RETURN TO LIBRARY OF MARINE BIOLOGICAL LABORATORY WOODS HOLE, MASS. LOANED BY AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY ANNALES SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE BELGIQUE ANNALES DE LA SOCIÉTÉ MALACOLOEIQUE DE BELGrErO UE " L s. AE À à, ) à f Cy af” on » € }] TOME I ©: - LUEUR ŸY 1.2 e > ,à . . Fe . : é À ) LV À AE OA ASE a à ».. Q A << "bi Années 1863-1S64-1S65 BRUXELLES IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE J. NYS 57, RUE POTAGÈRE, 57 « 1108 ! QE NON Ce MÉMOIRES DE LA NICILTE MALACOLOHQUE DE BELGIQUE Années 18G3-1SG2-186G5 BRUXELLES IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE J. NYS 57, RUE POTAGÈRE, 57 DESCRIPTION d'une ESPÈCE FOSSILE DE LA FAMILLE DES VERMETS, SIPHONIUM INGENS, PARBLJULES COLBEAU (Planche I.) — SÉANCE DU 3 AVRIL 1864. — Depuis la publication du Mémoire de M. Nyst sur nos coquilles et polypiers tertiaires (Description des coquilles et des polypiers fossiles des terrains tertiaires de la Belgique, 1843), les recherches des fossiles se sont multipliées sur les différents points de notre territoire, et de grands travaux, notamment à Anvers, ont mis au Jour de vastes et riches gisements restés en grande partie inexplorés par cet auteur, et renfermant nécessai- rement de nombreuses espèces qu’il n'avait pu alors être à même d’observer. Il n’y a donc pas lieu de s'étonner beaucoup si les découvertes d'espèces ou de localités nouvelles ont été nombreuses depuis la publication de ce Mémoire remontant déjà à une vingtaine d'années, et si, dans la plupart des collections, il Sen rencontre 10 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. qui n’y sont point citées. Aussi plusieurs notices sur ce sujet ont paru depuis lors, et M. Nyst lui-même a fait connaître un bon nombre d'espèces nouvelles; mais il en reste encore beau- coup, je pense, qui n’ont pas encore été mentionnées. Il serait vivement à désirer que toutes ces espèces fussent cataloguées et fussent données toutes ensemble en supplément à l'ouvrage de M. Nyst, avec la figure de chacune d’elles, comme cela a été fait dans cet ouvrage fondamental pour notre pays. Espérons que M. Nyst voudra bien entreprendre ce travail que lui seul pourrait peut-être aujourd’hui encore mener à bonne fin. Mais en attendant il peut être utile que chacun fasse con- naître isolément le résultat de ses propres observations et les nouveautés qu'il possède soit comme espèces soit comme localités. C’est dans cet ordre d'idées, et me trouvant dans ce cas, de je me proposais de donner une liste d'espèces belges que je n’ai pas reconnues parmi celles mentionnées à ma connaissance jusqu’à ce jour; mais n'ayant pu déterminer plusieurs d’entre elles, à cause sans doute de la pauvreté relative de nos biblio- thèques auxquelles manque encore un grand nombre d'ouvrages étrangers sur les fossiles des terrains tertiaires, je me serais vu obligé de les donner à tort peut-être sous des noms nouveaux, et j'ai pris le parti d’y renoncer du moins quant à présent, me réservant de le faire plus tard au fur et à mesure que j’aurai pu suffisamment étudier mes exemplaires. Toutefois je n’ai pu résister à la tentation de faire connaitre dès aujourd’hui l’une d’entr’elles, remarquable entre toutes, assurément peu connue chez nous, sinon nouvelle, et digne certainement, quoiqu'il en soit, d'occuper quelques instants les loisirs et l'attention de la Société. Ce n’est cependant qu'après certaines hésitations bien naturelles et sur l’invitation qui m’en a été faite, que Je me suis décidé à présenter l’espèce sous le nom de Siphonium ingens. Puisse mon début dans cet ordre d’études être heureux, mais je ne me découragerais cependant pas s’il en était autrement. MÉMOIRES. 11 SIPHONIUM INGENS, J. Colb: S. test& oviformi, crassd, solidä, sublevigaté ; anfractibus irregulariter convolutis, convexiusculis, imbricatis ; Umbilico profundo, parvo ; aperturd circulari, parvd ; peristomale continuo, labro columellari crassissimo. AU. 63 millim. Lat. A0 millim. Apertura 10 millim. Habit. fossile, Edeghem propè Anvers. Coquille spiralée, ovoide, de texture feuilletée, épaisse, solide, presque lisse, à stries d’accroissement irrégulières, ayant quel- ques légers vestiges de petites côtes spirales sur le dernier tour. Tours de spire peu nombreux, au nombre de quatre, irréguliè- rement enroulés, peu convexes, non disjoints, appliqués l’un sur autre, prolongés supérieurement en expansion lamelleuse, mince, irrégulièrement plissée un peu en palmes; cette expan- sion emboitant plus ou moins le tour précédent, en certaines parties seulement la base, en d’autres le tour sur presque toute sa hauteur. Sommet ? manquant à l’exemplaire. Ombilic très profond, étroit. Ouverture petite, circulaire, un peu descen- dante. Péristome continu, à bord gauche très épaissi, ayant 6 millimètres d'épaisseur. Hauteur de la coquille 63 millimètres; largeur 40 millimètres ; diamètre de l’ouverture environ 10 millimètres. Localité : Fossile du crag noir de la briqueterie d'Edeghem, près d'Anvers, très-rare. Je ne connais que le seul exemplaire faisant aujourd'hui partie de ma collection (1). (1) Je dois cette coquille, ainsi qu'un grand nombre d’autres de diverses localités situées autour d'Anvers, à la générosité de mon collègue et ami J. L. Weyers. Parmi celles-ci se trouvent un certain nombre d'espèces intéressantes et rares, nouvelles pour notre pays, et dont plusieurs même pourraient être inédites. 12 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. La description qui précède s’applique bien entendu à mon exemplaire dans l’état où il se trouve, mais il est à remarquer que l’espèce doit avoir une plus grande taille, mon exemplaire étant incomplet. En effet le sommet, par lequel la coquille était sans doute adhérente, manque: les premiers tours qui le com- posaient étaient beaucoup plus irréguliers que les suivants, à en juger par ce qui en reste, car en regardant la coquille par le haut (figure 1), l’on a grand’peine à en suivre les circonvolu- tions. De plus il est bien probable que l’exemplaire n’est pas adulte, car le dernier tour se détachant un peu vers sa fin, indique que la coquille se disposait à dévier dans son mode de croissance, et qu’elle aurait continué à croître comme la plupart des autres Vermets en marchant pour ainsi dire au hasard et en se prolongeant en tube libre irrégulier. Il s'ensuit donc que cette coquille devrait avoir une longueur plus grande et du côté du sommet et du côté de la base. Notre espèce ne doit pas s’éloigner beaucoup, me semble-t-1l, du Siphonium gigas, Bivon., et peut-être aussi serapproche-t-elle, à certain égards, du Siphonium angulatum figuré par Chenu dans son Manuel de Conchyliologie, figure 2300, espèce que je ne connais uniquement que par cette figure seule. Après avoir reconnu moi-même l'insuffisance de mes moyens d'étude, on pourra s'étonner de me voir baptiser une espèce, et on me taxera peut-être de quelque légèreté. Mais combien de temps devrions-nous attendre encore avant d'avoir réuni tous les matériaux nécessaires pour acquérir une entière certitude? Les réunirons-nous même Jamais? Et entretemps n’est-1l pas préférable de faire connaître sous un nom quelconque nos espèces remarquables que de les laisser au fond d’une collection tout aussi perdues que lorsqu'elles gisaient dans leur gangue? Au pis aller il suflira de leur restituer simplement leurs premiers noms. Ne pourrais-je pas aussi me disculper, m’inspirant de cette idée admise avant moi, que toutes nos espèces belges devraient être décrites et figurées d’après des exemplaires MÉMOIRES. 13 recueillis en Belgique, lesquels peuvent très-bien, comme cela s’est vu maintes fois, différer jusqu’à un certain point des exem- plaires recueillis à l'étranger et rapportés avec plus ou moins de raison aux mêmes espèces ? NOTES CONGHYLIOLOGIQUES LE Dr A. SENONER Traduites de l'italien par Fr. Roffiaen. — SÉANCES DU 3 SEPTEMBRE ET DU 3 NOVEMBRE 1865. — I. — Le professeur D' Jules Pirona, d'Udine, vient de faire paraître dans le tome X des Actes de l’Institut impérial-royal des sciences lettres et arts de Venise, le catalogue des Mollusques terrestres et fluviatiles du Frioul, lequel comprend 136 espèces réparties en 27 genres, Déjà en 1855, les savants Malacologues Edouard de Betta et Pierre Paul Martinati avaient publié le catalogue des Mollusques des provinces vénitiennes dans lequel se trouvent compris ceux du Frioul. Mais depuis leur publica- tion les recherches incessantes de Pirona ont accru notablement le nombre des espèces et des variétés de cette contrée. Le Frioul par sa situation géographique, entre l'Italie supé- rieure et l’Illyrie d’une part, et l’Europe septentrionale, se trouve naturellement servir d’anneau pour relier entr’elles ces différentes régions. 16 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Ainsi, par exemple, les Æelix austriaca, H. intermedia, H. phalerata, H. Presli, H. pygmea, H. verticillus ; les Pupa pusilla, P. Rossmässleri, P. secale ; les Clausilia bidens avec diverses variétés, ©. commutata, C. costata, C. curta, C. fili- grana, C. Schmidti; les Glandina algira, Auricula polita, et autres espèces, ne dépassent pas ou dépassent peu la limite occi- dentale de la province du Frioul. Les espèces suivantes citées par Pirona offrent quelqu'mtérêt : Helix rupestris, Drap., se trouve dans la plaine (Maniago, Gemona, Canal di Grivo) ; les exemplaires de ces localités sont beaucoup plus coniques et ont lombilic beaucoup plus étroit que ceux qui vivent sur les rochers des montagnes. Bulimus obscurus, Müll., var. evcessivus, se trouve à Gemona. Cet variété offre un tour de plus que la forme typique, le dernier tour est plus gros, le péristome est plus prolongé en dehors, et l'ouverture est beaucoup plus large et arrondie. Helix pomatia, L., se trouve dans le Frioul moyen et supé- rieur, et est remplacé dans la région basse et dans les localités marécageuses par l’Helix aspersa. La Pupa megacheilos, Jan., si commune dans les Alpes du Vicentin et de Vérone ne se rencontre jamais dans le Frioul. Quant à la Pwpa Slrobeli Gredl. Pirona est d’avis qu’elle n’est qu'un état plus parfait de la Pupa minutissima, Hartm. Pirona mentionne une variété Zafecostata de la Clausilia curta, Rossm. qui diffère du type habitant les contrées voisines de la Carniole et de l’Illyrie. Tantôt cette variétéÆa l'ouverture conformée comme dans la forme typique, c’est-à-dire avec le ph palatal du milieu flexueux, tantôt au contraire ce même pli est très court, tantôt aussi elle présente un quatrième pli‘palatal court du côté de la columelle. Pirona décrit une variété vexeta de l’Awricula spectabilis, Rossm., différant par ses dimensions moindres, etc., (minor, confertius capillaceo-costulata, margine dextero ad insertionem parum sinuato). Il décrit encore une variété gracilis du Limneus MÉMOIRES. 17 palustris, Müll., (testa fusca, tenui, gracili, apertura acute ovata, dimidiam testæ longitudinem subæquans), et une variété solidus du Limneus pereger, Müll., à coquille très solide et presque toujours dénudée, à dernier tour proportionnellement moins grand avec la base moins rétrécie que chez le type, et à ouverture beaucoup moins aigument ovale, quelquefois même subarrondie. IT. — Il n’y a guère que quelques années que MM. Danilo et Sandri, de Zara, ont publié un catalogue des mollusques de la Dalmatie ; depuis, les découvertes d’espèces allant toujours croissant, 11 ne faut pas s'étonner si dans le catalogue des coquilles dalmates, inséré par M. Spiridione Brusina dans les actes de la Société Impériale Royale de Zoologie et de Botanique de Vienne (Tome XV. 1.2. 1865), nous trouvons un grand nombre d’espèces décrites pour la première fois. Nous nous bornerons à cause de leur grand nombre à en citer simplement les noms : Raphiloma rosea, intermédiaire entre les R. reticulata Renier. et R. purpurea Mtg.; Æaphiloma polita, voisine de R. genna- niana Riss.; Æaphiloma Sandrii, avec ses variétés candida, lineata, fasciata, castanea et nitida; Fusus Ielleri, analogue au F. corallinus Scacchi; Columbella marmorea; Columbella decollata, qui se rapproche de la C. erythrostoma Don. espèce fossile du Piémont: Woluta pumilio; Mitra striata; Mitra columbulæ, ressemblant parfois à la M. cornea; Cerithium Jadertinum, appartenant au groupe du C. lima Brug. et du C. afrum Danil. et Sandr.; Cerithium subcylindricum ; Cerithium acicula; Cerilhium minimum, voisin du précédent; Vatica san- guinolenta différant de la N. millepunctata par le dessin et la couleur ainsi que par sa taille toujours plus petite; Odoslomia Nagli; Odostomia Novegradensis, vivant sur le pecten Jacobeus ; Odostomia vitrea; Turbonilla pygmea; Phasianella crassa ; Phasianella evigua; les variétés Æôberti et striata de la phasia- 18 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. nella pulla L.; Brusina change le nom générique de la mono- donta limbata Phil. en Daxilia à cause de divers caractères assez marqués par lesquels elle se distingue des autres mono- dontes; Zizyphinus candidus, différant seulement par la couleur du Z. violaceus Rossi; Gibbula purpurata, voisine de la G. (trochus) varia Gmel.; Gibbula elata, ressemblant égale- ment beaucoup à la G. varia; Gibbula Tvanicsi; Gibbula Linnei ; Stomatia Kutschigi; Slomatia azonea ; Tapes Hôberhi, ressem- blant à la T. (venus) lata Poli; Ze/lina rostrata, ressemblant en partie à la T. depressa Gmel.; Aactra sericea; Scrobicularia fabula, se rapprochant de la $S. Cottardi Payr.; Ærycina tumida ; Brycina Bielzi; Erycina trigona; Cardium Helleri; Lucina tenuilamella, voisine de la L. spinifera Mtg.; Ke/lia Boghio; Kellia Spatangi; Kellia Danili; Mytilus Baldi. Il donne en outre, dans un appendice, une liste d’autres coquilles qu'il a recueillies autour de Zara, et spécialement dans la Bucovica et à Vellebic, et dans laquelle sont mentionnées beaucoup d’espèces non connues encore comme dalmates, telles sont : Hyalina fulva Müll ; Pupa Kokeili Rossm.; Pupa septem- dentata Fér.; Pupa Venetzii Charp.; Carychium minimum Müll. ; Clausilia rugosa Drap. ; etc. M. Brusina a découvert depuis dans un lac de la Zermagna, dont l’eau est mélangée d’eau de mer, une nouvelle espèce de Lymnæa que nous appelons Z. Zermagnæ, ainsi qu’une nou- velle espèce de Clausilie, la Clausilia Brusine Kutsch. M. Brusina conserve de nombreux doubles destinés aux échanges, IT. — M. Guillaume Schleicher de Gresten, dans la basse Autriche, s’occupe également de malacologie, et dans les actes de la Société J. R. de Zoologie et de Botanique de Vienne (XV. 1.2. 1865), 1l nous fait connaître un aperçu des mol- lusques recueillis par lui dans son voisinage, dans la vallée de la petite Erlauf et sur le mont Oetscher : sa liste com- MÉMOIRES. 19 prend 84 espèces. Le lac de Lunz n'offre rien de bien intéres- sant, et les grottes de l’'Œtscher ne nourrissent aucun mollusque comme le font celles de la Carniole, l’on n’y trouve que des coquilles mortes de l’Aelix arbustorum L.. IV. — Dans les actes susdits de la Société Zoologique et Botanique de Vienne, se trouve également un aperçu des mol- lusques marins fluviatiles et terrestres de l'Empire d'Autriche. Le but de ce travail est de procurer aux personnes privées de livres pouvant leur servir de guide, ainsi qu'aux écoles royales et gymnases auxquels la Société prête gratuitement des séries de coquilles des États autrichiens, le moyen de classer leurs col- lections. Ce catalogue, dressé d’après le système de Adams, offre une grande facilité pour le classement des collections particulières et des écoles elles-mêmes qui, pour la plupart, sont privées de tout traité sur la malacologie à cause du prix élevé de ce genre de publications et des légers subsides qu’elles reçoivent. Cet index ne donne que le nom de la famille, du genre et de l'espèce, ainsi que le lieu de provenance. V. — Dans nos provinces autrichiennes, nous devons avouer que peu de naturalistes s’occupent d’une manière spéciale de l’étude de la malacologie. À Vérone nous avons Edouard de Betta qui possède une très-belle et riche collection de mollusques et qui a publié un certain nombre d'ouvrages sur cette matière : il s'occupe maintenant à écrire une faune malacologique de l'Italie. Nous avons encore le docteur Paul Martinati qui habite également Vérone, mais dont les collec- tions se trouvent dans une campagne des environs de Padoue. À Venise vit le docteur Nardo, suffisamment connu par ses études sur la faune Adriatique, et Baptiste Spinelli possédant une riche collection de mollusques et auteur d’une faune malacologique de la province de Brescia. A Udine il y a le 20 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE, professeur Pirona. A Trieste, Adolphe Stossich recueille assiduement les coquilles marines terrestres et fluviatiles et cède volontiers en échange des collections de la faune Adria- tique contre des coquilles d’autres régions. À Zara nous avons Brusina dont nous avons déjà fait mention. A Bolzano en Tirol, il y a le Père Gredler, professeur, possédant également une grande collection. À Vienne, le chevalier G. von Frauen- feld, conservateur adjoint au Musée impérial et royal de Zoologie, s’occupe particulièrement de l'étude de la famille des Paludines, et du genre Carychium:; Schwartz de Mohrenstern s'occupe spécialement des Rissoa ; Parreyss ancien négociant en objets d'histoire naturelle, et Zelebor, attaché au Musée J. R. de Zoologie, recueillent également les coquiiles. Nous avons encore le professeur Lanza, de Spalato, qui pos- sède une belle collection d'espèces de l’Adriatique; le capitaine comte Walderdorff (actuellement à Padoue), s’est attaché à recueillir les mollusques de la Dalmatie, etc. etc. Si nous pas- sons dans quelques pays voisins, nous trouvons à Milan, MM. Stabile et Villa; à Athènes M. Th. von Heldreich qui outre sa très-riche collection particulière possède encore un grand nombre de doubles de la Grèce qu’il est disposé à céder. Il existe aussi plusieurs négociants en coquilles à Vienne (Erber), à Prague (Frilich), à Dresde, etc., etc. VI. — Nous possédons sur les mollusques observés en Piémont les écrits de MM. Strobel, Mortillet, Villa et de quelques autres ; mais une description détaillée en a été donnée par l'abbé Stabile de Milan dans son mémoire intitulé : Mol- lusques terrestres vivants du Piémont (publié dans les actes de la Société italienne des sciences naturelles, tome VI. 1864). Ce travail est réellement d’une grande importance par les observations critiques qu'il renferme, basées sur les études et les observations propres de l’auteur; et de plus la distribution géographique des espèces qu'il a soin de citer avec chacune MÉMOIRES. 21 d'elles et dont il donne un tableau général, lui donne une grande valeur. Nous y trouvons en outre la description de quelques espèces et variétés nouvelles, comme par exemple : Succinea Pfeifferi Rossm. var : Mortilleti, dont l'ouverture est plus perpendiculaire à l’axe que chez la S. mediolanensis ; Heliz rupestris Drap. var : rupicola (testa elatiuscula, umbilico angustiort) ; //eliæ incarnata Müll. var : armata, (Helix monodon Villa); ÆZelix unifasciata Poir. var: alpicola, (minor, teniuscula, apertura magis rotundata, apice corneo-fusco, fasciis angustis, pallidis, interruptis, evanescentibus); /Ze/ix foelens Stud. var: cisalpina (Helix adelozona Parr.; Helix rhætica Mouss.); nous trouvons encore les variétés J’erbanensis, Bellardir et monticola de la Clausilia Thomasiana Charp.; la Clausilia Mellue, espèce nouvelle appartenant à la section Iphigenia groupe de Plica- fora, et ayant quelque ressemblance avec la CI. dense striata Ziegl.. de la Carniole; la Pwpa Mortilleli qui se rapproche de la Pupa multidentata Olivi, dont elle n’est peut-être qu’une variété locale; etc., etc. A la fin de ce mémoire nous trouvons quelques détails descriptifs sur la mâchoire et sur la langue des Adelopneumona, sur l’organe de l’ouie chez les mollusques, sur la structure interne du Cyclostoma elegans, etc., etc. EXCURSIONS ET DÉCOUVERTES MALACOLOGIQUES faites en quelques localités DE LA BELGIQUE PENDANT LES ANNÉES 1860-1865 PAR JULES COLBEAU (Planche II) — SÉANCE DU 3 DÉCEMBRE 1865 — Mon intention avait d’abord été de rendre simplement compte des excursions que j'avais faites pendant les années 1863, 1864 et 1865, et d’ajouter ainsi quelques nouveaux matériaux pour le catalogue de notre faune malacologique, à ceux que j'avais donnés dans ma Z4s/e des mollusques terrestres el fluviatiles de Belgique (1). Mais bientôt j'ai pensé que mon travail serait plus complet et offrirait plus d'intérêt ou d’utilité si je faisais connaître en même temps le résultat d'autres excur- sions faites antérieurement par moi depuis la publication de ma Liste, et si j'y joignais également les renseignements qui (1) Matériaux pour la faune malacologique de Belgique. X. Liste des mollusques terrestres et fluviatiles de Belgique. Bruxelles. Décembre 1859. 24 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE m'avaient été fournis par d’autres personnes (1) depuis la même époque, et qui sont en réalité pour moi de véritables décou- vertes, j'ai pensé aussi devoir par la même occasion, rectifier certaines inexactitudes de ladite Liste, et tenir compte de quel- ques observations qui y ont été faites, notamment sur l’absence de l’indication des localitésetsur certaines espèces portées dubita- tivement. Je répondrai aujourd’hui au premier de ces reproches en citant avec soin les localités où les espèces ont été recueillies, avec l'espoir qu'on ne me reprochera pas cette fois d’en citer trop, et au second en signalant les sources où j'ai puisé pour porter ces espèces douteuses et qui sont généralement des publi- cations antérieures à la mienne, comme on le verra à l’article de chacune de ces espèces. Et comme ces publications (2) parais- sent en général assez peu répandues, j’ai cru bien faire et agir (1) Que ces personnes que je cite dans le cours de ce travail veuillent bien recevoir ici le témoignage de ma vive reconnaissance. (2) Voici les principales de ces publications : WAARDENBURG, H. G. Commentatio ad questionein propositam : Queri- tur Historia Naturalis animalium Molluscorum regno Belgico indige- norum. 1827. Van DEN ENDE, W. P. Lijst van nederlansche ongewervelde dieren. (Travail inséré dans les Natuurkundige verhandelingen van de hollandsche maatschappij der wetenschappen te Haarlem. Zestiende deel, 1828. — Eerste stuk, pages 134 à 137, et Tweede stuk, pages 301 à 303.) Kicxx, J. Synopsis molluscorum Brabantie. Louvain, 1850. Caruier, A. Les mollusques. (Travail inséré dans le Dictionnaire géogra- phique de la province de Liége, de Ph. Van der Maelen. Bruxelles, 1831. — Appendice pages 47 à 49.) Hécarr. Catalogue des coquilles terrestres et fluviatiles des environs de Valenciennes. (Inséré dans les Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences et des arts de l'arrondissement de Valenciennes, tome I. 1833. pages 131 et suivantes.) Van BENEDEN et Tuercinckx. Mollusques dont l'existence a été con- slatée dans les environs de Malines. (Travail inséré dans le Dictionnaire géographique de la province d'Anvers, par Ph. Van der Maelen. Bruxelles, 1834. pages 169 et 170 à la suite du Dictionnaire.) MÉMOIRES 25 utilement en reproduisant, au moins en partie, les renseigne- ments divers qui y sont donnés sur chaque espèce. Je reproduis donc aujourd’hui toutes les espèces qui ont été citées comme belges, mais en faisant, bien entendu, toutes mes réserves sur certaines d’entr'elles. Le présent travail pourrait donc être regardé comme une espèce de révision de ma première Liste, faisant part des con- naissances que j'ai pu réunir actuellement sur nos mollusques terrestres et fluviatiles vivants, mais que l’on ne doit prendre encore qu à titre de matériaux. J’espère qu'il ne sera pas sans quelqu'utilité en ce sens qu’il fera connaître un peu plus notre Faune malacologique qui est encore loin de l'être entièrement. Pour donner véritablement une connaissance de notre Faune, il faudrait énumérer séparément les productions de chacune de nos régions zoologiques, et J'aurais dû présenter mes notes en ce sens; mails mes observations sont loin d’être assez avancées sous ce rapport pour pouvoir traiter convenablement comme elle doit l'être, une question de cette importance, qui bien résolue pour- rait en certains cas permettre de déduire par analogie la nature d’une région où vivait telle espèce fossile, etc. Je ne pourrais émettre encore que quelques idées peut-être même assez hazar- dées et assez peu précises, sur la répartition de nos espèces actuellement vivantes, et faire part de quelques remarques qui auraient encore besoin d’être appuyées sur des faits plus positifs ou plus nombreux et mieux observés. Pour mot certaines lois existent quant à la distribution géographique de nos mollusques comme elles existent pour nos autres animaux ; mais comme pour ceux-ci, très-peu d’espèces peuvent caractériser une région soit par leur présence soit par leur absence, puisque la plupart paraissent vivre assez indifiéremment dans chacune d’elles bien que parfois plus abondantes et plus répandues dans l’une que dans l’autre. Le bassin de l’Escaut, par exemple, dans son en- semble est plus riche en espèces fluviatiles et celui de la Meuse en espèces terrestres, et l’un et l’autre renferment certaines 26 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE contrées beaucoup plus pauvres que les autres, telles que la Campine et les Ardennes. Pour les délimitations à donner aux régions malacologiques, l’on peut très-bien prendre en général pour base, sauf quelques modifications, les divisions géologiques établies par d’Omalius (1), en tenant compte également des bassins de nos deux grands fleuves, l’Escaut et la Meuse, et l’on peut adopter à peu près les régions proposées par De Sélys- Longchamps (9). Au point de vue malacologique j’entrevois donc aujourd’hui six régions principales plus ou moins distinctes et limitées, en faisant observer toutefois que les caractères que je leur assigne peuvent être un peu théoriques et que les faits pourraient ne pas toujours être tout à fait d'accord avec eux, c’est-à-dire que l’une région peut empiéter sur sa voisine ou renfermer des par- celles appartenant à une autre, etc. Mais les localités que Je cite dans les listes qui suivent me paraissent assez précises pour que mes notes ne laissent pas de confusion à cet égard et conservent leur utilité si on les consulte un jour pour résoudre la question. Ces réserves faites voici les régions malacologiques que je croirais pouvoir ébaucher. 1° Æégion maritime. Caractérisée par la présence ou le voisi- nage de la mer, par l’air plus ou moins salin que l’on y respire, par les eaux saumâtres que l’on y rencontre, par sa flore parti- culière. Cette région se compose de la mer et des côtes, plages et dunes, des polders, etc., enfin aussi de quelques autres parties un peu plus à l’intérieur du pays soumises encore à l'influence maritime. Tous ces terrains, à part les dunes, sont très-bas, souvent à peine au-dessus du niveau de la mer : ils sont pres- qu'entièrement mis en culture, mais les prairies en occupent une grande étendue; les bois n’y existent pour ainsi dire point ; (1) Géologie de la Belgique. (2) Discours sur la Faune de Belgique. MÉMOIRES 97 les canaux et fossés d’eau douce, ou du moins que j'ai jugée telle, y sont nombreux. Cette région constitue les terrains modernes de d'Omalius ; elle longe en bande l’ouest de la Flandre occidentale et remonte au Nord pour occuper une petite portion de la Flandre orientale et de la province d'Anvers. Maïs au point de vue où nous nous plaçons on pourrait peut-être lui donner plus d’étendue et y comprendre encore, comme subdivision si l’on veut, quelques parties limitrophes où l’influence saline persiste encore plus ou moins et lui assigner comme limitela ligne où prennentleur source tous les petits cours d’eau se rendant directement à la mer et ne faisant pas, à proprement parler, partie du bassin de l’Escaut. Sans compter les mollusques absolument marins queje laisse en- dehors de ce travail, on y trouve plusieurs espèces qui lui sont tout à fait particulières telles que l’Æelix cantiana, le Carychium myosotis, les Bylhinia acuta et balthica, la Dreissena cochleata. Les mollusques terrestres à part quelques espèces comme les Helix nemoralis, aspersa, cantiana, carthusiana, fasciolata, Y sont rares, et plusieurs genres comme les C/awsilia, semblent y manquer presqu'entièrement ; les espèces fluviatiles proprement dites y sont en revanche très-communes et paraissent vivre aussi bien dans les eaux saumâtres que dans les eaux douces, du moins on trouve dans les fossés des fortifications d’Ostende et dans les polders les Zimncæa limosa et truncatula vivant en compagnie de la Bythinia ballhica ; toutefois je n'ai Jamais rencontré de mol- lusque fluviatile en vie ni dans la mer ni sur la plage. 20 Région de la Campine. Cette région est composée de plaines de sable parsemées de tourbières et d'étangs d’eau douce, cou- vertes de bruyères et de bois de sapins, et aussi d’anciennes dunes stériles. Le pays est très-peu élevé et n’a que ses dunes pour collines : les cultures y sont assezrares et ne règnent guères qu’au- tour des villages. La Campine fait partie du bassin de l’Escaut et comprend la 28 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE partie Nord-Est de la province d'Anvers et presque tout le Lim- bourg ; elle est située en dehors du limon hesbayen, mais comme nous la limitons ici zoologiquement, elle ne comprend qu’une partie des sables de la Campine de d’Omalius, et nous laissons en dehors les parties qui se trouvent plus au Sud et à l'Ouest depuis longtemps devenues des plaines parfaitement cultivées et que nous joignons à la région suivante. Les mollusques, surtout les terrestres, sont rares en Campine, je n'ai même pu en découvrir aucun dans les parties vierges et ce n’est pour ainsi dire qu’autour des habitations que J'en ai recueilli un certain nombre : beaucoup d’espèces et plusieurs genres terrestres semblent y manquer ainsi que plusieurs fluvia- tiles entr’autres tous les operculés. On ne peut guères citer comme espèce ou comme variété particulière que le P/anorbs Rofiaenr. 3. Région des plaines. — Je comprends dans cette division tous nos terrains tertiaires; ainsi non-seulement toutes les plaines découvertes qui coupent notre pays de l’ouest à l’est, mais aussi toute une partie plus accidentée et où se trouvent les collines tertiaires plus ou moins boisées du Brabant et du Hainaut ete., les unes et les autres recouvertes par le limon hesbayen ; j y joins encore comme Je l'ai dit plus haut une assez grande étendue en dehors de ce même limon et appartenant aux sables de la Campine de d’'Omalius. Ainsi composée cette région s'étend plus ou moins sur la plupart de nos provinces et pourrait, si l’on veut, être regardée comme l’expression de la Belgique zoologique proprement dite. La plaine, très-basse vers l’ouest, s'élève graduellement pour atteindre peut-être une hauteur d’une centaine de mètres ou un peu plus; les collines y sont peu élevées. Le sol en est géné- ralement soigneusement cultivé. Les étangs et les fossés tran- quilles y sont nombreux. Cette région dans son ensemble fait partie du bassin de l’Escaut. MÉMOIRES 29 On pourrait peut-être y établir les sous divisions suivantes : portion des sables de la Campine en dehors du limon hesbayen, faisant passage aux régions maritime et de la Campine; plaines proprement dites des Flandres, du Brabant, de Liége, etc; parties montueuses et parties appartenant au bassin de la Meuse, ces deux dernières servant de liaison à la région sui- vante; on trouve encore, perçant çà et là, quelques lambeaux de terrains plus anciens. Les Mollusques abondent dans cette contrée surtout dans les eaux, la plupart de nos espèces s’y rencontrent et l’on pourrait dire que c’est la véritable région des espèces fluviatiles. 4. Région calcaire que l’on pourrait aussi nommer région des montagnes en opposition avec la précédente, est caractérisée par la présence de rochers calcaires et de carrières découvertes répandues çà et là, par son sol élevé et très-accidenté, ses mon- tagnes, ses vallées profondes et étroites, ses bois nombreux d’es- sences varlées, ses côtes caillouteuses et couvertes de brous- sailles, et par ses rivières et ruisseaux aux eaux vives et courantes. Elle fait partie du bassin de la Meuse et comprend les terrains houiller et dévonien de d'Omalius. Elle s'étend sur presque toute la province de Namur et sur une partie de celles du Hai- naut et de Liége. Comme transition à la région précédente, on a les parties comprises dans le limon hesbayen, dont quel- ques-unes appartiennent en plus au bassin de l’Escaut. Cette contrée est naturellement fort riche en espèces et en individus terrestres : c’est leur véritable patrie, la vallée de la Meuse surtout. Plusieurs espèces paraissent lui être propres ou ne se rencontrer ailleurs qu'accidentellement, comme les [Helix obvoluta, rupestris etc. ; Clausilia parvula ; les Pupa avenacea et secale ; Cyclostoma elegans, ete. Quant aux fluvia- tiles, on y trouve la Byfhinia abbreviata ; les Ancylus fluviatilis Nerila fluviatilis et Uno batavus sont les espèces les plus abon- 30 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE dantes dans la Meuse ; la Valvata piscinalis variété Jluviatilis y est également commune. Je n’y ai encore vu ni l’/Zehix aspersa n1 la Paludina contecta. 5. Région des Ardennes, comprenant les terrains rhénan et silurien de d’Omalius (rhénan et ardennais de Dumont), se distingue par son caractère subalpin (de Sélys Longchamps), par ses roches schisteuses, sa grande élévation qui atteint en certains endroits au-delà de 650 mètres, par son sol très-acci- denté, ses vallées étroites et profondes encaissant Ges ruisseaux rapides aux eaux vives et froides, par ses plateaux élevés cou- verts de bruyères et chargés de fagnes tourbeuses, De grandes forêts et des champs de genêts couvrent de vastes portions du territoire ; le climat y est plus froid que dans nos autres régions; les cultures y sont rares. Cette région appartient au bassin ‘de la Meuse sauf une petite bande au versant Est de la chaîne des Ardennes qui, d’après la direction des eaux, doit être attribuée au bassin du Rhin. Elle comprend une grande partie de la province du Luxembourg avec quelques parties des provinces de Namur et de Liége. Les Mollusques y sont peu nombreux, surtout, me paraît-il, les fluviatiles. Je n’en ai point vu au milieu des hautes fagnes, mais seulement sur leurs lisières, je ne veux cependant pas avancer qu'il n’y en a point. Les espèces que lon peut regar- der comme caractéristiques sont l'Uxio margaritifer très-com- mun en certains endroits et la Zimnæa peregra qui y est très- répandue. Je n'y ai rencontré en fait d’operculés qu'une petite espèce, la Bythinia viridis et je n’y ai point vu l’Aelix aspers«. 6. Région de la Lorraine, formée par les terrains Jurassique et triasique de la partie sud du Luxembourg; elle est élevée et accidentée ; l’on y trouve des bois, des terrains incultes, des MÉMOIRES 31 tourbières, et des cultures variées etc. Elle appartient au bassin de la Meuse sauf une partie Est qui est au bassin du Rhin. Les Mollusques, les terrestres surtout y sont assez nombreux : l'Heliæ sericea me paraît l'espèce la plus particulière. Je n’y ai vu ni l’'ÆZelix aspersa ni la Paludina contecta. Ces différentes régions, comme on le voit, sont loin d’être nettement tracées dans cet essai, faute d’études et d’obser- vations suffisantes; et aujourd'hui n’osant encore admettre cette division ou toute autre du même genre pour les motifs avoués plus haut, je me suis arrêté après réflexions à adopter la division par provinces et à présenter la liste particulière des mollusques de chacune d’elles. Ce mode m'a paru pour le moment Je plus convenable, et ce qui m'y a surtout décidé, c’est que plusieurs de nos auteurs belges ayant déjà publié des travaux spéciaux sur certaines d’entr’elles, en agissant de même pour les autres nous obtenions pour notre pays un ensemble complet à cet égard; de plus les indications que je cite contenues dans les travaux de ces auteurs restent de cette facon plus réunies, permettant ainsi de mieux en juger et de faire plus commodément l’appréciation de chaque travail. Mes listes ne peuvent que jusqu’à un certain point donner une idée des richesses malacologiques relatives de chaque pro- vince, car il en est qui ont été moins explorées ou sur lesquelles je n’ai pu recueillir que peu de renseignements. Mais j'ai la conviction que les nouvelles recherches se porteront surtout vers les points les moins bien connus de notre pays, et que mes collègues voudront bien faire part à la Société Malacologique, comme je le fais aujourd’hui, de toutes découvertes qu’ils pour- raient faire dans nos provinces, soit en espèces, soit en localités; car je ne pense pas que l’on puisse jamais réunir trop de docu- ments pour arriver à la connaissance aussi exacte que possible de notre Faune de Belgique. Parmi les mollusques mentionnés dans les listes par provinces 32 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE se trouvent un certain nombre de variétés et quelques espèces qui m'ont paru pouvoir être désignées par des noms nouveaux, ne les ayant pas exactement reconnues dans les descriptions des auteurs que j'ai eus à ma disposition. J’en donne ci-après une courte description qui me paraît toutelois suffisante pour les distinguer. Je cite aussi dans ces mêmes listes quelques cas de monstruosités dont je donne également ici le relevé, à la suite de ces descriptions. DESCRIPTION DES ESPÈCES ET VARIÉTÉS MENTIONNÉES COMME NOUVELLES DANS LES DIVERSES LISTES PARTICULIÈRES DES MOLLUSQUES DE CHACUNE DES PROVINCES DE BELGIQUE. Arion rufus, L.; var. lividus. Tête noire; corps d’un jaune hvide plus ou moins gris-verdâtre, surtout sur le dos; bords du pied plus ou moins orangés, dessous gris-jaunâtre. Succinea putris, L.; var. curta. Coquille de taille moyenne, de forme raccourcie. Succinea oblonga, Drap.; var. major. Taille de 10 milli- mètres environ, coquille plus épaisse. Heliz Sauveuri. Espèce intermédiaire entre les Æ. xemoralis et orlensis, ayant le péristome d’un brun-violâtre avec le bourrelet intérieur plus pâle, ordinairement blanc, et une tache d’un brunâtre pâle, peu sensible, à la gorge. Taille et facies de l’Helix hortensis. Couleur le plus souvent rougeûtre et sans bandes. S1 l’on réunit en une seule espèce les Æ. xemoralis et Lor- lensis, celle-ci doit évidemment y être jointe; mais si on les conserve comme espèces distinctes, je pense que celle-ci doit MÉMOIRES 33 l’être également car il me paraîtrait bien difficile de la rapporter à l’une plutôt qu'à l’autre. Helix hortensis, Müll.: var. minima. Coquille de très-petite taille : grand diamètre environ 15 millimètres, petit diamètre 13 millimètres environ. Helix cantiana, Montg.; var. alba. Coquille entièrement blanche. Helix sericea, Müll.; var. Fontainei. Coquille un peu sub- globuleuse, mince, de couleur cornée tirant sur le verdâtre, ornée d’une zône blanchâtre sur le milieu du dernier tour; cou- verte de poils courts assez peu serrés et plus ou moins courbés ; bouche grande, péristome arrondi, non bordé ; ombilic très-étroit. Heliæ unifasciata, Poir.; var. major. Coquille d'environ 9 millimètres de grand diamètre. Helix unifasciata, Poir.; var. kypergramma. Coquille ayant une bande peu marquée sur la partie supérieure des tours de spire. Helix unifasciata, Poir. ; var. albocinctella. Coquille à bandes exagérément développées, réunies en deux faisceaux laissant entr’eux une ligne blanche sur le milieu du tour. Heliv unifasciata, Poir.; var. Namurcensis. Coquille de taille plus grande que d’ordinaire, environ 8 millimètres, moins déprimée, ouverture plus arrondie, bourrelet du péristome moins épais ; bandes étroites, pâles, interrompues, peu sensibles. Helix ericetorum, Müll. ; var. grisescens. Coquille de couleur blanchâtre, bandes très-étroites, souvent peu nettes, de couleur peu foncée. 94 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Vertigo pygmæa, Drap.; var. cylindrica. Coquille plus grande et plus allongée, tours de spire plus nombreux. Carychium minimum, Müll.; var. curtum. Coquille de forme plus élargie, moins cylindrique. Planorbis Rofiaeni. (PL. IT, fig. 4, a 0 c). Coquille aplatie, largement et peu profondément ombiliquée en dessous; d’un corné pâle; un peu hispide, à stries d’accroissement fines et nombreuses, souvent coupées par de fines stries spirales. L’ou- verture est assez grande et le bord droit très-avancé; carène médiane aigue, formée par un épiderme, très-visible chez les exemplaires frais. Grand diamètre environ 9 millimètres, petit diamètre environ 7 millimètres, hauteur 2? millimètres. Limnea auricularia, L.; var. crassa, Coquille très-épaissie. Limnæa peregra, Müll. ; var. minor. Coquille de petite taille, 2 millimètres, moins ventrue. Limnæa stagnalis, L.; var. arenaria. (PI. IL, fig. 5). Co- quille de petite taille, 29 à 30 millimètres et même moins; de forme assez étroite, la plus grande largeur étant environ de 12 millimètres ; ayant environ 6 tours de spire ; ouverture peu grande, à bord droit un peu infléchi à son insertion sur le der- nier tour. Limnæa stagnalis, L.; var. aquarii. (PI. I, fig. 6). Coquille de taille très-petite, 16 millimètres, mince et de forme un peu raccourcie. Limnæa palustris, Müll.; var. erosa. Coquille de taille moyenne, rongée. Limnæa glabra, Müll.; var. baulimoides. Coquille assez petite, 11 millimètres, mince, d’un corné pâle transparent ; de MÉMOIRES 39 forme un peu plus étroite que celle du type; ouverture non bordée, bord gauche non étendu sur le dernier tour ; columelle peu ou point épaissie. Ancylus fluviatilis, Müll. ; var. albus. Coquille blanchâtre, assez épaisse. Paludina contecta, Millet ; var. Seghersi. (PL. IT, fig. 7). Les trois bandes brunes de la coquille très-larges avec les deux supé- rieures soudées ensemble. Anodonta fallax. Coquille assez petite, peu ou point baïllante, ovale oblongue, très-peu ventrue, à stries d’accroissement assez fortes et irrégulières; crête dorsale très-peu marquée, ligament proéminent; largement mais peu profondément rongée vers les sommets; solide, relativement épaisse surtout antérieurement ; d’un brun olivâtre avec quelques vagues rayons noirâtres en arrière ; côté antérieur très-court, arrondi, côté postérieur allongé, arqué supérieurement, tronqué à l’extrémité, bord inférieur presque droit. Longueur 72 millimètres ; hauteur anté- rieurement 32 millimètres, postérieurement sous le ligament 40 millimètres. Dreissena polymorpha, Vall. ; var. dilatata. Coquille de forme plus élargie. RELEVÉ DES QUELQUES MONSTRUOSITÉS CITÉES DANS LES MÊMES LISTES. Helix nemoralis, L. sinistrorsa. Planorbis complanatus, L. (PLATE ie. À): Planorbis albus, Müll. Helix hortensis, Müll. scalaris. Planorbis albus, Müll. (PU fo 2). Limnæa auricularia, L. Helix cantiana, Montag. Limnæa limosa, L. Helix hispida, L. Limnæa stagnalis, L. Helix unifasciata, Poir. Ancylus fluviatilis, Müll. Helix ericetorum, Müll. sinis- Valvata piscinalis, Müll. trorsa (PL IT, fig. 3). Valvata piscinalis, Müll. Planorbis complanatus, L. 36 SOCIETÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE I. Province D'ANVERS. Les localités que nous avons parcourues dans cette pro- vince (1) se trouvent situées au nord de la ville d'Anvers, vers les frontières hollandaises, et sont comprises entre Esschen et Calmpthout : elles font partie de cette région de la Campine qui paraît bien distincte de nos autres régions et qui partant est si intéressante à explorer; elles consistent en une vaste plaine sablonneuse, tourbeuse en certains endroits, couverte de bruyères et de bois de sapins, et dans laquelle se trouvent de nombreux fossés et étangs peu profonds aux eaux non sau- mâtres et généralement claires ; les cultures qui se trouvent autour des villages l’envahissent peu à peu ; à l’ouest s'étendent de longues chaînes d’anciennes dunes plus ou moins élevées, entrecoupées d’étangs, couvertes de plantes qui leur sont propres, ou nues et à sables mouvants, et se noyant à l’horizon dans la brume. La solitude de cette contrée est grande, on n’y aperçoit aucune habitation, aucun arbre, rarement un être vivant si ce n'est une mouette jetant son cri sinistre en planant au-dessus d’un étang dont les eaux paraissent mortes. Ce pays est extrêmement pauvre en mollusques et ce n’est même qu'autour des villages et des cultures que j'ai pu en recueillir quelques uns : je n’en aï aperçu nulle trace dans toute la partie restée inculte de la plaine et dans les dunes, mais il me semble probable cependant que l’on en découvrira surtout dans les étangs, en faisant de nouvelles recherches plus com- plètes, et que l’on ne pourra supposer que ceux qui se trouvent aux abords des villages y ont été importés. (1) Ce sont d'abord les environs de Calmpthout du 29 au 31 juillet 1861 avec MM. Fologne et Sauveur, et les 15 et 16 mai 1864 en compagnie de MM. Roffiaen, Weyers, Fologne, Sauveur et Schüster ; et en second lieu la plaine depuis Esschen jusque Calmpthout, le 14 mai 1865, avec MM. Rof- fiaen et Sauveur. MÉMOIRES 37 Van Beneden et Tuerlinckx ont donné, dans le Dictionnaire géographique de la province d'Anvers de Vander Maelen, la liste des espèces des environs de Malines, et c’est, je crois, le seul travail publié sur les mollusques de la province. Cette liste renferme beaucoup d'irrégularités dont la majeure partie doit sans aucun doute être attribuée à la négligence dans l’impres- sion, mais 1l est surtout à regretter que la plupart des espèces soient citées sans nom d'auteur, ce qui laisse parfois des doutes sur les coquilles que Van Beneden et Tuerlinckx ont voulu désigner. ARION, Fér. rufus, L. (Limaz Empyricorum. Fer. - Van Ben. et Tuerl.) — Malines (Van Ben. et Tuerl.) u Var. ater, L. — Esschen, quelques exemplaires aux bords des chemins ombragés. Limax, L. L. gagates, Drap. — Malines (Van Ben.). Malgré toutes mes recherches je n’ai jamais pu découvrir cette espèce en Belgique. L. agrestis, L. — Malines (Van Ben.). Esschen, nombreux au bord des chemins. L. maxzimus, Li. (L. Cinereus. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Le limax cinereus se trouve répété deux foie dans la liste de Van Beneden et Tuerlinckx. Virrina, Drap. ? W. diaphana, Drap. (Æelicolimax diaphana. Ver. - Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Je regarde aujourd’hui la V. diaphana comme assez dou- teuse pour notre pays. 38 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE SUCCINEA, Drap. S. putris, L. (S. amplibia. Van Ben.) — Malines (Van Ben.); Vorst (M. Tennstedt); Thisselt (M. De Malzine). S, elegans, Riss. — Anvers (M. Parys); Thisselt (M. De Mal- zine). S. oblonga, Drap. — Malines (Van Ben.); Anvers (M. Parys); Boom ; Esschen. ZoxiTes, Montf. Z. nitidus, Müll. (Æelix Lucida. Van Ben.) — Malines (Van Ben.); Vorst (M. Tennstedt);, Anvers (M. Parys). TZ. excavatus, Bean. — Esschen, sous les feuilles mortes dans un fossé humide contre une haie, au bord d’un chemin condui- sant à Calmpthout; un seul individu. ? Z. striatulus, Gray. — Schilde, rare (M. Parys). Me paraît difiérer des exemplaires recueillis dans le Luxembourg. Z. crystallinus, Müll. (/Zeliz Cristallina. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). HE H. pygmæa, Drap. (H. Castata. pygmea. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). H. rotundata, Müll. — Malines (Van Ben.). H. arbustorum, Li. — Bords du Rupel entre Heyndonck et Heffen, Boom (Kickx); Malines (Van Ben.); Anvers (M. Nyst); Duffel (M. Parys). H. costata, Müll., (A. Castata. Müll. - Van Ben.) — Ma- lines (Van Ben.). u Var. pulchella, Müll. — Malines (Van Ben.), Boom. H. nemoralis, L. — Malines (Van Ben.); Anvers; Esschen, dans les haïes etc. peu variée. IT. hortensis, Muüll. — Malines (Van Ben); Anvers. MÉMOIRES 39 H. aspersa, Müll. — Malines (Van Ben.}); Santvliet (M. Parys). H. pomatia, Li. — Malines (Van Ben.). H. cantiana, Montg. (A. cartusianella, Drap. - Kickx. H, Carthusianella. Van Ben.) — Anvers et Willebroeck (Kickx); Malines (Van Ben.); Santvliet (M. Parys); Anyers, très-com- mune en certains endroits dans les touffes d’orties et les gazons des glacis entre les portes de Berchem et de St-Georges : cou- leur plus ou moins blanche ou roussâtre. M. Nyst a trouvé à Anvers un individu sénestre de cette espèce. u Var. semirufa, J. Colb. — Anvers. u Var. alba, J. Colb. — Anvers. ? H. rufescens, Penn. ({. Allenana. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Van Beneden et Tuerlinckx ayant suivi très-probablement l'ouvrage de Kickx, je considère leur Altenana comme identique _à celle de Kickx et je la rapporte à la même espèce. H. hispida, L. — Malines (Van Ben.); Anvers; Boom; Esschen. ; ? H. unifasciata, Poir. (H. Candidula Stoed. - Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Je n’admets ici cette espèce qu'avec quelque doute. H. fasciolata, Poir. (A. striata. Dr. - Van Ben.) — Ma- lines (Van Ben.). Buzimus, Scop. ? B. detritus, Müll. — Plusieurs individus ont été pris vivants dans les haies du Casino, à Anvers (M. De Ryckholt.) Je ne crois pas que l’on puisse pour ce motifregarder l'espèce comme indigène, ces individus ayant sans doute été importés accidentellement. B. obscurus, Müll. — Malines (Van Ben). 40 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE B. subcylindricus, L. (B. Lubricus. Van Ben.) — Malines (Van Ben.); Anvers et Santvliet (M. Parys). B, acicula, Müll. — Malines (Van Ben.). CLausizra, Drap. ? C. parvula, Stud. (C. Minima. Van Ben.). — Malines (Van Ben.). Je doute que la C. parvula vive aux environs de Malines. ? C. ventricosa, Drap. — Malines (Van Ben.). ? C. plicatula, Drap. — Malines (Van Ben.). Ce n’est qu'avec toute réserve que je porte ici ces deux der- nières espèces citées par Van Beneden et Tuerlinckx. Pupa, Drap. P. perversa, L. (P. fragilis. Van Ben.) — Malines. M. E. Stappaerts a trouvé cette espèce qui pullule sur les toits de sa maison (Van Ben.); Anvers et Eeckeren (M. Parys). ? P. cylindracea, Da Cost. (P. Umbilicata. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Ne serait-il pas plutôt question ici de la P. muscorum L. espèce la plus répandue dans notre pays et que Van Beneden et Tuerlinckx ne citent cependant pas. VerTico, Müll. V. edentula, Drap. — Schilde (M. Parys). V. pygmæa, Drap. (Pupa Pygmea. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). V. antivertigo, Drap. (Papa Antivertigo. Van Ben.) — Malines (Van Ben.); Schilde (M. Parys). CarycæiuM Muüll. C. minimum, Müll. (Auricula minima. Lam. - Van Ben). — Malines (Van Ben.). MÉMOIRES 41 C. myosotis, Drap. — Santvliet, aux bords de l’Escaut (M. Parys.) PLanorgis, Guett. P. nitidus, Müll. (P. nautileus. Van Ben.) — Anvers et Kessel (Parys). P. complanatus, L. (P. marginatus. Van Ben.) — Malines Van Ben.); Vorst (M. Tennstedt); Santvliet (M. Parys); Niel (M. Weyers) ; Anvers. Un individu provenant de Santvliet rappelle un peu le mode de développement des Anostomes par la déviation de la fin de son dernier tour. P, carinatus, Müll. — Malines (Van Ben.); Anvers et Sant- vliet (M. Parys). P. vortex, L. — Malines (Van Ben.); Anvers (M. Parys.) P. rotundatus, Poir. — Santvliet (M. Parys); assez commun à Calmpthout dans un fossé du village. ? P. spirorbis, L. — Malines (Van Ben.). Je n'ai jamais vu de véritable P. spirorbis provenant de Belgique et je pense que Van Beneden pourrait bien avoir dési- gné sous le nom le P. rotundatus. P. nautileus, Li. — Anvers (M. Parys). P. albus, Müll. — Anvers (M. Parys); Calmpthout, dans un fossé du village, rare. P. lævis, Ald. — Anvers (M. Parys). P. contortus. L. — Malines (Van Ben.); Anvers (M. Parys). P. corneus, L. — Malines (Van Ben.); Vorst (M. Tennstedt); Anvers. PaysA, Drap. P. fontinalis, L. (Physo fontinalis. Van Ben.) — Malines (Van Ben.); Anvers et Duffel (M. Parys). 42 UE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. P. hypnorum, L. (Physo hypnorum. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Limxæa, Rang. L. glutinosa, Müll. (LZimneus glutinosus. Van Ben.). — Ma- lines (Van Ben.); Anvers (M. Parys). L. auricularia, L. (Limneus auricularis. Van Ben.). — Ma- lines (Van B.); Anvers, fossés des fortifications. L. limosa, L. (Limneus auricularis ovatus. Van Ben.). — Malines (Van Ben.); Duffel, Kessel et Schilde (M. Parys) ; Esschen, fossés le long des chemins; Calmpthout, étangs contre le chemin de fer et ruisseau vers Agter-Broek, peu abondante. ” Var. vulgaris, Pfeiff., Malines (Van Ben... ? L. peregra, Müll. (Zimneus pereger, Drap.,- Van Ben.). — Malines (Van Ben.). Je crois que le véritable type de la peregra est propre à l’Ar- denne et aux montagnes, et que les individus provenant d’autres localités, appartiennent soit à une variété de l'espèce, soit à quelque variété de la L. limosa. L. stagnalis, L. (Limneus stagnalis. Van Ben.). — Malines (Van Ben.); ne L. truncatula, Müll. — Anvers, très-abondante dansles digues (M. Nyst); Esschen et Calmpthout, dans les petits fossés le long des chemins. L. palustris, Müll. — Malines (Van Ben.); Anvers et Kessel (M. Parys). nu Var. fusca, Pfeiff. (Zimneus fuscus. Van Ben.). — Ma- lines (Van Ben.). Je doute que cette variété se trouve chez nous. L. glabra, Müll. (LZimneus elongatus. Van Ben.). — Malines (Van Ben.); Kessel et Schilde (M. Parys); Anvers; Calmpt- hout, fossés dans le village, rare. MÉMOIRES. 43 ANCyLUS, Geoffr. À fluviatilis, Müll. — Malines (Van Ben.) ; le Rupel à Boom (M. Parys). À. lacustris. L. — Malines (Van Ben.). ByrTxiniA, Stein. B. acuta, Drap. — Eaux saumâtres de la province d'Anvers (M. Tennstedt) ; Santvliet (M. Parys). B. Leachii, Shepp. (Paludina similis. van Ben.). mes (Van Ben.) ; Anvers. B. tentaculata, L. (Paludina impura. Nan Ben.); — Malines (Van Ben.); Vorst (M. Tennstedt) ; Anvers. Pazupina, Lam. P. contecta, Mill. (P. vivipara. Van Ben.). - Malines (Van Ben.) ; Vorst (M. Tennstedt). P. vivipara, L. (P, achatina. Van Ben.). —_ Malines (Van Ben.) ; le Rupel à Boom (M. Nyst) ; la Nèthe à Duffel, commune (M. Parys). VazvaTa, Müll. V. piscinalis, Müll. (7. obtusa, Br. — Van Ben). — Malines (Van Ben.); Anvers et Duffel (M. Parys); le Rupel à Boom. V. cristata, Müll. — Malines (Van Ben.); Anvers (M. Parys). ® n Var. spirorbis, Drap. — M. Parys a trouvé cette variété en Belgique, ou dans la province d'Anvers ou dans le Brabant. NertrTA, L. N. fluviatilis, L. — Malines (Van Ben.) ; commune dans la Nèthe, à Duffel (M. Parys). 44 SOCIETÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ANODONTA, Lam. A. cygnea, L. — Malines (Van Ben.). Est-ce bien le type de la cygnea qui a été rencontré aux environs de Malines? u Var. ventricosa, Pfaiff. — Le Rupel, étangs à Anvers (M. Nyst). u Var. cellensis, Pfeiff. — Duffel (M. Parys). ? À. variabilis, Drap., Var. rostrata, Kok. — M. Parys a recueilli plusieurs exemplaires de cette variété dans la province d'Anvers ou dans le Brabant. | A. Kackæii, J. Colb. (4. avonensis, Mont., Var. ÆKickvu, J. Colb.). — L’Anodonta ponderosa Kickx est indiquée du Rupel (M. Nyst); Anvers, fossés des fortifications. Jecroispouvoirdonner comme espècel’Anodonta ponderosa de Kickx que j'avais d’abord regardée comme variété de l’Avonensis. Uxio, Philipps. ? U. margaritifer, L. (U. margaritifera. Peiff. - Kickx. Van. Ben.). — Je possède un exemplaire trouvé sans son animal dans le Rupel, entre Willebroek et Rupelmonde (Kickx); maloré de nombreuses recherches, MM. Van Beneden et Tuer- linckx ne sont pas encore parvenus à rencontrer dans le Rupel l'Unio margaritifera (Van Ben.). Je ne crois pas que VU. margaritifer, L. qui est une espèce des eaux froides des montagnes, vive dans le Rupel ; l’on y trou- verait plutôt l'U. sinuatus, Lam., avec lequel on peut l'avoir confondu. U. batavus, Lam. (U. batava. Van Ben). — Malines (Van Ben.). ? U. elongatulus, … (U. elongatula. Van Ben.). — Malines (Van Ben.). Je ne sais à quelle espèce rapporter PU. elongatula citée sans MÉMOIRES 45 nom d’auteur par Van Beneden et Tuerlinckx; c’est peut-être une variété allongée de l’'U. batavus. U. pictorum, L. — Malines (Van Ben.); Anvers, fossés de la ville. UÙ. tumidus, Philipp. (U. éumida. Van Ben.) — Malines (Van Ben.). Pisirum, Pfeiff. P. amnicum, Müll. (Cyclas obliqua. Van Ben.). — Malines (Van Ben.); Anvers (M. Parys). P. pusillum, Gel. (Cyclas fontinalis. Van Ben.); — Malines (Van Ben.); Kessel et Schilde (M. Parys); le Rupel à Boom; Calmpthout, fossés dans le village, rare. Cyczas, Brug. C. rivicola, Leach. — Malines (Van Ben.). C. cornea, L. — Malines (Van Ben.); marais à Vorst (M. Tennstedt);, Santvliet (M. Parys); le Rupel à Boom. ” Var. zucleus, Stud. — Marais à Vorst (M. Tennstedt): Santvliet (M Parys). DreissexA, Van Ben. D. polymorpha, Pall. — Santvliet et Duffel (M. Parys); lac de Bornhem (M. Seghers) ; Niel (M. Weyers) ; fossés des forti- fications d'Anvers, près de la Porte Rouge, en très-grande quantité. D. cochleata, Kickx. — Eaux saumâtres du bassin d'Anvers (Nyst) (1). On la trouve attachée aux piéces de bois etc. (1) Nysr P. H. Description des coquilles et des polypiers fossiles des ter- rains tertiaires de la Belgique. Bruxelles, 1843, page 263. 46 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE II. PRovINCE DE BRABANT. Le Brabant est sans contredit celle de nos provinces qui est la mieux connue sous le rapport des mollusques terrestres et fluviatiles, à cause d’abord de l'important ouvrage de Kickx, écrit pour cette province, et le premier s’occupant exclusive- ment d'espèces belges; et ensuite à cause des nombreuses recherches qui y ont été faites dans tous les sens par un plus grand nombre de personnes depuis la publication de cet ouvrage; aussi le nombre d’espèces signalées est-1l relativement grand, et bien faible est l’espoir d’en découvrir encore quelque nouvelle. Aujourd’hui même j'ai peu d’espèces à ajouter à cellesdéjà men- tionnées dans le Syropsis de Kickx, et cela malgré lestrente cinq années qui nous séparent de l'apparition de ce travail, preuve des recherches sérieuses faites par l’auteur. Malgré toute l’attention qui a présidé à la confection de ce Mémoire, dont on doit justement faire le plus grand éloge, 1l s’y est cependant glissé quelques inexactitudes dont je parlerai à l’article de chaque es- pèce que cela concerne. Il ÿ a entr’autres plusieurs coquilles qui n’ont jamais été retrouvées aux endroits mêmes indiqués par l’auteur et qui sont signalées évidemment par erreur. Quant aux diverses observations consignées par ce savant dans son Synopsis, elles sont trop nombreuses pour que je puisse les reproduire ici et je me bornerai généralement à rapporter seu- lement les localités qui y sont citées. Ayant moi-même parcouru maintes fois diverses parties de la province, principalement les alentours de Bruxelles, Louvain, Tirlemont, Wavre, etc., j'ai pu constater l'exactitude de la plupart des indications données par Kickx, comme j’ai aussi été mis à même de faire quelques observations sur certaines autres. Le nombre d'échantillons que j'ai recueillis depuis quelques années est énorme et le temps m'a manqué jusqu’au- jourd’hui pour les examiner; 1l est possible que parmi eux sé MÉMOIRES 47 trouvent quelques variétés intéressantes que je ferai connaître s’il y a lieu, par la suite. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DU BRABANT. ARION, Fer, À. rufus, L. (Limax empyricorum, Fér. - Kickx). — Tout le Brabant (Kickx) ; Bruxelles ; Louvain ; Wavre. Var. ater, L. — Le Brabant (K.). A. albus, Müll. (Limaæ albus, Müll. - Kickx). — Bois de Beausart près de Wavre, bois de Schoonhoven près d’Aers- chot (K.). Moquin est tenté de le réunir à l’A. rufus, comme variété. A. fuscus, Müll. (Zimax fasciatus, Nilss. - Kickx). — Boits- fort (K.) ; jardins à Etterbeek. n Var. limbatus, Moq.— Ixelles, au bord des chemins. Limax, L. L. gagates, Drap. — Entre Wechter et Tremeloo (K.). Je n’ai jamais rencontré cette espèce en Belgique. L. agrestis, Li. — Tout le Brabant (K.); très-commun autour de Bruxelles et de Louvain, dans les jardins, les champs, etc., ordinairement grisâtre varié de noirâtre. n Var. albidus, Moq.— Bruxelles. un Var. xigrescens, J. Colb. — Bruxelles. L. arborum, Bouch. — Espèce très-commune au pied et sur le tronc des arbres au bois de la Cambre ; Groenendael; Lae- ken ; Jardin zoologique de Bruxelles, etc. Je serais tenté de croire que Kickx a confondu cette espèce avec l’agrestis. L. variegatus, Drap. — Tout le Brabant (K.); Bruxelles ; Louvain ; commun dans certaines caves. 48 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Var. Jlavescens, Moq. — Bruxelles; Louvain. "Var. maculatus, Moq. — Bruxelles, moins commun que le type. L. maximus, Li. (L. cinereus, Müll. - Kickx). — Entre Ter- vueren et Rouge-Cloître (K.); commun dans les jardins à Rouge-Cloitre ; Bruxelles ; Tirlemont. un Var. cinereo-niger, Sturm. (Z. cinereo-niger, Sturm.- Kickx). — Bois des Hospices, près de Pellenberg (K.); assez commun dans la forêt de Soigne à Auderghem, Tervueren, Notre-Dame-aux-Bois, Boitsfort. VirrinA, Drap. ? W. diaphana, Drap. — Bruxelles (K.). Est-ce bien la diaphana Drap. qui a été rencontrée à Bruxelles ? V. pellucida, Müll. (7. beryllina, PE. - Kickx). — Etterbeek et entre Aerschot et Betecom, (K.). Tous les environs de Bruxelles sous les haies, etc.; Louvain. SuccinEA, Drap. S. putris, Li. (S. amphibia, Dr.-Kickx). — Le Brabant, (K.). Très commune et variable dans les endroits humides des envi- rons de Bruxelles et de Louvain ; Tirlemont. S. elegans, Riss. — Commune autour de Bruxelles ; Louvain. S. oblonga, Drap. — Bruxelles (Nyst) (1); commune autour de Bruxelles et de Louvain, aussi bien dans les endroits secs que dans les endroits humides. Zonites, Montf. 2. fulvus, Müll. (eliæ fulva, Drap.-Kickx).— Louvain (K.); assez rare aux environs de Bruxelles et de Louvain; Groenen- dael ; Thildonck. (1) Nysr, P. H. Description des coquilles et des polypiers fossiles des terrains tertiaires de la Belgique. Bruxelles, 1843, page 466. MÉMOIRES 49 Z. nitidus, Müll. (Heliæ lucida, Drap. - Kickx. Hécart). — Le Brabant (K.); Bruxelles (Hécart). Très commun dans les endroits marécageux des environs de Bruxelles et de Louvain. Z. cellarius, Müll. (Zeliz cellaria, Müll. - Kickx). — Forest, Tourneppe, Wavre (K.). Commun à Bruxelles ; Louvain; Wavre; Jauche ; Abbaye de Villers ; Pellenberg. Z. mitidulus, Drap. (Helix nitidula, Drap. - Kickx). — Le Brabant (K.). Bruxelles ; Louvain ; Abbaye de Villers. ? Z. striatulus, Gray.— Environs de Bruxelles et de Louvain, rare. Ces exemplaires diffèrent de ceux recueillis dans le Luxem- bourg et ne sont peut-être pas de vrais striatulus ? Z. crystallinus, Müll. (Æelix cristallina, Müll.-Kickx).— Le Brabant (K.). Environs de Bruxelles et de Louvain. HR UE H. pygmea, Drap. (H. pygmea, Drap.-Kickx. Hécart). — Bruxelles, Wavre (K.); Bruxelles (Hécart); Louvain, rare. H. rotundata, Müll. — Bruxelles; Louvain; Wavre ; Aers- chot, (K.). Très commune à Bruxelles; Louvain; Tirlemont; Wavre; Jodoigne ; Tervueren ; Abbaye de Villers, u Var. alba, Moq. — Rouge-Cloître, rare. H. obvoluta, Müll. — Bois de Beausart près de Grez (K.). ? H. arbustorum, L. — Kickx ne cite pour cette espèce que des localités hors de Brabant ; Bruxelles (Hécart). C’est bien certainement par erreur que Hécart cite Bruxelles. I. lapicida, Li. — Grez, St-Job près de Bruxelles (K.); Groenendael (M. De Fré); Abbaye de Villers. d0 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. H. costata, Müll. — Le Brabant (K.); Bruxelles; Louvain; commune. u Var. pulchella, Müll. (Æ. pulchella, Müll. -Kickx). — Le Brabant (K.); Bruxelles (Hécart); Bruxelles ; Louvain ; commune. I. nemoralis, L. — Le Brabant (K.); Bruxelles; Louvain; Wavre; Jodoigne ; Nivelles; Hal ; très commune et très variée dans le nombre et la disposition des bandes. Un exemplaire sénestre a été trouvé à Pietrebais. Il est figuré planche IT, figure 1. (H. nemoralis, L. sinistrorsa). I. hortensis, Müll. — Le Brabant (K.); Bruxelles; Lou- vain; Wavre; Jodoigne ; très commune et très variée. 11. aspersa, Müll. — Le Brabant (K.) ; Bruxelles ; Louvain; Tirlemont ; Wavre ; très commune dans les jardins au voisinage des habitationset dans les haies, particulièrement sur les sureaux. On la mange à Bruxelles et à Louvain. H. pomatia, Li. — Le Brabant (K.); Bruxelles; Louvain ; Tervueren ; Abbaye de Villers. Commune en certains endroits. Edule, moins estimée que la précédente par les connaisseurs. 1. aculeata, Müll. — St-Gilles près de Bruxelles (M. Nyst). H. rupestris, Drap. — Aerschot, Forest près de Bruxelles (Kickx). La localité de Forest me paraît très douteuse. H. fruticum, Müll. — Bueken et bords du Lac de Léau (K.). H. incarnata, Müll. — Forêt de Soigne entre Alsenberg et Waterloo, bois de la Cambre (K.); commune à Rouge-Cloîitre près de Bruxelles, au pied des arbres de la forêt. Cette espèce est velue dans le jeune âge. H. cantiana, Montag. (H. cartusianella, Drap.-Kickx. Hécart). — Wechter (K.) ; Bruxelles (Hécart). C’est par erreur que Hécart cite Bruxelles. La cartusianella de Kickx doit être rapportée à la cantiana, Mtg. J’avais apporté d'Anvers et placé dans un jardin de Bruxelles un grand nombre d’H. cantiana : elles y ont vécu et s’y sont re- MÉMOIRES. 51 produites, mais la taille des jeunes éclos à Bruxelles a diminué d'année en année, de même que le nombre d’éclosions, et finale- ment au bout de trois ans l’espèce en avait entièrement disparu. ? I. rufescens, Penn. (4. allenana, Gœrtn.-Kickx). — Bois entre Lubbeck et Pellenberg (K.). Les auteurs ne paraissent pas d’accord sur la synonimie de cette espèce. Je crois pouvoir rapporter l’exemplaire trouvé et figuré par Kickx à une variété de la rufescens, Penn., mais toutefois avec doute. H. hispida, L. — Le Brabant (K.); Bruxelles (Hécart); Extrêmement abondante à Bruxelles ; Louvain ; Tervueren, etc., variable. ù un Var. minor, Moq. — Bruxelles ; Louvain. ? H. umifasciala, Voir. (H. thymorum, Pfeiff. - Kickx). — Rouge-Cloître (K.). Malgré de nombreuses recherches faites à Rouge-Cloître, je n’y ai trouvé aucune trace de l’espèce. ? II. conspurcata, Drap., Var. costulata, Ziegl. (Æ. costulata, Ziegl.- Kickx). — Pellenberg, Bruxelles (K.). Je ne sais trop ce que l’on doit penser de cette espèce figurée par Kickx. IT. fasciolata, Poir. (HI. striata, Drap. - Kickx). — Le Bra- bant (K.). Extrêémement commune dans les environs de Bruxelles et de Louvain dans les endroits secs. Très variable dans le nombre des bandes de la coquille. ? n Var. minor, Kickx.— Bois du Brabant, dans des mousses humides, rare (K.). H. ericetorum, Müll. — Nivelles (K.). u Var. minima, Kickx. — Biez (K.). ? H. acuta, Müll., (B. acutus, Brug.-Van den Ende. 2. acu- us, Drap.-Kickx). — Bruxelles (Van den Ende); Bruxelles selon Van den Ende (K.). Espèce citée par erreur. 52 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Buzimus, Scop. B. montanus, Drap. — Pietrebais (K.). B.obscurus, Müll. (2. obscurus, Drap.-Kickx). — Le Bra- bant (K.); Bruxelles; Louvain; Pellenberg. ? B. detrilus, Müll. (2. radiatus, Drap.-Kickx). — Water- loo (K.). Espèce citée par erreur. B. subcylindricus, Li. (B. lubricus, Brug.-Kickx). — Le Brabant (K.); Bruxelles et Louvain, très commun. n Var. eviquus, Mke. — Louvain, rare. B. acicula, Müll. (2. acicula, Brug.-Kickx). — Le Bra- bant (K.); Bruxelles ; Louvain; Léau; abondant à l’état mort, en certains endroits sur les bords des chemins, dans la terre. Une seule fois je l'ai trouvé vivant sous des pierres à Schaer- beek. CLausiLra, Drap. C. laminata, Vurt. (C. bidens, Drap.-Kickx. C. lœvigata, Hécart). — Le Brabant (K.); Bruxelles (écart) ; Pellenberg ; Forest. ? ©. bidens, Li. (C. papillaris, Drap. - Kickx). — Terbanck, Nivelles (K.). Il y a ici erreur évidente, l’espèce étant tout à fait méridio- nale ; mais à quelle espèce appartiennent les individus désignés sous ce nom par Kickx? C. parvula, Stud. (C. minima, Pfeiff. - Kickx). — Entre Ro- sières et Wavre (K.). C. nigricans, Jeffr. (C. plicatula, Drap. -Kickx). — Le Brabant (K.); très commune dans tous les environs de Bruxelles et de Louvain ; Tirlemont; Pellenberg; Wavre; Jodoigne; Ni- velles. Espèce très-variable. Je crois que la plicatula de Kickx n’est autre que la nigricans. u Var. oblusa, Pfeiff. (C. obtusa, Pfeiff. — Kickx). — Entre MÉMOIRES 53 Relegem et Assche, entre Aerschot et Rillaer (K.); Forêt de Soigne près de Waterloo (M. Nyst). n" Var. dubia, Drap. — Forêt de Soigne (M. Nyst). Je conserve quelques doutes sur ces deux variétés. C. biplicata, Leach. (C. rugosa, Drap. -Kickx). — Le Bra- bant (K.); Hal (M. Fondu); Bruxelles; Louvain. D'après la description de Kickx il me paraît que c’est à la biplicata que sa C. rugosa doit être rapportée. C. Rolphii, Gray. — Bruxelles; Louvain ; Pellenberg. Pura, Drap. P. perversa, L. (P. fragilis, Drap. - Kickx). — Entre Saint- Remy et Jodoigne (K) ; Louvain (M. Nyst); Bruxelles; Abbaye de Villers. P. avenacea, Brug. (P. avena, Drap.-Kickx). — Jodoigne (Kickx). ? P. secale, Drap. — Uccle (K.); Bruxelles (Hécart). La secale étant une espèce habitant les rochers, 1l me pa- raîit assez douteux qu’elle ait été rencontrée vivante autour de Bruxelles. ? P. multidentata, Olv. (P. variabihs, Drap.- Kickx). — Boitsfort, (K.). Espèce évidèmment citée par erreur. P. doliolum, Brug. (P. doliolum, Drap.-Kickx. P. dolium, Hécart). — Bruxelles, Louvain (K.); Bruxelles (Hécart); envi- rons de Bruxelles. P. cylindracea, Da Cost, (P. umbilicata, Drap.-Kickx). — Louvain (K.). P. muscorum, Li. — Bruxelles; Louvain; Abbaye de Vil- lers ; commune. un Var. edentula, Moq. (P. muscorum, Pfeiff.-Kickx). — Presque tout le Brabant (K.); Bruxelles; Louvain; commune. ” Var. bidentata, Pfeiff. (P. bidentata, Pieiff.- Kickx). — Berthem (K.). 54 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE VerTiGo, Müll. V. muscorum, Drap. (Pupa minula, Stud.-Kickx). — Le Brabant (K.). V. edentula, Drap. — Louvain, rare. V. pygmæa, Drap. (Pupa pygmea, Drap. - Kickx). — Le Brabant (K.); Bruxelles (Hécart); commune aux environs de Bruxelles et de Louvain. V. antivertigo, Drap. (Pupa antivertigo, Drap.-Kickx). — Kessel près de Louvain (K.); environs de Bruxelles et de Louvain. V. plicala, À. Müll. — Trouvé une seule fois, une trentaine d'individus sous une pierre dans une prairie humide à Kessel Loo près de Louvain, entre le canal et le chemin de fer. V. pusilla, Müll. (Pupa vertigo, Drap.- Kickx. Hécart). — Le Brabant (K.); Bruxelles (Hécart); Louvain sous les haies à Héverlé, rare. Carycæium, Müll. C. minimum, Müll. — Le Brabant (K.); espèce commune autour de Bruxelles et de Louvain; coquille plus ou moins allongée et cylindrique. PLanorBis, Guett. P. nitidus, Müll. (P. nautileus, Fér.-Kickx). — Le Bra- bant (K.); Bruxelles (Hécart); eaux stagnantes des environs de Bruxelles et de Louvain; coquille de couleur plus ou moins foncée et rougeûtre. P. fontanus, Xäigchtf. (P. lenticularis, Sturm - Kickx). — Bruxelles et Louvain (K.); environs de Bruxelles et de Louvain. P. complanatus, Li. (P. marginatus, Drap.-Kickx). — Tout le Brabant (K.); très commun à Bruxelles; Louvain; Tirle- mont; présente quelques modifications dans la forme, ete. P. carinatus, Müll. (P. carinatus, Drap.-Kickx). — Le MÉMOIRES. Do Brabant (K.); Bruxelles et Louvain, mois répandu que le précédent. P. vortew, Li. (P. vortex, Drap. -Kickx). — Tout le Bra- bant (K.); extrêmement commun à Bruxelles ; Louvain; Tir: lemont; assez variable dans la taille, la position de la ca- rène, etc. P. rotundatus, Poir. — Louvain, fossés dans un petit bois contre la Dyle à Héverlé; Bruxelles, fossés des prairies sous Schaerbeek ; commun dans ces deux localités, les exemplaires de Louvain ont le bourrelet blanc du péristome très-marqué. P. nautileus, Li. (P. cristatus, Drap. - Kickx). — Lou- vain (K..). n Var. imbricatus, Müll. (P. émbricatus, Drap. - Kickx). — Bruxelles (K.) ; canal de Louvain. P. albus, Müll. (P. kispidus, Drap. -Kickx). — Le Bra- bant (K.); Bruxelles; Louvain; la coquille est tantôt cornée et hispide, tantôt blanchâtre et glabre. P. lœvis, Ald. — Louvain, trouvé une seule fois en assez grand nombre dans un étang entre le canal et le chemin de fer, près de la route d’Aerschot. P. contortus, L. (P. contortus, Drap.-Kickx). — Le Bra- bant (K.); Bruxelles et Louvain. P. corneus, Li. (P. corneus, Drap.-Kickx). — Le Brabant (K.); Bruxelles; Louvain; Tirlemont. n Var. bicolor, J. Colb. — Etang de St-Josse-ten-Noode. Pn Var. similis, Müll. (.P similis, Müll. - Kickx). — Lou- vain (K.). Malgré les observations de Kickx, je pense que les exemplaires qu'il a figurés ne sont que de jeunes corneus. Paysa, Drap. P. fontinalis, Li. (P. fontinalis, Drap. - Kickx). — Le Bra- bant (K.); commune à Bruxelles: Louvain; Tirlemont. 56 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE u Var. minor, Moq. — Louvain. P. hypnorum, L. (P. kypnorum, Drap.- Kickx). — Ander- lecht, St-Gilles, Forest près de Bruxelles (K.); Bruxelles; Louvain, dans les fossés herbeux peu profonds; coquille de couleur plus ou moins foncée. » Var. major, Charp. — Fossés des prairies à St-Galles-lez- Bruxelles. 2 P, scaluriginum, Drap. — Etangs de Boitsfort (K.). Il est reconnu que la P. scaturiginum de Draparnaud n'est qu'un jeune individu du Bulimus folliculus Gronov, espèce méridionale. La scaturiginum de Kickx ne peut donc être cette espèce, mais elle pourrait être un Bulimus subcylindricus, L. Dans tous les cas elle ne peut être maintenue. Limxæa, Rang. L. glutinosa, Müll. (Zimneus glutinosus, Drap. - Kickx. Lymnæa glutinosa, Hécart). — Louvain, Bruxelles, (K.); Bruxelles (Hécart); étang de Dieghem, fossés à Evere et à An derlecht; Louvain, fossés à Eegenhoven, Héverlé, Wilsele. L. auricularia, Li. (Limneus auricularius, Drap. - Kickx. Limnæa auricularia, Lam. - Hécart). — Le Brabant (K.); Bruxelles (Hécart); Bruxelles; Louvain; Tirlemont; Léau; Jauche: espèce très répandue et très variable. n Var. eæpansa, J. Colb. — Étang de Schaerbeek, à la vallée de Josaphat. un Var. magna, J. Colb. — Etang à Jauche. L. limosa, L. (Limneus ovatus, Drap.-Kickx). — Le Bra- bant (K.); beaucoup plus répandue encore que la précédente et plus variable. Bruxelles ; Louvain; Jodoigne; Wavre, etc. Je ne cite que les variétés suivantes : Pn Var./fontinalis, Stud.— Louvain. n Var. intermedia, Fér. — Bruxelles. MÉMOIRES 57 n Var. vulgaris, Pfeiff. (Limneus vulgaris, Pfeïff. - Kickx).— Tout le Brabant (K.); Louvain; Bruxelles. L. peregra, Müll. (Limneus pereger, Dr.- Kickx). — La Voere entre Leefdael et Vossem (K.). Est-ce bien la véritable peregra ? L. stagnalis, Li. (Limneus stagnalis, Drap. - Kickx). — Le Brabant (K.) ; Bruxelles ; Louvain ; Tirlemont. un Var. turgida, Moq. — Etangs de St-Josse-ten-Noode et d’'Ixelles. n Var. producta, J. Colb. — Étangs d’Ixelles et de Rouge- Cloitre. » Var. aquarti, J. Colb. (Planche II, figure 6). Cette variété provient d’une ponte faite par un individu de taille ordinaire, dans l'aquarium de M. Fologne, à Bruxelles, où elle a acquis tout son développement en une année, elle est si l’on veut plus ou moins factice ; rien n’empêcherait cependant que des conditions analogues de vie se présentassent dans la nature et que la variété se reproduisit. L. truncatula, Müll. (Limneus minutus, Drap.-Kickx Zim- nœæaminuta, Lam. Hécart).— Meetshoven près d’Aerschot(K.) ; Bruxelles (Hécart); très répandue autour de Bruxelles et de Louvain; Abbaye de Villers; Jodoigne; Grez ; très variable de taille. Comment se fait-il que Kickx ne l'ait rencontrée qu’en un seul endroit ? Je serais tenté de croire que son L. subulatus appar- tient à une variété de cette espèce. n Var. minima, J. Colb. — Louvain. L. palustris, Müll. — Très commune autour de Bruxelles, de Louvain et de Tirlemont : très variable. n Var. corvus, Gmel. (Limneus palustris, Pfeiff.- Kickx). — Le Brabant (K..) ; Bruxelles. Pa Var. fusca, Pfeiff. (Limneus fuscus, Pleiff - Kickx). — Kessel près de Louvain (K.); je ne sais si le L. fuscus de Kickx ne devrait pas être réuni au type. 8 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. » Var. erosa, J. Colb. — Commune dans les fossés des prai- ries entre Groenendael et Hoeylaert. L. glabra, Müll. (Limneus subulatus, Kickx). — Presque tout le Brabant (K.); très commune dans une petite mare isolée de la forêt de Soigne près de Notre-Dame-aux-Bois. Plusieurs auteurs rapportent le L. subulatus Kickx à l’espèce qui nous occupe : plusieurs raisons me feraient croire que l’on pourrait aussi la rapporter à la truncatula. AxcyLus, Geoffr. À. fluviatilis, Müll. — La Dyle à Héverlé près de Louvain (K.) ; ruisseau à l'Abbaye de Villers. u Var. rivularis, J. Colb. — Ruisseau de Dieghem. Un exemplaire de cette variété, vu de profil, est sinueux en arrière sous le sommet. À. lacustris, L. (A. lacustris, Müll. -Kickx). — Le Bra- bant (K.) ; Bruxelles ; Louvain. CycLosroma, Drap. C. elegans, Müll. (C. elegans, Dr. - Kickx). — Forest près de Bruxelles (K.) ; très commun à terre dans les feuilles mortes du bois de la campagne Mosselman, à Forest. ByTainia, Stein. B. Leachii, Shepp. (Paludina similis, Kickx). -- Eaux stagnantes du Brabant, ruisseau à Parc près de Louvain (K.); Bruxelles ; Louvain ; pas rare. C’est à tort que Kickx regarde nos exemplaires du Brabant comme la similis de Draparnaud qui en est distincte et que je n’ai pas encore rencontrée en Belgique. B. tentaculala, L. (Paludina impura, Lam. - Kickx). — Tout le Brabant (K.); Aerschot (M. Nyst); extrêmement commune MÉMOIRES 59 dars les eaux des environs de Bruxelles et de Louvain ; forme plus ou moins allongée ou raccourcie, taille variable. Pazupina, Lam. P. contecta, Mill. (P. vivipara, Lam. - Kickx). —'Tout le Brabant (K.); Bruxelles; Louvain; Tirlemont : de grande taille dans les étangs de Boitsfort. Spire plus ou moins élevée. ” Var. Seghersi, J. Colb. (Planche IL, figure 7). — Etangs de Rouge-Cloître, assez commune mais plus ou moins bien caractérisée. P. vivipara, L. (P. achatina, Lam. -Kickx). — La Dyle à Louvain, le canal de Bruxelles (K.); canal de Louvain: canal de Bruxelles ; canal de Charleroi près de Bruxelles ; la Senne à Anderlecht. VALvATA, Müll. V. piscinalis, Müll. (7. obtusa, Brard. - Kickx). — Le Bra- bant (K.); Bruxelles; Louvain : commune et de forme plus ou moins déprimée. ? W. minuta, Drap. — Le Brabant (K.). La description de Kickx me laisse quelque doute sur cette espèce que je n’ai pas encore rencontrée en Belgique. V. cristata, Müll. — Louvain (K.); environs de Bruxelles et de Louvain. ? , Var. spirorbis, Drap. — Trouvée par M. Parys dans le Brabant ou dans la province d'Anvers. NeriTA, L. N. fluviatilis, L. — La Senne à Bruxelles, la Dyle à Lou- vain (K.); Dyle à Louvain ; Geete à Neerlinter; rare. 60 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. ANODONTA, Lam. A. cygnea, L. — Tirlemont (M. Nyst) ; étangs de Vertryck (M. Thielens); étang à Watermael. un Var. ventricosa, Pfeiff. (4. ventricosa, Pfr. -Kickx). —- Etangs de Rillaer près d’Aerschot (K.) ; étang de St-Josse-ten- Noode. u Var. cellensis, Pfeiff. (4. cygnea, Pfr. - Kickx). — Presque tout le Brabant (K.); Bruxelles et Louvain dans la plupart des étangs ; lac de Léau ; étangs de Tervueren ; commune. C’est bien, je crois, cette variété que Kickx désigne sous le nom de A. cygnea Pfr. ? u Var. intermedia, Lam. — Un exemplaire des étangs de Park près de Louvain me semble se rapprocher de cette variété. A. anatina, Li. — La Senne à Bruxelles. A. variabilis, Drap. (4. cygnea, Pfr.; 8. jumior, Kickx). — Commune dans les étangs de presque tout le Brabant (K.); Bruxelles ; Louvain ; Tirlemont ; commune dans les étangs, les fossés, les canaux, variable dans la taille et la forme. La plupart de mes exemplaires sont Jeunes et pourraient peut être bien appartenir à plusieurs espèces que j'ai beaucoup de peine encore à débrouiller. ?u Var. rostrata, Kok. — M. Parys a recueilli plusieurs exemplaires de cette variété dans la province du Brabant ou dans la province d'Anvers. ? À. avonensis, Montag. — D’après la manière dont ma Zas£e a été imprimée on pourrait croire que J'ai supposé que l’A. avo- nensis Mtg. était belge, tandis que je n’ai voulu parler que de la var. Kickxu. A. Kickxii, À. Colb. (4. ponderosa, Pfeiff. - Kickx. 4. avo- nensis, Mont. Var. Xickæii, J. Colb.). — Etangs de Park près de Louvain (K.) ; étang à Kessel-Loo, près de Louvain ; canal de Louvain; étangs à Etterbeek, à Ixelles et à Watermael ; étang à Jauche. MÉMOIRES. 61 Cette espèce que j'avais d’abord donnée comme variété, offre des modifications très remarquables ; des exemplaires sont très ventrus, d’autres très déprimés, et la crète est plus on moms grande et de forme variable. Uxio, Philipps. ? U. margaritifer, L. (U. margarilifera, Pfeiff.- Kickx). — Kickx n’indique qu’une localité qui est située hors du Brabant, l’espèce ne peut donc rester au catalogue de cette province dans laquelle elle ne vit du reste pas. U. batavus, Lam. (U. batava, Lam.-Kickx). — Le Demer à Wechter, Bruxelles, Nivelles (K.). U. pictorum, Li. (U. pictorum, Pfeiff.- Kickx). — Le Bra- bant (K.); la Senne à Bruxelles; les étangs de St-Josse-ten- Noode ; le canal de Louvain; la Geete à Neerlinter. un Var. rostratus, Lam. (U. rostrata, Liam.-Kickx). — Aerschot, étangs des Eaux-douces près de Louvain, la Senne à Bruxelles (K.); canal de Louvain. U. tumidus, Philipps. (U. éumida, Pfeiff. - Kickx). — La Senne à Anderlecht (K.) ; canal de Louvain; la Geete à Neer- linter ; la Senne à Anderlecht. u Var, radiatus, J. Colb. — La Geete à Neerlinter; canal de Louvain. un Var. Heckingi, J. Colb. — La Geete à Neerlinter, un seul spécimen. Pisinium, Pfeiff. P. Henslowanum, Shepp. — Etang à Louvain près du canal, très rare. P. amnicum, Müll. (Cyclas obliqua, Lam. - Kickx). — Fossés et étangs entre Louvain et Malines (K.); la Senne à Bruxelles (M. Nyst); la Woluwe à Auderghem; le canal de Charleroi 62 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE près de Bruxelles; le canal de Louvain ; divers étangs, ruisseaux et fossés autour de Louvain. P. cazertanum, Pol. — Fossés à Ixelles, près du chemin de fer, mare à la Chasse privée près de Bruxelles; espèce assez variable, les individus provenant d’Ixelles sont souvent de grande taille. ? P. nitidum, Jen. — Etangs à Dieghem. Je ne suis pas bien certain que mes exemplaires appartiennent réellement à cette espèce. P. pusillum, Gmel. — Fossés à Eegenhoven près de Lou- vain; ruisseau à Auderghem; rigoles des prairies à Evere; mare dans la forêt de Soigne près de Notre-Dame-aux-Bois, commun. Cyczas, Brug. C. rivicola, Leach. (C. rivicola, Pfeiff. - Kickx).— La Senne à Bruxelles, la Dyle à Louvain, le Demer à Aerschot, la Geete à Jodoigne (K.); commune dans certains fossés et petits cours d’eau à Laeken près du canal; canal de Louvain. C. cornea, L.(C. cornea, Lam. - Kickx).— Le Brabant (K.); presque toutes les eaux des environs de Bruxelles et de Louvain ; Tirlemont. Espèce très-variable. n Var. zucleus, Stud. — Le Brabant (K.); canal de Lou- vain ; fossés à Eegenhoven près de Louvain ; fossés à Neerlinter près de Tirlemont ; étangs de Rouge-Cloître. Cette variété est plus ou moins bien caractérisée et beaucoup d'individus font passage au type. C. lacustris, Müll. (C. lacustris, Drap.-Kickx). — Le Bra- bant (K..). C. caliculata, Drap. (C. calyculata, Drap.-Kickx). — Lou- vain, étangs des Eaux-douces (K.) ; mare au bois de la Cambre (M. Nyst); étang à Kessel-Loo près de Louvain. n Var. slagnicola, Leach. — Louvain, étangs des Eaux- douces (K..). MÉMOIRES. 63 un Var. Tennstedti, J. Colb. — Mare à Louvain près de la porte de Malines, très rare. C. Ryckholtii, Norm. — Fossés dans les prairies, à Neerlin- ter, très rare. DREeISSENA, Van Ben. D. polymorpha, Pall. — Commune dans le canal de Louvain, le canal de Bruxelles et le canal de Charleroi près de Bruxelles; étangs d’Ixelles. 64 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. III. PRovINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. La Flandre occidentale appartient aux régions que nous avons nommées région maritime et région des plaines : elle est le type de la première et la seule de nos provinces contigue à la mer. Je ne sais si dans la partie maritime il existe beaucoup d'eaux libres entièrement douces et si la plupart n’ont pas un certain dégré de salure. Quoique le plus grand nombre de celles que j'ai goutées ne m'aient généralement laissé aucune impres- sion saumâtre, je serais cependant porté à croire qu'elles sont plus ou moins imprégnées de sel comme le sol qui les environne. Il me paraît qu’il serait intéressant de mesurer le dégré de salure de chacune d’elles, en notant les mollusques qui y vivent, et de fixer la limite où s’arrêtent certaines espèces saumâtres et même marines. La faune malacologique générale de cette province est certai- nement la plus riche du pays par ses espèces marines, toutefois relativement peu nombreuses à cause de la nature peu favorable de nos côtes. Au point de vue restreint de notre travail actuel elle est encore très riche en espèces des eaux saumâtres et des eaux douces. Quant aux mollusques terrestres je les crois beau- coup moins nombreux, mais on y trouve des espèces que l’on est tout étonné d’y rencontrer, comme par exemple, l’ÆZelix unifasciata, Poir., qui pourrait avoir été amenée par les marées, ou autrement, des côtes plus méridionales de la France garnies de rochers ; l’Æelix ericetorum, Müll., que l’on trouve abondam- ment en certains endroits mais toujours morte, semblerait y avoir été introduite de la même façon mais n’avoir pu s’y maintenir. Du reste la faune des côtes est assez sujette à varier et à s’aug- menter par l’arrivage des navires étrangers apportant de nou- velles espèces pouvant parfois s’acclimater. Outre quelques petites excursions que J'ai faites différentes MÉMOIRES 65 fois autour d’Ostende, j'ai parcouru nos côtes de Furnes à Ostende, en compagnie de M. Jules Sauveur, du 27 juin au 2 juillet 1862, visitant surtout, avec la mer et la plage, les dunes et leur voisinage, et ne quittant pas, par conséquent, la partie maritime. Le peu de temps que nous avons pu consacrer à chaque endroit de notre itinéraire ne nous a pas permis des recherches très approfondies et je suis persuadé qu'il reste encore à trouver. J’aurais voulu surtout parcourir plus longuement les dunes au midi de la Panne vers la frontière française et dans leurs parties les plus larges qui ont parfois presqu'une demue lieue : là doit surtout se montrer la faune réelle des dunes car en s’avançant vers le Nord-Est elles sont moins accidentées, se rétrécissent et s’abaissent en général de plus en plus jusques Ostende. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. ARION, Fér. A. rufus, L. — Ostende. Limax, L. L. agrestis, L. — Ostende. L. maximus, L. — Ostende. SUCCINEA, Drap. S. putris, L. — Ostende (M. Parys). S. elegans, Riss. — Ostende ; Ostduynkerke; la Panne, au bord d’un petit étang d’eau douce, situé dans les dunes près de la mer, et sur les plantes croissant dans l'étang même ; très abondante et bien caractérisée mais taille assez petite, 10 à 12 millimètres. L'animal est entièrement noir. 66 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE S. oblonga, Drap. — Les dunes à la Panne et à Ostduyn- kerke au bord des eaux, pas rare ; taille ordinaire 6 millimètres. n Var. major, J. Coib. — Un exemplaire mort à Ostduyn- kerke. Zoxites, Montf. Z. nitidus, Müll. — Ostende ; Furnes; Ypres, aux bords du canal. Z. cellarius, Müll. — Ostende; Nieuport. Z. crystallinus, Müll. — Ostende (M. Parys). HEuXx, L. H. pygmæa, Drap. — Ostende. IT. costata, Müll. — Ostende ; Nieuport. n Var. pulchella, Müll. — Ostende. H. nemoralis, Li. — Heyst, très commune dans les dunes (M. Bouillon); Furnes, commune dans les haïes des Jardins de la ville; Nieuport, commune dans les gazons et sur les arbres des fortifications ; très commune dans les dunes à la Panne, Ostduynkerke, Nieuport, Middelkerke, Ostende. La plupart des exemplaires vivants que l’on rencontre dans les dunes appartiennent à la variété n° 66, Jaune ; les exemplaires morts sont plus variés. Dans les dunes près de Lombaertzyde, l’on trouve au milieu d’autres exemplaires morts, un assez grand nombre d'individus jaunes à bandes jaunes transparentes et à bouche blanche, appartenant à diverses variétés (n® 16, 41, 60, 65,77), d’autres aussi nombreux présentent ces caractères seule- ment en partie. Un individu d’Ostende, de la variété n° 69, jaune, a la seconde bande dédoublée et porte en réalité quatre bandes. H. Sauveuri, J. Colb. — Furnes, commune sur les haies de la ville avec nemoralis et hortensis, et assez variée. IT. hortensis, Müll. — Commune à Furnes avec les précé- MÉMOIRES 67 dentes : offre diverses variétés parmi lesquelles une variété de couleur à fond blanc avec bandes pâles, violâtres. H. aspersa, Müll. — Ypres (M. Wallays); Furnes, au pied des haïes et des vieux murs; Ostduynkerke; Ostende, commune, surtout dans les buissons de sureau. H. cantiana, Montag. — Bruges (M. Nyst); Heyst (M. Bouillon); Blankenberghe, specimens de grande taille (M. Le Hon); Ostende. H. carihusiana, Müll. — Heyst (M. Bouillon); Ostende, dans les dunes, on la trouve assez rarement vivante. IT. hispida, Li. — Heyst (M. Bouillon) ; Ostende; Furnes, sous les haies de la ville et dans un petit bois contre les dunes à la Panne. Cette espèce est très variable. Un exemplaire semi-scalaire à été trouvé à Ostende, par M. Parys. n Var. minor, Moq. — Furnes, dans les gazons des cam- pagnes:; Nieuport, commune dans les gazons des fortifica- tions. IT. unifasciata, Poir. — Ostende, sur la plage, exemplaires morts; Nieuport, dans les dunes du côté de Furnes, par-c1 par- là quelques individus; vit en quantité à la Panne dans les dunes, vers l’intérieur des terres; variable quant aux bandes. » Var. alba, Moq. — La Panne. I. fasciolata, Voir. — Heyst (M. Bouillon) ; très commune à Ostende dans les dunes et sur les haies sèches, les brous- sailles, etc.; les dunes à Nieuport; Furnes, sur le tronc des arbres bordant la route de la Panne, taille assez grande. Espèce très-variée daus ses bandes qui sont souvent bien mar- quées et de couleur foncée. H. ericetorum, Müll. — Trouvée en grand nombre, mais morte depuis longtemps, dans les dunes vers Lombaertzyde où elle est de trés grande taille, 20 millimètres de diamètre; aussi à Nieuport dans les mêmes conditions, mais beaucoup plus rarement. 68 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Buzimus, Scop. B. subcylindricus, L. — Ypres (M. Wallays): Blanken- berghe (M. Parys); Ostende. Pura, Drap. P. muscorum, L. — Heyst (M. de la Fontaine); Ostende ; Nieuport; la Panne; commune dans les dunes et de taille variable. VerrTico, Müll. V. pygmæa, Drap. — Ostende. V. antivertigo, Drap. — Blankenberghe (M. Parys). CarycHiuM, Muüll. C. minimum, Müll. — Plasschendaele (M. Parys). C. denticulatum, Montag. — Trouvé une fois abondamment mais privé de son animal sur la plage d’Ostende ; il y a lieu de croire que sa présence était due à quelque marée extraordinaire (M. de Ryckholt). C. myosotis, Drap. — Nieuport (M. Bouillon); Ostende, autour des eaux saumâtres. ? n Var. biplicatum, Moq. — Sur la plage à Ostende (M. de Ryckholt). PLanorgis, Guett. P. nitidus, Müll. — Ostende. P. fontanus, Xichtf. — Ostende. P. complanatus, Li. — Heyst (M. Bouillon); Ostende ; Furnes, fossés dans les campagnes vers Adinkerke et la Panne; Ostduynkerke, fontaine contre les dunes. J’ai recueilli à Ostende un imdividu difforme dont la fin du dernier tour est un peu descendant. MÉMOIRES 69 P. carinatus, Müll. — Ostende. P. vorteæ, L.— Plasschendaele (M. Parys); Ostende ; Furnes, fossés des campagnes. P. rotundatus, Poir. — Plasschendaele (M. Parys) ; Furnes, fossés le long de la route de la Panne. P. nautileus, Li. — Ostende. P. albus, Müll. — Ostende. P. contortus, L. — Ostende (M. Lanszweert) ; Plasschen- daele (M. Parys) ; fossés dans les dunes entre Coxide et Ost- duynkerke. P. corneus, L. — Ostende (M. Lanszweert) ; Furnes, fossés dans les campagnes vers Adinkerke. Paysa, Drap. P. fontinalis, Li. — Plasschendaele (M. Parys) ; Ostende : Furnes, fossés le long de la route de la Panne. P. hypnorum, L. — Ostende (M. Parys) ; Furnes, fossés le long de la route de la Panne, individus jeunes, de forme un : peu ventrue. » Var, major, Charp. — Ostende (M. Parys). Limxxa, Rang. L. auricularia, L. — Ostende. L. limosa, L. — Heyst (M. de la Fontaine) : Plasschendaele (M. Parys); Ostende, fossés de la ville, etc.; Furnes, petit abreuvoir dans les dunes à la Panne, abondante, et. fossés vers Adinkerke; Coxide, petits abreuvoirs dans les dunes. Très variable de taille et aussi de forme. L. stagnalis, Li. — Heyst (M. Bouillon); Blankenberghe (M. Lecomte); Ostende; Furnes, commune dans les fossés des campagnes vers Adinkerke. u Var. éurgida, Moq. — Furnes, fossés vers Adinkerke. n Var. arenaria, J. Colb., (Planche II, figure 5). — Très 70 SOCIETÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE abondante dans un petit fossé des dunes entre Ostduynkerke et Coxide. L. truncatula, Müll. — Ostende ; Furnes. un Var. maximella, d. Colb. — Ostende, sur la plage, un. exemplaire mort (M. Parys). L. palustris, Müll. — Heyst (M. Bouillon) ; Ostende ; fossés dans les dunes entre Coxide et Ostduynkerke. AxcyLus, Geoffr. À. lacustris, L. —- Ostende (M. Lanszweert). ByTainia, Stein. B. acuta, Drap. (Paludina ballica, Nilss.- Nyst). — Heyst, Nieuport et Cadsand, en grande quantité (Nyst) ; Oudenbourg (M. Lanszweert); commune dans les eaux saumâtres et sur la plage à Ostende; par milliers dans le chenal de Nieuport; varie de taille. B. ballhica, Nilss. — Eaux saumâtres autour d’Ostende. B. Leachii, Shepp. — Ostende. B. tentaculata, L. — Heyst (MM. Bouillon et de la Fon- taine) ; Ostende; Furnes, fossés des campagnes vers la Panne. Pazupina, Lam. P. contecta, Mill. — Ostende, sur la plage, individus morts (M. Lanszweert). P. vivipara, Li. — Trouvée également morte sur la plage à Ostende, par M. Lanszweert. VALvVATA, Müll. V. piscinalis, Müll. — Ostende. V. crislata, Müll. — Plasschendaele (M. Parys); Ostende. MÉMOIRES. ph Nerira, L. N. fluviatilis, L. — Plusieurs exemplaires vides de l’animal ont été recueillis à Ostende sur la plage, par MM. Parys et Lanszweert. ANODONTA, Lam. A. cygnea, Li. var. cellensis, Pr. — Ghistelles (M. Lans- zweert); Ostende (M. Sauveur). ? A. anatina L. — Ostende, sur la plage, vers le nouveau phare, exemplaires morts et en mauvais état, provenant très- probablement du canal de Bruges (M. Sauveur). Uxio, Phiipps. U. batavus, Lam. — Ostende sur la plage, vers le nouveau phare, exemplaires morts, provenant très-probablement du canal de Bruges (M. Sauveur). U. pictorum, L. — Trouvé au même endroit par M. Sauveur. U. tumidus, Philipps. — Avec les deux espèces précédentes et dans les mêmes conditions (M. Sauveur). Pisiium, Pffr. P. amnicum, Müll. — Trouvé mort sur la plage à Ostende. P. cazertanum, Poli. — Plasschendaele (M. Parys). P. pusillum, Gmel. — Fossés dans les dunes entre Coxide et Ostduynkerke. CxycLas, Brug. C. cornea, L. — Ostende; Coxide, petit abreuvoir dans les dunes. u Var. anucleus, Stud. — Ostende. 1 +9 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. C. lacustris, Müll. — Plasschendaele (M. Parys) ; Ostende. C. caliculata, Drap. — Ostende. Dreïssexa, Van Ben. D. polymorpha, Pall. — Ostende, dans le canal de Bruges (M. Lanszweert) ; Nieuport. D. cochleata, Kickx. — Recueillie vivante sur la plage d'Ostende vers Blankenberghe, parmi les plantes marines (M. Lanszweert). MÉMOIRES È 73 IV. PROvINCE DE LA FLANDRE ORIENTALE. N'ayant fait par moi-même aucune espèce de recherches dans la province et ne connaissant aucun document publié sur sa malacologie, je ne puis citer ici que les quelques rares rensel- gnements que j'ai pu obtenir. Cette province est comprise dans les plaines de la Belgique et en forme, avec la Flandre occidentale, les parties les plus basses ; une grande portion se trouve en dehors du limon hesbayen. A ce double titre sa faune pourrait peut-être présenter quelque diffé- rence avec celle de ces plaines lorsqu'elles commencent à s’éle- ver etsont recouvertes du limon. Les recherches peuvent donc y offrir de l'intérêt, principalement je suppose dans la partie nommée Pays de Waes, laquelle peut encore être plus ou moins soumise à l’influence maritime. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA FLANDRE ORIENTALE. ZoxiTes, Monitf. Z. cellarius, Müll. — Grammont (M. De Borre). Heuix L. H. arbustorum, L. — Entre Termonde et Alost (Kickx). H. nemoralis, L. — Gand (MM. Lehon et de la Fontaine); Deynze (M. Sauveur). Buzimus, Scop. B. subcylindricus. L. — Grammont (M. De Borre). SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE CLausiztA, Drap. C. biplicata, Leach. — Grammont (M. De Borre) ; Rive de l’'Escaut vers la Tête de Flandre, sur le sommet de la digue, dans les décombres d’une vieille maison (M. Weyers). Ps V5 A PLanorgis, Guett. corneus, L. — Grammont (M. De Borre). Limxæa, Rang. . limosa, Li. — Grammont (M. De Borre).… . palustris, Müll. — La Dendre à Grammont (M. De Borre). ByTHinta, Stein. . tentaculata, Li. — Gand. PazupiNAa, Lam. . contecla, Mil. — La Dendre à Grammont (M. De Borre). Uxio, Philipps. . pictorum, L. — La Dendre à Grammont (M. De Borre). CycLas, Brug. . rivicola, Leach.— La Dendre à Grammont (M. De Borre). . cornea, L. — Gand. DREISSENA, Van Ben. polymorpha, Pal. — Gand, étang du Jardin zoologique (M. D’Udekem); Termonde (M. de Malzine). MÉMOIRES. 75 V. Province pu Hainaur. La province du Haimaut, parsa situation, appartenant égale- ment aux bassins de la Meuse et de l’Escaut, et présentant ainsi leurs caractères sur de grandes étendues, ayant un sol très- varié quant aux terrains qui le composent, parsemé de rochers, montueux, boisé, traversé par de grands cours d’eau, doit natu- rellement être l’une de nos provinces les plus riches en mol- lusques terrestres et fluviatiles. Il est réellement surprenant que nous ne possédions encore aucun travail sur les mollusques qui y vivent, et il n’est pas moins étonnant que moi-même je n’y aie point porté mes recherches : 1l en est cependant ainsi, et je ne puis guères donner aujourd’hui que les renseignements, du reste assez nombreux qui se trouvent çà et là dans le catalogue de Hécart, et ceux qui n'ont été communiqués sur quelques localités par MM. César Fontaine, F. de Malzine etc. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DU HAINAUT. ARION, Fér. A. rufus, L. — Charleroi. Virrina, Drap. ? W. clongala, Drap. — Bois d'Angre (Hécart). Je ne pense pas que cette espèce soit belge. V. pellucida, Müll. — Bois d’Angre (Hécart); Goegnies- Chaussée (M. de Malzine). SUCCINEA, Drap. S. putris, L. — Lessines (M. César Fontaine). 76 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. S. elegans, Risso. — Papignies (M. Fontaine). S. oblonga, Drap. — Mons (Nyst); Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). S. arenaria, Bouch. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Papignies, dansles prairies au bord dela Dendre (M. Fontaine). ZoniTes, Montf. 7. fulvus, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). 7. mitidus, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine); Lessines et Papignies (M. Fontaine). 7. cellarius, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine); Fontaine- l'Évêque : Charleroi. Z. crystallinus, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine); Papignies (M. Fontaine). HELix, Le H. rotundata, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). I. obvoluta, Müll. — Bois d’Angre, parmi les feuilles sèches, et Montignies-sur-Roc, commune (Hécart). H. lapicida, L. (Carocolla lapicida, Lam.-Hécart). — Bois d’Angre sur les rochers (Hécart). H. costata, Müll. var. pulchella, Müll. — Papignies (M. Fontaine). I. nemoralis, L.— Soignies et Enghien (M. Fondu) ; Papi- gnies (M. Fontaine); Mons ; Fontaine-l’Évèque; Charleroi. I. Sauveuri, d. Colb. — Soignies (M. Fondu). H. hortensis, Müll. — Soignies (M. Fondu); Fontaine l’Évêque. IH. aspersa, Müll. — Abbaye d’Alne, commune. II. pomatia, Li. — Fontaine-l Évêque, commune. H. fruticum, Müll. — Montignies-sur-Roc (Hécart). H. incarnata, Müll.— Montignies-sur-Roc, Angre (Hécart) ; Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Charleroi. MÉMOIRES q rl H. sericea, Müll. var. Fontainei, J. Colb. — Papignies, dans les prairies aux bords de la Dendre, n'y paraît pas rare (M. Fontaine). C’est avec certain doute que je la donne comme une variété de la sericea : elle semble se rapprocher un peu de l'E. occi- dentalis Recluz, et diffère en tout cas des H. sericea provenant d’Arlon. H. hispida, L. — Papignies (M. Fontaine); Goegnies-Chaus- sée (M. de Malzine); Mons; Charleroi ; Fontaine-l’Évêque. H. cricetorum, Müll. — Ciply (M. Fondu); Mons, Char- leroi. . Buzimus, Scop. B. obscurus, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Charleroi. B. subcylindricus, L. — Papignies, commun (M. Fontaine). B. acicula, Müll. — Papignies (M. Fontaine). CzausizrA, Drap. C. laminata, Turt. (C. lœvigata-Mécart). — Bois d'Angre (Hécart). C. parvula, Stud. — Thuin (M. l’abbé Michot). C. nigricans, Jeffr. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). "Var. dubia, Drap. — Montignies-sur-Roc (M. Nyst). n Var. obtusa, Pleiff. — Mons (M. Nyst). C. biplicata, Leach. — Tournai (Drouet) (1); Lessines (M. Lecomte). C. Rolphui, Gray. — Farciennes. C. ventricosa, Drap. — Quiévrain et Bois d'Angre (M. Nyst). (1)DroueT. H. É'nwmération des mollusques terrestres et fluviatiles vivants de la France continentale. (Travail inséré dans les Mémoires de la Société royale des Sciences de Liége 1855, pages 137 et suivantes). 78 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Pupa, Drap. P. perversa, L. — Montignies-sur-Roc, commune ‘sur les rochers (M. Nyst). P. muscorum, L. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). VerTiGo, Müll. V. edentula, Drap. — Goegnies-Chaussée, commune sur le tronc des arbres, dans les bois (M. de Malzine). V. pygmeæea, Drap. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Lessines et Papignies (M. Fontaine). V. antivertigo, Drap. — Goegnies-Chaussée (M. de Mal- zine) ; Papignies (M. Fontaine). Carycæium, Müll. C. minimum, Müll. — Très-commun à Papignies parmi les détritus, aux bords de la Dendre (M. Fontaine). PLanorBis, Guett. P. nitidus, Müll. — Commun à Papignies (M. Fontaine). P. fontanus, Lichtf. — Papignies (M. Fontaine). P. complanatus, L. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Papignies, commun (M. Fontaine). P. carinatus, Müll. — Papignies (M. Fontaine). P. vortex, L. — Papignies (M. Fontaine). P. rotundatus, Poir. — Tournai (M. Nyst); Papignies (M. Fontaine). P. albus, Müll. (P. kispidus, Dr.-Hécart). — Louvignies (Hécart) ; Papignies (M. Fontaine). P. contortus, L. — Bois de Louvignies (Hécart) ; Papignies, très-commun (M. Fontaine). æ MÉMOIRES. 79 P. corneus, L. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Papignies (M Fontaine). Plusieurs exemplaires de Papignies se rapprochent beaucoup de la variété microstoma, J. Colb. Puysa, Drap. P. fontinalis, Li. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine) ; Papignies (M. Fontaine). P. hypnorum, L. — Ruisseau du bois de Bon-$Secours et bois de Louvignies (Hécart) ; Papignies (M. Fontaine). Limnxa, Rang. L. auricularia, Li. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). L. limosa, L. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine); la Dendre et les fossés à Papignies et à Lessines (M. Fontaine). L. stagnalis, — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine); Papi- gnies (M. Fontaine). 2 L. truncatula, Müll. — Papignies (M. Fontaine). n Var. minima, J. Colb. — Papignies et Lessines dans les détritus aux bords de la Dendre (M. Fontaine); communs et très-petits, mesurant de 3 à 5 millimètres. L. palustris, Müll. — Papignies (M. Fontaine). L. glabra, Müll. (Zymnæa leucostoma, Lam.-Hécart). — Ruisseau d’eau vive du bois de Bon-Secours (Hécart) ; Papignies (M. Fontaine); Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). AxcyLus, Geoffr. A. fluviatilis, Müll. — Bois de Glain et Montignies-sur- Roc (M. Nyst). u Var. dimidiatus, J. Colb. — Bougnies (M. de Malzine), et non Goegnies-Chaussée comme je l'ai dit par erreur dans ma Liste des Mollusques de Belgique. 80 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE CycLosroma, Drap. C. elegans, Müll. — Ciply (M. Fondu). ByTHinia, Stein. B. Leachii, Shepp. — B. tentaculata, L. — Ces deux espèces ont été trouvées à Papignies par M. Fontaine. « Pazupixa, Lam. P. contecta, Mil. — Papignies et Lessines, dans la Dendre (M. Fontaine). VazvaTa, Müll. V. piscinalis, Müll. — V. cristata, Müll. — Trouvées toutes deux à Papignies par M. Fontaine. NeriTA, L. N. fluviatilis, L. — La Dendre à Lessines (M. Fontaine). ANODONTA, Lam. A. cygnea, Li. — Étang de Bauffe (M. Lecomte). A. complanata, Ziegl. var. elongata, Holand. — L’Escaut à Tournai (M. Nyst). Uxio, Philipp. U. batavus, L. — La Dendre à Lessines (M. Fontaine). "Var. ovalis, Montag. (U. ovalis, Hécart). — Mons (Hécart). U. pictorum, L. — MÉMOIRES 81 U. tumidus, Philipp. — Ces deux dernières espèces ont été trouvées dans la Dendre à Lessines par M. Fontaine. Prsiprum, Pfeiff. P. Henslowanum, Shepp. — Papignies (M. Fontaine). P. amnicum, Müll. — Papignies (M. Fontaine). P. pusillum, Gmel. (Cyclas fontinalis, Drap.-Hécart). — Bon-Secours, Peruwelz (Hécart) ; Papignies (M. Fontaine). Cyczas, Brug. C. rivicola, Leach. — La Dendre à Papignies (M. Fontaine). C. cornea, L. (Cyclade rivérine, Drap.-Hécart). — Fossés à Tournai, ruisseaux à Bon-Secours (Hécart); Papignies (M. Fontaine); Goegnies-Chaussée (M. de Malzine). n Var aucleus, Stud. — Papignies (M. Fontaine). C. lacustris, Müll. — Goegnies-Chaussée (M. de Malzine.) C. cahiculata, Drap. (C. calyculata, Drap.-Hécart). — Etangs du château de Montignies-sur-Roc (Hécart). 82 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. VI. PRoOvINCE DE LIÉGE. Nous possédons sur les mollusques de la province de Liége le travail consciencieux d'Alexandre Carlier énumérant 67 espèces avec indication des localités où elles ont été observées. En repro- duisant presqu’entièrement ce travail dans la liste qui suit, j'ai cru devoir joindre quelques observations à l’article de certaines espèces. A plusieurs reprises J'ai parcouru quelques localités restreintes de la province principalement aux environs de Spa, mais la principale excursion que j'y ai faite est celle du 28 juillet au 2 août 1865 avec M. Jules Sauveur. Nous avons exploré une partie des vallées de la Vesdre, de l'Amblève et de l'Ourte, ainsi que quelques points du plateau compris entre ces trois rivières, côtoyant leurs cours autant qu'il nous était possible, et ne remontant les côtes que lorsque leurs rives trop escarpées ne nous permettaient plus de nous en approcher. Les endroits que nous avons visités sont de nature très-variée : nous avons traversé une partiedes régions géologiques du Condroz et de l’Ardenne, variant quant à l’élévation au-dessus de l’océan entre 60 et 550 mèêtreset au-delà, et montrant diverses roches de nature calcaire, schisteuse et quartzeuse, renfermant souvent des grottes. Les parties les plus basses du pays sont assez ordinairement couvertes de prairies, les versants des montagnes de forêts, les plateaux de champs cultivés au-dessus desquels s'élèvent les bruyères et les hautes fagnes. Les eaux des rivières sontnaturellement vives et froides ; un grand nombre de petites sources descendent des montagnes; quelques rares marécages et eaux s'agnantes existent dans le fond des vallées, et dans les jagnes se rencontrent des eaux tourbeuses; de plus nous avons à Spa les eaux minérales, et les eaux thermales à Chaudfon- taine. Des habitats si divers, dont plusieurs d’un caractère tout MÉMOIRES 83 particulier, doivent nécessairement rendre cette province l’une des plus intéressantes à étudier et permettre de la regarder comme des plus favorables au développement d’un grand nombre d’espèces différentes. Le résultat de notre excursion, quoique très-beau, n’a pas cependant répondu tout à fait à notre attente, et notre espoir de faire quelque découverte importante dans les localités les plus intéressantes telles que les grottes, les eaux ferrugineuses et thermales, les fagnes etc. a été entièrement trompé : tous ces endroits ne nous ont rien oflert. Mais 1l faut noter que nos recherches ont été incomplètes et imparfaitement organisées, et se rappeler que bien des découvertes ont été faites dans des endroits déjà visités antérieurement sans succès ! LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA PROVINCE DE LIÈGE. ARION, Fér. A. rufus, L. (Limaz rufus, L.-Carlier). — Varie beaucoup pour la nuance des couleurs. Très-commun. (Carl.); Chaudfon- taine ; Trooz ; Spa. J’ai observé plusieurs individus de cette espèce dévorant les Helix nemoralis et hortensis. u Var. ater, L. (LZimax aler, L.-Carl.)— Province de Liége (Carl.). u Var. ruber, Moq. — Trooz. Var. pallescens, Moq. — Chaudfontaine; Quarreux, près de Stoumont. Var. lividus, J. Colb. — Trooz, plusieurs individus non adultes. A. fuscus, Müll. var. rufescens, Moq. — Trooz. Les individus du genre Arion étaient abondants dans les 84 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. localités que j'ai visitées et J'en avais recueilli un assez grand nombre ; malheureusement la plupart étaient desséchés à mon retour et méconnaissables. Limax, L. L. gagates, Drap. — Trouvé assez abondamment pendant le mois de mai près du grand étang de Quincampois (Carl.). L. marginatus, Müll. var. rusticus, Mil. — Trooz; Quar- reux près de Stoumont; ruines du château des Quatre fils Aymon à Amblève. L. agrestis, L. — Abondant dans les Jardins, les champs et les bois (Carl.). L. arborum, Bouch. — Spa, au pied des arbres près de Barisart. L. variegalus, Drap. — Dans les caves et les citernes (Carl.). L. mavimus, L. (L. cinereus, Müll.-Carl.) — Une des espèces les plus funestes pour les jardins (Carl.); Aywaille. Virrina, Drap. V. pellucida, Müll. — Ruines d’Amblève. SUCCINEA, Drap. S. putris, Li. (S. amphibia, Dr.-Carl ). — Très-commune au bord des ruisseaux, des mares et dans tous les endroits humides (Carl.); Liége (M. Parys); Prairies marécageuses à T'rooz. "Var. Sluderia, Moq. — Modave (M. Sauveur) ; un exem- plaire à Poulseur contre une source dans les bois. S. elegans, Riss. — Roches humides à Henne près de Chaudfontaine. S. oblonga, Drap. — Sous les pierres près des ruisseaux à MÉMOIRES 89 Angleur (Carl.); Liége (Nyst) ; Trooz: Spa, hauteurs du Ton- nelet ; Vert Buisson, contre les fagnes. ZoxiTes, Montf. Z. nitidus, Müll. (elix lucida, Drap-Carl.) —<$e rencontre assez communément depuis le mois de mai jusqu’en septembre, sous les pierres dans les endroits humides (Carl.); Modave (M. Sauveur) ; Chaudfontaine; Trooz; Remouchamps. Carlier ayant suivi la classification de Kickx (Synopsis mollus- corum Brabantiæ), Je rapporte son H. lucida à l’espèce qui nous occupe, mais peut-être doit-elle l’étre au Z. cellarius. Z. lucidus, Drap. — Henne près de Chaudfontaine, le long du chemin de fer, une dixaine d’individus. Z. cellarius, Müll. — Liége; Theux; Spa, fonds de Barisart et hauteurs du Tonnelet; Remouchamps; Aywaille; Doux- flamme. Z. nitidulus, Drap. — Spa. Z. striatulus, Gray. — Spa ; hauteurs de la montagne Pyra- mide près de Stoumont, contre les fagnes; Quarreux; Vert Buisson, contre les fagnes. Heuix, L. H. pygmea, Drap. — Commune sous les pierres vis-à-vis de Colonstère, dans les endroits élevés et rocailleux (Carl.). H. rotundata, Müll. — Très-commune sous les pierres aux environs de Liége (Carl.); Polleur (M. Parys); Chênée ; Chaud- fontaine; Trooz; Spa; Remouchamps; Aywaille; Douxflamme. Var. alba, Moq. — Verviers (M. Nyst). H. obvoluta, Müll. — Cette espèce rare se trouve sous la mousse, contre les rochers et sous les pierres, dans les endroits ombragés, à Angleur et Colonstère (Carl) ; Amblève, ruines du château des Quatre fils Aymon, pas bien rare ; Douxflamme. 86 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. IH. arbustorum, L. — (H. arbustorum, Drap.-Carl.). — Commune le long des ruisseaux à Tiernesse près de Quincam- pois (Carl.). H. lapicida, Li. (Carocolla lapicida, Lam.-Carl.). — Com- mune dans les endroits élevés et arides, à Colonstère et sur les bauteurs de Chokier (Carl.); Modave (M. Sauveur); Trooz; Theux ; Spa; Remouchamps ; Aywaille; Poulseur. Se tient le plus ordinairement sur les roches schisteuses. H. costata, Müll. — Remouchamps. "Var, pulchella, Müll. — Liége (M. Parys); Henne près de Chaudfontaine. H. nemoralis, L. — Très-commune partout (Carl.); Liége ; Chaudfontaine ; Theux ; Monceveux ; Remouchamps ; Aywaille ; Esneux ; Poulseur ; Tilf; Huy. Les exemplaires que J'ai rencontrés se rapportent à divers numéros de mon Tableau des variétés ; ceux recueillis à Poulseur sont de grande taille ; ceux recueillis à Monceveux ont la coquille assez mince. J'ai observé un individu de cette espèce mangeant une H. hortensis. H. Sauveuri, J. Colb. — Chaudfontaine; Trooz; Theux; Spa; Aywaille. Presque tous nos exemplaires sont rouges et sans bande (variété n° 89 du Tableau). EH. hortensis, Müll.—Très-commune. Elle offre beaucoup de va- riétés (Carl.); Chênée; Chaudfontaine; Theux; Spa; Remou- champs; Aywaille; Douxflamme ; Esneux ; Poulseur; Tilf; Huy. La plupart des exemplaires appartiennent aux variétés 16 et 89 du Tableau. n Nar. minima, J. Colb. — Assez commune à Spa le long de la route de Barisart. IH. pomatia, Li. — Très-commune. C'est cette espèce que l'on mange (Carl.); Chênée; Chaudfontaine ; Trooz; Remouchamps; Aywaille ; Douxflamme ; Esneux ; Tilf. MÉMOIRES 87 Forme plus ou moins conique ou déprimée, taille variable. Quant aux bandes elles sont généralement peu nettes et groupées selon le n° 14 du Tableau. un Var. parva, Moq. — Aywaille. H. fruticum, Müll. — Commune à Angleur et Colonstère le long des haies, parmi les orties (Carl.); Aywaille ; Esneux; Tilf. ” Var. rufula, Moq. — Aywaille, presqu'aussi commune que le type. n Var. fuscosa, Moq. — Angleur et Colonstère (Carl.). H. incarnata, Müll. — ‘Trouvée deux ou trois fois dans les environs de Colonstère et de Chaudfontaine, sous la mousse au pied des arbres (Carl.) ; Trooz; Aywaille; Poulseur. 71. rufescens, Penn. — L’H. altenana de Kickx se trouve à Verviers (M. Nyst). Je crois pouvoir rapporter l’'H. altenana de Kickx à une variété de la rufescens Penn. plutôt qu’à la strigella Drap; toutefois ce n’est qu'avec doute cette espèce pouvant être la con- cinna Jeffreys. ? A. carthusiana, Müll. (4. carthusianella, Drap.-Carl.). — Trouvée une seule fois au pied d’un arbre à Colonstère(Carl.). J’ai des doutes quant à cette espèce que l’on trouve ordinaire- ment en nombre là où elle vit. H. hispida, L. — Très-abondante sous les pierres (Carl.); Liége (M. Parys) ; Chaudfontaine; Trooz ; Spa ; Theux; Remou- champs ; Aywaille; Vertbuisson. Espèce variable. IT. unifasciata, Poir. — Modave (M. Sauveur). Très-variable dans les bandes. ” Var. albocinctella, J. Colb. — Modave, un seul individu (M. Sauveur). ? H. conspurcata, Drap. — Sous les pierres (Carl.). Espèce citée par erreur et qui doit être retranchée. H. ericelorum, Müll. (Æ. ericetorum, Drap.-Carl.) — Très- commune dans les lieux élevés, rocailleux et arides (Carl.); 88 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Jemeppe-sur-Meuse (M. De Borre); Modave (M. Sauveur); Chaudfontaine; Trooz; Remouchamps; Aywaille ; Tif. Très-variable quant au nombre et à la disposition des bandes. “Var. lutescens, Moq. — Liége; Trooz. Buzimus, Brug. B. montanus, Drap. (B. kordeaceus, Lam-Carl.) — Trouvé une seule fois sous la mousse, à Angleur (Carl.). B. obscurus, Müll (2. obscurus, Drap.-Carl.). — Commun dans les endroits élevés et rocailleux (Carl.); Aywaille. B. subcylindricus, L. (B. lubricus, Brug.-Carl.). — Très- commun sous les pierres dans les lieux humides (Carl.); Liége (M. Parys) ; Jemeppe-sur-Meuse (M. De Borre); Remouchamps: Trooz; Theux. n Var. grandis, Mke. — Verviers (M. Nyst). B. acicula. Müll. (B. acicula, Brug-Carl).—Très-rare. Sur les hauteurs arides et au pied des bruyères (Carl.); Aywaille. CLausizrA, Drap. C. laminata, Turt. (C. bidens, Drap-Carl.). — Commune dans le tronc des vieux arbres, sous les pierres et les mousses (Carl.); Comblain-au-Pont (M. De Borre); Amblève. C. parvula, Stud. — Verviers (M. Parys); Chaudfontaine (M. Roffiaen); Modave (M. Sauveur) ; Theux ; Amblève. u Var. minima, Hartm. — Liége (M. Parys); Chaudfon- taine (M. Roffiaen) ; Theux ; Amblève. C. nigricans, Jeffr. (C. rugosa, Drap-Carl.). Commune dans le tronc des vieux arbres, sous les pierres et les mousses (Carl.) ; Trooz ; Theux. "Var. dubia, Drap. (C. dubia, Drap.-Carl.). — Trouvée une seule fois près de Colonstère, sous la mousse (Carl.). C. Rolphii, Gray. — Verviers (M. Nyst); ruines d’Amblève. MÉMOIRES 89 C. ventricosa, Drap., var. lineolata, Held. — Trooz; Poul- seur, dans les mousses des bois. Pupa, Drap. P. perversa, L. (P. fragilis, Drap.-Carl.). — Trouvé sous des pierres à l’endroit dit Linval, vis-à-vis Colonstère. Très- rare (Carl.). P. avenacea, Brug. (P. avena, Drap.-Carl.). — Linval, vis-à-vis de Colonstère. Rare (Carl.); Comblain-au-Pont (M. De Borre); Modave (M. Sauveur); Tilf, sur les rochers de la Grotte. P. secale, Drap. — Sur les hauteurs arides, parmi les mousses, rare, (Carl.) ; Modave (M. Sauveur). P. doliolum, Brug. — Ruines d’Amblève. P muscorum, L. (P marginata, Drap.-Carl.). — Linval, vis-à-vis de Colonstère. Très-commun (Carl); Liége (M. Parys); Flémalle-haute (M. De Borre); Theux. VerTico, Müll. V. pygmæa, Drap. — Linval, vis-à-vis de Colonstère. Très- commun (Carl.); Theux ; Spa. Var. cylindrica, J. Colb. — Un individu à Spa, dans les prairies vers le Marteau. Cafycaium, Müll. C. minimum, Müll. (Awricula minima, Lam.-Carl.). — Commune à Angleur, dans les prairies humides et sous les pierres (Carl.). PLaxorgis, Guett. P. nitidus, Müll. — Rare ; dans les marais d'Angleur (Carl.). P. fontanus, Ligchtf. (P. lenticularis, Sturm.-Carl.). — 90 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Trouvé dans le Geer, sous les feuilles des plantes aquatiques (Carl.) ; marécages à Trooz. P. complanatus, L. (P. marginatus, Drap.-Carl.), — Assez commun dans les marais d’Angleur (Carl.). P. carinatus, Müll. (P. carinatus, Drap.-Carl.). — Se trouve abondamment partout (Carl.). P. vortex, L. (P. vorteæ, Lam.-Carl.). — Assez commun à Longchamps dans les ruisseaux (Carl.). = P. albus, Müll. (P. kispidus, Drap.-Carl.). — A Chaud- fontaine, dans les ruisseaux (Carl.); marécages à Trooz; fossés à Tilf; eaux tranquilles des prairies à Douxflamme, au confluent de l’Amblève et de l’Ourte. P. contortus, L. (P. contorlus, Drap.-Carl.). — Commun à Longchamps, dans le Geer (Carl.) ; marécages à Trooz. P. corneus, L. (P. corneus, Drap.-Carl.). — Très-commun dans presque tous nos marais (Carl.). Paysa, Drap. P., fontinalis, L, (P. fontinalis, Drap.-Carl.). — Habite le Geer et les ruisseaux à Longchamps (Carl.) ; marécages à Trooz. Limnxa, Rang. L. auricularia, L. (Lymneus auricularius, Drap.-Carl.). — Commun dans le Geer et dans les ruisseaux près de Chaud- fontaine (Carl.); Liége et Jemeppe-“tr-Meuse (M. De Borre) ; l’'Ourte à Comblain-au-Pont. ” Var. crassa, J. Colb. — L'Ourte à Comhlain-au-Pont. L. limosa, Li. (Lymneus ovatus, Drap.-Carl.). — Commun dans le Geer (Carl.); Polleur (M. Parys); Modave (M. Sau- veur); marécages à Trooz; l’Ourte à Comblain-au-Pont. Très-variable. LL. peregra, Müll. — Source à Goffontaine sous Cornesse; Spa, prairies le long du Wayaiï et fossés près du T'onnelet; réser- MÉMOIRES 91 voir sur les hauteurs de Malchamps; marécages à Creppe; Re- mouchamps, ruisseau le long de la route de la Reid; La Gleize, dans le ruisseau le Royne; Vertbuisson et Montagne-Pyramide près de Stoumont, dans les fossés contre les fagnes. La L. peregra paraît être une des espèces caractéristiques de la région des Ardennes : elle y est très-répandue et très-com- mune aussi bien dans les sources que dans les eaux stagnantes, dans les vallées et sur les hauteurs les plus élevées. u Var. minor, J. Colb. — Source des montagnes, à Tilf. Les spécimens sont plus ou moins bien caractérisés. L. stagnalis, L. (Lymneus stagnalis, Drap.-Carl.). — Com- mun dans les marais d’Angleur et à la Boverie (Carl.). L. truncatula, Müll. (Zymneus minutus, Drap.-Carl.). — Assez rare; dans les ruisseaux à Tiernesse (Carl.); Polleur (M. Parys); Modave (M. Sauveur); fossés à Chaudfontaine et à Trooz; Spa, mares des prairies, étang de Barisart, ruisseau de la Géronstère; marécages à Creppe; bords de l’'Amblève à Remouchamps; eaux tranquilles des prairies à Douxflamme ; sources des montagnes à Poulseur et à Tilf, Vertbuisson, petites sources contre les fagnes. Cette espèce se tient très-souvent hors de l’eau, sur le bord des fossés etc. ; elle est très-commune et assez variable dans les localités que J'ai parcourues. L. palustris, Müll. (Zymneus palustris, Drap.-Carl.). — Commun dans les marais, à Angleur (Carl.). J’ai trouvé sur les hauteurs du Tonnelet, près de Spa, dans une rigole où l’on déverse les eaux minérales, quelques rares individus de petite taille, environ 10 millimètres, de couleur ferrugineuse et rongés ; ils se rapprochent un peu de certaines formes allongées de la L. peregra. P ” Var. fusca, Pfeiff. (Lymneus fuscus, Drap.-Carl.). — À Angleur et à Longchamps (Carl.). Je ne pense pas que la véritable fusca vit en Belgique. 92 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Axcyzus, Geoffr. À. fluviatilis, Müll. — Commun sous les pierres dans les ruisseaux de Quincampois (Carl.); ruisseau dans la forêt de Hertogenwald, et Polleur (M. Parys):; Jemeppe-sur-Meuse (M. De” Borre) ; Spa, le Wayai etles ruisseaux de Barisart et des prome- nades d'Orléans; la Vesdre à Chaudfontaine; l’Amblève à Quarreux, Remouchamps et Aywaille: ruisseaux à Dieupart près d'Aywaille, et à Sedot ; sources à Trooz et à Tilf. Cette espèce est très-répandue dans les eaux vives et cou- rantes de la province : elle se tient souvent au-dessus du niveau de l’eau et sur les pierres humectées par les cascades etc. "Var. depressus, J. Colb, — Ruisseau dans le bois de la Sauvenière à Spa. Cyccosroma, Drap. C. elegans, Müll. (C. elegans, Drap-Carl.). — Se trouve en abondance sur les hauteurs de l’Amblève (Carl.) ; très-commun à Aywaille dans le bois vers Amblève ; Douxflamme. ByrHinia, Stein. B. tentaculata, L. (Paludina impura, Drap.-Carl.). — Trouvée dans les ruisseaux à Tiernesse (Carl.) ; POurte à Com- blain au-Pont. Pazupina, Lam. ? P. contecta, Mill. (P. vivipara, Lam.-Carl.) — Trouvée dans la Meuse, sans l’animal (Carl.). N'y a-t-1l pas ici erreur, et n’est-1l pas question de la P. vive- para, L., qui vit dans la Meuse, tandis que la P. vivipara Lam. parait ne pas s’y trouver. P. vivipara, L. — La Meuse à do (M. De Borre).: MÉMOIRES. 93 VazvaTA, Müll. V. piscinalis, Müll. (7. obtusa, Drap.-Carl.). — Com- mune dans les ruisseaux à Longchamps (Carl); lOurte à Comblain-au-Pont ; fossés à Tilf. NERriTA, L. N. fluviatilis, L. (Neritina fluviatilis, Lam.-Carl.). — $e trouve parfois abondamment dans la Meuse, surtout après un débordement, mais toujours sans l'animal. (Carl.). L'espèce se trouve vivante à Liége dans la Meuse. P ” Var. leodica, Carlier. (Weritina leodica, Carl.). — $e trouve assez abondamment dans lOurte, dans un petit espace entre Liége et Chênée (Carlier.). Carlier ne donnant aucun caractère de sa N. leodica, Je ne crois pas que l’on puisse la conserver comme espèce : Je pense toutefois pouvoir la mentionner ici comme variété, bien que ne la connaissant aucunement. ANODONTA, Lam. ? À. cygnea, L. (A. cygnea, Pfeiff.-Carl.). — Assez com- mune à Longchamps dans le Geer (Carl.). Est-ce bien le type de la cygnea qui vit dans le Geer, ou bien une variété? ? À. anatina, L. (4. anatina, Lam.-Carl.).— Dans lesmêmes localités que la Cygnea mais beaucoup plus commune (Carl.). Je doute que ce soit réellement l'A. anatina, je croirais plutôt que c’est le jeune âge de l'espèce précédente. nu Var. coarctata, Pot. — Le Houyoux à Huy (M. Sauveur.). Uxio, Philipps. U. margaritifer, L. — L’Amblève à Quarreux et à Remou- champs. 94 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Cette espèce paraît ne se trouver que dans les eaux vives des Ardennes et ne plus y vivre dès qu’elles coulent sur les calcaires. ? U. sinuatus, Lam. (La Mulelte sinuée, Lam. Unio marga- rihifera, Pfeiff.-Carl.). — Habite la Meuse (Carlier). Je crois que c’est bien à cette espèce que l’on doit rapporter ce que dit Carlier; mais a-t-elle réellement été trouvée dans la Meuse ? ? U. rhomboideus, Schrôt. (U. litforalis, Drap.-Carl.). — Dans la rivière de l’Ourte (Carl.). J’en doute. U. batavus, Lam. (U. batava, Liam.-Carl.). — Commune dans la Meuse (Carl.) ; le Houyoux à Modave et à Huy (M. Sau- veur);, l’Amblève à Quarreux et à Remouchamps; l’Ourte à Comblain-au-Pont. U. pictorum, L. (U. pictorum, Pfeiff.-Carl.). — Très-com- mune dans l'Ourte (Carl.). Pisiprum, Pffr. P. amnicum, Müll. (Cyclas obliqua, Lam.-Carl.). — Rare; dans les marais d'Angleur (Carl.). P. cazertanum, Poli. — Mare dans les prairies à Spa; maré- cages à Creppe. CycLas, Brug. C. cornea, L. (C. cornea, Liam.-Carl.)., — Commune dans la plupart de nos marais (Carl.); source dans les prairies à Trooz. C. lucustris, Müll. (C. Zacustris, Drap.-Carl.). — Très- rare ; dans les marais de Tiernesse (Carl.); fossés à Tilf. C. caliculata, Drap. (C. calyculata, Lam.-Carl.). — $e trouve dans un des marais d’Angleur, assez rare (Carl.). MÉMOIRES 95 VII. — Province pu LimBourc. Les localités de la province que nous avons visitées (1) sont comprises dans la Campine limbourgeoise et ressemblent beau- coup aux parties de la Campine que nous connaissons dans la province d'Anvers. Ce sont presque les mêmes plaines et dunes quoique celles-ci soient moins accidentées et soient sans étangs, ét que les plaines soient plus cultivées. La végétation y est aussi plus variée, les prairies plus nombreuses à cause des cours d’eau qui ont permis l'irrigation de la bruyère. De même que dans la Campine anversoise, les mollusques semblent ne pas exister, ou du moins être très-rares, dans les parties des dunes et de la plaine restées tout à fait éloignées des cultures, mais ils y sont plus nombreux en espèces et en individus lorsqu'on se rapproche des villages. Les coquilles flu- viatiles sont généralement assez minces et se trouvent plutôt dans les petits fossés que dans les étangs : le genre Limnæa est le plus répandu, comme il l’est du reste dans une grande partie de la Belgique, et les espèces de ce genre paraissent être parquées séparément dans de petits fossés à peu de distance cependant les uns des autres. Nous n’avons trouvé aucune espèce operculée dans ces environs. Je ne connais aucune publication sur les mollusques vivants du Limbourg et je n’ai obtenu sur eux que peu de renseigne- ments, sinon les notes de M. Nyst sur les environs de Maes- tricht qui m'ont un jour été communiquées et que Je croisdevoir rapporter ici, ces environs de Maestricht pouvant très-bien appartenir à la Belgique, et en tous cas ne différant pas mala- (1) Ce sont les environs de Genck, et c’est principalement dans la plaine vers Hasselt et Diepenbeek que M. François Rofliaen et moi avons porté nos recherches du 22 au 31 juillet 1860. 96 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. cologiquement, je pense, de la portion de la province rappro- chée de la Meuse. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA PROVINCE DU LIMBOURG. ARION, Fér. A. rufus, L. — Genck. n Var. ater, L. — Hasselt; Genck, le long des chemins humides, assez commun. Limax, L. L. agrestis, L. — Genck, dans les jardins. u Var. albidus, Moq, — Genck, dans les jardins. L. mavimus, L. — Genck, dans les habitations. Vitrina, Drap. V. pellucida, Müll. — Genck, sous les pierres et dans les décombres. SUCCINEA, Drap. S. putris, L. — Genck. n Var. Sluderia, Moq. — Genck. S. elegans, Risso. — Environs de Maestricht (M. (Nyst) ; Genck. S. oblonga, Drap. — Abondante à Genck, dans les fossés des prairies vers le Slagmolen. Taille variable, couleur plus ou moins pâle. J’ai recueilli dans un jardin du village quelques exemplaires de très-petite taille, courts, et dont l’ouverture m’a paru plus arrondie: on pourrait peut-être y voir la variété /wmilis Drouet; maisje crois plutôt que ce sont de jeunes individus. MÉMOIRES 97 ZoniTes, Montf. ? Z. fulvus, Müll. — Subfossile à Kleine-Spauwen (M. Nyst). Z. nitidus, Müll. — Environs de Maestricht (M. Nyst); Genck dans les fossés des prairies tourbeuses près du Slagmolen. Observé un individu mangeant une Succinea oblonga. Z. cellarius, Müll. — Maestricht (M. Nyst); Genck. Z. striatulus, Gray. — Genck. Me paraît différer des exem- plaires provenant du Luxembourg. Z. crystallinus, Müll. — Maestricht (M. Nyst). HELENE H. pygmæa, Drap. — Environs de Maestricht (M. Nyst). HT. rotundata, Müll. — Maestricht (M. Nyst); Genck, dans les décombres. I. obvoluta, Müll. — Maestricht (M. Nyst). H. lapicida, L. — Yongres (M. Nyst). - H. costata, Müll. — Maestricht (M. Nyst). H, nemoralis, L. — Maestricht (M. Nyst) ; Hasselt ; Genck, dans les jardins, variétés peu nombreuses ; la variété n° 89, de couleur rouge, y est la plus commune. H. hortensis, Müll. — Maestricht (M. Nyst). H. aspersa, Müll. — Maestricht, dans les creux des vieux murs (M. Nyst). H. pomatia, L. — Maestricht (M. Parys) ; Tongres. H. aculeata, Müll. — Trouvée à Maestricht et à Kleine- Spauwen où elle est subfossile, par M. Bosquet (M. Nyst). H. fruticum, Müll. — Maestricht (M. Nyst). H. incarnata, Müll. — Maestricht (N. Nyst). H. hispida, Li. — Genck, dans les jardins etc., com- mune. H, ericetorum, Müll. — Montagne St-Pierre (M. Nyst). 58 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Bucimus, Scop. B. obscurus, Müll. — Environs de Maestricht (M. Nyst). B. Menkeanus, Pfeiff. — Maestricht, vallée de la Meuse (M. Nyst). B. subcylindricus, L. — Maestricht (M. Nyst) ; Genck. B. acicula, Müll. — Maestricht (M. Nyst). CLausiziA, Drap. C. laminata, Turt. — Environs de Maestricht (M. Nyst). C. nigricans, dJeffr. — Maestricht (M. Nyst); Diepenbeek, près du Moulin, rare. nu Var. oblusa, Pfeiff. — Maestricht (M. Nyst). Pupa, Drap. P. doliolum. Brug. — Environs de Maestricht (M. Nyst). VerrTico, Müll. V. antivertigo, Drap. — Genck, dans les prairies tourbeuses près du Slagmolen, pas bien rare, rampant à terre aux bords des fossés. Carycæium, Müll. C. minimum, Müll. — Environs de Maestricht (M. Nyst). PLanorgis, Guett. P. nitidus, Müll. — Environs de Maestricht (M. Nyst). P. fontanus, Ligchtf. — Maestricht (M. Nyst). P. complanatus, Li. — Maestricht (M. Nyst); Genck (M. Roffiaen); Hasselt. MÉMOIRES. 99 P. carinatus, Müll. — Maestricht (M. Nyst); Hasselt; le Demer à Diepenbeek. P. vortex, L. — Maestricht (M. Nyst); Hasselt ; le Demer à Diepenbeek. P. rotundatus, Poir. — Genck, fossés dans la bruyère. près des étangs vers Diepenbeek. P. albus, Müll. — Le Demer à Diepenbeek. P. Rofiaeni, J. Colb. (Planche II, figure 4 a. b. c.). — Genck dans le ruisseau venant de Gelieren, parmi les touffes de plantes aquatiques; j'y ai recueilli une vingtaine d'individus. Ce planorbe me paraît très-voisin du planorbis hispidus Drap. (albus Müll.), et pourrait en être une variété de forte taille. P. corneus, L. — Genck, étang vers Diepenbeek (M. Rof- fiaen) ; le Demer à Diepenbeek ; Hasselt. Paysa, Drap. P. fontinalis, L. — Environs de Maestricht ((M. Nyst); Genck, étangs aux environs du Slagmolen. P. hypnorum, L. — Maestricht (M. Nyst). Limxxa, Rang. L. glutinosa, Müll. — Genck, étang près du Slagmolen, L. auricularia, Li. — Environs de Maestricht (M. Nyst). L. limosa, L. — Maestricht (M. Nyst); Genck, ruisseau de Gelieren et étang vers Diepenbeek. Espèce très-variable. Un exemplaire trouvé au milieu d’un grand nombre d’autres, dans un petit fossé entre Genck et Diepenbeek, a la coquille irrégulièrement marquée de plusieurs bandes spirales blanches. L. peregra, Müll. var. #inor, J. Colb. — Commune à Genck "dans les fossés le long des chemins vers le Keule. 100 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE L. stagnalis, L.— Maestricht (M. Nyst) ; Genck (M. Roffiaen); le Demer à Diepenbeek. L. truncatula, Müll. — Maestricht (M. Nyst); Genck, fossés vers le Slagmolen. Les exemplaires de Genck sont de petite taille, peu allongés, de couleur un peu brunâtre et assez transparents: peut-être la var. #inor de Moquin. L. palustris, Müll. — Genck, fossé près du Slagmolen, abondante; Hasselt. Les exemplaires de Genck ont la coquille mince et de cou- leur pâle avec la gorge plus ou moins violâtre. L. glabra, Müll. — Maestricht (M. Nyst). u Var. bulimoides, J. Colb. —Genck, commune dans un fossé près du Slagmolen. La coquille est souvent couverte vers son sommet de petits points corrodés. CycLosromA, Drap. C. elegans, Müll. — Environs de Maestricht (M. Nyst). Byrxinra, Stein. B. Leachii, Shepp. — Hasselt et Maestricht (M. Nyst). BP. tentaculata, Li. — Maestricht (M. Nyst); Genck (M. Rof- fiaen); Hasselt ; le Demer à Diepenbeek. Pazupina, Lam. P. contecla, Mill. — Hasselt, fossés près du chemin de Genck. P. vivipara, Li. — La Meuse dans le Limbourg (M. Nyst). VazvaTA, Müll. V. piscinalis, Müll. — Le Demer à Diepenbeek. MÉMOIRES 101 NeriTa, L. N. fluviatilis, Li. — La Meuse dans le Limbourg (M. Nyst). ANODONTA, Lam. A. cygnea, Li. var. cellensis, Pfeiff. — Étang entre Genck et Diepenbeek. Uxio, Philipps. U. batavus, Lam. (U. batava, Lam.-Hécart). — Trouvé à Maestricht par M. Nyst (Hécart). U. tumidus, Philipps. — Le Mombeek à Wimmertingen (M. Roffiaen) ; le Demer à Diepenbeek et à Hasselt. Pisipium, Pfeiff. P. amnicum, Müll. — Environs de Maestricht (M. Nyst). P. pusillum, Gmel. — Genck, fossés tourbeux vers le Slag- molen et vers Gelieren. Cyccas, Brug. C. rivicola, Leach. — Le Geer près de Maestricht (M. Nyst). C. cornea, Li. — Le Demer à Diepenbeek. C. caliculata, Drap. — Environs de Maestricht (M. Nyst). DREISSENA, Van Ben. D. polymorpha, Pall. — Canal de la Campine, près de Maes- tricht, très-abondante (M. de Sélys-Longchamps), 102 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. VIII. — Province pu LuxEMBouRG. Le Luxembourg peut être pris pour type de deux de nos régions malacologiques, car l’une, la Lorraine, n’a pas d’autre représentant dans notre pays, et l’autre, les Ardennes, y pré- sente son plus grand développement : c’est assez dire tout l’inté- rêt qui doit s’attacher aux recherches que l’on peut y faire. Plusieurs fois j'ai parcouru l’Ardenne en différents sens, m'arrêtant çà et là, prolongeant mon séjour aux endroits qui me charmaient davantage; et toujours je suis heureux de retourner respirer l'air pur et vif de ses montagnes, et de visiter ses villages pauvres et pittoresques qui contrastent si étrangement avec nos villes. C’est assurément la vraie terre promise des voyageurs pédestres en Belgique et nos jeunes gens devraient au moins une fois y faire une excursion pendant leurs vacances avant d'entreprendre de plus longs voyages à l'étranger : 1ls y essaye- raient leurs forces et en rapporteraient d'excellentes instruc- tions. Quant aux Sybarites ils ne s’y plairaient peut-être guères, et ne feraient certes point de Poix leur Capoue! Les principales excursions que j'y ai faites au point de vue malacologique sont d’abord le séjour prolongé que je fis à Laroche dans le courant des mois de Juillet et d'août 1851, et qui m'a permis d’en explorer avec soin les environs; ensuite l’excursion faite avec M. E. Fologne du 27 août au 38 sep- tembre 1859, dans laquelle nous avons parcouru l'itinéraire suivant: Arlon, St-Léger, Virton, Etalle, Habay-la-Neuve, Neufchâteau, Poix, St-Hubert, Grupont etc.; puis encore deux courses faites à Arlon, l’une avec M. J. Sauveur, du 2 au 6 juillet 1861, l’autre avec MM. De Sélys-Longchamps, Fr. Roffiaen et J. Sauveur, du 24 au 28 juillet 1863, avec arrêt à Poix. Toutes ces localités sont très-pittoresques surtout dans la région des Ardennes, les roches y percent en divers MÉMOIRES 103 endroits, les grandes forêts y sont nombreuses, on y trouve des marécages et des eaux vives, des bruyères et de vastes espaces couverts de genêts etc. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA PROVINCE DU LUXEMBOURG. ARION, Fer. A. rufus, L. — Poix, dans la forêt et les prairies ; Arlon. Limax, L. L. arborum, Bouch. — Arlon, bois vers Toernich. L. maximus, L. var. cinereo-niger, Sturm. — Poix, dans la forêt. Virrina, Drap. V. pellucida, Müll. — Arlon, bois vers Toernich; forêt d’Etalle sur le tronc des arbres. SUCCINEA, Drap. S. putris, L. — Arlon: Poix; Ethe; Virton; St-Hubert ; Awenne; Laroche. u Var. curla, J. Colb. — Laroche. S. elegans. Riss. — Arlon, près de la Geichel ; Clairfon- taine. S. oblonga, Drap. — Arlon; Ethe; Poix, dans les prairies humides. Un exemplaire recueilli à Arlon, dans une prairie humide, sous la Geichel, appartient peut-être à la var. Zume/is, Drouet. 104 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ZoxiTes, Montf. Z. fulvus, Müll. — Poix, sous les feuilles mortes etc., dans le bois, près du village. Z. nitidus, Müll. — Arlon; Poix, dansles prairies tourbeuses. Z. cellarius, Müll. — Arlon ; Poix. Z. nitidulus, Drap. — Arlon. Z. striatulus, Gray. — Arlon; Neufchâteau; St-Hubert ; Poix : sous les pierres sur les côtes sèches, pas commun. Heux, L. H. rotundata, Müll. — Arlon; Poix; Neufchâteau ; St-Hu- bert ; forêt d’Etalle. H. lapicida, L. (Carocolla lapicida, Lam.- Van den Ende). -- Province du Luxembourg (Van den Ende) ; Arlon ; Laroche ; forêt d’Etalle. H. costata, Müll. — Arlon ; Habay-la-Neuve; Poix. ” Var. pulchella, Müll. — Arlon ; Poix. HT. nemoralis, L. — Arlon; St-Hubert; Laroche; Virton; Habay-la-Neuve ; Grupont ; Ethe; Poix. H. S'auveuri, J. Colb. — Arlon. H, hortensis, Müll. — Arlon; Poix ; bois d’Ethe. IT. pomatia, L. — Montagnes du Luxembourg (Waarden- burg); Arlon; Virton; Châtillon; Ethe. IH. incarnata, Müll. — Poix; forêt d’Etalle. H. sericea, Müll. — Aubange, dans les jardins (M. E.M.J. Colbeau); Arlon. IT. hispida, L. — Arlon, Neufchâteau ; forêt d’Etalle. IT. unifasciata, Voir. — Virton; Clairfontaine. » Var. alba, Moq, — Virton; Clairfontaine. Un exemplaire de cette variété, provenant de Clairfontaine, a la coquille à spire plus élevée, trochoïde. IT. ericelorum, Müll. — Arlon; Ethe. MÉMOIRES 105 Buzimus, Scop. B. montanus, Drap., var. coloratus,J .Colb. — Forêt d’Etalle, sur les feuilles des buissons. B. obscurus, Müll. — Forêt d’Etalle et bois d’Ethe. B. subcylindricus, Li. — Laroche (M. Parys) ; Arlon; Habay- la-Neuve ; Ethe; Poix; Forêt d’Etalle ; Montagne aride, près de Léglise. CLausicra, Drap. C. laminata, Yurt. — Arlon; Poix : Forêt d’Etalle. C. parvula, Stud. — Arlon, sur les vieux murs de la ville. u Var. minima, Hartm. — Arlon. C nigricans, Jeffr. — Laroche; Clairfontaine; Poix; Forêt d’Etalle. Pupa, Drap. P. muscorum, Li. — Arlon; Virton ; Poix. VerTiGo, Müll. V. pygmea, Drap. — Arlon ; Poix. V. antivertigo, Drap. — Arlon, prairies sous la Geichel. Carvycaium, Müll. C. minimum, Müll. — Arlon, prairies humides sous la Geichel, ” Var. curtum, J. Colb. — Arlon, au même endroit que le type; peut-être espèce distincte. PLanorBis, Guett. P. complanatus, Li. — Laroche. P. vorteæ, L. — Arlon. P. albus, Müll. — Eaux tranquilles des prairies à Laroche. 106 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE P. corneus, L. — Laroche; Arlon. “ Var. microstoma, J. Colb. — Fossés à Arlon, près de la route de Virton. Limnæa, Rang. L. auricularia, L. — Neufchâteau; Etalle. L. limosa, L. — Arlon ; Laroche; Neufchâteau; Poix; ruis- seau et fossés des prairies à Etalle; ruisseau de Léglise; le Ton et les marécages à Ethe. Espèce commune, très-variable dans sa forme, se rapprochant tantôt de auricularia, tantôt de peregra. L. peregra, Müll. — Poix, commune dans les fossés maré- cageux. ” Var. cornea, Ziegl. — Poix, dans un petit ruisseau ; Awenne. “Var. marginata, Mich.— Laroche, mares dans les prairies. Var. minor, J. Colb. — Arlon, fossés le long de la route dé Neufchâteau. L. stagnalis, Li. — Arlon; Laroche; Etalle ; Clairfontaine. L. truncatula, Müll. — Arlon, dans les fossés des cam- pagnes et au bord des routes ; Laroche; Ethe ; Poix : Awenne. Très-variable dans sa taille et sa forme. | L. palustris, Müll, — Marécages à Ethe. AncyLUS, Geoff. A. fluviatilis, Müll. — La Semoy à Bouillon (M. Nyst); l’'Ourte et ses petits aflluents à Laroche; la Lomme à Poix. Très-commun. “ Var. semor, J. Colb. — Ruisseau à Laroche. Var. lepidus, J. Colb. — Ruisseau à Arville. ” Var. albus, J. Colb. — Arlon, source dans les prairies sous la Geichel, vers la frontière. MÉMOIRES 107 ByTHiniA, Stein. B. viridis, Poir. — L’Ourte à Laroche, sous les pierres (M. Parys). Uxio, Philipps. U. margaritifer, Li. (U. sinuata, Lam. — Van den Ende. Hécart). — Rivières et ruisseaux du Luxembourg (Van den Ende); Arlon (Hécart) ; La Lesse (De Sélys-Longchamps) (1) ; commune dans l’Ourte à Laroche; extrêmement commune à Poix dans la Lomme, où malgré toutes mes recherches je n’ai pu découvrir un seul individu Jeune. Il me paraît évident que les indications de Van den Ende et de Hécart doivent se rapporter à cette espèce : quant à la loca- lité d’Arlon citée par Hécart c’est bien certainement par erreur, car 1} n’y existe pas de ruisseau, et 1l ne peut avoir voulu parler que d’une localité plus ou moins voisine. U. batavus, Lam. — Ruisseau à Aye près de Marche (M. Sauveur). Pisinium, Pfeiff. P. cazertanum, Pol. — Fossés dans les prairies à Poix. P. pusillum, Gmel. — Arlon, fossés dans les prairies près de la route de Virton. CycLas, Brug. C. cornea, Li. — Mares près d'Etalle. (1) Discours sur la faune de Belgique. Bruxelles, 1854. 108 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. IX. — Province pe NaAmue. La province de Namur formée presqu'en entier de terrains dévoniens et houillers doit certainement être extrêmement favo- rable à la reproduction des coquilles par l'abondance de son cal- caire: aussi les espèces y sont nombreuses ainsi que les indivi- dus. La vallée de la Meuse surtout comme les petites vallées qui y aboutissent et où la température est plus élevée, four- millent de mollusques terrestres en beaucoup d’erdroits et cer- taines espèces fluviatiles y vivent également en masse. J’ai fait depuis longtemps de nombreuses recherches dans les environs de Namur et de Walcourt ainsi qu’autour de Dinant et de Rochefort, et j'ai suivi la Meuse, la Sambre, la Lesse etc., sur presque tout leur parcours dans la province. Bien que le nombre d'espèces que j'ai recueillies soit déjà assez considé- rable, je suis persuadé qu’on en découvrira d’autres encore, peut-être nouvelles pour notre faune, notamment dans la vallée de la Meuse où elles peuvent arriver de loin entraînées par les eaux. LISTE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA PROVINCE DE NAMUR. ARION, Fér. À. rufus, L. — Namur; Dinant; Rochefort; Walcourt; dans les champs et les jardins, très-commun et variable dans sa coloration. Limax, L. L. agrestis, Li. — Namur ; Dinant ; Rochefort ; très-commun dans les jardins. MÉMOIRES 109 L. variegatus, Drap. — Namur. L: mavimus, L. — Namur; Wépion ; Dinant: Rochefort. u Var. cinereo-niger, Sturm. — Namur, dans les bois. TEsTACELLA, Cuv. ? 7°. haliotidea, Drap. —M. Julien Deby m’a dit que l’espèce se trouve dans les Jardins à Fonds-de-Lefe, près de Dinant. Vitrina, Drap. V. major. Fér. — Namur (M. Nyst): Rochefort, sous les pierres dans le bois de Lorette, assez rare. V. pellucida, Müll. — Namur; Dinant; Rochefort. V. annularis, Venetz. — Namur, aux Fonds d’Arquet ; Ro- chefort, hauteurs au-dessus de la ville, vers Ste- Adèle : très-rare. SUCCINEA, Drap. S. putris, Li. — Namur; Dinant; Montaigle; Rochefort ; Walcourt. . Les exemplaires provenant de l'Ile de la Plante, près de Na- mur, sont de grande taille, u Var. Sfuderia, Moq. — Wépion, bords de la Meuse. S. elegans, Risso. — Très-commune aux bords de la Meuse à Namur, Dinant, Agimont, rampant sur le limon, sur les pierres, et aussi sur les plantes croissant dans l’eau : l’on trouve des exemplaires de grande taille ; Rochefort. S. oblonga, Drap. — Namur; Wépion ; Dinant; Walcourt, grande taille. ZonitTes, Montf. Z. nitidus, Müll. — Namur et Agimont, sous les pierres le long de la Meuse, peu nombreux. Z. cellarius, Müll. — Namur; Dinant; Rochefort. 110 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Z. nitidulus, Drap. — Ruines du Château de Montaigle. Z. crystallinus, Müll. — Namur; Dinant. Hertx, LL. H. rotundata, Müll. — Namur; Dinant; Rochefort; Wal- court ; commune. H. obvoluta, Müll. — Namur et Dinant (Van den Ende); Namur ; Dinant ; Rochefort ; ne parait pas bien rare dans les bois sous les pierres moussues. HT. arbustorum, Li. — Environs de Wépion près de Namur, aux bords d’un petit ruisseau descendant de la Forêt de Mar— lagne, sur les gazons, les orties etc. H. lapicida, Xi. (Carocolla lapicida, Lam.-Waard. Van den Ende). — Montagnes à Namur (Waardenburg); province de Namur (Van den Ende) ; espèce très-répandue dans la province, vivant sur les rochers, commune à Namur; Dinant ; Hardenne; Rochefort; Walcourt ; Andenne. H. costata, Müll. — Namur; Floreffe ; Walcourt. u Var. pulchella, Müll. — Namur; Dinant; Han-sur- Lesse; Walcourt. H, nemoralis, L. — Namur; Dinant; Rochefort ; Walcourt ; très-commune et très-variée : les individus recueillis à Dinant sont de grande taille. Les gourmets de la province préfèrent cette espèce ainsi que les deux suivantes à l’'Helix pomatia dont la chair n’a pas, disent-ils, la même délicatesse. H. Sauveuri, J. Colb. — Rochefort, très-commune sur les baies bordant une prairie, à gauche de la route de St- Hubert, en compagnie de PH. hortensis. À quelques pas de là, sur la droite de la route, l'H. nemoralis est commune dans les brous- sailles; Dinant. La grande majorité des exemplaires est de couleur rouge sans aucune bande ; les variétés dans le nombre et la disposition des MÉMOIRES ET bandes ne sont pas très-nombreuses et sont analogues à celles des Helix hortensis trouvées au même endroit. H. hortensis, Müll. — Namur; Dinant; Rochefort; Wal- court; Andenne; très-commune et très-variée; les individus à bandes transparentes blanches ou jaunes ne sont pas rares sur- tout sur les buissons de groseillers épineux, les individus à bandes transparentes rouges se rencontrent plus rarement. M. Siaire a trouvé à Spontin un exemplaire de la mons- truosité scalariforme figuré planche IT, figure 2. (H. hortensis Müll. scalaris). H. pomatia, L. — Très-commune à Namur; Dinant ; Roche- fort ; Walcourt; Eprave; Hastière. Les exemplaires appartiennent généralement au n° 14 de mon Tableau des variétés des H. nemoralis et hortensis. u Var. quinguefasciata, Moq. — Rochefort. Cette variété correspond au n° 16 du même Tableau. H. rupestris, Drap. — Environs de Namur aux fonds d’Ar- quet et à Lives; Dinant. Cette espèce est très-commune en certains endroits dans les crevasses des rochers. H. fruticum, Müll. — Vallée de la Meuse à Namur, Dinant, Hastière; commune dans les haies et les broussailles sur les ronces et les orties. On la mange à Namur pèle mèle avec la nemoralis. " Var. rufula, Moq. — Namur, avec le type mais moins commune. u Var. rubella, Moq. — Namur, assez rare. H. incarnata, Müll. — Namur et Dinant (Van den Ende); Namur; Dinant; Rochefort ; Walcourt. ? Z1. rufescens, Penn. — Vallée de la Meuse, surtout aux bords du fleuve dans les oseraies etc. à Namur et Wépion, com- mune ; Dinant ; Rochefort. Ce n’est qu'avec beaucoup de doute que je rapporte à une variété de la rufescens Penn. cette espèce qui pourrait être la 112 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE même que la altenana de Kickx. Elle pourrait être aussi une variété de la concinna dJeffreys, ou de la plebeia Drap. ; car elle offre plus ou moins certains caractères de chacune d’elles. H. hispida, L. — Namur, Dinant; Rochefort ; Montaigle. Les individus que je groupe ici sous le nom de hispida sont assez variables quant à la forme, la taille, la couleur, l’épaisseur de la coquille etc. Peut-être quelques-unes de ces variétés devront-elles être rapportées à l’espèce précédente. H. unifasciata, Poir. — Namur; Rochefort; Walcourt; Dinant ; vit en grand nombre dans les endroits arides et pier- reux sur le thym sauvage etc. Varie beaucoup. u Var. major, J. Colb. — Rochefort, rare. n Var. radiala, Moq. — Namur; Rochefort; très-rare. n. Var. alba, Moa. — Namur. n Var. Aypergramma, J. Colb. — Namur, pas commune. “Var. albocinctella, J. Colb. — Rochefort, très-rare. ” Var. namurcensis, J. Colb. — Namur, assez commune sur les côtes sèches et caillouteuses des Grands-Malades, le long de la route de Hannut. Cette variété se rapproche de la fasciolata Poir, mais est moins déprimée et moins striée, et le bourrelet de son péristome est plus épais etc. H, fasciolata, Poir. — Très-rare, un exemplaire à Laneffe, dans une carrière; un exemplaire aux Fonds d’Arquet près de Namur, au milieu des H. unifasciata. | H. ericetorum, Müll. — Namur; Dinant; Rochefort; Wal- court ; Franc Waret;: commune dans les rochers et les débris des carrières. “Var. leucozona, Moq. — Rochefort, pas commune. un Var. lutescens, Moq. — Namur; Wépion ; Yvoir; Dinant; tochefort. “ Var. grisescens, J. Colb, — Lives, assez commune. J’ai trouvé parmi les exemplaires de cette variété un individu MÉMOIRES 113 sénestre à bandes presque nulles. Il est figuré planche IT, figure 3 (H. ericetorum Müll. sinistrorsa). ” Var. minor, Moq. — Rochefort, n Var. Charpentieri, Moq. — Un exemplaire de Rochefort. ? H. conoidea, Drap. — Namur (Van den Ende). Espèce évidemment citée par erreur. Buzimus, Scop. B. montanus, Drap. — Namur (M. Nyst); Rochefort (M' E. M. J. Colbeau); très-rare. B. obscurus, Müll. — Namur; Dinant; Rochefort; Wal- court; commun, PB. Menkeanus, Pfeff. — Namur, vallée de la Meuse (M. Nyst). B. subcylindricus, Li. — Namur; Dinant; Rochefort; Walcourt. “ Var. fusiformis, Pic. — Un exemplaire de Namur me paraît pouvoir être rapporté à cette variété. B. acicula, Müll. — Namur; Dinant. CzausicrA, Drap. C. laminata, Turt. — Assez commune dans les bois à Na- mur; Dinant; Rochefort ; Walcourt. C. parvula, Stud. — Très-commune sur les rochers, les vieux murs, à Namur; Dinant; Rochefort. u Var. minima, Hartm. — Namur; Dinant; Rochefort; commune surtout en cette dernière localité. C. nigricans, Jeffr. — Namur; Dinant; Montaigle; Roche- fort ; Ahérée ; Walcourt ; commune. Variable dans la taille, la forme etc. ” Var. dubia, Drap. — Namur (M. Nyst). ” Var. obtusa, Pteif. — Namur (M. Nyst). Je conserve quelques doutes sur ces deux variétés. 114 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. C. biplicata, Leach. — Wépion près de Namur, dans une haie. C. Rolphii, Gray. — Namur; Rochefort; Walcourt; rare. Pupa, Drap. P. perversa, Li. — Dinant, dans les fentes des rochers; Montaigle, sous les écorces des vieux saules; Ahérée, sur les branches moussues des haies; Rochefort, sous les écorces des tilleuls. Plus ou moins rare selon les localités ; on la trouve souvent sur les arbres à une hauteur de un à deux mètres. n Var. simplez, Moq. — Se trouve avec le type. Ce n’est pas, à proprement parler, une variété: ce sont des individus qui, quoique déjà adultes, ne sont cependant pas encore assez âgés pour que la callosité de l'ouverture ait eu le temps de se former. P. avenacea, Brug. — Namur; Dinant; Rochefort. Extrême- ment commune en certains endroits, sur les rochers; assez variable dans sa taille et sa couleur. P. secale, Drap. — Namur, Dinant; Rochefort; également commune sur les rochers et variable dans sa taille et sa forme. P. doliolum, Brug. — Namur ; Dinant. P. cylindracea, Da Costa. — Namur; Dinant ; rare. P. muscorum. Li. — Namur ; Dinant ; Rochefort; Walcourt. ” Var. edentula, Moq. — Se rencontre avec le type. Cette variété se trouve dans le même cas que la var. simplex de la P. perversa. < P. aridula, Held. — Dinant, sur les rochers près de Fréyr, pas bien rare. VerriGo, Muüll. V. muscorum, Drap. — Namur, aux Fonds-d’Arquet, sous les pierres aux endroits secs. MÉMOIRES. 115 V. pygmæa, Drap. — Namur ; Rochefort. V. pusilla, Müll. — Rochefort ; rare. Carycaium, Mull. C. minimum, Müll. — Namur. Pranorris, Guett. P. nitidus, Müll. — Dinant, étang contre la Meuse, près de Fréyr ; rare. P. fontanus, Ligcht. — Dinant, étang près de Fréyr; rare. P. complanatus, L. — Namur; la Sambre à Floreffe ; fossés des prairies à Moustier. P. carinatus, Müll. — Han-sur-Lesse, fossés près de la Grotte. P. vortex, L. — La Sambre et la Meuse à Namur: Floreffe ; Fan-sur-Lesse. P. nautileus, L. — Dinant, Étang près de Fréyr; rare. P. albus, Müll. — La Meuse et la Sambre à Namur; Dinant; Han-sur-Lesse. Un exemplaire monstrueux de Han-sur-Lesse a les tours de spire élevés et un peu scalariformes, un autre également du même endroit a le dernier tour détaché vers sa fin et descendant en tube libre. P. corneus, L. — Namur; la Sambre à Floreffe. Paysa, Drap. P. fontinalis, L. — Han-sur-Lesse ; rare. P. hypnorum, Li. — Ruisseau d’Ahérée; un seul individu jeune, de forme un peu raccourcie et un peu ventrue. Limxxæa, Rang. L. auricularia, L. — Trouvée très-abondamment dans la 116 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Meuse depuis Agimont jusqu’à Marche-les-Dames; la Sambre à Namur; la Lesce à Anseremme ; Rochefort. Un exemplaire de Namur porte une gibbosité sur le dernier tour de spire. nu NV. ampla, Hartm. — La Meuse à Namur, à Wépion et à Dinant. L. limosa, L. — La Meuse et la Sambre à Namur; Dinant; Han-sur-Lesse ; Floreffe; Walcourt; la Lomme à Éprave; r'UIS- seau à Montaigle. Cette espèce est très-commune et extrêmement variable. u Var. inlermedia, Fér. — La Sambre à Namur; Franc Waret. “ Var. pellucida. Gass. — Fossés dans les campagnes à Eprave. L. peregra, Müll. — Fossés à Jemelle, rare. L. slagnalis, L. — Namur; Han-sur-Lesse. Un individu de Namur présente une bosse très proéminante en travers du dernier tour. u Var. {urgida, Moq. — Namur. L. truncatula, Müll. — La Sambre et la Meuse à Namur; Wépion; Profondeville ; Dinant; Anseremme ; Agimont ; Roche- fort; Salzines ; Custinne. Espèce très-répandue et très-variable; vit là où l’eau n’est pas profonde, souvent même dans des fossés presque desséchés. J’ai pris à Profondeville plusieurs individus vivants attachés aux rochers en compagnie des Pupa avenacea et Helix ericetorum. u Var. maximella, J. Colb.-— Fossés dans les campagnes d’Ahérée; abondante. "Var, ventricosa, Moq. — La Meuse à Namur. L. palustris, Müll. — La Meuse à Agimont ; rare. AxcyLus, Geoffr. À. Jluviatilis. Müll. — Sur les pierres, dans la Meuse (Bel- MÉMOIRES 117 Iynck) (1) ; très-commun dans la province; la Meuse à Namur, Dimant et Agimont ; la Sambre à Namur et Floreffe; divers petits cours d’eau à Wépion, Dinant, Hastière ; la Lomme à Roche- fort et à Eprave; la Lesse à Han; petite source isolée au-dessus de la citadelle de Namur. A. lacustris, L. — La Sambre à Namur; étang à Dinant, près de Fréyr. Cyczosroma, Drap. C. elegans, Müll. — Très-commun à Namur; Dinant; Rochefort. ACME, Hartm. ? À. fusca, Walk. — J'avais avec doute porté cette espèce sur ma Zis{e des Mollusques terrestres et fluviatiles de Belgique, d’après des indications assez vagues : Je crois aujourd’hui qu’elle doit en être retranchée. ByTxinia, Stein. B. abbreviata, Mich. — La Lomme à Eprave, à sa sortie des grottes, dans les mousses aquatiques attachées aux pierres, rare. B. tentaculata, Li. — La Meuse depuis Agimont jusqu’à Marche-les-Dames, commune : Han-sur-Lesse. PacupiNa, Lam. P. vivipara, L. — Commune dans la Meuse à Marche-les- Dames. Va LVATA, Muüll. V. piscinalis, Müll. — Meuse à Namur (Bellynck); la (1) Résumé du cours de zoologie professé au Collége N.-D. de la Paix, à Namur, par À. Bellynck. Namur, 1864-1865. 118 SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Meuse à Dinant et à Namur; la Sambre à Mornimont et à Na- mur : les exemplaires de Mornimont sont de grande taille. Un exemplaire recueilli près de Dinant dans un petit étang vers Fréyr, a l'ouverture interrompue et évasée; un autre du même étang a le dernier tour difforme, gibbeux en dessous. u Var. fluviatilis, J. Colb — La Meuse à Namur, très- commune; Dinant. Cette variété pourrait fort bien constituer une espèce distincte. NeriTAa, L. N. fluviatilis, L. -- Sambre et Meuse (Bellynck); extrême- ment commune et très-variée dans la Meuse sur toutson parcours dans la province; la Sambre à Mornimont et à Floreffe; la Lesse à Anseremme. Je ne reproduis ici que les variétés que J'ai mentionnées dans ma Zäste ; j’en possède beaucoup d’autres encore. u Var. rigrescens, J. Colb. — La Sambre à Mornimont. u Var. trifasciata, J. Colb. — La Meuse et la Sambre. à Namur. ” Var. wndulata, J. Colb. — La Sambre à Mornimont. Var. lineolala, Moq. — La Sambre à Mornimont. u Var. vermiculata, J. Colb. — La Meuse à Namur. ” Var. fibrata, J. Colb. — La Meuse à Namur. » Var. cerina, J. Colb. — La Meuse à Namur; la Sambre à Mornimont. ANODONTA, Lam. A. cygnea, L. — Namur (M. Bouché). L’exemplaire que j'ai reçu provient ou de la Sambre ou d’un étang des environs de la ville et n'appartient pas tout à fait au type. A. anatina, Li. — La Sambre à Namur; fossés à Han-sur- Lesse, jeunes individus, appartenant peut-être à une variété de la cygnea. MÉMOIRES. 119 ” Var. coarclata, Pot. — La Meuse à Marche-les-Dames. ? A. complanata, Ziegl. — La Sambre à Namur. Je ne suis pas tout à fait certain que mes spécimens se rap- portent entièrement au type de l’espèce. "Var. elongata, Holand. — La Sambre à Namur et à Mor- nimont, pas rare; la Meuse à Agimont. A. Kickxvi, J. Colb. — La Sambre à Mornimont. Le seul exemplaire que J'ai recueilli a la coquille plus épaisse que les exemplaires du Brabant. A. fallax, J. Colb. — La Lomme sous Rochefort, vers Eprave, un seul exemplaire. Je ne saurais la rapporter comme variété à l’une de nos espèces, mais elle se rapproche de certaines autres que l’on rencontre en France: au premier abord on la prendrait pour un Unio. Uxio, Philipps. U. batavus, Lam. — Ruisseau à Hermeton (M. Thielens) ; se trouve en grand nombre dans la Meuse sur tout son parcours dans la province ; la Sambre à Namur et à Mornimont; la Lesse à Han; la Lomme à Rochefort ; la Thiria à Laneffe; espèce très-variable dans ses formes qui rappellent plusieurs autres espèces. ” Var. éncurvatus, J. Colb. — La Sambre à Namur et à Mornimont ; la Thiria à Laneffe. Var. belgicus, J. Colb. — La Meuse près de Namur et de Dinant. U. pictorum, L. — La Meuse à Namur; la Sambre à Na- mur et à Mornimont ; présente plusieurs variétés de forme. Var. flavescens, Moq. — La Sambre à Namur. U. tumidus, Philipp. — La Meuse à Namur; la Sambre à Namur et à Mornimont. u Var. radiatus, J. Colb. — La Sambre à Namur. ? Var. lacustris, Rossm. — La Sambre à Namur. 120 SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Je crois pouvoir rapporter à cette variété mes individus de la Sambre, bien qu'ils diffèrent, sous certains rapports, des exem- plaires que Jj’ai reçus sous ce nom de l'étranger. Pisipium, Pfeiff. P. Henslowanum, Shepp. — La Sambre sous le déversoir de Jaumaux, rare. P. amnicum, Müll. — La Meuse à Wépion; la Sambre à Mornimont, grands exemplaires. P. pusillum, Gmel. — La Meuse à Namur et à Agimont, rare. CycLas, Brug. C. rivicola, Leach. — Les bords de la Meuse, à Wépion ; la Sambre à Mornimont. C. cornea, L. — La Meuse à Agimont, Dinant, Namur, Marche-les-Dames ; la Sambre à Namur. C. lacustris, Müll. — Etang près de Dinant, vers Fréyr, rare. C. caliculata, Drap. — Mornimont, près de la ferme du Rabot, dans une fosse isolée, creusée en pleine campagne depuis peu d'années, commune. DREISSENA, Van Ben. D. polymorpha, Pall. — Sambre à Namur (Bellynck); la Meuse, à la Tête-du-Pré sous Namur, très-abondante, et à Agimont ; la Sambre à Mornimont et à Namur, très-commune. “ Var. dilatatla, J. Colb. — La Sambre à Namur. "Var. angusta,J. Colb. — La Sambre à Namur. BULLETINS DE LA NICILTE MALACULNULE BELGIQUE TOME I Années 1863-18564-18565 BRUXELLES IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE J. NYS 57, RUE POTAGÈRE, 37 'ATUTS DE LA SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE | STATUTS DE LA SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. (Fondée le 4% Janvier 1863.) CHAPITRE PREMIER. Dispositions générales. ArRricLe 1%. La Société prend pour titre : Société Malacolo- gique de Belgique. Arr. 2. Son but est de propager le goût des études malacolo- giques, d'en faire apprécier l’utilité, et de concourir aux progres de la science, en formant des collections et une bibliothèque, en publiant des Annales et en prenant telle autre mesure qui peut être Jugée utile. Elle entend la Malacologie dans son acception la plus éten- due , embrassant tous les animaux inférieurs, mollusques et radiaires, etc., soit vivants, soit fossiles. ART. 3. La Société a son siége à Bruxelles. Arr. 4. La Société ne peut être dissoute que du consentement unanime de ses membres effectifs. En cas de dissolution les col- lections scientifiques, bibliothèque et archives appartiennent à l'État ; le mobilier est vendu, et après apurement des comptes, l’excédant donné aux hospices de Bruxeiles. L’avoir de la Société est placé sous la sauve-garde de l'État VI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE lorsque le nombre des membres effectifs se trouve inférieur à sept. , Arr. 5. Aucune modification ne peut être apportée au présent chapitre des Statuts. Les chapitres suivants peuvent être modifiés par une assem- blée générale, spécialement convoquée à cet effet par le conseil, et du consentement des trois quarts des membres effectifs de la Société. CHAPITRE IL. Des membres de la Sociéte. ART. 6. La Société est composée d’un nombre illimité de membres effectifs. Le diplôme de membre honoraire ou de membre correspon- dant peut être décerné aux personnes qui lui ont rendu ou qui peuvent lui rendre des services. Arr. 7. Le droit d'admission des membres effectifs appartient au conseil. Le droit de nomination des membres honoraires appartient aux assemblées de la Société sur la proposition du conseil. Le droit de nomination des membres correspondants appar- tient aux assemblées de la Société. ART. 8. Les membres effectifs payent une cotisation annuelle de douze à vingt-quatre francs. ART. 9. Tous les membres peuvent consulter les collections, livres, etc., de la Société, en se conformant aux règlements spéciaux . Les membres effectifs et honoraires ont droit à un exem- plaire des Annales de la Société. Les membres honoraires et correspondants ont voix délibéra- tive dans les questions scientifiques. STATUTS VE CHAPITRE II. Des assemblées de la Societe. Arr. 10. Les membres de la Société se réunissent de plem droit en assemblée générale le premier juillet de chaque année, à midi, au local de la Société. L'ordre des travaux de cette assemblée est fixé comme suit : 1° Elle entend le rapport du président sur l’état de la So- clété. | 2° Elle arrête son budget. 3° Elle fixe les jours des assemblées mensuelles de la Société. do Elle délibère sur les propositions qui lui sont soumises par le conseil ou qui sont appuyées par sept membres effectifs. 5° Elle nomme successivement au scrutin secret le président de Ja Société et les membres du conseil. Les décisions prises par l’assemblée générale le sont à la ma- Jorité absolue des membres effectifs présents. Arr. 11. Les membres de la Société se réunissent chaque mois en assemblée. Ces assemblées ne prennent de décisions valables que sur les questions scientifiques, à la majorité des membres présents. Arr. 12. Le conseil a le droit de réunir par convocation la Société en assemblée générale extraordinaire ; il est tenu de le faire dans les quinze jours sur la demande signée de vingt mem- bres effectifs. CHAPITRE IV. De l’administration de la Societe. Arr 13. La direction de la Société est confiée à un Conseil qui la représente. VIII SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Ce conseil se compose d’un président et de six membres. Il choisit chaque année dans son sein un vice-président, un tréso- rier et un secrétaire. Arr. 14. Le conseil est chargé de prendre les mesures et de faire les règlements nécessaires pour assurer la prospérité de la Société, l’ordre dans ses travaux et publications, et la conserva- tion des collections, bibliothèque, mobilier, etc. Ses décisions ne sont valables, que pour autant qu’elles soient prises par la majorité absolue de ses membres. | ART. 15. Le président est nommé pour deux ans et n'est pas immédiatement rééligible. Les membres sont également nommés pour deux ans et peu- vent être immédiatement réélus. BULLETIN DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ BULLETIN DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée générale du 1° janvier 1863. PRESIDENCE DE M. HENRI LAMBOTTE. La liste de présence porte les signatures de MM. Colbeau, Jules ; De Malzine, Firmin ; Fologne, Egide ; Lambotte, Henri ; Roffiaen, François; Seghers, Alexandre; Weyers, Joseph. M. Lambotte est prié de vouloir présider l'assemblée, et M. Colbeau de remplir les fonctions de secrétaire. La séance est ouverte à midi. M. le président prend la parole pour constater le but de la réunion, savoir la formation d’une Société Malacologique , et indique en quelques mots les services qu’une telle Société peut être appelée à rendre. Il propose donc, en premier lieu, de décréter la fondation de la SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Cette proposition est adoptée par acclamation. L'assemblée décide ensuite, à l’unanimité, après discussion, que la Société sera établie sur les bases suivantes : 1° La Société Malacologique a pour but l’étude des animaux inférieurs comprise dans son acception la plus large. ‘XII SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 2° La Société forme des collections et une bibliothèque à l’usage de ses membres et publie des Annales. 3° La Société a son siége à Bruxelles ; elle se réunit une fois par an en assemblée générale, et une fois par mois en assemblée ordinaire. 4 Une cotisation annuelle de douze à vingt-quatre francs sera payée par les membres. L’assemblée procède ensuite à lanomination d’une commission chargée d’élaborer des statuts complets d’après ces bases. Sont nommés membres de cette commission : MM. Lambotte, Henri, président. De Malzine, Firmin, vice-président. Capitaine, Al. Seghers. Weyers, J.-L. Fologne, E. Roïfiaen, François. Colbeau, Jules, secrétaire. La commission présentera son projet de statuts à la prochaine assemblée générale de la Société, qui est fixée au 26 avril 1863. Les statuts seront discutés et votés en cette séance. La commission est également chargée provisoirement de tout ce qui concerne l’administration de la Société. L'assemblée décide encore, à l'unanimité, que les résolutions qui viennent d’être prises, seront portées, par voie de circulaire, à la connaissance des personnes qui s’occupent de malacologie, et que celles qui y adhéreront jusqu’à la prochaine assemblée, feront partie des membres fondateurs. La séance est levée à 1 heure. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XII Assemblée générale du 6 avril 18653. PRÉSIDENCE DE M. HENRI LAMBOTTE. La séance est ouverte à 1 heure. La liste de présence porte les signatures de MM. Lam- botte, H.; De Malzine, F; capitaine A. Seghers; Wevyers, J.-L.: Fologne, E. ; comte M. de Robiano ; Rosart, Adr.; et Colbeau, Jules. M. Lambotte, président de la commission provisoire, préside l’assemblée, M. Colbeau, secrétaire de cette même commission, remplit les fonctions de secrétaire. Le procès-verbal de l’assemblée générale du 1° janvier 1863, est lu et adopté. Correspondance. 1 est donné lecture des lettres de : 1. MM. Arm. Thielens; docteur Eug. Charlier; docteur G. Dewalque ; et F. Eloin ; par lesquelles ces messieurs adhèrent à la fondation de la Société. 2. MM. Aug. Bellynck ; capitaine Ch. Cocheteux ; abbé Mi- chot; et Alb. Toilliez ; adhèrant également à la Société, tout en s’excusant de ne pouvoir assister à l’assemblée. 3. MM. baron P. de Ryckholt ; baron Edm. de Sélys-Long- champs; G. Dewalque ; et Fr. Roffiaen ; s’excusant de ne pou- voir assister à l'assemblée. 4. Il est ensuite donné lecture d’extraits de lettres parti- culières par lesquelles M. le baron P. de Ryckholt adhère à la création de la Société ; et MM. les professeurs de Koninck et Van Beneden, tout en approuvant sa formation regrettent de .ne pouvoir en faire partie. XIV SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. le président informe l’assemblée que les membres fonda- teurs composant la Société, sont au nombre de 21, savoir : MM. Bellynck, A.; Charlier, E.; Cocheteux, C.; Colbeau, J .; de Malzine, F.; de Robiano, M; de Ryckholt, P.; de Sélys-Long- champs, Ed. ; Dewalque, G. ; d'Udekem,J.; Eloin, F.; Fologne, E. ; Geelhand, L.; Lambotte, H.; Michot, N.; Roffiaen, F. ; Ro- sart, À.; Seghers, À.; Thielens, AÀ.; Toilliez, A.; Weyers, J. Dons. Il'est donné connaissance des différents dons offerts à la Société depuis sa fondation, par : 1. M. Colbeau : deux exemplaires de sa brochure intitulée : Matériaux pour la faune malacologique de Belgique. 2. M. de Malzine : deux exemplaires de sa brochure intitulée : Lillorina Robiami. 3. M. le baron de Ryckholt : sa brochure intitulée : Voice sur les genres Nautilus, etc. 4. M. Lambotte, ses ouvrages suivants : Observations sur les appareils sanguins et respiratoires des batraciens anoures ; Sur des roches d’origine ignée ; Sur le rap- prochement qui existe entre la disposition du système cérébral des vertébrés, etc.; Recherches sur l’organisation des membranes sé- reuses ; Établissements de produits chimiques; Traité de miné- ralogie pratique ; Nouvelle théorie de chimie organique. 5. MM. Colbeau et Fologne : chacun son portrait photogra- phié. Des remerciements sont votés aux divers donateurs. M. le président prend la parole et prononce le discours sui- vant : u Messieurs, ” Au nombre des sciences qui, par leur importance, méritent d'occuper l’esprit de l’homme, on doit placer aux premiers rangs BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XV celles qui ont pour objet la connaissance des corps qui nous en- vironnent de toutes parts dans la nature et des phénomènes si variés qu'ils présentent. L'étude de ces sciences ne nous fournit pas seulement des moyens d'utiliser les nombreux éléments de prospérité qui sont accumulés sous nos pas; mais elle nous per- met, ce qui n'est pas moins profitable, de saisir l’ordre et l’har- monie que la nature fait régner partout dans ses productions : elle nous initie, en quelque sorte, à une partie des secrets du sublime auteur de tant de merveilles; et, tout en élargissant le cercle de notre intelligence, cette belle étude nous procure les joies les plus douces et les plus propres à nous distraire des peines inévitables de la vie. ” On dirait, d’ailleurs, qu’il entre dans les desseins d’une puissance supérieure que les hommes observent la nature, en étudiant les productions et en recherchant les lois; car chacun d'eux éprouve une sorte de désir instinctif de se livrer à cette attrayante occupation, comme s’il devait y trouver le secret d’être heureux. Aussi n’est-1l peut-être pas un homme qui ne se sou- vienne d’avoir senti s’éveiller un jour en lui une pensée pleine de douceur et de Je ne sais quelle ineffable poésie, au moment où son âme enfantine, s’inspirant pour ainsi dire à la vue de la nature, éprouva le premier désir, conçut le premier espoir de la con- naître. Hommage spontané et profondément religieux offert au magnifique auteur de ce vaste et harmonieux ensemble ! Il est bien peu d'hommes aussi, même au déclin de leurs jours et quand le repos leur sourit, qui n’éprouvent une sorte de tristesse et presque de découragement en songeant qu'ils quitteront la terre sans avoir pu satisfaire à ces aspirations de leur enfance, et dont le souvenir si pur est encore plein de charme pour eux. n Or, ce vif attrait qui poétise l’aube de la jeunesse et ce mélan- colique regret qui assombrit le déclin de la vie, ne sont-ils pasle caractère des moyens à l’aide desquels la puissance supérieure qui anime la nature semble révéler aux êtres soumis à son influence ses intentions à leur égard ? Ces douces jouissances qui accom- XVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE pagnent la contemplation de la nature, ne sont-elles pas le prix inestimable que cette puissance accorde à ceux qui réalisent ses desseins ? Cette tristesse et ces regrets de ceux qui n’en ont point connu les charmes ne sont-ils pas la peine qu’elle inflige à ceux qui ne répondent pas à ses inspirations? ” Lors même que l’on n’envisagerait dans cette paisible étude dont nous parlons que les jouissances qu’elle peut procurer aux hommes, ce serait déjà sans doute pour eux un puissant motif de s’y livrer, etun noble devoir pour les législateurs d’en encou- rager la culture; mais si l’on considère les vives clartés qu’elle ré- pand sur la pratique des arts, des diverses branches de l’indus- trie et de l’agriculture, les ressources infinies qu’elle fournit pour la recherche et la découverte des perfectionnements dans ces sources de prospérité, on n’hésitera pas à la mettre au rang des plus utiles occupations de l’homme. ” Enfin, si l’on réfléchit à la délicatesse d'appréciation que l’habitude d'observer développe, à la rectitude de jugement que la méditation sur des faits observés procure, à l’esprit d’ordre et d'économie, et en même temps à l’éloignement des plaisirs fri- voles, que la contemplation de la nature fait naître, on restera convaincu qu’il est peu de moyens plus propres que la culture des sciences naturelles, à répandre les bienfaits de la civilisation, à augmenter la prospérité des citoyens et le bien-être des États. » Que l’on envisage en outre l'attrait que l'étude de ces sciences offre naturellement à la jeunesse, lorsque toutefois elle est présentée avec la poésie et la simplicité qu’elle comporte, et l’on appréciera les ressources qu’elle peut fournir à l’enseigne- ment et à l’éducation. ” Enfin, que l’on compare les avantages d’une instruction solidement assise sur des connaissances utiles dans toutes les conditions de fortune, dans tous les états de la société et même dans la solitude, que l’on compare, dis-je, ces avantages à l’in- suffisance de cette instruction presqu'exclusivement littéraire que de nos jours on donne encore si généralement à la jeunesse, BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XVII et cette comparaison fera voir que la science de la nature » assez étendue, suivant l'expression de l’immortel Cuvier, pour suffire à l'esprit le plus vaste, assez variée et assez intéressante pour distraire l’âme la plus agitée », doit enfin former non pas l’ac- cessoire souvent si négligé, mais bien l’une des parties les plus essentielles de l'instruction publique. ” Il est encore un point de vue sous lequel l'étude de la na- ture ou des sciences d’observation se montre comme l’un des plus efficaces moyens de civilisation, c’est-à-dire de moralisation et de progrès. Tous ceux qui, par position ou par amour de l'humanité, sont portés à s’occuper des moyens de propager l'instruction parmi les hommes, sont, presque sans exception, amenés à reconnaître, sinon la nécessité impérieuse, du moins l'utilité de fonder l'instruction sur des bases religieuses, seules propres à apprendre à l’homme les devoirs qu’il doit remplir dans l’ordre de la nature comme dans celui de la société qui en fait partie, et quelle est la limite de ses droits. On ne saurait méconnaître que l’homme est une puissance qui a sous son in- fluence, et livrée en quelque sorte au caprice de sa volonté, une partie des êtres de la création; 1l est également incontestable qu’il est lui-même assujetti à des puissances contre lesquelles il peut, à la vérité, réagir dans une certaine mesure, mais dont l’inexorable volonté finit toujours par triompher. Cela revient à dire que l’homme a une destinée à accomplir, soit comme être actif et libre, soit comme être passif et assujetti : dans le premier cas, 1l a des droits dont 1l ne peut abuser sans dan- ger, dans le second il a des devoirs qu’il ne peut enfreindre qu’à son détriment. La connaissance des rapports qui relient ainsi l’homme à l’ordre de la nature ne saurait donc s’acquérir d’une manière complète sans l’étude de la nature elle-même, de ses lois et de ses phénomènes. Je me hâte de dire que quand je parle de l’étude de la nature, je n’entends pas seulement cette étude purement matérielle des objets physiques qui nous environnent et considérés comme de frivoles sujets de curiosité, mais bien C XVIII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE et surtout de cette science raisonnée de la création qui élève l’esprit et conduit aux grandes découvertes et aux grands dévoue- ments. » Aussi, remontons le cours des âges pour y retrouver les traces historiques des premiers efforts tentés pour former un code des droits et des devoirs de l’homme et des sociétés ; nous reconnaissons d’une manière irrécusable que toujours et par- tout la contemplation des œuvres de la nature était l’une des occupations les plus sérieuses des premiers législateurs : ils sem- blent tous s’être attachés à conserver aux générations futures les monuments qui indiquent l'étendue de leurs connaissances ac- quises à cet égard et la part qu’elles ont eue à la confection de leurs codes sociaux. C’est qu’ils avaient compris que l’architec- . ture du monde, et que les lois et les phénomènes de la nature, par cela même qu'ils sont le résultat de la volonté de leur su- blime auteur, renferment une sorte de révélation permanente de ses desseins à l'égard des créatures ;-et qu’il est dans la des- tinée de celles qu’il a pourvues d’intelligence et d’entendement, d'y puiser l'inspiration de leurs devoirs et de leurs droits. C’est le sentiment de cette haute importance de l'étude des sciences de la nature, joint au désir de contribuer aux progrès et à la propagation du goût d’une des branches les plus impor- tantes de ces sciences si éminemment utiles, qui a présidé à la fondation de la Société Malacologique de Belgique : quelque défiance qu’ils aient de leur propre mérite et de l’efficacité de leurs propres efforts, ceux qui en ont pris l'initiative ont pensé qu'ils auraient contribué à l’accomplissement d’une œuvre utile en lui apportant le tribut de leur zèle et de leur activité. Ils ont pensé que le principe de l'association qui a eu des résultats si avantageux aux progrès des autres branches de ces sciences, contribuerait également d’une manière puissante à l'avancement de nos connaissances à l’égard des animaux inférieurs dont la malacologie s’occupe. L'étude de ces animaux ne mérite vrai- ment pas l'espèce de dédain où elle est restée si longtemps ; 1l BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XIX en est peu qui méritent, au contraire, un intérêt plus puissant à cause de la vive clarté qu’elle est appelée à répandre sur les problèmes les plus importants de l’organisation et de la vie, et sur toutes les questions qui se rattachent à l’histoire du globe terrestre. À » On ne saurait méconnaître en effet le progrès immense qu'ont fait faire à la physiologie, et par conséquent aux sciences si importantes de l’art de guérir et de la propagation des espèces utiles, les premières recherches sérieuses sur les animaux infé- rieurs, les radiaires, les mollusques, les polypes, les infu- soires, etc. Or, si l’on a égard au peu d'avancement relatif de cette partie de nos connaissances, combien ne doit-on pas espérer de résultats inattendus et profitables de recherches plus suivies et plus nombreuses. n l'importance toujours croissante de la connaissance des coquilles fossiles et des autres animaux inférieurs pour l'étude et la détermination des terrains et des formations géologiques, et son utilité non seulement au point de vue de l’histoire de la terre, mais encore sous le rapport de exploitation des richesses minérales, démontreraient, à elles seules, si cela était nécessaire, tout l'intérêt qui s’attache aussi à l'étude des mollusques vivants et de leurs coquilles. n La valeur des travaux isolés de cette nature qui depuis quelques années ont vu le jour en Belgique, atteste combien l'importance de ces études y est déjà appréciée : elle est de nature à nous faire espérer de nouveaux progrès lorsque les efforts seront rendus plus efficaces par leur union et c’est le résultat que notre Société a en vue et auquel elle serait heureuse d’avoir contribué. Les adhésions que nous avons déjà reçues de quelques-uns des plus zélés et laborieux naturalistes de notre pays nous prou- vent que notre appel a été bien accueilli et nous font bien augu- rer de l’avenir et du succès de nos efforts. Applaudissements. XX SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. le Président rend compte ensuite de la gestion adminis- trative de la Commission provisoire : La Commission provisoire a recherché d’abord des adhésions à la Société et a adressé à cet effet des circulaires aux personnes s’occupant à divers titres, de la malacologie. M. le Président remercie celles qui ont répondu à son appel et engage les membres actuels à obtenir de nouvelles adhésions. La Commission s’est occupée ensuite de la question d’obtenir un local pour la Société. La Société royale de zoologie de Bruxelles à laquelle elle s’est adressée, s’est empressée de nous en accorder un pour l'assemblée de ce jour, et 11 y a tout lieu d'espérer qu’elle nous en cédera un défimitif à des eonditions également avantageuses pour les deux Sociétés. Il la remercie dès aujourd’hui pour l'intérêt qu’elle à mani- festé pour notre Société naissante. La Commission n’a pas perdu de vue que la Société devait former des collections et une bibliothèque. Une occasion favo- rable d'acquérir des vitrines s'étant présentée, elle n’a pas hésité à en profiter. Elle a pensé aussi qu'il serait intéressant de réunir dans sa bibliothèque tous les ouvrages de ses membres lors même qu'ils n'auraient pas trait à la malacologie, et d’y joindre également leur portrait dans le but de conserver le plus de souvenirs possible des coopérateurs à l’œuvre entre- prise. La Commission provisoire a tenu de fréquentes séances pour la rédaction du projet de statuts qui sera soumis tantôt à l'assemblée ; enfin elle s’est occupée encore de diverses questions d’un intérêt plus secondaire. Après quelques observations l'assemblée approuve unanime- ment la gestion de la Commission provisoire. L'ordre du jour appelle la discussion et l'adoption des statuts de la Société. M. le Président expose les motifs qui ont guidé la Commis- BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXI sion provisoire dans l'élaboration du projet soumis à lapproba- tion de l’assemblée. Le Secrétaire donne lecture de ce projet. Après une longue discussion sur l’ensemble du projet et sépa- rément sur chacun de ses articles, les statuts de la Société après quelques modifications apportées au projet primitif, sont adop- tés à l’unanimité des membres présents (1). L’assemblée décide ensuite que le titre de membre fondateur sera reconnu encore aux personnes qui adhéreront à la Société jusqu’à la première assemblée générale du 1* juillet 1863. Elle maintient la Commission provisoire dans ses fonctions jusqu'à cette même assemblée. Avant de se séparer l'assemblée vote des félicitations aux membres qui ont pris l’initiative de la fondation de la Société. La séance est levée à 4 heures. Assemblée générale du 1° juillet 1863. PrÉésinence DE M. Henri LAMBOTTE. . La séance est ouverte à 1 1/2 heure. La liste de présence porte les signatures de MM. Lambotte, H.; J. L. Weyers ; docteur Eug. Charlier; François Roffiaen; capi- taine A. Seghers; Arm. Thielens; De Malzine; E. Fologne; Jules Colbeau. M. Lambotte, Président de la Commission provisoire et M. J. Colbeau, Secrétaire de la même Commission, remplissent respectivement ces mêmes fonctions à l'assemblée. (1) Voir page V des présents Bulletins. XXII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Le procès-verbal de l’assemblée générale du 6 avril 1863, est lu et adopté. Correspondance et dons. — Le Secrétaire donne connaissance des lettres et des dons reçus par la Société, savoir : 1° Lettre de M. Crosse, de Paris, directeur du journal de conchyliologie, demandant des détails sur l’organisation de la Société afin d’en parler dans son journal. — Ces renseignements lui ont été donnés en lui adressant en même temps des remer- ciements. 2° Lettre de M. Larazée, de Gand, offrant à la Société de lui céder au prix de 2000 francs une importante collection de coquilies. — Il a été répondu que la position financière de la Société ne permet pas cette acquisition. 3° Lettre de M. Le Bœuf, directeur général de la Société royale de zoologie de Bruxelles, annonçant que l'administration de cette Société a pris une décision favorable sur notre demande d'une salle dans ses bâtiments pour y tenir nos séances et y déposer nos collections. — Des remerciements lui sont votés. 4° Lettre de M. Chapuis, de Verviers, offrant d'échanger une collection de coquilles vivantes de Belgique contre des Coléoptères. 5° Don de M. Fr. Roffiaen, son portrait photographié. 6° Brochure intitulée : Observations sur quelques Lépidop- tères observés en Belgique, pax E. Fologne. — Don de l’auteur. Des remerciements sont adressés aux donateurs. M le Président prend la parole pour rendre compte de la gestion de la Commission provisoire, et établir l'état actuel de la Société. … Messieurs, Nous avons aujourd’hui à vous exposer l’état actuel de la BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXII Société et à vous rendre compte de la gestion de la Commission provisoire dont le mandat va tantôt expirer. ” La Société à tenu déjà deux assemblées, la première dans laquelle fut décrétée sa fondation, la seconde où elle fût orga- pisée : on pourrait presque dire qu’elles eurent lieu toutes deux pendant une période provisoire. Celle de ce jour est la première assemblée générale fonctionnant régulièrement d’après l’ordre établi par nos Statuts; elle pourrait être regardée comme le commencement de notre première année sociale. La Société se trouve donc maintenant tout à fait constituée et ses statuts doi- vent aujourd'hui recevoir leur entière application. n La Société compte actuellement 21 membres effectifs, les- quels constituent les membres fondateurs de la Société ; peut-être en compterions-nous un plus grand nombre si nous avions adressé nos circulaires à l’étranger; mais il nous a paru néces- saire que les membres fondateurs füssent tous belges. » Après avoir cherché à obtenir des adhésions, le premier soin de la Commission provisoire a été de rechercher un local pour y établir le siége de la Société; elle a pensé que le Jardin zoologique offrait les conditions les plus avantageuses au but que la Société se propose : elle a été heureuse de rencontrer tout d’abord la sympathie de M. Le Bœuf, directeur général de la Société et de M. Funck, directeur pour la partie zoologique ; après plusieurs pourparlers avec ces Messieurs, et un exposé de nos intentions à l’une des séances du Conseil d'administration de Ja Société zoologique ou nous avons été appelés, le local que nous occupons aujourd'hui nous a été accordé à des conditions avantageuses pour les deux sociétés, tout en sauvegardant les droitsde chacune; au résumé la jouissance de notre local avec accès par le Jardin zoologique nous estconcédée gratuitement; de notre côté nous laissons nos collections visibles au public du Jardin zoologique lorsque nos travaux ne s’y opposent point : toutefois nous n’avons pas Cru pouvoir signer la convention avant de vous avoir consultés sur ce point important. XXIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. » L'établissement des collections était un des premiers points à réaliser où du moins à préparer; l’occasion unique qui s’est présentée d'acquérir à un prix relativement minime de très belles vitrines, nous a permis d'y donner un commencement d'exécution ; la générosité des membres ne peut manquer de nous envoyer des dons pour les garnir. , Notre bibliothèque commence également à exister grâce aux ouvrages qui nous ont été donnés par MM. Colbeau; De Malzme ; de Ryckholt ; Fologne et Lambotte. Qu'ils en reçoi- vent 1c1 nos remerciements ainsi que Messieurs Colbeau, Fologne, et Roffiaen pour leurs photographies qu’ils nous ont remises. n Il nous resterait à vous parler des diverses pièces des archives et du mobilier, etc., de la Société : le Régistre-Inven- taire déposé sur le bureau en donne l’énumération exacte. » Quant à nos finances, les paiements se sont élevés depuis la fondation de la Société comme le renseigne le Registre- Comptes, ici déposé, à la somme de 74 fr. 20 ; somme qui a été plus que couverte (l’encaisse actuel étant de 9 fr. 80) au moyen d’une avance de 12 francs faite par chacun des membres de la Commission provisoire, à valoir sur la cotisation de l’année cou- rante dont le chiffre sera fixé en cette séance; les autres dépenses qui n’ont pu encore être acquittées s'élèvent à la somme de 59 fr. 25. y La Commission provisoire est heureuse de constater les résultats que la Société a pu obtenir. S’inspirant de cet axiôme de lillustre Franklin, que pour être physicien 1l faut savoir mer avec un clou, elle est heureusement parvenue avec des ressources excessivement restreintes à surmonter les difficultés inséparables d’un premier établissement. Elle a vaillamment poursuivi l’œuvre commune et croit avoir mérité l’approbation de la Société. » L'assemblée approuve unanimement la gestion de la Commuis- sion provisoire. L'assemblée après avoir approuvé les comptes de la Société d'en sr BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXV arrêtés par la Commission provisoire à la date du 1 juillet 1863, tels qu'ils se trouvent consignés au Registre-Comptes, fixe à 12 francs, minimum établi par les statuts, la cotisation des mem- bres effectifs pour la première année (du 1° juillet 1863 au 1 juillet 1864), plus 6 francs pour les six mois écoulés depuis la fondation de la Société. | Elle autorise le Conseil à accepter, en cas de besoin, les avances que les membres voudraient faire sur leur cotisation de la seconde année, et à recevoir en prêt, à des conditions non onéreuses, les sommes qui seraient nécessaires pour l’appro- priation des salles qui nous sont cédées par la Société royale de zoologie. L'assemblée est appelée à fixer les jours des assemblées men- suelles de la Société. A ce sujet plusieurs membres s’étonnent de voir que le nombre des membres présents à l’assemblée générale soit si restreint, ils se demandent si l’époque de cette assemblée annuelle est bien choisie et si le mois de septembre ne serait pas préférable pour les étrangers à la ville de Bruxelles. D’autres membres ne partagent pas cette opinion et pensent qu'il y aurait en revanche inconvénient pour les membres habi- tant Bruxelles lesquels prennent également leurs vacances en septembre. Après diverses propositions, les assemblées mensuelles, pour l’année 1863-1864, sont fixées au troisième mercredi, à 6 heures du soir, pour les mois de juillet, août, septembre et octobre, et le soin de régler les jours et heures des assemblées men- suelles pour le restant de l’année sociale est iaissé à l’assemblée d'octobre. M. le Président engage les membres qui auraient quelques propositions où communications à faire, à vouloir les formuler. Plusieurs membres voudraient que l’assemblée s’occupât de d XXVI SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE la nomination de membres honoraires. Après une assez longue discussion 1l est admis que l’assemblée actuelle n’est pas encore en droit d’en nommer, le Conseil qui doit, aux termes de l’ar- ticle 7 des statuts, en faire la proposition, n’existant pas encore. D'autres membres demandent que l’on s’occupe aussi de la confection du diplôme des membres et du sceau de la Société, et que le Conseil soumette un projet à une assemblée mensuelle. — Adopté. Les membres présents sont d’accord pour désirer que la Société se réunisse en banquet, chaque année, après l'assemblée générale, chacun restant toutefois hibre de ne pas y assister. L'assemblée poursuivant son ordre du jour établi par les sta- tuts, passe à la nomination du Président de la Société et des membres du Conseil. La séance est suspendue pendant un quart d’heure. À la reprise de la séance et avant de passer au scrutin, le Président donne lecture de la Liste suivante des membres fon- dateurs de la Société et la déclare close. Rlembres fondateurs de la Société Malacologique de Belgique. BELLYNCK (LE PÈRE AUG.), professeur d'histoire naturelle au collége Notre- Dame de la Paix. — Namur. CHARLIER (EucG.), docteur en médecine, etc., médecin chirurgien du bureau de bienfaisance, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Liége. CocHETEUx (CH.), capitaine commandant. — Anvers. CoLBEAU (JULES), membre des Sociétés entomologiques de Belgique et de France, etc. — Bruxelles. DE MALZINE (F.), propriétaire. — Bruxelles. De Rograno (ComTE MAURICE), sénateur. — Bruxelles. DE RycxHoLr (Baron P.), ancien officier supérieur d'artillerie. — Visé. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXVII DE SÉLys-LoxccHamps (BARON Ebx.), sénateur, membre de l'Académie royale des sciences, etc., etc. — Waremme. D'Uoeken (Juces), docteur en sciences, médecine etc., membre de l'Acadé- mie royale des sciences, etc., professeur à l'Université. — Bruxelles. DewaLque (G.), docteur en médecine, membre de l'Académie royale des sciences, etc., professeur à l'Université. — Liége. ELoix (FELIX), ingénieur des mines. — Bruxelles. FOoLOGNE (Écpe), architecte, membre de la Société entomologique de Bel- gique. — Bruxelles. GEELHAND DE MERXEN (L.), propriétaire. — Bruxelles. LamBortE (HENRI), docteur en sciences, ancien professeur de géologie à l’athénée royal de Namur, etc., membre de diverses sociétés savantes. — Bruxelles. Micuor (L'ABBÉ N.), membre de diverses sociétés savantes. — Mons. RoFFIAEN (FRANGÇois), artiste paysagiste. — Bruxelles. RosaRT (ADRIEN), membre de la Société entomologique de Belgique. — Bruxelles. SEGHERS (ALEXANDRE), capitaine, membre de la Société entomologique de Belgique. — Bruxelles. THIELENS (ARMAND), docteur en sciences naturelles, membre de diverses sociétés savantes. — Tirlemont. ToiLLiez (AL8.), ingénieur principal des mines. — Mons. WEYERS (J.-L.), membre de plusieurs sociétés savantes. — Bruxelles. Il est procédé à la nomination du Président de la Société. M. Henri Lambotte, ayant obtenu l’unanimité moins une voix, est proclamé président pour les années 1865-64 et 1864-65. Il est procédé ensuite à la nomination des six membres du Conseil. Neuf membres effectifs prennent part au vote. Le dépouillement des bulletins donne le résultat suivant : MM. Colbeau, De Malzine, Weyers obtiennent 8 voix. XXVIIT SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. MM. Fologne, Seghers, 7 voix. M. Roffiaen, 6 voix. M. De Robiano, 3 voix. MM. Charlier, d’'Udekem, 2 voix. MM. De Sélys, Geelhand, Rosart, 1 voix. En conséquence MM. Colbeau, De Malzme, Weyers, Fologne, Seghers et Roffiaen sont proclamés membres du Conseil pour les années 1863-64 et 1864-65; toutefois un tirage au sort déterminera la sortie de trois membres à l’expi- ration de la première année afin que le Conseil puisse être ensuite renouvelé par moitié tous les ans. L'ordre du jour étant épuisé, M. H, Lambotte déclare prendre possession du fauteuil en qualité de Président de la Société et entrer en fonctions. Avant de se séparer, l'assemblée vote des remerciements à la Commission provisoire. La séance est levée à 4 1/2 heures. Séance du 15 juillet 1863. PrésineNce DE M. H. LamBoïre. La séance est ouverte à 6 1/2 heures. Sont présents MM. H. Lambotte, président ; F. De Malzime ; J. L. Weyers: et Jules Colbeau, sécrétaire. MM. Fr. Roffiaen : capitaine Seghers et E. Fologne, se font excuser (le ne pouvoir assister à la séance. A BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXIX IL est donné lecture du procès-verbal de l’assemblée générale du 1% juillet 1863, lequel ne donne lieu à aucune observation et est adopté pour être lu tel à la première assemblée générale de la Société. Le Secrétaire dépose sur le bureau : 1° De la part de M. Arm. Thielens, son portrait photographié, son ouvrage intitulé : Æore médicale belge ; ses deux brochures extraites des Bulletins de la Société royale de botanique de Belgique : Votice sur l’asparagus pros- tratus, Dmrt., et Annotations à la Flore de la partie septentrio- nale du Brabant. 2° De la part de M. J. Colbeau : un certain nombre de catalogues de libraires comprenant des ouvrages d'histoire naturelle, et des catalogues de mar- chands naturalistes comprenant des coquilles, etc. Ces cata- logues provenant d'Allemagne, d'Angleterre et de France. divers journaux. 3° Collection de Mytilus edulis L., des côtes de la Belgique, offerte en commémoration du banquet d’inauguration de la Société, du 1 juillet 1863, par les membres etinvités y assistant. Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Président annonce que le Conseil a constitué son bureau pour l’année 1863-1864 en nommant vice-président M. De Malzine et secrétaire M. Colbeau. M. Colbeau a de plus été chargé des fonctions de trésorier et de conservateur, et M. Weyers de celles de bibliothécaire. Il annonce ensuite que le Conseil, dans sa séance de ce Jour, a reçu membre effectif de la Société M. J. Rothschild, membre de la Société géologique de France, ete., à Paris. M. le Président propose, au nom du Conseil, en vertu des articles 6 et 7 des statuts, d'accorder le titre de membre hono- XXX SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE raire à MM. Le Bœuf et Funck, directeurs au Jardin zoologique de Bruxelles, pour reconnaitre d’une manière éclatante les ser- vices éminents qu'ils ont rendus à la Société, à propos de son installation au Jardin zoologique. Cette proposition est adoptée par acclamation. M. le Président engage à déposer des collections dans les vitrines de la Société afin qu’elles soient en état d’être montrées au public lors de nos prochaines fêtes nationales de septembre. M. Colbeau donne lecture d’un extrait du journal de conchy- liologie publié par MM. Crosse, Fischer et Bernardi (troisième série, tome [IT, livraison 3, page 312, Paris, juillet 1863), annonçant la fondation et la constitution de notre Société et engageant les malacologistes à participer à ses travaux. M. Colbeau est d’avis que l’on pourrait communiquer à la Société toute nouvelle, etc., concernant la malacologie, quelle que soit d’ailleurs sa source ou sa valeur scientifique. Ces com- munications peuvent parfois offrir un véritable intérêt à l’un ou à l’autre point de vue, et s’il arrive qu’elles renferment des erreurs, 1l appartient à notre Société, dans l'intérêt de la science, de ne pas les laisser se propager. M. Colbeau lit ensuite deux nouvelles insérées dans les jour- naux qu’il a déposés : l’une sur des coquilles bivalves gigantes- ques de POcéan Indien, l’autre sur certaines propriétés médicales des escargots. M. Weyers partage l'opinion de M. Colbeau quant aux com munications à faire à la Société. C’est pourquoi il croit pouvoir rapporter un fait qui lui a été affirmé par plusieurs personnes dans un voyage qu’il fit aux États-Unis. Il existe, dit-on, dans une des rivières de la Géorgie un animal de forme arrondie, en forme de boule, muni de longs bras, etc., enfin qui d’après les descriptions qu’on en donne, devrait appartenir aux mollusques céphalopodes, au genre poulpe ou à un genre voisin. Cet animal se rencontreralt assez communément en certains endroits, dans BULLETIN DES SEANCES — ANNÉE 1863. XXXI les parties montagneuses, à plus de trois cents lieues dans les terres, et là où l’eau est entièrement douce. Bien que ce fait lui ait été affirmé par plusieurs personnes dignes de foi, entr’autres par M. ie docteur Daniel, de Savannah, 1l n'entend aucunement en prendre la responsabilité, n’ayant pas eu, du reste, l’occasion de voir l’animal en question. M. Lambotte rapporte que M. Fologne a découvert dernière- ment dans un étang, à Laeken, une grande quantité d’hydres, et qu'il en élève dans son aquarium. M. De Malzine montre une liste manuscrite de coquilles, avec les prix de vente, qu'il a reçues à l’examen, et qui se trouvent déposées chez lui au choix des membres de la Société. M. Colbeau annonce qu’il est sur le point de faire une excur- sion malacologique dans le Luxembourg, à Poix. Il regarde cette contrée comme très-intéressante à explorer et rendra compte des découvertes qu’il espère y faire. M. Lambotte qui a visité ces localités indique quelques gîtes fossilifères des environs, comme Chanly, etc. où il a recueilli diverses espèces remarquables. La séance est levée à 8 1/2 heures. Séance du 19 août 186G3. PRÉSIDENCE DE M. H. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 7 heures. Sont présents MM. IT. Lambotte, président ; F. De Malzine ; Fr. Roffiaen; J. L. Weyers; et J. Colbeau, secrétaire. Le procès-verbal de l’assemblée du 15 juillet 1863 est Ju et approuvé. XXXII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Correspondance et dons. — Le Secrétaire annonce que la Société a reçu : 1° Lettre de M. Le Bœuf, remerciant la Société pour sa nomination comme membre honoraire. 2° De M. Thielens : coquilles pour la collection de la Société, environ 100 espèces. Il est donné lecture de la liste de ces espèces qui accompagne l'envoi. 3° De M. Colbeau : une collection d'environ 50 espèces et variétés du genre limnæa, la plupart recueillies en Belgique ; une collection d'environ 50 espèces du genre Helix ; un bloc de bois dévasté par des Tarets ; journaux ; et album pour contenir la collection des portraits des membres. Des remerciements sont votés aux donateurs. Communication du Conseil. — M. le Président donne lecture de la convention passée avec la Société royale de zoologie au sujet du local qui nous est accordé par cette Société. Communications des membres. — M. Colbeau parle de quel- ques variétés de Limnæa qu’il a données à la Société; il caractérise ainsi Ja suivante : Zimnæa stagnalis, L., var. arenaria, J. Colb., coquille de petite taille, 29 à 30 millimètres; de forme assez étroite, sa plus grande largeur étant d'environ 12 millimètres, rappelant un peu la forme de la L. palustris: ayant environ 6 tours de spire ; ouverture peu grande, un peu arrondie par linflexion du bord droit à son insertion sur le dernier tour de spire. Recueillie abondamment le 29 juin 1862 dans une petite mare des dunes à Ostduynkerke. Il parle aussi d’un planorbe qu’il a découvert dans un petit ruisseau à Genck (Campine limbourgeoise), à la fin de juil- let 1860, et qu’il nomme ?/anorbis Rofiaem. Ce planorbe a la coquille aplatie, largement et peu profondément ombiliquée en dessous ; elle est d’un corné pâle, un peu hispide, à stries d’ac- croissement fines et nombreuses souvent coupées par des stries -n BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXXIII spirales; l’ouverture est assez grandeet le bord droit très-avancé. Chez les individus frais, la coquille porte une carène aigue très visible formée par un épiderme. Grand diamètre de la coquille environ 9 millimètres, petit diamètre 7 millimètres, hauteur 2 millimètres. Ce planorbis est très voisin du PI. hispidus, Drap., et pourrait en être une variété de forte taille. M. Colbeau rend brièvement compte de l’excursion qu’il a faite dans le Luxembourg en compagnie de nos collègues MM. de Sélys-Longchamps et Roffiaen, et de M. Sauveur membre de la Société entomologique de Belgique; une des espèces les plus intéressantes qu’il a rencontrées est l’'Unio mar- garitifer qui vit en quantité prodigieuse dans la Lomme, aux environs de Poix. Une particularité à noter est qu'il n’a pu par- venir à découvrir un seul jeune individu. Il se propose d’aller prochainement à Namur où il compte faire une ample récolte de coquilles fluviatiles, les eaux de la Meuse étant excessivement basses en ce moment et à un niveau auquel elles ne sont pas descendues paraît-il depuis 1709. M. Lambotte recommande de visiter quelques localités des en- virons de Namur fort riches en espèces fossiles, telles que Golzine, Rhisnes, Emines, Daussoux, Franc-Waret, Wépion et Naninnes, pour le dévonien, et Dave, Lives, les Grands-Malades pour le terrain carbonifère ; les espèces sont nombreuses et bien conser- vées ; il a recueilli à Mianoie, dans le carbonifère, des coquilles appartenant probablement au genre Nerite ayant conservé des bandes colorées. Il recommande aussi les environs de Gembloux pour les fossiles siluriens. M. De Malzine parle d’essais photographiques qu’il suit dans le but de reproduire les coquilles et qui paraissent devoir ame- ner d'heureux résultats. La séance est levée à 8 heures. XXXIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 1G septembre 1863. PRÉSIDENCE DE M. LE CAPITAINE SEGHERS. Sont présents MM. capitaine Seghers ; E. Fologne et Jules Colbeau, secrétaire. MM. Lambotte, Weyers et Roffiaen font excuser leur absence. M. Seghers est prié de présider l’assemblée. La séance est ouverte à 7 1/2 heures. Le procès-verbal de la séance du 19 août 1863 est lu et adopté. Le Secrétaire annonce que la Société a reçu depuis sa dernière séance : 1° De M. Eug. Charlier, son portrait photographié pour l’album de la Société, et ses deux brochures intitulées Oôser- vation de tumeur érectile, et Observation d’'hydrocéphalie chro- nique. 2° De M. Aug. Bellynck, sa #ore de Namur. 3° De M. J. Colbeau, une quarantaine d’espèces de coquilles diverses. 4° De M. le capitaine Seghers, coquilles et polypiers. Des remerciements sont votés à ces messieurs. Le Président annonce que le Conseil, dans sa séance du 9 septembre 1863, a admis au nombre des membres effectifs de la Société M. Lhoumier, élève interne à lhôpital militaire, à Bruxelles. | M. Colbeau parle de l’excursion qu'il vient de faire à Namur avec M. De Malzine; il a recueilli beaucoup de coquilles BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863, XXXV vivantes, entr'autres plusieurs variétés de forme intéressantes de l’Unio batavus, etc., et un exemplaire sénestre de l’helix ericetorum. Il connaît fort peu d'exemples d’hélices inverses recueillies en Belgique : il cite une H. nemoralis, de Pietrebais (Brabant), faisant partie de sa collection, et une H. cantiana trouvée par M. Nyst à Anvers. Les Helix scalariformes sont encore plus rares, 1l ne connaît qu’un exemplaire de l’H. hortensis, faisant partie de sa collection et provenant de Spontin (province de Namur). La séance est levée à 8 heures. Seance du ?1 octobre 1863. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 6 1/2 heures. Sont présents MM. H. Lambotte, président; F. De Malzine; capitaine Seghers; E. Fologne; Lhoumier; et J. Colbeau, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 16 septembre 1863 est lu et approuvé. M. le Président annonce que la Société a reçu en don plu- sieurs espèces de coquilles, etc., de MM. Roffiaen, Lambotte et Colbeau ; et quelques journaux de M. Colbeau. Remerciements. Il annonce ensuite que MM. Colbeau et capitaine Seghers, ont bien voulu déposer dans les armoires de la Société une partie de leurs propres collections, et ont par là attiré à notre XXXVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. local un grand nombre de visiteurs surtout pendant les fêtes de septembre. Il leur est adressé des remerciements. M. le Président rappelle que l’assemblée d'octobre est appe- lée à fixer les jours et heures des assemblées mensuelles de la Société pour le restant de l’année sociale 1863-1864. L'assemblée charge le Conseil de fixer ces jours et d’en infor- mer par circulaire en temps utile. M. le capitaine Seghers propose d'envoyer régulièrement aux membres le bulletin des séances de la Société : il veut bien se charger de faire imprimer les premiers sans frais de composition pour la Société. L'assemblée en lui adressant ses remerciements, accepte sa proposition. M. Colbeau montre à la Société un certain nombre d'Helix hortensis, var. minima, qu'il a recueillis il y a peu de temps à Spa et qui sont tous de très petite taille (grand diamètre de 15 mill.; petit diamètre de 13 mill.). Les environs de Spa lui ont paru peu riches en coquilles ; 1l n’a trouvé aucune espèce dans les eaux minérales n1 dans la Haute-Fagne. M. Fologne assure avoir trouvé 1l y a quelques années plu- sieurs bélemnites dans les sables de Uccle et de Schaerbeek. M. Seghers en a également trouvé. M. De Malzine conserve en collection une bélemnite ainsi qu'une ammonite qu'il a recueillies lui-même dans le crag d'Anvers. Il a lu que l’on a récemment découvert dans l'Océan Indien une espèce vivante de Bélemnite ou du moins d'un genre très voisin. M. Lambotte sait que les bélemnites se rencontrent en assez grand nombre dans des terrains tertiaires à Longchamps près d'Eghezée (province de Namur). Mais ces terrains sont évi- BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1868. XXXVII demment remaniés et il croit que les bélemnites datent d’une époque antérieure. Il peut en être de même des exemplaires recueillis à Bruxelles et à Anvers. Il est à désirer que les mem- bres qui en possèdent veulent bien les soumettre à l’examen de la Société. | | M. De Malzine regrette que les essais photographiques qu’il a tentés pour la reproduction des coquilles n’aient pas suffisam- ment réussi. M. Colbeau fait connaître les articles des journaux déposés : sur une excursion récente de la Société géologique de France dans la province de Namur, etc. La séance est levée à 8 heures. Séance du 18 novembre 1863. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 6 1/2 heures. Sont présents MM. Lambotte, président; F. De Malzine: E. Fologne ; capitaine Seghers; J. L. Weyers; et Jules Colbeau, secrétaire. M. Roffiaen se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance. Le procès verbal de la séance du 21 octobre 1863 est lu et approuvé. Dons: — La Société a reçu : 1° De M. Fologne : quelques feuilles détachées des H/alaco- zoologische Blütter, 1863, avec annonce d’un Congrès scien- tifique. XXXVIIL SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. 2 De M. De Malzine : brochure intitulée : apport de la Société de pisciculture, par Schram., oferte par l’auteur, direc- teur de la dite Société; et collections de coquilles fossiles d’An- vers comprenant environ 70 espèces. 3 De M. Le Bœuf : plusieurs Meleagrina Margaritifera de provenances diverses, etc. 4 De M. J. Colbeau : collection d'environ 45 espèces des genres Pupa et Macroceramus, entr'autres le Pupa aridula Held., espèce nouvelle pour notre faune, recugillie par lui à Dinant. 5° De M. Lambotte : un grand nombre d’Ostrea virgata Gold. recueillies dans les sables de St-Gilles-lez-Bruxelles. Des remerciements sont votés à ces Messieurs. M. le Président informe que le Conseil, chargé de fixer les jours et heures des réunions mensuelles pour la fin de lan- née 1863-64, a d’abord cru pouvoir les laisser fixées au troisième mercredi de chaque mois à 6 heures du soir, et en a informé les membres par circulaire. Depuis, le Conseil après de nouvelles informations croit qu'il serait plus avantageux pour les membres étrangers à Bruxelles, de fixer les séances d’hiver, de décembre à avril, au premier dimanche de chaque mois à 2 1/2 heures de relevée. L’assemblee consultée, partage l’avis du Conseil, et charge celui-ci d’en informer les membres par une circulaire nouvelle. M. De Malzine entre dans quelques détails sur les huitrières artificielles créées dans les fossés de Nieuport par la Société de pisciculture, et sur les résultats obtenus jusqu’à ce Jour. L'assemblée émet le vœu que quelques spécimens variés de ces huîtres soient demandés pour ses collections, à la Société de pisciculture. M. Lambotte parle des avantages qu'il y aurait pour les membres de la Société à faire collectivement des excursions malacologiques dans le pays : il en indique quelques-unes qu'il BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XXXIX a déjà faites dans la province de Namur, entr'autres l’une à Crahya et à Fonds-des-Vaux commune de Profondeville, en face de Taillefer ; une autre à Golzine, Rhisnes, Emines, Daus- soux et Franc-Waret où l’on est certain de ramasser un grand nombre de fossiles du calcaire dévonien, surtout des Spirifer Ver- neuilli, Terebratula prisca, etc., des Productus et Orthis, des Chemnitzia et divers genres de Céphalopodes du groupe des Orthocères : l’on y trouve encore des débris de poissons, etc. L'assemblée décide qu’une première excursion de la Société aura lieu, comme essai, aux environs de St-Gilles, Uccle et Forest. Elle est fixée au dimanche 22 novembre prochain, à 9 heures : on se réunira à la porte de Hal. La séance est levée à 8 heures. Séance du G décembre 1863. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président; J. L. Weyers; E. Fologne; F. De Malzine; capitaine Seghers; Fr. Roffiaen; et Jules Colbeau, secrétaire. M. Le Bœuf, membre honoraire assiste à la séance. MM. De Sélys-Longchamps ; Rosart; et Funck font excuser leur absence. Le procès-verbal de l’assemblée du 18 novembre 1863 est lu et approuvé. Ilest donné connaissance des dons reçus par la Société depuis la dernière séance, savoir : XL SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1° De M. Dewalque : brochure extraite du Bulletin de l’Académie royale intitulée : Swr quelques Fossiles trouvés dans le dépôt de transport de la Meuse, ouvrage du donateur. 2° De M. le docteur Breyer : collection d’une vingtaine d'espèces de fossiles Jurassiques du département de l'Indre. 3° De M. Hector Roffiaen : quelques coquilles marines. 4 De M. l'abbé Michot : environ 150 espèces de coquilles vivantes et fossiles, ainsi que ses ouvrages suivants : 744leau botanique; Flore du Hainaut ; de l Instinct des plantes; de l In- shinct des Zoophytes ; et Opinion de M. l'abbé Michot, rappor- teur de la Commission nommée par la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, pour l’examen de la maladie des pommes de terre. 5° De M. Colbeau : Journal rapportant un cas d’empoison- nement par les trichines. 6° De M. Roffiaen : divers objets mobiliers. L'assemblée vote des remerciements à ces Messieurs. M. le Président informe que le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu membre effectif de la Société M. Louis Mors, ingé- nieur, à Anvers, membre des Sociétés entomologiques de Belgique et de France. M. Colbeau rend compte de l’excursion malacologique faite le 22 novembre dernier, excursion à laquelle ont pris part MM. Lambotte, Seghers, Fologne et Colbeau. Les résultats n’en sont pas bien remarquables. Les espèces que l’on peut citer sont les suivantes : Vitrina pellucida, Müll.. assez commune à Uccle ram- pant sous les pierres dans une prairie à la lisière d’un petit bois. Helix nemoralis, L., et hortensis, Müll., dans un chemin creux, à Uccle, sur les broussailles, plusieurs adultes et jeunes non pourvus de leur épiphragme d'hiver et encore en mouvement, BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1863. XLI tandis qu'ils sont presque partout en hivernation aux envi- rons de Bruxelles. Achatina acicula, Müll., commune morte dans tous les talus des chemins à Saint-Gilles. Pupa doliolum, Brug., se trouve également assez communé- ment aux mêmes endroits et dans les mêmes conditions. Cyclostoma elegans, Müll., très abondant au-dessus de Forest, sous les feuilles mortes d’un pare dépendant d’une maison de campagne. Cet endroit semble être le seul du Bra- bant où l’espèce se rencontre. Elle paraît manquer aux deux Flandres et à la province d'Anvers. Les espèces fossiles sont les Ostrea virgata, Gold. commune; et Ostrea cariosa, Desh.; les Nummulites en immense quantité et quelques débris d’échinodermes. M. De Malzine a observé à Anvers, vers le milieu de novembre dernier les Helix cantiana Montagu, en mouvement comme dans le courant de l'été. Selon lui nos espèces du genre Vitrina se rencontrent plus communément en hiver qu’en toute autre saison. . M. Colbeau a plusieurs fois remarqué que la plupart des petites espèces terrestres vivant sous les pierres n'étaient pas engourdies en hiver malgré des froids assez vifs. Il a observé parfois des Helix aspersa jeunes continuant à être en mouve- ment dans le commencement de l’hiver tandis que tous les indi- : vidus adultes étaient déjà cachés. M. De Malzine donne lecture des diagnoses suivantes de deux coquilles du crag d'Anvers qu’il regarde comme nouvelles, et montre la figure esquissée de ces deux espèces n Volvula Lambotteana,Nob., coquille cylindroconique ovuli- forme, se terminant en pointe aigue au sommet, le dernier tour de spire environnant tous les autres de manière à n’en pas laisser voir le nombre. La coquille est lisse, ne laissant voir à la loupe f XLII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. aucune strie : l’ouverture est linéaire s’élargissant du sommet vers la base. Longueur de la coquille 3 millimètres, largeur 1 1/4 mil. | " Nous la dédions à M. Henri Lambotte, président de la Société malacologique de Belgique. n Trochus Weyersii, Nob., coquille conique, composée de quatre tours de spire, lesquels sont ornés de cinq filets tubercu- leux dans toute la partie qui montre la nacre, et dont le filet supérieur seul est nettement divisé par des sillons transverses profonds dans les parties dont la nacre n’est pas visible. L'ou- verture est sémi-lunaire entamée par une saillie de la columelle. La base est sillonnée de douze stries, l’ombilic est recouvert. Hauteur de la coquille 4 millimètres, largeur 4 mill. » Nous la dédions à M. Weyers, membre de la Société mala- cologique. ” M. Colbeau donne connaissance des résultats de diverses excursions qu'il a faites en Belgique dans le courant de l’an- née 1863; il remettra ses notes accompagnées de quelques figures, pour les Annales de la Société. Parmi les découvertes les plus intéressantes qu'il a faites 1l mentionne une Helix qu'il nomme //elix Sauveuri, intermédiaire entre les Helix nemoralis et hortensis. Elle est commune à Rochefort avec l’hor- tensis ; la nemoralis se trouve également au même endroit mais plus rarement. On peut, par comparaison, distinguer ces trois Helix par les caractères suivants : //elix nemorals, taille plus grande, péristome et bourrelet intérieur d’un brun noirâtre, tache brune à la gorge. Æelix Sauveuri, taille plus petite, péristome brun violâtre, bourrelet intérieur plus pâle, blanchâtre, tache de la gorge d’un brunâtre pâle, peu sensible. e/ix hortensis taille plus petite, péristome et bourrelet blancs, gorge sans tache. M. Colbeau montre à la Société des séries de variétés de cestrois helix composées d'individus bien caractérisés. La séance est levée à 5 1/2 heures. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. XLII Seance du 3 janvier 18G4. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents MM. Lambotte, président; Wevers; Mors: Fologne; capitaine Seghers ; Colbeau, secrétaire. M. Funck, membre honoraire, assiste à la séance. MM. Roffiaen et De Malzine font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 6 décembre 1863 est lu et adopté. Dons. — La Société a reçu depuis sa dernière séance : 1° De M. Rosart, divers fossiles de Maestricht, etc. 2 De M. Roffiaen, coquilles terrestres et fluviatiles de Bavière, etc. 3° De M. Mors, coquilles marines de lAustralie, de l’Ile Maurice, etc. 4 De M. Fologne, fossiles des environs de Bruxelles. 9° De M. Colbeau, journaux rapportant un cas d’empoison- nement par les trichines, etc. Des remerciements sont votés aux donateurs. Communications et propositions diverses, — M. le Président rappelle que la Société fondée depuis un an à peine, peut être satisfaite des résultats qu’elle a atteints aujourd’hui : le nombre des objets destinés à ses collections, entr’autres, a pris un cer- tain accroissement ; toutefois 1ls sont trop peu nombreux encore pour que l’on puisse utilement former les cadres d’une collection générale. En attendant leur classement d’après un système à XLIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE adopter par la Société, 1l est exactement tenu note, dans le Registre-Collections scientifiques, des échantillons reçus; ces échantillons enfermés dans nos vitrines et, comme on le voit, soigneusement placés dans les cases de carton blanc que nous avons fait confectionner, portent leur étiquette et leur numéro d'ordre correspondant à celui du Registre. Il n’est pas douteux que de nouveaux dons viennent bientôt se Joindre à ceux que nous avons déjà reçus. M. Lambotte parle d’un travail qu'il a ébauché sur le mode de développement des coquilles spiralées : il a réuni déjà un certain nombre d’observations exactes sur quelques espèces appartenant aux genres Helix, Limnæa, Paludina, etc. Il croit que l’on pourra peut-être, jusqu’à un certain point, déterminer d’après le mode d’enroulement d’une coquille, le moment où, parvenue à son plus grand développement, elle devra fatale- ment, si elle continue à vivre, commencer une période de dé- croissance soumise à certaines lois, et devant se terminer à un moment donné. M. Colbeau propose d’organiser un banquet pour célébrer le premier anniversaire de la fondation de la Société. M. Mors propose de fêter par la même occasion la nomination de notre honorable Président comme professeur à l'Université de Bruxelles. Approbation et applaudissements. M. Lambotte remercie l'assemblée de la marque de sympathie qu’elle vient de lui manifester; il s’efforcera de plus en plus d’nn- primer à la Société une marche progressive et d'augmenter son développement et sa prospérité. La séance est levée à 4 heures. BULLETIN DES SEANCES — ANNÉE 1864. XLV Seance du 7 février 18G4. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président; De Malzine ; capi- taine Seghers; Weyers ; Fologne ; Colbeau, secrétaire. MM. Roffiaen et Mors font savoir qu’ils sont retenus chez eux pour cause de maladie. Le procès-verbal de la séance du 3 janvier 1864 est lu et adopté. Dons. — La Société a reçu : 1° De M. Albert Toilliez, son portrait photographié et ses deux ouvrages intitulés : Mémoires sur les terrains tertiaires de la Belgique et de la Flandre française, et Notice géologique et sta- tistique sur les carrières du Hainaut. 2 Des convives assistant au banquet anniversaire de la fon- dation de la Société, divers échantillons d’Ostrea edulis, Helix pomatia et Littorina littorea. Des remerciements sont votés aux donateurs. Communications du Conseil. — M. le Président annonce que le Conseil dans sa séance de ce jour a reçu membre effectif de la Société M. le docteur S. Egger, à Pesth. Il annonce ensuite qu’il est question d'établir des aquarium au Jardin Zoologique : la Société Zoologique en ferait les frais d'établissement et serait disposée à nous en laisser la direction. Il montre un projet de cet aquarium dessiné par M. Roffiaen. Communications des membres. — M. Lambotte entretient l’as- semblée d'observations qu’il suit depuis quelque temps sur la XLVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE diminution de poids de l’Helix pomatia pendant sa période d’en- gourdissement, et fait part de quelques particularités qu'il a remarquées. Il remettra ses notes à la Société lorsque ses obser- vations seront plus avancées. La séance est levée à 4 heures. Séance du G mars 18G4. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; capitaine Seghers: Fologne ; Weyers ; Rosart ; Roffiaen ; Colbeau, secrétaire. M. De Malzine se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance. Le procès-verbal de la séance du 7 février 1864 est lu et approuvé. Dons. — Le Secrétaire donne connaissance des dons reçus par la Société depuis sa dernière assemblée : 1° De M. Armand Thielens, une brochure du donateur inti- tulée : Quelques mots à propos des aérolilhes tombés en Brabant le 1 décembre 1863. 2 De M. J.-B. Bouillon, plusieurs échantillons de Fusus contrarius, fossiles d'Anvers. 3 De M. Messemaeker, coquilles marines. 4 De M. Colbeau, journal contenant quelques lignes sur les Trichines. Des remerciements sont votés à ces messieurs. Communications du Conseil. — M. le Président annonce que le Conseil, dans sa séance de ce Jour, a reçu comme membres BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. XLVII effectifs de la Société MM. F.-L. Cornet et A. Briart, ingénieurs et directeurs de charbonnages, habitant La Louvière et Chapelle- lez-Herlaimont (Hainaut). Îl annonce ensuite que le Conseil a reçu avis que plusieurs collections importantes de coquilles se trouvent actuellement à vendre : celle de feu M. le professeur Cantraine, à Gand, renfer- mant au-delà de 19000 espèces classées; celle de feu M. Verhelst, également à Gand, qui en renferme environ 7000, dont la moitié fossiles, à vendre en bloc au prix de 8000 francs; celle de feu M. de Renesse contenant un grand nombre de fossiles de Maestricht, etc., etc. Communications des membres. — M. Colbeau communique plusieurs catalogues de coquilles à vendre qui lui ont été adressés de Paris, de Dijon, de Pesth, ete. Il annonce qu'il a reçu à l’examen de Londres et de Ansbach (Bavière), des choix de coquilles variées. M. Roffiaen a observé en Écosse, sur les bords de quelques petites baies nommées lacs dans le pays, entr’autres sur les bords du Lac Long, &es quantités innombrables de patella vulgata recouvrant presqu'entièrement toutes les pierres en certains endroits. Il a été étonné de rencontrer très peu d’helix malgré l'humidité presque constante de l'atmosphère dans les parties du . pays où il a porté ses recherches. Sur l’annonce faite par M. Rosart que les étangs de Rouge- Cloître sont actuellement mis à sec, 1l est décidé qu’une excur- sion malacologique aura lieu en cet endroit le mardi 8 mars 1864. On se réunira à 10 heures place communale à Ixelles. La séance est levée à 4 1/2 heures. XLVIII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Séance du 3 avril 1864. PRÉSIDENCE DE M. LaMBoTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président; Roffiaen ; Weyers; Fologne; Rosart ; capitaine Seghers ; Colbeau, secrétaire. MM. Lhoumier et de Malzine font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 6 mars 1864 est lu et adopté. Correspondance. — Le Secrétaire donne lecture d’une lettre de M. Ch. Lallemant, d'Alger, demandant à la Société de lui procurer des mollusques vivants de Belgique pour en tenter l’acclimatation en Algérie, et offrant en échange des doubles de sa collection. La demande de M. Lallemant est prise en considération et MM. les membres de la Société sont priés de préparer l’envoi qu'il désire. Dons. — De MM. Rosart et Seghers : coquilles marines. De M. Weyers : Catalogue du Cabinet d'histoire naturelle de PF. R. À. Dubuisson. Nantes, an vint. Des remerciements leur sont adressés. Communications du Conseil. — M. le Président annonce que M. Joseph Mendel, à Paris, a été reçu membre effectif dans la séance du Conseil de ce jour. Il rappelle que l’assemblée du mois d'avril doit fixer les jours des séances ordinaires de la Société pour les mois de mai et de juin de cette année. | BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. XLIX Après quelques observations 1l est décidé que ces séances auront lieu comme les précédentes le 1% dimanche de chaque mois à 2 1/2 heures de relevée. Cette décision sera affichée au local de la Société. Communications et lectures. — M. Lambotte rend compte de excursion faite à Rouge-Cloitre, le 8 mars dernier par MM. Colbeau, Lambotte et Seghers. Les étangs de Rouge- Cloître nourrissent la plupart des mollusques d’eau douce habi- tant le Brabant. Les azodonta cellensis et les paludina contecta y sont surtout nombreuses; cette dernière présente une variété remarquable ayant les trois bandes brunes très larges dont les deux supérieures soudées ensemble et que M. Colbeau désigne sous le nom de variété Seghersi. Une espèce de spongiaire se trouve communément adhérente aux branches immergées. Les Infusoires, etc., sont très abondants et variés. M. Lambotte montre ensuite, au moyen du microscope, quelques-uns de ces Infusoires, etc., les plus remarquables, plu- sieurs ayant une certaine ressemblance avec la coquille de divers mollusques; il donne quelques détails sur leur organisation et sur leurs habitudes. M. Colbeau, à propos de la lettre de M. Lallemant, parle de la facilité d’expédier au loin certaines espèces de mollusques terrestres en vie, à cause de leur faculté de pouvoir continuer à vivre très longtemps dans une abstinence complète. Il cite un exemple, qui lui a été rapporté par une personne digne de foi, d’une douzaine d’hélices recueillies au Caire et transportées en Angleterre, puis oubliées dans leur boîte, et dont deux exem- plaires ont été retrouvés vivants dix ans après. On ne lui a pas nommé l'espèce et il ignore si ces exemplaires ont été entière- ment privés de nourriture. Quoiqu'il en soit ce fait de longévité peut-être un peu exagéré, est intéressant à communiquer. Îl a conservé en vie pendant plusieurs mois chez lui dans une chambre chauffée en hiver, des Hélices, Clausilies et Maillots 9 L SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. provenant de l’Italie et de la Dalmatie, enfermés sans nour- riture dans des boîtes de carton tenues dans un endroit sec. Il aurait pu certainement prolonger l’expérience. Actuellement | il conserve vivantes dans les mêmes conditions des Helix hor- } tensis recueillies à Arlon le 25 juillet 1863, et des Helix ericeto- : rum recueillies à Namur le 20 août de.la même année. | M. Fologne conserve également des helix striata recueillies à Ostende en juillet 1863. | ; .. M. Lambotte sait que l’on a cité des cas analogues d’hélices conservées vivantes pendant plusieurs années : il ne s’est pas assuré par lui-même de la vérité de ces faits. Il croit toutefois que la vie peut se prolonger plus longtemps chez des individus placés dans des conditions défavorables à l’exercice régulier des fonctions vitales en les plongeant dans un sommeil plus ou moins long. Ces individus ne vivraient pas aussi longtemps placés | dans des conditions normales. M. Colbeau donne lecture de la description et montre la figure d’une espèce fossile de la famille des Vermets, provenant des environs d'Anvers et qu'il nomme Siphonium ingens. — L'im- pression dans les Annales en est décidée. M. Colbeau se charge volontiers de l’entière exécution de la planche sans aucun frais pour la Société. — Des remerciements lui sont adressés. La séance est levée à 4 1/2 heures. Séance du #° mai 1SG64. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; De Malzme ; Rof- fiaen; capitaine Seghers ; Weyers; Colbeau, secrétaire. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LI Le procès-verbal de la séance du 3 avril 1864 est lu et adopté. Correspondance et dons. — Le Secrétaire donne lecture d’une lettre de M. Mendel remerciant la Société pour sa réception au nombre de ses membres. Il fait connaitre ensuite les dons reçus par la Société : 1. De M. De Malzine, fossiles de Feluy (Hainaut). 2. De M. Weyers, Suite des Mémoires et observations de phy- sique et d'histoire naturelle par le baron d’Hombres-Firmas. 3. De M.Colbeau, brochure intitulée: Des variations normales de l'aile dans l'espèce chez quelques lépidoptères par J. Sauveur et J. Colbeau ; et journaux rapportant un cas d’empoisonnement par les moules, etc. Des remerciements sont adressés à ces messieurs. Communications el propositions diverses des membres. -— M. Lambotte entre dans quelques détails sur les observations qu'il suit depuis cet hivér pour constater la diminution du poids de lPHelix pomatia pendant sa période d’engourdissement hivernal. Cette diminution, qui continue à avoir lieu d’une ma- nière presqu'uniforme de 1 centigramme environ par 25 grammes journalièrement, lui parait très forte, ses Helix étant constam: ment tenus dans un milieu assez humide pour empêcher toute évaporation. Pendant le dégel qui a suivi les gelées assez fortes du commencement de Janvier, il y a eu un temps d’arrêt de cinq jours après lesquels la déperdition a recommencé réguliè- rement. M. Colbeau rappelle à ce propos les exemples de longévité de certains Helix cités à la séance précédente chez lesquels cette diminution n’aurait pu être aussi forte sans amener la dessica- tion complète des individus. M. De Malzine conserve en vie depuis le mois d'août 1563 LIT SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. dans des boîtes closes et sans nourriture de nombreux exen- plaires de Pupa avena, Drap., recueillis à Namur. Sur la proposition de plusieurs membres l’assemblée décide qu’une excursion malacologique aura lieu le dimanche 8 mai, à Groenendael : réunion à 9 heures, station de Luxembourg. La séance est levée à 3 1/2 heures. Séance du 3 juin 1864. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; Roffiaen ; De Mal- zme; Weyers; Colbeau, secrétaire. M. Fologne fait savoir qu'il ne peut assister à la séance. Le procès-verbal de la séance du 1% mai 1864 est lu et adopté. Dons. — Le Secrétaire annonce que la Société a reçu : 1° De M. Lallemant : Gazette médicale de l'Algérie du 25 avril 1864, contenant des observations sur l’acclimatation des coquilles, par M. Lallemant : il en est donné lecture. 2° De M. Colbeau : agglomérat de coquilles fossiles de Groe- nendael. Des remerciements leur sont votés. Communication du Conseil. — M. le Président annonce que le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu membres effectifs de Ja Société M. Albert Ruhlmann, ingénieur-architecte à Wilryck (Anvers) et M. Eug. Roffiaen, capitaine du génie, à Bruxelles. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LIIL M. le Président soumet ensuite à l’assemblée le dessin du diplôme pour les membres exécuté par M. Fologne. Ce dessin réunit l’approbation unanime des membres et de vifs remerciements sont votés à M. Fologne. Réception de membre correspondant. — Sur la proposition de MM. De Malzine et Colbeau, M. Ch. Lallemant, pharma- cien, membre de diverses sociétés savantes, à Alger, est nommé membre correspondant de la Société. Communications diverses. — M. Colbeau parle de l’excursion faite le 8 mai dernier à Groenendael par MM. Colbeau, Fologne, Roffiaen, Rosart et Weyers, excursion dans laquelle on a recueilli un assez grand nombre de moules d’espèces fossiles dans les grés ferrugineux de Groenendael, et très-peu d’espèces vivantes parmi lesquelles on ne peut guère mentionner qu’une variété de Limnæa palustris dont la coquille est rongée, variété erosa, qui se trouve assez abondamment dans les petits fossés des prairies, vers Hoeylaert. Il parle aussi d’une excursion qu'il a faite les 15 et 16 mai dans la Campine anversoise, à Calmpthout, où il n’a trouvé quelques espèces de mollusques que dans le voisinage du village ou des cultures et aucune dans les vastes bruyères, les anciennes dunes et leurs nombreux étangs, peut-être faute de recherches suffisantes. La séance est levée à 3 1/2 heures. Assemblée générale du #° juillet 1864. PRÉSIDENCE DE M. FAMBOTrE. La séance est ouverte à 1 heure. La liste de présence porte les signatures de MM. Lambotte, LIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE président; Roffiaen; Mors; Cornet; Briart; capitaine Seghers: Fologne; Weyers; Dewalque; Thielens; Colbeau, secrétaire; membres effectifs ; et celle de M. Funck, membre honoraire. MM. baron De Sélys-Longchamps; baron de Ryckholt; De Malzine; Charlier; Le Bœuf: font excuser leur absence. Le procès-verbal de l’assemblée générale du 1 juillet 1868 est lu et approuvé. Le Secrétaire donne connaissance de la correspondance de la Société depuis sa dernière séance, et des dons reçus depuis la même époque : 1° Lettre de M. Ruhlmann remerciant pour sa réception comme membre effectif. 2° Collection de coquilles fossiles de Bracquegnies (Hainaut) offerte par MM. Cornet et Briart. 3° Oursin fossile offert par M. Funck. 4 Fauna adriatica, Pars I, par À. Stossich, ouvrage offert au nom de l’auteur par M. Arm. Thielens. Des remerciements sont votés aux donateurs. Le Secrétaire annonce ensuite que le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu membre effectif de la Société M. Huascar L. De Gomensoro, docteur en sciences naturelles, à Bruxelles ; et que la démission de M. Eug. Roffiaen lui a été remise. M. le Président prononce le discours suivant : nr Messieurs et honorés collègues, » Je viens conformément aux Statuts de notre Société vous présenter le compte-rendu des travaux et de la situation de la Société pendant cette première année. ” Lorsque le 1% janvier 1863 quelques naturalistes pénétrés de Pimportance que peut avoir la propagation et la culture de la malacologie songèrent à fonder notre Société, ils avaient bien BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LV l’espoir de voir leur tentative exciter l'intérêt des hommes qui cultivent cette science avec amour dans notre pays: mais ils avaient à craindre d'un autre côté que la fondation d’une société qui n'avait pour ainsi dire rien d’analogue en Europe, n’éprouvât par cela même des difficultés nombreuses. Nous sommes heureux de constater que nos craintes se sont effacées, et que nos espérances se sont réalisées au delà de toute attente. ” Depuis notre assemblée générale du mois de juillet dernier, nous sommes en véritable progrès : je dis que nous sommes en progrès avec assurance puisque notre entreprise est secondée par de nouveaux collègues, que nos collections commencent à se développer par suite de dons qui nous ont été faits non seulement par des membres de la Société, mais aussi par des personnes étrangères. 1 La Société se compose actuellement de 33 membres, dont 30 sont effectifs, 2 honoraires et enfin un correspondant. De nouvelles demandes de présentation de membres honoraires et correspondants ont été proposées, mais le Conseil a pensé que pour donner plus de prix à ces marques de distinction, il convenait de n’accorder ces titres qu'aux personnes qui auraient rendu quelque service à la Société naissante ou qui envisageraient le titre de correspondant comme l’engagement d’une participation sérieuse à notre œuvre. ” Nos relations avec les corps savants et les publicistes qui s'occupent des branches dont notre Société fait l’objet de ses travaux ont été nécessairement fort limitées jusqu’aujourd’hui, le Conseil a pensé que ces relations ne pouvaient réellement avoir de résultat utile et sérieux que quand la Société bien affermie sera en mesure de pouvoir publier les résultats de ses travaux scientifiques. Néanmoins notre Société commence à être connue dans le monde malacologique : elle a été l’objet d’un article fort bienveillant du Journal de conchyliologie de M. Crosse dès le mois de juillet 1863. LVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE y Quoique nos collections soient nécessairement bien limitées elles ont déjà une certaine importance eu égard au peu de temps d'existence de la Société. Elles se composent de plus de 2000 exemplaires représentant environ 700 espèces et variétés. Elles consistent en coquilles et polypiers soit vivants, soit fossiles offerts par plusieurs de nos excellents collègues et par quelques personnes étrangères à la Société qui ont voulu nous donner un témoignage de sympathie. Je me fais un devoir de citer ici, par ordre de date, les noms de MM. Thielens, Colbeau, Seghers, Roffiaen, Lambotte, De Malzine, Le Bœuf, Breyer, Michot, Rosart, Mors, Fologne, Bouillon, Messemaeker, Cornet et Briart. L’arrangement définitif de ces collections n’a pu évidem- ment être encore opéré, mais la détermination et le classement ont été faits en grande partie, enfin le numérotage provisoire avec l’enregistrement dans l’ordre conforme en a été exécuté par notre diligent collègue Colbeau, c’est assez vous dire quelle consciencieuse exactitude et quel soin a présidé à ce travail important. “ Après vous avoir indiqué sommairement le prospère déve- loppement de nos collections naissantes, J'éprouve beaucoup de plaisir à appeler votre attention sur la belle exposition de collec- tions malacologiques organisée par quelques-uns de nos zélés collècues, etsur l’heureuse inspiration qui les a guidés et a fourni à la Société l'honneur de réaliser au-delà de ce qu’elle pouvait espérer dès sa première année, un des moyens de développer le goût des sciences malacologiques. En effet, en s'imposant le généreux sacrifice d'exposer une partie importante de leurs collections dans notre local en attendant que nos collections soient suffisantes, non seulement ils ont rendu un service signalé à leurs collègues reconnaissants, mais en outre ils ont déjà éveillé l’intérêt du public sur cette partie intéressante des sciences naturelles : les nombreux visiteurs que cette riche exhi- bition attire Journellement en est la preuve la plus manifeste. Cette heureuse initiative a encore ce mérite, c’est que le public BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864, LVIT de la capitale peut enfin, à défaut de publicité des Musées de l’État, se faire une idée des richesses de la nature dans ses pro- ductions malacologiques. Je crois être l’interprête de votre pensée à tous, Messieurs, en joignant notre tribut de recon- naissance au plaisir que MM. Colbeau et Seghers doivent éprouver en songeant au service qu’ils ont rendu à la science et à la Société. Le Conseil n’a pas perdu de vue que les travaux que l’on exécute à Anvers offrent une occasion unique d’enri- chir nos collections et il s’est empressé d’adresser au gouverne- ment une requête à l'effet d'obtenir l’autorisation pour la Société d'y recueillir des coquilles et des polypiers. , Notre bibliothèque est à peine naissante et il n’aurait pu en être autrement; d’abord les ressources de la Société ont dû être employées pour des dépenses premières plus urgentes, ensuite tant que nous n’avons pas de publications, aucun sys- tème d'échange de notre part ne peut être opéré, et c’est là l’une des ‘principales ressources pour la fondation de la bibliothèque d’une société savante. Cependant un certain nombre d’ouvrages ont été offerts à la Société; ce sont généralement des dons d'auteur et la plupart provenant de nos collègues. Nous citerons MM. Colbeau, De Malzme, De Ryckholt, Lambotte, Fologne, Thielens, Bellynck, Dewalque, Michot, Toilliez, etc. Ces ouvrages sont de diverses natures, plusieurs traitent d’objets étrangers à la malacologie mais ils offrent néanmoins de l’inté- rêt puisqu'ils serviront au besoin pour dresser la biographie des membres de la Société. ” Ajoutons que la Société a déjà reçu les portraits photho- graphiés de plusieurs membres, qui suivant le vœu de la Société eu ont fait don à celle-ci. Ils sont conservés dans un album généreusement offert par notre excellent collègue M. Colbeau. ” La Société désirait publier des bulletins, mais diverses considérations n’ont pas permis de réaliser cette mesure, notam- ment le manque d’argent; les ressources pécuniaires de la Société ayant été absorbées comme on doit le comprendre par h LVIIT SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE les frais urgents de premier établissement, et malgré l'offre géné- reuse de notre excellent et dévoué collègue Seghers, qui s'est offert de se charger d’une partie des frais d’exécution dans les commencements de leur publication. ” Par le même motif et par suite du manque de travaux présentés aux premières séances mensuelles il n’a pu être encore question de réaliser la publication des Annales : il convient d’ailleurs, nous paraît-il, de débuter dans cet ordre de choses par quelques travaux sérieux de manière à donner une bonne idée de la Société. Votre Conseil a signé avec la Société royale de Zoologie le contrat pour la cession du local que nous occupons; les condi- tions de ce contrat, ici déposé, sont également avantageuses pour nous et pour la Société zoologique. Nous avons appris avec beaucoup de plaisir que l'honorable Président de celle-c1, en Assemblée générale,, a adressé des remerciements à notre Société pour la part qu’elle a prise à l’embellissement et aux agréments du Jardin. À notre tour, Messieurs, nous vous pro- poserons d’adresser également des remerciements à la Société royale de Zoologie pour la manière gracieuse et serviable dont elle a encouragé notre entreprise. Je mentionne ici avec un bien vif plaisir l’obligeance affectueuse que MM. Le Bœuf et Funck ont bien voulu nous prêter pour la surveillance et l’en- tretien de notre local : 1ls nous ont en outre offert et prêté avec la même bienveillance divers objets mobiliers que notre insuffi- sance de fonds ne nous eut pas permis de nous procurer cette année : qu'ils veuillent recevoir ici nos remerciements les plus chaleureux. n Nous devrons pour l’an prochain, nous procurer divers objets mobiliers ; notre armoire vitrée pour l’exhibition de nos collections est remarquable, et nous croyons que son acquisition a été une excellente affaire pour la Société, bien qu’elle nous ait entraînés à des frais asez élevés ; mais ceux-c1 auraient dû être faits également plus tard et 1ls eussent été plus onéreux si nous BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LIX avions fait du provisoire. Le Conseil aurait désiré pouvoir établir un aquarium et notre dévoué collègue Roffiaen s’était obligeam- ment offert à en exécuter le dessin mais nous avons dû y renoncer pour cette année. Nous avons fait exécuter notre diplôme : c’est une œuvre dont chacun appréciera le mérite artistique et la valeur scienti- fique en même temps : il est la création de notre excellent col- lègue Fologne, c’est assez dire avec quel succès l’art et la science y ont été réunis. n Le sceau de la Société a également été gravé d’après le dessin fourni par notre honorable collègue Roffiaen, et la précision scientifique de notre emblème est tout à fait digne de la Société malacologique. » Nos archives se composent des Registres de divers ordres relatifs aux affaires et aux travaux de la Société : toutes les pièces de la correspondance et autres sont classées et enregistrées par ordre d'entrée par notre honorable Secrétaire. ” Les dépenses extraordinaires résultant de notre premier établissement, qui seront une économie pour l’avenir, ne pou- vaient être couvertes par les recettes provenant de la cotisation des membres pour l’année écoulée. Mais notre Secrétaire-Tréso- rier a bien voulu faire les avances nécessaires pour la Société, et cela avec le plus grand désintéressement puisque c’est à titre gratuit : le Conseil a accepté avec reconnaissance. Nous nous sommes aussi adressés au gouvernement à l'effet d'obtenir un subside et nous avons l’espoir qu’il nous sera accordé. Nous demandons avec confiance à l’Assemblée la ratifiation de notre gestion. » Applaudissements. L'assemblée approuve les comptes de la Société pour l’exer- cice 1863-1864, tels qu'ils lui sont présentés par le Conseil et consignés au Registre-Comptes. Elle discute ensuite son budget pour l’année 1864-1865 et fixe la cotisation des membres effec- LX SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. tifs pour cette année 1864-1865, à la somme de 12 francs, minimum établi par les statuts. Poursuivant son ordre du jour, l’assemblée fixe les Assemblées ordinaires de la Société pour l’année 1864-1865, au premier dimanche de chaque mois, à 2? heures de relevée. Avant de passer à la nomination de trois membres du Con- seil, M. le Président prie les membres qui auraient quelques communications ou propositions à faire à vouloir les pré- senter. MM. Cornet, Briart et Dewalque désireraient que les bulletins des séances fussent distribués aux membres lorsqu'ils présentent quelqu’intérêt. — Le Conseil fera en sorte de satisfaire autant que cela sera possible à ce désir qui est partagé par las- semblée. MM. Thielens et Colbeau proposent comme membres corres- pondants de la Société MM. Ad. Stossich, secrétaire de la Société d'horticulture du littoral, etc., à Trieste; César d’Ancona, aide naturaliste au Musée de Florence; et Victor Pecchioli, conchy- liologiste, à Seltignano, près de Florence. M. Thielens a reçu l’assurance que ces savants contribueront efficacement à la prospérité de la Société soit par leurs écrits soit par l'envoi d'objets de collection. MM. Ad. Stossich, César d’Ancona et Victor Pecchioli sont nommés membres correspondants de la Société. L'ordre du Jour de l’assemblée générale appelle en dernier lieu la nomination de trois membres du Conseil en remplacement de MM. Colbeau, Fologne et Weyers désignés par le sort pour être soumis cette année à la réélection. La séance est suspendue pendant un quart d'heure. À la reprise de la séance M. le Président ouvre le scrutin. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LXI Onze membres effectifs prennent part au vote : le dépouille- ment des bulletins donne le résultat suivant : MM. Colbeau, Fologne et Weyers obtiennent 10 voix. M. Thielens, 2 voix. M. Mors, 1 voix. En conséquence Messieurs Colbeau, Fologne et Weyers, sont proclamés membres du Conseil pour les années 1864-1865 et 1865-1866. La séance est levée à 4 heures. Séance du 3 juillet 1S6GL. PRÉSIDENCE DE M. LamBorre. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; Roffiaen; capitaine Seghers ; Colbeau, secrétaire. MM. Weyers et Fologne font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 5 juin 1864 est lu et approuvé. Il est également donné lecture du procès-verbal de l’assem- blée générale du 1% juillet 1864, lequel ne donne lieu à aucune observation. M. le Président annonce que le Conseil dans sa séance de ce jour, a constitué son bureau pour l’année 1864-1865. Le Conseil se compose en conséquence de Messieurs : Président M. H. Lambotte, Vice-Président M. De Malzine, Secrétaire-Trésorier M. J. Colbeau, Bibliothécaire M. Weyers, LXII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membres MM. Seghers, Roffiaen, Fologne. . M. Colbeau a été chargé également de la conservation des collections. M. Colbeau, se trouvant dernièrement à Anvers, a cherché attentivement, mais en vain, à retrouver le Bulimus detritus Müll., dont quelques exemplaires recueillis dans les haies du Casino d'Anvers ont été remis à M. De Ryckholt. M. Colbeau est porté à croire que ces exemplaires avaient été importés acci- dentellement et que l’on ne doit pas pour cela regarder l’espèce comme indigène : 1l est possible toutefois qu’elle puisse s’accli- mater chez nous mais 1l pense que ce serait plutôt dans nos provinces montagneuses et calcaires. Il rappelle à ce propos que l’espèce a déjà été citée par Kickx comme ayant été trouvée une seule fois dans le Brabant, près de Waterloo : il croit que cet auteur a été induit en erreur à ce sujet de même qu’au sujet du Bulimus acutus, Drap., qu'il dit également avoir été trouvé dans les environs de Bruxelles. La séance est levée à 3 heures. Séance du 7 aoùt 1864. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président; Weyers; De Malzine et Colbeau, secrétaire. MM. Le Bœuf; Roffiaen et Fologne se font excuser de ne pouvoir assister à la séance. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LXIII Le procès-verbal de la séance du 3 juillet 1864 est lu et approuvé. Correspondance. — Le Secrétaire donne lecture des lettres suivantes : 1° De M. V. Pecchioli remerciant la Société pour sa nomina- tion comme membre correspondant et annonçant son intention d'envoyer à la Société une collection de fossiles de la Toscane, surtout du subapennin, ainsi qu’une collection de coquilles terrestres. 2 De M. le Ministre de l’Intérieur accordant à la Société un subside de 500 francs pour l’aider à couvrir les frais de son premier établissement. — Le Conseil est chargé de faire par- venir à M. le Ministre l'expression des sentiments de reconnais- sance de la Société. Le Secrétaire communique ensuite un imprimé, remis par M. Le Bœuf, intitulé : Précis du Muséum d'Histoire naturelle du professeur Van Lith de Jeude, à Utrecht. M. Van Lith étant décédé, ses collections riches en coquilles, seront probablement mises en vente publique. Dons. — La Société a reçu : 1° De M. Colbeau, échantillon de roche renfermant bon nombre de coquilles, provenant de Vierves, province de Namur ; et journal contenant un article sur les propriétés singulières de certains opercules. 20 De M. de Gomensoro, son portrait photographié. Remerciements. Communications du Conseil. — M. le Président annonce que le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu au nombre des membres effectifs de la Société Mademoiselle Jeanne Deby, à Ixelles. LXIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Le Secrétaire annonce qu’à la demande de plusieurs mem- bres il a été tiré un certain nombre de diplômes sur parchemin ; les membres qui en désirent un exemplaire, auront à payer les frais supplémentaires. Communications des membres. — M. De Malzine communique une lettre de M. Ch. Lallemant dans laquelle il le charge de remercier en son nom la Société pour sa nomination de membre correspondant et annonce en même temps qu’il enverra des coquilles de l'Algérie pour ses collections. M. Colbeau a recueilli dans un petit étang à Etterbeek un grand nombre d’Anodonta se rapportant à sa variété Aickæn et présentant de remarquables modifications de forme qu'il se propose de décrire. M. Lambotte rend compte d’une excursion qu’il a faite der- nièrement dans des terrains dévoniens de la province de Namur . en compagnie de M. Colbeau. Ils ont visité Franc-Waret, Daus- soux, Emines, Rhisnes, etc., et ont recueilli diverses coquilles fossiles en ces localités ; le nombre d’espèces trouvées n’est pas considérable mais quelques unes d’entr’elles y sont communes; à Émines surtout parmi les débris de carrière les Spérifer Ver- neuilli sont tellément abondants que l’on pourrait pour ainsi dire les ramasser à la pelle. M. Colbeau conserve encore en vie deux helix dont il a déjà parlé à la séance d’avril dernier : une hortensis, depuis le 25 juillet 1863, dont l’animal se dessèche lentement et est aujourd’hui très retiré dans sa coquille dont 1l n’occupe plus le dernier tour, et une ericetorum, depuis le 20 août 1863, dont l'animal est beaucoup moins diminué de volume. La séance est levée à 4 heures. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LXV Séance du Æ septembre 18G4. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 2 1/2 heure. Sont présents MM. Lambotte, président; De Malzine ; Weyers; Colbeau, Secrétaire. . M. Fologne se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance. Le procès-verbal de la séance du 7 août 1864, est lu et adopté. Dons. — De M. De Malzine, oursin fossile de Bruxelles. De M. Messemaeker, coquille marine. De M. Colbeau, journal contenant quelques lignes sur les huîtres. Remerciements. Réception de membres correspondants. — Xe Secrétaire donne lecture d’une lettre de M. Arm. Thielens présentant comme membres correspondants MM. A. Senoner bibliothécaire de Institut impérial royal de géologie, etc., à Vienne ; et comte Canofari de Santa Vittoria, à Naples. — M. Colbeau appuie ces présentations. — Ces messieurs sont nommés membres cor- respondants. Communications. — M. Colbeau a reçu des nouvelles de M. Roffiaen, actuellement en Suisse; jusqu'aujourd'hui ses récoltes malacologiques ne sont pas aussi abondantes qu'il l’es- pérait : il a visité plusieurs musées d'histoire naturelle et vu plusieurs savants auxquels il a fait connaître l’existence de notre Société et laissé des exemplaires de ses statuts. LXVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. M. Colbeau rend compte d’une excursion faite aux environs de Dinant en août dernier. Il cite au nombre de ses cap- tures l’Helix nemoralis atteignant une assez forte taille et l’'Helix hortensis à bandes transparentes jaunes ou blanches commune en certains endroits dans les buissons de groseillers épineux. Il a plusieurs fois remarqué déjà que les hortensis vivant sur ces groseillers présentaient souvent cette coloration. Peut-être serait-il curieux de nourrir exclusivement de cette plante de jeunes hortensis provenant d’individus à bandes brunes soit dès leur éclosion, soit lorsqu'ils ont formé déjà leurs premiers tours de spire ornés de bandes brunes. Il a cherché sans succès la Testacella haliotidea que M. Julien Deby lui a dit vivre dans certains jardins des environs de Dinant. La séance est levée à 3 1/2 heures. Séance du 2 octobre 18G4. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; capitaine Seghers ; Fologne; Weyers; Colbeau, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 4 septembre 1864 est lu et approuvé. Le Secrétaire fait part des dons parvenus à la Société depuis sa dernière réunion, savoir 1° De M. Le Bœuf, coquilles diverses recueillies sur les côtes du Brésil. 2° De M. Messemaeker, coquilles de la mer du Nord. Des remerciements leur sont votés. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LXVII Les membres présents désireraient que la Société discutât la valeur des divers systèmes d’aquarium et miît cette question à l’ordre du jour de l’une de ses séances. M. Colbeau a trouvé à Bruxelles, le 1° octobre de cette année plusieurs Helix aspersa réunis au pied d’un mur et recouverts de leur épiphragme d'hiver, Les froids assez piquants qui ont régné depuis quelques jours, ainsi que les vents secs du Nord-Est les ont sans doute décidés à hâter leur hibernation. La séance est levée à 3 1/2 heures. Séance du G novembre 1864. PRÉSIDENCE DE M. DE MALZINE. La séance est ouverte à 3 1/2 heures. Sont présents MM. De Malzine, vice-président ; capitaine Seghers ; Roffiaen; Weyers; Colbeau, secrétaire. M. Lambotte fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 2 octobre 1864 est lu et approuvé. Correspondance et dons. — 1° Lettre de M. le comte Canofari de Santa Vittoria remerciant pour sa nomination comme membre correspondant, avec envoi de son portrait photographié. 2° Coquilles terrestresde l’ Algérie envoyées par M. Lallemant. 8° Variétés d'Ostrea edulis, des côtes de France, données par M. Rosart. 4° Brochure intitulée : 7rait d'union entre le haut et le bas de la ville de Bruxelles, par le capitaine A. Seghers, don de l’auteur. LXVIIT SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 5° À Catalogue of british recent shells, par G. Parke, tableau in-folio , offert par M. Colbeau. 6° Divers journaux offerts par MM. RE Seghers et Colbeau, contenant des articles plus ou moins ire et variés sur la question des huîtres, etc. Des remerciements sont votés aux donateurs. Lectures et communications. — 1’ Assembléeentend la lecture des articles des journaux déposés sur l’ostréiculture, le com- merce et la consommation des huitres, etc.; elle pense que la Société aurait pu de son côté faire paraître quelques notes sur cette intéressante question dont on s'occupe dans le public, si elle en avait été saisie à l’une de ses séances et avait pu sufli- samment la débattre ; elle est d’avis que pour le moment il est préférable que la Société s’abstienne, mais elle verrait avec plaisir quelques uns de ses membres faire connaître personnel- lement leur opinion sur la question. M. Roffiaen communique le résultat des recherches malaco- logiques qu’il a faites en Suisse dans le courant de cet été et montre diverses coquilles qu’il en a rapportées. La séance est levée à 4 1/2 heures. Séance dn 4 décembre 41SG4. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; De Malzine ; comte de Robiano; Rosart; Weyers; Fologne; Roffiaen ; capitaine Seghers ; Colbeau, secrétaire. MM. Mors et Funck se font excuser de ne pouvoir assister à l’assemblée. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1864. LXIX Le procès-verbal de la séance du 6 novembre 1864 est lu et approuvé. : Dons. — Des remerciements sont votés à MM. Funck et Colbeau pour des coquilles qu’ils ont offertes à la Société, à M. Colbeau pour objets mobiliers et à MM. Roffiaen, Colbeau et Weyers pour divers journaux contenant différents articles sur les huîtres, etc. Communications du Conseil. — M. le Président annonce que le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu membre effectif de la Société M. H. Adan, directeur-général des contributions, etc., à Bruxelles, s’occupant spécialement d'observations microsco- piques et possédant l’une des plus riches collections de prépa- rations. Il propose de remettre l’assemblée de janvier 1865 au dimanche, 8, le 1% dimanche du mois, jour ordinaire des séances tombant le jour du nouvel an. — Adopté. Réception de membre correspondant. — Sur la proposition de M. Lambotte l'assemblée admet au nombre des membres corres- pondants de la Société, M. Alexandre Charlier, lieutenant dans la marine belge, sur le pont d'entreprendre un voyage autour du monde. M. Lambotte demande que l’on remette à M. Char- lier diverses indications, etc., afin qu'il puisse faire connaître l'existence de la Société et lui nouer des relations dans les pays qu'il visitera. Lectures. — I\ est donné lecture des articles concernant la malacologie contenus dans les journaux offerts à la Société ; l’article sur l'historique des parcs d’huîtres, dû à M. Fr. Roffiaen, obtient l’approbation de l’assemblée. M. de Robiano désirerait que quelqu’un des membres fit un travail complet sur la question des huîtres, leurs époques de LXX SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE reproduction, les soins à prendre pour en assurer la conserva- tion et la multiplication, les mesures à adopter pour régler en conséquence l’exploitation des bancs, etc., etc. Aucune loi sur la pêche maritime n’existant en Belgique, les huîtres, moules,etc., comme aussi tous les poissons de mer se trouvent exposés à être détruits. Il croit qu’un travail de ce genre inséré dans nos publi- cations, pourrait avoir une certaine influence lors de la discus- sion d’une loi sur cette matière. M. Rosart rappelle à l’appui de ce que vient de dire M. De Robiano, que l’Escaut belge renfermait 1l y a un certain nombre d'années plusieurs bancs d’huîtres de qualités diverses, se ven- dant à très bas prix ; ces bancs ont été détruits par une pêche inintelligente; une bonne protection aurait pu sans doute les conserver. L'assemblée partage le désir exprimé par M. De Robiano. M. Colbeau parle d’une variété de la Limnæa stagnalis obtenue par M. Fologne dans son aquarium, remarquable par sa taille très petite, 16 millimètres, (var. aguarii) ; 11 parle aussi de la Limnæa truncatula, var. minima, reçue abondamment de Papignies (Hainaut), n’ayant que 3 à 4 millimètres de longueur. Le même membre donne ensuite lecture des découvertes malacologiques qu’il a faites en Belgique dans le courant de l’année 1864. La séance est levée à 4 1/2 heures. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXI Séance du $S janvier 1865. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents : MM. Lambotte, président ; comte de Robiano; Roffiaen; Ruhlmann; Weyers; capitaine Seghers; Colbeau, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 4 décembre 1864 est lu et adopté. Le Secrétaire donne connaissance de la correspondance et des dons reçus par la Société depuis sa dernière séance, savoir : 1° Lettre de faire part du décès de M. J. d’Udekem. — L'Assemblée décide qu'une notice biographique sur notre re- gretté collègue sera insérée dans les Bulletins. 2° Divers journaux offerts par MM. Colbeau, Roffiaen et Seghers. — Ces journaux contiennent des articles sur le prix élevé des huîtres, sur divers usages de leurs écailles; sur le nombre immense de certaines méduses, etc. ; et des interpella- tions faites récemment aux Chambres belges, les unes à la Chambre des Représentants par M. Funck, sur le déplorable état dans lequel se trouvent certaines collections du Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles, et aussi sur l’inutilité, jusqu’à ce jour, des richesses paléontologiques mises à découvert dans les travaux d'Anvers, et déposées dans des locaux de ce même Musée dont l’accès est interdit au public scientifique ; les autres interpellations faites au Sénat, par M. le comte de Robiano, concernant la pêche maritime et les huîtres. L'Assemblée applaudit aux paroles prononcées par ces deux honorables membres de notre législature. LXXII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Elle nomme ensuite une Commission chargée de faire un rap- portsur la question des huîtres et autres mollusques alimentaires. Cette Commission est composée de MM. de Robiano ; de Mal- zime ; Rosart et Lambotte. Les membres de la Société sont priés de communiquer à ces Messieurs tous les documents, etc., qu'ils pourraient posséder sur ce sujet. M. Seghers a lu dans un journal qu'il tâchera de se procurer pour la Société, qu’en suite d’un ouragan, d’immenses quantités de coquilles, etc., avaient été jetées sur les côtes d'Écosse : il pense que certains amas plus ou moins limités de coquilles fos- siles pourraient provenir d’une cause semblable. M. Lambotte a plusieurs fois remarqué de grandes quantités de coquilles terrestres et fluviatiles accumulées dans les remous de la Meuse après de grandes pluies suivies d’inondations; on pouvait recueillir aisément beaucoup d’espèces entraînées des montagnes riveraines et habituellement difficiles à rencontrer. M. Weyers a eu l’occasion dans une traversée de l’Atlantique de voir en pleine mer des bancs formés de myriades de Méduses brunes suivies de Souffleurs qui s’en nourrissaient : il fait remarquer que les petits animaux sont extrêmement nombreux dans les mers du Nord où ils servent de nourriture aux Céta- cés, etc. La séance est levée à 4 1/2 heures. Séance du 5 février 186G5. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 1/2 heures. Sont présents MM. Lambotte, président ; capitaine Seghers ; Rosart; Weyers; Fologne; Colbeau, secrétaire. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXIIT M. le baron de Sélys-Longchamps se fait excuser de ne pou- voir assister à la séance. Le procès-verbal de l’assemblée du 8 janvier 1865 est lu et approuvé. La Société a reçu : 1° Brochure de M. Pecchiolhi intitulée : Descrizione di alcuni nuovi fossili delle argille subapennine toscane. 2° Portraits de MM. Senoner, Rosart et d'Udekem. 3° Divers extraits de Journaux offerts par M. Seghers, conte- nant entr’autres, des articles sur les fouilles exécutées dans les cavernes des environs de Dinant. 4° Objets de collection offerts par M. Rosart. Remerciements. Le Secrétaire donne lecture de la notice biographique sui- vante sur M. J. d’Udekem : u Gérard-Jules-Marie-Ghislain d’'Udekem, docteur en Sciences naturelles, docteur en médecine, etc., professeur agrégé à l’Uni- versité de Liége, professeur à l’Université de Bruxelles, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique et de diverses Sociétés savantes, etc., chevalier des ordres de Léopold et d’Isa- belle la Catholique, est né à Louvain, et décédé à Bruxelles le 10 décembre 1864 à l’âge de 40 ans. " Nous ne pouvons retracer ici la vie entière de notre regretté collègue, l’un des membres fondateurs de notre Société ; qu’il nous suffise de dire que dès sa jeunesse il fût entraîné vers l'étude des sciences naturelles, et que cet amour de l’étude ne faisant que s’accroître avec les découvertes qu'il faisait, devait malheureusement finir par l’accabler de fatigues et lui faire contracter le germe de la longue et triste maladie à laquelle il a fini par succomber. ” Jules d'Udekem, après de brillantes études scientifiques et des examens tout à fait distingués, fut bientôt nommé pro- Î LXXIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE fesseur agrégé à l’Université de Liége, puis ensuite appelé comme professeur à l’Université de Bruxelles où il occupa dignement plusieurs chaires des Sciences naturelles. ” Dans sa carrière médicale 1l se distimgua également, et le duc de Brabant, appréciant son savoir et confiant en ses con- naissances, se l’attacha comme médecin lors de son voyage en Espagne. ” Comme savant, il s'était justement acquis par ses travaux une renommée qui ne pouvait que s'étendre. Les ouvrages qu'il a écrits sur l’histoire naturelle ont été publiés pour la plupart dans les recueils de l’Académie royale des Sciences de Belgique que couronna plusieurs d’entr'eux. 1 La Société malacologique ressentira plus particulièrement la perte de ce savant dont les études favorites faisaient partie de son programme, et dont les nombreuses observations auxquelles il n’a cessé de se livrer tant que ses facultés le lui ont permis, et qui sont restées inédites, auraient certainement jeté une grande lumière sur quelques unes des branches dont elle s'occupe. » M. Lambotte montre des échantillons intéressants de divers polypiers flexibles recueillis sur les côtes du Pays de Galles; il espère pouvoir en donner quelques spécimens à la Société. M. Lambotte annonce qu’il s'occupe d’un travail destiné à nos Annales, sur le système nerveux des Mollusques comparé à celui des Articulés et des Vertébrés,. L'Assemblée décide que la séance ordinaire de mars sera remise au second dimanche, 12, à cause des fêtes du carnaval. La séance est levée à 4 heures. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXV Séance du 42 mars 1865. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents : MM. Lambotte, président ; capitaine Seghers ; De Malzine; Roffiaen; comte de Robiano; Weyers; Colbeau, secrétaire. M. Fologne fait savoir qu’il est empêché d'assister à la séance. Le procès-verbal de l’assemblée du 5 février 1865 est lu et approuvé. Correspondance. — Ve Secrétaire donne lecture des lettres parvenues à la Société : 1° Lettre de M. Senoner, remerciant pour sa nomination comme correspondant et donnant des indications sur plusieurs personnes et Sociétés s’occupant de Malacologie. 2° Lettre de M. Stossich, remerciant également pour le même motif et annonçant l'envoi d’une de coquilles . la mer Adriatique, etc. Dons. — La Société a reçu : 1° De M. Seghers, journal Aoniteur belge du 10 février 1865, avec article sur le Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles. 2° De M. Stossich, collection de coquilles de la mer Adria- tique et des contrées voisines composée d'environ 160 espèces représentées par 1000 individus. Des remerciements sont votés aux donateurs. La lecture de l’article concernant le Musée, contenu dans le journal déposé, donne lieu a une conversation en suite de laquelle MM. Lambotte et Colbeau proposent à la Société d'émettre le regret que les collections malacologiques du Musée ne soient pas accessibles au public. — Adopté. M. De Malzine est d'avis que la Société doit faire plus et LXXVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. doit demander à la direction du Musée que ces collections soient rendues publiques. Après plusieurs observations de MM. Roffiaen et Seghers sur la question de savoir s’il ne serait pas préférable de s'adresser directement au Ministre de l'Intérieur, vu les résultats néga- tifs probables de notre demande au Musée, la proposition de M. De Malzine est adoptée, sauf à s'adresser ensuite, s’il y a lieu, au Ministre. MM. Colbeau et Seghers croient que la Société pourrait jus- qu’à un certain point suppléer à ce qui fait défaut au Musée en organisant par elle-même une exposition conchyhologique : cette exposition pourrait avoir lieu à l’époque de nos fêtes nationales de septembre; elle ne pourrait manquer d’avoir d’heureux résultats pour l’avenir de notre Société. — L'assemblée partage cette opinion. La séance est levée à 3 1/2 heures. Séance du ? avril 1865. Présents MM. De Malzine, vice-président, et Colbeau, secré- taire. La lecture du procès-verbal de la dernière séance ainsi que les communications à faire depuis cette date sont remises à la séance prochaine. mr Séance du 7 mai 1865. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est ouverte à 3 heures. Présents : MM. Lambotte, président ; De Malzime; capitaine Seghers ; Roffiaen ; Colbeau, secrétaire. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXVII MM. Weyers, Rosart et Fologne font excuser leur absence. Les procès-verbaux des séances du 12 mars et du 2 avril 1865 sont lus et approuvés. Dons.— Le Secrétaire donne connaissance des dons reçus par la Société depuis son assemblée du 12 mars. 1° De M. Thielens, ses deux brochures intitulées : Æjuga pyramidalis et genevensis, et Observations sur quelques plantes rares ou nouvelles de la Flore de Belgique. 2° De M. De Malzine, coquille fossile. 3° De MM. Colbeau et Seghers, journaux avec divers arti- cles sur le Musée de Bruxelles ; sur l’excursion que font actuel- lement en Belgique des membres de la Société géologique de Londres; sur les qualités alimentaires des huîtres et des moules; sur les escargots comestibles ; sur la phosphorescence de la . mer; etc. — Il est donné lecture de ces différents articles. Des remerciements sont votés aux donateurs. Communications du Conseil. — M. le Président annonce que le Conseil a reçu les démissions de MM. baron P. de Ryckholt et J. Rothschild, et a appris la mort de M. JS. Mendel. — M. Seghers est prié de donner une notice biologique sur notre regretté collègue. Il annonce ensuite que le Conseil, réuni d'urgence à l’occa- sion du passage en Belgique de savants géologues anglais se rendant aux cavernes de Furfooz, etc., a cru utile de déléguer le Président et le Secrétaire de la Société à l’effet d'assister aux fouilles qui doivent y être exécutées, et de rendre compte à la Société des découvertes qui pourraient l’intéresser. — L’As- semblée approuve unanimement la délégation donnée par le Conseil. M. le Président propose ensuite d’ajourner l'assemblée ordi- naire de juin au dimanche, 11, à cause des vacances de la Pente- côte. — Adopté. LXXVII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Communications des membres. — M. Lambotte parle du voyage qu’il a dernièrement fait à Dinant dans le but d’assister aux fouilles de quelques grottes des environs. Ces fouilles étaient malheureusement déjà terminées à son arrivée, et les étrangers qui y avaient pris part avaient déjà quitté la ville ; il n’a donc pu qu’en partie remplir la mission que la Société lui avait con- fiée. Il lui a cependant été possible de voir les cavernes ainsi que des objets qui en avaient été retirés, parmi lesquels un certain nombre de coquilles appartenant à des espèces vivant encore de nos jours en ces localités et quelques espèces fossiles. N’ayant pu observer sur place ces divers objets, il réserve son opinion quant aux conséquences que l’on pourrait tirer de leur découverte. MM. Colbeau et De Malzine communiquent divers catalogues de coquilles qu'ils ont récemment reçus de marchands natura- listes d'Allemagne, d'Angleterre et de France. La séance est levée à 5 heures. Séance du A1 juin 1865. PRÉSIDENCE DE M. Funk. Sont présents : MM. Adan; Weyers; Rosart; Roffiaen; capitaine Seghers; Colbeau, sécrétaire. M. Funck, membre honoraire assiste à la séance. MM. De Malzine et Fologne font excuser leur absence. M. Funck est prié de présider l'assemblée. La séance est ouverte à 3 1/2 heures. Le procès-verbal de la séance du 7 mai 1865 est lu et approuvé. Dons. — La Société a reçu : 1° De MM. Seghers et De Malzine, coquilles pour la collection. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXIX 2° De MM. Le Bœuf, Colbeau et Seghers, imprimés et jour- naux annonçant des ventes de collections, rendant compte de fouilles exécutées en divers endroits, etc. Remerciements. Communication du Conseil. — Te Secrétaire annonce que le Conseil dans sa séance du 17 mai dernier, a reçu membre effectif de la-Société M. William H. Shirreff, Esq: à Lymington (Hampshire). Réception de membre correspondant. — Sur la présentation de M. Funck, appuyée par M. Weyers, M. Westerman, direc- teur du Jardin Zoologique d'Amsterdam, etc., est nommé membre correspondant. Communications et propositions, etc., des membres. — M. $e- ghers prononce quelques mots en mémoire de notre collègue M. J. Mendel. M. Colbeau propose de reconnaitre aux membres le droit d'introduire aux séances mensuelles une ou deux personnes étrangères à la Société, en les présentant au Président. — Cette proposition est adoptée. M. Adan entretient l’Assemblée des recherches microsco- piques qu'il poursuit et des observations intéressantes qu’il a récemment faites sur lesmouvements des diatomées. — M. Adan est prié de donner une notice sur ce sujet pour les publications de la Société. M. Colbeau parle d’une excursion qu’il a faite avec M. Rof- fiaen, en mai dernier sur la frontière hollandaise, entre Esschen et Calmpthout. Les mollusques y sont rares; toutefois une découverte importante a été faite; c’est celle d’un Zonites paraissant appartenir au Z. evcavatus Bean, espèce générale- ment rare et nouvelle pour notre pays. La séance est levée à 5 heures. LXXX SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée générale du 1° juillet 1865. PRÉSIDENCE DE M. LAMBOTTE. La séance est oùverte à 1 1/2 heure. La liste de présence porte les signatures de MM. Lambotte, président; Roffiaen ; Weyers ; Fologne; Adan ; Seghers ; comte de Robiano: Rosart ; Colbeau, secrétaire, membres effectifs ; et celles de MM. Le Bœuf et Funck, membres honoraires. MM. de Sélys-Longchamps; Mors; De Malzine; Cocheteux ; se font excuser de ne pouvoir assister à l’Assemblée. Le procès-verbal de l’Assemblée générale du 1® juillet 1864 est lu et approuvé. Correspondance et dons. — Le Secrétaire donne connaissance de la correspondance de la Société depuis sa dernière séance, et des dons reçus depuis la même époque. 1° Lettre de M. Aug. Bellynck, accompagnant l’envoi de son ouvrage intitulé : Æésumé du Cours de Zoologie professé au collége N.-D. de la Paix, a Namur, 1864-1865. 2° Coquilles provenant des bords de la mer Caspienne, à Bakou, recueillies et offertes par M. Georges Kerels. 3° Collection de coquilles fossiles du crag d'Anvers et de l’argile de Baesele, offerte par M. Weyers. 4 Polypiers, don de M. le comte de Robiano. 5° Coquilles fossiles, etc., dons de MM. Rosart et Colbeau. Des remerciements sont votés aux donateurs. Plusieurs membres présents à l’Assemblée promettent de déposer leur portrait dans l’Album de la Société, et annoncent que d’autres de nos collègues se proposent d'envoyer également le leur ainsi que leurs publications. Rapport du Président. — M. le Président, en conformité de l’article 10 des statuts, rend compte des travaux de la Société BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXXI pendant l’année sociale écoulée 1864-1865, et de son état à la date de ce jour. — Approbation. Budget. — Le Trésorier présente les comptes de la Société arrêtés au 1° juillet 1865, desquels il résulte que les recettes pendant l’exercice écoulé, se sont élevées à la somme de 949 fr. 81 c. et les paiements à la somme de 632 fr. 9 c. Il reste donc en caisse une somme de 317 fr. 72 c., laquelle ajoutée à la somme de 264 fr. restant à recouvrer pour cotisations arriè- rées, forme un total de 581 fr. 72 c., représentant l'actif de la Société. Les dettes contractées par la Société, qui ne sont pas encore payées, sont de 500 fr. — Approuvé. Le Trésorier soumet en second lieu un projet de budget pour l’année 1865-1866, en suite duquel l’Assemblée fixe à 12 francs la cotisation des membres effectifs pour cette même année 1865-1866. Assemblées mensuelles. — L'Assemblée fixe au premier dimanche de chaque mois, à 2 heures de relevée, les assemblées mensuelles ordinaires de la Société pour l’année 1865-1866. Elle décide que l’assemblée qui devrait avoir lieu le 2 juillet courant sera supprimée. Propositions diverses. — M. le Président prie les membres qui auraient quelques communications ou interpellations, etc., à faire, de vouloir en donner connaissance. M. le comte de Robiano s’informe du mode de publication que le Conseil se propose d'adopter pour nos Annales. M. le Président entre à ce sujet dans quelques détails et répond que la Société doit éditer elle-même ses publications pour s’en réserver toujours la propriété entière : on pourra du reste prendre des arrangements avec quelques libraires pour placer un certain nombre d'exemplaires en dépôt chez eux. Les membres présents sont d’accord pour reconnaitre les ki LXXXII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. avantages qui résulteraient pour la Société d’une exposition publique de collections malacologiques: ils chargent le Conseil de rechercher les mesures les plus propres à en assurer la réalisation. Nomination du Président de la Société et de trois membres du Conseil. — M. le Président rappelle que le dernier objet à l’ordre du jour de l'assemblée générale est la nomination pour les années 1865-66 et 1866-67, du Président de la Société, en remplace- de M. Lambotte, non rééligible, et de trois membres du Conseil, en remplacement de MM. De Malzine ; Roffiaen et Seghers. La séance est suspendue. À la reprise de la séance, M. le Président donne lecture de l’article des statuts relatif à la nomination du Président et des membres du Conseil. Il est procédé d’abord à la nomination du Président. M. Adan ayant obtenu l’unanimité moins une voix, donnée à M. de Robiano, est proclamé Président de la Société, pour les années 1865-66 et 1866-67. M. Adan, en présence de l’unanimité qui vient de lui être acquise, n'ose refuser la présidence, il remercie les membres pour la marque de confiance qu’ils viennent de lui accorder et fera ses efforts pour que la Société ne regrette pas le choix qu'elle vient de faire. Avant de passer au scrutin pour la nomination des membres du Conseil, M. Roffiaen obtient la parole pour décliner toute nouvelle candidature, et s’exprime en ces termes : Cédant aux instances de mon ami Colbeau, qui peut être, à juste titre, regardé comme le fondateur de la Société malacolo- gique de Belgique, j'ai accepté malgré mon insuffisance de faire partie de la première Commission. Aujourd'hui que la Société a pris une extension qui est d’un heureux augure pour l'avenir, aujourd’hui que les hommes compétents ne manquent pas, Je viens vous prier de ne plus me donner un mandat qu'il me BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXXII serait impossible d'accepter aujourd’hui de nouveau. Les règle- ments obligent notre Président, M. Lambotte, à descendre du fauteuil de la présidence, mais ne défendent heureusement pas qu'il fasse partie de la Commission. Je vous engage donc à reporter vos suffrages sur le savant aussi éclairé que modeste, sur l’homme dont le nom sera mêlé aux découvertes de la science moderne et qui rendra encore d'immenses services à la So- clété. » L'Assemblée regrettant la détermination prise par M. Roffiaen procède au scrutin. MM. Seghers, Lambotte et de Robiano, ayant obtenu la majorité des suffrages, sont proclamés membres du Conseil pour les années 1865-66 et 1866-67. L'ordre du jour étant épuisé, M. Lambotte, Président sor- tant, remercie les membres pour le concours qu'ils lui ont prêté pendant sa présidence et cède le fauteuil au nouveau Président élu, M. Adan, qui en prend possession et lève la séance à 4 heures. Séance du G aout 1865. PRÉSIDENCE DE M. ApaAN. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents MM. Adan, président; Funck, membre hono- raire; Rosart; capitaine Seghers;, Lambotte; Colbeau, secrétaire. M. Franz Seghers assiste à la séance. LXXXIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE MM. Roffiaen et Fologne font savoir qu’ils se trouvent dans l'impossibilité d’y assister. Le procès-verbal de la séance du 11 juin 1865 est lu et adopté. Il est ensuite donné lecture du procès-verbal de l’assemblée générale du 1% juillet 1865, lequel ne donne pas lieu à des observations. Correspondance et dons. — XLa Société a reçu depuis son assemblée générale du 1% juillet 1865 : 1° De M. le baron P. de Ryckholt : lettre annonçant son intention d'adresser à la Société une notice pour ses Annales; son portrait photographié; son ouvrage intitulé: A/é/anges paléontologiques, in-4°, 1'° et 2% partie, texte avec 20 planches, et 3% partie 16 planches. 2 De M. Dewalque : sa brochure intitulée : Réunion extraor- dinaire à Liége (Belgique) du 30 août au 6 septembre 1863. (Extrait du Bulletin de la Société géologique de France.) Des remerciements sont votés à Messieurs de Ryckholt et Dewalque. Communication du Conseil. — M. le Président fait connaître la composition du bureau pour l'année 1865-1866. Président M. Adan, Vice-Président M. Lambotte, Secrétaire-T'résorier M. J. Colbeau, Bibliothécaire M. Weyers, Membres MM. de Robiano, Fologne, Seghers. M. le Président annonce ensuite que le Conseil s’est adressé au Gouvernement à l’effet d'obtenir un subside destiné à orga- BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXXV niser une exposition publique d'animaux invertébrés, et en second lieu à l'effet d'obtenir l'autorisation pour les membres de la Société de pouvoir recueillirles coquilles et polypiers fossiles dans les travaux en voie d’exécution des fortifications d'Anvers, ou tout au moins pour qu'une partie des échantillons en double, expédiés au Musée de l'État, soit déposée dans nos collections. L'Assemblée décide que la question de l'exposition sera portée à l’ordre du-jour des séances aussitôt que la réponse du Gouvernement sera connue. Communications et propositions des membres. — M. Colbeau donne lecture d’une notice concernant une excursion qu’il vient de faire dans la province de Liége. Parmi les espèces qu’il a rencontrées, on peut remarquer les Zimax marginatus Müll. ; Zoniles lucidus Drap. ; Clausilia lincolata Held ; ete. Il dépose cette notice, accompagnée de figures, destinée à faire partie du travail qu’il prépare sur les principales excursions qu’il a faites en Belgique dans le courant de l’année. M. Adan espère pouvoir déposer à une prochaine séance un petit travail concernant quelques observations microscopiques. M. Funck donne lecture de quelques articles malacologiques. À propos d’une observation sur la suspension de limaces pen- dant l’accouplement, M. Lambotte fait remarquer que si le fait existe pour les limaces 1l n’en est pas de même pour les Arions, par exemple pour l’Arion rufus que l’on rencontre fréquem- ment en accouplement à terre sans aucune trace de suspension. M. Funck parle de quelques-uns des principaux Aquarium qu'il a eu l’occasion de voir: 1l cite ceux de Londres, de Paris, etc., et surtout celui de Hambourg qui lui paraît le plus remarquable. Il ne croit pas que la Société malacologique puisse disposer de ressources suffisantes pour en établir dans des con- ditions tout à fait satisfaisantes. M. Adan reconnait que la Société malacologique ne pourra probablement jamais en établir d'aussi grands, mais il croit très- LXXXVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE possible qu’elle puisse s’en procurer de très-convenables au point de vue qui l’intéresse particulièrement. Il propose de nommer une Commission chargée d’étudier cette question sous toutes ses faces. — La proposition de M. Adan étant adoptée, MM. Funck, Seghers, Lambotte, Fologne et Mors sont nom- més membres de cette Commission. M. le capitaine Seghers fait passer sous les yeux de la Société quelques fossiles remarquables qu’il a recueillis aux environs de Bruxelles. Il croit que plusieurs d’entr’eux sont nouveaux pour nos terrains tels que le S/rombus giganteus Münster. — M. Seghers est prié d’en donner la liste. La séance est levée à 4 1/2 heures. Séance du & septembre 1865. PRÉSIDENCE DE M. Apan. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents: MM. Adan, président; capitaine Seghers; Weyers; Lambotte ; Rosart ; Colbeau, secrétaire. MM. Le Bœuf et Funck, membres honoraires, et M. Fr. Se- ghers, assistent à la séance. MM. Roffiaen, De Malzine et Fologne font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 6 août 1865 est lu et approuvé. Dons. — La Société a recu : 1° De M. Rosart, Polypier de Java. 2° De M. Colbeau, divers journaux avec articles sur la ma- lacologie dont il est donné connaissance. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXX VII 3° De M. le D: Eug. Charlier, deux de ses brochures, en double exemplaire, intitulées : Observation d’un monstre humain pseudencéphale, et Observation d’un monstre humain notencé- phale. Des remerciements sont votés à ces Messieurs. Communications du Conseil. — M. le Président annonce qu'il a reçu un exemplaire du Questionnaire dressé par le Gouver- nement pour la pêche maritime. — Le Secrétaire est chargé de le remettre en mains de la Commission nommée pour étudier les questions relatives aux huitres, etc. Il annonce aussi qu’il a appris par M. Funck, que le Jardin Botanique de Bruxelles était d'intention de se débarrasser de ses Aquarium, mais il ne sait s'ils pourraient nous convenir. — Le Secrétaire est chargé de convoquer la Commission des Aquarium. M. le Président a appris également que le Gouvernement a bien voulu accorder à la Société un subside de 500 fr. pour l’aider à organiser une exposition malacologique ; mais il n’a pas encore reçu la dépêche. Réception de membre correspondant. — Sur la présentation faite par M. Funck et appuyée par M. Le Bœuf, M. Ch. Jamrach, naturaliste, à Londres, est reçu membre correspondant de la Societé. Présentation de travaux. — Le Secrétaire dépose un travail manuscrit de M. Senoner, destiné aux Annales de la Société. — MM. Roïfiaen et Colbeau sont chargés de l’examen de ce travail et du rapport à faire à l’une des prochaines séances de la Société. Communications et propositions diverses, etc. — M. le capi- taine Seghers a recueilli dans les pierres de sable de St-Gilles, LXXXVIIT SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE près de Bruxelles, de nombreux fragments du Vawtilus Burtini Galeotti, ainsi que quelques exemplaires plus ou moins com- plets de cette même espèce : l’un d’eux est remarquable par sa taille et par la conservation de son test. L’Assemblée s’occupe de l’Exposition projetée. Chacun des membres présents ayant fait connaître sa manière de voir à cet égard et présenté ses observations, on est d'accord pour déci- der que l'Exposition aura lieu dans le courant de l'été 1866, au Jardin Zoologique, et qu’elle comprendra non-seulement les mollusques et les radiaires avec tout ce qui s’y rapporte, mais aussi les autres animaux invertébrés. Le Conseil écrira à la Société royale de Zoologie pour lui demander de vouloir mettre un local à notre disposition, et à la Société entomologique de Belgique pour l'inviter à y prendre part. Le programme général de l’Exposition, etc., sera arrêté, de commun accord, par les trois Sociétés. La séance est levée à 4 heures. Séance du 4° octobre 18653. PRÉSIDENCE DE M. Rosarr. La séance est ouverte à 3 heures. Sont présents MM. Rosart; Roffiaen; De Malzine; Col- beau, secrétaire. M. Adan fait savoir qu’il est dans l'impossibilité d’assister à la séance. M. Rosart, membre du Conseil, préside l’Assemblée. La lecture du procès-verbal de la séance du 3 septembre 1865 est ajournée. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. LXXXIX Correspondance et dons.— 1° Lettre de M. le ministre de l’In- térieur, accordant à la Société un subside de 500 fr., pour l’aider à organiser une Exposition malacologique. 2° Journaux offerts par M. Colbeau. 3° Collection de diverses coquilles vivantes exotiques envoyée par M. Ch. Jamrach. Des remerciements sont votés aux donateurs. Communications diverses. — M. Rosart a pris personnelle- ment connaissance du Questionnaire du Gouvernement pour la pêche maritime qui lui a été remis. Il s’est occupé des réponses à faire quant aux huîtres et aux moules. Il pense que la Com- mission nommée par la Société pour étudier cette question devrait en même temps s'occuper des autres mollusques édules. — Adopté. M. De Malzine annonce la mort de notre collègue, M. Albert Toilliez. — Il est décidé qu'une notice sur sa vie sera insérée dans les Bulletins. La séance est levée à 8 12 heures. Séance du 5 rovembre 1865. PRÉSIDENCE pE M, ADAN. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents MM. Adan, président; Le Bœuf, membre honoraire; Lambotte; Rosart; capitaine Seghers: Weyers: Roffiaen ; Colbeau, secrétaire, MM. de Sélys-Longchamps, Mors et Funck font excuser leur absence. XC SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Les procès-verbaux des assemblées du 3 septembre et du 1% octobre 1865, sont lus et approuvés. Correspondance. — Le Secrétaire donne lecture d’une lettre émanant de la Direction de la Société Royale de Zoologie de Bruxelles, nous accordant le local demandé pour l'Exposition d'animaux invertébrés de 1866. L'Assemblée vote des remerciements à la Société Royale de Zoologie. Dons. — 1° De M. Colbeau, journaux contenant des nou- velles concernant la malacologie. 2° De M. Fologne, fossile de Hardenne près de Dinant. Remerciements. Communication du Conseil. — Le Président annonce que dans sa séance de ce jour, le Conseil a reçu comme membre effectif de la Société, M. César Fontaine, membre de la Société entomo- logique de Belgique, à Papignies (Hainaut). Rapports. — M. Roffiaen donne lecture du rapport qu'il a préparé avec M. Colbeau sur le manuscrit de M. Senoner, reçu à la séance du 3 septembre. Il donne également lecture de la traduction de ce travail écrit primitivement en langue italienne. L'Assemblée conformément aux conclusions des rapporteurs, remercie M. Senoner pour ses communications et décide que la traduction française en sera publiée dans les Annales de la So- ciété. L'Assemblée remercie également M. Roffiaen pour la traduction qu’il en a faite. Sur l’avis de MM. Le Bœuf et Seghers, l’Assemblée recon- nait qu'il serait avantageux pour la Société d'établir des rela- tions avec les malacologistes cités par M. Senoner. M. Rosart annonce que les membres nommés pour etudier la BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. XCI question des mollusques alimentaires se sont occupés des demandes posées dans le Questionnaire du Gouvernement. MM. Seghers et Lambotte, membres de la Commission pour les Aquarium, ont déjà pris divers renseignements, mais la Com- mission n’est pas encore en mesure de pouvoir présenter un rap- port. Ils demandent que la Commission puisse s’adjoindre M. le professeur Miller, qui s’est beaucoup occupé de cet objet. — Adopté. M. Le Bœuf croit que le Conseil d'Administration de la Société royale de Zoologie serait disposé, dans une certaine mesure à avancer une partie des fonds nécessaires à l’établissement de nos Aquarium : il a reçu un travail sur ceux du Jardin z0olo- gique de Hambourg dont il cite quelques extraits, et a eu l’occasion de voir l’un des principaux constructeurs d’Aquarium de Paris qui trouve que le local destiné par la Société z0olo- gique à recevoir les nôtres se présente dans les conditions les plus favorables et pourrait même servir de modèle en cegenre. Communications diverses. — M. Seghers cite quelques nou- velles découvertes qu’il a faites autour de Bruxelles dans les terrains bruxelliens, entr'autres plusieurs exemplaires de la Rostellaria ampla Brander, avec l'aile presqu'entière : ces exemplaires ne concordent pas avec la figure de l’espèce donnée par Nyst dans ses coquilles tertiaires de Belgique et en sont peut-être distincts. Il fait remarquer que la découverte de diverses coquilles ayant conservé leur test (Nautilus Burtini, Strombus giganteus, Rostellaria ampla, etc.), est contraire à l’opinion pré- tendant que dans le système bruxellien les espèces fixées se trouvent seules dans ce cas. M. Colbeau rend compte d’une excursion qu'il a faite Île 5 octobre dernier avee MM. Roffaen et Rosart à T'ervueren et dans la forêt de Soigne ; les étangs du parc de Tervueren étant XCII SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE mis à sec ils ont pu aisément recueillir des Anodonta cellensis qui y sont très-communes. Il signale un fait qui lui a paru assez intéressant, c’est la disparition d’une espèce de limnée (Lim- næa glabra) et son remplacement par une autre espèce (Limnæa stagnalis), dans une petite mare tout à fait isolée de la forêt de Soigne. La première espèce s’y trouvait très-abondamment il y a quelques années ainsi que quelques Limnæa truncatula, et c'étaient, avec un Pisidium, les seules espèces qui y vivaient. Il n’a pu dernièrement découvrir un seul exemplaire de ces deux limnées, tandis que les L. stagnalis y vivaient en grande quan- tité accompagnés de quelques L. limosa. Ces deux dernières espèces y ont été évidemment transportées d’une manière ou d'autre, soit par le fait volontaire de l’homme, soit par des oiseaux aquatiques ; mais 1lest plus difficile d'admettre que tous les exemplaires des deux premières aient pu être enlevés ou détruits par ces mêmes causes. Peut-être ont-ils été anéantis par suite d’une mise à sec prolongée de la mare avant l’arrivée des nouveaux habitants, peut-être l’ont-1ls été par ceux-ci? M. de Robiano désirerait que ces observations fussent plus complètes et püssent indiquer positivement la cause de ce remplacement. La séance est levée à 4 1/2 heures. Séance du 3 décembre 1865. PRÉSIDENCE DE M, ADan.. La séance est ouverte à 2 1/2 heures. Sont présents MM. Adan, président; Rofliaen; comte de Robiano; Lambotte; De Malzine; Rosart; capitaine Seghers; Fologne; Weyers ; Colbeau, secrétaire. BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. XCIII M. Le Bœuf, membre honoraire et M. Fr. Seghers assistent à la séance. MM. Fontaine, baron de Sélys-Longchamps et Mors, ainsi que M. Funck, membre honoraire, font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 5 novembre 1865 est lu et approuvé. Correspondance el dons. — La Société a reçu depuis sa der- nière séance : 1° De M. Thielens, au nom de M. Senoner, brochure inti- tulée : Z/ monte Mario ed à suoi fossili par Angelo Conti, avec lettre faisant part du désir de M. Giovanni Rigacci d'adresser à la Société des fossiles du Monte Mario en échange d’espèces recueillies en Belgique. — M. Seghers afin de faciliter cet échange offre de donner des fossiles bruxelliens. La Société effectuera l'échange proposé dès que cela Iui sera possible. : 2° De M. labbé Michot, lettre accompagnant une notice biographique sur notre collègue M. Alb. Toilliez, notice dont il sera donné lecture et qui sera insérée dans le procès-verbal de la séance. 3° De M. César Fontaine, lettre de remerciements pour sa réception en qualité de membre effectif de la Société. 4 De M. Colbeau, divers journaux avec articles concernant la malacologie dont il est donné connaissance. 5° De M. Jamrach et de M. le D' Maris, divers polypiers. 6° De M. le comte de Robiano, coquilles terrestres et fluvia- tiles de Eltville (duché de Nassau), et quelques fossiles de Büdenheim près de Mayence, etc. 1° De M. Lambotte, coquilles, ete., recueillies dans le tuf de Marche-les-Dames. Des remerciements sont votés à ces Messieurs. Communication du Conseil. — M. le Président engage les XCIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE membres faisant partie des diverses Commissions à prendre jour pour se réunir et à présenter leurs rapports, s’il est possible, à la prochaine assemblée. Lectures et communications. — Le Secrétaire donne lecture de la notice biographique.suivante sur M. Albert Toilliez, par M. l'abbé Michot : ” Quand un membre d’une société savante disparait de la scène du monde, la société porte aussitôt ses regards sur les œuvres qui ont marqué son passage. ” La vie de l’esprit est ce qui l’occupe, ce qui l’intéresse par- dessus tout : car la société a le sentiment inné que ses produc- tions sont plus que les autres les signes certains de grandeur d’une nation. ” La Belgique particulièrement, depuis plusieurs années, se fait remarquer parmi les nations modernes par son culte de l'intelligence, et ce caractère est le plus éminent peut-être qui nous distingue des autres races humaines. » La vie des savants se trouve ainsi intimement liée à la vie même de la Nation. “ L’ingénieur Albert Toilliez est né à Mons, le 3 avril 1816. Il fit avec distinction ses humanités à l’Athénée de sa ville natale; mais c’est surtout à ses études privées qu’il dût la grande variété des connaissances qu'il possédait. ” Ce fût le 24 octobre 1835, et à la suite d’un concours où il se distingua, que Toilliez entra dans l'administration des mines : quatre ans étaient à peine écoulés, qu'à la suite d’un second concours il fut nommé le 4 janvier 1839 sous-ingénieur, et le 29 février 1852 il fût chargé en qualité d'ingénieur de 2e classe du service du 1° district, aujourd’hui 1° arrondisse- ment des mines. Enfin le 11 août 1858, A. Toilliez était promu au grade de 1" classe et le 15 décembre 1859 il recevait la décoration de lOrdre de Léopold pour ses travaux scientifiques et en récompense du zèle, du talent et du dévouement dont il BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. XCV n'avait cessé de donner des preuves pendant sa trop courte carrière. ” Un mémoire qu’il adressa à la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, en réponse à une question posée par elle, ayant été couronné, il fut proclamé membre de cette Compagnie savante, dans laquelle il remplit les fonctions de Secrétaire et de vice-Président. “ L’Administration communale lui donna aussi un témoi- gnage de son estime en le nommant membre du Conseil de salu- brité publique et de la Commission directrice du Musée de Mons. Il était en outre Président de la Société archéologique de Mons. » Notre collègue Toilliez était du petit nombre de ces hommes qui se rendent utiles sans bruit et laissent des traces durables de leurs profondes études. Il a aimé, cultivé, professé la Science pendant trente années d’une vie laborieuse. Ses recherches importantes, ses observations ingénieuses et ses découvertes en Paléontologie et en Archéologie ont été tellement incessantes que le nom de Toilliez restera attaché à l’histoire naturelle. ” Trop modeste et trop simple il n’a guères publié qu’une série de notices dans les publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, et dans celles du Cercle archéologique montois, ainsi qu’une traduction de l’ouvrage de Lyell sur les terrains tertiaires de la Belgique. “ C’en est assez pour faire apprécier le savant collègue de notre Société malacologique dont les louanges, si bien méritées, doivent être solennellement proclamées. n Par sa probité, son intelligence, son activité, par les qualités du cœur, par sa bonté, sa franchise et son aménité il s’est fait et a su conserver de nombreux amis. " M. Albert Toilliez a succombé le 4 septembre 1865, âgé de 49 ans. Ses derniers Jours ont été doux et tranquilles : il n’a pas cessé un moment de lire et de travailler. Jusqu'à la der- nière heure, son âme courageuse s’est prêtée aux devoirs de la XCVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE vie. Quoique souffrant d’une blessure qui l’obligeât depuis quelques mois à de grandes précautions, en lui voyant l'esprit si libre et si ferme, on ne pouvait s'empêcher d’espérer que la force morale surmonterait chez lui la faiblesse du tempéram- ment : un mieux inattendu semblait encore confirmer ces espé- rances. L'illusion s’est dissipée cruellement. , M. Colbeau donne lecture de quelques parties d’un travail, accompagné d’une planche, destiné aux Annales, sur les décou- vertes malacologiques qu’il a faites en Belgique depuis la publi- cation de ses Matériaux pour la faune malacologique de Belgique, décembre 1859. Dans ce travail sont refondues les communica- tions qu'il a faites en diverses séances, notamment aux séances du 6 décembre 1863. du 4 décembre 1864 et du 6 août 1865. L’impression en est décidée. M. Seghers désirerait que la Société fit une excursion à Vireux, province de Namur, où l’on vient parait-il, de décou- vrir des cavernes. M. Lambotte parle du dépôt de tuf de Marche-les-Dames, dans lequel il a recueilli les coquilles dont 1] a fait don à la Société. Ce dépôt est analogue à quelques autres également de la province de Namur, comme ceux de Rouillon et de Roly; on doit faire remonter leur origine à une époque très reculée, puisque celui de Rouillon, par exemple, s'élève de 10 à 15 mètres au dessus du niveau actuel de la Meuse. Ces différents dépôts renferment les mêmes fossiles ; les feuilles de végétaux, surtout celles de noisetier et d’une espèce de mauve, y sont très abondantes, de même que les ostéocolles contenant souvent encore les écorces des branches qui leur ont donné naissance. Mais une découverte plus intéressante a été faite dans celui de Roly, c’est celle d’un polypier analogue aux espèces marines lequel a été déposé dans le Cabinet de minéralogie, ete., de l’Athénée royal de Namur lors- BULLETIN DES SÉANCES — ANNÉE 1865. XCVII qu'il y était professeur. Il est malheureusement aujourd’hui à regretter que ce riche cabinet soit fermé au public, et que, l’en- tretien en ayant été totalement négligé pendant bien des années, il ne puisse plus guère rendre de services à la science comme il y était Justement appelé. M. Lambotte ajoute qu’il serait impor- tant de comparer les coquilles provenant du tuf aux espèces actuellement vivantes. L'assemblée charge M. Colbeau de lui faire un rapport sur cette question. La séance est levée à 4 1/2 heures. LISTE DES OUVRAGES ENTRÉS A LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ PENDANT LES ANNÉES 1863, 1864 ET 1865. BELLYNCK, LE PÈRE AUGUSTE. — Flore de Namur ou des- cription des plantes spontanées et cultivées en grand dans la province de Namur, observées depuis 1850. Namur 1855. In-8°. — Résumé du cours de zoologie professé au collége N.-D. de la paix à Namur. Namur, 1864-1865. In-8. CATALOGUES de divers marchands naturalistes, libraires, etc. CHaRLiER, D' Euc. — Observation de tumeur érectile. (Extrait des Annales de la Société médico-chirur- gicale de Liége, 1862). — Observation d’hydrocéphalie chronique. (Idem.) — Observation d'un monstre humain notencé- phale, avec planche. 2 exemplaires. (Extrait des mêmes Annales, 1865.) — Observation d'un monstre humain pseuden- céphale, avec planche. 2 exemplaires. (Idem ) CI SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE CoLBEAU, Juces. — Matériaux pour la faune malacolo- gique de Belgique. I. Liste des mollusques terrestres et fluviatiles de Belgique. Bruxelles, 1859, avec 2 planches. 2 exemplaires. ConTi, ANGELO. — Il Monte Mario ed i suoi fossili subapen- nini, raccolti e descritti dallo scultore e pa- leontologo Angelo Conti di Ferrara. Roma, 1864, avec planche. DE MALzINE, F. — Laittorina Robianïi, avec planche. 2 exemplaires. (Extrait du Bulletin de l'Académie royale des sciences de Belgique, tome XIV, 2e série, 1862.) DE RYCKHOLT, BARON P. — Mélanges paléontologiques, 1"° partie, avec 10 planches. (Extrait du tome XXIV des Mémoires couronnés et Mémoires des savants étrangers de l’'Acadèmie royale des sciences de Belgique.) — Mélanges paléontologiques, 2”° partie avec 10 planches. — Mélanges paléontologiques 3° partie, 16 pl. — Notice sur les genres Nautilus Breyn.; Ves- tinautilus, Asymptoceras, Coya de Ryckh. ; et Terebrirostra d'Orb. Bruxelles, 1852, pl. DEWALQUE, G. — Réunion extraordinaire à Liége (Bel- gique) du 30 août au 6 septembre 1863. pl. (Extrait du Bulletin de la Société géologique de France, tome XX.) — Sur quelques fossiles trouvés dans le dépôt de transport de la Meuse et de ses affluents. (Extrait du Bulletin de l'Académie royale des sciences de Belgique, 2e série. tome XV.) In-8°. In-4. In-4°. In-4°. In-8°. In-8°. BIBLIOTHÈQUE CH D'HomBres FIRMAS, BARON. — Suite des Mémoires et ob- servations de physique et d'histoire naturelle, avec 2 planches. (Tiré des Bulletins de la Société géologique de France, tome XII.) Duguissox. — Catalogue du cabinet d'histoire naturelle de F.-R.-A. Dubuisson, Nantes, an virt. In-8°. FoLocxE, EGipe. — Observations sur quelques Lépidop- tères observés en Belgique, avec 1 planche. (Extrait des Annales de la Société entomologique de Belgique, tome, VI, 1862.) Journaux divers avec articles ayant rapport à la malacologie. LamgoTTE, HENRI. — Établissements de produits chimi- ques. Bruxelles, 1855. In-12°. — Note sur le rapprochement qui existe entre la disposition du système cérébral des ani- maux vertébrés et celle du ganglion susæso- hagien des animaux articulés. [e) (Extrait du Bulletin de l’Académie de Bruxelles, tome VI.) — Nouvelle théorie de chimie organique basée sur les lois de la composition binaire.Bruxelles, 1840. In-8°. — Observations anatomiques et physiologiques sur les appareils sanguins et respiratoires des Batraciens anoures, 3 planches. In-4°. (Extrait des Mémoires couronnés par l'Académie de Bruxelles, tome XIII.) — Recherches sur l'organisation des membranes séreuses, Bruxelles, 1840. 3 planches. In-8°. (Extrait du Bulletin de l’Académie, tome VIL.) CIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. LawBorTE, HENRI. — Sur des roches d'origine ignée inter- calées dans le calcaire de transition de la Bel- gique. 1 planche. (Extrait du Bulletin de l'Académie, tome X.) — Traitéde minéralogie pratique. Namur, 1842. Le Hanroy pe BEAULIEU CH. ET ALBERT ToILLIEZ. — Mé- moire sur les terrains tertiaires de la Belgique et de la Flandre française par sir Charles Lyell, traduit par MM, Ch. Le Hardy de Beaulieu et Albert Toilliez. Bruxelles, 1856. pl. Micnor, L'ABBÉ N.-L. — De l'instinct des plantes, Mons, 1854. (Extrait des publications de la Société des sciences, des arts, et des lettres du Hainaut.) — De l'instinct des Zoophytes, Mons 1857. _ Flore du Hainaut, Mons, 1845. — Opinion de M. Michot rapporteur de la Com- mission nommée par la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut pour l’exa- .men de la maladie des pommes de terre. Mons, 1845. (Extrait des publications de la Socièté des sciences des arts et des lettres du Hainaut.) — Tableau botanique de la méthode naturelle de Jussieu, rédigé par l'abbé Michot sur le plan de l'ouvrage de Ventenat, Mons, 1842. (Tableau de 14m925 de largeur sur 2 mètres de haut.) PARKE, GEORGE H. — A Catalogue of British Recent Shells. (Tableau de 65 centimètres de haut sur 50 de large.) In-&°. In-8°. In-8°. In-8°. BIBLIOTHÈQUE. Peccxiour, V. — Descrizione di alcuni nuovi fossili delle argille sabappennine toscane. Planche. (Extrait des Atti della Societa italiana di scienze na- turali, vol. VI.) SAUVEUR, J. ET COLBEAU, J. — Des variations normales de l'aile dans l'espèce chez quelques Lépidop- tères, avec 1 planche. (Extrait des Annales de la Société entomologique de Belgique, tome VII, 1863.) SCHRAM. — Rapport de la Société de pisciculture. Bruxelles, 1863. SEGHERS, CAPITAINE À. ET Jh Toussaint. — Trait d'union entre le haut et le bas de la ville de Bruxelles. Bruxelles, 1863, avec une planche. SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. — Statuts de la So- ciété malacologique de Belgique, Bruxelles, 1863. 3 exempl. SrossicH, An. — Fauna adriatica. Pars I. Triest, 1862. THIELENS, ARMAND.— Flore médicale belge, Brux., 1862. — Les Ajuga pyramidalis et genevensis, 1864. (Extrait des Bulletins de la Société royale de Bota- nique de Belgique.) — Notice sur l'Asparagus prostratus, Dmrt. 1 pl. (Extrait des mêmes Bulletins, tome I.) — Observations sur quelques plantes rares ou nouvelles dela Flore de Belgique, Brux.1865. (Extrait des mêmes Bulletins.) — Quelques mots à propos des Aérolithes tombés en Brabant le 7 décembre 1863. In-8&. In-8°. In-é. In-12°. In-8°. CV CVI SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE THIELENS, AR. ET WESMAEL, ALFR. — Annotations à la Flore de la partie septentrionale du Brabant. (Extrait des Bulletins de la Société royale de Bota- nique de Belgique, tome I.) - Toiuiez, ALBERT. — Notice géologique et statistique sur les carrières du Hainaut, Mons, 1858. In-&. (Extrait des Mémoires de la Société des sciences des arts et des lettres du Hainaut.) ARE PA MS ES TENTE DONS REÇUS POUR LES COLLECTIONS MALACOLOGIQUES DE LA SOCIÉTE PENDANT LES ANNÉES 1863, 1864 ET 1863. Les collections malacologiques de la Société dont l'inventaire se trouve consigné au registre-collections scientifiques, sous les n°° 1 à 1174, com- prennent environ 4000 échantillons dont le classement n'est pas encore effectué mais qui portent pour la plupart leur nom scientifique. Ils peuvent être répartis approximativement de la manière suivante : I. — ESPÈCES FOSSILES. 1. Coquilles et polypiers fossiles de diverses localités de la Belgique, une trentaine d'espèces. (Donateurs: MM. Thielens, Rosart, etc.) 2. Coquilles et polypiers du crag d'Anvers, environ 100 espèces (MM. De Malzine, Weyers, Thielens). 3. Coquilles des argiles de Baesele et de Niel, une vingtaine d'espèces. (M. Weyers). 4. Coquilles et polypiers des terrains laekenien et bruxellien, environ 25 espèces. (MM. Seghers, Fologne, etc.) 5. Coquilles de Bracquegnies (Hainaut), environ 35 espèces (MM. Briart et Cornet). 6. Coquilles de Féluy, près des Écaussines, une quinzaine d'espèces. (M. De Malzine). CX SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 7. Coquilles subfossiles du tuf de Marche-les-Dames, une dizaine d'espèces. (MM. Lambotte et Colbeau). 8. Coquilles desterrains jurassiques du département de l'Indre (France), une vingtaine d'espèces. (M. le docteur Breyer). 9. Coquilles et polypiers fossiles de diverses localités étrangères à la Belgique, environ 90 espèces. (MM. Michot, etc.) II. — ESPÈCES ACTUELLES. 1. Coquilles de diverses provenances, européennes et exotiques, appar- tenant à divers genres terrestres, fluviatiles et marins, environ 340 espèces. (Donateurs : MM. Jamrach, Michot, Thielens, Colbeau, Mors, etc.) 2. Collection d'environ 100 espèces du genre Helix européennes et exo- tiques. (MM. Colbeau, Thielens, etc.) 3. Collection d'environ 50 espèces des genres Pupa et Macroceramus. (M. Colbeau.) 4. Collection d'environ 60 espèces et variétés du genre Limnæa, en grande partie recueillies en Belgique. (M. Colbezu\. ». Coquilles terrestres et fluviatiles des environs de Trieste, environ 60 espèces et variétés. (M. Stossich). 6. Coquilles terrestres et fluviatiles de Eltville (duché de Nassau), une dixaine d'espèces. (M. de Robiano). 7. Coquilles terrestres des Alpes de Bavière, une dixaine d’espèces. (M. Roffiaen). 8. Coquilles terrestres d'Alger, une dizaine d'espèces. (M. Lallemant). 9. Quelques espèces de coquilles recueillies sur les bords de la mer Cas- pienne à Bakou. (M. Kerels) 10. Coquilles marines de la mer Adriatique, environ 100 espèces. (M. Stossich). 11. Coquilles recueillies sur les côtes du Brésil, une trentaine d'espèces. (M. Le Bœuf). 12. Quelques beaux échantillons de polypiers. (MM. Jamrach et de Robiano). “ © LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÊTÉ LISTE GÉNÉRALE MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE AU 51 DÉCEMBRE 1865 (Le nom des membres fondateurs est précédé d'un astérisque * ) Niembres honoraires. 4863. Fuxcx, N. membre de plusieurs Sociétés savantes, directeur du Jardin zoologique. — Bruxelles. 4865. Le Bogur, ÉMILE, directeur général de la Société royale de zoologie. — Bruxelles. Membres effectifs. 1864. Anan, H. directeur général des contributions, etc., boulevard du Régent, 30. — Bruxelles. 1863. ‘BELLYNCK, LE PÈRE AUGUSTE, professeur d'histoire naturelle au col- lège Notre-Dame de la Paix. — Namur. 4864. BriarT, AL. ingénieur des mines. — Chapelle-lez-Herlaimont. (Hainaut). 1863. *CHARLIER, EUGÈNE, D' en médecine, ete., médecin-chirurgien du bureau de bienfaisance, membre de diverses Sociétés savantes, rue Faubourg-St-Gilles, 19. — Liége. CXIV SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1865. “CocnErEUx, CHARLES, capitaine commandant du génie. — Mortsel, (Anvers). 1865. "CoLBEAu, JULES, membre de plusieurs Sociétés savantes, chaussée d'Etterbeek, 51. — Bruxelles. 1864. Corxer, F.-L. ingénieur des mines. — La Louvière, (Hainaut). 1864. Dezy, M'* JEANNE, rucdes Champs-Élysées, 29. — Ixelles-Bruxelles. 1864. DE GomExsoro, Huascar, D' en sciences naturelles. — Bruxelles. 1863. “DE MALzINE, FIRMIN, propriétaire , rue du Moulin, 11. — St-Josse- ten-Noode-Bruxelles. 18635. "DE RoBIANO, COMTE MAURICE, sénateur, place de l'Industrie, 37, — Bruxelles. 1863. “DE Sécys-LonccHAmPs, BARON Eb»., sénateur, membre de l’Acadeé- mie royale des Sciences de Belgique et de diverses autres académies, etc. — Waremme, (Liége). 1863. *DEWALQUE, G. D' en médecine, etc., membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, etc., professeur à l'Université, rue de la Madeleine, 19. — Liége. 1864. Eccer, S., D'. Dorothea gasse, 11. — Pesth. 1863. “ÉLoix, FÉLIx, ingénieur des Mines, secrétaire de S. M. l'Empereur du Mexique. — Mexico. 1863. “FOLOGNE, ÉGIDE, architecte, membre de la Société entomologique de Belgique ; rue du Marais, 16. — Bruxelles. 1865. FonTaINE, CÉSAR, membre de la Société entomologique de Belgique. — Papignies, (Hainaut). 1863. “GEELHAND DE MERxEM, L. rue du Pont-Neuf, 21. — Bruxelles. 4863. “Lamgorre, Henri, D' en Sciences naturelles, ancien professeur de géologie, etc., à l'Athénée royal de Namur, etc., membre de diverses Sociétés savantes; rue de Constantinople, 6. — St-Gilles-Bruxelles. 1865. LHOUMIER, interne à l'hôpital militaire de Brnxelles ; rue d'Idalie, 30. — Ixelles-Bruxelles. LISTE DES MEMBRES CXV 1863. “MicuoT, L'ABBÉ N.-L. membre de diverses Sociétés savantes, rue Gaillardimont. — Mons. 1863. Mors, Louis, ingénieur, membre des Sociétés entomologiques de Belgique et de France; rue d'Hérenthals, 11. — Anvers. 1865. “ROFFIAEN, FRANÇOIS, artiste-paysagiste, rue du Financier, 16. — Ixelles-Bruxelles. 1865. “RosART, ADRIEN, membre de la Société entomologique de Belgique, rue du Berger, 21. — Ixelles-Bruxelles. 1864. RUHLMANN, ALBERT, ingénieur. — Wilryck, (Anvers). 1865. SEGHERS, ALEXANDRE, Capitaine en retraite, rue de Naples, 49. — Jxelles- Bruxelles. 1865. Suirrerr, WiLciam H. Esquire, Lindenhouse. — Lymington, (Hampshire). 1863. “THIELENS, ARMAND, D' en Sciences naturelles, membre de diverses Sociétés savantes nationales et étrangères, rue de Namur. — Tirlemont. 1863. ‘WEYERs, J.-L. membre de plusieurs Sociétés savantes; rue du Persil, 3. — Bruxelles. Membres correspondants. 1864. CANOFARI DE SANTA VITTORIA, COMTE. Chiatamone, 6. — Naples. 1864. CHARLIER, ALEXANDRE, lieutenant de marine. — Namur. 1864. D’AxconA, CÉSAR, aide naturaliste au Muséede géologie. — Florence. 1865. JamrAcH, CH. naturaliste, St-George-street, 180, East. — Londres. 1864. LALLEMANT, CHARLES, pharmacien, membre de diverses Sociétés savantes, rue d'Isly, 5. — Alger. 4864. Peccniour, Victor, membre de plusieurs Sociétés savantes, — Sel- tignano, près de Florence. 4864. SENONER, A. bibliothécaire de l'Institut impérial-royal de gé- logie, ete. — Vienne. CXVI SOCIÈTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1864. Srossicn, Anozrx., professeur, membre de diverses Sociétés savantes. — Trieste. 1865. WesrerMAN, directeur du Jardin zoologique. — Amsterdam. Membres démissionnaires. 1863, 8 janvier.-1865, 25 mars. “DE RYCKHOLT, BARON PH. colonel d'artillerie, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Visé, (Liége). 1864, 5 juin.-1864, 22 juin. ROFFIAEN, EUGÈNE, capitaine à l'état-major du génie, professeur à l'École militaire. — Bruxelles. 1865, 15 juillet.-1865, 2 mai. RorTHscip, J., membre de la Société géo- logique de France. — Paris. NRlembres décédés, 1863, 7 féevrier.-1864, 40 décembre. *D’UpEkemM, JULES, docteur en Sciences naturelles et en médecine, membre de l'Académie royale des Sciences de Belgique, etc., professeur à l'Université de Bruxelles. — Bruxelles. 1864, 3 avril.-1864. MENDEL, Joserx, banquier. — Paris. ' 1864, 4 avril.-1865, 4 septembre. *ToiLLiEz, ALBERT, ingénieur princi- pal des mines, membre de diverses Sociétés savantes. — Mons. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME I ANNALES DE LA SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Annales de la Société malacologique de Belgique tome I, 1863-1865. Assemblée générale du 1" janvier 1863. (Fondation de la Société) . . Assemblée générale du 6 avril 1863. (Adoption des Statuts). . . . . Assemblée générale du 4" juillet 1865. (Liste des membres fon- MCE PR ER LT CU RU RS Sn nr RTS Me Assemblée générale du 1° juillet 4864, ©. . . . 0... . à : . 1 Bssemblée senérale du An juillett1865.. . 23. 11.0: COTE ERNEST EP Per Ralebnidesiséances dela Société... Re On, 17: Bulletins de la Société malacologique de Belgique, tomel, 1863-1865. POECUDRS Mae DIOSIQUES y 0e US NES TR EME Description d’une espèce fossile de la famille des Vermets, Sipho- Hum ingens, par Jules Colbeau . NE Excursions et découvertes malacologiques faites en quelques localités de la Belgique pendant les années 1860-1865, par Jules Colbeau. Msterdes membres de la S0cIélé). à . à. + Mets NET, Mémoires de la Société malacologique de Belgique, tome, 1863-1865. Notes conchyliologiques, par le D' A. Senoner, traduites de l'italien PAR ROIMENT MIA DIRECT CXVIIT SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séances : 1r janvier 1863. (Assemblée générale). . . . . . . - . . . XI 6 avril 4863. (Assemblée générale). .….. .. . : . . 7. .. XIII 4 juillet 1863. (Assemblée générale) . . . . . . . . . . . XXI LOUE MOOD UNE NOT NÉE MEN EE ENE XX VIII (Céphalopodes ? rencontrés dans une rivière de la Georgie. — M. Weyers). AO AOULASOOE 225 AR ANRT A EE A OS TEE ea XXXI (Limnæa stagnalis, var. arenaria, J. Colb.; Planorbis Roffiaeni, J. Colb.). 40/septembDre 1 TE PT Nr PCR XXXIV (Helix sénestres et scalariformes observés en Belgique. — M. Colbeau). DAFOCLODTE LS DE ESA PMR EE D EE AS RE OICN ES XXXV AS novembre ASC ER LE DE EMEU Er Een XXXVII GidecemDre MS Co MEET ENT ME OR RNA TETRE XXXIX (Volvula Lambotteana, De Malz.; Trochus Weyersii, De Malz.;) (Helix Sauveuri, J. Colb.). SHANVIER AOC sun Lee Da tes 2e OCDE 2 SEXE TAENDIEL ADO Re AN Re NA Ie DOUTE OR XLV CIMArS ASOAS RREUL SRE A ET A At RE XLVI ONAVCI AS OS RUES RE ME RTE A RFA ACER XLVIIT (Longévité de quelques Helix). (Paludina contecta, var. Seghersi, J. Colb.). AAA SOA ENS IE RE RSR ES PAT ent RE SA L (Diminution du poids de l'Helix pomatia pendant l'hibernation. — M. Lambotte). DAS OLA IE Une NEUSE PRE AA Er Rs PSS LIL "juillet 1864. (Assemblée générale). . : . : . : 0,2 LIT DUO MASTER RPLE 07 Gene ANR ER ENTRE LXI HAOLUALSO EEE AU NAN UD RE AI ON SET MU ES LXIT ASSCDLEMDTE 18640227 TR EURE LXV 2:0010pre 1862.41 0205 20 RER Er SE ARS LXVI GIDOVEMDTE AS DE EEE RAR CAR SR RE LXVII Ædécembre ASC NET ER ANA Eat LXVIIE (Limnæa stagnalis, var. aquarii, J. Colb.). DD EL LE VO LES PAM NME AN 0 PSN TR RC EN LXXI D'iévrier 1865 ANR ASS Re EE s RIRE LXXIT (Notice biographique sur M. Jules d'Udekem). TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CXIX 2 TE PRESENT EN ORERn r CERAUR ET es LXXV D EE Re ne PEL LXXVI ARS RS ODA 2 7 AU tn DUR Een L : : LXXVI (Visite aux cavernes de Furfooz. — M. Lambotte). 218 RAIDE NS TEE PSP PAIE ARS PR PR RER EN RE ES LXX VIII (Excursion à Esschen. — M. Colheau). 1" juillet 1865. (Assemblée générale) . . . . . . . . . .. LXXX C'AGUEISO ONE N ON DER ET Tr ER LXXXHII (Excursion dans la province de Liége. — M. Colbeau). (Aquariums). DISEDICR DRE ES ONE M US La ee RL AU ro UuE LXXXVI AROCIONTEMISDE ED D TE RAR mn Re LXXXVIIT DIHONEMDrC LS ODA SI ra een uUn dans LXXXIX (Aquariums). (Fossiles bruxelliens. — M. Seghers). (Excursion à Tervueren. — M. Colbeau). DHEA DEC AOC Pre NET rate MA D Mu T XCII (Notice biographique sur M. Alb. Toilliez. — M. l'abbé Michot). (Tuf de Marche-les-Dames. — M. Lamhotte). Statuts de la Société malacologique de Belgique . . . . . . . . . .. Il Table générale des matières contenues dans le tome I, 1863-1865, des Annales de la Société malacologique de Belgique. . . . . . CXVII Re PT "RCADEMT ” CN * | OP SCIE de 12 à PLANCHES DU TOME TI. PLancne [. Siphonium ingens, J. Colbeau. Fig. 1. Coquille vue par le sommet. 2. Coquille vue de face. 3. Coquille vue par la base. PLance 11. Coquilles de Belgique. Fig. 1. Helix nemoralis, L. sinistrorsa. 2. Helix hortensis, Müll. scalaris. 3. Helix ericetorum, Müli. sinistrorsa. 4. Planorbis Roffaeni, J. Colbeau. a. Vu par dessus. b. Vu de face. c. Vu par dessous. 5. Limnæa stagnalis, L. var. arenaria, J. Colbeau. 6. Limnæa stagnalis, L. var. aquarii, J. Colbeau. 7. Paludina contecta, Mill. var. Seghersi, J. Colbeau. * 77e 7. ee » Malaco ê Ka (4 Lo T7 Co onium in ens, p) 7 &e CZ LAS 27 VU arenarila c Var: T hs Z 10TD1S A D nes œ 1 [ee =) c Feu [er — LL D te SEAT SAUT PES ; Le € be MORE EC Mat de t-M 20" HET ? HO . De 2 CT... CUP Dur dE ° Là : TN 1 A é ‘ «OR.