ZN E 5 8 USES LIBRARY 0 BA | 4 9 ¿LENEWYORK BOTANICAL CARDÉ : $ De etohas sx Y) A | > 1D11 »” EH ! . » ll =3 lus BONO ) 3 ell AS =ó , JU ES iZ Septemb ), eo. daa k iZ, NW W:*CGibsOn+ inv z43 —_——_—_—_—_—_—_—_—JJ—__————————JzJF——=——_—— z 0 NACIONAL - BUENOS AIRES a Y CASA EDITORA 259 — Cari Armerrr — 259 1911 " : DIRECTOR DEL MUSEO NACIONAL Si DOCTOR FLORENTINO AMEGF Ino p Mad YE | A : Ed SECRETARIO Y BIBLIOTECARI - | AGUSTÍN J. PENDOLA MS CANAIES | a MUSEO NACIONAL BUENOS AIRES PS le de 40 DIRECTOR DEL MUSEO NACIONAL DOCTOR FLORENTINO AMEGHINO SECRETARIO Y BIBLIOTECARIO ' AGUSTÍN J. PENDOLA ANALES DEL MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. Serie II. Tomo XIII. (Con 12 láminas y 78 figuras en el texto.) BUENOS AIRES IMPRENTA Y CASA EDITORA «JUAN A. ALSINA » 259 — CALLE ALBERTI 259 1911 ÍNDICE AMEGHINO, FLORENTINO, L'avant premiére dentition dans le Tapir. Con las láminas 1 á 4. —(31 de Diciembre de 1909)... ..o.cccccoco o... AMEGHINO, FLORENTINO, Una nueva especie de Tapir (Tapirus Spegazzinii n. sp.). Con las láminas 5 á S.—(31 de Diciembre de 1909)....... AMEGHINO, FLORENTINO, Énumération chronologique et critique des notices sur les terres cuites et les scories anthropiques des terrains sédi- mentaires néogénes de Argentine parues jusq/á la fin de lVannée A A Danmtranovicn, Horacio, Aplicaciones experimentales á la Biología de las propiedades de las Soluciones Coloidales.—(14 de Marzo de 1910)... Larcuam, Ricardo E., Arqueología chilena. Diversos tipos de Insignia Litica hallados en territorio chileno. —(19 de Abril de LION Porter, Cartos E., Bibliografía chilena de Antropología y Etnología. (20 e Mol de TEO or RO A AS AMEGHINO, FLORENTINO, Une nouvelle industrie lithique. L'industrie de la pierre fendue dans le tertiaire de la région littorale au sud de Mar A EAN AAA Brernues, Juan, Himenópteros Argentinos. — (20 de Septiembre de 1910).. AMEGHINO, FLORENTINO, Montaneia anthropomorpha. Un género de monos hoy extinguido de la isla de Cuba. — Nota preliminar. — (16 de Sapere a sl da AMEGHINO, FLorENTINO, Sur Vorientation de la Calotte du Diprothomo. — coreseptiembred lOs , SPEGAZZINI, CaroLo, Mycetes Argentinenses. Series V. —(17 de Diciem- e de Ml) oso A Brenes, Juan, Dípteros nuevos ó poco conocidos de Sud América. — (22 2 Digamos a e AN Torres, Luus María, El Totemismo: su origen, significado, efectos y su- pervivencias. Con las láminas 9 á 12. — (30 de Enero de 1911)...... Pías. Nora.—Las fechas indican el día en que fueron puestas en circulación las publicaciones correspondientes, impresas aparte. I'AVANT-PREMIERE DENTITION DANS LE TAPIR PAR FLORENTINO AMEGHINO. Pour comprendre l'intérét que présente le cas spécial dont je vals m'occuper, la présence d'une avant-premiere dentition dans un tout petit Tapir, 1] faut avoirune connaissance complete de ce qu'on entend par séries dentaires et de la nomenclature corres- pondante aux différentes catégories de dents. Tout ce quí concerne les séries dentaires et la nomenclature, je Vai expliqué dans mon ouvrage de morphologie phylogénétique _sur les molaires supérieures des ongulés * et je Pal fait sous une forme si concise qw'il west pas posible de Pabréger davantage. Je suis done obligé de le transcrire tel quel. SÉRIES DENTAIRES ET” NOMENCLATURE DES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE MOLAITRES. «An point de vue de la succession des dents, les mammiféres de nos jonrs ne présentent que deux grandes divisions; ceux qui ne changent jamais de denture, leurs dents persistant durant toute la vie, appelés monophyodontes; et ceux quí changent on renouvel- lent une partie de leurs dents et qw'on appelle diphyodontes. On donne le nom de denture de lait A celle qui ne reste que pen de temps en fonction (parfois elle ny rentre méme pas), ¿tant ensuite remplacée par celle qu'on appelle denture de remplacement.» 1 Auecnino F. Recherches de morphologie phylogénétique sur les molaires supérin- res des ongulés. Un vol.in octavo de 541 pages et 631 figures, a. 1901 (Anal. Mus. Nac. Buenos Aires, ser.3.*, t. 111.) ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3% 1. xr. DiciemBrE 20, 1909. 1 2 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. « Mais, dans les temps anciens il y avait des mammiféres quí renouvelaient une partie de leurs dents jusqu/a trois fois, et qu'on pourrait par conséquent désigner sous le nom de triphyodontes. Dans la denture, ces animaux présentaient évidemment une tran- sition vers les reptiles. Par conséquent, nous avons: 1.2 Les molaires antérieures á celles de lait quí constituent ce que nous appelons l'avant-premiére série. Dans cette série, les molai- res qui précédent celles de lait ou caduques portent le nom d'a- vant-caduques, et celles qui précedent aux persistantes, seront les avant-persistantes. Sur les mammiferes de notre époque, on ren- contre parfois des vestiges de cette avant-premiére série, mais senlement a Vétat embryonnaire sans qu'elle entre jamais en fone- tion. Sur quelques mammiferes anciens ( Nesodon, Adinoiherium, etc.), les dents de Pavant-premiére série étaient bicn développées et restaienten fonction assez de temps pour s'user et tomber de la méme maniéere que les caduques de la premiére série, «2.” Les molaires de la premiere série, quí parait la plus complete et comprend des incisives, des canines et des molaires, ces dernié- res au nombre de sept. Dans cette série, les incisives, les canines et une partie des molaires antérieures, sont temporalres; elles ne restent en fonction que quelque temps, et leur ensemble porte le nom de denture de lait ou denture caduque. Les molaires tempo- ralres de cette séric dont je viens de parler ne restent en fonction que quelques temps, sont les premiéres á paraitre, eb portent le now de caduques. Colles qui viennent plus en arriére, généralement au nombre de trois ou quatre, parfois une seule, ne se renouvellent pas: elles restent en fonction pendant toute la vie et á cause de cela elles portent le nom de persistantes. 3." Les molaires de la deuaiómz série qui est la plus récente et qui reste toujours plus incompléte que la premiére; Vensemble de cette série, quí substitue la denture temporaire de lait, porte le nora de denture de remplacement et les molaires sont des rempla- cantes, Dans les mammiféres récents et ceux des derniéres époques géologiques, les remplagantes sont déjá en fonction (au moins comme régle générale) avant Ventrée en fonction de la derniére persistante. Chez les mammiféres plus primitifs des époques plus anciennes les remplagantes ne rentraient en fonction qwapres VPapparition de la derniére persistante; chez ces animaux la pre- miére série complete fonctionnait pendant un certain temps. «La denture en fonction dans les mammiferes récents arrivés á AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 5) láge complétement adulte, porte le nom de denture définitive et se trouve constituée par des dents de deux séries, les remplacantes en avant, appartenant á la deuxiéme, et les persistantes de la pre- miere en arriére»!, «Une place dentaire dont la fonction est remplie par une seule dent qui ne se renouvelle jamais, constitue une dent monophysaire eb persistaníe. Quand la fonction est remplie par deux organes successifs, la dent est diphysaire et se renouvelle une fois; la dent quí tombe est temporaire, appartient á la premiere série et porte le nom de caduque; celle qui prend sa place est définitive, appartient a la deuxiéme série et prend le nom de remplacante. Quand la fone- tion d'un emplacement dentaire est remplie par trois organes successifs, la dent est triphysaire; dams cette place, la premiére dent qui tombe est temporaire, appartient a Vavant-premiére série et porte le nom dPavant-caduque; celle quí la remplace est la cadu- que et appartient á la premiere série, étant á son tour substituée par la dent définitive quí porte le nom de remplacante et fait partie de la deuxiéme série» ?. L'AVANT-PREMIERE SÉRIE DENTAIRE DES NÉSODONTES. Voici la partie la plus essentielle de ce que je disais sur ce sujet dans le méme ouvrage: «Jai fait référence plus haut á des mammiféres anciens qui dans leur jeune áge avaient en fonction une denture correspondant á une série antérieure a la premiére, et que je désigne par le nom de «avant-premiére dentition». Ces animaux sont les Nésodontes, mais il est probable qw'une partie considérable des ongulés de Pépoque crétacique se trouvaient sous ce rapport dans les mémes conditions ?. 1 AMEGHINO F., 1. c., pp. 4-5. * AMEGHINO F. Ibid, p. 7. % Je fis mention de cette découverte pour la premiére fois en 192, dans ces termes: «Les naturalistes apprendront sans doute avec surprise que les Nésodon- tes, des ongulés parfaits, étaient des mammiféres polyphyodontes plutót que diphyodontes. Ces animaux possédaient, en effet, une série dentaire antérieure á la premiére ou de lait; cette série était constituée par des incisives qui restaient en fonction assez longtemps et aprés étaient remplacées par les incisives de la premiére série (incisives de lait) de la méme maniére que ces derniéres étaient remplacées par celles de la deuxiéme série. Je comptais parler de cette découver. te, et de la polymorphie inouie de la denture des Nésodontes, le jour oú J'aurais 4 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Il y a pres de denx ans que J'al fait mention de cette découver- te mais sans en donner des détails, car le savant paléontologiste M. W. B. Scott, qui a étudié la question d'apres les matériaux de ma collection doit en donner une description détaillée avec figures dans la partie destinée aux Tozxodontía de son grand ouvrage sur la faune santacruzienne ?. Dans ma note je dis que cette avant- premiére séric était constituée par des incisives (au nombre de trois de chaque cóté de chaque máchoire) qui restaient en fonction assez longtemps pour s'user et étre ensuite remplacées par les incisives de la premiére série, de la méme maniére que ces dernié- res sont remplacécs par celles de la deuxiéme. De nouveaux matériaux et les recherches auxquelles je me suis liyré 1 ont fait découvrir aussi Vexistence de canines et de molaires appartenant á cette méme avant-premiére séric. L'existence une avant-premiére série de dents, représentée par un tout petit nombre de ces organes, avait déja été constatéc chez quelques mammiféres actuels mais seulement á létat em- bryomnaire, ótant ensuite réabsorbés sans qwils entrent jamais en fonetion. Dans ces conditions, la découverte dans un ancien groupe de mammiféres de cette avant-premiére séric représentée par des pu faire la description compléte de tous les stades de la dentition du genre Néso- don avec les figures correspondantes. Tout derniérement, le Prof. W. B. Scott qui prépare une grande monographie sur la faune santacruzienne est venu á La Plata pour étudier ma collection de fossiles de cette époque et je lui al communi- qué tous les stades de l'évolution dentaire du genre Nésodon, incluses les pieces quí indiquent Pexistence de Pavant-premiére dentition. Il les a étudiées et pris de nombreuses photographies etil en donnera prochainement la description. Cela mé permet d'indiquer tout simplement la découverte mentionnée plus haut, renvoyant pour les détails et les figures á la prochaine publication de mon éminent collégue et ami, le Prof. Scott.» (Auecuino FL., Premiere contribution a la connaissanee de la faune mammaloyique des couches « Colpodon, in Boletin de la Aca- demia Nacional de Ciencias de Córdoba, t. xvu, pp. 78-79, Mai 1902). La partie de Pouvrage de M. Scotteonsacré á la description des Toxondontia va pas ebeore paru, mais il a fait mention de Vavant-premiére dentition des Nésodontes dans une communication au sixieme Congrés International de Zoolo- gie tenu á Berne en 194. Il ditá ce sujet: «The Toxodonta are extraordinarily abundant in the Santa-Cruz beds, where they are represented by larger and smaller species of the genus Nesodon; the number of these species has been much exaggerated, for, as Ameghino has shown, the changes in the appearance of the animal, due to the developmental stages of the teeth, are most unusual. Ameghi- no has also pointed out the very remarkable fact that Nesodon has a complete hand functional series of prelacteal incisors and canines. Incredible as this state- ment may appear, the evidence foritis very strong». (Scorr W. B. The Mamma- han fauna of the Santa-Cruz beds of Patagonia, in Compte-Rendu des séamces du Sinime Congrés International de Zoologie tenu a Berne du 14 au 16 Aoút 1904, p. 244). AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 5) dents qui restaient en fonction jusqw'á étre usées et ensnite rem- placées, est un fait d'une importance extraordinaire, parce que c'est une transition évidente au polyphyondontisme des reptiles. C'est aussi un fait inattendu et une surprise, d'avoir découvert cette avant-premiére série fonctionnelle sur un groupe Vongulés, c'est- a-dire sur des mammiféres d'un ordre relativement ¿levé. L'avant-premiére série des Nésodontidés est constituée par trois incisives, une canine et trois molaires de chaque cóté, qui sont remplacées par les mémes dents de la premiére série. Cette derniére série est constituée par trois incisives, une canine et sept molaires de chaque cóté; les trois derniéres molaires de cette série ne se renouvellent pas et c'est pour cela qwelles portent le nom de persistantes; les restantes, c'est-á-dire les incisives, les canines et les quatre premiéres molaires de chaque cóté, sont remplacées par celles de la denxiéme série. En supposant que les d.nts des trois séries eussent coexisté dams la mandibule les unes au-dessus des autres, on aurait le scheme suivant: Incisives Canines Molaires Avant-premiére séri8............. INENEIN A ININEIN AE [¡Piooro O ONOAOMNORONO TO IMEI N o. 0 o e... e Comme regle générale qui présente peu d'irrégularités, les dents de chaque série apparaissent et remplacent celles qui les précedent, en commencant par les antérienres, de sorte que celles qni se trou- vent en avant sont les premiéres á paraítre et les premiéres á dis- paraítre; celles quí se trouvent plus en arriére sont les derniéres á paraítre. Dú á cette succession, il arrive assez souvent que sur des piéces provenant de Nésodontes, on constate la présence de dents en fonction ou leurs vestiges, appartenant á trois séries diffé- rentes. Dans des cas semblables, ce n'est qu'avec les piéces mémes sous les yeux qu'on peut se rendre compte des difficultés qwil y a pour déchiffrer la complication qui en résulte et pour rapporter chaque organe a sa véritable série.» * Les paragraphes que je viens de transcrir> suffisent pour la 1 AMEGHINO FE. Recherches de morpholoyie phylogénetique, ete., déja cité, pp. 10-11. 6 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. compréhension du cas spécial dont je vais m'oceuper. Ceux quí désirent connaítre plus en détails Pavant-premiére dentition des Nésodontes n'ont qw'á consulter Pouvrage en question. L'AVANT-PREMIEÉRE DENTITION DANS LE TAPIR. Le Directeur du Jardin Zoologique, M. Clément Onelli, au mois de Juillet dernier, m'envoyait pour les collections du Musée un petit Tapir qui venait de mourir a 'áge de seulement huit jours, et appartenant a Vespéce Tapirus americanas, quí habite la région septentrionale de notre pays. On décida de préparer le cráne á part et quand on le retira de la macération, il s'en détacha un certain nombre de corps calcifiés en forme de crétes creuses en dessous, et quí étaient superposés aux crétes des molaires. Anssitót que je les vis je reconnus que c'étaient des dents de llavant-premiere dentition. Malheureusement la plupart étaient déja tombées et égarées; probablement un cer- tain nombre avaient déja été remplacées pendant les premiers jours de la vie de Vindividu, mais d'autres doivent s'étre égarées dans Vean de la macération. Les dents de Vavant-premiere série qui restent encore en place sont, la molaire 3) avant-caduque supérieure de chaque cóte, et lincisive 2) avant-caduque droite de la mandibule *. Le cráne vu par la face palatine est représenté par la figure 1 de la pl. L. Dans cette figure on a enlevé les avant-caduques corres- pondant a la caduque 3 de chaque cóté. Les seules molaires quí sont completement sorties de leurs alvéo- les et qui montrent toute la couronne completement a découvert sont les caduques 2 et 3. La caduque 1” ne présente encore a décon- vert que le sommet de la couronne. La caduque 4 est encore plus en retard; la partie la plus élevée de ses deux crétes transversales ne fait qu'atteindre á peine le nivean du bord alvéolaire. De la pre- miére persistante ou molaire 5”, on n'en voit pas encore de vestiges. 1 Je distingue les avant-caduques, les caduques, les persistantes et les rempla- cantes avec la notation suivante: 2) Le numéro d'ordre avec une ligne en croissant: avant-caduque. 2 Le numéro Vordre avecune virgule en haut: caduque. 2 Le numéro Pordre avee un point en haut: persistante. 5 Le numéro d'ordre tout simplement: remplacante. AMEGHINO: L'AVANT PREMIERE DENTITION. ' Dans l'intermaxillaire, on voit deux paires d'incisives assez bien développées qui semblent correspondre aux incisives caduques 1 et 2”. En outre, entre la molaire caduque 1” et l'incisive caduque 2, on volt les rudiments de trois dents, une, inmédiatement derriére Vincisive caduque 2”; c'est peut-étre Pincisive caduque 3”, mais elle se trouve implantée totalement dans le maxillaire á la place oceu- péz normalement par la canine; la dent méme v'est pas encore visible en dehors et je l'ai mise partiellement á déconvert en décon- pant un peu los. Derriére cet alvéole etsur la méme ligne du bord alvéolaire commence á percer une toute petite dent qui est peut-étre la canine caduque. Enfin, sur le cóté (fig. 4, pl. 11), on volt au-dessus de cette derniére dent une petite perforation pro- duite par le développement d'une autre dent qui selon toutes les probabilités correspond a la canive avant-caduque. Un peu plus loin je reviendral sur ces petites dents en voie de développement. Sur la mandibule (fig. 6, pl. 11) il n'y a de chaque cóté que deux molaires parfaitement développées qui correspondent aux cadu- ques 2 et 3. La caduque 4' est encore dans l'intérieur de lP'alvéole. D:s persistantes la seule calcifiée est la premiére (molaire 5”) quí naturellement se trouve encore aussi á Pintérieur de Palvéole dans un stade de développement beaucoup plus arriére que celui de la caduque 4. Sur la partie antérieure de la mandibule on voit:les deux incisives internes caduques (1 1”) parfaitement développées; l'incisive cadu- que 2 de chaque cóté, celle du cóté droit portanten dessus Pavant- caduque correspondante (1 2)). Enfin, immédiatement en arriére de l'incisive caduque 2”, on voit de chaque cóté l'incisive caduque 3' encore enfermée dams VPalvéole, mais visible gráce á un petit déchirement de la table osseuse qui est excessivement mince. Examinons maintenant avec un peu plus de détail ce quí se con- serve encore de l'avant-premiere dentition. Le palais du jeune tapir est représenté sur la figuro 2 de la pl. 1 avec les deux avant-caduques 3”) placées sur la couronne de leur caduque, la recouvrant á la maniére d'un chapeau ou calotte. Dans ce stade de développement, Pavant-caduque 3) est consti- tuée par deux parties indépendantes, c'est-a-dire qui ne sont pas encore soudéés, correspondant chacune á une créte ou lobe. Tl est á remarquer que toutes les molaires du Tapir, tant celles de Vavant-premiére série que celles de la premiére et de la den- xiéme séries, et aussi bien en haut qu'en bas, passent par un stade semblable, c'est-á-dire partagées en deux lobes completement S MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. séparés, un antérieur et Pantre postérieur. Comme preuve, je donna le dessin (fig. 3, pl. 1) de la molaire persistante inférienre 3" du cóté droit qui se trouve 4 ce stade de développement, les deux lobes n'étant pas encore soudés. L'avant-caduque supérieure en question, á part ce détail d'avoir les deux lobes encore séparés, reproduit dans tous ses autres carac- téres les détails de la molaire caduque qu'elle recouvre. Chaque eréte transversale reproduit donc la forme de la créte correspon- dante de la dent caduque avec la seule différence qu'elle est un peu plus petite á la base. C'est á cause de ce dernier détail qu'en regardant d'en haut la couronne de lavant-caduque 3) placée sur la caduque correspondante, on voit a découvert la partie périphé- rique basale de la couronne de cette derniére. La superposition de deux molaires et leur emboítement partiel est bien visible dans la figure 4, pl. II, qui montre le cráne vu du cóté gauche avec la denture caduque et l'avant-caduque 3) recouvrant la conronne de la caduque 3”. Le bord presque coupant de ces crétes non usées de lavant-cadu- que 3) présente une série de pointes ou petits tubercules qui simu- lent comme une dentelure; ce méme caractére se présente aussi sur les crétes des molaires caduques ainsi que sur celles des persistantes avant d'entrer en fonction. Enfin, pour qu'on puisse se former une idée parfaite de la con- formation de la méme molaire avant-caduque 3), en donne les dessins á part, vue Ven haut et par ses quatre faces (figs.5a,5e, Di, 50,54%, pl. ID. Je passe maintenant a lexamen plus détaillé de la partie anté- rienre du cráne qui comprend les incisives et les canines, et qui se trouve bien dessinée sur la figure 2, pl. I, vue d'en bas, et sur la figu- re 4, pl. II, vue de cóté. L'incisive caduque interne (i 1”) est abzolument intacte, á bord externe conpant, á surface coronale linguale en pente oblique vers le bas et Parriére comme si c'était une surface résultant de Vabla- tion par Pusure; mais comme la dent n'est pas use, cette confor- mation west que la reproduction de la forme de la couronne chez des ancótres éloignés. La table osseuse externe ou labiale de Vinter- maxillaire s'adapte exactement á la surface antérieure de Vincisi- ve. La lame interno ou linguale est au contraire assez éloignte de la dent et forme sur le cóté externe une cavité concave á surface présentant la méme texture caractéristique des surfaces alvéolai- res. Cela paraít indiquer qwil y avait dans ce creux une toute petite incisive de Vavant-premiére dentition qui reposait sur la AMEGHINO: LAVANT-PREMIERE DENTITION. S) surface coronale de l'incisive caduque; ceci est d'autant plas pro- bable que, comme on le verra bientót, dans la mandibule se con- 'serve encore en place une incisive de Vavant-premiére dentition. La deuxieme incisive caduque (1 2”) est plus petite, plus basse, et asurface coronale coupée presque transversalement; 1l est possible qu'au-dessus il y avait aussi une dent de Vavant-premiére dentition, mais il n'en reste pas de vestiges. Derriére cette dent, il y a une ouverture, ou alvéole incomplete- ment ouverte (1 3”), dans le fond de laquelle on voit une dent pro- portionnellement assez grosse. Quoique ectte dent soit implanté > complétement dans le maxillaire, je la considere comme Vincisivo caduque trois (13”); cette dent commencerait a se développer dans le maxillaire et ne passerait que plus tard a l'intermaxillaire. C'est la seule interprétation possible puisqu'il v'y a pas antres dents quí puissent correspondre a la troisieme incisive caduque et qu'il n'y a pas non plus d'autre place ou elle puisse se développer. Immédiatement en arriére de cette derniére dent et placée sur le cóté externe de la créte alvéolaire, il y a une petite dent qui ne fait que percer la gencive (c”); la conronne est encore aplatie et trés petite; la racine est beanconp plus grosse, cylindrique, mais excessivement courte et a base ouverte. Un peu plus en dehors et en dessous, on voit encore un autre trou contenant dans l'inté- rieur, encore completement enfermée dans lalvéole, une autre peti- te dent simple (c)) et allongée d'avant en arriéro. Ces denx dents correspondent a la canine; comme on le yerra un pen plus loin elles tombent pour faire place á une troisiéme dent qui représente la ca- nine remplacante ou définitive, de sorte que les deux premiéres dents en question doivent représenter la caduque et Pavant-cadu- que. Quoique la dent plus latérale et placée plus haut semble moins développée que Vautre, je la prends pour l'avant-caduque. J'en juge ainsi d'aprés la maniére de se remplacer les incisives et les canines. Celles de lavant-premiére dentition apparaissent sur le cóté externe ou labial; en dedans et au-dessus de celles-ci se déve- loppent celles de la premiere série, et encore plus en dedans, tout a fait sur le cóté lingual apparaissent celles de la denxiéme denti- tion. Par sa position, la dent c) apparait comme étant plus ancienne que la dent e”; la derniére serait done la caduque et Pautre Vavant-caduque. On verra que Vexamen de cránes Pun áge plus avancé confirme cette déduction. Passons maintenant á la mandibule du méme individu quí est représentée, vue Ven haut sur la figure 6 de la pl. IL C'est un fait bien connu que les Tapirs sont dépourvus de la 10 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. molaire inférienre 1, qui manque des la naissance, eb on n'en volt pas le moindre vestige sur la mandibule en question. Les deux molaires déjá bien développées qu'on voit sur chaque branche mandibulaire correspondent aux caduques Y et 3. La molaire caduque 4, quoique parfaitement formée, est encore dans lintérieur de Valvéole. La molaire persistante 5' est aussi dans Palvéole á un degré de développement encore moins avancé que la précédente, avec ses denx lobes antérieur et postérieur complétement séparés, La figure 3 de la pl. l, représente cette molaire du cóté droit que J'ai tirée de Vintérieur de Valvéole, vue Ven hant (3a) et par le cóté externe (3b). Elle montre que toutes les molaires de toutes les trois dentitions se développent de la méme maniére. Au-dessus des molaires caduques, on Ya pas trouvé de vestiges des avant-caduques, mais cela ne veut pas dire qwil v'y en avalt pas sinon que probablement elles étaient déja tombées. Cette supposition s'appuie: 1 Sur Pexistence de molaires avant-caduques dans la máchoire supéricuro. 2.2 Sur la présence d'incisives avant-caduques dans la méme mandibule. Sur la région incisive de la mandibule on voit lPincisive cadu- que interne (i 1") de chaque cóté parfaitement développée, avec la couronne complétement á découvert et sans vestiges apparents Vavoir 6té précédée par une autre incisive; si, comme il est pro- bable, ¡il y a euune incisive 1) avant-caduque, elle doit étre tombée presque aussitót apres la naissance. L'incisive caduque 2 ne fait que sortir de Vavéole. Sur le cóté droit elle est surmontée par une autre petite dent i2) qui repré- sente Vincisive avant-caduque correspondante. Cette dentmanque sur le cóté gauche parce qwelle est tombée, mais les traces de Palvéole qui la contenaient se conservent parfaitement visibles. En arriére de la deuxiéme incisive caduque vient une troisieme dent qui est encore completement enfermée dans lPalvéole; par une déchirure de la table externe osseuse, on voit qu'elle est de dimensions relativement assez considérables, presque aussi grande que lincisive caduque 2”, de sorte qu'on ne peut pas déterminer avec certitude sil s'agit de lPincisive caduque 3” ou de Pavant- caduque correspondante. Dans la premiere dentition, Vincisive caduque 3' est beaucoup plus petite que l'incisive caduque 2, ce qui rend possible que la troisiéeme incisive en question, vue sa grandeur, soit l'avant-caduque et non la caduque. AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 11 La figure 7 de la pl. IT qui montre la symphyse mandibulaire vue latéralement par le cóté externe droit, montre tres bien la forme de Pavant-caduque 2) et sa position au-dessus de lincisive caduque 2 dont on ne voit que le bord tranchantantérienr. L'incisive avant-caduque 2) est nne dent petite á couronne basse et coupée transversalement, et á racine excessivement basse, et placée ou reposant sur la surface coronale linguale de la caduque correspon- dante. La surface coronale aplatie est d'nne couleur obseure et présente un aspect sembable á une dent trés uste; c'est sans doute une réminiscence atavique. La figure 8 de la pl. III représente la méme symphyse mandibn- laire par le cóté gauche vue obliquement d'en hant et de dehors. Elle montre Pincisive caduque 2 avec la conronne complétement á découvert aá cause de la chute de Vavant-caduque qui la recon- vralt; on voit aussi trés bien une partio de la cavité ou alvéole qw'ocenpait cette derniére dent, indiquée avec son symbole i 2) correspondant. On ne voit encore aucun vestige des canines. Comme je Vai dit au commencement, les avant-caduques corres- pondant aux molaires caduques supérienres 1' et 2 et aux cadu- ques inférieures 2 et 3” doivent étre tombées probablement quelques jours avant. Les avant-caduques correspondant aux Incisives caduques sont probablement tombées pendant la macéra- tion avec la seule exception de la deuxiéme du cóté droit. Les avant-caduques correspondant á la molaire caduque 4' aussi bien supérieure qu'inférieure n'étaient probablement pas encore calci- fices. Du reste, il me parait á peu prés certain que lavant-premiére série devait s'étendre sur toute la partie caduque de la premiére série. La découverte de Pavant-premiére de ntition dans ce tout jeune Tapir r'engagea á examiner les cránes que posséde de ce genre le Musée, á fin de voir si je pouvais réunir quelques autres rensei- gnements sur le sujet; malheureusement il ne sont pas nombrenx et les stades trés jeunes manquent complétement. Aprés celui dont je viens de faire connaítre Vavant-premiére dentition, le plus jeune est un cráne qui porte toutes les molaires caduques parfaitement développées et en fonction tandis que la persistante 5' est encore enfermée dans VPalvéole. Sur la symphyse mandibulaire, il y a les six incisives et les denx canines de la dentition caduqne en fonetion dans la forme commu- ne sans qu'on y observe rien qui ne soit normal. 12 MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. Tl n'en est pas de méme en haut. Dans Vintermaxillaire, (fig. 9, pl. II), la conformation est aussi normale: on y voit les 6 incisives caduques et derriere celles-c1, les six petites perforations correspondant aux 6 incisives remplacan- tes qui se trouvent encore cachéss dans lVintérieur des alvéoles. Dans la partie antérieure des maxillaires on constate au contralre un fait anormal: la présence de traczs indiquant existence de trois dents de chaque cóté correspondant aux trois canines succes- sives, Vavant-caduque, la caduque et la remplagante. Sur la table externe du cóté gauche (fig. 11, pl. IM), on voit une petite dent dirigée Vavant en arriére, á couronne trés courte ct tres petite et á racine tres longue et á bout fermé. Inmédiatement a cóté de cette dent et en contact avec elle, vers le cóté interne, il y a un alvéole vide, circulaire, assez grand mais peu profond. La dent qui s'y implantait était en contact avec celle qui se tronve sur le cóté externe; elle était á contour circulaire, á couron= ne petite, et á racine grosse tres courte et.implantée en direction presque perpendiculaire. Dans le fond de cet alvéole, 1l y aune vacuité dans la lame osseuse qui laisse voir une dent encore com- plétement enferméo dans le maxillairo. Maintenant, en comparant la région en question de ee cráne av.c la correspondante du cráne de Pindividu plus jeune, il est trés facile de constater: 1.” que la dent c) de Pindividu plus ágé corres- pond á la dent marquée ¿galement c) de la fig. 4ct qui par sa posi- tion a ¿té considérée comme Vavant-caduque. L'alvéole e* corres- pond á la petite dente” de la figure de Pindividu plus jeune, que j'ai considéré comme la canine caduque. La dent que Von voit dans le fond de Vintérieur de Valvéole, encore enfermée dans le maxil- laire, est done la canine remplacamte, c'est-á-dire celle de la denxiéme dentition,. Sur le cóté droit (fig. 10, pl. TID), les deux alvéoles, celui de Pa= vant-caduque ct celui de la caduque sont vides; les deux dents sont tombées. Dans le fond de Palvéols de la caduque on voit aussi une lagune de la lame osseuse qui montre une dent enfermée dans le maxillaire et qui correspond á la canine de remplacement. Sur cette figure 10 ¡ai fait représenter le bord alvéolaire vu oblique- ment Ven bas et par le cóté externe, á fin de faire voir dans le fond de Palvéole de la canine caduque e, la lagune ou vacuité qui laisse voir la canine remplagante c en voie de développement. Cette piece, comparée avec la précédente, permet de reconnaí- tre: 1,4 Que la dent du cóté externe marouée c) est effectivement AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 13 Vavant-caduque; 2.2 Que la dent du cóté interne á racine trés courte est la caduque; 3.” Que la dent qui se trouve encore dans Vintérieur du maxillairo est la canine remplacante; 4. Que des trois canines, la caduque est la premiére qui tombe; 5. Que Vavant-caduque persiste apres la chute de la caduque et remplit les fonctions de cette derniére; 6.” Que la canine remplacante an lieu de remplacer la caduque comme c'est la régle générale, rempla- ce au contralre llavant-caduque. Cette anomalie dans la succession des canines s'explique facile- ment par leur position relative. L'avant-caduque qui se trouve placée sur le cóté externe de la mandibule peut se développer en longueur parce que dans cette direction il n'y a aucune autre dent qui la géne. La caduque au contraire est implantée presque droite avec la base de la racine reposant presque directement sur la canine remplacante, de sorte que non seulement elle ne peut pas s'allonger, mais qu'elle est expulsée par la remplagante qui pro- voque sa chute pendant que l'avant-caduque reste encore en fone- tion. Sur un cráne a peine un peu plus ágé que le précédent (figure 12, pl. III) dans lequel la molaire 5" persistante est un peu plus déve- loppée mais qui v'est pas encore sortie de l'alvéole, on voit que la canine avant-caduque c) s'est avancée en avant eten bas, prenant une forme plus redressée de maniére a occuper Pespace de lalvéole de la caduque. Sur le cóté gauche, lavant-caduque conserve la face plus large et plus aplatie de la couronne regardant en arriére dans la forme normale dans les premiers stades de développement, ettout vestige de l'alvéole de la caduque a disparu. Par contre, on volt en arriére et en dessus de la dent la perforation correspon- dant á la canine remplacante c quí est dans l'intérieur du maxil- laire. Sur le cóté droit au contraire, la canine avant-caduque a avancé beaucoup moins vers avant et a souffert une faible rota- tion de sorte que la face plus large et plus aplatie de la couronne regarde en dehors. En avant et au-dessus de cette dent on voit encore une partie considérable de VPalvéole de la caduque. Par contre, en arriére de lavant-caduque on ne volt encore aucun ves- tige” de la perforation correspondant a la remplacante, mais en tirant la dent de Palvéole on voit dans le fond de celui-ci la perfo- ration qui correspond a Valvéole de la remplacante. Presque en méme temps qu'on préparait le tout petit Tapir do huit jours, il en mourut un autre, également jeune, mais d'ágo beaucoup plus avancé que le précédent, que M. Onelli envoya 14 MUSEY NACIONAL DE BUENOS AIRES. également au Musée, ou je le fis préparer pour les collections. 11 s'agit un individu qui posséde les cuatre caduques et la molaire 5' le parfaitement développées et déjá en fonction. Je donne la figure de la partic antérieure du palais compre- nant les intermaxillaires avec les incisives et les canines (fig. 13, pl. III). Sur cette piéce on voit encore trols incisives caduques, les 2? et 3 du cóté droit et la 3 du cóté gauche. Les incisives 1” droito et 1' et 2 gauches sont tombées, mais les vides des alvéoles sont encore parfaitement reconnaissables. Au-dessous des caduques on voit les pointes des couronnes des trois remplagantes de chaque cóté (1, 2 et 3) qui ne font que percer le bord alvéolaire. En arriére de la derniére incisive de chaque cóté on volt la canine rempla- cante qui ne fait également qwaffleurer la pointe de la couronne en dehors de Valvéole. Les canines avant-caduques sont déja tom- bées; il ne reste plus aucun vestige de Vexistonce de celle du cóté ganche; de celle du cóté droit il se conserve la partie externe de la cavité alvéolaire e) qw'elle occupait. Sur la fignre 14, pl. IV, je donne le dessin de la mandibule mon- trant la conformation de la région symphysaire et de la denture. Quoique le remplacement des incisives eb des canives dans la mandibule soit le normal dams les ongulés, j'ai cru intéressant Ven donner le dessin parce qwWon y volt les deux dentures, la caduque et la remplacante á un stade de développement oú les premiéres sont pres de tomber tandis qu'une partie des rem- plagantes affleure déjá en dehors la pointe de ses couronnes. Des six incisives caduques il y en aencore cinq en place; il ne manque que la troisieme du cóté droit, mais il se conserve le vide ou alvéole incomplete qwelle occupait. Ces incisives caduques sont tres usées et mobiles de sorte qwil a fallu les assurer avec du mastic pour qw'elles ne tombent pas. Les deux canines caduques sont moins usées que les incisives eb sont encore tres fortement implantées dans la mandibule. Les quatre incisives remplaqantes médianes commencent a sortir leurs couronnes des alvéoles et sont parfaitement visibles an-dessus des caduques 1'et 2. Des incisives remplacantes externes on ne voit encore que les trous correspondant aux alvéoles 3; les dents sont encore dans l'in- tórieur de la mandibule, mais par une vacuité de la lame osseuse de la chambre ot elles sont enfermées, elles sont visibles plus en arriére dans la surface du creux symphysaire (3). Les canines remplagantes sont encore aussi dans lVintérieur de AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 15 la mandibule. Celle du cóté droit se volt dans le fond du trou alvéolaire. Celle du cóté gauche est un peu plus avancée, le trou alvéolaire est plus grand et on arrive a voir la pointe de la conron- ne de la dent. Je suis rentré dans ces détails de la région symphysaire senle- ment parce que j'al eu besoin de faire dessiner la mandibule avec un autre but bien différent, et dont je vais m'occuper. La mandibule montre quatre molaires en fonction de chaque cóté. Les trois antérieures marquées 2, 3” et 4' sont les caduques, et celle signalée avec le numero 5' est la molaire 5 persistante. Derriére cette dent 5' on voit deux vacuités qui correspondent aux alvéoles des deux derniéres persistantes (molaires 6' et 7') qui se trouvent encore dans l'intérieur de los au stade de germes dentalres. La cavité correspondant a la molaire 6” persistante est particú- lierement intéressante. Cette cavité est constituée par deux cham- bres superposées de forme et de grandeur assez distinctes. La cham- bre supérieure a un contour elliptique tres régulier, de 6 4 S mm. de hauteur et a parois présentant la surface avec la texture carac- téristique de surfaces alvéolalres. La chambre inférieure est beau- coup plus grande, á contour rectangulaire, et dans sa partie la plus profonde on voit la dent persistante a un degré d'évolution déja assez avancé, avec les deux crétes parfaitement formées eb les deux lobes, antérieur et postérieur, completement soudés. Dans le tissu mou qui remplissait la chambre supérieure, on trouva deux corps plus durs; apres les avoir nettoyés on se trouva avec deux cornets calcifiés correspondant a une dent incompléte- ment développée et qui devait tomber sans entrer en fonction. Ces deux cornets correspondent aux bouts internes des deux crétes transversales; la partie externe de chaque créte n'était probablement pas encore calcifiée. Ces cornets sont constitués par une couche mince d'émail qui recouvre déjá une petite masse interne de dentine. Ils sont représentés en grandeur naturelle dans la position qwils occupaient, dans la figure 15, pl. IV, vue d'en haut (15 a) et par le cóté interne (15 )). Il est clair qwil s'agit des vestiges d'une avant-persistante, c'est- á-dire d'une dent de la méme catégorie que celles que j'ai rencon- trées sur un jeune cochon recouvrant la sixiéeme molaire persis- tante Ven haut et d'en bas?!. l AmequiNO E. Recherches de morphologie phylogénétique, etc., déjáa cité, pp. 23, 24, figures 10, 11. 16 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Cette découverte est excessivement intéressante parce qwelle prouve que dans un temps Vavant-premiére série s'étendait d'un bout á Vautre de la premiére série, aussi bien au-dessus des cadu- ques que des persistantes. On doit done s'attendre á ce que des recherches sojgnées nous feront découvrir Vexistence de molaires avant-persistantes peut- étre dans le plus grand nombre des ongulés encore existants. De ces faits on tire encore une autre conséquence; c'est que Vavant-premiére série a été dans un temps aussi compléte que la premiére. La seule série dentaire qui jusqu' á maintenant parait rester toujours incompléte, du moins fonctionnellement, c'est la deuxiémo, c'est-á-dire la denture de remplacement. Je dis, du moins fonctionnellement, parce que dans l'embryon de plusieurs Mam- miféres, on atrouvé au-dessous des persistantes des germes den- talres correspondant á la deuxiéme série, mais qui tombent ou sont réabsorbés avant la naissance. On en déduit qu'a une époque tres ¿loienée la deuxiéme série aussi a dú étre complete. Dans la figure 16, pl. IV, j'ai fait dessiner la denture de la région antérieure du palais avec les incisivos et les canines d'un individu á peine un peu plus ágé que le précédent de la figure 13, pl. TIT. Dans cet individu plus vienx, il y a en fonction les deux persistan- tes Det 6 tandis que la septieme se trouve encore enfermée dans Pintérieur de Valvéole. Dans Pespace de temps qui le sépare de Váge du précédent il n'a poussé qu'une persistante en plus mais toutes les dents caduques ont été remplacées. Or, cette denture de remplacement, en ce quí concerne les canines el les incisives est absolument différente de la caduque correspondante, comme on peut s'en assurer en la comparant avec celle de l'individu beau- coup plus jeune représenté dans la figure 6, pl. IT. SIGNIFICATION DE L'AVANT-PREMIERE SÉRIE. A une époque qui n'est pas bien éloignée, on considérait la denture des Mammifeéres diphyodontes adultes constitude par les dents de remplacement en avant et les persistantes en arriére, comme étant la primitive, et la denture de lait constituée par les caduques, comme étant une denture surajoutée á une époque plus recente. En 1584 j'ai donné de Váge des deux dentures une explication distincte. J'ai considéré les monophyodontes comme descendant AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. il des diphyodontes, et par conséquent j'ai considéré la premiére dentition ou de lait comme étant la plus ancienne*. Dans le diphyo- dontisme je W'ai vu qu'un stade intermédiaire entre le monophyo- dontisme de bcauconp de Mammiféres et le polvphyodontisme caractéristique des Reptiles. Peu de temps apres il s'effectua dans Vancienne maniére de voir un changement complet, et aujourd'huiil y ad peu pres un accord timanime pour considérer la premiere série dentalre comme plus aucienne que la deuxiéme, ou si l'on vent comme remontant les deux a Vorigine méme des Mammiféres. En décrivant Pavant-premiére dentition des Nésodontes j'ai reconnu qwelle avait avec la premiére les mémes rapports que cette derniére a avec la deuxieme. Je n'ai done pas hésité A consi- dérer Pavant-premiére dentition comme étant plus aneienne que la premiére, ou si Pon veut, comme remontant toutes les trois á la méme époque de l'origine des Mammiferes, Tel n'a pas été Vavis de tous les naturalistes. Un des premiers paléontologues de notre époque? a émis opinion que l'avant-pre- miere dentition des Nésodontes devait étre une acquisition récente et non un caractere primitif, puisqu'ellc se trouvait sur un groupe d'ongulés déja tres spécialisé, et qwon 'avalt pas encore trouvé rien de semblable dans aucun des Mammiferes de notre époque. J'insiste dans ma premiere opinion, V'apres laquelle on est en présence d'un caractere primitif, un polyphyodontisme limité héri- té du polyphyodontisme plus ample des reptiles, La formation d'un nouvel organe, ou «une série d'organes, peut s'expliquer dans le cas qu'elle serait exigée pour remplir une non- velle fonction. Or, quelle fonction pouvaient remplir ces dents de Vavant-premiére dentition du Tapir, qui tombent quelques jours apres la naissance sans souffrir la moindre usure et pendant la période de la vie que Vanimal ne prend d'autre nourriture que le lait de la mére? Evidemment aucune. Dans ces conditions, imter- préter cette denture comme une acquisition nouvelle c'est pour mol absolument inconcevable. D'un autre cóté, avec la découverte de cette denture dans le Tapir, tombe aussi le deuxiéme argument exclusivement négatif, que Pavant-premiére dentition ne se rencontre dans aucun malm- miféere de notre époque. 1 AmuecuiN0 F. Pilogenia, pp. 267-268, a. 1884, 2 R. L., in Nature, vol. 70, p. 302, a. 1904. Anar. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3% Tr. xi. DiciemBrE 20, 199. 2 18 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Il ne reste donc debout que la théorie qui explique cette denti- tion comme héritée des reptiles, et qui suppose qu'elle a disparu graduellement en avancant toujours l'époque de son apparition jusqwá rester éliminée par réincorporation. Le fait que dans les Nésodontes de P'éocéne cette denture res- tait longtemps en fonction jusqwá étre usée par la mastication tandis que dans le Tapir de notre époque cette denture ne reste sur la mandibule que quelques jours et tombe sans s'user est une nou- velle comprobation de la théorie. LA FORME DES MOLATRES DE L'AVANT-PREMIERE DENTITION PAR RAPPORT A CELLES DE LA PREMIERE ET DE LA DEUXIENE. La question des relations morphologiques des molaires des trois sérics, je lai traltée assez longuement aux pages 32 et sui- vantes de mon ouvrage Recherches de morphologie phylogénétique, etc., déjá mentionné. Je renvoie done á cet ouvrage ceux qui s'intéressent pour connaítre la question dans ses détails. [ci je veux seulement rappeler dans une forme rapide que, dans ces derniers temps, on était porté á croire que les dents de la premiére série pour chaque groupe de mammiféres représentaient la forme de denture primitive propre a chaque groupe, c'est-á-dire, un type plus primitif que celni de la deuxiéme série. On serait done porté a donner la méme interprétation á la forme des molaires de Pavant-premiére série par rapport á celle des molaires de la pre- miére, cest-á-dire qu'elle doit représenter un type plus primitif et plus ancien. Dans un temps je partageal cette opinion, mais, á la suite de mon étude sur les trois dentitions de Nésodontes (1. e. et passim) Jal dí Pabandonner, du moins comme fait général, En effet, Jal prouvé que les plus anciens ancétres des Nésodon- tes (les Acoelodidés) avaient une denture constituée par des molaires d'une conformation morphologique trés distincte de celle que présentent les molaires de la denture persistante et de rempla- cement du genre Nesodon. D'un autre cóté, les molaires de Pavant, premiére et de la premiére dentition de Nesodon ne ressemblent pas aux molaires de leurs plus anciens ancétres sinon á celles de la deuxiéme série et des persistantes du mémo genre Nesodon. En présence de ces faits je suis arrivó aux conclusions suivantes: AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 19 1. Que la forme des molaires de Pavant-premiére et de la pre- miére série des Nésodontes ne représentait pas un stade primi- tif, sinon le résultat d'une modification ultérienre. 2.” Que les molaires des trois séries des Nésodontes avaient la méme forme. 3.” Que dans les Nésodontes les molaires de Vavant- premiére et de la premiére série avaient pris la méme forme que celles de la denxiéme série par modification sympathique, selon la loi 'aprés laquelle les organes homologues ou analogues qui remplissent les mémes fonctions prennent la méme forme. 4.” Que c'était les molaires de la deuxiéme série qui, pendant leur fonctionnement, ont acquis les nouvelles modifications de la con- ronne et la force initiale ou potentielle nécessaire pour transmet- tre par Phérédité ces modifications et la tendance évolntive á les fixer et les accentuer graduellement davantage. 5.” Que c'étaient les molaires de la deuxiéme série quí ont don- né leur forme a celles de la premiere et de Pavant-premiére séries. Maintenant, au sujet de la dentition du Tapir, les mémes faits se répetent. Les molaires de Pavant- premiére série ont absolu- ment la méme forme que celles de la premiere série et celles-ci ont la méme forme que celles de la deuxiéme série ou remplacantes. Dans ce cas aussi, les molaires de Vavant-premiére et de la pre- miére série n'appartiennent pas á un type plus primitif que celles de la deuxiéme sérle. La forme cuadrangulaire des molaires des Tapirs, du moins en ce quí concerne les molaires supérieures de remplacement est d'une origine relativement récente, puisque les précurseurs im- médiats comme Tapiravus du miocéne et Protapirus de Voligoce- ne, avalent ces molaires de forme triangulaire. Dans Protapirus, les quatre molaires remplacantes étaient á contour triangulaire, mais dans le genre plus récent Tapiravus seulement les deux pre- miéres ont cette forme. La forme quadrangulaire et á deux crétes paralléles transver- sales des molaires supérieures de remplacement des Tapirs a done été acquise a partir de lépoque oligocéne, et c'est done aussi depuis cette époque que les caduques et les avant-caduqnes doi- vent avolr acquis la méme forme. Probablement les avant-caduques étaient déja de durée éphéme- re á partir de lépoque oligocéne; quant aux caduques elles res- talent peu de temps en fonetion et par cela méme elles devaient étre impuissantes á acquérir de nouveaux caractóres fonction- 20 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nels, Ce ne sont done pas les avant-caduques qui ont donné leur forme aux caduques, ni les cadugnes qui ont donné la leur aux remplagantes, sinon ces derniéres qui ont imprimé leur forme aux caduques et celles-ci aux avant-caduques. Dans le cas des molaires des Nésodontes et des Tapirs, en plus de la cause générale que j'avais indiquée, il y en a peut-étre une autre: le mode de remplacement des molaires. En effet, ces dents sont trés larges, et les trois molaires successives de chaque espace ou alvéole dentaire sont parfaitement superposées Pune a Pantre. On peut dire que leur mode de remplacement est presque identi- que á celui des dents des reptiles, car nous avons vu que la cadu- que est partiellement emboitée dans P'avant-caduque, et pendant une certaine période il doit en étre de méme de la remplacgante en relation de la caduque. Sur la fig. 17, pl. IV je donne la vue de la molaire 3 supérieure gauche, avec ses deux dents caduque et remplagante, comme elles se présentent en place sur un cráne dans lequel la molaire 5' per- sistante est déjá parfaitement développée, Au-dessus de la cadu- que J'ai fait dessiner Pavant-caduque telle qw'elle se présente dans le cráne tres jeune représenté dans la figure 4 de la pl. IL. De ces faits, nous en tirons la conséquence que pendant une cer- taine période, les trois germes étalent directement superposés, de sorte que celui de la caduque s'est monlé sur la couronne (en vole de formation) de la remplacante, et celui de l'avant-caduque, au-dessus de la caduque d'oú il est résulté luniformité morphologique des trois molaires, appartenant chacune á une série dentaire distincte. On concolt facilement que, dans le remplacemeni des molaires et a conronnes tres étroites, il ne puisse pas y avoir d'emboitement que par conséquent les trois molaires successives aient pu conser- ver une forme distincte. Dans ces cas il est probable ou presque certain que la caduque doit représenter un type plus primitif que la remplacante, et Pavant-caduque, un type plus primitif encore. Une preuve de ce qui précede nous est fournie par les incisives dont le mode de remplacement est tout á fait différent de celui des molares. On sait que dans la région incisive, les incisives cadu- ques apparaissent sur le cóté labial, tandis que les remplagantes poussent au-dessus de celles-ci mais sur le cóté lingual. Dans les Nésodontes chez lesquels on connaít la série compléte des incisives avant-caduques, ces dents poussaient aussi, par rapports aux ca- duques, sur le cóté labial; or, dans ces animaux, chaque incisive avant-caduque différait par sa forme de la caduque correspondan- te, eb celle-ci de la remplagante. AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 21 pd) Il paraít qu'il en est de méme dans le Tapir, car la seule incisi- ve avant-caduque connue a une forme distincte de la caduque eb de la remplacante.- 1l en est de méme pour la canine; les trois dents successives ont une forme tres distincte. Dans ces cas, il est probable que les avant-caduques représentent une forme plus primitive que les caduques et celles-ci que les remplacantes. RELATION DE LA HUITIEME MOLAIRE SURNUMÉRAIRE DE BEAUCOUP DE MAMMIFERES AVEC L'AVANT-PREMIERE DENTITION. C'est un fait assez connu que dans les Mammiféres pourvus des trois molaires persistantes, il apparait souvent derriére la derniére molaire une dent surnuméraire plus petite, parfois dans la mandi- bule, mais le plus souvent dans le maxillaire. T'origine ou la cause de cette anomalie est encore inconnue. On a bien dit que la lame dentaire pouvait conserver la faculté de développer de nouveaux germes dentaires en arriére de la der- niére molaire, mais on Wen a donné aucune preuve en dehors de existence des dents elles-mémes. Si cette faculté existait, on ne voit pas pourquoi ce bourgeonement serait toujours limité á une seule dent, et pourquol il serait intermittent. J'ai yu cette dent surnuméraire dans des cránes d'Homme, d'Orang-Outang et de Chevaux, et j'al remarqué qwelle est ton- jours beaucoup plus petite que la septiéme; en outre, comme regle générale, elle reste beauconp plus basse, car elle s'éléve á peine au-dessus du bord alvéolaire. Dans plusienrs cas, Palvéole de cette dent surnuméraire est incomplet en arriére comme si la crois- sance osseuse de la partie postérieure du maxilliaire eút été im- puissante a la recouvrir. En outre, j'ai remarqué aussi que la couronne de cette dent surnuméraire plus petite reproduit toujours, en petit naturelle- ment, la forme plus ou moins parfaite de la derniére molaire, comme si c'était cette derniére qui lui eút imprimé la forme. La découverte de Pexistence d'une partie de l'avant-premiére série an-dessus des molaires persistantes de la premiére série, me porte á croire que la huitieme molaire surnuméraire est en réa- lité la derniéere avant-persistante ou septiéme molaire de Vavant- premiére dentition qui dans les premiéres phases d» son dévelop- pement embryonnaire s'est moulée sur la conronne de la septié- 212) MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. me molaire de la premiére série, c'est-á-dire sur la derniére per- sistante. La déconverte des avant-persistantes dans: de jeunes cochons, ainsi que dans les trés jennes Tapirs, me porte á croire qwelles doivent exister aussi chez d'autres ongulés ainsi que dans des Mammiféres d'autres ordres. Encore plus: je suppose qw'elles doi- vent exister sur la plus grande partie des Mammiferes, mais qw'el- les sont déja éliminées avant la naissance, c'estza-dire pendant la période embryonnaire. Les avant-persistantes qui se trouvent au-dessus des molaires Det 6” persistantes doivent tomber irrémissiblement, expulsées par le développement de ces derniéres, Pour Pavant-persistante quí se trouve au-dessus de la septiéme molaire ou derniére persis- tante, le cas est peut-étre différent, car 1l est possible que dans cer- taimes conditions elle ne soit pas expulsée, venant prendre une place derriére la derniére persistante. Il est évident qu'au commencement de son développement, la derniére persistante a imprimé sa forme á la derniére avant-per- sistante qui s'y trouvait au-dessus. Cette derniére dent poussée par la persistante ne pouvait pas se déplacer vers lPavant á cause de la deuxiéme avant-persistante, mais elle pouvait se déplacer en arriére oú la place restalt libre: elle a pu glisser sur la cou- ronne de la derniére persistante et se placer derriére celle-ci de sorte qu'elle ne pouvait plus Pexpulser, devenant alnsi une huitie- me molaire. Cette huitiéme molaire se développe toujours d'une maniére incompléte par faute V'espace, mais principalement parce qwelle r'a pas de fonction á remplir, puisqw'elle n'est pas en contact avec une dent correspondante de la máchoire opposée. On sait avec quelle fréquence on observe le déplacement des dents de leur position primitive. Souvent on voit la premiére molaire prendre la place de la deuxieme et celle-ci celle de la pre- miére, 11 y a des cas ou la canine passe derriére la premiére molaire; des cas ou la deuxiéeme molaire passe en arriére de la troisieme, ete. ll est clair que ces déplacements sont encore plus faciles en ce qui concerne la derniére dent de la série, et il est par consé- quent impossible que parfois cela n'arrive aussi avec la derniére avant-persistante. D'ailleurs on sait que tous ces déplacements s'effectuent pendant que les dents sont encore á Vétat de germes, Ainsi s'expliquerait, non seulement la présence de la huitiéme molaire supplémentaire, mais aussi son développement incom- plet, alnsi que sa ressemblance avec la derniére persistante. AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 23 Ce déplacement du germe de la derniére molaire de lavant-pre- miére série qui a fait qw'elle puisse persister derriére la derniére persistante sous la forme d'une dent surnuméraire, a pu devenir plus fréquent chez quelques espéces que chez d'autres, ou dans certains groupes d'une méme espece. Chez "Homme, par exemple, la présence de cette dent surnuméraire est en général excessive- ment rare, mais chez les Néo-calédoniens elle est si fréquente qu'on la trouve, dit-on, á peu pres une fois sur vingt. Cette fréquence d'apparition, en s'accentuant davantage a pu transformer la dent surnuméraire en question en un caractere cons- tant d'une espéce ou d'un genre. C'est peut-étre le cas de l'Octocyon ou Canis megalotis. C'est du moins la seule explication possible de la présence dans ce genre d'une huitieme molaire inférieure qui n'a pas d'interprétation phylogénétique a 1'importe quel point de vue qwon la considere. Si tout cela est vrai, on peut encore en tirer une autre déduc- tion importante; c'est que tous les Mammiféres chez lesquels on observe des cas de la présence de la huitieme molaire surnumé- raire, doivent nécessairement posséder pendant les derniers sta- des du développement embryonnaire une série de molaires avant- persistantes á Pétat de germes qui tombent ou se réabsorbent sans entrer en fonction. LA DENTURE ET LA PHYLOGÉNIE DES TAPIRS La phylogénie des Tapirs reste un sujet encore tres obscur, car, en dehors de quelques genres du miocéne et de Poligocéne qui sans aucun doute sont leurs ancétres immédiats, on ne sait absolu- ment rien de leurs ancétres des temps éocénes. On a bien voulu les rapprocher des Lophiodontidés, mais ces derniers sont des ani- maux tellement différents et déja si spécialisés que certainement ils ne sont pas proches parents des Tapirs. Les Lophiodontidés ont les canines supérieures tres grandes, remplissant leurs fonc- tions de dents canines, tandis que chez les Tapiridés les canines supérieures sont trés petites et les dents qui en remplissent les fonctions sont les incisives externes (1. 3) qui sont trés grandes et ont la forme de canines. Les prétendus ancétres des Tapiridés de Véocéne de PAmérique du Nord, Sistemodon et Isectolophus se trouvent dans le méme cas que les Lophiodontidés d'Europe; eux aussi ont des canines fone- 94 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tionnellement normales, et doivent par conséquent ótre écartés do la ligne ancestrale des Tapirs. La conformation spéciale des canines ef des incisives des Tapirs prouve que ceux-cl se sont séparés des ongulés primitifs á une épo- que oú ne s'était pas encore produite la spécialisation des dents canines aux deux máchoires. Dans le tertiaire inférieur d'Europe et de PAmérique du Nord, la presque totalité des ongulés était 4 canines déja différencióes, aussi bien dans la forme que dans la grandeur, et il en est de méme avec la plupart des ongulés du tertiaire ancien de Patagonie. Au contraire, dans les conches d-s cette méóme région référables au crétacé supérieur, un nombro considérable d'ongulés ne présentent pas encore de différencia- tion ni dans la forme ni dans la grandeur de leurs dents canines- Les ancótres des Tapirs doivent avoir passé par un stade sembla- ble et vraisemblablement durant cetto méme époque du crétacé supérienr. Que la disposition actuello des canines et des incisives de la deuxiéme dentition des Tapirs soit Vorigine relativement tres ré- cente, cela se pronve aussi par les mémes dents de la premiere den- tition qui reproduisent le stade de la conformation primitive pro- pre des ongulés de Pépoque erétacique. En haut, par exemple, Pincisive externe ou troisiéme de la premiére dentition est la plus petite des trois et elle est remplacée par une incisive énormo qui remplit la fonction de la canine, tandis qua la véritable dent canine reste trés petite dans les deux dentitions, mais davantage dans la premiére que dans la deuxiéme. En bas, la canine de la premiére dentition est petite, á pelne un. peu plus grande que P'incisive externe et de forme assez semblable a celle-ci, tandis que la canine de la denxiéme dentition est une dent trés erosse eb á couronne pointue et coupante. Ces Tapirs primitifs á dents canines non différenciées des incl- sives, doivent remonter á une ópoque géologique excessivemcnt ancienne, puisque sous ce rapport les Tapiridés de VPoligocéne semblent présenter une conformation identique á ceux de Pépo- que actuello, La présence dans les Tapirs actuels une avant-premiére denti- tion qui ne tombe á peu pres qu'une semaine aprés la nalssance, mais dont quelques dents peuvent rester en fonction pendant un espace de temps beaucoup plus long, confirme la grande ancienncté de ce type. En effet: cette découverte prouve que les ancétres des Tapirs AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 25 a devaient posséder une avant-premiére dentition mieux développée que dans ses représentants actuels et fonctionnelle durant un cer- tain espace de temps. Ces animanx étaient done triphyodontes. Le triphyodontisme est évidemment un caractére trés primitif, dont le stade immédiatement inférieur est le polyphyodontisme des reptiles. Le triphyodontisme des ancétres des Tapirs nous con- duit donc á attribuer cos animaux á une époque géologique trés ancienne; probablement antérieure aux temps tertiaires. DEUX MOTS SUR LA NOMENCLATURE DENTAIRE. Je ne veux pas terminer sans dire quelques mots surla question de la nomenclaturo dentaire et de la notation correspondante. Dans plusieurs travaux j'ai démontré que la nomenclature den- taire en usage n'étalt plus accord avec les faits, et que son emploi est devenu un obstacle au progrés de la science. La divi- sion en molaires et prémolaires n'a plus aucune raison d'étre méme au point de vue exclusivement morphologique; en outre, elle repo- se sur une grande erreur initiale, celle de considérer comme appar- tenant á une méme série, des dents qui appartiennent en partie a la premiéro série et en partie á la denxiéme. Continner A énumérer les premiéres quatre molaires de 144 et les trois dernié- res de 145, c'est le moyen infaillible de persister toujours dans lerreur de croire que la dentition des placentaires est distincte de celle des marsupiaux. C'est une véritable cristallisation scientifique que je déplore Vautant plus qwelle constitue une barriére qui nous empéche de reconnaitre les rapports tres étroits qui existent entre les marsn- piaux et les placentaires et rend presque impossibles les recher- ches phylogénétiques. ! Ñ 1 Je puis mentionner un cas tout récent des erreurs oú conduit Papplication de la nomenclature en usage. Dans sa récente monographie des marsupiaux de la formation santacruzien- ne de Patagonie, M. Sinclair (Mammalia of Santa-Cruz Beds—Marsupialia, by William J. Sinclair, in Reports of the Princeton University Expeditions to Patayo- nia, vol. 1y, p. 333, a. 1906) n'admet pas que les Abderitidae soient parents des Plagiaulacidae, parce que, dit-il, la grande dent rayée de la mandibule rest pas homologue dans les deux groupes, cette dent étant dans les Plagiaulacidés la derniére prémolaire, tandis que dans les Abdéritidés elle est certainement la pre- miére molaire (p. 443). J'ai démontré dans plusieurs travaux que la quatriéme molaire des marsu- 26 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Ce n'est pas mon intention d'insister sur les nombreux argu- ments et les prenves concrétes que J'al présente en contre de lem- ploi de la nomenclature et notation dentaires en usage. Ceux á quí la question intéresserait et qui voudraient en prendre connaissanco wont qwá consulter mon ouvrage sur la dentition supérieure des ongulés! od, aux pages 5 á 10, je rentre a ce sujet dans de nom- breux détails. Ici, je vais faire seulement remarquer que le cas actucl de la triple série dentaire des Tapirs constitue une nouvelle preuve de Pinsuffisance de la momenclature en usage et des notions absolu- ment fausses qwelle nous donne. Dans le tableau qui suit, je prósente sous une forme synthéti- que toutes les dents des quatre sérics dentaires des ongulés, dans leur ordre numérique, dans leur ordre de succession, et avec les noms correspondant aux différentes catégories. A celles qw'on désigne avec les noms de prémolaires et molai- res, je leur al placé ces noms entre parenthese. Il suffit d'un coup d'cil sur ce tablean pour se rendre compte de Pinsuffisance de cette nomenclature et des idées erronées quelle porte a l'esprit. plaux qwon appelle «premiére vraie molaire» est homologue de la quatriéme molaire des placentaires qwon appelle «quatrieme prémolaire». M. Lydekker est arrivé á la méme conclusion qui est partagée aussi par les auteurs qui ont étu- dié la denture au point de vue du développement et de la succession embryolo- gique. Si en place de la nomenclature et notation antiscientifique en usage, M. Sinclair eut tout simplement tenu compte de Pordre numérique, il aurait vu que la quatriéme grande dent rayée d'Abderites est parfaitement homologue de la quatriéme grande dent rayée de Plagiaulax et de Ptilodus. Tous ces animaux sont en réalitó des parents trós voisins et font partie du méme grand groupe qwon désigne sons le nom de Diprotodontes (Diprotodonta). ' Amecuino EF, Rocherches de morphologie phylogénétique, etc., déja cité. AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. Incisives Canine A =l Molaires A AS > —AAqF—— 1 2 3 4 5] 6 5) Post-remplacantes Numéro d'ordre..... LAPSOS 1 Troisiéme série...... AA ; o Remplacantes Deuxiéme série......Éle e. . e o Caduques Premiére série...... ortoro o Avant-caduques OU NY Avant-caduques Avant-premiére série Avant-premiére série AAN A A Caduques Premiére série...... 2 ONO O ES] = S 2 | Remplacantes z Deuxiéme série...... o.o. e. Troisiéme série...... Mo. . . o Remplacantes (Prémolaires) A RÁ A Á — , Persistantes Caduques (Vraies molaires) o) OPXAOQRAS ONPORTO Avant-caduques Avant-persistantes ANNA Avant-caduques Avant-persistantes INEA PASA TA Persistantes Caduques (Vraies molaires) O NS (0) ato e Remplacantes (Prémolaires) Postremplacantes EXPLICATION DES PLANCHES. Toutes les figures sont de grandeur naturelle. LÁMINA (Pl.) T. Fig. 1. Cráne un jeune Tapir de huit jours, vu d'en bas, montrant la denture dont on a Óté les avant-caduques 3). ¿Veti2, premiére et deuxiéme incisives caduques; 13”, trou correspondant á Palvéole de la troisieme incisive caduque, dans le fond duquel on voit la pointe de la dent; e*, canine caduque; m1, m2, m3 et m4, les quatre molaires cadu- ques. Fis. 2. Le palais du méme cráne, montrant la denture avec les avant-caduques 3) placées au-dessus des caduques correspondantes. Mémes lettres et mémes numé- ros que dans la figure précédente, eten plus: m 3), m 3), les deux lobes de Pavant- caduque qui recouvrent les lobes correspondants de la caduque m 3”. Fig. 3. La molaire persistante inférieure 5" du cóté droit, du méme individu; dent en voie de développement et avec s deux lobes encore séparés. 3 a, vue d'en haut; 306, vue par le cóté externe. LÁMINA (Pl.) II. Fig. 4. Partie antérieure du cráne du méme individu yue de cóté pour montrer Vaspect de la denture sur le cóté externe. c). Canine avant-caduque encore enfermée dans Palvéole mais dont on com- mence á voir la pointe; m3), m 3), les deux lobes de VPavant-caduque m 3) pla- cós au-dessus des lobes correspondants de la caduque m3';11* el ¿2 les deux incisives caduques du cóté interne; 23', trou correspondant á lincisive caduque troisiéeme ou externe; c' canine caduque; m 1, m 2, m3” et m 4, les quatre molaires caduques. Fig. 5. Avant-caduque m 3) supérieure gauche du méme individu, avec ses deux lobes séparés. 5a, Vue par la face masticatrice. 5 e, Vue parle cóté externe. 5 2, Vue par le cóté interne. > 0, Vue par la face antérieure. 5 u, Vue par la face postérieure. Fig. 6. Mandibule inférieure du méme individu, vue d'en haut ¿ 2) du cóté droit, incisive avant-caduque 2); ¿ 2) du cóté gauche, alvéole vide de Pincisive avant-caduque 2) qui est tombée; ¿1 et ¿2, les deux incisives cadu- ques internes; 25, Pincisive caduque externe ou troisiéme encore enfermée dans Palvéole; m 2, m 3' et m 4, les molaires caduques 2, 3' et 4% m5, alvéole de la molaire 5' persistante qui se trouve encore á Vétat de germe dentaire. Sn AMEGHINO: L'AVANT-PREMIERE DENTITION. 29 LÁMINA (Pl.) HIT. Fig. 7. La partie antérieure de la mandibule du méme individu, vue de cóté. 1 2), Vincisive avant-caduque qui repose sur la caduque correspondante; ¿ 1, incisive caduque interne ou premiére; ¿ 2, incisive caduque deuxiéme, peu visible á cause de Pincisive avant-caduque qui la recouvre; ¿ 3, troisiéme incisive cadu- que encore enfermée dans Palvéole; m 2, molaire caduque 2. Fig. 8. La méme partie antérieure de la mandibule vue obliquement Ven haut et du cóté gauche. 1 2) du cóté droit, avant-caduque 2); ¿2) du cóté gauche, alvéole vide de l'incisi- ve avant-caduque 2) qui est tombée; ¿ 1”, incisive caduque interne ou premiére; ¿2' du cóté droit, Pincisive caduque deuxiéme, peu visible á cause de Vavant-caduque qui la recouvre; ¿ 2 du cóté gauche, Pincisive caduque 2, bien visible á cause de la chute de l'avant-caduque 2); 4 3”, incisive caduque externe ou troisiéme; m 2', molaire caduque 2. Fig. 9. Partie antérieure du cráne un Tapir jeune avec toute la denture cadu- que en fonction. c), du cóté gauche, canine avant-caduque; e), du cóté droit, alvéo- le de la canine avant-caduque; ¿ 1, ¿2 et ¿3 les trois incisives caduques; c”, alvéo- le de la canine caduque; 21,142, et 23, alvéoles des trois incisives de remplacement qui commencent á s'ouvrir. Fig. 10. La méme piéce de la figure précédente vue obliquement, d'en bas et du cóté droit. ¿1,142 et ¿3', les trois incisives caduques; ¿ 3, alvéole de la troisié- me incisive de remplacement; e), alvéole de la canine avant-caduque, ce”, alvéole de la canine caduque; c, canine de remplacement encore enfermée dans Vintérieur de la mandibule et visible par une vacuité au fond de Valvéole de la caduque. Fig. 11. La méme piéce des deux figures précédentes vue latéralement du cóté gauche. 2 1, ¿2 et 2 3), les incisives caduques; c), canine avant-caduque; c', alvéole de la canine caduque. Fig. 12. Partie antérieure du cráne Pun autre individu, á peine un peu plus ágé que Je précédent vu obliquement, d'en bas et du cóté droit. ¿1,42 et ¿ 9, les trois incisives caduques; 2 1, 2 2 et ¿3, le commencement de l'ouverture des alvéoles des trois incisives de remplacement; c), canine avant-caduque: c' alvéole de la canine caduque; c, alvéole de Ja canine de remplacement qui est encore enfermée dans VPintérieur du maxillaire. Fig. 13. Partie antérieure du cráne d'un autre individu encore un peu plus ágé que le précédent, avec la premiére molaire persistante (m 5") en fonction, vue par la face palatine. 1-2 et 1 3, les incisives caduques 2 et 3' ¿1,22 et ¿3, les trois incisives de remplacement qui ne font qu'affleurer des alvéoles; e), canine avant-caduque; c, canine de remplacement. LÁMINA (Pl) IV. Fig. 14. Mandibule du méme individu de la figure 13, vue d'en haut. 11, ¿2 et 23, les trois incisives caduques; ¿1 et ¿ 2, les incisives de rempla- cement 1 et 2; 2 3 postérieur de chaque cóté, la troisiéme incisive de remplace- ment dans lintérieur de la mandibule, visibles par deux vacuités de la table osseuse; ¿ 3 antérieur de chaque cóté, les alvéoles des troisiémes incisives de remplacement, qui commencent á s'ouvrir; c), canine avant-caduque; c du cóté droit, alvéole de la canine de remplacement qui commence á s'ouvrir; e, du cóté gauche, la canine de remplacement qui commence á sortir de Valvéole; m 2, m 3' et m 4, les molaires caduques 2, 3”, et 4% m 5', molaire persistante 5; m 6 alvéole de la molaire persistante 6' de la partie supérieure de laquelle on a reti- 30 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ré une avant-persistante incomplétement développée, placée sur le germe de la dent persistante qui se trouve au-dessous; m 7, alvéole de la molaire persistante 7 ou derniére encore enfermée dans l'intérieur de l'alvéole á Pétat de germe dentaire. Fig. 15. Germes dentaires déjá calcifiées de la molaire avant-persistante 6') de la mandibule précédente: a, vue Ven haut; bh, vu du cóté interne. Fig. 16. Partie antérieure du cráne un individu un peu plus ágé, dans lequel la derniére molaire persistante n'est pas encore en fonction. 1 1,142et 2 3, les trois incisives de remplacement; c, canine de remplacement. Fig. 17. La succession et superpositivn des molaires chez le Tapir, prenant comme exemple la troisieme molaire; m 3), avant-caduque; m 3, caduque; m 3, remplagante. UNA NUEVA ESPECIE DE TAPIR (Tapirus Spegazzinti nm. sp.) POR FLORENTINO AMEGHINO Los tapires americanos adultos, presentan un aspecto externo tan uniforme que se diría pertenecen todos á una misma especie. Sin embargo, no es así, pues hay varias especies y hasta géneros distintos (Elasmo nathus) que solo pudieron reconocerse cuando seexaminaron los caracteres osteológicos. Parece que en la vasta región que comprende el sistema hidro- gráfico del Río de la Plata, hay igualmente varias especies de tapi- res que porsus caracteres externos han sido confundidas con el Tapirus americanus. A lo menos, esto es lo que se desprende del exámen de los cráneos de tapires que se conservan en el Museo Nacional. Al lado de numerosos cráneos de tapires de todas edades que concuerdan con los caracteres del cráneo de Tapirus americanus, hay otros que muestran caracteres distintos muy notables, y pro- blablemente pertenecen á variedades ó quizás á especies distintas. Uno de esos cráneos procede de la Sierra de Aconquija en Tucu- mán, y me ha sido enviado por el distinguido naturalista señor Miguel Lillo. Es de un individuo muy jóven, que conserva en función toda la dentadura de leche, mientras que las tres mue- las persistentes se encuentran todavía en el interior de los al- véolos. Este cráneo se distingue inmediatamente por sus nasales muy cortos y muy anchos, y por una cresta sagital fuertemente con- vexa y de un desarrollo extraordinario en altura. El Tapirus americanus también tiene una cresta alta y convexa, pero no en forma tan exagerada como la del cráneo en cuestión. Además, es cosa bien sabida que, en todos los mamíferos la cresta sagital 32 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. toma mayor desarrollo con la edad. Luego, el cráneo en cuestión, el cual á pesar de ser de un individuo muy jóven presenta sin em- bargo una cresta sagital más alta y notablemente más convexa que la de Tapirus americanus completamente adulto, parece represen- tar, sino una especie, por lo menos una variedad distinta. Por todos sus caracteres me parece corresponde al Tapirus Laurillardi des- eripto por Gray sobre un cráneo de un individuo completamente adulto, enya procedencia exacta hasta ahora se ignora; fué vendi- do al Museo Británico como procedente de Sud- América, sin nin- guna indicación de localidad. Otro de esos cráneos es seenramente de una especie nueva, Pro- ecde de un individuo cazado por el distinguido naturalista doctor Carlos Spegazzini, en el Río Pescado, departamento de Orán (Salta) cerca de la frontera con Bolivia, durante un viaje efectuado en Marzo del año 1905. Desgraciadamente no disponía de medios para conservar el cuero y el esqueleto, y con dificultad pudo traer el cráneo. Sobre su aspecto externo me comunica el Dr. Spegazzini lo siguiente: «El tapir presentaba una altura de SO ctm. y pesaba alrededor de 250 kl. Su color, sobre el dorso, era gris plomo algo más intenso en la línea mediana, especialmente en la eruz; este color pasaba al plomo claro al borde de la región ventral y en las ingles volvién- dose casi blanco en la parte inferior. No presentaba manchas de ninguna clase y tanto la trompa como la cola no ofrecían carac- tores anormales. El sexo era masculino y el individuo parecía adulto, pero no viejo.» El examen del cráneo demuestra que se trata de una especie nueva que desieno con el nombre de 7. Spegazzini, en honor de su deseubridor. No es mi intención dar una descripción detallada de este cráneo sino indicar simplemente los caracteres más notables que lo distinguen del de las demás especies que viven actualmente en Sud-América, . Se trata del cráneo de un individuo completamente adulto, con toca la dentadura en función y ya bastante gastada, de modo que pueden apreciarse perfectamente bien todos los caracteres dis- tintivos, menos los de la dentadura en lo que se refiere á la forma de las coronas de las muelas. El tamaño es más ó menos el mismo del de 7. americanas. Los caracteres distintivos más notables del cráneo de esta especie, son: 1.” La cresta sagital muy baja y no convexa, sino más bien un poco cóncava en el medio. 2.2 Los nasales excesiva- AMEGHINO: UNA NUEVA ESPECIE DE TAPIR. 33 mente cortos, más anchos que largos, y de bordes laterales con- vexos en vez de cóncavos. Las figuras de las láminas V y VI que representan el cráneo visto de lado y de arriba, darán una idea muy precisa de los dos caracteres mencionados. He dicho que el Tapirus americanus, como también el T. Lau- rillardi, muestran una cresta sagital muy alta y muy convexa en dirección antero-posterior, que representa un gran arco de circulo muy regular. Además, en la parte anterior la cresta se enancha y concluye por confundirse con la superficie de la región frontal, pero la línea que constituye el perfil de la cresta prolon- ga la convexidad regular de atrás hacia adelante hasta la misma raiz de los nasales. El 7. Roulini de las regiones septentrionales de Sud - América (Colombia, Perú, Ecuador), tiene una cresta sagital muy baja y derecha en sus dos tercios posteriores correspondientes á la región parietal, pero el tercio anterior correspondiente á la región fron- tal es notablemente más alto y convexo. En T. Spegazzinii la cresta sagital es también muy baja, pero no tanto como en 7. Roulini y además de una forma bastante dis- tinta. La línea superior de las regiones parietal y frontal en vez de trazar de atrás hacia adelante un arco convexo regular, sigue una línea mucho más derecha y algo sigmoide ó ligeramente ondula- da. El tercio posterior y el tercio anterior son algo aroueados en dirección antero-posterior, pero el tercio medio en el que cae la sutura frovto-parietal, es más deprimido, trazando una pequeña concavidad en la misma dirección antero-posterior, siendo esta depresión la que produce el aspecto sigmoide ú ondulado de la lí- nea de perfil. Este punto más bajo de la cresta, corresponde pre- cisamente al punto en el cual en 7. americanus presenta su mayor elevación y su más fuerte arqueamiento. En la conformación de los nasales la diferencia es todavía mu- cho más considerable. Las figuras de las láminas VII y VIII muestran la conformación de estos huesos en 7. americanus. En esta especie los nasales son siempre considerablemente más largos que anchos. Puede decirse que en término medio el largo excede al ancho en una mitad, pero á veces el prolongamiento es todavía más considerable. Hacia atrás, en el último tercio posterior, los nasales del 7. ameri- camus, como también los de todas las demás especies del mismo género, presentan una impresión muscular de contorno subcircular AnaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3*, T. x111. Enero 14, 1910. 6) 34 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que produce un fuerte enangostamiento de la base de los nasales. Estas dos impresiones quedan siempre bien separadas una de otra, pues el borde interno de cada una de ellas queda bastante distante de la sutura longitudinal mediana de ambos nasales. El enangostamiento producido por las dos impresiones musculares mencionadas está limitado hacia adelante y sobre el borde exter- no, por una apófisis más ó menos desarrollada según las especies, El borde lateral de cada nasal representa así una curva algo sig- moide. En 7. americanas, á partir de esta apófisis, los bordes laterales trazan una curva convexa muy acentuada, la cual hacia adelante se cambia gradualmente en una curva cóncava, de manera que dá al tercio anterior de los nasales una forma acuminada muy carac- teristica. En 7. Spegazzinii, el largo de los nasales es menor que el ancho máximo de éstos, y los costados laterales no muestran la doble cur- va convexa y cóncava caracteristica de los nasales del 7, america- nus. A partir de la pequeña apófisis del límite anterior del enan- gostamiento posterior, el borde lateral externo de cada nasal traza una gran línea curva, fuertemente convexa hacia afuera en toda su extensión y que termina en la extremidad anterior de cada nasal. Resulta de esta conformación, que la extremidad anterior de ambos nasales en vez de terminar er una punta acuminada termina en un borde redondeado en arco de circulo y con una escotadura trian- gular adelante que separa la parte anterior de ambos nasales. Las figuras de las láminas VI y VII dan una perfecta idea de esta gran diferencia en la conformación de los nasales de 7. Spegazzinii comparados con los de 7. americanas. Los nasales del 7. Spegazzinii son más anchos que largos, no solo en razón de que los mencionados huesos son considerablemente más cortos que en 7. americanus, sino también porque son en rea- lidad de un mayor ancho absoluto que en esta última especie. En el cráneo de 7. americanus que me sirve de término de com= paración, el largo de los nasales es de 104 mm. y el ancho máximo de solo 66 mm. En el 7. Spegazzinii el largo es de 69 mm. y el ancho máximo de 73 ma. Además de las diferencias en las proporciones y el contorno, hay todavia otras. Las dos impresiones musculares subcirculares de la parte pos- terior de los nasales que, en 7. americanus son muy profundas, en T. Spegazzini son completamente superficiales y como borradas. ¡uu AMEGHINO: UNA NUEVA ESPECIE DE TAPIR. 35 En T.americanus los nasales son un poco arqueados en direc- ción antero-posterior, de manera que la parte anterior ó punta libre de estos se encorva un poco hácia abajo. En T. Spegazziniino existe este arqueamiento antero-posterior, de manera que la punta anterior libre no se encorva hácia abajo, sino que al contrario, se levanta un poco hácia arriba. En 7. americanus ambos nasales se vuelven muy gruesos sobre el borde lateral interno, de modo que sobre la línea longitudinal mediana están justapuestos el uno contra el otro, separados por una sutura sencilla, sin dentelladuras ó engranages, constituyendo una línea recta sobre la cual ambos nasales están en contacto en toda su extensión. En T. Spegazzinit, los nasales se adelevazan tanto sobre el borde externo como sobre el interno; de esta conformación resulta que el borde interno constituye una lámina muy delgada, casi cortante, con algunas dentelladuras, pero que no penetran unas en otras para constituir una verdadera sutura, permaneciendo ambos nasa- les separados en casi toda su extensión. Hácia adelante, ambos nasales divergen en una extensión lon- gitudinal de 16 mm., de modo que en la extremidad anterior las dos puntas están separadas una de otra por un espacio de 16 mm. de ancho. Atrás, la divergencia es muchisimo mayor, pues la escotadura ó triángulo producido por la separación de ambos nasales, tiene 24 mm. de largo en dirección antero-posterior, y el ancho ó base del triángulo tiene unos tres centimetros. En ninguna de las espe- cies conocidas envian los frontales un prolongamiento internasal tan ancho como en 7. Spegazzinii. A pesar de esto, el prolonga- miento internasal de los frontales no rellena la escotadura por completo, quedando hácia el vértice del triángulo una vacuidad considerable. Esta última conformación constituye también otra diferencia notable entre las dos especies, pues corresponde á una construe- ción muy distinta de la parte anterior de los frontales en el in- terior de la cavidad nasal. Echando una ojeada al techo de la cavidad nasal puede observarse que, en 7. americanus los frontales se extienden por debajo de los nasales mucho mas adelante de la base de estos últimos huesos. Este prolongamiento de los frontales hacia adelante y por debajo de los nasales termina en una punta triangular que imita de una manera perfecta la terminación ante- rior de estos últimos. Este prolongamiento anterior no existe en 36 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. T. Spegazzimii; la parte anterior de los frontales que pasa por debajo de los nasales está atrofiada y las dos puntas de los fron- tales estan separadas por un espacio de más de un centímetro de ancho. Es esta conformación la que produce en el fondo de la es- cotadura de la parte posterior de los nasales la vacuidad arriba mencionada. En la reducción de los huesos nasales el T. Spegazzini es la especie de este género que ha alcanzado el más alto grado de espe- cialización. En el resto de la conformación del cráneo no hay diferencias notables, menos en el paladar que es mas angosto, particular- mente adelante; este mayor enangostamiento es debido principal- mente á las series dentarias que son mas convergentes hacia adelante que en 7. americanus. En el 7. Spegazzinii el ancho del paladar entre la raíz anterior de la séptima muela de cada lado es de 56 mm., y entre la raiz anterior de la segunda muela de solo 45 mm. En el 7. americanus las mismas medidas son respectiva- mente de 56 y 54 mm. Se vé, pues, que el paladar tiene en la parte posterior el mismo ancho en ambas especies, pero en la parte an- terior es notablemente más angosto en 7”. Spegazzinii que en T. americanus. En esta última especie las dos séries dentarias son casi paralelas mientras que en aquella son muy convergentes hacia adelante. La posición de la sutura maxilo-palatina es también algo dis- tinta. En 7. Spegazzinii se encuentra al nivel del borde anterior de la cuarta muela (m 4) y en T. americanus en frente de la parte media de la mencionada muela y á veces aún todavía más atrás. El 7. Spegazzinii es además de rostro un poco más corto que 7. americanas, como se prueba por la distancia del borde anterior del alvéolo de la primera muela superior al borde anterior del alvéolo del incisivo interno, que es de 89 mm. en la primera espe- cie, y de 103 mm. en la segunda. El intermaxilar presenta igualmente algunas diferencias. En 7. Spegaz.inii es más pequeño, y con la parte anterior muy inclinada hacia abajo. En el paladar la distancia del borde posterior del incisivo interno al borde anterior del agujero incisivo es de solo 2 cm, mientras que en 7. americanus esta misma distancia es de 3 cm. Sin embargo, hay que tener presente que en los indivi- duos de 7, americanus que no son completamente adultos, el in- termaxilar es igualmente corto en la cara palatina y bastante ar- queado hacia abajo en su cara supero-anterior. AMEGHINO: UNA NUEVA ESPECIE DE TAPIR. 37 En el tamaño relativo de las muelas la dentadura parece idén- tica á la de T. americanus. En cuanto á la conformación de las coronas nada se puede afirmar, pues las muelas del 7. Spegazzini están tan gastadas por el uso, que todos los detalles han desapa- recido. Es inoficioso que me extienda en dar medidas de las distin- tas regiones del cráneo, pues las diferencias que puede presentar con el cráneo de adulto de 7. americanus que me sirve de tipo de comparación, no son ciertamente mayores que las que pueden observarse entre cráneos de individuos adultos de 7. americanus. Para un conocimiento mas perfecto del T. Spegazzinii es indis- pensable el resto del esqueleto y el cuero del adulto, como también de algunos individuos jóvenes. j hd U pl Ñ A it > EXPLICACIÓN DE LAS LÁMINAS LAMINA Y : ' Tapirus Spegazzinúi. Cráneo visto de lado. LAMINA VI Tapirus Spegazzini. Cráneo visto de arriba, LAMINA VII mostrar la cación de la región nasal. LAMINA VIII Tapirus americanas. Parte media y anterior del cráneo visto de lado. pa mostrar la conformación de los nasales. de, Es ÉNUMÉRATION CHRONOLOGIQUE ET CRITIQUE DES NOTICES SUR LES TERRES CUITES ET LES SCORIES ANTIROPIQUES DES TERRAINS SÉDIMENTATRES NÉOGENES DE L'ARGENTINE PARUES JUSQU'A LA FIN DE L'ANNÉE 1907 FLORENTINO AMEGEKINO. Le probleme de origine des terres cuites et des scorles qu'on trouve dans les couches sédimentaires de la plaine argentine á partir des couches miocénes de la formation araucanienne jusqwWa celles de notre époque, est une question quí dans les deux dernie- res anuées a donné origine á une vive discussion. On sait que je considere ces matériaux comme le résultat de l'action de homme, tandis que quelques naturalistes les ont pris pour des produits volcaniques. Derniérement j'ai publié sur ce sujet plusieurs mémoires *, dont les conclusions, d'apres ma maniére de voir irréfutables, n'ont pas encore été contestées. Pourtant, la disenssion est encore loin d'étre close. Je prépare une monographie détaillée avec figures et une description com- pléte, non seulement du matériel ancien, mais aussi de celu obte- nu artificiellement dans les nombreuses expériences que j'ai pra- tiquées pour en reproduire du semblable. De son cóté, mon distingué collegue M. le Dr. Enrique Herrero Ducloux, profitant du grand matériel que j'ai aceumulé, prépare une nouvelle étude chimique qui embrasse l'examen d'un nombre 1 Aurcmino Fr. Productos píricos de origen antrópico en las formaciones neogenas de la República Argentina, avec double texte, francais et espagnol, in Anal. Mus. Nac. de Buenos Aires. sér. 3.*, t. xt, pp. 1-25, a. 1909.—Dos documentos testimonia- les á propósito de las escorias producidas por la combustión de los cortaderales, ibid, pp. 77 á 81, a. 1909. —Examen critique du mémoire de M. Outes sur les scories el les terres cuites, ibid, pp. 459 á 512. a. 1909. 40 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. considérable d'échantillons, aussi bien des anciens que de ceux fabriqués expérimentalement. Tl est probable que d'autres investigateurs interviendront dans la discussion, de sorte que pleine lumiére sera faite. Ceux qui s'intéressent dans la solution de ce probléme et qui venlent en essayer Vésude se heurtent contre une difficulté assez sérieuse; qui consiste á se mettre facilement an courant de la ques- tion dans ses origines et dans son développement. Les mémoires et notices qui ont vu la lumiére pendant les deux derniéres années sont á la portée de tout le monde, mais il n'en est pas de méme de celles plas anciennes qui se trouvent éparpillées dans des travaux et dans des publications souvent d'une tres grande rareté et par cela méme bien difficiles á consulter. J'ai done cru faire une ceeuvre utile de réunir toutes ces no- tices plus anciennes, antérieures á Pannée 1908, et de les publier dans leur ordre chronologique, en les accompagnant de quelques commentaires ceritiques et explicatifs, de sorte qu'avec cette récapi- tulation et les travaux récents parus sur le méme sujet, tous ceux quí s'intéressent á la question se trouveront en état:—soit de se former lá-dessus une opinion propre, —soit d'entreprendre des nouvelles recherches avec profit. La confusion entre les scories d'origine volcanique et d'origine anthropique n'est pas, comme on pourrait le eroire, tout a falt récente, car il y a déjáa trois quarts de siécle que la question a été soulevée et discutée. T'astronome Nicolás Descalzi qui, en 1833, entreprit de remon- ter avec une goélette le fleuve Rio Negro de Patagonie, dans son rapport ou journal de voyage * dit que certaims matériaux que Darwin avait pris pour des scories volcaniques étaient des sco-= ries produites par lincendie de «pajonales» ?, * Descarzr NicoLás. Diario del descubrimiento del Rio Negro de Patagones hecho por D. Nicolas Descalzi. Por orden del Ecamo. Sr. Brigadier General, y en Gefe de la Division izquierda, D. Juan Manuel de Rosas (año 1833). Ce rapport doit avoir paru pour la premiére fois sinon complet, au moins en fragments, dans le journal El Constitucional de Vannée 1833. Aprés il apparut dans La Revista del Rio de La Plata, t. 1, p. 97, année 1854,—et ila été réimprimé dans ALBARRACIN, Estudios, etc., t, 1, Buenos Aires, année 1886. * Cest le nom avec lequel on désigne dans le pays les endroits, bas - fonds ou marécages couverts par de hautes graminées sauvages. J'emploierai toujours ce mot parce que je ne lui ai pas trouvé d'équivalent francais. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES 41 Les passages du rapport de Descalzi qui se réfórent á cette question sont bien curieux et je les transeris de la rélimpression de M. Albarracín* avec les notes ct commentaires dont cet autenr les accompagne. «Septiembre 5.—El Río empieza á bajar con fuerza.—Por la mañana salimos á la espia—con ella y la silga llegamos al punto M. En este paraje he encontra- do Escoria y piedra poma que el río ha dejado á la orilla del agua cuando esta- ba crecido. Esta es una señal cierta de que en sus cabeceras hay volcanes de diferente espe- cie, porque el que arroja escoria, no arroja piedra poma.—La Escoria es tan liviana como la Poma?.. . OUR ZO tal Seguimos encontrando muchos pedazos de la esco- ria volcánica. Mientras se tiraba la silga en la vuelta que se dirije al N.NE. desde el punto Yeso, me ocupé en recoger las muestras más hermosas de esta sineular materia. Al concluir la vuelta, y en donde el rio tira al Oeste, hallé, en el punto que señalo en el plano por la palabra Vidrio una mata de paja brava quemada, reducida al estado de lo que hasta ahora había juzgado ser un producto de irrup- ción volcánica. Lo presenció toda la tripulación. Pasamos en seguida ála costa Sur, que por ser limpia proporcionaba el poder silgar. Al llegará ella observamos que el campo había ardido, y que en las orillas del río las matas de paja ó más bien sus troncos estaban vitrificados. Ya no queda, pues, ninguna duda respecto á que lo que se creía lava no es más que una concreción ígnea de aquel vegetal, el cual al quemarse produce una materia negruzca, en parte transparente, más dura que el acero de una cortapluma, y en fin, quebradiza como el vidrio. Las matas grandes son vitrificables; las chicas se reducen á cenizas ?. La tierra, que es negra y fina, aparece de color rojo en los troncos de las pajas quemadas. Desde el punto Yeso envié al marinero Ponce á que viese si descubría desde la cumbre de la barranca, alguna partida de la vanguardia, y también con el fin de que se cerciorase si estábamos ó no, en la isla de Choelechel. Más no pudo con- testarme afirmativamente. Trájome algunos fragmentos de yeso, asegurando que lo había en abundancia en dicho paraje. El haber descubierto la vitrificación de la paja brava no fué muy del gusto del piloto Elsewood, por la razón que, como buen inglés, su amor propio se resintió 1 ALBARRACÍN, SANTIAGO J. Estudios generales sobre los rios Negro, Limay y Collon- Curá y Lago de Nahuel-Huapi, t. 11, pp. 51, 63-64, 600-602, Buenos Aires, a. 1886. 2 Era una equivocación, como más tarde pudieron darse cuenta; no había tales escorias. (S. J. Albarracín.) * Cuando efectuamos las exploraciones de 1851, 1882 y 1833, bajo las órdenes del Comandante Obligado, ignorábamos la mayor parte de estos datos y observacio- nes curiosas de los exploradores que nos habían precedido, solamente, llevábamos algunas noticias suministradas por la lectura de La Conquista de (Quince Mil Le- guas, por el Dr. Zeballos y por un libro escrito sobre fronteras por el Coronel Alvaro Barros. No hemos verificado la verdad de este curioso fenómeno, pero no me explico el por qué de esta anomalía, que solamente las matas grandes de paja brava se vitrifiquen. (S. J. Albarracín.) 49 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. de la mistificación sufrida por el naturalista de la corbeta descubridora, quien, equivocando el fenómeno, atribuyera á aquella materia vidriosa un origen vol- cánico *. Conozco que quiere burlar á un oficial argentino del mérito de haber rectificado este error; pero tomo mis medidas para que así no suceda.» Le seule chose que, dans ce rapport, M. Albarracín trouve un peu obseure et qui est pourtant bien claire, c'est que les petites touffes de paille ne se vitrifient pas et les grandes si. Les touffes petites contenant pen de combustible ne penvent pas produire une tem- pérature assez élevée ponr donner origine au phénomene de la vi- trification. Une autre remarque notable du rapport de M. Descalzi, est celle concernant la terre qui, étant fine et noire dans le terrain normal, a pris une couleur rouge dans les trones de touffes de paille brulées, c'est-á-dire qw'elle s'est transformée en brique on terre cuite comme celle quw'on trouve dans les couches anciennes. Dans cette premiére observation et á une époque qw'il ne pouvait pas y avoir láa-dessus aucun préjugér, on constate déja que les scories anthropiques sont accompagnées de terre cuite. D'ailleurs, on concoit facilement qw'il ne puisse en étre autrement. Le rapport de Descalzi souléeve encore une autre question: c'est la possibilité que certains échantillons de scories légéeres et flo- tantes rapportées en Europe par Darwin, D'Orbigny et autres naturalistes ct recucillics dans le cours inférieur des Rio Negro et Chubut, ne soient pas d'origine volcanique sinon anthropique. Il s'ensuit aussi la possibilité que dans les musées, aussi bien d'Europe que 'Amérique, il y alt des échantillons de scories an- thropiques placés parmi des roches d'origine volcanique. Jal fait mention d'un gros morceau roulé de seorie trouvé a Pembouchure du Río Chubut et considéré comme de nature volcanique, lequel WVapres Pexamen que ¡'en al fait résulte étre une scorie anthropi- que des plus caractéristiques (Amecnixo F. Dos documentos testimo- ia (.) niales, etC., p. 1 !* Este naturalista era nada menos que Darwin, á quien en una de las anotacio- nes del Diario del Cuartel General en Colorado, se designa erróneamente: Mister Carlos M. Davien; como es sabido: Darwin, como miembro de la Comisión inglesa que iba á bordo de la corbeta «Beagle», hizo estudios de historia natural en las costas de la Patagonia, internándose en algunos parajes hasta algunas pocas millas del mar; como algunos de esos estudios, acerca de la Patagonia, han sido más tarde rectificados, demostrándose los errores en que había incurrido el céle- bre naturalista, he juzgado conveniente hacer notar el que aquí señala Descalzi, pues no deja de ser de alguna consideración. (S. J. Albarracin.) AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 43 Apres le rapport de Descalzi, le renseignement le plus ancien que je trouve, se référant a cette question, est la découverte faite par Heusser et Claraz dans l'extréme Sud de la Barranca de los Lobos, de «cailloux», d'apres eux, d'origine volcanique. Cette dé- couverte fut publiée en 15651 et c'est la premiére fois qw'on fait mention de Vexistence de scories dans lVintérieur des couches de la formation pampéenne, ou considérée comme telle. Voici ce quien disent ces autenurs: «Un peu plus au sud que la Barranca de los Lobos, dans un endroit oú les falaises qui bordent la mer ont encore une hauteur considérable, á un niveau qu'atteignent les hautes marées, nous avons rencontré dans la falaise (qui se compose d'argile pampéenne) des cailloux de nature volcanique, dont la grosseur ne dépassait pas celle du poing; la plupart étaient sensiblement décomposés; mais quelques-uns qui l'étaient moins, présentaient une texture cellulaire bour- soufflée, trés reconnaissable; ils se montrerent facilement fusibles au chalumeau et produisirent un verre d'un vert tres foncé, qui se dissout dans la perle de borax en laissant un squelette de silice. Les falaises dans cet endroit, bien qwargileuses, sont résistantes, et á Paide de notre marteau et d'un grand cou- teau, il ne nous fut pas possible de les entamer suffisamment pour nous assurer si plus en avant on continuait á rencontrer de ces galets, de sorte que l'on pourrait faire lPobjection (peu probable, il est vrai, puisque la mer ronge et excave les falaises dans cet endroit) que ces galets ont été amenés par le courant cótier, dont il sera question plus bas, puis jetés par les vagues contre les falaises, á Pargile humide desquelles il auraient adhéré» (1. c., p. 27). Dans cette méme falaise j'al trouvé dernierement des matériaux semblables, qui paraissent de nature volcanique, mais qui en réa- lité sont des scories anthropiques. Cette observation de Heusser et Claraz, on la présentée comme une preuve en faveur de lorigine volcanique du matériel en question ?, mais á tort, car ilest clair qwá cette époque-la, sans posséder aucun autre renseignement á ce sujet, on ne ponvait faire autre chose que le prendre pour une roche volcanique. Pourtant, le fait de trouver ces roches dans ce limon leur sem- blait si étrange qw'ils cherchérent á s'assurer, quoique inutilement, si dans lintérieur de la falaise on continuait á trouver de ces galets, car, disent-ils, on pourrait faire l'objection que les vagues les ont jetés contre les falaises, á Vargile humide desquelles ils auraient adhéré. 1 Heusser, J. C. et CLaraz, GeorGEs, Essais pour servir ú une description physique et géognostique dela province de Buenos Aires,in Mémoires de la Société Helvétique des Sciences Naturelles, vol. xx1, pp. 1-140. Zurich, a. 1865. 2 Outes, Férix F. Antecedentes y observaciones personales, in Rev. Mus. La Plata, t. xv, p. 158, a. 1908. 44 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. C'est done aussi bien á tort qu'on a affirmé que Heusser eb Claraz wont pas douté que ces scories soient ¿n situ * quand c'est précisément le contraire. Les premiers débris de terre cuite dans la formation pampéenne furent découverts au commencement de Vannée 1874* par Juan Ameghino aux environs de la petite ville de Lujan, dans le grand dépót lacustre de cette localité, et peu de temps aprés J'al pu le recueillir par centaines d'échantillons dans le méme gisement. La premiére fois que en fis mention, c'est lannée 1875, dans une petite note publiée dans le Journal de Zoologie de Paul Gervais ?. Je transcris les deux paragraphes qui s'y réferent. «Dans le petit ruisseau de Frias, aux abords de Mercédes, et á 20 lieues de Buénos Aires, j'ai rencontré beaucoup Vessements fossiles humains a 4 métres de profondeur, dans un terrain quaternaire et non remanié. Jen ai trouvé quel- ques-uns en présence du professeur Giovanni Ramorino et de beaucoup d'autres personnes, mélés avec une grande quantité de charbon de bois, de terre cuite, Vossements brílés et striés, de pointes de fléches, de ciseaux et de couteaux de silex, et une grande quantité d'ossements appartenant á une quinzaine d'espéces de Mammiféres en grande partie éteintes, entre lesquelles se trouvent 1Hoplopho- NUS OTIUCUE ALO aaa aaa ala alelo ia lala lalola (ele rnale ta doliSdeRn MA OuAsoS . «Dans divers endroits du ruisseau Rio Lujan, prés de Mercédes et de Luján, sous diverses couches du terrain quaternaire non remanié, j'ai rencontré, ainsi que VPautres personnes, des ossements Panimaux éteints ayant des stries et des incisions faites évidemment par la main de homme. des os pointus, des couteaux et des polissoirs en os, des pointes de fléches, des ciseaux et des couteaux de silex et des fragments de terre cuite mélés avec de nombreux restes de Mastodon TUDO a ooo la lei lito ; L'année suivante (1876) parut le deuxiéme volume de la Descrip- tion physique de la République Argentine de Burmeister, ou Pau- teur fait mention de la découverte de cailloux d'origine volcanique faite par Heusser et Claraz sur les falaises de 'Atlantique. Burmeister dit*: «Méme tout pres de la cóte ocóanique, ils onttrouvé dans les escarpements de- la Lobería Grande des cailloux des roches volcaniques.» 1 Outes, Fénix F. l. c., p. 158. ? Aurecurso, Fr. La Antiguedad del hombre en el Plata, t. 11, p. 378,a. 1881. 1 Aurcuino, Fi. Nouveauzx débris de Uhomme et de son industrie mélés a des ossements VPanimaux quaternaires recueillis aupres de Mercédes (République Argentine), in Journal de Zoologie du Prof. Paul Gervais, t. 1v, pp. 527-528, Paris, a. 1875. * Bunmerster, Dr. H. Description physique de la République Argentine, t. 13, Buénos Aires, a. 1876, p. 178 et 887. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 45 «Ces cailloux de roches volcaniques que visent ces auteurs (Essais, p. 27), me semblent provenir de la Banda Orientale, oú des mélaphyres et des roches d'aimant se trouvent entre Maldonado et Montevideo. Voyez mon Voyage, t. 1, p. 77.> Burmeister n'ayant jamais vu ces prétendues roches volcaniques de la Lobería Grande, il est clair que le contenu de ces paragraphes n'est qu'une simple supposition sans ancune valeur scientifique. Dans cette méme année 1876, dans une longue communica- tion que 'adressais a la Sociedad Científica Argentina, sur Homme fossile dans la Pampa, au sujet des morccaux de terre cuite qu'on trouve dans le limon pampéen de Luján, je disais: Por ahora, y para concluir esta digresión ya bastante larga, me basta decir, que particularmente los restos 6 fragmentos de tierra cocida son tan abundantes, que cualquiera que quiera tomarse el trabajo de verificar algunas exploraciones en mi compañía, le garanto de antemano que, sin hacerlo esperar muchas horas, extraeré en su presencia de los depósitos de tosca rodada del Rio Lujan, á lo menos 20 fragmentos por cada metro cúbico de terreno removido» '. En 1877, engagé dans une polémique au sujet de lexistence de homme fossile ?, je parle encore de ces terres cuites: «Obligados á terminar este ya demasiado extenso artículo, rogamos al señor Lista y á cualquier otro que se haya permitido ó se permita poner en duda nues- tros descubrimientos sin bastante fundamento para ello, que nos expliquen la causa que ha producido las rayas, estrías é incisiones que se notan en muchos huesos de animales extinguidos de las pampas, completamente iguales á los que presentan muchos huesos encontrados en los paraderos indios de esta provincia; que los huesos rotos longitudinalmente, los huesos trabajados y los pedernales tallados no son cuaternarios, y que los fragmentos de tierra cocida que se encuen- tran cerca de la Villa de Lujan enterrados con restos de animales extinguidos no se hallan en terreno cuaternario no removido.» Dans une courte notice publiée dans American Naturalist*, parmi les preuves de Vexistence de l' homme fossile dans les pampas ¡e fais mention des morceaux de terre cuite des gisements de Mercé- des et de Luján. De méme, dans le catalogue spécial de la section anthropologique et paléontologique de la République Argentine á 1 Ayurcuixo, Ex., La Antigiedad del hombre en el Plata, t. 11, p. 402, a. 1851. 2 Auecuino, FL. El Hombre fósil argentino, Communication publiée dans La Libertad de Mercédes (27 Mars 1877), La Prensa de Buenos Aires (28 Mars 1877), ete. Réimprimée dans AmecHiNo, Fr. La Antiguedad, t. 11, p. 109. 2 The Man of the Pampean Formation, in The American Naturalist, vol. XII. p. 825, Philadelphia, a. 1878. 46 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. l Exposition de Paris de 1878, s'y trouvent catalogués plusieurs » c c c 2 de ces fragments de terre cuite des gisements susmentionnés!, Dans un mémoire sur homme préhistorique dans le bassin de La Plata présenté au Congrés International des Sciences Anthro- pologiques réuni a Paris dans cette méme année 1878, en faisant mention des différents genres de preuves qui démontrent l'existen- ce de homme fossile dans Argentine, je m'oceupe des débris de terre cuite qwWon trouve dans la formation pampéenne, dans ces termes: <6 Terres curres.—J ai déja dit que pendant Vépoque néolithique les objets en poterie étaient trés nombreux et que dans l'époque mésolithique ils étaient moins nombreux et Vun travail plus grossier. Pendant Pépoque paléolithique dispa- raissent complétement les objets en terre. Il semble que ' homme de cette époque ignorait les premiers éléments de Part de la céramique; par contre on trouve un trés grand nombre de fragments de terres cuites, sans forme, de couleur de brique. (Qwest-ce que cela démontre? Est-ce les premiers essais de la céramique, ou est-ce le simple résultat de Vaction du feu sur le sol d'un foyer allumé par homme quaternaire? J'ai des tendances á croire á cette derniére supposition. en faisant remarquer qne presque dans tous les endroits oú on trouve des fragments de terres cuitesil y a aussi d'autres vestiges de existence de homme» 2. En 1549, dans mon mémoire sur homme préhistorique dans La Plata, publié dans la Revue d' Anthropologie, je mentionne en- core les morceanx de terre cuite trouvés dans plusieurs gisements, au nombre des objets qui prouvent la coexistance de Phomme avec les grands mammiféres éteints de la faune pampéenne ?, Dans un autre mémoire sur la plus haute antiquité de homme en Amérique, présenté au Congrés International des Américanis- tes réuni a Bruxelles la méme année, non seulement je mentionne á plusienrs endroits les fragments de terre cuite, mais dans un long paragraphe, je ocenpe aussi de leur signification insistant á les considérer, non comme des fragments de poterie, sinon tout simplement comme des morceaux du sol brúlé d'anciens foyers. « Terres cuites.—Dans toute P'Amérique, les stations humaines contiennent une quantité innombrable de débris de poteries. Trés souvent aussi on y rencontre des vases entiers aux formes élégantes, qui révelent une industrie trés avancée. ' Amecuixo, F, Catalogue spécial de la section anthropologique et paléontoloyique de la République Argentine (Exposition Universelle de 1878), in 8” de S0 pages: Pa- ris, 1878, pp. 2-3, n* 1031; p. 10, n* 230 á 283. * AmeGuInO, TF. L' Homme préhistorique dans le bassin de La Plata, in Congrés international des sciences anthropoloyiques tenu 4 Paris du 16 au 21 Aoút 1878. p. 346. ' AmMEGuInO, E. Homme préhistorique dans La Plata, in Revue d'Anthropologie, année 1879, pp. 242-245. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 47 «Il en est de méme pour la province de Buenos Aires; partout oú se rencontrent des stations indiennes antérieures á la conquéte, on recueille des milliers de fragments de poteries. Toutefois, ces débris deviennent moins nombreux á mesure que les stations appartiennent á une époque plus reculée. Dans le terrain pam- péen, ces vestiges disparaissent complétement. «Il semble des lors que homme de cette derniére époque ignorait les premiers rudiments de la céramique. Par contre, on trouve un trés grand nombre de frag- ments de terre cuite sans forme et (une couleur de brique. Qu'est-ce que cela démontre? Sont-ce les premiers essais dans Part céramique? ou est-ce le simple résultat de action du feu Vun foyer allumé par homme de lépoque du elypto- don? J'ai tout lieu de croire á cette derniére supposition, en faisant remarquer que dans tous les endroits oú se rencontrent des fragments de terre cuite, il existe aussi d'autres vestiges de l'existence de l' homme. Pres du village Villa de Lujan, on les rencontre par milliers dans une terre blanchátre qui se trouve au-dessous de plusieurs autres couches de terrains pampéens, sur une étendue de plus de six kilometres» *. En 1851, parut le deuxiéme volume de mon ouvrage sur l'anti- quité de l homme dans La Plata, oú je donne la description détail- lée de toutes mes découvertes précédentes. Je fais mention de la présence de terres cuites dans plusienrs gisements * des couches pampéennes les plus supérieures. En outre j'examine plus á fond les questions qui se rattachent á la présence de ce matériel. Voici les parties de louvrage qui se réferent a ces derniéres questions. «Tierra cocida.—En la provincia de Buenos Aires, en donde se encuentran paraderos indios anteriores á la conquista, se presentan á la vista millares de fragmentos de alfarerías. Estos restos son, sin embargo, menos numerosos á medi- da que los paraderos datan de una época más remota. En el terreno pampeano ya no se encuentra un solo fragmento de alfarería; el arte cerámico era desconocido al hombre de entonces. Pero en cambio, en algu- nos puntos se encuentra una gran cantidad de fragmentos informes de tierra cocida de color ladrilloso. ¿Qué es lo que indican? ¿Son los productos de los primeros ensayos en el arte cerámico, ó son el simple resultado de la acción del fuego de un fogón encen- dido porel hombre de la época del glyptodon? Creo esta última suposición la más admisible, pues aun el hombre que habitó la Europa durante los últimos tiempos de la época cuaternaria, no conocía el arte del alfarero. Seríanos preciso, pues, más que una buena voluntad para admitir la existencia de un contemporáneo del toxodonte, alfarero. Hago esta reflexión á propósito de algunas publicaciones en las que se preten- de negar la existencia del hombre pampeano, porque en los terrenos de esa época nose han encontrado fragmentos de alfarería. Probablemente nunca se encontra- rán tales restos, pero por eso no dejará de ser menos cierto que el hombre ha vivido contemporáneamente con los grandes mamíferos extinguidos. 1 Auecuino, E. La plus Haute antiquité de "homme dans le Nouveau Monde, in Con- gres International des Américanistes. Compte Rendu de la troisieme session. Tome second, pp. 216-217, Bruxelles, 1979. 2 Amecguino, E. La Antiguedad del hombre en el Plata, t. 11. Paris.—Buenos Aires, a. 1881, pp. 427-428, 451, 456, 461, 476-478, 489-490, 585. 48 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Una nueva prueba de su existencia la tenemos en esos fragmentos de tierra cocida (pero no de alfarería) que se encuentran en el terreno pampeano, mezcla- dos con huesos de animales que ya no existen. Cerca de la Villa de Lujan se encuentran por millares, en una capa de tierra blanquizca que se encuentra debajo de varias otras capas de terreno pampeano no removido y en una extensión de más de seis kilómetros» *. «Permítaseme ahora dedicur unas cuantas líneas á otro género de pruebas que en este depósito (de Villa de Lujan) adquiere una importancia excepcional. En el mes de Enero de 1874, hallábame con uno de mis hermanos (Juan Ame- ghino) á orillas del rio en el punto en que se encuentra este depósito. Habíamos visto aflorar en la superficie de la barranca, varias puntas de huesos fósiles y empezamos á extraerlos, valiéndonos de los cuchillos de que ibamos provistos. A los pocos momentos, mi hermano me mostraba algunos pedazos de tierra cocida parecidos á pequeños fragmentos de ladrillo que hubieran sido rodados por las aguas, diciéndome que los había encontrado enterrados al lado de los hue- sos fósiles. Por el momento crei que se había engañado, contestándole que pro- bablemente el terreno había sido removido y quesin duda eran fragmentos de ladrillos arrastrados por las crecientes del rio y depositados por las aguas en la superficie del terreno fosilifero entre los mismos huesos. Algunas horas despues me mostró otros fragmentos iguales aseguráudome que no podían ser fragmentos de ladrillo, pues los había encontrado á cierta profundidad en terreno pampeano no removido, mezclados con los huesos fósi- : les, haciéndome notar que sus poros estaban completamente rellenados por la tierra blanca fosilífera, lo que era una prueba de que hacía largo tiempo que estaban sepultados en las profundidades del suelo. Fué solo entonces que decidí ver lo que había de cierto con mis propios ojos para rendirme cuenta del valor que debía atribuirse á esos fragmentos de tierra cocida. Alotro dia continuamos las excavaciones en el punto en que mi herma- no las había empezado correspondiente á la capa número 7 del corte geológico que representa la figura 527, y pocas horas después adquirí la certeza de que no se había equivocado, pues, recogimos muchos de esos fragmentos de tierra coci- da en capas de terreno pampeano no removido, á más de tres metros de profun- didad de la superficie del suelo y mezclados con numerosos huesos de mamife- ros extinguidos. Estos fragmentos de tierra cocida son de un color ladrilloso completamente igual al de los ladrillos que se emplean comunmente en Buenos Aires, pero á menudo están envueltos en tosca, y el terreno fosilífero en que se encuentran ha penetrado en todos los poros hasta el interior mismo de los fragmentos. Estos son casi todos muy pequeños, del tamaño de avellanas, pero he recogido algu- nos mucho más voluminosos. Se encuentran siempre en las capas de tosca roda- da núm. 5 y 7, sín que hasta ahora haya podido descubrir un solo fragmento en la capa núm. 6. De esto se deduce, que esos fragmentos de tierra cocida no se encuentran en su verdadero punto de origen, y que han sido arrastrados ahí por las mismas aguas corrientes que han depositado las capas de tosca rodada. Estas capas se extienden á lo largo delas barrancas del rio en una extensión de más de cuatro kilómetros y por todas partes he encontrado estos fragmentos de tierra cocida en número tan considerable que he recogido más de mil ejemplares. Es claro que esta tierra quemada no puede ser producida por el acaso, sobre todo si se tiene en cuenta su gran abundancia y la extensión de su área de dis- persión. Es evidente que son el producto de fogones encendidos por los hombres Amrecnino, F. Ibid, pp. 427-428. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 40 de esa lejana época á orillas del antiguo lago hoy en día desecado, y que al ser lavados por las aguas pluviales éstas han arrastrado los fragmentos de tierra cocida ó quemada por el fuego y los han depositado en el fondo del lago en medio de las toscas rodadas y juntamente con muchos fragmentos de huesos quemados sin duda provenientes de los mismos fogones. Insisto especialmente sobre estos objetos porque en razón de su abundancia relativa, cualquiera podrá comprobar la verdad de mis demostraciones con sólo el sacrificio de un dia de exploración en este depósito. Por si alguien desea comprobar este punto interesante de mi argumentación me permito hacer las indicaciones siguientes: Para encontrar los pequeños fragmentos de tierra cocida de que he hablado, deben atacarse las capas de tosca rodada núm. 5 y 7, colo- car la tierra en un lienzo ó en una tabla y pasarla toda menudamente con las manos, tal como lo haría una persona que quisiera separar algunos granos de trigo contenidos en una bolsa de arroz. Es el método que siempre he empleado en estas investigaciones, y el único que me ha dado resultado. Es debido á la paciencia y constancia que he desplegado y que exigen exploraciones de esta naturaleza, que he podido reunir los materiales que me sirven para la redacción de esta parte de mi trabajo» *. Un peu plus loin, en décrivant les objets trés variés que ¡'avals trouvés avec le squelette humaln fossile du ruissean Frías (station num. 1), je dis: «En cuanto al carbón vegetal era tan abundante, que he calculado constituía en ese punto una cuarta parte de la masa total de la capa inferior núm. 9 (fig. 590). En medio del carbón se hallaban también, aunque en corto número, algunos fragmentos de tierra cocida, unos de color ladrilloso obscuro, los otros de color negro ó mostrando por mitad ambos colores á la vez. ] Había también muchos fragmentos de huesos quemados. Entre éstos es suma- mente notable el que he hecho dibujar en la figura 644; es un fragmento de una placa de la coraza de un Hoplophorus completamente quemada; su cara superior se halla en parte cubierta por una ligera capa de tierra quemada de color negro que deja apenas visible el dibujo tan caracteristico de las placas de la coraza de este género. La cara opuesta se halla completamente envuelta en una masa de tierra quemada, de aspecto completamente idéntico. Este fragmento de hueso, perteneciente á un animal de especie y género extin- guido, quemado y envuelto en tierra quemada, encontrado á esa profundidad, mezclado con carbón vegetal, fragmentos de tierra cocida, huesos humanos, etc., etc., es de una importancia excepcional y ofrece una prueba irrefutable de la coexistencia del hombre con el Hoplophorus. La importancia de esta pieza se aumenta aún considerablemente por la pre- sencia de algunos sílex que también muestran vestigios evidentes de haber sufri- do la acción del fuego, y que están envueltos en la misma tierra quemada que cubre el fragmento de coraza ya mencionado. La figura 573 muestra esta pieza igualmente notable. Es una cuarcita de color amarilloso, muy espesa, tallada en su cara superior de un modo muy tosco de modo que afecte la forma de un disco grosero. En los contornos de la piedra, en los puntos que en el dibujo están marcados de negro, existen masas consi- derables de tierra negra quemada, completamente igual á la que envuelve el fragmento de coraza ya mencionado, y que están adheridas á la piedra con tal 1 Amecuixo, E. Ibid. pp. 476-475. ANAL. Mus. Nac. Bs, As., SER. 3", T. xn. Enero 24, 1910. 4 50 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. fuerza, que demuestra hasta la evidencia que la tierra se ha pegado á la cuar- cita bajo la acción directa del fuego. La cara inferior de la cuarcita es muy cóncava y se halla en gran parte cubierta por depósitos de tierra quemada, com- pletamente idéntica; es inútil que insista nuevamente sobre la importancia demos- trativa de estos objetos» *. De nouvelles investigations originales ne furent entreprises qwen 1833-1854. Pendant ces années je fis une suite de fonilles méthodiques dans une partie du grand dépót lacustre de Luján oú j'ai encore retronvé de nouveaux vestiges de la présence de l'hom- me, et particuliérement des terres cuites. Cependant, la découverte la plus intéressante de l'année 1854, c'est la trouvaille faite par Carlos Ameghino du premier foyer in situ constitué par un sol transformé en terre euite, au milieu de couches pampéennes non remaniées, Je rendis compte de ces nouvelles découvertes dans un mémoire présenté á VAcadémie Nationale des Sciences qui avait fourni les fonds nécessalres pour ces nouvelles fouilles. Je trans- eris de ce mémoire la partie correspondant aux terres cuites: Como tuve ocasión de decirlo más arriba, en las capas inferiores del gran depósito lacustre pampeano del Paso de la Virgen, encontré numerosos objetos que prueban una vez más (si aun se necesitaran pruebas) la contemporaneidad del hombre con los grandes mamiferos extinguidos. Estos objetos son:—Una cantidad considerable de fragmentos de tierra cocida más ó menos rodados— Varios fragmentos de tierra cocida todavía envueltos en trozos de terreno pam- peano con conchillas é impresiones de vegetales. —Cráneos de distintos mamife- ros rotos para extraer los sesos. — Huesos largos de las piernas de distintos rumiantes partidos longitudinalmente para extraer la médula. — Fragmentos de carbón vegetal y huesos quemados.—Huesos fósiles rayados y con incisiones.— Varios punzones de hueso.—Un hueso tallado todavía engastado en un trozo de terreno.—Huesos tallados de distintas formas» ?. 1 Amecuino, E. Ibid. pp. 489-490. * «Redactada la presente memoria recibo una carta de mi hermano Carlos en la que me comunica nuevos hallazgos sobre el hombre fósil en un terreno sub- yacente al depósito lacustre mencionado. He aquí lo que me dice al respecto: «La última creciente del rio de hace pocos días ha puesto á descubierto, á pocos pasos del molino Bancalari, un fogón del hombre fósil, enterrado en el pampea- no rojo superior, y ocupando un circuito de unos dos metros de superficie que parece corresponder á una cavidad que existió en la superficie del suelo. Con- siste en una gran cantidad de tierra cocida, carbón vegetal y algunos huesos carbonizados y reducidos á pequeñas astillas, todo mezclado y formando una masa sumamente dura. El terreno del piso del fogón se halla convertido en ladrillo, en algunos puntos tan duro para resistir á la hoja del cuchillo. A con- secuencia de hallarse casi debajo de las compuertas de la represa, las aguas lo habían minado, quedando á descubierto bancos del fogón que aun resistían á la acción del agua, que los he sacado para salvarlos de una destrucción com- pleta. Examinando con un lente el terreno, se notan claramente las fibras de la materia carbonizada. Un fragmento de tierra cocida partido por la mitad pre- AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 51 L'année d'apres (1885), je fis des découvertes semblables aux en- virons de la ville de Córdoba que fai résumées dans un rapport publié la méme année. C'est la deuxiéme fois qw'on mentionne la découverte de foyers in situ dans la formation pampéenne. «Después de la determinación de la época geológica de los terrenos de trans- porte de Córdoba, el resultado más interesante conseguido es el hallazgo en la misma formación pampeana de esta localidad, de algunos vestigios (cuarzos groseramente tallados y huesos largos partidos longitudinalmente) que prueban aquí también la antigua existencia del hombre conjuntamente con los grandes animales extinguidos propios de esa época. Entre estos antiquisimos vestigios, merece citarse la existencia de varios fogo- nes con tierra cocida conglomerada por infiltraciones calcáreas, conteniendo car- bón y huesos de géneros de mamiferos desaparecidos, tallados y quemados. El más antiguo é importante de estos fogones que parece abarcar una extensión considerable con huesos de megatéridos, toxodontes, glyptodontes y rumiantes, carbonizados, fué encontrado en una excursión en compañía del Dr. D. Adolfo Doering en la barranca de los altos de Córdoba en donde termina la calle de la Universidad. Pertenece á la parte inferior de la capa sobrepuesta á los rodados, encontrándose á una profundidad por lo menos de 15 metros, y unos 6 metros más abajo que una parte de esqueleto de Macrauchenia patachonica del que he extraido la mandibula inferior con casi toda la dentadura. Otro fogón del hom- bre fósil también muy interesante aunque mucho más moderno que el anterior, fué encontrado en una excursión que hice conjuntamente con los doctores Jon Adolfo Doering y D. Guillermo Bodenbender en el gran corte hecho reciente- mente en el Pucará para el ferrocarril de Malagueño. Este fogón se encuentra á una profundidad de > á 6 metros, algo más abajo que la capa pulverulenta, en la parte superior de la capa sobrepuesta á los rodados. Allí, sobre ambos lados del corte, se puede seguir por muchos metros una capa con numerosos fragmentos de carbón. tierra quemada y huesos de Toxodon, Mylodon, Glyptodon, Tolypeutes. Eutatus, etc., unos quemados y los otros pisados y machacados de modo que están reducidos á pequeños fragmentos» !. senta la impresión de una semilla de la cepa-caballo (Xantium spinosum), lo que hace creer que uno de los combustibles que se usaron en ese antiguo fogón fué esta planta. El terreno conglomerado por el fuego del antiguo fogón penetra en la: barranca con un espesor de más de una cuarta (20 á 25 ctm.) y es posible que si se practicaran excavaciones darian por resultado el hallazgo de objetos de im- portancia. En otro depósito lacustre pampeano, pero mucho más antiguo, puesto que está cubierto por más de cuatro metros de arcilla roja, encontré objetos parecidos, especialmente fragmentos de tierra cocida. Dicho depósito se encuentra en la barranca de un pequeño arroyo sin nombre, que desemboca en el rio á una legua al Oeste del pueblo de Luján» *. 1 Aurcuixo, E. Informe sobre el Museo antropológico y paleontológico de la Uni- versidad Nacional de Córdoba, durante el año 1885, in Bol. Acad. Nac. de Ciencias en Córdoba, t. vu, pp. 347 4360, a. 1885, (page 355). * Aurcuixo, F. Excursiones geológicas y paleontolóyicas en la provincia de Buenos Aires, in Bol. de la Acad. Nac. de Ciencia en Córdoba, t. v1, p. 161 et suiv. a. 1554 (p. 195). 52 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Au mois de Mars 1887, je fis une excursion a Monte Hermoso oú je restai plusieurs jours collectionnant des fossiles. J'eus aussi la bonne fortune de trouver des vestiges de la présence de homme ou de son précurseur, parmi lesquels des foyers ou la terre cuite habituelle était aussi accompagnée de parties fondues et scorifiées, égales á celles que beaucoup d'années en arriére Heusser et Claraz avaient prises pour de lascorie volcanique. Comme ces masses étaient en outre accompagnées d'os cassés, fendus et brúlés, je compris de suite que malgré la présence de scories, on avait a faire á des vestiges de l'action de homme ou de son précurseur tertialre. Je rendis compte de cette découverte dans plusieurs publications dont je ne ferai que transcrire les paragraphes qui s'y rapportent: «Pero, lo que aumenta extraordinariamente la importancia del yacimiento de Monte Hermoso es la presencia del hombre conjuntamente con esa fauna sin- gular, revelada, tanto por algunos pedernales y huesos toscamente tallados, cuanto por la existencia de antiguos fogones en distintos niveles de la barranca engas- tados en capas de arcilla, de los que con trabajo he podido arrancar fragmentos para llevar al Museo de la provincia en La Plata» *. «Todos esos numerosos cambios, trazados á grandísimos rasgos al correr de la pluma, tal como en confuso torrente se agolpan en esta noche á mi mente, ha experimentado nuestro suelo desde que un ser más ó menos parecido al hombre actual, pero antecesor directo de la humanidad existente, encendía en presen- cia de los antiguos ratones de la corpulencia de caballos, desaparecidos desde lejanas épocas geológicas, los fogones cuyos restos vitrificados por la acción del fuego se encuentran engastados en las barrancas mil veces seculares de Monte Hermoso Con todo, en Monte Hermoso hay todavía algo más que no se ha observado hasta ahora en los yacimientos miocenos europeos.—La existencia en distintos niveles de la formación, de verdaderos fogones engastados en las capas de arci- lla y arena endurecida, en los que por la acción del fuego la tierra se ha conver- tido en ladrillo y hasta vitrificado, sin que haya en esa parte de la formación trazas de efectos volcánicos, ni depósitos de lignita, ni otros vestigios de vegeta- les que pudieran hacer creer en un fuego accidental dotado de la rara propiedad de presentarse á intervalos sucesivos á medida que se iban depositando las capas que constituyen el yacimiento. Y luego, esos fogones, rarisima coincidencia, están acompañados á veces con huesos quemados, y que han soportado una tempera- tura tan elevada que, como en los mismos trozos de terreno, se han formado en el interior de la masa cavidades esféricas debidas á la dilatación del aire ó al desarrollo de gases especiales producidos por la combustión y las sustancias con- tenidas en la tierra» *. «La presencia del hombre 6 más bien desu precursor, en este antiquísimo yacimiento, está demostrada por la presencia de pedernales toscamente talla- 1 Amecuino, E, Monte Hermoso, in S.”—Buenos Aires, a. 1887, (pages 5-6). * AmkGuino, E. Ibid, p. 10. Amecuino, E. El Yacimiento de Monte Hermoso, in La Nación, numeros du 5 et 6 Aoút 1887. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 23 dos, parecidos á los del mioceno de Portugal, huesos tallados, huesos quemados, y tierra cocida procedente de antiguos fogones, en los que la tierra con una nota- ble cantidad de arena ha estado en contacto con un fuego tan intenso que se ha en parte vitrificado» *. On peut voir que, dans un des paragraphes transcrits, je m'étais anticipé a montrer limpossibilité de Punique objection que Von pouvait me faire, c'est-a-dire celle de Vorigine volcanique de la seorie, puisque le dépót n'était pas volcanique, et les conditions de gisement s'opposaient a une interprétation semblable. Cependant, Vannée suivante (15885), M. Moreno expliquait la pré- sence de ces scories a Monte Hermoso, comme le résultat une action volcanique: «Los objetos incorporados ya á nuestras colecciones son: 1. Una colección de muestras geológicas que representa varios cortes de la barranca. Haciendo abs- tracción de los vestigios volcánicos que abundan allí, como ser, entre otros, lavas, escorias y cenizas (las que han sido consideradas, las segundas, erróneamente á mi entender, por el Dr. Ameghino, como restos de fogones que acusarían la existencia del hombre en ese paraje, contemporáneamente con los animales extin- guidos, pero que á juzgar por la gran cantidad que esos titulados fogones posee hoy el Museo, son de incuestionable origen volcánico); el examen que he hecho de aquel terreno muestra que ese punto fué, en la época en que se depositaron los restos hoy fósiles, un gran bañado poco profundo, convertido unas veces en lagunajos y otras en pantanos, sujeto á inundaciones causadas sea por grandes lluvias ó por el desborde de algún rio prehistórico, como lo indican los restos de pescados y de tortugas fluviátiles y la posición de algunos de los grandes huesos que he exhumado allí personalmente. El proceso de depósito de esos restos, ha de haber sido análogo al de los que se encuentran en la formación pampeana lacustre de la región de la Provincia, situada al norte de la cadena del Tandil y Azul, sólo que en Monte Hermoso las fuerzas volcánicas han intervenido mucho más, como lo prueba la existencia de lavas, los huesos calcinados por el contacto de éstas ó las cenizas calientes y las escorias. Esas mismas fuerzas han contribuido á alterar sensiblemente la primi- tiva horizontalidad del terreno y han causado las extensas líneas de fractura que se notan en la playa en rumbo E. O.» ?. Les arguments des paragraphces transcrits n'invalident pas mes conclusions précédentes, puisque labondance de scories ne prou- ve rien en contre de leur origine anthropique, et cette abondance West pas si grande comme pourrait le faire croire l'assertion de M. Moreno. Les cendres volcaniques dont il parle et qua la pago précédente de son rapport* il dit qu'elles occupent le tiers supérienr 1 AMEGHINO, E. Lista de las especies de mamiferos fósiles de Monte Hermoso, im 8.2, Buenos Aires, a. 1888, (page 4). 2 Moreno, Francisco, P. Informe preliminar de los progresos del Museo de La Plata, durante el primer semestre de 1888, in 8.2, Buenos Aires, 1858, (page 7). 2 Moreno, F. P. Ibid, p. 6. DA MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. de la falaise, ne se trouvent pas dans les mémes couches que les scories: ces cendres font partie d'un autre étage géologique (puel- chéen). En ontre, il s'agit de cendres des volcans dos cordilleres portées á la cóte de l'Atlantique par les vents et entrainées dans ce dépót par les eaux de pluie, comme le démontrent les débris orga- niques qwelles contiennent, ainsi que leur condition de gisement, ¿tant stratifiées en couches trés minces et une trés grande uni- formité. Les lienes de fractures qwil a cru observer en direction E. O., ce sont des rigoles étroites et profondes creusées par Vea dans les mounvements des marées sur le terrain déclive de la plage. Ces rigoles se rem plissent de débris de tonte nature (caillonx, coquilles, sable, ossements actuels et fossiles, etc. morceaux de scories anthropiques et de terre cuite arrachés aux couches ¿n situ, etc.), ce quí leur donne Papparence de crevasses. L'année d'apres (1889), le méme auteur répéte encore l'opinion précédente sur Porigine volcanique de ces scories mais sans ajouter aueune raison on argument nouveau. 11 dit simplement: «Se ha continuado la recolección de las interesantisimas muestras volcánicas de Monte Hermoso, habiéndose obtenido algunas de escorias tan caracteristicas que no permiten la menor duda sobre su origen» ?. Pendant cette méme année (1889), apparut mon ouvrage sur les 2 Mammiféres fossiles de la République Argentine ? ou, quoique une maniére trós sommaire, je passe en revue tout ce qu'on avalt publié sur les trouvailles concernant Vantiquité de 'homme dans les pampas, et naturellement je parle encore des terres cuites, des scories et des foyers. A la page 62, je rappelle la tronvaille d'ossements brúlés et de morceaux de terre cuite dans la station n.” 3, pres de Mercédes, et á la page 63, je fais mention de ceux qwon trouve dans le grand gisement lacustre de Luján (station n.* 2), au sujet desquels je dis: «La mayor parte de estos objetos se encuentran rodados, particularmente los fragmentos de tierra cocida, como que no se encuentran en su primitivo yaci- miento. Esa era una gran laguna, y el hombre habitaba las lomas vecinas, de donde las aguas pluviales arrastraban al fondo de la laguna los desperdicios de sus comidas conjuntamente con los fragmentos de tierra cocida arrancados de los fogones encendidos en las lomas» ?. 1 Moxexo, Francisco, P. Breve reseña de los progresos del Museo de La Plata durante el segundo semestre de 1888, S.*, Buenos Aires, a. 1889, (page 27). 2 Amecuiso, E. Contribución al conocimiento de los mamiferos fósiles de la Repú- blica Argentina, in 4 Deux volumes; texte et Atlas.—Buenos Aires, a. 1889, 1 AmeGuiNo, F. lc. p. 63. , AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 919) A la page 64 du méme ouvrage je rappelle encore le foyer trouvé par Carlos Ameghino, pres du Moulin de Bancalari, découverte publiée dans Bol. Acad. Nac. de Cienc., etc., t. v1, p. 95 et dont ¡'al déja parlé plus haut (voir p.50). A la page 65, je rappelle les mor- ceaux de terre cuite et de charbon de la o n.” 1 décrits dans La Antigiedad del hombre en el Plata, t. 2, p. 459, et mentionnés plus haut á la page 50 de ce travail. Enfin, a la page 66, je passe une rapide revue sur ce que 'avais déja publié sur ls terres cuites, les scories et les foyers de Monte Hermoso. Ce travail contient en outre, quoique en abrégé, plusieurs ren- selgnements et la relation de plusieurs découvertes nouvelles. A la page 55, je parle de la découverte de terres cuites et de foyers dans les couches de sable et coquilles marines d'áge post-pampéen ancien (quaternaire) qui se trouvent a La Plata, au pied de la petite falaise quí limite le terrain bas qui s'étend en direction du port: «En la parte superior de estos depósitos, y casi siempre en las cercanías de los restos de esqueletos de ballenas, se encuentran en cierta abundancia puntas musterianas perfectamente caracterizadas, de las que he recogido varios ejem- plares, algunos en compañía del profesor Spegazzini. «En las mismas capas, cerca de la antigua barranca, conjuntamente con los instrumentos mencionados y los huesos de mamíferos acuáticos, se encuentran también huesos de mamiferos terrestres, que muchas veces presentan en su super- ficie vestigios evidentes de la acción de los instrumentos de piedra (suit la liste CESADO NS AO ESO AM IRTE STO UNES) ajo toralarae e tetas olaia lalala celo alale ojal olaaa leia ce ratejelala «En los depósitos más cercanos á la barranca se encuentran á menudo Mo mentos de tierra cocida rodada, arrancada por las aguas de los fogones antiguos de la costa, pero otras veces se encuentran fogones entre las mismas capas de arena y de conchilla, probando que el hombre avanzaba en marea baja sobre la playa para aprovecharse de los restos orgánicos dejados en seco por las aguas. Por último, aunque incompletos, he encontrado en los mismos depósitos huesos humanos dispersos sin orden alguno, á veces rotos transversalmente ó en astillas, intencionalmente (?), mezclados en las capas de arena y de conchilla con huesos de delfines, de ballenas y de escualos» '. A la page 64, jannonce la découverte d'un foyer de homme fossile dans les couches de Vétage lujanéen de Varroyo Napostá á Bahía Blanca: «Aqui también ha dejado algunas trazas el hombre de la época pampeana aunque no muy numerosas, pues durante unos quince días de exploraciones en la costa del Napostá, sólo he podido recoger algunos huesos largos de guanaco y de caballo fósil partidos longitudinalmente para extraer la médula. Estos huesos 1 AMEGHINO, F., 1, c. p. 58. 56 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. se encuentran en una capa oscuro-amarillenta, que viene inmediatamente debajo de la capa cenicienta cuaternaria, y contiene numerosos ejemplares de moluscos terrestres 6 de aguas estancadas.» «De la misma capa, ha extraido Carlos Ameghino un fogón de bastante exten- sión, con el terreno completamente convertido en ladrillo, huella evidente de la residencia del hombre en esa localidad durante los últimos tiempos de la forma- ción pampeana» ?. Aux pages 65-93, toujours du méme ouvrage, je m'occupe avec plus de détails des denx foyers de lhomme fossile que quelques années anparavant j'avals trouvés aux environs de la ville de Cór- doba et dont je w'avais donné qw'une courte notice, dans Bol. Acad. Nac. de Cienc., etc., t. vin, p. 353) transcrite plus haut (p. 51 de ce mémoire.) Voici ces nouveaux renselgnements: «En Córdoba, los vestigios del hombre en el pampeano superior son más fre- cuentes que en las provincias de Buenos Aires y Santa Fe, aunque hasta ahora no se hayan encontrado allí sus restos óseos fósiles en los estratos de esta época, En los cinco meses que he dedicado á la exploración de las numerosas barrancas de los alrededores de la población, he encontrado repetidas veces vestigios mate- riales de la existencia del hombre en el pampeano superior, consistentes: unas veces en groseros instrumentos de piedra en los que apenas con dificultad se aperciben trazas de un trabajo intencional, una especie de piedra reducida á ciertas proporciones por medio de un cierto número de golpes, que ha servido como machacador, y una especie de cortador (?) grosero, hecho en un guijarro rodado, todo él en bruto, sin tallar, excepto una de las extremidades de las que hicieron saltar media docena de cascos de uno y otro lado de manera que presente un borde delgado que se engruesa hacia arriba hasta tomar la forma de cuña; otras veces, y es el caso más frecuente, esos vestigios consisten en restos de fogones acompañados de huesos partidos y quemados. Varios son los hallazgos de esta clase hechos en las mencionadas barrancas, pero solo voy á dedicar unas pocas líneas á dos, cuyo descubrimiento no me pertenece en exclusivo, por haberlos encontrado en compañía de algunos de mis colegas en la Universidad.» «Uno de esos fogones ó yacimientos, de extensión considerable, data sin duda de los últimos tiempos del pampeano superior, y ha sido puesto á descubierto por los trabajos hechos para la vía férrea de Córdoba á Malagueño. Para llevar la vía de la parte baja del valle de Córdoba á la meseta vecina se ha cavado un gran corte en la barranca de unos dos kilómetros de largo próximamente, cuya profundidad pasa en algunos puntos de 20 metros. En Octubre de 1585 recorrí en compañía de los doctores A. Doering, geólogo distinguido y catedrático en la Universidad de Córdoba, y G. Bodenbender, igualmente geólogo y conservador del Museo paleontológico de la misma Universidad, toda la extensión del mencio- nado corte examinándolo con el mayor detenimiento con el objeto de levantar el plano y corte geológico del terreno; de este examen ha resultado que esta gran zanja 6 corte está cavado en su casi totalidad en el pampeano superior, excep- tuando una pequeña porción desu parte basal cerca del valle que pertenece al pampeano medio, y algunas capas pulverulentas en la otra extremidad, al subir 1 AMEGHINO, FE. 1. c. p. 64. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 57 ála meseta, que forman la división superior y son un equivalente probable del pampeano lacustre (piso lujanense), pero de ninguna manera más modernas. Al llegar al último tergio de esta vastísima excavación, encontramos á una profun- didad de 5 á 6 metros, un poco más abajo de las capas pulverulentas del piso lujanense, una capa de terreno de unos 20 á 30 centimetros de espesor, que se presentaba sobre los dos lados opuestos del corte en una extensión de 15 4 20 pasos, conteniendo en todo su espesor y desparramados sin ningún orden, peque- ños fragmentos de carbón vegetal y de tierra cocida, conjuntamente con huesos quemados, y una grandisima cantidad de pequeños fragmentos de huesos de Toxodon. Mylodon y Glyptodon, etc., la mayor parte indeterminables; estos innu- merables fragmentos presentan el aspecto de huesos que hubieran sido machaca- dos y pisados entre dos piedras, y luego en parte quemados, estando mezclados con fragmentos de cáscaras de huevos de avestruz que también han sufrido evi- dentemente la acción del fuego y algunas astillas de huesos largos partidos para extraer la médula, que por acaso han escapado á la trituración, por decirlo así» á que han sido sometidos todos los demás huesos. Con mucha dificultad he podi- do conseguir algunos fragmentos que me han permitido las siouientes determi- naciones: Conepatus cordubensis, Cavia, tres especies, Lagostomus heterogenidens» Ortl.omyctera lata, Ctenomys magellanicus, Cervus sp. ?, Equus sp. ? Auchenia (2) 6 Palaeolama (?), Macrauchenia, Toxodon, Mylodon, ornatus, Panochtus tuberculatus, Butatus.> «El segundo fogón ó yacimiento es considerablemente más antiguo, pues se encontraba en la parte inferior, casi en la base del pampeano superior, en las barrancas de los altos de Córdoba en donde termina la calle de la Universidad, en la base de una barranta de unos 15 metros de altura. Fué encontrado en una excursión en compañia del Dr. Adolfo Doering, y luego visitado antes de su destrucción por mis colegas de la Universidad y miembros de la Academia de Ciencias, doctores Oscar Doering, Brackebusch, F. Kurtz y G. Bodenbender.» «Este fogón se presentaba á descubierto al pie de las barrancas, sobre los dos costados opuestos de una pequeña canaleta ó hendidura formada por las aguas pluviales. Presentaba una superfici» aproximada de un metro y medio cuadrado, con un espesor de 15 cm. El terreno estaba conglomerado y convertido en ladri- llo por la acción del fuego, y consolidado además por infiltraciones calcáreas y vetas de tosca. En todo su interior estaba lleno de huesos quemados y fragmen- tos de Toxodon, Mylodon, un edentado indeterminado, quizás el Valyipes, y huesos y fragmentos de coraza de un Tolypeutes, conjuntamente con algunos fragmentos de cáscara de huevos de avestruz. En el mismo nivel que el fogón, pero á alguna distancia, recogí dos cuarcitas talladas sobre el mismo tipo que las ya menciona- das, parte del esqueleto de un Tolypeutes, y algunos huesos de Scelidotherium y de Lagostomus heterogenidens. En la misma barranca, 6 metros arriba del fogón, reco- gí la mandibula inferior y parte del esqueleto de una Macrauchenia, y 10 metros todavía más arriba, 16 metros arriba del fogón, siempre en la misma barranca, recogí parte de la coraza de un Eutatus y restos de Hoplophorus ornatus» *. Scelidotherium, Hoplophorus C'est aussi dans cet ouvrage que je mentionne pour la premié- re fois des vestiges dela présence de homme dans le pampéen moyen (belgranéen) de Luján et de La Plata, qui correspond á la transgression marine beleranéenne. Parmi ces vestiges, se tron- valent aussi, comme d'habitude, des morceaux de terre cuite: 1 AmeGHInO, F. l.c. pp. 68-69. DS MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «En Luján, el pampeano medio pasa á descubierto de trecho en trecho enel fondo del cauce del río, en donde está representado por una serie de depósitos lacus- tres con capas intercaladas á veces muy espesas de tosquilla rodada. En estas capas guijarrosas se encuentran á menudo huesos aislados, casi siempre roda- dos, y entre ellos se han recogido algunos huesos largos de rumiantes astillados longitudinalmente, por sí solos de escaso valor, pero que están acompañados de fragmentos de tierra cocida, rodada con la tosquilla, indicio evidente de la exis- tencia en esa época de fogones en puntos no muy lejanos, de los cuales las aguas arrancaron los fragmentos que llevaron á depositar conjuntamente con las tos- quillas en el fondo de las lagunas inmediatas, cuyos sedimentos se encuentran aho- raen el fondo del cauce del rio. Los mamíferos recogidos en esta capa son: Hydrochoerus magnus, Lagostomus cavifrons, Arctotherium, Typotherium, Macrau- chenia, Scelidotherium Capellinii, Grypotherium, Neoracanthus Burmeisteri, Hoplo- phorus imperfectus En La Plata, enfrente y á algunas cuadras del hipódromo, en la base de la barranca que limita el bañado que se extiende hacia la Ensenada, he encontra- do, descansando inmediatamente encima de la capa marina interpampeana, que separa el pampeano inferior del superior, un depósito de huesos de peces fósiles, mezclados sin orden alguno con pedazos de carbón vegetal y tierra quemada, y huesos fragmentados y casi pisados como los de los yacimientos de Córdoba arri- ba mencionados, pertenecientes á pequeños mamíferos, particularmente de Lagos- tomus cavifrons y Cavia. En el mismo horizonte, pero á alguna distancia se han recogido huesos de Neoracanthus Burmeisteri, Scelidotherium Capellinii y Eutatus Seguini» *. C'est encore dans ce méme ouvrage que j'annonce l'existence de Phomme dans le pampéen inférieur ou ensénadéen, d'apres des découvertes faites dans les couches du fond du lit du Rio de La Plata, a Buénos Aires, et dans les excavations pour le creusement du port de La Plata. Dans ces cas aussi on trouve les terres cuites parmi les ¿léments de preuve les plus décisifs: «Las primeras trazas del hombre del pampeano inferior en las toscas del cauce del río en el municipio de Buenos Aires, fueron descubiertas por Carlos Ameghino el año 1883. Primeramente recogió un fragmento de hueso largo de un rumiante absolutamente igual á esas astillas modernas producidas intencionalmente para dejar á descubierto el canal medular, con sus roturas y las trazas de percusión perfectamente aparentes. Este ejemplar fijó bastante mi atención, pero no era suficiente para dilucidar una cuestión tan grave. Más tarde recogió otros ejem- plares parecidos, acompañados de huesos con incisiones y señales evidentes de percusión; la solución del problema ya se imponía, cuando encontró en las mis- mas capas, envueltos en la tosca, trozos de tierra cocida, que venían á levantar las últimas dudas que podían existir sobre los huesos recogidos precedentemente; eran en efecto, huesos partidos longitudinalmente para extraer la médula» ?. Las excavaciones del gran canal fueron vigiladas durante casi todo el año S7, por un empleado del Museo de La Plata con el objeto de recoger los fósiles que de tiempo en tiempo se encontraban. En corto tiempo se descubrieron un número considerable de esqueletos, de los que solo pudieron conservarse partes, debido á 1 AMEGHINO, F. 1, c. p. 69. 2 Amecuiso, F. 1. c. p. 70. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 59 la dificultad de poder vigilar á un tiempo los trabajos que ejecutaban sobre varios kilómetros de extensión; los esqueletos eran destrozados por los trabaja- dores antes de que tuviera conocimiento de ello el encargado, ó eran hechos pedazos por las excavadoras á vapor. Sin embargo, muchas partes llegaron al Museo, predominando los esqueletos de Scelidotherium, y rara coincidencia, casi todos de individuos jóvenes. Al constatar la repetición frecuente del hallazgo de esqueletos de individuos jóvenes de Scelidotherium, mientras era sumamente raro encontrar partes de individuos adultos, supuse una selección intencional, y di instrucciones al empleado para que investigara si en las excavaciones no se encontraban objetos de otra naturaleza. Poco tiempo después me traía una gruesa piedra que, aunque aparentemente no presentaba trazas de trabajo inten- cional, era extraña al yacimiento, y sin duda traída alli intencionalmente. Más tarde me trajo un grueso fragmento de tierra cocida medio redondeado, parecido á un trozo de ladrillo, asegurando que se había encontrado en el fondo de la excavación, lo que era cierto, pues el limo pampa y la tosca lo envolvían en parte, adheriendo á él fuertemente. Luego recogió un cierto número de huesos largos de rumiantes partidos longitudinalmente.... Posteriormente he hecho repetidas visitas á los trabajos del gran canal, y he podido recoger personalmente en distintos puntos objetos parecidos, particular- mente huesos partidos, carbón y tierra cocida. Los numerosos esqueletos de Scelidotherium alli recogidos son de individuos que sirvieron de alimento al hom- bre y son casi todos de individuos jóvenes, porque sin duda era la carne de éstos más blanda y más apetitosa que la de los viejos» *. «Los vestigios de la presencia del hombre en el plioceno inferior (piso ensena- dense) de La Plata, son todavía más abundantes. Posteriormente he recogido entre otros vestigios, una cantidad considerable de tierra cocida, en parte for- mando trozos de hasta 500 gramos de peso, llenos de pequeñas cavidades esféri- cas, presentando un aspecto completamente igual á los que he recogido en Monte Hermoso, que alguien ha tenido la peregrina ocurrencia de considerarlos como productos volcánicos! Es cierto que el mismo autor, en presencia de un grueso fragmento de tierra cocida encontrado en las excavaciones del Puerto de La Plata, á Y metros de profundidad, y á 4 metros debajo de las capas consolidadas de la formación pampeana conjuntamente con huesos de Scelidotherium, no tuvo difi- cultad en considerarlo como un trozo de teja del tiempo de los españoles que se habia hundido (al través de capas compactas) hasta esa profundidad!, ?. En 1890, M. le Dr. Bodenbender * fait mention du foyer de la tranchée du chemin de fer á Malagueño dont j'ai parlé plus hant (pp. 51 et 56-57), mais seulement en passant sans entrer dans des détails. En 1891, apparut une communication de M.S. Roth sur ' homme fossile dans l' Argentine, contenant des renseignements tres imté- ressants et dont quelques-uns étaient jusqw'alors inconnus ou peu conmus. Il dit avoir trouvé plusienrs fois dans la formation pam- péenne des morceaux de terre cuite, et il fait aussi mention de ceux 1 AMEGHINO, F. 1. c. pp. 71-72. 2 Auecuino, F. 1. c. pp. 899-1000. 2 BODENBENDER, G. La Cuenca del valle del Río 1.2 en Córdoba, 8.”, Córdoba, a. 1890, (á la page 24). 60 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que javais trouvés 4 Monte Hermoso, qu'un auteur récent venalt de prendre pour des scories volcaniques, opinion que M. Roth ne partage alt pas. «Seither habe ich oft Stúcke von gebranntem Thon gefunden, die offenbar von Geráthen herrúbren, die der Mensch zu jener Zeit verfertig hat. Auch Hr. Molezun fand unter einem Mastodon-Schádel, den wir in der Náhe der Miihle Ramallo in der Mittleren Pampasformation ausgruben, einige gebrannte Thon- scherben. Etva 1 Kilometer von dieser Stelle befindet sich in der mittleren Pam- pasformation eine Pfahlbau-A blagerung, die sehr vil gebrannte Topfscherben enthált. Ich habe diese stelle mit Hrn. Dr. Heusser, der ebenfalls úber die Pam- pasformation geschrieben hat, besucht; er ist ganz meiner Ansicht, dass diese Lacustre-Ablagerung der Schichte entspricht, in welcher sich bei San Pedro eine Muschelbank befindet.> « Ausser den erwáhnten Thonscherben habe ich in den marinen Tertiár-A blage- rungen von Entre-Rios ein Stúck verkieselten Holzes gefunden, das von Mens- chenhand bearbeitet zu sein scheint, sowie Stúcke von verkieseltem Holz und Knochen. die angebrannt waren. Hr. Ameghino berichtet ebentfalls, dass er in einer álteren Ablagerung bei Monte Hermoso gebrannte Thonstúcke getroffen habe. Hr. Moreno will zwar diese Thonstúcke als vulkanisch Erzeugnisse erkláren; dies steht jedoch mit der Oertlichkeit wo sie gefunden worden sind im Wieders- pruch. Im Ubrigen traue ich Hrn. Ameghino so viel Unterscheidungsvermógen zu, dass er vulkanische Erzeugnisse von gebrannten Thon unterscheiden Kann» ?. A partir de cette publication de M. Roth, il s'écoula une période de plus une dizaine d'années sans que de nouvelles recherches originales vinssent augmenter nos connalssances sur ce sujet. Dans ma Synopsis géologique de "Argentine ? publiée en 1898, jene fais que mentionner en passant les foyers de Monte Hermoso (pp. 140, 149) aims1 que les terres cuites et les foyers de la forma- tion pampéenne (p. 145). En 1900, M. le Dr. Lehmann-Nitsche emportait avec lui en Euro- pe plusienrs échantillons de terre cuite de la formation pampéenne, qwil présenta, comme une preuve de existence de homme dans la formation pampéenne, á la session de Halle de la Société anthro- pologique allemande. Il ne doute pas qu'il s'agit Vargile brúlée par Pintervention de Phomme. C'est la premiére fois qu'on men- tionne un grand foyer de homme fossile trouvé plusieurs années auparavant par M. Roth, a Alvear, pres de lembouchure d'un petit ruissean (Arroyo de Frías) qui se jette dans le Paraná. 1 Rorn, Santraco. Uber den Schádel von Pontimelo, in Mittheilungen aus dem Anatomischen Institut im Vesalianum zu Basel, 1-11, a. 1891 (aux pages S-9). * Auecuixo, F. Sinopsis geológico-paleontológica, in Segundo Censo Nacional de la República Argentina, t. 1, pp. 112-255, a. 1898. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 61 IT] fit aussi une communication semblable á la session du Congrés International d'Anthropologie et d'Archéologie préhistorique qui eut lieu á Paris la méme année. «Dagegen zeige ich Ihnen die Proben von gebrannten Thon, welche wir in mittleren Lóss, und zwar annábernd in dessen mittleren Partien, gefunden haben; bei Construction der Profile genau nach den Máchtigkeiten fallen sie in dasselbe Niveau wie der fossile Mensch von Baradero. Die vom Arroyo Rama- llo sind winzig kleine bis Cafébohnen grosse unregelmássige Stúcken, vón hell- rother Farbe, ziemlich spárlich in den mittleren Lóss eingesprengt. — In Alvear ¡st in dem Abhange einer terrassenartig absteigenden Barranca wie eine vorsprin- gende Stufe ein ganzer block gebrannten Thones in den mittleren Lóss einge- lagert, etwa 2,50 m. im Durchmesser und 0,75in der Hóhe. Die Farbe des Thones ist, wie die Proben Ihnen sehr schón zeigen, unten schwarzgrau, in der Mitte gelb und oben hochroth, entsprechen also der Einwirkung des Feuers.> «Eine petrographische Untersuchung sámtlicher Proben ist eingeleitet.> «Nach unserer Ansicht hat man dafúr keine andere Erklárung als die Ents- tehung durch Menschenhand. Ich bin aber gern bereit, eine andere anzunebmen, wenn mir eine einfachere und natúrlichere angegeben wird. Dagegen enthalte ich mich eines Urtheiles úber die specielle Art des Zustandekommens. Ich bitte Sie schlieschlich, sich davon, zu úberzeugen dass sich die Proben vom Arroyo Ramallo wirklich in ungestórter Lagerung befinden.> «Der VORSITZENDE «Wir haben die Stúcke angesehen und sind zu der Ueberzeugung gekommen, dass die Frage, ob es gebrannten Stucke sind, in Eile nicht erledigt werden kann. Ich bitte, nich weiter darauf zurúckzukommen, es wird nicht verfehlt werden, Mittheilung úber das schliessliche Resultat zu geben. Jedenfalls sieht man, mit welcher Genauigkeit und Sorgfalt die Herren ihre Beobachtungen gemacht haben. Wir freuen uns. dass wir an Herrn Dr. Lehmann-Nitsche jetzt einen so vortrefflichen Reprásentanten unserer Richtung in Amerika haben und dass er mit minutióser Aufmerksamkeit diese Frage verfolgt» '. «Mais je vous apporte des morceaux d'argile cuite que nous avons trouvés dans Je loess moyen, á peu prés á mi-hauteur, sur la rive de Arroyo Ramallo et á Alvear. Ceux de l'Arroyo Ramallo sont de menues parcelles d'inégale grosseur dont quelques-unes sont grosses comme des grains de café, d'un rouge clair, et qui sont disséminées, en petit nombre, d'ailleurs, dans le loess moyen. A Alvear, sur Plescarpement d'une Barranca, se détache tout un bloc Vargile cuite for- mant gradins; il a 21m. 50 de diamétre et0m.75 de hauteur; il est encastré dans le loess moyen. La couleur est, comme les échantillons le montrent bien, d'un gris noir en dessous; jaune au milieu et d'un rouge vif en dessus; ces différences résultent de l'inégalité de Paction du feu. L'étude pétrographique des échantillons est commencée.> «Selon moi, seule la main de l'homme peut expliquer ces singularités; mais je m'abstiens de toute hypothése sur le mode de son intervention.» Je prie le Congrés de constater que, dans les échantillons de lArroyo Ramallo, les parcelles Vargile enfermées dans la roche se trouvent dans des dépóts non remaniés» *. 1 Lenmann-NrrscmHE, R. Uber den fossilen Meschen der Pampasformation, in Corres- pondenz-Blatt der deutschen Gesellschaft fúr Anthropologie, Ethmologie und Urge- schichte, xxx1, 1900, p. 107-108, a. 1900, (p. 108). 2 Leunmann-Nrrscue, R. L'Honwme fossile de la formation pampéenne, in Congrés International d'Anthropologie et dV'Archéologie préhistorique. Compte-rendu de la douxiéme session.—Paris, 1909, pp. 143-146 (aux pages 145-146). 62 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Dans un petit cours de paléontologie argentine prblié en 1904, 'annonce la déconverte de débris de foyers en creusant un puits dans la Pampa centrale, et dans une couche encore plus ancienne que le gisement de Monte Hermoso. Que el hombre existe en la Pampa desde remotísimos tiempos es cosa ya muy sabida. Existió durante toda la formación pampeana, y se han descubierto ves- tigios de su presencia ó del precursor en Monte Hermoso, que es un yacimiento de época geológica aun más antigua. Lo que no sabeis, porque aun no se ha hecho público, es que en el Museo Nacional se acaba de recibir de Toay, en la Pampa Central, restos de fogones, encontrados cavando un pozo á cincuenta y un metros de profundidad, mezclados con restos de mamiferos de una fauna todavía más antigua que la de Monte Hermoso» '. Dans cette méme année (1904), le célebre géologue allemand, M. Gustave Steinmann, quí se trouvait de passage a Buénos Altres, fit une rapide excursion aux falaises de Mar del Plata, oú il trouva encastrés dans le limon durci des couches des formations pampéen- nes et araucaniennes, de petits morceaux de terre cuite rougeátre et des seories. Ses observations ne parurent qwen 1906 dans une communication á la Société Géologique allemande ?. Le mémoire para Vannée suivante (1904) dans la Revue Générale des Sciences”, n'est que la traduction francaise du précédent. M. Steinmann con- sidere les terres cuites et les scories comme des produits volcani- ques lancés par les volcans de la Cordillére a 1,000 kan, de distance, et quí arriverentjusqu'a la cóte: soitá travers atmosphere! soit, cequ'il croit plus probable, transportés par des cours d'eau. Der Pampeano inferior weicht von den beiden júngeren Stuffen auffállig ab. Es ist ein leberbrauner, stiffiger Lehm, dem Basaltton habituel áhnlich; seine Kiúfte un Risse sind mit bizarren Toskaplatten erfúllt. Aus unserer Lóssforma- tion kenne ich nichts, was ihm gleicht. Wurauf seine besondere Beschaffenheit zurúckgeht, wurde mir klar, als Herr S. Roth mir und Herrn Lehmann-Nitsche die Stellen zeigte, an denen Ameghino in dieser áltesten Pampaschicht an kúnst- lichen Schlacken und gebrannten Steinen die Spuren menschlicher Tátigkeit erkannt zu haben glaubte. Schichtweise liegen dort bis walnussgrosse Brucken von unverkennbar schwarzer, brauner und roter Lava in braunem Ton. Mag man sie als Auswúrflinge deuten, die von der tiber 1000 km. weit entfernten Kordillere durch die Luft hierher gesschleuderte wurden, oder mag man, was mir ' Amrcuixo, F. Paleontoloyia Argentina. Conferencias dadas en Buenos Átres en el curso especial para profesores de ciencias naturales de los institutos de enseñanza normal y secundaria de la República Argentina, in S.”, Buenos Aires, 1904 (á la page 77). ? STEINMANN, Gustav. Ueber Diluvium in Sud-America, in Monatsberichten der Deutschen Geologischen Gesellschaft. Jahrg. 1906, N.2 7. STEINMANN, GusTAV. Le Diluvium dans l Amérique du Sud, in Revue Générale des Sciences pures et appliquees, année 1907, pp. 626-633. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 63 wahrscheinlicher dúnkt, an ein Verfrachten der porósen Lava durch Fliússe denken, auf alle Fálle bezeugen diese Vorkommisse, dass zu bildungszeit des Pampeano inferior eine sebr rege vulkanische Tátigkeit herrschte, und es wird dadurch wabhrscheinlich, dass sich vulkanische Asche an der Zusammensetzung der tifsten Lagen in reichem Masse beteiligt hat. So wird denn auch ihre elgu- nartige Beschaffenheit verstándlich> !. «Die Schárfe der Zeitbestimmung ist fúr die Diluvialzeit aber von umso grósserer Wichtigkeit, als sie uns gestattet, die vorgerschichtlichen Transgressio- nen des Menschen úber die verschiedenen Erdteile genau festzustellen. In Súda- merika erscheint der Mensch erst mit oder wahrscheinlich im Anschluss an die Fauna der Nordhalbkugel, die in Súdamerika zur Zeit der Mte. Hermoso—Stufe noch gánzlich fehlt und sich erst mit dem álteren Lóss (=Pampeano intermedio Roth) ausbreitet. Die áltesten sicheren Spuren vom Menschen, die mir von Roth im Pampaslehm gezeigt wurden, reichen aber keineswegs weiter zúritek, als bis zu den júngsten Lagen des Alteren Lóss, vielleicht aber nur bis in den Jingeren Lóss, alsc bis in die letzte (Riss-Wirm-—) Interglazialzeit. Alle álteren Funde sind zam míndesten zweifelhat, z. T. aber wie die Brandspuren im Pampeano inferior bei Cabo Corrientes nicht Erzeugnisse des homo americanus, sondern Naturprodukte, von der Phantasie des eingewanderten homo europaeus za Kunst- produkten gestempelt> ?, Cette note de M. Steinmann arrivalt á ma connaissance au moment méme on je n'occupais d'étudier les premiers débris osseux du Tetraprothomo argentinus, le précurseur de homme trouvé dans les mémes couches de Monte Hermoso qui contiennent les scories et les terres cuites. Dans la description que je fis de ces débris, en 1907, j'ai done profité de loccasion pour réfuter, quoi- que ("une maniére sommaire, les étranges et invraisemblables affir- mations du Dr. Steinmann. «En una nota que á mediados del año pasado presentó el Dr. Steinmann á la Sociedad Geológica de Berlin, dice que esos pretendidos vestigios del Homo ame- ricanus son un producto natural que sólo la fantasia del inmigrado (eingewan- derten) Homo europaeus ha podido tomar por un producto artificial. Según el Dr. Steinmann, se trata de trozos de lavas volcánicas que pueden haber Jegado allí por el aire ó más probablemente arrastrados por corrientes de agua.> «Fantástica cuanto se quiera, tal opinión no es tampoco una novedad ?; hacen 15 años hice mención de ella, considerándola como no merecedora de una discu- sión» *. «El Dr. Steinmann, al calificar de lava volcánica esos vestigios, ha procedido con demasiada precipitación. Lo que ha tomado por lavas volcánicas es un pro- ducto que ha resultado de quemazones in situ, del incendio intencional de pajo- nales.» «Los pajonales, constituidos según las regiones por diferentes especies de cor- taderas, pero sobre todo los que están formados por la hermosa esj ecie conocida ! STEINMANN, Gustav. Ueber Diluvium, etc., p. 12. 2 STEINMANN, Gustav. ]. c. p. 16. 2 Heusser, J. C. et CLaraz, GEoRGES, 1. c. p. 27.—Morexo, F. P. Informe prelimi- mar, ete., p. 7. * Auecnixo, E. Contribución ol conocimiento, ete., p. 900. 64 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. vulgarmente con el nombre de Penacho Blanco, Gynerium (Cortaderia) argenteum Nees, sirven de refugio á un sinnúmero de pequeños mamiferos, especialmente roedores. Con el objeto de hacerlos salir y darles caza, los indios acostumbran incendiar los pajonales. Cuando la cortadera se encuentra en terrenos bastante arenosos y relativamente secos, la parte superior se quema rápidamente, pero la parte inferior que penetra en el suelo y constituye las raíces, continúa ardiendo lentamente, durante dos ó tres días y á veces aun más. Durante esta combustión lenta, los huecos que dejan las raices se transforman en un crisol natural. El calor bastante intenso quese desarrolla dentro del suelo en el crisol así forma- do, produce la fusión de una parte del material arenoso, favorecida por la canti- dad de sustancias alcalinas que contienen las raices, dando por resultado la formación de una especie de escoria muy porosa y muy liviana, que á primera vista presenta un aspecto parecido al de la lava volcánica, y esidéntica á la que se encuentra en las capas miocenas de Monte Hermoso, ya en fragmentos peque- ños y rodados, como los ha observado Steinmann, ya en grandes masas ¿n situ, que pasan gradualmente al terreno normal. En el interior de trozos de esa esco- ria de Monte Hermoso, considerada por Steinmann como lava, he encontrado pequeños fragmentos de paja no quemada ó que lo está de un modo incompleto, y granos de arena silícea que la materia en fusión los envolvió sin alcanzar á fundirlos. De esto se desprende que ya en esa Jejana época el precursor del hom- bre incendiaba los pajonales para dar caza á los Pachyrucos, Tremacyllus, Palaeo- cavia, Dicalophorus, Pithanothomys, etc., que en ellos se albergaban.» «De ese precursor del hombre que incendiaba los pajonales, hacía lumbre en fozones, tallaba pedernales, quemaba y partía los huesos de los animales á que daba caza, hoy conocemos algunos de sus restos óseos» *. Dans les dernicrs jours du mois de Juillet de cette méme année (1907), ent lien á Cologne un Congrés préhistorique a Poccasion de Pinauguration du Musée Anthropologique de cette ville. Dans le Compte-rendu de ce Congrés, il y a une communication de M. Steinmann sur Pancienneté de l homme dans Argentine, oú on trouve un paragraphe sur les scories et les terres cuites. Quoique cela ne soit qu'une répétition de ce qu'il avait dit dans son article de Pannée précédente sur le Dilaviam dans l'Amérique du Sud, je erois que je dois le reproduire pour étre fidele a lénumération des documents historiques. «Nach Ameghino finden sich die áltersten Reste des Menschen in der Monte Hermoso-Stufe, seinera Miocán; nach unserer Gliederung Oberpliocán. Er beruft sich dabei auf einen sehr kleinen Halswirbel, den er aber nich beschreibt und abbildet. Besonderes Gewicht wird in seinen frúheren wie in seinen júngsten Arbeiten aber auf die indirecten Spuren des Menschen in diesen Schichten gelegt, Diese sollen in den Resten von Herdstellen (fogones) bestehen und Kenntlich werwerden an den Brocken von rotgebranntem Lehm von ziegelartiger Beschaf- fenheit, sowie an angebrannten Knochen. Die Brocken von gebrannten Lehm dehnen sich in diesen áltersten Pampasablagerungen úber viele kilometer aus, !' Aurcuixo, F. Notas preliminares sobre el Tetraprothomo argentinus, un precur- sor del hombre del mioceno superior de Monte Hermoso, in Anales del Museo Nacio- nal de Buenos Aires, ser. 3.",t. x, pp. 105-242, a. 1907 (aux pages 106-107). AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 65 und ich selbst habe das ausgedehnte Vorkommen solcher Gebilde an der Meeres- kúste in Súden von Cabo Corrientes feststellen kónnen. Aber was Ameghino fúr Kunstprodukte des Menschen erklárt, ist nichts anderes, als Lavastúcke von zuweilen ziegelróter Fárbung. Ihre blasige Beschaffenheit erkiárt den weiten Transport, den sie von den Kordilleren her erfahren haben. Diese Naturprodukte kónnen demnach als Beweise fir die damalige Existenz des Menschen nicht gel- ten. Wáren es aber wirklich Erzeugnisse des Menschen, so wiirde doch ihre unerhórte Massenhaftigkeit und die Art ihres Vorkommen schwer erklárlich bleiben» *. Dans cette méme année 1907 parut le trés important onvrage de M. le Dr. Lehmann-Nitsche sur la formation pampéenne et Phomme fossile de la République Argentine ?, dans lequel Pautenr examine avec assez d'étendue la question des scories, des terres cuites et des foyers. En outre, cet ouvrage contient aussi d'im- portantes contributions de MM. Burckhardt*, Doering *, Zirkel ?, et Steinmann , qui s'ocenpent aussi du méme probléme. Je vais transcrire, d'abord les opinions de ses collaborateurs et en dernier lieu celles de M. Lehmann-Nitsche lui-méme. Le travail de M. Burckhardt traite de La Formation pampéenne de Buénos Aires et Santafé; comme le titre Vindiane, c'est un tra- vail essentiellement géologique. Aux pages 162 4 165, il socenpe des fragments de terre cuite qu'on trouve dans le pampéen de Arroyo Saladillo dans la ville de Rosario, de ceux qw'on trouve dans le dépót lacustre du ruisseau Ramallo et enfin du foyer d'Al- vear, au point de vue de lour áge géologiane. Il considere le gise- ment de Saladillo comme d'áge douteux. J'ai visité le gisement, conduit par M. Roth quiPa découvert, ebaccompagné par le natu- raliste voyageur du Musée, M. Carlos Ameghino, et nous avons pu constater qu'il est absolument certain que les morceaux de terre cuite se trouvent encastrés dans le pampéen supérieur non rema- l STEINMANN, G. Das Alter des Menschen in Argentinien, in Bericht uber die Pra- Iistorischer- Versammlung am 23 bis 31 Juli 1907 zur Eróffnung des Anthropoloyischen Museums in Cóln, p. 73. 2 Lemmann-Nrrscue, R. Nouvelles recherches sur la formation pampéenne et Uhomme fossile de la République Argentine, in Revista del Museo de La Plata, t. x1v, pp. 143 a491, a. 1907. ?* Burcknaror, Cart. La Formation pampéenne de Buénos Aires et Santafé, im Lenmann-Nrrscue, Nouvelles recherches, etc., pp. 143-171. 2 DorerING, ApoLPHE. La Formation pampéenne de Córdoba, in LenmaNN-NrrscuE, Nouvelles recherches. etc., pp. 172-190. 5 ZirkeL, E. Examen microscopique des spécimens de Ramallo et Alvear, in LenmAnN- Nirscue, Nouvelles recherches, etc., pp. 455-456, 6 STEINMANN, GUSTAV. Sur les scories intercalées dans la formation pampéenne infé- rieure, in Lenmann-N irscHE, Nouvelles recherches, etc., pp. 461-462. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3”, T. xr. Enero 28, 1910. gr 66 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nié. Quant á ceux de Ramallo et d'Alvear, M. Burckhardt recon- naát que les argiles rouges, dites brúlées, sont synchroniques des conches od elles sont enfouies, c'est-á-dire q w'elles sont du méme áge de la formation pampéenne. Mais sur la nature ou origine de ces argiles rouges, dites brúlées, il n'émet absolument aucune opinion. La contribution du Dr. Doering se titule La Formation pampéen- ne de Córdoba. et elle nous intéresse parce que dans deux ou trois endroits il fait mention des deux foyers du pampéen de Córdoba dont il a été question plus haut (p. 51 et 56-57), c'est-á-dire, celul de Malagueño, et celui de los Altos de Córdoba pres de PObserva- toire. Voici les paragraphes ot il parle des deux foyers en question: Plus ou moins vers le milieu de cette division médiane et dans la méme coupe de Malagueño, on trouva intercalé le dépót lenticulaire dun ancien foyer; parfaitement reconnaissable á la présence de petits morceaux de charbon trés abondants et de couches de cendre de couleur pále et bleuie par la formation de vivianite, minéral qui, sans aucun doute, s'est produit á cause de labondance de restes d'ossements et de phosphates dans la cendre des foyers» ?. «Dans ce méme horizon, mais dans un autre lieu, c'est-á-dire au bord du caña- dón situé pres de Pobservatoire astronomique, eb prés de Paqueduc (acequia) de la ville, on découvrit Vemplacement dun foyer (v. plus loin, p. 185 de ce travail); nous avons ici la plus grande profondeur a laquelle on ait pu constater avec certitude Pexistence de l'homme dans les environs de Córdoba; ce foyer con- tient de la terre brúlée et des restes de Tolypeutes, etc.» ?. «C'est dans cette couche que fut trouvé le foyer dont il a été question plus haut (p. 179); nous avons ici la plus grande profondeur á laquelle on ait pu constater avec certitude Vexistence de "homme dans les environs de Córdoba; ce foyer contient de la terre brúlée et des restes de Tolypeutes» *. La communication de M. Zirkel se référe a lexamen microsco- pique Véchantillons de terre cuite ou brúlée, d'Alvear et de Rama- llo, que lui avait envoyés M. le Dr. Lehmann-Nitsche. EXAMEN MICROSCOPIQUE DES SPÉCIMENS DE RAMALLO ET ALVEAR, PAR M. F. ZirKEL. «Les petits morceaux rouge vif contenus dans le loess gris jaunátre clair de Ramallo et que Von supposait étre le produit de Vactivité humaine, se prétent parfaitement, malgré leur contexture molle, aux préparations microscopiques que Von pouvait tenter á la lumiére transparente. Leur composition ne différe pas de celle de Pargile rougeátre habituelle ou loess fin. L'on distingue sous le microscope une grande quantité de particules anguleuses, incolores ou piquetées de noir, dont le diamétre atteint jusqu'á Omm. 015; elles sont composées en partie ' Dorr1s6, A. La Formation pampéenne de Córdoba, p. 177. * DoERrING, A. Ibid. p. 179. * DoERING, A. Ibid. p. 185. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES 67 de quartz, en partie de feldspath, et, á la lumiére polarisée elles présentent clairement les couleurs de la double réfraction ainsi qwW'une quantité de petites lames de mica calcaire extrémement tendres. La masse principale est composée Vune substance argileuse insoluble qui r'agit que trés faiblement sur la lumiére polarisée; sa couleur est tantót rouge clair, tantót rouge foncé, ces deux nuances se mélant quelquefois ensemble pour former de fines lignes courbes. Les prépara- tions n'ont mis en vue aucun indice qui permette de constater Veffet de la cha- leur, aucun phénoméne que l'lon puisse regarder comme un commencement de vitrification ou fritte, semblable á celui que Pon observe dans les argiles mo- difiées par la chaleur naturelle ou artificielle, par exemple dams le jaspe por- celaine ou la brique.» «Les objets en question ne portent VPailleurs en eux aucune preuve qwils aient été transformés par des agents caustiques, les seuls qui, s'ils avaient laissé derriére eux des traces réelles, représenteraient la preuve certaine qwils ort 66 employés par homme.» «Cependant, Pabsence de traces caustiques ne paratt pas encore un argument suffisant pour nous convaincre que le matériel rougeátre n'a pas été soumis d Vinfluence humaine.>» «Méme dans la brique cuite, on observe au microscope de nombreux points oú la masse de loess argile ne présente presque aucune marque visible de action du feu á laquelle elle a été cependant soumise aussi bien que les parties frittées. En outre, il est possible que, si le matériel argileux a été travaillé par la main de Phomme pour la construction de murs par exemple, on v'ait pas été obligé de commencer par le cuire; dans ce cas l'on comprend facilement qwentre le matériel employé dans sa forme primitive et le matériel soumis á une influence humaine quelconque, il n'existerait pas de différence microscopique.» «Voir dans la couleur rouge une preuve de manipulation de la part de homme serait la plus compléte des erreurs.>» «Je dois ajouter qw'entre le matériel gris-jaune et le rouge d'Alvear il n'existe, quant á la composition et la structure aucune différence essentielle: le dernier est qu'une modification du premier, coloré par Poxyde de fer» 1. En envoyant a M. Lehmann-Nitsche ce rapport, M. Zirkel lui écrivit encore les lignes suivantes: «Nous n'ayons pas la preuve que les parties rouges aient été brílées; mais si Ton veut rester objectif, Pon peut supposer qw'elles ont expérimenté une transfor- mation de la part de homme. Avec la meilleure volonté du monde, on ne peut en dire davantage au sujet de ce matériel. Pour de plus amples arguments il serait nécessaire de connaítre personnellement le terrain» ?. Le rapport de M. Steinmann se référe surtont aux scories. Le voicl: Il ZirkeL, F. in Lenmann-Nirscue, Nouvelles recherches, etc., pp. 454-455. 2 Tbid. p. 453. 68 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. SUR LES SCORIES INTERCALÉES DANS LA FORMATION PAMPÉENNE INFÉRIEURE PAR M. G. STEINMANN. «Les scories que nous avons recueillies au Sud de Mar del Plata aux couches de la formation pampéenne inférieure et que Pon croit étre un produit artificiel, ne doivent plus étre considérées comme telles á la suite de mes observations. La circonstance de former par endroits une couche bien distincte dans les couches supérieures du pampéen inférisur sans étre accompagnées de la moindre trace de Vactivité humaine, permet de leur attribuer une origine naturelle. Les scories elles-mémes ne sont d'aucune facon de Targile cuite, comme on pourrait le supposer á la couleur rouge-brique de certains fragments; elles ne sont pas non plus des scories qui résultent de la fonte des métaux; ce sonten partie des fragments de lave grise soufflée et en partie de lave compacte de couleur rouge- brique de caractére andésitique.> «La décomposition en général tres avancée rendait difficile une investigation plus minutieuse; mais il est bon de savoir que Roth a recueilli des pierres habi- tuellement identiques sur le penchant occidental de la Cordillére.» «Semblable mélange de matiéres volcaniques n'est pas une rareté dans les couches diluviales de l'Amérique du Sud, méme á de longues distances des points d'éruption et ne peut nous causer d'étonnement au cas présent. L'on ne peut objeter en aucune fagon la grande distance qui sépare les dépóts pampéens des cótes de lAtlantique, des volcans les plus prochains du penchant oriental de la Cordillére puisque c'est un fait connu que des fragments de scories volcaniques de petite dimensions (les fragments recueillis ne passent que rarement de la grosseur (une noix) sont lancés des points d'éruption volcanique, á des distances énormes, et, en outre, les eaux en se retirant de la Cordillére peuvent avoir elles- mémes emporté les dits fragments. L'existence en couches des «scories» corrobore Vhypothése de transport par Paction des fleuves.» «Aprés tout ce que J'ai vu pendant nos excursions communes dans la province de Buénos Aires, je ne crois pas que dans le pampéen inférieur et moyen, c'est-á- dire dans les couches quaternaires antiques qui correspondent sous le point de vue chronologique au loess le plus ancien de la région du Rhin supérieur, l'on ait jamais rencontré de traces authentiques de homme diluvien. C'est dans le pampéen supérieur (= loess moderne) que de telles traces semblent avoir été trouvées. Dans tous les cas, on a suivi les traces de homme en Europe á des époques plus reculées que dans l'Amérique du Sud. Je erois avoir le droit Vaffir- mer que toutes les données au sujet de Pexistence de l homme tertiaire sudaméri- cain ne sont que des interprétations erronées soit des couches géologiques dans lesquelles on les a trouvées, soit, comme dans le cas présent, des objets mémes» *. Quoique toutes ces étranges affirmations de M. Steinmann seront rófutécs en détail en décrivant le matériel dans la monographie que je prépare, les faits sont si méconnus que je ne peux m'empécher de faire remarquer des maintenant que tout ce qwil ditá propos de Pantiquité de homme dans 'Amérique du Sud par rapport á PEurope est le résultat naturel de ses idées préconques. La pré- | STEINMANN, GUSTAV, Sur les scories intercalées, etc., in Leumann-Nrrscne, Nouvelles recherches, ete., pp. 461-462. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 69 sence de véritables couches de scories fut une illusion; ces préten- dues couches r'existent pas. Siles morceaux de scories qwil a ren- contrés ne dépassent pas la grosseur d'une noix ou á peu pres, en . al rencontré des masses de plusieurs kilos dont le transport depuis la Cordillére jusqu'au point ou on les trouve est aussi impossible a travers atmosphere que par Veau des flenves. Contrairement á ce quiil affirme, ces scories sont accompagnées, c'est-á-dire en- fouies dans les mémes couches, avec d'autres vestiges de Vactivitó de lhomme (os brúlés, fendus, etc.). Les échantillons recueillis par M.Roth (qui, soit dit en passant, ne partage pas les idées de M. Steinmann) sur le penchant de la Cordillére, ne sont pas des scories semblables á celles en question, sinon des argiles cuites par le contact de roches éruptives ressemblant á celles qu'on trouve dans la formation pampéenne, et que M. Steinmann prend pour des laves compactes de caractere andésitique. Je passe maintenant a rendre compte et transcrire tout ce qua ce sujet a publié M. le Dr. Lehmann-Nitsche dans son ouvrage déja mentionné. Dans cet ouvrage il expose beaucoup de faits et il transerit littéralement beaucoup de passages déjáa connus, partois 1l se répete lui-méme, mais la transcription complete s'impose afin que l'on puisse suivre l'évolution des idées á ce sujet et que les lecteurs puissent se rendre bien compte de lVétat de la question et se former lá-dessus une opinion propre. M. Lehmann-Nitsche, en passant en revue mes découvertes sur Pindustrie de l homme fossile du pampéen lacustre (étage lujanéen) et du pampéen supérieur (étage bonaéréen), fait mention des terres cuites des stations: n.” 1 de Frias (p. 414), n.? 2 de Lujan (p. 416), de Paso de la Virgen (p. 422), n.* 3 del Paso del Cañón a Mercedes (p. 424) et n.” 4 del campo de Achával (p. 425). A la page 422, il *oceupe du foyer trouvé par Carlos Ameghino dans le pampéen supérieur del Paso de la Virgen (voir plus haut, p. 50), il en transcrit la description, et il ajoute en note qwil ne eroit pas que la présence de graines de Cepa-Caballo (Xanthium spinosum) indique Pusage de cette plante comme combustible: il préfére croire que les graines se trouvaient par hasard dans la masse de terre cuite. Je reconnais que cela est bien possible. Un peu plus loin il s*occupe du foyer de los Altos de Córdoba, prés de lPObservatoire, dont il dit: «C'est dans une région toute différente de la formation pampéenne de Buénos Aires, aux environs de Córdoba, que ses explorations ultérieures conduisirent Ameghino.» TO MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Au mois d'Octobre 1885, accompagné de M. Adolphe Doering, il découvrit á une profondeur au moins 15 métres, dans la barranca sur laquelle s'éléye Vobservatoire astronomique, un ancien foyer. Ce foyer se trouvait á découvert au pied de la berge, avec une extension d'un métre et demi carré et une épaisseur de 15 centimétres. Le loess s'était transformé en brique sous VPaction du feu et. solidifié par Veffet de Vinfiltration calcaire. La «couche culturale» toute entiére était remplie d'os fendus et brisés de Toxodon, Mylodon, d'un édenté indéterminé, peut-étre un Valgipes, d'ossements et fragments de carapace de Tolypeutes et WVécailles d'ceufs d'autruche. Au méme niveau que ce foyer, mais á une certaine distance, Ameghino trouva deux quartz taillés, quelques fragments d'un squelette de Tolypeutes, ainsi qu'un certain nombre Vos de Scelidotherium et Lagostomus heterogenidens.> «Ameghino fit sortir sur place une partie de ce foyer et lemporta au Musée de La Plata. Bien préparé, il forme une piéce curieuse de notre collection. Malheureusement sa vue ne permet pas Ven tirer de grandes conséquences. C'est un morceau d'environ Y» d'un métre cubique et d'un loess un peu obscur et assez solide dans lequel on distingue cá et lá des fragments de carapace du mataco. Vers le centre du cóté visible un endroit grand comme la main est d'une couleur un peu plus obscure. C'est tout ce que l'on peut en dire. Cette piéce comme telle ne prouve absolument rien et moi-méme je me demande si Ameghino ne s'est pas trompé» ! Je ne me suis pas trompé. Ce morceau foyer, pour le trans- porter de Córdoba á Buénos Aires, je Vavais placé dans une gran- de caisse fabriquée spécialement et dont les vides furent remplis avec du plátre: cette calsse resta perdue dans les caves du Musée de La Plata pendant une vingtaine d'années. On ne Va retrouvée et ouverte que tout derniérement, sans ma présence (je ne Pai ja- mais plus revue), détail essentiel á connaíitre parce que je savais comment 'avais placé le morceau, le cóté qwon devailt ouvrir et la maniére de le dévoiler. Par conséquent, si on n'y voit rien cela est dí: soit á une trituration une partie du morceau, soit á la formation d'une couche de poussiére qui le voile, soit á ce qu'on ne l'a pas mis an jour du cóté précis, ou á une autre mauvaise pré- paration quelconque. Sur le terrain, au milieu du loess, on aper- cevait la tache rouge brique formée par le foyer á une distance de 50 metres; fait que purent constater MM. les Drs. Adolphe Doe- ring, Oscar Doering, Guillaume Bodenbender et F. Kurtz. Je me rappelle méme qu'áa ce sujet il s'éleva une discussion sur le terrain en présence du foyer. La vue de la partie de loess pampéen transtormée en brique et lavée par l'eau d'une pluie récente était si claire et d'aspect apparemment si moderne, qu'un des présents avanga Pidée que cela pouvait étre le résultat d'un foyer tout á fait ' Lenmans-Nirscue, R. l. e. pp. 435-486. AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 71 récent, c'est-a-dire, d'un feu allumé actuellement sur la surface du loess dénudé. Mais, aprées un examen attentif du gisement, de sa position géologique, des altérations qu'il avait sonffertes, des fil- trations calcaires qui le traversaient et des fossiles qu'il conte- Nait, on reconnut qu'il était bien ancien, c'est-á-dire de la méme époque de la couche oú il se trouvait encastré, couche qui appazr- tient a la partie la plus inférieure de létage bonaéréen (pampéen supérieur). M. le Dr. Lehmann-Nitsche termine l'examen des vestiges de Phomme dans l. pampéen supérieur par quelques observations á propos de plusieurs autres fragments de terre cuite provenant de différentes localités. Voici ce qu'il en dit: Perrrs FRAGMENTS DE LOESS CUITS. «Pour terminer, je vais donner ici la description de quelques fragments d'argile cuite, comme il s'en trouve á chaque pas dans la formation panipéenne. ls furent trouvés dans des excavations de puits par des personnes qui ront jamais prati- qué des fouilles scientifiques et ils surprirent par leur forme étrange méme ces gens ignorants. Tousces objets proviennent de la formation pampéenne supérieure et peut-étre aussi de la formation moyenne; la description suivante est la premiére qui en a été donnée.> «En 1859, deux petits fragments, Pun plus gros, Pautre plus petit, d'une couleur brique parfois un peu foncée, et encore enveloppés de loess furent trouvés par M. Henri N. Landen á Melincué, sud de la province de Santa Fé, á une profondeur de 8 m. 50, en ereusant un puits; á cóté gisaient d'autres morceaux plus petits de bois carbonisé et des ossements de Megatherium. Sautf les os de Megatherium qui se trouvent au Musée de Buénos Aires, les autres piéces sont arrivées au Musée de La Plata par l'intermédiaire de M. Santiago Roth.» «En 1903, je fis moi-méme acquisition d'un fragment de loess cuit, de la grosseur d'une noix, trouvé dans la ville méme de La Plata, rue 66, angle 10, á une pro- fondeur de 8 métres par le puisatier Etienne Gardella. Ce fragment présente une superficie semée de gros tubercules; il est de couleur jaunátre qui va jusqu'au rouge et en partie enveloppé de concrétions calcaires. Dans le méme puits, á une profondeur de 12 métres, furent trouvés les restes d'une dent de mastodonte»!. Aux pages suivantes, 1l s'occupe des vestiges de la présence de homme dans ce qw'il appelle la formation pampéenne moyenne qui correspond au pampéen inférieur ou ensénadéen. Il fait men- tion des «fragments de loess cuit» (p. 448) que J'ai trouvés dans les excavations du canal du Port de La Plata á la Ensenada. Un peu plus loin (p. 451), il rend compte d'une trouvaille semblable faite par M. Roth á Puerto de Gómez, et il s'oceupe ensuite de ce qwil appelle ses recherches. 1 LEBMANN-NITSCHE, 1. €. p. 445. 72 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «En 1891, M. Roth trouva á Puerto Gómez, province de Santa Fé au pied de la berge du Paraná et á une profondeur dV'environ 20 métres une piéce hémisphéri- que de terre cuite, de la grosseur de la moitié d'une pomme, Vune couleur rouge- noirátre irréguliére; elle était enveloppée de loess verdátre recouvertá son tour d'une épaisse concrétion calcaire (Loesskindl). J'ai la piéce sous les yeux et la seule chose que je puisse en dire clest qwelle a toute Vapparence un morceau de loess cuit. L'examen attentif des lieux oú fut trouvé tel loess cuit, fut une des raisons principales du voyage que M. Burckhardt et moi entreprimes en 1899 sous la direction de M. Roth et dont il a déja été question dans la préface ainsi que dans les introductions aux chapitres tant géologique qwanthropologique. Je puis done ici entrer directement dans le champ de nos propres investigations.» Nos RECHERCHES. En 1900, je présentai un court rapport relatif á cette partie de nos recherches, premiérement aux" Congrés International d'Anthropologie réuni á Paris et la méme année, á Passemblée de la société anthropologique allemande de Halle. Aprés quelques détails synoptiques sur la géologie pampéenne d'aprés les com- munications de Burckhardt, je mentionnai, en présentant quelques spécimens á Pappui de ma thése, Pexistence de loess cuit sur les bords de arroyo Ramallo et á Alvear; nous en avions trouvé également au Saladillo, mais ici les couches géologiques ne sont pas trés claires et je préférai, dans mes deux rapports, r'abstenir Uy faire allusion.» «La présence de loess cuit dans la formation pampéenne moyenne sur les bords de Parroyo Ramallo a déja été mentionnée par Roth dans sa lettre á Kollmann, tant de fois citée (p. 8) et réimprimée á la fin de ce travail. Burckhardt a repré- senté pour sa part dans le profil 11 (p. 162), les couches géologiques. Les mor- ceaux inerustés dans la couche 3 sont extrémement petits, quelques-uns á peine de la grosseur Vun grain de café et de forme irréguliére; ils sont d'une couleur rouge clair et assez éparpillés dans le loess moyen (couche 3.)» «Ceux du Saladillo sont également des parcelles de la grosseur d'un pois tout au plus; mais les conditions géologiques n'étant pas tres claires ici (v. rapport de Burckhardt, p. 163), je winsisterai pas davantage sur cette localité.» «Je me proposui d'étudier la question sous toutes ses formes et Virchow lui- méme, 4 Halle, aprés que J'eus terminé mon rapport á Pappui duquel je présentai des échantillons de loess provenant de Ramallo et Alvear, m'encouragea dans des termes flatteurs.> J'espérai, au moyen d'une étude pétrographique confiée á un spécialiste des plus renommés, pouvoir contribuer en quelque chose á Véclaircissement de la question, et m'assurer si nous pouvions réellement attribuer au travail de Vhomme ces petits morceaux d'argile brúlée inerustés dans le loess, soit comme vestiges d'anciens foyers ou effets d'autres causes.» «M. le Conseiller Zirkel, de Leipsick, eut la grande amabilité V'entreprendre lui- méme l'examen des spécimens de Ramallo et Alvear que je lui remis personnel- lement á Pautomne de 1900 et je me permets de lui offrir ici Pexpression de ma reconnaissance la plus sincére. Malheureusement son examen pétrographique Wa apporté aucune preuve certaine de lP'action du feu et le passage suivant de sa lettre est principalement contraire á mon opinion sur les échantillons d'Alvear: «Nous devons insister en particulier sur le fait qw'entre le matériel gris-jaune et le rouge il n'existe, quant á la composition et la structure, aucune différence essentielle; le dernier n'est qu'une variété du premier, coloré par Poxyde de fer.» Je ne sais quelle aurait été la maniére de voir de l'éminent minéralogiste s'il eút vu ín situle bloc d'argile d'Alvear et je maintiens malgré tout mon opinion qw'il s'agit un foyer» 1. A la suite de cette derniére observation, M. le Dr. Lehmann- Nitsche publie le rapport de M. Zirkel que ¡'ai déja transerit plus haut (voir p. 66-67), et il passe aprés á lexamen des vestiges de la présence de "homme dans ce qwil appelle le pampéen inférienr, quí correspond a mon étage hermoséen de la formation araucanienne. A la suite d'un morceau de littérature impressionnante sur sa visite a Monte Hermoso, Pautenur entre en matiére en transcrivant plusieurs paragraphes de mes publications od 'avais eu Voccasion de faire mention, seulement en passant, des vestiges de la présence de lhomme á Monte Hermoso. Quoique ces paragraphes se trou- vent déja transerits plus haut, vu, comme il dit, importance de la question, je les reproduis encore une fois inclus dans son expo- sition et sous la forme qw'il leur donne. «C'est donc a Monte Hermoso qu'Ameghino effectua les trouvailles qui devaient démontrer Pexistence reculée de lhomme en Amérique; malheureusement son rapport ne brille pas par la clarté et Pon regrette Pabsence d'un profil géologi- que. Je reproduis á continuation les passages les plus notables.> 1 LenmanN-NITSCHE, 1. e. pp. 451-453. 74 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1887, p. 5. «La présence de Phomme.... révélée par la présence de quelques silex et ossements grossiérement taillés, aussi bien que par Vexistence á plu- sieurs hauteurs de la berge, V'antiques foyers encastrés dans des couches d'argile et dont Pai pu avec bien du travail arracher quelques fragments pour les emporter au musée de la province á La Plata.» Ib. p. 10, dans la derniére phrase il s'agit des «restes des foyers vitrifiés par Vaction du feu.» 1888, p. 4. «Homo (précurseur). «La présence de Vhomme ou, pour mieux dire, de son précurseur dans ce gise- ment des plus antiques, est démontrée par la présence de silex grossiérement taillés, pareils á ceux du miocéne du Portugal, des os taillés, des os brúlés et de la terre cuite provenant Vantiques foyers dans lesquels la terre mélée á une notable quantité de sable a été en contact avec un feu si intense qw'elle s'est en partie vitrifiée.» 1889, p. 75. «Je m'occupais de Vextraction Vune partie du squelette d'une Ma- erauchenia antiqua, lorsque je fus surpris par Vapparition Vun quartz rouge jau- nátre qui sortit Ventre les os. Je le recueillis et reconnus immédiatement qwil s'a- gissait Vun fragment irrégulier de quartz, avec double conchoide en creux et re- lief, superficie de percussion et cassure du conchoide, caractéres qui témoignaient Vune maniére irréfutable que je me trouvais en présence un objet en pierre taillé par un étre intelligent durant Pépoque miocéne. Je continuai mes travaux et me trouvai bientót en présence de plusieurs objets pareils. Le doute v'était plus possible et le méme jour, 4 mars 1887, je communiquais á La Nación la découverte Vobjets évidemment taillés par un étre intelligent, dans les couches miocénes de la République Argentine.» E «Postérieurement, et á mon instigation, le Musée de La Plata envoyait au méme point, dans le but de collectionner des fossiles, le préparateur Santiago Pozzi, qui trouva des objets semblables aux miens, en contact avec les restes d'un Doedicurus antiquus. Plus loin nous lisons encore: «A Monte Hermoso, il y a encore quelque chose de plus qui ma pas été obser- vé jusqwá ce jour dans les gisements miocénes européens; la présence avec les dits objets [Ameghino fait allusion aux os fossiles] d'os longs fendus longitudina- lement et d'os brúlés, ainsi que existence, á divers niveaux de la forma- tion, de véritables foyers envastrés dams les couches Vargile et sable endurci, et dans lesquels, sous Paction du feu, la terre s'est convertie en brique et méme vitrifiée, sans qwil y ait dans toute la formation aucun dépót de tourbe ou de lignite, ni autres vestiges de végétaux qui puissent faire croire en un feu accidentel jouissant de la rare propriété de se présenter á des intervalles sucessifs á mesure que se déposaient les couches qui constituent le gisement. En outre, rare coincidence, ces foyers sont parfois accompagnés Vos brúlés et ont supporté une température tellement élevée que, comme dans les divers morceaux de terrain, il syest formé dans Vintérieur de la masse des cavités sphériques dues á la dila- tation de Pair ou au développement de gaz produits par la combustion.» En raison de Vimportance du fait, Pai reproduit mot par mot le rapport d'Ameghino.......... NOE SOU O SSA NÓNDOS Les restes de scories attribués aux anciens foyers par Ameghino existent au Musée de La Plata; ils sont encore partiellement enveloppés de loess et, comme je Vai déjá dit, ils furent trouvés par Ameghino lui-méme et plus tard par M. Pozzi á Monte Hermoso Voú ils furent expédiés au Musée de La Plata. Mon voyage du 20 mars 1901 á cette localité ne donna done pas de résultat, par la raison que la hauteur était couverte de végétation jusqwá 5 métres du pied, et Pon ne pouvait penser á trouver ni terre cuite ni scories. Cependant le hasard plus tard me vint en aide. M. le professeur Steinmann, á son retour de Bolivie, AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. 15 désira connaítre les profils principaux de la formation pampéenne et entreprit sous la direction du docteur Roth une excursion á laquelle je me joignis, désireux surtout de connaítre plus á fond la formation pampéenne inférieure. Comme elle est trés visible a Mar del Plata et que ce point est de facile accós, c'est lá que nous nous dirigeámes. Le 6 Avril 1904, nous visitámes les falaises au nord de Mar del Plata; les couches supérieures du pampéen inférieur (systéme de M. Roth) y sont bien visibles. Le lendemain nous nous dirigeámes au sud vers le cap Corrientes, qui forme une immense plage souvent á découvert, oú la mer ne bat pas le pied de la falaise. Le docteur Roth découvrit le premier sur le rivage méme que nous parcourions, de petits fragments de scories, solidement encastrés dans la roche (fig. 78) et bientót apparurent á hauteur d'homme et plus dans la falaise méme de véritables couches de scories, de 6 á S métres d'extension et une épaisseur jusqu'á de 15 cm. (fig. 79). Nous avions done retrouvé á Mar del Plata dans des couches identiques de la formation pampéenne, des restes semblables á ceux que MM. Ameghino et Pozzi avaient rapportés de Monte Hermoso, et qwils considéraient comme du loess cuit et vitrifié, et la comparaison des spécimens indiquait entre eux une concordance parfaite. Les scories sont poreuses et les cavités sont d'une grandeur moyenne(fig. 81); elles atteignent rarement la grosseur d'une noisette; les scories dont les pores soient symétriques et fins (fig. 82) sont méme rares; dans certains fragments toutes les cavités sont remplies de loess. La couleur varie du blanc jaunátre, jaune de soufre et verdátre, au gris et au noir (fig. 80). Elles conservent encore par endroits leur enveloppe vitreuse. Comment s'expliquer maintenant la présence de ces couches de scories dans deux horizons pour le moins de la formation pampéenne inférieure, phénomeéne observé déjá par Ameghino á Monte Hermoso? Je ne crois pas qu'il puisse étre ici sérieusement question de l'influence humaine; en effet, si Pon se fixe bien, il S'agit de scories es non de loess cuit comme á Alvear par exemple et autres points. On peut plutót expliquer le fait par les scories volcaniques ou les scories végétales. M. le professeur Steinmann est partisan de la premiére opinion et, sur ma deman- de, il m'a envoyé pour étre publiées les lignes suivantes qui trouvent parfaitement ici leur place.» (Lehmann-Nitsche, l. e. pp. 459-460). Ici suit la communication que M. Steinmann envoya a Pauteur et que j'ai reproduite plus haut. Ensuite M. Lehmann-Nitsche s'oc- cupe de la communication de M. Steinmann a la Société géologique allemande dont j'ai aussi transcrit quelques paragraphes (voir plus haut, pp. 62-63), mais il est utile de connaítre la forme sous laquelle il la présente. «Sur ces entrefaites, il a (M. Steinmann) prononcé devant la Société géologi- que allemande un discours sur le diluvium dans l'Amérique du Sud, qui a paru avant la dissertation antérieure; je reproduis ici les passages suivants qui ont trait á notre probléme. «Le pampéen inférieur différe des deux étages plus modernes. C'est une argile brun-clair, habituellement semblable á Pargile basaltique; ses cavités et ses fentes sont remplies de lits de tosca de forme bizarre. Je ne connais rien de pareil dans notre formation de loess. Je reconnus sa composition spéciale lorsque M. Roth nous fit voir á M. Lehmann-Nitsche et á moi les parages oú Ameghino crut recomnaítre au milieu de cette couche, la plus ancienne de la formation pampéenne, les traces de Vactivité humaine dans des scories artificielles et des pierres brúlées. En forme de couches gisent dans Vargile brune de petits morceaux de lave noire, 76 MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. brune et rouge, dont la nature n'est pas méconnaissable. On peutles regarder comme des éjections que le vent a apportées de la Cordillére distante de plus de 1.000 kilométres, ou bien ce qui me parait plus yraisemblable, on peut croire au transport de la lave poreuse par Paction des fleuves; dans tous les cas, ces phéno- ménes démontrent qw'á lVépoque de la formation du pampéen inférieur régnait une vive activité volcanique et il est probable que la cendre volcanique a pris une grande part á la formation des couches inférieures. C'est ainsi que l'on peut expli- quer leur composition curieuse.» d M. Steinmann termine comme suit son discours: «Les traces authentiques les plus reculées de homme qui m'ont été montrées par M. Roth dans Vargile pam- péenne, ne remontent súrement pas au delá des couches les plus récentes de DPancien loess, peut-étre méme seulement jusqWw'au loess moderne, c'est-a-dire jusqwá la dernidre époque interelaciale (de Riss-Wiirm). Toutes les trouvailles antérieures permettent des doutes et en partie, comme les traces de Paction du feu au cap Corrientes, ce ne sont pas des témoignages de Homo americamus, mais des produits naturels marqués au sceau des produits artificiels par la fantaisie de Homo europaeus importé » M. le professeur Steinmann attribue done aux scories du pampéen inférieur une origine volcanique, et il est en cela Vaccord avec Popinion émise il y a déja longtemps par Moreno. M. Roth, dans sa Jettre á Kollmann, fait allusion á la page Y, aux idées de Moreno, et il ajoute que cette maniére.de voir est en con- tradiction avec la localité oú les scories ont été trouvées; quantá moi, je n€ erois pas que Vexplication donnée par MM. Moreno et Steinmann ait été généra- lement approuvée. Je ne puis pas admettre qwune masse poreuse et relativement assez fragile comme les scories volcaniques transportées par les eaux á des distan- ces aussi colossales que celle qui sépare la Cordillére de lOcéan Atlantique, ne soit pas réduite á Vétat de détritus microscopique; au contraire, les scories pro- venant de Monte Hermoso forment en partie une masse compacte et en partie se composent de fragments de la grosseur un «uf de poule et plus. Si Pon met en question Vorigine volcanique, il faut admettre un centre volcanique voisin, aujourVhui peut-étre sous-marin, thése qui ne laisse pas de présenter ses difficul- tés. Je nétais expliqué moi-méme la présence de couches locales de scorie dans le pampéen, comme le résultat d'incendies consumant la végétation sur une étendue de terrain plus ou moins grande. Durant les grandes chaleurs de l'été, la cannaie épaisse et haute un marais se desséchait jusqwá la racine et s'enflammait soit par Veffet de la foudre, soit spontanément; plus tard lPeau venait remplir de nouveau le marais, dont le fond restaitalors formé d'une cou- che de scories et de particules aspect vitrifié, semblables á celles que J'ai obser- vées á Posen, ma patrie, aprés Vincendie une meule de blé. D'aprés mon opinion, les couches de scories déposées dans le pampéen correspondraient donc á un ancien marais. A Pépoque du pampéen inférieur il existait probablement des espéces de graminées et de roseaux d'une grande hauteur et trés riches en silicates, les- quelles, aprés Vaction du feu, laissaient subsister une couche résistante de cen- dres scorifiées qui ne pouvait étre détruite aussi rapidement que celle résultant des petites espéces et qui résistait á Vinfluence des époques géologiques. L'opinion de Pincendie de jonchaies ferait supposer qne Vaspect terrestre des pampas Valors était á peu pres le méme qu'aujourd'hui, opinion dont nous ne nous chargeons pas de démontrer Vexactitude. L'on peut certainement supposer aussi Pincendie de foréts comme me Pa manifesté le docteur Roth dans une con- versation sur ce théme mais je ne sais pas s'il en résulterait des scories d'aspect aussi vitreux que celles que produit la cuissons de plantes trés silicatées. Quoiqw'il en soit, Pincendie de foréts rentre dans la méme catégorie que celui des jon- chaies. Aussi done, pour résumer ma pensée au sujet du probléme de Monte Hermoso, je répéte que les couches de scories "ont pas une origine artificielle et ne sont AMEGHINO: LES TERRES CUITES ET LES SCORIES. - 77 pas dues par conséquent á influence de l' homme; leur existence s'explique des lors par lVincendie de plantes séches. Il se peut trés bien qu'il ait péri dans cette occasion des petits animaux dont Ameghino a retrouvé les restes brúlés. Pour ce qui est des quartz travaillés et des fragments d'os fendus attribués par Ameghino á Phomme ou, pour mieux dire, á son ancétre, la découverte de l1'Homo neogaeus nous donne une explication satisfaisante; d'ailleurs, láge des couches du Monte Hermoso ou pampéen inférieur n'est pas aussi haut qu'Ameghino le prétend (v. le travail de M. Scott) *». Je partage plusieurs des opinions émises par M. le Dr. Lehmann- Nitsche dans la remarquable exposition qui précede, mais il y en a Vautres quí ne sont pas d'aceord avec les faits ou qui reposent sur une observation imparfaite. Je discuterai á fond ces divers points dans la partie correspondante de ma monographie, mais cela ne m'empéche pas de faire des maintenant quelques observations préliminaires. Si dans sa visite a Monte Hermoso, M. le Dr. Lehmann-Nitsche ma pas trouvé ni de la scorie ni de la terre cuite, ce West pas parce que le gisement était convert en haut par la végétation, car il se trouve toujours á peu pres dans les mémes conditions, sinon parce qu'il y'a pas suffisamment cherché. La preuve en est que les deux employés du Musée National de Buénos Aires qui depuis quelques années résident d'une maniére permanente sur le gisement, récol- tant les fossiles que la dénudation marine met toujours a décou- vert, ont recueilli aussi ct a plusieurs reprises, des terres cuites, des seories et méme des foyers qui étaient ¿n situ. J'insiste aussi sur le fait qu'aussi bien a Monte Hermoso qu' á Mar del Plata, il ny a pas de véritables couches de scories. L'opinion que les scories puissent étre le résultat de Pincendie des jonchaies de marais desséchés, en apparence ressemble singu- lierement á celle que Javais exposée auparavant, Vapres laquelle les scories seraient, du moins en partie, le résultat de Pincendie de cortadera, avec la différence que, d'apres lui, les incendies auraient été le résultat du hasard, sans l'intervention de homme, tandis que d'aprés moi ils auraient été intentionnels. J'ai dit quil s'agit d'une ressemblance apparente, parce qu'en effet, á cóté de celle-ci il y a des diftérences si profondes qui ren- dent Vexplication de M. Lehmann-Nitsche absolument impossible. D'aprés mon explication la scorie est le résultat du mélange de la cortadera avec le terrain, tandis que lui les appelle des scories 1 Leamann-N1rscHE, l. c. pp. 462-465. 78 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. végétales produites par la combustion et la fusion exclusive de végétaux secs et tres silicatés. Mais les scories végétales sont dépourvues d'alumine ou v'en contiennent que des vestiges, tandis que les scories anciennes en question contiennent une proportion Valumine aussi grande, et parfois plus grande, que les loess qui les enveloppent. En outre, ces seories ne se' trouvent pas dans des anciens ma- rais desséchés et enfonis, sinon dans du loess d'origine sousaé- rienne; par conséquent il n'a pu y avoir des jonchaies a brúler aux lieux ou on les trouve. Je termine cette réimpression des notes publiées sur les scories et les terres cuites avec les travaux de M. le Dr. Robert Lehmann- Nitsche parus á la fin de Pannée 1907. Dapparition de Vétude que sur le méme sujet ont publiée MM. Outes, Herrero Ducloux et Biicking vers la moitié de l'année 1908, marque le commencement d'une nouvelle époque, car elle a provoqué de nouvelles recherches, surtout expérimentales, et elle a donné origine á une longue série de publications. Sans donte, le sujetest loin d'étre épuisé, mais, de l'ensemble des travaux et des publications, il se dégage un fait absolument irréfutable, et c'est que le matériel en question n'est pas d'origine volcanique. Comme je le dis aun commencement, les publications parues dans ces deux derniéres années sont a la portée de tout le monde. Pourtant, afin Vabréger le travail á ceux qui voudront se mettre au courant de la question ou entreprendre de nouvelles recherches, en donne ici la liste. BIBLIOGRAPHIE CORRESPONDANT AUX ANNEES 1908-1909. 1908. Fénix F. Oures, Dr. Enrique Herrero DucLoux, Dr. H. Búckive. Estudio de las supuestas escorias y tierras cocidas de la serie pampeana de la República Argentina, in Revista del Museo de La Plata, t. xv, pp. 138 á 197, a. 1908, Oures Firrx F. Antecedentes y observaciones personales. Ibid., pp. 140-161. Herrero Ducnoux, Dr. Enrique. Estudio químico de las «es- corias» y «tierras cocidas.» 1bid., pp. 162-187. Btckiva, Dr. H. Estudio microscópico de las «escorias» y «tierras cocidas». Ibid., pp. 185-187. Outes, Fénix F. Observaciones y conclusiones generales. Ibid., pp. 188-197. AmrEGHINO, E. Las Formaciones sedimentarias de la región litoral de Mar del Plata y Chapalmalán, im Anales del Museo Nacional de Buenos Aires, ser.3.% t.x, pp. 343-428, a. 1908 (les références aux scories et terres cuites se trou- vent aux pages 398, 912, 401 et 421). 1909. Aurcmixo, FL. Productos píricos de origen antrópico en las formaciones neogenas de la República Argentina [Memoria redactada expresamente para ser presentada al 4.. Congre- so Científico (Primero Pan-Americano) de Santiago de Chile], in Anal. Mus. Nac. de Buenos Aires, ser.3.%, t. X11, pp. 1-25, Février 1909 (Avec double texte, espagnol ct francais). Id. in La Argentina du 13 et 14 Février (texte espagnol seulement). Outes, F. F. Escorias volcánicas y tobas eruptiras, in La Ar- gentina du 17 Féyrier 1909. AMEGHINO, F, F. Escorias y tierras cocidas no volcánicas, in La Argentina du 22 Féyrier 1909. ral 0) MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Outes, F. F. Les Scories volcaniques et les tufs éruptifs de la série pampéenne de la République Argentine. Avertissement aux spécialistes d propos un mémoire du docteur Floren- tino Ameghino, in Rev. Mus. La Plata, t. XVI, pp. 34-36, 2 Mars 1909. Amecnio, F. Le Litige des scories et des terres cuites anthro- piques des formations néogenes de la République Argentine, in 4.2, 12 pages, Buénos Aires, 19 Mars 1909. Ameemxo, Fr. Dos documentos testimoniales ú propósito de las escorias producidas por la combustion de los cortadera- les, in Anal. Mus. Nac. de Buenos Aires, t. XI, pp- 11-80, 19 Mars 1909. Bovre, M. Produits pyriques V'orizine anthropique dans les formations néogenes de la République Argentine, Compte- rendu détaillé de ce mémoire, in L'Anthropologie, 6. XX, n%. 3-4; Mai, Juin, Juillet, Aoút 1909; pages 351-383, Arior, Tu. Feuerproducte von menschlichem Ursprunge in den neogenen Formationen der Argentinischen Republik. Compte-rendu in Naturwissenschaftliche Rundschau, XXIV, Jahrg. N.” 31, p. 397, Aoút 1909. G. A. JC. The Antiquiiy of Man in South America, in Nature, vol. S1, p. 534, 25 Octobre. 1909. London. Bruver, L. £tude des prétendues scories et terres cuites de la série pampéenne de la République Argentine. Analyse du mémoire de MM. Outes, Herrero Ducloux et Biúcking, im Revue Générale des Sciences pures et appliquees. 20" Année. N* 21 du 15 Novembre 1909, p. 890. Amrcnmixo, E. Examen critique du mémoire de M. Outes sur les scories et les terres cuites, in Anales del Museo Nacio- nal de Buenos Aires, ser. 3.2, t, xr, pp. 460. Décembre 1905. APLICACIONES EXPERIMENTALES Á LA BIOLOGÍA PROPIEDADES DE LAS SOLUCIONES COLOIDALES ' HORACIO DAMIANOVICH, Profesor de Fisico-quimica de la Universidad de Buenos Aires. INTRODUCCIÓN. El estudio físico-químico de las falsas soluciones ú soluciones coloidales tiene mucha importancia para la Bioquímica y la Biolo- gía. El protoplasma ó substratum de la función vital, es un siste- ma coloidal extremadamente complicado y hasta el presente, no ha podido ser reproducido artificialmente, por los medios de que dis- ponen las ciencias hermanas: la Físico-química y la Química. Sin embargo, todo adelanto operado en el estudio de las falsas solucio- nCS, provoca á su vez, un progreso en lo que se refiere al problema de la función de ser del coloide vital. Por cesta razón los investiga- dores que se ocupan del estudio de los llamados «fenómenos vitales», acuden como á una consejera á la Físico-química, seguros de sacar de los principios fundamentales de esta vasta ciencia, los elemen- tos necesarios, para penetrar en las oscuras é inexploradas regiones de la Biología celular. Las causas de la vitalidad de la materia organizada, se empeza- ron á buscar en la célula, esa unidad biológica compleja en su apa- rente simplicidad. Pero poco á poco, se fué viendo la necesidad d- profundizar más el estudio de los complejos vitales, y de la célala se pasó al plastida, de este á la miscela constituida por agregados albuminoidcos, y por último, se llegó al albuminoide mismo. El pro- Trabajo laureado con el «Premio Carlos Berg» (Abril de 1909). La parte pura- mente experimental fué sometida á la consideración del Congreso científico reu- nido en Chile en Diciembre de 1908. AyaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3", 1. x111. Marzo 8, 1910 6 S2 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. blema que al principio se presentaba en términos confusos y suscep- tibles por consiguiente, de las más variadas interpretaciones, se fué delineando cada vez más, y á las sombras en las cuales se sumergían las antiguas concepciones vitalistas, sucedió una claridad un poco más halagadora, que permitió por lo menos, vislumbrar el camino á seguir, en la realización de tan árduo problema. La parte esencial del problema de la vida elemental manifiesta de la materia organizada, se reduce actualmente, á hallar las causas de las diferencias entre albuminoides vivos y muertos, compuestos químicos complicados, que teniendo una composición análoga, se nos manifiestan por un cúmulo de propiedades esencialmente distintas. Este caso nos trae á la memoria los múltiples fenómenos de isomeria, que se observan en los compuestos orgánicos y nos hace pensar, que ambas categorías de albuminoides, corresponden respectivamente á las dos formas principal:s, que afectan los com- puestos tautomeros: la estable y la inestable. Oscar Lóew, de la Universidad Imperial de Tokio, ha encaminado el problema en este sentido y su teoría de la labilidad del protoplasma gana cada vez más terreno. No es nuestro propósito entrará comentar esta teoría, pues nos desviarlamos mucho de la dirección que nos hemos propuesto; bástenos sólo saber, que este autor ha conseguido en parte salvar el obstáculo considerado como insalvable por los investigadores que pretendían penetrar la naturaleza intima de la función vital. Il obstáculo á que aludimos es cl siguiente: la anulación de la fun- ción de ser característica del protoplasma vivo, por la acción de los diferentes agentes físicos y químicos, que los investigadores empleaban, para estudiar la naturaleza de este último. Lóew ha eliminado este obstáculo aislando, por medios químicos apropia- dos, una variedad de albúmina activa de ciertas algas y ha podido hallar también, que existen diferencias químicas apreciables entre los «proteosomas» de albúmina activa y los agregados de los albu- minoides muertos (ordinarios). Pero como el estudio físico-químico y químico de estos compues- tos albuminoideos está poco avanzado, es necesario acudir también á otros medios más groseros y erróneos si se quiere, pero indispen- sables hasta tanto otros mejores no los reemplacen. Un método bastante cómodo y útil, es el que se basa en ciertas esquematizaciones experimentales, capaces de poner en evidencia analogías que de otro modo escaparian al examen de los investigado- res. El principio de este método consiste en reproducir artificial- DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. S3 mente por medios adecuados, las formas, movimientos y demás mani- festaciones consideradas como caracteristicas de la materia viva, tra- tando de demostrar, que la mayor parte de estos «fenómenos vita- les», se observan también en el reino de la materia inorgánica y que la continuidad de la vida entre ambos reinos es un hecho cierto é inti- mamente ligado al de la evolución de la materia. Este método comen- zado hace ya tiempo, ha dado en las manos de experimentadores geniales, resultados sorprendentes y noes aventurado suponcr, que por su aplicación consciente y eserupulosa, se puedan resolver en este orden de ideas, problemas que parecian destinados á perma- necer eternamente en las sombras del misterio. Para establecer experimentalmente las diferencias entre proto- plasma vivo y muerto y la naturaleza de la función vital, no debe- rá descuidarse ninguno de los aspectos principales que es capaz de afectar la materia viva. Un estudio completo sobre este punto com- prende dos partes esenciales: una general relativa á la materia con caracteres devida elemental, y una especial, relacionada con las pro- piedades fundamentales de la materia viva diferenciada, en ayrupa- ciones caracteristicas de los reinos vegetal y animal. Semejante estudio llevaria algo más que la vida de un hombre, y por eso, una vez trazado á grandes razgos el plan general, habrá que comenzar la tarea laboriosa siguiendo paso á paso sin desfa- llecer un solo instante, y con la idea de que las generaciones veni- deras continuarán con más ahinco aún en la codiciada empresa. De este modo se habrá aportado un contingente más al grandio- so edificio científico de la doctrina de la evolución, cuyo término se halla aún muy lejos, á pesar del incremento considerable que en estos últimos años ha recibido el caudal de los conocimientos positivos. La presente memoria, sólo contiene el desarrollo de algunos puntos especiales del plan general. En la primera parte se hace la descripción sumaria de ciertos fenómenos que tienen lugar cuando se colocan, sobre napas delgadas de soluciones coloidales, gotas y polvos de materias colorantes y la aplicación de estas acciones S4 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. moleculares á la reproducción artificial de algunas figuras carioci- néticas importantes *. La segunda comprende el estudio de la ate- nuación de la función vital de ciertas especies de microorganis- mos, cuando sobre ellas se hacen actuar soluciones coloidales de materias colorantes y en la tercera, se hace el estudio de la acción particular de las mismas soluciones colorantes sobre los granos en germinación. Antes de comenzar con el desarrollo de este trabajo, debo agra- decer especialmente á los señores Augusto Scala y Navarro por su eran ayuda en la realización de las experiencias, y al señor Luis Guglialmelli por el empeño que ha demostrado en la reproducción fotográfica de los preparados obtenidos. Este trabajo constituye una ampliación de la parte experimental de una conferencia dada en la Facultad de Ciencias Exactas, Físicas y Naturales el 20 de Abril de 1907, cuyo título era «Los campos de fuerza obtenidos con soluciones coloidales y su aplicación á la produción artificial de las figuras cariocinéticas». DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. S) PRIMERA PARTE. PRODUCCIÓN DE CAMPOS DE FUERZA EN NAPAS DELGADAS DE SOLUCIONES COLOIDALES. Las acciones que sirven de base al presente estudio, no han sido descubiertas por obra de la casualidad como podría creerse. La idea de su posible producción fué inspirada por la lectura de la teoría dinámica de la división celular de mi profesor Dr. Angel Gallardo, el primero en proponer una interpretación bipolar de la carioci- nesis. (Le Dantec.—Elements de Philosophie biologique (1907, p. 263). Interesado por estudios tan importantes, traté de ver si era posi- ble obtener por medio de soluciones de materias colorantes, campos de fuerza, análogos por su aspecto exterior, á los obtenidos entre polos magnéticos ó eléctricos, y aplicarlos luego á la producción artificial de las principales figuras cariocinéticas. Como medio de acción elegí soluciones coloidales de goma y de dextrina, y como agentes de producción de los campos de fuerza, soluciones también coloidales, de ciertas materias colorantes ácidas y básicas. Después de un gran número de ensayos sin mayor resultado, un fenómeno enrioso llamó intensamente mi atención: una gota de solución diluida de verde brillante había emitido una prolongación irregular ramificada, que se acercaba de más en más á una gota de violeta ácido de Schiff. Dicha prolongación, había recorrido una distancia de dos centímetros, pasando junto á otras gotas de verde sin tocarlas y se había dirigido de preferencia al violeta ácido. La atracción á distancia á través del medio coloidal era bien mani- fiesta. Una vez efectuada la primera serie de experiencias, comuniqué los resultados obtenidos al Dr. Angel Gallardo, á quien interesaba más de cerca, por tratarse de acciones cuya aplicación al estudio de la cariocinesis podía dar mayor luz sobre su mecanismo. Gracias á su amabilidad, cons brillante sobre una delgada capa de solución coloidal de goma, ella se extiende concéntricamente, obedeciendo á la fuerza que engendra la ten- sión superficial y á los llamados fenómenos capilares, que son la consecuencia de esta última. La fuerza de expansión con que es rechazado el coloide que cirennda la gota de verde, es tanto mayor, cuanto más delgada es la lámina de dicho coloide. Si la concentra- ción de éste es muy elevada, el verde al extenderse no puede pro- vocar su transporte d> conjunto y entonces penctra por los puntos de menor resistencia y se ramifica regularmento (esto se observa bien en las soluciones concentradas de dextrina). Esta fuerza de expansión se hace bien visible (se pone bien en evidencia), espol- voreando con fucsina finamente dividida y el desplazamiento de 104 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. * coloide provoca el de los granos de fucsina, los cuales al moverse trazan el camino recorrido. El agua pura, al cabo de cierto tiempo, corstituye un centro de difusión y de expansión (sobre todo en dextrina al 60 %,), pero lo hace en mucho menor grado que cuando á una gota del mismo tamano se le agrega vestigios de verde brillante (solución al 1/4). Este hecho muestra la interveñ- ción de la naturaleza del cuerpo disuclto. Si en vez de una gota de verde brillante se coloca una de soln- ción de fuesina ordinaria ó de violeta ácido de Schiff, se observa una atracción del coloide, la cual produce el desnivel capilar que ocasiona el movimiento de las particulas de fucsina hacia el cen- tro de la gota, como si ellas mismas fueran atraídas. En este caso, el colorante ha vencido la fuerza repulsiva del agua en la cual se halla disuelto y ha provocado la atracción de las partículas. Las causas de estas acciones no se conocen aún y momentánea- mente denominaremos al primero de los fenómenos: esquema repulsivo (con centros positivos), y al segundo: esquema atractivo (con centros negativos). Estos mismos centros de fuerza, se obtienen ejerciendo presiones y depresiones mecánicas ó introduciendo en la solución coloidal asi extendida los dos polos de una fuente eléctrica. En resumen, se obtienen esquemas análogos, por medio de fuerzas en apariencia distintas [físico-químicas (provocadas por centros de gotas), mecá- nicas y eléctricas]. No sería aventurado suponer, que los centros obtenidos con gotas son la resultante de las acciones físico-quími- cas, eléctricas y mecánicas combinadas. La fuerza mecánica se traduce por el movimiento d> conjunto de la masa coloidal: la fuer- za físico-química por los fenómenos de difusión y capilaridad que tienen lugar; la fuerza cléctrica sería engendrada probablemente por el simple contacto de ambas soluciones y de éstas con el sólido. Como estas últimas acciones son las más difíciles de poner en evidencia, citaremos algunas experiencias, que demuestran la pro- ducción de electricidad por contacto de sólidos y líquidos en movi- miento. Reuss en 1807 observó, que separando un liquido en dos partes por medio de una pared porosa capaz de evitar el reflujo y some- tiendo luego el sistema á la acción de la ccrriente eléctrica, el liqui- do era transportado á través de la pared en la dirección de la corriente positiva (el alcohol, sulfuro de carbono, ctc., tomaban dirección contraria) y le desienó con el nombre de «motus este- chiogogus.» Después Porret, Bequerel, Wiedemann, Hittorf, Quin- DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 105 que y otros, estudiaron con detenimiento el fenómeno y lo deno- minaron «endósmosis eléctrica» (acción catafórica de la corriente, según L. du Bois-Raymond). Este fenómeno se produce toda vez que la corriente eléctrica atraviesa por los espacios estrechos deja- dos por cuerpos sólidos no conductores; s> observa también, en tu- bos de vidrio capilares, en paredes porosas constituidas por arcilla, carbón, azufre, etc. Quinaue, más tarde, probó, que el fenómeno era reversible y que se hallaba ligado á la esencia, á la causa de la fuer- za exitadora de la corriente; en efecto, comprimiendo el líquido contra la pared porosa (ú otro sólido) obtuvo una corriente eléctrica de igual dirección *. Recientemente Perrin (1503) ha conseguido probar que los polvos en suspensión son transportados por la corriente y que este transporte tiene lugar en los líquidos fuerte- mente dieléctricos como el agua, alcohol, nitrobencene, etc. Según las experiencias de este autor, los electrólitos ejercen gran influen- cia sobre el sentido de transporte: asi, los polvos de cloruro de eromo, óxido de colbato, óxido de zine y sulfuro de estaño se elec- trizan positivamente por simple contacto con el agua acidulada y negativamente cuando esta última es básica. Los polvos de óxido de cobre y de carbonato de zinc son eléctricamente neutros en agua pura, se cargan positivamente en cl agua ácida y negativa- mente en el agua básica (véase reglas de electrización por contac- to). Este fenómeno es más sensible á los ácidos y á las bases que los mismos reactivos indicadores. Estas experiencias ponen en evidencia dos hechos principales y de capital importancia para nuestro estudio, 4 saber: la producción de electricidad por el desplazamiento mecánico de un líquido ó solu- ción sobre un sólido y la producción de carga elécírica de polvos finos por simple contacto con un léquido dieléctrico (6 solución). Debemos tener en cuenta además, la naturaleza físico-química de las soluciones coloidales puestas en presencia (colorantes y goma ó dextrina): la teoría más aceptada hasta ahora acerca de la consti- tución de las soluciones coloidales es una teoría eléctrica. Según esta teoría, las soluciones coloidales se hallan constituidas por partículas ultramicroscópicas en suspensión (las cuales han sido puestas en evidencia en estos últimos años por el ultramicroscó- pico), en una masa líquida que lleva el nombre de sustancia inter- 1 Lothar Meyer: Les Theories modernes de la chimie et leur application á la mecanique chimique. Traducción francesa de H. Bloch y Meunier, 1887, t. 11, p. 252. 106 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. granular. Semejantes partículas se diferencian de las pertenecien- tes á una solución verdadera, por estar constituidas de agregados relativamente importantes de moléculas de sustancia coloidal, que conservan su individualidad en el seno de la solución. Las partícu- las coloidales ejercen una presión osmótica casi nula, en tanto que las otras ejercen una presión notable. Según Hardy y Perrin, estas partículas se hallan en suspensión debido á sus cargas eléctricas (producidas por el contacto con el líquido) que son del mismo signo. Estas cargas iguales provocan el rechazo mútuo de las partículas hasta conseguir una posición óptima que corresponde al equilibrio, la cual se cumple cuando sus distancias relativas llegan á compensar la fuerza de atracción que tiende á unirlas. Por esta causa, cuando se introduce en una solución coloidal una carga eléctrica de signo contrario al de las particulas, ya sea por un método físico (corriente eléctrica) ó por un método químico (introducción de elcctrólitos), se produce la neutralización de las electricidades contrarias (de las partículas y del agente físico ó químico), las particulas se fusionan y se produ- ce la coagulación. De este modo el equilibrio se destruye y la fun- ción coloidal desaparece, para dar lugar á una simple mezcla, de un coloide precipitado y de un liquido que generalmente es agua. Esta teoría de la constitución de las soluciones coloidales, ha recibido una aplicación importante en estos últimos años: con ella se ha tratado de interpretar ciertos fenómenos biológicos fundamentales que tienen lugar en el seno del protoplasma. En vista de su importancia para nuestro estudio, transcribimos aquí lo esencial de esta aplicación. Las partículas protoplamáticas tienen, respecto al jugo celular, las mismas relaciones que las partículas coloidales respecto al líquido intergranular, y es por esto que ambas responden de la misma manera á las modificaciones físicas y químicas. Las estrue- turas fibrilares que pueden provocarse por la acción de los reacti- vos fijadores son sólo el resultado de diversos modos de coagula- c1ón. Debido á los estudios de Hardy, Lillio y otros investigadores, se ha podido llevar más allá aún cl paralelismo entre soluciones coloidales y las que constituyen la materia viva en sus diversos aspectos. De estos estudios, ellos han podido sacar una interpreta- ción bastante satisfactoria de los fenómenos conocidos con los nombr.s de quimiovaxismo, galvanotaxismo, termotaxismo, etc. Por último, Gallardo, apoyándose cn las investigaciones de Lillic y DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 107 en los estudios más recientes efectuados por él mismo, ha conse- guido interpretar con un criterio muy acertado los fenómenos bipolares observados en la cariocinesis. Volvamos al estudio de los campos de fucrza. No es ilógico suponer, en vista de las anteriores consideraciones físico-químicas, que el desplazamiento mecánico y las acciones capilares que tienen lugar cuando se colocan las gotas de solncio- nes coloidales de materias colorantes (que engendran los centros positivos y negativos), desarrollen corrientes eléctricas de débil ten- sión capaces de modificar el movimiento de las partículas coloi- dales de la napa donde se producen las acciones. Esta débil encr- gla eléctrica asi desarrollada, es capaz de ayudar las atracciones y repulsiones ejercidas por las gotas de soluciones colorantes de di- fcerente naturaleza. En resumen: las cotas vienen á constituir centros de energía física, fisico-química y mecánica, y los fenómenos que obsertamos son el resultado del modo de arreglo ó disposición de las líneas de fuerza resultantes, el cual varía, según la naturaleza físico- química del sisiema energético que constituyen dichos centros aírac- tivos y repulsivos. Sentados estos preliminares respecto 4 la natural:za y el modo de acción de los campos de fuerza desarrollados en estas condicio- nes, pasemos á Interpretar someramente los diferentes hechos observados. APLICACIÓN DE LAS CONSIDERACIONES PRECEDENTES Á LA INTERPRETACIÓN DE LOS HECHOS OBSERVADOS. 1— Atracción y repulsión de las líneas de fuerza: esquema atracti- vo y repulsivo. Los centros de fuerza repulsivos, que engendran las gotas de solución de verde brillante, cuando se colocan sobre napas delga- das de goma ó de dextrina, determinan la repulsión mecánica de la parte circular que las rodean y provocan la formación de una onda (desnivel capilar) que se va extendiendo concéntricamente, como lo hacen las ondas líquidas cuando se deja caer un objeto pesado en el agua ú otro líquido. La diferencia fundamental entre estas dos acciones es, que en el caso de los coloides, la onda ad- 108 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AJRES. quiere una forma más estable por estar constituida de una solu- ción coloidal viscosa y tarda, por consiguiente, un tiempo bas- tante apreciable para volver á su primitiva posición de equilibrio (cosa que se verifica cuando se observa la desaparición del desni- vel capilar). Debido á estas acciones y probablemente á las fuerzas electro-capilares que suponemos engendradas por el desplazamicn- to mecánico, las particulas de fuesina acompañan en su movi- miento á la masa coloide y dejan escrito en caracteres rojos el camino recorrido por las líneas de fuerza. Si no existe obstáculo alguno á la propagación de la fuerza (si no existe en el campo otro centro 4-0 — por ejemplo), las particu- las siguen la prolongación de los radios de las gotas verdes y el conjunto adquiere un aspecto semejante al que se observa en las esferas atractivas derante el período de la cariocinesis. Pero si en el campo de fuerza asi desarrollado, so coloca otro centro positivo constituido por una gota análoga de verde brillante, se producirá el mismo fenómeno de irradiación y las líneas de fuerza de ambos centros (cuando éstos se producen simultáneamente), se rechazan por ser de ¿gual signo sus acciones, esto és, tal como sucede en los espectros de fuerza eléctrica ó magnética. Si el nuevo centro pro- vocado es atractivo (negativo), las lineas de fuerza emanadas de ambos se atraerán y las particulas rechazadas por uno de ellos (el centro repulsivo) se dirigirán hacia el otro (centro atractivo), describiendo un huso en su recorrido; esto es, tal como sucede con polos eléctricos ó magnéticos de distinto signo?. Estas atracciones y repulsiones se observan también, como hemos tenido ocasión de hacer notar, cuando se colocan solamen- te gotas de diferentes soluciones colorantes (repulsión recíproca de cinco centros de ramificación de verde en dextrina, atracción entre el verde y el violeta, etc.). Con una variedad de dextrina (dextrina blanca), se ha conseguido formar un huso entre dos centros de fuerza de signo contrario provocados por dos gotas de soluciones normales de K(O H) y S O *H*: este hecho nos pone en evidencia la gran intervención que tiene en estas acciones moleculares la naturaleza química de las sustancias capaces de engendrar centros de fuerza. DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 109 TI. — FIGURAS QUE ESQUEMATIZAN LOS FENÓMENOS DE DIVISIÓN CELULAR. La combinación de los esquemas atractivos y repulsivos repre- sontan las acciones que preceden y siguen á la división del cuerpo de la célula, de un modo grosero, si se quiere, pero lo suficiente- mente sencillo y aproximado, como para darnos una idea general de la posibilidad de engendrar, por medio de ciertas sustancias, fuerzas, cuyos efectos se asemejan á los observados en la célula viva en vías de reproducción. En este lugar, á lo que hemos dicho respecto á la naturaleza de los centros de fuerza y de los fenómenos de atracción y de repul- sión, sólo agregaremos algunas consideraciones relativas al nuevo fenómeno de segmentación del coloide formado por la fuerza de expansión que engendra la solución concentrada del verde brillan- te. Al colocar las dos gotas de violeta ácido sobre la capa de goma coloidal, se produce, como hemos visto, dos centros atractivos que determinan (debido á fuerzas cuya naturaleza hemos tratado de dilucidar al estudiar los campos de fuerza) la aproximación de las partículas de fuesina, y al mismo tiempo la atracción del coloide, debido á la cual se produce una eleración capilar de este último en la superficie de la gota. Se han constituido de este modo los centros atractivos rodeados de radiaciones. Por efecto del trazo de la banda ecuatorial verde, se produce un centro de fuerza de signo contrario al de los dos centros atractivos, que determina la depresión capilar del coloide y el rechazo de las partículas de fuc- sina las cuales se orientan simétricamente hacia dichos dos centros atractivos (homopolares). Desde los primeros momentos se obser- va la formación de dos semihusos, que partiendo de la banda ver- de, terminan en las dos gotas homopolares. Pero como la fuerza de expansión del verde es grande, las cosas no permanecen en este estado. Debido á acciones capilares ó electrocapilares, el verde brillante emite una serie de prolongaciones á modo de ramificacio- nes y con tal fuerza, que ellas alcanzan un gran recorrido. Esta fuer- za de expansión del verde ayudada por las atracciones electroca- pilares de los centros constituidos por las dos gotas violetas, pro- voca la división del cuerpo del coloide en dos mitades, La división del cuerpo comienza por dos surcos laterales colocados en cada una de las extremidades de la primitiva banda verde; estos sur” 110 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cos se van prolongando hacia el centro hasta encontrarse, en enyo caso termina la división. En ciertas ocasiones, este surco de división seguía aproximadamente las equipotenciales de las líncas de fuerza. Después de esta serie de fenómenos, se produce á veces y cuando ha transcurrido bastante tiempo, el contacto de las ra- mificaciones del verde con las gotas violetas. Este contacto de- termina la neutralización de las cargas eléctricas contrarias de las particulas coloidales de ambas soluciones (verde y violeta) y un precipitado resultante de la coagulación (6 de la combinación química de ambos colorantes). El triáster es ni más ni menos la resultante de los efectos de tres sistemas como el anterior: la serie intermediaria de fenó- menos son análogos, el cuerpo del coloide queda dividido finalmen- te cn tres partes más ó menos iguales. Como lo hemos demostrado experimentalmente, esta división del cuerpo coloide se puede producir por acciones eléctricas. En este caso la interpretación es más fácil que en el caso anterior, puesto que es posible aplicar directamente los estudios físico-quí- micos relativos al transporie eléctrico de los coloides. En esta experiencia las dos gotas homopolares, han sido reempla- zadas por uno de los polos de la corriente eléctrica y la banda de verde brillante por un hilo de platino que va unido al otro polo de dicha corriente. La goma de la experiencia anterior ha sido reemplazada por la asociación de dos soluciones coloidales de igual signo (gelatina y fucsina), con el objeto de evitar precipitado (véase regla de los sig- nos). Se hubiese podido también obtener el trazado de las líneas de fuerza con polvos de fuesina, pero no hemos querido complicar la experiencia, cuyo único objeto es demostrar indirectamente el carácter bipolar del fenómeno de división celular, la homopolari- dad de los centrosomas y la posibilidad de obtener la división me- cánica del cuerpo coloide por las acciones eléctricas. Mientras la corriente no pasa no se observa fenómeno alguno y el sistema coloidal permanece intacto. Pero si unimos el hilo bifurcado al polo negativo y el hilo ecuatorial al positivo de una fuente eléctrica y hacemos pasar una corriente de 0,5 amper y 10 á 12 volts, se observan una serie de fenómenos dignos de atención y que volveremos á describir aquí al mismo tiempo que buscamos sn interpretación basándoros en los estudios antes mencio- nados, Simultáneamente, el sistema coloidal es rechazado por el polo. DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. LALA positivo y atraido por los dos centros correspondientes al polo ne- gativo, debido á que ambos se comportan como coloides positivos. Como resultado de esto, se nota un desdoblamiento del sistema coloidal á partir del hilo ecuatorial de platino; este desdoblamien- to se nota sobre todo á uno y otro lado de este hilo por las rayas rojas que produco la acumulación de fuesina rechazada igualmen- to á todo lo largo de él. En los dos centros del polo negativo se produce la acumulación de los coloides rechazados por el polo positivo. A medida que la acción eléctrica efectúa su trabajo de trans- portar los coloides, s2 va produciendo el debilitamiento de la solu- ción que se halla en contacto con el hilo cenatorial, debido al rechazo de los coloides disueltos y á la acumulación de los mismos por ambos centros negativos por acciones contrarias á la anterior. Como son dos los coloides que se dirigen hacia un mismo polo (hacia los dos centros negativos), uno de ellos tiene que ser neu- tralizado antes que el otro por la electricidad contraria á la de sus partículas y por consiguiente, se deberá obtener la acumulación de uno de los coloides primero. Esto es precisamente lo que se ob- serva. La gelatina es atraída con mayor energía que la fucsina una carga eléctrica positiva mayor que la de la fucsina) y de esto resulta que alrededor de cada centro negativo, se forma una zona de gelatina acumulada débilmente coloreada y concéntricamento á ésta, un anillo de mayor diámetro de coloide coloreado. (En la fotografía se ver dos pequeños discos muy obseuros que no hay que confundir con el depósito de fuesina; estos discos son de cola y se han colocado en la parto inferior de la placa para tapar los agujeritos del vidrio con el objeto de que el líquido no paso por ellas). Después de algunos minutos de pasaje de la corriente, las dos líneas de fuesina que partieron del hilo ecuatorial han avanzado mucho y se hallan próximas á la aurcola de fuesina y empiezan á rodear circularmente á esta última, tomando la disposición que muestra la fotografía. Entre ambas aureolas de fuesina queda una zona menos coloreada de gelatina. Al cabo de 20ó 40 minutos, (según la corriente), se nota un desnivel muy grande en la capa del sistema coloidal: este último se halla realmente dividido en dos mu- tades que quedan rodeando á ambos centros negaticos. La división del cuerpo de la célula artificial se ha producido esta vez por la sola acción de la electricidad que actúa sobre las 1115 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cargas eléctricas de las partículas coloidales en equilibrio: una vez roto este equilibrio eléctrico de las partículas se produce la sepa- ración de estas últimas y el resultado final, es una mezcla del co- loide y de la substancia intergranular que en este caso es el agua. Aquí la corriente eléctrica ha producido una serie de fenómenos mecánicos y capilares que han determinado la división del sistema coloidal: estos fenómenos son entónces la consecuencia de las acciones eléctricas. Esto nos hace pensar que la electricidad acumulada por un lado en los centrosomas y por otro lado en los cromosomas de la cromatina, sea uno de los agentes de mayor intervención en los fenómenos de división que tienen lugar en la célula viva. Esta experiencia relativamente sencilla que hemos intentado interpretar, apoya de un modo indirecto las dos ideas directrices que el doctor Gallardo hace años viene sosteniendo en su teoría bipolar de la cariocinesis, á saber: la bipolaridad del fenómeno de división celular y la homopolaridad de los cenirosomas. Además, esta aplicación que hace este biólogo de los estudios fisico-químicos de las soluciones coloidales á la biología celular está plenamente justificada por los resultados fecundos que ella está dando, tanto cn el terreno técnico como en el experimental y de aplicación y por la orientación moderna que está tomando la físico-química de los fenómenos que tienen por cuna el seno coloi- de de la materia viva. El párrafo siguiente extractado de una de las obras fundamentales de Armand Gautier, titulada «La Chimie de la celule vivante».*, viene en apoyo de esta aplicación. ¿Cómo el protoplasma llega á modificar especificamente la ma- teria inerte? ¿Qué relaciones existen entre su organización com- plejay sus funciones? Es dificil precisarlo. Observaremos solamente que los protoplasmas están formados de partes desemejantes de substancias líquidas contenidas en una trama fibrilar y que en virtud del principio del clectrotonus capilar, cada vez que tales arreglos vienen á cambiar de forma, aparecen fenómenos eléctri- cos. Estas masas protoplasmáticas no homogéneas, cuando se de- forman se hacen fuentes de electricidad 4 débil tensión. Es muy probable que la energía asi producida en el seno de la célula, sea una de las causas directas de estas reacciones llamadas vitales, nacidas en el protoplasma albuminoide. » 1 L'Organisation, la celule vivante, pág. 30. DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. es De estas mismas experiencias que acabamos de describir se podrá sacar también partido para interpretar los fenómenos de partenogénesis experimental obtenidos recientemente por Pp l Delage. (La Parthenogenése experimentale par les charges elec- triques. C. R. t. cxuit pag. 553-551), puesto que ellas demuestran que es posible obtener la segmentación de un coloide por la ac- ción bipolar de la corriente eléctrica . Del estudio precedente se deducen las siguientes conclusiones: 1. Cuando se colocan gotas de soluciones coloidales de ciertas materias colorantes sobre napas delgadas de otras soluciones tam- bién coloidales, se producen centros de fuerza de igual y de dife- rente signo, según la naturaleza química y físico-química de los sistemas que constituyen las soluciones. Esta producción de cen- tros de fuerza no cs exclusiva de las soluciones de materias colo- rantes: el agua destilada (aunque en menos grado), las soluciones alcalinas, ácidas y salinas también los producen. 2.2 Por acciones recíprocas de estos centros y empleando subs- tancias capaces de dibujar las líneas de fuerza, se consiguen es- pectros análogos por su aspecto externo, álos obtenidos entre polos magnéticos y eléctricos; las líneas de fuerza emanadas de polos de igual signo * se rechazan; las líneas de fuerza emanadas de polos de distinto signo se atraen. El empleo de las partículas de colo- rante constituye un medio apropiado para exteriorizar las líneas de fuerza asi producidas y para examinar su distribución en cual- quier punto del campo. Estas acciones se traducen también por el rechazo ó atracción de gotas de soluciones colorantes según la polaridad que éstas son capaces de provocar en la napa coloidal. 3.” Dado el estado actual de nuestros conocimientos sobre este punto no es posible formular una interpretación exacta de estas acciones. Sin embargo, puede dilucidarse hasta cierto punto la 1 Al entrar en prensa este trabajo, llegó á nuestro conocimiento un valioso é interesante estudio de M. Pierre Gerard, «L'Electrisation de contact en biolo- gie», Revue generale des sciencies pures et appliquees, Agosto 1909, pág.694), en el que se demuestra de un modo evidente, la importancia grande que para la interpretación físico-química de ciertos fenómenos vitales tienen el conoci- miento de los hechos y leyes relativos á la electrización de contacto. Exta expresión significa centros ó polos que producen acciones de igual sentido sea cual fuere su naturaleza. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, Tr. xr. Marzo 10, 1910. S , 114 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. naturaleza y modo de acción de los diferentes factores asociados que en ellas intervienen. Entre estos factores deben considerarse principalmente los do orden físico-químico (constitución coloidal de las soluciones, fe- nómenos electro-capilares y de electrización por contacto, etc.), los de orden químico (constitución química de las substancias disueltas) y los de orden mecánico (desplazamiento del coloide, de las gotas y de las particulas). 4.2 Estas acciones pueden aplicarse con provecho á la esquema- tización de ciertos fenómenos biológicos, como ser: los movimien- tos observados en el núcleo dnrante el proceso de la división co- lular, los fenómenos denominados de taxismos, etc. Las nuevas experiencias aplicadas al estudio de los fenómenos cariocinéticos prueban que es posible, por el empleo de solucio- nes coloidales convenientes y en condiciones determinadas, obte- ner artificialmente las principales figuras que se observan en las acciones recíprocas de los centrosomas y de la cromatina y esqu-- matizar la división del cuerpo coloide de la célula. Estas experiencias prueban también, que las acciones eléctricas determinan fenómenos análogos á los observados en este proceso biológico y apoyan de un modo indirecto, las dos ideas directrices que Gallardo hace ya varios años viene sosteniendo en su teoría bipolar modificada, á saber: la bipolaridad del fenómeno de división celular y la homopolaridad de los centrosomas. SEGUNDA PARTE. ACCIONES DE LAS SOLUCIONES COLOIDALES DE CIERTAS MATERIAS COLORANTES SOBRE LA GERMINACIÓN. En estos últimos años se ha emprendido una serie de investiga- ciones acerca de la influencia de ciertas soluciones coloidades me- tálicas, sobre la germinación de los granos. El Dr. Federico Gán- dara, siguiendo las experiencias comenzadas por D. Micheels y De Heen en 1905, ha efectuado un importante estudio sistemático !, de la acción de la plata coloidal obtenida porel procedimiento ' Federico Gándara. — Tésis presentada á la Facultad de Ciencias Exactas, Físi- cas y Naturales de la Universidad Nacional de Buenos Aires.—Diciembre 1908. DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 115 Bredig sobre los granos en germinación y ha podido comprobar, con experiencias numerosas y bien combinadas, que esta acción bioquímica varía según la familia del grano experimentado. Como la mayor parte de las materias colorantes engendran, al disolverse en agua, soluciones coloidales, hemos creído convenien- te emplear estas sustancias en reemplazo de las soluciones coloida- les metálicas utilizadas en las experiencias anteriores. El empleo de las materias colorantes presenta ventajas importantes. En efecto; toda acción que ellas ejercen sobre el coloide vital y demás consti- tuyentes de los granos en germinación, queda evidenciada por la fuerte tintura de las partes interesadas. Ofrecen además un medio capaz de servir de reactivo indicador de las modificaciones que las secreciones diastásicas y demás fenómenos que tienen lugar du- rante el período germinativo, son capaces de imprimir al baño de cultura. Por último, debido á la gran complejidad molecular de estos compuestos, es posible estudiar la influencia de ciertas agru- paciones atómicas ó elementos introducidos á exprofeso en su edificio molecular, con el objeto de hacer vaciar su constitución y propiedades. . En este lugar nos concretaremos á dar una breve descripción de las experiencias que hemos podido llevar á cabo, con el objeto de determinar de un modo general la influencia de las soluciones colorantes sobre el proceso germinativo. Despues haremos la ten- tativa de la interpretación de los resultados obtenidos. DISPOSITIVO EMPLEADO Y RESULTADOS OBTENIDOS. Los germinadores empleados para tales experiencias son los mismos que los utilizados por el Dr. Gándara en el estudio ya citado. Consiste en unos cilindros de vidrio de poca altura (3 em.) abiertos en sus dos extremidades, á los cuales se adaptan unos vástagos de vidrio y una red de algodón de vidrio destinado á re- tener las semillas (fotografía 10). El borde inferior del cilindro de vidrio se ha hecho algo encorvado hacia afuera, con el objeto de poder atar el tejido de vidrio con un hilo delgado cualquiera. Estos cestitos se colocaron por un medio adecuado (una tapa de goma agujercada) en los vasos cilíndricos donde se introducían las soluciones á ensayar. Todos los ensayos se han hecho comparati- tamente con agua redestilada en una incubadora á la temperatu- 116 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ra de 25% Día á día se anotaban las modificaciones observadas tanto en la solución colorante (decoloración, cambios de colora- ción ete.) como en los granos en germinación * y en las plantitas cn crecimiento. Las materias colorantes empleadas fueron: el verde brillante, la fuesina ordinaria, el azul de metileno (colorantes básicos), el metil orange, la fuesina ácida y el ácido picrico (colorantes ácidos). Veamos en cada caso los resultados obtenidos: Verde briliante.—Este colorante fué empleado en diluciones que variaban entre 1/1.000 y 1/5.000.000, con el objeto de estudiar detenidamente la influencia de la concentración. Su efecto tóxico se hace sentir aún en soluciones de 1/5.000.000 y se exterioriza por una diminución sensible del crecimiento de raices y tallos. Las soluciones medianamente concentradas 1/1.000 y 1/10. 000 paralizaron completamente la germinación: los granos en estas con- diciones permanecian intensamente teñidos aún después de lavados durante largo rato. En las soluciones en las cuales habian germi- nado los granos y crecido las raices, éstas se hallaban muy teñi- das y tanto más cuanto mayor era la concentración de la solución. En la s primeras horas de la germinación se notaba una fuerte Los granos experimentados eran de mijo. DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. MALZ descoloración en las soluciones diluídas: esta descoloración indica una reducción del colorante y concuerda con las primeras acciones diastásicas que se operan en el proceso germinativo. La solu- ción incolora de la leucobase en el caso del azul de metileno se recoloró sensiblemente á la luz. Después de 9 ó 10 días de germinación se examinaba el cont:- nido de los diferentes germinadores y se procedía á la medida de la longitud de tallos, hojas y raices, para confrontar los resultados con los obtenidos empleando el agua redestilada. El cuadro adjun- to muestra la influencia grande de la concentración de la solución de verde brillante; la longitud está expresada en milímetros: Tallos Hojas Raices Agua redestilada 81.5 11.2 75.8 , (a) 1/5.000.000......- S1.6 10.7 43.0 (NAVAL econ: 65.0) 5.0 13.6 verde brillante! (e) SO anaoe 61.0 6.3 319 | (d) 1/50.000....... 44.0 5.6 0 (e) 1/10.000 germinaron sólo 3 granos con tallos anormales y ' sin raices. Cada una de estas cifras expresan el término medio de 12 415 medidas, pues eran 15 los granos que se colocaban en cada ces- tillo. En las últimas soluciones, el número de germinaciones era menor y las cifras obtenidas son el resultado de un número tam- bién menor de medidas. Pero los datos numéricos asi obtenl- dos, bastan para dar una idea aproximada de la acción nociva de este colorante básico. Fuesina ordinaria.—Este colorante básico se porta de un modo análogo al anterior, pero su actividad es menor. Las raices y los granos quedaban muy tenidos, sobre todo en las soluciones con- centradas y las soluciones diluidas tendían á descolorarse. El cua- (Ire adjunto y la fotografía 11 muestran la influencia grande de la concentración: Fucsina Tallos Hojas Raíces (Eh) YEN OS OOOO 68.4 6.3 8.6 (PH AVEO sado noO COSDOEDO 44.5 5.2 24 (E) AGN Oo oO 0OORRADOE 33.5 1.0 0 (El primer grupo de plantitas de la fotografía, corresponde al agua redestilada.) 115 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fig. 11 Ñ 4 A | N WW | il ANY AUN 4 li / VA Y 7 Ñ A ) MN a PAN A DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 119 Azul de metileno.—El cuadro siguiente y la fotografía 12 mues- tra la influencia de la concentración de las soluciones de este co- lorante sobre el fenómeno de germinación : Azul de metileno Tallos Hojas Raices (AN AESIOD00 ros 51D 10.0 30.0 ALO ici s7.0 10.5 20.7 (E) ANN srees E 65.3 6.4 10.4 CAN AO e 40.3 0 0 (El primer «grupo de plantitas» de la fotografía corresponde al agua redestilada., Aqui, como en los casos anteriores, se observa una fuerte tintura de los granos y ralces, la cual alcanza un alto grado en las soluciones concentradas. En este caso, es sobre todo donde se nota la acción descolorante de los granos en germinación sobre las solu- ciones diluidas: se produce una lencobase que por la acción de la luz se recolora ligeramente. Como se observa en el cuadro ante- rior, el crecimiento de las raices es notablemente disminuido (más de la mitad) por las soluciones de 1/1.250.000, en tanto que los tallos y hojas adquieren próximamente la misma longitud que en el agua redestilada. Esto nos demuestra que la acción del colorante euando sus soluciones son muy diluidas, es directa, pues ataca la parte sumergida en la solución que la contiene (granos y raices). Cuando la concentración es suficiente, todo el mecanismo vital de la planta se resiente y el efecto llega hasta los tallos y hojas. Este hecho se observaba también en los colorantes anteriores, En estos tres casos correspondientes 4 colorantes básicos la acción tóxica va acompañada de uma fuerte tintura. Fuesina ácida.—Este colorante es, como sabemos, el derivado tri- sulfonado sódico de la fuesina. La concentración de las soluciones en las experiencias variaba entre los límites 1.4/1.000 y 1.4/125.000. En este caso se utilizaban soluciones más concentradas que en los anteriores, porque en un ensayo preliminar, se habia notado, que su influencia era mucho menor que la de la fuesina básica. El cuadro siguiente y la fotografía 13 muestran la influencia de la con- centración del colorante sobre el crecimiento de tallos, hojas y raíces. Puesina ácida Tallos Hojas Raices (MDMA US 59.0 3.5 7.8 (CIA ODO ass 71.0 7.5 16.7 (3) 1.4/25.000....... 82.0 7.6 33.8 (4) 1.4/125.000...... 51.6 10.3 56.4 120 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Los granos y raices también se tiñeron, sobre todo los corres- pondientes á las soluciones concentradas. Comparando estos resul- tados con los anteriores se observa inmediatamente una diferencia notable. En el caso de la fuesina ácida, aun en las soluciones de 1.4/1.000 existen raices cuyas longitudes son bastante apreciables, scina aci E en tanto que en elo aso de la fucsina básica, las soluciones diez veces más diluídas impiden completamente el crecimiento de las raices (véase las dos fotografías y ambos cuadros). Hay que tener presente aquí, que la fucsina ácida difiere de la fuesina ordinaria en que encierra tres grupos SO3Na que le con- fieren carácter ácido y la propiedad de precipitar las soluciones DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 121 a coloidales positivas como las que forma la fuesina básica. Estos gru- pos funcionales influyen haciendo desaparecer las propiedades tóxicas, que la fuesina básica posee respecto á la germinación de los granos y álas plantitas resultantes. Ya se han hallado en otros casos diferencias semejantes. Cazenenve y Lepine han probado que ciertos colorantes pierden sus propiedades tóxicas cuando se introducen en su molécula uno ó más grnpos sulfónicos. En el caso presente no puede ponerse en duda la influencia favorable de los grupos SON a. Estos hechos nos indican un muevo camino á seguiren las inves- tigaciones futuras: es necesario tener muy presente la constitución quimica de los compuestos empleados. De un colorante á otro exis- ten diferencias á veces profundas, que pueden originar diferencias también profundas en su modo de actuar sobre los procesos bio- lógicos. El metil-orange ejercía una influencia muy débil aun en solucio- nes cuya concentración sólo llegaba á 1/5.000. En este caso la tintu- ra de las raíces y de los granos fué muy débil, hecho que está de acuerdo con el anterior, pues el metil-orange es colorante ácido sulfonado. La solución no experimenta descoloración alguna. La fotografía 14 muestra la acción de varios colorantes y del agua destilada en alambique de cobre. (n.” 1 = metil-orange: n.” 2 = agua destilada en alambique de cobre; n.2 3 = amarillo de quinoleina; n.” 4 = orchilla). El ácido picrico y el dinitronaftol ejercieron fuerte acción tóxica. INTERPRETACIÓN DE ESTOS RESULTADOS. Para interpretar de un modo elemental estos resultados, necesi- tamos entrar en algunas consideraciones acerca de la intimidad del proceso germinativo y especialmente de los fenómenos fisioló- gicos que se desarrollan durante este importante y maravilloso pasaje de la «vida latente» ó potencial á la vida elemental mani- fiesta. Las materias colorantes, tales como el verde brillante, azul de metileno, fucsina, ete., actúan sobre tres constituyentes importan- tes de los granos en germinación: (a) sobre los tejidos muertos (tegumento celulósico, ete.), produciendo una tintura análoga á la que producen con las fibras textiles vegetales sin la intervención de mordientes; (b) sobre los constituyentes de la célula viva y en 122 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. vías de crecimiento, impidiendo su asimilación y crecimiento por combinación con los albuminoides dei protoplasma; y, (ce) sobre Fig. 14. los productos de actividad de la célula viva, es decir, sobre las dias- tasas, cuya naturaleza, según los últimos estudios, es albuminoide y coloidal, DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 123 Cuando el colorante ha penetrado hasta cl albumen y el embrión, si existen diastasas ya formadas, las ataca combinándose con cllas debido á su naturaleza coloidal y albuminoidea, y les hace perder su labilidad especial que las habilita á actuar como catalizadores; de esto resulta, que los albuminoides, sustancias grasas, amiláceas, ete., no sufren el desdoblamiento hidrolítico (digestión) que de bia transformarlos en alimentos asimilables directamente per las células vivas del embrión. En el caso de que no existieran aún dias- tasas en el grano, como el colorante ataca al protoplasma de la célula apto para pasar del estado de vida en potencia (latente) al de vida manifiesta, destruye su función de ser é impide por consi- guiente la formación de diastasas, lo cual no debe extrañarnos, puesto que éstas son productos de actividad de la célula viva. Esto es lo que probablemente sucede en el caso de las solueio- nes concentradas 1*/, , de verde brillante, fuesina, azul de metilino, que impiden completamente la germinación, como hemos visto, y hasta el punto de no dejar al grano ni siquiera abrirse para dar lugar á la salida de los primeros elementos anatómicos de la plán- tula. Las otras soluciones de concentración menor, actúan retat- dando el crecimiento de las raices á las cuales tiñe con más ú menos energía. Esta tintura se debe probablemente á dos acciones principales: á las combinaciones químicas y á los fenómenos de absorción coloidal' que tienen lugar entre las materias colorant.s activas y los constituyentes de los elementos anatómicos (albumi- noides, celulosa, ete.). El retardo del crecimiento de los tallos se debe probablemente á que el colorante actúa disminuyendo el porcentaje de diastasas y por consiguiente atenuando los procc- sos de digestión y asimilación. Las soluciones muy diluídas sólo actúan directamente sobro las raices provocando una diminución de su crecimiento, por las razones que hemos expuesto ya, pero dejando casi intacto el cre- cimiento normal de tallo y hojas, sobre los cuales no actúa direc- tamente. Las soluciones de colorantes ácidos como el metil-orange y la fucsina ácida, actúan menos enérgicamente sobre la germina- ción y á su vez tiñen con menor intensidad las raíces y los granos Parece que la propiedad tóxica de las materias colorantes está imti- mamente ligada á la propiedad tintórea. En vista de las anteriores consideraciones podemos formular la 1 En este proceso parece intervenir eficazmente la electrización por contacto. 124 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. signiente hipótesis del fenómeno: la paralización de la germina- ción y el retardo del crecimiento provocado por las materias coloran- tes activas, parecen ser debidas á la facultad que éstas tienen de con- traer combinaciones complejas con los albuminoides activos (albumi- noides labiles, albuminoides de la celula viva, diastasas, etc.) de las células del embrión y con las sustancias de reserva contenidas en el albumen (albuminoides ordinarios, almidón, etc.). Estas combina- ciones complejas pueden ser debidas al estado coloidal de las sus- tancias en acción, á sus funciones químicas particulares ó á la asociación de ambos factores. Para confirmar esta hipótesis, será necesario llevar á cabo un estudio sistemático, con el objeto de determinar si las materias colorantes que actúan produciendo efectos nocivos en la germi- nación, son los que se combinan ¿n vitro con los albuminoides ordinarios y con las diastasas digestivas impidiendo los fenóme- nos hidrolíticos que tienen lugar durante el acto de la digestión. Todo lo expuesto hasta aquí, pone en evidencia la importancia erande que el estudio físico-químico de las materias colorantes tienen para la bioquímica vegetal. Las soluciones coloidales de materias colorantes constituirán los instrumentos necesarios de investigación para poder penetrar íntimamente en el estudio del proceso germinativo, puesto que no sólo serán capaces de revelar el más mínimo cambio del medio por cambios de coloración y de aspecto, sino también, las diferencias y analogías que pueden pre- sentarse respecto á su modo de acción sobre los granos de diferen- tes familias. CONCLUSIONES. El estudio que acabamos de hacer nos permite formular las sienientes conclusiones: 1. Las soluciones coloidales de materias colorantes básicas, tales como el verde brillante, la fuesina ordinaria y el azul de metileno, actúan impidiendo ó atenuando el fenómeno de germi- nación y el crecimiento del vegetal resultante, según su concen- tración. La acción es tanto más enérgica cuanto mayor es la con- centración de la solución. 2.” La acción nociva de los colorantes mencionados y su facul- tad de teñir están intimamente ligadas: se puede decir de un modo general, que á un mayor efecto tóxico corresponde una tin- DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 125 tura más intensa. Sin embargo, existen colorantes como el ácido pierico y el dinitronaftol que, teniendo un poder tintóreo débil, ejercen una acción tóxica enérgica. 3.2 Ciertos colorantes ácidos, como el metil-orange y la fuesina ácida, se presentan como inofensivos respecto á la germinación y á su vez poseen un débil poder tintóreo. 4. La paralización de la germinación y el retardo 6 diminución del crecimiento del vegetal, provocados por las materias coloran- tes activas, parecen ser debidos á la facultad que éstos poseen de contraer combinaciones complejas con los albuminoides activos (albuminoides de la célula viva, diastasas, etc.) de las células del embrión y con las sustancias de reserva contenidas en el albumen (albuminoides ordinarios, almidón, etc.). TERCERA PARTE. ACCIÓN DE LAS SOLUCIONES COLOIDALES DE CIERTAS MATERIAS COLORANTES SOBRE LOS MICRO-ORGANISMOS. Para esta clase de experiencias conviene elegir micro-organis- mos provistos de movimientos rápidos, pues de este modo se pue- de seguir paso á paso bajo el microscopio, la atenuación y desapa- rición de la función vital, de la materia viva elemental, cuando sobre ella actúan los denominados ayentes tóxicos. Cuando se trata de investigar las modificaciones que ciertos agentes físicos y quí- micos producen en la materia viva, es ventajoso elegir á ésta en su forma más elemental posible, pues asi se simplifica, por lo menos en apariencia, el estudio de sus atributos. Por las mismas razones, conviene elegir un agente químico capaz de dejar en carac- teres visibles los rastros de su acción sobre la materia viva elemental: de este modo la observación directa es posible y sin recurrir á una técnica complicada, puede seguirse paso á paso el estudio de fenómenos tan complejos. Las sustancias que satisfacen á estas exigencias de una experimentación sistemática minuciosa, son las materias colorantes. Sentados estos preliminares, pasemos á describir sumariamente el dispositivo y método empleados en estas observaciones y los resultados obtenidos. Dispositivo empleado.—Hemos empleado la técnica seguida en investigaciones de este género por Bokorny (1906). Ella consiste 126 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. en colocar una pequeña cantidad de la infusión que contiene los micro-organismos y del colorante á ensayar en pequeños fras- quitos de 162 e. e. de capacidad y observar luego al micros- copio en el mismo frasquito (de paredes planas y paralelas) ó directamente en el porta objeto. (Bokorny aconseja efectuar las observaciones en el frasquito). La infusión la obtuvimos ceolo- cando unos cuantos pétalos y hojas de rosa en un vaso con agua común mantenido durante 46 5 días á 25” (en estufa ó incuba- dora); el agua destilada no da bucnos resultados porque no con- tiene disuelta la cantidad de oxigeno necesario para la vida de los micro-organismos. En nuestros ensayos obtuvimos dos esp-- cies de micro-organismos movibles: paramécios y volvoxineas. Cuando se trataba de soluciones concentradas y de ensayos rápidos de orientación, tomábamos con un goterito una gota de la infusión, la colocábamos en el porta objeto, le agregábamos una ó dos gotas de la solución colorante y seguíamos detenida- mente la observación microscópica, desde el principio hasta la cesación completa de los movimientos de los micro-organismos. Pero cuando la solución era diluída y sobre todo cuando se trata- ba de colorantes poco activos, mezclábamos la solución del colo- rante con una cantidad determinada de liquido de cultura en pro- betitas graduadas y efectuábamos las observaciones al */4 de hora, á la hora, etc. Los resultados que hemos obtenido confirman las experiencias hechas por Bokorny con ciertos colorantes básicos, como el vio- leta de metilo, la fucsina, el azul de metileno, etc. Como los colo- rantes que se mostraban tóxicos en las experiencias de este autor eran básicos, nosotros pensamos inmediatamente, utilizar ciertos colorantes ácidos como la fucsina ácida, el metil-orange, el dini- tronaftol, ete., con el objeto de ver si ellos eran tóxicos también para los micro-organismos. Resultados obtenidos.—El verde brillante aun en soluciones muy diluídas, ejerce su acción tóxica. Una gota de solución de este co- lorante al 1%/,, actuando sobre una gota de infusión, produjo al cabo de corto tiempo (2 minutos próximamente), la muerte de los micro-organismos: ésta se produce cuando el cuerpo de la célula ha alcanzado una tintura bastante apreciable. En las soluciones más diluídas, se observa con nitidez la niodificación de los movi- mientos de los miero-organismos y al mismo tiempo la acumula- ción gradual del colorante en el plasma celular. Las soluciones a] 1/10,000 al cabo de 5 ó 10 minutos próximamente, provocan la DAMIANOVICH: SOLUCIONES COLOIDALES. 127 muerte de todos los micro-organismos; los movimientos que en las volvoxineas eran al principio rápidos y de traslación, se convier- ten luego en movimientos de rotación, y por último, en movimien- tos vibratorios. Este temblor rápido de la célula viva, ó movi- miento convulsivo, como Bokorny lo denomina, tiene lugar ins- tantes antes de la muerte. En soluciones al 1,100,000 después de tres horas se observaba todavía movimientos de rotación en las volyoxineas: los paramecios parecen ser más sensibles á la acción del colorante que cstas últimas. Kn soluciones al 1/1.000.000 á las 24 horas se observó diminución notable de movimiento, y después de tres días todos lo micro-organismos habían muerto. El azul de metileno actúa de una manera análoga al verde bri- llante. La fuesina diamante se muestra también nociva respecto á los micro-organismos, pero su acción parece menos enérgica que la de los colorantes anteriores. La fuesina ácida es casi inofensiva en comparación á la fuesina básica. Observemos que el mismo hecho se produce en el proce- so germinativo: esta es una analogía bastante importante y mere- ce un estudio más detenido. El metil-orange al 0.5 */,, después de 24 horas dejaba casi intac- ta á la célula viva de los micro-organismos y aun á las 45 horas o los movimientos se manifiestan con la misma intensidad. Como vemos, este colorante ácido se nos presenta como casi inofensivo. El dinitronaftol en solución al 0.2%, no produjo la muerte de los micro-organismos en 24 horas y sólo se notaron algunas modi- ficaciones en sus movimientos, que eran más lentos que en agua pura. A las 48 horas la mayor parte habian perecido, pero queda- ban algunos provistos de movimientos de traslación y de vibra- ción acentuados; los que habían muerto se hallaban ligeramente teñidos de amarillo. Una que otra vez hemos tenido ocasión de observar la muerte casi instantánea de los paramecios por la ac- ción de este colorante, que en la mayor parte de los casos se mues- tra poco nocivo. Estas variaciones pueden ser debidas á cambios minimos de la composición del medio de cultura, capaces de favo- recer en unos casos y de perturbar en otros la acción del colorante. El amarillo 1aftol es, poco, nocivo: los movimientos de los micro- organismos fueron alterados visiblemente, pero la acción de este colorante ácido es muy débil, comparada con la que ejercen, en iguales condiciones, los colorantes básicos anteriormente estu- diados. 128 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Como puede verse, el número de experiencias es reducido, y las pocas que hemos efectuado como continuación del estudio comen- zado por Bokorny, sirven para mostrarnos un terreno fértil que es necesario aprovechar. Un estudio si emático efectuado con las materias colorantes representantes de los principales grupos quí- micos y con diferentes especies de microorganismos, vendría á aclarar mucho el difícil problema de las acciones bioquímicas que tienen lugar cuando se pone la «materia viva», elemental ó dife- renciada, en contacto con los diferentes agentes químicos. Respecto á la naturaleza de estas acciones, poco puede decirse por ahora, debido álo complicado de su mecanismo. Bokorny cree que la acción tóxica de las materias colorantes sobre los micro- organismos, se debe á la facultad que estas sustancias poseen de combinarse con los albuminoides del plasma celular. Esta hipóte- sis explicaría la relación intima que existe entre el poder tóxico de los colorantes y la facultad que éstos tienen de teñir «in vivo» la célula de los microorganismos. Las investigaciones hechas en 1902 por Heidenhain sobre las acciones recíprocas de colorantes y albuminoides, vienen en apoyo de esta opinión. Este autor, en efecto, ha podido probar que en la mayor parte de los casos existe una acción quéímica entre estas dos categorías de sustancias. Además, hace ya mucho tiempo (1896) los partidarios de la teoría química de la tintura opinan que los colorantes se fijan á las fibras textiles animales por combinarse químicamente con los principios activos de naturaleza albumi- nóidea contenidas en estas últimas. No debemos descuidar, sin embargo, la naturaleza coloidal, tanto de las soluciones de materias colorantes como de los constituyen- tes del plasma celular. Es muy probable que en estas acciones bioquímicas de las materias colorantes intervengan también los fenómenos de electrización por contacto y de precipitación de coloides de diferente signo eléctrico. El estudio fisico-químico de las soluciones coloidales constituyen los cimientos de la nueva tcoría destinada á interpretar estas acciones y las denominadas coloraciones vitales CONCLUCIONES. Resumiendo, podemos formular las siguientes conclusiones: 1. Las soluciones coloidales de ciertas materias colorantes bási- cas, tales como: el verde brillante, la fucsina ordinaria y el azul de metileno, actúan sobre ciertas especies de micro-organismos des- truyendo su función vital en más ó menos tiempo, según su con- centración. La acción es tanto más enérgica cuanto mayor es esta última. 2. La acción nociva de los colorantes mencionados y su facul- tad de teñir el cuerpo de la célula de los micro-organismos, están íntimamente ligadas; se puede decir de un modo general, que áun mayor efecto tóxico corresponde una tintura más intensa. 3. Ciertos colorantes ácidos como el metil-orange, la fuesina ácida, el amarillo naftol y dinitronaftol se presentan como ino- fensivos respecto á los micro-organismos experimentados, y á su vez sólo son capaces de producir débiles «coloraciones vitales». 4. La acción tóxica que los colorantes mencionados ejercen sobre los micro-organismos experimentados, parece ser debida á la facultad que ellos poseen de contraer combinaciones complejas con los albuminoides del plasma celular de estos últimos. No deben excluirse, sin embargo, las acciones características del estado coloidal que afectan tanto las soluciones colorantes como los constituyentes del protoplasma, entre las cuales figuran la electrización por contacto y la precipitación de coloides de dife- rente signo eléctrico. Axa. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, r. xt. AnriL 16, 1910. 9 ARQUEOLOGÍA CHILENA DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA HALLADOS EN TERRITORIO CHILENO POR RICARDO E. LATCHAM, Miembro correspondiente del «Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland». Hace algunos años, el distinguido arqueólogo D. Juan B. Am- brosetti publicó un artículo sobre un cetro ó insignia lítica de mando, de tipo chileno, que fué hallado en el territorio argenti- no, en la vecindad de Mendoza ?. En este articulo cita también otro análogo, descrito por el Dr. Enrico Giglioli, de Florencia, procedente del volcán de Chi- llán, y otros dos encontrados en Neuquen. El primero, á muestro saber, que describió uno de estos curioso s objetos, fué el señor José Toribio Medina, en «Los Aborígenes de Chile», p. 363 y fig. 103 del atlas. Menciona este autor que conoce otros dos ejemplares, encontrados en la provincia de Colchagua. En nuestros estudios arqueológicos hemos tenido ocasión de examinar varios nuevos ejemplares, los que pasamos en seguida á describir: N.” 1. —Se encuentra en la colección del profesor Dr. Rodol- fo Lenz. Fué hallado en una yesera, cerca de Tierra Blanca, Valle de la Ligua. Catapileo, pequeña aldea del departamento de la Ligua, provincia de Aconcagua. Es de piedra talcosa, de color amarillento, probablemente teñi- do por los hidratos de hierro durante su permanencia bajo la tierra. No tenemos antecedentes sobre su hallazgo, y por lo tanto no podemos expresar una opinión respecto de la época de su fabri- cación. 1 Insignia lítica de mando de tipo chileno, por Juan B. AmeroserrI; en Anal. Mus. Nac. de Buenos Altres, t. x1 (Ser. 3.",t. 14), pp. 25-32. Buenos Aires, año 1904. 132 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Se divide esencialmente en dos partes, una cabeza cirenlar, es- cotada y un mango casi cilíndrico. La escotadura y las dos puntas que la encierran presentan la forma, típica en estos objetos, de un pico de loro abierto, siendo la punta superior, un poco más sobresaliente que la inferior. En el centro del espacio que queda entre la escotadura y el bor- de opuesto de la cabeza, hay un efrenlo saliente, en forma de dis- Núm. 1. — Catapilco. co. Este se repite á uno y otro lado, y parecen representar los ojos del ave, haciendo más pronunciada la semejanza á cabeza de loro. El extremo inferior del mango está perforado, evidentemente para recibir una correa ó trenza. LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 133 Todo el objeto está bien y simétricamente labrado y pulido; y demuestra una ejecución artistica bastante esmerada. La parte circular ó cabeza, es más gruesa en el centro, adelga- Núm. 2 a. — Tampa. zándose uniformemente hacia el borde, como se ve en la figura que lo representa de perfil. No lleva ninguna incisión ó grafito, pues todas las superficies son lisas é iguales por ambos lados. 134 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. N.22 a v b. — Este existe en la colección de D. Armando Rivera. Fué hallado en la vecindad de Lampa, departamento de Santiago, durante unos trabajos agrícolas. No tenemos más da- tos sobre sus antecedentes. Núm. 2). — Lampa. Su forma general es igual á la del N.* 1, pero difiere de éste en algunos importantes detalles, El mango, en su extremidad inferior, tiene una ranura en toda LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 1835 su cireunferencia, lo que le da un aspecto fálico, como aquel nota- do por el Sr. Ambrosetti en el ejemplar de Mendoza. La perfora- ción se encuentra en el centro de esta ranura. Núm. 3 a. El mango tampoco es cilíndrico sino algo achatado. Tanto el mango como la cabeza de este ejemplar están grabados con inci- siones ó grafitos, por ambos lados. 136 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Estos grafitos son combinaciones de líneas y ángulos; un tipo de ornamentación que encontramos también en la alfarería primi- tiva del pais. Núm. 3 0. La línea ondulada que adorna el mango, lo cireunda diagonal- mente, principiando por un lado en el punto donde se une éste á la cabeza, y terminando al lado contrario al llegar á la ranura. LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 137 Otra particularidad de este ejemplar consiste en que uno de los ojos ó discos sobresale de la superficie general, y el otro está sim- plemente grabado, con dos círenlos concéntricos. El disco saliente lleva cinco líneas radiales grabadas, y otra Núm. 4. — Almahue. corta que parece fué hecha por casualidad, resbalándose el buril usado para grabar. Este objeto es de la misma clase de piedra talcosa como el ante- rior, pero de un color ligeramente plomizo. 138 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. N. 3 a y hb. — Colección del Museo Nacional de Santiago. Su procedencia no está indicada, pero no hay duda que perte- nece al tipo que sólo se encuentra al Norte del Maule. En forma se parece á los anteriores, pero el mango no tiene la Núm. 5. —San Juan de la Unión. ranura que se nota en el N.” 2, y en vez de estar cortado á escua- dra como en el primero, tiene la punta redondeada, La escotadura y los discos salientes están situados un poco más LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 139 abajo que en los otros dos, sin que por esto se cambie el aspecto Seneral. Ambas caras están marcadas con grafitos semejantes ¿ los del N.? 2, pero son más complicados y han recibido más atención á la simetría, sin salir de las combinaciones de líneas y ángulos. El mango es completamente liso y sin grabado alguno. El material usado para su fabricación es de piedra talcosa, lige- ramente amarillo, igualal del N.? 1. N. 4. — Colección del Museo Nacional de Santiago. Fué hallado en Almahue ó6 Larmahue, fundo y caserío del departa- mento de Caupolicán, á la margen sur del río Cachapual. No sabemos donde se encuentra el original; existe en el Museo solamente un modelo vaciado en yeso. Su forma es algo distinta de la de los primeros tres descritos. La escotadura, en vez de hallarse casi cerrada, es, por el contrario, muy abierta, y mucho más saliente la parte superior que la in- ferior. Si es verdad que estas piezas representan cabezas y picos de loro, esta variación de forma tal vez se puede explicar por la dife- rencia entre las especies de esta ave. En el norte del pais la más común es el Cyanolyseus Byroni (Child), de color verde olivo con manchas amarillas, ojos con bor- de blanco y el pico encorvado pero relativamente corto. Más al sur predomina el choro. Es éste de color verde brillante, con algunas plumas rojas y azu- les en las alas y en la cola, y con el pico también encorvado, pero cuya mitad superior sobresale á la inferior en más de 20 mm. No sabemos si esta explicación sea la verdadera, pero es una po- sible hipótesis. En el ejemplar que estudiamos, los discos están reemplazados por dos círculos concéntricos grabados en la piedra. No presenta otra incisión ó grafito. El mango es cilíndrico, un poco más delgado cn su extremo in- ferior, el cual algo deteriorado está perforado, pero no presenta ranura. N.” 5. — Colección del Museo Nacional de Santiago. Encontra do en San Juan de la Unión, fundo de propiedad de D. Federico Philippi, actual Director del Museo. Este fundo está situado ene el departamento de la Unión,á unos pocos kilómetros al noroest de la ciudad de este nombre. Es semejante en forma al N.? 4, con la misma escotadura abierta 140 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. pero se diferencia de este último en que los ojos son representa- dos por discos salientes, y el mango lleva una ranura en su extro- mo inferior, el cual por otra parte no está perforado. El extremo debajo de la ranura está redondeado. Los discos salientes están grabados con rayas convergentes, sle- te por un lado y ocho por el otro; también hay una línea circular, cerca del borde del disco. No lleva grabado en ninguna otra parte. Es hecha de una piedra diorítica, y bien pulido. DIMENSIONES Dimensión 1 2 3 | 4 5 | mm. mm. min. mm. | mm. Daroo total ado | 200 278 270 195 201 ¡di delimango asas | 65 105 110 | 72 5) Diámetro vertical de cabeza | 144 173 160 123 126 id transversal de id.. 150 187 185 pnEs 1ÉS Sup: 195 (2 AOS inf. S4 | inf. 9 id del mango ...... ) 20 59 x 87 dl 49 33 | 33 id de los discos..... 34 35 40 26 36 Espesor máx. de cabeza... 42 41 39 34 34 id entre los discos .. 46 43 43 34 36 id de los bordes.... 4 úl 11 9 9 Con estos nuevos ejemplares, sube 4 siete el número de estos objetos que conocemos, que se han encontrado en territorio chile- no, sin contar los dos mencionados por Medina pero no descritos por él Nada se sabe de fijo sobre el empleo de estos objetos, pero es probable que representan algún emblema ó insignia de mando, ó tal vez de carácter religioso. Lo que llama la atención en todos los ejemplares, es que siempre se repite el mismo motivo, una cabeza de loro, aun cuando algu- nas de las localidades en que se han encontrado distan más de mil kilómetros una de otra, ¿sto presupone una solidaridad 6 comunidad de ideas mucho más avanzada que la hallada entre los araucanos, al menos si atribuímos á estos objetos un valor cívico 6 marcial. LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 147 Sabido es que al tiempo de la llegada de los españoles, los aran- canos y otras tribus de Chile vivían en parcialidades, alejadas una de otra; y que solamente se unían algunas de éstas cuando eran amenazadas por algún peligro común. Por otra parte, los toquis 6 hachas de piedra usadas por ellos como insignia de mando, eran muy distintas de los objetos que consideramos. Es posible relegarlos 4 una época prearaucana, y considerar- los como reliquias de un pueblo más culto, de cuya existencia se hallan tantas huellas. No sabemos si en vista de la escasez de antecedentes, se debe aplicar á estos instrumentos las observaciones respecto de Pillan y el Thunder-Bird, hechas por el Sr. Ambrosetti. Si, como imaginamos, pertenecen á una época anterior á la araucana, todavia nos resta saber que Pillan formaba parte de su teogonia; y si el loro era ó no considerado como el ave de la tor- menta. Igual cosa se nos ocurre respecto al valor fálico del mango, aun cuando dos de muestros ejemplares parecen indicar este simbo- lismo. En cuanto á los grafitos, ó incisiones en las superficies no po- demos decidir si tenían ó no un significado simbólico, pero nos Inclinamos á creer que son simples adornos. Vemos los mismos motivos en la ornamentación primitiva de casi todos los pueblos, tanto en el mundo antiguo como en el nue- vo, no sólo en los litografitos sino también en los grabados sobre madera, y sobre todo en la alfarería. Existe en el centro y sur de Chile otra clase de insignia lítica, cuya introducción se debe posiblemente á los araucanos. Nos referimos á una clase de hacha de piedra, perforada en un extremo, y usada por los jefes como símbolo de autoridad, ó insig- nia de mando. Son llamadas toquis. Difieren unas de otras en cuanto al material empleado, y en sus dimensiones, pero todas guardan cierta semejanza de tipo. Por la mayor parte pertenecen á la época neolítica, y son bien 1492 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. pulidas, pero algunas son de fabricación más tosca, y parecen ser de un periodo anterior. Las supersticiones vulgares respecto de estos objetos nos hacen ercer que fueron considerados antiguamente como simbolos de Núm. 6. — Huantajaya. Núm. 7. —Hallado cerca de la mina Santa Ana, entre Concepción y Penco. poderes ocultos relacionados con las fuerzas de la naturaleza, es- pecialmente con el rayo. Guevara, escribiendo sobre este tema, dice: LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 143 «Es curioso que la superstición se apodere de estas reliquias y las conserve por largos años. «Nos la cedió una anciana de la casa quien, al desprenderse de ella, hizo esta relación: «Una noche de tempestad cayó un rayo sobre un roble muy corpulento y antiguo; la mitad del árbol quedó reducida á cenizas. Al otro día la gente hizo excavaciones al pie del roble para bus- car la piedra del rayo. Después de mucho trabajar se halló debajo de una capa superficial de tierra. Núm. S. — Chiloe. Núms. 9 y 19. — Caldera. Algunos Toquis de Mando. — Col. Museo Nacional de Santiago de Chile. «Desde entonces la piedra había servido de preservativo contra los rayos, tan frecuentes en las altas montañas. «Llama la atención la coincidencia de las supersticiones popu- lares de los pueblos de Europa con el nuestro, acerca de que algu- nas de estas piedras provienen del rayo, y preservan de él, «Importadas por los españoles á las clases bajas de Chile, han pasado á los mismos araucanos (?). Así pues los huilliches lleva- ban estas hachas á sus ngilatun (rogativos) como signo del rayo que manejaban sus divinidades. 144 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. «Otras reducciones solían emplearlas para conocer la suerte de un malón por la dirección que tomaban algunas gotas de agua colocadas sobre ellas» (1). Medina, en sus Aborígenes, reproduce algunos de estos toquis. Presentamos aquí algunos nuevos bIpos. A - A o ==>" nn —__— €_-_—— > Núm. 11. — Lebu. N.* 7. Es de tamaño fenomenal; tiene 450 mm. de largo, 190 mm. de ancho y 17 mm. de grueso en el centro. Es hecha de una esquista pizarrosa, y muy bien pulida. La per- (1) Historia de la Civilización de Araucania, por Tomás Guevara (Rector del Liceo de Temuco). 3 tomos. Santiago, 1898. Tomo 1, p. 100, LATCHAM: DIVERSOS TIPOS DE INSIGNIA LÍTICA. 145 foración bicónica se encuentra en el extremo más ancho, al revez de lo que generalmente sucede. Se encuentra en la colección del Museo Nacional, y ¡leva una leyenda que dice: «Hallada cerca de la mina Santa Ana, entre Penco y Concep- ción, debajo del cadáver de un indio. Obsequio del Sr. Julio Ditt- born. 1891». N.” S. Es procedente de Chiloé. Tiene 250 mm. de largo, 120 mm. de ancho en la parte máxima, y 22 mm. de grueso. Presenta una perforación bicónica en la parte superior, ó más angosta. Es de diorita y bien pulida. N.” 11. Es del mismo tipo, y, como el N.? 7, de dimensiones poco comunes. Tiene un largo de 400 mm., un ancho de 160 mm. y un grueso de 26 mm. Es de granito, y como las demás, perforada y bien pulida. N.ros 9 y 10. Son de Caldera. Esta clase de objeto se ha hallado muy poco en esa región, y estos son tipos nuevos. El primero no tiene perforación, pero en cambio su parte supe- rior se estrecha formaudo una cintura, cireundada por una ranura; termina eu una punta casi redonda. Es relativamente gruesa, y no tan bien pulida como las de la serie anterior. El largo es de 204 mm., el ancho de 88 mm. y el espesor medio de 26 mm. La piedra de que se ha fabricado es de granito sie- nítico. El N.* 10 tampoco cs de hechura muy acabada, y es algo asimé- trica. Tiene una perforación bicónica. Las superficies, en vez de ser ligeramente cóncavas, comoes general, presentan caras planas, sin que los bordes sean más delgados; solamente en la parte infe- rior se ha gastado la piedra para producir una especie de filo romo. Es de una roca porfírica negruzca. Sus dimensiones son: largo 260 mm., ancho 99 mm., grueso 15 mm. Réstanos ahora describir otro tipo de maza, insignia, ó cetro de piedra, que figura con el N.* 6, Eudamente tallada de una roca sienítica, angulosa, y sin nin- gún pulimento, constituye una terrible arma de ofensa. El mango ocupa los dos tercios de su largo total, abultándose para formar la maza ó cabeza, que es toscamente cuadrangular. La parte inferior del mango es ligeramente alisada, al parecer por el uso. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3", 1. xi. AbriL 16, 1910. 10 146 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Su largo total es de 450 mm., el diámetro medio del mango de 40 mm., y el diámetro máximo de la cabeza de 102 mm. Esta curiosa pieza existe en el Museo Nacional, y se halló en la. “pampa de Huantajaya, cerca de Iquique. No sabemos si se debe incluir entre las insignias de mando, ó ceremoniales, pero de todos modos la presentamos como una no= vedad. Santiago de Chile, Julio 26 de 1909. BIBLIOGRAFÍA CIULENA DE ANTROPOLOGÍA Y ETNOLOGÍA POR EL Pror. CARLOS E. PORTER Director del Museo de Historia Natural de Valparaiso. PRÓLOGO. Una de las dificultades más graves con que puede tropezar el investigador, en cualquier ramo de la ciencia, es la de no tener noticia de todo lo quese ha publicado anteriormente sobre el tema ó los temas en que está interesado. Muchas veces por no tener conocimiento de ciertas obras que tratan del punto tal ó cual y carecer de facilidades para practicar investigaciones personales, se encuentra en le necesidad de dejar inconcluso un estudio, ó bien de mantenerlo en suspenso, hasta que la casualidad le ponga en posesión de los detalles requeridos. En ctras ocasiones por ser incompletos los datos que ha podido recopilar, incurre en errores que la consulta de autores que han tenido mejores oportunidades de averiguación le habría segura- mente ahorrado, Desde hace tiempo, esta dificultad ha venido preocupando al mundo cientifico, dando por resultado el que la bibliografía, —la cual, en cuanto sección cientifica, puede calificarse como un breve, temprano y, por tanto, oportuno análisis de toda obra mueva, sobre determinada materia, —ha llegado á ocupar un puesto importante en todas las literaturas progresistas; y ninguna obra de ciencia se considera completa si no viene acompañada con una lista metódica de las obras consultadas. En todos los países ilustrados la compila- ción de bibliografías ha entrado á formar una de las partes más útiles de la literatura moderna. 14s MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. En Chile se nota todavía mucha deficiencia en esta materia, y se pierde un tiempo precioso en tener que revisar catálogos (cuando éstos existen) en las bibliotecas, hojear revistas y periódicos, ó consultar las listas de publicaciones en general de las casas edito- ras. Para nuestros estudios antropológicos y etnográficos, hemos lamentado, en muchas ocasiones, la falta absoluta de alguna biblio- grafía que nos diera á conocer lo que se había escrito, en el pais, sobre estas cuestiones. Por lo tanto, cuando vimos que nuestro distinguido amigo el infatigable profesor don Carlos E. Porter tenía en preparación un trabajo que él modestamente titula «Ensayo de una Bibliografía Chilena de Historia Natural», nos felicitamos por ello muy de veras. Este trabajo incluye secciones sobre la fauna, flora, geología, mineralogía, zoología y botánica aplicadas, antropología y etno- erafia, biología, etc. La parte referente á las obras generales y á los vertebrados ya ha visto la luz en 1900, como anexo á la «Revista Chilena de Historia Natural». o Ahora que se publica la sección Literatura Antropológica y Et- nológica, aprovecho la ocasión para expresar la gratitud y recono- cimiento que por tan importante y meritoria obra se debe al profe- sor Porter, quien haciendo tiempo—en medio de sus múltiples tareas de formación de un nuevo museo para Valparaiso, de atención á sus cátedras y de publicación periódica de su valiosa «Revista Chilena de Historia Natural», etc., ha tenido —para llenar un vacio que él ha palpado tal vez más que ninguno—la generosa idea de facilitar el camino, en nombre de la ciencia, á todos los que vienen en pos, recorriendo y examinando los senderos en busca de un nuevo hallazgo, de una nueva solución, de un nuevo progreso. Ricarbo E. LATCHAM. Santiago, Diciembre 2 de 1908. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 149 DOS PALABRAS. En Chile hay un inmenso campo para el investigador interesado en el estudio de la antropología, ósea la historia natura] del hom- bre. En cualquier ramo de ella á que se dirijan nuestras investiga- ciones en el país, hay la certeza de entrar en un terreno cas] virgen. De la antropografía, ó sea la descripción anatómica, física y patológica del hombre de esta tierra, casi nada conocemos; de la etnografía 6 descripción de los pueblos, sólo tenemos algunos estudios parciales de tribus ó naciones aisladas, algunos de los enales son de mucho mérito ; pero no gonocemos una sola obra que trate en conjunto de las diversas razas que pueblan hoy, ó que han poblado en tiempos remotos, el territorio chileno. La lingúística tampoco ha sido muy estudiada, aunque en los últimos años ha habido una pequeña reacción en este ramo; pero de una manera fragmentaria. Otro tanto puede decirse de la arqueología y de la prehistoria del país. Salvo por algunos párrafos aislados en las obras de diver- sos autores y uno que otro tratado sobre un punto especial, casi nada se sabe de estas cosas. No sólo esto, sino que hasta hace dos años ni siquiera existía en el país una bibliografía de estas materias, falta que hemos procurado en parte subsanar con la publicación de un artículo titulado «Literatura Antropológica y Etnológica de Chile »?. Dicha bibliografía contiene la nómina de 72 articulos publicados en los periódicos y revistas del país desde el año 1543; 21 obras que contienen citas etnológicas, y cuatro libros de historia que mencionan la etnología de las razas del país. Aun cuando no consideramos completa dicha lista, quisimos dar en 1905 un primer paso en el sentido de facilitar la busca de datos á los que se dediquen á semejantes estudios. 1 Carios E. Porter.—«Literatura Antropológica y Etnolóyica de Chile», publica- da en el tomo x (1905), pp. 101 4127 de la «Revista Chilena de Historia Natu- ral». 150 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Siendo uno de los temas del presente Congreso Cientifico, «Una Bibliografía completa de Antropología Chilena», nos hemos dedi- cado á completar nuestra mencionada obrita, ya que en esta capi- tal hemos contado para ello con la excelente buena voluntad de nuestros amigos, el señor Ramón Laval (de la Biblioteca Nacional), de don Alejandro Cañas Pinochet, que cortesmente puso á nues- tra disposición libros y artículos raros que aun no habíamos visto, y el señor R. E. Latcham, que nos ha proporcionado un valioso contingente para dicho trabajo. Poco grato es tener que confesar que por más que hemos hecho toda clase de empeños, apenas se ha podido hacer llegar 4 poco más de 100 el número de artículos publicados en Chile sobre estos temas en los últimos veinte años, incluyendo todos los publicados en la prensa ó traducidos de otro idioma. De éstos, la mitad al menos han sido contribuciones de extran- jeros residentes en el país. De aquí resulta que consla excepción de unas pocas obras nacio- nales de indiscutible mérito y unas breves narraciones esparcidas porlos periódicos y revistas, la gran fuente de información de los que deseen abordar la etnología chilena, son los antiguos cronis- tas y los trabajos publicados en el extranjero, que son más nume- rosos y más nutridos de informaciones sobre estas materias que la literatura nacional. Entrando á particularizarnos respecto de lo que se ha publica- do, principiaremos con la antropografía. En este ramo de la ciencia, donde se abre tan vasto horizonte, son muy contadas las personas que se han ocupado de ello. Descuella en primer término el Dr. Luis Vergara Flores, de Tocopilla, cuyos trabajos y estudios originales sobre la craneología de las diversas razas del valle del Loa merecen especial mención. Este autor tam- bién ha descrito unos cráneos hallados en la Isla de Mocha y trai- dos por la expedición científica que, bajo la dirección del doctor Carlos Reiche, exploró la isla. Otra persona que ha escrito sobre la craneología chilena es el Dr. Luis A. Solís Varela, haciendo un estudio sobre S4 cráneos en los hospitales de la capital. El señor Tomás Guevara, en su meritoria obra titulada «His- toria de la Civilización de la Araucania», dedica un capitulo á la antropología física de los araucanos. Nuestro distinguido amigo Ricardo E. Latcham ha publicado el resultado de sus estudios sobre algunos cráneos y otros res- PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 151 tos prehistóricos, hallados por él en la vecindad de la Serena; estos cráneos, según el autor, tienen mucha semejanza con el tipo esani- moide y con los antiguos cráneos dolicocéfalos de algunos de los paraderos de la Patagonia. Hallamos también algunos datos descriptivos de las razas del país, sobre todo las de la parte austral, esparcidos en los escritos de los señores Alejandro Cañas Pinochet, Dr. Rodulfo A. Philippi, Pedro N. Herrera, Dr. Juan Serapio Lois, Francisco Vidal Gormaz, Capitán Enrique Simpson, Carlos Juliet y otros, como también en una obra anónima publicada hace pocos años con el título de «Raza Chilena». La etnografía está mejor representada, aun cuando está muy lejos de ser completa, y consiste en su mayor parte en impresio- nes de viaje. De aquí resulta que aparecen frecuentemente descrip- ciones encontradas, lo que hace difícil llegar 4 conclusiones pre- En este ramo podemos citar dos obras que sobresalen, no sólo por el gran acopio de datos, sino también por la forma metódica y científica en que están concebidas. Ellas son: «Los Aborigenes de Chile», por D. José Toribio Medina, que ha sido por muchos años el «vademecum» de todos los que deseaban informarse sobre los aborígenes del sur del país, y «La Historia de la Civilización de la Araucania», por D. Tomás Guevara. Esta última obra puede considerarse como la primera de su clase, tratando netamente de la etnografía araucama, y marca una época en el estudio de esta ciencia en Chile. Trabajos sobre la etnografía de los fueguinos son relativamento numerosos, como también de los isleños del archipiélago de Chiloé y la parte austral del país. La mayoría de estos trabajos los debe- mos á nuestros ilustrados marinos, varios de los cuales han sido ya mencionados, debiendo agregarse á esta lista: Ramón Serrano Montaner, Enrique Ibar S., J. Tomás Rogers, Roberto Maldonado y Otros. El Dr. Reiche nos ha hecho una breve relación de los antiguos habitantes de la Isla de Mocha, y los de la Isla de Pascua han sido retratados por el Dr. Rodulfo A. Philippi, comandante Tenacio L. Gana, Dr. Guillermo Bate, José Ramón Ballesteros y otros. De los habitantes del norte del país, sólo tenemos breves noti- cias en las obras del Dr. Rodulfo A. Philippi, Alejandro Bertrand, Dr. Vergara Flores y mención casual de ellos en uno que otro tra- bajo de otros autores. 52 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La lingiística indígena ha recibido un impulso considerable por las investigaciones del Dr. Rodolfo Lenz, hechas de una manera científica y de acuerdo con los adelantos modernos en este ramo. El sabio autor de «Estudios Araucanos» ha dejado la huella trillada de recoger palabras sueltas y traducciones literales de fra- ses escogidas que muchas veces, tanto en materia como en expre- sión, son agenas al idioma y modo de pensar del indígena, para recurrir al dictado libre de diálogos, cuentos, recuerdos, tradicio- nes, etc.: tales como ellos las cuentan traduciéndolas en seguida y dándoles simplemente una transcripción fonética. Hecho un aco- pio considerable de materiales tomados de esta manera y de pri- mera mano, se ha dedicado al estudio gramatical del idioma. El resultado ha sido un análisis lógico del vocabulario y pensamiento del indio araucano. Forman una fuente preciosa del folklore de la raza, de descripciones de fiestas y ceremonias y de los incidentes de la vida diaria de este interesante pueblo. Otras obras que debe la lingítistica chilena á este mismo autor son el «Diccionario Etnológico de las voces chilenas derivadas de las lenguas indígenas americanas» y la «Lingúlstica Americana», hecha en colaboración con nuestro sabio historiador D. Diego Barros Arana. Este ramo ha sido enriquecido también, durante los últimos años, por otros estudios de mérito. Citaremos especialmente el Estudio etimológico de las palabras de origen indígena usadas en el lenguaje vulgar que se habla en Chile», por D. Alejandro Cañas Pinochet: «Sobre raza y lengua Veliche», por el mismo autor. El señor Tomás Guevara, en su ya citada obra «Historia de la Civilización de la Arancania», dedica un capítulo al estudio de la lengua y literatura araucanas y otro á la etimología de los nom- bres geográficos; y el señor R. R. Schiller trata de una manera Incida los idiomas Chaco-guaycurú y Tupi-guarani en su réplica al Dr. Frederici, de Leipzig, en un trabajo titulado «Sobre el origen de los Charrúas». Tampoco debemos olvidar el tratado de F. J, San Román sobre «La Lengua de los naturales de Atacama», ni los trabajos del distin- guido jurisconsulto Anibal Echeverría y Reyes, sobre la misma lengua. La arqueología y la prehistoria de Chile, esa rica fuente que tanta luz nos daría sobre los orígenes de las antiguas razas del país, se encuentran tan descuidadas que da lástima, lo que parece inverosímil en un país culto como el nuestro. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 1583 Lo poco que conocemos sobre estos temas versa sobre los mis- mos puntos: las piedras escritas ó grabadas y las que han sido objeto de culto: las piedras horadadas; y unos estudios incomple- tos de las armas, sobre todo las puntas de flechas que en tanta abundancia se encuentran en diversas regiones del país. De vez en cuando la prensa habla del descubrimiento de algún antiguo cementerio, 0 sepultura aislada de indígenas: pero rara vez acompañado de una descripción detallada y concisa de los objetos encontrados, los cuales desaparecen ó quedan oenltos en colecciones particulares, fuera del conocimiento ó del alcance de los investigadores. Entre los trabajos más conocidos de este ramo debemos mencio- nar los del señor Daniel Barros Grez, sobre las piedras grabadas y escritas del país, y los del señor A. Cañas Pinochet, sobre las piedras horadadas y sobre el culto de la piedra en Chile, Estos mismos temas son tratados 4 la ligera en las obras de Medina, Guevara y Vergara Flores. El primero también ha hecho una breve descripción de algunos objetos hallados en los canchales de las playas de Cartagena. Otra corta mención de objetos encontrados en los antiguos cementerios se hace en una publicación de R. E. Latcham, sobre cráneos prehistóricos y otras piezas de interés descubiertas cerca de la Serena. La arqueología de la Isla de Pascua ha sido tratada por varios autores, algunos de los cuales hemos ya citado, pudiéndose agre- gar á la lista los nombres de los señores Ricardo Beaugeney, Agustin Prat y el Rev. Padre Pacomio Oliviez. De trabajos antropológicos y etnológicos publicados en el país, pero que versan sobre otros pueblos extranjeros, tenemos: «Noti- cias sobre los Guagiros», por A. Cañas Pinochet; «La Patagonia», por Benjamin Vicuña Mackenna; «Estudios de la parte austral de la Patagonia», por Enrique Ibar $.; noticias de los indios de la Patagonia, por Marcial A. Cordovez, Dr. Francisco Fonck, Pedro Nolasco Herrera y Juan Serapio Lois; de los indios del Perú y Bolivia, por los señores A. Cañas Pinochet, Philibert Germain, Dr. Rodulfo A. Philippi y Dr. Vergara Flores. «Sobre el origen de los Charrúas», por R. R. Schiller, y sobre los vascos, por el señor R. E. Latcham. Breves noticias sobre estos y otros trabajos se hallarán en la bibliografía, ya mencionada, publicada por el que suscribe, la que hemos tratado de completar cuanto nos ha sido posible como una humilde contribución al presente Congreso Científico. ¡e! MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Acrvebo (GuinLerMo). — Memoria sobre la flora, fauna, geología y observaciones médicas entre la quebrada de Camarones y el puer- to de Iquique; en los Archivos del Ministerio de Marina. Trae noticias sobre los habitantes de esas regiones. AmecHixo ( Dr. FLokENTINO ). — Sobre la escritura de los calchaquís. Véase Barros Grez. Axrtque (NicoLás) y SILVA A. (Ianacio).—Ensayo de una bibliogra- fía histórica y geográfica de Chile. Un tomo en 8.*, de 679 páginas. Imprenta, litografía y encuadernación, Barcelona, Moneda entre Estado y San Antonio, Santiago de Chile, 1902. En las páginas 303 4 306 se ocnpan los autores de dar breves é interesantes noticias sobre los fueguinos, los araucanos y los changos. En esta obra hay una sección titulada «Paleontología y Et- nografía» (páginas 304-314), en que se mencionan 33 trabajos sobre el asunto de nuestra actual literatura, entre ellos muchos dados á luz en el extranjero, lo que da á este libro un gran valor como fuente de consulta. En otras secciones del libro se mencionan también otros trabajos nacionales y extranjeros, que tienen á lo menos párrafos referentes á antropologla, etnografía, etc. Es, sin embargo, para el año en que fué publi- cado, muy incompleto en trabajos nacionales. Cierto es que los autores mismos declaran en su advertencia, que dispusle- ron de sesenta y seis días solamente para llevarlo á cabo. La obra fué premiada con medalla de oro en el certamen de la Universidad. Anuario Hidrográfico de Chile. Año 1880, Describe los indios Onas. Anuario Hidrográfico de Chile. Año 1835. El tomo de este año con- tiene extractos muy importantes y curiosos de los partes ofi- ciales y relaciones hechas por la comisión francesa que, á bordo de la«Romanche», vino al Cabo de Hornos en 1832, y se estableció en Bahía Orange, para observar el paso de venus por frente al disco del sol. Esos partes y relaciones hacen mención de noticias antropo- lógicas y ctnológicas de las tres razas (alacaluf, yahagan y ona), que viven en la Tierra del Fuego y sus canales. El Anuario ha extractado esas noticias que son por extremo importantes y que constituyen la labor de un año (1.2 de Septiembre de 15932 —1.* de igual mes de 1883) de la comisión francesa. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 155 AsprvaLL (Rev. Enw1xb C.).—Conferencia dada en la Sociedad Cien- tífica Alemana sobre los aborigenes de la Tierra del Fuego y publicada en los Anales de la Sociedad. Asta-BURUAGA (FRANCISCO SOLANO). — Diccionario geográfico de la República de Chile. 2.* edición. Leipzig, F. A. Brockhaus, 1899. Da numerosos datos sobre la ubicación de la antigua pobla- ción indígena. BALLESTEROS (José Ramón). —/sla de Pascua; en El Independiente (de Santiago), n. 18 y 24 de Noviembre y 1.”, 15 y 29 de Diciembre de 1872. Noticias tomadas del capitán Ignacio L. Gana de la corbeta «O'Higgins» (1870) y otras inéditas de un misionero de los SS. CC. Bart (D.) —Nombres indigenas de Chile; en Estrella de Chile. Año? Barras (Dr. FRANCISCO DE LAS). —Sobre dos momias procedentes de Quillagua; en Revista Chilena de Historia Natural, año xn (1909), pp. 333-336. Barros Arana (Drieco). — Los Fueguinos; en La Lectura, t. 1 (15854), pp. 3-5 (4 dos columnas. Datos numerosos é interesantes sobre estos indios, de quie- nes el conocido historiador chileno dice (pág. 3) que «tienen el triste honor de ocupar el rango más bajo en la escala de la civilización». Barros Arana (DieGo).— Historia General de Chile. 1.* parte. Trata de la prehistoria y de los indigenas del país. Barros Araya (Dieco).—Biografía y viaje de Hernando de Maga- llanes al Estrecho á quien dió su nombre; en Anales de la Uni- versidad, t. xxtv, 1864, Contiene noticias sobre los primeros patagones encontra- dos por los navegantes. Barros Araya (DrrGo).—£Estudios geográficos sobre Chile. Memo- rias relativas á varias cuestiones sometidas al Congreso Interna- cional de Ciencias Geográficas de Paris de 1875. Un tomo en 5.” de 167 páginas. Santiago de Chile. Imprenta Nacional. En esta obra existe un trabajo del señor Diego Barros Arana, titulado «Apuntes sobre la Etnografía de Chile», que ocupa las páginas 5-13. Barros Araya (Dreco) en colaboración con el Dr. RopoLro LeNz.— Lingúística Americana. Santiago, 1593. Barros Grez (DawteL). — Escritura de los Calchaquis; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1v (1894), pp. 92-110, 156 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Dos extensas é interesantísimas cartas dirigidas sobre el tema al Dr. Federico Puga Borne, á las que se dió lectura en sesión general de fecha 20 de Noviembre de 1903 y que la Sociedad acordó insertar en sus «Mémories». El autor procura interpretar los signos marcados en algunas rocas de la provincia argentina de Catamarca, donde los pro- fesores Liberani y Hernández hicieron interesantes descubri- mientos arqueológicos, Cita la opinión del sabio profesor Dr. Florentino Ameghino, Director actual del Museo Nacional de Buenos Aires, con res- pecto á la significación de algunas figuras esculpidas. Las figuras que ilustran el trabajo, son: N.” 1. Grupo de Rocas de la Quebrada de Chilca. N.%s 2-4. Piedras del Valle del Morro. N.* 5. Piedra encontrada en Catamarca. N.* 6. Piedras con figuras más regulares encontradas á media legua al NE. de Anguana. N.” Y. Piedra escrita en Catamarca. N.” 8. Piedra de Pichao (Catamarca); n.” 9 y 9 bis. Piedra de Loma Rica. N.* 10 y 10 bis. Piedra de Andalgualá. La número 5 es para el autor un verdadero Olimpo por el gran número de figuras que representan dioses. El autor ter- mina su segunda carta con las siguientes palabras: «Con esta piedra concluyen las que conozco de Catamarca. Por lo que hemos visto de ellas, y aun cuando la interpreta- ción de sus signos sea deficiente, y en muchos puntos errónea, ereo que Vd. quedará convencido de que los calchaquis, habi- tantes de esas regiones, poseían un sistema de escritura pictó- rica y tenian la costumbre, tan general en las dos Américas, de consignar sus ideas, especialmente las religiosas, sobre las rocas, de las cuales tal vez la mayor parte ha sido destruida por los siglos.» Nora.—Las figuras que ilustran este trabajo son reproduci- das de una obra del Dr. Ameghino. 3arros Grez (DawtmL).—Dos capítulos de un libro inédito; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome x11 (1902), pp. 145-167. Con tres láminas. Estos capitulos se titulan : El Pilar esculpido del subterráneo de Chavin.—Interpreta- ción: La Triada incásica, pág. 145. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 157 La losa esculpida de Chavin. — Interpretación: El primi- tivo dios Con, de cuya cabeza brota la tríada incásica. Estatua arcaica del dios Con, pág. 150. Barros Grez (DanteL).—El Dios Viracocha; en Acíes de la Société Scientifique du Chili. Tome v (1905), pp. 195-201. Con una lámina. Comunicación hecha á la «Société Scientifique du Chili» en sesión general de 21 de Octubre de 1895. Describe una figura de piedra (ídolo) obsequiada al Museo Nacional por el señor Francisco J. San Román. Esta figura fué encontrada en Copiapó; está pintada de rojo y lleva sobre la cabeza un vaso. En el grabado se la presenta de un sexto de su tamaño. El autor cree deber deducir del examen de la figura, que se trata de la imagen del dios Wira-Cocha, segunda persona de la Trimurti pernana. Barros Grez (DanteL).—Los Geroglíficos de la piedra de Batalla; en Actes de la Société Scientifique du Chili, Tome 11 (1893), pág. 13-25. Con una lámina (lám. 1). Es una carta dirigida á D. José Toribio Medina, en la que se trata extensamente sobre la piedra que aparece con el nombre de Piedra de Rapiantu, en el capítulo 1v de la obra «Los Aborigenes de Chile» por dicho autor. El señor Barros Grez la llama Piedra de Batalla, porque según su entender, se ha tratado de presentar en ella una batalla. Barros Grez (DanizL).—La Piedra del Olimpo; en Actes de la So- ciété Scientifique du Chili. Tome 11 (1593), pp. 26-33. Con dos láminas (11 y 11). Es una carta dirigida al Sr. D. Gustavo Adolfo Holley. Esta piedra grabada se encontraría en la Hacienda de los Baños de Cauquenes. En las páginas 126-125 hallarán los interesados en estos estudios un Apéndice á este mismo trabajo. Barros Grez (DaxizL).—La Piedra de la Huaca; en Actes de la So- ciéió Scientifique du Chili. Tome 11 (1893), pp. 116-126. Con tres láminas ó figuras intercaladas. Carta dirigida á don Luis Arrieta Cañas con respecto á la llamada Piedra del Indio y que el autor denomina Piedra de Huaca, por creer que representa á la diosa Huaka ó Guaca. Esta piedra se encuentra al pie del Cerro Colorado á 2540 metros sobre el nivel del mar. 158 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Barros Grez (Danten).—La Escritura entre los Cañaris; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1u (1893), pp. cv y 162- 170. Con una lámina. Carta dirigida á don Luis Montt é la que se dió lectura en sesión general de 6 del Noviembre de 1893. 3arros Grez (DanteL)—Notes on the Prehistoric, Pictographic, Geographic writings and Geroplasts of the ancient peoples of the New World, translated by Wm. B.-Calvert. Un folleto en 5.2 de 39 páginas, ilustrado con 5 láminas. Imprenta del Uni- verso. Valparaiso. 1905. 3arROS Grez (DanteL).—Notes on the Prehistoric, etc., general index to contents, translated by Wm. B.-Calvert. Un folleto en 3. de 17 páginas. Imprenta del Universo, Valparaiso, 1903. 3arros OvaLLE (Pebro ). — Antropología Criminal. IV Congreso Cientifico. 1896. Breavernoy (Ricarno A.) —Relación del viaje de instrucción de guar- diaz=marinas, á la Isla de Pascua, abordo de la corbeta Abtao; en Diario Oficial n.* 4361, año 1862, y El Heraldo, 9 y 10 de Diciembre de 1892. : Se anotan curiosas noticias referentes á la isla, sus habi- tantes y producciones, 3EAUvOIR (Rv. N.). — Pequeño Diccionario del idioma Fueguino- Ona. BrErtraNbD (ALEJANDRO ). — Memorias sobre las Cordilleras del desierto de Atacama y regiones limitrofes. Santiago, 185 3reves noticias sobre la arqueología y habitantes de la región. BERTRAND (ALEJANDRO). — Memoria sobre la región central de las tierras Magallánicas; en Anuario Hidrográfico de 1856. Da varias noticias sobre los indios patagones de las regio- nes recorridas por la expedición. BribcEs (T.).—La Tierra del Fuego y sus habitantes; en El Ferro- carril de 1886. Contiene una gran cantidad de datos sobre la vida, costum- bres, etc., de los fueguinos, Conferencia dada por Mr. T. Bridges en la Sociedad Lite- raria Inglesa de Buenos Aires. Briskño (Ramón).— Repertorio de Antigiiedades Chilenas. Santiago, 1899. "Trae numerosos datos etno-históricos sobre los habitantes primitivos del país. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 159 Byron (Jonn).—Relato que contiene una exposición de las grandes penurias sufridas por él y sus compañeros en la costa de la Patagonia, desde el año 1740 hasta su arribo á Inglaterra en 1746, con una descripción de Santiago de Chile y de las usanzas y costumbres de sus habitantes y además una relación de la pérdida de la fragata Wager de la escuadra del almirante Anson. Traducida al castellano por José Valenzucla D. Santiago de Chile, 1901. Caxnnobto (Acustíx). — Sobre la conveniencia de impulsar los estu- dios folklóricos en Chile; en Revista Nacional. Imprenta Ge- rónimo D. Miranda. Tomo 1 (1906). N.? 1, pp. 9-13. Cañas Privocuer (ALEJANDRO).— Descripción general del departa- mento de Pisagua. Untomo en 8.” de 195 páginas. Imprenta de «El Veintiuno de Mayo» de Alberto Echeverría. Iquique, 1884. En este libro, nutrido de datos muy precisos, escrito por el señor Cañas que desempeñaba por ese año el puesto de gober- nador del departamento de Pisagua (Provincia de Tarapacá), hay un capítulo titulado «Población» (pp. 49-52) que se ocupa de los indígenas de esa parte de nuestro territorio. Cañas Privocuer (ALEJANDRO).—En la Edad de Piedra. Un punto de la arqueología prehistórica argentina; en Revista Chilena de Historia Natural. Año xu (1905), pp. 199-225, Cañas Prvocuer (AneJANDRO).— Escenas de la vida agrícola en ulira Maule. Un tomo en 8.2, de 119 páginas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1903. En este tomito reune el antor tres poemas escritos en dia- lecto popular en los que describe muchas costumbres de la población campestre de esa región. Caxas PivocHer (ALEJANDRO). — Estudios etimológicos de las pala- bras de origen indigena usadas en el lenguaje vulgar que se habla en Chile. Un folleto en S.*, de 69 páginas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, Agosto de 1902. Reimpresión del trabajo publicado en las «Actes de la So- ciété Scientifique du Chili». Tome xu (1902), pp. 80-144, Com- prende unas 500 referencias, Cañas Prxocuer (ALEJANDRO). — Estudio arqueológico sobre las pie- dras horadadas. Un folleto en 8.”, de 81 páginas. Con 8 lámi- nas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1904. Conferencia dada en la «Société Scientifique du Chili» y pu- blicada en las Actes de la misma, tomo de 1904. 160 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. E Es un trabajo muy minucioso en que el autor arriba á la conclusión de que las piedras horadadas han hecho el papel de monedas en los tiempos en que fueron construidas. Cañas Pivocuer (Anesanoro).—La Religión de los pueblos primiti- vos; el culto de la piedra en Chile.—Un tolleto en 8.%, de 13 pági- nes, ilustrado con 6 láminas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1902, En este folleto se conservan las referencias que sobre la materia ha dado el señor Cañas Pinochet en la «Société Scien- tifique du Chili». Se publicó en las Actes (1902), pp. 177-250. «En Chile el culto de la piedra ha existido y existe aún entre los descendientes de nuestros aborígenes y, circunstancia par- ticular, por la supervivencia de las creencias religiosas que superviven en les masas populares, ese culto lo practican tam- bién aquellos que, por contacto con la civilización araucana, no se han visto libres de su natural influencia.» Se ocupa el autor de hacer la descripción y habla sobre las propiedades atribuidas á piedras como las siguientes: la lla- mada Retricure, que es pizarrosa, horadada y está en el boque- te de la Cordillera de los Andes por Cura-Cautin y Lonquimali; la Gúpaleure, en la costa de Arauco; la llamada Curalhue, en el departamento de Mulchen y situada sobre el camino que conduce al boquete de Callaqui; las que reciben la denomina- ción de Copucos, piedras de forma ovoidea y que «se hallan pareadas, porque son macho y hembra, distinguiéndose el sexo por el tamaño respectivo, pues el de mayor desarrollo es macho»: se encuentran en los ríos de Chiloé y les atribuyen la virtud de procurar riquezas porel hecho de llevarlas consigo; el monolito de Higueros (cerca de Petorca), las trece piedras sagradas del Olimpo á poca distancia de Quilpué, etc., ete. Según el autor, «estas prácticas del culto de las piedras en Chile ofrecen coincidencias muy especiales con las del culto rendido en otras partes». Cañas Pinocuer (ALEJANDRO). —La Isla Mocha; en Actes de la So- ciété Scientifique du Chili. Tome xu (1902), Mémoires, pp. 55-14. Es una breve descripción geográfica de la isla, escrita en forma amena é instructiva. Sólo al final de la página 66 y al comienzo de la 67 hay algu- nas líneas que hacen que este estudio alcance á ser incluido en el presente ensayo. Cañas PivocHer ( ALEJANDRO ). — La Deformación artificial de los . PORTIER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 161 cráneos humanos. Un folleto en 8.%, de 14 páginas, ilustrado con tres láminas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1904. Conferencia dada por el señor Cañas P. en la «Société Scien- tifique du Chili» en sesión general de Junio de 1904. Es su contenido un acopio de noticias antropológicas sobre las razas primitivas del Perú. Caxas PinocHeT (ALEJANDRO).—La Raza y la lengua Veliche. Un fo- lleto en S.%, de 24 páginas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1904. Constituye una interesante conferencia dada por el señor Cañas P. en la «Société Scientifique du Chili», acerca de los aborigenes del archipiélago de Chiloé. Entre otras cosas el autor dice: «Que los habitantes de la Polinesia han podido llegar al archipiélago de Chiloé, sea arrastrados por los vientos que en determinadas épocas soplan desde aquellos inmensos archi- piélagos en dirección á nuestras costas, ó favorecidos por otras cirennstancias, no es posible ponerlo en duda.» Este trabajo se publicó en la sección de «Mémoires» en las «Actes de la Société Scientifique du Chili». Tome x1v (1904), pp. 1-23. Caxas Privocuer (AnesanDro).—La Poesía en los principales pueblos aborigenes de América. (Capitulo de un libro inédito.) Un folle- to en 8., de 82 páginas. Imprenta Universitaria. Santiago de Chile, 1905. Cañas PrvocHer (ALEJANDRO). —Noticias sobre los Guayiros; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome x1 (1901), pp. 404-410. Constituye una interesante conferencia leída en la «Sociedad Científica» sobre esos indios de Colombia y sobre el territorio habitado por ellos. Las noticias etnológicas que contiene son Interesantes. Se reprodujo en la «Revista Chilena de Historia Natural». Año vi (1902), pp. 165-170. Cañas Prvocuer (AneJaNDRO).—- Un Punto de la Prehistoria de Chile. Hasta donde alcanzó el dominio efectivo de los Incas. Un folleto en 8.2, de 49 páginas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1904. Conferencia leída por el autor en la «Société Scientifique du Chili» y publicada en sus Acíes. Tomo xtv (1904). En este trabajo dividido en tres partes, arriba el autor á que áxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3", 1. xi. ApriL 18, 1910. 11 162 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. a dominación definitiva de los peruanos tuvo por límite austral á Combarbalá y Pama. Catálogo de Antigiedades Americanas, idolos, armas, utensilios domésticos, etc., exhibidos por la Sociedad Arqueológica de San- tiago. Un folleto en 8.”, de 16 páginas. Imprenta de la Libre- ría del Mercurio. Santiago, 1878. Es lo primera publicación de su género hecha en Chile. Censo de Chile de 1895. Da algunos datos numéricos y descriptivos de la población indígena de Tierra del Fuego. CiexrurGos (Dr. Máximo). Sobre los indios Fueguinos; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1v (1894), pág. xcr. Después de dar lectura el señor Secretario General 4 una comunicación del doctor Lautaro Navarro Avaria, de Punta Arenas, sobre los indios fueguinos, el Dr. Cienfuegos hace la sigeniente observación (Sesión de 21 de Mayo de 1894): «En la descripción del señor Navarro respecto de los fuegui- nos no figura un dato interesante sobre el cual se ha publica- cado, hace años, en la Revista de Antropología de Berlín, por el profesor Virchow: la conformación especial del cráneo de esos habitantes. Un fueguino, una mujer y un niño me refi- rieron que le deformación que se notaba en el cráneo de casl todos ellos, el aplanamiento lateral con desarrollo de dos pro- tuberancias, una frontal y otra occipital, se debía á la compre- sión que se hacía sobre la cabeza del niño, en su primera infancia, por medio de dos tablas colocadas á cada lado de la cabeza, sujetándolas sólidamente por medio de correas para mantenerlas perfectamente fijas. Esta compresión constante daba lugar al aplanamiento lateral que se manifiesta en sus cráneos. CoxcHa (ManuzL). -— Crónica de la Serena desde su fundacion hasta nuestros dias. 1549-1870. La Serena, 1811. Da unas breves noticias sobre los primeros pobladores, Coxcnarí S.—Los Habitantes del desierto de Atacama; en El Mer- curio de 25 de Octubre de 1894. Corvovez A. (Marcran).—Los indios Chonquis de la Patagonia. Un folleto en 8., de 23 páginas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1906. Es una interesante conferencia dada por el autor en la Société Scientifique du Chili» y publicada en las Actes de dicha Institución, en el tomo correspondiente 4 1906. Cortés Hosra (Francisco DE).— Viajes de Juan Ladrillero en 1557. Véase Vidal Gormaz. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 163 Cox (GuinnermMO E.).— Viaje á las regiones septenirionales de la Patagonia. 1862-1863; en Anales de la Universidad. Tomo xxur, 1863. Describe las costumbres de los pehuenches, tehuelches y otras tribus de la región. DararskY (L).—£La Lengua Araucana; en Revista de Artes y Letras. Santiego de Chile, 1888, en 8”, Díaz (Eroisa R.). — Breves observaciones sobre la aparición de la pubertad en la mujer chilena y de las predisposiciones patoló- gicas propias del sexo, Imprenta Nacional. Santiago de Chile, 1885. Constituye la Memoria de prueba para obtar al grado de Licenciado en la Facultad de Medicina y Farmacia, leída el 25 de Diciembre de 1886. DorBy TyLer (CHartes H.) — A Visit to Yameos. Notas etnológi- cas; en Western Courier. Valparaiso, 1894. DouexYxo (l6xacio). — Araucanía y sus habitantes. Recuerdos de un viaje hecho en las provincias meridionales de Chile en los mese s de Enero y Febrero de 1845. Un tomo en 8.”, de 121 páginas. Con dos mapas. Imprenta Chilena. Santiago, 1845. Llamamos la atención del lector tan sólo á la segunda parte del libro del sabio Domeyko, titulada: «Estado moral en que se hallan actualmente los indios araucanos, sus usos y costum - bres», pues es la parte de la obra que puede mencionarse en el presente trabajo bibliográfico. Dos Santos (FeL1ci9). — Acayaca. Romance indigena del Brasil. Imprenta del Diario Popular. Santiago de Chile, 1903. Un tomo en 16.*, de 276 páginas. Publicado con motivo de la visita del «Almirante Barroso» en Mayo de 1903. Versión castellana especial para El Diario Popular, por Clemente Barahona Vega. Ecneverría Reyes (Avíban). — Noticias de la lengua Atacameña: Imprenta Nacional, 1890. EcHreverría Reyes (AvigaL). — La Lengua Araucana. Notas biblio- gráficas. Imprenta Cervantes. Santiago, 158), ECHEVERRÍA ReYes (AvíbaL), en colaboración con el Presbítero Emo F. Valsse y Fénix Seeunno Hoyo.— Glosario de la lenzua Atacameña; en Anales de la Universidad, 1395. Ecneverría Reyes (AvíbaL).—Los Indios Atacameños; en Anales de la Universidad. Exjoy (PauL D').—El Beso en Europa y China; en Chile Moderno. Tomo 1 (1904), pp. 465-471. 164 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Interesante artículo traducido por muestro sabio amigo K. Newman é insertado en su revista «Chile Moderno», 4 manera de introducción del trabajo de Ch. Feré, titulado «La Higiene del Beso», que se publica en las páginas 472-483 de la misma revista, El beso en la China» fué publicado original en francés en la Revista de la Sociedad de Antropología de Paris, en 1897. Favry (Avorro).—Antigúedades americanas: últimos trabajos á ellas relativos; en Anales de la Universidad de Chile. Año 1860, p. 957. Figueroa (Pebro PabLo).— Tradiciones de Atacama; en Revista Se- renense. Tomo 1, N.% 4 y 5. La Serena, Enero de 1905, Contiene noticias sobre el modo de vivir de los Changos, y algunas de sus tradiciones. Fiaueroa (Pebro Paro). — Poesóa Araucana. Artículo publicado en Zig-Zay. Frezrer. — Relación del Viaje por el Mar del Sur á las costas de Chile y el Perú, durante los años 1712-17Í4. Traducida por Nicolás Peña M. Santiago de Chile, 1902. Fowck (Fraxcisco).— Diarios de Fr. Franci en S. mayor. Valparaiso, 1896-1900. seco Menéndez. Dos tomos Tomo 1. Viajes á la Cordillera. Con mapa, xxvir-110 pá- ginas. Niemeyer. Valparaiso, 1896. Tomo u. Viajes á Nahuelhuapí. Con mapa, vista y XIX- 528 páginas. Niemeyer. Valparaiso, 1900, Esta obra del laborioso Dr. Fonek, contiene abundantes datos etnográficos, fáciles de consultar mediante un prolijo índice. Nos bastará señalar entre dichos datos tan sólo un trocito del sumario: Indole y carácter de los indios Puelches: sus factores fun- damentales, desarrollo infantil del cerebro, brujos y supersti- ciones, lucha constante por la vida, son aplicables á todos los pueblos primitivos y rinden cuenta de sus vicios, perversida- des morales y de la suma dificultad de civilizarlos. El proble- ma de civilización. Indios Payas ó sean los Tehuelches de la actualidad. Avance de la raza araucana hacia el sur. Los Buriloches, indios caníbales. Indios Chonos. Flechas envene- nadas. Apacheta, Lahual Oruz; tumbas; longevidad. Foxck (Fraxcisco).—Las Sepulturas antiguas de Pichaguen; en La Libertad Electoral. Diciembre 19 de 1896. Fonck (Francisco).— Etnografía y Colonización. Una carta al señor Tomás Guevara, seguida de la contestación de este señor, pu- PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 165 blicado en El Sur. Concepción, 4 de Marzo de 1906. El Ferro- carril, Santiago, 6 de Marzo de 1906, y, en El Heraldo, Valpa- raiso, 22 de Marzo de 1906. Fowxck (Fraxcisco).—Los Cráneos de paredes duras según Luis Ver- gara Flores y un dato más; en Revista Chilena de Historia Na- tural. Tomo x, última entrega de 1906. FuenzaLIDA GRANDON (ALEJANDRO).—La Evolución Social de Chile. Imprenta Barcelona. Santiago, 1906. Contiene importantes noticias sobre la Onomástica Chilena, y de los factores que han entrado en la formación étnica de la raza. GAJARDO SANHUEZA (MANUEL). — Estudios sobre la civilización del indigena. Santiago de Chile, 1901. Constituye una memoria de prueba, GaLbames (Luis). — Estudio de la Historia de Chile. Tomo 1, 1.* edición. Santiago de Chile, 1906. En esta obra el capítulo 1 se titula «Los Indigenas» y ocupa las páginas 3-57. Gana (Tenacio L.). — Descripción científica de la Isla de Pascua, completada en su parte antropológica por el informe del. doctor Guillermo Bate; en memoria del Ministerio de Marina de 1870. Reimpreso en el tomo n.” 1 de la Biblioteca Geográfica é His- tórica Chilena, editada por Ignacio Silva A. Este tomo se ti- tula «La Isla de Pascua». Imprenta Barcelona. Santiago de Chile, 1903. Gava G. (Fenerico). — Traducción al español de: Extracto de un viaje á Chile, Perú y México en los años 1820, 1821 y 1822, por el capitán Basil Hall. Descripción de costumbres de estos paises y mención de algunos encuentros con los araucanos. García HuimoBro (CarLos).—Las Provincias meridionales de Chile; en Anales de la Universidad. Tomo xxv, 1864. Describe algunas de las costumbres de los Chilotes. Gay (CLaunio).—Fragmenios de un viaje ú Chile y al Cuzco, patria delos antiguos Incas; en El Araucano. Año 1843, n.% 674 y 675, correspondientes al 21 y 28 de Julio de 1843. Ocupa entre ambos números nueve columnas. Gay (ULaunio). — Historia Fisica y Política de Chile.—(Véase Obras Generales). GerMaAlN (PurtipBerT ). — De Corumbá á Santa Cruz de la Sierra; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome x (1900), Mémoires, pp. 3-52. 166 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. En su amena é interesantísima relación, el autor toca de paso las costumbres de los indígenas de esas regiones. Gueruary (Puruimero).— Voyage d' Asunción (Paraguay) a Mollendo (Pérou); em Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome vr (1897), pp. 256-296. Se ocupa, entre otras cosas, de los indios Quineros; de los montones de piedras llamados apachetas; de los principales rasgos distintivos de los Quinchoas y de los Aimaraes, ete., ete., que tuvo el autor ocasión de estudiar en su viaje (22 de Agosto de 1887 á 24 de Enero de 1890). Germary (Pmerrimero).—La Bolivie orientale. La Prefecture de Santa Cruz de la Sierra; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome x (1900), pp. 318-378. La segunda parte de esta interesante memoria se titula : «Les Habitants: Leurs races, moeurs et coutumes», Germarn (PuiniBerT).—Les Aymaras et les Lamas. Notes recueillies durant un voyage V'exploration en Bolivie; en Actes de la So- ciété Scientifique du Chili. Tome 1 (1892), pp. 92-98, Trabajo leído en la sesión general de 7 de Diciembre de 1891, habiéndose acordado su publicación en las «Mémoires» de la Sociedad. GoreLví (A. E.) —Memoria del Museo de Historia Natural y Etnolo- gía de Pará; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome (1901), pp. 392-405. Trabajo que se refiere á una expedición etnológica hecha por cuenta del Museo Paraense de Historia Natural y Etnolo- gía para estudiar el litoral brasilero comprendido entre los ríos Oyapoc y Amazonas. Se hacen algunos comentarios sobre las cavernas y los vasos contenidos en ellas, etc. Gómez (Presbítero José Acustín). — Impresiones de viaje de un chileno. Correspondencias escritas desde las costas de Amé- rica del Sur y diversos países del viejo mundo. Con un pró- logo de don José Vicente Segundo Santos. 3.* edición. Valpa- raíso, Imprenta del Universo de Guillermo Helfmann, 1902, Un tomo en 8., de 388 páginas. E Los capialos ni y 1v traen algunas noticias sobre los indios de las regiones australes del pais. Guevara (Tomás).— Historia de la Civilización de la Araucanía.— Dos tomos en 8.2 mayor. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1900. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 167 Esta obra fué publicada por partes en los «Anales de la Universidad de Chile», desde el año 1898, en los tomos y pági- nas que se indican: Tomo cx, p. 615; tomo cr, pp. 279, 449, 691, 753 y 1025; tomo criv, pp. 237, 467, 1009 y 1265; tomo cvi, pp. 341 y 129; tomo cvir, pp. 115, 147, 337 y 615. Fué dedicada por su laborioso autor á los señores Domingo Amunátegui Solar y Dr. Rodolfo Lenz, distinguidos profeso- res de la Universidad de Chile. Mencionaremos aqui sólo el tomo 1 de la obra, que versa sobre antropología araucana. Consta de 309 páginas, más una de erratas. Está ilustrado con un mapa y trece láminas. Santiago, 1900. Ajustándome al plan de dar sólo noticias someras de cada trabajo, me contentaré con reproducir aquí los nombres de los capítulos del tomo 1 de esta interesante obra: Cap. 1. Geografía Fisica, p 9. —Cap. 11. Las etimologías de los nombres geográficos, p. 51.—Cap. mr. La Edad de Piedra, p.S6.—Cap. 1v. Etnografía araucana, p. 113.—Cap. v. La lengua y la literatura araucanas, p. 124. —Cap. vi. El medio físico de los araucanos, p. 169.—Cap. vn. Organiza- ción política y social, p. 185.—Cap. vmr. Los mitos y las ideas religiosas de los indios, p. 222.—Cap. 1x. Las Artes é Industrias, p. 274.—Cap. x. El arte militar, p. 289. Esta obra de mucho aliento, fué premiada por la Facultad de Filosofía y Humanidades con mil pesos. Guevara (Tomás). — Psicología del Pueblo Araucano. Un tomo en 8.”, de 412 páginas, ilustrado con figuras intercaladas y lámi- nas. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1905. La obra consta de 19 capitulos y está dividida en dos partes que se denominan «El medio natural y social» y «El alma araucana». Se completa en ella la etnografía do nuestros abo- rigenes con el estudio de las instituciones que no conocieron los cronistas, por su origen moderno, como el totemismo, el tabú (actos prohibidos), la magia, las representaciones religio- sas, el derecho primitivo, etc. Sigue la evolución de las cos- tumbres y de las instituciones en todos los periodos y llega al estudio psicológico de la raza, es decir, á la manera de pensar, sentir y obrar del indio. Esta obra fué presentada impresa á la Sección de Ciencias Naturales, Antropológicas y Etnológicas del 4.” Congreso Cientifico (1. Pan-Americano). 168 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Guevara (Tomás). — Historia de Curicó. Trae noticias étnicas y etnohistóricas sobre los indigenas de la provincia de Curicó. Guevara (Tomás). —Costumbres judiciales y enseñanza de los Arau- canos. Imprenta Cervantes. Santiago, 1904. Harrison (J. Park). — Los (reroglíficos de la Isla de Pascua; en Anales de la Universidad de Chile. Año 1875, página 424, Es una traducción del inglés hecha por D. Francisco Solano Asta-Buruaga y leída por él en sesión del 15 de Junio de 1875 en la Academia de Bellas Letras de Santiago. Se publicó tam- bién en folleto separado el mismo año, Herrera (Pero NoLasco).—La Raza Ona y su civilización. Un tomo en 8%, de 42 páginas. Imprenta Santiago de Chile. San- tiago, 1897. Honey (Gustavo AboLro).— La Familia entre losindios Arauca- nos; en Revista del Progreso. Tomo 1 (1585), pp. 112-119. -HoLLey (Gustavo ApoLFo).—La Ruca entre los Araucanos; en Re- vista del Progreso. Tomo 1 (1885), pp. 255-259. Izar Sierra (Enrique). — Estudios de la parte austral de la Pata- gonia; en Anuario Hidrográfico, 1879. Un estudio sobre la an- tropología física y la etnografía de los Patagones. Juner (CarLos).—Informe del ayudante de la comision exploradora de Chiloé y Llanquihue; en Anuario Hidrográfico de Chile; 1875. Describe la población de esas regiones. Kunz (Huco), en colaboración con el Dr. Frawcisco Fonck.— Ideas para la historia de la Edad de Piedra en Chile Central. Lara (Horacio). —Crónica de la Araucania. 2 tomos. Imprenta de «El Progreso». Santiago de Chile, 1889, El tomo que cuadra mencionar es el 1, de 361 páginas en 8.” (Santiago, 1859, Con tres retratos), por contener muchas noti- cias sobre la raza araucana, sobre sus origenes y costumbres. La Raza Chilena.—Escrito por un chileno (anónimo). Valparaiso, 1904, El autor trata de probar que la raza chilena debe su origen á una mezcla de españoles de sangre gótica con los araucanos. Trae coplosas noticias sobre ambas razas. Lastarria (T.).—El Departamento de Mlapel. LarcHam (Ricarno E.). El Comercio Precolombiano en Chile y otros países de América. 1 folleto en S.* de 46 págs., ilustrado con muchas figuras. Imprenta Cervantes. Santiago de Chile, 1909. Larcuam (R. E.).—L£Los Vascos, su raza y su lenjua; en Revista del Norte (publicada en la Serena; extinguida). Año 1 (1599). PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 169 En veinte páginas hace el autor un resumen de los conoci- mientos que al presente se tienen sobre los vascos, según los más distinguidos autores contemporáneos. Larcuam (R. E.). — Notes on some ancient Chilian Skulls; en Revista Chilena de Historia Natural. Año 1x (1905), pp. 153-139. El autor entra en mayores detalles sobre los cráneos del estudio anterior, insistiendo en ciertas particularidades en que se fundan las semejanzas y diferencias que existen entre esos eráneos y los de esquimales, etc. Larcuam (R. E.). -- Notes on some ancient Chilian Skulls and other remains; en Revista Chilena de Historia Natural. Año vi (1903), pp. 203-217. En este trabajo se ocupa el señor Latcham de varios crá- neos encontrados en las cercanías de La Serena; éstos tienen mucho peso y las regiones molar y occipital muy gruesas, además de muchas particularidades de que deja constancia el autor. Enumera también algunos objetos encontrados en el mismo sitio. Larciam (R. E.). — Hasta donde alcanzó el dominio efectivo de los Incas en Chile; en Revista Chilena de Historia Natural. Año xu (1908), pp. 175-199. Larcuam (R. E.). — Arqueología Chilena. Diversos tipos de insignia lítica hallados en territorio chileno; en Anales del Museo Nacio- nal. Buenos Aires, 1910, pp. 131-145. Con figuras en el texto: Se LarorrE (J. J.). — Exploracion de las aguas Skiring, y la parte austral de la Patagonia; en Anuario Hidrográfico, 1850. Esta memoria contiene, entre otras cosas, el diario de los tenientes Simpson y Chaignean en que describen los indios que encontraron en sus viajes. LEBATARD (J.).— Dimensiones de la cabeza de los Isleños; en Anales de la Universidad. Año 1849, pág. 257. Lexz (Dr. RopoLro).—De la Literatura Araucana. Discurso leído en la sesión pública de la Facultad de Filosofía y Humanida- des de la Universidad de Chile el 1. de Octubre de 1597. Se publicó en la «Revista del Sur». Año 1, n.? 7. Chillan, 1897. Lewz (Dr. Ropotro). — Diccionario etimológico de las voces chilenas derivadas de lenguas indigenas americanas. Anexo á los Anales de la Universidad, 1904-5. 170 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Lenz (Dr. RopoLro).—Programa de la Sociedad de Folklore chile- no fundada en Santiago de Chile el 18 de Julio de 1909, pre- sentado á los miembros actuales y futuros. Un foll. en 8.2, de 24 págs. — Santiago de Chile. Imprenta y Encuadernación Lourdes, 1909. Leyends of the Quichua Indians; en Western Courier. Valparaiso, Noviembre de 1894. Libro Becerra, ó sea las Actas del Cabildo de Santiago. Colección de Historiadores de Chile. Tomo 1. Contiene muchas noticias sobre las costumbres, y referentes á la arqueología de la zona central. Lots ( Dx. Juan Serapio ). — El Chichero; en la Revista El Progre- so, 1390, Es un estudio de antropología criminal. Los Araucanos y sus costumbres. — Un volumen en 8.”, de 76 pági- nes. Imprenta del Meteoro. Los Angeles, 1868. Los Indios Patagones; vida, costumbres, idiomas. Descripción yeo- gráfica;en La Libertad Electoral, Agosto 31 de 1894. MaLboxabo (Roserto). — Estudios geográficos é hidrográficos obre Chiloé. Un tomo grande en 8. de 525 páginas. Está el libro ilustrado con muchas láminas y con una carta geográfica de la isla de Chiloé y parte de la provincia de Llanquihue. in el párrafo 1.* de la introducción hay suscintas noticias sobre las costumbres de los habitantes del archipiélago. MebIxa (José Tor1b10).—Los Aborígenes de Chile. Un tomo en folio de xvr427 páginas y 40 láminas. Imprenta Gutemberg. San- tiago, 1882. Esta es la obra más notable que se haya cscrito en Chile sobre la Antropología y Etnografía chilenas. El hermoso libro está dedicado al Dr. Rodulfo A. Philippi y se divide en doce capitulos que se denominan esi: . Págs Cap. 1. Origen del nombre de Chile....... : 1 Cap. 1. Primeros pobladores de Chile...... o Cap. 111. Tradiciones,.... A : 27 Cap. tv. Razas primitivas. 35 Cap. v. La Edad de Piedra .... NR NL Capi yr los Araucano ÓN sí-314 Cap. xr. La Conquista incásica ............. 816 Cap. xn. La Edad del Bronce. ...... iO 333 PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 171 Al final de la obra se encuentran 40 láminas dibujadas á lápiz y litografiadas, que contienen 232 figuras de idolos, ins- trumentos y utensilios, hachas, cráneos, piedras escritas, ebc., ebe. Meb1Ixa (José Tor1b10).—Los Conchales de las Cruces. Nuevos mate- riales para el estudio del hombre prehistórico; en Revista de Chile, n.* 1, Mayo 15 de 1898, pp. 10-19 (con láminas). Morares O. (L. Joaquín).—Historia del Huasco.—Un tomo en S.* de 322 páginas. Imprenta de la Librería del Mercurio de R. $. Tornero. Valparaiso, 1897. El capitulo 11 se ocupa de los aborígenes del Huasco. Murio (Dr. ApoLro).—No es sifilitico el cráneo del indio boliviano presentado por Vergara Flores; en Actes de la Société Scienti- fique du Chili. Tome v (15895), p. e. En la sesión general de Y de Octubre de 1895 el Dr. Adolfo Murillo hace algunas reflexiones encaminadas á manifestar que no está de acuerdo con las conclusiones del Dr. Vergara Flores. (Véase Dr. Vergara Flores: Un cráneo sifilitico de indígena boliviano.) NorDENsKJOLD (Orto). — Algunos datos sobre la parte austral del continente Sud- Americano, según estudios hechos por la Comisión Científica Sueca; en Actes de la Société Scientifique du Chili. To- me vir (1897), pp. 157-168. En este trabajo el ilustrado explorador Dr. Nordenskjóld hace una reseña de la Tierra del Fuego y tierras vecinas y se ocupa algo de las tres tribus de indios que habitan esas regio- nes y que son los yaganes, los alacalufes y los onas, Como apéndice á esta interesante comunicación (á la sesión general del 5 de Julio de 1897) da un breve vocabulario del idioma de los onas. OrrEG0 Luco (Lurs).—Organización de la sociabilidad chilena. En la obra Chile, descripción, fésica, política, social, industrial y comercial de la República. Editor Carlos Tornero, Librería de Carlos Tornero y Cía. Santiago, 1503. El distinguido autor del capítulo Organización, etc., da al- gunos datos sobre los araucanos, y bonitos fotograbados. PaLavicino (Fr. Vicror) — Memoria sobre la Araucanía. «Las porfiadas guerras de Arauco produjeron una muy co- piosa literatura que es conocida sólo en parte, porque muchas de las producciones poéticas é históricas de entonces perma- necen inéditas ó se han perdido en el transcurso de los tiempos. Muchas de las obras de que se tiene conocimiento hoy día, Je72 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. fueron la prodneción de los religiosos misioneros, que en los principios de la conquista estaban desparramados por do quiera y que después de la independencia de España fueron ubicados solamente en el territorio araucano. Entre estos frailes misioneros estuvo el padre Palavicino, del convento ó recolección franciscana de Chillan, italiano de origen, que vivió largos años dedicado á la propagación de la fe cristiana en medio de aquella indómita raza, El padre Palavicino manejaba al propio tiempo la pluma y la palabra: escribía sobre los araucanos, sobre su lengua y sus costumbres y empleaba su elocuencia en el consejo, en la propagación de la religión y en la morigeración de costumbres. De muy pocos es conocida su obra citada, en la que da noti- cias de la etnología del pueblo araucano. Contiene su libro capítulos muy atrayentes como el de la costumbre de la poligamia; del cacique Colipí casado con 24 mujeres, de las cuales hizo dar muerte á cinco, porque la adi- vina 6 machi consultada sobre su última enfermedad, le dijo que ellas eran culpables de su mal. Son notables también las observaciones sobre las persisten- cias de las costumbres de los araucanos, las cuales se niegan á modificar, porque ello importaría una ofensa á la memoria de sus antepasados. La obra del padre Palavicino es rarísima y nunca se entregó á la venta.» (Cañas Pinochet). Parbo (CauPoLICAN).— Armas y utensilios de los indios Patagones y Fueguinos; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome var (1898), pp. 121-127. Pérez Canto (Dr. CLopomIro). — Un Utensilio de cobre del antiguo Perú; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome v (1895), Mémoires, pp. 31-33. Con un grabado. Comunicación hecha á la «Société Scientifique du Chili» en sesión general de fecha 10 de Agosto de 18595. A la descripción del instrumento encontrado en Pátamo (Perú) en 1879, agrega el Dr. Pérez Canto la opinión que sobre su uso le diera el Dr. R. A. Philippi. Pururrrr (Dr. R. A.). — Aborígenes de Chile. Sobre un pretendido idolo de ellos; em Anales de la Universidad de Chile. Tomo LxXIx (1886), pág. 5. Pnurureer (Dr. R. A.).—Descripción de los idolos peruanos del Museo PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 173 Nacional de Santiago; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo Lv (1879), p. 2458. Puruire1 (Dr. R. A.).—Geografía.—La Isla de Pascua y sus habitan- tes; en Anales de la Universidad de Chile, Tomo xt (1873), pp. 365-434. Con tres láminas. Lo que de este estudio geográfico del sabio Dr. Philippi es del caso anotar en la presente Bibliografía, se encuentra en las páginas 383-434 en que, en capitulos diversos, trata de los habitantes, religión, usos y costumbres, estátuas y escultu- ras en piedra y madera, descripción de los objetos principales de la Isla de Pascua conservados en Santiago (Idolos, útiles de piedra, etc.). En el apéndice inserta un vocabulario del idioma ra pamú. Priniper (Dr. R. A.).—Observaciones sobre una clase de ornamenta- ción prehistórica y sobre pinzas prehistóricas; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo Lxxv (1889), pág. 109. Pariper (Dr. R. A.).—El Manuscrito en idioma Maya de la Biblio- teca pública de Dresde; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo Lxv (1884, pág. 281. Purtippr (Dr. R. A.) — Aborigenes del Perú. Artículo sobre sus perros; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo Lx1x 1886, pág. 10. PuiLippr (Dr. R. A.).—De la escritura geroglífica de los indigenas de la Isla de Pascua; en Anales de la Universidad de Chile. To- mo xLvu (1875), pág. 670. Puuxepr (Dr. R. A.).—Sobre las piedras horadadas de Chile; en Ana- les de la Universidad de Chile, Tomo Lxv (1884), pág. 470. Prinippr (Dr. R. A.).—Una cabeza humana adorada como dios entre los Givaros; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo xt1 (1872), pág. 91. Puiuiepr (Dr. R. A.).—Sobre la momia egipcia del Museo Nacional; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo Lx1x (1886), pág. 69. PhiLippI (Dr. R. A.). cuaderno en folio. Santiago, 1595; en Anales del Museo Na- cional. Entrega 11, Etnografía. PuiLrppr (Dr. R. A.).—Viaje al desierto de Atacama. Untomo end”, Halle, 1860. Contiene interesantes noticias sobre los changos y ataca- Los Idolos peruanos del Museo Nacional. Un menos. Puinippr (Feberico). — Arqueologéa; en Anales del Museo Nacio- nal, cuaderno 16, Etnología. Santiago, 1905. 174 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. El distinguido Director del Museo Nacional se encarga de dar un catálogo de cerca de veinte objetos arqueológicos traídos de la Isla Mocha por los señores Reiche y Machado. Este catálogo constituye el capítulo rv del trabajo del doctor Reiche sobre la Isla Mocha. (Véase Reiche). Preras (Gerónimo). — Informe sobre las diversas razas de indios que pueblan el territorio araucano. M. $. 1129. Existe un ejemplar en la Biblioteca Nacional. Porrrer (Epvarno).— Chile en 1908. Un tomo en 4.2, de 740 páginas, ilustrado con 490 figuras. Imprenta Barcelona, Santiago de Chile, 1909. En esta obra hay dos partes en que se tratan asuntos que interesan á la presente Bibliografía : Una que se titula Etnografía por el Sr. Poirier (pp. 42-49), y otra por O. E. Porter, en el apéndice que lleva la obra y que se denomina Estado actual de las ciencias antropológicas de Chile, pp. 4557. Porrer (Cartos E.).— Bosquejo de la labor de la Sección de Ciencias Naturales y Antropológicas del 4.* Congreso Científico (1.* Pan- Americano). 1 folleto en 8.” de 44 págs., con 5 retratos. San- tiago. Imprenta Chile, 1909. Porter (Cartos E.).—El Movimiento científico del año en Chile; en Revista Chilena de Historia Natural, años vir (1903), vn (1904) yb (19 13). Con el título de «El Movimiento científico del año en Chile» se ha ocupado el autor de dar, en breves líneas, una reseña de lo publicado en el país respecto á las Ciencias Naturales. Se hace mención de los estudios sobre Antropología y Et- nografía en los tomos y páginas que se expresan: Año vir (1903), pp. 311-312, 323 y 325. Año vt (1904), pp. 294 y 303-307. Año 1x (1905), pp. 308 y 317. Porter (Cantos E.).—Estado actual de las Ciencias Antropológicas en Chile; en Revista Chilena de Historia Natural, año XunI (1909), pp. 110-122. Reproducido de la obra citada del señor Eduardo Poirier. Prar (Aqustín). — La Isla de Pascua; en la Revista de Marina, tomo xxx1v, n. 198, pp. 614-631 (número de Diciembre de 1902). Aquí se dan entre otros algunos datos que hacen que este PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 175 trabajo pueda incluirse en el cuadro de la presente «Literatu- ra Antropológica y Etnológica.» PrewpEz (Peoro Notasco).—Una Excursión de verano. De Angola á Villarrica y Valdivia en los primeros meses de 1885. Un tomo en 4? de 98 páginas, con un retrato. Editado por la imprenta «La Patria». Valparaiso, 1884. El opúsculo del secretario de la expedición á Villarrica, contiene descripciones geográficas del territorio y naturales de las comarcas; recuerda los grandes acontecimientos de la historia del pueblo araucano; describe la vida y costumbres, como las costumbres matrimoniales, la poligamia, la vida doméstica; les condiciones de la propiedad del suelo, las siem- bras y demás costumbres agricolas hesta la recolección de los frutos; la comida, la religión é inhumación de los cadáve- res, etc. Reicue (CarLos).—La Isla Mocha; en Anales del Museo Nacional, cuaderno 16, Etnología. Santiago, 15083. En el tomo vu (1904) pp. 167-168 de la Revista Chilena de Historia Natural, tuve ocasión de dar una breve noticia biblio- gráfica sobre esta entrega 16 de los Anales del Museo Nacio- nal, dedicada exclusivamente al trabajo del Dr. Reiche (y de sus colaboredores) sobre le Isla Mocha. En el capítulo 11 de la Isla Mocha se ocupa el mismo doctor Reiche de dar algunos datos sobre los antiguos habitantes de la isla de la referencia, haciendo algunos recuerdos sobre sus creencias religiosas, agricultura, etc. En el capítulo y, el Dr. Vergara Flores estudia tres cráneos recogidos al pie del cerro de los Chinos. [Véase Philippi (Fed.) y Vergara Flores (Dr. Luis)]. Revista de la Sociedad Arqueológica de Santiago. Tomo 1, número 1, Santiago, 1880. Tuvo el número único publicado, 18 páginas en folio de interesante lectura, con un proemio del señor Luis Montt, distinguido Director de la Biblioteca Nacional. Contenido: R.A. Philippi: El Araucano antiguo y el Araucano moderno, Id. — Antigiiedades americanas halladas en el Estado de Yowa, al oeste del Mississippi. Acta de la sesión preparatoria de 28 de Julio de 1875. Acta de la primera sesion ordinaria que tuvo lugar el 1. de Septiembre de 1878. 176 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Estatutos de la Sociedad. Notas ingresadas. Nómina de los miembros. Bibliografía. (Véase Catálogo, ete., pág. 13). Láminas 1 y 11 de antigúedades bolivianas con sus explica- ciones respectivas, por don Nicolás Acosta. Láminas rx1v de antigúedades chilenas con sus explicacio- nes, por el Dr. R. A. Philippi. Es una lástima que esta importante revista no haya seguido publicándose. Revista Chilena de Historia Natural. Publicación bimestral ilustra- da, dedicada al cultivo y fomento de las Ciencias Naturales de Chile. Director y Redactor (fundador): Prof. Carlos E. Porter. Esta Revista fundada en 1897, cuenta con 16 colaboradores en Chile, Francia, Alemania, República Argentina, Austria, Bélgica, Brasil, Ecuador, Estados Unidos de N. A., España, Italia, México, Suiza y Rusia. Hasta primeros tomos más de 260 trabajos originales sobre Fauna, Flora, Geología y Antropología de Chile y Sud América, ha publicado 359 resúmenes de trabajos dados á luz en otras el 31 de Diciembre de 1908 ha registrado en sus doce revistas sobre Anatomía humana y comparada, Fisiología, Histología y sobre Fauna, Flora y Mineralogía chilenas; y ha anunciado ó analizado en su sesión bibliográfica más de 2000 obras, folletos y revistas de ciencias. Se publica bimestralmente por cuadernos de 64 480 pági- nas. Lleva láminas y figuras intercaladas en todos sus núme- ros. Los trabajos sobre Antropología y Etnología publicados en esta Revista pertenecen á los señores Cañas Pinochet, Latcham y Vergara Flores. (Véase los autores respectivos en esta Literatura). En breve nos enviarán nuevos trabajos estos mismos espe- cialistas y el distinguido Dr. Fonck. Robrícuez (Simón B.) — Quillota Prehistórica; en La Asamblea. Año 1 (2.* época). N.* 17, Abril 10 de 1904. Roarks (Tomás). — Exploración de las aguas Skyring; en Anuario Hidrográfico de Chile. 1879. Describe á los patagones y sus tolderias. RosaLks (Padre DirGo be). — Historia General del Reino de Chile. Tres tomos en 4. mayor, á dos columnas. Imprenta de «El Mercurio». Valparaiso, 1877. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 1d La obra del Padre Rosales, de la Compañía de Jesús, fué traida de España por don Benjamín Vicuña Mackenna quien la dió á la estampa en Valparaiso con muchas importantes notas y precedida de la vida del autor y noticias sobre sus obras. El tomo 1 de 1xIx - 506 páginas, contiene numerosas noti- cias etnológicas sobre los primeros habitantes de Chile. Ruiz ALpEa (P.). —Los Araucanos y sus costumbres. Un tomo en 12." de 84 páginas. Guillermo Miranda, editor. Santiago de Chile, 1902. Forma este libro el volumen v de la «Biblioteca de Autores Chilenos», editada por Guillermo Miranda. He aquí el sumario: Araucanos, Habitaciones, Mueblaje, Comidas, Vestidos, Limpieza, Ejercicios, Juegos, Fiestas, Industrias, Comercio, Agricultura, Matrimonios, Hijos, Mujeres, Funerales, Hospi- talidad, Medicina, Religión, Gobierno, Parlamentos, Guerra. Conclusión. San Román (Francisco J.).—La Lengua de los naturales de Atacama. San Román (Francisco J.). — El Desierto y las cordilleras de Ata- cama. Tres tomos. Imprenta Nacional. Santiago de Chile, 1896. Esparcida porla obra hay breves noticias sobre los habi- tantes y runas de esta comarca. SAYAGO (C. M.).—Historia de Copiapó. Un tomo en 5.* de 450 pági- nas, más 2 páginas de indices. Imprenta de «El Atacama Copiapo, 1574. El primer capitulo del libro del erudito autor contiene importantes datos sobre la indiana de Copayapu. SCHULLER (R. R.).—Comienzo del Arte en las Selvas virgenes; en Re- vista Chilena de Historia Natural. Abril 30 de 1905. Es una revista bibliográfica de una obra con el mismo título publicada en Berlín por el Dr. Teodoro Koch-Grinberg. SCHULLER (R. R.).—Desollar la piel del cráneo y análogas costum- bres de querra en América; en Revista Chilena de Historia Na- tural. Año x1, 1907. Revista de una obra del Dr. Friederici, publicada en Braun- schwelg. SCHULLER (R. R.). — Sobre los mitos y las leyendas de los indios sud- americanos; en Anales de la Universidad de Chile. 1907. SCHULLER (R. R.). — Sobre el origen de los Charrúas. — Réplica al Ayarn. Mus. Nac. Bs. As., SER. 2.*, T. x111. ABriL 25, 1810. 12 J 178 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Dr. Jorge Friederici de Leipzig. Untomo en8.”, de 153 pági- nas de texto, 2 de erratas y 2 de indices. Con un mapa étnico de la América del Sur. Imprenta Cervantes, Bandera 50. San- tiago de Chile, 1906. Como lo dice el título del trabajo, es él una réplica al doctor Jorge Friederici, de Leipzig, sobre el origen y procedencia de los Charrúas y congéneres, indios que vivian hasta fines del siglo XVIII en el Uruguay y territorios adyacentes y á log cuales el Dr. Friederici cree, fundándose en el saludo acom- pañado de llanto y lágrimas — practicado tanto por estos indios como por las tribus guaranies del Brasil, —oriundos del interior ó sca de las regiones centrales, en donde nace el río Paraná. El conocido etnólogo austriaco, en su Réplica, demuestra, de una manera que difícilmente podria refutarse, el origen chaqueño delos Charrúas, que á todas luces forman parte de la familia lingúistica establecida por el mismo señor Schiller. Muy importante es la disquisición lingúlstica acerca de los idiomas hablados por los Mataco-Mataguayos y la familia de los Nu-Arnuac, de Bolivia. Creemos que no estará demás, para que los interesados juzguen su utilidad, reproducir el índice de la obra: Pág ADYERTENCIA: a NN 3 Bibliogratia Predenc A 3) Parte -Brimera (Mranensrassi. A S Parte Segunda (Réplica). 27 Prefacio (Sehulentas do ME) 31blhosratía, Parte 1 (Schiller 30 l.Barte Etnogeográlica 31-50 MOS IGUAY CU SEDO a 31-38 EN Habitat ciu Net 39-50 II. Los Guaycurú y los Tupi-guaradl. ms De) Su tala... In E ol Los caracteres etnográficos, sociales y morales. . 54 SUM OO Ela eS 61-91 Lengua... Guentuse... y Los Lenguas Antiguos... ........ 93 Enimagá.. ) Los Payaguá. so. 109 PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 179 os Ls 110 INOsiGuUararoposi(Guaci a ota e 112 Los Guaicurú-Mbayá-Caduvé0.......o........ 114 Los Moe ] AOS MIBOCoONi..: pp BLeOmbones.. ooo 121 Los Abipones..) IN AO 127-136 Mosaico Mata cua NOS ase o itte al a e a ra 127 Comclisión: 0. o NoE 136 Dl A A 143 Los Caro Ene E 145 MOS po QUETAD ea 144 UL o A O 144 Y. Lo Mi O 144 Wo Mo (Mi A NN 145 Vi Los Cinilyasa ss slam epa Eee A 145 VIL Loa Qi EN 145 NI Os CalehaquisAtacameños is 145 LX Los Maputo rta AAA O 146 OS ADAM pasia o it O A 146 a Ta an 147-153 Este trabajo comenzó á publicarse en los Anales de la Uni- versidad de Chile. Tomo cxvu (Marzo-A bril de 1906), pág. 201 y siguientes. ScHULLER (R. R.).—Confesionario por preguntas y pláticas doc- trinales en castellano y araucano, según el manuscrito inédito del misionero franciscano fray Antonio Hernández Calzada (1543). Con notas biográficas por el Rev. P. Fray Antonio Pavez O. F. M. Tirada de 200 ejemplares. F. Becerra M., editor, calle de la Bandera n.”.4. Santiago de Chile, 1907. Un volumen en 4.”, de 128 páginas. ScHULLER (R. R.)—Vocabulario Araucano. Bibliografía de la len- gua mapuche ó araucana (de 1642-1643). Un volumen en 4. mayor de 2586 páginas, con 16 láminas y la reproducción facsimilar del mapa manuscrito de Chile, trazado por don Ambrosio O'Higgins el año 1769, según el único ejemplar que conserva inédito el Museo Bibliográfico anexo á la Biblioteca Nacional de Santiago de Chile. Santiago de Chile. Imprenta Cervantes, Bandera 50. 1907. Tirada de 100 ejemplares. 180 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ScntLLer (R. R.).—El XIV Congreso Internacional de Americanis- tas de Stuttgart (Alemania); en Revista Chilena de Historia Natural. Año x1 (1907), pp. 83-92. Serrano MONTANER (RaMóN).—Un Año en el Cabo de Hornos, por el Dr. Hyades. S Traducido del francés por el Sr. Ramón Serrano Montaner y publicado en el Anuario Hidrográfico de Chile por el año 1886. Trata de la etnología de los Fueguinos y especialmente de los Yahaganes. El Dr. Hyades era etnólogo de la expedición francesa al Cabo de Hornos en la «Romanche». SERRANO M. (Ramón). — Diario de la excursión á la isla grande de la Tierra del Fuego durante los meses de Enero y Febrero del año 1575, Serrano M. (Ramón). —Inmforme sobre exploraciones hechas por la corbeta Chacabuco; en Anuario Hidrográfico de Chile, 1879. Simpson (Capitán Enrique). — Exploraciones hechas por la corbeta Chacabuco en los archipiélagos de Guaitecas, Chonos y Taitao; en Anuario Hidrográfico de Chile, 199. Describe los Payas, Chonos, Chilotes, Guaitecas y Cuncos. Sinopsis Estadística y Geográfica de Chile. 1903. Trae alennas noticias sobre las razas indigenas de Chile. Sonís VarrLa (Luis A.). — Algunas medidas del cráneo y de la cara tomadas en Chilenos; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1v (1894), pp. 125-164. Con tres láminas (v-v11). El trabajo del Dr. Solis, que dedica á su maestro el doctor Joaquín Aguirre, está basado en el estudio de 84 cráneos disecados por él en los hospitales. Es esta una contribución muy interesante, en la que el autor arriba á las siguientes conclusiones: 1.2 Todos los términos medios de las cifras absolutas de las diferentes medidas craneales son mayores en el hombre que en la mujer. 2.” El cráneo de la mujer, por la proporción relativa de sus diversas partes, se acerca más que el del hombre á la configuración del cráneo del niño. 3. El cráneo termina su desarrollo en la edad adulta y la cara sigue creciendo aun pasada esta edad. L” La cara termina primero su desarrollo, primeramente « cn el sentido transversal y después en el sentido vertical. «D.. Las partes que, en el esqueleto de la cabeza del feto PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 181 « se hallan más desarrolladas relativamente al cráneo adulto, « son las que terminan su desarrollo primero. » Como lo dice el mismo autor, este trabajo sobre craneo- metría chilena está muy lejos de ser completo y quedan por hacer aún numerosas é importantes mediciones sobre colecciones de cráneos mucho más ricas que las que él posee. SUBERCASEAUX (F. A.). — Memoria de la Campaña á Villa-Rica (1582-1853). Un tomo en 8., de 184 páginas. Imprenta de la Librería Americana de Carlos Segundo Lathrop. Santiago de Chile, 1883. En los capitulos vi (p. 76), vi (p. 91), x (p. 125) y xu (p. 156), se encuentran algunos datos sobre usos, costumbres é idioma de los araucanos. Toro (Pebro P.).— Memoria sabre la Isla de Pascua presentada al Ministerio de Colonización en el año 1892. ThteuLLEN (A.).—Sobre los verdaderos utensilios de la Edad de Piedra; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome x (1900), pp. XXEXxIV. Es una carta leida por D. Cesáreo Aguirre en la sesión general de 2 de Abril de 1900, La carta en cuestión es una refutación del señor Thienllen á las observaciones que el señor Chauvet hizo á propósito de una comunicación del autor sobre los «Verdaderos Utensilios usados en la Edad de Piedra». TreUTLER (Pablo).—La Provincia de Valdivia y los Araucanos. Tomo 1, en 8.7, de 213 páginas de texto, Y páginas índices y una lámina. Imprenta Chilena, calle de la Ceniza n.” 27. San- tiago de Chile, 1861. «Esta obra fué dedicada al Excmo. señor Presidente, á la sazón, D. Manuel Montt. En esta obra el autor, que era un viajero alemán, dado desde muy tempranos años 4 los estudios mineros y demás ciencias naturales, nos cuenta que impulsado por esta inclinación, se trasladó á Chile y en seguida se propuso explorar el territorio de la provincia de Valdivia en donde ereyó encontrar impor- tantes yacimientos metalíferos. El 19 de Mayo de 1859 comenzó su excursión, emprendida desde la ciudad de Valdivia, con el propósito de ocupar en ella un año, que se prolongó no obstante á 18 meses. Treutler expresa en su libro, que consiguió una parte de su 1892 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. propósito, y obtenido, entre los sucesos de sus investigacio- nes, los siguientes resultados : Encontrar muchos lavaderos de oro; conciliarse las simpa- tías de los araucanos; obtener el establecimiento de la misión de Tolten, y la de los indios para la venta de varios terrenos, etc., ebc. Principalmente se ocupa el autor en el estudio de los arau- canos, de su lengua y carácter, religión y costumbres, y de cuanto ofrece de interés la etnología de este pueblo. El tomo en que nos ocupamos describe algo de estas mate- rias observadas entre los indios por su descriptor, así como ofrece datos sobre la geografía, la botánica, etc. Contiene comparaciones de algunas palabras de la lengua araucana con otras-de igual significación y estructura de la castellana, latina y griega sin dar valor á estas cireunstan- cias que es, á todas luces, fortuita, y el sistema de conjugación araldcana. La obra que tiene la forma de un Diario, relata tres expe- diciones á la Araucania en esta fornía: 1.* Desde San José, por Queule, hasta Tolten; 2." Desde San José, por Trailafquen, hasta el volcán Villa Rica. 3. Desde San José, por Niguen, hasta Pitrufquen. Aunque Treutler, tuvo el pensamiento, anunciado en este primer volumen, de escribir otros, no apareció ninguno más después de éste, no por falta de protección, que la tuvo efec- tiva y valiosa, sino por haberse alejado del pais.—(Cañas P.).» V AaLpIvIa (PEDRO DE).—Cartas al emperador Carlos V, 1551. Tomo 1 de la Coleccion de Historiadores de Chile. Descripción de los habitantes de Chile al tiempo de la con- quista. Vancouver (JorGB). — Viaje 4 Valparaíso y Santiago, tomado de los viajes alrededor del mundo de Jorge Vancouver, ordenados por el vey de Inglaterra en 1790-95. Traducida por Nicolás Peña M. Santiago de Chile, 1902. Vázquez (Pebro N.).—Voces de mi tierra, Santiago, Mayo de 1901. Contribución á la lingúística del país. VerGARA Frores (Dr. Luis).—Cráneos de paredes gruesas; en Re- vista Chilena de Historia Natural. Año 1x (1905), pp. 172-190. Este estudio es resultado del minucioso examen que el Dr. Vergara Y. ha hecho de 63 cráneos de Quillagua. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 183 Está ilustrado con 2 láminas. El interesante trabajo del Dr. Vergara ha dado lugar á otro del sabio Dr. Francisco Fonek que se publicará original en la «Revista Chilena de Historia Natural» muy en breve. Vercara Frores (Dr. Luis).—Compás de triangulación del cráneo. Es un trabajo presentado al Congreso Científico General Chileno, celebrado en la ciudad de la Serena el año 1900. VerGarRa Frokes (Dr. Lurs).—Cráneos de indigenas bolivianos; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1v (1894), Me- morias, pp. 231-250. Dos láminas (XII y x1n1). Es una comunicación hecha al Congreso Científico de San- tiago y á la «Société Scientifique» en su sesión general de 4 de Diciembre de 1894, con respecto á 10 cráneos recogidos en uno de los tres cementerios indígenas (gentile) que existen en Quillagua . VerGaAra Fiores (Dr. Luis).— Determinación exacta de la superficie del cuerpo humano. Trabajo presentado al Congreso Cientifico General Chileno reunido en la ciudad de Chillan. VercGara FLores (Dr. Luis).— Estudio comparativo sobre tres crá- neos de araucanos y aimaráes; en Revista Chilena de Historia Natural. Año v1 (1902), pp. 197-217. Este trabajo está ilustrado con 3 láminas. VerGaRA Frores (De. Luis). — Nuevas medicion»s en ¿rece cráneos antiguos de aimardes; en Revista Chilena de Historia Natural. Año v (1901), pp. 125-1536. Cuatro figuras ilustran este trabajo. VerGara Frokres (Dr. Luis).— Dos cránzos antiguos de aimardáes; en Revista Chilena de Historia Natural. Año 11 (1393). pp. 5T- 60, 73-76, 106-107 y 121-125. Este importante trabajo se refiere á dos cráneos obsequia- dos por el Dr. Vergara Flores al Museo de Valparaiso y que han sido extraídos por dicho investigador en los cement>rios de Quillagua, czmenterios á los cuales calcula una edad apro- ximada de cuatrocientos años. Vercara Fiores (Dr. Lurs).—Pielras escritas en Quillagua. Estudio presentado al Congreso Científico General Chileno reunido en la ciudad de Talca. Vercara Fiores (Dr. Lurs). — Sobre craneometría y origen de las razas americanas; en Revista Chilena de Historia Natural. Año vi11 (1904), pp. 16-21. 184 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Es una interesante carta dirigida al señor R. E. Latcham, de la Screna. Vercara Frores (Dr. Lurs).—Tres cráneos de indígenas bolivianos; en Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1v (1894), pp. 74-91. Dos láminas (11 y Iv). Comunicación hecha á la Sociedad Cientifica de Chile en sesión general de 3 de Julio de 1894, Del estudio de los cráneos deduce el Dr. Vergara que los números 1 y 2 pertenecen á puelches y tehuelches y el núm. 3 es de almará. VercGara FLores (Dr. Luis:.—-Tres cráneos de la Isla Mocha; en Anales del Museo Nacional, cuaderno 16. Santiago, 19083. Los cráneos, motivo de este trabajo, fueron recogidos por el Dr. Carlos Reiche'en su excursión á la Isla Mocha al pie del Cerro de los Chinos y sometidos para su estudio al Dr. Ver- gara Flores. El trabajo del Dr. Vergara F., constituye el capi- tulo v de la obra del Dr. R:iche sobre la Isla Mocha (Anales Mus. Nasc., fasc. 16). VerGara Frores (Dr. Luis). — Un cráneo de indigena boliviano; Actes de la Société Scientifique du Chili. Tome 1v (1894), pp. 18- 34, Con una lámina (11). Este estudio, que el autor dedica á sus distinguidos profeso- res doctores Puga Borne y Ugarte Gutiérrez, fué leido en sesión de 2 de Abril de 1894. Es un trabajo minucioso. El autor procura impulsar los estudios antropológicos de nuestro pais é indica los métodos modernos para practicar las investigaciones craneométricas, etcétera. Vercara Frores (Dr. Luis). — Un Cráneo sifilitico de indígena; en Actes de la Société Scientifique du Chile. Tome v (1895), pp. 92- UN] py] 5. Comunicación á la Sociedad Científica de Chile, en sesión general de Y de Octubre de 1895. Del estudio delas lesiones óseas tipicas y con los datos bibliográficos que anota el autor, se deduce que el cráneo examinado perteneció á un sifilítico y que la sífilis existía antes de la conquista española, sobre todo en las comarcas. peruanas y del Alto Perú (Bolivia). Véase: Murillo (Dr. Adolfo). VerGara Frores (Dr. Luis). — Triangulación del cráneo; en Áctes de la Société Scientifique du- Chili. Tome 1x (1901), pp. 73-16. Con una lámina. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 185 Esplaya aquí el autor su método craneométrico, describe el compás de que se sirve, inventado por él, indica su empleo, etcétera. Nora.—En la «Revista Chilena de Historia Natural» (1898), p- 123, describe por primera vez su método el Dr. Vergara F. ViauD Junián (PrerRE Lott).—£?/le de Páques. Traducción hecha por Enrique Hurtado y Arias; publicada en la Libertad Electoral, 1889. VicuÑA MAckeNNaA (Bensamin).—La Patazonia. Santiago de Chile. VipaL Gormaz (Francisco ). — Reconocimiento del río Maullin. Diciembre de 1856 y Noviembre de 1857. , VipaL Gormaz (Francisco). —Reconocimiento de los canales del sur Chiloé. Enero á Marzo de 1857. VipaLn Gormaz (Francisco). —Memoria de la Marina; en Anales de la Universidad de Chile. Tomo xv1, pág. 139. VipaL Gormaz (Francisco). —El señor Vidal G. ilustró el «Anuario Hidrográfico de Chile» con muchos documentos relacionados con la historia de los primeros viajes y exploraciones del sur de Chile que no alcanzamos á analizar dada la premura del tiempo. Los títulos de ellos son: Expedición de Bartolomé Diez de Gallardo (1674-1675). Expedición de Antonio Vea (1675-1676); en «Anuario Hidro- gráfico». Tomo xt. Exp' oraciones geográficas é hidrográficas practicadas por don José de Moraleda y Montero, alférez de fragata y primer pi- loto dela Armada (1786-1792); en «Anuario Hidrográfico». Tomos xu y xr, 1887-1888. Diarios del viaje y navegación hechos por el Padre José García desde su misión de Cailú, en Chiloé, hacia el sur, en los años 1765 y 1767. Diario de don Cosme Ugarte, 1767 y 168. Diario del piloto Francisco Machado en su viaje á Guallaneco y Extrecho de Magallanes, 1(65;en «Anales de la Universi- dad». Tomo xxxIx, 1871, y en «Amuario Hidrográfico». To- mo xIv, 1859, Viajes del Padre Fray Francisco Menéndez al lago Nahuel- Huap? en 1:91-94; en «Amuario Hidrográfico». Tomo xv. Narración histórica del viaje ejecutado del este del estrecho de Lemaire á las costas de Chile por el general don Enrique Drower en los años 164243, y la relación del viaje á la isla de Amat y sus adyacentes por don José de Andia y Varela, 1774; en «Anuario Hidrográfico». Tomo xvi, 1891. 186 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Vipar Gormaz (Frawcisco). — Geografía Náutica de la República de Chile; en «Anuario Hidrográfico de Chile», 1881. Da unas copiosas noticias sobre Rapa-Nuí ó Isla de Pascua y sus habitantes, costumbres, estado, etc. Vivar Gormaz (Francisco). — Los Descubrimientos del Estrecho de Mayallanes.—Editados por Vidal Gormaz y publicados en el «Anuario Hidrográfico de Chile», 1879: «Fray García Jofré de Loaysa.>» «Aimon de Alcazaba.» «Exploraciones de las costas chilenas por Juan Bautista Pastene.» «Viaje del capitán Juan Ladrillero, por Francisco de Cortes Hojea. Todos estos viajes hablan brevemente de los habitantes de las costas que visitaron. Vipar Gormaz (Fraxcisco). — Hundimientos y Solevantamientos efectuados en las costas chilenas; en Revista Chilena de His- toria Natural. Año v (1901), pp. 213-224, En este trabajo el autor se refiere de paso, en la página 217, á los toqui ó thoqui, hachas de piedra usadas por los indíge- nas antes de la llegada de los españoles. Verhandlungen des Deutschen wissenschafilichon Vereins zu Santiago de Chile. Zs probable que en esta importante revista fundada y soste- nida por intelectuales alemanes, se hallan publicados algunos trabajos relacionados con el tema de nuestra Bibliografía. En los tomos que poseemos (3 incompletos), no encontramos tra- bajo alguno al respecto y no nos ha sido posible conseguir los Otros tomos. Nora.—En las secciones de Zoología, Botánica y Geología de nuestra «Bibliografía Chilena de Historia Natural», se mencionan algunos de los trabajos sobre dichos ramos que aparecen en los tomos de la Revista alemana de que nos ocupamos. WaGcemay (GuimuerMO). — Sobre piedras graníticas cubiertas con hyeroglíficos indigenas chilenos; en 1V Congreso Científico. Santiago, 1896. Werner (ALrreno). — Chiloé. Su estado actual. Su colonización. Su porvenir. Imprenta Mejía. Santiago de Chile, 1903. Obra acompañada de un mapa que indica las colonias extranjeras y los terrenos colonizables. Dedica algunas páginas á los habitantes de Chiloé. PORTER: BIBLIOGRAFÍA CHILENA. 187 Wercnart (GeróNIMO).—Territorio de Magallanes. WestHorr (Fer) .— (Geografía y Meteorología Chilena.— Memoria del Subdelegado Maritimo del Archipiélago de los Chonos 6 Guaitecas; en Anales de la Universidad de Chile, Tomo xxtx, 1867. Trae un corto párrafo sobre las antigúedades de las islas. El Catálogo que acabamos de presentar como una humilde contribución al presente torneo científico, constituye el capi- tulo segundo de una obra titulada «Ensayo de una bibliogra- fía chilena de Ciencias Naturales», cuya preparación lleva más de 16 años y que gracias á un generoso acuerdo del Hono- rable Consejo de Instrucción se publicará en tiempo no leja- no en volúmenes separados como anexo á los Anales de la Universidad de Chile. Como se ve, los volúmenes, folletos y artículos que he podi- do anotar en el presente catálogo razonado de la Literatura Chilena de Ciencias Antropológicas no alcanzan á 220, lo que realmente es muy escaso á causa del poco estímulo que reciben en general los estudios cientificos entre nosotros. Creemos que es ya tiempo que se reaccione contra esta indi- ferencia y que se tome alguna medida para colectar y clasifi- car de una manera científica todas las informaciones y datos posibles sobre cada una de lass dest razainadas en breve á desaparecer ante la marcha del progreso y de la civilización. Sería muy conveniente que el Supremo Gobierno estimula- ra el estudio y propaganda de la Antropología, como se ha hecho en todos los países cultos del viejo continente, y en los Estados Uridos de Norte América, México y la Repúblic: Argentina en el continente americano. Opinamos como el señor Latcham, con quien hemos tenido ocasión de conversar sobre la materia, que esto podría prin- cipiarse estableciendo cursos elementales en los principales establecimientos de instrucción, y organizando un sistema de Antropometría en las escuclas públicas, cuarteles y otros centros fiscales, en la forma ya indicada en las prisiones; pero publicando periódicamente los resultados. El presupuesto anual de Instrucción Pública debería incluir una partida especial para la recolección y conservación de los tesoros arqueológicos que yacen por todas partes ocultos ú olvidados, como también para el fomento de los museos existentes. 1ss MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. : De esta manera se iría, poco á poco, despertando el interés y entusiasmo por estos estudios y sería muy raro sí, en pocos años de la fecha, no pudiéramos dar otra cuenta más favora- ble del progreso en nuestra patria de estas ciencias de tanta importancia. Santiago de Chile, Diciembre de 1908. UNE WUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. L'INDUSTRIE DE LA PIERRE FENDUE DANS LE TERTIAIRE DE LA RÉGION LITTORALE AU SUD DE MAR DEL PLATA ; PAR FLORENTINO AMEGHINO. Pendant les trois voyages d'étude 4 Mar del Plata que je fis dans le courant de l'année 1905, parmi une foule d'objets et décou- vertes intéressantes, 'eus la bonne fortune de trouver une ancienne industrie de la pierre, différente de toutes celles connues jus- qu'aujourd'hui. Cette industrie vient du pampéen inférieur et de la partie mo- yenne de lensénadéen, des couches éolo-marines correspondant á la transgression marime interensénadéenne. A Mar del Plata, l'interensénadéen est plaqué contre Vancienne falaise constituée parle limon rouge et souvent tres durci de Vétage chapalmaléen et de lensénadéen basal; il présente deux fa- cies distints: l'inférieur, exclusivement marin, qui correspond au plus hant niveau de lOcéan d'alors,—+et le supérieur, constitué par un sable tres fin, presque pulvérulent, mélé a de Pargile et á de pe- tits fragments de coquilles trituréce. Le matériel de ces couches supérieures est constitué par le sable tres fin, la boue et les coquil- les triturées que les vagues de la mer jetaient sur la plage et que les vents éparpillaient sur lancienne falaise eb vers lintérieur. Ce sont ces dépóts, de double origine, marine et éolienne, que ¡ai dé- sienés avec le nom d'éolo-marins. C'est de ces conches éolo-marines d'oú viennent les débris de V Homo pampaceus, et c'est aussi de ces mémes couches d'oú vien- nent les objets en pierre dont il est ici question. Il s'agit done de Vindustrie de la pierre de Homo pampaeus qui, á cette époque-la, habitait les rives de la mer. Il est vrai que ces objets en pierre se trouvent presque toujours isolés, mais aussi presque invariable- ment á la surface de la couche éolo-marine, dont 1ls ont été tirés 190 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. par Veffet de la dénndation de Péau pendant une période de milliers 'années. Cette courte note n'est pas á propos pour la discussion en dé- tail de la position géologique de cette couche interensénadéenne, et ceux qui veulent avoir lá-dessus de plus amples renseigne- ments peuvent consulter mon mémoire sur la géologie de cette ré- glion (?). C'est dans ce méme mémoire qwen passant je fis mention de cette industrie primitive. A la page 391, parlant du gisement in- terensénadéen de Punta Porvenir od j'al trouvé de nombreux ves- tiges de Vancienne existence de Vhomme, parmi eux je fait men- tion «d'instruments en pierre excessivement grossiers et d'un ty- pe inconnu». Aux pages 397-398, en parlant des cailloux roulés qwon trouve dans la formation marine interensénadéenne, je dis: Les plus gros de ces cailloux roulés ont été mis á profit par homme de cette époque, donnant origine á une industrie de la pierre complétement distincte de celles connues jusqw'anjonrd”hui. Cette industrie, quí, jusqw'á un certain point est plus primitive que colle des éolithes d'Europe, sera décrite dans une autre opportu- nité.» Cette opportunité ne s'est pas présentée, mes nombrenses ocenpations ne m'ayant pas laissé de temps pour wen occuper. J'ai dit plus haut que la presque totalité de ces instruments a été recueillie á la surface des conches éolo-marines interensénade- ennes, mais on en a trouvé aussi enfouis dans lenr gisement pri- mitif, et parmj ceux qui sont isolés, 1l y ena qui conservent encore fortement adhéré ce grés fin et souvent trés dur carastéristique de ces dépóts. Ce matériel lithique consiste en des cailloux roulés et allongés de quartz, porphyre, basalte, phonolithe, et autres roches éruptives, que homme ramassait du bord de la mer en basse marée; il est absolument étrange á la contrée, et aujourd'hui on ne le trouve que dans Vinterensénadéen; il est absolument égal a celui qui constitue la grande formation de cailloux roulés qui couvre le sol de Patagonie, eb sans doute un fort courant marin que longeait la cóte transportait alors ces cailloux roulés depuis la Patagonte jusquí' á Mar del Plata. Un ¡jeune archéologue bien connu autant par sa malveillance que par son entétement á défendre les causes les plus impossibles (1) Auecnixo FLoreNTINO, Las Formaciones sedimentarias de la región litoral de Mar del Plata y Chapalmalán, in Anales del Museo Nacional de Buenos Aires, ser. 3%, t.X, pp. 343 - 428, a, 1908. AMEGHINO: UNE NOUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. 191 et paradoxales, publia sur cette industrie un mémoire rempli d'i- nexactitudes de tout genre. Ce jeune homme allait tous les ans á ¿Mar del Plata, parcourrait les mémes endroits et foulait ces picr- res sous ses pieds sans en comprendre la signification. Áussi- tót mon mémoire paru et avec les renseignements que subreptice- ment il obtint du personnel qui m'avait accompagné dans mes excursions, 11 alla a Mar del Plata, ramassa sur les lieux qwon lui avalt indiqués un certain nombre d'échantillons, et de suite, sans ancun examen sérieux de la question, 11 déclara quil s'agissait d'instruments néolithiques (!) représentant un facies local. Ne possédant aucun critere géologique, il prit les couches in- tercnsénadéennes plaquées contre Pancienne falaise comme un dépót détritique de l'époque actuelle; les conches marines interen- sénadéennes quí passent au - dessous de tout le pampéen supérieur et contiennent des coquilles d'espéces éteimtes, sont considérées comme des dépóts récents en voie de lapidification, tandis qu'au contraire 1ls constituent une ancienne formation en voie de des- truction. Les débris de mammiféres qu'on trouye dans le dépót éolo-marin sont considérés comme ayant été arrachés de la falaise contre laquelle ce dépót est plaqué; or comme parmi ces débris il y a des carapaces de glyptodontidés entiéres oú presque entiéres et des squelettes articulés, l'affirmation de cet auteur résunlte étre une de ces erreurs que rien n'éxcuse. En outre, dans ces localités, les couches de l'ancienne falaise sont completement stériles. Plus encore: ces débris de mammiféres des dépóts éolo-marins sont cons- titués par des espéces caractéristiques de lensénadéen sans aucun vestigo d'une espece récente; sa complete ignorance de toutes ces questions géologiques et paléontologiques reste alnsi a découvert sous une forme tres évidente. Bref: sa malveillance quí'a tort eta travers le porte á tout critiquer, a fait que son mémoire sur cette ancienne industrie soitrempli d'erreurs si grossiéres qwelles ne lui font pas honneur. Soceuper plus en détail de ces crreurs qu'on dirait le produit d'un cerveau enfantin, ce serait du temps bien mal employé. Il y a pourtant un point qui motive cette courte note de ma part. L'auteur en question critique longuement ce que J'ai dit: «que cette industrie est distincte de celles connues jusqu'aujourd hu, et que jusqw'a un certain point elle est plus primitive que celle des éolithes». Pour démontrer que ce que j'al dit est inexact, il rentre dans de longues considérations avec un nombre considérable de 1992 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. renvois qui n'ont aucune relation avec le sujet. Enfin, il décrit et figure plusicurs de ces instruments pour les rapprocher d'autres trouvés dans différentes régions et qw'il croit semblables á ceux de Mar del Plata. D'aprés ces descriptions et les figures qui les accompagnent, je m'apercois que Vauteur ne s'est pas rendu compte du véritable caractére de cette industrie ni de la technique de la fabrication, qui est précisément ce qui la distingue de toutes les autres indus- tries de la pierre précédemment connues, eb comme ¡e n'avais pas dit en quoi consistait la nouveauté de cette industrie, 1l en est résulté qu'il a reproduit l'immortel combat de Don Quichotte contre les moulins á vent. En attendant que ¡'aie le temps de dédier a Pétude et a la des- eription de ces instruments un mémoire spécial, je vais expliquer en peu de mots en quoi consiste cette industrie de la pierre que pour la technique de fabrication je considére comme diftérente de toutes celles connues. Mar del Plata est une pointe ou péninsule constituée par un massif de quartzite paléozoique qui avance dans la mer. Ce massif est convert par des dépóts sédimentalres constitués par des argiles rouges, pampéennes et prépampéennes (araucaniennes) et 1l ne se présente á découvert que sur quelques points d'une éten- due assez limitée. La quartzite á grain grossier de ce massif est le résultat de la transformation d'un dépót sédimentaire de gros sable et cailloutis; elle présente une texture ct une telle ténacité qui en rendent impossible la taille. L' homme qui autrefois habitait cotte localité ne pouvait donc pas employer ce matériel pour en faire des instruments. Mais, a Vépoque de la transgression interensénadéenne, la mer jetait sur la plage des galets ronlés que des courants marins appor- talent des cótes de Patagonie. Ces cailloux, dont j'ai déja parlé plus haut, se fendaient avec plus de facilité. Probablement, V/lomo pampaeus commenga par ramasser ces cailloux et les écraser entre deux blocs de quartzite pour utiliser les éclats pointus et conpants quí en résultaient. Plus tard, et avec Pexpérience lui vint Pidée que ces cailloux pouvaient étre fagon-- nés d'une maniére uniforme en leur donnant un tranchant á un de leurs bouts. Ne connaissant pas la véritable taille par percussion, sinon Pécrasement par le martellement, avec une pierre qui lui ser- való de percuteur eb avec un bloc de quartzite qui lui servait WVenclume, il essaya probablement de fendre ces cailloux en les 4 AMEGHINO: UNE NOUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. 193 appuyantsur Penclume, non dans le sens de leur longueur comme dans Vopération de lécrasement, sinon sur un des bonts de leur grand axe. Pour bien préciser cette technique, j'appellerai les deux bouts du grand axe, les deux póles du caillou, celui qui s'appuyait sur Penclume étant le «póle inférieur» et Pautre destinó á recevoir les coups du percuteur, le «póle supérienr». Pour obtenir ces instru- ments l' homme faisait le choix de cailloux roulés, ntilisant toujours ceux plus allongés et plus aplatis, dont un bout était destiné á ótre saisi avec la main et Pantre au tranchant, Le bout le plus gros on quí était plus facile á tenir á la main aboutit au póle inférieur par lequel on placait le caillon debout sur le bloc de quartzite. L'autre bout de laxe qui reste en haut est le póle supérieur sur lequel frappait Vopérateur jusqu'a obtenir la forme voulue. Figure 1. Caillou roulé dont on a détaché deux éclats au moyen d'un seul coup sur le póle supérieur, yu de grandeur naturelle. a et b, vu sur les deux faces opposées; c, vu de profil par le cóté e; s, póle supérieur; 2, póle inférieur. Naturellement, aux premiers essais le bout arrondi du póle infé- rieur quwon appuyait sur le bloc de quartzite devait glisser sur celui-ci. Peut-étre, dans quelques blocs une dépression naturelle permit d'assnrer la position verticale du caillon, de sorte 4 ne pouvoir plus glisser malgré les coups du percuteur, et la véritable enclume resta alors découverte. A partir de ce moment, homme choisit les blocs de quartzite quí lui semblaient plus appropriés et creusa sur eux de petites cayités elliptiques de différentes grandeurs destinées á recevoir le póle inférieur des cailloux afin de les immobiliser. Dans cette Anal. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, r. x111. Maro 30, 1910. 18 r 194 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. position, tenant le caillon debont d'une main, il empoignait avec Vautre le percuteur et frappait un coup sec sur le póle supérieur. De cz premier coup il se détachait du póle ou bout supérieur, deux éclats plus ou moins grands selon la force du coup, un sur chacune des deux faces opposées les plus larges, tel qwon le voit sur la figure 1. Presque invariablement un des éclats est beaucoup plus grand que Vantre. Les deux faces, ou plans, produits par la sépara- tion des deux éclats convergent vers le haut terminant en une petite aréte coupante qui correspond avec le póle supérieur. En répétant les conps on obtenait sur le póle supérieur du caillou Fig. 2. Hachette-coin finie, vue: a et bh par ses deux faces opposées; c, vue de profil; d, vue du bout tranchant inférieur. un bord tranchant transversal comme on le voit tres bien dans Péchantillon représenté sur la figure 2. L'opération terminée, les termes restalent invertis; le póle supérieur transformé en un tran- chant transversal devyient le bout inférienr de linstrument, et le póle inférieur transformé en poignée devient le bout supérieur. Voilá Pinstrument caractéristique de Pindustrie de Y Homo pam- paeus propre du pampéen inférieur. C'est un coin a tranchant transversal, une espéce de ciseau ou hachette qwon maniait a la -— AMEGHINO: UNE NOUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. 195 main de la maniére que l'indiquent les figures 3 et 4, et pour lequel je propose le nom de «hachette-coin». Il est vrai qwon a trouvé ailleurs quelques objects plus ou moins semblables, mais ils sont trés rares, isolés, ne constituant pas une véritable industrie; leur forme est résultée du hasard, et ils wont pas été obtenus par le procédé que je viens d'exposer, Fig. 3. Hachette-coin: a et bh, vue par ses deux faces opposées; c, vue de pro- fil, Grandeur naturelle. quí consiste á fendre la pierre sur une enclume á Paide d'un per- cuteur; ce procédé, du moins á ma connaissance, n'est encore cornu d'ancune autre région, et c'est pourquoi je désigne cette industrie sous le nom de «lindustrie de la pierre fendue ». Cette industrie est done constituée par trois piéces caractéris- tiques: le coin 4 tranchant transversal ou hachette-coin qui est Pinstrument voulu proprement dit, et les deux piéces employées pour le fabriquer, Venclume et le perenteur. 196 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. La hachette-coin est Pinstrument le plus simple qw'on puisse imaginer; trés souvent un seul coup sur le póle supérieur du caillou suffisait pour l'obtenir comme c'est le cas pour celui repré- senté sur la figure 5, ainsi que celui de la figure 1. Pourtant, malgré cette simplicité, Vinstrument en question pré- sente une trés grande variété de formes, dues surtout a la forme des cailloux employés; á leur grandeur, longueur ou épaisseur; á leur nature et á leur différence de texture, d'ou il en résultait que Vhsg4 Tío) Fig. 4. La méme hachette-coin de la figure précédente montrant la maniére de Pempoigner. Aux ?Y/s de la grandeur naturelle. souvent ils se fendaient d'une maniére ou dans une direction dis- tincte de celle que vonlait Vopérateur. Souvent le coup du percuteur non seulement détachait un on deux éclats dans le póle supérieur destiné á la formation du tran- chant, sinon que le contre-coup de l'enclume détachait aussi des éclats du póle inférieur destiné a Vempoignure de la piéce, qui á cause de cela restait parfois inutilisée. Tel est le cas du joli échan- tillon représenté par la figure 6. Le grand éclat o détaché du bout de la poignée produisit en haut une créte coupante qui rendait impossible le maniement de instrument; on remédia cet incon- AMEGHINO: UNE NOUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. 197 vénient en rabattant á petits coups le bord conpant e de sorte á pouvoir l'empoignér et en faire usage sans quiil blessát la main. D'autres fois le conp du percuteur fendait le caillou d'un bout a Pautre ou P'écrasait en le réduisant en morceaux inutilisables. La hachette-coin était l'instrument á tout faire: il servait de couteau pour couper, de coin ou hache pour fendre les os; de ciseau, rácloir, grattoir, etc. Quand le tranchant était émoussé par Pusage, on le ravivait par des retouches, et quand Pusure était si 2 = Y A, Y !] he 7%, Fig. 5. Hacherte-coin trés simple obtenue par un seul coup de percuteur: a et b yue par les deux faces opposées; c, vue de cóté. Grandeur naturelle. grande qu'on ne pouvait plus le raviver, on Putilisait comme per- cuteur. La grandeur de ces instruments est assez variable; les plus petits n'ont que 2 4 3 ctm. de longueur. Ceux de grandeur mo- yenne qui sont les plus abondants, ont de 446 ctm. Ceux plus grands ont de 6 48 ctm., mais quelques exemplaires atteignent jusqw'a 10 ctm. de longueur. Comme je Pai déja dit plus haut, les enclumes sont des blocs de quartzite du massif local, sur lesquels on a creusé des trous d'un contour allongé destinés á assurer les cailloux qw'on allait fendre, 198 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. afin de les empécher de glisser sur la pierre. La figure Y représen- te une enclume aux trois cinquiémes de la grandeur naturelle. Ce morceau de pierre mesure 16 ctm. de longueur, 13 ctm. dans sa plus grande largeur et une hauteur de 8 á 10 ctm. La face figurée montre 6 ereux qui tous different en etendue et en profondeur, des- tinés á loger le bout des cailloux de differéntes grandeurs: Le plus grand de ces creux mesure 45 mm. dans son grand axe, et 28 VF>95 10 oz Fig. 6. Hachette-coin: a et h vue par ses deux faces opposées; c, vue de cóté, en grandeur naturelle. La figure 90, montre la cassure accidentele o, doni le bord ea été rabattu á petits coups afin de pouvoir utiliser l'instrument mm. de diamétre transverse avec une profondeur de 16 mm. Tous sont á fond concave et á surface usée trés rugueuse. La face opposce á celle figuróe porte six autres cavités un peu plus peti- tes mais avec une disposition assez semblable. Ces enclumes présentent une si grande variété de forme qu'on peut dire quiil "y en a pas deux d'égales. Il y en a des plates presque en forme de dalles; á surface plate mais tres épais- ses; de celles á contour circulaire et aplaties; des globulaires; des allongées, carrées, ovalaires, cylindriques, coniques, etc. 1l y AMEGHINO: UNE NOUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. 199 en a qui ne sont que des blocs angulaires résultant du fendillement naturel de la roche, tandis que V'autres sont usées ou méme roulées par leau. Quelques-unes, surtout parmi les plus petites, ne portent qw'une seule cavité, tandis que d'autres en portent plusieurs, leur nombre pouvant s'éleverá plus d'une vingtaine. Quelquefois une de leurs faces est un peu concave et fortement usée comme si on y avait trituré des substances assez dures, Fig. 7. Enclume, aux trois cinquiémes de la grandeur naturelle. Leur grandeur aussi est trés variable. Les plus petites n'ont que 647 ctm. de diamétre, mais les plus grandes atteignent des di- mensions considérables. Une des plus grosses ct la plus notable que je connais a été trouvée par Carlos Ameghino á Punta Mogo- tes et je la considére comme le monument de lépoque. C'est un bloc de forme á peu prés rectangulaire qui mesure 25 ctm. de long, 15 de large et autant de haut, portant une quarantaine de cavités distribuées sur presque toute ses faces. A Punta Porvenir fai vu encore enterré dans le limon pampéen un gros bloc de 200 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. quartzite en forme de dalle dont la partje qui sortait en dehors de terre avait plus d'un demi-métre carré de surface et montrait sa face plate supérieure couverte de cavités semblables. Les percuteurs sont des cailloux roulés de roches tres dures, dont la forme allongée permettait de les saisir facilement d'un bout pour frapper de lautre sur les cailloux qu'on assurait avec la main dans les creux des enclumes pour les fendre Fig. 8. Percuteur, en grandeur naturelle: a, vu de cóté montrant en bas la surface de martelage; e, vu d'en bas par la surface de martelage. et leur donner le tranchant transversal. La figure 8 représen- te un de ces percuteurs en grandeur naturelle; comme le mon- tro trés bien la figure, c'est un caillou allongé de surface lisse moins dans le bout inféricur destinó á frapper qui est comme écrasé á petits coups; c'est Paspect qui résulte sur la surface de la pierre continuellement frappóe verticalement dans la méme direction, travail qu'on désigne sous le nom de piquage: on dit aussi, «plquer la pierre». AMEGHINO: UNE NOUVELLE INDUSTRIE LITHIQUE. 201 La technique de fabrication que je viens d'exposer résulte trés clairement de la présence de ces trois genres d'objets, les hachette- coins, ou coins á tranchant transversal, les enclumes á cavités pour recevoir les bouts des caillonx destinés á étre fendus, et les per- euteurs quí ont servi á frapper sur les cailloux. Elle ressort aussi de la forme des cavités des enclumes et de la maniére dont les cailloux se trouvent fendus. Mais, a part cela, il y a encore deux autres preuves incontesta- bles, La premiére est que la presque totalité des hachette-coins pré- sentent au bout opposé a celui du tranchant (póle inférienr) une petite surface montrant Vaspect caractéristique de lécrasement produit par le martellement d'un perenteur; il est de la plus claire évidence que ces piqúres ont été produites par les contre-coups des enclumes sur la surface des bouts inférieurs des cailloux qui étalent assujettis dans les cavités. La deuxiéme consiste dans la présence de cailloux fendus dans toute leur longueur et dont la surface d'éclatement montre deux conchoides, un a chaque bout sans qu'il y ait d'interruption trans- versale dans la surface entre les champs d'irradiation des deux con- choides. La figure 9 représente un de ces objets. C'est un caillou roulé de contour un peu elliptique et trés aplati, long de 36 mm. et de 31 mm. dans sa plus grande largeur. Leseul coup porté au póle supérieur du caillou a été si puissant quw'il Va fendu en deux moitiés dans toute sa longucur, en plus de la séparation Vun gros éclat sur Pune de ses faces. La figure Ya montre le caillou par la face externe naturelle d'oú par le fort coup porté sur le póle supérieur s s'est détaché le grand éclat en question; sur le méme point, correspondant au póle supérieur, on voit le conchoide de per- cussion en creux et la surface laissée par Véclat qui s'en est déta- ché ayec les ondulations en ares de cercle concentriques et les stries d'irradiation si caractéristiques. La figure 9 ) représente le caillon par la face produite par la séparation de Vautre moitié. Sur cette surface d'éclatement ininterrompue, quoique ne répon- dant quan détachement d'une seule piéce, on y voit deux conchoi- des en creux dans une position complétement opposée, un au póle supérieur et 'autre au póle inférieur. Dans le póle supérienr la for- ce du coup s'est fait sentir surtout sur le cóté externe par le départ du grand éclat que montre la figure 9*, Sur la face d'écla- tement de la moitié détachée (9 b), le coup a produit dans le póle supérieur s, un conchoide concave bien reconnaissable ayec ses 202 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nombreuses stries radiaires qui divergent de ce point et s'effacent á peu prés vers la moitié de la longueur du caillou. Le conchoide en creux du póle inférieur ¿ produit par le contre - coup de Penclu- me, est bien plus accentué que celui du póle supériur s, eb en plus des stries radiaires on y voit les ondulations concentriques qui, tout en s'effacant d'une maniére graduelle, se prolongent vers le haut jusqu'á eroiser le champ d'action du conchoide supérieur. VÍ Fang ¿otro? Fig. 9. Caillou fendu montrant une surface d'eclatement continue et á double conchoide, un áchaque bout. a, vue par la face naturelle externe; b, vu par la fa- ce interne d'éclatement; c, vu de cóte; s, póle supérieur; 2, póle inférieur. Gran- deur naturelle. La figure 10 représente un objet aussi instructif que le précé- dent. C'est un galet roulé de contour ovoide qui est aussi aplatie, tout en étant plus grand que celui dont je viens de parler. Le coup unique donné sur le póle supérieur s Pa fendu égale- ment en deux moitiés dans toute sa longueur et il s'est détaché aussi un petit éclat sur la face naturelle externe (fig. 10a). La face interne produite par la division du caillou est parfaitement suivie sans aucune interruption, mais elle montre non point un seul, sinon 4 points de frappe ou conchoides bien distincts. Celui d'en haut marqué avec le numéro 1, correspond au póle supérieur etila été produit par le coup direct du percuteur; quoique presque plat il est bien visible pour étre le point de départ des stries radiaires et des ondulations en ares de cercles concentri- ques quí s'étendent jusquíá la partie inférieure du caillou. En bas, dans le póle inférieur on voit le conchoide produit par le contre- coup de Penclume, signalé avec le numéro 2 formant un petit relief AMEGHINO: UNE NOUVÉLLE INDUSTRIE LITHIQUE. 2083 ou bulbe d'oú partent les stries radiaires qui se dirigent vers le hant croisant les lignes d'ondulations concentriques du champ d'ac- tion du conchoide supérieur. En outre, vers les deux tiers infé- rieurs on voit de chaque cóté aux points signalés avec les numéros 3 et 4, un conchoide de percussion en relief, dont celui marqué avec le numéro 3 est trés grand, et celui du numéro 4, tres petit, mais tous les deux avec une direction transversale. L'explication de ces faits découle d'eux-mémes trés facilement. Ces deux con- o e l MATO Fig. 10. Caillou fendu dans toute sa longueur, et montrant sur la face d'écla- tement unique, quatre conchoides de percussion, 1, 2, 3 et 4: a, vu par la face naturelle externe; bh, vu par la face interne d'éclatement: c, vu de cóté. Gran- deur naturelle. choides supplémentaires sont aussi le résultat du contre-coup de lenclume. Le bout inférieur du caillou fut placé dans une cavité assez profonde mais dont le plus grand axe était en relation de la grosseur du caillou proportionnellement court; le caillou devait donc reposer dans la cavité de lVenclume en S'appuyant sur trois points distincts, celui du póle inférieur 2, et les deux latéraux 3 et 4 correspondant aux deux bouts du grand axe de la cavité. Le contre-coup de lenclume porta le choc simultanément sur les trois points en question déterminant la formation des trois conchoides. Les faits exposés me sembl.nt plus que suffisants pour justifier ma premiere affirmation, d'apres laquelle nous étions en présence d'une nouvelle industrie de la pierre. De la fabrication de ces hachettes-coins, il cn est résulté comme 204 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. il est naturel, un trés grand nombre d'éclats de toute forme, qu'on a utilisés pour couper, scier, racler ou percer, et sur lesquels Pubi- lisation a produit des retouches et des ébréchures caractéristiques qui donnent souvent á ces éclats des formes bien intéressantes; mais je ne men oceuperai que dans le mémoire oú jétudierai cette industrie plus en détail. INIMENÓPTEROS ARGENTINOS POR JUAN BRETHES. El presente trabajo se empezó por el estudio de algunas peque- ñas, pero interesantes colecciones efectuadas por los señores P. Jórgensen, en Mendoza; Carlos Ayerza, en Conchitas (Buenos Aires); José de la Rúa, en la Pampa Central; C. Lizer, en Buenos Aires y Córdoba; y el hoy aventajado subteniente del ejército nacional, D. Lauro Vigil, 4 quienes agradezco aquí sinceramente su amabilidad. Pero como otros trabajos estaban en prensa, he seguido estu- diando himenópteros de las colecciones á mi cargo del Museo Nacional, así como los que me confiara el señor D. Carlos Bruch, del Museo de La Plata, algunas de cuyas familias no se habían aún estudiado en conjunto de estas partes de Sud América, como los Tiphiidae, Cosilidae (Plesiidae, Myzinidae olim) y Thynnidae. Fam. BRACONIDAE Doryetes bonariensis Brktues, n. sp. . Testaceus, antennis paulum obscurioribus, oculis (post mor- tem) nigris. Long. corp.: 4mm. Antennae: 3.5mm. Alae: 4 mm. Breve albo-pilosulus, fronte ante antennas sat convexa, oculis margine interiore parallelis, contra antennas lenissime emargina- tis, antennis 33-articulatis, ocellis posticis ellipticis, verticem ver- sus convergentibus, inter se postice quam ab oculos antice aeque remotis, occipite carinato. Thoraxw microscopice rugosus, meso- noto lineis parapsidalibus distinctis sed haud forte impressis, seg- mento mediario in medio longitrorsum leniter lineato, utrinque etiam longitrorsum leniter bicarinato, stigmate minuto, rotundato. Abdomen sessile, depressum, segmentis 1-2 longitrorsum in medio 206 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. leve carinatis, 1-3 longitrorsum vermiculatim striatulis, segmentis ceteris sat nitidis, sparce punctulatis. Alae hyalinae, stigmate testaceo-flavo, venis testaceo-ferrugineis, cellula radiali clausa, vix apicem alae attingente, cellulis cubitalibus 2 clausis, vena recurren- te ante apicem cellulae 1* cubitalis attingente, cellula submediali pone apicem cellulae medialis attingente. Una Q de Buenos Aires (0. Lrzer leg.). —Col. Mus. Buenos Aires. Microplitis Ayerzai BrktuEs, n. sp. Testacea, capite (clypeo, mandibulis, palpis, scapo testaceis) migro; tibiis posticis apice, tarsis posticis articulis 1-3 etunguibus plus minus piceis, alis ferrugineo-fuscis, venis sti mateque plus mánus fuscis. Long. corp. 3,5 mm. Antennae: 33/, mm. Alae: d mm. etiamque vertice, albido pilosulum. Z'horazx nitidos, impunctatns, mesonoto postice bifoveolato, segmento mediario a latere viso partibus supera posticaque arcuatim congruentibus, opaco, longi- trorsum carinato, vix areolato, mesopleuris impressionibus trans- verse striatis. Abdomen nitidum, impunctatum, segmento 1* latiore quam longum, in medio paulum tumido. Varios ejemplares obtenidos de su colonia de capullos sobre la larva de un Phlegethontius Paphus (Cram.), en Conchitas (Prov. de Buenos Aires)», en Febrero de 1903, por el señor D. Carlos Ayer- za, á quien con gusto dedico la especie. Fam. CHALCIDIDAE. El estudio de la naturaleza proporciona á cada paso nuevos motivos de admiración, muchas veces en la manera cómo los seres se desarrollan y multiplican, otras veces en las formas extrañas cómo se presentan. El himenóptero minúsculo que motiva estos renglones provoca la admiración bajo los dos puntos de vista. El señor don Juan Sérié, preparador en el Museo Nacional, me ha traído de Talar de Pacheco (prov. de Buenos Aires) algunos nidos de Sceliphron figulus (Dahlb.) D. T. Casi todas las células estaban aún cerradas, Abiertas una tras otra, encontré sólo como una me- dia docena de larvas de ese Esfégido en sus capullos respectivos y — BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 207 como más de veinte completamente apolilladas. Al primer momen- to crei que fueran acarinos los que hubieran destruído los Sceli- phron, pero al poco rato unas formas que no eran de acarinos me llamaban la atención: eran himenópteros de más ó menos un mili- metro de largo: la cantidad de pellejos ninfales indicaban que en cada célula había debido haber algún centenar (tal vez más) de himenópteros que habían vivido 4 expensas de cada larva de Sceli- phron; pero en el momento muchos habían ya salido de sus nidos. ¿Cómoesos insectillos habrán entrado en las células del Sceli- phron? Toda proporción guardada, sería lo mismo preguntar: ¿cómo un hombre sin ningún instrumento atravesaría una pared de un metro y medio ó más de espesor? Hay que desechar la supo- sición de que esas avispitas penetraron en el nido en el momento del aprovisionamiento de arañas, pues esas avispitas las encuentro en el capullo de la larva del Sceliphron: ésta es por lo tanto, y no las arañas, la que les ha servido de alimento. Dejo 4 quienes tengan oportunidad para ello el dilucidar este punto. Pasando á la morfología del himenóptero en cuestión, tiene una forma simplemente extraña. Su aspecto es de un Chalcidido, pero los Chalcididos son ditrocos y éste es monotroco. Tampoco puede ser Cynipido: sua pronoto no toca las escamas alares y las antenas, sobre todo en el *, son manifiestamente acodadas. Sise compara á este himenóptero con los monotrocos Formicidae y Proctotrupidae, se separa de aquéllos por la presencia de las escamas alares y por su modo de vida, pues las Hormigas—que yo sepa—no son parásitas en la forma de este animalito; se separa de éstos por el aguijón que no sale de la extremidad del abdomen, sino de su parte inferior como se ve bien en la figura que acompaña este trabajo, y de las dos se aparta por el pronoto que no toca las escamas alares ó la base de las alas. La comparación del himenóptero en cuestión con las demás familias es inútil de proseguirse, pues tiene una organización dis- tinta. He pedido su opinión autorizada al eximio hymenopterólogo Ernest André con respecto á la colocación sistemática de tan extraño animal. Este señor, á quien agradezco su amabilidad, me ha contestado que en su opinión se trata de un Calcidido aberran- te, agregándome que el Dr. J, J. Kieffer le hubo hablado de otro Calcídido de la tribu de Trichogrammini que también era mono- troco. Sin determinar la tribu á que se aproxima más, doy á continua- ción la descripción de los género y especie que fundo para él, 208 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Gen. SPHECOPHAGUS, nov. Caput thorace latins, antice sab planum (Q ), vel paulum produc- tum (<), longitudine latius. Mandibulae 3-dentatas. Palpi labia- les et maxillares 1-articulati. Oculi laterales, elliptici, parce pilosi (Q), inconspicui ( 7). Ocelliin triangulo lato dispositi. Antennas (Q ) 9-articulatae, supra clypeum insertae, fractao, scapo sat cylin- drico elongato, articulo 2% subeylindrico vel obeonico, tantulum Fig. —1. Sphecophagus sceliphronidis $.—2, 3. El mismo (9) visto de lado y por arriba. En uno no se han representado las alas, y en otro sólo se ha repre- sentado una ala (superior á la derecha é inferior á la izquierda). longiore quam latum, 3-5 sat aequalibus, costatis, apice truncatis, 6-9 clavam conicam formantibus, 9% minutissimo, eylindrico; (31) 10 -articulatae, fractae, scapo magno subtriangulari elongato, subtus concavo ut funiculum accipire, articulo 20 obconico, trans- verso, 3% minore, 4% basi rotundato, utrinque acuto, Do bransverso, extus paulam angustiore, 6% brevi, late extus acuto, 7-10 clavam conicam formantibus, 10 minutissimo, eylindrico. Thorax latitu- BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 209 dine longior, anticem versus angustatus, pronoto transverso quam mesonotum aequelongo, mesonoto in Q lineis parapsidalibus com- pletis,n S' haud distinctis,seutellotransversoin Y integro,in Q per lineas 2 longitudinales 3-partito, postseutello transverso, segmen- to mediario stigmatis rotundatis, plenris sat brevibus. Abdomen sessile (Q) vel petiolatum (9), segmentis indistincte separatis, aculeo a dimidio ventrali orto, alis (Q ) bene evolutis, (9%) dimidium abdominis haud attingentibus, venis subcostali, marginali et stig- mati evolutis, postmarginali yix nulla. Pedes normales, unitro- chanterati, unicalcarati, tarsis 4-articulatis, unguibus simplicibus. Typus: Sphecophagus sceliphronidis, n. sp. Sphecophagus sceliphronidis Brirnes, n. sp. Q Niger, antenmis (funiculo paulum obscurius) pedibusque ferrugineotestaceis; elypeo, fronte in medio longitrorsum, mar- ginibus oculorum, regionis ocellorum marginibus cum margine oculorum per lineam transversam conjunctis, mesonoto lineis parapsidalibus, scutello antice et lineis 2 longitudinalibus tes- taceis (ante mortem distincte, post mortem plus minus indis- tincte); alis hyalinis. Clypeo transverso, apice in medio modice profunde emarginato, fronte ante mortem sat plana, post mor- tem plus minus contracta, hoc modo capite presertim verticem versus brevissimo, modice sparce setoso, oculis etiam modice setosis, mesonoto sparce setoso, tegulis in medio unisetosis, venis subcostali 4-setosa, marginali 10-setosa. Antennis articulis funi- culi 2-8 longitudinaliter costatis, etmodice pilosis. Long. corp.: lmm., 4. Lat. thor.: Omm., 38. y Testaceus, funienlo clavam versus fusco. Long. corp.: 1-1,3 mm. Caput sparce setosum, antice modice prominens, clypeo brevi, in medio bilobo, a lobis usque ad angulos laterales truncato, oculis post mortem inconspienis (forsam in vivo notatis), ocellis (post mortem) inconspicuis, articulis clayvae costatis. Alae thorace aquelongae. PSILOGASTEROIDES Brérmes, n. gen. A Psilogasteri Bl. vicinus sed thorace haud sphaeroidali, sed sat elongato. Antennae 11-articulatae, scapo plus minus dimidio flagel- li aequante, articulo 3" plus minus duplo longiore quam 2 yel Anar. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3%, Tr. x1. Junio 22, 1910. 14 210 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 4um, articulis 5-10 gradatim brevioribus, 11 conico quam prece- dentem paulum longiore. Alae stigmate ad tertium basalem attin- gente, hamatiformi. Sentelli simplici. Abdomen petiolatum, seg- mento 1? plus minus dimidium ceteri abdominis aequante, segmento 90 eylindrico quam thoracem aequelongo, basin apicemque ver- sus gradatim constricto, segmentis ceteris minuts. Typus: Psilogasteroides formicarius BRÉTHES, h. Sp. Q Ferrugineus, sparce ubique sat lonye fulvo-pilosus, anten- mis et tarsis apicem versus pallidioribus, alis paulum fuliginosis. Long. corp.: 5 mm. Alae: 5 mm. Antennae: 3 mm. Fronte ante antennas bicornuta etiamque props oculos pone antennas; ocellis in triangulo aequilato dispositis. Pronoto anti- cem versus coarctato, antice vix bitumido, mesonoto lineis parapsi- dalibus dimidio postico carinatis, axillis in medio hand contiguis, postice ascutello modice profunde separatis, separatione striata; seutello paulim elevato, obliquo, sat plano, postseutello brevi, segmento mediario quam scutellum aequelongo, tegulis lanceola- tis, mesopleuris linea vix horizontali notatis. Femoribus posticis usque ad apicem abdominis attingentibus. Corpus totum miecros- copice rugulosum dein tantulam nitidum, vix opacum. 1 Q Catamarca (Spegazzini): xt. 1509.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Fam. PROCTOTRUPIDAE. Inostemma mendozanum BreTrues, n. sp. Q Nigrum, mitidum, trochanterivus totis, femoribus tibúisque basi et tarsis (apice obscuris) testaceis. Lony. corp.: 1,2 mn, Caput transversum, minute retienlatum, fronte paululam, verti- ce magis forte impressis, ocellis posticis inter oculos quam ab ocel- lam anticum paulum magis approximatis, antennis scapo eylin- drico, longo, articulis 2-4 ellipticis, 5-6 minutis, obconicis, 1-10 clavam elongatam formantibus. Thorax supra minute reticulatus, lineis parapsidalibus conspicuis, lobo medio mesonoti longitror- BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 211 sum impresso, scapulis in medio linea longitudinali brevi impressa, mesopleuris nitidis, in medio late impressis. Abdomen nitidum, impunctatum, segmento 1? processu usque ad capitem producto, Fiz. 2.—Jnostemma mendozanum 2. eylindrico, apice vix incrassato, longitrorsum striatulo. Femores clavatae, tibiae paulum minus sed distincte etiam clavatae. 1 Q de Mendoza.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Es la primera vez, ereo, que se cita ese género tan extraño de esta parte de la América meridional, pues el Inos:emma quinda WIk., de Chile, no me parece pertenecer á este género, pues la ner- vación alar que se describe de esa especie no conviene propiamen- te á IMmostemma. Fam. THYNNIDAE. Hasta ahora la familia Thynnidae había sido completamente olvidada en la República Argentina. Sobre más de 300 especies esparcidas en el globo, apenas si se citan de aquí unas 15 especies que han sido estudiadas por autores eximios, pero cuyas cosechas de estas comarcas eran poco abundantes, ó mejor dicho, casi nulas. Las buenas descripciones de esos autores me han permitido reco- nocer varias de esas especies en el material que ticne el Museo Nacional. Las diferentes especies argentinas tienen entre sí un «air de fa- 22119 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mille» que no permite una multiplicación de cortes genéricos, por lo cual las he incluído todas en el género Elaphroptera, esencial- mente sudamericano, alrededor del cual se agrupan los Aelurus, Telephoromyia, etc. Cuando se conozca el sexo femenino de todos esos Thynmidae, será entonces posible establecer géneros bien distintos; por ahora los S*, que son los que más llaman la atención y que se obtienen en mayor abundancia, difieren entre sí por caracteres á veces muy segundarios, por lo cual el estudio de esta familia será siempre de una dificultad particular entre todos los himenópteros. Doy á continuación una clave artificial para reconocer con mayor facilidad las especies que he reconocido como argentinas ó que ya han sido señaladas como tales. a 9% A Abdomen con negro y amarillo % Protórax amarillo en el borde anterior. c vértex negro. e segmento mediario más ó menos amarillo. f abdomen con cinco segmentos más 6 menos amarillos.. El. maculipennis Guér. f' abdomen con seis segmentos más ó menos amarillos. g clipeo truncado... .mosinse/eo oreja a tolarejala leelo) slats El. ingenua Sm. y! clipeo bidentado ias nas la lol El. Vigilii Bre- thes. f" abdomen con siete segmentos más ó menos amarillos. y Las fajas amarillas del abdomen son poco interrum- pidas enel medio delete El. rhombica Bréthes. 4” Las manchas amarillas del abdomen son laterales.. El. Bruchii Bré- thes. el segmento mediario NegTO....ooooommmoomo onoerrrars.s El. nigriceps Guér. cl vértex más ó menos amarillo. ¿ pies ferrugíneos. j mesonoto con una mancha amarilla mediana....... El. santacruciana Bréthes. JUmesonoto Degrona cs a lo dai El. TollingeriD.T. v pies negros con amarillo y ferrugineo. j mesonoto con amarillo en el medio. k el segmento mediario amarillo. l abdomen con seis segmentos más ó menos amarillos. na de El. arenaria Bre- thes. l' abdomen con cinco segmentos más:ó menos amari- Mos iaa a AN El. plagiata Sm. kl el segmento mediario con amarillo de cada lado. mi clipeo bidentato'....canmites El. diodon Bre- thes. mi! clipeo más 6 menos truncado. PR BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. AE m dos pequeñas manchas amarillas en la base del segmento mediario. o borde posterior del pronoto amarillo........ El. verticalis Bré- thes. o' borde posterior del pronoto con un punto ama- rillo de cada lado........... A a patagonica Brethes. ni dos líneas laterales en el segmento mediario. u hipopigio bidentado en la extremidad....... El. ingenua Sm. u' hipopigio tridentado en la extremidad........ El.8-dentata Bré- thes. J mesonoto con amarillo también en los lados. q siete segmentos del abdomen más ó menos amarillos. El. lara Bréthes. q' seis segmentos del abdomen más ó menos amarillos. v clipeo con una espina en el medio............ veo... El. laeta Kl. v! clipeo simplemente un poco convex0.............. El. andina Bré- i thes. q!” cinco segmentos del abdomen más ó menos amari- MEboosronao roo A El Ipressa Bros thes. q!" cuatro segmentos del abdomen más ó menos amari- Msc OOOO El. Tornowii Bré- thes. b! protórax amarillo en el borde posterior (negro el anterior). r clipeo apenas adelantado con una impresión que simula una escotadura. m segmento mediario con dos líneas amarillas. TOPLESS REOJOS Pi ie al rutipesiGuér ¡A ES DER or AA DA .... El catamarcensis var. lata Bréthes. m! segmento mediario NegTO.....ooocococoroncocccoo romo... El. catamarcen- sis Bréthes. rl clipeo truncado. s clipeo muy abultado y con raya impresa longitudinal. t seis segmentos del abdomen más ó menos amarillos.... El. fasciata Guér. t! cinco segmentos del abdomen más ó menos amarillos. El. fasciatella Brethes. s/ clipeo no abultado; antenas relativamente más gruesas que en las demás especies........ ÉSE DIARIIDA IIA El. erytkropoda Bréthes. A' Abdomen negro. a Escudete tuberculado. Pralasnecro=yiold.CeaS/.aolaroreleraajalaajaia lleno olaa (ojala ases ... El. nigripennis Sm. b' alas ferrugineas, oscurecidas en la extremidad ......... El. tucumana Bréthes. a! escudete no tuberculado. c hipopigio truncado-redondeado en la extremidad........ El. melanosoma Bréthes. c! hipopigio brevemente trilobado en la extremidad........ El. holomelas Ern. André. A' Abdomen con rojo. a el último ó los dos últimos segmentos del abdomen rojos. Pimesonotolsiamanillo coco o atea e creara. EOL. hajemorrhoi- dalis Kl. b! mesonoto con amarillo. 214 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. c seis segmentos del abdomen más ó menos amarillos.... El. Ameghinoi Breéthes. c! cinco segmentos del abdomen más ó menos amarillos. d las manchas de los segmentos del abdomen más ó me- nos triangulares... cios ose deme Ol apicalis Guér. d! las manchas no triangulares. e el segmento mediario anchamente amarillo..... .... El, paranensis Bréthes. él el segmento mediario con dos líneas amarillas...... El. mendozana Bréthes. al otros segmentos que los dos últimos rojos. y mesonoto con amarillo f dos líneas amarillas en el segmento mediario......... El. rubescens Breéthes. f' el segmento mediario es negro ó los puntos amarillos SON Pequeños ..«... El. patagonica Bréthes. y! mesonoto negro. h la base del 19 y los dos últimos segmentos del abdomen so oncocbao ano a ya lnipennis Spin. /! Los dos últimos segmentos del abdomen también rojos. ¿ clipeo con una carena longitudinal... .... ........ El elypeicarina- A ta Bréthes. 1 clipeo sin carena longitudinal.........o.o..o......... El. dimidiata Hal. Se A Uñuelas simples (Aelurus) ....... APODOS O VOD OBSRASO .... El. patagonica Bréthes. A' Uñuelas bifidas 6 con un diente por debajo. a 2 segmento del abdomen rugoso transversalmente. hb abdomen negro..... GOO DL Saá ISR OOO . ... El. scoliaeformis Hal. (=? nigri- pennisSm.)!, ru- ficeps Guér., Ra- covitzai André. b” abdomen con dibujos amarillos c lobo anterior del tórax bífido hacia adelante. d Segmento mediario velludo posteriormente.............. El. paraguayen- sis Bréthes. d' segmento mediario no velludo posteriormente......... El. Bruchii Bré- thes. c' lobo anterior del tórax simple...........o.ooomoco.o..... El. lutuofasciata Brethes. ¿Sin afirmarlo, creería mejor que el Myrmecodes scoliaeformis Hal. fuera la ? de Thynnus nigripennis Sm., en cuyo caso esta especie debería llevar el nombre de Elaphroptera scoliaeformis (Hal.). El British Museum, que debe conservar los tipos $ de las especies de Haliday y de Smith, podrá sin duda aclarar el punto. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 215 a' 2 segmento del abdomen sin arrugas. d primer segmento del abdomen biespinoso hacia adelante. emoboranteriordeltórax plano ooo abs dee encia El. catamarcen- sis Bréthes. e! lobo anterior del tórax abovedado......... OOO El. mendozana Bréthes. d/ primer segmento del abdomen sin espinas. f cabeza vista de delante mejor triangular. y primer segmento abdominal redondeado por delante.... El. Vigilii Bre- thes. y' primer segmento abdominal truncado..... buon soV saco El. diodon Bre- thes. /' cabeza vista de delante mejor cuadrada. 13 puntos oceliferos distint0S.......ooooooo.o. 00bon92 Sono El. andina Bre- thes. i/ sin puntos ocelíferos distintos. j 'una fosa frontal........... OBLO LOBO AI DO RÓnAD El. claraziana Sauss. j' una linea longitudinal impresa en la frente. h_ lobo posterior del tórax con una espina dorsal..... El. tucumana Bréthes. h' lobo posterior del tórax con dos espinitas verticales. El. Tornowii Bréthes. h'! lobo posterior del tórax sin espina dorsal. kun mechón de pelos en la cara anterior del primer segmento abdominal. l lobo anterior del tórax con sus ángulos anterio- res más agudos que los posteriores........... El. rhombica Breéthes. 1! lobo anterior del tórax con sus ángulos posterio- res más salientes que los anteriores........... . El melanosoma Brethes. k' sin mechón de pelos en la cara anterior del pri- mer segmento abdominal. m lobo posterior del tórax oblicuamente cóncavo. El, rufipes Guér. (Trach. argenti- nus Weyenb.) m'! lobo posterior del tórax oblicuo pero no cón- cayo. n lobo anterior del tórax abovedado longitudi- DO roscado PoR dra npocos Do PUSO ABS +. El. laeta Kl. n' lobo anterior del tórax apenas convexo. o cabeza distintamente puntuada......o..... ... El. fasciata Guér. (=fronta- lis) o! cabeza lisa con puntuación nula ó microscó- pica. p lobo anterior del tórax distintamente pun- MERO O IA El. ingenua Sm. p' lobo anterior del tórax con puntuación nula ó microscópica..... SOARES El. nigriceps Guér. 216 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Elapbroptera rhombica BréTHES, n. sp. G Nigra, albido (in fronte fulvo) pilosa, mandibulis (apice migris), elypeo lobo medio et lateribus dpice, macula secus ocu- los et clypewm, et altera in angulis supero-anterioribus oculo- rum, maculis 2 supra antennas, linea pone oculos, pronoto antice posticequein medio interrupte, tegulis, mesonoto macula media et altera minuta laterali, scutellis in medio et utrinque, segmento mediario lineis 2 apice divergentibus, mesopleuris macula antica et altera minore postica, abdomine (segmento 1" supra longitrorsum et apice, 2-5 basi apiceque sat anguste et longitrorsum tantum in medio nigris), coxis plus minus et femoribus subtus flavis; tarsis plus minus obscure ferrugineis; alis hyalinis, tantulum infumatis, cellula vadiali apice fusca, venis vix piceis. Long. corp. 15-17 mm. Alae: 12-15 mm. Caput dense punctatun, elypeo lobo medio sat producto, a medio usque ad apicem semicirculariter concavo et vix carinato, apice inter dentes angulatim inciso, mandibulis apice 3-dentatis, anten- nis capite thoraceque aequelongis. Thorax dense (pronoto, disco mesonoti et seutello multo minus dense) punctatus, pronoto pone marginem anticum sat constricto, seutello modice convexo, seg- mento mediario obliquo, apice biimpresso. Abdomen elongatum, capite thoraceque longius, nitidum, sparce punctato - piliferum, segmentis basi apiceque modice constrictis, 1% longitrorsum im- presso, epipygio plano, in medio laevigato, utrinque apice carina- to, hypopygio quadrangulari apice truncato. Unguibus bifidis. Q Nigra, macula supra antennas sursum versus et transverse plus minus dilatata etiamque marginibus capitis flavis. An- tennis, mandibulis, pedibus (interdum abdomine) et pygidio ferrugineis; marginibus segmentorum abdominis plus minus testaceis. Long. corp.: 7,5-10 mm. Caput antice visam suabquadratum, angulis superioribus rotun- datis, nitidum, irregalariter punctatum, fronte longé pilosa, et longitrorsam canaliculata, scapo eb mandibulis intus barbatis: Thorax a superne visus utrinque parallelus vel tantulum retror- sum versus attenuatus, capite ?/¿ angustior, a latere visus supra sat rectus, lobo antico sat quadrato, in medio elevato vel utrinque oblique compresso, supra parce punctato, utrinque longitrorsum microscopice striatulo, et apice impresso, lobo medio supra modice pa BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 2 plano, quadrato, angulis posticis rotundatis, anticem versus pau- lum punctato, lobo postico compressiore, in medio longitrorsum tantulam plano, sparse punctato, dimidio apicali paulum obliquo, utrinque microseopice striatulo. Abdomen sat crassum, ovatum, segmento 1” obconico, antice excavato et piloso, supra tantulam compresso, paulum punctato et microscopice striatulo, segmento 2” apice latiore, transverse 3- carinato, carinis equidistantibus, spatio medio sat nitido, segmentis 3-9 nitidis, sparce punctato- piliferis, pygidio apice truncato, peni- cillatim circumdato, postice in medio epipygio vix lineari, hypo- pygio lamina apicali semicirculari. Catamarca (C. BrucH leg.).— Mus. Buenos Ajres, La Plata. Elaphroptera Vigilii Brerees, n. sp. a” Nigra, albido-villosa, mandibulis basi, margine oculorum inte- riore anguste, punctis 2 supra antennas, puncto vel linea ad marginem posticum capitis utrinque, pronoto marginibus antico in medio interrupte et postico, tegulis, mesonoto macula media, scutello in medio, postscutello transverse, metanoto macula, abdominis segmentis dorsalibus 1-5 in medio paulum interrupte, 6” puncto utrinque, femoribus anticis dimidio api cali, mediis posticisque linea infera, tibiis extus paulum in- fuscatis. Long. corp.: 10 mm. Alae: 8 mm. Caput nitidum, punctatam, clypeo lobo medio modice elevato apice bidentato, fronte supra antennas longitudinaliter paululum carinata. Thorax pronoto pone marginem anticum paulum cons- tricto, mesonoto modice punctato, in disco magis sparce, scutel- lo convexo, haud tuberculato, sparce punctato, segmento mediario nitido, lateralem versus paulum grossius et densius punctato, mesopleuris punctatis, in medio transverse impressis. Jbdomen supra vix impunctatum, nitidum, segmentis basi apiceque paulum constrictis, subtus sparce punctatum, nitidum, segmentis in medio longitrorsum impressis, epipygio rugoso, punctato -pilifero, apice truncato, hypopygio punctulato apice rotundato. Unguibus bifidis. Q Capite (mandibulis apice obscure ferrugineis), ¿horace, abdo- minis segmentis 1,2 et 6 testaceo-ferrugineis, 3-5 migris. Long, corp.: 6,9 mm. Caput antice visum triangulare, verticem versus obtuse acutum, 9218 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 4 thorace aequilatius, microscopice punctatum, nitidum, a latere visum sat rhomboidale, fronte convexo-tamida, subtus linea oculo- rum inflexum, elypeo sat minuto, transverso, occipite utrinqu sensim impresso. Thoraw lobo antico subquadrato, inter linea longitrorsum elevata et angulis posticis sab promimulis impresso, lobo medio subtriangulari, utrinque marginato, lobo postico supra sat plano, trapezoidali, anticem versus angustato, postice oblique truncato. Abdomen modice crassum, oblongum, sparce punctula- tum, microscopice rugulosum, segmento 1” a superne viso antice eb utrinque semicirculari, ante marginem posticuam carinato, trans- verse impresso, segmento 2% transverse 3-carinato, segmentis 3-5 apice tantulum constrictis, segmento 6” apice utrinque com- presso, epipygio basi penicillato, hypopygio semicircular. Ungui- bus bifidis. Es con duda que atribuyo á la misma especie los dos sexos que aquí describo. 2 3 y 190 de Alta Gracia (Córdoba) (L. VieIL). Incorporo un g yla Q álas colecciones del Museo Nacional. Elaphroptera ingenua Sm. Q (haud in copula) —Nigra, vel picea vel ferruginea, capite sem- per cerasino, antenmis, mandibulis, pedibus etano plus minus ferrugineis, abdominis seymentis 1-4 flavo-fasciatis, fasciis in medio plus minus interruptis, segmento 9% punctulis 2 flavis interdum nullis. Long. corp.: 7,5 mm. Caputantice visam quadratum, angulis superioribus rotundatis, nitidum, vix microscopice punctulatum, fronte linea impressa notata. Tlhorawr amtice */, capitis aequelatus eb posticem versus tantum angustatus, a latere visus supra lobis aequialtis, lobo posti- eo postice rotundato et truncato, a superne visus lobo antico vix quadrato antrorsum versus sensim dilatato, supra plano vix con- vexo, sat punctato et modice longe pilifero, lobo medio nitido, sparce punctato, lobo postico basi quam lobum medium aequilon- go, nitido, dein cum parte postica truncato-congruente, totum modice sparce pilosulo. Ahdomen modice crassum, segmento 1” antice vix truncato et modice piloso, supra transverso, in medio antico paulum punctato, apice constricto, segmento 2% ad basin transverse impresso, ante apicem et apice transverse carinato, BREÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 219 segmentis 3-5 nitidis, paulum punctatis, basi apiceque transverse tantum constrictis, pygidio vix obsolete longitrorsum striato, obliquo, hypopygio subtus triangulato, apice vix bifido. Provincia de Buenos Aires (Bahía Blanca). — Mus. Nac. Buenos Aires. Elaphroptera laeta Klug. Q (in copula) —Picea, vel plus minus ferruginea, vel testacea, supra antennas et margine postico capitis plus minus distincte flavis. Long. corp.: T-8 mm. Caput antice visam quadratum, angulis superioribus rotundatis, nitidum, punctulatuam, fronte longitrorsuam canaliculata, vertice etiam in medio impresso. Thorax a latere visus supra lobo antico horizontali, lobo medio obliquo, paulum humiliore, lobo postico paulum magis humiliore dimidio postico obliquo, a superne visus lobo antico in medio longitrorsum elevato lateralem versus grada- tim obsolete bigibboso. Abdomen modice crassum, segmento 1” obconico antice truncato, supra paulum compresso, longitrorsum obsolete impresso, sparce punctato, ante apicem constricto, seg- mento 2? transverse tricarinato, spatio medio sat nitido et paulum punctato, segmentis 3-5 sparce punctatis, nitidis, pygidio apice truncato, fimbriato-marginato, postice in medio obcordato rugoso» hypopygio lamina apicali obtuse angulata, Mendoza (Dr. SpEGAzzINI), San Juan (Dr. BovrHéry), Catamarca (C. Brucn).—Mus. Buenos Aires, La Plata. Elaphroptera santacruciana BrEtHEs, n. sp. ¿ Nigra, albido-pilosa, clypeo medio lobi medii in et punctulis 2 interdum dpicem versus, mandibulis (apice ferrugineis), vertice punctulo, pronoto antice in medio interrupte et postice punctulo prope tegulas, mesonoto in medio, tegulis, scutello in medio, postscutello transverse, segmento mediario punctis 2 prope basin et macula utrinque, mesopleuris macula subalari, abdominis segmentis 1-6 fascia in medio interrupta flavis; aa- tennis obscure pedibusque ferrugineis; alis hyalino-flavescen- tibus, venis ferrugineis. Long. corp.: 15 mm. Alae: 11 mm. 220 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Caput dense punctulatum, fronte carina longitudinali aucta, elypeo lobo medio tantum elevato, plano, modice sparce punctato, apice truncato, mandibulis obtuse bidentatis, antennis capite tho- raceque vix aequelongis. Thorax sat dense punctulatus, mesonoto disco et seutello grossius sed sparcius punctatis, pronoto pone marginem anticum paulum constricto, seutello normali hand ele- vato, segmento mediario oblique truncato crebre punctulato. Abdomen sat nitidam, depressum, capite thoraceque simul sumptis cequelongum, modice sparce punctatum, subtus segmento primo sat dense punctato, pygidio convexo, apice paulum carinato, hypopygio im medio basin versus sat dense punctato apice 3-spi- noso. Unguibus bifidis. Santa Cruz (Patagonia).—Col. Mus. Nac, Buenos Aires. Elaphroptera arenaria BRÉTHES, n. sp. $ Nigra, clypeo, mandibulis dimidio basali, vertice puncto, pronoto vix toto (antice in medio anguste interrupte et utrin- que macula parva nigris), mesonoto in medio macula V-fow- mante et utrinque anguste, tegulis, scutellis, seymento mediario vix toto, mesopleuris vix totis, segmentis dorsalibus 6 primis (in medio interrupte) fascia et ventralibus 2-5 utrinque, femo- ribus (supra nigris), tibiis (intus ferrugineis) flavis ; tarsis plus minus ferrugineis, alis hyalinis, venis obscure ferrugineis. Long. corp.: 19 mm. Alae: 15 mm. Albido-villosa. Caput antice sat planum, linea supraantennali modice elevata, fronte sat dense minuteque punctata, clypeo paulum convexo, antice in medio truncato, mandibulis apice bidentatis. Thoraxw modice punctatus, scutellum versus multo minus et laevigatus, pleuris uniformiter punctatis, mesonoto lon- eitrorsum sat profunde bisulcato, lateralem versus carinato, seu- tello modice convexo, segmento mediario basin versus abdominis paulum bisulcato. Abdomen elongatum, subtus subplanum, sat sparce grossius punctatum, segmentis basi eb paulum apice cons- trictis, epipygio modice rugato, plano, utrinque angulis rotunda- tis, hypopygio quadrangulari, apice truncato. Un ejemplar sin indicación de procedencia.—Mus. Nac. Buenos Aires. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 221 Elaphroptera diodon BrérHes, n. sp. G Nigra, albido-pilosa, mandibulis (apice piceis), clypeo lobo medio et apice anguste, margine oculorum interiore clypeum versus ampliate, maculis 2 supra antennas, pone oculos, ver- tice maculis 3 plus minus conjunctis, pronoto antice in medio paulum interrupte, posticeque, tegulis, mesonoto macula me- dia, scutellis, segmento mediario lineis 2 latis apice extus divergentibus, mesopleuris macula, abdominis segmentis dor- salibus 1-6 (2-6 inmedio gradatim interrupte) fascia transver- sa, ventralibus 2-3 utrinque, femoribus subtus, tibiis extus flavis; tibúis tarsisque ferrugineis; alás hyalinis, venis ferru- gineis, cellula radiali dimidio apicali fusco. Long. corp.: 11 mm. Álae: 9 mm. Caput dense punctulatum, clypeo lobo medio modice convexo, apice rotundato, sed in medio sat profunde angulatim inciso, canthis supra antennas modice productis, mandibulis apice biden- tatis, antennis capite thoraceque vix aequelongis. T'horax sat dense punctatus, pronoto multo minus, mesonoto disco scutelloque pau- lum grossins sed sparcius punctatis, pronoto pone marginem anti- cum modice constricto, mesonoto longitrorsum biimpresso eb bicarinato, seutello convexo, haud tuberculato, segmento mediario postice biimpresso, mesopleuris indistincte transverse impressis, - Abdomen elongatum, capite thoraceque longius, depressum, sat nitidam, supra leve, subtus utrinque densius punctatum, segmen- tis basi apiceque tantum constrictis, segmento 1* longitrorsum im- presso, epipygio rotundato convexo, rugoso, hypopygio elongato apice rotundato. Unguibus bifidis. Q (haud ¿in copula) Testacea, abdomine dimidio apicali via piceo. Long. corp.: 9,9-6 mm. Caput antice visum subtrigonum, verticem versus postice utrin- que laminatum, et sat breve ciliatum, fronte convexa, nitida, minu- tissime punctata, mandibulis apice ferrugineis, et infra longe ciliatis. Thorax lobo antico transverse trapezoidali, margine ante- riore, linea media longitudinali et angulis posticis sat elevat s, hoc modo impressionibus 2 posticem versus dilatatis donato, lobo medio semicirculari antice truncato, lobo postico supra lobo medio aequelongo, basin versus angustiore, plano, postice oblique trun- O MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. “ua cato, angulis supero-lateralibus paulum promimulis. Abdomen erassum, ovatum, segmento 1* antice late truncato, supra utrinq ue modice impresso, margine supero -anteriore paulum producto et elevation> longitudinali supera ornato, crista transversa anteapi- cali donato, segmento 2” transverse 3-carinato, seamento 6” a basi usque ad dimidium epipygii in dentem producto, hypopygio apice in laminam semiellipticam terminato. Unguibus bifidis. República Argentina: Paraná. — En las colecciones del Museo Nacional existen 4 Y y 5 Q que Burmeister colocó en un grupo apartado, por lo cual creo que los sexos pertenecerán á una misma especie, paro no tengo. mayores datos al respecto. Elaphroptera Bruchii BretHes, n. sp. G Nigra, supra fuleo- utrinque et subtus albido-pilosa,facie dimi- dio apicali, mandibulis (apice piceis), punctulis 2 supra anten- nas, linea pone oculos, pronoto antice, et postice paulum minus (interdum nulle), teyulis macula, scutellis in medio et utrin- que, segmento mediario maculis 2, abdominis segmentis 1-6 utrinque et 7% vix toto, femoribus linea infera flavis; tibiis et tarsis obscure ferrugineis, alis hyalino-flavis, apice paulum infumatis, venis ferrugyineis. Long. corp.: 17-20 mm. Alae: 12-18 mm. Caput dense punctulatum, vix rugosum, clypeo lobo medio apice late arcuate truncato, utrinque breve spinoso, in medio modice impresso et nitido, a basi punctulato, mandibulis bidentatis, anten- nis capite thoraceque aequelongis. Thorax dense, in scutello mi- nus sed grossius, punctatus, pronoto pone marginem anticum pre- sertim utrinoue sat constricto, seutello convexo, vix tuberculato, segmento mediario obliquo, apice biimpresso, mesopleuris in medio transverse impressis. Abdomen elongatum, capite thoraceque lon- elas, nitidum, subtus sat planum, supra modice convexum, haud dense nec profunde punectatum, epipygio rugoso-punctato, apicem versus impresso (et ferrugineo), apice carinato-marginato, trunca- to, hypopygio linguliformi, punctato, apice modice acuto. Q (haud in copula) —Nigra, linea transversa arcuataque supra antennas, abdominis seymentis 1% et 50 fascia transversa (ista imterdum paulum interrupta, lata, 22, 4-6 macula utrinque BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 223 flavis; antennis, mandibulis, abdominis segmento 2" apice et pygidio, pedibusque plus minus obscure ferrugineis. Lony. corp.: 9-12 mm. Caput antice visum quadratum, angulis superioribus rotundatis, nitidum, irregnlariter profunde punctatum, fronte basi longitror- sum impressa, elypeo apice paulum arcuate emarginato, elypco eb mandibulis subtus fronteque paulum barbatis. Thoraa lobo antico supra trapezoidali, anticem versus ampliato et trifido, sat grosse modice sparce punctato-pilifero, lobo medio transverso, tantum convexo, punctato-pilifero, angulis posticis rotundatis, lobo pos- tico basi semilunari transverso, punctato-pilifero, postice obliquo paulum concavo. Abdomen crassum, segmento 1” a supcrne viso sat conico, antice vix truncato, margine antico-superiore obtuse 3-tuberculato, antice sat piloso, supra nitido, sparce punctato, segmento 2% in medio transverse rugoso, utrinque nitido sparce punctato quarto basali sat nitido, microscopice transverse striatulo et paulum punctulato dein tantum carinato, quarto apicali opaco, apice carinato, segmentis 3-5 nitidis, sparce punctato-piliferis, segmentis ventralibus tantum magis punctato-piliferis, segmento 5” rugoso-punctato, utrinque sat longe piloso, pygidio elliptico compresso, postice truncato et nitido, carinato-marginato, hypo- pygio lamina postica semi-elliptica longitrorsum striata. Tucumán: Tafí (C. Bruch les.). — Mus. Buenos Aires, La Plata. lp) ) y) Elaphroptera verticalis Br£tHES, u. sp. A Nigra, albido-villosa, sat nítida, clypeo, mandibulis (apice piceis),scapo lineola infera et punctulo intus apice, vertice linea longitudinali, pronoto antice posticeque, mesonoto macula V-formante, scutello maculis 3, postscutello maculis 5 (apice in medio et utrinque basi), segmento mediario maculis 2 sub- basalibus etatrinque posticem versus, tegulis, mesopleuris macula irregulari elongata, abdominis segmentis dorsalibus 1-5 fasciis in medio late inserruptis, ventralibus 2-5 utrinque, coxis anticis infra, posticis extus, femoribus infra, tibiis extus (intus plus minus ferrugineis) flavis; tarsis ferrugincis, alis hmalinis, venis ferrugineis. Long. corp.: 10 mm. Alae: 8,9 mn» Caput sat dense punctulatum, clypeo modice convexo, apice in medio truncato, vix emarginato, carina supraantennali modice 224 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. elevata, mandibulis bidentatis, antennis thorace aequelongis. T'ho- raw sat regulariter punctatus presertim mesopleuris, mesonoto posticem versus multo minus dense et scutello vix impunctato, postsentello et segmento mediario basi punctulatis, sentello modi- ce convexo, segmento mediario longitrorsum impressulo et abdo- minis basin versus longitrorsum biimpresso. Abdomen capite thoraceque acquelongum, subtus subplanum, paulum irregulariter punetatum, segmentis basi apiceque sat constrictis, epipyglo con- vexo-rotundato, sat punctato, hypopygio subquadrangulari, apice paulam emarginato. Patagonia: San Jorge.—Mus. Nac. Buenos Aires. Elaphroptera (Aleurus) patagonica BrirHes, n. sp. g Nigra, albo-pilosula, mandibulis (apice obscure ferrugineis), elypeo (in medio transverse nigro ), vertice macula, pronoto antice in medio tantum interrupte, postice puncio utrinque, tequlis, mesonoto lobo medio utrinque, scutellis punctis 3, seg- mento mediario basi punctis 2, macula subalari, abdominis segmentis dorsalibus 1-6 (primo quintoque minute) utrinque macula, ventralibus 2-4 puncto utrinque, femoribus apicem versus extus, tibiis anticis extus flavis; tibiis tarsisque ferru- gineis; alis hyalinis, venis ferrugineis. Long. corp.: 7,9 mm. Alae: 6 mm. Capitdense punetulatum, elypeo lobo medio modiceconvexo, sat nitido, apice arcuate truncato, canthis supra antennas sat pro- ductis, antennis capite thoraceque vix aequelongis. Thorax sat den- se punctatum, mesonoto scutelloque nitidis, modice sparce gros- sius punctatis, pronoto pone marginem anticam paulum constricto, mesonoto longitrorsum biimpresso et bicarinata, scutello modice convexo, segmento mediario nitido, sab sparce punctulato-pilifero. Abdomen depressum, capite thoraceque simul sumptis aequelon- gum, nitiduam, modice sparce punctatum, segmentis ad basin api- cemque sat constrictis, 1” basi longitrorsum canaliculato, epipy- gio convexo, hypopygio rectangulari, apice vix bilobato. Unguibus subtus breve dentatis, vix bifurcatis. Q Ferruginea. Long. corp.: 5 mm. Caput antice visam subquadratum, angulis supero-lateralibus rotundatis, fronte sat convexa, nitida, prope basin antennarum BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 225 “a punctata etin medio foveata, scapo subtus paulum ciliato. Thoraz lobo antico supra plano paululum convexo, angulis anticis rotun- datis, posticis paulum amplius rotundatis, dimidio antico modice puncetato, canthis utrinque rotundatis, lobo medio semicirculari antice recto, lobo postico a lobo medio bene separato, basi supra longitrorsum elevato, postice oblique truncato canthis haud acutis sed modice prominulis. Abdomen capite aequelatum, ovatum, sat elongatum, segmentis 1-3 supra modice punctatis, segmento 1% eupiliformi, antice subtruncato et paulum villoso, ante apicem transverse carinmulato, segmento 2” ante apicem transverse cons- tricto. Uuguibus simplicibus. Patagonia: San Jorge. — Mus. Nac. Buenos Aires. Un casal están ¿n copula. Elaphroptera 3-dentala BrETHES, N. Sp. Nigra, capite thoraceque albido-pilosis, mandibulis (apice ferru- gineis), clypeo lobo medio (margine apicali et punctulo in disco nigris), vertice puncto, pronoto (in medio paulum lonyi- trorsum et puncito utrinque nigris), mesonoto in medio, tegulis, scutellis in medio et utrinque, mesopleuris (postice late inye- rente nigro), segmento mediario lineis 2 extus apice divergenti- bus ez ampliatis, abdominis segmentis 1-5 (in medio sat late interrupte) fascia, 6% utrinque interdum punctulo, coxis anti- cis sat late, £ posticis minus, femoribus apicem versus ampliate, tibiis (linea infera migra) flavis; alis hyalinis venis ferrugincis. Long. corp.: 11 mm. Alae: 9 mm. Caput dense punctulatum, clypeo lobo medio modice convexo, apice truncato, mandibulis apice bidentatis, antennis thorace aequelongis. Thorax modice punctatus, pronoto, disco mesonoti scutellique minus dense, pronoto transverse utrinque tantumn im- pressulo, seutello convexo, segmento mediario postice vix oblique truncato et prope basin abdominis biimpresso. Abdomen modice elongatum, capite thoraceque tantum longius, nitidum, haud pro- funde punetatum, subtus in medio paulum densiuns, segmentis basi apiceque modice constrictis, ventralibus apice haud pune- tatis, sed 6” sat regulariter punctulato, valvula infraanali apice 3-dentata, dente medio longiore. Unguibus bifidis. Patagonia : Caleufú.—Mus. Buenos Aires, La Plata. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3*, T. xi. JuLio 18, 1910. 15 226 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Elaphroptera lara Brerues, n. sp. d Nigra,albo-in fronte thoraceque supra subfulvo-pilosa, clypeo, mandibulis (apice obscure ferrugineis), vertice puncto, pronoto antice posticeque, mesonoto in medio et paululum utrinque, tegulis, scutello in medio et puncio utrinque, postscutello in medio transverse et puncto utrinque, segmento mediario lineis 2 apice extrorsum divergentibus et ampliatis, mesopleuris linea irregulari, abdominis segmentis 1-7 (1,5-5 in medio interrup- te) fascia, ventralibus 1-6 macula triangulari utrinque, coxis et femoribus infra flavis; tibiis et tarsis obscure ferrugineis, alis hyalinis, venis ferrugineis. Long. corp.: 8,5-11 mm. Alae: 1-9 mm. Caput dense punctulatum clypeo lobo medio modice convexo, apice vix arcuate truncato, mandibulis bidentatis, antennis thorace aequelongis. Thoraxw sat dense in disco mesonoti et seutello minus dense sed paulum grossius, punctatus, pronoto pone marginem anticam paulum constricto, scutello convexo, segmento mediario longitrorsuam impresso. Abdomen elongatum, capite tho- raceque longius, subtus subplanum; sat nitidum, punctulatum, subtus paulum densius, segmentis basi apiceque sat constrictis, epipygio utrinque rotundato, hypopygio quadrangulari, latitudine longiore apice truncato. Catamarca.—Mus. Nac. Buenos Aires, La Plata. Elaphroptera impressa BretHes, n. sp. ¿$ Nigro-flavo-vrariegata, albo-pilosa, capite flavo vertice fronte- que migris, puncto in triangulo ocellorum flavo, antennis, imci- sura apicali elypeo nigris, mandibulis apice ferrugineis. Thorax flavus, litura irregulari ante pronotum, posticem versus ¿in medio dilatata, mesonoto lineis 3 latis, linea media inomedio terminata, suturis inter mesonotum, scutellum, post- scutellum, segmentum medianum, pro- meso-et metapleuras, linea longitudinali et macula basali utrinque segymenti media- rái, sterno nigris. Abdomen nigrum segmentis 1% utrinque et prope apicem, 2-5 fascia in medio interrupta, ventralibus 1" interdum, 2-4 utrinque flavis. Coxis anticis late, mediis posti- BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 997 cisque intus extusque litura, femoribus subtus, tibiis anticis antice flavis, cetero pedum ferrugineo. Alae hyalinae, venis ferrugineis. Long. corp.: 16 mm. Alae: 15 mm. Caput dense punetulatum, clypeo lobo medio modice con- vexo, longitrorsum dimidio apicali lineato impresso, mandibu- lis bidentatis, fronte carinula longitudinali ornata, antennis capite thoraceque vix aequelongis. Thoraw pronoto a postice anticem versus gradatim obliquo, prope angulos anticos linea angulata impressa, scutello convexo, segmento mediario modice brevi, postice sab truncato et apice biimpresso. Abdomen modice elonga- tum, sat sparce irregulariter punctatuam, depressum, segmentis basi apiceque modice constrictis, 1? longitrorsum impresso, epipy- gio nitido, sparce punctato, apice rotundato, hypopygio angusto, punctato, apice vix aciculato. Patagonia: Río Leufú (C. Brucn leg.).—Mus. Buenos Aires, La Plata. Elaphroptera Tornowii Brerues, n. sp. ¿$ Nigra, nitida, albo-villosa, in vertice, pro- e; mesothorace abdominisque apicem versus nigro-pilosa, mandibulis dimidio basali, elypeo lineis 2 transvcersalibus, maculis 2 supra anten- nas, marginibus oculorum interiore et posteriore, vertice linea procurva et utrinque capitis postice, pronoto antice posticeque (in medio interrupte), mesonoto utrinque et macula media, scutellás maculis 3, tegulis punctulo, segmento mediario lineis 2 postice divergentibus, mesopleuris punctulis 2, metapleuris puncto basali, abdominis segmentis 1-4 utrinque supra, femo- ribus Lanticis linea infera flavis; tibiis et tarsis plus minus fer- rugineo-piceis, alis hyalinis, modice ferrugineo-fuscis, cellula radiali fusca. Long. corp.: 16-17 mm. Alae: 15-14 mm. Capite thoraceque dense punctulatis, seutello et segmento mediario in medio multo minus, abdomine sat sparce, irregulari- ter, utrinque paulum densius punctatis. Caput clypeo lobo medio transverse impresso, parte basali minute elevata, parte apicali magis elevata apice truncata et bidantata, dentibus divergentibas, antennis capite thoraceque simul sumptis aequelongis, Thorax margine anteriore modice elevata, pone marginem paulum cons- 9228 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tricto, sentello modice elevato, haud proprie tuberculato, segmento mediario obliquo, sine parte basali plana, postice longitrorsum biimpresso. Abdomen segmento 1% dimidio basali longitrorsum canaliculato, segmentis omnibus basi apiceque paulum constrictis, epipygio plano, grosse irregulariter punctato, utrinque plus minus carinato, hypopygio angusto, apice sat acuto. Q Nigro-picea, nitida, punctulo pone oculos et altere in vertice utrinque, abdominis szgmentis 1% fascia, 22 puncto utrinque, 3-4 fascia in medio interrupta, femoribus anticis plus minusve, mediis apice, flavis; antennis scapo apice, tibiis et tarsis plus minusve ferrugineis, abdominis segmentis utrinque testaceis, Long. corp.: 10 mm. Caput thorace vix duplo latías, nitidam, punctulatum, fronte in medio anticem versus paulum lineato-impressa, pilis longis albidis sursum versus reclinatis ornata, foveis basis antennarum profun.- dis, scapo intus barbato, clypeo transverso, plano, mandibulis nitidis. Thoraxw compressus lobo antico ceteris paulum latiore, antice truncato, angulis anticis modice prominulis, supra plano sed utrinque posticem versus obliquo, lobo postico supra basi carinis V-formantibus ornato, pone carinas spinulis 2 verticalibus armato, postice truncato et albido-villosulo. Abdomen ovatum, erassum, segmento 1%antice verticali et erecte albido-villosulo, a superne viso sat semicirculari, supra nitido, sparce punctato et microscopice transverse ruguloso, segmento 2” transverse 3-carl- nato, ante carinam primam minutissime dense punctulato, ante carinam 28m nitido, impunctato, ante carinam 3%m vix opaco, minutissime dense punctulato, segmentis ceteris nitidis, sparce punctato-piliferis eb microscopice transverse rugulosis, epipyglo parte postica truncata, carinato-marginata, minute punctata, lon- gitrorsum in medio villosula, hypopygio apice lamina V-formante, segmento 5” ventrali apice punctato; unguibus bifidis. Tucumán (E. Torsow leg.).—Coll. Mus. Nac. Buenos Aires, Tornow. Elaphroptera (Telephoromyia) rulipes Guér. Telephoromyia rufipes Guér., Duperry: Voy. Coquille. Zool. 11. 2. 1839; p.216 dd; Mag. de Zool. xtr. 1842. P. 99-105, p. 2, tab. 99. f£ 3-6 gd - BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 229 Thynnus rufipes Klug, Physic. Abh. Akad. Wiss. Berlin f. 1840, 1842, p. 41, N.? 59 9 .—D. T., Cat. Hym. var. 1897. p. 115.—Schrottky, An. Soc. Cient. Arg. Lv, 1903, p. 118 T[rJachypterus argentinus Weyenbergh, Berl. Ent. Zeitschr., xxvn, 1883, p. 277 G Q.—D. T., Cat. Hym. viu. 1897. p. 119. —Schr., An. Soc. Cient. Arg., Lv, 1903, p. 118. 2 T[rJachypterus cordovensis Weyenbergh, Berl, Ent. Zeitschr., xxviL. 1883, p. 282 Q.—D. T., Cat. Hym. var. 1897, p. 120. —Schr., An. Soc. Cient. Arg. Lv, 1903, p. 118. Cuando empecé el estudio de los Ténidos argentinos, tuve mucho empeño en reconocer todas las especies que se hubieran descripto de estas regiones. Como Weyenbergh dice de su especie que «der kurze Stiel des Hinterleibes ist schwarz, das folgende Segment fast ganz gelb, nur mit schwarzem Unterrand», no encontraba ninguna especie con el primer segmento todo negro y con el siguiente casi todo amarillo, Pensando luego en el motivo que indujo sin duda á colocar este insecto en el género Trachypterus, uno de los caracteres que mo- tivan la 18 Legión de Thynnidae de De Saussure (in Novara Reise, 1867) es el de las mandíbulas tridentadas, y como Weyenbergh parece haber tenido esa obra y seguido su clasificación, me he visto llevado 4 comparar los Thynnidae de mandíbulas 3-den- tadas que tengo á la vista con el Trachypterus argentinus Weyenb. que me ha resultado coincidir completamente con la Telepho- romyia rufipes de Guérin; por lo que toca al abdomen, lo que Weyenbergh ha tomado por «der kurze Stiel» y «das folgende Segment» es el 1% segmento abdominal que efectivamente tiene una faja entera amarilla cerca de su extremidad. Los «3 ten, 4 ten, 5 ten, 6 ten und 7 ten Segment» son los 2 4 6” segmentos abdo- minales y el «S ten wieder ganz schwarz» es el 7”, pues es sabido que los Thynnidae sólo tienen Y segmentos abdominales visibles. La Q no había sido aun descripta como lo exigen hoy las nece- sidades cientificas: Q Nigra, fronte flava, in medio macula circulari verticem versus apperta, lineis 2 V-formantibus in vertice conjunctis, macula laterali supra ocellum sita et verticem versus continmuata mar- gineque posteriore capitis piceis vel obscure ferrugineis, man- dibulis, clypeo, antennis pedibus margineque segmenti 21 plus minus ferrugineis. Long. corp.: 11 mn. 230 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. pa Caput antice visum quadratum, angulis superioribus rotundatis, nitidum, irregulariter punctatum, fronte longitrorsum canalicula- ta, vertice etiam longitrorsum impresso, clypeo brevi, transverso apice truncato. Thorax capite dimidio angustior, lobo antico supra plano, subquadrato, nitido, sparce punctato-pilifero, angulis anticis paulum elevatis, ante apicem utrinque etiam tantum prominulo, lobo medio sat plano, tantulum convexo, semicirculari, modice punctato, lobo postico basi lobo medio haud humiliore, sed pone basin oblique concavo, marginibus paulum elevatis et linea media obsolete elevata ornato. Abdomen crassum, ovato-oblongum, seg- mento 1% a superne viso obconico antice truncato, apice tantum coarctato, segmento 2” transverse aeque 3-partito, carina 1* nulle elevata, per lineam impressam transversam notata, carinis 2 ulti- mis sat elevatis, segmento 3% ad */¿ basalem, segmentis 4%, 5” vix in medio transverse lineato-impressis, epipygio apice truncato, fimbriato-marginato, in medio postice rugoso, hypopygio lamina apicali semicirculari. Esta Q procede de Córdoba. Sin que haya en ello una imposibilidad absoluta, es sin embargo difícil que el género australiano Trachypterus se encuentre en América, aunque tal vez se encontrará algún día en las costas pacíficas del Nuevo Continente. Si coloco provisionalmente y con dudas el Trachypterus cordo- vensis Weyenb. como sinónimo de Telephoromyia rufipes Guér., es únicamente para llamar la atención sobre la gran semejanza entre esos insectos y que se aleje cuando menos del género Trachypterus. Elaphroptera catamarcensis BRETHAES, N. sp. $ Nigra, albido-pilosa, clypeo macula semi-lunari, mandibulis maculis basali et preapicali, margine oculorum interiore plus minus anguste, litura pone oculos, pronoto postice plus minus anguste, tegulis punctis 2, scutello punctis 3 (puncto medio plus minus distincto), postscutello in medio transverse et puncto utrinque, abdominis segmentis 2-5 fascia (in medio sat late interrupte), 6% punctulis 2 flavis. Alis hyalinis, macula pre- apicali fusca, venis ferrugineis. Long. corp.: 16 mm. Alae: 14 mm. Caput dense punctulatum, carina frontali minuta, clypeo lobo medio sat convexo, in medio paulum transverse impresso, pone hanc impressionem usque ad marginem triangulariter ¡mpresso, BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. Al marginibus trianguli acutis, mandibulis 3-dentatis, antennis capite thoraceque paulum longioribus. Thoraxw sat dense,in mesonoto disco et scutello multo minus dense sed paulum grossius, puncta- tam, pronoto pone marginem anticum paulum constricto, seutello convexo, segmento mediario obliquo, apice biimpresso. Aldomen elongatum, capite thoraceque longius, depressum, nitidum, modice punctatum, segmentis basi apiceque modice constrictis, epipygio supra plano, carinato-marginato, hypopygio linguliformi, modice angusto. Unguibus bifidis. Q (in copula). — Nigra, albido-pilosa, vertice macula, linea ab oculis antice usque ad verticem et altera utrinque flavis; man- dibulis, antennis obscure et pedibus obscurius ferrugineis. Long. corp.: 9 mm. Ca put antice visum quadratum, angulis superioribus rotundatis, modice dense punctatum, nitidum, fronte antice longitrorsum impressa, clypeo modice convexo, apice truncato. Thorax lobo antico supra plano, quadrato, capite angustiore, angulis posticis rotundatis, nitido, sparce punctato-pilifero, angulis anticis et in medio postice sat elevato, lobo medio lobo anticoangustiore, vixno- doso, lobo postico basi lobo medio paulum crassiore, punctato, tra- pezoidali, dein usque ad apicem elliptice concavo, impunctato. Ab” domen crassum, ovatum, segmento 1” a superne viso semicirculari, antice bicornuto, sat sparce punctato-pilifero ante apicem impresso, segmento 2” tertio basali nitido et impresso, tertio medio nitido, punctato et paulum carinato, tertio apicali opaco, ferrugineo, paulum carinato, segmentis 3-5 nitidis, paulum punctato-piliferis apice tantum constrictis, pygidio elliptico compresso, postice truncato, ferrugineo et penicillatim circumdato. Catamarca (C. Bruch leg.).—Mus. La Plata. Elaphroptera catamarcensis var. lata BrETHES, n. var. GS A typo differt: mandibulis latius, maculis 2 supra antennas, vertice punctulis 2, pronoto lituris 2 antice utrinque et postice latius, mesonoto punctis 2 in medio postico, scutello macula media sat magna, segmento mediario lineis 2 postice divergen” tibus, abdominis segmento 1" apice transverse et 6” maculis majoribus, femoribus linea infera flavis. Long. corp.: 15 mm, Alae: 13 mm. Catamarca (C. Bruch leg.).—Mus. La Plata. 232 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Elapbroptera fasciatella Brernes, n. sp. Ab El. fasciata simillima, sed multo minor et vertice lineola procurva, propleuris macula, mesopleuris macula, coxis anti- cis posticisque infra, mediis extus, et segmentis dorsalibus 5 primis (non 6), 3-5 in medio interrupte, et segmentis ventrali- bus 2-5 in medio interrupte, flavis. Long. corp.: 16 mm. Alae : 135 mm. En la estructura del cuerpo, del clypeo y del pigidio especial- mente no encuentro diferencias apreciables con la El. fasciata. Sin embargo, creo que se trata aquí, no tan sólo de diferencias de varie- dad, pues si el color amarillo se extiende aquí en las pleuras y ancas, lo que no sucede en la especie de Guérin, debería también extenderse más en el abdomen, es decir, que tendriamos aquí un caso de hipercoloración; pero no sucede así, pues en lugar de 6 segmentos amarillos, sólo tenemos cinco en la especie que estudio. Chubut.—Mus. Nac. Buenos Aires. : Elaphroptera fasciata GuUÉR. Elaphroptera fasciata Guér., Voy. La Coquille (1839) p. 242 9. = Ammodromus frontalis Guér., Voy. La Coquille (1839) p. 245 Q. Puedo ahora confirmar la suposición de Guérin-Ménéville quien creía que el 4am. frontatis fuera la Q de Elap. fasciata ó de Tere- phoromyia rufipes. Un casal de Elaphroptera fasciata traidos de La Pampa donde fueron cazados por D. Esteban Caride y pinchados en el mismo alfiler no permiten ya dudas al respecto: el Amm. frontalis es la Q de Elap. fasciata Guér. Elaphroptera erythropoda Brerues, n. sp. g Nigra, nitida, albido-villosa vel puberula, clypeo transverse, mandibulis basi, pronoto postice modice late, tegulis, mesonoto macula media, scutellis in medio, pro- et mesopleuris segmento- que mediario utrinque macula, segmentis abdominis 1-5 supra utrinque macula, coxis anticis infra, femoribus anticis dimidio BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 238 apicali, mediis apice flavis; femoribus, tibiis et tarsis plus minus ferrugineis ex parte flavis. Alis hyalinis apice tantulum infuscatis, venis via piceis. Long. corp.: 12 mm. Alae: 9 mm. Caput punctatum, nitidum, clypeo transverse tantum convexo, apice in medio truncato et breve bidentato, mandibulis apice bidentatis, antennis thorace aequelongis, funiculo proportionali- ter crasso. Thorax ovatus, nitidus, pronoto pone marginem anti- cum haud transverse constricto, sparce punctulato, mesonoto punctulato, in medio paulum grossins et sparcins punctato, sentel- lo modice convexo, punctato, segmento mediario minute dense- que punctulato, stigmatem versus tantum nitidiore, propleuris transverse impressis, mesopleuris haud impressis uniformiter punctatis. Abdomen oblongum, depressum, supra subtusque vix aeque convexum, supra minutissime punctato-piliferum, subtus grosse irregulariter punctatum, segmentis vix haud constrictis, 1% in medio basali longitrorsum canaliculato, epipyglo fulvo- pilosulo, hypopygio albido-piloso vix semicirculari; unguibus bifidis. Rep. Arg.: Pampa Central (E. Carte ).—Mus. Nac. Buenos Aires. Elaphroptera tafiensis BretHes, n. sp. G Nigra, albido-pilosula, clypeo lobo medio macula basali et litura anteapicali, mandibulis late, vertice puncto, pronoto antice, scutellis¿ ¿im medio, abdominis segmentis 1 puncto utrinque, 2-6 fascia late interrupta, 79 maculis 2 longitrorsum separatis flavis; tibiis tarsisque vix piceis, alis hyalinis, modice fuscis. Long. corp.: 12 mm. Alae: 9,5 mm. Caput dense punctulatum, clypeo lobo medio sat convexo, nitido, minus punctato, longitrorsum impresso, apice truncato paululum marginato, mandibulis bidentatis, antennis capite thoraceque aequelongis. T'horax sat dense punctatus, disco mesonoti et scu- tello multo minus punctatis et sat nitidis, pronoto pone marginem anticum modice constricto, seutello convexo, segmento mediario basi tantum longitrorsum impresso, apice biimpresso. Abdomen sat breve, capite thoraceque aequelongum, compressum, nitidum, segmentis basin versus et longitrorsum paulum magis punctatis, basi apiceque paulum constrictis, subtus sat aequaliter punctatis, 234 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. epipygio rotundato, punctato, longitrorsuam paulum impresso et apice modice constricto, hypopygio rectangulari, punctulato, apice truncato. Tucumán: Tafí (C. Brucn leg.).—Mus. La Plata. Elaphroptera tucumana BrETHES, N. Sp. ¿ Nigra, sat breve nigro-hirsuta, mandibulis macula basali flava, alis fusco - ferrugineis, marginibus infumatis. Long: corp.: 19-22 mm. Alae: 15-18 mm. Caput sat dense punctulatum, clypeo lobo medio apicem versus paulum elevato, emarginato, dentibus sat acutis, mandibulis biden- tatis, cristis supra antennas sat acutis. Thorax pronoto utrinque pone marginem anteriorem paulum constricto, sat punctato, meso- noto etiam sat punctato, lineis 2 longitrorsum impressis, in disco tantum minus dense punctato, seutello etiam minus punctato sed tuberculato, segmento mediario minute modice sparce punctulato- pilifero,apice biimpresso, meso pleuris punctatis. Abdomen nitidum, depressum, capite thoraceque simul sumptis longius, supra sab sparce, subtus densius et tantum profundius punctatum, segmentis basi apiceque modice constrictis, segmento 1% dimidio basali longi- trorsuam canaliculato, epipygio plano, apicem versus paulum gra- datim angustiore apice truncato, hypopygio apice ogivali. Un- eguibus bifidis. Q Nigra, abdominis 3-5 maculis luteis notatis, antennis, man- dibulis, pedibus pygidioque plus minus ferrugineis. Long. corp.: 10-11 mm. Caputantice visuam quadratum, angulis superioribus rotundatis, minutissime punctulatum et sparce punctatum, fronte linea longi- tudinaliimpressa. Thorax capite vix duplo angustior, lobo antico supra quadrato, sat plano, angulis anticis modice elevatis, angulis posticis (vel lobo utrinque posticem versus) gradatim humiliori- bus, sparce punctulato-pilifero, angulis anticis pilis paucis longis ornatis, in medio basi longitrorsum impresso, lobo medio bigib- boso, longitrorsum plus minus impresso, postice paulum supra lobum posticum producto, lobo postico supra spathula elevata ornato, a basi usque ad spathulam paulum impresso, utrinqus pone BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 235 spathulam modice plano dein oblique truncato et piloso. Abdomen crassum, ovatum, segmento 1” a superne viso obconico truncato antice appresse albo- villoso, supra sparce punctato, segmento 2% latiore, transverse tricarinato, carinis aequidistantibus, segmento 3% nitido, dimidio basali modice punctato-pilifero, segmentis 4-5 etiam vitidis paulum magis sparce punctato-piliferis, pygidio elliptico, apice truncato, marginibus carinatis et longitrorsum etiam obsolete carinato, ante truncaturam supra dense sat grosse punctato, hypopygio lamina apicali V-formante. Variat. Q Sine maculis abdominalibus luteis. Tucumán (E. TorvNow, C. Brucn leg.).—Cols. Mus. Buenos Altres, La Plata, Tornow. Elaphroptera melanosoma BRrETHES, N. Sp. g Nigra, nigro-hirsuta, alis fuscis, paulum violaceo-micantibus. Long. corp.: 17-19 mm. Alae: 14-16 mm. Caput dense punctulatum, clypeo lobo medio dente basali acuto armato, hoc dente supra carinato, paululum arcuato, subtus usque ad marginem clypei nitido, elypeo apice in medio tantulum inciso, antennis capite thoraceque aequelongis. T'horax sat dense puncta- tus, mesonoto longitrorsum biimpresso et bicarinato, scutello a mesonoto per lineam foveolarum separato, modice convexo, seg- mento mediario postice biimpresso. Abdomen paulum brevius hir- sutum, capite thoraceque simul sumptis longius, depressum, supra irregulariter sat grosse punctato-piliferum, subtus sparcius, seg- mentis subtus fascia basali sat dense punctulata, epipygio trian- gulari, apice rotundato, utrinque haud acuto, hypopygio rec- tangulari, apice truncato, angulis postico-lateralibus rotundatis. Unguibus bifidis. Q Nigra, nitida, maculis 2 luteis supra antennas, mandibulis, antennis pedibusque plus minus obscure ferrugineis. Long. corp.: 11-12 mm. Caput antice visum quadratum, angulis superioribus rotundatis, irregulariter punctatum, fronie longitrorsum impressa, celypeo inter antennas longitrorsum laevigato, apice truncato. Thorax capite dimidio angustior, lobo antico transverse convexo, vix 236 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. quadrato, modice grosse punctato, angulis anticis gradatim humi- lioribus, ante angulos posticos utrinque modice prominnlo, lobo medio paulum elongato semicireulari sat dense punctato, lobo pos- tico lobo medio humiliore, haud horizontali sed posticem versus paulum obliquo, supra sat plano. Abdomen crassum, ovatum, seg- mento 1% obconico, antice truncato eb appresse sat lutescente villoso, supra longitrorsum et basin punctato-pilifero, angulis anticis obtuse prominulis, segmento 2? transverse 3-carinato, cari- nis aequidistantibus, spatio medio sat nitido et modice punctato, segmento 3? basi modice late nitido impunctatoque, dein transver- se lineato-impresso, eb pone impressionem modice grosse punctato- pilifero, pygidio apice truncato, penicillatim fulvo-circumdato, in medio epipygio cordiformi-acuto, rugoso, hypopygio lamina api- cali semicirculari. Catamarca (C. Brucn leg.), Salta.—Mus. Buenos Aires, La Plata. Elaphroptera Ameghinoi BrerHes, n. sp. ¿ Nigra, albido-villosa; mandibulis (apice piceis), capite dimi- dio antico, postice late, verticem versus angustiore, pronoto marginibus, mesonoto utrinque et macula in medio, tegulis, seutellis, segmento mediario macula magna utrinque postice, mesopleuris macula magna postice angulatim excisa, coxis et femoribus infra, abdominis segmentis dorsalibus 1” in medio apice vix interrupte, 2-6 late interrupte, ventralibus 1-5 utrin- que gradatim minus late flavis; segmentis 6-7 plus minus obscure ferrugineis, alis flavescenti-hyalinis, stigmate fer- rugineo, venis vix piceis. Long. corp.: 16-17 mm. Alae: 16-17 mm. Caput dense punctulatum, clypeo lobo medio paulum elevato, in medio nitido modice impresso, apice arcuate truncato, dentibus acutis, mandibulis apice bidentatis, antennis capite thoraceque vix aequelongis. Thorax dense punctatus, pronoto pone marginem anticam paulum constricto, mesonoto longitrorsum biimpresso et bicarinato, scutello sat convexo sed non tuberculato, segmento mediario sat brevi, dense punctulato postice biimpresso, meso- pleuris tantum transverse impressis. Abdomen supra sat nitidum, subtus paulum magis, segmentis dorsalibus punctulatis, basi vix dense punctulatis, epipygio grosse rugoso-punctato, utrinque — BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. AS apicem versus carinato, apice truncato, hypopygio apicem versus nitido apice rotundato. Unguibus bifidis. Tucumán (E. Tornow leg.).—Mus. Nac. Buenos Aires. Elaphroptera paranensis BrErHes, n. sp. g Nigra, sat breve albido villosa, capite dimidio anteriore (man- dibulis apice piceis), et pone oculos late verticem versus angus- tiore, pronoto antice in medio tantum interrupte et postice, mesonoto macula mediali et paulum utrinque, tegulis, scutellis, segmento mediario vix toto, mesopleuris macula magna trian- culari, coxisinfra, femoribus subtus (supra nigris vel ferrugi- neis), abdominis segmentis 1 postice paulum interrupte, 2-5 utrinque macula sat lata plus minus triangulari, subtus 1-5 posticem versus gradatim minus utrinque flavis; scapo obscure, tibiis et tarsis ferrugineis; abdominis segmentis 2 ultimis et precedentibus paulum apice rubris; alis flavido-hyalinis, in cellulis radiali et cubitali 5% nubecula fusciore auctis, venis ferrugineis. Long. corp.: 19 mm. Alae: 15 mm. Caput dense punctulatum, clypeo in medio triquetro prominalo, lateralem et anticem versus gradatim humiliore, antice modice late emarginato et bidentato, mandibulis bidentatis, fronte modice convexa, pone oculos tumida. Thorax pronoto antice truncato, nitido, sat sparce punctulato, margine anteriore sat elevata, pone hanc marginem laevigato et impresso, mesonoto modice dense puncetato, sentello sat prominulo, segmento mediario postice biim- presso, mesopleuris in medio transverse impressis. Abdomen depressum, segmento 1% longitudinaliter impresso et modice pune- tato, segmentis 2-5 magis punctatis, basi apiceque tantum cons- trictis, segmento 6% minus punctato, epipygio plano, basi grosse punctato dein longitrorsum striatulo, apice truncato, utrinque eristato, hypopygio longe triangulari. Paraná (Rep. Argentina).—Mus. Nac. Buenos Aires. Elaphroptera mendozana BrerHes, n. sp. 3 Nigra, albido-pilosa, mandibulis (apice obscure ferrugineis), elypei lobo medio vix toto et margine apicali anguste, macula 238 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. triangulari secus oculos prope clypeum et altera sat minuta ad angulum supero-anteriorem oculorum, maculis 2 supra antennas, linea verticali pone oculos irregulari, vertice punctu- lis 2, pronoto antice in medio interrupte, et postice, mesonoto macula media et paulum utrinque, tegulis, scutellis maculis 3, segmento mediario linea utrinque apice extus divergente et ampliata, propleuwris macula, mesoplewris linea obliqua postice incisa, et puncto retrorsum versus, coxis anticis infra, mediis posticisque extus, femoribus linea, tiviis anticis mediisque puncto basali, abdominis segmentis 1-5 (2-5) in medio paulum interrupte, subtus 1-4 in medio interrupte, 9% utrinque flavis; tibiistarsis abdominisque seymentis 2 ultimis ferrugineis; alis hyalinis, venis sat ferrugineis, cellula radiali apice infuscata. Lony. corp.: 11-17 mm. Alae: 9,5-13 mm. Caput sat dense punctatum, clypeo lobo medio in tuberculo tri- quetro producto, supra cristato, subtus usque ad dentes apicales tantulam concavo nitidoque, fronte longitudinaliter tantulum cristata, canthis supra antennas sat productis, antennis capite thoraceque vix aequelongis, mandibulis bidentatis. Thorax niti- dus, punetatus, pronoto, mesonoti disco seutelloque minus puncta- tis, pronoto pone marginem anticam tantulum constricto, meso- noto longitrorsum biimpresso et bicarinato, seutello sat convexo, haud tuberculato, a mesonoto per lineam foveolatam sejuncto, segmento mediario postice biimpresso. Abdomen elongatum, depressam, subtas snbplanum, capite thoraceque simul sumptis longins, nitidum, sat sparce subgrosse punctatum, subtus paulum sparcius, segmentis basi apiceque paulum constrictis, segmento 1% basi sat profunde longitrorsum impresso, epipygio convexo, apice rotundato, hypopygio elongato-rectangulari apice bilobato. Unguibus bifidis. Q (im copula).—Piceo-nigra, abdominis segmentis presertim utrinque testaceis (interdum ferruginea,segmentis dorsalibus 9-4 plus minus piceis), capiie plus minus flavo, macula fron- tali magna triangulari, linea laterali ab oculum usque ad ver- ticem et pone capitem piceis, antennis, mandibulis basi, pedibus anoque ferrugineis. Long. corp.: 9,5-7,5 mm. Caput antice visum subquadratuam, angulis supero-lateralibus rotundatis, fronte modice convexa, modice punctulata, longitror- BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 239 sum impressa, scapo subtus ciliato. Thoraw lobo antico antice truncato, subquadrato vel trapezoidali, supra modice punetato, in medio longitrorsum elevato usque ad marginem lateralem grada- tim oblique humiliore, angulis anticis tantum prominulis, lobo medio semicirculari, retrorsum versus gradatim humiliore, in medio basi tantum longitrorsum impresso, lobo postico basi eleva- to lateralem versus gradatim humiliore, posticem versus magis plano. Abdomen ovatum, nitidum, sparce punctato - piliferum, microscopice rugulosum, segmento 1” antice truncato et villoso, longitrorsum supra compresso, carina media in spinulis 2 anticis erminata, scgm 2” transverse 3-carinato, ante carinam 3" sa t ta, segmento 2” tran 3-carinato, ant 3 sab opaco, epipygio ovali, fulvo-fimbriato cireumdato, disco ruguloso, hypopygio in lamina arcuata terminato. Mandibulis tibiisque sat longe albido-pilosis. Unguibus bifidis. juzgar por jemplares que existen en el Museo Naciona A or los ejemplares que exist 1M Nacional, esta especie es la más abundante de la región de Mendoza: 100 J y 16 Q de los cuales 11 casales ¿n copula ó en el mismo alfiler. (Dres. Bouthéry, Spegazzini, etc.) —Mendoza y San Juan. Elaphroptera rubescens BrEtHEs, n. sp. $ Nigra, albido-villosa, abdomine a segm. 2% obscure cerasino, clypeo, mandibulis (apice nigris), macula triangulari contra oculos antice, maculis 2 supra antennas, alteris 2 ¿in angulis supero-interioribus oculorum, linea utrinque capitis postice, pronoto antice posticeque, in medio tantulum interrupte, meso- noto utrinque et lobo medio postice, scutellis in medio et utrin- que basi, segmento mediario lineis 2 apice extus divergentibus, mesopleuris lineis 2 obliquis sursum versus conjunctis, abdo- minis segmentis 1-4 utrinque marginibus, coxis anticis antice, mediis posticisque intus et extus, femoribus infra flavis; tegu- lis, tibiis et tarsis ferrugineis, alis hyalinis, tantum flavescen- tibus, venis vix piceis. Long. corp.: 20 mm. Alae: 16 mm. Caput dense punctulatum, clypeo parte media vix nulle con- vexa, dimidio basali punctulata, dimidio apicali tantulum conca- va, impunctata, nitida, apice bidentata, lamina supra antennas sat producta, mandibulis apice bidentatis, antennis vix apice tho- racis attingentibus. T'horax grossius punctatus, secutellum versus multo minus dense, segmento mediario modice oblique producto, 240 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. basin versus abdominis biimpresso, mesopleuris in medio trans- verse impressis. Abdomen depressum, leve haud dense punctula- tum, segmento 1” longitrorsum impresso, segmentis basi paulum constrictis, epipygio grosse irregulariter punctato, utrinque eris- tato, hypopygio in medio longitrorsum elevato, apice rotundato. San Leopoldo (Brasil). — Mus. Nac. Buenos Aires. Elaphroptera paraguayensis BretHmes, n. sp. Q Nigra, linea semilunata utrinque capitis, thorace lobo medio postice, lobo postico antice et in canthis, abdominis segmentis 1" fascia lata, 22 macula triangulari utrinque, 5% 4% fascia sat lata inmedio interrupta, 9 maculis 2 postice excisis, femo- ribus subtus flavis; mandibulis, clypeo, antennis, segmento 20 abdominis (obscure), pygidio et pedibus ferrugineis. Long. corp.: 12 mm. Caput antice visum quadratum, angulis superioribus rotundatis, sat punctatum, lateralem versus paulum sparcius punctatum, fron- te utrinque barbata, longitrorsum laevigata, in medio linea impres- sa notata et 1n medio lineae fovea impressa, clypeo brevi in medio emarginato. Thoraxw lobo amtico antice vix */, latitudinis capi- tis aequante, supra trapezoldali, transverso, plano, in medio sab profunde impresso, sat sparce punctato-pilifero, antice 3-lobato, lobo medio angustiore, transverso, sat sparce punctato-pilifero, lobo postico supra sat plano anticem versus angustiore, postice oblique truncato 1n medio dense punctulato-pilifero. Abdomen crassum, sat depressum, segmento 1%a superne viso sat semicircu- lari, supra transverso, sparce punctato, antice vix truncato, pau- lum piloso, segmento 2" transverse 3-carinato, carina antica basali, inter eam et carinam 2%m transverse rugoso, carina 2* viz apicali, segmentis 3” et 4% nitidis sparce punctatis, apice constrictis, seg- mento 5% paulum densius punctato-pilifero, pygidio apice minuto, vix rhomboidali- vel obcordato-truncato, pene ?/¿ mm. alto, hypo- pygio lamina apicali semielliptica, ventre a basi usque ad apicem gradatim densius punctato-pilifero, segmento 5” dense punctato rugoso. Paraguay.—Mus. Nac. Buenos Aires. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 241 Elaphroptera andina BreTHes, n. sp. gS Nigra, albido-pilosa, clypeo lobo medio disco apiceque, man- dibulis basi, vertice puncto, pronoto antice etmacula utrinque propetezulas, mesonoto in medio et tantulum utrinque, tezulis, scutellis in medio, segmento mediario macula utrinque, meso- pleuris macula subalari, abdominis segmentis 1-6 fascia in medio sat late interrupta, ventralibus 2-5 macula utrinque, femoribus subtus, tibiis extus flavis; tibiis tarsisque obscure ferrugineis, alis hyalinis, venis ferrugineis. Long. corp.: 16 mm. Alae: 15 mm. Caput dense punctulatum, clypeo lobo medio modice convexo apice truncato, mandibulis apice bidentatis, antennis capite tho- raceque aequelongis. Thorax sat dense punctatus, disco mesonoti scutellisque multo minus dense punctatis, scutello convexo, seg- mento mediario dense punctulato, postice tantum transverse striatulo et biimpresso. Abdomen elongatum, subtus sat planum, modice nitidum, punctatum, segmentis basi coarctatis, apice minus coarctatis, valvula supraanali rugoso-punctata, hypopyglo quadrangulari vix concaviusculo apice truncato. Q Nigra, albido-pilosa, macula flava in regione ocellorum et alteris 3 minutis posterioribus, pronoto dimidio postico in medio antrorsum versus macula nigra includente, lobo medio, abdominis fasciis 5(2-5 in medio paulum interrupte) sat latis, femoribus tibiisque anticis extus flavis; antenmis, mandi- bulis, pedibus, abdominis suturis et pygidio plus minus obscure ferrugineis. Long. corp.: 11 mm. Caput antice visum quadratum, angulis superioribus rotundatis, nitidum, minutissime punctulatum, foveis antennaruam sat profun- dis et rotundatis, fronte in medio longitrorsum impressa, ocellis (?) minutis in triangulo aequelato dispositis, seapo mandibulisque sub- tus longe pilosis, clypeo longitrorsum tantum elevato, punctulato, apice truncato. Thorax lobo antico plus minus */; capitis aequelato, supra quadrato, subplano vel vix convexo, anticem versns densius punctato, utrinque propleuris verticaliter truncatis, a noto hand angulatim separatis, angulis anticis modice notatis sed haud acutis, lobo medio transverso, vix convexo, nitido, sparce punctato, lobo Axa. Mus. Nac, Bs, As., Ser. 8*, T. xi. Agosto 11, 1910, 16 949 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. postico lobo antico paulum angustiore, supra posticeque rotun- datim congruente, supra modice plano, a pleuris anticem versus tantulum constrictis arcnate sejuncto, paulam punctato, postice dense punctato. Abdomen crassúm, ovatunm, subtus vix planunm, sparce punctato-piliferum, segmento 1* breve conico, antice trun- cato et minute punctulato, in medio (antice)longitrorsum Impresso, segmento 2” prope basin transverse impresso, ante impressionem leve carinato, apicem versus transverse carinabo etiamque apice, ante has carinas paulum rugoso, segmentis ceteris apicem versus eradatim paulum magis punctato-piliferis, pygidio elliptico apice truncato, longitrorsum striato (basi apiceque inconspicue), ventre sat uniformiter punctato-pilifero, hypopygio apice rotundato. Un $ y una Q pinchados en el mismo alfiler no parecen dejar duda al atribuir á la misma especie los dos sexos en cuestión. De Catamarca.—Mus. La Plata. Elaphroptera (Telephoromyia) elypeicarinata BrEerHes, n. sp. $ Capite, thorace pedibusque nigris, nigro-hirsutis, abdomine cerasino, alis fuscis violaceo-micantibus. Long. corp.: 16 nm. Alae: 13 mm. Caput verticem versus minus dense, anticem versus magis punctulatum, fronte cristula longitudinali ornata, elypeo a basi usque ad apicem curvatim elevato, in medio crista longitudinal in dentem acutum terminata, apice semicirculariter truncato, den- tibus modice acutis, mandibulis apice 3-dentatis, prope basin intus etiam unidentatis, antennis capite thoraceque simul sumptis aequelongis. Thorax nitidus, punctulatus, pronoto pone marginem anticum paulum constricto, mesonoto longitrorsam biimpresso eb bicarinato, seutello a musonoto per foveas separato, punctato eb tuberculato, postseutello segmentoque mediario minute sat sparce punctulatis, punctis piliferis, segmento mediario postice biim- presso, mesopleuris modice punctatis, in medio transverse arcuate impressis. Abdomen depressuxm, nitidum, hic illic punctato=pilife- rum, segmentis basi apiceque paulum constrictis, epipygio utrin- que paulam grosse punectato-pilifero, apice 1n medio lenissime inciso, hypopygio elongato, punctato-pilifero, in dentem acutum terminato. Unguibus bifidis. Chubut.-—Mus. Nac. Buenos Ajres, BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 243 Elaphroptera luteofasciata BrETHES, n. Sp. Q Caput subflavum, vertice maculis 6 plus minus ferrugineis et posticem versus convergentibus ornato, antennis mandibulisque ferrugineis, thorace plus minus nigro-piceo, supra lobo 1? apicem versus, et lobo medio ferrugineis; abdominis segmentis 1" supra late flavo, 22 basi utrinque ampliate, 3 fascia lata basali, 4% fascia minus lata, 5% macula V- formante flavis; segmento 2" pone flavum obscure, 6" toto et 5% ventrali ferru- gineis; pedibus piceis, anticis plus minus ferrugineis, mediis (desunt !). Long. corp.: 21 mm. Caput thorace latius, tumidum, punctulatum, sparce aurato-pilo- sum, fronte paulum lineato-impressa, clypco transverso, vix plano, antice paulum emarginato. T'horax lobo antico supra plano, modice punctato, sat trapezoidali, margine anteriore in medio angulatim paulum producto, angulis anticis posticisque tantulum productis; lobo medio supra plano, modice punctato, posticem versus longi- trorsam paulum impresso, angulis latero-posticis rotundatis, pleu- ris sub hoc lobo magis constrictis, lobo postico supra brevi, sat nitido postice oblique truncato, canthis utrinque paulum acutis. Abdomen crassum, ovatum, segmento 1” antice fulvo-piloso, supra sparce punctato, segmento 2% transverse rugoso, segmentis ceteris sparce punctatis, cpipygio postice truncato, longitudinaliter stria- to, hypopygio lamina semilunari transverse striata, segmentis ventralibus 2-4 conjunctim subplanis, sat nitidis, parce punctato- pilosis, segmento 5” basi nitido, dein longitrorsum rugoso-striato, unguibus bifidis. San Leopoldo (Brasil). —Mus. Nac. Buenos Aires. ¿Sería la Q de El. sphegea (K1.) ó de alguna otra mayor aún? Bradynobaenus Gayi Spin. Dos ejemplares procedentes del Chubut corresponden comple- tamente con la descripción detallada que da Spinola de ese género. q l 8 En lo tocante á las antenas sin embargo, Spinola dice que tienen 11 artejos, mientras que cuento 13: el 1%, ó escapo, es chato por arriba, el 22 muy pequeño casi todo incluido en la extremidad del 1% com- parable con su correspondiente en las antenas de Elaphroptera Q, 944 MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. los 3-12 obcónicos, el 18% cónico; los 7-8 últimos artejos son achatados como por un retraimiento de los músculos internos. El colorido de estos dos ejemplares difiere del típico en que el primer segmento es negro así como el resto del abdomen hasta los dos últimos dorsales (y 3 ventrales) que son rojos. Sistemáticamente, este extraño himenó ptero se ha colocado entre Mutilla y Thynnus (Spinola), entre los Scolíidae (Saussure), entre los Myrmosidae (Ashmead) y entre los Scoliidae (Zavattari). Pare- ceres de tan distinguidos naturalistas y cue difieren tan funda- mentalmente, indican lo arduo que es efectivamente de determinar el verdadero parentezco del Bradynobaenus. Si mi determinación es exacta, tal vez la constitución de las antenas nos indicaría un parentezco con los T'hynnidae á cuya vecindad lo coloco por ahora. Col. Mus. Buenos Aires, La Plata. Fam. ELIDIDAE (olim Myzinidae, Plesiidae). Cuando los congresos científicos han adoptado ¡justicieramente la ley de la prioridad, no han hecho más que cortar un abuso que tendía á multiplicar los nombres, á cambiarlos á capricho algunas veces, etc. Luego el fin propuesto no puede ser más lauda- ble. Pero tal vez no han previsto que esa ley de prioridad iba á llevarse hasta sus más remotas consecuencias por algunos natura- listas provistos de una abundante literatura, y que vendría el caso de que nombres aceptados desde largos años por la universalidad delos naturalistas deberían reemplazarse por ótros anteriormente empleados pero que no habían tenido la fortuna de ccnseguir la «carta de ciudadanía». Estos cambios ¿son un bien? ¿son un mal? Por ejemplo en el caso presente ¿conviene cambiar el nombre de Myzine en Elis como lo propone Schrottky en Deuts. Ent. Zeitsch., 1910, p. 197? No soy partidario de tanto cambiar porque, cuando se emplea un nombre, entendemos que se nos comprenda el significado de ese nombre, y nada más. Y sin embargo convengo en que ese cambio es perfectamente justificado. Si los naturalistas que siguieron Fabricio, y si el mismo Fabricio, no tuvieron un concepto claro del sentido que debe tenerse con respecto á Elis, ahí está la prime- ra especie, Elis sexcincta (Syst. Piezat., p. 245), que define el tal sentido, y es óse que se llama ahora Plesia 6 Myzine. Ese sentido es bien distinto de aquél que se le da hasta hoy, como formando parte BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 945 de Scolia. Bien comprendo que es sensible tener que modificar la costumbre quetenemos, en llamar Elis lo que se nos ha enseñado en llamar Myzine ó Plesia, pero también prefiero volver al sentido primitivo de la palabra Elis, sancionado por los congresos cientifi- cos, y no cambiar en nuevos nombres que cada cual pensara en proponer: los naturalistas del porvenir no encontrarán en ello sino la mayor naturalidad. En su bella revisión de los grupos de Scoliidae (Hist. de Mada- gascar, t, xx, 1890), Saussure observa que en el Nuevo Mundo los Myzine son únicamente machos de Plesia, y no tengo dato alguno que modifique esa observación. Luego el único nombre que con- viene átodos estos himenópteros es el de Elis Fab. Doy á continuación una clave para distinguir las especies que he reconocido pertenecer á estas regiones del Plata: 2 A Pronoto amarillo en su borde anterior. a segmento mediario más ó menos amarillo. hb escudete amarillo. c bandas abdominales más bien basales. i espinitas de las tibias blanquizcas..........o.oooooo.... Elis Bruchii. Bréthes. 1 espinitas de las tibias ferrugíneas. d frente densamente puntuada........ooooooo.... .. Elis compacta Bréthes. d' frente bastante lisa, menos puntuada............ . Elis saltensis Bréthes. c” bandas abdominales apicales. e clipeo amarillo; pies más ó menos amarillos.......... Elis maculatissi- ma Burm. e" clipeo negro; pies más bien ferrugíneos oscuros.... Elis tucumana Bréthes. cibandasabdommales dobles ao aaa Elis duplicata Burm. b! escudete negro. f pies ferrugíneos....... donando donna uIob AÑ COOO Elis bonaérensis Burm. f” pies negros con amarillo. y mesonoto amarillo en el medio...... SOvIs o ASE .. Elis paranensis Burm. y mesongto negro. k pronoto más amarillo en su borde posterior........ Elis pallidipen- nis Burm. k' pronoto más amarillo en su borde anterior........ Elis albosignata Burm. al segmento mediario negro. Abandastaellabdomen dobles. accionaria eisosio ss Elis gemellata Burm. lY bandas del abdomen simples. o 2 segmento del abdomen negro..... OLMabaaDa dOOOOBODE Elis bifasciata Bréthes. o! 2” segmento más ó menos amarillo. 246 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. i órbitas internas amarillaS.........oooooocorcrororo >. Elis bonaérensis Burm. i' órbitas internas negras, ó muy poco amarillas...... Elis elegans Burm. A' Pronoto amarillo en su borde posterior. j Mmesonoto negro. PAPIESMNECRTOS Mr OO Sands sete Elis robusta Burm. b! pies ferrugíneos ....... SUBIDOS 00D yLO0t to REIS ACUY ana Burm. j' mesonoto amarillo en el medio.......... ESOO dcodi ..... Elis strigosa Bréthes. A! Pronoto negro. Drabdomen nero alas a lale ade .... Elis immaculata Schr. br abdomen más ó menos amarillo. l segmento mediario más ó menos amarillo. l primer segmento abdominal sólo amarillo..... ........ Elis Tornowii Bréthes ll varios segmentos con amarill0......o.oooooommmmrrrr o... Elis paranensis Burm. k! segmento mediario negro. m frente mejor amarilla..... ODA DÓNOO Mol Strontalis Burm. m! frente mejor negra, con poco de amarillo. n bandas dobles en los segmentos 3D...a.o.ooo...-.... Elis gemellata Burm. nv! bandas simples ó el abdomen con manchas laterales. O pies DegTOS..ooccocoocco rerara rara cana rr Elis Jórgenseni Schr. o! pies ferrugineos ...mommmmmommm... Docosradcouvos .... Elis cuyana Burm. A Pies siempre más ó menos amarillos. a clipeo NegrO........ SS OO PO UOUSInO Logro cio .. Elis maculatis- sima Burm. a clipeo más ó menos amarillo. b segmento mediario negro. c pronoto amarillo ......oooooommoocoom.o.. ER .. Elis cuyana Bréthes. cl bordes del pronoto amarilloS .......oooemmommeoro....- .. Elis Ameghinoi Bréthes. hb segmento mediario más ó menos amarillo. d tibias posteriores negras, amarillas en su base.......... Elis robusta Burm. d' tibias posteriores amarillas, álo menos exteriormente. e Una mancha grande amarilla en las mesopleuras. f pronoto amarillo .... ........ a lis AA dIpens nis Burm. fi bordes del pronoto amarill0S.....ooooomoocmommo... .. Elis compacta Bréthes. e" Dos manchas amarillas en las mesopleuras. y fajas dorsales del abdomen ligeramente estrecha- das antes de los bordes....oooooocmomocom....«. Elis Burmeisteri . Bréthes. g! fajas dorsales del abdomon ligeramente estre- chadas en el medio. BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 947 h epipigio plano y biespinoso. iepipigio con faja amarilla..... Jéboodo 00900 Elis gemellata Burm. il epipigio negro. J pronoto casi todo amarillo ............. Elis cuyana Burm. J' bordes anterior y posterior del pronoto ana do lis caleta Elis compacta Bréthes. l epipigio con impresión longitudinal y biespi- nOSO. k! epipigio con faja ó manchas amarillas ... Elis bonaérensis Burm. IO PIPISIODESTO aaa ds Ilo a atea Elis albosignata Burm. A! Pies ferrugineos. a coxas anteriores negras....... Ad TOOIBOILOLIARASAAOD PÍO Elis elegans Burm. al coxas anteriores amarillas. b 5” segmento ventral con impresión apical triangular pun- totali sl oLaa door ova ondo SR aR Elis paranensis Burm. b! 5% segmento ventral sin impresión apical ......ooo....... Elis bonaérensis Burm. AMPL MEegros canoas cosoruBdo ODO RAP OO o RCOnOnS Elis paraguayen- sis Schr. Elis compacta BrerHes, n. sp. Q Nigra, capite thoraceque sat fulvo-pilosis, abdomine pedibus- que albido - pilosis, fronte fascia sat angusta, margine oculo- rum interiore, clypeo macula media et utrinque, linea pone oculos in veriice interrupta, pronoto macula triangulari ad angulos anticos, mesonoto in medio et utrinque, scutello in medio, postscutello transverse, segmento mediario linea longi- tudinali supra et macula magna utrinque posticeque, meso- plewris maculis 2, abdominis segmentis dorsalibus 1-5 fascia angusta basali sed utrinque retrorsum versus ampliata, 5% in medio interrupte, ventralibus 22 macula utrinque, 3% fascia in medio vix interrupta, 4” fascia angusta in medio interrupta, coxis posticis intus extusque, femoribus 4 anticis apice, 2 pos- ticis extus, tibiis anticis linea antica, flavis; mandibulis, an- tenmis obscure, tibiis et tarsis ferrugineis, pygidio cerasino, alis sat hyalinis, ad. costam fuscis. Long. corp.: 17-19 mm. Alae: 13 mm. Caput dense grosse punctatum, regione ocellorum tantum minus dense, elypeo longitrorsum elevato, modice punctato. Thorax pro- 248 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. noto anticem versus dense grosse punctato, posticem versus punctis grossis et minutis intermixtis, mesonoto scutclloque gros- se punctatis, segmento mediario in medio supra rugoso punctato, lateralem versus minutissime punctulato, postice truncato etpaulum striatulo. Abdomen nitidum, ovato-oblongum, depressum, segmen- tis dorsalibus transverse in medio punctulatis, segmentis ventrali- bus dimidio apicali grosse punctato-piliferis, pygidio longitrorsum striato. 3 (haud in copula)— Nigra, albido-pilosa, mandibulis (apice ferrugineo), clypeo, margine oculorum interiore, maculis 2 supra antennas, vertice interdum macula, pronoto antice Cinterdum interrupte) et postice, mesonoto in medio et utrin- que, tegulis, scutellis, segmento mediario macula utrinque sat magna (interdum punctulis 2 basi ), mesopleuris macula sat magna (interdum maculis 2), abdominis seymentis dorsalibus 1-6 fascia apicali in medio plus minus angusta lateralem ver- sus plus minus ampliata, ventralibus 2-6 macula utrinque, (interdum pyyidio fasciato, vel 3-punctato, vel bipunctato), co- xis plus minusve, femoribus basi excepta, tibiis et tarsis vix totis flavis; alis hyalinis. Long. corp.: 10-20 mm. Alae: 1-14 mm. Caput dense punctulatum, verticem versus tantum minus dense, elypeo convexo, punctato, a basi.carinato, fronte tantum canalicu- lata, supra antennas modice producta. Thorax pronoto modice dense punctato, propleuris paulum densius, pone marginem anti- cum tantum contricto, mesonoto etiam punctato, in medio paulum grosslus et sparcius, seutello etiam sparcius punctato, segmento mediario supra convexo, utrinque tantum longitrorsum Impresso, postice oblique truncato. Abdomen elongatum, capite thoraceque longius, supra tantum applanatum, nitidum, punctulatum, segmen- tis apice paulum constrictis, subtus vix haud punctatum, pygidio supra plano, bifurcato, in medio interdum longitrorsum striatulo, interdum nitido vel sparce punctato. Tucumán, Salta, Jujuy, Misiones, Catamarca, La Pam pa.—Cols. Mus. Buenos Aires, La Plata. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 9249 Elis saltensis BrerHes, n. sp. Q Nigra, clypeo utrinque, linea transversa supra antennas cum margine oculorum interiore conjuncta, linea occipitali, in ver- tice angustiore, pronoto supra vix toto, mesonoto in medio macula et utrinque linea, scutellis in medio, segmento media- rio macula utrinque, mesopleuris macula, abdominis dorsalibus segmentis 19 macula utrinque, 22 macula majore utrinque cum linea angusta basali conjuncta, 3-5 fascia basali in medio tantum angustiore, segmentis ventralibus 22 macula utrinque, 3 macula minuta eham utrinque, tibiis anticis antice flavis; mandibulis basi, antennis obscure, spinulis tibiarum 4 posti- carum, tarsis et pygidio obscure ferrugineis; alis paulum infu- matis. Long. corp.: 15-19 mm. Alae: 11-14 mm. Caput modice sparce grosse punctatum, postice albo-pilosum, elypeo minus grosse set dense punctato, fronte longitrorsum cana- liculata, mandibulis aurato-pilosis. Thorax pronoto grosse in medio minute punctato, mesonoto grosse sat sparce et seutello densius punctatis, segmento mediario supra in medio grossissime punctato, lateralem versus minutissime punctulato et vix nitido, posticem versus transverse striato, postice truncato, mieroscopice punctu- lato, basin versus abdominis radiatim striatulo, mesopleuris modice grosse punctatis. Abdomen oblongum, depressum, nitidum, utrin- que et subtus albido-pilosum, pygidio longitrorsum striato, basi punctato, segmentis ventralibus apicem versus punctato - piliferis. Salta (Dr. C. SpeGAzzIN1).—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Elis tucumana BretHES, n. sp. Q Nigra, albido-pilosa, fascia frontali sat lata, capite postice, pronoto antice in medio interrupte et postice, mesonoto in me- dio et utrinque, scutello punctis 2 in medio, postscutello, meso- pleuris macula, segmento mediario macula utrinque, abdominis segmentis dorsalibus 1-5 fascia apicali gradatim minus lata, 2" utrinque antrorsum versus ampliata, ventralibus 2-3 macula parva apicali utrinque, femoribus 4 anticis apice, 2 posticis linea supra flavis; mandibulis (apice obscuris), tibiis tarsis, pygidioque ferrugineis, antennis piceis, alis dimidio basali 950 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ferrugineo, dimidio apicali ad costam fusco. Long. corp.: ldmm. Alae: 11 mm. Caputnitiduam, hicillic punctatam, prope antennas magis dense, elypeo longitrorsum elevato, utrinque modice dense punctulato. Thoraz nitidus, grosse sparce punctatus, segmento mediario minu- te punctulato, in medio paulum grosse punctato, postice truncato, opaco. Abdomen nitidum, oblongo-ovatum, supra sab minute irre- gulariter punctulatum, subtus dimidio apicali segmentorum pune- tato-pilifero, pygidio longitrorsum striato. Tucumán.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Elis bifasciata BrETHES, n. sp. e) Q Nigra, albido-secundum lucem, ferrugineo pilosa, margine oculorum interiore paulum, pronoto angulis anticis et postice, postscutello transverse, mesopleuris macula, abdománis seg- mentis 1.2 macula utrinque, 3% fascia.viz basali, 4* fascia etiam vis basali in medio tantulum interrupta, 5% interdum macula utrinque flavis; mandibulis, elypeo basi, maculis 2 supra anten- nas, antennis, tegulis, pedibus, pygidio in medio margine que et alis ferrugineis; alis apice paulum fuscis. Long. corp.: 16 mm. Alae: 13 mm. Caput sat sparce grosse punctatum, prope antennas paulum densius, fronte vix ferrugineo pilosa, clypeo longitrorsum elevato, modice punctulato. Thorax pronoto sat sparce grosse punctato, mesonoto scutelloque sparcius, segmento mediario supra in medio grosse sat dense haud profunde punctato, lateralem versus minu- tissime punctulato, posticem versus transverse striato, postice truncato arcuatim striato. Abdomen ovato-oblongum, depressum, apicem lateralemque versus modice grosse, subtus segmentis api- cem versus etiam modice grosse punctato-piliferis, pygidio longi- tudinaliter striato, basin versus hic illic profunde punctato. Catamarca (C. Brucn leg). — Cols. Mus. Nac. Buenos-Aires, La Plata. Elis Ameghinoi Brernes, n. sp. A Nigra, albo-pilosa, mandibulis (apice ferrugineis), elypeo, margine oculorum interiore, maculis 2 supra antennas, scapo BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 251 antice, pronoto antice (in medio interrupte) et postice, mesonoto scutellisque in medio, mesopleuris antice posticeque, abdominis segmentis dorsalibus 1-6 apice (in medio tantulum constricte), ventralibus 2-6 apiceanguste utrinque ampliate, pygidio utrin- que, coxis plus minusve, femoribus (basi excepta), tibiis tarsis- que flavis; alis hyalinis, venis ferrugineis. Long. corp.: 12-15 mm. Alae: 9,5-10,5 mm. Caput sat dense, regione ocellorum tantum minus, punctatum, fronte supra antennas modice producta et in medio paulum im- pressa, clypeo convexo, a basi carinato. Thoraxw punctatus, meso- noto disco et seutello paulum sparcius sed grossius, segmento mediario punctato utrinque nitido, post ce truncato. Abdomen nitidum, elongatum, capite thoraceque longius, segmentis basin versus gradatim paulum magis punctatis, pygidio longitrorsum impresso et bispinoso. Mendoza.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Elis Bruchii Brerues, n. sp. Q Nigra, albido-pilosa, clypeo utrinque, maculis 2 supra anten- nas, linea oculorum interiore in vertice attingente et semiluna- ta, linea verticali post oculos, pronoto antice in medio interrup- te et postice, mesonoto in medio et utrinque, tegulis, scutello in medio, postscutello transverse, segmento mediario longitrorsum im medio etmacula laterali, mesopleuris maculis 2, abdominis segmentis dorsalibus 1-5 fascia viz basali sat lata et ventrali- bus 2 et 3 macula utrinque, coxis posticis extus, femoribus 4 anticis apice, et 2 posticis supra, tibiis anticis antice flavis; mandibulis, antennis obscure, tarsis anticis ferrugineis; alis flavo-ferrugineis, venis ferrugineis. Long. corp.: 14 mm. Alae: 11 mm. Caput antice modice dense, in vertice et pone oculos sat sparce punctatum, pone ocellos tantum transversim impressum, fronte supra antennas sat prominula, clypeo in medio modice elevato, utrinque modice punctulato. Thorax collo longitrorsum striato, pronoto grosse haud dense punctato, mesonoto tantum sparcius, scutello non tantum profunde, segmento mediario in medio supra paulum haud profunde grosse punctato, lateralem versus minu- 252 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tissime punctulato, postice truncato eb sat subtiliter striatulo. Abdomen ovato-oblongum, depressum, modice dense punetulatum, apicem versus paulum grossius punctatna, pygidio longitudinali- ter striato, basi profunde sparce punctato, segmentis ventralibus aplcem versus grossius punctato-piliferis. Catamarca (C. Bruch leg.).—Mus. Nac. Buenos Aires. Elis cuyana Burm. Q (haud in cupula) —adhue indescripta. — Nigra, abdominis segmentis 1,2 macula utrinque plas minus parva, 3% fascia basali,4? fascia in medio interrupta. 5%macula utrinque plus minus notata flavis; mandibulis, antennis obscure, pedibus et alis ferrugineis. Long. corp.: 14 mm. Alae: 10 mm. Caput grosse, regione ocellorum a vertice minus dense, puncta- tum, elypeo minus grosse punctato, in medio basi modice elevato, apice arcuate truncato, mandibulis apice piceis aurato-pilosis, scapo aurato-vel fusco-piloso. Thoraxw supra grosse haud dense punctulatum, postscutello punctulato, segmento mediario supra minutissime punctulato, in medio grosse punctato eb paulum tumido, posticem versus transverse striato, postice truncabo, radia- tim striato. Abdomen oblongum, supra subtusque nitidum, minute sparce punctulatum, subtus dimidio apicali segmentorum punce- tato-pilifero, pygidio longitrorsum striato, hic 1llic grosse pune- tato. Mendoza (Dr. SreGazziNt leg.) — Col. Mus. Nac. Buenos Álres. Elis Tornowii BreTtHzs, n. sp. Q Nigra, albido-pilosa, in fronte thoraceque supra fuleo-pilosa, mesopleuris macula minuta, postscutello transverse, seymento mediario canthis, abdominis segmento primo supra, coxis pos- ticis extus flavis; mandibulis, antennis pedibusque nigro-picets; pygidio margine ferrugineo; alis hyalimis, dimidio costali fusco. Long. corp.: 20 mm. Alae: 15 mm. Caput modice dense grosseque punctatum, clypeo punctulato, basi longitrorsum vix carinato, apice arcuate truncato, mandibulis BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 253 et scapo aurato-pilosis. Thorax pronoto punctis grossis minutis- que intermixtis, mesonoto, seutello, mesopleuris modice grosse punetatis, segmento mediario supra in medio grosse punctato, lateralem versus tantum humiliore et vix1mpunctato, postice trun- cato, radiatim striato basin versus grossius, canthis acutis. Abdo- men minute punctulatum, hic illic grosse punctulato-piliferum, subtus nitiduam, dimidio apicali segmentoram grosse punctato- pilifero, pygidio longitrorsum striato. Tucumán (E. Torxow leg.).—Col. Mus, Nac. Buenos Altres. Elis strigosa BrETHES, n. sp. Q Nigra, albido-pilosa, maculis 2 supra antennas, maryine ocu- lorum interiore, linea pone oculos angusta in vertice tantulum dilatata, pronoto postice, mesonoto in medio et utrinque, post- scutello transverse, mesopleuris antice, abdominis segmentis 1-5 macula utrinque, coxis posticis intus extusque, tibiis anti- cis basi extus flavis; mandibulis antenmisque obscure, tarsis (posticis obscure), pyyidio margine ferrugineis; spinis tibia- rum 4 posticarum albidis; alis hyalinis tantum infuscatis. Long. corp.: 17 mm. Álae: 12 mm. Caput grosse denseque punctatum, verticem versus vix haud punetatum, nitidum, fronte canaliculo longitrorsam impresso, elypeo longitrorsum elevato, modice punctulato, mandibulis aura- to-scapo albido-pilosis. Thorax nitidus, pronoto anticem versus paulum magis punctato, mesonoto scutelloque hic illic punctatis, segmento mediario supra in medio sat late-rugoso punctato, ubrin- que minutissime puuctulato, postice truncato et forte striato. Abdomen nitidum, oblongo-ovatum, segmentis dorsalibus utrinque et ventralibus dimidio apicali punctato-piliferis, pygidio longitror- sum striato. Tucumán (E. Torxow legs.). —Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Fam. TIPHIDAE Tiphia parallela Sm. Esta especie se extiende en la República Argentina hacia el Sur, hasta Bahía Blanca, La Pampa y Mendoza. 254 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Tipbia saltensis BreTHEs, n. sp. Q Nigra, albo-pilosa, mandibulis antennisque obscure ferrugi- neis, alis modice fuscis, venis piceis. Long. corp.: 13 mm. Alae: 9 mm. Caput nitidom, haud dense punctulatum, verticem versus tan- tum sparcius, elypeo in medio apice truncato vix indistincte inciso. Thorasw pronoto quam capitem aequaliter punctato, postice laevi- gato, mesonoto longitrorsum impresso et vix dense punctato, utrinque vix impunctato, scutello hic illic punctato, postsentello longitrorsum tantum impresso, segmento mediario supra nitido, laevigato, longitrorsam 3 carinato, carina media apicem versus obsoleta, utrinque posticeque etiam carinato, postice nitido, trun- cato tantum excavato. Abdomen nitidum, segmentis 2 primis sparce punctatis; segmento 1% supra transverso, basi paulum carinato, apicem versus linea punctoram ornato, subtus sat nitido, minutis- sime punctulato, basi paulum tuberculato, segmentis dorsalibus 3-5 basi minute sat dense punctatis, apicem versus grossius sed spar- cius punctatis, segmento 6” crebe punctato. Salta.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tiphia andina Brétnes, n. sp. Q Nigra, albidulo-flavo-pilosa, mandibulis antennisque obscure ferrugineis, alis modice fuscis, ad costam obscurioribus, venis piceis. Long. corp.: 16 mm. Alae: 11 mm. Caput dense verticem versus tantam minus dense sed grossius punctatum, clypeo brevi, punctulato, apice paulum bidentato. Thorax pronoto anticem versus gradatim densius punctato, postice laevigato, mesonoto in medio sat late impresso et modice dense punctato, utrinque et seutello sparcius punctatis, segmento media- rio supra minutissime punctato et ruguloso, utrinque laevigato, in medio longitrorsum 3-carinato, carina media utringue modice impressa et apice evanescente, utrinque et postice etiam carinato, postice vix nitido, minutissime punctulato, in medio longitrorsum carimulato, mesopleuris sat punctatis et antice cristatis. Abdomen vix petiolatum, nitidum, segmento 1” partibus antica superaque BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 255 rotundatim corgruentibus, hic illic punctato, sed utrinque paulum densius, ante apicem lincassat regulari punctorum aucto, subtus sat nitido, minutissime punctulato et utrinque punctis majoribus intermixtis, segmento 2” supra sat sparce punctato, ante apicem paulum densius, subtus paulum grossius, segmentis ceteris apicem versus gradatim densins punctatis. Catamarca. —Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tiphia bonariensis BrETHES, n. Sp. Q Nigra, albido-pilosa, tegulis obscure, mandibulis, antennis, pedibusque ferrugineis, alis ferrugineo-flavis, venis sat ferru- gineis. Long. corp.: $ mm. Alae:3 mm. Caput nitidum, modice punctatum, clypeo apice integro. Thorax pronoto antice modice punctato, postice laevigato, mesonoto sen- tellisque spareius punctatis, segmento mediario supra haud pune- tato in medio longitrorsum 3-carinato, utrinque et postice etiam carinato, postice truncato, sat nitido, minutissime punctulato, mesopleuris antice cristatis, dein gradatim sparcius et minus grosse punctatis. Abdomen nitidum, segmento 1” antice truncato, minutissime punctulato, supra transverso, basi transverse carina- to, nitido, sparce, ante apicem paulum densius punctato, segmen- tis ceteris apicem versus gradatim modice densius punctulatis. Buenos Aires.—Col. Mus. Nac. Buenos Álres. Tiphia plalensis BrETHES, n. sp. Q Nigra, albido-pilosa, mandibulis, antennis tarsisque obscure ferrugineis, alis paulum fuscis, venis piceis. Long. corp.: 10 mm. Alae: 7 mm. Caput modice punctatum, elypeo brevi apice truncato. Thorax pronoto sat punctato, mesonoto, sceutellisque sparcius punctatis segmento mediario supra vix nitido in medio 3-carinato, carina media alteris latiuscula apice evanescente, marginibus lateralibus et postice etiam carinatis, postice truncato, sat nitido, minutissime punctulato. Abdomen vix petiolatum, segmento 1”antice truncato, nitido, minutissime punctulato, supra transyerso, basi paulum 256 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. transverse carinato, sat sparce punctato, ante apicem lnea vix regulari punctorum ornato, subtus sat nitido, basi cornuto, seg- mentis ceteris apicem versus paulum gradatim densius punctula- tis, segmentis apice eb utrinque punctato-piliferis. Buenos Aires, Córdoba.— Col. Mus. Nac. Buenos Aires, La Plata. Tiphia fluminensis BrETHES, n. Sp. A Nigra, albido-pilosa, antennis pedibusque obscure ferrugineis, alis modice fuscis, basi sat late pure hyalanis, apice paulum dilutioribus. Long. corp.: 9,5 mm. Alae: 7 mm. Caput modice grosse verticem versus minus dense punctatum, elypeo punctulato apice vix bilobato. Thorax grossius punctabus, pronoto margine amteriore elcvato-cristato, mesopleuris antice eristatis, in medio paulum punctulatis, segmento mediario supra in medio longitrorsum 3-carinato, carina media apice sat evanes- eente, postice etiam transverse carinato, utrinque etiam bicarinato, inter nas carinas foveolato, prope carinas omnes tantum trans- vsrse striatulo, postice truncato, obsolete striato. Abdomen vix petiolatum, apicem versus supra gradatim densius punctulatunm, segmento 1” nitido antice sat triangulari truncato, supra trans- verso, nitido, basi transverse carinato, pone carinam linea puncto- rum impressa et apice etiam linea punctoram impressa notato, subtus segmento 1% basi paulum cornuto utrinque sat grosse punctato, segmentis ceteris sab punctulatis, sed apicem versus eradatim densius. Río de Janeiro.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Gen. COSILA Gun. A las especies conocidas ya de este género se deberán agregar las COSILA CARBONARIA (= Myzine carbonaria Burm.) y CostLa ERYTHROPYGA (= Myzine erythropyga Burm.)—La última sólo es de la República Argentina, BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 297 Fam. SCOLITIDAE Scolia scutata BRETHES, n. sp. Nigra, albido-pilosa, fronte thoraceque supra fusco-pilosis, sey- mentis 2-4 aurato-fimbriatis, scutellis sat late et segmentis 2 primis supra (22 in medio interrupte) alis flavo- ferrugi- meis, ad costam paulum obscurioribus, venis ferrugineis ad costam fuscis. Loug. corp.: 15 mm. Alae: 13 mm. Capite, fronte transverse, pronoto et segmento mediario supra lateralem versus sat dense punctatis, clypeo vix haud punctato, mesonoto, scutellis et medio segmenti mediarii nitidis, haud pune- tatis vel vix, mesonoto utrinque lineato-punctato. Segmento media- rio supra apice obtuse acuto, marginibus sat acutis, postice nitido, impuncetato, tantum concavo. Abdomen nitidum, vix haud puncta- tum, segmentis 3 primis nigro-velutinis, segmento 6% apice rigide- nigro-piloso, calcare postico spathuliformi. Entra en el grupo de Scolia costulis. Iguazú.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Seolia Bruchii Breraes, n. sp. Q Nigra, nigro-hirsuta et fimbriata, abdominis segmentis 3 pri- mis nigrovelutinis, segmento 2% utrinque punctulo flavo, alis fuscis, viridi-cyaneo-mitentibus. Long. corp.: 20 mm. Alae: 16 mm. Caput nitidum, fronte prope antennas dense puntata, clypeo vix haud punctato sed disco irregulariter tantum impressulo, vertice sat sparce grosse punctato. Thorax dense grosse punctatus, meso- noto disco et scutellis sat sparcius, segmento mediario supra dense, postice minus dense punctato, marginibus hebetatis. Abdomen segmentis 3 primis (3% apice excepto) nigro-velutinis, 2-5 nigro- fimbriatis, 3% 4% que basi minute punctulatis, in medio hic illic grosse punctatis, 6” apice oblique truncato, rude punctato et pili- fero, calcaribus posticis haud acutis, nec proprie spathuliformibus. Esta especie parece formar una transición entre Seolia peregrina y Srolia campestris. Córdoba.—Mus. Nac. Buenos Aires. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. xn. Acosto 17, 1910 7 258 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Seolia argentina BRETHES, N. Sp. ¿ Nigra, media, nigro-hirta, clypeo macula utrinque, pronoto puncto utrinque, abdomáinis segmentis 1 et 2 supra vix totis et 5 fascia apicali brevi flavis, alis hyalinis tantum fuscis, venis via piceis. Long. corp.: 23 mm. Alae: 19 mm. Caput nitidum, punctatum, clypeo sat impunctato, linea irregu- lari ante ocellum anticam laevigata. T'horaxw modice dense puncta- tus, mesonoto in medio et sentellis in medio paulum sparcius pune- tatis, segmento mediario postice tantum concavo, marginibus hebelatis. Abdomen sat elongatum, nitidum paulum, cyaneo-nitens, in plagis flavis flavo-pilosum, segmento 1? campanulato, sat grosse denseque punctato, dein segmentis ceteris apicem versus gradatim densius punctatis. Difiere de las Seolia mu'anda,terrestris, etc., sobre todo por sus pelos negros en todo el cuerpo. Paraná, Tucumán.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Seolia Spegazzinii BrETHEs, n. sp. $ Media vel subminuta, nigro-hirsuta, nítida, abdománis seg- mento 2 utrinque margine apicali et paulum lateralem versus ampliate, 3 apice sat late interrupte flavis; alis fuscis, viola- ceormicantibus, summa basi hyalinis. Long. corp.: 15-18 mm. Alae: 12-15 mm. Caput sat dense punctatum, regione ocellorum tantum minus sparce, elypeo modice convexo. Thorax sat dense punctatus meso- noto in medio paulum et scutello sparcius punctatis, segmento mediario lobo medio tantum minus grosse punctato. Abdomen niti- dum, paulum eyaneo-nitens, sat punctatum, sed apicem versus gradatim densius. Mendoza (€. SPEGAZZINI ), Catamarca (C. BrucH).—Cols. Mus. Nac. Buenos Aires, La Plata. BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 259 Fam. CEROPALIDAE Salius bonariensis (Ler.) BrETHES, n. Sp. Pepsis bonariensis Lep., Hist. Nat. Ins. Hym. 1. 1844. p. 417, n* 11 Q —D.T., Cat. Hym. viu. 1897. p. 248 (nec R. Luc.)- * Pompilus dumosus (Klug) Spin., Gay: Hist. fís. Chile., zool. ví. 1851. p. 346, n* 1. * Prionocnemis dumosus Burm., Stett. Ent. Zeit., xxxur. 1872. PRL OI * Salius dumosus Kohl, Verh. zool.-bot. Gres. Wien., XXXIV. 1884. p. 45. Ocupándome del estudio de los Pepsis, tuve el mayor empeño en identificar todas las especies de ese género, y con mayor razón especialmente aquellas que se hubieron señalado de estos paises. Sabiéndose por una parte, la crítica que han sufrido los estudios del Conde A. Lepeletier de Saint Fargean motivada por haber tra- bajado á una edad en que la vista le obliga á uno á un descanso insoportable, y por otra parte comparando las descripciones de su Pepsis bonariensis con Salius dumosus tan común en Buenos Aires, he quedado con la convicción de que Lepeletier y Spinola estudiaron la misma especie de Ceropalidae. Este himenóptero es conocido de la República Argentina toda y de Chale. Salius erythropus Breruks, n.sp. Q Niger, femoribus (ima basi excepta), tibiis, calcaribus protar- sisque rubris; mandibulis apice, palpis, tegulis, tarsisque plus minus piceis, alisinfumatulo-hyalinis, unguibus subtus denta- tis. Long. corp.: 7 mm. Alae: 6 mm. Capite thoraceque minutissime denseque punctatis, clypeo sat convexo, apice arenato, supra modice piloso, fronte indistincte longitrorsum impressa, ocellis in triangulo acquilato dispositis, posticis inter se quam ab oculis magis appropinquatis, oculis inter se quam longitudinem art. 2? funiculi paulum magis approximatis, Thorax pronoto postice arcuato (haud angulato), mesonoto lineis parapsidalibus antice nullis, metanoto (hand postscutello) trans- verse striatnlo, segmento mediario modice convexo, apicem versus 260 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. in medio absolete impresso. Abdomen nitidum, vix pitiolatum, segmento 1” gradatim dilatato (a latere viso), margine inferiore - recto, margine superiore apicem versus arcuate convexo. Alae ut Salius (Priocnemis) dispertitus Kohl, in Verh. zo0l.-bot. Ges. Wien. 1905. p. 349. f. 12. Buenos Aires: 23. x1. 1908 (A. Zorra leg.) — Mus. Buenos Aires. Gen. CHIRODAMUS Haz. Creo que el género Chirodamus Hal. debe desaparecer de la nomenclatura é incluirse en Salius (Priocnemis) por las razones que siguen: El carácter saliente de ese género sería el engrosamiento de los fémures anteriores del SF. Pero todos, ó casi, los naturalistas están de acuerdo en no conceder valor genérico á los adornos más .ó menos extraños con que se quiere lucir el sexo fuerte. En cuanto á la sinonimia que ha provocado ese género, hela aquí para sus dos especies: 1* El Chirodamus Kingi Hal., tipo del género, ha sido también llamado Salius (Priocnemus) pachymerus Tasch., como ya lo ha reco- nocido Schrottky en su Enumération des Hyménoptéres connus jus- gwici de la République Argentine, de "Uruguay et du Paraguay. Además cualquiera que viera solamente la Q de esta especie, no enontraría carácter para separarla del género Salius. 22 El Chirodamus distinctus Sm. ha sido también llamado Pompi- lus Bovei Mantero. Algunos ejemplares que tengo á la vista me dejaban una fuerte presunción que los tenía bien determinados con identificarlos á la especie de Smith, pero como no tienen nada de fémures engrosados y tampoco ese autor ni Mantero dicen nada al respecto, escribí al British Museum donde se conservan los tipos de Smith: el señor Chás D. Waterhouse, á quien agradezco su amabilidad, me escribió oon fecha 13 de Enero de 1909: «The anterior femora ot Chirodamus distinctus Smith are not enlarged.» Aporus apicipennis BriETHES, d. Sp. Q Niger, mandibulis apice obscure ferrugineis, alis subhyalinis apice infuscatis. Long. corp.: 6 mm. Alae: Hmm. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 261 Pubescentia grisea (sat detrita) in capite, plenris, pedibus, seg- mentis ventralibus 1-3 et apice segmentorum dorsalibs 1-4; pune- tatura submicroscopice tantum notata. Caput nitidum, fronte modice convexa, clypeo latiore quam lon- gus, apice vix late emarginato, ocellis minutis in triangulo paulum transverso positis, posticis inter se quam ab oculis paulum remo- tioribus, oculis margine interiore late emarginata, inter se plus minus quam longit. art. 213 funiculi remotis, antennis scapo paulum inerassato, articulo 2% funiculi 3% paululum longiore. Thorax pronoto capite aequelongo, postice vix truncato, eb quam mesonotum vix aequelongo, scutello utrinque impresso, parte media elevata et latitudine longiore, apice vix indistincte impressa, segmento mediario supra modice convexo, postice sat concavo, utrinque in denticulo producto. Pecten tarsalis e pilis 3 longis armatus. Cellula cubitalis 2% intus extusque paulum arcuate limi- tata, radialem versus modice constricta, cellnla avalis alarum pos- ticarum cum origine venae cubitalis terminata. Buenos Aires (A. Zorra leg.: 27. 11. 1909). — Mus. Nac. Buenos Aires. Fam. SPHEGIDAE. Sphex neoxenus var. melanogaster BrETHES, n. sp. La descripción del Sphez neoxenus Kohl conviene completamen- te al himenóptero que estudio; sólo el abdomen es de un negro nítido puro. 1 Q de Blanco Encalada, Mendoza; 9. xtr. 1908, (P. JORGENSEN leg. ). Fam. PHILANTHIDAE. Cerceris ferruginea BrETHES, n. sp. Q Ferruginea, labro, clypeo et facie usque ad antennas, crista interantennali, pronoto, callo humerali, mesopleuris supra, tegulis antice, scutello vix toto, postscutello, segmento mediario, abdominis segmentis 1 et 3 vix totis supra, ventralibus 2 et 3 utrinque apice flavis; antennis dimidio apicali, mandibulis apice, fronte ab antennis usque ad ocellos longitrorsum, abdomá- 262 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nis segmentis 1% basi, 3-4 puncto utrinque, ventrali 5” ima basi valeula anali apice nigris, alis ferrugineo-fuscis, apice obscu- rioribus, costa venisque ferrugineis. Long. corp.: 17 mm. Alae: 15 mm. Caput vix cubienm, latum, antice breve albido supra fulvo-pilo- sulum, deorsum versus gradatim minus dense punctatum, clypeo nitido laevigatoque sed lamina sua paulum punctata; punctis 3 prope ocellos laevigatis, clypeo parte media antice semicirculari- ter emarginata, utrinque fulvo-pilosa, prope basin lamine e + 60 reclinata ornato, hac lamina trapezoidali, apice tantum obscuriore et angulate emarginata, ocellis posticis inter se quam longitudinem articuli 2 funiculi aeouidistantibus et ab oculos paulum magis approximatis, antennis articulis 22 funiculi duplo et dimidio et 3" duplo longioribus quam primum, oculis interne parallelis. Thorax albido-pilosulus, mesonoto grosse sat sparce, scutello sparcius, postscutello vix nulle, segmento mediario paulum crebre punctatis, intersticiis nitidis et minute punctulatis, mesopleuris obtuse tu- berenlatis, seutello in medio obsolete impresso, segmento media- rio convexo, triangulo basali bene limitato, transverse striato, in medio longitrorsum impressulo, scutello in medio et segmento mediario etiam longitrorsum ferrugineis. Abdomen ferrugineunm, segmento 1” (basi apiceque et 3% basi exceptis) et 3” flavis, sat sparce subtus densius eb longius fulvo-pilosum, segmentis omni- bus grosse punctatis, intersticiis nitidis et minute punctulatis, valvulae supraanalis area pygidiali scabra, marginibus sat eleva- tis, utrinque sat parallelis et modice longe fimbriatis, apice trun- catis, basin versus paulum convergentibus. $ A Q differt: minore (13 mm.), facie dimidio basali flava, elypeo parte mediana tantulam convexa, latitudine longiore, sab quadrangulari, angulis rotundatis, apice obtuse 3-dentata, segmen- to mediario sat convexo, utrinque flavo, in medio ferrugineo, lon- gitrorsum piceo-lineato, sat sparce punctato, intersticiis nitidis, triangulo basali flavo longitrorsum ferrugineo, nitido, hic illiec punctato, striis in medio et utrinque vix indistinctis, valvulae supraanalis area pygidiali grosse punctata (haud scabra), margi- nibus lateralibus haud parallelis, sed extrorsum versus paulum convexis. 2 Q 2 S de Chacras de Coria (P. JórGENsEn leg). BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 263 Cereecris argentina BRETHES, n. Sp. g Nigra, abdominis seymentis 2-4 ferrugineis, facie, mandi- bulis vix totis, pone oculos deorsum versus, scapo, pronoto postice (in medio interrupte), tegulis, scutello punctis 2, post- scutello, segmento mediario uirinque late, callo humerali, meso- pleuwris maculis 2, infra in sterno continuatis, abdominis segmentis 1-6 apice et 7% basi, pedibus via totis flavis; funicu- lo basi et subtus, femoribus mediis paulinn et tarsis mediis via totis, femoribus posticis paulum, tibiis mayis et tarsis totis ferrugineis, alis paulum infumatis ad costam ferru; ineis apice infuscatis. Long. corp.: 12 mm. Alae: 10 mm, Tota dense, grosse, subrugose punctata, in scutello et in seg- mento mediario tamen haud dense, in postscutello hic illic pune- tata, Intersticiis nitidis, segmento mediario area basali triangulari nitida, impunctata, longitrorsum impressa et angulis anticis trans- verse striatis. Caput quam thoracem paululum latius, parte mediana celypei tantulum convexa, apice in medio truncata, cum lateralibus apice arcuate emarginato-sejunta, fronte inter antennas acute cristata, ocellis posticis inter se quam ab oculos magis approximatis, et ab eos longitudinem articuli 2 funiculi aequantibus. Thorax pro- pleuris utrinque cristatis, pone cristam striatis, metapleuris laevi- gatis, sursum versus striatis. Abdomen valvulae supraanalis area pygidiali subrectangulari, modice grosse punctata, marginibus lateralibus apicem versus tantum convergentibus, apice truncata, arcubus ventralibus 1” lineis 4 longitrorsum impressis, in medio basi carinato, sequentibus irregulariter paulum punctatis, breve pilosis, hipopygio apice truncato utrinque breve denticulato. 1 Q de la Pampa Central (Dz La Rúa leg.). — Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris nigra Breraes, n. sp. Q Nigra, segmento mediario punctis 2, et abdominis segmento 1" (apice et supra late excepto) flavis; alis fusco-hyalinis ad costam late Fuscis. Lony. corp.: 12 mm. Alae: 10 mm. 264 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Caput latum, postice tumidum, sat dense punctatum, parte mediana celypei paulum convexa, sat nitida et grosse punctata, quam laterales tantum minus producta, apice truncata eb margi- nata, partibus lateralibus opacis, minute punctulatis, fronte pone antennas sat lacvigata, inter antennas acute cristata, eb prope elypeum utrinque breve tuberculata, ocellis posticis inter se quam ab oculos magis approximatis et quam articulum 21m funiculi vix aequidistantibus, oculis interne parallelis. Thorax supra sat dense, in sentello paulum sparcius postscutello nulle, segmento mediario grosse modice sparce punctatus, segmento mediario inter punctos laevigato, modice convexo, triangulo basali nitido laevigatoque, in medio longitrorsum im presso, utrinque transverse striato. Abdomen sat grosse haud dense punctatum, breve griseo utrinque paulum longins pilosulum, segmento 1” inter punctos sat nitido, valvulae supraanalis area pygidiali elliptica, opaca, marginibus lateralibus tenuiter ciliatis, areubus ventralibus sat nitidis, 3-5 basi impuncta- tis, ejusdem dimidio apicali punctato et punctulato modiceque longe piloso, segmento 6" profunde arcuate inciso, laminis latera- libus parallelis, in medio carinatis et penicillatis. 1 Q de Chacras de Coria: 19. 1. 1908 (P. JOrGENSEx leg.). Cerceris Holmbergi n. n. Cerceris laevigata Holbg., An. Mus. Buenos Aires (3) 11. 1903, p. 476 (nec Sm.). El nombre especifico de laeviguta fué ya empleado por Smith en 1856, por lo cual cambio el nombre de la especie actual en el de su descriptor. Cerceris bella Brernks, n. sp. $ Nigra, mandibulis vizx totis, vultu, scapo, vertice punctis 2, macula pone oculos, pronoto (im medio interrupte), mesonoto lineis 2 longitudinalibus, tegulis, scutello (in medio interrupte), postscutello, segmento mediario maculis 2 magnis, callo hume- rali, mesopleuris maculis 2, infera majori et triangulari, seg- mentis 1-6 apice haud anguste, 7% via toto, pedibus (ex parte ferrugineis) flavis; funiculo apicem versus supra obscuriore, BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 265 abdominis segmento 2 ferrugineis. Alis ferrugineis ad costam apice paulum fuscioribus. Long. corp.: 11,5 mm. Punctatura grossa densaque. Clypeus media parte paulum con- vexiuscula, apice obtuse producta, partibus lateralibus dense albido-fimbriatis, carina interantennali acuta, oculis margine inte- riore parallela, ocellis posticis interse quam ab oculis paulum minus remotis, funiculo articulo 2930 tantulum longiore. Segmen- tam mediarium area basali sat limitata, longitrorsum impressa, nitida, angulis anticis oblique striatis. 2rea valvulae supraanalis sparce punctata, marginibus parallelis, apicem versus paulum convergentibus, valvula infraanali apice emarginata, angulis acutis. Córdoba.—Mus. Buenos Aires. Cerceris singularis BrerHes, n. sp. Q Nigra, carina interantennali, pronoto postice, in medio interrupte, tegulis amtice, scutello punctis 2, postscutello in medio interrupte, segmento mediario postice lineis 2 longitu- dinalabus, abdominis segmento 1” apice supra puncto, segmento 22 apice et utrinque in dorso et ventre, coxis 4 posticis antice, femoribus mediis subtus, tibiis linea externa, protarsis 4 pos- táicis (basi apiceque exceptis) flavis; mandibulis obscure et flagello basi etiam obscure ferruzineis; alis ad costam fuscis. Long. corp.: 15 mm. Fronte, thorace et abdomine (segmento 1? excepto) brevissime griseo-puberulis; punctatura sparsa et minuta, tamen in fronte supra antemnas et in vertice magis profunda et subdensa, in seg- mento mediario modice profunda sed sparsa, in mesoplenris anti- cem versus magis profunda et substriata, in segmento 1” sat pro- funda eb modice sparsa, in segmento 2” modice profunda basin versus gradatim nulla. Clypeus apice truncatus, dentibus minutis remotisque apice armatus, media parte apice marginata et longe subaureo circiter 6-pilosa, in medio dente obliquo armata, carina interantennali vix acuta, oculis verticem versus paulum convergentibus, fronte contra oculis modice impressa, ocellis posticis inter se paulum magis quam longitudinem articuli 3 funiculi et ab oculis quam 2% 266 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. remotis, mandibulis intus forte bidentatis. Thorax prothorace utrinque et callis humcralibus verticaliter cristatis, segmento mediario area basali limitata, opaca, utrinque punetis paucis impressis. Abdomen segmento 1? subeylindrico, aequelongo ac lato, apicem versus tantum angustato, subtus subplano, longitudi- naliter eristato, segmento 2” (a snperne viso) triangulari, petiolato, basi quam apicem li angustiore, apicem versus gradatim ampliato, vix acquelongo quam apice latum, subtus basi dente vix perpendi- culari armato, segmento 3” 2 paulum evidenter latiore, area valvu- lae supraanalis sat longe triangulari, apice rotundata, marginibus basin versus tantum convergentibus, minutissime rugata basi punctata, utrinque modice fulvo-fimbriata, valvula infraanali 4- dentata, dentibus 2 mediis apice truncatis, inter se emarginatione profunda útrinque a basi usque ad apicem parallela, penicillis late- ralibus fulvis. Córdoba.—Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris pedestris Brernes, n. sp. Q Nigra, puncto frontali utrinque, pronoto (in medio interrupte), tegulis vix totis, scutellis, segmentis dorsalibus 22 late, 3-5 minus late apice flavis; mandibulis via totis, antennis (apicem versus obscurioribus), tegulis im medio, segmento 1” apice et utrinque, pedibusque ferrugineis; alis fusco-ferrugineis ad costam apice obscurioribus. Long. corp.: 9,5 mm. Punctatura sat grossa densaque, in fronte, vertice, mesonotoque paulum minus grossa. Olypeus media parte a basi usque ad apicem modice gradatim elevata, apice arcuate truncata, dentibus sat acutis sed haud multo promimulis, carina interantennali acuta, oculis margine interiore parallela, ocellis posticis ab oculis quam inter se sesquiremotis. Segmentum mediarium area basali bene limitata, longitrorsum impressa, laevigata, utrinque basi striatula, Area valvulae supraanalis marginibus sat parallelis, dimidio basali paulum convergentibus, apice truncata, paulum rugosa, basi pune- tata, utrinque sat breve fulvo-fimbriata, valvula infraanali 4-den- tata, utrinque penicillata, emarginatione mediana longe angulatim excisa, Paraná.—Col, Mus. Nac. Buenos Aires. A A A AO O AS KN O) =] BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTI NOS. Cerceris tibialis Brernes, n. sp. Q Nigra, vix opaca, griseo- in vultu et in segmento mediario sericeo-puberula, pronoto posticein medio interrupte, scutellis, abdominis segmentis 1" subtus et utrinque, 22 et 4? apice modice late, 3 viz nulle, 9” paulum magis utrinque dilatate avis; mandibulis (apice excepto), clypeo in parte media, fronte inter antennas et oculos, vertice punctis 4, antennis dimidio basali et apice summo, tegulis obscure, femoribus anticis via totis, ceteris apice, tibiis tarsisque anticis plus minus obscure, calca- ribus ferrugineis; protarsis mediis albidis, alis normalibus, ad costam dimidio apicali fusco. Long. corp.: 9,5 mm. Utrinque et subtus albido-vilosula. Punctatura modice “impressa, haud densa, intersticiis clypei media parte et in seutello nitidis, haud minutissime punctulatis. Clypeus media parte in medio paulum producta, utrinque longitudinaliter angulata, apice obtuse 3-dentata, supra sericeo-pilosula; apice late truncatus, et sericeo- sat appresse pilosulus. Carina interantennali acuta, ocellis posticis paulum minus et inter oculos quam longitudinem articuli 29 funi- culi aequeremotis, oculis margine interiore parallela, mesoplenris utrinque dentatis, segmento mediario area basali modice limitata, paulum sericeo-puberula, microscopice punctulata, sat nitida, lon- gitrorsum impressa, utrincue prope postseutellum punctata. Area valvulae supraanalis elliptica, apice vix truncata, basin versus punctata, apicem versus minute rugulosa, marginibus modice longe fimbriatis, valvula infraanali profunde excisa, vel sat longe bidentata, segmento 5 utrinque subtus angulatim producto et in medio modice impresso, segmentis omnibus ventralibus modice sat sparce punctatis. g AQ differt: vultu, punctis 2 (vel 4) in vertice, segmento mediario utrinque macula, abdominis segmentis 1-6 (1% et 2? sat late), tegulis vix totis, pedibus (in Q partibus ferrugineis) flavis. Mesopleuris haud dentatis, clypei media parte convexiuscula, aequelonga ac lata, apice truncata, partibus lateralibus albido- fimbriatis. El segmento mediario puede tener la mancha amarilla de cada lado más ó menos desarrollada ó no tenerla. De Mendoza (Dr. C. SpeGazzINI) y Paraná. — Col. Mus. Nac. Buenos Aires. 268 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Cerceris duplicata Brernss, n. sp. Q Nigra, mandibulis (apice piceis, subtus ferrugineis), orbitis internis late, punctulo postoculari, pronoto in medio interrup- te, tegulis antice, postscutello, abdominis segmentis 2 ei 4 apice modice late utrinque dilatate, femoribus 4 anticis apice summo, tibiis d anticisintus, posticis basi extus, provarsis mediis flavis; tarsis 4 anticis, calcaribus, flagello subtus ferrugineis vel plus minus flavescentibus; alis normalibus. Long. corp.: 9,5 mm. Punctatura impressa, modice densa, in fronte supra antennas eb in segmento mediario proprie densa, vix crebra. Clypeus modice sat breve pilosus, media parte sat sparce punctata, in cornu apice truncato producta, subtus cornu punctulata, nitida et usque ad apicem elypei rotundatim concaviuscula, carina interantennali acuta, ocellis posticis inter se quam longitudinem articuli 3ii funiculi et ab oculis quam 241 remotis. Segmentum mediarum area basali modice limitata, utrinque punctata, longitrorsum impressa, minute transverse striatula. Area valvulae supraanalis opaca, cor- dato-elliptica, marginibus haud elevatis, apice subtruncata, utrin- que sat breve fimbriata, valvula infraanali utrinque penicillata, segmento ventrali 5% in medio triangulariter impresso. Mi amigo, J. J. Prix, me trajo este ejemplar de Catamarca en donde lo cazó el 7. v. 1903. Lo incorporo á las colecciones del Museo Nacional. Cerceris decorata BrETHESs, n. sp. SS" Nigra, haud dense albido-vilosula, vultu, mandibulis maxima parte, scapo antice, puncto postoculari, pronoto, tegulis antice, scutellis, abdominis segmentis 1” apice sat late, 22 minus late sed utrinque dilatate, 3-6 apice sat anguste, ventralibus 20 utrinque, 9-4 apice sat anguste, mesosterno lineis 2 longitudi- nalibus sat angustis, coxis et trochanteribus 4 posticis (posticis magis), femoribus 4 anticis apicem versus, tibiis 4 anticis vix totis, posticis linea subtus, tarsis 4 anticis apicem versus obscu- rioribus, calcaribus flavis; antenmis subtus et apice summo, tarsis posticis obscure ferrugineis. Long. corp.: 10mm. BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 269 Punctatura haud densa, in sentello sparsa, in postscutello minu- tissima, in segmento mediario paulum magis grossa, in abdomine subtus solum segmento 2”sat punctato, ceteris vix laevigatis. Clypeus media parte modice convexiusenla, apice obtuse producta, partibus lateralibus albido longe fimbriatis, carina interantennali acuta, ocellis posticis inter se quam articulum 3um funiculi et ab oculis quam 21m remotis, oculis margine interiore parallela. Seg- mentum mediarium area basali sat limitata, vix indistincte longi- trorsum impressa, in medio minutissime, ntrinque sat grosse pune- tata. Area valvulae supraanalis sparce punctata, opaca, utrinque parallela, apice truncata, valvula infraanali apice angulatim emarginata, angulis acutis. 1 S de Mendoza.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris antemissa BrerHes, n. sp. S Nigra, vulíu, mandibulis maxima parte, scapo antice, pro- noto (in medio interrupte), tegulis maxima parte, scutellis, segmento 3% apice sat late utrinque dilatate, segmentis 4-6 apice anguste in medio interrupte, segmentis ventralibus 3-5 apice anguste in medio late interrupte, coxis fposticis magis), tro- chanteribus vix totis, femoribus plus minus late, tibiis d anticis vix totis, posticis linea interna, tarsis anticis mediisque (api- cem versus obscurioribus) flavis; antennis piceis subtus ferru- gineis, calcaribus ferrugineo-testaceis, alis normalibus ad costam dimidio apicali fusco. Long. corp.: 10,5 mm. Albido- vel griseo-pilosula, punctatura modice profunda, haud densa, 1n segmento mediario paulum magis sparsa etiamque in sentello et in vultu, in vertice paulum magis densa, in abdomine subtus vix nulla, Clypeus media parte modice convexiuscula lon- giore quam lata, rotundata, apice obtuse 3-denticulata, partibus lateralibus flavo-fimbriatis, carina interantennali acuta, oculis margine interiore parallela, ocellis posticis inter se quam longitu- dinem articuli 3 funiculi remotis et ab oculis tantum magis remo- tis. Segmentum mediarium area basali sat limitata, paululum impressa, et sat punctata. Area valvulae supraanalis sparce pune- tata, opaca, apicem versus modice dilatata, apice paulum emargi- nata, angulis posticis rotundatis, area infraanali apice arcuatim modice profunde emarginata, dentibus acutis. 270 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Q A 3 differt: capite nigro, orbitis internis anguste flavis, mandibulis obscure ferrugineis, funiculo subtus obscure piceo, elypeo dense punctato, media parte paululum elevata, apice tantum marginata et paululum incisa, latitudine sua (apice) magis quam tertium clypei lata, prope marginationem apicalem vix obsolete bigibbosa, seutello nigro, postscutello flavo, segmento mediario area basali nitida, impunctata et haud longitrorsum impressa. Jujuy (Dr. C. SPEGAZZIM ), Tucumán (E. Torvow ).—Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris Vigilii Brernes, n. sp. Q Nigra, margine interiore oculorum anguste, pronoto postice, in medio late interrupte, tegulis margine exteriore, postscutello in medio, segmento 5% late, tibiis 4 anticis linea et posticis prope basin flavis; alis modice hyalinis ad costam fuscis. Long. corp.: $ mM. Albido- vel griseo-pilosula, punctatura modice profunda, haud densa, in clypeo paulum magis densa, in disco mesonoti, sentello et segmento mediario paulum magis sparsa. Clypeus parte media paulum convexiuscula apice ?/, latitudinis clypei lata, quam partes laterales paulum magis producta, apice truncata et obtuse 3-den- tata, carina interantennali acuta, margine oculorum interiore parallela, ocellis posticis inter se quam longitudinem articuli 21 funiculi aeque remotis etab oculis paulum magis remotis, funiculo articulo 2% 3% paululum longiore. Segmentum mediarium area basali nitida, impunctata, haud longitrorsum impressa. Area val- vulae supraanalis modice punctata, ntrinque parallela, basi et apicem versus paulum constricta, apice truncata, utrinque hand fimbriata, valvula infraanali emarginata, bidentata. A precedenti (Q) simillima sed forma clypei distinguitur. Alta Gracia: Córdoba (Lauro Vic1L). — Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris divisa Brernes, n. sp. $ Nigra, margine oculorum interiore anguste, pronoto ubrinque, tegulis antice, postscutello, segmentis dorsalibus 2 utrinque pene, 3? dimidio apicali, 4-5” summo apice utringue paulum LE BRETHEs: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 27 (l dilatate, 6" utrinque, ventralibus 5% utrinque et 40 9*que apice obscure, femoribus posticis apice subtus et tibiis 4 anticis linea interna, posticis externa flavis; antennis pedibusque plus minus piceis; alis normalibus, ad costam et in medio fuscis. Long, corp.: 11,5 mm. Punctatura in fronte supra antennas densa, in elypeo media parte minus distincta et utrinque minuta, in vertice minus densa, in mesonoto paulum magis grossa et utrinque postice densa, in seutello sat sparsa, in segmento mediario grossa ad angulos vix confluente, in abdomine supra ut in vertice, subtus minus pro- funda et in segmento 2 set regulariter sparsa. Clypeus media parte modice convexiusenla, apice truncata, vix ad marginem in medio tuberculis 2 obtusis ornata, oculis margine interiore parallela, carina interantennali acuta, ocellis posticis inter se quam longitudinem articuli 2 funiculi remotis et ab oculis quam inter se sesquiremotis, segmentum mediarium area basali bene limitata, minutissime dense punctulata et longitror- sum impressa. Area valvulae supraanalis minuto rugata, elliptica, utrinque apicem versus gradatim longius fimbriata, valvula infra- anali utrinque penicillata, segmento 50 ventrali in medio apice foveolato. ElSr. D. E. Lynch Arribálzaga cazó esta Q en Las Mercedes (Chaco), el 3. x11. 1903.—Col. Mus. Buenos Aires. Cerceris chacoana Brernes, ». sp. g Nigra, paulum albido-,in vertice et supra thoracem fusco-villo- sa, vultu, mandibularum basi, seapo antice, punctulis 2 post- ocularis, pronoto postice, tegulis antice, scutellis, segmento mediario linea longitudinali utrinque, segmentis dorsalibus 1 sat late, 26 apice (2 utrinque ampliate). ventralibus 1 in medio, 2-5 apice, mesosterno lineis 2 longitudinalibus, coxis et trochanteribus 4 posticis, femoribus 4 anticis apice et pos- ticis linea ex'erna, tibiis 4 anticis (linea interna excepia) et posticis basi et extus, tarsis 4 anticis et protarso postico api- cem versus obsenrioribus flavis; calcaribus testaceís ; antennis subtus et apice summo ferrugineis; alis hya'imis, dimidio api- cali contra costam fuscis. Long. corp.: 9,5 mm. DN MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Puncta modice grossa, in vulto haud densa, in vertice subdensa, in mesonoto et in abdomine haud densa, in segmento mediario paululum magis grossa et minus densa, in scutello sparsa, in ab- domine subtus sparsa eb irregulari. Olypeus media parte normali apice obtuse producta, partibus lateralibus modice longe fimbriatis, ocellis posticis inter se et ab oculis ut longitndinem articuli 2 funiculi remotis, oculis margine interiore parallela. Segmentum mediarium area basali tantum impressa, punctata, in medio longitrorsum elevatula, microsco- pice punctulata eb indistincte canaliculata. Area valvulae supra- analis sparce punctata, utrinque parallela, vix elliptica, apice trun- cata, valvula infraanali apice breve 3-spinosa. Un cazado en una flor de Opuntia sp. todavía cerrada, en la mañana del 24, x. 1903, por el Sr. D. Enrique Lynch Arribálzaga, en Las Mercedes (Chaco).—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris expleta BRETHEs, n. sp. O Nigra, nitida, mandibulis basi, puncto intra antennas et oculos, angulis pronoti, seymentis 2-4 gradatim minus late marginatis, favis ; scutello interdum puncto utrinque flavo; funiculo dimi- dio basali et subtus, mandibulis (apice obscure), pedibus tegulis- que antice ferrugineis; alis ferrugineis apice obscurioribus. Long. corp.: 10 mm. Clypeo media parte apice 4-foveolata in medio producta, cornu apice arcuate truncato, subtus nitidissimo, impunctato, oculis margine interiore- parallela, ocellis posticis ab oculis quam inter se sesquiremotis. Thoraxw pronoto in medio longitrorsum impresso, mesonoto linea longitudinali antica impressa, segmento mediario area basali nitida, bene limitata, longitrorsum impressa, Abdomen area valvulae supraanalis opaca, minute rugosa, basi punctata, utrinque parallela, apice truncata, basin versus tantum convergente, utrinque breve fimbriata, area valvulae infraanali 4-spinosa, paulum penicillata. Puncta haud densa, in vertice tamen subdensa, in mesonoto et In segmento mediario supra magis numerosa quam in scutello, etin postseutello duplo minora, in abdomine ut in mesonoto densa, sed subtus dimidio basali areuum nulla dein apicem versus grada- tim majora el paulum densiora. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 273 g AQ differt: vultu, scapo antice, tegulis antice et segmento 9% apice paulum flavis; ocellis inter se quam ab oculis viz aeque remotis, clypeo normali apice obtuse producto, valvula supraanali sparce punctata, elliptica, apice truncata, valvula infraanali bidentata. : Varios ejemplares de la Pampa (E. CarroE leg.).—Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris enodans BrurHes, n. sp. S Nigra, nítida, albido-pilosula, mandibularum basi, vulta, scapo antice, punctulo postoculari, pronoto (in medio inter- rupte), scutello puncto utrinque, postscutello, tegulis antice, segmento mediario linea longitudinali utrinque, segmentis dorsalibus 1 et 3 apice modice late, 4,5 sat anguste, 6 in medio interrupte et ventralibus utrinque, trochanteribus, femo- ribus, et tibíis linea interna, protarsis 1 et 2 totis flavis; anten- nis funiculo baxi, tegulis et tarsis 4 anticis ferrugineis, alis normalibus, ad costam fuscis. Long. corp.: 8,5 mm. Puncta haud densa, intersticiis laevigatis, clypeo tantulum con- vexinsculo, apice arenato, carina interantennali acuta clypeum versus dilatata, oculis margine interiore verticem versum paulum divergente, ocellis posticis inter se quam ab oculis aeque remotis, antennis articulo 3” 4” paululum longiore. Scutellis sparce pune- tatis, segmento mediario minus sparce, sat grosse punctato, area basali polita et nitida, longitrorsuam paulum impressa, utrinque paulum punctata. Abdomen area supraanali sparce punctata utrin- que parallela, apice truncata, valvula infraanali plana, apice sat late haud profunde emarginata, utrinque dentibus sat acutis. Un g de Jujuy (¡Die (Ca SPEGAZZINI).— Col. Mus. Nac. Buenos Sd Ares. Cerceris Lynchii Breruss, n. sp. Nr . iseo-vpuberula. vuncto litalarum'basi Q Nigra, omnino griseo-puberula, puncto mandilularum basi, elypeo anugulis et in medio longitrorsum usque ad carinam in- terantennalem (supra dentem paulum interrupte), marine AyxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. xr. Acosto 27, 1910 1s 9274 MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. oculorum interiore anguste, punctulo postoculari, scutello puncto utrinque, postscutello, segmento mediario lineis 4 lon- gitudinalibus, segmentis 1* (supra nigro) et 2? subtus basi late, femoribus apice, tibiis linea anteriore flavis; alis normalibus, ad costam fuscis. Lony. corp.: 10,5 mm. Puneta nec densa, nec profunda, sub pube sat obtecta. Clypeus parte media a basi vix ut longitudinem articuli 3% funiculi pro- ducta, subtus usque ad apicem nitidus, sparsim punctatus, modice concayus, apice denticulis minutis ornatus, carina interantennali acuta. oculis margine interiore parallela, ocellis posticis inter se quam ab oculis tantulam magis approximatis, plus minus ut lon- gitudinem articuli 2 funiculi. Segmentum mediarium grosse pune- tatum, intersticiis nitidis, area triangular basali longitrorsum nitida, haud impressa, minutissime punctulata, utrinque sat grosse punctata. Abdomen segmentis apice paulum constrictis, 1? haud puberulo, sed sparce pilosulo, nitido, distincte sat grosse punctato, valyulae supraanalis area pygidiali rugulosa, sat longe elliptica, apice subtruncata, marginibus breve ciliatis, arcubus ventralibus vix impunctatis, ut supra apice paulum constrictis, vel tantum magis, valvula infraanali profunde incisa, utrinque penicillata. El Sr. D. Enrique Lynch Arribálzaga, á quien gustoso dedico la especie, ha cazado un ejemplar de esta especie en Las Mercedes (Chaco), el 22. x. 1903. Cerceris transversalis BRETHES, N. Sp. G Nigra, vultu, mandibularum basi, antennis articulás 5 primis subtus, punctulo pone oculos, pronoto postice (in medio pau- lum interrupte), tegulis antice, segmento mediario fascia trans- versa (in medio interrupta), segmentis dorsalibus 1-6 apice, mesosterno in medio, pedibus a coxis vir toto flavis; coxis, trochanteribus, femoribus et tibiis supra, tarsis mediis supra, posticis articulis 4 apicalibus testaceo-ferrugineis; alis sat ferrugineis, apicem versus tantum obscurioribus. Long. corp.: 10 mm. Caput haud proprie dense, vultu sab sparce punctatum, clypeo media parte convexiuscula, apice obtuse producta, carina inter- antennali acuta clypei basin versus ampliata, ocellis posticis inter BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 275 se quam ab oculis paulum magis remotis, oculis margine interiore parallela, sursum et deorsum versus tantulum divergente. Thoraz grosse, haud dense, seutellis sparcius punctatum, pronoto angulis anticis rotundatis, segmento mediario area basali nitida, longitror- sum impressa, haud distincte limitata, segmento mediario grosse dense profundeque punctato. Abdomen supra nitidum grosse den- seque punctatum, subtus vix haud punctatum, albido-pilosum, valvulae supraanalis area pygidiali paulum punctata apice trun- cata, marginibus lateralibus vix parallelis basin versus tantum divergentibus, a basi arcuate convergentibus. Un ¿sin indicación de procedencia. —Mus. Nac. de Buenos Aires. Cerceris Ameghinoi Breraes, n. sp. Q Nigra, capite rubro; clypeo, mandibulis apice, antennis dimidio apicali, macula ocellari, et postice capitis nigris; fronte inter basin antennarum et oculos, pronoto (in medio interrupte), tegulis antice, scutellis, segmentis dorsalibus 2-4 apice, 22 utrinque forte ampliate flavis; segmento 1" punctis 2 supra rubris; pedibus anticis sat testaceis, d posticis obscure piceis; alis limpidis, margine costali fusco. Long. corp.: 10 mm. Caput supra antennas dense punctatum, subtus apicem clypei versus in medio minus dense sed grossius punctatum, utrinque paulum longitrorsum striatulum, clypeo media parte modice ele- vata, longitudine paulum latiore utrinque parallela, basi sat rotundata, apice late arcuate truncata, angulis apicalibus tantum promimulis, crista interantennali acuta, ocellis inter se quam ab oculis magis approximatis, oculis margine interiore parallela vel tantulum verticem versus convergente. T'horax sat dense, seutellis sparce punctatus, triangulo basali segmenti mediarii sat nitido, bene limitato, longitrorsum impresso, in medio et utrinque basi subtiliter striatulo. Abdomen supra nitidum, grosse denseque pune- tatum subtus nitidum, vix nulle punctatum, valvulae supraanalis area pygidiali elliptica apice subtruncata, punctato-rugulosa, utrin- que nitida, sparce grosse punctata, valvula infraanali profunde incisa, utrinque penicillata, Paraná.—Mus. Nac. Buenos Aires. Nombrada en honor del sabio Director del Museo Nacional de Buenos Aires. N —] [en] MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Cerceris andina BRETHES, N. Sp. G A precedenti affinissima, sed certe distincta a qua differt: vertice pone ocellos linea lunata (in medio interrupta) flava, pleu- ris et sterno flavis, mesonoto puncto ante tegulas flavo-ferrugineo, segmento mediario area basali utrinque flava, segmentis 1 et 2 flavo-ferrugineis, 1? in medio paulum nigro. Jujuy (Dr. C. SpeGAzzIN1).—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Cerceris melanogaster Hora. * El tipo no tiene cabeza. Un ejemplar de la colección Jórgensen me permite completar la descripción. La puntuación de la cabeza es como la del mesonoto pero no tan densa hacia el vértice. Los ojos tienen su margen interna paralela. La parte mediana del clipeo se adelanta bastante, terminando su extremidad truncada con una 1m- presión triangular. La carena interantenal es aguda. Las ocelas pos- teriores son un poco más próximas entre si que con los ojos: esta última distancia es más ó menos igual al largo del tercer artículo de las antenas. Los pelos cortos en la cara son más largos detrás de la cabeza y de un color castaño oscuro. Sólo hay un punto ama- rillo detrás de cada ojo. En este ejemplar el escudete es completamente negro, el post- escudete tiene una faja amarilla anchamente interrumpida en el medio, el segmento mediario tiene dos líneas pequeñas y su trián- gulo basal dos manchitas del mismo color cerca de su ápice. Una Q de Mendoza: 12. x1r. 1908. (P. JórGENsEn legit.) ! En DeLecrus HYMENOPTEROLOGICUS ARGENTINUS.... in An. Mus. Buenos Aires (3) 11, (1903) p. 371-517, el Dr. E. L. Holmberg creó el género Ochleroptera, colo- cándolo, p. 187, entre Cerceris y Trachypus, lo que haría creer que ese género fuera un Philanthidae. He conseguido la identificación de un himenóptero que en las colecciones del Museo Nacional tiene el rótulo de Lestiphorus chalconotus (inédito) con la letra al parecer de Burmeister y que concuerda completamente con la descripción de Ochleroptera oblita Holbg. A la vez este himenóptero concuerda con la descripción de (+orYTES PARVULUS Handl. (1888), excepto en lo siguiente: las antenas tienen el funículo mejor ferru. gineo, más ó menos obscuro, con bastante de amarillo, y el 3. anillo abdominal tiene un puntito amarillo de cada lado. MA BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. NT Gen. TRACHYPUS Kru6 La distribución de los colores que algunas veces da caracteres distintivos para separar las especies, debe otras veces tomarse en cuenta con recelo y en este género más que en ningún otro caso, A continuación doy una clave de las especies que tengo 4 mi disposición y que será tal vez de interés para distinguirlas unas de otras. A 3-6 segmentos abdominales finamente puntuados. a 2” segmento abdominal más ó menos Tojo............ T. patagonensis SAuss. *. al 22 segmento abdominal negro. Las manchas claras del cuerpo son + blanquizcas.... T. mendozae D. T. Las mismas manchas son amarillas... o... T. mendozae y. flavus BreTHeEs La cabeza y el mesonoto son más ó menos rojizos.... T. mendozae v. ruficeps BreETHES A! Dorso del abdomen completamente liso. a Occiput y mesonoto muy poco ó nada puntuados. b Parte basal del segmento mediarío lisa. c Horqueta prosternal bien distinta (Chile)........ T. chilensis SpIN. cl Horqueta prosternal indistinta (Brasil).......... T. varíus Tascn. bl Parte basal del segmento mediario puntuada hasta elMborde/delihoyo Mediano... o.ooooociosccconcno sos T. punctuosus BRETHES al Occiput y mesonoto distintamente BE ntndos d Parte basal del segmento mediario puntuada....... TP. Spegazzinii Bretnes d Parte basal del segmento mediario lisa. e Horqueta prosternal con una impresión en la extremidad de Sus TaMas.........coooooooomm..... T. furcatus BreTHES el Horqueta prosternal poco distinta y sin impresión SEA 9000900 EPA IS An T. elegans Sm. Trachypus patagonensis Sauss. Philanthus (Trachypus) patagonensis Sauss., Mél. Hym. 1. (1854) p-10,n.4gG t.1.f. 1.—Sm. Cat. Hym. Br. Mus. 1v. 1856. p. 475.—D. T. Cat. Hym. vir. 1897. p. 489 —Holbg., An. Mus. Buenos Aires (3) 11. 1903. p. 489. * Philanthus (Trachypus) egregius Tasch., Zeit. f. ges. Naturw xLV. 1875. p. 140909 —Kohl. Ann. aa Hofmus. Wien. vi. 1 En 1891, Bull. Soc. Ent. Suisse, vit, p. 261, Saussure dió á conocer un Philanthus (Trachypus) con el nombre de Ph. petiolatus, de Madagascar, que no puede ser el Ph. petiolatus de Cayena, descrito por Spinola: propongo para esa especie el nom- bre de Philanthus (Trachypus) madayascariensis n. n. 278 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1891. p. 356. —Schrottky, An. Soc. Cient. Arg., Lv, p. 176 (sep. p. 21), 1903. 1* Trachypus martialis Holbg., An. Mus. Buenos Aires (3) n, 1903. p.489Q 7. Procediendo del N. de la Patagonia, de Mendoza y de la Pampa. según De Saussure, Taschenberg y Holmberg respectivamente, esto es de una misma región faunística, sospeché desde un prin- cipio que fuera la misma especie que se hubiera descripto con dis- tintos nombres. Tengo á la mano una serie regular (37 ejemplares) de este himenóptero. Su estructura es igual en todos: sólo varian en algunas manchas amarillas que pueden volverse más oscuras, ferrugíneas ó aun piceas y hasta desaparecer por completo. El elipeo en el S puede ser amarillo ó negro, como lo ha reconocido Holmberg, el pronoto puede variar también de color en la misma forma; tengo un solo ejemplar con el postescudete amarillo como lo vió De Saussure; el pecíolo del abdomen también puede tener el color negro en una mayor ó menor extensión y la faja trans- versa amarilla del 2” segmento puede desaparecer por completo. El menor largo que he observado es de 13 mm. para un Y. Trachypus mendozae D. T. Philanthus (Trachypus) elegans Tasch., Zeit. f. d. ges. Naturw. xLv. 1875, p. 107 n9 Q 3 —Kohl, Ann. naturh. Hofmus. Wien, vi. 1891. 367 p. (nec Smith, 1856). Philanthus mendozae D. T., Cat. Hym. vmr. 1897. p. 488— Schrottky, An.Soc, Cient. Arg. Lv. 1903. p. 176(sep., p. 21)- Tengo á la vista 39 ejemplares de esta especie procedentes todos de Mendoza, 9 ejemplares de la var. 1 de Taschenberg que llamo var, FLAvus procedentes de Mendoza y de Salta y 6 ejemplares de la var. 2 que llamo rurtcrrs también procedentes de Mendoza y de Salta. Casi todos ellos han sido traídos por el Dr. D. C. Spegazzini. Trachypus punctuosus BrETHES, N. Sp. Mandibulis vix totis, clypeo, orbitis internis usque ud sinum, linea transversali inter antennas, scapo, et flagello subtus (interdum mayis obscure) vix usque ad apicem, pronoto pos- BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. NS tice in medio interrupte, tegulis vix totis, interdum scutello pos- tice, postscutello, segmento mediario postice lineis 2, petiolo apice utrinque, segmentis 2-6 (gradatim minus late) apice, pedibus4 anticis adimidio femorum, posticis femoribus apice, tibiis vix totis, tarsisque obscurioribus a'bido-flavis vel flavis; alis sat hyalinis, apice paulum gradatim infuscatis. Long. corp.: 9 mm. S Capite (in vertice subfusco), thorace et petiolo basi albido pilosis (haud dense ); fronte supra antennas forte punctata, vix longitudinaliter striata, linea impressa usque ad ocellum anticum laevigata, vertice paulum distincte punctulato, mesonoto paulum vix indistincte sparce punctulato, antice paulum longitrorsum 3- impresso, scutellis vix impunctatis, segmento mediario postice forte impresso lateralem versus gradatim minus dense punctulato, parte basali in medio foveolata, vix usque ad foveam sat dense punctulato. Abdomen petiolo ?/¿ longitudinis thoracis aequante, apicem versus paulum nudoso, apice constricto, segmento 20 triangulariter ampliato, longitudine latitudine superante, nitido, segmentis ceteris nitidis, segmentis ventralibus 5% 6% que minutis- sime punctulatis et breve pilosulis, segmento 6” apice emarginato, valvula infraanali concava. Mendoza y Salta (Dr. C. SPEGAZZINI).—Mus. Nac. Buenos Aires. Trachypus Spegazzinii Brernes, n. sp. Q Niger, nitidus, mandibulis vix totis, clypeo (¿ma basi et summo margine apicali nigris), linea transversa inter antennas, orbi- tis internis contra antennas, pronoto postice, tegulis vix totis, scutellis, segmento mediario postice maculis 2, petiolo apice utrinque, segmentis 2-5 (gradatim minus late) adpice, tibiis 4 anticis imtus, tarsis d anticis (mediis supra obscure) flavis; linea irregulari recurra ante ocellos, altera procurva in medio interrupta pone ocellos, macula in vertice utrinque et altera minuta secus oculos postice, funiculo basi apiceque, pedibus 4 anticis et tarsis posticis plus minus obscure ferrugineis; alós hyalinis, apice paulum infuscatis. Long. corp.: 9 mm. Capite, thorace petioloque basi sat sparce albido-pilosulis. Caput infra antennas sparce punctulatum, supra antennas longitudinali- 280 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ter striatum, in vertice modice sparce punctatum, fronte in medio usque ad ocellum anticum lineato-impressa. Thorax mesonoto modice sparce punctato, antice 3-impresso, impressione media paulum profundiore, seutello vix haud punctulato, segmento me- diario modice dense punctulato, utrinque posticem versus sat sparce, in medio postice forte impresso, area basali in medio foveolata, vix usque ad foveam sat dense punctulata, mesopleuris sparce punctulatis. Abdomen nitidum, haud punctatum, valvula supraanali tamen sparce punctata, petiolo quam femorem posti- cum aequelongo, apice modice inflato, segmentis ventralibus api- cem versus paulum punctulatis eb breve paulum densius pilosulis. Jujuy (Dr. C. SpuGAzzINI).—Mus. Nac. Buenos Aires. Trachypus furcatus BrerHes, n. sp. Q Niger, mitidus, mandibularum hasi, clypeo, linea transversa inter antennas, margine interiore oculorum prope clypeum, scapo basi, punctis 2 im vertice pone ocellos, pronoto postice, tegulis antice, scutellis, segmento mediario postice lineolis 2, petioli apice utrinque, segmentis 2-5 (gradatim minus late) utrique ampliate, 6% marginibus, femoribus 4 anticis apice, tibiis 4 anticis, tarsis omnibus (apice obscurioribus et aurticulis singulis apice piceis) flavis; alis paulum flavescentibus, ad costam et apice modice obscurioribus. Long. corp.: 9 mm. Caputinfra antennas modice punctulatum, supra antennas pune- tato-striatum, in vertice modice profunde haud dense punctatuxmn, ante ocellum anticum lineato-impressum. Thorax mesonoto mo- dice sparce punctato, longitrorsum 5-impresso, impressionibus media pone medium obsoleta, lateralibus in medio tantum nota- tis, seutello paulum, postscutello haud punctatis, segmento media- rio postice punctulato, in medio forte impresso, utrinque striatulo, area basali in medio foveolata et nitida, impunctata, mesopleuris nitidis, sat sparce punctulatis, prosterno distincte furcato, lamini- bus late impressis, intus extusque paulum elevatis. Abdomen niti- dum, valvula supraanali punctata, subtus arcubus apicen versus paulum punctulatis, petiolo quam femorem posticum aequelongo, apice paulum nodoso, segmento 2% vix aequelongo ac lato. Salta (Dr. C. SpeGazzIN1).—Mus. Nac. Buenos Aires. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 281 Fam. STIZIDAE Sphecius spectabilis var. nobilis Brerxes, n. var. A typo differt: callo humerali plus minus flavo-maculato, sen- tellis nigris. 1 ¿ de Chacras de Coria: 1. 1907 (P. JórarnsuN leg.) Fam. GORYTIDAE Gorytes (Hoplisus) Jórgenseni Brerues, n. sp. S Niger, capite, thorace, coxis abdomineque nigris; clypeo ex parte, margine oculorum interiore, pronoto margine, callo humerali, scutello fascia apicali, postseutello paululum (inter- dum nulle), abdominis segmentis 1-4 apice sat late, 5% anguste albidis; mandibulis in medio ,antennis basi, subtus et apice, tegulis, pedibus ferrugineis; alis lutescentibus apice macula fusca ornatis. Long. corp.: 14-16 mm. Alae: 15-15 mm. Oculi elypeum versus paulum convergentes, vertex convexus. Antennae tantulum incrassatae, articulis 4 ultimis infra excavatis. Thorax nitidus, hic illic punctatus, segmento mediario forte rugoso-punctato, mesopleuris antice et infere carinatis, epimeris episternisque bene separatis, seutello antice linea foveolaruam ins- tructo, segmento mediario rotundato, area mediana triangulari polita, utrinque profunde limitata et linea longitudinali impressa ornata. Abdomen petiolatum, usque ad dimidium segmenti 2i gra- datim dilatatum, segmento 1* latitudine apicali panlum longiore, supra a latere viso tantulum convexo, grosse sparce punctato, segmento 2” punctato, in medio transverse paulum densius, infra apicem versus gradatim sparcius, segmentis 3-5 ut 2? sed subtus aequaliter sparcius punctatis, 6” supra aequaliter punctato, subtus grossius sparciusque, 1” apice vix truncato, rotundato. Tibiae et tarsi spinulosi, pulvilli distinctissimi. Alae lntescentes, venis ferru- gineis, cellulis radiali tota et cubitalibus ex parte fuscis, cellula cubitali 22 ambas venas transverso-discoidales excipit; alarum posticarum vena cubitali paulo ante apicem cellulae analis incipit. 2 $ de La Paz (Mendoza): 16. x1r. 1905. (P. JóraenNsEN leg.) 282 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Gen. CRABRO, subg. CROSSOCERUS (Wesm.) Thows. = Ischnolynthus Holbg., An. Mus. Nac. Buenos Aires (3) 1. 1903. p. 472. Por sus mandíbulas bifidas en la extremidad, y su área pigidial no cireunserita, el Ischnolynthus foveolatus Holbg. (1903) entra en Crabro s. lat. Sus palpos labiales de 4 y los maxilares de 6 artejos, el 20 artí- enlo del funículo más largo que el primero y el apéndice de la radial un poco redondeado lo hacen quedar todavía en Crabro. La quilla delante de las mesopleuras, la puntuación muy fina . del mesonoto y microscópica en el dorso del abdomen, la franja de pelos debajo de los artículos 3-13 de las antenas, las ocelas en triángulo equilátero, la transverso-discoidal cayendo en el medio del borde posterior de la célula cubital, el abdomen sin dibujos amarillos, el último segmento abdominal ( S ) con una puntuación mayor que en los segmentos anteriores hacen concordar el género Ischnolynthus con el subgénero Crossocerus (Wesm.) Thoms. La especie pues debe llamarse Crabro ( Crossocerus) foveolatus (Holbg.) Bréthes. Crabro (Podagrites) aemulans KonL Esta especie chilena también se encuentra en Mendoza (Dr. C. SPEGAZZINI).—Col Mus. Nac. Buenos Aires. Crabro flavipennis var. fumosus BRETHES, n. var. A typo differt: scutellis plus minus flavis; fasciis flavis abdomina- libus plus minus latis, interdum in medio plus minus late inter- ruptis, alis plus minus fumosis. Crabro flavipennis var. basiflavus BreTHes, n. var. Cum Cr. flayipenne +. famoso conveni, sed abdominis segmento 1" antice longitudinaliter (dimidio basali sat late dimidio apicali anguste) flavo, utrinque et apice etiam flavo, postscutello flavo, scutello punctulo utrinque etico flavo. e YU BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 283 En la estructura, puntuación, etc. de estos Crabro, no encuentro diferencia alguna que permita una separación específica. Las alas en el tipo son de un amarillo ferrugíneo lo que ha valido á la especie su nombre de flavipennis; pero hay también ejempla- res cuya base del ala solo conserva ese color y la extremidad se vuelve ahumada; en las variedades que ahora establezco, las alas son más bien ahumadas, pero sin que parezca haber un límite bien definido á este respecto entre el tipo y las variedades. El tipo se encuentra en Ruenos Aires, en la Banda Oriental del Uruguay, en el Chaco (Mus. Nac. Buenos Aires) y en el Brasil (Lepeletier de S. Fargeau); la var. fumosus proviene de Misiones (Mus. Nac. Buenos Aires) y la v. basiflavtus de Salta (Mus. Nac. (Buenos Aires). Fam. MIMESIDAE Mimesa argentina BretHes, ». sp. Q Nigra, antennis funiculo presertim basin versus, tegulis mar- gine exteriore et tarsis omnibus plus minusve testaceis. Long. corp.: 10 mm. Caput antice argenteo-sericeum, crebre punctatum, fronte inter antennas paulum cristata et prope angulos oculares supero - inte- riores plaga minuta nitida. Thorax pronoto brevi, argenteo - seri- ceo, amgulis acutis, mesonoto crebre punctato, scutello paulum minus dense punctato, intersticiis nitidis, a mesonoto per lineam foveolarum sejuncto, postscutello utrinque vix aurato-penicillato, segmento mediario partibus supera posticaque rotundatim con- gruentibus, supra nitido areolato, postice opaco, irregulariter areolato, in medio longitrorsum impresso. Abdomen petiolatum, petiolo curvato, nitido, segmentis ceteris paulum minus nitidis, minute punctulatis et griseo puberulis, paulum compressis, valvula supraanali concava, cristato - marginata, nitida, in marginibus punctata. Alae cellula cubitali 2* nervulos recurrentes accipiente. S A Q differt: paulum minore, valvula supraanali deest, id ist segmentum um abdominis regulariter conico, paulum compresso- Cacé algunos ejemplares de esta especie, única que hasta la fecha se haya señalado de la República Argentina, en las islas del Paraná, en Noviembre de 1902. Incorporo un casal á las colecciones del Museo Nacional de Buenos Aires. 984 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Fam. TRYPOXYLONIDAE Trypoxylon Jórgenseni BrerHes, n. sp. Q Niger, cano-pubescens, calcaribus plus minus et abdominis segmentis 1 et 2 utrinque testaceis, alis cum venis luteo-ferrugi- neis, apiceinfumatis. Long. corp.: 13 mm. Álae: 10 mm. Caput transversum, antice visum trigonali, angulis rotundatis, frornte crebre punctulata, paulum supra antennas in medio obso- lete tuberculata, oculis clypeum versus convergentibus, clypeo paulum convexo, longitrorsum indistincte carinato, apice trans- verse nitido et laevigato, margine apicali obtuse 4-dentato (vel obtuse 3-emarginato), ocellis posticis inter se et quam ab oculis vix ejus diametro equidistantibus. T'horar mesonoto crebre, scu- tello et mesopleuris sparcius, postscutello et segmento mediario supra subtilius punctatis, segmento mediario longitudinaliter impresso, supra subtilissime, postice et utrinque distincte striato. Abdomen segmento 1% articulis 4 primis tarsoruam posticorum aequelongo, nitido, impunctato, basi sat longe villoso, apicem ver- sus gradatim ampliato, apice supra modice gibboso, segmento 2? articulis 2 primis tarsorum posticorum aequelongo, vix nitido. Alae luteo-ferruginae, pone cellulas ocelusas tantum infuscatae, pone cellulam radialem macula obscuriore ornatae. 2 Q de Chacras de Coria (P. JOrGENSEN leg..). Trypoxylon argentinum BkreETHESs, n. sp. Niger, cano- clypeo, fronteque, callo humerali argenteo- secundum lucem tantulum aureo-pubescens, alis modice infuscatis, tibiis posticis articulo 1% vix toto, 2-4 totis albidis. Long. corp.: 16 mm. Alae: 12 mm. Caput latius quam longunm, triangulare, angulis rotundatis, ocu- lis clypeum versus convergentibus, fronte minute denseque pune- tulata, paulum supra antennas in medio vix obsolete tuberculata, elypeo tantulum convexo in medio apicem versus obsolete carinato, et prope hanc carinam apice obtuse bidenticulato, ocellis posticis quam ocellum anticum paulum majoribus et inter se quam ab oculis tantulum magis remotis. T'horax nitidus, sat sparce punctatus, me- BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 285 sopleuris subtilius, segmento mediario nitido,supra subtiliter pune- tato modice longe cano-piloso, postice striato, sursum versus in medio foveolato. Abdomen clavatum, segmento primo tarsis posti- cis aequelongo, apicem versus gradatim incrassato, apice supra sat globoso, nitido, impunctato, basi utrinque sat longe albido-villoso, segmento 2” dimidio li paulum superante, sat nitido. Este Trypoxilon so distingue de 7. palliditarse por su clipeo no tan desarrollado con la carena mediana poco notable y por los dos dientes próximos entre si que presenta en su extremidad. Además sus alas no son tan parduzcas y no tienen el reflejo azul-violeta de esa especie. 2 Q de Chacras de Coria: 15. 111. 1900; 7. 1. 1908 (P. J5rGENSEN leg.). 5 Fam. MASARIDAE Trimeria Jórgenseni Senrorrky g' A Q differt: mandibulis (vix totis ), labro, clypeo, fronte macula trapezoidali cum clypeo contigua, margine oculorum inte- riore, scapo antice, abdominis segmento 1” fascia in medio inter- rupta, segmento 5% apice anguste (in medio interrupte), segmento 6” apice, coxis macula extus, femoribus tibiisque 4 anticis linea albidis, paulum pro parte flavo-vergentibus; funiculo subtus, tibiis tarsisque (posticis obscure) ferruginels. La estructura, puntuación, etc. de esta Trimeria son idénticas con las de 7. Buyssoni Brethes, pero sus dibujos diferencian bien álas dos especies. 4 ejemplares de La Paz: 1. 11. 1905. (P. JórGEnNsEN leg... Fam. EUMENIDIDAE Montezumia Vigilii Brerues, n. sp. Q Picea, capite migro, margine oculorum interiore anguste, pro- noto postice, tegulis (in medio ferrugineis), scutello utrinque, postscutello, segmento mediario maculis parvis 2 posticis, abdo- minis seymentis 1% modice anguste, 2-5 apice late utrinque ampliate, 6% toto, ventralibus 2-5 apice utrinque plus minus flavis; mandibulis, pronoto, postscutello, segmento mediario et 286 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. segmento 1% obscure ferrugineis; pedibus ferrugineis paulum flavo -vergentibus; alis fuscis, margine costali sat ferrugineo. Long. corp. usque ad apicem segm. 21: 14mm. Alae: 15 mm. Fusco-puberula, capite punctulato, thorace supra magis grosse punctato et intersticiis minutissime punctulatis, abdomine minute sparce punctulato, apicem versus gradatim crebre punctulato. Clypeus modice sparce punctulatus, apice truncatus, dentibus api- calibus minutis, vertice pone ocellos foveolato. T'horax pronoto antice truncato, paulum cristato, utrinque a propleuris acute sepa- rato, scutello indistincte longitrorsum cristato, segmento mediario punctato irregulariter transverse striato, utrinque sat acuto. Abdo- men petiolatum, segmento 1” (a superne viso) */z basali lineato dein sat abrupte rotundato-ampliato, a latere viso margine ante- riore quam superiorem duplo (vel paulum magis) longiore, et cum hoc arcuate congruente, ante apicem supra foveato; segmento 20 thorace acquelato. Difiere de sus congéneres sobre todo por las líneas francamente amarillas é irregulares de los segmentos abdominales. Alta Gracia (Córdoba) (L. ViaIL leg.). Odynerus (Hypodynerus) fuscipennis BreTHES, n. sp. Ab 0d. tapiensio Sauss. et Arechavaletal Brethes vicinus. Niger, litura transversa supraantennali, litura postoculari, pronoto postice, tegulis postice, scutello punctis 2 antice, postscutello fasciavix basali, abdominis segmentis 2 primis apice, macula parea subalari, coxis 4 posticis puncto extus flavis; alis subfus- cis, costam versus obscurioribus. Long. corp. usque ad apicem segmenti 21: 10 mm. Alae: 9 mm. Breve griseo-puberulus, capite, thorace pleuris et postice breve albido (in vertice fusco-) villosis. Caputthorace aequelatum, pune- tatuam, clypeo vix nitido hic illic minute punctulato eb microsco- pice longitrorsam ruguloso, apice paulum emarginato, e carinulis 2 divergentibus aucto. Thorax sat cubicus, antice truncatus eb cris- tula minuta ornatus, punctatus (pronoto densius, scutello tantulum grossius), pronoto utrinque cum propleuris arcuatim congruente, mesonoto linea amtica sat laevi, lineis posticis 2 modice impressis, seutello transverse rectangulari, in medio basali tuberculo vix BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 287 indistincto ornato, postseutello triangulari, obliquo, cum fovea segmenti mediarii conveniente, segmento mediario in medio mo- dice concavo, verticali, clunis (a latere visis) sat convexis, rotun- datis, canthis haud acutis, sed rotundatis. Abdomen subpetiolatum (ut in Hypodynero), segmento 1? partibus antica superaque rotun- datim congruentibus, modice sparce punctulatis, supera longitror- sum canaliculata, segmento 2” basi sat constricto, ubique sub pube minutissima sat sparce punectulato, Mendoza. Udynerus (Hypodynerus) Jórgenseni Brernes, n. sp. Q Niger, antennis (articulis £ ultimis plus minus caceptis) puncto inter antennas, litura postoculari, pronoto, tegulis, femo- vibus, tibiis tarsisque ferrugineis; alis etiam ferrugineis, apice fuscis; seymentis 1" supra, 2? supra subtusque apice albido-flavo- marginatis. Long. corp. usque ad apicem segmenti 21: 12-13 mun. Alae: 12-13 mm. Caput clypeo sparce punctulato, et microscopice longitrorsum ruguloso, apice paulum arcuate emarginato, longitudinaliter pau- lum bicarinulato, fronte punctata longe haud dense fusco-pilosa verticem versus nigro-pilosa. Thorax antice truncatus et tantulum eristulatus, sat dense punctatus, sat longe fulvo-pilosus (haud dense), segmento mediario postice modice concavo, punctato, trans- versaliterque striato, canthis lateralibus rotundatis, clunis supra sat convexis. Abdomen segmento 1” petiolato (ud in Hypodynero), marginibus antica superaque rotundatim congruentibus, supera in medio longitudinaliter canaliculata, et ante canaliculum haud tuberculata. SA Q differt: clypeo flavo, apice modice profunde emarginato, antennis articulo 13 triquetro, acuto; segmento 1” abdominis pau- lum graciliore. Esta especie se distingue: 1% de O. humeralis por su menor tamaño, su clipeo negro, el borde del segmento mediario no agudo y ase- rrado; 2” de O. ruficollis por su clipeo negro, la faz posterior del segmento mediario que presenta una estriación transversal dis- tinta; 3? de O. tuberculatus (del cual se aproxima más) per la ausen- cia de tubérculo en el 1? segmento abdominal. No sería extraño 288 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que el Y que Saussure (Et. fam. Vesp., 1, p. 164) atribuye con duda á su 0d. tuberculatus fuera el S de la especie actual. Varios Q y Y de San Juan y Mendoza: Cols, Mus, Nac. (n 1626 y 1633) y JOÓRGENSEN. Odynerus (Hypodynerus) heptagonalis BrerHes. Odynerus heptayonalis Brethes, An. Mus. Buenos Aires (2) nr. 1902. p. 289 y. Femina adhuc ignota: Niger, mandibulis, antennis, tegulis, alis (apiceinfuscatis) et pedibus a dimidio apicali femorum ferru- gineis; pronoto antice, abdominis segmentis 2 primis apice luteo-albidis. Long. corp.usque ad apicem segm. 21: 10 mm. Cuando dí á conocer el 7 de este Odynerus, aún no conocía la Q:; pero después el Dr, C. Spegazzini ha traido de San Juan algunas Q que creo pertenezcan á la misma especie y que difieren del 0d. labiatus sobre todo por el clipeo negro. Estas dos especies se distinguirán fácilmente del modo siguiente: Clipeo tan largo como ancho (S ) ó negro (Q ): Od. heptagonalis Bréthes. Clipeo más largo que ancho (+) 6 ferrugineo (Q): Od. labiatus Hal. Odynerus (Stenodynerus) mendicus Brernes, n. sp. 3 Niger, punctulo in sina oculorum, punctulo postoculari, abdo- minis seymentis 1% modice late in medio paulum dilatate, 2% anguste apice flavis; alis hyalinis ad costam ferrugineis, apice paulim infuscatis. Long. corp. usque ad apicem seg- menti 20: S mm. Alae: 7 mm. Breve griseo-puberulus, caput dense punctatum, clypeo cordato, brevi apice vix truncato, dentibus tantulum productis, longitror- sum grosse haud dense punctato per cristam acutam inter anten- nas continuata, ocellis posticis intus longitrorsum cristulatis, vertice in medio fovea instructo. Thorax amtice truncatus, grosse sat dense punctatus, pronoto antice erista vix nulla instructo, angulis acutis, utringue cum propleuris areuatim, prope angulum BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 289 anticum vix angulatim congruente, mesonoto posticem versus in medio sat impresso, scutello quadrato, in medio longitudinaliter impressulo, postseutello triangulari vix verticali, partibus supera subnulla, postica punctata, modice convexa et cum fovea segmenti mediarii conveniente, segmento mediario postice foveolato, pune- tato, 1n medio longitrorsum cristato, marginibus hebetatis. Abdo- men segmento 1” sessili, partibus antica superaque gradatim rotundato-congruentibus, supra vix aequelongo ac lato, modice punctato, segmento 2” 1% latiore, sat eylindrico, depressiusculo, apicem versus gradatim paulum grossius densiusque punctato, segmentis ceteris apicem versus gradatim minus punctulatis. Este Odynerus es muy vecino de O. bomariensis Bréthes, pero en el Od. mendicus el postescudete está al mismo nivel de la fosa del segmento mediario, lo que no pasa en el O. bonariensis. 1 Q de La Paz: 19. x1r. 1905 (P. JórceNseN leg). Fam. APIDAR Hemisia peectoralis (Burm.) Esta especie me parece muy vecina, sino idéntica, con H. obso- leta var. pleuralis Fr. Tetrapedia tarijensis Bréruos, n. sp. Q Nigra, nigro-pilosa, antennis obscure ferrugineis, alis infus- catis, seopa nigra, tibia 1 subtus sparce et metatarso 1 sub- tus densius longe albido-pilosis. Long. corp.: 8,5 mm. Caput nitidum, clypeo fronteque sparce punctatis, antennis funi- culo artienlo 2* cylindrico apicem versus dilatato, quam 3um duplo longiore, articulis sequentibus vix compressis. T'horax nitidus, sparce modice grosse punctatus, tegulis piceo-nigris, nitidis, alis infuscatis, cellula radiali a costa gradatim arcuatimque exeunte, venis recurrentibus 12 paulum ante medium cellulae cubitalis 2ae, 2* paulum pone medium cellulae cubitalis 32€ accipientibus, seg- mento mediario uniformiter haud dense punctulato. Abdomen niti- dum, segmento 5” supra dense nigro-villoso, segmentis ventralibus apice longe nigro-fimbriatis. Pedes nigri, protarso 1 basi extus 2090 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. spinoso, femoribus posticis extus paulum griseo-villosis, tibia 111 gradatim apicem versus nigro-pilosa subtus sparsim albido-pilosa, metatarso 11 longe nigro-snbtus albido-piloso. Un ejemplar de Tarija (Bolivia). Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tetrapedia chacabucensis (HoLG.) BrerHES * Tavinotaspis chacabucensis Holbg., An. Mus. Nac. Buenos y y o”) Aires (3) 11. 1903, p. 415 <. * Exomalopsis longicornis Fr., Flora og Fauna, 1905, p.57 f . Creo que este insecto cabe mejor en el género Teirapedia por tener el calcar interno 111 pectinado y la célula radial no truncada en su extremidad sino más bien redondeada. 1 Y de Tucumán. —Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Exomalopsis Spegazzinii BreTHES, N. Sp. Q Nigra, fusco-pilosa, antennás funiculo (art. 2 primis exceptis) subtus, tegulis, tarsis ferrugineis; alis paulum ferru ineis, venis testaceis, scopa extus albido-flavida. intus migrescente. Long. corp.: $ mm. Alae: 7 mm. Caput nigrum, nitidum, clypeo modic- sparce punctato, fronte inter antennas paulum longitudinaliter elevata, antennis funiculo articulo 2% obeonico 3% plas minus aequante. Thorax niger, pau- lum punctatus, alis stigmate testaceo, cellula radiali apice oblique truncata, venis recurrentibus paulum ante apicem cellalaram cubitalium accipientibus. Abdomen nigram. segmentis 1” nitido, ceteris minute punctatis, nigro-velutinis, sparce nigro-pilosis, 2-4 apice anguste flavido-piloso-marginatis, 5 nigro-piloso, segmentis ventralibus 3-5 apice testaceis et flavido-fimbriatis Pedes picci, tarsis ferrugineis, metatarsis subtus breve ferragineo-pilosis. Un ejemplar de Jujuy (Dr. C. SpeGazzint ). — Col. Mus. Nac. Buenos Aires. BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS 291 Exomalopsis pampeana Brerues, n. Sp. Q Nigra, nigro-pilosa, antennis funiculo (articulis 2 basalibus exceptis), pedibus posticis et tarsis omnibus ferrugineis, alis fuscescentibus, scopa in tibia nigra, in metatarso ferruginea, sed subtus basi albida et apicem versus nigra. Long. corp.: 9 mm. Álae: 9 ma. Caput nigrum, nitidam, sparce punctulatum, fronte inter anten- nas longitrorsum paulum elevata, antznnis funienlo articulo 22 39 paulum longiore. Tiorwr niger, breve nigro-villosus, sat dense puuctulatus, tegulis piceo-nigris, nitidis, alis fusc-scentibus, venis basin versus piceis, apicem versus gradatim piceo-ferrugineis, stigmat> ferrugineo-testaceo, cellula radiali apice oblique trun- cata, venis recurrentibus 1% inter medium et apicem cellulae cubi- talis 2,2% yix in angulo externo cellulae eubitalis 3% accipientibus. Abdomen nigrum, nitidum, segmentis 4” utrinque flavido-velutino, 5” toto piceo vix nigro-velutino et apice piloso, ventralibus apice testaceis et ferrugineo-fimbriatis. Pedes nigri, nigro-pilosi, scopa metatarsali ad maximam partem ferraginea sed subtus basin ver- sus albida et apicem versus nigricanti. Un ejemplar de la Pampa Central.-—Mus. Nac. de Buenos Aires. Exomalopsis ascendens Bretnes, ». sp. Q Nigra, fulvescenti- (in fronte, plenris et pedibus albidulo-) pilosa; abdomine segmento 1” basi et utrinque fulvo -villoso, segmentis 22 fascia obliqua in medio interrupta, 3-5 totis (vel in medio plus minus obscirius transverse) fulvo-velutinis, segmentis ventralibus fuleo- fimbriatis, scopa albido-flava, supra nigra (in tibia et metatarso ); calcaribus testaceis; antennis flagello subtus presertim apicem versus, mandibulis macula subbasali, tarsis articulis 4 extremis, tegulis stigmate- que ferrugineis; clypeo nitido sparce punct ito, obsolete longi- trorsum biimpresso, mesonoto disco impunctato, nitido, dein marginas versus gradatim dense punctato, cellula radiali apice oblique paulum curvatim truncata, cellula cubitali 2 radialem 292 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. versus viz arcta, vena recurrente prima interstitiali (vel vizx), vena recurrente 2% paulum ante apicem cellulae cubitalis 3% orta. Long. corp.: 7 mm. Alae: 6,5 mm. Antennae: 3 mm. República Argentina: Misiones. —Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Exomalopsis trifasciala BRrETHES, n. sp. Q Nigra, nitida, abdomine segmentis 2-4 apice albidulo-sub- aureo-fasciatis; fronte albido-pilosa, inter antennas et oculos appresse albido-tomentosa, vertice thoraceque fusco-, scutello, segmento mediario et pedibus albido-pilosis, abdomine basi albo-villoso, segmento 1” utrinque apice macula tomentosa albidulo-subaurea, seygmentis 2-4 fascia lata apicali, e pilis sparcis nigris ornatis, 5 fusco-fimbriato, segmentis ventralibus apice testaceis et albido-fuleo-fimbriatis, scopa extus albido- flava, supra et intus fusca (prope patellam sat flava), subtus (in metatarso) vix ferrugyinea; funiculo, calcaribus, tarsis articulis 4 extremis, venis alarum et stigmate ferrugineis; clypeo modice punctato-pilifero.' Long. corp.: $ mm. Alae: 7 mm. Antennae: 3,0 mm. Salta.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Exomalopsis solitaria BreTHEs, n. sp. Q Nigra, minuta, nitida, griseo-pilosula, scutello, scopa, et abdomine segmento 5? subflavo-pilosis, abdomine segmentis apice testaceis, 1” disco nitido, 22-4' toto griseo-puberulis, seg- mentis ventralibus albido-flavo-fimbriatis; mandibulis laze basi, funiculo, tegulis, venis et stigmate alarum, calcaribus et tarsis ferrugineis; mesonoto nitido, segmento mediario pone postscutellum ejus longitudine horizontaliter producto dein vix abruptetruncato. Long. corp.: 6 mm. Alae: mm. Antennae: 2 mM. República Argentina?—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. AxaL. Mus, Nac. Bs. As., Ser. 3,*, T. XI. SEPTIEMBRE 7, 1910. 19 BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 293 Exomalopsis testaceinervis BRETAES, n. Sp. Q Nigra, facie albido-, verticevir fusco-, thorace fusco- posticem versus tantum dilutiore, abdomine supra paultum erecte sp"- ceque nigro-pilosis; segmentis ventralibus 4-6 presertim utrin- que sat longe haud dense albido-flavo-pilosis; femoribus et tibiis 4 anticis nigro-pilosis tibiis posticis extus paulum aibibo- púlosis, tarsis omnibus subtus plus minus ferrugineo-pilosis; mandibulis inmedio, funiculo subtus, tegulis, stigmate alarum ferrugineis; calcaribus et venis alarum testaceis; alis hralinis: clypeo vix punctulato, mesonoto disco ¿imp,netato, nitido, marginibus modice punctatis, scutello punctulato (haud dense), abdomine uitido, minute punctulato. Long. corp.: 9 mm. Álae: SA 71,9 mm. Antennae: 3,0 mm. Jujuy.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Melitoma ? nigrotarsalis BrETHES, n. sp. Q Nigra, nitida, capite thoraceque breve griseo-albido- supra fulvo-pilosis, abdomine nitido segmentis 2-5 apice utrinque gradatim medium versus paulum ampliate albo-pilosis, 5% in medio apice et 6% fusco-pilosis, segmentis ventralibus apice testaceis, sat longe albibo-fulvo-pilosis, scopa haud densa, tibiali extus albida, tarsali nigra, extus pilis albidis intermixtis; funienlo subtus a dimidio articuli 2 ferrugineo, articulo 2 funiculi 344 aequelongo; tarsis piceis; cellula radiali apice oblique tantulum truncata haud proprie ut in Ancyloscelis acuta, cellula cubitali 2% radialem versus arcta. Long. corp.: 6 mm. lae: 6 mm. Antennae: 2,5 mm. La convexidad del vértice, la 2* célula cubital angostada hacia la radial aproximarían este interesante himenóptero al género Aneyloscelis; pero la célula radial en su extremidad no es propia- mente de ese género, pues está un tanto truncada oblicuamente; además la scopa, cuyo carácter debe dominar sobre los ótros, me parece, es menos densa y bastante semejante con la de Melitoma,. 1 Q del Paraná.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires, 294 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Aneyloscelis bonariensis BrETHES, N. sp. Q Nigra, fulvo- via aureo-hirsuta in capite, thorace, pedibus et abdominis segmentis 2 primis; abdomine nigro, marginibus 1-6 appresse aureo-fuleo-marginatis; clypeo margine ante- riore, labro, mundibulis basi flavis; tegulis et tarsis ferrugineis; antenmis articulo 39 4% plus minus aequante; alis hyalinis, pone cellulas ocelusas tantum fuliginosis; femoribus Tu crassis, sub- tus planis; tibúis mí quoque sed paulum minus crassis, cantho imfero-interiore in medio tantum unidentato, protarso 11 tri- quetro, vix recto apice vix truncato, canthis superiore interio- reque acutis, exteriore rotundato, marginibus exteriore nitido, inferiore etiam nitido et paulum longitrorsum excavato, supe- ro-interiore breve aureo-piloso. Long. corp.: 10 mm. Alae: $ mm. Antennae: d mm. Buenos Aires. — El 14. xm. 1908 cacé dos Y de esta especio; incorporo uno á las colecciones del Museo Nacional de Buenos Aires. Ptilothrix Lynchii Brernes, n. sp. $ APt. tricolore simillima, sed tarsis fulvo-pilosis et segmentis ventralibus nigro-(haud. flavo-)pilosis. Long. corp.: 13 mm. Alae: 10 mm. Antennae: d mm. Chaco: Las Mercedes. x. 1903, —Por la mañana, el Sr. D. Enrique Lynch cazó un ejemplar adormecido en el fondo de una flor de Opuntia sp. Ptilothrix chacoensis BRETHES, N. Sp. GA Pt. Lynchi ef tricolore simillima, sed fasciis dorsalabus mullis, ventralibus e pilis nigris constitutis, tarsis fulvopilosis. También cazado en flores de Opuntia sp. — Chaco (E. LyncH ARRIBÁLZAGA). BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 295 Ptilothrix megasoma Brernes, n. sp. ¿ Nigra, fusco-pilosa, facie, mesonoto antice transverse griseo- piosis; tarsis apicem versus obscure ferrugineis; clypeo sat dense punctato, genis mullis, fronte prope ocellos transverse impunciaia, antenmis (2), mesonoto in medio sat punctato, tegulis nitidas, impunctatis, alis modice fuscis, venis piceis, cellula cubitali 2% radialem versus arcta, vena recurrente 1" paululum pone medium instructa, vena recurrente 2% vix interstitiali, tibiis 11 et 1 crassis, abdomine minute punctato- pilifero, pilis brevibus, in segmentis 2 utrinque, 5 paulum magis medium versus, Y margine apicali instructis, seymentis ventralibus longius et dense pilosis, epipy,io etiam piloso. Long. corp.: 15 mm. AÁlae: 13 non. Lat. abdom.: 6,9 run. Mendoza.—Col. Mus. Nac. Buenos Álres. Ptilothrix tricolor (Fr.) BreTHES. Q $ Nigra, cupite thoraceque sat dense griseo-pilosis, vertice, me- sonoto linea transversa antica, scutello, plewris maxima parte, pecto, et pedibus nigro-pilosis, segmento 1” sparce breveque albido- pilosulo, margine plus minus dense albido-pilosulo, , segmento 2? quoque sed. utrinque paulim lutescente, segmentis 3-9 flavo-piloso marginatis interdum in medio interrupte et 30 in medio modice albido, 57 in medio et 6” nigro-piloso-margi- natis; 3-5 ventralibus flavo-piloso marginatis; antennis subtus apicem versus obscure ferrugineis, art. 3 45 paulum longio- re, articulis 2-5 tibiarum ferrugineis. Long. corp.: 11-12 mm. Alae: 9 mm. Lat, abdom.: 4-4,5 mm. Antennae: 3,0 mM. Cazado en Opuntia sp., en el Chaco, por el Sr. D. Enrique Lynch Arribálzaga.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires, Ptilothrix albidohirta Bretues, n. sp. G Nigra, capite, thorace, pedibus, abdomine prope pygidium albido-griseo-hirtis, abdomine supra sparce albido-piloso, sub- tus paulum densius etiam albido-piloso, protarso 11 ¿mtus paulum nigro-piloso, tegulis testaceis ; capite sat dense punctu- 296 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. lato, thorace etiam sat punctato, disco paulum sparcius, abdo- mine minutius et sparcius punctato, antenmás articulo 3 44-05 paulum longiore, hypopygio nítido, in medio paulum elevato et dense pilosulo; alis paulum fuscis, cellula cubizali 2% radialem versus arcta, venam recurrentem in medio accipiente, vena recurrente 2% paulum ante apicem cellulae cubitalis 3% orta. Long. corp.: 10 mm. Alae: 9 mm. Lat. abdom : 3,5 mm. Antennae: d mm. Jujuy.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Leptometria Lynchii Brerues, n. sp. S A Lept. andina Holbg. simillima, sed femoribus maxima parte, tibiis tarsisque ferrugineis; abdomine segmentis 2 ultimis haud dilute cinnamomeo-villosis, sed ut cetero corporis yriseo- albido-villosis. Long. corp.: 7,5 mm. Alae: 6 mm. at. abdom.: 3 mm. Antennae: $ mM. Chaco: Florencia (E. LywcH ARRIBÁLZAGA ): 2. xt. 1903, sobre una Malvácea. ? Patagonia, Bahía Blanca. Leptometria patagonica BrETHEs, n. sp. Q Nigra, albido-flavescente-pilosa, in thorace supra paulum obscuriore, mandibulis ima basi flavo-ferrugineo-maculatis, antennis funiculo ab artículo 2% (apice) ferrugineo, supra obscuriore, tegulis testaceis, femoribus piceis, tibiis tarsisque ferrugineis basin versus obscuriore, alis paulum infuscatis, venis piceis; labro crebre punctulato, clypeo punctato, meso- noto vix haud punctato, seutellis vix crebre punctatis, spatio cordiformi impunctato, abdomine segmentis apice testaceis, pube (supra detrita) utrinque etiam griseo-albescente-, margi- nibus albido-flavescente- pilosis, in segmentis 5% 6” paulum ferruginescente. Long. corp.: 10 mm. Alae: 9 mm, Lat. abdom.: 4,5 mm. Antennae: 3,5 mm. SA Q duffert: elypeo longitudinaliter in medio flavo-lineato, ut Lept. baraderensis Holmbgy. Long. corp.: 9,5 mm. Alae: 8,5 mm. Lat. abdom.:4 mm. Antennae: 9 mm. Col. Mus. Nac. Buenos Áljres. BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 297 Leptometria singularis Brerurs, n. sp. 9' Ntgra, antennis obscure, tegulis, calcaribus et tarsis ferrugi- neis; haud dense griseo-albido-pilosa; abdomine marginibus segmentorum (1 vix nulle) appresse griseo-albido-pilosis etiam- que subtus; labro crebe, clypeo dense, fronte paulum sparcius (in regione ocellorum nulle), mesonoto modice grosse et sat dense (in medio sparce), scutello sat dense, postscutello minus dense grosseque, spatio cordiformi minutissime sparce etiam- que segmento mediario postice, pleuris sat dense grosseque punctatis; antennis articulis 2=3=4. Long. corp.: 7 mm. Álae: 6 mm. Lat. abdom.: 3 mm. Antennae: 2,5 mm, República Argentina? —Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Leptometria mendozana BrerHes, n, sp. S ALep. patagonica Brethes simillima, sed pilis magis albidis, calcaribus et tarsis ferrugineis. Long. corp.: 9 mm. Alae: $ mm. Lat. abdom.: 4mm. Antennae: 4 mm. Mendoza: Cacheuta.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Leptometria tucumana Breruss, n. sp. A Nigra, griseo-pilosa, supra thoracem paulum fulvo-pilosa, funiculo tegulisque piceis, calcaribus testaceis, tarsis ferrugi- neis, clypeo paulum prolato, minute punctato, fronte, vertice mesonotoque impunctatis, pleuris minutissime punctatis; anten- nis funiculo articulo 2% 3% paululum lonyiore; abdomine supra nitido, breve griseo-fusco-pilosulo (haud appresse), marginibus 72 vix indistincte, 22 utrinque, 3-6 anguste albo- pilosulis, segmentis ventralibus etiam nitidis, albidulo-pilosu- lis (haud appresse), marginibus segmentorum testaceis, hypo- segmentorum pyyio longitrorsum tantulum convexo. Long. corp.: 7 mm. Alae: 6 mm. Antennae: 2,5 mm. Tucumán.—Col Mus. Nac. Buenos Aires. 298 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Leptometria tarijensis BrETHES, n. sp. S Nigra, antennis piceo-nigris (haud ferrugineis), tegulis et cal- caribus testaceis, tarsis ferrugineis; sat longe fulvo-hirsuta, in vultu et pleuris pallidiore; abdomine paulum fulvescente- tomentoso, marginibus seymentorum flavo-pilosis; hypopygio nitido, inmedio longitrorsum elevato, elevatione dimidio api- cali dense pilosula. Long. corp.: 7 mm. Alae: 6,5 nun. Lat. abdom.: 2,5 mm. Antennae: 3,9 mm. Tarija.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Clave de los Leptometria hasta ahora conocidos de la República Argentina: 1 Í Cara completamente negra...... 2 | Cara más ó menos con amarillo.. 11 | Especies grandes: 8-10 mm 3 2 / Especies mediana 5 | Especie pequeña: 5-6 MM........ L. minuta Fr. 3 ' de 95 4 10mmM ...ooomoooo.. seco E , S / das O MM o ii 8) [ patas ferrugineas, sus fémures | PÍCCOS Mo aarrad SS L. patagonica 9 Bréthes 1 patas con sus fémures ferrugi- MA ei L. rufipes Fr. [ pelos del 5” segmento abdominal | mejor negruzcos ($): 6 concolo- (CA OSA Ebc o oO OA adON L. distincta (Holbg.) Bréethes pelos del 5% segmento abdominal MEJOn TOJIZOS a o... L. filitarsis Vach. (==? migriceps Fr.) pelos delos dos últimos segmen- Í tos abdominales rojizos...... Y 6 ( pelos de les dos últimos segmen- tos abdominales del color ordi- DIO ai AO ONO 5 ( color general de los pelos tirando 5 | ALAN QUIZO iaa L. humilis Vach. “5 color general de los pelos tirando / Mamarillento taste L. separata (Holbg.) Vach. pelos del cuerpo de un gris blan- 8 QUIZCO Saa tarararo je ata jala Ps 9 2 pelos del cuerpo de un amarillo OCTACEO leia 10 hipopigio con mechón de pelos.. —L. singularis Bréthes pelos ventrales blanquizcos..... L. tarijensis Bréthes pelos ventrales nulos en el medio. —£. specularis Vach. 9 j hipopigio sin mechón de pelos L. tueumana Bréthes ( 10 | BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 18) do) do) especies grandes: 10-11 mm...... 12 11 ( especies medianas: 9á 95 mm.. 13 especies pequeñas: 7,5-8......... 15 19 ) metatarso Y inerme.....ooo.... - —£. facialis Fr. metatarss 4 con un diente....... L. turmalis Vach. clipeo bastante puntuado....... 14 13 / clipeo con puntuación gruesa y A eco oo a L. baraderensis Holbg. color de los pelos de un blanquiz- 14 Do e de AÓN L.mendozana Bréthes color de los pelos de un amarillo OCA aaa dame L. patagonica 4 Bróthes 9;el clipeo con una mancha en 1 15 A A L. Pereyrae Holbg. ENCpeO) amarillo. ooo. 16 Los dos últimos segmentos abdo- minales con pubescencia par- 16 Aa ost IN . L. andina Holbg. Los dos últimos segmentos abdo- "minales concolores............ 17 hipopigio con un mechón de pe- 17 ostenta Medio aaa L. Lynchii Bréthes hipopigio sin ese mechón de pelos 1. Pereyrae Holbg. Melissoptila inducens Brerues, n. sp. | Q Nigra, mandibulis basi flavis, antennis funiculo subtus, tegulis, tibiis, calcaribus, tarsisque ferrugineis, abdomine piceo mar- | gimibus segmentorum testaceis, capite albidulo-, vertice fulves- | cente-, thorace albidulo-, supra fulvescente-; segmento 1% antice | albidulo-flavo-, pedibus fulvescente-pilosi appresse flavido-tomentoso, subtus segmentis fulvescente-peni- ] cillatis. Long. corp.: 8 mm. Alae: 55 mm. Antennae: 2,5 mm. abdomine supra Lat. abdom.: 3 mm. Caput elypeo modice dense punctato, antennis articulo 1% 3% plus minus aequante, 22 quam 3+4 aequante. Thorasw mesonoto amtice modice dense punctato ut segmentum mediarium et pleuras. Alae cellula radiali plus minus ut in Aneyloscelis elongato-lanceo- lata, apice a costa separata et rotundata haud appendiculata, venis recurrentibus paulum ante apicem cellularum cubitalium 2** 3% que accipientibus. Abdomen epipygio nigro-piceo, quadrato. 3 AQ differt: Capite, thorace, pedibus, abdomineque antice albidulo-pilosis, abdomine segmentis 1-6 apice (1 angustiore) appresse flavido-tomentosis, segmento 22 basi (sub 1%) griseo- 300 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tomentoso, ante fasciam apicalem nigro-piloso; mandibulis basi et labro flavis; antenmis piceis, funiculo articulis 2-10 subtus ferrugineis. Long. corp.: 8 mm. Alae: 6 mm. Antennae: 6 mm. Lat. abdom.: 3 mm. Buenos Aires.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Melissoptila malvacearum BRrETHES, N. Sp. Q Nigra, capite, thorace pedibusque (in vultu plewrisque dilu- tiore) fulvo-pilosis, abdomine appresse fulvo-velutino, pilis concoloribus immisxtis et decumbentibus ornato, marginibus segmentorum dorsalium (4 5 que sat late) flavido-pilosis et ventralium 4-6 fulvo-piloso-marginatis; mandibulis linea ex- terna flavo-ferruginea, tegulis testaceis; funiculo subtus obscu- re, tibiis apice ettarsis ferrugineis; alis hyalino-flavescentibus, pone cellulas occlusas paulum infumatis, venis testaceo-picels; elypeo sat dense punctato, funiculo art. 203 -4 tantulum lon- giore, plewris punctatis sed hawd crebre, spatio cordiformi crebrius: alis cellnla radiali apice rotundato-truncata, cellula cubitali 2% rhomboidali, venis transverso-cubitalibus obliquis, cellulae cubitalis See margine radiali cubitali vix */, aequante, venis recurrentibus paulum ante apicem cellularum cubitalium Due et Jue ortis, scopa modice lon;a sed haud densa. Long. corp.: 9 mm. Alae: 7,5 mm. Lat. abdom.: 3,5 mm. Antennae: 3,5 mm. Jujuy.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Melissoptila argentina BrETHES, N. Sp. Nicra, capite, thorace et segmento 1% supra sat dense albido- sra, Y pilosis, abdominis segmentis late appresseque flavido - puberu- lis, scopa sat magna, flavidula, antennis funiculo subtus (basi excepta) ferrugineo, tegulis testaceis, tarsis (metatarsis excep- tis) ferrugineis. Long. corp.: 8,5 mm. Alae: 7 mm. Antennae: b Y 1 > 3 mm. Lat. abdom.: 4 mm. Caput sub pilis modice punctatum, funiculo art. 2" 3 +4 paulum longiore, genis vix nullis, Thoraw mesonoto antice sat punctato, in disco sparcius. Abdomen segmento 1% modice dense punctato, apice haud punctato, utrinque marginato, calcaribus testaceis, unguibus dimidio apicali piceo-nigris, subtus 1-dentatis, BRÉETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 301 g AQ differt: graciliore, lat. abdominis 3 mm., antennis long. 6 mm., funiculo subtus ferrugineo, clypeo, labro et mandibula- rum basi flavis; pilis in fronte (verticem versus fulvis), thorace utrinque et pedibus supra albidulis, in thorace supra, abdo- mine et pedibus subtus fulvis; tibiis apice, calcaribus et tarsis ferrugineis, abdomine had appresse puberulo sed segmentis apice testaceis et fulvo-marginatis; epipygio quadrato, apice paulum arcuato. Long. corp.: $ mm. Mendoza. Salta, Jujuy, Misiones. — Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Maeroglossapis buecosa (Vacn.) Bretnes *? Thygater terminata Holbg., Act. Ac. Sc. Córdoba, v. 1884, p. 248Q (—? Tetralonia terminata Sr., Cat. Hym. Br. Mus. un. 1854. p. 303Q)— Holbg., An. Mus. Nac. Buenos Aires (3) 11, 1903, p. 256 . * Macrocera buccosa Vach., Rev. d'Ent, 1904, p. 20.4 F. * Macroglossapis Holmbergi Brethes, An. Mus. Nac. Buenos Aires, (3) x11, 1909, p. 221. Cuando, hace poco tiempo, cambié el nombre específico de ter- minata enel de Holmbergi por existir ya Macroglossapis terminata (Sm.) Ckll., no me había dado cuenta todavía que la Macrocera buccosa Vach. es el mismo ápido; por razón de prioridad el nombre impuesto por Vachal es el que debe subsistir. A su vez el Thygater chrysophora Holbg. podría muy bien ser la var. migricollis Vach.: luego éste sería Macroglossapis buccosa, var. chvysophora (Holbg.). El Museo Nacional posee una larga serie de este ápido de Buenos Aires, Córdoba, Salta, Tucumán, Entre Ríos, Misiones y Lagoa Santa. Haré conocer una nueva variedad masenlina (var. NIGRIVENTRIS) que se distingue por tener el abdomen negro sin ninguna de las fajas doradas ó plateadas que en el tipo ostentan los 3-7 seg- mentos. Esta variedad la tengo sólo de Mendoza.—Col, Mus. Nac. Buenos Aires. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Melissodes gratiosus BRETHEs, N. Sp. Q Niger, capite, thorace et segmento primo fulvo-, in fronte pec- toque albido-flavescente-, pone capitem albido-pilosis; abdomine segmentis 2 primis sat ferrugineis apice testaceis, 2 et 3 basi sat late, 4% ante apicem in medio paulum latiore, 5% vix ad apicem sat anguste flavido-(vix aureo-) velutinis, 4-6" (apicem versus) sat erecte nigro-pilosis; mandibulis basi, labro clypeo- que flavis, antennis art. 35-13 (supra paulum obscuriore), tegu- lis, venis alarum, et pedibus ferruyineis; epipygio trapezino, plano, hypopyyio in medio caraliculato; alis hyalinis, pone cellulas occlusas vix infumatis. cellula cubitali 2% radialem versus vix ampliata, venam recurrentem 1% ante apicem acci- piente, cellula cubitali 3% 2% margine radiali vix dimidio aequante, vena recurrente 2" interstitiali. Long. corp.: 10,5 mm. Alae: 9 mm. Lat. abdom.: d mm. Antennae: 9 mn. Misiones.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Melissodes sparsus BRETHES, N. sp. Q Niger, mandibulis apicem versus vix ferrugineis, labro obs- cure flavo, elypeo fascia anteapicali flava, in medio tantum angalatim ampliata, summo apice ferrugineo; funiculo subtus ferrugineo basin versus piceo; tegulis testaceis, pedibus piceis apicem versus tantum ferrugineis; pilis in vulíu, pone capitem, thorace antice, mesonoto, plewris, segmento mediario, abdomi- mis segmento 1% antice et pedibus yriseo-albido-pilosis, vertice, mesonoto antice transverse et scutello fusco-pilosis; abdomine segmentis 2-4 basi albido-griseo-velutin:s, 1" utrinque, 2-5 (52 in medio interrupte) flavo-albidulo-piloso-marginatis, 9% in medio et 6 fusco-pilosis, 3-5 modice sparce vix erecte fusco- pilosis, 2" inter velutinum basalem et flavidum apicalem fas- cia fusca lateralem versus abeunte, 3% fascia aequali sed minutissima in medio tantum notata, epipygio longe triangu- lari transverse striatulo; clypeo sat dense, pleuris grossius punctatis; patella longe triangulari, scopa modice longa, sed sparsa ut Anecyloscelis, hoc modo tegumentum aspicere, meta tarso 1 intus ferrugyineo-piloso; alis hyalinis, venis testaceis, vena subcostali vix picea, cellula cubitali 2% radialem ver- € BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 3083 sus paulum arcta, venis recurrentibus paulum ante apicem cellularum cubitalium accipientibus. Long. corp.: 10 mm. Álae: 7,5 mm. Lat. abdom.: 4 mm. Antennae: 3,5 mm. República Argentina ?—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Melissodes rufithorax Brermes, n. sp. Q0O Cum Mel. nigroaeneo (Sm.) Brethes convenit, sed tho- race rufo-hirto, scopa fulva basin versus extus obseuriore el in metatarso intus picea, mesonoto magis punctato. Long. corp.:Q11 mm. 10 mm. Alae: Q 39 mm. Lat. abdom.: Q9/5 mm. ZAmm. Antennac: Q 45 mm. F10 mm. 1Q de Tarija (Bolivia), 1 g de Jujuy. —Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Melissodes sobrinus Brernes, n. sp. 9 Niger, mandibulis basi late, labro, clypeoque flavis; fumiculo, tegulis, venis alarum, femorbus maxima parte, tibiis et. tarsis ferrugineis; marginibus segmentorum 1 et 2 supra et omnibus subtus sat late testaceis; pilis in vertice, thorace el segmento 1" fulvis, in vultu, pone capitem, pecto, utrinque abdominis et pedibus magis albidis; seygmentis dorsalibus 22 basi (sub 1") et 2-4 fascia anteapicali albo-velutina, etamque 5utrinque, 10 20 apice et 2 ante fasciam albidam aureo-pilosis, 4-6 sparce vix erecte migro-pilosis, seymentis ventralibus haud dense fuleo- pilosis, epipygio trapezoidala, marginato, hypopyyio vix semi- circulari, nitido, in medio longitrorsum paulum impresso, alis flavidulis, pone cellulas occlusas tantum infumatis; cellulae cubitalis 2% margine radiali cubitali paulum breviore, venis recuwrrentibus paulum ante apicem cellularum cubitalium acci- pientibus. Long. corp.: 11 mm. Alae: 9 mm. Lat. abdom.: d nn. Antennae: 10,5 mm. Misiones. —Col. Mus. Nac, Buenes Aires. 304 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Svastra segmentaria BrRETHES, N. Sp. Q Nigra, funiculo subtus, tegulis, tarsorumque articulis 4 ultimis ferrugineis; pilis capite, trunco, et segmento 1" albido- flavis; segmentis 2-4 albo-, 5% fulvo-, lateralem versus albi- cante-, 6" obscure fulvo - pilosis; 2% basi (sub apice primi ) fulvo-velutino; pedibus albo-pilosis, protarsis 1 et 11 plus minus obseure fulvo-pilosis, tibia 11 (scopa) vix piceo- basin versus extus albido-pilosa, seopa protarso picea; alis hyalinis tantum infuscatis, cellula 2% cubitali vi quadrata, margine radiali cubitali tantulum breviore, venam recurrentem primam ante apicem accipiente, cellula cubitali 3% margine radiali cubitali duplo breviore, vena recurrente 1" via interstitiali. Long. corp.: 10,5 mm. Lat. abdom.: 9 mm. Alae:S mm. Antennae: d mm. Svastra mimelica BreTHES, N. sp. Q Nigra, capite, trunco et abdomine subtus ochraceo - pilosis, ub- domine supra appresse ochraceo-velutino, pedibus ochraceo-pi- losis, hoc colore in fronte, trunco utrinquemodice albido; abdo- mine subtus et in seymentis 9% 6*que supra et scopa intus paulum ferrugineo - pilosis; mandibulis in medio, labro (obscure) et tarsis ferrugineis, tegulis testaceis, venis alarum vix piceis; margine alarum (pone cellulas occlusas) tantum infuscato. Antenmis articulo 3% quam4 +5 +6 vi aequelongo; epipygio triangulari nigro. Long. corp.: 11 mm. Lat. abdom.: 9 mm. Alae: 10 mm. Antennae: d mm. : Cum Tetraloria gilva, flaviventre, arrhenica, et Leptometria rufi- pedis sat facile confunditur. Mendoza.—Mus. Nac. Buenos Aires. Svastra patagonica BrRETHES, N. Sp. Q Cum Sv. mimetica convenit, sed minor (9 mm.), mandibulis (medio et apice piceis), clypeo linea vix apicali transversa flavis; antennis articulo 3 475" aequelongo. Long. corp.: 9 mm, Álae: 7,5 mm. Lat. abdom.: 4,5 mm. Antennae: 3 mm. BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 305 SA Q differt: labro flavo, clypeo etiam viz toto flavo, sed mar- gine apicali ferrugineo, antennis et tarsis sat obscure ferrugi- neis. Long. corp.: 10 mm. Alae: 7 mm. Antennae: 7 mm. Patagonia: San Jorge ( C. Auzemixo ).— Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Svastra tucumana BrETHeEs, n. sp. S' Nigra, mandibulis apicem versus, labro clypeoque flavis, anten- nis art. 4-12 subtus, tegulis in medio (marginibus dilutiore), tibiis obscure, calcaribus et tarsis ferrugineis, segmentis abdo- minis apice testaceis, pilis (detritis) in vertice, trunco et seg- mento 1% fulvis, in fronte, pone capitem, thorace utrinque et subtus et in pedibus paulum fulvo-albidis, seymentis 2-3 basi breve haud dense albido-pilosulis, 4-5 apice albo-pilosis, 6* apice vix ferruyineo-piloso; clypeo modice grosse punctato, fronte et vertice minus punctatis, mesonoto modice minute punctato, in disco sparcius; alis cellula radiali sat elongata ut in Ancyloscelis, sed haud appendiculata, cellula cubitali 2" via quadrata sed radialem versus tantum coarctata, venis recur- rentibus 1% inter medium et apicem cellulae eubitalis 20e, 24 prope apicem cellulae cubitalis 5% oríis. Long. corp.: 11 mm. Álae: 9 mm. Lat. abdom.: 4,9 mm. Antennae: 9 mm. Tucumán.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Svastra subapicalis Brerues, n. sp. Sd Nigra, enpite, trunco, abdominis segmento 1% fulvo-albidulo- pilosis, etiamque abdomine utrinque et pedibus, sed tibiis pos- ticis intus et protarsis posticis piceo-pilosis; segmentis ventra- libus fasciculatim fulvo-pilosis ; segmentis dorsalibus 1% utrin- que anguste, 2-3 utrinque, Eb vix totis albido-flavo-velutimis et pilosis; 1% dimidio apicali, 2% et 3% sat nitidis, breve nigro- pilosis; mandibulis apice, funiculo, tegulis, calcaribus, tarsis maxima parte ferrugineis; clypeo apice utrinque paulum ampliate flavo ; alis hyalinis, venis piceis, venis recurrentibus paulum ante apicem cellularum 20 5% cubit. accipientibus, epi- Pygio quadrato, ferrugineo, marginato. Long. corp.: 12 mm. AxaL, Mus. Nac. Bs. As., SER. 3.*, T. XUL. SEPTIEMBRE 17, 1910. 20 306 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Alae: 10 mm. Lat. abdom.: vie 5 mm. Antennae fractae; art. 5 primis: 3,9 mm. Lagoa Santa. —Mus. Nac. Buenos Aires. Svastra Ameghinoi BRETHES, N. sp. Q Nigra, mandibulis in medio, funiculo subtus, te ulis, femori- bus apice, tibiis, calcaribus et tarsis ferrugineis, pilis in capite, trunco et abdominis basi flavis; in vultu, pone capitem et in sey- mento 17 paulum albescentibus, abdomine nigro-velutino, segy- mentis 1% utrinque, 2-4 apice, 9% utrinque et vix apice albo- marginatis, in pedibus flavescentibus, in protarso 11 intus ferrugineis. Clypeus sat punctatus, basi via impunctatus, antennae articulo 5% 445 paulum superante, venis recurren- tibus vix interstitialis. Long. corp.: 11,5 mm. Alae: 8 mm. Lat. abdom.: 5 mm. Antennae: 4,5 mm. San Jorge: Patagonia ( C. AurcHino ). — Col. Mus. Nac. Buenos Aires, Svastra basirufa BRETHES, N. sp. 0 Nigra, dimidio basali abdominis rufo-ferrugineo; pedibus et calcaribus ferruyineis, mandibulis basi et clypeo apice sat late flavis, pilis in capite et trunco flavis vel albidulo-flavis, in pedibus pilis et in abdomine tomento cum tegumento u nicolo- ribus; scopa haud densa; funiculo subtus obscure ferrugineo, tegulis testaceis, epipygio triangulari. Clypeus paulum punc- tatus, mesonotum disco minute punctato. GAQdiffert: mandibulis basi, labro et elypeo flavis, antennis funiculo subtus ferrugineo. Long. corp.: 10 mm. Alae: $ mm. Lat. abdom.: Q5mm., Z Lmm. Antennae: Q £ mm., GS mm, Bahía Blanca, San Jorge (Patagonia).—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Svastra brachyura BRETHEES, N. Sp. Q Nigra, clypeo apice modice late flavo, mandibulis apicem versus, labro, funiculo ab art. 3% subtus, tarsis apicem versus ferrugineis, calcaribus testaceis, pilis in vertice, thorace et BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 307 segmento 1% fulvis, in fronte, pone capitem, pleuris et pedibus dilutioribus vix albidis, in mesonoto et scutello fuscioribus; abdomine segmentis apice tegumento testaceo, 2-5 basi griseo- velutinis, 5 in medio et 6? fusco-pilosis, segmentis ventralibus 4-6 vix fusco-fimbriatis; clypeo sat dense punctato, funiculo art. 22 374 aequelongo, mesonoto sat dense, pleuris pauulum grossius, scutello crebrius punctatis, spatio cordiformi nitido, impunctato; alis cellula cubitali 2" viz quadrata, vena trans- verso-cubitali 2" paulum angulosa, venis recurrentibus paulum ante apicem cellularum cubitalium 20e 30e accipientibus; scopa albido-flava, protarso 11 intus via fusco-piloso. Long. corp.: 9 mm. Alae: 7 mm. Lat. abdom.: 3,5 mm. Antennae: 5 mm. República Argentina? — Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Svastra corduvensis Brernes, n. sp. g Nigra, mandibulis apice, clypeo vix dimidio apicali (in medio paulum ampliate) flavis; antennis funiculo subtus ferrugineo; tegulis et calcaribus testaceis; pilis in capite, pleuris, segmento 1” et pedilus albescenti-griseis, in trunco vizx fulvis: abdomine segmentis 1-5 (1% tantulum) apice flavescenti-, 6” ferrugineo- marginatis, 2% et 5% paulum basi griseo-relutinis, alis hyalinis, venis vix piceis, cellula cubitali 2% margine radiali cubitali breviore, venis recurrentibus via interstitialis. Long. corp.: 10 mm. ÁAlae:7 mm. Lat. abdom.: 4 mm. Antennae (fractae) usque ad. apacem art. 10%: 5 mm. Córdoba.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tetralonia fulva Brernes, n. sp. g Nigra, mandibulis basi, labro, clypeo, calcaribusque flavis; antemmis subtus, tegulis pedibusque ferruyineis; capite, thorace, segmento 1% fuleo-hirtis, pleuris, abdomine utrinque et pedibus albidulo-hirtis; abdomine supra haud appresse fuleo-piloso, sed. marginibus seymentorum fulvescenti-marginatis, segmento 6% et marginibus seymentorum ventralium vix ferrugineo- pilosis, epipygio triangulari, alis vix hyalinis, sed pone cellu- las occlusas paulum sed. distincte fuscis, venis piceis, venis recurrentibus via interstitialis. Long. corp.: 9 mm. Lat. abdom.: d mm. Álae: 7 mm. Antennae: 6,5 mm. Jujuy.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. 308 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Tetralonia Tornowii BrETBES, n. sp. ¿ Nigra, labro flavo, clypeo macula magna deltiformi apical etiam flava; mandibulis apicem versus, funiculo, supra paulum obscuriore, tegulis et tarsis apicem versus ferrugineis; calcari- bus testaceis, pilis in fronte, thorace et segmento 1” fulvis, in pleuris dilutioribus; mandibulis dente subapicali interno ar- matis, clypeo vix nitido, sat prolato, sed minus quam in Ma- eroglossapi buccosa (Vach.), genis nullis, antennis funiculo ar- ticulo 1% 22 vis dimidio aequante, 1+ 2 dimidio 3% paulum longioribus, pleuris sat dense punctatis, alis cellula radiali lanceolata ut in Aneyloscelis, cellula cubitali 1% 3% majore, 21 viz quadrata, vena recurrente 2" ante apicem cellulae cubitalis Gee orta, abdomine nigro, vis nitido, haud appresse migro-piloso, segmentis 4,5 dorsalibus et 1-6 ventralibus apice obscure ferru- gineis, ventre sat breve haud dense migro-piloso, epipygio con- vexo, semicirculari, longitrorsum impresso et apice in medio inciso, hypopygio breve denseque pilosulo, marginibus nitidis, trochantere 11 subtus spinoso, pilis in pedibus mí fuscis. Long. corp.: 10 mm. Alae: 85 mm. Lat. abdom.: 4mm. Antennae: S MM. Tucumán (Tornow).—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tetralonia squalida BriTHEs, n. sp. ¿ Nigra, mandibulis basi, labro, clypeo flavis; antennis subtus, tegulis, calcaribus et tarsis (obscure) ferrugineis; pilis in capite albido-griseis, vertice, trunco et segmento 10 griseo-fulvis, in pedibus 4 posticis fuscis, secundum lucem albido-griseis; abdo- mine toto nigro-pilosulo, paulum nitido, marginibus segmento- rum pene piceis, clypeo vix impunctato etiamque partibus ver- ticis thoracisque sub pilis visibilibus, epipygio convexo, apice rotundato, in medio longitrorsum nitido. Long. corp.: 11,5 mm. Alae: 9 mm. Lat. abdom.: 5 mm. Antennae: 10 mm. Tetralonia chubutina BrETHss, n. sp. S Nigra, mandibulis (apice piceis), labro, clypeo flavis; anten- nis subtus, femoribus apice, tibúis tarsisque ferrugineis; tegulis, BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 309 calcaribus testaceis; capite, thorace, segmento 1%, pedibusque dense ochraceo - pilosis; abdomine supra appresse ochraceo- velutino et decumbente-piloso, subtus ochraceo-fimbriato; epipy- gio triangulari, marginato; antennis articulo 39 2% paulum longiore et quam dimidium 4i via aequelongo, tegulis breve villosis, alis hyalinis, cellulis cubitalibus 1 et 2 vix aequalibus, 2% margine radiali cubitali breviore, 3% 2% paulum majore, venis recurrentibus prope apicem cellularum 20 Za que accipientibus. Long. corp.: 9 mm. Alae: 7 mm. Lat. abdom.: 9,9 mm. Antennae: 7 mm. Chubut.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tetralonia vara BrerHes, n. sp. g Nigra, mandibulis (in medio annulo ferrugineo), labro, clypeo flavis; funiculo subtus, tegulis, tibiis maxima parte, calcaribus, tarsis et abdominis seymentis apice ferrugineis; pilis haud den- sis in vultu, pone capitem, pecto, pedibus extus et segmento 1" dl- bido-fulvis; in fronte verticem versus, trunco et pedilus posticis intus minus albidis; clypeo modice punctato, antenmis articulis 2+)3 vix 1/¿ articuli di aequantibus; thorace crebre punctato; abdomine nigro-velutino, hic illic albo-pilosulo, marginibus se,- mentorum testaceo - ferrugineis cum villositate (subtus pilosi- tate) concoloribus, alis hyalinis, venis ferrugineis, cellulis cubi- talibus vizx aequalibus, venis recurrentibus paulum ante venas transverso - cubitales 20.1 et Zum ortis. Long. corp.: 9,9 mm Alae: 8 mm. Lat. abdom.: 4,5 mm. Antennae: 9 mm. Córdoba.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tetralonia sobria BreTHES, n. sp. dd 4 Svastra patagonica Brethes simillima, sed antennis pau- lum longioribus (S mm.), pedibus a basi femorum ferrugineis, abdomine segmentis 3-4 basi nigro- (haud. ochruaceo-) velutinis. Palpi maxillares longitudine proport.: 10. 14. 10.7.3.0. Long. corp.: 10 mm. Alae: S mm. Lat. abdom.: 4 mm. Anten- nae: S mm. Patagonia: San Jorge (C. Amecmixo).—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. 310 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Tetralonia Spegazzinii Brernes, n. sp. 3 A Tet. fulva Brethes simillima, sed pilis in facie, pleuris, pecto, femoribusque magis pure albidis, antennis longioribus (10 mm.), pedibus gracilioribus, brevius nigro-pilosis, tarsis tantum ferrugineis, abdominis fasciis segmentorum paulum latioribus, palpis maxillaribus in hac proportione: 8.8.8.5.4.4 (in Tet. fulva: 8.7. 10. 4.3.2.). Long. corp.: 9 mm. Alae: $ mm. Lat. abdom.: 4 mm. Jujuy.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. Tetralonia saltensis BrETHES, n. sp. Q Nigra, pilis im fronte griseo-albidis; labro, vertice, thorace (pleuris dilutioribus), pedibus, abdomine segmento primo supra et ventre, fulvis; segmentis 1% 22que utrinque et apice paulum, 3-6 appresse fulvo- apicem versus paulum ferrugineo-velutinis; scopa intus ferruginea; tegulis tarsisque apice ferrugineis ; elypeo ruyoso-punctato, fronte minus grosse et sparcius punc- tata; antenmis articulo 3 44-05 longiore; thorace sat crebre punctato; alis hyalino-fuliginosis presertim pone cellulas occlu- sas, cellula 2% sat minuta, margine radiali cubitali breviore, venis recurrentibus interstitialis; abdomine depresso, segmentis 3 primis minute punctatis, epipygio apicem versus ucuto, transverse striatulo. Long. corp.: 12 mm. Alae: 9mm. Lat. abdom.: 5,5 mm. Antennae: 5 mm. Salta.—Col. Mus. Nac. Buenos Aires. ADDENDA ET CORRIGENDA 1? En la página 208, he propuesto el nuevo género Sphecophagus: como ha tiempo ya que Westwood creó el género Sphecophaga (in Int. mod. Class. Syn. p.57) para un Ichneumonidae, propongo reem- plazar Sphecophagus por Sphecophilus. La especie se llamará Sphe- cophilus sceliphronidis Brethes. 2% La Elaphroptera tafiensis Bréthes (p. 235) no está representada en los cuadros dicotómicos de las páginas 212-215. Su colocación es la siguiente (p. 212): ferrugineos) j” mesonoto sin amarillo en el medio ...oooomococmmmmo...- El. tafiensis Bréthes j mesonoto con amarillo en el medio 3” Hace poco tiempo mandé un ejemplar de Bradynobaenus Gayi—el que cito en la pág. 243—al Dr. Eduardo Zavattari quien acababa de publicar una interesante nota acerca de B. Gayi, tipos de Spinola, que se conservan en el Museo de Torino. El Dr. Zavattari me confirma que el ejemplar comunicado «es « un verdadero Bradynobaenus Grayi con una librea algo diferente « y que puede simplemente dar lngará una variedad local» que llamaré var. chubutinus Brethes. ÍNDICE SISTEMÁTICO. Fam. Braconidae 205. 1. Doryectes bonariensis n. sp. 205, 2. Microplitis Ayerzai n. sp. 206. Fam. Chalcididae 206 SPHECOPHILUS n. gen. 311. = Sphecophagus (nec Westw.) 208. 3. Sphecophilus sceliphronidis n. sp. 209, 311. PsiLOGASTEROIDES n. gen. 209. 4. Psilogasteroides formicarius n. sp. 210. Fam. Proctotrupidae 210. 5. Inostemma mendozanum n. sp. 210. Fam. Thynnidae 211. 6. Elaphroptera rhombica n. sp. 216. Ze >» Vigilii n. sp. 217. 8. » ingenua Sm. 218. EL » laeta Klug 219. 10. » santacruciana n. sp. 219. ¡5 » arenaría n. sp. 220. 12. » diodon n. sp. 221. 13. » Bruchii n. sp. 222. 14. » verticalis n. sp. 223. 15. > patagónica n. sp.224. 16. » 3dentata n. sp. 225. 17 » lara n. sp. 226. 18. >». ¿mpressa Nn. sp. 226. 19% » Tornowúi n. sp. 227. 20. >» rufipes Guér. 228, 21. » catamarcensis n. sp. 230 22. > « var. lata n. var. 231. 23. » fasciatella n. sp. 232. 24. » fasciata Guér. 232. 25. » erythropoda n. sp. 232, 26. » tafiensis n. sp. 233. 27. » tucumana n. sp. 234, 28. » melanosoma n. sp. 235. 29. » Ameghinoi nm. sp. 236. 30. > paranensis n. sp. 237. 31. » mendozana n. sp. 287. 32. » rubescens n. sp 339. 33. > paraguayensis n. sp. 210. 34. > andina n. sp. 211. 39. Elaphroptera clypeicarinata n. sp. 242. 36. « luteofasciata n. sp. 243. 37. Bradynobaenus Gayi Spin. 243. > > E n. var. 311. Fam. Elididae (Myzinidae, Plesiidae) 244. 38. Elis compacta n. sp. 247, 39. >» saltensis n. sp. 249. 40. » tucumana n. sp. 249. 4H. » bifasciata n. sp. 250. 32, » Ameghinoi nm. sp. 250. 43. » Bruchii n. sp. 251. 44. » cuyana Burm. 252. 45. » Tornowii n. sp. 252, 46. » strigosan. sp. 253 47. Tiplita parallela Sm. 253. 48. » saltensis n. sp. 251. 49. » andina n. sp. 254. 50. » bonariensis n. sp. 25). 5l. » platensis nm. sp. 255. 52. » fluminensis n. sp. 256. Cosita Guér. 256. Fam. Scoliidae 257. 53. Scolia scutata n. sp. 257. 54. » Bruchiin. sp. 257. 59. » argentina n. sp. 278. 56. » Speyazzinii n. sp. 258. Fam. Ceropalidae 259. 51. Saliusbonariensis (Lep.) Bréthes 259. 58. » erythropus n. sp. 259. Chirodamus Hal. 260. 59. Aporus apicipennis n. sp. 260. Fam. Sphegidae 261 60. Sphex neoxenus, var. melanogaster . n. var. 261. Fam. Philanthidae 261. 61. Cerceris ferruyinea n. sp. 261. 62. » argentina n. sp. 263, 63. » nigra n. sp. 263. 64. » Holmbergi n. n. 264. 65. » bella n. sp. 264. 66. » singularis n. sp. 255. var. chubutinus “a a BRÉTHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. 31: 67. Cerceris pedestris nm. sp. 266. Fam. Apidae 289. 65. s tibialis n. sp. 267. 105. Hemisia pectoralis (Burm.) 289. 69. « duplicata n. sp. 265. 106. Tetrapedia tarijensis nm. sp. 289. 70. « decorata n. sp. 268. 107. » chacabucensis (Holby.) vals « antemissa n. sp. 269. Bréthes 290. ] 2, « Vigilii n. sp. 270. 108. Exomalopsis Spegazinii n. sp. 290. 73. « divisa n. sp. 270. 109. » pampeana N. sp. 291. 74, « chacoana n. sp. 271. 110. » ascendens n. sp. 291. 70. « expleta n. sp. 272. MATE » trifasciata mn. sp. 292. 76. « enodans N. sp. 273. 112. » solitaria n. sp. 292. 77. « Linchit n. sp. 273. 113. » — lestaceinervis n. sp. 293. 78 « transversalis n. sp. 274. 114. Melitoma ? nigrotarsalis n. sp. 293 79. » Ameghinot n. sp. 275. 115. Ancyloscelis bonariensis m. sp. 291, S0. » andina n. sp. 276. 116. Ptilothrixz Lynechii n. sp. 294. 81. » melanoyaster Holbg 276. 117. » chacoensis n. sp. 294. 82. Trachypus patagonensis Sauss. 277. 118. » megasoma N. sp. 295. S3. » mendozae D. T. 278. 119). » tricolor (Fr ) Bréthes 205. si. » « Var. flavus n. var. 278. 12). » albidohirta n. sp. 29. S3. » « var. ruficeps n. var 278. 121. Leptometria Lynchii nm. sp. 296 S6. » punctuosus 1. sp. 218. 122. » patayonica n. sp. 296. sí » Spegyazzinii n. sp. 279. 193. » singularis n. sp. 297. SS. > furcatus n. sp. 280. 121. » mendozana mn. sp. 297. Fam. Stizidae 231. 125. » tucumana n. sp. 207 S9. Sphecius spectabilis. var. nobilis 126. » tarijensis n. sp. 298. n. var. 281, 127, Melissoptila inducens n. sp. 299. Fam. Gorytidae 281. 128. » malvacearum n. sp. 300. 90. Gorytes parvulus Handl. 276 nota. 129. » argentina n. sp. 300, 91. » Jóúrgenseni n. sp. 281. 130. Macroglossapis buccosa (Vach.) Fam. Crabronidae 282. Bréthes 301. 92. Crabro (Crossocerus) foveol atus 131. Melissodes gratiosus m. sp. 302. (Holbg.) Bréthes 282. 132. > sparsus n. sp. 302, 93. » (Podayrites) aemulans Kohl 133. » rufithorax um. sp. 303. 282. 134. » sobrinus n. sp. 303. 94. » flavipennis, var. fumosus 135. Svastra segmentaria m. sp. 304. n. var 282. 136. » mimetica n. sp. 304. 95. » —» var. hasiflaous n. var. 282. 137. » patagonica n. sp. 304. Fam. Mimesidae 283. 138. » tucumana n. sp. 300. 96. Mimesa argentina n. sp. 283. 139% » subapicalis mn. sp. 305. Fam. Trypoxylonidae 251. 140. » Ameghino: n. sp. 306. 97. Trypozxylon Jóryenseni n. sp. 281. 11. » basirufa n. sp. 306. 98. > argentinum n. sp. 281. 142. » brachyura un. sp. 306. Fam. Masaridae 285. 143. » corduvensis n. sp. 307. 99. Trimeria Júrgenseni Schr 285. 141, Tetralonia fulva n. sp. 307. Fam. Eumenididae 285. 145. » Tornowii n. sp. 308, 100. Montezumia Vigitii n. sp. 285. 146. » squalida n. sp. 308 101. Odynerus (Hypodynerus) fuscipennis 147. » chubulina 1. sp. 808. n. sp. 286. 148. » vara n. sp. 309. 102. > » Jórgenseni n. sp. 257. 149. » sobría n. sp. 309 103. » » heptagonalis Bréthes 283. 150. » Spegazzinii n. sp. 810. 104. > (Stenodynerus) mendicus n.sp. 151. » saltensis n. sp. 310. 288. ÍNDICE ALFABÉTICO. A. C. aemulans (Crabro) 282 carbonaria (Cosila) 256. albidohirta (Ptilothrix) 205. carbonaria (Myzine) 256. albosignata (Elis) 245, 247. catamarcensis (Elaphroptera) 213,215, 230. Ameghinoi (Cerceris) , chacabucensis (Tapinotaspis) 290. Ameghinoi (Elaphroptera) 214, 236. chacabucensis (Tetrapedia) 290. Ameghinoi (Elis) 246, 250. chacvana (Cerceris) 271. Ameghinoi (Svastra) 205. chacoensis (Ptilothrix) 294. andina (Cerceris) 276. chilensis (Trachypus) 277. andina (Elaphroptera) 213, 215, 241. Ohirodamus 260. andina (Leptometria) 299. chrysophora (Macroglossapis) 301. andina (Tiphia) 254. chrysophora (Thygater) 301. antemissa (Cerceris) 269. chubutina (Tetralonia) 308. apicalis (Elaphroptera) 214. chubutinus (Bradynobaenus) 311. apicipennis (Aporus) 260. Claraziana (Elaphroptera) 215. arenaria (Elaphroptera) 212, 220. clypeicarinata (Elaphroptera) 214, 242. argentina (Cerceris) 263. compacta (Elis) 245, 246, 247. argentina (Melissoptila) 300 cordovensis (Trachypterus) 229. argentina (Mimesa) 283. corduvensis (Svastra) 307. argentina (Scolia) 255. cuyana (Filis) 246, 247, 252. argentinus (Trachypterus) 215, 229. argentinus (Trypoxylon) 284. ascendens (lxomalopsis) 291 Ayerzai (Microplitis) 206. D. decorata (Cerceris) 268. dimidiata (Elaphroptera) 214. diodon (Elaphroptera) 212, 215, 221. ». distincta (Leptometria) 298. divisa (Cerceris) 270. dumosus (Pompilus) 259. dumosus (Prionocnemis) 259. dumosus (Salius) 259. duplicata (Cerceris) 268. duplicata (Elis) 245. baraderensis (Leptometria) 299 basiflavus (Crabro) 252. basirufa (Svastra) 305. bella (Cerceris) 264. bifasciata (Elis) 245, 250. bonaérensis (Elis) 245, 247. bonariensis (Ancyloscelis) 294 E. bonariensis (Doryctes) 205. egregius (Trachypus) 217. bonariensis (Pepsis) 259. Elaphroptera, 212. bonariensis (Salius) 259. elegans (Elis) 216, 217. bonariensis (Tiphia) 255. elegans (Trachypus) 277. brachyura (Svastra) 306. elegans (Trachypus) 278. Bruchii (Elaphroptera) 212, 214, 222. enodans (Cerceris) 273. Bruchii (Elis) 245, 251. erythropoda (Elaphroptera) 213, 232. Bruchii (Scolia) 257. erythropus (Salius) 259. buccosa (Macrocera) 301. erythropyga (Cosila) 256. buccosa (Macroglossapis) 301. erythropyga (Myzine) 256. Burmeisterí (Elis) 246. expleta (Cerceris) 272. BRETHES: HIMENÓPTEROS ARGENTINOS. E. facialis (Leptometria) 299 fasciata (Elaphroptera) 213, 215, 232. fasciatella (Elaphroptera) 213, 232. ferruginea (Cerceris) 261. filitarsis (Leptometria) 298. flavus (Trachypus) 277. fluminensis (Tiphia) 256. formicarius (Psilogasteroides) 210. foveolatus (Crabro) 282. frontalis (Ammodromus) 215, 232. frontalis (Elis) 246. fulva (Svastra) 307. fumosus (Crabro) 282. furcatus (Trachypus) 277, 280. fuscipennis (Odynerus) 256. G. Gayi (Bradynobaenus) 243, 311. gemellata (Elis) 245, 246, 247. gratiosus (Melissodes) 302. H. haemorrhoidalis (Elaphroptera) 213. heptagonalis (Odynerus) 288 Holmbergi (Cerceris) 264. Holmbergi (Macroglossapis) 301. holomelas (Elaphroptera) 213. humilis (Leptometria) 298, hyalinipennis (Elaphroptera) 214. L immaculata (Elis) 246. impressa (Elaphroptera) 213, 227. inducens (Melissoptila) 299. ingenua (Elaphroptera) 212, 213, 215, 218. Ischnolynthus 282. J. Jórgenseni (Elis) 216. Jórgenseni (Gorytes) 251. Jórgenseni (Odynerus) 287. Joórgenseni (Trimeria) 285. Jórgenseni (Trypoxylon) 284. L. laeta (Elaphroptera) 213, 215, 219. laevigata (Cerceris) 264. lara (Elaphroptera) 213, 226. lata (Elaphroptera) 213, 231. longicornis (Exomalopsis) 290. luteofasciata (Elaphroptera) 2; 4, 243. Lynchii (Cerceris) 273. Lynchii (Leptometria) 296, 299. Lynchii (Ptilothrix) 294. 315 M. maculatissima (Elaphroptera) 212. malvacearum (Melissoptila) 300. martialis (Trachypus) 278. megasoma (Ptilothrix) 295, melanogaster (Cerceris) 276. melanogaster (Sphex) 261. melanosoma (Elaphroptera) 213, 215, 235. mendicus (Odynerus) 288. mendozae (Trachypus) 277, 278. mendozana (Elaphroptera) 214,216, 237. mendozana (Leptometria) 297, 299. mendozanum (Inostemma) 210. mimetica (Svastra) 304. minuta (Leptometria) 298. N. nigra (Cerceris) 263. nigriceps (Elaphroptera) 212, 215. nigriceps (Leptometria) 298. nigricollis (Tetralonia) 301. nigripennis (Elaphroptera) 213, 214. nigriventris (Macroglossapis) 301. nigrotarsalis (Melitoma) 293. nobilis (Sphecius) 281. O. oblita (Ochleroptera) 216. Ochleroptera 276. P. pallidipennis (Elis) 245, 246. pampeana (Exomalopsis) 291. paraguayensis (Elaphroptera) 214, 240. paraguayensis (Elis) 247. parallela (Tiphia) 253. paranensis (Elaphroptera) 214, 237. paranensis (Elis) 245, 246, 247. parvulus (Gorytes) 276. patagonensis (Trachypus) 277. patagonica (Elaphroptera) 213, 214, 224. patagonica (Leptometria, 296, 298, 299. patagonica (Svastra) 304. pectoralis (Hemisia) 289. pedestris (Cerceris) 266. Pereyrae (Leptometria) 291. plagiata (Elaphroptera) 212. platensis (Tiphia) 255. Psilogasteroides 209. punctuosus (Trachypus) 277, 275. KR. Racovitzai (Elaphroptera) 214. rhombica (Elaphroptera) 212, 215, 216. 316 robusta (Elis) 246. rubescens (Elaphroptera) 214, 239. ruficeps (Trachypus) 277. rufipes (Elaphroptera) 213, 214, 215, 228. rufipes (Leptometria) 298. rufithorax (Melissodes) 303. Ss. saltensis (Elis) 245, 249. saltensis (Tetralonia) 310. saltensis (Tiphia) 254. santacruciara (Elaphroptera) 212, 219. sceliphronidis (Sphecophagus) 209. sceliphronidis (Sphecophilus) 311. scoliaeformis (Elaphroptera) 214. seutata (Scolia) 257. segmentaria (Svastra) 304. separata (Leptometria) 298. singularis (Cerceris) 265. singularis (Leptometria) 297, 298. sobria (Tetralonia) 309. sobrinus (Melissodes) 303. solitaria (Exomalopsis) 292. sparsus (Melissodes) 302. specularis (Leptometria) 298. Spegazzinii (Exomalopsis) 290. Spegazzinii (Scolia) 258. Spegazzinii (Tetralonia) 310. Spegazzinii (Trachypus) 2/7, 278. Sphecophagus 208 Sphecophilus 311. squalida (Tetralonia) 308. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. strigosa (Elis) 246, 253. subapicalis (Svastra) 305. T. tafiensis (Elaphroptera) 233, 311. tarijensis (Leptometria) 298, tarijensis (Tetrapedia) 289. terminata (Tetralonia) 301. terminata (Thygater) 301. testaceinervis (Exomalopsis) 293. tibialis (Cerceris) 267. Tollingeri (Elaphroptera) 212. Tornowii (Elaphroptera) 213, 215, 228, Tornowii (Elis) 246, 249, 252, Tornowii (Tetralonia) 308. transversalis (Cerceris) 274. tricolor (Ptilothrix) 295. 3-dentata (Elaphroptera) 215, 225. trifasciata (Exomalopsis) 292. tucumana (Elaphroptera) 213, 215, 234. tucumana (Elis) 245. tucumana (Leptometria) 297, 298. tucumana (Svastra) 305. turmalis (Leptometria) 299. v. vara (Tetralonia) 309. varius (Trachypus) 277. verticalis (Elaphroptera) 213, 223. Vigilii (Cerceris) 270. Vigilii (Elaphroptera) 212, 215, 217. Vigilii (Montezumia) 285. MONTANEIA ANTHROPOMORPILA UN GÉNERO DE MONOS HOY EXTINGUIDO DE LA ISLA DE CUBA. —NOTA- PRELIMINAR POR FLORENTINO AMEGHINO Entre los objetos traídos por el delegado oficial del gobierno de Cuba, Dr. Luis Montané, al Congreso Científico Internacional de Buenos Aires, hay un cierto número de dientes pertenecientes á un mono de un género hasta hoy desconocido. Proceden de la misma cueva de Sancti Spiritu en que fué encontrada la mandibula del Homo cubensis. Esos dientes, en número de 16, todos sueltos y de un aspecto relativamente fresco, representan la dentadura inferior de un solo individuo, faltando sólo el segundo incisivo del lado derecho y la última muela del lado izquierdo. Se trata de un verdadero mono de tamaño relativamente consi- derable, y que por la fórmula dentaria entraría en el grupo de los monos americanos, mientras que por la conformación de las coronas de las muelas persistentes se parece á los monos antro- pomortos y al hombre, y todavia más á este último que á aquéllos. Es, pues, una forma interesantísima, de un género hoy completa- mente extinguido, que designo con el nombre de Montaneia en honor de su descubridor el doctor Luis Montané, dando á la especie el de antropomorpha, para expresar así el parecido que presenta con los antropomortos y el hombre. Los incisivos son proporcionalmente pequeños y de corona angosta, larga y algo espatulada. Los caninos son gruesos, largos, rectos, de corona mucho más alta que la delos incisivos y molares reemplazantes, y con un fucrte reborde basal sobre el lado interno; la raíz es cilíndrica y se cono- ce estaba implantada verticalmente, lo que indica una sínfisis man- dibular alta y casi vertical. La longitud de la cúspide á la base es de 21 mm., de los que 11 corresponden á la corona, la cual tiene en la base cerca de S mm. de diámetro. 318 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Las tres muelas de reemplazamiento son de una sola raíz, con la corona de mayor diámetro transverso que antero-posterior. La superficie tritoria de la corona muestra dos cúspides opuestas, una externa más alta, y otra interna más baja, unidas por una cresta transversal más baja, con una foseta anterior pequeña y otra pos- terior más grande. Se parecen á los de Ateles y más todavía á los del hombre. Las tres reemplazantes ocupan un espacio longitu- dinal de 13 mm. Las dos primeras muelas persistentes (m. 5 y m. 6) son sensible- mente de igual tamaño, y de una conformación casi idéntica á las correspondientes del hombre. La corona es casi cuadrangular, de 6,5 mm. de largo por 5, bmm. de ancho, con los dos lóbulos de ta- maño igual, el lóbulo anterior con dos tubérculos y el posterior con tres. El tubérculo mediano posterior se encuentra, no sobre el lado externo como en los monos antropomorfos, sino en el medio de la cara posterior, intercalado entre los dos tubérculos posterio- res, interno y externo. Las dos raices de cada una de estas muelas están soldadas en una sola, pero persisten los surcos de separación. La última muela se distingue por un tamaño algo más pequeño y por el contorno, que en vez de ser cuadrangular, es casi circular, siendo su diámetro antero-posterior de 6 mm.; además, el número de cúspides ó tubérculos de la corona se eleva á siete, dispuestos en círculo alrededor de una depresión central, lo que da á esta muela un aspecto multitubercular muy característico. La raiz es única y sin vestigios de surcos de separación entre las raices pri- mitivamente separadas. Las seis muelas inferiores ocupan un espacio longitudinal de 32 mm. El descubrimiento de la Montaneia anthoropomorpha es tanto más notable si se tiene en cuenta que hoy no existen monos en la isla de Onba. SUR ORIENTATION DE LA CALOTTE DU DIPROTHOMO PAR FLORENTINO AMEGHINO. La description du Diprothomo platensis (1) a déja provoqué une longue série de discussions et critiques, qui probablement ne sont que les prolégomenes de beaucoup Vantres. Plusieurs savants, surtont parmi les paléontologistes, acceptent la plupart de mes vuesá ce sujet, tandis que d'autres, surtout parmi les anthropologistes ne voient dans la piéce en discussion quune calotte d' Homme, d'une race inférieure, mais rien de plus. Tls croient que les caractéres singuliers que je lui ai attribués ne sont qw'illusoires et dus a une fausse position de la calotte, que J'aurais trop couchée en arriére. A Poccasion du Congrés des Américanistes de Mai dernier et du Congrés Scientifique International de Juillet passé, la ville de Buenos Aires a été visitée par plusieurs anthropologistes d'En- rope et de l'Amérique du Nord, et naturellement ils ont voulu pro- fiter de Voccasion pour examiner et étudier les cránes humains fossiles trouvés dans l'Argentine, qui se conservent au Musée National de Buenos Aires. La calotte du Diprothomme est la piéce quí a attiré le plus Vattention et tous ont pu Tl'étudier á loisir. J'ai pu remarquer que la premiére impression que produisait la vue de la calotte était de surprise; ensuite venait la réaction et 1ls cherchaient, soit par un procédé, soit par un autre, de Vorien- ter de facon á lui faire reproduire ou á lui faire prendre une for- me ressemblant plus ou moins á celle de la partie correspondante de "Homme. Pour obtenir ces résultats, j'ai vu employer des procédés que je ne erois pas scientifiques, car en opéramt ainsi, je puis donner un aspect humain a la calotte d'un chimpanzé et un aspect de chimpanzé á une calotte humaine. On sait que les caracteres sur lesquels j'ai appelé le plus Vatten- (1) Auecnino FLoreNTINO. Le DiiprROTHOMO PLATENSIS, un précurseur de | Homme du pliocéne inférieur de Buenos Aires, in Anales del Museo Nacional de Buenos Aires, ser. 3.*, t. x11, pp. 107-209, Juillet 1910. 320 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tion sont: le prolongement de la glabelle en avant en forme de cóne sans prolongement vers la base et sans inversion du bout in- férieur vers Varriére, de sorte qwil Wy a pas d'enfoncement du point nasal ou sous glabellaire; la direction en avant de la surface «dinsertion pour les nasaux, et la position élevée de la suture fronto-nasale qui se trouve au niveau ou méme un peu plus haut que la partie la plus élevée du bord surorbitaire. Par ces caracteres, disais-je, «le Diprothomme se sépare non seulement de "Homme, mais aussi des Anthropomorphes, de tous les Singes de l'Ancien Continent et de la plupart de ceux du Nou- veau Monde Tous les efforts se dirigent done a chercher si ces caracteres ne sont awWapparents au lien de réels, en orientant la calotte de fa- con árelever le frontal par les procédés auxquels j'ai fait allusion. Le premier qui viert de publier ses observations dans une trés courte note préliminaire est le sympathique professeur Mochi, de Florence (1). Aprés avoir relevé suffisamment la calotte d'aprés un procédé qwil explique, il trouve qw'elle prend un aspect nette- ment humain, le vertex s'approchant du bregma, la suture fronto- nasale ou nasion descend au-dessous du bord des ares surorbitai- res, la surface frontale de la suture fronto-nasale vient former avec l'horizon un angle quon peut trouver aussi chez l'hom- me, ebc. Maleré cela, il reconnait qu'il reste encore plusieurs caractéres, comme la voíte extrémement basse, la forme des arcs orbitaires et de la glabelle, peut-étre la direction de la suture coronale, les apophyses nasales du frontal peu descendantes, ete., quí font de cette piéce un type humain trés particulier. En effet, tant par ces caracteres comme par plusieurs autres, il S'agit dun type qui s'éloigne si considérablement de celui de Homme que Jen al fait un genre a part. Je ne sais pas pourquoi les anthropologistes sont portés á croire que je me sois trompé dans Vorientation de cette calotte, car, quoique je ne sois pas anthropologiste, ils devaient supposer que par mes travaux je devais étre familiarisé avec Pétude des cránes des mammiféres, et ils devaient penser que je ne me suis pas dé- cidé pour une orientation donnée avant de Vavoir étudiée dans (1) Nota preventica sul Dirrornomo PLATENSIS Ameghino, del Dottore ALDONRAN- vino Mocn1, del Museo Nazionale d' Antropologia di Firenze, in Revista del Museo dela Plata, t. xvm, pp. 69-70, Juillet, 1910. > b ] AMEGHINO: L'ORIENTATION DE LA CALOTTE 321 tous ses détails. Je fis aussi, et avant eux, tous les efforts possi- bles, afin de voir si je pouvais faire encadrer cette piéce dans la forme humaine normale, mais malgré mes efforts je Wai pu y réussir. Ce quiil y a de plus curieux dans tout cela, c'est que ce sont pré- cisément les caracteres que M. Mochi fait disparaítre par une nou- velle orientation du cráne, qui, d'aprées moi, caractérisent net- tement le Diprothomme, puisqu'ils m'ont fait dire: «Que le Diprothomo soit un genre distinct d'Homo, dans son sens zoologi- que le plus large, il ne peut y avoir absolument aucun doute. Par le peu de développement du cráne en hauteur, il se rapproche plus des Anthropomorphes que de l'Homme, et quoique le volume de son cerveau fút sans doute bien au-dessus de celui des Anthro- pomorphes, il ne faut pas non plus oublier que la plupart des Singes américains ont un cerveau, relativement au poids du corps, non seulement bien plus gros que celui des Anthropomorphes mais plus gros aussi que celui de Homme. Par la forme régulit- rement arrondie du frontal, il se rapproche des jeunes Orang- Outangs et desjeunes Chimpanzés. Par Vabsence dV'enfoncement nasal sous-glabellaire, par la grandeur et la position en avant d.s os Nasaux, almsi que par la position de la suture fronto-nasale au niveau du bord supérieur des orbites, 1l se sépare autant de Homme que des Anthropomorphes et de tous les Singes de VAncien Monde pour se rapprocher des Arctopitheques. Il ne peut done rester une ombre de doute qwon est en présence (un genre nouveau distinct d'Homo et completement disparu». Je pense encore de la méme maniére. Je suis convaincu, je di- ral plus, j'ai la presque certitude, que l'orientation que j'ai don- née a la piéce en question est, sinon absolument la méme, du moins bien voisine de celle qw'elle devait avoir en vie. Je l'al fign- rée dans le plus haut degré possible de relevement, de sorte que je erois qu'elle pouvait étre encore un peu plus basse, On comprendra done de suite qu'on ne peut arriver á un résul- tat contraire qu'a Vaide (une orientation fansse, et ¡e erols que celle adoptée par le Dr. Mochi se trouve dans ce cas. Quand la discussion sera un peu plus avancée, je compte pu- blier un nonveau mémoire détaillé oú je prendrai en considéra- tion toutes les objections possibles, mais en attendant je ne veux pas laisser passer en silence les résultats, selon moi erronés, aux- quels est arrivé mon distingué collegue. Je vais done présenter, sous une forme aussi abrégée que possible, plusienrs comproba- AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.%, T. X111. SEPTIEMBRE 30, 1910. 21 322 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tions trés simples et mathématiquement exactes, que n'importe qui pourra vérifier avec la plus grande facilité eb qui prouvent que les caracteres que ¡'ai donnés sont réels et incompatibles avec une orientation distincte. Pour ces comprobations je W'utiliseral qu'un simple bout de fil de fer trés mince pour projeter des lignes droites, mais je dois établir préalablement quelques points de repére sur la région orbito-glabellaire du frontal, qui est celle en question dans la note du professeur Mochi. Dans Varcade orbitaire du frontal, en plus du point orbitaire externe bien connu, je reconnais deux points surorbitaires: le point surorbitaire postérienr, et le point surorbitaire supérieur. Le premier, ou surorbitaire postérieur, est le point le plus postérieur de Parcade supérieure, et il se détermine facilement par une ligne droite transversale qui touche en tangente les points les plus pos- térieurs des deux orbites. Le deuxiéme, ou surorbitaire supérieur, est le point le plus élevé du bord de Parcade orbitaire supérieure. Ilse détermine en tra- cant une ligne transversale de Pun á Vautre des deux points orbi- taires externes, La partie de cette ligne qui eroise Porbite consti- tue la corde de Pare orbitaire de celle-ci. La fleche qui de la corde aboutit au point le plas haut de Parcade détermine Pempla- cement du point surorbitaire supérieur. Dans la glabelle, je reconnais une projection antérieure, une projection supéricure et une inférieure. La projection glabellaire antérieure est constituée par la partie de la protubérance glabellaire qui s'étend en avant de la ligne transversale qui passe par les deux points surorbitaires posté- rieurs, ou quí s'étend en avant du point glabellaire supérieur dont je parlerai tout a l'heure. Cette projection antéricure est variable; tres prononcée dans certains cránes, dans d'autres elle est parfois slatténuée qwelle est nulle, ou presque nulle. Dans le Diprothomo ello est tres prononcée. La projection glabellaire supérieure est constituée par la partie de la protubérance glabellaire quise développe au-dessus de la ligne transversale qui passe par les deux points surorbitalres supé- rieurs. Elle présente les mémes varlations que la projection anté- rieure. Dans le Diprothomo elle se présente assez développée. La projection glabellaire inférieure est constituée par la partie de la glabelle ou du prolongement interorbitaire du frontal qui des- cend en dessous des bords orbitaires supérieurs. Cette partie des- AMEGHINO: L'ORIENTATION DE LA CALOTTE 323 cendante est plus ou moins développée mais elle ne manque jamais chez "Homme. Elle manque completement chez le Diprothomo. Dans la région glabellaire je reconnais quatre points de repére principaux, placés sur la ligne longitudinale médiane du cráne: supérieur, culminant, central et inférieur. Le point glabellaire supérienr se détermine en plagant le fil de fer au-dessus de la glabelle de sorte qwil se trouve exactement au-dessus de la ligne transversale qui unit les deux polmts suror- bitaires supérieurs. Le point d'intersection de la ligne tracée par le fil de fer avec la ligne longitudinale médiane est le point cherché. Le point glabellaire culminant correspond á la plus grande saillie vers Pavant de la protubérance glabellaire sur la ligne médiane, entre la partie supérieure des orbites. 1l se détermine á Vaide d'une équerre, ou Pune ligne á plomb. Il est tres variable et wa d'importance que pour mesurer le degré de la projection glabe- llaire antérieure. Il peut coincider avec le suivant. Le point glabellaire central se détermine en placant le fil de fer devant (non au-dessus) des deux points surorbitaires supérienrs. Le point d'intersection de la ligne tracée par le fil de fer avec la verticale ou longitudinale médiane est le point cherché. Ce point est trés important parce qu'il est topographiquement et virtuelle- ment invariable et en ontre, parce que dans lVorientation naturelle du cráne il regarde toujours en avant, son prolongement antéro postérieur constituant une ligne sensiblement paralléle á celle du plan alyéolo-condilien. Le point glabellaire inférieur, est celui oú la partie descendante du prolongement interorbitaire du frontal se rencontre sur la ligne médiane avec les nasaux. 11 coincide avec le nasion. Le degré de projection glabellaire supérieure se détermine en mesurant la distance verticale du point glabellaire central au point glabellaire supérieur. Le degré de projection glabellaire antérieure se détermine en mesurant la distance horizontale entre le point glabellaire supé- rieur et le point glabellaire cnlminant. Le degré de projection glabellaire inférieure se détermine en mesurant la distance verticale du point glabellaire central au point glabellaire inférienr on nasion. + Une des caractéristiques du cráne de Diprothomme est P' absence de projection glabellaire inférieure, tandis que la projection gla- bellaire antérieure est énorme; dans mon mémoire sur le Diprot- - 324 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. homme je dis que cette projection en avant dépasse un centime- bre; mesurée par le procédé que ¡je viens d'indiquer, elle atteint 11.5 mm. Ceci établi, je prends le fil de fer et je le fixe transversalement sur la partie la plus supérieure de la suture fronto-nasale de la calotte du Diprothomme, qui correspond au nasion et au point elabellaire inférieur. En regardant la calotte par devant, dans la position que je Vai orientée, on voit le fil passer au niveau de la partie supérieure de Porbite, et méme un peu au-dessus, puisque le point surorbitaire supérieur vient se tronver presque á un millimétre au-dessous de cette Jigne. Au-dessus de cette méme ligne on voit la voúte du frontal dont la fleche s'éléve a la hauteur de 46 mm. Maintenant, si on releve le frontal, on voit le fil de fer et la su- ture fronto-nasale descendre au-dessons du bord surorbitalre, cette région prenant alors, comme dit le prof. Mochi, un aspect nette- ment humain. Mais ce n'est qu'une illusion. En relevant le frontal on le fait tourner sur uan point, ou sur un axe virtuellement immobile, cons- titué par la ligne transverse quí va d'un point surorbitaire supé- rieur a Pautre, etalors la partie placée'en avant de cet axe trans- versal descend er dessous de la ligne invariable dans la méme proportion qu'on reléve la partie qui est placée en arriére. Si on reléve la calotte jusqu'a la verticale, le fil de fer et la suture des- cendent 11.5 mm. au-dessous des arcades orbitalres, ce qui est la mesure exacte de la projection glabellaire antérieure. Ceci prouve qwen relevant le cráne, c'est la position de la projection gla- bellaire horizontale antérieure que l' on fait changer par rapport a nos yonx, mais la position de la suture fronto-nasale par rapport aux bords surorbitaires reste toujours absolument la méme, alnsi que le plan des bords surorbitaires et de la projection glabellaire antérieure. An moyen de cette rotation, la distance horizontale antéro-pos- térieure qui sépare les points surorbitaires postérieurs de l' extré- mité antérienre de la projection glabellaire nous est presentée sur un plan oblique ou vertical. Alors nous voyons la suture fronto- nasale en dessous du bord orbitaire, parce que la distance hori- zontale qui la sépare de ce bord est transformée en oblique ou verticale, au moyen d'une fausse orientation du cráne. S1, au lieu de placer le fil de fer sur Poriginal, je le place sur la figure de face que 'en ai donnée, il passe aussi sur les trois points AMEGHINO: L'ORIENTATION DE LA CALOTTE 325 mentionnés, c'est-a-dire les deux points surorbitaires supérieurs et le point glabellaire inférieur ou nasion. Comme dans la figure le relief de la projection glabellaire antérieure disparait, les trois points restant sur un méme plan, cette position reste toujours la méme sur n'importe quel cóte qu'on regarde la figure. J'ai répété cette expérience je puis dire sur la piéce méme, car je me suis servi d'un moule en plátre parfait. J'ai placé le fil de fer sur la suture fronto-nasale dans la position déjá mentionnée et au moyen d'une rainure étroite je Vai enfoncé dans le plátre jus- qu'a le mettre en contact avec les bords des arcades surorbitaires. Apres, j'al relevé le frontal, je l'ai couché, je l' ai regardé dans toutes les positions possibles, mais j'al toujours vu le fil de fer sur les bords orbitaires, conservant avec eux toujours la méme posi- tion. C'est seulement le plan de la projection glabellaire an- térieure qui changeait par rapport á mes yeux. Je Wai pas voulu m'en tenir la; on salt que toute opération est susceptible d'étre contrólée par une épreuve et celle-ci par une contre - épreuve. Je me suis dit: si les caracteres si singuliers que ¡'al trouvés sur la calotte du Diprothomme n'étaient que le résultat d'une fausse orientation, en donnant une orientation identiquement faus- se á un cráne d'Homme ¡'en ferais un Diprothomme, c'est -4-dire E qwil présentera du moins apparemment les mémes caracteres. | J'ai fixé le fil de fer en position transversale et horizontale sur la suture fronto-nasale d'un cráne "homme et ¡'ai vu qu'il coupait | transversalement les deux orbites, laissant au-dessus un grand segment de cercle, de sorte que le nasion ou point glabellaire | inférieur apparaissait situé bien plus bas que les bords surorbi- | talres. J'al couché le cráne en arriére, je Pal incliné vers Pavant, et la position du fil de fer et de la suture fronto - nasale m'est ton- | jours apparue de la méme maniére, Pour voir le fil de fer et la suture au méme niveau des ares surorbitalres et sur le méme plan horizontal ila falla que je place le cráne reposant sur la table par la protubérance occipitale, le frontal regardant en avant, la base du cráne en arriére et la face avec les orbites en haut. Alors, en regardant le cráne par la base! j'ai vu le fil de fer et la suture | á peu pres sur un méme plan horizontal avec les bords surorbitai- res. Plus encore; dans cette position on ne voit absolument rien de la voúte du frontal, tandis que le Diprothomme, dans la posi- tion naturelle, laisse voir une voúte que nous avons vu s'éleyer a 46mm. au-dessus des ares orbitaires. Pour rendre invisible la voñte 326 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. frontale du Diprothomme, il faut donnerá la calotte une posi- tion verticale comme celle que je viens d'indiquer pour le cráne d'Homme. Ce que j'ai fait avec un cráne humain on peut le faire avec tous et on wen irouvera pas un, Jen suis certain, qu'on puisse placer dans une position á reproduire les caractéres propres du Dipro- thomme. Je prends encore une fois le fil de fer et je le place transversale- ment sur un cráne d' Homme de maniére ale faire passer a la hauteur, ou au méme niveau des deux points surorbitaires supé- rieurs. Cetúe ligne, chez Homme, croise la glabelle á un niveau toujours beaucoup plus haut que la suture fronto-nasale, et ceci dans n'importe quelle position qwon essayerait de donner au cráne. La partie glabellaire qui s'étend en dessous de cette ligne jusqu'á la suture fronto - nasale, qui atteint et parfois dépasse méme d'un centimétre de hanteur, représente la projection gla- bellaire inférieure, toujours présente chez Homme, mais qui manque dans le Diprothomme. Je place le fil de fer dans la méme position sur la calotte du Diprothomme, et la ligne transversale passe á un millimétre au-des- sous de la suture fronto - nasale. Si les násaux étaient en place, la ligne passerait en dessus. Cela indique d'une maniére précise que chez le Diprothomme, la projection glabellaire inférienre n'existe pas. L'absence de cette projection, qui est le caractére qui contri- bue le plus a donner á la face Paspect véritablement humain, in- dique aussi trés clairement et d'une maniére trés précise que la su- ture fronto - nasale ne peut pas descendre au - dessous des bords supérieurs des arcades orbitaires. Par conséquent, quand on reléve le frontal pour faire descendre, seulement en apparence, le niveau de la suture par rapport aux bords orbitaires supérieurs, on donne á la calotte une orientation fausse. Je répéte á peu pres la méme opération avec une ligne complé- mentaire. Je place le fil de fer transversalement sur le cráne d'Homme, passant par les denx points surorbitaires supérieurs. Je pose un autre fil de fer sur la ligne médiane de la glabelle se eroi- sant avec Vautre á angle droit. Le point d'intersection des deux lignes est le point glabellaire central. Dans l' Homme il tombe toujours en pleine surface glabellaire, bien au-dessus de la suture fronto - nasale. Je marque ce point avec un vrai point en noir, Ceci fait, je puis retourner le cráne dans tous les sens, je verrai toujours le point noir au milien de la glabelle et bien au - dessus de la suture fronto -nasale. SAA A AMEGHINO: L'ORIENTATION DE LA CALOTTE 7 Je fais la méme opération avec le Diprothomo; je trace les deux lignes, horizontale et verticale, et leur point d'intersection tombe en dehors de la glabelle, un millimétre au-dessous de la suture fronto-nasale, dans la partie tout á fait supérieure de la surface d'insertior des nasaux. Je marque le point central avec un point en noir. Dans ce cas aussi je peux retourner la calotte dans toutes les directions et la regarder dans tous les sens possi- bles, et je verral toujours ce qui devrait étre le point glabellaire ecntral en dehors de la glabelle. Il s'agit de différences déterminécs par des procédés précis et d'une cxactitude mathématique; leur existence est donc réelle et non apparente. Or, malgré les caracteres qui rapprochent le Di- prothomme de l'Homme, il s'en éloigne plus que les Anthropo- morphes et la plupart des autres Singes par ceux que je viens d'examiner. Les anthropologistes pourront le classer dams le genre Homo, mais au point de vue des zoologues ct des paléontolo- gistes il constitue un genre distinct et dont il s'éloigne beaucoup. ero a? ] IN d bl a ¡aislad al TD he mM li Er A A AO j Pra US ES A 0 UN Aris e 1 ea Fred 4 yla AMA NE a cn A «de ¡10 A AS AA “indie de VAS Ar AA , q sad ar te 708 PP A] Ml A A MYCETES ARGENTINENSES AUCTORE CAROLO SPEGAZZINI Series V DEUTEROMYCETES S15. Phyllosticta acanthosyridis Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae albescentes subdeterminatae; peri- thecia epiphylla sparsa innato-erumpentia atra pusilla; spo- rulae elliptico-subcylindraceae utrinque acutiusculae leniter inaequilaterales minute biguttulatae. Hab. Ad tolia viva Acanthosyridis falcatae Rio Caimancito, Salta, Jan. 1906. Obs. Maculae repando-suborbiculares (3-7 mm diam.) centro plus minusve albidae, ambitu subrufescentes, margine obso- lete limitatae, linea perangusta subferruginea saepe cinctae: perithecia sublenticularia (90-120 y. diam.) atra minute ostio- lata membranacea, contextu dense minuteque parenchyma- tico fuligineo: sporulae saepius leniter subnaviculares (8-10 y. = 2,5-3 1.) hyalinae laeves. S16. Phyllosticta aloysiae Speg. (1. f.) Diag. Maculae suborbiculares amphigenae subdeterminatae fu- scescentes, centro albicantes; perithecia solitaria v. laxe greya- ria. innato-erumpentia pusilla minute ostiolato-perforata; spo- rulae e cylindraceo ellipticae pusillae eguttulatae. Hab. Ad folia languida Lippiae (aloysiae) citriodorae im horto meo La Plata, Maj. 1906. Obs. Maculae sparsae parvae (1-3 mm diam.) ex orbiculari repandulae sordide ferrugineae, centro e cinereo albicantes: perithecia lenticularia (15 p diam.) epidermide tecta, fusca, tenul membranacea, contextu parenchymatico olivaceo: 330 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. sporulae utrinque obtuse rotundatao (4-6 y. = 1,5-2 y) rarius leniter inaequilaterales hyalinae lacves. 817. Phyllosticta ? artocarpi Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares determinatae albidae, margine latiusculo atro cinctae; perithecia minuta innato- erumpentia atra, ostiolo lato obsoleto impresso perforata; spo- rulae ellipticae non +. leniter obovatae submediocres yrosse 1-guttulatae. Hab. Ad folia viva Artocarpiintegrifoliae im horto San Loren- zo, Salta, Mart. 1905. Obs. Maculae non v. vix repandulae (5-10 mm diam.), superne albidae inferne albo-subfuscescentes, eximie nigro-margina- tae; perithecia epiphylla laxiuscule gregaria epidermide tecta sublenticularia(SO-100 y diam.), obsolete membranacea, contextu indistincto fuligineo, superne subincompleta; spo- rulae utrinque obtusissimae (12- 14y 5-6») hyalinae laeves. Species nonnihil dubiosa ad Gloeosporiwm notis plurimis ver- gens. 818. Phylosticta atriplicicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae orbienlares amphigenúe determinatae subcinera- seentes; perithecia pusilla innato-erumpentia atra, minuteostio- lato-perforata ; sporulae elliptico-cylindraceae pusillae eyuttu- latae. Hab. Ad folia viva v. languida Atriplicis hastatae prope La Plata, Sept. 1906. Obs. Maculae subar.scentes rigidulae, eximie determinatae (3-6 mm diam.); perithecia epiphylla pauca laxe gregaria epidermide velata, sublenticularia (75-80 p diam.) membra- nacea, contextu parenchymatico minuto denso olivaceo; sporulae utrinque obtusissime rotundatae (5-S p=3 y. ) hya- linae laeves. 519. Phyllosticta ? boerhaviae Speg. (1. f.) Diag. Maculae amplagenae orbiculares albescentes, areola live- seente cinctae; perithecia pusilla epiphylla, late ostiolato-perfo- rata, atra; sporulae obovataer. subclavulatae saepius subnavi- culares continuae v. diblastes parvae. Hlab. Ad folia viva Boerhaviae pulchellae in pratis circa Jujuy. Obs. Maculae subpellucidae (1-3 mm diam.) eximie determi- natae, areola plus minusve lata violascente v. purpura- scente cinctae: perithecia epiphylla solitaria v. pauca lenti- di SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. Dl cularia ( 100-150 y. diam.) membranaceo-coriacella, contextu parum distincto, sed certe parenchymatico, olivaceo donata, ostiolo pro ratione magno (20 y diam.) impresso pertusa; sporulae superne rotundatae inferne acutiusculae (S-11 » =3 y ) hyalinae laeves. S20. Phyllosticta calceolariae Speg. (n. £.) Diag. Maculae amphigenae pusillae elliptico-repandulae deter- minatae candidae, areola atra cinctae; perithecia epiphylla pauca atra ostiolata; sporulae subcylindraceae pusillae hya- linae. Hab. Ad folia languida Calceolariae foliosae in montanis prope Tucumán, Jan. 1905 (C. Bruch). Obs. Maculae sparsae saepius subellipticae (1-3 mm ) eximie determinatse candidae, areola angusta subferrr ginea cine- tae; perithecia epidermide velata lenticularia (SO-90 y diam.) membranacea dense minuteque parenchymatica fuliginea, ostiolo latiusculo (15 p. diam.) perforata; sporulae utrinque rotundatae (45 p.= 1 y.) rectae v. lenissime subinaequilate- rales hyalinae laeves. S21. Phyllosticta ? capparidarum Speg. (n. f.) Diag. Perithecia epiphylla hine inde laxe gregaria, epidermide nigrificata tecta et concreta, atra minute perforato-ostiolata ; sporulae ex elliptico globosae pusillac. Hab. Ad folia viva Capparidis salicifoliae in silvis prope Ledesma, Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae nullae; perithecia hinc inde laxe gregaria, epider- mide infuscata vestita et Leptostroma simulantia, lenticula- ria (50-80 p diam.) membranacea, contextu subimperspicue parenchymatico fuligineo donata, ostiolo minuto rotundo perforata; sporulae conglobatae utrinque obtusissime ro- tundatae (5-6 p. —4 y.) hyalinae laeves. 522. Phyllosticta capparidicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae epiphyllae angulato-difformes determinatae albi- do-cinerascentes; perithecia pusilla luxe gregaria atra, minute ostiolato-perforata; sporulae anguste subnavicalares saepeque subcurvulae pusillae. Hab. Ad folia viva Capparidis salicifoliae im silvis prope Ledesma, Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae minutae (1-3 mm diam.) sparsae v. hine inde subgregariae difformes angulosae, eximie determinatae sae- peque linea angustissima subfuscescente limitatae: perithe- 332 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cia epiphylla epidermide velata, lenticularia(75-100» diam.) atra glabra membranacea, contextu subimperspicuo nigro, ostiolo rotundo minuto pertusa ; sporulae utrinque subacu” tiuscule rotundatae (6-S y. = 2 .), latere altero convexulae altero rectae v. concaviusculae, egubttulatae, hyalinae laeves. 823. Phyllosticta cardiospermi Speg. (n. f.) Dias. Maculae saepius epiphyllae orbiculari-difformes palle- seentes subdeterminatae, areola ferruginascente cinctae; peri- thecia numerosa conferta epiphylla innata membranacea latiuscule perforata; sporulae elongato-ellipticae utrinque sub- aeutiuscule ac minute 1-guttulatae parvae. Hab. Ad folia viva Cardiospermi velutini in silvis prope Posa- das, Misiones, Jan. 1907. Obs. Maculae saepius undulato-corrugatae (5-15 mm diam.) albescentes, obsolete determinatae, areola rufescente margi- nali angusta saepins cinctae, ad epiphyllum perithecia si- stentia, ad hypophyllum acervulos Pueciniae Arechavaletae ostendentia; perithecia confertinscula lenticularia (100- 150 y. diam.), epidermide tecta, tenui membranacea, contextu minute parenchymatico pellucido fuligineo, ostiolo latin- seulo impresso pertusa; sporulae utrinque acutiuscule rotun- datae (7-9 y =2,5-3 y.) minute biguttulatae hyalinae laeves, 824, Phyllosticta cissicola Speg. (n. f.) Dias. Maculae amphigenae orbiculares parvae candidae deter- minatae, areola angusta fusco-livescente cinctae; perithecia epiphylla lare gregaria pusilla fusca, ostiolo latiusculo perfo- rata; sporulae ellipticae v. obovatae non v. 1-2-guttulatae pusil- lae. Hab. Ad folia viva Cissi sycioidis in sepibus Orán, Mart. 1906. Obs. Maculae eximie determinatae (3-5 mm diam.), ad epiphyl- lum candidae convexulae perithecia gerentia, ad hypophyl- lam subrufescentes concavinseulae fere semper Aecidium cissi ostendentia; perithecia saepius centro macularun insidentia, epidermide velata, lentienlaria (SO y. diam.) mem- branacea, contextu pellucido dense minuteque parenchyma- tico fusco-fuligineo, ostiolo latiusculo (20 y. diam.) pertusa: sporulae utrinque obtuse rotundatae (5-6 p =2-3 y. ) rectae v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. 825, Phyllosticta cocculi Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia hypophylla hinc inde coacervata parvula coriacella, anguste ostiolata; sporulae ellipticae e. obo- vatae minute biguttulatae pusillae. —— A SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 339 Hab. Ad folia emortua adhue pendula Cocculi laurifolii in hortis La Plata, Oct. 1906. > Obs. Perithecia lenticularia (S0-10 y diam.), epidermide tecta, coriacella, contextu subopaco parenchymatico fuligineo, ostiolo minuto rotundo pertusa; sporulae utrinque obtuse rotundatae (4-6 . =2-3 y ), rectae v. leniter inaequilaterales, hyalinae laeves. Species notis nonnullis ad Phomam vergens. S26. Phyllosticta comoliae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares albescenti-=subrufescentes determinatae, areola purpurascente cinctae; perithecia epiphyl- la laxe gregaria pusilla atra, minute ostiolato-perforata; spo- rulae elliptico-subeylindraceae eguttulatae pusillae. Hab. Ad folia viva Comoliue platensis im insula Santiago, La Plata, Febr. 19053. Obs. Maculae eximie determinatae (1-5 mm diam.) saepius ad epiphyllum convexulae; perithecia submarginalia v. sub- circinantia sublenticularia (50-89 y. diam.) membranacea, dense minuteque parenchymatico-olivacea, ostiolo rotundo minuto pertusa; sporulae rectae v. leniter inaequilaterales utrinque subacutiuscule rotundatae (3-4 = 11) hyalinae laeves. 827. Phyllosticta cordylines Sacc. €. Berl. =Sacc., Syll. fung. x, pag. 135. Hab. Ad folía languida Cordylines dracaenoidis in silvis prope Bompland, Misiones, Nov. 1909 (P. Jórgensen). Obs. Maculae proteiformes sordide cinerascentes saepius determinatae, areola angusta ferruginea limitatae; perithe- cia amphigena saepius laxe seriata, innato-erumpentia sub- lenticularia (60-90 y. diam.) membranaceo - corlacella, con- textu indistincto atro, ostiolo rotundo minuto perforata; sporulae subcylindraceae v. lenissime subnaviculares utrin- que rotundatae (3-4 y — 1 y. ) eguttulatac laeves hyalinae. 3828. Phyllosticta danthoniae Speg. (n. f.) Diag. Maculae núllae; perithecia hinc inde confertinscula im- nato-erumpentia parvula nigra subcarbonacea glabra, minute ostioluta; sporulae ellipticae v. obovatae non e. 1-2-guttulatue pusillae. Hub. Ad folia nec non vaginas languidas Danthoniae cojusdam in pratis Nenquen, Febr. 1902. Obs. Matrix immutata v. saepe diffuse fuscidula; perithecia 334 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. plus minusve conferta lenticularia (100-150 y diam.), primo epidermide tecta deim plus minusve erumpentia, contextu indistincto, ostiolo minuto impresso perforata, sporulae rectae v. subnaviculares utrinque plus minusve subacutin- scule rotundatae (5-6 p =3 y. ) hyalinae laeves. Species notis nonnullis ad Phomam vergens. $829. Phyllosticta dimorphospora Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares pallescentes subindeter- minatae bullosae; perithecia epiphylla innato-erumpentia ni- gra, laxe gregaria astoma membranacea; sporulae, in eodem perithecio, biformes, alterae majusculae alterae pusillimae, omnes subcylindraceae eguttulata.e. Hab. Abunde ad folia viva Chenopodii hircini im ruderatis prope La Plata, Oct. 1906. Obs. Macnulae ad hypophylium concaviusculae pallescenti-fla- vescentes, ad epiphyllum convexulae subrufescentes, obso- lete tenuiterque marginatae (3-10 mm diam. ); perithecia plus minusve numerosa conferta epidermide velata subglo- bosa (50-100 p diam.) irregulariter dehiscentia tenuissime membranacea, contextu rufescente indistincto; sporulae conglobataec utrinque rotundatae rectae v. leniter inaequi- laterales majores (16-20p=4+p) cum minoribus (3-4 y = 1,55 y.) inmixtae hyalinac laeves. 530. Phyllosticta eriobotryae hm. Sace., Syll. fung. 11, p. 5. Hab. Vulgata ad folia languida Eriobotryae japonicae in hortis Lezama, Nov. 1904. Obs, Maculae, quandoque centrales orbiculares (3-10 mm diam.) quandoque marginales difformes, arescenti-cinereae determinatae epiphyllae: perithecia innato-erumpentia len- ticularia (40-90 y diam.) atra ostiolata membranacea paren- chymatica; sporulae ellipticae utrinque rotundatae (5-7 y. -2,5-31 ) eguttulatae hyalinae laeves. 831. Phyllosticta erodii Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigyenae suborbiculares subdeterminatae late purpureo-areolatae ; perithecia epiphylla pusilla membranacea atra latissime ostiolata; sporulae elliptico-subcylindraceae paurenlae eyuttulatae. Hab. Ad folia viva Erodii malachoidis prope Marmol, Oct, 1906. Obs. Maculae subcandidae (3-5 mmm diam.) obsolete determi- natae, areola saepius lata purpurea v. vinosa cinctae; peri- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 33D thecia epidermide tecta lenticularia (75-90 y diam.), ostiolo (20 y. diam.) impresso pertusa, tenu-membranacea, contextu parenchymatico olivaceo pellucido parum distineto; sporn. lae rectae v. leniter imaequilaterales utrinque latiuscule rotundatae (6-S y. =3 y.) byalinae laeves. 832. Phyllosticta glaucispora Dler. — Sace., Syll. fung. xr, p. 475. Hab. Vulgata ad folia languida Neri oleandri im Horto Bota- nico, La Plata, Jun. 1906. Obs. Specimina platensia, a descriptione citata, sporulis (5-8 y. = 2,5-3 p.) semper hyalinis nonnihil recedere videntur: maculae epiphyllae, centrales orbiculares v. marginales difformes (5 - 15 mm diam.), albido-subeinarescentes eximie determinatae, areola fusco-purpurascente latiuscula cinctae: perithecia epiphylla subepidermica sublenticnlaria (75-100 v diam.) minute ostiolata atra membranacea obseure paren- chymatica. 833. Phyllosticta hymeranthi Speg. (m. f.) Diag. Maculae orbiculares determinatae albescenti- subr ufescen- tes exareolatae; perithecia epiphylla numerosa inmata atra tenuissime membranacea latissime ostiolata; sporulae cylin- draceo-subellipticae saepe minute biguttulatae pusillue. Hab. Ad folia viva v. languida Hymeranihi runcinati ad via- rim latera in La Plata, Jul. 1906 Obs. Maculae subcallosae inferne concaviusculae superne planiusculae v. convexulae eximie orbiculares (3-10 ». diam.), primo pallescenti-rufescentes serins albescentes, areola mar- ginali destitutae; perithecia epiphylla epidermide velatalaxe gregaria sublenticularia (80-90 p. diam.), ostiolo pro ratione maximo (25-30 y. diam.) perforata, atra membranacea, con- textu dense minuteque parenchymatico olivaceo-fuligineo; sporulae rectae v. lenissime inaequilaterales utrinque rotun- datae (5 y. = 1,5-2 p. ) hyalinae laeves. S34. Phyllosticta manihot Speg. (nm. f.) Diag. Maculae amphigenae arescenti-a bescentes repandulo-sub- orbiculares determinatae exareolatae; perithecia innata epi- phylla atra ostiolata; sporulae ellipticae minute biguttulatac pusillae. Hab. Ad folia viva v. languida Manihot aipi culta prope crán, Misiones, Febr. 1907. Obs. Maculae plus minusve angulatae (3-10 mm diam.), areola nulla rarius obsoleta purpurascente cinctae; perithecia cen- Fra- 336 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tro macularam densiuseule constipata lenticularia (80-120 y. diam.) coriacea, contextuatro olivaceo subindistincto; spo- rulae rectae utrinque modice rotundatae (46 p.= 1,5-2 y.) hyalinae lacves. 835. Phyllosticta ? medicaginis (Fek.) Sace. =Sacc., Syll. fung. 111, p. 42. Hab. Vulgata ad folia Medicaginis sativae prope Buenos Aires, Dec. 1507. Obs. Maculae indeternminatac lutescentes; perithecia? epi- phylla plus minusve gregaria cpidermide nigrificata tecta, contextu imperspicuo, subglobosa (75-125 y. diam.), poro per- tusa; sporulae subeylindraceae non v. parce inaequilatera- les utrinque obtusae (4-64 =1,5-2,5p.) saepius minute biguttulatae, apice sterigmatum (10-20 y. = 1-2 y. ) solitarie acrogenae, hyalinae laeves. Species notis perplurimis ad Leptostromaceas vergens. 836. Phyilosticta ? missionum Speg. (n. Í.) Diag. Maculae ampligenae maximae cinereo-arescentes deter- minatae, areola angusta purpurascente limitatae; perithecia sparsáa e. lazxe gregaria amphigena innato-erumpentia pusilla membranacea ostiolata; sporulaé elliptico - subeylindraceue eyuttulatae hyalinae. Hab. Ad folia viva Buuhiniae cujusdam in silvis prope Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Maculae repando-simuosae saepe totum folium occupan- tes, primo cincrascentes, dein plus minusve albescentes; perithecia saepius epiphylla, primo epidermide tecta, dein plus minusve erumpentia, lenticularia (15-8 p. diam.), ostiolo rotundo latiuseulo perforata, contextu dense minuteque parenchymatico fumoso fusco; sporulae utrinque rotun- datae (4-6 y. = 2-2,5 y.) rectae hyalinae laeves. S37. Phyllosticta nicotianicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae determinatae exareolatae plus mi- nuste cinerascentes; pertihecia epiphylla innata, poro rotundo pertusa, membranacea pusilla atra; sporulae subcylindraceae eguttulatae pusillae. Hub. Ad folia viva Nicotianae acutiflorae in herbosis Ensenada prope La Plata, Oct. 1906. Obs. Maculae orbiculares v. repando-angulosae (1-10 mm diam.), areola destitutae, margine angustissimo cinctae, plus minusve obscure cinereze sed certro, per actatem saltem, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 331 albescentes; perithecia epiphylla sparsa v. laxe gregaria epidermide velata lenticularia (75-8SO y diam. ) tenuissime membranacea, contextu vix perspicuo atro-olivaceo, ostiolo minuto rotundo pertusa; sporulae non v. vix inaequilatera- les utrinque obtusiusculae (6-10 y =2 y. ) hyalinae laeves. S3S. Phyllosticta phari Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae repandulae determinatae cinera- scenti- albescentes, areola angustissima vufescente cinctac; perithecia innata sparsa epiphylla ostiolata membranacea; sporulae elliptico-subeylindraceae eguttulatae pusillae. Hab. Ad folia viva Phari glabri in silvis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae primo orbiculares dein confluendo difformes (2-15 mm diam.) eximie determinatae, areola angusta subfer- ruginea limitatae, centro cinarescenti-albescentes, per aeta- tem saepius frustulatim deciduae; perithecia saepius mar- einalia obsolete subcircinantia epidermide tecta lenticularia (50-15 y. diam.), ostiolo rotundo parvo perforata, contextu subparenchymatico olivaceo; sporulae rectae utrinque obtu- sae (45 = 2 p) hyalinae laeves, 839. Phyllosticta picroxylina Speg. (n. f.) Diag. Maculae fuscescentes diffusae vayae; perithecia hypophylla innato-erumpentia pusilla astoma membranacea atra; sporulae cylindraceae pusillae hyalinae. Hab. Ad folia viva Simarubaceae cujusdam, vulgo Palo amar- go nuncupatae, Puerto Leon, Misiones, Jul. 1009. Obs. Maculae amphigenae sed praecipue ad hypophyllum perspicuae nubilosae majusculae, saepe folii majorem par- tem occupantes; perithecia globulosa (50-75 y. diam.) glabra, contexu minute denseoue parenchymatico olivaceo; spo- rulae utrinque rotundatae (3-4 y = ly.) rectae v. leniter inaequilaterales eguttulatae. 840. Phyllosticta plantaginella Sacc. ='Sacc., Syll. fung. x1, p. 451. Hab. Non rara ad folia viva Plantaginis majoris im pratis circa La Plata, Oct. 1906. Obs. Specimina platensia, a descriptione, sporulis non allan- toideis sed subeylindraceis utrinque obtusis (6-10 1 = 3 y) minute biguttulatis leniter deflectunt; maculae orbiculares (2-7 mm diam.) sordide fuscescentes determinatae:; perl- thecia lenticularia (90-100 y. diam.) membranacea, contextu indistincto olivaceo donata. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. x111. OCTUBRE 6, 1910. 22 338 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. S41. Phyllosticta prosopidicola Speg. /n. f.) Diag. Maculae amphigenae di/formes albescenti-arescentes deter- minatae saepius areola angustissima callosa purpurascente limitatae; perithecia amphigena innata pusilla obsolete ostio- lata submembranacea atra; sporulae ellipticae biguttulatae pusillae. Hab. Ad folia viva Prosopidis albae im silvis prope Orán, Salta, Mart, 1905. Obs. Maculae saepius dimidium anticum totum foliolorum oceupantes, primo subcinerascentes dein plus minusve al- bidae eximie limitatae, linea angusta subincrassata lives- cente cinctae; perithecia epidermide tecta laxe gregaria sublentienlaria (60-90 p. diam.) submembranacea, obscure parenchymatica, ostiolo parvo angulato dchiscentia; sporu- lae ntrinque acutiusculae (5-6 1. 2,5-3 y.) rectae v. lenissime inaequilaterales hyalinae laeves. 842. Phyllosticta proustiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae anpligenae indeterminatae leniter fuscescentes; perithecia conferta amphigena innata pusilla atra; sporulae lineares apicibus saepins lenissime incrassatae, rectae v. cur- vulae pusillae. Hab. Ad folia viva Proustiae ilicifoliae in dumetis prope Cacheuta, Mendoza. Jan. 1906. Obs. Maculae param manifestae leniter brunnescentes angula- tae saepius comfluendo difformes (3-15 mm diam.) indeter- minatae; perithecia numerosa epidermide velata lenticularia (15-80 y. diam.), obsolete ostiolata, membranacea, contextu parenchymatico olivaceo; sporulae utrinque obtusae (5-7 y. = 1,5 ;.) eguttulatae hyaJinae laeves. 843. Phyllosticta rapaneae Speg (n. f.) Diag. Maculae repando-orbiculares amplagenae determinatae fuscescentes; perithecia pauca centralia innata pusilla mem- branacea minute ostiolata; sporulae elongato-ellipticae saepe sulmaviculares ac minute biguttulatae pusillae. Hab. Ad folia viva Rapaneae Lorentzii in uliginosis Isla San- tiago, La Plata, Oct. 1903. Obs. Maculae suborbiculares (5-10 mm diam.), linea angu- stissima callosa limitatae, exareolatae, subferruginascentes, centro saepius maculis 1 y. 2 pusillis determinatis cinera- scentibus ornatae; perithecia epidermide tecta epiphylla sublenticularia (90-100 y diam.)tenul membranacea, contextu SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 339 parenchymatico fuligineo, ostiolo rotundo pertusa; sporulae utrinque subacutiuscule rotundatae (5-Sy. = 1,51) hyalinae laeves. 5844. Phyllostictaa ribesicida Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares albescentes determinatae exareolatae; perithecia pauca epiphylla innata atra membra- nacea minute ostiolata; sporulae ellipticae saepe biguttulatae pusillae. Hab. Ad folia languida Ribis rubri in hortis Pringles, Jun. 1905. Obs. Maculae orbiculares determinatae (2-5 mm diam.), linea callosa vix purpurascente cinctae, centro candidae, ambitu subcinerascentes; perithecia, epidermide tecta, pauca sparsa lenticularia (S0O-90y diam.) membranacea, contextu paren- chymatico parum distincto olivaceo; sporulae utrinque ro- tundatae (3-44 =1-1,5y) non v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. S45. Phyllosticta rivinae Speg. (n. f.) Diag. Maculae orbiculares determinatae albicantes, areola dif- fusa subpurpurascente cinctae; perithecia epiphylla innata atra membranacea ostiolata pusilla; sporulae elongato-ellipticae biguttulatae pusillae. Hab. Ad folia viva Rivinae laevis in dumetis prope Metán, Salta, Jun. 1905. Obs. Maculae subpellucidae (5-10 mm diam.) centro candidae ambitu sordescentes et obsolete determinatae, areola angu- sta evanescente sordide fusca v. subpurpurascente cinctae: perithecia pauca sparsa subepidermica lentienlaria (60-80 p diam.) tenui membranacea, contextu dense minuteque pa- renchymatico fuligineo, ostiolo parvo rotundo donata; spo- rulae utrinque subacutiuscule rotundatae (4-6, = 1,51), sae- plus grosse biguttulatae, hyalinae laeves, sterigmatibus fili- formibus (204 = 1 y) solitarie acrogenae. 846. Phyllosticta sorghina Sacc. — Sacc., Syll. fung. 11, p. 61. Hab. Ad folia languida Sorghi vulgaris in hortis La Plata, Maj. 1909. Obs. Maculae lineari-elongatae cinerascentes determinatae, areola angusta sanguinea cinctae; perithecia subepidermica epiphylla subseriata pusilla (85-100 y. diam.), membranacea parenchymatica olivacea, minute ostiolata; sporulae cylin- draceo-subellipticae utrinque rotundatae (5-8 p =2,5-3 p) 340 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. non v.lenissime inaequilaterales saepius minute biguttulatae hyalinae laeves. 847. Phyllosticta talae Speg. (nm. £.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares subdeterminatae exareo- latae subcinerascentes; perithecia epiphylla innata subcirci- nantia atra pusilla ostiolata membranacea; sporulae ellipticae pusillae. Hab. Ad folia viva v. languida Celtidis talae in silva Santa Catalina, Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Maculaeinferne concaviusculae subindeterminatae super- ne e plano convexiuseulae determinatae aereola nulla y. obso- letissima cinctae orbiculares (5-15 mm diam.) v. leniter repandulo-angulatae rigidulae fragiles per aetatem frustu- latim deciduae saepe lineis v. rugulis tenuissimis concentri- cis notatae; perithecia primo epidermide velata serius, ea evanescente, subnuda lenticularia (SO-90 y. diam.), ostiolo latiusculo (15 p. diam.) impresso perforata, contextn paren- quimatico pellucido subolivaceo: sporulae utrinque obtu- siuscule rotundatae (5-8 y. =2,5-3 p) quandoque minute biguttulatae hyalinae laeves. | 845. Phyllosticta tineola Sace. = Sacc., Syll. fung., 111, p. 16. Hab. Ad folia dejecta subputrescentia Viburni tini in horto Santa Catalina, Buenos Altres, Aug. 1905. Obs. Perithecia lenticularia (150-200 y diam.) epidermide velata membranacea grosse parenchymatica; sporulae cylin- draceae utrinque rotundatae (12-14 =2 y) rectae v. leniter curvulae non v. rarius minute biguttulatae; maculae nullae v. obsoletissimae. 545. Phyllosticta tricyclae Speg. (n. f.) Diag. Folia infecta tota arescentia cinerascentia; perithecia hine inde dense gregaria amphigena hypophylla atra ostiolata membranacea pusilla ; sporulae cylindraceae eguttulatae pusillae. Hab. Ad folialanguida Tricyclae spinosae inmontanis Cacheuta prope Mendoza, Feb. 1909. Obs. Folia infecta rigida fragiliuscula mox decidua; perithecia epidermide velata sulenticularia (15-120 y diam.) ostiolo mediocri impresso perforata, contextu parenchymatico oli- vaceo; sporulae utrinque rotundatae (2-5 p = l y) rectae v. lenissime inaequilaterales eguttulatae hyalinae laeves. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 341 S50. Phyllosticta vignae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares subindeterminatae sor- dide pallescentes e. subcinerascentes; perithecia pauca saepius centralia hypodermica ostiolata membranacea atra pusilla; sporulae cylindraceo-ellipticae grosse biguttulatae parvae. Hab. Ad folia viva v. languida Vignae luteolae in uliginosis Isla Santiago, prope La Plata, Apr. 1906. Obs. Maculae sacpius concentrice tenniter rugulosae (2-7 mm diam.) centro subalbescentes ambitu cinerascenti-subfusce- scentes exareolatae; perithecia sacpius centralia pauca di- secreta epidermide velata lentienlaria (75-90 v.diam.), modice ostiolata, membranacea parenchymatico olivacea; sporulae utrinque subacutiuscule rotundatae (6-10 4 — 3-4 p) saepe subnaviculares v. medio obsolete coarctatulae hyalinae laeves. 851. Phyllosticta violae Desm. var. Violae tricoloris Sace. = Sace., Syll. fung. 11, p. 35. Hab. Ad folia viva Violae tricoloris cultae, Estación Adrogné, Buenos Altres, Nov. 1905. Obs. Maculae suborbiculares subindeterminatae (5-15 mm diam.) albescentes exarcolatae; perithecia epiphylla epi- dermide velata lenticularia (SO-90y diam.), ostiolata, mem- branacea parenchymatica fuliginea; sporulae cylindraceae utrinque subtruncatae atque 1-guttulatae (6-12 y, =2-2,51) hyalinae laeves. 852. Phoma acinicola Speg. (1. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia innata lenticularia minuta astoma confertiuscula sed discreta; sporulae elliptico-subovatae hyalinae submajusculae, strati proligeri cellulis pyriformibus insidentes. Hab. In baccis arescentibus Vitis viniferae in hortis La Plata, Apr. 1910. Obs. Perithecia vix prominula, epidermide tecta (120-120 y diam.), molliuscula fusco-atra, contextu indistincto; sporu- lae subclavatulae v. subnaviculares (20-22 y =5-6 y.) basi saeplus leniter acutiores nubiloso-farctae hyalinae, sterig- matibus compressis e latere linearibus (5-8 y. —1 1) e fronte pyriformibus (5-8 y =3-4 y) hyalinis suffultae, A Ph. acinorum basidis conspicue brevioribus et a Ph. flaccida sporulis magis obtusis distincta. $853. Phoma cacheutensis Speg. (n. f.) Diag. Maculae mullae; perithecia hypophylla hypodermica dense 342 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. constipata subglobosa membramaceo-coriacella, papillato-ostio- lata, pusilla; sporulae subellipticae non v. minute biguttula- tae pusillae. Hab. Ad folia arida Dyckiae cujusdam in rupestribus monta- nis prope Cacheuta, Febr. 1909. Obs. Perithecia ad hypophyllum dense constipata, erustam nieram (5-15 man diam.) prominulam, frustulis lepidibusque epide rmidis velatam, efficentia, subglobosa (90-100 y diam.), ostiolo minuto papillulato armata, glabra, contextu obscure parenchymatico; sporulae utrinque modice rotundatae (4-6 y 2-3 y) saepe leniter inaequilaterales hyalinae laeves. 854. Phoma cylindrospora (Dsm.) Sace. =Sacc., Syll. fung. un, p. 113. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Hederae helicis in horto La Plata, Aug. 1910. Obs. Maculae obsolete diffusae cinerascentes; perithecia hypo- phylla dense gregaria sed discreta, parenchymate innata, epidermide tecta, lenticularia (120-180 y.) atra opaca, con- textu indistincto; sporulae cylindraceae utrinque rotun- datae (10-15 y. = 2 y.) hyalinae eguttulatae laeves. 855. Phoma duvauicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia amphigena sparsa, parenchy- mate innata, subastoma coriacea atra; sporulae cylindraceo- subnaviculares eguttulatae mediocres. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Duvauae longifoliae prope La Plata, Jul. 1905. Obs. Maculae nullae; matrix tota sordide obscureque fusce- scens; perithecia epidermide velata subprominula sub- hemisphaerica (100-150 y. diam. ), contextu indistincto ; sporulae abrupte e latere rotundato-angulatae (15-20 . = 4-5 1) rectae v. leniter curvulae hyalinae laeves. S56. Phoma echinopsidis Speg. /n. f.) Diag. Perithecia innato-erumpentia nigra atra epidermide tecta obsolete ostioluata; sporulae elliptico-cylindraceae grosse bigut- tulatae hyalinae parvae. Hab. Ad epidermidem putrescentem Echinopsidis Schicken- dantzii 1n montanis Catamarca, Jun. 1910. Obs. Perithecia hinc inde densiuscule gregaria sed discreta epi- dermide tecta eaque nigrefacta arcte adnata, coriacea (150 200 p diam.) depressa, obsolete ostiolata; sporulae utrinque- obtusiusculae (7-9 3-4 y.) saepeque centrum versus lenis- sime coarctatulae. A A A A Sor. 898. S59. S60. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 343 Phoma kentrophylli Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa e. laxe gregaria hypodermica conoi- deo-subhemisphaerica minute papillato-ostiolata carbonacea pusilla; sporulae subellipticae grosse biguttulatae parvae. Hab. Ad canles aridos Kentrophylli lanati circa La Plata, Apr. 1904. Obs. Perithecia ligno insidentia, primo epidermide velata dein nuda glabra laevia (100-120 » diam.) opaca, contextu indistincto; sporulae utrinque plus minusve acutiuscule ro- tundatae (9-10 . =2,5-3 1) rectae v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. Phoma leucostigma (DC.) Sacc. =Sacc., Syll. fang, 111, p. 105. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Hederae helicis, im horto La Plata, Aug. 1910. Obs. Maculae hypophyllae albescentes late diffusae non determinatae; perithecia mumerosa sed valde relaxata hypophylla, prominula atra lenticularia (200 y. diam.), os- tiolo latissimo (25-30 p diam.) epidermide punctato - per- forata sacpiusque dealbata tecta; sporulae ellipticae v. ovatae (S-94=3-4p) grosse biguttulatae hyalinae, sterigmatibus ampulluliformibus (10-12 y =1-2 p) concolo- ribus solitarie acrogenae. Phoma mentzeliae Speg. (n. f.) Diag. Perithecia globoso-depressa sparsa hypodermica, minute obtuseque ostiolata, membranacea pusilla; sporulae subeylin- draceae perpusillae. Hab. Ad caules aridos Menizeliae albescentis im glareosis prope Cacheuta, Febr. 1909. Obs. Maculae mullae; perithecia sparsa v. subserlata, primo epidermide tecta dein nuda, subhemisphaerica (100-150 u diam.), ostiolo minuto obtuso papillato, atra glabra laevia opaca, contextu parenchymatico olivaceo;sporulae utrinque obtuse rotundatae (2-3 p.= 1 y.) rectae v. leniter inaequila- terales eguttulatae hyalinae v. perdilute chlorinae. Phoma montteae Speg. (1. f.) Diag. Perithecia primo cortice tecta dein nuda subconoidea car- bonacea pusilla; sporulae cylindraceae perpusillae eguttulatae. Hab. Ad ramulos emortuos subputrescentes Montteae aphyl- lae in aridis prope Potrerillos, Mendoza, Febr. 1905. Obs. Matrix irregulariter sordideque infuscata, cortice fibrose decidno vestita; perithecia ligno insidentia ex hemisphae- 344 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. rico conoidea (90-100 y diam.), ostiolo obsoleto donata, atra glabra laevia opaca, contextn indistincto; sporulae utrinque plus minusve rotundatae (4-5 4. = 1 1.) non v. vix lenissime inaequilaterales hyalinae laeves. S61. Phoma musaecola Speg. (n. £.) Diag. Perithecia laxe ¿regaria subepidermica lenticularia mem- branacea, ostiolo rotundo perforata, atra pusilla; sporulae ellipticae eguttulatae perpusillae. Hab. Ad rachides aridas foliorum Musue paradisiacae in hor- tis Orán, Jujui, Mart. 1905. Obs. Maculae nullae, sed matrix tota sordide irregulariterque cinerco-fuscescens; perithecia parenchymate innata epider- mide velata depressa (SO-100 y. diam.), tenuiter membrana- cea, contextu parenchymatico parum distincto olivaceo fusco; sporulae utrinque subacutiuscule rotundatae (4-5 p. = 1,/05-2 1) non v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. 562. Phoma oxalidicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia innato-erumpentia pusilla atra glabra membra- nacea; sporulae pusillae elliptico-subeylindraceae subchlorinae. Hab. Ad petiolos aridos putrescentesque Oxalidis tenerae in montanis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Maculae mullae sed matrix tota arescenti- cinerascens; perithecia hinc inde sparsa, parenchymate innata, primo epidermide tecta dein ernmpentia sed vix prominula, sub- globosa (80-100 y diam.), contextu minute parenchymatico pellucido olivaceo; sporulae utrinque rotundatae (5-7 p = 2,5-3 y.) eguttulatae, laeves leniter subchlorinae. 863. Phoma? persiciphila Speg. = Speg., Crónica agrícola N. 2 (1908), p. 37. . Hab. Vulgata ad ramulos vivos Persicae vulgaris in hortis per tota Provincia bonaérensi, vere 1909. Obs. Maculae repando-orbiculares (5-10 mm long.=2-5 mm lat.) arescentes impressae, determinatae; perithecia erum- pentia, laxe gregaria, pusilla (15-90 y diam.), late ostiolata, coriacella, atra, contextu parenchymatico olivaceo; sporulae ellipticae v. ovatae (5-6 p —2-3 y.) utrinque obtusae, chlo- rinulae. 864, Phoma ricinicola Speg. (n. f.). Diag. Perithecia cortice innata solitaria v. dense gregaria sub- confiuentia, epidermide vestita depressa carbonacea, obsolete ostiolata parva; sporulae obovatae v. oblanceolatae parvulae grosse biguttulatae. ld Ms is: TE SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 345 Hab. Ad ramos aridos subputrescentes Ricini communis in sepibus circa La Plata, Apr. 1904. Obs. Perithecia matrici plus mimusve nigrefacta insidentia, primo tecta serius epidermide rimosa v. delapsa subnudas» valde depressa (200 y. diam.), ostiolo minuto impresso parum perspicno perforata, contextu opaco indistincto: sporulae sursum subrotundatae deorsum euneato-subacutatae (7-S » = 3-4 y.) hyalinae lacves. An melius Phomopsis? 865. Phoma siolmatrae Spegs. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia hypodermica hine inde laxe gregaria membranacea minute ostiolata parvula; sporulae sub- ellipticae non v. minute biguttulatae pusillae. Hab. Ad epicarpio arido Siolmatrae brasiliensis in silvis prope Ledesma, Jan. 1906. Obs. Matrix flavescens v. sordide irregulariterque fuscescens; perithecia primo epidermide velata dein, ea secedente, plus minusve denudata, sublenticularia (100-120 y. diam.), ostiolo rotundo minuto perforata, contextn dense minuteque paren- chymatico fuligineo; sporulae utrinque modice rotundatae (45 p.=2 y.) hyalimae laeves. 866. Phoma stenotaphri Speg. (n. f.) Diag. Perithecia laxe gregaria innata lenticularia eximie ostio- lata pusilla membranacea; sporulae ellipticae non +. minute bigutiulatae pusillae. Hab. Ad rachides florales Stenotaphri americani in hortis La Plata, Mart. 1903. Obs. Matrix tota arescenti-cinerascens; perithecia parenchy- mate infossa, epidermide velata, lenticularia (SO-90 y. diam.) ostiolo latiusculo pertusa, contextu grosse parenchymatico olivaceo; sporulae utrinque subacutiusculae (45 p=1,5 ») non v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. 867. Phoma strobi (B. « C.) Sace. —Sacec., Syll. fung. 1, p. 141. Hab. Ad acus dejectos subputrescentes Pini cujusdam in hortis Villa Elisa, Aug. 1908. Obs. Maculae nullae; perithecia suberumpentia globoso-depres- sa (100-150 y. diam.) subcarbonacea, obsolete ostiolata; spo- rulae cylindraceae utrinque modice rotundatae (12-153 y =2 y) rectae hyalinae laeves. 868. Phoma subglobosa Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia epiphylla hypodermica promi- 346 MUSEO NACIONAL DE BUENOS ATRES. nula laae gregaria coriacella atra; sporulae e globoso ovatae inferne acutatae grosse 1-guttulatae parvae. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Viburni tinim horto Santa Catalina prope Buenos Aires, Aug. 1905. (bs. Perithecia numerosa lenticularia (120-150 y. diam.) epider- mide velata astoma?, contextu indistincto atro subopaco; sporulae superne late rotundatae inferne conoideo-acutatae (10-12 y =9-11;) hyalinae laeves. S69. Phoma tricyclae Speg. (1. f.) Dias. Foliicola, amphigena, epidermide tecta; perithecia pusilla plagulas suborbiculares nigrescentes o. fuscescentes efficentia, subglobosa; sporulae ellipticae pusillae. Hab. Ad folia dejecta subputrescentia Tricyclae spinosae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1910, Obs. Plagulae fuscescentes nubilosae indeterminatae (1-31mm diam.) sacpius totum folium oceupantes; perithecia subcon- stipata vix prominula subcarbonacea (100-1204 diam.) obso- lete ostiolata, minute denseque parenchymatica; sporulae utrinque rotundatae (2-2,5 =1 y.) eguttulatae hyalinae. STO. Phoma villaresiae Speg. (n. f.) Diag. Perithecia hypophylla numerosa laxe gregaria innato- subsuperficialia atra astoma; sporulae pusillimae elliptico- subeylindraceae hyalinae. Hab. Ad folia viva Villaresiae megaphyllae in silvis prope Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Maculae nullae, sed folium superne leniter pallescens inferne obsoletissime nubiloso-subcinerascens; perithecia globosa v. globoso-depressa (50-50 p diam.) nigra glabra opaca tenuiter membranacea, contextu minute parenchy- matico fusco-olivaceo subindistincto donata, irregulariter dehiscentia; sporulae utrinque obtusiusculae (2-3 p = 1) rectae v. leniter inaequilaterales eguttulatae. S71. Phoma zappaniae Speg. (n. f.) Diag. Perithecia subseriata, per rimulas corticis suberumpentia, difformia depressa subcarbonacea; sporulae subeylindracede non v. leniter inaequilaterales eguitulatae. Hab. Ad ramulos aridos Lippiae nodiflorae in arvis prope La Plata, Jun. 1903. Obs. Perithecia (100-120 » diam.) laxe gregaria, ligno insidentia, primo cortice tecta eaque secedente v. rimosa plus minusve denudata, nigra subastoma, contextu indistincto; sporulae AN SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 347 utrinque modice rotundatae (6-S y. =1,5 y) rectae v. rarius leniter curvulae hyalinae laeves. S72. Phoma zinniae Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia laxe gregaria subepidermica atra membranacea modice ostiolata pusilla; sporulae subcylin- draceo-ellipticae pusillae. Hab. Ad caules aridos Zinniae pauciflorae, prope Villa Casilda, Jun. 1905. Obs. Perithecia globoso-de pressa (60-90 y. diam.), primo epider- mide tecta serius plus misuve denudata v. erumpentia, ostiolo rotundo impresso pertusa ( 10-15 y diam.), contextu dense minuteque parenchymatico-fuligineo; sporulae utrin- que obtusissime rotundatae (4-8 y. = 2,5-3 y) eguttulatae v. rarius minute biguttulatae v. lenissime subinaequilaterales hyalinae laeves. 813. Phoma zuccagniae Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa superficialia minuta e globoso collabe- scentia, late ostiolata; sporulae pusillae suballantoideae sterig- matibus simplicibus triplo-quadruplove lon ioribus suffultae. | Hab. Ad ramos aridos decorticatosque Zuccagniae punctatae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1910. Obs. Matrix tota late sordideque infuscata; perithecia sparsa v. hinc inde laxe subseriata atra glabra subcoriacella, uda globulosa (120-150 y diam.), minute papillato-ostiolata, sicca eupulato-collabescentia, ostiolo latiusculo perforata; sporu- lae rectae v. leniter curvulae utrinque obtusiusculae (2-3 y = 0,15-1 y. ), sterigmatibus filiformibus (15 p. = 1») fascien- latis concoloribus fultae. 814. Phomopsis martyniae Speg. (n. f.) Diag. Macula stromatica nigra irregularis late efusa nuda; perithecia ligno superficialiter nigrefacto nidulantia, tenui membranacea; sporulae ellipticae grosse biguttulatae pusillae. Hab. Ad caules aridos putrescentesque Martymiae luteae in pratis circa La Plata, Jul. 1908. Obs. Partes infectae cortice orbatae maculas planiusculas dif- formes quandoque determinatas quandcque indetermina- tas (5-15 mm diam.) ostendentia; perithecia matrici infossa non y. vix prominula sublenticularia (90-100 y diam.) pallida, nucleo gelatinoso fareta, tenuissime membranacea, contextu indistincto; sporulae modice rotundatae (5-6 p. 2-3.) non v. lenissime inaequilatcrales sterigmetibus sim- 348 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. plicibus (15-204 =1-1,5 y.) fasciculatis solitarie acroge- nae, hyalinae laeves. 875. Phomopsis venenosa Sacc. = Sace., Syll. fung. m1, p. 127. Hab. Ad caules dejectos putrescentes Daturae stramonú in arvis La Plata, Oct. 1904. Obs. Sporulae ellipticae utrinque acutinsculae (S-10 y = 3,5-41) non v. leniter imaequilaterales grosse biguttulatae hyalinae; sterigmata simplicia deorsum leniter incrassata (10-25 y. = 1-1,5 p) monospora hyalina. . Macrophoma? americana Speg. (n. f.) 00 = Diag. Maculae ellipticae parvulae ferrugineae callosae; peri- thecia? mumerosa dense constipata nono. vir prominula late ostiolato-perforata atra, contextu indistincto; sporulae maxi- mae ovato-elongatae v. subobovatae superne crassiuscule tunicatae hyalinae. Hab. Ad culmos languidos Seirpi americani im uligmosis circa Mendoza, Jan. 1908. Obs. Species habita sporularumque fabrica abnormis, notis nonmnullis Uredinaceas in mente revocans. Matrix tota flave- scens v. pallescens; maculae hinc inde sparsae v. laxe gregariae longitudinales (1-3 mm long. = 1-1,5 mm lat.) subdeterminatae convexulae, sub vitro obsolete granuloso- punctulatae; perithecia (an loculi ?) globosa (75-S0 y. diam.) tenniter membranacea, contextu indistincto atro, superne latissime perforata v. dehiscentia; sporulae saepius deor- sum incrassatulae subeuneato-rotundatae sessiles tenuiter tunicatae, sursum sensim angustatae apice saepius sub- truncato rotundatae crassiusculeque tunicatae (45-60 p. = 10-14 1), hyalinae laeves intus saepius nubilosae. S17. Macrophoma cordylines Speg. (n. f.) Diag. Maculae arescentes cinerascentes latissime diffusae mar- gine areola angusta subsanguinea limitatae; perithecia pa- renchymate innata globoso-depressa ostiolata coriacella; spo- rulae oblanceolatae mediocres subeguttulatae. Hab. Ad folia languida Cordylines dracaenoidis in hortis La Plata, Sept. 1906. Obs. Folia infecta apice praecipue plus minusve arescentia; perithecia laxe gregaria amphigena epidermide velata vix prominula subgloboso-depressa (150y. diam.), ostiolo rotun- do mediocri perforata, contextu parenchymatico indistineto atro; sporulae sursum abrupte deorsum semsim attenuato- * SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 349 rotundatae (20-24 y = 1-8 y), non v. lenissime inaequilate- rales, sterigmatibus subeylindraceis triplo brevioribus sim- plicibus acrogenae, hyalinae laeves. ST8S. Macrophoma dyckiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia matrici infossa subcoriacea atra ostiolata pusilla; sporulae cylindraceo-ellipticae eguttula- tae mediocres sterigmatibus subduplo longioribus suffultac. Hab. Ad folia arida putrescentia Dychkiae montevideensis in hortis La Plata, Apr. 1904. Obs. Folia infecta tota sordide cinerascentia; perithecia non prominula subglobosa (100-120 y diam.), ostiolo parvulosub- rotundo perforata, contextu indistincto olivaceo; sporulae utrinque obtusissime rotundatae (25-30 4 = 14-15 1), non v. rarissime subinaequilaterales, hyalinae laeves, sterigmati- bus cylindraceis ad medium saepias angustatis simplicibus (40-50 p. =4-5 y) hyalinis solitarie acrogenae. An Sphae- ropsis immatura? Sí9, Macrophoma mygindae Speg. (nm. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia parenchymate innata per epi- dermidem erumpentia, atra carbonacea ostiolata pusilla; sporu- lae subellipticae nubiloso-guttulatae mediocres. Hab. Ad folia arida Rhacomae (myyindae) distichae i1 dume- tosis secus Carrenleofú, Patagonia, Sept. 1903. Obs. Folia infecta, tota arida, sordide fusco- cinerascentia: perithecia laxe gregaria, primo epidermide velata dein erum- penti-subsuperficialia, subhemisphaerica (100-120 y diam.), ostiolo rotundo minuto perforata, contextu indistincto; spo- rulae ellipticae utrinque rotundatae (14-18 = 7-9 »), non v. leniter inaequilaterales, hyalinae laeves. 550. Macrophoma phyllocacti Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia gregaria eximie circinantin subepidermica atra minuta coriacella; sporulae subellipticare mediocres minute biguttulatae. Hab. Ad cladodia languida v. arida Phyllocacti cujusdam in horto meo La Plata, Jun. 1904. Obs. Partes infectae pro parte v. totae arescentes, albidae v. pallide subcinerascentes; perithecia parenchymate innata, epidermide velata, numerosa centro communi pluries con- centrica, applanato - lenticularia (150 - 200 y. diam.), ostiolo obsoleto pertusa, contextu opaco indistincto; sporulae utringue obtusiusculae (16-18 y =8-9 p.) non v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. 350 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 881. Macrophoma sorghicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae +. obsolete; perithecia dense gregaria seriata erumpentia ovata submembranacea nigra glabra, plus minusce ostiolato-papillata; sporulae sublanceolatae mediocres nubilosae. Hab. Ad culmos languidos v. emortuos Sorghi vulgaris in horto La Plata, Sept. 1905. Obs. Partes infectae pallescentes v. sordide cinerascentes; pe- rithecia circa nodos praecipue numerosa, caespitulos linea- res longitudinales erumpentes (1-5 mm long. =0,1-0,3 mm lat.) efficentia, dense constipata sed stromate destituta, primo epidermide tecta dein erumpentia ovata v. sublage- niformia (100-150 y alt, = 70-100 y. diam.), contextu pellu- cido grosse parenchymatico-celluloso subfuscescente; spo- rulae sursam obtusiusculae deorsum acutiusculae (18-20 y. —= 6-1 y), saepius leniter inaequilaterales hyalinae, sterigma- tibus simplicibus parum brevioribus (10-15 y =2p) vix subconoideis concoloribus solitarie acrogenae. 582, Dendrophoma? armeriicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa, epidermide tecta, leniter prominula atra subcarbonacea parva; sporulae subcylindraceae eguttulatae pu- sillae, sterigmatibus pluries longioribus pleurogene oriundae, Hab. Ad scapos aridos Armeriae chilensis ad ripas Rio Desea- do, Patagonia, Jan. 1903. Obs. Partes infectae totae arescentes sordide pallescentes v. cinerascentes; perithecia globoso-depressa (200-250 y. diam.), ostiolo vix papillato coronata, contextu nigro opaco; spo- rulae utrinque subtruncatae (3-5byp=1-15 y) rectae v. leniter subcurvulae (an cantenulatae ?); sterigmata bacilla- ria deorsum incrassata saepeque irregulariter denticulata (80-50 1.=2-3 p), sursum attenuata pleurogene sporulis vestita. 5583, Dendrophoma casuarinicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia ligno insidentia, primo tecta dein denudato- superficialia, subhemisphaerica carbonacea pusilla; sporulae ellipticae perpusillae eguttulatae, sterigmatibus furcatis e. trifi- dis pluries longioribus acrogene suffultae. Hab. Ad ramulos emortuos subputrescentes Casuarinae stric- tae Claypole, prope Buenos Aires, Maj. 1906, Obs. Perithecia sparsa v. saepius gregaria subconstipata sub- seriataque, primo cortice tecta eaque rimose decidua denu- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 301 data atque superficiulia, obtuse subconoidea (100-120 y diam.), obsolete ostiolata, nigra, contextu indistincto: sporu- lae utrinque modice rotundatae (2 += 1 y.) non v. vix sub- inaequilaterales hyalinae, st>rigmata (10 4 = 1 y) deor- sum lenissime incrassata, parum supra basin trifida v. me- dio furcata. $84, Dendrophoma gibberella Speg. (1. f.) Diag. Perithecia caespitosa erumpentia subylobosa parva atro- cyanea glabra subearnosula; sporulae ellipticae nubilosae sterig- matibus dense botryoso-ramulosis solitarie acrogenae. Hab. Ad ramos aridos subputrescentes Smilacis campestris prope Fraile Pintado, Salta, Apr. 1905. ) Obs. Species statum stylosporicum Gibberellae cujusdam. Perithecia saepius 4-6 caespitosa rarius solitaria, globoso- depressa (150-200 y diam.), minute eximieque papillato-ostio- lata glabra, contextu grosse parenchymatico ex atro subcae- rulescente; sterigmata circa ostiolum sterilia simplicia, cae- , tera dense ramulosa, ramulis brevibus obtusiusculis mono- spermis; sporulae utrinque obtusae (20-25 p = 12-14 y.) non v. leniter inaequilaterales crassiuscule tunicatae nubiloso- farctae hyalinae laeves. 885. Aposphaeria musarum Speg. (n. f.) Diag. Perithecia superficialia laxe gregaría pusilla atra subylo- bosa glabra, matrice subiculo tenuissimo subcanescente glau- cescenti-hyalino velaía insidentia; sporulae ellipticae eguttula- tae pusi lae. Hub. Ad folia dejecta putrescentia Musae sapientium prope Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Perithecia omnino superficialia eximie acutiusculeque papillato-ostiolata (10-80 y diam.) laevia tenui-membrana- cea, contextu parenchymatico minutissimo subferrugineo:; sporulae utrinque subacutinsculae (3-4 y = 1-1,25 y) non v. leniter inaequilaterales hyalinae laeves. 886. Chaetophoma melanopotamica Speg. (n. f.) Diag. Maculae nxllae; perithecia amphigena hinc inde coacer- vata globosa astoma pustlla, hyphis radiantibus intertextis- que e hyalino subchlorimis imsidentia, membranacea ni3ra; sporulae subeylindraceae grosse 2-5-guttulatae pusillac. Hab. Ad folia viva Adenosteminitidiin silvis Andinis Neuquen, Aug. 1907. Obs. Perithecia glabra laevia globosa completa (15-100 y. diam.) 392 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. non microthyriacea, centro per aetatem minute stellatim dehiscentia, basi hyphis radiantibus subsimplicibus flexuo- sis (50-200 y. —2-5 p) hyalinis v. obsolete fumosis conti- nuis y. parce obsoleteque septulatis ornata, membranaceo- subcarnosula, contexta minutissime denseque parenchymas tico parum distineto olivaceo; sporulae rectae utrinque ob- tusiusculae (6-8 y. =2 12), 2-3- blastes hyalinae laeves. 837. Chaetophoma ? trichothecia Speg. (n. f.) Diag. Pelliculoso-subcrustacea late effusa nigra; peritheciis lan- ceolatis, stipite non v.v iz breviore parum angustiore e subiculo tem exurgente suffulta, sursum longe attenuato-ostiolata atra opaca; sporulae ellipticae pusillae. Hab. Ad folia ramulosque Myrsinis africanae im hortis La Plata, Jan. 1908. Obs. Species statum conidicum Capnodii cajusdam sistens. Subiculum tenniter pelliculosum ex hyphis toruloso - articu- latis (articulis 10-20 y. long. = 5-6 p crass.) crebre intertextis olivaceo-fuligineis efformatum; stipites e subiculo hine inde abrupte gregatimque exsurgentes, basi erassiusculi, sursum plus minusve attenuati (100-250 y long. = 10-20 y crass.) atri opaci fibrosi glabri laeves, Yecti crectique apice mono- carpici; perithecia stipitibus acrogenasubfusoidea, deorsum breviter sursum longe attenuata apice minute fimbriato- ostiolata (150-250 y long. =40-50 y crass.), atro-fuliginea membranacea, contexta prosenchymatico;sporulae utrinque rotundatae (5-6 y. =2,5-3 y) rectae v. lenissime inaequila- terales eguttulatae v. minute biguttulatae hyalinac laeves. 555. Pyrenochaeta aristolochiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae repando-orbiculares cinereo-albicantes determina- tae, areola angusta purpurascente cinctae; perithecia epiphyl- a superficialia pauca hemisphaerica astoma, pilis nonnullis concoloribus adspersa; sporulae ellipticae nubilosae parvae. Hab. Ad folia languida Aristolochiae Esperanzae in dumetis ad ripas Rio Sora, Salta, Febr, 1906. Obs. Maculae amphigenae (5-10 mm diam.), centro albescentes ambitu subcinerascentes, arcola angusta vinosa v. purpura- scente limitatae; perithecia in maculis saepius submargina- lia nigra (100-150 y diam.), ostiolo omnino destituta, hyphis flexuosis simplicibus patentiusculis (40-50 p.— 4-5 4) parum supra basim adspersa sursum calva, membranacea, contextu parenchymatico subindistincto subopaco; sporulae utrinque rotundatae (S-10 p. =3-4 y»), rectae hyalinae laeves. A e SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES 889, Pyrenochaeta cereicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia hinc inde erumpentia solitaria e. pauci-gregaria subglobosa eximie papillato-ostiolata subcarbonacea, hyphis patentiusculis olivaceis puberula, atra ; sporulae majusculae subellipíicae nubilosae. Hab.Ad ramos languidos v. emortuos Cerei Haenkeani in silvis prope Santa Ana, Misiones, Febr. 1907. Obs. Maculae nullae; perithecia hiuc inde plus minusve nume- rosa epidermidem perforantia leniterque subexerta e globo- so subconoidea (200-250 y diam.), contextu indistincto, hy- phis olivaceis 1-pluri-cellularibus gracilibus (30-120 p. — 6-Ty) simplicibus plus minnsve acutis adspersa; sporulae utrinque rotundatae (34-40 p.= 14-16 y) non v. lenissime inaequilaterales laeves hyalinae; an serius fuligineae? S90. Pyrenochaeta dichondrae Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia hypophylla superficialia setu- losa membranacea pusilla; sporulae minutissimae subeylindra- ceae eguttulatae. Hab. Ad folia viva Dichondrae repentis im silvis prope Bom- pland, Misiones, Oct. 1909 (P. Jórgensen). Obs. Perithecia sparsa hemisphaerica (75-100 » diam.) nigra astoma, setulis patentiusculis simplicibus subobtusiusculis (25-851 =4-5y) 1- 2ccllularibus subopace fuligineis vix apice pellucidis vestita, membranacea, contextu grosse (5-6 y diam.) angulateque celluloso-parenchymatico; sporu- lae utrinque obtuse rotundatae (441,75 y.) lacves hyalinae rectae v. lenissime inaequilaterales. Ad apicem setularum conidia cylindraceo-subfusoidea (20, = 5 y.) 3 -septato - constrictula chlorina observantur. S91. Pyrenochaeta? heliettae Speg. (n. f.) Diag. Muculae hypophyllae obsoletissimae subdiscoidales; peri- thecia innato-erumpentia pusilla astoma, superne glabra basi hyplis paucis radiantibus chlorinulis cincta, atra; sporulae subeylindraceae pusillae hyalinae. Hab. Ad folia languida Helietta cuspidate in silvis Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Maculae obsoletissimae indeterminatae vix perspicuae subamphigenae (2-5 mm diam.); perithecia sat numerosa innato - subsuperficialia hemisphaerica (15-100 y diam.) membranacea, contextu parenchymatico olivaceo parum distincto, per actatem superne subdeliquescentia et late AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. x111. OcrubkE 19, 1910. 23 354 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. perforato-pseudostiolata, basi hyphis nonnullis tenuibus repentibus flexuosis ramulosis (30-90 y. = 3-5 p) radiantibus olivaccis ornata; sporulae utrinque rotundatae (3-5 p=1 1) rectae v. lenissime subeurvulae v. medium versus subcoare- tatae, eenttulatae v. minute biguttulatae laeves. $892. Pyrenochaeta leptospora Speg. (n. f.) Diag. Perithecia hemisphaerica pusilla superficialia sparsa coria- cella atra astoma, margine basali pilis nonnullis circinatis hyalinis ornata; sporulae e cylindraceo subfusoideue continuae multiguttulatae hyalinae. Hab. Ad folia Lauraceae cujusdam Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Maculae nullae; perithecia amphigena matrici arcte adnata hemisphaerica (100-120 y» diam.) subcarbonacea completa, irregulariter dehiscentia, contextu indistincto, basi ad marginem pilis 3-10 uncinatis arcuatis v. circinatis (20-40 p =2-4 p.) hyalinis ornata; sporulae utrinque sub- truncatae (15-20 y =2-2,5 y.) continuae grosse 3-(-guttula- tae rectae laeves hyalinae v. obsoletissime fumosae. 893. Pyrenochaeta orchidophila Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia pusilla amphigena erumpenti- superficialia astoma coriacella atra, setulis parvulis subopacis vestita; sporulae cylindraceae mediocres nubilosae. Hab. Ad folia emortua adhuc pendula 7sochili linearis, 1n silvis prope Ledesma, Febr. 1906. Obs. Folium infectum totum arescens, sordide pallescens; perithecia sparsa v. laxe gregaria globoso - depressa (130- 180 y. diam.), contextu opaco indistincto, setulis simplicibus acutis rectiusculis basi non v. vix incrassatulis (50 - 100. = 5-6 y) subeontinuis fuligineis; sporulae utrinque rotunda- tae (18-20 —5-6 p.) rectae hyalinae. 894. Vermicularia dematium (Prs.) Fr. var. macrospora. Hab. Ad canules aridos Medicaginis orbicularis in hortis La Plata, Sept. 1908. Obs. Perithecia laxe gregaria erumpenti-superficialia subglo- bosa (100-110 y.) atra, setulis rigidulis acutis (100 - 200 p. = 4-6.) pluri-septatis atro - fuligineis hirta; sporulae fusoi- deo-lunatae utrinque acutae (28-31 y =5 y.) hyalinae mul- tiguttulatae. Varietas sporulis dimidio longioribus distincta. 895, Vermicularia jatrophae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae repando- orbiculares cinerascenti- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 300 fuscescentes; perithecia hemisphaerica erumpenti- subsuperfi- cialia atra pusilla dense hirsuta; sporulae cylindraceo-lunatae nubilosae mediocres. Hab. Ad folia languida Jatrophae macrocarpae in dumetis montanis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae saepius orbiculares (5-10 mm diam.) determi- natae, areola destitutae, ad epiphyllum cinerascentes ad hy- pophyllum sordide pallescentes; perithecia epiphylla pauca sparsa v. subcircinantia subsuperficialia subhemisphaerica (100-150 y diam.), pilis fuligincis subopacis pluricellulari- bus rigidulis rectiusculis acutiusculis (50-150 . = 5-6 p) dense vestita, coriacella, contextu indistincto olivaceo: spo- rulae curvulae utrinque acutatae (24-26 y. 3-4 y) hyalinae. Species Vermiculariae (chactomellae) Stevensoni Ell. valde affinis sed certe distincta. 896. Peckia mate Speg. — Speg., Myc. arg. n. 160, Hab. Abunde in foliis vivis llicis paraguariensis in coloniis Santa Ana et San Ignacio, Misiones, Aut. 1908 et 1909. Obs. Species nunc vulgatissima, in ilicetis cultis, videtur et valde obnoxia; specimina nunc acepta a typo nomnihil recedunt sporulis utrinque incrassatis (1-10p=1-15 y) fere osteomorphis saepeque sub apicibus minute 1- guttu- latis. 897. Sirococcus calycanthi Speg. (n. f.) Diag. Tumores tuberiformes majusculi rameales verrucoso- difformes subsuberosi pallide sordideque vufescentes; perithe- cia in rimulis tumorum superficialia subhemisphaerica pusilla migra ostiolata coriacella glabra ; sporulae pusillae subcylin- draceae eguítulatae. Hab. Ad ramos vivos Calycanthi floridi culti in hortis Bue- nos Aires, Jul. 1906. Obs. Tumores pleurogeni subglobosi y. saepius subpyrifor- mes (5-20 mm alt. et diam.) saepius minute denseque sub- concentrice rugulosi apice saepius obtusi atque transverse rimosi, extus subavellanei, intus farcti, basin versus subli- gnosi albescentes sursum subsuberosi pallide rufescentes ; perithecia plus minusve laxe sparsa, basi tumori infossa, súperne exerta semiglobosa laevia (60-90 y diam.) minn- te ostiolata (ost. 10 y. diam.) membranaceo-coriacella, con- textu minute densissimeque parenchymatico olivaceo- fusco; sporulae utrinque rotundato-subtruncatae (2-4 y. 356 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 0,75-1 y) rectae v. leniter inaequilaterales in catenu- las longiusculas (25-50 p long.) simplices v. ramulosas digestae, hyalinae laeves. S9S. Sirococcus cicadis Speg. (n. Í.) Diag. Perithecia amphigena erumpenti-subsuperficialia subco- noidea ostiolata subcarbonacea nigra glabra; sporulae breviter eylindraceue, catenulas in sterigmatibus longiusculis acrogenas efformantes, pusillae, cl lorinulae. Hab. Vulgata ad folia arida Cicadis revolutae in hortis Olaypo- le et La Plata, per ann. 1905-1908. Obs. Maculae quandoque nullae, quandoque arescentes (hete- rogeneae?) determinatae; perithecia primo epidermide velata dein erum pentia atque plus minusve exerta (100-120 y. diam.), obsolete papillato-ostiolata, contextu indistincto; sporulae utrinque subtruncatae (2-6 y = 1,75 -2;.) eguttulatae palli- dissime subolivascentes, catenulatae, ad apicem sterigma- tum sursum leniter incrassatulorum v. bifidorum (15-35 y. = 1-15) exsurgentes. 899. Sirococcus echii Speg. (m. f.) Diag. Perithecia pusilla, matrice denudata infuscataque immer- sa, parvula membranacea; sporulae cylindraceae parvae multi- guttulatae hyalinae. Hab. Ad caules aridos putrescentesque Echii plantaginei in pratis circa La Plata, Jun. 1906. Obs. Perithecia, Euportharam more, ligno extus latiuscule nigrefacto omnino infossa, subglobosa (150 - 180 y. diam.), tenuissime membranacea, contextu indistincto, nucleo gela- tinoso albo farcta, ostiolo minutissimo carbonaceo matricem perforante ac ejusdem superficem attingente sed non exerto donata; sporulae utrinque rotundatae (10-12y =1,15 y.) rectae v. lenissime subcurvulae, 6 - 10 - guttulatae, in catenu- las tri-penta - meras sterigmatibus concoloribus sublage- niformibus (5-6 y = 1-5-2 y.) acrogenas digestae, hyalinae laeves. 900, Sirococcus mendozanus Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa e. laxe gregaria erumpentia globoso- subconoidea parva subcarbonacea; sporulae cylindraceae pusillae eguttulatae. Hab. Ad ramulos languentes Artemisiae mendozanae in mon- tuosis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Perithecia cortice insculpta, primo epidermide velata dein SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 37 plus minusve erumpentia, obtuse papillato-ostiolata, (150- 180 u diam.) nigra glabra, contextu indistincto; sporulae utrinque obtuse rotundatae (4-6 =1y.) rectae v. leniter curvulae in catenulas tetra -hexa-meras, apice sterigmatum filiformium (10-121) acrogenas, digestae, hyalinae laeves. 901. Cytosporella Kermesi Speg. (n. f.) Diag. Stromata difformia pareula atra carbonacea per corticem erumpentia monostiche pluri-locularia; spovulae majusculae ellipticae crasse tunicatae nubilosae; sterigmata ovata apice rostro longiusculo saepius bifido sporifero donata. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Tecomae? cujusdam in silvis prope Formosa, Chaco, Febr. 1901 (E. Kermes). Obs. Stromata hincinde laxe gregaria, cortice innata per peri- dermium subleyvatum laceratumque erumpentia, ambitu difformia (2-5 mm diam.) angulata nigra, contextu indi- stincto; loculi e mutua pressione angulato-difformes (100- 120, diam.) nucleo albo farcti; sterigmata hyalina dense | constipata, basi obtusa sursum conoideo - attenuata (10- 15» =104), apice in rostello simplici v. saepins bifido (5-10 | =15-21) obtusiusculo monosporo producta; sporulae | utrinque obtuse rotundatae (30, =18 1.) hyalinae laeves. 902. Cytospora yatay Speg. (n. f.) | Diag. Stromata lenticularia matrici immersa parum prominula v. vix exerta parva, lovulis cinereis ellipticis dense constipatis farcta; sporulae subhotuliformes pusillae. flab. Ad superficiem internam spathae putrescentis Cocoés yatay in hortis La Plata, Jan. 1904. Obs. Maculae nullae sed matrix tota sordide subnigrescens; | stromata valsoidea (0,5-1 mm diam.) atra, ostiolo communi papillato param prominulo exerta; loculi e eylindraceo ovoidei membranacei, nucleo albo farcti; spornlae cylin- draceae utrinque obtusissime rotundatae (4-5 p.= 1-1,25 1) rectae v. curvulae eguttulatac hyalinae. 903. Cytospora candida Speg. (n. f.) Diag. Stromata anguste elliptica nivea transverse erumpentia minuta, 1-2-fusco-ostiolata; sporulae botuliformes parvae hya- linae. Hab. Ad corticem (a)truncoram ramorumque emortuorun Per- sicae vulgaris in hortis Escobar, prope Buenos Aires, Apr 1908. 358 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Species aptius inter Nectrioideas recensenda, pluribus affinis sed cum nulla congruens; an €. persicae Schw? Stro- mata (b) per peridermiam transverse fissum vix protruden- tia (1-2 mm long. =0,3-0,5 mm lat.) superne applanatula margine obtusula pruinnloso-puberula, ostiolis (e) impressis fuscidulis notata, subcarnosula; loculi (d) subglobosi latis- sime ostiolati (100-150 y diam. ); sterigmata (e) bacillaria (15p= 1) constipata monospora; sporulae (f) cylindra- ceae utrinque rotundatae (4-6 = 1 y») leniter curvulae egut- tulatae hyalinae. 904. Cytospora punica Sace. = Sacc., Syll. fung. 11, p. 256. Hab. Ad ramos aridos et emortuos Punicae granati in hortis Chacarita, prope Buenos Aires, Apr. 1904. Obs. Sterigmata bacillaria (10 y =0,75-1 y.) densissime con- stipata hyalina; sporulae cylindraceae utrinque rotundatae (3-4 p =0,75-1 ..) ac minutissime 1-guttulatae modice cur- vulae hyalinae. 905. CGeuthospora ? cocculi Speg. (n. f.) Diag. Stromata perpusilla hinc inde laxe gregaria erumpentia pauci-locularia atra coriacea, loculis minutissimis subglobosis albo-farctis; sporulae bacillari-subfusoideae mediocres tenues eguttulatae. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Cocculi laurifolii in hortis La Plata, Oct. 1906. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 359 Obs. Maculae nullae v. obsoletissimae, aegre perspicuae, pal- lescentes indeterminatae (3-7 mm diam.); stromata epiphyl- la, parenchymate innata, epidermide per aectatem irregu- lariter disrupta tecta, repando-orbicularia (150-250 y. diam.) tenuissima, contextu parenchymatico olivaceo; loculi 2-4 in quoque stromate, sublenticulares (50-75 y. diam.); sporu- lae utrinque acutato - subrotundatae (10-20 p = 1-1,25 p) rectae v. leniter curvulae hyalinae. 906. Dothiorella caseariae Speg. (nm. f.) Diag. Maculae nullae; stromata minuta tubercaliformia verrucu- losa innato-erumpentia epiphylla atra subcarbonacea, loculis subimmersis subglobosis minutis albo-farctis; sporulis subma- Jusculis ellipsoideis hyalinis. Hab. Ad folia viva Caseariae silvesiris in silvis prope Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Stromata sparsa v. laxe gregaria vix pulvinulata (400- 600 y diam.) atra glabra verruculosa; loculi dense constipati (150-200 y diam.) astomi; sporulae non v. obsoletissime obovatae utrinque obtusissime rotundatae (25-32 p. = 14- 18 ,) primo sterigmate (15-204=5-8y) e cylindraceo subconoideo concolore appendiculatae dein ecaudatae, lae- ves hyalinae. 907. Dothiorella tubericola Speg. (n. f.) Diag. Stromata irregulariter lenticularia primo tecta dein nuda, fusco-cinerascentia, dense minuteque loculigera; sporulae ellipticae mujusculae densiuscule paraphysatae sterigmatibus crassiusculis vic brevioribus suffultae hyalinae. Hab. Ad tubera emortua Corytholomae cujusdam ad truncos arborum in silvis, Misiones, Mart. 1910. Obs. Stromata cortice innata, epidermide tecta aeque squar- rulose decidua denudata, repando-suborbicnlaria (2-10 mm diam.) superne convexula sordide cinerea rugulosa; loculi immersi minuti (150-200 y diam.) hyalino-farcti; sterigmata recta v. leniter flexuosa (20-25 p.= 5-6 p.) apice quandoque sporula utrinque rotundata (34-35 p. = 18 y.) nubiloso-farcta coronata, quandoque paraphyses geminatas simplices v- bifidas sustinentia. OS, Coniothyrium baccharidicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae e. obsoletae pallescentesque; perithecia amphigena plus minusve dense gregaria innato-erumpentia nigra coriacea pusilla, minute ostiolata; sporulae obovatae parvae saepius eguttulatae paraphysatae. 360 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia languida Baccharidis pingreoe im collinis Val- cheta, Patagonia, Jan. 1093. Obs. Folia infecta, tota v. pro parte, pallescentia; perithecia saepius epiphylla numerosa innato-prominula (80-100 y. diam.), contextu indistincto opaco; sterigmata bacillaria laxe constipata (5-15 » = 1 y) hyalina monosperma, para- physibus triplo longioribus non v. vix crassioribus parce commixta: sporulae obovatae rarius ellipticae v. subpyri- formes (12-13 . = 6-1 1) fuligineas laeves. Coniothyriella Speg. (n. gen.) Char. Perithecia superficialia membranacea astoma irregulari- ter dehiscentia; sporulae globosae fuligineae laeves. 909. Coniothyriella agavicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia dense gregaria subcircinantia globoso-depressa pusilla; sporulae globosae parvulae eguttulatac. Hab. Ad folia languida 4Agyavis Salmianae cultee in hortis La Plata, Oct. 1906. Obs. Folia infecta (a) plagulas orbiculares (3-5 mm diam.) atro- olivaceas granulosas confertas saepeque confluentes osten- dentia sed maculis destituta, non v. vix pallescentia; peri- thecia (hb) cuticula insidentia (200 y. diam.) glabra atra (c) superne centro carbonacea laciniatim disrupta, ambitu membranacea grosse breviterque subprosenchymatica, in- ferne tenuissima subanhysta chlorina; sporulae (6-S y diam.) crassiuscule tunicatae eguttulatae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 361 Coniothyriopsis Speg. (n. gen.) Char. Perithecia villosa, caetera Coniothyrii. 910. Coniothyriopsis Hualaniae Spez. (n. f.) Diag. Perithecia primo tecta dein erumpentia v. denudata mi- nuta subhemisphaerica vix papillulata coriacella subiculo parco olivaceo vestita; sporulae globosae parvulae olivaceac. Hab. Ad ramulos emortuos Hualaniae colleiividis in praerup- tis montanis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1908. Obs. Ramuli infecti (a) primo cortice epidermideque reticula- tim fissa vestiti dein nudi; perithecia (b) sparsa v. hinc inde gregaria ligno insidentia (100-150 p diam.) atra submembra- nacea vix pellucida, contextu parenchymatico olivaceo donata, hyphis (c) confertiusculis radiantibus et intertex- tis tenuiusculis ramulosis septulatis olivaceis (50 - 150 p. 4-y) vestita; sporulae (d) crassiuscule tunicatae (5-6 » diam.) eguttulatae laeves. 911. Sphaeropsis cereicola Spes. (n. f.) Diag. Perithecia laxe gregaria erumpentia minuta coriacella ; sporulae elliptico-subobovatae mediocres fuligineae. Hab. Ad cladodia arida Cerei triangularis in horto meo La Plata, Nov. 1909. Obs. Maculae nullae; perithecia lenticularia (150-180 y.) atra coriacella, contextu indistincto, ostiolo rotundo parvo im- presso perforata; basidia cylindracea brevissima (10-15 y - 2-3 y) dense constipata, paraphysibus nullis: sporulae utrin- cue rotundatae (24-26 y = 11-12 y.) laeves eguttulatae v. obsolete biguttulatae. 362 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 912. Sphaeropsis eriobotryae Speg. (nm. f.) Diag. Perithecia amphigena innato-erumpentia pusilla subcar- bonacea obsolete ostiolata nigra; sporulae ellipticae eguttulatae mediocres. Hab. Non rara ad folia dejecta putrescentia Eriobotryae Jjaponicae im hortis Santa Catalina, prope Buenos Aires, Aug. 1905. Obs. Maculae nullae; peritheciaamphigena sparsa v. laxe hinc inde gregaria, primo epidermide velata, dein plus minusve erumpenti-exerta, globoso-depressa (120-180 y diam.), ostiolo imperspicuo, atra glabra, contextu indistincto; sporulae utrinque obtuse rotundatae (18-22 y. = 12 y») fuligineae laeves. 913. Sphaeropsis mimosicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia cortice innata epidermide tecta plus minusve dense gregaria sed non confluentia sublenticularia; sporulae elliptico-cylindraceae mediocres eguttulatae. Hab. Ad ramos emortuos Mimosae polycarpae in horto do- mus meae La Plata, Jun. 1905. Obs. Matrix tota sordide infuscata; perithecia primo epidermi- de velata eaque secedente plus minusve denudata, depressa (150-180 » diam.), minute obsoleteque papillato-ostiolata, contextu opaco indistincto; sporulae utrinque rotundatae (20-24 y. 8-10 y) rectae v. leniter inaequilaterales subopace fuligineae laeves. 914, Sphaeropsis mulinicola Speg. (1. f.) Diag. Perithecia sparsa innata erumpentia subhemisphaerica minute ostiolata atra coriacella; sporulae ex elliptico cylindra- ceae primo chlorinae dein subopace ferrugineae. Hab. Ad ramos et folia Mulini proliferi in Cracker-bay, Pata- gonia, Febr. 1903, et Mulini spinosi prope Mendoza, Jan. 1905. Obs. Maculae nullae sed matrix tota albescenti-subcinera- scens; perithecia parenchymate innata, primo epidermide velata deim plus minusve erumpentia (SO-100 y diam.), ostio- lo impresso pertusa, contextu parenchymatico olivaceo; sporulae utrinque obtuse rotundatae, in speciminibus pata- gonicis 20 p 6 y chlorinae, in speciminibus mendozanis 14-15 p.= 7-S p. subopace fuligineae. 915. Sphaeropsis pinicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia majuscula globosa innata subecarbonacea obso- e ——K—KÉKÉ—KÉK—ÉÁ— SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 363 lete ostiolata; sporulae e cylindraceo subellipticae sulmajuscu- lae eguttulatae. Hab. Ad acus dejectos subputrescentes Pini insignis im horto Villa Elisa, Aug. 1905. Obs. Maculae nullae; perithecia omnino matrici immersa non v. vix manifesta, per aetatem totaliter decidua atque fo- lium foveolatum relinquentia, subsphaeroidea (250-300 diam.) atra glabra tenula, contextu opaco indistincto, ostio- lo vix papillato coronata; sterigmata conoidea v. sublage- niformia (15 p. = 6 y.) monocarpa hyalina constipata, im- mediate e strato proligero exurgentia; sporulae utrinque rotundatae (35-38 p. = 16-18 1.) non v. leniter inaequilate- rales fuligineae. 916. Sphaeropsis Sarmientoi Speg. (n. f.) Diag. Perithecia matrici innata minuta ostiolata submembrana- cea; sporulae ellipticae v. obovatae mediocres eguttulatae. Hab. Ad pericarpium fructuum Bulnesiae Sarmientoi, Sierra Santa Bárbara, Chaco, Jun. 1906. Obs. Matrix tota cinerascenti-albescens; perithecia parenchy- mate innata epidermide velata saepius hinc inde laxe grega- ria lenticularia (150-200 y. diam.), ostiolo impresso pertusa- contextu parenchymatico subindistincto fuligineo; sterlg, mata bacillaria (10 y. =2 4.) constipata hyalina monocarpa; sporulae utrinque obtusae (15-22 =8-10p) subopace fuligineae non v. leniter inaequilaterales. 917. Chaetomella atra Fuck. =Sacc., Syll. fung. 1, p. 321. Hab. Ad caules aridos putrescentesque Petroselini sativi et Dyckiae montevideensis in horto domus meae La Plata, Nov. 1905. Obs. Perithecia superficialia atra saepe collabescentia, uda subglobosa (100 - 180 y diam.), setulis paucis saepius conti- nuis (50-1504=6-10») fuligineis apice vix acutiusculis integris subpellucidis adspersa; sterigmata e bacillari sub- fusoidea (20-25 y = 1,5 y.) subhyalina fasciculata v. subra- mosa, acrogene monocarpa; sporulae cylindraceo-subfusoi- deae (12-161.=2-4,5 y) chlorinae non v. minute biguttulatae rectae v. lenissime subinaequilaterales. 915. Chaetomella atra Fek, var. lignicola Sacc. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Salicis chilensis in hortis prope Catamarca, Oct. 1904. Obs. Sporulae fusoideae (15-20y= 3 y.) pallide chlorinae. 364 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Apiosporella Speg. (1. gen.) Char. Notis externis Ascochytae; sporulis excentrice septatis, loculo supero maximo infero minuto appendiculiformi, hya- limás. 919. Apiosporella macrospora Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia innata pusilla atra membra- nacea olivacea; sporulae submajusculae elliptico-elongatae ad septum non constrictae. Hab. Ad vaginas et folia arida Hordei jubati (a) Rio Grande, Tierra del Fuego, Mart. 1903. Fig. 44. Obs. Perithecia (b) sparsa, parenchymate innata epidermide tecta non v. vix prominula lenticularia (150 » diam.), ostiolo impresso pertusa, contextu /c) grosse parenchymatico pellu- cido olivaceo; sporulae (d) utrinque subacutiusculae (28- 30 =71-8y.), loculo supero (18-20 p.) quam infero duplo longiore, hyalinae laeves. 920. Ascochyta pisi Lib. =Sacc., Syll. fung. 1, p. 397. Hab. Ad folia viva Pisi sativi im hortis La Plata, Maj. 1910. Obs. Maculae amphigenae orbiculares determinatae (2-5 mm diam.) fuscae, concentrice minute rugulosae; perithecia sae- pius epiphylla, pauca centralia, innata, epidermide tecta peraegre detegenda tantum folium contra lucem in- spectum ut punctum translucidam perspicua (85-90 y. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 365 diam.) tenuissime membranacea, obsolete ostiolata rufescen- tia; sporulae subellipticae utrinque rotundatae (S-12 y. = 3-4 y ) rectae v. leniter curvulae ad septum non y. vix con- strictae hyalinae. 991. Ascochyta tragiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae fuscescentes subindeterminatae; peri- thecia epiphylla innata pusilla atra membranacea impresso- ostiolata; sporulae elliptico - subeylindraceae didymae, ad septum non v. leniter constrictulae, parvae. Hab. Ad folia viva Tragiae geraniifoliae in pratis circa La Plata, Oct. 1906. Obs. Maculae amphigenae suborbiculares (3-5 mm diam.) subindeterminatae sordide fuscescentes, centro per aetatem saepius arescenti-cinereae; perithecia centralia pauca paren- chymate innata, epidermide velata, lenticularia (5-S0 p diam.) tenuissime membranacea, contextu indistincto oli- vaceo; sporulae utrinque rotundatae (S-12 y = 3-4 y.) loculis saeplus aequilongis, hyalinae, 922. Vermiculariella poiophila Speg. (n. £.) Diag. Perithecia numerosa laxe gre aria pusilla, obsolete ostio- lata, parce setosa; sporulae fusoideae leniter arcuatae subme- diocres 1 trinque acutae non constrictae. 366 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. In culmis emortuis Chloridis cujusdam prope Formosa, Nov. 1900, et in (a) foliis aridis Calamagrostidis prope Lago San Martin, Patagonia, Mart. 19083. Obs. Perithecia (b) subhemisphaerica (120-180 y. diam. ) coria- cella, contextu indistincto, ostiolo obsoleto donata, setulis (c) erectis non v. vix flexuosulis simplicibus continuis sub- opace fuligineis (30-150 y. =3-5 y) basi bulbosule incrassatis vestita; sporulae (d) saepius lateraliter acuminatae (20 - 25 ». =3-5 p.), medio 1-septatae non constrictae, hyalinae laeves. Hue etiam Verm. melicae (Fek.) ducenda. 923. Darluca australis Speg. — Speg., Fung. guar. 11, n. 169. Hab. Vulgatissima ad coespitulos Uredinearum in foliis arbo- ram herbarumque per totam Rempublicam Argentinam. 924. Darluca austra s Speg. var. phyllostictoides. Hab. Ad folia languida Persicae vulgaris in hortis La Plata, Aug. 1903. Obs. Varietas haec, habitu externo, Phyllostictam optime simu- lans; maculae albescentes orbiculares (2 - 3 mm diam.) deter- minatae amphigenae, areola latiuscula purpurea cinctae; perithecia epiphylla solitaria v. 2-3-gregaria sublenticu- laria (70-100 » diam.), parenchymate innata, membranacea, contextu parenchymatico olivacco, ostiolo minuto impresso perforata, centrum macularum saepius occupantia; sporulac elliptico-elongatae utrinque subacutiusculae (12-14 y =3 y) I-septatac non constrictae, loculis aequilongis minute bigut- tulatis hyalinae. Dinemasporiella Speg. (1. gen.) Char. Perihecia innato-eruampentia minuta atra glabra ostiolata coriacella; sporulae subeylindraceae medio 1-septatae utrinque 1-ciliatac. 925. Dinemasporiella poiophila Speg. (n. f.) Diag. Perithecia gregaria saepius seriata, ostiolo primo rotundo dein subhysterioideo hiantia; sporulae submediocres ad septum non constrictae, setulis parum brevioribus auctae. Hub. Ad folia (a) arida Chloridis distichophyllae en Colonia Li- bertad, Entre Rios, Dec. 1902. a SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 367 Obs, Perithecia (hb) parenchymate innata, epidermide tecta dein erumpentia et plus minusve exerta (c), lenticulari-elliptica (130-150 .. long. = 90-100 y lat.); sporulae (4) leniter curvulae utrinque subrotundatae (18-20=2-251), setulis (10- 15 p =0,5 1.) concoloribus arcuatulis. 926. Robillardia americana Speg. (n. f.) Diag. Perithecia amphigena innata membranacea atra parva ; sporulae cylindraceae basi muticae superne abrupte mucrona- tae, mucrone setulas 3 divaricatas longiusci las fulcentes. 368 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia (a) dejecta putrescentia Gleditschiae triacanthi in silvula Santa Catalina prope Buenos Aires, Oct. 1905. Obs. Maculae nullae sed matrix tota sordide fuscescens; peri- thecia (bh) amphigena, epidermide velata, lenticulari-depressa (200-250 y. diam.), ostiolo vix papillato ornata, contextu (c) pergrosse parenchymatico (cell. 5- 10y diam.) fuligineo; ste- rigmata (d) bacillaria parvula (5-15 p. =0,5 p.) immediate e strato proligero oriunda monospora non decidua hyalina; sporulae (e) hyalinae subeylindraceae utrinque rotundatae (20-28 1. = 3 p.) rectae v. lenissime curvulae saepius medio uniseptatae non constrictae (rarius continuae v. utrinque parum sub apice l-septatae) inferne muticae superne mu- crone (5-10 y =0,5 y.) recto rigidulo apice abrupte paten. timque trifido ramulis fexuosulis tenuissimis (15-20 1. = 0,5 ».). 927. Ascochytella prosopidicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae cinerascentes determinatae; perithecia amphigena, parenchymate innuía, pusilla atra membranacea ostiolata; sporulae elongato-ellipiicae partvae, ad septum non constrictae, chlorinae. Hab. Ad folia languida Prosopidis cajusdam Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Maculae arescentes dimidium superum totum foliolorum occupantes, linea callosa, saepe in areolam purpurascentem transiens, a parte Infera adhuc viva separatae; perithecia epidermide tecta deinm suberumpentia lenticularia (100 y diam.), ostiolo obsoleto, contextu olivaceo parum perspicuo; sporulae utrinque subacutiuscule rotundatae (10-121. =3 ;1), rectae v. leniter inaeauilaterales, loculis aequilongis. Chaetodiplodina Speg. (n. gen.) Char. Perithecia superficialia subglobosa ostiolata subiculo fu- ligineo insidentia; sporulae 1-septatae hyalinue. 925. Chaetodiplodina graminicoia Speg. (n. f.) Diag. Perithecia pusilla membranacea subiculo parcissimo setu- ligero suffulta; sporulae bacillares majusculae non constrictae. Hab. Ad folia viva Panici laxi in pratis Ibicuy, Apr. 1909 (E. Aguirre). Obs. Maculae nullae; subiculum tenuissimum laxissimum aegerrime, vitro tantum fere, perspicuum, ex hyphis repen- tibus ramulosis septulatis olivaceis (200-500 p. = 3-5 1»), hinc inde ramulos erectos simplices fuligineos pellucidos multi- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES, , 369 septulatos rectiusculos apice acutinsculos (100-250 1 = 5-81 )emittentibus; perithecia hinc inde sparsa, globoso- depressa (90-100 y diam.), ostiolo minuto impresso perforata, tenui-membranacea, contextu grosse parenchymatico (cell. 5-12 p. diam.) fumoso - olivaceo; sporulae saepius basi obtu- siores (30-45 p = 4-6 y ), rectae v. leniter inacquilaterales, l-septatae ad septum non constrictae, loculis subacquilon- gis nubiloso -guttulatis hyalinis. 3929. Didymochaeta ? opuntiicola Speg. (1. f.) Diag. Perithecia erumpenti-subsuperficialia in siceo colapsa uda sub_lobosa, setulis rigidulis laxis vestita, atra parva coriacella; sporulae elliptico - subfusoideae mediocres diblastes +. 1 - septa- tae chlorinae. Hab. Ad fructus siccos Opuniiae diadematae in aridis circa Catamarca, Nov. 1903, Obs. Maculae nullae; perithecia solitaria v. laxe gregaria basi depressa glabra sursum convexula (250 y. diam.), setulis 5-10 erectiusculis simplicibus rectiuseulis obtusiusculis (100-150 p= 5-8 p) 2-3 cellularibus fuligineis pellucidis hirsuta, ostiolo obsoleto, contextu dense parenchymatico atro-fuli- gineo subopaco;sterigmata subbacillaria, immediate e strato proligero oriunda, simplicia (10-15 4 =-1,5 2 y. ), chlorinula monospora; sporulae utrinque acutiuscule subrotundatae (16-20 y. = 3-35 y. ) rectae v. leniter inaequilaterales, ad medium non constrictae loculis aequilongis eguttulatis. Species a genere sporis chlorinis nonnihil recedens. 930. Microdiplodia alpataci Speg. (n. f.) Diag. Perithecia cortice innata, per peridermium erumpentia, subglobosa glabra minuta; sporulae elliptico-cylindraceae parvulae ad septum non e. vix constrictae. Hab. Ad ramulos emortuos et aridos Prosopidis «lpataci in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Perithecia primo epidermide tecta eaque delapsa cortice infuscato minute squarruloso insidentia sparsa v. hinc inde laxe gregaria (120-150 y. diam.) glabra subcarbonacea, con- textu atro indistincto, ostiolo impresso minuto perforata; sporulae utrinque rotundatae (5-12 y. =3,5-5 y ) lacves fuli- gineae. 931, Microdiplodia larreae Speg. (1. f.) Diag. Perithecia cortice innata, primo tecta, dein nuda, sparsa AxyaL. Mus. Nac. Bs. As., SER. 3.*, T. Xx111. NoviemBRrE 3, 1910. 24 370 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. pusilla carbonacea glabra nigra; sporulae ellipticae 1-septatae parvae. Hab. Vulgata ad ramos Larreae nitidae in praeruptis monta- nis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Perithecia plas minusve dense gregaria, cortice epider- mide vestita cinerascenteque insidentia, lenticularia (130- 150 y diam.) glabra subcarbonacea minutissime papillato- ostiolata: sporulae utrinque subacutiuscule rotundatae (10- 12 y = 56 y.) crassiuscule tunicatae, ad medium 1-septatac non v. vix constrictulae, loculis aequalibus eguttulatis fuli- ginels. 932. Diplodia cerei-triangularis Speg. (n. f.) Diag. Perithecia lenticularia densiuscule gregaria sed omnino discreta atra subcarbonacea; sporulae ellipticae v. lenissime obovatae medio 1-septatue mediocres fuligineae. Hab. Ad ramos emortuos putrescentesque Cerei triangularis in hortis La Plata, Mart 1910. Obs. Matrix tota albo-cinerascens; perithecia epidermide tecta eaque adnata, minuta (100 - 120 ;. diam.), obsolete ostiolata, contextu opaco indistincto: sporulae utrinque rotundatae (29-24 p = 12-13 y. ) ad septum non v. vix constrictae, loculo infero quam supero saepius nonnihil minore. 933. Diplodia ? maydicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia erumpenti-subsuperficialia, plus minusve dense gregaria, parea glabra carbonacea ostiolata;sporulae subcylin- draceae majusculae fusco-fumosae. Hab. Ad culmos dejectos putrescentesque Zeae maydis in arvis Villa Elisa, prope La Plata, Oct. 1908. Obs. Perithecia prope nodos praecipue conferta, primo epi- dermide velata dein erumpentia v. ea delapsa superficialia, sublenticularia (150-180 y». diam.), minute ostiolato-papil- lata, contextu opaco indistincto; sporulae subbacillares utrinque leniter attenuatae subacutiuscule rotundatae (24- 26 1 =5 y), ad medium 1-septatae non v. leniter coarcta- tulae, saepe nonnihil inaequilaterales, loculis aequilongis non v. minute biguttulatis. Species sporularuam fabrica a typo nonnihil desciscens. 934. Diplodia phoenicicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia epidermide velata plus minusve gregaria de- pressa pareula atra carbonacea glabra; sporulae subellipticae ad septum non constrictae mediocres. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 311 Hab. Ad petiolos dejectos putrescentes Phoenicis canariensis In horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905, Obs. Perithecia lenticularia (150-180 y diam.) minute ostiolato- papillulata plus minusve conferta sed semper inter se di- sereta, primo epidermide tecta, dein erumpentia v. denudata: sporulae utrinque obtuse rotundatae (20-23 y — 11-13 p.). rarissime inaequilaterales, loculis aequilongis eguttulatis subopace fuligineis. 935. Botryodiplodia marantae Speg, (mn. f.) Diag. Perithecia hinc inde botryose aggregaía, stromate parco conjuncta subylobosa carbonacea; sporulae ellipticae e. obora- tae mediocres paraphysatae. Hab. Ad rhizomata putrescentia Marantae «arundinaceae cultae, Santa Ana, Misiones, Febr. 1907. Obs. Stromata tuberculiformia depressa irregularia (2-7 mm diam. =1mm erass.) primo epidermide tecta dein denu- dato - superficialia e peritheciis subglobosis (120-150». diam.) astomis? prominulis exasperata, contextu opaco nigro indi- stincto; sterigmata bacillaria (1-11y=1,5-2 y.) hyalina mo- nospora constipata, paraphysibus filiformibus triplo-qua- druplove longioribus commixta; sporulae ntrinque obtusae (15-22 y =10 y) primo continuae hyalinae dein 1-septatae non constrictae, loculis aequilongis, plas minusve intense fuligincae. 936. Staganospora ? cornuligera Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa minuta innato-erumpentia membranacea atra; sporulae subcylindraceae, sursum rotundatae minute bicornutae, deorsum subattenuatae, pedicello brevissimo ap- pendieulatae, saepius T-septatae ad septa non e. vix constric- tae, chlorinae. Hab. Ad culmos aridos Boutelouae lophostachyae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Maculae nullae sed matrix tota sordide cinerascens; perithecia sparsa globulosa (15-100 y») primo epidermide tecta dein erumpentia eximie ostiolato-pertusa, contextu grosse parenchymatico fuligineo; sporulae non v. lenissime subclavatulae rectae v. subcurvulae superne obtusae sae plus corniculis mucosis duobus breviusculis ornatae postice subattenuato-acutatae (32-381 =4-6 y) pedicello persistente brevissimo gracillimoque suftultae; cornicula et pedicellus (5 = 1 y) semper hyalina. MZ MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 937. Staganospora hyalidis Speg. (n. f.) Diag. Perithecia cortice innata sparsa parva ostiolata membra- nacea; sporulae e cylindraceo subfusoideae majusculae leniter curvulae 3-septatue sterigmatibus subtrichotomis sujfultae. Hab. Ad ramulos aridos Hyalidis argenteae im sabulosis prope Córdoba. Jun. 1904. Obs. Perithecia epidermide velata, non v. vix erumpentia ex hemisphacrico subconoidea (80-120 y diam. ), ostiolo vix pa- pillato pertusa, tenui-membranacea, contextu grosse paren- chymatico olivaceo; sterigmata saepius trichotoma (15-20 y. — 1,52 y), hyalina fasciculata, ramulis monospermis; spo- rulaeutrinque acutiuscule subrotundatae (35-40 y. =2,5-4 11), ad septa non constricta, hyalina. 935, Staganospora opuntiae Speg. (nm. f.) Diag. Perithecia sparsa v. laxe gregaria erumpentia subconoi- dea, valide crasseque papillato - ostiolata, carbonacea minuta; sporulae subeylindraceae 1-3-septatae non e. lenissime con- strictulae, rectae e. via curvulae. Hab. Ad articulos emortuos et aridos Opuntiae aurantiacae 1 montanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Perithecia primo epidermide tecta deim erumpentia v. denudata atra (250 p diam.) glabra, contextu indistincto; sporulae cylindraceae v. obsoletissime-clavatulae, rectae v. vix subcurvulae utrinque rotundatulae (16-20 y =4-5 1), loculis hyalinis saepius grosse I-guttulatis. 930, Pestalozzina cordylines Speg. (n. f.) Diag. Maculae arescentes, fusco-cinerascentes; perithecia imnata Er AAA IO Dad Fig. 48. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 13 amphigena parvula coriacella ostiolata; sporulae e fusoideo subclavulatae £-septatae, loculis extimis minoribus, basi brevi- ter pedicellatae, superne abrupte breviusculeque triaristatae, hyalinae. Hab. Ad folia languida Cordylines dracaenoides im hortis La | Plata, Sept. 1906. | | Obs. Maculae (a) lineares majusculae determinatae, areola pur- purascente limitatac; perithecia (b) parenchymate innata, epi- dermide velata atra sublenticularia (150-200 y. diam.), obso- lete lateque ostiolata, contextu indistincto opaco: sporulae (e) deorsum attenuatae sursum subrotundatae (20-24 46 ») hyalinae septis saepius 4 (rarius 3) transversis divisa, ad septa leniter constrictula, loculis extimis minimis, infimo in pedicello (5-10 p=1 ) producto, supremo setulis tribus horizontalibus (10-15 p. = 1 y) ornato. 940. Hendersonia eriobotryae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares arescentes cinerascentes; perithecia innata pusilla atra membranacea ostiolata; sporulae e cylindraceo subfusoideae saepius T-septatae lenissime con- strictulae submajusculae chlorinae. Hal. Ad folia languida Eriobotryae japonicue im hortis Leza- ma, prov. Buenos Aires, Nov. 1904. Obs. Maculae eximie determinatae (3-7 mm diam.) areola an- gustissima rubescente cinctae cinereae; perithecia paren- chymate innata, epiphylla, epidermide velata, pauca sparsa lentienlaria (SO-100 y. diam.) tenui membranacea, contextu vix pellucido parenchymatico olivaceo donata, ostiolo rotun- do impresso perforata; sporulae utrinque attenuato-subacu- tiusculae (30-35 p. = 5-6 y. ) saeplus leniter mnaequilaterales pallidissime olivaceae. 941. Hendersonia melicicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia hinc inde gregaria sed relaxata, minuta atra subhemisphaerica erumpentia, late ostiolata; sporulae subcy- lindraceae saepius 7 -septatae, ad. septa leniter constrictulae, mediocres olivaceae. Hab. Ad culmos emortuos putrescentesque Melicae laxiflorae, in montanis prope Cacheuta, Febr. 1910. Obs. Matrix tota sordide fusco - cinerascens; perithecia hine inde 3-12 aggregata sed non contigua, primo tecta dein erumpentia (150 y diam. ), ostiolo lato (25 y diam. ) pertusa, membranacea, contextu eximie parenchymatico pellucido 3714 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. olivaceo; sporulae rectae v. leniter curvulae, utrinque sub- attenuatae sed obtuse rotundatae (30-35 p. = 5-6 y. ), primo hyalinae 1-3-septatac, serius olivaceae saeplus (-septatae. 942, Hendersonia ? proustiae Speg. (n. f.) Diag. Perithecia ligno denudato insidentia dense gregaria parva subearbonacea minute papillulato-ostiolata, hyphis nonnullis radiantibus repentibusque olivaceis adspersa; sporulae sub- elliptico-cylindraceae 3-septatae fuligineae mediocres. Hab. Ad ramos dejectos putrescentesque Proustiae ilicifoliae in montanis Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Perithecia subhemisphaerica (150-200 y. diam.) plus mi- nusve dense constipata, contextu indistincto, ostiolo modice papillulato acutiusculoque ornata, basi hyphis septulatis parce ramosis cincta; sporulae utrinque obtuse rotundatae (26-28 y. = 9-10 y.) ad septa non v. lenissime constrictulae, loculis aequilongis eguttulatis. 943. Hendersonia rhizomatophila Speg. (n. f.) Diag. Perithecia majuscula coriacea glabra erumpentia subgre- garia eximie ostiolato-subrostrata; sporulae e cylindraceo sub- clavulatae 3-7-septatae majusculae pallide fuligineae. Hab. Ad rhizomata languentia Páspali vaginati circa Salta, Mart. 1905. Obs. Perithecia primo epidermide tecta dein erumpentia plus minusve exerta saepius 3-5-gregaria subglobosa (500-1000 y. diam.) nigra glabra non carbonacea, ostiolo bene evoluto ornata; sterigmata dense constipata subconoidea (10-15 y. 3-5 p) subhyalina monospora, paraphysibus filiformibus simplicibus v. ramosis cuadruplo v. quintuplo longioribus cincta; sporulae superne obtusae inferne subacutiuscule rotundatae (26-42 y. = 6-8 p) rectae v. saepius leniter curvu- lae, primo continuae v. 2-6-blastes hyalinae, serius saeplus 5-(-septatae ad septa non constrictae pallide fuligineae. 944, Cryptostictis apoda Speg. (n. f.) Diag. Perithecia primo cortice tecta dein denudata pusilla glabra nigra membranaceo - coriacella minute ostiolata; sporulae fusoideae saepius 5-septatae, loculis omnibus pallide fuligineis extimis conoideis, supremo minute 5-setuligero, infimo stipite destituto. Hab. Ad ramos emortuos putrescentes Achyroclines saturejoi- dis in dunis maritimis prope Necochea, Nov. 1909. Obs. Perithecia matrice infuscata insidentia solitaria v. pauci- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 375 gregaria, hemisphaerico-depressa (120 - 150 y diam.), con- textu minute denseque parenchymatico olivaceo:; sporulae utrinque attenuato-acutatae (201 =5 p.) rectae v. leniter inaequilaterales ad septa non v. vix constrictae, setulis api- calibus hyalinis (5 = 1 y) molliusculis erectis v. reflexis. 945. Cryptostictis pleurochaeta Speg. (n. f.) Diag. Perithecia minuta carbonacea tecta e. nuda late irregula- riterque ostiolata; sporulae subclavulatae 3-septatae, loculis 3 internis fuligineis, superne truncatae in seta subretrorsa pro- ductae inferne cuneato-pedicellatae. Hab. Vulgata ad ramulos (a) aridos putrescentesque Montteae aphyllae in collinis Chacras de Coria et montanis Potrerillos, prope Mendoza, Jan. et Febr. 1905-1909. Obs. Perithecia (b c) plus minusve dense gregaria hemisphae- rico-depressa (100-120 y diam)atra carbonacea glabra, contex- | tu indistincto superne late irregulariterque pertusa; sporulae (d) subeylindraceae (30-35 p =10-12 ,) cellula suprema (an basi setulae ? )applanata hyalina, in setula laterali et retrorsa recta v. incurva (25-30 p = 1 y.) producta, cellulis interme- | diis fuligineis ad septa non constrictis, infima hyalina co- noidea in pedicello concolore brevinsculo (10-15 y = 2-3 y) attenuata. 946. Camarospoxulum andicola Speg. (n. f ) Diag. Perithecia parvula hemisphaerica caespitosa erumpentia atra subglabra, minute ostiolata; sporulae ellipticae e. obova- do. A 947. 948. 949. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tae, quandoque continuae, quandoque transverse 1-septatae, quandoque cruciatim septatae, saepius tamen transverse 3-, longitudinaliter 1-septatae, pallide olivaceae minutae. Hab. Ad ramos emortuos Lippiae microphyllae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Perithecia per peridermium fissum erumpentia globoso- depressa (150-180 y diam.), molliuscula atra, contextu pa- renchymatico parum distincto fuligineo, hyphis nonnullis crassiusenlis repentibus adspersa; sporulae utrinque obtu- siusculae (10-12 p.=9-10 y ) ad septa non v. lenissime con- strictae laeves. Camarosporulum lyciicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia innato-erumpentia parvula glabra coriacella, obsolete ostiolaía; sporulae globosae ovatae+. ellipticae saepins transverse 3-septatae, loculis pro parte v. omnibus septo altero longitudinali recto v. obliquo divisis, fusco-olivaceae parvae. Hab. Ad ramulos dejectos subputrescentesque Lycii chilensis in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1910. Obs. Perithecia sparsa v. hinc inde laxe gregaria primo tecta dei cortice delapsa nuda e globoso depressa (180-200 y diam.), glabra, contextu indistincto atro; sporulae saepius sat irregulariter septatae saepeque subtorulosae utrinque obtusae (10-16 p. 5-12 .) laeves. Camarosporium tricyclae Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa e. laxe gregaria, primo tecta, dein, cortice delapso, superficialia, semilenticularia coriacella, atra glabra; sporulae ellipticae v. elliptico-ovatae medio 1-sep- tatae, loculis, supero e. utrinque, longitudinaliter 1-septatis olivaceis. Hab. Ad ramos emortuos aridosque Tricyclae spinosae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1910. Obs. Perithecia sparsa v. obsolete subseriata depressa (150- 200 y diam.) vix papillato-ostiolata glabra, contextu opaco indistincto; sporulae ntrinque subacutiuscule rotundatae (10-12 p 8-10 p.) ad septum medium non v. vix constrictae laeves. Camarosporium pulchellum Speg. (n. f.) Diag. Perithecia eutypea e latere compressa atra, nucleo fusce- scente subcarnosulo, sporulis paraphysibusque vestito, farcta; sporulae ex elliptico obovatae 3-5-septatae, loculis septo altero longitudinali continuo divisis, fuligineis, duobus centralibus saepius obscurioribus. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 317 Hab. Ad ramos (a) aridos putrescentes Citri limoni Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Matrix extus tota sordide fuscescens, intus immutata: perithecia (b) ligno omnino immcrsa sparsa v. laxe gregaria e latere compressula (180-300 y. diam.), tenui membranacea, olivacea, ostiolo carbonaceo pusillo superficem matricis attingente sed non exerto coronata, nucleo v. columella (c) (100-250 y diam.=50 y. erass.) ubique cellulis proliferis parvulis (5-10 p. 3-5 p) paraphysibus filiformibus longin- senlis (50-60 y =1 1) hyalinis tota vestita repleta; spornlae (4) ntrinque obtusulae (36-40 y. = 18-22 1) ad septa non v. leniter constrictae, loculis non v. grosse 1-guttulatis. 950, Camarosporium tricyclinum Speg. (n. f.) Diag. Perithecia sparsa e. subgregaria primo tecta dein denudato- superficialia parea atra glabra coriacella, minute papillato-os- tiolata; sporulae subellipticae mediocres transverse 5-septatac, loculis centralibus saepius longitudinaliter divisis, Hab. Ad ramos emortuos Pricyclae spinosae in montanis Potre- rillos, Febr. 1910. Obs. Perithecia saepe subseriata, per rimas corticis erumpen- olivaceao. tia v. ea secedente denudata, subhemisphaerica (150-250 p diam.), contextu indistincto atro; sporulae ellipticae v. obso- letissime obovatae utrinque rotundatae (15-18 y =7-9 y.) rectae v. leniter inaequilaterales ad septa non v. vix con- strictae laeves. 318 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Piringa Speg. (n. gen.) Char. Perithecia superficialia minuta nigra atro-villosa; sporu- lae muriformes olivaceae. Genus a Cytosporio peritheciis villosis recedens; hue ducen- dum Cytosporium basitrichum Sace. 051. Piringa andina Speg. (n. f.) Diag. Perithecia primo tecta dein denudata atra coriacella villosula; sporulae ellipticae parvae saepius transverse 3-sep- tatae, loculis uno alterove septo longitudinali recto v. obliquo divisis, olivaceae. Hab. Ad ramos emortuos Lippiae microphyllae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Ramuli infecti cortice plane orbati pallide cinerascentes; perithecia sacpius irregulariter sparsa rarius hinc inde pauci-gregaria, hemisphaerico-depressa (120 - 180 y diam.), hyphis olivaceis crassiusculis parce ramulosis suberispulis vestita, astoma?, contextu parenchymatico aegre perspi- euo; sporulae utrinque subattenuato -acutatae rectae v. leniter inaequilaterales (14-18 v+=8-10 y), ad septa tran- sversa lenissime constrictae. 052. Piringa setulifera Speg. (n. f.) Dias. Perithecia globosa coriacella astoma, setulis breviusculis obtusisque hivsuta; sporulae obovatae, septis summopere luden- tibus, transversis Ov. 2, longitudinalibus O v. 1. Hab. Ad ramulos emortuos Verbenae asperae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Mart. 1910. Obs. Matrix saepins cortice denudata plus minusve nigrefacta; perithecia sparsa v. hinc inde pauci-gregaria, uda globulosa (150-200 y. diam.), sicca subcollabescentia, contextu olivaceo indistineto donata, setulis patentiusculis rigidulis rectiu- seulis apice obtusissimis (100-120 =10y) non v. vix subinerassatis continuis v. 1-2septatis obscure fuligineis vestita; sporulae superne obtuse rotundatae inferne acuta- tae (14-18 y —=8-10 y) ad septa non constrictae laeves. 953. Septoria allii-striatelli Speg. (n. f.) Diag. Maculae palloscentes indeterminatae; perithecia plus mi- musve gregaria innato - eruampentia pusilla membranacea nigro-ostiolata; sporulae filiformes submajusculae. Hab. Vulgata ad folia viva Allái striatelli in herbosis La Plata, Aut. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 3719 Obs. Perithecia saepius dimidium folii superum densiuscule incolentia globulosa (15-125 y), epidermide tecta, vix promi- nula, contextu parenchymatico minuto donata, ostiolo rotundo perforata; sporulae utrinque leniter attenuatae '“atque acutiusculae (40-50 p 1,5 y) saepius leniter cur- vulae continuae hyalinae. 954. Septoria ambrosiicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenue orbiculares determinatae candidae; perithecia epiphylla pauca lenticularia nigra minuta membra- nacea ostiolata; sporulae filiformes majusculae continuae. Hab. Vulgatissima ad folia viva Ambrosiae scabrae in silvati- cis circa La Plata, Aest. 1904-1909. Obs. Maculae parvae (1-3 mm diam.) niveae saepius areola obscura cinctae; perithecia saepius pauca in maculis cen- tralia, epidermide tecta, sublenticularia (90-100 y. diam.), contextu parenchymatico parum perspicuo olivaceo, ostiolo 7 rotundo pertusa; sporulae utrinoue attenuato-acutatae (50- 100 p= 1)5-2 p) subarcuatae dein flexuosulae hyalinae > . continuae. 955. Septoria? andropogonicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia seriata constipata atque confluentia pusilla atra subcarbonacea; sporulae aciculares mediocres obsolete septu- latae. Hab. Ad folia languida et arida Andropogonis condensati prope Apostoles, Misiones, Jan. 1907. | Obs. Perithecia parenchymate innata epidermide velata am- : phigena lineolas nigras (1-2 mm long. = 100 - 150 y. crass.) | erumpentes efticentia, globulosa (100-120 y diam.), contextu | opaco indistincto donata, ostiolo minuto irregulari pertusa; sporulae utrinque acutiusculae (410p= 1) rectae v. sub- flexuosae continuae v. obsolete multiseptatae hyalinae. 956. Septoria apiicola Speg. =Speg., Fung. fueg. n. 415. Hab. Vulgata ad folia languida Api graveolentis in hortis, La Plata, vere 1904 - 1909. Obs. Species ab auctoribus omnibus $. petroselini Dsm. ad- seripta sed sine dubbio ullo autonoma et separanda.Sporulae aciculares (30 - 404 =1-1,5 1.) continuae v. obsolete septua- latae hyalinae. 957. Septoria arjonae Speg. (1. f.) Diag. Perithecia conferta sed discreta, atra minuta innata; spo- rulae lineari-subfusoideae, saepius 1-septatae, hyalinae. 380 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Vulgata ad folia caulesque Arjonae longifoliae in mon- tanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910, Obs. Matrix quandoque albescens quandoque nigrescens (an peritheciorum confluentia canssa ?); perithecia parenchy- mate innata, epidermide tecta, lenticularia (90-110 y. diam.), tenuissime membranacea, contextu minute parenchyma- tico fumoso; sporulae utrinque acutiusculae (24-28 p.= 3-4 1) non v. lenissime curvulae ad septum non constrictae. 955. Septoria bowlesiae Speg. —Sacc., Syll. fung. 11, p. 531. Hab. Ad folia languida Bowlesiae tropeolifoliae in montanis Cacheuta, prope Mendoza, Jun. 1909. Obs. Maculae pusillae orbiculares (1 mm diam.) determinatae candidae, areola fusca cinctae; perithecia pauca innata lenti- enlaria (90-100 p.) epiphylla membranacea atra ostiolata; sporulae aciculares (55-80 == 1,5-2:) multiguttulatae hya- linae. 059. Septoria blumenbachiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae difformes subindeterminatae pallescentizarescen- tes; perithecia laxe gregaria innata nigra minuta ostiolata membranacea; sporulae aciculares mediocres pauci-septatae. Hab. Ad folia viva Blumenbachidae urentis in silvis prope Bompland, Nov. 1909 (P. Jórgensen). Obs. Maculae primo flavescentes indeterminatae dein albe- secntes pellucidae subdeterminatae (5-15 mm diam.); peri- thecia sub epidermide epiphylli evoluta lenticularia (75-90 p- diam.), ostiolo minuto perforata, contextu tenui imper- spicuo fuscidulo; sporulae conglobatae rectae v. leniter arcuatae utrinque acutinsculae (45-50 p. = 1,5-2 p) saepius 3-septatae hyalinae. 960. Septoria bromivora Speg. (n. f.) Diag. Perithecia folio toto arescente innata gregaria amphigena pusilla atra membrinacea astoma ?; sporulae bacillares medio- cres contínuae. Hab. Ad folia languida v. arida Bromi cujusdam Rio Grande, Fuegia, Mart. 1902. Obs. Maculae nullae sed folium totum arescens et subpelluci- dum evadens; perithecia parenchymate innata epidermide velata utrinque persjicua sublenticularia (100-150 p diam.), contextu grosse parenchymatico fuligineo donata, ostiolo nullo v. imperspicuo; sporulae arcuatulae superne attenuato-acutatae inferne rotundatae (30 =2 y.) hyalinae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 381 961. Septoria calycophylli Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae suborbiculares indeterminatae, lineo- lis tenuissimis elevatulis concentricis notatae, rufo-fulvescentes; perithecia centralia pauca epiphylla pusilla membranacea ostiolata; sporulae lineares majusculae multiguttulatae. Hab. Ad folia viva Calycophylla multiflori in silvis prope Fraile Pintado, Salta, Mart. 1906. Obs. Maculae numerosae, primo orbiculares (1-7 mm diam.) subdeterminatae, dein confluentes repando - difformes, con- centrice pluri-lineolatae centro saepius pallidiores; perithe- cia parenchymate innata, epidermide velata, sublenticularia (100-120 y. diam.), contextu parenchymatico parum distincto fuligineo, ostiolo parvulo perforata; sporulae utrinque leni- ter attenuatae acutiusculeque rotundatae (50-751 =2,53 4) leniter arcuatulae hyalinae. 962. Septoria cirsii Niessl =Sacc., Syll. fung. 111, p. 550. Hab. Ad folia radicalia Kentrophylli lanati circa La Plata, Sept. 1906. Obs. Maculae amphigenae orbiculares convexulo - bullosulae (5-10 mim diam.) determinatae, areola nulla v. obsoleta cin- ctae, subcinerascentes; perithecia parenchymate innata, epi- dermide tecta, epiphylla laxe gregaria globuloso-depressa (15-90 y. diam.) atra membranacea, contextu parum distineto fuligineo, ostiolo minuto perforata; sporulae aciculares (30- 601 =2-2,5 1.) rectae v.leniter curvulae continuae hyalinae. 963. Septoria Commersoniana Speg. (n. f.) Diag. Folia infecta tota pallescentia; perithecia innata nigra pusilla membranacea; sporulue bacillares mediocres saepius Ioseptatae. Hab. Ad folia languida Cerastiú humifusi in pratis uliginosis Lezama, prov. Buenos Aires, Oct. 1904. Obs. Folia infecta albescentia subpellucida; perithecia epider- mide tecta, laxe gregaria lenticularia (50-50 p diam.), ostiolo subfimbriatulo perforata, membranacea, contextu minute parénchymatico fusco - olivaceo param distincto; sporulae utrinque obtusiuscule rotundatae (25-32 3 p.) ad medium saepius 1 -septatae hyalinae. 964. Septoria diversa Sacc. € Syd. = Sacc., Syll fung. xv1, p. 967. Hab. Ad folia viva Nicotianae alpinae in montuosis Potreri- llos, prope Mendoza, Febr. 1909 et Nicotianae alatae prope Bompland, Misiones Oct. 1909. 382 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Maculae orbienlares (2-5 mm diam.) determinatae cine- reae; perithecia innata epiphylla lenticularia (15-100 y. diam.) late ostiolata (20 y. diam. ) olivacea membranacea; sporulae lineares utrinque acutiusculae (30-50 ¿. = 1,5 y. ) fexuosulae non v. 2-3-septatae hyalinae. 965. Septoria Fabletiana Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares determinatae pallescen- tes anguste purpureo-areolatae; perithecia hypodermica per- pusilla globosa, astoma, tenui-membranacea; sporulae filifor- mes mediocres hyalinae. Hab. Ad folia viva Convolvuli soldanellae in dunis maritimis prope Necochea, Nov. 1909 (A. Fablet). Obs. Maculae utrinque impressae (2-5 mm diam.); perithecia parenchymate innata, oculo nudo imperspicua sub vitro facile pro oogoniis sumenda, fulvella (50-75 y. diam.), benuis- sime membranacea, contextu parum distincto; sporulae vix flexuosae utrinque acutiusculae continuae (25-35 4 =1 y), conglobatae. A S. convolruli Dsm. nec non a S. calystegiae West. longissime recedens et peritheciis perpusillis astomis mox dienoscenda. 966. Septoria gaillardiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae cinerascentes suborbiculares sub- determinatae, «areola latissima fuscescente cinctae; perithecia epiphalla pauca laxe gregaria pusilla atra membranacea minute ostiolata; sporulae mediocres tenues continuae. Hab. Ad folia languida Gaillardiae Donianae in sabulosis, Metán, prope Salta, Jun. 1903. Obs. Maculae depressae parvae (1 - 12 mm diam.) numerosae sed discretae, areola lata subcallosa fuscula limitatae; peri- thecia parenchymate innata. epidermide tecta, epiphylla vix prominula subglobosa (50-60 y diam.), contextu parenchy- matico parum distincto fuligineo donata, ostiolo minuto vix papillulato perforata: sporulae subcurvulae v. leniter sigmol- deae utrinque acutiusculae (30-50 y = 1,25 -1,50 y ) hya- linae. 967. Septoria halophila Speg. (n. f.) Diag. Perithecia lenticularia parenchymate innata collabescentia membranacea atra discreta; sporulae filiformes tenues saepius medio 1-septatae hyalinae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 38: Hab. Ad folia languida v. arida Hordei halophili, Villa María, Prov. Córdoba, Sept. 1910. Obs. Maculae nullae sed matrix tota arescens et subcinera- scens; perithecia ad hypophyllum magis perspicua utrinque epidermide tecta, uda tumidula, sicca applanato - collabe- scentia et subdiscoidea (200-250 1 diam.), contextu sinuoso- parenchymatico fuligineo pellucido, ostiolo obsoleto perto- rata; sporulae rectae v. sigmoideae utrinque acutae (10-50 ma =050400L 968. Septoria jussieuicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae rufescentes subdeterminatae awreola livescente cinc- tae amphigenae; perithecia hypodermica epiphylla pusilla membranacea atra; sporae aciculares mediocres contínuae. Hab. Ad folia languida Jussienae montevideensis im paludosis prope La Plata, Sept. 1906. Obs. Maculae repando-orbiculares (2-5 mm diam.); perithecia parenchymate innata, epidermide tecta, pauca laxe gregaria sublenticularia (75-80 y. diam. ), tenuissime membranacea parenchymatica, ostiolo rotundo parvulo pertusa; sporulae utrinque attenuato-acutatae (39-50 = 1,5 y. ), non v. lenis- sime curvulae hyalinae. Species a S. platensi Speg., S. obsidionis Speg. et 8. Jus- sieuae E. « E. optime distincta. 969. Septoria hymeranthi Speg. (n. f.) Diag. Maculae orbiculares determinatae sordide pallescentes; perithecia epiphylla innata pusilla membranacea ostiolata; sporulae aciculares mediocres continua.. Hab. Ad folia languida Hymerantli runcinati im pratis circa La Plata, Jul. 1907. Obs. Maculae subcallosae, ad epiphyllum leniter convexulae centro subalbescentes ambitu pallide rufescentes, areola angusta obscure olivascente limitatae; perithecia parenchy- | | | | mate innata, epidermide tecta, ad epiphyllum leniter promi- nula laxe gregaria subcircinantia, sublenticularia (100-1 10 y diam.), membranacea, contextu parum distincto olivaceo, ostiolo minuto perforata; sporulae utrinque acutatae (35-45 =l y) non v. vix flexuosae hyalinac. 970. Septoria laxa Speg. (n. f.) Diag. Folia infecta tota plus minusve pallescentia; perithecia innata carbonacea sparsa e. gregaria atra obsolete ostiolata; sporulae submajusculae filiformes continuae. 384 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hal. Ad folia languida Panici laxi prope Gualeguaychú, Entre Rios, Dec. 1904. $ Obs. Perithecia quandoque solitaria quandoque plus minusve numerosa constipata v. subconfluentia, globoso-depressa (120-150 y. diam.), contextu opaco indistincto, ostiolo obso- leto; sporulae utrinque acutiusculae (50-60 p = 1 y.) saepius leniter flexuosae hyalinae. 971. Septoria ? loranthicola Speg. (n. f.) Diag. Maculue suborbiculares parvae calloso-convexulae sordide pallideque rufescentes determinatae; perithecia innato-erum- pentia conferta minuta coriacella atra; sporulae mediocres minute parceque guttulatae. Hab. Ad folia viva Lorantlú ligustrini 1n silvis Lechiguana, Prov. de Salta, Apr. 1905. Obs. Maculae amphigenae, sed in foliis utrinque non perspi- cuae, suborbiculares (2-5 man diam.), areola discolori destitu- tae; perithecia primo epidermide tecta dein erumpenti- subsuperficialia centro macularum constipata subhemi- sphaerica (S0-110 p diam.), contextu opaco indistincto, ostiolo obsoleto; sporulae utrinque obtusiuscule acutatae (25-30 y. = 1-1,5 y. ) curvulae hyalinae. 912. Septoria lycopersici Speg. = Speg., Fung. arg. n. v. crit. n. 759. Hal. Vulgata ad folia Lycopersici esculenti im hortis prope Mendoza, Jan. 1909. Obs. Sporulae ad hypophyllum protrudentes et cirrhum hya- lmum longiusculum efformantes. 973. Septoria macrostoma Speg. (1. f.) Diag. Maculae obsoletae pallescentes; perithecia innato-suberum- pentia amphigena pusilla membranacea atra late ostiolato- pertusa; sporulae aciculares, submediocres continuae v. 1-sep- tatae. Hab. Ad folia languida Phalaridis canariensis Im arvis prope La Plata, Nov. 1906. Obs. Folia infecta plus minusve late pallescentia; perithecia sparsa v. laxe gregaria subseriata sublenticularia e latere compressa (75-90 p. 50-75 y), contextu parenchymatico param distincto, ostiolo elliptico (30p.= 20 y.) impresso perforata; sporulae utrinque acutiusculae (20 - 25 =2 y.) leniter curvulae hyalimae. 974. Septoria medicaginis Rob. « Dsm.—Sace., Syll. fung. 11, p. 505. Hab. Ad folia viva Medicaginis sativae in cultis Pampa Central, Dec. 1905. 975. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 385 Obs. Maculae candidae determinatae amphigenae primo sub- orbiculares dein repandae linea fuscescente tenuissima limitatae; perithecia parenchymate innata laxe gregaria ad epiphyllum erumpentia lenticularia (75 - 125 1 diam.) mem- branacea, contextu parenchymatico paruam distincto oliva- ceo donata, ostiolo rotundo (20 diam.) impresso perforata; sporulae cylindraceae utrinque rotundatae (15-25 4 =3,5 y) rectae v. leniter curvulae saepe ad apices minute 1-guttula- tae hyalinae continuae. Septoria mutisiae Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae ve. obsoletissimae; perithecia hypophylla epidermide tecta, minuta membranacea ostiolata; sporulae lineares majusculae suberassiusculae 1-3-septatae. Hab. Ad folia languida Mutisiae subspinosae im montibus Cacheuta, Febr. 1908. Obs. Folia infecta arescentia tota plus minusve sordide cine- rascentia hine inde pallidiora; perithecia sparsa v. laxe gre- garia parenchymate innata epidermide velata vix promi- nula sublenticularia (90-110 y diam.), contextu pellucido subindistincto olivaceo; sporulae subfusoideae v. lenissime subclavatulae, apice infero obtusiusculae supero subacu- tiusculo (50-60 y. = 4-5 y. ), rectae v. vix curvulae hyalinae. . Septoria ranunculacearum Lév. = 5Sacc., Syll. fung. u1, p. 523. Hab. Ad folia viva Ranunculi muricaít im silvula Santa Cata- lina, prope Buenos Aires, Aug. 1905. Obs. Maculae amphigenae orbiculares (2-5 mm diam.) subin- determinatae centro subarescentes; perithecia parenchy- mate innata epiphylla laxe gregaria lenticularia (SÓ- 100 »- diam.) tenui membranacea, contextu olivaceo parum di- stincto, ostiolo latiusculo perforata; sporulae filiformes in- ferne lenissime incrassatulae (40-60 y. = 1,5 1) leniter flexuo- sae hyalinae. : Septoria Selloi Speg. (n. f.) Diag. Maculae minutae orbiculares determinatae candidae; peri thecia solitaria v. pauci-gregaria, saepius epiphylla, pusilla fusca; sporulae filiformes mediocres continune. Hab. Ad folia viva Senecionis Selloiin uliginosis prope Bom- pland, Misiones, Jul. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Maculae subpellucidae (1-2 mm diam.) rugula prominula callosula angustissima limitatae, areola destitutae; perithe- Axa. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, Tr. x111. Noviembre 8, 1910, 25 386 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cia saepius centro macularum solitaria, primo epidermide tecta dein erumpentia, lenticularia (100-120 y. diam.), tenuis- sime membranacea, contextu chlorino imperspicuo, ostiolo parvo rotundo perforata; sporulae flexuosulae sigmoideae y. arcuatulae utrinque acutiuscule rotundatae (25-40 p. = 1,5-1,75 y.) eguttulatae hyalinae. 978. Septoria silybi Pass. = Sacc., Syll. fung. 1, p. 550. Hab. Ad folia viva Silybi Mariani in pratis circa Santa Cata- lina, Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Maculae orbiculares (2-7 mm diam.) subdeterminatae primo fuscescentes dein cinerascenti-albidae; perithecia laxe gregaria epiphylla epidermide tecta lenticularia (18-80 v diam.) atra tenuissime membranacea, ostiolo minuto per- forata; sporulae filiformes sursum subattenuatae acutae deorsum subobtusinsculae (30-50 y = 1 y.) non v. 3-5-septa- tae hyalinae. 979. Septoria solanina Speg. =5Speg., Pung. arg. n. v. erit. n. 764. Hab. Ad folia languida Solani nodiflori, La Plata, Aug. 1906. Obs. Maculae parvae (Í-2-mm diam.) albae linea purpurea angusta limitatae: perithecia epiphylla subepidermica len- ticularia (S0-90 p diam.) membranacea parenchymatica oli- vacea ostiolata; sporulae aciculares utrinque acutiusculae (TO =3 1.) 2-T-septatae hyalinae. 980. Septoria solanophila Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares minutae candidae pur- pureo -awreolatae; perithecia epiphylla hypodermica minuta atra membranacea ostiolata; sporulae aciculares pluri- septu- latae majusculae. Hab. Vulgata ad folia viva Solanmi verbascifolii mm hortis La Plata, Maj. 1906. Obs. Maculae plus minusve rotundatae (1-3 mm diam.) eximie determinatae, areola angusta atro-purpurea cinctae; perithe- cia solitaria v. pauca, maculis centralia, lenticularia (S0-100 y. diam.), contextu parum distincto, minute ostiolata; sporulae sursum leniter attenuatae utrinque acutiusculae (50-80 p. = 3-4 y.) leniter arcuatae 3-5-septatae hyalinae. 9s1. Septoria specularia B. € C. =Sacc., Syll. fung. 11, p. 544. Hab. Ad folia languida v. emortua Speculariae perfoliatue 1 herbosis Santa Catalina, prope Buenos Aires, Maj. 1903, Obs. Folia infecta tota arescentia subcinarescentia; perithecia lenticularia (90-150 y diam.) parenchymatica ostiolata; spo- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 387 rulae bacillares utrinque acutiusculae (25-35 y. =1-1,55 1) continuae hyalinae. 982. Septoria ? talae Speg. (nm. f.) Diag. Maculae amphigenae pallescentes centro saepius albicantes subdeterminatae; perithecia innata erumpentia tenui-membra- nacea atra astoma; sporulae bacillares majusculae crassiuscu- lae nonv. 1-3-septatae, Hab. Ad folia languida Celtidis talae in silvula Santa Catalina, Jul. 1905. Obs. Maculae suborbiculares (5-15 mm diam.) primo indeter- minatae pallescentes, serius centro plagulam arescentem determinatam ostendentes; perithecia epiphylla epidermide tecta majuscula (150-250 p. diam.) atra (an heterogenea et incompleta?), contextu indistincto olivaceo, ostiolo desti- tuta; sporulae utringue subacutiuscule rotundatae (40-60 y. =5-6 y.) primo continuae dein 1-3-septatae non constrictae saepe obsolete multiblastes hyalinae. An melius Melanconidacea ? US3. Septoria thalassica Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia innato-erumpentia carbonacea parta ostiolata; sporulae filiformes majusculae multiguttu- latas. Hab. Ad folia nec non ad rhizomata languida Distychlidis thalassicaein salsis ad ostia Rio Deseado, Mart. 1903. Obs. Partes infectae saepius totae flavescentes; perithecia sparsa v. hinc inde laxe gregaria parenchymate innata per epidermidem fissam leniter erumpenti-prominula subglobo- sa (150-300 y. diam.), contextu indistincto, ostiolo latiusculo perforata; sporulae utrinque rotundatae (60-100 ».=2,5- 3,9 y ) flexuosae minute denseque guttulatae hyalinae. 984. Septoria urticae Dsm. =Sacc., Syll. fung. 1, p. 557. Hab. Ad tolia viva Urticae urentis, La Plata, Sept. 1906. Obs. Maculae amphigenae subindeterminatae cinerascentes: perithecia saepius hypophylla laxiuscule gregaria hypoder- mica pusilla (15-90 y diam.), latissime ostiolata, tenuissime membranacea, in sicco collabescentia; spornlae filiformes utrinque acutiusculae (40-60 p.= 1-15) hyalinae conti- nuae. 985. Septoria Urvilleana Speg. (n. f.) Diag. Maculae indeterminatae cinerascentes; perithecia umphi- gena minuta membranacea atra subastoma; sporulae lineari- subfusiformes pluri-septatae majusculae. 388 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia languida v. arida Panici aurvilleani im dunis Pampa Central, Dec. 1904 et Juárez Celman prope Córdo- ba, Nov. 1905. Obs. Folia infecta pro parte v. tota arescentia cinerascentia; perithecia sparsa v. laxe gregaria rarius subseriata paren- chymate innata epidermide tecta sublenticularia (S0-150 y. diam.), contextu parenchymatico parum distincto fuligineo; sporulae utrinque attenuato, acutatae (20-901. =5-6y) primo hyalinae continuae serins 5-1-septatae subchlori- nulae. Chaetophiophoma Speg. (n. gen.) Char. Perithecia minuta atra subylobosa superficialia, subiculo olivaceo insidentia; sporulae aciculares v. filiformes continuae v. septulatae hyalinae. Est Chaetophoma sporulis vermicularibus praedita. 962, Chaetophiophoma tremae Speg. (n. f.) Diag. Plagulae orbiculares hypophyllae atro-olivaceae; perithe- cia pusilla astoma membranacea deorsum subhyalina et facile anhysta; sporulae mediocres arcuatae acutiusculae multigut tulatac. Hab. Ad folia viva Tremae micranihae prope Puerto León, Misiones, Jul. 1909. Obs. Plagulae primo orbiculares dein confluendo difformes (2-10 mm diam.) tenuiter fibrillosae aretiuscule matrice adnatae ex hyphis gracilibus (4-6 y crass.) dense alterne ramulosis septulatisque hyphopodiiss parcis obovatis alternis ornatis constitutae; perithecia globosa (50-75 y. diam.) superne parenchymatica olivacea persistentia deor- sum hyalina fluxilia; sporulae utrinque attenuatae (25-30 y. = 1,52 y.) fasciculatae continuae laeves. Pseudoseptoria Speg. (1. gen.) Char. Perithecia superficialia astoma, sporulis fusoideis conti- nuis v. pauciseptatis hyalinis. 963. Pseudoseptoria donacicola Speg. (n. f.) Diag Maculae parvae obsoletae albae subareolatae; perithecia pusilla atra tenuiter membranacea laciniatim dehiscentia; sporulae selenomorphae mediocres. Hab. Ad folia languida Arundinis donacis in insula Santiago, prope La Plata, Apr. 1906. Obs. Maculae ellipticae (1-2 mm diam.) areola angusta purpu- rascente obsoleta cinctae; perithecia pauca globosa (SO-90 y. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 389 pa diam.) glabra, contextu eximie parenchymatico olivaceo; sporulae utrinque acutissimae (25 u =4 y) plus minusve arcuatae continuae v. 1-3-septatae hyalinae. 964, Phlyctena ? halophila Speg. (n. f.) Diag. Perithecia parenchymate innata primo ylobulosa discreta dein e mutua pressione subconfluentia et lineolas breves fuscas epidermáde tectas efficientia, carnosula, obsolete ostiolata, fu- scidula; sporulae selenomorphae saepius inferne lemiter cras- siores continuae hyalinae. Hab. Ad vaginas et folia viva v. arida Hordei halophili prope Santa María, Prov. Córdoba, Sept. 1910. Obs. Folia et vaginae infecta primo maculas albescentes sub- determinatas (1-2 mm diam.) ostendentia, mox tota arida albescentia lineolas utrinque truncatas parum perspicnas, serins ostiolis subexertis minutissime atro-punctulatas, per aetatem Irregulariter rimosas, inter nervationes proferentia; perithecia pusilla (S0-100 y diam.) rufescentia obsolete atro- mammillato-ostiolata, dense constipata; sporulae arcuatae utrinque attenuatae (18-20 y =2-3,5 y.) superne acutiores, continuae, hyalinae. 965. Phlyctena ? linicola Speg. (n. f.) Diag. Partes infectae primo lutescentes serius pallescenti-are- scentes; perithecia minutissima subepidermica discreta con- fertiuscula pusilla subincompleta; sporulae e cylindraceo subfusoideae non e. lenissime currulae mediocres hyalinae continue. 390 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia caulesque Lini usitatissimi, morbum vulgo «pasmo» vocatum efficiens, vulgata in campis prope La Plata, Dec. 1909. Obs. Species plantae hospitanti summopere obnoxia. Matrices primo pallescenti-flavescentes, serius lutescentes postremo arescentes; perithecia cortice v. parenchymate innata, epi- dermide tecta, numerosa, primo fulvescentia, superne in- completa subhyalina late fimbriato-ostiolata serius fusca subcompleta minute ostiolata, lenticularia (15-150 p diam.); sporulae utrinque subattenuatae sed subobtusiusculae (20- 30 y =1,5-3 y.) eguttulatae. 966. Rhabdospora antarctica Speg. (n. f.) Diag. Perithecia subcaespitosa innato - superficialia subcarbo- nacea atra ostiolata; sporulae bacillares parvae. Hab. Ad ramulos vivos thalli Theloschystidis cujusdam in scopulosis antarcticis Nuevas Orcadas, Febr. 1907. Obs. Maculae nullae, matrix suberosula; perithecia sparsa v. saepius plus minusve dense gregaria globoso-depressa (15- 90 y diam.) glabra opaca contextu indistincto, ostiolo obso- leto perforata; sporulae utrinque rotundato-subtruncatae (12-16 y =2-3 y.) continuae v. I-septatae hyalinae. 967. Rhabdospora ephedrae Speg. (1. 1.) Diag. Perithecia pusilla pauci-gregaria, epidermide tecta, coria- cella; sporulae lineares utrinque attenuato-subacutatae, medio- eres multiguttulatae hyalinae. Hab. Ad ramulos emortuos et aridos Ephedrae americanae in montanis Potrerillos, prope Mendoza, Febr. 1910. Obs. Maculae nullae sed ramuli infecti toti cinereo-albicantes; perithecia sublenticularia (100-120 y diam.) obsolete ostio- lata glabra, contextu indistincto; sporulae dense constipatae suberassiusculae (35-40 p. =2-3 y.) leniter arcuatae. 968, Rhabdospora persiciphila Speg. =Speg., Crónica Agrícola, n. 2 (1908), p. 38. Hab. Non rara ad ramulos vivos Persicae vulgaris in hortis prope La Plata, Vere 1909. Obs. Maculae suborbiculares (5-20 mm long. et lat.) repandu- lae fusco-arescentes, impressulae, anguste calloso-limitatae; perithecia epidermide velata subsparsa minuta (S5-120 y. ), latiuscule ostiolata, coriacella, atra, contextu parenchyma- tico fusco-atro; sporulae filiformes arcuatae (30-35 . = 1-1,5 y.) utrinque acutae, hyalinae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 391 969. Rhabdospora sinensis Speg. (n. f.) Diag. Perithecia gregaria superficialia globosa atra carbonacea vix papillato - ostiolata; sporulae unciniformes submediocres sterigmatibus subfusoideis solitarie acrogenae. Hab. Ad ramos aridos putrescentesque Wistariae sinensis in hortis La Plata, Apr. 1904. Obs. Perithecia ligno denudato insidentia sparsa v. saepius gregaria atque subseriata subglobosa (100-150 y diam. ) glabra opaca; sterigmata dense constipata deorsum incras- satula sursum attenuato-acutata (10-15 p=1,5-2 y. ) hyalina monospora; sporulae tenuissimae valide abrupteque incur- vatae utrinque acutae (204 =1 p) hyalinae contimuae. 970, Rhabdospora venenosa Speg. (n. f.) Diag. Perithecia ligno insidentia epidermide tecta parva atra coriacella minute ostiolata; sporulae unciniformes submedio- cres continude. Hab. Ad caules aridos putrescentesque Daturae stramonii in arvis La Plata, Oct. 1904. Obs. Substratam totum sordide cinerascens sed circa perithe- cia saepius albescens; perithecia subhemisphaerica (120- 150 ». diam. ) nigra glabra, ostiolo obsoleto perforata; spo- rulae utrinque acutiusculae (20-25 y = 1 y) arcuatae sigmoideae v. unciniformes hyalinae. 971. Eriosopora hypsophila Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae determinatae inferne cinereae su- perne albescentes, areola puwrpurascente limitatae; perithecia pauca epiphylla epidermide tecta pusilla; sporulae majusculae sterigmate triplo-quadruplove longiores continuae. Hab. Ad folia viva Polylepidis racemosae in alpinis Jujuy, Mart. 1910. Obs. Maculae parvae (1-2 mm diam.) saepius rotundatae areola angusta cinctae; perithecia nonnihil depressa (15-90 p diam.) minute ostiolata membranacea, contextu fuligineo parenchymatico parum distincto; sporulae rectae v. leniter sigmoideae (35-45. =1,5-2 y.) sterigmate concolori recto (5-10 =1,5 y.) geminatim v. ternatim suffultae. 972. Eriospora pircuniicola Speg. (n. f.) Diag. Stromata minuta innato-erumpentia atra laxe gregaria subcarbonacea loculis pusillis perforata; sporulae ternatae ad, apicem sterigmatum simplicium, filiformes subuncimiformes Ccontinune. 392 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Pircuniae dioicae in silvula Santa Catalina prope Buenos Aires, Nov. 1905, Obs. Stromata parvula lenticulari-depressa (300-500 y. diam.) erumpenti-subsuperficialia matrice cinerascente v. subdeal- bata insidentiaserupulosa carbonacea, contextu indistincto, loculis paucis globosis (50-100 p diam.) albo-farctis donata; sterigmata bacillaria simplicia (30 4=1 y.) recta hyalina; sporulae semper ternatae sigmoideae arcuatae v. uncinatae utrinque acutiusculae (25p=1 y) hyalinae. 973. Munkia guaranitica Speg. (n. f.) Diag. Stromata maxima candida subcaseosa compactiuseula subglobosa; loculi periferici minuti densissime comstipati; sporulae ellipticae parvae. Hab. Ad ramos vivos Merostachydis argyronemaein silvis prope Rio San Antonio, Misiones, Mart. 1907. Obs. Genus Munkia Speg., biophilam bambusicola, statum imperfectum Mycomali Moell. et affinium sistit, a Glaziella Brk. saprophilo toto coclo recedens nec quidem comparan- dum. Stromata in ramulis pleurogena saepe pugni magni- tudinem equans (5-10 em diam.) panem biscoctum in mente revocans (ab incolis inde galleta de macaco vocata) extus laevia v. vix undulata glabra pallescenti-alba intus com- pacta firmiuscula candida; perithecia periferice dense con- stipata fere corticem efformantia monosticha globosa (100 ». diam.) tenuissime membranacea contextu ochroleuco sub- indistincto, ostiolo minuto rotundo impresso perforata; spo- rulae subellipticae (5-7 =2,5-3 y) continuae eguttulatae hyalinae. Chromoeytospora Speg. (n. gen.) Char. Stromata saprophila valsea e. eutypea ceracea laeticoloria imordinate multilocularia; sporulae filiformes hyalinae. Genus Cytosporinae affine stromatibus peritheciisque nectrioideis recedens. 974. Chromocytospora ricinella Speg. (n. f.) Diag. Stromata per corticem erumpentia minuta ex albo roseo- Navescentia pauciloculigera; sporulae arcuato - unciniformes mediocres. Hab. Ad ramulos dejectos putrescentes Hicini communis in sepibus La Plata, Apr. 1904. Obs. Stromata elliptico-difformia (0,5-1 mm long. et lat.) depressa sertpulosa, primo tecta dein per fissuris epidermi- OA. AAA, A SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 393 dis erumpentia, 4-5-locularia, loculis minutis (100-250 y. diam.) e mutua pressione difformibus, nucleo suecineo far- etis; sporulae plus minusve flexuosae utrinque acutatae (20-30 y. =1 p) continuae. 975. Leptostromella cynodontis Sacc. —Sace., Syll. fung. xvunr, p- 436. Hab. Vulgata ad folia viva Cynodontis dactyli in herbosis Ensenada, prope La Plata, Febr. 1904. Obs. Sporulae subfusoideae saepe deorsum lenissime incras- satulae utrinque acutiuscule rotundatae (40-50 pp =2-2,5 y ) multiguttulatae hyalinae. 976. Leptothyrium heterospermum Speg. (n. f.) Diag. Perithecia epiphylla scutiformia pauci-yregaria, areola leniterinfuscata saepius cincta, pusilla astoma; sporulae obova- tae parvae hyalinae muco vestitae, paraphysibus filiformibus articulatim secedentibus concoloribus cinctae. Hab. Ad folia viva Macfadyenae cynanchoidis in silvis Jujuy» Aug. 1909 (A. Rimbach). Obs. Perithecia saepius 3-4-nata superficialia atra glabra (150- 180 y. diam.) areola fuscescente parum manifesta cincta» subiculo omnino destituta, contextu prosenchymatico ra- diante fuligineo subopaco donata, per aetatem stellatim dehiscentia; sporulae utrinque obtusae (10-12 =*7-S y.) tunica mucosa tenul vestitae, in sterigmatibus filiformibus non v. vix longioribus (10-15 p.= 1 y) solitarie acrogenae, paraphysibus numerosis filiformibus mox in articulos cy- lindraceos (10 p.= 1,5 y.) secedentibus cinctae. 394 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 977. Actinothecium guaraniticam Speg. (n. f.) Diag. Síromata ampligena superficialia suborbicularia plus minusce colliculosa dimidiato-scutata atra glabra minuta; loculi pusilli difformes subconfluentes; sporulae late ellipticae minutae muco subconglutinatae. Hab. Ad folia viva Aspidospermatis guaranitici im silvis prope Puerto León, Misiones, Nov. 1909. Obs. Stromata sparsa tenui (1-2 mm diam.), primo plana laevia opaca sterilia facile a matricem secedentia dein centro pauci-bullosa, serius tota ruguloso-subpapulosa et minute rimulosa, contextu prosenchymatico param distine- to; loculi, v. partes inferae papular:im stromatis, pusilli (50- 75 p diam.) primo discreti serius confluentes atque minute dehiscentes; sporulae utrinque rotundatae (6-7 y = 3-4 1.) laeves hyalinae. 978. Actinothecium melanopotamicum Speg. (n. f.) Diag. Perithecia superficialia dense constipata, crustulam atram efficientia, repando-orbiculata, stellatim dehiscentia, nigra gla- bra pusilla; sporulae obovatae parvae grosse 1-guttulatae. Hab. Ad tolia viva Bellotae nitidae 1n silvis andinis Rio Negro, Aug. 1907. Obs. Perithecia plagulas repando-angulatas nigras opacas hypophyllas numerosas hinc inde gregarias efficientia, dimi- diato-seutata (75-120 y. diam.) opaca fragilia, contextu sub- pellucido dense prosenchymatico; sporulae superne rotun- datae inferne saepius cuneato-subapiculatae (S-10 p. = 6-1 y) crassiuscule tunicatae, hyalinae laeves, strato proligero mucoso constipatae non catenulatae. 979. Actinotheciam patagonicuam Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; perithecia amphiyena innato-superficialia pusilla ostiolata atra opaca; sporulis cylindraceo-ellipticis continúáis eguttulatis. Hab. Ad folia languida Acaenae adscendentis ad ostia Rio Chu- but, Apr. 1904. . Obs, Folia infecta tota pallescentia v. subarescentia; perithecia amphigena numerosa sed non constipata, orbicularia dimi- diato-seutata (60-90 y. diam.), contextu indistincto margine repando-denticulato; sporulae utrinque rotundatae (4-4,5 y. =1,5 y.) rectae v. leniter inaequilaterales hyalinae. 980. Eriothyrium cucurbiticola Speg. (n. f.) Diag. Plagulae amphigenae atro-olivaceae ex hyphis tenuibus dense e. laxe intertertis efformatae; perithecia minuta dimi- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 395 diato-scutata astoma membranacea radiatim prosenchymatica migro-olivacea; sporulae cylindraceue parvae saepius bigut- tulatae. Hab. Vulgata ad folia viva Cayaponiae citrullifoliae in sepibus circa Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae nullae v. folia hinc inde obsolete pallescentia; plagulae repando-orbiculares (5-1 mm diam.) ambitu evane- scentes v. saepe confluentes; hyphae flexuosulae denticn- latae repentes septulatae (50-250 =5 y.) olivaceae; peri- thecia repando-difformia (100-250 y. diam.) margine crenata membranacea pellucida, ex hyphis conglutinatis radiantibus dense septulato - articulatis (art. 4-6 long. = 5 p crass.) grosse 1-guttulatis obscure olivaceis; sporulae utrinque obtuse rotundatae (9-11 y. =2 ». ) hyalinae. 981. Eriothyrium ? rosicola Speg. (n. f.) Diag. Perithecia dimidiato - scutata amphigena pusilla astoma membranacea, margine modice fimbriato - radiantia atra sparsa; sporulae ellipticae e. ovatae pusillae eguttulatae. Hab. Ad folia viva Rosae lucidae in hortis La Plata, Maj. 1906. Obs. Maculae nullae v. folinm infectum hinc inde leniter vageve pallescens; perithecia amphigena laxissime gregaria v. sparsa superficialia orbicularia (120 y diam.) irregulariter dehiscentia membranacea olivacea e cellulis polyhedricis 5-8 y diam.) efformata, margine fimbriata et in areola subi- culiformi angusta expansa; sporulae utrinque plus minusve rotundatae (4-5 p. —1,5-2 y. ) hyalinae. 982. Placosphaeria missionum Speg. (n. f.) Diag. Stromata innata suborbicularia tenuia planiuscula utrin- que manifesta determinata atra, centro minute bullosa; loculi innati lenticulares ivrregulariter dehiscentes albo-farcti; sporu- lae anguste ellipticae cum sterigmate deciduae et caudatae hyalinae. Hab. Ad folia viva Lauraceae cujusdam Puerto León, Misio- nes, Jul. 19092. Obs. Stromata laevia (1-2 mm diam.) ad hypophyllum atro- subferruginea opaca, ad epiphyllum atra nitidula et centro frustulatim dehiscentia atque partem internam albidam loculorum ostendentia, coriacea, contextu opaco indistincto; sporulae non v. lenissime clavulatae utrinque rotundatae (16-18 y = 6») continuae rarius minute biguttulatae laeves hyalinae, sterigmate setuliformi vix breviore reflexo-patente y. erecto auctae, per aetatem ecandatae. 396 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Methysterostomella Speg. (n. gen.) Char. Stromata scutato-dimidiata atra, centro ostiolis rimosis undique versis dihescentia; sporulae subellipticae continuae hyalinae. Est Hysterostomellae status pyenidicus. 983. Methysterostomella argentinensis Speg. (n. f.) Diag. Stromata saepius epiphylla orbicularia mediocria sub- opace prosenchymatica, ostiolás minutissimis numerosis ; spo- rulae globosae ovatae v. ellipticae parvae saepins grosse bigut- tulatae. Hab. Ad folia viva Lauraceae cajusdam in silvis prope Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Maculae nullae; stromata tenuissima orbicularia (1-3 mm diam.) farcte matrici adnata, centro subpapillulosa minute denseque rimulosa, ambitu laevia integra, margine vix repandula: sporulae saepius utrinque obtusiusculae (5-7 p. = 45 y.) laeves hyalinae substantia mucosa immersae. US4, Asterostomella caperoniae Speg. (n. f.) Diag. Plagulae minutae «regariae atrae, setulis pusillis plu- riseptatis apice conidium cylindraceum fere semper 3-septa- tum gerentibus ornatae; peritheciis minutis seutato-dimidiatis fuligineis pusillis; sporulis obovatis submediocribus subopace fuligineis. Hab. Ad folia viva Caperoniae palustris in pratis prope Bom- pland, Misiones, Oct. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Plagulae orbiculares minutae, confluendo difformes et majuseulae (1-10 mm diam.), nigrae pelliculosae velutinae, arcte matrici adnatae, ex hyphis dense septulatis et alterne ramosis gracilibus (3-4 p crass.) pallide olivaceo - fumosis confertiuscule intertextis, hyphopodiis destitutis, efforma- tae; setulae subiculi erectae (50-75 p. =5 y.) rectae apice obtusiuseulae olivaceae, conidiis solitariis acrogenis cylin- draceis rectis v. vix curvulis utrinque obtusissimis (15-30 p. 4-5 y.) 0-1-2-3-septatis vix pallidioribus donatae; peri- thecia medio plagularam laxe insidentia orbicularia (90-100 v.diam.), centro stellatim dehiscentia, margine denticulato- fimbriata subopace fuliginea; sporulae utrinque obtusae (18-22 pp = 10-12 y) sacpius grosse 1-2-guttulatae laeves, sporophora conoidea hyalina triplo breviore suffultae. 985. Asterostomella cristata Speg. —Speg., Fung. guar. 1, n. 126. Hab. Ad folia viva Heliettae cuspidatae im silvis prope Bom- pland, Misiones, Oct. 1909, (P. Jorgensen). SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 397 Obs. Plagulae epiphyllae minutae orbiculares (1-4 mm diam.) arcte matrici adnatae, tenuissime fibrillosae, ex hyphis rec- tiusculis densiusculis intricatis fuligineis (4-6 y. crass.), hy- phopodiis orbicularibus v. semiorbicularibus typice 2-3-lo- bulatis rarius 4-6-lobulatis (10-15 y = 7-15 1) concoloribus ornatis efformatae; perithecia scutato-dimidiata (100-150 y. diam.) atra glabra, radiatim prosenchymatica, subopaca centro stellatim dehiscentia, margine denticulato-fimbriata; sporulae obovatae (18-20 p. = 12-14 y.) saepins grosse 1-gut- tulatae subopace fuligineae laeves. 986. Asterostomella dispar Speg. (n. f.) Diag. Epiphylla pelliculosa nigra; peritheciis stellatim dehiscen- tibus minutis; sporulis obovatis mediocribus pergrosse 1-gut- tulatis fuligineis. Hab. Ad folia viva Styracis leprosae in silvis prope Puerto León, Misiones, Jul. 1909. Obs. Subiculum tenuissimum matrici arcte adnatum glabrum, ex hyphis rectiusculis (5-6 y. crass.) dense intertextis fuligi- neis, hyphopodiis breviter cylindraceis alternis ornatis, compositum; perithecia subiculo insidentia laxe gregaria seutato-dimidiata (100-120 y diam.) atra opaca, margine fimbriatula; sporulae superne obtusissimae inferne cuneato- rotundatae (24-26 y = 16-18 y.) laeves subopacae. Forma statum pyenidicum Asterinae disparis Speg. (Fung. guar. pue. 1, n. 125). 9S7. Asterostomella tremae Speg. (n. f.) Dag. Hypophylla subiculo parco olivaceo insidens minuta, centro parenchymatica ambitu prosenchymatica; sporulis ellipticis submediocribus saepius yrosse biguttulatis subopace fuligineis. Hab. Ad folia viva Tremae micranthae prope Puerto León, Misiones, Jul. 1909. Obs. Plagulae suborbiculares atrae (2-5 mm diam.) tenuiter fibrillosae ex hyphis gracilibus olivacels (4-5 y. crass.) sep- tulatis alterne ramulosis et hyphopodiatis constitutae; peri- thecia laxe gregaria dimidiato-scutata (60-100 y. ), astoma, margine denticulata glabra; sporulae utrinque subacutato- rotundatae (20-22 p. = 10-12 u ) laeves. 988. Discosia minima B. € C. = Sace., Syll. fung. 11, p. 655. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Gleditschiae triacanthi in hortis Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905. Obs. Perithecia membranacea orbicularia ( 100-120 p. diam. ) 398 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. parenckymatica fuliginea; sporulae subeylindraceae utrin- que obtusiusculae (12-16 p =2-2,5 p.) continuae v. ntrinque sub apicibus 1-septrlatae, subpleurogene setuliferae hyali- nae. Am melins D. sileana Sace. ? 989. Godroniella ? argentinensis Speg. (n. f.) Diag. Ascomata minuta subsessilia sordide olivascentia, mar- gine minute denseque fimbriatula, epithecio pallidiora; «po- rulae pusillae e globoso subeuboideae hyalinae. Hab. Ad folia arida putrescentia Tillandside cujusdam in hortis La Plata. Jul. 1905. Obs. Exciprla patellaria (200-350 p diam.) inferne convexula atro-olivacea sessilia, superne planiuscula pallidiora, super- ficialia, sparsa v. laxe gregarla; sporulae utrinque truncatae hyalinae, primitus eximie catenulatae. 990. Dothichiza juncina Speg. =Speg., Fung. fueg. n. 432. Hab. Vulgata ad folia culmosque Junci baltici in uliginosis secus Rio Santa Oruz, Febr. 1903. Obs. Apothecia patellaria innata orbicularia operenlatim de- nudata (300-500 diam.) olivacea mox decidua ac folium laxe porosum v. alveolatum relinquentia; sporulae suballantoi- deae (2-4 y. =0,15-1 y) hyalinae eguttulatae. 991. Dinemasporium argentinense Speg. (n. f.) Diag. Excipula hysterioidea erumpentia minuta nigra densiu- scule lonyiusculeque setulosa; sporulae subbotuliformes medio- cres inaequuliter setigerae. Hab. Ad culmos aridos Stipae caudatae 1m pratis Fuerte Atr- gentino, Sept. 1904. Obs. Excipula laxe gregaria v. solitaria elliptico - elongata (300-400 p. = 120-150 1. ) longitudinaliter rimose dehiscentia coriacella, contextu indistincto, setulis subrigidulis vix fle- xuosis apice subacutiusculis basi non v. vix incrassatis (150- 15804 =4-5 y. ) continuis v. 2-3-septatis fuligineis pellucidis vestita; sporulae subeylindraceae utrinque rotundatae (18- 201 =5 y.) non v. vix lateraliter angulatae leniter curvulae, setula supera valde obliqua longiore (12-15 y. -0,75-1 y ), im- fera recta brevi (6-5 p.= 1 p.) ornatae, continuae hyalinae. 992. Dinemasporium decipiens (DNtrs) Sace. =Sace., Syll. fung. 1, p- 685. Hab. Ad ligna decorticata Ulmi campestris, Santa Catalina prope Buenos Aires, Febr. 1905 et Citri aurantii prope La Plata, Sept. 1908. + ] | SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 399 Obs. Setulae excipulorum (70-250 =5-8S . ) rectae acutae atrae Opacae; sporulae naviculares (4-6 p =2-3 y.) utrinque setula fere ad angulum rectum patente atque ipsas aequante ornatae hyalinae. 993. Dinemasporium hispidulum (Schrad.) Sace. = Sacc., Syll, fung. 11, n. 175. Hab. Ad palos diu intemperiis expositos Robiniae pseudo- acaciae, La Plata, Aug. 1906. Obs. Excipula erumpenti-superficialia (0,5-2 mm diam.) dense ciliato-setulosa, setulis rectis (50-250 = 6-5 y.) opacis con- tinuis acutis; sporulae subfusoideae leniter arcuatulae, deor- sum magis attenuatae acutatae et curvulae (16p=1,54), utrinque setula minima (2-34=0,5 y.) armatae, hyalinae, saepius grosse guttulatas. Specimina argentinensiaa typo sat deflectunt et varieta- tem brachychaetam sistunt. 994, Dinemasporium intermedium Speg. (nm. 1.) Diag. Excipula subpatellaria atra nitidula hirtella parvula; sporilae parrae subnarviculares utrinque subacutiusculae atque in setam ipsas aequantem obliquam productae. Hab. Ad ramos languidos v. emortuos Citri aurantid prope Bella Vista, Oct. 15805 (J. M. Huergo). Obs. Ascomata solitaria v. laxe gregaria ligno denudato cine- rascente insidentia, uda patellari-expansa (0,1 mm diam.) sicca corrugato-contracta extus nigra setosa intus pallide olivascentia; setulae erectae sursum sensim attenuatae atque acutatae simplices (250-1000 y = 10-20 p.) nigrae opacae basi non bulbosae; sporulae utrinque acutiuseulae (104=2,5 y ) hyalinae eguttulatae v. minute biguttulatae. Species D. decipienti (DNtrs) Sacc. valde similis sed spo- rulis duplo majoribus distincta. 995. Dinemasporium strigosulum (Krst.) Speg.= Sace., Syll. fung. 11, p. 683. Hab. Ad folia languida Rottboelliae compressae in uliginosis Ibicuy, Apr. 1909 etad culmos dejectos putrescentes Scirpi riparii in insula Santiago prope La Plata, Nov. 1905. Obs. Setulae confertae apice acutae basi vix sensimque incras- satae (100-250p 6-8) atrae opacae; sporulae cylin- draceo-subnaviculares utrinque lateraliter angulatae (5-12 y =3-3,5 y ), setula parum breviore (1-10 y. =0,76-1 y.) rec- tiuscula ornatae, hyalinae continuae. 400 996. 997. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hainesia kolae Speg. (1. f.) Diag. Maculae orbiculares sordide fuscescentes; acervuli con- ferti circinantes pusilli erumpentes fusco-albescentes; conidia subeylindracea +. lenissime subclavatula mediocria nubi- losa. Hab. Ad cotyledones vivos Sterculiae acuminatae ex Dakkar, Africa, in La Plata, Jan. 1909. Obs. Macnulae discoideae (5-15 mm diam.) depresso-corrugatae subdeterminatae sordide subrufescentes; acervuli numero- sissimi sublenticulares (15-100 y diam.), primo tecti dein erumpentes, subtremelloidei; conidia utrinque obtuse ro- tundata (16-20 p. =4-5 y. ), saepe ad medium leniter coare- tatula, recta v. vix inmaequilateralia, hyalina. Hainesia maxillariae Speg. (n. f.) Diag. Maculae diffusaeindeterminatae arescentes; acerculi mi- nuti densiuscule gregarii erumpentes succinei; conidia sub- elliptica subparea nubilosa. Hac. Ad folia languida Maxillariae rufescentis im silvis prope Bompland, Misiones, Nov. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Maculae saepius partem apicalem totam foliorum ocu- pantes subcinerascentes; acervul¡ sublenticulares (150-200 y. diam.) inordinati v. seriati utrinque prominuli ad epiphyl- lun erumpentes; conidia recta Inacquilateralia v. leniter curvula utrinque obtuse rotundata (12-18 p.= 1-8 y.) hya- lina lacvia. Hainesia oleicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae obsoletae; acervuli circinantes conferti erumpen- tes, sordide pullideque rufescentes subceracei; conidia e lan- ceolato subclavatula submediocria continua rarius subdi- blasta. Hab. In epicarpio fructuum adhuc pendulorum Oleae europeae in hortis Buenos Aires, Apr. 1904. Obs. Maculae suborbiculares (3-7 mm diam.) depresso-rugu- losae subconcentrice zonatae vix pallescentes; acervuli primo epidermide tecti dein erumpentes pusilli (100-130 y. diam.) circinantes, sub jove pluvio tremelloidei; conidia superne obtuse inferne subacutiuscule rotundata (201 = 5-6 y. ), recta nubilosa hyalina. Species pluribus fructicolis (H. Lindemuthiano Sacc. d Magn., A. versicolori B. € C., H. fructigena Brk. etc. ) per- affinis eb omnes unius speciel tantum formae. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 401 999. Hainesia versicolor (B. £ C.) —Sace., Syll. fung. 111, p. 718, Hab. Ad epicarpium fructus maturi Persicae vulgaris in La Plata, Mart. 1900. Obs. Maculae orbiculares obsoletae (10-45 mm diam.) fusco- atrae depressae concentrice rugulosae; acervuli centrum oceupantes lenticulares (150-350 y. diam.) conferti confluen- tes, primo tecti dein erumpentes, subaurantiaci subtre- melloidei; conidia subeylindracea v. lenissime subcelavatula utrinque rotundata (12-18 p= 5-6 y. ), intus dense minute- que granulosa continua v. rarius medio Í-septata, hya- lina. 1000. Gloeosporium armeniacum Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae candidae orbiculares per aetatem deciduae; acervuli laxe greyarii minuti migri pseudoperithecio spurio subostiolato tecti; conidia elliptica mediocria saepe guitulata. Hab. Ad folia viva Pruni armeniacae im hortis prope Tucu- mán, Apr. 1906. Obs. Maculae sparsae primo cinereae serius albidae (2-7 mm diam.), areola subpurpurascente saepe cinctae, senescendo deciduae ac folium perforatum relinquentes; acervuli sub- epidermici subcircinantes primo lenticulares (100-150 u diam.), subostiolati1, epidermide infuscata tecti serius erum- pentes radiatimque dehiscentes; sterigmata conoideo-elon- gata (10-154 =2-3 p.) hyalina monosperma; conidia ex elliptico oblanceolata (25 p=Y-S y.) hyalina laevia conti- nua. 1001. Gloeosporium ampelophagum (Pass.) Sacc. = Sacc., Syll. fung. 11, p. 119. Hab. Vulgatum ad folia viva Vitis viniferae La Plata, Nov. 1901-1909. Obs. Conidia elliptica utrinque obtusa (5-10 25-41) eguttulata hyalina laevia. 1002. Gloeosporium Bomplandii Speg. (1. f.) Diag. Maculae amplhigenae orbiculares determinatae, centro albe- scentes ambitu fusco-ferrugineae; acerculi saepins epiphylli solitarii v. pauci-gregari erumpentes fusciduli minuti ; comi- dia subcylindracea, saepius ad medium subeoarctatula parva nubilosa. Hab. Ad folia viva Dioscoreae ? im silvis prope Bompland, Misiones, Sept. 1909 (P. Jorgensen). “ANAL, Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3,*, T. x111. NoviembrE 17, 1910, 26 409 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Maculae saepius parvae (1-2 mm diam.) primo totae: ferrugineae dein plus minusve dealbatae; acervuli primo epidermide tecti dein erumpentes (120-150 y. diam. ); co- nidia utrinque obtuse rotundata (12-14 y = 5-6 y.) conti- nua hyalina. 1003. Gloeosporium cofteicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae irregulares sordide subcinerascentes determinatae; acervuli epiphylli erumpentes atri pusilli; co- nidia elliptica parra, tunica mucosa tenui vestita. Hab. Ad folia languida Co/feae arabicae prope Sáo Panlo, Brasil, Nov. 1908 (C. Girola). Obs. Maculae irregulares repandae, linea prominula teni determinatae, centro subcinerascentes ambitu subrufescen- tes (5-10 mm diam.), exareolatae; acervull submarginales subcircinantes sublenticulares (100-150 y. diam.) sordide atri, primo epidermide tecti dein erampentes; conidia utrinque rotundata (12-14 .="7-8y) intus granulosa v. grosse l-guttulata, in juventute mucoso - vestita per aetatem nu- da, hyalina laevia. A G. coffeano Delacr. nec non a Colletotricho coffeano Delacr. longissime recedens nec quidem comparandum. 1004, Gloeosporium eriobotryae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae suborbiculares cinerascentes eximie limitatae exareolatae; acereuli irregulariter sparsi erumpen- tes minuti fusco-atri; conidia elliptica parva grosse bigut- tulata. Hab. Ad folia viva Eriobotryae japonicae Lezama, prope Buenos Aires, Ang. 1906. Obs. Maculae sparsae orbiculares v. confluendo difformes (2-10: mm diam.) cinereae depressae, linea angustissima subpro- minula callosa subpurpurascente cinctae; acervuli lenticu- lares (180-200 y. diam.), primo epidermide tecti dein erum- pentes; conidia utrinque subattenuata subacutiusculeque rotundata (S-10 y =2,5-3 p) hyalina. 1005. Gloeosporium fagaricola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae determinatae cinerascentes; acervuli epiphylli pusilli fusci erumpentes; conidia subeylindracea medio non e. via coarctatula eguttulata e. 2- guttulata sub- purva. Hab. Ad folia viva v. languida Fagarae (xanthoxyli) cujabensis Puerto León, Misiones, Aug. 1900. AAA SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 403 Obs. Maculae saepius marginales repandae majuscuale, areola destitutae; acervuli hinc inde densiuscule gregarii sublenti- culares (90-110 y diam.) erumpentes pseudoperithecio rudi- mentario eximie ostiolato-pertuso fuscidulo tecti; conidia recta utrinque obtuse rotundata (16-18 y =5-6 y.) saepins nubilosa hyalina laevia. 1006. Gloeosporium hesperidearum Catt. — Sace., SylL fung. un, p. 102. Hab. Ad folia viva Citri aurantii im urbe Jujuy, Jan. 1906. Obs. Specimina argentinensia perithecio rudimentali margine brevissime papillato-subsetuloso gaudent et ad Colletotri- chum gloeosporioide Penz. accedunt; conidia subeylindra- cea (14-16 y. =6 y) non v. leniter inaequilateralia hyalina. 1007. Gloeosporium ? holocalycis Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae albescentes linea angusta purpura- scente limitutae; acervuli epiphylli minuti fusciduli; conidia cylindracea recta y. curvula grosse biguttulata hyalina. Hab. Ad folia languida Holocalycis Balansae im silvis Santa Fé, Oct. 1909. Obs. Maculae difformes, saepe dimidio superam foliolorum ocecupantes, arescentes; acervulisparsi v. laxe gregarii primo epidermide tecti dein erumpentes, lenticulares (100-200 ;. diam.); conidia utrinque obtusa (15-16 p — 6. ) sterigmati- bus aequilongis paulo gracilioribus fuscidulis solitarie acro- gena, Sterigemata nonnulla, praecipue acervulorum margi- nalia post conidioram delapsu, sat accrescentes et setulas simulantes; an melius Colletotrichum ? 1008. Gloeosporium medicaginis E. « K. = Sacc., Syll. fung. x, p. 155. Hab. Ad folia languida Medicaginis sativae prope La Plata, Dec. 1907. Obs. Maculae amphigenae determinatae candidae, linea cal- losa fulvella limitatae; acervuli globoso-depressi (100-120 y- diam.) innato-erumpentes atro-olivacei; conidia subeylin- dracea utrinque obtusa recta v. curvula (10-25 y =4-5 y.) continua v. rarissime 1-septata nubilosa hyalina. Specimina argentinersia formam a typo maculis albis acervulisque minoribus recedentem sistunt. 1009. Gioeosporium meliicola Speg. (nm. f.) Diag. Maculae candidae determinatae ampligenae; acereuli hypodermici epiphylli laxe gregarii atri; conidia elliptica parva saepius grosse biguttulata. A04 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia viva Meliae azedarach im Orán, Salta, Mart. 1905. Obs. Maculae primo orbiculares dein confluendo repando- difformes (1-5 mm diam.), exareolatae; acervuli lenticulares (75-120 p diam.) inordinati, primo epidermide tecti dein erumpentes; conidia utrinque obtusiuscule rotundata, non v. leniter inaequilateralia (12-14 =6-7 y.) primo hyalina dein dilute chlorinula. 1010, Gloeosporium sarmenticola Speg. (n. f.) Diag. Maculae pallescentes indeterminatae; acervuli densiuscule gregarii atri majusculi valde depressi; conidia subelliptica submediocria nubilosa. Hab. Ad sarmenta languida v. emortua Vitis ripariae im hortis La Plata, Aug. 1908. Obs, Maculae parum manifestae subcinerascentes subellipti- cae (10-15 mm long.); acervuli conferti epidermide vestiti orbiculares (250-400 y. diam.) irregulariter dehiscentes pseu- doperithecio sordide fusco, contextu indistincto, tecti; coni- dia e eylindraceo subelliptica v. obsoletissime subclava- tulae utrinque obtuse rotundatac (15-18 y. = 7-8 y.) rectae v. leniter inaequilateralia hyalinae. Species ab omnibus caeteris speciebus viticolis rite distincta, vix Gl. crassipedi Speg. accedens. 1011. Gloeosporium pouteriae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae elliptico-di/formes determinatae sor- dide albescentes subareolatae; acervuli epiphylli hypodermici confertiusculi fusco- atri pusilli; conidia obovuta submedio- cria nubiloso-guttulata. Hab. Ad folia languida Pouteriae Sellowianae in Horto Bota- nico Municipali Bonaérensi, Nov. 1908 (E Autran). Obs. Species (7. tabernemontanae Speg. simillima, tantun sub vitro distinguenda. Maculae confertae oblique ellipticae (5-10 man 3-7 mam) saepins confluendo difformes sordide albescentes, linea angusta ferruginea limitatae; acervuli epidermide primo tecti dein erumpentes, lenticulares (100- 150 y diam.) fusci; sterigmata subconoidea v. sublagenifor- mia (10-20 p. 7-8 y. ) constipata obtusa monospora hyalina; conidia utrinque obtusa (14-18 5-1 y.) hyalina. Gloeosporiopsis Speg. (1. 8.) Char. Acerculi innato - erumpentes pseudoperithecio rudimen- tario vestiti fusci minuti; conidia elliptica catenulata hya- lina. Est Gloeosporium conidiis catenulatis. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 405 1012. Gloeosporiopsis vinal Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae suborbiculares albidae determinatae exareolatae; acervuli amphigeni innato - erumpentes pusilli atri; conidia elliptica dense granulosa laevia Pparva. Hab. Abunde ad folia viva Prosopidis ruscifoliae prope For- mosa, Jan. 1901. Obs. Maculae suborbiculares (2-5 mm diam.) confluendo difformes ex albido pallescentes, linea angusta callosula ferraginea limitatae; acervuli epidermide tecti lenticulares (120-150 » ) serius erumpentes fusci; sterigmata bacillaria dense constipata (10-15»=2-2,5 y.) acrogena fumosa: co- nidia utrinque rotundata (12-141= 6) in catenulas 3-5- meras digesta. 1013. Colletotrichum acanthosyridis Speg. (n. f.) Diag. Maculae candidae amphigenae determinatae; acervuli innato-erumpentes epiphylli parvi margine laxe breviterque ciliati; conidia parva subelliptica nubilosa. Hab. Ad folia viva Acanthosyridis falcatac ad margines Rio Caramillo, Salta, Jan. 1906. Obs. Maculae difformes subdeterminatae centro candidae am- bitu pallide rufescentes; acervuli epiphylli primo epider- mide tecti dein erumpentes orbiculares (200-250 y. diam.) atri, margine setulis fuligineis (50p— 3 y.) simplicibus 406 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. subobtusiusculis 1 y. 2 cellularibus ornati; conidia utrin- que rotundata (14-16 p = 1-8 y.) nubiloso-farcta hyalina. 1014. Colletotrichum anonicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae majusculae subamphigenae indeterminatae fu- scescentes; acervuli pusilli sparsiv. laxe yregarú innato-erum- pentes atri; setulae marginales paucae opace fuligineae bre- vinsculae; conidia subeylindracea subparva. Hab. Ad folia viva Anonae cherimoliae in hortis prope Tucu- mán, Apr. 1906. Obs. Maculae primo suborbiculares dein confluendo difformes saepe totum folium occupantes, centro subcinerascentes ambitu sordide fuscescentes, per aetatem rimulosae atque frustulatim decidnae; acervnli primo epidermide tecti sub- lenticulares (90-150 y diam.) deim erumpentes margine setulis laxis rigidulis (40-60 p. = 5 y. ) basi non incrassatis cincti; conidia utrinque rotundata (14-16 p. = 4-5 y. ) recta nubilosa v. guttulata hyalina. 1015. Colletotrichum ? pamparum Speg. (n. f.) Diag. Acervuli epidermide tecti nigri parvi, pseudoperithecio margine dense fimbriato- setuloso; conidia submavicularia mediocria hyalina. s Hab. Ad folia arida Panici Urvilleani im sabulosis prope San Luis, Maz. 1905. Obs. Maculae nullae sed folia infecta tota pallescentia; acer- vuli lentienlares (200-300 y diam.) primo epidermide tecti serius erumpentes nigri, margine setulis subflexuosulis (100- 200 y. =4-5 y.) continnis atro-fuligineis apice obtusis fumo- sis pellucidisque dense fimbriatiz conidia utrinque sub- acutiuscule rotundata (20-22 p=5-6 y.) saepe mubilosa v. erosse 1-guttulata. An melius Vermicularia ? 1016. Golletotrichum vincae Speg. (nm. f.) Diag. Maculae amphigenae determinatae cinerascentes; acervuli epiphylli erumpentes, pseudoperithecio stellatim dehiscente centro minute setuloso tecti, atri; conidia elliptico-cylindra- cea parva biguttulata. Hab. Ad folia languida Vincae majoris im hortis Santa Cata- lina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. Obs. Maculae suborbiculares (2-5 mm diam.) repandulae pal- lide cinerascentes, eximie determinatae, areola angusta live- scente cinctae; acervuli pauci in quaque macula, primo SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. AO7 epidermide tecti dein erumpentes, lenticulares (SO-90 p. diam.), contextu atro indistineto, setulis continuis flexuo- sulis (40-50 p. =4-5 1.) basi non v. vix incrassatis subopace fuligineis; conidia utrinque rotundata (16 7.) recta hyalina. 1017. Trullula atro-fuliginea Speg. (n. f.) Diag. Acervuli hinc inde densiuscule gregarii, primo epidermide tecti dein nudi, atro- fuliginei; conidia elliptica parva fuli- yinea. Hab. Ad sarmenta arida subputrescentia Vitis viniferae, La Plata, per hiem. 1906-1909, Obs. Matrix infecta quandoque macula pallida indeterminata notata quandoque tota concolor sordide grisea; acervuli saepius numerosi laxe v. densiuscule subcircinantes, pla- niusculi y. vix convexi, orbiculares (200-350 y. diam. ), primo epidermide tecti serius nudi, atro-fuliginei; sterig- mata bacillaria (20-25p=1,5-2y) fascieulata v. e basi ramosa superne obtusiuscula subnodulosa monosperma deorsum hyalina sursum fumosa, margine acervulorum paraphysibus filiformibus duplo triplove longioribus (50-80 p=2p) cineto; conidia elliptica utrinqgue subacutiu- scule rotundata (6-10 y. =3-6 p.) non v. lenissime inaequi- | lateralia eguttulata obscure fuliginea. | Species 7. olivascenti Sace. certe cognata, sed conidiis duplo crassioribus obscurioribusque distincta videtur. 1018. Trullula nigerrima Speg. (n. f.) | Diag. Acervuli erumpentes gregarii minuti aterrimi, sporopho- ris praelongis tenuibus simplicibus subhyalinis, conidiis ellip- ticis parvis subopace fuligineis. Hab. Ad cladodia arida Rhypsalidis Lorentzianae im horto domus meae La Plata, Nov. 1909. : Obs. Maculae saepe totam matricem ambientes, sordide cine- rascentes; acervuli plus minusve dense gregaril amphigeni, primo epidermide tecti dein erumpentes et plus minusve exertuli, hemisphaerici v. subconoidei (200-250 p. diam. ) compactiusculi; sporophorae filiformes (15-50 p. =2 y. ) deor- sum coalescentes sursum liberae, apice acutiusculae mono- spermae;conidia utrinque subacutiuscule rotundata (8-10 =4-4,5 y ) saepius biguttulata laevia subopaca. 1019. Melanconium sacchari Massee = Sacc., Syll. fung. XIV, p. 1019. 408 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Vulgatum ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum prope Ledesma, San Lorenzo et Orán, Salta, Aest. 1905-1906. Obs. Acervuli pseudoperithecio sat evoluto submembranaceo coriacello basi hyphis radiantibus articulatis olivaceis plus minusve vestito tecti, conidiis elongato-ellipsoideis utrin- que modice rotundatis saepe minute biguttulatis subopace fuligineis (10-14 p. 2-4 y. ) repleti. An hue Strumella sacchari Cke nec non Chaetomella sac- chari Delaer. ut formae tantum ducendae ? 1020. Marsonia larreae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae determinatae rufescentes; acervuli epiphylla erumpentes minuti fuscescentes; conidia cylindracea recta e. flexuosa majusenta non constricta. Hab. Ad folia viva Larreae divaricatae im montanis Potreri- llos, prope Mendoza, Jan. 1909. Obs. Maculae biformes, primo parvae suborbiculares serius fere totum folium ambientes; acervuli pauci sparsi, primo epidermide tecti dein eruampentes, lenticulares (150-250 y. diam.); conidia e strato proligero chlorino tenui immediate orinnda utrinque rotundata (20-40 y = 5-6 p.) medio 1-sep- tata e hyalino leniter chlorina. 1021. Marsonia ? tricyclae Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; acervuli minuti orbieulares innati fuligi- nei amphigeni; conidia cylindracea flexuosa mediocria chlo- rina. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 409 Hab. Ad folia viva Tricyclae spinosae in montuosis prope Cacheuta, Mendoza, Febr. 1909. Obs. Folia infecta immutata v. vix pallescentia; acervuli soli- taril v. pauci laxe gregarii, epidermide tecti (250-500 4 diam.) planiusculi, per aetatem epidermide frustulatim decidua denudati; conidia utrinque rotundata (25-404 —5-6 4) enrvula v. leniter sigmoidea medio Í-septata non constricta, loculis minute 2-3-guttulatis primo hyalinis serius e ehlorino rufescentibus. 1022. Didymosporium argentinense Speg. (n. f.) Diag. Lenticulare pusillum densiuscule gregarium depressum erumpens; conidia elliptico-didyma, loculis grosse 1-guttulatis subopace fuligineis. Hab. Ad caules dejectos putrescentes Foeniculi piperiti in hortis Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. Obs. Matrix tota sordide fuscescens v. obsolete pallescens; acervuli orbienlares lentieulares (90-120 y diam.) atri, primo epidermide tecti dein nudi, plas minusve laxe v. dense gre- garil saepeque subcircinantes; sterigmata conoidea v. sub- lageniformia dense constipata minuta (5-6 y =2 p.) hyali- na monospora; conidia utrinque plus minusve rotundata (20-22 y. =9-10 y ), ad medium non v. modice constricta, loculis aequalibus subopace fuligineis. 1023. Septogloeum linicola Spes. (n. f.) Diag. Maculae diffusae pallescentes; acervuli confertiusculi pusilli erumpentes fusco-succinei; conidia cylindracea 3-sep- tata. Hab. Ad caules nec non folia viva Lini usitatissimi in cultis Entre Rios, Nov. 1905. Obs. Partes infectae pallescentes v. lutescentes; acervuli epi- dermide vestiti plus minusve laxe gregarii globoso-depressi 50-60 y. diam.) per aetatem erumpentes, pseudoperithecio , tenuissimo fuscidulo tecti; conidia linearia utrinque rotun- data (12-28 y = 1,5-3 y.) recta v. curvula primo continua nubilosa dein uniseptata, postremo 3-septata non con- stricta semper hyalina. An status metageneticuas Phiycte- nae ? linicolae Speg. ? 1024. Myxosporium Balmoreanum Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; acerenli dense gregarii subcircinantes mánuti succinet; sporulae cylindraceae mediocres nubilosae. Hab. Ad rachides languentes Kentiae Balmoreanae cultae Buenos Aires, Nov. 1908 (E. Autran). 410 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Acervuli plagulas suborbiculares (10-15 mm diam.) sae- pins concentrice rugulosas ex sporulis exilientibus subtre- melloideis punctulatas cfficientia; sporophorae fasciculatae ramulosae (30-501—2-3u) hyalinae; conidia utrinque rotundata (22-26 y. = 5-1.) recta v. curvula continua hya- lina. 1025. Coryneum Beyerincki Oud. =Sacec., Syll. fung. mu, p. 174, Hab. Vulgatum ad ramulos vivos Persicae vulgaris et P.arme- miacae, im Prov. Bonaérensi, Oct. 1909. Obs. Maculae orbiculares determinatae fuscescentes (2-7 mm diam.); acervuli erumpenti-subsuperficiales (S0-150 y. diam.) olivacei; conidia elliptica, in Persica saepius biseptata, In Armeniaca fere semper 3-septata (22-32 p.= 12-16 y.) chlorina laevia; in acervulis adsunt hyphae repentes hyalinae sporas globosas (6-10 p diam.) concolores botryoso-catenulatas cerentes. 1026. Coryneum missionum Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; acervuli hypophylla sparse v. laxe grega- riñ, innato-erumpentes minutissimi atri; conidia dense consti- pata e fusoideo cylindracea recta e. arcuata, saepius ó-septata, mediocria olivacea. ; Hab. Ad folia viva Pithecolobii contortisiliqui in silvis prope Puerto Leon, Misiones, Jul. 1909. Obs. Folia infecta immutata; acervuli orbiculares (150-200 y. diam.) planiusculi subsuperficiales matrice tenuiter calloso incrassata cineti; conidia utrinque rotundata (25-30 p. = 7- Sp), cellulis extimis pallidioribus atquelongioribus, ad septa non v. vix constricta e cellulis proligeris ovatis (8-10 y = 5 y.) fumosis dense constipatis immediate oriunda. 1027. Monochaetia ampelophila Speg. (nm. f.) Diag. Acervuliminuti yregaril erumpentes olivascentes; conidia majuscula suboblanceolata «rcuatula 4-septata, loculis 3 centralibus chlorinis, setula apicali sublaterali patentissima pedicelloque breviusculis hyalinis. Hab. Ad sarmenta viva Vitis viniferae Villa Hojo del Agua, Santiago del Estero, Oct. 1909, Obs. Maculae nullae; acervuli sparsi v. plus minusve dense gre- garii erumpentes hemisphaerico-depressi (150-250 y. diam.) sordide fusco - olivacei; conidia constipata oblanceolata subclavulata v. subfusoidea (24-30 p.=6-S y.) inaequilateralia v. curvula ad septa leniter constricta loculis extimis hya- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES, 411 31) 311 Fig. linis, supremo setula fere horizontali recta v. arcuatula (5-10 p.= 1 y ) ornato, infimo conoideo in pedicello setuli- formi v. incrassatulo (5-10 p = 1-3 p.) concolore producto. Species Pestalozziae Thuemenianae Speg. plurimis notis accedens. 1028. Pestalozzia coperniciae Speg. (n. f.) Diag. Acervuli erumpentes minuti nigri sparsi e. gregaril; coni- día clavulato-subfusoidea L-septata, loculis centralibus fuligi- neis subcuboideis, extimis conoideis hyalinis, supremo modice rigideque biciliato, infimo longiuscule tenuiterque pedicellato. Hab. Ad fructus nondum muturos subputrescentesque Coper- niciae ceriferae Puerto Leon, Misiones, Jun. 1909. Obs. Maculae nullae; acervuli lenticulari -conoidel (100-200 ». diam.) primo cortice tecti dein erumpentes; conidia utrin- que attenuato-acutata (25-30 y. = 5-6 p) ad septa non v. vix constricta, sebulis apicalibus divaricatis (10-15 y = 1 p), pedicello basali breviusculo (5-15 p. = y. 1 y.) hyalino. 1029. Pestalozzia dichaeta Speg. (n. f.) Diag. Acerruli sparsi amphigeni conoidei erumpentes mánuti nigri; conidia subfusoidea 4-septata, loculis 3 internis obscure olivaceis caeteris hyalinis, supero biciliato, infero bre- viter pedicellato. Hab. Ad folia coacervata putrescentia in Lythoreae molleoidis Bella Vista, Corrientes, Febr. 1905. Obs. Maculae nullae; acervuli parenchymate innati subglobosi (200-250 » diam.) epidermidem perforantes et cirrhum ni- 419 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. grum emitentes; conidia fusoidea v. rarius subclavatula utrinque acutiuscula (20-22 y. = 6 y. ), ad septa leniter con- stricta, loculo supremo setulis 2 parum divaricatis (10-15 y. = 1 y.) producto, infimo in pedicello brevi at gracili/5 y = 15») attenuato. Species P. funereae Dsm. affinis sed sporulis apice sem- per ettantum bisetigeris distincta. 1030. Pestalozzia funerea Dsm. = Sacc., Syll. fung. 11, p. 191. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Eriobotryae japonicae in Parque La Plata, Aug. 1906. Obs. Cum P. eriobotryae Mc Alp. non comparanda; conidia fusoideo-subelavatula (20-28 += 6-7 (loculis 3 centra- libus obscure olivaceis) setulis 3 (15-20 p. = 1 y.) et pedicello (10 y =1 y) breviusculis hyalinis. 1031. Pestalozzia funerea Desm. var. macrochaeta. Hab. Ad acus dejectos subputrescentes Pini silvestris Villa Elisa, Aug. 1908. Obs. Acervuli sparsi erumpentes minuti (150 -200 y diam.) nigri; conidia fusoidea (28-30 =8S-9 y) 4-septata, locu- lis 3 internis subopace olivaceis, extimis hyalinis, supero setulis longiusenlis divaricatis (30 4 = 1 y.) 3 ornato, infimo in pedicello brevi (1-10 =1 y.) producto. 1032. Pestalozzia pallidicolor Speg. (n. f.) Diag. Acereuli minuti sparsi erumpentes; conidia subclavulata 4-septata, loculo supremo mucroniformi hyalino 3-ciliato, infi- mo obeonico hyalino sensim in pedicello brevinsculo attenuato, caeteris centralibus fumosis e. pallide olivaceis. Hab. Ad scapos aridos v. subputrescentes Synandrospadicis vermitoxici in horto botanico, La Plata, Oct. 1910. Obs. Acervuli sparsi pusilli (100 - 150 ». diam.) primo tecti dein per epidermidem minute ditruptam protrudentes; co- nidia superne rotundata deorsum sensim attenuata (22-24 = 6-1 y ) ad septa non v. vix subconstricta, loculo supremo minuto, setulis concoloribus patentiusculis tenuibus (12-15 p=0,05 1.) ornato, infimo pedicello hyalino brevissimo (5. p.= 1 y.) inserto. 1033. Pestalozzia pampeana Speg. (n. f.) Diag. Maculae arescentes determinatae; acerouli minuti erum- pentes atri; conidia elliptica». subfusoidea 3 - septata, loculis 2 internis olivaceis extimis hyalinis, supero longiuscule 3 seti- gero, infimo longe pedicellato. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 413 Hab. Ad ramulos vivos Discariae americanae in pratis prope Córdoba, Apr. 1905. Obs. Ramuli infecti sordide cinerascentes linea callosa fusce- scente limitati; acervuli sparsi cortice innati, primo epider- mide tecti dein erumpentes sublenticulares (200 - 250 y. diam.) atro-olivacei; conidia utrinque acutata ad septum medium fere tantum constrictula loculis centralibus tumi- dis extremis minimis (20 y — 8-9 y), setulis apicalibus (20 y. = 1 y) tenuibus divaricatis, pedicello basali (35-40 == 1 1) flexuosulo. 1034. Pestalozzia subsessilis Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares determinatae albicantes; acervuli pauci innato-erumpentes minuti atri; conidia sub- fusoidea saepius 4-septata, loculis intimis olivaceis cacteris hyalinis, supremo longiuscule 3-setigero, infero pedicello bre- vissimo producto. Hab. Ad folia viva Rivinae laevis in dumetis prope Metán, Salta, Jun. 1905. Obs. Maculae subpellucidae (2-6 mm diam.), arcola destitutae; acervuli parenchymate innati saepius ad epiphyllum erum- pentes sublenticulares; conidia non v. vix subclavulata (20-301 =8-11y) fere semper 5-, rarius 6-, locularia, loculo centrali caeteris olivaceis saturatiore extimis minutis hyalinis acutis, supremo setulis 3 valde divaricatis (20 y. = 1 y.) ornato infimo conoideo pedicello (2-3 y = 1 y) vix evo- luto fulto. 1035. Goccospora rubiginosa Speg. (nm. f.) Diag. Tremelloideo-diffusa succinea; conidiis globosis mediocri- bus dense granulosis laevibus rubiginosis. Hab. Ad trunezm vetustam Passiflorae coeruleae in horto Tucumán, Apr. 1905. Obs. Acervuli innato-erumpentes primo hemisphaerici (250- 500 y. diam.) dense gregarii disereti dein confluentes subge- latinosi mellei; hyphae tenuissimae hyalinae breves mox diffluentes; conidia dense conglobata (20-30 y diam.) muco hypharum deliquescentium connexa. 1036. Microstroma album (Dsm.)Sacc. =Sace., Syll. fung. 1v, p.9, Hab. Abunde ad folia viva Quercus sessiliflorae in Villa Casil- da, Prov. Córdoba, Jul. 1905, nec non in Mendoza, Jan. 1908. 1037. Microstroma juglandis ( Ber.) Sacc. =Sacc., Syll. fung. 1v, p. 9. AA MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Frequens ad folia viva Juylandis regiae in hortis Esco- bar, Sept. 1907, nec non in Mendoza Jan. 1909. 1038. Oospora heteromera Speg. (n. f.) Diag. Acervuli superficiales effusi gossypinuli albi; hyphae toru- losae, articulis sensim abbreviatis, in conidiis subglobosis e. globosis parvis transeuntibus. Hab. Tn caryopsidibus Zeae maydis dia loco hudo servatis La Plata, Febr. 1904. Obs. Late effusa gossypinula tenuissima primo candida dein obsoletissime rosea v. subcoernlescens; hyphae repentes, articulis eylindraceis (20-40 p. =8-10 y. ) utrinque coarctatis et facile secedentibus efformatae, ramulos erectos breviu- seulos subdichotomos etiam tornlosos emittentes; articuli ramulorum saepius trigoni; conidia globosa (5-9 y. diam.) hyalina laevia in catenulas abbreviatas simplices v. bifida digesta. 1039. Monilia ? formicarum Speg. (n. f.) Diag. Byssina, effusa candida, ramulis brevibus solitariis o. pseudo-verticillatis catenulas conidiorum limoniformium par- vormm fulcentes. Hab. Ad frustula vegetalia fermentantia in nidis Attae histri- cis in hortis La Plata, May. 1901. Obs. Late effusa gossypinula tenuissima candida; hypkae steriles repentes elogatae graciles (4-6 p diam.) intertextae laxe septulatae hyalinae, ramulos breviusculos solitarios v. fasciculato-subverticillatos (30-40 p. = 4-5 y.) emittentes; conidia ad apicem ramorum fertilium in catenulis 3-5- meris digesta acrogena globosa (8-12 y diam.) utrinque papillata saepius grosse 1-guttulata hyalina laevia. 1040. Polyscytalum Bomplandii Speg. (n. f.) Diag. Hypophyllum maculicola subpulverulentum candidum; conidiis cylindraceis subparrvis catenulatis. Hab. Ad folia languida /resines argentatae in silvis prope Bompland, Sept, 1909 (P. Jorgensen). Obs. Maculae repando-difformes subdeterminatae (2-5 mm diam ) sordide fusco-cinerascentes, areola angusta purpu- rascente limitatae; caespituli hypophylli conferti candidi pusilli; conidia cylindracea v. lenissime subfusoidea utrin- que truncata (10-22 =2,5-3 1) continua laevia hyalina. 1041. Oidium erysiphoides Fr. = Sace., Syll. fung. 1v, p. +1. Hab. Vulgatissimum ad folia Cassiae macrocarpae prope Orán, Salta, Mart. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 415 1042, Oidium evonymi-japonici (Arc.) Sace. = Sace., Syll. fung. xviH, p. 506. Hab. Frequens ad folia viva Evonymi japonici in hortis, Buenos Aires et La Plata, per ann. 1910. 1043, Oidium farinosum Cooke — Sace., SylL. fung. x, p. 520. Hab. Abunde ad folia ramulosque juveniles Pyri mali prope Córdoba, Sept. 1905 (H. Miatello). 1044. Oidium Tuckeri Brk. -= Sace., Syll. fung. 1v, p. 41. Hab. Frequens ad tolia viva Vitis vimiferae, domo meca La Plata, Dec. 1904. 1045. Aspergillus fumigatus Fres. =Sacc., Syll. fung. 1v, p. 65. Hab. In alveolis pulmonum Marecae sibilatricis viventis prope | Buenos Aires, Mart. 1910. Obs. Specimina pulmonicola difformia sporotrichoidea sed gelatina culta mox eximie evoluta; mycelium crassum pannosum candidum ex hyphis dense ramoso- intertextis septulatisque hyalinis efformatum, per aetatem in superfice pruinulosum fusco-cinerascens capitula permulta minutis- sima ovata v. cylindracea (50-200 p. = 40-50 y. ) ostendentia:; ramuli fertiles erecti flexuosuli sursum versus sensim in- erassatuli (15-100 y = 6 y.) apice abrupte globoso - capitati (8-12 y diam.) subhyalini; conidia globosa (2-2,5 y. diam.) catenulata basi (juniora) confluentia antice libera et dicidua. 1046. Sterigmatocystis candida Sacc. —Sacc., SylL fung. 1v, p. 72. Hab. Ad nidos dejectos putrescentes Polybiae scutellaris 10 Parque La Plata, Sept. 1908. Obs. Hyphae fertiles erectae cylindraceae (10-15 y. diam.) continuae apice abrupte globoso-inflatae (60 y. diam.); sterig- mata primaria clavulata (15 p = 3 y. ), secundaria subtusoi- dea (1-9. = 1,5 p), omnia hyalina; conidia globulosa (2-3 y diam.) hyalina laevia. 1047, Bryarea gigantea Speg. (n. f.) Diag. Sparsa penicilliformis majusenla pallidissime chlorina | erectiuscula; hyphae septulatae apicem versus breviter ramu- | losae, deorsum chlorinae sursum hyalinae; conidia ovato-sub- globosa submediocria chlorina. ( Hab. Ad antodiasubputrescentia Zinniae multiflorae cultae in hortis La Plata, Jun. 1905. Obs. Caespituli tenerrimi sparsi v. vix fasciculati aegre perspicui; hyphae fertiles erectae (500 - 1500 y. alt. = bas. 20-25 y. diam. ap. 10-12 ; diam.), deorsum simplices cras- 416 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. siuscule septulatae superne brevissime pauci-ramosae; conidia in catenulas simplices v. ramulosas ramululis acro- genas digesta, Inforne obtuse superne subacutiuscule-rotun- data (14-18 y. = 10-12 y ) laevia. 1048. Physospora rubiginosa Fr. — Sacc., Syll. fung. 1v, p. 89. Hab. In cavitate trunci cariosi Duvauae longifoliae, Santa Catalina, prope Buenos Aires, Jul. 1905. 1049. Acremonium griseo-velutinuam Speg. (n. f.) Diag. Tenuissimum latissime ejfusum vix griseum velutinum, hyphis breriusculis patentim ramosulis, conidiis saepius acro- genás solitariis e cylindraceo subfusoideis mediocribus hyalinis. Hab. In fluxo gummoso Casuarinae strictae im hortis La Plata, Nov. 1909. Obs. Substratum gelatinosum rufescens odorem spermaticum intensissimum pollens; hyphae superficiales repentes tenues hyalinae septulatae, ramulis erectiusculis continuis (50-15 uv =b5-6 y) non v. parce remoteque denticulatis ornatae; conidia erecta utrinque obtusiuscula (20-40 p. = 6-8 y.) non v. vix inaequilateralia continua v, medio obsolete 1-septata laevia. 1050. Sporotrichum antarcticum Speg.(n. f.) Diag. Late effusum gyossypinulium tenue candidum v. obsoletissime roseum, hyphis tenuibus dense intertextis subdichotomis, coni- diis ellipiicis minutis. Hab. In thallo vivo Theloschistidis cajusdam ad saxa Orcadas australes, Jan. 1905. Obs. Caespites quandoque contractuli, quandoque diffusi et arachnoidei (2-10 mm diam.); hyphae repentes tenues (1,5-2 p.crass.) dense ramulosae, ramulis brevibus (10-20 p. = 1-1,5 Y) saepius furcatis; conidia acrogena ? elliptica utrinque rotundata (4-6 y. = 2-3 p )eguttulata bhyalina laevia. 1051. Sporotrichum globuliferuam Spes. =Speg., Fung. arg. pug. 1H, n. 164 et Fung. arg. n. v. crit.n. (94. Hab. Abunde ad insecta emortua (Schistocera paranensis, Vedionychis humeralis, Phaneus Betesii, Gargaphia etc.) 1n dumetis circa Tucumán, Apr. 1906. 1052. Monosporium meliolicola Speg. (n. f.) Diag. Tenuissimum ejfusum repens, ramulis fertilibus solitariis geminatis ve. ternatis breviusculis continuis rigidulis sursum sensim attenuatis monosporis; conidia e cylindraceo elliptica solitaria minuta biyguttulata hyalina. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 417 Hab. Ad setulas mycelii Meliolae bidentatae in foliis vivis Bignoniaceae cujusdam prope Bompland, Misiones, Nov. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Hyphae repentes tenues (3-4 y. crass.) flexuosae ramulosae arcte substrato adnatae; ramuli fertiles quandoque sparsi et solitarii, quandoque geminati v. ternati spiniformes recti (501 =24) acuti; conidia utrinque rotundata (6-S y = 2,5-3 y. ) grosse biguttulata hyalina laevia. 1053. Rostafinskya australis Speg. —Speg., Fung. arg., pug. 11, n. S9. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum prope Ledesma, Apr. 1905, Obs. Species Roselliniae australis Speg. statuam conidicum sistens, olim vulgatissima nunc sat rara; illo tempore a me inconsulte myxomicetibus adscripta, revera hyphomicetea props Sporotrichum v. Haplariam imserenda. 1054, Botrytis ampelophila Speg. (nm. f.) Diag. Aspergilliformis caespitosa majuscula cinereorufescens; hyphis erectis deorsum cllorinis simplicibus sursum hyalinis apiceque breviter alterne ramosis, ramulis sublobatis; conidiis globososis parvis vix nubilosis. Hab. Abunde ad sarmenta languida Vitis ripariae im horto domus meae, La Plata, Jul. 1905. Obs. Stipites hinc inde e basi communi 5-5-exsurgentes erectl (1-5 mm alt. = 20-22 y. diam. bas. = 10-16 y diam. ap.) teretes parce septulati, sub apice alterne 3-5 ramulosi, ramulis patentiusculis (20-30 p. = sub coarctatione lobulis 2 obovatis retrorsis ornatis; conidia 5-6 y.) sub vertice coarctatulis et in ramulorum apicibus capitata, steriematibus nullis, sub- globosa (5-14 y = (-12 y. ) subhyalina laevia. 1055. Botrytis platensis Speg. (1. f.) Diag. Sparsa v. laxe gregaria verticilliiformis pallide chlorina, infra medium simplex supra medium laxe alterne patentimque ramulosa, ramulis capitatis sporophoris pluribus trilobis ornatis; conidia ad apices loborum sporophorarum ternata elliptica parra. Hab. Vulgata ad folia caulesque plantarum cultarum in calis dario, La Plata, Hiem. 1906-1905. Obs. Hyphae steriles repentes laxae ramulosae subchlorinac hinc inde ramulos solitarios v. pauci-caespitulosos erectos (1-3 mm loug. = 10-15 y crass.) laxe septulatos deorsum subfumosos sursum hyalinos emittentes; ramululi e eylin- ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. x111. Noviembre 28, 1910, 27 418 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. draceo-subfusoidei (50-100 y. = 5-7 y.) sursum coarctatuli et apice modice ovato - capitati (12. =15 y diam.) laeves hyalini;sporophorae crassae suberuciformes obtuse trilobae (15+=15»); conidia elliptica v. ovata (1-104=4-5 y) hyalina laevia sterigmate deciduo pusillo (2-3 =1p) suffulta. 1056. Ovularia obliqua (Ck.) Oud. = Sace., Syll. fung. 1v, p. 145. Hab. Abunde ad folia languida Rumicis crispi in hortis, La La Plata, Dec. 15909, Obs. Maculae amphigenae, primo orbienlares (2-15 mm diam.) dein confluendo difformes, determinatae, areola purpura- scente cinctae, pallide tabacinae, centro pupilla pallidiore pellucida ornatae; cacspituli amphigeni conferti pusilli facillime detersiles albi; hyphae graciles (40-50 p. = 4-5 1) continnae vix flexuosae, hyalinae, apice subtruncatae; coni- dia solitaria acrogena ceylindracea v. eylindraceo-obovata utrinque rotundata (15-30 y = 7-10 y. ) continua, sed saepe medium versus lenissime subcoarctata, laevia hyalina. 1057. Ovularia phyllactidis Speg. (n. f.) Diag. Maculae suborbiculares centro fusceseentes ambitu rufe- seentes ; caespituli hypophylli densiuscule greyarii candidi pusilli; hyphae bacillares simplices ; conidia elliptico - sub- fusoidea parva. Hab. Ad folia viva Phyllactidis salicariifoliae im uliginosis, La Plata, Aug. 1904. Obs. Maculae amphigenae subdeterminatae (5-15 mm diam.), areola destitutae; caespituli partem centralem macularam obtegentes; hyphae caespitosae apice vix dentienlatae deor- sum non v. vix incrassatae (20-30 p = 4-5 p. ) continuae hyalinae; conidia saepe utrinque subapiculata (10-12 y = 2,5-3 y.) leniter inaequilateralia, continua hyalina laevia. Pseudovularia Speg. (m. gen.) Char. Est Oeularia conidiis globosis pleurogenis et acrogenis donata. 1058. Pseudovularia trifolii Speg. (n. f.) Diag. Maculae obsoletae pallescentes; caespituli hypophylli erum- pentes minutissimi albido-subcinerei, ex hyphis simplicibus septulatis hyalinis subdenticulatis efformati; conidia ex hypha- rum denticulis v. apice solitarie acrogena parvd. Hab. Ad folia viva Trifolíi platensis in uligimosis Lezama, Nov. 1904. 419 Obs. Maculae suborbiculares indeterminatae (3-5 mm diam.) centro subcinerascentes, ambitu subrufescentes; hyphae caespitulorum erectiusculae superne acuminatae inferne non incrassatae (500-700 p. = 5-7 y ) continuae y. 1-3-septa- tae hyalinac, in parte dimidia supera sigmoideo - fexnosae ad angulos vix denticulatae; conidia sursum rotundata deorsum minute papillata (7-10 y diam.) laevia punctulato- nubilosa. 1859. Verticillium candelabrum Bon. =Sacc., Syll. fung. 1v, p. 150. Hab. Ad ramos subputrescentes Passiflorae coeruleae in hortis, Tucumán, Apr. 1905. : Obs. Candidum gossypinualum; sterigmata ternata lanceolato- subampulluliformia (10-15 y =2-2,5 y. ) hyalina; conidia elliptica utrinque rotundata (3-4 y = 2 y ) eenttulata laevia hyalina. 1060. Verticillium ? palmigenum Speg. (n. f.) Diag. Tenuissimum, latissime effusum, pruinulosum cinereum, hyphis pauci-caespitosis erectis, olivaceis, superne verticillos plures sterigmatum hyalinorum ornatis; conidiis subeylindra- ceis minutissimis hyalinis laevibas. Hab. Ad racheos putrescentes Phoenicis canariensis in horto La Plata, Sept. 1910. Obs. Pulvinuli tenerrimi nubiloso-pruinulosi cinerei repan- do-etffusi (5-25 mm diam.); hyphae hyalinae omnes erectae e nodulo stromatico ex epidermide erumpente atro 1-5-caespi- tosae, simplices (100-250. = 3-5 1.) olivaceae pellucidae, 4-7-septulatae, ad septa 3-4 supera ramulis 3 y. 4 verticilla- 420 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tis ornatae; ramuli brevissimi saepius sterigmatibus 3 elon- gato-ampullalifornibus (15-20 y. = 2-3 p.) hyalinis ornati; conidia utrinque rotundata (4-5 y. = 1,5-2 y.) recta, in sterig- matibus acrogena, initio catenulata ? dein mucose subcapi- tulato-conglobata. An Y. africanum (Dur. de Mntgn.) Sacc. ? 1061. Verticillium aerugineum Speg. (n. f.) Diag. Pulvinatum compactiusculum sordide virescens margine albidum; hyphae dense intricatae hinc inde ternatim verticil- lato-ramulosae; sterigmata sublanceolata acrogena ternata; conidia cylindrica parva. Hab. Ad corpus Gromphas Lacordairei putrescens prope Jujuy, Jan. 1906. Obs. Late effusum primo laxiusculum candidum dein compac- tiusculum suberustaceum glauco-olivascens margine tan- tum albescens et fere substratum totum obtegens; hyphae densissime intertextae septulatae (5-8 y crass.); sterigmata elongato - ampulluliformia (12-16 =2-3 y.) subhyalina; conidia utrinque rotundata (6 y =32,5 y) eguttulata laevia hyalina v. vix fumosa. 1062. Ramularia fumariae Speg. (1. f.) Diag. Maculae amphigenae subarescentes; acervuli hypophylli densiusculi ex hyphis tenuibus erectis e. repentibus efformati; conidia cylindracea mediocria 5-4-blasta. Hab. Ad folia languida Fumariae capreolatae vulgata in her- bosis Ensenada prope La' Plata, Hiem. 1904-1910. Obs. Maculae orbiculares (2-5 mm diam.) centro subalbican- tes ambitu cinerascentes, areola angusta violascente saepius cinctae; acervuli amphigeni ex hyphis primo penicillato- erumpentibus brevibus dein elongatis repentibusque (30- 50 y. =2 y.) furcatis poly blastibus efformati; conidia super- ne obtusiuscula inferne subattenuata gracilia (15-30 p. = 3 y) inacqualiter pseudo-septata hyalina. Inter hyphas conidiola globosa v. elliptica (1-2 y. = 1 y.) hyalina saepe inveniuntur. 1063. Ramularia ? leptospora Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae rufescentes subdeterminatae; acervuli hypophalli gregarii minutissimi candidi ex hyphis tenuibus simplicibus gracilibus efformati; conidia cylindracea saepius 1-3 septata acrogena catenulata. Hab. Ad folia languida Rumicis pulchri 1m herbosis, La Plata, Oct. 1906. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 491 Obs. Maculae orbiculares (2-10 mm diam.) centro pallescenti- subcinerascentes pellucidae ambitu rufescentes, areola an- gusta violascente limitatae; acervuli minutissimi teneri subhemisphaerici (50-60 y diam.) densiuscule gregarii can- didi; hyphae bacillares vix flexuosulae (15-30 . = 1,5-2 y.) continuae hyalinae; conidia utrinque non v. lenissime atte- nuata subobtusiuscule rotundata (10-30 y =2.) recta v. lenissime subcnrvula catenulata, primo continua dein 1-sep- tata postremo 3-septata hyalina laevia. 1064. Ramularia oxalidis Farl. = Sacc., Syll. fung. 1v, p. 204 Hab. Ad folia viva v. languida Oxalidis cujusdam in silvis prope Bompland Aug. 1909 (P. Jórgensen). Obs. Foliola infecta plus minusve pallescentia v. flavescentia; maculae amphigenae suborbiculares indeterminatae (3-7 mm diam.) ferrugineae; caespituli saepius epiphylli centro macularum insidentes confertiusculi albi pusilli; hyphae rectiusculae continuae (20-30 p =4 y.) apice saepius trun- catae hyalinae; conidia subeylindracea utrinque acutiuscula (5-15 y =45 y. ) recta hyalina. Ramulariopsis Speg. (nov. gen.) Char. Hyphae hyalinae nodoso-articulatae dichotomice v. alterne ramosae; articuli facile soluti apiceinfero attenuato-truncati, supero breviter capitato-bilobi, in conidiis sensim transeuntes; conidia cylindracea 1-septata non catenulata concoloria. 492 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1065. Ramulariopsis cnidoscoli Speg. (m. f.) Diag. Maculae obsoletae; acerouli hypophyllá erumpentes den- siuscule gregarii minuti gossypinuli albi; conidia in lobulis apicalibus articulorum superiorum hypharum alterne exsur- gentia, ceylindracea majuscula rectiuscula. Hab. Ad folia viva Unidoscoli cnicodendri et C. species alterae in silvis prope Orán et Ledesma, Apr. 1905. Obs. Maculae pallescentes diffusae; acervuli nervisequil v. clr- cinantes subhemisphaerici (100-150 y diam.) per aetatem subflavescentes; articuli hypharum continul (25-30 y =5 p.), lobulorum apicalium altero integro altero minute biden- tato; conidia quandoque leniter fusoidea quandoque vix subclavulata utrinque plus minusve acutiuscule rotundata (20-50 y =5-7 p.), primo continua dein 1, rarius 2,-septata, ad septa non v. obsoletissime constricta, recta v. parum inaequilateralia hyalina laevia. 1066. Gercosporella ? tubercularioides Speg. (n. f.) Diag. Maculae obsoletae; acervuli hypophylli hinc inde pauci- gregarii gossypinuli candidi; hyphae bacillares simplices bre- viusculae; conidia lenissime falcata non v. vix subclavulata IAeseptata. Hab. Ad folia viva Verbesinae in uliginosis circa La Plata, Hiem. 1905-1909. Obs. Maculae epiphyllae pallescentes indeterminatae; caespi- tuli inter pilos hypophyllos erampentes subhemisphaerici (S0-100 y. diam.) ex hy phis ima basi coalescentibus caeterum liberis sed constipatis saepius continnis (30-40 p. = 3-4 y.) eracilibus hyalinis efformati; conidia acrogena solitaria subeylindracea sursum non v. vix inerassata obtuseque rotundata, deorsum leniter attenuata (60-100 p =5-6 y.) modice arcuata, ad septa non constricta hyalina laevia. 1067. Cercosporella unguis-cati Speg. (n. f.) Diag. Muculae amphigenae suborbiculares indeterminatae ad epiphyllum atro-purpwreae ad. hypophyllum purpureo-tabaci- n«e; acerouli hypophylli gregarii erumpentes, hyphis brevibus hyalinis denticulatis; conidia gracilia valde elongata imferne vix incrassatula. Hab. Ad folia viva Bignoniae unguis-cati im hortis Santa Cata- lina et La Plata, Hiem. 1905-1905. Obs. Maculae solitariae (3-7 mm diam.) caespituli contro macularum laxe gregarii e nucleo parenchymatico olivaceo SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 423 folio innato suffulti, subhemisphaerici (50-100 y. diam. ); hyphae breves continuae v. apice 2-3 denticulatae (5,5 y. = 3,5 p.) continuae v. 1-3-septatae, hyalinae; conidia vermicu- laria, sursum attenuata et acutata deorsum subincrassatula et rotundata (50-120 3-7 y), continua v. [-5-septata non v. minute guttulata hyalina. 1065. Cercosporella mogiphanes Speg. (1. £.) Diag. Maculae amphi enaeindeterminatae pallescentes; acervu- la amphigeni erumpentes dense gregarii ch'orini ex hyphis caespitosis tenuibus septulatis denticulatis hyalinis efformati; conidia linearia pluri-septata hyalina majuscula. Hab. Ad folia viva Mogiphanos cujusdam in aridis prope Mctán, Salta, Jun. 1905. Obs. Maculae orbiculares (3-7 nm diam.) plus minusve bullosae; acervuli penicilliformes chlorini, ex hyphis sim- plicibus (100-200 y. = 5-6 y.) ima basi coalescentibus oliva- scentibusque sursum liberis et hyalinis compositi; conidia subcylindracea sursum non v. vix attenuata, utringue obtu- siuscula (20-100 y. = 5-7 ¡.), primo continua dein 3-septata, ad septa saepe constrictula recta v. vix arcuatula. Species a Cercospora gomphrenicola notis plurimis di- stincta. 1069. Drepanoconis larviformis Speg. = Speg.. Notes synonim- n. 14. Hab. Vulgata ad folia eb inflorescentias Nectandrarum in Misiones, Febr.-Mart. 1907. Obs. Fungus natura omnino dubia et, ut l. e. jam monui, ab Uredine farinosa P. Henmn. (Clinoconidium farinosum Pat.) limitibus certis non separatus. 1070. Helicomyces tenuis Speg. (n. f.) Diag. Effusum gossypinum album; hyphis repentibus ramulosis tenuibus, conidiis gracillimis multi-guttulatis. Hab. Ad culmos putrescentes Arundinis donacis Lezama, prope Buenos Aires, Nov. 1904, Obs. Plagulae tenues arachnojdeae suborbiculares (5-15 mm diam.); hyphae dense intricatae ramulosae (4-5 y. diam. ), septulatae, laxe minuteque papillata>, hyalinae; conidia fili- formia (50-120 p =1,5-2 y.) circinata apice supero acuto infero subincrassatulo obtuso, dense minuteque guttulata hyalina. Species ab HA. roseo Lk. sporis triplo gracilioribus di- stincta. 494 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Didymariopsis Speg. (n. gen.) Char. Est Didymuria hyphis olivaceis conidiisque hyalinis donata. 1071. Didymariopsis cuphaeicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amplagenae suborbiculares fuscescentes subdeter- minatae; caespituli amphigeni erumpentes olivacei hyphis simplicibus septulatis; conidia subeylindracea submediocria | eguttulata. Hab. Ad folia viva Cuphacae mesostemonisin dumetis prope Metán, Salta, Jun. 1905. 6 A : : | Obs. Macnulae primo orbiculares dein repandae (2-5 mm diam.) : per aetatem centro saepins cinerascentes ac subconcentrice rugulosae, areola dostitutae;acervnli saepius epiphylli peni- cilliformes, ex hyphis tenuibus (100-250 p. =6 y. ) fuligineis apice subhyalinis laxeque denticulatis efformati; conidia saepins cylindracea rarius subelavulata utrinque rotundata (1420 y =5-6 y.) primo continua dein medio 1-septata non constricta hyalina, acrogene solitaria. Cercosporina Sp>=g. (n. gen.) Char. Biogena foliicola caespitulosa; caespituli erumpentes ex hyphis olivaceis apice dentientatis simplicibus efformati; coni- diavermicularia pluri-septata hyalina. Genus a Cercosporella hyphis olivaceis, a Cercospora conidiis hyalinis recedens. 1072. Cercosporina asparagicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae ramulicolae pallescentes late purpureo-areolatae; SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 425 caespituli laxe gregariiminuti, ex hyphis breviusculis acutin- sculisque constituti; conidia deorsum leniter incrassata muju- scula. Hab. Ad ramulos languidos Asparagi officinalis in hortis. La Plata, Maj. 1906. Obs. Maculae quandoque solitariae quandoque confluentes subellipticae (2-5 mm diam.): hvphae caespitulorum confer- tae flexuoso - nodulosae 1-2-s>+ptatae apice acutiusculac atque pauci-papillosae (40-50 ,=5-6u); conidia leniter enrvula in tertio infero suberassinsenla cacteram tenuis- sima (50-80 =3-4 p.) 3-5-septata hyalina . A C. asparagi (Sace.) eta C. caulicola (Wint.) magnitu- dine omnium partinm satis distincta videtur. 1073. Cercosporina elongata (Peck) Speg. =Sace., Syll. fung. 1v, p. 442. Hab. Ad folía languida Dipsaci silvestris in pratis La Plata, Nov. 1909. Obs. Hyphae breviusculae (25-50 y. = 4-6 » ) fumosae; conidia bacillaria deorsum sensim leniterque incrassata rectiuseula (120-150 y». =6 1.) 3-7-septata hyalina. 1074. Cercosporina caracallae Spejg. (n. f.) Diag. Maculae ampligenae repandulae determinatae cinera- scentes fusco-areolatae; hyphae fasciculatae dense minuteque flexuosulae et denticulatae; conidia acicularia majuscula deor- sum non v.vix inerassata. Hab. Ad folia languida Phaseoli caracallae in silvis prope Tucumán, Apr. 19065. Obs. Maculae saepins angulosae (3-7 mm diam.) centro sordide cinercae, areola angusta sordide purpurascente limitatae: caespituli saepius hypophylli densiusenle gregarii sordide olivacei, ex hyphis erectinsculis obtusinsenlis (40-80 p = 5-6 y.) subcontinuis constitutiz conidia leniter arcuatula utrinque acutiuscula (50-75 y. =4 y.) 3-5 septata hyalina. Cum C. phaseolina Speg. et C. canescente (El. £ Mrt.) non comparanda. 1075. Cercosporina daturicola Spes. (n. f.) Diag. Maculae subamphigenae determinatae candidae; hyphae simplices subcontinuae vix denticulatae fuligineae; conidia vermicularia pauci-septata majuscula rectiuscula. Hab. Ad folia languida Daturae stramonii, La Plata, Apr. 1904. Obs. Maculae ad epiphyllum optime ad hypophyllum obsolete 426 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. evolutae orbiculares (2-5 mm diam. ), areola angusta vix fuscescente cinctae; acervuli penicilliformes ex hyphis ima basi coalescentibus caeterum liberis apice vix tortuosis denticulatisque (30-100 p. = 5-6 y), fusco-fuliginel; conidia apice altero obtusiuscula altero subacutiuscula (S0-100 y. = 4-5») non v. lenissime subeurvula saepius 3-septata hyalina. A €. erassa Sace. et O. daturae Peck. notis plurimis desciscens. 1076. Gercosporina jatrophicola Spegz. (1. f.) Diag. Maculae amphigenae suborbiculares cinerascentes deter- minatae anguste sovdideque fusco-areolatae; caespitula ept- phaylli olivacea minuti, hyphis vix denticulatis; conidia vermi- cularia majuscula pauci-septata via curvula. Hab. Ad folia viva Jatrophae macrocarpae 11 dumetis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae orbiculares (1-7 mm diam.) superne cinereae inferno subalbicantes, areola angusta subrubescente limita- tae; hyphae caespitulorum olivaceae rectiusculae (40-80 y. —0b-6 1» ) continuae v. 1-2-septatae sursum subacutiusculae parce denticulatae; conidia dimidia infera subfusordea leni- ter incrassata dimidia supera filiformia (50-50 p. = 3-4 y) leniter curvula v. sigmoidea 3-5-septata hyalina. 1077. Cercosporina hydrangeicola Speg. (n. É.) Diag. Maculae amphigenae determinatae purpureo-areolatae; caespituli saepias epiphylli densiuscule gregarii minuti oliva- cei; conidia vermientaria praelonga pauci-septata. Hab. Ad folia languida Hydrangeae hortensis, La Plata, Maj. 1905. Obs. Maculae orbiculares v. confluendo ellipticae, sordide fusco-cinereae sed centro sacpias plagulam candidam dona- tae, areola angusta atro-violascente cinctae; hyphae nu- merosae in quoque caespitulo, olivaceae vix apice subhyali- nae, teretiusculae non v. vix flexuosae (SO-100 y. = 56 y) 2-7-septatae; conidia rectiuscula deorsum lenissime incras- sabula (SO-150 y = 5 y.) 3-5-septata hyalina. 1075. Cercosporina mate Speg. (m. f.) Diag. Maculae amphi enae orbiculares cinerascentes determina- tae saepius late purpureo-limitatae; caespitula epiphylli erum- pentes minuti olivacei, hyphis brevibus chlorinis, conidiis sub- vermicularibus pauci-septatis mediocribus. Hab. Ad folia viva llicis paraguariensis prope San Ignacio, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. AD Jul. 1905 (J. Torre) et prope Santa Ana, Jun. 1909 (B. Zambon1). Obs. Maculae primo totae fuscae dein centro late cinereo- arescentes (9-10 mm diam.); caespituli subhemisphaerici (50-150 y. diam.), nucleo parenchymatico atro innato-erum- pente suffulti, hyphis vix fHexuosis parceque denticulatis continuis v. 1-3-septatis (15-40 p —=3-4 y ); conidia in dimi- dio infero leniter sensimque attenuata vix curvula (30-60 y. = 34 p ) 1-3-septata hyalina. 1049. Gercosporina physalidicola Speg. (1. f.) Diag. Maculae amphigenae subindeterminatae pallescentes; cae spituli hypophylli laxe gregarii minuti olivacei; conidia sub- clavatulo-vermicularia pauci-septata praelonga. Hab. Ad folia viva v. languida Physalidis viscosae, Mármol, prope Buenos Aires, Maj. 1905. Obs. Maculae parum manifestae subflavescentes leniter bul- losae (3-7 mm diam.); hyphae caespitulorum rectiusculae (50-150 y =5-6 y.) olivaceae 3-5-septatae non denticulatae; conidia rectiuscula apice supero obtusiuscula infero acutiu- scula (10-120 y = 5-6 y. ) 3-5-septata hyalina. A Cercosporina physalidis ( El.) magnitudine omnium partium sat diferre videtur. 1050. Cercosporina sensitivae Speg. (n. f.) Diag. Maculae ampligenae difformes rufescentes determinatae; cuespituli hypophylli laxe gregarii compactiusculi, ex hyphis brevibus 1-septatis clavulatis efformati; conidia vermicularia majuscula multiguttulata. Hab. Ad folia viva Mimosae sensitivcae im pratis prope Orán, Jujuy, Jan. 1906. Obs. Maculae areola angusta sordide fusca saepius limitatae (25 mm diam.); caespitali subhemisphaerici minutissimi (40-60 y. diam.) olivacei, ex hyphis sursum incrassatis et obtuse rotundatis deorsum attenuatis et acutatis (14-18 p. = 6 p.) medio Í-septatis non v. leniter constrictis rectis v. cur- vulis laevibus compositi; conidia leniter curvula v. sigmoi- dea deorsum non v. vix incrassatula (30-15 4. = 2-25 p.) multiguttulata hyalina. 1031, Cercosporina sphaeralceicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae via pallescentes imdeterminatae; caespituli amphigeni densiuscule gregariá minuti olivaced; hyphae longiusculae rectiusculae via denticulatae; conidia maxima recta multiseptata supra medium sensim attenuata. 428 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Ad folia languida Sphaeralceae patagonicae im horto meo, La Plata, Apr. 1904. AN AV) Fig. 59. Obs. Maculae suborbiculares (2,5 mm diam.) aegre perspicuae; caespituli ernmpentes penicilliformes ex hyphis olivaceis (100-150p =6-7T y.) contimuis v. 2-3 - sepbatis compositi; conidia apice supero obtuse rotundata, infero attenuato- acutata (100-200 y = 5-6 y. ) 5-10-septaba hyalina. 1052, Cercosporina stenolobiicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae suborbiculares determinatae: sordide rufescentes; caespituli saepius amphigeni minuti olivacei, hyphis septulatis denticulatis; conidia vermicularia hyalina praelonya pluri-septata. Hab. Ad folia viva v. languida Stenolobii stantis in sepibus prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae solitarize v. laxe gregariae (1-5 mm diam.) primo rufescentes dein centro plus minusve albescentes, ambitu arcola angusta ferruginca cinctae; hyphae caespitulorum e nodulo atro parenchymate innato exsurgentes, rectiusculae (50-75 y. = 5-6 y.) 1-3-septatae parce dentieulatae olivaceae; conidia dimidia infera subfusoidea dimidia supera tenuis- sime linearia leniter arcuatula (15-125 p.= 3,5 4) multi- euttulata obsolete septulata hyalina. | | SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 499 1083. CGercosporina tetragoniae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares fuscescentes; caespituli saepius epiphylli pusilli, hyphis brevibus olivaceis, conidiis subacicularibus majusculis hyalinis. Hab. Ad folia viva Tetragoniae expansae in hortis La Plata, Nov. 1909. Obs. Maculae suborbiculares (5-20 mm diam.) determinatae concentrice rugulosae, centro saeplus arescentes et albe- scentes; acervuli laxe gregaril erumpentes minutissimi ol- vacel, ex hyphis parvulis (20-30 y =4-5 y) nodulosis fumoso - olivaceis compositi; conidia deorsum sensim leni- terque inerassata rectiuscula (60-85 y = 4-5 y. ) 3-5-septata hyalina. 1084, Cercosporina ricinella (Sacc. « Berl.) Speg. = Sace., Syll. fung. Iv, p. 156. Hal. Ad folia languida Ricini communis La Plata, Apr. 1904, Obs. Maculae repando-orbiculares (1-5 mm diam.) determina- tae candidae, areola angusta rufescente cinctae; hyphae caespitulorum saepius hypophyllorum continuae (60-70 y. =5-6 y ) flexuosae noduloso - denticulatae fusco-fumosae; conidia lenissime subelavulata (100-120 p. 4-5 y.) vix cur- vula 3-1-septulata hyalina. Eriomyeopsis Speg. (1. gen.) Char. Hyphomycetea mucedinea macroenemea subcapituligera monachospora, conidiis fusoideis pluriseptatis majusculis hyalinis. 1085. Eriomycopsis Bomplandi Speg. (n. f.) Diag. Candida velutina in Meliolarum nycelio parasitans, hyphis fertilibus erectis pluriseptatis articulo supremo collicu- loso- papillato conidiifero, conidiis utrinque acutis leniter ? | ] arcuatis. Hab. Ad folia viva Bignoniaceae scandentis cujusdam in silvis prope Bompland, Misiones, Nov. 1909 (P. Jórgensen). Obs. Hyphae fertiles confertiuseulae erectae rectae (180-200 y = 1-8 y.) 5-6-septatae, ad septum supremum tantum coare- tatae, articulo e cylindraceo subfusoideo laxe papilloso- verruculoso (40-50 p = 9-10 y. ); conidia ex denticulis articuli supremi oriunda patentiuscula (50-70 p = 10-11 ») saepins 3-septata, ad septa non v. lenissime constricta. 1086. Septocylindrium cynarae Speg. (n. f.) Diag. Maculae orbiculares epiphyllae determinatae subcinera- scentes dense minuteque albido-pruinuloso-papillosae; hyphae 430 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. fasciculatae parvae simplices apice catenulam conidiorum gerentes; conidia cylindracea 1-2-locularia hyalina. Hab. Ad folia languida v. emortua Cynarae scolymiin hortis La Plata, Nov. 1910. Obs. Maculae sparsae v. laxe gregariae rarius confluentes convexulac (2-6 mm diam.) praecipue in foliis emortuis manifestae, areola plane destitutae arescentes; pulvinuli erampenti-superficiales penicillato-subhemisphaerici (50 p. diam.); hvphae continuae rectae (20-25 p = 2-4 y.) sursum vix attenuatae hyalinae; conidia utrinque obtusa (15-530 p. = 13 y) recta v. vix inaequilateralia 2-5 catenulata mox dissi- lientia, Species a Ramularia cynarae Sace. longissime recedens. 1087. Coniosporium argentinense Speg. (mn. f.) Diag. Crustaceum nigyerrimim, conidiis subylobosis parvis sub- opacis laevibus. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes Anonae cherimoliae In hortis, Tucumán, Apr. 1905. Obs. Pulvinuli repando-suborbienlares (2-7 mm diam.) com- pactiusculi e nigro obsoletissime coerulescentes; conidia conglobata saepius subglobosa (6-S y». diam.) laevia non v. erosse l-guttulata atro-fuliginea. 1055, Coniosporium musicola Speg. (n. f.) Diag. Pulvinuli superficiales subeffusi fusco-atri; conidia parva ellipsoidea intense fusco-fuliginea. Hab. Ad folia et rachides putrescentes Musae sapientium 10 hortis, Orán, Mart. 1905. Obs. Pulvinuli parvi (1-15 mm diam.) plus minusve dense gregaril saepeque seriatim confluentes, ambitu pulverulen- to-evanidi; conidia utrinque obtusa (5-6 p. 3 p. ) subopaca laevia, 1089. Goniosporium rhizophilum (Prs.) Sace. = Sace., Syll. fung. IV, p. 244. Hab. Ad rhizomata emortua Cynodontis dactyli in herbosis Ensenada, prope La Plata, Sept. 1905. Obs. Conidia e globoso subelliptica (4-10 p. =5-S y.) subopace fuligimea laevia. 1090. Coniosporium sacchari Spes. -— Speg., Hong. cañ. az. n. 46, Hab. Abunde ad culmos dejectos putrescentes Sacchari offici- narum, Ledesma, Salta, Apr. 1905. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 431 Obs. Conidia in caespitulis catenulata longitudinaliter com- pressa et lenticularia (4-8 p =2-5 1. ), infera minora supera majora, laevia subopace fuliginea. 1091. Torula ? fumaginea Speg. (n. f.) Diag. Biophila epiphylla minute caespitulosa atra, artienlis glo- bosis asperulis “inferis majoribus supremis minoribus. Hub. Ad folia viva Zuccagniae punctatae in aridis, Cachenta, prope Mendoza, Febr. 1909. Obs. Species melius ad Fumaginem quam ad Torulam perti- nens. Caespituli minuti (100-200 y. diam.) laxissime gregarii amphigeni; catenulae ex articulis 5-6, infimo maximo (15- 20 y diam.) supremo minimo (5-6 y diam.), elobosis minute papillulatis vix pellucidis efformatae. 1092. Periconiella missionum Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares determinatae cinereae obsolete areolatae; hyphae fertiles sparsae saepius epiphyllae insititiae minutae fuligineae apice vix incrassato-capitatae; conidia submediocria globosa fuliginea minute denseque papil- lulosa. Hab. Ad folia viva v. lanenida Bauhiniae forficatae mm silvis Puerto León, Misiones, Jul. 1909. Obs. Maculae saepius orbiculares (5-7 mm diam.) arescentes fragiles, areola angusta fuscescente limitatae; hyphae ferti- les erectae simplices (300-400 p. = 15-20 y. ), saeplus 3-4- septatae subopacae laeves, apice subeloboso-capitatae (35-50 v diam.); conidia e papillis minntissimis et laxis capitnlo- rum fulta non catenulata, eximie globosa (15-18 y. diam.) subopace fuliginea. 1093. Periconia laevispora Speg. (n. f.) Diag. Hyphae fertiles laxe gregariae erectae tenues apice brevi- ter paucizramosae, conidiis ylobosis catenulatis laeribus parvis olivaceis coronatae. Hab. Ad petiolos dejectos putrescentes Zizyphi enlgaris in hortis San Miguel, prope Buenos Aires, Mart. 1905. Obs. Tenuissima atro-olivacea, hyphis sterilibus nullis, fertili- bus insititiis erectis (0,5-2 mm long. = 8-10 y crass.) laxe septulatis subopace fuligineis, capitulo globoso (50-90 » diam.) conidiorum terminatis sub apice ramululis alternis adpressis (15-30 y = ornatis; conidiis globosis (4-6 p. diam.) plus minusve intense 5-6 y.) brevissime bilobis concoloribns olivaccis dichotomice botryoso-catenulatis eenttulatis, Species notis plurimis ad Haplographium vergens. 432 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1094. Periconia pycnospora Fres. = Sacc.. Syll. fung. 1v, p. 21. Hab. Ad sarmenta emortua Vitis viniferae La Plata, Nov. 1906. Obs. Hyphee fertiles erumpentes 3-4-caespitosae erectae (200- 500 y = 10-16 y.) fuligineae 1-3-septatae, capitulo globoso (60 y. diam. ) conidiorum terminatae, apice subinerassatulae obsoleteque denticulatae v. sublobulatae; conidia globosa (10-12 y diam.) dense minuteque asperula fuliginea catenu- lata. 105. Goniosporium puccinioides Lk — Sace., SylL fung. Iv, p. 280. Hab. Ad folia emortua putrescentia Caricis subantarcticae et C. haemator!yuchaein uliginosis prope Lago Paz, Patagonia, Dec. 1900 et Jan. 1903. Obs. Hyphae nigro-annulatae (3-5 p crass.) dense caespitosae; conidia subglobosa (12-14 y ) laevia subopace fuliginea. Mierotypha Speg. (n. gen.) Char. Hyphomycetea dematiea macrocnemea; hyphae fertiles erectae articulatae simplices graciles prope basin nudae caete- rum dense minuteque papillato-asperae; conidia unicellularia im papillis solitarie acroyena dense constipata fuliginea mas- sam cylindricam constituentia. Genus pulchellum habitu inflorescentias Typharum in mente revocans unde nomen. 1096. Microtypha saccharicola Speg. (n, f.) Diag. Hyphae steriles nullae, fertiles dense yregariac rectae e. subcircinatae fumosae; conidia elliptica parva laevia. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 433 Y Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum prope Ledesma, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Hyphae dense septulatae subtorulosae, parte nuda brevi (15-20 1.=4-5 1), capitulo eylindrico obtusiusculo (100- 250 p =16-20 y.) aterrimo; conidia utrinque rotundata (5-6yp= 3 - 4 y) subopaca eguttulata. 1097. Dematium laevisporum Spegz. (n. sp.) Diag. Caespituli laxe gregarii penicilliformes atro-fuliginei parvi ex hyphis erectis rectis sub apice non e. parcissime ramo- sis compositi; conidia globosa parra laevia catenulata acro-w. pleuro-gene apicem versus hypharum enascentia. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum in arvis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Caespituli superficiales saepe subseriati obconoidei (1-2 mm alt. =0,5-0.1 mm diam.) ex hyphis sat numerosis basi subfasciculatis sursum relaxatis granuloso-sporiferis erectis (1000 - 1500 . = 6-6 y. ) septulatis subopace fuligineis simplicibus v. parum infra apicem breviuscule patentim alterne 1-3- ramulosis constituti; catenulae simplices ramo- sae dichotomae rarius subbotryosae 2-10-articulatae; conidia globosa (5-7 y diam.) laevissima eguttulata opace-fuliginea. 1095. Haplographium chlorocephalum (Fres.) Grove =Sace., Syll fung. rv, p. 306. Hab. Ad culmos aridos subputrescentes Arundinis donacis, Lezama, prov. Buenos Aires, Nov. 1904. Obs. Hyphae fertiles laxe gregariae erectae (300-1000 y long. = 5-6 y crass.) simplices septulatae atro-fuligineae capitu- lum subglobosum (60-140 y diam.) sustinentes: conidia acro- gena catenulata globosa (4-5 y diam.) laevia olivacea. 1099. Penicillium gliociadioides Speg. (1. f.) Diag. Mycelium tenuissimum effusum araneosum; ramauli fertiles breves gracillimi; conidia in capitulum pusillum cylindraceum cinereum compactiusculum diu conglobaía, elliptica, minuta laevia. Hab. Ad folia coacervata diu loco udo servata Co/feae arabicae, La Plata, Nov. 1910. Obs. Species pulchella (Gliocladio notis plurimis accedens, minutissima, aegre perspicua, late sed laxe gregaria, capi- tulis horizontalibus v. pendulis; hyphae myceliales super- ficiales repentes laxe ramosae (2-3 p.crass.), hinc inde ramulos breviusculos (30-100 1. long. — 3 y. crass.) erectos v. AxaL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. x111. Dicremere 3, 1910. 28 A34 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. curvulos septulatos emittentes; ramuli fertiles septulati simplices v. saepe bifidi, apice abrupte subverticillatim 3-6 capitulato-ramululigeri; ramululi constipati elliptico- eylindracei (5-10 y = 1-1,5 1») acutiusculi; conidia longissi- me catenulata, utrinque obtusa (5-6 p = 4 y. ), aegre dissi- lientia et capitula subeylindracea v. subelavulata (100-120 y. = 20 y.) cinerea constibuentia, 1100. Aspergillus gigas Speg. (n. f.) Diag. Caespitosus maximus testaceus, hyphis hyalinis continuis, capitulo globoso compactiusculo; conidia minuta laevia pal- lide isabellina. Hab. Ad folia subputrescentia Co/feae arabicae diu loco udo servata, La Plata, Nov. 1910. Obs. Hy phae fertiles erectae rigidulae 2-5-caespitosae (2-3 mm long. = 20 y. crass.), simplices, apice abrupte in vesciculam globosam (120 p diam.) pallidissime rufescentem dense mi- nuteque papillosam productae; conidia longissime catenn- lata, globosa (5-6 y diam.) eguttulata laevia v. subtillime imperspicueque colliculosa, capitulum sphaeroideum ma- ximum (0,75-1 mm diam.) efficientia. Species statura vere abnormis mox dignoscenda. 1101. Sterigmatocystis ochroleuca Speg. (n. f.) Diag. Cuespitulosa, tota ex albo sulfurea, majuscula, hyphis fertilibus erectis continuis, capitulo yloboso compactiusculo coronatis; basidia primaria cylindraceo-subclavulata, secun- daria etiam subclavulata triplo breviora quaterna +. quina; conidia globosa minuta asperula. Hab. Ad folia et caules Galii relbun loco udo servata, La Plata, Nov. 1910. Obs. Hyphae fertiles saepius 3-5 caespitosae erectae simplices (1-2 mm long. = 12-14 y crass.) continuae hyalimae, apice abrupte in capitulo vix subpulverulento (250-500 y. diam.) plus minuve pallide lutescente expansae; cellula apicalis fertilis globosa (50 y diam.) minutissime densiusculeque papillosa? basidia primaria apice truncata (25-30 p. =6 +) secundaria apice rotundata (S-10 p. = 2 y.) omnia hyalina; conidia (4 y diam.) catenulata non v. grosse 1-guttulata. Species plurimis descriptis affinis sed cum nulla bene congruens. Aspergillopsis Speg. (1. gen.) Char. Est Sterigmatocystis dematiea, hyphis conidiisque oliva- ceis e. nigris. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 435 1102. Aspergillopsis nigra (V. Tiegh.) Speg. =Sace., Syll. fung.1v, p. 75. Hab. Ad folia putrescentia Lithreae brasiliensis prope Bella Vista, Corrientes, Febr. 1905. Obs. Hyphae fertiles solitariae v. basi 2-3-caespitosae erectae simplices continuae (0,5-1,5 mm long. =20 : diam.) basi subhyalinae apice fuligineae ibique abrupte conico-attenua- tae, mox in vescicula olivacea (70 y diam.) inflatae; basidia primaria leniter obconoidea utrinque obtuse rotundata (25 =8 y.) chlorina; basidia secundaria saepius bina eylin- draceo - elliptica (6-8 yp=2-3 y.) pallide chlorina; conidia globosa catenulata (4 y. diam.) laxe majusculeque papillata grosse l-guttulata atra subopaca. 1103. Aspergillopsis intermedia Speg. (n. f.) Diag. Hyphae fertiles parce caespitosae continuae capitulo sub- compactiusculo nigro coronatae; basidia primaria eximie cla- vato-subcapitata maxima hyalina, secundaria ovato-elongata quina o. sena, hyalina, apice acuta atque niyrescentia; conidia globosa minuta sublaeria fuliginea. Hab. Ad folia dejecta putrescentia Coffeae arabicae loco udo diu servata, La Plata, Nov. 1910. Obs. Caespituli sparsi laxi, ex hyphis 3-5 constituti; hyphae fertiles erectae tenues (1-3 mm long. = 10-12 y. crass.) con- tinuae hyalinae, apice vix incrassato-obtusatae; vescicula parva (40 y diam.) hyalina minute papillata; basidia prima- ria deorsum obconoideo-attenuata apice abruptiuseule sub- A36 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. capitata obtuseque-rotundata (40-50 y. = 10-12 y. crass.); ba- sidia secundaria ex ellipsoideo ovata elongata (1 y. = 3-4y.) deorsum obtusa, apice breviter fusceque acuminata; coni- dia catenulata (4-4,5 p diam.) eguttulata. 1104. Aspergillopsis pulchella Speg. (n. f.) Diag. Hyphae fertiles dense caespitosae septulatae capitulo ylo- boso nigro coronatae; basidia primaria obconica, secundaria subpyriformia quaterna o. quina; conidia globosa parva dense minuteque asperula fuliginea. Hab. Abunde ad fructus putrescentes Citri aurantii 1m arvis prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Caespituli nigerrimi dense gregarii saepe confluentes ac totum substratum obtegentes; hyphae fertiles erectae te- nues (1-2 mm long. = 18-20 y. crass.) septulatae fumosae apice abrupte in vescicula famosa (50-60 y diam.) expansae; basidia primaria valide obconica (30 p. = 10 y) chlorina; basidia secundaria ovato-papilliformia (10. =101p)4b dense constipata; conidia (S-10 y. diam.) eguttulata subopaca. 1105. Scolecotricham graminis Fuck. var. brachypoda. Hab. Vulgata ad folia languida Graminum (Hordei jubata, Bromi unioloidis etc.) per tota Republica, Aest. 1903-06. Obs. Varietas a typo leniter recedens hyphis sporiferis con- spicue brevioribus (30-10 p=5-8 y) continuis olivacels; conidia acrogena solitaria e eylindraceo lanceolata (30-40 y. = 8-12 p) primo continua dein medio l-septata non con- stricta pallide rufescentia. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. ASÍ 1106. Polythrincium trifolii Kunze var. platensis Speg. Hab. Ad folia viva Trifolii platensis prope Lezama, Prov. Buenos Aires, Nov. 1904. Obs. Acervuli hypophylli minuti gregarii subconfluentesque olivacei; hyphae constipatae erectae subspiraliter tortae (50-70 y = 6-7 p.) fumoso-olivaceae, ad septa constrictae atque nigro-annulatae, simplices; conidia famosa obovata v. biconica (16-18 p. = 12-14 y.) L-septata non constricta. 1107. Cladosporium foveolicola Spegs. (n. f.) Diag. Macrlae nullae v. obsoletissimae; caespituli e foveolis hypophylli exsurgentes plagulas velutinas atro-olivaceas sub- indeterminatas efficientes, ex )yphis paucis erectiusculis septu- latis olivaceis monospermis efformati; conidia subeylindracea continua v. paucilocularia olivascentia, mediocria, laevia. Hab. Ad folia viva Eupatorii bupleurifolii in pratis prope San Javier, Misiones, Aug. 1909. Obs. Hyphae caespitulorum saepius 3-1, ima basi confluentes, rectae v. vix flexuosulae (80-110 p. = 4-5 p ) non denticula- tae, 2-4-septulatae, olivaceae, pellucidae; conidia acrogena solitaria erecta, mox decidua, recta v. vix curvula (20-50 y. 4 y) utrinque rotundata, minute guttulata v. 1-2-septu- lata, fumosa v. chlorina. An melius Cercospora ? 1108. Cladosporium rivinae Speg. (n. f.) Diag. Maculae orbiculares determinatae amphigenae albicantes; caespituli saepius epiphylli dense gregarii olivacei minuti, hyphis simplicibus septulatis olivaceis, conidiis parvis subellip- ticis 0-5-septatis concoloribus. Hab. Ad folia viva Rivinae laevis in dumetis prope Metán» Salta, Jun. 1905. Obs. Maculae subpellucidae (4-6 mm diam.) exareolatae per aetatem saepius frustulatim deciduae et folium perforatum relinquentes; hyphae rectae v. vix flexuosae (50-150 p. = 5-6 y ) apice non v. vix denticulatae laxe parceque caespi- tosae; conidia quandoque utrinque acutata quandoque ro- tundata obtusa, continua v. septis 1-2-3-transversis divisa (5-15 y = 5 1), ad septa non constricta olivacea. Pseudocercospora Speg. (n. gen.) Char. Grenus hyphomycetum dematieum macrocnemeum phrag- mosporum a Septonemate vita biophila distinctum. 438 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1109. Pseudocercospora vitis (Lév.) Speg. = Sace., Syll. fung. 1v, p. 398. Hab. Vulgata ad folia languida Vitis viniferae iu hortis, Tucu- mán, Apr. 1906. 1110. Septonema eucalypticola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae orbiculares subdeterminatae fusce- scentes; caespituli saepius epiphylli densiuscule gregarii sub- circinantes atro-olivacei minuti; hyphae nullae; conidia cate- nulata elliptico-cylindracea 1-3-septata olivacea. Hab. Vulgatum ad folia languida dejecta Eucalypti globuli in Parque La Plata, Hiem. 1906-1999. Obs. Maculae primo subpurpurascentes deim sordide fuscae (3-7 mm diam.); acervuli penicilliformes (45-150 y diam.); conidia globosa elliptica v. saepius subeylindracea, continua l-septata v. 2-3-septata, ad septa non v. leniter constricta, utrinque rotundata (5-12 p. — 5-6 y ) laevia eguttulata. 1111. Septonema orchidophilum Speg. (1. f.) Diag. Acereuli atri compactiusculi primo epidermide tecti dein nudi, conidiis ellipticis parvis ». mediocribus saepius 3-septato- constrictis fuligineis. Hab. Ad scapos florales aridos Oncidii cujusdam San Lorenzo prope Orán, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Maculae nullae; acervuli minuti punctiformes (80-120 y. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 439 diam.); conidia utrinque rotundata (10-15 p =5 y.) ad septa leniter constricta recta v. vix inaequilateralia. 1112. Septonema smilacinum Speg. (n. f.) Diag. Caespituli minuti olivacei erumpentes dense gregarii; coni- dia e cylindraceo subfusoidea 1-4-septata mediocria fuliginea. Hab. Vulgata ad sarmenta arida subputrescentia Smilacis campestris im Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Caespituli punctiformes hemisphaerici (100-150 ¡. diam.) primo tecti dein erumpenti-superficiales; conidia catenulata utrinque truncata (15-35 =7-9 y. ) ad septa non constricta, loculis eguttulatis. 1113. Helminthosporium guaraniticum Speg.=Speg., Fung. guar. 1, n. 400. Hab. Ad ramulos dejectos Sapii salicifolii in silva Santa Ca- talina, prope Buenos Aires, Sept. 1905. Obs. Atro-velutinum; hyphis erectis simplicibus (500-1500 y. long.) deorsum opacis crassiusculis (20-25 y. crass.) superne pellucidis septulatis gracilioribus (10 y crass.) apiceque obtusis integris; conidiis clavulatis (90-120 p = 15-20 y.) fuligineis S-10 septatis. 1114, Cercospora Bomplandiana Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae repandulo-orbiculares sordide fusco- cinerascentes; caespituli amphigeni confertiusculi pusilli oli- vacei, hyphis breviusculis pauci-septatis olivaceis, conidiis subvernicularibus praelongis pluri-septatis chlorinis. Hab. Ad cladodia viva Baccharidis genistelloidis, in silvis prope Bompland, Misiones, Sept. 1909 (P. Jorgensen). Obs. Maculae (3-5 mm diam.) areola discolori destitutae sae- pius rugulis minutis concentricis notatae; caespituli subcir- cinantes ex hyphis basi fasciculatis rectiusculis sursum non v. vix attenuatis apice subrotundatis (30-50 y. = 5-6 1 ) continuis y. 1-3-septatis efformati; conidia deorsum lenis- sime incrassata sursum leniter attenuata recta y. vix flexuo- sa (80-120 p. = 5-6 y. ) 5-1-septata laevia. 1115. Cercospora cordylines Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae subdeterminatae centro arescentes ambitu atro-olivaceae; caespituli saepius amphigeni puncti- formes olivacei, hyphis breviusculis, conidiis subeylindraceis mediocribus 2-5-septatis chlorimis. Hab. Ad folia viva v. languida Cordylinis dracaenoidis in horto Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905. 440 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Obs. Maculae primo orbiculares v. ellipticae (2-7 mm diam.) deim confluendo difformes majusculae; acervuli subglobosi (100-150 ¡. diam.) atro-olivacei; hyphae e nodulo parenchy- matico enatae flexuosae subdenticulatae (40-60 p. = 5 p. ) 3-5-septatae chlorinae; conidia rectiuscula non v. obsoletis- sime subelavulata utrinque rotundata (15-60 y =5 y), ad septa non constricta, chlorina. 1116. Cercospora jatropharum Speg. (n. f.) Diag. Maculae repando-orbiculares amphigenae determinatae concentrice discolores; caespitula epiphylli ex hyphis brevibus continuis cylindraceis chlorinis constituti; conidia vermicula- ria submajuscula chlorina 1-3-septata. Hab. Ad folia viva Jatrophae macrocarpae prope Catamarca, Febr. 1904, Obs. Maculae repando-orbicnlares (3 -5 mm diam.) centro are- scentes, zona rufescente notatae, ambitu pallidiores, areola angusbissima ferruginea cinctae; caespituli epiphylli centro macularam laxe insidentes pusilli (15-90 p. diam.) olivacei compactiusenli; hyphae constipatae (25-35 p.= 6 y) non denticulatae; conidia lenissime clavulata (30-80 p.= 5-8 y») ad septa non constricta vix flexuosa. 1117. Cercospora meliicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae candidae determinatae repandae amphigenae, caespituli saepius epiphylli laxe gregarii minuti olivacei, hyphis simplicibus asperulis, conidiis linearibus chlorinis. Hab. Ad folia viva Meliae azedarac in Orán, Jujuy, Mart, 1905, Obs. Maculae primo suborbienlares (1-5 mm diam.) dein sub- difformes linea tenuissima callosula non v. vix fuscescente cinctae; acervuli centro macularum insidentes penicillifor- mes; hyphae erectae tortuosulae (100-200 y. = 6-10 y) articu- lato-geniculatae apicem versus denticulatae olivaceae; co- nidia lenissime subclavulata (SO p = 4 u) leniter curvula saepius 3-septata. 1118, Cercospora pareirae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae fuscescentes determinatae; acervuli hypophylli laxe greyarii hyphis vix denticulatis conidiisque breviusculis 1-5 septatis chlorinis. Hab. Ad folia viva Cissampeli pareirae in sepibus prope Tucu- mán, Apr. 1906. Obs. Maculae sacpius bullosae repando-orbiculares (2-5 mm diam.) tabacinze, areola destitutae; acervuli saepius epi- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 441 phylli laxe gregarii penicilliformes olivacei, ex hyphis con- fertiusculis (40-75 p = 5-6 y) saepius 2-3- septatis rarius continuis efformatae; conidia eylindracea v. leniter clavu- lata 1-3-septata recta v. leniter curvula (15-40 y. = 6-7 p) chlorina. Species notis nonmallis ad Cladosporium vergens. 1119. Gercospora pircuniae Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae irregulares albicantes determinatae; acertuli hypophylli pusilli compactinsculi; conidia cylindra- cea continua v. 2-3-septata mediocria fumosa. Hab. Ad folia languida Pircuniae dioicae, Pereira prope La Plata. Maj. 1906. Obs. Maculae parvae sinuatae (1-3 mm diam.) ex albo pallide rufescenteslinea angustissima ferruginea limitatee; acervuli amphigeni centro macularum laxe gregarii, hyphis e eylin- draceo subclavulatis (40 p. =6 y) non v. l-septatis sursum pauci-denticulatis constipatis efformati; conidia utrinque obtusiuscula (20-60 p.=4-6 p) recta v. leniter curvula fumosa. 1120, Cercospora? phaeochlora Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae; caespituli hypophylli densissime congesti ac plagulas dense velutinas olivaceas obliquas ejficientes,hyphis brevibus olivaceis constituti; conidia subeylindracea 1-5-septata majuscula olivascentia Hab. Ad folia languida Lithreae brasiliensis in horto Botánico Municipali, Buenos Aires, Apr. 1906. Obs. Plagulae hypophyllae nervis secundariis transversis limi- tatae; caespituli superficiales subhemisphaerici ex hyphis confertis simplicibus tortuosulis (30-50 y =5-6 y ) continuis v. 1-3-septatis non denticulatis compositi; conidia leniter fusoidea v. obsoletissime clavulata (15-75 p = 4.5-5 y) recta v. nonnihil curvula ad septa non constricta, 1121. Cercospora? puccinioides Spez. (n. f.) Diag. Maculae mullae; caespituli hypophylli ferruginei dense constipati ex hyphis simplicibus erectis septulatis laevibus efformati; conidia clavulata 2-5 septata acrogena mediocria: Hab. Ad folia viva Colleae argentinae in collinis prope Córdo- ba, Jan. 1908. Obs. Acervuli compactiusculi soros Pueciniae cujusdam opti- me simulantes; hyphae constipatae rectae (25-50 1. = 5 p) fumoso-olivaceae non denticulatae; conidia solitaria utrin- que obtusiuscula (30-60 p. = 5-8 p) ad septa non constricta, fumoso-olivacea. 449 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 1122. Cercospora sapiicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae angulatae determinatae tabacinae, centro pallidiores; caespituli hypophyl'iminuti confertiusculi; hyphae breves obsolete septulatae olivaceae; conidia mediocria linearia non v. vix clavulata saepius obsolete septulata chlo- Tina. Ha. Ad folia viva Sapúi aucuparii var. salicifoliae im silvis Puerto León, Misiones, Jun. 1909. Obs. Maculae saepius marginales primo suborbiculares dein sinuosae (2-5 mm diam.); caespituli penicilliformes (40-50 v diam.) olivacel; hyphae rectae v. leniter arcuatulae non y. vix flexuosae (35-40 y. = 5 p. ) saepius 2-3 septatae; conidia acrogena leniter arcuatula (35-70 p. = 5-6 y.) saepius nubi- losa. 1123. Heterosporium gracil2 (Wllr.) Sace. =8Sacc., Syll. fung. 1v, p. 450. Hab. Vulgatum ad folia viva lridis florentinae et I. germanicae in hortis La Plata per Hiem. 1905-1909, Obs. Maculae ellipticae parvae determinatae albescentes v. rufescentes, areola latiuscula ferruginea cinctae; hyphae erectinsculae saepius continuae vix flexuosae apice obtusae (50-50 v. = 10 » ) olivaceae; conidia subeylindracea utrinque rotundata (35-50 p = 16-18 y ) fuligineo-olivacea saeplus minute denseque asperula et biseptata. 1124, Heterosporium ? Ve!losoanum Speg. (n. f.) Diag. Maculae amphigenae obsoletae fuscescentes; caespitula saepius epiphylli pusilla subylobosi olivacei; conidia clavulata saepius 3=septata mediocria rufescentia obsolete asperula. Hab. Vulgata ad folia viva Mimosae Vellosianae in sepibus Orán, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Maculae sparsae et suborbiculares (1-3 mm diam.) v. gregariae confluentes difformes indeterminatae; acervuli plus minusve conferti e globoso depressi (75-80 y diam,=50 y alt.) ex hyphis breviusculis erassiusculis subtoruloso-tortuo- sis (30-50 y. = 6-7 y.) fusco-fumosis efformati; conidia utrin- que obtusiuscula (50-60 p= 12 y. ) e fusoideo clavulata, primo 3-4-blasta subhyalina dense minuteque asperulo - papillosa, dein 3 - septata non v. vix constricta rufescentia. 1125. Napicladium asclepiadinam Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae v. pallescentes indeterminatae; hyphae plagulas hypophyllas olivaceas subcladosporiaceas e/ficientes» SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 443 dense patuleque ramulosae; conidia submajuscula saepius plu- riseptata chlorinula. Hab. Ad folia viva Philidertiae rotatae in dumetis Tucumán, Apr. 1906. Obs. Maculae epiphyllae indeterminatae obsoletae (5-10 mm diam.) saepius bullosae; plagulae hypohyllae olivaceae tomen- tosulae effusae (3-7 mm diam.); hyphae repentes per pilos scandentes densiuscule patuleque ramulosae (5 y erass.) oliva- ceae, ramululis breviusculis subdenticulatis; conidia recta v. leniter curvula superne obtusiuscula inferne acutiuscula (20-60 y long. = 5 y. crass.) ad septa non v. lenissime constric- tula, nubilosa v. leniter guttulata. 1126. Napicladium cucurbiticola Speg. (n. f.) Diag. Maculae nullae v. obsoletissimae; hyphae plagulas hypo- phyllas olivaceas subfumagineas eficientes, densiuscule ramulo- sae; conidia cylindracea majuscula saepius pluri-septata chlo- rinula. Hab. Ad folia viva Cayaponiae citrullifoliae in sepibus prope Tucumán, Apr. 1906. Obs. Plagulae hypohyllae subnigrescentes effusae (3-10 mm diam.); hyphae repentes per pilos scandentes plus minusve elongatae et ramulosae (5 y. crass.) parce septulatae laxiu- scule ramulosae; conidia recta v. leniter curvula utrinque subrotundatula (20-100 p. = 6 y.) chlorina, ad septa non v. lenissime constrictula, an catenulata ?. 1127. Stigmina xanthoxylicola Speg. (n. f.) Diag. Caespituli pusilli hypophylli conferti superficiales oliva- cei; conidia ellipsoidea e. obovata, saepius transerse 3-septata, loculis 1 +. 2 septo altero longitudinali divisis, submediocria olivacea. Hab. Ad folia languida Fagarae (xanthoxyli) speciei cujusdam in silyis Puerto León, Misiones, Aug. 1909, Obs. Maculae majusculae determinatae repandulae, saepius totum apicem foliorum occupantes amphigenae sordide cinerascentes; caespituli subhemisphaerici (90 - 110 y diam.) nucleo subparenchymatico-carnosulo olivaceo donati; coni- dia utrinque rotundata (20-28 p. = 12-18 y.) ad septa tran- sversa non v. lenissime constricta, pedicello brevissimo (10 p =4 y.) mox deciduo hyalino fulta. 1128. Sporidesmium sacchari Speg. (n. f.) Diag. Acervuli erumpenti-superficiales suberustacei confluentes 444 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nigerrimá; conidia pyriformi-ovata 2-3 mariformi- septata opace fuliginea mediocria. Hab. Ad culmos dejectos putrescentes Sacchari officinarum in campis prope Ledesma, Jujuy, Apr. 1905. Obs. Acervuli crustas sepius lineares (3-15 mm. long.) compac- tiusculas aterrimas eficientes; hyphae nullae; conidia ovata v. sacpius pyriformia v. clavata, superne obtuse rotundata inferne cuneato-apiculata (16-22y= 10- 12.) transverse (rarius radiatim) 1-3 - septata, ad septa non v. leniter con- stricta, loculo medio saepius longitudinaliter 1 - septato, lae- via, primo fuliginea dein nigra opaca. 1129. Macrosporium caepicola Speg. (n. f.) Diag. Maculae orbiculares determinatae arescentes subcallosae; hyphae simplices v. breviter ramulosae osteomorphae cum arti- culis brevibus subglobosis alternantes pallide rufescentes; conidia acrogena solitaria cylindraceo-elliptica, saepius 3-sep- tata, loculo uno alterove longitudinaliter diviso, laevia pallide fuliginea. Hab. Ad folia Allii coepae a Peronospora laborantia in hortis La Plata, Nov. 1910. Obs. Maculae sparsae (10-15 mm diam.), areola omnino desti- tutae, convexulae callosae pallidissime ochroleucae v. mel- leae; acervuli praecipue marginales ex stomatibus erum- pentes (35-50 p diam.); hyphae 3-5in quoque acervulo erectae v. repentes cylindraceae utrinque incrassatulae sub- SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 45 = truncatae (30-40 y =5-6y) basi cellulis selerodermeis subglobosis (5-6 y diam.) junctae; conidia inferne subtrun- cata superne rotundata (30-40 p = 12-15 y. ) solitarie acro- gena, septis transversis saepius 3 (rarius 5-7 ), non v. vix ad medium lenissime constricta, septo longitudinali unico in- terrupto v. continuo. s Species a M. parasitico Thm. et M. porri Ell. toto coelo recedens. 1130. Sirodesmium catamarcae Speg. (n. f.) Diag. Pulvinuli primo hemisphaerici dein confluendo difformes aterrimi subpulverulenti; conidia catenulata e globoso elliptica polymorpha atro-olivacea laevia. Hab. Ad tigilla putrescentia in montanis Huillapima, Cata- marca, Jan. 1910. Obs. Acervuli minuti (200-250 y. diam.) sed conferti et con- fluendo latissime ambientes; conidia globosa et continua v. sarciniformia aut ellipsoidea, transverse 1-4-septata, loculo uno alterave v. omnibus septo longitudinali divisis, ad septa constricta (6-20 y = 6-18 y. ) atro-fuliginea. 1131. Coniothecium argentinense Speg. (n. f.) Diag. Acervuli dense gregarii confluentesque aterrima compactiu- sculi; conidia difformia 1-5 - cellularia atra subopaca laevia, Hab. Ad truncos cariosos in silva Santa Catalina, prope Bue- nos Aires, Jul. 1905. Obs. Acervuli plagulas crustiformes effusas (5-20 mm diam.) vix prominulas efficientes; hyphae repentes graciles dense tortuoso-ramulosae (15-30 p.=4-5 y) crebre septulatae sub- opace fuligineae; conidia subglobosa (15-25 y. diam.) e cellulis 3-1 radiantibus conflata, eguttulata. 1132. Coniothecium platense Speg. /n. f.) Diag. Acervuli sparsi v. laxe gregarii erumpentes superficiales compactiuscula atro-olivacei; conidia subcuboidea 2-S-cellula- ria, cellulis grosse 1-nucleatis, olivacea. Hab. Ad palos decorticatos putrescentes Eucalypti globuli in La Plata, Oct. 1906. Obs. Acervulisubhysterioidei parvi (200-500 y. diam.); conidia constipata subcatenulata (14-20 y. = 1-14 y ) saepius sarcinl- formia e cellulis cuboideis (6-8 y diam.) grosse 1-nucleatis olivaceis constituta. Hermatomyces Speg. (n. gen.) Char. Hyphae steriles repentes ramulosae olivaceae septulatae; 46 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. hyphae fertiles erectae clatrato-muriformes subhyalinae apice bicornutae, cornubus retroflexis arcteque adpressis nigris monospermis; conidia globosa clatrato-muriformia subopace fuliginea. 1133. Hermatomyces tucumanensis Speg. (MARES) Diag. Sporophorae e latere compressae, cellulis superposite bise- riatis efformatae; conidia mediocria concentrice parenchyma- tica. Hab. Ad ramulos dejectos putrescentes Smilacis campestris et Celtidis cujusdam 1n Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906, Obs. Hyphae steriles (3-4 . crass.) dense intertextae subiculum tenuissimum aegre perspicuum arcte matrici adnatum vix fuscescens efformantes; sporophorae clavatae v. obclavatae (20-40 long. =25 p crass. = 10-15 y. diam.); conidia e latere compressa lenticularia (35-40 p. long. ==30 y. lat. = 15-20 y. alt.) subopace olivacea. 1134. Graphium cicadicola Speg. (n. f.) Diag. Plus minusve dense gregarium pareulum clavulatum cinerellum, conidiis ellipticis pusillis hyalinis. Hab. In corpore putrescente Tympanoterpis sibilantis humo infosso, Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Stipites ex omnibus partibus corporis plus minusve SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. AY conferte exsurgentes, solitarii y. pauci - caespitosi (1-2 mm long.) deorsum teretes graciles (25-40 .. Grass.) obscure cinerel sursum elliptico-y. tusoideo-capitati (150-300 u long. Fig. 66. =50- 80 y crass. ) pulverulenti albescentes, ex hyphis tenuibus (15 y. crass.) hyalinis septulatis apice subineras- satulis abrupteque in sporophora breviuscula gracillima monosperma productis conflati; conidia utrinque rotundata (11524. =1 1) eguttulata laevia. Species pulcherrima /saría quadam sterili consociata. 1155. Stilbum Kermesi Speg. (n. f.) Diag. Laxe gregarium mediocre teres sordide fuscum sursum sensim incrassato-capitatum albescens; conidiis globosis fulvel- lis parvis catenulatis. Hab. Ad truncos dejectos putrescentes in silvis prope Formo- sa, Jan. 1900 (E. Kermes). Obs. Substratum totum sordide nigrefactum; stipites hinc inde laxe gregari erecti insititil glabri teretes (2-3,5 mm long. S0-120 y. diam.) sordide fusci, ex hyphis arcte coalitis tenui- bus (2.5-3 y crass.) parce septulatis flexuosis denticulatisque pallide fuligineis efformati, apice abruptiuscule subglobose et saepius sublateraliter capitati, capitulo primo albescente compactiusculo dein subdiffluente rufescente; conidia (6-7 y diam.) grosse l-euttulata laevia. Species habitu $. aurantio-cinnabarino Speg. affinis sed conidiorum fabrica longe recedens. 1136. Atractiella muscigena Speg. — Anthina muscigena Speg,, Fung. arg. pug. 1v, n. 364. 448 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Vulgata ad capsulas immaturas Brachytheciorum ad cau- dices in silva Santa Catalina prope Buenos Aires, Aug. 1905. Obs. Hyphae steriles septulatae sed non articulatae (5 y. crass.); hyphae fertiles relaxatae subdichotomice ramulosae exi- mi= articulatae (artic. 20-30 y. ="5-S p.); conidia naviculari- fusoidea utrinque acuta (30 = Y y) continua nubilosa hyalina. 1137. Isaria araneosa Speg. (n. f.) Diag. Late ejfusa candida e. roseo-subflavescens araneoso-veluti- na, hyphis feriilibus brevibus saepius bifidis e cylindraceo ellip- soideis pusillis. Hab. lu Lecunio cypridioide ad folia viva Citri deliciosae, La Plata, Sept. 1905, Obs. Mycelium in corpore hospitis subcarnosulum, ambitu per foliorum superficiem diffluens et araneosum; hyphae ferti- les v. sporoforae confertissimae erectiusculae saepius abrup- te bifidae deorsum incrassatulae sursum attenuatae acuta- tae (10-15 p. = 1,5-2 y.) continuae hyalinae; conidia utrinque plus minusve obtusa (3-4 pp = 1,5-2 y) non v. leniter inae- quilateralia laevia hyalina eguttulata. 1138. Isaria citrinula Speg. (n. f.) Diag. Stipites breves densiuscule gregarii abrupte majusculeque subyloboso-capitati ex hyphis tenuissimis subcontinuis ramulo- sis arcte coalescentibus efformati, conidiis pusillis globosis hyalinis catenulatis. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 449 Hab. Ad chrysalides Lepidopterorum emortuas in Parque Roca, prope Tucumán, Apr. 19065. Obs. Mycelium totum corpus hospitis ambiens, hine inde erumpens ac stipites breviusculos crassiuseulosque albidos (Q-3 mm long. = 1 mm crass.) emittens; capituli subglo- bosi v. obovati pulverulenti, primo citrini v. sulfurei serius pallescentes; conidia (2-2,5 . diam.) eguttulata laevia hya- lina, 1139. Isaria edessicola Speg. (n. f.) Diag. Stipites numerosi erumpentes parvi dense patentimque ramulosi roseoli v. subluteoli teneri; conidia elliptico-cylindra- cea pusilla hyalina. Hab. In corpore Edessae (pentatomae) meditabundae inter folia sternata Parque Roca, Tucumán, Apr. 1906. Obs. Stipites praecipue ad latera corporis conferti erectin- sculi (3-7 mm alt.) graciles tenues laxe patuleque ramulosi, ramulis acutiusculis denticulatis candidis farinosulis: coni- dia utrinque rotundata (2-3 y. long. = 0,75-1 y crass.) egut- tulata laevia hyalina. 1140. Graphium cinerellum Speg. = Sace., Syll. fung. 1v, p. 612. Hab. Ad radices putrescentes Prumi persicae ot Vitis viniferae in cella humida laboratorii, Buenos Aires, Apr. 1904, Obs. Stipites hinc inde 3-5 caespitosi erecti cinerelli deorsum teretes olivacei graciles breves (250-500 p. = 15-18 y) glabri, sursum leniter incrassati fusoidei v. obelavulati (1-1,5 mm long. = 30-40 y. diam.) apice plus minusve attenuato-acuta- ti pruinulosi chlorino-cinerascentes; conidia e globoso obo- vata (£-5 y. diam.) laevia hyalina eguttulata. 1141. Anthromyces subtropicalis Spez. (n. f.) Diag. Stipites atri erecti insititiz glabri, apice abruptiuscule in- crassato-capitati albescentesque; conidia parvula subnavicula- ria hyalina continua. Hab. Ad caules dejectos putrescentes Aristolochiae esperanzae in silva primaeva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Stipites sparsi v. laxe gregarii (5-10 mm long. = 300- 350 y crass.), capitulo subpulverulento facile evanido coro- | nati; hyphae stipitum cylindraceae olivaceae septulatae (45 y. crass.) non articulatae arcte coalescentes in capitulo subsolutae ramulosae articulatae (6-16 y. =5-6 y) hyalinae sensim in conidiis transeuntes; conidia catenulata utrinque acutiuscula (5-6 p =2,5 p.) leniter inaequilateralia egut- tulata. AxaL. Mus. Nac. Bs. As, Ser. 3.*, Tr. xr. Diciembre 15, 1910. 29 450 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Anthr. copridis Fres., secundum specimina italica a me lecta, conidiis omnibus et semper continuis et unicellulari- bus (nec Praecl. Boudier monente 1-septatis) praeditus, 1149. Podosporium chlorophaeum Speg. (n. f.) Diag. Subiculum superficiale araneosum v. submembranaceum centro velutinum v. hirsutum, stipitibus densiuscule gregariis erectis penicillato-ramulosis atro-fuligineis, conidiis acrogenás clavulatis 3-septatis. Hab. Ad folia languida Merostachydis argyronematis prope San Pedro, Misiones, Febr. 1907. Obs. Plagulae arctiuscule matrici adnatae suborbiculares (10- 15 mm diam.) radiantes atro-olivaceae; stipites dimidii inferi compacti teretes (150-200 y. = 20-30 y. ) nigri opaci, dimidii superi fibroso soluti (200-250 y. long.) ex hyphis simplicibus septulatis vix flexuosis (4-5 y crass.) olivaceis pellucidis efformati; conidia deorsum subtruncata sursum plus minusve attenuata (20-30 p=5 y.) 4locularia olivacea, loculis apicalibus pallidioribus, laevia eguttulata. 1143. Saccardoea argentinensis Speg. (n. f.) Diag. Stipites nigri densiuscule gregaril erectiusculi mediocres teretes apice abrupte setuloso-capitati; conidia elliptica parta fumosa. Fig. 68. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 451 Hab. Ad radices putrescentes in cella humida laboratorii diu servatas in Buenos Aires, Mart. 1904, Obs. Plagulae plus minusve late ambientes; stipites aterrimi opaci rigidi setuliformes (2-3 mm long. = 30-50 y diam.) deorsum non v. vix incrassati apice capitulo subgloboso v. elliptico (100-250 y diam.) abrupte coronati, simplices, ex hyphis tenuibus (1.5-2 y crass.) septulatis obscure fuligineis arcte coalescentibus efformati; setulae capituli patulae sae- pius flexuosae v. sigmoideae (200 = 2-4 y.) in dimidio infero 2-4-septatae superne continuae attenuatae acutae molliusculae fuligineae pellucidae; sporophorae ad basin setularum enascentes breves denticulatae (5-10 p = 34 y. ); conidia non catenulata in denticulis sporophorarum solita- rie enascentia utrinque rotundata (4-5 p. = 2-3 1) eguttu- lata. 1144. Isariopsis griseola Sacc. —Sacc., Syll. fung. 1v, p. 630. Hab. Vulgata ad folia viva Phaseoli multiflori in hortis Isla Santiago, prope La Plata, Apr. 1906. Obs. Stipites olivacei subelavulati (500-1500 y. = 20 y. ); coni- dia e cylindraceo subclavulata lenissime curvula (50 - 75 p. = Y-10 y.) chlorina. 1145. Isariopsis Tweediana Speg. (n. f.) Diag. Maculae obsoletae amphigenae angulosae olivascentes; stipites hypophylli laxiuscule gregarii cylindracei vix apice fimbriati minuti olivacei; conidia vermicularia majuscula 3-5- septata hyalina. Hab. Ad folia viva Cissi Tweedianae in dumetis prope Tuen- mán, Apr. 1906. Obs. Maculae sparsae v. gregariae, sacpe confluentes, nervulis sublimitatae et angulosae, ad epiphyllum parum perspicuae pallescentes, ad hypophyllum olivascentes; stipites erecti teretes (150-300 vw =20-40 y.) deorsum non v. vix incrassati apice leniter fimbriati, ex hyphis simplicibus septulatis apice non v. vix denticulatis (4-6 y crass.) subolivaceis effor- mati; conidia deorsum leniter subinerassatula sursum abte- A o nuata (50-504 =4-5 y. ) vix curvula, ad septa non constricta, laevia. Species notis nonnullis ad Cercosporinam vergens, cum Cercospora riachueli Speg. non comparanda. 1146. Sphaerosporium argentinense Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia late effusa pallide carnea subcarnosula ambitu 4D2 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. araneosula pallidiora; conidia subglobosa magnitudine luden- tia crasse tunicata laevia. Hab. Ad ramos dejectos putrescentes in silvis prope Formosa, Jan. 1900 (E. Kermes). Obs. Sporidochia suborbicularia (5-10 mm diam.) confluendo difformia lateque ambientia, centro crassiuscula, primo car- nosulo-subceracea deim subpulverulenta cremea; hyphae tenuissimae dense intricato-ramulosae (1-1,5 y. diam.) pauci- septatae; conidia plus minusve angulata (5-20 y. diam.) intus saepius grosse guttulata hyalina. 1147. Tuberculina andina Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia peridia incolentia livido-glaucescentia carno- sula; conidia subylobosa parva laevia. Hab. In aecidio ad folia viva Euphorbiae portulacoidis in summis montibus Puente del Inca,prope Mendoza, Febr, 1908. Obs. Sporidochia hemisphaerica peridia aecidii tota obstruentia (250-400 p. diam.) carnosula glabra; conidia tenuiter tuni- cata (10 y. diam.) eguttulata hyalina. 1148. Tuberculina praeandina Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia minuta fusco-purpurea, peridia aecidii implen- tia; conidia globosa parva laevia. Hac. In aecidio ad folia viva Senecionis mendozini, Potrerillos prope Mendoza, Mart. 1909. Obs. Sporidochia valde numerosa, folia nec non ramulos hyper- trophicos late ambientia, subconfluentia carnosula; conidia tenuissime tunicata (10y diam.) eguttulata vix fumose viola- scentia. 1149. Tuberculina prosopidicola Speg. (n. f.) Diag. Ramuli v. saepius pedunculi florales v. fructus infecti valde accreti et tumidi, rimulis undique versis reticulati; acer- acervuli e rimulis erumpentes carnosuli fusco-purpurascentes; conidia subylobosa dichotomica catenulata laevia mediocria fumosa. Hab. Ad ramulos pedunculos nec non legumina Uredine pro- sopidicolae Speg. infectos in montuosis Catamarca, Nov. 1909. Obs. Acervuli primo discreti dein confluentes lineares carno- suli, strato proligero fumoso (SO y erass.), cortice conidiife- ro tenulore subnigrescente (20-30 y. crass.), sebulis nonnullis sparsis simplicibus cylindraceis non v. 1-2 septatis apice / SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 453 obtusiusculis (30-50 y = 4-5 y.) pallide olivaceis ornato do- nati; conidia saepius subglobosa (5-10 y diam.) muco deli- quescente obvoluta eguttulata. Species a genere setularum praesentia satis recedens. 1150. IMosporium coccineum Fr. — Sace., Syll. fung. 1v, p. 657. Hab. Ad thallam Ricasoliae nec non Peltigerae cujusdara Arequitas, Minas, Rep. Uruguayensis 1907 (Dr. Felipone). Obs. Specimina omnia sterilia. 1151, Fusicolla ? oidioides Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia pusilla subglobosa densiuscule gregaria epi- phylla candida; conidia sublunata continua mediocria hyalina- Hab. Ad folia viva Cardiospermi halicacabi in dumetis prope Posadas, Jan. 1907. Obs. Maculae nullae, sporidochia epiphylla hine inde circi- nantia et plagulam suborbicularem (3-7 mm diam.) tenuis- sime farinosulam, oidii instar, efficientia sessilia (50 - 100 p. diam.) glabra; sterigmata cylindracea (10-15 p =2 y) hya- lina continua constipata, apice subtruncata, 1-2 sperma; conidia subfusoidea utrinque abrupte acutata incurvataque (10-20 p = 3 y. ) continua laevia hyalina. 1152, Cylindrocolla musicola Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia sparsa superficialia hemisphaerica opalina, hyphis cylindraceis apice subcapitulatis atque catenulam coni- diorum parvorum subcylindraceorum sustinentibus efformata. Hab. Ad epicarpio Musae paradisiacae subputrescente La Plata, Sept. 1906. Obs. Sporidochia sparsa sessilia (250-500 y. diam.) subgelati- nosa ex albo hyalina glabra; hyphae dense constipatae tenues (50-60 y =2-3 1.) flexuosae continuae apice vix inerassatae; conidia subeylindracea, ellipsoidea subfusoidea v. subovata utrinque rotundata (6-12 p. = 3-65 y. , hyalina laevia, saepius grosse l-guttulata. 1153. Patellina subconoidea Speg. (n. f.) Diag. Superficialis, spersa v. laxe gregaria parva, e cylindra- ceo conoidea superne obtuse rotundata extus albo-cinerea, disco convexaulo roseo-croceo; conidia elliptica pusilla minute bigut- tulata. Hab. Ad petiolos putrescentes Phoenicis canariensis im horto | Santa Catalina, prope Buenos Aires, Nov. 1905. | Obs. Sporidochia primo subhemisphaerica atra disco depresso albido, serins elongato-conoidea (0,5-1 mm alt. = 350-500 454 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. y diam.), extus cinerea intus alba, sed sub cortice tunica atra tecta. glabra, disco initio farcto subaurantiaco dein difluente atque cavitatem subcylindricam relinquente donata; coni- dia utrinque rotundata (3-4 y =2-3 y.) laevia hyalina. Fusisporella Speg. (n. gen.) Char. Sporidochia yossypinula ex hyphis tenuibus conferte di- chotomis constituta; conidia fusoideo-lunata uniseptata hyali- na catenulata in ramulorum apicibus acrogena. 1154. Fusisporella bufonis Speg. (n. f.) Diag. Hyphae hyalino-chlorinulae densiuscule constipatae, coni- dia subparva utrinque modice acutata ad septum non con- stricta. Hab. Ad cutem Bufonis murini putrescentis in parque La Plata, Jun. 1908. Fig. 69 Obs. Sporidochia subhemisphaerica (200-500 . diam.) sordide virescenti-roseola saepius densiuscule gregaria eb non raro confluentia, omnino superficialia; hyphae erectae ter qua- terve bifidae (50-100 p. = 2 y.) laxissime septulatae laeves; conidia e fusoideo navicularia modice curvula utrinque acutato-subrotundata (16-18. =3-3,5 y ), primo continua dein uniseptata hyalina laevia, in catenulas 4-5-arbiculatas digesta. 1155. Sphaerocolla argentinensis Speg. (n. f.) Diag. Pusilla difformis succinea, sporophoris brevibus ramosis, conidiis pusillis ylobosís. 2. MiS SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. ADD Hab. Ad corpora Dactylopii citricoli in Citro aurantio Santo Tomé, Corrientes, Dec. 1905. Obs. Sporidochiis sparsis v. hinc inde pauci-gregariis primo subhemisphaericis (100-250 u diam.) tremelloidei dein dif- formes saepeque confluentes; sporophorae a basi ramulosae (20 y =1,5-2 y.) rectiusculae acutiusculae continuae: conidia catenulata (2-3 » diam.) eguttulata laevia hyalina. 1156. Sphaerocolla citrina Speg. (n. f.) Diag. Sparsa v. laxe gregaria tremelloidea pusilla citrina sessilis v. subpedicellata; conidia globosa pusilla hyalina. Hab. Ad radices emortuas v. languentes Pini maritimae, Villa Elisa, prope La Plata, Aug. 1905. Obs. Sporidochia primo cupularia v. patellaria (0,5-1 mm diam.) superne applanata y. concaviuscula inferne coare- tatula non v. breviter stipitatula, serius subdiffluentia et difformia, per corticis rimulas protrudentia; sporophorae tenuissimae diffluentes; conidia catenulata (2 y diam.) eguttulata laevia, 1157. Sphaeromyces patagonicus Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia erumpentia subglobosa atra pusilla; conidia catenulata subeylindracea parva fuliginea. Hab. Ad culmos aridos putrescentesque Stipae speciosae in rupestribus Carrenleofú, Patagonia, Febr. 1900. Obs. Sporidochia sparsa v. pauci-gregaria et subseriata, con- vexula (120-250 y diam.) compactiuscula; hyphae basi brevi- . ter coalescentes sursum liberae (100-200 y. long. = 8-10 y. erass.) fuligineae toruloso-artienlatae ac sensim in conidiis transeuntes; conidia catenulata utrinque obtuse rotundata (10-16 y = 5-6 .) pulchre fuliginea laevia saepe obsolete biguttulata. 1155, Periola cerasicola Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia subglobosa ceracea confertissima pusilla parcissime puberula, conidiis ellipticis v. obovatis dichotomice catenmulatis, pilis paucis hyalinis tenwibus intermixtis, ejfor- mata. Hab. Ad fructus Oerasi duracinae a Coryneo Bejerinchii labo- rantes in hortis La Plata, Dec. 1909. Obs. Sporidochia dense constipata per fissuras epidermidis inter caespitulos Coryneí erumpentia (50-100 y diam.), pri- mo compactiuscula ceracea ochroleuca laxe pilosa, serius subsuccinea ac diffluentia; pili vermiculares (100-150 y. = AD6 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. 2-3 p) deorsum crassiusculi sursum longe attenuati saepe- que furcati septulati, minute guttulati; conidia utrinque rotundata (S-10 y = 3-4 y.) continua non v. grosse 2-guttu- lata laevia hyalina. An Corynei status metageneticus ? An in Corynei mycelio parasitans ? 1159. Volutella obtusipila Speg. (n. f.) Diag. Sporidochia superficialia sparsa sublenticularia roseo-au- rantiaca cinerco-setulosa, setulis sursum leniter incrassatis laevibus obtusissimis, conidiis parvis cylindraceis. Hab. Ad caules putrescentes Martyniae luteae 1n arvis circa La Plata, Jul. 1908, Obs. Sporidochia sparsa v. hinc inde pauci-gregaria sessilia convexula (1-2,5 mm diam.) subceracea, ubique laxe setu- losa; setulae erectae (50-100 p. = 5-6 y) rectae v. leniter flexuosae deorsum cylindraceae sursum leniter incrassatu- lae abrupteque rotundatae saepius 2-septatae; conidia vix leniter fusoidea utrinque subtruncato-rotundata (10-12 . = 2 y) atque minute guttulata, recta v. inaequilateralia conti- nua hyalina. 1160. Tubercularia eryngiicola Speg. (5. f.) Diag. Laxissime gregaria, erumpenti-superficialia, planiuscula subpezizoidea pallide miniata glabra, conidiis elongato-ellip- ticis subparvis hyalinis. Hab. Ad folia et caules aridos putrescentesque Eryngii pan- danifolii in uliginosis prope La Plata, Nov. 1910. Obs. Maculae nullae; sporidochia longitudinalia primo erum- pentia convexula deim applanato - superficialia, margine anguste libera, epithecio concaviusculo v. plano (1-5 mm long. = 1-2 mm lat.) laevi pallide miniato donata, carno- sula; sterigmata eylindracea (20-25 p = 1-1,55 1. ) dense con- stipata, simplicia, hyalina monosperma; conidia e cylindra- ceo subfusoidea (S-12 p. = 2,5-3 y.) recta v. vix subinaequi- lateralia, eguttulata v. 2-4-guttulata. 1161. Aschersonia jacarandae Speg. (n. f.) Diag. Stromata subhemisphaerica pruinulosa inordinate punc- tato-impressa flavidula, loculis difformibus minutis, sporulis pusillis ellipsoideis ambitu costato-marginatis atque utrinque conoideo-appendiculatis. Hab. Ad folia viva Jacarandae carobae prope Puerto León, Misiones, Jul. 1909, SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 457 Obs. Stromata sparsa (1-2 mm diam.) superficialia facile deci- dua subsuberosa; loculi minuti (150-200 y» diam. ), nucleo succineo compacto farcti; sporulae (cum caudis 141 = 45 y, sine caudis 5-6 py =4 y) hyalinae eguttulatae laeves. Aschersoniae omnes entomophilae et in Coccis parasitantes semper mihi obviae. 1162, Aschersonia lauricola Speg. (n. f.) Diag. Stromata globoso- depressa, inferne cingulo loculigero cincta, superne ruga concentrica imfossa etiam loculigera orna- ta, subsuberosa, extus rubra intus alba; sporulae pusillae cylindraceo-fusoideae utrinque acutae. Hab. Ad corpora emortua Cocci (aleurodes ? ) cujusdam ad folia viva Phoebe in silvis Jujuy, Jun. 1909 (A. Rimbach). Obs. Aschersoniae certe Hypocreellarum status pyenidicum sistunt et non vegetalibus sed Coccis sine dubio ullo para- sitantes. Stromata saepius epiphylla et nerviseda, parva (1-3 mm diam.) inferne coarctata atque cingulo irregulariter alveolato ornata, superne linea impressa annulari coronata; loculi inferi conferti confluentesque amorphi, superi glo- bosi (100-150 y diam.) discreti, omnes succineo-repleti; sporulae rectae (6-8 y. = 1,5 y ) hyalinae laeves. 1163. Aschersonia oxispora Berk. —Speg., Fung. Puig. n. 475. Hab. Ad spolia Coccorum quoruamdam ad folia viva in silvis prope Puerto León, Misiones, Jul. 1909. Obs. Semper hypophylla discoidea hemisphaerica v. depressa pallide aurantia; sporulae fusoideae ntrinque acutissimae (16-18 pp = 2-2,5 y. ) saepius grosse 3-guttulatae hyalinae. 1164. Epicoccum nigrum Lk = Sacc., Syll. fung. 1v, p. 136. Hab. Ad thallum Marchantiae polymorphae emortuae in horto meo La Plata, Oct. 1910. Obs. Maculae nullae v. parum manifestae pallescentes indeter- minatae; sporidochia laxe gregaria depressa (120 - 250 p. diam.) atra; conidia e globoso depressa (24-28 y. ) fuliginea, h tenuiter reguloso-reticulata. Sphaceliopsis Speg. (1. gen.) Char. Stroma substrato innatum subceraceum biophilum laetico- lor; conidia bacillaria hyalina. A genere Kmetia vita biophila recedens. 1165. Sphaceliopsis cypericola Speg. (n. f.) Diag. Stroma:bracteis adhuc inevolutis anthelarum innata, subcoalescentia ceraceo-subearnosula mellea, pruinmula cinera- scente vestita; conidia rectiuscula continua eguttulata. 458 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Hab. Adanthelas Cyperi vegeti in uliginosis prope La Sábana, Chaco, Dec. 1904. Obs. Bracteae radiorum anthelae incrassatae atque coalescen - tes corpusculum ovatum (5-10 mm diam.) efformantes; coni- dia utrinque attenuato-acutata (15-20 p.= 1 1) laevia egut- tulata. 1166. Selenosporium bufonicola Speg. (n. f.) Diag. Mycelium primo album effusum dein hinc inde grumosum carneum; conidia fusoidea arcuata utrinque acutissima maju- scula pluri-septato-constricta hyalina. Hab. Ad corpus putrescens Bufonis murini in Parque La Plata, Jun. 1908. Obs. Primo arachnoideum dein farinosulum serius ceraceo gramosum, hyphis tenuibus ramulosis mox diftuentibus efformatum; conidia utrinque subsetigera (40-50 y. =5-6 p..), initio rectiuscula serius curvula 5-septata, in juventute non constricta per aetatem valide constricta, subtorulosa hya- lina. 1167. Selenosporium gloesporioides Speg. (n. f.) Diag. Minutum erumpens dense gregarium confluens subcera- ceum melleum; conidia fusoidea leniter arcuata 5-septata majuscula. Hab. Ad ramulos, frigore hiemali enecatos, Pircuniae dioicae Santa Catalina, prope Buenos Aires, Sept. 1905, Obs. Maculae nullae; sporidochia punctiformia lenticularia SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 453 (120-150 y. diam.) discreta epidermide velata dein effusa confluentia denudataque, ex hyphis tenuibus ramulosis ge- latinosis mox difluentibus efformata; conidia utrique atte- nuata acutataque (45-50 . =5 1) abrupte incurvatula ad septa non constricta hyalina. 1168. Selenosporium sarcochroum (Dsm.) Sace. — Sace. Syll fung. Iv, p. 694. j Hab. Ad corticem ramorum viventinm Meliae azedarach prope La Plata, Sept. 1905 (C. Marelli). Obs. Sporidochia erumpentia irregulariter hemisphaerica car- nosula (3-5 mm diam.) carnea; sporophorae subfusoideae acutatae (25-30 y 3-4 y.) continnae hyalinae; conidia fusoi- dea utrinque acuta (35-50 1 = 48 1) leniter curvula 3-sep- tata hyalina. 1169. Selenosporium ? Jichenicola Speg. (n. f.) Diag. Lenticulare minutum sparsum compactiusculum aurantio- ] ] ] roseum, sporophoris tenuissimis praelonyis, conidiis maju sculis bacillaribus 3-9-septatis, an catenulatis ? Hab. Ad thalla Lichenum (Candelariae parietinae, ete.) in cor- tice arborum viventinm, La Plata, Hiem. 1906-1905. Obs. Sporidochia primo scutelliformia serius repandulo-dif- formia saepeque miniata (0,250-1 mm diam.) sessilia; sporopkorae longissimae tenues (109-209 = 3-5 y.) basi coalescentes sursum liberae simplices septulatae hyalinae; conidia cylindraceo-fusoidea utrinque acuta (75-110 y = 6-9 p.) ad septa non constricta eguttulata hyalina. 1170. Dicranidion ? argentinense Spegz. (n. f.) Diag. Sporidochia sparsa pusilla alba sessilia; sporophorae filiformes fasciculatae; conidia cheliformia parva hyalina. Hab. Ad faciem internam corticis delapsae Encalypti globuli in Parque La Plata, Maj. 1906. Obs. Sporidochia irregulariter hemisphaerica (250-500 y. diam.) ceracea pruimulosa; hyphae continuae (200 p. = 2-3 y. ) deor- sum tenuiores coalescentes sursum leniter fusoideo-incras- satae minute rugulosae v. denticulatae; conidia trimera, cellula basali obovata minore (5-6 p. = 3 y), cellulis superis parallelis (10-12 =3-4 y) primo continuis dein medio 1-septatis. TS A 460 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. E Myrotheciella Speg. (n. gen.) Char. Est Myrothecium conidiis catenulatis donatum. 1171, Myrotheciella catenuligera Speg. (n. f.) SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 461 Diag. Epidochia scutelliformia parva olivacea albo-marginata, sporophoris saepius ramulosis fumosis, conidiis cylindraceis catenulatis subhyalinis. Hab. In caulibus putrescentibus Lycopersici esculenti La Plata, Apr. 1904. Obs. Epidochia primo compacta tota rosea, dein centro viridia ambitu rosea, postea centro olivacea margine pallide rosea, postremo centro nigro-olivascentia tumidula diffluentia margine angusto candido cincta (0,5-2 mm diam.); sporo- phorae continuae simplices v. supra medium bifidae apice obtusae (30 p =2 y. ); conidia ntrinque subtruncata (S-12 y. =58p.)atque minute guttulata, primo hyalina dein chlori- nula. 1172. Chaetostroma graminellum Speg. (n. f.) Diag. Epidochia punctiformia atra erumpentia laxe minuteque setulosa, sporophoris hyalinis bifidis +. capitatis, conidiis breviter fusoideis subhyalinis parvis. Hab. Ad culmos emortuos Boutelouae ciliatae circa San Luis, Jan. 1904. Obs. Sporidochia erumpentia irregulariter subglobosa (120- 250 y. diam.) atra setulis opace fuligineis continuis acutis 50-100 y. — deorsum coalescentes ac fuscescentes sursum liberae quan- doque minute capitato - denticulatae quandoque breviter bifidae; conidia acrogena solitaria utrinque attenuata et obtusiuscula (12 y = 2,5 y. ), primo hyalina dein chlorina. 1173, Actinomma subtropicum Speg. (m. f.) Diag. Superficiale sparsum, subglobosum, radiatim hirsutum, intus carnosulum et subflavidum; hyphae fasciculatae apice subtorulosae fumosae; conidia cylindracea subcatenulata parva fumosa. hab. Ad folia viva Lauracearmm in silva Bobadal, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Epidochia amphigena, sed saepius hypophy!lla, sparsa v. 2-3 y) patentiusculis adspersa; sporophorae hinc inde laxe gregaria superficialia sessilia (300-500 y. diam.) undique radiatim hyphis olivascentibus subfasciculatis hir- suta; hyphae longissimae tenues (200-300 y. 3,5 y.) laxe septulatae, deorsum coalescentes, sursum liberae ac in coni- diis sensim transeuntes; conidia utrinque obtusissime rotun- data (5-10 p 3,5 y.) continua eguttulata laevia. 1174. Chaetostroma microspermum Speg. (mn. f.) Diag. Sporidochia globoso-lenticularia nigra superficialia sparsa 462 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. pusilla laxe minuteque setulosa; conidiis cylindraceis sub- ellipticis olivaceis pusillis, sterigmatibus duplo lonyioribus subyalinis sujfultis. Hab. Ad folia arida Tillandsiae cujusdam in silvis circa Bompland, Misiones, Sept. 1909. Obs. Macula nullae; sporidochia subrigidula utrinque rotun- datula (150-180 y diam.) setulis laxis rectiusculis simplici- bus acutis (150-200 p. = 5-6 1) subopace olivaceis adspersa; conidia ntrinque subacutiuscule rotundata (5-6 y = 1,75- 2) eguttulata laevia obscure olivacea, sporophoris bacil- laribus (10-15 p = 1 y.) dense constipatis subhyalinis acro- gena. 1175. Chaetostroma pircuniicola Speg. (n. f.) Diag. Acervuli erumpentes laxe gregarii numerosi pusilli atro- ferruginei; conidia subeylindracea non v. grosse biguttulata utrinque rotundata subparea subchlorina, sterigmatibus aequi- longis setulis erectis simplicibus atris commixtis ACrogena. Hab. Vulgatum ad folia dejecta subputrescentia Pircuniae (phytolaccae) dioicae in Horto botanico, La Plata, Oct. 1910, Obs. Acervuli saepius macula suborbiculari (5-10 mm diam.) pallida indeterminata insidentes, primo epidermide teeti, dein erumpenti-subsuperficiales, discreti v. hinc inde sub- confluentes sublenticulares (15-150 y diam.), in sieco nigri, udi ferruginel; setulae plus minusve numerosae saeplus centrales, erectae, rectae v. vix subflexuosae, simplices (100- 150 4-51), sursum attenuatae acutae, deorsum vix inerassatac non bulbosae, obseure pluriseptatae nigrae sub- opacae; sterigmata cylindracea fasciculata erecta simplicia hyalina (10-12 p —= 1,5-2 4.) e strato proligero carnosulo chlorino exsurgentia; conidia (catenulata ?) recta v. vix inaequilateralia deorsum sac pe subattenuata (14-16 y = 4- 5 y) laevia, primo hyalina dein chlorina. Erysiphopsis Speg. (n. gen.) Char. Epidochia globulosa atra subiculo radiante hyalino insi- dentia; conidia didyma chlorina. 1176. Erysiphopsis myrothecioides Speg. (n. 12) Diag. Sparsa minuta epiphylla, conidiis mediocribus medio 1- septatis non e. vix constrictis. Hab. Ad folia viva Jacarandae cuspidifoliae in Tucumán, Apr. 1906. Ob<. Sporidochia sparsa v. hinc inde pauci-gregaria, erysiphem e es A PA OO. AMA SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 463 quamdam eximie simulantia, pusilla (150-200 u diam.) com- pactiuscula, subiculo candido ex hyphis tenuibus (20-30 y. = E 1 [du] =1 ;.) breviuscule ramulosis subcontinnis suffulta; conidia utrinque rotundata (16-18 p =6-7 y.) non v. vix inaequila- teralia loculis aequilongis saepius eguttulatis. Chelisporium Speg. (n. gen.) Char. Est Dicranidion dematieum; epidochia erumpentia coria- cella; conidia cheliformia, cellula basali simplici, superioribus parallelis saepius plurilocularibus. 1177. Chelisporium hysterioides Speg. (n. f.) Diag. Epidochia elliptico-linearia erumpentia minuta pruinu- losa, conidiis parvis fumosis, ramulis superis inaequalibus. Hab. Ad palos, cortice orbatos, diu intemperlis expositos, Eucalypti globuli in Parque La Plata, Hiem. 1906. Obs. Epidochia gregaria longitudinalia (0,5-1 mm long. = 200-250 p. diam.) ligno dealbato saepeque indurato erum- pentia, vix prominula utrinque acutiuscula; conidia dense 464 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. constipata circumscriptione elliptica (5-15 y. =8 y. ), cellula | basali breviter lateque ovata, ramulis superis 2-3 cellulari- bus arcuatulis, altero crassiore altero angustiore. Fumagopsis Speg. (n. gen.) Char. Biophila, phyllogena, subiculo fumagineo-atro, epidochiis punctiformibus setulosis, conidiis triradiatis hyalinis. 1178. Fumagopsis triglifioides Speg. (n. f.) Diag. Subiculum submembranaceum, sporidochiis fuscis insper- sum; setulae paucae simplices fuligineae; radii conidiorum aciculares 2-3-septati. Hab. Ad tolia viva Lucumae neriifoliae insula Santiago prope La Plata, Nov. 1909. Obs. Subiculum tenuissimum late effusum arctiuscule adna- tum; sporidochia subhemisphaerica (100-200 y. diam.) com- pactinscula, setulis paucis patentiusculis rectis (100-200 y. =3,5-5 p.) continuis ? subopace fuligineis ornata; sporopho- rae filiformes (20-30 1 = 1,5-2 y ), rectae fasciculatae hyali- nae; conidia saepius 4-cellularia, cellula basali (seu stipite) cylindracea saepius 1-loculari utrinque rotundata (10-15 y. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. 465 =3 y), radiis acutiusculis patentiusculis leniter arcua- tulis (20-30 y =2-2,5 1), ad septa leniter constrictulis. 1179. Spegazzinia tessarthra (B. € C.) Sacc. = Sace., Syll. fung. Iv, p. 158. Hab. Ad culmos et vaginas dejectas putrescentes Secalis ce- realis, La Plata, Oct. 1906. Obs. Epidochia compactiuscula hemisphaerico-depressa (0,5- lmm diam.) nigerrima; hyphae tenues (15-100 1 =2 y) subcontinuae fuligineae; sporophorae 4-cellulares (18 y. diam. =10 y crass.) atrae dense verruculosae ad angulos sterigmatibus 2-3 breviusculis (46 y = 1-1,5 p.) ornatae; conidia subquadrata transversim cruciato-septata obtusa (14-16 y diam.) atra opaca laevia. A S. ornata Sacc. sterigmatibus brevissimis praecipue recedit. 1180. Spegazzinia tucumanensis Speg. — Sacc., Syll. fung. XIv, p. 1132. Hab. Abunde ad culmos nec non folia putrescentia Sacchari officinarum, circa Ledesma, Apr. 1905. Obs. Hyphae breviusculae (40-50 p = 2 y. ); sporophorae 4- AxaL. Mus. Nac. Bs. As,, Ser. 3.*, T. xn. Diciembre 20, 1910. 30 466 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cellulari - lobatae (28-30 y. diam.), cellulis obovatis v. sub- elobosis (15-20 y diam.), opace fuligineae dense breviuscule- que hirsutae; conidia quadrata (14-16 y. diam.) opace fuli- ginea transverse cruciato-septata laevia. MYCELIA STERILIA 1181. Sclerotium oicophilam Speg. (n. f.) Diag. Clobosulum minutum plumbeum nitidum durum, rhizo- morpha candida tenui sujfultum, intus grosse sclerenchymati- cum albo-hyalinum. Hab. Abunde ad trabes fabrefactas putrescentes in domo mea La Plata, Aug. 1903. Obs. Mycelium rhizomorphoideum e fibris candidis (S0-120 y. diam.) dense ramulosis subteretibus tenacellis efformatum; sclerotia breviter pedicellata in vivo laevia (400-750 y. diam.), sicca subpapuloso corrugata, tunica crassiuscule membra- nacea dense minutissimeque parenchymatica olivaceo-fuli- ginea vestita, cellulis e globoso obtuse angulatis (20-24 y = 15-20 y ) refringentissimis farcta. 1182, Sclerotium clavus DC. f. andropogonicola. Hab. Ad ovaria Andropogonis nutantis in Colonia Juárez Celman, Córdoba, Jan. 1905, Obs. Selerotia e cylindraceo subfusoidea utrinque obtusiu- scula (5-1 mm long. — 1-1,5 mm crass.) extus plumbea intus cornea alba. 1183. Sclerotium aschersonioides Speg. (n. f.) Diag. Caespitosum parvxlum subglobosum pallide aurantium, extus gossypinulum, intus compactum aurantiacum. Hab. Ad hypophyllum folioram viventium Myrtaceae cuju- sdam in silvis prope Puerto León, Misiones, Jul. 1909. Obs. Species certe statum juvenilem y. inevolutum Ascherso- niae cujusdam sistens. Acervuli hemisphaerico - depressi (2-3 mm diam.) superficiales, matrici arcte adnati, subiculo membranaceo tenuissimo parum perspicuo cineti, e globulis (200-250 y diam.) apice subostiolatis dense constipatis ex hyphis tenuibus (4-5 p crass.) flexuosis continuis efformatis constituti. SPEGAZZINI: MYCETES ARGENTINENSES. A67 1184, Sclerotium erysiphoides Speg. = Speg., Fung. gnar. 1, n. 433 Hab. Ad folia viva Feijoae Sellowianae in silvis prope Santa Ana, Misiones, Jul. 1909, 1185. Sclerotium pseudoerysiphe Speg. (n. f.) Diag. Subiculum hypophyllum candidum araneosum tenue; sclerotia superficialia subylobosa mellea pusilla intus gelati- nosa hyalina. Hab. Ad folia viva Trixis frutescentis in sepibus prope Tucn- mán, Apr. 1906. Obs. Maculae nullae v. vix manifestae pallescentes indetermi- natae amphigenae; subieulum hypophyllum tenuissimunm, plagulas repando-suborbiculares efficiens, ex hyphis gracil- limis (1,5-2 mm crass.) repentibus arctiuscule adnatis sep- tulatis v. guttulatis hyalinis efformatum:; sclerotia laxe gregaria glabra laevia (40-80 y diam.), tunica tenui subflave- scente minute parenchymatica vestita. 1156. Sclerotium ramulicola Speg. (n. f.) Diag. Pusillum nigrum subglobosulum, nodulo stromatico dense gregarium atque gemmas ramulorum infestans. Hab. Ad ramulos vivos Logamiaceae in silvis prope Campo Chico, Jujuy, Mart. 1905. Obs. Species formam sterilem Montagnellae cujusdam sistens. Ramuli infecti incrassatuli tornlosi e gemmnlis in soros subhemisphaericos (1-2 mm diam.) atros verruculosos du- riuseulos transformati; sclerotia subglobosa (90-100 p diam.) glabra astoma primo nucleo minute denseque paren- chymatico subhyalino farcta serius vacua, parietibus cario- so-coriaceis, contextu dense subimperspicueque parenchy- matico fusco-lateritio. 1187. Sclerotium opuntiarum Speg. — Speg., Fung. arg. n. v. crit. n. 882. Hab. Ad truncos putridos Pilocerei formosissimi in rupestri- bus Cacheuta, prope Mendoza, Febr. 1909. ,. Aira] a. A Y 4 Uri y o AGA DÍPTEROS NUEVOS -Ó POCO CONOCIDOS DE SUD- AMÉRICA POR EL Pror. JUAN BRETHES Fam. CULICIDAE Janthinosoma centrale BrérTHES, n. sp. Alis immaculatis, paulum fuscis; tarsis posticis articulis 5 api- ce, 42 5" que totis etiamque genubus 4 posticis albo-squamatis; capite postice fulvescente, in vertice fusco, scutello cum thorace concolore, piceo, interdum fuscescente; femoribus basi testaceis, haud laete flavis, capite postice aureo-flavo-squamulato, tho- race supra disperse aureo-, pleuris albo-, abdomine supra uniformiter fusco-, subtus albidulo - squamatis. Long. corp.: J) MM. Islas del Paraná, Buenos Alres. Culex pipiens L. = Culez flavipes Mq. et auct. Cuando el sabio F. Lynch Arribálzaga restringió el género Culex para los mosquitos que tienen las uñuelas inermes, hubo seguramente de cambiar las preparaciones microscópicas, pues es sabido que la Stegomyia calopus (= su Culea Mosquito) tiene las uñuelas unidentadas. A su vez, el Culex flavipes que, «más que ningún otro, frecuenta las habitaciones y la proximidad del howm- bre en la ciudad de Buenos Aires y en casi todos los pueblos de la provincia del mismo nombre», tiene también las 4 patas anteriores del macho unidentadas. Las descripciones que se dan del Culex pipiens L. convienen exactamente al (. flavipes Mq.; las variaciones que se han apuntado A7O MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. para distinguir dos especies son simplemente variaciones de mati- ces en los colores sea de las escamas, sea del tegumento ú de ambos. A nadie escapará la importancia de la sinonimia aquí estableci- da, con respecto de €. pipiens L. =C, flavipes Mq., pues exten- diendo su área de dispersión también en Sud-América es de temer que ese mosquito no haya venido sin su séquito de enfermedades microbianas. Gen. RHYNCHOTAENIA n. n. = Taeniorhynchus Theob. et auct. (nec F. Lch. A.) Theobald habiendo dividido el género Taeniorhynchus F. Lch. A. en Panoplites (que más tarde ha cambiado R. Blanchard en Mansonia por ser aquél pre-ocupado) y en Taeniorhynchus, habría debido guardar este último nombre para el tipo del género que es el Taeniorhynchus titillans (Oulex titillans W1k.), pues es este mos- quito que Lynch tuvo en vista con el nombre de Taeniorhynchus taeniorhynchus. Asi que el nombre de Tueniorhynchus en el sen- tido de Theobald forma doble empleo en la nomenclatura, por enya razón propongo de cambiarlo en Rhynchotaenia, conservando asi todavía laidea del insigne naturalista argentino cuyo trabajo ha sido la aurora de cuantos lo han seguido en el estudio de los mosquitos. Especies: Ru. rascroLara (F. Lech. A.) Bréthes y Rh. CONFINNIS (F. Lech. A.) Bróthes. Culex Lynechii Brerass, n. sp. Q Capite, thoracis dorso et abdomine piceo-ni ricantibus, clypeo piceo, antennis testaceo-ferrugineis, verticillis piceis, torulo in- ternetantum pilosulo;vertice squamis semilunatis fulvo-auratis et claviformibus fuscis ornato; palpis et haustello cum squamis fuscis elongato-quadratis; thorace et scutello squamis semilu- natis fulvo-auratis lineas 3 longitudinales formantibus; pleuris albo-maculatis; mesonoto pilis fuscis prope scutellum ornato; abdomine squamis quadrato-elongatis ornato, supra etapice segmentorum fuscis, subtus et basi segmentorum supra utrin- que (interdum fascia basali completa ) albis; pilis auratis in apice segmentorum; alis squamis fuscis elongato-quadratis; squamis lateralibus magis elongatis et pone venas transversa- BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 471 les densioribus; furcis aequelongis sed 1% 2% paulum angustio- ra. Unguibus: 1.1-1.1-1.1. Long.: 5-5,5 mm. Buenos Aires, islas del Paraná. Lynchiaria Brernes, n. gen. A Binotia vicina, a qua differt: haustello breviore, abdomine aequelongo, squamis thoracis dorso lanceolatis (haud semiluna- tis), tibiis posticis haud dilatatis, palpis t-articulatis, Y), vel 1) haustelli aequelongis, et metanoto piloso. Lynehiaria paranensis BrerHes, n. sp. Q Tegumento testaceo, plus minus ferrugineo, vertice squamis quadratis in medio fuscis utrinque albidis, squamis clavifor- mibus fuscis; antennis verticillisque piceis; thoracis dorsi squamis lanceolatis, apice rotundate acutis; prothoracis lobo- rum squamis quadratis fuscis et pilis niyricantibus ornatis; pleuris squamis albis quadratis (apice rotundatis) in linea plus minus interrupta ornatis; abdomine squamis quadratis supra piceis, subtus albo-flavescentibus; seygmentis ventralibus angulis antico-loteralibus etiam piceo-squamatis; alis hyalinis, squamis ut in Eretmapodites (vide E. Blanchard, Les Mous- tiques, f. 149% ); furcis aequelongis, sed 1% 2% paulum an us- tiora; unguibus paulum arcuatis: 0.0-0.0-0.0. Long.: 45 mm. Islas del Paraná. Limatus Leontiniae BretHeEs, n. sp. Tegumento plus minus testaceo et squamis capitis, thoracis, ab- dominis et supra pedum fusco-nigris. squamáis capitis, abdo- minis, femorum et plus minus subtus pedum albo-flavescentibus; squamis loborum prothoracis violaceo-purpureis et metanoti argentatis. Capite squamis densis, reclinatis et quadratis; haustello squamis supra fusco-nigris et subtus flavescentibus; antenmis etverticillis fuscescentibus; clypeo ferrugineo-testaceo; thorace dorso squamis lanceolatis (apice rotundatis) irregula- 472 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. riter dispositis; mesonoto utrinque prope scutellum pilis fuscis et densis ornato; scutello squamis quadratis et lobo medio quam laterales mayis producto; metanoto squamis quadratis el pilis utin Joblotia dispositis; alis squamis paulum asymetri- cis, lateralibus longis et vix claviformibus; furca 1% 21 longiora et paulum angustiora; unguibus aegualibus: 0.0-0.0-0.0. Long.: 3 MM. Islas del Paraná. Fam. TABANIDAE Pangonius dichrous BkrETHEs, N. sp. Haustello, thoracis dorso et pecto nigris, utrinque thoraci, scutello et abdominis basi testaceis, abdomine apicem versus gradatim obscure ferrugineo; antenmis, palpis, pedibusque ferrugineis, alis tantum griseis, ad costam et venis ferrugineo-testaceis. Long. 13 mm. Tucumán. Erephopsis picea BrerHEs, n. sp. Picea, opaca, alis uniformiter fuscis, abdomine thorace paulum dilutiore in medio linea vix obsoleta nigricanti ornato. Lony. corp: 15 mm. Rep. Argentina ? Erephopsis opaca BRETHES, M. Sp. Piceo-nigra, opaca. Facie nitente, fusca, utrinque testacea, anten- nis pedibusque ferrugineis; alis paulum infumatis, ad. costam paulum flavescentibus. Long. corp.: 12 mm. Jujuy. o BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 473 Erephopsis submetallica Bretues, n. sp. Nigra, abdomine nigro, subcyaneo-nitente, antennis obscure ferrugineis, barba albida; alis fuscis. Long. corp : 11 mm. Rep. Argentina ? Erephopsis morio (V. vb. WuLr) BrerHes La primera célula posterior cerrada y los ojos vellosos hacen entrar esta especie en el género Erephopsis. Esenbeckia tucumana BrErHes, n. sp. Capite nigro, facie fusca, barba alba, thorace nigro, nigro-pilo- so, abdomine segmentis 1 et2 (interdum 3” obscure) testaceis, macula media nigra ornatis, ceteris nigris, segmentis dorsali- bus 2-4 postice, 5-6 utrinque albo-pilosis, ventralibus 1-2 testa- ceis, griseo-albo-tomentosis, macula media nigra ornatis, 3 et4 postice et 5” anguste albo-pilosis, alis fuscis basin versus flaves- centibus. Long. corp.: 19 mm. Tucumán. Gen. SILVESTRIELLUS Brernes, n. gen. A Scepside, Silvio ef Esenbeckia vicinus; tibiis posticis calcara- tis, antennis et abdomine similis. A Scepside et Silvio di/fert: cellula prima postica occlusa et ab Esenbeckia differt: palpis normalibus, clypeum tantum superantibus (in Esenbeckia compressis et filiformibus). Silvestriellus patagonicus BRrETHES, n. sp. Elongatus, piceo-niger, pubescentia brevissima et paulum ferrugi- nea in thorace et subtus. Haustello et pedibus obscure ferrugi- neis; fronte pube ferruginea, prope oculos et clypeo utrinque pube grisea ornatis; pilis nigris in fronte thoraceque; thorace 474 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. lineis d griseis. Alis vis hyalinis, venis piceis, venis transver- sis tantum fusco-maculatis. Long. corp.: 15 mm. Santa Cruz (Dr. SILVESTRI). Chrysops bonariensis BreTHES, n. sp. Piceus, facie ferrugineo-testacea, antennis articulo 1" ferrugineo, 29 obscure ferrugineo, palpis ferrugineo-testaceis, apice infus- catis. Thorace lineis 2 mediis angustis, lateralibus bene dis- tinctis et maculis pleurarum griseo-tomentosis; abdomine seymentis 2-4 (5 minute) margine postico gyriseo-testaceo, in medio et lateralem versus tantum dilatate griseo-pruinoso, marginibus lateralibus etiam yriseo-pruinosis, segmento 20 utrinque ad latere posticem versus dilatate testaceo et griseo- pruinoso, segmento 3" maculisminutis dorsalibus 2 auwrantiacis; alis basi sat late, costa et fascia postica incisa fuscis, margini- bus posterioribus modice griseis; pedibus plus minus ferrugi- neis. Long. corp.: 8,9 mm. Buenos Aires. Chrysops paraguayensis BrETHES, N. sp. Nigrescens, facie, fronte (vertice excepto), antennis articulis 2 primis, scutello obseure, abdomine linea media in segmentis 4 primis, macula laterali in segmentis 2 primis, ventre basi, femoribus, protarso postico testaceo-ferrugineis; alis hyalinis ad costam et fascia transeersa cellulam discoidalem includente et postice evanescente fuscis. Long. $ mm. Hab.: Paraguay: San Pedro. Chrysops Lynehii Breruss, n. sp. Pulvescens, antennis articulo 52 dimidio apicali, haustello apicem versus, thorace vittis 3 dorsalibus et pleuris, abdomine segmen- tis 2 et 3 lineis 2 dorsalibus et 3-6 maculis posticis trigonis lateralem versus in lineam dispositis plus minus fuscis; alis dimidio basali hyalinis sed ad costam fulvescentibus; dimidio BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 475 apicali basi fusciore, apice obscure griseo: fascia fusca postice incisa et in cellula discoidali ocellata, pone fasciam fuscam irregulariter hyalino. Long. 8,5 mm. Chaco (E. LywcH ArrIBÁLZAGA). Gen. PSEUDOSELASOMA BRrETHES, nov. A Selasoma vicinum, a quo differt: capite antice mayis rotunda- to, ocello antico distincto, palpis minus crassis, tibiis haud crassis nec curvatis, sed normalibus, antennis articulo 32 nec minime denticulato, et corpore nigro, haud proprie metallico- nitente. Pseudoselasoma opacum Brerres, n. sp. Omnino nigrum, supra nitidum, palpis testaceo- errugineis, ni- gro-pilosulis, genubus testaceis, alis hyalinis, vi. griseis, stig- mate fusco. Facie opaca, thorace utrinque albido-piloso, segmen- fis 2 primis utrinque albido-pilosis. Long. 13 mm. San Juan. Pseudoselasoma nitidum Brerues, n. sp. Cum precedente simillimum, sed facie et fronte nitidis, via nulle pulosis, thorace utrinque nigro-pilosulo, segmento 1” abdominis paululum flavo-piloso. Long.: 11 mm. Chubut. Stibasoma fenestratum (Mo.) BrerHes Los caracteres de esta especie convienen completamente con los del género en que lo coloco ahora. Habita también en Misiones. Gen. ACANTHOCERELLA Brermes, n. gen. Ab Acanthocera vicina, «a qua differt: antenmis articulis 1” sat brevi, obconico, modice crasso, 22 breviore, 3% elongato, supra modice dentato, divisionibus 5 normalibus. Typus: Ac. holi- viensis. A76 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Acanthocerella boliviensis BRETHES, n. Sp. Gracilis ut Diachlorus, elongata, ochraceo-testacea, sed antennis apice, callis frontali et verticali, et tarsis anticis nigro-piceis; thorace fusco, griseo-4-lineato, triangulo antealari et abdomine Cabeza de Ac. boliviensis, vista de 3%, aumentada. posticemversus, presertim subtus fuscescente; alis hyalinis, ad, costam et tertio apicali modice fuscis, in fusco apicali macu- lis 2 hyalinis notatis. Long. corp.: 7,5 mm. Hab.: Bolivia (Chiquitos). Dichelacera plagiata BrerHEs, n.sp. Thorace pedibusque obscure ferrugineis, abdomine nigro paulum caeruleo-nitente, ulis fuscis, triangulo basilari et apice hyalinis. Long.: 15 mm. Misiones. Dichelacera rubricosa (V. b. WuLr) BrerHes Un ejemplar que tengo á la vista me permite colocar el Tabanus rubricosus V. d. Wulp en el género Dichelacera. Dichelacera unifasciata Ma. = Therioplectes limbatus Big. Córdoba, Tucumán, Tandil. A BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 477 Dichelacera psoloptera (Wieb.) Brernes El Tabanus psolopterus Wied., que debe entrar en Dichelacera, es muy semejante con D. fuscipennis Mq. Tabanus campestris Bretues, n. n. = Atylotus rubescens Big. No habiéndose admitido el género Atylotus, esta especie debe tener otro nombre especifico por haber ya el 7. rubescens Mq. Propongo el nombre de campestris para la especie de Bigot. Tabanus albibasis Brerues, n. sp. Obscure ferrugineus, thorace plus minus, abdominis segmentis 1 et 2 vix totis, 3-6 apice (in medio triangulariter ampliate) albo-pilosis; pedibus piceis, tibiis (apice excepto) albidulis; alis hyalinis, ad costam paulum fuscis. Long. 10-12 mm. Formosa. Tabanus palpalis Brernes, n. sp. Niger, abdomine piceo, lineis 3 albidis ornato, palpis albidulis, pedibus anticis piceis, basi tibiarum albidula, pedibus 4 posti- cis ferrugineis, basi femorum picea etiamque tarsis, alis hyali- nis, ad costam paulum fuscis. Long.: 11 mm. Misiones. Tabanus angustus Ma. = Tabanus duplovittatus Rond. = Aty!otus polytaenia Big. El color pardo rojizo de este Tabanus que puede ser más Ó me- nos subido ha dado lugar sin duda á la creación de varios nombres específicos. Es el Tábano más común al parecer en la República Argentina. A78 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Tabanus Ameghinoi Brerass, n. sp. $ Thorace nigro, utrinque, scutello et lineis 2 posticis mesonoti obscure ferrugineis; abdomine sat laete ferrugineo, triangulo basali (dorso ventreque) nigro; alis vix flavescentibus; pedibus ferrugineis, tarsis omnibus et tibiis anticis piceis. Long.:10 mm. Buenos Aires. Tabanus acer BrRETHES, n. sp. Niger, abdomine rufo, vittis una dorsali et altera ventrali nigris; alis wix hyalinis, ad costam fulvescentibus, pedibus nigris tibiis testaceis. Long. 13-14 mm. Tandil (prov. de Buenos Aires). Tabanus confirmatus Brernes, n. sp. Niger, abdomine testaceo-griseo, vitta media nigricanti lata ornato; alis hyalimis, ad costam flavescentibus, pedibus testa- ceis, tibiis amticis apice et tarsis omnibus piceis. Long. corp.: 9 mm. Rep. Argentina ? Tabanus princeps Br£THEs, n. sp. Cum T. lavo Wied. similis, sed robustior; antennis dente supero distincto, sed haud prolato ut in Dichelacera. Long.: 15 mm. Lat. corp.: 7,5 mm. Matto Grosso. — Incluyo esta especie entre los Tábanos de las Repúblicas del Plata, pues es más que probable que deberá encon- trarse á lo menos en el Paraguay. Tabanus nubipennis (Roxp.) BreTHEs = Dichelacera nubipennis Rond. = Tabanus hamatus V. d. Wulp El Museo Nacional de Buenos Aires posee dos ejemplares de BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 479 esta linda especie procedentes de San Juan y de Salta respectiva- mente. Tabanus arvensis BrerHes, n. sp. Niger, pilis faciei pleurarumque albidulis, seymenti 2% abdomi- nisutrinque albis; tibiis (apice excepto) albidulis; alis costa et cellulis basilaribus sordide flavidis, cetero griseo, stigmate fusco. Long.: 16 mm. Salta. Tabanus bellicosus Brerues, n. sp. Niger, thorace lineis 4 postice confluentibus, scutello marima parte et pleuris macula indecisa rubiginosis; abdomine nigro paulum cyaneo-nitente et nigro-piloso, segmentis 5-7 in medio tantulum aurato-pilosis; alis basi fuscis, tertio apicali griseo, cellulis discoidali in medio, basalibus basi apiceque sat hyali- nis; palpis pedibusque ferrugineis, tarsis fuscis. Long.: 18 mn. Salta. Tabanus ornatissimus BrETHES, N. Sp. Piceus, abdomine segmentis utrinque sat late sordide ferrugincis, incisuris testaceis, linea media e triangulis albidulis ornato; alis venis tantum infuscatis, venis transversis fuscomaculatis es medio cellularum etiam fusco. Long.: 10 mm. Rep. Argentina ? Tabanus melanopterus BrerHes, n. sp. Totus niger, basi tibiarum testacea; thorace utrinque scutelloque obscure ferrugineis; alis uniformiter nigro-fuliginosis. Lony.: 11 mm. Rep. Argentina. ? AS0 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Tabanus corpulentus BrETHESs, n. sp. Rubido-fuscus, antennis ferrugineis, alis griseis, ad costam et cellulis basalibus tantum fuscis. Long.: 19 mm. Lat. corp.: S mm. Misiones. Tabanus platensis BrETHES, N. sp. Thorace rubido-fuscano, abdomine dilutiore, lineis 3 flavo-albi- dulis notato, in fundo paulum cinerascentibus et cum pilis flavescentibus ornatis, ventre testaceo paulum ferrugineo; pedi- bus ferrugineis, femoribus anticis, tibíis anticis et tarsis omni- bus plus minus fuscis; alis tantum fuscis, siigmate subflaves- cente. Lon(.: 11 mm. Chaco. Tabanus signativentris BrRETHES, n. sp. Facie albidula, thorace supra piceo, utrinque et subtus tantum testaceo, aldomine supra vix piceo, 3-lineato, linea media lata, lineis lateralibus albido-testaceis et margine segmentorum (utrinque) etiam albido-testaceo; alis vix hyalinis, venis trans- versis paulum fusco-maculatis, tibiis anticis basi albidis. Lony.: 11 mm. Chaco. Tabanus antilope BRETHES, NM. Sp. Niger, facie albido-grisea, fronte griseo-lutescente, thorace nigro, griseo-vittato, abdomine nigro, incisuris plus minus obsolete testaceis, alis vix hyalinis, venis transversis plus minus dis- tincte fusco-limbatis. Long.: 10-12 mm. Bahía Blanca (prov. de Buenos Aires) y Santa Cruz. BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 481 Tabanus Erynnis Breraes, n. sp. Niger, palpis albido-testaceis, antennis migris, thorace nigro, griseo-vittato; abdomine incisuris testaceis (interdum vir indis- tincte), alis vix hyalinis, venis transversis plus minus distinc- te fusco-maculatis. Long.: 15 mm. Córdoba y Chubut. Tabanus Bruchii Brernes, n. sp. Q Niger, facie albido-pruinosa et albo-pilosa, fronte obscure albido-pruinosa, sparce nigro-pilosula, callo transversulo, ferrugineo; antennis articulo 3% paulum dentato, migro; tho- race supra griseo-5-lineato, pleuris testaceis; abdomine linea media e triangulis albo-pilosis formata incisurisque etiam albo-pilosis; alis via hyalinis stigmate fuscescente; pedibus lilacino-testaceis, tarsis subfuscis. Long. 13 mm. S AQ differt: pilis nigris suberectis thoracis et abdominis dorsi longioribus et densioribus, linea alba abdominali e triangulis minoribus formata. Long.: 13,5 mm. Catamarca. Tabanus distinetus BrerHAss, n. sp. Capite, thorace dorso pectoque, abdomine linea media fusco-ni- gris; palpis, antenmis articulis 2 primis, thorace utrinque, abdomine et tibiis testaceo -ferrugineis, abdomine lineis 3 subaureo - pilosis, una in linea fusca, alteris utrinque, alis hyalino-griseis, ad costam parum fuscis. Long.: 15-16 mm. Mar del Plata (prov. de Buenos Aires). A A, A Tabanus subantarcticus BrETHES, ». sp. Q Niger, palpis, pedibus ventreque plus minus ferrugineo-testa- ceis, triangulo antealari testaceo; fronte thoracisque dorso Ana. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. x11r. Enero 23, 1911. 31 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. migro - pilosis; abdomine incisuris utrinque testaceis et albo- pilosis, in medio pilis nonnullis albis etiam notatis; corpore subtus albo-piloso, sed ventre in medio longitrorsum nigro- piloso; alis paulum infuscatis stigmate fusco. Long.: 13 mm. Hab.: Santa Cruz: Ultima Esperanza. Tabanus sylvestris BrETEES, n. sp. O Niger, thorace albo-pilosulo, abdomine vitta media alba, alis griseo-hyalinis, ad. costam, presertim pone stigmatem modice Fuscis, venis etiam tantulum fusco-limbatis, pedibus testaceis, tibiis anticis dimidio apicali et tarsis fuscis. Long.: 14 mm. Paraguay: San Pedro. Tabanus melanogaster BreTHEs,n. sp. $ Niger, antennis (apice excepto), palpis, triangulo antealari, abdominis segmentis 3 primis utrinque late, femoribus apice, tibiis (anticis dimidio basali) et tarsis 4 posticis ferrugineis; facie griseo-fulva, nigro-pilosa etiamque palpis et antennis; thorace supra nigro-, utrinque paulum albidulo-piloso; abdo- mane subtus nigro, supra subtusque nigro-piloso, in segmentis 9-6 supra modice dense aurato-pilosulo; alis hyalimis, tantu- lum griseis, ad costam flavis; vena 4* longitudinali haud. appendiculata. Long.: 13 mm. La Plata. Tabanus tinctipennis BrETHES, n. sp. 3 Capitevix hemisphaerico, ut Stibasoma, facie flavida, thorace flavido et flavo-hirto, abdomine testaceo apicem versus fusces- cente, alis fuscis apice limpidis ut Tab. limpidapex, sed prope stigmatem macula flavicanti sat magna et cellula basala 2% minus fusca, paulum flavescente. Antennis dente sat minuto, ferrugineis, divisionibus articuli 3 tantum obscurioribus, pal- pis ferrugineo-flavis, barba flava, haustello piceo, brevi. Oculis haud pilosis dimidio inferiore divisionibus minutis. Thorax BRETHES: DÍPTEROS NUEVOS Ó POCO CONOCIDOS. 483 flavido-ferrugineo, flavo-hirto. Abdomen basi testaceum apicem versus fuscescens, sparce nigro-pilosum utrinque pilis densio- ribus. Pedes testaceo-ferruginei, tarsis fuscescentibus. Alae fuscae, apice limpidae, stigmate flavo, subtus macula flaves- cente, cellula basali 2% minus fusca; linea contra vena longitu- dinali et macula parva inter cellulas basales apicem versus hyalinis. Long. corp.: 15 mm. Lat.: 5,5 mm. Hab.: Río de Janeiro. Tabanus seclusus Brernes, ». sp. Facie albidula, thorace fusco utrinque obscure ferrugineo, abdo- mine ferrugineo segmentis 1% maculis 2, 20 fascia apical lata, 3-5 maculis 2 supra et margine laterali etiamque (paululum) incisuris albidis; segmentis 1% in medio, 2 in medio basali paulum, 3-6 in medio sat late nigris vel fuscis; alis paulum griseis, venis transversis paulum fusco- maculatis. Long.: 13 mm. Chaco. Tabanus habilis Brernes, 1. sp. Niger, aldominis segmentis 1 et 2 linea media albidula et se- quentibis triangulo apicali etiam albidulo; seymentis utrinque macula testaceo-ferruginea ornatis; alis fuscis, venis transver- sis nigro-maculatis; pedibus fuscis, tibiis dimidio basali albi- dulo. Long.: 15 mm. Rep. Argentina ? Chrysozona argentina Brernes, n. sp. Nigra, thorace lineis 5 griseis, abdomine linea media grisea, basi segmentorum paulum interrupta, seymentis apice plus Ala de Ch. argentina, muy aumentada. Haré notar que este dibujo representa lo natural si se considera que lo pin- tado de oscuro corresponde á las partes perfectamente hialinas (excepto en las cuatro venas transversales que son algo parduzcas) que se distinguen algo del esto del ala que es de un blanco algo resaltante. 484. MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. minus testaceis, segmento 2% utrinque macula ferrugineo-testa- cea ornato, alis hyalinis, per locis albo-nebulosis, venis trans- versis paulum fusco-maculatis. Long.: $ mm. Chubut y prov. de San Juan y Catamarca. Fam. ONCODIDAE Pterodontia andina BRETHES, NM. sp. Q Nigra, nitida, nigro-pilosula, antennis ferrugineis, apice longe 5-setosis, scutello ferrugineo, abdomine segmento dorsali 29 ferrugineo, maculis 3 nigris magnis ornato, segmento 3” etiam ferrugineo maculis 3 nigris paulum minoribus etiam ornato, segmento 4” quoque sed maculis minoribus; pedibus ferrugineis; alis hyalinis basin versus paulum fumosis, venis basin versus piceis, apicem versus ferrugineis, costa calcarata. Long.: 10 mm. FAQ similis sed paulum minor et costa alarum hand cal- carata, thorace utrinque cum scutello testaceo, mesonoto in medio antico et dorsulo nigris abdomine dorso ferrugineo testaceo, segmentis 1-4 linea nigra media posticem versus yra- datim angustata. Long.: 8 mm. Creo que el género Pteropewus Mq. representa los dí de Ptero- dontia porlo cual doy á conocer este casal con el mismo nombre especifico. El Dr. D. Carlos Spegazzini ha traido estos tan curiosos y raros insectos de los Nevados del Tolosa, de Mendoza. EL TOTEMISMO SU ORIGEN, SIGNIFICADO, EFECTOS Y SUPERVIVENCIAS POR LUIS MARIA TORRES Adscripto honorario á la Sección de Arqueología del Museo Nacional de Buenos Aires. Profesor en la Universidad Nacional de La Plata. I INTRODUCCIÓN El estudio del totemismo, como el de varias otras instituciones y prácticas, fué iniciado á fines del siglo pasado por los que ensa- yando los métodos de la técnica etnográfica constataron la exis- tencia de algunas relaciones sociales hoy totalmente desaparecidas. Es bien sabido, que la mayoría de las primeras descripciones han sido la exteriorización de impresiones fugaces, de explicación difícil, de usos, costumbres, hábitos, ete., de pueblos de una gran inferioridad social é intelectual, muchas ó las principales de sus caracteristicas, importantísimas para llegar al concepto integral de la sociedad, fueron sólo entrevistas, pero felizmente incorpora- das á las memorias de viajes ó descripciones naturales como solían encararse á fines del siglo xv1H. Sien algunas de esas memorias se encuentran pasajes consa- grados á referir algunas costumbres y prácticas indígenas, ellos no pasan de ser vocablos admirativos ó exageradas relaciones de lo que tanta curiosidad provocaba: pinturas de puro efecto llamativo; la materialidad de la vida primitiva, dejando á un lado todos aquellos rasgos 6 caracteres que pudieran permitirnos alguna explicación, ya que no la exacta, del espiritu que las dominaba. Debe atribuirse á Juan F. Mc. Lennan y L. H. Morgan la prio- ridad en el estudio de origer. del totemismo y la exogamia, dos 486 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. cuestiones distintas pero correlativas, siguiéndoles E. B. Tylor y J. Lubbock en la obra de vulgarización, pero sin entrar en consi- deraciones que hubieran permitido sacar interpretaciones Ó su- puestos sobre su origen, significado, efectos, formas, superviven- cias y relaciones con otras instituciones sociales primitivas. La literatura sobre esta materia es importante, de tal manera, que ya nos es posible fundar hipótesis expecialmente sobre la cuestión del origen, y como la contribución moderna —memorias críticas y observaciones directas comprobatorias—ha dado motivo á extensos estudios especiales, no sólo sobre el totemismo, sino que también sobre otras instituciones sociales de pueblos salvajes y bárbaros, hemos pensado en la utilidad de una síntesis que pre- sentara en lo fundamental los distintos aspectos del totemismo en general y que, sin extenderse demasiado, recordara los casos que en Sud América pueden ser tomados como supervivencias. Debe- mos agregar que este tema fué ya en otra ocasión tratado por nosotros como tesis para el doctorado en ciencias sociales. El plan de esta síntesis é interpretación de las fuentes sobre las primitivas formas de las sociedades indigenas, y la esencia ó el espíritu de sus instituciones sociales y religiosas obedece á las distintas faces en que puede ser considerado el asunto del tote- mismo, agregándose al final, en el capítulo de las supervivencias, las noticias que nos ha sido posible encontrar en las antiguas me- morias sobre la primitiva historia de los pueblos indígenas del terri- torio argentino y especialmente del Río de la Plata, de la organiza- ción de la familia sus usos y costumbres. Para el estudio de las dis- tintas cuestiones que esta memoria comprende hemos preferido, en la mayoría de los casos, el método comparativo, y cuando los datos de la arqueología han podido contribuir en el más comple- to conocimiento del totemismo animal, los hemos yuxtapuesto á las referencias etnográficas como complemento de prueba. JE ORIGEN Para iniciarnos en la investigación del origen del totemismo conviene repetir algunos conceptos de Lang, que exteriorizan con nitidez el espíritu dominante en sus investigaciones, y cómo com- | TORRES: EL TOTEMISMO. 487 prende el alcance que deben tener las primeras conjeturas sobre el origen de la familia y sus distintas formas derivadas, ya que el problema fué siempre de difícil acceso y de diversa aprecia- ción *. «Here a word might be said as to the method of conjecture about institutions of which the origins are conceleated «in the dark back ward and abysm of time. «There are conjectures and conjectures! None is capable in every detail of historical demonstration, but one guess may explain all the known facts, and others may explain few ar none. We are dealing with human affairs—they whose groups first answered to animal groups —names were men as much as we are. They had reason; they had human language, spoken or by gesture, and human passions. i «That conjecture, therefore, which deals with the first totemists as men, men with plenty of human nature, is better than any rival guess which runs contrary to human nature as known in our experience of man, savage, barbaric, or civilised.» Como es bien sabido, el totemismo ha sido constatado en América septentrional, en algunos puntos de América meridional, en Aus- tralia, en varios puntos de Africa; de Asia, sólo se sabe que en la India. Suponiendo que la información de Frazer, según los datos que ofrece en su última obra?, sea completa, tenemos un caudal im- portantísimo, y sobre todo, de distinto origen, de procedencia independiente, capaces por sí solos de constituir uno de los aspectos más importante del estudio de las sociedades salvajes. Y como en todas las descripciones y críticas podemos encontrar, con mayor 6 menor intensidad, el deseo de penetrar en la mente del salvaje y de conocer las razones que tuvo para organizarse en la forma ó formas que lo hizo, esas explicaciones, depuradas de incongruencias y repeticiones, son las que por ahora pueden satisfacernos, las que en adelante y para investigadores serios servirán de elementos básicos úáloscuales tendrán que agregarse abundantes descripciones sometidas al análisis científico. Unos y otros habrán tropezado con dificultades insuperables. Las primeras de las hipótesis que aparecen y que tienen relación con el objeto de nuestro estudio, son aquellas según las cuales: primera, los hombres vivieron originariamerte en pequeñas agru- 1 A. Lana, The Secret of the Totem, 11, 27. London, New Yorkand Bombay, 1905. 2 J. G. Frazer, Totemism and Exogamy. London, 1910. 488 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. paciones, pasando luego á establecer la organización del conocido estado gregario y la promiscuidad sin limitaciones. Se indican ciertas causas que pudieron contribuir á que la primera forma se modificara, suprimiendo lo quese ha llamado libertad arcaica, y esas causas no han podido ser otras que la necesidad vital de la impo- sición del más fuerte y como consecuencia, la hostilidad recíproca de grupo á grupo, y por la misma conveniencia para la conserva- ción de los prupos. Para la segunda, los hombres eran gregarios, entregados á la más completa promiscuidad. Permitióse que los jóvenes partici- paran con los ancianos de la posesión de las mujeres de la horda, dejándose á ambos sexos andar en libertad, hasta que, por una razón desconocida, una autoridad también desconocida la seccionó en mitades exógamas (fratrias). Lang * agrega que pudieron ha- berse previamente formado y desarrollado grupos mágicos con nombres de animales. Una tercera hipótesis podría concretarse diciendo: que los hom- bres, aun cuando vivieron en pequeños grupos locales y anónimos, adquirieron por hábito la costumbre de elegir mujer en otro grupo que no fué el suyo; ó bien, que la adquirieron en forma de ley prohibitiva (interdicción) de que lo harían con la mujer del pro- pio grupo, y después de que las agrupaciones primitivamente anó- nimasrecibieron el nombre de animales, cuando los animales patro- nímicos llegaron á ser objeto de la adoración que se les dispensó como totem. Mac Lennan parece interpretar el origen de la ins- titución, de acuerdo con la serie de ideas desenvueltas en este úlbi- mo supuesto. La primera y más importante de las cuestiones que ofrece el estudio de las costumbres sociales primitivas es, como habrá po- dido notarse, la del origen, y para este caso no podria ser abordada con mayor seriedad y circunspección que en la forma que Lang lo ha hecho en su capítulo Method of Inquiry. Para llegar á una explicación satisfactoria, y para que ella surja de la crítica de los distintos supuestos que con anterioridad se han presentado, —y especialmente de las descripciones materiales del totemismo,—conviene que reproduzcamos algunas de esas defini- ciones ó interpretaciones de sociólogos, etnógrafos é historiadores comtemporáneos, que, guiados por sólo el método histórico, han 1 Lan6, (bid, 33. TORRES: EL TOTEMISMO. 489 ofrecido descripciones de la institución, poniendo, en muchos casos, de manifiesto el efecto ó la faz formal del totemismo en lugar de la causa ó fundamento de su existencia. Como una ampliación necesaria continuaremos, más adelante, con las apreciaciones de los especialistas que se hubieren distin- guido en la obra de la recapitulación y crítica de las memorias des- criptivas, incluyendo, por excepción, las versiones modernas de algunos etnógrafos que han vivido entre agrupaciones indígenas organizadas de acuerdo con los principios del clan totémico, y que con sus observaciones han venido á confirmar ó desvirtuar ante- riores apreciaciones. Achelis, en su Moderne Vólkerkunde*, establece como concepto general sobre el totemismo lo siguiente: «Muy semejante con el fetiquismo y aun confundiéndose con él mismo en ciertos detalles, es el totemismo; nombre qne fué usado primero con referencia al enlto de los animales entre los indios norteamericanos. Lubbock —dice Achelis sin preocuparse mucho de la claridad del concepto — se empeña en establecer algunas diferencias, como ser: el salvaje no se puede librar todavía de la creencia en el fetiquismo, de la cual ninguna raza se ha desprendido. Pero sobre su fetiquismo edifica una creencia en seres de una especie más elevada y menos material. Pueden adorarse todas las cosas, en esta categoría de creencia: árboles, piedras, ríos, montañas, astros y animales; pero estas divinidades más elevadas no se adoptan sino bajo la influen- cia de la magia. Por otra parte, no están consideradas como crea- doras, no recompensan á los buenos, ni castigan á los malos. Los mismos dioses habitan todavía sobre la tierra; forman parte de la naturaleza, no son sobre-terrenales, y, en realidad, podemos decir, que los dioses en el fetiquismo habitan entre los hombres; en el totemismo arriba de los hombres, pero no son sobre-terrena- les sino en un grado más elevado de desarrollo espiritual. Además el totemismo es una deificación de géneros, el fetiquismo de indi- viduos. «Como se ve —continúa—estos límites son muy poco marcados, pero respecto al campo mucho más extenso, porno decir ilimitado del fetiquismo, existe una diferencia determinada en que en el tote- mismo la adoración se reduce estrictamente á los animales.» Esta forma de concretar las observaciones sobre la institución 1 Tn. Acheris, págs. 373 y siguientes. Stuttgart, 1896. 490 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que estudiamos se debe á la categoría de fuentes consultadas, des- cripciones incompletas, como ya hemos dicho, ó generalizaciones que se explican para la época de Tylor y Lubbock. De las descripciones á que aludimos podríamos tener una mues- tra, en la que á continuación transcribimos, debida á Francisco S. Drake ?. « Totems, —dice es una forma peculiar de perpetuar el lazo social mediante la fe en los espiritus, revelada en el sistema de los Totems. Mediante los símbolos totémicos las diversas familias de una tribu indican su filiación. Un espíritu guardian ha sido ele- gido por el progenitor de una familia en algún individuo pertene- ciente á la escala zoológica, cuya forma representativa se llama totem. «Los indios se enorgullesen de sus totems y se inclinan árodearlos de alusiones á la bravura, la energía, el poder de resistencia y otras cualidades. El totem de un guerrero está siempre honrado en sus reminiscencias, y el simbolo, grabado en su piedra tamular, En su pictografía funeraria desaparece invariablemente su nombre per- sonal por el de su totem ó nombre de familia. Según parece, hubo originariamente tres totems que fueron el objeto de los más altos honores y del mayor respeto, á saber: la tortuga, el oso y el lobo?. Estos animales eran los grandes totems de los Iroqueses. Otros totems son secundarios, subordinados, y, al parecer, de origen más reciente. «Cuando una tortuga, un ave, un cuadrúpedo ú otra forma tomada de la naturaleza viva está adoptada como espíritu guar- dián, su pictografía se convierte en prueba de consanguinidad. Así, todas las personas de la familia, tortuga, oso ó6 lobo vienen á ser hermanos, etc. Dichos símbolos representan en cierto sentido el sobrenombre del clan. El nombre personal no es indicativo de un totem indio.» Y más adelante agrega: «No es fácil asignar una causa á la vene- ración de los objetos comprendidos como totems. Las divisiones simbólicas de las tribus parecen haber sido las distinciones cláni- cas originales de todas las tribus indias, sin relación con las orga- nizaciones tribales; parecen ser los indicios más antiguos de la asociación política y social de que se tiene noticia». 1 F. S. Drakk, The Indian Tribes of the United States, 1, 178-179. Philadelphia, 1851. ? Lo que no concuerda con la referencia gráfica de Lafitau. TORRES: EL TOTEMISMO. 491 Descripciones como la que acabamos de reproducir se encuen- tran en numerosas memorias ó estudios etnográficos antiguos refe- rentes álas tribus indígenas de Norte América y Australia, princi- palmente en la mayoría de las cuales no se ha dado mucha im- portancia á la faz social de la institución y cuyo mérito queda reducido al antecedente descriptivo ó á la razón de procedencia, que suele tener también su utilidad pero que no es lo más impor- tante. Una enumeración, pues, de estudios descriptivos, agregados á esta memoria, con el solo propósito de satisfacer las exigencias de la erudición, vendría á complicar el desarrollo de la síntesis que ante todo debe ser una exposición de los estudios críticos sobre el totemismo y la exogamia, con observaciones complementarias sobre las supervivencias de aquella primera institución, y, al mismo tiempo, la exposición de las ideas del autor para la satisfac- ción propia y como obligación científica. Antes de entrar al examen de las memorias críticas, reprodu- ciremos lo que dice Ratzel, uno de los etnógrafos modernos más conocidos por sus obras de vulgarización ”: «El Sistema Totémico existe con todo su rigor, tan sólo entre grupos tribales aislados; pero la costumbre de tomar mujer sólo en una tribu extraña, subsiste todavía en un lugar y otro. Así, los Kenai-Atnah y Kolos se dividen en varias familias exógamas. El Totemismo se había desarrollado de un modo asombroso entre los antiguos Iroqueses. Entre éstos, cada pueblo estaba dividido en ocho familias, diferenciadas entre sí por los símbolos (Totem en el Algonquin), Lobo, Oso, Castor, Tortuga, Corzo, Perdiz, Garza, Halcón. Las familias del mismo nombre se consideraban como hermanos consanguineos, y en ello descansaba la fuerza de esa confederación. Antiguamente, las cuatro primeras familias podían casarse sólo en las cuatro últimas, y reciprocamente: posterior- mente hombre y mujer tenían sólo que pertenecer á diferentes familias. Los hijos estaban considerados como de la familia de la madre; la fortuna, las dignidades y los derechos heredábanse sólo en línea materna. Lo que en Sud América llaman tribu y que está basada sobre el casamiento á trueque ó Exogamia; existía lo 1 Los párrafos de la obra de Achelis que hemos transeripto como los que van á leerse, han sido traducidos para facilitar la divulgación de los conceptos gene- rales que comprenden. En adelante preferiremos la reproducción textual de las citas por tratarse de autores anglo-americanos, en su mayoría 499 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. mismo; entre los Indios Guayanas, el novio entraba á formar parte de la tribu de la novia. La desigualdad de edad entre los esposos es muy común: se ven á jóvenes casarse con mujeres viejas y á viejos comprometerse con las muchachas más jóvenes. El envejecimiento de la mujer obliga al hombre más joven que ella á casarse de nuevo: ¡otra forma de poligamia! Los datos sobre disolubilidad del lazo matrimonial no parecen siempre muy auténticos. Cuando los Bra- sileños ofrecían sus mujeres á los extranjeros, no se trataba, la mayor parte del tiempo, sino de esclavas prisioneras de guerra. Los Karayas entretienen, á expensas comunes, á ciertos hombres, encargados de tener comercio sexual con las viudas, á fin de que éstas no perturben la paz. El adulterio entre muchas tribus Indias era castigado con la mayor severidad. «Entre los Americanos la sociedad está igualmente basada sobre el sistema de Totem, esto es, de las familias diferenciadas por medio de simbolos animales y vegetales. Ejemplo: las dos fami- lias principales de los Thlinkit son las Lobo y Cuervo; á éstas hay que añadir las Oso, Ballena, Salmón, Rana. Un hombre de la fami- lia Cuervo no puede casarse sino con una mujer de la familia Lobo; los hijos siguen á la madre y heredan del tío materno. Por esta razón, el sobrino tiene que casarse don la viuda de su tío, aun cuando ya tenga mujer. Por otro lado, en algunas partes, está ya quebrantado el derecho materno y, esto, lo más á menudo, por la transmisión de lo adquirido por el hombre. Los Odschibwebh, tienen un derecho de herencia masculina bien expresado. Un recién nacido puede ser entregado á la hermana del padre para su crianza, cuando parece necesaria esta medida para reforzar la tribu del padre. Los grados terminales patronímicos son hijo y abuelo, como, por ejemplo, entre los Groajir os del lago Maracaibo: abuelo del Pernoctero, hijo del Jaguar. Las designaciones totémicas corresponden absolutamente á nuestros apellidos; pero, cada uno tiene además uno ó varios nombres poco á poco adquiridos; para los hombres son algunas veces títulos militares, etc. Mediante la división de las dos primeras familias se forman subfamilias, de las cuales con el tiempo, una pareja unida por la exogamia, puede ser la raíz de un nuevo grupo. Según Gatschet, los Krihk 6 Muskoki, que vivían antiguamente en el Alabama y la Georgia y ahora habi- tan en el Territorio Indio, formaban 20 familias totémicas; los Tinnet, según Petitot, 25. En la Florida penetró también la divi- sión Totémica, quizá todavía más que en el septentrión de Norte América; pero al lado del Totem, subsistió un sistema de castas, TORRES: EL TOTEMISMO. 493 con principios endogámicos estrictos: donde no existe tan carac- teristica dicha división, se reconoce todavía en la división de las tribus en dos, cuatro y ocho grupos (dos parientes forman siempre las parejas), Ó bien por las tradiciones. Hasta nuestros días, se constata en el modo de vestir de los habitantes de ciertas aldeas de Guatemala pequeñas diferencias, en las cuales Stoll cree reco- nocer restos de la división totémica.» ' Por excepción hemos reproducido estos párrafos de Ratzel, como los de Achelis y Drake; pero son asi, por ese estilo $ importancia, otras descripciones del totemismo, de los autores que han tratado el tema en general. Según los principales datos de los etnógrafos y las recapitula- ciones de Frazer ?, Lang? y Reinach *, ciertas creencias indígenas acerca de los animales, en muchos casos debidamente comprobadas, dan su nombre á las divisiones de las tribus, —regularmente exó- gamas—á las familias totémicas, y en varios casos á las clases matrimoniales, lo que hasta cierto punto debia estar en conexión con las prohibiciones del matrimonio, primero, dentro de las fratrias, después, quizá, dentro de las familias totémicas y dentro de las clases Ó entre individuos de la misma generación. Lang? enumera y clasifica una serie de conjeturas al parecer admisibles, pero que en obsequio de la brevedad suprimimos, máxime cuando puede encontrarse una forma para expresar distintos supuestos que presentan grandes semejanzas, como creemos haberlo reali- zado cuando repetiamos las hipótesis sobre el origen de la organiza- ción familiar. Y como la mayoría de los autores modernos que se han ocupado del origen del totemismo, la «couvade», etc., han iniciado sus estn- dios con la faz social que presentan esas instituciones, —para rela- cionar el estado social con las épocas, y éstas á su vez en el tote- mismo—corresponde, pues, tener presente las investigaciones, cri- 1 EF. Rarzeu, Volkerkunde, 1, (Die amerikanische HPamilie und Gesellschaft), (Tote- mismus der Amerikaner), pp. 557-562. Leipzig, 1894. 2 J. G. Frazer, The Origen of Totemism en Fortnigtly Review, 649, 1899. Le Totemisme (version francesa de A. Dirr y Van Gennep) 81 y siguientes. París 1898. Totemism and Exoyamy; a Treatise on Certain Early Forms of Superstilion and Society, 1v, 4 y siguientes. London, 1910. 3 A. Lanc, Myth, Ritual and Religion, 1, 60 y siguientes. New York and Bombay, 1899. The Secrel of the Totem, 2 y siguientes. New York and Bombay, 1905. 4 S. Reivacn, Cultes, Mythes et Religions, 1, 17 y siguientes. Paris, 1905 5 A. Lana, Ibidem, 31. 494 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. ticas y resultados que al respecto parecen haberse obtenido des- pués de las numerosas reconsideraciones á que ha dado motivo la cuestión previa, ó sea, la de que si era posible generalizar sobre los caracteres fundamentales del totemismo teniendo en cuenta solo á los que ofrecían las agrupaciones indigenas de Australia. Es bien conocida la discrepancia que existe entre sociólogos americanos é ingleses sobre la cuestión de la anterioridad del totemismo ó de la exogamia, é inferioridad de la filiación uterina, inclinándose la mayoria por la mayor antigúedad del totemismo y la anterio- ridad é inferioridad del matriarcado con relación al patriarcado. Se ha pensado que identificando las condiciones de vida de algunos pueblos salvajes modernos con las que habrán existido en épocas pasadas relativamente remotas—á juzgar por las des- cripciones de algunos viajeros y etnógrafos que han observado la vida en todas sus manifestaciones de indigenas Australia- nos, Americanos y Africanos—se puede afirmar que análogas necesidades y sufrimientos, que idénticas causas materiales habrán impuestos á unos y á otros el recurso de vivir en pequeños grupos aislados. A su vez, los mienbros de cada grupo, animados por individuales simpatías y antipatias—causas que deben atribuirse á las necesidades de la vida material —debieron dar origen á las discordias tan comunes entre salvajes, y á las restricciones en el aspecto amoroso de las simpatías. Se agregan á estas apreciaciones los hechos observados y comentados por Darwin, según los cuales, el hábito social del hombre indica que vivió en pequeñas agru- paciones ó comunidades; cada hombre con una mujer, ó, si era poderoso con varias, que guardaba celosamente de los demás hombres. Los hijos varones de cada familia eran exógamos en la práctica, todos compelidos á tomar mujer en otro grupo. Los hombres llegados á la pubertad constitulan entonces agrupaciones similares después de haber adquirido todas las mujeres posibles en grupos distintos y tal vez hostiles, Esto dió origen, según esta explicación, á que surgiera la fórmula social del totemismo, que la interdicción prohibitiva del mabtri- monio entre individuos del mismo clan totémico, trataría de perpe- tuar. «No elegirás mujer dentro del nombre totémico consanguineo», es la fórmula común y corriente entre los autores para caracterizar á la reconocida interdicción. El totemismo y la exogamia son dos cuestiones que, desde la épo- VO AAA. TORRES: EL TOTEMISMO. 405 ca y en las contribuciones histórico-filosóficas de Me Lennan! y Morgan”, han sido estudiadas paralelamente, por el deseo de tocar el fondo mismo de la institución que nos ocupa, como se ha manifestado en párrafos anteriores. Tiene, pues, gran importancia la cuestión correlativa, ó sea la enumeración de los sistemas de filiación, tratada ya en un estudio de vulgarización y en sus relaciones con el totemismo, por Arnold van Gennep?. Tomando como punto de partida la clasificación utilizada por Grebner sobre sistemas de filiación, y cómo reconoce la influencia que pudieron haber tenido sobre el sistema totémico, selecciona algunas opiniones que contribuiriían al conocimiento del estado y organización social de los pueblos salvajes que han observado los principios del sistema. «C'est dire, je pense—agrega, después de citar á Grebner—que des populations a filiation masculine seraient arrivées au contact de populations a filiation utérine, et qu'il y aurait en compénétra- tion des deux systemes, lune et Plautre étant originairement des institutions autonomes. «Le fait est que dans plusieurs tribus de Anstralie centrale on trouve appliqués ensemble les deux systemes de filiation. Chez les Arunta, par exemple, ou la filiation masculine régit la majeure partic des institutions, on constate en méme temps des traces indeniables de filiation utérine, «qui temoignent, dit M. Durkheim, de sa préexistence.» El mismo Durkheim ha considerado que la filiación materna ha precedido á la paterna *. «L'antériorité de la filiation utérine sur la filiation paternelle est tellement évidente dans les différentes sociétés dont nous venons de parler, elle est demontrée par una telle abondance de preuves qwil nous paraít difficile de la mettre en doute»”. En favor de la anterioridad de la descendencia por filiación ma- terna, no sólo se ha pronunciado Durkheim, sino que también la 1 J. F. Mc LennaN, Studies in Ancient History. London, 1856. 2 L. H. MorGan, Sysiems of Consanguinily and affinity of. the Human Family Smithsonian Contributions to Knowledge, vol. xvi. Washington, 1571 3 ARNOLD VAN GENNEr, Mythes et Légendes d' Australie, xxx y siguientes. Paris, 1906. 3% E. Durxnmem: Sur le Totemisme, en Année Sociologique, y. 98 y siguiente. Paris 1902. A 5 Ibidem, 145. A96 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. considera así Howitt; y las observaciones y deducciones de Spen-=. cer y Gillen agregan que la descendencia se perpetúa, cuando es posible comprobarla, por el nombre de grupo (totem), siendo por lo general más cierto el vínculo materno que el paterno, en sociedades salvajes, bien entendido. A propósito de estas cuestiones de la anterioridad é inferioridad de la filiación uterina, aplicadas al caso ya clásico de los Arunta, se ha desarrollado un gran deseo de generalizar, y como la excepción ha sido suficientemente considerada ', pensamos que tratándose de un caso especial, de excepción como decimos, no conviene tenerlo demasiado en cuenta para una sintesis donde deben estar expuestos los caracteres generalmente observados en el totemismo, y que sea lo que fuere el resultado de la investigación, no es admisible acep- tar la anterioridad é inferioridad absoluta de una institución con respecto á la otra. Los Arunta, á nuestro modo de ver realizaron, por mucho tiempo, una forma mixta en su sistema de filiación. Sobre esta misma cuestión de la filiación materna, se cuentan en la literatura anglo-americana numerosas contribuciones que podrían apuntarse como favorables á los supuestos ya enunciados, y sostenidos por autores como Durkheim y Lang. Continuando con ideas de este orden, sabemos que la concepción y la reencarnación han sido comprendidas por los indígenas de América y Australia de una manera uniforme, y las consecuen- cias que pueden desprenderse de esas concepciones tienen un gran interés para llegar á una explicación aceptable de los orígenes que buscamos. Sin detenernos, por el momento, en el caso que la primera pudiera originarse ó atribuirse —como numerosos pueblos salvajes lo han. creído— á causas improbables: lucina sine concubitu, la creencia muy generalizada fué de que, en esencia, ninguna diferencia existía entre los seres y los objetos de la naturaleza. Ese único origen correspondía al hombre, 4 los animales, plan- tas y objetos que constituyen la maturaleza, sin distinciones que hacer, admitiendo también que los primeros podian descender de 1 Sobre los Arunta, á propósito del totemismo, se han ocupado numerosos autores. Entre los que más han estudiado su estado social, se cuentan: á M. Sid- ney, Hartland, Lang, Spencer et Gillen, Durkheim, Van Gennep y Frazer: Lana, en su Secret of the Totem, habla de the Arunta Anomaly, y Van GeEnNer, en Mythes et Legéndes 'Australie, presenta un examen imparcial, fassim. TORRES: EL TOTEMISMO. 497 los segundos y recíprocamente, y que, siendo posible el cambio de formas, unos podían tener acción inmediata sobre los otros. Es precisamente sobre esa concepción monista, diremos, que acabamos de referir con sus variados aspectos y sus consecuen- cias, sobre la que se funda para algunos autores el totemismo, que recogiendo el principal carácter de las descripciones más exactas consiste, para ellos, en la crecncia de un vinculo que liga intima- mente á un grupo humano con un grupo ó especie de animales, ó una clase de objetos. Este carácter se ha constatado entre los grupos indígenas ame- ricanos y australianos que observaban los principios del clan totémico. Puede el lector interesado consultar á Frazer en cual- quiera de sus dos últimas obras y especialmente en la que lleva por titulo, Totemism and Exogamy, donde reune en cuatro volúme- nes todos los antecedentes del totemismo tal como se le ha obser- vado en los distintos pueblos de la tierra; y en el cuarto, cuando expresa su juicio sobre las relaciones del totem con el individuo, y aun sobre la esencia de la institución, se ex- presa asi: «totemism is an identification of á man with his totem, wh.ther his be an anima!, á plant, or what not». La independencia absoluta del acto sexual de la concepción puede comprobarse en la opinión de los australianos, que tienen sobre las funciones y la naturaleza de los órganos de la genera- ción muy singulares leyendas. Van Gennep* agrega: «Les riverains de la Tully croient que le coit peut avoir lieu pendant le sommeil de la femme sans que celle-cis'en apergoive. Le developpement des seins chez les jennes filles lors de la puberté est dú a ce qw'elies on couché á cóté d'un vicillard (qui est souvent leur fiancé) et sans accomplissement de lacte sexuel. Chez toutes les tribus de l'Australie centrale on trouve des rites magiques destinés á faire croitre les seims des petites filles: on chante aux scins en les exhortant á grossir; ou bin on peint autour des bonuts des cercles excentriques á Pocre rouge et on décore le con, les épaules et la poitrine avec des bandes de fourrure; ailleurs on habille la jeune fille un costume spécial et on Poblige á vivre quelque temps dans Pisolement». El mismo Frazer? expresa que los australianos, no han podido 1 Frazer, Totemism and Exoyamy, 1, 9. 2 A. VAN GENNEP: Ibidem, 1111. 3 J.G. Frazer: The Origen of Totemism, in Fortnightly Review, 649, London, 1593. ANAL. Mus. Nac. Bs. As., Ser. 3.*, T. x1r. Enero 23, 1911. 32 498 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. comprobar una relación de causa á efecto, del acto sexual con la. concepción. La única relación que parecen reconocer es la de una simple coincidencia; la de una intervención mágico-religiosa, con caracteres que nos permiten observar un hecho de repetición, muy generalizado en tribus salvajes de América. Sobre este aspecto del problema, Frazer es bien explícito, cuando dedica á las primitivas creencias de los australianos, sobre la con- cepción y la reencarnación, los siguientes conceptos!: «After long reflection it occurred to me that the simple idea, the primitive superstition at the root of totemism, my perhaps be found in the mode by which the Contral Australian aborigines still determine the totems of every man, woman, and child of the tribe. That. mode rests on a primitive theory of conception. Ignorant of the true causes of childbirth, they imagine that a child only enters into a woman at the moment when she first feels 14 stirring in her womb, and accordingly they have to «xplain to them selves why it schould enter her body at that particular moment», ete. Las idcas australianas sobre la concepción, sintetizadas en la fórmula de la lucina sine concubitu parece, pues, que constituyen la base del totemismo, el hecho natural que, como punto de par- tida, puede explicar mejor esa serie de ideas de un orden social y religioso que organizarian la institución en sus bases esenciales. Más adelente reconsideraremos la teoría concepcional para ter- minar con el capitulo sobre el origen. Conviene á las exigencias de esta exposición y critica de las hipótesis y discusiones sobre el origen del totemismo, que agregue- mos algo sobre lo que los autores especialistas más conocidos y de cuyas memorias podemos disponer, han supuesto sobre esa faz del asunto, para que á su vez podamos interpretar mejor los caracteres escnc ales y externos, generalmente atribuidos, y las relaciones que pueden tener entre sí para llegar á la conclusión final que buscamos, con la más absoluta independencia. Para Mc Lennan* «totemism, that is, the possession by diffe- rent stoks of different name — giving animals, is older than exo- gamy in all cases;» lo que, con alguna semejanza explica Robert- son Smith* en los siguientes términos: «Totemism is generally 1 Frazer: Ibidem, 1v, 97. 2 Mc Lewnan, Studies ¿n Ancient IListory, 491. London, 1896. Puede verse, tam- bién, en Lan6, 1bidem, 34. 3 W. Rorekrson Sutra, Ainsa p and Marriage in Early Arabia, 218, London, 1903. A. TORRES: EL TOTEMISMO. 499 found in connection with exogamy, but must, as J. F. Me Lennan concluded, be older than exogamy in all cases; indeed it is easy to see that exogamy necessarily presupposes the existence of a system of kinship which took no account of degrees but only of participation in a common stock. Such an idea as this could not be conceived by savages in an abstract form; it must necessarily have had a concrete expression, or rather must have been thought under a concrete and tangible form, and that form seems to have been always supplied by totemism. The origin of this curious system, lying as it docs behind exogamy, is yet more obscure than the origin of the latter». Lang* y Frazer? citan á este autor reproduciendo las mismas palabras; Lang, consulta la primera edición del Xinship and. Mur- rage in Early Arabia, y Frazer la segunda, de 1903. Aunque las distintas hipótesis que se han presentado para ex- plicar el origen del totemismo — de autores especialistas — pue- den encontrarse enumeradas y analizadas en las ya citadas obras de Frazer y Lang, conviene continuar haciendo memoria suscinta de las principales para que el lector esté convencido de la amplia investigación que ha sido necesario llevar á cabo. Para Herbert Spencer, el totemismo tiene su origen en la pri- mitiva interpretación de los sobrenombres *; según G. S. Wilken, en la transmigración de las almas, que según Frazer no res- ponde á la raiz ó verdadero fundamento, siendo más bien un carácter de la zoolatría, carácter que puede inducir en la creen- cia de supervivencias totémicas. Algunos autores americanos como Franz Boas, Hill-Tont, A. G. Morice, J. R. Swanton, están de acuerdo en que el origen de los totem de clanes está en los espíri- tus guardianes de los antepasados, transmitidos por herencia á sus descendientes. Este último autor ha dedicado algunas líneas para rebatir á A. Lang sus últimas apreciaciones sobre la anterioridad de la forma materna de organización social. Dice Swanton *, que Jas tribus organizadas materialmente en «esta parte de América setentrional, comprendidas en los Estados Unidos y territorios Británicos, son las más adelantadas». Rechaza también el sistema "Lan, Ibidem, 34. 2 Frazer, Ibidem, 1v, 74. 3 Ver Frazer, Ibidem, 1v, 43. 4 J. R. SwaANtoN, The Secret of the Totem by A. Lang, en American Anthropoloyist, new series, S, 1, 163-165. New York, 1906. 500 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. de herencia ideado por Lang, en los clanes con descendencia feme- nina: un símbolo, nombre ó cualquier señal de distinción obtenida por un varón entre los Haida, Tlingit y Tsimshian, por ejemplo, pasa al hijo de su hermana y continúa ó puede continuar en esta forma indefinidamente. Las ideas americanas sobre el origen del totemismo tienen su ex- plicación en los hechos naturales observados entre las tribus indí- genas más conocidas do América, desde este punto de vista; lo que debemos tener muy en cuenta para la recapitulación, desde que los autores ingleses, por lo general, han descuidado, la consi- deración de los caracteres salientes del totemismo americano al considerar las bases de sus respectivas conclusiones, con excep- ción de Frazer en su último trabajo. Pikler* supone que tiene su germen en las necesidades prácticas, la de distinguir por medio de nombres á los diferentes grupos, sin relación cor idea religiosa alguna. La de que los nombres de animales llevados por los grupos, fue- ron originariamente los de sociedades que obraban mágicamente, cada una por un animal, y que la prohibición matrimonial entre personas del mismo grupo, fué introducida posteriormente, corres- ponde al profesor Baldwin Spencer ?, En la última obra de Frazer se encuentran los supuestos que pueden corresponder al que deja- mos expuesto, como el de Howitt*, y otro del doctor Haddon, sin- tetizado por Frazer, que lo indica como diferente al primero de los citados, y más bien opuesto. La teoría de Haddon consiste en atri- buir el origen de los totems á los animales ó plantas de que vivian los grupos humanos del lugar en que abundaban dichos animales y plantas, lo que dió lugar á que posteriormente recibieran de sus vecinos los nombres de esos animales. Tienen relación con estos conceptos, que tratamos de reprodu- cir con la mayor fidelidad, los que siguen á convimuación de B. Spencer +: «Prescindiendo de que naturalmente el pescado de mar no existe en el interior del territorio, las tribus no tienen grupos totémicos de estos nombres, y reciprocamente las tribus de la costa no tienen grupos con nombres de plantas que crecen sólo en el 1. J. Pixuerk, Der Ursprung des Totemismus, 6 y siguientes. Berlin, 1900. 2 BALDWIN SPENCER, Dotemism in Australia, en Transactions of the Australasian Association for the Advancement of Science, 418. : Ver en Frazer, lbidem, 1v, 50, y en Lana, /bidem, 3-17, 31-33. La contribución de A. W. Howrirr se titula, The Native Tribes of South-Bast Australia, London 1904. 1 Ibidem, 417, edición de Dunedin, 1904. TORRES: EL TOTEMISMO. 501 centro de los territorios; en el día de hoy encontramos que hay grupos totémicos con nombres de animales y plantas comestibles y tanto como podemos juzgarlo, cada grupo de indigenas consu- mía todas las crías comestibles del distrito ó localidad donde resi- día..... Tenemos por seguro que el origen de los nombres toté- micos no está asociado en el primer ejemplo con el alimento ordinario de los grupos locales de individuos porque los indigenas se alimentaban de todas las cosas comestibles que crecían en el pais». Andrew Lang, que tiene estudios muy importantes sobre mitos y religiones de la antigitedad, es el aitor que con mayor extención se había oenpado del totemismo, hasta 1905. Ya sabemos que en este año de 1910 Frazer le ha superado, siendo por demás curioso que aquél no se encuentre citado en la recapitulación que tantas veces hemos citado y que continuaremos consultando, de este último autor. Para Leng el problema consiste en dar con el desarrollo univer- sal del parentesco, y en conocer el origen de los grupos que llevan habitualmente el nombre de animales, plantas y otros objetos, y de la ley en cuya virtud los miembros de una misma familia no pueden contraer matrimonio, de las familias vinculadas, por los nombres de animales, ete. Aceptando la hipótesis de Darwin, según la cual el hombre debió habir vivido, en un principio de su estado inferior, en pe- queñas agrupaciones con varias mujeres, y cenando el joven macho llegaba á la edad adulta era compelido á tomar mujer en otro grupo, la hipótesis de Lang estaría basada, pues, en la conjetura de aquel autor, ó sea: peaueños grupos ó familias gobernadas por la voluntad de un señor ó amo, cuyo harem contenía todas las muje- res jóvenes del grupo, han sido exógamos en la práctica para los varones adultos. Y esta costumbre no debió generalizarse sino más tarde cuando quedó establecida la creencia totémica con el tabu, ó interdicción: «no te casarás dentro del nombre totémico consan- guineo». El establecimiento de la creencia totémica, según este antor, no pudo ser repentino. Los hombres no pudieron haber concebido 1 A. Laso, ha publicado los siguientes estudios, sobre la materia: Mylh, Ritual and Religion (dos ediciones); Social Origins; Magic and. Religion; The Making of Religion; Modern Mythology: A reply to professor Max Muller; The Secret of the Totem, ete. D02 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. que cada grupo poseía un animal protector y sagrado, ú otro objeto vinculado por consanguinidad. Antes de que se convirtiese en fe y ley debió haber tenido un principio confuso, la creencia tan extraña según la cual cada grupo humano tenía una conexión Íntima con una especie animal ó vegetal. La naturaleza y origen de la supuesta conexión entre cada grupo humano y la especie animal ó vegetal que le da el nombre se explica por el modo de pensar de los salvajes y por el procedimiento ordinario, en cuya virtud, aun en los tiempos modernos, los sobrenombres se aplican de afuera. En su estudio Totemism and Exogamy, Frazer recapitula, como hemos dicho, en 169 páginas, las tres cuestiones fundamentales alrededor de las cuales los investigadores se han esforzado en pene- trar, y especialmente en aquélla, la exogamia, que por lo general se ha comprendido como la faz social reveladora de la existencia de ideas totémicas y de la organización social correspondiente. Utilizando el ya considerable material descriptivo y un buen número de memorias críticas sobre la primitiva organización social de los indigenas de América, Africa y Oceanía, y, especialmente, la experiencia de otros autores y de sus primeros ensayos, Frazer' ha dado á su última contribución, si no nuevos y llamativos puntos de vista, una excelente y clara exposición de las cuestiones funda- mentales, tal como han sido consideradas desde sus principios. El plan de la obra nos ha dejado satisfechos en absoluto. Se palpan las ventajas y la seriedad de la forma de organizar los conocimien- tos sobre este aspecto de la historia de la vida de las primitivas sociedades humanas; siendo ese procedimiento inductivo-deduc- tivo el que convenía aplicar dado el cúmulo de datos y observa- ciones como el de exámenes críticos sobre el totemismo y la exo- gamia ya incorporados al acervo histórico-sociológico. Tratándose de una contribución fundamental, y siendo en efecto la última palabra después de las discusiones que hemos 1 J. G. Frazer, profesor de antropología en la Universidad de Liverpool, ha dado á luz varios estudios importantes sobre la materia. Con el título Tolemism aparece una primera edición en 1587, y en 1893 la traducción francesa de esta misma obra; posteriormente: (Folden Bouyh, London, 1900; Observations on Central Australian Totemism, en Journal of the Anthropological Institute, xxwt, 281-286. London, 1899; en Fortnightly Review, 1905, expone su teoría concepcional para explicar el origen del totemismo, y, en 1910, publica en cuatro volúmenes todo lo más importante que se conoce sobre el particular, con el título de Totemism and. Exoyamy, London, 1910. (TA TORRES: EL TOTEMISMO. 5303 leído y extractado para esta sintesis, en muchas de las cuales no se ha tenido en cuenta la conveniencia del reconocimiento de la verdad fundada; daremos fin á este primer capitulo sobre el origen de la institución que estudiamos con la cita y transcripción, con preferencia literal, de las opiniones de este autor, y á continua- ción. lo que parezca eficaz y fundado como ampliaciones, hipótesis y conclusiones, buscando con ello la importancia que debe atri- buirse á las caracteristicas del totemismo en América, y no, como pudiera pensarse, á la critica vulgar inspirada en la pesquisa de la excepción. Debemos iniciar la exposición de sus ideas con las siguientes palabras: «The problem of the origins of totemism and exogamy, in the absence of historical rezords, can only be solved by general considerations and arguments drawn from probability. Both ins- titutions originated in savagery and cannot be understood withont a long and patient study of savage thought and custom». Y más adelante agrega sobre el origen del totemismo y la exogamia: «It is possible that both totemism and exogamy have originated in diff. rent ways among different peoples, but it is more probable thod each of them has everywhere had a similar origin». Estamos de acuerdo con Frazer, en que el totemismo es institu- ción distinta á la exogamia, que cronológicamonte presenta carac- teres anteriores Ó más primitivos, que son consecuentes con la hipótesis que nos satisface para explicar el origen de la primera, pues, como lo veremos más adelante, la exogamia no tiene otra explicación que la expuesta por Westermarck; como no hay duda de que la opinión de Frazer encontrará aprobación cuando dice que un sistema artificial como es el de la exogamia, debe atribuirse á una legislación deliberada. La teoría de Westermarck ', expuesta con gran amplitud por Frazer?, asigna á la aversión que naturalmente exist» entre p=r- sonas ligadas por estrechos vínculos de consanguinidad, á unir- se en matrimonio: «He holds that exogamy originated in a na- tural aversion to sexual intercours between persons who hare been brought up together, and that as such persons are com- monly blood relations the instinct finally took the form of an aversión to marriage with near Kin». 1 E. Wesrermarck, The Origin and Development of the Moral Ideas, 11, 308 y siguientes. London, 1908. 2 Frazer, lbidem, 1v, 92-95. BO4 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Aunque Frazer no considera satisfactoria esta opinión, no deja de hacer notar que presenta algunos caracteres que, sin em- bargo, pueden explicar el espíritu de una y otra institución. La teoría concepcional explica el origen del totemismo, pero no el de la cxogamia; la costumbre muy generalizada entre los salvajes de buscar mujer en otro grupo, por prescripción obligatoria, por aver- sión hacia el insesto, pinta dos ideas y dos situaciones de estado social qne bien pueden autorizar una correlación, sin que por ello quiera decir que exista una sucesión, una evolución en el sen- tido que suele darse, y, mucho menos que se autorice á formular categóricamente un orden cronológico. Debe haber en el fondo de estas instituciones una serie de ideas que no podrían explicarse sin conocer el modo de pensar de los salvajes, pero está de manifiesto que la razón de procedencia de ambos conceptos centrales debe atribuirse á los primeros pasos cn el camino de la organización de la familia: el totem, aun para el supuesto del concepcionismo, no viene á ser otra cosa que la exte- riorización, el formalismo de la creencia generalizada sobre el ori- gen de la familia, el reconocimiento de las hijos, la descendencia, y la necesidad de su conservación. La exogamia habría tenido que surgir como régimen que propendería á lo segnndo, desde que las relaciones sexuales no podrian continuar entre individuos de la misma sangre, de un mismo tronco materno. Puede decirse, que la hipótesis y consideraciones de L. H. Morgan corresponden á esta interpretación, que es, al fin, la que tiene en cuenta á la ma- yoría de los hechos observados entre los pueblos más primitivos, especialmente de América ”. Continuarenros con las hipótesis de Frazer sobre el totemismo, que dejamos á un lado momentáncamente por la necesidad que había en tratar previamente la cuestion del origen de la cxogamia y por seguirá Frazer en su exposición, siendo nuestro propósito, el de tener muy en cuenta lo que los sociólogos norteamericanos han establecido como caracteres fundamentales del totemismo en América; y si bien es cierto que para el efecto no contamos con toda la bibliografía, las contribuciones generales y las notas biblio- gráficas ap»recidas en el American Antropologist, nos ha facilitado el conocimiento extractado de los estudios americanos modernos. Las hipótesis de Frazer fueron tres, que repetiremos con sus 1 T. H. Morcan, Systems of Consanguinity and. Affinity of the Human Family, en Smithsonian Contributions to Knowledye, xv1, 481 y siguientes, Washington, 1871. TORRES: EL TOTEMISMO. 305 propias palabras: 1.* «The first theory, that totemism originated in the doctrine of the external soul or the supposed possibility of depositing the sonls of living people for safety in external objects, such as animals or plants»; 2.* «that totemism originated as a system of magic designed to supply a community with the necessaries of life, especially with food and drink»; 3* «that totemism originated in a primitive explanation of conception and childbirth. hz theory was suggested by the belicps of the Central Australian aborigines»'. Más adelante agrega: «Three years after I propounded my theory, the missing link was fonnd, the broken chain was completed, by the reserches of Dr. W. H. R. Rivers; for in the Banks Islands he discovered a series of beliefs and customs which fulfil exactly my theoretical definition of absolutely primitive totemism», ete. Ya hemos tenido ocasión de ocuparnos de la teoría concepcio- nal, y entonces reprodugimos las observaciones hechas sobre los distintos aspectos de la vida primitiva, desde las primeras conse- cuencias de Ja cópula carnal, hasta el hecho definitivo que consa- graba en el hecho la paternidad, ya que lógicamente no podian los salvajes explicarla por una serie de circunstancias que escapa- ban á su comprensión. E De ahí surgieron los supuestos bizarros que actualmente fundan la teoría concepcional. Sobre este punto la opinión del doctor Frazer no difiere esencialmente de la teoría por él mismo bosque- jada en la Fortnightly Review, 1905, en la cual el verdadero tote- mismo consiste en la creencia de que la concepción ha sido causada por la entrada en la mujer de un espíritu real, animal ó vegetal, de manera que el niño nacido como efecto ó consecuencia de ese hecho, no es otra cosa que el animal ó el vegetal que se alojó en el vientre de la madre, en momentos que ésta pasaba por las inmediaciones de dichos animales ó plantas: por la reencarna- ción, pues, del espíritu de esas especies, en el cuerpo de la mujer, ó sea, por la ignorancia de la paternidad física. Más adelante agrega una serie de consideraciones para explicar algunas excepciones que ha podido determinar, y que escapan á la explicación dada de la ignorancia en la paternidad fisica, sobre cuya base la teoría concepcional explica el origen del totemismo, y no el de la exogamia, y, finalmente ?, que: «The totemic clan is a to- 1 Frazer, Ibidem, 52-59. 2 Ibidem, 1v, 75. 206 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tally different social organism from the exogamus class, ana we have good grounds for thinking that 16 is far older». Si esta declaración es importante y en general debe aceptarse, no es menos cierto que entre el totemismo y la exogamia existe una re- lación extrecha, constatada por los numerosostestimonios de acredi- tados autores, como puede verificarse en las recapitulaciones de Frazer y Lang; que el totemismo tiene por origen las ideas co- rrientes en aquellos grupos salvajes sobre la concepción y recnear- nación, lo que nos ofrece la explicación primitiva d.1 origen de la familia, y como desde aquellas remotas épocas fué ya una necesi- dad de prever su conservación, los indigenas inventaron para evi- tar cl insesto, la ley exogámica, habiéndose observado que el tote- mismo concepcional se desarrollaba gradualmente hasta la forma de totemismo hereditario, por lo general, signiendo la descenden- cia femenina. Más adelante la tendencia predominante era la res- tricción también gradual del régimen matriarcal *. Reconocida la tendencia á la formación de grupos muchas veces totémicos, otras no, según ya lo ha afirmado Frazer—era de alta conveniencia impedir la cohabitación entre parientes cerca- nos, que antes posiblemente habría sido común, como Morgan lo ha indicado para América, y Frazer, fundado en numerosas des- eripciones, entre los Australianos. En la mayor parte de las tribus, los clanes totémicos son exógamos, en otros no lo son. Dos regímenes se encuentran en acción, sin prelación absoluta y constante del uno sobre el otro, qne tienden ó buscan el fin de la conservación de la familia, de la filiación materna ó paterna, á enyo fin coadyuvan otras instituciones muy conocidas en Amé- rica, Australia y Asia: el «levirado» y la «sororate» son distintos as- pectos del matrimonio por grupos que, á mi juicio, buscaban la perpetuación, el predominio de la filiación paterna, desde que pa- rece haber precedido en el predominio la filiación uterina; y la «couvade,» ó afirmación de la paternidad sería, como ya varios au- tores ? lo han establecido, la forma más moderna de esa lucha del patriarcado contra el matriarcado. 1 Ibidem, 1v, 130 y siguiente. 2 La «couvade» tiene un gran interés etnológico, especialmente para los america- nos, y, como en el caso del totemismo, han sido muy variadas y controvertidas las opiniones sobre su origen y caracteres. A propósito de un estudio del señor F, Rermant sobre el mismo asunto, el dortor R. R. Schuller, empeñoso investi- gador y ya conocido por sus estudios históricos, bibliográficos y lingúísticos, ha publicado una monografía crítica sobre A Couvade, en la que, sobre la base de una excelente información, se adhiere álas interpretaciones de Bachoffen, Lu- bbock, Giraud-Teulón, Zmigrodzki, Letourneau y Hermant. TORRES: EL TOTEMISMO. DOT Siguiendo la recapitulación de Lang * y algunos artículos biblio- gráficos aparecidos en el American Anthropologist, sobre las teorías americanas del origen del totemismo, tenemos—para terminar con el presente capítulo —que, todos los animales y plantas protec- toras ú otros objetos que patrocinan y dan nombres á individuos, familias, tribus, sociedades, son totem en la opinión de Powell y otros autores, siendo en esencia espíritus guardianes. Derivan en su totalidad del manitw, ó espíritu guardian individual, á quien fué revelado en sueño ú de cualquiera otra manera. El objeto se volvió después hereditario en la familia de ese hombre, pasó á su descendencia, ó bien en s ciedades antiguas con sistema femenino, á la desendencia de sus hermanas, convirtién- dose en el totem de una familia. Estas comunidades pueden ú no ser exógamas, pued.n ser aun endógamas. Los partidarios de esta explicación consideran la asociación de la exogamia con el totemismo familiar hereditario como accidental más bien que esencial. Hill-Tout, escribe que los grupos totémicos son exógamos, no á causa de su totem comun, sino á causa del parentesco sanguineo. Es el lazo sanguineo que prohibe el matrimonio dentro del grupo totémico, no el totem comun. Cree que la exoyamia noes el carácter esencial del totemismo. Que el emblema ó señal totémica fué originalmente un «genio tutelar» entre los Th.inket, parece una mera hipótesis de F. Boas. La mayor discrepancia de losautores americanos con los ingleses consiste, enla amplitud de concepto que el término totem tiene entre los primeros, mientras que, para los segundos, se reserva el vocablo sólo para el totem hereditario de la familia exógama. Entre estos últimos se cuentan á Tylor, Lang, Van Gennep y OLrOS. Es muy general que entre esos espíritus tutelares definidos por totems entre los autores americanos, se encuentren manitus, es decir, el espíritu tutelar individual, y no el totem hereditario del clan. Se puede comprobar entre tribus indígenas de Australia y América que los espíritus protectores eran considerados de manera diferente á los totem hereditarios. Finalmente, el concepto de un protector espiritual es el que domina ó constituye la base de 1 A. Lanc, The Secret of the Totem, 202. DOS MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. las hipótesis americanas para explicar el totemismo y sus varie- dades !. Con estas breves páginas dedicadas al origen de la institución consideramos estudiada su faz más importante, de acuerdo con las opiniones de los autores más recomendados y con el propósito de dar cabidaá todas las observaciones que han podido efectuarse por viajeros y etnógrafos, y de las cuales trae una excelente com- pilación el profesor Frazer en su obra: Totemism and Exogamy. HT SIGNIFICADO Y EFECTOS La definición del totemismo —después de conocer las bases sobre que parece fundarse —podriamos ensayarla diciendo: es una rela- ción íntima que ha existido entre un grupo deindividuos vinculados por consanguinidad y ciertas especies de animales, plantas ú objetos; que explica, según las nociones de los primitivos pueblos salvajes, el origen de la familia, la necesidad de su preservación y conservación física—inclnyendo al carácter esencial del tote- mismo americano; y que se ha desenvuelto á expensas del princi- pio de la ley que organiza la exogamia totémica. La definición dada por Frazer, por citar la más moderna y ponderada, es la siguiente, qne reproducimos textualmente: «If now, reviening all the facts, we attempt to frame a general defi- nition of totemism, we may perhaps say that totemism is an intimate relation which is supposed to exist between a gronp of kindred people on the one side and a species of natural or artificial objects on the other side, which objects are called the totems of the human groups. To this general definition, whinch probably applies to all purelly totemic peoples, it should be added that the species of things which constitutes a totem is far oftener 1 Puede verse en Lana (págs. 207 y siguientes) algunas consideraciones sobre las teorías de los autores norteamericanos, y el estudio de A. SwanroN, que en forma de nota bibliográfica ha publicado en el American Anthropologist, vi11, 163-165. Washington, 1906. TORRES: EL TOTEMISMO. 509 natural than artificial, and that amongat the natural species which are rgckoned totems the great majority are either animals or plants.» El totem es diferente del fetiche, como puede verse en Frazer! y Reinach?; el totemismo, como dice el primero, se presenta como » En Australia la proporción de tribus que observan la filiación masculina está en relación de 4 á 1; en América de 3 á 2, según Frazer!. El totemismo en sus formas más primitivas se ha encontrado entre las tribus del sur y este de América del Norte, pero de las que mejores datos tenemos son de las del noroeste, estudiadas por Hill Taut y Boas. En el norte se encuentra el tipo australiano de organización social con clanes, totems y descendencia en línea fe- menina. Se encuentran, sin embargo, algunos casos de descenden- cia en línea masculina. Hill Tout considera á la exogamia—como ya lo hemos dicho — en los efectos sociales, accidental y no social, admitiendo la posi- bilidad de que los matrimonios se pudieran hacer dentro del clan totémico. Este modo de ver ha sido controvertido por Lang, basado en el buen caudal de hechos y observaciones que han proporcio- nado la verdadera estructura de la institución, sin darle demasiada importancia á las excepciones. Según la teoría de Hill Tout, hay toda clase de totems pertene- cientes á individuos y á varias especies de asociación. Los totems hereditarios de familias exógamas, son exógamas por razón de que las familias, en ciertos casos, hacen un tratado de alianza ó de matrimonios mutuos con propósitos políticos. Pueden presen- tarse casos de haber hecho verdaderas conversiones volviéndose exógamas, á pesar de que no tenían ni totem ni animales que dan 1 Frazer, Le Totemism, 100. 522 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nombre. Para este autor la exogamia totémica es un mero acci- dente y el totem no tiene nada que ver con la ley exogámica”. Hill Tout escribe á Lang ampliaudo sus explicaciones, en la forma siguiente: «Los grupos totémicos son exógamos, no á causa de su totem común, sino á causa del parentesto sanguíneo; es el lazo sanguineo que prohibe el matrimonio dentro del grupo toté- mico, no el totem común.... Donde yo creo que Vd. se equivoca es cuando considera la exogamia como el carácter esencial del to- temismo. Yo no puedo pensar asi, para mí es secundario, y no pone obstáculo al matrimonio sino porque indica parentesco san- guineo, considerado como el verdadero impedimento». De estas apreciaciones se desprende que para el totemismo, no es el lazo sanguíneo real sino el lazo definido y sancionado por el totem, el que no debe violarse. La exogamia y el totemismo son instituciones distintas, pero que han podido desenvolverse para- lelamente. Otras interpretaciones del valor del totem y de sus efectos podríamos reproducir, ya divulgadas por autores que han proce- dido á su crítica, pero tratándose en muchos casos de observacio- nes aisladas, difíciles de verificar, hemos pensado que no sería necesaria su inclusión. Para terminar con este parágrafo, daremos lugar á las últimas apreciaciones de Frazer sobre los efectos del totemismo y la exo- gamia. Ya hemos visto que Frazer ha reunido en cuatro gruesos volú- menes todos los antecedentes sobre esta materia, las hipótesis, y, por fin, los resultados á que en buena lógica puede llegarse, —con un poco de ecuación personal, como se comprende. Se nos permitirá, desde luego, que reproduzcamos sus juicios finales sobre ambas cuestiones, y así tenemos: «Taking the practi- ce and the traditions of the Central Australian tribes together we may with some probability conclude that the institution of exo- gamy is distinctin Kind and in origin from the institution of tote- mism, and that among the most primitive totemic tribes totemism preceded exogamy», y con anterioridad, ya sabemos ha establecido que: «Differences between totemic peoples in respec of marriage; in most tribes the totemic clans are exogamoses, but in some they are not so». Y sobre la razón de la diferencia, agrega: «Another 1: Ver en Lana, The Secret of the Totem, 202 y siguientes. TORRES: EL TOTEMISMO. 523 reason for inferring the radical distinetion of totemism and exo- gamy is that many peoples are exogamons without being totemic». Entre los efectos que considera este autor están aquellos según los cuales: «If totemism has done little to foster economic pro- gress, 1t has done something to stimulate art», y además, «But if totemism has done little to foster the growth of religion, it has probably done much to Knit men together in society, and has thus served a useful purpose; since in the struggle for existence union is strenght and victory, disunion is weakness and defeat. Totemism has stood for the principle of collective responsibility, which though theoretically unjust has been practically bene- ficial»!. De las numerosas descripciones conocidas y de los estudios crí- ticos áque han sido sometidas se deduce, teniendo bien en cuenta al totemismo en varios puntos de la tierra, que el clan totémico ó el totem del clan, es el que reune las calidades intrínsecas y gene- rales de la institución que nos está ocupando; la forma que debe tenerse presente para su caracterización, sobre la cual se han de- senvuelto otras, que si bien es cierto responden al orden de ideas ya analizadas, no se presentan con la necesaria homogeneidad en sus fundamentos. IV SUPERVIVENCIAS Las publicaciones de Renel, Reinach y Van Gennep han puesto á la orden del día la cuestión de las supervivencias del totemismo en las sociedades modernas. Parece que se debe á Mc Lennan la idea de haberse encontrado en pueblos de la antigúedad clásica y otros aun más recientes, supervivencias de costumbres y de creencias totémicas. S. Reinach, dominado por estas ideas, formula un código de totemismo, en cuyos artículos y consideraciones comprende la fórmula deductiva más ó menos exacta que encierra los conceptos 1 Frazer, Ibidem, 38. 594 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. esenciales del totemismo animal, en un extremo, y en otro, la deri- vada y más ó menos elástica que puede dar margen á muy variadas apreciaciones. Les survivances du totemisme chez les anciens Celtes, es un estudio erudito, hábilmente documentado, pero que, como otros, no han hecho más que darnos antecedentes de una forma de zoolatría guerrera y territorial, que presenta analogías generales y no esenciales con el totemismo verdadero, que no podrían ser tomadas como formas evolutivas de la institución que estudiamos, y algo así como una precipitada confusión de ideas de distinto carácter, que son la raíz de la mitología y que sin embargo se re- cogen como fundamentos de esta práctica primitiva; institución netamente social y no religiosa, y tan antigua, que no ha sido posi- ble sorprenderla en su pleno y absoluto predominio, á pesar de las incursiones por los dominios de la arcaica literatura descrip- tiva. Una de las afirmaciones de este último autor, que puede expli- car la corriente de ideas en que se encuentra, es aquella según la cual: «On commet souvent, en parlant de totems, une erreur contre Jaquelle il importe de se mettre en garde, d'autant plus que Lub- bock, Herbert Spencer et Frazer lui-méme n'y ont pas toujours échappé. On s'imagine que animal totem est Vancétre mythique de ceux qui lui rendent un certain culte et on suppose que le clan totémique obéit aun méme sentiment qui inspirait aux Eumolpides, par exemple, le culte de leur ancétre Eumolpos. Or, cette erreur a precisément pour cause la mécomnaissance de la loi énoncée plus haut, á savoir que VPexplication a d'une coutume, recueillie de la bouche des primitifs, ne doit jamais étre tenue pour exacte»?, Van Gennep ha puesto de manifiesto, por otra parte, el error fundamental en el que ha inenrrido S. Reinach cuando dice que el tabau equivale al totem, 6 que lo considera como el principio esen- cial del totemismo; error del que han tenido que desprenderse otros. En cuanto al catecismo ó código totémico—si es que el conoci- miento de la institución nos hubiera permitido redactarlo y fundar- lo- debió ser obra de lenta elaboración, de manera que fuera ó com- prendiera todas las formas posibles que esta peculiarisima práctica social nos hubiera revelado. No deja de sorprender, sin embargo, la brillante argumentación 1 S. Reinacn, Cultes, Mythes et Religions, 1, 39 París, 1905. TORRES: EL TOTEMISMO. 525 que Reinach desarrolla para fundar su supuesto y su habilidad para hacer correr el pensamiento por el plano resbaladizo de la lógica formal. La crítica de Van Gennep sobre el trabajo de Renel está también dirigida en el sentido de evitar se divulguen los prejuicios sobre el totemimo animal en los que este último autor también ha inen- rrido. k El totemismo de Renel consiste en un pacto de alianza concluí- do entre un clan de hombres y un clan de animales; en fin, y en las otras caracteristicas que da la difinición de Reinach para no per- der la orientación. Las insignias de figuras animales en Roma son, para Renel, de origen totémico y constituyen como el reflejo de una supervi- vencia. Llegando á los resultados de su crítica á la teoría de Renel, dice, que los casos por el autor analizados son de zoolatría simple, pues, zoolatría es un término general de aspecto religioso pero no social, y que el totemismo puede corresponder á la zoolatría, pero toda zoolatría no es el totemismo. Washington Matthews se pregunta también —siguiendo en este orden de ideas: —«Are There Totem-Clans in the old Testament?» y continúa: «The latest answer to this question is from the pen of Joseph lacolis, and appears in the Archaeological Review, for May, 1889. He concludes his learned paper as follows: «1.” If anthropology tuches that the totem arrangementis a ne- cesary stage of national development, there are sufficient indica- tions of such arrangements in the names of the Edomite clans (Gen. XXXVI). «2,0 There are sufficient «survivals» of totemism in the name of the Iraelite clans, their forbidden food, personal names tattooing, family feasts, and blood avengers, to render it likely that they once had a totem organization like the other BP né Abraham. «3.. But there are not any signs of the actual existence of totemism in historic times among the Hebreus, such as professor Smith contends for in the cases of David and the crucil passag, (Ez. vi, 11)»!. Otra supervivencia sería el blason familiar—para los autores que siguen esa corriente de ideas, —tan común en las sociedades 1 W. Marrmews, Are there Totem-Clans, etc., in The American Anthropologist TI, 345. Washington, 1889. 526 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. modernas, pero en esencia tan distinto en sus fundamentos. El totemismo puede ser determinado como una institución social que caracterizaría uno de los primeros pasos de la historia de la socie- dad y en una época dada, originada en una serie de ideas que para los individuos que las concibieron tenían ó podían tener su explicación natural: las ideas sobre la concepción y la reencarna- ción; el blasón está fundado en una pretensión, y podría subsistir ó perdurar sin detrimento ni peligros de corrupciones, sobre la base de un sistema económico como el que engendró la sociabili- dad de la edad media, y que en manera alguna puede relacionarse con los efectos sociales que suponemos en el totemismo. Las supervivencias orgánicas, anatomo-fisiológicas, pueden pre- cisarse sin dificultad por su implantación y constitución orgánica, y tienen una explicación racional; las formas derivadas de un pe- riodo epigono, en los estudios de culturas desaparecidas, pueden determinarse también con mucha exactitud; pero en el terreno de las supervivencias totémicas no nos parece que pueden sus soste- nedores mantenerse por mucho tiempo con los argumentos que presentan. El totemismo no se presta para fundar teorías de formas derivadas, por la razón de que sus caracteres esenciales no se han presentado invariablemente y con nitidez. Sólo por analogías puede llegarse á los resultados que se nos ofrece como supervi- vencias. ¿El blasón comprende los conceptos sociales y religiosos, fun- damentales unos y accesorios otros en el totemismo? Creemos que no. Frazer, en su último libro, se expresa con mucha claridad sobre el particular: ! «On the other hand, totemism has not been found as a leving institution in any part of Northem Africa, Europe, or Asia, with the single exception of India; in other words, 16 appears to be absent, either wholly or for the most part, from two of the three continents which together make up the land surface of the Old World, as well as from the adjacent portion of the third. Nor has it been demonstrated beyord the reach of reasonable doubt that the institution ever obtained among any of the three great families of mankind which have played the most conspicuous parts in history —the Aryan, the Semitic, and the Turanian. It is true that learned and able writers have sought to prove the former 1 Frazer, Ibidem, 1v, 12-13. TORRES: EL TOTEMISMO. 527 existence of totemism both among the Semites and ! among the Aryans, notably among the ancient Greeks an Celts * but so far Thave studied the evidence addnced to support these conclusions I have to contess that it leaves me doubtful or unconvinced. To a great extent 1t consists of myths, legends, and superstitions about plants and animals which, though they bear a certain re- semblance to totemism, may have originated quite independently of it. Accordingly I have preferred not to discuss the difficult and intricate question of Semitic and Aryan totemism. Inthe body of facts which I have collected and presented to the reader future enquirers may find materials for instituting a comparison between the actual totemism of savages and the supposed vestiges of it among the civilised races of ancient or modern times. It is possi- ble that their researches may yet shed light on this obseure pro- blem and perhaps finally solve it. I shall be content if I have helped to smooth the way towards a solution». Y, después de estas consideraciones tan poco favorables para la tesis de Reinach, Renel y sus glosadores, agrega algunas obser- vaciones que no permiten esperar mucho de esos procedimientos analógicos aplicados para descubrir funciones, estudiando casos heterogéneos, como son las supervivencias de órganos que denun- cian antiguas, extinguidas pero posibles funciones de la vida fisi- ca; tan distintas é independientes de las supervivencias de carác- ter social. y Reproduciré la enumeración de los principios á que deben suje- tarse las indagaciones sobre el totemismo y sus posibles formas derivadas, siguiendo un método comparativo. Estos principios, que aceptamos en general, bien entendido, han sido formulados por Van Gennep?. «I. Le totémisme est caractérisé par la cro- yance en un lien de parenté, qui lierait un groupe humain d'appa- rentés physiques et sociaux d'une part, et de Vantre nne espéce animale an végétale, au une classe d'objets; II. Cette croyance s'exprime dans la vie religiense par des rites positifs (cérémonies d'agrégation au gronpe totémique anthropo- animal, anthropo-végétal), et des rites négatifs (interdictions); TIT. Et au point de vue social, par une reglamentation matrimo- niale determinee (exogamie limitée); 1Cita á W. Robertson Smith. 2Cita á S. Reinach, G. L. Gomme y N. W. Thomas. 3 A. van GENNEb, Hieligions, Moeurs et Leyendes, 56-57. Paris, 1909 528 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. IV. Le groupe totémique porte le nom de son totem. » Fácil sería comprobar que suelen presentarse otros caracteres secundarios y los esenciales 6 principales modificados, que al fin explicarían modalidades étnicas, diferencias debidas al medio fisico geográfico y otras que dependen del nivel intelectual de tribus salvajes ó semisalvajes: modalidades que en manera alguna pueden contribuir hasta el grado que la institución se desnatu- ralice. Y, como es muy sorprendente la influencia que tiene el ri- tual en todas esas prácticas indigenas, es posible que las caracte- rísticas sociales pasen encubiertas sin ser advertidas por el inves- tigador. Debemos cuidarnos mucho de ello. El estudio de las instituciones sociales de los indígenas argenti- nos, y especialmente de los que habitaron la cuenca del río de la Plata, no nos ha ofrecido datos concretos que pudieran permitir- nos la puntualización, diremos, de las prácticas sociales perma- nentes; y, con respecto á la institución que estudiamos, los que más cerca están de haberla observado son los indios de la Patago- nia y litoral del rio de la Plata, habiendo llegado á nosotros sólo las supervivencias de ella. Trataremos, pues, de ofrecer en pocas pá- ginas las dispersas noticias que sobre el particular se conocen. De los habitantes de los valles del noroeste argentino, como de otras distintas tribus que presentan semejanzas psíquicas y que tuvieron su habitat en la región central de nuestro territorio, las referencias que se tienen sobre la constitución de la familia, el parentesco, etc., no satisfacen ó no son todo lo completas como para que permitan la deducción de que entre ellas hayan prospe- rado las ideas de la organización totémica. Hemos consultado al efecto á Chome (I), Corrado y Tomajun- cosa, Díaz de Guzmán, Fernández Cornejo, Guevara (edición Groussac), Lozano, Narvaez, D'Orbigny, Oviedo y Valdez, Quiroge (A.), y los estudios que podían tener algunas referencias —pero como fuentes segundas —sobre estas materias, de los especialistas dedicados al estudio de los indígenas del noroeste argentino— conocidos con el nombre de Calchaquíes ó Diaguitas, —como Ám- brosetti, Boman, Quiroga y Lafone Quevedo. Los estudios de Ratzel, Keane y Mc Gee, no nos dejan en me- jor situación para juzgar sobre el verdadero estado de organiza- ción social de las principales tribus de América, y en especial, de América Meridional, siendo los sistemas tribales considerados muy poco hemogéneos. Destácanse, sin embargo, algunos ca- racteres que demuestran haber pasado la mayoría de ellas del e a TORRES: EL TOTEMISMO. St 29 predominio del matriarcado (con el clan totémico) á la forma ó formas del patriarcado, triunfante como sistema en la época de la llegada de los europeos al nuevo continente. Hasta en los estudios | de Keane' pueden encontrarse los fundamentos de esta afirmación. En la citada obra de Frazer, Totemism and Exogamy*, se en- cuentra un capitulo destinado á recordar todos los antecedentes | de la literatura sobre el totemismo en Sud América, ó sus formas derivadas. Una de las referencias que allí trae puede tener relación con el | objeto que nos proponemos, pues, no podría negarse la influencia | que todas esas distintas culturas indigenas del noroeste, fuera de | nuestros territorios, han tenido sobre la que se conoció por Cal- > chaqui ó Diaguita. Dice Frazer”: «These accounts of the ancien religion and supers- | tition of the Peruvian aborigines, which we have on the high authority of Garcilasso de la Vega, himself the son of an Inca prin- | cess, may perhaps be regarded as indications that these people had totemism or something like 16. But the evidence is too slight to allow us to pronounce a decided opinion on the question, etc.». Sobre los Moluches y Araucanos, que, como es bien sabido, ini- claron sus invasiones formales al territorio argentino desde media- dos del siglo XVIII, según Falkner?, tenemos las siguientes obser- vaciones generales: «The Moluches or Araucanians of Chili are | divided into families or clans, which are named after animals, plants, and other natural objects»; y, más adelante termina dicien- do «Each clan has its presiding deity, who lives ina vast cave under ground, and the dead clanspeople gots live with hin there. These clannames and beliefs savour of totemism>». Las noticias más antiguas sobre la constitución del matrimonio y la filiación entre las tribus patagónicas, establecen que el sistema corriente, con respecto al primero, fué el del matrimonio endogá- mico, siendo la filiación paterna la única conocida. En Viedma * y D'Orbigny? pueden encontrarse las referencias recordadas. 1 A. H. Keanu, Man past and. present, 399. 2 Ibidem, 11, 557 y siguientes. 3 Página 579. s J. Farkser, 4 Description of Patagonia and of the Adjoininy Parts of South America, 74. Hereford, 1774. No dejamos de reconocer la existencia de pruebas de una influencia araucana en territorio argentino de mueha mayor antigiiedad. 5 A. ve Vieboma, Descripción de la costa meridional del Sur llamada vulgarmente patayónica, en Colección de Documentos, etc., de Angelis, vt, TA y siguientes. Buenos Aires, 1837. 5 A. DOrBIGNY, L'Homme Americaine, 11, 7 y siguientes. Paris, 153%. Axar. Mus. Nac. Bs. As, Ser. 8.*, T. x111. Enero 25, 1911. 31 590 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Las descripciones de Falkner traen también la determinación del origen de algunos de los clanes patagónicos, según las propias afirmaciones de sus individuos, para los cuales cada grupo descen- día, ópertenecía á distintas especies zoológicas y les preocupaba la observancia de las interdicciones, tan generales entre sociedades totémicas, y el respeto de la vida de los respectivos individuos. Se han conocido casos de guerras por violación de la interdicción alimenticia!. El llamado «shamanismo»?, entre los patagones modernos, se relacionaba con los espiritus guardianes, tan comunes en América y no con el totem hereditario del clan exogámico, cuyo origen es diferente por las ideas que comprende y cuya transmisibilidad, en el supuesto de ser el espiritu guardián individual, no se operaba siempre de la misma manera, ó no se transmitía; y como la simili- tud pudiera encontrarse por presentar ambas prácticas manifesta- ciones del primitivo espiritu social y religioso en agrupaciones de un común origen étnico, conviene precisar los conceptos funda- mentales que encierra el llamado «shamanismo» en sud América para asegurarse y poder valorar aquellas opiniones que le atribu- yen origen totémico, ó sea que el totemismo puede transformarse en shamanismo, y en que se fundan las diferencias, si existen. Sobre estas cuestiones, Frazer ha expresado lo siguiente *: «If, reviewing all the facts, we ask how totemism and the faith in guardian spirits are related to each other, the auswer will largely depend on the view we take of the origin of both. If the origin of totemism is to be sought, as I incline to believe, ina crude attempt to explain the mystery of conception and childbirth, and if the origin of the faith in guardian spirits is to be sought in dreams and the vagarles of a disordered fancy, it might seem at first sight that the two things, to wit, totems and guardian spirits, are dis- 1 Sobre esto podrían encontrarse algunos datos en Viebma, FALKNER y D'OrB1GNY- 2 A. H. Kzane, en su Man Past and Present, en el capitulo The American Abo- rigenes (pág. 376), establece: «The term «Shaman», which of course nowhere occurs in America, is so freely used by writers on the native religions, that the identity of these and the Asiatic primitive systems is tacitly assumet with all the above indicated corollaries. But the American tungaks, as the Alaskan Eskimos call them, stand for the most part at a much lower lever than the true Siberian sha- mans». Lang piensa que la idea de un espiritu tutelar no forma parte de los conceptos australianos y americanos sobre el totem hereditario. Ver en Secret of the Totems, pág. 208. 3 Ibidem, 11, 455. TORRES: EL TOTEMISMO. 531 tinct, and that, however much their fully developed forms resem- ble each other, they ought not to be confounded. Yet it deserves to be borne in mind that conceptional totemism itself, like the system of guardian spirits, may be in large measure a product of dreams; or, to be more explicit, we may suppose that a pregnant woman often judges of the nature of the creature which has ente- red into her womb, not merely by what she has seen or heard in her waking hours, but also by the visions of sleep, and that she may determine her child's totem accordingly; in short, under a system of conceptional totemism a child's totem may frequently be the thing of which its mother dreamed at the time when she first felt her womb quickened. If that were so, it would clearly forge ano- ther and a strong link in the chain of evidence which binds the totem to the guardian spirit, since a man's guardian spirit is commonly the thing of which he dreamed at puberty». Y más adelante agrega, en una nota marginal, extractando el texto: «But so long as the relation between totems and guardian spirits is doubtful, 1£ seems best not to call them both by a common name». Por lo visto, pues, parece que los procesos de las ideas que fun- dan la adquisición de los espiritus guardianes y el chamanismo, son análogos. Que tienen el mismo origen. Y como este autor con anterioridad ya había dicho que la teoría americana fluye únicamente de los hechos del totemismo en Amé- rica, y que sólo en este continente se presentaban las dos institu- ciones, el totem del clan y los espíritus guardianes personales, se plantea esta cuestión: ó las dos instituciones tienen un común origen, ó el totem de clan es simplemente el espiritu guardián, totem personal pasado al estado hereditario. La teoría americana, dice Frazer, es poco satisfactoria si se le quiere escoger como interpretación del totemismo en general como ya lo hemos dicho,—es plausible si se la considera con res- pecto sólo al totemismo americano. La costumbre de tener espí- ritus guardianes individuales á más de totems de clan es raro en Australia, raro también en la India, desconocido en Africa, pero es general en América. Si debemos mostrarnos recelosos y precavidos en estas indaga- ciones, en ningún caso estarían mejor justificadas esas mediciones que en esto de atribuir al «shamanismo» el mismo origen que al totemismo, aunque el primero sea una consecuencia de la creencia en los espiritus guardianes. Nuestro punto de vista será siempre el de la faz social, y sólo como carácter accesorio admitiremos la. faz religiosa, mistica, por diverso que fuere su ritual. DIZ MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. Por otra parte, los espíritus guardianes de los indios americanos tienen sus analogías con los fetiches individuales y las ánimas de los negros del Africa occidental, Considerando los hechos del totemismo en conjunto, debemos llegar á la conclusión que ya Frazer ha enunciado, según la cual, el sistema de los espiritus guardianes personales adquiridos por ensueños en la pubertad está casi limitado á América, y que por lo tanto no pudo ser la fuente general del totemismo. Entre los indígenas australianos, los espiritus guardianes per- sonales, en forma de animal, parecen pertenecer principalmente á los médicos (shamanes)'. Con todo, la faz social de la institución, entre los patagones, no aparece de manifiesto, es decir, la faz social del totemismo que buscamos, presentándose sólo ciertos caracteres que harían pen- sar en formas análogas, derivadas, ó en supervivencias ya que no en la institución misma, lo que también tendremos ocasión de com- probar más adelante con respecto á los indígenas del litoral argen- tino, pues, el aspecto religioso predomina, lo que no acontece con el totemismo australiano. Sin embargo, se advierte en el totemismo sudamericano un origen parecido al. de los espíritus guardianes. Para referirnos á otros indígenas de América del Sur, tenemos por ejemplo á los Piaroas,—tribus del Orinoco, recordadas por Brin- ton y Keane, como organizadas bajo el sistema del clan totémico —creyendo que el tapir había sido su antepasado y que, después de la muerte, el espíritu de cada Piaroa pasaba á un tapir; por lo tanto no cazaban ni comian dicho animal, y pensaban que las otras tribus circunvecinas tenian asimismo su animal patroni- mico, diremos, el progenitor común, y la interdicción alimenticia complementaria”. Con este antecedente abordaremos, para termi- nar este capitulo, el estudio de los indigenas de la cuenca del rio de la Plata. Tampoco existen sobre las numerosas tribus que constituyeron las conocidas unidades étnicas llamadas Chaná, Guaycurú, Mata- co-Mataguayas y Guarani, datos precisos que permitan ofrecer una descripción y calificación de la organización social, y mucho menos, datos antiguos que pudieran servir de antecedentes. Tendríamos que llegar á la época de las primeras exploraciones 1 Puede verse en Frazer, [bidem, 1, 412 y sig., 4MS y sig., 452 y sig., 489 y 497 y sig. 2 Kraxe, Ibidem, 397. de | | | ASA ASAS TORRES: EL TOTEMISMO. 39 geográficas del territorio argentino para obtener las mejores noticias sobre la frecuencia con que los hombres celebraban matrimonios con mujeres de la misma tribu, sin especificar los ver- daderos componentes de esa agrupación. Como puede verse, la primera dificultad consiste en no poder distinguir los grupos que suelen estar vinculados por el parentesco consanguineo ó toté- mico, y que por lo general están comprendidos bajo la designación de tribx, el agrupamiento político y territorial. No puede saberse, pues, si han sido endógamos ó exógamos, en general ó por excepción. _ No se conocieron ceremonias nupciales uniformes, y entre los Guaycurú, los matrimonios se hacian cuando la mujer denun- ciaba por medio de tatuajes que había llegado al estado núbil, y desde ese momento la unión quedaba celebrada con el primer hombre que se presentaba. Las uniones no eran permanentes. Tampoco existió el divorcio en substancia, y esa mezcla y con- fusión de concubinas, sin preferencias, puede llamarse muy bien poligamia sucesiva!. A pesar de lo que se ha dicho, la familia tuvo que constituirse —á juzgar por estas uniones temporarias—sobre la base de la filiación materna. Ciertas instituciones sociales, como la «convade» y el «levirado», muy comunes entre los Guaycurú y Guarani, indi- can un régimen materno ó filiación uterina predominante; y la necesidad de la conservación de la propiedad común, pesca y caza, y la conservación personal en vista del estado de hostilidad per- manente, habrán sido las causas de la organización de grupos numerosos, bajo la autoridad de los padres, lo que ha contribuido tal vez á desorientar á los investigadores. No dejará de reconocer- se, sin embargo, que todas las conquistas de la paz primitiva, ali- mentos, vestidos, ornamentos, expansión territorial, amplitud en los medios de comunicarse, incluso el lenguaje, fueron obra y tu- vieron influencia por la intervención de la mujer. Ellas debieron servir, pues, de vínculo para la asociación permanente. Estamos sin noticias para poder apreciar en qué forma se exte- riorizaba la autoridad del padre y los principios de derecho here- ditario, cuestiones que tienen una gran importancia en nuestro estudio. Sin embargo, se sabe positivamente, que el más valeroso y sagaz del grupo era el que ejercía el gobierno político; esto en todas las 1 M. Westermark, The History of Human marriage, 87. London, 1891. 534 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. tribus indígenas del litoral argentino, lo que nos eximirá de tenerlo que probar con las respectivas citas bibliográficas y fundarlo con las correspondientes transcripciones. La faz social de estas agrupaciones presenta algunos otros casos interesantes de instituciones de las cuales ya se ha hablado, pero que no han sido relacionadas con una investigación como la que llevamos ú cabo. Según referencias de Lozano", Dobrizhoffer? y Azara*, entre los principales cronistas de la primera época de los estudios generales sobre el suelo y el hombre argentinos, el infanticidio fué una cos- tumbre muy generalizada entre algunas tribus del grupo Guaycurú (Abipones); como la «couvade» entre los Guaycurú, Chaná y Gua- raní hasta mediados del siglo XVIII, y el «Jevirado» entre los Guaraní, según los datos del P. Ruíz de Montoya*. En esta antigua memoria se hace notar el horror que los Guarani tenían al insesto, obligando á los hombres á que eligieran sus mujeres entre los grupos que no conservaban relaciones de consanguinidad con la tribu del hombre. Entre los Guarani el régimen predominante, en aquella época, fué el de la poligamia sucesiva. D'Orbigny trae los mismos datos. En cuanto al origen de la familia, puede encontrarse también en algunas memorias descriptivas, referencias que ponen de mani- fiesto la preocupación de muchas tribus de atestiguar una proce- dencia común y pureza de sangre, siendo por lo general el tigre el autor común. En párrafos anteriores hemos visto que en América del Sur, entre los Pieroas del Orinoco, se han evidenciado manifestaciones de zoolatría totémica, y del llamado «shamanismo», entre los Patagones de la primera época de la conquista europea. En uno de los pasajes más interesantes de la memoria de viaje de P. López de Souza”, se recuerda el hecho de la aparición de un 1 P. Lozano, Historia de la conquista del Paraguay, Rio de la Plata y Tucuman, 1, 378 y siguientes. Buenos Aires, 1873. 2 M. DonrizmHorrEr, An Account of the Abipones, etc., 11. xt, 95 y sig. London, 1822. 3 F. Azara, en Voyages dans l'Amérique Méridionale, 1, x sig. Paris, 1809. En la Geografía Física y Esférica del Paraguay y Misiones Guaranis (edición Schu- ller) se vuelven á encontrar esas descripciones pero algo más condensadas. Sobre los estudios geográficos é históricos de Azara hemos publicado una síntesis con el título de: Les Etudes Géogr. et Hist. de F. de Azara. Buenos Aires, 1905. 4 A. Ruiz, Conquista Espiritual, etc., 13. Madrid, 1639. 5 P. LórEz be Souza, Diario da Naveyacao (1530-1532) en Revista do Instituto Historico Geoyrafico e Etnoyraphico do Brazil, xxiv, 55. Rio de Janeiro, 1861. TORRES: EL TOTEMISMO. 935 indígena completamente cubierto con la piel de un Felis ONCA, y es conocida también por referencias fidedignas, la costumbre de estos indios de cubrirse, especialmente los ose con pieles de tigre y de llevar comino de animales. A. d'Orbigny”, uno de los primeros etnógrafos que han estu- diado á los pueblos del extremo sur de América Meridional, expresa: « mais le culte le plus général était celui que la crainte avait fait vouer au jaguar (Felis onca), auquel on érigeait des autels ou consacrait des offrandes, en se vouant á des jeúnes rigoureaux, pour obtenir sa prétrise, á laquelle on joignait la profession de médicin, comme chez les Chiquitos»; y en otro lugar dice que « ce dieu malheureusement trop réel, avait á CcOups du griffes gravé sa religion dans le comr des Indienes Este respeto por el jaguar, y la creencia generalizada del parentesco consanguíneo entre las tribus y algunas otras especies animales —sin dejar de recordar que se conocieron especies vege- tales protectoras, —pueden autorizar la suposición de que el tote- mismo debió haber sido la institución primitiva entre estos indí- genas, transformada en su aspecto social cuando se operó el pasaje del matriarcado al patriarcado después de una larga lucha entre los sistemas de matrimonios que darian base á la filiación, que evitariían el incesto, y que por virtud de la observancia de ciertas costumbres como la «couvade», organizariase la familia y la socie- dad sobre bases diferentes á aquellas en que pudo desarrollarse el clan totémico y la familia exógama. Pero todos esos elementos y transformaciones, fueron revestidos del carácter religioso que tanto ha llamado la atención, y que, sin embargo, no era el esencial. ¿Cuál es la práctica indígena no sujeta á un ritual? La explicación de un sistema de ideas tan especiales como las que organizaban el totemismo y sus formas derivadas en América, se encuentran en los distintos pasajes de la evolución social y no en la evolución de las ideas religiosas, sin relación cronológica absoluta. La necesidad de evitar el incesto, de salvar la filiación consan- guínea, surgió después que los grupos totémicos se habían consti- tuido bajo la influencia de los conceptos primitivos sobre la concepción y la reencarnación, pero lo indudable es que ha dependido del sistema del matrimonio la transmisibilidad del totem del clan, desapareciendo éste con el propio individuo allí 1 A. D'OrgicuY, L'Homme Americaine, 1, 234. París, 1830. D36 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. donde se presentaba un caso de poligamia y aun de poligamia sucesiva. Pero el carácter primordial en el totemismo americano es, á nuestro modo de ver, esa creencia del hombre en la existencia de un vínculo de parentesco con ciertos animales, en su común descendencia, que al través del tiempo se ha perpetuado en distintas formas que pueden ser aceptadas como supervivencias en los casos de los conceptos sobre el tigre, y, entre los indígenas del litoral argentino, sus correlaciones como las interdicciones alimenticias de que hemos dado cuenta, en la forma que los pa- tagones concibieron para exteriorizar sus ideas sobre los espíritus guardianes que, como ya hemos visto, tenían un origen análogo al del «shamanismo», obedeciendo ambos fenómenos psíquicos á un proceso formativo prácticamente idéntico. La interdicción alimen- ticia suele aparecer generalmente como necesario complemento. Más adelante ofreceremos algunos otros antecedentes sobre la zo0latría entre algunas tribus del litoral de los grandes ríos de la República Argentina; y ahora agregaremos uno de los más impor- tantes, la noticia del padre jesuita Martín Dobrizhoffer, con la cual puede establecerse el encadenamiento de los hechos explicativos de las costumbres y creencias más significativas para nuestro estudio. Ex el tomo segundo de la edición inglesa de su obra ya citada, An Account of the Abipones, ete., se encuentra en el capítulo X, al- gunas noticias sobre las creencias de los indígenas pertenecientes á la gran familia Guaycurú. Dobrizhoffer * dice: «Para que nadie piense que alguno de nosotros les haya cedido en aquellas cosas que parecieron pertene- cer al culto del demonio, referiré lo que aconteció en la reducción de San Jerónimo, colonia de Abipones, después de su fundación. Casi todos los habitantes se escaparon un día en caballos ligeros al campo vecino. José Brigniel, misionero, habiendo preguntado con inquietud á los que habían quedado en sus casas, el objeto de esa excursión, supo de alguno de ellos que debían edificar en el campo con ramas de palmas y gajos, la casa del demonio, su abuelo (Groa- perikie Leeriki), que ese era el objeto de su viaje. Conducido por un indio de mejores costumbres, llegó á un paraje donde se divisaba de lejos un toldo improvisado y la población agrupada alrededor. 1 DOBRIZHOFFER, 1bidem, x11, 97. A TORRES: EL TOTEMISMO. 537 Los bárbaros, sorprendidos por la llegada inesperada del Padre, le suplicaban con empeño no se acercara á esa casa, si no quería ser miserablemente despedazado por las uñas de su abuelo el demo- nio, que estaba escondido en ella. El Padre conoció la voz del prestidigitador (Haanetrain) quien, escondido en el toldo remedaba el rugido del tigre, ya cambiando de voz por momentos, daba las respuestas á nombre de su abuelo, etcétera... Así como los Abipones, sus fronterizos los Mocobi, Tobas, Yapi- talakas y Guaycurúes, se alababan de ser nietos de este demonio (el tigre).>» En otras crónicas y descripciones de usos y costumbres, pue- den encontrarse noticias sobre el particular, pero, su enume- ración sería de poca utilidad para este estudio porque no alte- raría el valor de las observaciones ya consignadas. Conviene, en cambio, tratar sobre otra manifestación ó costumbre que suele á veces tener carácter totémico y que ha sido muy común entre los indigenas de la región del litoral. El tatuaje ha sido considerado por varios autores como indica- ción de un común origen, como signo de reconocimiento; aparte del valor especial que los mismos indígenas le atribuyen y en lo que no siempre concuerdan, suponiendo en ciertos casos que ha sido concebido como un recurso de imitación grosera ó de transforma- ción, por ejemplo, imitar los colores y su disposición en la piel del tigre. Sobre el tatuaje en esta parte de América se han ocupado, espe- cialmente, pocos autores. Unas y otras descripciones y comentarios han dado margen sin embargo á estudios interesantes, pero no muy completos, como el de Boggiani, el hábil reconstructor de la etno- grafía paraguaya moderna. El estudio de Boggiani consiste en un folleto titulado: Tatuaggio o Pittura?? Lo que nos interesa por el momento es saber si el tatuaje debe ser reconocido como una manifestación totémica y si en esas breves descripciones que se conocen sobre el tatuaje enSud América seha insinuado dicho valor. En las obras de los etnógrafos alemanes, de estos últimos tierm- pos, que en especial se han ocupado de los pueblos colizdantes con los nuestros del litoral, de la clasificación, usos y costum- bres, de los indígenas del Brasil, como las de K, von de Stei- 1 Publicado en las: A!ti del 11* Conyreso Geografico Italiano. Roma, 1805. 538 MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. nen!, y Ehrenreich?, no se considera la cuestión desde el punto de vista que á nosotros interesa, faltando en dichas obras los más imprescindibles antecedentes que un estudio especial exige, de tal manera que pudiera encararse el problema como lo hiciera J. (. Swan, en su obra sobre el tatuaje entre los Haida. K. von den Steinen es algo más explícito, en el capitulo VII sobre Klassifikation der Stiimme des Schingú-Quellgebiets Korper- gestalt. Tracht. (pp. 184 y siguientes) que los otros autores, inclusi- ve á los mismos brasileños que también han tratado de esta cues- tión. Los Haidas tatuaban sus totem en el cuerpo, como los Iro- queses. Las tribus de Sud América se distinguen por sus tatuajes en el cuerpo y en el rostro, pero no se ha dicho hasta el presente, y probado, si son totémicos 6 no. Lo mismo podría decirse de los indígenas de Yule-Island, los Esquimales de Alaska y de varias tribus de Africa. En Australia no se conoce el tatuaje como carác- ter general, pero sí la costumbre de hacerse cicatrices y dibujos pintados que sirven de reconocimiento tribal. Los tatuajes suelen ser líneas, puntos y circulos, y en mu- chos casos tienen valor totémico. La- figura que reproducimos tiene la gran importancia de ser uno de los primeros documentos gráficos sobre el tatuaje totémico, que algunos autores han recor- dado sin definir sin embargo sus caracteres esenciales (Lám. 1x). Conviene entonces reproducir los párrafos de Lafitau, agrega- dos como comentario á la interesante lámina que con tanta opor- tunidad intercala en su obra, los que constituyen el mejor comen- tario sobre el tatuaje totémico, allá en aquellos tiempos de la con- quista espiritual. Dice Lafitau* «Les figures que les Sauvages font graver sur leur visage € sur leurs corps, leur servent de Hieroglyphes, d'écritures, € de mémoires. le wexplique: Quand un Sauvage revient de Guerre, € qwil veut faire connoitre sa victolre aux Nations voisines des lieux oú il passe: Quand il a marqué un lieu 1 KARL VON DEN STEINEN, Unter den Naturvolkern Zentral —Brasiliens. Berlin 1897. 2 P. Enrenreicn, Die Einteilung und Verbreitung der Volkerstáme Brasiliens nach dem yegenwartigen Stande unserer Kenntnisse. Gotha, 1891. 3 J.G. Swan, Tattoo Marks of the Haida Indians, etc., en Annual Report Bureau of Ethnology, Washington. 1856. s Larrrau, Meurs des Sauvages Ameriquains, compare'es aux mours des premiers temps, 11, 43 y siguientes, Paris, MDCCxXxXIv. TORRES: EL TOTEMISMO. 539 de chasse, qu'il veut qw'on scache qwil a choisi cet endroit pour lui, € que se serbit lui faire un affront que d'aller s'y établir, il supplée au défaut de VAlphabet, qui lui manque, par des nottes caracteristiques, qui le distinguent personnellement:; il peint sur une écorce, qwil éleve au bout d'une perche dans un lien de pas- sage, ou bien il léve avec sa hache quelques éclats sur un trone d'arbre € apres y avoir fait comme une table rase, il y trace son portrait, € y ajoúte d'autres caracteres qui donnent 4 entendre tout ce quil veut faire fcavoir». «Quand je dis, qwil y fait son portrait, je suis persuadé, qu'on comprend aifément, qwil n'est pas assez habile pour y marquer tous les traits de son visage: de sorte qwil y fut connoissable á ceux quí lauroient vú; ce n'est pas non plus ma pensée. Ils n'ont point en effet d'autre maniére de peindre en ces occasions que celle dont on attribué l'invention aux Egyptiens, dont on voit encore quelque chose dans leurs Obelisques, € qui a duré plu- sieurs siecles dans sa premiere simplicité. le parle de cette Pein- ture Monogramme ou Linéaire, laquelle ne consistoit presque que dans les lignes extrémes de ombre des corps, plútót que des corps mémes; Peinture si imparfaite, qwil eút souvent fallu ajoúter au bas le nom de la chose qu'on vouloit exprimer, afin qwon pút la connoitre. Cependan les Peuples se faisoient un tel honneur de Pavoir trouvée, que Pline assure que les Grecs en disputoient la gloire aux Egyptiens.» «Le Sauvage done, pour faire son portrait, tire une ligne simple en forme de téte, sans y mettre presque ancun trait pour designer les yeux, le nez, les orelles, € les autres parties du visage: en leur place il trace les marques qwil a fait pointer sur la sien, aussi bien que celles qui sont gravées sur la poitrine, € qui lui étant particulieres, le rendent connoissable, non senlement á ceux qui Vont ví, mais encore á tous ceux qui ne le connoissant que de reputation, scaven son symbole Hieroglyfique, comme anutrefois on distinguit en Europe une personne par sa devise, € que nous discernons aujourd'hui une famille par ses armoiries. Au—dessus de sa téte il peint la chose qui exprime son nom: le Sanvage, por exemple, nommé le Soleil, peint un Soleil an cóté droit il trace les animaux qui sont les symboles de la Nation € de la famille dont il est. Celui de la Nation est andessus de celui qui représente la famille; € le bec ou le musean de ce premier est tellement placé, qu'il répond a Vendroit de son oreille droite, comme si cette figure symbolique de la Nation en représentoit le génie qui l'inspire», DAO MUSEO NACIONAL DE BUENOS AIRES. etcétera. Más adelante agrega: «Oet usage, au reste, que je viens de décrire, est propre des Nations du haut de la Riviere S. Lau- rent, € quí tirent vers la Louisiane, etc.» Se ha observado en varias tribus de Sud América y en algunas de California, que los tatuajes sólo se aplican á las mujeres, y algu- nos autores han creido que esta costumbre ha tenido por objeto facilitar el reconocimiento de ellas á sus dueños, cuando después de una guerra en la cue habian caído prisioneras, se presentaba la oportunidad de rescatarlas. Se agrega también que la costum- bre del tatuaje de las mujeres ha nacido por estar los indios que la observan, divididos en pequeñas porciones y porque las pequeñas diferencias de dialectos no bastarían para distinguir las cautivas. Entre las tribus del litoral de los grandes rios que desembocan en el estuario del Plata, se han conocido casos de tatuajes de las mujeres, y, especialmente, entre los grupos llamados Charrúa, Chaná-Timbú, y Guayecurú; pero lo que no se ha dicho —como asegura Frazer *—es que hayan tenido dichos tatuajes faciales y corporales carácter totémico. En otras tribus pertenecientes á las familias Guaycurú, Guaraní y Mataco Mataguayas, también se ha conocido el tatuaje entre las mujeres, faciales y corporales, y, como siempre sucede, con distin= tas explicaciones por parte de los que los usan, como de los que los han observado. Creían, también, aquellos hombres que estudiamos, según las ver= siones del P. Dobrizhoffer, que ese abuelo común que hemos recor- dado (el Felis onca), fué, remotamente, un indio semejante á ellos, más intrépido y valiente que cualquier español ”; que no les impor- taba saber que hubiera un Dios todopoderoso ni benefactor *; la conservación de las plantas protectoras de la vida del salvaje la atribuían á las lluvias 6 á la luna, pero sobre lo que guardaban atención y alrededor de lo cual giraba la obsesión de sus espíritus, era sobre las condiciones salientes de su genitor, en ser fuertes, audaces, veloces, valerosos y feroces. Los clamoreos de la tribu eran vocablos entrecortados que al fin expresaban actitudes guerreras: la mueca más insignificante de una bailarina como cumplido dirigido al compañero de la ridícula fiesta, el testimonio de benevolencia en nombre del feroz 1 Frazer: lbidem, 1, 28. 2 M. DorBr1zmorEEr, Ibidem, 77. 3 Página 70. TORRES: EL TOTEMISMO. 541 :abuelo que le deseaba fortaleza en las pantorrillas para alcanzar á los enemigos y á los animales; el beodo caído sobre los cueros de los animales que cazara y que por lo general cubrían el ramaje interno de las chozas, balbuceaba, hasta quedarse dormido, algún estribillo como este: soy malo, valeroso, ténganme miedo. Hasta los mestizos y descendientes lejanos de estos indigenas tienen sus talismanes contra el ataque de los animales salvajes, y «el más generalizado, que suele tener varias aplicaciones, es un canino de tigre (Felis onca). El interesado debía dar muerte á un tigre para extraerle el «canino, condición indispensable para que el talismán fuera eficaz, y sólo los caninos de este animal eran los que encerraban la fuerza que podía evitar los llamados daños á la persona: dolores, enter- medades, temores, etc. Noticias han llegado hasta nosotros de nombres y sobrenom- bres usados entre chaná, guarani y guaycurú que significaban espe- «cies zoológicas, y algunas caracteristicas de ellas, como: carancho diablo, para caracterizar á un hombre ágil y astuto, macá, hombre nadador, etc. Aunque muy modernas y ya transformadas, tenemos noticias sobre algunos conceptos de estos salvajes sobre el poder protector para la vida del hombre de algunas plantas que ofrecen frutos comestibles, como la palmera, Cocos Romanzofiana y otras que tienen también sus virtudes especiales, como la Ybira YFbyráú-