- > AAN ll VR GS AS IS i > E HEUINY DONG HSA : e LIBRARY OEM A] $ Ade 7 O NACIONAL Serie IL Tomo XII. 117 figuras en el texto.) inas y . (Con 2 lám - [BUENOS AIRES. 6 SN Sn) $ — -] o = x E = e - b pa] < o q , dE 5 dd - JÁ vi a las ans H 4 : Zz E ES) <] O El Y) EE = pS [aa (a) E [d) A ER H [a , DOCTOR FLORENTINO AMEGHINO . SECRETARIO Y BIBLIOTECARIO AGUSTÍN J. PENDOLA ANALES DEL MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES DIRECTOR DEL MUSEO NACIONAL DOCTOR FLORENTINO AMEGHINO SECRETARIO Y BIBLIOTECARIO AGUSTÍN J. PENDOLA ANALES DEL MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES UN LIBRARY NEW YORK Serie III. Tomo XII. BOTANICAL GARDEN. (Con 2 láminas y 117 figuras en el texto.) BUENOS AIRES. IMPRENTA DE JuAN A. ALsINa, CaLLeÉ México, 1422. 1909. nn IND IG E. AMEGHINO, FLORENTINO, Productos piricos de origen antrópico en las for- maciones neogenas de la República Argentina. — (17 de Febrero O E td lola slefeiala IHeRING, HERMANN VON, Nouvelles recherches sur la formation magella- menes (t.05de Marzo de 1909). o.0...oomococonooooomnoonmssonss BrerHes, Juan, Notas sobre algunos Arácnidos. —(5 de Marzo de 1909)... Brermes, Juan, Himenópteros nuevos de las Repúblicas del Plata y del Bras ttdeiMarzo de 9009) incas aaa naaa eses Amecnuino, FLorenrixo, Dos documentos testimoniales á propósito de las escorias producidas por la combustión de los cortaderales. — (19 de MO EII A AO BreTHES, Juan, Una Anthophorina ¿ parásita ?. — (26 de Marzo de 1909). Brernes, Juan, Dipteros é Himenópteros de Mendoza. —(31 de Marzo COMIDO A AÁMEGHIINO, FLORENTINO, Le Diprothomo platensis. Un précurseur de Phom- me du pliocéne inférieur de Buénos Aires. Con las láminas 1 y 2. (Hi ESA OO BreTHES, Juan, El « Bicho colorado». — (16 de Agosto de 1909)............ BrerHES, Juan, Notas Himenopterológicas. — (16 de Agosto de 1909)...... BrerHes, Juan, Hymenoptera paraguayensis. — (24 de Septiembre de 190) SPEGAZZINI, CaroLO, Mycetes Argentinenses. — (4 de Diciembre de 1909). AMEGHINO, FLORENTINO, Examen critique du mémoire de M. Outes sur les seories et les terres cuites. — (31 de Diciembre de 1909). Nora. —Las fechas indican el día en que fueron puestas en cireulac publicaciones correspondientes, impresas aparte. ión las ] M1 2 y 214 at É . O Se « «La présence dans les magellanian beds de Punta Arenas, de plusieurs espéces des mayellanian beds associées aux fossiles communs du Tertiaire du Chili et de la Patagonie, prouve selon notre maniére de voir qwil s'agit ici de différences zoogéographi- ques, non d'époque. Peut-étre la faune de la mer chilienne était-elle un peu plus semblable á la magellanienne que ne létait celle du Patagonien. Les couches tertiaires de la Terre de Feu sont syn- ehroniques avec la Mollasse patagonienne et avec le Nayidadéen, et la faune est essentiellement la méme. L'un de nous a essayé de démontrer que les deux sections de la mollasse patagonienne éta- blies par Ameghino, la patagonienne et la superpatagonienno, ne peuvent pas étre conservées, quand on s'appuie sur des faits paléontologiques [l. c. p. 96].» 40 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Il serait difficile de juger des faunes malacologiques de la Pata- gonie et de la région magellanienne d'une maniére plus incorrecte que ne Pont fait Mrs. Steinmann et Wilckens. 11 est vrai que la base de la discussion a été eomplétement modifiée par la publica- tion de ma monographie des Mollusques tertiaires de la Patagonie. Beaucoup d'especes auxquelles les auteurs se réferent ont été in- correctement classifiées par les auteurs précédents. En outre, par mon travail lo nombre des espéces connues du Pan-patagonien s'est élevé de la moitié. Un des résultats qui n'ad- met plus de discussions, c'est la séparation du Superpatagonien et du Patagonien. Ces deux formations n'ont en commun que 17 a 19 %/, des especes. Il n'y a pas seulement une modification sue- cessive de la faune, mais aussi un enrichissement extraordinaire pendant le Superpatagonien dú évidemment á des modifications géographiques qui facilitaient l'immigration des formes des mers chaudes. De tous ces nouveaux éléments que j'ai bien expliqués, (L e., p. 107 et ss.) aucun n'est représenté dans la faune du magel- lanien. Cette derniére contenant beaucoup plus de la moitié des espéces quí lui sont propres, ne peut pas du tout étre considérée comme section de la faune du Pan-patagonien. Le mélange d'es- peces magellaniennes avec d'autres du Navidadéen et du Patago- nien prouve qw'il y avalt á une époque du Tertiaire ancien une franche comunication des mers. Il est évident qwil y a un singulier mélange de divers éléments faunistiques dans le Magellanien, mais ce quí reste encore a étre discuté c'est Pexplication des faits. Mrs. Steinmann et Wilckens sont Vopinion qwil s'agit de différences zoogéographiqus, tan- dis que je crois qu'il s'agit de différentes formations, c'est-a-dire de différences d'époque. Les relations faunistiques ne permet- tent pas une décision. Cependant il ne nous parait pas bien probable qu/á Sta. Cruz etau Río Guillermo, c'est-a-dire qu'en- bre les 51 et 52 degrés de latitude sud, les conditions faunistiques auraient été complétement différentes de celles de la zone com- prise entre les 52 et 53 degrés de latitude sud, oú déja commencent les dépóts magellaniens. Il faut se rappeler que Struthiolaria chi- lensis fuegina est extrémement alliée á Str. Ameghinoi, Ostrea Torresi a O. Orbignyi, etc., et cette circonstance n'est pas favo- rable a 'hypothése de différences faunistiques de grande impor- tance. On pourrait aussi s'attendre de trouver au Sud de la Pata- gonie des faunes intermédiaires entre celle du Patagonien et du Magellanien, mais ce rest pas le cas. THERING: NOUVELLES RECHERCHES. 41 Nous revenons done á notre opinion, selon laquelle Vélément patagonien de la faune magellanienne est dá A une communica- tion interocéanique pendant la formation patagonienne et qui ne se conserva par dans le Superpatagonien. ll v'y a quun moyen absolu pour décider cette controverse: c'est lexamen des conditions stratigraphiques au moyen de perforations. Dans mon livre (p. 335) j'ai déja appelé Pattention sur l'importante communication qu'Ameghino a faite sur ce su- jet. Les perforations faites á Punta Arenas aprés avoir traversó des couches avec impressions de Fagus, alternant avec des con- ches marines contenant la fanne du Magellanien, ont pénétré dans des couches terrestres du Santacruzien. Il 'ensuit que le Magellanien est plus moderne que le Pan-pata- gonien et que la communication interocéanique wexistait plus déja vers la fin du Patagonien n'étant rétablie que pendant Vépoque qua- ternaire. Comme déja dans mon livre cité je me suis référé aux diverses publications de M. Wilckens, je n'y reviendrai pas á présent, mais il me faut dire quelques mots sur les remarones finales de Mrs. Steinmann et Wilckens. Tls font remarquer que quant á la strati- graphie des couches sédimentaires de Argentine, les opinions des auteurs sont unanimes et qwiln'y a qu'Ameghino qui persiste dans une opinion divergente et toujours changeante. Pour cette raison ces auteurs déclarent qw'en attendant ils considerent conclue la discussion a ce sujet et approuvent le procédé de Sehlosser con- tre Ameghino en ce qui regarde la paléontologie des vertébrés. Schlosser* ne voulant plus entrer dans la discussion des opinions d'”Ameghino imite exemple de Vautruche qui pour ne pas voir ses persécuteurs met la téte dans le sable. La science qui, pour les mammiféres éteints de 1'Amérique méridionale doit peu á Schlosser et tout á Ameghino, saura supporter la perte que Sehlosssr lui fait, mais nous ne pouvons nous empécher de pro- tester contre Paffront de ce boycot scientifique prononcé contre Ameghino et approuvé et continué par Steinmann et Wilckens. Dl y a des procédés qui se condamnent eux-mémes. Examinons cependant quel est le fondement des opinions géo- logiques de Steinmann et Wilekens, qw'ils croient déjá acceptées et hors de discussion! Ni-Steinmann ni Wilekens n'ont étudié les 1 ScuLosser, Neues Jahrbuch fur Mineralogie und Geologie, 1 Bd. p. 282, a. 1907. 49 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. différentes faunes tertiaires de Argentine ni leurs relations avec les Mollusques vivants de A mérique méridionale. Ces auteurs n'ont pas a leur disposition les riches collections malacologiques du Tertiaire argentin, comme Ameghino et moi- méme les possédons. Relativement á la formation patagonienne, ils ont pas par conséquent d'expérience propre etils ne font que répéter d'un ton autoritaire les conclusions auxquelles arri- verent Hatcher et Ortmann. Or en réalité aucun auteur comme Hatcher n'a contribué 4 un plus haut degré á troublerla discus- sion si difficile de la géologie tertiaire de Argentine. Pour lui les couches a Pyrotherium, quí sont plus anciennes que le Patagonien, seraient plus modernes que ce dernier; le Patagonien serait miocé- ne, tandis qu'en realité il est éogéne; le Superpatagonien ne serait qu'une facies du Patagonien et le Magellanien serait plus ancien que le Patagonien. En ajoutant que Hatcher a pris les lacs pata- goniens du pied des Andes comme d'origine tectonique au lien de glaciaire, et qwil a commis encore d'autres erreurs déja réfutées depuis longtemps par les naturalistes de 1'Argentine, on voit que Mrs. Steinmann et Wilekens ont usé de peu de précaution en pre- nant Hatcher pour guide. Ill y a que peu de points dans lesquels Steinmann et ses col- laborateurs ont eu Poccasion de faire des études propres á Dégard de la géologie tertiaire de Argentine. L'un de ces points est létude des collections d'O. Nordenskjóeld et nous avons vu que Mrs. Steinmann et Wilckens se trouvent en erreur quant á leur comparaison ou méme identification du Magellanien avec le Patagonien. Un second point est le travail de Borchert sur VEntrerrien: celui-ci, selon Borchert, serait pliocéne, grave erreur caúsée par des déterminations en grande partie inexactes. Le troisiéme point est opinion de Steimmann sur la formation pam- péenne qu'il considere comme équivalente du Diluvium, ce qui v'est vrai pobablement quen partie. Sur ce point la plupart des géologues de Argentine ne se trouvent pas d'accord avec lui. Ox est dont l'unanimité des opinions sur la question de la géo- logie tertiaire de V Argentine? Sans doute Florentino Ameghino, comme nous tous, avons dú plusieurs fois changer d'opinion, et ce est qu'une conséquence de Paccroissement ininterrompu des faits géologiques et paléontologiques d'oú résultent les conclu- sions générales. Mais en tout cas mes études sur les Mollusques tertiaires de "Argentine m'ont conduit á des résultats qui diffe- rent de ceux obtenus par Mrs. Steinmann et Wilckens et qui con- THERING: NOUVELLES RECHERCHES. 43 firment en général les conclusions d'Ameghino. Personne n'a réuni avec plus de succés des collections plus importantes pour la con- naissance de la géologie argentine que Carlos Ameghino, et per- sonne va jugé d'une maniére plus correcte de l'évolution des faunes sussessives tertiaires de Argentine que Florentino Ame- ghino. C'est Popinion que j'ai acquise par mes études sur les Mol- lusques tertialres de Argentine, continuées pendant de longues années et basées sur les matériaux les plus riches relatifs aux Mollusques fossiles et vivants de ' Amérique du Sud. Ce n'est que Vayenir qui pourra juger de la valeur de mes travaux sur ce sujet mais en tout cas ils contredisent les généralisations des savants allemands que j'ai critiqués, et ils prouvent que le nombre des ré- sultats positifs concernant la géologie et la paléontologie de 'Ar- gentine augmente successivement etque ce ne sont pas les opi- nions plus ou moins autoritaires, sinon le plus grand nombre de faits et leur discussion sérieuse qui nous promettent un progrés véritable. Sáo Paulo, 13 juillet 1908. =D ml . A AE E v 0 RN ¡sp AN A . DUO rs o dl AA AN «dl Ñ dep A “¿VO A Fita A) ANN LON | 4 Mei a y NOTAS SOBRE ALGUNOS ARÁCNIDOS POR JUAN BRETHES. El Sr. D. Salvador Mazza, activo ayudante del Laboratorio de Epidemiología del Hospital F. J. Muñíz, ha tenido la deferencia de comunicarme algunos arácnidos para su determinación. Entre ellos se ha encontrado una nueva Aviculariidae, cuyo tamaño ha merecido á esas arañas en el pais el nombre de Arañas pollitos. En cuanto á las demás especies eran ya conocidas de estas regiones ó del Brasil; su estudio me ha dado lugar á las observaciones que se acompañan. Fam. AVICULARIIDAE. Acanthoscurria chacoana ». sp. Cephal. long. 23 mm., lat. 19,5 mm. Pedes 1. 53 mm., IL. 48 mm., TIT. 47 mm., IV. 60 mm. Pat. +tib. I. 20 mm., IV. 20 mm. Metatars. 1. 10, 5; IV, 15,5 mm. Oc. tumulus 3,2 x< 2,3 mm. Thorace supra ferrugineo-cervino pubescente, abdomine obscurius pubescente et longe hirsuto, pedibus cervino-pubes- centibus, longe ferrugineo hirsutis, tarsis omnibus supra lineis 2 paulum obscurius notatis, sterno, laminibus maxillaribus et abdomine subtus ferrugineo-brunneo-pubescentibus et hirsutis; mandibulis piceo-nigris. El cefalotórax es un poco más largo que ancho, con la fovea á las ?/¿ de su longitud. El túmulo ocular es un poco más ancho que largo, la línea anterior de los ojos un poco procurva (una línea tangente á los ojos medianos apenas tocaría los externos en su ter- cio anterior), y son más ó menos equidistantes. Los ojos medianos posteriores son casi contiguos con los externos posteriores y mu- cho más pequeños que ellos. Hay algunas cerdas dirigidas hacia A6 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. atrás en el borde anterior del túmulo. El esternón mide un centí- metro de largo por Y mm. de ancho. Una sola sigila submarginal casi frente al borde anterior de las coxas 3. La lámina labial es tan larga como ancha, casi semicircular. El borde interno de las co- xas pedipalpas tiene una fuerte scopula de pelos. Los pies (4, 1, 2, 3) son especialmente espinosos en las tibias y metatarsos 4 y 3 por debajo. Todos los tarsos llevan una fuerte scopula; los metatarsos la llevan: 1 y 2 desde la base, 3 casi desde la base, y 4 en su tercio apical. Los fémures 4 llevan en su cara interna una scopa casi tan densa como la de los tarsos. 1 Q de Tucumán comunicada por el Sr. D. Salvador Mazza, quien la ha donado graciosamente al Museo Nacional de Buenos Aires. Filistata capitata Herz Loxosceles sp. ' Un par de arañas de este género cuyo estado de sequedad y de- terioro no permiten una clasificación específica. Segestria ruficeps GUÉR. * Segestria florentina Rossi vel S. perfida Walck., Holbg. An. Agr. Rep. Arg. 1v (1876), p. 24, n. 11. Esta especie ha sido bien estudiada por Keyserling, de modo que creemos poder afirmar que la Segestria florentina, de Europa, aún no ha sido transportada aquí. Varios ejemplares. Lycosa poliostoma C. L. KocH Ms Polybetes pythagoricus (HorrG.) BréTHES * Ocypete Pythagorica Holbg., Per. Zool. 1 (1874), 287, n. 2 3 Q (sine fig.!) * Olios Pythagorica Holbg., An. Agr. Rep. Arg., 1v (1876), 184, n. 69. * Voconia maculata Keys., Spinn. Amerikas. Laterigradae 1 (1880), 232, Q O”, taf. vi, f. 127, 127a, 127b. BRETHES: NOTAS SOBRE ALGUNOS ARÁCNIDOS. 47 * Isopeda maculata E. Sim., Rev. Fam. Sparassidae ( 1850), p. 30.—Marx, in Keys., Spinn. Amer. 1 (1891), 254. * Polybetes maculatus E. Sim., Hist. Nat. Araig., u (1897), 34. No hay duda ninguna que el Polybetes Pythagoricus (Holbg.) sea el mismo Voconia maculata Keys., pues el dibujo y las descripcio- nes son demasiado concluyentes: en las colecciones del Museo Na- cional, el Dr. Carlos Berg había ya colocado esta especie en el género Polybetes. Este arañón es de los más comunes en Buenos Aires y se ex- tiende á lo menos en la República Argentina hacia el N. y hasta Rio Grande del Brasil. IE Ord. SCORPIONIDA. Botbriurus vittatus (Guér.) 3 ejemplares. e Ni á e qu y Á se td 1d PR =d AA «Dl E HIMENÓPTEROS NUEVOS DE LAS REPÚBLICAS DEL PLATA Y DEL BRASIL POR JUAN BRETHES. El Dr. Dn. José de Arechavaleta, Director del Museo de Monte- video; el Sr. Ingeniero Dn. J. M. Huergo, Jefe del Laboratorio de Patología vegetal en el Ministerio de Agricultura; el Sr. Dn. Carlos Bruch, Jefe de la Sección de Zoología en el Museo de La Plata, y el Sr. Dn. Luciano Iches, naturalista del Ministerio de Agricultura, me han comunicado varios himenópteros para ser clasificados. El presente trabajo es el resultado de los estudios que me han confiado dichos señores á quienes agradezco la deferencia que me dispensan. Fam. ICHNEUMONIDAE. Merolidini, Trib. nov. Iehneumoninarum. El Ichneumónido que me obliga á crear esta nueva tribu bien pertenece á la subfamilia /chneumoninae por su abdomen peciola- do, el primer segmento del abdomen formando codo en su extremi- dad, con los estigmas subapicales más próximos á esa extremidad que entre sí, el mesosterno separado de las mesopleuras por un surco, el ovipositor escondido y la areola alar pentagonal. A su vez el estigma del segmento mediario es largo y bastante angosto, lo que lo coloca cerca de Joppina, Ichneumonini, Listrodro- mini y Heresiarchini, pero de esta última tribu se aleja por sus man- díbulas ni simples ni edentadas, alejándose también de Joppini por el postescudete y el segmento mediario no profundamente separa- dos, por la presencia de la aréola basilar separada de la aréola pe- ciolar, por las suturas abdominales no profundas, etc. Por fin, las uñuelas simples lo alejan de Listrodromini, y los seg- mentos 2 y 3 sin gastrocelas lo alejan también de /ehneumonina. ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. xir. Marzo 9, 1909. j DO MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Lo que precede deja ver que la nueva tribu Merolidini debe co- locarse entre Ichneumonimi y Listrodromini y por el momento se compone del único: Merolides n. gen. ex Limerodes: metathesis. Caput transversum, longius quam latum, antice sat plamum, mandibulis dextra apice truncata in medio apicali paulum in- cisa, sinistra dente interiore producto acutoque, antennis pau- lum supra medium capitisinsertis; ocellis in triangulum dis- positis; thorace normale, segmento mediano posticem versus regulariter arcuato convexo, areolis basali et petiolari per cristas continuatas formatis, illa quadrata, utrinque ante et post stigmatem etiam longitudinaliter arcuate cristato, stig- mate lineari, abdomine petiolato, subclavato, supra convexo,, subtus concavo, apice compresso, terebra brevi et obtecta; seg- mento primo apice arcuato et robustiore, stigmatibus inter se quam ab apice segmenti remotioribus, unguibus simplicibus, areola alarum pentagonali. Merolides Arechavaletai Br£tues, n. sp. Niger flavo-variegatus: clypeo, macula ante antennas, orbitis in- ternis externisque, scapo vix toto, articulis 7-11 antennarum, mandibulis basi, pronoto postice, mesonoto utrinque et in me- dio lineis 2, seute:lis, segmento mediano utrinque et in medio lineis 2 posticem versus cum lateralibus congruentibus, pro- sterno, mesopleuris antice posticeque etin medio linea obliqua, pedibus vix totis, abdomine segmentis 1% utrinque, 1-6 apice flavis; alis ferrugineis, apicem versus sat fuscis, venis fuscis. ” Long. corp.: 13mm. Antennae E 7 mm. Alae: 11 mm. El clipeo es transverso, doble más ancho que largo, truncado anteriormente, las mandíbulas distantes de los ojos como del largo del 2? artejo del funículo. Los ojos son ovalados, su borde interno: paralelo. La cabeza y el tórax tienen una puntuación fina y densa; el abdomen tiene una puntuación sumamente fina, apareciendo así como finamente «chagrinó». El pecíolo tiene un corte transversal cuadrado; es liso arriba con algunos puntos gruesos que se vienen BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. Bl más apretados y más pequeños hacia la extremidad. La base del 92 segmento es estriada: esa estriación es más fuerte y más larga en el lugar que corresponde á las gastrocelas. Una Q del Brasil (Mus. Montevideo). Heresiarchoides n. gen. Caput quam thoracem aequelatum, longitudine latitudineque aequalis, fronte supra antennas fossulata, subtus antennas us- que ad apicem clypei modice convexa, antennis in medio ocu- lorum sitis. Mandibulae simplices, apice acutae. Pronotum margine postico angulato, anticem versus humilius. Segmen- tum medianum normale, haud dentatum, areola medio-basali trapezoidea, corrugata, areola postero-media vix totam partem posticam segmenti mediani occupante, areolis ceteris haud evolutis. Spiraculi segmenti mediani elongati. Abdomen pe- tiolatum, sat depressum, segmento primo apice arcuato et di- latato, segmento secundo theridiis vix nullis. Ungues sim- plici. Por los caracteres que anteceden, se ye que este nuevo género se debe colocar entre los Jehneumoninae, en el grupo de los Here- siarchini. Heresiarchoides cerasinus Britres, n. sp. Capite, thorace pedibusque obscure ferrugineis, via piceis, scutel- lo abdomineque cerasinis, alis via hyalinis, venis fuscis. Long. corp.: 12 mm. La cabeza, el tórax y las patas tienen una fina pubescencia gri- sácea. El clipeo es truncado anteriormente y separado de la fren- te por una impresión semicircular. El escapo es casi globoso, el 1" artículo del funículo corto y el 22 un poco más grande que el 3” y siguientes, que son iguales. Arriba de las antenas, la frente es muy ligeramente arrugada. El mesonoto tiene una puntuación muy fina casi densa y el escudete completamente liso: sus bordes tienen una fuerte impresión longitudinal que lo hace casi trunca- do lateralmente. El segmento mediario es coriáceo, su parte pos- terior casi vertical y con una impresión longitudinal mediana limitada por una ligera cresta de cada lado. Las pleuras y el 52 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. esternón son más groseramente puntuadas, éste con una línea impresa en el medio. Las ancas son más 6 menos globosas, los es- polones: 1, 2, 2. El abdomen tiene la longitud de la cabeza y el tó- rax reunidos; es peciolado, un poco deprimido y apenas compri- mido en los dos últimos segmentos. El primer segmento es filiforme hasta cerca de su extremidad, en donde se ensancha repentinamente y forma un codo pronun- ciado. La parte filiforme es lisa, la ensanchada tiene dos impre- siones longitudinales y una muy fina estriación en el mismo sen- tido. El 2” segmento y la mitad anterior del 3% son microscópi- camente «cha; rinés», el resto del abdomen liso. Las alas son hiali- nas, el estigma triangular, la célula radial alargada, alcanzando casi á la extremidad del ala y la aréola es pentagonal. 1 g' de Buenos Aires, comunicado por el Sr. D. J. M. Huergo. Thymebatis n. gen. ex Bathymetis: metatliesis. Inter Bathymetim e? Plectocryptum. 40 illo differt: spira- culis segmenti mediani haud minutis nec rotundatis sed elon- gatis, rectis, apicibus rotundatis. Ab hoc: segmento mediano areolis basalibus media et laterali per cristam separatis. Thymebatis bicolor Brérues, n. sp. Nigro-piceus, mandibulis, antennis scapo antice et apicem ver- sus infra, tibiis omnibus extus, femoribus anticis apice et tar- sis anticis, abdomine plus minus obscure ferrugineis, scutello flavo, alis modice infumatis. Long. corp.: 10 mm. Las mandíbulas son simples, agudas en la extremidad, el clipeo transverso, liso, con algunos puntos gruesos impresos y con dos fuertes impresiones de cada lado casi enfrente de los ojos. Las mandíbulas están separadas de los ojos por una distancia igual al largo del 2% artejo del funiculo. Delante de las antenas la frente tiene tres pequeñas protuberancias, la mediana mayor; toda su su- perficie cubierta de puntos finos bastante densos. Detrás de las an- tenas y en su base, la frente tiene dos fuertes impresiones li- sas y estriadas transversalmente; hacia arriba y en el occipucio la puntuación está también cubierta de puntos finos bastante den- sos. Las ocelas en línea recurva, casi en triángulo. El corselete tiene la puntuación más gruesecita que en la frente, sobre todo en BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. 53 las mesopleuras. El escudete es liso, y el segmento mediano es me- jor coriáceo. Las aréolas basal y peciolar son bien delimitadas; otra cresta lateral un tanto arqueada debajo de los estigmas. El abdomen es peciolado y liso: apenas una muy fina puntuación en los costados de los arcos dorsales. Las gastrocelas del 29 segmen- bo se notan por una pequeña impresión lisa. Los últimos segmen- tos son algo comprimidos. Los arcos ventrales son convexos tam- bién, menos el segundo que es bastante encogido y comprimido. Las uñuelas simples. La aréola alar pentagonal. Un ¿ de Canelones (Mus. Montevideo). Alegina rufipes Brérass, n. sp. Nigra, abdomine segmentis 1? et 22 apice, 3" toto, 4” apice ferru- gineis, pedibus (posticis femoribus apice, tibiis apice et tar- sis fuscis) ferru;ineis etiamque antennarum scapo et articulis funiculi 1" toto et 22 basi et palpis. Tegulis albis. Long. corp.: L5 mm. La cabeza es un poco más ancha que el tórax, con una puntua- ción microscópica y densa, las antenas insertas como al medio del nivel de los ojos, enyos 'bordes internos son paralelos. Algunos pe- los cortos y blancos debajo de las antenas hasta el clipeo. El tórax con pelos cortos y blancos esparcidos, el mesonoto con sus líneas parapsidales no muy hundidas ensu mitad anterior y nulas después. El escudete es liso con puntos bastante pequeños. El segmento mediario es coriáceo, su superficie dividida en áreas bien deli- mitadas por crestas agudas. El estigma es redondo. Las propleu- ras están hundidas debajo de los pro- y mesonoto, lisas, con estrías en el borde de las mesopleuras; éstas en el medio son lisas. El ab- domen es peciolado con su primer segmento acodado en su tercio posterior y gradualmente más ancho hacia atrás: en el codo hay dos carinulas medianas que vienen respectivamente de cada bor- de; entre esas carinulas y los bordes, la parte apical es ligeramen- te estriada. El 22 segmento es también ligeramente estriado en el sentido longitudinal. Los segmentos 3-6 son lisos con algunos pe- los blanquizcos. Las alas son hialinas, las nervaduras y el estigma piceos. El estigma es triangular, la célula radial forma un ángulo recto al tocar la aréola, que es incompleta, faltándole la 2” trans- verso-cubital ó habiendo sólo un vestigio muy desvanecido de ella» 2 S', comunicados por el Sr. D. J. M. Huergo; parásitos de Baccha nigriventris Big. 54 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES Pimpla Tomyris ScHrotrkvy. 4 S, comunicados por el Sr. J. M. Huergo. Amorphota testaceipes Brbrues, n. sp. Nigra, abdomine subtus, et supra: seymento 1 dimidio apicali et segmentis 3-6 obscure ferrusineis; mandibulis, palpis, tegulis pedibusque testaceis, sed. coxis, femoribus, tibiis et tarsis pos- ticis plus minus obscurioribus, alis hyalinis, venis fuscis. Long. corp.: 6,5 mm. Terebra (parte esxsería): 2 mm. Cabeza y tórax con pelillos esparcidos blanquizcos. Los ojos tienen su margen interno paralelo y las ocelas forman un triángu- lo equilátero cuyo espacio es estriado longitudinalmente. Las an- tenas son un poco más largas que la cabeza y el tórax reunidos y son setáceas. El mesonoto es convexo, sin líneas parapsidales, fina pero distintamente puntuado, asi como el escudete; el segmen- to mediario visto de lado tiene su parte superior uniformemente convexa, para terminar en una púa detrás de la inserción de las ancas posteriores. La aréola media se extiende desde el postescu- dete hasta la base del pedicelo del abdomen y está transversalmente estriada. Las demás aréolas son bastante bien delimitadas y coriáceas. El primer segmento del abdomen es cilíndrico, del largo de los fému- res posteriores y ligeramente claviforme en la extremidad, el 2* segmento es finamente puntuado, los últimos segmentos son lisos y bien comprimidos. Las alas son hialinas, el estigma bastante angosto y largo, triangular, la célula areolar pedicelada. 1 Q, comunicada por el Sr. J. M. Huergo. Agathis versicolor BrkrHes, n. sp. Capite nigro, thorace abdom.neque plus minus obscure cerasinis, antennis articulis 2 primis, pronoto, mesonoto utrinque et scutello, coxis et femoribus mediis vix totis, trochanteribus pos- ticis migris; antennis apicem versus obscurioribus, palpis, tegu- lis, pedibus anticis mediisque testaceis, alis fumatis, */y basali hyalinis, stigmate flavo et sub stigmate hyalinis. Long. corp.: Tmm. Terebra: 4 mm. BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. 133) El cuerpo y las patas tienen una vellosidad blanquizca que no es nada apretada. La cabeza es lisa, la frente hundida detrás de las antenas con dos crestas longitudinales que llegan casi hasta las ocelas posteriores. El tórax es liso, el segmento mediario areolado: la aréola mediana es bastante angosta y va desde la base hasta la raiz del abdomen; las aréolas laterales anterior y posterior limita- das por una cresta recta lateral: aquélla es mayor que ésta; las de- más aréolas no están separadas; el estigma es casi redondo. El abdomen es sesil. Su primersegmento tiene dos crestas convergen- tes hacia la base y la parte comprendida tiene una fuerte impresión basal y dos laterales detrás de ésa. El 2? segmento tiene una fuerte impresión transversal en el medio. La aréola alar es subtriangular, un poco peciolada. 1 Q, de Colonia Popular (Chaco): 29. 1. 906; comunicada por el Sr. Dn. Luciano Iches. Fam. BRACONIDAE. Rhogas nigriceps BrETHes, n. sp. Cerasinus, capiie (mandibulis exceptis), palpis, antennis, pro- sierno et pedibus maxima ez parte nigris, alis infumatis» venis nigris. Long. corp.: 9,0 mm. La cabeza es transversa, los ojos medianos separados de las man- díbulas por una distancia igual al tercio de su diámetro vertical; éstos son ligeramente sinuosos en su margen interno. La frente tiene una protuberancia delante de las antenas. El mesonoto es liso, con las dos impresiones profundas. El segmento mediario es densamente puntuado, como áspero, con una quilla longitudinal mediana. Los segmentos abdominales 1,2 y base del 3” tienen una quilla longitudinal mediana á la vez que están enbiertos por una estriación fina longitudinal; la mitad posterior del 3 segmento y el resto del abdomen son lisos. La 2* célula cubital es menor que la primera y ésta recibe el nérvulo recurrente cerca de su extre- midad. 1 Q comunicada por el Sr. J. M. Huergo. 56 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fam. CHALCIDIDAE. Pseudochalcis conica Ashm. 2 ejemplares del Chaco: 11, 1904; xr1, 1905; comunicados por el Sr. Dn. J. M. Huergo. Euperilampus cerasinus BrETHEES, N. Sp. Aniennis, thorace, pedibusque cerasinis, capite abdomineque nigris, alis hyalinis, thorace sat sparce, segmento mediano dense albo-sericeo-puberulo-villosis. Fronte utrinque cum ocu- lis parallela cristula aucta, supra antennas minutissime stri- gosula. Pronoto antice truncato, per cristulam utrinque rotun- datam mar¡inato. Mesonoto lobo medio antice longitudi- naliter 3-carinato, carinula media posticem versus furcata et cum carinula laterali hujus lobi conjuncta. Scutello in spina acuta quam thoracem aequelonga producto, supra longitudi- liter 5-carinata et utrinque tantum serrulata. Abdomine com- presso, nigro et laevigato, quam thoracem paulum breviore. Alis hyalinis, venis fuscis. Long. corp.: 3,9 mm. Lat. thor.: viz 1 mm. Un ejemplar comunicado por el Sr. Dn. J. M. Huergo. Trichomalus politiventris Br£THES, n. sp. Nigro-viridis, abdomine tantum caeruleo, antennis scapo pedi- busque ferrugineo-testaceis, femoribus et articulo 5% tarsorum fuscis. Long. corp.: 2,1 mm.; lat. thor.: 0.64 mm. La cabeza es más ancha que el tórax, transversa, toda su super- ficie así como el tórax enteramente apergaminada, la frente an- cha y bastante profundamente impresa en el sentido longitudinal, las ocelas casi en línea recta. El mesonoto es más ancho que largo con las líneas parapsidales visibles en su mitad anterior. Las axi- las son bastante distantes en el borde anterior del escudete. El ab- domen es completamente liso, deprimido, el primer segmento con una fuerte impresión mediana. Las alas son hialinas. 5 ejemplares, parásitos de Baccha nigriventris Big., comuni- cados por el Sr. J. M. Huergo. BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. [5 =J Neonecremnus n. gen. Caput thorace latius, mandibulis apice tridentatis, antennis fractis, 10-articulatis, prope marginem oris insertis, funiculo haud annulatulo, scapo quam articulos 4 sequentes aeque- longo, cylindrico, articulo 2" 3 sesquilongiore, basin versus angustiore, articulo 3” latitudine paulum longiore, 4” qua- drato, 9-7” paulum transversis, 7-10 quam anteriores pau- lum crassioribus, 10 conico. Mesonotum lineis parapsidalibus nullis, scutellum normale, haud lineato nec punctato impres- sum. Abdomen conicum, paulum depressum. Tibiae posticae uni-calcaratae. Alae normales, venis humerali integra, margi- nali brevissima, vix nulla, paulo ante medium costalem sita, postmarginali vix usque ad apicem alae continuata, ramulo stigmaticali longo. Typus: N. hyelosiae, n. sp. Por la diagnosis que antecede, se ve que es un Eulophidae, tribu de los Hemiptarsenini, y vecino de Necremnus, del cual difiere por sus antenas de 10 artejos, sin anillitos en la base del funíenlo. Neonecremnus hyelosiae Britues, 1. sp. Niger, articulis basalibus funiculi, mandibulis, pedibusque omnibus testaceis, femoribus anticis dimidio basali et tar- sis dpicem versus fuscis. Long. corp.: 1,2 mm.; lat. thor.: 0,6 MM. La cabeza es más ancha que el tórax, vista de arriba transver- salmente arriñonada, vista de adelante en triángulo equilátero, con los ángulos redondeados, la frente lisa en el medio y el vértex muy finamente apergaminado, el margen interno de los ojos lige- ramente convergente hacia arriba, las ocelas posteriores casi to- cando los ojos que son un poco velludos. El tórax es oval, su ma” yor ancho al nivel de las escamas alares, como el vértex muy finamente apergaminado y ligeramente velloso, el pronoto trans- verso, corto, un poco más ancho que el mesonoto, éste más ancho que largo, ligeramente convexo, con las líneas parapsidales imperceptibles, el escudete semicircular. El abdomen es fusiforme, del largo de la cabeza y el tórax reunidos, deprimido, completa- mente negro nítido, con la base y la extremidad dorsales del pri- 5S MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mer segmento marcadas de estrías longitudinales, el 2” segmento llegando hasta un poco más de la mitad del largo del abdomen, los segmentos restantes formando juntos un cono, y habiendo en el medio de cada uno de los segmentos 3, 4, 5 y 6 una línea trans- versa de unos pocos pelos blanquizcos bien notables. 4 ejemplares; comunicados por el Sr. D. J. M. Huergo; parásito de los huevos de Hyelosia nigricans Berg. Fam. EUMENIDIDAE. Odynerus (Stenodynerus) griseolus BriTHES, N. Sp. ¿$ Niger, mandibularum basi, oculorum margine interiore con- tra antennis, spina mesonoti, tegulis antice posticeque, posi- scutello antice (in medio interrupte), segmento mediano crista supero-postica et punctulo utrinque, coxis 4 posticis extus, fe- * tarsorum 4 anteriorum, unguibus viz totis, flavis; alis paulum infumatis costam versus gradatim obscurioribus, venis piceis, stigmate moribus apice, tibiis d anticis intus, articulo 5 subferrugineo. Long. corp.: 11 mm. Alae: 11 mm. La puntuación del tórax es profunda y bastante dispersa, la de la cabeza más apretada y la del abdomen más fina, excepto en el 1* segmento y en la extremidad del segundo. El clipeo es conve- xo, con una fuerte impresión que termina adelante entre los dos dientes: su emarginación es casi semicircular. El tórax es más lar- go que ancho, suavemente estrechado hacia adelante, el pronoto truncado anteriormente con una cresta aguda y lateralmente se- parado de las propleuras por una cresta angulosa. El mesonoto con una línea anterior longitudinal impresa. Las escamas alares son lisas. El escudete es ligeramente impreso en el sentido longi- tudinal, el postescudete en triángulo transverso y ligeramente obli- cuo. El segmento mediario tiere sus partes superior y posterior separadas arriba por una cresta aguda interrumpida en el medio, en donde el largo de la parte superior es menor que el largo del postescudete. Los ángulos laterales son agudos aunque no muy pronunciados. La parte posterior es truncada, ligeramente cónca- va, lisa, con algunos puntos y una línea longitudinal impresos. El abdomen es oval, se engruesa hasta el fin del 2% segmento y luego termina en cono; convexo por arriba y medianamente pla- no por debajo. BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. 59 Visto de lado, el 1** segmento es subcuadrado, con su ángulo su- pero-anterior redondeado. La pubescencia del cuerpo es ligera- mente gris, Un g', comunicado por el Sr. D. Carlos Bruch, quien lo ha ca- zado en Tucumán. Este Odynerus tiene un mimetismo notable con varios géneros de Zygaenidae: Isanthrene, Amycles, Antichlovis..., con el Vespidae: Megacanthopus ater (Oliv.), con el Eumenididae: Odynerus apicipennis Fox. Fam. CEROPALIDAE. Salius posticatus Britues, n. sp. Q Niger, alis hyalinis, tantulum infuscatis, femoribus posticis ferrugineis. Long. corp.: 9 mm. La cabeza es transversa, la frente uniformemente convexa, las ocelas en triángulo, las posteriores un poco más próximas entre sí que con los ojos; éstos tocan la base de las mandíbulas y tienen su margen interno paralelo, aproximándose apenas hacia el vértice. El clipeo es transverso, su borde anterior perfectamente arquea- do. El segundo artejo del funiculo es del largo del menor espacio entre los ojos. El tórax no tiene escultura especial ninguna; el bor- de posterior del pronoto es arqueado (no anguloso). Los tarsos an- teriores no tienen peine tarsal y las uñuelas tienen un diente por debajo. Las tibias posteriores son aserradas en sn parte externa. La célula radial termina en punta en el borde costal; las venas re- currentes terminan en el medio de las células cubitales 2 y 3 res- pectivamente; la 2* célula enbital es menor que la 3* y su borde radial como la mitad del de ésta. La 1* transverso-eubital es lige- ramente convexa hacia la base del ala, la 2* casi recta y la 3” tam- bién casi recta pero muy oblicua sobre la cubital que tiene un apéndice. La célula anal de las alas posteriores termina antes de la trans- verso-cubital. 1 Q del Brasil (Mus. Montevideo). 60 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Pompilus Arechavaletai BrérHEs, n. sp. Q Niger: abdominis segmentis 2 primis ferrucineis, 1% hasi et 22 apice triangulariter nigris; alis fuscis. Long. corp.: 18 mm. La frente, el clipeo y las ancas tienen una liviana pubescencia gris. El clipeo es transverso, sin puntuación aparente, su borde anterior ligeramente emarginado; la frente con una ligera impro- sión longitudinal, las ocelas en triángulo equilátero, las posterio- res casi tan distantes entre si que de los ojos; el borde interno de éstos paralelo, aproximándose sólo hacia el vértice. El2* artejo del funiculo es tan largo como la menor distancia entre los ojos. El pronoto tiene su borde posterior arqueado; el segmento mediano es convexo y con una muy fina línea impresa longitudinal. El meta- tarso anterior tiene su peine tarsal formado por 3 cerdas y el espo- lón anterior es aserrado en su mitad apical. Las venas margino-discoidal y medio-discoidal son intersticiales; la 1* recurrente termina casi en el ángulo externo de la 2* cubital y la 2* recurrente en el medio de la 3* cubital. La 2* célula cubital es casi romboidal, su 1* vena transverso-cubital convexa hacia la base del ala, la 2% transverso-cubital recta y la 3* transverso-cu- bital casi recta también pero tan inclinada como la 1* sobre la vena cubital; las células cubitales 2 y 3 son más ó menos iguales, En las alas posteriores la célula anal termina un tantito después de la transverso-cubital. 1 Q de la Banda Orienlal del Uruguay (Mus. Montevideo). Pompilus platensis Br£THES, n. sp. Q Niger, abdominis segmento 2% dimidio basali obscure ferrugi- neo, alis paulum fuscis, alis posticis cellula anali cum ner- vulo transverso-cubitali interstitiali, metatarso antico pectine cum setis 3 validis armato, unguiculis infra dentatis. Long. corp.: 9 mm. La cabeza es transversa, más ancha que el tórax, la frente mo- deradamente convexa con una línea angosta impresa longitudi- nalmente; el clipeo es transverso, ni la mitad largo como ancho, arqueado uniformemente en el borde anterior, separado de la frente por una impresión transversa. El 2” artejo del funículo es más corto que la menor distancia entre los ojos y la distancia en- BRETHES: HIMENÓPTEROS NULVOS. 61 tre las ocelas posteriores es más ó menos igual á la que las separa de los ojos. El tórax no tiene escultura especial alguna; el pronoto tiene su borde posterior arqueado; el segmento mediario es regu- larmente abovedado con una bastante fina línea impresa longitu- dinal y bastantes pelos grises así como la cabeza por detrás y el resto del tórax. La célula radial es cultriforme, el borde cubital de la 3* célula cubital más ó menos igual al de la 2%, las dos recu- rrentes terminando en las cubitales 2 y 3 un poco después del medio, los 1" y 3” transverso-cubitales igualmente arqueados, el 20 casi recto: la 2* célula cubitales más ó menos romboidal y la 3* trapezoidal. Una Q de la Banda Oriental del Uruguay (Mus. Montevideo). Fam. SPHEGIDAE. Ammophila Arechavaletai Britnes, 1. sp. Q Nigra, abdominis segmentis 2 et 3 (isto apice nigro) rubris, clypeo, marginibus oculorum interioribus, callo humerali, linea obliqua mesopleurari, mesonoto linea longitudinali, seg- mento mediano utrinque basi apiceque aurato-sericeis. Long. corp.: 20 mm. Esta linda especie se distingue en seguida de todas sus congé- neres por la linea de pubescencia dorada que tiene en medio del mesonoto. El clipeo es algo convexo, su borde anterior arqueado uniformemente con una impresión mediana cerca de ese borde. La frente está hundida longitudinalmente, el 2? artejo del funícu- lo menor que la menor distancia entre los ojos. El escudete es completamente estriado longitudinalmente y el segmento media- rio es también estriado, pero gradualmente más fuerte hacia la base. Las propleuras son también estriadas, las mesopleuras con estrías livianas y puntos hundidos, las metapleuras son coriáceas un tanto estriadas. El pecíolo del abdomen se forma de los dos primeros segmentos y tiene la clava con un pequeño viso azulado. Las alas son hyalinas, un poco lavadas de amarillento, las nerva- duras pardas. Una Q sin indicación de procedencia, tal vez de la Rep. Orien- tal del Uruguay (Mus. Montevideo). 62 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Ammophila platensis Brirues, n. sp. Q Nigra, segmentis abdominis 2-4 rubris, callo humerali, mesopleuris linea obliqua, segmento mediano apice utrin- que albo-sericeo-notatis, alis hyalinis via lutescentibus. Long. corp.: 24 mm. El clipeo es convexo, anteriormente arqueado, el 2* artículo del funículo menor que la menor distancia entre los ojos; el mesonoto tiene una impresión longitudinal mediana y las dos líneas para- psidales un poco más fuertes que aquélla, el escudete con un surco longitudinal y estrías en el mismo sentido; el segmento mediano tiene una estriación transversal igual en toda su superficie pero muy irregular en el medio, las pro-, meso-, y metapleuras son co- riáceas con numerosas y muy cortas estrias en el sentido vertical, más marcadas en las metapleuras. Una Q sinindicación de procedencia (Mus. Montevideo). Ammophila brasiliana Brérues, n. sp. S” Ab Amm. melanaria vicina, sed mesonoto sculptura conspi- cua; ab Amm. abbreviata etiam sat vicina sed alis hyalinis dis- tinguitur. Capite ihoraceque nigris, abdomine caeruleo-nitens, calle humerali, macula mesopleurari, segmento mediano no- tula basali et macula apicali utrinque albido-sericeis, alis hyalinis pone cellulas occlusas tantum fuscis. Long. corp.: 20 mm. Los ojos son paralelos en su borde interno, la frente un poco impresa longitudinalmente arriba de las antenas; por debajo se sigue con el clipeo en una púa aguda y un poco levantada, siendo ambos cubiertos por una pubescencia dorada. El pronoto en su cara superior es levemente tricúspido y liso. El mesonoto es trans- versalmente y (antes de tocar el escudete) un tanto longitudinal- mente estriado. Las escamas alares son negruzcas con su borde ferrugíneo. El escudete es un tanto bicúspido y liso arriba, lon=- gitudinalmente estriado en la cara posterior. El segmento media- rio es transversalmente estriado, más finamente hacia atrás. Las mesopleuras son finamente estriadas con puntos hundidos y las metapleuras más fuertemente y sin puntos. Las alas son del tipo BRETHES: HIMENÓFTEROS NUEVOS. 63 común, con la tercera cubital casi romboídea, su ángulo externo cubital bien arqueado. Un gy del Brasil (Mus. Montevideo). Fam. STIZIDAE. Stizus Arechavaletai Brérues, 1. sp. A St. flavo Cam. sat vicinus. Alarum cellula cubitali distinc- te petiolata. Segmentum medianum angulis distincte excisis. Tibiae haud proprie crassiores. Alae hyalinae. Corpus breve fusco tomentosum, abdomine modice haud dense pilosulo. Pal- pis, labro, clypeo, mar; inibus oculorum dimidio basali, anten- mis articulis d-ó subtus, marginibus oculorum postice, pronoto antice posticeque, callis humeralibus, mesonoto utrinque, tegu- lis, scutello utrinque, postscutello, segmento mediano (excl. basi et maculis 2 triangularibus supra), pleuris nigro-flavo variegatis, pedibus (excl. lineis femorum tibiarumque) et ab- domine flavis. Abdomen segmento 1% basi linea t-furcata et apice summo, segmento 2" linea angusta basali utrinque am- pliata, 3-6 utrinque, arcubus ventralibus 20 lineis 2 transver- salibus, 2% ¿im medio interrupta, 5" linea transversa in medio interrupta, ET vizx totismigris. Long. corp.: 9,5 mn. Esta especie pertenece al grupo de los S%. excisus, Bolivari, na- nus, consobrinus Handl. y flavus Cam. con su artejo 11” de las antenas adelantado en espina inferior, su2* célula cubital pecio- lada, sus segmentos ventrales inermes, los ojos distintamente con- vergentes hacia el clipeo, y el abdomen casi todo amarillo. Pero se distingue de todos ellos por sus alas completamente hialinas, sus tibias no engrosadas, los arcos dorsales del abdomen completa- mente amarillos, menos la base del 1? y una faja muy angosta en la sutura de los 11 y 2” segmentos y los segmentos 3-5 con una lí- nea mediana angosta é interrumpida en el medio, negra, y la pun- tuación de todo el cuerpo que es microscópica. Un ¿$ sinindicación de procedencia (Mus. Montevideo). 64 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Stizus Spegazzinii Brérues, n. sp. A precedente affinissimus, sed evidenter distinctus: thorace punctulato et sat sparce punctato, abdomine modice dense punctato, mesonoto lineis 2 longitudinalibus flavis, pedibus vix totis flavis. Esta especie es muy vecina de la anterior, pero la puntuación del corselete y del abdomen, así como las dos lineas amarillas del mesonoto la distinguen muy fácilmente de aquélla. Un g' de Cacheuta, Mendoza (Dr. C. SpeGazz1n1).—Col. Mus. Nac. Bs. Aires. Fam. BEMBECIDAE. Bembex ? defecta BrétHES, n. sp. Aunque la cabeza del insecto que me otupa esté muy estropeada quedándole solamente la parte posterior, la frente con las antenas muy carcomidas y las mandíbulas, creo deba colocarse en el género Bembex por su ocela anterior en línea transversa, las man- dibulas dentadas, el segmento mediario truncado con los ángulos latero-posteriores agudos, etc.; ejemplares mejor conservados po- drán decidir si es efectivamente Bembex, ó si no sería Bembi- dula. Q Nigra, seutello macula parva utrinque, posiscutello, segmen- to mediano linea arcuata et angulis latero-posticis, abdominis segmentis dorsalibus 1-5 macula laterali, segmento ventrali 9% utrinque macula, tibiis intus litura flavis; alis hyalinis. Long. corp.: 17,5 mm. El tórax tiene una puntuación fina y apretada, más distante en los bordes del postescudete, y más gruesa y distante en las meso- pleuras. Los ángulos postero-laterales del segmento mediano son agudos en todo su largo. El abdomen tiene una puntuación mode- rada, no profunda y bastante densa en el primer segmento, la que va perdiéndose gradualmente hasta el 5” segmento; el sexto seg- mento tiene una puntuación gruesa y bastante densa hacia los lados. Los 1" y 2” segmentos ventrales tienen una ligera elevación longitudinal hacia su base. Las alas son hialinas y las nervaduras pardas, casi piceas. Una Q sin indicación de procedencia (Mus. Montevideo). BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. 65 Fam. PHILANTIDAF. Cerceris Arechavaletai Brérnss n. sp. Nigra, alis ferruzineis, apice fuscis, margine interiore oculorum (breve), mandibulis ima basi, tegulis antice, segmento 1" puncto utrinque, segmento 3% antice (paululum) et postice, segmento 4% antice posticeque, segmento 5 antice (sat late), tibiis et protarsis intus flavis. Villositas corporis grisescens. Long. corp.: 15 mm. La puntuación de la cabeza es fuerte y apretada; la del corse- lete y del abdomen es más gruesa pero no tan apretada, sobre to- do en el escudete y en el abdomen; en el mesonoto los puntos se reunen más ó menos en dirección longitudinal. El clipeo es un poco convexo, bastante poco puntuado, con una ligera espina mediana cerca del borde anterior, ese borde anterior tiene cuatro dientes: los dos medianos adelantados más que los otros, próximos uno del otro y separados por una pequeña emargi- nación; entre los dientes medianos y los laterales (éstos bien agu- dos), el espacio es biarqueado. Una cresta aguda entre las antenas. El 2* artejo del funiculo es 3,5 y el 3” dos veces más largo que el 1”; la distancia entre las ocelas y los ojos igual al 2” artículo del fu- niculo y la distancia entre las ocelas un poco menor. El triángulo de la base del segmento mediario es apenas liso cerca de la linea longitudinal impresa. La válvula anal superior es coriácea, trun- cada en la extremidad, sus crestas laterales agudas y casi paralelas, un poco convexas. Las alas son de un amarillo ferrugineo, un poco parduzcas en las células radial y cubitales. Un ejemplar sin indicación de procedencia, tal vez, como la espe- cie anterior, de la Banda Oriental del Uruguay (Mus. Montevideo). Cereeris dichrous Br£tuss, n. sp. Nigra, antennis (supra apicem versus obscure), mandibulis (api- ce nigris), tegulis, pedibus (flavo-ferrugineo-rariegatis), ab- dominis segmentis 1" summo apice, 225 que ferrugineis; cly- peo, oculorum margine interiore, carina inter antennas, punctulo postoculari, pronoto utrinque (interdum!) sculello punctulo utrinque (interdum), postscutelo linea transcersa (interdum), segmento mediano utrinque punctulo (interdum), segmentis dorsalibus 1-3 apice, flavis. Long. corp: 14-15 mu. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 2”, T. x11. Marzo 19, 1909. 5 66 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La cabeza tiene una puntuación fuerte y densa, el corselete y el abdomen la tienen más gruesa pero no tan apretada, el escudete es bastante liso y lustroso, el triángu o basal del segmento media- rio completamente liso, con una línea impresa longitudinal y los ángulos basales estriados. El clipeo es anteriormente truncado en el medio y prolundamente emarginado de cada lado, hacia la base de las mandíbulas. El borde interno de los ojos es paralelo y lige- ramente divergente cerca del vértice y cerca de las mandibulas cuya base tocan. Distancia entre las ocelas posteriores igual al 3" artículo del funículo; distancia entre las ocelas y los ojos igual al 2” artículo del funiculo. 12? artículo del funículo es como tres veces y el 3 como dos veces más largo que el primero. El pronoto tiene una cresta aguda vertical anterior de cada la- do, las mesopleuras muy convexas. La válvula anal superior es poco puntuada, las crestas laterales casi paralelas, algo convexas; la vál- vula inferior termina en dos puntas romas. Los segmentos abdo- minales tienen cepillos livianos de pelos blanquizcos. Las alas son de un amarillo ferrugíneo, bastante parduzcas ha- cia la extremidad. Seis ejemplares sin indicación de procedencia, sin duda de la Banda Oriental del Uruguay (Mus. Montevideo). Fam. CRABRONIDAE. Crabro (Rhopalam) Arechavaletai Brerues, n. sp. Niger, scapo subtus, tegulis, callis humeralibus, femoribus anti- cis mediisque apice, tibiis anticis intus extusque linea, ar- ticulo 5% tarsorum anticorum supra, scutellis flavis; antennis subius, mandibulis in medio, calcaribus, abdominis segmentis 1? dimidio apicali, 22 5% que totis ferrugineis. Long. corp.: 11,5 mm. El clipeo tiene una vellosidad subdorada así como las órbitas in- ternas, y los ángulos posteriores del segmento mediario tienen una vellosidad plateada. El elipeo es ancho, con una carena mediana que se bifurca hacia delante dejando el espacio triangular liso y hundido. Las antenas cortas, simples, tienen los dos primeros ar- tejos del funículo iguales y el 32 más largo, el que es igual á la distancia que hay entre las ocelas posteriores. El pronoto tiene una línea impresa mediana; es estriado transversalmente en su parte superior y verticalmente en los costados. El mesonoto, como la cabeza, es densa y finamente puntuado. BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. 67 La base del segmento mediario tiene una fina y corta estriación que se apoya en el postescudete: esa estriación se desvanece en cuanto se adelanta sobre el segmento mediario, el cual en su parte posterior tiene una fuerte impresión longitudinal. El abdomen es elaviforme, liso, el 1** segmento piriforme y tan largo como los dos segmentos siguientes. La placa pigidial superior es alargada, triangular, con pelos cortos y achatados que esconden su superficie. Tibia posterior claviforme. Alas bastante hyalinas, las nervaduras ferrugineas, y hacia la radial, parduzcas. Una Q dela Banda Oriental del Uruguay (Mus. Montevideo) Fam. TRYPOXYLONIDAE. Trypoxylon correntinum Brkrnes, n. sp. Nigrum, mandibulis, antennis articulo ultimo, pronoti summo margine apicali, tegulis, pedibus (femoribus obscurioribus), segmentis abdominis 1* utrinque, 2? basi ferrugineis, alis etiam sat ferrugineis precipue costam versus. Long. corp.: 10 mm, Se distingue en seguida de todos los Trypoxylon conocidos por la cresta corta, aguda y transversal que tiene la frente delante de la ocela anterior y la carena que baja de esa cresta hasta el naci- miento de las antenas. El T»ypoxylon insolitum Fox tiene alguna relación con esta nueva especie. El vértex tiene otra cresta agu- da y transversal detrás de las ocelas posteriores. El clipeo es li- geramente triangular en su borde anterior. La puntuación de la cabeza y del tórax es sumamente fina, sien- do éste lustroso. El segmento mediario no tiene escultura especial alguna, sino una fuerte impresión longitudinal en su parte poste- rior. El 3* segmento abdominal tiene una línea impresa anteapical y transversa que no llega hasta los lados. Este insecto ha debido tener alguna pubescencia plateada ó do- rada, pero el mal estado en que se encuentra no permite asegurar nada al respecto. Una Q de la provincia de Corrientes (Rep. Argentina) (Mus. Montevideo). 68 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fam. APIDAE. Gen. EPEOLUS Lar. = Doeringiella Holbg., Act. Ac. Córd., v. P.3 (1886), 151.—1d., An. Soc. Cient. Arg., xx (1886), p. 233. = Trophocleptria Holbg., An. Soc. Cient. Arg., xxu (1886), pp. 233, 275. Todos los autores han dicho que el género Epeolus Lat. tiene los palpos maxilares de un solo artículo. He repasado la descripción y dibujos de todos los Epeolus conocidos: sólo Guérin en su /cono- graphie du Regne animal (1845) representa en la lámina 74, fig. 1d la maxila del tan común en Europa Epeolus variegatus; alí se ven bien representados dos artejos. Como el resto de la organización de estos ápidos es idéntica, creo con Vachal [Rev. d'Enf., xxnu (1904), p.24] que Doeringiella no es distinto de Epeolus; tampoco lo es Trophocleptria, pues la parte de la vena radial que tocan las células cubitales es igual 4 su parte libre en el Epeolus que des- cribo luego ?. * En cuanto á Epeolus Holbg., las colecciones del Museo Nacional tienen varios ejemplares de E viperinus Holbg. muy reconocibles en el color rojo punzó del callo humeral, del escudete, etc.; en ste último, el rojo está rodeado de pelos negros y longitudinalmente corre una hilera de pelos blancos, etc. Esta avispa no puede entrar en Epeolus pues sus tres células cubitales son más ó menos iguales, el 2 artículo del funiculo es muy largo, casi igualando los 4 siguientes en longitud, etc. Propongo para esta avispa el nuevo género Calospiloma cuya característica es la siguiente, y que se coloca cerca de Melectoides Tasch.: Palpi maxillares uni-articulati. Mandibulae apice 3-dentatae. Labrum vix qua- dratum. Clypeum sat convexum, vix utin Dipedia Fx. Ocelli in triangulum latum dispositi. Antennae apicem versus sat incrassatae, articulo 2” funiculi elongato. Cellula radialis quam cellulas cubitales aequelonga, apice a costa tantum arcua- tim separata et paulum appendiculata. Cellulae cubitales 3, sat aequales: 1% yix rhomboidali, 2" perfecte quadrata, 2” alteris tantulum majore, vena transverso-cubitalis apicem versus in medio ar- cuata vix angulosa, cellula cubitali 1% margine radiali vix nullo, cellulis 2 et 3 marginibus radialibus aequalibus, cellulis 1 et 3marginibus cubitalibus aequa- libus, margine cubitali 2? tantum minore, venis recurrentibus ante apicem cellula- rum 2: et 3% accipientibus, vena recurrente 2” fracta. Cellula submedialis me- dialis brevior. Tibiae posticae sine squama basali. Abdomen subcirculare vel ovatum, Typus: Calospiloma viperinum (Holbg.) Brethes. El Epeolus luctuosus Spin. también pertenece á este nuevo género. BRETHES: HIMENÓPTEROS NUEVOS. 69 El carácter del escapo de las antenas de los g', además de ser sexual, no es exclusivo de algunos Epeolus; se pueden ver en T». Ent. Soc. Lond., (1) 1v. 1845, lám. 3, algunas antenas de d de Pro- sopis (Hylaeus) cuyo escapo es monstruosamente desarrollado. Epeolus Arechavaletai Brérmss, n. sp. Q Y Niger, abdominis segmentis 4 (3% interdum, 4 semper in medio interrupte) (Q ) vel 6 (4-6 plus minus in medio inter- rupte) ($) albo-lutescente marginatis. Alis ferrugineo fla- vis, pone cellulas occlusas tantum fuscis, venis ferrugineis. S A femina differt: scapo majusculo, globoso, antice albo-seri- ceo, postice foveolato; clypeo fronteque albo-sericeis; occipite, pronoto, mesonoto antice, pone alas posticas albo-pilosis, me- sopleuris albo breve pilosis, etiamque mesonoto apice (via nulle). Long. corp.: Q 15ómm. G 13 mm. La frente delante de las antenas es finamente «chagrinée», el resto de la cabeza y el tórax con una densa puntuación. Entre las antenas y la ocela anterior una fuerte quilla aguda, allí los pelos son negros (Q) ó blancos ($). El5” segmento tiene una manchita de pelos blanquizcos en su extremo, el 6 es trapezoidal, ligera- mente impreso longitudinalmente en el medio y en los bordes su- periores. La placa ( ) supraanal es alargada, sus bordes paralelos, y redondeada en su extremidad: su superficie es lisa con puntos impresos piliferos. Tres ejemplares sin indicación de procedencia, sin duda de la República Oriental del Uruguay (Mus. Montevideo). DOS DOCUMENTOS TESTIMONIALES Á PROPÓSITO DE LAS ESCORIAS PRODUCIDAS POR LA COMBUSTIÓN DE LOS CORTADERALES POR FLORENTINO AMEGHINO. En mi reciente memoria sobre productos píricos de origen an- trópico en las formaciones neogenas de la República Argentina, hay un párrafo que dice: «Escorias antrópicas parecidas á las antiguas hay de todas las épocas. El incendio de las cortaderas que se efectúa todavía en la actualidad con distintos fines, produce una escoria de aspecto ab- solutamente igual acompañada de tierra cocida, productos que han tomado por volcánicos, más de un naturalista y muchos via- jeros» ?. Varios colegas me han pedido aclare el contenido sintético del párrafo que precede, el cual en razón de su concisión aparece algo obscuro, y voy á hacerlo en una forma breve, aprovechando la oportunidad para publicar dos documentos testimoniales, uno antiguo, muy anterior á la época en que se ha suscitado la cues- tión de la antigúedad del hombre en la Argentina, y el otro re- ciente, pero que ambos coinciden en los puntos fundamentales. Las quemazones intencionales de los cortaderales que no ha mucho se efectuaban en grande escala en distintas regiones de la República se van volviendo de más en más raras. En determi- nadas condiciones esas quemazones producen una especie de es- coria de apariencia volcánica, la cual presenta muchas variacio- 1 Amecuino FL., Productos píricos de origen antrópico en las formaciones neoge- mas de la República Argentina, en Anal. Mus. Nac. de Buenos Aires, Ser. 3%, t. xiL, p. 16, a. 1909. Sobre las impertinencias que á propósito de esta cuestión pu- blica el señor Félix F. Outes en la Revista del Museo de La Plata (t. xvI, ps. 34 á 36, a. 1909) véase mi articulo, Le litige des scories et des terres cuites anthropi- ques des formations néogénes de la République Argentine, que aparece en folleto en esta misma fecha. 72 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nes según la intensidad del calor desarrollado, la extensión del cortaderal, su estado verde 6 más ó menos seco, el tamaño de las macollas, la profundidad de las raices, la naturaleza del terreno, ete. Las matas pequeñas y jóvenes no se vitrifican, debido, pri- mero á que desarrollan poco calor, y segundo á que son todavía muy pobres en sílice. En las macollas grandes y viejas y por con- siguiente cargadas de mucha sílice, se verifica al contrario una verdadera vitrificación de toda la parte inferior de los tallos que sale fuera del suelo. La parte más profunda constituida por las raices, mezcla los productos de la combustión con el suelo, pro- duciendo escorias obscuras, más livianas y más porosas en la parte superior superficial, y más densas en la parte inferior en donde toman el aspecto de una verdadera lava. La parte escorifi- cada pasa generalmente por una transición gradual á la parte del terreno no fundido pero que el calor lo ha transformado en una masa de tierra cocida de color rojo vivo ó ladrillo. Hay masas de esta tierra cocida de color ladrillo que pasa gradualmente, por un lado á la escoria porosa de color negruzco, y por el otro al terreno normal cireunvecino. Los viajeros queman los cortaderales unas veces para abrirse paso á través de regiones que carecen de caminos, otras veces por gusto 6 por descuido. Los propietarios de grandes áreas de te- rreno en que abundan los cortaderales, les prenden fuego, ya para destruirlos y mejorar la calidad de los campos, ya para transformarlos y dedicarlos al cultivo. Recuerdo que en un viaje al territorio del Chubut que efectué á principios del año 1903, me detuve unos días en el llamado «El Cañadón del Francés», á unas tres leguas de Cabo Blanco. El poblador de esa localidad, señor Roqueffeill había destruído por medio del fuego gran parte de los cortaderales del cañadón que obstruían el libre curso de la ma- yor parte de las numerosas vertientes que se encontraban en sus laderas. Esas vertientes habían sido frecuentadas por los indios, de modo que en sus alrededores se encontraban numerosos ins- tramentos de piedra, particularmente puntas de flecha. Entregado al trabajo de buscar y recoger esos instrumentos, me encontré con grandes trozos de escorias negruzcas de apariencia volcánica, productos de la combustion de las grandes macollas de cortaderas quemadas poco tiempo antes. A veces se prende fuego á los cortaderales para hacer salir y dar muerte á la caza pequeña, como lo han hecho y lo hacen to- davía los indios de distintos puntos de la República. Es lo que AMEGHINO: DOS DOCUMENTOS TESTIMONIALES. 73 traté de poner en evidencia en mi memoria sobre el Tetrapro- thomo en una nota sobre el incendio de las cortaderas y la pro- ducción de las escorias. Digo en ella: « Los pajonales, constituidos según las regiones por diferentes especies de cortaderas, pero sobre todo los que están formados por la hermosa especie conocida vulgarmente con el nombre de Penacho Blanco, Gynerium (Cortaderia) argenteum Nees, sirven de refugio á un sinnúmero de pequeños mamíferos, especialmente roedores. Con el objeto de hacerlos salir y darles caza, los indios acostumbran incendiar los pajonales. Cuando la cortadera se en- cuentra en terrenos bastante arenosos y relativamente secos, la parte superior se quema rápidamente, pero la parte inferior que penetra en el suelo y constituye las raices, continúa ardiendo len- tamente, durante dos ó tres días y á veces aun más. Durante esta combustión lenta, los huecos que dejan las raices se transforman en un crisol natural. El calor bastante intenso que se desarrolla dentro del suelo en el crisol así formado, produce la fusión de una parte del material arenoso, favorecida por la cantidad de subs- tancias alcalinas que contienen las raices, dando por resultado la formación de una especie de escoria muy porosa y muy liviana, que á primera vista presenta un aspecto parecido al de la lava volcánica, y es idéntica á la que se encuentra en las capas mio- cenas de Monte-Hermoso, ya en fragmentos pequeños y rodados, como los ha observado Steinmann, ya en grandes masas ¿NM situ, que pasan gradualmente al terreno normal. En el interior de tro- zos de esa escoria de Monte-Hermoso considerada por Steinmann como laya, he encontrado pequeños fragmentos de paja no que- mada ó que lo está de un modo incompleto, y granos de arena silicea que la materia en fusión los envolvió sin alcanzar á fun- dirlos. De esto se desprende que ya en esa lejana época el pre- cursor del hombre incendiaba los pajonales para dar caza ú los Pachyrucos, Tremacyllus, Palaeocavia, Dicelophorus, Pithanotho- mys, etc., que en ellos se albergaban »?. Se ha objetado á ésto, que «la combustion de las raices dentro de la tierra no es fácil de explicar, fuera del contacto del aire, 1 AmecGniNo Fx., Notas preliminares sobre el Tetraprothomo argentinus, un precursor del hombre del mioceno superior de Monte Hermoso, en Anal. Mus. Nac. de Buenos Aires, ser. 3”, t. 1x, pp- 106-107, a. 1907. 74 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. bajo una capa de cenizas y sin más fuente de calor que el produ- cido por ellas mismas al arder» ?. Me confirmo en lo que he dicho, pues se trata de un hecho bien conocido y que podrían atestiguarlo centenares de personas que habitan 6 han viajado en regiones que contienen cortaderales. Diré aun más: que el fuego en el interior del suelo puede conti- nuar, no sólo dos ó tres días, como lo digo en la nota trans- cripta, sino también semanas enteras. También este es un hecho muy conocido. Volviendo ahora á la cuestión de los errores cometidos al to- mar las escorias de las cortaderas por escorias volcánicas, agre- garé que la confusión entre las escorias de origen volcánico y las de origen antrópico, no es, como podría creerse, de fecha absolu- tamente reciente, sino que ya hace más de tres cuartos de siglo que la cuestión se ha suscitado y discutido. El astrónomo argentino Nicolás Descalzi, quien en 1833 em- prendió en una goleta la ascención del Río Negro de Patagonia, dice en su diario de viaje? que algunos materiales tomados por Darwin como escorias volcánicas eran escorias producidas por el incendio de pajonales. Los párrafos del diario de viaje de Descalzi, que se refieren á esta cuestión, son muy curiosos y tanto más importantes que se trata del testimonio de una persona que vivió en una época du- rante la cual todavía no se habían suscitado las discusiones sobre la antigíedad del hombre y los restos de su industria en las pam- pas argentinas. Es, pues, un testimonio absolutamente imparcial, Se trata de un documento poco conocido, y en razón de su 1m- portancia en la cuestión en debate, voy á transcribir los párrafos que á ella se refieren tomados de la reimpresión que de él hizo el señor Santiago J. Albarracín, con las notas y comentarios con que los acompaña?, respetando hasta la misma ortografía original. ' Herrero Ducoux, Enrique, Estudio químico de las «escorias» y «tierras coci- das» en Revista del Museo de La Plata, t. xv, p. 169, a. 1908. 2 Descarzr, NicoLás, Diario del descubrimiento del Río Negro de Patagonia, he- cho por D. Nicolás Descalzi. Por órden del Exmo. Señor Brigadier General y en Gefe de la División izquierda Dn. Juan Manuel de Rozas (Año 1833). Debe ha- ber aparecido por primera vez, si no completo á lo menos en fragmentos, en El Constitucional del año 188383. Lo publicó luego la Revista del Río de la Plata, t. 1. p. 97, a. 1854, y fué reimpreso en: AunBarRAcIN, S. J., Estudios, etc. $. 1, Buenos Aires, a. 1886. 3 ALBARRACIN, Sanrriaco J., Estudios generales sobre los ríos Negro, Limay y Co- llon-Cura y Lago de Nahuel-Huapi. Tomo 11, pp. 51, 63-64, 600-602. Buenos Aires, a. 1886. AMEGHINO: DOS NUEVOS TESTIMONIOS. 15 «Septiembre 5. — El Río empieza á bajar con fuerza. — Por la mañana salimos á la espía — con ella y la silga llegamos al punto M. En este paraje he encontrado Escoria y piedra poma que el rio ha dejado á la orilla del agua cuando estaba crecido. » «Esta es una señal cierta de que en sus cabezeras hay bolcanes de diferente especie, porque el que arroja Escoria, no arroja pie- dra Poma. La escoria es tan liviana como la poma.»l.......... 5 Ociubro 20: scans Seguimos encontrando muchos pedazos de la escoria volcánica. Mientras se tiraba la silga en la vuelta que se dirige al N. N. E. desde el punto Yeso, me ocupé en recoger las muestras más hermosas de esta singular materia. Al concluir la vuelta, y en donde el río tira al Oeste, hallé, en el pun- to que señalo en el plano por la palabra Vidrio una mata de paja brava quemada, reducida al estado de lo que hasta ahora había juzgado ser un producto de irrupción volcánica. Lo presenció toda la tripulación.» «Pasamos en seguida á la costa Sur, que por ser limpia propor- cionaba el poder silgar. Al llegar á ella observamos que el campo había ardido, y que en las orillas del río las matas de paja ó más bien sus troncos estaban vitrificados. Ya no queda, pues, ninguna duda respecto á que lo que se creía lava no es más que una con- ereción ignea de aquel vegetal, el cual al quemarse produce una materia negruzca, en parte transparente, mas dura que el acero de una cortapluma, y en fin quebradiza como el vidrio. Las ma- tas grandes son vitrificables; las chicas se reducen á cenizas» ?. «La tierra que es negra y fina, aparece de color rojo en los troncos de las pajas quemadas. » «Desde el punto Yeso envié al marinero Ponce á que viese si descubría desde la cumbre de la barranca alguna partida de la vanguardia, y tambien con el fin de que se cerciorase si estába- 1 «Era una equivocación, como más tarde pudieron darse cuenta; no había tales escorias». (S. J. Albarracin). 2 «Cuando efectuamos las exploraciones de 1881, 1882 y 1883, bajo las órdenes del Comandante Obligado, ignorábamos la mayor parte de estos datos y obser- vaciones curiosas de los exploradores que nos habían precedido; solamente, lle- vábamos algunas noticias suministradas por la lectura de La Conquista de (Juince Mil Leguas, por el Dr. Zeballos y por un libro escrito sobre fronteras por el Coronel Alvaro Barros. » «No hemos verificado la verdad de este curioso fenómeno, pero no me ex- plico el por qué de esta anomalía que solamente las matas grandes de paja brava se vitrifiquen.» (S. J. Albarracín). 76 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mos ó no en la isla de Choelechel. Mas no pudo contestarme afir- mativamente. Trájome algunos fragmentos de Yeso, asegurando que lo había en abundancia en dicho parage.» «El haber descubierto la vitrificacion de la paja brava no fué muy del gusto del piloto Elsewood por la razon que, como buen inglés, su amor propio se resintió de la mistificacion sufrida por el naturalista de la corbeta descubridora quien, equivocando el fenómeno, atribuyera á aquella materia vidriosa un origen volcá=- nico * conozco que quiere burlar á un oficial argentino del mérito de haber rectificado este error; pero tomo mis medidas para que asi no suceda.» El único punto que para el señor Albarracín quedaba algo obs- curo: que las matas pequeñas no se vitrifiquen y las grandes sí, es, sin embargo, muy claro. Las matas pequeñas no se vitrifican; primero, porque la cantidad de combustible que representan es demasiado pequeño para producir una temperatura subiciente- mente elevada que pueda dar origen al fenómeno de la vitrifica- ción: segundo, porque siendo en general plantas jóvenes, tienen todavía muy poca sílice para que combinada con los álcalis pueda transformarse en vidrio ó escoria vítrea. Una observación muy notable del Diario de Descalzi, es la que se refiere al suelo que, siendo constituido por una tierra fina y negra, esta en los troncos de las matas de las cortaderas quema- das y vitrificadas, ha tomado un color rojo, es decir, que se ha transformado en ladrillo ó tierra cocida como la que se encuentra en las capas de las formaciones antiguas. Las observaciones de Descalzi plantean todavía otra cuestión: la posibilidad de que algunas muestras de escorias muy porosas, livianas, flotantes y de aspecto muy nuevo, llevadas 4 Europa por Darwin, d'Orbigny y otros naturalistas y recogidas en la par- te inferior del curso del Rio Negro y también del Río Chubut, no sean de origen volcánico sino antrópico. De ahí también la posi- 1 «Este naturalista era nada menos que el célebre Darwin á quien en una de las anotaciones del Diario del Cuartel General en el Colorado, se designa erro- neamente: Mr. Carlos M. Davien; como es sabido: Darwin como miembro de la Comision inglesa que iba á bordo de la corbeta «Beagle», hizo estudios de his- toria natural en las costas de la Patagonia, internándose en algunos parages hasta algunas pocas millas del mar; como algunos de esos estudios, acerca de la Patagonia, han sido más tarde rectificados, demostrándose los errores en que había incurrido el célebre naturalista, he juzgado conveniente hacer notar el que aquí señala Descalzi pues no deja de ser de alguna consideración.» (S J. Albarracin). AMEGHINO: DOS NUEVOS TESTIMONIOS. dl bilidad de que tanto en los Museos de Europa como en algunos de la Argentina se encuentren escorias antrópicas colocadas en- tre las rocas de origen volcánico. Tengo á la vista un gran trozo rodado de escoria negra muy porosa recogido en la boca del Río Chubut y considerado como de naturaleza volcánica, que del exa- men que de él he practicado resulta ser escoria de cortadera de la más caracteristica. Para completar los datos que contiene ese documento antiguo, voy á publicar otro, de un testigo actual, el Teniente Coronel se- ñor Antonio A. Romero, cuya ilustración es bien conocida, y quien en su larga carrera militar ha cruzado el territorio argen- tino en todas direcciones. «Buenos Aires, Noviembre de 1908. Señor Dr. D. Florentino Ameghino, Director del Museo Nacional. Presente. Mi estimado doctor y amigo: Hace algún tiempo que su hermano Carlos me mostró unos pe- dazos de escoria recogidos por Vd. en la costa del Atlántico com- prendida entre Mar del Plata, Necochea, etc.; al momento de ver- las, no trepidé en opinar, que procedían de la combustión ¿n situ, de productos vegetales. Algún tiempo después, con motivo de algunas referencias que ponían en duda el origen que le atribuía, que entonces supe coin- cidía con el de Vd., presté á su examen una atención más dete- nida, deduciendo de su aspecto y condiciones, la seguridad de mi opinión anterior, pues, ellas se asemejan por completo á nume- rosas otras masas de escoria que encontré en distintos puntos de la República, muchas de ellas entre las cenizas y otros resíduos de las matas quemadas del Gynerium argenteum, planta conocida vulgarmente por paja brava ó cortadera. Se me observó de que las escorias en cuestión eran volcánicas por haberlas considerado así el Dr. Steinmann, afirmación que no acepté, á pesar de la opinión de tan distinguido geólogo, porque tal origen lo creo por completo inverosímil. Hé recorrido y explorado numerosos volcanes antiguos y mo- dernos, tanto en nuestro territorio como en el chileno, algunos en actividad, como Los Copahies, Puyehié, Villarica, etc., y ni en sus inmediaciones ni cerca de sus cráteres, he visto lavas seme- jantes ni parecidas á esas escorias. 78 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Las lavas volcánicas, no pumíiticas, dada la naturaleza de su composición, su densidad y aspecto escoriáceo y aburbujado, se asemejan á las escorias de las fraguas, fundiciones y altos hornos, que son muy distintas á las recogidas en la costa del Atlántico, como fácilmente le será posible verificar al que tenga el deseo de compararlas. Por otra parte, el hecho de que existan tierras cocidas en el lu- gar del hallazgo aleja toda duda al respecto. La persona que no ha tenido oportunidad de conocer el origen de esta clase de escorias, es indudable que le será por demás difí- cil determinar su naturaleza, y opta por consiguiente por atrl- buirle, de acuerdo con su criterio, el que le parece más verosimil; pero como dejo dicho, me es familiar este producto desde hace muchos años, como ha sido y le es también familiar á ilustres hombres de ciencia, de quienes he tomado yo la iniciación de mis conocimientos al respecto. recorriendo el año de 1877 la costa entrerriana del Río Uru- guay acompañando á mi antiguo profesor Dr. Pablo G. Lorentz en excursión botánica, encontramos en un ancho y largo zanjón seco cubierto de un entramado de arbustos y lianas, un rozado limpio de arbustos por el fuego, pero cubierto de plantas y re- nuevos tiernos recién brotados. En el punto culminante de este rozado, se destacaba un montículo formado por una masa de tie- rra quemada, cubierta en partes por una capa de arena fina, tierra y cenizas empastadas por las lluvias. En la parte superior y cen- tral de este montículo, se abría un pozo, especie de cráter en cuyo fondo se destacaba una masa de escoria vidriosa, rodeada por otra amorfa y terrosa de color oscuro en partes y aladrillada en otras, cenizas y otros productos. La masa de escorias que desde el primer momento había lla- mado mi atención, era el producto de la combustión de una gran mata de (ynerium,—el crecimiento y desarrollo extraordinario de esta planta y la dispersión de sus raíces había levantado el suelo y formado el montículo en euyo cráter se encontraba la escoria. Numerosas matas quemadas de la misma familia diseminadas por el rozado, mostraban sus troncos carbonizados sobre pequeñas acumulaciones de tierra, pero sus focos de combustión mucho menos intensos, carecían de cráter y de escorias, debido quizá á su menor desarrollo 6 menor grado de sequedad. Para el doctor Lorentz, el hallazgo de la escoria, no fué una sorpresa; pues me explicó el fenómeno y me manifestó haberla AMEGHINO: DOS NUEVOS TESTIMONIOS. 79 observado en otros puntos y en los hornos que los isleños prac- tican para hacer carbón. Todo es cuestión, como él decía, de ma- terial y condiciones. En el Chaco santafecino, el año de 1884, durante la campaña del señor general Victorica, encontré cerca de «Las Chilcas» un gran pajonal quemado; uno de mis acompañantes al perseguir una Mulita (Tatusia hibrida) que había penetrado en un cráter formado por la combustión de una macolla de Gynerium en don- de el animalito había excavado un túnel para ocultarse, al extraer los materiales de su fondo para darle caza, sacó un pedazo de es- coria que motivó la salvación del edentado, por haberse cortado una mano en la arista vidriosa de su masa haciéndolo desistir de su intento. El año de 1886, con motivo de una expedición que llevé 4 cabo desde el Río Bermejo hasta el Pilcomayo, tuve que vadear el Ber- mejo á la altura del Fortín Irigoyen, unas 40 leguas al interior de su embocadura con el Paraguay, y para ello he tenido que prender fuego á un embalsado de palo bobo (Álnus glutinosa), en- tramado con numerosas y tupidas macollas secas de cortadera, cuya combustión duró más tiempo del que me fué dado perma- necer en el punto. El año de 1888, recorriendo esos lugares con mi amigo el botá- nico y naturalista sueco señor E. Boman, encontramos masas es- corláceas en el lugar de la quemazón, producto de la combustión de los bobales y cortaderas que yo había provocado en 1856. Podría aún citarle el hallazgo de escorias en muchos otros pun- tos, producidos por iguales causas, pero lo mencionado basta para asegurar que del producto de ciertas plantas en determinadas condiciones se obtienen escorias exactamente iguales á las reco- gidas por Vd. en la costa del Atlántico. No todas las macollas de Gyneriíum, se prestan para la produc- ción de escorias; á las verdes por ejemplo, sólo se lograría carbo- nizarlas superficialmente por la combustión de las hojas secas y detritos vegetales que rodean la mata, pero las grandes macollas secas ó semisecas, á cuyo alrededor se han acumulado grandes cantidades de resaca, arena, polvo y detritos de todas clases, que le dan la apariencia de verdaderos médanos, éstas, cuando la hu- medad del subsuelo ha desaparecido, si se les prende fuego, arden durante varios días formando un horno de temperatura extraor- dinaria, capaz de fundir la terquedad de muchos hombres, que calcina hasta las raicecillas más profundas de este vegetal y trans- 80 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES forma los elementos minerales que la rodean y los que forman el subsuelo, en masas de aspecto aladrillado, densas y resistentes y muchas en escorias esponjosas y vitrificadas. Fácil es comprobar este hecho; es simple cuestión de hacer la prueba y saber elegir la mata. En cuanto á que las escorias que Vd. ha recogido contengan en su masa productos volcánicos, nada tiene de extraño y amormal desde que estos productos entran en la composición del subsuelo en que se han formado. Se sabe que por síntesis Fouqué y Michel Levy, han reprodu- cido rocas volcánicas cuyos caracteres son exactamente iguales á las naturales. Comparando las preparaciones microscópicas de las rocas de sintesis, con la lava natural, la semejanza es perfecta, aun en los detalles de forma cristalina. Todas las rocas eruptivas contem- poráneas han sido reconstituidas asi: los basaltos, las andesitas, las labradoritas, etc., con excepción de las ácidas, que sin duda alguna, nuevas tentativas lograrán también someter 4 la acción del genio investigador del sabio, lo que prueba la dificultad que ofrece el referir á la causa de un fenómeno único lo que puede ser motivado por otro muy distinto. Las observaciones ¿n situ hechas por Vd., al recoger las escorias en disensión, el suelo quemado en el punto en donde ellas exis- tían, la analogía de circunstancias que median entre todos los yacimientos á pesar de la distancia que los separa y otros detalles É que no menciono, corroboran plenamente su opinión y confirman el origen que se les atribuye. Será de lamentar que una obsesión equivocada, distraiga su labor tan necesaria á la investigación en que está empeñado y que tanta luz hará para la solución de uno de los problemas que más preocupan al hombre de ciencia de nuestra época. Deseando que estos ligeros datos le sean útiles, queda siempre á sus órdenes, su afímo. amigo y S.S.,—AwtonNIo A. ROMERO.» UNA ANTHOPHORINA ¿PARÁSITA? POR JUAN BRETHES. En una expedición que realicé últimamente —del 21 al 26 de Febrero de 1909—á la vecina orilla del Río de la Plata, tuve oca- sión de hacer una observación que, si se verificara, sería suma- mente interesante y vendría una vez más para oponerse á las gene- ralizaciones prematuras; sería un caso semejante al que descubrió mi distinguido y sabio maestro y Director, el Dr. D. Florentino Ameghino, de un Desdentado que fué Carnivoro: el Peltephilus fe- row Amgh. Nose hubiera esperado nunca que un Mamifero del grupo del Peludo, del Pichi-Ciego y de la Mulita tuviera costum- bres de Tigre y de Pantera, y sin embargo, los restos que han quedado del Peltephilus ferow son concluyentes. Del mismo modo sería muy curioso é interesante — y por ello escribo esta nota para llamar la atención de los que pueden hacer observaciones más prolijas que las que tengo hechas para confir- marlas ó rectificarlas — si una Anthophorina tuviera costumbres de Nomadina, si una reputada colectora de miel fuera parásita á Ja manera de Celioxys. Aqui van mis observaciones. Se trata de la Entechnia'* fulvi- froms (Sm.) Ckll., que también se ha llamado Meliphila ipomoeae y Entechnia taurea. En Montevideo, camino de Paso del Molino, hay una especie de recodo que da á una arroyada. En ese recodo y del lado que mira al N., una colonia numerosa de Dipedia armata (Sm.) Fr. trabaja- ban con ahinco. Con bastante frecuencia se presentaba una que otra Entechnia, por momentos las había hasta una media docena en una superficie de un par de metros cuadrados. Revoloteaban de un lado para otro, lo que me dió á sospechar en costumbres 1 Creo mucho que el género Energoponus Holbg. es también sinónimo de En- technia. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, T. x11. Marzo 29, 1909. 6 S2 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. parasitarias. Provocada esa sospecha, procuré confirmar lo que pudiera tener de cierto. Además de volar con vuelo rápido é in- seguro sin dirigirse á galería fija, parecían al contrario revisar la que sería más de su gusto, Ó cuyo propietario estuviera ausente, y luego, cuando por fin habían entrado en alguna ga- lería, las veía salir y entrar en varias otras. Mi sospecha se afirmaba más. Sin embargo, cuando alguna vez una Entechnia entraba en una galería donde permanecía cierto rato, uno ó dos minutos, raras veces más, no la veía entrar en nuevas galerias, sino volarse y perderse á la vista. Entonces no sabia lo que pensar: si efectivamente traía polen para hacer la miel en el nido, ó si solamente se detenía para depositar un huevo en nido ajeno. Tuve entonces la idea de cazar todas las Entechnia que pudiera para averiguar si tenían sus escopas tarsales cargadas de polen. Cacé unas 10 6 12: una sola obtuve con una cantidad apreciable de polen en las escopas pero sin embargo, no en la. proporción como se nota generalmente en las Anthophorinas; to- das las demás tenían sus escopas sin “polen. Al contrario, una Entechnia que cacé al salir de un nido en que había quedado bastante tiempo estaba cargada de polen no solamente en las es- copas tarsales, sino que también en todo su cuerpo, como sl se hubiera revuelto en el nido de donde salía: este hecho parece dar todavía más fuerza á mi sospecha. Todos los ejemplares que capturé eran Q. Luego no se trata aquí de parejas que se hubieran formado en los nidos, lo que hu- biera sido probable si hubiesen sido Y los individuos cazados 0 Q yg". Estas observaciones duraron solamente como una media hora, de modo que no puedo decir nada sobre los primitivos fabricantes de las galerías que se continuaban afuera en tubos verticales más ó menos rectos de unos 5 ó 6 centímetros de largo con casi un centímetro de diámetro y abiertos en toda su longitud como de uno ó dos milímetros: ¿sería esto la obra de las Pipedia? Como lo dije al principio de esta nota, mi objeto al darla á la estampa es llamar la atención sobre la Entechnia fulvifrons que ereo con bastante fundamento de costumbres parasitarias, aunque no me atrevo todavía á afirmarlo completamente. Si fuera exacto que la Entechnia fulvifrons es parásita, solo me lo explicaría, no como si fuera un recuerdo atávico en la avispa, sino al contrario, como un principio de costumbre que ha de ge- neralizarse sin duda con el tiempo entre las Anthophorinas. En BRETHE£S: UNA ANTHOPHORINA ¿PARÁSITA? s3 efecto, la organización de la Entechnia indica bien que tuvo que ser colectora de polen y fabricante de miel; en la actualidad es parásita: luego esta costumbre parasitaria ha venido posterior- mente y es de una adaptación reciente en su organismo. Otro raciocinio no convendría ni aún cuando todas las Anthophorinas fueran parásitas. Observaciones futuras más precisas dirán lo que puede tener de exacto todo lo que antecede. . ij Na * Da TA y MA EM , ' 0 % f ' 1 DÍPTEROS É HIMENÓPTEROS DE MENDOZA POR JUAN BRETHES. En una expedición alpina realizada en los Andes de Mendoza por el Dr. Kurt Wolffhiigel, profesor en la Escuela Superior de Agronomía y Veterinaria de Buenos Aires, y los Drs. Reichert, Hauman-Merck y Bade, dichos naturalistas recogieron cuanto fué á su alcance con el objeto de dar 4 conocer la fauna y flora de esas regiones alpinas. Una expedición similar verificó Fitz Gerald hace algunos años y cuyos resultados aparecieron en 1899, pero la presente es mucho más importante en lo relativo 4 Artrópodos, pues el doec- tor Wolffhiigel no se concretó sólo á los Arácnidos, sino que casi todos los órdenes de animales están representados en su colección. El Dr. Wolffhigel * ha tenido la deferencia de confiarme el es- tudio de los Artrópodos; trabajos múltiples me han impedido ocu- parme en seguida de su estudio. Iré publicando el resultado de mis estudios por grupos á medida de su conclusión. Empezaré hoy por los Dípteros y los Himenópteros, y espero poder concluir pronto los demás órdenes. I. DIPTERA Fam. CHIRONOMIDAE Metriocnemus sp. Algunas larvas y ninfas. Estas estaban en un estado bastante avanzado para poder tomar en cuenta los caracteres genéricos: 1El Dr. D. Carlos Spegazzini, Jefe de la Sección botánica del Ministerio de Agricultura, había cazado también para el Museo Nacional varios insectos de esas regiones y en la misma época; para dar estas listas más completas, el doctor Spegazzini ha consentido de buen gusto á que se incluyan aquí dichos insectos. s6 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Las antenas y de 13 artejos, largamente velludas, con el último artejo más largo que todos los precedentes reunidos, los ojos reni- formes, finamente velludos, los palpos de 4 artejos, el primero cor- to, subgloboso, el segundo obcónico, el tercero cilíndrico, el cuarto también cilíndrico, del largo de los dos anteriores reunidos, pero más delgado, todos los artejos con pelos largos esparcidos y una vellosidad microscópica, las patas largas, el metatarso distintamen- te más corto que la tibia, el quinto artejo apenas más corto queel cuarto, las dos uñuelas simples, terminadas en un peine subapical, el empodio aleznado, con algunos pelos por debajo; las alas saca- das de su estuche me han parecido microscópicamente velludas; los artículos basales de la pinza cónicos, moderadamente filosos, terminados en su extremidad apical interna en un artículo en for- ma de maza truncada en su ápice, el que lleva dos espinas. La Q tiene las antenas de 7 artejos del tipo común. Valle del Alto Tupungato: 3.200 metros sobre el nivel del mar. Gen. PARADIAMESA g. nov. Prope Diamesam Mg., Podonomum Phil. et Prodiamesam Mieff. collocatur. A Diamesa et Prodonomo distincta per antennas Q 11 -articulatas, articulum 4 tarsalem quam 5% tan- tum breviorem sed nullo modo cordiformem; a Prodiamesa distincta etiam per articulum 4 tarsalem. Vena costalis paulum ultra venam longitudinalem 34m desinens, vena trans- versa inter venas Sem ¿am que, ista bifurcata, vena 4” sim- plici, antennis 11-articulatis, palpis d-articulatis, articulo tarsorum 4% 5 tantum breviore, nullo modo cordiformá. Typus: P. andina, n. sp. Paradiamesa andina BrÉTHES, N. Sp. Q Nigra, tantum griseo-puberula, palpis obscure ferrugineis, pedibus etiam obscure ferrugineis flavo-villosis et nigro-pilosis. Long. corp.: viz 2 mm. Caput rotundatum, paulum subtus thoracem obtegens, fronte ver- ticeque longitudinaliter impressis, inter antennas profunde trans- verse canaliculata, antennis articulo 1% erasso, brevi, articulis 2-10 moniliformibus, longe verticillatim pilosis, gradatim paululum mi- BRETHES: DÍPTEROS É HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 87 noribus, articulo 11 elongato, quam 4 vel 5 precedentes simul sump- tos aequelongo, tantulum incrassato. Thorax sparce pilosus, seu- tello postice 4-piloso. Alae hyalinae, nudae, vena costali paulum ultra 3am longitudinalinem desinente, venis omnibus simplicibus, sed 5" a basi venae transversis furcata. Pedes femoribus tibiisque aequelongis, villosis, tantum pilosis, tarsis tibiis paulum longiori- bus, metatarsis anticis tibiis dimidio paulum longioribus, metatar- sis mediis tibiis dimidio paene eE articulis sequentibus gradatim minoribus sed articulo 5% 4% paulum longiore. Ungues simplici. Una Q de las faldas del Tupungato. Tanytarsus tupungatensis BrérHes, n. sp. g Thorace olivaceo, supra nigro-fuscato, pleuris parve 3=nigro- maculatis, mesosterno nigro, scutello olivaceo, postscutello la- te migro lambato, abdomine nigro, pedibus testaceis, femoribus apicem versus tantum obscurioribus, halteribus testaceis, sum- mo apice paulum obscuris, alis hyalinis, immaculatis, apicem versus paulum pilosis. Long. corp.: 3,9 mm. Caput rotundatum, sub thorace obtegens, olivaceum, oculis , [o] ? , nudis, antennis testaceis, longe nigro - plumosis, palpis testaccis. Thorax supra nigro fuscato, 1d est lineis 2 nigris longitudinali- 5 > > 5 bus vix contiguis usque ad dimidium thoracis et utrinque linea 3 1 1 nigra a dimidio thoracis usque ad posticem ornatum. Alae vena auxiliari (Kieff.) dimidio basali sat distincta, venis 1 et2 ex maxima parte conjunetis, 3 in medio longitudinis furcata, vena 4 sat in- distincta, 5% 6* que sat indistinctis et furcatis. Longitudo pedum: Fem. | Tib. | Tars. 1 E Tars. II rare, III | Tars. IV | Tars. V | l H y p Ñ mm | min. | ma. mm. mm. mm. mm. | I A | 0,60 | 1,20 | 060 0,46 | 0,34 | 0,16 10 Di 0,84 0,48 | 0,40 | 024 | 0,16 | 0,10 TI 1,20 ca 0,68 0,44 0,36 0,22 0,12 Ungues simplici. 3 3 á orillas del río Tupungato; 2.500 m.; 11. 1908, El Dr. Wol- fthigel vió grandes cantidades de este diptero al anochecer revo- loteando en el aire. 88 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fam. CECIDOMYIDAE. Cecidomyidae sp. Una especie de Cecidomyidae produce una agalla floral en la Adesmia pinifolia Gill. La flor queda sin abrirse, la base de los pé- talos se hincha por la picadura de las larvas y el conjunto guarda el aspecto de la fig. 1. Cecidomyidae sp. Otra especie de Cecidomyidae produce una agalla en el tallo de la Adesmia pinifolía Gill. La Cecidia consiste en una hinchazón Fig. 1. Cecidia floral producida Fig. 2. Cecidia producida en la rama en Adesmia pinifolia 4. de Adesmia pinifolia ]. del tallo que puede alcanzar hasta 15 > S mm., más ó menos cilín- drica con deformaciones laterales ó basales: fig. 2. El Dr. Wolffhigel ha obtenido estas cecidias en el valle del Tu- pungato á una altitud de 3.200 metros. Fam. TIPULIDAE. Tipula andina Brérass, n. sp. Q Ochracea, antennis nigro pilosis, articulis 4 primis flavis, ce- teris subflavis, basi nigris, palpis nigro pilosis, articulo ulti- mo nigro, thorace supra fusco - 4-vittato, abdomine ochraceo, utrinque segmentis 2-6 nigro-maculatis, alis tantulum hyali- no griseis, maculis hyalinis variegatis, halteribus albidis, clava fusca, pedibus testaceis. Long. corp.: 22 mm. Caput rostro tantulum brevius, naso acuto, apice piloso, fronte supra antennas tantum tumida, antennis 13 -articulatis, articu- BRETHES: DÍPTEROS E HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 89 lo 1” eylindrico, 2? brevi, 3” 1” aequelongo, basi apiceque angus- tato. Thorax supra fusco 4-vittato, vittis 2 mediis pone suturam transversam conjunctis; seutello longitudinaliter fusco vittato, utrinque macula fusca aucto, metanoto longitudinaliter anguste fusco-vittato, pedibus testaceis, nigro-pilosis, articulis ultimis tar- soruam obscurioribus. Abdomen ochraceum, segmentis 2-6 utrin- que nigro-maculatis, segmento ultimo nitido. 4lae hyalino - gri- seae, stigmatem versus tantum obseure fuscae, vena longitudinali 1* alba, inter venam basalem transversalem et stigmatem fusco bi-signata, venis 2* 3% que albis et inter eas cellula submarginali albo notata, cellula basilari postica apicem versus albo maculata, cellula anali albo-bimaculata et in regione basis cellulae discoida- lis etiam albae. 1 Q de Puente del Inca: 1. 1905. ú Fam. TABANIDAE. Tabanus interpositus (Ro1.) E. Lcn. Arr. 1 ejemplar cazado en Puente del Inca (Dr. C. SpEGAZZIMI) Fam. ASILIDAE. Prolepsis 4=notata (Bric.) Win. 1 ejemplar cazado en Puente del Inca (Dr. C. SPEGAZZINI) Fam. BOMBYLIIDAR. Anthrax barbiventris Ror. Dos ejemplares del valle superior del Tupungato, 3.200 m., y cer- ca de la laguna de Horcones: 1. 1905. Anthrax angulata Brirues, n. sp. Nigra, thorace antice et utrinque longe fulvo-piloso, abdominis segmentis 2, 4, 6, 7 fere totis basi, transverse albo-squamatis, 3 anguste fulvro-squamato, utrinque segmentis 3, d, 6 nigro- squamatis et albo - pilosis, margine orali testaceo, halteribus fuscis clava lutescente, alis hyalinis, cellula subcostali sub- fusca, venis piceis. Lon. corp.: 13 mm. 90 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La cara y la frente están cubiertas por escamas amarillentas que se vuelven un poco más claras hacia los bordes orales y hacia el vértice, y están entremezcladas con pelos negros erguidos. Las antenas son negras, el último artejo en forma de cebolla. Detrás de los ojos las escamas son grisáceas. El tórax es negro, con pelos amarillentos bastante ralos y cortos en el disco pero más largos y muy abundantes delante y en los lados. Detrás del mesonoto y del escudete los pelos son algo escamiformes. En el pecho y en los lados del primer segmento del abdomen esos pelos tienen un tinte un poco más blanquizco. El abdomen tiene pelos ralos, largos y erguidos en su dorso, que se notan al mirar el insecto de lado. Las patas son negras, cubiertas de escamitas más ó me- nos grises; las anteriores son inermes; las medianas y posteriores tienen cerdas espiniformes esparcidas en su extensión. Las alas son completamente hialinas; sólo la célula subcostal es parduzca. Dos células submarginales. Tres ejemplares de Puente del Inca (Dr. C. SpEGAZZzINI) Anthrax bipenicillata Bra. 3 ejemplares de Puente del Inca (Dr. CO. SPEGAZZINI) Anthrax mendozana Brk£THES, n. Sp. Nigra, thorace, scutello flavo-pilosis, in medio detritis, fronte, pone capitem sursum versus, abdominis seygmentis 5, 5, 6 breve Flavo-squamosis, pone capitem subtus, segmentis 2, 4 breve albido - squamosis, abdomen utrinque longe flavo piloso et squamoso, seymentis 3-5 nigro fasciculatis, alús hyalinis, venis transversis paulum infuscatis. Long. corp.: 10 mm. La frente presenta una mezcla de pelos negros erguidos y de escamitas amarillas recostadas, asi como la cara en donde los pe- los negros son más escasos. Las antenas son negras, con un mechón de pelos negros en el primer artejo. Detrás de la cabeza las escamas son amarillas hacia arriba y blanquizcas hacia abajo. El tórax tiene el dorso pelado, pero delante y en los costados tiene los pelos amarillos largos y abundantes; detrás del tórax y en el escudete hay algunos pelos amarillos largos y escamitas recostadas que parecen indicar que en los ejemplares frescos existen en mayor abundancia. El dorso BRETHES: DÍPTEROS É HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 91 del abdomen tiene fajas transversales constituidas por escamitas recostadas: blanquizcas en los segmentos 2 y 4, amarillas en los demás. Hacia la parte posterior del abdomen se mezclan á dichas escamas pelos negros y largos bastante abundantes pero sin for- mar mechones. En los costados del abdomen los pelos y las esca- mas amarillas son largos y mezclados con pelos negros en los seg- mentos 3-5. Debajo del abdomen las escamas blancas y amarillas son apretadas con pelos largos negros poco abundantes. Las patas son negras; los fémures y las tibias parecen ferrugíneos por las escamas que los cubren. Las alas son hialinas, las venas negruzcas: la célula costal y la base del ala antes de las células basales son un tanto agrisadas; el arranque de la 2* vena longitudinal y de las dos transversales son obscurecidas como pequeñas manchitas. La célula anal está abierta. 1 ejemplar del valle superior del Tupungato: 3.200 m.; 1. 1905, Astrophanes andinus Brérues, n. sp. Niger, fronte nigro-pilosa et flavo-squamosa, thorace flavo-pilo- so, discum versus sparcius ei brevius flavo-piloso, postice flavo- squamoso, scutello flavo-piloso et flavo-squamoso limbato, ab- dominis seygmentis 2, £, 6 albo-flavido - squamosis apicem ver- sus nigro-piloso utrinque longe flavo-piloso et squamoso. Alae hyalinae, vena transversali antica fusco signata. Long. corp.: 9 mm. Álae: 10 mm. La frente y la cara tienen pelos erguidos negros mezclados con escamas amarillas recostadas; en la cara los pelos negros son más escasos. Las antenas son distantes, negras, con un mechón de pelos negros en el primer artejo. Detrás de la cabeza lasescamas son ama- rillas excepto cercadela apertura oral en donde toman un tinte gris. El tórax es negro con largos pelos amarillos mucho más raros y cortos en el disco; en la parte posterior de éste hay escamas recos- tadas del mismo color que forman una franja transversa. El escu- dete es negro con algunos pelos amarillos y todo su borde con es- camas recostadas. El abdomen tiene fajas transversales de un blanco amarillento en los segmentos 2, 4, 6; enlos 3 y 5 no hay faja ó es obsoleta. Hacia la parte posterior del abdomen bastantes pelos negros se mezclan con las escamas. En los lados del abdomen los pelos y las escamas amarillos y largos toman un tinte blan- quizco, pero no hay mechones de pelos negros que se les mezclen, 92 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Las alas son hialinas, las venas negruzcas; la célula costal y la ba- se del ala son un poco ahumadas. El arranque de la 2* vena longi- tudinal, la vena transversal anterior y apenas la transversal pos- terior están manchados de pardo. La célula anal está cerrada. Las patas desde su base hasta el protarso más ó menos parecen ferru- gineas por el color de las escamas blancas, grises ó amarillentas que las cubren. Esta especie tiene mucha semejanza con la anterior aunque sean de distinto género. Los mechones de pelos negros que faltan á ésta en los lados del abdomen y la célula anal abierta las distin- guen sin embargo suficientemente. Unejemplar del vallesuperior del rio Tupungato: 3.200 m.;1. 1908. Fam. EMPIDIDAE. Gen. HETEREMEPIS n. gen. Nervus tertius furcatus, coxae anticae quam femores breviores, metapleurae nmudae, oculi in S* haud connext, proboscis per- pendicularis quam altitudinem capitis tantum longior, meta- tarsus anticus incrassatus, nervus auxiliaris ante costam de- sinens, angulus axillaris alarum productus. Por la diagnosis que antecede, se echa de ver que el nuevo gé- nero que propongo debe colocarse entre Hilara Mg. é Hilarempis Bezzi, distinguiéndose del primero por la brevedad del nérvulo auxiliar y del segundo por el metatarso anterior de los dí, que es muy engrosado. Heterempis mendozana BrÉrHes, n. sp. ¿$ Grisea, sparce nigro pilosa, thorace longitudinaliter t-vittato, halteribus albido-flavis, palpis testaceis, alis hyalinis, macula stigmaticali elongata fusca. Long. corp.: 5mm. Álae: 4,5 mm Caput rotundatum, fronte vix dimidio latitudinis oculorum aequante, sparce nigro pilosum et setosum, antennis griseis arti- enlis 1” 2% que subaequalibus et apice pilosis, 3% conico, villoso, basi subtus tantulum inecrassato, articulo 4 brevissimo, obco- nico, 5” elongato cilindrico, villoso, seta apicali brevi, acuta, haustello nigro nitido, marginibus oris longe flavo-villosis, pal- pis testaceis, crassis, haustello paulum longioribus. Thoraxw ca- BRETHES: DÍPTEROS E HIMENÓPTEROS DE MENDOZa. 93 pite vix duplo longior, compressus, parce nigro setosus, scutello in medio postico macrochaetis 2instructo, metapleuris nudis. 4h- domen griseum, parce setosum, apice sursum versus incurvatum. Coxae longe fusco-villosae, femores haud incrassati, breve villosi et parce pilosi, posteriores apicem versus subtus nigro A Fig. 3. Ala, antena y extremidad abdominal de Heterempis mendozana Bréthes. setosi, tibiae anticae apicem versus gradatim paulum incrassatae, gradatim et fortius pilosae magis quam tibias medias et posticas, metatarso antico forte incrassato, quam tibiam dimidio longiore, et quam articulos sequentes tantum breviore, breve villoso, haud setoso, articulis 2-4 gradatim brevioribus, 5% 3” que vix aeque- longis, unguibus simplicibus, empodia filiformi. Alae hyalinae, macula stigmaticali elongata fusca. Tal vez el Empis nudipes Mq. pertenezca á este género, si la ob- servación de Bezzi es exacta que no existe el género Hilara en la América meridional. 2 $ del Tupungato: 3.200 m. Fam. SYRPHIDAE. Tropidia nigricornis Putz. Es la primera vez que se señala este insecto de la fauna chilena como perteneciente también á la argentina. Un ejemplar de la cum- bre del Cerro Nevado, 3000-4000 m. (Dr. €. SPEGAZZINI) Evistalis distinguendus Wiz. l ejemplar de Puente del Inca (Dr. C. SPEGAZZINI) Temnocera scutellata (Mo.) Sen. 4 ejemplares de Puente del Inca (Dr. €. SPEGAZZINI) 94 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fam. MUSCIDAE. Vibrissina flavocalyptrata BriTtHES, n. sp. Q Subnigra, facie et orbitis griseo- flavis, haustello basi pal- pisque ferrugineis, thorace in fundo subnigro nigro- bivittato, squamis flavis, abdomine subnigro, alis griseis basin versus subflavis. Long. corp.: 4,5 mm. El borde inferior de la cabeza es convexo, las mejillas de una altura más ó menos igual al tercio del diámetro vertical del ojo, y con pelos negros y la línea vibrisal asciende hasta un poco más de la mitad de la cara. Entre la carena facial y la parte infero-an- terior del ojo hay poco espacio, como la */, parte del ancho de la cara. La frente más ó menos igual al ancho de cada ojo; la banda frontal es picea, las macroquetas frontales son 6-7 y terminan frente al 2% artejo antenar, las oculares son dos dirigidas hacia adelante, las ocelares 2 dirigidas hacia adelante también; la verti- cal es fuerte, las 2 postverticales pequeñas. Las antenas tienen el tercer artejo alargado, rectangular, como 3-4 veces mayor que el 2%, el ángulo apical externo bien recto y el interno redondeado. La seta antenar es nuda. En el tórax muy oscuro, las dos fajas negras se desdoblan cada una, de modo que á un cierto ángulo se pueden observar 4 fajas; las acrosticales (2 antes y 3 después de la sutura) corren en la faja gris mediana, y las de (2 antes y 3 des- pués de la sutura) corren en la faja gris que desdobla las líneas negras. El escudo tiene 6 macroquetas marginales, las antero - laterales un tanto superiores; además hay dos discales de tamaño mediano. El abdomen tiene macroquetas marginales en todos los segmentos y discales también, menos en el primero. Las alas tienen la espina costal fuerte, la 1% célula posterior un poco abierta casien el ápice del ala, la 3* longitudinal con 2 espinitas en la base, el codo de la 4* longitudinal arqueado (no anguloso) sin apéndice, la vena transversal posterior más cerca del codo que de la pequeña transversal. Lastibias posteriores tienen una cerda interna, 2 postero-internas y 2 postero-externas. Una Q del valle del Tupungato: 2.500 m.; 29. 1. 1908, BRETHES: DÍPTEROS É HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 95 Saundersia marginalis Brérnes, n. sp. y” Nigra, capite dimidio inferiore albido-testaceo, epistomate producto tantulum ferrugineo, scutello obscure ferrugineo, alis fuscanis. Long. corp.: 11 mm. Las mejillas tienen una altura casi igual al diámetro vertical de los ojos con pelillos no apretados y 3-4 cerdas (6 pelos fuertes) al nivel de la parte inferior del ojo. El borde inferior de la cabeza es cas1recto, adelantándose el peristoma más que la frente al nivel de la raíz de las antenas. Estas tienen el primer artejo corto, el segundo como tres veces más largo, ensanchado hacia su extremi- dad y el tercero algo más largo que el 2%, cultriforme, su ángulo apical interno correspondiendo con la concavidad facial. La seta antenar es nuda, distintamente triarticulada, el 2? artejo dos veces y media más largo que el primero. La frente es mas ancha que el diámetro de cada ojo, con una ligera pubescencia gris. Las macro- quetas verticales son 2, las 2 postverticales mucho más pequeñas, 2 ocellares, unas 7-S frontales y entre éstas y los ojos 2-3 entre pelos negros abundantes; esos pelos más ó menos robustos existen hasta el nivel inferior de los ojos. Detrás de la cabeza hay una orla de pelos blanquizcos. El tórax es cuadrado, negro; no me es posible determinar las macroquetas. El escudete es rojizo y ne- gruzco en la base; de las 6 macroquetas marginales las dos poste- riores son cruzadas y menos robustas. El abdomen es negro lu- ciente, las macroquetas en el 2% segmento son marginales en nú- mero de dos, en el 32 son también marginales, en el 4? discales y marginales. Las alas son ahumadas con un tinte testáceo en su base, las venas longitudinales casi enteramente ferrugíneas, la 3* con algunas cerdas en su principio, la primera célula posterior abierta. Las escamas alares son también ahumadas. Las patas son negras, las tibias posteriores con unas 6 cerdas en su borde exter- no, las pulvilas blancas y las uñuelas bien desarrolladas, más cor- tas sin embargo que el último artejo tarsal. 1 ¿ dela proximidad del valle del Tupungato: 3.200 m. Saundersia discalis BrétHES, n. sp. gg Á precedenti simillima, sed antennis articulo 3 haud pro- prie cultriformi, anticem versus tantum producto, seía anten- 96 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nali articulis 1% et 22 aequelongis, palpis minutis ferrugineis apice pilosis, scuiello obscure ferrugineo, abdominis segmentis in disco etiam macrochaetis instructis. Long. corp.: 10,5 - 12 mm. Con un ligero examen, esta mosca se confundiría fácilmente con la precedente, pero se distingue de ella por muchos caracteres. El tercer artejo antenar tiene una forma elíptica mientras que en la especie precedente ese artejo tiene una forma triangular ó cultri- forme: la seta antenar tiene sus dos primeros artejos más ó menos del mismo largo. Las macroquetas frontales son poco distintas de los pelos que las acompañan, siendo más densas al nivel de las an- tenas y bajando también hasta la parte inferior de los ojos. El tó- rax es igual al de la especie precedente; sus macroquetas acrostl- cales son 4 y las d e 3. El escudete es de un rojizo obscuro. Sus dos macroquetas laterales son muy desarrolladas; en cuanto á las 2 posteriores que son cruzadas son iguales á las varias que sin orden aparente están esparcidas sobre el esc udete. El abdomen es negro luciente; sus segmentos 2 y 3 tienen varias macroquetas en su dis- co además de las marginales. La tibia posterior lleva 2 macroque- tas muy desarrolladas en su borde externo. Las uñuelas y pulvilas tienen casi la misma longitud que el 5” artejo tarsal. Las alas como en la especie anterior. 1 ¿ del valle superior del Tupuesato: 3.200 m.; 11. 1908 (Dr. K. WorrrHicrL), y otro de la cumbre del Cerro Nevado (Dr. C. SpE- GAZZINI). Saundersia lineolata (Bra.) El Dr. Carlos Spegazzini ha cazado un ejemplar de este extraño múscido en las Cuevas á una altura de 2.500 metros. Es un poco mayor que el ejemplar típico de Bigot, pues mide unos 13 mm., y la línea mediana gris un tanto amarillenta de la extremidad del abdomen se Est a apenas en la mitad apical del 3* segmento y bien en el segmento 4”; otros tres ejemplares de la misma proce- dencia son conformes con la descripción original. En el «Sitzungsberichte der K. Ak. der Wissenschaften», tomo cvn, pág. 503, Brauer dice que este múscido forma «eine neue Gattung bei Cuphocera», pero sin darle nombre. BRETHES: DÍPTEROS E HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 97 Andesimyia BrrrHes, n. gen. Caput a latere visum altius quam longus, fronte obliqua, fa- cie devexa, margine inferiore vix horizontali, antennis pau- lum supra medium oculis insertis, articulis 1,2 brevibus, 39 20 quinquies longiore, seta nuda, distincte 3-articulata, ar- ticulis 1, 2 aequelongis, 3 22 paulum plus duplo longiore, linea vibrissarum tantum sursum versus angulata, sed dimi- diam faciei haud attingente, genis vix dimidio altitudinis ocu- lorum aequialtis, fronte (ab antice visa) quam oculum magyis latiora, irregulariter setosa et pilosula, setis ocellaribus 2 pro- cumbentibus, oculis hirtis sursum versus tantum convergenti- bus, vena longitudinala 3" a basi spinulosa, cellula posteriore prima appendiculata, appendice ante marginem posticum alarum attingente, venis transversis aequaliter obliquis, vena 4% haud appendiculata sed tantulum apice arcuata, macro- chaetis abdominis tantum marginalibus, tibiis posticis extus seriatim setosis, setis 2 in medio lon¿oribus, unguibus et pulvil- lis quam articulum SM tarsorum tantum longioribus. Por la diagnosis que precede se echa de ver que este múscido pertenece á la sección Phorocera, aproximándose más al género Distichona Wulp, distinguiéndose de él sin embargo por varios ca- racteres, como la falta de cerdas en la linea vibrisal hasta cerca de la base de las antenas, la primera célula posterior apendicula- da, etc. Andesimyia scutellata BrErues, n. sp. Q Capite thoraceque obscure griseis, scutello obscure ferrugi- neo, abdomine nigro, ano rubro; thorace d-nigre-vittato, alis tantum infumatis, basin versus lutescenti-ferrugineis, elypeo ferrugineo etiamque facie in medio et articulo 1% antennarum, pulvillis albidis. Long. corp.: 9 mm. Vista de lado la cabeza es más alta que larga, con un perfil casi como la Boihria pascuorum Rdi. (ver BB. 1889, t. 2. f. 45); pero la cara es cóncava en vez de convexa y la parte inferior de la cabeza, casi recta, es tan larga como el lado frontal. Las mejillas tienen una altura más ó menos igual á la mitad del diámetro vertical de los ojos: son rojizas desde el borde inferior del ojo hasta el borde AyaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. xt. Junio 17, 1909. 7 98 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. oral, siendo la cara de ese mismo color. Detrás de ese color ferru- gíneo las mejillas son grises con pelos negros. La línea vibrisal sube apenas por arriba del ángulo vibrisal. La pipeta es negra asi como los palpos. La cara tiene una ligera carena que baja entre las antenas y se vuelve obsoleta en la mitad inferior. Una linea negra angosta co- rre desde las vibrisas hasta la parte superior de las antenas. En- tre esa línea y los ojos hay pelillos sin orden aparente. Las antenas tienen el primer artejo rojizo, y los otros dos negros con una pul- bescencia gris; el tercer artejo es 5 veces más largo que el 2* y casi alcanza al borde oral. La seta antenar es nuda, distintamente triar- ticulada, los dos primeros artejos más ó menos del mismo largo, y el 5” algo más del doble del 2?. La frente es más ancha que cada ojo (vista de delante), la macroqueta vertical está erguida y las dos postverticales mucho más pequeñas. La 1* frontal esta dirigida hacia afuera, menos fuerte que la vertical, la 2* frontal es también erguida y las 1-8 siguientes más ó menos dirigidas hacia adentro terminañ un poco más bajo que la raiz de las antenas. Entre esa línea frontal y los ojos hay otras macroquetas y pelos sin orden aparente. Las dos macroquetas oce- lares están dirigidas hacia adelante y afuera. El tórax tiene una pubescencia gris oscuro con 4 líneas negras: las macroquetas acrosticales son casi tan fuertos como las dorso-centrales: las acros- ticales son 4 y las d e 3 después de la sutura transversal. El escu- dete es rojizo con 8 macroquetas en su margen y 4 discales: éstas en una línea transversal y las posteriores no son tan fuertes como las laterales. El abdomen es uniformemente negro, nítido, el ano rojo. Las macroquetas son marginales. En los lados del abdomen los pelos son bastante abundantes aunque no se confunden con las macroquetas, y le dan una cierta aparieneia de Hystricinae. Las alas son ahumadas y hacia la base y en la célula subcostal con un tinte amarillo-ferrugíneo. La macroqueta costal no se distingue especialmente; la primera célula posterior es brevemente pedice- lada terminando el pedicelo antes de la extremidad alar; las dos venas posteriores tienen la misma oblicuidad, la 4* longitudinal no es apendiculada sino ligeramente arqueada en el codo. Las es- camas alares son de un blanco sucio orilladas de oscuro. Las tibias posteriores tienen exteriormente una hilera de unas 10 cerdas de las cuales dos medianas son más vigorosas. Las uñas y pulvilas son desarrolladas, algo más largas que el 5” artículo tarsal. Un 9 del valle superior del río Tupungato: 3.200 m.; 11. 1908. BRETHES: DÍPTEROS É HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 99 Cuphocera erythrostoma Bra. Este diptero chileno ha sido también encontrado en la Repú- blica Argentina á una altura de 2.500 m. á orillas del río Tupun- gato (2” campamento). Trichophora maculiventris Brétues, n. sp. Nigra, antennis articulis 2 primis, facie, genis, abdominis seg- mentis 2-4 utrinque (interdum etiam in medio), 9% toto ferru- gineis, thorace plus minus obsolete griseo 5-lineato, postice aureo-pellucido-bimaculato, mesopleuris tantum aureo-prui- nosis. Long. corp.: 6 mm. Las antenas tienen el 3% artejo algo más largo que el 2%, com- primido, de forma cuadrangular con los ángulos un tanto redon- deados, y es un poco más largo que ancho: casi alcanza al borde oral, La seta antenar nuda es 3-articulada, el 2? artículo como 2 veces y media más largo que el 1? y como la mitad del 3”. La cara es cóncava, carenada longitudinalmente. El hocico es un tanto pro- minente hasta frente al nivel de la raiz de las antenas. La línea vi- brisal sube un poco más arriba del ángulo correspondiente. Las me- jillas son poco pilosas y tienen 2 cerdas al nivel inferior de los ojos. Las cerdas frontales bajan un poco más que el nivel'de las ante- nas. Setas ocelares, 2, procumbentes. Detrás de la cabeza un co- llar de vello amarillento. Tórax negro con 5 líneas grises más ó menos perceptibles; las macroquetas d c están en el medio de una línea gris: las hay 2 antes y 3 después de la sutura. Esa línea gris se vuelve dorada en la parte posterior del tórax. El escudete es gris y en el medio negro; 6 macroquetas marginales, de las cuales las dos posteriores son menos robustas. El abdomen tiene el tegu- mento ferrugíneo y cubierto de una pubescencia más ó menos do- rada en los bordes de los segmentos 2-4 y á veces también en el medio de los 3 y 4; el ano es también ferrugíneo. Las macroque- tas son marginales. Las alas son un poco ahumadas con la base fe- rrugínea. La 3* longitudinal es espinosa hasta el nérvulo trans- verso-anterior; la 4* no está apendiculada en el codo; el nérvulo transverso posterior es uniformemente arqueado, 2 $ y 1 Q del valle del Tupungato: 2.500 m.; 29. 1. 1908, 100 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Anisia cinerea BrÉTHES, D. Sp. $ Antenmis migris, capite, scutello, abdomineque supra cinereo- flavis, thorace, abdomineque subtus cinereo - griseis, pedibus ferrugineis, tarsis piceis, alis hyalinis. Long. corp.: 5 mm. Vista de lado la cabeza es cuadrangular; el borde inferior un tanto convexo en el medio; las mejillas con una altura casi igual á la mitad del diámetro de los ojos; la frente adelantada casi como la mitad del diámetro transversal de los ojos, y hacia la parte su- perior de ellos la cara vertical es un poco cóncava hacia el clipeo, que es poco adelantado. La línea vibrisal tiene su ángulo á la altura del clipeo y se dirige luego hacia el ángulo inferior de los ojos. El margen ocular, fren- te á la mitad inferior de la cara, es muy angosto. La cara es care- nada longitudinalmente y con una pubescencia sedosa blanca. La pipeta es de un ferrugíneo más ó menos obscuro, y los palpos, un poco ensanchados hacia la punta, son ferrugíneos en su mitad apical, La macroquetas verticales son dos, de las cuales la interna es mucho mayor que la externa; las postverticales son pequeñas, las 2 ocelares se dirigen hacia adelante y hacia los lados, las frontales son 6-7 y terminan un poco más bajo que el arranque de los ojos; entre las frontales 2 y 3 hay una pequeña cerda en el borde de la li- nea frontal; las frontales son 2 dirigidas hacia adelante y afuera. En el borde ocular hay un grupo de pelillos sin orden aparente. Las antenas son negras; su 3% artejo es como 4 veces más largo que el 2? y tiene una forma general triangular con su ángulo api- cal interno bien redondeado y el apical externo casi agudo sin ser mucronado: alcanza como á los ?/¿ de la cara. La seta antenar es nuda, distintamente triarticulada con el 2? artejo como 2 veces y media más largo que el primero y casi del largo del tercero. Los ojos tienen su margen interno paralelo en su mitad superior y un tanto divergente en la inferior. El tórax es de un ceniciento gris que se vuelve amarillo en la parte superior y el escudete; sus macroquetas acrosticales no son tan fuertes como las dorso-centrales: éstas son 2 antes y 3 después de la sutura. El escudete tiene 4 macroquetas laterales; además las dos posteriores son pequeñas y del tamaño de pelos ordinarios. El abdomen es amarillo ceniciento arriba y gris ceniciento abajo; BRETHES: DÍPTEROS E HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 101 tiene los segmentos 1-4-con una serie (no 2 en el medio marginal de los segmentos 2 y 3, como suele suceder) de macroquetas mar- ginales. Las patas son ferrugineas y las tibias negruzcas. Las uñuelas anteriores son algo más desarrolladas que las otras, 46 5 macroquetas externas en las tibias posteriores. Las alas son hiali- nas, la espina costal bastante fuerte, la primera célula posterior abierta casi en el ápice del ala, la 3% longitudinal no espinosa, la transversal posterior no tan oblicua como la apical y situada á igual distancia entre la pequeña vena transversal y el codo de la 4" longitudinal; este codo es arqueado sin rastro de apéndice. Las escamas alares son amarillentas. 1 < de Punta del Inca: 17. 1. 1908. 1 Fam. EPHYDRIDAE. Ephydra caesia V. d. Wurr 5 ejemplares del Manantial Caliente, cerca del río de Plomo, sobre cuya superficie caminaban; 30. 1. 1908; arriba de 2.500 m. de altura. Fam. MICROPEZIDAE. Nerius pluricellatus Scn. El Dr. C. Spegazzini ha cazado un ejemplar de este extraño díp- tero en Puente del Inca. TI. HYMENOPTERA Fam. ICHNEUMONIDAE. Heresiarchoides similis Brérnes, n. sp. Niger, mesonoto, abdominis seymentis 2 primis, antennis dimi- dio apicali, mandibulis, tibiis et tarsis ferrugineis, tibiis extus plus minus flavis. Long. corp.: 15 m. Alae: 10 mm. Las mejillas son tan anchas como los ojos (la cabeza vista de perfil), lisas y con algunos puntos gruesos impresos. El mesono- to es liso con algunos puntos impresos, los que se vienen densos en la proximidad del pronoto. El escudete es liso con algunos 102 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. puntos. El segmento mediario es rugoso-puntuado. Las pleuras son lisas, con una puntuación gruesa no apretada; la metapleuras tienen su superficie como vermiculada. El 1* segmento del abdo- men tiene en su parte supero-apical una muy fina estriación lon- gitudinal. El resto del abdomen es completamente liso. Los últi- mos segmentos son comprimidos, el aguijón de 1 m. de largo. Las alas un poco ahumadas. Una Q de la cumbre del Cerro Navarro: 3.000-4.000 m. (Dr. C. SPEGAZZINI). Fam. BRACONIDAE. Iphiaulax versicolor BrETHES, n. Sp. $ Q Ruber, capite, antennis, metanoto, sternoque nigris; pedi- bus migris, tibiis anticis et tarsis omnibus obscure ferrugineis vel piceis; capite, basi antennarum (haud scapo), margineque oculorum postice etiam ferrugineis; alis fuscis, stiymate ochra- ceo, et fascia angusta hyalina in cellula cubitali 1" usque ad cellulam discoidalem 3m, vena transverso-cubitali 2% etiam hialino - marginata. Long. corp.: 10 mm. Alae: 9 mm. Tere- bra: 6 mm. La cabeza es cúbica, completamente lisa, con pelos esparcidos negros; entre las antenas y el clipeo, la superficie es completa- mente opaca, con algunos pelos negros. El tórax es liso, sin pun- tuación aparente, con algunos pelillos esparcidos un poco más densos en el segmento mediario. Las impresiones del mesonoto son más profundas hacia adelante. El segmento mediario no tiene ninguna escultura especial aparte de una pequeña impresión lon- gitudinal basal. El abdomen no tiene ninguna puntuación; es más largo que la cabeza y el tórax reunidos; su mayor ancho está en el 3er segmento. El 1% segmento tiene una impresión mediana basal que se bifurca hacia su primer tercio para luego correr paralela- mente á los lados hasta la extremidad. El 2” segmento tiene una quilla mediana en triángulo alargado que llega hasta los */; del largo del segmento; la quilla está acompañada por un surco late- ral bastante profundo, y más hacia el borde una fuerte impresión arqueada. El 3 segmento tiene una impresión transversa basal más profunda hacia los lados. Los demás segmentos tienen una impresión netamente transversal, El ¿ es como la Q; sin embargo los pelos del tórax y de las patas son blancos. 1 7,1 Q de Puente del Inca (Dr. C. SPEGAZZINI). BRETHES: DÍPTEROS E HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 103 Iphiaulax striatulus Brkrues, n. sp. gd” Muy semejante con el anterior; sin embargo los pelos de la cabeza, del tórax y de las patas son blancos, el 2” segmento del abdomen con la elevación basal mediana corta, siguiendo después , en carena aguda hasta los ?/¿ del segmento é irradiando algunas estrías de cada lado, la impresión transversa del 3 segmento claramente estriada longitudinalmente; las impresiones trans- versas de los 4” y 5” segmentos también estriadas aunque las estrías no son tan largas como en el segmento 3”. Las partes hia- linas de las alas de la especie anterior no existen ó muy poco en ésta. Long. S mm. Alas: Y mm. Fam. CHRYSIDIDAE. Chrysis gibba Br. l ejemplar cuyos dientes del 3* segmento son redondeados. Puente del Inca (Dr. O. SPEGAZZIMI). Fam. APIDAE. Nomiocolletes Jórgenseni (Fr.) BrérHeEs 3 ejemplares de Puente del Inca (Dr. €. SPEGAZZINI). Dianthidium rubripes (Fr., Brértnes * Anthidium rubripes Fr., Flora og Fauna, 1908, p. 70. l ejemplar de Puente del Inca (Dr. C. SpEGAzzIm). Sus palpos maxilares hacen de este insecto un Dianthidium CklUl. (=* An- thodioctes Holbg.) Megachile argentina Fr. Varios ejemplares de Puente del Inca y uno de la cumbre del Cerro Navarro: 3-4.000 m. (Dr. C. SPEGAZZINI). Fam. EUMENIDIDAE. Eumenes argentinus (Bera) BrETHES. 1 ejemplar de la cumbre del Cerro Navarro: 3.000- 4.000 xn. (Dr. C. SPEGAZZINI). 104 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Odynerus chiliotus Sauss. Varios ejemplares de Puente del Inca y de Las Cuevas (Dr. C. SPEGAZZINI) Odynerus labiatus Haz. 2 ejemplares de la cumbre del Cerro Navarro. (Dr. C. SpPE- GAZZINI.) Odynerus vespiformis Haz. 5 ejemplares de la cumbre del Cerro Navarro. (Dr. C. Spr- GAZZINI.) Fam. CEROPALIDAE. Pepsis Caridei Brirues. Pepsis Caridei Brethes, An. Mus. Buenos Aires, (3) x, 1908, 240. Z Cuando estableci la nueva especie P. Caridei, era especialmen- te en vista de la estructura completamente diferente del Z de esta especie y del Y de P. Reaumuri Dahlb., en sus válvulas ana- les. En ésta, la válvula anal tiene una fina quilla transversal angu- losa en el medio y paralela casi con el borde posterior; en aquélla, hay una espina fuerte y aguda cerca de la base. La Q de P. Cari- dei tiene una coloración alar idéntica á la del f, con el borde nada ó muy poco obscurecido después de las células cerradas. Un d' y una Q de Puente del Inca. (D. C. SPEGAZZINL) Fam. SPHEGIDAE. Sphex mendozanus BrkETAES, M. Sp. S' Niger; mandibule in medio et abdomen (petiolo et basi seymen- ti Ii exceptis) rufi. Alae flavescenti hyalinae, pone cellulas occlusas lenissime obscuriores. Frons dimidio basali et cly- peus via totus sericeo-argentei, thorax lateralibus et postice albido-, pectus via flavescente villosi. Oculi interne paralleli, quam longitudinem articula 2* funiculi inter se aeque remoti. Caput et thorax sat dense punctati, segmento mediano creberri- me punctulato. Clypeus latitudine paulum longior, modice convexus, antice truncatus, utrinque obliquus. Petiolus abdo- minis vis quam articulos tarsorum post. 2 4-3 aequans. Seg- BRETHES: DÍPTEROS É HIMENÓPTEROS DE MENDOZA. 105 mentum 24M brevissime sericeum, seygmentum GM supra in me- dio modice arcuate producto, segmentum TM convexzum api- cem versus longe acutum, a latere visum arcuatum, seg- mentum ventrale TM ¿in medio profunde lateque incisum et longitudinaliter impressum utrinque subflavo - pilosum, val- vula analis obspathuliformis et etiam pilosa, apice truncata: Apparatus genitalis prominens. Long. corp.: 25 mn. Q Caput et thorax albo-sordide pilosiores, in capite pilis totis migris, in thorace pronoto, mesonoto et pleuris pilis nigris et albidis immixtis; clypeo antice marginato et in medio antico impresso. Spinae pectinales circiter 10 via quam metatarsus aequelongae. Lon7. corp.: 23 mm. 1 Q y 1 9 de Puente del Inca y de Cacheuta (Dr. O. SPEGAZZINI). Del grupo de S. argentinus, ruficauda Tasch., pero bien distinto sin embargo. Fam. BEMBECIDAE. Bembidula mendica Hanpr. 2 Q de Puente del Inca (Dr. C. SPEGAZZINI) LE DIPROTHOMO PLATENSIS UN PRÉCURSEUR DE L'HOMME DU PLIOCÉNE INFÉRIBUR DE BUÉNOS AIRES PAR FLORENTINO AMEGHINO. Monsieur Guillaume D. Junor, ancien membre du corps d'em- ployés supéricurs des travaux du port de Buénos Aires, vient d'enrichir les collections du Musée National avec une piéce ex- traordinairement importante. Il s'agit d'une calotte cránienne, malheureusement tres incompléte, mais qui provient du niveau le plus inférieur de la formation pampéenne. Cette piéce différe tellement de la partie correspondamte du cráne de Homme qu'elle ne peut étre attribuée au genre Homo, sinon á un genre distinct, aujourd'hui disparu, a caracteres sl- miens trés accentués, et répondant a toutes les conditions néces- saires pour étre considéré comme un précurseur direct de Phu- manité. » Quoique trés occupé dans des questions d'un autre ordre, vue la grande importance de cette piéce, je me suis décidé a faire une parenthése á mes travaux pour rendre compte de la découverte et en faire une description sommaire. POSITION TOPOGRAPHIQUE ET GÉOLOGIQUE. Le morceau de cráne dont il est ici question fut trouvé pendant les derniers travaux de creusement du port de Buénos Aires, dans Vexcavation des digues de caréne (ou digues seches) de la darse Nord, dans la digue número 1, ou de l'Ouest. Il fut trouvó dans la partie tout á fait la plus profonde de Vexcavation, plus bas en- core que le fond de la digue, dans une excavation creuste au fond de celle-ci pour les maneuyres du gonvernail. 11 y avait d'autres débris osseux, mais M. Junor étant arrivé un peu trop tard sur le lienu de la découverte n'a pu sauver que ce morcean. 108 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Les figures qui suivent déterminent Vemplacement topogra- phique du point de la trouvaille. Le croquis de la figure 1 représente la partie du cóté Est de la ville de Buénos Aires avec le port quí est en face du fleuve Río de la Plata. La darse Nord et les digues seches se trouvent dans la partie Nord de la ville. La digue oú Pon a trouvé le cráne est signalée avec une croix. La figure 2 est un croquis du quartier de la ville et de la partie du port oú sont creusées la darse Nord et les deux digues séches. La calotte fut trouvée dans celle de 1Ouest (dique de carena 1) qui est signalée aussi avec une crolx. Au point oú est creusée la digue, le lit du fleuve est á 1 m. 86 au-dessous du niveau de l'eau en marée basse ordinaire, et le fond de la digue est a 10m. 50 au-dessous du lit du fleuve, soit a 12m. 36 au-dessous du niveau de leau. Dans le fond de la digue on creusa encore un bassin de 50 ctm. de profondeur destiné a faci- liber les manceuvres du gouvernail, et c'est en creusant ce bassin plus réduit qu'on trouva le cráne. Ce dernier était donc a 11 me- tres au-dessous du lit du fleuve, a 12 m. 86 au-dessous du niveau ordinaire de l'eau en marée basse, et a 32 metres au-dessous de Pétoile du portique de la cathédrale de Buénos Aires, comme le montre la figure 3, Ce croquis, ainsi que tous les renselgnements sur la position du cráne m'ont été fournis par l'ingénieur, monsieur Edouard Marsh Simpson, représentant a Buénos Aires de la mai- son Charles H. Walker et Cit, de Londres, constructeurs du port. Le grand fleuve Rio de la Plata, se trouve presque au bout oriental de l'immense plaine des pampas quí commence a 1'Quest, au pied de la Cordillére a 800 metres d'altitude et termine a 'Est sur les bords de l'Atlantique dans des falaises qui dominent la mer de 15 a 20 metres. Au commencement, au pied de la Cordil- lére, la pente est assez rapide, mais elle diminue bien vite, de sor- te qwen avancant vers Orient elle diminue rapidement et devient presque insensible. La constitution géologique de cette grande plaine n'est connue que par les données fournies par les perforations pratiquées pour obtenir de Vean artésienne, et cela d'une maniére tres im- parfaite. Cependant ces perforations, dont quelques-unes sont arrivées a une profondeur de pres de 600 métres (El Balde, 595 m.) nous ont appris un fait trés curienx et excessivement important: c'est que dans cette plaine qui, á partir de la cóte de l Atlantique et de Pem- 109 AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. “XIOXO JUN DIAB usis 9s9 mb gutod “9uuuroyyoddi 91 49ANODHP Y U0 | NO 94995 9NSTP T[ 39 PION ASIBP Y] 9p quae] dura | senbiput anod Yguod o] 09At say SOU9NG IP A[LLA P[ BP 95H 9399 NP UBIA “1 SU ¿HEEE E EJ 00 0) 00 1 UD E E o 110 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. bouchure du Río de la Plata, s'étend jusqw'au pied de la Cordil- lére, les formations marines ne jouent qw'un róle tout a fait insi- emifiant, Vensemble des terrains sédimentaires n'étant constitué que par des couches «origine terrestre, d'eau douce ou sous- aériennes. La seule formation marine de quelque importance est l'entrer- rienne qui est placée tout a fait á VEst et presque au sommet de la série terrestre; vers Vintérieur elle n'a pas pénétré a POuest de ce qui est aujourd'hui la province de Buénos Aires. Les trans- gressions marines plus récentes 1'ont fait qweffleurer les limites orientales de la terre ferme actuelle. Le seul point oú Von a traversé complétement 'ensemble de ces formations sédimentaires sous-aériennes, c'est précisément la ville de Buénos Aires oú on les a suivies jusqu'a 270 metres au-dessous du niveau de POcéan, et 295 métres au-dessous de la surface du sol; á cette profondeur on trouva les roches archaiques. Dans cette grande série de couches sédimentaires, le matériel prédominant est constitué par des dépóts de limon du type qu'on nomme loess, et qui est bien á tort considéré comme caractéristi- que et exclusif du quaternaire, car dans V Argentine on en trouve á partir du crétacé supérieur. La seule différence qw'on constate entre co matériel Vorigine plus récente et celui plus ancien, c'est que le limon ou loess est P'autant plus dur, dense et compact qu'il remonte á une époque plus ancienne. Le profil de la figure 4, depuis El Balde, á 215 km. de la Cor- dillére, jusqw'¿ Buénos Aires eb La Plata a PEst, c'est-áa-dire sur une ¿tendue linóaire de 850 km. donne une assez juste idée des rapports de cette succession de couches sédimentalres terrestres ou sous-aóriennes avec les marines eb de leur développement au-dessous de la ville de Buénos Aires. Dans ce profil, on ne voit que la formation entrerrienne, comme V'origine marine, eb seu- lement dans la partie tout á fait orientale au-dessous des villes de Buénos Aires et La Plata, mais elle disparait bientót vers P'Ouest. Les couches marines des transgressions plus récentes sont trop réduites pour que Von ait pu les placer dans ce profil. La présence de couches sous-aériennes et d'eau douce dans la móme ville de Buénos Aires jusqu'A une profondeur de 270 me- tres au-dessous du niveau de VOcéan prouve tres clairement qwautrefois le continent s'étendait beaucoup plus a ''Est. Co west qwaprés Vaffaissement de ce continent que la mer occupa une petite partio de la région orientale de la plane actuelle et pé- nétra dans Vancienne vallée du Paraná jusqu'áa La Paz. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. ¿LLL = ME A A EA ARTE AAN O AT a nas + Ple Alp AA A AR Fig. 2. Plan schématique du quartier de la Ville et de la partie du port oú sont la darse Nord et les digues séches. La digue de l'Ouest ou numéro 1 signalée avec une croix (Dique de carena 1) est celle d'oú vient le Diprothomme. «4 indique la ligne de lVancienne plage avant la construction du port, et la partie comblée et gagnée á la riviére c'est celle qui s'étend á Est du murallón. 112 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Quant au lit du grand fleuve le Río de la Plata, il est d'origine tres récente; il s'est creusé á travers la formation pampéenne de sorte qu'il est d'une époque postérieure a la déposition des con- ches les plus supérieures de cette formation. La ville de Buénos Aires est bátie sur une plaine qui domine dVune vingtaine de métres le niveau de Peau du Río de la Plata. Par rapport au flenve, c'est un platean produit par le creusement du lit de celui-ci, et le plateau lui-méme n'est qu'une continuation de la grande plaine des Pampas, dont je viens de parler. Gráce aux nombreuses perforations pratiquées pour l'approvi- sionnement d'eau, on connait assez bien la cosntitution géologique du sol au-dessous de la ville de Buénos Aires. Les 300 metres de ter- rains sédimentaires qui reposent sur les roches archaiques, se-dis- tribuent en quatre formations d'aspect et de nature complétement différents et d'épaisseur trés inégale: 1.” La formation pampéen- ne;2. La formation araucanienne; 3.” La formation entrerrien- ne; 4. La formation guaranienne. : La formation pampéenne, d'origine sous-aérienne et d'eau douce, présente une épaisseur de 40 á 50 métres comme maximum eb contient de nombreux ossements fossiles de mammiferes. C'est elle que constitue Pensemble du plateau et descend jusqu'a 15 á 20 métres au-dessous du niveau de l'cau de la riviére. En haut, elle est constituée par du limon brun-rougeátre avec des concrétions calcaires, sans stratification ou á stratification peu apparente. Vers le bas elle est stratifiée et d'une couleur brunátre. A la base elle présente des couches de sable quartzeux pur qu alternent avec des couches de marne et d'argile. A deux niveaux différents elle est conpée par deux couches marines pen épaisses. C'est de la par- tie basale que provient le cráne de Diprothomme. D'apres les derniéres recherches, il est hors de doute que la plus grande partie de la formation pampéenne est d'áge pliocéne. La formation araucanienne est constituée presque exclusivement par des couches de sable quartzeux trés aquifére, d'origine eau douce, et une é¿paisseur trés inégale, qui varie de 12 a 30 metres. Oette différence Vépaisseur dépend de sa surface supérienre qui a été érodée avant la déposition du pampéen, et de sa surface in- férieure qui repose sur Pentrerrien en discordance. L'ensemble de cette sórie de couches a été désigné sous le nom d'étage puelchéen et rapporté a la formation araucanienne dont il constituerait la partie tout á fait la plus supérienre. Comme áge géologique, on le rapporte au miocéne le plus récent. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 113 La formation entrerrienne est origine marine et atteint de 40 a 50 metres d'épaisseur. La partie supérieure est constituée prin- cipalement par des couches d'argiles bleuátres avec des coquilles Niveau de l'éloile dus porligue de la Calhedrale nes A A > : | 4 | , P 1 1] : ' : | ) 1 ) , 1 ) | | ' 1 x ¡ I ' : R | 7 1 | l | t ' I » 1 | e 0 S y S I H e | ' x Niveau de eau du [leuve en ha _mayee basse, ordinatre E ==> = = == Lt dul Heuve_ > LARREA AS DIGUE A CÓTE. QUEST ! Bassin du == +Gouvernail Fig. 3. Croquis schématique indiquant la position altimétrique de la digue séche et du cráne de Diprothomme signalé avec une y dans le bassin du gouvernail. marines. En bas elle devient plus sablonneuse, avec des lits de sable, des banes calcaires et de nombrenx fossiles marins. On la rapporte au miocéne le plus inférieur ou a Poligocéne le plus su- périeur. ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. xt. Junio 26, 1909. 8 114 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La formation guaranienne dont la puissance atteimt pres de 200 metres est la moins connue de toutes. Elle est constituée par des argiles rouges quí deviennent en bas de plus en plus arénacées jusqu'a se transformer en un gres rouge excessivement dur. On Vattribue au crétacé tonta fait le plus supérieur. Dans la figure 5, je reproduis une des nombreuses coupes géolo- giques du sol de la ville de Buénos Aires relevées par feu le docteur Valentin, quí passe précisément tres pres de Pendroit de la décou- verte ct donne une juste idée de la disposition des trois forma- tions les plus supérienres ?, Pourtant, 1l faut se rappeler que cette succession est incomple- te; elle ne représente qu'une partie des dépóts sédimentaires qui ont dá s'accumuler dans le bassin du Plata. On en a la preuve dans le fait que toutes ces formations reposent l'une sur autre en com- pléte discordance. En outre, ausommet du plateau, 1l manque Péta- ge le plus supérieur de la formation pampéenne (lujanéen) et tous les dépóts postpampéens. Il en résulte que les quatre formations sédimentaires sont séparées une de Pautre par autant de hiatus géologiques dont un est d'une durée géologique excessivement longue. En tenant compte de ces falts, eb sans considérer l'épaisseur relative et lespace de temps correspondant, lagencement des for- mations seraltá pen pres comme il suit: 1 VaLentis, Juan. Geología, in Segundo Censo de la República Argentina, t. 1, pp- 60 á 109, a. 1898.-4." “19UL B| DP DBIAIN O :'e3e[d Y] 9Pp OTH 91 99 Jour erp 'p ¿senbrerole soyooy g “anusratalqua SULIBU UOBULIO Y G ¿sauuatioe-snos 30 29NOp NTap 'saxysalie] suoryeuto y “7 “Uy (cs “nonSuor] “eye[g PT 99 salary souong enbsal opreg [41 sudop [y01g Pp Su UU a TU - 100 07 sanbroyoo say20Y PuIapLa Uora lao Samu o- emos + E 5911593397 CUONID o 193n0 113 saul souang”” 116 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ñ EroquE ACTUELLE. Hiatus correspondant a Véta- Récent ge plus récent de la formation et Hiatus. pampéenne (ujanéen) et á tous quaternaire les terrains postpampéens(que- randinéen, platéen, etc.). Formation pampéenne. (Couche inférieure á Dipro- thomme). Pliocéne. Hiatus. Hiatus postpuelchéen. (Ptage puelchéen). Miocéne. Hiatus correspondant aux Hiatus. étages chapalmaléen, hermo- séen et araucanéen de la for- mation araucanienne. Miocéne infé- rieur ou oli- A F, " po Y 1 Yer ni a gocéne supó- Formation entrerrienne. rieur. Oligocéne Grand hiatus correspondant o Hiatas aux formations magellanien- a JUS +. 3 y ¡ o0- Eocóne. ne, santacruzienne et patago nienne. Crétacé le plus Pp) R Formation guaranienne. supérieur ? [ )) 1 | | | | | | [ Formation araucanienne. | | | | — | ) 1 | ( | Dans le tableau qui prócede, j'ai indiqué la position de la couche dot procede le Diprothomme, a la base de la formation pampéenne. Maintenant, pour mienx préciser sa position géologique, je donne dans la figure 6 la conpe transversale du plateau de la partie de la ville qui est en face des digues séches; cette coupe est dans la direc- tion du fleuve et traverse les digues en question, se prolongeantan- delá vers le centre de la riviére, et descendant jusqwá la profondeur de 18 métres au-dessous du niveau de Peau, afin de montrer les 117 AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. *9[BIPYUILO PL Ap anbryiod np a11039,1 9p snossap-ne fp “ul Se e 9ov[d 'eqriqn—es ap sexaneo sop (Od9z no) neo a 988 'p9 'p aus er '9UUAURIBNG UOBULIO *p “auuertiodyua UOIBULIOH $ “SUUATUVINBIB UOBUIAIO G “auus9sdured UO0YBULIO y “y “Up use soidep 'salty sou9ng op aJ[ra e] ap ogard oun sI9SARIy e onbiso[o93 ednop q “St AS E E E) a A A E A EN _————— SY En — =====— SED pe Y a SEBAS ¿2 aa e — RON or == , x ER o o h ¡ avadid SOYA wa y AL 30010 118 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. détails stratigraphiques les plus saillants de la formation pam- péenne. D'en haut vers le bas, en ne tenant pas compte de la terre végé- tale, on a: 1. L'étage bonaéréen ou pampéen supérieur, d'une épaisseur de 12 métres. C'est le limon classique des pampas, de couleur brun- rougeátre, á concrétions calcaires plus ou moins isolées, générale- ment á stratification peu apparente, et souvent absolument nulle. Les ossements fossiles de Mammiféres se trouvent avec fréquence dans les couches de tous les niveaux de cet étage. 2.” Conche marine, ici peu développée, et parfois com pletement absente. Dans cette localité elle n'atteint pas un metre d'épaisseur, mais á seulement 5 kilométres plus au Nord, elle se trouve représen- tée par des banes de coquilles marines d'une épaissenr de 4 a 6 me- tres. C'est l étage belgranéen qui représente une transgression ma- rine á peu prés au milieu de la moitié supérienre de la formation pampéenne. C'est cette transgression que j'ai prise comme limite de séparation naturelle entre le bonaéréen, ou pampéen supérienr, et Pensénadéen on pampéen inférieur, Oú les dépóts du belgranéen manquent, le bonaéréen repose surlensénadéen en discordance. 32 La partie supéricure de létage ensénadéen, ou Pensénadéen cuspidal, de 104 12 métres d'épaisseur, constitué par un limon plus brun que le supérienr, á stratification bien apparente, générale- ment trés compacte et avec une grande quantité de tosca ou concré- tions calcaires mamelonnées ou en forme de rogmons. C'est le terrain de la partie inférieure de cet étage qui constitue le fond du lit du Río de la Plata, et c'est dans les parties de cet étage qui afleurent au bord de Peau, que Bravard, Seguin et de Carles ont trouvé un nombre considérable de fossiles caractéristiques du pampéen inférienr, particuliérement le Typotherium. C'est juste- ment cette localité ou Von a creusé la partie Nord du port et com- blé le restant, qui a fourni le plus de fossiles et ou ¡'en ai recueilli moi-méme á plusieurs reprises. 4. Couche marine marneuse, de couleur verdátre, d'un á deux métres d'épaisseur, et contenant une quantité innombrable d'im- pressions de coquilles marines dans un si mauvais état de conserva- tion qwelles sont spécifiquement indéterminables. Cette couche dans cette région de la province n'affleure nulle partet on ne la con- nait que par le creusement des ports de Buénos Aires et de La Pla- ta, ainsi que par des perforations. Elle aftleure plus au Sud, á Mar del Plata ot elle monte jusqu'á 20 meétres au-dessus du niveau de la AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. Lale) S v :D El 3 E 50 | o le A WIR E (Mi ON Y == mn — , D nz ñ Sa F A ES y 3 Ny , a | S 30 IA O e IS 1 3 n 33 ; YA > 5 Q 3D . = EL DINA So E : 2 5 n UN a DS IS Ml "3 20.S A AY 2 DA 9YI28 g 33. E o TU nia m7 o 258 l ES O 2. ION z Y4Y : ES E: 32.398 ' "3 E ke É DANS Y DEE : 3 553 e e > Arm | 3 82. ” Le 2) a vo a LE 33% TT —wHReOoO O vo ORENS o SIE ] 2 $23 Dos] pe 3 FE Nx 23:23 0 SS 33 : D O 53.0 . E AS Ye nes vna . A as : dE 0 3.22 Ya rr ST ; E dal 3 E a 233 >» > > 3“ o Za AS y o z n 2442 A 393 DOS 1d HNOS SABIAS p =l o] (as E E a o do Ze NE A / 5 30 - 230 AS Y: o Ag . 5L E LAS Da , E E a 2% hoja Ó 02 , As NS ,: Sas ; o 3 ; > s5lá LO A A ¡A : de a / x as / ol." rá Y 2 : ] Es / > LIL]? DL dr ca PS 120 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mer; elle apparait aussi en plusieurs autres localités de la cóte de l'Atlantique, de Mar del Plata a Bahía Blanca. Cette couche marine représente une transgression de POcéan quí correspond á peu pres au milien de la moitié inférieure de la formation pampéenne, et je Pai désigrée sous le nom de transgression interensénadéenne. 5. L'ensénadéen basal vient au-dessous de la couche précéden- te, encore plus compact que le cuspidal, et contenant comme celni-ci de nombreux débris de Mammiféres terrestres fossiles. Dl a une épaisseur de S á 10 metres et descend de 12 á 15 metres au-dessous du niveau de Veau du Río de la Plata. 6. Au-dessous de lensénadéen basal et constituant la partie tout á fait inférieure de la formation pampéenne, quí repose sur les sables aquiféres de la formation arancaniennne vient une sé- rie de couches d'un aspect et de nature completement différents du reste de la formation. Ce sont des couches peu épaisses mais bien tranchées, de sable, de marne verdátre et d'argile grise, qui alter- nent sans aucun ordre fixe, se ravinant les unes les autres. Le sable est quartzeux, trós pur, constitué par des grains de toute grandeur mais dont les plus gros dépassent rarement un diameétre de trois millimétres: généralement il est peu cohérant, mais parfois il se présente aussi fortement congloméré constituant une espéce de gres tres dur. Cette série de conches de sable, marne et argile présente une épaisseur quí varie de 8 á 12 et jusqu'á 15 metres, ces différences Vépaisseur résultant de Virrégularité de la surface de la forma- tion araucanienne, sur laquelle elle repose en discordance. Tl est évident que cette série de couches, tant par leur épaisseur que par leur nature, ont autant de droit a constituer un étage dis- tinct, que les autres divisions de la formation pampéenne qw'on a distinguées avec des noms spéciaux. Je désigne cet étage quí est le plus inférieur de ceux qui constituent la formation pampéenne sous le nom de «préensénadéen ». Sur la coupe géologique de la figure 6 1l n'y figure que sa partie supérieure. C'est de cet étage préensénadéen et de sa partie la plus supérieure que vient le cráne de Diprothomme. J'ai déja dit plus haut que le fond de la digue séche se trouve á 12 m. 36 au-dessous du niveau de Veau du Rio de la Plata et a 10 m. 50 au-dessous du lit du fleuve qui est constitué par Venséna- déen cuspidal. Le fond de la digue est constitué par un lit calcai- re appelé tosca, tres dur et compact. Apres avoir compléte- ment creusé la digue jusquaá ce lit pieurreux, on creusa le bassin AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 121 destiné aux maneuvres du gouvernail; pour effectuer cette nou- velle excavation on cassa le lit de tosca du fond de la digue ct apparut au-dessous la conche de sable quartzeux suivie une con- che d'argile grise. C'est dans cette conche d'argile, 4 50 ctm. plus bas que le fond de la digue, qu'on mit á découvert la calotte crá- nienne du Diprothomme, sauvée henureusement d'une destruction totale par les soins de M. Guillaume D. Junor á qui la science est redevable de la conservation de cette remarquable piéce. La faune de cet étage préensénadéen est pour le moment com- plétement inconnue. Tlest á supposer qwelle doit présenter un mélange des formes propres au chapalwaléen et á Vensénadéen. De lPétage immédiatement supérieur, ou ensénadéen basal, on connait un certain nombre de fossiles, mais pour la plupart enco- re indéterminés. Parmi ceux qu'ona pu déterminer, soit généri- quement, soit spécifiquement, se trouvent: Typotherium, sp.? Le genre persiste jusqw'á Vensénadéen enspi- dal mais ne se trouve plus dans le bonaéréen ou pampéen supé- ricur. Pachyrucos bonaerensis Amgh. Genre représenté par de nom- breuses espéces dans toutes les formations tertiaires antérieures: celle-ci est le dernier représentant et ne passe pas a Vensénadéen cuspidal. Mastodon Maderianus Amgh. Espéce a défenses supérienres presque droites et avec une large bande d'émail tout le long. Panochtus bullifer Burm. Espéce quw'on ne connaissait jusquá maintenant que du pampéen ancien des vallées de la Sierra de Cór- doba !, Glyptodon, espece á plaques de surface plate ressemblant ou peut-étre identique a Glyptodon Muñizii Amgh., de Vensénadéen enspidal, La faune de lensénadéen cuspidal est representée par une quan- tité de débris en grande partie déjá décrits. J'accompagne une liste des espéces les mieux connuecs, ou qu'on trouve avec plus de fréquence. 1 M. Lydekker croyant cette espéce nouvelle, la décrite sous le nouveau nom de Panochtus intermedius (Paleontología argentina, 111, p. 34) tandis qwil donne le nom de Panochtus bullifer (Ibid, p. 30) á un animal complétement différent comme espéce et comme genre et que j'avais déja décrit er figuré sous le nom de Nopa- chtus coagmentatus. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ONGULÉS. Typotherium cristatum Brav. Typotherium Eguiai Amgh. Toxodon ensenadensis Promacrauchenia ensenadensis Amgh. Onohippidion compressidens Nesohippidion angulatus Lama ensenadensis Paraceros ensenadensis Epieuryceros truncus Listriodon cinctus Catagonus metropolitanus Mastodon rectus RONGEURS. Necromys conifer Amgh. Ctenomys latidens Gerv. et Amgh. Viscacia minima Amgh. Dolichotis platycephala Amgh. CARNASSIERS. Arctotherium bonaerense (rerv. Pararctotherium enectum Amgh. Canis ensenadensis Amgh. Dynocynops Morenoi (Lyd.) Amgh. Felis proplatensis Amgh. Smáilodon crucians EDENTÉSs. Meyatherium, sp.? Neoracanthus Brackebuschianus Amgh. Lestodon, sp. ? Scelidotheritm, sp. ? Scelidodon Copei Amgh. Eumylodon, sp. ? AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 123 Glyptodon Muñiz Amgh. Sclerocalyptus pseudornatus Amgh. Chlamydotherium, sp. ? Eutatus Seguini Gerv. Propraopus grandis Amegh. Il n'est pas nécessaire que je m'étende sur les faunes plus ré- centes. Il suffit de rappeler qu'a la faune de lensénadéen eus- pidal succéda celle du bonaéréen ou pampéen supérieur qui est totalement différente. A celle-ci succéda celle du lujanéen (pam- péen le plus récent) dans laquelle prédominent encore les grands édentés dont la plupart des especes sont éteintes. Au lujanéen suc- céda la faune du platéen (post-pampéen ancien ou parmi les es- péces existantes on en trouve aussi des éteimtes, quoique en petit nombre. Enfin, a la faune du platéen succéda la faune actuelle. Pour qu'on puisse se faire une idée des relations géologiques des couches a Diprothomo de Vétage préensénadéen, avec celles plus anciennes de Monte Hermoso contenant les débris de Tetra- prothomo, et celles plus récentes contenant 1'Homo pampaeus et les représentants fossiles de 1 Homo sapiens, je reproduis le tableau de la succession des étages géologiques dans le bassin du Plata et la cóte de l'Atlantique que j'al publié derniérement dans mon mémoire sur les formations géologiques de Mar del Plata et Cha- palmalan * avec quelques petites modifications pour Padapter au but de ce mémoire. J'ai indiqué á droite de chaque étage les trouvailles de débris d'hominiens fossiles de l' Argentine les plus connus, de sorte qu'on puisse immédiatement se rendre compte de leur relative antiquité géologique. 1 Amecnin0 F. Las Formaciones sedimentarias de la región litoral de Mar del Pla- ta y Chapalmalán, in Anal. Mus. Nac. de Buenos Altres, ser. 3.*, t. x,pp. 343 á 428, et 16 grayures, a. 1908. 12 (Quaternaire. Pliocéne. Miocéne supérieur. Formation pampéenne. Y > 8 AÑ Calotte vue de cóté, en grandeur naturelle. Diprothomo platensis. Fig. 10 31 138 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. a entre le diamétre antéro-postérieur maximum en ligne droite sur la ligne médiane que nous avons vue de 117 mm. et la méme longueur en suivant les inflexions de la protubérance glabellaire, de la dépression postglabellaire et la conrbe convexe du frontal quí est de 123 mm., la différence n'étant que de 6 mm. Le fameux oráve de Néanderthal, dont on a tant exagéré les ca- ractéres d'infériorité qwil présente, différe profondément dans sa vue latérale (fig. 11) de celui du Diprothomme et par des carac. teres qui indiquent une evolution beaucoup plus avancée que celle de ce dernier. Le front est beaucoup plus élevé, et le relevement Fig. 11. Cráne de Néanderthal. vu de cóté au ?/3 de la grandeur naturelle. graducl non seulement se prolonge en arriére jusqwau bregma mais 1l se continue aussi dans la région antérieure des pariétaux. Dans le Diprothomme, la région la plus élevée du cráne se trouve au tiers antérieur de sa longueur, tandis que dans l homme de Néanderthal, cette plus grande hauteur tombe á peu pres dans les deux tiers postérieurs. Dans le Diprothomme, la courbe du cráne commence á descendre dans le tiers postérieur du frontal, et dans l'homme de Néanderthal, dans la moitió postérieure des pa- riétaux. Dú a cette conformation, la moitié postérieure du cráne de Diprothomme est trés basso, tandis qwelle est trés haute dans le cráne de Néanderthal. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 139 Maintenant j'en viens aux caracteres de la région frontale anté- rieure comprenant les orbites et la glabelle (fig. 12 et Lám 1, fig. 2) qui est celle qui présente les caractéres les plus singuliers. En regardant le cráne de face, ce quí appelle le plus Pattention c'est lénorme surbaissement de la région frontale par rapport á sa largeur dans la partie antérieure. Ce n'est pas á proprement parler ce qw'on appelle un front déprimé, car la régularité de la courbe = 3 SS NAS AS AN ULEÉSN, SA WO A v Fig. 12. Diprothomo platensis. Frontal, vu par devant en grandeur naturelle. transversale est presque parfaite puisaue c'est un are un rayor de méme longueur dans la plus grande partie de son étendue. C'est done un cráne avec un frontal peu élevé, c'est-á-dire tres bas. Sons ce rapport il dépasse de beaucoup le cráne de Néanderthal comme on peut le voir par la figure de ce dexrnier (fig. 13). Il se distingue aussi de celui de Néanderthal par sa partie antérieure qui en pro- portion'est notablement plus large et avec le rétrécissement post- orbitaire beaucoup moins accentué. Pour qu'on puisse se faire une idée de la grande difference qu'il y a dans la conformation de cette région entre Homo et Dipro- thomo, je donne la figure de face de Callithriz aurita (fig. 14) le- quel par Vélévation de son front au-dessus du plan orbitaire se rapproche bien davantage d'Homo que de Piprothomo; plusieurs autres Singes américains se trouvent dans le méme cas. 140 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La glabelle n'est pas trop saillante ou renflée sinon elle est presque plate en haut et un peu convexe dans le sens antéro- postéricur vers avant, mais sans que la portion inférieure de la face antérieure soit invertie en arriére comme dans Homme, les Anthropomorphes et quelques Singes. La grande particularité de S ES ¡af Ne OS A Fig. 13. Cráne de Néanderthal vu de face, un peu réduit, Paprés un moulage du Musée de Buénos Aires?. la région glabellaire consiste en ce qu'elle se prolonge horizonta- lement plus avant de la partie postérieure des bords des ares orbi- taires de plas d'un centimétre. La base de ce prolongement est constituée par la partie comprise entre la partie interne des orbites quí va un trou susorbitaire a Vautre sur une ligne transversale de 6 ctm. A partir des points externes de cette base, l'os se rétrécib 1 Les figures de face du cráne de Néanderthal qu'on voit dans la généralité des livres ne sont pas exactes; elles montrent le front beaucoup plus bas qwil n'est en réalité. On dirait que pour augmenter son aspect bestial on Pa placé de maniére qwon ne voie que la partie antérieure du frontal. La figure que 'en donne montre le cráne dans sa position naturelle qui est la méme de celle de la figure du Diprothomme. Dans cette position on voit le point le plus haut du frontal et on voit que si cet os est relativement assez bas en avant il est aussi élevé que celui d'Homo sapiens en arriétre. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 141 graduellement vers PVavant et termine en une espece de cóne tron- qué transversalement, d'une largeur de 16 mm. Ce grand prolonge- ment interorbitaire en avant de la région médiane du frontal donne au contour antérieur de cet os va d'en dessus une confor- mation completement distincte de celle de "Homme. Dans Homme, quand il y a un prolongement de la glabelle en avant, c'está pele sl dépasse les bords orbitaires; par contre cette partie peut se prolonger considérablement vers le bas, jusqu'au niveau des deux tiers supérieurs de la hauteur des orbites et parfois méme plus bas. Chez l'Homo pampaeus, la glabelle se prolonge en avant presque au- tant que chez Diprothomo, mais au lien de se diriger directement en avant elle se dirige oblique- ment vers le bas d'une maniére fortement accentuée; c'est donc un véritable stade intermédial- re entre ceux de Diprothomo et d'Homo sapiens. Chez les Anthro- pomorphes, le prolongement de la glabelle vers Vavant n'est pas plus Loxb Si ple Miblonmmo, nes Fig. 14. Callithrizx aurita E. Geoff. Pexception du Gibbon chez le- Crane vu de face, au ?/3 de la gran- quel cette partie se prolonge pro- deur naturelle. Epoque actuelle. Bré- portionnellement encore davan- A tage que chez le Diprothomme, mais elle est aussi á base plus large et plus arrondie en avant. Dans la presque totalité des Singes, cette région est conformée, solt comme chez 1 Homo sapiens, soit comme chez 1 Homo pam- paeus. Pour trouver une conformation absolument semblable á celle de Diprothomo, il faut descendre jusqu'aux genres Midas et Callithrix du groupe des Arctopitheques. Ce grand prolongement en avant ou interorbitaire du frontal est en relation avec des cavités orbitaires dont le plancher inférieur s'étend trés en avant dans la région des maxillaires, de sorte que le bord orbitaire inférieur se trouve placé bien en avant du supé- rieur. La position antérieure des cavités orbitaires exige le pro- longement en avant de la partie interorbitaire du frontal pour en constituer leur limite ou paroi interne. Cette conformation prouve done que le Diprothomme avait des grandes cavités orbitaires, placées trés en avant et visibles sur 149 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. une grande étendue en regardant le cráne d'en haut. Nous ver- rons plus loin que cette supposition est confirmée par d'autres ca- ractéeres. Les arcades orbitaires sont surmontées de deux bourrelets sus- orbitaires, mais quí ne s'étendent que sur la moitié interne et convergent vers la glabelle dont la surface est un peu plus basse que les bouts internes des bourrelets. Ces bourrelets sont étrolts sur leur cóté interne, a cóté de la glabelle, ouils ont a pene 51mm., et s'¿élargissent sur leur bout externe ou 1ls attelgnent 15 mm. de largeur; ils sont fortement convexes dans tout leur parcours eb terminent en s'effacant graduellement en face du cóté externe des bosses frontales. Leur direction n'est pas transversale comme dans l'homme de Néanderthal sinon qu'elles vont en ligne oblique vers le dehors et en afriérre de sorte que vues d'en haut elles présentent l'aspect de deux crétes divergentes en arriére. Ces bourrelets et la glabelle limitent en avant et sur les cótés une large dépression a fond presque plat, Vá peu pres deux cen- timeétres de diamétre antéro-postérieur sur le milieu et de seule- ment un centimétre sur les cótés, mails avec un diameétre trans- verse de plus de quatre centimetres; c'est la dépression postglabel- laire. C'est du fond de cette dépression, dans sa partie postérieure, que commence le releyement convexe du frontal. Cette dépression par sur étendue, son fond plat et sa direction un peu oblique WVarriére vers Vavant et du haut vers le bas, ressemble a celle du Gibbon ainsi qua celle des Singes américaims du groupe des Are- topitheques. Les deux bourrelets sus-orbitaires, dans leur bout externe pos- térieur ou 1ls s'effacent, sont séparés des bosses frontales par une légere depression quí constitue une prolongation de la dépression postglabellaire. Ilen résulte qu'au-dessus des orbites s'étend une dépression transversale qui se continue sans interruption sur tou- te la largeur du frontal comme dans le cráne d'Homo primigentus, mails beaucoup moins accentuée et avec un développement tres irrégulier, étant tres large dans la région postglabellaire, étroite et peu profonde en face des bosses frontales, large mais tres su- perficielle sur les cótés externes. Cette dépression transversale indique Vétendue de la visiére, c'est-á-dire de la zone osseuse transversale qui s'étend de Pune á VPautre des apophyses zygomatiques du frontal et qui recouvre les orbites avec une lame osseuse plus ou moins horizontale quí ne AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 143 prend pas part á la formation de la cavité cérébrale et dont le but parait avoir été celui de préserver les yeux. La dépression post- glabellaire correspond a la région interorbitaire de la visiére. Sous sa forme la plus primitive, telle qu'on Vobserve dans le genre Midas (fig. 15), la visiére est une lame horizontale et trós mince derriére laquelle commence á se relever le frontal. Dans Diprothomo cette lame est un pen oblique et porte les deux bour- relets sus-orbitaires décrits plus haut et que nous avons vus ne s'étendre que sur la partie interne de chaque cóté. Dans homme de Néanderthal, en plus d'étre trés AA large, la visiére est tres épalsse dans toute son étendue, ce qui est dú aux bourrelets susorbitalres quí se sont unis et vont de une a Vautre des deux apophyses zy- gomatiques; dans ce cas ce qui est primitif c'est la visiére mais non les bourrelets qui représentent une acquisition récente. Dans Homme, la visiére s'est relevée graduellement jusqw'a disparai- a Fig: 15. Midos pileata Ís. Geoft. tre á cause des lobes frontaux du = a E 7 Cráne vu d'en haut, aux ?*/, de la gran- cerveau quí sont venus se placer deur naturelle. Epoque actuelle. Haut au-dessus de la partie antérieure Amazone. des orbites, oceupant la méme position de la lame osseuse primitive. La dépression postelabe!- laire reste toujours reconnaissable, mais comme elle s'est relevie aussi, au lien de regarder en haut comme chez Diprothomme, dans l'Homme elle regarde vers avant. Les arcades orbitaires sont trés peu arquées; la moitié interne de chaque arcade qui supporte le bourrelet est trés épaisse ct 4 bord arrondi; lépaisseur est de 15 mm., presque aussi forte que dans le cráne de Néanderthal. Le bourrelet susorbitaire termine en avant et vers le cóté externe a la hauteur de la perforation susor- bitaire qui est séparée du bord orbitaire par un pont de seule- ment 2 mm. de largeur. A la hauteur de cette perforation, le bord de Varcade orbitaire constitue une lame anguleuse, trés mince et saillante dont lépaisseur W'arrive pas á 2 mm. mais qui augmente 144 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. un peu vers le bout de lapophyse zygomatique, tout en consti- tuant toujours un bord trés mince, presque coupant et tout a fait différent de la forme arrondie habituelle dans le cráne de 1'Hom- me. C'est la forme primitive de la visiére qui s'est conservée telle quelle. Il est curieux de constater que cette conformation du bord de Porbite se retrouve dans les nouveaux-nés jusqu'aux deux ou trois mois de la vie. L'apophyse zygomatique est courte, peu saillante et se pro- longe tres peu vers le bas. Les crétes temporales sont peu sail- lantes quoique tres bien délimitées. Les fosses temporales sont peu profondes. Les sinus frontaux sont tres grands, ce qui est en rapport avec le grand développement des bourrelets susorbitaires, mais vu leur grande variabilité dans le cráne de Homme, je ne m'y arréterai pas; ils sont signalés sur la figure 17 avec la lettre E. Le plafond des orbites ne se conserve qu'en partie. Cette cloi- son est tres remarquable parce qw'au lieu de se diriger en arrié- re formant avec le plan horizontal du frontal un angle tres algu quí est la conformation normale chez Homme, elle trace une légére courbe qui, a quelques millimétres seulement du bord sail- lant de Parcade orbitaire, se dirige vers le bas á angle presque droit, d'oú 1l résulte que les cavités orbitalres sont excessivement superficielles, c'est-á-dire peu profondes et que les yeux dévaient étre tres salllants. Cette conformation s'observe dans les cránes des tous petits enfants (un a deux mois, mais disparait graduel- lement avec Váge. Dans Homme adulte, je ne Val observée que tres rarement et toujours sur des cránes trés anciens; elle existe sur le cráne fossile d'Ovejero et je Val vue aussi sur un cráne ancien, quoique de lépoque actuelle, provenant des banes de co- quilles marines de Los Talas, pres de La Plata. Cette conformation est toujours en relation avec un grand prog- nathisme facial. Le peu de profondeur de la moitié supérieure de Porbite dans sa direction postérieure est compensé par la partie antéroinférienre quí s'étend alors beaucoup plus en avant. Dans les nouveaux-nés quí présentent cette conformation, en regardant le cráne d'en haut on voit que le bord inférieur des orbites s'étend considérablement en avant du bord supérieur de sorte qu'on voit un grand segment de Parcade orbitaire inférieure. Avec láge le rostre devient plus court et avec ce raccourcissement le bord in- féricur des orbites vient se placer au-dessous du supérieur de sor- te quil devient invisible en regardant le cráne d'en haut; cela AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 145 arrive naturellement dans les races qui n'ont pas de prognathis- me facial, car dans les prognathes le bord inférieur des orbites reste toujours plus on moins en avant du supérienr. Sous ce rapport, "Homo pampaeus présente une conformation spéciale car, tout en ne montrant pas ou presque pas de progna- thisme dentaire ou alvéolaire, il posséde un grand prognathisme facial de sorte que le bord orbitaire inférieur se trouve considéra- blement plus en avant que le supérieur et á un degré aussi accen- tué que dans beaucoup de Singes. De cette conformation du plafond de la partie supérieure des orbites du Diprothomme, nous en tirons la conclusion que le bord Fig. 16. Nyetipithecus felinus Spix. Cráne vu Ven haut et de cóté, aux de la grandeur naturelle. Epoque actuelle. Haut Amazone. inférieur était placé bien en avant du supérienr et que par consé- quent le rostre était fortement prognathe et avec des yeux sail- lants, les deux caractéres dans une forme considérablement plus accentuée que dans Homo pampaeus. On a vu plus haut (p. 141) que la conformation de la prolonga- tion interorbitaire du frontal conduit á la méme conclusion, de sorte qu'on peut la considérer comme un fait bien établi. Pourtant, j'en donnerai une autre preuve: je rappellerai que dans le genre Nyctipithecus (fig. 16) dont les cavités orbitaires s'éten- dent en bas trés en avant sur les maxillaires, ces cavités sont éga- lement peu profondes en arriére avec un plafond qui descend aussi AxnaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. xt. Junio 10, 1909. 10 146 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. vers le bas, formant cependant avec le frontal un angle moins ouvert que chez Diprothomme, d'ouú Von en pourrait conclure que celui-ci avait les cavités orbitaires placées encore plus en avant que le Nyetipithecus, mais évidemment moins grandes. En concordance avec cette similitude de corformation des orbites, le Nyctipithecus présente la prolongation interorbitaire du frontal encore plus lon- gue que dans le Diprothomme. Les deux genres coincident aussi dans la position de la suture fronto-nasale, dans Vabsence dV'en- foncement sous-glabellaire et par conséquent dans la forme et la direction des nasaux. Je dois pourtant insister sur ce que tous ces caracteres étaient beaucoup moins accentués dans Diprothomme awils ne le sont dans Nyctipithecus. La plus grande diftérence ap- parait dans la grandeur des orbites. Celles de Nyctipithecus sont trés grandes, d'accord avec les habitudes nocturnes de ses représentants. Dans le Diprothomme, les cavités orbitaires étalent au contraire de grandeur normale; ceci se prouve par leur plafond osseux qui au niveau immédiat du coin interne de Papophyse zygomatique du frontal et au-dessous de cette apophyse tourne et se dirige brus- quement vers Vavant. Cela indique que lespace compris entre le coin interne inférieur de Vapophyse zygomatique du frontal et la face externe de la prolongation interorbitaire du méme os cons- tituait le diamétre transverse maximum des cavités orbitalres. Je passe maintenant aux plus singuliers des caracteres qui dis- tinguent le Diprothomo, la conformation du nez autant qu'on peut en juger par la partie correspondante du frontal quí heureusement se conserve dans un état presque parfalt (fig. 12 et Lám.r1, fig. 2). La glabelle parfaitement intacte montre la surface suturale en- grenée ou guillochée dans laquelle s'articulaient les nasaux. Dans Homme, la glabelle s'arrondit en avant et sa partie tout a fait inférienre tourne en arriére pour délimiter avec les nasaux un enfoncement transversal tres caractéristique qw'on observe toujours trés bien sur le vivant et qui correspond á ce quon ap- pelle la racine du nez ou la suture fronto-nasale; c'est Penfon- cement sous-glabellaire. On ne voit rien de semblable sur le cráne du Diprothomme. La glabelle est arrondie á son coin supéro-antérieur, mais elle ne s'arrondit pas vers le bas et par conséquent sor bord inférieur West pas inverti vers Parriéro. Il ny avait done pas Venfonce- ment sous-glabellaire de sorte que le nez constitualt une prolon- gation du plan ou face antérieure de la glabelle plus ou moins in- clinde vers lo bas. Ce caractére sépare le Diprothomme, non seule- 147 AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. e SS SS pul Hu AA EE | il z pa TIL y HOLD: 14% 7 % 7 QA dsd LS naturelle. interne otte vue par la face lessure indi ] la S. position et contour interne de la 1 ( ensis. / 1 Diprothomo pla 2 y sur quée découvert. trouvent , Les trois sinus frontaux qui se E y] 148 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ment de "Homme, mais aussi de tous les Anthropomorphes, et de tous les Singes de PV Ancien Continent. On voit une conformation semblable dans presque tous les Singes américains, inclus le genre fossile Homunculus. Ce caractéere persistait encore dans 1'Homo pampaeus. On a la preuve qwil's'agit d'un caractere tres primitif dans le développement ontogénique. Des cránes de jeunes enfants indiens agés d'un ou denx mois m'ont montré la méme conformation. Des cránes enfants du méme áge de race blanche la montrent a un degré moins accentué. DI y a d'autres différences encore plus considérables. Dans P' Homme, la suture glabellajre qui sert d'insertion aux os hasaux est toujours étroite, mince, et regarde toujours vers le bas. Dans le frontal du Diprothomme, cette suture s'est conservée plus compléte sur le cóté droit que sur le gauche, mais ce qui manque sur ce dernier, on la complété au trait sur le dessin d'a- prés le cóté droit. Comme on peut le voir d'apres la figure, la con- formation de cette suture est bien différente de la configuration qwWelle présente dans le cráne de l Homme. En hant elle est arron- die mais large, et elle s'élargit encore davantage vers le bas de sorte qu'au niveau inférieur du frontal, elle devait avoir un dia- métre transverse de prés de 3 ctm. Cette énorme largeur de la partie de la cloison interorbitaire du frontal en proportion de la erandeur du cráne dépasse tout ce qwon voit dans l' Homme. Par ce caractére, le Diprothomme différe aussi des Singes anthropo- morphes, de tous les Singes de PAncien Continent ainsi que des Cébiens du Nouvean Monde qui tous ont la cloison interorbitaire du frontal beaucoup plus étroite que dans Diprothomme ainsi que dans Homme. Les senls Singes á cloison interorbitaire trés large et qui sous ce rapport se rapprochent de Diprothomo et d' Homo, sont les petits Arctopitheques de 'Amérique du Sud. D'apres cette largeur de la surface suturale, les nasaux dans leur partie supérienre devaient étre excessivement épais et déprimés, puisque leur surface d'insertion sur la ligne médiane mesure de haut en bas de 6 4 S mm. En onutre, la surface suturale pour Vatta- chement des nasaux, au lien d'étre tournée vers le bas, regarde presque directement en avant. Cette conformation ajoutée á celle de Pabsence d'enfoncement nasal sous-glabellaire prouve que les nasaux, non seulement s'éten- daient en avant comme une prolongation du frontal sans échan- erure ou enfoncement intermédiaire, mais aussi qwils étalent tres AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 149 forts, tres larges, et dirigés en avant avec une trés faible inclinai- son vers le bas. Ces caracteres éloignent le Diprothomo non seulement d'Homo, mais aussi de tous les Anthropomorphes, de tous les Singes de lAncien Continent et de la plupart de ceux du Nouveau Monde. Pour trouver une conformation assez semblable il faut encore une fois descendre jusquwW'aux Arctopithéques de l'Amérique du Sud (Midas, Callithriz). Une étude comparative démontrerait facilement que cette con- formation a été la primitive dans tous les Primates, car il est fa- cile de voir que dans toute la série la partie supérieure des na- saux est atrophiée et comme étranglée par les bords latéraux des trontaux et le rétrécissement graduel de la cloison interorbitaire. Il me reste encore un dernier caractére du nez, peut-étre le plus surprenant de tous,—la position de la suture fronto-nasale. Dans Homme, la partie la plus supérienre de cette suture se trouye considérablement plus basse que le bord supérienr des orbites. Une ligne horizontale qui passe par le bord supérienr de cette suture laisse a découvert au-dessus de cette ligne un segment de Vorbite toujours assez considérable qui dépasse parfois un tiers de la hauteur totale, et peut méme s'approcher de la moitié. Dans le Diprothomme, cette région est conformée d'une ma- niére complétement différente. La suture fronto-nasale, au lien de se trouver considérablement plus basse que le bord supérieur des orbites, se trouve a peu de chose prés au méme niveau que ce bord; une ligne horizontale qui croise ce point passe sur le bord supérieur des orbites. Par ce caractére aussi, le Diprothomme se sépare non seule- ment de l'Homme, mais aussi des Anthropomorphes, de tous les Singes da l'Ancien Continent et de la plupart de ceux du Nouveau Monde. Encore une fois, pour trouver quelque chose de sembla- ble il faut descendre jusqu'aux Arctopithéques de l'Améri- que du Sud. Les genres Midas et Callithriz présentent une confor- mation absolument semblable comme on peut le voir par la figure 14 qui représente le cráne de Callithriz aurita vu par devant. L'intérieur de la calotte et sa vue inférienre montrent aussi quelques particularités en rapport avec les caractéres externes. La plus notable de toutes est celle qui a rapport á la conforma- tion du plafond des orbites. Sur les figures 17,59 et 60, ainsi qu'á la Lám. n, figure 3, on voit trés bien que cette cloison, an lien d'étre dirigée en arriére comme dans Homme, est dirigéc vers le bas et forme avec le plan du frontal un angle presque droit. 150 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Entre les orbites, dans la région glabellaire, on voit a découvert les sinus frontaux quí en proportion du cráne présentent un dé- veloppcement vraiment extraordinaire. Ils sont constitués pro- bablement par quatre chambres dont il n'y en a que trois a dé- couvert signalécs avec la lettre E. Les deux chambres médianes sont trés grandes. L'externe du cóté gauche est beaucoup plus petite, et probablement il en sera de méme de celle qui doit se trouver sur le cóté droit. La créte frontale est basse, comme émoussée ou arrondie, mais tres large, surtout dans sa partie moyenne; en outre, cette créte n'est pas symétrique, sinon un peu arquée latéralement. Le sillon frontal est tres bas, á peine accentué. Les bosses frontales sont bien indiquées par les creux concaves correspondants. Pour terminer avec les caracteres de cette piece, 1l me faut men- tionner les vestiges d'une lésion thraumatique, qui prouve que la paix ne régnait pas non plus méme chez nos plus anciens précur- Seuts. Sur le cóté gauche du frontal (figs. 7 et 12) on voit une dépres- sion allongée, assez sensible, large d'un centimétre et longue de deux. La surface, tant qu'on peut en ¡juger, car elle est en partie couverte par la pellicule marneu- se incrustante, ne présente rien dV'anormal. A lintérieur, au con- tralre, on voit une petite salllie de la méme forme, limitée sur les trois quarts de sa circonférence par une fissure ou fente qui pé- netre obliquement dans Pos en Fig. des ed de PES naeas de la direction du centre de la figure. cion de Visio de ene M0 Cotto fssuro est uno véxitable turelle. fracture cicatrisée. Le morceau d'os enfoncé á l'intérieur s'étalt détaché par fracture sur les trois quarts de la circonférence et n'est resté en position que dans le quart antérieur. Malgré une blessure de cette nature et de telle grandeur, il n”y a pas eu d'ostéi- tis et Pindividu en a guéri rapidement. Cette blessure á dépres- sion externe a été produite par un tres fort coup avec un objet contondant quí produisit le détachement de la partie correspon- dante du cóté interne. Par la parfaite cicatrisation de la blessure on connait que Vindividu a survécu longtemps á cet accident. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. BI La position de cette blessure sur le cóté interne est indiquée par la lettre S, mais se trouvant dans l'ombre elle est peu visible. Pour qw'on puisse en recomnaítre la forme et le contour je donne un dessin (fig. 18) de la région qui la contient oú le contour en est bien indiqué. RESTAURATION ET MORPHOLOGIE Dans les figures quí sulvent, je vais essayer de donner une re- construction du cráne de Diprothomo Vapres les renseignements que fournit la calotte ainsi que d'apres les données que nous possé- dons sur le développement phylogénétique du groupe et le déve- loppement embryologique de l'Homme et des Primates. Ces figu- res représentent le cráne reconstruit vu Ven haut (fig. 19), par devant (fig. 26) et de profil (fig. 33 ), a cóté de figures de cránes de quelques singes sudaméricains qui conservent encore quelques caracteres en commun avec le Diprothomme, hérités de leurs an- cétres communs des premiers temps tertiaires. Sur les figures 24, 32 et 37, ¡e donne aussi les mémes vues, d'en haut, de face et de profil du mieux conservé des cránes de ' Homo pampaeus que nous possédons au Musée?, L'Homo pampaeus Amgh. est le plus ancien représentant du genre Homo (peut-étre une espéece de Prothomo?) dont on connaisse le cráne et il conserve beaucoup des caracteres du Diprothomo. J'ai done cru instructif de placer á cóté de chacune des figures du Diprothomo la correspondante du cráne de P'/Hlomo pampaeus, pour qu'on puisse juger du progrés accompli par ce dernier. En outre, ces figures de ' Homo pampaeus et du Diprothomo feront fa- cilement comprendre que les absurdités d' Ameghino? que quelques auteurs trouvent une véritable jonissance á rappeler?, placent la science de Vorigine de Homme sur une voie absolument nouvelle et quí parait destinée á dévoiler tous les stades de développement parcourus par nos plus proches ancétres. 1 Voir la note 3 de la page 127. 2 Lenmann-Nrrscue, Robert, Nouvelles recherches sur la formation pampéenne el T Homme fossile de la République Argentine, p. 336, a. 1907. 1 WiLser Lunwis, Das Alter des Menschen in Súdamerika, in Globus, xory Band, p. 331, a. 1908. 152 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La reconstruction du cráne de Diprothomme vu d'en haut est représentée sur la figure 19. Les bases pour cette reconstruction, en ce quí concerne la partie antérienre, sont la conformation des ES ON ES EA $ Fig. 19. Diprothomo platensis Amgh. Cráne restauré vu Ven haut, aux ?/3 de la grandeur naturelle. Pliocéne inférieur de la ville de Buénos Aires. orbites et la forme et position de la suture fronto-nasale. Les or- bites avec leur plafond tres superficiel et dirigé vers le bas for- mant avec la voúte cránienne un angle tres ouvert, prouvent que AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 153 les cavités orbitaires devaient s'étendre trés en avant sur les ma- xillaires de sorte que le bord inférieur des orbites était placé bean- coup plus en avant que le supérienr, comme je Pai établi dans la partie descriptive, aux pages 141, 144-146. Comme la suture fron- to-nasale dans tous ses caracteres est absolument identique á celle qu'on voit dans les Arctopitheques, on a tracé les nasaux dans la méme position et on leur a donné les mémes proportions que dans le cráne de Callithrizx aurita (fig. 20), Vespéce qui dans cette région du cráne présente le plus de ressemblance avec le Diprothomme. Le contour et la forme des maxillaires et des intermaxillaires sont tracés d'aprés la méme région de ' Homo pampaeus, mais en leur donnant un peu plus de largeur, en concordance avec la partie WN Ñ SS SN a > SN NS _ ad: GEN eS dE Fig. 20. Callithriz aurita E. Geoff. Fig. 21. Saimiris boliviensis (1'Or- Cráne, vu d'en haut, aux ?%/, de la bigny). Cráne, vu Ven haut, de grandeur naturelle. Epoque actuelle. grandeur naturelle. Epoque ac- Brésil méridional. tuelle. Bolivie. antérieure du frontal qui est également trés large. Le contour hori- zontal du cráne est basé sur la longueur du rayon de Pare de cercle de la courbe transversale; cette longueur diminue vers l'arriére a partir de la moitié de la région frontale qui coincide avec le dia- métre transverse maximum. La partie restaurée est done tracée d'a- prés le diamétre maximum qw'elle pouvait atteindre. La longuenr du cráne dans sa partie postérienure a été calculée á un ou denx millimétres prés en prenant pour base la courbe descendante de la 154 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. partie postérieure des pariétaux comme il a été indiqué a la page 130 de la description. La ligne de restauration de la partie pos- térieure est tracée aussi d'apres le maximum de longueur qu'elle pouvait atteindre. A Aa UIT E 1 AHH y ¡AAA CV AAA! A AAA JA] POL 2 AA Y OOOO ( a) SO E ar O eS 0, SIS XRO Y OS ÁXSS>> A sl V ? S QS Y OS a 2 ÁS a: Na IN ES S SAS AS Y Y pa Pa e id YA z N ( Codo Sy Fig. 22. Cráne de Néanderthal vu Ven haut, aux ?/s de la grandeur naturelle. Espéce óteinte (Homo primigenius) du quaternaire moyen de Europe centrale Le prolongement du rostre en avant du frontal est á peu pres celui qu'on observe dans Callithrixw (fig. 20), et certainement il n'est pas exagéré puisque chez Homo pampaeus (fig. 24) il est AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 155 presque aussi fort. Il est méme probable que ce prognathisme fa- cial étalt encore plus accentué que ne indique la restauration. Le contour du cráne lui donne une forme trés allongée et á cótés presque paralléles. Il est encore plus rétréci que dans Callithriz Fig. 23. Pithecanthropus erectus Dubois. Cráne vu d'en haut, aux %3 de la gran- deur naturelle. Quaternaire inférieur de Java. D'aprés un moulage du Musée de la Faculté de Philosophie et Lettres que m'a communiqué M. le Prof. J. B. Am- brosetti. (fig. 20), ressemblant davantage á la forme encore plus étroite que présentent les cránes de Midas (fig. 15) et de Saimiris (Big. 21). Un autre conformation qui apparait bien plus évidente dans la restauration du cráne que sur le morceau isolé, c'est la grande 156 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. largeur du frontal en avant, qui fait contraste avec l'étranglement postorbitaire plus ou moins accentué qui caractérise le cráne hu- main et celui des Anthropomorphes. L'étranglement postorbi- taire existe mais il est tres faible, comparable á celui qw'on voit sur les cránes des Arctopitheques (Callithrix, fig. 20; Midas, figu- re 15). C'est un caractere d'infériorité tres remarquable et qui donne au contour horizontal du cráne vu d'en haut une ressem- blance extraordinaire avec les cránes de la plupart des singes de PAmérique du Sud, mais surtout avec celui du genre Saimiris (fig. 21). En outre de la grande largeur antérieure du frontal et de son faible étranglement postorbitaire, ce contour se caractérisé par le grand allongement de la boite cránienne et ses cótés latéraux plus ou moins paralléles. Le cráne de Phomme de Néanderthal (figure 22) représente sous ce rapport une forme beaucoup plus évolutionnée, car, quoique le rétrécissement postorbitaire du fron- tal ne soit pas trop considérable, le cráne s'élargit beaucoup en arriére, et ses cótés latéraux représentent deux lignes presque droites mais qui divergent fortement en arriére. Dans ces carac- teres, le cráne du Pithecanthropus (fig. 23) différe de celui de Di- prothomme encore plus que celui de Néanderthal, car, en plus de présenter un plus fort rétrécissement postorbitaire il s'élargit énor- mément en arriére, avec les cótés latéraux tres convexes de sorte quil montre un contour qui s'approche de la forme circulaire. La figure 24 montre le cráne d'Hlomo pampaeus, avec la man- dibule, vu d'en haut d'aprés le troisiéme exemplaire connu que J'ai rapporté de mon récent voyage á Necochea !. En ce quí concerne le rostre, on y voit un prognathisme presque aussi considérable que dans les Arctopithéques et á peine un peu ' Voir la note 3 de la page 127. Je désigne les exemplaires de cránes d'Homo pam- paeus actuellement connus dans cet ordre: Premier exemplaire: le cráne trouvé par Canesa au Sud de Miramar, qui se conserve au Musée de La Plata, et que Pai figuré dans la position et dans VPétat oú on Vavait trouvé, dans An. Mus. Nac» de Buenos Aires, série 3%, t. vrir, p. 448, a. 1906, qui est celui qui ma servi de type pour fonder Vespéce. lla été figuré aussi par M. le Dr. Lehmann-Nitsche, mais disloqué de sa condition primitive et décrit dV'aprés les opinions personnelles de Pauteur (Nouvelles recherches sur la formation pampéenne et U Homme fossile de la République Argentine, pp. 331-359, a. 1907). C'est un cráne d'homme. Deuxiéme exemplaire: le cráne incomplet découvert par le docteur Rodolphe Faggioli á Ne- cochea avec quelques os du squelette. Troisiéme exemplaire: c'est le cráne le plus complet que j'aie rapporté de mon voyage á Necochea et c'est celui dont je don- ne les figures. C'est un cráne de femme. Il y a aussi beaucoup Vossements du squelette mais dans un trés mauvais état de conservation. Quatrieme exemplaire* morceaux d'un autre cráne qui accompagnait le précédent et présentant aussi les mémes caractóres. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 157 Fig. 24. Homo pampaeus Amgh. Cráne, vu Ven haut, réduit aux ? de la grandeur naturelle. Partie la plus supérieure du pampéen inférieur (pliocéne moyen). Necochea 158 MUSEO NACIONAL DE-BUENOS AIRES. moindre que celui que montre la reconstruction du Diprothomme, Il n'existe que la base des os nasaux, mais c'est suffisant pour recon- naítre qu'il "y a pas 'enfoncement sous-glabellaire, conforma- tion qwona vue propre du Diprothomme. La figure laisse voir une partie considérable des cavités orbitaires, a cause du bord in- férieur des orbites qui est placé considérablement en avant du su- périeur; cet avancement des orbites en avant du frontal est presque aussi considérable que celui que devait présenter le Di- prothomme, mais moins prononcé que dans certains Singes, comme por exemple le Callithrizx (fig. 20). Un autre caractére trés important, c'est le prolongement en avant de la région glabellaire qui prend la forme lun cóne tronqué, conformation presque ab- solument identique á celle que ¡'ai décrite dans le Diprothomme (p. 140-141) et quí est parfaitement apparente dans la restauration quí précede (fig. 19). La boite cránienne n'est pas moins extraordinaire; elle est ul- tradolichocéphale avec un indice cóphalique d'a peu pres 60, et a cótés presque paralléles, ce quí lui donne une forme caractéristi- que qui v'est pas bien éloignée de celle de Diprothomme ”. Pourtant, la plus grande ressemblance se présente avec le célé- bre cráne de Galley-Hill, du quaternaire inférieur de Kent en An- oleterre: dont je donne ci-aprés le contour (figure 25). Cependant, il faut remarquer que si ce cráne coincide avec celui de 1'Homo pampaeus par son contour horizontal, il en différe considérable- ment par sa plus grande hauteur et surtout par le relevement de son front; cela prouve qwil s'agit un type d'une évolution beaucoup plus avancée dans la voie de Phumanisation. Une conformation simienne du cráne de l Homo pampaeus, qui mérite Vappeler sérieusement Vattention, est le grand développe- ment des arcades zygomatiques eb leur épanchement vers le de- hors, de telle sorte que le diamétre transverse du bord externe Uun are zygomatique á Vautre dépasse de beaucoup le plus grand diamétre transverse du cráne. C'est une conformation inconnue dans les cránes normaux, c'est-á-dire non pathologiques, d'Homo 1 D'apres le Dr. M. Lehmann-Nitsche (1. c. p. 341), le premier exemplaire a un indice céphalique de 68,59, mais ce chiffre ne correspond pas á Vindice réel qui répondait á une dolichocéphalie encore plus forte qui a diminué par une pression (déformation) occipitale que je ne crois pas artificielle; n'importe com- ment la longueur a diminué considérablement Voú il est résulté Vaugmentation de la largeur en arriére. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 159 sapiens, mais elle est fréquente dans les singes comme le démon- trent les cránes ci-dessus figurés (figs. 15, 16, 20, 21). On a vu que Fig. 25. Contour du cráne de Galley-Hill. Quaternaire inférieur de Kent, en Angleterre. 5 . : : 4 : Vaprés la reconstruction, le Diprothomme présente une conforma- tion semblable. En ce qui concerne le degré d'allongement du cráne, on doit toujours se rappeler que dans les représentants du genre Homo, on 160 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. trouve des différences trés considérables non seulement selon les différents groupes ethniques mais aussi parmi les individus d'un méme groupe, et il est a croire qw'il en était de méme avec les re- présentants du genre Diprothomme. Ainsi il se peut que, si le erá- ne d'Homo pampaeus ici figuré estun des plus allongés du genre Homo, eclui qu'on connaát de Diprothomo soit un des plus raccont- cis du méme genre. Fig. 26. Diprothomo platensis Amgh. Cráne restauré vu de face aux “3 de la grandeur naturelle. Pliocéne inférieur de la ville de Buénos Aires. Passons maintenant á la reconstruetion de la face du Dipro- thomme, telle qu'on la voit dans la figure 25. Sur la partie supérjeure de la figure constituée par le frontal, 11 wWya rien á dire puisqwelle existe en nature. Les parties qui viennent immédiatement au-dessous, c'est-á-dire les orbites et les nasaux ne pouvaient pas s'éloigner d'une maniére sensible de la forme et des proportions indiquées. Pour les orbites, nous connaissons leur diametre transverse ma- ximum par les caracteres des apophyses zygomatiques décrites á la page 146. On leur a donné un diamétre vertical á peine un peu AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 161 plus grand que le transversal, d'accord Pun cóté avec Callithriz qui montre la partie antérieure du frontal d'une conformation presque identique (fig. 27), et Pautre avec Homo pampaeus fig. 32) quí conserve aussi la méme forme. D'aprés le diamétre transverse maximum que nous avons pu déterminer par la conformation des apophyses zygomatiques du frontal et le plafond des cavités orbi- taires (p. 146), les orbites n'ont pu étre plus grandes de ce qw'elles apparaissent restaurées. La relation des nasaux avec les frontaux est exactement celle in- diquée, puisqw'elle est subordonnée á la conformation de la suture fronto-nasale du frontal et á sa direction. Quant á leur prolonge- ment, on a pris pour modele ceux de Callithrix (fig. 24) quí, dans la conformation du bord anté- rieur du frontal et la forme de la suture fronto-nasale, présente absolument la méme conforma- tion que le Diprothomme. La partie la plus incertalne est celle qui a rapport á la hauteur eta la direction des maxillaires et des intermaxillaires; on a pris EAS pe bs il ae eur naturelle. Epoque actuelle, Bré- pour modele celle de 1*Homo pam- sil méridional. paeus en augmentant un peu la 4 hauteur et la largeur en raison de ce que la face de Diprothomme était plus large et devait étre nécessairement un peu plus progna- the. Il est cependant possible que dans la restauration de ces os la hauteur soitun peu exagérée. Dans cette restauration ce que appellera plus Vattention est sans doute la denture 'aspect complétement humain, á incisives Fig. 27. Callithriz aurita ls. Geoff. normales et a canines relativement petites quí en hauteur ou en longueur ne dépassent pas le niveau des incisives et des molaires de remplacement qui suivent en arriére. Cette reconstruction est faite d'accord avec ma théorie sur la forme primitive de la den- ture dans les Mammiferes plexodontes, que je défends depuis 25 ams et a laquelle les découvertes paléontologiques de ces derniers temps ont donné une base bien solide. D'aprés cette théorie la den- ture des Mammiféres plexodontes dans sa forme primitive était en série continue, sans diastémes ou intervalles et avec les incisives. les canines et les molaires de remplacement á pen prés de la méme ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. xr. Juro 22, 1909. 11 162 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. forme et avec leur couronne au méme niveau. Tous les travaux les plus récents sur Vévolution de la denture ainsi que la décon- verte des anciennes faunes crótaciques de Patagonie confirment cette théorie. Les anciens Homunenlidés de Patagonie présentent une conformation dentaire qui reproduit á peu de chose prés cette Fig. 28. Saimiris boliviensis (VOrbigny) Cráne d'individu adulte, avec la den- ture de remplacement, montrant le graud développement des canines, vu de cóté, de grandeur naturelle. O, position et direction du trou occipital. Epoque actuelle. Bolivie. conformation primitive. La relation de la denture de remplacement avec la denture caduque dans beaucoup de Singes américains conduit a la méme conclusion; aimsi, on volt le Saimiris adulte dont la dentition de remplacement (fig. 25) est ponrvue de longues Fiz. 29. Saimiris boliviensis (VOrbigny). Cráne Vun jeune individu avec la den- ture caduque, montrant le petit développement des canines, vu de cóté, de gran- deur naturelle. et grosses canines, tandis que dans le jeune á denture caduque, la canine est petite et presque de la méme forme que la molaire ca- duque qui suit (fig. 29). Les énormes canines des Anthropomor- AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 163 phes sont un caractére de bestialisation acquis aprés leur sépara- tion des Hominiens. C'est ce que vient aussi confirmer la décou- verte de la mandibule de Y Homo (Pseudhomo) Heidelbergensis Schoetensack. J'ai done tout lieu de supposer que la restauration de la denture de Diprothomo platensis est correcte, du moins dans ses principaux traits. En regardant de face le cráne de Diprothomme, ce qui frappe davantage la vue c'est le peu de développement en hauteur de la région frontale, en méme temps qwelle est excessivement large, á courbe transversale tres régulié- re et avec les cótés latéraux un peu enflés. Dans son ensemble, la plus grande ressemblance est avec le genre Midas (fig. 30), mais ce dernier est ¿4 front encore plus surbaissé, et a cótés latéraux NOS 43 = comme aplatis; en outre 1l pré- sente une dépression sur la li- gne médiane métopique qui inter- rompt la régularité de la courbe transversale dans sa partie supé- 7 y Fig. 30. Midas pileata Is, Geoff. Crá- rieure. Le rostre est tres large, ne, vu par devant aux ?/: de la gran- comme devait l'étre celui de Di- deurnaturelle. Epoque actuelle. Haut prothomme, mais il a un aspect a asEcuS tres bestial á cause du grand dé- veloppement des canines et la formation des diastémes corres- pondants, le grand développement de la visiére et l'étendue con- sidérable de la dépression postglabellaire qui regarde en haut. Au contraire, la suture fronto-nasale est placée un peu plus bas que dans Diprothomme, se rapprochant ainsi davantage de la position de cette suture dans l'Homme. Quand méme on réduirait le cráne de Diprothomme aux mémes proportions que celui de Midas, ce- Ini-ci resterait toujours un type á cavité cérébrale beaucoup plus réduite et par conséquent d'évolution moins avancée dans la voie de Phumanisation. Comparé avec le Pithecanthropus (fig. 31), celui-ci se distingue par le grand rétrécissement du frontal en avant, mais par contre le front est considérablement plus haut. La dépression postglabel- laire est trés réduite, beaucoup plus relevée en arriére, et le fron- tal se reléve derriére elle d'une maniére beaucoup plus brusque que dans Diprothomme. La visiére conserve une forme beaucoup 164 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. plus primitive. En outre'il y a une créte médiane métopique ex- terne trés large quoique pas trés haute, quí indique une évolution vers la bestialisation qui ¿loigne complétement ce genre de la ligne quí conduit a Homme. Fla. 31. Pithecanthropus erectus Dubois. Cráne, vu par devant aux ?/3 de Ja gran- deur naturelle, Vaprés le moulage qui a servi pour la figure 23. Quaternaire infé- rieur de Java. La comparaison avec le cráne de 'Homo pampaeus vu de face (fig. 32) est tout une surprise. Il est évident que malgré quelques caracteres en commun, Paspect général ne peut étre plus différent, Cette grande diffórence est produite par le frontal de P' Homo pam- paeus qui, en plus Vétre excessivement bas, est aussl excesslve- ment étroit, tandis que celui de Diprothomme estan contraire excessivement large, caractére simien tres notable dont je me suis déja oceupé plus hant. En proportion du rostre les orbites de PV Homo pampaeus sont trós grandes, et placées au-dessous de ce tout petit front, elles don- nent á la face un aspect vraiment bestial qui est encore aug- menté par la cireonstance que sur les cótés latéraux on ne volt pas le moindre vestige de la boite cránienne, ee qui est dí a sa forme ¿troite et allongée dont j'ai parlé plus haut a la page 158. La forme de la glabelle et la disposition de la suture fronto-nasale est la méme que dans Diprothomme avec ta seule diftérence que la suture est placée un peu plus bas. Le front de ' Homo pampaeus est sifuyant, que sous ce rapportil dépasse plusiours Sing.s, le Callithrizx aurita (fig. 14) et le Saimiris boliviensis (Kg. 25), par exemple, possedent un front notablement plus haut et plus bombé. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 165 Voyons maintenant les fondements sur lesquels repose la vue de cóté «du cráne de Diprothomme tel qu'il est restauré sur la fi- gure 33. Fig. 32, Homo pampaeus Amgh. Cráne, vu par devant aux ?/, de la grandeur naturelle, Partie la plus supérieure du pampéen inférieur (pliocéne moyen). Necochea. Ona vu plus haut(p. 130) que la longueur totale du cráne de la partie antéricure dela glabelle á la partie postérieure des parié- taux sur un méme plan horizontal ne pouvait pas dépasser com- me maximum 17 ctm. Cette longueur est calculée d'apres le pro- 166 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. longement de la courbe des pariétaux dans les deux derniers centimétres de leur partie existante. Cette courbe, telle qu'elle est tracée sur la figure de la restauration, est celle quí détermine le prolongement maximum du cráne en arriére. Pourtant, le plus orand diamétre du cráne est celui indiqué par une ligne droite et Fig. 33. Diprothomo platensis Amgh. Cráne restauré, vue de cóté, aux ?/3 de la grandeur naturelle. y ? |=) oblique au plan horizontal, qui de la partie antérieure de la glabel- le termine au point le plus postérieur de la courbe postérieure; cette ligne mesure 175 mm. L'erreur possible ne peut dépasser 2 mm. en plus ou en moins. La courbe occipitale inférieure est tracée en rapport avec la hauteur qu'on a donnée aux orbites et aux maxillaires. La position trés en avant des cavités orbitaires est fondée sur les considérations que j'ai exposées plus haut en expliquant la fi- gure qui montre le eráne restauré vu d'en haut (p. 153), et la hauteur ou diamétre vertical d'aprés ce que j'ai exposé en examinant les orbites dans la restanration vue de face (161). La conformation du nez ne peut s'éloigner sensiblement de cel- AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 16 =] le figurée. La position des nasaux dans leur partie supérienre est exactement déterminée par la surface suturale du frontal, tandis que absence de dépression au niveau de la suture fronto-nasale est le résultat de la glabelle qui ne présente pas d'inversion vers a AS PUES = Fig. 34. Midas pileata Is. Geoff. Cráne, vu de cóté, aux */z de la grandeur naturelle. Epoque actuelle. Haut Amazone. Varriére dans sa partie inférieure. La direction vers avant des na- saux et leur grand développement est en relation avec la direction de la surface suturale du frontal et avec l'énorme développement de cette surface et des dentelures d'insertion. D'apres tous ces ca- ractéres, la forme et direction des nasaux ne pouvaient pas s'éloi- gner beaucoup de ce qu/on voit dans les genres Midas (fig. 34) et Callithrizx (fig. 35). Le trou occipital est placé á peu pres dans la méme position que dans Homme. Il n'y a pas de raison pour le placer plus en arriére, puisque dans le genre Saimiris dont la conformation crá- nienne est assez semblable, le trou occipital est placé tres en avant, dans une position qui ressemble á celle de Homme (fig. 28). II est évident que dans les Anthropomorphes la position plus en arriére du trou occipital estune conformation acquise secondaire- ment aprés leur séparation des Hominiens et en corrélation avec Pénorme développement acquis ensuite par le rostre pendant son procés de bestialisation. En ce qui concerne la denture, je m'en suis déja ocenpé plus haut (pp. 161-162). Sauf de petits détails, la conformation générale du cráne alnsi restauré peut étre considérée comme exacte. Or, ce cráne n'est pas évidemment celui un Homme, sinon celui nn singe. Il n'a pas la moindre ressemblance avec celui des Anthropomorphes. 168 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Sauf la grandeur, sa plus grande ressemblance est avec un cer- taln nombre de Singes du Nouveau Monde comme Saimiris, Ateles, Midas, Callithrix, Cebus, ainsi qu'avec les anciens Homuncnulidés de PVéocéne de Patagonie. Cette ressemblance est surtout evidente dans la forme surbaissée du cráne en avant, et trés descendante en arriére, Comparé avec le cráne de l'Homme, on lui observe dans les pro- portions de plusienrs régions des différences vraiment extraordi- nalres. La premiére et qui saute immédiatemert á la vue, c'est Fig. 35. Callithriz aurita E. Geoff. Cráne, vu de cóté, aux */, de la grandeur naturelle. Epoque actuelle. Brésil meridional. lénorme développement du frontal qui se prolonge en arriére jus- qwa une distance inconnue dans aucun autre Primate. Il en résul- te que le bregma qui dans Homme se tronve généralement vers le milien du cráne, un peu en avant du trou occipital ou sur la par- tie antérienre de celni-ci, est reporté dans le Diprothomme bean- coup plus en arriére. Dans l'Homme, le bregma fait toujours partie de la région plus élevée du cráne constituée par la partie postérieure du frontal et Pantérieure des pariétaux, et cette région plus élevée tombe tou- jours sur le trou occipital. Dans le Diprothomme, le point culminant du cráne se conserve au-dessus du trou occipital, mais cette région plus élevée est cons- tituée exclusivement par le frontal, ce qui donne á la configura- tion du cráne un aspect trés particulier et presque identigue á celui du genre Callithrix (fig. 35) qui se distingue par les mémes caracteres. Il est vrai que dans ce dernier la région plus élevée du cráne tombe bien en avant du trou occipital, mais cela est dú a ce que celui-ci est placé dans Callithrix beaucoup plus en arriére. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 169 Il est intéressant de constater que dans ces caractéres le fameux Pithecanthropus de Java occupe une place intermédiaire entre l'Homme d'un cóté et le Diprothomme de Pautre. Son frontal se reléve graduellement a partir du bord postérieur de la visiére jus- qwWan bregma, et il atteint une hauteur beaucoup plus considérable Fig. 36. Pithecanthropus erectus Dubois. Cráne, vu de cóté aux ?/3 de la gran- deur naturelle, d'aprés le méme moulage qui a servi pour la figure 23. Quater- naire inférieur de Java. que dans Diprothomme (fig. 36). Le bregma coincide avec la partie la plus haute du cráne, mais á partir de ce point la courbe descend rapidement en arriére reproduisant a peu pres le contour de celle de Diprothomme ?. 1 Je profite de Poccasion pour faire connaítre que je me suis apergu que la restauration du cráne de Pithecanthropus donnée par Dubois et reproduite dans tant de publications est inexate sur plusieurs points fondamentaux. Cette restau- ration représente la courbe supérieure du cráne d'une maniére fausse. La partie antérieure du frontal est placée notablement plus en haut que dans Poriginal d'oú il en ressort un front trés aplati et beaucoup plus bas en arriére qu'il rest en réalité. En outre, la visiére montre le bord antérieur releyé vers le haut de ma- niére á reproduire les caractéres d'un Chimpanzé, conformation absolument dis” tincte de celle qu'on observe sur lPoriginal et qui donne dá la restauration un aspect bestial excessivement exagéré. 170 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Maintenant quelques mots sur la représentation latérale du cráne de "Homo pampaeus (fig. 37). Comme le montre tres bien la figure photographique, le front est excessivement bas et tres fuyant. Cependant, la ligne supérieu- re du cráne se releve graduellement vers l'arriére, eben la prolon- geant de maniére a compléter le segment qui manque, on a un con- tour de la voúte du cráne presque absolument identique á celui du premier exemplaire connu (cráne de Miramar) que j'al précédem- ment figuré et qui asoulevé tant de critiques injustifiées. Dans sa partie antérieure, le front est aussi déprimé que celui de Dipro- thomme, mais il se releve toujours vers l'arriére tandis qu'au con- tralre dans ce dernier genre nous avons déja vu que la partie postérieure du frontal s'abaisse d'une maniére tres accentuée. Jomme dans le cas du premier exemplaire, la conformation de la région frontale est naturelle, sans aucun vestige de déformation artificielle; sur ce point 1l ne peut rester absolument le moindre doute. Les exemplaires deuxiéme et quatriéme sont a front encore plus bas. Bref, dans la conformation de la boíte cránienne, la gran- de différence entre Diprothommo et Homo pampaeus est limitée á la partie postérieure du cráne, et consiste en ce que dans le pre- mier elle esttrés basse et dans le second elle est au contralre tres haute. Pourtant, cette grande hauteur de la moitié postérieure du eráne de Homo pampaeus West qu'apparente; en realité 11 n'est pas plus haut que celui d'Homo sapiens et ilest méme un peu plus bas; cette hauteur apparente est le résultat de lénorme surbaisse- ment de la région frontale !. Dans la forme du rostre, Homo pampaeus conserve encore beau- coup de caracteres du Diprothomme. Le plus apparent, c'est lPénorme prolongement antérieur du rostre; ce prognathisme fa- cial est si considérable que le bord alvéolaire antérieur de Vinter- maxlllaire se trouve 3 ctm. plus en avant que le point le plus sail- lant de la glabelle. En ce qui concerne le prognathisme du rostre, ilesten parfaite concordance avec ce que montre la vue d'en haut?, 1 La capacité cránienne du premier exemplaire calculée par M. le Dr. Lehmann- Nitsche (l. e. p. 349) Vaprés la méthode de Welcker en 1464 centimétres cubiques est trós exagérée. Il est évident que cette méthode n'est pas appliquable á des cránes qui comme ceux de Homo pampaeus présentent leurs différentes régions développées dans une proportion relative trés distincte de Homo sapiens. Rien que Pabsence du segment frontal qui manque au cráne de Homo pampaeus peut diminuer cette capacité calculée d'aprés la méthode de Welcker en plus de 200 ctm. cubes. 2 Au sujet du grand prognathisme facial que présentait le premier exemplaire par moi figuré, dit M. le Dr. Lehmann Nitsche, 1. c. p. 334: «Le dessin est faux LE DIPROTHOMO PLATENSIS. AMEGHINO voyoovan “(uso augoor d) Ano9rdo ¿ul us9dured np sanortodas sopd e291918 Y y suovdund ow0oH “1£ 9[[91038u INSPUBIG B[ 9P €), XOt 9309 op na “aut 172 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Elle laisse voir une grande partie de la cavité orbitaire ainsi que son bord inférieur placé beaucoup plus en avant que le supérieur. La forme de la racine du nez sans enfoncement sous-glabellaire, conformation caractéristique du Diprothomme est aussi trés appa- rente. Un des caracteres qui distinguent Homo pampaeus, c'est la posi- tion de la denture qui est placée considérablement plus en avant que dans Homo sapiens, ce qui est en relation avec le prognathis- me primitif du rostre. Pour se faire une idée de cette position an- térieure de la denture, on Y'a qu'á tracer une ligne verticale tangen- te au point le plus postérieur de arcade orbitaire telle que le montre la figure 37; cette ligne passe en arriére de la dernióre mo- laire supérienre et il en est de méme dans le premier exemplaire précédemment figuré. C'est done bien un caractére distinctif de cette espéce. Dans l' omo sapiens, cette ligne tombe toujours sur la denture, soit sur la derniére molaire, ou entre les deux derniéres molaires et souvent aussi sur Vavant-derniére molaire, mais je n'al pas encore vu un seul eráne montrant cette ligne en arriére de la derniére molaire. Cette mére verticale prolongée vers le hant partage un segment antérieur du frontal, dont la surface est aplatie dans Diprot homme et regarde en haut; faiblement arquée et regarde en haut et en avant dans Homo pampaeus; et fortement convexe dans lomo sa- parce que la portion alvéolaire de la máchoire supérieure et la mandibule unies ensemble par des concrétions, formaient un bloc compact et se joignaient trop haut et trop en avant avec la partie conservée du corps maxillaire; de cette ma- niére la partie faciale du cráne est trop basse et il existe un prognathisme «ar- tificiel» qui doit produire une impression durable sur certains lecteurs mal pré- parés de la Sinopsis de M. Ameghino; il ressort en effet du cours de ce chapitre que le cráne de La Tigra ne présente aucun caractére Vinfériorité.» La position du maxillaire et de la mandibule par rapport au cráne était cependant bien exacte á un ou deux millimétres prés. Le cráne était figuré tel qu'on VPavait trouvé dans le terrain. M. le Dr. Lehmann-Nitsche en a séparé les morceaux et les a figurés á part. Le cráne et le maxillaire sont figurés á la page 347. Il suf- fit Vun simple coup doeil, méme un profane, pour que Pon s'apergoive que le cráne est placé trop relevé en arriére de sorte que la région fruntale apparais- se moins fuyante qwelle ne Pest en réalité. Quant au maxillaire, il est placé trop bas et trop en arriére et en relation du cráne dans une position absolument im- possible. La mandibule se trouve figurée á part dans la page 351; on wa quá décalquer son contour et Vadapter á celui du maxillaire pour voir la figure ab- solument impossible qwil en resulte. Le troisiéme exemplaire de cráne de 1 Ho- mo pampaéus prouve que le dessin que P'avais publié du premier exemplaire était parfaitement exact. Quant aux caractéres Vinfériorité que présente le cráne de Homo pampaeus ils sont si apparents qw'ils ne peuvent passer inapergus á aucun anatomiste. - AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 173 piens de race élevée, formant un are dont la convexité regarde en avant. Quoiqu'on ne comnaisse rien de la mandibule du Diprothomme, je ne erois pas hors de place de dire quelques mots de celle de Homo pampaeus. Je me limite exclusivement au menton qui est assez proéminent, et qw'on a présenté au sujet du premier exemplaire comme une preuve qu'il n'était pas un cráne á conformation primitive et que par conséquent il ne prouvait pas étre bien an- cien. Dans le troisieme exemplaire actuellement fignré, le men- ton est aussi saillant que dans le premier. En outre la partie anté- rieure de la mandibule se projette en avant du rostre de sorte qwelle reste visible en regardant le cráne d'en haut. Cette conformation, qu'on croit étre tres récente, estau contraire excessivement ancienne et remonte probablement á Porigine méme des Hominiens. Elle est caractérisée par la saillie du menton, accom- pagnée par une denture inférienre a implantation verticale (or- thognathe) ou méme un peu inclinée en arriére. Cette conformation concorde avec la cause qui a produit la protubérance mentonienne quí est le résultat de la rétrogadation des incisives inférieures pour Fig. 38. Mandibule d'un enfant de S jours, vue par la face externe aux */2 de la grandeur naturelle, montrant le vertex mentonien ou symphysaire, Vaprés un squelette du Musée de la Faculté de Philosophie et Lettres quí m'a été commu- niqué par M. le prof. J. B. Ambrosetti. s'accommoder aux supérieures quí rétrogradaient á leur tour par Veffet du raccourcissement de la série dentaire supérieure due a son tour au développement du cerveau comme je Vavais établi 11 y a déja 25 ans?. Le développement embryologique de Homme prouve qu'il en est alnsi, car des la naissance la mandibule de Homme n'est pas 1 AmeGHIxO E. Filogenia, pp. 81-88, a. 1581. 174 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. a symphyse fuyanto sinon que le bord inférieur de la branche ho- rizontale, en se rencontrant avec la ligne droite descendante de la face antérieure de la symphyse, constitue un angle plus ou moins ouvert avec un commencement de la protubérance mentonienne dans le vertex (fig. 38). Dans la ligne des Hominiens, cette forme angulaire du vertex de la symphyse est la primitive, et chez les Anthropomorphes, qui sont des Hominiens bestialisés, la forme fu- yante de la symphyse mandibulaire est une conformation acquise 1% II AID Vaza aa [ar 1714 43 OPE 10, TA IPP) Fig. 39. Cráne de Chimpanzé trés jeune, vu de cóté, montrant la mandibule pourvue d'une protubérance mentonienne, Vaprés Blainville. secondairement comme le démontre tres bien leur développement ontogénique. Le cráne du Chimpanzé tres jeune, par exemple, posséde une symphyse mandibulaire angulaire (fig. 39) avec une protubérance mentonienne bien accentuée, conformation trés dif- térente de celle de Vadulte fuyante et allongée, ce qui démontre que cette derniére conformation est une acquisition récente pro- duite par Vallongement secondaire du rostre et de la mandibule, c'est-á-dire par le procés évolutif de la bestialisation. La dispari- AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 175 tion de la protubérance mentonienne dans Homme de Néander- thal (Homo primigenius) est le résultat de la méme cause. Dans V Homo sapiens, le grand prognathisme dentaire et alvéolaire de la mandibule, accompagné d'une forte dépression sous-incisive dans la face externe antérieure de la symphyse mandibulaire pro- pre de certains groupes ethniques, ainsi que le menton négatif de Klaatsch, sont également des caractéres nouvellement acquis par le méme procés évolutif vers la bestialisation. Fig. 40. Macacus arctoides ls. Geoff, Cráne Vindividu trés jeune, vu de cóté, de grandeur naturelle, 'aprées Blainville. Epoque actuelle. Asie du Sud-Est. E pog Dans les Catarrhiniens qui se sont séparés de la souche primitive des Primates avant de s'en étre détachée la ligne qui conduit des Homuneulidés aux Hominiens, la symphyse mandibulaire a tou- jours été fuyante sans vertex mentonien. C'est ce que prouvent les eránes d'individos trés jeunes (fig. 40) qui montrent la symphyse mandibulaire fuyante sans vertex mentonien comme il arrive dans Váge adulte (fig. 41). On remarquera que l'adulte, non seulement a lasymphyse fu- yante comme le jeune, sinon aussi beancoup plus allongée. Cette conformation est en concordance avec la forme du rostre qui est beaucoup plus longá láge adulte que dans le jeune áge. Cela vent dire que chez tous les Singes de l'Ancien Continent, le rostre s'est considérablement allongé aprés leur séparation de la souche pri- mitive sudaméricaine. Dans les Cynocéphales, cet allongement du rostre a attemmt des dimensions vraiment extraordinaires. Dans ce cas aussi lontogénie esten concordance parfaite avec la pa- 176 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. léontologie quí nous montre les anciens singes éocenes de Patago- nie á rostre trés court, eta symphyse mandibulaire avec la face Fig. 41. Macacus arctoides Is. Geoff. Cráne d'individu adulte, vu de cóté aux 3 de la grandeur naturelle, d'apres Blainville. antérieure en ligne droite et formant un angle ou vertex mento- nien avec la branche horizontale. TRANSFORMATION DE LA BOÍTE CRÁNIENNE DU SINGE EN CELLE DE L'HOMME, A proprement parler, ce "est pas de la phylogénie de Homme que je vais traiter ici; je m'en suis déjá ocenpé a plusieurs repri- ses et en dirai encore quelques mots un peu plus loin. Je vais seulement examiner á grands tralts les derniéres étapes dans la transformation de la boíte cránienne. Dans un travail publié il y a pres de trois ans, je disais: «La caractéristique principale de Homme est le grand développement du cervean, et par conséquent du cráne qu prend une forme arrondie. Au stade de Mammifére, aucun ancétre direct de 1'Hom- meva eu un cráne avec des crétes saillantes. Les Microbiothéri- dés qui se trouvent á la base de la souche mammalogique de 'Hom- me, avalent un cráne lisse, sans crétes. A partir de cette ancienne AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 177 souche, et en passant par les Prosimiens du crétacé supérieur et de la base du tertiaire, etaprés par les Homunenlidés jusqwá Homme, le cráne n'a fait que devenir de plus en plus gros et de plus en plus arrondi. C'est le procés évolutif que je nommerai «vers l'humanisation» ?. En ce qui concerne le cerveau, cette caractéristique humaine n'est absolue qua cause de la grande taille” de Homme, car les Arctopitheques ont en proportion un cráne plus voluminenx et a cavité cérébrale plus grande. L'Homme west done pas supé- rieur par sa grande masse cérébrale, sinon par la qualité de la substance qui la constitue. Il n'en est pas de méme pour la for- me arrondie du cráne; parmi les Primates, Homme est celui quí a le cráne le plus arrondi, quoique sous ce rapport il y a des différences considérables entre les races inférieures généralement a front déprimé et les rates supérieures á front trés élevé. Or, comment s'est produit ce releyement du frontal et Parrondis- sement général du cráne? Le développement embryologique nous donne une vague idée de cette évolution. On y voit le cráne, d'abord trés aplati dans toute son étendue; aprés on voit grossir sa partie postérieure qui se re- leve graduellement. Ce relevement de la voíúte du cráne avance graduellement vers lavant de sorte que la partie qui correspond a la région bombée antérieure du frontal est la derniére á se former. D'apres ces données fournies par Pontogénie, Vagrandissement graduel du cervean et du cráne aurait avancé progressivement de bas en haut et d'arriére en avant. La découverte de Diprothomo et dV' Homo pampaeus viennent confirmer cette évolution d'une maniére précise et définitive. Par Pénorme surbaissement de la voúte cránienne, j'ai déja dit que le cráne du Diprothomme est comparable á celui d'un Singe. Au premier coup d'ceil, on dirait qu'il a un front plus relevé que celui de l'Homo pampaeus, mais 1l n'en est pas ainsi; c'est une 11lu- sion produite parce que le frontal de Diprothomme commence á descendre vers son tiers postérieur, ce quí lui donne un aspect bombé, tandis que dans celui d'Homo pampaeus le releyement graduel de la voúte cránienne se continue dans toute Véterdue du frontal, et se continue encore sur une partie considérable des pa- riétaux. Il représente done un vrai stade intermédiaire. 1 AmeGuin0o E. Les FPormations sédimentaires du crétacé supérieur et du tertiaire de Patagonie, in An. Mus. Nac. de Buenos Atres, ser. 8". t. vit, p. 442, a. 1906. ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, T. x11. Junio 22, 1909. 12 178 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Si, a la boite cránienne de Diprothomo (fig. 42), on ajoute sur sa moitié postérieure un casque ou segment de hauteur équivalent a celle quí lui manque pour atteindre la hauteur que présente dans cette région le cráne d'Homo pampaeus, on obtient une voúte cránienne de la méme forme de ce dernier. C'est ce que montre la figure 43. Sa partie ombrée en lignes croisées 2, 2, u, représente le segment ajouté. Sur cette figure lapparence bombée du frontal de Diprothomme disparait completement pour faire place á un profil absolument égal á celui du cráne de Homo Fig. 42. Diprothomo platensis Amgh. Cráne restauré, vu de cóté, aux ?/3 de la grandeur naturelle. pampaeus. ll est clatr que Paugmentation du volume du cerveau Varriére vers Vavant et d'en bas vers le haut a poussé aussi vers Pavant le frontal qui s'est raccourcie par Veffet de cette méme pression ainsi que par sa position plus redressée. A son tour, ce raccourcissement et redressement du frontal a transporté le bregma un peu plus en avant de sa position primitive. S1 á cette voúte cránienne d'Hlomo pampaeus aimsi obtenue, on ajoute dans sa moitié antérieure un casque ou segment de han- AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 179 teur équivalent á ce quí lui manque pour obtenir la hanteur que présente dans cette région le cráne d'HHomo sapiens des races les plus élevées, on obtient une voúte cránienne de la méme forme que celle de ce dernier. C'est ce que montre la figure 44. La par- tie ombrée en lignes courbes, 2, e, 0, u, représente le sesment ajouté. Le frontal s'est encore plus raccourci á cause de. cette SS Fig. 43. Transformation de la boite cránienne de Diprothomo, en celle de lHomo pampaeus, aux ?/3 de la grandeur naturelle. pression d'arriére vers avant et aussi á ce qwil a pris une posi- tion beaucoup plus relevée. Si on procéde á Pinverse: c'est-á-dire, si á un cráne d'Homo sa- piens de race élevée on retranche successivement le segment frontal ou antérieur et le segment postérieur, il prend successi- vement le contour de ' Homo pampaeus et du Diprothomo platen- sis comme le démontrent trés clairement les figures 45 a 49. Cest la contre-épreuve des différentes preuves de la transformation de Diprothomo en Homo sapiens. 180 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La figure 45 représente le contour d'un cráne de race blanche WVapres de Quatrefages et Hamy'; 1l a appartenu a un jeune sol- dat corse mort á Vhópital de Val-de-Gráce, et de Quatrefages s'en est longtemps servi dans ses cours comme un représentant typi- que du type moyen de la race blanche. Si á ce cráne on retran- Fig. 44. Transformation de la boíte cránienne de Diprothomo en celle Homo pampaeus et de celle de ce dernier en celle Homo sapiens de race élevée, aux ?/s de la grandeur naturelle. La ligne mince et suivie au-dessous de la partie ombrée correspond au contour du cráne de Diprothomme. La ligne grosse et á traits interrompus est celle du cráne de Homo sapiens. che le segment frontal ou antérieur x, e, o (fig. 46) on obtient le contour cránien de la figure 47 qui est absolument identique á celui de 'lJomo pampaeus (fig. 37). Dans cette figure, je vai al- “A. ve Quarreraces et E. T. Hamy. Les Cránes des races humaines. Atlas, PJ. LxxxxI, a. 1882. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 181 téré ni le contour du rostre ni le contour de la base du cráne du soldat corse, afin de m'en tenir absolument aux faits constatés. Fig. Fig. 46. Le méme cráne de la figure précédente avec le segment frontal ou an- térieur, qui manque á ''Homo pampaeus indiqué par les lettres x, e, o; yu de cóté á la 12 de la grandeur naturelle. 182 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Siá ce méme contour de la figure 47, c'est-a-dire au cráne du soldat corse dépourvu du segment frontal, on retranche aussi A Fig. 47. Le méme cráne des deux figures précédentes dont on a retranché le segment x, e, o. Dans cette condition la voúte du cráne du soldat corse pré- sente le méme contour que Homo pampaeus; á la 1: de la grandeur naturelle. Fig. 48. Le méme cráne des figures précédentes sans le segment frontal ou antérieur et sur lequel est indiqué le segment postérieur 2, %, u, qui manque au cráne de Diprothomme; á la Ye de la grandeur naturelle. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 183 le segment postérieur ¿, x, u, indiqué sur la figure 48, on obtient le contour de la voúte cránienne du Diprothomme, comme le de- montre la figure 49, dans laquelle J'ai conservé le contour de la base du cráne et du rostre du soldat corse, mais ¡y al tracé en dessus le contour restauré du rostre de Diprothomme. Fig. 49. Le cráne du soldat corse dont on a retranché les deux segments antérieur et postérieur; la voúte du cráne reproduit absolument le méme contour de celle du Diprothomme. La ligne mince et suivie est celle de la base du cráne et du rostre du soldat corse sans aucune modification. La ligne grosse et á traits interrompus est celle du Diprothomme. 12 grandeur naturelle. Il y a encore d'autres concordances bien singuliéres qui consti- tuent une comprobation en plus de la descendance de 1 Homo sa- piens du Diprothomo et en passant par 1'//omo pampaeus; ce sont celles que nous fournissent les microcéphales, que M. €. Vogth considéralt comme des étres intermédiaires entre l1'Homme et les Singes, c'est-á-dire comme représentant toute une série de sta- des ancestraux de l'Homme. Aujourd'hui on est généralement d'accord pour attribuer la microcéphalie á un arrét simultané du développement du cráne et du cervean. Avec la découverte des matériaux décrits dans ce mémoire, non seulement se confirme Vorigine qw'on attribue á la microcéphalie, sinon aussi Popinion de Vogth. Tous les véritables microcéphales reproduisent dans la conformation de leur cráne des stades inter- 184 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES médialres a différents degrés entre le Diprothomo et Homo sapiens. Comme preuve, je reproduis la vue du cráne d'une microcéphale ? publiée par le Dr. Topinard (fig. 50). On remarquera de suite que Fig. 50. Victoire: microcéphale de 23 ans, Vaprés le Dr. Topinard. Dessin reproduit sans autre modification que le tracé de la ligne verticale qui passe par le point le plus postérieur du bord de Porbite pour montrer la position des der- niéres molaires en avant de cette ligne, caractére propre de Homo pampaeus. le front est la reproduction exacte de celui de Homo pampaeus, mais la partie du cráne correspondant aux pariétaux est plus bas- se que dans ce dernier, se rapprochant ainsi davantage de Dipro- thomme. L'ensemble du contonr de la voúte cránienne représente done un stade intermédiaire entre celui de Diprothomo et d' Homo pampaeus (fia. 51). Quant au rostre, la concordance de cette microcéphale avec 1'Ho- mo pampaeus est parfalte. La face montre á peu pres le méme de- gré de prognathisme; Penfoncement sous-glabellaire correspon- dant au nasion estnul ou presque mul; eb les nasaux sont trés proéminents et dirigés en avant en suivant un plan encore moins incliné que celui du frontal; dans leur partie inférieure les orbites AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 1855 naturelle SL aux deuxtiers de Cráne, vu de cotbe, Amegh. 51. Homo pa Fig 186 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. se prolongent dans la région antérieure des maxillaires; et la den- bure est placée tres en avant de sorte que la derniére molaire supé- rieure se trouve en avant du point le plus postérieur du bord de Varcade orbitaire. Quant au cráne, c'est la reproduction exacte d'un des stades morphologiques qu'a traversés l'humanité. Quelques-uns pourraient peut-étre croire qu'il s'agit de simples coimcidence d'un cas exceptionnel. Pourtant il n'en est pas alnsi. Avec des diftérences insignifiantes selon le stade du développe- ment embryologique ou se produit larrét, tous les microcéphales présentent les mémes caracteres. Le Dr. Topinard ditá ce sujet: «Tous les microcéphales ont á peu pres cette physionomie: front fuyant, globes oculaires salllants, nez proóminent a l'exagération, face étroite en promontoire, prognathisme, air effaré ou abruti!.» Ce sont exactement les caracteres de Diprotomo et Homo pam- paeus. Ici, la transformation de la dépression postglabellaire et de la visiére méritent une mention spéciale. La visiére est un caractere tres primitif et d'origine tres ancien- ne; on la trouve, déja tres développée, dans les Singes qu'on con- sidere les plus inférieurs, les Arctopitheques. C'est une lame osseu- se constituée par la partie antérieure du frontal qui s'étend en avant recouvrant les orbites et qui sous la forme d'une bande transversale va d'une apophyse zygomatique á lautre. Cette lame présente sur la ligne médiane et en arriére ou en-dessus de la suture fronto-nasale, une dépression plus ou moins accen- tuée; c'est la dépression postglabellaire. La formation de cette dé- pression est déterminée: d'un cóté par le relevement convexe de la partie de la visiére qui recouvre chaque orbite, et de l'autre par le relevement du frontal en arriére de la visiére. Visiére et dépression postglabellaire sont done des caractéres tres primitifs et on en trouve les traces chez presque tous les Sin- ges jusqu'a Homme. Ce qui n'est pas primitif, sinon le résultat une évolution secondaire plus récente, cesont les bourrelets sus- orbitaires plus ou moins gros qui se sont développés sur la visiére de beaucoup de Singes, de tous les Anthropomorphes et parfois de Homme. La forme la plus primitive de la visiére et de la dépression post- 1 TorinarD Paur. Eléments d' Anthropoloyie yénérale, p. 726, a. 1885. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 187 glabellaire se présente dans le genre Midas (fig. 52 et 54); c'est une lame osseuse horizontale, tres mince et trés large, suivie en arriére par une dépression transversale qui précede le reléevement du fron- tal et quí s'élargit au milieu pour constituer la dépression post- glabellaire. L'horizontalité de la visiére et de la dépression post- glabellaire est en relation avec le grand surbaissement du frontal. Dans Callithvizx (fig. 53) quí a un frontal un peu plus haut que Fig. 52. Midas pileata Is. Geoff. Cráne, Fig.53 Callithrix aurita E. Geotffr: yu den haut, aux */2 de la grandeur Cráne, vu d'en haut, aux ?/2 de la naturelle. Epoque actuelle, Haut Ama- grandeur naturelle. Epoque actuelle. zone. Brésil méridional. Midas, la visiére (fig. 55) ainsi que la dépression postglabellaire sont un peu relevées en arriére, eb on peut dire que comme réegle gé- nérale ces parties se relevent dans la méme proportion que la par- tie antérienre du frontal. Dans quelques Singes, le bord orbitaire de la visiere s'est fortement épaissi, conformation propre des Maca- ques (fig. 41) et des Cynocéphales (fig. 56); partois le bord orbitaire de la visiére s'est fortement relevé vers le haut. Dans d'autres, com- me Saimiris et Ateles, le relevement du frontal a fait disparaitre aussi bien la visiére susorbitaire que la fosse postglabellaire. Dans la ligne des Hominiens, la visiére et la dépression postgla- bellaire se sont conservées jusqu/áa ' Homme actuel mais avec un dé- 188 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. veloppement trés inégal; en outre, la formation des bourrelets susorbitaires en a souvent modifiée la forme d'une maniére consi- dérable. Dans le Pithecanthropus, toute proportion gardée, la vi- siére était presque aussi large que dans Midas, mais un pen plus relevée en arriére et avec la dépression postglabellaire peu accen- tuée et beaucoup plus oblique, en relation avec le relévement du f v Fig. 56, Fig. 54. Midas pileata. Fig. 55. Callithrix aurita. Fig. 56. Papio maimon jeune. Coupes schématiques longitudinales au niveau du tiers externe de Porbi- te droite pour montrer le développement de la visiére par rapport á la cavité orbitaire et á la cavité cérébrale. Les figures 54 et 55 au double de la grandeur naturelle; la figure 56 de grandeur naturelle. e, visiére; 7, bord orbitaire; f, fron- tal; o, cavité orbitaire; c, cavité cérébrale. frontal en arriére; elle était aussi trés épaisse et avec le bord li- bre ou orbitaire trés grosá cause du développement des bourre- lets susorbitaires qui se sont fusionnés avec le bord libre de Pos (fig. 57). Dans Homme de Néanderthal, qui a un frontal dont la région antérieure est plus hante que dans Pithecantlvopus, la visié- re est aussi encore plus relevée en arriére et par conséquent plus inclinée vers le bas. Le développement des deux énormes bourre- lets susorbitaires qui vont de la glabelle aux apophyses zygomati- ques et qui se sont fusionnés avec les bords orbitaires de la visiére ont tellement modifié celle-ci, qu'au lien de présenter la forme d'une lame plus on moins horizontale, la visiére s'est transformée en deux arcades ossenses d'une épaisseur extraordinaire, quí donnent au cráne un aspect vraiment bestial (fig. 58). La dépression post- AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 159 é orbitaire et á la ca 2s étant faites Vaprés : OA aa S nn 3. 3. > D vo 3 E E E == 2 qn E 3 53d u ES + > v 7 E D -> = Ej ES El O OS TIRA A EA IA a — o > NS > 9D la! “ - 20 y y Ja] Dn A O S 3 n2 S8gs3 a SAD 4322 DI Ss 02073 AA DO AND No 9 E Oz 42 ¿3 NS 0 O O O AE n A ar D 1 E S AA E 3 E 32.3 SAS SINO A » 2 O = 0 >] Es a O t 2 == Ne = z pe S == +» E A AO = a £ ae La) A TR mn Dl. externe de lor K D ; pS d a A BS = 190 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. glabellaire est bien indiquée et d'une étendue considérable mais fortement inclinée vers le bas de sorte qw'elle regarde en haut et en avant. Les bosses frontales quí sont bien reconnaissables se trouvent a plus d'un centimetre en arriere du bord postérieur de la vislére. Sur la région médiane du cráne de Diprothome, la visiére est large de plus de deux centimétres mais sur les orbites elle est un peu plus étroite. Cette visiére du Diprothomme est tres singuliére parce que, a cóté de caracteres trés primitifs, elle en présente d'autres quí indiquent une spécialisation déja assez avancée. La dépression postgelabellaire est tres grande et peu inclinée vers le bas de sorte qw'elle regarde presque direc- tement vers le haut. La région susorbitaire de la visiére se pat- tage en deux parties, une interne et lPautre externe, d'une con- formation tres distincte. La partie interne (fig. 59) porte un tres eros bourrelet déja presque completement fusionné avec le bord orbitalre qui atteint ici une épaisseur presque aussi considérable que celle du cráne de Néanderthal. La partie externe (fig. 60) con- serve au contraire la forme primitive de lame mince et presque tranchante. Les bosses frontales qui se trouvent derriére la visié- re tombent non seulement tres en arriére du bord orbitaire mais aussi derriére le plafond frontal des cavités orbitaires. La partie la plus convexe de ces bosses regarde en haut. 6 Dans le cráne de Y Homo pampaeus, la visiére est large d'un cen- timeétre et demi á peu pres, peu inclinée vers le bas, en forme de lame mince en avant, quí grossit rapidement en arriére, mails un peu plus grosse sur le cóté interne des orbites (fig. 61); comme dans les cas précédents, la cavité cérébrale ne commence que der- riére la visiére; les bosses frontales se trouvent a peu pres dans la méme position que dans le Diprothomme, á un centimétre der- riére la visiére et regardent vers le haut comme dans ce dernier. La dépression postglabellaire est plus réduite que dans Dipro- thomme, ce quí est dú au grand rétrécissement de la région fron- tale antérieure; elle est aussi un peu plus inclinée vers le bas, ce qui prouve qw'á partir du Diprothomme il y a eu un peu de re- levement de la partie antérieure du front. Dans le cráne des races élevées de Homo sapiens, la visiére a presque complétement disparu á cause du renflement de la partie antérienre du cerveau qui a fini par occuper lPespace au-dessus de Porbite reposant sur la face supérieure du plafond de celle-ci (fig. 62); ce quí en reste se réduit a un tout petit rebord du bord AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 191 développement bosse front le b, la dépression dd, leur naturelle. itaire par O arée du bord or ] e schématique longitudinale au niveau du tiers interne de Porbite droite pour mon- SI o E A A A YA A — A Y, = 0 E HE A Y Ao ia 2 a a Q3 3S am 7 Diprothomo plate nsis. ( ou] Y z > E 1 de L aL et la position de la visiére par ra] 192 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. orbitaire qui, au lieu d'étre dirigé horizontalement en avant com- me dans tous les cas précédents, descend presque directement TA E Fig. 61. Homo pampaeus. Coupe schématique longitudinale, au niveau du- tiers externe de Vorbite pour montrer le développement et la position de la vi siére par rapport á la cavité orbitaire et á la cavité cérébrale. Grandeur natu- relle. Mémes lettres que dans les figures précédentes. vers le bas. Le frontal qui est presque horizontal au-dessus des orbites du eráne de Y Homo pampaeus, est placé presque verticale- Fig. 62. Homo sapiens de race élevée. Coupe schématique longitudinale au ni- veau du tiers externe de Porbite droite pour montrer la visiére atrophiée et diri- gée vers le bas et ses rapports avec la cavité orbitaire et la cavité cérébrale. Gran- deur naturelle. Mémes lettres que dans les figures précédentes. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 193 ment dans celui de Homo sapiens de race é¿levée; les bosses fron- tales tombent sur la partie antérieure des cavités orbitaires, et au lieu de regarder vers le haut comme dans Diprothomo et Homo pampaeus, elles regardent en avant et un peu vers le dehors. La partie médiane de la visiére constituée par la dépression postglabellaire s'est relevée dans la méme proportion que les par- ties latérales, de sorte que de presque horizontale qwWelle était Fig. 63. Montrant le releyement graduel de la dépression postelabellaire; 34 de la grandeur naturelle. dans Diprothomme elle est devenue presque verticale: on la re- connaíit tres bien par la persistance de la dépression qui est plus ou moins accentuée, seulement au lien de regarder vers le haut comme dans Diprothomo et Homo pampaeus, elle regarde vers Vavant; sa position postelabellaire primitive s'est changée en sus- glabellaire. Je dois ajouter que dans le degré de relevement de cette région, entre Homo pampaeus et Homo sapiens de race éleyée, on trouve dans les races actuelles moyennes et inférieures et dans les fos- siles presque tous les stades intermédiaires. La figure 63 montre trés clairement comment s'est effectuée cette transformation. La région postglabellaire est celle qui se trouye au-dessons et en avant de la ligne a, e. Sous sa forme pri- ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, r. xr. Juro 24, 1909, 13 194 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mitive telle qu'on Pobserve dans le cráne de Diprothomme, elle est indiquée par la ligne o, a, presque horizontale mais un peu dé- primée au milien. Les lignes ou segments d'aceroissement la 10 qui convergent vers lavantetvers le bas montrent comment le plan de la région postglabellaire a suivi ce renflement, a mesure que le cerveau se renflait en avancant du bas vers le haut et d'arriére en avant. Tandis que la glabelle restait immobile sans étre affectée par le renflement du cervean, le point postérieur de cette région s'est relevé graduellement du point a jusqu'au point e, en passant successivement par les lignes d'accroissement 1 a 10, de sorte que le plan postglabellaire primitif et presque horizontal o, a, a été remplacé par le plan presque vertical o, e. RELATIONS ET POSITION. Que le Diprothomo soit un genre distinct d' Homo, dams son sens zoologique le plus large, il ne peut y avoir absolument aucun doute. Par le peu de développement du cráne en hanteur, il se rapproche plus des Anthropomorphes que de "Homme, et quoique le volume de son cerveau fút sans doute bien au-dessus de celui des Anthropomorphes, il ne faut pas non plas oublier que la plu- part des Singes américains ont un cerveau, relativement au poids du corps, non seulement bien plus gros que celui des Anthropo- morphes mais plus gros aussi que celui de Homme. Par la forme réguliérement arrondie du frontal, 1l se rapproche des jeunes Orang-Ontangs et des jeunes Chimpanzés. Par Pabsence d'enfon- cement nasal sous-glabellaire, par la grandeur et la position en avant des os nasaux, almsi que par la position de la suture fronto-nasale au niveau du bord supérieur des orbites, 1l se sé- pare autant de Homme que des Anthropomorphes et de tous les Singes de PAncien Monde pour se rapproches des Arctopi- théques. 1 ne peut donc rester une ombre de doute qw'on est en présence un genre nouveau distinct d'Homo et complétement disparu. Maintenant la question se présente de savoir dans quelle fa- mille on doit le placer; si on doit le considérer comme un Homi- nien ou comme un Anthropomorphe. D'absence des énormes bourrelets susorbitaires propres des AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 195 Anthropomorphes adultes, Vabsence compléte et absolue non seulement d'une créte métopique mais aussi de la cróte sagittale qui est remplacée par une large gonttiére, ainsi que le peu de dé- veloppement des lignes temporales éloignent completement le Diprothomme des Anthropomorphes; en outre, Vabsence de ces caractéres indique qu'il wétait pas pourvu de Pénorme et long museau caractéristique de ces derniers. Il y a déjá pres de trois ans que ¡'ai démontré que tous ces ca- ractéres qui éloignent les Anthropomorphes de Homme, sont des caractéres de bestialisation acquis par les Anthropomorphes á une époque relativement récente et aprés leur séparation des Homi- niens '; que ce n'est pas Homme qui descend des Anthropomor- phes sinon les Anthropomorphes qui sont des Hommes bestia- lisés. D'un autre cóté, le grand développement du cervean éloigne absolument le Diprothomme des Anthropomorphes pour le rap- procher de Homme, et la présence des bosses frontales parfaite- ment reconnaissables était jusqu'á maintenant, du moins á Váge adulte, un caractere exclusivement humain. Je ne doute done point que le Diprothomo doit prendre place parmi les Hominiens. Maintenant la famille des Hominidae comprendrait ainsi 5 genres: Homo, Pithecanthropus *, Tetraprothomo ?, Diprothomo et Pseudhomo ?. Le Diprothomo considéré comme un Hominien et comme repré- sentant un type générique réunit tous les caracteres d'infériorité ou d'évolution peu avancée pour pouvoir constituer un précurseur de Homme. Pour se transformer en Homme, il n'a fallu qu'une augmentation du volume du cerveau accompagnée de l'augmenta- tion correspondante dans le volume du cráne, un peu de reléye- ment dans la partie antérigure du frontal et le raccourcissement correspondant de la face. On ny voit aucun caractere de bestiali- 1 AMEGHINO F. Les Formations sédimentaires du Crétacé supérieur et du Tertiaire de Patagonie, pp. 439 á 452, a. 1906. 2 AmeGHINO EF. Notas preliminares sobre el Tetraprothomo argentinus, in Anal. Mus. Nac. de Buenos Atres, serie 3%, t. 1x, p. 209. a. 1907. 3 Voir la note 1 de la page 125. * Tyve du genre Pseudhomo: la mandibule décrite par Schoetensack sous le nom de Homo heidelbergensis. Au point de vue zoologique et paléontologique, une man. dibule de la forme de celle d'un Anthropomorphe et qui porte une denture de forme humaine ne peut pas appartenir au genre Homo. Je reviendrai sur cette question dans un prochain travail. 196 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. sation progressive, car les bourrelets susorbitaires sont médiocres et ne s'étendent que sur la partie interne; ces bourrelets pouvalent étre aussi un caractére propre du mále, ou pent-étre propre de cette espéce, puisqwil está peu pres certain que le genre devait étre représenté par plus d'une espece. En disant quele Diprothomo est un précurseur ou un ancétre de l'Homme, je v'exclue pas de cette descendance '' Homo primigenius ou type de Néanderthal. Ce dernier West pas comme on le dit un type primitif, sinon au contraire un type déja tres avancé, mails qui était entré dans la voie de Péyolution qui conduit á la bestia- lisation !. Par la taille, le grand volume du cráne et du cerveau, alnsi que par le relévement de la voúte du cráne, le type de Néanderthal ¿était bien au-dessus de son ancétre, le Diprothomme. Il en différait par ses énormes bourrelets susorbitaires et leur avancement en forme de yisiére, caractére que Von appelle pithécoide et que Pon eroit primitif, ce qui est une grande erreur. Le développement des bourrelets est un caractéóre de bestialisation acquis secondairement pour protéger la vue du reflet des rayons du soleil sur la neige ou sur le sable. C'est le résultat de la traction continuelle des muscles frontaux et sourciliers par le froncement continuel des sourcils. La préuve en est que ces bourrelets commencent toujours á se dévelop- per précisément sur le cóté interne pres de la suture fronto-nasale, dans la région oú prennent insertion les muscles frontaux et qwiils se développent en avancant graduellement vers le cóté externe. L'homme de Néanderthal est done un suecesseur du Diprothom- me, mais il ne peut pas étre lancétre de Homme actuel (Homo sapiens): premiérement, parce que ce dernier lui est antérieur par son áge, et denxiémement, parce que les bourrelets susorbitaires de Homo primigenius constituent un caractére de bestialisation de la plus haute spécialisation; ces bourrelets ne pouvaient plus disparaítre sinon avec Vextinction de Pespéce: Vhomme de Néan- derthal est une espéce complétement éteinte et dont la disparition ent déjáa lien pendant lépoque quaternaire. En comparant le Diprothomo avec le Pithecantloropus, ce dernier se présente comme un genre completement distinct; son cráne trés élargi en arriére, Pénorme rétrécissement du front en avant, le grand développement de la visiére susorbitaire et la créte métopi- Voir la note 2 de la page 127. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 197 que sur la ligne médiane du frontal, le distinguent trés bien de Di- prothomme. Ce sont deux lignes morphologiquement divergentes, dont celle qui conduit au Pithecanthoropus est completement étein- te. En me basant sur les caracteres de bestialisation quil présente, Jai déja dit en 1906 que le Pithecanthropus wétait par Vancétre de Homme *. Les explorations récentes qui démontrent que ce genre Fig. 64. Apophyse mastoide et rainure digastrique dans le cráne d'un ancien patagon, aux “4 de la grandeur naturelle. m, apophyse mastoide; 7, rainure di- gastrique; f, trou occipital; c, condyle occipital; a, apophyse zygomatique du temporal. est d'une époque géologique beaucoup plus rapprochée de nous qwon ne le supposait d'abord confirment les résultats auxquels Jétals arrivé. Il me reste maintenant encore un point á éclaircir: c'est la pré- sence dans le Diprothomme d'un certain nombre de caractéres qui jusqu'a présent paraissaient exclusifs des Arctopithéques et qui conduiraient á établir des relations entre les Hominiens et ces Singes qui sont considérés comme les plus inférienrs. 1 AmeGHINO F. Les Formations sédimentatres, etc., déja cité, p. 443 et, avec plus de détails Notas preliminares sobre el Tetraprothomo argentinus, in Anal. Mus. Nac. de Buenos Atres, ser. 3.*, t. 1x, pp. 213-214, a. 1907. . 198 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. A ce sujet, pendant mes comparaisons pour la confection de ce mémoire j'al fait une découverte qui me conduit a un résultat semblable concernant un autre caractere considéré parmi les Primates comme exclusif de l'Homme et que je viens de retrou- ver dans un Arctopitheque. Il s'agit de Vapophyse mastoide et de la rainure digastrique quí Paccompagne (fig. 64). J'ai trouvé Pune 'W S al Fig. 65. Apophyse mastoide et rainure digastrique dans le cráne de Midas pi- leata, grossie ?/, la grandeur naturelle. Mémes lettres que dans la figure précé- dente. et Vautre sur un cráne de Midas pileata (fig. 65) á un état comple- tement rudimentaire, il est vrai, mais avec une conformation ab- solument identique á celle que une et Pautre présentent dans PHomme. Les relations ne terminent pas ici. En examinant les cránes des nouveanux-nés je "ai vu aucun vestige ni de Vapophyse mastoide ni de la rainure digastrique. Ce n'est que de la troisiéme á la qua- triéme semaine que commencent á apparaitre les vestiges rudi- mentaires de Vapophyse et de la rainure (fig. 66) sous une forme absolument identique á celle que ¡'ai vue sur le cráne de Midas adulte. J'ai vu aussi une conformation semblable sur le cráne d'un jeune Cebus apella, mais ces vestiges disparaissent plus tard. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 199 Pour ce quí a rapport aux Anthropomorphes, on les considere généralement comme dépourvus d'apophyse mastoide et de rai- nure digastrique, mais quelques auteurs font mention de leur exis- tence, quoique sous une forme beaucoup moins accentuée que dans Homme. Ce quiil y a, c'est que dans les Anthropomorphes ces ca- ractéres ne sont visibles que dans le jeune áge et s'effacent aprés eraduellement jusqu'a disparaitre, a Pinverse de ce qui arrive dans Homme dans lequel 1ls sont peu visibles dans les jeunes et sS'accentuent graduellement avec l'áge. C'est une évolution el E ., e, LR Fig. 66. Apophyse mastoide et rainure digastrique dans un cráne d'enfant cal- chaqui d'a peu pres trois mois, aux */. de la grandeur naturelle. Musée de la Fa- culté de Philosophie et Lettres. Piéce que m'a communiquée M. le Prof. J. B. Ambrosetti. Mémes lettres que dans les figures précédentes. dans deux directions completement opposées qui prouve que Homme ne peut avoir pris origine dans les Anthropomorphes, mais que ces derniers dérivent d'Hominiens primitifs qui pos- sédaient Vapophyse mastoide et la rainure digastrique déja assez développées. Aprés la séparation des deux branches, ces caracté- res ont pris un grand développement dans la ligne des Homi- niens, tandis qu'au contraire ils se sont effacés dans les Anthropo- morphes. Ici trouve sa place une autre découverte anatomique égale- ment imprévue qui concorde parfaitement avec la précédente etavec la nouvelle théorie en général, En examinant la mandibule 200 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. du nouvean-né figurée plus haut (fig.3S), 'al vu dans sa partie inférieure et interne de la branche ascendante (pres de sa partie postérieure) une apophyse angulaire indiquée sur les figures 67 et 68, avec la lettre a. On voit trés bien que cette apophyse est constituée par le bord inférieur de la mandibule quí tourne en dedans et termine dans la pointe angulaire en question; la pointe de cette apophyse reste séparée de la table interne de la mandibnle par une gouttiére bien accentuée. J'ignore si cette disposition pendant ce stade de développement a été dejá sienalée par quelque auteur; en tout cas, son homologie est excessi- vement claire. Il s'agit de Vangle man- Fig. 68. La méme mandibule de la fi- gure précédente vue par le cóté interne pour montrer la position et forme de Vangle mandibulaire a. Fig. 67. Homo sapiens. Branche gauche de la mandibule d'un nouveau-né de 8 jours, vue par dessous aux */z de la grandeur dibulaire propre de tant de Mammife- naturelle, pour montrer VPangle mandibulaire «a, inverti en de- dans. caractérisque des Marsupiaux et de res, ebsous sa forme invertie en dedans, leurs ancétres les Microbiothéridés, Quoiqwil s'agisse d'un fait bien connu, je crois utile de placer sons les yeux des lecteurs la mandibule d'un Marsupial actuel du genre Peramys (figs. 69 et 70) pour que Pon voie que dans les deux cas la partie osseuse signalée avec la lettre a est parfaitement homologue. Cette concordance prouve quen ce qui concerne le caractere en question la mandibule de l'Homme dans les nou- veaux-nés passe par un stade transitoire semblable a la conforma- tion propre des Marsupiaux pédimanes et des anciens Microbio- théridés. La forme de cette partie angulaire dans la mandibule en question démontre aussi que la perte de l'apophyse s'est pro- AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 201 duite par sa rotation sur le cóté interne Voú en est résulté son atrophie et ensuite sa compléte disparition. Dans la question de Vorigine de Homme, cette observation est d'une importance extraordinaire, car elle démontre que la li- gne quí conduit aux Hominiens a passé par un stade pendant le- quel la mandibule avait un angle bien distinct et inverti en dedans comme dans les Marsupiaux. Or ce caractére, non seulement _ Wexiste pas dans les Lémuriens actuels, mais, que je sache, il Wa pas non plus été observé sur aucun des Mammiféóres fossiles, du tertiaire ancien d'Europe et de Amérique du Nord qu'on attribue ou qu'on rapproche de ces animaux. Par ce seul fait, ¡ls restent tous écartés de la ligne phylogénétique qui conduit Fig. 70. La méme branche mandibulaire de la figure précédente vue par le cóté interne pour montrer la position de lapophyse a de Pangle mandibulaire. Fig. 69. Branche mandibu- laire gauche de Peramys vue par dessous aux ?*/, de la gran- deur nature!le pour montrer E ; E : Vangle mandibulaire a,inverti de cette ligne je place les Microbio- en dedans. théridés de Pépoque crétacique qui aux Hominiens. On sait qwá la base possedent un petit angle inverti com- me dans le genre Peramys actuel (figs. 69 et 70), caractére qwils ont transmis aux Clénialitidés de la base du tertiaire que je con- sidére comme la vraie souche des Primates. La découverte Uun stade du développement de la mandibule de "Homme dans lequel on voit un angle mandibulaire inverti en dedans dans la forme figurée constitue une nouvelle comprobation de la théorie qui assigne á l'Homme une origine sudaméricaine. Je crois de mon devoir d'ajouter que sur quelques mandibules á peu prés du méme áge que la précédente (fig. 67) que ¡'ai en Poc- 202 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. casion d'examiner, quelques-unes conservent les vestiges de l'an- gle mandibulaire tandis que d'autres n'en montrent pas de traces. Par contre J'ai sur mon bureau une mandibule humaine d'un indi- vidu trés vieux sur laquelle les vestiges de angle mandibulaire Iinverti en dedans sont encore parfaitement reconnalssables. Il est impossible et ce serait méme puéril de vouloir interpréter ces coimcidences comme le simple résultat du hasard, ou vouloir les expliquer par les prétendues convergences, avec lesquelles on explique tout sans rien résoudre. Ce sont des indications précises de relations d'une parenté sans doute tres éloignée et profondé- ment masquée par un développement ultérieur indépendant dans des voles excesivement divergentes. Récapitulons maintenant un peu les résultats des derniéres dé- convertes et les nouveaux points de vue exposés dans mes derniers travaux et dans le présent mémoire. J'ai démontré que les Anthropomorphes, tant les actuels que les fossiles, ne pouvaient pas étre les ancétres de Homme; que ce »'était pas Homme quí descendait des Anthropomorphes, sinon que les Anthropomorphes se sont séparés des Hominiens et s'en sont éloijgnés par une bestialisation progressive. Si les Anthropomorphes descendent des Hominiens, il est bien clair qu/ils n'ont rien a faire avec les autres Singes; il en résulte alors que les deux familles, celle des Hominiens et celle des An- thropomorphes, constituent un groupe indépendant de tous les autres Primates, un sous-ordre distinct auquel il y a déja 20 ans al restreimt le nom d'Anthropoidea par opposition a tous les autres Singes, Catarhiniens, Cébiens et Arcto pitheques qui consti- tuent le sous-ordre des Simioidea ?. De cette maniére les Anthropomorphes restent completement écartés en ce quí concerne les ancétres de Homme puisqw'ils sont des descendants au lieu d'étre des ascendants. Pour rechercher la souche de ces Hominiens primitifs, de petite taille, cráne volumineux et rostre court, nous restons en présence des Catarhiniens de l'Ancien Monde et des Singes du Nouveau Monde. 1 M. Thibon insiste, dans un récent mémoire, sur le besoin de séparer les An- thropomorphes des Singes et de les unir aux Hominiens pour constituer un ordre distinct, les Anthropoidea, par opposition á celui des Símioidea constitué par le restant des Singes, moins les Lémuriens qui constituent un ordre á part. Voir Ferxanpo ThiboN. Les Hominidés et les Anthropomorphidés comme constituant un seul ordre, in Anales de la Sociedad Científica Argentina, t. LXVI, pp. 148-155, a. 1908. AMEGHINO: LE DIPROTHOMO PLATENSIS. 203 Tous les Catarhiniens connus, actuels et fossiles, sont des ani- maux excessivement bestialisés, á cerveau petit, á rostre trés pro- longé en forme de musean, a trés grosses canines, etc. Il est im- possible de faire descendre les Hominiens de bétes semblables, Pautant plus que nous savons que sur l'Ancien Continent ils sont nouveaux et que le groupe entier des Simioidea s'est constitu dans PAmérique du Sud, oú la plupart de ses représentants actuels sont encore á gros cerveau, cráne rond, front bombké et rostre court. Les travaux anatomiques récents de Hatschet, Broék et Kol- bruge pronvent également que les Anthropomorphes et Homme se rapprochent de quelques Singes américains par un nombre considérable de caractéres qui manquent aux Singes de l'Ancien Continent. D'un autre cóté, puisqu'il résulte que les Hominiens sont des étres excessivement anciens, il est également clair qu'on ne pent les faire dériver V'aucun des groupes actuels des Singes améri- cains. Par leurs caracteres anatomiques, les plus proches parents des Hominiens sont les Homunenlidés de Péocéne supérieur de Pata- gonie, et tout porte á croire qu'un genre de cette famille soit la souche qui conduit a Homme á travers une série de change- ments génériques successifs, On ne saurait mettre en doute que les Arctopithéques sont plus inférieurs que les Cébiens; pourtant, malgré cela ¡ls se rappro- chent davantage des Hominiens par le plus grand volume du cer- vean, ainsi que par le commencement dans certains genres de P apophyse mastoide et de la rainure digastrique qu'on ne trouve pas dans le reste des Primates, avec la seule exception de 1'Hom- me et des Anthropomorphes, mais dans ces derniers senlement dans le jeune áge. Enfin, nous avons vu que par la conformation du nez et problement aussi du rostre, les Arctopitheques sont ceux qui se rapprochent davantage du Diprothomme. Tout cela ne veut pas dire que les Arctopithéques soient les as- cendants des Hominiens, sinon qu'ils proviennent de la méme souche. Dans mon travail Sur les Formations sédimentaires du crétacé su- périeur et du tertiaire de Patagonie, aux pages 425-426, en parlant du minuscule Pitheculites de Véocéene inférieur de Patagonie, je dis: «Il fait partie de la souche qui a donné origine aux Cébidés et aux Arctopitheques; il est aussi la souche des Homunenlidés et 204 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. par Vintermédiaire de ces derniers il est aussi Vancétre de tous les Singes anthropoides ' du Vienx Monde». Je reproduis le tableau phylogénétique que j'ai publié a cette occasion sans autre altération que la substitution de la déno- mination de Cebidae primitifs par celle de Cebarctopitheques, puisqwen réalité ils réunissent les caracteres de ces deux groupes. La formule dentaire des Arctopitheques s'est constituée aprés leur sóparation des Cebidae, et peut-étre celle des Hominiens aprés lenr séparation des Homunculidae. La ligne des Cercopithecidae ou Singes de lAncien Continent s'était séparée bien avant, ayant comme point de départ le genre Homunculites. Sarco- Ungu- Prosi- Arctopi- Homi- Anthropo- Cerco- bora lata mia théques Cebidae nidae morphidae pithecidae 1 ] 1 Hominidae primitifs Ceóbarcto- Homunculidae pithéques Homunculites Pitheculites Protungulata Clenialitidae Microbiotheriidae (Sarcobores primitifs) 1 Dans le paragraphe original ce mot « MO ) 19 . 10. A MO dl 0 AM y , ' q LA aX NOA DA METIO UN AN NOTAS HIMENOPTEROLÓGICAS Pon JUAN BRETHES. En la última década el estudio de los Ápidos sudamericanos ha tomado un incremento notable, debido á los trabajos de Friese (1899-1908), Schrottky (1902-1909), Holmberg (1903), Vachal (1904), Cockerell y Ducke. Desgraciadamente en la familia Anthophoridae en especial, se ha producido una confusión lamentable para adjudicar las especies á los géneros que les correspondían: y de ahí la sinonimia conse- cuente: así para no citar más que algunos ejemplos Teleutem- nesta distincta Holbg. es lo mismo que Aneyloscelis nigriceps Fr.; Chalepogenus inceríus Holbg. es igual á Tetrapedia Muelleri Fr.; Leptometria Pereyrae Holbg. es idéntico con Aneyloscelis Girardi Vach. y clypearis Fr.... Esas sinonimias son debidas sin duda aleuna á los muchos gé- neros creados por Holmberg [Delectus hymenopterologicus ar- gentinus hymenopterorum argentinorum et quorundam exoticorum observationes synonymicas, addendas, novorumque generum specie- rumque descriptiones continens 1m: An. Mus. Nac. Buenos Aires (3) nu, 19053, pp. 311-517] y que los naturalistas no han podido reco- nocer, llegando hasta no tomar en cuenta sus descripciones. Creo, pues, hacer obra de justicia estableciendo el valor de los géneros de ese autor, algunos de los cnales deben mantenerse y reconociendo su sinonimia para los otros, á la vezque obra nece- saria para facilitar su tarea á los colegas que tengan que estu- diar los Apidos de estas regiones. La distancia entre la célula submedial (anal) y el arranque de la vena cubital en las alas posteriores, unas veces más corta y otras mucho más larga que la vena transverso-submedial, es un carácter que varía en una misma especie y que sin embargo el autor ha empleado para separar grupos de géneros: en la misma clave de los géneros (pp. 429 y 430) se deja percibir esa inseguridad di- 220 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ciéndose: «plus minusve aequans, rarius paulo superans aut mi- nor» y «feré duplo aut plus superans, saltem dimidio.» Una sepa- ración de géneros tan elástica es sin duda uno de los motivos de que ese cuadro dicotómico carezca de la claridad necesaria. También resulta inseguro el carácter de «cellula eubitalis 2.* reliquis multo minor» y «haud multo minor»: Nectarodiaeta, por ejemplo, en- traría mejor en el 2.” dilema. Pasando á la revisión de los géneros tenemos, siguiendo el orden de la publicación del Delectus hymenopterologicus ... ( 1903): Melissoptila Holbg. (1884) es un buen género respondiendo bien á Macrocera como lo define Taschenberg, pero bien distinto por sus palpos maxilares biarticulados. Svastra Holbg. (1884) que autores no aceptarán seguramente por corresponder casi completamente con Xenoylossa Sm. (1854): el mento casi tan largo como los palpos labiales, las paraglosis casi tan largas como la lengúeta, las proporciones y número de los palpos maxilares... Sin embargo, ereo que el género SvAsTRA puede aceptarse, pues representa una forma más imperfecta, me- nos especializada de Xenoglossa: en ésta las venas cubital y discol- dal alcanzan al borde alar, mientras que en Svastra esas venas forman un corto apéndice después de las células cerradas. . . Eecplectica Holbg. (1884) por todos sus caracteres es igual á Melissodes Lat. (1829): Palpos maxilares de 4 artejos, lóbulo anal de las alas posteriores alcanzando el nivel apical de la célula sub- medial, etc. Especies: MeLIssoDES FERVENS (Sm.) (1879) Bréthes = Ecplectica cucurbitae Holbg. (1884) = Macrocera argentina Schr. (1902) = Ecplectica fervens Bréthes (1904) =T etralonia luteicornis Jórg. (1908); MeLIssoDES NIGROAENEA (Sm.) (1854) Brethes = Eeplectica tintinnans Holbg. (1884). Thygater Holbg. (1884). Se estableció ese género en 1854 con la Tetralonia terminata Sm. por tipo. Tengo á la vista 19 ejem- plares que pertenecerían á este género y son de varias proceden= cias: Buenos Aires, Tucumán, Salta, Misiones y Lagoa Santa, de modo que es extraño que no encuentre entre ellos á alguno con el «thorax covered anteriorly with sooty-black pubescence, pos- teriorly with fulvons, the fulvous pubescence forming an epaulet over the tegulae.... legs dark rufo-testaceous, their pubescence black». Por lo tanto es permitido dudar de si el himenóptero que se refirió á Tetralonia terminata Sm. fuera bien determinado. El y descrito en 1903 (p. 386) tampoco parece podérsele reunir. BRETHES: NOTAS HIMENOPTEROLÓGICAS 22 El nombre de Thygater, adscribiéndose á un ejemplar de clasificación dudosa debe por lo tanto ser reemplazado por Ma- CROGLOSSAPIS Ckll, (1899). Especies: MacroaLossaris HoLMBERG1 n. n.— Thygater terminata S' Holbg. (1903), pues ya existía Ma- CROGLOSSAPIS TERMINATA (Sm.) Ckll. (1854-1899); MacroGLossAprs CHRYSOPHORA (Holbg.) Brethes. Haré notar que estas avispas tienen una facies de PrIiLOTHRIXx PLUMATA Sm., con la cual tal vez algunos las hayan confundido, y de que difieren por los palpos maxilares 3-articulados y su 2 cé- lula cubital casi cuadrada, no pentagonal. Tetralonia ha sido bien reconocida por Holmberg en Ter. Grr- va, 1854 (= Tet. Jenseni Fr., 1908), pero no en Tet. fervens (1903) que es MELISSODES FERVENS (Sm.) = Eeplectica cucurbitae Holbg. (1884). Seirtetica Holbg. (1903) (nec Scirteíica Sauss. 1884) es una sim- ple TerranonIa. El carácter de la vena radial en las alas posterio- res apenas indicada después de la transverso-medial se repite en varias otras formas de Anthophoridae. Sin embargo es de notar que la escobá tibial y protarsal es bastante corta y no tupida como en otras Tetralonia. Tal vez podría conservarse como sub- género de Tetralonia s. str., pero siempre cambiando ese nombre que es pre-oenpado. Especie: TerrRaLONIAa ANTARCTICA (Holbg.) Bréthes. Thyreothremma es un desmembramiento acertado de Tetra- lonia: sus palpos maxilares lo aproximan á Melissoptila. Especies: THYREOTHREMMA RHOPALOCERA Holbg. (x11, 1903) — Tetralonia cras- sipes Fr. (1906); THYREOTHREMMA DESIDERATA Holbg. (x11, 1903) = Tetralonia discobola Vach. (1, 1904); THyr. arsconbIra Holbg. Anthophora está bien reconocido. Especies: ÁNT. PARANENSIS Holbg. (x11, 1903) Ant. hirpez Vach. (1, 1904); AyT. SALTENSIS Holbg. Teleutemnesta y Leptometria Holbg. (1903) son AxcyLos- CELIs (sensu Haliday, Vachal, Friese, nec Smith). Por ejemplo: Teleutemnesta distincta Holbg. (1903) es lo mismo que Ancyloscelis filitarsis Vach. (1904) y Anc. nigriceps Fr. (1906), debiendo llamar- se la especie ÁNCYLOSCELIS DISTINCTA (Holbg.) Bréthes. A su vez, Leptometria Pereyrae Holbg. (1403) es el mismo ápido que ÁAncy- loscelis Girardi Vach. (1, 1904) y Anc. clypearis Fr. (1906). El nom- bre que debe quedar á la especie es pues ÁxcyLosceLIS PereYrar (Holbg.) Bréthes. En cuanto á Ancyloscelis, Holmberg ha seguido las ideas de 229 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Smith (Cat. Hym. Br. Mus. n, 1854, p. 367) con el Anc. armatus como caracteristico. La clave dicotómica que corresponde á An- cyloscelis Q (p. 430) es hipotética á no dudarlo, pues las Q Q de Ancyloscelis (sensu Smith, hoy abandonado) son los Leptergatis Holbg. (1905). En 1908, Friese ha creado para ese grupo el género Dipedia que debe por lo tanto desaparecer por razón de prioridad. Así que las tres Leptergatis de Holmberg quedan de pie: LEPTERGATIS HALIC- tormes Holbg. (1903) = Dipedia gigas Fr. (1908), LeEpTERGATIS ME- soPOTAaMICA Holbg. y Lerrercaris Romero1 Holbg. Las demás Leptergatis son: L. armara (Sm.) Bréthes, Ducker (Fr.) Brethes, eEcUADORIANA (Fr.) Bréthes. Energoponus Holbg. (1903). En una nota mía [An. Mus. Nac. Buenos Aires, (3) x11, (1909), p. 81] manifestaba que mucho creía que el género Energoponus fuera sinónimo de Entechnia. No me atreví entonces á afirmarlo porque las descripciones respectivas no me parecían bastante concordantes, pero ahora he podido identificar un Energoponus strenuus Holbg., y resulta que esta es- pecie concuerda en un todo con PTILOTHRIX PLUMATA SM., MENOg en las escobas tarsales que el En. strenuus no puede tener por ser G'. La forma de la nervación alar, el color de las alas, del pe- lage y del tegumento son iguales en ambos: hasta el mechón de pelos blancos en la extremidad de las tibias se encuentra en uno y OtrO sexo. En cuanto á En. Ameghinoi, no creo sea Y de PTILOTHRIX NIGRITA Pr. Tapinotaspis Holbg. (1903). No he podido identificar ningún ápido á mi disposición con los Zap. chacabucensis y sabulorum Holbg.; sin embargo no tengo ninguna duda que el autor ha tenido á la vista unas verdaderas TerraPEDIA Klug (1810). En efecto los ca- racteres de «alis fuscescentibus, margine postico obscurioribus», de «carpo magno», de «abdomen cordato-ovatum, ad basin foveo- latum, humilé convexum », etc., hacen pensar en seguida á las Te- trapedia del grupo de 7, clypeata. Chalepogenus Holbg. (1903) es también una Terrapen1a: Ter. Muenuer1 Fr. (1899) — Chalepogenus incertus Holbg. (1908). Sin embargo se puede admitir como desmembramiento del género de Klug: la especie se llamará pues CHALEPOGENUS MuELLERI (Fr.) Brethes. Lanthanomelissa Holbg. (1903). El Lanthan. discrepans Holbg. (1903) es lo mismo que Sehrottkya (1908) Goeldiana Fr. (15899). Pero BRETHES: NOTAS HIMENOPTEROLÓGICAS. 223 hay el género ANTHOPHORULA Ckll. que es todavía anterior (1897), según me comunica el Sr. Schrottky. Este ápido debe por lo tanto quedar con el nombre de ÁNTHOPHORULA (GOELDIANA (Fr.) Schr. Nectarodiaeta Holbg. (1903) es un buen género que tiene su colocación natural entre CentrIs y EPICHARIS: su nervación alar es de Epicharis, pero tiene 3 artículos en los palpos maxilares (no 4, como dice Holmberg). A este respecto, invito al Dr. Friese á estudiar las partes bucales de su Tetralonia rufiventris (1908) que encontrará seguramente igual á NECTARODIAETA OLIVEIRAE Holbg. (1903). El género EPICHAROIDES Rad. (1854) parece ser muy vecino de Nectarodiaeta. Chacoana Holbg. (1993) es igual á CAENONOMADA AsÍm,, como Friese y Cockerell lo han ya establecido: (CAENONOMADA Bruner1 Ashm. (1899) = Chacoana melanoxantha Holbg. (1903). Epimonispractor Holbg. (1903) es equivalente 4 ExomALO?SIs Spin. (1851). El Epim. gratiosus Holbg. parece pertenecer al grupo de Exomalopsis globosa y el Epim. Bomanii, al grupo de texana. Si ponemos en una primera línea los géneros desde tiempo co- nocidos, tomando por base el trabajo de Taschenberg sobre los Apidos, acompañados cada uno de los desmembramientos que en ellos se han verificado, tendremos el cuadro siguiente: Tetralonia Spin. == Synhalonia Patt. = Scirtelica Holbg. (nec Sauss.) Ancyloscelis Hal., Vach., Fr. = Leptometria Holbg., Te- leutemnesta Holbg. Leptergatis Y? Holbg. = Ancyloscelis 3 Y Holbg. = Dipe- Tetralonia Spin. día Fr. (= Macrocera Lat.) Xenoglossa Sin. s. lat. | Svastra Holbg. Melissodes Lat. = LEcplectica Holbg. Macroglossapis Ckll. = Thygater Holbg. ó Thyreothremma Holbg. Melissoptila Holbg. Anthophora Lat. Exomalopsis Spin. = Epimonispractor Holbg. Tetrapedia Klug = Tapinotaspis Holbg. Chalepogenus Holbg. Tetrapedia Klug s. Anthophorula Ckll. = Lanthanomelissa Holbg. =Schrott- lat. / kya Fr. Caenonomada Ashm. = Chacoana Holbg. Ptilothrix Sm. = Energoponus Holbg. Epicharis Klug Nectarodiaeta Holbg. Centris Fab. 1 Í e Al var . MN pos Mi ñ iaa rt A A + A A ' Y de HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS AUCTORE J. BRETHES. El Sr. D. Karl Fiebrig, de San Bernardino, cerca de la Asun- ción, y el Sr. D. A. de Winkelried Bertoni, de Puerto Bertoni, á quienes agradezco sinceramente, han tenido la deferencia de man- darme algunos himenópteros para su determinación. Doy á continuación la diagnosis de las especies nuevas, no du- dando que otras investigaciones harán crecer el número hasta ahora bastante reducido de especies conocidas de esos interesantes insectos de la vecina República. Todos los tipos se han cedido amablemente al Museo Nacional de Buenos Aires. Fam. CHALCIDIDAE. Spilochaleis Bertonii Brirues, n. sp. Flavo-nigro-variegata: capite flavo, clypeo, mandibulis apice. regione ocellorum, sincipite et linea lata a regione ocellorum us- que ad antennas et funiculo nigris; pronoto lavo, antice et punc- to laterali nigris, mesonoto nigro, lobo mediano utrinque et lobis lateralibus postice et lateraliter flavis; scutello flavo, in medio macula sat rotundata nigra; pleuris late nigris sursum ver- sus flavis, deorsum versus cum sterno cerasimis; postscutello segmento mediarioque flavis; abdomine ferrugineo-flaro, sej- mentis 2 ante apicem et 3-6 supra basin nigro-piceo fasciatis, pedibus anticis flavis, mediis flavis coxis ferrugineis, posticis coxis basi flavis dein cerasino-nigro variegatis, trochanteribus cerasinis, femoribus flavis in medio late irregulariter cerasino annulatis, apice obscuris, tibiis flavis basi, apice et cantho in- fero-exteriore obscuris, tarsis testaceis; alis hyalinis tantulum infuscatis. Long. corp.: 6 mm. Alae: 6,5 mm. AyaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 8", T. xI1. SEPTIEMBRE 22, 1909. 15 226 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Sat breve fusco pilosula, crista interantennali acuta, fronte impressa laevigata microscopice transverse striatula, dein usque ad oculos et supra punctata, vertice longitrorsum impresso et. transverse striato. Thorax crebre punctato - umbilicatus, seutello apice laminato, lamina in medio recte haud profunde emarginata, mesopleuris antice carinatis, pone carinam striatis, mesosterno eb metapleuris convexis grosse punctatis, coxis posticis laevigatis apice supra erecte unispinosis, subtus apicem versus gradatim modice punctato-umbilicatis, femoribus incrassatis, parce pune- gulato-piliferis, infra 12-13 denticulatis, dente 1” paulum majore, tibiis curvatis, apice aciculatis. Puerto Bertoni (A. de W. Bertoni leg.) Epistenia conica BrETHES, n. sp. Capite thoraceque coerulec-xóridis, scutello nigro-viridi, seymento mediario et segmento 1% abdominis viridis, segmentis ceteris, migris, alis hyalinis tantum infuscatis, pedibus ferrugineis tarsis apice piceis, tarsis mediis posticisque lutescente-albidis. Long. corp.: 6 mm. Álae: 4,5 mm. Caput hemisphaericum, crebre regulariter punctatum, oculis villosis, sulco antennali basin versus latiore transverse subtiliter striato in medio modice longitudinaliter elevato, marginibus haud acutis, ocellis posticis inter se, ab ocello antico et ab oculis aequidistantibus. Thorax modice grosse, haud crebre, in scutello vix crebrius punctatus, scutello posticem versus gradatim arcuate declivi. Abdomen segmento 1% vix crebre punctato, apice laevi- gato, segmentis 2-4 vix crebre punctatis, 2* 3” que basi apiceque, 4” apice laevigatis, 5% in medio basi tantum carinato, utrinque Jate impresso et punctato apicem versus et in medio sat laevigato, 6 7” que hie illic punctulatis. San Bernardino (K. Fiebrig). Epistenia scutellata BriTtHES, n. sp. Capite, thorace et segmentis 2% 3% que ventralibus laete coeeruleo- viridis, segmento 1? viridi, seygmentis 2% 3% basi, apice et in medio cupreis, segmentis ceteris nigris, tegulis pedibusque ferrugineis. Long. corp.: 9,5 mm. Álae: 9 mm. BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. IN Caput hemisphacricum, grosse subcrebre punctatum, oenlis villosis, sulco antennali angulari, marginibus acutis, supra ocello antico a sulco antennali magis proximo quam ab ocellis posticis, ocellis posticis inter se quam ab oculis magis remotis, antennis apicem versus modice incrassatis. Thoraw grosse crebre puncta- tus, scutello posticem versus gradatim deflexo, apice in lamina triangular supra plana producto. Abdomen segmento 1% minutis- sime, 2” 3” que grosse, 4” basi grosse apicem versus gradatim mi- nute punctatis, segmentis 1-4 utrinque marginatis. San Bernardino (K. FreBr1IG). Fam. EVANIIDAE. Pristaulacus Fiebrigi Brerues, n. sp. Q Niger, scutello punctis 2 antice, segmento mediario punctis 2 prope basin abdománis, segmento abdominali 1% utrinque api- ce flavis, tibiis sat obscure, tarsisque apicem versus obscure, tez rebra apicem versus obscure ferrugineis, alis hyalino-infu- matulis, costam versus usque ad apicem proprie fuscis. Long. corp.: 10 mm. Terebra 7-S mm. Caput latins quam longum, in vertice dilatatum, clypeo brevi, in medio antice breve uni-denticulato, utrinque paululum arcnate producto, antennis capite thoraceque simu] sumptis aequelongis, medium versus sensim validioribus, articulo 3” 2” sesquilongiore, fronte vix crebre punctulata, vertice minus crebre et paulum for- tius punctato, fronte vertice genisque albo-griseo pubernlis. Tho- rax corrugatus, mesonoto lobo medio longitudinaliter impresso et transverse substriato, a lobis lateralibus per impressionem sat profundam separato, lobis lateralibus prope tegulas cum dente armatis, seutello sat corrugato, utrinque oblique striato, segmento mediario basi striato, im basi pedunculi abdominis sat conico elevato, crebre punctato. Abdomen pedunculatum, clavatum, api- cem versus modice compressum, segmento 1” nitido et laevigato, segmentis ceteris sat opacis, microscopice punctulatis et griseo- albo puberulis. Pedes rufi (antici desunt), trochanteribus femori- busque piceis, unguibus serratis. Alae subhyalinae cellulis me- diali, submediali (vix tota), discoidali 1*, cubitali 1% et radiali fuscis, costali subpicea. San Bernardino (K. FreBRIG). 228 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fam. ICHNEUMONIDAE. Stenodontus scutatus BriTHES, hn. sp. Q Ruber, antennarum (art. 10-16) annulo, scutellisque flavis, mandibulis apice, antennis (basi ferrugineis), tarsis mediis et pedibus posticis piceis aut nigris, alis fuscis in medio fascia tantum distincta dilutiore. Long. corp.: 14 mm. Alae: 10 mm. Antennae: $ mm. Capite, thorace, pedibus et abdomine apice et utrinque griseo- albo breve puberulis. Caput ante antennas irregulariter puncta- tum, pone antennas intersticiis laevigatis. Thoraw propleuris sursum versus punctatis, deorsum versus striatis, mesonoto vix crebre punctato, scutello hic illic sat grosse punctato utrinque cristula e mesonoto emissa instructo, postscutello haud punctato, segmento mediario crebre punctato, areolato, areola media basali postice striis 5-6 aucta, postice abrupte truncato, areola media postica utrinque transverse striata, medium versus striis cum punctis evanescentibus. Abdomen petiolatum, segmento 1” supra laevigato, tertio apicali punctato, utrinque (supra subtusque) cris- tulis 2 parallelis aucto, inter cristas transverse (vel verticaliter) striato, infra vermiculato, segmentis 2-3 crebre punctatis, 4*-7* minutissime punctulatis dein sat laevigatis. San Bernardino (K. FreBriIG). Probolus cerasinus BriTHES, M. sp. Q Totus cerasinus, mandibulis apice nigris, tarsis anticis ar- ticulis 4 apicalibus, mediis plus minus totis, et pedibus pos- ticis plus minus totis piceis; antennis basi ferrugineis amnu- lum versus gradatim piceis, annulo (E art. 10-14) flavo, dein piceis; alis fuscis in medio flavo-fasciatis. Long. corp.: 11 mm. Álae: 9 mm. Antennae: 7- $ mm. Caput antice modice sparce punctulatum, sursum versus gros- slus densiusque, genis vix impunctatis, clypeo basi bifoveolato, En supra clypeum tantum in medio elevata, a ls artic fronte supra cl tant medio elevata, antennis articulo 3” 4” tantum longiore, apice thoracis tantum longioribus. Thorax ) griseo- postice piceo-pilosus, supra crebre punctula n- breve griseo- post leeo-pil 1 unetulatus, utrin que paulum grossius et in segmento mediario magis grosse (haud crebre) punctatus, propleuris sursum versus punctatis, deorsum BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 229 versus striatis; segmento mediario postice sat abrupte truncato, supra in medio longitudinaliter tantum late impressulo. Alddomen petiolatum, compressum, segmento 1” apice arcuato et ampliato, ante apicem supra paulum punctato, utrinque (supra subtusque) cristulis parallelis aucto, inter cristas sat crebre punctato, subtus transyerse striato, segmentis 2-6 dorsalibus breve griseo- pube- rulis, segmentis 2” sat crebre punctato, 3” minus grosse, 4% pune- tulato, 4* 5 que minus punctulatis, dein abdomen apicem versus gradatin laevigatum. San Bernardino (K. Fiebric leg). Gen. Syehnoleteroides BritHes, nov. A Sychnoleter Fórst. proximus, sed articulo 1 funiculi 2% dis- tincte minore, segmento mediario haud areolato, alis anticis haud areolatis, stigmate haud ampliato, vena radiali a dimidio stigma- ticali exoriente, vena discocubitali arcuata, haud angulata, venula transverso - cubitali sub cellulam radialem perpendienlari, vena recurrente pone venulam transverso - cubitalem accipiente, vena eubitali usque ad apicem alae evoluta, alis posticis vena trans- verso-mediali in medio angulata, tibiis mediis 2-calcaratis, ungui- bus simplicibus. Sychnoleteroides flavus Br£tHES, n. sp. Q PFlavus, mandibulis apice, mesonoto lineis 3 longitudina- libus, media posticem versus abbreviata, unguibus apice, seg- mentis 3-4 basi late nigris (2% basi paulum piceo, 5% basi haud late nigro), antenmis flagello ferrugineo, alis tantulum fuscescentibus. Long. corp.: 10 mm. Alae: 9 mm. Antennae: 9 mm. Totus nitidus et flavescente pilosulus. Caput transversum, pone antennas deflexum, antice punctulatum, oculis margine interiore parallela, a mandibulis modice remotis, clypeo transverso, duplo latiore quam longus, ocellis in triangulo aequilato dispositis. T'ho- ras modice compressus, mesonoto sat sparce punctulato, seutello vix impunctato, supra plano, sparce punctato utrinque cristula e mesonoto emissa instructo, postscutello impunctato, segmento mediario laevigato, posticem versus gradatim humiliore, postice 230 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. in medio impressionibus 2 longitudinalibus ornato, mesoplen- ris in medio verticaliter tumidis eb punctulatis, antice postice- que laevigatis. Abdomen petiolatum, segmento 1? tantum arcuato, apicem versus gradatim incrassato, sparce punctulato, a basi vix usque ad apicem supra longitudinaliter canalienlato, segmen- tis ceteris vix impunctatulis, 22 utrinque marginato, 2-4 utrinque deorsum versus continnatis. Alae cellula submediali mediali pan- lum longiore, venula transverso-cubitali sub radialem perpendi- culari, vena recurrente pone transversam eubitalem sub radialem perpendiculari, et pone transversam cubitalem accipiente. San Bernardino (K. FirBr10). Cryptocamptus n. n. = Allocamptus Thoms., Opusc. ent. P. 12. 1888, p. 1189 (nec Fórst. 1868 ). El nombre Allocamptus, empleado por Fórster en 1868 para algunos Ophioninae con « Diskokubitalzelle mit dunkelgefáirbten Scehwielen» no ha podido emplearse después en un nuevo sentido, por lo cual propongo el nombre de Cryptocamptus para reempla- zar Állocamptus, sensu Thomson. Cryptocamptus undulatus (Grav.) Brirues. San Bernardino (K. FreBRrIG). Eiphosoma variegatum BrkTtHes, n. sp. Q Flavum, abdomine apicem versus ferrugyineo, et nigris: mandibulis apice, antennae funiculo, fronte linea media pone antennas usque ad verticem et pone capitem, mesonoto postice et lineis 3 longitudinalibus, scutello postice postscutelloque, segmento mediario linea longitudinali, mesopleuris linea obli- qua, abdominis segmento 1% ima basi et tertio apicali, seg- mento 29 (apice et utrinque in medio exceptis), segmento 3 supra longitudinaliter (apice excepto), segmentis 4-6 supra longitudinaliter, terebra, et pedibus posticis: coxis macula intus extusque, trochanteribus (2% apice albo), femoribus ES — A BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. Sl annulis 2, tibiis annulis 2 (calcaribus albidis) tarsisque; alás hyalinis, venis piceis. Long. corp.: 10 mm. Alae: 4,5 mm. Antennae: 6 mm. Terebra: 3 3/, mm. Caput laevigatum, punctulatum, fronte inter clypeum et an- tennas paulum prominula, pone antennas in linea nigra trans- verse striatula. Z'horax grossius punctatus, segmento mediario in linea longitudinali nigra paulum impressa transverse striatulo. Abdomen minutissime sparce punctulatum et cum thorace breve haud dense flavido - puberulum. Femores postici prope apicem subtus denticulo armati. San Bernardino (K. FIEBRIG). Fam. BRACONIDAE. Vipio Fiebrigi Brerues, n. sp. Q Ruber, mandibulis dimidio apicali, ore et palpis dimidio ba- sali, genis macula inferiore, terebra, tarsis anticis apicem versus, pedum mediorum posticorumque, coxis, trochanteribus (22 rubro), femoribus (mediis supra rubris), tibiis (basi rubris) et tarsisnigris; alis fuscis, maculis hyalinis in cellulis cubitali 1% et discoidali 22 et contra venam transverso - cubitalem 20, Long. corp.: 11,5 mm. Alae: 8. Antennae: 11 mm. Terebra: 25 mm, Caput amtice sparce punctulatum, supra impunctatum, trian- gulo ocellifero paulum prominulo et in impressione posibo. Thorax impunctatus, segmento mediario basi laevigato hic illic grosse punctato dein crebre grosse punctato vel vix vermiculato, spatio apicali per cristam apicalem transversam et cristas 2 lon- gitudinales breves circumdato modice impresso. Abdomen segmen- to primo basi fossulato, disco elliptico tantum elevato grosse punctato in medio crista usque ad apicem laevigatum aucto, utrin- que depressionis transverse striatulo, segmento 2” longitudi- naliter striato, medio basali spatio rhomboidali laevigato, per cristam usque ad apicem laevigatum continnato utringue puncto etiam laevigato, linea impressa a spatio rhomboidali vix usque ad dimidium marginis lateralibus, segmento 3” longitudinaliter stria- to, summo apice laevigato, angulis anticis per lineam transversam impressam limitatis, segmento 4” etiam longitudinaliter striato, tertio apicali laevigato, segmentis ceteris laevigatis. San Bernardino (K. FIeBRIG). 232 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Seliodus, n. g. Braconinorum. Ab Atanycolo vicinus, capite cubico antice convexo, antennis corpore aequilongis, setaceis, articulo 2% 5% minore, thorace mesonoto lineis parapsidalibus modice impressis et a. scutello crenulate-separato, alis stigmate elliptico, externe quam in- terne aeque producto, cellula radiali apice alarum attin- gente, cellula cubitali 2% parallela, vix duplo longiore quam lata, cellula mediali paulum ante vel in imo apice cellulae submedialis terminata, vena recurrente ante apicem cellulae cubitalis 1 accipiente, metatarso postico articulis ceteris paulum breviore. Typus: $. festaceus n. sp. Seliodus testaceus BrkTHES, n. sp. Testaceus, breve pilosulus, mandibulisapice, oculis (post mortem), ocellis, antenmis nigris; tibiis posticis apice et tarsis etiamque abdomine apicem versus plus minus piceis, alis fuliginosis, venis testaceo-fuscis. Long. corp.:2,5-3 mm. Alae:2,5-3 mm. Caput cubicum, oculis rotundatis, prominulis a mandibulis basi sat remotis, ocellis in triangulo minuto aequilato dispositis, occipi- te rotundato. Thoraw pronoto mesonoto humiliore, mesonoto li- neis parapsidalibus antice sat notatis, postice transverse subplano, scutello sat convexo, segmento mediario regulariter convexo, nec punctato, nec cristato. Abdomen sessile, depressum, anticem pos- ticemque versus gradatim angustatum, segmento 1” (a superne viso) triangulari, latiore quam longum, spatio apicali triangulari per impressiones limitato, segmento 2% spatio basali triangulari etiam limitato, triangulo a margine apicali haud separato, segmen- tis omnibus inter se sat profunde separatis. San Bernardino (K. Fiebric). Fam. VESPIDAE. Polistes canadensis (L.) Sauss. El Sr. Dn. A. de Winkelried Bertoni me ha mandado un Y de esta especie. Sus órganos masculinos son semejantes á los de P. Ferreri Sauss., de modo que no tengo más para que creer en estas dos especies, sino que me adhiero al parecer de R. Ducke y R. y. Ihering, considerando al P. Ferreri solo como una forma menor de P. canadensis. BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 233 Fam. EUMENIDIDAE Eumenes Bertonii Brirues, n. sp. Q Ab Eum. mexicano vicinus. Niger, clypeo linea contra oculos, linea transversa inter amtennas, sinu oculorum, linea pone oculos, pronoto antice posticeque, mesonoti spina, scutellis antice, puncio infraalari, abdominis segmentis 1,2 ante api- cem, femoribus anticis mediisque linea externa, tibiis omnibus linea externa flavis; antennis subtus, callo humerali, tegulis postice, tibiis plus minus et tarsis ferrugineis; segmentis 2-5 laminis apicalibus testaceo-ferrugineis, alis fuliginosis. Long. corp. usque ad apicem segm. 21:8 mm. Alae: 6,5 mm. Caput transversum, latius quam longum, modice punctatum, elypeo nitido sat sparce punctulato, paulum convexo, antice in medio sat breve bidentato,interdentes rotundato-emarginato, man- dibulis 4-dentatis. Thorax paulum longior quam latus, antice trun- catus, sed haud cristatus, modice dense punctatus, pronoto utrin- que cum mesopleuris gradatim arcuate congruente, mesonoto, seutello, postscutello et segmento mediario gradatim conjune- timque roturdatis (a latere visis), scutello quadrato trans- verso, postscutello transverso triangulari, segmento mediario pone postscutellum hand producto, impressione mediana lon- gitudinali haud profunda basin versus abdominis autem sat notata, mesopleuris antice nitidis impunctatisque, in medio mo- dice convexis, postice et metapleuris impunctatis, segmento me- diario utrinque sat sparce punctato. Abdomen segmento 1” quam thoracem vix aequelongo, a superne viso dimidio apicali triangu- lariter incrassato, a latere viso ante apicem sat incrassato, in medio puncto anteapicali impresso paulum notato, supra laevigato, api- cem versus modice grosse haud dense punctato, subtus nitido im- punctato, in medio longitudinaliter (apice obsolete) elevato, seg- mento 2” sat cylindrico, depresso, quam thoracem aequelongo ac lato, subtus ad basin modice late impresso et vix gibboso, segmen- tis ceteris in 2” inclusis sunt, forsan flavo-marginatis. Puerto Bertoni (A. de Winkelried Bertoni). 234 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Eumenes opifex BritHes, n. sp. Ab Eum. globicolli vicinus. Niger, fuleo puberulus, sinu oculo- rum, litura postoculari, pronoto postice, mesonoti spina, post- seutello fascia in medio interrupta, segmento 1% apice et 22 ante apicem flavis; antennis subtus apicem versus, tegulis, ti- biis et tarsis d anticis (mediis obscure) ferrugineis; segmentis 2-5 marginibus testaceis, alis fuscescenti-hyalinis, venis piceis. Lony. corp. 9 mm. Álae: 6 mm. Caput transversum, sursum versus gradatim fortius et densins punctatum, clypeo paulum convexo, pentagonali, apice truncato, fronte inter antennas, clypeum et oculos laevigata, impunctata, longitrorsam usque ad ocellam anticum obsolete impressa, vertice inter ocellos posticos tantum transverse impresso. Thorax globo- sus, pronoto crebre, mesonoto seutelloque posticem versus minus crebre sed paulum grossius, mesopleuris et segmento mediario grosse, vix retienlatim-umbilicate punetatis, metaplenris inter mesopleuras et segmentam mediarium sat convexa angustis et laevigatis, sentello, postscutello et segmento mediario longitrorsum impressis. Abdomen segmento 1? quam thoracem longiore et quam segm. 2um duplo longiore, */y apicali (a superne viso) triangula- riter ampliato, a latere viso apicem versus rotundato r.odoso, apice transverse constricto, utrinque paulum villoso, laevigato, minute sparceque punctato, segmento 2” supra sparce minuteque punctato, quam thoracem paulum angustiore. Puerto Bertoni (A. d. W. Bertoni leg). Odynerus (Stenodynerus) paraguayensis BrETHES, n. Sp. S Niger, griseo- puberulus, clypeo utrinque apícem versus, margine oculorum contra antennas, seapo macula basali et segmento 1% abdominis apice brevissime (vix nulle) flavis; antenmis infra, tibiis 4 anticis antice, et tarsis anticis mediisque ferrugineis, alis hyalino - infumatis costam versus usque ad stigmatem obscure fuscis. Long. corp.: 11 mm. Alae: 9 mm. Capite thoraceque dense, clypeo, mesopleuris, seutelloque pau- lam minus dense punctatis, abdomine vix crebre rugato-punctato, segmento 1” antice hic illic, 22 apicem versus paulum grosslus, segmentis ventralibus 2” basi impunctato dein grosse etusque ad apicem abdominis gradatim minus grosse punctatis. BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 235 Caput subrotundatum, clypeo paulum convexo, antice modice producto et bidentato, inter dentes arcuatim vix triangulariter emarginato, a basi per cristam brevem interantennalem continua- to, antennis articulo 13” subtriquetro, acuto, sub 11” posito. Thorax modice compressus, longior quam latus, pronoto antice truncato et paulum cristato, utrinque cum propleuris gradatim arcuate congruente, mesonoto linea longitudinali antica, tegulis impune- tatis, apice obscure ferrugineis, sentello vix cuadrato, postscutel- lo oblique truncato, parte supera vix nulla, cantho transversali serrulato, parte postica sat sparce sed grosse punctata, segmento mediario in medio pone postseutellum haud producto, obliquo, in medio paulum profunde impresso, inter hanc impressionem et canthum lateralem longitudinaliter prominulo, cantho laterali haud acuto. Abdomen subpetiolatum, segmento 2% latiore, segmento 1” antice usque ad carinam transversam triangulari, dein (a superne viso) vix eylindrico, subtus spatio apicali triangulari grosse pune- tato, segmento 2” campanuliformi, segmentis ceteris subtus pilis paululum longioribus griscis obtectis. Puerto Bertoni (A. W. Bertoni leg;.). Odynerus (Stenancistrocerus) subeyaneus BrerHEs, ». sp. Q Niger, sat nitidus, brevissime griseo-puberulus, clypeo utrin- que basi, mandibulis macula basali, puncto inter antennas, sinu oculorum, macula postoculari, pronoto maculis triangu- lavibus 2 via contiguis, mesonoti spina, tegulis paulum antice, macula subalari, postscutello, segmento mediario utrinque, ab- dominis segmentis 2 primis apice anguste flavis; mandibulis, in medio late, antennis subtus, tegulis obscure et abdominis segmentis 3-5 apice ferrugineis, alis hyalino-fuliginosis, contra costam et celiula radiali vix tota obscure, summo apice paulum imfuscatis, segmento 2, secundum lucem, fusco el subeyaneo- nitente. Long. corp. usque ad apicem segm. 21: 8,5mm. Alae: 8,9 MM. Capite thorace et segmento 1” abdominis sat grosse, clypeo hic illic, mesonoto linea longitudinali prope tegulas vix laevigata, seg- mento mediario sat sparce punctatis; segmento 2% supra minus grosse, sed apicem versus sat grosse denseque, subtus sat grosse punctato, segmentis ceteris in 2” inclusis sunt. Caput latitudine longior, elypeo cordato, apice breve bidenta- 236 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES to, inter dentes subnullos paululam emarginato, inter antennas per cristam brevem continuato, vertice fovea instructo. Thorax paulum compressus, pronoto antice truncato, et laterem versus tantulam cristato, úutrinque cum propleuris (deorsum versus sat retractis) gradatim arcuate congruente, marginibus posticis in medio introrsum versus tantum dilatatis, scutello transverse quadrato, postseutello oblicuo, sine (vel vix) parite antca plana, segmento mediario pone postscutellum tantulum producto, late longitrorsum impresso, canthis lateralibus rotundatis. Abdomen segmento 1% ad 1/, basalem transverse carinato, carina irregulari per punctos proprie tormata, dein modice gradatim ampliato sed in medio pone carinam late vix conspicue impresso, segmento 22 subtus basi abrupte dilatato, dein subeylindrico tantum depresso, tantulum latiore quam longum, et quam thoracem aequelato. Puerto Bertoni (A. W, Bertoni leg). Odvynerus (Stenancistrocerus) abactus BrETHEs, n. sp. y > 1 Niger, brevissime griseo-puberulus, clypeo, basiutrinque, macu- la inter antennas, sinu oculorum, litura postoculari, scapo subtus, pronoto postice, mesonoti spina, postscutello antice, abdominis segmentis 2 primis sat anguste, femoribus anticis apice estus, tibiis plus minusve extus flavis; funiculo subtus, te- gulis et tibiis anticis ferrugineis; alis hyalinis panlum infu- matis, venis piceis, cellulis costali apice et radiali vix tota fuscis. Long. corp. usque ad. apicem segmenti 21: 8,9 mm. Alae: 7 mm. Caput (antice visum) vix orbiculatum, sat dense punctatum, elypeo cordato, modice punctulato, apicem versus tantulum grossius densiusque punctulato, apice dentibus supra tantum ca- rinatis armato, inter dentes vix emarginato, inter antennas per eristam continuato, fronte longitrorsum tantulum impressa, ver- tice puncto foveolato. T'horaxw paulum compressus, sat dense punctatus, seutello tantum minus, mesopleuris minus punctatis, segmento mediario supra grossius punctato; pronoto antice trun- cato, utrinque cum propleuris gradatim arcuate congruente, seu- tello transverse quadrato, postscutello oblique truncato, parte antica vix nulla, cantho haud acuto, segmento mediario pone post- scutellam paulum producto, partibus supera posticaque oblique congruentibus, postice late paulum foveolato, canthis mullis, in BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 237 medio longitrorsum cristato, utrinque a metapleuris haud angula- tim sed sat productim separato. Abdomen basin versus paulum angustatum, segmento 1” antice impunctato, pone cristam trans- versam latiore quam longum et ut thoracem aeque punctato, sub- tus in medio spinoso, spina antrorsum, retrorsum et laterem yer- sus carinas emittente, inter carinas dos punctato, segmento 20 basi subtus e idalter striato, dein abrupte ampliato, hac parte antica impunctata, sat rias depresso, quam thoracem aequelato, basi supra obsolete gibboso, apicem versus gradatim grossius densiusque punctato, subtus sat uniformiter Sparce punc- tato, segmentis ceteris punctulatis. go” A q differt: clypeoflavo, latitudine longiore, utrinque paral- lelo, sparce punctato, inter SEE apicales magis emarginato, antennis art. 110 subtus applanato, art. 13% sub 110 posito, tibiis et tarsis omnibus plus minus ferrugineis, tibiis anticis et femoribus mediis extus flavo-lineatis. Puerto Bertoni (A. W. Bertoni leg). Fam. GORYTIDAE. Gorytes bifasciatus Brerues, n. sp. O Niger, clypeo puncto prope antennas, pronoto postice, callo humerali, mesonoto macula prope tegulas, mesopleuris ma- cula prope callum humeralem, scutello disco, abdominis sey- mentis 1% 2? que apice, femoribus mediis apice flavis; alis tan- tulum infuscatis, cellulis radiali et cubitalibus prope radialem fuscis. Long. corp.: 9 mm. Alae 7 mm. Caput rotundatum, oculis clypeum versus convergentibus, ely- peo sat triangulari, convexo, hic illic punctato, antice late arcuate emarginato, vertice modice punetato, ocellis intriangulo transverso dispositis, antennis articulo 3% 4” sesquilongiore, recto, articulis omnibus simplicibus, haud acutis nec emarginatis, apicem versus tantum crassioribus. T'horaxw sat robustus, mesonoto sat grosse punctato, a seutello per foveas separato, scutello longitudine du- plo latiore, disco flavo e linea transversa punctorum ornato, post- seutello punctato, segmento mediario rotundato, punctato, area mediana magna, triangulari, distincte limitata, punctata, in medio longitudinaliter paulum impressa et striatulata, mesopleuris sat sparce grosse punctatis, antice et deorsum versus paulum cristatis, segmento mediario utrinque antice impunctato dein posticem et 238 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. sursum versus gradatim dense punctato. Abdomen petiolatum, segmento 1 sparce grosse punetato, basi supra carinulis 2 brevi- bus aucto, segmento 2% grosse apicem versus minus grosse sed densius punctato, subtus grosse sparce punctato, segmentis ceteris minus grosse sed densius punctatis, segmentis 2 (tertio apicali), 3, 14,5 pube fulvescente ornatis. Area analis alarum posticaram paulo ante originem venae cubitalis terminata. San Bernardino (K. FiebriI6). Gorvtes Fiebrigi BrerHes, n. sp. Q Niger, clypeo margine anteriore, scapo subtus, abdominis seg- mentis 22 macula utrinque, 32 macula sat minuta apicali, de macula transversa triangulari subapicali, 5% macula sat mi- nuta mediana, tarsis anticis articulo 9% supra flavis; mesono- to dpice et scutello awrantiacis; plewris vix totis et segmento mediario postice, abdominis seymentis 1% toto, 2% subtus, Ll 99 que supra pro parte sericeis; alás sat hyalinis, basi paulum et ante apicem fascia fusca ornatis. Long. corp.: 10 mm. Álae: 8,9 MM. A Gor. scutellari vicinus. Caput transversum, subaureo-seri- ceum,sparce punctulatum, oculis margine1nteriore parallela, fronte longitudinaliter 3 impressa, in medio fortius; ocellis in triangulo sat minuto dispositis, ocellis posticis inter se quam ab oculis pau- lam magis approximatis, antennis articulo 3% 4% sesquilongiore. Thoraxw impunctatus, mesonoto atro, puberulo, in medio antice li- neolis 2 impressis aucto, a scutello foveola- te separato, segmento mediario postice reti- culato, area mediana magna triangular, Area basal del seg- limitata, forte 4-carinata, carinis mediis in- mento mediario de (. Ñ bo o sta ter se parallelis, carinis lateralibus cum margine parallelis, inter carinas media eb laterali oblique plus minus distincte carinulata, eb margine mul- tifossulata (fig.); mesopleuris antice linea verticali deorsum versus cum linea arcuata limitatis. Abdomen segmento 6” laevigato, sparce punctato, area dorsali utrinque cristata. Alae anticae fascia late nigro-fusca ornatae, basi paulum infuscatae, pone fasciam hyali- nae, alae posteriores dimidio apicali paulum infuscatae. San Bernardino (K. FieBRIG). BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 239 Fam. CRABRONIDAE. Uxybelus paraguayensis Brirues, n. sp. Q Niger, flagello, tegulis, pedibus anticis ab apice femorum, tarsis mediis posticisque apicem versus, segmento abdominali 6 ferrugineis; mandibulis vix totis, pronoto postice, callo hu- merali, scutello postscutelloqueutrinque apice, segmentis 1-4 fascia preapicali in medio interrupta, femoribus anticis me- diisque extus apice, tibiis mediis posticisque puncto basali extus flavis; alis hyalinis. Long. corp.: 6 mm. Alae: L mm. Caput facie clypeoque argenteo-sericeis, elypeo in medio den- ticulo acuto armato, vertice crebre punctulato, antennis articulo 3” 4% paulum longiore. Thoraxw mesonoto dense punctato, posti- ce, cum scutello et postscutello, longitudinaliter vix indistincte eristato, scutello punctato et utrinque postice flavo-maculato, squama segmenti mediarii latitudine vix duplo longiore, utrin- que tantum convexo-arcuata apice bifida, emarginatione longe triangulari et V-marginata, hoc modo lobis 2 concavinsenlis, sub- tus squamam segmento mediano V-eristato, in medio laevi eb verticaliter striatulo, utrinque cristato, metapleuris laevigatis, sursum versus horizontaliter striatis. Abdomen dense punctulatum, segmento 1” antice longitudinaliter impresso, supra quoque, seg- mentis 1-4 apice transverse constrictis et laevigatis, area pygidiali sparcius et grossius punctata, margine cristato, segmentis ventralibus laevigatis, hic illic pilosis, 22 basi minute punctu- lato. Pecten tarsalis e 6 pilis diametro metatarsali paulum longio- ribus auctus. San Bernardino (K. FreBrIG). Fam. LARRIDAE. Heliocausus Fiebrigi Brerues, n. sp. ga" Niger, clypeo antice late interrupte, margine oculorum inte- riore ab antennis usque ad ocellum anticum, margine oculo- rum posteriore lineola, pronotomargine postico, callo humerali, scutello postscutelloque antice, abdominis segmento 1" fascia preapicali laterem versus paulum ampliata et in medio anti- 940 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cem versus cordiforme etiam ampliata, segmentis 22 3? que fascia preapicali laterem versus evanescente flavis; mandi- - bulis in medio, tegulis, pedibusque ferrugineis. Long. corp.: 12 mm. Alae: 7,5 mm. Caput rotundatum, inter oculos impressum, oculis verticem ver- sus convergentibus, in hoc loco quam longitudinem articuli 45 an- tennaram remotis, clypeo brevi, ante apicem crista transversa aucto, antennis scapo modice elongato, elliptico, articulo 1” funi- culi brevi, 2? scapo tantum breviore, 3” 4” que aequelongis et quam scapum conjunctim aequelongis, articulis singulis infra modice convexis, et linea piloruam sat distincta ornatis, fronte longitu- dinaliter excavata, ocello antico rotundato, modice plano, ocellis posticis planis, ellipticis, secus oculos positis, mandibulis apice intus dente minuto armatis. Thorax pronoto ante mesonotum hu- miliore, mesonoto brevi, tegulas versus gradatim argenteo-pilosulo in medio parte denudata punctis paucis, utrinque postice carinnlis V-formantibus aucto, seutello disco hic illic punctato, postseutello transverso vix laevigato, segmento mediario parte horizontali quam postscutellum plus minus aequante, longitudinaliter striata, apice serrulata, parte postica sursum versus striata, in medio ba- sali laevigata, utrinque in dentem acutum triquetrum et longum paulum divergentem producto, mesopleuris antice carinatis, in me- dio verticaliter tantum impressulis, postice deorsum versus arcua- te carinatis. Abdomen sat elongatum, apicem versus gradatim an- gustatum, supra convexum, subtus subplanum, supra breve albido pilosulum, segmentis 1-3 apice transverse coarctatis, 2” (exserto) etiam basi coarctato, sat dense (in fasciis apicalibus minus dense) punctatis, 4-6 gradatim minus dense grosseque puncetatis, 6” apice utrinque carinula longitudinali aucto, 7? hic illic punctato, ferru- gineo, utrinque parallelo, apice rotundato, segmentis ventralibus 1” apice lamina late emarginata, 2” processu monstruoso antice plano postice denticulato aucto, segmento 6” utrinque apice dentienlo armato. Coxae omnes contiguae, pedes normales, tibiis mediis et posticis paulam spinulosis, unguibus anticis mediisque simplicibus, albidis, summo apice piceis. Alae subhyalinae, tantu- lam infuscatae, venis vix piceis, cellula radiali apice tantulum appendiculata. San Bernardino (K. FimBrIG). +.» BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 241 = Tachysphex subpetiolatus Brerues, n. sp. Q Niger, scapo, mandibulis maxima ex parte, tegulis, pedibus (femoribus posticis vix totis piceis) ferrugineis; alis hyalinis, elypeo ante apicem transverse elevato, elevatione acuta et via crenulata, abdomine subpetiolato, sat compresso. Long. corp.: 9 mm. Alae: 6 mm. Caput rotundatum, thorace paulum latins, oculis verticem ver- sus arcuate sat convergentibus, facie clypeum versus gradatim argenteo-sericea, clypeo longitudine plus duplo latiore, tumulo ocellari tantum elevato et impresse-circumdato, longitudinaliter etiam tantum impresso, antemnis articulo 2? vixgloboso, articulo 3% 2” plus duplo longiore et 4” vix aequelongo, articulis 1-3 latitudino inter oculos aequalis. Thorax minute et dense punctatus, pronoto humile, postice subaurato-sericeo, segmento mediario postice lon- gitudinaliter excavato et utrinque albo-pilosulo. Abdomen com- pressum, secuandum lucem pube brevissima grisea ornatum, sub- petiolatum, petiolo plus minus tertium segmenti aequante, supra longitudinaliter impresso, segmento 6” supra subtusque parce punctato, supra utringue marginato. Metatarsus anticus e pilis 6 extus donatus. Chaco, Alto Paraguay (K. FimbriIG). Tachytes nigricaudus Brerues, n. sp. S Niger, tibiis, tarsis omnibus et femoribus dimidio apical, mandibulis basi, tegulis, abdomine segmentis 3" (obscure) 1”, 2" ferrugineis; alis tantum infuscatis. Long. corp.: 7-5 mm. Alae: 5 mm. Totus minutissime denseque punctatus. Caput transversumn, oculis verticem versus convergentibus, facie dimidio inferiore et elypeo argenteo-sericeis, fronte inter antennas et ocellum anticum modice bi-tumidula, spatio ocellari etiam paulum tumidulo et lon- gitudinaliterimpresso, pone ocellos transverseimpressulo, antennis articulo 2? 3” tantulum breviore, 3 4* aequelongis. Thorax pronoto postice argenteo-sericeo, mesonoto laxe fulvescente pilosulo, plenris femoribusque plus minus laxe argenteo-pilosulis, seutello modice AynaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3", T. XII. SEPTIEMBRE 22, 1909. 16 242 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. convexo, segmento mediario supra quam seutellum postsentellum- que aquelongo, apice et utrinque rotundato declivo, postice longi- tudinaliter canaliculato. Abdomen segmentis 3-4 apice testaceis, segmento 7” supra pilis argenteis apicem versus paulum flaves- centibus ornato. Alae posticae cellula anali ante originem venae cubitalis terminata. San Bernardino (K. FIEBRIG). Tachytes Fiebrigi BrerHES, n. sp. 3 Niger, mandibulis via totis, pedibus (femoribus basi plus mi- musve nigris), tegulis feriugineis; facie, capite postice, pronoto postice, mesonoto postice, tegulis, postscutello, segmento media- rio utrinque, abdominis segmentis (apice ferrugineis) aureo-se- riceis; alis sat hyalinis, tantulum infuscatis, venis ferrugineo- piceis. Long. corp.: 12 mm. Alae: $ mm, Caput inter pubescentiam auream albido-pilosus, in vertice pilis ferrugineis sat appressis et brevibus ornatum, antennis articulo 92 3% dimidio breviore, 3 4* tantulum longiore. T'horax utrimque etin segmento mediario pilis albidis ornatus, segmento mediario postice longitudinaliter sulcato. Abdomen fasciis apicalibus auratis, secundum lucem, aut integris, aut inconspienis, sed dimidio amtico segmentorum, a medio laterem versus etiam aurato, area pyeidiali plana, aurato-pilosa, segmentis ventralibus sat erecte pilosis, margine impressa et testacea. Chaco (Alto Paraguay) y San Bernardino (K, FreBric). Fam. ANDRENIDAE. Augochlora phylacis Bri£THESs, n. sp. 3 Laete viridis, clypeo antice, labro, mandibulis (summo apice excepta) flavis; antenmis antice, tegulis, femoribus anticis me- disque vix totis, posticis apice, tibiis et tarsis omnibus testaceo- flavis, tarsis apicem versus paulum obscurioribus, abdominis segmentis 1-2 fascia late interrupta a Long. corp.: 6,5 mm. Lat. thor.: 1*/, mm. Alae: 5 mm. Caput crebre punctulatum, clypeo minus dense, hic illic pune- tato, albido, fronte subfulvescente-pilosa, oculis paulum emar- BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 243 ginatis, flagello articulis 1? minuto, globoso, 2% majore, quam 311 dimidium aequilongo et tantulum latiore, ocellis inter se ct ab oculis plus minusve aeque remotis, ab ocello antico ejus diametro magis appropinquatis. Thorax totum ut caput punctulatun, sed mesopleuris magis sparcius, mesonoto antice cristato, crista in medio tantualum humiliore, pronoto utrinque usque ad callum hu- meralem etiam cristato, segmento mediario uniformiter punctula- to, partibus supera posticaque gradatim congruentibus, postice in medio longitudinaliter impresso, pleuris albo-, seutellis segmento- que mediario albido-pilosis. 4/ae hyalinae, posticem versus tantu- hum obscuriores, venis vix piceis. Abdomen dense punctulatum, al- bido-subfulvescente pilosum, segmentis apice modice constrictis, ventre piceo, segmentis apice sat testaceis. San Bernardino (K. FreBRIG). Augochlora clonia Brerues, n. sp. A Capitethoraceque laete viridis, inter ocellos mesonotoque lineis 2 longitudinalibus et brevibus (interdum viz indistinciis) cu- preo-igneis, abdomine viridi, seymentis apice plus minus late nigris, antennis obscure ferrugineis, infra dilutioribus, femo- ribus summo apice, tibiis et tarsis ferruyineo-testaceis, tegulis piceis, alis hyalinis. Long. corp.: 6,5 mm. Lat. thor.: 1 ?/¿ mm. Alae: 5 mm. Caput crebre punctatum, inter antennas et apicem clypei magis grosse sed sparce punctatum, albo pilosum, mandibulis piceis, antennis scapo albo-piloso, funiculo articulo 1% globoso, 2? subglo- boso, quam 3úm yix aequilongo sed tantulum latiore, 3” 4% que aequelongis, ceteris sensim gradatimque longioribus, regione ocel- lorum tantum elevata, ocellis in linea recurva positis, antico tan- tum minore, sincipite carinato. Thoraxhaud crebre punctatus, inter punctos laevigatus, inmesopleuris paulum parciussed grossius pune- tatus, in postscutello crebre et minutissime punctulatus, segmento mediario parte basali radiatim vix vermiculatim striata, parte pos- tica longitudinaliter impressa, mesonoto antice haud cristato, sed pronoto utrinque usque ad callum humeralem cristato. Abdomen ut thorax albo pilosum (haud fasciatum), minute sparce punctula- tum, segmentis basi apiceque plus minus late et utrinque nigris, ventre piceo, segmentis apice testaceis. San Bernardino (K. FreBrIG). 244 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Augochlora (Augochlora) Proserpina BkrETHEs, n. sp. Q Capite thoraceque viridis, abdomine coruleo-viridi, secundum lucem segmentis nigro-violaceis vel cyaneis, margine de- presso viridi, pedibus viridis, tarsis ferrugineis, alis hyali- mis. Long. corp.: 9 mm. Lat. thor.: 3 mm. Alae: 7 mm. Capite, thorace pedibusque fulvo-,facie utrinque, clypeo, pone capitem, femoribus mediis posticisque albo-,segmentis 2-5 dorso (haud apice) nigro-pilosis, segmentis 2-5 apice albo-pilosulis, tar- sis, precipue infra aurato-pilosis. Caput crebre (clypeo minus dense sed erossins) punctulatum, clypeo sat convexo, mandibulis piceis, in medio ferrugineis, macula basali viridi, antennis funiculo arti- culo 1% minuto, globoso, 2% 3” aequelongo vel tantulum majore, oculis margine interiore vix emarginata, ocellis posticis inter se quam ab oculis tantum appropinquatis. T'horax mesonoto anticem versus densius punctato, sentello disco laevigato hic illic grosse punctato, et in medio longitudinaliter impresso, postscutello mi- nutissime crebre punctulato, segmento mediario parte antica mo- dice obligua, longitudinaliter striato-vermiculata, utringue punc- tulata, margine acuto vix cristato, parte postica crebre punctata, in medio longitudinaliter impressa. Abdomen basi sat punctulatum, apicem versus gradatim minus punctulatum, segmentis apice cons- trictis, 1-2 lamina apicali breve fusco-fimbriata, ventre piceo sat punctulato, puncetis piligeris. San Bernardino (K. FrrBrI6). "arapsaenythia paraguayae BRrETHES, h. Sp. Aunque el Dr. Friese no diga nada á ese respecto, pienso que los ojos de su Parapsaenythia argentina han de ser pilosos como en la especie que aquí describo. En tal caso creo que este carácter es más que suficiente para elevar á rango de género dicho subgénero de Friese. Por lo demás, la nervación alar, la puntuación del cuerpo, sin sus dibujos, son de Psaenythia. Q Nigra, mandibulis, antennis articulis 4 basalibus, tegulis, ve- mis alarum maxima parte, et pedibus ferrugineis; callo hume- rali rubro; pronoto calloque humerali appresse flavo-pilosis, A AA BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 245 segmentis 2-5 basi appresse albo- pilosis in medio interrupte, fronte utrinque et segmento mediario basi et latere appresse albido flavo- pilosis. Long. corp.: 9,5 mm. Alae: 8 mm. Caput crebre punctatum, clypeo longitudinaliter minute carina- to anmtice marginato, a fronte per lineam transversam vix indis- tinctam separato, fronte utrinque linea forte impressa et sat breyi cum oculis parallela aucta, ocellis in linea recurva dispositis, articulo 2* funiculi quam 3 +4 aequilongo, oculis villosis. Thorax pronoto antice cristato usque ad callum humeralem, mesonoto grosse et sat dense punctato, utrinque linea laevigata aucto, sentel- lo disco sat sparce grosse punctato, postscutello transverso sat den- se punctato, segmento mediario pone postseutellum hujus longi- tudinis producto, postice truncato, sed marginibus rotundatis hand acutis. Abdomen segmentis aplice sat late constrictis et laevigatis, segmento primo uniformiter grosse punctato antice longitudinali- ter impresso, segmentis 2-4 gradatim basin versus minute sed dense punctatis, segmento 5” sat punctato, apice fimbria fusca nigro terminata utrinque alba ornato, segmento 6” semi-elliptico, disco tantulum elevato et transverse striatulo, ventre subplano, punctulato, punctis subfusco-piligeris. Alae ferrugineo - fuscae, apice obscuriores, stigmate subflavo. Pedes extus albido-subflavo- pilosi, calcare postico serrulato, metatarso postico extus plano sparce piloso, intus breve flavido-aurato piloso. SF A Q differt: minore (8 mm.), clypeo triangulo magno flavo, antennis seapo obscure ferrugineo, funiculo piceo, callo humerali et protarso ur flavis, pedibus a dimidio apicali femoram ferrugi- neis, tibiis 11 cantho exteriore e dentibus 6-S brevibus munito., San Bernardino (K. FreBrIG). Protodiscelis BrerHEs, n. gen. Este nuevo género se aproxima mucho á Oediscelis del cual di- fiere en seguida por las mandíbulas simples y agudas en la extre- midad. Los palpos labiales tienen 4 artejos más ó menos iguales entre sí. Pero los palpos maxilares son muy desarrollados: sus 6 ar- tejos más ó menos iguales entre sí son en conjunto tan largos como la maxila entera ó como el labium y la lengua juntos. La lengua es anchamente truncada en su extremidad. Los ojos son laterales, las ocelas en línea procurva, las antenas cortas, el 2? artículo del £u- nículo cónico, tan largo como ancho, el 3” transverso, el 4” más 6 246 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. menos tan largo como ancho. Las alas tienen la célula radial trun- cada en la extremidad y con apéndice. Las dos células enbitales son más ó menos iguales, la 2* angostada hacia la radial y recibe los dos nérvulos recurrentes cerca de sus ángulos interno y exter- no. Las células mediana y submediana terminan en el mismo pun- to. Las escobas de las patas 111 son un tanto menores aún que en el género Augochlora. Todos estos caracteres colocan al género Protodiscelis cerca de Oediscelis del que difiere por las mandíbulas simples; de Pseudiscelis del que difiere por la cabeza ordinaria; de Bicolletes de que difiere por la escoba de las patas 111 que no es gruesa ni larga. Tampoco puede ser Chilicola (cuyas partes bucales quedan aun por estudiar), pues sus dos células cubitales más ó menos iguales lo distinguen del género de Spinola. Protodiscelis Fiebrigi BrerHes, n. sp. Q Nigra, mandibulis, funiculo subtus, te;ulis, pedibus ab apice femorum ferrugineis, alis modice fuscis, venis piceis. Long. corp.: $ mm. Alae: 6 mm. Caput transversum crebre punctulatum, clypeo grossius, sparce albido-, postice densius verticem versus fusco-villosum, oculis margine interiore parallela, elypeo paulum transverso, basi api- ceque parallelo laterem versus angulato, apice tantulum sinuato, fronte inter antennas acute carinata, ocellis in triangulo trans- verso dispositis, vertice inter ocellos et oculos vix laevigato, an- tennis sat brevibus, scapo subeylindrico, funiculo articulis 1” glo- boso, 2% tantulum longiore obconico, 3% 2% tantulum minore, transverso, 4” 3% vix longiore, transverso. Thorax mesonoto sat laevigato, minutissime punctato, utrinque, scutello, postscutello- que fuscescenti-villosis, pleuris albido-pilosulis, segmento media- rio triangulo basali magno, laevigato, iudistincte longitudinaliter impresso, marginibus breve transverse striatis, cetero segmenti mediarii minute dense punctulato et fuscescenti villoso. abdomen ovatum basin apicemque versus angustatum, supra convexum, subtus convexo-subplanum, segmentis 1* laevigato, 2-6 minutissi- me punctulatis vix nitidis breve fusco puberulis, segmentis omni- bus apice paulum constrictis et modice testaceis, segmentis ven- tralibus apice testaceis, minute punctulatis et pubealbidula tantum longiore instructis. Alae hyalinae apicem versus gradatim tantu- BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 947 lum infuscatae. Pedes femoribus trochanteribusque albido-villosis (haud dense), calcaribus simplicibus, tibiis posticis breve villosis, protarsis posticis intus breve pilosulis haud seopiformibus. o" A Q differt: minore (6 mm.), elypeo fascia lata longitudinali, macula triangulari in angulo antico-inferiore oculorum, callo humerali flavis. San Bernardino (K. FrkBRIG). Eulonchopria BrerHes, n. gen. Hasta estos últimos años la separación entre las Andrenidae y Colletidae se hacía considerando la constitución de la lengúeta. El género Lonchopria, fundado por Vachal en 1905, ha venido á romper la barrera que separaba, por decirlo así, dichas familias y establecer un punto de unión entre ellas. En efecto, ese género bien tiene de Colletidae la lengieta truncada en la extremidad, pero la organización de las patas posteriores, del 5% segmento del abdomen, etc., hacen de esos insectos representantes de Andreni- dae. Esa ambigúedad de caracteres ha sido sin duda causa de que los naturalistas no se dieran cuenta del valor exacto de Loncho- pria, pues han aparecido en un tiempo relativamente corto varios sinónimos de ese género: Biglossa Fr. 1905, Nomia Er. (pt.) 1905, Halictanthrena Ducke 1907, Nomiocolletes Bréethes 1909 !. Es digno de mención el hecho de que las formas sudamericanas presentan caracteres de transición entre varias familias que en el Antiguo Continente se hallan bastante bien caracterizadas é inde- pendientes. El nuevo género Eulonchopria es una Lonchopria pero sin el pelage abundante de ésta; es una forma de Ceratina en cuanto á la falta de pelos y por la forma de la cabeza, horizontal en el vér- tice y con cresta en su parte postero-superior. Además, cada uno de los puntos gruesos con que está acribillado el mesonoto tiene en su centro una pluma corta que no sobresale 6 muy poco de su respec- tivo agujero. Los pelos (focculus) propiamente dichos se encuentran en los 1 Esa sinonimia me ha sido comunicada por el distinguido himenopterólogo J. Vachal. 248 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. trocanter, fémur y tibia de las patas posteriores y en la extremi- dad del 5” y lados del 6” segmentos abdominales. Los protarsos tienen en su lado interno verdaderos cepillos, aunque cortos, colectores de miel. El género Eulonchopria puede definirse: Haud pilosa. Caput ce- ratinaeforme, clypeo transverso, lingua sat brevi apice late truncata, paraglossis quam linguamvix aequelongis, palpis labialibus 4 -arti- culatis, articulis sat aequalibus, 1% autem tantum longiore, palpis maxillaribus 6-articulatis, galeam tantum superantibus, articulis apicem versus sensim minoribus, mandibulis intus apicem versus unidentatis, antennis articulo 22 funiculi 5 vix longiore. Thorax et abdomen Epeoliformi, sed. scutello postscutelloque arcuate transver- sis haud spimiferis. Alae cellula radiali cultriformi-elongata, apice oblique iruncata, vena radiali in appendiculum pone cellulam conti- nuata, cellulis cubitalibus 3, prima 243 tantum superante, 2% mi- nore viz quadrata vel trapezoidali, tantulum ante medium vena re- currente 1" orta, 9% margine radiali cubitali non multo minore, vena recurrente 2% paulum ante apicem inserta, cellula submediali me- diali paulum breviore, calcare postico e dentibus 3-4 munito, ungui- bus bifidis, Eulonchopria pseenythioides Brerues, n. sp. Q Nigra, erista sincipitali et venis alarum (apicem versus fus- cis) ferrugineis, abdomine segmentis 1% 22 quetantulum utrin- que, interdum 1" apice paulum, sed 3% 4? que apice late flavis, alis dimidio basali flavescentibus apicem versus gradatim obscurioribus. Long. corp.: 10-11 mm. Alae: 8,5-9 mm. Caput antice rugoso-punctatum, vertice grossius et distinctius punctato, clypeo hexagonali, transverso, tantum pilosulo, apice paulum aurato-piloso,oculis margine interiore parallela, basi man- dibularam attingentibus, fronte inter antennas longitudinaliter carimata, contra oculos linea parallela impressa, ocellis in tri- angulo sat minuto transversoque dispositis, vertice in medio punctis plumiferis magis ornato, sincipite cristato, basi oculorum Paucesatlonge albo-pilosum, antennis seapo dimidio funiculiaequi- longo, articulo 2% vix globoso, 3” quam 2 sequentes simul sumptos paulum breviore. Thorax globosus, pronoto ante mesonotum humi- liore, callis humeralibus tegulas vix attingentibus et flavo-pilosulo- cireumdatis; mesonoto grosse crebre punctato, punctis medium ver- BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 249 sus paulum et postice proprie appresse flavido-plumigeris, sentello transverso, modice convexo disco grosse haud dense puncetato, postscutello transverso, crebre punctato, segmento mediario triangulo basaliin medio spina breviet acuta ancto, partibus supera posticaque rotundatim congruentibus sat dense pune- tatis et contra triangulum basalem flavescenti-plumosis, meso- pleuris deorsum versus minus grosse sed crebrins punctatis, metapleuris grosse longitudinaliter striatis, in medio spatio verti- cali vix laevigato. Abdomen segmentis 1-4 in medio transverse cristulatis, et dense punctulatis, 1” ante cristam punctis minute flavo-plumigeris, 4% ante fasciam flavam, 5” toto gradatim longins albo-flavido pilosis, 5? et 6? utrinque proprie flavo-pilosis, 6” area mediana vix laevigata, longitudinaliter microscopice striatula, seg- mentis ventralibus minute sat dense punctulatis et breve albido pilosulis, ad marginem magis dense pilosulis. g A Q differt: minore (9mm ), yultu argenteo-sericeo,abdominis segmentis 1-5 flavo-marginatis. San Bernardino (K. Fiebrig leg.). Fam. NOMADIDAE. Nomada costalis Brerues, n. sp. Nigra, clypeo vix toto, macula supra clypeumn, linea orbitis in- ternis clypeum versus apice obliqua, macula inter mandibulas, clypeum et oculos, mandibulis, scapo subtus, pronoto transver- se, callo humerali in medio, scutello punctis 2, postscutello transverse, maculis 2 parvismesopleuralis, una antica, alte- ra postica, coxis posticis extus, segmentis 1 et 2 linea trans- versa anteapicali, 3-4 utrinque, 5 linea in medio interrupta flavis; labro, scapo subtus, tegulis, pedibus (tibiis et tarsis pos- ticis obscure) ferrugineis, alis sat hyalinis, dimidio costali fusco. Long. corp.: 6 mm. Alae: 5 mm. Caput punctatum, lineis 2 impressis longitudinalibns inter ely- peum et basin antennarum, articulo 2” funiculi 3 tantulum lon- giore. Thorax grossepunetatus, mesonoto longitudinaliter (preser- tim postice) impressuo, lineis 2 longitudinalibus vix laevigatis aucto, scutello longitudinaliter impresso, postsentello transverse laevigato, segmento mediario postice haud punctato basi longitu- dinaliter canaliculato. Abdomen laevigatum, nitidum, segmentis 1” antice excavato, 2 microscopice punctulato, sparce albido-pilo- sulis, apice testaceis. San Bernardino (K. FreBr1G). 250 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Epeoius merus BrerHes, n. sp. IS Niger, antennis articulis 2-5 antice, tegulis marginibus, et ab- dominis seymentis 6-7 (obscure) ferrugineis; abdomine segmento 1" in medio transverse, 2-6 apice modice late, 1% in medio paulu- lum interrupte flavescenti-fasciatis, alis flavido-ferruyineis, pone cellulas occlusas tantum fuscioribus, venis testaceis. Long. corp. 11 mm. Caput antice modice dense flavido-pubescens, sat dense puncta- tum, inter antennas carinatum, antennis scapo subeylindrico, tantam arcuato, funienlo articulo 1% minuto, 2 3? paulum brevio- re, obconico. Thorax sat dense punctatus, pronoto margine postico, callis humeralibus, mesonoto postice, et pleuris modice flavido-pu- bescentibus, seutello longitudinaliter impresso, utrinque spinoso, segmento mediario area basali transverse triangulata, haud pune- tata, longitudinaliter canaliculata, apice, prope basin abdominis fossulato. Abdomen epipygio marginibus cristatis, supra modice rugato, segementis 4-5 ventralibus apice subaurato-fimbriatis. Ti- biae mediae extus apice unidenticulatae. Chaco, Alto Paraguay (K. FimBRrIG). Fam. ANTHOPHORIDAE. Melissoptila Fiebrigi BrerHes, n. sp. 3 Nigra, clypeo, labro, mandibulis dimidio basali flavis; anten- nis piceis, pedibus ab apice tibiarum et calcaribus ferrugineis; abdominis segmentis apice 2-5 sat anguste sed bene daistincte albido-marginatis, alis tantum infuscatis, pone cellulas occlu- sas paulum obscurioribus, venis piceis. Long. corp.: 9 mm. Alae: 7 mm. Antennae: 6,9 mm. Caput, thorax et abdominis segmentum lum antice hirti: supra fusco, in clypeo fulvescente, in fronte fuscescente, pone capitem griseo deorsum versus albido, in pleuris eb in segmento 1? grisescente; pedes fulvescenti-aurato-pilosi. Caput haud dense punctatum, elypeo modice convexo, antice late arcuate truncato, genis subnullis, ocellis in linea vix recta dispositis, antennis arti- culo 2” brevi, 322” duplo longiore, obconico et quam 4um dimidio aequante. Thorax haud dense punctatus, sat nitidus, scutello mo- BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 251 dice dense punctato, tegulis nitidis antice sat breve pilosis, post- scutello quam seutellum minus grosse punctulato, segmento me- diario ub mesonotum punctato, pleuris quoque. Abdomen ovatunn, antrorsum paulum rotundatum, attenuatum, nitidum, punctis mi- nutis breve nigro-piliferis, hic illic pilis erectis ornatum, segmento 5” apice breve fusco-piloso, 5” 6” que basi utrinque spina armatis, epipygio plano, utrinque vix parallelo, apice late rotundato-cari- nato, segmentis ventralibus nitidis parce punctatis, punctis erecte fulvo piliferis. San Bernardino (K. FiesrIG). Thyreothremma paraguayensis Breraes, n. sp. SS Nigra, clypeo, mandibulis basi flavis; antennis vix apicem thoracis atiingentibus, articulis ultimis normalibus, calcaribus, tarsis (protarso III piceo), unguibusque basi ferrugineis; ab- dominis segmentis apice sat late ochraceo-piloso-fasciatis, alis paulum ferrugineis, pone cellulas occlusas tantum infuscatis, venis piceis. Long. corp.: 13,5 mm. Alae: 10,5 mm. Antennae: 6 mm. Capite, thorace et segmento 1% abdominis (segmentis ceteris minus dense) hirtis: in clypeo albido-flavo, verticem versus gra- datim fusciore, pone capitem albido-griseo deorsum versus magis albido, in mesonoto antice et in pleuris fulvo, in disco et in sentel- lo fusco, in segmento mediario griseo-albido, in abdomine fulvo utrinque magis albidulo, in pedibus anticis albidulo-favo, mediis et posticis fulyo, protarsis III subtus ferrugineo, Caput clypeo disco modice punctato, apicem versus gradatim dense punctulato, ocel- lis in linea vix recta dispositis, vertice sat dense punctato, anten- nis articulo 22 minuto, 3” vix 3/, 4i aequante, ultimis normalibus. Thorax sat grosse punctatus, mesonoto in disco vix laevigato, segmento mediario postice sat late impresso. Abdomen segrrentis apice testaceis, 1? sat grosse punctato, sequentibus punctulatis et ante fascias posticas flavas pilis erectis modice longis ornatis, segmentis 6,7 utrinque spina armatis, epipygio basi ferrugineo, appresse aurato-pilosulo, supra plano, marginibus acutis, segmentis ventralibus modice sparce punctatis, sat longe fulvo-pilosis, apice testaceis. Sternum laevigatum, inter coxas medias et posticas pro- funde excavatum, pedibus anticis normalibus, mediis trochanteri- bus apice penicillo ferrugineo appressoque ornatis, tibia et pro- 252 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tarso applanatis, antrorsum versus rotundate forte ampliatis, posticis trochanteribus apice obtuse dentatis, femoribus basi subtus tantum dentatis dein applanatis. San Bernardino (K. FiEBRIA). Svastra apicalis BreTHEs, n. sp. $ Nigra, clypeo labroque flavis, antennis articulis 3-12, tegulis, pedibusque ferrugineis, abdominis segmentis apice testaceis, capite, thorace pedibusque albo-, in clypeo dense, in mesonoto grisescenti-hirtis, alis hyalinis, venis piceis, antennis apicem segmenti 1i abdominis paulum superantibus. Long. corp.: 9 mm. Álae: 7 mm. ÁAntennae: S mm. Caput fronte prope ocellos vix laevigatum, pone oculos supra dense punctulatum, genis mullis, mandibulis piceis, subtus longe paulum pilosis, intus prope apicem obtuse unidentatis, ocellis in linea vix recta dispositis, antennis scapo sat brevi, eylindrico, funiculo articulis 1? brevissimo, 2 1” duplo longiore, obconico, 3% 2” quinquies longiore, 4* 3 paulum breviore, 13 4* vix aequelongo et nigro. Thorax sub pilis sat nitidus, punctatus, scutello densin s punctato. Abdomen segmentis sub pube grisea nigris, apice testa- ceis, modice late stratim albescentibus, segmentis 1 et 2 nigris, im- ter pubem basalem et fasciam apicalem segmentis 3-6 pilis hic illic erectis ornatis, segmentis ventralibus 1-3 apice, 4” utrinque lon- gius, 5-6 utrinque breve fimbriatis, minute sat sparce punctulatis, hypopygio triangulari. Protarsi medins modice longe sub-fulvo-, posticus postice longe albo-pilosis, calcaribus ferrugineis, simpli- cibus. San Bernardino (K. FIEBRIG). Gen. MELITOMA $. F. et Serv. No tomando en cuenta las fajas doradas de los segmentos abdo- minales que presentan Ptilothrix nigrita Fr. (que no conozco ¿n natura) y P. plumata Sm., los dos géneros Ptilothrix Sm. y Melito- ma! S. F. et Serv. (=Entechnia Patt.) tienen una gran afinidad entre 1 El eminente himenopterólogo José Vachal acaba de establecer la identidad de los géneros Melitoma S. F. et Serv. y Entechnia Patt., en los An. Soc. Ent. Fr. 1909, p. 5-14. BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 253 sí. Sin embargo, se pueden separar y distinguir por los caracteres que siguen. El género Ptilothrix tiene la 2* célula cubital distinta- mente estrechada hacia la radial, el abdomen es poco abovedado en el dorso y le faltan las pulvilas entre las uñuelas ó son casi indistintas. Al contrario el género Melitoma tiene la 2* célula cubital más ó menos cuadrada ó rectangular, bastante poco (si lo es) estrechada hacia la célula radial, el dorso del abdomen es bastante abovedado y las pulvilas son bien distintas. Hasta ahora el género Ptilothrixw está representado por 3 espe- cles: 1. PrILOTHRIX PLUMATA Sm. (1854). 2.” PTILOTHRIX NIGRITA Fr. (1899). 3.” PTILOTHRIX AMEGHINOL (Holbg.) Bréthes = Energoponus Áme- ghinoi Holbg. (1903). El género Melitoma está representado en Sud-América también por 3 especies: 1.” MeLrroma EUGLOSSOIDES S. F. et Serv. = Anthophora fulvi- frons Sm. (1854). 2.” MeELITOMA NUDIPES (Burm.) Bréthes = Centris nudipes Burm. (1876). 3.” MELITOMA MATTOGROSSENSIS (Schr.) Bréthes = Meliphila mat- togrossensis Schr. (1902). Melitoma mattogrossensis (Scur.) Brerirs. Esta especie es vecina de M. nudipes (Burm.), distinguiéndose de ella especialmente porel abdomen negro reluciente, mientras que la M. nudipes tiene una coloración del abdomen que tira á chocolate por el color de los pelos cortos y achatados que tiene en su superficie. El ¿F era desconocido: semejante á la Q, pero sus tibias poste- riores son algo engrosadas hacia la extremidad. Sus segmentos dorsales 5 y 6 y ventrales 2-5 tienen una faja apical de pelos blan- quizcos. Chaco, en el Alto Paraguay (K. FreBr16). 254 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES Leptergatis Fiebrigi Brerues, n. sp. GS Nigra, vertice, mesonoto, scutelloque via fusco-villosis, facie, pleuris et pedibus albido-villosis, clypeo fascia preapicali, la- bro, mandibulisbasi flavis;scapo, tegulis et tarsis apicemversus ferrugineis, abdomine sat nítido, segmentis apice 1-5 utrinque, deb totis albo-marginatis. Alae hyalinae nubecula fusca pone cellulam radialem ornatae. Long. corp.: 10 mm. Alae: $ mm. A L. halictoides Holbg. 1903 (=Dipedia gigas Fr., 1904) vicina, sed alis pure hyalinis, abdominis fasciis albidis, thorace dorso vix fusco-villoso, scapo ferrugineo. Caput punetatum, clypeo punctis breve albo- piliferis, inter antennas et oculos macula sat appresse albo-villosa, antennis articulo 3 4” paulum longiore. Thorax capite grossius punctatus, modice laevigatus, scutello crebre punctato, tegulis minute punctulatis. Abdomen nitidum sparce punctulatum, punctis brevissime nigro-piliferis, segmento 1” minus breve nigro- piloso, margine flavescenti piloso, pedibus III coxis femoribus et tibiis forte incrassatis, tibiis infra laevigatis planiusculis utrinque denticulo armatis, intus (protarso quoque) fusco-villosis, extus etiamque protarso albo-pilosulis, protarso modice arcuato, trigo- nali, cantho interiore prope medium dente armato. San Bernardino (K, FIEBRIG). Exomalopsis latifasciata BreTHEs, n. sp. g Nigra, antennis articulis 4-13, tegulis, tibíis (plus minusve) calcaribus et tarsis ferrugineis, segmentis ventralibus apice testaceis, alis hyalinis, pone cellulas occlusas tantulum infu- matis. Lon .corp.: 6,9 mm. Capite, pleuris, pedibus et fasciis ventralibus 3-5 luteo-pilosis, segmentis dorsalibus 2-6 apice late appresse flavo-marginatis, hic illic pilis flavis haud decumbentibus ornatis, vertice et thoracis dorso subfulvo-pilosis; abdominis segmento 1% dimidio basali mi- nus longe griseo-fulvo-piloso, tibiis II et TIT et metatarso III extus pilis paucis nigris ornatis. Caput impunetatum, antennis articulo 3=4. Thorax sat punctatus, in medio paulum longitrorsum impres- sus, posticem versus nitidus et laevigatus Abdomen segmento 19 punctulato, apicem versus vix laevigato, epipygio ferrugineo, niti- do et laevigato. San Bernardino (K, FieBrIG). BRETHES: HYMENOPTERA PARAGUAYENSIS. 25D Exomalopsis latifasciata, var. sororcula Brermes, n. var. Á typo simillima sed tantulum minore (6 mm.), pilas nigris in tibiis 11 et III mullis vel viz, abdominis fascia segmenti 21 in medio paulum interrupta et anticem versus in medio modice convergente. Forsan species distincta ? San Bernardino (K. Frebr1I0). Fam. MEGACHILIDAE. Megachile verrucosa BrerHes, n. sp. Nigra, breve (vix nulle) griseo pilosa: inter antennas et oculos, pone capitem (deorsum versus), macula post-tegulari, pleuris (sursum versus) et segmento mediario autem modice longe albo-villosis; linea inter mesonotum et scutellum, abdomi- nisque segmentis 1-5 apice anguste (lateralem versus paulum ampliate) appresse flavo- pilosulo-marginatis, seopa flavida, secundum lucemvix albicante; alis modice infuscatis via hya- lanis. Long. corp.: 10 mm. Caput dense punctulatum, clypeo transverso, modice convexo ante apicem linea transversa e 5-6 verrucis minnutis aucto, anten- nis articulo 3 4” paulum longiore. Thorax mesonoto et seutello minutissime dense segmento mediario sparcius et mosopleuris grossius punctulatis. Abdomen conicum, modice depressum, seg- mentis 3 in medio transverse, 4% vix indistincte impressis, 6” supra parce sat breve nigro-piloso, coxis trochanteribúus modice longe albido-griseo- yillosis, protarso III intus ferrugineo-piloso. San Bernardino (K. FreBr16). Fam. STELIDIDAE. Coelioxys Fiebrigi Brerues, n. sp. $ Nigra, abdominis segmentis 3 primis, pedibus tegulisque fer- rugineis, alis hyalinis pone cellulas occlusas modice infuscatis. Long. corp.: 7,5 mm. Lat. thor.: 3 mm. 256 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Caput antice appresse albescenti-pilosum, pone oculos albo-lepi- dotum, supra sat sparce grosse punctatum. Thorax grossius et densius punctatus, haud crebre, punctis umbilicatis, mesonoto antice posticeque flavo-lepidoto, mesopleuris in medio quoque, antice posticeque albo-lepidotis vel pilosis, seutello dense puncta- to in medio longitrorsum leviter carinato, utrinque spina acuta aucto, thorace postice albo piloso. Abdomen conicum, sparce (late- ralem versus tantum densius) punctatum, segmentis apice trans- verse impressis, testacels et 1-3 totum, 4 in medio interrupte, 5” utrinque albo-lepidoto marginatis, 6% basi utrinque quoque, segmentis 4% minute, 5 modice, 6% longe utrinque unispinosis, seg- mento 6% apice truncato, margine supero transverse carinato, utrinque carina rotundata et antrorsum versus abeunte, postice carinula verticali longitudinal et utrinque infra dentibus tantu- lum divergentibus aucto, segmentis ventralibus, 1% bi-interrup- te, 46 in medio etiam interrupte, albo-lepidoto-marginatis, sat sparce punctatis, sed 1% utrinque sat minute dense punctulato, in medio longitrorsum elevato, 4% apicem versus longitrorsum im- presso et crebre punctulato, apice lenissime emarginato. San Bernardino (K. FirEBRrIG). 203. 204. 205. 206. 237 MYCETES ARGENTINENSES AUCTORE CAROLO SPEGAZZINI. (Series IV) 2. Fuligo septica Gmel. = Lister, Mon. of Myc., p.66, tab. xxIv. Hab. Ad folia sternata Cynarae cardunculi prope Lezama nec non ad caudices putridos prope La Plata, per annos 1903-4. Physarella mirabilis Peck = Lister, Mon. of Mye., p. 65, tab. XXV. Hab. Ad ramenta coacervata putrescentia prope Palermo, Buenos Aires, Oct. 1906. Diachea elegans Fr. = Lister, Mon. of Myc., p. 91, tab. xxxvr. Hab. Abunde ad folia viva et emortua in sylvis prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. Stemonitis splendens Rostf.—Lister, Mon. of Mye., p. 112, tab. XLHI. Hab. Ad caudices putrescentes in sylvis prope Ledesma, Jujuy, Jan. 1906. Stemonitis herbatica Peck — Lister, Mon. of Myc., p. 114, tab. XLIII. Hab. Ad canules et folia viva Cucumis melonis in hortis La Plata, Jan. 1904. 207. Comatricha typhoides Rstf. = List., Mon. of Myc., p. 120, tab. XLVI. Hab. Ad liana putrida mucida prope San Isidro, Buenos Aires, Aug. 1905 (C. Bruch). 208. Tubulina stipitata Rstf. = List., Mon. Myc., p. 154, tab. LvIt. Hab. Ad frustula lignea putrida mucida in sylvis circa San Pedro, Misiones, Febr. 1907. 209. Lamproderma violaceum Rostf. = Lister, Mon. of Myc., p. 129, AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3", T. xt. OcruBrE 11, 1909. 17 tab. XLIX. Hab. Ad culmos graminacearum et ad caules Cynarae car- dunculi prope Santa Catalina, Buenos Aires, Jul, 1905. 258 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 210. Cribraria colossea Speg. (n. sp.) Diag. Dense gregaria; stipitibus hypothallo fusco tenui orienti- bus erectis fusco-tabacinis maximis; peridiis globosis albidis mox evanescentibus, cupula destitutis, nodis capillitii triangularibus erassis, sporis globosis minutis laxe minuteque papillosis. Hab. Ad caudices putrescentes cariosos in sylvis prope Formosa, Chaco, Dec. 1900. Obs. Hypothallus latissime effusus (10-50 mm dm.) plus minusve interruptus, matrice arcte adnatus, sordide fusens pel- lucidus anhystus; stipites conferti erecti (4-5 mm Ing. = 60- 65 y. crass.) in vivo teretes in sicco longitudinaliter rugulosi saepeque leniter torti, anhysti opaci, basi subnodulosi atque magis infuscati, sursum lenissime attenuati apiceque abrupte in peridio expansi; peridia globulosa non umbilicata (400-500 y. dm.) albida cortice squarruloso mox frustulatim evanescen- te, calice destituto, tecta; capillitium ex apice stipitis leniter constricto abrupte exsurgens, floccis a base liberis v. brevissi- me connatis, subdichotomice anastomosantibus, nodis eximie triangularibus dilatatis infuscatisque; sporae pallide ferrugi- neae (5-17 p. dm.) tenuiter tunicatae. Species eximia Cr. argillaceae Prs. peraffinis sed certe di- stincta. 211. Arcyria albida Prs. = Lister, Mon. of Myc., p. 186, tab. LxvIL Hab. Ad frustula lignea putrescentia in sylva Bobadal, Jujuy, Mart. 1005. 212. Arcyria ferruginea Sauter = Lister, Mon. of Myc., p. 184, tab. LXVI. Hab. Ad fragmenta lignea putrescentia in sylvis prope Orán, Mart, 1905. 213. Arcyria punicea Prs. = Lister, Mon. of Myc., p. 185, tab. LXVIIT, Hab. Ad caules dejectos putrescentes Foeniculi piperiti pro- pe Santa Catalina, Buencs Aires, Oct. 1905 et in La Plata, Sept. 1908. 214, Arcyria versicolor Phill. = Lister, Mon. of Mye., p. 185, tab. LXV II. Hab. Ad tigillam putre, domo mea, La Plata, Jun. 1905. 215. Perichaena populina Fr, =List., Mon. of Myc., p. 198, tab. LXXIL. Hab.. Ad corticem aridum Salicis cujusdam in sepibus San- tiago, prope La Plata, Aug. 1906. — SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 259 216. Dictyophora phalloidea Desv. var. nasuta Speg. Hab. Ad terram sabulosam in sylvis, Puerto Esperanza, Misiones, Mart. 1907. Obs. Varietas abnormis, pileo apice in appendice conoidea longiuscula imperforata producto, ceteris tamen characteri- bus nullo modo a typo recedens, certe constans nam, specimi- na plurima pluribus locis inventa, semper nasuta. 217. Sphaerobolus stellatus Tode = Sace., Syll. fng. vir, pag. 46. Hab. Vulgatissimus ad ramula tigillaque putrescentia Par- que Roca, Tucumán, Apr. 1906, 215. Clamydopus Meyenianus (Ilotz) Lloyd = Lloyd, Myc. not. 14, n. 236. Hab. Frequens in aridis montanis Cachenuta, prope Mendoza, Mart. 1905. 219. Catastoma circumscissum (Brk. «€ Crt.) Lloyd = Bovista uru- guayensis Speg., F. Arg. 1v, n. 251. Hab. Abunde in sabulosis prope Formosa, Chaco, Febr. 1901 (E. Kermes) et prope Tucumán, Apr. 1906. 220), Catastoma pedicellatum (Brk.) Morg.= Lloyd, Myc. not. 13, n. 215. Hab. Frequens in sabulosis secus Rio Bermejo, Jan. 1901 (E. KCermes), nec non in collina San Bernardo vocata prope Salta, Jan. 1905. 221. Cypellomyces argentinensis Speg. —Speg., Myc. Arg. n. 191. Hab. Cnft l. c. Obs. Ulterius non repertus; adumbratio mea l. c. etsi non- nihil rudis perexacta atque adumbrationibus photographicis nullo dubio semper preferenda; genus Cypellomyces com Phel- lorina non comparandum, melius Xylopodio (cui etiam floccis apice clavatis sporisque connissantibus tribuitur!) accedens, a quo tamen stipite eximie volvato distinctus. De contume- liis sapientissimi Lloydi (Mycological notes n.* 29, Jan. 1908) nauci facio et cum poéta dico: Non ti curar di lor ma guarda e passa. 222, Geaster ohiensis (Cke) Lloyd = Lloyd, The Geastr. n. 11, Hab. Non rarus in dumetis Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. 223. Geaster saccatus Fr. — De Toni, Revis. Mon. Geastr., n. 30. Hab. Inter folia sternata putrescentia in sylvis prope San Pedro, Misiones, Febr. 1907. 224, Geaster Giacomellianus Speg. —Speg., Myc. Arg., n. 14 et p. pte n. 68, 260 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Diag. Exareo atus; exoperidio 4-5-partito, extus albido-cine- rascente, tenui subpapyraceo, laciniis subtriangularibus, intus umbrino; endoperidio globoso umbrino sessili glabro tenuiter chartaceo rigidulo, ostiolo minuto denticulato dehiscente; gleba fuligineo-nigra pulverulenta; sporis globosis parvis grosse laxe- que papillatis. Hab. Tn pratis aridis prope Almonacid et Cochangasta, La Rioja, Jan. 1901 (A. Giacomelli). Obs. Species (G, platensi Speg. valde affinis sat tamen distincta, Exoperidium semper subglobosum superne rotun- datum inferne subapplanatum (20-25 mm dm.), mox in laci- niis 4-5 subaequalibus apertum, rigidule papyraceum, extus + ve cinereum intus sordide umbrinum; endoperidium glo- bosum (15-22 mm dm.) glabrum laeve fere fuligineum tenue etsi tenacellum, 1 on v. vix umbonatulum, ostiolo minuto den- ticulato dehiscens; sporae fuligineae (4-5 p dm.) grosse laxe- que papillatae. Lepiota gigantea Speg. (1. sp.) Diag. Procera, pergrandis; pileus ex hemisphaerico conoideus, acutus cervinas, dense minuteque squamulosus, margine estrius; lamellae candidae numerosae tenues a stipite remotae; stipes subeylindricus fragilis fistulosus, deorsum sensim incrassatus, pileo concolor, grosse annulatus, Hab. Inter folia delapsa atque putrescentia in sylvis den- sissimis secus Rio Dorado, Misiones, 16 et 17 Febr. 1907. Obs. Laxe gregarius v. solitarius, erectus. Pileus primo ova- tus deinm hemisphaerico-campanulatus, eximie grosse acute- que umbonatus (12-25 cm dm. =8-16 cm alt.), in umbone laevis avellanens ceterum e lutescente v. ferrugineo cervinus, dense fibrillose reticulato-virgatus, squamulis minutis ad- pressis obscurioribus adspersus, margine incurvus laeyissimus; caro alba exsueca subtenuis (5 mm erss.) immutabilis; lamel- lae tenuiter membranaceae candidae confertissimae acle in- tegerrimae utringue attenuato-acutatae (5-10 cm Ing. = 1-1,5 em lat.); stipes rectus (50-90 em alt.) apice albus laevis v. vix furfurellus (10-15 mm dm.), basi pallescens irregula- riter serapulosus (20-30 mm dm.), caeterum cervinus non v. vixsubfibrillosus, ad tertium superum annulo membranaceo simplice descendente persistente pro ratione parvulo (2-3 cm dm.) candido coriacello ornatus. Sporae albae sed vitro non inspectae. Odor fere nullus et sapor subdulcis non v. vix acris. Species nobilissima inter mycetes certe maxima. VOI AAA con. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 261 226. Lepiota sulíureo-floccosa Speg. (n. sp.) Diag. Clypeolaria; pileus hemisphaericus exumbonatus non striatus dense squamosus, squamis flocculosis sulfureis; lamel- lae albae suberassiusculae sinuatae stipite ad pressae; stipes erec- tus farctus postice plus minusve incrassatus grosse sulfureeque pulverulentus, sub apice annulo descendente crasso sulfureo-floc- culoso facile evanido ornatus. Hab. In sylvis secus Rio de Las Piedras, Salta, Febr. 1905 nec non secus Rio Soberbio, Misiones, Febr. 1907. Obs. Spec'es in juventute, primo intuito, Amanitam mappam Fr. in mente revocans. Saepins solitaria, fere e solo erum- pens; pileus primo subglobosus dein hemisphaerico-expansus (6-S cm dm. = 2-3 cm alt.), centro non umbonatus nec umbilicatus ibique laevis non v. vix fuscescens, ceternm squa” mis grossis confertis e gossypino floceuloso-farinosis facillime evanidis sulfureis vestitus; caro compacta alba, sed tacta mox flavescens, sublactescens (S-10 erss.) ad centrum: lamellae po- Iymacriae suberassiusculae constipatae albae, sed tactae flave- scentes, acio integrae, antice obtusae, postice attenuato-sinna- tae, a stipite vix remotae; stipes primo bulboso-conieus, dein conoideo-elongatus, postremo subcylindraceus basique plus minusve incrassatus (12-16 cm Ing. =8-25 mm dm.), fare- tus, intus albus fibrosus, a pileo aegre separandus, ntrinque albescens atque subglaber, medio grosse sulfuree farinoso” pulverulentus fragilis, annulo amplissimo densissime longitu- dinaliter sulcato descendente flocculoso-sulfureo mox fati- scente torquatus. Sporae hyalinac vitro non inspectae; sapor dulcis substipticus sed non acris; odor nullus. 227. Lepiota? jujuyensis Speg. (n. sp.) Diag. Clypeolaria?; pileus e globoso hemisphaericus, grosse patuleque rimoso-squamosus, margine late membranaceo appen- diculatus; lamellae confertae subtenues latae sinuato-adnexae albae; stipes crassus subbrevis farctus, pileo concolor atque con- tinuus, squamis subcarneis squarrosus, annulo membranaceo simplice fiswo albo collariatus. Hab. In pratis, sub umbra dumetorum, circa Perico, Jujuy, Jan. 1906. Obs. Species stipite cum pileo concreto atque margine pilei appendiculato abnormis et a genere sat recedens. Laxissime gregaria v. solitaria; pileus primo subglobosus carneus sublaevis, serius plus minusve hemisphaerico-expan- 230. 231. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. sus (5-6 cm lat. = 1-2 cm alt.) atque numquam umbonatus nec umbilicatus, centro grosse ambita minute rimoso-squamosus, margine membranaceo lato subinvoluto appendiculatus; caro subspongiosa subhygrophana alba immutabilis; lamellae an- tice subacutiusculae, postice rotundatae, stipite adpressae sed plane discretae, acie integerrimae albae; stipes subeylindra- ceus deorsum vix Incrassatus (5-6 cm = 1-2 cm dm.), utrinque albus glaber laevis, medio dense grosseque carneo- squamosus amplissime annulato-torquatus. Sporae hyalinae sed vitro non inspectae. Odor saporque gratissimi; species edulis. Hiatula Benzonii Fr. —= Sacc., Syll. fng. v, p. 305. Hab. Ad ramenta foliaque sternata 1n sylvis San Pedro, Misiones, Febr. 1907. Obs. Sporae hyalinae inaequilateraliter ovatae (10. = 6 y) laeves l-guttulatae. Collybia nammularia Fr. — Sacc., Syll. fng. v, p. 22 Hab. Ad terram et quisquilias putrescentia in Parque La Plata, Maj. 1902. Obs. Specimina argentinensia ab europaeis vix deflectunt, Le stipitis parietibus tenuioribus fere papyracels, etsi tenacibus sub pressione mox fibrose solutis; sporae ex elliptico subnavi- eulares utrinque obtusiusculae (10-12 p =5-6 ».) hyalinae laeyes. Pleurotus applicatus (Batsch) Sacc. = Sacc., Syll. fng. v, p- 319. Hab. Ad palos putrescentes Htobiniae pseudo-acaciae in az- vis prope La Plata, Maj. 1906. Obs. Basidia clavulata (20 p.= 41) 4 -sterigmatica; spo- rae ovatae v. subglobosae (4-5 p. = 3-4 y.) inaequilaterales hya- linae laeves. Pleurotus pusillus Speg. (n. sp.) Diag. Resupinatus candidus dorso pruimuloso-puberulus, lamellis latiusculis confertis ex albo subroseis. Pab. Ad terram humosam in foveis prope Jujuy, Jan. 1906. Obs. Pilei excentrice orbiculares v. unguliformes (2-5 mm dm.) tenerrimi, margine integri primo subinvoluti serius recti, non striati, puncto latiusculo adfixi; lamellae e centro radiantes confertiusculae utrinque attenuato-acutatae acie integerrimae; basidia clavulata (15 p = 4,5 y) sterigmatibus saepius 4 brevissimis coronata; sporae elliptico- v. subovato- subnaviculares (4-5 p = 2,5 y) eguttulatae hyalinae laeves. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 263 Species P. septico Fr. affinis sed magis carnosus et sporis conspicue minoribus distinctus. 232. Cantharellus croceus Speg. (1. sp.) Diag. Parvulus cornucopiiformis tenuiter membranaceus le- vissimus glaberrimus croceus, lamellis distantibus angustis sae- pius bifidis, sporis globosis hyalinis pusillis. Hab. Ad terram pinguem, ramentis foliisque commixta, in alveo Rio Seco, prope Orán, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Solitarius v. 2-3-caespitosus; pileo subexcentrico in- fundibulari subpellucido rubro-croceo (1-2 cm dm.) saepe lineis e centro radiantibus obscurioribus obsolete notato membranaceo; stipite e cylindraceo sursum sensim ampliato in pileo expanso concolore, glabro insititio, vix ima basi no- dulo fuscidulo non rarius albo-puberulo, donato; lamellis paucis acie integerrimis utrinque acutis non v. vix decurren- tibus; basidiis panduriformibus (25 y = Y y. ); sporis tenuiter tunicatis (1-S y.) laevibus. 233. Cantharellus luteolus Speg. (n. sp.) Diag. Parvus excentrice infundibularis e carnosulo membra- naceus glaber luteus, lamellis subconfertis latiusculis furcatis, sporis ovatis hyalinis pusillis. Hab. Ad folia coacervata putrescentia secus Rio Chico prope Orán, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Solitarius; pileus ex orbienlari flabelliformis (15-20 mm dm.) profunde umbilicatus margine crenatorepandulns non pellucidus, laevis glaberrimus luteus; stipes teres (25-35 mm Ing. =1-1,5 mm erss.) laevis glaber apice subpruinulosus et abrupte in pileo expansus, virescenti- lutens; lamellae con- fertiusculae acie integerrimae (0,5-1 mm lat.) semel v. vix furcatae, spatiis rugulis transversis saepe notatis, utrinque attenuatae posticeque decurrentes citrinae; basidia e clavu- lato parduriformia (22-24 p = 5-6 p.); sporae grosse l -gut- tulatae (6-8 p. =5-6 y. ) laeves. An Flammulae brasiliensis Pr. tantum varietas? 234, Cantharellus ? niveus Speg. (1. sp.) Diag. Parvulus, candidus farinoso - pulverulentus, pileo e convexo umbilicato ternuiter membranaceo non pellucido, sti- pite brevissimo tenui glabro, lamellis angustissimis remotis furcatis pulvere copioso albo vestitis, sporis pusillis hyalinis. Hab. Ad ramulos dejectos putrescentes in sylvis secus Rio Seco prope Orán, Jujuy, Apr. 1905. 264 236. 238. 239. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Solitarios; pileus orbicularis saepius leniter excentri- cus (S-15 mm dm.) tennis sed tenacellus, convexulus at- que plus minusve profunde umbilicatus, primo totus farinosus serius marginem versus glabratus; stipes incurvulus (10-15 mm Ing. =0,5-0,7 mm cerss.) albus glaber mollis superne abrupte in pileo expansus; lamellae paucae remotissimae a basi semel bifidae veniformes tenues cum hymenio toto albo- farinosae; basidia minuta clavulata (15-16 p. =5-6 y.) ; sporae ex elliptico ovatae (3,5-4 y), laeves eguttulatae. An melius Marasmii species ? Marasmius dasypus Speg. (n. sp.) Diag. Collybia, parvus; pileo orbiculari planiusculo v. vix umbilicato sordide cinereo laevi pulverulento, lamellis confertis latiusculis suberassiusculis albis, stipite terete gracili adpresse minuteque tomentoso, sporis subnavicularibus parvis hyalinis. Hab. Ad ramenta foliaque putrescentia in sylva prope Ledesma, Jujuy, Jan. 1906. Obs. Solitarins v. laxe gregarius; pileus saepius orbicularis (15-35 mm dm.) margine undulatorepandulus, centro plus minusve depressus, non striatus, e membranaceo subcarnosu- lus, tenacellus opacus; stipes concolor rectus gracilis (25-35 mm Ing. =1mm erss.) basi insititius non incrassatus, rigidus sed non corneus, villo denso adpresso crispuloque totus ve- stitus; lamellae utrinque attenuatae postice adnatae candidae; basidia clavulata (25 + = 7 y); sporae eguttulatae (9-10 y = 4 y.) laeves. Marasmius haematocephalus Mnten. =Sacc., Syll. fng. v, p. 540. Hab. Vulgatus ad ramulos et ramenta putrescentia in syl- vis circa Orán, Jujuy, Jan.-A pr. 1905 - 1906. Marasmius petalinus B. € C. — Sacc., Syll. fng. v, p. 509. Hab. Ad folia dejecta putrescentia in Parque Roca, Tu- cumán, Apr. 1906. Obs. Species Hiatulis summopere vergens, tota candida te- nella; basidia clavulata (25 p 5-6 p.); sporae subglobosae (6-7 y dm.) grosse 1-guttulatae. Marasmius trichorrhizus Speg. —Speg., Fung. Guar. 1, n. 191. Ad corticem truncoram in sylvis prope Formosa, Dec. 1900, nec non prope San Pedro, Misiones, Febr. 1907. Marasmius vinosus Speg. (n. sp.) Diag. Calopus, gregarius parvulus, pileo subcentrico conve- xulo glabro obscure vinoso, hymento candido, lamellis paucis 240, 241. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 265 veniformibus distantibus concoloribus, stipite brevi atro-vinoso glabro e. subpruinuloso sporisque subellipsoideis mediocribus hyalinis. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes in Parque Roca, Tu- cumán, Apr. 1906. Obs. Pilei convexuli leniter excentrici (10-20 mm dm.) membranaceo-subcarnosuli non pellucidi tenacelli glaberrimi obsolete laxeque radiatim striati, centro plas minusve umbili- cati, margine recti integerrimi, lividi y. cyaneo-rubescentes: lamellae simplices angustae, fere plicaeformes, integerrimae non furcatae, spatiis laevibus non rugosis; stipes e nodulo pa- rum manifesto, saepius leniter pruinuloso, exsurgentes, recti v. curvuli teretes (5-15 mm Ing.=0,5-1 mm dm.), pileo obscuriores, glaberrimiopaci tenaces sed non rigidi neclignosi; basidia clavulata (20-25 y =10 ».) steriematibus 2 longiuseu- lis coronata, eystidiis clavulatis appendice cylindracea non v. vix breviore ornatis commixta; sporae ex ovato subnavi- culares (S-14 y 4-7 y) saepius biguttulatac laeves hya- linae. Marasmius pallipes Speg. = Sacc., Syll. fung. v, p. 544. Hab. Vulgatus ad ramenta putrescentia in sylvis prope For- mosa, Dec. 1900, nec non Misiones, Febr. 1907. Obs. Circa Formosam specimina, fimo vaccino insidentia, a typicis lignicolis nullo modo recedentia abunde lecta. Panus domicola Speg. (nm. sp.) Diag. Apus, orbicularis peltato-adfixus, pure albus, dorso molliter velutino-pruinulosus, lamellis subconfertis e centro ra- diantibus, acie integerrimis concoloribus. Hab. Ad trabes in cella vinaria domus meae La Plata, Aug. 1905. Obs. Pilei saepius 2-3-gregarii, non raro plus minusve adnati v. confluentes, penduli, eximie patellari-peltati (1-3 cm dm.) molles sed valde tenaces, pro ratione tenuiuscu- li, anguste dorso adfixi, laevissimi v. obsoletissime zonati, adpresse crispuleque puberuli, margine primo involuti dein recti tenues integerrimi v. subrepanduli; lamellae non fur- catae polymacriae e centro glabro laevique v. hispidulo orientes, primo laxae angustae, serins confertae sublatinscu- lae (1 mm lat.) utrinque attenuato-acutatae; basidia clavu- lata (22-24 yp=6-7 y) sterigmatibus 4 coronata; sporae ex elliptico cylindraceae inaequilaterales (6 y 3 y) hyalinae laeves. 266 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 242, Lentinus nigripes Fr.=5Sacc., Syll. fng. v, p. 512. Hab. Ad caudices vetustos Salicum in uliginosis Río Pa- raná, Dec. 1903. 243. Lentinus tener Kl.—Sacc., Syll. fng. v, p. 576. Hab. Ad candices vetustos Salicum in uliginosis Río Pa- raná, Dec. 1908. 244, Lentinus? fusco-ferrugineus Speg. (n. sp.) Diag. Pleurotus, caespitosus, totus badio-ferrugineus, pileo planiusculo umbonato- umbilicato glaberrimo opaco subcrustaceo obsolete zonato, lamellis latissimis laswiusculis polymacriis ad- nato-decurrentibus stipiteque cylindraceo subgracili longitudi- naliter pulchre denseque costulato-striato glabro, concoloribus. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes in sylvis prope Fra- erán, Misiones, Febr. 1902, Obs. Specimina quae mihi adsunt (unica inventa) tria, cae- spitosa, stipitibus erectis rectiusculis duobus longiuscule basi connatis altero omnino libero, pileis horizontalibus postice plus minusve confluentibus donata. Pilei suborbiculares (9-11 em dm.) plus minusve excentrici quandoque integri quan- doque cordato-subdimidiati, super stipitis confluentiam sub- umbonato-incrassati latiusculeque umbilicati, caeterum pla- niusculi obsoletissime sulcato-zonati, obscure sordideque SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 267 ferraginei, partibus magis elevatis lenissime subnitentibus, margine recti modice grosseque crenato-repanduli; lamellae papyraceo-cartilagineae tenues latissimae (5-8 mm lat.) ntrin- que attenuato-acutatae, margine acutissimae irregulariter eroso-denticulatae, non anastomosantes nec furcatae nec co- statae, pileo vix pallidiores, in stipite decurrentes ac rugulas y. costulas subfurcatas ad basim fere usque productas efficien- tes; stipites teretes (70-75 mm Ing. =7-S mm dm.), lamellis concolores, utrinque non y. vix incrassati glabri v. ima basi tantum obsolete squarruloso-puberuli, farcti, cum pileo conti- nui. Caro compacta stupposa obscure fulvo - ferruginea a stipite in pileo (2 mm erss.) continua, marginem versus sen- sim attenuata. Sporae non visae. Species eximia ab omnibus mihi cognitis rite distincta, 245. Lenzites striata Sw. = Sace., Syll. fng. y, p. 643. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes in sylva primaeva Bo- badal, prov. Jujuy, Mart. 1905. 2465. Locellina pygmaea Speg. (n. sp.) Diag. Pusilla candida, pileo hemisphaerico stipiteque terete glabris laevibus, lamellis membranaceis confertiusculis adnatis ferrugineis, sporis subglobosis parvis fulvis. Hab. Ad terram sabulosam prope Jujuy et prope Orán, Jan.- Mart. 1905 - 1906. 268 247. 248, 249. 250. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Solitaria; volva poculiformis (4-5 mm alt. = 3-3,5 mm dm.) margine denticulato-lacera membranacea candida; pileus hemisphaericus exumbonatus et exumbilicatus (S- 12 mm dm.) glaber laeyis, margine integer obsoletissime stria- tulas atque subpruinulosus, carnosulus mollis; stipes teres deorsum non y. vix incrassatulus (10-12 mm Ing. =0,5 mm erss.) glaber laevis intus angustissime subfistulosus cum spileo continuus; lamellae membranaceae confertiusculae latiuscu- lae, adnatae, acie integerrimae membranaceae; sporae e glo- boso ovatae (6-Sp=5- Tp.) grosse 1- guttulatae laeves. Flammula cortinata (DC.) Sace. =Sacc., Syll. fng., v, p. S17. Hab. Ad terram humosam et ramenta in sylvis circa Na- huel-Huapi, Jun. 1908. Obs. Specimina argentinensia fasciculato-caespitosa hubi- tu eximie cum typo convenientia etsi cortina minus manife- sta; basidia clavulata (20 p=5-6 p.); sporae elliptico-subnavi- eulares (1-8 p—4,5-5 p.) laeves fusco-ferrugineae. Flammula echinospora Speg. = Speg, Myc. Arg., n. 56. Hab. Ad terram inter folia sternata putrescentia prope Tucumán, Apr. 1906. Tubaria inquilina Fr. =Sacc., Syll. £ng. v, p.ST6. Hab. In herbosis collinis San Bernardo, sub umbra arbuscu- larum, prope Salta, Mart. 1905. Obs. Specimina argentinensia cum typo europaeo eximie conveniunt; sporae ellipticae (12-14 p. = 6-S y.) leniter inaequi- laterales laeves obscure fuligineae. Paxillus argentinus Speg. =Speg., Fung. Arg. n. v. c., n. 12, Hab. Ad terram pinguem horti domus meae La Plata, Apr. 1905. Obs. Specimina nunc inventa a typo nonnihil recedunt sta- tura paulo minore, pileo toto badio - lateritio lamellisque oli- vaceo-ferruginels acie angustissime pallidioribus. Agaricus pampeanus Speg. =5Speg., Fung. Arg., pug. 1, n. 6. Hab. In pratis montanis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Agaricus posadensis Speg. (1. sp.) Diag. Solitarius; pileus plano-expansus non umbonatus mar- gine vix incurvus, estrius, subargenteus, minute adpresseque fibrilloso-squamulosus, margine angustissime appendiculatus; lamellae subaridae tenuissimae fusco-atrae; stipes cylindra- ceus, basi abrupte subbulbosulus albus, superne annulo amplissi- mo membranaceo flaccido concolore ornatus. 255. 255. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 269 Hab. E ducnS in pratis circa Posadas, Misiones, Jan. 1907. Obs. Species edulis ab 4. campestri Fr. et e pileo tenui applanato nec non lamellis atro-fuscis nec purpura- scentibus mox dignoscenda. Pileus orbicularis (10-12 cm dm =0,5-1 em alt.) nunquam umbilicatus nec hygrophamus, squamulis adpressis araneoso-fimbriatulis fuscidulis dense vestitus; caro a stipite discreta subexsucca alba tenuis (2 min Crss.) fragrans; stipes a pileo eximie discretus facilli- meque secedens, farctus, albo-pruinulosus eylindracens (10- 15 cm Ing. = 10-12 mm dm.), basi abrupte bulbosus (20- 25 mm diam.) ad tertium superam annulo tenacello inte- gerrimo (3 em Ing.) plicato albo, ad epiphyllum laevi ad hypophyllum verruculoso, ornatus; lamellae angustae (55 mm Ing. —-9 mm lat.) polymacriae confertissimae non succosae antice acutae postice subattenuato-rotundatae a stipite remotae acie integerrimae. Sporae subfuligineae, vi- tro non inspectae. Odor saporque intensi fungini grati. Montagnites Candollei Fr. — Sacc., Syll. fng. y, p. 1140. Hab. Ad sabulam in alveo fluminis Mendoza, Febr. 1909. Obs. Species M. argentina =pSs longe recedens, atypo spo- ris paulo majoribus (12-15 =6-7 y.) leniter deflectens. Coprinus columellifer Speg. —Speg., Fung. Arg., pug. 11, n. 7, Hab. Ad terram pinguem in Collins circa Nahuel-Huapi, Maj. 1905. Obs. Species (. comati Fr, peraffinis, sporis conspiene mi- noribus recedens; an tantum ejusdem varietas microspora? Coprinus psamathonophilus Speg. —Speg., Fung. Arg. n. v. e., 173 Hab. In sabula alvei fluminis Mendoza prope Cacheuta, Febr. 1905. Boietus tropicus Rick = Rick, Contr. ad Mon. Agar. et Polyp. Brasil., tab. vi, fg. 2. Diag. Mediocris, solitarius; pileo ex hemisphaerico applanato e flavescenti tabacino; stipite cum pileo contínuo coque concolore, farcto cylindraceo +. subfusoideo; hymenio e tubulis mollibus brevibus flavo- vivescentibus parris e. mediocribus constituto, fa- cile a pileo separando, a stipite libero; carne albida +. ochroleuca, fñoccoso-spongiosa in sectione virescente. Sporis olivaceis parris. Hab. Frequens, post pluvias, in sylvis subtrcpicis circa Tu- «cumán et Orán, Salta, nec non in tota Misiones, aest. 1905-1906. Obs. Specimina magnitudine valde ludentia (5-15 em alt. 270 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. et dm.), saepius solitaria, rarius hinc inde laxe 2-3 - grega- ria, Pileus primo e subgloboso hemisphaericus, dein plus minusve applanato -expansus postremo planus, centro non y. vix depressulus, margine semper obtusus ac subineurvus (suepius S- 12 cm dm. =3-5 cm erss. ), in sicco pruimuloso- subpubescens tabacinus v. subcervinus, udus e flavescente testacens laevis glaber leniter viscosus, semper epelliculosus ; stipes primo ovato - conicus (5 - 10 cm Ing. —2,5-5 cm dm.) serius elongatus subeylindraceus deorsum vix incrassatus, in sicco sordide subcinereo olivaceus, pruinulosus laevis, udus subtestaceus non y. vix viscosus, cum pileo continuus ; hyme- nium tenerum a stipite diseretum, extus primo albido - cine- reum dein olivaceum, parum crassum (5 - Y mm crss. ), a pileo facillime secedens, e tubulis intus flavido-virescentibus ore angulatis mediocribus y. minutis (250-500 y. dm. ), dissepi- mentis tenubus, efformatum. Caro totius fungl faccida subflocculosa, in juventute immu- tabilis, per aetatem ad margines sectionis plus minusve vire- scens. Sporae subovatae Iinacquilaterales grosse 1 - guttulatae laeves olivaceae (6-Tp=06 y.). Favolus rhipidium Berk. = Sacc., Syll. fng. v1, p. 397. Hab. Vulgatus ad caudices putridos im Parque La Plata, Hiem. 1901-1908. Obs. Dense gregarius, totus albus carnosulus nunquam tre- melloideus; basidia clavulata (20 y. =5 y.) hyalina, apice dste- rigmatophora; sporae elliptico-cylindraceae basi angulato-pa- plllatae (4-5 p. =2-2,5 y.) laeves hyalinae eguttulatae. Favolus argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Excentricus solitarius majusculus, pileo hemisphaerico laevi glabro fusco-purpurascente carnoso margineincoluto, stipi- te pallescente obclavato carnoso farcto, hymenio candido crassiu- sculo grosse alveolato decurrente, sporis cylindraceis hyalinis. Hab. Ad rhizomata languida Cynarae cardunculi in pratis circa La Plata, Oct. 1906. Obs. Pileus hemisphaericus (7 cm dm.) excentrice leniter depressus margine breviter involutus, integer glaber laevis carnosus, subtestaceus irregulariter grosseque maculis sub- purpureis, squamas simulantibus, pictus; stipes e centro late- raliter productus obclavatus (5 cm Ing. = 1-2 em crss.) ex albido subpurpurascens; caro alba crassa compacta non coriacea ubique continua immutabilis; hymenium e poris an= 259. 260. 261. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 2! gulosis majusculis (5 mm Ing. = 1-2 mm dm.) ore denticula- tis, dissepimentibus crassiusculis, constitutum, candidum per stipitem decurrenti-extenuatum. Basidia clavulata (30. = 10-12 y); sporae subeylindraceae basi angulato-inaequilatera- les (16-20 y. =6-8 1) minute guttulatac laeves hyalinae. Species eximia edulis, ab omnibus adhuc cognitis satis rite- que distincta. Leucoporus similis (Berk.) = Sace., Syll. fng. vr, p. 69. Hab. Vulgatus per totam Rempublicam ad caudices pu- trescentes, Jujuy, Chaco, Misiones, Tucumán, Buenos Aires, Nahuel-Huapi per annos 1900-1909. Obs. Species statura summopere ludens, margine tamen eximie ciliato hymeniique fabrica mox dignoscenda, antea a me cum L£. tricholoma Mtem. confusa et edita. Leucoporus partitus (Berk.) — Sacc., SylL fng. vr, p. 214, Hab. Ad truncos cariosos in sylvis prope Formosa, Jan. 1901. Obs. Specimen unicum, quod mihi adest, formaxm simplicem brachypodam sistit, poris nonnihil majoribus subfavoloideis etiam recedens sed certe ad hanc speciem pertinens. Phaeoporus luteoumbrinus Roemell — Rom., Hym. Austro- Am. L p. 27, tab. 1, fg. 45. Hab. Ad rhizomata vetusta Sacchari officinarum in enltis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Specimina argentinensia eximie cum descriptione eb adumbratione citatis convenientia; sporae e globoso subobo- vatae (45 y. dm.) laeves grosse 1-guttulatae ferrugineae. 2652. Polystictus versicolor Fr. —= Sacc., Syll. fng. vi, p. 123. Hab. Vulgatus ad truncos emortuos prope La Plata, Jun. 1906. Obs. Specimina quae adsunt basidia clavulata (18 y. =5 y) praebent sporasque subeylindraceas (5-7 p. —2-2,5 1.) basi an- 263. 264. gulato-inaequilaterales laeves hyalinas ostendunt. Polystictus fumosus Fr. = Sacc., Syll. fng. vr, p. 123. Hab. Vulgatus ad palos putrescentes circa La Plata, Jun. 1905. Obs. Basidia clavulata (15 y.= 05 y) sterigmatibus 4-tenuibus longiusculis ornata; sporae ellipticae leniter inaequilaterales (5-6 y=3 1) laeves hyalinae. Polystictus adustus (Willd.) Sacc. = Sacc., Syll. fng. vi, p. 125. 268. 2659. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad caudices cariosos (Quercus pedunculatae in Parque La Plata, Maj. 1906. Obs. Species praecedenti cognata, basidia clavulata (15 p. = 6 y) atque sporas ellipticas (5p. 2,5 p.) laeves hyalinas exhi- bens. Polystictus floridanus Berk. ='Sacc., Syll. fng. vi, p. 251. Hab. Ad ramos truncosque dejectos putrescentes secus Rio Seco prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Species, ut jam suspicatus sum, /rpici cartilagineo Speg. valde affinis et facile ejusdem formam reflexam poro- samque exhibens. Specimina mea ab illis Americae Nordicae sporis parum minoribus vix deflectentia. Polystictus gibberulosus Lév. — Sace., Syll. fng. vi, p. 261. Hab. Frequens ad ramos dejectos emortuos in sylvis prope Tucumán, Apr. 1906. Polystictus occidentalis Kl. —=Sacc., Syll. fug. ví, p. 274. Pab. Ad truncos dejectos putrescentes in sylva primaeva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Polystictus pinsitus Fr. = Sacc., Syll. fng. vi, p. 262. Hab. Vulgatus etiam in regionibus calidioribus nordicis Reipublicae, Tucumán, Chaco, Misiones, per annos 1904-1905- Polystictus sanguineus Sacc. — Sacc., Syll. fng. vi, p. 229. Hab. Frequens ad rhizomata vetusta viva Sacchari ojfficina- rum prope Ledesma, Jujuy, Apr. 1905. Hexagona variegata Berk. — Sacc., Syll. fng. v1, p. 363. Hab. Vulgata ad ramos emortuos in sylvis subtropicis circa Orán, Salta, Apr. 1905. Hexagona scutigera Fr. = Sacc., Syll. fng. v1, p. 362. Hab. Ad caudices vetustos cariosos in sylvis circa Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Peremnis, sublignosa, superne zonato-prolifera crebre radiatim sulcato-rugosa; hymenio albescente zona sterile plus minusve lata ubique marginato, poris rotundis y. rarius dae- daloideis (300-500 y. dm.) dissepimentis suberassiusculis ob- tusis albescentibus. Fomes fulvus Fr. = Sacc., Syll. fng. vi, p. 182. Hab. Non rarus ad palos putrescentes et caudices vetustos prope La Plata, per annos 1900-1909. Obs. Species Polyporo gileo EFr., P. salicino Fr. nec non P. fastuoso Lév. notis externis summopere affinis sed setulis hy- . 274. 275. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 273 menialibus deficentia sporisque ex ovato ellipticis (3-5 y 2-2,5 1) hyalinis laevibus grosse 1-guttulatis distincta. . Fomes truticum (B. € C.) =Sacc., Syll. fng. vr, p. 130. Hab. Vulgatus ad ramos ramulosque vivos Schmideliae edulis in Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Species singularis, ramulis adnata sed non insititia, facillime secedens, primo intuito formam Polypori salicini in mente fere revocans. Pilei saepius solitarii a ramulis transfixis parvulis (1-3 cm dm. =5-10 mm crss.) superne convexnli centro, circa ramulum fulcrantem, depressuli y. um- bilicati, in juventute cinnamomei laeves margine obtusi, per aetatem plus minusve concentrice sulcati, sordide fusci, irre- gulariter squarrosi, margine extenuato-incurvi semper ano- dermel; hymenium planum v. concaviusculum primo ferru- gineum serius sordide fuscum e tubulis brevissimis (0,5-1 mm Ing.) non stratosis ore rotundis (100-150 y. dm.), dissepimen- tis suberassiusculis, efformatum, cum hymeniophoro conti. nuum; caro suberosa e lutescenti cinnamomea obsolete strato- sa radiatim fibrosa exucca, fomentaria non lignosa. Sporae ex ovato ellipticae (5-6 y =3-4 y) eguttulatae laeves pallide rubiginosae. Trametes ambigua Brk. = Sacc., Syll. fng. vi, p. 339. Hab. Ad truncos emortuos putrescentes in Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Specimina argentinensia pileo pulverulento-subvelu- tino et poris parum majoribus vix recedunt. Trametes fibrosa Fr. = Sacc., Syll. fng. vi, p. 346. Hab. Vulgata ad candices vetustos putrescentes prope For- mosa, Jan. 1901. Obs. Species Polyporo hydnoidi Fr. cognata, pileo conspicue tenuiore superne parcissime fibroso nigricante recognoscenda. Trametes Stuckertiana Speg. — Speg., Fung. Arg.n. v. e, n. 193. Hab. Tterum reperta ad margines Rio Seco prope Orán, Ju- juy, Apr. 1905, Obs. Specimina quae nunc adsunt statura et rigiditate li- gnea cum typo conveniunt et vix colore pallidiore rhabarba- rimo et hymenio vetusto fuscescente deflectunt; sporae ex elliptico globosae (4 y dm.) laeves grosse 1-guttulatae e chlo- rino fulvellae. Setulae hymeniales plane et semper deficiunt. AyaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, 1. xr. Ocrure 12, 1909. 18 9274 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. . Ganoderma pseudoboletus (Speg.) Pat. = Sacc., Syll. fng. vi, p. 62. Hab. Abunde ad caudices dejectos putrescentes im sylvis Kw =] *=] circa Tucumán, Apr. 1906. Obs. Specimina tucumanensia poris parum, quam in typo, majoribus gaudent, sporas ex ovato subglobosas (12-16 y. = 10-12 1.) grosse 1-euttulatas laeves praebent. (. heveromorphus Lév. poris minutis vix recedere videtur. 9278. Ganoderma Lorentzianus Klkbr. — Sacc., Syll. fng. vr, p. 151. Hab. Vulgatus ad caudices arborum herbarumque majo- ram, quibus obnoxius, in cultis La Plata, Hiem. 1904-1909. Obs. Variat apus et stipitatus; sporae obovatae deorsum truncatae (10-14 p. = 57 p) 1 v. 2 guttulatae ferrugineac lae- ves. An a Polyporo ochroleuco Brk. satis distinctus? 219. Daedalea ? eftusa Speg. (M. sp.) Diag. Sordide «alba, suberosa, diffluenti-effusa, hinc inde dentes terram versus poroso-lamelliferos proferens, sporis ellipti- cishyalinis pusillis. Hab. Ad caudices vivos vetustos et cariosos Cordylinis dracaenoidis im horto municipi La Plata, Jul. 1906. Obs. Latissime effusa, fere matrici innata, quandoque sub- membranacea arctissime adnata in superficie glabra hispi- dula y. reticulata, quandoque sub nodulis v. protuberantiis matricis abrupte pileifera; pilei a substrato parum distineti, immarginati, abrupte truncato-hymeniiferi plus minusve con- tfluentes v. imbricati; lamellae postice reticulato-connexae crassiusculaé obtusae, dissepimentis pro ratione tenuibus imtus extusque albis; sporae subnaviculares (6-1 3-4 p.) grosse 1- guttulatae hyalinae. Species abnormis matrici ita adpressa et similis ut perdiffi- cile perspicienda. 280. Gloeoporus candidus Speg. = Speg., Fung. Guar. 1, n.56. Hab. Ad asseres diu intemperiis expositas, Ensenada, prope La Plata, Jun. 1908, 281. Geriomyces? pulchellus Speg. (n. sp.) Diag. Caespitosus albus, pileis lanceolatis e. clavulatis undique gyroso-porosis albis coriaceis, sporis subglobosis parvis hyalinis laevibus. Hab. Ad radices languentes Persicae vulgaris in hortis prope Quilmes, Apr. 1904, 284. - 75 1859) SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. Obs. Cortex mycelio sulfureo (an heterogeneo?) grumose sparso adspersus; pilei e grumis mycelialibus hinc inde abrupte exsurgentes, saepius 3-5-caespitosi, erecti utrinque at- tenuati breviterque pedicellati apice acuti v. obtusi (15-25 mm Ing. = 5-5 mm erss.) coriacel, intus extusque albi, farcti, poris mediocribus v. denticulis lamellosis gyrosis ubique (apice et ima basi exceptis) glabris albis v. obsoletissime car- neis vestiti: sporae subglobosae (7-8 y. dm.) v. obsolete angulo- sae, crassiuscule tunicatae, e hyalino lenissime subroseae. Hydnum mucidum Prs.—5Sacc., Syll. fng. vi, p. 471. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes Pini insignis, Villa Elisa, prope La Plata, Aug. 1905. Obs. Candidum latissime effusum, aculeis saepe denticulatis v. subramulosis; basidiis clavulatis (30 y=7 p,), paraphysibus longioribus (40-45 3-4 1.) saepe apice capitulatis obvallatis; sporis subglobosis (4-5 y dm.) hyalinis laevibus. Hydnum niveum Prs. — Sace., Syll. tng. vr, p. 472. Hab. Ad trabes vetustas putrescentes in cella vinaria do- mus meae, La Plata, Aug. 1908. Obs. Aculei subiculo candido subaraneoso conferte insiden- tes, candidi subeylindracei (1000-1500 p=50-100 y) simplices v. vix subfurcati; sporae subglobosae (46 y. —4-5 y) hyalinae laeves. Hydnum pudorinum Fr. — Sacc., Syll. fng. vi, p. 456. Hab. Ad truncos cariosos Populi italicae prope La Plata, Sept. 1906. . Grandinia granulosa Fr.—Sacc., Syll. fng. vi, p. 501. Hat. Ad ramos dejectos putrescentes in sylvis prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. . Irpex cartilagineus Speg.—Sacc., Syll fng. vr, p. 491. Hab. Ad caudices putrescentes Ricini communis in sepl- bus, La Plata, Mart. 1904. Obs. Sporae ellipticae (5-6 =2,5-3 1) inaequilaterales hya- linae laeves. . Craterellus sparassoides Speg. = Sace., Syll. fng. vi, p. 521. Hab. Vulgatus ad caudices putrescentes in sylvula Santa Ca- talina, prope Buenos Aires, Jul. 1904. Obs. Species a Cl Bresadola cum Polyporo fimbriato Fr. juncta sed affinitas mihi adhuc incerta, hymenio summopere Iudente, denticulato reticulato ruguloso v. poroso, in eodem caespite donata, in vivo sat carnosa et mollis, » 288. 290. 291. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Thelephora pulvinulata Speg. (1. sp.) Diag. Caespites saepius ex hemisphaerico subglobosi medio- eres candidi, dense botryoso-fimbriati, tenerrimi, albo-pulveru- lenti ; sporae elliptico-ovatae parvae hyalinae. Hab. Ad truancos ramosque putrescentes in sylvis secus Rio Caramillo, Salta, Mart. 1905. Obs. Caespites quandoque subglobosi quandoque e latere compressi sublineares (1-5 cm Ing. =1-2 cm lat. = 1,5- em alt. ). e laminulis subflabelliformibus tenuibus apice crebre laciniato-fimbriatis constipatis anastomosantibusque efforma- ti; sporae leniter inaequilaterales (4-5y= 2-3 y.) laeves. Thelephora tuberosa Speg. (n.sp.) Diag. Majuscula, turbinato - calyciformis, coriacea rigidula, superne sordide fusca obsolete seruposo - rugosa, hymenio ¡aevi albo-pallescente, stipite brevi crasso subsquarruloso tubere valido migro suffulto donata. Hab. In humo et terra ad cavitates truncorum cariosorum in sylvis propre Fracrán, Misiones, Febr. 1907. Obs. Pilei obeonoideo -infundibuliformes (30-60 mm dm. et alt.) tenaces rigidi (2-4 mm erss.) superne fuliginel y. atro-fusci obsolete concentrice zonati, hinc inde irregulariver serupulosi saepeque plagulis velutinis v. hirsutis ornati, mar- gine sensim attenuati recti erosulo - repandi pallidiores, in- ferne (hymenio ) laevissimi v. leniter undulati primo albi v. subcaesii serius pallescentes ochroleuci; stipites breviusculi crassi (15-40mm Ing. 5-15 mm erss.) apice linea callo- sa sinuosa abrupte ab hymenio limitati, subteretes recti v. fle- xuosi ubique glabri v. deorsum subsquarruloso - velutini, sor- dide fusco-fuliginei etubere irregulariter ex ovato subgloboso (40-60 mm dm.) sordide atro undulato - subnodoso fulti; caro pilei et stipitis alba compacta fibrosa, tuberis subsube- rosa friabili etiam alba. Sporae non visae. Species eximia 7. caperatae Fr.cognata, sclerotio tuberifor- mi distineta ac mox dignoscenda. Thelephora corbiformis Fr. — Sace., Syll. fng. vr, p. 539. Hab. Ad folia et ramenta coacervata putrescentia in Par- que La Plata, Apr. 1905. Obs. Sporae e globoso obovatae (4-6 y. =3-4 py.) saepius erosse uniguttulatae hyalinae laeves. Stereum atro - zonatum Speg.=Sacc., Syll. fng. vi, p. 560. Hab. Vulgatissimum ad truncos Salicum Ensenada, prope La Plata, Hiem. 1905 - 1908, 294. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 2 Obs. Species arboribus perquam obnoxia, quandoque effuso- reflexa quandoque dense merismoidea, pileis ex albo subcine- reis hirsutis v. puberulis eximie angusteque atro-sulcato-zo- nati atque hymenio pulchre intenseque livido-lilacino mox dignoscenda; basidia clavulata hyalina (20 p=4+); sporae ellipticae v. ovatae (5-6p=2,5-3 y.) primo hyalinae serius fulvellae. . Hymenochaete rubiginosa Fr. —Sace., Syll. fng. vr, p. 590. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes in sylva Bobadal prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. . Bonia flava (Brk.) Pat. — Sace., Syll. fung. x1, p. 123. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes in sylva Bobadal pro- pe Orán, Jujuy, Mart. 1905. Cyphella laevipila Spez. (n. sp.) Diag. Sparsa v. laxissime gregaria minuta fulvella subsessilis adpresse villosa, pilis simplicibus laevissimis, sporis ovatis mi- nutis hyalinis. Hab. Ad folia vetusta emortua Tillandsiae Lorentzianae in horto meo, La Plata, Jul. 1903. Obs. Cupulae udae patellari-apertae (300-700 » dm.) hyme- nium ochroleucum laeve ostendentes, siccae globoso-con- tractae brevissime crassiusculeque pedicellatae, pilis eyzin- draceis saepius 2-cellularibus simplicibus (100-250 p. = 5-8 y.) fulvellis apice undulatis pallidioribus vestitae; basidia clavu- lata (22-24 y = 5-6 y.) hyalina; sporae utrinque subacutiuscu- lae (4-5 p.=2,5-3 p.) plus minusve inaequilaterales saepius grosse 1-guttulatae. 5. Cyphella microthele Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa pusilla sessilis fuscella, pilis subclavulatis aspe- rulis vestita, sporis minutis lacvibus hyalino-fusculis. Hab. Ad folia arida Chloridis distichophyllae in pratis pro- pe Paraná, Entre Ríos, Jan. 1904. Obs. Cupulae innato-superficiales, udae patellares (200-400 y. dm.), siccae subgloboso-contractae, laxe crispuleque villosae» sordide submelleae, pilis hyalinis v. pallide carneis (50-150 y. Ing.) basi tenuibus (2,5-3 p.erss.) laevibus sursum sensim le- niterque incrassatulis (5-6 y. erss.) atque asperulis apice sub- acutiuscule rotundatis vestitae; basidia clavulata (15-18 y. 6-1 y.) hyalina; sporae subglobosae v. vix obovatae (5-6 .= >.) laeves chlorinae. 296. 999. MUSE9 NACIONAL DE BUENOS AIRES. Phaeoecyphella Speg. (n. gen.) Char. Cupulae sessiles v. pedicellatae ceraceo-carnosulae; hymenio laevi glabro; sporae continuae fuligineae. Phaeocyphella sphaerospora Speg. (n. sp.) Diag. Cupulae hemisphaericae parvulae extus candidae pu- berulae, hymenio glabro laevi; sporae globosae. Hab. Ad cortices trancoram inter muscos hepaticasque in sylvula Santa Catalina, prope Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Cupulae solitariae v. laxe pauci-gregariae, ore terram spectantes, e latere breviter pedicellatae v. subsessiles primo subgloboso-hemisphaericae dein applanato-expansae (1-5 mm dm.) tenues tenerae, pilis minnutis verruenlosis acutis (25- 715 =5+.) adspersac; basidia clavulata (25 1. = 9 y.) sterigma- tibus 4 brevibus acutis armata; sporae eguttulatae (S-10 y. dm.) laeves, an minutissime papillulosae ? Onm Phaeosolenia platensis Speg. non comparanda ! Corticium stelligerum Speg. —Speg., Fung. fueg. n. 103. Hab. Ad pileum putrescentem Fomitis cujusdam in sylvula Santa Catalina, prope Buenos Aires, Apr. 1902, Obs. Setulae hymeniales breves (5-5 p. Ing. =2-3 y crss.) apice nodulosae atque 3-7-stellato-ramosae, ramulis tenuibus (10-50 y Ing. = 2-3 y. erss.) acutis, ferrugineae; ceystidia obelavulata (40-50 y = 12-15 y.) antice acuta v. obtusa, intus dense granulosa, hyalina; basidia clavulata (18-20 y. =8-10 ;.) steriematibus 4 brevibus acutis coronata; sporae subglobosae (5-6 y dm.) l-guttulatas grosse rugoso-verrucosae hyalinae. Hypochnus roseo-cinctus Fr.—Sace., Syll. fng. vi, p. 663. Hab. Ad cortices trancorum Meliae azedarach prope La Plata, Jul. 1906 (E. Marelli). Coniophora argentinensis Speg. (1. sp.) Diag. Effusa indeterminata, carnosula, late ambiens, pulchre alutaceo-cinerascens; sporae ellipticae rubiginosae. Hab. Ad ramos emortuos Salicis cujusdam in uliginosis Isla Santiago, prope La Plata, Sept. 1906. Obs. Latissime effusa, ubique arcte matrici adnata, tenuis laevis opaca, fere pulverulenta, hymenii superficie ex hyphis dense intertextis tenuibus (4 v. erss.) fulvellis efformata; cy- stidia sublageniformia (50 p. = 15 .) obtusiuscula hyalina; ba- sidia clavulata (20-25 p.=5-6 p-) apice sterigmatibus 2-3 armata concoloria; sporae (7-S p.=5-6 y.) laeves intus minute pluri- guttulatae. 300. 301. 30 SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 279 Chlorocyphella Speg. (n. gen.) Char. Cupulae hemisphaericae ceraceo-coriacellae laxe gre- gariae, thallo crustaceo maculiformi e gonidiis globosis con- stituto insidentes; hymenium laeve; sporae anguste lineares unciniformes pluriseptatae hyalinae. Genus Hymenolichenibus certe pertinens. Chlorocyphella subtropica Speg. (n. sp.) Diag. Cupulae saepius dimidiatae, ore terram spectantes, extus albae, hymenio fuscidulae, thallo orbiculari insidentes; sporae utrinque obiusiusculae, apice altero incrassatulo, saepius 5-0-sep- tatae. Ha. Ad folia viva Aechmeae polystachyae in sylvis prope Formosa, Jan. 1901, nec non ad ramulos arbustorum et folia coriacea arbuscularum in sylvis Salta et Misiones, Jan. et Febr- 1905-1907. Obs. Thallus superficialis, pulverulento-subcrustaceus, te- nuis orbicularis (4-10 mm dm.) subcinerascens v. obsolete oli- vascens; eupulae saepius subcircinantos sessiles v. pedicel- latae, subdimidiatae, in vivo molles in sicco subcorneae, glabrae laeves albidae v. roseo-subcinereae, hymenio ob- seuriore; stratus prolifer e sterigmatibus filiformibus (50 = 1) dense constipatis subcoalescentibusque fumosis apice subinerassatulis efformatus; sporae saeplus uncinato-Incurvae rarins sigmoideae, tenues (40-60 y. =2-4 y), laeves, ad septa non constrictae. Gonidia globosa (10 y. dm.) dense constipata laxe coalescentia tenuiter tunicata, intus dense minuteque granulosa. Clavaria Spegazzinii Sacc. —Sacc., Syll. fng. vi, p. 707. Hab. Frequens in sylvis circa La Plata nec non in Chaco, per amn. 1905-1906. Obs. Sporae ovatae (1-S y. = 4 1.) grosse unignttulatae laeves hyalinae. Clavaria intricatissima Speg. (1. s].) Diag. Pusilla, dense tenuiterque et breviter intricatorramulosa, primo candida serius ochroleuca, sporis gibbosis rubiginosis. Hab. Frequens ad calices capsulasque dejectas putrescentes Eucalypti globuli in Parque La Plata, Hiem. 1905-1905. Obs. Caespites teneri fragiles, circumscriptione e globoso obovati (1-2 em dm. et alt.); stipes e mycelio himantiaceo late matricem ambiente exurgens, teres brevis (2-5 mm Ing. = 1-15 mm erss.), abrupte ramosus, ramis brevibus mox den- se di-tri-chotomis, ramulis ultimis brevissimis acutis saepe- 280 303. 304, 305. 306. 307. 308. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que fimbriato-denticulatis; sporae subglobosae (3 y. dm.) gros- se l-guttulatae atque parce grosseque verrucoso-gibbosae. Clavaria pamparum Speg. (n. nov.) =C. pampeana Speg., Enng. Arg. nov. v. crit., n.279 (non Speg., Fung. Arg. pug. 1v, n. 40). Hab. Ad terram humosam pinguem in pratis circa La Pla- ta, Jun. 1905. Clavaria guarapiensis Speg. —Speg., Fung. Guar. 1, n. 83. Hab. Ad folia coacervata putrescentia in sylvis prope Fracrán, Misiones, Febr. 1907. Pterula humilis Speg. var. tucumanensis. Hab. Ad ramos emortuos putrescentes mn Parque Roca, Tu- cumán, Apr. 1906. Obs. Varietas atypo stipite longiore atque apice abruptins ramoso distincta, in vivo candida mollis sed tenax, in sicco carnea rigidula coriacea; sporae ellipticae v. ovatae (1y.= 3 1.) grosse 1-euttulatae hyalinae. Typhula tucumanensis Speg. (1. Sp.) Diag. Clavulae filiformes tenues majusculae candidae, e sclero- tio innato pusillo ni ro exsurgentes; sporae ellipticae hyalinae. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Bignoniae cujusdam in Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Sclerotia pusilla (0,5 mm dm.) parenchymati inna- ta nigra subdiscoidea applanata, areola angusta albescente cincta; clavulae erectae apice acutissimae simplices (2-3 cm Ing. = 200-250 y. erss.); basidia clavulata (30 y=8S-9 y.) hya- lina sterigmatibus 4 brevissimis coronata; sporae leniter inae- quilaterales (6-8 p —3-4 y.) grosse 1-guttulatae hyalinae. Typhula tenerrima Speg. (n. sp.) Diag. Selerotium nullum; clavulae pusillimae tenerrimae can- didae numerosae; sporae elongato-ellipticae laeres. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Chamissoae altissimae in dumetis Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae nullae; clavulae amphigenae, erectae, rectae v. flexuosulae, candidae (3-5 mm Ing. = 50 y erss.), apice acutae, basi non v. vix fuscescentes insititiac; basidia clavulata (25- 304 — 10 y.) hyalina; sterigmata brevia acuta; sporae laeves non v. vix inaequilaterales (6-S p. =2,5-3 1.) grosse 1-guttulatae. Mucor plumbeus Bon. — Sacc., Syll. fng. vr, 2, p. 194. Hab. Abunde in spicis putrescentibus Zeae maydis La Plata, Febr. 1904, Obs. Hyphae stoloniferae hinc inde nodoso-ramosae; hyphae SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 281 fertiles solitariae v. hinc inde gregariae (2-S mm Ing. = 15 y. erss.), sporangia globosa (100-150 4 dm. primo albo-hyalina dein plumbeo-atra fulcientes. Membrana sporangiorum tenuis- sima fumosa spiculis destituta; sporae globosae (S dm.) laeves fumosae dense constipatas. 309. Sporodinia ? penicillioides Speg. (n. sp.) Diag. Parvula, fumosa, penicilliformis dichotoma, ramulis ultimis brevibus apice catenulas conidiorum capitulatim fulcen- tibus; conmidia dolioliformia utrinque truncata hyalina. Hab. In stercore felino putrescente, socio Pilobolo, La Plata, Aug. 1906. Obs. Hyphae steriles repentes ramulosae septulatae, hine inde proligero-torulosae; hyphae fertiles erectae basi non v. vix incurvulae saepiusque 1-septatac, cacterum rectae, conti- nuae (3.000-4.000 y. Ing. = 10-15 y. erss.) apice abrupte paten- timque bifidae, ramulis iterum 4-5-ies dichotomis, ramululis extremis e cylindraceo subconicis (15 y =6 y.) apice capitula- tim conidiiferis; conidia e cylindraceo subelliptica (4-6 y = 3 p.) catenulata laevia hyalina. 310. Empusa grylli Fres. —Sacc., Syll. fng. vn, 1, p. 282, 311. [90] pá (90) 314 Hab. Abunde in Sehistocerca paranensi circa Villa Encarna- ción (Paraguay) nec non rarius circa Posadas, Misiones, Jan. 1907. Entomophthora aphidis Hoffm. —Sace., Syll. fng. vi, l, p. 288. Hab. Vulgata ad corpora Aphidorum emortuoram in foliis Silybi, Echii et Rosae, La Plata, Hiem. 1906-05. Obs. Conidia elliptica v. ovata (25. = 15 y.) laevia hyalina intus dense granulosa, in sterigmatibus (40-50 y = 10 2.) conco- loribus solitarie acrogena. . Sclerospora graminicola (Sacc.) Schrót.=Sace., Syll. fng. vrr, 1, p. 238. Hab. In paniculis masculis Zeae maydis im uliginosis Isla Santiago, prope La Plata, Dec. 1905. . Phytophthora infestans DBy. — Sacc., Syll. fng. vir, 1, p. 237. Hab. Ad folia languida Solani tuberosi im hortis prope La Plata, Dec. 1904. . Peronospora dianthi DBy. —Sacc., Syll. fug. va, 1, p. 247. Hab. Vulgatissima ad folia Silenis gallicae ubique per totam Rempublicam, Hiem. 1903-1905. 315. Peronospora effusa (Grev.) Rabh. — Sacc., Syll. fng. vi, 1, p. 256. 282 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Vulgata ad folia viva Chenopodii hircini in Salta, San Juan, Tucumán et Buenos Altres nec non ad folia Chenopodii papulosi prope Mendoza, per ann. 1904-1905. 316. Peronospora andina Speg. (nm. sp.) Diag. Hypophylla, gossypinula cinerascens, caespitulis dense intricatis, hypláis conidiiferis alterne ramosis, conidiis ovatis majusentis, eximie apiculatis, hyalinis. Hab. Ad folia viva Euphorbiae rhytispermae Cacheuta, pro- pe Mendoza, Febr. 1905. Fig. 3. Obs. Folia infecta saepius nonnihil sanis majora carnosulo- incrassata flavescentia v. purpurascentia; caespituli conidii- feri fere semper hypophylli tantum, densa constipati, crispu- lo-lanuginosi cinerascentes; hyphae erectae (1-2 mm Ing. = 10 y erss.) in dimidio infero simplices, superne plus minusve alterne ramosae, ramulis ultimis subdichotomis incurvulis acutis; conidia laevia (25 pp = 15 p.) antice rotundata, postice rostrato-acutata, primo hyalina serius fumosa, intus dense | minuteque granulosa. ; Species a Peronospora euphorbiae Fuck. longissime rece- dens nec quidem comparanda. ( 317. Peronospora ? calandriniae Speg. (n. sp.) ' Diag. Hypophylla, cinerascens, hyphis erectis irregulariter | ramosis, ramulis apicem versus papillulosis, conidia ellipsoidea p acrogena e. pleurogena. 318. 319. 320. 325. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 283 Hab. Ad folia viva Calandriniae portulacoidis in excelsis andinis Aconcaguae (4000 m alt.) prope Las Cuevas, Mendo- za, Febr. 1908. Obs. Macula nullae; hyphae conidiiferae hypophyllae valde laxae erectae (200-350 y Ing. = 10-15 y. erss.), deorsum sim- plices sursum non v. obsolete dichotomae, ramulis ultimis (20-504 = 5-6 y.) rectiusculis obtusiusculis minute laxeque papillulosis; conidia, ut hyphae, hyalina ntrinque rotundata (15-20 = 12-15 1.) laevia. Species insertione conidioram abnormis eta P. claytoniae Frl. toto coelo diversa. Cystopus brasiliensis Speg. — Speg., Fung. Puig. n. 200. Hab. Ad folia viva Eupatorii hecatanthi prope Jujuy, Jan. 1906. Cystopus candidus (Pers.) Lév. — Sacc., Syll. fng. vn, 334. Hab. Ad folia Descurainiae canescentis im montuosis Ca- cheuta, prope Mendoza, Febr. 1908. Obs. Conidia subglobosa (12-16 y dm.) hyalina; oosporae globosae (40-60 y dm.) fulvae tunica percrassa rugosa papillo- saque vestitae Cystopus convolvulacearum Speg. — Speg., Fung. Guar. 1, n. 163. Hab. Ad folia viva /pomeae dissectae prope Fraile Pintao, Salta, Apr. 1905. . Cystopus gomphrenae Speg. (n. sp.) Hab. Ad folia viva Gomphrenae perenmis prope San Juan et Mendoza nec non ad folia G. umbellatae in Salta et Jujuy, per Aest. 1903 - 1905. Obs. Species olim a me sub nomine (”. bliti (Biv.) Sacc. edi- ta sed nunc, oosporis inventis, certe separanda. Conidia eximie cuboidea (16-18p dm.) tenuiter tunicata hyalina laevia; oosporae globosae (75-90 y. dm.) fusco-ferru- gineae opacae laevissimae. 2. Cystopus platensis Speg. = Speg., Phyc. Arg., n. 15. Hab. Ad folia viva Boerhaariae prope San Juan, Mendoza et Salta, per Aest. 1905 - 1905. Obs. Conidia e globoso subcuboidea (15-20 y dm.) hyali- na; oosporae globosae (50-80 y dm.) extus minute laxcque colliculoso-undulatae, opace testaceae. Cystopus solivae (Schrót.) Sacc. € Syd. — Sacc., Syll. fng. XIV, p. 458. 284 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Vulgatus ad folia Solivae sessilis rarius S. anthemoi- dis et S. nasturtioidis circa La Plata, per Hiem. 1904-1908, Obs. Species a me olim sub nomine €. spinulosi DBy. edi- ta. Conidia subglobosa (25-35 p dm.) hyalina; oosporae elobosae (50-60 y. dm.) fuligineae sublaeves. 324. Protomyces ? Gaillardiae Speg. (1. sp.) Diag. Maculae obsoletae orbiculares indeterminatae subcallo- sae subfuscescentes; sporae solitariae im quoque matricis cellu- la, mediocres, ylobosae, laeves, pallide rufescentes. Hab. Ad folia viva Gaillardiae Donianae in pratis circa Me- tán, Salta, Jan. 1905. Obs. Maculae,anphigenae vix incrassatulo-prominulae, opa- cae (2-5 mm dm.) fuscidulae saepe areola pallescente cinctae; sporae plus minusve numerosae (30-35 p dm.) crassiuscule tunicatae, pellucidae eguttulatae. An oogonia Peronosporae v. Cystopi cujusdam? 325. Urophlyctis alfaltae (Lagerh.) P. Mgn. =Sacc., Syll. fng. xvn, p. 515. Hab. Non rara ad caules foliaque Medicaginis denticulatae et Adesmiarum herbacearuam circa La Plata et Buenos Aires, vere. Obs. Species omnes Urophlyctidum inter se valde similes et characteribus certis fere omnino destitutae, ergo aegre di- stinguendae. . Urophlyctis hemisphaerica (Speg.) Syd. —Sacc., SylL. fug. xvu, p. 515 — Speg., Myc. Arg., n. 81. Hab. Vulgatissima ad folia caulesque viva Bowlesiae tenerae circa La Plata, Hiem. 1900-1908. 327. Urophlyctis leproides (Trab.) P. Mgn. — Ann. of Bot, 1897, pag. 92. 1 Hab. Abunde ad folia caulesque Betae vulgaris circa La Plata, Dec. 1906. 328, Urophlyctis pulposa Schrót.—Sacc., Syll. fng. va, 1, p. 303. + Hab. Vulgatissima ad folia caulesque viva Chenopodii mu- ralús circa La Plata, per Hiem. 1902-1908. 329, Urophlyctis punctiformis Speg. (n. sp.) Diag. Verruculae pusillae numerosae sed distinctae, fuscae; sporae solitariae majores. Hab. Ad folia viva Hypochaeridis variabilis et Picrosiae longifoliae La Plata, per Aut, et Hiem. 1905-1907. Obs. Verruculae subglobosae (250 y. dm.) amphigenae, fere 330, 331. 33 SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 285 totum folium occupantes sed semper separatae et distinctae, laeves; sporae e fronte discoideae (75-100 dm.) e latere sublenticulares (50 y. erss.) fuligineae laeves, guttulis oleosis aurantiis foetae. Species a caeteris verruculis non confluenti- bus minutis regularibus distincta. Synchytrium ? abnorme Speg. (1. sp.) Diag. Amphigenum, testaceum; verruculae gregariae saepe confluentes spongioso-fimbriatae; sporae perdurantes cellulis epi- dermidis occupantes, primo inclusae ylobosae, mox erumpentes aecidiiformes, margine cristato-ramulosae ferrugineae. Hab. Ad folia viva Cerastúi vulgati im herbosis La Plata, Sept. 1906. Obs. Folium infectum parum modificatum vix pallescens; verrueulae hemisphaericae (0,25-0,75 mm dm.) saepius epi- phyllae atque confluentes, non raro fere totum folium obte- gentes; sporac primo globosae pallide fulvae crasse tunicatae, (O v dm.) guttulis aureis oleosis paucis farctae, mox erum- pentes conoideo-calyciformes (120 p. Ing. =10 y. dm.), mar- gine supero exerto fimbriato, laciniis denticulatis, tunica deor- sum crassa radiatim rugulosa sursum sensim attenuata atque laey1. Species mihi perquam dubia; an caecidium anguillulae cu- jusdam ? Synchytrium achyroclines Speg. (n. sp.) Diag. Pyenochytrium, crysochytrium, hypophyllum auran- tum; verruculae pusillae sparsae e. hinc inde confluenti-yrega- riae; sporae solitariae e yloboso polygonae, aurantiae. Hab. Ad folia viva Achyroclineos saturejoidis in pratis circa La Plata, Sept. 1906. Obs. Folia infecta non modificata; maculae nullae y. minu- tae obsoletissimae pallescentes; verruculae subsuperficiales pusillae (150-200 p. dm.) tomento absconditae, rugosae Hacci- dulae; sporae in cellulis epidermidis hypertrophicis solitariae, subglobosae ovatae v. irregulares (40-70 p dm.), episporio laevi tenui hyalimo, endoplasmate minute granuloso fulvo. Sporae perdurantes non inventae. Synchytrium echii Speg. (n. sp.) Diag. Pyenochytrium, chrysochyt ium; verruculis hypophyllis irregularibus testaceis, sporis solitariis primo kyalinis laevribus seríus lateritiis papillulosis. Hab. Ad folia viva Echiúi plantaginei in pascuis circa La Plata, Sept. 1906. 286 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Maculae amphigenae obsoletae indefinitae pallescen- tes; verruculae hypophyllae sparsae v. hinc inde gregariae non raro confluentes, subsuperficiales subhemisphcricae (250 y. dm.) papillulosae, e cellulis epidermicis hypertrophicis ellip- ticis efformatae testaceae; sporae perdurantes, tantum adhue notae, in cellulis solitariae globosae primo hyalinae (15-40 y. dm.) serius lateritiae (40-70 y. dm.) dense minuteque verrucu- losae, guttula maxima oleosa flava foctac. Synchytrium stellariae Fuck. — Sacc., Syll. fng. vi, 1, p. 291. Hab. Ad folia canlesque Siellariae mediae La Plata, Hieme, 1906 - 1905. Obs. Verruculae saepe totam matricem obtegentes ac con- fluentes aurantiacae; microsporae constipatae, saepius 10-15 in quoque sporangio, globoso-angulatae (25-35 y = 25-30 y.) episporio tenuissimo hyalino, endoplasmate densissime minu- tissimeque granuloso aureo; sporae perdurantes globosae solitariae (60-SO y. dm.) vix verruenloso - rugulosae epispo- rio testaceo opaco eudoplasmate grosse guttulato aurantio. Synchytrium ? cruciferarum Speg. (n. sp.) Diag. Pyenochytrium, leucochytrium; verruculis pusillis pellu- cidis saepius nereulis insidentibus sporis globosis hyalinis ma- Jusculis laevibus. Hab. Ad folia viva Cardaminis cujusdam, Crucecita prope Mendoza, Maj. 1905. (bs. Maculae nullae; acervuli subsuperficiales subglobosi (150 y. dm.) verruculosi pallide flavescentes nervisequi spar- si v. hinc inde laxe gregarii; sporae perdurantes in cellulis hypertrophicis solitariae globosae (40-60 y. dm.), episporio tenui laevi hyalino v. leniter fumoso, endoplasmate concolore vix nubiloso. An oogonia Cystopi candidi in cadem planta vigentis ? Mihi specimina e Chile in Capsella bursa-pastoris parasi- tantia (a Praecl. Prof. C. Porter missa) adsunt, a bypo sporis perdurantibus crassissime tunicatis omnino hyalimis rece- dentia! Synchytrium picrosiae Speg. (n. sp.) Diag. Pyenochytrium, chrysochytrium; verruculis amphigenis subglobosis subsuperficialibus subviolascentibus; sporis dimor- phis, alteris paucis majusculis alteris minoribus numerosis om- nibus laevibus luteis. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 287 Hab. Ad folia viva Picrosiae longifoliae in pratis circa La Plata, Oct. 1905. Obs. Maculae nullae v. effusae fumoso-subpurpurascentes indefinitae; verruculae hinc inde laxe gregariae hemisphaeri- co- prominulae (150-250 y dm.) fusco-purpureae rugulosae, per aetatem perforatae vacuae; cystidia globosa, 3-5-aggrega- ta in quaque verrucula membrana fusca anhysta (100-150 y. dm.) vestita, altera macrospora, ceterae microsporae; ma- crosporae 3-8 in quoque eystidio globosae (35-40 p cm.), membrana hyalina tenui laevi vestitae, endoplasmate dense minuteque granuloso guttulato luteo farctae; microsporae 20-50 in quoque eystidio e globoso obtuse angulosae (20-26 y. dm.), tunica tenui lacvi hyalina, endoplasmate dense granu- loso Iuteo repletae. 336. Ustilago bona1liensis Speg. (1. sp.) Diag. Paniculae infectae totae in massam pulverulentam atro-olivaceam fibris, percursam, tunica albida tenui vestitam transformatae; sporis subglobosis laevibus parvis olivaceis. Hab. Ad spicas Penniseti tristachyi in uligimosis Jan. 1904, in Panico elephantipedis nee non im Panico spectabili Sept. 1905, circa Buenos Aires. Obs. Species ad Sphacelothecam nonnihil vergens; sori ma- ximi (3-8 cm Ing. = 5-10 mm dm.) primo erectiusculi compactiusculi tunica candida vestiti, serius crampentes fi- broso-pulverulenti atro-olivacei; sporae e mutua pressione leniter difformes (5-7 y. dm.), episporio crassiusculo laevissi- mo olivaceo, endoplasmate grosse 1-guttulato v. minute pluri- eguttulato. 337. Ustilago calandriniicola Speg. (1. sp.) Diag. Anthericola +. ovariicola violacea, sporis globosis me- diocribus papillosis. Hab. Ad flores Calandriniae affinis in collinis Neuquen, Febr. 1901. Obs. Flores infecti parum mutati; antherae, rarius ovaria, saepius incrassatae mox irregulariter dehiscentes atque pulve- rem obscure violascentem ostendentes; sporae dense consti- patae (6-S y dm.) laxe majusculeque subspinulosae, non areolatae, grosse 1-guttulatae, pallide fumoso-violascentes. Species ab 1”. calandriniae Olint., sporis 2-3- plove minori- bus non areolatis recedere videtur. 288 335. 399. 340, 342, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Ustilago ? appendiculata Speg. (n. sp.) Diag. Glumi-ovariicola, pulverulenta atro-fusca; sporae sub- minutae subylobosae, cellulis 1-3 pusillis sterilibus appendicu- latae, olivaceae laeves. Hab. Ad paniculas Stipae chrysophyllae nondum evolutas ir montanis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1908. Obs. Paniculae infectae vagina suprema plus minusve tec- tae, rachide inmutata, spieulis omnino destructis ac in pulve- rem atram transformatis; sporae e cuboideo globosae (6-8 . dm.) erassiuscule tunicatae opposite v. ad angulos cellulis arcte adnatis pusillis auctae, promycelio filiformi hyalino subulato apice conidia numerosa saepe dichotomice profe- rente, sporulis ellipticis (2-2,5 p.= 1-1,5 1.) hyalimis laevibus. Species sporis appendiculatis a genere sat desciscens. Ustilago cordobensis Speg. —Speg., Fung. Arg. pug. 1v, n. 4í* Hab. Ad paniculas nondum evolutas Panici leucophaei vulgata per regiones calidiores Reipublicae Argentinae (Cór- doba, Jujuy, Salta, Tucumán, Mendoza) per annis 1850-1908. Obs. Species, loco citato, false Panici jaboncilli tribuita dum semper et tantum in 7 leucophaeo vigens: facillime cum Ustilagine panici-leucophaei Bref. jungenda sed speci- mina argentina sporas eximie, etsi minute, denseque papillu- losas (10-15 y dm.) ostendunt. Ustilago stiparum Speg. (m. sp.) Diag. Paniculae infectae in massam pulveraceam atram, pellicula tenuissima albescente vestitam, fibris densis percursa transformatae; sporae globosae olivaceae laeres. Hab. Ad paniculas evolutas Stipae cujusdam prope Luján de Cuyo, Mendoza, Jan. 1905. Obs. Paniculae infectae plus minusve vaginis spathiformi- bus tectae diu compactiusculae, serius fibroso-solutae pulve- rulentae; sporae e mutua pressione subangulosae (8-10 y dm.), intus minute granulosae rarius grosse-1 guttulatae, episporio tenulusculo. Ustilago stipicola Speg. =Speg., Myc. Arg., n. 85. Hab. Non rara ad paniculas nondum evolutas Stipae chr3- sophyllae in vupestribus Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Ustilago elionuri Speg. (n. sp.) Diag. Ovariicola; spicae infectae parum mutatae, ovariis glu- mellis et arista hypertrophicis atro-olivaceo-pulverulentis; sporae e globoso ovatae parvae laeres olivaceae. 3453. 344, 345. 346. ANAL SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 289 Hab. Ad inflorescentias Elionuri candidi im pratis prope Reconquista, S. Fé, Nov. 1907 (Mario Estrada). Obs. Sori cylindraceli (5-7 mm Ing. = 1 mm crss.) vix e glumis immutatis protrudentes, tunica tenui subhyalina vesti- ti, arista elongata armati, diu compactiusculi, serius modice pulveracei; sporae dense constipatae obtuse angulosae (6-9 y dm.), episporio tenui laevi olivaceo vestitae, intus mi- nute granulosac. Ustilago globigena Speg. = Speg., Fung. Arg. nov. v. crit. n. 30T. Hab. Ad spiculas Panici spectabilis prope Tucumán, Apr. 19065 et prope Buenos Aires, Maj. 1907. Obs. Specimina bonaérensia a typo paruam recedunt sporis nonnihil minoribus (S- 9 p dm.) atque endoplasmate non v. vix guttulato. Ustilago ? Haesendockii West.—Sacc., Syll fng. vn, 2, p. 450. Hab. Frequens ad corticem Mori rubrae Lezama, Nov. 1904, nec non M. nigrae Mendoza, Febr. 1903 et La Plata, Maj. 1909. Obs. Sporae ? irregulares (16-30 p = 15-20 y.) laeves, cras- siuscule tunicatae, primo flavescentes serius pulchre viola- scentes. Ustilago hordeicola Speg. /1. sp.) Diag. Spicicola, spiculas totaliter destruens, atra pulverulen- ta, sporis mediocribus globosis laxe verruculosis olivaceis. Hab. Ad intlorescentias Hordei jubati in pratis secus Río S. Cruz, Patagonia, Mart. 1903. Obs. Spiculae infectae omnino destructae sed rachides im- mutatae; sporae dense constipatae sed non angulatae (S-10 y. dm.), episporio tenul fumoso-olivaceo papillis obtusis relaxatis obsito. Species ab”. hordei (Pers.) K. et Sw. sporis conspicue ma- joribus atque eximie verrucosis satis riteque distincta videtur. Ustilago longissima (Sw.) Tul. var. magellanica. Hab. Ad folia viva Glyceriae magellanicae in uliginosis prope Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Sori folia apicalia vaginantia nec non quandoque patr- tem inferam panicularum infectantes, pulverulenti, atro-oli- vacel; sporae globosae (8-10 y. dm.), laeves crassiuscule tuni- catae, intus dense minuteque guttulato-nubilosae. . Mus. Nac. Bs. As., Ser. 8", r. xn. Ocrubre 18, 1909. 19 290 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 347. Ustilago neglecta Niessl. — Sace., Syll fng. vir, 2, p. 472. Hab. Ad spicas Setariae setosae im dumetis prope Salta, Mart. et Apr. 1906. Obs. Ovaria infecta 1n pulvere atro-olivacea mutata, sporae globosae obsolete papillosae (6 - 10 y. dm.) olivaceae. 348. Ustilago nuda (Jens.) Kell. € Swingl. = Sacc., Syll. fng. vIL, 2, p. 288. Hab. Ad spicas nondum maturas Hordei culti cujusdam in hortis prope La Plata, Dec. 1908, 349. Ustilago paraguariensis Speg. = Speg., Fung. Guar.1, n. 103. Hab. Ad inflorescentias COynodontis dactyli circa Salta, Mart. 1905. Obs. Sori internodia apicalia praecipue infectantia, atro-oli- vacel; sporae subglobosae (8-10 y. dm.) laeves olivaceae gros. se 1-euttulatae. 350. Ustilago Rabenhorstiana Kuehn= Sacc., Syll. fng. vn, 2, p. £11. Hab. Ad spicas Digitariae sanguinalis im pratis prope Le- desma, Salta, Apr. 1905. Obs. Paniculae infectae in pulvere atro mutatae; sporae subglobosae non v. vix sublenticulares (10 - 12 p. dm. =9-10y crss.) laeves olivaceae et intus dense minute granulosae. 351. Ustilago Ulei P. Hnn. = P. Hnn., Fung. Goyaz., p. SS. Hab. Ad folia viva Chloridis cujusdam circa Salta, Apr. 1905. Obs. Sori lineares saepe totum folium procurrentes, rimose longitudinaliter dehiscentes, pulverulenti atri; sporae globo- sae (S-12y dm.) e mutua pressione saepe obtuse angulosae subopace fuligineae laeves, intus parce minuteque guttulatas. 352. Sphacelotheca pamparum (Speg.) Clint. = Sacc., Syll. fng. vir, p. 486. Hab. Frequens ad spicas Setariae glaucae in pratis prope Salta, Mart. 1905 et prope Tucumán, Apr. 1906. 353. Sphacelotheca sorghi (Lk.) Pass. = Ustilago sorghicola Speg. Hab. Ad spiculas Sorghi vulgaris in arvis circa La Plata, Aestate 1906 - 1908. Obs. Species eximia sed in descriptionibus auctorum certe non recognoscenda. 354. Cintractia leucoderma (Brk.) P. Hnn. =P. Hnn., Hedw. 1895, p. 335. 356. 308. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 291 Hab.Ad inflorescentias Rhynchosporae cujusdam in uligino- sis prope Formosa, Chaco, Jan. 1901 (E. Kermes). Obs. Sori pedunculos praecipue infectantes, crasse eylin- dracei, tunica candida vestiti, intus atro- ca compactiu- sculi; sporae subglobosae les 16 y dm.) laeves subopace fuli- gineae. . Mycosyrinx cissi (DC.) Beck. =Sacc., Syll. fng. xvn, p. 484. Hab. Vulgatissima ad ramulos et inflorescentias Cissi sy- cioidis im sepibus Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Species vulgatissima; sporae geminatae crasse tunica- tae (10-14 y. dm.) olivaceae. Sorosporium argentinum Speg.=Sacc., Syll. fmg. vn, 2, p. £11. Hab. Vulgatum ad spiculas Panici Ureilleami (P. jabonci- llo) prope Bahía Blanca, Dec. 1901, prope S. Luis, Mart, 1904, nec non in Cacheuta, Febr. 1908. Obs. Species anno 1851 ut in Tricholaena insulari (Pani- cum leucophaeum,) erronee edita dum semper ettantum in Pa- nico Urvilleano vigens atque per tota Republica Argentina vulgatissima, . Tilletia ? eremophila Speg. (n. sp.) Diag. Otariicola, matricem tumefaciens, atra, sporis ylobosis dense reticulato-alveolatis fuligineis, cellulis hyalinis sterilibus erasse tunicati commixtis. Hab. Ad spiculas Sporoboli asperifolii vulgatissima circa Mendoza, Aest. 1902- 1908, Obs. Ovaria infecta globulosa, glumis immutatis divarica- tisque amplexa, subcompactiuscula; sporae majusculae (20- 22 y. dm.) episporio pulchre eximieque reticulato crassiusculo vestitac, endoplasmate parum perspicuo vix nmubiloso dona- tae, primo pellucidae serius subopacae; inter sporas cellulae subglobosae v. ovatae (20-30 p 20 p.) tunica crassissima hyalina laevi obsolete concentrice striata, endoplasmate pau- co concolore nubiloso donatae adsunt. Entyloma hypochaeridis Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli endogeni orbiculares subimperspicui; sporae conglobatae hyalinae tenuiter tunicatae laeves parvae. Hab. Ad folia viva Hypochaeridis variabilis in pratis circa La Plata, Oct. 1906. Obs. Maculae obsoletae indeterminatae vix pallescentes (2-1 mm dm. ); acervuli, folio contra lucem inspecto tantum 360. 361. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. opacitate manifesti, subcallosuli; sporae saepius conglobatae et ob mutuam pressionem irregulares v. angulosae (12-16 y. = 9-14 ;.), episporio tenui, endoplasmate vix nubiloso, saepins 1-cuttulatae. Entyloma peregrinum Speg. (1. sp.) Diag. Acervuli endogeni orbiculares callosi albescentes; spo- rae sub; lobosae hyalinae laeves. Hab. Ad folia viva Veronicae peregrinae in herbosis circa La Plata, Oct. 1906. Obs. Maenlae nullae; acervulitantum fere contra lucem folio inspecto manifesti, subopaci (0,5-2 mm dm.) non bullosi; sporae conglobatae globosae v. e mutua pressione obtuse an- gulosae (13 - 16 y dm.) episporio erassiusculo hyalino, endo- plasmate nubiloso grosse 1-guttulato hyalino, jam intra ma- tricem germinantes, tubulis 1 v. 2 brevibus continuis con- coloribus ornatae. Species ab E. linariae Schroet. episporio hyalino, ab E. ve- ronicae (Halst.) Lagerh. sporis conspicue majoribus recedens. Entyloma petuniae Speg. (1. sp.) Diag. Acervuli numerosi pallescentes calloso-subbullosi per aetatem arescentes; sporae globosae concentrice striatae yrosse uniguttulatae chlorinae. Hab. Ad folia viva Petuniae nyctaginiflorae in arvis prope Salta, Jan. 1905. h Obs. Maculae pallescentes indefinitae saepe totum folium ocenpantes; acervuli endogeni subalbescentes dense gregaril saepeque confluentes, discoidei (0,5-3 mm dm.) ad hypo- phyllum concaviuseuli ad epiphyllum convexuli, in senectute arescentes albido-cinerascentes; sporae conglobatae non v. vix angulosae (9-10-12 y dm. ) episporio crasso laevi pluribus tunicis superpositis constituto, endoplasmate homogeneo, nu- cleo aloboso maximo donatae. Entyloma spilanthis Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli endogeni aegerrime perspicui orbiculares vix callosi; sporae submajusculae hyalinae laeves. Hab. Ad folia viva Spilanthis leptophyllae Ensenada, Oct. 1906. Obs. Maculae nullae v. obsoletissime pallescentes; acervuli, folio contra lucem inspecto, opace perspicui subdiscoidei (0,5- 1,5 mm dm.) non v. vix callosuli; sporae conglobatae sphae- roideae (14-16 y. dm.), episporio crassiusculo hyalino laevi, endoplasmate concoiore nubiloso non v. minute uniguttulato. 362. 363. 364. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 293 Thecaphora hyalina Fingh. —= Sacc., Syll. fng. vir, 2, p. 508, Hab. Ad semina Convolvuli arvensis prope Mendoza et in Andibus loco Las Cuevas dicto, Febr. 1908, Obs. Sori pulverulenti subcarnei; sporae 2-12-congloba- tae angulosae (10- 15 p. dm.) sublaeves obsolete vinosae. Ustilago cacheutensis Speg. (n. sp.) Diag. Nigra, paniculam folio adhuc totam involutam omnino destruens, pulveracea, sporis globosis atro-fuligineis eximie reti- culatis. Hab. Ad paniéulas Panici leucophaei im praeandinis Ca- cheuta, prope Mendoza, Jan. 1909. Obs. Species vulgatissima; sori fibris relaxatis percursi nudi; sporae omnes isomorphae atque eadem magnitudine (10- 12 y dm.) pellucidae. Urocystis ? arjonae Speg. (n. sp.) Diag. Subterranea tuberculiformis granuloso-pulverulenta atra; glomerula subglobosi majusculi, cellulis centralibus imper- spicuis. Hab. Ad turiones ettuberculos Arjonae andinae in summis andinis circa Puente del Inca et Las Cuevas, Febr. 1908. Fig. 4. Obs. Partes infectae primo parum modificatae vix turge- scentes fungum omnino ocenltantes serius tuberiformes (3-20 mm dm.) arescentes rugoso - contractae cinerascentes saepe- 294 365. 366. 367. 368. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que irregnlariter dehiscentes ac pulverem nigram emittentes; sori irregulariter subglobosi (20-60 y. dm.) atri opaci multi- cellulares laeves, cellulis fertilibus subglobosis (5 - 15 p. dm.) pellucidis, cellulis sterilibus centralibus non perspicuis. Urocystis aristidicola Speg. (n. sp.) Diag. Ovariicola; ovaria infecta hypertrophica clavulata fusca soris subglobosis farcta, sporis sphaeroideis laevibus circa cellulis centralibus dense conglobatis fuligineis. Hab. Ad paniculas Aristidae pallescentis, Juárez Celman, Jan. 1905, neo non abunde in Aristidae complanatae prope Po- sadas, Jan. 1907. Obs. Ovaria infecta fuscescentia clavulata glumis immuta- tis patentibus suffulta primo compactiuscula dein, tunica tenui irregulariter disrupta, pulverulenta; sori subglobosi v. e mutua pressione obtuse angulosi (25-110 y dm. = 20-70 y. crss. ) grosse papillosi atri opaci; cellulae steriles centrales 3-10 majusculae obsenriores (12-20 y. dm. ); cellulae fertiles ex oli- vaceo fuligineac subglobosae (S- 10 y. dm.), episporio subte- nui laevi, endoplasmate vix granuloso farctae. An ab U. aristidae Peck. satis distincta? Urocystis giliae Speg. (n. sp.) Diag. Subterranea tuberiformis compactiuscula grosse gyra- nulosa, soris subglobosis opacis nigris, cellulis fertilibus crasse tunicatis, sterilibus paucis duplo majoribus. Hab. Ad radices v.turiones Giliae foetidae in summis andinis prope Puente del Inca, Febr. 1908. Obs. Tuberculi, pisi v. phaseoli magnitudine, plus minusve profunde delitescentes e subgloboso difformes primo carnosu- li candidi, serius cinerascentes, postremo pulverulenti nigri; sori majusculi (30-60 y dm.) obtuse angulosi, cellulis 1-3 centralibus, aegerrime perspicuis, majoribus (15-18 y. dm.), cellulis fertilibus subglobosis (6 - 12 y dm.) subparenchyma- tice connatis fuscis pellucidis crasse tunicatis tectis. Species cum Urocystide arjonae pluribus notis convenlens, satis tamen distincta mihi videtur. Urocystis hypoxidis Thaxt. = Sacc., Syll. fng. 1x, p. 290. Hab. Ad flores et ovaria Hypoxidis decumbentis in pratis prope San Fernando, Nov. 1907. Sorosphaera veronicae Schroet. =Sacc., Syll. fng. vm, 1, p. 466. Hab. Ad caules Veronicae filiformis in herbosis circa San- ta Catalina et La Plata, Oct. 1906. 369. 370 O 311. 313. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 295 Obs. Noduli irregulares (1-5 mm dm.) primo subpurpu- rascentes serius Irregulariter disrupti fuscescentes; sori sub- sphaeroidei (18-30 p.dm.) e cellulis dense constipatis (1-Sy Ing. =5-6ypdm.) primo hyalinis dein chlorinis v. fuscis efformati, centro vacul. Ustilaginoidea scirpicola (Speg.)= Selerotium scirpicolum Speg., Fung. Arg. 1v, n. 372. Hab. Ad spicas Eleocharidis bonariensis in uliginosis En- senada, Dec. 1906. Ustilagopsis deliquescens Speg. —Speg., Fung. Arg. pug. 1, n. 21. Hab. Vulgatissima ad spiculas Paspali dilatati, rarius P. pumili, circa La Plata, Hiem. 1908. Obs. Species certe melius Saceharomycetibus adscribenda, amylum caryopsidarum plantarum hospitantium in glucosa transformans etab incolis plantae infectae pasto miel, ob. sa- porem dulcem, vocantur. Ravenelia cebil Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli amphigeni pusilli, uredosporis obovatis laevi- bus paraphysatis, teleutosporis muliicellularibus subhemisphae- ricis laevibus cellulis hyalinis paucissimis collariatis. Hab. Ad folia viva Piptadeniae macrocarpae im Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906, Obs. Maculae parvulae flavescentes indeterminatae; acer- vuli erumpenti-superficiales solitarii v. 3-S-gregarl ferruginel; uredosporae elongato - obovatae (30 p. =15 p.), episporio su- perne valde incrassato laevi inferne tenui non v. obsoletissi- me papilloso, saepius grosse 1-2 guttulatae fulvellae, paraphy- sibus capitatis uncinato-incurvis concoloribus (ped. 15 = 5yw — cap. 10 p=15 y) cintae; teleutosporae e globoso depressae (50-100 p. dm. = 40-60 y. alt.) e cellulis subcylin- draceis arcte connatis (12-15 p dm.) ferrugincis composi- tae, inferne stipite brevissimo hyalino mox diifluente, cysti- diis 3-5 pusillis fibrillisque nonnullis collariato, suffultae. Ravenelia Hieronymi Speg. —Speg., Fung. Arg. pug. 1v, n. 56. Hab. Ad ramulos vivos Acaciae aromae 1n dumetis prope La Rioja, Aest. 1907 (A. Giacomelli). Obs. Specimina sat senescentia iterum recognoscenda. Ravenelia mimosae-sensitivae P. Henn. — Sacc., Syll. fng. XIV, p. 364. Hab. Ad folia viva Mimosae sensitivae circa Tucumán, Apr. 1906. 296 314. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Uredosporae globosae v. obovatae (16-20 y. = 15-18 y.) dense minnteque papillosae fulvae; telentosporae subglobo- sae (60-80 p. dm. = 40-50 y. alt.) subopace ferrngineae laxe minuteque papillulosae atque aculeolatae. Ravenelia oligotheles Speg. (n. sp.) Diag. Amphigena,sed saepius epiphylla, erumpenti-superficia- lis fusca, teleutosporis 5-7 cellularibus dense minuteque papillu- losis ecollariatis. Hab. Ad folia viva Enterolobúi timbovrae prope Formosa, Jan. 1901. : Obs. Maculis mllis; acervulis minutis (0,25-0,74 mm dm.) re- pandulo-orbicularibus planiusculis rarius confluentibus, epi- dermide disrupta cinctis, compactiusculis; teleutosporis exi- — 35-40 p alt.) cellulis omnibus radiantibus, quandoque centrali praeditis, uni-locu- laribus, primo flavidis serius opace fuligineis, aculeolis sub- conoideis (2-3 p Ing. = 0,75-1 y. erss.) hyalinis ubique laxe vestitis, eystidiis nullis, pedicello brévi mox fatiscente sut- fultis. mie hemisphaericis (50-60 p dm. 5. Ravenelia papillosa Speg. =— Speg., Fung. Arg. nov. v. crit. n. 467. Hab. Vulgata ad folia viva Albizziae julibrizzin in La Plata, Aut. et Hiem. 1902-1909. Obs. A R. albizziae Diet., ut videtur, longe recedens nec quidem comparanda. 76. Ravenelia platensis Speg. — Speg., Fung. Arg. nov. v. crib. n. 466. Hab. Adfolia Erythrinae (corallodendri) cajusdam in sylvis prope Puerto Pampa, Misiones, Jan. 1907. Puccinia graminis Pers. — Sacc., Syll. £ng. vn, p. 622. Hab. In Hordeo halophilo, H. maritimo nec non in Agropyro eujusdam in La Plata, circa Buenos Aires, nec non prope San Luis, Dec. et Jan. 1904 - 1905. Obs. Acervulis teleutosporicis linearibus minutis, semper epidermide tectis, fuscis compactis; telentosporis (38-60 p. = 12-20 y) loculis subaequalibus, supero crassissime tunicato api- ce truncato conoideo v. obliquo, pedicello colorato sat evolu- to (15-18 p. = 5-S y). . Puccinia triticorum Speg. =Sace., Syll. fng. xvH, p. 375. Hab. Ad culmos Hordei compressi nec non Tritici turgidi prope Córdoba et Colonia Juarez Celman, Aest. 1905. 319. 380. 331. 383. 384, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 297 Obs. Species, cellula infera teleutosporarum quam supera semper duplo longiore, facile dignoscenda; acervulis etsi sem- per epidermide tectis atque compactiusculis tamen magis tu- midulis ac prominulis quam in caeteris speciebus; pedicello semper brevissimo non v. vix chlorinulo. Puccinia triticina Erick. =Sacc., Syll. fng. xvm, p. 376. Hab. In culmis Tritici hiberni et T. turgidi circa Buenos Aires, Aest. 1906. Puccinia brachypus Speg. = Sacc., Syll, fng. xvir, p. 383. Hab. Ad folia Tritici duri circa Córdoba, Aest. 1905. Obs. Species cum P. glumarum (Schm.) Erich et Henn. no- tis perplurimis conveniens, colore tamen atque granulatione endoplasmatis nec non pedicello brevissimo, subnullo, mox dignoscenda; loculis subaequilongis, supero crasse tunicato conoideo truncato v. hemisphaerico. Puccinia coronifera Klebh. f. Loli Erick. Hab. Ad folia Lolii perennis prope La Plata, Apr. 1907. Obs. Forma aecidiosporica, in Borragineis vigente, adhue nunquam hic inventa et specie ergo dubia. . Puccinia subdiorchidioides P. Henn. =Sacc., Syll. fng. xIv, p. 353. Hab. Ad folia Panici crus-galli circa Tucumán, Apr. 1906. Obs. Teleutosporae facie summopere ludentes (38 - 40 p. = 18 ) fulvae laeves, pedicello hyalino tenui (40-50 y. =3-4;,) subpersistente fultae. Puccinia bromina Erick. =Sacc., Syll. fng. xvun, p. 382. Hab. Ad folia viva Bromi Schraderi in cultis prope Colo- nia Ceres, Nov. 1905. Obs. Acervuli innati compactiusculi epidermide diu tecti brevissimi saepe confluentes ac lineares non v. vix prominnuli; teleutosporae obconicae v. obovatae (35-45 == 15-18 y.) dense constipatae, loculis subaequilongis, supero crasse tuni- cato truncato v. rarius rotundato, infero cuneato, pedicello bre- viusculo (10 y. =3-4 y.) fulvello. Puccinia gymnopogonis Syd. —Sacc., Syll. fng. xvi, p. 380. Hab. Ad folia culmosque (fymnopogonis cujusdam in pra- tis circa Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Acervuli saepius hypophylli minuti elliptici v, sub- orbiculares (0,25-0,40 mm dm.) erumpenti-cnudi pulvinulati compactiusculi fusco -ferruginei, non seriati laxe gregarii; teleutosporae ovatae v. ellipticae medio non v. vix constrictae, 298 385. 386. 387. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. loculis subaequalibus, supero rotundato v. subtruncato cras- siuscule tunicato, laeves fuligineae (20-30 y. = 16-20 p.), pedi- cello persistente (35-60p=4-5y) hyalino apice vix fu- scescente fultae, Puccinia aristidicola P. Henn. =Sacc., Syll. fng. xtv, p. 355. Hab. Vulgata ad folia Aristidae adscensionis, Los Berros prope San Juan, Mart. 1904, Obs. Specimina mea, telentosporis sorisque majoribus, a de- seriptiones auctoris vix recedunt. Paccinia graminella (Speg.) Diet. et Holv. = Sacc., Syll. fng. XxIv, p. 349. Hab. In foliis Stipae hystricinae 1n montibus Catamarca, Febr. 1908. Obs. Teleutosporae subellipsoideae (50-55 p. —25 y.) ferru- gineae, loculis subaequalibus supero apice crassiuscule trun- cato atque pervio, pedicello praelongo (150-250 p =5-1 p) hyalino fultae. Puccinia chloridis Speg. —Sacc., SylL. fng. xx, p. 199. Hab. Ad folia viva Chloridis vir;atae prope Ledesma, Apr. 1905. Obs. Acervuli lineares erumpentes denudato-prominuliatro- ferruginei dense gregaril saepeque confluentes; uredosporae subglobosae (24-30 p. = 20-24 ¡.) crasse tunicatae papillulatac fulvae; telentosporae obovatae (30-35 y. — 22-24 y.) laeves in- tense ferrugineae crassiuscule tunicatae ad septum vix con- strictae, loculo infero vix minore, pedicello chlorino praelongo (60-120 y. 5-10 p.) deorsum sensim attenuato fultae. A typo uredosporis teleutosporisque parum majoribus vix recedit; a P. Dieteli Sace. € Syd. (P. chloridis Diet.) soris atque teleutosporarum magnitudine sat abhorret. Puccinia trichloridis Speg. (n. sp.) Diag. Foliicola v. vaginicola, linearis erumpens subnigra compactiuscula, teleutosporis ellipsoideis ubique tenuiter tunica- tis leniter constrictis ferrugineis laevibus, pedicello hyalino persi- stente triplo longiore fultae. Hab. Ad folia viva Trichloridis mendocinae 1n pratis prope Perico, Salta, nec non circa La Rioja et Mendoza, Aest. 1904- 1906. Obs. Acervuli lineares tenues (1-5 mm Ing. =0,25-0,40 mm crss.) subseriati, epidermide disrupta subsuperficiales, compactiusculi atri; uredosporae globosae v. obovatae (15-20 y. 389. 390. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 299 dm.) laxe papillosae subhyalinae; teleutosporae ellipticae utrinque rotundatae episporio apice non v. vix incrassatulo (30-50 Ing. =20 -22 p. erss.), loculis grosse uniguttulatis, ferrugineae, pedicello (40-100 p =5-6 py.) hyalino vix apice chlorinulo fultae. Puccinia andropogonicola Speg. (n. sp.) Diag. Maculae subpurpurascentes diffusae culmos vaginas foliaque saepe tota occupantia; acervuli lineares seriati suberum- pentes compactiusculi fusco-atri; teleutosporae constipatae e ba- cillari obconicae non constrictae fuligineae laeves, brevissime pedicellatae. Hab. Ad Andropogonem condensatim in pratis circa Posa- das, Misiones, Jan. 1901. Obs. Maculae vix manifestae indcterminatac. Acervuli an- guste lineares (1-5 mm Ing. =0,25-0,40 mm erss.) hine inde laxe gregariil v. seriati, primo omnino innati, serius sube- rumpenti-prominuli sed plus minusve epidermide sublevata y. fissa tecti, subsclerotiacei; teleutosporae antice crassissl- me tunicatae rectae v. oblique subtruncatae, medio non, v. ra- rius leniter, constrictae, deorsum cuneatae (40-50 p = 15-20 y), loculis subaequalibus non v. grosse uninucleatis, pedicello in- fuscato brevi crassoque (5-10 y. Ing. =5-S y. crss.) fultae. Puccinia Moyanoi Speg. (n. sp.) Diag. Maculae nullae; acerculi minutissimi saepius epiphyll erumpentes; uredosporae mediocres laeves; teleutosporae sub- obovatae laeves constrictulae fulvellae, pedicello subaequilon o fultae. Hab. Ad folia viva Agrostidis Moyanoi prope lago San Mar- tin, Patagonia, Febr. 1903. Obs. Acervuli folio vix pallescente insidentes pusilli (0,25- 1 mm Ing. = 0,25-0,30 mm lat.), laxe seriati v. subsparsi erumpentes, epidermide rimosa hiante cincti, pallide ferrugi- nei, non compacti, non v.vix prominuli, aegre perspicendi; ure- dosporae globosae v. ovatae (24-26 p. dm.) episporio fulvello laevi subtenui vestitae, endoplasmate non v. vix nubiloso farctae; teleutosporae ex elliptico subobovatae (40 p =20 1), loculis subaequilongis, episporio antice incrassato vestitae, sursum rotundatae deorsum vix cuneatae, pedicello fulvello (30-35 y = T1-S y) acrogenae. Inter teleutosporas descriptas, praecipue ad marginem acervulorum, adsunt teleutosporae uromyciformes unicellulares ovatae. 300 391. 393: MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Puccinia panicophila Speg. (n. sp.) Diag. Maculae nullae +. totum folium pallescens; acervuli gregarii_ sed non seriati, erumpentes subsuperficiales pulvinati subcompacti atro-ferruyinei; teleutosporae elliptico-ovatae lae- ves, apice rotundatae modice incrassatae ferrugineae, pedicello triplo longiore hyalino fultae. Hab. Ad folia viva Panici imsularis im montuosis prope Cacheuta, Febr. 1908 et 1909. Obs. Acervuli saepius hypophylli, densinscule gregarii sed non confluentes, crasse pulvinati nudi non pulveracei nec sclerotiacei (0,5-1 mm Ing. = 0,35-0,50 mm dm.); teleu- tosporae dense constipatae (22-26 y. Ing. 15-16 p dm.), episporio ubique modice incrassato, endoplasmate nubiloso, loculis subaequilongis, infero vix cuneato, pedicello persi- stente (50-60 p. 5-6 y) suffultae. Puccinia polypogonis Speg. ín. sp.) Diag. Maculae pallescentes indeterminatae; uredosporae glo- bosae vix papillulosae; teleutosporae elliptico-obovatae apice incrassatae non e. modice umbonatae, fulvae laeves, pedicello concolori subduplo longiori sustentae. Hab. Ad folia viva Polypogonis monspeliensis in pratis prope lago Muster, Patagonia, Dec. 1902, Obs. Acervuli minuti (0,5-1 mm —= 0,25-0,30 mm) folio toto vage pallescente insidentes, laxe gregarii sed non seriati nec confluentes, erumpentes, epidermide rimosa hiante cincti, non prominuli subpulverulenti v. vix compactiusculi, pallide e fulvo ferruginei; acervuli uredosporici magis pulverulenti pallidiores, uredosporis non v. obsolete angulosis (20-24 p. dm.) pallide fulvis, episporio tenui non v. vix papillulato, grosse uniguttulatis; acervuli teleutosporici minus numerosi compactiores atque obscuriores, teleutosporis non v. vix obo- vatis (35-40 y. = 20 1) loculis subaequilongis ad septum leniter constrictis, episporio superne sat incrassato truncato-rotun- dato v. plus minusve umbonato, fulvis, pedicello persistente (50-60 p. = 5-8 1) suffultis. Species statum teleutosporicum Uredinis polypogonis Speg. (Sacc., Syll. fng. xv1, p. 361) sistens. Puccinia subglobosa Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli amphigeni pusilli puleinalati ferruginei; ure- dosporae mediocres, globosae sublaeves; teleutosporae elliptico- subglobosae ubique crasse tunicatae laeves, ad septum non con- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 301 strictae, obscure fuligineae, pedicello subduplo longiore subchlo- rino acrogene e. pleurogene fulta.e. Hab. Ad folia viva Sporoboli asperifolii in pratis circa Men- doza, Jan. 1908. Obs. Maculae nullae v. totum folium vix pallescens; acer- vuli uredosporici turgiduli sed saepius epidermide tecti, longi- tudinaliter anguste rimosi (0,25-1 mm Ing.) saepius epiphylli sublateritii, uredosporis globosis (20-22 y. =20 y.) ubique eras- se tunicatis nubiloso-farctis laevibus v. tennissime subimper- spicueque verruculosis repleti; sori teleutosporici amphigeni laxe gregarii non v. obsolete subseriati erumpenti-subsuperfi- ciales subhemisphaerici y. elliptici (25-35 mm Ing. et lat.) atro-ferruginei nudi compactiusculi, teleutosporis utrinque obtusis (30-35 p. = 30 y.) pedicello persistente pallido (504. = 3-7 y.) sufíultis constituti. 394, Puccinia trachypogonis Speg. (n. sp.) Diag. Acervula amphigeni elliptici e. lineares, uredosporici carnei epidermide diu tecti, teleutosporici erumpentes nudi atroferruginei; wredosporae subglobosae verruculosae majuscu- lae; teleutosporae elliptico-obovatae non +. viízx constrictae, su- perne modice incrassatae, laeves, obscure fuligineae, pedicello hyalino parum longiore insidentes. 302 396. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia viva Trachypogonis Montoufarii an collimis aridis circa Catamarca, Jan. 1903 et circa La Rioja, Jul. 1904, Obs. Folia infecta saepius pallescentia, hinc inde macnlis vagis sordide fuscescentibus v. purpurascentibus notata; acer- vuli amphigeni prominuli, primo epidermide tect1, dein erum- pentes nudi lineares v. elliptici (0,5-1,5 mm Ing. 0,5 mm lat.) densiuscule gregarii, rarius seriati; acervuli uredosporici pallidi e carneo aurantii subpulverulenti, uredosporis subglo- bosis (30 p = 25 y) episporio hyalino ubique crasso papillu- lato (an reticulato ?), endoplasmate nubiloso aurantio; acervuli telentosporici atro-ferruginei saepias ntrinque truncati, com- pactinsculi omnino denudati; teleutosporae ellipticae v. obsolete obovatae utrinque rotundatae (38-50 y. = 25-28 y. ) ad septum medium non v. lenissime coarctatulae, episporio laevi ubique crasso superne non v. parcissime umbonatulo vestitae, pedicello persistente (50-601=5-6p) deorsum sensim leniterque incrassatulo suffultae. Puccinia caricis-bonariensis Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli pusilli amphigeni compactiusculi diu epider- mide tecti; teleutosporae clavulatae apice crasse tunicatae trun- catae ve. umbonatae, loculo supero breviore infero longiore, sensim in pedicello subhyalino breviori producto. Hab. Ad folia viva Caricis bonariensis 10 pratis. circa La Plata, vulgata per Acst. 1904 - 1907. Obs. Status aecidiosporicas adhue ignotus (an Aecidium modiolae Thm. ?); uredosporae etiam adhuc ignotae; acervuli teleutosporici saepius hypophylli lineares tenues (0,5-2 mm Ing. =0,25-0,40 mm lat.) diu epidermide tecti dein vix ri- mose erumpentes ochraceo-ferraginei compacti subsclerotia- cei; telentosporae dense constipatae, loculo supero conico subgloboso v. euboideo, infero cuneato param longiore, epi- sporio laevi, ad septum constrictulae endoplasmate nubiloso farctae (40-60 4 =12-14 y), totae pallide fulvae, pedicello persistente (20-30 = 5 p) vix chlorino suffultae. Puccinia caricis -Darwinii Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli minuti subelliptici dense seriati, epidermide diu vestiti, fusco-ferruginei; uredosporae pallide fulvae subglo- bosae papillulosae; teleutosporae subclavatulae apice truncatae erasseque tunicatae medio constrictulae, laeves pallide ferrugi- neae, pedicello via e. non breviore hyalino fultae. Hab. Ad folia viva Caricis Darwintiim herbosis Corcovado, Patagonia, Jan. 1903, 398. 399. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 308 Obs. Aecidia ignota; acervuli, uredosporici cum teleutospo- ricis eodem tempore vigentes, omnes parvi (0,25-0,50 mm Ing. = 0,20 - 0,25 mm lat.), epidermide diu persistente velati dense seriati sed non confluentes subpulverulenti; uredospo- rae globosae (20-24 y dm.) episporio crassiusculo minute papilloso hyalino vestitae, endoplasmate dense nubiloso fulvo farctae; teleutosporae dense constipatae, loculo infero obco- nico nonnihil quam supero longiore (45-60 y. = 10-20 y), in pedicello deorsum sensim attenuato (30-60p=1-9 y.) pro- ducto. Puccinia caricis-gayanae Speg. (n. sp.) Diag. Acereuli amphigeni minuti constipati, epidermide oper- culatim disrupta diu tecti; wredosporae globosae mediocres papil- losae fulvae; teleutosporae cylindraceo-clavulatae laeves fulvae non v. leniter constrictae, loculo supero percrasse tunicato quam infero duplo breviore, pedicello persistente mediocri fultae. Hab. Ad folia viva Caricis Gayanae im herbosis prope Lago San Martin, Patagonia, Febr. 1903. Obs. Aecidia ignota; acervuli, uredosporici cum teleutospori- cis commixti, omnes parvi, parum prominuli, elliptici v. linea- res (0,30-0,50 mm Ing. = 0,25-0,80 mm lat.) compactiu- sculi; uredosporae globosae (20-24 y dm.) episporio tenui densiuscule papilluloso, endoplasmate subaurantio nubiloso saepe grosse 1-guttulato foetae; teleutosporae dense consti- patae vix clavulatae (55 - 65 p. = 18-20 y.) laevissimae, superne truncatae v. obtuse rotundatae, deorsum leniter cuneatae at- que in pedicello (30-40 y=T-8 p) subhyalino persistente productae. Puccinia caricis-haematorrhynchae Diet. 4 Neg. —Sacc., Syll. fng. xv1, p. 399. Hab. Ad folia viva Caricis haematorrynchae in paludosis prope Lago Argentino, Febr. 1905. Puccinia subcoronata P. Henn. =Sacc., Syll. fng. xtv, p. 342. Hab. Ad folia viva Cyperi panicei prope Tucumán, Apr. 1906. Puccinia berberidis Montgn. = Sace., Syll. fng. vir, p. 691. Hab. Ad folia viva Berberidis Grevilleanae im montuosis Cacheuta, prope Mendoza, Jan. 1908 et 1905. 401, Puccinia caricis-atropictae Speg. (1. Sp.) Diag. Hypophylla gregaria, epidermide relaxata v. valeatim fissa tecta, tumidula, obscure ferruginea; uredosporae obovatae 304 402, A03. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. erasse tunicatae verrucosae paraphysatae; teleutosporae clavula- tae superne subtruncatae medio vix constrictae laeves ferrugi- neae, pedicello persistente duplo breviori sujffultae. Hab. Ad folia viva Caricis atro-pictae in uliginosis secus Carrenleofú, Patagonia, Apr. 1901. Obs. Maculae nullae; acervuli elliptico-lineares minuti (0,5-1 mm Ing. =0,25-0,30 mm erss.) sat prominuli sed epider- mide crassa circinatim v. rimose fissa tect1; uredosporae ma- jusculae (28-35 p.= 20-25 p.) episporio crasso verrucosoque vestitae, pedicello hyalino (25-35 p. =5-6 p.) persistente fultae, saepe paraphysibus linearibus, marginalibus vix clavulatis, (50-60 1. = 5-6 y.) laevibus cinctae; teleutosporac dense con- stipatae obseure ferrugincae anticesaepius truncato-subrotun- datae deorsum cuneatae (10-60 . = 20-24 y), sensim in pedicel- lo chlorinulo (25 y. =5-7 y.) productae, loculis subaequilongis. Puccinia Rivinae Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli amphigeni saepius foliicoli minuti erumpentes subpulverulenti obscure ferruginei; uredosporae globosae papil- lulosae mediocres; teleutosporae late ellipticae v. obovatae exi- mie papillulosae crasse tunicatae ferrugineae, pedicello hyalino brevi diffluente fulia.e. Hab. Ad folia caulesque vivi Rivinae laevis in sylvis circa Bella Vista, Corrientes, Sept. 1904, nec non prope Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Ramuli saepius Aecidium rivinae B. € C. ostendentia; acervuli uredosporici cum teleutosporicis saepins commixti, epiphylli rarius amphigeni, maculis flavescentibus v. subal- bescentibus indeterminatis insidentes circinantesque, suborbi- eulares minuti (0,4-0,S mm dm.) erumpenti - subsuperficiales; 20 - 22 p ) epi- sporio crassiusculo dense minuteque papilloso vestitae, endo- uredosporae e globoso obovatae (20-25 y = plasmate fulvello nubiloso grosse 1-guttulato farctae; teleu- tosporae crassae (30-40 p. = 25-30 y»), loculis subaequalibus, supero non umbonato obtusissimo v. rotundato-subtruncato, episporio ubique incrassato dense verruculoso, ad septum non v. leniter constrictae ferrugineae, pedicello (5-10 Ing. = 5-6 y. erss.) mox fatiscente suffultae, Puccinia arenariae (Schm.) Schroet. 2, p. 683. Sace., Syll. fng. vu, Fab. Ad canles et folia viva Cerastíi cujusdam in montanis Cachenta, prope Mendoza, Jan. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 305 404, Puccinia patagonica Speg. =Speg., Fung. Pat. n. SO, Hab. Ad folia viva Collomiae chubutensis secus Río Pico, Patagonia, Febr. 1905. 405. Puccinia cressae Lagerh. = Sacc., Syll. fng. 1x, p. 307. 406. Hab. Ad folia viva Cressae australis in aridis secus Río Chubut, Patagonia, Febr. 1902, Obs. In eadem planta adest saepe Aecidium cressae DC.; cel- lulis peridii loricatis obovatis (30-40 p=20-30 y.) crassissime tu=- nicatis radiatim corrugatis hyalinis, aecidiosporis subglobosis (20-22 y dm ) tunica tenui hyalina laevivestitis, endoplasmate guttulato-nubiloso aurantiaco farctis. Teleutosporae ellipticae v. obovatae (30-45 p. = 20-25 y. ) laeves superne polymorphae sed semper crassissime tunicatae ad medium leniter constrictae, loculis subacquilongis ferrugineis saepe grosse uniguttulatis, pedicello subfatiscente hyalino crassiusculo fultae. Puccinia malvacearuam Mntgn. var. spheaeralceae Speg. Hab. Ad folia et caules viva Sphaeralceae collinae prope Mendoza, Dec. 1908. Obs. Varietas a typo recedens, teleutosporis fusoideis sae- pissime unicellularibus (40-50 p. = 12-13 y ), rarissime bicellu- laribus normalibus v. loculo infero minimo subappendiciformi pallide fulvis, pedicello praelongo (SO0-100y-=5-1 y. )subhyalino fultis. 7. Puccinia flourensiae P. Henn. — Henn., Hedwg. xxxv, 1896, p. 235. Hab. Ad folia dejecta arida Flowrensiae viscosae 1m alpinis prope Catamarca, Febr. 1908. 408. Puccinia tessariae Speg. ( 1. sp.) Diag. Acervculi folii-ramulicoli nudi valde prominuli con- fuendo saepe majusculi atro-ferruginei; uredosporae globosae submajusculae verruculosae; teleutosporae elliptico-subovatae laeves vertice crassiuscule tunicatae medio constrictulae obscure ferrugineae, pedicello hyalino' persistente subduplo lon ¿ore fultae. Hab. Ad folia caulesque viva Tessariae absinthioidis circa Mendoza. vulgata per Aest. 1908. Obs. Maculae nullae v. vix pallescentes indeterminatac; acervuli ramulicoli dense constipati atque matricem plus mi- nusve inerassatam bullosamque obtegentes, foliicoli minores amphigeni saepius circinantes, omnes atro-ferruginei innato- subsuperficiales, pulvinulaticompactiusculi; uredosporaesub- AyaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. x11. OcruBrE 22, 1908. 20 306 409. 410, 411. 4192, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. globosae (25-26 y dm.) episporio tenui dense minuteque papilloso cinnamomeo, endoplasmate nubiloso saepius grosse 1 - guttulato; teleutosporae majusculae (60 p.=30 1.) epispo- rio laeyi, ad verticem valde incrassato non v. obsoletissime umbonato, loculis aequilongis, infero subcuneato in stipite (100-120 y = 7 - 10 y.) deorsum sensim attenuato producto. Uredo tessariae Speg. nec non Uromyces tessariae Speg. fa- cile statum mesosporicum hujus speciel tantum sistunt. Puccinia mutisiicola Speg. (n. sp.) Diag. Amphigena erumpenti-superficialia nuda compactit- scula ferruginea; teleutosporae ellipsoideae v. subovatae lueres apice incrassatae sed non umbonatae, medio non v.vix constric- tae, fusco-ferrugineae, pedicello subduplo longiore hyalino fultae. Hab. Ad folia languida Mutisiae subspinosae in montanis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1908. Obs. Acervuli subhemisphaerici minuti(0,25-1 mm dm.) convexuli ab initio plane nudi; teleutosporae dense constipa- tae, episporio superne incrassato sed non v. obsoletissime umbonatulo, loculis subaequilongis (50-60 y =25-80 y. ); stipes flexuosus subpersistens (15-100 y =8-10 y.) deorsum sensim leniterque attenuatus. Species cum P. mutisiae Lagerh. non comparanda longissi- meque recedens. Puccinia cardui Plowr. =Sacc., Syll. fng. 1x, p. 302. Hab. Vulgata ad folia caulesque Cardui crispi circa La Plata et Buenos Aires, per ann. 1900- 1908, Puccinia variabilis Grev. = Sacc., Syll. fng. xv, p. 308. Hab. Ad folia viva Taraxaci laevigati prope Puente del Inca, Mendoza, Mart. 1501 - 1008. Puccinia vernoniphila Speg. (n. sp.) Diag. Hypophylla erumpenti-superficialis sparsa fusco-ferru- ginea; teleutosporae laeves crasse ellipiicae +. obovatae non um- bonatae, pedicello persistente longiore hyalino fultae. Hab. Ad folia viva Vernoniae flexuosae in pratis prope Bue- nos Aires, Nov. 1907. Obs. Maculae nullae v. obsoletae pallescentes indetermi- natae ; acervuli saepissime hypophylli suborbiculares (0,4-1 mm dm.) convexuli omnino nudi compactiusculi; teleuto- sporae obscure fusco-ferrugineae superne obtusae inferne subcuneatae (45-50—20-25 1), ad septum medium hori- 415. 414. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 307 zontale v. obliquum non v. leniter constrictae, episporio ad verticem sat incrassato sed non umbonato, loculis subaequa- libus non v. 1-guttulatis, pedicello flexuoso (50— 75 p= 5-6 y.) deorsum sensim attenuato donatae. Species P. vernonicolae P. Henn. sat affinis sed certe di- stincta; a P?. Lorentzii P. Henn. et a P. pingui Diet. longius recedens. Puccinia Lagascaeae Speg. (1. sp.) Diag. Saepius hypophylla erumpenti-superficialis subpulee- rulenta atro-ferruginea; uredosporae globosae viz papillulosae mediocres; teleutosporae obovatae e. via umbonatae laeves sub- opace ferrugineae, pedicello subchlorino aequilonyo fultae. Hab. Ad folia viva Lagascaeae Kunthianae prope Metan, Salta, Jul. 1905. Obs. Maculae nullae v. pallescentes indeterminatae ; acer- vuli saepius hypophylli parvi (0,25-0,75 mm dm.) subhe- misphaerici omnino nudi, uredosporici teleutosporicis com- mixti; uredosporae fulvellae (20-22 y dm.) episporio sub- crassiusenlo dense minuteque papilloso vestitae, endoplasmate nubiloso guttulato farctae; teleutosporae saepins late obovatae quandoque utrinque depresso -subtruncatae (30-40 y —= 20-25 y.) ad septum medium plus minusve constrictae, locu- lis subac quilongis grosse 1 - guttulatis, pedicello terete (40 y = 5-6 y.) suffultae. Puccinia pereziicola Speg. (n. sp.) Diag. Amphigena dense gregaria non confluens ermpenti- superficialis pulverulenta atro-ferruginea; uredosporae globosae submajusculae, dense minuteque papillosae, fuligineae; teleuto- sporae ex elliptico oboratae laerissimae superne incrassatae non umbonatae medio via constrictae, pedicello breviusculo hyalino moz diffluente suffultae. Hab. Ad folia caulesque viva Pereziae prenanthoidis in al- pinis Punta de Vacas et Puente del Inca, Mendoza, Febr. et Mart. 1901-1908, Obs. Maculae nullae sed folium totum saepe obsolete pal- lescens; acervuli saepius epiphylli valde numerosi sed non confluentes, omnino nudi subsuperficiales detersiles, unredo- sporici pallidiores cum teleutosporicis commixti; uredosporae globosae (25-30 y dm.), episporio crassiusculo dense minu- teque papilloso tunicatae, endoplasmate grosse guttulato; telentosporae constipatae mediocres (40-50 p. = 28-32 y), lo- 308 415, 416. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. culis subaequilongis subopace ferrugineae, pedicello hyalino fatiscente fultae. Puccinia praeandina Speg. (n. sp.) Diag. Hypophylla; soris uredosporicis aurantiis pulverulentis difformibus, teleutosporicis minutis compactiusculis fusco-ferru- gineis; teleutosporis ex elliptico obovatis exumbonatis non v. vi. constrictis mediocribus laevibus, pedicello sesquilongiore fultis. Hab. Ad folia viva Baccharidis pulchellae im dumetis Ca- cheuta, prope Mendoza, Mart. 1909, Obs. Sori uredosporici erumpentes conferti confluentesque (250-1000 y. dm.) vivide aurantii, uredosporis obovatis (25- 32 p = 25-25 y.) episporio minute denscque papillulato hyali- no endoplasmate aurantio grosse guttulato farctis; sori telen- tosporici, cum uredosporicis eodem tempore vigentes sed valde rariores, conferti pulvinulati (200-500 y dm.) erum- pentes nunquam pulverulenti, teleutosporis antice obtusis modice incrassatis non v. vix obsolete subumbonatis medio, v. param infra, septatis loculis subaequalibus (45-50 y = 25- 28 y.) pallide fulvis, pedicello hyalino gracili (60-70 y = 5-8 y) persistente impositis. Species cum caeteris Pucciniis im Baccharidibus vigentibus non comparanda. Puccinia Hieracii (Schm.) Mrt. =Sace., Syll. fng. vn, p. 635. Hab. Ad folia viva Hieracii cujusdam Cerro del Plata, 2500 m alt,, prope Mendoza, Mart. 1909, Obs. Specimina argentinensia cum europaels typicis per- fecte congruentia. Puccinia leuceriicola Speg. (1. sp.) Diag. Amphigena subsuperficialis subpulverulenta atro-ferru- ginea; teleutosporae ex elliptico obovatae laeves apice obtusae vix inerassatae medio subconstrictulae subopace ferrugineae, pe- dicello mox fatiscente suffultae. Hab. Ad folia viva Leuceriae candidissimae secus Rio Lista, Patagonia, Mart. 1903. Obs. Maculae nullae; acervuli sparsi mediocres (0,5-1 mm dm.) convexuli subsuperficiales, omnino nudi, sed tomento folioram plus minusve velati; teleutosporae mediocres (40- 42 y. =22-28 p) episporio superne parum incrassato num- quam umbonato laevissimo vestitae, loculis subaequilongis non v. l-guttulatis; pedicello mox evanido hyalino. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 309 418. Puccinia gnaphalii Speg. (n. sp.) Diag. Amphigena erumpens sparsa, acerculis minutis subpul- verulentis ferrugineis, uredosporis globosis, teleutosporiselliptico- subobovatis crasse breveque umbonatis mediocribus non v. vix constrictis, pedicello subaequilongo hyalino fultis. Hab. Ad folia viva Gnaphalii purpurei prope Lago Blanco, Patagonia, Mart. 1903 et in Potrerillos, Mendoza, Mart. 1909. Obs. Maculae nullae v. obsoletae pallescentes; forma ure- dosporica ( Uredo gnaphalii Speg., Fung. Árg. pug. 1v, n. 11) cum teleutosporica eodem ktempore vigens; teleutosporae episporio modice incrassato, apice excepto, ferrugineo laevi vestitae (48-50 p. = 20-22 1), loculis subglobosis uniguttulatis, pedicello persistente (10-50 p.= 6-1 1) hyalino impositae. A Puccinia investita Schw. aecidioruam deficentia et pedi- cello longiore recedit. 419. Puccinia cacheutensis Speg. (mM. sp.) Diag. Acervuli foliicoli et ramulicoli plus minusre compac- tiusculi atro-ferruginei, uredosporis subylobosis mediocribus papillosis fulvis, teleutosporis late elliptico-ovatis non v. vix um- bonatis laevibus non +. modice constrictis, pedicello non v. via longiore hyalino fultis. Hab. Ad folia viva Eupatorá patentis in dumetis Cacheuta, prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Maculae nullae y. vix manifestae indeterminatae pal- lescentes; acervuli uredosporici foliicoli saepius hypophylli minuti orbieulares (0,5-1 mm dm.) erumpentes ferruginei subpulverulenti, uredosporis latere altero temniter altero cras- siuscule tunicatis dense papillulosis (26-30 p. = 24-26 y. ) grosse l-guttulatis; acervuli teleutosporici ramulicoli majuseuli (2-10 mm long.) tumidulo - pulvinatuli compacti fusco-ferruginei, laciniis epidermidis disruptae cincti, teleutosporis superne obtusissimis non v. obsoletissime subumbonatis crassiuscule tunicatis basi rotundatis v. subtruncatis (40-42 p=30 y ), loculis subaequilongis saepius grosse 1-guttulatis, pedicello 40-50 p.=5-8 y. ) hyalino persistente suffultis. Species P. hieracii (Schm.) Mart. cognata et facile ejusdem forma tantuxm. 420, Puccinia Gilliesii Speg. —'Speg., Myc. Arg. n. 7. Hab. Abunde ad folia Salviae Gilliesii in praeandinis Ca- cheuta, prope Mendoza, Mart. 1905. 421. Puccinia lyciicola Speg. =Speg., Fung. Arg. nov. v. crit. n. 445. 310 422. 424. MUSES9 NACIONAL DE BUENOS ATRES. Hab. Non rara ad folia viva Lycii chilensis in dumetis Ca- cheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. (bs. Prope et in Buenos Aires Pucciniam paradoxropodam Speg. (Fung. Arg. pug. 1v, n. 66) pluries legi, sed telentosporas semper laevissimas inveni; P. Penningtonú Syd. (Sace., SylL fng. xvi, p. 381) nullo nodo distinguenda et vix formam intus dense granuloso-guttulatam (nec verrucosam) ejusdem speciel tantum sistens. Puccinia pruni Pers..— Sacc., Syll. fng. vir, 2, p. 645. Hab. Ad folia viva Prunorum cultaram in hortis La Plata, vulgata per Aut. 1903-1908. Obs. Hypophylla; acervuli uredosporici cum teleutospori- cis obscurioribus saep2 commixti. Uredosporae globosae (20- 24 1. dm.) tenui-tunicatae dense minuteque papillatae pallide fulvae; mesosporae obovatae apice saepius umbonatae laeves erasse tunicatae deorsum attenuatae atque papillulosae (24- 304 = 15-18 y.) fulvae, paraphysibus clavulatis saepe cinctae; teleutosporae obscure ferrugineae eximie didymae (30-50 p. = 20-30 y.) dense majusculeque papillosae obscure ferrugineae, pedicello hyalino mox fatiscente fultae. 3. Uromyces appendiculatus (Pers.) Lk. —Sace., Syll fng. vir, 2, p. 535. Hab. Ad folia viva Phaseoli multiflori im hortis prope La Plata, Apr. 1906. Uromyces ? americanus Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli minuti erumpentes, macula parra fusca sub- orbiculari insidentes; uredosporae globosae laeves; teleutosporae typice ellipticae atque 1-loculares, tenui tunicatae, laeves pallide fulvae, brevissime pedicellatae. ] Hab. Ad culmos vivos Scirpi americani in uliginosis prope Mendoza, Jan. 19085. Obs. Maculae subdeterminatae (1-2 mm dm.) saepe con- fluentes; acervuli erumpentes parvuli (0,5 mm dm.) epider- mide fissa cincti, subpulverulenti testacel; uredosporae medio- cres (20 p dm.) tunica tenui laevi vestitae, endoplasmate nubiloso - guttulato fulvello foetae; teleutosporae (an meso- sporae ? ) valde polymorphae saepius elongato-ellipticae (30- 50 y. = 15-20 y. ), rarius clavulatae y. ovatae, rarissime 1-septa- to-bicellnlares, episporio laeviubique tenui sed in marginalibus saepe valde incrassato atque in umbone perelongato producto subhyalino vestitae, pedicello nullo y. brevissimo fultae, en- 425. 426. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. Ll doplasmate fulvello vix nubiloso farctae. Pori germinantes saepius tres minuti ad medium siti, Uromyces Cisneroanus Speg. =Sacc., Syll. £ng. vr, 2, p. 576. Hab. Vulgatus ad folia Sapii salicifolii in sylvis prope Orán, Salta, Mart. 1905. Uromyces corrugatus Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli erumpentes minuti subpulverulenti; teleuto- sporaesubobovataeapiceinerassatacatqueapiculatae,udaelaeres, siccae dense radiatim corrugatae, fuligineae, pedicello fatiscente hyalino fulzae. Hab. Ad tfolia viva Viciae patajonicae secus Río Sehuen Patagonia, Febr. 1903. Obs. Maculae nullae v. totum folium leniter pallescens; acer- vuli saepius hypophylli minuti (0,20-0,40 mm dm.) erum- pentes subpulverulenti sparsi v. laxe gregaril; teleutosporae ovatae v. obovatae (30-35 p=18-20 p.) episporio sursum incrassatulo obscure ferrugineo, saepe in umbone parvulo producto, vestitae, pedicello vix longiore hyalino fluxili fultae Species U. appendiculati (Pers.) Lk et U. striati valde affi- nis sed certe distincta, ab U. clavato Diet. nec non U. chi- lensi Diet. et Mag. longius abhorrens. Uromyces hypericinus Speg. (n. sp.) Diag. Hypophyllus erumpenti-superficialis compactiusculus atro-ferrugineus; teleutosporae elliptico-ovatae antice obtusae crassissime tunicatae laeves in pedicello parum longiore sub- chlorino productae. Hab. Ad folia viva Hyperici brasiliensis im silva Iponá prope Formosa, Chaco, Oct. 1881. Obs. Maculae nullae v. vix pallescentes indeterminatae; acervuli sparsi v.laxe gregarii orbiculares minuti (0,25 -0,50 mm dm.) valde convexi carnosulo-compacti omnino nudi; teleutosporae saepius ovatae superne attenuato - rotundatae deorsum rotundato-subeuneatae (18-241 = 12-15 y.) mel- lcae, endoplasmate von v. vix guttulato donatae, pedicello deorsum sensim leniterque incrassatulo (25-30 p=5-6 5) vix colorato suffultae. Ab U. hyperici (Schw.) Crt. teleuto- sporis ovatis crassius tunicatis stipiteque breviore recedit. . Uromyces ellipticus Diet. et Neg. = Sacc., Syll. fng. xtv, p. 272. Hab. Vulgatus ad folia ramulosque Glyeyrrhizae astragali- nae im sabulosis secus Río Negro, Feb. 1898, in San Juan, Apr. 1904, nec non prope Cacheuta, Mendoza, Feb. 1909. 312 430. 431. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Species a me in Myc. Arg. n. 38 sub nomine U. gly- cyrrhizae (Rbh.) P. Mgn. var. argentina P. Henn. (Hedw. vol. xxxv, p.227, 1896) edita. Quod nominum praecitatormm priori- tatem gaudens adhue mihi obscurum est sed a typo europaeo specimina americana longissime recedunt et speciem alienam certe sistunt. . Uromyces euphorbiae Ck. € Pk. = Speg., Myc. Arg. n. 9. Hab. Ad folia viva Euphorbiae hypericifoliae prope Orán, Mart. 1905 et prope Posadas, Misiones, Jan. 1907. Uromyces hypsophilus Speg. = Sacc., Syll. fng. xvrr, p. 249. Hab. Ad folia viva Euphorbiae Lamarkianae prope Lezama, prov. Buenos Aires, Nov. 1904, Obs. Teleutosporae saepius obovatae (22-28 y = 16-22 y) ferrugineae eximie acuteque papillatae episporio longitudi- naliter patentim striato vestitae, pedicello mox diffluente hyalino fultae. Uromyces juncicola Speg. (n.sp.) Diag. Acervuli sparsi erumpentes subpulverulenti atro-ferra- ginei; uredosporae mediocres papillulosae subylobosae; teleuto- sporae elliptico-obovatae laeves antice crasse tunicatae pallide fulvae, pedicello conspicue longiore subhyalino fultae. Hab. Ad folia Junci stipularis in uliginosis alpinis prope Puente del Inca, Mendoza, Jan. et Feb. 1908. Obs. Maculac pallescentes indeterminatae; acervuli hinc inde sparsi rarius gregarii rimose erumpentes subelliptici (0,5 - 1 mm Ing.) tumiduli; uredosporae globosae v, ova- tae (20-24 y dm.) pallide fulvae, episporio ubique tenui dense minuteque papilloso vestitae, non v. grosse 1 - guttula- tae; teleutosporae antice rotundatae subtruncatae v. umbo- natae deorsum cuneatae (25-40 p =24-25 p.) pallide ful- vae saepe grosse 1-guttulataeo, pedicello subpersistente (50-60 p=5-6 y.) hyalino v. vix fumoso fultae. 2, Uromyces lantanae Speg. = Sace., Syll. fng. vi, 2, p. 570. Hab. Ad folia viva Lantanae Sellowianae in dumetis prope Metán, Salta, Jun. 1905. Obs. Acervuli hypophylli innati nudi hemisphaecrico-con- vexuli compacti ferruginei, ad epiphyllam macula sordida parvula eximie umbilicata notati, mediocres (0,5-15 mm dm.); telentosporae obovatae superne plus minusve truncatae Cras- seque tunicatae (18-20 p.= 16-20 y.) laeves fuligineae, pedi- cello subchlorino (30-50 p=5-6 y.) persistente fultae. 433. 434, 435. 436. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 313 Uromyces lippiae Speg. (n. sp.) Diag. Maculae nullae; teleutosporae obovatae laeves superne erasse tunicatae obtusissime rotundatae v. subtruncatae subden- ticulatae fulvellae, pedicello chlorino subduplo longiore fultae. Hab. Ad folia Lippiae camescentis ad margines Rio Sora, Salta, Apr. 1905. Obs. Acervuli innato-erumpentes compactiusculi subcar- nosi nudi, sordide ferruginei orbiculares (0,5-1 mm dm.), sparsi v. rarius circinantes; teleutosporae dense constipatae mediocres (22-24 y = 18-19 y), episporio sursum parum in- crassato vestitae, apice rotundatae v. truncatae saepeque tri- dentatae postice cuneatae fulvellae saepius e latere compres- sae, pedicello (40-60 p.= 5 y) pallidiore fultae. In eodem acervulo saepe teleutosporae bicellulares inve- niuntur. Species praecedenti sat affinis sed, ut videtur, bene di- stincta. Uromyces lychnidicola Speg. (nom. nov.) = U. sparsus (KXz. et Schm.) Lév. var. lychnidicola Speg., Fng. Arg. nov. v. cr. n. 216. Hab. Ad folia Lychnidis patagonicae ct speciei indetermi- natae in herbosis secus Rio Santa Cruz, Febr. 1903 et Cerro de Plata, Mendoza, Mrt. 1909. Obs. Acervuli minuti gregarii erumpentes compactiusculi ferruginel; teleutosporae elliptico-ovatae (30 p. = 24 y.) laeves fuligineae sursum crassiuscule tunicatae subumbonatae v. subtruncatae deorsum plus minusye rotundato-cuneatac, n pedicello duplo longiore (40-1001=5-8 y.) hyalino persi- stente productae aparaphysatae. Uromyces mulini Schroet. = Sacce., Syll. fng. x1v, p. 274. Hab. Ad folia viva Mulini proliferi Bahía Cracker, Patago- nia, Feb. 1903. Obs. Ad hane speciem sine ullo dubio U. mulini Speg. (Fung. Arg. nov. v. crit., n. 218) et Uredo mulinicola Speg: (1. c., n. 235) ducendae sunt. Uromyces peireskiae Diet.= Sacc., Syll. fMmg. xv1, p. 257. Hab. Vulgata ad folia Pebreskiae sacha-rosae prope Gúemes, prope Fraile Pintado nec non Ledesma, Salta, Aest. 1905 - 06- Obs. Uredosporae obovatae (40 p-30 y) laxe verrucosae tenui tunicatae flavidae; teleutosporae elliptico-ovatae non v. mo- dice apiculatae, circa apiculum saepe obsolete papillulosae 314 438. 439. 440. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. (35 -40 p = 25-35 y), caeterum laeves, opace fuligineae, pedi- cello parum longiore (40-60 y. =5-10 y.) subpersistente hya- lino deorsum e latere compressulo saepe ibique papilluloso donatae. Uromyces phaseolicola Speg. (n. sp.) Diag. Hypophyllus laxe gregarius minutus subpulverulentus ferrugineus; uredosporae obovatae papillulosae majusculae; te- leutosporae e globoso obovatae laeves sursum crassiuscule tuni- catae eximieque apiculatae, pedicello subaeguilongo hyalino sub- persistente fultae. Hab. Ad folia viva Phaseoli prostrati in campis prope Ledesma, Salta, Apr. 1905. Obs. Totum folium irregulariter anguloseque utrinque ma- culato-pallescens; acervuli inordinati pusilli (0,20 -0,40 mm dm.) erumpenti-superficiales facile detersiles, testacel v. ferruginei; uredosporae episporio sursum incrassatulo pa- pilloso deorsum tenul laevi vestitae (25-30 p. = 20 ¡.), grosse 1 - guttulatae; telentosporae subopace ferrugineae saepius obovatae (30-35 11 = 18-22 y.) episporio laevissimo superne incrassatulo atque eximie apiculato tunicatae, pedicello per- sistente (25-35 p.=5-Y y.) hyalino fultae. Species cum UY, appendiculato (Pers.) Lk pluribus notis conveniens, uredosporis teleutosporisque conspicue majorl- bus atque pedicello graciliore tamen recedens. Uromyces quinchamalii Neger = Sacc., Syll. fng. x1v, p. 282. Hab. Ad folia caulesque Quinchamalii majoris prope Lago Blanco, Patagonia, Mart. 1903... Obs. Specimina mea a descriptione citata teleutosporis (25 -30 y = 20-26 y) pedicello conspicue longiore (30 -50 . = 5-6 y) praeditis vix recedere videntur. Uromyces striatus Schroet. = Sacc., Syll. fng. vir, 2, p. 542. Hab. Ad folia viva Medicaginis sativae nec non M. denti- culatae in pratis circa Rufino, Nov. 1902 atque prope Leza- ma, Oct. 1904, Obs. Forma Medicaginis denticulatae uredosporis globosis (15 -20 y. dm.) papillosis teleutosporisque obovatis (20-24 p.= 15-20 y) quam formae Medicaginis sativae (teleut. 18-20 . = 16-20 1) parum majoribus gaudet, Cronartium eupatorinum Speg. (1. sp.) Diag. Maculae orbiculares determinatae fusco-albescentes par- vae amphigenae; columellae hypophyllae laxe gregariae melleae 441. 445. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 315 filiformes rigidulae; sporae elliptico-obovratae mediocres laeves hyalinae. Hab. Ad folia viva Eupatorii cujusdam prope Colonia Mo- covi, Chaco, Nov. 1903. Obs. Maculae superne candidae inferne fuscescentes (1-4 mm dm.) determinatae, areola rufescente obsoleta cinctae; columellac erectae v. flexuosae coriacellae (1-3 mm Ing. = 50-200 p erss.) cylindraceae, e cellulis elongatis subhyalinis dense constipatis coalescentibusque constitutae; sporae te- nuissime tunicatae (12-15 p = 10 y ) ntrinque obtusae eguttu- latae. Melampsora populina (Jacq.) Lév. =5Sace., Syll. fng. vir, 2, p. 590. Hab. Vulgatissima ad folia Populi moniliferae La Plata, Buenos Aires et Mendoza, per Aest. 1905-1905. Obs. Species recenter introducta, valde obnoxia. Uredospo- rae globosae v. obovatae (18-35 p. = 16-20 y.) tenui tunicatae papillulosae; teleutosporae e cylindraceo obconicae (25 y. = 15 y.) tenui tunicatae dense constipatae utrinque subtrunca- tae ferrugineae grosse 1-auttulatae. . Caeoma baccharidis (Lév.) Diet. ct Neg. = Sace., Syll. fng. xIv, p. 408. Hab. Ad folia Baccharidis rosmarinifoliae in montanis pro- pe Cacheuta, Mendoza, Febr. 1903 et 1905. Uredo andicola Diet. et Neg. Sacc., Syll. fng. xIv, p. 390. Hab. Ad folia viva Rubi geoidis in dumetis prope Ushuaia, Mart. 1903. Obs. Amphigena, maculis obsoletis insidentia; acervuliminn- t1 (0,25-0,30 mm dm.) solitarii v. hine inde 2-5-gregaril erum- penti-superficiales pulverulenti pallide mellei; uredosporae globosae (18-20 y. dm.) crassiuscule tunicatae dense minuteque papillulosae, saepius mesosporis obovatis (20-25 p. = 16-20 y.) subhyalinis crasse tunicatis verruculosis stipite brevi conco- lore fultis cinctae. . Uredo andropogonicola Speg. (n. sp.) Diag. Hypophy la, linearis fusca erumpens subcompactiuscu- la; uredosporis submajusculis obovatis continuis e. 2-3-blastis verruculosis ferrugineis paraphysibus clavulatis cinctis. Hab. Ad folia viva Andropogonis condensati prope Tucn- mán, Apr. 1906. Obs. Maculae nullae v. obsoletae fuscescentes; acervuli hy- 445. 446. LEYA 448. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. pophylli numerosi (0,5-1,5 mm Ing. =0,2-0,3 mm erss.) rimo- se dehiscentes sordide fulvi; uredosporae obovatae (25-30 . = 18-20 y. ) episporio sursum modice incrassato papilloso vesti- tae, saepius continuae sed non raro ad tertium inferum septa- tae, rarissime septis duobus divisae, endoplasmate non yv. gros- se l-auttulato foetae; ad marginem acervuloram fere semper paraphyses capitato-clavulatae (30-50 y. = 15-18 y.) e hyalino fulvae inveniuntur. An Pucciniae andropogonicolae Speg. status mesosporicus ? Uredo asclepiadina Speg. (n. sp.) Diag. Saepius hypophylla minuta erumpens subpulverulenta atro-fusca; uredosporae globosae sublaeves ferrugineae. Hab. Ad folia viva Asclepiadis campestris in pratis circa Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae obsoletissimae fuscescentes suborbiculares; acervuli pusilli hinc inde laxe gregarii saepius hypophylli nu- di sed epidermide laciniatim fissa cincti; uredosporae medio- eres (20-25 y. dm.) episporio subtenti non v. lenissime aspe- rulo vestitae, endosplamate saepius grosse 1-euttulato farctae. Uredo boopidicola Speg. =Speg., Myc. Arg. n. 12 Hab. Ad folia Boopis multicaulis in aridis circa Lago Blan- co, Patagonia, Febr. 1903. G+bs. Uredosporae obovatae v. sublenticulares (24-30 y. = 20-22 u ) laeves fulvo-ferrugineae estrato proligero tumidulo carnosulo fibrilloso oriundae. In iisdem acervulis prope mar- gines adsunt saepe corpuscula maxima elliptico-subelavulata continua v. medium versus 1-septato-constricta (S0-120 y. = 30-40 p. ) laevia tenuiter tunicata hyalina intus protoplasmate hyalino guttulis perpaucis ferrugineis insperso, pedicello brevissimo erassoque suffulta. Uredo cupheae P. Hemn.= Sacc., Syll. fng. x1v, p. 391. Hab. Ad folia Cupheae cajusdam in pratis circa Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Uredosporae globosae v. obovatae (20 p. = 16-20 y.) crassiuscule tunicatae papillulosae fulvae. Uredo cenchrophila Speg. (1. sp.) Diag. Erumpens, linearis subpulverulenta ferruginea; uredo- sporae globosae +. obovatae majusculae verruculosae ferrugineae. Hab. Ad folia et vaginas Cenchri myosuroidis in pratis circa Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae pallescentes indeterminatae saepius confluen- 449. 450. 451. s SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 317 tes; acervuli hypophylli elliptico-lineares (0,50-1 mm Ing. = 0,25-0,40 mm erss.) saepe seriati, diu epidermide tumefacta tecti serius operculatim v. rimose dehiscentes, subpulverulenti testacel; uredosporae (35-40 y. =30-35 y.) episporio crassissimo laxe minuteque papilluloso vestitae, endoplasmate nubiloso grosse 1-eguttulato repletae. Uredo junci Speg. = Speg., Fung. Fueg. n. 142. Hab. Ad culmos foliaque Junci bufonii prope Córdoba Nov. 1901,nee non in Junco baltico in Patagonia, Aug. 1905. Obs. Specimina patagonica facillime statum uredosporienm Uromycetis junci (Dsm.) Tul. sistunt; uredosporae globosae y. ovatae (20-30 dm.) plus minusve crassiuscule tunicatae laxe minuteque papillulosae pallide melleae. In forma Junci bufonii ad margines acervuloram sae- pissime adsunt paraphyses lineares subclavulatae (30-40 y. = 5-1 y.) obtusae hyalinae. Uredo imperialis Speg. —Speg., Fung. Arg. nov. v. erit. n. 512. Hab. Ad folia viva Rubi imperialis 1m sepibus prope Tucu- mán, Apr. 1906. Obs. Formal. ec. descripta facile statum mesosporicum sistit. Specimina, quae nune mihi adsunt, minime deformata; acer- vuli hypophylli pusilli pulverulenti pallide mellei, macula ob- soletissima pallescente v. fuscescente insidentes, densiuscule gregarli; uredosporae subglobosae (20-30 y = 18-22 y) ep1- sporio hyalino laxe grosseque papilluloso modice inerassato vestitae, endoplasmate aureo nubiloso saepius grosse 1- gut- tulato vestitae. Uredo leguminicola Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli majusculi elliptico-lineares transversi nudi carnosulo-pulverulenti testacei; uredosporae e globoso obovatae papillulosae paraphysatae pallide fulvae. Hab. Ad legumina non matura Acaciae lophantae cujusdam in Horto botanico bonaérensi, Mart. 1906 (E. Autran). Obs. Maculae nullae; acervuli majusculi (5-10 mm Ing. = 2-2,5 mm lat.) ex soris parvulis hemisphaericis densissime constipatis confluentibusque efformati, pulvinulati, primo epidermide tecti dein denudati, e carnosulo subpulverulenti; mesosporae globosae ellipticae v. obovatae (14-25 p. =14- 18 y.) episporio modicissime incrassato minute papilloso hya- lino tunicatae, endoplasmate guttulato flavidulo repletae. 318 453, 454. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. paraphysibus capitatis apice crasse tunicatis (40-60 y Ing. = cap. 16-18 y. dm. = ped. 5 y. erss.) rubiginosis commixtae. Uredo maclurae Speg. — Sacc., Syll. fng. vir, 2, p. 853. Hab. Vulgata ad folia Machurae aurantiacae im Provincia bonaérensi nec non prope Tucumán, Aut. 1903-1908. Obs. Nomen hujus speciei admodum incertum; an Uredo citri Cook. (in Uredine citrina a Cl. Saccardo mutata) rectius nuncupanda? Uredo megalospora Speg. (1. sp.) Diag. acereuli amphigeni puleinati nudi subcompactiusculi atro-ferruginei; uredosporae? maximae subobovatae apice tan- úm paramincrassatae papillulosae obscure ferrugineae, pedicel- lo longiore fultae. Hab. Ad folia viva Lyeii cujusdam in rupestribus Las Fle- chas, prope San Juán, Mart. 1904. Obs. Maculae nullae y. folium totum plus minusve palle- scens; acervuli saepius epiphylli erumpenti-superficiales he- misphaerici (0,5-1 mm dm.) omniño nudi; sporae (an me- sosporae?) quandoque ellipticae quandoque subclavulatae (40-50 y. = 15-16 ;»), episporio superne vix incrassatulo ibique parce papilluloso vestitae, endoplasmate saepius grosse 1- enttulato repletae, pedicellis hyalinis (60-80 y. = 10 y) eylin- dracels im strato proligero crassiusculo subcarnosulo subcoa-. lescentibus suffultae. Uredo ochracea Diet. =Sacc., Syll. fng. x1v, p. 403. Hab. Ad folia viva Commelinae sulcatae prope Tucumán, Mart. 1905 et Apr. 1906. Obs. Uredosporae globosae v. obovatae dense minuteque papillulosae magnitudine sat ludentes (20-35 p. =20-25 y.) pallide fulvae. Uredo oenothericoia Speg. (n. sp.) Diag. Maculae pallescentes indeterminatae; acerculi circina- tim erumpentes pulverulenti atro-ferruginei; uredosporae globo- sae papillulosae obscure fulede. Hab. Ad folia viva Oenotherae mollissimae im horto meo La Plata, Dec. 1902. Obs. Maculae sparsae amphigenae suborbiculares (2-5 mm dm. ); acervuli in maculis saepius 3 - 5- gregari (0,5-0,7 mm dm.) primo epidermide velati serius omnino nudi detersiles; uredosporae mediocres (20-24 mm dm.), episporio ubique tenuiusculo laxe minuteque papilloso obovolutea* endopla- 456. 458. 459. 460. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 319 smate dense nubiloso-guttulato fere reticulato foetae, pedi- cello hyalino mox fatiscente (40-50 y Ing. = 5 y. crss.) saepe suffultae. Uredo persicae Speg. = Speg., Eng. n. paulistani n. 14. Hab. Vulgatissima autumnali atque hiemali tempore ad folia Persicae vulgaris per tota Republica, nec non 4Arme- niacae vulgaris et Pruni japonicae 1n Provincia bonaérensi. Obs. Uredospoae rhomboideo-obovatae (25-35 p. =16-20 y), superne crasse tunicatae laeves inferne episporio tenui den- se minuteque papilloso vestitae, pallide fulvae. . Uredo eriochloae Speg. (n. sp.) Diag. Maculae pallescentes amphi enae; sori minuti erum- pentes saepius epiphylli; uredosporae ovatae v. globosae papil- lulatae flavidae mediocres. Hab. Ad folia viva Eriochloae annulatae in uliginosis Tib- cuy, Maj. 1909. Obs. Maculae irregulares parvae sed numerosae saepeque confluentes et fere totum folium occupantes, indeterminatae; sori sparsi v. laxe seriati suborbiculares (250-400 y. dm.), epi- dermide disrupta cincti, subpulverulenti pallide ferruginel; uredosporae constipatae, tunica ubique modice incrassata mi- nute denseque papillulosa vestitae, (25-30 p. = 20-24 y.) non v. grosse l-guttulatae. Uredo polypodii (Prs.) DC. = Sacc., Syll. fmg. vir, p. S57. Hab. Ad folia viva Cystopteridis fragilis im rupibus Cerro de Plata, Mendoza, Mart. 1909. Obs. Sori saepius hypophylli, foliola et petiolos infectantes, erumpentes confluentes pulverulenti aurei; uredosporae sub- globosae (20-24 p. = 20 y.) e mutua pressione saepius obtuse angulatae, episporio suberassiusculo laevi hyalino, endopla- smate nubiloso-granuloso aurantio. Uredo rottboelliae Diet. = Sacc., Syll. fng. vu, p. 457. Hab. Ad folia viva Rottboelliae compressae var. fasciculatae in uliginosis Ibicuy, prov. de Entre Rios, Apr. 1905, Obs. Sori omnes a Darluca omnino infecti et saepius plane destructi; uredosporae globosae v. ovatae (30-40 p = 30-32 y) fusco-Iutescentes tunica modice incrassata ubique dense pa- pilloso-hirta vestitae, pedicello hyalino brevi mox fluxili suf- fultae. Uredo plucheae Speg. (n. sp.) Diag. Amphigena minuta erumpens fusco-ferruginea subpul- 320 461, 462. 463, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. verulenta; sporae obovatae submajusculae grosse papillosae fer- rugineae stipitulatae. Hab. Ad folia viva Plucheae quitoc in uliginosis prope Le- desma, Salta, Apr. 1905. Obs. Maculae mullae v. obsoletae, pallescentes suborbicula- res; acervuli saepius epiphylli solitarii v. in maculis subcir- cinantes parvi (0,25-0,50 mm dm.) primo epidermide tecti dein erumpentes pulvinulati detersiles; mesosporae ? obova- tae (30-35 y = 20-24 y), episporio ubique tenuiusculo papillo- so vestitae, endoplasmate grosse 1-guttulato, pedicello hyalino (15-25 p. = 5-8 y) fultae. Uredo zizyphi Pat. == Sacc., Syll. fng. xtv, p. 390, Hab. Ad folia viva Zizyphi communis im hortis San Miguel, prope Buenos Aires, Mart, 1904, Obs. Folium totum pallescens; acervuli hypophylli innato- erampentes pulvinulati pusilli (0,20-0,35 mm dm.) subeompac- tiuseuli pallide rufi; uredosporae globosae v. ovatae (20-30 y. = 18-20 ») episporio ubique tenui hyalino dense minuteque papilloso tectae, endoplasmate nubiloso v. guttulato farctae, pallide melleae. Aecidium cardiospermophilum Speg. (n. sp.) Diag. Peridia hypophylla constipata, macula arescente bullosa insidentia, pallide aurantiaca parvula; cellulae peridia- les elongato-angulosae mediocres, radiatim striatae, hyalinae; sporae subylobosae parvulae laeves. Hab. Ad folia viva Cardiospermi coryndi in sepibus prope Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae amphigenae angulato-suborbiculares (1-2 mm dm.)ad epiphyllum arescenti-albescentes, eximie determinatae, margine angustissimo calloso subfuscescente cinctae, planiu- sculae v. concaviusculae, ad hypophyllum bulloso-convexula e carnosulae aurantiellae obsolete determinatae; peridia hypo- phylla dense gregaria primo subhemisphaerico-prominula dein poculatim aperta, acie integra, vix exerta aurantia; cellu- lae peridiales (25-30 p. = 15-20 y.) dense corrugatae crasse tu- nicatae; sporae parvae (16 y. dm.) episporio ubique tenui ve- stitae, endoplasmate granuloso luteo foetae. Aecidium cissi Wint.= Sace., Syll. fng. va, 2, p. S12. Hab. Ad folia Cissi sycioidis in sepibus circa Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Descriptio a Cl. Wintero data certe errata nam aecl- 464. 465. 466. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES 2 diosporae (20-25 p. = 14-15 1) semper laevissimae et cellulae peridiales (20-35 p. = 20-30 y) dense papillulosae. Aecidium graminellum Speg. =Sace., Syll. fng. va, 2, p. 832, Hab. Ad folia viva Stipae Neaei in aridis secus Río Chubut, Feb. 1503. Aecidium hydrocotylinum Speg. (n. sp.) Diag. Maculicola, amphigenum aurantium; peridia bre- vissima vix erumpentia, cellulis polygonis radiatim striatis efformata, sporis subglobosis laevibus repleta, Hab. Ad folia viva Hydrocotylis bonariensis circa Lago Paz, Patagonia, Feb. 1903. Obs. Maculae repando-orbiculares (2-5 mm dm.) obtuse angulosae Intescentes, strictissime calloso marginatae, areola pallescente plus minusve effusa cinctae superne concaviuscu- lae inferne convexulae; peridia minuta vix exerta mar- gine lacera aurantiella (0,25 - 0,30 mm dm.); cellulae peridia- les acute angulosae (25 - 40 y =20-80 py.) radiatim flexuose- que striatae, tunica crassissima hyalina vestitae;sporae parvae (20 y. dm.) e mutua pressione obtuse angulosae, episporio tenul laevissimo hyalino vestitae, endoplasmate concolore nu- biloso guttulis aurantiacis pluribus insperso repletae. Aecidium hypsophilum Speg. (n. sp.) Diag. Peridia densissime constipata totum hypophyllum vestientia, cellulis polygonis rugulosis mediocribus constituta, sporis subglobosis laevibus foeta. Hab. Ad folia Euphorbiae chilensis im aridis circa Puente del Inca, vulgata, Febr. 1908. Obs. Species statum aecidiosporicum Uromycetis hypsophi- li Speg. sistens. Planta infecta plus minusve etiolata pallescens atque car- nosulo-incrassata; peridia primo hemisphaerica clausa dein erumpentia, poculiformi-dehiscentia, margine recto revo- luto integro v. eleganter crenulato; cellulae peridiales saepins hexagonae (20-25 p. dm.) hyalinae tunica crassiuscula dense radiatim striata obovolutae; sporae e mutua pressione angu- latae v. subcuboideae (16-20 .= 15-17 y), episporio tenuin- sculo laevissimo hyaMno tectae, endoplasmate concolore gut- tulis paucis aurantiis ornato repletae. 467. Aecidium opuntiae P. Magn. —Sacc., Syll. fng. xvi, p. 329. Hab. Ad articulos Opuntiae digitalis, Sierra de Anfama, Feb. 1908 (C. Bruch). ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3", T. x11. Ocrunre 26, 1909. 21 468. 469. 470. 471. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES Obs. Dense constipatum fere totam matricem occupans, albidum eylindracoum exertiusculum, cellulis peridialibus (25-30 y dm.) radiatim rugulosis loricatis hyalinis, sporis me- diocribus (15-22 p =15-20 y.) laevibus. Aecidium ranunculacearum DC. —Sacc., Syll. fng. vir, 2, p. Tb. Hab. Ad folia viva Ranunculi cymbalariae, Chubut, Pata- gonia, Feb. 1903, nec non in alpinis circa Mendoza, Mart. 1908. Obs. Cellulae peridiales polygonae (30-60 y. dm.) subhyali- nae dense minuteque radiatim verruculosae; aecidiosporae subglobosae (20-24 p = 20-22 y.) episporio tenul laevissimo donatac, endoplasmate dense granuloso farctao, flavidulae. Aecidium sclerotheciam Speg. var. halophila Speg. = Speg,, Fung. Arg. nov. v. erit. n. 480, Hab. Ad folia ramulosque vivos Senecionis mendozini, Po- trerillos, prope Mendoza, Mart. 1909. Aecidium solaninum Speg. var. laevis, Hab. Ad folia viva Aenisti parviflori in sepibus circa Tu- cumán, Apr. 1905. Obs. Specimina nunc inventa omnia foliicola, peridiis den- se constipatis hypophyllis, maculis amphigenis pallescenti- bus bullosis insidentibus, minutissimis vix exertis margine obtusis integerrimis; cellulis peridialibus obovatis (25-30 p.= 15-20 y.) loricatis hyalinis; sporis subglobosis (18-20 y. = 14-18 ;.) episporio tenui hyalino laevissimo (atypo hac nota praecipue recedente ) endoplasmate guttulato flavidulo fare- tis. Aecidium sphaeralceae Speg. (1. sp.) Diag. Hypophyllum dense gregarium longiuscule exertum pallide aurantium, cellulis peridialibus elliptico-fusoideis verru- culosis majusculis, sporis mediocribus crassissime tunicatis pa- pillulosis aureis. Hab. Ad folia viva Sphaeralceae cisplatinae prope Bahía Blanca, Sept. 1904, Obs. Maculae umullae v. matrix vix pallescens; peridia hinc inde in pulvinulo bulloso-incrassatulo dense constipata , eylindracea longiuscule exerta (0,5- 1,5 mm Ing. =0,4 mm dm.) ore erosulo-denticulata e flavido albescentia; cellulae peri- diales majusculae (30-60 y = 18 - 24 y.) hyalinae tunica crassa verruculosa vestitae; sporao subglobosae (20 -22 p. =18-20 y) AS 413. 414, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 323 episporio hyalino (4-6 y crass.) verruculoso-undulato obovo- lutae, endoplasmate nubiloso luteo-aurantio farctae. Species ab Jec. modiolae Thm. aecidiosporis verrucosis peridiisque longioribus tenuioribusque recedit. Aecidium verbenicola Speg. (n. sp.) Diag. Saepius hypophyllum sparsum vix exertum pallide fla- vescens, cellulis peridialibus mediocribus obovatis radiatim stria- tis loricatis, sporis subparris laevibus. Hab. Ad folia viva Verbenae tenerae in pratis prope Leza- ma, prov. Buenos Aires, Nov. 1904, Obs. Folia infecta vage purpurascentia v. cyanescentia; peridia hypophylla sparsa v. hinc inde pauci-gregaria bre- vissime exerta (0,30 mm dm.) margine erosulo-denticulata; cellulae peridiales suberassiuscule tunicatae (30. =20 y.) den- se radiatim verruculoso-striatae subhyalinae; sporae e globoso angulatae (16-18 y. dm.), episporio tenui hyalino laevissimo, endoplasmate granuloso luteo donatae. Aecidiolum erigerontis Speg. (n. sp.) Diag. Pustulae pusillimae hypophyllae maculis pallescentibus indeterminatis insidentes, sporulis minutissimis ellipticis v. ova- tis hyalinis laevibus. Hab. Ad folia viva Erigerontis sordidi im pratis circa Ju- juy, Jan. 1906. Obs. Maculae amphigenae indeterminatae, ad epiphyllum concaviusculae, ad hypophyllum convexulae atque carnosulae; pustulae centro macularum densiuscule gregariae lenticu- lari-conoideae (15-90 y. dm.), epidermide velatae vix prominu- lae, porose dehiscentes atque sporulas cirrhose conglobatas emittentes; sporulae pusillae (2,5-3 p. = 1,5-2 y) eguttulatae. Erysiphe galeopsidis DC. — Salm., Mon. of Erysiph. p. 204. Hab. Abunde ad folia viva Calceolariae plantagineae secus rivulos montanos Cerro de Plata, Mendoza (2500 m alt. ), Mart. 1909. Obs. Subiculum tenuissimum laxiusculum araneosum pri- mo album dein sordidulum subolivascens; perithecia globosa (90-150y. dm.) tenuissime membranacea pellucida olivacea saepius S-ascigera, densiuscule comata, appendicibus radian- tibus numerosis suberassiusculis (5-S y. erss.) primo hyalinis dein chlorinis; asci elliptici v. obovati su perne obtusissime ro- tundati postice abrupte cuneati brevissimeque umbonato-pe- dicellati (50-60 y. = 30 y.) bispori aparaphysati; sporae eMlipti- cae (28-30 y. = 20-22 y.) hyalinae nubilosae laeves. 324 : MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 475. Erysiphe graminis DC. f. sporifera = Salmon, Mon. Erysiph. p. 209. Hab. Vulgatissima ad folia Bromi macranthi im Andinis, Puente del Inca, Febr. 1905. Obs. Subiculam candidum compactiusculum; perithecia nu- merosa globosa (200-300 y. dm.), laevia, 8-10-asca; asci elliptico- subelavulati (SO y =30-35p.) antice subtruncati v. obtuse rotundati deorsum abrupte cuneati breviter graciliterque pedicellati, 2-3-sporl; sporae ellipticac (20= 15 y) hyalinae. 476. Uncinula prosopidis Speg. (1. sp.) Diag. Subiculum parcissimum effusum album; perithecia glo- bosa subparvula corona setularum circinatarum ornata, ascis paucis bisporis aparaphysatis farcta; sporae elliptico-subcylin- draceae majusculae. Hab. Ad folia viva Prosopidis campestris im Horto Botanico bonaérensi, Maj. 1906. Obs. Mycelium laxissimum ex hyphis tenuibus hyalinis (45 y. erss.) ramoso-intricatis septulatis constitutum, amphi- genum; perithecia hinc inde laxe gregaria, saepius epiphylla, globulosa (150 y. dm.) atra carnosulo-membranacea, contextu olivaceo indistineto vix pellucido, setulis radiantibus confer- tiusculis antice subattenuatis (50-120 p. =5-6 p) apice obtu- siusenlis saepe subincrassatulis modice circinatis laevibus con- tinuis hyalinis ornata; asci 6-8 in quoque perithecio ex ovato subelliptici aparaphysati (55-70 y. = 25-30 y.) saepius bisporl; sporae subeylindraceae (35 p=14-15 y ) utrinque obtuse ro- tundatae continuae saepius grosse biguttulatae hyalinae. Ab U, macrospora Peck ascis minus numerosis sporisque paulo majoribus differt; U. polychaetae B. € C. peraffinis. Micromastia Speg. (nov. gen.) Char. Perithecia superficialia globosa, ostiolo eximie papil- lato non perforato donata, atra membranacea, subieulo muce- dineo parco insidentia; asci globosi octosporl; sporae e globo- so trigonae 1-cellulares hyalinae. Genus pulchellum Anixiae peraffinis sed sporarum fabrica praecipue ab omnibus adhue notis distinctum. 477. Micromastia trigonospora Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia minuta sparsa glabra nitidula, hyphis subi- culi tenuibus crebre articulatis, ascis parvis numerosis, sporis ob- tuse angulatis e latere compressis. Hab. Ad culmos aridos putrescentesque Festucae Hieronymi in cella humida La Plata, Nov. 1908, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 325 Obs. Perithecia molliuscula eximie mammillata (120 4 dm.) contextu minute parenchymatico olivaceo vix pellucido, basi hyphis radiantibus parcis tenuibus (3-5 y. crss.) ramnlosis sep- Fig. 6. tulatis hyalinis cincta; asci saepius globosi (10-12 p = S-10 p) octospori; sporae pusillae (3-3,5 y. dm.) laeves semper hyalinae. Paracapnodium Speg. (n. gen.) 418. Char. Subicalum effusum submembranaceum ubique den- seque hirtum; aculeoli erecti subconoidei simplices v. ramulosi sursum attenuati abrupteque in peritheciis subglobosis desi- nentes; asci numerosi ovati octospori aparaphysati; sporae subfusoideae 3-septatae hyalinae. Genus a Caprodiaria, a Limacinia, a Scoriade eximie distine- tum, stato conidico, conidiis hyalinis stellatis ornato, con- comitatum. Paracapnodium pulchellum Speg. (1. sp.) Diag. Late effusum aterrimum subspongiosum glomerulo- sum; stipites erecti breviter ramost, deorsum crassiusculi atque laxe patentimque setulosi, apice perithecio subyloboso minuto MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. viz papillulato-ostiolato ornati; asci dense constipati octospori; sporae ad septum medium constrictulae, loculo tertio supero sae- pius crassiore, conglobatae. Hab. Ad folia viva Tlicis paraguariensis in sylvis prope San Pedro, Misiones, Sept. 1908 (J. Torre). Fig. 7. Obs. Subiculum saepissimeepiphyllum opacum crassiusculum ex hy phis tortuoso-intestiniformibus coalescentibus crebre sep- tulatis, articulis (2-4 y. erss.) saepius grosse biguttulatis, obscu- re olivaceis efformatum; stipites v. aculeoli peritheciigeri ma- jusculi (250-1500 y.) dense constipati erecti, contextu subiculo simillimi, deorsum incrassatuli olivacei subopaci, ex hyphis exilientibus laxe hirsuti, sursum attenuati (25 p dm.) pellucidi elabratique; perithecia acrogena membranacea glabra (60-80 v alt. —50-60 y. dm.) contextu subopaco minute parenchymati- co; asci 12-20 in quoque perithecio antice subtruncati crasse- que tunicati postice brevissime noduloseque pedicellati (24-30. 480. 481. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 327 = 10-14 y); sporae e fusoideo lenissime subclavulatae utrin- que obtusiusculae (12-14 y. = 4-5 y) rectae v. lenissime inae- quilaterales, loculis saepius grosse uniguttulatis, semper hya- linae. In pilis stipitum adsunt conidia (Trinacrium pulchellum Speg.) radiatim 3-4-ramosa, ramulis hyalinis 1-3-septatis (10-15 y. Ing =2 y. crss). Meliola falcatiseta Speg. (nm. sp.) Diag. Amphigena; plagulae parvrae suberustaceae velutinae, hyphis radiantibus confertis opposite ramosis, hyphopodiis oppo- sitis torulosis, rarius ampulluliformibus, ornatis constitutae, se- tulis simplicibus acutisarcuatis armatae; perithecia globulosacol- labescentia verruculosa glabra; asci elliptici trispori; sporae cy- lindraceae £-septatae non ve. vix curvulae mediocres fuligineae. Hab. Ad folia viva Moyae ferocis Saucelito, Salta, Febr. 1906. Obs. Plagulae saepius epiphyllae parvae (0,5-2,5 mm dm.) orbiculares subcrustaceae, arcte matrici adnatae, grosse dense- que villoso-lanatae nigrae; hyphae myceliales (10-12 y. erss.) subopace fuligineae, hyphopodiis (20 p = 15 y) creberrimis ornatae, setulis erectis arcuatis acutis (250-500 p. = 10-12 p) 1-3-septatis subopacis apice acutissimis atque subpellucidis armatae; perithecia villo abscondita uda globulosa (120-150 y. dm.) papillulosa sicca corrugato-collabescentia glabra atra, contextu submembranaceo grosse parenchymatico atro dona- ta; asci pauci elliptici (60 p = 30-35 y.) brevissime crasseque pedicellati aparaphysati; sporae cylindraceae (44-48 y. = 14 - 16») rectae v. leniter curvulae utrinque obtusae ad septa coarctatulae, loculis saepius grosse l-guttulatis, fuligineac. Meliola laevipoda Speg. — Speg., Fung. Guar. nov. v. cr.n. 77. Hab. Ad folia viva Aspidospermae quebracho-blanco in sylvis prope Orán, Chaco, Febr. 1906. Obs. Species habitu sat ludens; M. membranacea Starb. vix formam effusiorem tantum sistit. Meliola lanigera Speg. (1. sp.) Diag. Plagulae amphigenae aterrimae velutinae, hyphis al- terne ramosis atque hyphopodiatis, setulis erectis crebris flexuoso- subcircinatis apiceintegerrimis ornatae; perithecia globosa gros- se verrucosa nuda; asci bispori; sporae minores quadriseptatae obtusde. Hab. Ad folia viva Lithraeae brasiliensis in dumetis prope Santa Ana, Misiones, Jan. 1904 (A. Llamas). 328 482. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Plagulae orbiculares v. difformes sparsae (1-5 mm dm.) hypothallo submembranaceo facile a substrato secedente con- stitutae, hyphae repentes flexuosae (10-12 y. crss.) densissime intertextae hyphopodiis alternis clavulatis sublaevibus (24 y = 15 1) densis auctae, setulis rectis (250-400 p = 10-12 p.) opa- ce fuligineis vix apice integro subpellucidis ornatae; perithecia setulis cincta atque abscondita (200-250 y dm.) subcarbonacea contextu indistineto; asci elliptici brevissime crasseque pedi- cellati (55-60 p. = 25-30 1.) mox diffluentes; sporae subeylin- draceae (38-40 .. = 10-14 y.) 4-septatae, ad septa constrictulae rectae v.leniter eurvulae, loculis grosse l-euttulatis, fuligineae. Ad apices setularum saepius conidia fusoideo - clavulata (40-50 p. = 1-10) 3-4-septulata olivacea pellucida inve- niuntur. Meliola sapindacearum Speg.=5Speg., Fung. Guar. nov. v. cri6. n. (9, Hab. Ad folia viva Urvilleae dilatatae in Parque Roca, Tu- cumán, Apr. 1906, Obs. Specimina argentinensia f. integrisetam sistunt atque 485. 484, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 329 atypo recedunt setulis apice integerrimis obtusinsculis spo- risque param minoribus (35-38 y = 12-15 1). Peroneutypa heteracantha (Sacc.) Brl. — Sace., Syll. fng. xv, p. 569. Hab. Ad ramos culmosque plantaram plurimarum per to- ta Republica Argentina, ann. 1904-1908. Obs. Formae sequentes nobiliores atque mentione dignae: 1.2 £. Arundinis donacis (Lezama, Fbr. 1904): perithecia sae- pius sparsa eximie entypea (300 y dm.), ostiolo rigidulo plus minusve exerto armata; ascilonge pedicellati, parte sporifera clavulata (14-20 y =4-5 p.); sporae minutas vix curvulae (5-6 y = 1-1,25 1) non v. vix chlorinulae. 2.” £. Anonae cherimoliae (prope Tucumán, Apr. 1906): peri- thecia ut in praecedente:; ascoram pars sporifera clavulata (15 p =3-4 y); sporae vix curvulae (4-5 p. = 1 y) subehlori- nulae. 3." f. Casuarinae strictae (prope Claypole, Oct. 1905): perithe- cia hinc inde aggregata saepe seriata eximie eutypea, ostiolo brevi crassoque vix exerto coronata; asci pedicello praelongo mox diffluente suffulti, parte sporifera clavulata (15-18 y. = 3-4 y); sporae pusillae subcurvulae (5p.= 1 y ) subchlorinulae. 4. f, Ricini communis (La Plata, Apr. 1904): perithecia eximie eutypea majuscula (400-800 y. dm.), ostiolo crasso brevi nodulosoque vix exerto armata, laxe gregaria, saepins fascicu- lis conidiiferis ornata; ascorum pars sporifera pedicellum gra- cillimum ac diffiuentem aequans, clavulata v. obovata (12-20 y. = 5-1 y); sporae eximie curvulae (4-5 p.=1,25 p) utrinque obtusae grosseque 1-guttulatae e hyalino lenissime chlorinae- Peroneutypa tuyutensis Speg. = Sacc., Syll. fng. 1,-p. 163. Hab. Ad ramos ramulosque plantaram plurimarum per to- ta Republica Argentina, per annis 1903-1908, Obs. Species Peroneutypae heteracanthae valde affinis, sporis minoribus validissime arcnato-semicircularibus dignoscenda; formae haec nobiliores mentione dignae: 1." £. Abutilonis asiatici (prope Santa Catalina, Sept. 1905): perithecia euporthiformia maxima ((50-1000 y dm.), ostiolo rigidulo erecto longiuscule excrto armata; ascorum pars spo- rifera obovata (12 y. 3-4 p. ), pedicello gracili fluxili triplo longiore suffulta; sporae curvatissimae (454 =1 y ) utrinque 1-guttulatae chlorinulae. 2.2 £. Arundinis donacis (prope Santa Catalina, Nov. 1905): “ cum praecedente omnino convenilens. 485. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 3.2 £. Chaenocephali macrophylli (prope Tucumán, Apr. 1906): perithecia euporthiformia sparsa v. hinc inde 2-3 - aggregata globulosa (150-300 y. dm.), ostiolo longiusculo exerto armata; ascoram pars sporifera clavulata (14-18 y. = 4-5 1), pedicellis paraphysibusque non visis; sporae modice curvatae (4p = 1 y) chlorinulae. 4.2 £. Citri limetae (prope Orán, Mart. 1905): praecedenti simillima, sporis valde curvatis (5 y. = 1 y») sub- hyalinis vix recedens. 5.0 £. Phytolaccae dioicae (prope Santa Catalina, Nov. 1905): perithecia hinc inde 2-3-gregaria globulosa (230-500 y. dm.); asci pedicello ramuloso fluxili praelongo suffalti (15 4 =4 y ); sporae validissime curvatae (fp. = 11) subchlorinae. 6.2 £. Solani verbascifolii (prope Santa Catalina, Nov. 1905): eum praecedente omnino conveniens. Eutypa ludibunda Sacc. —Sacc., Syll. fng. 1, p. 177. Hab. Vulgatissima ad ramulos dejectos putrescentes plan- tarum plurimarum per tota Republica Argentina, per ann. 1904-1908. Obs. Formae sequentes nobiliores mentione dignae mihi videntur: 1.2 f. Anonae cherimoliae (prope Tucumán, Apr. 1906): acer- vuli corticoli noduloso-prominuli extus sordide nigri, ostiolis brevibus crassis stellato-rimosis ornati, intus candidi; perithe- cia dense constipata mediocria (200 p. dm.); ascorum pars sporifera subcylindracea (30 pp = 4-5 p) pedicellum gracilem aequans, paraphysibus mullis; sporae vix curvulae (8-10 y = 2.) chlorinulae. 9.2 £. Casuarinae strictae (prope Santa Catarina, Jun. 1905): acervuli ligno denudato subsuperficiales irregulariter no- dulosi extus intusque nigri; perithecia polysticha subcarbo- nacea (180 y. dm.); ascorum pars sporifera subfusoidea (40-50 y. = 5 p), pedicello gracili duplo breviore suffulta, paraphysi- bus mullis; sporae vix curvulae (10 y. = 2-2,5 y.) chlorinulae. 3.2 £, Luheae grandiflorae (prope Santa Catalina, Febr. 1905): corticola dense congesta latissime ambiens intus extusque atra; perithecia mediocria (180-200 y. dm.); ascorum pars sporifera subclavulata (50-55 p=10 p.) deorsum in stipite gracili vix longiore producta, paraphysibus nullis; sporae leni- ter curvulae (10-12 y=3 y.) e hyalino subchlorinae. 4.2 £. Maclurae aurantiacae (prope Marmol, Maj. 1905): ==> 486. 488. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 331 acervuli atque perithecia ut in praecedente; ascorum pars sporifera (10-45 =5 p.) pedicello vix breviore suftulta, pa- raphysibus nullis; sporae leniter curvulae (10 p. =2 y.) chlo- rinulae. 5.2 £. Ricini communis (La Plata, Apr. 1904): stromata effusa totam matricem nigrificans; perithecia sub- eutypea laxiuscule gregaria (150-200 y dm.); ascorum pars sporifera subeylindracea (50 p. =6- 7 y.) pedicello subtriplo longiore imposita, paraphysibus nullis; sporae rectiusculac (10-12 y =2 y.) subhyalinae. 6.2 £. Solami verbascifolii (prope Santa Catalina, Nov. 1905): acervuli et perithecia ut in forma tertia, asci sporaeque ui in praecedente. 72 £. Tamaricis africanae (La Plata, Sept. 1904): acervuli et perithecia ut in forma secunda asci et sporae ut in praecedente. Eutypa lata (Prs.) Tul. var. andina Speg. Hab. Ad ramos emortuos Tricyclae spinosae in praean- dinis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Stromata saepius linearia, cortice delapso, ligno de- nudato insidentia, ostiolis vix umbonatis obtusis crassisque gibbulosa, peritheciis mediocribus (250-300 y. dm.) omnino immersis; asci subclavulati apice subtruncati infra medium sensim attenuato-pedicellati (75-100 p=5-7 p.) octosporl aparaphysati; sporae subdistichae cylindraceae plus minusve curvulae utrinque obtuse rotundatae (10-12 =2 y.) atque minute 1 - guttulatae subchlorinae, . Eutypa flavo-virens (Hoff.) Tul.= Sacc., Syll. fng. 1, p. 172. Hab. Ad ramulos dejectos putrescentes Celtidis cajusdam prope Tucumán, Apr. 1904. Obs. Stromata pulvinulata extus fusco-albescentia intus citrina; perithecia monosticha constipata globulosa (120 p dm.) membranacea, ostiolo papillulato vix exerto armata; a- scorum pars sporifera e clavulato subfusoidea (30 y =5-6 p.) in pedicello gracili parum longiore (40-50 y.) attenuata, pa- raphysibus nullis; sporae plas minusve curvulae (6-10 = 1,25 y.) non v. vix chlorinae. Species notis plurimas ad Nectriaceas transferenda! Eutypa paraphysata Speg. (n. sp.) Diag. Eutypea seriata aterrima, ostiolis conniventibus stellatis exasperata; ascis fusoideo-clavulatis pedicellatis, paraphysibus 489. 490. 491. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. crassiusculis duplo longioribus obvallatis; sporis via curvulis mediocribus chlorimis. Hab. Ad ramos cariosos Acaciae melanoxyli La Plata, Mart. 19083. Obs. Acervuli ligno denudato dealbatoque seriatim erum- pentes intus extusque nigri; peritkecia dense constipata car- nosulo-membranacea (120-130 y. dm.) olivacea in ostiolo nigro brevi crasso stellatim rugoso producta; ascorum pars spori- fera subfusoidea (50 p=6 y) in pedicello aequilongo (40-60 .= 2-3 y) producta, paraphysibus praelongis erassiusculis cincta; sporae octonae utrinque obtusiusculae atque minute 1 -gut- tulatae (8-10 1 —=2-2,5 y.) chlorinae. Cryptovalsa extorris Sacc. — Sacc., Syll. fng. 1, p. 189. Hab. Ad ramos aridos Luheae grandiflorae in Santa Catali- na, Febr. 1905. Obs. Á typo vix ascis brevibus substipitatis recedere vide- tur. Áscorum pars sporifera (80-100 L= 15-20 p.) deorsum sen- sim attenuato-pedicellata (15-30 = 4-5 y. ); paraphyses mullae; sporae curvulae (6-8 y. 1,5 p.) chlorinae numerosissimae. Cryptovalsa juccae Speg. (n. sp.) Diag. Acervuli parvi nigri e matrice denudata albescente erumpentes; perithecia monosticha molliuscula globosa; asci cla- vati aparaphysati polyspori; sporae conglobatae leniter curvu- lae chlorinae Hab. Ad scapos florales exaridos putrescentes Juccae glo- riosae in hortis La Plata, Aug. 1906, Obs. Substratum denudatum delbatumque (an heterogenee?); stromata effusa sublinearia extus nigra intus alba (10-50 mm Ing. =3-6 mm lat.) planiuscula; perithecia hincinde gregaria acervulos prominulosirregulariter subhemisphaericos (1-3mm dm.) efficentia, parvula (150 p dm.), ostiolo carbonaceo vix exertulo coronata; ascilantice obtusi postice sensim attenuato- pedicellati (100-120 p.=12-15 y ); sporae eylindraceae utrinque obtusiusculae (1-10 y = 2 p.) eguttulatae. Species Cr. Nitschkei Fuck. affinis, asecis conspicue majori- bus matrice dealbata etc. recedens. Cryptovalsa Nitschkei Fuck, — Sace., Syll. fng. 1, p. 188. Hab. Ad ramulos emortuos putrescentes Cytharexyli barbi- nervis Lezama, prope Buenos Aires, Nov. 1904. Obs. Ascoruam pars sporifera subfusoidea (100 y. = 10-15 y) pedicello dimidio breviori gracili suffulta; sporae conglobatae 492. 493. 494, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 333 leniter curvulae utrinque obtusiuseulae (7-9 p = 1,5 4) atque minute guttulatae vix chlorinulae, Cryptovalsa platensis Spcg. — Sacc., Syll. tng, 1, p. 189. Hab. Ad ramulos dejectos emortuos Pruni armeniacae pro- pe Tucumán, Apr. 1906. Obs. Asci aparaphysati, pars sporifera subfusoidea (60-70 p=14151) pedicello triplo breviore suffulta; sporae vix curvulae (6 y = 1-1,25 y.) eguttulatae chlorinulae. Cryptosphaerella anonae Speg. (n. sp.) Diag. Stroma corticale effusum atrum; perithecia hinc inde dense constipata subearbonacea; asci clavulati aparaphysati 32- spori; sporae eguttulatae chlorinae. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Anonae cherimoliae prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Stroma latissime effusum, cortice immutato nidulans, ligno vix cinerascente insidens; perithecia hinc inde dense constipata corticem subtumefacientia carbonacea tenuia, e globoso elliptica (300-500 y. alt. = 250-300 y dm.), ostiolo mi- nuto carbonaceo vix exerto coronata; asci antice obtusiuseuli postice modice graciliterque attenuato-pedicellati (p. sp. SO y. = 15-20 p. — ped. 30-40 p. = 5 y); sporae leniter curvulae (12 y. = 2,5-3 y.) utrinque obtusiusculae. Fracchiaea cucurbitarioides Speg. = Sace., Syll. fng. 1, p. 94. Hab. Frequens ad ramulos truncosque arborum plurima- rum per Republica Argentina, Ann. 1904-1905. Obs. Formae sequentes magis insignes atque mentione dignae: 1 f. Encalypti="F. eucalyptina Brl. (S. Catalina, Oct. 1905): perithecia corticola primo epidermide tecta eaque frustulatim delapsa erumpenti-superficialia dense constipata plagulas atras repandas (3-10 mm dm.) efficentia, globuloso-depressa papillu- losa; asci aparaphysati (110-120 p. = 18-20 y) deorsum breviter attenuato-pedicellati pleiospori; sporae vix curvulae utrinque obtusiusculae (S-10 p = 1,52 p.) atque minute 1-guttulatac hyalino-subchlorinulae. 2. f. Pini insignis (Tucumán, Apr. 1905): perithecia ligno denudato hinc inde gregaria v. sparsa, globoso-depressa, vix papillulata subcarbonacea; asci breviter crassegue attenuati (120 . = 20 y.) aparaphysati pleiospori; sporae cylindraceac vix curvulae utrinque rotundatae (9-10 p= 1,5) atque mi- nute 1-guttulatae hyalinae. 394 495. 496. 498. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 3.2 f. Quercus sessiliflorae (La Plata, Oct. 1905): perithecia dense coacervata acervulos atros compactos per rimas corti- cis durioris erumpentes efficentia; asci eximie clavulati (100 y. = 18-20 y) aparaphysati pleiospori; sporae cylindraceae le- niter curvulae (10-12 y. = 1,5 y) utrinque obtusae eguttulatae hyalinae. Laestadia guarapiensis Speg. —Speg., Fng. Guar. n. 184, Hab. Ad ramulos aridos putrescentesque Ricini communis ad sepes circa La Plata, Apr. 1904. Obs. Perithecia sparsa v. laxissime gregaria epidermide ve- lata lenticularia, uda turgidulo-prominula, sicca collabescen- tia (150-200 y. dm.), membranaceo - coriacella, circa ostiolum nigra cacterum olivacea, contextu minutissimo indistincto; asci obclavatuli, antice subtruncati crasseque tunicati postice brevissime crasseque pedicellati (50-55 y. = 16 y), octospori aparaphysati; sporae subdistichae ex elliptico subovatae (14- 16 y = 6-8 y.) rectae v. inaequilaterales utrinque obtusissimae nubilosae v. grosse 1-guttulatae hyalinae. Cum Phys. ventricosa (DR. et Mntgn.) Cke non comparanda. Phomatospora kentiae Speg. (n. sp.) Diag. Maculae effusae sordide pallescentes; peritheciis pusillis sparsis v. obsolete seriatis nigris; ascis subfusoideis breviter pe- dicellatis; sporis subnavicularibus nubilosis. Hab. Ad petiolos emortuos Kentiae balmoreanae, Buenos Aires, Nov. 1908 (E. Autran). Obs. Perithecia pusilla e globoso lenticularia (120-150 y. dm.) sparsa v. hinc inde laxe v. dense seriata subcarbonacea, contextu atro indistincto, primo epidermide velata serius erumpentia, macula magna indeterminata sordida insidentia; asci constipati antice obtusiusculi postice in pedicellum bre- viusculum sensim attenuati (15-90 p. = 10-12 »), aparaphysa- ti v. paucissime pseudoparaphysati, octosporl; sporae recte v. oblique distichae eylindraceo-ellipticae (18-22 y. = 5-6 p) utrinqnue obtusiusculae inaequilaterales hyalinae. Physalospora festucae (Lib.) Sace.—Sace., Syll. fng. 1, p. 434, Hab. Ad folia arida Triseti cujusdam in Sierra Curamalál, Nov. 1905. Obs. Specimina argentinensia eximie cum typo conveniunt. Physalospora cofleae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia pusilla innato-subsuperficialia densiuscule gregaria, ascis subeylindraceis paraphysatis, sporis minutis ex elliptico cylindraceis subnavicularibusque hyalinis. 4 99 501. Ot SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 335 Hab. Ad ramulos decorticatos putrescentes Co/feae arabicae in Orán, prov. Salta, Mart. 1905. Obs. Perithecia lenticularia (90-100 y. dm.) obsolete ostiolata glabra membranaceo-coriacea, contextu indistincto atro opa- co donata, sparsa v. saepius densiuscule gregaria, macula effusa pallescente v. sordidula insidentia; asci eylindracei an- tice obtuse rotundati postice breviter attenuato-pedicellati (60-80 y = 5-8 y) octospori, paraphysibus filiformibus longio- ribus densiusculis obvallati; sporae saepius distichae navicu- lares (8-12 y. = 8-4 y) utrinque obtusiusculae non v. minute biguttulatae hyalinae. Botryosphaeria Berengeriana DNtrs—Sace., Syll. fng. 1, p. 457. Hab. In ramulis aridis Oleae europeae Chacarita, prope Buc- nos Aires, Apr. 1904 et Lippiae geminatae, Ensenada, prope La Plata, Sept. 1905. . Botryosphaeria wistariae (Rhem.) Sacc. = Sacc., Syll. fng. 1, p. 459. Hab. Ad ramulos aridos subputrescentesque Wistariae si- nensis in hortis La Plata, per ann. 1904-1908. Obs. An a B, Berengeriana DNtxs satis distincta ? Botryosphaeria phormii Speg. (m. sp.) Diag. Perithecia erumpenti-superficialia hinc inde 2-3-=1e- garia, ascis clavatis paraphysatis, sporis ellipticis grosse 1-gut- tulatis hyalinis. Hab. Ad scapos florales Phormii tenacis in hortis La Plata, Oct. 1904. Obs. Matrix laxe effuseque dealbata; perithecia stromate pu- sillo constipata globosa minuta (120-130 p.dm.) atra, contextu indistinto opaco; asei antice obtusissimi crasseque tunicati postice breviter noduloseque pedicellati (60-65 y. =20 y.) oc- tospori, paraphysibus densis submucosis cincti; sporae disti- chae utrinque acutiuscule rotundatae (18-20 p. = 7-9 y) leniter Inaequilaterales. . Urosporella argentinensis Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia sublenticularia parra erumpenti-superficia- lia, ascis cylindraceis paraphysatis, sporis ellipticis utrinque acutiusculis atque setula vix breviori auctis hyalinis. Hab. Ad caules aridos Echii plantaginei prope La Plata, Jun. 1906. Obs. Matrix omnino denudata obsolete vageve infuscata; perithecia superficialia vix basi insculpta (an primo epider- mide velata ? ) sparsa v. subseriata, modice papillato-ostiolata 336 5083. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. (150 y. dm.) membranaceo-corlacella, contextu indistineto atro; ascl utrinque subattenuatiantice truncati postice breviuscule erassiusenleque pedicellati (115-125 y =8-9 y.) octospori, para- physibus filiformibus vix longioribus parcis obvallati; sporae oblique monostichae non v. leniter inaequilaterales (14-16 y = Y y) semper grosse 1-v.2-guttulatae (an initio tunica mucosa tenui vestitae?), setulisrectis (6-10 Ing.) rigidulis concoloribus. An ab U. americana Atk. satis distincta ? Chaetomidium chlorochaetum Speg. (n. sp.) Diag. Parrum globosum patentim denseque hirsutum, primo pa lide glauco-rividulum serius obscure virescens, pilis duplici- bus tenuibus omnibus laevissimis; asci clavati aparaphysati octospori; sporae e globoso limoniformes laeves diu hyalinae serius fumosae. Hab. Ad culmos aridos putrescentes Festucae Hieronymi in cella humida La Plata, Nov. 1907. Obs. Perithecia globosa (150-200 y. dm.) primo villo du- plici denso vestita, in senectute plus misusve glabrata, atra a- stoma v. obsolete ostiolata, membranacea, contextu opaco oli- vaceo indistincto; pili minores densi tenuesque (100 - 200 y. = 504, 505. 507. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 331 2-3 p ), majores pauciores elongati crassiores (500 - 1000 p. = 6-7 y) simplices recti acutiusculi dense septulati subopaci virescenti - olivacel; asci antice obtusiusculi postice longe attenuato-pedicellati (long. tot. 100 =p. sp. 40 y =20 y) aparaphysati; sporae laeves (12-14 p=7-10 y) utrinque saeplus subapiculatae grosse 1 - guttulatae. Ceratostoma australe Speg. = Sace., Syll. fng. 1, p. 216. Hab. Vulgatum ad rachides putrescentes Cocoés et Phoenicum a Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905 et La Plata, Nov. 1906. Ecelinia andina Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia hinc inde ligno denudato laxe gregaria, sub- globosa parvula glabra carbonacea; asci cylindracei subsessiles paraphysati; sporae, e fronte ellipticae e latere lenticulari-com- pressae, opace fuligineae mediocres. Hab. Ad ramos cmortuos Patagonii pinifolii in rupestribus prope Puente del Inca, Mendoza, Feb. 1905. Obs. Matrix cortice orbata late diffuseque infuscata; peri- thecia semiexerta basi ligno insculpta parva (150-160 y. dm.) semper glabra minute papillulato-ostiolata; asci constipati antice subtruncati postice brevissime cuneato-pedicellati, pa- raphysibus longioribus filiformibus obvallati (100 10-12 p) octosporl; sporae recte v. oblique monostichae laeves (14-15 y. long.= 9 - 10 y. lat. frnt.=5-6 y. erss.) eguttulatae. . Rosellinia aquila ( Fr.) DNtrs = Sace., Syll. fng. 1, p. 252. Hab. Ad truncos vetustos cariosos Duvauae lonyifoliae, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Atypo recedit peritheciis saepe subconfinentibus; asci eylindracei (ped. 20-30 =5-10p.= p. sp. 120 y = 12-14 y) paraphysati; sporae oblique distichae naviculares (18-20 y = 8-9 y) primo tunica hyalina mucosa tenui vestitac atque ad apicem inferum candicula subglobosa hyalina auctae serius denudatae ecaudatae 1 - v. 2- enttulatae opace fuligineae. Rosellinia australis Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia majuscula gregaria globosa minute papilla- to-ostiolaía primo subiculo violaceo-gossypimulo tecta; asci cylindracei e. subelavulati paraphysati; sporae naviculares minute hyalino-appendiculatae mediocres. Hab. Ad ligna putrida in hortis La Plata, Oct. 1904. Obs. Species statum ascophorum Rostafinskyae australis Speg. sistens, 1. aquilae ( Fr.) DNtrs valde affinis. Perithecia primo subiculo omnino tecta serius denudata ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3*, T. xa. Noviembre 2, 1209. 22 339 509. 510. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. z hinc inde dense constipata globulosa (1,25-1,15 mm dm.) fusco-atra opaca laevia, superne non v. obsoletissime appla- nato-areolata, centro minute eximieque papillato-ostiolata dura carbonacea; asei quandoque cylindracei quandoque sub- fusoidei (140-150 y Ing.= 10-12 y. erss.) antice rotundato- subtruncati deorsum breviuscule cuncato-pedicellati octospo- ri, paraphysibus filiformibus guttulatis longioribus obvallati; sporae oblique mono-v. di-stichae naviculares (20-22, =8 y. ), primo tunica tenui hyalina obovolutae atque caudicula sub- globosa ctiam hyalina auctae, serius nudae opaco fuligineae. Rosellinia opuntiicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia saepius laxe gre aria, primo crusta hetero- genea pulverulenta albida tecta, seríus denudata superficialia, subconoidea subparvra grosse ostiolata; asci e cylindraceo sub- fusoidei paraphysati; sporae majusculae navienlares nudae atro- fuligineae. Hab. Ad lignam denudatum Opuntiae fici-indicae prope Villa Maria, Jan. 1904. , Obs. Perithecia densiuscule constipata primo ostiolo erasse umbonato tantum exerta, crusta pulverulenta alba vestita dein denudata, atra glabra submembranacea, contextu pellu- cido sed indistincto atro-fuligineo; asci apice truncati deorsum breviter cuneato-pedicellati (150 - 160 y. = 25-30 y) paraphy- sibus filiformibus commixti; sporae octonae recte v. oblique distichae naviculares utringue subacutiusculae medio turgi- dulae (30-40 p. = 14-16 y) non v. 2-guttulatae. Rosellinia ? macrosperma Speg. = Speg., Fung. Arg. nov. v. crit. n. 562, Hab. Ad folia dejecta putrescentia Scirpi aspri im paludo- sis prope Posadas, Jan. 1907. Obs. Sporae fusoideo - cylindraccae utrinque acutiusculae (120-140 p. — 12-14 ¡.) plus minusve fuligineae. Rosellinia paraguayensis (Speg.) =Speg., Fng. Guar. 1, n. 188. lab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari o/ficinarum Tucumán, Salta, Jujuy, vulgata per ann. 1905-1906. Obs. Perithecia primo epidermide tecta (Anthostomella ty- pi Eng. guar.) sed per aetatem denudata ac superficialia, e lenticulari subglobulosa (150-180 y. dm.), ostiolo non v. vix papillato pertusa, plus minusva dense gregaria saepe matrici obscure infuscata insidentia, glabra atra subcarbonacea, con= textu atro-olivaceo indistincto; asei eylindracei antice obtu- 511. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 339 sissime rotundati postice breviter attenuato - pedicellati (60- 100 y. Ing. = 6-8 y. erss.) aparaphysati v. rarissime paraphy- sibus paucis filiformibus obvallati octospori; sporae oblique rarius recte monostichae, ellipticae v. elliptico - navieulares utrinque obtusiusculae (5-13 y Ing. —5-6 y. erss.) biguttu- latae laeves snbopace fuligineae. Specimina argentinensia a typo recedere videntur, ascis pa- rum longioribus sporisque nonnihil majoribus atque non Ccompressis. Rosellinia pulveracea (Ehrh.) Fuck. = Sacc., Syll. fng. 1, 264, Hab. Ad truncos decorticatos Da cujusdam, La Plata, Jun 1905. Obs. Perithecia pusilla densissime constipata late diffusa carbonacea aterrima; asci non visi; sporae ellipticae parum quam in typo majores (12-15 p. = S-10 y). Rosellinia smilacina Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia hemisphaerica innato-superficialia laxe gre- garia glabra, vix papillato-ostiolata, carbonacea; asci cylindra- cei subsessiles aparaphysati; sporae mediocres naviculares, pri- mo tunica mucosa tenui vestitae, fuligineae. Hab. Vulgata ad sarmenta Smilacis campestris im Parque Roca prope Tucumán, Apr. 1905-1906. Obs. Matrix eomibare immutata quandoque plus 1 minusve infuscata; perithecia (400-600 y. dm.) laxe gregaria rarius so- litaria basi insculpta superne libera prominula obtusa acro- gene y. pleurogene minute papillato-ostiolata, in prima ae- tate saepe nubecula v. velo tenuissimo pallescente obducta, serius glabra opaca fragilia; asci dense constipati antice obtuse rotundati postice brevissime pedicellati (100-125 y = S-15 1), aparaphysati octospori; sporae eximie elliptico-na- viculares (16-20 p. = 8-10 y.) opace fuligineae rarius 1-guttu- latae primo tunica hyalina tenui, utrinque incrassatula, ve- stitae mox denudatae. Phaeophomatospora Spcg. (nov. gen.) Char. Est Phomastospora sporis fuligineis praedita. 513. Phaeophomatospora argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia minutissima submembranacea epidermide tecta dense gregaria glabra; asci cylindracei brevissime pedi- cellati aparaphysati; sporae elliptico-naviculares parvtulae sub- opacae. Hab. Ad caules aridos subputrescentesque Conii maculati in arvis circa Santa Catalina, Buenos Aires, Nov. 1905. 340 514. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Matrix sacpius late irregulariterque infuscata; perithe- cia hinc inde plagulas elongatas (5-10 mm Ing. =2-3 mm dm.) eranulosas, areola obsoleta pallescente cinctas, efficentia, pu- silla primo epidermide tecta serius plus minusve denudata, e lentienlari hemisphacrica (90-10 p. dm. ), ostiolo minuto im- s DD ITA 1 | Fig. 10. presso perforata, atra molliuscula glabra, contextu parenchy- matico olivaceo parum distincto donata; asci constipati antice obtusissimi postice breviter cuneato-pedicellati (70 y. = 6-5 y. ); sporae oblique monostichae plus minusve naviculares utrinque subacutiuscule rotundatae (10-12 p. = 4-5 p.) primo minute biguttulatae serius eguttulatac. Anthostomella ? lonchosperma Speg. (n. sp.) Diag. Foliicola ampligena, macula stromatica nigrescente majuscula inclusa; peritheciis pusillis; ascis clavulatis aparaphy- satis octosporis; sporis lanceolatis e. clavulatis primo hyalinis serias fuligineis. Hab. Ad folia viva Scirpi aspri in uliginosis Insulae San- tiago, prope La Plata, Apr. 1906. Obs. Maculae amphigenae sparsae repando-orbiculares (5-15 mm dm.) non impressae obsolete determinatae, atrae per aetatera plus minusve pallescentes; perithecia parenchy- 515. 516. Qu SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 341 mate macularum dense gregaria seriata minuta, epidermide tecta vix ostiolo minute papillato perforante manifesta, mem- branaceo-coriacella, contextu indistincto; asci antice obtuse rotundati postice brevissime cuneato-pedicellati (110-120 . = 20 y.) aparaphysati octospori; sporae oblique distichae antice obtusiusculae non v. papillulatae postice cuneato-acutatae, in prima aetate tunica mucosa hyalina vestitae (50-60p=16-18 y. ) serius denudatae (32-46 y. = 10 y. ) fuliginae. Species marabilis facile Dothideaceis melius adscribenda. Anthostoma argentinense Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia majuscula plus minusve matricis, extus cine- rascente, infossa ; asci cylindracei breviuscule pedicellati para- physati; sporae elliptico-naviculares submajusculae opace fuligi- nene. Hab. Ad ramos decorticatos Prosopidum prope Alto Gran- de, San Luis, Mart. 1904. Obs. Matrix loniter cinerascentia dense serupuloso-rugulo- sa; perithecia matrici intus dealbata plus minusve insculpta vix ostiolo nigro carbonaceo crasse irregulariterque prominu- lo manifesta, subglobosa (1000-1500 p. dm.) atra membranaceo- subcarnosa fuscula, contextu indistincto; asci superne obtu- siusculi inferne modice attenuato-pedicellati (p. sp. 180-200 y. Ing. = 15-20 y. = ped. 20-50 p. Ing.) octospori, paraphysibus filiformibus longioribus densissimis obvallati; sporae utrinque subacutiuscule rotundatae (25-32 p. = 12-14 y. ) primo palli- dae 2-guttulatae dein opace fuligincae. Species 4. gallico Sacc. et Flag. valde affinis sed notis plu- rimis distincta. Hypocopra fimicola ( Rob.) Sace. = Sacc., Syll. fng. 1, p. 240. Hab. Vulgata in fimo equino prope La Plata, Jun. 1906. Obs. Asci cylindracei breviter pedicellati (150 y. = 12-15 y ) aparaphysati; sporae (18-20-24 p. = 10-12-13 y.) utrinque valde obtusatae subopace fuligineae. . Hypocopra fimicola (Rob.) Sacc. var. felina Speg. Hab. Ad stercus felinum putrescens in fastigio domus meac, La Plata, Aug. 1906. Obs. Varietas a typo vix recedens partibus omnibus paulu- lo majoribus. Perithecia dense gregaria furfurella globulosa (250 y. dm.) eximie crasse breviterque ostiolato-papillata, car- nusolo-membranacea olivacea, contextu parenchymatico mi- nuto subindistincto praedita; asci apice subtruncati postice Qu MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mediocriter attenuato-pedicellati (200 y. = 20 y. ), octosporl aparaphysati; sporae recte v. oblique monostichae eximie ellipticae (22-24 p = 14-16 y.), prima aetate strato mucoso tenuissimo vestitae dein nudae, eguttulatae opace fuligineae. . Hypocopra humana Fek, = Sacc., Syll. fng. 1, p. 240. 519. 520. 19) Hab. In cadavere subputrescente Bufonis marini mm Parque La Plata, Jun. 1908. Obs. Perithecia subpyriformia (300-350 y dm.) densissime constipata, erurium nec non fere dorsi totius cutem obte- gentia superficialia, subiculo parcissimo subtabacino squarru- loso conspersa molliuscula; asci cylindracei apice truncati basi breviter cuneato-pedicellati (200 p =20 p) aparaphysati octospori; sporae e globoso subovatae, superne obtusissime ro- tundatae inferne obsolete angulatae (22-25 p. = 18-20 y), egut- tulatae opace fuligineae. Forma a typo, ut videtur, nullo modo recedens. Phaeobotryosphaeria yerbae Speg. — Spez., Hong. yerb. Mate. n. 18. Hab. Vulgata ad ramulos Anonae cherimoliae necnon Sapin- daceae cujusdam circa Tucumán, Apr. 1906. Obs. Adsunt formae dispersae et caespitosae, quandoque stromate destituta equandoque stromate plus minusve evoluto exertoque suffultae; perithecia globulosa papillato-ostiolata crassiuscule membranaceo-coriacella (150-200 y dm.) glabra, contextu grosse vesciculoso-parenchymatico pellucido oliva- ceo; asel e cylindraceo clavulati (120-150 p = 25-30 y), super- ne crassiuscule truncati obtuseque rotundati postice breviter enneato-pedicellati, paraphysibus submucosis densis obval- lati; sporae e naviculari subrhomboideae utrinque obtusae (32-42 p. —= 14-16 y), primo hyalinae dein fulvae prostremo opace fuligincae. Coprolepa intermedia Speg. =Speg., Fung. Arg. nov. v. crit nm. DD: Hab. In fimo equino putri in sylva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Asci cylindracei brevissime pedicellati (250 =25-30 11) aparaphysati; sporae oblique monostichae ellipticae utrinque subacutiuscule rotundatae (28-32 p = 16-18 ;), primo tunica mucosa tenui obovolutae dein nudae opace fuligineae. Poronia macrorhiza Speg. = Sace., Syll. fng. 1, p. 349. Hab. Vulgata in fimo vaccino putrescente in sylvis secus Rio Seco, Orán, Jujuy, Apr. 1905. 526. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 343 Obs. Asci obclavulati brevissime pedicellati (SO-100 = 20-25 1) parce pseudoparaphysati; sporae ellipticae utrinque obsolete subacutatae (26 p = 13 y), primo tunica mucosa ve- stitae dein nudae, opace fuligineae. Species Poromiae oedipi Mtgn. facile formam tantum sistens. . Hypoxylon Balansae Speg. = Speg., Fung. Guar. 11, n. 77. Hab. Ad ligna cariosa subputrescentia Populi moniliferae in Isla Santiago, prope La Plata, Sept. 1906. Hypoxylon dubiosum Speg. = Speg., Fung. Guar. 1, n. 200. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes in sylva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Hypoxylon latissimum Speg.—Speg., Fung. Guar. pug.11, n.SO, Hab. Ad truncos dejectos putrescentes in sylvis prope For- mosa, Dec. 1900. 5. Hypoxylon nectrioides Speg. = Speg., Fung. Guar. 1, n. 196. Hab. Vulgatum ad ramos dejectos putrescentes Celtidum 10 Orán, nec ñon prope Tucumán, Aest. 1905-1906. Hypoxylon pseudopachyloma Sp:g.=5peg., Fung. Fueg. n. 191. Hab. Ad caudices putrescentes in sylva Santa Catalina prope Buenos Aires, Aug. 1905. . Hypoxylon Kermesi Speg. (1. sp.) Diag. Stromata superficialia subyloboso-depressa +. sublenti- cularia, extus aurantiaca dense majusculeque nigro-ostiolata, in- tus concoloria dense peritheciigera, peritheciós elliptico-obovatis apice late osciolato-perforatis, ascis moz diffluentibus, sporis navicularibus minutis. Hab. Ad cortices truncoram putrescentium in sylvis pro- pe Formosa, Dec. 1900. Obs. Stromata hinc inde plus minusve dense gregaria sae- peque confluentia, superne convexula, margine obtuse rotun-= data inferne coarctata late arcteque matrici adnata, primo lutea dein subpruinulosa aurantiaca (0,5-3 mm dm. =0,5-0,75 mm €rss.) superne dense et pro ratione majuscule nigro- punctata, punctis impressis centro late perforatis, polyporum pusillum referentia; perithecia densissime constipata, substan- tia stromatica flavida parcissima saepeque deficiente conglu- tinata, carbonacea nigerrima (200-300 p dm. = 300-400 y. alt.); asci cito diff uentes; sporae senescentes naviculares utrin- que obtusiusculae (12-16 5-9 y.) opace fuligineac. Species pulcherrima adjutori meo Enrico Kermes, praema- ture morte abrepto, libenter dicata. 344 528. 530. 531. MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. Hypoxylon epimyces Speg. (n. sp.) Diag. Euhypoxylon: stromata laxe gregaria superficialia lenticularia parva punctato-rerruculosa nigra opaca glabra, intus farcta suberosa alba, peritheciós periphaericis immersis globosis minutis, ascis cylindraceis aparaphysatis, sporis ellip- tico-subnavicularibus pusillis. Hab. Ad pileos Trametis fibrosae im sylvis prope Formosa, Jan. 1901. Obs. Stromata supra pileum v. supra hymenium, praecipue basim versus, insidentia sparsa v. saepius plus minusve dense gregaria v. confluentia, repando-orbicularia (2-6 mm dm. = 1-1,5 mm crss.) superne planiuscula v. undulato-convexula margine rotundata subtus coarctata lateque adnata, ex peri- theciis leniter subprominulis colliculosa ostiolisque vix pa- pilliformibus exasperata; perithecia dense constipata subglo- bosa (200-250 y.) submembranacea superne non v. vix pro- minula; asci numerosissimi apice rotundati postice modice attenuato-pedicellati (50 y long. tot. =p. sp. 10 = 4-5 p) octosporl; sporae monostichae, utrinque obtusinsculae (5-7 p= 2-3 y), leniter inaequilaterales grosse 1-guttulatae laeves pallide fuligineae. ), Hypoxylon rubiginosum ( Prs.) Fr. Sacc., Syll. fng. 1, p. 366. Hab. Non raram ad ligna decorticata putrescentia per to- ta Republica, per an. 1900-1905. Obs. Specimina argentinensia etsi habitu omnia eximie confluentia notis internis tamen satis discrepantia et facile formae nonmullae specifice distinguendae. Hypoxylon subeftusum Speg.—Speg., Fng. Guar. 1, n. 204, Hab. Ad truncos cariosos putrescentes Maclurae morae prope Formosa, Dic. 1900, nec non Eucalypti globuli prope Santa Catalina, Oct. 1905. Nummularia frustulosa (B. € C.) Sace. =Sace., SylL, fng. 1, pag. 398. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes prope Formosa» Dec. 1900. Obs. Stromata suborbicularia (2-5 mm dm.) depressa la- tiuscula margine obtuse rotundata dense constipata subeon- fhuentia, extus atra non v. obsolete granulosa, intus alba; peri- thecia minuta densa, ostiolo pusillo papillulato ornata, v'x perspicua; asci cylindracei antice rotundati postice longiu- senle attenuato-pedicellati (part.sp. 104 =5-6y = ped. 25 - SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 345 30.) parce paraphysati octospori; sporas recte v. oblique monostichae ellipticae non v. vix inaequilaterales (5-6 y = 3-99 .) opace fuligineae. 532. Daldinia argentinensis Speg. — Speg., Myc. Arg. n. 125, Hab, Ad ramos dejectos putrescentes in sylva Bobadal, Mart. 1905. Obs. Specimina quae nunc mihi adsunt satis com 0D. clavata P. Hnn. conveniunt. 533. Daldinia argentinensis Speg. f. sessilis. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes in sylvis secus Río Pescado, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Haec specimina a typo stipitis deficentia deflectunt. 534. Daldinia granulosa Speg. (n. sp.) Diag. Cylindraceo-clavata, longiuscule crasseque stipitata, clavula ubique fertili dense minuteque granulosa, stipite glabro; ascis cylindraceis, sporis vizx minoribus. Hab. Ad truncos putridos in sylvis secus Río Pescado, Ju- Juy, Mart. 1905. Obs. Solitaria v. hinec inde subcaespitosa nigra; clavulae e ceylindraceo clavulatae (1,5-4 cm Ing. =8S-12 mm dm.), apice obtusae basi leniter coarctatae, ubique ob perithecia le- niter prominula dense granulosae, stipite dimidio breviore vix graciliore glabro sublaevi opaco suffultas, intus transverse arcuatimque nigro-septatae, cavitatibus longitudinaliter laxe subsericeo-fibrosae; perithecia globulosa minuta (400 - 600 y. dm.) carbonacea obsoletissime ostiolata; asci eylindracei mox diffluentes; sporae eximie naviculares (10-11 y — 6 p) opace fuligineae. 535 Daldinia platensis Speg. (n. sp.) Diag. Hemisphaerica sessilis, inferne obtuse marginata laervis, intus dense stratosa; asei cylindracei longissime pedicellati pa- raphysati; sporae naviculares minores. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes in umbrosis Parque de La Plata, Nov. 1906. Obs. Stromata hinc inde laxe gregaria subhemisphaerica (12 cm dm. = 6-7,5 mm alt.) dura carbonacea atra opaca laevia v. vix colliculosa, margine infero obtuso subinvolnto, latiuscule adnato-sessilia, intus dense concentrice crassiuscu- leque septata, interstitiis medulla fibrillosa cinerea repletis; perithecia periphaerica dense constipata non prominula ob- soletissime minutissimeque papillato-ostiolata obpyriformia 346 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. (0,75 mm alt. —0,50 mm dm.) nigra coriacella, contextu in- distincto; asci dense constipati angusti (170-200 y. Ing. tot. = part. sp. 50-60 pp = 8 y), pseudoparaphysibus parcis com- mixti; sporae octonae ellipticae non v. leniter naviculares (S-10 y. Ing. = 5 y dm.) non v. minuto biguttulatae fuligineae. Species D. concentricae (Bolt.) Dnst. valde affinis, sporis minoribus notis nonnullis aliis distincta videtur. 536. Kretzmaria clavus Fr. = Sacc., Syll. fng. 1, p. 565. Hab. Ad caudices putridos Meliae azedarach 1m sylva Santa Catalina, Buenos Altres, Jun. 1905. Obs. Asci cylindracei subbreviter pedicellati (part. sp. 140- 150 p. = ped. 30-50 = 5 y) octospori aparaphysati v. parce pseudoparaphysati; sporae octonae fusoideo-naviculares; utrinqgue subacutiuscule rotundatae (30 p = 8-9 p.), non v: erosse 1-2-outtulatae fuligineae. AN. Puiggarii Speg. ascis longioribus octosporis sporisque non compressis crassioribus receuens. 531. Xylaria arbuscula Sacc. = Sacc., Syll. fng. 1, p. 337. Hab. Ad ligna dejecta putrescentia nec non ad truncos ca- riosos Palmarum in hortis Tucumán, Apr. 1906, Obs. Specimina argentinensia nullo modo a typicis recedere videntur. Xylaria fasciculata Spcg. = Speg., Eng. Arg. pug. 11, n. 55. Hab. Ia schidis ligneis in sylvis prope Formosa, Dec. 1901. 539. Xylaria fasciculata Speg. f. leptasca. Hab. Ad truncos cariosos Citri aurantii prope Bella Vista (J. M. Huergo, n.” 7). Obs. Forma ascis aparaphysatis nec non gracilioribus a typo recedens. 540. Xylaria fragariaeformis Speg. = Speg., Fng. Puig. n. 265. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes in sylvis Misiones» Febr. 1907. Obs. X. argentinensis Speg., Myc. Arg. n. 127 hue ducenda ut forma aegerrime distinguenda. 541. Xylaria grammica Mtgn. = Sacc., Syll. fng. 1, p. 317. Hab. Vulgata ad truncos putridos in sylva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Clavulae (3-5 cm Ing. =5- 10 mm dm.) eximie lon- gitudinaliter pallidius reticulato-pictae, stipite gracili longiore, cute pannosa atra plus minusve vestito, suffultae; asel cylin- dracei mox diffluentes; sporae naviculares (12-14 y. =6 y.) opace Sos fuligineae. 542, 343. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 347 Xylaria hercules Speg. (n. sp.) Diag. Xylocoryne, maxima suberosa extus fusco-murina non v. minute reticulato-maculata, clavis cylindraceis v. linguaefor- mibus intus farctis albo-suberosis, stipite abbreviato e. elongato subvelutino suffultis; ascis cylindraceis longe pedicellatis; sporis mediocribus navicularibus. Hab. Frequens ad caudices putridos cariosos in sylvis circa Formosa, Dec. 1900 nec non in Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Solitaria v. laxe caespitosa; clavae ubique fertiles saepe irregulares (5-10 cm Ing. =3-5cm lat. =1-1,5cm crss.) in vivo laeves v. obsoletissime ostiolato-punctulatae in sicco plus minusve corrugatae unicolores v. lineolis densis magis fuscis crebre reticulatae, farctae, ubique fertiles antice obtusae v. acutatae, postice abruptiuscul2 coarctatae, stipite etiam fareto (2-6 em alt. = 1-2 cm dm. ) suffultae; perithecia dense constipata e globoso subpyriformia non prominula (0,75-1 mm alt. = 0,6-0,7 mm dm.) coriacella atra; asci cylindracel (part. sp. 75-100 y. = 7-12 y.) pedicello subaequilongo suffulti, aparaphysati v. parce paraphysati, octosporl; sporae recte v. oblique monostichae naviculares utrinque subacutiuscule ro- tundatae (16-20 y. = 6-9 ..) opace fuligineae. Xylaria ianthino-velutina Mten. = Sace., Syll. fng. 1, p. 339. Hab. Ad legumina putrescentia Piptadeniae macrocarpae 1 parque Tucumán, Apr. 1906. Obs. An hue X. digitata var. torulosa Jungh. ducenda? Asci eylindracei modice pedicellati (part. sp. 55-651 =5 y = ped,. 30) aparaphysati octospori; sporae naviculares utrinque subacutiusculae (10 y.=4 »), fuligineae, tunica mucosa hyalina utrinque crassiuscula vestitae. Xylaria macropoda Speg. (1. sp.) Diag. Xylocoryne, fusco-atra ; clavulis subeylindraceis collicu- losis laevibus, fusco-farctis, ubique fertilibus, stipite praelongo suffultis; peritheciis immersis globulosis; ascis cylindraceis longe pedicellatis subaparaphysatis; sporis subparvis anguste navicula- ribus fulicineis. j Hab. Ad palos humifusos subputrescentes in aridis prope Tucumán, Apr. 19065. Obs. Caespitosa crecta (20-25 cm alt.) sordide atro-fusca e carbonaceo suberosa; clavulae subeylindraceac (5-10 cm Ing. =1-1,5 cm dm.) non yv. vix compressae atro-fuscae uni- colores, laeves v. obsoletissime serupulosae v. papillosae, intus 34S 546, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. carne suberosa centro fusca, sub peritheciis subcinereo-albe- scente farctac, superne obtusae inferne attenuatae abrupteque stipite impositae; stipites cylindracei flexuosuli pro ratione eraciles (10-15 cm Ing. =5-7 mm erss.) fusci, subiculo panno- so atro-olivascente vestiti, intus albo-lignei farcti; perithecia dense constipata non prominula subglobosa subcarbonacea (0,5-1 mm dm.) non v. vix papillulato-ostiolata; asci dense constipati (part. sp. 60-75 p= 6 p.= ped. 40-15 y.) non v. par- cissime paraphysati; sporae recte monostichae octonao (10-14 y =05 y), opace fuligineae. Species X. longipedi Nitz. affinis sed certe distincta, . Xylaria sordida Speg. (n. sp.) Diag. Xylocoryne, subparea atro-fusca e lanceolato linguae- formis stipitata, intus alba farcta; ascis cylindraceis praelonge pedicellatis; sporis el iptico-navicularibus minoribus subopace fuligineis. Hab. Ad schidia lignea putrescentia prope Córdoba et Tu- cumán nec non in sylva Bobadal, per ann. 1905-1906. Obs. Caespitosa; clavulae elliptico-lanceolatae valde com- pressae (1-2 cm Ing. =5-10mm lat. =2-3 mm crss.) utrinque attenuatae deorsum in pedicello breviore pannosulo sensim attenuatae, cxtus sordide fuscae dense minuteque colliculoso- serapulosae intus albo-ligneae; perithecia minuta dense con- stipata subglobosa (0,5-0,6 mm dm.) plus minusve prominula fusca coriacella, vix ostiolato-papillata; asci dense constipati (120 y Ing. tot. = part. sp. 60 1. =6 y.) aparaphysati; sporae elliptico-subnaviculares utrinque rotundato-subacutatae (9- 10 y =4-6 y) non v. 1-2-guttulatae, subopace fuligincae. Xylaria smilacicola Speg. (n. sp.) Diag. Solitaria +. laxwissime gregaria parra insititia; clavulis torulosis atris, saepe apiculatis, stipite gracila brevi suffultis carbonaceis; ascis paraphysatis longiuscule pedicellatis; sporis mediocribus opace fuligineis. Hab. Ad sarmenta arida putrescentia in Parque Roca, prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Nigra glaberrima fragilis; clavulae saepius cylindra- ceae v. ovatae (1,5-3 mm Ing. =1-1,5 mm erss.) antice obtusae v. plus minusve apiculatae basi abrupte contractae stipite breviori graciliori (1-2 mm Ing. — 0,4 - 0,5 mm erss.) glabro suffultae; perithecia dense constipata sat prominula, pauca (5-25) in quaque clavula, globulosa (0,4-0,5 y. dm.), carbona- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 3409 cea minute papillato-ostiolata: asci eylindracei v. subelavulati (part. sp. 80-120 . = 8-12 y. = ped. 60-S0 y) octospori, para- physibus filiformibus obvallati; sporae recte yv. oblique mo- Fig. 11. nostichae, rarius distichae, elliptico- naviculares utrinque subacutiusculae (14-18 p. = 6-S 1), non v. grosse l-2-gut- tulatae. Species eximia mox dignoscenda. 547. Xylaria tabacina (Kix.) Brk. —Sacc., Syll. fng. 1, p. 324. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes secus Rio Colorado, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Asci ecylindracel breviuseule pedicellati (part. sp. 140- 160 y =8-10 y) aparaphysati v. paraphysibus filiformibus commixti; sporae fusoideo-naviculares (26-30 p = 5-6 p) sub- opace fuligineae. An a X. rhopaloidi Mtgn. satis distinctas 350 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 548. Xylaria torulosa (Jung.) Speg. —Speg., Fung. Guar. 1, n. 213, 540, 590. Hab. Ad vamos corticatos putrescentes prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Species habitu nec non notis internis eximie cum X. ianthino-relutina Mtgn. conveniens, subiculo stipitis deficen- tia eb statura paululo minore distincta. Xylaria venulosa Speg. — Speg., Fng. Puig. n. 263. Hab. Vulgata ad ramos dejectos putrescentes Celtidum in Parque Roca, prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Species notis nonullis externis internisque cum X. grammica Mtgn. eximie conveniens, statura tamen con- stanter minuta distincta videtur. Sphaerella andina Speg. (n. sp.) Diag. Maculae nullae; perithecia parvula collabescentia; asci crasse cylindracei; sporae majusculae. Hab. Ad scapos aridos Thlaspeos andicolae prope Lago Blanco, Patagonia, Jan. 1905. Obs. Perithecia laxe gregaria, primo epidermide velata, dein plus minusve denudata, uda subglobosa (90-120 p. dm.) minute papillato-ostiolata, submembranacea, contextu opaco indi- stincto; asci antice obtuse rotundati crasseque tunicati po- stice brevissime noduloseque pedicellati (70-50 p. = 20-24 1), aparaphysati octosporl; sporae ex elliptico subclavulatae roctae utrinque obtusae (18-20 p. = 6 y) medio 1-septatae non v. vix constrictac hyalinae (an postremo dilute fumosae?). Species cum S. cruciferarum (Fr.) Sace. non comparanda. Sphaerella cannae Spes. (n. sp.) Diag. Maculae nullae; perithecia innata e lenticulari globu- losa pusilla; asci fusoidei; sporae elliptico-fusoideae didymae. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Cannae indicae in horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Matrix tota sordide pallescens; perithecia sparsa v.laxis- sime gregaria amphigena, parenchymate innata, epidermide semper velata vix prominula (90-100 y dm.), submembra- nacea atra glabra, contextu minute parenchymatico parum distincto; asci antice obtusiusculi, postice attenuato-cuneati breviter crassiusculeque pedicellati (40 p=10 y), aparaphysati octospori; sporae utrimque subacutiuscule rotundatae (12 ,. = 4 y) medio I-septato-constrictulae, loculis minute biguttula- tis infero leniter minore. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 301 552. Sphaerella chaenopodiicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia pusilla lenticularia laxe gregaria; asci sub- clavulati breviter cuneato-pedicellati; sporae minutae elliptico- didymae. Hab. Ad caules aridos putrescentes Chaenopodii hircini Ensenada, prope La Plata, Aug. 1905. Obs. Maculae nullae v. obsolete cinerascentes parum mani- festae; perithecia primo epidermide velata dein sacpius denu- data, uda hemisphaerica (75-90 p. dm.), nigra glabra membra- nacea, ostiolo majusculo umbilicato perforata, contextu grosso parenchymatico fuligineo; asci antice obtusiusculi postice brevissime noduloso-pedicellati (40-45 y = S-10 y.) octospori aparaphysati; sporae recte v. oblique distichae utrinque subacutiuscule rotundatae (11-13 p — 3-3,5 p.) medio 1-septa- tae leniter constrictae, loculis aequilongis minute biguttulatis hyalinis. 553. Sphaerella coffeicola Cke — Sacc., Syll. fng. 1, p. 495. Hab. Ad folia languida Coffeae arabicae prope Sao Paulo, Brasilia, Nov. 1908 (C. Grrola). Obs. Maculae amphigenae determinatae, arescentes, sordide pallideque cinerascentes (2-7 mm dm.); perithecia parenchy- mate innata, epidermide velata, ad epiphyllum manifesta, len- ticularia (75-80 y. dm.), vix papillato-ostiolata, membranacea, contextu minute parenchymatico fuligineo; asei e fusoideo subelavulati antice obtuse rotundati crassiusculeque tunicati, postice cuneato-attenuati non nodulosi (33-42 . =T-S y ), octospori aparaphysati; sporae oblanceolatae y. anguste sub- clavulatae utrinque acutiusculae (10-12 y =3 ¡.) medio 1-sep- tatae non v. lenissime constrictae, loculis acquilongis, supe- riore parum crassiore, hyalinae. 554. Sphaerella escalloniae Speg. ( n. sp. ) Diag. Maculis orbicularibus superne albescentibus fusco-mar- ginatis peritheciis minutis gregariis erumpentibas; ascis lanceo- latis sessilibus; sporis subeylindraceis parvis medio non con- strictis. Hab. Ad folia viva Escalloniae roseae in dumetis prope Nahucl-huapi, Maj. 1903. Obs. Maculae sparsae minutae (1-5 mm dm.)inferne totae sordide ferrugineae superne albo-subcinerascentes eximio limitatae, areola sublatiuscula atro -purpurascente cinctae; perithecia saepius epiphylla centro macularum gregaria e 556. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. conoideo-lenticularia (100-120 y dm.) atra glabra membra- nacea, contextu param distincto olivaceo; asci sursum atte- nuatiapice rotundati crassiusculeque tunicati postice abrup- tiuscule cuneati, pedicello brevissimo crassiusculoque (50-60 y. =14 y) suffulti, octosporl; sporae di-tri-stichae rectae non y. obsoletissime subclavulatae utrinque obtusiuscule rotunda- tae (16-18 y 3-4 p.), loculis aequilongis minute biguttulatis, hyalinae rectae. Sphaerella notofagi Speg. (1. sp.) Diag. Amphigena innato-erumpens pusilla, hinc hinde laxe gregaria atra; ascis obclavatulis, sporis cylindraceo-ellipticis non +. vie constrictis minutis. Hab. Ad folia emortua arida Notofagi obliquae et N. pro- cerae prope lago Nahuel-huapi, Maj. 1905. Obs. Maculae nullae v. quandoque matrix tota arescenti-al- bicans; perithecia saepius 20-30 laxissime aggregata, primo epidermide tecta dcin plas minusve exserta, uda subhemi- sphaerica (90 - 110 y dm.), sieca cupulato-collapsa, ostiolo vix papillato perforata, membranacea, contextu dense minuteque parenchymatico olivaceo, saepe in prima aetate hyphis paucis minutis radiantibus cincta; asel in quoque perithecio nume- rosi sursum leniter angustati apice obtuse rotundati crassiu- seuleque tunicati, postice cuneato-rotundati, plane sessiles v. vix umbonato-subpedicellati (30 y=S p.), aparaphysati octo- spori; sporae subdistichae utrinque obtusiuscule acutatae (S-10 p. =2,5-3 y), loculis aequilongis minute biguttulatis hya- linis. Species a S. antarctica Speg. toto coelo diversa. Sphaerella? proustiae Speg. (1. sp.) Diag. Amphigena, late effusa dense gregaria innata ninuta, ascis subclavatis, sporis subacicularibus subcurvalis mediocribus ad septum non constrictis. líab. Vulgata ad folia dejecta arida Proustiae ilicifoliae 1d pracandinis Cacheuta, prope Mendoza, Jan. 1909. Obs. Maculae nullae sed matrix tota cinerascenti-arescens; perithecia parenchymate innata conferta, vix ostiolo erum- pentia, uda subhemisphaerica (100 - 120 y. dm.), sicca leniter umbilicata, minute ostiolato-perforata, membranacca, contex- tu parenchymatico olivaceo-fusco; asci sursum breviter sub- cuneati apiceque subrotundati atque crassiuscule tunicati, deorsum longe sensimque angustati breviter crasseque pedi- a t Su =1 SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 393 cellati (60-70 y = 11-12 y), octospori aparaphysati; sporae subconglobatae utrinque leniter attenuatae, apicibus subacu- Fig. 12. tiusculis (32-38 p = 3-4 y), rectae v. curvulae, ad medium 1- septatae hyalinae. . Sphaerella conferta Speg. — Speg., Fung. Guar. 1, n. 216. Hab. Ad folia languida Serjaniae cujusdam in sepibus prope Orán, Jujuy, Febr. 1905. Obs. Asci (30-35 p. = 6-S y.) normales; sporae subeylindraceae non y. lenissime curvulae (12 p 2,5 y). Sphaerella foeniculi Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia pusilla, laxiuscule gregaria, epidermide ve- lata; asci cylindraceo-clavulati crasse tunicati; sporae subma- Jores obovato-didymae. Hab. Ad caules aridos putrescentes Foeniculi piperiti circa Santa Catalina, Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Maculae nullae sed matrix tota sordidiuscule cinera- scens; perithecia pusilla (15-100 y. dm.) saepius laxiuscule gre- garia sed numerosissima, e lenticulari conoidea, epidermide diu velata, minute papillulato-ostiolata, atra glabra coriacel- la, contextu parenchymatico fusco-fuligineo parum perspi- eno; asci constipati, antice obtuse rotundati crasseque tuni- cati, postice breviter cuneati noduloso-pedicellati (15-80 y. = ANaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, T. x11. Noviembre 4, 1909. 23 304 559. 560. 561. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 16-18 p) aparaphysati octospori; sporae distichae medio 1- septato-constrictae, loculo supero subgloboso, infero conoideo nonnihil minore (16-20 y. = 9-10 p), hyalinae. Sphaerella musae Speg. (1. sp.) Diag. Maculae núllae e. fuscescentes obsoletae; perithecia pusilla innata lenticularia membranacea, late ostiolato-perfo- rata; asci obelavati; sporae e cylindraceo subfusoideae medio vix constrictae. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Musae sapientium in hortis Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Maculae quandoque plane nullae quandoque subpar- vae cinerascentes indeterminatae; perithecia parenchymate innata amphigena epidermide velata plus minusve conferta lenticularia (80-90 y. dm.), atra glabra, contextu parenchyma- tico minuto olivaceo; asci saepius sursum leniter angustati sed apice semper obtusiuscule rotundati postice abrupte cu- neati minute noduloseque pedicellati (38-40 y. = 6-S y), apa- raphysati octospori; sporae rectae utrinque obtusiusenle acu- tatae atque saepe minute biguttulatae (12-13 y. =2 y) ad septum medium vix constrictae, loculis aequilongis, hyalinae. Sphaerella pantacanthae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia innata pusilla confertiuscula matricem sor- dide infuscantia; asci e cylindraceo subclavulati; sporae e cy- lindraceo fusoideae. Hab. Frequens ad folia arida Pantacanthae Ameghinoi in aridis Chubut, Patagonia, Febr. 1903. Obs. Folia infecta tota sordide fusco-cinerascentia arida fragilia; perithecia (+0-90 y dm.) lenticularia parenchymate innata epidermide tecta, tenul membranacea, ostiolo lato per- tusa, contextu parenchymatico olivaceo-fuligineo; asci consti- pati antice obtusiusculi crassiusculeque tunicati postice sen- sim attenuati breviterque pedicellati (40-50 y = 6-1 p.), apa- raphysati octospori; sporae distichae e fusoideo obsoletissime subclavulatae (10-12 y. = 2-2,5 p) ad medium 1 -septatae sed non constrictae, loculis aequilongis, infero saepius acutiore, rectae hyalinae. Sphaerella pereziae Speg. (n. sp.) Diag. Maculis nullis, peritheciis pusillis coriacellis laxe gre- gariis, ascis subeylindraceis apice crasse tunicatis, sporis medio- crabus elliptico-didymis. Hab. Ad folia arida putrescentia Pereziae patagonicae 1 aridis secus, Río Santa Cruz, Mart. 1903. €. 562. 565. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 305 Obs. Matrice arescente fragili sordide cinerascente; peri- theciis parenchymate innatis, epidermide tectis adnatisque, saepius epiphyllis parvulis (100 - 120 +. dm.) lenticulari-hemi- sphaericis, coriacellis, minute umbilicato-ostiolatis, atris gla- bris, contextu indistincto opaco; ascis e eylindraceo obsolete obelavulatis antice obtuse rotundatis postice brevissime nodu- loseque pedicellatis (55 -65p. = 10 - 12 y), aparaphysatis octo- sporis; sporis distichis utrinque subacutiuscule rotundatis (14-151 =5u) medio modice 1-septato-constrietulis, loculo infero non v. vix graciliore brevioreque, hyalinis. Sphaerella ricinicola Speg. (n. sp.) Diag. Ramulicola confertiuscula non maculifera, ascis obela- vaíulis, sporis e fusoideo subclavulatis loculis subaequilongis. Hab. Ad ramos aridos dejectos subputrescentes Ricini com- munis, La Plata, Apr. 1904. Obs. Matrix tota sordide cinerascens; perithecia parvula lenticulari-convexula (90- 120 y dm.) subepidermica, hine inde confertiuscula, tenui membranacea, ostiolo latiuseulo umbili- cato perforata, contextu pellucido minute parenchymatico olivaceo; asci sursum leniter attenuati apice rotundati cras- siusculeque tunicati basi e rotundato subcuneati minute no- duloseque pedicellati (50 y. =8- 10 y), aparaphysati octospori; sporae e disticho conglobatae rectae (15 y.—5 1.) medio non v. lenissime constrictae, loculis subaequalibus biguttulatis hyalinis. Sphaerella smilacis Speg. (n. sp.) Diag. Maculicola innata parvtula coriacella, ascis subeylin- draceis, sporis didymis medio leniter constrictis vix inaequilate- ralibus. Hab. Ad folia languida Smilacis compestris im sylvis secus Rio San Francisco, Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae saepius marginales elongato - repandulae de- -terminatae, margine zona angusta violascente cinctae; peri- thecia parenchymati innata epidermide velata eaque adnata, lenticularia (90-110 dm.), saepius epiphylla, minute ostiola- to-impressa coriacella, contextu parum distincto olivaceo; asci utrinque lenissime attenuati antice obtusissimi postice pedi- cello brevissimo crassinsculoque suffulti (45-50 p. = 10 y.), apa- raphysati octospori; sporae distichae utrinque subobtusinscu- le rotundatae (181. = 6 y), loculis subaequalibus, infero rarius vix minore, minute biguttulatis hyalinis. 356 564, 56D. 566. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Specie a S. smilacicola (Schw.) Cke fabrica ascorum sporis- que conspicue crassioribus sat recedere videtur. Sphaerella Tassiana DNtrs —Sacc., Syll. fng. 1, p. 530. Hab. Ad folia arida Luzulae chilensis prope Lago Blanco, Patagonia, Apr. 1903. Obs. Specimina patagonica a typo vix recedunt, ascis (S0-90 y =20 1) et sporis (18-20 =7 y) parum minoribus. Sphaerella viburnicola Speg. (n. sp.) Diag. Epiphylla, laxe gregaria, erumpenti-superficialia, ma- culis destituta, ascis cylindraceis, sporis subelavaulato didymis. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Viburni tini im hortis Santa Catalina, Aug. 1905. Obs. Maculae nullae sed matrix tota arescens atque sordide cinerascens; perithecia hinc inde 5-30-gregaria, sed non consti- pata, prominula sed epidermide velata, e lenticulari conoidea (S0-100 y. dm.), ostiolo minutissimoumbilicato perforata, gla- bra atra membranacea, contextu parenchymatico subpellucido denso atro; asci antice rotundati postice brevissime cuneati minutissimeque pedicellati (40-45 y = 1 -S 1), aparaphysati octospori; sporae distichae medio 1-septatae (10 +. = 25-3 p.), loculis subaequilongis hyalinis, infero saepius graciliore acu- tioreque. A $. lantanae (Nitz.) Auersw. ascis cylindracels sporisque crassioribus distincta videtur. Didymella maxillariae Speg. (nm. sp.) Diag. Perithecia innata pusilla subglobosa, ascis obclavulatis pseudoparaphysibus crassis torulosis obvallatis, sporis ex ellipti- co fusoideis non v. leniter inaequilateralibus medio non v. vizx constrictis. Hab. Ad folia arida Maxillariae rufescentis 1m sylvis Misio- nes, Mart. 1907, (Obs. Maculae nullae sed matrix tota arescens ac subcine- rascens; perithecia parenchymate innata, epidermide velata sed prominula, e lenticulari hemisphaerica (45-100 y dm.), mi- nute impresso-ostiolata, membranacea atra, contextu densiu- scule parenchymatico olivaceo; asci sursum sensim leniterque attenuati apice subtruncato-rotundati suberassiusculeque tunicati postice cuneati brevissime crasseque pedicellati ( 45- 50 y = 10-12 y), paraphysibus mucosis subfluxilibus cinctl; sporae distichae utrinque acutinsculae (14-15 p = 3-4 y.) medio 1-septatae non v. vix constrictae hyalinae, loculis aequalibus eguttulatis. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. NN 567. Didymella darluciphila Speg. (n. sp.) Diag. Amphigena, hinc inde dense aygregata e globuloso conoi- dea papillulato-ostiolata, ascis cylindraceis parce paraphysatis, sporis e fusoideo clavulatis subcurralis. Hab. Ad glomerulos Darlucae australis im foliis aridis An- dropogonis condensati prope Posadas, Jan. 1901 nec non pro- pe Basavilbaso, Maj. 1905. Obs. Amphigena; glomeruli saepius lineares erumpentes (0,5-2 mm Ing. = 250-500 y. lat.), saepius cum Darluca austra- li et Puecinia andropogonicola consociata; perithecia dense constipata saepe subconfluentia e lenticulari conoidea (100- 130 y dm.), minute papillulato-ostiolata, nigra opaca glabra, contextu parenchymatico atro-fuligineo param distincto; asci e cylindraceo lenissime subfusoidei v. subclavulati, antice obtusiuseule rotundati crassiusculeque tunicati, postice atte- nuati pedicello brevi suffulti (50-75 y. =8-10 y. ), paraphysibus filiformibus vix longioribus parcis obvallati; sporae distichae utrinque attenuatae apicibus obtusiuscule acutatae (12-18 y. 3yp)rectae v. leniter curvulae, medio 1-septatae, primo non constrictae serius leniter constrictulae, loculis hyalinis non v. biguttulatis, infero saepius leniter graciliore acutioreque. An status ascophorus Darlucae australis ? 358 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 568. Stigmatea plantaginicola Speg. (n. sp.) Diag. Maculae nullae e. obsoletissimae, peritheciós superficia- libus pusillis vix subiculiferis, ascis ovatis sporisque elliptico- subclavulatis didymás. Hab. Ad folia viva Plantaginis myosuri in pratis circa En- senada, Dec. 1906. Obs. Maculae non v. vix manifestae, lutescenti-pallescentes, indeterminatae plus minusve diffusae; perithecia epiphylla, In macnlis laxissime gregaria, superficialia lenticularia (60-80 y. dm.), obsolete impresso-ostiolata, hyphis marginalibus parcis radiantibus septulatis gracilibus (4 y. crass.) olivaceis ornata; asci paucl ovati antice obtusissiml atque percrasse tunicati postice rotundati sessiles y. stipite vix perspicuo donati (25 y. =10- 14 1), aparaphysati octospori; sporae conglobatae utrinque subacutiuscule rotundatae (10-114) medio 1-septatae hyalimae, loculis subaequalibus grosse 1-euttulatis. 569. Otthiella collabens Speg. (n. sp.) : Diag. Perithecia parvula dense constipata subpedicellata, in sicco cupulato-collabescentia atra glabra; asci e cylindraceo subelavulati paraphysati; sporae subellipticae 1- septatae hya- linae. Hab. In disco ramorum excaesoram Pruni armentacae in hortis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae nullae; perithecia confertissima sed semper discreta, totam fere matricem obtegentia, nigerrima, uda glo- bulosa (100-150 y. dm.) sicca seutellato-collapsa, vix papillato- ostiolata, subcarnosula glabra laevia opaca, contextu densissi- mo indistincto olivaceo; asci apice obtusiusculi deorsum leni- ter sensimque attenuati breviter pedicellati (60 + =8- 10), paraphysibus filiformibus paucis subfluxilibus commixti, octo- spori; sporae ex elliptico obsolete obovatae (12 - 144 =5-6 y) medio 1 -septatae primo non constrictae, den constrictulae, loculis subaequilongis saepius minute biguttulatis, infero non v. vIx acutiore, Pseudodiaporthe Speg. (n. gen.) Ohar. Perithecia matrici immersa stromate destituta; ascl pedicellati non decidui paraphysati; sporae didymae hya- linae. Genus ascis strato proligero adnatis et paraphysatis a Diaporthe optime distinctum. 5710. Pseudodiaporthe cofleae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia corticola +. lignicola mediocria rostellato- 571. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES 359 ostiolata, carbonacea, ascis e fusoideo clavulatis breviter pedi- cellatis, sporis biconicis 4- guttulatis. Hab. Ad ramos emortuos Coffeae arabicae in hortis Orán, Jujuy, Mart, 1905. Obs. Perithecia globulosa (200 - 300 . dm.) laxissime pauci- eregaria, matriciimmersa, ostiolo carbonaceo erassiusculo cy- lindraceo saepe toruloso plus minusve evoluto armata; asci constipati superne obtusi crassiusculeque tunicati deorsum cuneato - attenuati breviusenleque pedicellati (110-150 . = 18-20 y), paraphysibus filiformibus longioribus densiusculis obvallati; sporae di-y. tri-stichae leniter curvulae ntrinque acutiusculae (40-45 p=8-10 y. ), medio 1-septatae leniter constrictae, loculis aegualibus grosse biguttulatis. Pseudodiaporthe major Speg. (11. sp.) Diag. Perithecia majuscula vix papillulato-ostiolata, ascis torulosis breviter pedicellatis, sporis elliptico-didymis crassio- ribus. 360 Yi MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad ramulos emortuos Co/feae libericae in hortis Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Perithecia saepius sparsa cortice v. ligno denudato in- fossa rarius superne leniter prominula (500 -S00 y. dm.), car- bonacea, ostiolo vix papillulato ornata; asci e eylindraceo sub- clavulati saepius torulosi (120 - 140 p =20-24 y), pedicello gracili suffulti (ped. 20 y. Ing), paraphysibus densis filiformi- bus obvallati; sporae ellipticae leniter inaequilaterali-subeur- vulae utrinque subacutiuscule rotundatae (30-34 p=12 - 14 y), medio 1-septatae constrictae, loculis subaequalibus grosse l-outtulatis. Species a precedente notis nonnullis vix recedens et facile ejusdem varietatem majorem sistens sed formae intermediae adhuc non inventae. . Diaporthe amaranti Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, parra, matrice nigrificata hinc inde gregaria subseriata, vix ostiolato-producta, ascis sporisque minoribus. Hab. Ad caules putrescentes Amaranti chlorostachydis in arvis Villa Casilda, Jul. 1905. Obs. Matrix hinc inde extus late sordideque infuscata, intus subdealbata linea nigra angusta sinuosa pereursa; perithecia in maculis gregaria relaxata v. conferta, matrici infossa, glo- bulosa (120-150 y dm. ), tenui membranacea olivacea, sursum prominula atque ostiolo carbonaceo saepius breviusculo ar- mata; asci fusoidei, a strato proligero mox secedentes (45-50 y =58 y), aparaphysati octospori; sporae distichae ellipticae medio I-septato-constrictae, loculis subaequalibus hyalinis grosse biguttulatis (10 - 12 y =4 1). Diaporthe anonae Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, peritheciis minutis cortice immersis, ascis spo- risque minoribus. Hab. Ad ramulos aridos Anonae cherimoliae im hortis Tu- cumán, Apr. 1906, Obs. Matrix immutata sed intus lignum sub peritheciis de- albatum; perithecia cortice omnino immersa e globoso depres- sa membranacea olivacea (120-160 y. dm.), ostiolo vix papillato exertoque coronata; asci fusoidei mox decidui (45-50 =8 y) aparaphysati octosporl; sporae distichae e cylindraceo subtu- soideae utrinque obtusiusculae (12-13 p = 3 y.) medio 1-sep- tatae non v. vix constrictae, grosse +-guttulatae, loculis aequa- libus. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES.. 361 574, Diaporthe casuarinae Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, peritheciós ligno extus infuscato intus palle- scente sparse immersis, ascis sporisque minoribus sed crassioribus. Hab. Ad ramulos emortuos aridos Casuarinae strictae in horto Claypole, Buenos Aires, Mart. 1905. Obs. Ramuli cortice longitudinaliter rimulosa vestiti v. de- nudati, extus atri intus non v. vix dealbati, linea nigra stroma- tica late excurrente notati; perithecia minuta globulosa ( 100- 120 p. dm.) ligno profundiuscule delitescentia, membranacea olivacea, ostiolo carbonaceo parvo superficem matricis attin- gente non v. vix exerto armata; asei e fusoideo subelavulati (50-60 p. =10-12 y. ), cito decidui, aparaphysati octospori; sporae ellipticae utrinque acutiuscule acutatae (12 4. =6 y), medio 1-septato-constrictae, loculis subaequalibus grosse 1-2- euttulatis hyalinis, Diaporthe catamarcensis Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis ligno corticato inmersis ostiolo tenui longiusculo exerto ornatis; ascis sporisque minoribus. Hab. Ad ramulos aridos Salicis chilensis var. pyramidalis in Catamarca, Oct. 1904. Obs. Perithecia globosa (120-150 y. dm.) ligno, intus dealba- to extus infuscato, cortice immutato sed rimoso arcte vestito, immersa, ostiolis carbonaceis rigidulis nigris per rimis corticis longiuscule protrudentibus armata; asci fusoidei (40-45 y. = (-S y. ), mox decidni, aparaphysati octospori; sporae distichae elliptico-fusoideae utrinque obtusiusculae (12-15 p = 34 y) medio l-septato-constrictae grosse 4-guttulatae hyalinae, lo- culis aequalibus. Diaporthe cestri Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, matrice corticata e. decorticata lateque infu- scata infossa, peritheciis parvulis ostiolo minuto rostellato ar- matis, ascis sporisque minoribus adn;ustis. Hab. Ad ramos aridos putrescentesque CUestri parqui in sepibus prope Villa Casilda, Jun. 1905, Obs. Ramuli continue v. interrupte atrati; perithecia minuta globulosa (90 - 120 y. dm.) membranacea olivacea, ligeno omni- no immersa, ostiolo carbonaceo cylindraceo corticem perfo- rante non y. vix exerto praedita; asci e fusoideo subclavula- t1 (55-601 =7-8y) decidui octospori aparaphysati; sporae distichae e eylindraceo subfusoideae (12-13 3-4») utrin- que obtusiusculae, medio 1-septatae non v. vix constrictae, grosse 4 - guttulatae, loculis aequalibus. 362 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 577. Diaporthe corallodendri Speg. (nm. sp.) 580. Diag. Enporthe; perithecia ligno denudato v. corticato sordide infuscato immersa, vix ostiolato-papillata; ascis sporisque sub- minoribus angustis. Hab. Ad ramos aridos Corallodendri (erythrinae) cristae-gal- li prope La Plata, Oct. 1904. Obs. Rami infecti intus immutati extus, cortice vestiti v. denudati, sordide pallideque infuscati; perithecia hine inde ligno immersa parvula (120 - 130 y. dm.), membranacea, oliva- cea, ostiolo carbonaceo minuto superficem matricis attingente sed non v. vix prominulo coronata; asci e fusoideo subclavati (55-60 y. = 7-8 1), mox decidui, octospori aparaphysati; spo- rae distichae subfusoideao utrinque obtusiuscule subacutatae (14-151 =3,5-4 y), medio l-septatae non v. leniter constric- tae, grosse 4- guttulatae hyalinae, loculis subaequalibus. 3. Diaporthe foeniculacea Niessl = Sacc., Syll. fng. 1, p. 645. Hab. Ad canles dejectos subputrescentes Foeniculi piperi- ti in campis prope Santa Catalina, Buenos Aires, vere 1905. Diapourthe kentrophylli Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis ligno vestito v. denudato semper- que infuscato infossis vix ostiolato - papillatis, ascis sporisque subminoribus angustis. Hab. Ad basim caulium Kentrophyllá lanati im arvis circa La Plata, Sept. 1907. Obs. Perithecia hinc inde sparsa v. laxe gregaria, ligno saepius corticato, quandoque late vageve infuscato quandoque macula elongata subdeterminata aterrima notato, intus plus minusve dealbato linea stromatica tenuissima nigra percurso, immersa, globulosa (150 - 150 y. dm.), membranacea olivacea, ostiolo carbonaceo nigro corticem perforante non v. vix exer- to donata; asci subfusoidei (50-60 y =8-10 y), decidui octo- spori aparaphysati; sporae distichae e cylindraceo fusoideae (15-16 4—3,5-4 y) rectae v. leniter inaequilaterales utrinque subacutinsenle rotundatae, medio 1-septatae non v. vix con- strictae, grosse 4-guttulatae hyalinae, loculis aequalibus. Diaporthe maclurae 5peg. (1. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis ligno insculptis sed superne cortice obtegente adnatis minute papillato-ostiolatis, ascis sporisque submediocribus. Hab. Ad ramos putrescentes Maclurae aurantiacae in se- pibus Marmol, prov. Buenos Aires, Hiem. et Ver. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 363 Obs. Perithecia ligno dealbato, linea nigra stromatica tenui percurso, inseulpta, globulosa (120-150 y dm.), membranacea olivacea, superne prominula, cortice diu persistente subimmu- tato adnata eamque ostiolo brevi rostellato carbonaceo perfo- rantia; ascie fusoideo subclavulati (50-60 p. = 7-10 y.) decidui octospori aparaphysati; sporae distichae ellipticae utrinque obtusiusculae (12-16 p. = 4-6 y), medio 1-septatae plus minusve constrictae, grosse 4-guttulatae hyalinae, loculis subaequa- libus. Diaporthe menispermi Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis ligno immersis ostiolo rostellato corticem perforante non +. vix exerto armatis submajusculis, ascis sporisque minoribus. Hab. Vulgata ad ramulos aridos Menispermi laurifolii in hortis La Plata, Oct. 1906. Obs. Perithecia sparsa v. laxe gregaria, ligno ramulorum extus sordide vageve infuscatorum immersa, globulosa (150-200 » dm. ), membranacea olivacea, ostiolo plus minusve sed semper breviuscule exerto praedita; asci subfusoidei (50-55 1=7T1) decidui octospori aparaphysati; sporae elongato- ellipticae utrinque obtusiusculae (14-15 p =4-4,5 y.) non v. vix inaequilaterales, medio 1-septato-constrictulae, grosse 4-gut- tulatae hyalinae, loculis subaequalibus. Diaporthe musae Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, parenchymate petiolorum immersa, minuta globosa quandoque inermis quandoque majuscule rostrellata, ascis sporisque minoribus. Hab. Ad petiolos putrescentes folioram Musae sapientium in hortis prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Matrix intus immutata extus plus minusve late vageve infuscata; perithecia sparsa v. in macnulis laxe subseriata, pa- renchymate profundiuscule et omnino inmersa, globosa (150 y. dm.) nigra membranaceo-coriacella, contextuopaco indistincto» ostiolo carbonaceo quandoque papilluliformi matricis super- ficem vix attingente quandoque eximie graciliterque rostel- lato longiusculeque exerto donata; asei e fusoideo subelavulati (40-58 p. 85-10 y.) decidui octospori aparaphysati; sporae di- stichae rectae v. lenissime inaequilaterales utrinque obtusae (10-13 p.=5-6 y), medio 1-septato-constrictae, grosse 4-guttu- latae hyalinae, loculis subaequalibus. 364 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 583. Diaporthe ricini Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe; peritheciós li no, extus nigrefacto intus subim- mautato, omnino infossis minutis inermibus, ascis sporisque má- noribus. Hab. Ad ramos emortuos subputrescentes Ricini communis in sepibus prope La Plata, Apr. 1904. Obs. Ramuli infecti, corticati v. decorticati1, maculas aterri- mas eroso-repaudas pracbentes; perithecia ligno totaliter im- mersa globulosa (100-150 y. dm.) tenuissime membranacea pal- lide fuliginea, ostiolo vix papillato matricis superficem attingente donata; asci subfusoidei (50 p. =85-9 y.) cito decidul subdiffluentes octosporl aparaphysati; sporae distichae ellip- tico-subfusoideae utrinque rotundatulae (14-15 p. =5 p»), medio 1-septatae leniter constrictulae, grosse 4-guttulatae hyalinae, loculis aequalibus. 554, Diaporthe sacchari Speg. (Mm. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis lenticularibus hinc inde laxe gre- gariis insculpto-prominulis brevissime rostellatis, ascis sporisque majoribus. Hab. Ad culmos putrescentes Sacchari o/ficinarum in cam- pis prope Ledesma, Jujuy, Mart. et Apr. 1905. Obs. Matrix immutata v. vix vage pallideque infuscata; perithecia quandoque subseriata quandoque irregulariter laxeque gregaria, ligno insculpta, superne non v. vix promi- nula, epidermide velata, lenticularia (120-150 y. dm.) membra- nacea, ostiolo carbonaceo parce exerto armata; asci e fusoideo subelavulati (65-90 p = 14-18 y. ) octospori aparaphysati; sporae subfusoideae distichae saepius leniter subcurvulae, utrinque obtusiusculae (20-30 p. = 5-1 y), medio 1-septatae non v. vix constrictae, loculis subaequalibus grosse 1-guttulatis hyalinis. Diaporthe solani-verbascifolii Speg. (1. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis ligno immersis, plagulas intus sub- dealbatas extus nigrefactas saepius corticatas incolentibus, ascis sporisque submediocribus. Hab. Ad ramulos aridos Solani verbascifolii in hortis La. Plata, Hiem. 1905 - 1908. Obs. Ramuli infecti plagulas difformes saepius arcte corti- catas nigro-variolosas sub peridermio nigrefactas intus albe- scentes, linea nigra tenui stromatica per lignum excurrente limitatas ostendentia; perithecia in ligno plagularum immersa. 586. 581. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 365 subglobosa (100 - 200 y. dm.) superne prominula atque cortice adnatula eamque ostiolo subrostellato carbonaceo perforantia, membranacea olivacea; asci subfusoidei (40-60 p =8S-12 y) decidui octospori aparaphysati; sporae ellipticae utrinque obtusiusculae (14-16 p =3-6 y), medio 1 -septatae, grosse 4- guttulatae hyalinae, loculis aequalibus v. infero vix mi- nore, Diaporthe sphaeralceae Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, peritheciis ligno infuscato corticatove immer- sis sparsis vix rostellato-ostiolatis, ascis sporisque mediocribus. Hab. Ad ramulos aridos Sphaeralceae patagonicae in horto La Plata, Apr. 1904. Obs. Ramuli infecti onandoque immutati et corticati quan- doque infuscati; perithecia ligno omnino immersa subglobosa (150 y dm.) tenui-membranacea, ostiolo carbonaceo minute ro- stellato armata ; asci e clavulato subfusoidei (604 =8S-10 51) decidui octospori aparaphysati; sporae distichae ellipticae utrinque obtusiusculae (16 p.=5 1), medio 1-septatae non v. vix constrictae hyalinae, loculis minute 2 - guttulatis, infero saepius nonnihil minore. Diaporthe tageteos Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe; peritheciis hinc inde laxe gregariis matrice sordide infuscata immersis via rostellato-ostiolatis, ascis sporis- que submediocribus. y Hab. Ad caules aridos putrescentesque Tayeteos minutae in pratis circa Villa Casilda, Mart. 1905. Obs. Caules infecti saepius maculas indeterminatas repando- ellipticas sublongitudinales ostendentes; perithecia minuta globulosa (90 - 110 y. dm.) ligno totaliter infossa tenui mem- branacea ostiolo carbonaceo non v. breyissime exerto armata; asci e fusoideo clayulati (50-55 p=7T-9 y) mox decidui apa- raphysati octospori; sporae distichae e subeylindraceo fusoi- deae utrinque obtusiusculae (14-16 p. 4 y), medio 1-septa- tae leniter constrictae hyalimae, loculis aequalibus grosse biguttulatis. . Diaporthe ? tillandsiae Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe?, peritheciis parenchymate infossis parvis o- stiolis rostellatis carbonaceis armatis; ascis cylindraceis non de- ciduis; sporis elliptico-didymis monostichis hyalinis. Hab. Ad folia arida putrescentia Tillandsiae Duratii in hor- tis La Plata, Jul. 1905, 366 589. 590. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Maculae nullae; perithecia matrice profundiuscule in- fossa globulosa (200-226 p. dm.) membranaceo-coriacella, con- textu vix pellucido atro donata, ostiolo carbonaceo nigro e cylindraceo conoideo plus minusve exertulo coronata; asel eximie eylindracei antice obtusiuscule rotundati suberassiu- seuleque tunicati postice attenuati modiceque pedicellati (180- 200 y =15-16 y. ), non decidui nec diffluentes, aparaphysati; sporae semper rectae monostichae ellipticae utrinque late ro- tundatae (20 p. = 12 y.), medio Í-septatae hyalinae, loculis aequalibus subelobosis eguttulatis, Species anomala, habitu externo typico sed ascis cylindra- ceis non caducis sporarumque loculis subglobosis eguttulatis desciscens. Diaporthe zizyphina Speg. (1. sp.) Diag. Euporthe; perithecia submajuscula matrici leniter infu- scata infossa submajuscula eximie rostellato-ostiolata; asci et sporae submediocres. Hab. Ad petiolos fructuum Zizyplú vulgaris in hortis San Miguel, Buenos Aires, Mart. 1904. Obs. Matrix late vageve infuscata; perithecia omnino im- mersa v. vix prominula globulosa (200-250 » dm.) membrana- ceo-coriacella, ostiolo subcylindraceo atro carbonaceo recto v. flexuoso longiusculo (0,5-2 mm Ing.) armata; asci e fusoideo clavulati (45-50 p.= 9-10 p.) mox decidui aparaphysati octo- spori; sporae distichae elliptico-elongatae utrinque obtusiu- seulae (13-15 4-5 y. ), medio 1-septatae leniter constrictae hyalinae, loculis 2-guttulatis infero saepius leniter minore. Diaporte xanthii Speg. (n. sp.) Diag. Euporthe, matrice late atrata, peritheciis infossis densiu- scule gregariis minutis vix rostellato-ostiolatis, ascis sporisque submediocribus. Hab. Ad caules aridos putrescentesques Xanthii spinosi prope La Plata, Oct. 1906. Obs. Perithecia irregulariter dispersa v. obscure subseria- ta ligno baseos caulium omnino infossa eumque extus nigrifi- cans intus non mutans, minuta (160-180 dm.) membranacea, ostiolo carbonaceo non v. vix exerto gaudentia; asci fusoidel (50-60 p. =8-9 y.) mox decidui aparaphysati octosporl; sporae e fusoideo subeylindraceae utrinque acutiuscule subrotundatae (14-16 p. = 4 y.) rectae v. lenissime subcurvulae, medio 1-sep- tatae non v. vix constrictae hyalinao, loculis aequalibus sub- erosse biguttulatis. 591. 593. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 367 Diaporthe abutilonis Speg. (n. sp.) Diag. Tetrastaga, cortice infuscato infossa densiuscule grega- ria, ascis sporisque minoribus. Hab. Ad ramos aridos putrescentesque Abutilonis sordidi in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Perithecia numerosissima conferta corticem ramulo- rum vix infuscatum latissime ambientia, globosa (100-120 y. dm.), ostiolo non v. vix papillato, matricis superficem attin- gente, coronata; asci e fusoideo subclavulati (45-50 p. = T=S y. eitissime decidui, octospori aparaphysati; sporae distichae e eylindraceo subfusoideae utrinque obtusiusculae (12-14 p. = 31 y.) medio Í-septatae non v. lenissime constrictae hyalinae, loculis subaequalibus biguttulatis. . Diaporthe circumscripta Otth. — Sacc., Syll. fng. 1, p. 679. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Sambuci australis in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Tetrastaga: specimina argentinensia a typo ascis (50- 601 =8-10 y.) sporisque (14-15: =—5y) parum majoribus vix recedere videntur. Diaporthe nerii Speg. (1. sp.) Diag. Tetrastaga, matrice late nigrefacta infossa, ascis spo- risque submediocribus. Hab. Ad ramulos emortuos putrescentes Nerii oleandri in hortis La Plata, Jun. 1906. Obs. Cortex ramulorum infectorum late nigrefacta; perithe- cla omnino immersa confertiuscula globulosa (140-150 u dm.) membranacea vix papillulato-ostiolata, asci e fusoideo sub- clavulati (50-55 p = 8-10 y ), cito secedentes, octosporl apara- physati; sporae subelongato-ellipticae utrinque obtusae ( 14- 15p= 45 y ), medio 1-septato-constrictulae hyalinae, loculis aequalibus biguttulatis. 594. Diaporthe seposita Sace. —Sacc., Syll. fng., 1, p. 664. Hab. Ad ramos putrescentes Wistariae sinensis in hortis La Plata, Apr. 1904, 595. Massariella montteae Speg. (n. sp.) Diag Perithecia sparsa +. laxe gregyaria primo cortice tecta eaque secedente denudata, parta carbonacea; asci subeylindra- cei aparaphysati subsessiles; sporae monostichae elliptico-di- dymae, tunica mucosa hyalina vestitae, fuligincae. Hab. Ad ramulos emortuos Montteae aphyllae im praeandi- nis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1909. 596. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Perithecia ligno mox denudato insidentia lenticulari- conoidea (150-250 y.m.), ostiolo obtuso vix papillato, per aeta- tem saepe deciduo, armata, atra opaca glabra, contextu indi- stineto; asci apice obtusissime rotundati, tunica non v. lenis- sime incrassata, basi abrupte coarctati atque in pedicello Fig. 15. brevissimo crassoque producti (140-150 p. = 15-20 y), apara- physati octospori; sporae recte oblique y, rarius transverse monostichae utrinque eximie rotundatae (20-244=12-13 y. ), ad medium 1-septato-constrictae, loculis aequalibus subglo- bosis crasse tunicatis grosse 1-guttulatis, pulchre fuligineae, tunica mucosa hyalina per aetatem evanida vestitae. Massariella hualaniae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia denudata lenticularia gregaria vix papillu- lato-ostiolata atra, ascis cylindraceis paraphysatis, sporis sub- majusculis didymis. Hab. Ad ramos aridos et putrescentes Hualaniae colletioidis Chacras de Coria, prope Mendoza, Feb. 1908. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 369 Obs. Perithecia hinc inde densiuscule gregaria primo cor- tice tecta eaque secedente denudato-superficialia (220-250 y. Fig. 16. dm.), carbonacea glabra, contextu indistincto; asci antice obtuse rotundati postice breviter crassiusculeque euneato-pe- dicellati (130 == 20 y), aparaphysati octosporl; sporae sacpius oblique monostichae, in ascis tunica mucosa crassa hyalina vestitae, extus saepius denudatae utrinque obtusissimae (22 -28p4 =10-12 y) primo medio 1 -septatae non v. vix con- strictae hyalinae, serius 3-septatae constrictae fuligineae, loculis subaequalibus subcuboideis grosse 1 - guttulatis. An melius Massaria ? 597. Endococcus infestans Speg. = Speg., Fng. Arg. pug. 1v, n. 160 (sub Didymosphaeria). Hab. Abunde in apotheciis Lichenum flavorum in insulis Orcadas del Sud, Jan. 1908. Obs. Specimina, quae nunc adsunt, a typicis ascis breviori- AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, Tr. x1r. Noviembre 11, 1909. 24 370 599. 600. MUSE9 NACIONAL DE BUENOS AIRES. bus crassioribusque (55-60 y. = 14-15 y.) sporisque saeplus distichis (14-15 p =5-5,5 y.) vix recedere videntur. Certe hue Endococcus wandelensis Hariot (Exp. ant. frane., Bot. p. 8) sine dubio huc ducendus, Phaeosphaerella ? donacicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia minuta epidermide velata conferta, ascis eylindraceis aparaphysatis sporisque elliptico-didymis parvis. Hab Ad culmos putrescentes Arundinis donacis Lezama, prope Buenos Aires, Apr. 1904, Obs. Matrix tota sordide infuscata; perithecia ex hemi- sphaerico lenticularia (150-180 p. dm.) subcarbonacea vix pa- pillulato-ostiolata; asci constipati, antice obtuse rotundati postice breviuscule attenuato - pedicellati (55-60 .= 4-5 1), octosporl; sporae recte v. oblique monostichae elongato - ellip- ticae utrinque obtusiuseulae (S-10 y = 3-3,5 y. ), medio 1-sep- tatae constrictulae, pallide fusco-olivaceae, loculis subaequa- libus 1-euttulatis. Didymosphaeria saccharicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia parva laxe regariavizx ostiolato-papillata, ascis cylindraceis breviuscule pedicellatis sporisque elongato- ellipticis pallide fuligineis ad septum via constrictis. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum prope Ledesma, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Matrix non v. vix infuscata; perithecia hinc inde laxe gregaria primo epidermide tecta dein subdenudata basi in- seulpta (150-180 y dm.), coriacella glabra nigra, contextu indi- stincto, ostiolo carbonaceo papillulato acutiusculo armata; asci conferti antice obtuse rotundati postice modice enuneato- attenuati (110-120 p. = S-10 y.) octospori, paraphysibus fili- formibus sublongioribus densis obvallati; sporae monostichae utrinque obtusiusculae (15 = 5 y. ), medio 1-septatae non v. vix constrictae, fuligineae rectae v. obsoletissime subnavicu- lares, loculis aequalibus 1-guttulatis. Didymosphaeria cofleicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa minuta innato-erumpentia subcarbo- nacea, ascis subelavulatis sporisque didymis minoribus. Hab. Ad ramulos dejectos putrescentes Cojfeae arabicae, Sao Paulo, Brasil, Nov. 1908 (C. Girola). Obs. Matrix immutata; perithecia e lenticulari subhemi- phaerica (120 p dm.), cortice innata, epidermide diu velata, atra glabra subcarbonacea, contextu opaco indistincto, ostiolo 601. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 371 vix papillulato coronata; asci e eylindraceo subclavulati su- perne obtusissime rotundati inferne modice attenuato - pedi- cellati, (60 y Ing. tot. = par. sp. 50 p = 8-10 y), 4-S- spori, paraphysibus filiformibus longioribus cincti; sporae distichae elliptico-biconicae saepius leniter inaequilaterales utrinque subobtusiuscule acutatae (10-14 y = 3-4 y), medio 1-sep- tatae constrictulae, primo hyalinae dein obscure fuligineac, loculis subaequalibus diblastibus v. grosse biguttulatis. Didymosphaeria ? sordidissima Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia ligno late sordideque imfuscata immersa, ostiolo vix exerto, ascis cylindraceis breviuscule pedicellatis sporisque didymis minoribus. Hab. Ad ramos decorticatos putrescentesque Solani verba- scifolíi, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Matrix latissime atrata, muco subolivascente sub jove pluvio irregulariter obducta, ostiolis nigris minutissimis vix exasperata; perithecia globulosa v. e latere compressula (100- 150 dm.) membranacea olivacea ligno infossa subconfer- tiuscula, ostiolo superficem matricis attingente non v. vix exerto armata; asci numerosi antice rotundati postice cuneato- pedicellati (100 y Ing. tot. = par. sp. 80 = 6»), paraphysibus filiformibus longioribus obvallati, octospori; sporae ellipsoi- deae utrinque obtusiusculae (12 = 5 y. ), medio 1-septatae constrictae fuligineae, loculis subaequalibus saepius grosse 1-2-guttulatis. Phaeosperma? foeniculina Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia hinc inde matrici infuscata infossa, ostiolo viz rostellato armata, ascis cylindraceis paraphysatis, sporis subminoribus didymis fuligineis. Hab. Ad caules aridos putrescentesque Foeniculi piperiti Santa Catalina, prope Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Perithecia subglobosa (120-130 y. dm.) coriacella, con- textu fuligineo indistincto donata, ligno caulium, epidermide vestito v. denudato sed semper late sordideque infuscato, omnino immersa, ostiolo carbonaceo gracili vix v. breviter exerto coronata; asci antice subtruncato-rotundati postice modice attenuato-pedicellati (125 - 150 p. = 10 y), octospori, paraphysibus filiformibus obvallati; sporae saepius recto monostichae, ellipticae utrinque rotundatae (13-15 y.=85-9 y), medio 1-septatae lenissime constrictae, fuligineae, loculis sub- acqualibus eguttulatis. 603. 604. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Species habitu externo Enuporthi cuidam simillima, notis internis tamen mox dignoscenda, a genere paraphysarum praesentia nonnihil recedens. Valsaria subtropica Speg. (m. sp.) Diag. Perithecia cortice innato-erumpentia sparsa v. stroma- tice aggregata submolliuscula atra, ascis clavulatis longissime pedicellatis modice paraphysatis, sporis didymis elongato-ellip- bicis. Hab. Ad culmos putrescentes Sacchari of ficinarum nec non ad caules aridos Chaenocephali macrophylli in campis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia quandoque hinc inde sparsa, stromate desti- tuta, cortice infossa epidermideque velata, yuandoque hine inde constipata stromate parco atro conjuncta per corticem epidermidemque irregulariter erumpentia, subglobosa (150- 900 y. dm.), atra glabra e membranacco subcarnosula, contextu fuligineo indistineto, ostiolo minute papillulato carbonaceo non v. vix prominulo coronata; asci numerosi, parte sporifera clavulata (45-60 y =10-12 ;.) in pedicello duplo triplove lon- giore filiformi (S0-120 p=1,5-2 1.) abruptiuscule attenuata, aparaphysati octospori; sporae oblique distichae elliptico- biconicae ntrinque subacutinseule rotundatae (14-16 =5-6 p), rectae v. vix subnaviculares, medio 1-septatae leniter con- strictae, subopace fuligineae, loculis aequilongis pergrosse biguttulatis. Valsaria ? donacicola Speg. (1. sp.) Diag. Stromata minuta linearia innato-erumpentia carbo- nacea, peritheciis parvulis confertis, ascis cylindraceis breviter pedicellatis paraphysatis sporisque didymis minoribus. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Arundinis donacis 1 horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905, Obs. Stromata saepins linearia longitudinalia parallele seriata (1-50 mm Ing.= 250-400 y. lat.) innato-erumpentia sed epidermide semper velata, subtorulosa, intus extusque atra carbonacea, matricem plus minusve late sordideque nigri- ficantia; perithecia stromate immersa subglobosa (90-100 y. dm.) subcarbonacea obsolete ostiolata; asci conferti superne obtusissime rotundati inferne breviter cuneato-pedicellati (TO =4 y), paraphysibus filiformibus conspicue longioribus creberrimis obvallati, octospori; sporae recte monostichae ellipticae utrinque obtusiusculae (Sp =3,5 y), fuligineae, me- 605. 606. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 373 dio 1-septatae leniter constrictae, loculis subaequalibus y- infero nonnihil minore, non v. 1-enuttulatis. Species V. imsitivae Ces. et DNtrs simillima sed omnibus partibus duplo minoribus mox dignoscenda. Valsaria insitiva Ces. € DNtrs = Sacc., Syll. fng. 1, p. 741. Hab. Vulgata ad ramos aridos putrescentesque per an. 1900-1908. Obs. Formae haec sequentes nobiliores: . Acaciae caveniae=asci cylindracei (70-SO0 p.=10 y) apara- physati; sporae elliptico-biconicae (14-15 .=8S ») non yv. vix constrictae. Cordiae gerascanthi= asci cylindracei (90-100 .—10 u) dense paraphysati; sporae ex elliptico subovatae (14-16 .=7-8 p.), loculis subaequalibus v. infero saepius vix minore. Mimosae polycarpae=asci cylindracei breviuscule pedicellati (120 .=10 1) modice paraphysati; sporae ellipticae utrinque obtusissimae (14-15 p.=7-10 ;), non v. vix subcoarctatae. Sphaerulina? aechmeae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia innato-superficialia macula vage infuscata insidentia, ascis clavulatis paraphysatis, sporis fusoideis 0-3 - 9 - septatis. Hab. Ad folia viva Aechmeae polystachyae prope Formosa, Dec. 1899. Obs. Maculae saepius hypophyllae suborbiculares indeter- minatae pallidissime olivascentes; perithecia innata per epi- dermidem erumpentia, subglobosa (100-1201 dm.), glabra atra, ostiolo latissimo (20 y dm.) impresso perforata, tenui membra- nacea, contextu minute parenchymatico olivaceo; asci utrin- que subattenuati antice obtusi postice breviter crassiusculeque pedicellati (60-80 ,=12-15 y), octospori, paraphysibus filifor- mibus densiusculis sat longioribus obvallati; sporae fusoideae non v. vix inaequilaterales utrinque acutiusculae, primo conti- nuae serius 1-3-septatae postremo obsolete 5-septatae (20-28 ¿=4 p.), semper hyalinae, per aetatem saepius utrin- que cauda ( promycelio?) concolore breviore ornatae. Sphaerulina? hamadryadum Spesg. (n. sp.) Diaz. Perithecia inmato-erumpentia minuta, pilis pusillis adspersa, ascis clavulatis sporis submajoribus 1 - 3-septatis. Hab. Ad folia arida Hamadryadis Ningi prope Lago Blanco, Patagonia, Apr. 1903. Obs. Perithecia epiphylla, hinc inde matrice arescente cine- 3714 608. 609. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. rascenteque leniter nigrificata insidentia, primo epidermide velata deim erumpenti-superficialia, ex hemisphaerico subceo- noidea (90-120 y. dm.), pilis paucis egracilibus 1-cellularibus (20-30 =5 y.) olivaceis laxe adspersa, ostiolo minuto perfo- rata, membranaceo -subeoriacella, contextu indistincto oliva- ceo; ase1 conglobati antice obtusi crassiusculeque tunicati postice cuneati brevissimeque pedicellati (10-80 p.= 14-16 y), aparaphysati octospori; sporae oblique distichae rectae v. lenissime subcurvulae e cylindraceo subcelavulatae utrinque obtusiusculae (24-26 y =6-Y p.) semper hyalinae, primo 4-blastes dein 1-septatae 4-guttulatae postremo obsolete 3-septatae, ad septum medium tantum non v. lenissime con- strictulae. Sphaerulina subtropica Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia sparsa subepidermica minuta tatissime ostio- lata, ascis subfusoideis aparaphysatis sporisque mediocribus 3 -septatis. : Hab. Ad glumas rachidesque Paspali dilatati in pratis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia lenticularia (120-1501 dm.) epidermide velata, ostiolo umbilicato lato (30 p dm.) pertusa, tenul membranacea, contextu parenchymatico fulvello; asci antice leniter attenuati apiceque subtruncato-rotundati postice cu- neati brevissime noduloseque pedicellati (15-80 = 12 1), semper plane aparaphysati, octospori; sporae subfusoideae (16-20 y. 4-5 y. ), saepius leniter subnaviculares, primo con- tinuae dein 2-4- blastes postremo 3-septatae, ad septum me- dium tantum non v. vix constrictae, semper hyalinae. Sphaerulina valerianae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia pusilla maculis vagis indeterminatis laxe pauciinsidentia, ascis clavatis, sporis mediocribus £- septatis. Hab. Ad folia languida Valerianae mejalorhizae secus Rio Blanco, Tucumán, Febr. 1905. Obs. Maculae amphigenae minutae (3-5 mm dm.) indetermi- natae pallescentes suborbiculares; perithecia saepius epiphylla in centro macularum 3-5 laxe aggregata, parenchymate inna- ta epidermideque velata, lenticularia ( 100 p. dm.) atra, ostiolo minuto perforata, membranacea, contextu parenchymatico subindistincto olivascente; asci 3-4 tantum in quoque pe- rithecio, aparaphysati, antice subtruncato -rotundati suberas- siusculeque tunicati postice cuneati brevissimeque pedicellati €— A 610. 611. 612. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 315 (60 . =20 1), octosporl; sporae subconglobatae subelavulatae (22- 1. =16 y»), primo 1-septatae dein 4-septatae (loculo infero biseptato 12-13 y Ing. = loculo supero 1-septato crassiore 9-10 y Ing.) utrinque obtusae, hyalinae, tunica tenuissima mucosa concolore diu vestitac. Acanthostigma gnaphaliorum Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia epiphylla laxissime gregaria superficialia pusilla atra hirsuta, ascis cylindraceis sporisque fusoideis 3- septatis submediocribus. Hab. Ad tolia viva Gnaphalii purpurei in pratis Ensenada, prope La Plata, Oct. 1906. Obs. Maculae nullae; perithecia hine inde laxissime gregaria ex hemisphaerico subconoidea( 70-125 y. dm. ), nigra, setulis radiantibus v. erectis unicellularibus fumosis (100-200 y = 4-5 y ) subdensiuscule armata, minute ostiolato - perforata, membranacea, contextu parenchymatico fuligineo; asci con- stipati apice subtruncato-rotundati basi cuneati brevissimeque pedicellati (50-55 = S-10 y ), octospori aparaphysati; sporae oblique distichae rectae v. lenissime subinaequilaterales utrin- que acutiusculae (18-20 y. =3-4 1), 3-septatae, ad septa leniter constrictae, primo hyalinae serius obsolete fumosae, loculo secundo supero saeplus caeteris leniter crassiore, Metasphaeria ? cocóes Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia hypodermica plus minusve laxe aggreygata parra depressa coriacea, ascis subclavulatis breviter pedicellatis, sporis elliptico-biconicis triseptato-constrictulis mediocribus hyalimis. Hab. Ad spathas aridas Cocóes Romanzoffianae in hortis La Plata, Jun. 1906. Obs. Perithecia primo epidermide velata eaque secedente de- nudato-subsuperficialia, lenticularia (150-200 v.dm.), vix papil- lulato-ostiolata glabra, nigra coriacella, contextu opaco indi- stineto; asci sursum non v. lenissime attenuati apiceque obtuse rotundati deorsum sensim angustati atque in pedicello breyiu- seulo crassiusculoque producti (100 = 16-18 y), aparaphysati y. ambitu paraphysibus paucissimis cinti, octosporl; sporae oblique distichae primo didymo-biconicae subnaviculares grosse 4-guttulatae utrinque subacutiuscule rotundatae (18- 22 y=5-6 y.) serius 3-septatae, ad septa, ad medium praeci- pue, constrictulae, eguttulatae semper hyalinae. Metasphaeria pamparum Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia innato-erumpentia parva sparsa, ascis cylin- 376 613. 614. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. draceis paraphysatis, sporis fusoideis T-septatis tenuiter hyalino- tunicatis. Hab. Ad folia culmosque aridos Aristidae cujusdam prope Colonia Juarez Celman, Jan. 1905. Obs. Partes infectae saepius arescenti-cinerascentes; perithe- cia hinc inde laxe gregaria, parenchymate innata, subglobulo- sa (100-120 y. dm.), membranaceo-coriacella, ostiolo carbonaceo non v. vixexerto coronata; asel antice obtusissime rotundati tenuiterque tunicati postice obsolete cuneati, abrupte in pedi- cello brevissimo nodulosoque contracti (60-70 y = 10-12 y), paraphysibus filiformibus longioribus parcis obvallati, octo- spori; sporae oblique distichae ntrinqueacutiusculerotundatae (20-22 y. =4 y), ad septa, ad medium validius, constrictulae, loculis majuscule 1-guttulatis semper hyalinis, tunica mucosa tenul obovolutae. Metasphaeria saccharicola Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia laxe gregaria erumpenti-superficialia subco- noidea parvula, ascis subcylindraceis inodice paraphysatis, spo- ris elongato-fusoideis 7 - septatis majusculis. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum in campis prope Ledesma, Apr. 1905. Obs. Matrix tota sordide cinerascenti-infuscata; perithecia hinc inde plus minusve densiuscule gregaria, primo epidermi- de velata serius plus minusve denudato superficialia, e lenticu- lari conoidea (150-180 y. dm.) minute sed acutiuscule papillato- ostiolata, subcarbonacea nigra glabra, contextu indistincto opaco; asci antice subtruncato-rotundati postice leniter eunea- ti abruptiusculeque in pedicello breviusculo attenuati (100- 110 y = 20 y.), octospori, paraphysibus paucis filiformibus obvallati; sporae saepius tristichae utrinque acutiusculae leni- ter curvulae (45-50 4 =7-8S y. ), ad septa, ad medium validius, constrictulae, loculis grosse 1-guttulatis, tertio supero leniter tumidiore, diu hyalinae. An postremo 9 -septatae ? Species cum Leptosphaeria Spegazzinii Syd. et Sace. non comparanda. Zignotélla anonicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia minuta ligno denudato grezarie insidentia, ostiolo sublophiostomaceo donata, ascis cylindraceis vix pedicel- latis paraphysatisque atque sporis elliprico-bicomicis didymis triseptatis. Hab. Ad cicatrices ramoram Anonae cherimoliae in hortis prope Tucumán, Apr. 1906. 615. 616. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. NO Obs. Perithecia ligno denudato leniterque dealbato densiu- scule gregaria globulosa ( 150-200 y dm. ), tertio infero matrici insculpta caeterum prominulo-libera, ostiolo minnte papillato eylindraceo, apice rotundo sed transverse rimoso, donata, nigra opaca glabra subcarbonacea, contextu indistincto:; asci eylindracei antice subtruncato-rotundati tenuiterque tunicati postice leniter cuneati brevissimeque pedicellati (75-90 y = S-10+), paraphysibus filiformibus vix longioribus obvallati, octospori; sporae oblique monostichae utrinque acutiuscule rotundatae (15 -20 p. = 5-6 ;.), primo 1 -septato-didymae 4 - 6- blastes, serius 3 - septatae eguttulatae, semper hyalinae. Zignoélla? claypolensis Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia dense aggreyaía per peridermium irregula- riter fissum erumpentia carbonacea glabra parra; asci clavu- lati breviter pedicellati paraphysati; sporae fusoideae 3 - sep- tatae mediocres. Hab. Ad ramos aridos Casuarinae stricíae, Claypole, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Obs. Perithecia descreta v. constipato-subconfluentia, primo cortice tecta eaque secedente v. frustulatim evanida denudata, ligno late sordideque nigrefacto basi insculpta, superne rotun- data (150-180 y. dm.) libera, ostiolo depresso latiuseulo donata, atra opaca glabra carbonacea, contextu indistineto; asci antice rotundati postice sensim attenuati in pedicello parum elon- gato producti(S0-901=12;), octospori, paraphysibus filifor- mibus longioribus cincti; sporae distichae fusoideo-biconicae utrinque subacutiusculae (20-25 :¿=6 y.), primo 1-septato- constrictae, loculis plus minusve grosse biguttulatis, serius 3-septatae ad septum medium tantum coarctatae, hyalinae (an postremo 5-septatae atque chlorinae? ). Metasphaeria viticola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia erumpenti-superficialia valide papillato- ostiolata subconferte gregaria seriataque carbonacea parvula, ascis clavulatis dense paraphysatis subbreviuscule pedicellatis sporisque elongato - fusoideis 3-5 -septatis, septo medio constric- tulis. Hab. Ad sarmenta arida Vitis cordifoliae in horto meo, La Plata, Maj. 1905. Obs. Perithecia gregaria, primo tecta per peridermium erum- pentia, serius denudata ac subsuperficialia, basi leniter ligno insculpta, superne conoidea acute papillato-ostiolata (150-80 y. 378 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. dxm.), atra glabra opaca carbonacea, contextu indistincto; asci e eylindraceo clavulati antice obtuse rotundati postice sensim cuneato -attenuati modiceque pedicellati (90-100 y =8S-12 y), octospori, paraphysibus filiformibus crebris cinti; sporae rectae distichae angustae utrinque acutiusculae (18-22 y = 5 p.), saepius lenissime curvulae, primo 1-septatae, ad septum vix constrictae, loculis subaequilongis 1-3 - guttulatis, serius 1 - y. 2- septatis hyalinis. Oraniella Speg. (n. gen.) Char. Perithecia sparsa cortice v. ligno omnino immersa, ostiolo papillato vix protrudentia, majuscula; asci cylindra- cel octospori paraphysati; sporae monostichae cylindraceae 3 -septatae hyalinae. . Oraniella cofieicola Speg. (n. sp.) Diag. Species notis generis donata, sporis mediocribus di- stincta. Hab. Vulgata ad ramos vetustiores Co/feae arabicae prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 379 Obs. Perithecia omnino infossa v. parte supera vix exerto- prominmula, ostiolo crassiusculo plus minusve papillato ornata, globulosa (0,5- 1,25 mm dm.), carbonacea, parietibus crassis praedita, contextu indistineto, nucleo mucoso subhyalino fare- ta; ascl cylindracel praelongi antice obtuse rotundati postice breviter v. modicissime attenuato-pedicellati (180-250 p = 1-10 y), paraphysibus filiformibus vix longioribus obvallati; sporae cylindraceae rectae v. vix inaequilaterales v. sub- curvulae utrinque subabruptiuscule rotundato -acutatae (24-30 y =6-8 y), 3-septatae, ad septa omnia constrictulae, loculis grosse 1 - guttulatis, semper hyalinae. Jodi ope obturaculus minutissimus ascorum leniter coeru- lescit. Venturiella Speg. (1. gen.) Char. Perithecia superficialia subiculo destituta, hirsuta, ascis octosporis paraphysatis, sporis fusoideis pluri-septa- tis olivascentibus. Est Venturia phaeophragmospora. 619. Venturiella argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia parvula ostiolata setulis paucis 1- cellulari- bus minutis adspersa, ascis subeylindraceis breviter pedicellatis, sporis 5-septatis. 380 620. 621. 622, 623. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad strata lignea ramorum excaesorum subputrescen- tium Pircuniae dioicae in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Aug. 1905. Obs. Matrix non v. vix subviolascens; perithecia e lenticulari subhemisphaerica (120 - 140 y. dm. ) umbilicato-ostiolata mem- branaceo-subcoriacea, contextu minuto denso indistincto oli- vaceo donata, pilis paucis, per aetatem saepe deciduis, minutis (40-60 p. = 4-6 y.) fuligineis apice subhyalinis ornata; asel an- tice subtruncato-rotundati postice cuneati in pedicello brevi producti (10-75 p. 8-94), paraphysibus filiformibus longiori- bus obvallati octosporl; sporae utrinque obtusiusculae (18-20 vp=4-5 y.) leniter curvulae primo 3 - dein 5-septatae, ad septa leniter, ad medium validius, constrictae, e chlorino olivaceae. Sporormia minima Auersw. —Sacc., Syll. fng. 11, p. 124. Hab. Abunde in fimo suino in pratis circa Jujuy, Jan. 1906. Sporormia intermedia Auersw. —Sace., Syll. fng. 1, p. 126. Hab. In fimo vaccino nec non auchenino in montibus Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1908. Sporormia gigaspora Fek. —=Sacc.,Syll. fng. 1, p. 132. Hab. Ad tigillam putre circa Puerto San Antonio, Patago- nia, Febr. 1903. Obs. Perithecia superficialia muco olivascente cincta, ligno basi vix insculpta subglobosa (200-220 p. dm. ) modice papilla- to-ostiolata subcarbonacea; asci subclavulati deorsum cuneati breviusculeque pedicellati (part. sp. 140-150 »=20 y. ), para- physati octospori; sporae elongato-subfusoideae (10 p = 10 y) distichae S- merae muco destitutae, loculis subeuboideis opace fuliginels. Specimina patagonica a typo ascis subclavatis non sessili- bus vix recedere videntur. Massaria argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia cortice tecta mediocria, ascis cylindraceis paraphysatis brevissime pedicellatis, sporis majusculis 3-septatis pulchre fuligineis primo mucoso-vestitis. Hab. Ad ramos putrescentes Oleae europeae, Chacarita, Apr. 1904, nec non Luheae grandiflorae Santa Catalina, Febr- 1905 et Maclurae aurantiacae, Marmol, Maj. 1905. Obs. Perithecia primo cortice tecta dein, ea secedente, cum ipsa decidua v. ligno adnata denudata persistenteque e lenti- culari subhemisphaerica (250-350 p. dm.) nigra carbonacea, minute ostiolato-pertusa; asci constipati, antice obtusissime 624. 625. 626. SPEGAZZINI: MYOETES ARGENTINENSES. 381 rotundati crassiusculeque tunicati, postice breviter cuneati pedicello crasso nodulosoque suffulti (180 -200 y. = 18-22 y), densiuscule paraphysati octospori; sporae oblique monosti- chae subelongato-ellipticae v. elliptico-subbiconicae utrinque subacutiuscule rotundatae (35-40 p= 14-18 y), primo 1-septato- constrictulae 4-blastes, tunica mucosa crassa vestitae hyalinae, serius 3-septatae fuligineae muco denudatac. Clypeosphaeria myrticola Speg. (1. sp.) Diag. Laxe gregaria minuta atra nitidula, ascis cylindraceis brevissime pedicellatis paraphysatis, sporis ellipticis 3 - septatis submajoribus pulchre fuligineis. Hab. Ad ramulos vivos Eugeniae cujusdam in sylvis prope Formosa, Jan. 1901. Obs. Perithecia hinc inde subdensiuscule gregaria innata, epidermide velata adnataque, e lenticulari subhemisphaerica (180-200 y. dm.) carbonacea, ostiolo nullo; asci antice rotun- dati postice abruptiuscule cuneati pedicello brevissimo crasso sufíulti (110-120 p =22-26 2), paraphysibus filiformibus longioribus obvallati, octosporl; sporae distichae primo hyali- nae 4- blastes dein elliptico - biconicae utrinque subacutiu- sculae (30-32 y = 15-16 y), ferrugineo - fuligineae, Species notis nonnullis licheninis donata sed thallo adhuc mihi omnino ignoto. Leptosphaerella cordylines Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa minuta atra innata, ascis obclavatulis, sporis fusoideis 3 - septatis mediocribus. Hab. Ad folia arida Cordy!inis dracaenoidis in horto Santa Catalina, Buenos Aires, Oct. 1505. Obs. Maculae nullae; perithecia parenchymate innata amphi- gena sparsa y. hincinde laxissime gregaria e globoso conoidea (100-125 y dm.), ostiolo papillato epidermidem perforante non v. vix exerto ornata, atra glabra coriacella, contextu indi- stincto; asci ecylindracei v. saepius obclavati antice obtuse rotundati crassiusculeque tunicati postice rotundati v. vix cuneati subsessiles (55-65 y =10-12 y), aparaphysati octo- spori; sporae di-tri-stichae utrinque subacutiusenlae (22-24 1L= 5-6 y) ad septum medio tantum leniter constrictae, loculo medio supero caeteris sensim crassiore, flavidulae. Leptosphaerella eremophila Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia sparsa parenchymate innata pusilla, ascis subclavatulis aparaphysatis, sporis subfusoideis subminoribus 3- septatis hyalinis. 382 627. 6 8, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia arida Sporoboli asperifolii in pratis circa Mendoza, Jan. 1908. Obs. Maculae nullae v. melius substratum totum sordide arescenti-cinerascens; perithecia globulosa (70-80 p. dm.) folio innata, saepius ad hypophyllum leniter prominula atque o- stiolo vix papillato subfimbriato epidermidem perforante sed non exerto nigro manifesta, tenur membranacea, contextu sinuoso-parenchymatico minuto olivaceo; asci constipati, cla- vulati obelavulati subsessiles v. minutissime pedicellati (38 - 40 y =8S y), octospori aparaphysati; sporac elongato - bico- nicae utrinque subacutiusculae (15 p — 4 y), saepius inaequi- laterales, 3-septatae, ad septum medium tantum constrictae, chlorinae (an primo strato mucoso tenui obovolutae?). Leptosphaerella musicola Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia innato-erumpentia sparsa minuta atra, ascis obelavulatis aparaphysatis, sporis subfusoideis submediocribus 3-septatis olivaceis. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Musae paradisiacae 1 arvis circa Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Maculae effusae indeterminatae sordide fuscescentes; perithecia parenchymate innata per epidermidem fissam bre- viter erumpentia, e globoso subpyriformia (120-125 y. dm.), o- stiolo obtuso perforato, papillis nonnullis breviter prominulis laxe denticulato - coronato, donata, coriacello-membranacea, contextu opaco parenchymatico indistincto; asci sursum le- niter attenuati apice abrupte subtruncato—otundati deorsum breviter enneati pedicello brevi crassiusculoque suffulti (60 y. = 12»), aparaphysati octospori; sporae e fusoideo biconicae utrinque acutiusculae (18-24 y = 6 y) saepius leniter inaequi- laterales bi-tri-stichae, 3-septatae, ad septa leniter, ad medium validius, constrictae. An a Leptosphaeria musarum Sacc. et Berl. satis distincta? Leptosphaeria conii Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia hinc inde gregaria primo tecta dein nuda parva, ascis subeylindraceis brevissime pedicellatis, sporis ellip- tico-subfusiformibus 3-septatis submediocribus flavidis. Hab. Ad caules dejectos putrescentes Conmii maculati in sylva Santa Catalina, Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Maculae nullae; perithecia sparsa v. plus minusve dense pauci-gregaria primo epidermide velata eaque sece- dente denudata, sublenticularia (200-250 y. dm.), minute papil- 629. 630. 631. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 383 lulato-ostiolata atra glabra non nitida coriacella, contextu in- distincto; asci e cylindraceo subclavulati utrinque breviter attenuati, apice obtusiuscule rotundati, basi pedicello brevi erassiusculoque suffulti (10-75 pp = 10-12 y»), octospori, psen- doparaphysibus dense obvallati; sporae distichae utrinque subacutiusculae (16-20 pp =5-6 ;.), ad septum medium tantum constrictulae, loculo medio supero caeteris fere semper non- nihil crassiore. Specie L. dolioli (Prs.) DNtrs nec non £. conoideae DNtxs, valde affinis, ascis sporisque conspicue crassioribus distincta, Leptosphaeria Spegazzimi Syd. et Sacc. var. minor. Hab. Ad eulmos Sacchari of ficinarum prope Ledesma, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Varietas a typo (L.sacchari Speg. non Bred.) omnibus partibus conspicue minoribus recedens. Perithecia innato-erumpentia (100 - 120 p. dm.); asci brevis- sime stipitati cylindracei (60-65 p=10 y) aparaphysati; sporae elliptico-biconicae utrinque acutae (16-181. =4-4,5 1) leniter subcurvulae flavidae, loculis centralibus grosse 1- gut- tulatis supero semper nonnihil crassiore. Melanomma andinum Speg. (1. Sp.) Diag. Perithecia primo tecta dein denudata sparsa vt. pauci- aggregata carbonacea, ascis clavulatis brevissime síipitatis pseu- doparaphysatis, sporis mediocribus 3 -septatis. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Bulnesiae retamo in andinis Uspallata, prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Maculae nullae; perithecia primo cortice tecta, dein ligno denudato insidentia, lenticulari-depressa (150 y dm.), vix papillulato - ostiolata, nigra glabra sed subpruinulosa, subcar- nosula, contextua minuto indistincto olivaceo; asci antice late subtruncato - rotundati suberassiusculeque tunicati deorsum sensim attenuato-cuneati in pedicello brevi crassiusculoque producti (100 p =20 y), octospori, pseudoparaphysibus submucosis commixti; sporae e eylindraceo ellipticae utrinque obtuse rotundatae (27-29 p =10.), ad septa, ad medium validins, constrictulae, fusco - fumosae. Melanomma cacheutense Speg. (11. sp.) Diag. Perithecia superficialia conferta subglobosa minuta, ascis subclavulatis paraphysatis, sporis e cylindraceo subclaru- latis 5-septatis ad septa omnia constrictis olivaceis mediocribus. Hab. Ad ramos emortuos decorticatosque Baccharidis gluti- nosaein alyeo fluminis Mendoza, prope Cacheuta, Febr. 1909. 384 633. 634. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Perithecia hinc inde dense gregarila v. quandoque subseriata, matrici immutata insidentia, basi hbrevissime insculpta superne libera subglobosa (150-180 y. dm.), eximie minuteque papillato - ostiolata, atra glabra, coriaceo - subcar- bonacea non nitentia, contextu opaco indistincto; asci apice obtuse rotundati crasseque tunicati infra medium sensim attenuati basi pedicello brevi subgracili suffulti (100-120 y = 16-18 y), paraphysibus filiformibus vix longioribus plus mi- nusve numerosis obvallati octospori; sporae saepius oblique distichae, continuae, 1-3-4, sed saepius 5, septatae, ad septa fere semper valide constrictulae, cylindraceo-fusoideae utrin- que acutiusculae v. lenissime clavulatae apice supero obtu- siusculo infero acutiusculo (26-26 p. = S-10 ;.), rectae v. leniter eurvulae, loculis centralibus saepius minute 1-guttulatis. Melanomma ? praeandinum Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia gregaria superficialia subglobosa carbonacea minuta, ascis subeylindraceis, sporis elongato-subfusoideis 5- sepiatis utrinque acutis loculo medio superiore incrassatulo pallide olivaceis. Hab. Ad caules aridos Salviae Gilliesi in praeandinis Ca- cheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Perithecia saepius plus minusve seriata conferta, ligno denudato rimulosoque insidentia, atra glabra, minute eximieque papillato-ostiolata, contextu indistincto; asel anti- ce rotundati crassiusculeque tunicati, medium infra angustati, pedicello brevi suberassiusculo suffulti (120-150 p. = 14-15 p), octospori, paraphysibus filiformibus vix longioribus obvallati; sporae lepiosphaerioidede rectae utrinque acutae (40-50 p. = 56 1), 5-(rarius 1-) septatae, ad septa non (v. vix ad medium) constrictae, primo chlorinae serius olivaceae. Melanomma pulvis-pyrius (Prs.) Fek. =Sacc., Syll. fng. 11, p. 98. Hab. Ad ramos decorticatos putrescentes Hibisci syriaci mm hortis La Plata, Jul. 1906. Obs. Specimina argentinensia nullo modo ab europaeis recedentia. Melanomma sordidissimum Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia dense constipata saepe pseudostromate hete- rogeneo conjuncta minuta carbonacea, ascis e cylindraceo subfu- soideis brevissime pedicellatis paraphysatis, sporis minutis 3- septatis fuligineis. 635. 636. ANAL SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 385 Hab. Ad ramos decorticatos emortuos Eriobotryae japonicae in horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov, 1905. Obs. Perithecia ligno latissime nigrificato insidentia, basim insculpta superne libera subglobosa (90-100 y. dm), non v. ob= soletissime papillulato - ostiolata, saepius terra pulvereque organico heterogeneo, stroma simulante, vestita, coriacea albo- farcta; asci antice subrotundati postice cuneati brevissimeque pedicellati (50 p = 10 y.), paraphysibus filiformibus densis conspicue longioribus obvallati, octospori; sporae cylindraceo- ellipticae primo didymae serius 3-septato-constrictae, utrin- que obtusiusculae (10-12 y. — 5-5,5 y), rectae v. leniter curvu- lae obscure fuligineae. Gibberidea adesmicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia dense constipata per corticis fissuras pro- trudentia subglobosa obsoleie umbilicata nitidula, ascis cylin- draceis dense paraphysatis, sporis subellipticis submediocri- bus fumosis. Hab. Ad ramos emortuos Adesmiarum specieram pluri- marun lignosarum Cacheuta, Uspallata et Puente del Inca, prope Mendoza, Febr. et Mart, 1905-1909. Obs. Perithecia dense constipata sed discreta, saepius per pe- ridermii rimas seriatim erumpentia, rarius in ligno denudato plagulas efficentia, subglobosa (160-250 y. dm.), deorsum subpe- dicellata sursum subtruncato rotundata plus minusve umbili- cato-ostiolata, atra nitidula coriacella, contextu opaco indi- stincto olivaceo; asci antice subtruncato-rotundati postice abruptiuscule brevissimeque cuneato-pedicellati (100-200 y. = 12-15 »), octospori, pseudoparaphysibus subcoalescentibus erebris obvallati; sporae ex elliptico subbiconicao v. obsoletis- sime subclavatulac (22-26 p = 9-11 y), 3-septatae, ad septum medium constrictulae, fumosae. Kaimusia eucalyptina Speg. (nm. sp.) Diag. Perithecia ligno denudato infossa plus minusve promi- nula acuteque ostiolata subseriata mediocria, ascis subfusoideis subbreviuscule pedicellatis, sporis subcylindraceis 3-septatis chlo- rinis. Hab. Ad palos vetustos Eucalypti globuli diu intemperiis expositos, La Plata, Oct. 1906. Obs. Perithecia ligno infossa sed sérius matrice plus minusve erosa nonnihil prominula carbonacea subglobosa, sed e latere compressa (300-500 p. dm. ), ostiolo papillato per aetatem . Mus. Nac. Bs. As., Ser. 8%, T. x11. Noviembre 18, 1909. 25 386 637. 688. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. saepius deciduo coronata; asci sursum sensim leniterque attenuati apice subtruncato-rotundati subtenuiter tunicati deorsum cuneati atque in pedicello triplo quadruplove brevio- re gracili angustati (120 p = 12 y), octospori, dense paraphy- sati; sporae distichae v. oblique monostichae elongato-ellip- ticae utrinque subobtusiusculae (20-22 y = 6-8 y), primo 1-septatae 4-guttulatae hyalinae, serius 3-septatae chlorinae,. Kalmusia cofteicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia matrice infossa subparea carbonacea, ascis subelavulatis breviter pedicellatis paraphysatis, sporis elliptico- subclavulatis S-septatis fuligineis minoribus. Hab. Ad ramos emortuos Co/feae arabicae, in hortis Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Perithecia globosa (120-180 y. dm.) cortice crassiore y. ligno denudato omnino infossa, ostiolo carbonaceo cylindraceo superficem matricis attingente, non rarius exertulo, armata; asci antice obtuse rotundati suberassiusculeque tunicati posti- ce cuneati breviterque pedicellati (40-60) y; = 9-10 y. ), para- physibus filiformibus conspicue longioribus obvallati; sporae distichae primo didymae hyalinae, loculo supero quam infero nonnihil majore, serius 3-septatae, ad septum medium validius, constrictulae, superne subobtusiusculac inferne subacutiuscu- lae (12-15 p.= 4 y. ), loculis non v. grosse 1-guttulatis e fuligi- neo olivaceis. Kalmusia ? oranensis Speg. (1. Sp.) Diag. Corticola minuta saepius yregaria, ascis clavatis modice pedicellaíis paraphysatisque, sporis fusoideis 9-septatis submajo- ribus fuligineis. Hab. Ad corticem crassiorem ramorum emortuorum Coffeae arabicae, im hortis Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Perithecia hinc inde cortice immutato 3-5 - gregaria, matrice infossa vix v. non parte suprema v. ostiolo carbonaceo minute papillato exertoque manifesta, subglobosa (150 y. dm.), coriaceo - membranacea, contextu opaco indistincto, »ucleo albo farcta; asci sursum breviter angustati obtuse rotundati erasseque tunicati deorsum sensim cuneati in pedicello qua- druplo breviore produeti (120 y. 20-22 y), octospori, paraphy- sibus filiformibus sublongioribus commixti; sporae distichae utrinque acutae (40 y. = 10 y), primo 6-blastes hyalinae, dein 5-septatae non constrictae fuligineae. 639. 640. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 387 Pleosphaerulina argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Maculae albescentes orbiculares e. biformes dissemina- tae; perithecia innata pusilla coriacella, ascis ovatis subsessilibus aparaphysatis, sporis mediocribus subellipticis 3-5-septato- muriformibus hyalinis. Hab. Ad folia languida Daturae stramonii Marmol, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Obs. Maculae amphigenae e cinereo arescentes, marginales biformes obsolete limitatae, centrales repando-suborbiculares eximie determinatae; perithecia amphigena solitaria v. laxe gregaria parenchymate innata epidermide velata, e lenticulari subglobosa (100-120 ¡. dm.), atra glabra, ostiolo majusculo im- presso perforata, contextu grosse parenchymatico pellucido fusco; asel pauci constipati sursum leniter attenuati apiceque obtusissime subtruncato - rotundati crassiusculeque tunicati postice sobrotundati pedicello brevissimo nodulosoque suf- fulti (SO-90 y = 40-45 y. ), octospori aparaphysati; sporae conglobatae utrinque obtusiusculae (30-35 y. = 12-16 y ) sae- pius transverse 5-septatae, septo altero longitudinali continuo v. Iinterrupto divisae, ad septa leniter, ad medium validins, constrictae, locnlis grosse 1-guttulatis, hyalinae. Species P. Ellisi (Catharinia hyalospora El. et Ew. non Speg.) affinis, notis plurimis tamen distincta. Pleosphaerulina smilacicola Speg. (1. sp.) Diag. Maculicola subsolitaria erumpenti - subsuperficialia parvula, ascis subpyriformibus aparaphysatis, sporis elliptico- oblanceolatis 5-septato- muriformibus tunica mucosa crassa concolore vestitis. Hab. Ad folia languida Smilacis campestris im dumetis prope Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae saepius marginales amphigenae e cinera- scente albido-arescentes determinatae, areola angusta sordide subpurpurascente cinctae; perithecia in maculis sparsa paren- chymate innata primo epidermide velata dein erumpenti- subsuperficialia, sublenticularia (100-150 y. dm.), atra glabra, ostiolo minuto impresso pertusa, membranacea, contextu grosse parenchymatico fusco-olivaceo; asci e globoso pyrifor- mes (10 y = 50 y) superne obtuse grosseque umbonati cras- sissimeque tunicati basi perminute papillato- pedicellati, octospori aparahysati; sporae conglobatae utrinque acutiu- scule rotundatae (35-40 y. = 10-14 y), septis transversis 5 alte- 388 641. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. roque longitudinali saepins interrupto divisae, ad septa non constrictae, hyalinae, tunica mucosa diu persistente obovo- Intae. Boerlagella argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa parva atra eximie setuloso-penicillata, ascis subeylindraceis breviter pedicellatis aparaphysatis, sporis ma- jusculis transverse 3-, verticaliter 1-, septatis ellipsoideis viz fu- mosis. Hab. Ad culmos aridos subputrescentes Secalis cerealis, La Plata, Oct. 1906. Obs. Maculae nullae; perithecia solitaria superficialia sub- globosa (250-300 p. dm.), coriacella non collabescentia, circa ostiolum impressum eximie densiusculeque setuloso - peni- cillata, pilis erectis rigidulis apice obtusinsenlis (100-180 y. = 6-S 1), 3-5-septatis fuligineis pellucidis, contextu nigro indi- stincto; asci antice subtruncato - rotundati crassinsenleque tunicati postice cuneati breviterque pedicellati (200-230 y = 30-40 ,), octospori aparaphysati; sporae ellipticae v. obsolete subovatae utrinque obtusiusenle rotundatae (40-55 p =18- 22 1) ad septa transversa constrictulae, loculo uno alterove cen- trali longitudinaliter diviso, din hyalinae postremo pallide subchlorinae, muco semper destitutae. - Leucothyridium Speg. (n. gen.) 642, Char. Stromate eutypeo late effuso nigro; perithectis matrice omnino immersis globulosis sparsis v. confertiuseulis; ascis clavatis paraphysatis octosporis; sporis muralibus hyalinis, muco vestitis. Leucothyridium crustosum Speg. (1. sp.) Diag. Stromate nigro per matricem late ambiente; peritheciis hinc inde laxe gregariis parvis; ascis breviter pedicellatis para- physatis; sporis conglobatis elongato-oborvatis didymo-3-septatis. Hab. Ad ramos emortuos Coffeae arabicae prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Stroma tenue sordide nigrum erustam arcte adnatam tenuissimam efficens, corticem erassiorem v. lignum cortica- tum decorticatumque ambiens; perithecia hinc inde aggrega- ta saepeque subseriata globulosa (150 y. dm:), matrice omnino infossa superne stromate adnata ac ostiolo minuto non exerto perforantia, carbonacea, mucleo albo farcta; asci antice rotundati crasseque tunicati postice sensim cuneati atque in pedicello subbrevi attenuati (70-80 p = 25 y), paraphysibus SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 389 filiformibus densis constipati; sporae octonae subtristichae apise supero obtusiusculae infero acutiusculae, ad septum medium valide constrictae (20 y. = 10 y), loculis primo conti- nuis dein transverse 2-septatis, septis alteris 1 v. 2 longitudi- nalibus interrupte clathratis, tunica mucosa hyalina diu per- sistente sat crassa vestitae. Pleomelogramma Speg. (n. gen.) Char. Stromata superficialia, peritheciis minntis dense con- stipatis tecta, ascis octosporis, sporis muralibus hyalinis. 643, Pleomelogramma argentinense Speg. (1. sp.) Diag. Stromata parra intus alba; perithecia globosa coriacea pusilla atra; asci aparaphysati brevissime stipitati; sporae elliptico-subfusoideae transverse 5-septatae lonyitudinaliter in- terrupte 1-2-septatae. Hab. Ad truncos ramosque cariosos decorticatos Eriobo- tryae japonicae, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Stromata matrici sordide infuscatae sparsa v. laxe 390 644, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. gregaria, lenticulari-tuberculiformia (2-5 mm dm. —1-2mm crss.), peritheciis minutis (90 - 120 y dm.) subsuperficialibus dense exasperato-tecta, intus medulloso-alba, Hypoxylis non- nullis simillima; asci saepius obclavati sursum sensim atte- nuati apice subtruncato-rotundati crasseque tunicati postice abrupte cuneati pedicello brevissimo crassoque suffulti (50 - 55y = 10-151), aparaphysati octosporl; sporae distichae utrin- que subacutiusenle rotundatae (15-20 .= 6-17 p.) ad septa trans- versa, ad medium praecipue, constrictulae, loculis centralibus, supero lenissime crassiore, septo longitudinali simplice y. duplice divisis hyalinis, Pleospora chuquiragae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia laxe gregaria coriacella innato-erumpentia, ascis cylindraceis breviter pedicellatis paraphysatis, sporis sub- mediocribus subellipticis 1-3-5transverse septatis, septo longitu- dinali nullo +. uno. » 645. 646. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 391 Hab. Ad folia arida Chuquiragae hystricis, secus Rio Santa Cruz, Feb. 1903. Obs. Folia infecta arescentia tota v. pro parte pallide cine- rascentia; perithecia sparsa v. hinc inde laxe pauci-gregaria, primo epidermide velata serius plus minusve denudato-erum. pentia (120-150 y dm.) subhemisphaerica, non v. vix papillu- lato-ostiolata, atra opaca, membranaceo-coriacea numquam collabescentia, contextu indistincto; ascl apice obtuse rotun- dati suberassiusculeque tunicati postice breviter cuneato-pedi- cellati (80-90 p=20 y.), parcissime paraphysati, octosporl; spo- sae eximie polymorphae utrinque subacutiuscule rotundatae (24-25 y. = 11-12 y ), in eodem asco quandoque didymo-1-sep- tatae, quandoque 3-5-septatae, quandoque septo verticali des- titutae v. uro tantum centrali continuo v. interrupto divisae, ad septa transversa, ad centrale praeccipue, constrictulae» muceo omnino deficentes, mox intense olivaceae fere opacae. Pleospora herbarum (Prs.) Rbnh. = Berl., Monog. gen. Pleos- pg. 91. Hab. Ad folia sternata subputrescentia Meliae azedarach Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Maculae mullae; perithecia innato -erumpentia, e lenti- enlari subconoidea (180-220 p. dm. ), atra glabra rigida non collabescentia; asci cylindracei erasse tunicati antice robun- dati postice brevissime cuneato-pedicellati (150y =40 y), obsolete paraphysati; sporae oblique distichae subellipticae 7-septatae, septo altero interrupto longitudinali divisae, utrin- que acutiusculae v. obtusae (35-401. = 12-14 y), ad septum medium validiuscule constrictae, virescenti - luteae, muco de- stitutae. Pleospora robusta Speg. (nm. sp.) Diag. Perithecia primo cortice tecta dein denudato - superfi- cialia minuta subcarbonacea, ascis subeylindraceis subaparaphy- satis via pedicellatis, sporis mediocribus transverse 3-septatis longitudinaliter 1-septatis mediocribus olivaceo-fuliyineis. Hab. Ad ramulos emortuos Menodorae robustae in aridis secus Río Chubut, Jan. 1900. Obs. Perithecia e lenticulari súbglobosa (150 y. dm.), non v. vix papillulato -ostiolata, atra glabra opaca rigida, primo peri- dermio tecta eoque secedente denudata ac super ficialia; ascl conglobati, 7-10 in quoque perithecio, antice obtusissime ro- tundati crasseque tunicati postice subeuneato- rotundati pedi- 392 647. 648. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cello brevissimo crassoque (100 y. =30-40 y) suffulti, psen- doparaphysibus parcis commixti; sporae tristichae utrinque obtusae (28-34 y = 14-18 1) 3-septatae, ad septa, ad medium praecipue, constrictae, septo longitudinali ad utrumque api- cem usque producto divisae, tunica mucosa tenui hyalina facile evanida vestitae, primo lutescentes serius subopace fu- ligineae. Pleospora praeandina Speg. (n. sp.) Diag. Innata minuta epidermide velata ostiolo valide pa- pillato erumpentia, ascis subeylindraceis, sporis elliptico-didy- más transverse 7, longitudinaliter 1-2, septatis submediocribus olivaceo-fuligineis. Hab. Ad folia arida putrescentia Dyckiae cujusdam in praeandinis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Maculae nullae sed matrix tota sordide cinereo-are- scentia; perithecia hinc inde laxe gregaria, epidermide velata vix promimnla, ostiolo papillato carbonaceo brevissime exerto coronata, atra opaca glaberrima membranacea sed non colla- bescentia (200-250 y dm.), contextu pellucido olivaceo indi- stineto; asci antice rotundati crassiusculeque tunicati postice abruptiuscule tunicati pedicello brevissimo crassoque suffulti (S5-90 p. = 16-20 y), paraphysibus filiformibus parcis obvallati, octospori; sporae distichae utrinque subacutiusculae, medio valide constrictae, dimidio infero saepius parum minore, rec- tae v. leniter inaequilaterales (22-25 p. —10-11 y), septis verti- calibus interruptis, primo fuligineae serins atrae opacae. Pleospora proustiae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia ligno denudato subsuperficialia parra mem- branacea in sicco corrugyato-contracta, ascis elliptico - subclavu- latis parcissime paraphysatis subsessilibus, sporis subma jusculis elliptico-didymis muriformibus. Hab. Ad ramos vivos v. languidos Proustiae ilicifoliae im praeandinis Cacheuta, prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Maculae nullae sed lignum totum cinerascens et rimu- losum; perithecia laxe gregaria inordinata v. subseriata glo- buloso-conoidea (200-250 v.dm.), uda tumida laevia, sicca con- tracta, ostiolo grosse obtuseque papillato coronata, contextu parenchymatico parum distincto olivaceo; asci antice obtuse rotundati crassiusculeque tunicati postice abrupte cuneati brevissime crasseque pedicellati (140-150 p. = 30-32 y), para- physibus paucis filiformibus commixti, octospori; sporae 649. 650, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 393 utrinque obtusissimae (38 =18S 1), ad medium valide con- trictae, parte infera quam supera saepius nonnihil minore, septis transversis Y, longitudinalibus 1-3 interruptis, primo flavescentes dein fuligineae, rectae v. leniter inaequilaterales. Species notis nonnullis externis ad Teichosporam vergens sed peritheciis membranaceis sporarumque fabrica melius sub Pleospora militans. Strickeria larreicola Speg. (n. sp.) Diag. Superficialis lenticulari-depressa minuta atra coriacel- la, ascis linearibus breviter pedicellatis parce paraphysatis, sporis elliptico-oblanceolatis transverse 5, longitudinaliter 1, sep- tatis olivaceo-virescentibus. Hab. Ad ramos cariosos denudatos Larreae nitidae in prae- andinis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Matrix tota late cinerascens; perithecia hinc inde sparsa v. plus minusve gregaria, uda lenticularia minuteque papillulato - ostiolata, sicca eximie cupulato - collabescentia (150-250 y dm.), non nitentia glabra, contextu indistincto Opaco; asci numerosi apice rotundati crassiusculeque tunicati basi abrupte breviter crasseque pedicellati (90-110 p. = 14- 16 1), oetospori, paraphysibus paucis filiformibus vix longiori- bus obvallati; sporae quandoque ellipticae quandoque lenissi- me subclavulatae, apice supero saepius obtusiusculo infero subacutiusculo (18-20 p.= 7-8 y), ad septa, ad medium validius, lenissime constrictulae, loculis 1 y. 2 internis septo altero (rarissime deficente) divisis, oblique monostichae. Teichospora adesmicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia hemisphaerica ligno denudato insidentia parza carbonacea papillato-ostiolata, ascis cylindraceis breviter pedicellatis dense paraphysatis, sporis elongato-ellipticis con- stricto-didymis 5-7 transverse, 1 verticaliter, septatis submedio- cribus olivaceis. Hab. Ad ramos emortuos Adesmiae pinifoliae prope Puente del Inca, Mendoza, Febr. 1905. Obs. Matrix sordide cinerascens, circa perithecia infuscata; perithecia hincinde dense pauci-gregaria, basi ligno insculpta superne libera minute papillato-ostiolata non collabescentia, atra glabra opaca (200-300 y dm.), contextu nigro imperspicuo; asci apice rotundati modicissimcque incrassatulo-tunicati postice attenuato-cuneati breviterque pediccllati (110-120 y. = 20 -25 y), dense filiformiter paraphysati octospori; sporae 394 651. 652. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. distichae, primo tunica mucosa tenui vestitae dein nudae, utrinque subobtusiusculae (24-30. = 10-12 y), medio valide constrictae, loculis transverse 1-3-septatis, ad septa non v. vix constrictulae, septo longitudinali unico interrupto saepeque hine inde deficente, primo lutescentes dein olivaceae, Species cum Gibberidea adesmicola Speg. non comparanda. Teichospora ? andina Speg. (1. s].) Diag. Perithecia parra solitaria v. pauci-gregar ia erumpen- tia subeonoidea carbonacea, asciscylindraceo-ellipticis brevissime s submediocribus elliptico-elon- pedicellatis aparaphysatis, spor gatis 3=septatis, loculo medio supero saepius longitudinaliter diviso leniterque tumidiore, olivaceis. Hab. Ad vamulos emortuos Ephedrae andinae in Cerro Pelado, circa Mendoza, Jan. 1905. Obs. Maculae nullae; substratum totum arescenti-cinera- seens; perithecia ligno adnata per corticem sublevatum fis- sumque erumpentia (150-180 p dm.) minute papillulato-o- stiolata, atra glabra non collabescentia, contextu parenchy- matico subindistincto, olivaceo-fuligineo; asci ellipticizrarius subovati apice obtuse rotundati crasseque tunicati basi abrupte cuneato-pedicellati (50-60 p =20-24 p.), octosporl; sporae distichae utrinque obtusiusculae (22-25 y. = 8-10 y. ), ad septa transversa, ad medium praec ipue, validiuscule constric- tae, rectas v. bsotesicas subinaequilaterales. Species Cucurbitariae ephedrae Tassi aflinis, peritheciorum fabrica, ascis crassioribus brevioribusque aparaphysatis rece- dens. Teichospora Gilliesi Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa v. hinc inde laxe gregaria lenticula- ri-depressa parva laevia, ascis subclavatulis dense paraphysatis, sporis subellipsoideis transverse saepius 3, longitudinaliter 1, septatis olivaceis. Hab. Ad vamos languidos Salviae Gilliesi im rupestribus Cachenta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Matrix tota late sordideque cinerascens; perithecia ralde depressa, ligno denudato v. cortice crassiore insidentia, papillulato-ostiolata (180-200 y. dm.), atra non nitentia glabra subcarbonacea, contextu indistincto; asci apice rotundati crassiusculeque tunicati deorsum modice attenuato-subcunea- ti breviter erasseque pedicellati (120 y =15-16 y), octospori, paraphysibus filiformibus densinsculis sublongioribus obval- 653. 654. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 395 lati; sporae oblique distichae rectae v. lenissime inaequilate- rales septis 3, rarius 5, horizontalibus divisae, ad septa, ad medium praecipue, constrictulae, loculis 2-3 intimis septo altero verticali divisis, ad extremitates quandoque obtuse quandoque acutiuscule rotundatae (20-25 p. = 9-10 p.). Species plurimae Melanommatum Teichosporarumque sub-3- septatarum regionis praeandinae inter se summopere affines, perdifficile extricandae et facile unius speciei polymorphae formas tantum sistunt. Teichospora larreiphila Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia saepius sparsa inmnato-superficialia minuta carbonacea, yrosse papillato-ostiolata, ascis linearibus paraphy- satis, sporis late ellipticis obtusis transverse 5-7, longitudinaliter 1-2, septatis fuligineis. Hab. Non rara ad latus internum corticis Larreae cuneatae viventis in montuosis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs Perithecia cortice crassiore plus minusve soluto basi insculpta, recta v. obliqua, ex hemisphaerico conoidea (200 - 300 p dm.), opaca laevia glabra, contextu indistincto; ascl conferti apice subtruncato-rotundati subcrassiusculeque tuni- cati basi brevissime coarctato-pedicellati (160-200p.= 15-18 p,), octospori, paraphysibus densis filiformibus vix longioibus obvallati; sporae recte monostichae utrinque obtusissime rotundatae (22-28 p. —= 12-14; ), primo hyalinae 1-septatae tunica mucosa concolori tenui obovolutae, dein 5-7 -septato- cribrosae, serius muriformes, ad septa, ad medium saepius vali- dius, non v. vix constrictulae, plus minusve intense fuligineae nudae. Teichospora proustiae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia subsolitaria ligno denudato insidentia, lenti- culari-subhemisphaerica modice papillulato-ostiolata nigra gla- bra, ascis linearibus parce paraphysatis, sporis majusculis septis transversis 7-9, longitudinalibus 1-3, divisiso flavescenti fuligincis. Hab. Ad ramos vivos et emortuos Proustiae ilicifoliae in praeandinis Cachenta, prope Mendoza, Febr. 1905, Obs. Matrix late sordideque cinerascens; perithecia sparsa, rarius hinc inde plus minusve numerosa et conferta, ligno denudato, rarius sub cortice relaxato, insidentia, superficialia, uda hemisphaerica (400-450 y. dm.), sicca leniter collapsa, non nitentia laevia, contextu indistincto; asci numerosi apice obtusissime rotundati crassinsculeque tunicati basi abrupte 396 656. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. breviterque cuneato-pedicellati (150-200 p = 18-20 y. ), para- physibus filiformibus paucis commixti, 4-6-5 spori; sporae recte v. oblique monostichae utrinque acutiusculae (40 y = 17-18 ,.), ad medium leniter coarctatulae, non v. modice inae- quilaterales, ad septa vix constrictulae, primo lutescentes dein obscure fuligineae. 5. Teichospora cereina Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia imnato-superficialia pusilla subcarbonacea, ascis cylindraceis brevissime pedicellatis paraphysatis, sporis ellipticis transverse 3-septato-torulosis, septo verticali unico, fuscae. Hab. Ad lignum denudatum ramorum Cerei Spegazzinái, in hortis La Plata, Aut. 1905, Obs, Perithecia subglobosa (90-100 y dm.) basi matrici leni- ter sordideque infuscata insculpta superne libera rotundata, non papillato-ostiolata, atra glabra non collabescentia, contex- tu indistincto; asci apice rotundati,basi brevissime cuneato- pedicellati(10p =10 y ), paraphysibus filiformibus longioribus obvallati, octospori; sporae oblique monostichae didymae utrinque obtusiusculae (12-14 y. 8-9 y. ), loculis saeplus trans- verse 1-septatis septo longitudinali uno alterove v. utroque ornatis. Teichospora eucalyptina Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia minuta conferta subsuperficialia vix papillu- lato-ostiolata carbonacea, ascis subfusoideis dense pseudopara- Pphysatis, sporis 5-7-septato-muriformibus submediocribus fumo- sis. Hab. Ad truncos cariosos Eucalypti amygdalinae in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905. Obs. Perithecia ligno denudato toto sordide infuscato dense gregaria basi insculpta superne libera hemisphaerica (150 y dm. ), minute papillulato-ostiolata, nigra opaca glabra carbo- nacea, contextu indistincto; asci utrinque modice attenuati apice subacutiuscule rotundati basi breviter crassiusculeque pedicellati (80-85 y = 16-18 y), pseudoparaphysibus densis erassis obvallati, octospori; sporae distichae utrinque obtusiu- seulac (20 = 8-10 y), primo didymae hyalinae cribrose guttu- latao, serius 5-1-septatae, ad septa, ad medium praecipue, con- strictulae, septo longitudinali solitario v. duplici divisae, plus minusve obscure fumosae. 657. 658. 659. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 397 Teichospora montteae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia matrici infuscata sparsa subsuperficialia minuta carbonacea vix papillato-ostiolata, ascis subeylindraceis breviter pedicellatis paraphysatisque, sporis elongato-obovatis didymis loculo supero 2, loculo infero valde minore 1 - septato, septo longitudinali unico, submediocribus fuligincis. Hab. Ad ramos emortuos Montteae aphyllae, Chacras de Co- ria, prope Mendoza, Febr. 1908. Obs. Perithecia ligno denudato sordide infuscato rimuloso- que basi insculpta superne libera subhemisphaerica (120-150 y dm.), ostiolo non v. vix papillato perforata, atra glabra car- bonacea, contextu opaco indistincto: asci antice obtuse rotun- dati crassiusculeque tunicati postice leniter cuneati brevissi- me crassinsculeque pedicellati (60-55 y = 14-16 y ), dense paraphysati octospori; sporae distichae ntrinque subacutiu- scule rotundatae (16-181 =6-7 p), transverse 4-septatae, ad septum tertium inferum validius constrictae, loculis omnibus v. uno alteroye septo longitudinali interrupto v. continuo divisis, primo flavidis dein olivaceis postremo fuligineis. Teichospora suaedae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia subsuperficialia densiuscule gregaria saepius collabescentia e carnosulo membranacea parva, ascis eylindraceis brevissime pedicellatis paraphysatis, sporis subobovatis didymis 3-septatis, loculo uno alterove verticaliter diviso, submediocribus olivaceis. Hab. Vulgata ad ramos aridos Suaedae divaricatae in Valle Uspallata, prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Perithecia ligno denudato reticulato-rimoso insidentia subglobosa (200-250 y. dm.), saepins hinc inde dense gregaria, basi matrice cinerascente insculpta, jsuperne libera, primo convexa dein saepius cupulato-collabescentia, ostiolo Impresso non v. vix papillato perforata, atra glabra opaca, crasse mem- branacea subcarnosula, contextu non pellucido; asci lineares apice obtuse rotundati postice breviter cuneato-pedicellati (100-110 p. =12-14 1), octospori, paraphysibus densis obvallati; sporae obligue monostichae superne obtusae inferne subacu- tiusculae (18-20 p —= 8-9 y), ad septum medium constrictae, loculis transverse 1-septatis, centrale infero v. supero septo altero verticali diviso, fumoso-olivaceae. Teichospora uspallatensis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa subsuperficialia subglobosa minuta papillato-ostiolata, ascis cylindraceis dense paraphysatis, sporis 398 660. 661. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. subelongato-ellipticis saepius 5-septato constrictis submediocribus olivaceis. Hab. Ad ramos emortuos Lycói crassispini circa Uspallata nec non Larreae nitidae, Cacheuta, prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Perithecia ramis denudatis grosse rimoso-fissis sordide cinerascenti-infuscatis sparsa v. hinc inde laxe pauci-aggre- gata, basi matrice insculpta superne libera subhemisphaerica (180 y dm. ), ostiolo acutiuscule papillato saepe compresso ac sublophiostomaceo ornata, coriacea nunquam collabescentia, atra glabra opaca, contextu indistincto; asci lineares apice obtuse rotundati postice breviter cuneati ac in pedicello par- vulo producti (SO-100 y = 10-15 y. ) paraphysibus filiformibus densis obvallati, octosporl; sporae oblique monostichae utrin- que subobtusiusculae (16-20 y =8-9 y. ), quandoque 1-septatae tantum, rarius 5-septatae, saepius 9-septatae, ad septa, ad medium validius, constrictulae, loculis centralibus uno y. utroque septo longitudinali, rarissime omnino deficente, di- visis, e fumoso olivaceas. Cucurbitaria adesmicola Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia peridermio innata per epidermidem erum- pentia constipata globosa papillato-ostiolata minuta, ascis sub- eylindraceis parce paraphysatis, sporis ellipticis suepins O-sep- tato - constrictis mediocribus septo longitudinali fere semper donatis. Hab. Ad ramos languidos v. emortuos Adesmiae pinifoliae in sammis montibus Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1908, Obs. Rami infecti immutati corticati; perithecia hine inde plagulas repando-suborbiculares (2-5 mm dm.) primo epider- mide tecta dein erumpenti-superficialia efficentia, dense con- stipata globosa (150-250 p dm.), eximie minuteque papillato- ostiolata, atra glabra carbonacea opaca, contextu indistincto; asci sursum non v. obsoletissime angustati apiceque obtuse rotundati deorsum sensim euneati atque in pedicello breviu- sculo attenuati (110-135 p. =20 p.), paraphysibus filiformibus paucis commixti, octospori; sporae subdistichae v. oblique monostichae utrinque subacutiuscule rotundatae, 3 - septatae (25-26 p = 12 y), ad septa, ad medium non v. vix validius, constrictae, loculis mediis uno alterove septo longitudinal divisis, olivaceae. Thyridium coffeicola Speg. (nm. sp.) Diag. Perithecia cortice crassiore omnino infossa majuscula ostiolo vix papillato coronata, ascis clavatis diffluentibus, sports 662. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 399 majusculis transverse 7-9-septatis septo altero longitudinali in- terrupto donatis fuligineis. Hab. Ad truncos et ramos vetustiores Coffeae arabicae, Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Perithecia cortice crassiore immutato totaliter abscon- dita, ostiolo rotundo obtuso vix matricis superficem attingente manifesta, solitaria v. laxe gregaria, globosa (0,8-1,2 mm dm.), erasse carbonacea atra, contextu indistincto; asci constipati clavati mox difluentes, pseudoparaphysibus densis obvallati octospori; sporae di-tri-stichae cylindraceo -subellipticae utrinque obtusiusculae (504= 151 ),ad septa transversa leni- ter constrictae, loculo uno alterove septo longitudinali diviso, primo fumosae dein obscure fuligineae. Thyridium argentinense Speg. (nm. sp.) Diag. Perithecia ligno immutato totaliter imfossa ostiolo via papillato-prominulo manifesta parva, ascis subclavulatis dense paraphysatis, sporis ellipticis transverse T-septatis, septo longi- tudinali unico, mediocribus olivacets. Hab. Ad ramos emortuos Ricini communis in sepibus La Plata, Apr. 1904. Obs. Rami infecti fere immutati corticati, non v. irregulari- ter cinerascentes; perithecia sparsa v. hinc inde laxe gregaria matrici tota inclusa membranaceo-carnosula, contextu minu- tissime densissimeque parenchymatico, ostiolo carbonaceo papillulato matricem perforante ejusdemque superficem vix attingente coronata, globosa (150-180 y. dm. ): asci sursum rotundati deorsum sensim attenuati atque in pedicello bre- viusculo producti (100 y. =16-18 y), paraphysibus filiformibus densis subduplo longioribus cincti, octospori; sporae oblique mono-y. di-stichae utrinque subacutiusculae (22-24 y. = 9-10 y), non v. vix inaequilaterales, ad septa transversa, ad medium subvalidins, constrictae, loculo unico v. pluribus septo altero longitudinali divisis. Species T. platense Speg. valde affinis, notis tamen plurimis, ut videtur, distincta. Thyridium cacheutense Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia laxe gregyaria, ostiolo papillato erumpente viz manifesta, subglobosa parta, matricem intus pulchre roseo tim- gens; asci subclavati dense paraphysati;sporae biconico-ellipticae mediocres transverse 7, verticaliter 2-5, septatae fuligineac. Hab. Vulgata ad ramos crassiores emortuos Baccharidis 400 664. 665. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. glutinosae in alyeo fluminis Mendozae, prope Cacheuta, Febr. 1909. Obs. Matrix extus immutata cinerascens, rarius lenissime roseola, intus semper pulchre persicina; perithecia subcarbo- nacea subglobosa (250-300 p. dm.), matrici omnino infossa, vix ostiolo conico acuto exerta, contextu indistincto; ascl antice rotundati crasseque tunicati, infra medium sensim cuneato- attenuati pedicello brevi crassoque suffulti (120-130 p. = 18- 20 y), octosporl, paraphysibus filiformibus vix longioribus densissime obvallati; sporae oblique distichae saepius leniter subnaviculares utrinque acutae (28-33 y= 12-15 y), ad medium non y. leniter coarctatulae, ad septa transversa non constric- tulae, loculis primo multiguttulatis, serius longitudinaliter 1-3-septatis, primo hyalinae, dein luteae, postremo subnigrae opacae vix apicibus pellucidae. Fenestella endoxanta Speg. (nm. sp.) Diag. Stromata peridermio innata difformia parva extus fusca intus citrina, peritheciis paucis parvis fuscis, ascis lineari- bus paraphysatis, sporis obtusissime ellipticis transverse 3-, lon- gitudinaliter 1-, septatis subopace fuligineis mediocribus. Hab. Ad ramos emortuos Casuarinae strictae im hortis Clay- pole, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Obs. Stromata cortice inclusa eaque serius decidua libera ac In ligno superficialia, irregulariter sublenticularia (1,5 -2,5 mm dm. ), saepe confluentia, duriuscula, extus sordide fusca intus flavida v.sulfurea, favoso-loculigera; perithecia stromate infossa globosa (250-400 y. dm.), fulvo-fusca membranacea, con- textu minutissimo subimperspicuo rufescente, ostiolo papilla- to carbonaceo stromatis superficem attingente ornata; ascl eylindracei apice obtusissime rotundati postice breviter cras- seque pedicellati (p. sp. 120 p = 15 p. = ped. 15-20 y. =8-10 1 ), paraphysibus filiformibus obvallati; sporae oblique monosti- chae utrinque subtruncato-rotundatae (20 p. =10y.), transver- se 3-septato-constrictae, loculis mediis septo altero longitudi- nali divisis, primo hyalinae dein subopace fuligineae. Fenestella praeandina Speg. (n. sp.) Diag. Stromata saepius irregulariter linearia gibbulosa atra; perithecia viz prominula ostiolo vixw papillato crasso coronata obvolventia, ascis linearibus paraphysatis, sporis mediocribus ellipticis transverse 3, verticaliter 1, septatis lutescenti-oli- vaceis. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 401 Hat. Ad ramos crassiores emortuos Proustiae ilicifoliae in pracandinis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Stromata ligno denudato v. cortici relaxato adhue vestito insidentia, lincaria (5-20 mm Ing.=1-2 mm lat. et erss.); perithecia constipata substantia stromatica parcissima con- juncta globosa (300-400 y. dm.), subcarnosulo-coriacella atra glabra non nitida, ostiolo carbonaceo lato obtuso vix promi- nulo ornata, contextu indistineto; asci apice rotundati tenuiu- scule tunicati basi breviter cuneato-pedicellati, (220-255 dy = 15-20 y ), paraphysibus filiformibus punctulatis plus minusve numerosis obvallati, octospori; sporae oblique y. recte mono- stichae utringue subacutiuscule rotundatae (32-34 p=11-12 y), ad septa tranversa leniter constrictae, loculis 1 y. 2 intimis septo altero verticali divisis, primo hyalinae dein luteae serins olivaceae. 666. Ophiosphaerella graminicola Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia parenchymate innata laxe gregaria minuta submembranacea, ascis cylindraceis aparaphysatis, sporis fili- formibus rectis multiguttulatis chlorinis. Hab. Ad vaginas aridas Leptochloae virgatae in hortis prope Tucumán, Apr. 1905. AnaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, T. x11. Noviembre 24, 1909. 26 402 667. 668. 669. 670. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Maculae nullae sed matrix tota arescenti-pallescens; perithecia lenticularia (180-200 y. dm.) omnino infossa, mem- branacea, contextu densissime parenchymatico fusco donata, ostiolo epidermidem perforante ejusdemque superficem attingente atro punctiformi manifesta; asci lineares utrin- que leniter attenuati apice rotundati basi brevissime euncato- pedicellati (150 y. 10 ;.), aparaphysati octospori; sporae asco- rum longitudine (1403 +»), utrinque obtusiusculae nunquam in asco spiraliter tortae, minute multiguttulatao. Ophiobolus porphyrogonus (Tode) Sace. —Sace., Syll. fng. 11, p. 338, Fab. Ad caules aridos putrescentes Coni maculati, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905, nec non Echii plan- tajinei La Plata, Jun. 1906. Ophiobolus vulgaris (Sacc.) Sace. = Sace., Syll. fng. 11, p.338. Pab. Ad ramulos emortuos putrescentesque Solani verba- scifolii im hortis La Plata, Jun. 1906. Obs. Specimina argentinensia a typo ascis (150 y. =6 y.) spo- risque (120-130 =1,25 y) parum longioribus vix recedunt sed paraphysorum et matricis maculae defectu cito digno- scenda. Ophiobolus phragmosporus Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa parva erumpenti- subsuperficialia matrici obscure infuscata insidentia, ascis linearibus paraphysa- tis, sporis crassis flavidulis fragillimis, articulis cylindraceós brevibus grosse biguttulatis. Hab. Ad canles aridos Echii plantaginei in pratis prope La Plata, Jun. 1906. Obs. Perithecia matrice atrata sparsa, primo epidermide tecta serius saepius denudata, subconoidea acute majuscnlo- que papillato-ostiolata (200-250 y. dm.), atra glabra non niten- tia, subcarbonacea, contextu indistincto; ascl antice rotunda- ti postice breviter euneato-pedicellati (170 - 180 y. =14- 15 y), paraphysibus filiformibus densiusculis vix longioribus cincti, octospori; sporae fasciculatae non tortae utrinque sensim abtenuato-acutatae (120-140 p.=4-5 y. ), ex articulis 12-15 mox secedentibus ad maturitatem utrinque truncato - rotundatis, saepius medio lenissime coarctatulis, efformatae. Species eximia mox dignoscenda. Ophiochaeta herpotrichia (Fr.) Sace,=5ace., Syll. fMmg. 11, p. 392. Hab. Ad caules dejectos putrescentes Lycopersici esculenti in horto La Plata, Apr. 1904, 613. 674. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 408 Obs. Specimina argentinensia a typo leniter deflectunt; pe- rithecia minuta hemisphaerico - conoidea submembranacea olivaceo-subienlifera, ostiolo eylindraceo carbonaceo valido armata; asci filiformes apice rotundati postice sensim longin- seuleque pedicellati (200-250 p=8 1), aparaphysati octosporl; sporae ascorum longitudine (1 y. exss.) contortae chlorinae. . Ophiochaeta cereicola Speg. =Speg., Myc. Arg., n. 137. Hab. Ad spinas Echynopsidis cujusdam prope Icaño, San- tiago del Estero, Dec. 1903. . Linospora subtropicalis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia parra epidermide persistente scutatim nigre- facía tecta, ascis fusoideis aparaphysatis, sporis hyalinis pluri- guttulatis. Hab. Adscapos aridos Oncidii cujusdam in sylvis primaevis secas Río San Lorenzo, Salta, Apr. 1905. Obs. Perithecia sparsa matrice arescente immutata insid-n- tia, epidermide tecta adnataque, lenticularia (150-180 y, dm.), atra coriacella, contextu indistincto, ostiolo vix papillato macula nigra epidermidis cincto coronata; asci utrinque sen- sim attenuati apice subtruncato-rotundati crasseque tunicati postice breviter euneato-pedicellati (90-110 y. =10 y»), octospo- ri; sporae utrinque obtusiusculae (70 p. =1 y.) non contortae. Winterella piatensis Speg. (n. sp.) Diag. Stromata effusa primo tecta dein superficialia atra laevia; perithecia plura minuta constipata obtegentia, ascis fusoi- deis aparaphysatis, sporis acicularibus multiguttulatis. Hab. Ad ramos aridos, frigore hyemali enecatos, Pircuniae dioicae in sylva Santa Catalina, prope B. Aires, Nov. 1905. Obs. Stromata primo epidermide tecta eaque secedente denudata ligno immutato insidentia, tenuia nigra repando- ellipsoidea (2-10 mm Ing. = 1,5 mm lat.); perithecia sub cor- tice stromatico dense constipata sublenticularia (150-250 y. dm.) submembranacea nigra, contextu atro non pellucido, ostiolo yix papillato stromatis superficem attingente donata; asci utrinque abruptiuscule cuneato-attenuati apice acutin- scule rotundati postice breyiter attennato-pedicellati (100 .= 12-13 y), aparaphysati octospori; sporae rectae v. subsigmol- deae sursum lenissime incrassatae deorsum sensim attenuatae utrinque acutiusculae (70-80 p=3 y.) multi-guttulatac hyalinae. Lasiosphaeria? epimyces Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia superficialia densissime gregaría globulosa 404 675. MUSEY9 NACIONAL DE BUENOS AIRES. papilloso-squarrulosa nigra, ascis fusoideis pseudoparaphysatis, sporis primo hyalinis dein fuligineis bacillaribus 3-septatis. Hab. Ad hymenium nec non pileum Polypori radicati ? im sylva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Perithecia praecipue in centro pilei densissime con- stipata sed non confluentia, crastam nigram fere efficentia, globulosa (200-300 y. dm.), asperula e cellulis atris ovatis v. eylindraceo - obovatis acutiusculis (30-50 y. = 10-14 y.) fuligi- neis fasciculatis vestita, ostiolo minuto non y. vix papillato donata, subcarbonacea, contextu indistincto; asci utrinque attenuati apice subtruncati deorsum breviter attenuato-pedi- cellati (120-130 p. = 15-18»), octospori, paraphysibus crassis cito in muco diffuentibus obovoluti; sporae cylindraceae utrinque obtusiusculae (50-55 p = 5-6 y), latere altero recto altero incurvato, ad septa non constrictae, diu hyalinae dein fumosae postremo fuligineae. Species habitu sporarumque juvenilium fabrica eximie cum Lasiosphaeria conveniens sed sporis postremo immutatis fuli- gineisque receuens eb novi generis typum (Aulospora epimy- ces Speg.) certe sistens. Notarisiella musicola Speg. (n. sp.) Diag. Superficialia globulosa rubro-succinea laxe albo-villo- sula parva, ascis obelavatulis aparaphysatis, sporis ellipsoideis mánutis. Hab. Ad caudices semicombustos putrescentesque Musae paradisiacae prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia uda globulosa sicca subcorrugato-cupulata (120-150 y. dm.), carnosulo-membranacea, contextu roseo-sub- hyalino indistincto ad ostiolum prosenchymatico, superne subelabrata caeterum minute albo-puberula, hyphis radian- tibus tenuibus hyalinis (4-6 p. dm.) quandoque sparsis quan- doque hinc inde plus minusve aggregatis; ascl sursumn sensim attenuati apiceque subtruncati deorsum breviter cuneato- pedicellati (60-65 y = 10-12), octosporl; sporae oblique distichae utrinque obtusiusculae (10-134 =5-6 y), primo subdiblastes dein grosse l-guttulatae postremo eguttulatae, non v. vix subnaviculares laeves hyalinae. Species a Nectria musae Pat. sporis semper ellipticis 1-locu- laribusque distincta. Selinia subtropica Speg. (1. sp.) Diag. Stromate non prominulo matrici dealbata innato al- bescente, peritheciós paucis stromate infossis ostiolo fuligineo SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 405 breviter exerto manifestis, ascis subellipsoideis pedicellatis, spo- ris majusculis ellipticis. Hab. In fimo vaccino putrescente in collinis prope Salta, Apr. 1905. Obs. Stromata diffusa cinerascenti-roseola matrice innata parum definita (2-3 mm dm.); perithecia 1-3 in quoque stro- mate, tota infossa, vix ostiolo atro leniter exerto indicata, glo- bosa (0,15-2 mm dm.) membranaceo-subcarnosula molliuscu- la fuliginea; asci constipati sursum rotundati deorsam euneati atque in pedicello triplo quadruplove breviori producti (prt. sp. 150-180 y. =50-90 y. = ped. 50-S0 y. =10-15 5), paraphysibus paucis tenuiter filiformibus commixti; sporae 2-3 -stichae utrinque obtusiusculae (60 y. 28 y. ), crassiuscule tunicatae laeves, e hyalino subchlorinae. Species S. pulchrae ( Wint.) Sace. peraffinis, sporis tamen apice non acutatis stromateque pallido non verrucoso rece- dens. . Sphaeroderma argentinense Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa minuta globosa opalescenti-hyalina subiculo concolore parcissimo cincta, ascis ellipticis, sporis ellip- tico-limoniformibus fuligineis mediocribus. Hab. Ad rachides putrescentes Musae sapientium, domo mea La Plata, Sept. 1906. Obs. Perithecia sparsa v. hinc inde laxe gregaria, subiculo tenuissimo albescente araneoso vix perspicuo insidentia, glo- bosa (200-250 p.dm. ), non v. vix papillato-ostiolata, pellucida primo hyalina serius sordide opalescentia, carnosulo-membra- nacea, contextu grosse sinuoso-parenchymatico hyalino; asci elliptici (p. sp. 50-50 y. = 30-40 y.) longinscule pedicellati mox diffluentes octospori; sporae conglobatae late ellipticae utrin- que acutato-umbonatulae (20-25 p. = 15-16 y. ) laeves. Species S. bulbillifero Berl. affinis, sporis brevioribus cras- sioribusque tamen distincta. Melanospora pampeana Speg. —Speg., Fung. arg. nov. v. erit. n. 641. Hab. Ad rachides putrescentes Musae sapientium, domo mea La Plata, Sept. 1906. Obs. Species, ut jam monui, M. globosae Berl. cognata sed rostro abbreviato et eximie spinuloso-penicillato rite distincta. 679, Melanospora globosa Berl. — Berl., Malp. v, p. 40%. Hab. In tuberculis et bulbis cultis subputrescentibus, La, Plata, Jan. 1904. 406 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 650 Hypomyces aurantius (Pers.) Fuek.—Sace., Syll. fug. n, p. 470. Hab. Ad Polystictum fumosum in truncis, Parque La Plata, Mag. 1506. Obs. Specimina argentinensia a typo nonnihil recedunt subiculo primo albo, serius roseo-vinoso, postremo flavescente. 681. Lasionectria cannae Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia parta superficialia subglobosa astoma mel- lea viz puberula, ascis cylindraceo-subfusoideis aparaphysatis, sporis subparvis elliptico-subeylindraceis utrinque obtusis non septatis. Hal. Ad culmos Cannae glaucae in horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905 Obs. Maculae nullae sed matrix tota mucida; perithecia sparsa v. hinc inde gregaria, uda eximie globosa (500-150 y. dm.). sieca irregulariter corrugata, ostiolo destituta, primo hyalina pilis tenuibus (30-50. =3-4 y. ) simplicibus adspersa, dein mellea glabrataque tenui-membranacea, contextu grosse parenchymatico subhyalino; asci fascienlati antice subtrun- cato-rotundati postice breviter attenuato - pedicellati (70- SO pr= (OS y De stichae non v. vix inaequilaterales utrinque obtusae (14-16 = aparaphysati octosporl; sporae oblique di- 5 1), loculis aequalibus grosse pluri-guttulatis hyalimis, Species N. musae Pat. affinis, sporis tamen non ovoideis recedens. 682. Nectria vulgaris Speg. —Speg., Fung. Arg. pug. 1v, n. 195. Hab. Ad corticem putrescentem Eriobotryae japonicae m horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Aug. 1905. Obs. Species peritheciis pallidis collabescentibus sporisque perangustis mox dignoscenda. 683. Nectria episphaeria (Tod.) Fr. =Sacc., Syll. fng. 11, p. 497. Ha». Ad ostiola Eutypae ludibundae in ramis Meliae azeda- rach in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Aug. 1905. Specimina argentinensia cum europaeis notis fere omnibus eximie congrunnt et vix tantum paraphysorum defectu rece- dere videntur. Nectria microsperma Speg.= Speg., Fung. Arg. nov. v. erit. n. 643 (sub N. macrosperma Speg.). Hab. Ad ramos emortuos putrescentes Pircuniae dioicae, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Nomen l. e. erroneúum nam in herbario meo N. mácro- 684 sperma nec MAcrosperma. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. A07 685. Nectria tropicalis Speg.=Speg., Fung. Arg. nov. v. erit. n. 648. Hab. Abunde in ramis Sebastianiae marginatae im dumetis prope Tucumán, Dec. 1899. Obs. Specimina, quae nunc extant, peritheciis magis discre- tis ascis sporisque sacpius parum majoribus vix deflectunt. 686. Nectria tucumanensis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia caespitosa erumpenti-superficialia sordide rubra parta coriaceo-carnosula, ascis subfusoideis breviter pedi- cellatis, sporis submajusculis suballantoideis medio septatis, locu- lis facile secedentibus, hyalinis. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Ánonae cherimoliae nee non Celtidum in sepibus circa Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia saepius pauci-gregaria rarius solitaria v. subdispersa, stromate parcissimo insidentia et plus minusve coalescentia, uda globosa fusco-latcritia (250-300 p. dm.) ostiolo obscuriove vix papillato ornata, sicca ruguloso-contracta sor- dide rubeseentiz duriuscula e coriaceo carnosula glaberrima, contextu grosse celluloso - parenchymatico rubro-subsangni- neo; asciutrinque attenuati apice subtruncati crassinsculeque 408 688 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tunicati postice senmsim attenuati in pedicello brevi crassin- seculo producti (90-120 y =20-40 y), aparaphysati v. paraphy- sibus paucis filiformibus v. vesciculoso-articulatis commixti, octosporl; sporae distichae v. conglobatae cylindraceae plus minusve curvulae utrinque non v. leniter attenuatae, apicibus obtusae, ad septum medium non v. leniter constrictae, hyali- nae (35-40 p = 12-15 y. ), loculis aequilongis ad maturitatcm secedentibus. Specie eximia sporis biarticulatis /Iypocrea, Bresado'ella v. Hón. nec non Neorehmia v. Hón. praecipue accedens. Nectria vicina Speg. (n. sp.) Diag. Caespitosa parta awantiaca erumpenti-superficialia carnosula, ascis obelavatis brevissime pedicellatis paraphysibus grosse articulatis cinctis, sporis cylindraceis mediocribus hya- limás. Hab. Ad ramos emortuos Serjaniae cujusdam, Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia globosa (150-200 y. dm.) aurantiaca, ostiolo minute papillato concolore donata, stromate parcissimo palli- diore suffulta 3-5-gregaria, carnosula, contextu aurantiaco indistincte parenchymatico; asci sursum longe sensimque attenuati apice subtruncato-rotundati deorsum breviter cu- neati pedicello pusillo donati (90-100 p =20 y), paraphysibus parcis ex articulis grosse obovatis v. ellipticis efformatis cincti; sporae 2-3-stichae octonae ex elliptico cylindraceae utrinque lenissime subattenuatae apicibus obtusiusculae (30 y. 10 y), rectae v. vix inaequilaterales, ad medium 1-septatae non constrictae hyalinae. Species praecedenti simillima et facile ejusdem varietatem sistens, peritheciis aurantiis sporisque minoribus et loculis non secedentibus satis distincta. Nectria Marelliana Speg. (1. sp.) Diag. Caespitosa minuta rubro -fusca collabescentia glabra, ascis cylindraceis brevissime pedicellatis paraphysibus grosse articulatis cinctis, sporis ellipticis subminoribus laevibus hyalinis. Hab. Ad thallum vivum Ricasoliae Casarettoanae, Hornos prope La Plata, Jun. 1906 (C. Marelli). Obs. Acervuli innato-superficiales e globoso subhemi- sphaerici (0,5-2 mm dm.) sparsi, maculis destituti; perithecia ovata pusilla (150 y. dm.) in stromate dense constipata, ultra medium libera, in sieco collabescenti-cupulata, carnosulo - membranacea fusco-rubra, contextu grosse parenchymatico 689. 690. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 409 rubro; asci constipati centro aparaphysati ambitu para- physibus grosse vesciculoso-articulatis cincti, antice obtuse rotundati postice abrupte crassiusculeque pedicellati (100 y. = 10 y ), octospori; sporae oblique monostichae utrinque obtusiusculae (14-16 += 7-Sy ), ad medium I-septatae lae- ves hyalinae, loculis aequilongis saepius grosse 1-guttulatis. A N. lichenicola (Ces.) Sace. peritheciis caespitosis eximie distincta. Cryphonectria acaciarum Speg. (n. sp.) Diag. Stromata subglobosa +. confluendo difformia sparsa +. laxe gregaria, erumpenti-superficialia intus aurantia extus viz granulosa coccinea e. fusco-coccinea, peritheciis pusillis immer- sis, ascis subfusoideis aparaphysatis, sporis submediocribus sub- ellipsoideis laevibus hyalinis. Hab. Ad ramos Acaciae tucumanensis, Á. ripariae nec non A. bonariensis in dumetis Jujuy, Salta, Tucumán, Chaco, Misiones, per annos 1900-1905. Obs. Matrix immutata; stromata saepius hinc inde plus minusve gregaria parva v. mediocria (1-3 mm dm. = 1-1,5 mm erss.) superne convexula leniter colliculoso-papillata duriu- scula; perithecia omnino immersa globosa (100-120 y. dm.) tenui-membranacza flavidula; asci utrinque attenuati apice truncati crassiusculeque tunicati postice brevissime pedicel- lati (10-85 p. = 10-12 y. ), octosporl; sporae ex elliptico obso- lete biconicae v. obovatae utrinque obtusiusculae (18-22 p. = 6-S y), ad septum non constrictae, loculis subaequilongis gros- se 1 - guttulatis. Hypocrea argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Euhypocrea; stromata majuscula pezizoidea primo cupu- lata dein convexo-espansa sordide flavescentia intus alba, peri- theciós non prominulis, ascis cylindraceis, sporis biglobosisparris. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Patagonulae america- nae in sylvis secus Río San Francisco, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Stromata subsessilia y. pedicello brevissimo cylindrico (1-2 mm Ing. 3-7 mm dm.) adfixa, primo cupulato-concava dein convexulo -revoluta, crassiuscule carnosula (30-35 mm diam. = 5-10 mm cerss.), in parte dorsali leniter irregulariter- que subplicato-radiata, in disco subcolliculosa, margine acuta subrepandula, extus ubique fusco-flavescentia intus candida; perithecia pusilla globosa (90-120 y. dm.) stromate omnino immersa non prominula, obsoletissime papillato - ostiolata,; asci lineares apice subtruncato-rotundati postice breviter 410 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. attenuato- pedicellati (80-100 p =5 y), octospori, aparaphy- sati; sporae primo ellipticae (10-11 p. = 5 p.), tunica externa cito diffluente ac loculos e globoso subovatos (4-51 =4+y) hyalinos grosse 1-guttulatos liberante donata. 691. Hypocrea pezizaeformis Speg. —Speg., Fng. Guar. 11, n. 92. Hab. Ad ramos emortuos Salicis cujusdam, Hornos prope La Plata, Oct, 1906 (C. Marelli). Obs. Specimina platensia a typo nonnihil recedunt stroma- tibus albis tumidulis subhemisphaericis (1-3 mm dm.) et prae- cipue loculo infero quam supero nonnihil minore. Copranophilus Speg. (nm. gen.) Char. Perithecia caespitosa cylindraceo-conica albicantia, ascis ellipticis subsessilibus aparaphysatis octosporis, sporis angustissime lanceolatis 1-septatis hyalinis. Genus pulchellum Treleasiae cognatum, fimicolum. 692. Copranophilus spinuliformis Speg. (1. sp.) Diag. Acervuli subglobosi parvi albo-cinerelli spinuloso-hirti ; peritheciis constipacis globosis pusillis ostiolo corniformi cuadru- Fig. 2. plolongiore armatis, ascis constipatis, sporis apice altero acutis- simis altero obtusiusculis majusculis diu continuis serius 1-sep- tatis. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 411 Fab. In alveolis coleopterorum in fimo vaccino arido prope La Plata, Dec. 1908. Obs. Acervuli superficiales subglobosi tenelli (3-4 mm dm.); perithecia stromate centrali subgossypinulo dense constipata fuscidula (100-120 1. dm. = 100-150 y. alt.) tenui-membranacea, contextu sinuoso-parenchymatico, sursum abrupte in ostiolo elongato-conoideo recto v. subflexuoso apice acuto hyalino (350-700 p. = 80-100 y.) eximie prosenchymatico, e cellulis eylindraceis (30-604=10.) composito, producta; asci utrinque acutiusculi (SO = 30 y. ) sessiles aparaphysati; sporae con- elobatae rectae (60-701. = 5 1) latere altero convexulae altero rectae planiusculae, saepius geminatae hyalinae. Genus eximium com Treleasia familiolam a Nectriaceis non- nihil aberrantem certe constituens. 693. Treleasia ? musicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia constipata subiculo gyossypino obovoluta lon- geostiolata, ascis elliptico-fusoideis, sporis lineari-fusoideis acu- tissimis 3 - septatis hyalinás. Hab. Ad rachides putrescentes Musarum, domo mea, La Plata, Sept. 1906. 412 694. 695. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Perithecia hinc inde pauci-gregaria ovata (60-65 y. dm. = 100-120 y Ing.) hyalina, dense constipata, antice abrupte in ostiolo cylindraceo prosenchymatico concolore (60-200 p. Ing. = 20-30 y. dm. ) elongata, subiculo laxo mucedineo plus minusve obtecta; asci antice obtusiusculi postice cuneati bre- viter tenuiterque pedicellati (15-80 y = 15 y), aparaphysati tetraspori; sporae rectae utrinque subsetaceo-acutatae (60-75 y. = 1-8 y), primo continuae dein 3-septatae sed non constrictae. Specie a 7. sacchari Speg. peritheciis minoribus, ascis gra- cilioribus evidentins pedicellatis et praecipue sporis 3-septatis recedens. An melius novum genus? Gibberella pulicaris (Fr.) Sacc. = Sace., Syll. fng. 11, p. 552. Hab. Ad ramos aridos emortuos Mimosae polycarpae, domo mea La Plata, Jun. 1905. Gibberella Saubinetii Mntgn. = Sace., Syll. fng. 11, p. 554. Hab. Ad petiolos putrescentes Musae paradisiacae prope Tucumán, Apr. 1906. Calyptroneectria Speg. (n. gen.) Char. Perithecia minuta sparsa molliuscula rubescentia epidermide tecta, ascis paraphysatis octosporis, sporis muri- formibus hyalinis. Est Hyponectria dyetiospora. 5. Calyptronectria argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa glabra, ostiolo papillato nigricante ornata, mi- nuta, ascis linearibus, sporis monostichis 5 - septatis, loculo me- dio supero saepius septo longitudinali diviso, submediocribus. Hab. Ad caules aridos putrescentesque Foeniculi piperiti Santa Catalina, prope Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Perithecia subglobosa (250-300 p dm.) basi ligno in- sculpta, superne epidermide non v. vix relaxata tecta, carnosu- lo-membranacea glabra, contextu indistincto subaurantiaco, ostiolo crasso brevi nigrescente coronata; asci antice rotundati postice sensim attenuati breviterque pedicellati (110-150 y. = 15 y), paraphysibus filiformibus obvallati; sporae non v. leniter subfusoideae utrinque saepius obtusiusculae (20-24 y. =7-9 p), ad septa constrictulae loculo medio supero non v. vix eras- siore. . Calyptronectria platensis Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa minuta fuscula subiculo aurantio vestita, ascis clavatis paraphysatis, sporis distichis didymo-5-septatis loculis 1-3 -longitudinaliter divisis mediocribus. 698. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 413 Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Manihot carthagenen- sis in sepibus prope La Plata, Sept. 1906. 7 Obs. Matrix late sordideque cinarascens; perithecia epider- mide non v. vix infuscata relaxataque insidentia ex hemi- sphaerico sublenticularia (120-150 y. dm.), subcarnosula fu- scella, contextu obscure aurantiaco donata, ostiolo concolore Impresso pertusa, subiculo luteo dense ramuloso (3-4 y. rss.) septulato vestita; asci antice obtuse rotundati crasseque tuni- cati postice cuncati breviterque pedicellati (60 = 16 y), paraphysibus filiformibus parcis obvallati; sporae rectae y. vix inaequilaterales utrinque obtusiusculae (20 p.= 5 y.) transver- se 5-septatae, ad septa, ad medium praecipue, constrictulae, loculis tribus mediis septis lv. 2 longitudinalibus divisis, hyalinis. Cordyceps submilitaris ? P. Henn. = Sacc., Syll. fng. y, p. 14. Hab. In larva Coleopteri cujusdam humo infossa, Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Specimina argentinensia adhuc ¡uvenilia et sterilia sed notis externis cum descriptione optime congruentia., 414 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Dothideovalsa Speg. (n. gen.) 699. 700. rol. 102. Char. Stromata innato-erumpentia tumidula atra; loculi minuti immersi albo-farcti; asci clavulati octospori; sporae parvae allantoideae hyalinae. Dothideovalsa tucumanensis Speg. (n. sp.) Diag. Biogena, nigra coriacella mediocris, loculis globosis via papillato- ostiolatis, ascis secedentibus aparaphysatis, sporis utrinque obtusis non +. vix chlorinis. Hab. Vulgata ad ramulos vivos Chaetothylacis tocantini in Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Stromata linearia per epidermidem fissam erumpentia (1-10 mm Ing = 1-1,5 mm dm. et erss.), saepius dense grega- ria eb ramulum late ambientia, intus extusque nigra opaca glabra laevia v. vix rugulosa, contextu grosse parenchymatico atro parum distincto; loculi periphaerici constipati parvi (150 y dm.); asci mox liberi clavulati (18-20 p = 3 1); sporae 2-3-stichae cylindraceac curvulae utrinque rotundatae (4-6 « = 1 y), primo hyalinae serius subchlorinulae. Phyllachora ambrosicola Speg. (1. sp.) Diag. Stromata innata minuta 1-locularia atra nitidula, ascis linearibus, sporis monostichis ellipticis utrinque obtusis- simis. Hab. Ad folia viva Ambrosiae tenuifoliae, Mármol, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Obs. Maculae nullae v. obsoletissimae pallescentes indeter- minatae; stromata amphigena sed saepius epiphylla, sparsa v. laxe gregaria, innata lenticularia (200-300 y. dm.) fere sem- per loculum unicam sistentia, membranacea, contextu atro grosse parenchymatico parum distincto; asci subeylindracei saepius subtorulosi apice obtuse rotundati postice breviter crasseque stipitati (S0-120 p. = 10-16 y), aparaphysati v. para- physibus filiformibus parcissimis commixti; sporae oblique v. transverse monostichae utrinque obtusissimae (12-14 y. = 5-9 p.) medio non v. grosse 1-2-guttulatac hyalinae. An Ph. ambrosiae (B. et C.) Sacc. ? Species ad Physalosporam notis plurimis vergens. Phyllachora Balansae Spcg. = Speg., Fng. Guar. pug.1, n. 260. Hab. Ad folia viva Cedrelae cujusdam in sylvis prope San Pedro, Misiones, Feb, 1907. Phyllachora blanquillo Speg. (n. sp.) Diag. Stromata minuta amphigena dense gregaria subcon- 103. 704. 105. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 415 fluentia 1-2-loculigera, ascis cylindraceo - fusoideis, sporis ex elliptico subovatis parvis. Hab. Ad folia viva Excoecariae marginatae prope Concep- ción del Uruguay, Dec. 1904 (J. M. Huergo). Obs. Maculae amphigenae fuscescentes suborbiculares con- fluendo difftormes indeterminatae; stromata in maculis dense gregaria lenticularia (150-200 p. dm.) innato-prominula saepius epiphylla nitidula nigra; loculi saepius in quoque stromate solitarii minuti (120-150 p. dm. ); asci apice obtuse rotundati basi breviter crasseque pedicellati (60-75 p = 10-15 y.) parcissime paraphysati octospori; sporae oblique v. transverse monostichae utrinque obtusae (10-144 =7-Sy.) eguttulatae hyalinae. Phyllachora boutelouae Rhm. = Sacc., Syll. fng. xtv, p. 672. Hab. Ad folia viva Boutelouae curtipendulae, Santiago del Estero, Apr. 1906. Obs. Specimina, quae mihi adsunt, a typo ascis (100 - 120 y. = 10 y) sporisque (14-164=7-8y) ellipticis parum majori- bus vix recedunt. Phyllachora boutelouicola Speg. (n. sp.) Diag. Stromata amphigena subelliptica opaca; asci subeylin- dracei paraphysati; sporae eximie ovatae minutae. Hab. Non rara ad folia viva Boutelouae lophostachyae prope San Luis, Jan. 1905. Obs. Stromata elongata (1-5 mm Ing. =1-1,25 mm las.) utrinque prominula atra non nitentia coriacella; loculi im- mersi globulosi (120-150 y. ) constipati albo-farcti; ascel apice subtruncato-rotundati postice modice attenuato- pedicellati (SO-50 p. = 12-15 y. ), paraphysibus filiformibus sat numerosis obvallati, octospori; sporae oblique v. transverse monostichae, apice altero obtusae altero acutatae (12-13 y. =6 y.), egut- tulatae hyalinae. An primo tunica mucosa tenui obovolutae ? Phyllachora cenchricola Speg. (n. sp.) Diag. Stromata epiphylla innata minuta opaca; asci subfu- soidei dense paraphysati; sporae parvae late ellipsoideae utrin- que obtusde. Hab. Ad folia viva Cenchri myosuroidis prope Metan, Salta, Jun. 1905. Obs. Maculae nullae sed folium totum pallescens; stromata sublinearia (0,5-1,5 mm Ing. = 0,25-0,40 mm lat. ) non nitentia 106. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. vix prominula coriacella, contextu indistincto; loculi e mutua pressione difformes parvi (100-220 y dm.), 1-8 in quoque stromate; asci utrinque attenuati apice obtuse rotundati basi brevissime crassiusculeque pedicellati (80-90 y = 12-16 y), paraphysibus filiformibus densis cincti, octospori; sporae mono-v. di-stichae, utrinque obtuse rotundatae (15 y = 10 y) eguttulatae. Phyllachora chloridicola Speg. (n. sp.) Diag. Stromata innata suborbicularia parva nitidula pluri- locularia, ascis linearibus paraphysatis, sporis ellipsoideis mono- stichis parvis. Hab. Ad folia viva Chloridum prope La Rioja, Dec. 1904, nec non prope Juarez Celman, Córdoba, Jan. 1905. Obs. Stromata sparsa v. laxe gregaria (1-2mm dm.) rarius confluentia et repando-elongata, saepius epiphylla vix conve- xulo-prominula laevia; loculi numerosi constipati ( 120-150 y. dm. ) albo-farcti; asci apice subtruncato-rotundati basi bre- vissime pedicellati (S5-110 p. = 8-10 y), paraphysibus filifor- mibus longioribus obvallati octospori; sporae ellipticae (in forma Chloridis radiatae, ex La Rioja, ellipticae parum obtusa- tae 10-12 , 5-7, in forma Chloridis distychophyllae, ex Cor- doba, utrinque obtusissimae medio subcoarctatulae 14-16 y. = (-S y) hyalinae. . Phyllachora coccolobae Speg. (n. sp.) Diag. Stromata innata nigra parta repando-angulosa grega- ria utrinque manifesta sed hypophylla, plurilocularia; asci subeylindracei paraphysati; sporae ellipticae parvae. Hab. Ad folia viva Coccolobae cujusdam in sylvis prope Formosa, Jan. 1905. Obs. Stromata elcgantissime matricem marmorantia nigra nitidula subundulata vix prominula; loculi miñuti, pauci in quoque stromate, subglobosi (100-120 ,. dm.), albo-farcti; asci primo eylindracei dein torulosi, pseudoparaphysibus densiu- sculis obvallati, antice rotundati postice breviter crasseque pedicellati (10-50 y = 10-18 p.), octosporl; sporae saepius transverse monostichae utrinque obtusiusculae (13-14 y. = 6y,) medio non v. obsoletissime subcoarctatulae grosse obsoleteq ue 2-guttulatae hyalinae. : Phyllachora eriochloae Speg. (n. sp.) Diag. Stromata minuta amphigena nitidula pauci-locularia ; asci lineares paraphysati; sporae elliptico-obovatae parvae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. A17 Hab. Ad folia viva Eriochloae annulatae prope Santiago del Estero, Jan. 1905. Obs. Stromata matrice tota pallescente insidentia, valde numerosa sed discreta, lenticularia v. conftuendo linearia (250- 1000 y. Ing. = 200-250 y lat. ), ad epiphyllum planinscula, ad hypophyllum convexula nigra laevia, 1-3- locularia; loculi toti immersi pusilli (100-120 y. dm.) albo-farcti; asci apice obtuse rotundati postice cuneati breviterque pedicellati (10-80 p. = 10-12 y.) parce paraphysati octospori; sporae oblique mono- stichae apice altero obtuse rotundatae, altero abruptiuscule cuneato-acutatae (14-15 y. =7 y), hyalimae. Phyllachora fimbristylicola Speg. (n. sp.) Diag. Stromata pusilla linearia atra nitidula, ascis subeylin- draceis paraphysatis, sporis subfusoideis utrinque acutis subme- diocribus. = [S) Re] Hab. Ad folia culmosque Fimbristylidis capillaris prope Rufino, Febr. 1900 et prope Corrientes, Aug. 1904. Obs. Stromata innata nigra nitentiuscula linearia v. ellipti- co-linearia (0,5-1 mm = 0,2-0,3 mm ) sparsa v. plus minusve gregaria saepeque confluentia, ostiolis latiusculis punctulato- perforata, coriacella; loculi conferti parvi (150 y. dm.); asci e eylindraceo subfusoidel apice rotundati basi breviter cuneato- pedicellati (55-60 y =8-10 y. ), paraphysibus filiformibus lon- gioribus obvallati, octospori; sporae distichae non v. leniter inaequilaterales (14-20 p. = 4-6 y.) hyalinae. Species a Ph, fimbristylidis (B. et Br.) Sace. ascis non clava- tis sporisque non monostichis nec curvulis atque parum crassioribus recedens; Ph. gracillimae Speg. etiam peraffinis sed certe distincta. 110. Phyllachora melicicola Speg. (n. sp.) Diag. Stromata amphigena elliptica nigra non e. vix promi- nula parva, loculis minutis mumerosis, ascis linearibus modice pedicellatis, sporis parvis ellipticis. Hab. Ad folia viva Melicae violaceae prope Jujuy, Jan. 1906, Obs. Stromata innata obsolete determinata eximie elliptica (1-2 mm Ing. =0,5-0,S mm lat. ) sparsa v. laxe gregaria non nitentia; loculi immersi numerosi constipati subglobosi (150- 180 .. dm.); asci antice subtruncato-rotundati postice sensim attenuato-pedicellati (120-130 =10 y), octospori, paraphysi- bus filiformibus commixti; sporae oblique monostichae utrin- que obtusissime rotundatae (14-16 p =58 y. ), non v. grosse 1 - guttulatae, hyalinae. Aya. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, T. x11. NoviemBRE 25, 1909. 27 418 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. (111. Phyllachora nectandricola Speg. (mn. sp.) Diag. Stromata amphigena pusilla prominula 1-locularia nitidula, ascis subeylindraceis aparaphysatis, sporis ellipticis utrinque acutis parvis. Hab. Ad folia viva Nectandrae cujusdam in sylva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. > Obs. Stromata sacpius lenticularia (200-400 p. dm.) utrinque convexula, saepius macula destituta sed quandoque zonula arescente cincta, sacpius loculo solitario, rarius 2-3, do- nata: asci apice truncato-rotundati suberassiuscule tunicati basi cuncati breviter crassiuseuleque pedicellati (100 y. = 15- 18 y), octospori, paraphysibus omnino destituti; sporae obli- que mono-w. di-stichae utrinque attenuato-acutatae (1 7-9,.), rectae v. vix subinaequilaterales, eguttulatae hyalinac. Phyllachora tipae Speg. —Speg., Fung. Arg. nov. v. crit. n. 660. Hab. Ad folia viva Machaerii tipae, Pampa Grande, Salta, Jan. 1897. Obs. Asci eylindracei antice rotundati postice breviter crassiusenleque pedicellati (35-90 y =10 ;.), octosporl, apara- physati; sporae ellipticac utrinque modice rotundatas (14-15 y. = 6-8 y. ), oblique monostichas hyalinac. A Ph. hammari P. Henn. nee non a Ph. machaerii Henn. videtur diversa. Phyllachora crotonicola Pat. = Sacc., Syll. fng. xt, p. 372. Hab. Vulgata ad folia viva Crotonorum plurimaram per Republica Argentina nec non Paraguaria, annis 1830-1509. Obs. Species a me pluries sub Ph. tragiae (B. et C.) Sace. edita sed melius sub hoc nomine militare videtur; Ph. Henning- sii Sace. € Syd., sporis vix minoribus distincta, hue quoque facile ducenda. Phyllachora globispora Speg. (n. sp.) Diag. Stromata amphigena sed saepius epiphylla lenticularia innata atra nitentia pauci-locularia; asci cylindracei breviter pedicellati parce paraphysati; sporae monostichae globosae par- vae, grosse I-guttulatae, saepius geminatae. lab. Ad folia viva Crotonis cajusdam in sylvis prope Bom- pland, Misiones, Oct. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Maculae nullae sed folium infectum plus minusve pallescens; stromata saepius epiphylla laxe gregaria (450-750 y dm.) subcarbonacea laevissima, loculos 1-3 subglobosos (200- 950 y dm. ) albo-farctos gerentia; asci apice subacutati modice -=] pu (311 116. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 419 Incrassato-tunicati basi breviter cuneato-pedicellati (45 - 100 y =10-12 ¿.), paraphysibus filiformibus paucis commikxti; sporae saepius binatae, laeves (10 y dm.), hyalinae, nucleo ma- ximo ornatae. Species ab omnibus in Euphorbiaceis et praecipue in Cro- tonibus vigentibus longissime recedens. . Phyllachora Urvilleana Speg. (n. sp.) Diag. Stromata innata hypophylla fusca numerosissima sub- linearia confluentia, loculis parrvis late ostiolatis, ascis obclava- tulis parcissime paraphysatis, sporis subfusoideis mediocribus utrinque acutis. Hab. Ad folia Panici Urvilleami, Fuerte Argentino prope Bahia Blanca, Sept. 1904. Obs. Stromata tenuissima indeterminata elliptica sed sae- pius confluentia ac folium fere totum infuscantia; loculi minuti (120-150 y dm.) stromate infossi non v. vix prominnli, ostiolo late pertuso (20 y. dm.) pervil; asci sursum longe modi- ceque attenuati apice obtuse rotundati crassiusculeque tuni- cati postice abruptiuscule cuneati brevissime crassiusculeque pedicellati (60-70 y=1-S y), octospori, aparaphysati v. pseudo- paraphysibus paucis crassisque commixti; sporae oblique di- stichae utrinque acutatae (18-20 y.=4 y), eguttulatae, hyalinae. Dothidella fallaciosa Rhm.= Sacc., Syll. fng. x1v, p. 679. Hab. Ad folia viva Leptochloae mucronatae prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Specimina, quae mihi adsunt, ascis aparaphysatis nec non apicibus sporarum subobtusiusculis a descriptione citata nonnihil recedere videntur. Dothidella hualaniae Speg. (n. sp.) Diag. Stromata erumpentia tuberculiformia nigra, loculis minutis constipatis, ascis subclavculatis, sporis elliptico-didymis. lab. Ad ramulos languidos v. emortuos Hualaniae colletioi- dis, Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1908. Obs. Stromata laxe gregaria, per peridermium fissum erum- pentia, primo papilliformia (1-2 mm dm.), disco laevi v. vix gramuloso, serius confluentia ac irregulariter verruciformia (2-3 mm dm.), intus extusque atra, loculis globosis (90-100 y dm.) constipatisad ostiolum vix papillato-prominulis albo-far- etis;'asci antice obtuse rotundati atque subcrassiuscule tuni- cati postice cuneati breviter crasseque pedicellati (10 y=16 y), aparaphysati v. pseudoparaphysibus parcis immixti, octospo- 420 Go; MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ri; sporae distichae utrinque rotundatae (16-18 =8-9p), parum infra medium 1l-septato-constrictae, loculo infero nonnihil minore, hyalinae. . Dothidella mulinicola Speg. (n. sp.) Diag. Stromata matricem fere totam ambientia atque infu- scantia carbonacea multiloculigera, ascis elliptico-subclavatis aparaphysatis, sporis acicularibus 1-septatis submajusculis. Hab. Ad folia viva Mulini axilliflori in alpinis Jujuy, Jan. 1905. Obs. Matrix fere immutata sed, apicibus basique exceptis, tota nigrescens; stromata innata tenula non nitentia laevia coriaceo-subcarbonacea; loculi subglobosi (70-SO y. dm.) con- stipati albo-farcti; asci antice obtuse rotundati crasseque tuni- cati postice cuneati brevissime noduloseque pedicellati (60 ». = 20 y.) octospori, paraphysibus destituti; sporae conglobatac bacillares utringue subobtusinseulae (30-40 y. =4-5 u ), rectae v.vix subcurvulae, medio 1-septatae non constrictae, hyalinae. Dothidella ? platyasca Speg. (n. sp.) Diag. Stromata epiphylla densiuscule gregaria pusilla 1-locu- laria, ascis compresso-applanatis sessilibus aparaphysatis, sporis obovatis ad tertium inferum 1-septatis. EA SÍ [=] ¡a Fig. 26. Hab. Ad folia viva Pithecolobii scalaris im sylvis prope Orán, Febr. 1907. Obs. Maculae mullae; stromata numerosa confertiuscula subcircinantia hemisphacrica epiphylla innato - prominula (150-250 y. dm.), nitentiuscula, 1 - locularia, coriacea, contextu indistineto; loculi globulosi (100-120 y dm.) saepins solitarii; —e 20. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 491 asci e fronte obovatie latere lineares (42-55 p. = 10-20 y ), apice obtuse-rotundati basi subacutati pedicello destituti, pseudo- paraphysibus paucis commixti; sporae conglobatae sursum rotundatae inferne acutiusculae (14-17 p= 6-S y ), ad septum non v. leniter constrictae, loculo infero duplo minore, primo hyalinae dein chlorinae. Montagnella mendozana Speg. (n. sp.) Diag. Stromata endogena per ramulos fissos erumpentia nigra subcarbonacea dense granuloso-loculigera, ascis subclavatis paraphysatis, sporis cylindraceis 3-septatis. SY Hab. Adramos vivos Artemisiae mendozanae in praeandinis Cacheuta et Potrerillos, prop2 Mendoza, Jan. et Febr. 1909. Obs. Rami infecti incrassati fissuris Jongitudinalibus latis percursis; stromata erumpentia nigra (1-5 cm Ing.) carbona- cea non nitentia; loculi in stromate subsuperficiales hemi- sphaerici (120-180 y. dm.) eximie papillato-ostiolati albo-farcti; = MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. asci antice obtuse rotundati crassiusculeque tunicati postice cuneati breviter crasseque pedicellati (100-110 p. = 18-20 y. ), octospori, paraphysibus filiformibus adjectis; sporae distichae utrinque rotundatae (40 y. = 8-9 y) non v. vix lenissime cur- vulae, ad septa non constrictae, primo hyalinae serius fu- mosae. Montagnella missionuam Speg. (n. sp.) Diag. Stromata subglobosa gemmas v. ramulos infectantia migra verruculosa, ascis subeylindraceis parce paraphysatis, sporis saepius distichis subcylindraceis 1-O-septatis primo hyali- mis dei olivaceis submajusculis Hab. Ad ramulos vivos Mayteni ligustrini ? 1 sylvis prope Bompland, Oct. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Stromata saepius globosa (2-3 mm dm.), basim ramulo- rum amplectentia v. pleurogena, carbonacea; perithecia in stromate superficialia, dense constipata subglobosa ( 180 - 250 v. dm.), astoma ?, contexto indistincto; asci apice rotundati modice incrassato-tunicati postice abruptiuscule cuneati bre- vissimeque stipitati (100-120 16-25 y), paraphysibus paucis filiformibus cincti; sporae utrinque rotundatae (38-40 y. = 9-10»), ad septum medium tantum non v. vix constrictae, 1-3-5-septatae. : In peritheciis adsunt conidia hyalina cruciformia toruloso- articulata, ramulo infero longiore (60 y. = 4 y.) recto deorsum sensim attenuato saepius 5-articulato, supremo l-artienlato (10 y =4 y), lateralibus leniter obliquis (20 y = 3 ) saepius 3-articulatis. Montagnella opuntiarum Speg. var. minor. Hab. Ad flagellos Rhypsalidis lumbricoidis prope La Plata, Febr. 1904. Obs. Forma a typo recedens stromatibus parvis (1-3 mm dm.); asci obelavati (60-70 p. =20 1 ); sporae fusoideae utrin- que acutae (28-30 . =5-6 y ) rectae v. subcurvulae 3-septatae non constrictae, . Montagnella opuntiarum Speg. var. microcarpa. Hab. Ad truncos vivos Cerei candicantis, Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Plagulae stromaticae orbiculares majusculae (2-5 cm dm.) dense granuloso-loculigerae; asci subfusoidel (55-60 y. = 8-15 y), aparaphysati; sporae fusoideae utrinque acutatae (15- 16 y 2,53 y.) 3-septatae non constrictae hyalinae. An species aliena ? SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 493 724, Homostegia andina Speg. (n. sp.) | KO Diag. Stromata minuta erumpentia pauci-locularia carbona- cea, ascis subeylindraceis aparaphysatis, sporis elongato-didymis 3-septatis olivaceis. Hab. Ad ramulos Verbenae ephedroidis in praeandinis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1905. Obs. Stromata conferta subseriata, per peridermium fissuma erumpentia, minuta (0,5-1 mm Ing.=0,2-0,4mm dm.), verrucu- losa atra non nitentia, primo molliuscula dein subcarbonacea, contextu indistincto atro-olivaceo; loculi constipati e mutua pressione difformes (100-150 p. dm.), albo-farcti; asci aplce subtruncato-rotundatisuberassiuscule tunicati basi subcunea- ti brevissime noduloseque pedicellati (70-80 y. = 16 1), octo- spori, omnino aparaphysati; sporae distichae utrinque obtu- siusculae (18-22 .= 7-S y»), primo hyalinae, 1-septato-didymae, serius 3-septatae, ad septum medium tantum constrictae, locu- lo infero subgraciliore, rectae v. leniter inaequilaterales, 2-4 erosse guttulatae olivaceae. Phymatosphaeria argentina Speg. —Speg. Fng. Arg. n. v. erit. noo: Hab. Abunde ad corticem ici caricae prope La Plata, Maj. 1906. Tuber argentinum Speg. var. pamparum. Hab. Abunde in dunis imter radices Discariae longispinae prope Adolfo Alsina, Pampa Centrali, Jul. 1907. Obs. Specimina plus minusve profundinscule delitescentia (5-15 em prof.), pugni usque magnitudinem attingentia, candi- da sed tacta mox sordide rufescentia, odore saporeaue fungino (non alliaceo) dulci sat intenso ac grato donata, notis sections atque ascorum sporarumque fabrica cum typo eximie conve- nientia. Myiocopron argentinense Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia sparsa minuta astoma opaca margine non fimbriata, ascis fusoideis, sporis elongato-ellipticis su bnaviculari- busque parris. Hab. Ad caules dejectos arescentesque HFoeniculi piperiti Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Maculae nullae; perithecia arcte matrici adnata orbi- cularia (120 y dm.) vix convexula non nitentia, membranacea sed non pellucida, margine integerrima; asci utrinque sensim attenuati apice acutiuscule rotundati basi modice cuneato- pedicellati (50 p = 9-10 y), octospori, aparaphysati; sporae 494 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. oblique distichae utringue subobtisae (14-15 y = 3-3,5 y), hyalinae, non v. grosse 1-2-euttulatae. (28. Vizella Urvilleana Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa minuta coriacella ostiolata margine integerri- ma, ascis cylindraceis paraphysatis, sporis submediocribus ellip- tico-navicularibus utrinque obtusis. Hab. Ad folia arida Panici Urvilleani, Suarez Celman, prope Cordoba, Jan. 1905. Obs. Perithecia solitaria, matrici immutata insidentia, orbi- enlaria (200-250 p. dm.), leniter convexula, late impresso-ostio- lata (30 p dm. ), membranaceo-subcarbonacea non nitentia, contextu indistincto; asei apice obtuse rotundati crassiuscule- que tunicati basi abruptiuscule cuneati breviter crasseque pedicellati (SO -90 p. = 18-20 y. ), octosporl, paraphysibus sat longioribus obvallati; sporae distichae utrinque rotundatae (18-20 ¡.=8-10 p.), non y. minute 2-guttulatae, primo hyalinae dein fuligineae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 495 Coscinopeltis Speg. (n. gen.) Char. Stromata orbicularia dimidiato-scutiformia, superne laxe punctulato-ostiolata, inferne reticulato - loculigera; asci octospori; sporae Í-loculares breves hyalinae. Est Polystomella amerospora et hyalospora. 729. Coscinopeltis argentinensis Speg. (1. sp.) Diag. Stromata mediocria +. majuscula atra laxe gregaria, ascis elliptico-obovatis parce paraphysatis, sporis navicularibus parvis. Fig. 29. Hab. Ad folia viva Heteropteridis cajusdam in sylva Boba- dal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Stromata arcte matrici adnata sed plane superficialia, suborbicularia (15 mm dm. ), ambitu plus minusve repanda superne leniter convexula subpapulosa nigra non v. vix niti- dula, membranaceo-subcarbonacea, contextu indistincto; asci antice obtusissime rotundati crassissimeque tunicati postice abrupte cuneati brevissime noduloseque pedicellati (50-60 y = 12-20 y. ), octospori, paraphysibus filiformibus paucis commix- ti; sporae distichae v. conglobatae utrinque acutiusculae (12 -14 p= 6-7 po ) hyalinae. 426 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 130. Microthyrium eucalypticola Speg. (n. sp.) =] al. Diag. Perithecia plus minusve densiuscule gregaria parva ostiolata marjine subintegra, ascis obclavatis aparaphysatis, sporis elliptico-elongatis 1-septatis ad septum non constrictis. Hab. Ad folia dejecta subputrescentia Zucalypti globuli in Parque La Plata, Maj. 1906. Obs. Perithecia numerosissima orbicularia (150 y. dm.) pla- niuseula, ostiolo minuto (10 y dm.) perforata, margine vix denticulata, membranaceo-coriacea opaca, contextn prosen- chymatico radiante peraegre perspicuo; asci antice sensim attenuati apice subtrancato-rotundati postice abrupte cuneati brevissime umbonato-pedicellati (30-40 1 = 8-9 y ), octospori, aparaphysati; sporae e cylindraceo subbiconicae utrinque obtusae (12-14 y =3 y), ad septum medium non v. lenissime subconstrictae, loculis aequalibus non v. minute 2-guttulatis, hyalinae. Species M. microscopico Dsm. peraffinis. Microthyrium patagonicum Speg. (n. sp.) Diag. Amphigenum minutum astomum margine denticula- tum obsolete fimbriato-radians, ascis subeylindraceis aparaphysa- tis, sporis parvis subclavulatis. Hab. Ad folia viva Mayteni mayellanicae prope Lago Palo- mo, Patagonia, Febr. 1901. Obs. Maculae nullae sed folium fere semper totum plus minusve pallescens; perithecia saepius hypophylla sparsa v. laxe gregaria orbicularia (100-150 y. dm.), planiuscula, coria- cella atra non nitentia pellucida, contextu radiante indistincto, margine denticulata, denticulis in hyphis tenuibus brevibus- que radiantibus subramulosis productis; asci antice obtuse rotundati crassinseuleque tunicati postice breviter crasseque attenuato-pedicellati (40-45 y. =10 y), octospori, aparaphysati; sporae distichae rectae v. leniter curvulae utrinque subacutin- seule rotundatae (15-16 y. =2,5-3 1), ad septum non constric- tae, loculis aequilongis eguttulatis, infero graciliore, hyalinae. Species M. punctiformi (B. € C.) Sace. cognata. . Microthyrium rimulosum Spesx. (m. sp.) peg. (1. Sp.) Diag. Perithecia laxissime gregaria pusilla, astoma sed centro reticulato-rimulosa, margine inteyerrima, ascis ovatis sessilibus aparaphysatis, sporis elongato-obovatis parvis 1-sep- tato-constrictulis. Hab. Ad ramulos vivos Sapii salicifolii cultiin Santa Cata- lina, prope Buenos Aires, Sept. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 497 Obs. Maculae pallescentes diffusae; pcrithecia plus minusve gregaria orbicularia (120 y. dm.) subcoriacella non nitentia, centro eleganter rimuloso-reticulata, ambitu integerrima sub- pellucida, contextu sinuoso-parenchymatico radiante parum distincto olivaceo; asci antice obtusissime crassissimeque tuni- cati postice rotundati vix papillulato-pedicellati (25-30 y. = 15-181), octospori, aparaphysati; sporae conglobatae subcla- vulatae utrinque subacutiusculae (10 y =3-4 y ), loculis aequi- longis, supero subovato infero obeonoideo, hyalinae. . Scutellum ? microsporum Speg. (n. sp.) Diag. Epiphyllum sparsum nitidulum, centro stellatim rimo- sum, ambitu subintegerrimum, ascis obclavatis paraphysatis, sporis obclavatis biseptatis hyalinis partis. » ES % Al, (7 3 A ES Y, MIRES Fig. 30. Hab. Ad folia viva Moyae ferocis prope Saucelito, Jujuy, Febr. 1906. Obs. Maculae nullae; perithecia sparsa arcte adnata coria- cella, obsolete prosenchymatica vix convexula (200-250 y. dm.); asci apice obtusissime rotundati, basi subrotundati brevissime minuteque pedicellati (50 y =10 ;.), octospori, paraphysibus sl 34, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. laxis filiformibus apice leniter incrassatis subuncinatisque commixti; sporae 2-3-stichae, utrinque obtusiusculae (12 y. = 3-4 y. ), primo 3-blastes dein 2-septatae, ad septa non constric- tae, hyalinae; an serius fuscae ? Species habitu paraphysorumque fabrica nec non coerule- scentia tenul, jodi ope, ascorum membranae ad lichenes ver- gens, sed gonidia omnino deficentia. Micropeltis caunae Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa minuta non nitentia, stellatim dehi- scentia, ambitu integra, awreola tenuissima hyalina cincta, ascis obelavatis tetrasporis aparaphysatis, sporis mediocribus clavu- latis, d-septatis. Hab. Ad folia viva Pruni sphaerocarpae prope San Pedro, Misiones, Febr. 1907. Obs. Maculae nullae; perithecia amphigena solitaria orbi- cularia (150-200 y. dm.), centro stellatim rimosa, olivacea reti- culato-prosenchymatica, ambitu integra anguste subanhysto- appendiculata; asci sursum sensim attenuati, apice obtuse rotundati crasseque tunicati, postice e cuneato subrotundati brevissime noduloseque pedicellati (10 p = 18-20 y. ); sporae distichae 5-blastes ad septa non constrictae superne obtusas, inferne acutiusculae (28-30 p. = 6,5-1 p.), non v. leniter sub- curvulae. An M. albo-murginatae Speg. tantum varietas? . Asterella missionum Speg. (n. sp.) Diag. Plagulis orbicularibus atris subpelliculosis glabris; peritheciis minutis astomis prosenchymaticis; ascis ellipticis pseudoparaphysatis; sporis subelavulatis didymis. Hab. Ad folia viva Pruni, Symploci nec non /licis in sylvis prope Campina de Americo, Misiones, Febr. 1907. Obs. Plagulae saepius epiphyllae repando-suborbiculares (3-5 mm dm.), arctiuscule matrici adnatae, submembranacease ' tenuissimae, fragiles frustulatim, sub ungue, deciduae, nigrae, ex hyphis subgracilibus (5-7 p. rss.) dense intricato-intertextis articulatis, hyphopodiis destitutis, subopace-fuligineis effor- matae; perithecia suborbicularia (120-150 p. dm.) dimidiato- seutata, astoma, margine in subiculo producta, atra glabra opaca, contextu indistincto; asci utrinque rotundati antice crassiuscule tunicati postice crasse breveque umbonato-pedi- cellati (70-80 . = 30-35 y. ), octospori, pseudoparaphysibus ramulosis articulatis subcoalescentibus hyalinis obvallati; sporae clavulatae, parum supra medium 1-septato-constrictu- lae (40 p. = Ing.), loculo supero ovato subacutato-rotundato SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 499 (18 py = 15-16 y.) infero conoideo obtuso (22 = 12 y: ), hyali- nae, conglobatae. 136. Asterina mate Speg. (n sp.) Diag. Subiculum parcissimum, plagulas tenuissimas orbicu- lares subnubilosas fuscas constituens; perithecia laxe gregaria grosse parenchymatico-cellulosa, latissime fimbriato-ostiolata; asci subglobosi aparaphysati ; sporae majusculae, didymae. Fig. 31. Hab. Ad folia viva /licis paraguariensis prope San Pedro, Misiones, Febr. 1907. Obs. Plagulae amphigenae sed saepius hypophyllae, orbi- culares (3-7 mm dm.) parum perspicuae ex hyphis laxissime intricatis repentibusque olivaceis tenuibus (5-6 y erss.) septu- latis, hyphopodiis destitutis, efformatae; perithecia orbicularia dimidiata (100 y. dm.), centro late fimbriato-ostiolata, contextu mirabili grosse celluloso-olivaceo donata, ambitu repando- denticulata; asci, 3-S in quoque perithecio, superne rotundati erasseque tunicati basi subcuneati brevissime pedicellati (B0- 70 p.=40-50 y. ), octospori, aparaphysati; sporae conglobatae 430 99, MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. utrinque rotundatae (35-40 p = 16-18 y), ad septum constric- tulae, loculis subaequalibus, v. infero vix subgraciliore, grosse l-guttulatis, primo hyalinae dein fuliginae. Asterina sapotacearum Speg. =Sacc., Syll. fng. 1x, p. 185, Hab. Ad folia viva Ch ysoplyili a in lis prope Formosa, Jan. 1901. Lophiotrema argentinense Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa +. laxe gregaria subsuperficialia glo- bosa, acute ostiolata, glabra, ascis clavatis paraphysatis, sporis submajusculis cylindraceo-fusoideis, T=septatis. Hab. In ligno denudato carioso induratoque Prosopidis cujusdam Alto Grande, prov. San Luis, Mart. 1904. Obs. Perithecia saepius solitaria, rarius hinc inde 2-3-grega- ria, basi plus minusve matrice immutata insculpta superne libera, subglobosa (200-300 p. dm. ), ostiolo papillulato brevi eximie compresso ornata, opaca, contextu indistincto; asci apice rotundati deorsum longe sensimque attenuati, in pedicel- lo brevi crassiusculo producti (120-130 y. = 20 y), octospori, paraphysibus filiformibus densis obvallati, octospori; sporae oblique y. recte mono-di-stichae utrinque acutiuscule rotunda- tae (40-45 y =10 y. ), saepius lenissimo curvulae, loculo quarto supero caeteris nonnihil tumidiore, omnibus minute 1-guttu- latis hyalinis, Lophiotrema cofteicula Speg. (1. sp.) Diag. Sparsum semimmersum opacum carbonaceum minute ostiolatum; asci fusoidei vix pedicellati paraphysati; sporae fusoideae 5-septatae, loculo tertio supero via crassiore, hyalinae. Hab. Ad corticem vetustiorem Coffeae arabicae prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Maculae nullae; perithecia solitaria ad medium et ultra usque matrice infossa, ostiolo lineari brevissimo vix papillato ornata, subglobosa (120-150 p. dm.), glabra non nitentia carbo- nacea; asel utrinque angustati apice subacutiuscule rotundati basi in pedicello brevissimo tenuiusculo cuneati (15-S0 y. = 10 y), paraphysibus filiformibus longioribus commixti, octo- sporl; sporae ad septum medium tantum constrictae utrinque subacutiusculae (22-24 y. =6 y. ), rectae v. lenissime subinae- quilaterales, loculis omnibus grosso 1-guttulatis. Species L. py,maeo Sace. valde aftinis sed sporis jam initio eximie septatis distincta videbur. 740. Lophiotrema ? paspalicola Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia laxe (regaria innato-erumpentia, ostiolo 141. 143. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 431 via papillato, ascis cylindraceo-subclavulatis paraphysatis, sporis fusoideis 3-septatis mediocribus. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Paspali cujusdam prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia matrice immutata innata, per epidermidem fissam breviter erumpentia, e latere compressa, subearbonacea (150-180 y. dm.), contextu indistincto, ostiolo lineari, centro oseulo minutissimo rotundo (?) perforato, donata; asci apice obtuse rotundati crassiusculeque tunicati, deorsum longe sen- simque attenuati in pedicello modice elongato producti (90- 100 y = 10-11 y ), 4-S-spori, paraphysibus densiusculis filifor- mibus longioribus obvallati; sporae saepins distichac utrinque acutatae (22 15,56), ad septa, ad medium validius, con- strictulae, loculo secundo supero tumidiore, primo hyalinae serius leniter chlorinac. Species ostiolo dubiose lophiostomoideo ad Leptosphacriam vergens; Lophiotremati culmifrago Speg. peraffinis. Lophiostoma andicola Speg. (1. sp.) ] Diag. Dense gregario plus minusre matrici immerso, perithe- ciis parvis carbonaceis, ascis clavatis pedicellatis paraphysatis, sporis subfusoideis 5-septatis mediocribus pallide olivaceis. Hab. Ad trancos ramosque denudatos Patagonii pinifolii Puente del Inca, prope Mendoza, Febr. 1905. Obs. Perithecia densissime gregaria ad medium usque ligno indurato infuscatoque insculpta superne libera, ostiolo vix papillato compresso facile deciduo ornata,e globoso compressa (150-250 y dm.), carbonacea nigra glabra non nitentia; asci antice subacutiuscule-rotundati deorsum longe sensimque angustati (p. sp. 110-120 . = 14-16 y. ) in pedicello gracili 5 y.) producti, octospori, paraphysibus mediocri (25-30 y = densissimis filiformibus obvallati; sporae distichae utrinque acutiusculae (28-30 y. = 7-9 y ) inaequilaterales, loculis minute 1-guttulatis. Species L. macrostomo DNtxs affinis sed certe distincta. Lophiostoma caulium (Fr.) Ces. = Sace., Syll. fng. 11, p. 697. Hab. Ad ramos aridos C'asuarinae strictae, Claypole, prope Buenos Aires, Maj. 1904. Obs. Specimina notis peritheciorum ascorum sporarumque eximie cum typo convenientia sed matrice dealbata atque decorticata recedentia. Lophiostoma humile Speg. (n. sp.) Diag. Minutum laxe gregarium matrici immersum carbona- 432 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ceum; asci cylindracei tetraspori paraphysati; sporae cylindra- ceae S-sepíatae submediocres olivaceae, loculis 2 intimis obscurio- ribus. Hab. Ad ramos emortuos dejectosque Casuarinae equiseti- foliae, Claypole, prope Buenos Aires, Maj. 1904. Obs. Eulophiostoma; perithecia minuta subglobosa (120-150 u dm.) omnino matrice nigrefacta infossa, ostiolo lineari tenu- issimo acuto aegre perspicuo tantum exerto; asci antice rotun- dati postice attenuati subbreviuscule pedicellati (10-90 y. = 9-12), paraphysibus filiformibus longioribus obvallati; sporae oblique monostichae cylindraceae v. obsoletissime sub- biconicae utrinque obtusac (20-22 p = 7-9 p.), ad septa vix constrictulae, loculis grosse 1-guttulatis, 2 extimis pallidio- ribus. Species L quadrinucleato Krst. cognata; tunica ascorum jodi ope lenissime coerulescit. . Lophiostoma xerophilam Speg. (nm. sp.) Diag. Perithecia laxe gregaria parva semiexerta eximie line- ari-ostiolata non nitentia; asci angusti brevissime pedicellati SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 433 paraphysati; sporae ellipsoideae fumosae, septis 5 crassis nigris variegatae. Hab. Ad partem internam corticis durioris Larreae divari- catae Cacheuta, prope Mendoza, Jan. 1909. Obs. Perithecia basi tantum v. ad medium usque matrice immutata insculpta, subglobosa (250-400 y» dm.), glabra laevia carbonacea, ostiolo compresso mediocri armata; asci cylin- dracei antice rotundati crassiusculeque tunicati postice abrup- te cuneati brevissimeque pedicellati (150 p. = 18-20 y. ), octo- sporl, paraphysibus filiformibus densis parum longioribus obvallati; sporae oblique monostichae utrinque obsoletissime subattenuato-rotundatae (25 - 30 y = 12-14 y), ad septum me- dium tantum lenissime coarctatulae, loculis saepius dense guttulatis. 145. Lophiostoma praeandinum Speg. (n. sp.) Diag. Laxe gregarium, matrice nigrefacta infossum, pareum, ascis e fusoideo clavulatis paraphysatis, sporis 5-6-septatis, locu- lis 2 intimis leniter obscurioribus, mediocribus fuligincis. ÁNaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 2”, T. x11. NovsemBrE 26, 1909. 25 434 146. 147. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad ramos decorticatos et emortuos Larreae nitidae, Cachenuta, prope Mendoza, Feb. 1909. Obs. Perithecia subglobosa (200-300 y. dm.) carbonacea matrici late intenseque nigrefatea omnino abscondita ostiolo tantum lineari acuto parvulo exerta; asci antice subacutiu- scule rotundati erassiusculeque tunicati deorsum sensim atte- nuati subbreviuscule pedicellati ( 130-150 p. = 18-22 y ), octo- spori, paraphysibus densissimis longioribus obvallat1; sporae oblique distichae subfusoideae utrinque obtusiusculae (35-40 y. 9-11 y), ad septa, ad medium vix validins, constrictulae, le- niter inaequilaterales, loculis intimis saepins grosse euttulatis. Rostella insidiosa (Dsm.) Fbr.= Sace., Syll. fng. 11, p. 703. Hab. Ad canles dejectos putrescentes Conii maculati prope Chacarita, Buenos Aires, Apr. 1904, Platystomum argentinense Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia tota matrice immersa parta ostiolo angustis- simo via indicata; asci subeylindracei abrupte graciliterque pedicellati aparaphysati; sporae elliptico-elongatae 11-14-sep- tato-muriformes submajusculae olivaceae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 43D Hab. Ad lignum induratum trunci cariosi Duvauae longifo- liae, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Perithecia subglobosa (250-300 y. dm.) ostiolo angu- stissimo lineari vix superficem matricis attingente perspicua, carbonacea, contextu indistincto; asci antice rotundati sub- erassiuscule tunicati postice abrupte cuneati (p. sp. 110- 120 y. = 25-30 y. ) pedicello gracili caudiculiformi (30 y = 5 y.) suffulti, octospori, aparaphysati v. paraphysibus parcissimis commixti; sporae oblique mono-v. di-stichae medio non y. lenissime coarctatulac apice infero quam supero saepins acu- tiores (39 y =12.), ad septa leniter constrictulae, loculis septis alteris 1-3 verticalibus divisis. Species P. thyridioides (Sace. affinis, ascis caudiculato-stipi- tatis sporisque param minoribus tamen recedens. 748. Hypoderma andinum Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia parvula laxe gregaria innato-erumpentia y D. Fi g. minuta atra, ascis clavulatis paraphysatis, sporis subbotulifor- mibus minutis. 436 (50. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad ramulos nec non ad spinas vivas v. languidas Patagonii pinifolii Puente del Inca, prope Mendoza, Febr. 1905. Obs. Plantae infectae subarescentes foliis mox destitutae ; partes peritheciophorae albescentes v. pallescentes; perithecia subepidermica, primo tecta dein erumpentia, elliptico-linearia (0,4-1 mm Ing. = 200-250 , dm.), rarissime biloba v. furcata, uda tumidula sicca applanato-collapsa, glabra atra, tenul membranacea, contextua subprosenchymatico indistincto, per aetatem longitudinaliter dehiscentia; asci antice obtusissime rotundati suberassiuscule tunicati postice sensim longeque at- tenuati in pedicello subbreviusculo (10 y = 16-18 y.) producti, tunica ascorum jodi ope vix subcoernlescente, octospori, para- physibus filiformibus vix longioribus apice obtusiusculis sed non incrassatis parce obvallati; sporae distichae v.oblique mo- nostichae non v. obsoletissime subclavulatae leniter curvulae utrinque subattenuatae subacutiuscule rotundatae (14 y = 3-4 y ), hyalinae, strato mucoso tenuissimo primo obovolutae serius nudae. Glonium microsporum Sace. =Sace., Syll. fng. 11, p. 136. Hab. Vulgatam ad ramos denudatos Duvauae dependentis, Gleditschiae triacanthi, Meliae azedavach, Pyri cydoniae, 1d sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, per annos 1904- 1905. Glonium uspallatense Speg. (1. sp.) Diag. Atram minutum erumpens utrinque acutum, ascis cla- vaíis sporis obovato-didymis submediocribus. ITab. Ad ramos vetustiores emortuos decorticatosque Bulne- sie refamo 1h praeandinis Uspallata, prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Perithecia sparsa v. laxe gregaria per fissuris longitu- dinalibus matricis cinerascentis primo erumpentia serius superficialia, lineari-elliptica vix convexula, rima laevi mox late hiante dehiscentia (250-500 p Ing. = 100-150 p. dm.), e coriacello subearnosula, contextu indistincto fusco; asci antice obtuse rotundati crasseque tunicati postice sensim attemuati pedicello brevissimo suffulti (100 y. = 20 y. ), octo. spori, paraphysibus densissimis subcoalescentibus apice ni- grescentibus obvallati; sporae conglobatae (20 - 22 y = 10- 11), ad medium 1-septatae, loculis, supero ex ovato subglo- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 437 Fig. 36. boso infero e eylindraceo subconoideo graciliore, aequilongis hyalinis eguttulatis. 151, Tryblidium argentinense Speg. (n. Sp.) Diag. Perithecia mediocria erumpenti-superficialia tumida co/feicoloria rima profunda percursa, ascis cylindraceis saepius tetrasporis dense paraphysatis, sporis cylindraceis Í-septatis mediocribus. Hab. Ad ramulos emortuos Heteropteridis cujusdam in colle Cerro San Bernardo, Salta, Mart. 1905, Obs. Perithecia saepius laxe gregaria, longitudinalia v. transversa per corticem erumpentia, elongato-elliptica (1-3 mm Ing. = 0,6-0,8 mm dm. et erss.), labiis tumidis obsoletis- sime substriatis rima profunda separatis donata, coriacea gla- bra non nitentia; asci densissime constipati apice rotundati erassiuseuleque tunicati postice leniter attennati crasse brevi- terque pedicellati (180-200 y — 15 y), paraphysibus densissi- mis coalescentibus apice grumoso-fuscescentibus obvallati; 438 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. sporae monostichae rectae v. lenissime inaequilaterales utrin- que non v. vix subattenuatae obtuseque rotundatae (35-38 . = 11-13 y), ad septum medium non constrictae, primo hyalinae dein flavidae serius opace fuligineacr. Mucus hymenialis jodi ope coerulescit. . Tryblidium discolor (Speg.) Speg. = Speg., Fung. Arg. pug. 1, n. 101. Hab. Vulgatum ad ramulos emortuos subputrescentesque Celtidis talae in sylva Los Talas, prope La Plata, per amnos 1900-1908. Obs. Species TP. hysterino Duf. certe peraffinis; T. guarani- ticum Speg. ut forma tantum hue ducendum videtur. Tryblidiella argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Parra erumpenti-superficialis, labiis tumidis jam initio latiuscule separatis, primo subaraneosa dein glabrata, ascis li- nearibus dense paraphysatis, sporis e cylindraceo subfusoideis mediocribus saepius 3-septatis ferrugineis. Hab. Ad ramnlos dejectos putrescentes Allop”ylli cujusdam in Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Perithecia per corticem erumpentia, longitudinalia v- transversa, saepius ellipsoidea, rima latiuscule hiante dehiscen- tia, labiis rotundatis non v. obsoletissime transverse striatis, coriacea, atro-fusca, primo villo ex hyphis tenuibus breviter ramulosis (5 y. erss.) subtillime papillulosis olivaceis vestita, per aetatem omnino glabrata; asci cylindracei apice rotundati basi enneato-pedicellati (160-200 y. Ing. = 10-12 y. erss.) 4-6-8- spori, paraphysibus filiformibus coalescentibus hyalinis ob- vallati; sporae snbfusoideae utrinque acutiuseule rotundatac (32-40 y. =8-10 ,. ), subeymbiformes, continuas, 1-2-3-septa- tae fuligineae. Jodi ope mucus hymenialis nec non tunica ascoram dilute coerulescunt. . Tryblidiella rufula (Sprng.) Sace.= Sace., Syll. fng.11, p. 157. Hab. Abunde ad ramulos emortuos Anonae cherimoliae nec non Chaenocephali macrophylli prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Species eximia mox dignoscenda; Rhytidopeziza Balan- sae Speg. huc facile ut varietas tantam ducenda. Hysterium graphideum Spcg. nm. sp.) Diag. Gregarium minutum lineare latiuscule hyans matrice leniter dealbata insidens nigrum glabrum opacum, ascis subcla- vulatis dense paraphysatis, sporis subcylindraceis J-septatis chlorinis. O. 1 Je 1 SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 439 Hab. Ad truncos cariosos vetustos Corallodendri cristae- yalli, Isla Santiago, prope La Plata, Sept. 1906 et Nov. 1909. Obs. Perithecia 3-5 dense constipata, glomerulis laxe grega- riis matricem subdealbatam late elegantissimeque maculanti- bus, linearia non yv. vix flexuosa (0,5-1 mm Ing.=100-150 y. dm.), rima latiuscula dehiscentia, diseum nigrum vix ostendentia; asci antice rotundati crasseque tunicati postice modice atte- nuati breviter crasseque pedicellati (60 y. = 12 y), octospori, paraphysibus densissimis apice gruamoso-coalescentibus fusce- scentibusque obvallati; sporae distichae non v. obsoletissime subclavulatae apice supero obtusiores (20 p = 6 y. ), ad septa, ad medium validius, subconstrictulae primo hyalinae dein chlorinae. Species habitu valde lichenino sed thallo omnino destituta; jodi ope membrana ascoram lenissime coerulescit. Rhytidhysterium brasiliense Speg. = Sace., Syll. fng. 1, p. 759. Hab. Abunde ad ramos emortuos Duvauae longifoliae in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Specimina argentinensia cum brasiliensibus omnino congruentia. Gloniopsis australis (Dby) Sacc. = Sacc., Syll. fmg. 11, p. 774. Hab. Ad lignum truncoram Duvauae longifoliae prope Santa Catalina, Meliue azedarach prope Lezama, nec non Persicae vulgaris prope Escobar, prov. Buenos Aires, per annos 1904-1908. Ubs. Specimina, quae nobis extant, omnia eximie cum europaeis conveniunt; asci subclavulati breviter pedicellati (SO-100 y. =16-24 1), paraphysibus densiusculis obvallati, membrana jodi ope leniter coerulescente; sporae ellipsoidae (20-30 y. = 10-15 p.) saepius transverse 5-septato-constrictu- lae hyalinae. . Hysterographium australe Speg. = Sace., Syll. fng. n, p. 778. Hab. In ligno carioso indurato PVuvarae longifoliae, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1095. Obs. Specimina haec a typo sporis saepins 9-septatis (24- 28 y. = 8-10 y.) vix recedere videntur. . Tryblidaria argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia superficialia primo hysterioidea dein patel- larizaperta medio rimosa margine elevata aterrima, ascis linearibus paraphysatis, sporis 3-septatis, loculo unico verticali- ter diviso, pallide olivaceis subparvis, 440 160. 161. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad truncos decorticatos vetustos Prosopidum prope Alto Grande, prov. San Luis, Mart. 1904. Obs. Perithecia primo linearia utrinque acutiuscula, erum- pentia mox superficialia late patellari-aperta, disco tamen linea impressa notato margine integerrimo eximie elevato cincto, ubique concoloria non v. vix nitentia, e coriaceo sub- carbonacea (0,5-2 mm dm.); asci eylindracel antice rotundati subcrassiuscule tunicati postice breviter cuneati, pedicello crasso nodulosoque suffulti (90 - 100 y = 12-14 y. ), octosporl» paraphysibus plus minusve numerosis filiformibus vix longio- ribus hyalinis obvallati; sporae oblique monostichae, ex ellip- tico lenissime obovatae, apice infero quam supero acutiores (16-18 y. =8-9 p), saepius 3 (rarius 4-5)-septatae, ad septa leni- ter constrictulae, loculo centrali supero septo altero verticali fere semper diviso. Tryblidiaria patagonica Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia primum hysterioidea mox patellari-aperta migra parva, ascis linearibus paraphysatis, sporis ellipsoideis transverse 5, longitudinaliter 1 -septatis mediocribus olivaceis. Hab. Ad caudices aridos Verbenae lignosae cujusdam in Puerto San Antonio, Patagonia, Febr, 1903. Obs. Perithecia sparsa v. laxe gregaria, primo e rimis erum- pentia compressa deinsuperficialia applanata, disco laevissimo margine integerrimo prominulo cincto, tota nigerrima non nitentia; asci cylindracei antice rotundati postice breviter crasseque pedicellati (90 - 100 p = 10-20+), paraphysibus filiformibus longioribusque parcis apice breviter plus mi- nusve ramosis commixti, octosporl; sporae saepius distichae utrinque subacutiusculae (20-30 p==7-10 p—typice 24 p=8 y ), ad septa, ad medium subvalidius, constrictulae, loculis 1-3 lon- gitudinaliter divisis, rectae v. lenissime subinaequilaterales, olivaceae. Species haec nec non praecedens notis perplurimis ad Patel- larias vergentes, perithecioruam juvenilium tamen fabrica ad interim hue inscriptae; 7. subsiduae (O. € E.) Sace. seeundum descriptione peraffines. Acrospermum coniforme Speg. (n. sp.) Diag. Perithecia sparsa conoidea e. sublageniformia glabra fulvella, ascis linearibus praelongis, sporis filiformibus gracil- limás. Hab. Ad folia languida Diplachnis latifoliae in hortis prope Tucumán, Apr. 1906. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 4411 Obs. Perithecia innato-superficialia matrice cinerascenti- arescente arcte adnata, saepius epiphylla solitaria, in vivo molliuscula submellea in sicco cornea obseuriora, acuta (250- 300 y alt. = 100-150 uy dm.); asci apice obtusissime rotundati postice longe tenuiterque attenuato-pedicellati (180-200 p. = 45 y), paraphysibus tenuissimis parum longioribus immixti; sporae octonae fasciculatae tenuissimae praelongae (140-150 y. = 0,5-0,7 y.) hyalinae. 162, Aulographum donacicola Speg. (1. sp.) Diag. Perithecia pusilla plus minusve greguaria atra subellip- soidea, ascis subcylindraceis, sporis obovato-didymis parvis. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Arundinis donacis in sepibus Lezama, prope Buenos Aires, Nov. 1904. Obs. Perithecia superficialia hinc inde dense aggregata, pla- gulas nigras repandulo-suborbiculares cfficientia, ellipsoidea (150-200 y. = 15-100 y), rima angustissima dehiscentia, margi- ne vix denticulato-repandula, crustacea opaca subcarbonacea scutato-dimidiata; asci non v. obsoletissime ovoidei antice subtruncato-rotundati crassissimeque tunicati postice abrupto cuneati pedicello brevissimo nodulosoque suffnlti (30-35 p. = 12 y), octospori, aparaphysati; sporae distichae v. subconglo- batae utrinque obtusiusculae (10-12 y. = 5-6 p ), medio 1-sep- tatae non v. leniter constrictulae hyalinae, loculis grosse 1-guttulatis aequilongis infero saepius parum angustiore. 163. Lembosia melastomatum Mntgn.= Sace., Syll. fng. 11, p. 742. Hab. Vulgata ad folia viva Melastomatum in dumetis prope Posadas, Jan. 1907. Obs. Specimina saepissime sterilia etsi perithecia perfecte evoluta. 164, Cyttaria Berterii Brk. —Sacc., Syll. fng. vin, p. 5. Hab. Ad ramos vivos Notofagi procerae prope Nahuel- Huapi, Neuquen, Nov. 1904. Obs. Asci cylindracei apice rotundati, ostiolo latissimo dehiscentes, postice modice attenuato-pedicellati (160-180 y = 13-16 y), octospori, densissime paraphysati, pseudopara- physibus nonnullis subelavulatis grosse articulato-subtoru- losis commixti; sporae, in asco subcuboideae, extus globosae (14-15 y), grosse 1-guttulatac, primo hyalinae laeves, serius subfumosae (an minute laxcque papillulosae?). 165. Morcheila conica Pers. — Sacc., Syll. fng. vi, p. 9. Hab. Ad terram humosam, inter muscos, secus Río Carren- leofú Mart. 1903 et prope Nahucl-Huapi, Nov. 1904, 4492 166. 168. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Specimina patagonica notis externis internisque eximie cum europacis convenientia; asci cylindracei crasse breveque pedicellati (200-220 p. = 20 y), octospori, aparaphy- sati; sporae ellipticae (20-28 y =14-18 y) obligue monostichae hyalinae laeves. Jodi ope plane mulla. Morchella patagonica Speg. (1. sp.) Diag. Ascomata ovata dense grosseque costato-reticulata, isabellina, intus vacua, abrupte pedicello albescente laevi fistu- loso imposita, ascis clavatis, sporis ellipticis minoribus. Hab. Ad terram muscosam, inver folia delapsa, Puerto Blest, Nahucl-Huapi, Dec. 1904, Obs. Stromata superne sensim attenuata grosse obtuseque umbonata, basi truncato-rotundata, costis numerosis dense eyroso-reticulatis sat elovatis erassiusculis obtusis percursa (15-25 mm Ing. = 10-15 mm dm.), intus ochroleuca tota va- cua, parietibus tenuibus in stipite breviore non v. vix rugu- loso subeylindraceo (10-15 mm Ing. =5-6 mm dm.) productis; asci antice rotundati, deorsum vix angustati (140-150 y. = 201 »), aparaphysati octosporl; sporae in ascoram apice obli- que distichae v. subconglobatae, ellipticae (15-17 y. = 10-11 p.), minute biguttulatae laeves hy alada Jodi ope ascorum tunica tota leniter coerulescit et mucus hymenialis intense fulvescib. . Acetabula nemoralis Speg. —Speg., Fung. Arg. nov. v. crib, n. 681. Hab. Ad terram humosam in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Aug. 1906. Obs. Cupulae hemisphaericae, disco atro - umbrinae, extus albae, brevissime crasseque pedicellatae; asci lineares lon- gissime pedicellati (300 y 20 y. ), paraphysibus subnume- rosis apice grosse clavulatis, clavula (10-12 p=8 y.) pigmento fumoso repleta, cincti, octospori; sporae oblique monostichae utringue obtusissimae (224 =12p.) pergrosse 1-guttulatae hyalinae. Jodi ope nulla. Peziza vesciculosa Bull. var. aparaphysata Speg. Hab. Ad terram humosam in hortis Los Hornos, prope La Plata, Sept. 1905 (C. Marelli). Obs. Varietas notis externis nullo modo a typo recedens, Cupulae hemisphaericae (5-10 cm dm.) pallide murinae extus Y =] 69. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 443 per aetatem lenissime albescenti - subpruinulosae: asci eylin- dracel (300 - 400 . =20 ;) apice truncati deorsum modicissime attenuati, semper paraphysibus destituti, octospori; sporae elliptico-cylindraceae utringue obtuse rotundatae (20-22 y = 10- 11 y») hyalinae laeves. Jodi ope apices ascorum intense coeruleseunt. Peziza bonaerensis Speg. =Sacc., Syll. fng. vir, p. 79. Hab. Ad ramenta foliaque coacervata putrescentia in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Asci cylindracei apice truncati deorsum leniter angu- stati (400-500 y. = 20 y. ), paraphysibus hyalinis crassiusculis guttulatis septulatisque obvallati; sporae ellipticae (16-18 y. = 8-10 y. ) hyalinae lacves. Jodi ope apex ascorum intense cerulescit. Otidea auriculata (Schff.) Cooke = Sacc., Syll. fng. vm, p. 95. Hab. Frequens ad terram humosam inter muscos prope Nahuel-Huapi, Neuquen, Maj. 1908. Obs. Cupulae extus pilis pusillis (25-100 p = 7-12 y) hyali- nis 1-cellularibus pruimulosae; asci eylindracei apice subtrun- cato-rotundati deorsum leniter angustati (350 p. =20 » ), octo- spori, paraphysibus densis apice incrassatulis obvallati; sporae ellipticae (22-26 y. = 14- 16 ;. ), recte monostichae, centro minute l-guttulatae, hyalinae, in vivo laeves in sicco obsole- tissime rugulosae. Jodi ope mulla. . Humaria granmulata (Bull.) Sacc.—Sacc., Syll. fng. vr, p. 129. Hab. In fimo suino putrescente Los Hornos, prope La Pla- ta, Maj. 1906 (C. Marelli). Obs. Asci cylindracei apice subtruncati basi breviter cunea- to-pedicellati (180-200 y. = 15-18 y. ), paraphysibus filiformibus densis apice eximie clavulato-capitatis obvallati; sporae ellip- ticae (18-20 y. = 10) oblique monostichae hyalinae laeves. . Pyronema subhirsutum Schm. = Sace., Syll. fng. vr, p. 108. Bab. Ad terram inter ramenta deusta in Parque La Plata, Aug. 1906. Obs. Ascomata aurantio-carnea, subiculo parcissimo gossy- pinulo albo insidentia, dense gregaria, mox confluentia ac crn- stam subcerac:am miniatam v.roseominiatam (1-10 cm dm.) efficientia; asci subeylindracei (200-220 » 10-16 y), paraphy- sibus filiformibus apice vix incrassatis obvallati; sporae recte v. oblique monostichae ellipticae (15-18 p. = 8-10 y. ) hyalinae. 444 = 1 US MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Jodi ope nulla. Ascomata tacta sporas vehementer emittunt ed nubeculam coronantur. Lachnea umbrata (Fr.) Rlm f. antarctica Rhem Hab. Ad terram muscosam uliginosam in Irsula Santiago prope La Plata, Sept. 1906. Obs. An aL. lapidaria Cooke satis distincta? Cupulae extus pallide testaceae (3-10 mm dm.), pilis 1-3-cellularibus acutis concoloribus hirsutae (100-250 p. = 15-20 y), disco coccineae; asci cylindracei (225-250 p. = 20 y. ), paraphysibus apice clavu- latis densiuscule cincti; sporae late ellipsoideae (14-16 y. = 10 .) hyalinae. Paraphyses nec non mucus hymenialis jodi ope coerulesennt. Sphaerospora patagonica Rhm — Rhm, Ascom. fueg. p. 18. Hab. Ad muscos sub acqua in rivulis congelatis in sammis andinis, Las Cuevas, Mart. 1908. Obs. Asci cylindracei breviter erasseque pedicellati (150-160 p= 20 y), paraphysibus filiformibus leniter roseo-aurantiis apice non “v. vix clavulatis obvallati; sporae globosae (18-20 p = 18 ,) eleganter tenuiterque areolatae grosse 1-guttula- tae hyalinac. Ascorum membrana jodi ope vix lenissime coernlescit. . Giboria argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Mediocris ochroleuca subtenuis coriacella orbicularis glaberrima breviter pedicellata profunde insititia, ascis lineari- bus paraphysatis, sporis elliptico-navicularibus utrinque acutis mediocribus. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Celtidum in sepibus prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Species Trichoscyphae tricholomae Mtgn. peraffinis et Pilocraterae medusinae (Speg.) Sace. cognata sed setulis pilis- que defectu mox dignoscenda. Cupulae hemisphacrico-applanatae (5-20 mm dm.), in vivo albidae in sicco ochroleucae, glaberrimae laevissimae, margl- ne (in sieco leniter involuto) integerrimae, pedicello vix obseu- riore (3-5 mm Ing. = 1-1,5 mm erss.) in appendice fuscidula tri-quadru-plove lomgiore flexnosula mon crassiore sensim attenuata producto suffultae; asci apice rotundato-subtrun- cati postice leniter angustati (Ing. tot. 390 y. = ped. 60-100 y. = p. sp. 200-220 p. = 14 y. ), octospori, paraphysibus tenuissi- mis apice non v. vix subelavulatis dense obvallati; sporae recte monostichae (26 p = 11 y ) saepius conspicue 2-guttulatae. Jodi ope nulla. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 445 y T(6. Helotium carneolum Speg. (n. sp.) Diag. Ascomata lenticularia subsessilia parra cornea, ascis subelavulatis, sporis parvis navicularibus biguttulatis. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Arundinis donacis in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905, Obs. Apothecia sparsa v. laxe gregaria, subiculo omnino destituta, superficialia ceracea orbicularia(0,5-1 mm dm.), inferne subturbinata superne convexula, pulchre carnea, mar- gine acuta integerrima; asci apice obtuse rotundati postice lenissime angustati crasse noduloscque pedicellati (50 y = 1-S y. ), octospori, paraphysibus parcis filiformibus commixti; sporae in dimidia ascorum parte supera conglobatae utrinque acutiusculae (8-9 y. =2 y.) atque guttulatac, hyalinae laeves. Asci tetraspori sporas subfusoideo-cymbiformes (14-15 y. = 3 p) gerentes saepe inveniuntur. Helotium chordicola Speg. (n. sp.) Diag. Apothecia subminiata parvula sessilia subceracea, ascis linearibus, paraphysibus clavulatis, sporis elongato-ellipsoideis pusillis. Hab. In chorda putrescente inter folia delapsa, La Plata, Jul. 1906. Obs. Ascomata laxissime gregaria orbicularia (2-3 mm dm.), subtus subtestacea convexula glaberrima, disco obscure miniata planiuscula, margine interrima, e carnosulo ceracea; asel cylindracei superne rotundati postice modice attenuato- pedicellati (50-55 p. = 5 y), octospori, paraphysibus filiformi- bus parum longioribus apice clavulato-capitatis; sporae obli- que monostichae utrinque acutiuscule rotundatae (6-S y = 3-3,5 y.) rectae v. vix subinacquilaterales hyalinae eguttulatae. Jodi ope nulla, Helotium marmolense Speg: (n. sp.) Diag. Pusillum coccineum tenue, ascis e cylindraceo subclavu- latis paraphysatis, sporis ellipsoideis minutis. Hab. Ad ramos aridos putrescentesque Maclurae aurantia- cae in sepibus Marmol, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Obs. Ascomata sparsa v. hinc inde laxe gregaria orbicularia (2-3 mm dm.), plane sessilia, dorso ferruginea subconvexula, disco eoeccinea concaviuscula, margine integerrima carnosulo- subceracea; asci apice obtusissime rotundati postice cuneati breyiterque pedicellati (40-45 1 =5 y), octospori, paraphysibus filiformibus apice minute clavulatis obvallati; sporae oblique 446 T 80. sl. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. distichae utrinque acutiuscule rotundatae (8-10 p. = 3-4 y) atque mirntissime 1-guttulatae, leniter inaequilaterales, hya- linae. Jodi ope mulla. Helotium musicola Speg. (n. sp.) Diag. Pusillum e cinerascenti olivascens sessile, ascis subclavu- latis aparaphysatis, sporis ex elliptico subovatis minutis. Hab. Ad folia et petiolos Musae paradisiacae in hortis prope Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Ascomata macula difíusa albescente insidentia, laxe gregaria, erumpenti - superficialia, pusilla (0,5-0,8 mm dm.), subtus olivascentia convexula, disco planiuscula cinerascen- tia, margine integerrima; asci apice obtuse rotundati basi cuneati breviter noduloseque pedicellati (60-65 p. = 10-14 y ), octospori, aparaphysati v. pseudoparaphysibus parcissimis commixti;sporae rectac v. oblique mono-v. di-stichae, ellipti- cae v. ovatae utrinque obtusiusculae (10-124 =5-6 y), hyalinae non v. grosse biguttulatae. Jodi ope nulla y. membrana ascorum perdilute coerule- scens. Species notis nonnullis ad Mollisiam vergens. Pezizella platensis Speg. (n. sp.) Diag. Parva tabacina sessilis subrigidula, ascis subclavulatis aparaphysatis, sporis parvis fusoideo-subeymbiformibus. Hab. Ad ramos corticatos Casuarinae strictae putrescentes in Parque La Plata, Jun. 1905. Obs. Ascomata sparsa plane sessilia, sicca contracto-subglo- bosa uda applanato expansa (0,5-1,5 mm dm.), hypothecio fusco avellaneo v. tabacino, disco atro-plumbeo, margine acuto inte- gerrimo initio pallidiore; asci apice rotundati postice sen- sim angustati modice pedicellati (60 y = 4-5 y), octospori, aparaphysati; sporae oblique mono-v. di-stichae utrinque acutiusculae (8-10 p. = 2-2,5 y. ) hyalinae eguttulatae. Jodi ope nulla. Pseudohelotium microspermum Speg. (n. sp.) Diag. Minutum laxe gregarium vix pedicellatum tenuissime puberulum extus cinerascens intus testaceum, ascis subclavulatis paraphysatis, sporis pusillis cymbiformibus. Hab. Ad ramos emortuos decorticatos Solani verbascifolii in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905, Fl SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. AA Obs. Ascomata hinc inde laxe gregaria orbicularia (0,5-1 mm dm.), subtus convexula minute breviterque umbonato-pedi- cellata tenuiter cinereo-puberula, pilis cylindraceis saepins 1-cellularibus atque minutissime punctulato-asperulis hya- linis (20-40 y =3 y.) vestita, epithecio planiuscula sublateritia, margine acutiuscula integerrima; ascl apice rotundati postice sensim leniterque angustati brevissime crasseque pedicellati (304.=4».), octospori, paraphysibus filiformibus parcis obval- lati; sporae recte distichae e fusoideo naviculares utrinque obtusiusculae (4-6 p=1,5 y), grosse biguttulatae v. diblastes hyalinae. . Pezicula majuscula Speg. (n. sp.) Diag. Turbinata, extus ochroleuca, disco livida insititia; ascis lineavibus paraphysatis; sporis ellipsoideis mediocribus. Hab. Adramos dejectos putrescentes in Parque Roca, prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Ascomata primo turbinata dein late cupulatc-expansa breviter crasseque pedicellata, extus ochroleuca v. alba glaber- rima laevissima, disco fusco-vinosa concava, margine acn- tiuscula integerrima (5-15 mm dm. = 5-1 mm alt.); asci apice obtuse rotundati postice leniter angustati longeque pedicella- ti (250 y. Ing. tot. = p. sp. 160 y. = 14 y. ), octospori, muco hymeniali livescente paraphysibusque hyalimis filiformibus apice vix subclavulatis obvallati; sporae recte monostichae utrinque obtusiusculae (22-24 y = 12 y.) non v. leniter inae- quilaterales grosse 2-guttulatae hyalinac. Jodi ope nulla. . Pezicula platensis Speg. (n. sp.) Diag. Sparsa minuta sessilis testacea; ascis majusculis sub- saccatis densissime tenuiterque paraphysatis; sporis ellipsoideis densissime minuteque guitulatis mediocribus. Hab. Ad rhizomata Polypodii squamulosi super caudices vetustos La Plata, Jul. 1906. Obs. Ascomata lenticularia (1-1,5 mm dm.), subtus turbina- tula fusco-lateritia, disco convexula testacea, e ceracco rigidula, margine acutiuscula integerrima; asci tenuissime membranacei apice rotundati postice abruptiuscule cuneati breviter subcrasseque pedicellati (140-150 y =30 p.), para phy- sibus dense coalitis immersi, octospori; sporae distichae utrin- que obtusae (20 y. = 12-14 y. ), plus minusve inaequilaterales, tenuiter tunicatac laeves hyalinae. 448 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fig. 37. Species habitu nonnihil lichenina sed thallo omnino defi- ciente et jodi ope plane nulla. 784. Mollisia melaleuca (Fr.) Sacc. = Sace., Syll. fng. vn, p. 337. Hab. Ad]candices putrescentes cariosos Meliae azedarach 10. sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jun. 1905. Obs. Apothecia extus nigra, disco ochroleuca; asci e cla- vato;subfusoidei (50-50 y = 5-6 p.), aparaphysati; sporae di- stichae subbotuliformes utrinque acutiusculae (S-12 y. =2-3 11) hyalmnae. Jodi ope nulla. 85. Pyrenopeziza lignicola (Phill.) Sace. = Sace., Syll. fng. vi, p. 365. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Duvauae longifoliae in sylva Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. 786, Pyrenopeziza patagonica Speg. (n. sp.) Diag. Minuta sessilis atra, margine obsoletissime fimbriato- puberula, ascis linearibus paraphysatis, sporis subbotuliformi- bus minutis hyalinás. =1 2) SPEGAZZINI: MYOETES ARGENTINENSES. 449 Hab. Ad ramulos aridos adhue pendulos Duvauae depen- dentis prope Rio Deseado, Patagonia, Jan. 1903. Obs. Apothecia orbicularia (0,5-1 mm dm.) solitaria v. laxe gregaria, sessilia, subtus convexula fusco - olivacea, disco concaviuscula fusco-atra, margine acuta minutissime denseque fimbriatula, pilis acutis hyalino-fulvellis (404 — 2,5 y) orna- ta; ascl antice obtusissime rotundati postice leniter attenuati modice crasseque pedicellati (60 p = 6-7 1), octospori, para- physibus filiformibus apice non v. vix inerassatulis saepeque d.nticulatis parce obvallati; sporae oblique monostichae utrinque subattenuatae obtusiuseulae (9-10 p =3 1), non v. minute 2-guttulatae. 1ST. Lachnella andina Speg. (n. sp.) Diag. Parva gregaria subsessilis, extus dense fibrillosa ferru- ginea, disco ochroleuca, ascis subeylindraceis crasse paraphy- satis, sporis botuliformibus minutis. Hab. Ad ramulos aridos decorticatosque Patagonii pinifolii Puente del Inca, prope Mendoza, Febr. 1905. Obs. Ascomata minuta (0,3-1 mm dm.), sicca subgloboso- contracta uda patellari - applanata non v. vix subumbonato- pedicellata, dense adpresseque fibrilloso-subsetulosa, disco concaviusculo laevissimo; asel subclavulati antice rotundati postice 'sensim leniter longeque attenuato - pedicellati (75 - 95 =5-9 y), paraphysibus crassis praecipue marginem versus densinseulis obvallati; sporae inordinatae utrinque obtu- siusculae (10 y =2-2.5 1), saepius valide incurvatae hyalinae eguttulatae. Jodi ope nulla y. membrana ascorum apice perdilute coe- rulescente. Species £. barbatae (Kze) Fr. peraffinis sed certe distincta. Y88. Niptera caricicola Speg. (n. sp.) Diag. Pusilla superficialis laxe gregaria atra glabra, ascis subfusoideis paraphysatis, sporis parvis elongato-ellipticis. Hab. Ad folia arida Caricis cujusdam in herbosis seens Río Carrenleofú, Patagonia, Jan. 1900. Obs. Maculae nullae v. obsoletae indeterminatae pallescen- tes; ascomata hinc inde 3-5 laxe gregaria, amphigena, sessilia latiuscule matriciadnata,subtus applanatulo-convexa, superne concaviuscula y. planiuscula (200-350 y dm.), margine integra obtusa glabra rigidula, contextu fulvello indistincto; asci utrinque leniter attenuati apice subtruncato-rotundati deor- ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 32%, T. x11. Diciembre 16, 1909, 29 450 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. sum in petiolo subbreviusculo crassiusculoque producti (80 y. = 10 y), octospori, paraphysibus filiformibus apice non in- crassatis obvallati; sporae oblique distichae utrinque subacu- tiusculae (14-15 y. dibastes sed non constrictae, hyalinae. 3,54 1), rectae, primo continuae serius Jodi ope obturaculus ascorum intense, membranae pars superior ascorum leniter coerulescunt. . Belonopsis pamparum Speg. (1. sp.) Diag. Minuta sparsa atra glabra rigidula, ascis cluvatulis densiuscule paraphysatis, sporis conglobatis acicularibus poly- blastibus. Fig. 38. Hab. Ad culmos aridos Avistidae cujusdam Juarez Celman, prope Córdoba, Jan. 1905. Obs. Maculae nullae; apothecia saepius solitaria v. rarius pauci-gregaria patellaria (120-2001 dm.) subtus late adnata convexula, supra concaviuscula, ambitu acuta integra sed saepe undulata v. repandula, atro-fuliginea; asci antice late 0 790. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 451 rotundati crassiusculeque tunicati postice cuneati erasse bre- viterque pedicellati (45-60 4 = 10-15 y ), paraphysibus sub- densiusculis vix longioribus filiformibus saepius furcatis obvallati, octospori; sporae fasciculatae rectae, ntrinque acu- tiusculae (30-35 1 =3-4 1 ) saepius 5-7-pseudo-septatae, hya- limae. Jodi ope nulla. Gorgoniceps candida Speg. (nm. sp.) Diag. Pusilla laxe gregaria alba subsessilis turbinata carno- sulo-coriacella, ascis subfusoideis paraphysatis, sporis filiformi- bus multiguttulatis. Hab. Ad folia basalia Tillandsiae Duratii arida, horto meo La Plata, Jul. 1903. Obs. Maculae nullae; apothecia hinc inde solitaria v. 2-5- gregaria primo obconica serius subpatellaria (150-300 p. dm.), rigidula glaberrima, margine integra acutiusenla; asci utrinque attenuati apice subacutiuscule rotundati basi pedicello bre- vissimo et noduloso suffulti (10 y —=7p.), paraphysibus filifor- mibus parum longioribus apice non inerassatis obvallati, octosporl; sporae fasciculatae, non spiraliter tortae, ascorum longitudine, utrinque subobtusiusculae (50-60 y. =1,5 y»), rectae v. vix flexuosac, hyalinae. Gorgoniceps phragmospora Speg. (n. sp.) Diag. Parva sessilis cinerascenti-subrosea coriacella, ascis linearibus densissime paraphysatis, sporis filiformibus in articu- lis e globoso subcuboideis mox solutis. Hab. Ad palos diu inte mperlis expositos in Parque La Plata, Oct. 19065. Obs. Apothecia gregaria saepius longitudinaliter seriata saepissime 2-3 confluentia (1-3 mm Ing. = 1-15 mm lat.), inferne late adnata convexula, superne primo concaviuscula dein convexula, margine integra acutiuscula, ceraceo-ochro- leuca, disco pruinula e roseo cinerascente tecta; asci apice rotundati postice cuncati pedicello brevissimo erassiusculoque suffulti (180-200 p =8 y ), paraphysibus filiformibus densis- simis apice grumoso -coalescentibus cincti; sporae octonae, ascoram longitudine, articulis utrinque truncato-rotundatis (2,5-3 y) hyalinis. Species habitu nonnihil lichenina sed thallo omnino defi- ciens, notis externis ad Corticia quaedam accedens. 452 (92. 194. 196. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Ascobolus immersus Prs. —Sacc., Syll. fng. vir, p. 523. Hab. In fimo equino putrescente in La Plata, Jun. 1905. Obs. Asci obovato-saccati (200-300 y. = 100 y.) apice oper- culatim dehiscentes, 6-10 in quoque apothecio, paraphysibus fluxilibus crassiusculis cincti; sporae octonae eylindracco- ellipticae utrinque obtusissimae (60-65 y. = 30-34 y), primo tunica mucosa crassa vestitae hyalinae, dein nudae violaceae, postremo carneac. Jodi ope ascorum membrana leniter coerulescit. Ascobolus immersus Prs. var. andina Speg. Hab. In fimo vaccino putrescente Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1905. Obs. Apothecia hemisphaerica parva (1-1,2 mm dm.) super- ne truncata viridi-flavescentia glaberrima superficialia; asci saccati brevissime pedicellati (200 p.= 60 y), tetraspori, para- physibus filiformibus densinsculis non clayulatis cincti; sporae late ellipticae utrinque obtuse rotundatae (55-60 y. = 38-40 y), laeves, primo hyalinae dein violaceae postremo opace fuligineae semper nudae. Jodi ope ascorum membrana coerulescit. Ascobolus laevisporus Speg. — Speg., Fng. Arg. nov. v. erit. n. 099. Hab. In fimo vaccino putrescente Puente del Inca, prope Mendoza, Jan. 1908. Saccobolus depauperatus (B. « Br.) Rhm =Sacc., Syll. fng. VIII, p. 525. Hab. In fimo vaccino putrescente in aridis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1905. Ascophanus argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Ascomata hemisphaerica dense gregaria aurantia gla- bra, ascis cylindraceis paraphysibus clavulatis cinctis, sporis eylindraceo-ellipticis submediocribus. Hab. In stercore felino putrescente, domo mea, La Plata, Aug. 19065. Obs. Apothecia dense gregaria superficialia primo obconico- turbinata dein subcollapsa atque hemisphaerica (2-3 mm dm.), extus glabra, contexta grosse parenchymatico - vesciculoso; asci apice rotundati basi abrupte cuneati pedicello brevi suffulti (160-2004 25 y ), octospori, paraphysibus numerosis erassiuseule filiformibus apice clavulatis (5-10 y erss. ) auran- 798. 199. 800. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 453 tiis obvallati; sporae oblique mono-v. di-stichae tunica muco- sa crassa obovolutae utrinque obtuse rotundatae (25-28 y = 14-18 ;), hyalinae, nucleo parum perspicuo centrali saepius ornatae. Jodi ope tunica ascorum leniter coernlescit. Species ad Pezizeas notis perplurimis vergens. Ascophanus pseudogranuliformis Speg. (n. sp.) Diag. Ascomata sparsa turbinata sessilia citrina glabra minuta, ascis cylindraceis longissime pedicellatis aparaphysa- tis, sporis cylindraceo-ellipticis hyalinis parvis. Hab. In fimo vaccino putrescente in Cerro San Bernardo, Salta, Mart. 1905. Obs. Apothecia primo obconica serius fere cylindracea (1-1,5 mm dm. et alt.), superne truncata, margine integra: asci antice subtruncato - rotundati postice perlonge attenuato- pedicellati (p. sp. 75-85 p. = 10-12 y. = ped. SO y — 51), octo- spori;sporae saepins oblique distichae nudae utrinque obtusis- sime rotundatae (13-15 p = 7-7,5 y.) saepe centro grosse obso- leteque 1-guttulatae. Jodá ope nulla. Species ab affinibus ascis aparaphysatis longissime pedicel- latis satis riteque distincta. Ascophanus cinerellus (Krst.) Speg. —Sace., Syll. fng. vin, p. 532. Hab. In fimo vaccino putrescente Cacheuta, prope Mendo- za, Febr. 1908. Obs. Asci cylindraceo-subelavnlati (35-42 4 = S-9 y. ), cen- trales aparaphysati, marginales paraphysibus filiformibus paucis apic> non incrassatis cincti; sporae ellipticae (7-9 y = 4.1 ), hyalinae. Ryparobius polysporus (Krst.) Sacc. — Sacc., SylL fng. vu, p. 539. Hab. In fimo vaccino putrescente Cacheuta, prope Mendo- za, Febr. 1905. Ombrophila exidia Speg. (n. sp.) Diag. Cupulue subsessiles subtenues extus intusque laxe rugu- loso-costulatae fuligineae glaberrimae, ascis limearibus dense paraphysatis, sporis ellipticis minoribus. Hab. Ad ramulos aridos putrescentes in insula Santiago, prope La Plata, Sept. 1905 (C. Marelli). 454 sol. S02. 803. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. (Obs. Ascomata uda tremelloidea subpellucida, sicca dura subcornea, majuscula (5-25 mm dm.), sessilia v. brevissime crasseque subpedicellata, extus obseure fuliginea convexula, intus concava pallidiora, rugis e centro radiantibus paucis reticulato-ramulosis eleganter notata, margine acuta integerri- ma subinvoluta; asci apice rotundati postice longissime sen- simque attenuato-pedicellati (400-500 p. = 15-20 y. ), octosporl, paraphysibus filiformibus fumosis septulatis apice vix incras- satis (4-5 y crss.) obvallatiz sporae parte supera ascorum constipatae, utrinque rotundatao (14-16 y = 7-5 y. ), rectae v. lenissime inaequilaterales eguttulatae hyalinae. Jodi ope ascorum membrana perdilute coerulescit. Orbilia rubella (Prs.) Krst. =Sacc., Syll. fmg. var, p. 621. Hab. Ad superficem internam corticis putrescentis Euca- lypti globuli, La Plata, Maj. 1906. Bulgariella argentinensis Speg. (n. sp.) Diag. Ascomata parva sessilia e turbinato patellaria atro- vinosa subiculo parcissimo radiante insidentia, ascis linearibus paraphysatis, sporis ellipticis fuligineis grosse biguitulatis mi- nutis. Hab. Ad truncos emarcidos mucidos in sylvis secus Rio Colorado, prov. Jujuy, Febr. 1906. Obs. Apothecia sessilia primo subglobosa deinm obconico- subhemisphaerica (2-5 mm dm.) eximie marginata, extus livido- fusca, hyphis radiantibus fuligineis pellucidis (100-1500 y. = 10-15 y.) parce ramulosis septulatis basi cincta, disco vinosa, uda subgelatinosa, sicca dura subcornea; ascl apice subtrun- cato-rotundati postice modice attenuato-pedicellati (15-50 p. = 5 1), octo=spori, paraphysibus filiformibus non v. vix longiori- bus cincti; sporae recte monostichae utrinque obtusissimae (S p = 4 p.)saepe medio obsoletissime subcoarctatae laeves. Jodi ope membrana ascorum non v. perdilute coerulescit. Phaneromyces ? platensis Speg. (nm. sp.) Diag. Ascomata innato-erumpentia purea crasse albo-margi- nata, disco minuto impresso glaucescente, ascis subellipticis dense paraphysatis, sporis clavulato-acicularibus ó-septatis. Hab. Ad palos Prosopidis algarobillae diu intemperiis expo- sitos, Los Hornos prope La Plata, Jun. 19065 (C. Marelli). Obs. Maculae nullae; ascomata primo ligno omnino immer- sa globosa, dein erumpentia dehiscentia (1-2 mm dm.), margi- ne obtusissimo erasso candido squarruloso-pruinuloso cincta, Sut. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 455 disco impresso subolivascente pruinula cinerascente glauce- scente adsperso donata; asci antice modice attenuato-rotundatl postice cuneati pedicello brevissimo nodulosoque suffulti (60 y =18 1), paraphysibus filiformibus densis apice praecipue gru- ERICO xs (o A A TES Fig. 39. moso-coalescentibus cineti, octosporl; sporae fasciculatae, pri- mo fusoideae dein clavulatae, apice altero obtuse rotundatae altero attenuato-acutatae, arcuatae, hyalinae, ad septa non constrictae. Species facie lichenina sed thallo destituta et jodi ope nulla. Stictis tropicalis Speg. (1. sp.) Diag. Cylindracea profunde imfossa ore minutissimo dentato albido dehiscens, ascis linearibus praelongis, sporis ascorum longitudine multiseptatis non tortis. Hab. Ad rachides foliorum delapsorum Musae paradisiacae in hortis Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Apothecia tenuia (500-600 y. Ing. saepius 4 - dentato matricis superficem attingente non v. vix - 100-150 y. dm.), ore SOD. SO6. SOT. SOS. 809. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. subexertulo candido, disco punctiformi melleo donata; asci apice rotundati postice modice attenuato-pedicellati (200- 225 y. Ing. = 12 y exss.), paraphysibus filiformibus tenuissimis obvallati, octospori; sporae non v. vix flexuosae utrinque obtusiusculae (200 y =3,5-4y.) multiseptatae, articulis non secedentibus mediocribus (7-10 y Ing.), hyalinae. Jodi ope nulla. Schizoxylon hormosporum Speg. — Sacc., Syll. foug. vi p- 698. Hab. Ad ramulos putrescentes Ma lurae aurantiacae 1 sepibus Marmol, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Schizoxylon argentinum Speg. = Sacc., Syll. fng. vin, p. 669. Hab. Ad ramos emortuos putrescentes (Gleditschiae tria- canthi, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Aug. 1905. Schizoxylon gigas Speg. (n. sp.) Diag. Maximum superficiale, margine crasso obtuso albo, di- sco convexo olivaceo, ascis linearibus, sporis filiformibus, arti- culis praelon;is. : Hab. Ad lignum putrescens in hortis prope La Plata, Dec. 1903. Obs. Apothecia hinc inde 2-3 gregaria, omnino superficialia sed arcte matrice immutata adnata, lenticulari-orbienlaria (2-3 mm dm. = 1,5 mm erss.), extus fuscula, margine crasso subsquarruloso candido cincta, disco convexula laevia primo leniter glauco-pruinosa serius nuda; asci apice subacutiusenle rotundati postice vix attenuati pedicello brevi crassoque suffulti (250-500 p = 10 y. ); sporae octonae fasciculatae non tortae utrinque subobtusiusculae (2 y. crss.) multiguttulatae dein multiseptatae, mox in articulis cylindraceis rectis (10- 25 y Ing.) dissilientes, hyalinae. Species $. aeruginoso Fek. affinis sed certe distincta. Schizoxylon lichenoides Speg. = Sace., Syll. fng. vi, p. 700, Hab. Ad corticem putrescentem Eucalypti globuli prope La Plata, Oct. 1906. Schizoxylon melanostictum Speg. (n. sp.) Diag. Minutum erumpens, ore nigricante, ascis linearibus dense paraphysatis, sporis cito in globulis minutis solutis. Hab. Ad ramos emortuos Lippiae geminatae, Ensenada, prope La Plata, Sept. 1905. Obs. Ramuli infecti pallescentes saep-que hine inde albe- scentes; apothecia laxe gregaria primo globulosa (120-150 y. s10. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. ADT dm.) epidermide velata, serius eam perforantia, ore angusto tenuiter nigricante rotundo dehiscentia, disco melleo farcta: asci utrinque leniter attenuati apice obtuse rotundati basi breviter minuteque pedicellati (200 4 =8-10 y), paraphysibus tenuissimis apice denticulatis v. subramulosis dense obvalla- ti, octospori; sporae ascorum longitudine mox in articulis subglobosis (1,5-1,1 y Ing. et dm.) solutae, hyalinae. Jodi ope mulla. Fabrea crantziae Speg. (n. sp.) Diag. Innato-erumpens laxe gregaria rufescens glabra minu- ta, aseis subclavulatis aparaphysatis, sporis elliptico-bicomicis diblastibus hyalinis. A Fig. 40. Hab. Ad folia viva Crantziae lineatae in inundatis Cañadon Gostre, Chubut, Patagonia, Apr. 1903. Obs. Maculae nullae v. matrix diffuse leniterque pallescens- apothecia vIx prominula subtabacina orbicularia (150-200 p dm.),inferne convexula, superne applanata, margine integerri- ma, subcoriacella, contextu grosse subprosenchymatico pellu; 458 s11. S12. s13. S14. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cido rufo-fusco; asci utrinque angustati apice subacutiuscule rotundati crassiusculeque tunicati postice in pedicello brevi crassiusculoque producti (504 = 12 1), octospori; sporae utrinque obtuse acutatae (16 p =5 p.), rectae v. lenissime inaequilaterales, ad septum non constrictae, hyalinae. Lecanidion fusco-atratum Rhm= kSacc., Syll. fng. vin, p. 796. Hab. Ad ramos decorticatos languentes Tricyclae spinosae Cachenta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Asci subeylindracel (SO-85 p = 14-16 p.) basi abrupte in pedicello gracillimo (15-20 p—4 y ) producti, dense paraphy- sati; sporae distichae, e cylindraceo obsoletissime subclavu- latae, leniter subcurvulae, utrinque obtusae (24-28 p. = 6-8 y. ), grosse 5-65 guttulatae hyalinae. ime coerulescunt. An a L. proximo (B. «€ Br.) Sacc. satis distinctum ? Jodi ope paraphysorum apices intensiss Arachniotus ruber (Van Tiegh. ) Schróet). = Sacc., Syll. fng. vIn, p. 823. ; Hab. In stercore canino vetusto putrescente prope La Plata, Maz. 1906. Obs. Hyphae dense ramulosae (3-6 p. crss.) crebre septatae rubrae, ramis ascigeris saepius ternatis apice obsolete subin- crassatis laxe papillatis; ase1 globosi (12 y dm.) octosporl; sporae subglobosae (4-6 p. dm.) grosse l-guttulatae subhya- linae. Embolus clavus Sacc. € Speg. =5Sacc., Syll. fng. vin, p. 832. Hab. Abunde ad truncos emortuos decorticatosque In sylvis prope Formosa, Chaco, Dec. 1900. £xoascus prani Fuck. = Sacc., Syll. fng. vir, p. S17. Hab. Non rarus ad fructus adhue non maturos nec non pe- dicellos Pruni sativae prope Temperley et Escobar, prov. Buenos Aires, Aest. 1905, EXAMEN CRITIQUE DU MÉMOIRE DE M. OUTES SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES PAR FLORENTINO AMEGHINO. Dans un des derniers paragraphes de ma brochure sur le litige des scories et des terres enites para au commencement de cette année !, je dis: «Ef, puisque Jen suis venu Já, je dois avouer que je ne suis pas rentré dans examen en détail des arguments présentés por M. Outes, non seulement par la raison que j'en ai donnée, c'est-á-dire qwils sont si puérils qwil ne vaut pas méme la peine de les prendre en considération», mais aussi pour un motif beaucoup plus noble et bien plus élevé. Je conservais pour lui encore tant Vestime et de consi- dération queje voulais éviter le plus possible de porter la moindre atteinte á la réputation scientifique dont il aurait pu jouir. C'est pour la méme raison que dans ma réponse je lui disais que, dans le cas qu'il continuerait á croire ses arguments de quelque valeur, je lui demandais Vautorisation pour les pulvériser dans les colonnes de La Argentina, ne voulant pas le faire sans Vavertir. Au lieu de me répondre affirmativement, ou de se taire, ce qui aurait été le mieux, il réédite la communication qui motiva ma réponse. J'insiste done á mon tour sur la méme demande. Croit-il encore de bonne foi que les conclusions générales de son étude sont des arguments sérieux et de quelque valeur scientifique? Dans le cas affirmatif, je lui demande encore une fois Vautorisation Ven faire une analyse détaillée. Mais, cette permission, s'il continue á faire des publications non scienti- fiques, personnelles et insidieuses, je me la prendrai quoiqu'il ne me Paccorde pas.» La conduite de cet auteur á mon égard m'oblige á tenir ma paro- le, eb je vais prendre la permission d'analyser son mémoire sur les scorles et les terres cuites. Ce mémoire fait partie d'une publication intitulés Estudio de las supuestas escorias y tierras cocidas de la serie pampeana de la Repú- blica Argentina, por Férix F. Oures, Dr. Enrique Herrero Du- 1 Amecuino Fi. Le Litige des scories el des terres cuiles anthropiques des formati mas néogénes de la République Argentine, in 4.2, 12 pages. Buenos Aires, a. 1909 A60 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cLoux, Dr. H. BúckixG, et apparut au mois de Septembre de l'an- née derniére (1908). Les travanx de ces trois auteurs ne constituent pas une unité; ils ne sont reliés que par une introduction com- mune, étant du reste completement indépendants, lun n'étant pas solidaire des idées de Vanutre. L'étude en question comprend quatre parties, á savoir: PrimeRA PARTE.—Antecedentes y observaciones personales, por Félix F. Outes. SEGUNDA PARTE. — Estudio quémico de las escorias y tierras cocidas, por el Dr. Enrique Herrero Ducloux. TERCERA PARTE. — Estudio microscópico de las escorias y tierras coci- das, por el Dr. H. Bicking. CUARTA PARTE. — Observaciones y conclusiones generales, por Félix F. Outes. Ce ne sont done que la premiere et la quatrieme parties, dnes á la plume de M. Outes que je vais examiner en détail. Pour faire cette analyse je vais transcrire le travail de cet auteur, et en ferai les commentaires sous la forme de notes avec numé- ration sulvie, mais placées, autant que possible en bas des pages correspondantes á fin que Pon puiss> bien suivre Vexposition du sujet et la critique que Jen fals. La «Premiére partie» contient les antécédents historiques de la question, et en outre ce que Vauteur appelle «ses observations per- sonnelles». A fin Vabréger le travail, ¡e ne m'occuperal pas de la partie his- torique, et quant á «ses observations personnelles» je wen trans- erirai que les passages qui se réferent á la question des scories €b des terres cuites. J'en exclue égaloment les nombrenuses notes bibliographiques, la plupart innécessaires, tirées par les cheveux avec le seul but de montrerune éradition qui n'est que d'occasion. PRIMERA PARTE. ANTECEDENTES Y OBSERVACIONES PERSONALES, POR FéLix FP. Oures. sI Reseña histórica. Dans les pages 140 á 144, il donne un résumé historique et une énumération des découvertes de scories et de terres cuites, quí ne mérite ancune observation. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 461 Quelques découvertes restent éliminées de cette énumération ct il en donne les raisons dans le paragraphe final qui suit: «De la anterior reseña, he excluido el hallazgo hecho por Carlos Ameghino en el yacimiento del Paso de la Virgen, á que me he referido en los párrafos prece- dentes, de los restos de un «fogón» constituidos por «una gran cantidad de tierra cocida, carbón vegetal y algunos huesos carbonizados y reducidos á astillas, todo mezclado y formando una masa sumamente dura.» Tampoco he mencionado las investigaciones realizadas en Córdoba conjuntamente por los doctores Florentino Ameghino y Adolfo Doering y que dieron por resultado materiales importantes, como ser: en los Altos de la Universidad, un «fogón» el que «parece abrasar(1) una extensión considerable con huesos de megatéridos, toxodontes, glyptodontes y rumiantes carbonizados», según dice el sabio paleontólogo; y en el corte del ferro- carril á Malagueño, un depósito idéntico, también «con numerosos fragmentos de carbón, tierra quemada y huesos de Toxodon, Mylodon, Glyptodon, Tolypeutes, Eutatus, etc., unos quemados y los otros pisados y machacados de modo que están reducidos á pequeños fragmentos». en todos estos casos reservo por completo mi opinión 1. * A partir de ma premiere découverte de matériaux de ce genre et dans toutes mes publications, J'ai dit que les nombreux petits fragments roulés de terre cuite qw'on trouve dans la formation pampéenne, sont le résultat de la destruction dV'anciens foyers détruits par les eaux. La découverte de foyers, faite postérieure- ment, prouvait que la déduction étalt exacte. Quel genre de crité- rium scientifique est done celui-lá qui, des le commencement de la discussion, met de cóté sans en donner aucune raison, précisément les faits qui permettent de reconnaítre la vérité ? L'élimination immotivée et capriciense de ces trois foyers dans cette discussion est, non seulement sans aucune justification pos- sible, mais aussi de nature a porter de la méfiance sur Pimpartia- lité de Pauteur dans cette question, car cela donne droit á suppo- ser qu'il met de cóté tout ce qui peut géner ses opinions précon- cues. Il serait absurde de prétendre ou supposer que les terres cui- tes qu'on trouve dans le pampéen sous la forme de fragments roulés sont d'origine volcanigque, et que celles qu'on trouve constituant les anciens foyers in situ sont dues á Vaction du feu des foyers, puisque les unes et les autres sont absolument identiques. Les foyers tron- vés dans la formation pampéenne sont d'une importance excep- tionnelle puisqu'ils nous expliguent lVorigine des fragments roulés etisolés. Il est vrai que ces foyers avec leur sol durci et transformé en brique et portant avec des morceaux de charbon de bois, des os brálés, fendus, ete., sont un peu génants; la théorie volcanique (1)! E S) MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «.... En el Museo de La Plata existe parte del «fogón» de Malagueño, traido por el Dr. Ameghino y que mi distinguido colega el Dr. R. Lehmann-Nitsche ha considerado en su último libro (Nouvelles, etc., 435 y siguiente), quizá mal infor- mado, como procedente de los Altos de Córdoba (Observatorio Astronómico) *.» «Debo hacer notar, antes de terminar este párrafo, que todas las «escorias» como las «tierras cocidas» proceden, en su mayoría, de capas profundas de la serie pampeana. Excepcionalmente se han hecho hallazgos en depósitos relativamente modernos y, conviene llamar la atención, también, sobre la estrecha relación que existe entre el material referido y los supuestos depósitos lacustres interca- lados en el loess» * ne leur est guére applicable, mais on sauve la difficulté en les mettant de cóté. Pas plus difficile que cela. * Celui qui se trompe, c'est M. Outes. Ce foyér vient bien des «Altos de Córdoba» comme je Vai dit dans toutes les publications oúuj'en parle. (Ameanixo F., Informe sobre el Museo antropológico y paleontoló ico de la Universidad Nacional de Córdoba durante el año 1885, in Bol. Acad. Nac. de Cienc. de Córdoba, t. vHL, pp. 347 4 360, a. 1885.—1Id., Contribución al conocimiento de los mamíferos fósiles de la República Argentina, p. 65, a. 1859, ete.) * Sur ce point aussi, il se trompe. On tronve des terres cuites et des scories dans tous les horizons á partir de Monte Hermoso jusqu'aux couches les plus récentes de la formation pampéenne. On en trouve dans des couches encore plus récentes, dans la terre noire superficielle et méme dans les dnnes. J'en ai trouvé dans le terrain noir superficiel des environs de La Plata, ct je viens d'en trouver dans les mémes conditions et méme tout á fait a la surfa- ce du sol dans mon récent voyage á Necochea. Ces matériaux abondent dans un horizon plus que dans un autre selon les locali- tés, et aussi selon les caracteres des diftérentes régions et époques des formations. TI dit qwil y a une étroite relation entre ce matériel et les dépóts lacustres intercalés dans le loess, mais il ne nous dit pas en quol consiste cette relation. Ce que je puis affirmer c'est qw'on en trouve aussi bien dans les dépóts d'origine lacustre que dans ceux d'ori- gine exclusivement sous - aórienne; mais, tandis que dans les dépóts lacustres on ne trouve les terres cuites et les scories que sous la forme de petits fragments roulés, dans cenx d'origine sous- aérienne on les trouve parfois in situ sous la forme Vanciens foyers, ce qui est complétement d'accord avec lour origine anthropique et non volcanique. P€P— AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 463 Ss IL El material conservado en el Museo de La Plata. «Como un complemento del parágrafo anterior, doy á continuación una nómi- na detallada del material conservado en el Museo de La Plata, en el que figu- ran muestras que no han sido descriptas hasta ahora. Me ocuparé primero de las «escorias» y luego de las «tierras cocidas», siguiendo el orden cronológico de los descubrimientos» *, a) «Escorias» de Monte Hermoso, traidas por las expediciones del Museo, aun- que sin otra indicación de detalle. Una veintena de fragmentos de tamaños diver- sos, algunos figurados en la última obra del Dr. Lehmann-Nitsche. Casi todos son del volumen de un huevo de gallina, pero los hay que llegan á 110<100 milí- “metros. De color gris, en las partes más conservadas; ó amarillo, violáceo y rojo en las superficies que han permanecido á la intemperie *. La estructura siempre es francamente celular, aunque las celdillas resultan muy irregulares, tanto por su forma como por el tamaño. Sin embargo, en un fragmento rodado, son aque- llas muy semejantes, casi siempre de medio milímetro de diámetro ”. En muchos * Cette énumération est incomplete. On v'y trouve pas les échantillons de scories et de terres cultes recueillies par MM. Outes, Schiller et Herrero Ducloux dans leur voyage du mois de Mai 1907, * Clest un grave erreur. La coulenr rouge vif et non luisante de la surface West pas le résultat d'une décomposition superficielle due a Pintempérie ou aux agents atmosphériques; c'est la couleur propre de l'argile transformée en brique. Cette couleur rouge est absolument inaltérable et pénétre profondément dans la masse; on ne la trouve pas dans la scorie proprement dite, ou elle est ex- clusivement superficielle présentant toujours un aspect luisant on vitreux, et dans ce dernier cas c'est le résultat de la fusion et su- blimation d'un petit contenu de fer. La couleur jaunátre est pro- pre de certaines seories qui se sont formées dans un terrain trés poreux, et correspond á une décomposition trés ancienne, due, non aux agents atmosphériques, sinon au milien qui les entourait, Les agents atmosphériques et lintempérie décomposent les sco- ries á la surface et cette décomposition avance graduellement vers Pintérieur quand se prolonge lexposition á l'intempéric. La con- leur qui répond á cette décomposition n'est ni rouge, ni rose, ni jaune, ni violette, sinon un gris verdátre trés pále et absolument caractéristique. Jo Vai obtenu absolument égal expérimentale- ment, en exposant á Pintempérie des morceaux non altérés. * Ce fragment, d'une coulenr noirátre, tres poli par Pean, plus résistant que le restant des seories en question et absolument dépourvu de loess a été trouvé on recueillisous la forme de caillon A64 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. casos, las cavidades mencionadas conservan en su interior el brillo vitreo primi- tivo. Cuando las «escorias» están bien conservadas, son resistentes; es difícil que- brarlas con los dedos, pero se rayan con una punta de acero. Las partes des- compuestas son muy friables. El loess que envuelve todavía algunos pedazos, es pardo claro y sumamente arenoso. En ningún caso he encontrado incluidos en las muestras, restos animales 6 vegetales. (Para el examen he empleado lentes de Leitz-Wetzler, desde 20 á 40 diámetros de aumento) '. En este grupo de frag- mentos, llama la atención uno bastante bien conservado, voluminoso, que actual- mente pesa 192 gramos, de color gris obscuro y con celdillas siempre esferoida- les. Lo considero como el más tipico recogido en Monte Hermoso y fué por ello que se envió una parcela del mismo al profesor Dr. Búcking, para el examen microscópico» $, «b) «Escorias» de la Barranca de los Lobos, obtenidas durante el viaje de los doctores Steinmann, Roth y Lehmann-Nitsche y divulgadas, algunas, en la obra de éste último especialista. Fueron recogidas en la base de] acantilado y se hallan envueltas en loess pardo claro, compacto, duro y muy arenoso. Por lo demás, las muestras presentan los mismos caracteres que las de Monte Hermoso pero son, en cambio, de pequeño tamaño, á lo sumo del volumen de una nuez. En tres ejemplares sueltos he obtenido 16, 11 y 11 gramos, respectivamente de peso. No presentan trazas de haber sido rodadas, y no tienen el menor resto animal ó vege- tal» (8*), roulé au bord de la mer; des lors, on v'aurait jamais dú le pren- dre en considération puisque sa véritable origine reste inconnue. Il est possible que dans ce cas on ait á faire á une véritable roche volcanique de celles qui abondent dans la région de Bahía Blanca, mais non dans le loess sinon á la surface du sol le long de la cóte, rejeté par la mer sur la plage. Il est possible aussi que P'autres échantillons de Monte Hermoso trouvés sous la méme forme de callloux roulés alent la méme origine. 7 Il dit la méme chose de toutes les scories et terres cuites anciennes conservées au Musée de La Plata. Cependant, en exami- nant ces mémes échantillons et sans besoin de lentilles Leitz- Wetzler, á Poeil mu, Jy ai rencontré des impressions tres claires de débris de végétanx. * C'est un échantillon constituant un caillou roulé, noirátre, Vun aspect différent de la généralité des scories anthropiques et sur lequel je Wai pu voir le moindre vestige de loess. Sa prove- nance reste également douteuse. *2 La présence de fragments de secories non roulés est un fait trés important ct constitue un argument tres sérieux contre la théorie de Porigine volcanique de ce matériel. Il aurait dú donner Pexplication de la présence de ces morceaux non roulés sur le bord de PAtlantique, loin de la Cordillére et de tout centre volcanique, mais il n'en parle nulle part. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 465 «c) «Tierras cocidas» de la cuenca del rio Luján pertenecientes á la anti- gua colección Ameghino, aunque sin otros detalles *. Alrededor de 40 fragmen- tos de diversos tamaños; los menos, como un huevo de gallina, los más, del volu- men de una avellana. Pesan los mayores 103, 41 y 25 gramos, y los chicos, S, 6 y 5 gramos. Todos muy rodados, tienen la superficie externa amarillenta 6 rosa pálido; seccionados resultan generalmente poco homogéneos, pues la masa, en su mayor parte, está constituida por un material verdoso, de coloración parecida á la de los supuestos sedimentos lacustres pampeanos, y en la cual se notan con la ayuda del lente, pequeños agregados color rosa é infiltraciones negras 6 par- duzcas. En otros casos se trata de una verdadera brecha, cimentada en el mate- rial verdoso á que me he referido y formada por fragmentos rodados muy peque- ños pero que conservan aun sus ángulos, y á los que se han agregado, por excep- ción, pedazos de mayor tamaño '. ” Originairement, quand je les portai au Musée, tous ces objets avalent leur provenance, comme localité, horizon géologique, etc. Le mélange s'est produit au Musée de La Plata. 0 J'ai examiné ce matériel aprés Vapparition du mémoire en question: 1l y avait plus de vingt ans que je ne le voyais plus. Ces fragments de terre cuite se partagent en deux classes. Les pre- miers, quí sont aussi les plus nombrenx, sont tout petits, tous roulés par leau, bien cuits, d'une couleur rouge brique et parfois rose; les morceaux cassés présentent dans leur intérienr cette méme couleur rose et apparaissent comme étant constitués par une páte trés fine et homogéne. Je n'ai pas vu de fragments qui aient été sectionnés, mais deux ou trois morceaux cassés, dont lintérienr se présente sous la forme indiquée; ils montrent en outre des infil- trations de Vargile verdátre ou ils étaient encastrés, qui adhére aussi fortement á toute la surface externe. Ce n'est done point +rai qwils soient constitués parun matériel verdátre semblable aux argiles lacustres oú on les trouve. Je vai point vu non plus des morceaux constituant des bréches, etc.; ce que 'al vu c'est un seul échantillon constitué par deux ou trois petits morceaux unis ensem- ble par un ciment calcaire un peu verdátre. Tous ces morceaux proviennent du grand dépót lacustre du village de Luján, et on les a toujours rencontrés dans la tosquwilla ou couches de petits cailloux roulés de tosca quw'on trouve dans ces dépóts. Les mémes petits courants d'eau qui ont apporté au fond du lac les petits cailloux roulés de tosca y ont apporté aussi les petits fragments roulés de terre cuite. J'en posséde de la méme provenance et abso- lument identiques dans ma collection privée. Ceux de la deuxiéme classe, au nombre de sept ou huit, sont des morceaux beaucoup plus gros et de forme plus irréguliére; ces ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3% T. x11. Diciembre 24, 1909, 20 466 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «d) «Tierras cocidas» del yacimiento del Paso de la Virgen, pertenecientes á la antigua colección Ameghino. Se trata de dos fragmentos de gran tamaño, que presentan al exterior un color pardo amarillento y cierta patina curiosa, cuyo origen no me explico. No están rodados, pero sí pulimentados por el viento. Intri- gado por el aspecto de estas muestras las seccioné, y me encontré, con verdadera sorpresa, en presencia de una masa homogénea, ligeramente verdosa, tal cual los supuestos depósitos lacustres pampeanos, y con abundantes impresiones de vege- tales y de Liltorinida Ameghino (Doe.), y aun restos mal conservados de este gasterópodo. En cambio, no he notado el menor rastro de la supuesta acción del fuego, etc.» *. morceaux wont pas été roulés par Peau sinon simplement corrodés in situ. Une des faces qui correspond a la surface supérieure, est plus lisse, plus convexe, moins irréguliére; Vautre face qui est Pinférieure, est plus irréguliere, plus corrodée par Vean sous la forme de creux cupuliformes si caractéristiques des terres cuites des foyers corrodés par les eaux de pluie. Cette corrosion est sur- tout bien visible sar un des morceaux plus gros mais tres aplati. Tous ces morceaux étaient réunis ensemble dans le pampéen le plus supéricur (bonaéréen) et mis a découvert par lean sur la pente “une des hauteurs quí domine la petite vallée du ruisseau Luján, et faisaient partie d'un foyer ¿n situ déja presque détruit par leau. Ces fragments qui sont de vrais blocs de ferdillement, se distinguent en outre des précédents parce qwils sont bien moins cuits. Leur coloration est d'un rouge clalr et en certains points ils sont comme déteints. Sur autres points de leur surface on volt des taches noirátres de fumée, égales á celles que prennent par endroits les terres cuites des foyers. D'apres quelques morceaux cassés la couleur rouge n'est que superficielle, 'intérieur montrant une couleur noirátre. L'action du feu paraít ne pas avolr été trop intense, quoique malgré cela ils soient assez compacts. 11 Les grossiéres erreurs ou il tombe au sujet de ces deux mor- ceaux, sont de celles que rien n'excuse, et elles sont de nature á porter la méfiance sur tout ce qw'il écrit. Il a pris pour une patine naturelle un enduit artificiel, etil a pris pour un polissage produit par le vent, le lustre de la surface de Penduit! Ces énormes dispa- rates sont d'autant moins excusables que Vauteur qui me voyait* assez souvent, aurait pu me demander lá-dessus les renseignements nécessaires pour Véclairer sur la véritable origine de ces deux mor- ceaux. L'un deux, le plus gros, est un morceau du terrain lacustre verdátre du Paso de la Virgen, rempli de petites coquilles et d'im- pressions de végétaux, et qui portait aussi encastré sur un des cótés un os fendu et travaillé, Désirant conserver cet instrument AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 467 «e) «Tierras cocidas» de Melincué remitidas al Museo por el señor Enrique N. Landén. Estas muestras presentan el aspecto de las similares encontradas á dife- ferentes niveles de la serie pampeana; pero, no admito en manera alguna, su isocronismo con los fragmentos de carbón vegetal que las acompañan, pues, estos últimos se hallan exageradamente bien conservados y no presentan adherencias de «tosca» como las «tierras cocidas», ni el loess se ha depositado entre las fibras 6 infiltrado al interior» ”, adhéré á sa gangue ou gisement primitif, et comme celui oil était enfoui était constitué par un terrain qui en se desséchant devenait excessivement friable, ¡'en ai imbibé la surface avec de la gomme laque dissoute dans de lP'alcohol pour conserver le morceau de terre intact; c'est cet enduit qui produisit la patine ot le luisant qui fit croire a M. Outes qwil s'agissait d'un bloc poli par le vent. Je fais mention de ce morceau dans: Escursiones geológicas y paleontológicas en la provincia de Buenos Aires (Bol. Acad. Nue. de Cienc. de Córdoba, 'T. vi, a. 1884, p. 195) ou je dis: «Un hueso tallado todavía engastado en un trozo de terreno.» Le morceau conserve parfaitement intacte impression ou était encastré Pos travaillé; mais celui-ci, je ne sais pas ce qw'il est devenu. Le deuxiéme morceau, un peu plus petit, est absolument identi- que au précédent, seulement qu'au lieu d'un os, il contenait encas- tré, eb 1l s'y conserve encore, un petit fragment de terre cuite, que je considérais comme probable qw'il soit un morceau de poterie dont usage remonterait alors á lépoque du lujanéen. C'est pour conserver ce fragment ¿n situ dans son gisement primitif que ¡'en al également enduit la surface avec de la gomme laque. J'en conserve un morceau semblable mais plus caractéristique dans ma collection. L'auteur, habitué á faire usage des loupes Leitz- Wetzler, augmentant de 20 a 40 diamétres, ne s'est pas apercu de la présence de ce morceau de terre cuite dans la masse. Je mention- ne ces morceaux contenant les terres cuites, ibid, p. 195 ou je dis: «Varios fragmentos de tierra cocida todavía envueltos en trozos de terreno pampeano con conchillas é impresiones de vegetales. Quoique sans importance dans la question, J'ajoute qu'aucun des deux morceaux n'est sectionné, á moins que lVauteur ne considere comme tel le fait d'en avoir cassé ou plutót trituré un bout de un des deux échantillons. 12 Ce sont deux petits fragments de terre cuite trouvés avec de petits morceaux de charbon de bois en ereusant un puits á 8 m.50 de profondeur; ils sont enveloppés dans une argile de nature á demi-lacustre. Je ne vois pas de raisons pour que les morceaux A68 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. « La présence de cette couche de scorie dans la forme indiquée est excessivement intéressante. Il est clair que pour s'infiltrer dans le terrain, la scorie 1'a pu le faire qw'á Vétat liquide, et il est éga- lement clair que cette fusion wa pu s'effectuer que sur place, DPanteur v'explique mulle part la présence de cette couche de scorie infiltrée dans le loess. Cette scorie infiltrée est le résultat de la fusion des foyers et une partie du combustible sur une terre trés meuble et trés poreuse. J'en ai vu qui avait pénétré le terrain dans toutes les directions jusqu'a une profondeur de 15 á 20 centimétres. Comme ces infiltrations sont trés réduites, n'atteignant pas un métre carré d'extension, completement isolées dans lVimmensité de la forma- tion, sans que nulle part on ne trouve de traces de courants de lave volcanique, il est clair qu'il s'agit d'une scorie trés fluide qui s'est produite ¿n situ, á moins de supposer que dans ce cas aussi, comme on l'a supposé pour les morceaux isolés, elle soit venue des volcans andins á travers les conches atmosphériques parcourant une distance de plus de mille kilométres pour tomber lá en un état suffisamment fluide et chaud jusqwá péónétrer dans le sol et le brúler. En réalité, cette scorie infiltrée constitue une preuve irréfutable et des plus évidentes contre la prétendue origine volcanique de ce matériel. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 478 «Hacia el noroeste de la barranca, en el lugar 7 (pl I, fig. 2), volvi á hallar placas aisladas de las secciones fijas, de las bandas movibles y del casco cefáli- co del edentado á que me he referido anteriormente; y, exactamente al mismo nivel (pl. 1, fig. 2, lugar 8), y á 1 m. 50 de distancia, un fragmento aislado de tierra cocida, de color rojo vivo, de 15 milímetros de diámetro máximo, y que he conservado incrustado en un Ployas de loess, pues la considero como la muestra más típica y característica que he recogido en aquella localidad.» (FP. F. Outes, DD. lhescosonos dor o «En un sitio que, porlo general, llegan á cubrir las aguas (pl. III, fig. 2, lugar 1 encontré un fragmento destrozado de «tierra cocida», de pequeño tamaño, color rojo pálido, tanto exterior como interiormente, que pesa en la actualidad S gra- srsyo (10 105 Oria, 100 MLN oodoVo rr A «Del material que constituye el Zeit motir de esta memoria, encontramos, ig Sal mente, un buen conjunto de muestras, algunas sumamente tipicas.» «En el lugar 8 (pl. IV, p. 2), había un fragmento muy irregular que presenta caracteres comunes de «tierra cocida» y «escoria,» pues la parte que se hallaba aflorando del terreno es de color rojo sucio y compacta, mientras que el resto fuertemente descompuesto, muestra celdillas irregulares y tiene el color verde amarillento de que ya he hablado en otro parágrafo» '. 19 Ce fragment, je l'ai examiné au Musée de La Plata. C'est une petite masse de terre cuite constituant la continuation un mor- ceau de scorie beaucoup plus gros. Au moment de la déconverte, ce qui affleurait, c'était le petit bout de terre cuite suivie une partie de la masse de scorie beaucoup plus petite que celle qui se trou- vait encore enfouie dans le loess. La partie rouge présente cette coulenr, non par une décomposition due aux agents atmosphériques aprés avoir été mise a déconvert par la dénudation, sinon parce que c'était cette couleur qw'elle possédait dans Pintérienr de la couche et quí est celle qui caractérise la terre cuite. Co matériel rouge vest pas le résultat d'une décomposition de la scorie, car il est beaucoup plus dense et homogéne, sans les cavités cellnlaires de la scorie et avec une texture qui prouve qwil ne les a jamais enes. Ce quí le prouve encore, c'est que la partie de la seorie quí fait suite a la terre cuite et qui était comme celle-ci 4 découvert par Veflet de la dénudation, ne présente aucune tendance á prendre la couleur rouge; elle montre la conleur gris-verdátre dont fai dit plus hant (voir note 5) qwelle est caractéristique des morceaux exposés aux agents atmosphériques, tandis que la partie qui était enfouie con- serve la couleur brunátre ou gris ardoise du matériel non décom- posé. Ces deux matériaux, le rouge et compact, et le brun et cellu- laire ne peuvent donc étre le résultat de la décomposition de Pun en Pautre, et leur différence remonte á Vépoque de leur enfonisse- nuent. Les terres cuites, en se décomposant, ne donnent jamais ori- gine á des cavitéssinon qu'ellesse réduisent graduellement en pous- A7A MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Casi al lado y al mismo nivel (pl. IV, fig. 1, lugar 8) encontré una muestra de «escoria» bastante voluminosa, 76 milímetros de longitud por 73 milímetros de ancho máximo y que pesaba 63 gramos. Su exterior está descompuesto, es de color amarillento verdoso y se presenta muy infiltrado de loess; sin embargo, seccionado ofrece la zona central muy bien conservada, con celdillas de tama- ños diferentes, pero, por lo general, esferoidales, revestidas de una capa vitrea brillante, y de coloración francamente gris.» «Pero, la muestra más interesante recogida en nuestra excursión, y que con- sidero la más típica de todas las que figuran en las colecciones hechas hasta ahora, la obtuvo el doctor Schiller de un lugar situado al mismo nivel del núme- ro 5, pero que ha quedado fuera de la fotografía. Es un fragmento rectangular —52 mm. de longitud por 43 milímetros de ancho—que ]esaba 35,95 gramos. La mitad que afloraba del terreno es roja, compacta y áspera al tacto; el resto ofrece los caracteres que han correspondido hasta ahora únicamente á las «escorias;» es decir, estructura celular bien definida que, en el caso, ofrece coloraciones diversas, al exterior amarillo verdoso, el interior de las celdillas gris, violáceo y rojo obscuro. En la sección se presenta admirablemente clara la transición de la parte celular á la compacta; las celdillas van disminuyendo de tamaño hasta perderse por completo y el color varía de nuance por grados, desde el ligera- mente rojizo 6 violáceo de la mitad semejante á «escoria», hasta el rojo vivo de la «tierra cocida» *, siére tres fine. Ce morceau fut un peu roulé avant d'étre enfoul, ee qui est prouvé par le loess trés fin et tres poreux quí remplit les cavités et par la destruction de la pellicule de renflement. 2 C'est un morceau tres intéressant par le passage de la terre “rouge transtormée en brique en celle transformée en scorie. Dans ce cas auss1, Vauteur explique pas comment s'est produite cette tran- sition d'un matériel a lautre; ces échantillons qui participent de la brique ct de la scorie a la fois, constituent une des principales preuves que ce matériel n'est pas volcanique. Ce fragment, tres léger, que ¡'al examiné au Musée de La Plata, est une bombe anthropique bien caractérisée, malheureusement incompléte, en partie par la dénudation de leau qui en a détruit la pellicule de renflement, et apres parce qu'on l'a sectionnée sans conserver la partie qu'on en a détachée. La partie inférieure plus dense correspond á la base ou point dV'appui, et celle scorifiée correspond á la partie supérieure du bloc de fendillement. Les cavités cellulaires commencent par de toutes petites vacuités a peine visibles a simple vue qui devienent graduellement plus gran- des vers le haut. Les vacuités sont toutes absolument vides et pro- pres, ce qui prouve que la destruction de la pellicule de renflement estun fait récent, et par endroits on en voit encore des vestiges. La partie inférieure qui constitue la base ou point d'appui estd'une cou- leur rougeátre quí devient plus obscure vers le haut jusqu'a devenir A AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 475 Además de estas muestras, se recogieron en diversos sitios próximos á los ante- riores y casi siempre al mismo nivel, otros tres pedazos de «escorias» sumamente descompuestas y que parece estuvieran infiltradas en el /6ess, y cuyo aspecto y caracteres especiales corresponden á las encontradas en Monte Hermoso.» (F. F, MATE Pro ENE «Vuelvo á recalcar la observación, ya registrada en otro párrafo de esta memo- ria, referente á la gran abundancia del material discutido en niveles inferiores de la serie pampeana. He recorrido buena parte de la provincia de Buenos Aires revisando con cuidado las barrancas de multitud de sus ríos, arroyos y lagunas en busca de estaciones permanentes ó temporarias de los primitivos habitantes, y jamás he encontrado en esos cortes naturales limitados, y en que sólo aparece, por lo general, el loess de la división que se ha dado en llamar pampeano “supe- rior, el menor fragmento de las «escorias» óÓ «tierras cocidas». Otro tanto he observado en La Loberia, en los acantilados que se extienden al nordeste de Mar del Plata. en la costa del partido de Necochea, etc. En cambio, los estratos infe- riores de la serie pampeana tanto en la bajada de Martinez de Hoz como en Cha- palmalal y Monte Hermoso contienen infinidad de muestras.» (FP. F. Outes, pp. 157-158) =, gris-violacée dans la scorie. La surface de quelques-unes des ca- vités plus grandes est tapissée par une substance de conleur rouge obscure, probablement du péroxyde de fer. La surface de la base montre encore les vestiges d'un dépót pulvérulent. La surface de la section montre que lintérieur est parcouru par des fentes trés étroites produites par une forte contraction de Vargile au moment de la cuisson; une de ces fentes part de la surface et se perd dans Vintérieur. Cette disposition prouve qu'au moment de la cuisson Vargile était imbibée d'ean, cette condition étant aussi la cause de la légereté de la brique et de la scorie qui en est résultée. Dans mes expériences, j'al obtenu des bombes anthropiques présentant tous les caracteres de l'ancienne dont je viens de parler. 202 Au sujet des scories intiltrées, voir ce que ¡'en dis plus hant dans la note 18. 2 Je Wai qu'á répéter ce qu'á ce propos j'ai dit dans la note 3, Cependant comme ici l'auteur ajoute quelques autres remarques, je vais en faire autant. J'ai trouvé des terres cuites et des scories dans les conches les plus supérieures. J'ai recueilli des terres cuites dans les falaises qui s'étendent an Nord-Este de Mar del Plata oú il dit qwil n'y ena pas, et dans la méme falaise en ont recueilli aussi MM. Roth, Steinmann et Lehmann-Nitsche, avec la particnlarité bien singuliére qu'un des morceanx trouvé par ces derniers est mentionné par Outes á la page 148 de son mémoire dans l'énumé- ration du matériel conservé au Musée, et comme provenant des falaises situées au Nord-Est de Mar del Plata. Sur la cóte de Neco- chea, oú il dit qw'il n'y en a pas, les terres cuites et scories sont aussi A7T6 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Le chapitre Iv qui suit traite des diverses opinions qwon a émises sur Porigine des terres cuites et des scories. Il est á transcrire intégralement avec les commentaires correspondants. $ IV. OPINIONES DIVERSAS SOBRE EL ORIGEN DE LAS “ESCORIAS» Y «TIERRAS COCIDAS?>, «Es indudable que los señores Heusser y Claraz, consideraron á las «escorias» de la Barranca de los Lobos, como de origen volcánico. Nous avons rencontré dans la falaise—dicen—des cailloux de nature volcanique; y agregan: ¿ls se montre- rent facilement fusibles au chalumeau et produisirent un verre Vun vert tres foncé, quí se dissout dans la perle de borax en laissant un squelette de sílice. Por otra parte, los concienzudos observadores suizos no dudaron un sólo instante de que las muestras estuvieran ¿n situ; pero, Burmeister, al comentar el asunto, expresa la opinión de que esas rocas quizá proviniesen de las costas uruguayas» ”. abondantes quía la Barrarca de los Lobos. Les scories sont méme plus abondantes, avec la particularité qw'elles ne se trouvent pas ici dans les couches inférieures, sinon dans les supérieures. Plusienrs des échantillons de scories que ¡j'ai recueillis a Necochea ont pour la question une importance capitale; 1ls conservent dans lVinté- rieur des inclusions de matériaux peu transformés et parfols sans aucune altération provenant de la conche éolo-marine de linteren- sénadéen. Ces échantillons prouvent d'une maniére absolument irréfutable qwils sont le résultat de la fusion et de la scorification plus on moins complete 'un matériel sédimentaire exclusif de la localité. D'ailleurs il n'est pas étonnant qw'il ven ait pas trouvé dans la mnltitude de riviéres, ruisseaux, lagunes, ete., de la provin- ce de Buénos Aires qwil a explorés avec un si grand soin pendant si longtemps, car malgré cette multitude Vexplorations minutieu- ses, ce qu'il a trouvé se réduit a bien peu de chose, presque á rien. On sait que la presque totalité de ses publications sont fondées, non sur ses trouvallles personnelles, sinon sur des matériaux recueillis par des collégues ql traite aujourd'hui avec toute déconsidération. Je me compte parmi le nombre, et je suis celui quí lui en ai fourni davantage; aussi la déconsidération envers moi est en relation avec les services rendus. 2 Que Heusser et Claraz alent pris ce matériel pour volcanique, cela Wa rien d'étonnant puisque Papparence superficielle des mor- ceaux roulés est la méme. Que ces messieurs Malent pas eu le moindre doute que ces échantillons étaient in situ, c'est une affirmation incxacte puisqwils AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 477 » (F. AmecGHiN0, Notas preliminares sobre el Tetraprothomo argentinus. un precursor del hombre del mioceno superior de Monte Hermoso, en Anales del Museo Nacional de Buenos Aires, xv1, 106, nota 5, 1908.) «Il Dr. Roth aceptó sin reticencias, la opinión primera de Ameghino; pero en cambio, el Dr. Francisco P. Moreno, desde que pudo examinar las muestras extraídas en 1887 de los acantilados de Monte Hermoso, hasta que ilustró mejor su criterio con mayor cantidad de ejemplares, no titubeó un solo instante en con- siderar álas «escorias» en cuestión, como lavas volcánicas, precisamente la misma sesis que, muchos años después había de sostener el geólogo Gustavo Steinmann; , y aun más, el Profesor de la Universidad de Bonn, no sólo considera como mate- riales de deyección á los fragmentos de «escorias» negros y pizarras, sino tam- bién á los rojos, vale decir, á las «tierras cocidas» que, en el caso, serían lavas compactas de carácter andesítico» %, «Por último, Lehmann-Nitsche, si bien no acepta la intervención del hombre en la formación de las «escorias», cree, como Ameghino, que se trata de grandes incendios de pajonales propios de terrenos pantanosos, y constituidos por espe- cies de gramináceas, etc., de gran tamaño y ricas en silicatos que, luego de que- marse dejaban sendas capas del discutido material poroso.» «En cuanto álos fragmentos de «tierra cocida,» inoficioso me parece decir que, desde el primer momento, el Dr. Ameghino los ha considerado como una prueba indiscutible de actividad humana. Y como tales divulgados en periódicos politi- cos del país y en revistas científicas del extranjero; agregados á las colecciones de supuestos ” instrumentos y armas paleolíticos que figuraron en la Exposi- 21 Les opinions du Dr. Moreno á ce sujet wont plus qu'une valeur historique, et celles du Dr. Steinmann sont le résultat de quelques heures d'observation á la Barranca de los Lobos, temps absolu- ment insuffisant pour étudier un phénoméne qui se manifeste sur une grande étendue et sous des formes ou aspects excessivement différents. On n'a qu'á jeter un coup d'eeil á ma note transcrite plus haut pour voir tout ce que les idées de Stelinmann á- ce sujet ont de fantastique et impossible. 2 Oe mot «supposé» sous sa forme adjective, employé par cet auteur m'est déja tombé tant et tant de fois sous les yeux, AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 479 ción de Paris del año 1878, y mencionados especialmente, en la comunicación que leyó el descubridor ante el Congreso de los Americanistas, reunido en Bru- xelas en 1879.» «Sería tarea inútil mencionar sus publicaciones posteriores, pues en todas, sin £xcepción alguna, ha mantenido la referida opinión, que han compartido los doc- tores Roth y Lehmann-Nitsche. Para el Dr. Ameghino, los fragmentos de «tierra cocida» retirados de diferentes niveles de la serie pampeana, serian restos de anti- guos fogones; lo mismo piensa Lehmann-Nitsche; y Roth va aún más lejos, pues los considera como verdaderas alfarerias (Toppscherben») *. CONCLUSIONES ESPECIALES. «El análisis que he hecho de las investigaciones realizadas por otros especialis- tas, la revisión del material conservado y mis observaciones perscnales en el terreno, me conducen á formular las siguientes conclusiones. > «1.* Las «escorias» y «tierras cocidas» representan diversos tipos de transfor- mación de ciertos productos cuyo origen es semejante » *. «2.* Su presencia en las capas de la serie pampeana obedece á un fenómeno que je vais maintenant en profiter pour mettre en relief lPidio- .synerasie de l'individu. Quand il parle des travaux, des décon- vertes ou des opinions de ses collégues de 1 Argentine, les faits sont invariablement accompagnés du qualificatif supposé; armes et instruments, ossements humains fossiles, anciens laes, áge ou natu- re géologiques des couches, tout est supposé, tout est invariable- ment douteux. Son but apparait alnsi tres évident: déprimer la per- sonnalité de ses collégues pour que-la sienne paraisse plus éleyée. Dans l'emploi a tort et á travers de ce mot supposé, le comble nous est offert par le titre de son travail: «Estudio de las supuestas «escc- rias y tierras cocidas», car les scories, qw'elles soient d'origine anthropique ou volcanique, ce sont toujours bien des scories réelles et non supposées; cela démontre qua force d'en abuser, Vemploi de ce mot est devenu en lui une fonction automatique, une manle. 26 Pastous les fragments sinon queloues-uns. 27 Cette premiére conclusion est une divagation dont on ne peut préciser la valeur, car elle se préte á toutes les interprétations imaginables. Si l'on cherche á Pappliquer aux conclusions finales de Vanteur, que «les scories soient volcaniques et que les terres cuites soient des tufs éruptifs volcaniques», elle heurte le bon sens car il est difficile de trouver quelque chose de plus différent, soit comme aspect, soit comme mode de formation, que les scories et les tufs volcaniques. AS0O MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. extensivo á una gran parte de la misma, pero que se ha verificado intensiva- mente en la época de la deposición del loess de los niveles inferiores» *. «3.* No abrigo duda alguna de que el material discutido sea isóecrono con las capas geológicas en que sele encuentra.» (F. F. Outes, pp. 158-161.) OBSERVACIONES Y CONCLUSIONES GENERALES. sI Observaciones Generales. «Sólo me resta analizar con brevedad las diversas hipótesis formuladas para explicar la naturaleza, origen y por qué de la presencia de las «escorias» y «tie- rras cocidas» en las capas de la serie pampeana.» 1 «Escorias». ) El material discutido corresponde á restos de antiguos fogones, en los cuales por efecto del calor, la arcilla se ha fundido (Ameghino, Roth y Lehmann- Nitsche») Y «Como el Dr. Herrero Dueloux ha refutado, valiéndose de los datos analíticos obtenidos, los fundamentos de esta suposición, agregaré simplemente, algunos argumentos complementarios» *. 28 Cette conclusion est complétement erronée. Voir ce que lá dessus j'en dis dans les notes 3 et 21. 29 Tciil attribue á M. le Dr. Lehmann-Nitsche ce qu'il n'a jamais dit; on salt que cet auteur attribue Vorigine des scories á la com- bustion exclusive de jonchaies et á la fusion et excorification de leurs cendres, mais sans intervention de l' homme, et naturellement ilwa pas parlé de foyers. De mon cóté, ¡'attribue l'origine des sco- ries á la combustion intentionnelle de végétaux, principalement de graminces, etau mélange de leurs produits avec les éléments du sol; il est clair qu'en disant que la chaleur du foyer a été si intense, que le terrain s'est en partie vitrifié, la vitrification ou a tion v'a pas été le seul résultat de la chaleur, mais aussi du mélange des alcalis et des silicates produits par la combustion des végétaux. 30 M. le Dr. Herrero Duecloux v'a pas prouvé que les scories ne puissent étre le résultat d'un mélange des produits de la combus- tion avec le sol des foyers. Partant de la composition des scories examinées, il a donné une interprétation des analyses, d'apres la- quelle il reconnaít que des scories de composition semblable, au- raient pu se produire soit en faisant intervenir des végétaux de AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 481 «Supóngase teóricamente, ya que en la práctica pasaría siempre lo contrario, que el fuego de un fogón ubicado en el loess, hubiese fundido el material arcillo- so que lo rodeaba, compuesto de los mismos elementos mineralógicos encontrados por el profesor Búcking, pero sin mezclarlos con los restos del combustible vege- tal utilizado *. Los fenómenos producidos por este caso de metamorfismo calo- rífico se habrian evidenciado en las preparaciones microscópicas; no existiría la disposición fluidal, se notarian cristales roidos 6 imperfectamente fundidos debi- do á las diversas intensidades del foco deficiente de calor, los habría también sin forma geométrica definida y,en general, los elementos neógenos de la recris- talización corresponderían á formaciones microcristalinas, y aun se trataría de cristalitas *. Por otra parte, para llegar al mencionado resultado, teórico como composition spéciale donnant des cendres peu acides et avec un excés de fer comme la «paja serrucho» (Seirpus asper), soit des ar- giles contenant une tres forte proportion V'alumine. Comme on le voit, la possibilité du fait est reconnue. Or, Pinterprétation des ana- lyses pent se faire pent-étre autrement, et en plus, on ne peut tirer des déductions de ce genre sur Panalyse de seulement deux échan- tillons de scories, quand celles-ci présentent á simple vue une trés grande variabilité. Enfin, les interprétations et les suppositions doivent s'arréter lá ou les faits positifs de l'observation et de Vex- périence prouvent que les substances végétales ont pris et prem nent part a la formation de scories semblables. En outre, je dois rappeler que M. le Dr. Herrero Ducloux a déclaré a maintes reprises qu'il ne se rend pas solidaire des idées émises par M. Outes sur cette question. 31 'Tout le contenu de ces lignes heurte le bon sens et démontre de la part de l'auteur une ignorance compléte des matiéres dont il stocecupe dans cette étude. Si le fait qu'il présente comme exem- ple ne peut jamais avoir lien dans la pratique, il établit done une supposition parfaitement inutile et destinée uniquement á dire quelque chose pour le plaisir de parler. D'un autre cóté, 1l est évi- dent que dans l'exemple qu'il présente la fusion du terrain ne pourrait pas se produire sans un mélange plus ou moins grand des produits solides de la combustion. En outre, la fusion due á la pré- sence des alcalis et autres fondants, auralt pu se produire 4 une température si basse qu'elle aurait été impuissante á fondre les minéraux en question; dans ce cas il ne s'agit pas d'une supposi- tion sinon d'un phénomeéne qui doit nécessairement s'accomplir. Ces seories anciennes conservent parfois dans leur intérieur des végétaux absolument intacts, et ce fait nous J'avons reproduit artificiellement. 22 Dans le paragraphe précédent, il parle de cristanx rongés ou imparfaitement fusionnés; ici, immédiatement á la suite 11 ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 5%, Tr. x11. DiciemBRrE 27, 1909. yl 482 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. lo he dicho, habría sido menester un fuerte y mantenido foco de calor. El doctor Herrero Ducloux en sus ensayos pirognósticos, ha constatado que un loess del tipo de los recogidos en Monte Hermoso y Chapadmalal, funde por encima de 1.0009 C. y se transforma en escoria entre 1.300 y 1.350 C. en un horno de mufla, vale decir, en condiciones francamente favorables *%. Inoficioso me parece decir parle de recristalisation ce qui est tout á fait Vopposé, d'ou il en résulte un bavardage incompréhensible. Nier la possibilité de Pexistence de la disposition fluidale dans la matiére fondue dans un foyer, c'est tellement naif qwil parait impossible qw'on puisse limprimer. En effet, la disposition fluidale d'une roche est la con- séquence d'un mouvement de la masse dans une direction quand elle était a Vétat fluide, de sorte que les cristaux en formation ou déja formés ou les vacuités cellulaires s'orientaient dans la direc- tion du courant. Or, que ce courant du magma encore flnide se soit produit dans la matiére en fusion un courant de lave volca- nique, ou dans un épanchement d'une masse de matiére fondue dun foyer, le résultat est toujours le méme. Je posséde une bri- que tirée du revétement intérieur d'un four á chaux quí est en partie fondue et transformée en une scorie trés poreuse et a gros- ses cavités cellulaires ressemblant par la couleur et par Vaspect aux seories anciennes en question; cette partie de la brique trans- formée en scorie présente la disposition fuidale la plus parfaite. Ce quwil dit, que ces masses de scories devraient présenter des formations microcristalines, et méme des ceristallites, est abso- lument incompréhensible, puisque les microcristaux et les cris- tallites sont précisément caractéristiques des roches volcaniques amorphes. D'ailleurs, elles doivent exister aussi dans les scories anciennes en question, puisque ce sont les éléments qui préci- sément caractérisent les roches qui par de hautes températures ont pris l'état amorphe ou vitreux. Que cette fusion et vitrifica- tion se soit produite dans le cratére d'un volcan ou au milieu Vun foyer artificiel, cela est absolument indifférent: la constitu- tion du magma étant semblable, le résultat est absolument iden- tique. Cependant, dans la cristallisation, la réalisation du phéno- méne ne dépend pas tant du degré de la chaleur que de la lenteur du refroidissement et de plusieurs autres conditions. Tout ce que :e viens de dire prouve que lanteur s'est oceupé de questions dont il Wen connaissait pas le premier mot. 83 Ces expériences se référent aux points de fusion et de scorifi- cation du loess pur. Tel n'est pas le cas des scories anciennes ou ¡ly a euun mélange du loess avec les produits de la combustion; AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 483 que un fogón primitivo al aire libre, en el supuesto de haber existido, muy rara vez habria alcanzado á semejante temperatura que, en el caso improbable de producirse, quedaria reducido á pequeños puntos al rojo blanco, los que nunca darían la inmensa cantidad de «escorias» que se encuentran en ciertos yaci- mientos » *, «Las muestras de los antiguos fogones de Tolosa y de la región comprendida entre el Nancay y Puerto Landa (provincia de Entre Ríos), constituyen un caso especial, nunca una prueba positiva, pues se trata de arcillas muy ferruginosas, fácilmente fundibles > *. dans ces cas, la fusion et la scorification ont eu lien á des tempé- ratures plus basses. Les expériences auraient dú étre faites en mélangeant le loess au combustible. * La possibilité Vatteindre dans des foyers ou dans de grands feux á lair libre des températures suffisantes ponr produire des sco- ries est un fait si connu qwil n'y a pas de motif pour y insister da- vantage. Ce que dit lauteur de «la inmensa cantidad de «escorias» que se encuentran en ciertos yacimientos» pourrait faire croire, á ceux qui ne connaissent pas la formation pampéenne, que ce ma- tériel se trouve par tonnes. Il Wen est pas ainsi et il s'agit d'une de ces exagérations si fréquentes dans le langage de Vauteur et si caractéristiques des individus qui ne pensent pas d'une maniére tout a fait normale. Ce matériel est toujours rare, sauf les cas, encore beaucoup plus rares, que lon tombe sur un ancien foyer oú l'on peut en recueillir plusieurs kilos peut-étre. La preuve nous en est fournie par le ma- tériel conservé au Musée de La Plata oú se trouvent les premiers échantillons que J'ai recueillis a Monte Hermoso, et ceux que pen- dant un espace de plus de vingt ans ont recueillis MM. F. P. Moreno, S. Pozzi, Roth, Lehmann-Nitsche, Outes, Herrero Duclonx et autres dont je n'ai pas les noms présents á la mémoire: tont ce matériel ne dépasse pas le poids de deux ou trois kilos tout au plus. 32 Tly'est pas exact que les foyers de Ñancay et de Tolosa soient des cas spéciaux; la généralisation est fausse et Vexplication encore plus fausse. Le foyer relativement trés récent du Ñancay était com- posé de trois parties distinctes: une supérieure de cendres avec quelques petits morceaux de terre cuite rouge; une moyenne de débris de végétaux, noyaux de fruits de palmier, etc., mélés de petits morceaux de terre et de charbon de bois, le tout aggloméré par le feu etmontrant un principe de fusion; une couche inférienre constituée par une masse ferrugineuse, cavernense, á moitié fon- due et trés lourde. De ces trois parties, on Wa fait Panalyse que de la couche de cendres supérienre, qui contient 7,260 d'oxyde de fer, 484 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Además, es sabido que el material discutido procede de depósitos geológicos antiguos, á veces antiquísimos, como Monte Hermoso, en los cuales no se ha constatado la existencia de un ser suficientemente inteligente á quien atribuir los supuestos fogones » *. et de la masse ferrugineuse inférieure qui en contient 47,530 pour cent (Dr. Exrique Herrero DucLnoux. Estudio químico de las «esco- rias» y «tierras cocidas» in Rev. Mus. La Plata, t. xv, p. 112). Mais cette masse v'est pas le résultat de la fusion d'une argile tres ferru- gineuse (elle ne contient que 6.20 dV'alumine) et le terraln qui lentoure n'est pas argileux mais plutót sablouneux et peu ferru- gineux. Dans les anciens foyers fossiles de Chapalmalan, J'ai trouvé des masses ferrugineuses qu'on connait avoir été fondues, et qui contiennent une proportion de fer beaucoup plus considérable que la masse ferrugineuse du foyer de Ñancay. Ces masses ferruginen- ses se sont formées dans lintérieur du matériel fondu des foyers constitué par le terrain fondu et le produit de la combustion des végétaux. Le fer contenu dans la masse á Vabri de Vair et en contact du charbon non brúlé est réduit par celui-ci et descend au fond pour se condenser en produisant les masses ferruginenses en ques- tion. J'ai obtenu des masses ferrugineuses semblables expéri- mentalement. Le cas du foyer de Tolosa est totalement différent. Il ne s'agit pas une masse ferruginense séparée du reste du foyer, sinon d'une scorie contenant moins d'alumine que les anciennes et dont la pro- portion en fer est á peu pres la méme ou plutót inférieure. En eftet, la scorie du foyer de Tolosa, d'aprés lanalyse de M. Herrero Ducloux, contient 5,32 de fer sous la forme de Fe, Oz. Des sco- ries anciennes il n'y que deux seuls échantillons d'analysés. L'un contient une proportion de fer de 5.16 (sous la forme de FeO, 0.41 et Fe, O, 4.15), presque égale et á pene un peu imférieure á celui de Tolosa. L'autre échantillon de scorie ancienne analysé contient 6,21 de fer (sous la forme de FeO, 0,51 et Fe, Oy, 5,90), ce qui donne une proportion notablement plus considérable que celle contenue dans la scorie du foyer de Tolosa. Tout le contenu de ce paragraphe est donc faux. 35 Plus haut, dans la note n.” 3, page 462, etn.* 21, pages 415-476 Jai déja dit que cette prótendue limitation des secories aux couches infórieures est erronée. Tout au contraire de ce quiil affirme, dans les couches de Monte Hermoso on a constaté la présence d'un étre, le Tetraprothomo, capable de se servir du feu. Plus encore: si Pon ds A AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 485 «b1 El material discutido es el resultado de incendios de bosques, durante les el fuego ha fundido la arcilla del terreno (Roth)» *. «A los argumentos aducidos en contra de esta tesis por el doctor Herrero Dueloux *, y á algunos de los que acabo de enunciar y que podría repetir en el caso, agregaré una observación que he recogido durante mi último viaje á Chile. En las provincias de Bio-Bio, Malleco, Cantin, Valdivia y Llanquihue, he tenido ocasión de ver grandes incendios de bosques ó lugares donde se habian produci- do anteriormente y, á pesar de ser las selvas de la Araucania densas en grado sumo, el fuego cundia y pasaba rápidamente, respetando, casi siempre, la base de los grandes troncos. He examinado en diversas localidades con especial cuida- do, el estado del terreno después del incendio y, francamente, no he notado par- ticularidad alguna digna de mencionarse» *%. los cua- venalt a démontrer que la vertébre trouvée dans le méme gise- ment appartient á un autre étre distinct de celui du fémur, alors a Monte Hermoso il y aurait eu jusqu'á deux étres capables de se servir du fen, le Tetraprothomo argentinas et Y Homo ? neogaeus. 7 J'ai inutilement cherché oú M. Roth aurait publié cette opi- nion; je Wal rien pu trouver. 88 Le Dr. Herrero Ducloux v'a pas fait la réfutation de Vopi- nion attribuée par M. Outes a M. Roth, que «le matériel en question soit le résultat de lincendie des bois, pendant lesquels le feu a fondu Vargile du terrain». A la page 171 (et aussi 150), M. le Docteur Herrero Ducloux dit que M. le Dr. Roth lui a donné un échantillon de scorie comme provenant de lincendie récent un bois («que según el Dr. Roth, proviene del incendio reciente de un bosque.» ) Or, Vapres Panalyse, le méme Dr. Herrero Dueloux dit que Péchan- tillon en question ne peut étre considéré ni comme cendre Varbres, ni comme un mélange de cendres d'arbre et d'une argile semblable aux loess étudiés, etc... ll est done porté á croire qu'il s'agit une argile agglomérée et á moitié fondue par Vaction de la chaleur produite par l'incendie du bois. / «Por lo cual me inclino ú creer que se trata de una arcilla aglomerada y semifundida por la simple acción del calor producido por el incendio del bosque.») Il résulte donc que l'opinion attribuée par M. Outes a M. Roth appartient an contraire á M. Herrero Duelonux, de sorte quiil fait apparaitre les arguments du Dr. Herrero Ducloux comme détruisant Vopinion qu'émet le Dr. Herrero Ducloux!! C'est vralment encore un com- ble, car on dirait qu'il ne sait méme pas lire. 39 Ceci c'est répandre de Vencre, inutiliser du papier et perdre du temps bien mal á propos, car la production de scories dans les incendies de bois est un fait tellement connu que le nier c'est faire preuve d'une bien grande ignorance. On ponrrait apporter 486 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «c) El material discutido es el resultado de incendios ocasionales de ygramináceas, ricas en silicatos que, al fundirse, han dejado en lugares pantanosos una capa ó estrato. (Lehmann-Nitsche.») «El análisis químico ha probado todo lo contrario.» «Es sabido, además, que el material discutido se encuentra indistintamente envuelto en loess eólico ó en sedimentos de origen palustre ó lacustre. Aunque el Dr. Herrero Ducloux no se hubiese pronunciado en este caso, me bastaría hacer notar que si se tratase de quemazones de pajonales ó cañaverales, el fenó- meno se reproduciría hasta ahora, y las muestras se las encontraría, con abun- dancia, en todos los niveles y en todas las localidades » %. des centaines de témoignages de personnes qui ont vu la for- mation de ces scories, mais je ne veux en invoquer qw'un seul qui, par sa position et antécédents et la circonstance dans laquelle il fit sa déclaration, a sur ce point une importance excep- tionnelle. C'est le professeur W. H. Holmes, directeur du «Bureau of American Ethnology» des Etats-Unis qui, au Congrés Scientifi- que Pan-Américain de Santiago du Chili, présidait la session du 28 Décembre, de la Section des Sciences naturelles et dans laquelle M. Outes remplissait les fonctions de secrétaire. C'est dans cette session que J'al présenté mon mémolire sur les scories et les terres cuites qu'on trouve dans les argiles des formations pampéenne et araucanienne. M. Holmes en examinant un des morceaux de scories que j'avais présentés dit qwaux États-Unis des scories d'aspect semblable se produisent tres fréquemment dans les incen- dies de bois. 1% T'hypothése de Vincendie de jonchaies n'est pas admissible, tant pour quelques-unes des raisons données par M. Outes, que pour une autre beaucoup plus décisive, et c'est que les couches ou Pon trouve les scories sont d'origine sous-aérienne et non lacustre: quand on en trouve dans des dépóts lacustres, ce West que sous la forme de petits fragments roulés: par conséquent dans ces terrains sous-aériens les jonchaies ne pouvaient pas y prospérer. Pourtant, cela ne veut pas dire que quelques-unes des scorlies anciennes ne puissent étre d'origine exclusivement ou presque exclusivement végétale. Dans lincendie de grosses tonftes de cortadera, les parties inférieures des tiges quí sortent du sol et qui ne sont pas abattues par le feu, se vitrifient et produisent une scorie végétale dont la composition doit étre nécessairement bien distincte de celle qui se produit au fond du foyer par le mélange du terrain avec les pro- duits de la combustion des racines et des tiges abattues par le fen. La production de seories par lincendie des «pajonales» est un fait bien connu puisqwil se produit encore, mais ce serait un absur- ds AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 487 «d) El material discutido es el resultado de incendios intencionales de gramináceas, cuyas raíces al quemarse en el interior de un terreno arenoso, han producido la fusión (Ameghino)» *. «El sabio paleontólogo acepta ú posteriori la intervención del Tetraprothomo argentinus, en la producción de los referidos incendios, pero debo preguntar ¿la mentalidad de ese nuevo representante de la familia de los Hominidae, aun imperfectamente conocido y todavía discutido, estaría desarrollada lo suficiente para producir un acto deliberado y que implica un razonamiento perfecto? De la lectura de la memoria publicada porel doctor Ameghino sobre el interesante descubrimiento, sólo obtengo una respuesta negativa, dada la posición zoológica asignada al nuevo género; fuera de que razones de buena lógica indicarían tam- bién lo contrario» +. de de prétendre par la qw'on doit trouver des scories et en abondan- ce dans tous les niveaux de la formation et dans toutes les locali- tés! Les «cortaderales» ne couvrent pas toute l'étendue de la plaine argentine, sinon quils sont propres a certaines localités et sou- vent confinés dans des espaces réduits; en outre, tous ne se tron- vent pas dans les conditions d'étre brúlés et produire de la scorie. Ce qui est évident pour létendue ou dispersion horizontale, Pest aussi pour la transversale: prétendre qw'une localité quelconque a dá étre á toutes les époques un «cortaderal» prét a brúler, c'est une absurdité. Bref: pour prétendre qu'on devrait trouver des scories en abondance dans tous les niveaux et dans toutes les localités, il aurait fallu que toute la plaine argentine, et a toutes les époques, eñt été converte par un inmense «pajonal» toujours apte á étre brúlé! 1 Je Wai pas affirmé que la production de scorics soit toujours le résultat de lincendie de pajonales ni qu'elles v' aient pu se pro- duire autrement. J'ai dit que dans certains cas le fen allumé dans les foyers a été si intense qwil a vitrifié le sol, et 'ai dit qu'un cer- tain nombre de ces scories étaient le produit de l'incendie inten- tionnel de «pajonales.» 42 Pourquoi refuse-t-il au Tetraprothomo Vintelligence suffisante pour se servir du feu? D'apres lui, c'est une déduction qwila tirée de la lecture de mon mémoire sur ce genre ( AmEGHIxO F., Notas preliminares sobre el Tetraprothomo Aryentimus), mais je erois qu'il Pa lu bien superficiellement ou qwil ne Va point lu du tout. A la page 201 de ce mémoire, je dis: «el mayor ancho de las facetas arti- eulares superiores y su avance sobre las masas, indican una confor- mación destinada á soportar en dirección vertical un eráneo más pesado y proporcionalmente más voluminoso que el del hombre y en equilibrio natural perfecto sobre la columna vertebral en posi- 488 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Igualmente admite, sin previo análisis, la existencia en una época geológica ramotisima (Monte Hermoso) de una graminácea, Gynerium, que vive en la actua- lidad, en un medio físico que, necesariamente tiene que ofrecer variantes profun- das» *, «Por otra parte, el doctor Herrero Ducloux trae á colación otros elementos de prueba que juzgo innecesario repetir» Y, «e) El material discutido debe considerarse como fragmentos de lavas volcánicas (Heusser, Claraz, Moreno y Steinmann)» ”. «Entiendo que esta interpretación de los señores Heusser, Claraz, Moreno y Steinmann, se ha basado principalmente en el aspecto exterior del material dis- cutido, ya que el análisis empirico realizado por los dos primeros investigadores no aportaba prueba alguna» *, ción erecta.» A la page 205, je dis encore: «El cráneo era propor- cionalmente á la talla, de tamaño considerable, de acuerdo y en relación al grueso del cuerpo. Pero la conformación del atlas demuestra que, aun prescindiendo del tamaño del cuerpo, el cráneo debía ser de volumen y peso proporcionalmente mayor que en el hombre.» Donc, jugeant V'aprés mon ouvrage «les simples raisons dVune bonne logique» conduisent á supposer que le Tetraprothomo était doné d'une intelligence plus que suffisante pour savoir ntiliser le fon». Ce West que la logique d'un cervean pas tout á fait nor- mal qu, Vapres la lecture de mon mémoire, peut arriver ánn résul- tat Opposé, 13 Ce west que dela phraséologie absolument vide de sens et didées. Une connaissance quoique trés superficielle du développe- ment paléontologique du monde organique á la surface de la terre suffit pour comprendre que le genre Gynerium devait exister á lépoque de Monte Hermoso, puisque le monde végétal de cette époque géologique (miocéne supérieur) se caractérise prócisément par la présence des genres actuels. Le fait brut et qui n'admet pas de discussion est que le (Fynerium existait á cette époque-la, puisqu'on en trouve les débris fossiles en abondance et encas- trés dans ces mémes scories en question! 2 Tlaurait dí les mentionner afin de ne pas nous priver Vargn- ments peut-ótre de la méme valeur de ceux examinés dans la note 35. 1 J'ai prouvé avec une superabondance de faits et d'arguments décisifs quí w'ont pas encore été contestés que ce ne sont pas des laves ou scories volcaniques. J'attends tonjours la réfutation des preuves, des faits et des arguments concrets et décisifs que j'ai présentés. 46 Hensser et Claraz wen ont jamais fait Vanalyse; du moins on ne peut donner ce nom a lexpérience de les fondre au chalu- AMEGHINO: SUR LES SCÓRIES ET LES TERRES CUITES. 489 «Fué por ese motivo que, el doctor Herrero Ducloux y yo, consideramos impres- cindible el estudio microscópico de algunas de las muestras obtenidas; el resulta- do á que se ha llegado no puede ser más satisfactorio, pues se ha encontrado en algunos cortes una disposición francamente fluidal “ y, en la mayoría, especies mineralógicas que caracterizan á lavas andesiticas *. El doctor Herrero Dneloux ha constatado, también, una analogía estrecha entre la composición quimica de los loess y material discutido y las cenizas volcánicas procedentes del Rininahue (Chile), de la Barbada y de San Vicente (Antillas) ; y la simple lectura de la contribución del Dr. Biicking me trajo el recuerdo, no sólo del examen mieroscó- pico hecho por Póhlmann, de la ceniza arrojada por el Cabulco (Chile) el año meau. Conséquence: que M. Outes ignore ce que c'est une ana- lyse chimique. ** Plas haut, dans la note 32, J'ai déja dit que la disposition flni- dale est propre d'un magma fluide qui a conlé dans une certaine direction, phénoméne qui peut se produire aussi bien dans la matiére en fusion d'un courant de lave volcanique, que dans Pépan- chement d'une masse de matiéere fondue dans un foyer. J'ai fait mention d'une brique fondue dans un four á chaux présentant cette disposition fluidale. 15 Tous ces éléments minéralogiques trouvés dans les scories et quí caractériscnt les laves andésitiques, se trouvent aussi dans les argiles ou ces scories sont encastrées. Par conséquent, si la pré- sence de ces minéraux dans les scories était une preuve que ce sont des laves volcaniques, alors, avec la méme raison on pourrait dire que toute l'immense masse d'argile pampéenne v'est qu'un immense dépót de lave andésitique. 1% En effet, le Dr. Herrero Ducloux (p. 163) trouve une grande analogie de composition entre le loess et les cendres volcaniques récentes, mais il Wen tire aucune conclusion, si ce n'est qu'elle jus- tifie lopinion de Steinmann dWV'aprés laquelle les cendres volcani- ques auraient contribué a la formation des couches inférienres du pampéen, fait qui était bien connu avant que ne Pait dit Steinmann, et cela non seulement pour les couches inférieures mais aussi pour les supérieures; il y a déja vingt-cing ans que je fis comnnaíitre existence de cendres volcaniques dans la formation pampéenne. M, Herrero Dueloux trouve aussi une grande analogie entre la composition chimique des loess et celle des scories ct des terres cuites (pp. 164-165), et il en tire la conséquence qw'on peut admettre pour ces trois matériaux une origine commune. Je crois qwil n'a pas pu passcr par Pimagination du Dr. Herrero Dueloux que Pimmense dépót d'argile pampéenne soit une formation d'ori- gine directement volcanique. Or, comme les scories et les terres 490 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1893, sino también del estudio de la lava del volcán Chillan, verificado por aquel especialista» ”. «Aunque se trata de algo elemental, insistiré sobre la estrecha relación que exis- te entre los productos finos de proyección de un volcán y las lavas» *, «Ante la ausencia de focos volcánicos conocidos, próximos á las localidades que han proporcionado, hasta ahora, muestras del material discutido, se ha bus- cado su origen en los volcanes del lado oriental de los Andes. Se ha dicho. sin embargo, que ello es imposible dado la enorme distancia y no ha dejado de comentarse con cierta amable ironía, la suposición del profesor de la Universidad de Bonn.» «Probaré no obstante, lo contrario.» «En Monte Hermoso, Puerto Belgrano, Bahía Blanca, San Blas, etc., Darwin, Fitz-Roy, Eduardo Aguirre y Carlos Ameghino han recogido en la superficie del terreno numerosos fragmentos rodados de piedra pómez, lava, etc. ¿Cómo han llegado esos materiales hasta aquellos sitios? A este respecto conviene transcribir el párrafo que resume las observaciones del ilustre Darwin, Numerous, small, well rounded pebbles of pumice--dice el genial inglés-—-lie scattered both on the ploin and sand-hillocks: at Monte Hermoso, on the plat summit of a claff, I found many of them at a height of 120 feet (angular mesurement) above the level of the sea. These pumice pebbles, no doubt, were originally brought down from the cordillera by the rivers wich cross the continent, in the same way as the River Negro anciently brought down, and still bring down, pumice, and as the River Chupat bring down, scoriae: wlen once delivered at the mouth of a river they would naturally have travelled along the coasts, and been cast up, during the elevation of the land, at different heights» *. enites qu'on y tronve sont en proportion de limmensité de la for- mation des parcelles absolument infimes, s'il y a une origine com- mune, ce West certalinement pas le loess qui a pris origine dans ces scories et terres cuites, sinon que ce sont ces derniéres qui doivent étre une modification du loess. En effet, c'est la chaleur quí a pro- duit cette modification, transformant le loess en scories et terres cuites. 50 C'est de la phraséologie vide de tout sens et de la bibliographie recherchée pour éblouir Vesprit de ces lecteurs qui n'ont pas une préparation suffisante et pour surprendre leur crédulité, car tout cela n'a aucune relation directe avec la question de Porigine des scories et des terres cuites. 51 Dans la longue divagation qui suit il "y a absolument rien concernant la relation qui existe entre les produits fins de projec- tion d'un volcan et les laves: ce n'est que de la pyrotechnie. 2 Ce paragraphe est de la part de lauteur une manifestation de la plus profonde ignorance de la géologie du pays. Tout ce qw'il dit des roches volcaniques de ces régions n'a absolument aucune rela- tion avec les scories anciennes qw'on trouve dans la formation pampéenne, par la simple raison qwil s'agit de matériaux absolu- ment différents; dans presque tous les cas mentiomnés il s'agit prin- AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 491 cipalement de pierre ponce, roche dont on n'en trouve pas un mor- ceau dans les dépóts argileux qui contiennent les scories anthropi- ques, Ces pierres ponces qw'on trouve pres de la mer á Bahía Blanca, Puerto Belgrano, Bahía San Blas, et en général tout le long de la cóte atlantique de l' Argentine, sont des morceaux roulés jetés sur la plage par les vagues de l'Océan, comme l'a reconnu Darwin méme précisément dans le passage cité par Outes. Ce méme phénomene s'effectue au moins depuis le commencement de la formation pampéenne, caronen trouve des morceaux dans toutes les formations marines néogenes de la cóte. M. Aguirre a reconnu que les morceaux roulés de pierre ponce de Bahía Blanca, provien- nent des conches marines postpampéennes de la méme localité oú moi-méme j'en al aussi trouvé en quantité. Ces fragments ont été apportés par la mer jusqw'a La Plata, oú 'en ai trouvé dans les dépóts marins postpampéens qui s'étendent au pied de Pancienne falaise. J'en ai recuellli dans les dépóts marins de la transgression belgranéenne et dans ceux de l'interensénadéen, mais on wen trouve jamais dans le loess ou argile pampéenne non marme. Tout derniérement, en al recueilli en quantité sur la cóte de Nécochea, pres des la bouche du Quequén Grande, cest-a-dire dans la forma- tion marine postpampéenne (transgression querandinienne), soit dans la terre noire, mais provenant des couches marines mention- nées. Les cailloux roulés de pierre ponce, laves scoriformes et autres roches éruptives qwon trouve á la surface du sol de la région qui s'étend de Bahía Blanca á Río Negro, wont absolument rien á voir avec les scories anthropiques des formations araucanienne et pam- péenne; dans ce cas il s'agit de cailloux ronlés apportés par les eaux, comme le prouve non seulement leur forme mais aussi la circonstance de ce qwil y a un mélange de cailloux de toute natu- re, ce qui rest pas le cas pour ceux des formations araucanienne ct pampéenne, oú il y'y a que les scories anthropiques en question. Ces caillonx roulés de toute nature qw'on trouve á la surface du sol de la région méridionale de la province de Buénos Aires, représen- tent les vestiges les plus septentrionaux de la grande format ¡on de cailloux roulés qui couvre la surface de la Patagonie. Quant anx morceaux de pierre ponce trouvés par Darwin au sommet de la dune nommée Monte Hermoso, ils "y ont pas été laissés par la mer, ni transportés par des courants d'eau, sinon qwils y ont 6té apportés par homme; ¡'ai pu w'en assurer car j'en ai recueilli á la méme place, et aussi au sommet de beaucoup dVantres dunes, 499 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mélés avec des cailloux de toute nature, et dont un bon nombre présentent des traces Vutilisation. Les dunes de toute cette région sont constituées par le sable mouvant que les vagues de la mer jettent sur la cóte, et s'élevent de 10420 métres au-dessus du niveau de la plaine voisine. Comment peut-on concevolr Vexistence de courants d'eau qui soient montés jusqu'au sommet des dunes en y déposant des couches de cailloux sans que ces mémes couramts alent emporté le matériel beau- coup plus fin eb mouvant quí constitue ces mémes dunes? Quels étalent les lits de ces courants qui pour atteindre le sommet des dunes devaient s'élever de 10 á 20 metres au-dessus de la plaine environnante? Il parait impossible qu'un professeur universitalre, quoique suppléant, puisse tomber á notre époque dans des enfan- tillages semblables! Les amas de coquilles marines récentes trouvés par Darwin en Patagonie, loin de la cóte, a des hauteurs de 300 á 400 pieds, eb considérés par ce naturaliste comme les preuves d'un souléeve- ment récent, s'expliquent de la méme maniére que les callloux sur les sommets des dunes; ce sont tout simplement les vestiges des repas des indiens: j'ai pu le constater sur place. Les scories dont parle Darwin, que transportait le Chubut, n'étalent pas volca-- niques sinon anthropiques, comme ¡j'ai pu m'en assurer par l'exa- men d'échantillons recueillis á Vembonchure méme de ce flenve. On salt, Vailleurs, que la méme erreur de Darwin au sujet des scories que transportait le Río Negro, fut rectifiée par Descalzi a la méme époque, en prouvant que c'étaient des scories produites par Pincendie de cortaderales. Ace propos on peut voir la relation de Descalzi dans ma note Dos documentos testimoniales á propósito de las e:corias producidas por la combustión de los cortaderales, im- sérée an commencement de ce volume des Anales, etc., pages 11 a SO, Pour en finir en ce quí concerne ce paragraphe, je vais dire encore quelques mots sur les deux morceaux de roche de San Blas auxquels M. Outes fait allusion dans sa note et qu'il a déter- minés comme étant de la pierre ponce (An. Mus. Nac., ser. 3*,6.1X, p. 270) Cette détermination est absolument fausse; ce sont deux morceaux de scorie noire et cellulaire dont V'un est absolument égal á ceux qui résultent de la combustion, de la cortadera. Quant á Pautre échantillon, il mérite deux mots á part. Carlos Ameghino, au temps que, dans son voyage á San Blas, 11 était ocen- péá collectionner des objets de Vindustrie des anciens habitants AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 4093 «El señor Aguirre cree que los fragmentos de piedra pómez hallados en los alrededores de Bahía Blanca, son «parte de aluviones marinos, que tal vez han sido arrastrados desde la costa patagónica», (Ibid. 181, nota 1). Es sabido, sin embargo, que los tales rodados se encuentran en todo el curso del rio Negro *. «El material volcánico, á que se refieren Darwin y Fitz-Roy y el encontrado por Aguirre y Carlos Ameghino, no es necesario proceda absolutamente todo de los contrafuertes andinos, nada de eso;á 50 kilómetros al sudoeste de Choele- Choel se encuentra—por ejemplo—la sierra de Chichinal, formada por inmensos sedimentos detriticos constituidos por piedra pómez, en grandes y pequeños frag- mentos, cenizas, etc. Pertenecen á la série araucana, mucho más antigua que la pumpeana, y el rio Negro, desde tiempo inuw.emorial, destruye sus flancos, lle- vándose consigo grandes cantidades de aquellos componentes» *, de cette région, il se présenta a lui un fermier de la localité qui lui présenta le morceau de scorie en question cn lui demandant ee que pouvalt étre cette pierre-la? Jugeant par Vaspect, il répon- dit: «C'est de la scorie volcanique»; et le fermier de répliquer: «On volt bien que tous les savants qui passent par ici en savent autart; tous disent la méme chose. Eh bien, ce West pas de la scorie volcanique sinon un produit qui résulte de la combus- tion du crottin de mouton que nous employous comme combus- tible dans nos foyers.» En effet, dans la campagne de la moitié méridionale de la province de Buénos Aires on n'emploie presque Vantre combustible que le crottin de mouton qu'on appelle «leña de oveja» (bois a brúler ou combustible de monton). On s'en sert pour chauffer méme les fours á briques et les fours á chaux. J'ai obtenu des scories semblables de foyers entretenus avec ce combustible, et j'en ai fabriqué avec le méme matériel (crottin de mouton) qui ont le méme aspect cellulaire et la méme couleur gris-ardoise que celles qu'on trouve dans les formations an- ciennes! 93 M, Aguirre v'ignorait pas qu'au Río Negro aussi on trou- ve des morceaux roulés de pierre ponce, et il le dit bien clairement dans la méme note transcrite par M. Outes, quien a supprimé la partie correspondante. M. Aguirre dit: «En la inspección que hice del yacimiento en la Calera, me convencí que estos frag- mentos son parte de aluviones marinos que talvez han sido arras- trados desde la costa patagónica, pues en los alrededores del Río Negro he encontrado esta piedra pomez entre otros guijarros». % La provenance des roches, éruptives ou non, rencontrées par les auteurs qu'il mentionne, n'est pas en question: cette pro- venance, n'importe laquelle, ne peut avoir aucune relation avec les scories qu'on trouve dans le loess pampéen et qui ne sont 494 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Desde luego, en las primeras épocas de la deposición del pampeano se ha ve- rificado un proceso de acarreo idéntico al actual» *, «Alguien ha objetado que es imposible el transporte violento de las «escorias» debido á su extrema fragilidad. Es cierto que el material discutido se encuentra, las más de las veces, muy friable, pero algunos tipos de «escorias» cuando no están descompuestos ofrecen, generalmente, una gran tenacidad. Los rodados que acarrean los ríos en nuestra época lo demuestran, y recuerdo que los ejem- plares de San Blas que he tenido entre mis manos, eran durísimos» %, «Se ha creido, igualmente, que la presencia de restos vegetales ó huesecillos imperfectamente quemados, dentro de las «escorias» de Monte Hermoso, demos- trarían hasta la evidencia que no se trata de productos volcánicos. Para refu- tar este argumento me bastaría citar un solo ejemplo; el del frass que se en- pas venues d'ailleurs. Les roches éruptives de Chichinal sont tres variécs, mais celle quí prédomine de beaucoup sur toutes les autres ensemble, c'est la pierre ponce, précisément celle dont on n'en trouve pas le moindre vestige dans la formation pampéenne, et vice-versa, on ne trouve á Chichinal aucun échantillon de scories ressemblant á celles qu'on trouve dams les couches pam- péennes de la province de Buénos Aires. Si le centre de disper- sion eút été Chichinal, puisque la roche volcanique quí y est plus abondante est la pierre ponce, précisément celle plus facilement transportable, c'est celle-ci qu'on devrait trouver au lieu des seo- ries, mals, je le répete, il n'y ena aucun vestige. 2% Je répete que la dispersion de roches éruptives de toute nature dans la région au sud de Bahía Blanca, est un phénoméne quí n'a pas eu lieu dans la plaine de Buénos Aires pendant la for- mation pampéenne, et par conséquent ces roches n'ont aucune relation avec les scories anthropiques encastrées dans Vargile de cette formation. C'est faire preuve de la plus profonde ignorance géologique de prétendre que des cours d'eau ont apporté, á un moment quelconque de Vépoque pampéenne, des cailloux roulés dans la plaine de Buénos Aires, en exceptant naturellement la zone étroite quí limite et entonre le pied des sierras. 2% La plupart des scories anthropiques sont en effet si friables qwelles »'auraient pu résister á un transport de seulement quel- ques centalmes de metres. Dans lVeau, elles deviennent si tendres qwelles se réduisent entre les doigts en une boue argileuse. Il y en a pourtant, quoique plus rares, qui sont assez résistantes; les deux échantillons de San Blas mentionnés par M. Outes comptent dans ce nombre. J'ai déja dit plus haut, dans la note 52, qwil les a determinés comme de la pierre ponce, tandis que ce sont des sco- ries anthropiques des plus caractéristiques. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 495 cuentra con tanta abundancia en la margen izquierda del Rhin, conglomerado pumicio formado por cenizas, fragmentos de lava, ete., y que aún conserva tron- cos de árboles carbonizados *. Sin embargo, voy á presentar observaciones aún más demostrativas. Durante la última erupción del Vesubio en Abril de 1906, las grandes coulées de lava que llegaron hasta Boscotrecase, atravesaron espa- cios amplios de terrenos boscosos é invadieron el interior de muchas babita- ciones. En el primer caso, los árboles fueron apenas carbonisés ú leur base, au miveau de Pécorce, protégé par une croúte continue, qui sSétait rapidement figée Q leur contact ; y en el interior de las caisas, la combustion de los diferentes ob. jetos y construcciones de madera se hacia lentamente y no con la rapidez que podria suponerse dado la incandescencia de las coulées “. Desde luego, la pre- sencia de pequeños fragmentos de vegetales, etc., imperfectamente quemados, en elinterior de las «escorias», de Monte Hermoso, se explicaría, sin violencia alguna, dado el fenómeno á que me he referido anteriormente, que tiene por causa la débil conductibilidad calorifica de la lava, cuyas corrientes, en los ca- sos de derrames muy fluidos, ofrecen la particularidad que algunos especialistas llaman Block-Schollenlava, es decir una superficie sembrada de fragmentos de «escoria» formada durante el rápido enfriamiento de aquella, que constituye una capa aisladora, y en la cual pueden quedar aprisionados y ligeramente da- 91 C'est la comparaison la plus malheureuse quwil ait pu choi- sir. Le trass Wa aucun rapport, ni avec les scories en question, ni avec les véritables laves et scories volcaniques; c'est une roche grise ou jaunátre clair, constitué par une cendre volca- nique tres fine, d'origine ponceuse, mélée a quelques fragments de roches volcaniques diverses, c'est-á-dire que c'est un tuf qui est fortement cimenté et conserve dans lPintérieur les vestiges généralement mal conservés des arbres et autres végétaux qui furent ensevelis par la pluie de cette poussiére. Pour mettre en paralléle et comme exemple cette formation que lui-méme appelle un conglomérat, avec les scories qui sont le résultat de la fusion d'un matériel á une haute temperature, il fant, ou étre bien ignorant, ou vouloir trop abuser de la crédnlité des lec- teurs. 58 Supposer les lectenrs arriérés á un tel point Pignorer que Vexistence dans les laves volcaniques de végétaux ct autres corps organisés est un fait trés fréquent et tres conmu, c'est donner la preuve Vune illustration bien superficielle. Ce phénoméne v'a aucun rapport avec celui de la présence de corps organisés dans les scories anthropiques. 59 (C'est une comparaison si étrange et si en dehors de la ques- tion qw'on est á se demander si Panteur suppose qua Vépoque de la formation pampéenne il y avait lá oú l'on trouve les scories, des maisons et des chalets en bois. 496 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ñados, no solo pedazos de troncos, cortezas, etc., sino también huesos de mami feros» ', 0% Le contenu des derniéres lignes ne sont que des suppositions. Le cas en question est completement distinct de celui des débris organiques qu'on rencontre dans les laves volcaniques. Dans les échantillons provenant de Vargile pampéenne, les vestiges de végétaux et les ossements de petits Mammiféres se trouvent dans la scorie proprement dite et non dans la lave. On sait que dans les coulées de laves la scorie se trouve tou- jours á la surface. Comme dans le cas en question il s'agit de restes de graminées et autres végétaux peu résistants, il est clair qwils durent étre enveloppés et abattus par la lave qui est un matériel toujours lourd, etils n'auraient jamais pu traverser sa masse pour pénétrer dans la scorie qui estun produit de formation postérieure au mouvement de la coulée. En onutre, dans le cas des scories pampéennes il ne s'agit précisément pas de végétaux enveloppés par la lave ou la scorie, sinon de végétaux scorifiés comme le reste de la masse, ce qui prouve que ce sont les restes du combustible méme qu'a produits la scorie. Dans les masses qui correspond aux couches les plus profondes, les scories ne pré- sentent pas les cavités réguliéres de la partie supérieure, sinon des vacuités irréguliéres par leur forme et grandeur, produites par la fusion incomplete des feuilles et des tiges qui se croisaient dans tous les sens, et dont la superposition, encore visible dans plusieurs exemplaires, constitue une preuve tres évidente que ce n'est pas un matérie] d'origine volcanique. Dans ce matériel on brouve des vacuités présentant des surfaces planes, rectangulaires et allongées parfois en ligne droite, d'autres fois courbées en lignes concaves ou convexes; des vacuités tres aplaties, rectangulalres et tres longues; des vacuités anguleuses, triangulaires, ete., qu'on ne trouve jamais dans les seorics volcaniques. Quant aux os qu'on trouve dans la méme scorie, ce sont pour la plupart de petits os eb des dents parfaltement conservés de petites souris. Ces os, excessivement petits, reposant á la surface du sol, dans le cas d'une coulée de lave volcanique, s'ils n'avaient pas été détruits, seraient restés a la surface inférienre de la cou- léc, mais jamais dans lintérieur de la masse de lave ou de seorle. Bret: laissant les mots et les digressions de cóte, je défie M. Outes qu'il me présente un seul échantillon de scorie volcanique pro- venant d'une région volcanique bien connue, présentant la méme AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 497 «Como lo he disho en párrafos anteriores, el Dr. Búcking ha encontrado en algunas muestras una disposición evidentemente fluidal. Bien, pues, este detalle, de suma importancia, corresponde á un estado de la roca en el cual el magma permanecia aun fluido y los cristales ya existian y se ordenaban en la dirección que seguia la coulée. Podria objetárseme que en otras preparaciones no se ha señalado la disposición referida ". Ello no importa, pues el estado físico del magma de un mismo volcan puede ofrecer variaciones múltiples que dependen, según Lacroix, de la temperatura, de la abundancia de productos volátiles, de la cantidad de materia derramada, etc., etc.; en una palabra, una emisión puede aproximarse á un tipo hawaiense (Friedlander y Aguilar) y ofrecen fases mucho menos fluidas que se deslizan lentamente» *, «En cuanto á la ligera coloración roja que ofrecen algunas muestras del mate- rial discutido, el doctor Herrero Ducloux ha demostrado se trata de un proceso de oxidación; observado ya por Fouqué en lavas de Balos (Santorin), y que el ilustre sabio atribuía á una fina capa de ceniza depositada sobre la superficie aun viscosa» *, texture de celles en question et montrant dans l'intérienr, soit de petits os de sonris, so1t des débris de graminées. 61 C'est la troisiéeme ou quatriéme fois qu'il parle de la dis- position fluidale; sur sa signification, voir ce que ¡'en dis dans la note n.” 32. Le cas en question indique un magma fluide produit dans un foyer dont lP'intensité de la chaleur Ya pas été suffisante pour fondre les cristaux qui se tronvaient dans argile pampéenne et qwils s'orientérent dans une méme direction pendant un épanchement de ce méme magma encore fluide. Naturellement que ces épanchements ne pouvaient pas étre trés fréquents, ce qui explique qw'on n'ait trouvé cette disposition que dans un des trois échantillons examinés. 62 Ce ne sont que des mots rappelant des faits sans aucune relation avec la question. 63 Dans les scories en question, la coloration rouge est le ré- sultat de la réduction du fer contenu dans les végétaux quí ont constitué le combustible, quí s'est transformé en péroxyde de fer. Dans quelques échantillons il s'est vaporisé ou sublimé en se transformant en péroxyde anhydre et apres il s'est déposé sur la surface des cavités en forme d'une poussiére ronge couleur de sang. En fabriquant artificiellement des scories semblables, ¡'ai ob- tenu le méme résultat. La couche de poussiére rouge et amorphe qui souvent entonre certaines roches volcaniques et qui en remplit les fissures, c'est du sesquioxyde de fer produit par la décomposition du clorure de fer en présence de la vapeur d'ean, á une trés hante température, qui en a produit la sublimation. ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, T. x11. Diciembre 320, 1909. 3 Ko 498 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 2.—« Tierras cocidas» a) Etmaterial discutido corresponde á restos de antiguos fogones, en los cuales por efecto del calor, la arcilla se ha cocido. (Ameghino y Lehmann-Nitsche.» «El hallazgo de muestras de material discutido que presentan la particularidad interesantísima de ofrecer diferentes fases de su transformación, es decir, desde la estructura puramente celular de la «escoria» grisácea, hasta la compacta de la «tierra cocida» su composición quimica semejante y el exámen microscópico que ha señalado elementos mineralógicos comunes, indican una estrecha relación en- tre ambos productos “. Además, se les encuentra juntos en los mismos yacimien- 6 Les affirmations contenues dans ce patagraphe sont pres- que inconcevables. Les scories et les terres cuites, d'apres leur composition, doivent avoir une origine commune, et les morceanx présentant une transition parfaite d'un état a Vautre le démontrent Vune maniére qu'il ne peut plus y avoir aucun doute a ce sujet. Je demande pourquoi ces morceaux participant a la fois de la scorie et de la terre cuite, prouvent qwils n'ont pu se produire par Paction du feu dans des anciens foyers, puisque c'est la seule ma- niére connue de les reproduire? C'est ainsi que j'en ai fabriqué des morceaux absolument semblables. L'auteur aurait dú nous expli- quer comment sous l'action volcanique s'est produite cette transi- tion d'un matériel a lautre, mais il s'est bien gardé de le faire. Une fois que personnellement je lui avais demandé comment 1l ex- pliquait ce phénoméne, il me donna une explication que je préfere passer sous silence jusqu'á ce qu'il ait le courage de limprimer. On Wa quá prendre un bloc d'argile, le placer dans un foyer, dans une forge, dans un fournean ou dans un brasero, le cure par le fen, et le bloc d'argile se transformera en un bloc de brique rouge: qu'on continue encore la cuisson en élevant aussi la tempé- rature, et la partie supérieure du bloc se fondra et se transformera, en une scorie poreuse, légére, cellulaire, grisátre ou noirátre (a Pintérieur) tandis que la partie inférieure ou poimt d'appul, se conserve á peu pres égale tout en se couvrant d'une mince couche de cendre grisátre d'un aspect tout á fait caractéristique. Si Pon retire le bloc dans cet état, c'est-á-dire avant sa fusion complete, on a un morceau présentant les caracteres de la terre cuite et de la scorie absolument semblable aux anciennes. Ce matériel, avec ces mémes caractéres, on ne le trouve jamais dans les produits d'origine volcanique. Dans mon mémoire sur les scories et les terres cuites (Amr- amino E., Productos píricos de origen antrópico, etc.), ala page 17, je dis: «En mélangeant de Vargile pampéenne et de la cortadera dans AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 499 tos, lo mismo en las capas más superiores como en los niveles de Monte Her- moso, y en algunas localidades, como en Alvear, forma la «tierra cocida» un gran banco; todo esto, excluye la idea de que pueda tratarse de antiguos fogones, su- posición que podria refutar repitiendo los argumentos que he presentado al ocu- des proportions différentes et avec des températures de seule- ment 950 a 1.000 degrés, j'ai reproduit jusque dans leurs plus mi- nimes détails tous les types de scorics anciennes, avec les mémes Impressions scorifiées de la coríadera méme et les exemplaires qui représentent la parfaite transition de la terre cuite á la scorie.» Dans Nature, vol. S1, p. 435 (28 Octobre 1909), á propos des scories artificielles, un auteur qui signe G. A. J.C. dit que V'aprés ma publication on ne sait pas si ces scories ont été soumises á un examen microscopique et si elles présentent les mémes miné- raux rencontrés par Biicking dans les scories anciennes. Je ré- ponds á Monsieur G. A. J. C. qu'an Musée National on a pratiqué de nombreuses coupes microscopiques des scories fabriquées ex- périmentalement, et aussi des anciennes et de celles de plusienrs volcans en activité et on a trouvé que les volcaniques sont trés différentes des autres deux. Parmi celles fabriquées, 1l y en a qui présentent les mémes cris- taux que les anciennes examinées par M. Búcking, et parfois en plus grande quantité; d'autres, au contraire, en sont dépourvues. Cela dépend de la nature du terrain et aussi de la technique de la fabrication. Quand dans la formation des scories prennent part le terrain, et les alcalis et une forte proportion de fer provenant du matériel employé comme combustible, la fusion de la masse se produit a des températures assez basses, et les cristaux de miné- raux volcaniques contenus dams le terrain restent á Vétat d'in- clusions sans souffrir aucune modification. Je profite aussi de Voecasion pour faire savoir que je ne m'en suis pastenu á quelques expériences avec du loess et de la corta- dera. J'en ai fait des centaines en employant autres combustibles, et avec du loess et des argiles de différente nature et de beauconp de provenances. J'en ai fait avec de la terre noire pure ou mélée a d'autres substances. J'en ai fait avec des argiles séches ou plus ou moins hydratées, ainsi que pétries avec des substances différentes (de l'ean salée, de la graisse, etc.); Jen al fabriqué avec du crottin de mouton, et avec des substances purement végétales, ete. Tout ce matériel sera décrit dans la monographie que sur les scories et les terres cuites je compte publier bientót. 500 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. parme de las «escorias» 6 reproduciendo los datos referentes á las condiciones en que fueron hechos los hallazgos» **. «b) BElmaterial discutido debe considerarse como fragmentos de alfarería (Roth).» «Se ha dicho que las «tierras cocidas» halladas en la serie pampeana son frag- 61% La circonstance qw'á Alvear, la terre cuite constitualt un banc on masse de quelques métres d'étendue et d'une trentaine de centimétres d'épaisseur, n'est pas une raison pour affirmer qwil ne s'agit pas de terre cuite. Tout pres de La Plata, dans la localité connue sous le nom de Los Talas, á peu pres a moitié distance entre la voie du chemin de fer á cette localité et la rive du Rio de la Plata, il y a un endroit oú, á une profondeur de 40 á 60 em., il existe une couche de terre cuite d'une épaisseur de 15 a 90 em., transformée en brique, parfois en scorie, et contenant de nombreuses impressions de végétaux, et, quoique plus rarement, Vos de Mammiféres. Cette couche brúlée repose sur une couche WVargile lacustre pen épaisse qui, á son tour, repose sur des argiles et des sables marins postpampéens de la “transgression queran- dinienne. Cette couche brúlée occupe une étendue de plusieurs milliers de metres carrés et fut mise á découvert en creusant de petits canaux de drainage. Je suppose que Pauteur v'osera pas prétendre que c'est de Pargile cuite dans un four (voir note 34) ou encore le produit d'une éruption volcanique récente, pour ainsi dire actuelle, á La Plata! On a constaté des faits semblables dans d'autres régions de la terre. Dans une publication récente de M. A, Rutot (La poterie d Vépoque troglodytique. Deuxiéme communication, 8.” de 10 pages, a. 1908) je vois que dans une localité de Belgique qui porte le nom de Caillou-qui-Bique, on a trouvé des foyers trés anciens qui ont été décrits par MM. de Pauw et Hublard. On les reconnait facile- ment parla terre ou limon qui a ¿té durci, rubéfié et par endroits méme vitrifié. Les auteurs mentionnés disent: «En arrivant au terre-plein, les ouvriers mirent au jour un amas de cendres, Vune forte épaissenr, s'étendant sur une longueur de 6 meétres. La terre ótait brúlée, calcinée; soumise á une cuisson intense et prolongée elle avait formé, par places, de grosses «escarbilles», ayant la dureté et la couleur rouge de la brique..... Ces fenx ont été en activité pendant une durée relativement longue, 'épaisseur de la terre calcinée, atteignant en certains endroits une épaisseur de SO centimetres, le prouve á suffisance.» On voit que Vétendue de ces foyers ótait méme plus grande que celui d'Alvear et presque trois fois plus épais. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 501 mentos de alfarería (Toppscherben). En obsequio á la brevedad, prefiero no refu- tar esta suposición que no soporta el más ligero análisis» %, «c) El material discutido debe considerarse como lavas compactas de carácter an- desítico (Steinmann).» «La breve diagnosis del estudio del doctor Búcking, me obliga á desechar la clasificación del doctor Steinmann *%. Se trata, en cambio, de rocas de estrue- tura clástica y pelítica que no tengo ambajes en considerar como tobas. En el caso de las muestras de Chapadmalal, quizá se trate de tobas andesi- Gráce aux démarches de M. Rutot á qui ¡'envoie mes plus vifs remerciements, j'ai obtenu plusieurs échantillons du limon brálé des foyers de Caillou-qui-Bique. Il s'agit de terre cuite ou trans- formée en brique, de coulenrs plus ou moins rougeátres, portant aussi des empreintes de végétaux, et quí est fendillée dans toutes les directions; elle présente par endroits lapparence d'étre consti- tuée par des fragments agglutinés comme il en est de Vargile cuite du foyer d'Alvear. La ressemblance est parfaite. 65 J'entends que M. Roth n'a pas prétendu que tons les mor- ceaux de terre cuite qu'on trouve dans lP'argile pampéenne soient des tessons de poterie. Il croit que quelques-uns de ces morceaux ont été travailllés, c'est-áa-dire pétris avec un but quelconque, eb que quelques-uns peuvent étre les premiers essais dans Vart du potier. Cette opinion n'est pas a rejeter avec le dédain qu'emploie M. Outes. Peut-il y avoir quelque chose de plus simple que pétrir de la terre avec la main et la jeter au feu? Plus haut (voir la note 11) j'ai fait mention de morceaux de terre cuite que j'al trouvés dans les argiles lacustres pampéennes les plus supérieures (étage lujanéen) qui me paraissent étre des morceaux de poterie. M. Roth m'a montré un morceanu de terre cuite trouvée en creusant un puits dans le pampéen le plus supérienr, a S métres de profondenr, qui á mes yeux ne laisse aucun donte qwil s'agisse d'un essai de poterie. 68 Cette opinion de M. Steinmann, tout en n'étant pas exacte, est cependant beaucoup plus logique et s'accorde mienx avec le bon sens que celle de M. Outes. M. Steinmann, en classifiant la partie rouge et dense comme étant de la lave et la partie noire eb cellulaire comme en étant la scorie, donne au moins une explica- tion de Vexistence de morceaux participant de ces deux genres de matériaux á la fois, tandis que la conception inconcevable de M. Outes qui donne le nom de tufs éruptifs aux argiles cnites, eb celui de laves á la partie cellulaire scorifiée, est complétement enfantine: elle heurte le bon sens. 502 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ticas %; en cuanto al material de Alvear, son insuficientes los datos que trae la contribución del distinguido petrógrafo de Estrasburgo. Sin embargo, considero interesantísimo á ese yacimiento, digno de un estudio especial y de un examen cuidadoso del terreno y sus alrededores, pues me han llamado mucho la atención las siguientes observaciones de Adolfo Doering: «La base de la for- mation pampéenne inférieure tant a Cordoba que dans d'autres régions comme Rosario et autres, est formée d'un lit dur, solide et assez compact de «tosca» sous-stratifiée, produit de la décomposition d'une couche de cendre volcanique calcaire d'égale épais- seur. Nous Pavons considérée pour le moment comme une couche limitrofe entre la formation pampéenne et la formation araucanienne suivante. Mais il reste á savoir si celte couche caractéristique a réellement dans la région pampéenne la grande étendue quion lui suppose suivant des observations antérieures, et si elle correspond dans toutes ses parties au méme horizon synchronique. Elle est habituellement Vune couleur jaune noirátre; mais dans la vallée du rio Primero, au bord de la Sierra de Córdoba, sa couleur devient rougeátre, par le mélange de produits spongieux chargés de latérite y provenant des gres rouges du pied de la montagne. Les couches infé- rieures que Pon peut rapporter en partie aux formations tertiaires plus anciennes, ou secondaires plus récentes, prenment en général dans la direction de la plaine ú la montagne, une coloration rouge de plus en plus intense, Jusquia ce qwenfin elles deviennent des argiles, des gres et des tufs mélés de latérite et VP'une couleur brique prononcée, au-dessous desquels on distingue um conglomérat de coulenr rouge-brun 07 Ayec une seule ligne 1l rejette opinion de Steinmann et avec une autre senle ligne, il émet et approuve la sienne d'apres laquel- le les terres euites sont des tufs éruptifs, sans aucun raisonnement ni preuves á Pappuil: pas plus difficile que cela. Je reviens á ces nombreux morceaux qui participent du maté- riel appelé scorieet de celui qui porte le nom de terre cuite á la fois et dont Pauteur n'a pas donné lexplication de cette transition. Je rappelle encore une fois que ces morceaux ontune extrémité cons- tituéc parle matériel rouge qui correspond a Vargile brúlée et que M. Outes vent que ce soit du tuf éruptif, et Pautre extrémité est constituée par le matériel gris noirátre, poreux et cellulaire nommé scorie. Je dois rappeler aussi que ces deux genres de matérianx ne sont pas juxtaposés lun a Pautre et que le passage n'est pas brusque. Tout au contraire; 1l y a un passage graduel de la couleur rouge brique de la terre cuite au gris nolrátre de la scorie, et il y a aussi un passage graduel de la texture relati- vement compacte de la terre cuite á la structure légére et cellu- laire de la scorie. On voit donc tres bien qwil s'agit d'un méme matériel transformé par une méme cause. Maintenant quoique, comme le dit M. Outes, cela soit une chose completement élémental- re, Jen viens encore á la relation qwil y a entre les éléments fins de projection d'un volcan et les laves, question que Vauteur pose plus haut apparemment avec Vintention de Vaborder, mais dont il AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 503 obscur, solidement silicifié, dans une position qui séloigne relativement peu de Phori- zontale, et cimenté aux gneis escarpés du pied de la montagne.» «La matitre colorante fondamentale de ces couches rouges de gres et de marnes, paratl étre, comme je Pai déja dit, la latérite, espece Pargile ferrugineuse, habituel- lement Dun rouge brique vif, pour la formation de laquelle on suppose avec raison Dexistence lun climat tropical. Mais si Pon admet avec O. Lenz, que la latérite tro- picale est une forme de la limonite, je dois remarquer ú cela que, suivant mes analyses, comme je le montrerai dans un travail postérieur, la substance constituante de la latérite sud-américaine est une argile ferrugineuse bisilicatée, étendue Deau et bien définie; cette espece d'argile répond en général ú la formule de la haloisite et, comme tous les sels basiques de fer, est M'une couleur prononcée, tandis que les argiles du loess et les glaises qui se forment sous les conditions climatériques actuelles dans les couches plus récentes de la formation pampéenne et dont la couleur est presque ton” jours Pautant plus claire que leur áge géologique est plus récent, répondent habituel- lement a un trisilicate neutre étendu d'eau, mélé a des combinaisons de nature z60- lithique, que, généralement en leur qualité de combinaisons neutres ou saturées V'acides de silicium, sont «Dune couleur claire souwvent presque blanchátre; malyré cela, leur contenu Voxyde de fer est aussi élevé que celui de la latérite. L'étude de ces silicates argileuzx est important pour la parallélisation de divers horizons. ne dit mot (voir note 51). Les laves sortent du cratére d'un vol- can en un état plus ou moins fluide et avancent en forme de coulées quí se refroidissent et se solidifient en se transformant alnsi en roches denses et compactes; dans ce refroidissement la partie supérieure naturellement plus légére se déchiquctte et de- vient plus ou moins caverneuse, en partie cellulaire, constituant les seories. Les tufs volcaniques sont au contraire le résultat des matériaux projetés par le cratere en forme solide, comme la pous- siére, la cendre, les lapilli, de petits morceaux de pierre ponce, etc. Ces matériaux, restés ¿n situ ou accumulés par les caux de pluie dans les endroits les plus bas, ou méme transportés et aceumnlés par le vent, se consolident lentement et graduellement, constituant: solt par cimentation due a l' intervention de Peau quí comme force mécanique les triture et en décompose une partie, soit par vole exclusivement hydrochimique, une roche compacte qui porte le nom de tuf volcanique. Ces tufs, á moins qw'ils n'aient pas souf- fert Vaction directe du feu ou d'une intense chaleur, v'offrent jamais la couleur rouge brique de la terre cuite. On voit done que Vorigine des laves et des tufs volcaniques est si différente, et que leur procés de consolidation suit des voies tellement opposées, que la production de ces morceaux qui participent á la fois de la brique cuite et de la scorie noirátre sous la forme déja indiquée, est un fait non seulement impossible et absurde, sinon que la seule supposition que cela puisse arriver démontre le critérimm d'un homme qui n'est pas né pour s'ocenper avec suecés de recherches 504 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Maintenant, en ce quí regarde les gres et conglomérats rouges de la Sierra de Córdo- ba, il résulte de leur position dans la partie nord de la Sierra Chica que leuré lé- ment constituant principal doit étre rapporté aux masses laviques, lapillis et tufs primitifs des volcans mélaphyriques, et que, par conséquent, Dabsence mystérieuse de. lout espéce de fossiles dams ces mémes couches na pas lieu de nous surprendre. Ues mé- taphyres appartienment évidemment d une époque géologique beaucoup plus récente que les paléogranits typiques primitifs, comme Pindique aussi leur structure micro-cristal- line comparée á la structure absolument macro-cristalline des paléo-gramits. De méme la structure orographique plus récente de leurs cónes V'éruption comparée aux formes arrondies et dénudées des anciens centres paléo-granitiques, frappe spécialement Pattention; de plus a Pappui de la méme these, vient encore Sajouter la circonstance en vertu de laquelle, au moins dans les parties étudiées de la Sierra, le mouvement ascencionnel postérieur, ou Pélévation du nivean de la montagne ra fait, relativement Gú son étendue que des progres insignifiants.» «Les éruptions de ces masses mélaphyriques, que Pon peut attribuer peut-étre d Dépoque secondaire, font habituellement saillie sur la couture ou surface de contact entre les paléo-granits et les roches de sédiment cristallines primitives. et dans le voisinage de ces anciens volcans, l' Uritorco, par exemple, elles recouvrent tres souvent encore aujourd'hui, avec des couches de stratification presque horizontale, les plus hautes élévations des bancs de gneis presque perpendiculaires, restes des lits de ces masses anciennes de tuf rouge, semblables a l'énormes bonnets phrygiens. Un endurcisse- ment et une silicification intensive, déja depuis longtemps terminées, les a préservés de la dénudation progressive. Mais les couches gypseuses imtercalées aux masses de tuf rouye prouvent la grande analogie des éléments chimiques et minéralogiques de ces éruptions volcaniques d'époques géoloyiques antérieures avec les produits néo-volcani- ques de sédimentation postérieures qui s'étendent jusqu' a la formation pampéenne la plus récente» *, «Considero de suma importancia á las anteriores observaciones de Doering y, por ello, no he titubeado en transcribirlas ¿n extenso. Quizá un estudio microscó- pico detenido, un examen químico complementario y nna exploración cuidadosa del terreno, demuestre que el material que constituye el banco de Alvear ha pasa- do por un proceso de transformación parecido al que ha constatado Doering en los mantos de «tosca» del pampeano inferior de Córdoba, y que constituye, scientifiques qui demandent un cervean apte a Pinterprétation rationnelle des problemes les plus compliqués; pour Pavenir il ferait bien de s'en tenir á ses pots et a ses pierres talllées. 68 Paurals pu me passer de réimprimer cette longue transerip- tion, mais je ne Vai pas fait pour qw'on ne dise pas que j'ai suppri- mé ce qui peut-étre ne me convenait pas, Ces paragraphes dus a la plume d'un véritable savant, au point de vue géologique, sont trés importants, mais la transcription qw'en fait M. Outes est bien mal á propos, car le tout se réféere á une autre région géographique Vaspect, de nature et de structure géologique completement diffé- rents et á des phénomenes d'autres époques (les lits de latérite se trouvent dans la formation secondaire ), le tout ayant autant de relation avec la question en débat comme peuvent en avoir les semelles de mes souliers avec la guerre du Péloponese. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 505 en la actualidad, los restos de nn extenso manto destruido por los agentes ero- sivos» %. «Por lo demás, la presencia de fragmentos de tobas eruptivas en la serie pam- peana, se explica fácilmente haciendo intervenir los mismos factores que, como lo he manifestado, han acarreado las «escorias.» El ejemplo que he dado del Río 69 En insistant encore sur les relations qw'il peut y avoir entre les faits exposés par M. le Dr. Doering et le foyer d'Alvear, Vauteur ne fait que fournir la preuve évidente qu'il ne connait absolument rien de ces questions; 1l ne sait ni ce qwest la latérite, ni comme elle se forme, ni les conditions voulues pour sa formation, ni les conditions de gisement, ete., etc.; et 11 fournit aussi la preuve de sa plus complete ignorance des questions géologiques les plus élé- mentalres. J'al été visiter le foyer d'Alvear quil n'a pas vu, Jen al fait un examen minutieux ¿n sifu ainsi que du terraln ou il se trouvalt encastré, j'al emporté le tout au Musée ou ¡en fis une étude solgnée et je puis affirmer que ce matériel (sauf peut-étre la couleur et. cela sculement en partie) n'a rien á voir avec la latérite et que c'est la méme argile pampéenne brúlée ¿in situ. Les loess ou limon argileux ainsi que les argiles plus ou moins plastiques, ont un contenu d'eau de mélange et de combinaison á la fois, de 12 a 16 pour cent. Les terres cuites quí pendant le phéno- méne de la enisson ont perdu leur eau de combinaison wen pré- sentent plus que 3 a 4 pour cent presque toute sous forme dean de mélange ou d'imbibition. Les latérites se destinguent précisé- ment par une quantité d'eau de combinaison beaucoup plus con- sidérable que celle que présentent les limons et les argiles plasti- ques. Elles se distinguent en outre par une plus grande proportion dValumine et d'oxyde de fer, ces trois corps, eau, alumine et fer constituant á eux seuls la presque totalité de la masse; le contenu de fer peut arriver jusqu'á 40 pour cent et celui d'alumine jus- qu'a 40 0u 50 pour cent. Au point de vue chimique on peut con- sidérer la latérite comme un hydrate ferruginenx d'alumine. Dans la terre cuite d'Alvear, Valumine et le fer sont dans des proportions beaucoup moindres que dans la latérite et á peu pres égales á celles du limon encaissant tandis que la proportion d'ean est beaucoup moindre que dans ce dernier. Cette condition etla perte de la plasticité prouvent que Vargile a perdu Pean de combi- naison pendant la cuisson. Le phénoméne de la latérisation consiste en une transformation lente des roches, surtout granitiques et gneissiques qui s'effectue DOG MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Negro y que, en este caso podría repetirse, pues la sierra de Chichinal, por ejem- plo, está constituida también por grandes mantos tobáceos, puede hacerse exten- sivo á otros cursos de agua que han arrastrado materiales volcánicos de diversas clases, procedentes de la cordillera andina ó de otras formaciones locales, super- ficiales ó profundas que encontraban á su paso. Indudablemente deben haber dans de grandes surfaces qui s'étendent sur des régions entiéres, mais jamais dans la profondeur des couches de limon ni limitée a quelques métres d'étendue comme on le prétend pour le cas d'Al- vear. Les terres cuites, par la perte de leur eau de combinaison, se fendillent et s'émiettent comme il est arrivé au foyer d'Alvear, tandis que la latérite, par sa plus grande teneur d'eau et d'oxyde de fer, tend au contraire á rendre ses parties plus adhérentes de maniére 4 constituer une masse continue. Dans Nature, vol. 81, p. 535 (28 Octobre 1909), le méme auteur G.A. J.0. dont j'ai parlé plus haut (voir note 64, page 499) dit que je Wai pas tenu suffisamment compte des changements produits dans les roches par le procés de latérisation. C'est tout á fait le contraire: ¡y al prété la plus grande attention et je puis affirmer que dans les formations sédimentalres néogenes de la plaine argen- tine qui constitue la région nommée «Pampas», ou «Pampasia» il n'y a pas le moindre vestige de transformation latéritique, ce qui Vailleurs est parfaitement d'accord avec la nature de ces terrains: A son tour, Monsieur G. A. J.C. a mal interprété le passage du Dr. Doering transcrit par M. Outes. L'observation du Dr. Doering au sujet de la conleur rouge du pampéen inférieur, se réfere aux cou” ches de cet étage quí bordent le pied de la Sierra de Córdoba, et 11 West pas dit que cette couleur rouge soit le résultat d'un procés de latérisation sinon qw elle est le résultat du transport par leau de débris de latérite triturée provenant du pied de la Sierra, débris qui ont coloré en rouge les couches sédimentaires locales du pampéen inférieur. Ces dépóts de latérite du pied de la Sierra de Córdoba sont le résultat de la décomposition des mélaphyres et autres roches éruptives, alnsi que d'anciens conglomérats rouges, de paléo-granits et de gneiss dont l'antiquité remonte pent-ótre aux temps primaires. Ces dépóts de latérite ne peuvent done étre plus récents que le secondaire tandis que la formation pampéenne est du tertialre le plus supérieur! Monsieur G. A. J, C. a également mal interprété opinion de M. le Dr. E Herrero Ducloux. Voir á ce sujet ce que je dis a la fin de la note 30, a la page 451. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 507 intervenido otros agentes naturales; las inundaciones por ejemplo, que han depo- sitado á diferentes niveles los materiales más livianos» ”. S II CONCLUSIONES GENERALES «1.* Los materiales escoriáceos de estructura celular, extraidos de Monte Her- moso y otros yacimientos, son escorias de lavas andesiíticas» *. «2.* Los materiales compactos, rojos, pardos ó grisáceos considerados hasta ahora como «tierras cocidas» son, en su mayoría, tobas eruptivas» ”, 79 Il démontre ici encore une fois son ignorance la plus comple- te sur la maniére dont s'accomplissent les phénoménes géologi- ques du transport des matériaux par les courants, les phénoménes de dénudation, etc. Dans ce cas, prendre Chichinal comme le possi- ble point de dispersion des terres cuites considérées comme des tufs éruptifs, est aussi hors de raison que dans le cas des scories (volr les notes 54 et 55). En falsant mention de la «Sierra de Chichi- nal» on pourrait croire (et peut-étre le croit-il lui-méme) que cette localité est constituée par des montagnes et probablement avec des cónes volcaniques. Il n'en v'est pas ainsi. Il ne s'agit pas d'une «sierra» sinon d'une simple falaise du Rio Negro haute d'une cen- talne de metres, constituée par la plaine qui domine la vallée de la riviére. Cette falaise est exclusivement constitude par des maté- riaux sédimentaires disposés en couches bien distinctes. Quelques- unes de ces couches sont constituées par des matériaux volcani- ques de toute nature apportés par l'eau de régions lointaines, et qui se sont 1c1 sédimentés et cimentés constituant par endroits des couches de tufs; dans ces tufs prédominent des morceaux de pierre ponce de différentes grandeurs, pierre qui tout en étant le plus facile- ment transportable ne se rencontre pas dans les couches des forma- tions pampéenne et araucanienne qui contiennent les scories et les terres cuites. Ces terres cuites rouges ne se trouvent pas non plus a Chichinal oú les tufs mentionnés ainsi que la pierre ponce sont d'une couleur blanchátre absolument distincte. Les inondations, les cours d'eau, etc., qui auraient apporté ces matériaux dans la plaine de Buénos Aires et qui en auraient rempli les couches sédimentaires avec des cailloux roulés de tonte nature provenant de la cordilléere andine ou des régions voisines, ce West que de la haute fantaisie. 11 Comme on Va vu par la critique que j'en ai faite, c'est une conclusion non seulement infondée, mais aussi insensce, 72 Aussi infondée que la précédente, et par les raisons données plus haut aussi insensée . DOS MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «8." Por no juzgar suficiente á los elementos de criterio que poseo, reservo mi opinión sobre la clasificación de las muestras de Alvear (provincia de Santa Fé; pero no tengo ambajes en declarar que, en ningún caso, deben considerarse como restos de un antiguo fogón atribuible al hombre cuaternario, ni como vestigios dejados por el hombre actual» %, “5 La fin est un digne couronnement de ce mémoire et ca- ractérise parfaitement l'idiosynerasie pédamtesque de Vanteur. Puisqw'il réserve son opinion sur les échantillons d'Alvear faute WVéléments suffisants, comment se fait-1l qu'á la suite 1l ajoute que dans aucun cas ils ne peuvent étre considérés comme les débris un foyer? Cette affirmation a propos d'un sujet sur lequel il vient de dire que les données qu'il en posséde sont encore insuffisantes, c'est un véritable attentat á la logique et au bons sens. D'un autre cóté, cette affirmation si illogique et si pédantesque faite sans posséder les matériaux suffisants et sans avolr été sur le terrain, démontre trés clairement que dans toute cette question il est dominé par des idées préconques, J'a1 visité le foyer d'Alvear le 18 Octobre 1908 guidé par Pauteur de la découverte, le Dr. Santiago Roth, eb accompagné par le naturaliste voyageur du Musée de Buénos Aires, M. Carlos Ame- ghino. A ce que ¡'en dis plus haut (voir notes 13*, page 469, 64 a, pages 500-501 et 69, page 505) Jajouterai quen examinant le foyer ¿n situ 'al encore pu observer des vestiges de stratification qui se con- tinualent dans le limon encaissant, ce qui démontre tres claire- ment que la terre du foyer est une modification sur place de ce limon; or cette modification consiste dans le changement de la couleur brunátre du limon en un rouge brique, dans le durcisse- ment de la masse, et dans la perte de la plasticité qui implique la perte de la plus grande partie de lean de combinaison, caracte- res quí prouvent quil s'agit d'argiles brúlées par le feu. Dans la couleur, on observe toutes les nuances que présentent les briques selon leur degré de cuisson. En outre, on reconnalssalt encore parfaitement la partie supérieure plus rouge qui constitualt la surface du foyer; cette couleur diminue graduellement d'inten- sité vers le bas et est substituée peu á peu par un noir de fumée qui passe á son tour graduellement au limon normal, absolument la méme chose qu'on observe dans les foyers actuels. Mon intention est de publier dans une autre occasion une des- eription détaillée de ce foyer, mais je ne veux pas terminer sans dire quelones mots sur les débris organiques quí l'accompagnent. AMEGHINO: SUR LES SCORIES ET LES TERRES CUITES. 509 Dans la méme terre cuite qui constituait le foyer, j'ai trouvé des empreintes de végétaux, principalement de petites graminces, et des ossements de Mammiféres presque complétement détruits par le feu. A une petite distance du foyer (une vingtaime de métres) et á un niveau a peu pres de deux métres plus bas, ¡'ai découvert un dépót lacustre assez épais, constitué par une argile marnense ver- dátre contenant des couches de fragments roulés de tosca. La par- tie inférieure de ce dépót dans la proximité du foyer, et sur une épaisseur de 50 centimétres, est littéralement pleine d'ossements fendus et brisés; avec Valde de nos couteaux et dans l'espace de seulement une demi-heure nous avons extrait un nombre consi- dérable d'ossements de Toxodon, Lestodon, Onohippidium, cert, ete., eb de superbes échantillons d'os longs fendus intentionnel- lement. Derniérement, Jal chargé le naturaliste voyageur du Musée National de Buénos Aires, M. Enrique de Carles, Vexploiter ce dépót et dans une dizaine de jours de fouille il a envoyé au Musée une soixantaine de caissons de fossiles. Le dépót est enco- re bien loin d'étre épuisé. Tous les os sont plus ou moins cassés; les os longs á moelle sont fendus longitudinalement, et les cránes, méme ceux des gros Mammiferes, sont brisés en deux ou trois mor- ceaux. Parmi tous ces débris on rencontra aussi des morceanx roulés de la terre cuite du foyer. C'est une aceumulation produite par homme qui habitait la rive de Vancien lac et quijetait ál'eau les débris de ses repas. Le grand foyer était á seulement quelques métres du bord du lac, et proba- blement il wavait d'autre but que de servir de signal au campe- ment au moyen de la fumée, et aussi á Pentretien du fen, D'aprés tout ce qui précéde, J'ai fini par me faire une idée par- faite de la valeur des travaux de M. Outes. Cette valeur reste telle- ment amoindrie qw'on ne peut plus préter aucune foi á ses travaux, et que dorénavant on ne peut plus accepter ses affirmations sans les soumettre préalablement ¿une sévére critique, pour s'assu- rer si elles ne sont pas erronées comme la presque totalité de celles qu'on trouve dans le travail que je viens Vanalyser. Quant aux travaux postérieurs du méme auteur, ils contiennent des hérésies scientifiques tellement colossales que personne ne peut 510 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. eroire qw'il les ait publiées de bonne foi; on attribue a P'au- teur un peu plus d'intelligence que ne l'indiquent ces disparates, et tout le monde a compris que ces publications n'ont d'autre but que de me molester, Il a qw'á continuer, et son désir et ma pré- diction s'accompliront bien plus vite que je ne pouvais le supgon- ner: «Il obtiendra la notoriété cherchée, mais il faudra qu'il en supporte les conséquences.» BIBLIOGRAPHTE. Pour ceux qui ne sont pas complétement au courant de la ques- tion et qui désirent en connaítre les détails, je donne ici par ordre chronologique, á partir de la premiére publication de M. le pro- fesseur Steinmann, la bibliographie récente correspondante. 1906. STEINMANN Gustav. Ueber Diluvium in Siid-America, in Monatsberichten der Deutschen Greoloyischen (Gesellschaft, Jahrg. 1006, N. 7. 1907. Aurcnivo Fr. Notas preliminares sobre el Tetraprothomo argentinas, un precursor del hombre del mioceno superior de Monte Hermoso, in Anales del Museo Nacional de Buenos Ares, ser. 3.2, t. 1x, pp. 107-242. LeuemANN-NirscmE R. Nouvelles recherches sur la formation pampéenne et "homme fossile de la République Argentine, in Revista del Museo de La Plata, t. xtv, pp. 143-491. ZIRKEL F. Examen microscopique des spécimens de Ramallo et Alvear, im Leumann-NrTscHE Ro, 1. c., pp. 455-456. STEINMANN G. Sur les scories intercalées dans la formation pampéenne inférieure, 1n LemmanN-NrtscHeE R., lc, pp. 461-462. STEINMANN (G. Le Diluvium dans U Amérique du Sud, in vevue Générale des Sciences pures et appliquées, année 1907, pp. 626-633. Ce west que la traduction francaise de Varticle de 1906, Ueber Diluvium, etc. 1908. Oures Féxix F. Antecedentes y observaciones personales, 10 rev. Mus. La Plata, t. xv, pp. 140-161. HerreERO Ducroux, Dr. Enrique. Estudio químico de las «escorias» y «tierras cocidas», in Rev. Mus. La Plata, t. Xy, pp. 162-187. BicxivaG Dr. H. Estudio microscópico de las «escorias» y «tierras cocidas», in Rev. Mus. La Plata, t. xv, pp. 155-187. Outes Fénix F. Observaciones y conclusiones generales in Rev. Mus. La Plata, t. xv, pp. 188-197. 512 1909. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. AwecHixo Fr. Las formaciones sedimentarias de la región litoral de Mar del Plata y Chapalmalán, in Anal. Mus Nuc. de Buenos Aires, ser. 3.*, t. x, pp. 343. STEINMANN G. 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Le litige des scories et des terres cuites anihro- piques des formations néogenes de la République Argentine, im 4.9, 12 pages, Buenos Aires, 19 Mars 1909. ANALES DEL Musgo NACIONAL DE BUENOS AIRES. r 4 == = => DIPROTHOMO PLATENSIS Amgh. TERCERA SERIE, T. XII, Lám. I 90220-COMP. BUD-AMER. DE BILL, DE BANCO. A hd ANALES DEL Musgo NACIONAL DE BUENOS AIRES. DIPROTHOMO PLATENSIS Am9h. TERCERA SBRIE, T. XII, Lám. Il. 96220-COMP. BUD AMER. DE BILL. DE BANCO New York Botanical Garden Library AO 3 Ei 00260 2587