haut comme la plupart des anneaux proprement dits. Enfin, ce qui peut êlre consi- déré comme une confirmalion, c'est le fait que des Bolets voisins, d’ailleurs étrangers à notre ré- sion : B. elegans Fr., B. cavipes din Opat., B. viscidus Fr., possèdent € à l’état jeune un anneau qui se déchire dans le sens radial et ne laisse guère que des débris sur le stipe, à la manière d’une cortine simplement moins ténue que dans le type courant. Chez B. luteus L., l'anneau ne se fragmente pas, mais, d'abord change de teinte, : D Coupe longiludinale d'un Bolelus luteus L. à l’état jeune (grandeur brunâtre, puis se flétrit et se colle naturelle). La partie grisée indi- au stipe, pour y constituer une sorte que l'anneau. de bague plus foncée que le reste. passant du blane violacé au pourpre Ce Champignon est rare dans notre département, je le rencontrai pour la première fois en 1918 à Haut-Lévèque, près de l’Alouette, com- mune de Pessac, où je devais, deux ans plus tard, le faire récolter à la Société au cours de l'excursion mycologique du 24 octobre 1920 (P.-V., 1921, p. 113). Dès 1918, j'en causai à des mycologues exercés et notamment à M. Joseph Bardié; celui-ci me dit ne l'avoir vu qu'une fois et l'avoir montré au regretté M. Doinet, qui avait considéré la trou- vaille comme fort intéressante, l'espèce élant très rare en Gironde d’après lui. En effet, dans nos Procès- Verbaux, on peut constater qu'il ne la présenta qu’une fois, le 9 novembre 1910, au milieu de beaucoup d’autres et sans indication de locahté {P.-V., 1910, p. 180); peut-être 140 PROCÈS-VERBAUX s'agissait de l’exemplaire rencontré par M. J. Bardié. Pour les dépar- tements circonvoisins, ce Bolet n’est indiqué que dans celui des Landes (Soc. de Borda, 1909, p. 342). Au mois de septembre dernrer, j'ai été frappé de l'abondance de ce champignon dans certains bois très localisés de la commune de Saint- Christophe-de-Double (Gironde), en des endroits où, à la même saison, je ne l’ai jamais rencontré jusqu'ici. La même remarque a été faite pour la commune de Saint-Antoine-sur-l'Isle par M. Th. Denis, naturaliste averti, observateur sagace, connaissant merveilleusement cette région de la Double qu'il a toujours habitée. Enfin, moi même, j'ai pu constater le même fait, de l’autre côté du ruisseau € le Chalaure », dans la com- mune de Saint-Michel-Léparon (département de la Dordogne). D'où vient ce développement inusité ? Je l’ignore, mais Je le signale . à tous les chercheurs, afin qu'ils en profitent pour recueillir de nom- breux échantillons d'une espèce aussi intéressante au point de vue scientifique qu'au point de vue gastronomique, et pour signaler de nou- velles localités. æ Assemblée générale du 8 novembre 1922 Présidence de M. le D' H. Lamarque, Président. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. M. le PrésibenT souhaite la bienvenue à M. Claverie qui, de passage à Bordeaux, assiste à la réunion. Il annonce le décès de M. Jolyet, membre honoraire. CORRESPONDANCE Lettre de démission de M. Labarthe-Pon, que ses occupations absor- bent de plus en plus. ADMINISTRATION L'Assemblée générale procède à l'élection du Conseil d'administration. Sont élus : MM. Bardié, Cabantous, D" Castex, Chaine, Daydie, Duvergier, D' Feytaud, D' Lamarque, Lambertie, D' Llaguet, Malvesin- Fabre, Peyrot. PROCÈS-VERBAUX JAI Sur proposition du Conseil, les réunions bimensuelles sont reprises, celle du premier mercredi est maintenue à 5 heures et celle du troisième fixée à 8 h. 50. Sur la proposition de M. Lamsertix, le tableau des réunions sera imprimé sur la couverture des publications. PERSONNEL Vote favorable à la candidature, comme membre litulaire, de M. E. Drouillard, présenté par MM. Duvergier et Castex. Et comme membres auditeurs de : M. Nicolaï, présenté par MM. Bardié et Daydie. M. G. Longueteau, présenté par MM. Malvesin-Fabre et Teychenev. M. A. Couturier, présenté par MM. Malvesin-Fabre et Bertrand. M. Galy, présenté par MM. Lambertie et de Puységur, COMMUNICATIONS M. Dupacen. — Considérations sur les bitumes et les pétroles de la Chalosse et du Béarn. M. Cu. Quevron. — À propos d'une communication de M. Chaine : le Scorpion flavicaude à Bordeaux. \ A ce sujet, M. Brascassar ajoute avoir capturé ce scorpion à Bordeaux, rue Raze, contre le mur d’un vieux chai, vers 1898. Il rappelle égale- ment que, en 1882, Kunckel d'Herculais dit dans l'ouvrage de Brehm (p. 703) : « Cet arachnide est commun à Bordeaux dans les maisons vieilles et humides. » M. Larasre offre deux œufs de poule présentant des monstruosités dont il explique l’origine. M. Barpié. — 1° Note sur des insectes parasites des plantes pota- sères. M. Feytaud reconnait des Aleyrodes, Hémiptères proches parents des pucerons et que les Américains appellent white flyes (mouches blan- ches). M. Bouchon en a constaté des invasions dans les serres ; M. Fey- - taud préconise comme remède des fumigations où pulvérisations de nicotine. 20 Note sur deux champignons destructeurs du bois. M. de Séaovia a envoyé deux notes qui sont soumises à une Commis- sion composée de MM. Peyrot et Malvesin-Fabre. M. Feyraup fait don d'une brochure sur le Doryphora qu'il a étudié avec l’aide de nos collègues MM. Monteil et Dieuzeide. 142 PROCÈS-VERBAUX M. Laueerrie soumet à la Société un vœu destiné à faciliter le classe- ment des travaux concernant la Botanique, Conchyliologie, Zoologie, etc., et d'éviter toute erreur de ce chef. Il suffirait pour cela que, dans le titre des travaux, le nom de la famille à laquelle appartient lPinsecte, la plante, etc., soit toujours mis en évidence. Certains noms récents où peu connus peuvent en effet exiger des recherches et l’auteur de la note est tout désigné pour indiquer lui-même la famille dont il s'agit. M. Peyror présente un certain nombre d'objets curieux au point de vue ethnographique. -La séance est levée à 18 h. 3/4. Considérations sur les bitumes et pétroles de la Ghalosse et du Béarn. Par P. Dubalen. La région de la Chalosse et du Béarn qui nous intéresse est sillonnée par des protubérances crétacées nombreuses dont la direction géaérale est très sensiblement parallèle aux Pyrénées. Le parallélisme entre elles des protubérances les plus éloignées des Pyrénées est très remarquable : nous cilerons : 1° de Sainte-Suzanne vers Puy6o. 20 de Pouillon, Tercis, Rivière. 30 de Classun, Audignon, Banos, Lourquem. 4° de Créon, Roquefort. 5° de Vüllagrains (Gironde) où n'apparait qu'un pointement de crélacé supérieur. À | La protubérance de Gaujacq-Montfort, Préchacq prend une direction plus au nord et vient s'empâter vers Lourquem, Poyanne à celle de Classun, Banos. Etudions-les en détail : La grande quantité de bitumes exploités pendant plusieurs années, soit à Bastennes, soit à Gaujacq et ceux qui paraissent encore ont donné à penser que la nappe de pétrole éventrée qui a produit ces bitumes était considérable et que vraisemblablement elle n’élait pas seule dans la région. Les bitumes se retrouvent en effet à Saint-Martin-de-Hinx où ils ont élé exploités, à Saint-Lon près des mines de lignites Aptiens, dans le Béarn, à Bérenx, à Saint-Boëès (eaux bitumineuses et PRÔCÈS-VERBAUX 143 sulfurées), à Came et dans plusieurs autres localités. Ils garnissent les vacüoles des roches (Came Cénomanien, Orthez Danien, Bastennes Sénonien, Saint-Lon Nummulitique, Bérenx Albien, etc.), à Castagnède des marnes vraisemblablement Sénoniennes dégagent une forte odeur de pétrole. Ces manifestations s'observent donc à des niveaux géologiques très divers jusque dans les sables fauves avec Helvétien marin remanié (Bastennes, Gaujacq). Les sables fauves placés par Jacquot et Raulin et après eux par plu- - sieurs géologues dans l'Helvétien supérieur, ne sauraient être maintenus à cette place. À Saubriques et Saint-Jean-de-Marsacq ils recouvrent par une masse puissante le Tortonien marin. A leur tour, ils sont recouverts sur la haute terrasse (Gunzien) du Pouy de Montsoué par les argiles versicolores sous-jacentes aux graviers de la haute terrasse (altitude 167 mètres). Ils sont done Pliocène inférieur ; comme ils contiennent des fossiles silicifiés du Crétacé et du Tertiaire ils sont un produit de charriage avec souvent des bois lignifiés ou silicifiés. Les auteurs qui ont écrit sur la recherche du pétrole, font cette cons- tatation : les pétroles apparaissent à tous les niveaux géologiques, ce qui, pour nous el notre région, n'implique pas qu'ils soient originaires de ces divers niveaux. À l'heure actuelle on n’est pas encore d'accord sur leur origine et sur leur mode de formation. Un très grand nombre d'auteurs leur attribuent une origine chimique, un plus grand nombre encore y voient le produit d'organismes marins, et aussi terrestres pour quelques-uns, accumulés et recouverts par le jeu des régressions et des apports continentaux. Quoi qu'il en soit de leurs origines, nous exposons les remarques que nous avons pu faire après dix à douze années d'études de la géologie de cette région. Dans tous les cas où le bitume ou des traces de pétrole se manifes- tent, on constate que non loin se touve une cassure (faille) par où a dû s’écouler le liquide dont l’évaporation aurait donné du bitume. Dans les régions à manifestations, lorsque le crétacé inférieur (Aptien) n'est pas affecté par une faille on ne remarque rien de particulier (Saint-Sever-Banos, l'ercis, Sainte-Suzanne, Saint-Palais-Masparote). \ La conséquence de ces observations serait que les nappes se place- raient entre lApten inférieur, peut-être le Wéaldien (mine de lignites de Saint-Lon à 70 mètres de profondeur) et le peu d'infra-lias signalé à 144 PROCES-VERBAUX Saint-Paudelon, par Seuxes et les dolomies vacuolaires de Gaujacq que nous placerions dans l'infra-lias à cause d’un poisson fossile que nous y avons trouvé. (Pholadophorus, genre appartenant au lias). Tout le jurassique serait en période de régression. ; Le Trias où pointent les ophites, avec un petit affleurement de Permo trias découvert à Cazaliou (Gaujacq) par M. le Professeur Gentil, ne nous à jamais laissé voir aucune manifestation. D'après ces données, pour la Chalosse et le Béarn, les recherches devraient être engagées dans le crétacé inférieur (Aptien) lorsque cet élage n’est iouché par aucune faille : Banos-Saint-Sever où la faille joue entre l'Albien et le Sénonien. C'est à Sainte-Suzanne, Orthez dôme non faillé, qu'un sondage pratiqué dans l’Aptien, aurait donné à 80 mètres, lorsqu'on l’a abandonné au moment de la guer-e, des traces de pétrole ; le tuyau de sondage est encore en placé ; il serait facile de pousser ce sondage de quelque centaine de mètres. Ce travail relative- ment peu coûteux aurait pour conséquence d’élucider définitivement, à notre avis, la question de la recherche du pétrole dans le pays. Les causes de la difficulté des études au début à Bastennes et Gaujacq sont dues à une fausse interprétation de l'étendue du Trias el des ophites. De nouvelles constatations feront voir le Trias couvrant le Montien sous l'église de Bastennes, l'ophite sur le Sénonien et sur les sables fauves bitumineux à l'Echalassière, le gypse sur le Sénonien au Cap de Salem, Gaujacq. Le Trias et l’ophite en place occupent une beaucoup moins grande surface que celle qui est marquée sur la carte géologique. CONGLUSIONS \ 1° Lorsque les dômes de lAptien sont affectés par une faille, on constate la présence du bitume dans diverses roches qui lui sont supé- rieures: Saint-Lon, Saint-Martin-de-Hinx, Gaujacq, Bastennes, Came, Bérenx, etc. 2° Lorsque les dômes de l’Aptien ne sont pas affectés par une faille, pas de manifestations : Banos-Saint-Sever, Sainte-Suzanne, Tercis, etc N. B. — A Saint-Lon (mine de lignites\ nous avons été assez heu- reux de retrouver toute la faune sisnalée par Delbos (Cardium hiilanum 8 l , \ Protocardia|, mytilus multicostatus), etc. PROCÈS-VERBAUX 145 A propos d’une communication de M. Chaine : le Scorpion flavicaude à Bordeaux. (ARACHNIDES) Par Ph. Queyron. E'uscorpius flavicaudis (de Geer) est connu depuis longtemps dans le bourg de Gironde, près La Réole, surtout autour de la gare. Ce scorpion a été observé à plusieurs reprises dans cette localité en 1922; sans doute à cause de la sécheresse exceptionnelle des étés 1921 et 1922, qui ont favorisé la multiplication de ces arachnides. Après les pluies orageuses du mois de septembre dernier, j'ai pu recueillir à Gironde quelques scorpions au pied des maisons où les toits avaient été débarrassés des mousses et des touffes de Sedum qui gênaient l'écoulement de l’eau dans les chéneaux. Ces débris végétaux étaient déposés en tas sur le sol, et dans ces débris se trouvaient les scorpions flavicaudes. Il m'a été possible de conserver quelques scorpions vivants, pendant plus d’un mois, dans un bocal. Ils n'ont jamais voulu accepter la nourriture que je leur offrais (mou- ches, cloportes, araignées, etc.). Le scorpion flavicaude, ainsi que l’indiquent les naturalistes, est-il rare en Gironde ? : D'après Raizcier : Zoologie médicale et agricole, page 178 : « Le scor- pion flavicaude se trouve dans tout le midi de la France, de Valence à Bordeaux. » | PLaner, dans Histoire Naturelle de la France, 14 partie, Araignées, page 295: « E'uscorpius flavicaudis, commun dans toutes les régions médi- terranéennes de la France, se trouve exceptionnellement à Bordeaux. » Je n’ai jamais vu ÆZ. flavicaudis à La Réole. L'origine de la colonie de scorpions que l'on voit à Gironde ne serait-elle point due à un fait accidentel? Le voisinage immédiat de la gare de cette localité, qui reçoit d2s marchandises variées provenant surtout du Midi de la France (sorgho à balais) ne l’expliquerait-elle pas ? L'existence de cette colonie à Gironde serait-elle au contraire très ancienne, antérieure à l'établissement de la ligne Bordeaux-Cette ? Il m'est impossible de pouvoir résoudre ces problèmes. 146 PROCÈS-VERBAUX Essai d’une théorie générale des anomalies de la membrane coquillière. Par F. Lataste. I. — PRÉSENTATION DE DEUX COQUILLES ANOMALES D OEUFS. DE POULE. ESSAI D'EXPLICATION DE LEUR ANOMALIE. o | Je mets sous les yeux de la Société, et je lui offre pour son Musée, les coquilles de deux œufs provenant de deux poules de mon poulailler et présentant, quoique à des degrés divers, une même anomalie. La coquille la plus caractérisée se prolonge, au petit bout el à l’extré- mité du grand axe, par une sorte de ruban ou cordon, très irrégulière- ment plissé et comme froissé, rabattu contre elle mais sans arriver à la soudure ni même au contact. Il est calcifié comme elle. Son diamètre est de trois à cinq millimètres et, développé en ligne droite, sa longueur atteindrait environ trois centimètres. Sauf cette particularité, Pœuf, dans sa coquille comme dans son contenu, eût été normal. JLest relati- vement assez volumineux : longueur 63 "/n ; largeur maximum 47 m/ni, Le second œuf est très allongé : longueur 72 m/m; largeur maxi- mum 43 m/m, Son contenu, d’ailleurs, était normal : un seul jaune entouré d’albumine. Sa coquille n'a pas d’appendice ; mais, à l'extrémité de son petit bout, on distingue un pli, une ride en forme de croissant ; en oulre, sur une profondeur de un centimètre à un centimètre et demi, ce petit bout est constitué par une sorte de calotte légèrement ridée et irrégulièrement raccordée avec le restant de la coquille, dont, jusque par sa teinte plus blanche, elle tend à se différencier. * Il semble qu'une partie de la membrane coquillière n'a pas du tout, dans le premier cas, et n’a que tardivement et incomplètement, dans le second, réussi à se dilater pour recevoir l’albumine, avant d'atteindre la chambre incubatrice et d'y arrêter sa forme définitive par la calcification. Et c’est effectivement ainsi que le phénomène a dû se produire, si je m'en réfère aux conclusions de mes anciennes recherches sur l’origine de la membrane coquillière. Ce n'est pas, d'ailleurs, sans quelques réserves que j'avance cette explication ; car la dernière de mes publea- Lis ex PROCES-VERBAUX 147 tions sur ce sujet date de quarante-quatre ans (1) el j'ai cessé, depuis lors, de me tenir au courant de la question: Ces réserves faites, voici à quelles conclusions j'avais été conduit : 4° La calcification n'atteint que la partie la plus superficielle de la membrane coquillière, et elle a lieu dans une partie spéciale et ultime de l’oviducte, la chambre incubatrice, laquelle existe seulement chez les espèces à coquilles calcaires (oiseaux, tortues) et manque chez les espèces à coquille simplement fibreuse (par exemple chez les ophidiens) (2). 20 La membrane coquillière est une membrane organisée (3), d'origine cellulaire. Ses cellules, d’abord plus où moins sphériques, s'allongent rapidement et considérablement, toutes dans le même sens et chacune dans un plan plus ou moins parallèle au plan équatorial, par des pro- longements protoplasmiques qui s'enroulent autour de l'œuf et, se revé- tant d’une couche homogène épaisse, d'apparence élastique, se feutrent en une membrane elle-même enroulée autour de l'œuf. Cette membrane coquillière existe déjà quand l'œuf s'engage dans l'oviduete (4) ; elle provient de l'ovaire ; on la trouve, en effet, chez cer tains poissons osseux qui manquent d'oviducte (5). Elle tire vraisembla- blement son origine des cellules du cumulus proliger, les mêmes qui ont d'abord sécrété, comme cuticule, la membrane vitelline. 30 L'albumine, secrétée par l’oviducte (ou seulement, suivant le cas, par la première partie de cet organe), s’infiltre à travers la membrane coquillière et s'enroule entre celle-ci et la membrane vitelline. À ces données anciennes, J'ajouterai ici deux autres considérations. 4° La pression progressive de l’albumine sur une enveloppe ajustée mais dilatable tend à donner à l'œuf la forme qui présente le plus gros volume avec la plus petite surface, c'est-à-dire la forme sphérique, (1) Sur l'origine des membranes exlérieures à la membrane vilelline dans l'œuf des vertébrés ovipares dans Revue internalionale des Sciences, ‘tome I (1878), première parlie, page 482. : (2) Voir F. Larasre, Anatomie microscopique de l'oviducte de la Cistude d'Eu- rope, dans Arch. de physiol., 2 s., L. LIT, p. 185-196, pl. 13. (3) Cette opinion avait été avancée par Meckel en 1851, par Landois en 1855, par Nathusius en 1870 et par Eimer en 1872. J'ai cilé ces auteurs dans ma note de 1878. Pour les deux premiers, la membrane coquillière était constituée par une sorte de caduque de l’oviducte. (4) Voir Acassrz, Contrib. to the Nat. Hist. of the U. S. Monography I, part. TT, Embryology of the Turéle. (5) Voir, dans Revue intern. des Sciences, vol. cité plus haut, p. 391, cours de Balbiani, le texte de l’auteur et les figures représentant, d’après Hæœckel, les œufs de Belone et de Scomberesox. | 148 PROCÈS-VERBAUX tandis que la pression cylindrique de l’oviducte tend à transformer la sphère en ellipsoïde de révolution. D'autre part, l'extrémité antérieure de l'œuf (celle qui, par suite, devient le gros bout), arrivant la première au contact de l’albumine, en a déjà fait une provision quand la partie postérieure commence à en absorber. Ainsi s'explique la forme de l'œuf. Cette forme acquise, il est clair que, sauf contractions antipéristaltiques de l’oviducte, l'œuf ne peut plus progresser dans cet organe que le gros bout en avant, la résultante, suivant le grand axe, des pressions exer- cées sur l'œuf par le tube musculaire qui le contient étant dirigée du petit vers le gros bout (1). 5° L'enroulgment de l’albumine, démontré par l'existence des cha- lazes, pourrait être produit par une descente en spirale de l'œuf, le vitellus conservant une orientation fixe ; mais il me paraît plus vraisem- blablement résulter de l’entrainement continu de l'albumine, au fur et à mesure de son arrivée, par l’accroissement de la membrane coquillière, qui s’allonge rapidement de façon à faire plusieurs fois le tour de l'œuf. Ces points admis, considérons l'œuf mûr au moment quil quitte l'ovaire. Il est alors protégé par deux enveloppes : la membrane vitel- line, inextensible, mince et continue, et une couche cellulaire qui, con- tinue ou discontinue au début, donne naissance, dans l'oviducte, à la membrane coquillière ; en d’autres termes, il est muni de deux robes, une interne, fixe, et une externe, susceptible de s’accroître avec lui comme la robe légendaire de Jésus enfant, de facon à rester constam- ment moulée sur lui. El celle-ci, tout en ne se dilatant que proportion- nellement à l'augmentation de volume de l'œuf, croît cependant avec une activité supérieure à celle que nécessiterait sa distension progres- sive, puisqu'elle parvient à faire plusieurs fois le tour de l'œuf. Or, au voisinage des pôles, les cellules, même celles diamétralement opposées dans un même parallèle, sont bien voisines les unes des autres, et les prolongements qu'elles émettent ne sont plus séparés par la masse vitelline ; ils peuvent s'emméler les uns aux autres (2). Au pôle: antérieur, au gros bout, l’albumine arrive vite el pare au danger; mais il n’en est pas de même au pôle postérieur. Là, trois cas peuvent se présenter : | (1) La pression exercée sur l’œuf encore élaslique par des contractions péristal- tiques de l'oviducte, pression circulaire progressant d’arrière en avant, tendrait également à déterminer la forme ovalaire, gros boul antérieur. (2) Les chalazes ne seraientl-elles pas, en parlie du moins, formées par des prolon- gements des cellules polaires de la membrane coquillière, ces prolongements ne parvenant pas, loin de la surface, à se transformer en fibres plus ou moins résistantes ? ’ PROCÈS-VERBAUX 149 4° L'albumine survient avant lout emmélage. Ce serait le cas normal. 20 Elle survient assez tôt pour triompher, par sa distension, en arra- chant ou brisant quelques libres (jeunes encore), d'un commencement d'emmêlage. Ce serait le cas de l'œuf qui ne présente que des traces d’anomalie. 30 Elle survient trop tard et, dans ce cas, les fibres, s’accroissant toujours, forment un paquet, désormais rebelle à la distension, qui tend à s’allonger librement en arrière, jusqu'à ce qu'il soit repoussé, après l'œuf, dans la chambre incubatrice et rabattu sur lui. Là, la calcification viendra le fixer dans sa dernière forme. Ce serait le cas du plus anomal des deux œufs présentés. Telle est, des faits envisagés, l'explication qui me paraît actuellement la plus vraisemblable. Il. — EXTENSION DE CETTE EXPLICATION AUX AUTRES ANOMALIES DES ENVELOPPES EXTERNES DE L'OEUF (1). Il y a lieu de voir, maintenant, comment cette explication s’accom- mode aux autres anomalies des enveloppes externes de l'œuf. Laissons de côté le cas de membranes coquillières non ou incomplète- ment calcifiées, ainsi que ceux de nanisme et de gigantisme de l’œuf, lesquels ne présentent, évidemment, aucun intérêt ici. Tous les autres cas connus se ramènent à quatre 19 Œuf dit de coq ; 20 Œuf à deux vitellus ; 30 Œuf à deux ou même à trois membranes coquillières, calcifiées ou non ; 40 (Œuf inclus dans un autre œuf complet. 4er cas : Ouf de coq. — C'est un œuf de très petite taille, totalement dépourvu de vitellus. Cette anomalie, comme la suivante, est relative- ment fréquente ; j'en ai eu plusieurs échantillons entre les mains. J’ai toujours trouvé, au centre de l’albumine, à la place du vitellus absent, des débris de tissus organiques, dont je Pose de n'avoir pas fait (1) Voir Etude d'uh œuf monstrueux par J. Kunsrzer et Marcel BRascassar, avec un commentaire par le Dr Etienne RABaAUD, dans Feuilte des Jeunes Natura- listes, 1902, p. 200. Je remercie M. Marcel Brascassat qui m'a communiqué celle Ro ou 150 PROCÈS-VERBAUX ñ ‘ l'examen microscopique. Pour moi, jusqu'à plus ample informé, ces débris proviendraient pathologiquement d’une vésicule de Graaf et entraîneraient avec eux des cellules du cumulus proliger qui, dans l'oviducte et en présence de la sécrétion albumineuse, subiraient leur processus normal et produiraient la membrane coquillière. 2me cas : (Æ'uf à deux vitellus. — Les cellules primitives de la mem- brane coquillière, comprimées entre les deux vitellus aux deux pôles en contact et ainsi isolées de la sécrélion de l'oviducte, ne pourraient se développer, tandis que, à la limite du contact, ies cellules des deux vitellus méleraent leurs fibres et les feutreraient ensemble ; ainsi les deux membranes coquillières n’en formeraient plus qu’une seule, qui serait ensuite normalement distendue par l'albumine. ue cas : ('uf à deux ou trois membranes coquillières. -— Une mem- brane coquillière se développant trop vigoureusement, l’albumine, de moins en moins fluide à mesure qu'elle pénètre dans l'œuf (c'est ainsi que je concois son absorption, par endosmose), après s'être accumulée plus ou moins longtemps autour du vitellus, ne parviendrait plus à traverser tous les feuillets, mais s’arrêterait et s’amasserait entre deux d’entre eux, cassant ou non les fibres encore fragiles qui les mettaient en continuité. La membrane coquillière primitive serait ainsi dédoublée. On conçoit que le phénomène pourrait se répéter el donner naissance à une troisième membrane coquillière. Dans la chambre incubatrice, la calcificalion, s’opérant du dehors en dedans, pourrait atteindre où non la deuxième et la troisième membrane coquillière. Il semble bien, en effet que, dans les cas observés, ce soit toujours la ou les coquilles internes qui restent fibreuses. Ame cas : Œuf inclus. — Un premier œuf est à peine engagé dans l'oviducte etsa membrane cellulaire commence à peine sa transformation fibreuse, quand il est atteint par un vitellus normal. La membrane cellu- laire de celui-ci avorte sur la surface de contact, tandis que, au pourtour de celle-ci, ses fibres s’enchevétrent et se feulrent avec celles de l'œuf antérieur ; puis, sous la pression de l’albumine, la membrane coquillière de l'œuf antérieur se fissure et se dédouble en avant de la soudure, les choses se passant ensuite comme dans le cas précédent (1). (1) Quant aux objels divers que l’on aurait lrouvés inelus dans l’albumine, on conçoit que, pourvu qu'ils soient de pelile taille et s’accolent à l'œuf au sommet de l'oviducte, la membrane coquillière puisse les englober, avorlant sur la surface de conlacl, mais rampant sur la surface extérieure de l'objet. PROCÈS-VERBAUX. 154! -[II. — ConcLuston. Essar D'UNE THÉORIE GÉNÉRALE DES ANOMALIFS DE LA MEMBRANE COQUILLIERE. En somme, en négligeant l'œuf géant, l'œuf nain et l'œuf de coq,. desquels la coquille n’est anomale que par la taille, toutes les autres anomalies de la coquille de l'œuf se ramènent à des cas précoces soit de soudure d’une membrane coquillière avec elle-même (œufs présentés) ou de deux membranes lune à l’autre (œufs à deux jauues), soit de dédou- blement d'une membrane coquillière unique (œufs à deux ou trois coquilles), soit de soudure de deux membranes coqullières avec dédou- blement consécutif de l’une (œuf inclus) : processus compliqué, dans le deuxième et quatrième cas, d'arrêt partiel de développement. Or, sou- dures, dédoublements et arrêts de développement sont aussi les pro- cessus habituels des monstruosités de l'embryon. On pourra m’objecter que la théorie que je viens d’esquisser 1’est pas démontrée et reste encore hypothétique. | Sans doute. Mais l'hypothèse qui lui sert de base remplit bien les deux conditions exigibles de toute hypothèse vraiment scientifique : elle groupe conve- nablement tous les faits connus de même ordre, n'étant en opposition avec aucun d'eux, et elle est essentiellement démontrable. Une première expérience, qui n’exigerait pas, ce me semble, une habileté opératoire excessive, consisterait à introduire chirurgicalement, le gros bout en avant, un œuf d'oiseau dans la trompe d’une pour vivante et en pleure activité reproductrice. Si cet œuf était pondu muni d’une nouvelle coquille, produite par la poule, mon hypothèse serait démontrée inexacte. En tous cas, el pourvu qu'on püt sacrifier un nombre suffisant de poules pondeuses, il ne serait pas difficile de saisir des œufs à leur sortie de l’ovaire, et même en différents points de leur trajet, soit de l'ovaire à l’oviducte, soit dans l’oviducte. On pourrait ainsi voir nette- ment l’origine et suivre directement le développement de la membrane coquillière. J'ai dû renoncer à de semblables recherches, etil a fallu qu'un hasard mit sous mes yeux les deux œufs que je vous ai présentés, pour ramener mon attention sur une question dont je m'étais depuis longtemps désin- s 152 PROCÈS-VERBAUX téressé ; mais J'espère qu'il se trouvera quelque biologiste, plus jeune et mieux situë, pour entreprendre les expériences et observations néces- saires et résoudre définitivement le problème. Remarques sur L'« Aleyrodes Chelidonii » Latr. Par M. A. Bardié. Depuis quelque temps, mon attention était attirée par la couche blanchâtre qui couvrait les plantes potagères du jardinet d'une maison voisine de la Devèze. Le propriétaire s'intéressant aux sciences natu- relles s'était apercu que cette poussière était formée d’une quantité de pelits hémiptères blancs et poudreux presque transparents. Parfois, sous les chauds rayons du soleil, cette poussière farineuse s’animait, tourbillonnait un moment et revenait à son point de départ. Des feuilles de citrouille qu'ils avaient envahies, les insectes passèrent sur celles du persil ét quand, à leur tour, celles-ci disparurent, la chicorée sauvage. eut leurs préférences. Sous les feuilles recroquevillées de cette plante, ils se fixèrent et déposèrent de nombreux œufs qui devinrent chrysa- lides au bout de quelques jours. à À la réunion du 8 novembre dernier, j'ai présenté quelques-unes des feuilles de chicorée où l’insecte abondait. Notre collègue, M. le Docteur Feylaud, a reconnu l'Aleyrode de l’Eclaire. Habituellement c’est sur la Chélidoine que vit cet hémiplère ; mais on le rencontre aussi sur Îles choux, les chênes et plusieurs autres plantes, ce qui explique sa disper- sion loin du voisinage du Chelidonium mayjus. Ces curieux insectes à peine longs d'un millimètre sont d'un rouge jaunâtre recouvert d’une poudre farineuse. Ils se reproduisent sous les - mêmes feuilles dont le suc les a nourris et ne se déplacent guère quand on examine leur habitat. À côté des chrysalides, pullulent les insectes parfaits ; leurs œufs eflilés, blancs et luisants, sont disposés contre les nervures des feuilles. De savants naturalistes tels que Geoffroy, Réaumur et Latreille se sont occupés des Aleyrodes. Latreille est celui qui a le plus étudié leurs diverses métamorphoses. Il a fait, à ce sujet, un rapport à l’Académie des Sciences, dans la séance du 13 août 1821. Les Aleyrodes résistent aux froids, même rigoureux ; après l’hiver, PROCÈS-VERBAUX 115E ils reparaissent aux mêmes endroits qu'ils n'ont du reste jamais complètement quittés. Au commencement de février, en examinant à la loupe des feuilles de chicorée déjà attaquées, j'ai aperçu quelques-uns de ces insectes et aussi leurs œufs. Il semble que leur disparition ne s'opère qu'avec la plante où ils se sont établis. Le « Merulius lacrymans » sur les charpentes de la Porte de Gailhau. Par M. A. Bardié. Le 22 octobre 1922, alors que la Société faisait à Léognan son excur- sion mycologique annuelle, de mon côté, Je faisais, dans la salle du troisième étage du Musée du Vieux Bordeaux, une récolte de champi- gnons qui ne manquait pas d'originalilé L'’archiviste de la Société Archéologique, M. René Ferbos, en procédant à l'examen des livres de la Bibhothèque, remarqua, immédiatement au-dessus des. derniers rayons et près du plafond, une étrange décoration qui festonnait la poutre placée contre la muraille et s’étendait sur une longueur de plus d'un mètre. Nous voulümes aussitôt nous rendre compte et nous trou- vames de superbes échantillons de Merulius lacrymans que j'emportai pour les faire figurer à l'exposition mycologique de la Société Linnéenne du-24 au 26 octobre dernier. Depuis quelques mois, d'importants travaux de réfection ont été entrepris à la charpente du monument. Toutes les ardoises ont été rem- placées et les bois ayant été découverts, la pluie s’est infiltrée à travers le plancher et a inondé la salle de la Bibliothèque, menacant de causer de sérieux dégâts aux livres et aux collections de la Société Archéolo- gique. Le Merulius lacrymans doit-il son origine aux dernières ondées ou existait-1l antérieurement dans cet endroit ? Le mauvais état de la couverture avait souvent occasionné des gouttières, et il ne serait pas surprenant que la récolte dernière ne soit qu'une recrudescæence de ce champignon. Re : Les spécimens que je présente aujourd’hui ont été recueillis le 29 octo- bre. De forme orbiculaire, ils mesuraient 0,47 c/" sur 0,12 à 13c/m; il y en avait une vinglaine de plus petits. - Les charpentes de la Porte de Cailhau sont-elles sérieusement mena- P,-V. 1922. | ; il 154 PROCÈS-VERBAUX cées par le Merulius lacrymans et doit-on redouter sa réapparition, même quand la cause d'humidité à élé supprimée ? Il sera prudent de s’en rendre compte. On ne saurait toutefois confondre le Merulius lacrymans avec le Phallium cryptarium dont il a été question dans la séance de l'Aca- démie des Sciences du 30 août 1922. Ce dernier, qui recouvre d’une sorte de charpie légère et molle les poutres de la charpente de l'aile Louis XIII du château de Versailles et nécessite leur remplacement, puisqu'il entraine fatalement la pourriture des bois qu'il atteint, est autrement dangereux que celui de la charpente de la Porte de Calhau. M. Mangin indique le remède : QIl suffit, dit-il, pour cela, de ne pas soustraire les charpentes à l’action de l'air et de la lumière et de les mettre à l'abri de l'humidité. » Ceux qui ont des chais où des caves obscurs connaissent lé perni- cieux Phallium cryptarium. Je possède un local où il se développe à merveille. En quelques années, il a anéanti toutes les menuiseries qui v étaient placées. L'endroit autrefois aéré, ayant été privé d'air, et plus encore que la lumière, le manque d'aération semble propice à ce redou- table champignon. | Note d'Hydromorphogénie : Le Charriage du Sable dans les Rivières à fond mobile. Par M. Louis de Ségovia Ingénieur civil des Mines, Potamograplhe, Fondateur et Déléqué général de ‘ La Meilleure Rivière ‘|. , De ce que les grains de sable s'usent par leur frottement mutuel pendant leur marche au fond de l’eau, certains auteurs ont conclu en attribuant simplement les alluvions qui encombrent l'embouchure de fleuves charriant beaucoup de sable, comme le fait la Loire, à ce que, dans sa lente progression, le sable ainsi usé finissait par devenir assez ténu pour êlre mis en suspension dans les eaux jusqu'à temps qu'un ralentissement du courant l’oblige à se déposer. Ce phénomène explique bien, en effet, la formation des bancs, mais en partie seulement, et nous n'aurons pas de peine à démontrer que cette part est, de beaucoup, la plus petite. PROCÈS-VERBAUX 1159) Pour faire exactement connaître, dans la réalité de son processus, la genèse des alluvions arénacées, il convient de considérer d’abord l'origine du sable en général, et de suivre ensuile ces roches divisées dans leurs migrations. : En ce qui concerne la provenance du sable, tout le monde est d'accord pour l’attribuer à la décomposition des granites par la kaolini- sation du feldspath qui libère les cristaux de quartz et les paillettes de mica dont seforme l'arène. C'est donc, géologiquement parlant, des détritus d'anciens massifs aplanis par l'érosion subaérienne que sont constituées les pénéplaines sablonneuses tout comme les arènes des plateaux granitiques. On conçoit donc que, dans une région parvenue à un âge aussi avancé (cas de la Limagne et du Plateau Central), ces formations détriliques puissent être représentées par de puissantes assises de sable couvrant de vastes territoires sillonnés par les vallées que s’y sont creusées les cours d’eau. Entraînées d’abord par les pluies, par le ruissellement, puis par les eaux rassemblées dans le lit des rivières, ces alluvions anciennes s’ache- minent vers la mer par lambeaux se succédant d'année en année, en un voyage dont les siècles mesurent les étapes mais que tous les éléments de ces amas détritiques accompliront tôt où tard. Suivons-les le long du cours d’un des fleuves dont le lit et les rives sont eux-mêmes constitués par du sable ou par des terrains sablon- neux, cet exemple étant choisi pour les besoins d’une démonstration complèle. A l’étiage, le charriage n’est guère sensible que dans les parlies très déclives du haut fleuve dont elles représentent le troncon torrentiel. Dans le lit mineur qui suffit alors à l'écoulement du débit liquide, l'érosion est peu active et les eaux sont claires. La fonte des neiges vient-elle à s’accélérer, l’eau monte, déborde le lit mineur et commence à en affouiller les berges. Pour peu qu'il survienne en même temps des pluies abondantes, l’eau affluente arrive chargée des apports solides du ruissellement. La crue s'accentuant davantage, les plages et les bancs du lit majeur sont à leur tour attaqués, minés, désagrégés. Le volume augmentant encore finit par déborder aussi du lit majeur, et la nappe qui s'étale sur ses rives détrempe le terrain et en arrache, dans sa course vers l'aval, les éléments superficiels, pendant que le courant atteint, en raison de la grande masse des eaux et de la diminution relativement considérable 156 PROCÈES-VERBAUX de la résistance du lit, une violence extrême dans les régions les plus profondes, c'est-à-dire dans son ancien lit et surtout dans le lit mineur dont les grèves et les seuils sont alors plus ou moins profondément brascés et remaniés. L'’érosioh atleint ainsi son maximum d'effet, et comme, dans les nouveaux chemins que l’eau se fraye, elle rencontre des formations plus ou moins anciennes, des sédiments plus ou moins fortement agglo- mérés, résistant par suite les uns plus, les autres moins à la corrosion, les inégalités, les saillies qui en résultent, font dévier le courant et le rejettent avec force en dehors de la voie primitive. Soit par celte cause, soit parce qu'en débordant, les eauxstantôt trouvent à désagréger en profondeur un sol de moindre résistance, el tantôt labourent plus énergiquement certaines des parties submergées, il arrive assez souvent que, au moment où la crue cesse, la rivière se trouve avoir changé de lit. De ces actions combinées, il résulle que les dépôts qui existaient avant la crue dans les lits tant majeur que mineur, ont été plus ou moins profondément remués, bouleversés, et que de nouveaux apports, prélevés sur les rives et les versants, ont été entraïnés, partie dans le lit majeur qu'ils colmatent, partie dans le lit mineur où le courant tour à tour les porte, les roule ou les laisse déposer. Le cas échéant, aux sables ainsi charriés s'ajoute l’arène dévalant des plateaux élevés, à la faveur des pluies ou de la fonte des neiges. Le courant exerce sur tous ces matériaux brassés sur place ou amenés du dehors, une poussée qui les entraîne avec des vitesses très inégales, proportionnellement à leurs masses respectives, mais en raison inverse. Les cailloux n'auront pu êlre soulevés et tenus en suspension que durant la phase d'extrème violence de la crue et sur le passage des courants les plus énergiques. Hors de là, ils tombent au fond pour n'y être que plus ou moins péniblement trainés ou n'ètre même déplacés que par une nouvelle crue. Le menu gravier aura pu subir les mêmes influences plus longtemps et dans une plus graade section du flot : il est donc transporté plus loin et en plus grande quantité. Le gros sable aura pu être entraîné encore plus facilement et en plus notable proportion. , | Quant au sable fin, tout ce qui en aura été soumis à la poussée des eaux, tout ce qu'elles en auront tenu en suspension, aura pu parcourir PROCÈS-VERBAUX Tor une distance d'autant plus considérable que la finesse de ses grains se sera trouvée plus grande. Si nous nous sommes permis de décrire avec une telle minutie un processus aussi simple, aussi élémentaire, c'est que, à y bien regarder, on voit que tout le mécanisme du transport des sables n’est que la répétition indéfiniment renouvelée de ces mêmes phénomènes. À chaque crué, en effet, de nouveaux banes ou de nouvelles parties de bancs préexistants sont remaniés; chaque inondation, chaque période de ruissellement, mettent en suspension une nouvelle quantité de sable fin et font avancer d’une étape plus ou moins longue, de seuil en seuil et de mouille en mouille, le sable grossier, voire les cailloux de toute erosseur qui roulent sur le fond. Ainsi s’en vont peu à peu les mon- ceaux d'éboulis; les amas d’arène dont s’est diminuée la montagne à une époque tantôt récente, tantôt plus ou moins reculée. Or, des diverses causes que nous venons d’énumérer, ce sont de beaucoup les crues qui l'emportent et cela en raison directe de la hauteur et de la durée de leur montée, car on comprendra que les ravinements de la plaine par l’inondation, la corrosion des berges dont de volumineuses portions s'éboulent, sapées qu'elles sont par les hautes eaux, enfin les divagations du lit mineur qui en résultent, sont des actions de grande puissance, capables de déplacer d'énormes volumes d’alluvions et de libérer des quantités correspondantes de menu sable. D'autre part, comme c'est précisément à la faveur des crues que s'opère le charriage, il s’ensuit que c'est de la dégradation du lit majeur et des rives causée par les crues que provient la plus forte partie du sable qui produit l'engorgement du lit et, en particulier, de l'embouchure du fleuve. Bien plus, comme cet engorgement gène l'écoulement de l'eau, il en résulte que la cause du mal ne fait que s'aggraver et que ses effets se superposent, chaque crue nouvelle contribuant, par ses apports solides, à faire déborder celles qui suivront. Nous pouvons maintenant résumer analytiquement la marche du phénomène de l’ensablement et prendre en note les notions sui- vantes : 19 En basses eaux et par temps sec, le charriage, limité aux parties déclives du tronçon torrentiel du lit mineur, ne fait que déposer au fond d'une mouille le peu de sable ou de gravier (suivant que la pente est faible ou rapide) arraché à la crête du seuil qui forme le bourrelet 158 PROCÈS-VERBAUX amont de la mouille. Cette phase de la marche ne déplace donc que de faibles volumes el avec une extrême lenteur. Il s'y forme peu de menu sable, et, loutes proportions gardées, 0) s’en libère encore moins par remaniement des dépôts de sable de toute grosseur et de limon en mélange. ; 20 Selon qu'il est plus ou moins intense, le Fo apporte à [a rivière de l’eau plus ou moins trouble, c'est-à-dire plus où moins chargée de sable et de gravier qui restent plus ou moins longtemps et plus où moins loin en suspension dans le courant, suivant qu'il est lui-même plus ou moins rapide. 3° En période de hautes eaux, plus fort est'le nu plus grande aussi la masse d’eau et plus les effets de l'érosion et du charriage sont intenses. ; : 4o Si la crue est assez importante pour produire un débordement, on voit alors portés à leur maximum la dislocation des amas de roches détritiques et le transport des matériaux qui en proviennent Comme pour la formalion des alluvions limoneuses, les causes qui agissent étant les mêmes et leur mode d’action, leurs effets étant en tous points similaires, la même conclusion pratique s'impose, d’où il suit qu'en thèse générale, la méthode vraiment rationnelle pour porter sûrement el définitivement remède à l'engorgement des fleuves, doit: consister dans l'application hardie des moyens d’éteindre les déborde-. ments, Ce qui implique, avec la constitution et l'entretien de forêts de protection, l'arrêt du charriage par les fosses de décantatlion à vidange hydro-mécanique où hydro-électrique et le dégagement du lit mineur par coupure des seuils, débourbage et dragage énergique des alluvions qui l'encombrent. Des plantations d'arbres codant alors avantageusement. consolider les berges et maintenir la fraicheur d’un lit suffisant etdéfinitivement fixé. Note d'Hydromorphogénie : Le Limon des Fleuves. Par M. Louis de Ségovia. On admet généralement que, dans le charriage par les eaux cou- rantes, de l’usure des matériaux que triturent le courant et les tourbil- lons, provient, comme degré extrême de la division de ces minéraux, la vase dont le dépôt constitue les couches de limon. PROCGÉS-VERBAUX . 159 Sans doute, l’usure des quartiers de roc, des blocs de toute grosseur que vomit la montagne, par leur mutuelefrottement, par leur choc incessant qui en arrondit les angles, et polit toutes les faces, transfor- mant peu à peu ces pierrailles en galets et en cailloux roulés, outre le sable provenant de la désagrégation des roches plus ou moins friables, fournit à la longue des particules plus ténues en quantités parfois assez importantes pour composer une partie des boues que le courant charrie. Mais autre est l’origine de la fraction d'ordinaire la plus forte, et de beaucoup, des troubles que certaines rivières (transportent par milliers sinon par millions de mètres cubes. En effet, si un cours d’eau ne débordait jamais, ce n’est qu’en rongeant le fond et les parois latérales de son lit, c'est-à-dire l’accore ou le talus des berges, que ses eaux trouveraient de quoi faconner les éléments assez fins pour rester en suspension jusqu'aux points où l'extinction de la pente et l’amortisse- ment consécutif de la vitesse en amènent le dépôt. Un fait bien connu aurait cependant dû suffire à indiquer la prove- nance de la majeure partie des boues charriées, c'est que l’eau de rivière se trouble pendant les crues et que, précisément, plus forte est liondalion, plus trouble est l’eau. Voici ce qui se passe eu réalité (indépendamment de l'effet parallèle du ruissellement) : L'onde de crue, partie des hauts bassins de capture, s'étale sur les rives des troncons supérieurs avant d'inonder les plaines qu'elle atteindra successivement en se propageant vers laval. Le sol superficiel de ces premières portions inondées est d'abord détrempé, puis délayé par la nappe en mouvement qui le recouvre et dont le courant le corrode sous Pimpulsion d’une vitesse d'autant plus grande que les points attaqués sont plus près de la-région des sources où la pente est plus raide. Aux premières boues emportées s'ajoute, au fur et à mesure que les territoires d’aval sont submergés, la terre qui s'y trouve à son tour désagrégée. L’entrainement des malières terreuses se poursuit ainsi en s’accroissant de proche en proche de tout ce que le courant arrache chemin faisant mais, toutefois, avec une intensité qui diminue à mesure que la pente va s'adoucissant et que le lit s’élargit. On comprendra aisément qu'en conséquence, chaque débordement emporte à l'embou- chure, pour Py déposer par décantation, la vase que le courant, dès lors amorli, cesse de pouvoir tenir en suspension. D'autre part, quand, la crue passée, le fleuve rentre dans son lit, son 160 PROCÈS-VERBAUX courant, perdant de plus en plus de force à mesure que les eaux bassent, celles-ci, d’abord très troubles, se clarifient en se décantant dans tous les biefs à faible pente où il faudrait qu'une nouvelle crue survint pour qu'il se puisse produire une agitalion assez puissante pour débourber le fond, remettre les particules terreuses en suspension et les entrainer plus loin vers l'aval, vers le niveau de base, l'embouchure et, finalement, les fonds marins capables de tout absorber. Ainsi s'explique l'énorme alluvionnement de nature limoneuse dont se montrent prodigues certains fleuves, au point de former ces vastes dellas qui empiètent sur la mer de quantités appréciables d'année en année. Le seul charriage des roches cohésives et compactes, des durs cailloux dévalant des hautes cimes où arrachés aux flancs des monta- gnes, justifierait bien difficilement.un tel débit solide ainsi constitué. On a aussi cru pouvoir attribuer l’action fertilisante des inondations dans certaines contrées — par exemple dans la plaine du Nil — au limon qu'y laisse le relrait des eaux. Sans nier la valeur de l’engrais assez complexe (à base minérale mais chargé de débris organiques) que peut apporter cet épandage naturel, ne faut-il pas plutôt voir la principale cause de cette fertilité cilée par les voyageurs ou les historiens, dans l'imbibilion du sol, dans l’évapo- ration bienfaisante qui en résulte sous uu ciel torride, dans la réserve d'humidité laissée au terrain par le débordement, après son retrait, là même où l’ardeur d’étés excessivement chauds répand une vie exubé- rante quand l’eau abonde mais, par contre, brule rapidement et fait tout périr en lFabsence d'un élément d'autant plus nécessaire que la. chaleur est plus intense et de plus longue durée ? Quoi qu'il en soit, il faut bien reconnaitre que, si l’inondation féconde certains sols de la vallée, ce ne peut être qu'au détriment de ceux situés en amont quelle dépouille de la couche arable, sans compter l’inhabitabilité de rives que l’eau envahit périodiquement, ruinant les établissements de l’homme et infectant l’atmesphère de miasmes palu- déens. Au reste, nous connaissons bien une vallée, celle de la Dronne, où des barrages trop rapprochés sont cause du retour fréquent des inondations et où, par suite, la prairie qui, vaste et fertile, serait, en d’autres conditions, capable de nourrir un magnifique troupeau, est bien loin de rendre ce que l’on en pourrait atlendre si elle n'élait infestée de jones et si la pousse de la bonne herbe n'y élait retardée par l'eau et la boue qui la recouvrent à chaque printemps. Indépendamment de ce qu'il serait bon de retenir des considérations ll PROCÈS-VERBAUX 161 ci-dessus, comme les bancs de limon gènent beaucoup la navigation fluviale aussi bien que l'usage des ports de mer importants par leur situation à l'embouchure de fleuves qui leur servent de voies d'échange avec l’arrière-pays, il ne suffit pas que nous indiquions la genèse de ces alluvions. Notre devoir strict est de ne pas faire d'une telle science un trésor d’avare mais, au contraire, de déduire de la connaissance des lois auxquelles obéit la formation de ces atterrissements, les moyens rationnels de les éliminer. £ Ces moyens sont au nombre de deux, et comme ils se complètent en se prétant un mutuel appui, on devra, en toute logique, les employer simultanément. | Le premier a pour but d'amener l'extinction du charriage en détrui-, sant sa cause, le débordement. Le second moyen consiste à déblayer et faire évacuer les dépôts déjà formés. Dans l'emploi de ces moyens, le travail mécanique applicable à l'un est exactement le même pour l’autre, puisqu'il consiste à creuser le lit, soit qu'on veuille arrêter en amont, dans des fosses transversales ad hoc, les matériaux charriés, soit qu'on se propose de débarrasser de tout obstacle au libre écoulement le canal naturel qui, dans l’ordre admirable établi par le Créateur, doit assurer le drainage de la contrée quil traverse. Nous ne croyons pas devoir exposer ici les détails d'une technique qui risquerait d’être jugée déplacée dans une note d'un caractère pure- ment scientifique, ces procédés ayant d’ailleurs déjà fait l’objet de notices relatives au système « Seco Viam » (1). Ce qui, nous semble-t-il, intéresse le grand public aussi bien que le monde savant, c'est de savoir quelles seront les modifications produites dans le régime fluvial par l'application des susdits moyens. En augmentant suffisamment la profondeur du sillon que forme le thalweg d’une rivière, on arrive à y concentrer les basses eaux, ce qui, outre les avantages de bon mouillage pour la navigation, active en permanence l'érosion du fond et amène ainsi le courant même à parachever un travail que l’homme n’a, en somme, qu’à ébaucher. D'autre part, l'arrêt du charriage par les fosses transversales constituant l’un des procédés les plus caractéristiques du système € Seco-Viam », élimine la cause d’engorgement des passes par de nouveaux apports. (1) Editées par « La Meilleure Rivière », Palais de la Bourse, Bordeaux. | 162 PROCÈS-VERBAUX La voie étant, de la sorte, rendue de plus en plus libre et spacieuse, il est clair que les crues déborderont de moins en moins, si bien qu'il arrivera un moment (dont le travail de l’homme peut fort bien avancer l'échéance) où il ne pourra plus se produire d'inondation des rives, quel que soit le volume de la crue. Dès lors, le courant n'aura pas de peine à évacuer le peu de boue qui pourrait encore provenir de l’'émiet- tement ou de l'usure des matériaux que ne peuvent cesser d'entraîner les torrents de montagne, surtout là où manque la forêt, mais dont la course se trouve désormais réduite au trajet le plus court qu'il soit utile et raisonnable d'obtenir. Réunion du 22 novembre 1922 Présidence de M. A. Barnié, doyen des membres présents. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. COMMUNICATIONS è Le Docteur Maxon présente à la Société un couple de Lasiocampa potatoria L. (Lép. Bombycides), provenant de chenilles capturées à Carignan et qui paraissent être par rapport aux Lypes ce qu’estle Bombyx quercus variété Burdigalensis par rapport aux quercus Lypes. Ces deux spécimens de potatoria sont d’une teinte notablement plus foncée que ceux capturés dans le reste de la France. Le «phare d'auto » des ailes supérieures a disparu chez le mâle et quant à la femelle, elle est couleur terre de sienne, au lieu d'être jaune. Trois spécimens semblables cap- turés dans la Gironde aux environs de Bordeaux, existent également dans la collection de M. l'abbé Sorin, à côté d’autres spécimens types. En conséquence, le Docteur Manon se croit autorisé à dire qu'il existe une variété Burdigalensis de L. Potatoria, comme il existe une variété Burdigalensis de Bombyx quercus. À ce sujet, il nous montre une belle boîte où figure, à côté des potatoria, toute une série de Bombyx quercus avec chenilles, cocons, chrysalides et parasiles de cette dernière espèce. Il attire l’attention de la Société sur les différences qui existent entre le B. quercus type, la variété Burdigalensis, la variété Guillemot, la PROCÈS-VERBAUX 163 variété Æoboris et la variété Pyraneica, dont deux remarquables spéci- mens se trouvent dans la collection de notrecollègue, M. Schirber. Le Docteur Maxon nous présente ensuite une deuxième boite où se trouvent, en nombre, des spécimens Satyrus d'Arethusa (Lép. Rhopa- locères), Il montre combien la variété Ærythia spéciale au Midi de la France, et tout spécialement aux environs immédiats de Bordeaux (Gazinet, Léognan, Pont-de-la-Mave, Pessac) se différencie du type, non comme le disent la plupart des auteurs, par un brun plus foncé, des taches plus petites, des séries de points blancs, tous caractères qui se retrouvent dans le type, mais d’une facon générale parles nervures plus marquées du dessous des ailes inférieures et surtout par ce fait, qui n'est décrit nulle part, que les taches jaunes fanves des ailes supérieures et inférieures, au lieu de se terminer à la partie interne par un pénombre, se terminent nettement comme si elles avaient été arrêtées par un lrait de plume. C'est là un caractère bien défini, le véritable caractère diffé- rentiel qui fait distinguer à première vue la variété £rythia, non seule- ment du type, mais aussi de la variété dentata avec lequel erythia a été souvent confondue. En terminant le Docteur Manon nous montre vivante, dans un flacon, une curieuse Mante (Orthoptère) affectant la forme d'un Bacille, capturée quelques jours avant à Créon sur un pied de genévrier. Cette mante bacille ressemble d'une façon frappante à celle que M. Manon a cap- turée autrefois dans le Sahara Algérien sur une touffe d’alfa. M. Barnié présente d'une part, Aleyrodes Chelidonu Latr. (Hémip- tère parasite des plantes potagères). et d'autre part, des échantillons de Merulius lacrymans et du Phallium cryptarium, champignons destruc- teurs des bois de construction. M. Davypie annonce que M. Plomb a rencontré trois spécimens de Coprins présentant une curieuse monstruosité : le sommet du cha- peau est percé d'une-ouverture qui se continue en canal dans le pied. M. LamserTie présente un //ydnum erinaceum cueilli sur un chêne au Parc Bordelais. MM. Barpté et Maxon promettent d'étudier la question des vnillettes qui détruisent peu à peu les meubles et d'indiquer des remèdes capables d'arrêter leurs déprédations. M. BrascassarT a envoyé quatre notes : 1° Note sur l'élevage des Cynips du chêne. 20 Un épervier chassant les Martinets à Bordeaux. 3° Communication sur le Satyrus arethusa var. erythia Hb. 164 PROCÈS-VERBAUX 4° Chasse des Lépidoptères au crépuscule du matin. MM. Daynig et Maxon donnent d’intéressants détails sur la chassca aux coléoptères à l’aide d’un réflecteur. M. LamBerrie présente, au nom de M. Daydie, un Sphinx du Laurier rose qui à été capturé à Saint-Augustin, par un voisin Tue notre collègue. La séance est levée à 22 h. 1/2: ae Chasse des lépidoptères au crépuscule du matin. Par Marcel Brascassat. J'étais en villégiature à Parempuyre dans la deuxième quinzaine de juin. Partant un jour, à l’aube, pour faire une excursion, je fus très étonné de voir voler des papillons (noctuelles, phalènes et pyrales) le long des ruisseaux, des taillis, des haies, etc., il était trois heures environ, c'était le crépuscule du matin. Poursuivant mes observations, je sortais, les jours suivants à la même heure, et comme la première fois, je vis voler de nombreux lépi- doptères et j'en fis une abondante récolte. à J'essayais mon réflecteur à acétylène, et les papillons vinrent à la lumière aussi bien que le soir. Il faut donc en conclure que les lépidoptères nocturnes volent tout autant au crépuscule du matin qu'à celui du soir. Cette observation pourrait avoir son utililé, pour mes collègues, le cas échéant. Un Epervier chassant les Martinets à Bordeaux. (ORNITHOLOGIE) 4 Par Marcel Brascassat. Un soir de juillet dernier, j'attendais le tram au coin de la rue Judaïque et du boulevard, à l’heure du crépuseule. Un groupe d’une vingtaine de Martinets volaient au-dessus du boule- vard, faisant leurs multiples tours habituels, quand survint un-épervier, qui se mit à la poursuite de ces petits oiseaux. PROCÈS-VERBAUX : 165 Il en poursuivit un, puis un autre et en essaya ainsi cinq ou six, et avec le même acharnement sans jamais pouvoir en atteindre un seul. Le vol si rapide de ces pelils oiseaux, ne lui permit pas d’en capturer. La nuit arrivant, les Martinets se retirèrent, et de son côté, le rapace diurne bredouille alla se réfugier dans un groupe d'arbres, près du Moulin roûge. Pour s'être risqué aussi près de la ville, cet épervier devait être sérieusement poussé par la faim. C'est un cas plutôt rare. Note sur l'élevage des Cynips du chêne. (HYMÉNOPTÈRES) Par Marcel Brascassat. L'élevage des galles des cynips du chêne présente de nombreuses difficultés ; c'est cependant le seul moyen à employer si on veut se pro- curer ces petits hyménoptères et avoir des déterminations rigoureuse- ment exactes. J'ai essayé divers procédés. On ensache la partie des branches des arbres, ayant plusieurs galles de la même espèce; les sacs à raisin sont avantageusement utilisés. Mais, il y a une grosse difficullé, c'est de pouvoiropérer sur des arbres à l'abri du passage. C’est donc dans des propriétés clôturées qu'il faut se placer. J'ai obtenu, ainsi, quelques résultats. Mais mon champ d'étude étant limité, en raison du petit nombre de chênes qui se trou- vaient dans les dites propriétés, je fus obligé d'abandonner. ce système. J'adoptais alors le principe de la cueillette des galles, pour en faire l'élevage en chambre. Pour cela, il faut les récolter à diverses époques et savoir distinguer, quand la galle est en état de maturité et surtout la choisir sur des arbres bien sains. J'ai placé les branches, dans des boîtes d'élevage, grillagées et bien aérées, et sans Jamais les avoir mises dans l’eau. C'est ainsi que j'ai obtenu quelques éclosions dont voici le détail : Cynips argentea Hr. = tozæ Bosc., 14 exemplaires. Cynips Kollari Hartig. — petioli, 12 exemplaires, plus l’éclosion de 4 Ichneumons : T'omicus regius parasites de cette galle. Dryophanta folii L. = divisæ Hart., 32 exemplaires qui sont éclos le 14 décembre au lieu d’éclore dans les premiers jours du printemps suivant. % 166 l PROCÈS-VERBAUX Le « Satyrus Ariethusa » var. Erythia Hb. (LÉPIDOPTÈRES) Par Marcel Brascassat. Ce joli satyre qui n’est pas commun se prend en général dans diverses localilés des environs : La Brède, Saucats, Léognan. Pour préciser des dates, je l'ai capturé en juillet 1893 à Saint-Mariens, en compagaie de notre regretté collègue M. Breignet, ainsi qu'à Gazinet au mois d'août. Quelques années plus tard, M. Ch. Daydie en trouva plusieurs exem- plaires à Pessac. Ce papillon paraît se rapprocher, puisque j'ai à signaler sa présence à l'hippodrome du Bouscat, ou j'en ai capluré quatre exemplaires le 12 août dernier. : : La chenille vit sur les Festuca en général; on la trouve sur les som- mités desséchées de cette graminée. Réunion du 6 décembre 1922 Présidence de M. DuverGier, Vice-Président. Û Le procès-verbal de la réunion précédente est luet adopté. CORRESPONDANCE M. Jourin remercie de sa nomination au titre de Membre d'Honneur. ADMINISTRATION M. le Présinexr donne la composition du Bureau de l’année 1923 et la date des réunions : M. Duvergier, Président. J. Chaine, Secrétaire du Conseil. Peyrot, Vice Président. Dr L. Castex, Jrésorier, Malvesin-Fabre, Secrétaire général. M. Lambertie, Archiviste, PROCÈS-VERBAUX 167 COMMUNICATIONS M. Caine présente un lapin anormal, l'animal est dépourvu de queue et d'oreilles ; le conduit auditif externe ne montre pas d'ouverture. M. Liacuer donne lecture de sa notice nécrologique sur M. le Pro- fesseur Jolyet. M. Lracuer dépose : {1° Au nom de M. Laporte, une note sur les champignons recueillis à Arcachon. Ces champignons, récoltés dans la Montagnette de Bernet, dune ancienne dont la flore est très spéciale, sont différents de ceux récoltés dans les dunes récentes. 2 Au nom de M. Tempère, une addition à la faune hémiptérologique du Sud-Ouest. M. CHaine présente quelques observations sur des apophyses styloïdes anormales de l’homme. M. Fevraup nous donne quelques détails intéressants sur le voyage qu'il a fait en Espagne pour étudier les chenilles qui dévastent les forêts de chêne. Le principal de ces dévastateurs est Ziparis dispar dans le Nord et Zortrix viridana dans le Sud. M. Peyror dépose la suite de la Conchologie néogénique de l’Aquitaine. La séance est levée à 6 h. 50. Notice nécrologique sur le Docteur Jolyet. Par le D: B. Llaguet. ; A Le Professeur Jolyet est décédé à Arcachon le 4 novembre 1922, à l'âge de quatre-vingt-deux ans, après une carrière de savant aussi labo rieuse que féconde. Attaché au Muséum d'Histoire Naturelle et à la Faculté des Sciences de Paris, il fut élève de Vulpian et de Claude Bernard, disciple et prépa- rateur de Paul Bert. Appelé comme professeur de Médecine expérimen- ‘tale à la création de la Faculté de Médecine de Bordeaux, il passa à la chaire de Physiologie qu'il occupa jusqu’en 1911, date de sa retraite. Comme professeur, ses collègues et ses élèves pourront évoquer le souvenir du maître vénéré et aimé de tous, de l’expérimentateur émérite qui a laissé un Traité en collaboration avec le Professeur Viault des 168 PROCÈS-VERBAUX travaux remarquables de physiologie humaine et animale sur la circu- lation, la respiration et le système nerveux. Membre correspondant de l'Académie de Médecine et Associé de la Société de Biologie, 1l était entré en notre Compagnie le 7 juin 1899 ; retiré à Arcachon, il fut nommé membre honoraire le 4 juin 1919. Si nos Actes n'ont pas reproduit l’action féconde de ce grand savant, aussi Consciencieux que modeste, nos archives renferment quelques- unes des notes qu'il a données au Journal d'Histoire Naturelle, organe enregistreur de notre vie scientifique; nous y trouvons des mémoires sur : le vaccin du charbon, l’empoisonnement par les champignons, la torpille et sa décharge électrique. C'est surtout dans les Bulletins de la Société d'Arcachon qu'ont été donnés les résultats de ses recherches dans les laboratoires marins ; depuis 1882 en effet, pendant plus de qua- - rante années, il a dirigé toute l’action scientifique de cette Station. Jusqu'au dernier jour 1l n’a cessé de prodiguer à ceux qui avaient le bonheur de l'approcher, de le comprendre, les conseils précieux de son expérience, sa lumineuse intelligence et son inépuisable zèle scienti- fique ; 1l sut toujours se faire aimer par les meilleures qualités du cœur C'est une grande figure qui disparaît; le souvenir ne peut qu'en rester pieusement gardé dans les Annales de notre Société. Note sur la flore mycologique d'Arcachon. Par M. Laporte. Parallèlement à l’aclion entreprise à Bordeaux par la Société Linnéenne, dans le but de vulgariser la connaissance des champignons, les membres arcachonnais de cette Société, à l’instigation et sous la direction de leur éminent collègue, le D' Llaguet, ont mis en œuvre un ensemble de moyens propres à développer cet enseignement dans le public : Confé- rences, expositions, et surlout excursions. Quelques unes de ces excur- sions ont eu un grand succès, tant par le nombre des personnes qui y ont participé que par la diversité des espèces qui ont pu être étudiées. Nous avons eu la bonne fortune de. pouvoir les effectuer dans le Parc Perreire, immense portion de l’ancienne forêt, ayant intégralement con- servé son Caraclère sauvage originel, que son propriétaire M. Goudchaux a très aimablement mis à notre disposition, ce dont nous tenons à lui PROCÈS-VERBAUX 169 exprimer nos bien vifs remerciements. C’est le résullat de ces excur- sions que nous nous permettons de venir exposer à la Société Linnéenne pensant qu'ils peuvent présenter pour elle quelque intérêt. Cette énumération ne vise point à la prétention de constituer. une mono- graphie complète de la flore mycologique locale — nous réservons à plus tard la mise à jour dece travail de plus longue haleine —. Beaucoup d’es- pèces ont cerlainement échappé à notre investigation ; d'autre part, il en est un certain nombre qui. n’ont pu encore avoir une identification définitive et que nous passons sous silence. Mais si incomplète que soit cette nomenclature, elle pourra donner une idée d'ensemble des champignons de notre forêt et surtout contribuer à l’étude comparée — dans le domaine mycologique — de la flore des deux terrains différents qui constituent les dunes avoisinant Arcachon. On sait. en effet, que ces dunes ont deux origines bien distinctes : les unes dont la formation remonte aux premiers âges de l’époque quater- naire, peu après l’émersion du plateau des Landes (1),ont vu, au cours des temps, leur sol s'enrichir du fait des forêts qui les recouvraient, d'un humus abondant, qui nourrit actuellement une flore luxuriante, caracté- ristique de cette curieuse région forestière connue par les indigènes sous le nom de « Montagne » de la Teste de Buch. Puis, par suite de déboisements, dus sans doute à des incendies, une immense brèche s’est faite dans cette forêt, par où s’est produit un formidabie et progressif envahissement de sables, arrêté seulement au siècle dernier. Ce sont ces amoncellements à orientation et à forme lout à fait spéciales qui constituent les dunes modernes. _ Cette différence géologique, due à une genèse distincte, se traduit par une différenciation botanique, bien mise en relief par le Baron Durègne, le Dr Lalesque, M. Tempère, etc. Il était naturel de penser que la flore mycologique n'échappe pas à cette règle biologique. Nous nous sommes livrés au cours de nos explorations à des obser- vations orientées dans ce sens, et cela nous a été d'autant plus facile que le Parc Perreire constitue, dans le voisinage immédiat des dunes de néoformation, une portion intacte du sol ancien de la vieille « Montagne », la « Montagnette » de Bernet, comme elle était appelée dans le pays. Nous suivrons dans notre énumération, l’ordre scientifique habituelle- ment adopté : e {4) Baron Durèene : Lies dunes primitives des environs d'Arcachon (Bulletin des travaux de la Soc. scientifique d'Arcachon). P.-V. 1922. : 12 a 170 PROCÉS-VERBAUX Le genre AMMANITE est représenté dans nos récoltes, par un grand nombre d'espèces dont certaines très abondantes. A. Muscaria : Cette ammanite apparait une des premières ; on la voit dès le mois de septembre, sous forme de nombreuses boules rouges mouchetées de blanc qui émergent des sables ou des mousses de la forêt. plus abondamment semble-t-il, dans les dunes récentes. Ayant remarqué quelques échantillons assez fortement décolorés, nous nous sommes demandé si ce ne pouvait être là le fait de l'influence de l’ar marin. Il a paru, à la suite d'observations plus minutieuses, qu'il n'en est rien, beaucoup d'échantillons remarqués ensuite possédant la teinte vermeille caractéristique. : A. Pantherina : Bien moins abondante que la précédente, moins abondante aussi que dans d’autres parties du massif forestier des Landes, cette ammanite a été trouvée à chaque excursion, représentée par quelques individus isolés, rencontrés dans le sable dénudé. A. phalloides : Trouvée, mais en petite quantité et exclusivement. dans la portion de vieille forêt, là où le mélange d’autres essences assure un ombrage plus frais. A. Citrina : Cette ammanite est de toutes la plus répandue dans notre région. La population semble bien avertie de sa nocivité, et il n'est pas indiqué dans nos annales locales de confusion avec d’autres espèces, commeil en est tantsignalé en d’autres points, dans les Landes, en particu- lier où se consomme une espèce voisine, au point de vue morphologique : A. Vernalis ou Grehot : très commune à Arcachon au printemps, et même en automne. ainsi que l'espèce très rapprochée sinon identique : A. junquillea, qui pousse abondamment dans les mousses recouvrant le sable de nos dunes A. vaginata (variété grise) : a été trouvée assez abondamment dans le sable. Elle n’est pas connue dans le pays comme comestible. DA LéPIores. Lepiota procera : Cetle espèce assez fréquente a été observée en différents points, tant sous l’ombrage des forêts que dans des endroits découverts ; nous avons récolté des échantillons vraiment remarquables par leurs dimensions et leur élévation. PROCÈS-VERBAUX LT ARMILLAIRES. Armillaria mellea : Très commune dans nos forêts où leur mycélium exerce, comme l’on sait, de funestes ravages sur les pins. Malgré sa comestibilité, cette armillaire n’est pas mangée dans le pays. TRICHOLOMES .Ce genre est réprésenté par un assez grand nombre d'espèces dont certaines très abondantes. En tout premier lieu se place 7. equestre connu "sous le nom de Bidaou qui trouve dans nos sables son habitat de prédilection et qui de mi-octobre à fin novembre est l’objet de cueillettes assidues par la population locale où étrangère qui le consomme abondamment. Il n’est pas rare de trouver des sujets dont le chapeau mesure plus de 15 centi- mètres de diametre et le pied de 3 à 4 centimètres, dimensions bien supérieures au type normal. Notre récolte nous a donné également le 77%. sulfureum, l’agaric soufré, ou citron, avec lequel le & Bidaou » peut se confondre assez facilement. Ce Tricholome qui est assez répandu, à donné lieu, de fait, à de funestes confusions dont l'une des plus graves est signalée par le Dr Lalesque (1). « Deux douaniers de la Pointe du Sud avaient mangé ce champignon ; lun fut emporté en quelques heures, l'autre, après les symptômes les plus alarmants que vint compliquer un abcès énorme de la marge de l'anus, finit par guérir. .» Ces confusions sont rares néanmoins, le publie sachant, d'instinct, établir les différences morphologiques de ces deux espèces. Mais une différenciation importante s'établit aussi du fait de leur habitat. Nous trouvons, en effet, ici, un cas tout à fait typique de l'influence de la nalure des deux sols, à laquelle nous avons précédemment fait allusion. Nous n'avons jamais trouvé ces deux Tricholomes mélangés, bien que tous les deux soient signalés dans tous les auteurs, comme des espèces des forêts de conifères. Le 77. équestre se développe exclusivement dans le sable où il trouve les conditions optima de régularité et de constance thermique et hygrométrique. L'humus et l’ombrage influent moins sur lui que la nature sablonneuse du sol et l’exposition. On le trouve sou- vent sur les pentes dénudées, s’annonçant sur la blancheur du sable par un petit soulèvement caractéristique où perce à peine le vert-sombre du chapeau, presque entièrement recouvert. {1} in « Arcachon, ville de santé, Monographie scientifique et médicale ». P,-V, 1922. 12 à 172 PROCÈS-VERBAUX …— Le 7%». sulfureum qui exige beaucoup d'humidité ne se trouvera jamais dans le sable seul, trop poreux, ou dans les endroits découverts. Il exigera, pour se développer, le voisinage de l'épaisse frondaison des essences qui se mélangent aux conifères de la vieille forêt : chênes, arbonsiers, etc., où le sol, plus chargé d’humus, lui assurera, par sa moindre perméabilité, une humidité constante. Dans le même sol, on rencontre aussi : T. nudum et 1. squarrosum, moins abondants, quoique répandus un peu partout, 7°. terreum aux variétés assez nombreuses. D'autres Tri- cholomes ont été rencontrés ; mais il n’a pas été possible de les identifier, par insuffisance de temps à consacrer à leur étude. COLLYBIES. \ Indépendamment de : C. conigena. C. velutipes. il a été trouvé, en quantité relativement peu abondante, dans la vieille forêt où cohabite le chêne : | C. dryophila et C. fusipes. \ LACCARIA. Laccaria lacata a été trouvé très abondamment dans toute la forêt. CLITOCYBES. Deux clitocybes ont été remarqués dans la vieille forêt : C. géotropus, assez rare. C. inversa : Ce dernier a été trouvé en abondance lors de notre deuxième excursion, dans la vieille forèt. HYGROPHORES. Il a été trouvé, en dehors de nos excursions, dans les dunes récentes, un Hygrophore que nous croyons utile de signaler et que nous pensons être le //. agathosmus. \ CANTHARELLUS. Trois chanterelles poussent abondamment dans nos sables : C. cibarius, très commun dans les pins, mélangé souvent avec le : C. aurantiacus, que le public confond quelquefois ; mais il n’a Jamais été signalé d'accidents. PROCÈS-VERBAUX 173 C. tubæformis, excessivement répandu sur le flanc de nos dunes, où on le voit surgir au milieu des mousses.dès la fin d'octobre. LACTAIRES. L'espèce de beaucoup la plus répandue est : Lac. deliciosus : qu’on trouve abondamment dans toutes les parties de la forêt où il est cueitli et largement consommé. Sa confusion avec d’autres espèces n’est guère possible étant donnés ses caractères si-distinctfs ; IL est cependant une espèce présentant avec lui quelque ressemblance, mais beaucoup plus rare et ne vivant guère que dans la vieille forêt : L. theiogalus. Dans la vieille forêt, on trouve, en outre : L. lactifluns (vacholte) : connu comme comestible, mais trop rare dans le pays pour être utilisé comme tel. L. subdulcis : se trouve assez répandu un peu partout. _Russures. Ce genre est très largement représenté dans nos dunes, sinon par la variété, du. moins par l'abondance de certaines espèces. R. delica apparaît une des premières ; dès le commencement d'octobre, on voit, un peu dans tous les poiats, d’abondants amas de ce champignon, signalé comme comestible, mais qui n'est pas mangé dans le pays. Il nous a été donné d'observer sur ce champignon le : Nyctalis parasitica : dont un échantillon très net apporté à la salle d’exposition a permis de montrer au public ce curieux type de parasite. R. emetica : à été observée assez fréquemment, mais est bien moins abondante que : R. Queleti : répandue partout, mais plus régulièrement, semble-t-il, dans la partie littorale où nous avons observé des échantillons vraiment remarquables par leurs dimensions. $ Il existe également des espèces à chair douce parmi lesquelles : R° xerampelina et sa voisine. R. punctata, qui dès fin octobre et novembre se répandent avec une immense profusion dans toute la forêt. Ces deux espèces ainsi que quelques autres plus rares, dont la détermination reste à faire, sont _mangées par certaines personnes, et il n’a jamais été entendu parler de confusion avec l’'Emétique ou le Quelet qui se différencient d’ailleurs assez bien. 174 PROCÈS-VERBAUX } Parmi les agaricinées à spores ocracées, nous avons à signaler des Pholiottes, des Cortinaires, des Gomphides et des Paxilles. PHOLIOTTES. Nous n’avons rencontré dans ce genre, mais assez abondamment, que : Ph. aurea. CORTINAIRES. Deux grosses espèces se rencontrent fréquemment : C, collinitus et C. elatior. Fréquemment aussi on trouve C. cènnamomeus. GOMPHIDES. G. viscosus : Très abondant dans toute la forêt. PAXILLES. Nous avons à signaler dans ce genre : P. atrotomentosus et P. involutus, ce dernier plus abondant; aucun de ces Paxilles n’est consommé. PSALLIOTES. Parmi ces agaricinées à spores brunes, nous avons rencontré : Ps. compestris dans les points avoisinant les parties de terrain cultivées. Nous avons rencontré, en outre, un superbe échantillon, mais un seulement de : Ps. Bernard, très gros champignon, au chapeau crevassé, blanc gris, avec un gros pied ovoide, mesurant 5 centimètres de diamètre. Nous avons enfin à signaler pour clore la liste des Agaricinées : Hypholoma fasciculare, excessivement ahondant dans toute la région. La famille des Agaricinées est de beaucoup celle qui est le plus large- ment répandue dans la région de nos dunes. Nous nous contenferons de signaler par une simple énumération les espèces des autres familles qui tiennent une place bien moins importante. Exception doit être faite cependant pour les Bolets qui s’y rencontrent abondants en nombre et en variété. BoLers. Boletus edulis qu'on trouve communément dans les régions basses et irriguées avoisinant Arcachon n’a pas été rencontré par nous dans les dunes. Par contre, nous y voyons abondamment répandus : : Boletus Castaneus et surtout : ME \ PROCÈS-VERBAUX 175 Boletus bovinus, avec lesquels les amateurs complètent souvent leur cueillette alimentaire. Boletus badius et Boletus granulatus, sont moins abondants, et quoique comestibles ne sont pas recherchés. Boletus felleus. — Cyanesceus. — chrysenteron. — subiomentosus. Er PDoutdient: ï TRAMETES. Tramèles pini, très commun. PoLYPORES. Polyporus perennis. Polyporus fornentarus. FISTULINES. Fistulina hepatica. CLAVARIÉES. Sparassis crisp«. Clavaria acroporphyrea. Clavaria flava. fi DER CLATHRÉES. Clathrus ruber, très répandu dans toutes les parties de la forèt. LYCOPERDÉES Seloderma verrucosum. Geaster hygrometriqua. Lycoperdon gemmatum. Lycoperdon giganteum. Pezizes. Nous avons remarqué deux espèces de cette famille : Peziza aurantiaca, el une autre non déterminée. Tels sont rapidement exposés les résultats de nos intéressantes excur- sions mycologiques. Les quelques considérations qui accompagnent cet exposé sont loin de constituer une étude approfondie de notre flore locale ; mais peut- être, peuvent-elles contribuer à faire envisager cette étude sous un jour nouveau, en tenant compte des caractères différentiels qu'impri- ment la nature et la genèse du sol aux champignons de nos conifères. 176 PROCÈS-VERBAUX (Se Additions à la faune hémiptérologique du Sud-Ouest. Par G. Tempère. Dans un lot d'Hémiptères, recueillis par moi en Gironde au courant de cette année, et que j'ai soumis à M. le Dr M. Royer, celui-ci a trouvé plusieurs espèces ou variélés non encore signalées de notre départe- ment ou même du Sud-Ouest. . Je crois donc intéressant d'en donner ici la liste avec les lieux de captures, suivant les indications de mon excellent collègue, à qui 259 j'adresse tous mes remerciements, PENTATOMIDES. Odontotarsus purpureolineatus Rossi var. obsoletus Horvath, Saint- André-de-Cubzac, coteau de Montalon, en fauchant, Juillet, Elasmothetus minor Horvâth. Lamothe, battant des lierres. Janvier. Cette espèce est souvent confondue avec Æ. interstincius Linné. Myopocnipes (LYGÆIDES). Lampodema Maurum Fabr. Arcachon, dunes littorales, au pied des plantes. Août. Aphanus brevirostris Ribaut. Gujan, Lamothe, Biganos. Mousses et écorces, en hiver. ; C’est probablement cette espèce qui a déjà été signalée, mais sous le nom erroné de À. quadratus F., lequel, en réalité, n’est pas encore connu de France. Evremocoris fenèstratus H.-S. Biganos, écorces, novembre. PIESMIDES. ° Piesma quadrata Fieb. et var. dilatata Jakowlef. Arcachon, bord des vases salées, sous des débris divers. Novembre. Seule, la variété a été signalée de la Gironde. ARADIDES. Aradus signaticornis Sahlb. Un exemplaire mâle : Gujan, route de Sanguinet, sous écorces de platanes. Mars 1923. C'est là l'espèce la plus intéressante de cette énumération ; elle n’a PROCÈS-VERBAUX 177 longtemps été connue que de Finlande et du nord de la Russie ; l’exem- plaire que j'ai pris à Gujan, est, à la connaissance du Docteur Royer, le second capturé en France, une femelle ayant été trouvée à Montfermeil (S.-et-0.), en 1904. 11 est à peu près certain que cet insecte a été amené avec des bois du Nord, mais le fait de le trouver à une assez bonne distance de toute agglomération, et surtout, sous l'écorce d'un arbre sur pied, montre au moins un début d'acclimatation intéressant à noter. (CF. pour plus de renseignements : Docteur Maurice Royer, un Ara- dide nouveau pour la faune française ; in Bull. Soc. Ent. Fr., 1922, n°18). Aneurus laevis Fabr. La Teste, sous l'écorce de branches mortes de châtaignier. Novembre. PHYMATIDES. Phymata crassipes Fabr. var. coarctata Flor. Lamothe, battant au bord de la Leyre. Juillet. AÂCANTHIDES. _ Acanthia arenicola Schultz. Cazaux, bord du lac, sur le sable. Avril. Chartoscirta cincta H.-S. Lamothe, débris de la Leyre, après une crue. . ©. cincta H.-S. var. immaculata Rover. Avec.la précédente, et Bor- deaux, débris de la Garonne. * CoRISIDES. Corixa affinis Leach. Bruges, ruisseau, mars. = Sur des apophyses styloides humaines anormales. Par J. Chaine. J'ai observé sur un crâne d'Européen, très probablement francais, appartenant au Muséum d'Histoire Naturelle de Bordeaux (crâne n° 27), des apophyses styloïdes se faisant remarquer, dès le’premier abord, par une longueur anormale. Ces deux apopbyses, qui sont parfaitement symétriques mesurent, en effet, respectivement 3 em. 9 à gauche et 3 cm. 8 à droite. Elles dépassent done notablement vers le bas la face ventrale du crâne ainsi que le niveau de la rangée dentaire du maxillaire supérieur. Il en résulte 178 PROCÈS-VERBAUX que lorsqu'on place le crâne sur un plan, une table par exemple, 1 repose sur le sommet des styloïdes et sur la partie postéro-ventrale de l’occipital, de sorte que les dents sont à une certaine distance de la table et que, dans son ensemble la tête est fortement inclinée vers l'arrière (Ordinairement un crâne humain repose sur les dents et le sommet des mastoïdes ou larégion postéro-ventrale de l’occipital, suivant les sujets). Des anomalies de ce genre ont été assez souvent observées; on a noté des styloïdes atteignant 5 centimètres el quelques-unes même descen- dant jusqu'au niveau de l’angle du maxillaire inférieur (Porter, Le Double, etc.) (1). Les apophyses que j'ai étudiées étaient loin d’avoir les dimensions de ces dernières puisqu'elles atteignaient seulement le miheu du sillon mylo-hyoïdien de la mandibule, ce qui est déja assez considé- rable. À ce point de vue mon observation n'apporte donc rien de nou-, veau; si je la publie ce n’est évidemment pas pour ajouter un cas à ceux déjà connus, ce qui serait assez dépourvu d'intérét, mais bien pour atlirer l'attention sur la constitution assez spéciale des formations que J'ai étudiées. à Dans son ensemble, chaque apophyse styloïde du crâne que j'ai exa- miné, comme à l'ordinaire, est obliquement dirigée de haut en bas, d’arrière en avant et un peu de dehors en dedans. Mais son extrémité libre, longue de près d’un centimètre, qui s'’effile progressivement et se termine même par un sommet fort aigu, n’est pas dans le prolongement de la partie proximale; elle est moins oblique en avant, mais par contre beaucoup plus inclinée de dehors en dedans, de sorte que l’apophyse styloïde est comme incurvée. Sur les deux apophyses, les deux parties: sont séparées en avant, au niveau même de l’angle qu'elles forment, par un talon peu saillant 1l est vrai, mais toutefois assez marqué et sur la face externe de la gauche, seulement, par un léger sillon. L’apophyse semble ainsi formée de deux portions soudées. Pour ces diverses raisons, mais surtout par suite de l'existence du sillon et de la direction particulière de l'extrémité, je suis porté à penser que cette dernière est due à l'ossification de la portion initiale du cordon fibreux unissant lapophyse styloide proprement dite (stylhyal) au reste de l'appareil hyoïdien ; ce ligament, en effet, a exactement la même direction que l'extrémité en question. : J'ai relevé dans la littérature anatomique d'assez nombreux cas d’arti- (1) Bien entendu j'exceple ici les cas d'ossificalion complèle de tout l'appareil hyoïdien où, par conséquent, un are osseux coulinu unit le corps de l'hyoïde au temporal. PROCÈS-VERBAUX 179 culation ou de soudure du cérato-hyal avec le stylhyal. Le cérato hvyal, normal chez.-beaucoup d'êtres, se constilue anormalement chez l'homme, comme chacun sait, par l’ossification de la partie moyenne du ligament stylo-hyoïdien ; dans les cas de soudure de ce cérato-hyal à l’apophyse styloide la portion du ligament qui unit ces deux parties s'ossifie égale- ment. Au dernier Congrès de l’Associalion des Anatomistes, le docteur Ollivier a donné une intéressante étude de ces faits. De cet ensemble, je conclus que les apophyses du crâne humain que j'ai observé sont dues à la soudure des styloïdes proprement dite (stylo-hyal) avec la partie proximale ossifiée du ligament stylien (cérato-hyal). Je terminerai par la remarque suivante : Je lis dans Le Double (7raité des variations des os du crâne de l'Homme, Paris, 1903) : « Au lieu d’être dirigée de haut en bas et d’arrière en avant, l’apophyse styloïde... est quelquefois 'incurvée. » Cette incurvation dont l’auteur, ni d’ailleurs d’autres anatomistes, ne recherche la cause, ne peut-elle pas s'expliquer comme je viens de le faire pour l’anomalie qui fait l'objet de cette étude ? | Réunion du 20 décembre 1922. Présidence de M. le Dr H. LamaArque, Président Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. COMMUNICATIONS ET DONS M. LAmBeRTIE fait don de plusieurs volumes. M. Barpié transmet de la part de Mme Neyraud, divers objets d'His- toire naturelle provenant des collections de son père, feu M. Castagnède, qui fut instituteur à Bassens. Une conversation s'étant engagée au sujet des abeilles et des fleurs _ visitées par elles, M. Larasre cite comme plantes mellifères de premier ordre : le Trèfle incarnat, l’Acacia, le Tilleul, puis la Bruyère et le Sarrazin. M. Esser y ajoute le Ciste et le Daphne gnidium. Certains membres demandent si les sucres contenus dans le miel sont nocifs pour les diabétiques, il v est répondu par l’affirmative. La séance est levée à 22 h. 1/2. TABLE DES MATIÈRES" (PROCÈS-VERBAUX 1922) BOTANIQUE Pages BARON CAN) LÉO yclameneuropaetuno IT PRE PPPECE RENTE 109 EE EME AAREDS Le Merulius lacrymans sur les charpentes de la Porte den Calame eee Rene AR AR MR 153 A et cie Présente Merulius lacrymans et Phallium cryp- LOU DLUNIUE SEAT APR EE ARS CES EE 163 BOUCHON ER EEE CUP Note sur le Sorghum halepense Pers., en Gironde. 39 SR TNA AE LP Note sur le Coryza Rouyana Sennen............... Da0 ES PM Ed Note sur quelques plantes des environs de Lespare. 88 AE ES EE Indique les résultats botaniques à la 104 Fête Lin- HÉCANER ET EEE RADAR AR RUES NOR EE M Re On 94 Bouchon et Malvesin-Fabre . ... Compte rendu de l'excursion de la 104 Kéte Lin- néenne à Marcamps, Saint-Laurent-d'Arce, Sainl- Gervais et Saint-André-de-Cubzac, le 25 juin 1922.. 133 LOASmexlDe Lil. 2. Monchelltieon eme PRE 93 CORDIER ....... RONA ASOIOUCR CAO NSS LS 0 de ana nb Road Co 0 63 DAvpiel(Ch).. 1 0: Note sur Morchella hortensis.….................... 64 SENTE EL A RE Morchella esculenta à Gradignan et Saucats........ 93 NPA ER LU Dépose une orchidée hybride rare ................. 84 MR AA CU Et Dépose une monstruosité de coprins ............... 163 Dreuzemean ae et L'autofécondation chez les Orchidées. L'Ophrys api- OT RT ES PSE Re dame DILAPA OS EUR As AR ee 48 SN MP Le Note sur le transport et la naturalisation des plantes. Le Fragaria Indica Ands.................. RACE 54 MAN AA OI ..... Présentation de Menyanthes trifoliala............. 108 DUBRAÉENCEMEM ES Note sur des ensemencements de champignons...... 66 BSSNBR ES PEN RES Cite le Ciste et le Daphne gnidium ................ 179 (1) La table des matières contenues dans les Actes se trouve après ceux-ci 182 HEVMEAUD RAR LAMBERTIE LAPORTE.. LATASTE (F More DORE MALVESIN-FABRE ...... su... D EVIRO TA TER For ete Ets PEOMEN AE RARES done TEMPÈRE.. TEYCHENEY BaARDIÉ (A. -BAUDRIMON ete se ee nee NS Ur T (DrA%)1 BRASCASSAT (M.)...... Casrex (Dr Daypte (Ch.)..... UE PROCÈS-VERBAUX Pages Présente deux champignons (Peziza coccinea el Tre- MeLIUTONAOSA) AR PRESENT ANNEES 53 Présente une inflorescence double de Primula offici- PLUS NE EUTR AS RAR PAR CE ER SEE AE SR 63 Présente un Hydnum erinaceum...... ............ 163 Nole sur la flore mycologique d’Arcachon...,...... 168 Gile quelques plantes mellifères.…................... 179 Signale la récolte de quelques plantes ........... a ESS Présente deux Morchella rimosipes........... FLO S Lentinus squamosus Schæffer à Saint-Gervais . ....…. 96 Présente des pieds de Vallisneria spiralis.......... + L0N Présente Clavaria acroporphyrea el Polyporus perennis Var. fimbriatus........ TOUS DD EE Aie 112 Boletus luteus L., en Gironde ..................... 138 Morchella esculenta à Talence, Lesparre el à Bruges. 53 Note sur Umbilicus pendulinus DC. et Calepina CORDINTADESNIS ES LE ae SERRES RER TER ES Eos 64 Ophioglossum vulgatum à Arlae........... ....... 63 Morchella esculenta à Citon-Cénac et M. conica à LE ET DNS nt EE En D M A 99 Compte rendu de l’excursion du 9 avril 1922 à Belle- fond, Lugasson et Frontenac....:..... fr D eee 108 ENTOMOLOGIE Remarques sur l’Aleyrodes Chelidonii Latr......... 152 Présente Aleyrodes chelidonit Latr................ 163. Promettent d'éludier la question des vrillettes . ..... 163 A propos de la chasse à la marée et de l'abondance du Prosternon lessellalum L., des Elatérides et d'une facon plus générale d'insectes de toutes sortes sur la plage de Mimizan : 76 Galeruca ealmariensis ....... Re TN E NTM 38 Observalions sur les mœurs de Mania maura L.... 59 Noles sur quelques névroptères (et orthoptères rares dérnolre TéDlONn: Re rh) SE Near ASS 99 Chasse des Lépidoplères au crépuscule du malin .... 164 Note sur l'élevage des Cynips du chêne ............ 165 Le Satyrus Ariethusa var. Erythia Hb ............ 166 Signale la présence d'insectes quai de Brazza... ... 69 Signale une invasion de Galéruque................. 36 Moyen de conserver les couleurs nalurelles des Cassides.... "0" RNA TE D SGA RAD EN à ARS 65 Fait une communicalion sur la chasse des coléoptères èn pleine Ville. RER Enr Mean 69 PROCÈS-VERBAUX \ Pages De (On) Eee Une chasse sur la plageà Lacanau-Océan, le 4juin1922. 82 Feyraup (Dr)......:... Redoulable invasion d’un Coléoptère américain dans le département dela Gironde ..........:....... AM O8 2 EE PRE Donne quelques détails intéressants sur un voyage qu'il a fait en Espagne pour étudier les chenilles quisdévastentlestfoneistde chène RCE CRT 167 : LamBerTie (M.)....... Supplément aux Coléoptères récoltés aux environs du Château de Bourgueil, près La Réole, par 183 IN SS CAVOYEN REG a AN RT ae Nr 1 TS NE Présentation du Heterodera radicicola............. 98 A Mn. Présente un Sphinx du Laurier Rose, pris à Saint- AIS DUT PE A tone A trés nn RE eat AUS 164 AURAS) Eee Galleria mellonella et Apis mellifera............. 41 MANONAIDENS SA AE Anuonce de récentes trouvailles lépidoptérologiques CH CPONAE SAUNA NI PR RENE Ie NE AN 46 Ne ect Cite quelques cas d’apprivoisement, d’adaptalion et de parasitisme par les insectes "meet in A6 — RAS CU RME Note sur Lasiocampa potatoria................... 162 PIONNEAURER EE 0 Carabus nemoralis Mull. var. meridionalis Lapouge. 36 TEMPÈRE (G.)......... Additions à la faune hémiptérologique du Sud-Ouest. 176 2 : GÉOLOGIE DuBALEN (D D OPHE DE Considérations sur les bitumes et pétroles de la Cha- : locse el du Béarn ee ER MA AS 0) SÉGOMIA (LL. de)... Note d'Hydromorphogénie : Le charriage du sable dans les rivières à fond mobile ......... ........ 154 A Rent Mine Note d'Hydromorphogénie : Le limon des fleuves... 158 PEMROM EM APR C Dépose la suite de la Conchologie néogénique de LAGUTEAINE APE PES RP Al EEE 167 ZOOLOGIE Brascassar (M). . ... Compte rendu des captures ornithologiques faites dans la région ces dernières années .............. 51 TS EE MER Une singulière chasse aux canards. ................. 60 RCA 6 ete Au sujet des scorpions à Bordeaux................. 141 EN NE Un épervier chassant les Martinets à Bordeaux...... 164 CHAINE IR RE L'Oxylophe geai (Coccystes glandarius L.) dans le Sud-Oueshtdeda Rrance eee 112, 136 AR Po te cs Le Scorpion flavicaude (Euscorpius flavicaudus) à D ORAE AURAS RAA RPC Art er Ne A LA 112, 137 RS SR nee Présente unilapin anormal eee SCENE RER CEE 167 EN DR TE Sur des apophyses styloïdes humaines anormales.... 177 184 CHAINE et DUVERGIER.. Daypie {Ch.)........... D'OVERGIARRESE CARMEN GENDRE (Dr) .......... PrAGuEr (Dr B:) "2" IPATASTENEE) RE RENE MALVESIN-FABRE. QuEeyroN (Ph)......... Sigalas (Dr R.) et Marnefte (H). BARDIÉ (A.). PRPREDER ANNE A UNS SCASTEx (Dre) er D'EVERGIERS MERE GODIN ER RAR LamarQuE (D: H.)..... Lasrours (de)......... LLaGuer (Dr B.)...,.... MaLvEesiN-FABRE (G.).. PROCEÈS-VERBAUX \ Pages Our les otolithes de Poissons ................. PILOT Rappelle qu’il a recueilli des GRUGE dans des nie ÉROLIQUES EL 482 RP ed Re OR SM Re raie ele Ne Ce 69 Annonce avoir vu des Marlinels ................... 63 D HUEUXEESpDECES HU EURE NE ER RENE CEE 26 Sur quelques CDECGES d'Habronema parasile des OISE AUS 0 AN MEN CANIN ARE ee PE A ANR 112 Piésenteun poulet at pales ee te 0 Essai d'une théorie générale des anomalies de la iNémbranc cOquIlIere. 0 0 ne NES 146 liappelle ses souvenirs des campagnes sahariennes .. 46 Présente divers échantillons de silicifications de corps OS ANIQUES AE A TEE EMEA RAR ESA eee 46, 93 Signale un aigle à Cazaux .,.. ............ A Hunoure 46 À propos d'une communication de M. Chaine. Le Scorpion flavicaude à Bordeaux................... 145 Sur un cas de parasitisme intense chez un surmulot.. 67: SUJETS DIVERS Quelques notes sur les lravaux scientifiques de NI. Sainlourens, de Tarlas....... RUE ER 85 Le jardin alpin du col de Lautaret .......... PRE à 110 Concours du plus bel épi..." 62 Notice nécrologique sur M. X. Rozier.............. 9% Nécrologie de M. Giulio de Alessandri.:........... 36 Notice nécrologique sur M. F. Breignel.......... 70 Discours prononcé sur la tombe de M. X. Rozier .. 32 Discours prononcé sur la Lombe de M. Breignet .... 46 Discours prononcé à la 10%e Fête Linnéenne.....…. Me HIS Discours prononcé au cinquantenaire linnéen de MM. Arligue, Daleau et Dubalen....... RAS EEE DIS De 102 Apporte son témoignage sur les essais des blés RybTIdeSL sn ee TRE eu NEUTRE _ 63 Notice nécrologique SUTALEND AIO IN RER 167 Rend comple d’une réunion au sujet du plus bel épi. 69 Discours PHONE aux obsèques de M. A. Degrange- MOULIN ER REEee HO DR dt os 0.0 0 à 73 — Compte rendu du Cinquantenaire Linnéen de MM. Arligue, Daleau et Dubalen.............. ee lOD (PER OMAN A ERA, Présente divers objels ethnographiques............, 142 Bullebins bibliographiques Re TRES ER RTE SERRE ce) Ginaranterairelinneen ser PEReNRE REPARER PE 69, 100 Circulaires ep ro passante AR PAPER EEE ENERS ESA TES D PROCÈS-VERBAUX 185 Pages BolléchonstDesranse Monza" ere RE LP RE 34 BONE LENCE SAR RNA LE RE RER GREEN LT LR ANA EE ne 36, 52 DIS nCHonSAhOnOntIqUeS AL REA NN NE NN TT TENUE 34, 35, 107 Dons ‘CHERS AE CARS AS A nee ee AE PE AE RO 26, 53, 84, 141,179: Dons faits au Musée de la Sociélé .............. 26, 34, 69, 84, 98, 107, 141, 179 RRODPSIONEL A CR AREA A A AE EPRNES PE NEA ET Ar A RP 39, 63, 10,484, 112 Fédéralion Francaise des Sociélés Pastorales et Koreslières. ................. 69 Rête Lianeenne és AU Re Ro e ee A R CROENER atsbe de ue 89 ESS bre tene tee ARTE) ER pee er te cet TA OT er A lle te 02 Membres du Conseil el des Commissions..................... 3, 49, 62, 140, 166 D ÉCE SON SA AtEn LO CL RE A er 19, 45, 68, 140 ‘Mouvement du personnel. 4 Admissions. 26, 34, 39,92, 62,69, 84,94, 97,107,111, 141. D'ÉNRSSIONS ES EMPIRE RUN ART A ARR 62, 140 Péronne à 8 ne MAPS SR ERA AR ee ARS An NS ANNE Ne Rapport de la Commission des Archives ..::.............,.......40 4.00: TJ — — deSFINANCESERER 2 OUR ON LENS AR Men Re 22 — — deSPUbCATONS ER NE RENÉE Eee 21 FéslementAinTéRICUT SIM AR ONENENEE PATRE RTATEE E A e EC 62 RÉUNIONS EIRE RPONENE DATA ET MAR ORNE EVA EN ANA AN EE AQU 45, 69, 141 De A er OR een an RS Re Rte Le Aer 142 Bordeaux. — lmp. A. Sauanac & E. DrouiLLaRp, place de la Victoire, 8. RE. à ARR Ds: Lo Ë st POUR LA VENTE DES VOLUMES S’adresser : ATHÉNÉE rue des Trois-Conils, 53 BORDEAUX 7 0 AR L DU PT | 1 [ Ü J É b ï a | ] ê ï _ L 2 Li ] sen : . : : 4 A 1 \ 1 # \ Ÿ 1e $ = = t 2 x l Û ] { an PEU (a Al 41 ny , TETE [TR AAA 4 dieu 4 4 ROUE ET (Al LL EST À pra MU) A Yt f HT fr ( pi AREA TE ARE ÿ ve À ; Y CALE ‘4 \ y ATEN BAIE A te Lun DD DRAC A 4 ui LUN LAC CCE (URL Er TON 4 VAN \ Wu me er) AAC mA a DA MRC 6 M A AUS A Car HR PA NT A NE QE Cat (Rl DEN ME AR RATE ur NUE A sa UM w { S DRE RDTE ETES là lé UM AU AE SUN CANTON ON is 4° La CICENTU m k JA 'A fu à CET TC DE TA AREA AA MA A AU RENE 2 EPA k {\ AA Be 8 LE AAA NN GO (NUL (| ALAN A sa La BnF ZA A a Rty Mi à RE in Vent t ie ki 4) Ê N XIE ERUL ù PARCS (0 Lo LHUR Ha A AN COCETE CAE e ‘ help WA AA Aus ace ce ANA } ‘ut an \ Wu n Ana Al du: (gt A fi TE LOPAT TEA OT A y Al ts \ Li l À us \l v 46" io DPTERTOEUE A vd AL A FAO EEE A VA #1. 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