0) 6 Cox L R OPOOCX - Lee guise , AMAR, + L + * ñ à LE] er «à ‘ ss st LL, - re LA LL « + * LA LA » L * CAS D a, LA tte it MARAAREALTAR)] * ét, AREA LAARERIEN, PACA AC] ñ, ss. +4 tres ts. ARRLIRERARARLE, RARE ARAREMA] ess steve: ‘ ‘ ERMARLARERATALE CHANNEL: \# 4? © : : et : W . é_p° : . it + 0 , L , “1; 4 . ? AT . \ . re"! rat ot > TE D RARE TA 1 utat es n'atiar bte tt ne mb » + sr'ant nistiolier et me te nn: eu) etant Cahifornia Academy of Sciences ———- 0 $ # = de Belgique. Mabruary- 14 1907. Presented by 0... 3 à in 2011 with funding from: à _ California Academy of Sciences Library d 1m 49 Mr en fa CNE Ma: fu h http JINWW.archive.org/details/annalesdelasoci189/uns ANNALES DE LA SOCIÈTÉ E Li LL en # . ee) œ bi Cr (®, : | = | (®) 2 æ) Ex Z LA >, a @) | = | : mA m [a A 7 & $ « SA PASS D RE PR PE A AR PAS as $ re ù ‘ \ F 4} 4% 6 ’ y. SAR 7 4 } à. W” Th “ / se _ 3 : \ L ol iv > 44 . RE) à # fa A7 S . n + : #1 *- ne x | à DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI AC ; À A. : Ü + 4 Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsa- bilité. | 1 * '4 t 4 A . 1 . PRE | ATT ‘ L + LL » AIN ds ‘5 Le Bruxelles. — Imp. écon., N. VANDERSYPEN, rue de Trèves, 38. , wn Lg 4 a (l & DORE TION EU QATAR 4 ARE pi OUT RUE œ: eh | M LA Aya" Q Ta 4 À R .: A 4 + t { a 1 3" . Lu / ‘ y » u ‘ ANNALES DE LA : SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME QUARANTE ET UNIÈME res b BRUXELLES AU SIÉGE DE LA SOCIÉTÉ Die. 20, rue du Musée, 20 MR “4 1897 = Re é - à * do" 4 NH & CL Li U EU an, nl | ; k Ÿ C L 4 08: TP } 28 L'ECOIT E a Ü tn CAE Li Pan CORP TT Cv” ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE 1897 Conseil d’administration MM. KERREMANS, président. TOSQUINET, vice-président. LAMEERE, secrétaire général. FOLOGNE, trésorier. SEVERIN, bibliothécaire. HAMAL, secrétaire adjoint. ROBBE. Commission de vérification des comptes MM. PATERNOTTE,. SEELDRAYERS. VAN NEROM. Commission de surveillance des collections MM. KERREMANS, président. LEDROU. VAN NEROM. F È \ | "À k : - A 4 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 9 janvier 1897. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. Décisions du Conseil. Ont été nommés : M. Tosquinet, vice-prési- dent; M. Lameere, secrétaire général; M. Fologne, trésorier; M. Severin, bibliothécaire; M. Hamal, secrétaire adjoint. Le Conseil a admis en qualité de membre effectif, sur leur demande : MM. Léon Candèze et De Raeck, déjà membres associés ; il a accepté les démissions de MM. Monier et Remy. Correspondance. MM. Foerster et Ris remercient pour leur admis- sion en qualité de membre effectif; ce dernier envoie son portrait- carte pour l’album de la Société. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à ce numéro. Elle charge MM. Everts et Paul de Moffarts de faire pour la pro- chaine séance un rapport sur un travail de M. Bovie intitulé : Les Coccinelles de Belgique. Communications. Le Président annonce à l’Assemblée que M. le D' Candèze a été promu officier et que M. le professeur Gilson a été nommé chevalier de l'Ordre de Léopold. L'Assemblée leur adresse ses vives félicitations. — M. de Selys-Longchamps donne lecture d’une lettre de M. A. van Pelt-Lechner, membre de la Société entomologique néer- landaise, à Zevenhuizen, près Rotterdam, qui demande d’obtenir des exemplaires de Calamia lutosa capturés en Belgique et des renseignements sur la répartition géographique et la variabilité de cette espèce dans notre pays, afin d’en faire une étude approfondie. — M. Severin demande la parole et s’exprime comme suit : Le Musée royal d'Histoire naturelle a exposé pendant quelques iours les collections recueillies depuis quatre ans environ au Congo, par un certain nombre d'officiers et d’agents de l’État ou des compa- gnies de commerce. Les espèces réunies, au nombre de 10,000 envi- ron, contenues dans 400 caisses, permettent déjà de délimiter dans 6 leurs grandes lignes les zones entomologiques que comprend l’État indépendant. Ces zones paraissent être au nombre de trois : 1° Zone gquinéenne, comprenant les contrées au Nord de la grande boucle du Congo, c’est-à-dire celles qui sont arrosées par l’Oubanghi et sesaffluents. Cette zone s’étend vers l'Ouest dans le Congo français; 2° Zone congolaise proprement dite, comprenant la presque tota- lité de l’Etat ; 3 Zone katangienne, renfermant les contrées montagneuses et élevées qui entourent les lacs du Sud. Là on retrouve déjà forte- ment représentée la faune de l’Afrique australe. La pénétration de la faune d’une zone dans celle qui l’avoisine n’est nulle part aussi excessive que dans cette partie de l’Afrique. C’est au point que la faune congolaise proprement dite paraît, à première vue, ne pouvoir être séparée de ses voisines. Les nom- breux envois reçus au Musée ne permettent cependant pas de douter de son existence. Il paraît établi maintenant par de nombreux travaux géologiques et géographiques, que les territoires parcourus par le Congo et ses affluents formaient anciennement une vaste mer intérieure conte- nue par des régions montueuses sur lesquelles de tout temps la faune a pu se développer. Lorsque plus tard cette cuve s’est vidée lentement par le grand fleuve, l’eau, en se retirant, a permis l’ex- tension graduelle de ces faunes environnantes qui ont fini par se rencontrer et se fusionner sur une vaste échelle. C’est ce qui expliquerait cette homogénéité si caractéristique au premier coup d’œil qui frappe tous ceux qui ont eu l’occasion de voir des envois d’Insectes provenant de localités très diverses et très espacées de l'Afrique intérieure. Un autre caractère important réside dans l’absence de toute colo- ration vive et brillante. Les Insectes offrent des couleurs ternes, et les couleurs métalliques sont rares, même dans certaines familles, comme les Buprestides par exemple, dont toutes les espèces ont les colorations les plus brillantes dans les autres pays sous les mêmes latitudes. Les Lépidoptères, qui offrent la plus grande variété dans la richesse de la coloration partout ailleurs, n’ont rien de comparable au Congo. Les couleurs sont toujours sombres ou ternes, mais il existe une compensation dans la variation extrême qu’une seule gamme de couleurs peut offrir dans ses dispositions. Nous constatons cela notamment chez certains genres parmi les Nymthalides, tels que les Euphaedra, Euryphene et Cymothoë, ainsi que chez les Acraeides, qui tous offrent une variation extrême en des limites très restreintes. Ce caractère se retrouve chez les Papilio et certains Danaïdes de l'Amérique du Sud. 7 Il serait curieux de voir si cette uniformité dans les couleurs combinée avec une variation décorative aussi puissante est en rapport avec le développement forcément récent de la faune qui n’a pu s'épanouir qu'après l’évacuation de la mer intérieure. Mais si la coloration offre peu de ressources, il est d’autant plus intéressant de comparer les formes avec celles d'espèces analogues d’autres faunes. Plusieurs d’entre elles sont d’une aberration tout à fait extraordinaire, et l’on a relevé déjà la forme curieuse du Papilio Antimachus se rattachant probablement à une faune disparue. Ce caractère se retrouve chez certains Poissons, et l’ensemble de toutes ces observations nous fait prévoir que la faune du centre de l’Afrique prendra un jour une position aussi nettement tranchée et spéciale que, par exemple, celle occupée par Madagascar. L'étude des collections réunies par le Musée exigera de nom- breux travaux descriptifs, et un certain nombre de spécialistes ont bien voulu répondre déjà favorablement pour contribuer à l’exécu- tion de travaux monographiques comprenant la faune de l’Afrique en général ou spécialement celle qui nous occupe, selon les idées zoogéographiques de chacun d’eux. Une bibliothèque spéciale se formera ainsi renfermant la totalité des travaux antérieurs faits sur cette matière. La Société entomologique a accepté et publié deux mémoires déjà : Les Dytiscides et Gyrinides, par le D'° M. Regimbart ; Les Ichneumonides, par le D° J. Tosquinet. D’autres travaux sont en voie d’accomplissement, mais les maté- riaux à étudier sont énormes et les envois se succèdent, contenant toujours des choses nouvelles. Quelques chiffres indiqueront l’importance de la collection. En 1877, Kirby citait dans le supplément de son catalogue de Lépidoptères, 33 espèces de Cymothoe et autant d'espèces d’Euphae- dra pour le continent africain entier. Les collections du Musée de Bruxelles contiennent actuellement 27 espèces nommées et 17 sans nom du premier genre, 31 nommées et 45 sans nom du second genre. Cette proportion paraît être la même pour la plupart des familles, et il n’y a guère que parmi les Diptères et les Névroptères que les collections n’ont qu’une importance médiocre. J'aurais voulu citer les noms de tous ceux qui ont contribué à la réunion de ces collections, mais il aurait fallu dépasser le cours de cette simple note. Je me réserve d’y revenir plus tard. — M. Lameere expose à l’Assemblée les projets de la classe de Biologie de l'Exposition internationale de cette année ; il engage la Société à prendre part à cette exposition. L'Assemblée charge son Conseil d'administration de prendre les mesures nécessaires. — La séance est levée à 9 1/2 heures. DESCRIPTIONS D'ARACHNIDES NOUVEAUX par E. Simon. Familia ZODARIIDÆ. Subfamilia STORENOMORPHINÆ, THAUMASTOCHILUS nov. gen. Cephalothorax angustus et longus, parte cephalica parallela, thoracica leviter ovata et sinuosa postice truncata. Oculi chelæque Patisci. Laminæ-maxillares longæ et angustæ, valde incurvæ, ad basin atque ad apicem subcontiguæ. Pars labialis angustissima et longissima, ad apicem et imprimis ad basin valde attenuata. Pedes fere Patisei sed tibiis metatarsisque (tarsis brevioribus) 1! paris, acu- leis validis et inordinatis intus insigniter armatis. T. Martini sp. nov. — ©. Long.12 mill. — Cephalothorax nigri- cans, parte thoracica sensim dilutiore et linea media exili testacea no- tata. Abdomen teres, supra nigricans, antice macularum obliquarum paribus binis, prope medium vitta transversa lata, postice arcubus transversis plurimis læte flavidis ornatum, subtus luteum, lineolis binis nigris parallelis notatum. Chelæ nigræ. Sternum fuscum. Pedes lutei, fusco-annulati, tarsis metatarsis tibiisque (basi excepto) 1: paris nigro-castaneis. Pedes-maxillares nigri, femore luteo. — Natal (D' C. Martin). Familia CLUBIONIDÆ. Chiracanthium clavigerum sp. nov. — '9©. Long. 5-6 mill. — Cephalothorax lævis, fulvo-rufescens, antice leviter infuscatus. Oculi medii antici et postici a lateralibus quam inter se multo remotiores, medii antici lateralibus paulo majores. Oculi laterales utrinque æqui et anguste disjuncti. Abdomen oblongum, pallide luridum, in parte basali vitta angusta longitudinali leviter lanceo- lata, in parte altera maculis elongatis obliquis, inter se subcontiguis, vittas duas postice convergentes designantibus, supra ornatum. Chelæ rufescentes, nitidæ. Sternum pedesque pallide lurida, hi parum distincte olivaceo-annulati, tibiis anticis muticis, metatarsis 1! paris aculeo subbasilari aculeisque apicalibus parvis subtus armatis, tibiis posticis fere muticis sed metatarsis sat numerose aculeatis. Plaga vulvæ rufula postice minute foveolata. — ! A femina differt pedibus longioribus, distinctius annulatis, tibiis anticis aculeo parvo sub- medio armatis, chelis longioribus, valde attenuatis, intus ad basin obtuse prominentibus. — Pedes-maxillares luridi ; tibia patella cir- 9 citer æquilonga, apophysi nigra, brevi, sed robusta, apice ampliata et rotunda, subclaviformi, extus ad apicem armata; tarso ovato sat brevi, calcare basali carente. — Natal (D' C. Martin). Clubiona limpida sp. nov. — 4. Long.7 mill. — Cephalothorax oblongus, stria thoracica minutissima munitus, lurido-rufescens, albo-sericeo pubescens. Oculi antici inter se subæquales, medii lateralibus vix majores, a lateralibus quam inter se paulo remo- tiores. Oculi medii postici inter se quam a lateralibus evidenter remotiores. Abdomen oblongum, albido-testaceum, albo-sericeo- pubescens. Chelæ longæ et robustæ, rufescentes, antice, prope apicem, carinula tenui et brevi munitæ, et intus depressiusculæ. Sternum pedesque lurida. Aculei ordinarii. Tibiæ 3ï paris aculeis 1-1 et apicalibus binis subtus armatæ. Pedes-maxillares luridi, tarso infuscato, femore robusto aculeis validis 1-2 supra armato, patella longa, tibia patella vix breviore sed paulo angustiore, apophysi parva nigra et leviter arcuata extus ad apicem armata, tarso mediocri ovato, tibia cum patella simul sumptis paulo breviore. ©. À mari difiert oculis anticis inter se subæqualibus et fere æquidistantibus, chelis brevioribus haud carinatis. — Fovea vulvæ parva, transversim semicircularis, postice tenuiter rufulo-margi- nata. — Natal (D' C. Martin). C.natalica sp.nov.— (4. Long.7 mill. — À præcedenti,cuiaffinis est, differt oculis anticis inter se æquis et appropinquatis, mediis inter se quam à lateralibus, paulo remotioribus, chelis brevioribus, verticalibus, carinula tenuissima longiore et leviter incurva antice munitis, pedum-maxillarium maris apophysi tibiali minore recta et acuta. — ©. À mari difiert oculis anticis inter se paulo remo- tioribus, mediis lateralibus vix majoribus, pedum-maxillarium tarso castaneo. Fovea vulvæ antice arcuata et tenuissime marginata, postice plagula transversa, utrinque minute impressa, munita. — Natal (D' C. Martin). C. helva sp. nov. — ©. Long.8 mill. — Cephalothorax oblongus, stria thoracica brevissima impressus, fusco-rufescens, albo-sericeo- pubescens. Oculi antici inter se fere æquidistantes (spatiis interocu- laribus oculis mediis paulo angustioribus), medii lateralibus fere 1/3 majores. Oculi medii postici inter se quam a lateralibus non multo remotiores. Abdomen oblongum, atro-testaceum, albo- sericeo-pubescens. Chelæ robustæ, fusco-rufulæ, margine infe- riore sulci bidentato. Sternum pedesque fulvo-olivacea. Aculei ordinarii. Tibiæ 3° paris aculeo unico subtus munitæ. Fovea vulvæ nigra, in medio sulcata, longior quam latior, antice attenuata et 10 rotunda, postice obtuse truncata atque in medio emarginata. — Natal (D C. Martin). C. valens sp. nov. — . Long. 15 mill. — Cephalothorax oblon- gus, stria thoracica brevi munitus, fusco-rufescens, postice sensim dilutior, sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam leviter procur- vam, medii lateralibus majores et a lateralibus quam inter se paulo remotiores. Oculi medii postici inter se quam a lateralibus non multo remotiores. Abdomen oblongum, fusco-rufescens, sericeo- pubescens. Chelæ nigræ, robustæ et convexæ sed intus depla- natæ et antice carinula integra, basin attingente, munitæ. Partes oris nigricantes. Sternum fulvum, antice sensim infuscatum. Pedes obscure fulvo-rufescentes, coxis anticis basique femorum anticorum infuscatis. Aculei ordinarii. Tibiæ 3! paris aculeis 1-1 aculeisque apicalibus subtus armatæ. Pedes-maxillares graciles, fulvi apice infuscati, femore supra aculeis robustis 1-2 armato, patella longa, tibia patella paulo longiore et paulo graciliore, intus aculeo longo, extus apophysi apicali gracili acuta et leviter sinuosa instructa, tarso anguste ovato, tibia cum patella simul sumptis breviore. ©. Long. 15-18 mill. — A mari differt cephalothorace dilutiore, abdomine pallide testaceo sericeo-pubescente, chelis haud cari- natis, fusco-rufulis, margine inferiore sulci valde bidentato. Fovea vulvæ mediocris, rufula, semicircularis. — Natal (D' C. Martin). C. biaculeata sp. nov. — 4. Long. 6 mill. — Cephalothorax oblongus, stria thoracica brevi impressus, fulvus, albo-sericeo- pubescens. Oculi antici inter se fere æque et non late distantes, medii lateralibus majores. Oculi medii postici inter se quam a late- ralibus remotiores. Abdomen oblongum, cinereum, albo-sericeo- pubescens. Chelæ sat longæ, haud carinatæ, sed versus apicem valde attenuatæ, antice setis validis nigris inordinatis munitæ. Sternum pedesque fulvo-olivacea. Aculei ordinarii. Tibiæ 3° paris aculeis 1-1 et apicalibus binis subtus armatæ. Pedes-maxillares fulvi, femore aculeis validis 1-2 supra armato, patella paulo longiore quam latiore, tibia patella breviore extus ad apicem apophysibus parvis binis, æquis, rectis et acutis armata, tarso ovato tibia cum patella saltem æquilongo. — Port-Elizabeth (D° C. Martin). C. capensis sp. nov. — ©. Long.8 mill. — Cephalothorax oblon- gus, Stria thoracica parva munitus, læte fulvo-rufescens, antice leviter infuscatus. Oculi medii antici lateralibus vix majores, sed a latera- libus quam inter se evidenter remotiores. Oculi medii postici inter se quam à lateralibus distantiores. Abdomen oblongum, albo- testaceum albo-sericeo-pubescens. Chelæ robustæ, fusco-ravidæ, 11 margine inferiore sulci valde bidentato. Sternum pedesque flavida. Aculei ordinarii. Tibiæ 3' paris aculeo submedio longo aculeisque apicalibus binis minoribus subtus armalæ. Fovea vulvæ parva, transversa, utrinque minute nigro-marginata. — Africa austr. prom. Bonæ Spei! Port- Elizabeth (D' C. Martin). Tomopisthes Chazaliæ sp. nov.—9©,Long.7 mill.—Cephalo- thorax lævis, niger, olivaceo-pubescens, vitta media lata et utrinque vitta marginali angustiore obscure castaneis et Luteo-pilosis notatus. Oculi antici inter se appropinquati, in apicibus lineam rectam designantes, medii lateralibus saltem duplo minores. Oculi postici, superne visi, in lineam plane rectam, medii inter se quam a latera- libus vix remotiores. Abdomen nigrum, pilis fulvis, antice sensim albidioribus, crebre vestitum. Chelæ sternumque nigra. Pedes fusci, femoribus dilutioribus sed fusco-vittatis, aculeis scopulisque ordi- nariis. Plaga vulvæ nitida, transversim triquetra. — Colombia sept. : Sierra Nevada de Santa-Marta (de Dalmas). Agrœca guttulata sp.nov.—©.Long.7mill. — Cephalothorax obscure rufescens, pilis plumosis flavidis vestitus, utrinque vitta obscuriore dentata notatus. Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se valde appropinquati, medii lateralibus vix minores. Oculi postici in lineam sat procurvam, medii inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Area mediorum longior quam latior. Abdomen oblongum, supra fusco-reticulatum, maculis magnis luteis nume- rosis et subconfluentibus (medianis seriatis) ornatum, subtus pallide testaceum. Chelæ, sternum pedesque fulvo-olivacea, pedes antici leviter infuscati, postici confuse annulati, tibiis metatarsisque anticis aculeorum paribus binis subtus armatis. Area genitalis magna, longior quam latior, plagula media testacea leviter depressa, postice truncata, utrinque et postice margine nigro limitata, munita. — Turkestan meridionalis. Ceto coenosa sp. nov.— ©. Long.5 mill.— Cephalothorax brevis, sat convexus, niger, crebre et tenuiter coriaceus. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii lateralibus majores inter seanguste separati a lateralibus subcontigui. Oculi postici in lineam sat recur- vam, inter se fere æquidistantes, medii lateralibus paulo majores. Abdomen oblongum, atro-testaceum,‘antice paulo dilutius et scuto parvo rufulo munitum. Sternum nigro-rufescens, tenuiter rugoso- reticulatum. Chelæ nigræ valde rugosæ. Pedes parum longi omnino mutici, fulvo-rufuli, femoribus anticis usque ad basin, posticis ad apicem nigricantibus, tibiis cunctis (præsertim posticis) metatar- Sisque posticis annulo subbasilari annuloque apicali fuscis notatis. Fovea vulvæ profunda semicircularis, carinula fulvo-nitida triquetra divisa. 12 . Long. 5 mill, — A femina differt cephalothorace subtiliter coriaceo, parce et minute granuloso (utrinque granulis densio- ribus zonas radiantes designantibus), abdomine supra fere omnino scutato, pedibus longioribus, haud annulatis, sed femoribus valde infuscatis, femoribus quatuor anticis intus ad apicem uniaculeatis, tibiis 1! paris, in parte apicali, spinulis parvis uniseriatis, meta- tarsis usque ad basin spinulis similibus numerosis et biseriatis subtus instructis. Pedes-maxillares rufescentes, patella brevi extus ad apicem apophysi obtusa et depressa munita, tibia patella paulo longiore et paulo graciliore, extus ad apicem leviter prominula et supra apophysi brevi dentiformi munita, tarso longissimo cylin- drato, bulbum simplicem et longum, multo superante. — Natal (D° C. Martin). Œdignatha gulosa sp.nov.—9.Long.6 mill. — Cephalothorax fusco-piceus, parte cephalica sublævia, subtilissime punctata, thora- cica crebre punctata et striis radiantibus impressa. Oculi antici inter se subæquales, mediialateralibus quam inter se vix remotiores. Oculi postici inter se fere æquidistantes. Clypeus prominulus sed obtusis- simus. Abdomen atrum, subtus paulo dilutius, scuto dorsali abbre- viato et postice truncato nigro-nitido antice munitum, subtus regione epigasteris rufula et coriacea. Sternum rufo-piceum, niti- dum, grosse et regulariter impresso-punctatum. Chelæ rufescentes, læves et nitidæ. Pedes rufescentes, femoribus, basi excepto, infuscatis, apice tibiarum tarsisque dilutioribus, tibiis anticis aculeis longis 6-6, metatarsis 4-4, subtus armatis. . Long. 6,5 mill. — A femina difiert parte cephalica multo con- vexiore, nitidissima, postice a thoracica, brevi et punctata, sulco transverso arcuato discreta, oculis mediis anticis reliquis oculis majoribus et præsertim chelis antice ad marginem interiorem, prope medium, tuberculo setigero munitis. — Pedes-maxillares fulvo-rufescentes, sat longi, tibia patella longiore, tereti, extus ad apicem apophysi parva bifida (ramulo superiore uncato, inferiore recto infra directo), tarso sat longo et angusto. — Ins. Taprobane mont. : Maturata! Œ. affinis sp. nov.— ©. Long. 5 mill, — À præcedenti, cui valde affinis est, differt magnitudine minore et præsertim sterno opaco, punctis parvis et remotissimis tantum impresso. — Ins. Taprobane mont. : Maturata! Œ, retusa sp. nov. — 9. Long. 7-8 mill. — Cephalothorax niger,O0pacus,coriaceus, versus marginem sensim et minute rugosus. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo remotiores et paulo majores. Oculi medii postici a lateralibus quam inter se remotiores.Clypeus prominulus. Abdomen nt nn Do Det à Pros Eu SAT PT LS V0 ei. TT OO, CU De nn LT 9e à de de CR (195% 13 oblongum, scuto dorsali nigro, ad marginem anticum arcu lato, prope medium punctis binis inter se remotis, postice lineis arcuatis trinis albo-pilosis ornato, supra fere omnino obtectum, subtus fus- cum, macula media et utrinque macula obliqua obscure testaceis notatum, regione epigasteris nigra valde rugosa. Sternum nigro- opacum, parce et sat valde rugosum. Chelæ nigræ nitidæ, minutis- sime et parce rugosæ. Pedes fusco-picei, patellis apice tibiarum tarsis cunctis metatarsisque posticis dilutioribus et fulvis, tibiis anticis subtus 7-7 metatarsis 5-5 longe aculeatis, cd. À femina diflert regione ventrali abdominis scuto rufulo coriaceo fere omnino obtecta. — Pedes-maxillares fusco-rufes- centes, sat graciles, tibia patella saltem 1/3 longiore, tereti, extus ad apicem apophysibus parvis binis (superiore obtusa inferiore acuta) armata; tarso sat angusto, bulbum multo superante, subtus valde crinito. — Ins. Taprobane : Kandy! Œ. striata sp. nov. — ©. Long. 3,5-4 mill, — A præcedentibus differt cephalothorace nigro-opaco, subtiliter sed crebre coriaceo, nec punctato nec rugoso, oculis mediis anticis lateralibus et mediis posticis majoribus, oculis posticis parvis, inter se æquidistantibus, abdominis scuto dorsali nigro, antice maculis ovatis binis, prope medium maculis parvis 2-2 longis et obliquis, postice lineolis trans- versis 3 subrectis albo-pilosis, ornato, regione epigasteris regio- neque ventrali antice rufulis et coriaceis, dein regione ventrali testacea poslice sensim infuscata, sterno nigro, minute et parce rugoso, Chelis et partibus oris nigro-piceis lævibus, pedum coxis rufulis, femoribus tibiisque infuscatis, patellis, apice tibiarum, metatarsis tarsisque lurido-rufescentibus, tibiis anticis 5-5 meta- tarsis 4-4 subtus aculeatis. — Ins. Taprobane merid. : Galle! Œ. decorata sp. nov. — ©. Long. 3,5-4 mill. — Cephalothorax nigro-piceus, crebre punctatus et subrugosus, clypeo in medio leviter prominulo et obtuso. Oculi antici inter se subæquales, in lineam valde procurvam, inter se fere æque et parum distantes. Oculi medii postici a lateralibus quam inter se evidenter remotiores. Abdomen oblongum, fulvo-testaceum, scuto longo sed apicem haud attingente, nigro-nitido, maculis biseriatis 5-5 elongatis et obliquis testaceis et niveo-pilosis structe ornato, supra obtectum, subtus regio epigasteris rufula et coriacea, regio ventralis fulva vitta media lata fusca, in medio dilutiore, notata. Sternum nigrum, parce et minute rugosum. Partes oris chelæque fusco-rufescentes, læves et nitidæ. Pedes rufescentes, femoribus nigricantibus, tibiis utrinque infuscatis, tibiis anticis aculeis tenuibus 6-6, metatarsis aculeis similibus 4-4 subtus armatis — Ins. Philippinæ : Manila, Antipolo, Quinqua! 14 Œ. scrobiculata Thorell, St. Rag. Mal., etc., IIT, 1881, p. 209, et IV, p. 345. — ©. Long. 4 mill. — A præcedenti, cui valde affinis est, differt cephalothorace nigro-piceo, grossius impresso-punc- tato, clypeo prominentiore, oculis posticis inter se fere æquidis- tantibus, abdomine nigro sed subtus antice rufulo-tincto, scuto dorsali maculis minutissimis biseriatis 5-5 albo-pilosis decorato, pedibus fulvo-rufescentibus, femoribus anticis apice late infuscatis, reliquis femoribus apice sat anguste nigricanti-annulatis, tibiis posticis utrinque fusco-vittatis — Ins. Pinang (Beccari et d’Albertis) et fortasse Java ; ins. Taprobane : Kandy! Galle! Œ. coriacea sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax niger, opacus, valde coriaceus et rugoso-punctatus, punctis rugosis lineas radiantes confusas designantibus. Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se æque et parum distantes, medii lateralibus paulo majores. Oculi postici in lineam valde procurvam, inter se fere æquidistantes. Clypeus haud prominulus. Abdomen breve, supra scuto nigro-nitido, pilis plumosis albis minutissimis cons- perso, omnino obtectum, subtus atrum, duriusculum et crebre granulosum. Sternum nigrum, crebre rugosum. Chelæ fusco- rufescentes, parcissime rugosæ, intus ad basin aculeo longo munitæ. Pedibus nigris, coxis fusco-rufescentibus, patellis, apice tibiarum, metatarsis (anticis infuscatis) tarsisque luteis, tibiis anticis aculeis longissimis 5-5, metatarsis aculeis 4-4, subtus armatis. — Ins. Taprobane : Kandy! Œ. flavipes sp. nov. — ©. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax fusco-piceus, nitidus, sed punctis impressis grossis conspersus. Oculi antici inter se æque et parum separati, medii lateralibus evidenter majores. Oculi postici inter se fere æquidistantes. Clypeus leviter convexus. Abdomen breve, fusco-lividum, scuto nigerrimo nitidissimo, apicem haud attingente, supra obtectum, subtus atro- testaceum, regione epigasteris rufula, ad marginem posticum minutissime biimpressa. Sternum latum, nigrum, nitidum, sed punctis impressis grossis regulariter conspersum. Chelæ fusco- piceæ, nitidæ. Pedes omnino flavidi, tibiis anticis aculeis longis- simis (apicalibus minoribus) 6-6 vel 7-7, metatarsis aculeis longio- ribus 5-5, subtus armatis. — Ins. Taprobane : Kandy! Œ. montigena sp. nov. — ©. 3,5 mill. — À præcedenti, cui affinis est, præsertim difflert cephalothorace sternoque nigris, opacis, subtilissime coriaceis, nec punctatis nec rugosis, abdomine subtus dilutiore et livido-tincto, pedibus flavidis sed coxis femori- busque anticis leviter infuscatis, aculeis tibiarum et metatarsorum præcedentis. — Ins. Taprobane mont. : Maturata! 15 Sphingius scutatus sp. nov.—(4. Long.3 mill. — Cephalotho- rax nigro-piceus, sublævis, pilis albis plumosis conspersus. Abdo- men angustum et longum, scuto nigro-piceo nitido et parce albo- piloso, supra omnino obtectum, subtus scuto ventrali rufulo, mamillas haud attingente, munitum, regione mamillarum testacea et supra mamillas macula niveo-pilosa ornata. Sternum rufulum, læve sed utrinque, ad marginem, parce punctatum. Pedes antici breves et mutici, fusci, femoribus nigris, metatarsis tarsisque fulvo- rufulis, tibiis 1! paris apice late luteis et albo-pilosis. Pedes postici longiores, parce et hreviter aculeati, fusci, tibiis ad basin atque ad apicem annulo luteo albo-piloso ornatis. Pedes-maxillares breves et robusti, fusci, tibia apophysi longa, nigra, et leviter arcuata, armata, tarso late ovato, brevi. — Ins. Taprobane : Matale! Asadipus muticus sp. nov. —©. Long. 11 mill. — Cephalotho- rax niger, sat crebre rugosus. Oculi antici in lineam leviter procur- vam, inter se æque et anguste distantes, medii lateralibus plus duplo majores. Oculi postici in lineam procurvam, inter se fere æquidistantes. Area mediorum parallela, latior quam longior. Clypeus oculis anticis non multo latior. Chelæ valde convexæ, nigro-nitidæ, parce rugatæ. Sternum rufescens, sublæve, utrinque valde impressum. Abdomen oblongum, fusco-cinereum, subtus dilutius, regione epigasteris duriuscula, nitida et rufescente. Pedes sat breves, rufuli, quatuor antici omnino mutici, quatuor postici tibiis metatarsisque parce et breviter aculeatis. Vulvæ fovea pro- funda, carina triquetra divisa, impressa. — Nova Hollandia orient. Pronophæa natalica sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — Cephalo- thorax brevis, valde convexus, niger, crebre punctato-rugosus. Abdomen breve, subrotundum, nigro-castaneum, supra duriuscu- lum, læve sed subtilissime punctatum, confuse et minute testaceo- atomarium et antice maculis binis testaceis notatum. Sternum nigrum. Chelæ robustissimæ, nigræ, rugosæ. Pedes breves et . robusti, fusco-castanei, tarsis fulvis, tibiis anticis aculeis longissi- mis pronis 4-4, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis, Area genitalis plagulis binis nigris rotundis et geminatis munita. Mamillæ parvæ, albo-testaceæ. — Natal (D C. Martin). Familia NICODAMIDÆ. Nicodamus dimidiatus sp. nov. — 9. Long. 4,5 mill. — Cephalothorax glaber, rufo-aurantiacus, valde impressus. Oculi inter se conferti, medii a lateralibus quam inter se non multo remo- tiores. Abdomen longe oblongum, parcissime et longissime seto- 16 sum, in dimidio basali nigro-nitidum, in dimidio apicali rufo- coccineum, subtus regione epigasteris regioneque mamillarum rufulis. Chelæ, partes oris sternumque rufo-aurantiaca, nitida. Pedes longi et graciles, longe et valde hirsuti, omnino fulvo-olivacei. Pedes-maxillares feminæ fulvi, apice sensim infuscati, maris longi, tibia patella longiore, apophysi longa, antice obliqua, apice bifida (ramulo superiore recto et acuto, inferiore incurvo et subgloboso) supra instructa. — Nova Hollandia orient. Familia AGELENIDÆ. Agelena Inda sp. nov. — ©. Long.13-15 mill.— Cephalotho- rax obscure fulvus, pilis plumosis albido-luteis dense vestitus et vittis duabus fuscis, in regione thoracica leviter ampliatis et sinuo- sis, notatus. Oculi ordinarii, medii antici rotundi lateralibus ovatis paulo majores et majores quam medii postici. Abdomen oblongum, supra fusco-lividum, subtus dilutius, pilis plumosis albido-luteis dense vestitum. Chelæ piceæ, antice transversim leviter rugatæ, margine inferiore sulci tridentato. Sternum fusco-olivaceum, pubescens. Pedes obscure fulvi, confuse et late fusco-annulati, aculeis ordinariis armati. Pedes-maxillares maris patella circiter æque longa ac lata, apophysi depressa, superne visa obtuse triquetra, extus ad marginem armata, tibia patella multo breviore, apophysi obtusa extus ad angulum inferiorem armata, tarso magno. Plaga genitalis feminæ nigra, magna convexa, latior quam longior et antice attenuata, foveis binis ovatis parum profundis, magnis et subgeminatis, impressa. — India merid. : Montes Kodeïikanel; Madura (Fabre), Trichinopoly (Malat). Tegenaria longimana sp. nov. — (j Long.12 mill. — Cepha- lothorax obscure fulvus, antice sensim castaneus, vittis duabus latis, in parte cephalica postice convergentibus, in parte thoracica arcuatis et dentatis, vittaque marginali confusa fusco-olivaceis nota- tus. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii lateralibus paulo minores. Oculi postici sat magni, inter se fere æquidistantes, in lineam sat procurvam. Abdomen oblongum, atrum, fulvo- pubescens, vitta dorsali lata et dentata rufescenti, maculas fuscas includente, ornatum. Chelæ longæ, fusco-piceæ, margine inferiore sulci quinque-dentato. Sternum olivaceum, confuse fusco-clathra- tum. Pedes longissimi, fulvi, femoribus tibiisque fusco-annulatis. Pedes-maxillares fusco-castanei, longissimi et gracillimi; femore cephalothorace longiore, tereti, subrecto, versus apicem vix incras- sato; patella mediocri; tibia patella plus duplo longiore (femore haud breviore) graciliore, leviter curvato, apophysi apicali parva un ec Le ue Mr ” TT MTS aux inférieures; 5 postcubitales aux quatre ailes; membranule noire, assez grande. ; Tête large, noire en arrière, avec deux petites taches jaunûâtres. Face, vésicule du vertex et occiput jaune clair. Base du front, lèvre supérieure et lobe médian de l'inférieure noirs, mais la supérieure étroitement jaune à sa base. 74 Prothorax obscur. Thorax roux olivâtre avec une raie noire humérale étroite confluente avec deux lignes aux sutures latérales, la première courte, inférieure, noires sur les côtés qui sont jaunes. Abdomen subcylindrique, épais, un peu plus épaissi à la base, jaunâtre, marqué d’une bande dorsale noire interrompue aux articulations, cette bande formée par des taches qui sont rétrécies au milieu des segments jusqu’au 6°, et moins aux 7-%. Appendices anals supérieurs aussi longs que le 9° segment, roux jaunâtre, arqués en dessus. Pieds brun noirâtre, les côtés des premiers fémurs et la base des autres jaunâtres. ? semblable au mâle. Appendices anals minces, grisâtres, plus courts que le 9° segment. Entre eux une protubérance jaunûâtre. Écaille vulvaire courte, subarrondie, légèrement saillante, atteignant à peine la base du 9° segment. Patrie : Menado (Célèbes), une © (coll. Mc Lachlan); J'et 9, Nou- velle-Guinée, par M. le D' Finsch, à la Pointe Moresby (coll. Selys). J'ai d’abord décrit cette espèce d’après un exemplaire provenant de la collection Guérin-Méneville, en 1872, qui se trouvait avec des espèces de l’île Maurice et de Madagascar, et marqué d’un M, ce qui m'avait fait croire à sa provenance africaine, de sorte que j'avais signalé plus tard, comme espèce différente, sous le nom de nigrila- bris ceux, bien authentiques, de la Nouvelle-Guinée et de Menado. Aujourd’hui je suis persuadé que c’est la même espèce et que la première indication repose sur une erreur, La lycoris a la structure de la cora des Philippines et de Ceram. Elle s’en distingue immédiatement par la bande dorsale maculaire noire de l’abdomen et par le 8° segment dont les bords ne sont pas dilatés en feuilles étroites noires. L’abdomen du (j' unique de la Nouvelle-Guinée était en mauvais état et son extrémité séparée. Cependant, je pense bien que les parties qui déterminent le sexe lui appartiennent. 3. Macrodiplax”? aliena Selys. Urothemis aliena Selys, Ann. Mus. Dresden, 1878. ?. Abdomen 23; aile inférieure 34. j inconnu. ©. Ailes assez larges, hyalines, à réticulation noire; safranées à la base extrême des supérieures et dans leur espace sous-costal et sous-médian jusqu’au niveau de la 1° antécubitale; aux inférieures plus largement jusqu’à l’origine du triangle d’une part et au bord anal d’autre part. 7 antécubitales, 6 postcubitales aux supérieures; 4 5 antécubitales et 6-7 postcubitales aux inférieures. Ptérostigma 75 brun foncé. Pas de tache obscure au milieu de l’espace safrané des ailes inférieures. Corps jaune roussâtre, le thorax marqué d’une raie noire très épaisse à la suture humérale et à la seconde suture latérale. Dessus du 1* segment et une tache au 2°, les articulations et les sutures des autres segments noirâtres. Pieds obscurs, l'extérieur des tibias jaune foncé. Patrie : Nouvelle-Guinée. Une ® unique provenant du voyage de M. le D' Meyer (Musée de Dresde). N'ayant plus sous les yeux l’exemplaire dont j'ai publié la diagnose ci-dessus, je ne puis affirmer s’il appartient au sous-genre Macrodiplax ou bien si c’est une Urothemis dépourvue de tache brune dans le safrané basal des ailes inférieures. Il faudrait pouvoir le comparer au Macrodiplax lycoris de Célèbes, que j'avais d’abord publié sous le nom d’Urothemis nigrilabris, et surtout connaître le mâle. À noter le nombre de 7 antécubitales, si ce n’est pasune erreur. Genre III. UROTHEMIS Brauer, 1868. Laibellula Burm., Ramb. Triangle discoïdal des ailes supérieures libre, suivi de 2 rangs (ou de 3 cellules, puis 2 rangs) de cellules. Son côté externe droit. 7 antécubitales aux ailes supérieures ; triangle interne des mêmes ailes de 3 cellules. Ailes inférieures avec une tache basale opaque. Ptérostigma médiocre. Abdomen déprimé. ©. Écaille vulvaire grande, en gouttière divisée en deux lobes au bout. Patrie : Contrées tropicales et subtropicales de l’ancien monde. Chez les espèces d’Afrique, y compris Madagascar, il y a immé- diatement contre le côté externe du triangle trois cellules, mais suivies immédiatement de deux rangs, tandis que chez celles de l’Asie et de la Malaisie, d’ailleurs très semblables pour le reste, cette troi- sième cellule n’existe pas, non plus que chez les trois autres sous- genres du grand groupe, objet de ce travail. Il est assez probable qu’il n’y a que deux espèces véritables d’Urothemis, habitant l’une l’Afrique et Madagascar, l’autre l’Asie et ses îles, et que les autres qui sont décrites ici n’en sont que des races locales ; car ces espèces ne se distinguent guère les unes des autres que par la forme et les dimensions de la tache opaque du bord anal des ailes inférieures. 1. Urothemis sanguinea Burm., 1832, n° 60. Libellula signata Rambur, 1842, p. 118. Abdomen (25-27 ; © 25. Aile inférieure 35; © 34-85. 76 Ailes à réticulation brune; l’extrême base des supérieures entre la nervule sous-médiane et le bout de la membranule safranée. Base des inférieures safranée jusqu’au niveau de la 1" antécubitale et de la base du triangle, s'étendant presque jusqu’à l’angle anal. Cette couleur marquée de deux raies noirâtres occupant l’espace sous- costal et le sous-médian, puis d’une grande tache subarrondie noire à réticulation jaune au bord anal en dessous de la membranule qui est gris noirâtre. Ptérostigma mince, long de 2 1/2 mill. chez le &, de 3 chez la ©. 7 antécubitales aux supérieures, 4-5 aux inférieures. 2 rangs de cellules postrigonales. d. Tête jaunâtre en avant; vésicule du vertex presque arrondie, roussâtre. Derrière de la tête brun noirâtre, ainsi que l’extrême base du front devant les ocelles. Prothorax subarrondi, à lobe postérieur à peine échancré. Thorax brun roussâtre clair, avec quelques vestiges de lignes noirâtres aux sutures latérales. Abdomen déprimé, aminci au bout, roux (rouge pendant la vie). Le 1° segment noir. Appendices anals roux clair, les supérieurs aussi longs que le 9° segment, subcylindriques, un peu épaissis avant la pointe qui est coupée en biseau. L’inférieur à peine plus court, triangulaire, allongé. Pieds noirs; l'intérieur des premiers fémurs et la base des autres jaunûtres. ® presque semblable au Ç;; n’en diffère que par ce qui suit : La tache noirâtre arrondie du bord anal des ailes inférieures souvent moins grande; la couleur de l’abdomen roux jaunâtre, les sutures des segments noirâtres ainsi que le bout de chacun tant en dessus qu’en dessous, de sorte que l’abdomen qui est épais, mais non déprimé, est treillagé de noirâtre, et aux 9° et 10° segments la couleur dorsale noire est très dilatée chez les jeunes. Appendices petits. Écaille vulvaire longue, prolongée et redressée en onglet presque jusqu’au bout du 9° segment où elle est cana- liculée et largement échancrée. Patrie : Inde (Sythet, Thibet, Calcutta, Ceylan), coll. Selys; aussi Sumatra d’après le travail de M. Herman Albarda sur les Névroptères de cette île. Distincte des espèces africaines parce qu’il n’y a que deux rangs de cellules postrigonales dès le triangle et que l’abdomen est roux unicolore (sans raie dorsale ni articulations noires chez le ). 2, Urothemis bisignata Brauer, 1868. Selys, Odon.des Philippines, Soc.espagnole d’Hist. nat.,n°24,1882. Abdomen 28 ; © 23-24. Ailes inférieures 34; ® 32-34. tf DEA, AT 77 Presque semblable à la sanguinea, dont elle ne diffère que par les dimensions des marques colorées de la base des ailes inférieures plus restreintes. Chez le ' unique (de patrie inconnue), l’extrême base n’est safranée que jusqu’au niveau de la première antécubitale sous- médiane normale et le noirâtre de cet espace est réduit à un point absolument basal aux espaces sous-costal et sous-médian, plus un vestige postcostal. Chez la ©, il en est de même, mais le point nébuleux de l’espace postcostal près de la membranule est mieux visible, et dans l’exem- plaire de Bacalan il forme une petite tache occupant trois cellules. Les fémurs des trois exemplaires sont, en grande partie, brunâtre sale en dehors. Il faut ajouter que la suture dorsale de l’abdomen du est très finement noire et que, au contraire de la sanguinea, l'abdomen n’est pas quadrillé de noirâtre, mais que, aux trois derniers segments, cette couleur se montre sur le dos. Patrie : La ©, type de Luçon, par le professeur Semper (Philip- pines), une autre de Malaisie? Un (j' de patrie inconnue (coll, Selys). Ce n’est probablement qu’une race locale de la sanguinea. 3. Urothemis insignata Selys, 1872. Libellula insignata Selys, Revue zool., 1872 (note). d. Abdomen 25-26; aile inférieure 36-38. Presque semblable à la sanguinea, dont elle ne diffère que par ce qui suit : Aux ailes supérieures, la coloration safranée basale est marquée de deux raies brunes occupant les espaces sous-costal et sous- médian jusqu’au niveau de la première antécubitale. Aux ailes inférieures la tache noirâtre du bord anal est plus grande et touche presque le bord postérieur, envahissant la partie safranée depuis la membranule qui est noirûâtre. Le ptérostigma est plus long (3 mill.), brun plus obscur. La réti- culation des ailes d’un brun plus foncé. Les pieds sont tous roux ferrugineux, même les tibias. Patrie : Bornéo (coll. Selys). Ce n’est probablement qu’une race locale de la sanguinea, carac- térisée par la coloration plus foncée et l’étendue des dessins de-la base des ailes, la couleur des pieds. La tête et le corps (à l'état desséché) sont aussi d’un roussâtre plus foncé, presque uniforme. NOTE _Je possède, comme provenant de la Nouvelle-Guinée, une © très jeune d’un Urothemis que j'aurais considérée comme étant celle de 78 l’insignata, si la patrie de cette dernière (Bornéo) n'était pas si différente. Voici son signalement : Abdomen 22; aile inférieure 35. Réticulation noire. 7 antécubitales et 6 postcubitales aux supé- rieures, 5 antécubitales et 6 postcubitales aux inférieures. L’extrême base des supérieures safranée, mais n’atteignant pas la 1" antécubi- tale. Aux inférieures, il l’atteint et s’étend jusqu’à l’angle anal, et il est marqué de brun grisâtre occupant l’espace sous-costal et d’une grande tache de même couleur, adossée au bord anal, mais ne touchant pas le bord postérieur. Tout le corps semble roussâtre clair ainsi que les pieds. Il fau- drait pouvoir comparer cet exemplaire à l’aliena. En tout cas, le côté externe du triangle tout à fait droit et la tache obscure des ailes inférieures indiquent un vrai Urothemis et non un Macro- diplax. | Dans ma collection, j’ai nommé cet exemplaire Urothemis consi- gnata. Ce pourrait être la © de l’énsignala. 4. Urothemis Edwardsii Selys. Selys (Lucas), Exploration scient. de l'Algérie, 1849, pl. 9, fig. 5, 5! (©). Selys, Revue des Odon., 1850 (©). Selys, Nouvelle Revis. des Odon. de l’Algérie, Soc. ent. Belg., t. XIV (1870-1871), (©). Selys, Sur deux Libellulines du genre Urothemis, Soc. ent. Belg., t. XXI (1878), (). Abdomen 25-29; © 95-98. Aile inférieure j'34-36 ; © 36-37. d. Réticulation noirâtre (en partie brun clair chez les jeunes), parfois l’extrême base des supérieures lavée de jaunâtre contre la nervule sous-médiane et la membranule. Les inférieures marquées d’une bande courte noire basale occupant l’espace sous-costal, mais ne touchant pas la 4° antécubitale, et d’une grande tache de même couleur, subovale, partant de la nervule sous-médiane, n’allant pas jusqu’au triangle, occupant le bord anal contre la membranule et le bord anal, mais restant éloignée du bord postérieur. (Chez un jeune cette tache est traversée par un espace transversal jaunâtre foncé.) Membranule olivâtre. Ptérostigma jJaunâtre entre deux nervures noires (long de 3 mill.); 7 antécubitales et 5-7 postcubitales aux supéfieures ; 5, parfois 6 antécubitales et 7 postcubitales aux inférieures ; 3 cellules postrigonales suivies de 2 rangs aux ailes supérieures. Tête noir acier excepté les joues qui sont bleuâtres et la lèvre inférieure qui est jaune pâle. (Chez les jeunes, la lèvre supérieure est brune avec une marque transverse noire.) j ÿ % 7 ais Lee € ee” TEA 79 Thorax bleu grisâtre foncé avec des bandes transversales et laté- rales noires mal arrêtées aux sutures. Abdomen un peu déprimé, presque subcylindrique, aminci au bout; en général noir luisant, mais en y regardant de près, on voit en dessus que le fond est bleuâtre foncé, divisé en taches latérales par la suture dorsale et les articulations qui sont noir luisant et que celle du 10° segment est pâle. Appendices anals supérieurs grêles, subcylindriques, pointus, un peu plus longs que le 9° segment, jaunâtres en dessus; l’inférieur un tiers plus court, triangulaire allongé, plus obscur. Pieds noirs, la base extrême des fémurs un peu brunâtre. ©. Ailes à réticulation plus claire, l’extérieur de la costale jaunâtre, le ptérostigma jaune livide un peu plus long (3 1/2 mill.), membra- nule presque blanche. Base des ailes supérieures ocracée jusqu’au niveau de la 1" antécubitale. Aux ailes inférieures la base est jaune ocracé dans toute l’étendue de la tache obscure du mâle et marquée de noir seulement dans ce qui suit : une raie occupant l’espace sous-médian jusqu’au triangle, le centre de 5 à 6 cellules contre la membranule, et un autre isolé, subarrondi, de 10 à 15 cellules, un peu plus bas (chez un exemplaire les deux groupes de points noirs se rejoignent contre le bord anal). Le devant de la tête et la vésicule du vertex sont jaune pâle, excepté la base du front qui est noire. Thorax olivâtre, jaune aux côtés où la suture médiane latérale est ° finement obscure. Abdomen un peu plus épais, jaune marqué de noir ainsi qu’il suit : une raie épaisse sur la suture dorsale (un peu amincie aux quatre derniers segments chez les jeunes), élargie au contraire à la base des autres où elle rejoint les articulations, de sorte que tous les segments portent aux côtés de la suture dorsale de grandes taches jaunes. Appendices anals bruns, petits, minces, pointus, écartés par une protubérance jaunâtre qui termine l’abdomen. Écaille vulvaire âtteignant le 10° segment épaisse, divisée dans sa seconde moitié en deux lobes arrondis. Pieds noirâtres ; les trochanters et l’intérieur des fémurs rous- sâtre livide. Patrie : Le type © a été pris par M. Lucas à la fin de juillet, dans les bois aux environs du lac du Houbeira (Algérie). Des couples de Dakar (Sénégal), de Cameron, du Natal; Delagoa-Bay — et deux d du pays des Niam-Niam pris par le D' Schweinfurth. Ces deux derniers diffèrent des autres parce que l’espace basal sous-costal des ailes inférieures ne porte pas de tache noirâtre. L’Urothemis Edwardsi, ainsi que les deux espèces ou races voi- 80 sines se trouvant comme elle en Afrique, se distinguent immédiate- ment de la sanguinea et des espèces ou races voisines de l’Asie et de la Malaisie par le premier rang de cellules postrigonales des ailes supérieures composé de trois cellules suivies de deux rangs. Chez les espèces du groupe de la sanguinea, il n’y a que deux rangs, dès la base contre le triangle. Il faut ajouter que les espèces africaines seules ont à l’abdomen une bande dorsale et les articulations noires dans les deux sexes. 5. Urothemis designata Selys, 1872. Libellula id. Selys, Revue zoolog., 1872. Libellula assignata id., id. (variété). Abdomen (j' 24; © 26-28. Aile inférieure j'24-27; © 24-96. Ce n’est peut-être qu’une race de l’Edwardsii dont elle possède tous les caractères essentiels, n’en différant que par des nuances dans la coloration. Le (j s’en distingue surtout par la forme et l’étendue des taches basales opaques des ailes inférieures. La bande noirâtre qui occupe l’espace basal postcostal s’étend jusqu’à la deuxième nervule trans- verse, est plus large, débordant sur l’espace costal, et la grande tache sous-médiane et du bord anal est prolongée jusqu’à la moitié ou sur tout le triangle discoïdal, envahissant une partie de l’espace hypertrigonal, son bord externe est un peu concave en dehors puis arrondi ; et elle renferme dans son milieu une tache subarrondie, jaunûtre foncé. La tête en avant et les lèvres sont fauve jaunâtre, de même que le thorax et l'abdomen. Chez ce dernier, les marques noires sont presque effacées ; on n’en voit les traces étroites qu’à la suture dor- sale et à celle des articulations, puis assez bien marquées aux 8°,9° et 10° segments. Les pieds, bruns noirâtres, sont plus clairs à l’intérieur des fémurs. ©. Très voisine de celle de l’Edwardsii, ne se distinguant que par la présence aux ailes inférieures de la bande basale sous-costale noirâtre et par la grande tache sous-médiane anale comme chez le J caractérisé plus haut. Les marques noires de l’abdomen éga- lement très restreintes, Variété : assignata Selys, Rev. zoolog., 1892. Chez un Çj' de la collection Rambur indiqué de Madagascar, la base des ailes supé- rieures est safranée jusqu’à l’arculus et marquée d’une raie brun clair dans l’espace sous-médian. Patrie : Afrique (Cap de Bonne-Espérance, Delagoa-Bay, Came- ron, Gabon, Sénégal, Niger), coll. Selys. 81 6. Urothemis madagascariensis Selys, 1897. Abdomen (j 25; © 22-24. Aile inférieure j' 32-33; © 32-33. Comme pour la designata, J'émets l’avis qu'il ne s’agit peut-être que d’une race locale de l’Edwardsii, Comme la designata, elle s’en distingue par la réticulation en partie brun roussâtre, les marques noires de l’abdomen oblitérées et la coloration généralement fauve du corps. Mais les taches basales opaques des ailes sont, au con- traire, beaucoup moins développées. Chez le (j, la base des ailes supérieures n’est nullement jaunâtre. Aux inférieures, la bande obscure de l’espace sous-costal s’arrête à la 1" antécubitale et la tache noirâtre est subtriangulaire. Elle commence par occuper l’espace sous-méaian jusque contre le triangle discoïdal, se rétrécit subitement ensuite et, au bord anal, elle ne dépasse la membranule que d’environ 6 cellules. Chez la ©, aux ailes inférieures il n’y a pas de raie noire dans l’espace sous-costal, le noir de l’espace sous-médian est, comme chez le &, prolongé contre le triangle, mais sa partie postcostale, très courte, ne comprend que 5 à 7 cellules adossées à la membra- nule. Cette membranule aux quatre ailes est blanche dans les deux sexes, Patrie : Nossibé (Madagascar), coll. Selys. Chez une des deux 9, la troisième cellule postrigonale des supérieures manque (accidentellement) à une des deux ailes. Genre IV. ÆTHRIAMANTA Kirby, 1887. Libellula Rambur. Urothemis Selys (pars). Dicranopyga Karsch, 1890. Triangle discoïdal des ailes supérieures libre, suivi de 2 rangs de cellules, son côté externe droit. Triangle interne des mêmes ailes libre. Ailes inférieures avec une tache basale opaque. Ptérostigma _oblong, médiocre. Abdomen déprimé. ©. Écaille vulvaire longue, divisée en deux feuilles lancéolées Patrie : Asie subtropicale, Australie, Afrique orientale, Mada- gascar. Au premier abord, les Æthriamanta rappellent en petit les Uro- themis proprement dites par les ailes inférieures à tache basale obscure, le côté externe du triangle droit, la coloration rougeâtre du corps, l'abdomen épais, déprimé, et l’écaille vulvaire longue, subcanaliculée. 82 Cependant elles en sont bien distinctes par le triangle interne des ailes supérieures d’une seule cellule, caractère qui existe aussi chez les Selysiothemis; mais c’est le seul point où elles concordent avec elles, car chez ce dernier genre les ailes sont absolument limpides, l'abdomen est grêle, subcylindrique comme chez les Diplax, et l’écaille vulvaire est courte, subarrondie. Mon ami, le D' Ris, proposait de placer les sous-genres ainsi qu’il suit : A. Triangle interne des ailes supérieures libre : 1. Selysiothemis Ris ; 9. Æthriamanta Rire B. Triangle interne des ailes supérieures de 3 cellules : 3. Macrodiplax Brauer ; 4. Urothemis Brauer. Je crois cependant que la modification que j’apporte à cette dispo- sition peut se justifier parce qu’elle permet de rapprocher les Selysiothemis des Macrodiplax qui elles-mêmes ne peuvent être éloignées des Urothemis, après lesquelles je termine le groupe par les Æthriamanta, tenant compte de cette façon du caractère tiré du côté externe du triangle droit et de la forme de l’écaille vulvaire, qui me paraissent avoir une valeur taxonomique supérieure à celui du triangle interne de ses ailes supérieures libre ou divisé en trois cellules. 14. Æthriamanta brevipennis Ramb., 1842. Libellula brevipennis Ramb., 1842. Æthriamanta brevipennis Kirby, Trans. Soc. Zool. Londres, pl. LIII, 1887. Urothemis brevipennis Selys, Viaggio di Leonardo Fea in Birmania (Ann. del Museo civico di Genova, 1891). Abdomen 17-18; ® 13-15. Aile inférieure (j'23-24; © 21-24. d. Ailes hyalines, safranées à la base jusqu’au niveau de la 1" an- técubitale, cette couleur s’étendant aux ailes inférieures jusqu’au triangle et le long du bord anal où elle est marquée d’une tache opaque noirâtre subtriangulaire contre ce bord dans sa première moitié, commençant à la membranule qui est obscure. Aux mêmes ailes, l’espace sous-costal et le sous-médian noirâtres jusqu’au niveau de la 1"° antécubitale, formant ainsi deux raies parallèles dont un vestige roussâtre se voit parfois aux ailes supérieures. Ptéro- stigma brun noirâtre, plus clair chez les jeunes (long de 1 1/2 mill.). 6 antécubitales et 5 (parfois 6) postcubitales aux supérieures ; 5 anté- cubitales et 6 (parfois 5) postcubitales aux inférieures. Corps épais. Tête globuleuse, noirâtre luisant, peu jaunâtre à la lèvre inférieure et au bord postérieur contre les yeux. D en ES OS nd à fr 83 Prothorax obscur, à lobe postérieur subquadrangulaire au milieu. Thorax brun foncé en avant, passant à l’olivâtre sur les côtés. Abdomen court, épais, déprimé, aminci au bout, rouge clair passant au safrané en dessous, mais le 1° segment noirâtre. Appendices anals supérieurs rouges coupés en biseau au bout, de la longueur du 9° segment, l’inférieur à peine plus court, obscur. Pieds grêles, noirs, l’intérieur des premiers fémurs jaunûtre. d'jeune. Face brun foncé. Abdomen safrané. ©. Nervure costale moins jaune. Face olivâtre clair. Rhinarum et lèvres noir luisant avec une tache jaune aux côtés de l’inférieure. Thorax jaunâtre, la suture dorsale, une bande humérale et une raie latérale obscures. Abdomen plus court, moins déprimé, rouge jau- nâtre. 1* segment noirâtre; les sutures des autres et les articula- tions obscures renfermant ainsi une bande dorsale maculaire jaune sur les segments 2 à 5; les quatre derniers noirs à leur base. Appen- dices anals subcylindriques, pointus, noirâtres, écartés par une pro- tubérance arrondie. Écaille vulvaire grande, atteignant la moitié du 9° segment, divisée en deux au bout par une large échancrure triangulaire profonde. Patrie : Inde (Sylhet, Calcutta, Birmanie à Bhamo, Ceylan). Cette espèce, décrite d’abord par Rambur, d'après un exemplaire de provenance inconnue, peut être considérée comme le type du genre Æthriamanta de Kirby. 2. Æthriamanta circumsignata Selys, n. sp. d. Abdomen 19; aile inférieure 25. d- Ailes hyalines, un peu safranées à la base. Réticulation rous- sâtre. Ptérostigma allongé, jaunâtre, obscur entre deux nervures noires, couvrant un peu plus d’une cellule ‘long de 2 mill.). Tous les triangles discoïdaux libres, suivis de 2 rangs. Aux supérieures 6 antécubitales et 5 postcubitales; 5 aux inférieures dans ces deux espaces. La base des ailes inférieures marquée d’une tache brune jusqu’à l’origine du triangle; cette tache déchiquetée en dehors, formée d’abord d’un espace entre la sous-costale et la médiane, puis d’un autre entre la sous-médiane et la postcostale, laissant un espace aune transparent en dehors, puis arrondi vers le bord anal. Mem- branule cendrée. Face olivâtre, excepté un vestige de noir à la lèvre supérieure. Front rouge. Abdomen comme chez la subsignata, moins large que chez la brevipennis. Q inconnue. Patrie : Rockhampton en Queensland, collection Mac Lachlan, qui a bien voulu confirmer la description que j'avais faite lorsqu'il m'avait communiqué le type unique, en y ajoutant qu’à une des ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 31 1x 97. 7 34 deux ailes supérieures il y à une petite transversale, accidentelle certainement. Elle est excessivement voisine de la brevipennis, en différant par l’abdomen moins déprimé, la lèvre à peine bordée. La pré- sence d’une nervule dans l’espace hypertrigonal d’une seule des deux ailes supérieures (qui ne se voit d’ailleurs chez aucune autre espèce du genre) est sans doute accidentelle. La brevipennis j'a la lèvre supérieure entièrement noire. Il faudrait encore revoir le type de M. Mac Lachlan pour être certain que les deux espèces sont réellement différentes; cependant la patrie australienne est une présomption de leur diversité, la brevipennis étant du continent asiatique (Bengale et Sylhet). 3. Æthriamanta subsignata Selys, n. sp. Abdomen {j18; ® 17. Aile inférieure 23; © 93. d. Ailes hyalines, safranées à la base aux supérieures et presque jusqu’au triangle aux inférieures. Réticulation noirâtre. Ptérostigma allongé, brun, entre deux nervures noires couvrant un peu plus d’une cellule (long de 2 mill.). Tous les triangles libres, suivis de 2 rangs aux supérieures. 6 antécubitales et 5 postcubitales aux supérieures; » aux inférieures dans ces deux espèces. La base des inférieures marquée d'une tache noirâtre contre le bord anal, dont la partie entre la nervure sous-médiane et la postcostale est pro- longée en branche jusqu’à l’origine du triangle. Cette tache presque droite en dehors s’arrête avant l’angle anal. Membranule noirûtre. Tête jaune roussâtre en avant et à la vésicule du vertex. Lèvre supérieure obscure. Thorax brun en avant, passant au jaunâtre sur les côtés qui sont marqués de deux bandes noirâtres assez épaisses. Poitrine après les pieds montrant deux raies obscures parallèles. Abdomen rougeâtre, épais, un peu déprimé. Appendices anals rougeâtres, plus longs que le dernier segment; pièce postérieure des organes génitaux du 2° en pointe. Pieds noirs, le dessous des premiers fémurs jaunâtre. © semblable au J, mais l'abdomen moins déprimé. Appendices anals subcylindriques, courts, obscurs. Écaille vulvaire large, pro- longée en lame canaliculée saillante, atteignant le bout du 9° seg- ment. Le dessous de l’abdomen portant de chaque côté une bande interrompue noirâtre, Patrie : Molluques; un couple par M. Lorquin, coll. Selys. Diffère de la brevipennis Ramb. par la forme de la tache basale noire des ailes inférieures. Chez la brevipennis il existe à ces der- nières ailes une virgule courte entre la nervure sous-costale et la médiane, et une seconde également courte entre la sous-médiane et NTL 85 la postcostale, suivie d’une raie jaunâtre avant la tache subarrondie du bord anal, et l'abdomen est beaucoup moins déprimé que chez la brevipennis. Chez la subsignata, il n°y a pas de trait obscur dans l’espace costal et sous-costal et celui de l’espace entre les nervules sous-médiane et postcostale, un peu plus long, est confluent avec la tache sub- arrondie du bord anal, cette dernière touchant la nervure post- costale, tandis que chez la brevipennis elle en reste séparée par un bord jaune hyalin. 4. Æthriamanta mundula Karsch, Berlin. Ent, Zeit., 1890 (Gen. Dicranopyga). d. Abdomen 18 ; aile inférieure 22. ©. Abdomen 14; aile inférieure 19 1/2. d. Ailes hyalines, safranées à la base jusqu’à l’arculus aux supé- rieures, et jusqu’au triangle aux inférieures. Cette partie marquée de traits noirs, allant jusqu’au niveau de la 1° anténodale, savoir : un aux supérieures dans l’espace sous-médian et deux aux infé- rieures dans les espaces sous-costal et sous-médian ; il y a en plus à ces dernières ailes un triangle basal noirâtre adossé à la membranule qui est grisâtre. Ptérostigma allongé, jaunâtre, entre deux nervures noires couvrant un peu plus d’une cellule (long de 2 mill.). Tous les triangles libres suivis de 2 cellules, puis 2 rangs aux supérieures où il y a 6 antécubitales et 5 postcubitales, et 5 dans ces deux espaces aux inférieures. Tête jaune en avant et à la vésicule, noire en arrière ; lèvre supé- rieure bordée de noir ainsi que le lobe médian et les bords des latéraux de la lèvre inférieure. Prothorax noirâtre, le bord postérieur olivâtre, divisé en deux demi-cercles, velu. Thorax olivâtre, jaune sur les côtés avec une raie humérale et deux incomplètes sur les côtés noires. Abdomen assez épais à la base, peu déprimé, marqué de noir aux 4-9° segments, surtout aux 7-9, Le 10° court, noirâtre. Appendices anals supérieurs plus longs que le 10° segment, jau- nâtres, minces, un peu courbés l’un vers l’autre; l’inférieur plus obscur, aussi long. Pieds noirâtres longs, l’intérieur des premiers fémurs jaunâtre. Pièce postérieure des organes génitaux du 2° segment pointue. Patrie : Un j'de Delagoa-Bay, coll. Selys. Cetexemplaire, très conforme dans son ensemble aux deux espèces brevipennis de l'Inde et subsignata des Molluques, s’en distingue par les traits noirs longitudinaux des espaces sous-costal et sous- médian, très séparés de la petite tache obscure du bord anal des 86 inférieures, l'abdomen moins déprimé et le ptérostigma un peu plus épais. La © décrite par M. Karsch : dimensions plus petites (voir plus haut). Lèvre supérieure noire. Le safrané basal s'arrête à l’arculus ou dépasse le triangle selon les exemplaires. Membranule longue, grise. Il ne décrit pas la tache basale noirâtre du bord anal des inférieures. Cependant, je pense que le 4 que j'ai caractérisé appartient bien à la même espèce. La différence de stature entre les deux sujets est analogue à celle de la brevipennis. Patrie : Zanzibar, par M. Hildebrand; Delagoa-Bay par M”° Mon- teiro (Musée de Berlin). o. Æthriamanta rezia Kirby, 1889. Proceed. Soc. zool. de Londres, mai 1889, p. 298. do. Abdomen environ 19; aile inférieure environ 22. Ailes hyalines, les supérieures légèrement et les inférieures forte- ment lavées de jaune à leur base; une raie obscure sur la cellule basale inférieure commençant un peu après la base et finissant aux 2/5 de cet espace. Les secteurs de l’arculus très rapprochés à leur naissance, mais distincts. (Accidentellement le triangle à une des deux ailes supérieures est traversé.) Ptérostigma olivâtre entre deux nervures noires. Corps rougeâtre en dessus, la poitrine et les côtés passant au verdâtre. Abdomen ayant sa carène dorsale noire depuis le 4° segment. Appendices anals supérieurs aussi longs que le 8° segment; l’inférieur large, spatulé. Pieds noirs, les fémurs verdätres en dehors. Patrie : Madagascar. (Description par M. Kirby.) ©. Il est probable qu’il faut y rapporter l’exemplaire suivant de ma collection. Abdomen 15; aile inférieure 21. Ailes hyalines lavées de safrané jusqu’à l’arculus aux supérieures; jusqu’au triangle aux inférieures, sans marques basales obscures; ptérostigma jaunâtre entre deux nervures noires, 6 antécubitales aux supérieures, 5 aux inférieures ; 5 postcostales aux quatre ailes. Deux rangs de cellules postrigonales. Secteurs de l’arculus des ailes supérieures contigus à l'extrême base seulement. Membranule assez longue, grise. Face, lèvres et vésicule du vertex jaunâtres. Derrière de la tête obscur. Thorax jaunâtre avec une teinte roussâtre ainsi que l'abdomen. Ce dernier épais à la base, aminci depuis le 5° segment, Les carènes obscures, cette couleur plus étendue dans sa moitié ter- minale. Appendices anals pâles, minces, pointus, plus longs que le 87 40° segment qui est obscur. Valves vulvaires fortes, un peu re- dressées, atteignant la base du dernier segment. Pieds noirs, l’exté- rieur des fémurs livides. Patrie : Nossibé, coll. Selys. Cet exemplaire est bien probablement la © de la rezia Kirby. Elle n’en diffère essentiellement que par l’absence de traits ou de tache anale obscure à la base des ailes, ce qui la distingue des © des autres espèces. LES GLANDES FILIÈRES (COXALES) DES LITHOBIES, par Victor Willem, Chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand. Lorsqu'on saisit une Lithobie, on lui voit quelquefois émettre des filaments qui s’enroulent autour des pattes postérieures ou se collent aux objets voisins. Ce phénomène qui, d’après LATZEL (1), est surtout marqué chez Lithobius grossipes C. KocH, s’observe chez la Lithobie ordinaire (L. forficatus) et chez d’autres espèces indigènes. Les filaments sont constitués par un liquide incolore, gluant, susceptible de s’étirer en fils extrêmement ténus; ceux que je suis parvenu à recueillir avaient environ 1/200° de millimètre de diamètre, étaient cylindriques et présentaient des renflements fusiformes. Très hygroscopiques, ils variaient constamment de forme sous l'action de l’humidité atmosphérique; rien que la projection de l’haleine les faisait gonfler, fondre et s’étaler sur le porte-objet. Le liquide en question sort des pores coxaux, c’est-à-dire des orifices, en nombre variable suivant les espèces, qui se remarquent chez les Lithobies, à la face inférieure des coxæ des quatre ou cinq dernières paires de pattes, J’ignore le rôle de cette substance; les fils, à raison de leur délica- tesse et de leur déliquescence, ne sont pas capables de tenir suspen- due la Lithobie, comme c’est le cas pour la production des glandes filières des Scolopendrelles. Je crois, d’ailleurs, que cette sécrétion ne se présente sous forme de filaments que dans des cas exception- nels : quand le liquide sortant des coxæ avec une certaine abondance vient en contact avec des corps auxquels il s’agglutine. On pourrait considérer l’émission de cette substance comme un moyen défensif; _ mais je ne vois pas de raison convaincante pour admettre cette . (1) R. Lazrzez. Die Myriopoden der ôsterreichisch-ungarischen Monarchie, 1te Hälfte, 1880, p. 54. 83 opinion; il me paraît plus probable qu’elle joue un rôle lors de l'accouplement. Chaque pore coxal est l'orifice externe d’un tube chitineux assez long, à parois épaisses, et dont le fond mince est percé d’un grand nombre de canaux très fins. Autour de ce fond, se disposent, de manière rayonnante, des cellules glandulaires coniques, dont les bases s’appuient sur une intima, prolongement de la membrane basale de l’hypoderme. A 7 = LE ( S° D Eee. AA) f Ka 14 772. ‘ © 8/ + PSE 9,6 TD Se - — MR 6) --e UNE? -, SANS et LCR Ne sh db EN D - g A ON ent ie @! s LANTA LU 8 À ESS EEE SET Sail GET = be: Lithobius for ficatus. Glande coxale; coupe longitudinale suivant un plan passant par l’axe de la coxa, X 400. p. c. pore coxal ; m. membrane poreuse; g. globule sanguin ; ér. trachée. L'aspect de ces glandes coxales a été décrit dans ses grandes lignes par C. HERBST ({); mais un point important qui a échappé aux observateurs est le mode de fonctionnement de ces organes. Le produit de sécrétion, d’abord contenu dans des vacuoles cellu- laires, s’accumule ensuite dans une cavité comprise entre Le sommet (1) C. Hergsr. Beiträge zur Kenntniss der Chilopoden. Bibliotheca zoologica, 1891, p. 17. Je mentionnerai pour mémoire la description donnée par Vo@r et YuNG dans leur Traité d'anatomie comparée (vol. 11, p. 91); elle est complètement fautive, de même que la fig. 39 qui l'accompagne, « Nous nous sommes demandé, disent ces naturalistes, si ces fossettes ne constituaient pas des organes auditifs, analo- gues à ceux des sauterelles; mais nous n'avons pu constater des ramifications nerveuses s’y rendant, En tout cas, ce ne sont point des glandes comme beau- coup d'auteurs l'ont dit. » Je trouve, avec HERBST, que cette opinion n’a pas besoin d’étre réfutée. $ 89 des cellules et la membrane perforée. Il s’y dispose en traiînées rayonnantes ; mais la plupart des réactifs l’y coagulent en une masse vacuolaire d’aspect fort variable. Bien fixée, cette couche striée paraît souvent faire corps avec la zone poreuse du canal excréteur et en impose pour une membrane perforée très épaisse; par l’action à chaud de la soude ou de la potasse on la dissout, en respectant la mince paroi chitineuse. Le volume de cette masse est fort variable; et les aspects très diflérents que présente la membrane poreuse me font penser qu’elle peut, suivant la quantité de sécrétion accumulée, bomber vers l’orifice externe ou s’invaginer vers la profondeur. Ainsi qu’il résulte des recherches de TômôsvaRYy (1), de HERBST et des miennes, sur lesquelles je reviendrai plus tard, les glandes pleurales des Géophilides et de Scolopendra, et les glandes anales des Géophilides présentent une structure fondamentale semblable à celle que je viens de décrire. Le caractère qui varie le plus, suivant les genres, dans ces glandes pleurales ou anales, est le développe- ment des crêtes transversales, d’allure spiraloïde, qui renforcent la paroi du tube excréteur. (1) Tümôsvary. Ueber den Bau der Spinndrüsen der Geophiliden. Mathem. und Naturw. Bericht aus Ungarn, Bd. II, 1883-84. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE LV Assemblée mensuelle du 3 avril 18917. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. Les procès-verbaux des assemblées mensuelles des 6 février et 6 mars 1897 sont approuvés. Décisions du Conseil. Ont été admis en qualité de membres effec- tifs : MM. J. Jablonowski, directeur de la Station entomologique de l'État, à Budapest, présenté par MM. Horvath et Lameere, et le D' Harold Swale, à Londres, présenté par MM. Andrewes et Severin. Correspondance. La Classe des Sciences de l’Académie royale de Belgique envoie le programme de ses concours pour 1898 ; l’une des questions est ainsi libellée : On demande des recherches phy- siologiques nouvelles sur une fonction encore mal connue chez un animal invertébré. Présentation de Mémoires. M. Champion nous adresse : À List of the Ægialitidæ and Cistelidæ supplementary to the « Munich » Cata- logue. MM. Fairmaire et Severin sont désignés comme rapporteurs. M. Kerremans dépose un manuscrit intitulé : Voyages de M. E. Gounelle au Brésil. Buprestides. — Rapporteurs : MM. Candèze et Weyers. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des mémoires annexés à Ce numéro. Communications. M. Severin annonce que notre collègue M. Éd. Coucke, éloigné des études entomologiques pour un certain temps à cause de sa santé, a fait don au Musée d'Histoire naturelle des collections de Diptères, d’Hétéromères et de Brachymères de Belgique, rassemblées par lui et par son frère, feu Louis Coucke, et ayant servi de types à leurs travaux. La collection comprend notamment 14,000 Diptères du pays, dont les deux tiers sont déterminés. L'Assemblée témoigne à M. Coucke toute sa reconnaissance pour la décision qu’il a prise et espère qu’il pourra bientôt s’adonner de nouveau à l’entomologie. — M. Lameere signale les captures suivantes : 1° un exemplaire ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, à V 97. 8 92 du Diplopode Craspedosoma Rawlinsi, trouvé récemment dans la forêt de Soignes ; 2° deux exemplaires de l’Araignée Scytodes thora- cica, rencontrés chez lui à Bruxelles, — M. de Selys-Longchamps mentionne à ce propos la capture qu’il a faite, vers 1830, dans un entresol, à Longchamps, d’un exemplaire du Chilopode Scutigera coleoptrata. — M. Lameere déclare qu’il à eu l’occasion d'examiner les exem- plaires belges de la collection du Musée d'Histoire naturelle déter- minés comme Chlorita Solani Kollar, par feu Lethierry : ces Homo- ptères sont, en réalité, des Chlorita viridula Kall., comme l'avait soupçonné Edwards. La présence de la première de ces espèces n’a pas encore, jusqu'ici, été constatée en Belgique, tandis que l’autre y est commune. — Le même membre présente de la part de notre collègue M. Eug. Simon, le 1* fascicule du tome IT de l’Histoire naturelle des Araignées; il annonce aussi que les éditeurs de la Faune de France par A. Acloque ont fait don à la bibliothèque de la Société du tome II comprenant les Insectes, sauf les Coléoptères. Excursion. Le 9 mai à Postel. Départ de Turnhout à 7 h.50 m. du matin. — La séance est levée à 9 1/2 heures. MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE, par ME. EL. Fairmaire. 3° NOTE. Les matériaux de ce troisième mémoire m'ont été fournis, comme pour les précédents, par les récoltes de notre collègue M. Alluaud à Diégo-Suarez et par les nombreuses communications de M. R. Ober- thur. Mais, en outre, notre collègue et ami M. J. Bourgeois m'a généreusement donné les insectes récoltés par son frère, le com- mandant Bourgeois, et ceux, plus nombreux, qui lui ont été envoyés par M. Bontemps, dont les recherches ont été faites aussi à Diégo-Suarez. Quelques-uns m'ont été envoyés par M. Henri Perrier. Cicindela Perroti. — Long. 15 mill. — Oblonga, fusca, capite purpureo et cœruleo mixto, prothorace anguste cupreo marginato cum strigula antica brevi cœrulea, elytris opacis, lunula humerali Les 4 — 93 angusta, intus anguste producta, dein anguste per marginem fasciam medianam attingente, hac intus prolongata, marginem haud attin- gente et fascia apicali, antice paulo recurva lividis, striga brevis- sima livida inter scutellum et humerum, striga altera prope suturæ basin, macula angusta paulo ante medium ad suturam lividis, margine externo anguste fusco; subtus nitida, fusco-cyanescens, metasterno medio cœruleo, lateribus cupreo et albovilloso, pro- sterno violaceo, pedibus gracilibus, fusco-violaceis, albo setosulis, antennis basi cœruleis, articulis apice cupreis, labro pallido, apice fuscato et 5 denticulato, medio fere carinato, ore pallido, mandibulis apice nigris. — Diégo-Suarez, Isokitraa (Perrot); un seul individu dans la collection Oberthur. Ressemble à l’equestris, mais un peu plus étroite, surtout pour le corselet qui n’est pas arrondi sur les côtés, la tête est moins rugueuse, les fascies des élytres sont différentes, la médiane se dirigeant obliquement vers la suture en formant un coude, la fascie apicale ne se relie pas à la médiane et il n’y a pas une bande pâle le long du bord externe. Il est vrai qu’elle est parfois interrom- pue chez l’equestris, dont les fascies sont variables et qu’on retrou- vera probablement les mêmes variations chez la C. Perroti, Zuphium Roberti. — Long. 4 mill. — Oblongus, dorso planius- culus, dilute fulvus, vix nitidulus, capite supra piceo, nitidiore, elytris disco levissime fumatis, ore antennisque pallidioribus, capite prothorace haud angustiore, inter antennas impressiusculo, antennis prothoracis basin paulo superantibus, articulo 1° elon- gato, paulo claviformi, ceteris subæqualibus, 2° paulo minore, prothorace cordato, antice truncato, postice constricto, basi triim- presso; elytris apice oblique truncatis et extus rotundatis, dorso “subtilissime dense punctulatis, subtiliter striatulis, striis basi tantum impressis, intervallis alternatim paulo convexis. — Diégo-Suarez (Robert Bourgeois). Cette espèce intéressante ressemble beaucoup au Z. Chevrolati; il est-notablement plus petit avec la tête plus foncée, aussi large que le corselet, celui-ci est plus tronqué avec les angles antérieurs plus marqués, les élytres sont à peine striées et les antennes sont bien plus courtes, plus robustes, avec le 2° article seulement un peu plus court que le 3°. C’est le premier Zuphium trouvé à Madagascar. Drypta cyanicollis. — Long. 11 à 12 mill. — Cœrulea, modice nitida, elvtris viridi-metallicis, paulo nitidioribus, tibiis fuscis, apice cum tarsis rufescentibus, palpis antennisque pallide rufo- testaceis, his articulo 1° apice infuscato; capite densissime punc- tato, haud rugoso, clypeo labroque rufescentibus; prothorace subcylindrico, basi breviter angustato, antice vix sensim attenuato, 94 dorso dense subtiliter rugosulo punctato; elytris oblongo-ovatis, postice paulo ampliatis, apice recte truncatis, extus sat acute angu- latis, ad suturam angulatis, dorso punctulaio-striatis, intervallis convexiusculis, punctato-rugulosis ; subtus nitidior, subtilius aspe- rula, tibiis tarsisque fulvo-villosis. — Antsianaka /Perrot/; un seul individu dans la collection Oberthur. Espèce bien distincte par son corselet presque cylindrique, à ponctuation assez fine, égale, très serrée, comme sur la tête. Drypta quadrispina. — Long. 14 mill. — Cyanea, sat nitida, antennis ferrugineis, articulo 1° piceo, basi rufescente, palpis rufo- piceis; capite parum dense sat fortiter inæqualiter punctato, medio longitudinaliter elevato, lævi, antice magis elevato et piceo, oculis globosis; prothorace elongato, basi angustato, paulo constricto, antice paulo attenuato, dorso parce punctato, transversim rugosulo, lateribus magis marginato, basi impresso ; elytris postice ampliatis, : fortiter striatis, striis grosse punctatis, intervallis elevatis, lævibus, apice oblique truncatis, extus et ad suturam longe et acute spinosis; subtus punctulata, pedibus rufovillosis. — Antsianaka /Perrot); un seul individu dans la collection Oberthur. Cet insecte est bien remarquable par ses élytres armées à l’extré- mité de 4 épines fortes et aiguës. Calleida fastuosa Klug. — Cette espèce est généralement méconnue. La vraie fastuosa, dont j'ai pu voir, dans la collection Oberthur, des individus comparés au type, est bien conforme à la description de Klug et nullement bordée de cuivreux brillant sur les élytres, qui sont seulement un peu bleuâtres vers la suture, laquelle est rousse et sans bordure distincte; les intervalles sont à peine convexes, le rebord apical à peine saillant, roux; la taille est plus faible (9 mill. au lieu de 12), la troncature des élytres est moins nette, l’angle externe moins marqué, non relevé, le corselet est moins large, moins arrondi sur les côtés en avant, les angles postérieurs sont obtus, nullement saillants en dehors, les antennes sont moins longues. — Un individu a été trouvé par le capitaine R. Bourgeois à Diégo-Suarez. Calleida ignicincta. — Long. 12 mill. — Voisine de la précédente, mais d’une coloration toute différente, les élytres étant violacées, y compris la suture, avec une bordure marginale d’un cuivreux doré brillant, atteignant presque l’écusson; la troncature apicale est très nette avec l’angle externe un peu saillant; la tête et le corselet sont bruns, ce dernier roussâtre sur les côtés, qui sont assez fortement arrondis en avant, un peu sinués avant les angles postérieurs, qui sont assez pointus, le disque est finement striolé en travers avec un sillon longitudinal. | + » ps d d "A Z ci NET TE Es RE es ci È Re "TE <= 95 C’est l’espèce la plus répandue à Madagascar; elle se rapproche beaucoup de la spendidula Fab. de l’Inde. Var. B. — Disque des élytres rougeâtre, bordure d’un vert métal- lique s’arrêtant aux épaules, le dernier intervalle externe roussâtre, le dessous et les pattes de même couleur. — Avec le type. Brachinus oculicollis. — Long. 9 mill. — Oblongo-ovatus, rufo-testaceus, vix nitidulus, prothorace punctis 2 discoïdalibus fuscis, elytris fuscis, macula magna humerali postice dentata, vitta marginali angustissima cum macula humerali confluente et macula anteapicali rufo-testaceis ; capite antice biimpresso et medio convexo, labro punctis 2 grossis impresso, cum mandibularum apice infus- cato, antennis crassis, medium corporis haud superantibus, obscu- ris, articulo 1° excepto; prothorace cordato, postice sat fortiter angustato, antice lateribus rotundato, postice sinuatis, angulis acutis, dorso subtiliter vense rugosulo ; elytris ovatis, postice paulo amplia- tis, ad humeros parum rotundatis, apice truncatis, extus rotundatis, dorso rufo-pubescentibus, subtilissime dense coriariis, obsolete costulatis ; abdomine infuscato, subtiliter asperulo, pedibus sat validis, tarsis anterioribus articulis 3 primis sat fortiter dilatatis. — Ankaboka; ma collection. Cette jolie espèce est remarquable par l’épaisseur des antennes et les 2 points noirs du corselet qui est cordiforme ; elle est assez voisine du B. comoricus Fairm. mais la forme des antennes et la coloration sont bien différentes. La tache humérale est parfois très étroite et la postérieure rejoint la bande marginale. Peliocypas insularis. — Long. 4 192 mill. — Oblongus, parum convexus, rufo-testaceus, nitidus, capite prothoraceque paulo magis rufis, elytris sutura et margine vage obscuratis, anten- nis, palpis pedibusque paulo dilutioribus; capite breviter ovato, convexiusculo, prothorace vix sensim angustiore, post oculos pau- latim angustato et summo transversim impresso; oculis nigris, semiglobosis; prothorace latitudine vix longiore, elytris dimidio angustiore, basin versus attenuato, lateribus antice vix arcuatis, basi obsolete sinuatis, postice magis marginatis, angulis posticis acute rectis, dorso subtiliter transversim strigosulo, medio striato, basi transversim depresso, ad angulos impresso; scutello acute triangulari, obsolete depresso; elytris subparallelis, apice sinuato- truncatis, truncatura extus rotundatim angulata, dorso sat fortiter striatis, striis fere lævibus, integris, intervallis planiusculis, lævi- bus, stria 2? fere apice, 3% basi puncto impressis; unguibus valde pectinatis. — Nossi-Bé; collection Oberthur. Ressemble extrêmement au P. uniformis Fairm., du Tonkin, 96 avec les élytres plus amples, un peu enfumées sur la suture, à stries plus larges, un gros point sur la base du 3° intervalle ; le corselet en plus striolé transversalement. Cet insecte est encore un des points de ressemblance avec la faune indo-malaise. Lionychus nebulosus. — Long. 2 1/2 mill. — Ovalis, vix convexus, fusco-ænescens, vix nitidus, elytris pallidis, disco oblonge fusculo nebulosis et vitta marginali angusta fuscula, antice medio interrupta et paulo dilatata postice circumductis; capite sat lato, alutaceo, ad oculos striato, clypeo antice subtiliter striolato et medio linea elevata signato, palpis fuscis, antennis gracilibus, pro- thoracis basin parum superantibus, fusculis, basi pallidis; protho- race transversim cordato, basi constricto, subtilissime strigosulo- coriaceo, medio sulcato, angulis anticis acutiusculis ; elytris late ovatis, medio ampliatis, apice oblique truncatis, subtiliter alutaceis, suturam versus vage substriatulis, stria suturali apice distincta, margine apicali obliqua paulo inæquali et intus stria puncetata limi- tata ; tibiis basi longe pallidis. — Environs de Majunga. Cet insecte ressemble beaucoup au L. sulcatus Chaud., d’Abys- sinie; mais sans parler de la sculpture bien différente, les élytres sont très obliquement tronquées. La coloration rappelle celle du Bembidium pallidipenne de nos côtes. Tetragonoderus quadricollis. — Long. 6 mill. — Ovatus, æneus, sat nitidus, elytris pallide flavidis, postice albescentibus, post medium transversim maculis punctiformibus fusco-æneis orna- tis, apice fumatis, subtus piceolo-rufescens, pedibus et antennis multo dilutioribus; prothorace postice haud angustiore, lateribus fere parallelis; elytris ovatis, basi et apice fere æqualiter angustatis, medio ambpliatis, lateribus arcuatis, humeris acutiusculis, striis parum profundis, intervallis planis, — Majunga. Cet insecte est très curieux par sa forme et sa coloration; cette dernière rappelle le T. undatus du Brésil et de la Plata par sa teinte d’un fauve très pâle, presque blanchâtre vers l'extrémité, et par les points bruns placés transversalement avant cette partie blanchâtre, savoir : trois points en triangle près de la suture et une tache un peu plus grande sur le bord externe; mais la forme des élytres est bien moins large. Le corselet est très différent de ce que l’on voit chez les espèces voisines; il est transversal, mais nullement rétréci en arrière, les côtés sont presque parallèles, les bords latéraux sont moins déprimés, les angles postérieurs obtus et les impressions postérieures sont remplacées par une fossette bien marquée. Thyreopterus crassicornis. — Long. 19 mill, — Forme et coloration du T, rufotinctus, mais distinct par les antennes épais- sies au milieu ; d’un brun de poix, le front convexe et uni, impres- PRES Le 97 sionné de chaque côté entre les antennes; le corselet de même forme, mais entièrement noir, plus convexe sur le disque, avec les angles postérieurs un peu plus marqués, les élytres moins arron- dies, un peu élargies en arrière, l'extrémité tronquée aussi oblique- ment, plus fortement épineuse à la suture, également obtuse en dehors, le dos fortement et assez largement strié, les stries lisses, les intervalles assez fortement convexes, lisses; en avant, après la base, une assez grande tache d’un roux testacé, ne touchant ni la suture, ni le bord externe, à peine dentée, et, avant l’extrémité, une autre petite tache de même couleur, ne touchant pas la suture. — Antsianaka (Perrot); un seul individu, coll. Oberthur. Thyreopterus ornatipennis. — Long. 16 mill. — Également très voisin du rufotinctus, mais plus grand, plus large, la tache antérieure des élytres ne se confond pas avec la marginale, qui se prolonge en arrière en se rétrécissant et atteint presque l'extrémité après s’être un peu élargie; la tache rouge postérieure est courte et étroite, largement séparée du bord par le noir du fond, l’extrémité des élytres est plus arrondie en dehors et la suture est terminée par une épine beaucoup plus forte et aiguë, les stries sont plus fines, les intervalles moins convexes à l’extrémité, enfin les pattes sont foncées. — Antsianaka (Perrot); un seul individu, coll. Oberthur. THYREOPTERUS COMMUNIMACULA Fairm. — Après comparaison, c’est une espèce à supprimer et à réunir à MNycters brevicollis Cast. Eurydera stellulata. — Long. 8 à 10 mill. — Oblonga, sat convexa, fusco-nigra, elytris macula magna rufa ante medium sita, nec suturam nec marginem attingente, paulo dentata, post medium utrinque maculis rufis 6-7 fere transversim sat irregulariter dispositis ornatis; capite lævi, convexiusculo, inter antennas leviter biimpresso, spatio medio leviter elevato, palpis rufis, antennis rufo- testaceis; prothorace brevi, lato, postice vix angustato et lateribus vix sinuato, disco convexo, medio sulcato, basi transversim impresso, lateribus reflexis, angulis posticis rectis ; elytris sat bre- viter ovatis, apice sat fortiter sinuatis, angulo suturali obtuso, externo fortius obtuso, dorso sat fortiter striatis, striis Iævibus, inter- vallis sat convexis, sutura paulo elevata ; subtus cum pedibus conco- lor. — Antsianaka (Perrot); coll. R. Oberthur. Espèce remarquable par la coloration des élytres qui présentent, en outre d’une grande tache subbasilaire, plusieurs petites taches formant, avant l’extrémité, une rangée assez irrégulière. EURYDERA OBSCURATA Fairm. — femorata Klug. Æthriostoma fasciolata. — Long. 2 mill. — Ovata, postice leviter attenuata, sat convexa, fusca, nitidula, subtiliter puberula, elytris fasciis pluribus cinereo-pubescentibus, dentatis, regulariter 98 variegatis, prothorace lateribus et baseos medio similiter pubes- cente ; capite inflexo; prothorace brevi, antice valde angustato, dense subtiliter punctato, basi medio valde lobato et utrinque late sinuato, angulis posticis sat acutis ; scutello vix distinguendo; elytris ovatis, à basi leviter attenuatis, dense sat subtiliter coriaceo- punctatis ; pedibus obscure ferrugineis. — Environs de Majunga. Diffère de l’undulata par sa taille bien plus faible, son corps un peu atténué en arrière et le dessin des élytres formant des bandes en zig-zag, mais régulières, cendrées, le fond des bandes étant rougeâtre comme on le voit chez plusieurs Attagènes. Potamophilus abdominalis Wat. /P. oxypterus Fairm.) — La © n’était pas encore connue; un individu de ce sexe a été trouvé par M. Bontemps à Diégo-Suarez; il diffère du ' par l'extrémité des élytres qui est coupée obliquement sans prolongement des angles. L’abdomen et la poitrine sont également concaves. Elmis Perrieri. — Long. 2 mill. — Ovatus, convexus, niger, nitidus ; capite dense subtilissime punctulato, inter antennas fortiter transversim impresso ; prothorace subquadrato, elvtris angustiore, antice tantum angustato, lateribus vix arcuatis, dorso sat dense subtiliter punctaio, medio elevato et breviter sulcatulo, sulco basi præsertim et antice abbreviato, basi medio breviter et extus longius plicato, spatio inter plicas leviter depresso, lateribus ad marginem longe impressis; elytris breviter ovatis, grosse substriato-punctatis, stria suturali subtilius punctata, et extus bicostatis, intervallo 3° breviter ac obsolete costulato. — Trouvé dans l’Ikopa par mon ami M. Henri Perrier. C’est la première espèce du genre Elmis signalée à Madagascar. Elle ressemble à l'E, Maugetii, mais un peu plus grande, plus noire, et bien distincte par la sculpture du corselet qui présente, sur le milieu du disque, un fin sillon court, et au milieu de la base 2 plis courts, bien marqués; les élytres ont des lignes de gros points formant presque des stries, et deux côtes saillantes en dehors. Aphodius tenuitarsis. — Long. 2 3/4 mill. — Parum oblon- gus, CONVExUS, dilute rufescens, nitidus, prothorace capiteque dilute casta nescentibus, hoc antico, illo ad latera rufescentibus, antennis palpisque pallidioribus, elytrorum sutura castanescente, basi latius: capite antice attenuato, subtiliter dense punctulato, inter oculos linea subtiliter elevata, medio interrupta transversim signato, clypeo medio leviter convexo, utrinque leviter impresso, margine antico fere truncato, subtiliter marginato, angulis sat rotundatis; prothorace transverso, antice vix angustiore, lateribus levissime arcuatis, dorso laxe punctato, intervallis subtilissime punctulatis, basi medio subtiliter marginata, angulis omnibus 4 Fr “ [Lan es A! 99 obtusis ; scutello oblongo, planato; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, apice rotundatis, dorso leviter striatis, striis subtiliter punctulatis, apice fere lævibus, suturali magis profunda, intervallis planiusculis, fere lævibus; tibiis anticis sat fortiter tridentatis, tarsis filiformibus, articulo 5° primo longiore, unguibus tenuis- simis. — Suberbieville (H. Perrier), ma collection. Ressemble beaucoup au dorsalis Boh., mais la tête et le corselet sont moins foncés, le corselet est moins grossement ponctué, avec la base finement marginée au milieu; l’écusson en plan, les stries des élytres sont plus ponctuées, surtout à la base; la bande suturale est moins nettement limitée et élargie à la base. Aphodius pictipennis. — Long. 3 2/3 mill. — Oblongus, sat convexus, dilute testaceus, nitidus, capite prothoraceque infuscatis, lateribus dilute testaceis, elytris dorso dilute infuscato, hoc colore post medium interrupta, macula laterali et macula anteapicali fuscis ornatis ; capite lævi, subtiliter punctulato, antice fere truncato, ad angulis rotundato ; prothorace transverso, elytris haud angus- tiore, lateribus rotundato, antice et postice æqualiter angustato, angulis omnibus rotundatis, dorso subtiliter punctulato, basi haud marginato; scutello ogivali, lævi; elytris ovatis, subparallelis, apice rotundatis, fortiter striatis, striis lævibus, intervallis convexis, lateribus punctulatis, tibiis anticis fortiter bidentatis, dente 3° supero vix distinguendo, tarsis gracilibus, metatarso elongato. — Suberbieville (H. Perrier), ma collection. Ressemble au contaminatus pour la forme, la coloration et la sculpture; mais presque glabre, et rappelant un peu l’A. X-signum pour la manière dont la coloration des élytres s’arrête après le milieu avec une tache brune antéapicale et une autre externe; les tibias antérieurs n’ont que 2 dents. Synarmostes basicollis, — Long. 3 mill. -- Ressemble beau- coup au S. latericostatus Fairm., du même pays, même coloration brillante, bronzée, mais le corselet est un peu plus large avec les côtés un peu cuivreux, la surface est un peu inégale, plus fortement et moins densément ponctuée, et au milieu de la base on voit quatre petits reliefs, assez bien marqués, les deux antérieurs moins distincts, les postérieurs plus écartés, plus gros, la base est un peu déprimée de chaque côté de ces derniers ; l’écusson est aussi plus fortement ponctué et présente de chaque côté, à la base, un petit renflement commun avec le bord de l’élytre correspondant, ces deux renflements sont plus convexes que ceux du corselet et suivis d’une dépression bien marquée; les élytres sont aussi plus fortement et moins densément ponctuées, la carène externe est semblable, les épipleures ne sont pas striolées, mais granuleuses ; les tibias posté- 100 rieurs forment une large plaque triangulaire. — Environs de Tana- narive; ma collection. Chez le latericostatus on voit bien de chaque côté, à la base de Pécusson, un petit renflement, mais il est peu marqué et il n’y en a pas à la base du corselet. Synarmostes obscuroæneus. — Long. 4 mill. — Ressemble au latericostatus dont il diffère par la taille plus grande, la colora- tion plus foncée et la carène latérale des élytres moins saillante, sauf aux épaules, et presque effacée au milieu; la ponctuation est aussi serrée, mais un peu plus forte sur la tête et le corselet; elle est plus fine sur les élytres, même à l’extrémité où elle est plus forte que sur le reste, avec la suture saillante, accompagnée d'une courte strie, la partie épipleurale est aussi finement striolée, les tibias postérieurs sont médiocrement dilatés. — Madagascar (Raffray,. Orphnus distinctus. — J'ai décrit sous le nom d’O. hova (Ann. Ent. Fr., 1868, 783) un insecte qui ressemble extrêmement à celui que Westwood avait décrit sous le même nom, O. owas (Trans. Ent. Lond., 1852, 74, pl. 9, fig. 9). Ces deux espèces ne dif- fèrent guère que par la conformation du corselet qui, chez l'owas, présente au bord postérieur une série de crénulations qui se reproduisent sur le bord basilaire des élytres et qui n’existent pas chez l’hova. En outre, la portion rétuse antérieure présente au milieu deux dents très obtuses, rapprochées, à peine séparées par une faible impression, elles sont accompagnées, de chaque côté, par une crête obtuse, faiblement bi-angulée ; chez l’autre espèce, que j'appellerai distinctus, cette partie médiane est obtusément tridentée, la crête latérale est semblable; le 3° intervalle des élytres est notablement plus étroit, le pygidium est bien moins rugueux et les fémurs sont rougeâtres; enfin l’écusson est plus arrondi à l’extrémité. Ochodæus miliaris Klug. — Ayant pu comparer une série assez considérable d'individus de ce genre, j'en suis arrivé à conclure que les O. canellinus et infuscatus Fairm. ne sont que des variétés de taille et de coloration, le dernier se rapprochant davan- tage de la description de Klug. ODONTOPLIA n. g. Ce nouveau genre, voisin des Hoplia, en diffère par l'abdomen contracté chez les Y; il se distingue des Dichelus et genres voisins, dont il se rapproche par les dents des tibias libres, par l’écusson presque ovalaire et le chaperon bidenté; les crochets des tarses 101 postérieurs sont simples, ceux des intermédiaires faiblement fendus à l'extrémité, ceux des antérieurs doubles, soudés à la base, la partie la plus forte un peu plus longue. Les tarses postérieurs des J'sont épais, plus courts, plus densément ciliés, leurs fémurs sont robustes, inermes. La forme est plus svelte que celle des Hoplia; leur corselet est notablement plus étroit que les élytres. Odontoplia Alluaudi. — Long. 10-11 mill. — Oblonga, parum convexa, fusco-picea, nitida, supra indumento ochraceo-flavido dense vestita, scutello excepto, subtus cum pygidio dense albido- squamosulo, pedibus denudatis; capite subquadrato, clypeo denu- dato, angustiore, antice leviter sinuato et sat obtuse, © acutius dentato, antennis ferrugineis, 4’ clava elongata; prothorace elytris angustiore, longitudine vix latiore «4, magis transverso 9, antice rotundatim ampliato, angulis anticis valde obtusis, posticis vix obtusis, basi recta, margine laterali punctis aliquot grossis impresso, sat breviter sat dense fusco-setulosis et setis 3 vel 4 elongatis fuscis munito, dorso vix perspicue laxe punctato ; scutello oblongo, apice obtuse rotundato, velutino, fusco-nigro ; elytris ovatis, ad humeros angulatis, medio paulo ampliaiis postice, attenuatis, apice sat rotun- datis, dorso obsoletissime costulatis; pedibus denudatis, j' crassis, inflatis, setosis, © gracilibus, tarsis elongatis, tenuibus. — Diégo- Suarez /Alluaud/. Cet insecte est fort intéressant, formant le passage entre les Gymnoloma et les Hoplia; il diffère de ces dernières par l’abdomen contracté chez les 'et le chaperon bidenté, mais il en a beaucoup plus le faciès. Les crochets des tarses antérieurs J'semblent simples, mais les deux parties sont très inégales comme épaisseur et soudées à la base. Hoplia plagulata. — Long. 10 mill. — Ovata, crassa, levi- ter convexa, castaneo-rufescens, capite prothoraceque infuscatis, setulis griseis adpressis dense vestita, elytris plagulis denudatis seriatim impressis; capite rugoso-punctato, antice integro et tenuiter marginato, antennis palpisque rufis; prothorace sat brevi, transverso, elytris angustiore, antice angustato, dorso sat subtiliter punctulato-asperato, lateribus setoso-ciliatis, basi medio arcuato et subtiliter marginato; scutello ogivali, dense punctato; elytris amplis, subquadratis, medio vix ampliatis, apice late rotundatis, dorso dense subtiliter punctulato-asperatis, sutura sat late elevata, punctulis denudatis sparsuta, utrinque costulis 3 latis, vix sensim _ elevatis, intervallis plagulis denudatis seriatim impressis, lateribus punctulis denudatis sparsutis; propygidio et pygidio paulo magis rufescentibus, similiter vestitis et punctulis denudatis sparsutis ; subtus griseo-albido dense vestita, punctulis denudatis sparsuta, 102 pedibus paulo obscurioribus, tibiis tarsisque posterioribus fumatis, similiter vestitis, tibiis anterioribus tridentatis, dentibus apicalibus majoribus, unguiculis anticis inæqualibus, externis apice paulo paulo fuscis, posticis integris. — Diégo-Suarez (Bontemps). Cette Hoplia ressemble à la gemmata, mais plus grande, plus large, avec le corselet plus large en arrière, à peine arrondi sur les côtés, l’écusson moins étroit, concolore et les élytres plus larges, à séries de taches ou de points dénudés, sans granulations éparses, saillantes ; les tibias postérieurs sont moins épais. Hoplia angulopicta.—Long.7 mill.— Ressemble extrêmement à la retusa pour la forme et la coloration; en diffère par les élytres qui, sur un fond d’un cendré obscur, ont des taches d’un brun foncé, puis, après le milieu, une large bande brune oblique, doublée en arrière d’une bande très oblique d’un gris cendré, s’arrêtant en pointe sur le calus antéapical, l’extrémité étant d’un brun foncé; le corselet est unicolore avec une étroite ligne médiane assez pâle; le dessous et les pattes sont d’un brunâtre marron unicolore avec une fine villosité cendrée; les tibias antérieurs ont deux fortes dents à l'extrémité et une troisième très petite ; les crochets des tarses inter- médiaires sont inégalement fendus. La tête est bien plus large et plus tronquée. — Madagascar ; ma collection. Hoplia impressidorsis. — Long. 6 1/2 mill. — Ovata, crassa, dorso planiuscula, fusco-nigra, nitida, supra (capite excepto) rufescens, nitidula, sed pube flavo-lutosa dense obtecta, elytris utrinque parte convexa longitudinaliter denudata, pygidio similiter vestito, apice paulo denudato; capite nudo, fere rotundato, grosse rugato, antennis rufis, clava paulo obscuriore; prothorace trans- verso, elytris vix angustiore, antice angustato, dorso sat subtiliter densissime punctato, basi recta, angulis rotundatis ; scutello oblongo- ogivali ; elytris medio ampliatis, postice angustatis, apice separatim rotundatis, disco paulo depressis, dense sat subtiliter punctatis, sutura et utrinque parte externa longitudinali convexis, denudatis, nitidis, laxe punctatis ; propygidio castaneo dense punctato, pygidio subtiliter densissime punctato; subtus cum pedibus nitidissima, his castaneis, tibiis anticis bidentatis, posticis inflatis, unguiculis 4 anticis inæqualibus, parte longiore apice bifida, tarsis posterio- ribus articulo ultimo clavato, subtus leviter tridenticulato, unguiculo unico simplici. — Environ de Majunga. Cette espèce, qui ressemble plus à une Dichelonycha qu’à un Hoplia, au moins pour la vestiture et la coloration, est assez remar- quable par la dépression longitudinale du disque des élytres qui relève la portion externe dénudée, et par la forte rugosité de la tête qui est presque arrondie. 103 Serica fusciceps. — Long. 9 à 10 mill. — Oblonga, postice paulo ampliata, convexa, fusca, leviter cœrulescens, nitidula, pro- thorace elytrisque rufis, subopacis; capite nigricante, dense punc- tato, margine antico reflexo, ad angulas rotundato, antennis palpis- que nigricantibus; prothorace valde transverso, elyiris paulo angustiore, antice angustiore, lateribus medio fere angulatim dila- tatis, margine postico utrinque depresso et leviter sinuato, angulis posticis sat obtusis, dorso laxe punctato et hirsutulo; scutello oblonge triangulari; elytris ovato-oblongis, post medium leviter ampliatis, costulatis, interstitiis latis, transversim plicato-crenatis, brevissime hispidulis; subtus fere opaca, coxis posticis amplis, punctatis, pedibus nitidis, sat gracilibus, femoribus posticis latis, tibiis anticis bidentatis, dente apicali elongato, tarsis elongatis, gracilibus, unguibus apice breviter fissis. — Diégo-Suarez (Bon- temps). Ressemble à S. brunnea de nos contrées, mais plus grand, roux, plus élargi en arrière, avec le corselet angulé latéralement et les élytres carénées ; la coloration de la tête et du dessous du corps est très différente. Omaloplia pernitida. — Long. 10 mill. — Ovata, valde con- vexa, medio ampliata, fusca, valde nitida, vage metallescenti- micans, apice castanescens, subtus cum pedibus picea, femoribus piceo-rufis, lateribus opaca; capite laxe punctulato, lateribus reflexis; prothorace transverso a basi antice fortiter angustato, lateribus fere rectis, dorso parum dense modice punctato, margine postico late vix bisinuato, angulis paulo acutis ; scutello acute triangulari, fortiter punctato, medio paulo elevato; elytris late ovatis, apice truncatis, sat fortiter parum profunde punctatis, obsoletissime lineolatis, apice brevissime bistriatis; pygidio rufes- cente, punctato; pectore lateribus grosse punctato, abdomine vix punctulato, tibiis anticis tridentatis, dente supero vix prominente. — Madagascar; ma collection. . Voisine de la grossa Bl°, mais moins large et moins grande, d’une couleur foncée, les élytres sans lignes élevées, à ponctuation moins grosse, à surface plus unie. Triodonta hovana. — Long. 5 mill, — Sat breviter ovata, valde convexa, nigra, nitida; capite dense punctato, antice fere rugoso, fronte linea fere recta transversim signata, clypeo antice late leviter sinuato, lateribus paulo marginato; prothorace trans- verso, elytris vix angustiore, antice angustato, lateribus rotundato, dorso dense fortiter punctato, basi præsertim asperulo, angulis posticis obtusis; scutello ogivali, rugose punctato; elytris sat brevibus, postice ampliatis, apice valde rotundatis, dorso dense 104 punctato-rugosulis, disco vage striatulis, sutura paulo elevata, stria suturali basi et apice magis impressa; pygidio densissime sat subtiliter punctato; subtus minus fortiter punctata, tibiis anticis fortiter tridentatis, tarsis piceis, posterioribus articulo 1° secundo paulo breviore. — Fianarantsoa; coll. Alluaud. Ressemble à T. morio, mais plus court, avec le chaperon large- ment sinué, la ponctuation bien plus forte et les élytres courtes, sans stries distinctes. Adoretus hystrix. — Long. 14 mill. — Ovato-oblongus, modice convexus, piceo-fuscus, valde nitidus, setulis griseis sparsu- tus et setis majoribus albidis laxe hirtulus, subtus cum pedibus magis piceo-rufescens, femoribus dilutioribus; capite lævi, summo et antice parce punctato, margine antico arcuato, reflexo ; protho- race elytris vix angustiore, lævi, lateribus grosse sed laxe punctato, angulis posticis valde obtusis, anticis acutiusculis ; scutello ogivali, punctulato; elytris medio parum ampliatis, dorso subtiliter rugu- losis, modice punctatis, sutura paulo elevata et utrinque nervulis 3 vix perspicuis, punctis distantibus setiferis impressis ; pygidio apice dense punctato; subtus fere lævis, segmentis ventralibus transversim paulo punctatis; pedibus validis, femoribus posticis latis, ante apicem subtus spina magna acuta et spinulis 2 minutis armatis. — Diégo-Suarez /Alluaud). Je conserve à cette espèce remarquable le nom porté sur la planche 16, n° 9 de l’Atlas Grandidier. Les soies blanches des élytres et l’armature des fémurs permettent de reconnaître au moins cet insecte. Le labre est fortement crénelé et le rostre est large et tronqué. L’Adoretus setifer Brenske (Soc. Entomologica, 1893, n° 2, p. 9) présente une vestiture assez analogue. Sa taille est de 143 mill.; il est oblong, noir, à poils cendrés; le chaperon et la tête sont très densément ponctués ; le corselet est très densément ponctué sur les côtés, au milieu peu densément mais avec les points plus gros; les élytres, comme tout le dessus du corps, sont couvertes densément de poils sétiformes et ont, au lieu de stries, plusieurs rangées de fortes soies hérissées, d’un jaune brunâtre ; le pygidum est fine- ment et pas densément ponctué; les fémurs postérieurs sont inermes ; la 3° dent des tibias antérieurs est distincte. Voisin de l’elongatus BI qui ne présente que 2 dents aux tibias antérieurs. Adoretus sulcirostris.— Long.15 1/2 mill.— Oblongo-ovatus, medio leviter ampliatus, parum convexus, lutescenti-fulvus, nitidus, fronte utrinque et prothoracis plagis duabus magnis fuscis, elytris basi vage fumatis, setulis pallidis sat longis parum dense hirtulus; at ha <& 105 capite sat fortiter sat dense, antice tenuius ac densius punctato, . margine antico arcuato et anguste marginato, sutura clypeali tenui, epistomate et labro rugosis, hoc medio sat late rostrato, rostro sulcato ; prothorace longitudine plus duplo latiore, antice angustiore, lateribus sat fortiter rotundato, dorso sat fortiter parum dense punctato, angulis posticis obtusis, anticis acutiusculis; scutello late et obtuse ogivali, dense punctato, ad marginem impresso; elytris medio paulo ampliatis, dense punctato-rugosulis, stria suturali sat fortiter impressa, utrinque nervulis 3 vix distinguendis, apice rugosulo, angulo suturali fere recto; pygidio subtiliter asperulo, densius ac longius setosulo ; subtus paulo fumatus, pectore subtiliter, abdomine sat fortiter punctato, tibiis anticis parum fortiter dentatis, tarsis infuscatis. — Diégo-Suarez; un individu trouvé par M. Alluaud. Ressemble à l’eunectoides, mais plus petit, moins élargi, ce qui le rend plus convexe ; la tête est plus fortement arrondie, le corselet remarquable par les deux grandes taches brunes qui le font paraître à 3 bandes, les élytres sont plus ruguleuses et moins rebordées latéralement. Adoretus discoidalis. — Long. 9 mill. — Oblongus, parum convexus, lutoso-rufescens, nitidus, griseo-pilosulus, prothorace elytrisque disco vage fumatis, subtus cum pygidio, tarsis et tibia- rum apice æneo-virescens; caput lato, planiusculo, inter oculos transversim punctato, antice truncato et leviter reflexo, oculis sat grossis, labro sat anguste rostrato et sulcatulo; prothorace elytris haud angustiore, longitudine plus duplo latiore, antice vix angus- tiore, lateribus sat rotundato, dorso nitidissimo, polito, antice et basi punctis sat grossis sparsuto, angulis omnibus obtusis ; scutello sat lato, apice obtuso, punctulato; elytris punctato-rugosulis, sutura et utrinque lineis 3 leviter elevatis;, subtus subtiliter, abdomine fortius asperulus, griseo-pilosus, pedibus validis, tibiis anticis acute tridentatis, dente supero minuto, tibiis posticis crassis sed paulo compressis. — Madagascar-Ouest. Ressemble assez au lanosus, de l’île Bourbon, mais distinct par la tête tronquée, le corselet moins rétréci en avant, lisse sur le disque, l’écusson très obtus et les élytres non élargies au milieu, enfumées sur le disque. Adoretus insularis. — Long. 10 à 11 mill. — Oblongus, sat convexus, fusco-piceus aut rufo-piceus, nitidus, pube grisea-cinerea vestitus, subtus cum pedibus et interdum clypeo rufescens ; capite lato, antice arcuato et anguste reflexo, dense fortiter punctato, sutura clypeali tenuiter elevata, labro late rostrato, truncato aut acuto, medio linea leviter elevata ; prothorace brevi, longitudine plus duplo 106 latiore, antice vix angustiore, lateribus leviter arcuatis, dorso sat dense punctato, angulis posticis obtusis, basi subtiliter marginata, scutello triangulari, punctato; elytris dense punctatis, sutura et utrinque lineis 3 anguste elevatis, stria suturali apice profunda; subtus paulo nitidior, lævis, tibiis anticis tridentatis. — Seychelles; ma collection. Ressemble à l'A. pubipennis, du Sénégal, mais plus petit, plus brillant, avec la ponctuation plus grosse, les angles postérieurs du corselet moins droits, et les élytres un peu plus courtes et le dessous du corps plus lisse, Prodoretus tædiosus. — Long. 11 1/2 mill. — Ovatus, postice ampliatus, lutescenti-fulvus, valde nitidus, capite infuscato, antice dilutiore, setulis pallidis tenuibus sparsutus; capite fortiter sat dense punctato, margine antico arcuato, reflexo, epistomate rugoso, labro truncato; prothorace longitudine triplo latiore, antice paulo angus- tato, lateribus leviter arcuatis, dorso sat subtiliter laxe punctato, margine postico utrinque leviter transversim impresso, angulis rotundatis, anticis obtusis ; scutello lato, punctato, apice fere rotun- dato; elytris paulo post medium ampliatis, dorso sat fortiter sat dense punctatis, sutura sat elevata, utrinque nervulis 3 vix elevatis, lævibus, angulo suturali rotundato; pygidio asperato, longe setoso; subtus lateribus paulo punctatus, tibiis posticis a basi valde inflatis, tibiis anticis tridentatis, dentibus 2 apicalibus validioribus. — Diégo- Suarez; un individu trouvé par M. Alluaud. Cette espèce se rattache au groupe des Prodoretus, mais elle n’en a pas la lèvre inférieure renflée d’une manière remarquable et les tibias postérieurs sont renflés dès la base et non : flaschenformig. Le corps et surtout les élytres sont plus larges que chez le vwittatus Brenske, et ces dernières sont élargies après Le milieu et plus mar- ginées. ANOMOLYNA n. g. Ce nouveau genre me paraît appartenir aux Pachypodides et se distingue par une massue antennaire de 4 articles seulement, le funicule de 5, les premiers plus ou moins longs, le 5° court; les palpes maxillaires sont longs, grêles, le dernier de moitié plus long que le précédent; la tête est bicarénée, relevée au bord antérieur qui est entier. Le corselet est à peine bisinué au bord postérieur; l’écusson est ogival. Les élytres sont assez amples, laissant à décou- vert le propygidium. Les 4 hanches antérieures sont contiguës, coniques, les tibias antérieurs sont armés de 2 grandes dents, l’api- cale plus forte, plus longue, arquée, tous les tarses sont très longs, filiformes, garnis à l’extrémité de longues soies, les crochets sont 107 fendus tout à fait à l’extrémité, les tibias sont longuement ciliés en dedans. Ce genre est voisin de Pachycolus, mais la massue antennaire n’a que 4 articles, les fémurs ne sont pas aussi renflés, les tibias sont très velus en dedans et la carène frontale est bien plus éloignée du bord antérieur. Anomolyna picticollis. — Long. 14 mill. — Oblongo-ovata, sat convexa, dilute lutoso-testacea, nitida, capite prothoraceque fusco-piceis, hoc lateribus late lutoso-testaceo, cum macula dilutius picea, elytris piceo-marginatis et macula humerali ovata piceola, scutello fusco, supra glabra, subtus griseo-villosa, propygidio apice et pygideo piceis; capite sat dense punctato, antice rotundato, reflexo, carina clypeali sat elevata, intus arcuata, oculis sat magnis; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice angustato, lateribus paulo arcuatis, angulis anticis obtusis, dorso laxe punctu- lato, basi late bisinuato, angulis posticis sat acute productis ; scutello punctulato, utrinque striato; elytris sat amplis, medio leviter dilatatis, dorso sat fortiter sat dense punctatis, sutura subtiliter elevata, basi depressiuscula; propygidio et pygidio dense asperulo- punctatis ; pectore villoso, dense subtiliter coriaceo,abdomine nitido, vix perspicue punctulato, apice obscuriore, tibiis setulosis. — Diégo- Suarez (Bontemps). Heteronychus impressicollis. — Long. 10 mill. — Res- semble au suivant, mais un peu plus petit et distinct par le front finement ponctué, le chaperon presque lisse avec une carène trans- versale moins saillante, l’extrémité obtuse, par le corselet lisse, ayant au milieu du bord antérieur une assez faible impression avec une faible dent obtuse en avant, les côtés plus rebordés et plus arrondis aux angles postérieurs, et par les élytres élargies en arrière, à stries assez fortes, assez larges, avec d’assez gros points peu serrés, disparaissant même sur les stries discoidales, les intervalles convexes, lisses, la strie suturale est bien marquée, mais les 2 premières stries ne sont indiquées que par des points, les calus postérieurs sont lisses, mais non convexes, la partie marginale et apicale est finement ponctuée; le pygidium est lisse ; Le dessous avec les pattes est d’une couleur marron, les tibias antérieurs ont 2 fortes dents et une 3° à peine indiquée. — Madagascar; ma collection. Heteronychus foveipennis. — Long. 12 à 13 mill. — Ovatus, fusco-piceus, nitidus, sat convexus; capite ruguloso-punctato, fronte transversim carinata, clypeo antice triangulari, apice obtuso aut minutissime biangulato ; prothorace transverso, antice arcuatim angustato, dorso fere lævi, vix perspicue punctulato, basi haud marginato, utrinque leviter sinuato et impresso, angulis obtusis ; ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, à V 97. 9 108 scutello triangulari, lævi; elytris subquadratis, apice rotundatis, dorso foveolis seriatim impressis, foveolis interdum subquadratis aut confluentibus, basi præsertim, intervallis convexis, lævibus, parte laterali et apicali sat subtiliter punctata, callis posticis con- vexis, lævibus; pygidio fortiter punctato, apice lævi; subtus cum pedibus castaneus, pectore strigosulo, medio cum abdomine lævi, pedibus validis, sat brevibus, tibiis anticis valde bidentatis. — Madagascar; ma collection. Bien reconnaissable à sa petite taille, sa tête nettement carénée en travers et surtout par les rangées de fosseties qui couvrent les élytres en séries assez régulières avec les intervalles longitudinaux assez convexes. ORYCTES VINSONI Deyr. — Cette espèce doit reprendre le nom de Nestor Burm. Cet auteur avait indiqué Java comme patrie d’après la collection Dejean, ainsi que M. R. Oberthur me l’a fait remarquer; la description de Burmeister ne laisse d’ailleurs aucun doute à cet égard. C’est l'indication erronée de la patrie qui a fait méconnaiître cette espèce, Oryctes Dollei. — Long. 32 mill. — Ressemble beaucoup à l'O. Vinsoni, de l’île Bourbon, dont il diffère cependant sur plusieurs points ; il est plus petit et Les élytres sont couvertes d’une ponctua- tion assez fine et serrée au lieu de gros points assez écartés, les ner- vures sont aplaties, le gros pli externe est à peine indiqué; l’écusson est densément ponctué, le pygidium est couvert d’une fine ponctua- tion striolée, très serrée, sauf à l’extrémité ; la protubérance médiane du corselet est assez large, tranchante, les 2 lobes saillants sont écartés, moins saillants; toute la poitrine est rugueusement ponc- tuée, sauf un espace médian étroit avec une impression oblongue, parcourue par uue fine carène longitudinale, l'abdomen est assez densément mais moins fortement ponctué. Enfin, la taille est nota- blement plus faible et Les élytres sont plus parallèles avec l'extrémité plus arrondie. Je n’ai vu qu’un individu venant de Madagascar et communiqué par notre collègue et ami M. Doilé, auquel je me fais un plaisir de le dédier. L’Oryctes Vinsoni n’a pas encore été signalé sur ce con- tinent. | Euchræa cœlestis var. Urania (R. Oberthur, coll.). — Cette belle variété présente, sur les élytres, les mêmes fascies transver- sales que le type, mais elles sont d’un doré verdâtre, sauf les deux basilaires qui sont orangées ; le corselet, avec la tête, est d’un jaune orange avec une bande médiane longitudinale, étroite en avant, élargie à la base, noire ainsi que 2 petits points en avant, la tête a également une bande médiane noire; en dessous, les fascies de 109 1 l’abdomen et du métasternum sont d’un doré à peine verdâtre, le pygidium est doré avec deux taches noires. — Antsianaka (Perrot). Euchræa Riphæus (R. Oberthur, coll.) — Long. 22 mill. — Oblongue-ovalaire, d’un noir mat en dessus, tête et corselet d’un beau jaune, la 1" avec une bande médiane et une étroite bordure noires, le dernier ayant au milieu une bande noire veloutée, mais dénudée à la base et au milieu, et, de chaque côté, une tache noire assez grande, plus 2 très petits points noirs en avant; élytres presque aussi larges que le corselet, veloutées, mates, avec la suture et, de chaque côté, 2 côtes saillantes lisses, brillantes, l’interne fortement arquée vers l’épaule où elle s’élargit et effacée peu après le milieu, la première n’atteignant pas l’extrémité, fortement coudée en angle aigu à la base pour rejoindre la suture, les intervalles à gros points - ocellés, en lignes, à peine enfoncés, surface marquée de taches jaunes et verdâtres un peu transversales, surtout en dehors, avec quelques points semblablement colorés dans les intervalles; pygi- dium bronzé, un peu rougeâtre sur les côtés, très finement striolé ; dessous et pattes d’un noir brillant, abdomen ponctué sur les côtés et à l'extrémité avec double rangée de fascies transversales jaunes et vertes sur les côtés, de grandes taches jaunes sur les côtés du métasternum qui sont fortement ponctués, sur les hanches, les épisternums et les fémurs postérieurs, tibias ciliés de noir, les anté- rieurs à 3 dents dont les 2 supérieures très faibles. — Antsianaka {Perrot}, un seul individu. Cette jolie espèce a de La ressemblance avec la précédente, mais elle est bien plus petite, la coloration est assez analogue, seulement les taches sont courtes et nettes, les côtes des élytres sont entières, la suture est simplement angulée à l’extrémité, la bande noire du corselet est étroite et d’égale largeur, et le pygidium est très différent. Heterosoma sycophanta. — Long. 20 mill. — Ovata, postice attenuata, supra planata, nigra parum nitida, femoribus rubro-rufis, supra brevissime pilosula, subtus nitidior, fulvido-villosa ; capite dense rugoso-punctato, vertice medio obsolete costulato, clypeo concavo, lateribus arcuatis, elevatis, apice profunde emarginato, antennis rufescentibus, clava leviter arcuata ; prothorace transverso, elytris vix angustiore, a medio antice angustato, basi fere recta, dorso - dense punctato-rugoso, lateribus postice sat crasse marginatis, margine antico medio incrassato; scutello acuto, punctato; elytris a basi attenuatis, dorso planatis et foveis parum profundis opacis dense reticulatis, lateribus abrupte declivibus et fortiter carinatis, parte laterali obsolete impressa, sutura paulo elevata nitida, postice magis elevata; pygidio subtilissime coriaceo; pectore subtilissime coria- 110 ceo, rufovilloso, abdomine fere Iævi, apice punctato, medio sat for- titer oblonge concavo, pedibus elongatis, tarsis longis et gracili- bus; J: — Suberbieville (H. Perrier), ma collection. Var. B. : elytris rufis, carina laterali et sutura exceptis. J'avais cru reconnaître dans cet insecte la Parachilia Polleni de Vollenhoven (Ins. rapp. par Pollen et van Damm, p. 9, pl. 1, fig. 5); mais grâce à l’obligeance de notre collègue, M. Ritsema, qui a comparé notre insecte à celui de Pollen, je puis indiquer des différences notables. D'abord la coloration des fémurs et la villosité du dessous du corps, qui sont noirs chez la Polleni, puis la saillie de la carène interne des tibias postérieurs qui est à peine marquée ici et angulée chez la Pollen. Mon genre Eucatheta a été fondé sur une © qui appartient évidem- ment au genre Heterosoma et très probablement à l’espèce décrite ci-dessus. Les tibias antérieurs des «n’ont que 2 dents, contrairement à ce que dit Schaum. L’'H. Guerini Westw. est un insecte différent, ayant les bords du corselet, les élytres, le devant de la tête et Les pattes rougeûâtres, plus une ligne élevée au milieu du corselet. Je ne suis pas convaincu que la collata G. et P. appartienne, comme ©, à cette dernière espèce. Machleida nossibiana. — Long. 7 mill. — Ovata, modice convexa, indumento terreno vestita; prothorace transverso, basi elytris fere dimidio angustiore, medio utrinque valde angulatim dilatato, dorso laxe asperulo, medio longitudinaliter canaliculato, canaliculo medio interrupto, marginibus elevatis et similiter inter- ruptis, lateribus postice fortiter sinuatis, basi medio recta, utrinque obliquata; elytris subquadratis, basi conjunctim late sinuatis, ad scutellum depressis, ad humeros rotundatim productis, dorso tuber- culatis, tuberculis ad suturam minoribus et raris, ad latera majo- ribus, ante apicem utrinque 2 majoribus; subtus grosse punctata, prosterno, mesosterno et processu intercoxali latis, hoc fere truncato, segmento ventrali 4 brevissimo, pedibus hispidulis. — Nossi-Bé. Le genre Machleida, établi par Fährœus pour un insecte de Cafrerie, ne se distingue des Machla que par le manque d’une fossette anten- naire sous les bords du corselet. J’en possède 3 espèces, dont une très voisine de celle-ci que je dois à l’obligeance de M. Bergroth. Elle est malheureusement en très mauvais état et recouverte d’une couche terreuse que je n’ai pu enlever que partiellement malgré une longue macération, et je ne puis m'empêcher de croire que c’est un insecte de la côte d'Afrique, arrivé à Nossi-Bé après une longue pérégrinalion. 111 Pycna impressifrons. — Long. 4 à 5 mill. — Ressemble beau- coup à la P. aphodina Fairm. (Ann. Ent. Belg., 1894, 142), pour la forme et la sculpture, mais bien plus petite, à ponctuation plus fine, la tête ayant en avant une impression transversale assez forte, droite, tandis que chez l’aphodina la tête présente en avant une dépression dans le sens longitudinal, les saillies latérales sont plus tranchantes et l’épistôme a aussi une strie transversale, l’écusson est plus court, les élytres sont semblables, les tibias antérieurs sont moins denticulés. — Madagascar ; ma collection. Pycna minor. — Long. 3 mill. — Encore plus petite, plus étroite, avec la tête moins large, l’impression antérieure moins étroite, les saillies latérales moins marquées, la ponctuation plus forte, le corselet presque plus large que les élytres, à côtés très légè- rement arrondis en avant, les angles moins saillants; l’écusson à peine distinct, les élytres plus fortement striées. — Madagascar ; ma collection. PROLABRUS n. g. Corpus oblongo-elongatum. Caput sat breve, antice fortiter impressum, labrum productum, oculi rotundati, antennæ breves, prothoracis medium haud superantes, crassiusculæ, apice latiores, paulo compressæ, articulo 3° sequenti paulo longiore, ceteris subæ- qualibus. Prothorax quadratus, angulis posticis acutis. Elytra paral- lela, punctato-striata. Prosternum inter coxas sat latum, impressum, apice dilatatum, acetabulis clausis, mesosternum sat angustum, antice declivi et impresso, metasternum sat magnum, processus intercoxalis parum latum, apice subtruncatum. Pedes mediocres, sat breves, tibiis tarsisque gracilibus, his articulo ultimo ceteris conjunctis æquali, illis apice calcaribus 2 minutis et tenuibus munitis. Les affinités de ce nouveau genre ne sont pas faciles à préciser; il me semble se rapprocher des Lœæna et des Sitophagus. Il en diffère par ses antennes assez courtes, à articles serrés, grossissant à peine à l'extrémité qui est un peu comprimée. Prolabrus parallelus.— Long.4 mill. — Elongatus, parallelus, supra planiusculus, fuscus, nitidus, pedibus antennisque piceis, his apice rufescentibus ; capite brevi, prothorace angustiore, dense punctato, fere ruguloso, utrinque antice fortiter impresso, clypeo transversim profunde impresso, antice fere truncato, labro producto cum palpis ferrugineo, his articulo ultimo oblongo, truncato, oculis rotundatis, prominulis, integris; prothorate quadrato, lateribus fere parallelis, dorso dense punctato, lateribus et basi subtiliter mar- ginato, angulis anticis sat obtusis, posticis acutiusculis; scutello 112 transverso, brevi, convexo ; elytris parallelis, apice rotundatis, dorso fortiter striato-crenatis, intervallis anguste costulatis, sutura basi sulcata. — Diégo-Suarez /Alluaud|. La forme de cet insecte rappelle assez celle des Parallelodera et Acalanthis, de la famille des Trogositides. Pentaphyllus angustior. — Long. 2 mill. — Ressemble au melanocephalus, mais plus petit et surtout plus étroit, presque paral- lèle, avec la tête, le corselet, le dessous du corps et les antennes d’un marron brunâtre; la tête, comme le corselet, est très densé- ment ponctuée, ayant entre les antennes un profond sillon angulé de chaque côté; le corselet est un peu rétréci en avant, avec les côtés légèrement arrondis et la base finement marginée au milieu; les élytres ont une ponctuation moins fine, moins serrée, et paraissent finement coriacées. — Majunga. Hypophlæus longicollis. — Long. 4 mill. — KElongatus, filiformis, subcylindricus, niger, nitidus, elytris macula magna rubra, ante medium incipiente, post medium terminata, ad suturam vix separata, postice latius; capite convexiusculo, dense punctulato, medio sulco sat profundo antice latiore impresso, clypeo cum ore piceo, paulo inflato, antennis brevibus, prothoracis marginem anticum vix superantibus, crassis, articulis 4-10 transversis, ultimo breviter ovato; prothorace latitudine triplo longiore, antice levis- sime latiore, dense subtiliter punctulato; elytris parallelis, ad humeros angulatis, apice truncatulis, subtiliter sat dense punctu- latis, subtilissime lineatis, ad scutellum sat fortiter impressis et utrinque paulo elevatis; pedibus piceis, tarsis rufescentibus. — Madagascar. Ressemble au rufosellatus Fairm. pour la coloration, mais beau- coup plus étroit, le corselet bien plus allongé, la tête à peine moins large que le corselet, fortement sillonnée au milieu; les antennes sont moins épaisses, surtout à la base, et un peu plus longues; la tache des élytres est de même couleur, plus longue, un peu séparée en deux par la suture et rétrécie en arrière. Hypophilæus nemosomoides. — C’est le nom que j’applique au Nemosoma fasciata Fairm., qui est décidément un Hypophlœus, et qui, en cette nouvelle qualité, ne peut continuer à s’appeler fasciatus. Il est très voisin du précédent, aussi étroit, mais avec le corselet moins long, la tête non sillonnée, les antennes moins larges, plus longues, les élytres un pou moins parallèles, plus tronquées à l'extrémité, leurs taches beaucoup plus petites. 113 BRACHYPOPHLÆUS n. g. Ce nouveau genre est fondé sur l’'Hypophliœus dimidiatipennis Fairm., de Nossi-Bé, qui s’éloigne de ce dernier genre par un facies tout diflérent, le corps étant peu convexe, rétréci en arrière, le corselet court, trapézoïdal, rétréci en avant, fortement marginé sur les côtés, avec deux fossettes à la base ; en outre, le prosternum est rétréci entre les hanches, élargi en arrière, le mésosternum très court, en arc; les épipleures, très larges à la base, sont presque entières et les tibias sont plus linéaires. Alphitobius grandis. — Long. 9 mill. -- Ressemble assez, _ pour la forme générale, à l’A. diaperinus, maïs bien plus grand et d’une coloration moins noire, peu brillante, analogue à celle des A. piceus et luctuosus. Les antennes sont assez courtes et robustes, les 6 avant-derniers articles fortement transversaux, le dernier presque rond; le corselet est un peu rétréci en avant avec les côtés très faiblement sinués avant les angles antérieurs qui sont presque droits, nullement arrondis, la base est faiblement bisinuée, assez fortement rebordée comme les côtés avec les angles presque obtus mais marqués, le dos à ponctuation indistincte; l’écusson est large, obtus ; les élytres sont plus longues, à stries assez peu profondes, mais fortement ponctuées, presque crénelées, les intervalles légère- ment convexes et finement alutacés; le dessous et les pattes sont couleur de poix, un peu plus brillants que le dessus. — Madagascar. Cette espèce est remarquable par sa taille, la forme du corselet dont les angles sont prononcés, ses élytres allongées, à stries peu profondes, mais fortement ponctuées, et ses antennes sen grossissant presque dès la base. Eubalia cyaneostriata. — Long. 11 mill. — Oblongo-ovata, convexa, obscure rufescens, cœruleo-micans, sericea, parum nitida, capite prothoraceque magis cœrulescentibus et basi rufescentibus, elytrorum striis cœruleis ; capite ovato, subtiliter dense punctulato, oculis distantibus, fere integris, antennis sat crassiusculis, corporis medium attingentibus, articulo 3° longiore ; prothorace transverso, elytris angustiore, antice a basi angustato, lateribus antice arcuatis, angulis valide obtusis, posticis paulo acutis, dorso subtiliter dense punctulato ; scutello ogivali ; elytris convexis, ad humeros sat rotun- datis, post medium vix ampliatis, dorso profunde striatis, striis dense tenuiter punctatis, intervallis convexis, dense subtiliter pubescenti- bus; subtus sat nitida, cœrulescens, pectore rufescenti, dense subti- liter pubescens, abdomine apice nitidiore, denudato, pedibus graci- libus, rufescentibus, geniculis infuscatis. — Diégo-Suarez (Bontemps). Le bord marginal des élytres est plus bleuâtre. 114 Le genre Eubalia, proposé par Castelnau (Hist. Ins. II, 257), me paraît bien fondé. Les caractères tirés des yeux écartés, presque entiers, et des tarses à articles intermédiaires triangulaires, lamellés, conviennent bien à l’espèce précédente. Je ne connais pas l’ovalis Cast. Mais les espèces dont Klug a formé le genre Plesia ne peuvent faire partie des Eubalia; elles ont les yeux rapprochés, très saillants, les antennes filiformes, les pattes robustes, surtout les fémurs; les tarses n’ont que 2 articles lamellés et les palpes maxillaires ont le 4° article largement triangulaire, tandis qu’il est étroit, à peine plus large que le prédédent chez les Eubalia. ANARMOSTODERA n. g. Ce nouveau genre est presque un intermédiaire entre les Praogena et les Nesogena ; il se distingue des deux par son corselet étroit, en cône tronqué; ses antennes plus courtes, plus robustes, grossissant vers l’extrémité, les yeux plus grands, plus écartés; les fémurs plus grêles à la base, les tibias antérieurs non élargis à l'extrémité. La coloration est analogue à celle des deux genres voisins. Anarmostodera crassicornis. — Long. 19 mill. — Oblongo- elliptica, convexa, fusculo-cœrulescens, capite prothoraceque seri- ceis, elytris squalide purpurinis, nitidis, subtus cum pedibus valde nitida; capite lævi, fronte subtiliter punctulata, antennis fuscis, opacis basi excepta, brevibus, medium corporis haud attin- gentibus, articulis ultimis paulo compressis, latitudine vix latio- ribus, ultimo obtuso, præcedenti haud longior; prothorace elytris valde angustiore, truncato-conico, lateribus fere rectis, dorso subti- lissime punctulato, basi subtiliter marginato sed sulculo transverso nullo; scutello triangulari, convexiusculo; elytris amplis, ad humeros obliquatis, ante apicem angustatis, apice obtuso, dorso punctulato-striatis, striis basi fortius punctatis et profundioribus, apice fere lævibus, intervallis vix convexiusculis, alutaceis, ad humeros paulo elevatis, sutura ænescente, stria suturali apice sulcata ; subtus lævis, lateribus minus nitidis; abdomine subtilis- sime strigosulo. — Madagascar ; ma collection. Cet insecte ressemble un peu, pour la coloration, à la Nesogena hybrida, mais la conformation des antennes et du corselet est bien différente. Nemostira rufulicollis. — Long. 7 mill. — Sat elongata, modice convexa, postice levissime ampliata, nitida, capite nigro, prothorace rufo, elytris piceolo-rufescentibus, abdomine valde nitido, cum pedibus, femorum basi excepto, piceolo, antennis piceis, À 415 basi paulo rufescentibus; capite polito, oculis valde approximatis, antennis sat brevibus, medium corporis haud attingentibus, apicem versus paulo crassioribus, articulo ultimo 2 præcedentibus conjunc- tis æquali; prothorace breviter ovato, convexo, antice et postice æqualiter angustato, dorso fere Iævi, margine postico parum reflexo, angulis parum exsertis; scutello sat amplo, rufescente; elytris striatis, striis basi subtiliter crenulatis, post medium fere lævibus, intervallis convexiusculis, alternatim punctis piligeris impressis, apice valde obtuso, fere rotundato; subtus lævis, metapleuris punctatis. — Madagascar. Distincte par ses antennes courtes, un peu épaissies vers l’ex- trémité, son corselet assez court et ses élytres obtuses à l’extré- mité. Nemostira atrifrons. — Long. 11 mill. — Elongata, sat con- vexa, testacea, nitida, laxe hirtella, capite nigro, clypeo excepto, prosterno pedibusque pallidioribus; capite Iævi, oculis magnis valde approximatis, clypeo convexiusculo, basi transversim profunde impresso, antennis medium corporis attingentibus, opacis, arti- culo 1° vix nitidulo, ultimo elongato, tribus præcedentibus conjunc- tis æquali ; prothorace cvato, elytris dimidio angustiore, basi leviter angustato, dorso lævi, margine postico elevato, angulis posticis valde exsertis; scutello lævi; elytris elongatis, apice paulo acumi- natis, dorso sat fortiter punctato-striatis, striis basi dense crenulatis, apice fere lævibus, intervallis paulo convexis, alternatim punctis piligeris laxe impressis; subtus lævis, pectore lateribus punctulato, pedibus elongatis. — Madagascar ; ma collection. Ressemble à un petit individu de R. Servillei, mais avec le corselet à côtés faiblement sinués vers la base, les élytres moins acuminées, la tête noire, le corselet non distinctement ponctué et les antennes un peu plus courtes. Formicomus Bergrothii. — Long. 2 1/2 mill. — Elongatus, convexus, fusco-piceus, valde nitidus, parce griseo-villosus, anten- narum, prothoracis femorumque basi rufa; capite brevi, subtilis- sime punctulato, fere rotundato, antennis elongatis, prothoracis basin attingentibus, articulo ultimo elongato ; prothorace oblongo, antice convexo et dilatato, postice constricto, pleuris profunde impressis, dorso medio fortiter canaliculato, canaliculo basi abbre- viato, hac transversim paulo elevata ; elytris ovato-oblongis, medio ambpliatis, apice truncatulis, dorso lævibus; femoribus valde clava- tis. — Nossi-Bé; donné par M. le D' Bergroth auquel je me fais un devoir de le dédier. | Ressemble au canaliculatus, de Sicile; en diffère par les élytres plus courtes, plus larges, à épaules effacées, le corselet plus dilaté 116 en avant, le dernier article des antennes presque aussi long que les deux précédents réunis et les fémurs plus renflés. Formicomus fortipes. — Long. 3 à 3 1/2 mill. — Oblongo- elongatus, valde convexus, virescenti-cœrulescens, metallicus, valde nitidus, prothorace basi rufescente, antennis femoribusque basi rufescentibus ; capite subtilissime punctulato, antennis sat elongatis, prothoracis basin paulo superantibus, articulis 5 ultimis fuscis, cras- sioribus, 2° tertio breviore, palpis maxillaribus fuscis, articulo ultimo valde cultriformi, elongato, acuminato, 2 præcedentibus intus angulatis ; prothorace antice globoso, dense punctulato, postice valde angustato, basi fortiter depresso et strigosulo-rugoso, pleuris fortiter impressis; elytris ovatis, ad humeros sat angulatis, medio leviter ampliatis, apice fere acuminatis, dorso lævibus, basi indistincte impressiuseulis ; pedibus sat magnis, femoribus apice valde incras- satis, posticis elytra paulo superantibus:; 4 femoribus anticis dentatis, tibiis anticis intus medio breviter angulatis. — Madagascar. Ressemble au F. Alluaudi, mais plus grand, avec les élytres plus courtes, plus convexes, le dernier article des palpes maxillaires bien plus allongé, plus acuminé etles fémurs plus robustes et plus renflés. Leptaleus brevior. — Long. 2 1/3 mill. — Klongatus, parum convexus, fuseus, nitidus, glaber, elytris vittis 2 latis flavo-testaceis, transversis, 1? subbasali, 2% post medium, prothorace basi rufo, antennis dilute testaceis, pedibus rufo-testaceis, femoribus piceolis; capite convexo. dense punctulato, postice subquadrato, angulis rotundatis, prothorace latiore, antennis sat gracilibus, apicem versus leviter crassioribus; prothorace convexo, basi constricto et transversim fortiter depresso; lobo antico dense punctato, margine postico paulo incrassato et medio fortiter impresso; elytris subpa- rallelis, dorso planiusculis, ad humeros sat angulatis, basi haud gib- bosulis, nec transversim impressis, apice abrupte rotundatis, dorso dense sat subtiliter punctatis. — Madagascar. Ressemble un peu au L. amplipes, au moins pour la coloration, car ce dernier est très convexe, les élytres sont fortement gibbu- leuses à la base, impressionnées ensuite, non parallèles, renflées dans la partie postérieure, les antennes paraissent plus longues et plus grêles, et les tibias postérieurs sont dilatés à l'extrémité. Amblyderus aspericollis. — Long. 2 mill. — Oblongus, convexus, totus rufus, sat nitidus, elytris paulo minus nitidis, pallido-pilosulus ; capite punctato, summo breviter sed sat fortiter sulcato, oculis nigris, antennis sat gracilibus, apice crassioribus, articulo ultimo breviter ovato, præcedenti longiore, palpis maxilla- ribus elongatis, articulo ultimo cultriformi; prothorace valde convexo, basin versus angustato, punctato-aspero, margine antico 117 denticulis 4 armato, basi paulo minus asperato; scutello haud distin- guendo; elytris ovatis, ad humeros sat angulatis, dense sat fortiter punctatis, sat dense pilosulis; pedibus paulo pallidioribus. — Mada- gascar. Cet insecte ressemble beaucoup à la description de l’A. truncatus Laf., d'Égypte; mais ce dernier est plus petit, son corselet ne paraît pas présenter, au bord antérieur, 4 spinules bien distinctes, sa surface est légèrement rugueuse, l’écusson est très petit, mais visible, les épaules sont très arrondies, les antennes sont granulées et les palpes ont le dernier article sécuriforme. Anthicus vagepictus. — Long. 3 mill. — Oblongus, sat con- vexus, rufo-testaceus, modice nitidus, sat dense griseo-villosulus, elytris vitta suturali angustissima, vitta basali brevissima et vitta transversa paulo post medium, fusco-nigris, hac ad suturam et mar- ginem paulo dilatata, antennis pedibusque dilutioribus; capite transversim quadrato, prothorace vix latiore, dense punctulato, antennis crassiusculis, apice paulo erassioribus, articulis 2 et 3 subæqualibus: prothorace brevi, transverso, antice rotundatim dila- tato, basi sat fortiter angustato, dorso subtilissime densissime punc- tulato, collo vix distincto, basi marginala ; elytris sat amplis, ad humeros angulatis, post medium leviter ampliatis, dorso dense for- titer punctatis, stria suturali impressa. — Madagascar. Voisin de l’Andreæ, maïs un peu plus petit, avec le corselet bien plus court, plus large, plus dilaté en avant et les élytres un peu plus amples, avec 2 bandes d’un brun noir mal limitées. Anthicus inanis. — Long. 2 mill. — Oblongus, sat convexus, totus testaceo-fulvus, nitidus, fere glaber, capite et prothorace levissime rufescentibus ; capite haud quadrato, postice rotundato, subtiliter punctulato, antennis basin prothoracis haud superantibus, gracilibus, apice leviter crassioribus, articulo ultimo paulo obscu- riore, 2° tertio æquali, prothorace capite parum angustiore, antice vix ampliato, lateribus haud angulatis, dorso densissime punctulato, basi haud marginato, collo brevi, pleuris impressis ; elytris oblongo- ovatis, basi truncatis, ad humeros rotundatim angulatis, medio leviter ampliatis, apice obtusis, dorso densissime punctulatis, sutura basi et ante apicem oblonge impressa, stria suturali impressa, basi ad scutellum leviter utrinque elevata. — Madagascar. Ressemble à l’A. jejunus, mais bien plus grand, avec les antennes moins longues, les yeux plus gros et le corselet plus étroit, non étranglé avant la base. Anthicus trinotatus. — Long. 2 253 mill. — Oblongus, con- vexus, rufo-testaceus, villosus, capite (ore excepto) et elytrorum maculis 35 nigro-fuscis, 2 primis discoïdalibus, magnis, 3 com- 118 muni anteapicali; capite convexo, punctato, collo brevi, antennis elongatis, apice crassioribus, articulis 3 ultimis majoribus ; protho- race sat parvo, capite parum angustiore, antice angulatim dilatato, dorso dense punctato, lateribus ante basin vix sinuatis, pleuris impressis, basi marginata; elytris ovato-oblongis, medio ampliatis, ad humeros modice angulatis, apice obtusis, dorso dense sat fortiter punctatis. — Madagascar. Cet Anthicus est remarquable par la coloration des élytres ayant chacune une grande tache discoïdale, une 3° antéapicale étant com- mune et remontant un peu sur la suture. Il ressemble au quisquilius pour la forme générale, mais non pour la coloration. Un individu trouvé à Sainte-Marie par Coquerel, et probablement immature, a la tête concolore et les taches des élytres moins nette- ment marquées. Anthicus Andreæ Laf. — Un individu trouvé à Majunga pré- sente une variation curieuse ; il porte au milieu de la base du corselet une tache noire bien limitée, qui constitue la seule différence appré- ciable avec l’Andrecæ et qui est probablement accidentelle. Anthicus floralis. — Cet insecte, qui se retrouve partout, a été recueilli à Tsarasotra ; il est beaucoup plus petit que les individus de nos pays, la coloration est plus vive, les renflements de la base des élytres sont un peu plus marqués. Ananca helvola Klug (maritima Coq.) 4. — Les différences sexuelles de ce genre n’ont pas, à ma connaissance, été signalées, au moins pour ‘es espèces madécasses, Les © sont nombreuses, mais les j'sont extrêmement rares. Un individu de ce sexe a été trouvé par M. Scalabre à Tsarasotra; il se distingue par une taille plus faible et surtout par l’abdomen qui ne présente que 4 segments ventraux ; le 4° assez court, fortement échancré à l’extrémité d’où sort un long forceps arqué accompagné de chaque côté par un long style ; il ne reste du 3° segment qu’une étroite valve de chaque côté. Une disposition analogue se retrouve chez l’A. foveicollis Fairm.; seulement le 4 segment est obtus au milieu, le forceps et les appen- dices sont moins longs. Ce sont les seuls j'que j'ai rencontrés. Ananca trivittata. — Long. 8 1/2 mill. — Ressemble beau- coup à l’A. striola Fairm., mais avec les élytres plus foncées, ce qui en fait ressortir les lignes pâles ; ces lignes sont au nombre de 3: suturale, discoïdale et marginale, plus nettes ; une 4° extrêmement fine et courte entre les deux premières, Le corselet est bien différent, moins convexe, avec 3 bandes noires, nettement limitées, la médiane presque interrompue au N 4 à À a 4 119 milieu, les latérales atténuées à la base; les côtés sont presque anguleusement dilatés en avant, la surface est un peu impres- sionnée transversalement en avant, l’écusson est d’un brun noir; la tête a une impression transversale entre les yeux et une autre entre les antennes; le dessous du corps est couvert d’une pubesc-nce serrée, l'abdomen est brun avec le 1* segment roussâtre sur les côtés, le dernier entièrement roussàtre, mais avec la base couverte d’une pubescence extrêmement serrée et une bande transversale d’un brunâtre pâle, peu distincte. — Madagascar. Ananca grisescens. — Long. 9 à 10 mill. — Ressemble beau- coup à un petit individu de l’A. helvola KI. (maritima Coq.), un peu plus convexe et d’un flavescent très pâle, couvert d’une pubes- cence de même couleur, serrée, qui lui donne une teinte presque grisâtre ; le museau que la tête forme en avant est moins atténué, l'extrémité des mandibules est noire, le 2° article des antennes est moins court, oblong, le 3° est évidemment plus long que le 4°; les nervures des élytres sont moins saillantes, visibles seulement à la base, effacées après le milieu et sur les côtés, la ponctuation est bien plus fine, peu distincte sous la pubescence serrée; les côtés du métasternum sont faiblement enfumés. — Seychelles ; ma col- lection. NOTE SUR LE STILBUM BUQUETII (M. et Gh. Robin) DÉVELOPPÉ SUR UNE Vespa Germanica par le ED: Jacobs. Beaucoup d'insectes de tous les ordres sont attaqués par des para- sites végétaux particuliers ou cryptogamiques, auxquels on a donné le nom de Torrubia, du nom de l’auteur qui en fit le premier l’obser- vation. Assez rarement rencontrés en Europe, on les trouve fréquem- ment aux Antilles, sur les Vespides du genre Polistes, ainsi que dans d’autres localités de l’Amérique où habitent les insectes de cette famille. M. le professeur V. Despret, de Carlsbourg, m’a fait parvenir une variété de Vespa Germanica Fab., sur laquelle s’est développé ce singulier végétal. M Bommer, qui a bien voulu l’étudier, l’a désigné sous le nom de Stilbum Buquetii (M. et Ch. Robin); l’exemplaire est incomplètement développé. Le Cryptogame se présente sous forme de filaments qui sortent d’entre les segments de l’abdomen, ils y sont très nombreux, le 120 thorax en émet également; ils partent de l’insertion des deux pre- mières paires de pattes, notre spécimen en porte à l'extrémité du premier article d’une antenne et à la partie postérieure des man- dibules. Cet état est la deuxième période de l’existence du parasite, on l’a désigné sous le nom d’état ascophore, il comporte des appareils reproducteurs qui terminent les filaments; ces derniers peuvent atteindre de 3 à 5 centimètres, être simples, filiformes, flexueux et rigides, ou se bifurquer; à leur extrémité se trouve un renflement creux irrégulier, long de 3 à 5 mill. avec un diamètre de 2 à 3 mill. recouvert de petites pustules finissant par des corpuscules ou conceptacles donnant naissance aux corps reproducteurs ou endos- pores. La première période de l’existence du parasite est connue sous le nom d’état conidial, il est dû au développement des spores du Cryptogame; ces corps reproducteurs donnent des filaments qui pénètrent dans l’intérieur du corps de l’insecte par les parties molles séparant les segments ; ils se nourrissent aux dépens de la matière grasse de l’insecte par la production d'un mycelium plus ou moins abondant. On croit que l’insecte succombe, lorsque le parasite s’est fait jour au dehors, après l'avoir épuisé. (Voir ANDRÉ, t. IL, pp. 521-522.) D 223; e M0 PLEIN EST = . Do A D, # D «D 121 MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES DE BELGIQUE par A4. He Jonck, pharmacien. CORÉIDES Tête 3- ou 4- angulaire, côtés arrondis, dessous de la tête à peine ou pas sillonné. Antennes à quatre articles, souvent anguleux; tubercules antennifères situés à la partie latérale antérieure de la tête. Rostre de quatre articles. Pronotum ayant généralement les côtés épineux ou denticulés et la surface à ponctuation tuberculée. Membrane à nervures nombreuses, naissant d’une nervure parallèle au bord postérieur de la corie; cette nervure se confond parfois avec ce bord. Tarses de trois articles, le deuxième le plus court, le premier le plus long. J'extrémité de l’abdomen largement tronquée et entière, © extrémité de l’abdomen dentée ou lobée, dernier segment de l’abdomen avec une fente longitudinale correspondant à l'ouverture de la vulve. TABLEAU DES GENRES 4. 4° et 5° segments du dessus de l’abdomen échancrés circu- MHAGMOnTt. 14 72 2 4° segment de l’abdomen dns AR sinué de la Das Fr au sommet .. . » 40 2. Joues prolongées en AS nie ee RAA # dÉnBn n leclypeus. :: . : … …. . )Stenocephalus. Joues non nées o en Hélnte ete les antennes. 210209 3. Tête très peu rétrécie en arrière. Quatrième article des an- tennes droit, plus court que le 3°. . . . 4 Tête très rétrécie en arrière, au moins aussi large que fé Ut antérieur du pronotum ; quatrième article des antennes un peu courbe, plus long que le troisième . . . M a 5 4. Tête avec une impression longitudinale. Cuisses non FRE (ou avec des dents très courtes chez Syromastes). La nervure parallèle au bord postérieur de la corie se con- fond entièrement ou presque avec ce bord . . . . a) Tête sans impression longitudinale. Cuisses DULIRPTAI res avec une ou plusieurs grandes dents épineuses, La ner- vure parallèle au bord de de la corie est assez éloignée de celui-ci. . . “NES 13, o. Côtés du pronotum et connexivum Drotéidautant divisés en expansions membraneuses; corps couvert de longues épines minces 1 30.4... + ns Phylomorpha 122 Côtés du pronotum et connexivum non pe à corps non ENINnEUX : -: PRE A UAS : SR SMRLO 6. Une épine aiguë au côté externe ‘de la base ie antennes 4% Pas d’épine aiguë au côté externe de la base des antennes . 8 7. Écusson avec une carène de chaque côté; troisième article des antennes plus long que le deuxième. . . Spathocera. Écusson sans carènes ; 2° et 3° articles des antennes subé- GAULLE Se MO NP Re TRE 1.12 LS EMOmMoNS 8. Une épine aiguë au côté 2nterne je la ia des antennes. Deuxième article des antennes subcylindrique . Syromastes. Pas d’épine au côté interne de la base des antennes. Deuxième article des antennes triangulaire; 00080 DC RS 9. Clypeus pointu. Connexivum très dilaté. . . . . Verlusia. Clypeus obtus. Connexivum non dilaté . . . . .Gonocerus. 10. Fémurs postérieurs avec une seule épine, souvent peu MSUACLENS ES ET, NE ARE Fémurs postérieurs avec abs TRE Hies FR + UE 11. Troisième article des antennes plus de deux fois plus long que le second ; le 1 et le 4 plus renflés que 3 et2. . . 12 Troisième et deuxième articles des antennes subégaux, pas moins épais que dL'et 4: . 1, LEE SAT UINemosen 12. Écusson avec une carène plus ou moins longue. Épine des cuisses postérieures peu visible. . . . . Pseudophlaeus. Écusson sans carène ; épine des cuisses postérieures bien visible. rt, : Fu RUN AEUNSNNRRRES 13. Quatrième article des ne très ET Tan moins long que-le troisième... us no 01 BORYSQLONR Quatrième article des antennes non rente aussi long que Le Ernie". ARE LE Mes Ni Le RE AS 14, Côtés du pronotum épineux . :: x. , LL N'ONCOTEUR Côtés du pronotum non épineux . . . . . . Ceraleptus. 15. Tête sans col distinct après Les yeux . . . . . Camrptotus. Tête rétrécie en col distinct après les yeux. . . . Alydus. 16. Premier article des antennes ne dépassant pas, ou à peine, le sommet de la tête; corps ovale-oblong . . men l: | Premier article des antennes dépassant le ne ds la tête d’au moins un tiers de sa PRO corps étroit, allongé, subparallèle . . . AT 17. Coloration rouge vif avec des AL noires. . . Therapha. Coloration jaune rougeâtre sans taches noires. . . Coryzus. 18. Taille de 14 à 16 millimètres . . . . . . . Chorosoma. Taille de 8 à 9 millimélres 400,40) ulnenbe ARC Myrmus. 123 STENOCEPHALUS Latr. Tête beaucoup plus étroite que le prothorax, allongée, ter- minée en avant par deux pointes; ocelles situés très en arrière des yeux, qui sont globuleux, saillants ; prothorax trapézoïdal. 4. Deuxième article des antennes avec un anneau noir au milieu ; membrane enfumée avec des taches brunes entre iéaervures: corps ovale oblong : < 7. 240000 ee Deuxième article des antennes jaunâtre pâle; membrane sans taches brunes ; corps étroit, subparallèle ; coloration fauve ponctuée de noir . . . . . . “ S. neglectus H.S. 2. Rostre atteignant les hanches intermédiaires. Taille de 13 millimètres ART ei OL Sr ŒTPLES FOUUS Rostre atteignant les hanches postérieures. Taille de PR IMIILDIOLFOS 2 MN USM TS LS medtus: MR PHYLLOMORPHA Lap. Jaune pâle, taché de brunâtre ; antennes grêles, épineuses à Fexception de 4. L: 8-10... +4 ..,. ” P. laciniata Vill. SPATHOCERA Stein. Les carènes externes du pronotum se terminent en angle droit avant le bord antérieur, elles ne sont pas prolon- gées sur le renflement postérieur du pronotum. L. 6. *S. Dallmanni Schill. Les carènes atteignent le bord antérieur et se prolongent sur le bord postérieur renflé. L. 6 1/2. . . %$. lobata H.S. ENoPLoPps Am. S$. … Brun, corps convexe en dessous, bords de l’abdomen com- ie primés, tranchants, relevés, tachés de jaune. Quatrième *. 0 TOR . , ET: article des antennes noir; pronotum rétréci en avant, i sr are . |: dilaté sur les côtés, en arrière, en deux lobes arrondis. D... . . . . LE: scapha Fab. « a: 4 SYROMASTES Latr. Brun cannelle, deuxième et troisième articles des antennes fauve pâle, connexivum avec des taches rousses presque carrées, tibias sinués. L. 13-14 . . . . S. marginatus L. * Les noms précédés d’un astérisque sont ceux des insectes non encore capturés en Belgique, mais dont la capture est probable. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 9 V 97 10 : Le .… CA FA 124 ie 23 A 4 va an 4 (: L VERLUSIA Spin. Stal. Connexivum dilaté en rhomboïde, coloration jaunâtre, rostre atteignant les hanches postérieures. L. 10. V. rhombea L. Connexivum dilaté en ovale, coloration rougeûtre. Rostre atteignant les hanches intermédiaires. L. 10-11. * V. sulcicornis Fab. GOoNOCERUS Latr. 4. Angle latéral du pronotum très aigu et saillant, connexivum étroits et dépassant pou la Cofiei. 5." "4 (2 NAS Angle latéral du pronotum arrondi et peu saillant, connexi- vum large et dépassant beaucoup la corie. L, 10-12. G. venator Fab. 2. Deuxième et troisième articles des antennes non épaissis ni variés de coloration. Pronotum unicolore rouge foncé. Écusson de même couleur. L. 15. . . *G. insidiator Fab. Deuxième et troisième articles des antennes comprimés, plus bruns et plus larges au sommet qu’à la base. Pronotum brunâtre avec une ligne médiane noire sur sa partie antérieure, bord latéral antérieur noir. Extrémité de l’écusson noire. L. 40 . :.... & 5 1. *G. JuniperidlsS. * Nemoconris Sahlb. Noir brunûtre, ovalaire ; pronotum à surface rugueuse, bordé de blanchâtre. Corie blanchâtre à la base de son bord externe. Extrêmement rare. L. 9. . . . * N. Fallen Sahb. PSEUDOPHLAEUS Burm. Corps rugueux, granuleux, finement velu; yeux très petits; nervures des cories fortes, membrane avec des cellules réticulées; pattes courtes, grêles ; cuisses peu renflées. Une carène sur toute la longueur de lécusson, celui-ci rebordé, L. 66H24: 1: ut res 7 P.FallemiSchie Une carène au sommet de l’écusson seulement. L. 7. P. Walltlii H. S. BATHYSOLEN Fieb. Tête et pronotum tuberculés, mais non épineux, écusson légèrement rebordé, non caréné. L. 6 . . B. nubilus Fall. a Sd à tn | Ce de LS * ARENOCORIS Hahn. Rouge ferrugineux, ponctué. Tête et pronotum finement tuberculés, l’angle antérieur de celui-ci formant une pointe aiguë dirigée en avant. Écusson ni rebordé, ni 113 TUAESNEREEN SRE RER R EEE NST Ln e pit COREUS Fab. Antennes et pattes avec des poils rares, courts et appliqués. Tête sans tubercules épineux; dos de l’abdomen presque noir. Roux cannelle. L. 8-10. . . . C. scabricornis Panz. Antennes et pattes avec des poils nombreux, hérissés et longs. Tête avec des tubercules épineux ; dos de l’abdo- men rouge ferrugineux. Roux cannelle. L. 8-10. C. hirticornis Fab. * CERALEPTUS Costa. 1. Tubercule antennifère recourbé en crochet en dedans. Cuisses intermédiaires avec une épine au sommet. Colo- ration gris-brun ; pattes jaunâtres. L. 10-11. * C. gracilicornis H.S. Tubercule antennifère sans crochet. Cuisses intermédiaires RATE RA TE a fe ST te CRE RTE ESS 2. Antennes presque glabres, tibias postérieurs avec une rangée de poils épineux courts. Connexivum avec une tache pâle à la base de chaque segment. L. 10-11. * C. squalidus Costa. Antennes velues, tibias postérieurs avec une rangée de poils longs etsoyeux.Connexivum presque unicolore,jaunâtre. A M NL" LU tea CEA MR CAMPTOTUS Am. S. Très allongé, subparallèle; brun chocolat; cuisses posté- rieures très épaisses, dentées, tibias arqués; 2° et 3° articles des antennes pâles avec la base et l’extrémité noirs ; pronotum légèrement trapézoïdal; ligne médiane de la tête, bords des élytres et du pronotum pâles. L.12-14. * C, lateralis Germ. 2° et 3° articles des antennes entièrement jaune pâle. “ var. brevipes H.S. 12 6 ALYDUS Fab. Allongé, étroit; noir brunâtre; cuisses postérieures un peu renflées, dentées, tibias droits; 2 et 3° articles des antennes avec l’extrémité noire; tête et pronotum forte- ment ponctués et couverts d’une forte pubescence noire; dessous de l’addomen et pattes bronzés. L. 10-11. A. calcaratus L. THERAPHA Am.S. Rouge écarlate avec des taches noires bien marquées; antennes et pattes noires. L. 8-10. . . . 7. hyoscian L. Corizus Fall., Am. et S., Fieb. . Bord postérieur du métasternum non sinué, son angle externe arrondi; surface fortement ponctuée, sans sillons. Rostre atteignant la base de l’abdomen. L. 7-8 . C. crassicornis L. Bord postérieur du métasternum sinué, son angle externe aigu ; surface divisée par un sillon en deux parties inéga- lement ponctuées. Rostre ne dépassant pas les hanches médianes . . . JF EE Lames entourant la bise di ne étoltes n ant qu’au milieu du dessous de la tête. Rostre atteignant les hanches intermédiaires . . . 3 Lames rostrales larges PARA oxtrernite 8 He ne Ë tête. Rostre court, ne dépassant pas le milieu du mésoster- RO SDTUBN PR TS en eorrh SN LV NC HOT IRUSISCMEE Dessus de l’abdomen noir ou Er avec des taches juunâtres. Membrane sans taches. . . . A de: Dessus de l’abdomen fauve avec des Che noires. MU enfumée avec des points noirs. L.'71/2-8 C. maculatus Fieb. . Connexivum foncé avec une large bande blanchâtre à la base de chaque segment. . . . 6) Connexivum entièrement pâle ou avec un es petit tue à l'extrémité de chaque segment . . . . . . 6 Écusson avec deux petites dents à son apex ; ne sans carène médiane. Tibias avec des anneaux noirs. L. 7. C. capitatus Fab. Écusson terminé par une pointe ; pronotum avec une carène médiane. Tibias ponctués de noir avec des taches rou- pouires, L. 6=7": JDE", 4 4104 7%, Cdistincius STE Nervures de la corie avec des points noirs. Dernièr segment de l'abdomen en dessus avec trois lignes longitudinales noires. L. 6 1/2-7. . . . . . C. parumpunctatus Schill k 127 Nervures de la corie sans points noirs. Dernier segment de l'abdomen en dessus, ordinairement avec une ligne lon- gitudinale noire. L. 6-7 . . .'., 4 .: G. rufus Schill. RENSEIGNEMENTS LOCAUX Syromastes marginatus. Namur (17-7-95), Engels. — Petite-Espi- nette (6-96), Oor. — Walcourt et environs, Verheggen. Enoplops scapha. Walcourt (16-5-94), Verheggen. — Silenrieux (25-6-94), Verheggen. Coreus hirticornis. Wépion (1-6-93), Yves-Gomezée, Dourbes, Vogenée (6-94), Verheggen. Stenocephalus agilis. Silenrieux (26-4-94), Verheggen. Gonocerus venator. Dourbes (24-6-94), Verheggen; nouveau pour la Belgique. Alydus calcaratus. Heuré (22-8-95), Silenrieux (8-6-90), Verheggen. — Bourgeois (8-96), Severin. Terapha hyosciami. Rouge-Cloître, Coucke. — Namur (15-5-94), Jambes (26-8-94), Engels. Coriza parumpunctatus. Silenrieux (6-5-94), Verheggen. — Bour- geois (8-96), Severin. — Groenendael (28-7-96). C. crassicornis. Sclessin, baron de Moffarts. C. capitatus. Knocke, Kinkempois, baron de Moffarts. Myrmus miriformis. Wépion (1-6-93), Namur (8-7-93), Engels. — Forêt de Soignes (14-7-96). SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE v Assemblée mensuelle du 1” mai 1897. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. Le Président fait part à l’Assemblée de la mort de M. A. Rogen- hofer, membre correspondant. Il annonce que le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : MM. C. Felsche, de Berlin, présenté par MM. W. Horn et Severin; D' Breïjer, de Prétoria(Transvaal) et lieutenant Colmant, de Bruxelles, présentés par MM. Lameere ct Severin. Correspondance. M. le D' H. Swale remercie pour sa nomination comme membre effectif. Il envoie son portrait pour l’album de la Société et la somme de 200 francs qui lui confère le titre de membre à vie. Rapports. M. Weyers donne lecture du rapport de M. Candèze et du sien sur le mémoire déposé à la dernière séance par M. Kerremans. L'Assemblée décide que ce travail : Voyages de M. E. Gounelle au Brésil. Buprestides, sera imprimé immédiatement pour figurer dans le tome VI des Mémoires. — La même décision est prise relativement au travail de M. Cham- pion : À List of the Ægialitidæ and Cistelidæ supplementary to the &« Munich » Catalogue, sur rapport de MM. Fairmaire et Severin. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro. Communications. M. Severin signale un Coléoptère nouveau pour la Faune : Gnathocera cornutus, trouvé en nombre par M. Fologne, dans un élevage de Tenebrio molitor, chez lui, à Bruxelles. Excursion. Le 13 juin à Calmpthout. Départ de Bruxelles (Nord) à 6 h. 10 m. La séance est levée à 9 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 31 v 97. 11 130 LE TUBE VENTRAL ET LES GLANDES CÉPHALIQUES DES SMINTHURES par W. Willem, chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université de Gand et HE. Sabbe, docteur en sciences naturelles. Chez les Podures linéaires, le tube ventral est un organe cylin- drique formé d’une colonne rigide et d’une portion distale flexible et dévaginable. Sa cavité est remplie par du liquide sanguin et traversée par des muscles rétracteurs; ceux-ci s’insèrent d’une part sur la portion évaginable du tube et de l’autre sur des apodèmes ventrales où s’attachent les muscles de la coxa III. La rétraction de la portion distale est due à la contraction des muscles ci-dessus; son évagination se produit sous l’action de la pression sanguine interne. Complètement étalée, cette portion distale présente un aspect bilobé, dû à un sillon sagittal médian. Chez les Sminthurides, on retrouve les mêmes parties consti- tuantes, cylindre basal, région dévaginable bilobée munie de deux systèmes de fibres musculaires rétracteurs s’insérant sur la péri- phérie du sillon médian. En plus, aux dépens des parois de chaque lobe, il s’est développé un long tube exsertile, que l’animal peut projeter latéralement d’un mouvement brusque. Ce tube contient un muscle rétracteur qui s’insère d’une part à son extrémité distale, de l’autre à la paroi dorsale de l’abdomen (région antérieure); la contraction de ce muscle ramène l’organe à l’intérieur du corps de lanimal. Le tube ventral a intrigué pendant longtemps les naturalistes qui ont étudié les Collemboles. On l’a considéré comme servant à la reproduction [LATREILLE (!), KOLENATI (*)]; comme organe d’adhé- rence [NICOLET (*), BOURLET (*), ELDITT (5), OLFERS (6), LUBBOCK (°), TULLBERG (°)|; comme analogue à une « branchie sanguine » (1) LATREILLE. — De l’organisation extérieure et comparée des Insectes de l’ordre des Thysannures. Nouv. Ann. d'Hist. nat.,t. I, 1832. (2) KoLENATI. — Zwei neue üsterreichische Poduriden. Sitzungsb. Ahkad. Wiss. Wien, Bd. XXIX, 1858. (3) Nicocer. — Recherches pour servir à l'Histoire naturelle des Podu- relles, 1841. (4) BourLer. — Mémoire sur les Podures. Mém, Soc. Agriculture du Dépar- tement du Nord, 1841. (5) Ecprrr. — Einleitung zur Monographie der Thysanuren. Stett. Ent. Zeit., 1854. : (6) OLFERs. — Annotationes ad anatomiam Podurarum. Berolini, 1862. (7) LugBock. — Monograph of the Collembola and Thysanura. London, 1873. (3) TULLBERG. — Sveriges Podurider. Xongl. Svenska Vet. Akad. Handl., Bd. 10, 1872. 131 [Kou8e (!)]; même, comme une espèce d’appareil aquifère [REU- TER (?)]|; enfin, SOMMER (°) et Scnôrr () tendent à lui attribuer une fonction analogue à la glande du croupion des Oiseaux. Le tube ventral est un organe d’adhérence : grâce aux deux tubes exsertiles qu’il projette de temps à autre à droite et à gauche du corps, le Sminthure se maintient à la surface des corps lisses. À chaque saut, ces tubes sont évaginés et l’animal, au moment de sa chute, reste accroché par ces organes, qui suppléent ainsi à l’insuf- fisance des ongles. La portion évaginable du tube äes Podures linéaires joue le même rôle, mais avec moins d'efficacité. * x * L’extrémité du tube ventral, ainsi que les tubes exsertiles chez les Sminthures, est couverte d’une substance gluante qui détermine l’adhérence : il est aisé de soulever un Sminthurus chloroformisé en touchant avec un objet les organes ainsi englués. Ce liquide est sécrété, comme l’a annoncé FERNALD (°) pour Anurida maritima, par deux glandes situées dans la tête. Chez Sminthurus fuscus, elles sont logées dans la région postérieure de la cavité céphalique et occupent les protubérances verticales posté- rieures de la tête. Chacune d’elles est constituée par un tube con- tourné qui, dans sa région glandulaire, se compose de cellules plates à gros noyaux et à bordure striée; le conduit excréteur, plus étroit, débouche à l’extrémité postérieure de la fente médiane de la lèvre inférieure. Ces glandes, découvertes chez Macrotoma flavescens par TULL- BERG (f), qui les considérait comme glandes salivaires, ont été figurées ensuite chez Lipura ambulans par Nassonow () qui les fait se déverser dans la cavité buccale ; elles ont été signalées chez Anurida maritima par FERNALD, qui a découvert leur véritable rôle. De l’orifice de la glande jusqu’au tube ventral, la sécrétion suit une gouttière chitineuse incomplète, qui court sur la ligne médiane de la face inférieure de la tête et du thorax, en passant (1) Kozse. — Einführung in die Kenntniss der Insekten. Berlin, 1898. (2) Reurter. — Études sur les Collemboles. Helsingfors, 1880. (8) SOMMER. — Ueber Macrotoma plumbea. Zeitschrift f. vw. Zool., Bd. XLI, 1885. (4) SCHÔTT. — Zur Systematik und Verbreitung palæarctischer Collembola. Kongl. Svenska Vet. Akad. Handl., Bd. 25, 1898. (5) FERNALD. — The relationships of Arthropods. Studies from the Biological Laboratory, Johns Hopkins University. Baltimore, 1890. (6) TUuLLBERG. — Mémoire cité, p. 22, et Tafñl. V, fig. 8. (7) Nassonow. — La morphologie des Insectes de forme primitive. Trav. Labor. Mus. z001. Moscou, 1887, p. 47, fig. 53 (en russe). 132 entre les pattes; elle descend le long du tube ventral pour aboutir au sillon qui sépare les deux lobes de cet organe. k x * On observe, dans la tête des Sminthures, d’autres glandes qui, jusqu’à présent, ont passé inaperçues chez tous les Collemboles. Elles sont constituées par des cellules volumineuses, à gros noyau, à tube excréteur chitineux prenant naissance dans le protoplasme par une extrémité en cul-de-sac, autour de laquelle se dispose une sphère à stries ravonnantes de produit sécrété. Ces cellules forment, à droite et à gauche, un amas considérable placé derrière les yeux, à la base de la mandibule et de la maxille et s'étendant aussi dans l’espace étroit situé latéralement entre la cavité buccale et la paroi extérieure de la tête. Les conduits excréteurs des différentes cellules d’un même côté se réunissent en un canal collecteur qui, de la base de la mandibule, descend obliquement pour se terminer dans la partie supérieure de la cavité buccale, dans l’angle formé par la mandibule et l’hypo- pharynx. Ce sont là les glandes salivaires que les auteurs avaient cherchées sans succès. (Laboratoire de zoologie de l’Université de Gand.) DEUX FOURMIS D'ESPAGNE par Aug. Forel. STRONGYLOGNATHUS CÆCILIÆ n. sp. — ©. Long. 3,4 mill. — Tête rectangulaire-arrondie, plutôt plus étroite derrière que devant, pas ou à peine échancrée derrière, distinctement convexe sur les côtés. Mandibules plus grêles et plus arquées que chez le testaceus. Vue de côté, la face basale du métanotum est distinctement convexe et se termine par deux dents extrêmement petites, plus petites que chez le S. teslaceus. Premier nœud du pédicule moins haut, mais beaucoup plus épais d’avant en arrière que chez les S. testaceus et Christophi ®, chez lesquels il est comprimé; il est aussi bien moins concave devant, mais presque tranchant et légèrement échancré au sommet, comme chez le Christophi. Second nœud plus large que chez le testaceus, moins large que chez le Christoph. Côtés de la tête et du front ridés en long; le reste de la tête assez lisse et luisant, avec de gros points enfoncés ou fossettes, surtout apparents sur le vertex et le front. Mesonotum grossièrement strié 2m 133 en long au milieu, lisse et luisant avec de gros points épars sur les côtés. Pronotum en partie mat, très finement ridé-réticulé, en partie luisant. Côtés du thorax mats, très finement réticulés-ponctués, avec des rides irrégulières. Métanotum très finement réticulé-ponc- tué et mat, ainsi que le pédicule Abdomen lisse et luisant. Pilosité du corps plus courte et beaucoup plus fine que chez le testaceus. Les pattes et les scapes n’ont qu’une pubescence un peu oblique. D'un noir de poix; abdomen d’un brun de poix avec l’extrémité roussâtre, Pattes, antennes et mandibules d’un rougeâtre un peu brunâtre aux scapes et aux cuisses. Ailes très hyalines, à nervures très pâles, plus longues que le corps (pas plus longues chez le testaceus). Le thorax est aussi moins déprimé que chez le testaceus. Pozuelo, Espagne centrale (M. Cabrera y Diaz). OxXYOPOMYRMEX SAULCYI Emery, var. Cabreræ,n. var. — 9. Diffère de la forme typique par ses épines plus courtes, ses cuisses et scapes d’un brun foncé et sa sculpture un peu moins distinctement striée ou ridée. Même localité que le précédent. LES COCCINELLES DE BELGIQUE par Albert Bovie. Il n'existe peut-être pas, parmi tout le groupe des Coléoptères, d’Insectes aussi variables par la coloration et les dessins des élytres que les Coccinelles. De tout temps, le nombre des variétés décrites a été considérable, mais tandis que certains entomologistes n’admettaient que les variations se rapportant à un détail anatomique, et n’admettaient les variations de couleurs que lorsque celles-ci paraissaient avoir atteint le maximum, il en était d’autres qui décrivaient avec soin et nommaient les variations les plus petites. Il en résultait un désarroi des plus compliqué dans les divers catalogues ou travaux, soit locaux, soit d'ensemble, publiés sur ces Insectes. Dès lors, il était presque impossible, à moins d’étudier la bibliographie très étendue de ce groupe, de faire un choix judicieux entre les variations telles que les désirent les uns et les autres. Si cette question si compliquée de la variation était à même de terrasser un entomologiste rompu à toutes les difficultés de la science, de combien de déceptions et d’ennuis ne devait-elle pas être la source pour le jeune entomologiste désireux d’aborder l’étude de ce groupe! 134 M. Weise a estimé qu’il était préférable d’épuiser une fois pour toutes la série des variations des Coccinellides, d’en pousser l’étude à fond et de mettre en variétés et sous-variétés les moindres diffé- rences de coloration ou de ponctuation des élytres et du thorax; c’est ce qu'il a fait dans son travail : Bestimmungs Tabellen der Euro- paischen Coleopteren, Coccinelliden, travail dont nous offrons à la Société entomologique une adaptation à la faune belge. Nous espérons avoir ainsi facilité l'étude des Coccinelles; toutefois, que nos entomologistes ne se figurent pas que tout soit dit sur ce groupe, beaucoup de variétés restent encore à trouver ici en Bel- gique; nous engageons nos collègues à porter leurs recherches spécialement sur les espèces du genre Hippodamia, espèces ayant beaucoup de variétés, mais dont un petit nombre seulement a été capturé en Belgique. Nous prions nos collègues de bien vouloir nous faire parvenir leurs Coccinelles, nous les déterminerons volontiers. Qu'il nous soit permis de remercier ici MM. Clavareau, de Moffars, Seeldrayers, Bivort, etc., pour l’obligeance qu’ils ont eue de nous communiquer les Insectes de leurs chasses. OBSERVATION. Les points des élytres se comptent en partant de la base et du bord extérieur de l’élytre. Celui situé près de l’épaule porte donc le numéro À, puis on continue à les marquer 2, 3, 4, etc., en suivant des lignes parallèles à la base et allant du bord extérieur vers la suture. Un exemple permettra de mieux saisir. Prenons Adonia mutabilis. La description porte : Élytre ayant 13 points noirs : 1, 2, 2, 1, 1/2, c’est-à-dire que l’élytre porte (en lignes parallèles à la base) d’abord 1 point (n° 1) situé près du bord antérieur, puis 2 points (n° 2 et n° 3) situés sur une même ligne; ensuite 2 autres points également en ligne (n° 4 et 5), enfin un dernier point (n° 6) près de la pointe de l’élytre. Reste celui marqué 1/2 qui est à cheval sur la suture (généralement près de l’écusson ou dessus). Dans la var. inhonesta de cette même espèce, la description porte : 3 points, 5, 1/2, ces 3 points existent seuls, les autres étant complètement effacés ; si une description porte : 1 + 2 + 3, c’est que ces points, se sont réunis de manière à former une bande ininterrompue ; 8 + 8 indique que le point 8 d’une élytre se réunit au point symé- trique de l’autre élytre, de sorte qu’il s’est formé une bande passant au-dessus de la suture. Ce qui vient d’être dit pour les points se rapporte également aux macules, gouttes, etc. Dans les descriptions, p. est mis pour point, m. pour macule et él, pour élytre. SE LD €: lin 3% 3 Là PUS bus à 135 CARACTÈRES DISTINCTIFS DES COCCINELLIDES. Mandibules courtes, robustes, fortement arquées. Tête presque toujours enchâssée dans le prothorax. Yeux assez grands, entiers, ovalaires ou oblongs. Antennes généralement de 11 articles, les 3 ou 4 derniers en massue comprimée ou fusiforme. Prothorax transversal, presque toujours échancré au bord antérieur, surface unie. Écusson petit, parfois presque indistinct. Élytres ovalaires ou presque arrondies, très rarement striées. Métasternum et premier segment de l’abdomen offrant souvent des impressions fémorales limitées par une ligne en relief plus ou moins arquée. Abdomen de 5 segments tous libres. Pattes courtes, comprimées, assez robustes, rétractiles, ne dépassant que rarement le bord des élytres. Cuisses sillonnées en dedans. Tarses de 3 articles, leurs crochets presque toujours dentés ou bifides. Corps hémisphérique ou ovalaire. Ailé ou aptère. Ces insectes vivent presque tous aux dépens des Pucerons et des Cochenilles dont ils font un grand carnage, soit à l’état de larve, soit d’insecte parfait. Quand on les saisit, ils rejettent un liquide jaune, d’une odeur forte et désagréable. Les Hippodamia, Adonia et Anisosticta vivent principalement sur les plantes croissant au bord des eaux ; les Subcoccinella rongent le parenchyme des feuilles; les Cynegetis vivent dans les endroits marécageux ; les Rhizobius se trouvent principalement sur les pins. Quant aux autres genres, ils se trouvent répandus depuis les plantes les plus basses jusqu’aux arbres de nos forêts ; il n’est pas rare de voir certaines espèces pénétrer dans nos habitations où on les voit principalement au printemps. CATALOGUE DES COCCINELLES DE BELGIQUE. Les espèces en italiques ont été capturées en Belgique. HippopamiA Muls. v. Gyllenhali Ws. 13-punctata L. s. v. C. nigrum WSs. v. padana Muls. v. sellata Ws. v. 11-maculata Harrer. v. borealis Ws. S. v. incomta Ws. 7-maculata Degeer. s. v. 4-punctata Rossi. v. rubra Ws. s. v. Cornelii Rossi. v. oblonga Herbst. s. v. 8-punctlata Schneïd. . V. axillaris Ws. s. v. læta Ws. . inornata Ws. s. v. scutellaris Ws. . holsatica Ws. v. triloba Ws. v. contorta Ws. S. v. spissa Ws. s. v. marchica Ws. . suecica Ws. . Zetterstedti Ws. . tarda Ws. . submutabilis Ws. am nm un un nm w Ad el de 136 v. lapponica Ws. . comari Ws. v. germanica Ws. . hbamburgensis Ws. . berolinensis Ws. . vorax WSs. v. fontinalis Ws. . Sii WSs. v. berulæ Ws. . palustris WSs. . v. viadri WSs. v. baltica Ws. v. Paykulli Ws. s. v. æstiva Ws. v. continua Ws. ANISOSTICTA Dup. 19-punctata L. v. thoracica Ws. v. conjuncta Ws. s. v. Westhoffi Rossi. -_ AponIA Muls. mutabilis Scriba. v. immaculatla Gmel. v. 5-maculata Fabr. s. v. 2nhonesta Ws. v. 6-punctata Fabr. v. constellata Laïch. nnn nn mn 4 4 < 4 n «4 nm A s. v. obversepunctata Schr. s. v. mediopunctata Sajo. . carpini Foucr. S. v. arenaria Sajo. s. v. biconstellata Sajo. v. neglecta Ws. v. conftuens Sajo. v. ustulata Ws. v 4 v 4 . maculigera Ws. .orientalis Ws. . limbata Fabr. ADALIA Muls. obliterata Linné. v. Lvida Deg. s. v. sublineata WSs. v. 6-notata Thunb. v. fenestrata Ws. v. fumata Ws. s. v. Illigeri Ws. bipunctata L. v. Herbsti Ws. s. v. Stephensi Ws. S. v. prunt WSs. v. unifasciata Fabr. à s. v. boreella Ws. s. v. rubiginosa Ws. s. v. anglicana Ws. v. perforata Marsh. v. annulata L. s. v. Olivieri Ws. v. pantherina L. S. v. 3-pustulata Zchach. v. semirubra Ws. s. v. inœqualis WSs. v. conjuncta Schneid. v. 6-pustulata L. v. 4-maculata Scop. V v . Simoni Ws. . Mmarginata Rossi. var. (innommee). v. sublunata WSs. s. v. lunigera Ws. v. lugubris Ws. SEMIADALIA Crotch. 11-notata Schneid. v. grammica WSs. S. v. bipunctata Sajo. s. v. hungarica Sajo. v. cardui Brahm. v. 9-punctata Foucr. s. v. fulvimana Motsch. CoccINELLA Linné. 7-punctata L. v. lucida WSs. v. floricola WSs. s. v. internepunctata Ws. v. atomaria Ws. s. v. externepunctata Ws. s. v. conspicua WSs. v. zapluta Ws. v. maculosa Ws. v. anthrax WSs. s. v. lipsiensis WSs. 5-punctala L. v. Rossi Ws. | s. v. 3-punctata Rossi. e s. v. simplex Ws. v. simulatrix WSs. v. jucunda Ws. v. multipunctata Ws. v. arcuala WSs. 11-punctata L. v. pura Ws. v. 3-punctata L. s. v. 4-maculata Forst. s. v. peregrina Ws. v. vicina WSs. s. v. variegata WSs. s. v. littoralis Ws. v. 9-punctata L. s. v. oculata Westw. s. v. salsolæ Ws. s. v. cakiles WSs. v. brevifasciala WSs. S. v. longula WSs. s. v. Lamaricis WSs. v. nigrofasciata Rossi. distincta Fald. v. magnifica Redtb. v. domiduca Ws. v. intertexta Ws. hieroglyphica L. v. brunnea Ws. v. lineolata Marsh. S. v. curva Ws. v. sinuata Naëz. s. v. 4-fasciata Ws. Y. flexuosa K. v. marginemaculata Brahm. v. areata Panz. s. v. bistriverrucata Haw. S. v. luctuosa WSs. s. v. fuliginosa Ws. variabilis F. v. lutea Rossi. S. v. pellucida Ws. v. 4-punctata L. S. v. subpunctata Schr. . dorsonotata Ws. . loricata Ws. . rubellula Ws. . lateralis Ws. À . v. sedula Ws. = v. 6-punctata L. \ S. v. érigemina Ws. S. v. autumnalis WSs. re S. v. 6-maculata Thunb. nnnnu 4 4 4 < 137 . Saalmiülleri Heyd. 8-punctata Müll. . salicis WSs. . silesiaca Schneïd. . consita WSs. . v. relicta Heyd. v. 14-punctata Müll. S. v. 12-punctata Müll. s. v. 13-maculala Forst. v. humeralis Schall. . V. centromaculata Ws. v. semifasciata Ws. . recurva Ws. v. 3-angularis WSs. . V. ephippiala Ws. v. 10-pustulata L. s. v. consohida Ws. s. v. obliquata Reich. s. v. qultatopunctata L. v. Scribæ Ws. . V. pantherina Degeer. . bella Ws. . obscura Ws. . arvensis Ws. . austriaca Schr. . V. unifasciata Seriba. v. bimaculata Pont. s. v. limbella Ws. s. v. bipustulata H. v. nigrina Ws. 4-punctata Pont. v. sordida Ws. s. v. rustica Ws. v. 16-punctata Fabr. s. v. nebulosa Ws. s. v. multimacula Heyd. s. v. pinastri WSs. v. abieticola Ws. 18-punctata Scop. v. rosea Deg. s. v. australis WSs. s. v. contaminata Menetr. v. gemella H. s. v. pineti Ws. v. dubia Ws. v. impustulata L. 14-pustulata L. v. effusa Ws. am An am mn 4 4 4 4 < mn na nm an An tuA 4 M a de de 4 4 < < 133 p v. colligata WSs. v.cingulata Ws. v. tæniolata Ws. s. v. abundans Ws. v. nigropicta Ws. Mysra Muls. oblongoguttata L. ANATIS Muls. ocellata L. v. bicolor Ws. v. 15-punctata Deg. s. v. biocellata Gebl. s. v. Büberi Cederj. s. v. tricolor WSs. s. v. vulgaris Ws. v. subfasciata Ws. v. biviltata Ws. v. (hybride). HazyzrA Muls. 16-quttata 1. 12-quttata Poda. v. patricia Ws. 10-guttata L. v. fulva Ws. 15-guttata Fabr. v. 12-gemmata Herbst. 14-guttata L. v. ocelhigera WSs. v. exoleta W. v. scutulata Ws. 20-quttata L. v. ligrina L. nm tn s. v. perlata Ws. Mrcrasris Redtb. 16-punciata L. v. 12-punctata L. S. v. communis WSs. v. flavidula Ws. v. Poweri Ws. CHLocorus Leach. similis Rossi. bipustulatus L. Exocxomus Redtb. 4-pustulatus 1. v. bilunulatus Ws. nigromaculatus Goëze. HYpPErASsrIs Redtb. reppensis Herbst. v. subconcolor Ws. v. marginella Fabr. campestris Herbst. v. concolor Suffr. EpPiLAcHNA Redb. chrysomelina Fabr. v. Costæ Ws. v. hieroglyphica Sulz. s. v. nigrescens Ws. s. v. elaterii Rossi. s. v. furva Ws. argus Foucr. SUBCOCCINELLA Huber. 24-punctata L. v. saponariæ Huber. v. 4-notata Fabr. v. Linnei Ws. v. trigaria Ws. 18-quttata L. v. ornata H. v. silmicola WSs. 22-punctlata L. v. 20-punctata Fabr. s. v. laleripunctata Ws. s. v. circularis Schneid. conglobata L. v. Lessulala Scop. v. parumpunclata Sajo. v. conglomerata Fabr. s. v. Frivaldskyi Sajo. 8. v. leopardina Ws. v. fimbriata Sulz. s. v. meridionalis Motsch. v. 25-punctata Rossi. s. v. colchica Motsch. s. v. zonala Heyd. v. hkœæmorrhoïdalis Fabr. s. v. centrimaculala Rossi. CYNeGertis Redt. impunctlatla L. v. palustris Redtb. PLaTynaspis Redtb. Luleorubra Goeze. v. confluens Muls. Rurzopius Steph. hilura Fabr. v. chrysomeloïdes Herbst. subdepressus Seïdi. CoccrnuzA Kügel. scutellala Herbst. v. subrufa WSs. v. arquata WSs. rufa Herbst. Scymnus Kügel. ferrugatus Moll. hemorrhoidalis Herbst. capitatus Fabr. subvillosus Goëze. v. juniperi Motsch. v. aurantiacus Panz. v. pubescens Panz. suluralis Thunb. v. hmbatus Steph. minimus Payk. ater Thunb. 139 nigrinus Kügel. abietis Payk. rubromaculalus Goeze. frontalis Fabr. v. 4-pustulatus Herbst. v. Suffriani WS. inlerruptus Goeze. v. flavicollis Redtb. v. basalis Redtb. v. rufescens Ws. v. inundatus WSs. puichellus Herbst. v. obliquus Ws. bipunctatus Kügel. Redtenbacheri Muls. v. unicolor WSs. TABLE DES GENRES ET DES ESPÈCES. 4 — Dessus glabre, au moins au pronotum et aux él. . . . 2 D prèvement pubescent.: 1, 4 14 ui LMI SN26 2 — Massue des antennes fusiforme . RNCS PE PRO D us large à léxtrémité ! 44210 Ou HAT AR EEE 3 — Repli des él. sans fossettes 9 3 — Creusé de fossettes pour loger les ie Honda Le MADAME Er en Lt ai NN REA EE 4 — Aussi long que large Hyperaspis campestris. 4' — Plus long que large. Hyperaspis ue F 5 — Arête externe des tibias inerme . . . 6 és. D! — Ayant une dent plus ou moins forte au desc 10 on 7 À | 6 — EI. portant des m. rouges. . Exochomus 4-pustulatus. _ 6 — ÉI. sans m. rouge . Exochomus nigromaculatus. 7 — Él. ayant une grande m. rouge . Chilocorus similis. STE 7! — É]. ayant plusieurs petites m. rouges. Chilocorus bipustulatus. 16 De rlaques abdominales nulles . .. . . 194 1.71," °9 RU 8' — Plaques développées ait 4 40 | w 9 — Thorax 13/4 fois plus large Le A 2. Haas 13-punctata. | 9° — Thorax plus de deux fois aussi large que long. #S Hippodamia 7-maculata. % 10 — Scutellum peu apparent Micraspis 16-punctata. * 10’ — Scutellum très apparent . . . . INT 22 à VE 11 — Massue courte, tronquée, à articles A À UE DCR 140 11” — Allongée, à articles ordinairement oblongs . . . . 23 12 — Plaques abdominales en arc transverse ou presque en demi-cercle régulier . . . 13 12’ — Ordinairement en courbe nn eulibre, ani et en V, je ou à peu près au bord postérieur du 1° segment ventral. 15 13 — Ongles simples: … "7 A0 "7, . Anisosticta 19-punctaini 19 Biides The Lot 0 ATOME 13''— Avec une dent Lasbte LAC PSN SR SNS x: Ca UT AVOIR Ta ATOn ab et AA NAN APEN EME die ane Ada obliterata. 44 — Globuleux. . . DS uni à Adali bipanemtE 145 — Mésosternum éhantié Bus ete LR S2 NT RSA ESS 15" — Entier ou un peu en arc renversé . . . 2 ONE 16 — ÉL. d’un jaune rougeâtre ou brunâtre. Long. : 5 à 6 mill. Coccinella 4-punctata. 16 — ÉI. d’un blanc jaunâtre, jaune brun ou chair; 3 à 5 mill. Coccinella 18-punctata. 47 — Bords latéraux du pronotum jaunâtres jusques après les angles postérieurs.” .1, 5: 1% 1, Cocctnella vannes 17! — En partie seulement jaunâtres . . . "1 183 — Pronotum noir, ayant le bord antérieur et une partie des bords latéraux jaunâtres . . . . Coccinella 14-pustulata. 18’ — Pronotum noir, à angles antérieurs jaunâtres . . . . 19 19 — Tache jaunâtre des angles du pronotum triangulaire. Coccinella hieroglyphica. 19’ — Cette tache est irrégulièrement 4-angulaire. . . . . 920 20 — Postépisternes blancs à l’extrémité postérieure. Coccinella distincta. 20’ — Les postépisternes noirs . . . M HRERUE AIX LEA) LORS 21 — Médiépimères et postépimères Dianee Coetirelih 11-punctata. 21’ Médiépimères seuls blancs : : .:,1 MINE EME 22 — Longueur : 5,5 à 8 mill. . . , . . Coccinella 7-punctata. 22’ — Longueur : 3,5 à 5 mill. . . . . . Coccinella 5-punctata. 23 -— Dernier article de la massue tronqué (ordinairement en biseau), généralement écourté sur un ou deux côtés. . 24 23" — Obliquement coupé à l'extrémité, terminé par un angle. 28 24 — Plaques abdominales en V, peu courbes au côté interne. Halyzia 18-quttata. 24' — Très courbes au côté interne. . . TL RUES 25 — Ongle avec une dent médiane à Chase crodtiet Mysia oblongoguttata. 29" "Avec une dent basilaire |. ,: .. 4. 4 + 216 SOUSSE 96: -= El. ponctuées en stries. ,. 4-0 VOUS ONE 26’ — Non ponctuées en stries . . . RC 27 — ÉI. plus larges à la base que la babe du DO Ont | 1000 141 27’ — Non plus larges . . . PNA | 28 — Échancrure du sommet 7 pronos ibleutent a régu- HéFeMent are: … . 2 OST ORNE ee A) D Sinuée derrièreles yeux .. ... |: U'WMNI4ILON. 200100 29 -— Mésosternum échancré . . . . . Halyzia 14-guttata. 29! _ Mésosternum entier . . . . . . Halyzia 29-punctata. 30 — EL. ayant une épaisse bordure de duvet vers l’extrémité M aura. ne LU a AL Ci em OcEelait OMG hordure, Li 2 sue til U UT 0ERRON 31 — Mésosternum presque entier. . . Halyzia 20-guttata. 31!’ — Mésosternum échancré en demi- le aa te CL AT MAR D DE ayant 10 m. : !.. . .,.,.. |. Halyzias10-guttata D Klayantiä m. . . . Pntte a D te ei AS 33 — 2 m. claires à la base des él. 0. Halyria 15-guttata: 33 — 1 m. claire à la base desél. . . . . Halyzia 14-guttata. 34 — ÉI. rouge jaune, sans tache . . . . . . Coccidula rufa. 34 — EI. rouge jaune, avec une tache sur l’écusson et souvent deux taches sur chaque él. . . . . Coccidula scutellata. 35 — Crochets des tarses bifides, à divisions presque nt ayant en outre une dent à hi PAST .. 36 39’ — Crochets des tarses bifides, à divisions très te et sans dent à la base . . . . . . Subcoccinella 24-punctata. 35''— Crochets des tarses non bifides, n’ayant qu’une dent à la base et cette dent très courte . . . Cynegetis impunctata. 36 — ÉI. ayant un point sutural situé à l’écusson. Epilachna chrysomelina. 36 — Pas de point sutural. . . . . . . . Epilachna argus. 31 — Antennes cachées à la base par les joues. Platynaspis luteorubra. D Insérées à découverk:. : 0° %114 de 4121 8 RO OMS a iennes dell articles 5: 0 1.0 SR EN 39 D Antennes dé‘410 articles. 721 :./4,% 2: 60 OUAIS 39 — Extrémité de l’él. rétrécie. . . . . . Rhizobius litura. 39’ — Extrémité arrondie. . . . . . Rhizobius subdepressus. 40 — ÉI. à rebord large, dilaté en arrière . Halyzia 16-guttata. 40’ — A rebord étroit, rétréci en arrière. . Halyzia 12-guttata. 41 — Plaques abdominales incomplètes, ayant leur côté interne DUDORINOEE ARCS NS LPC Se CAS 41! — Plaques complètes . . . 42 42 —— Pronotum montrant le Heu de sa que A ne prolongé en arrières. ):.. . 43 42" — Formant un angle dirigé en arrière Pt à De hisinué . 45 43 — EI. fortement ponctuées . . . . . Scymnus suturalis. 43! — EI. très finement ponctuées . . . . Scymnus subvillosus. 142 44 — Plaques aussi distantes du bord extérieur de l’abdomen que la partie externe des hanches postérieures . . . 46 44" — Aussi rapprochées du bord extérieur de l’abdomen que la 1/2 externe des postépimères . . . .. 49 451 — Ovale, longuement pubescent, en entier roux blond en dessus, yeux noirs, dessous plus foncé . Scymnus abietis. 45? — Courtement ovale, pubescent ; tête, 5° segment et pattes d’un rouge jaunâtre ou livides. ÉL. noires, leur extrémité ornée ordinairement d’une bordure d’un rouge jau- patre kits h . . + . Scymnus capitatus. 453 — Ovale, PhbesbOnt: Noir. en varde au pronotum et oblique- ment aux élytres, jaune rouge ailleurs. Plaques abdo- minales en arc obtus, à peine prolongées aux 3/4 de F'ArCeaL EE D, 00. . . . . Scymnus ferrugatus. 454 — Ovale, noir; côtés et bord: antérieur du pronotum rouge jaune ou rouge fauve ainsi que le 183 postérieur des élytres et les pattes . . . . Scymnus hæmorrhoidalis. 455 — Ovale, peu convexe. Antennes, tarses et parfois les tibias d’un rouge brun. ÉI. rétrécies à partir du 1/3, à calus huméral saillant. Plaques abdominales formant un angle en arrière :. : |. ELU SC OScyMAus Ten 455 — Subhémisphérique; noir. ARenes labre, palpes, tibias jaunâtres. Plaques abdominales ogivales. Scymnus minimus. 46 — Fémurs et tibias noirs en entier. . . . Scymnus nigrinus. 46/:-- En partie fauves40 2.1 2. Lit (A) OU PAIE 47 — ÉI. noires, sans taches. . . . Scymnus rubromaculatus. an DE TaChOES. 0 7008 ne NC NET AUS EURE URSS 48 — Subhémisphérique . . . . . . . Scymnus interruptus. 48’ — Ovale . . . «+ Scymnus frOntaiER 49 — ÉIL. noires, ayant ne doux thus orangées. Scymnus pulchellus. 49! — ÉI. noires, ayant chacune une tache ronde. | Scymnus bipunctatus. 49/'— EI. noires, ayant une bande médiane d’un brun rougeâtre ou fauve jaunâtre . . . . . . Scymnus Redtenbacheri. DESCRIPTION DES ESPÈCES ET DE LEURS VARIATIONS. Hippodamia 13-punctata Linné. Pattes noires, les tibias et les tarses parfois d’un jaune rougeäâtre ; thorax 1 3/4 fois plus large que long. ÉI. jaune ou rouge brique portant ensemble 13 p. noirs : 1, 2, 1,1, 1, 1/2. Le thorax a une grande tache noire sur le disque 143 et de chaque côté de cette tache se trouve un petit point noir s’y réunissant parfois. Se trouve sur les plantes au bord des eaux. Peu rare. Boitsfort, Ostende, La Hulpe, Anderlecht, Louvain, Anvers, Ronquières. Var. PADANA Muls. Le point du milieu du thorax est petit, trian- gulaire, les points des él. sont petits. S. v. incomta Ws. ÉIL. ayant 4 points : 2, 3. S. v. 4-punctata Rossi. ÉL. ayant 4 points : 4, 2. S. v. Cornelii Rossi. ÉL. ayant 7 points : 1, 9, 3, 1/2. S. v. 8-punctata Schneid. Él. ayant 8 points : 4, 4, 5, 6. Bruxelles. S. v. lœta Ws. ÉL. ayant 9 points : 1, 2, 3, 4, 1/2; ou 10 points : 2, 1/2 manquent. Var. 11-MACULATA Harrer. ÉL. ayant 11 points : 2 manque. S. v. scutellaris Ws. 12 points : 1/2 manque. Var. TRILOBA Ws. 13 points : 1/2 + 3, 1, 2, 4,5, 6, ou 1/2 +5, 1, 2, 4 + 5, 6. Jemeppe, Anvers. Var. CONTORTA WSs. 13 p. : 4 + 5,1 + 9, 3 + 6, 1/2. S. v. spissa Ws. 13 p. : 1, 2, 3, 4 + 5, 6, 1/2. Ixelles, Anvers, Woluwe. S. v. marchica Ws. 13 p. : 1 + 2,3, 4 + 5, 6, 1/2. Var. GYLLENHALI Ws. 13 p. : 1, 9, 3, 18 et 4 + 5 L 6 formant une macule anguleuse renfermant parfois un point rouge. Anvers. S. v. C-nigrum WSs. 13 p. : 1, 2, 3, 1/2 et 4 +5 + 6se réunissent en un gros C. Anvers, Woluwe. Var. SELLATA Ws. 43 p. : 1/2 + 3,29 + 4,1 + 2,5, 6. Var. BOREALIS Ws. ÉL. noires, ayant des taches rouges mal déter- minées. Hippodamia ‘7-maculata Degeer. Pattes entièrement noires; pointe des tibias et tarses parfois d’un brun noirâtre. Thorax plus de deux fois aussi large que long. ÉI. d’un rouge brique portant 43 p. : 1, 2, 2, 1, 1/2. Les p. 1/2 + 3 et 4 +5 sont reliés, 2 est petit. Beaucoup plus rare que la précédente et habitant les mêmes endroits. Boitsfort, La Hulpe. Var. RUBRA Ws. ÉI, sans point. Écusson foncé. . axillaris Ws. ÉL. ayant 3 points. . inornata Ws. ÉL. ayant 4 points. . holsatica Ws. ÉL. ayant 5 points. suecica Ws. 6 p. : À, 4, 5. . Zetterstedti Ws. 6 p. : 1,5, 6. tarda WSs. 7 points. . submutabilis Ws. 8 points. . lapponica Ws. 9 p. : 1, 4, 5, 6, 1/2. . comari Ws, 9 p. : 1, 4+5, 6, 1/2. nonnnunnunu 4 4 < 4 44 4 << 144 . germanica Ws. 9 p. : 1, 2, 4, 5, 1/2. . hamburgensis Ws. 9 p. : 1, 1/2 + 3, 4, 5. berolinensis Ws. 10 points. voraz WNS.11 p. ::1, 2, 9540919. . fontinalis Ws. 11 p. : 1, 2, 1/2 + 3, 4, 5. “St WNS:11:p. : 1,2; 4-25:6 12. “berulæ Ws.11:p.:11 874836; 1/9;: ar. OBLONGA Ws. 11 p. : 1, 122 + 3, 4, 5, 6. Anvers, La Hulpe. . V. palustris Ws. 11 p. : 1, 3, 4 + 5, 6, 1/2. S. v. viadri Ws. 11 p. : 1, 1/2 +3, 4 + 5, 6. Bruxelles, Anvers, Ostende. Var. BALTICA Ws. Les 13 points sont libres. Anvers. Var. PAykuLLI Ws. 43 p. : 1, 2, 1/2 3, 4, 5, 6. S. v. aestiva Ws. 13 p. : 1, 2, 3, 4 + 5, 6, 1/2. Var. CONTINUA Ws. 13 p. : 1 + 3 + 1/2, 2, 4, 5, 6, ou bien 4 +3 + 1/2, 2, 4 + 5 + 6, ou encore 1, 2, 3, 4 + 5 + 6, 1/2. Anisosticta 19-punctata Linné. En ovale allongé. Thorax ayant les bords largement relevés. La couleur des élytres est jaune blanchâtre ou brunâtre, mais elle est rougeâtre pendant la vie. Le thorax porte 3 p. de chaque côté et 19 p. noirs sur les él. : 1, 2, 1, 2, 2, 1, 1/2. Même habitat que pour le genre précédent. Pas rare. Anderlecht, La Hulpe. Var. THORACICA Ws. Les p. du thorax se réunissent en un gros C ou en une macule. ÉI. à p. normaux. Anderlecht. Var. conNJuNCTA Ws. 2 ou plusieurs p. des él. se réunissent : 7 +8, ou 4 +5, ou 6 +8, ou 1/2 + 3. Anderlecht. S. v. Westhoffi Rossi. Les él. ont 19 p.; les p. suivants se relient : 2+4—+5, ou 4 +5 +7 +9, ou5 +7 +9,6 + 8. La Hulpe, Vliermael Roodt. nanvnnenunun 4 SA 4 < 4% Adonia mutabilis Scriba(—variegata Goeze). ÉI. rouges portant 13 p. noirs : 1, 2, 2, 1, 1/2. Pas rare, de même pour les variétés, sauf les 3 dernières dont je n’ai pas vu d'exemplaires capturés en Belgique. Var. IMMACULATA Gmel. ÉI. sans points. S. v. inhonesta Ws. ÉL ayant 3 p. : 5, 1/2; 4, 1/2; 6 1/2; 2 1/2. Var. 5-MACULATA Fabr. 5 p. : 3, 5, 1/2; 4, 5, 1/2; 2, 3, 1/2; 1, 5, 1/2; 5, 6, 1/2; 4, 6, 1/2; 4 + 5,1/2. Var. 6-PUNCTATA Fabr. ÉL. ayant 6 p. 1/2 manque toujours. Var. CONSTELLATA Laich. 7 p. : 4, 5, 6, 1/2. S. v. obversepunctata Schr. 7 p. : 1, 4, 5, 1} S. v, mediopunctata Sajo. 7 p. : 3, 4, 5, 1/2, ou 2, 4, 5, 1/2, ou 2, 3,5, 1/2, ou 1, 5, 6, 1/2, ou 4 + 5, 6, 1/2, ou 2, 3, 4, 1/2. Var. CARPINI Foucr. 9 p. : 1, 4,5, 6, 1/2. [Se] 145 S. v. arenaria Saj0. 9 p. : 1, 4 + 5, 6, 1/2; 1, 2, 3, 5, 1/2; 1,3, 4, 5, 1/2 ; 2, 4, 5, 6, 1/2; 2, 4 + 5, 6, 1/2; 2, 3, 4, 5, 1/2. S. v. biconstellata Sajo. 9 p. : 3, 4, 5, 6, 1/2. Var. NEGLECTA Ws. 11 points. Var. CONFLUENS S3j0. 13 p. : 1, 2, 3, 4 +5, 6, 1/2. Var. USTULATA WSs. 43 p. : 1,2, 4, 5, 6, 1/2 +3, ou 1, 2, 1/2 + 3, 4 + 5, 6. Var. MACULIGERA Ws. Les p. 4 + 5 + 6 forment un gros C ou une macule, les autres sont normaux ou 1/2 + 3 réunis; parfois un des P. 1, 2, 3 peut manquer ou même tous trois. | Var. ORIENTALIS WSs. 43 p. : 1 +2 +3,45, 6, 1/2. Var. LUNBATA Fabr. Une large bordure noire recouvre le 153 de l’él. en en suivant le bord extérieur. Adalia obliterata Linné(—M nigrum Fabr..). ÉL. d’un jaune gri- sâtre, les bords généralement plus clairs. Thorax portant 4 points passant du brun au noir et ordinairement réunis en M; le disque est ordinairement brunâtre. Calmpthout, La Hulpe, Boitsfort, Liége, Strée, Ougrée. Var. LIVIDA Degeer. ÉL. ayant, avant la pointe, une tache longitu- dinale inclinée. La Hulpe, Liége. S. v. sublineata Ws. ÉL. ayant 1 ou 2 lignes foncées bien marquées. La Hulpe, Liége, Braine-l’Alleud. Var. 6-NoraTA Thunb. ÉIL. ayant 6 ou 8 macules régulières nette- ment marquées : 2 ou 3 en une ligne transversale arquée, située avant le milieu de l’él. et 1 longue située près de la pointe. Liége. Var. FENESTRATA Ws. ÉIl. passant du brun au noir et portant une macule longitudinale située immédiatement après le milieu ; parfois il y a en outre une petite macule jaune située près de l’extrémité de l’élytre. Héverlé, Liége. S. v. Illigeri Ws. ÉI. noire ayant la base un peu plus claire. Var. FUMATA Ws. ÉL entièrement noire. Adalia bipunctata Linné. Thorax noir ayant les côtés large- ment bordés de blanc; le bord antérieur a une étroite ligne blan- châtre, parfois une courte ligne médiane et deux taches blanches devant l’écusson. ÉL. rouges portant chacune 1 p. noir parfois assez gros et souvent irrégulièrement arrondi. Très commun partout. Les diverses variétés sont assez répandues. Var. Hergsri Ws. ÉL. ayant 2 p. en une ligne horizontale : le p. supplémentaire est entre le p. normal et la suture. S. v. Stephensi Ws. Le p. supplémentaire est entre Le point normal et le bord extérieur. | S. v. pruni Ws. Le p. normal et le p. supplémentaire sont réunis. J'ai fait cette remarque qui à première vue offre une certaine singu- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 31 v 97. 12 146 larité, que la plupart des Adalia bipunctata que je capturais à l’inté- rieur des habitations étaient de la var. pruni. S. v. boreella Ws. ÉL. ayant 3 points en une ligne tranversale ; ces p. sont libres. De cette variété et des 4 suivantes, je n’ai pas vu d’exemplaire pris en Belgique. S. v. rubiginosa Ws. Comme la précédente, les 2 p. intérieurs sont réunis. S. v. anglicana Ws. Comme la boreella, les 2 p. extérieurs sont réunis. Var. UNIFASCIATA Fabr. Comme la boreella, les 3 p. sont réunis. Var. PERFORATA Marsh. ÉL. ayant 4, 6 ou 8 p. Aucun de ces p. ne se trouve entre le p. normal et la suture; ils sont le plus souvent à la base, rarement sur l’épaule. S. v. Olivieri Ws. ÉL. ayant une bande transversale noire à peine interrompue à la suture, l’extrémité antérieure en est parfois séparée en macule. Après cette bande on voit 1 ou 2 taches foncées ou noires s'étendant parfois en une bande foncée, arquée après le milieu; les branches de cet arc n'atteignent pas la ligne tranversale. Var. ANNULATA Linné. Comme la précédente, mais les branches de l’arc atteignent la ligne transversale et se réunissent avec elle, de sorte qu’elles renferment une m. rouge, ovale, transversale, interrompue à la suture. Près de l’écusson on voit souvent une tache commune aux 2 él. ou bien, de chaque côté, une petite ligne noire. La Hulpe. | Var. PANTHERINA Linné. Comme la précédente, mais les 2 bandes s’élargissent de telle façon que la 2° moitié des él. paraît noire portant 3 m. rouges : la 1"° ronde, près de la suture ; la 2° au bord, plus ou moins 3-angulaire ; la 3° à la pointe. S. v. 3-pustulata Zchach. Comme la précédente, mais les m.2 et 3 sont réunies par une fine bande rouge qui suit le bord de l’él. Var. SEMIRUBRA Ws. ÉL. rouges à la partie antérieure, quelques lignes foncées partant de l’écusson, noires à la partie postérieure, offrant seulement une macule rouge à la suture, après le milieu. Molenbeek, La Hulpe. S. v. inæqualis Ws. ÉL. rouges à la partie antérieure, une m. noire sur l’écusson et d’où partent quelques fines lignes foncées ; noires à la partie postérieure sauf une m. rouge près de la suture et une à la pointe. Ixelles, La Hulpe. Var. CONJUNCTA Schneid. ÉI. noires portant chacune 3 m. rouges : la 1" grande presque carrée, placée à l’épaule, la 2° est après le milieu, près du bord, 3-angulaire et réunie par la pointe avec la 1", la 3° est ovale, à la suture, après le milieu de l’él. Var. 6-PUSTULATA Linné. ÉL. noires portant 3 m. rouges : 1" car- rée, à l'épaule, 2° ronde, à la suture, après le milieu, 3° ronde, près 147 de la pointe; les m. 2 et 3 sont parfois très petites. Commune partout. Var. 4-MACULATA Scop. Comme la précédente, la m. 3 est dispa- rue. Commune aussi. Var. Simont Ws. Comme la var. 6-pustulala, mais la m. 2 est effacée. Var. ÉL. portant une m. humérale, une m. près de la suture et une bordure rouge suivant tout le bord de l’él. Cureghem (Clava- reau). Var. MARGINATA Rossi. ÉL. ne portant que la m. humérale et un bord rouge allant jusqu’à la pointe. S. v. lunigera Ws. La m. humérale est en forme de croissant, celle de la suture petite, le reste de l’élytre est noir. La Hulpe. Var. SUBLUNATA Ws. ÉL. noire ne portant qu’une m. à l’épaule. Var. LUGUBKIS Ws. ÉL. entièrement noire sauf une étroite bordure rougeûtre. Comme on vient de le voir dans cette espèce, la couleur noire des él. qui, à l’origine, ne se manifeste que par un point, empiète peu à peu sur la couleur rouge du fond et finit par envahir toute l’élytre, ne laissant subsister qu’une bordure de cette couleur rouge qui d’abord dominait. Nous en retrouverons encore un exemple remarquable chez la Coccinella variabilis. Semiadalia 11-notata Schneid. Chez le ' : tête jaune, thorax noir, une m. triangulaire dans les coins postérieurs. Chez la © : tête portant 2 p. d’un rouge jaunâtre, thorax ayant une m. carrée d’un jaune blanchâtre. ÉL. rouges portant 11 p. noirs : 1 à l’épaule; 2 au bord latéral; 3, 4, 5 en un triangle situé après le milieu de l’élytre ; 5 est petit; le p. 1/2 est élargi en arrière. Bruxelles, Heyst. Var. GRAMINIS Ws. 5 p. : 3, 4, 1/2 ou 1, 5, 1/2. Arlon. S. v. hungarica Sajo. 5 p. : 1, 3, 1/2 ou 2, 3, 1/2. S. V. bipunctata Sajo. 3 p. : 1, 1/2 ou 3, 1/2. Arlon. Var. CARDUI Brahm. 6 ou 7 p. Arlon. S. v. fulvimana Motsch. 9 p. : 1, 3, 4, 5, 1/2. Arlon. Var. 9-PUNCTATA Foucr. 9 p. : 1, 2, 3, 4, 1/2. Arlon. Coccinella ‘7-punctata Linné. Thorax noir, ayant aux bords antérieurs une tache blanche plus ou moins carrée. ÉL. d’un rouge brique portant une tache blanche de chaque côté de l’écusson et 7 p. noirs : 1, 1, 1, 1/2. Le p. 1 est plus près du bord que de la suture ; 2 avant le milieu ; 3 un peu après les 25 de l’él. Long. : 9.9 à 8 mill. Commune partout. Var. LuCIDA Ws. Él. sans point. Anderlecht. Var. FLORICOLA Ws. ÉL. ayant 3 p. : 3, 1/2. 148 S. v. internepunctata Ws.3 p. : 2, 1/2. Var. ATOMARIA Ws. 5 p. : 2, 3, 1/2. S. v. externepunctata Ws. 5 p. : 1,3, 1/2. La Hulpe, Bruxelles. S. v. conspicua Ws. 5 p. : 1,2, 1/2. Beeringhen. Var. ZAPLUTA Ws.9 p. : 1 p. supplém. à l’épaule. La Hulpe. Var. MACULOSA Ws. 11 p. le plus souvent irréguliers, mais tou- jours nettement indiqués. S. v. lipsiensis Ws. EI. noires sauf une tache d’un blanc jaunâtre située près de l’écusson. Var. ANTRAX Ws. ÉL. et thorax entièrement noirs. Coccinella 5-punctata Linné. Comme l'espèce précédente, mais plus petite. La tache blanche située dans les coins antérieurs du thorax ne s’élargit que peu avant le milieu et forme une très large macule, Él. portant 5 p. : 1, 1, 1/2. Le p. 1 est près de la suture, au milieu de l’él., 2 aux 2/3 de la longueur, un peu plus en avant que chez la 7-punctata. Souvent un cercle clair entoure le p. 1. Long. : 3,5 à 5 mill. Commune. S. v. 3-punctata Rossi. 3 p. : 1, 1/2. S. v. simplez Ws. 3 p. : 2, 1/2. Bruxelles. Var. Rossir Ws. Comprend les 2 s. v. précédentes. Var. SIMULATRIX Ws. 7 p. Le p. supplém. est à l’épaule et l’insecte présente l’aspect d’une petite 7-punctata. Bruxelles, Hastières. | Var. JucUNDA Ws. Le p. supplém. est à la suture, après le p. 2. Var. MULTIPUNCTATA Ws. 9 p. 1 p. supplém. à l’épaule et 1 p. supplém. à la suture, au 1/2 de la longueur. Var. ARCUATA Ws. 5 p. Le p. 1 est relié à 1/2, 2 est libre. Bel- gique (localité inconnue). | Coccinella 11-punctata Linné. Ovale. Thorax noir ayant däns les coins une longue macule 3-angulaire d’un jaune blanchâtre. ÉL. d’un jaune rougeâtre portant 11 p. noirs : 1, 2, 2, 1/2. Les p. 2 et 4 sont au bord, un peu plus en avant que 3 et 5 qui sont à la suture. Pas rare. Var. PURA Ws. ÉL. sans p. Var. 3-PUNCTATA Linné.3 p. : 5 1/2 ou 3, 1/2. Tournai. S. v. 4-maculata Fabr. 5 p. : 3,5, 1/2. La Hulpe. S. v. peregrina Ws. 5 p. : 1,5, 1/2. Bruges. Var. vicINA Ws. 7 p. : 3, 4, 5, 1/2 ou 3, 4 + 5, 1/2. Dinant, Hastières. S. v, variegala Ws, 7 S. v. litoralis Ws. 7 R. Cloître. : Var. 9-puNCTATA L. 9 p. : 2, 3, 4, 5, 1/2. Auderghem, La Hulpe, Tournai, Bruges. : 2, 3,5, 1/2. La Hulpe. :9 P. p. : 2, 4, 5, 1/9 ou 9,4 + 5, 192. Anderlecht, 149 S. v. oculata Westm. 9 p. : 1,2, 3, 4, 1/2. Tervueren. S. v. salsolæ Ws. 9 p. : 1,3, 4,5, 12. Bruges. S. v. cakiles Ws. 9 p. L 2, 3,5, PAS La Hulpe, Namur. Var. BREVIFASCIATA WS. 11 p. : 1, 2 +3, 4 +5, 1/2. Tournai. S. v. longula Ws. 11 p. es 2 +: 3, 4, 9, 1/2. La Hulpe. S. v. tamaricis Ws. 11 p. : 1, 2, 3, 4 js D, e Tournai. Var. NIGROFASCIATA Éésat. 11 fe : 4, 2, 1/2 + 3, 4, 5 ou 1, 9 L 3 + 19, 4 +5. Coccinella distincta Fald. L'espèce même ressemble beaucoup à la 7-punctata et a les p. disposés de même, sauf le p. 1 qui manque. Elle s’en distingue par une couleur de fond plus claire et le rebord de l’él. qui manque chez la distincta. De cette belle espèce, je n’ai vu de capturé en Belgique que la var. magnifica. Var.MAGNIFICA Redtb.1 p.supplém. Les 7 p. sont disposés comme chez la 7-punctata. Campine, Boitsfort, Munster-Bilsen, Postel. Var. DOMIDUCA Ws. 9 p., les p. dispôsés comme à la var. zapluta. Var. INTERTEXTA Ws. Quelques p. réunis entre eux par des lignes. Coccinella hieroglyphica L. Thorax noir portant dans les coins antérieurs une tache blanche 3-angulaire. Él. d’un jaune brun portant dans le tiers de la longueur une bande transversale ondulée envoyant 3 courtes branches vers la base : une de chaque côté de l’épaule et une vers la suture. Il y a des exemplaires fortement colorés ayant pour les 2 él. une bande commune très brune passant la 2° moitié de la suture et s’élargissant de chaque côté en une bande parallèle aux bords. Long. : 3,5 à 4,5 mill. Bruxelles, Liége, La Hulpe, Carlsbourg. Var. BRUNNEA Ws. Él. d’un jaune brun uniforme ou ayant seule- ment la pointe un peu plus foncée. S. v. curva Ws. ÉI. d’un jaune brun portant sur l'épaule une bande courbée, souvent bifide et 1 longue m. noire à l’écusson. Var. LINEOLATA Marsh. Comme la précédente, mais à la place de la bande de l’épaule il y a 2 ou 3 macules. Liége. S. v. 4-fasciata Ws. ÉL. ayant 1 m. à l’écusson, 1 bande à l’épaule et 1 ou 2 m. aux 2/3 de la longueur. Liége, La Hulpe, Louvain. Var. SINUATA Goez. Comme la précédente, mais les m. situées aux 2/3 de la longueur se réunissent en 1 m. irrégulière dont la partie antérieure est plus grande que l’autre. Cette m. se réunit à la bande humérale. Liége, Andenne. Var. FLEXUOSA Fabr. La bande humérale se réunit avec l’écusson, mais pas avec la m. transversale et a la forme d’un croissant. Liége, Fleurus. Var. MARGINEMACULATA Brahm. La couleur du fond des élytres s’obscurcit de sorte que celles-ci paraissent noires portant 10 m. 150 brunes : 2, 2, 1. Les m. 1 et 3 sont au bord, 2 et 4 à la suture, 5 à la pointe. S. v. bistriverrucata Haworth. ÉL. n’ayant que 3 m. : 1, 3, 5. S. v. luctuosa Ws. 2 m. : 3, 5. Fleurus. S. v. fuliginosa Ws. 1 m. : 3. Var. AREATA Panz. ÉL. noires ayant seulement une légère bordure jaune ou entièrement noires. Uccle. Coccinella variabilis Fabr. (— 10-punctata L.). Cette espèce est celle qui présente le plus de variations de toutes les Coccinelles de notre faune. Je n’en indiquerai pas les localités de capture, cette espèce étant fort commune, et Là où l’on capture une des variations on trouve en même temps la plupart des autres. Thorax jaune blanchäâtre, portant 1 p. devant l’écusson ; 4 p. sou- vent reliés en 1/2 cercle et 1 p. souvent oblitéré, de chaque côté du bord. ÉI. d’un jaune brun ou rouge portant 12 p. noirs : 1, 3, 2. Le p. 1 est à l’épaule, 2, 3 et 4 en une ligne parallèle à la base, 2 étant près du bord et 4 près de la suture. 5 et 6 en une ligne parallèle à la précédente, 5 au bord et 6 près de la suture. Long. : 3,5 à 5 mill. Var. LUTEA Rossi. ÉL. sans p. thorax ayant 4 ou 5 p. v. pellucida Ws. ÉI. et thorax sans point. v. subpunctata Schr. ÉI. ayant 1 p. : 2. v. dorsonotata Ws. À p. : 4. v. loricata Ws. 1 p. : 1. v. rubellula WSs. 1 p. : 5 ou 6. ar. 4-PUNCTATA L. 2 p. : 2, 4. v. lateralis Ws. 2 p. : 1, 2. v. sedula Ws. 2 p. : 1,4. . 6-PUNCTATA L. 6 p. : 2, 3, 4. v. trigemina WSs. 6 p. : 1,2, 4. v. autumnalis Ws. 6 p. : 2, 4, 6. v. 6-maculata Thunb. 6 p. : 2, 4,5. v. Saalmulleri Heyd. 6 p. : 1, 2, 5. v. 8-punctata Müll. 8 p. : 1, 2, 3, 4. v. salicis Ws. 8 p. : 1, 2, 4, 5. v. silesiaca Schr. 8 p. : 1, 2, 4, 6. v. consiüa WSs, 10 p. : 1, 2, 3, 4, 5. v. relicta Ws. 10 p. : 1, 2, 3, 4, 6. Var. 14-PUNCTATA Müll. Formée des 2 suivantes. S. v. 19-punctata Müll. ÉL. ayant 12 p. et quelques lignes foncées à l’écusson. S. v. 13-maculata Foucr. ÉL. ayant 12 p., les lignes de l’écusson se réunissent de manière à former un treizième p. Les variétés suivantes ont les p. qui se relient, les autres libres : un A A Un UN Un UN à O2 À UN 2 À U2 UN UN UN D es me D Ce A NT ee MES TE RUN LE ) | 151 un . V. centromaculata Ws. 4 + 4. . v. semifasciata Ws. 3 EL 4 + 4 +3 ou 3 + 4 + 4 +5, 6 +4, S. v. recurva Ws.3 +4 +4 + 3, 5 + 6 + 6 + 5,5 relié à 3, 6 relié à 4, la suture bordée de noir. S. v. ephippiata Ws. Les p. se relient de sorte que les él. parais- sent noires ayant chacune 5 m. blanches : 1 en forme de croissant entourant le p. 1 agrandi et relié à l’écusson; la 2° à la suture au milieu de l’él.; la 3° au bord, près de la 2°; la 4° petite, à la pointe. S. v. triangularis Ws. La m. 3 disparaît. Var. HUMERALIS Schall. Le p. 1 est libre,2+3+4+4+3+0, 5 + 6, 5 relié à 3 et 6 à 4; la suture noire. Var. 10-PUSTULATA L. Comprend les 3 s. v. suivantes : S. v. consolida Ws.2 +3+L4+4+3+9,5 + 6,5 relié à 3, 6 relié à 4 et 1 relié à 5. S. v. obliquata Reich. Comme la précédente, mais en outre une ligne noire part de l’écusson et suit la suture; le p. 1 est relié à l'écusson par une ligne noire. S. v. guttatopunctata L. C’est une forme claire de la 10-pustulata, les lignes sont d’un brun très clair se distinguant à peine de la cou- leur jaunâtre du fond. S. v. pantherina Degeer. ÉI. noires ayant 5 m. rougeâtres : À à l'épaule ; 1 en forme de croissant à l’écusson ; la 3° au milieu, près de la bordure; la 4° près de la suture; la 5° à la pointe. v. bella Ws. La m. 5 est effacée. . obscura Ws. ÉL. n’ayant que 4 m. : 1, 9, 3,5. . arvensis Ws. : 5 m. : À, 2, 4, 5. . austriaca Schr. 3 m. : À; 2, 5. . unifasciala Scriba. 2 m. : 1,2. ar. SCRIBÆ Ws. ÉL. noires ayant une m. commune située près äe la base et allant d’un bord à l’autre en passant au-dessus de la suture. Var. BIMACULATA Pont. ÉL. noire ayant sur l'épaule une m. en forme de croissant. S. v. limbella Ws. ÉI. noire. 1 m. 3-angulaire à l’épaule et à côté une petite m. punctiforme. S. v. bipustulata Herbst. ÉL. noire ayant seulement un rebord clair partant de l’épaule et arrivant au 1/3 de la longueur. Var. NIGRINA Ws. ÉL. entièrement noire ou n’ayant qu’une légère bordure claire. (d2) a" "Ve ner d'a < Coccinella 4-punctata Pont. Thorax jaune blanchâtre portant 11 p. en une ligne transversale par rapport au bord postérieur. Le 2° et le 6° manquent parfois ou sont réunis avec ceux qui se trouvent entre eux. En outre, il y a encore 4 p. placés en une ligne située 452 avant les 7 autres. El. d’un jaune rougeâtre ou brunâtre portant 16 p.: 1, 3, 5, 1. Souvent les points 2 et 5 au bord de l’él. sont les seuls bien marqués. La Hulpe, Liége, etc. Pas fort rare. Var. sorpiDA Ws. ÉL. sans p. S. v. rustica Ws. ÉL. n'ayant qu’un p. : 2 ou 5. Liége. Var. 16-PUNCTATA Fabr. Les 16 p. bien marqués, les p. du thorax se réunissent en M ou en une grande m. noire. Pas plus rare que l'espèce même. | S. v. nebulosa Ws. Les p.2 et 5 sont bien marqués; les autres sont brunâtres, effacés et se réunissent en lignes peu nettement indi- quées. La Hulpe, Liége. | S. v. multimacula Heyd. ÉL. ayant de 2 à 12 p. bien marqués. Liége. S. v. pinastri Ws. ÉL. ayant 14 p. bien marqués. Liége. Var. ABIETICOLA Ws. Les p. des él. se réunissent en bandes bien dessinées, généralement 3 + 4 ou 6 + 7 ou les deux. Liége. Coccinella 18-punctata Scop. Thorax d’un jaune blanchôtre portant 7 points : 1 devant l’écusson, 4 en 1/2 cercle et 1 de chaque côté. ÉL. d’un blanc jaunâtre, jaune brun ou chair, portant 16 p. : 2, 2, 1, 3. Les p. 1 et 2 à la base sont réunis entre eux; 3 et 4, au bord, réunis aussi; 5 est transversal, près de la suture et passé le milieu ; 6, 7 et 8, en une ligne transversale oblique située avant la pointe. Ces derniers sont légèrement reliés ou 8 est libre. Long. : 3,0 à 5 mill. La Hulpe, Bruxelles, Liége. Var. RosEA Degeer. Formée des 2 s. v. suivantes : S. v. australis Ws. Thorax normal. ÉI. ayant de 2 à 16 p. plus ou moins grands et dont aucun n’est relié à un autre. Pas rare. S. v. contaminata Menetr.(—= buphthalmus Muls.).Thorax normal. ÉL. ayant 16 p. libres. Pas rare. Var. GEMELLA Herbst. 16 p. 5 relié à la suture et 6 et 7 entre eux. Pas rare. S. v. pineti Ws. Les p. 1 + 2 +2 + 1 en une ligne transversale; 3 + 4, 6 + 7 reliés à 5 qui touche à la suture; 8 libre ou 8 + 8. Les p. du thorax libres ou réunis. Commune. l Var. DUBIA Ws. ÉL. noires ayant quelques m. claires. Var. IMPUSTULATA L. ÉL. entièrement noires. Thorax normal ou noir. Coccinella 14-pustulata L. Tête du «j presque entièrement jaune ; celle de la © ayant seulement 2 p. jaunes. ÉI. noires portant 14 m. jaunes. La m, 1 est 4-angulaire, au bord, près de l’épaule ; 2 à la base; 3 et 5 au bord; 4 et 6 rondes, à la suture; 7 près de la pointe et échancré en arrière. Long. : 3 à 4 mill, Assez rare. 153 S. v. colligata Ws. Quelques m. se réunissent : 4 + 6 ou 6 + 7 ou 1 + 2 ou 1 +3 ou 3 +5 ou 5 + 6 ou 3 + 4 ou 5 + 7. S. v. cingulata Ws. Les m. se relient par 3 : 3 + 4 + 6 ou 5 +6 +7 ou 2 +1 +3 ou 1 +92 + 4 ou 1 +3 +4 ou 1 +3+5 ou 4 +6 +7. S. v. tæniolata Ws. Les m. se relient par 4 : 3 +1+92+4 ou 3 + 4, 5 + 6 ou 3 +5, 4+ 6. S. v. abundans Ws. Les m. se relient par 5 : 1 +3, 4 +6 +7 ou 1+42,5+6+7. Var. EFFUSA WSs. Les m. se relient par 6 :1+3+5+6,4+7. Var. NIGROPICTA Ws. Les m. ont envahi presque toute l’él. de sorte que celle-ci paraît jaune portant quelques p. noirs : 1 à l’épaule; 2 après le milieu, plus près du bord que de la suture; 4 et 5 à la suture, 4 après l’écusson, 5 au milieu; 2 + 3 + 3 + 2 en une ligne droite. Mysia oblongoguttata Linné. ÉL portant quelques m. d’un jaune clair : une ronde près de l’écusson,; 2 plus allongées, au premier 4/3 de l’él. près de la suture ; une plus longue située aux 2/3 de l’él. et, sur le disque, une bande longitudinale. Souvent ces m. sont peu clairement marquées. Long. : 6 à 8 mill. Campine, Louvain, Boitsfort, Bruxelles. Pas rare. Anatis ocellata Linné. Thorax noir portant devant l’écusson une double tache d’un jaune blanchâtre. Él. d’un rouge jaunâtre ayant une étroite bordure noire et portant 20 m. noires entourées d’un cercle clair : 2, 4, 3, 1. Les m. 3 et 4 sont généralement reliées entre elles et avec le bord; 2 est linéaire, près de l’écusson. Long. :8 à 9 mill. Boitsfort, Campine, Flandre, La Hulpe. Var. BICOLOR Ws. Les m. n’ont pas le p. noir intérieur. La Hulpe. S. V. biocellata Gebl. 2 macules. Campine. S. v. Büberi Cederj. 6 macules. S. v. tricolor Ws. 8 à 12 macules. Liége. S. v. vulgaris Ws. 16 macules. Beeringhen, La Hulpe. Var. 15-PUNCTATA Degeer. 18 macules. Commune. Var. SUBFASCIATA Ws. 2 ou plusieurs m. reliées transversalement. Var. BIVITTATA Ws. 2 ou plusieurs m. reliées longitudinalement. Pas rare. Var. (hybride). Je possède, pris à Beeringhen (Campine), un hybride de Anatis ocellala et Mysia oblongoguttata. Thorax comme pour Mysia; él. portant quelques points entourés d’un léger cercle clair et une longue m. blanche suivant le bord de l’él.; en outre, quelques longues m. claires peu apparentes. Halyzia 16-guttata L. D’un jaune rougeâtre. Él. portant 16 macules d’un blanc jaunâtre : 1 à l’écusson, 2, 2, 2 (la m. près de 154 la suture toujours plus en arrière que celle vers le bord) et 1 à la pointe. Les m. 6 et 8 sont souvent plus claires. Long. : 5 à 7 mill. Boitsfort, La Hulpe, Izel, Campine. Halyzia 12-guttata Poda. Brun rougeâtre. Thorax ayant une bordure latérale étroite, pâle, élargie en une macule au coin pos- térieur. Él. portant 12 m. d’un jaune pâle : 1, 2, 2, 1. La m. 1 est près de l’écusson; 2 au bord latéral, près du calus huméral ; 3 un peu en arrière, à la suture; avant la pointe, il y a parfois un pli transversal fortement relevé. Long. : 3 à 4 mill. Environs de Bruxelles, Rochefort. Var. PATRICIA Ws. Une ou plusieurs m. manquent. Halyzia 10-guttata L. Jaune rouge. Thorax ayant une bor- dure étroite, jaunâtre. ÉL. portant 10 grandes m. jaunes ou blan- châtres : 2,2, 1. Il y a des exemplaires où les m. se distinguent à peine de la couleur du fond. Long. : 5 mill. La Hulpe. Var. FULVA Ws. ÉL. n'ayant que 8 m. Ordinairement c’est la 4° qui manque et la 1"° est petite. Halyzia 15-guttata F. Jaune rougeâtre. Thorax portant une large bordure latérale blanchâtre et souvent une macule devant l’écusson. El. ayant 14 m. blanchâtres : 2, 2,2, 1. Long : 5 à6 mill. La Hulpe, environs de Bruxelles. Var. 12-GEMMATA Fabr. La m. de l’épaule manque. Halyzia 14-guttata L. Brun rouge. Thorax ayant une étroite bordure latérale et une antérieure, cette bordure s’élargit en une grande m. au bord postérieur. El. portant 14 m. blanchâtres : 1, 3,2, 1. La m. de la pointe est souvent reliée à la suture. Long. : 4,5 à 6 mill. Pas rare. Var. OCELLIGERA Ws. Les m. des él. sont entourées d’une ligne noire. Assez rare. Var. EXOLETA Ws, 2 ou plusieurs m. réunies. Var. SCUTULATA Ws. ÉL. d’un brun noirâtre ou noires, m. blan- ches. Le thorax est le plus souvent blanchâtre portant une ligne médiane rougeûâtre. Namur. Halyzia 20-guttata L. Jaune rouge ou brun rouge. Thorax portant 3 longues m. : 4 au milieu du bord antérieur et 2 devant l’écusson ; en outre, une large bordure profondément échancrée au milieu. ÉL. portant 20 m. jaunäâtres ou blanchâtres : 2 à l’écusson, 2 à l'épaule, 3 en une ligne transversale située après le milieu, puis 2 etenfin 1 à la pointe. Long. : 5 à 6 mill. Louvain. | Var. TIGRINA L. ÉL. noires ou d’un brun foncé ; m. blanches. Cam- pine. 155 Var. LINNEI Ws. ÉL. d’un brun rougeûtre, les m. 5 + 6 réunies. La Hulpe. Var. TRIGARIA Ws. EL. ayant plus de 2 m. réunies. Halyzia 18-guttata L. D'un jaune brunâtre ou rougeûtre. Thorax ayant une étroite bordure blanche. Au milieu du bord anté- rieur il y a une tache double manquant parfois. Devant l’écusson se trouvent 2 m. allongées, blanchâtres. EL. portant 18 m. claires : 2, 1, 3, 2, 1. La m. 1 est en forme de croissant, au bord de l’épaule; 2 en équerre, à l’écusson ; 3 au milieu du disque, au 1/3 de la lon- gueur. Entre 1 et 3 souvent une m. punctiforme; 4,5, 6 un peu après le milieu; 7 et 8 devant la pointe; 9 à la pointe. Long. : 3,5 à o mill. Boitsfort, La Hulpe, Liége, Andenne. Var. SILVICOLA Ws. Quelques m. sont reliées. La Hulpe. Var. ORNATA Herbst. ÉL. noires ou d’un brun foncé; m. le plus souvent petites, blanchâtres, nettement délimitées. Halyzia 22-punctata L. D’un jaune citrin parfois brunâtre. Thorax portant 4 p. noir devant l’écusson et 4 p. en 1/2 cercle. ÉI. ayant 22 p. noirs : 5, 4, 1, 2, 1. Abdomen et fémurs généralement noirs. Long. : 3 à 4,5 mill. Pas rare. Var. 20-PUNCTATA L. Quelques p. des él. manquent. Var. LATERIPUNCTATA Ws. Les p. 4 + 5 reliés. Boitsfort. Var. CIRCULARIS Schneid. Les p. 1 +2, 3 + 6 + 7 forment un cercle un peu irrégulier. Halyzia conglobata L. Thorax noir ayant au bord antérieur une large bande prolongée en 3 pointes et, sur les côtés, une bordure blanche. Él. d’un jaune blanc portant 14 p. noirs. Les p. 2 + 2 forment une tache carrée située sur la suture, avant le milieu. Les p. 5+6+6+5 se relient; la suture est bordée de noir sur toute sa longueur, de sorte que le dessin formé par la réunion des p. rappelle l’aspect d’une ancre. Les p. 7 + 7 se relient en une bande située avant la pointe de l’élytre. Long. : 3,5 à 4,5 mill. Commune. Var. TESSULATA Scop. Les p. des él. sont tous libres. Commune. Var. PARUMPUNCTATA Sajo. Les p. des él. sont libres, mais les p. 6 ou 7, ou les deux, manquent. Assez peu commune. Var. CONGLOMERATA Fabr. Les p. des él. se réunissent par deux ou plusieurs sans qu’il soit nécessaire qu’ils y soient tous et forment les dessins les plus variés. Commune. S. var. Frivaldskyi Sajo. ÉL. portant deux bandes transversales en zig-Zag, situées l’une avant, l’autre après le milieu de l’él. Pas rare. S. v. leopardina Ws. ÉI. noires ayant une longue m. à la base, près de l’écusson, une semblable aux épaules, une ronde à la suture, après le milieu; une transversale, en forme de bande; une 156 près de la pointe, échancrée en arrière et en forme de croissant. La m. transversale et celle en croissant sont réunies sur les côtés de l’él. par une bande jaune blanchâtre. Aussi répandue que l'espèce même. Var. FIMBRIATA Sulz. Comme la précédente, mais la macule anté- rieure se divise en 2 : l’une au bord, l’autre au milieu du disque. Pas rare. S. v. perlata Ws. ÉL. noires portant 7 m. jaunes : 3 au bord, celles-ci reliées par une bordure jaune; 3 à la suture, 1 au milieu de l’élytre. Groenendael. Micraspis 16-punctata L. Jaune ou jaune blanchâtre. Thorax ayant 6 p. dont 4 en un demi-cercle. Él. portant 16 p. noirs tous libres : 4, 2, 2, 2, 1. Suture bordée de noir. Long. : 2,5 à 3 mill. La Hulpe. S. v. communis WSs. Les p. 4 + 6 se relient. Pas rare. Var. 12-PUNCTATA L. Les p. 2 + 4 + 6 se relient. Cette forme est la plus commune. | Var. FLAVIDA Ws. Quelques p. manquent. Var. Powerr Ws. ÉL. entièrement noires. Chilocorus similis Rossi (— renipustulatus Scriba). Noir. Abdomen rouge, chaque él. porte, peu avant le milieu, une grande tache rouge, ronde. Long. : 4 à 5 mill. Boitsfort, La Hulpe, Ardennes. Chilocorus bipustulatus L. Noir, brun noir ou brun; jaune brunâtre quand il est immature. Sur chaque él. peu avant le milieu, il y a une ligne de 3 petits points rouges, parfois peu distincts. Les 2 p. extérieurs sont généralement réunis. Long. : 3 à 4 mill. Boits- fort, La Hulpe, Beverloo. Exochomus 4-pustulatus L. Notablement plus long que large. ÉL. offrant des impressions longitudinales plus ou moins profondes et 2 m. rouges; la première, en forme de croissant, entoure le calus huméral; la deuxième est après le milieu, non loin de la suture. Long. : 3 à 5 mill. Pas rare. Var. BILUNULATUS Ws. La m.2 manque. Exochomusnigromaculatus Gocze(— auritus Scriba).Un peu plus long que large. Tête jaune rougeûtre chez le . Thorax portant une large bordure latérale d’un jaune rougeûtre formant une m. de chaque côté. ÉL. noires ayant parfois une m. métallique très pâle. Long. : 4 à 4,5 mill. Flémalle, La Hulpe, Strée, Ridderborn, Carls- bourg. Hyperaspis reppensis Herbst. Noir, allongé. Thorax ayant une large bordure élargie au milieu et souvent nettement limitée. A TP LE La ré 157 Une macule avant la pointe de l’él. près du bord latéral. Cette m. est jaune rougeâtre. La tache des él. est ronde ou en ovale transversal, nettement séparée du bord et écartée de la suture d’environ son diamètre transversal. Long. : 2,5 mill. Liége, La Hulpe. Var, SUBCONCOLOR Ws. La m. des él. est punctiforme ou entière- ment effacée. Var. MARGINELLA Fabr. La m. des él. s’agrandit vers le bord extérieur de sorte que, de ce côté, Le bord relevé de l’él. reste seul noir. La m. est très variable de forme, elle va de l’ovale transversal jusqu’à la forme de virgule, mais a presque toujours une pointe dirigée vers le bord extérieur. La Hulpe. Hyperaspis campestris Herbst. Noir. Aussi long que large. Thorax ayant une bordure latérale rouge, large, rétrécie en arrière à partir du milieu. Cette bordure ne rejoint pas la base. Chaque él, a une petite m. rouge, ronde, après le milieu, plus près du bord aue de la suture. Chez la reppensis, cette macule est plus en arrière. Le (J a la tête et le bord antérieur du thorax jaunes. Long. : 2 à 3,9 mill. La Hulpe. Var. CONCOLOR Suffr. Bordure du thorax non rétrécie en arrière et atteignant la base. Él. uniformément noires. Plus grand et plus fortement ponctué que l’espèce même. Le «a souvent une tache jaune, triangulaire, située à la base du bord latéral, au-dessous de l’épaule. Epilachna chrysomelina Fabr. ÉL. d’un jaune rougeître clair ou foncé portant 12 grands p. noirs : 1 et 2 à la base; 3 près du bord extérieur; 4 à la suture, plus près de la base que 3; 5 à la suture aux 2/3 de la longueur; 6 à la pointe, plus près du bord extérieur que de la suture. ; Var. Cosræ Ws. ÉIl. noirâtres, les p. entourés d’une auréole rouge jaunâtre. S. v. nigrescens Ws. Quelques p. se réunissent : 4 + 6 ou 3 + 4 +5 ou 1 + 2. Var. HIEROGLYPHICA Sulz. 3 +45, 446 forment 2 bandes séparées. S. v. elalerii Rossi. 3 +5, 4 + 6 forment 2 bandes se réunissant à l'arrière. S. v. furva Ws. 3 +5, 4 +6 se réunissent à l’arrière, en outre 1 +2 vient s’y relier. Epilachna argus Foucr. D'un rouge jaunâtre. ÉL. portant 11 p. noirs : 1, 2, 1, 1, 1/2. Le p. 1 est à l'épaule; 2 et 3 en une ligne transversale située avant le milieu; #4 aux 2/3, près de la suture ; 5 au bord antérieur aux 4/5 de la longueur ; 1/2 à l’écusson. Bruxelles, 158 Subcoccinella 24-punctata L. Ailé, corps régulièrement arrondi sur les côtés. ÉL. portant 24 p. noirs : 3, 4, 3, 2. Commune. Var. SAPONARIÆ Huber. Thorax ayant de 1 à 3 p. ou unifor- mément noir. El. d’un brun rouge bordées plus clairement et sans p. On la rencontre dans les collections sous le nom de Cynegetis impunctata. Commune. Var. 4-NOTATA Fabr. Thorax ayant de 1 à 3 p. ou le disque rem- bruni. Él. ayant quelques p. à la base, au milieu, à la pointe ou sur les côtés. Commune. S. v. meridionalis Motsch. ÉL. ayant 22 p. bien marqués. S. v. zonata Heyden, ÉL. n’ayant qu’une ligne transversale pro- venant de la réunion des p. 4 + 5 + 6 + 3. Wemmel. S. v. colchica Motsch. Les p. du milieu des él. se réunissent en un ovale transversal. Rochefort. Var. 25-PUNCTATA Rossi. Les p. se réunissent par 2, 3, 4 ou plu- sieurs et forment des lignes en zig-zag. Très commune. S. v. centrimaculata Rossi. ÉI, noires, une tache rouge au milieu de la suture, Commune. Var. HÆMORRHOIDALIS Fabr. ÉL. noires, quelques taches rouges à la pointe. Commune. Cynegetis impunctata Linné. Aptère, corps brun ou brun jaunâtre. EL. brunes; la tête et le dessous, à l’exception des pattes, noirs. Parfois une m. au milieu du thorax et même le disque noir. Très rare. La Hulpe, Boitsfort. Var. PALUSrRIS Redtb. ÉI. ayant des taches plus ou moins nette- ment délimitées et parfois réunies : une petite à l’épaule ; une plus grande, plus ou moins carrée, au milieu de l’él., plus près de la suture que du bord; une grande près de l’écusson. Parfois quelques taches ou lignes se confondent en un dessin irrégulier montrant l’él. plus ou moins noire. Platynaspis luteorubra Goeze(— villosus Foucr.). Noir.Tho- rax ayant une m. triangulaire n’atteignant pas le bord postérieur. Parfois le genou et le tibia jaunes. ÉI. portant 4 m. rouges, rondes : 1 sur le disque, avant le milieu, la 2° à la pointe. Long. : 2,9 à 3,9 mill. Calmpthout. Liége, etc. Pas rare. Var. CONFLUENS Muls. La m. 1 est très grande et réunie à 2. Assez rare. Rhizobius litura Fabr. Arqué, nettement rétréci vers l’extré- mité. Thorax presque en ligne droite et plus étroit antérieurement. Prosternum ayant 2 lignes carénées convergentes se rejoignant devant le bord antérieur, D’un brun jaunâtre clair ou foncé. Thorax quelquefois obscurci ou noir devant l’écusson. Él. unicolores ou ayant une ou plusieurs longues m. obscures sur le disque et de 159 chaque côté de l’écusson. Dessous variant du brun clair au noir. Long. : 2,5 à 3 mill. Schooten, Ridderborn, Mont-Saint-Guibert, Watermael, Boitsfort. Commune. Var. CHRYSOMELOIDES Herbst. Le disque de chaque él. porte une ou plusieurs m. noires, régulières. Forest, Ridderborn, Silenrieux. Rhizobius subdepressus Seidl. Peu arqué; nettement arrondi en arrière; côtés du thorax fortement arrondis à partir du milieu. Fhorax souvent obscurci devant l’écusson ou ayant la base et Les côtés noirs. Él. ayant souvent 2 lignes obscures parfois réunies en une longue bande. Dessous brun. Long. : 3à3,5 mill. Liége, Condroz, Blankenberghe, Ridderborn, ete. Commune. Coccidula scutellata Herbst. Él. d’un rouge jaunâtre portant o m. noires : À large m. commune à l’écusson et aux élytres et 2 sur chaque él. : la 1" au bord, avant le milieu, la 2° au bord, passé le milieu. Long. : 2,5 à 3 mill. Ridderborn, Deurne, La Hulpe, Laeken. Pas rare. Var. suBrurA Ws. Une ou plusieurs m. manquent. Deurne. Var. ARQUATA Ws. Les m. sont reliées en une large bande : 4 + 2 ou 1 + 2 + 1/2. Rouge-Cloitre, Schaerbeek, Ridderborn. Coccidula rufa Herbst. Él. d’un rouge uniforme. Quelquefois l’ombre d’une m. de chaque côté de l’écusson. Long. : 2,5 à 3 mill. Woluwe, Hoeylaert, Deurne, La Hulpe, Anderlecht, etc. Commun. Scymanus ferrugatus Moll. (= analis Fabr. — ruficollis Oliv.). Noir. Tête et thorax ayant parfois au milieu une m. en 1/2 cercle. Abdomen (sauf ordinairement le 1* segment) et pattes d’un jaune rougeâtre. Les él. ont à la pointe une large bordure d’un jaune rougeâtre. Cette bordure s’avance environ au 1/6 de la longueur de l’él. Long. : 2,5 à 3 mill. Liége, Woluwe, Waulsort, Colonster, etc. Scymnus hæmorrhoidalis Herbst (— analis Rossi). De moitié plus petit que le précédent. Noir. Tête, thorax et pattes d’un jaune rougeâtre. Le thorax a parfois une m. noire devant l’écusson ; cette m. se grossit parfois de telle sorte qu’il ne reste qu'une bordure étroite sur le devant et sur les côtés. Une m. rougeâtre à la pointe de l’él. Cette m., commune aux 2 él., en recouvre de 1/6 à 1/2 de la longueur. Abdomen noir ayant tout au plus les 2 derniers segments rougeâtres. Long. : 1,5 à 2,3 mill. Pas rare. Scymnus capitatus Fabr.(— minimus Rossi).Tête jaune rouge. Le J'a le thorax largement bordé de jaune rouge sur les côtés et plus étroitement bordé à la partie antérieure ; chez la ©, rougeûtre seulement aux coins antérieurs ou complètement noir. ÉL. entière- ment noires ou ayant à la pointe un bord très étroit rouge pâle. 160 Pattes entièrement d’un rouge jaunâtre ou les cuisses plus ou moins assombries. Long. : 1,3 à 2 mill. Louvain, Schooten, Bruxelles, Rid- derborn, Grobberdonck, Aguesses, Liége, etc. Pas rare. Scymnus subvillosus Goeze (— fasciatus Foucr.=— transverso- pustulatus Muls.). Noir. Bordure latérale du thorax plus large chez le d'que chez la ®. ÉL. ayant chacune 2 lignes inclinées, rougeâtres. La 1% allant du calus huméral jusque vers la 1/2 de l’él., près de la suture; la 2° dans le 2° tiers de la longueur de l’él. et, en outre, il y a parfois à la pointe un bord rouge ou rouge jaunâtre mal délimité. Les pattes sont d’un rouge jaunâtre vif. Long. : 4,5 à 2,5 mill. Var. JUNIPERI Motsch. Les lignes inclinées deviennent plus larges, de sorte que, ou bien la ligne postérieure est élargie jusqu’à la pointe de l’élytre, ou bien les 2 lignes se rejoignent à la suture et au bord latéral. Dans ce dernier cas, les él. sont d’un jaune rougeâtre pâli ayant à la base une m. noire 3-angulaire allant d’une épaule à l’autre et s’avançant jusqu'aux 2/3 de la longueur. En outre, 2 m. transversales, l’une au milieu, l’autre avant la pointe. La pointe est colorée en rouge. Tous ces dessins sont peu nettement limités. Var. AURANTIACUS Panz. La coloration foncée disparaît sur les côtés. 3 Var. PUBESCENS Panz. Une m. un peu visible sur le milieu du disque des él., cette m. disparaît même. Les él. sont entièrement d’un brun rougeûtre. Scymanus suturalis Thunb.(— discoideus Illig. — atriceps Steph.). ÉI d’un jaune rougeâtre ayant un bord sutural et un latéral noirs atteignant tous deux les 2/3 de l’él. Ponctuation des él. accen- tuée, simple ou double. Parfois les angles antérieurs du prothorax sont rougeâtres. Les exemplaires très frais sont d’un rouge jaune uniforme ou ayant la tête et le disque foncés. Long. : 1,5 à 2,3 mill. Calmpthout, Liége, etc. Assez commune. Var. LIMBATUS Steph. Les bordures de la suture et du bord se prolongent jusqu’à la pointe. ÉL. noires, sur le disque de chacune une m. longitudinale d’un rouge sombre. Liége. Scymnus minimus Payk.(—punclillum Ws.). Largement ovale, convexe, noir. Pièces de la bouche, antennes, tibias et tarses d’un brun jaunâtre. Él. finement ponctuées. Long. : 1,1 à 1,5 mill. Commun. Scymnus ater Thunb. (— morio Payk.). Ovale, peu convexe, noir. Pattes noires, tibias et tarses souvent plus clairs. Prothorax mat, à peine ponctué. Él. finement et densément ponctuées. Long. : 1 à 1,5 mill. Irchonwelz, Schooten, Boitsfort, Eppeghem, La Hulpe, etc. 161 Scymnus nigrinus Kugel. Assez large, ovalaire, arrondi fai- blement sur les côtés. D’un beau noir uniforme ayant parfois des reflets bleuâtres. Les antennes et les tarses bruns ou rougeûtres. ÉI. densément ponctuées, peu brillantes. Long. : 2 à 2,8 mill. Commun. Scymnus abietis Payk. Ovale. Les côtés presque parallèles, fortement convexes. D’un jaune ou brun rouge uniforme. El. mar- quées de fortes ponctuations très velues, peu brillantes. Long. : 2,5 à 3 mill. Mons. Scymnus rubromaculatus Goeze (— pygmaæus Foucr.—femo- rahis Gylh.). Ovale, large, arrondi sur les côtés. Noir. Les pattes entièrement d’un jaune rouge ou les cuisses passant jusqu’au noir. Chez le , la tête et le prothorax d’un rouge jaune et une m. en demi-cercle devant l’écusson. El. passablement ponctuées, bril- lantes. Long. : 1,8 à 2,3 mill. Forest. Scymnus frontalis Fabr.(— bimaculatus Motsch.).Le allongé, la © plus courte, ovalaire. Chaque él. portant une m. généralement allongée, jaune rougeûtre, rejoignant rarement le bord. Cette m. est large près de l’épaule et oblique en se dirigeant en arrière vers la suture. Chez le , la tête et les pattes sont jaunes ou d’un jaune rougeûtre, chez la 9®, noirâtres. Long. : 2 à 3 mill. Pas fort rare. Var. 4-PUSTULATUS Herbst. Chaque él. ayant 2 m. : la normale et une devant la pointe. Var. SUFFRIANI Ws. Comme la précédente, les m. de chaque él. sont reliées par une bande allongée plus ou moins rétrécie en son milieu. Scymnus interruptus Goeze. Ovale, large, peu convexe, noir. ÉIl. ayant une tache 3-angulaire d’un rouge jaune qui passe de l'épaule au-dessus de la base humérale en inclinant vers la suture et atteignant environ la 1/2 de l’él. Le (j'a la tête rougeûtre ainsi que les pattes et une tache 3-angulaire sur les côtés du prothorax ; la © n’a de rouge que la bouche et un bord étroit dans les angles anté- rieurs du prothorax, les cuisses partiellement ou entièrement foncées. Long. : 1,8 à 2,2 mill. Waterloo, Ixelles. Var. FLAVICOLLIS Redtb. Tête et thorax d’un jaune rouge. Ce der- nier a une tache noire devant l’écusson. Tache des él. ronde n’attei- gnant pas le côté. Waterloo, Bruxelles et environs, Liége, Strée, etc. Var. BAsALIS Redtb. Él. d’un jaune rouge. A la base, une tache noire commune aux 2 él. La suture est noire jusqu'aux 2/3 ou la 1/2 de la longueur. Var. RUFESCENS Ws, Rouge brun ou rouge jaune. Une ligne lon- gitudinale noire sur le prothorax et à la base des él. une tache noire commune aux 2 él. Cette tache atteint à peine la 1/2 de la suture. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 31 v 97. 13 162 Var. INUNDATUS Ws. ÉL. d’un brun rougeâtre, uniforme ou ayant la suture obscurcie. Scymnus pulchellus Herbst. Large, ovale, peu convexe, noir. ÉI. portant 4 m. transversales : la 1", oblique, va de l’épaule vers la suture et n’atteint pas le tiers de la longueur; la 2° est droite, située aux deux tiers de la longueur et ne touche ni le bord, ni la suture, ni la pointe. Les pattes (entièrement ou en partie) et l’extrémité de l’abdomen sont d’un jaune rougeâtre. Ponctué finement et densé- ment. Les exemplaires frais sont entièrement d’un jaune rougeûtre, les m. pâlies, blanchâtres. Long. : 1,5 à 2 mill. Jemeppe. Var. OBLIQUUS Ws. Les m. sont très petites, punctiformes. L’antérieure manque parfois. Scymnus bipunctatus Kügel.(— biverrucatus Panz.— bisigna- tus Boh. — bipustulatus Motsch.). Ovale, peu convexe, un peu arrondi, noir. La bouche, la pointe des él., les cuisses et les tarses sont d’un brun rouge. Long. : 1,5 à 2 mill. Liége. | Scymnus Redtenbacheri Muls. (— Mulsanti Waterh.). En ovale allongé, peu convexe, noir. Une m. d’un jaune rougeâtre sur chaque él. Cette m. va de l’épaule jusqu'aux trois quarts de la lon- gueur. Les pattes sont d’un jaune rougeâtre peu accentué. Long. : 1,3 à 1,8 mill. | Var. UNICOLOR Ws. Él. d’un noir uniforme, la pointe bordée de rouge. | | "| Assemblée mensuelle du 5 juin 18977. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. M. L. Fairmaire assiste à la séance. Les procès-verbaux des assemblées mensuelles des 3 avril et 4* mai sont approuvés. Le Président renouvelle à M. de Selys-Longchamps les félicitations que le Conseil lui a adressées lors des fêtes académiques qui ont eu lieu à l’occasion du cinquantenaire de son élection comme membre titulaire de l’Académie royale de Belgique. Il lit ensuite une lettre de M. de Selys où celui-ci remercie la Société des sentiments qu’elle lui a toujours témoignés, notamment lorsqu'il y a quelques années la Société fêtait sou 80° anniversaire ; cet anniversaire coïncidait avec la 50° année de la publication de la Faune belge ; en même temps Waremme fêtait son cinquantenaire _ comme conseiller communal. Le Président annonce ensuite la mort d’un des membres fondateurs de la Société, Willem Roelofs, qui fut Président pendant les années 1878-1879. Peintre de grand talent, il s’occupa toujours volontiers d’Entomo- logie et avait réuni une des plus importantes collections de Curcu- lionides, famille qu’il étudiait spécialement. Il est mort lors d’un voyage de La Haye à Bruxelles. MM. Lameere et Severin ont représenté la Société à ses funé- railles et ont exprimé à la famille les regrets unanimes de ses anciens collègues. Correspondance. Le D' Carl Felsch, de Leipzig, et M. le lieutenant Colmant remercient de leur admission et envoient leurs portraits pour la Société. Le Verein für Schlesische Insectenkunde zu Breslau remercie pour les félicitations que la Société lui a adressées à l’occasion du cinquantenaire de son existence. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des travaux annexés à Ce numéro. Communications. M. le D' Jacobs signale la capture d’un Coléop- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 10 vit 97. 14 164 tère nouveau pour la Belgique, Hypophlæus fraxini Klug (corticeus Piller), capturé aux environs de Bouillon. Ce Ténébrionide n'est pas cité dans le Catalogue des Coléoptères belges de Kerremans (1880), ni dans celui de Mathieu; il ne se trouve pas dans la collection Wesmael. Le genre est représenté en Belgique par quatre espèces : H. castaneus K.; H. bicolor OI.; H. pini Pz. et H. fraxini Klug. Excursion. L’excursion du 11 juillet aura lieu à Rixensart. Départ de Bruxelles (Luxembourg) à 8 h. 36 m. La séance est levée à 9 1/2 heures. MATERIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE, par M. EL. Fairmaire. 3° NOTE /suite). Polyclæis diffusus. — Long. 143 à 15 mill. — Forme de Popacus Fairm. et coloration un peu analogue, mais brillante; les bandes des élytres sont remplacées par des taches de pubescence grise, faiblement roussâtre, plus ou moins condensées, les posté- rieures souvent plus régulièrement, les intervalles parsemés de petites taches semblablement colorées; les côtés du corselet sont un peu moins arrondis ; les stries des élytres sont plus marquées, formées par des points transversaux, plus forts à la base, s’effaçant vers l’extrémité et surtout'sous les taches ; les deux pointes apicales sont semblables ; en dessous le corps et les pattes sont couverts de squamules d’un carné doré. — Diégo-Suarez (Bontemps). Polyclæis plagiatus. — Long.10 mill. — Oblongus, convexus, fuscus, squamulis minutis pallide carneis sparsutus, scutello dense sulphureo-pubescente, elytris vitta lata externa sulphureo-pubes- cente, interdum interrupta, extus vittula basali et macula oblonga anteapicali similiter coloratis, margine externo postice anguste cinereo-pubescente; capite cum rostro dense pun£tatis, fere stri- gosis, hoc medio sulcato, antennis gracilibus, sat elongatis ; protho- race elytris valde angustiore, longitudine vix latiore, a basi antice leviter angustato, dense punctato, rugosulo, angulis posticis acu- tiusculis; elytris postice leviter atlenuatis, ad humeros obtuse angulatis, apice breviter mucronatis, dorso punctato-substriatis, intervallis planis, subtilissime coriaceis, sutura griseo-pilosula ; 165 subtus magis squamosula, abdomine vitta laterali dense carneo- squamosa, pedibus plus minusve piceo-rufis, squamosis. — Mada- gascar (H. Perrier). Le type à bande élytrale entière a été trouvé par M. Nauta, phar- macien de l’armée. Polyclæis atomarius. — Long. 11 à 12 mill. — Forme du précédent, mais d’une coloration différente, couvert de petites écailles d’un cendré carné formant des taches vagues, marbrées, ayant en arrière quelques petites taches plus blanchâtres; le corselet est plus élargi en arrière, presque trapézoïdal, le sillon du rostre remonte entre les yeux, les épaules sont plus relevées, les stries moins fortement ponctuées à la base, l’extrémité des élytres est semblable ; le dessous et les pattes sont couverts de petites écailles d’un blanchâtre carné, serrées, avec quelques points dénudés; la taille est plus grande et le corps plus massif. — Madagascar (Nauta), Ces deux espèces sont, je crois, les plus petites du genre et ont presque le faciès des Cimbus, mais le corselet est plus ou moins élargi à la base et la base des élytres n’est pas rebordée. Zantes Pasc., Ann. Mag. N. H. 1888, 413. — Corps presque globuleux. Tête infléchie, large entre les yeux, rostre assez long, robuste, scrobes latérales, arquées, se terminant avant les yeux, le rebord supérieur couvrant un peu la base du scape. Antennes assez courtes, insérées près des yeux, les derniers articles du funicule passant peu à peu à la massue qui est oblongue et compacte. Corselet transversal, très court, fortement arrondi sur les côtés, lobé au milieu de la base, fortement déclive sur les côtés. Élytres très courtes, très convexes. Prosternum largement sinué en avant, mésosternum large, abdomen ayant les segments intermédiaires presque égaux, saillie intercoxale assez arrondie, pattes médiocres, hanches antérieures non contigués, fémurs claviformes armés tous en dessous d’une assez forte épine, tarses courts, crochets dilatés à la base. Zantes limbatus Pasc., {. c., 414. — Long.6 mill. — Brevissime ovatus, valde convexus, rufus, parum nitidus, parce fulvo-pubes- cens, elytris nitidis, fusco-nigris, sat anguste rufo-marginatis, apice latius ; capite rostroque dense sat subtiliter punctatis, hoc supra antennarum basin paulo elevato et medio breviter sulcatulo, anten- narum clava nigra; prothorace elytris angustiore, longitudine triplo latiore, lateribus fortissime rotundato et antice angustato, dorso densissime sat fortiter punctato, basi medio late lobato, lobo valde depresso, fere lævi, medio carinulato, apice fere truncato, angulis productis; scutello depresso, quadrato, basi impresso, apice fere tridenticulato; elytris fere semiglobosis, ad humeros late obtuse É FR KA “ ECS * ei & M La Chen. F-S FPT ER Le PF ‘+ Us rate: mn . re * dé © j » » We nr EP ET QrS As 2% LORS Se S 7 >. ? VV) nv 272 ms 166 producto carinatis, subtiliter punctulato-substriatis, punctis apice obsoletis, intervallis planis, fere lævibus, ad latera punctulatis, spatio scutellari impresso; subtus dense punctulatus, tibiis inter- mediis basi valde arcuatis. — Madagascar ; ma collection. La description de Pascoe est tellement succincte qu’il n’est pas inutile de la compléter. | Cet insecte, qui ressemble assez à certains Apoderus, se place dans Île voisinage des Metatyges et des Haplonyx. Homaleptops Faust, Stett. Ent. Zeit., 1889, 83. Ce nouveau genre se distingue à peine des Leptops et des Catasty- gnus. Faust dit qu’il en diffère par le rostre non caréné et les épaules arrondies, presque nulles. C’est peu important, car les espèces que je connais ont une ligne élevée, fine, il est vrai, mais qui ressemble bien à une carène, et quelques-unes ont les épaules bien marquées, quoique arrondies; cependant elles ne sont ni angulées, ni carénées, et les élytres ne sont pas tuberculés. Les lobes oculaires sont bien marqués, comme chez les genres sus-indiqués. Homaleptops scapularis. — Long. 14 à 20 mill. (rost. eæcl.). — J'oblongo-ovatus, valde convexus, lateribus paulo compressus, fusco-niger, sat nitidus, elytris utrinque macula basali albo-squa- mosa; capite rostroque dense punctatis, fere rugosulis, fronte inter oculos sulcata, rostro antice latiore, medio linea polita paulo elevata et utrinque lineola vix elevata signato, antice acute emarginato et ciliato ; antennis elongatis, scapo apice tantum crassiore, clava acuminata ; prothorace elytris valde angustiore, antice a medio angustato, lateribus rotundato, postice leviter angustato, dorso dense rugoso-punctato, punctis setigeris, medio sulcato, margine postico utrinque leviter sinuato; scutello sat minuto, convexo; elytris oblongo-ovatis, medio vix ampliatis, dorso fortiter et late crenato-sulcatis, intervallis cum sutura elevatis, dense rugulosis, apice obtuso, sulco margine laterali anguste ac dense albido-squa- mosa; subitus cum pedibus fusco-piceus et albido-setulosus. — ® major, magis ampla, magis convexa, magis picea, minus nitida, elytrorum macula basali fere obliterata, elytris latioribus, postice ampliatis, minus late striatis, inter vallis latioribus, parum convexis. — Madagascar. Les deux sexes sont assez dissemblables, comme chez le Stiamus brachyurus des Coinores, Cet insecte intéressant a été trouvé par M, Nauta, pharmacien de l’armée, et je le dois à l’obligeance de notre collègue, M. le docteur Sicard. Homaleptops fasciolatus. — Long. 13 mill. (rost. eæcl.). — Oblongo-ovatus, valde convexus, fuscus, nitidulus, sed indumento squamoso carneo-griseo dense vestitus, denudato-maculosus; capite RESTE Der: Hi 2 167 rostroque subtiliter dense punctulatis, magis griseo-squamosis, fronte inter oculos foveolata, rostro sat subtiliter granulato, linea media levissime elevata; prothorace transverso, elytris angustiore, antice paulo angustiore, lateribus sat fortiter rotundato, dorso cicatricoso- strigoso, medio denudato et sulcato, lateribus granulis denudatis sat numerosis sparsuto, basi marginato; scutello rugoso; elytris ad humeros oblique angulatis, postice paulo ampliatis, apice extremo compressiusculis, dorso fortiter ac late striatis, striis aut potius sulcis rugatulis, basi transversim plicatulis, fando laxe punctatis, intervallis convexis, rugosulis, basi granulatis, serie-setosis, parte basali mediana magis denudata, post medium plaga transversim denudata suturam haud attingente, intervallis basi planatis, parte denudata magis carinata; subtus dense griseo-carneus, punctis denudatis sparsutis, prosterno asperato, abdomine apice cum pedi- bus levissime fumatis. — Madagascar; collection Alluaud. Forme du scapularis ©, mais bien plus petit, avec le corselet plus arrondi sur les côtés, fortement sillonné au milieu, couvert de rides et de granulations, les élytres moins amples, largement sillonnées, les intervalles convexes, carénés au milieu. Homaleptops semigranatus. — Long. 14 à 15 mill. (rost. excl.). — Ressemble un peu à un énorme Ofiorhynchus, à raison de ses épaules plus arrondies et des fortes granulations qui couvrent le corselet. D'un brun noir avec un enduit squamuleux d’un fauve terreux qui remplit toutes les dépressions et les intervalles des tuber- cules ou reliefs qui sont lisses et brillants. La tête et le rostre sont inégalement rugueux, presque granuleux; le front a une fossette entre les yeux; le corselet transversal est notablement plus étroit que les élytres, un peu rétréci en avant, à peine sensiblement en arrière chez le , couvert de tubercules assez gros, moins sur les côtés, lisse sur la ligne médiane avec un sillon plus ou moins marqué; l’écusson est petit, presque rond, les élytres en ovale très court, arrondies sur les côtés, avec de larges stries plus profondes, presque espacées à la base, ayant au fond une ligne de points séti- gères, les intervalles convexes, un peu inégaux surtout au milieu où ils sont interrompus par des reliefs irréguliers, lisses, bril- lants, devenant plus petits et plus rares à la base et à l'extrémité ; le dessous et les pattes sont de même couleur, finement chagrinés, le milieu de l’abdomen un peu dénudé. — Madagascar ; collections Alluaud et la mienne, Le type du genre est l’espèce suivante que je ne connais pas et qui paraît ressembler au fasciolatus. Homaleptops benignus Faust, !. c. — Long. 11 à 43 mill. — Late ovatus, convexus, niger, albido-cinereo-squamosus, nigro- 168 variegatus et setosus : rostro prothoracis longitudine, subcylindrico, supra punctato-rugoso; fronte depressa ; prothorace transverso basi truncato, apice utrinque vix sinuato, lobis ocularibus valde rotun- dato-productis, lateribus æqualiter rotundatis, supra subseriatim granulato, medio sulcato; scutello circulari albido-squamoso; elytris late ovatis, apice biacutis, supra convexis, punctato-subsul- catis, interstitiis nonnihil convexis, uniseriatim granulatis, pone medium fascia transversa nuda nec suturam nec marginem attin- gente ornatis; femoribus incrassatis, tibiis 4 anticis intus denticu- latis. — Madagascar. Catastygnus costulipennis Fairm., Natur., 1880, 175. — Long. 18 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, lateribus com- pressus, fuscus, squamulis luteo-umbrinis vestitus, rostro carinato, prothorace granulis fusco-nigris, nitidis sat dense obsito, medio sulcato, elytris setis luteo-umbrinis vestitis, late ac profunde sulcatis, intervallis convexis. — Madagascar. Il est probable que cet insecte doit rentrer dans le genre Homa- leptops qui a, en effet, une grande ressemblance avec les Catastygnus et les Leptops d'Australie ; ce dernier n’en diffère guère que par les lobes oculaires plus saillants, touchant les yeux, le bord externe des élytres moins fortement sinué au niveau des hanches postérieures, leurs épaules non ou moins carénées et le corselet fortement gra- nuleux. Cleonus spinipennis. — Long. 8 mill. — Oblongus, convexus, fuscus, indumento setosulo cinereo dense vestitus, fasciis denudatis et maculis minutis griseis variegatus; capite inter oculos plano, medio sulco brevi longitudinali et ad oculos margine pallidiore signato, rostro utrinque fortiter sulcato, medio costato, costa antice dilatata et bifida, antennis sat brevibus, scapo basi gracili, apice crassiore, funiculo sat gracili, articulo 1° secundo paulo longiore, 2-6 subæqualibus, paulo transversis, clava funiculo haud breviore, fusiformi, acuminata; prothorace transverso, elytris angustiore, dorso crispato-rugoso, disco biimpressiusculo, carinula tenui, medio interrupta signato, lateribus biangulatis; elytris oblongo- ovatis, ad humeros sat rotundatis, subparallelis, apice spina brevi acuta armatis, dorso grosse substriato-punctato, punctis disco paulo confluentibus, intervallis alternatim leviter elevatis ; subtus cum pedibus griseo-cinerascens, punctulis fuscis sparsutus, seg- mentis abdominalibus basi medio puncto majore fusco signato. — Madagascar. Cette petite espèce ressemble assez au C. Riflensis Fairm., du Maroc; elle est plus large, le corselet est plus court avec les côtés plus angulés, le disque plus déprimé, moins fortement caréné, et 169 les élvtres plus courtes, plus arrondies aux épaules, biépineuses à l'extrémité et sans traces de chevrons; le rostre a deux profonds sillons, la carène bien moins saillante et les antennes sont moins grêles, à articles plus courts, avec la massue plus grande et plus forte. Anthonomus armicrus. — Long. 4 mill. (cum rost.). — Oblongus, convexus, rufus, modice nitidus, griseo-pubescens; capite dense subtiliter punctato, summo striola brevi signato, oculis sat approximatis, rostro Crassiusculo, vix arcuato, lineato-punctato, medio lævi; antennis pallidioribus, gracilibus, articulo funiculi 4° elongato, clava infuscata; prothorace elytris valde angustiore, subquadrato, antice parum angustato, lateribus parum arcuatis, dorso ruguloso-punctato, antice transversim levissime impresso ; scutello concolore aut infuscato; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros angulatis, postice vix sensim ampliatis, parum profunde striato-punctatis, intervallis vix convexiusculis, alutaceis, punctis obscurioribus paulo elevatis et albo setosis sparsutis, margine laterali basi cum prothoracis pleuris infuscato ; pedibus mediocribus, femoribus anticis valde inflato-clavatis et subtus dente magno trian- gulari spinoso armatis. — Madagascar. Plus allongé que nos espèces d'Europe, remarquable par ses fémurs antérieurs très renflés, armés en dessous d’une large dent triangulaire aiguë et par des petites soies blanchâtres en lignes peu serrées sur les élytres, sortant de faibles points un peu saillants, plus foncés que le reste de la surface. Pachyonyx tubericollis. — Long. 10 mill. — Oblongus, con- vexus, fuscus, indumento squalide griseo dense obtectus, maculis parum determinate fusculis minutis et tuberculis dilute rufulis varie- gatus; capite valde convexo, punctato, medio fusculo bisignato, rostro fusco; prothorace antice angustato, basi macula denudata fusco-nigra paulo depressa et antice tuberculis 4, 2 posticis paulo majoribus et magis distantibus signato, et utrinque transversim impresso ; scutello fusco, elevato, compresso; elytris oblongo-ovatis, convexis, ad humeros sat angulatis, apice truncatis et utrinque an- gulatis, dorso punctato-striatulis, punctis basi magnis, sed post medium obliteratis, intervallis inæqualibus, transversim plicatis et tuberculis aliquot majoribus signatis, area scutellari denudata, fusca ; prosterno profunde punctato, segmentis ventralibus 3 ultimis piceis, griseo-maculatis, pedibus piceo-annulatis. — Madagascar. Ce genre n’était pas encore signalé à Madagascar, La nouvelle espèce ressemble assez à la description du P. mucoreus Chev., d’Old Calabar, mais ce dernier est plus petit, le corselet porte en avant 4 dents (icice ne sont que des tubercules), la tache basilaire est 170 carrée et trifide, la tête a une fascie noire cruciforme et les élytres sont maculées de noir avec l’extrémité noire. Phylaitis Coquerelii. — Long.5 mill. — Oblongo-ovata, crassa, dorso planiuscula, fusco-nigricans, capite lateribus et prothorace late prope angulos rubiginoso-squamosis, hoc basi medio macula nivea signato, elyiris maculis griseis et ferrugineis intermixtis fasciolatis, subtus dense grisescens, pectore medio transversim infuscato ; rostro paulo arcuato, basi asperulo-punctato, apice sub- tilius, lateribus rubiginoso-squamuloso, antennis fuscis ; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice abrupte angustato, lateribus vix arcuatis, dorso densissime ruguloso-punctato, squa- mulis griseo-sericeis minutis sparsuto; scutello niveo-squamoso; elytris brevibus cuneatis, punctato-striatis, punctis basi majoribus, intervallis convexiusculis, asperulis et medio scabratis; subtus valde convexa et dense squamosa, pedibus sat magnis, æqualibus, posterioribus paulo longioribus, femoribus subtus dente acuto armatis. — Sainte-Marie de Madagascar (Coquerel). Le genre Phylaitis Pasc. est propre à la Malaisie, mais il compte un représentant en Afrique, le P. caffer. Il est intéressant de le voir exister à Madagascar où Coquerel l’avait trouvé il y a de longues années. Metialma nodosa. — Long. 5 mill. (rostr. excl.). — Rhom- boidalis, nigro-fusca, opaca, pilis brevibus cinereis dense vestita, elytris vitta suturali:medio utrinque recurva, macula simili prope humerum nigris et macula communi transversa post medium cinerea nigro marginata; rostro sat tenui rufo-piceo, basi punctato et carinulato, apice polito; prothorace parum transverso, elytris angustiore, antice constricto et transversim depresso, dorso subti- liter coriaceo, medio planiusculo, utrinque gibboso-elevato, medio linea subtiliter elevata signato, margine postico utrinque sat fortiter sinuato; elytris cuneatis, brevibus, ad humeros obtuse tuberosis sat subtiliter striatis, dorso utrinque tuberculis 2 sat grossis piceis ornato et ante apicem lateribus angulato; pectore dense rugato, abdomine dense punctato, segmento 1° apice medio foveato, pedibus sat magnis, femoribus basi piceis et gracilibus, apice valde clavatis et angulo acuto lato armatis, tibiis tarsisque piceis, tibiis anterio- ribus valde arcuatis. — Madagascar ; ma collection. Ressemble un peu à M. ignorata de Java, mais bien diflérente par les deux gros tubercules du corselet qui la distinguent aussi, en outre de la taille, de M. Pascoei. Tetragonops alboscutatus. — Long. 3 mill. — Rhomboi- dalis, gibboso-convexus, niger, nigro-setosulus, setulis griseo-cine- reis maculosus, scutello albo, dein macula scutellari nigra; capite 171 dense punctato, oculis contiguis, vage subquadratis, rostro basi crasso, dense punctato, apice lævi, nitido, parum arcuato, basi medio carinulato, antennis piceis, funiculi articulis 2 primis elongatis; prothorace conico, antice paulo constricto, dense sat subtiliter rugoso-punctato, medio tenuiter carinulato, margine postico medio angulatim lobato, utrinque late sinuato, elytrorum basi amplectante ; elytris cuneatis, dense sat subtiliter ruguloso- punctatis, subtiliter punctulato-striatis, intervallis planis, sutura post scutellum tuberculo nigro-velutino signatis ; subtus cum pe- dibus setulis longioribus vestitus, magis cinerascens, rima pecto- ralis metasternum attingente et recte limitata, femoribus subtus dente minuto armatis et elytris haud contiguis. — Madagascar. Ce genre a été créé pour un insecte de Zanzibar. Le caractère des yeux carrés est bien forcé à en juger par l’espèce madécasse. Sympiezopus Oberthurii. — Long. 5 mill. — Fere rhom- boideus, gibbosulo-convexus, multicolor, capite rubro, rostro castanescente, oculis nigro-cœærulescentibus, prothorace fusco, vage cœrulescente, antice medio rubro et utrinque rubro-cristulato, cyaneo utrinque marginato, antice ad latera macula rotunda cyanea, lateribus rufo-pubescentibus, elytris fuscis, plaga dorsali communi luteso-pubescente, utrinque basi macula modica et postice macula magna fere triangulari, apice intus anguste hamata cyaneis, subtus dense rufo-pubescens, supra coxas anticas dilutior; prothorace conico truncato, postice medio brevissime carinato, ad scutellum paulo lobato ; scutello angusto, pallido ; elytris cuneatis, sat fortiter striatis, striis lævibus, intervallis planis, alutaceis, plaga dorsali dense pubescente, maculis cyaneis squamosulis, humeris convexis, fere lævibus; pedibus sat elongatis, cinereo-pilosulis, femoribus dense punctulatis, subtiliter costulatis, subtus dente minuto acuto armatis. — Antsianaka (Perrot); collections Oberthur et la mienne. Cette jolie espèce présente une coloration bien remarquable. Strabus flavoniger. — Long. 5 mill. — Rhombeus, valde convexus, dense subsericeo-pubescens, dilute flavidus, capite cum rostro prothoraceque nigris, hoc utrinque plaga magna fere trian- gulari flavida ornato, basi angustissime griseo marginata, scutello cum suturæ basi griseo, elytris basi vitta lata nigra angulatim intus arcuata, ab humero incipiente, suturam fere attingente et post medium macula discoidali rotundata nigra ; capite densissime rugo- sulo-punctulato, inter oculos striga argenteo-sericea signato, rostro basi strigosulo-punctato et medio carinulato; prothorace iransverso, basi elytris haud angustiore, lateribus fere rectis, antice convergentibus, dorso sat subtiliter densissime ruguloso-punctato, medio carinato, antice leviter transversim impresso, basi medio 172 sat anguste lobato-producto et utrinque late sinuato; scutello fere truncato; elytris brevibus, parum fortiter striatis, striis basi profundioribus, apice obsoletis, intervallis planis, dense sat subti- liter rugosulo-punctatis, apice separatim rotundatis; subtus cum pedibus cinereo -pubescens, his sat magnis, femoribus subtus dente acuto armatis et ante apicem sinuatis. — Madagascar; collection Alluaud. Se rapproche beaucoup du $S. pilula Gerst. (Stett. ent. Zeit., 1860, 383), mais ce dernier est plus grand et d’une coloration différente : Breviter ovatus, niger, granulosus, squamis cervinis fuscisque dense tectus et variegatus, thorace anterius carinato, elytris pro- funde punctato-sulcatis, pedibus breviusculis, femoribus late den- tatis. — Long. 6 1/2 mill. Le S. melaleucus est encore plus différent, noir à taches blanches et ressemble aux espèces du genre Pseudobalaninus auquel il pour- rait bien appartenir. Anaballus globulatus. — Long. 4 mill. — Globulatus, fuscus, indumento terreo vestitus, setulis erectis brevibus sparsutus, elytris postice dilutioribus, medio tuberculis sat minutis piceis velutinis transversim dispositis, postice serie parallela, sed tuberculis mino- ribus instructa, basi utrinque tuberculis similibus, majoribus, oblongis, prothorace medio et antice paulo piceolo; rostro crasso, nigro, denudato, punctulato, utrinque sulcatulo, antennis rufescen- tibus; prothorace elytris parum angustiore, longitudine duplo latiore, antice constricto, lateribus valde rotundato, dorso paulo inæquali, antice transversim impressiusculo, et vitta pallidiore vage transversim signato, disco paulo inæquali, parte antica densius setosa, medio postice breviter obsolete sulcatulo; elytris brevibus, basi late truncatis, lateribus valde rotundatis, dorso striatulis, striis grosse punctatis, intervallis convexiusculis, subtiliter dense coria- ceis, pedibus validis, femoribus anticis subtus spinula minuta armatis, tibiis compressiusculis, setosis, unguiculis minutis. — Diégo-Suarez /Alluaud); un seul individu. Ressemble beaucoup à l’Anaballus amplicollis Fairm., de Taïti, mais son genre de coloration lui donne une certaine ressemblance avec les Cycloteres. Le canal rostral se termine peu à peu sans former une sorte de fossette en fer à cheval, comme chez le premier de ces insectes; aussi ne suis-je pas très sûr que cette espèce soit bien à sa place. Il faudrait encore lui créer un genre. Ocladius frontalis. — Long. 3 mill. — Subglobosus, fuscus, subopacus, squamulis brevissimis rubiginosis laxe sparsutus, setulis fuscis sat dense hirtulus, capite macula frontali albido-squamosula signato, elytris puncto rubiginoso squamoso ornatis, subtus cum 173 pedibus setulis rubiginosis variegatus; prothorace brevi, elytris angustiore, antice valde angustato, sulculis basi transversis dense plicato, anticis arcuatis, ad marginem anticum rugatis; elytris brevissimis, obtuse subproductis, sutura et utrinque costulis 3 sat elevatis, interstitiis biseriatim puncto-foveolatis, punctorum inter- vallis léviter tuberosis; pedibus validis. — Madagascar /Raffray). Ressemble au plicicollis Fairm. pour la sculpture du corselet, mais plus de quatre fois moins gros, le corselet est plus régulière- ment plissé à la base, moins arrondi sur les côtés, les épaules des élytres sont obtusément saillantes, les élytres sont plus courtes, à côtes alternées avec des intervalles à peine convexes. Camptorhinus asperatus. — Long. 10 mill. — Oblongo- elongatus, convexus, lateribus compressus, umbrinus, fusculo tinctus, rufo et pallido variegatus ; capite convexo, punctato, dense rufescenti-squamoso, rostro denudato nigro, sat gracili, basi punc- tato et medio carinulato, antennis sat gracilibus, articulo 2° funiculi longiore, clava crassa, elongata; prothorace elytris valde angus- tiore, latitudine paulo longiore, medio ampliato, postice leviter, antice magis angustato et prolongato, squamis variegalis vestito et disco granulis asperato, basi utrinque plaga fusca et medio macula rufula albido tenuiter marginata, supra caput dilute rufescente et utrinque dentato, ante medium penicillis 3 ornato; scutello con- vexiusculo, dilute rufescente ; elytris ad humeros angulatis, dein fere parallelis, post medium attenuatis, disco utrinque bicostatis, costis valde interruptis, granulatis, linea suturali granata, haud carinata, intervallis bilineato-punctatis, punctis omnibus setosulis, lateribus transversim plicatis et vage costulatis, costis dorsalibus 4° et 2? apice dente albido, 1? fere apice, 2° ante apicem terminatis, ad humeros plaga rufa, pallido cincta, ad scutellum macula grisea depressa, ante medium maculis pallidioribus cum scripturis fusculis alternatis, paulo post medium vitta transversa rufa et ante apicem macula pallida; pectore dense griseo-squamoso, abdomine brunneo, segmento 1° et vitta mediana griseis, lateribus pallido mixtis, pedibus fusculo et griseo mixtis, anterioribus longioribus, femo- ribus apice valde clavatis et subtus angulo magno acuto armatis. — Madagascar; ma collection. Ce joli Camptorhinus est remarquable par sa taille, la variété de sa coloration, la sculpture du corselet et la grandeur des pattes antérieures. Camptorhinus inferus. — Long. 4 mill. — Oblongus, con- vexus, fusculus, elytris apice griseis, punctis fusculis sparsutis, subtus cum prothoracis lateribus griseus; capite convexo, dense punctato, basi fusco, antice cum rostri basi griseo, hoc fusco, 174 nitido; prothorace haud transverso, elytris angustiore, antice sat abrupte valde angustato, dorso dense subtiliter granulato, margine antico granulis 2 setosis minutis, lateribus ad angulos similiter setoso, dorso medio leviter obscuriore et setulis sparsuto; scutello albido; elytris minus elongatis, punctulato-seriatis, intervallis alternis leviter convexis, tuberculis minutis setosulis munitis; pedibus annulatis, femoribus 4 anticis denticulo minuto subtus armatis. — Madagascar. Plus court que ses congénères, notamment que le dorsiger Fairm., dont il se rapproche assez pour la coloration ; le corselet n’est pas rétréci vers la base, il n’est pas ponctué, mais couvert d’une fine granulation, les élytres sont bien plus courtes et grises à l’extré- mité, les fémurs postérieurs sont bien plus courts, n’atteignant pas l'extrémité des élytres, ils ne sont pas dentés en dessous, les autres le sont à peine, et tous les tibias sont simples, droits. Camptorhinus brevipes. — Long. 4 mill. — Ressemble au brunneo-caudatus Fairm., de Mayotte, mais beaucoup plus petit et un peu plus étroit, et d’une coloration entièrement sombre; le cor- selet est plus droit sur les côtés, n’ayant qu’une faible teinte rous- sâtre au bord antérieur, sa surface plus ponctuée; les élytres sont unicolores, plus fortement ponctuées et à côles moins marquées, et les fémurs postérieurs ne dépassent guère l'extrémité des élytres qu’ils déborilent largement chez l’autre espèce. — Madagascar. Alcides picturatus. — Long. 4 mill. — Oblongo-ovatus, con- vexus, piceo-castaneus, pilis griseis et rubiginosis adpressis varie- gatus ; capite summo denudato, lævi, inter oculos rugoso-punctato, medio macula brunnea signato, oculis intus linea albida tenuiter limbatis, rostro crasso, rugoso-punctato, pilis griseis sparsuto, antennis piceis, clava crassa; prothorace transverso, elytris angus- tiore, antice a medio angustato, punctato et minute granulato, interstitiis rubiginosis, linea media et utrinque lineola oblique convergente albidis, lateribus late albidis, margine postico utrinque profunde sinuato, lobo medio valde prolongato, angulis posticis parum productis; scutello vix perspicuo ; elytris ovatis, a basi atte- nuatis, ad humeros sat angulatis, dorso sat striatis, striis irregula- riter punctatis, intervallis irregulariter convexis, dense subtiliter coriaceis, ad suturam planiusculis, basi angulosis, plaga magna suturali postica et lateribus rubiginosis, disco medio vitta valde obliqua fusca signatis, apice maculis aliquot griseis; pedibus validis, anticis vix ceteris longioribus, femoribus paulo clavatis, basi sat gracilibus, anticis subtus dente valido, acuto, basi spinula brevi comitata, ceteris spina unica armatis, tibiis anticis arcuatis, intus haud dentatis. — Madagascar. TRE a he Ce ren ln Éd Re —e 4 L ré All ee vit Fr À PESTE 175 Ressemble assez à quelques petits Alcides d'Afrique, mais le corselet est moins conique, les angles postérieurs ne sont guère prolongés, le rostre est plus long, moins épais, le lobe médian du corselet laisse à peine distinguer un écusson ponctiforme, les élytres sont plus courtes, sans côtes et les tibias antérieurs n’ont pas de dent au milieu interne. Haplocorynus Faust, Stett. Ent. Zeit. 1889, 104. Coxæ anticæ etintermediæ distantes. Processus abdominalis latus, subangulatus quam longitudine brevius. Metasternum inter coxas latitudine coxarum intermediarum minime duplo longius. Seg- menta abdominalia 2, 3, 4 æquilonga. Femora omnia clavata, dentata, postica anum paulo superantia; articuli 2 primi tarsorum angusti, tertius valde dilatato-bilobatus; unguiculi liberi. Rosirum elongaium, scrobiis sublateralibus. Antennæ in parte basali insertæ, scapo oculos attingente, clava articulata. Oculi rotundati, subtus approximaii, a vertice distantes. Je rapporte à ce genre un insecte assez curieux, mais qui pré- sente quelques différences avec les caractères énumérés par Faust. Ainsi le 2° segment ventral est un peu plus long que le 3° avec la suture droite au milieu, oblique de chaque côté, et il présente chez le «2 petits tubercules rapprochés, assez remarquables. Le canal rostral est assez profond, mais borné à la partie antérieure du pro- sternum avec les parois très verticales ; les hanches antérieures sont à peu près contiguës, le mésosternum est étroit, mais les hanches postérieures sont très écartées. Le j présente, un peu avant l’extré- mité des élytres, 2 cornes placées sur la suture, contigués, horizon- tales. Le corselet n’a pas les côtés parallèles, il est élargi peu à peu en avant, puis assez fortement arrondi avant le rétrécissement antérieur. Le faciès de ce genre rappelle beaucoup celui des Ædemonus pour la forme et la coloration ; mais le canal rostral et les pattes sont fort différents. Voici la description de l’espèce typique : Haplocorynus excellens Faust, !, c. — Long. 10 mill. — Oblongus, nigropiceus, dorso depressus, cinereo-squamosus, brun- neo- et nigro- maculatus ; rostro prothorace paulo longiore, curvato, antrorsum attenuato, basi rugoso-carinato, ad apicem glabro nitido; antennis clava excepta nitidis, articulo 1° funiculi, 2° et 3° breviore, 2° valde elongato ; prothorace quadrato, basi parum bisinuato, late- ribus parallelis, antice subite contracto, tubulato, confertim punc- tato, dorso abbreviatim carinato, margine antico bicristato ; scutello parvo ovato, squamoso; elytris parallelis, humeris rotundato- rectangulatis, postice declivibus, sat fortiter punctato-striatis, inter- 176 stitiis alternis elevatioribus et granulis nitidisuniseriatim adspersis, postice cornubus 2 truncatis et setosis munitis, in medio utrinque macula majori laterali fasciaque transversa angusta postica ornatis ; femoribus dentatis, posticis basi limboque abdominali brunneo- squamosis. — Madagascar ; 1 Haplocorynus compressicauda. — Long. 9 à 12 mill. (rosé. exæcl.). — Oblongus, convexus, fuscus, elytris indumento cinereo- lutoso vestitis, utrinque plaga magna, ad marginem dilatata, suturam haud attingente, postice dentata, plaga apicali et antice maculis minutis plus minusve densatis nigro-fuscis; j'major,capite rostroque rugoso-punctatis, hoc arcuato sat gracili, apice polito; prothorace vix transverso, elytris angustiore, antice rotundatim dilatato, dorso dense granulato-rugoso,disco medio impressiusculo et cristula parum elevata signato, angulis anticis rotundatim extus carinatis et supra impressis, basi fere recta, angulis acute rectis; scutello lutoso; ely- tris ad humeros rotundatim angulatis, dorso leviter striatis, inter- vallis convexis, alternatim magjis elevatis, granulis nitidis sparsutis, in spatiis lutosis deplanatis et lævioribus, ante apicem caudis 2 con- tiguis armatis ; subtus cum pedibus lutosus, abdomine paulo brunneo- maculato, segmento 2° medio biplicatulo, plicis brunneis; pedibus sat elongatis, fere æqualibus, brunneo annulatis, femoribus clavatis, subtus dente acuto, posticis validioribus armatis, tibiis scabratis, posterioribus extus paulo sinuatis, intus obtuse angulatis; © minor, prothorace antice a medio angustato, dorso minus fortiter rugoso, medio cristula brevi parum elevata signato, elytris minus granatis, apice muticis, segmento ventrali 2° haud biplicato. — Diégo-Suarez (Alluaud). Cet insecte est remarquable par l’espèce de queue que porte la suture des élytres un peu avant l’extrémité. Il ressemble beaucoup à la description de l’excellens, mais il en diffère notablement par la forme du corselet chez le (j et la présence de 2 petits tuber- cules ou plis sur le 2° segment de l’abdomen qui, en outre, est un peu plus long que le 3°; de plus, le bord antérieur du corselet n’a pas de crêtes. Macraulacus subfasciatus. — Long. 7 mill. (rost. eæcl.). — Ressemble beaucoup au M. subcucullatus Fairm., des Comores; la coloration est presque semblable, seulement les élytres ont au milieu une large fascie oblique noirâtre qui remonte sur les côtés en avant et fait ressortir la partie pâle apicale ; les intervalles relevés ont moins de tubercules et ils sont d’un velouté moins touflu ; le corps est plus étroit, le dessous et les pattes sont couverts d’une crustulance gris- cendré très serrée; le disque postérieur du corselet forme presque un carré noirâtre, nettement limité en avant, la carène médiane 177 antérieure est plus fine et n’est pas bordée de chaque côté par une ligne veloutée noirâtre, le lobe antérieur est plus plan, plus caréné sur les bords, et les pattes, surtout les fémurs, sont moins massives. — Ile de Mamoukon, baie de Passandava (Coquerel). Cryptorhynchus transversus. — Long.6 1/2 mill. — Forme et coloration générale du C. mangiferæ ; en diffère par la taille beau- coup plus faible, le corselet couvert de points plus gros et plus serrés sur le disque, beaucoup plus faibles sur les côtés et en avant, la fine carène antérieure indistincte ainsi que les bandes postérieures ; par les élytres un peu plus courtes, à épaules bien saillantes, à lignes de points formant presque des stries, mais effacées après le milieu, les intervalles à peine convexes, excepté à la base où ils sont un peu granulés ; la coloration est un peu différente, les taches sont légère- ment roussâtres et forment, avant l’extrémité, une large bande transversale ; en avant elles sont rares et des teintes plus claires aiternent avec des teintes plus foncées; le dessous et les pattes sont colorés de la même manière, les fémurs sont moins rétrécis à la base et moins renflés à l'extrémité. — Madagascar. Cryptorhynchus angustior. — Long. 4 mill. — Ressemble beaucoup au précédent et les élytres ont aussi une bande transversale pâle avant l’extrémité, mais plus droite, plus régulière; le corps est plus étroit, plus petit, le corselet est également rugueux, les élytres sont plus étroites, les points ocellés plus petits ne forment que de simples lignes, les intervalles sont plus étroits, un peu plus convexes, garnis de soies plus serrées; à la base il y a quelques taches pâles très petites. Les pattes sont un peu plus grêles et les fémurs sont également munis en dessous d’une dent très fine. — Madagascar. Chez ces deux espèces le corselet ne présente pas la fine carène longitudinale qu’on voit, plus ou moins marquée, chez le C. man- gifercæ. Orchestes basipictus. — Long. 21/3 mili. — Breviter ovatus, sat fortiter convexus, piceo-fuscus, pilis brevissimis rubiginosis spar- sutus, elytris post basin fascia transversa rubiginosa valde dentata, antice picescente signata; capite punctulato, pilis griseis induto, antennis rubiginosis; prothorace transverso, elytris valde angus- tiore, antice angustato, dorso dense ruguloso-punctato, linea media subtiliter impressa ; scutello griseo; elytris brevibus, amplis, basi truncatis, ad humeros angulosis, fortiter punctato-striatis, inter- vallis paulo convexis, subtilissime coriaceis, dense breviter fusco- hirtulis; subtus cum pedibus sat longe griseo-puberulus, genubus et tarsis paulo ferrugineis, femoribus posticis amplis. — Madagascar. 178 Voisin des ©. erythropus et salicis de nos pays, mais plus trapu avec les fémurs postérieurs plus renflés. Bagous madecassus. — Long. 6 mill. — Ovatus, crassus, sed elytris paulo planiusculis, fuscus, subopacus, indumento tenui squalide ferrugineo vage maculosus, supra caput, ad prothoracis lateribus densiore, in elytris maculas minutas et ad marginem externum post medium plagam majorem efficiente; capite dense: punctato, inter oculos oblonge impresso, rostro sat crasso, vix arcuato, lateribus sulcatulo, antennis gracilibus, funiculi articulis 2 primis elongatis, 1° crassiore, ultimo transverso ciava sat crassa, oblonga, acuminata; prothorace elytris valde angustiore, antice angustato et paulo constricto, dorso dense punctato-rugoso, antice transversim impresso, medio canaliculato, sulco medio fere inter- rupto, basi latiore; scutello fere indistincto; elytris breviter ovatis, ad humeros obliquatis, postice vix sensim ampliatis, apice Sat fortiter declivibus, parum profunde striatis, intervallis planis, dense punc- tato-rugosulis, spatio suturali postice elevato, intervallis 3° basi et apice, 5° et 7° totis elevatis, 5° ante apicem abbreviato ; femoribus sat crassis, maculosis, tibiis anticis arcuatis et apice unco arcuato ferrugineo armatis. — Madagascar (H. Perrier). Il est fort intéressant, pour la géographie entomologique, de constater l’existence de ce genre à Madagascar, car, s’il existe en Asie, je crois qu'il n’a pas encore été signalé en Afrique. Ceite espèce ressemble assez au B. binodulus, mais elle est plus large, le corselet plus rétréci en avant, les élytres plus courtes avec les intervalles bien moins relevés à l’extrémité; elles sont aussi légèrement impressionnées en travers avant la base. Cionus leucostictus. — Long. 4 mill. — Breviter ovatus, valde convexus, ater, setulis albidis sparsutus et maculatus, protho- race vittis 3 interruptis, parum densatis, elytris intervallis alterna- tis maculatis, scutello albido ; capite dense punctato, oculis depla- natis, approximatis, rostro vix arcuato, antennis rufo-testaceis; prothorace elytris fere dimidio angustiore, antice a basi angustato, dense rugoso-punctato, haud tuberculato; elytris basi quadratis, apice rotundatis, fortiter striatis, striis subtiliter punctatis, inter- vallis parum convexis, dense rugosulo-punctatis; subtus cum pedi- bus similiter nigro- et albido setulosus et maculosus, femoribus subtus dente sat acuto armatis. — Madagascar. Le genre Cionus compte plusieurs représentants dans le sud de l'Afrique ; mais l’espèce ci dessus est la première signalée à Mada- gascar. L'absence de tubercules au corselet et le dessin des élytres la distinguent de ses congénères africaines. R ms Pire ITR 179 Cionus catenatus. — Long. 4 1/2 mill. — Brevis, valde con- vexus, fusco-fuliginosus, opacus, pectore, prothoracis pleuris et elytrorum plaga laterali-basali lutosis, capite, rostro prothoraceque paulo cinereis, scutello rufo, sutura basi macula fusco-velutina, dein macula oblonga rufa, postice fuscula; capite dense punctato, oculis modice approximatis, rostro crasso, compresso, sat arcuato, basi carinulato ; prothorace brevissimo, elytris angustiore, antice valde angustato, dense punctulato, dorso medio transversim 4-nodu- loso, nodulis medianis transversis, minoribus, parum separatis; elytris subquadratis, postice rotundatis, ad humeros producto-ele- vatis, dorso utrinque seriebus 3 tuberculatis, tuberculis oblongis, magis brunneis, apice obsoletis, intervallis lineato-punctatis (punc- tis breviter setigeris), plicatulis, sutura paulo elevata, costa prima basi paulo crassiore, externa brevi; pedibus sat validis, femoribus dente acuto armatis ; antennis funiculi articulis 2 primis elongatis. — Madagascar (Raffray). Remarquable par les côtes interrompues des élytres qui figurent des rangées tuberculeuses, par la bande transversale légèrement déprimée et plus claire, située avant le milieu des élytres, et par les fémurs fortement dentés. | Nanophyes singularis. — Long. 4 mill. (cum rost.). — Ovatus, valde convexus, lateribus compressus, castaneus, griseo- pubescens; capite medio linea grisea paulo elevata signato, rostro sat longo, parum arcuato, tricarinulato, apice fusco, antennis rufis; prothorace conico, sat dense punctato, paulo strigosulo, linea media tenuiter elevata grisa; elytris breviter ovatis, a basi attenuatis, dense pubescentibus, modice striatis, castaneis, ad suturam basi griseis, basi utrinque tuberculo puberulo paulo cbliquo castaneo, postice rufescente et linea tenui pallida oblique limitato, inter- vallo 3° medio leviter elevato, postice magis convexo et ante api- cem oblonge rufo-tuberoso, sutura medio tuberculis 2 oblongis velu- tinis ornata, apice grisescente; metasterno utrinque plaga magna nivea ornato, pedibus rufescentibus, femoribus valde clavatis, subtus apice subtiliter denticulatis, dente primo longiore. — Mada- gascar (Raffray). Ce curieux Nanophyes est remarquable par la coloration et la sculpture des élytres; les fémurs denticulés se retrouvent chez plusieurs espèces européennes, mais non les tubercules des élytres. Quelques Nanophyes ont été signalés dans l’Afrique australe, mais on n’en a pas encore décrit de Madagascar. Nanophyes gentilis. — Long. 3 mill. (cum rost.) — Ovatus, valde elevato-convexus, lateribus compressus, pallide fulvo-flavi- . dulus, pube albida vestitus, elytris basi et utrinque medio macula ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, xLI, 10 vir 97. 15 130 brunnea signatis, sutura basi ad scutellum obscuriore; scutello tenui, carinulato, apice infuscato, oculis contiguis; prothorace conico, linea media pallida vix distinguenda, basi utrinque macula minuta castanescente; elytris postice parum attenuatis, sat fortiter punctulato-striatis, striis apice obsoletis, intervallis basi præsertim et lateribus convexiusculis; femoribus clavatis, denticulo acuto armatis, tarsorum articulo ultimo apice infuscato. — Madagascar. Ce joli Nanophyes est moins curieux que le précédent, mais sa coloration est assez élégante. Nanophyes transfuga, — Long. 2 1/2 mill. (cum rostr.) — Elongatus, valde convexus, compressiusculus, piceus, nitidus, vage metallescens, dense griseo-pubescens, elytris macula scutel- lari et plaga obliqua media denudatis; rostro fusco, leviter arcuato, costulato, antennis fuscis ; prothorace conico, dense punctulato; elytris fortiter punctato-striatis, intervallis convexiusculis, subtilis- sime punctulatis ; pedibus rufescentibus, femoribus apice infus- catis etsubtus denticulo vix perspicuo armatis, tarsis apice infuscatis. — Environs de Majunga. Cette espèce a un faciès tout à fait européen et sa coloration n’a rien de remarquable. Baridius quadrillum. — Long. 4 1/2 mill. (sin. rostr.) — Oblongus, modice convexus, metallescenti-fuscus, sat nitidus, setu- lis brevibus pallide fulvis parum dense vestitus, elytris utrinque maculis 2 rubro-rufis, dense setosis, sat magnis, 1* basali, 2* post medium; capite subtiliter, rostro fortius punctato, hoc valido, arcuato, paulo compresso, fronte transversim impressa, antennis fuscis, sat validis, clava crassa; prothorace elytrorum basi haud angustiore, longitudine parum latiore, antice tantum angustato, dorso sat convexo, dense fortiter punctato, lateribus densius seto- sulo; scutello minuto, foveolato ; elytris oblongo-ovatis, subparal- lelis, apice tantum angustatis et rotundatis, dorso parum convexis, sat profunde striatis, striis lævibus, apice profundioribus, intervallis planis, sat fortiter punctatis, apice paulo asperulis; pygidio dense punctato; subtus cum pedibus dense punctatus et pallido setosulus, mesopleuris dense rubro-rufo setosis, pedibus sat validis. — Mada- gascar. BRADYNINUS n. g. Ce genre se rapproche à la fois des Bradybatus et des Balaninus, des derniers par le rostre grêle, long, fortement arqué, la base du corselet légèrement bisinuée, et des premiers par le corps oblong, les fémurs inermes, le funicule antennaire de 7 articles et les 181 crochets des tarses soudés à la base. Les yeux sont assez petits, écartés en dessus, contigus en dessous, les antennes sont assez longues et assez grêles, les 2 premiers articles du funicule sont allongés, le 1% un peu plus que le 2°. Le corselet est un peu rétréci en avant, sans lobes oculaires, l’écusson est indistinct. Les élytres sont oblongues, hérissées de petites soies écartées. Le prosternum est légèrement échancré au milieu du bord antérieur et les hanches sont contiguës. Les fémurs sont inermes, mais les tibias sont ter- minés par une assez forte dent interne. Bradyninus albosetosulus. — Long. 3 mill. (rost. excl.) — Oblongus, convexus, picinus aut lutosus, prothorace vage fusculo trivittato, elytris maculis brunneis et pallidis sat regulariter inter- mixtis ; capite convexiusculo, haud distincte punctulato, rostro haud carinato ; prothorace lateribus leviter rotundato, antice paulo con- stricto et leviter transversim depresso, dorso dense subtilissime punctato et punctis majoribus albosetosis laxe impresso; scutello indistincto, elytris ad humeros angulatis, ovatis, modice striatis, intervallis planis, punctatis, pilis fuscis hirtulis et alternatim punctis albosetosis laxe hispidulis; subtus opacus, lutosus, femo- ribus sat clavatis, tibiis apice intus unco valido armatis, tarsorum articulo ultimo gracili elongato. — Environs de Majunga. Le genre PSEUDOBALANINUS Faust, Stett. Ent. Zeit., 1889, 97, ne diffère des vrais Balaninus que par les épimères du mésothorax non ascendants, la courbure du rostre formant en dessus la conti- nuation de la tête. Quant aux hanches postérieures, je les vois aussi écartées l’une de l’autre par la saillie intercoxale que chez les Bala- ninus; les yeux sont plus ou moins rapprochés en dessus, et le pygidium est recouvert par les élytres. Mais la coloration de ces insectes est assez spéciale; presque tous sont noirs, et tous ont une grande tache, d’un blanc de craie, de chaque côté de la base du corselet qui, à cet endroit, recouvre un peu la base des élytres ; les côtés de la poitrine et l’abdomen ont aussi des taches d’un blanc de craie. Les fémurs sont assez robustes, parfois munis en dessous d’une très petite dent; les crochets des tarses sont simples ou à peine appendiculés. Les espèces suivantes ont, en outre des 2 taches basilaires du corselet, l’écusson blanc ainsi qu’une bande ou tache sur chaque élytre. Pseudobalaninus niphades. — Long. 8 mill. /rost. excl.]. — Ovatus, crassus, elytris paulo planiusculis, niger, opacus, breviter nigro-hirtulus, prothorace utrinque plaga magna nivea, fere 3/4 lon- gitudinis attingente et subtus cum vitta antesternali lata nivea confluente, scutello niveo, elytris ante apicem plaga magna nivea, 182 marginem non suturam attingente, metasterno utrinque et abdo- minis segmento 1° niveis; capite subtiliter densissime punctulato, oculis parum approximatis, fronte laxius punctata, obsolete biim- pressa, rostro gracili, valde arcuato, corpore parum breviore, lævi, nitido, basi punctulato, antennis gracilibus elongatis, funiculi arti- culis 2 primis subæqualiter elongatis; prothorace antice angustato, basi paulo dilatato, lateribus ante basin leviter sinuatis, dorso deusissime subtiliter rugosulo-punctato, basi supra elytrorum basin paulo elevata, angulis rotundatis; elytris cuneatis, striato-punctatis, punctis distantibus, intervallis planis, subtiliter coriaceo-punctatis; pygidio occulto; pedibus fuscis, dense albido-pilosis, pedibus anticis paulo longioribus, femoribus paulo clavatis, anterioribus subtus acute, ceteris minute dentatis, unguiculis basi acute dentatis. — Madagascar ; collection Alluaud. Cette belle espèce ressemble au B: melaleucus Boh., mais elle est bien plus grande, les taches du corselet bien plus développées et se réunissant à la large bande qui couvre le devant du prosternum; en outre les fémurs sont un peu dentés en dessous, sa coloration est analogue à celle du Pseudobalaninus Bohemanni, mais le rostre est presque aussi long que le corps, les taches des élytres sont plus grandes, atteignent le bord externe, et les crochets tarsiens ont une dent aiguë à la base. P. Bohemanni Faust, L. c., 98. — Long. 7 1/2 mill. — Rhomboi- dalis, depressus, niger, subopacus, griseo-pubescens, nigro-setosus, cretaceo-maculatus, antennis tarsisque brunneis; prothorace sub- tranverso, apice excepto confertim granulato-subrugoso, basi ma- culis 2 trapezoidalibus,.cum fascia ante coxas conjunctis scutelloque oblongo cretaceis; elytris cuneatis, punctato-striatis, interstitiis planis, post medium utrinque fascia lata transversa nec suturam nec marginem attingente, etiam segmento 1° abdominali toto meta- sternoque lateribus cretaceo-squamosis; unguiculis haud perspicue appendiculatis. — Madagascar. P. semifasciatus Faust, !. c., 99. — Long. 7 à 10 mill. — Diffère du précédent par le corselet à côtés parallèles en arrière, ayant 2 taches blanches subarrondies, les élytres ayant après le milieu une tache étroite, transversale, blanche, une tache oblongue sur les côtés des pro- et métasternum, une fascie transversale sur le devant du prosternum et une fascie interrompue sur le 1* segment ventral ; la villosité est plus hérissée et les crochets des tarses sont briève- ment appendiculés à la base. — Madagascar. La © a les pattes d’un roux clair et les taches ne sont pas aussi complètement colorées. 183 P. pulcher Faust, I. c., 100. — Long. 8 mill. — Plus oblong, un peu déprimé en dessus, corselet ayant 2 taches subtrapézoïdales à la base, élytres presque 2 fois aussi longues que larges, ayant, après le milien, une grande tache latérale et une fascie antéapicale inter- rompue par la suture, une fascie transversale sur le devant du prosternum, le métasternum et le 1* segment ventral crétacés; fémurs armés d’une épine aiguë, crochets non appendiculés. — Madagascar. J'ajoute deux autres espèces dont l’une, tout en ressemblant beau- coup aux précédentes, en est bien distincte et l’autre diffère complè- tement de toutes ses congénères. Pseudobalaninus obliquatus. — Long. 4 mill. (sine rostr.). — Forme et coloration des précédentes, mais moins mate, très noire, à villosité plus longue et plus hérissée ; les yeux sont un peu plus écartés, le rostre moins arqué, plus épais à la base, le scape des antennes est roux, le corselet est plus convexe, arrondi sur les côtés, a des points ocellés sétigères plus gros, les taches blanches de la base sont moins transversales, un peu triangulaires, et formées d’écailles plus grosses, moins plates ; les élytres sont plus courtes, à stries médiocrement profondes, mais marquées de gros points oblongs qui les rendent très crénelées, les intervalles ponctués, très rugueux à la base, les bandes blanches postérieures sont très obliques et se joignent en avant à la suture en formant un angle presque droit ; en dessous une bande sur le devant du prosternum, une tache de chaque côté du métasternum et une bande transver- sale sur la base de l’abdomen blanches; les fémurs sont marqués d’une petite ligne blanche. — Madagascar ; ma collection. Pseudobalaninus perelegans. -—- Long. 3 mill. (sine rost.). — Ovatus, postice cuneatus, valde convexus, fuscus, dense griseo- squamosulus, elytris magis setoso-squamosis, pilis sat longis griseis parum dense hirtulus, prothorace basi utrinque macula sat magna cretacea ornato, scutello cretaceo, pedibus,antennis rostroque dilute ferrugineis, hoc nitido, apice extremo fusco, gracili, arcuato, oculis _ nigris; antennis gracilibus, clava crassa; prothorace parum trans- verso, antice angustato, lateribus leviter rotundatis, punctis minutis denudatis laxe sparsuto ; scutello oblongo, convexiusculo ; elytris brevibus, cuneatis, basi prothorace vix latioribus, postice fere a basi angustatis, dorso punctulato-striatulis, intervallis planis, subtiliter punctato-rugosulis, pilis albicantibus parum dense hir- tulis ; subtus griseo-squamosulus, metasterno utrinque late cretaceo, femoribus crassis, subtus dente minuto armatis. — Environs de Majunga. La taille et la coloration de ce joli insecte le séparent facilement 184 de ses congénères qui sont bien plus grands (7 à 10 mill.) et noirs avec des taches blanches sur les élytres, en outre des 2 taches basi- laires sur le corselet. PSEUDOBARIS n. g. Très voisin des Baris, mais d’une forme un peu différente, plus parallèle, le corselet aussi large que les élytres, à côtés presque parallèles, et rétréci seulement en avant, avec la base presque droite, faiblement bisinuée; les antennes sont assez différentes, le funicule robuste, grossissant peu à peu vers la massue qui se confond presque avec les derniers articles du funicule; le rostre est plus épais, un peu séparé de la tête, le pygidium est découvert, vertical; le prosternum est assez large entre les hanches qu’il ne dépasse pas, le mésosternum forme une surface continue avec le métasternum et se prolonge en avant Jusqu'à la rencontre du pro- sternum entre les hanches, le métasternum est largement concave ainsi que la base de l’abdomen, dont la saillie intercoxale est extrêmement large, les 2 premiers segments complètement soudés, les sutures des suivants très obliques en dehors; les pattes sont médiocres, inermes, les crochets soudés jusqu’au milieu. Pseudobaris Bourgeoïisii. — Long. 4 mill. — Oblonga, sub- parallela, convexa, nigra, nitida, elytris basi fascia transversali dense rufo-squamosa, postice anguste squamulis albis marginata, antice late sinuata et squamulis albis bimaculata ; capite convexo, cum rostro subtiliter dense punctulato; prothorace latitudine paulo longiore, densissime æqualiter punctato, basi utrinque fortiter marginato, angulis paulo exsertis sed obtusis; scutello basi lato, apice angustiore et truncato; elytris prothorace parum longioribus, ad humeros sat angulatis, sat fortiter striatis, striis punctis minutis, brevissime setigeris laxe impressis, intervallis planis, uniseriatim punctatis, punctis paulo transversis; subtus dense sat fortiter punc- tata, meso- et metapleuris niveo-maculatis, femoribus subtus ante apicem sinuatis. — Diégo-Suarez (Robert Bourgeois). Ce joli insecte est assez remarquable par la fascie rousse, bordée de blanc qui orne la base des élytres, avec une échancrure anté- rieure autour de l’écusson, et qui n’atteint pas les bords latéraux. Dichthorrhinus nivipictus. — Long. 8 mill. (rosf. eæcl.), — Oblongus, antice posticeque attenuatus, profunde niger, velutinus, prothorace linea marginali antica tenui, et basi utrinque vitta trans- versa niveis, his descendentibus et subtus cum linea antica etiam descendente in prosterno late conjunctis, elytris basi utrinque prope scutellum lineola brevi,utrinque ante et post medium vittula obliqua 185 suturam haud attingente nivea; capite sat fortiter punctato, rostro recto, gracili, subtiliter rugosulo, medio sulcatulo, basi grossius rugosulo et cornubus 2 antice porrectis armato; prothorace a basi antice attenuato, fortiter dense punctato, elytris a basi postice angustatis, leviter punctato-striatulis, intervallis planis, punctis seriatim impressis ; pygidio dense rugoso-punctato ; metasterno late et abdominis segmento 2° utrinque niveis; pedibus gracilibus punc- tatis, anticis longioribus, femoribus supra et infra lineola gracili alba signatis, tibiis subtilius similiter lineatis, tibiis anticis intus laxe denticulatis, tarsorum articulo penultimo latissimo. — Antsianaka (Perrot); un seul individu dans la collection Oberthur. Insecte bien distinct par sa coloration qui le rapproche de l’Eugno- ristus monachus. Dichthorrhinus rubrocollaris. —Long.9 mill. (rost.eæcl.). — Oblongus, postice vix attenuatus, ater, opacus, prothorace plagis magnis 2 rubris postice angustatis, antice dilatatis et vix separatis, infra descendentibus; capite punctulato, rostro recto, tenui, basi grosse punctato et cornubus 2 paulo arcuatis armato, antennis valde punctatis ; prothorace paulo transverso, lateribus rotundato, antice angustato, dorso planiusculo, parte nigra fortiter sat dense punctata, postice sat late impressa; elytris ovatis, basi late sinuatis, dorso basi planatis, fortiter lineato-punctatis, lineis fere striatis, intervallis planis, uniseriatim punctatis; pygidio punctato; subtus fortiter punctatus, pectore utrinque macula albido-squamosa signato; pedi- bus albido-lineatis, anticis longioribus, punctatis, tibiis intus subti- liter denticulatis, tarsorum articulo ultimo fere triangulari latis- simo. — Antsianaka (Perrot); un individu dans la collection R. Oberthur. Plus trapu, moins atténué en arrière que le précédent et d’une coloration toute différente. Sphenophorus picirostris. — Long. 10 à 11 mill. (cum rostro). — Sat elongatus, parum convexus, niger, sat nitidus, subtus cum pedibus nitidior, rostro apice piceo, pedibus piceo-fuscis, subti- liter cinereo-pruinosis ; capite punctulato, inter oculos puncto grosso impresso, rostro sat tenui, leviter arcuato, lævi, antennis fusco- piceis, crassiusculis, funiculi articulo 2° primo longiore, ceteris paulo transversis, gradatim leviter latioribus, clava compressa, ovata, apice obtuse truncata ; prothorace ovato, elytris angustiore, latitudine longiore antice leviter attenuato, disco planiusculo, spar- sim punctato; scutello elongato; elytris sat brevibus, postice atte- nualis, apice abrupte rotundatis, dorso punctato-striatis, punctis sat grossis et sat distantibus, intervallis planis lævibus; pygidio parum dense punctato, apice truncatulo, medio obsolete carinulato ; pec- 136 tore et abdominis basi fortiter sat dense punctatis, pedibus sat brevi- bus, coxis rufo-piceis. — Diégo-Suarez (Bontemps). Ressemble, pour la forme générale, au $. striatus, mais très diffé- rent par la sculpture des élytres dont les interstries sont plans, le corselet déprimé sur le disque avec quelques points épars, à peine distincts chez la 9; le rostre est aussi un peu plus grêle et Les articles du funicule sont plus étroits. Catolethrus distinguendus. — Long. 3 mill. (rosf. incl.). — Ressemble extrêmement au C. humilis Fairm., des Comores, mais plus grand, rougeûtre, avec les élytres plus longues, plus étroites, à stries plus marquées, plus profondes et plus divergentes à l’extré- mité; le corselet est surtout différent, à peine arrondi sur les côtés, ponctué de même, mais avec une ligne longitudinale médiane un peu déprimée ; le reste semblable. — Madagascar. Lagenoderus brevicollis. — Long. 5 1/2 mill. /cum. rost.). — Oblongus, antice angustus, elytris quadratis, picinus, obscure cuprascens, fere opacus; capite rugoso, postice haud angustato, basi longitudinaliter impresso, inter oculos depressiusculo et medio tuberculo parum convexo signato, oculis valde convexis, rostro capite angustiore, haud longiore, rugoso, crasso, levissime arcuato, supra antennas elevato, his parum gracilibus, prothoracis medium superantibus, clava magna, oblonga, fusca; prothorace oblongo, capite cum rostro haud longiore, elytris angustiore, antice atte- nuato, dense transversim plicatulo, medio sat fortiter, canaliculato et postice utrinque impresso, lateribus basi sat rotundato ; scutello triangulari, impresso; elytris quadratis, basi truncatis, ad humeros sat angulatis, apice late rotundatis, dorso inæquali, grosse punctato, tuberculato; subtus piceus, pygidio et abdominis apice cum pedibus rufescentibus, femoribus crassis, piceis, subtus spinosis, anticis crassioribus. — Nossi-Bé /Coquerel). Cet insecte intéressant appartient évidemment au genre Lageno- derus, mais il diffère essentiellement de l’espèce connue par sa petite taille, son corselet court, sillonné longitudinalement au milieu, ses élytres tuberculées, sa tête parallèle, ses yeux gros et. saillants, Il n’est pas probable que ce soit la © du gnomoiïdes, si remarquable par son corselet plus long que le reste du corps en y comprenant la tête. Apoderus ferrum-equinum. — Long. 5 mill. — Breviter ovatus, crassus, piceus, indumento pubescente cinereo-rubiginoso vestitus, elytris macula scutellari denudata et sulco profunde arcuato fusco-piceo, prothorace vittis 2 denudatis; capite oblongo, subtiliter dense ruguloso-punctato, summo punctis 2 elevatis nitidulis, rostro sat brevi, subtiliter rugosulo, antennis rufescentibus ; pro- 187 thorace transverso, elytris valde angustiore, convexo, fortiter punctato-rugoso, lateribus fere granuloso, medio vittis 2 elevatis denudatis, antice constricto, basi transversim depresso; elytris brevibus, ad humeros valde angulatis, subseriatim, parum regula- riter tuberosis, tuberis ad suturam fere transversis, intersti- tiis parum regulariter punctato-lineatis, dorso basi transversim depresso et sulco sat lato semicirculari signato, a macula scutellari linea pallida separato; subtus fuscus, cinereo-pubescens, pedibus validis, femoribus anticis inflatis, piceo-ænescentibus, denticulis 2 minutis subtus munitis, tibiis tarsisque rufescentibus, tibiis anticis longioribus, subtus subtiliter denticulatis. — Madagascar (Raffray). Se rapproche du pustula, de Zanguebar, mais bien distinct par l'impression de la base des élytres en fer à cheval et par la petitesse des tubercules, Zemioses striolatus. — Long. 5 à 6 mill. — Elongatus, rufus, nitidus ; capite ovato, antice vix attenuato, fere truncato, lævi, antice punctato et medio breviter sulcato, antennis sat gracilibus, articulis 3 ultimis majoribus, ultimo acuminato; prothorace elon- gato, antice compresso et angustato, postice latiore, convexo, subti- lissime punctulato, medio subtiliter striato ; elytris sat elongatis, ad humeros angulatis, dense striatis, intervallis acute costulatis, sutura crassa, elevata, obscuriore, paulo tuberculosa, medio interrupta, utrinque sulco latiore sat profundo comitata ; femoribus et posticis basi gracilibus, apice clavatis, tibiis posterioribus inflatis, brevibus, tarsis crassis, paulo obscurioribus. — Tsarasotra. Ressemble au Z. cancellatus Lac., du Sénégal, mais la sculpture des élytres est différente: elles ont les stries latérales à peu près semblables, mais elles n’ont pas de crénelures transversales, scule- ment un large sillon de chaque côté de la suture qui est épaisse et presque tuberculée. Le corselet n’est pas non plus striolé sur les côtés. Tophoderes longirostris. — Long. 17 mill. /rostr. incl.]. — D'une forme et d’une coloration analogues à celles du T. ferrugatus, plus grand avec la tête plus étroite, le rostre plus long, moins anguleusement dilaté à l'extrémité, le bord antérieur un peu échancré au milieu ; les antennes courtes, n’atteignant pas la base du corselet, grêles, avec la massue de 3 articles noirs, larges, bien détachée; le corselet un peu différent, élargi à la base avec les angles postérieurs prolongés et pointus, fortement rétréci en avant, les côtés légère- ment sinués avant les angles postérieurs, la carène prébasilaire rapprochée de la base, le disque faiblement impressionné de chaque Côté à la base, ayant une fine carène longitudinale, un peu inter- 188 rompue en avant, n’atteignant pas la carène transversale, ayant de chaque côté deux très faibles reliefs ; les élytres ayant la suture et, de chaque côté, 3 côtes alternes avec des taches brunes et pâles, mais assez petites et moins nettes, ne formant pas en arrière une sorte de fascie transversale nébuleuse, composée de plusieurs petites taches pâles rapprochées, plus des tubercules d’un brun pubescent, écartés, les postérieurs pâles, les interstices à lignes doubles de points assez gros. Le dessous du corps est presque noir, lisse, médiocrement brillant, les côtés seulement pubescents; les pattes sont cendrées avec un large anneau dénudé aux fémurs et aux tibias. — Madagascar; ma collection. Diastatropis rugatulus. — Long. 13 mill. (rostr. incl.). — Elongatus, sat convexus, fuscus, opacus, indumento cinereo-varie- gatus; capite cum rostro dense cinereo, hoc medio carinulato, oculis convexis, antennis crassiusculis, clava crassa, elongata, acu- minata ; prothorace elytris angustiore, basi breviter, antice longius angustato, carina postica a basi distante, extus rotundata et breviter interrupta, dorso fere quadriimpresso, intervallo transversali paulo elevato, elvtris oblongis, parallelis. dorso transversim rugatulis et impressis, costulis utrinque 4 basi fere obsoletis, postice paulo ele- vatis, leviter fusco- et cinereo- tessellatis, subtus fuscus, lævis, pedi- bus fusco-piceis. — Madagascar; ma collection. Forme de l’érroratus Lac., mais plus étroit, d’une coloration très différente, très effacée, avec le rostre plus épais et les antennes plus fortes, surtout la massue. Diastatropis tessellatus. — Long. 13 mill. (rostr. incl.) — Oblongus, antice attenuatus, piceus, dense fuliginoso-pubescens, pube rubiginosa, in elytris pallidiore variegatus; capite rostroque rubiginoso vittatis, hoc apice latius, dense strigoso, apice dilatato et late sinuato, fronte lineola tenuiter elevata fusca signata, antennis brevibus, prothoracis medium vix attingentibus; prothorace elytris valde angustiore, parum transverso, basi breviter angustato, antice longius attenuato, carina præbasali à basi distante et lateribus haud prolongata, dorso basi maculis 3 et antice utrinque maculis aliquot rubiginosis; scutello minutissimo ; elytris subparallelis, ad humeros angulatis, apice rotundatis, sutura et utrinque costis 4 sat latis, elevatis, 3° angustissima, brunneo et pallido tessellatis, 1* et 2? post medium maculis majoribus ornatis, interstitiis planiusculis, biseria- tim laxe punctatulis; pectore punctato et abdomine fere lævis, late- ribus maculis minutis rubiginosis signatis, pedibus cinereis fusco- plagiatis. — Madagascar ; ma collection. Cet insecte a un peu la livrée du Tophoderes verrucosus, mais la forme est bien celle des Diastatropis. De M PLANE 2 Un A 139 Ischnocerus tuberosus. — Long. 5 1/2 mill. (cum. rost.). — Ovatus, crassus, convexus, fuscus, opacus, indumento fuliginoso vestitus, rostro lato, plano, apice angulatim dilatato et truncato, medio subtiliter carinulato, antennis gracilibus, corporis medium fere superantibus, clava oblonga, fusca ; prothorace longitudine vix latiore, medio valde angulatim dilatato, basi elytris fere dimidio angustiore, antice æqualiter angustato, dorso medio tuberculo compresso,utrinque impresso cum utrinque tuberculis 2 minoribus, carina postica a basi distante, sat acuta, triinterrupta, margine postico recto; scutello minuto, pallido ; elytris ovato-subquadratis, basi truncatis, apice rotundatis et sat fortiler declivibus, ad hume- ros angulatis, dorso tuberculis grossis utrinque 4-seriatis, extus et apice minoribus et magis numerosis; subtus fuscus, pedibus magis piceis, tarsis paulo rufescentibus, pectore lateribus punctato, femo- ribus paulo claviformibus. — Nossi-Bé (Coquerel). Ressemble un peu à ses congénères du Cap, mais plus petit et bien distinct par les tubercules du dessus du corps. ARACHNOCAULUS n. g. Antennæ supra rostrum prope oculos insertæ. Scrobes mediocres. Carina prothoracis a basi distincta, postice arcuata, lateribus angu- lata, haud prolongata. Oculi magni, rotundati, convexi. Antennæ filiformes, tenuissimæ, corporis medium paulo superantes, clava gracili, elongata. Corpus sat convexum. Pedes elongati, tarsi lon- gissimi, præcipue anteriores tibiis duplo longiores. Ce genre est très voisin des Caranistes; il en diffère par la carène du corselet assez distante du bord postérieur, arquée au milieu, vers l’écusson, très angulée latéralement, formant presque une pointe en dehors, les antennes plus courtes que le corps, les épaules cou- pées obliquement, le pygidium largement tronqué, le 1° article des tarses encore plus long et les antennes à massue étroite et lâche. La dent des crochets est aussi submédiane. Le labre est fortement con- vexe. * Arachnocaulus filitarsis. — Long. 12 mill. (rost. incl.). — Oblongus, sat convexus, umbrinus, griseo aut pallide cinereo varie- gatus, spatiis elevatis et tuberculis nigro-fuscis; capite umbrino, lateribus squalide griseo, rostro medio subtiliter carinulato, rostro brevi, truncato, utrinque angulato, antennis subtilissime laxe villo- sulis, articulo 3° valde elongato ; prothorace transverso, antice an- gustato, dorso paulo inæquali, impressionibus brunneis, ante cari- nam medio biimpresso, spatio intermedio paulo elevato; scutello truncato, albido; elytris parum oblongis, a basi leviter attenuatis, dorso punctato-striatis; intervallis alternatim costulatis, costulis 190 albido- et brunneo- tessellatis, costa 32 ad humerum arcuata et fere carinata ; subtus cum femoribus ardosius, tibiis albidis, ante apicem annulo nigro cinctis, tarsis nigris, dimidia parte apicali albida. — Madagascar ; collections Alluaud et la mienne. Chez la © les tarses reprennent une taille normale, les antennes ne sont pas plus courtes; la longueur n'est plus que de 11 mill. AMECUS n. g. Carène prothoracique éloignée du bord postérieur, droite, nulle- ment arquée, arrondie aux angles et non prolongée en avant. Rostre aussi large que la tête, faiblement élargi à l’extrémité, déprimé, tricaréné, scrobes fovéiformes recouvertes en partie par les bords. Yeux entiers. Antennes grêles, courtes, n’atteignant pas la base du corselet, terminées par une massue oblongue, comprimée, large, de 3 articles. Corselet convexe, rétréci en avant, angulé latéralement à l'extrémité de la carène. Écusson peu distinct. Élytres assez courtes, convexes, sillonnées. Pygidium presque en triangle fortement arrondi à l’extrémité. Mésosternum assez large, déclive en avant, tronqué en arrière; saillie intercoxale assez large, obtuse. Pattes assez courtes, 1* article des tarses postérieurs plus long que le dernier, crochets simples. Corps épais, convexe. Amecus viridans. — Long.7 à 9 mill. (rost. excl.) — Ovato- oblongus, convexus, fusco-virescens, opaco-sericans, elytris nigro- velutino costatis, interstitiis æenescentibus aut cuprascentibus, externis plus minusve virescentibus; capite cum rostro subti- lissime dense punctulato, hoc planato, tricostato, costis antice abbreviatis, intermediaintegra; prothoracetransverso,antice angus- tato, lateribus fere recte convergentibus, dorso densissime subti- liter coriaceo-punctulato ; elytris sat brevibus, convexis, ad humeros sat angulatis, apice valde declivibus et angustatis, fere truncatis, subtiliter coriaceis, sutura et utrinque costis 3 late convexis, interstitiis biseriatim punctatis ; subtus magis virescenti-ænescens, nitidior, femoribus cœruleis. — Diégo-Suarez (Alluaud). La place de ce nouveau genre semble à côté des genres Platy- rhinus et Phlæops, mais son corps est convexe, la carène protho- racique est droite et les yeux sont assez grands, presque ronds, non obliques, sans orbites. Tropideres exul. — Long. 4 mill. (cum rostr.) — Ressemble tellement au T. undulatus de nos pays qu’on le prendrait, au pre- mier coup d'œil, pour la même espèce. L'ensemble de la coloration est le même, mais les bandes pâles des élytres sont changées en une teinte générale d’un gris ardoisé avec quelques taches noires plus 191 marquées vers la base et le milieu ou bien avec 3 bandes transver- sales noirâtres assez nettes ; mais les élytres sont plus étroites, plus parallèles, à stries plus fines, et le rostre est plus anguleusement dilaté à l’extrémité. — Madagascar. Tropideres amœnus. — Long. 5 mill. — Parum oblongus, subcylindricus, opacus, cervinus, fasciis et guttulis griseis varie- gatus; capite et rostro latis, dense albido-griseo-pilosis, antennis tenuibus, basin prothoracis haud attingentibus, fuscis; prothorace fere a basi antice attenuato, griseo, plaga magna discoïdali trasversa, antice bi-, postice triemarginata cervina ; scutello albido ; elytris griseis, macula subbasali transversa dentata, ad marginem À extensa et plaga magna communi post medium valde dentata, grisea guttata cervinis, striis indistinctis; pygidio griseo; subtus cum pedibus griseus, his cervino annulatis. — Madagascar. Cet insecte est assez remarquable non par l’éclat de sa coloration, mais par le dessin mélangé de gris et de brunâtre pâle. Tropideres minor. — Long. 2 1/2 à 3 1/2 mill. — Ressemble au précédent, mais bien plus petit, plus parallèle et plus étroit; la coloration est moins vive et le dessin moins net. La tête est brune, densément striolée ainsi que le rostre, avec une fine bordure grise le long des yeux; les antennes sont très fines, brunâtres avec la massue noire; le corselet est moins court, rétréci tout à fait en avant, brun avec des taches et de petites linéoles blanchâtres, peu tranchées, il est couvert de fines strioles serrées, la carène posté- rieure est faiblement ondulée; les élytres sont un peu plus étroites, cendrées avec des taches et des points bruns plus ou moins con- fluents, les stries sont très fines ainsi que la sculpture, la pubes- cence est plus forte; le pygidium a deux taches brunâtres; le dessous et les pattes sont cendrés; les tarses, au moins les posté- rieurs, sont noirâtres. — Madagascar. Tropideres grisescens. — Long. 3 1/2 mill. — Forme des précédents, mais plus grisâtre, la tête et le corselet mélangés de brunâtre et de gris, massue des antennes noire; corselet rétréci tout à fait en avant, gris avec une bande latérale, deux bandes discoïdales se rejoignant en avant, d’un brun foncé, au milieu une teinte brunâtre bordée en avant d’un liseré gris et ayant au milieu, en arrière, un petit trait gris ; carène antébasilaire très rapprochée du bord postérieur, ne remontant pas sur les côtés ; élytres courtes, très convexes, grisâtres ovec les épaules blanchätres, un tubercule d’un brun noir velouté de chaque côté de l’écusson, unis dans une même teinte brune, rejoignant les 2 taches basilaires du corselet; le dos des élytres à stries fines et finement ponctuées, les intervalles alternativement un peu convexes et marqués de petites taches 192 brunâtres; dessous et pattes gris, ces dernières tachetées de bru- nâtre. Madagascar. TROPIDERES COQUERELIT Fairm. — Cet insecte n’est pas un Tropideres, mais un Basitropis; la carène postérieure n'est pas distincte du bord lui-même. Il en est de même du T, tessellatus Boh., de l’île Bourbon. BASIDISSUS n. g Rostrum parallelum, depressum, haud angulatum. Scrobes fovei- formes, ab oculis haud distantes. Antennæ breves, prothoracis medium vix attingentes, filiformes, clava oblonga, sat lata. Protho- rax lateribus vix angulatus, carina antebasali a basi vix separata, ad latera recte angulata, parum producta. Oculi convexi, integri. Elytra et pedes brevia. Corpus breve, convexum. Ce nouveau genre a quelque analogie avec le genre Platyrhinus, mais la carène antébasilaire est si rapprochée du bord postérieur qu'on serait tenté de le classer parmi les Basitropides. Cependant l’espace basilaire est encore assez distinct pour être compté; la carène est entière, angulée, droite sur les côtés qui sont à peine angulés au milieu. Basidissus cristatus. — Long. 6 mill. — Umbrino-casta- neus, opacus, indumento albido pubescente dense vestitus, capite cum rostro et prothorace dense ac longius albo-pubescentibus, hoc basi medio transversim umbrino, cum punctis 2 albidis, dorso medio tuberculo penicillato et utrinque supra angulos laterales tuberculo minore conico signato; scutello minuto, albido; elytris brevibus, fere parallelis aut vix sensim attenuatis, apice rotundatis, punctulato-lineatis, lineis sæpius interruptis, maculis cœrulescenti- albidis sparsis, utrinque tuberculo basali fusco-setoso, fere medio et post medium tuberculis 2 paulo oblique dispositis piceo-velutinis, humeris similiter vestitis; pygidio albido; subtus cum pedibus similiter coloratus. — Diégo-Suarez (Alluaud). Un des trois individus trouvés par M. Alluaud présente quelques différences dues probablement au sexe; les élytres sont plus larges à la base, plus atténuées, la teinte du fond est plus claire, les taches pâles très peu distinctes, les tubercules moins saillants et moins bruns, et il y a un petit faisceau de poils d’un roux clair avant les 2 derniers tubercules, la coloration blanche est sale, la tache de la base du corselet est partagée. Basitropis tuberidorsis. — Long. 5 mill. — Oblonga, sub- cylindrica, picea, pube cinerea dense vestita et pube rubiginosa variegata ; capite et rostro latis, planiusculis, griseo-pubescentibus, PR Nr PAL PÉTARA ÉRE EST Re MG EE RC ASE ne | RER 27 193 antennis gracilibus, brevibus, ferrugineis, clava fusca, haud com- pacta; prothorace antice a medio angustato, maculis et vittulis transversis fuscatis signato, antice paulo rufescente et striga brevi albida, medio tuberculo conico ornato, basi transversim leviter impresso ; scutello pallido; elytris parallelis, apice valde rotundatis et declivibus, subtiliter punctulato-substriatis, striis apice obsolelis, lateribus evidentioribus, intervallis planis, griseo-cinereis, plaga magna oblongo-quadrata communi, sat vage determinata, paulo ferruginea, basin haud attingente, vix post medium abbreviata, tuberculis minutis rufulis et fusculis sparsuta, antice utrinque tuberculo transverso limitata, postice intervallis alternis tuberculis sat minutis sparsutis; subtus cum pedibus cinerea, his fusco-annu- latis, tibiis anticis ferrugineis. — Madagascar. Cette espèce est facile à distinguer par le tubercule conique placé au milieu du corselet ; les élytres ont aussi en avant 2 tubercules moins saillants, transversaux, presque bilobés, qui bordent une tache assez grande, mal limitée et vaguement colorée de roussâtre qui n’atteint pas tout à fait la base et se termine un peu après le milieu. LA Caranistes tenuiclavis. — Long. 5 mill. — Oblongus, con- vexus, piceus, opacus, pilis adpressis cinereis sparsutis aut macu- latim aggregatis variegatus; capite cum rosiro cinereo marginatis et sparsutis, hoc brevissimo, apice vix sinuato, antennis tenuibus, corpore longioribus, articulo 1° crasso, 2° brevissimo, 3° sequenti longiore, clava vix crassiore, compressa, acuminata, fusca, apice rufescente ; prothorace basi breviter angustato et elytris angustiore, antice longius attenuato, carina postica basi approximata, medio obtusissime angulata, lateribus haud prolongata, dorso piceo et cinereo marmorato, linea media cinerea sat distincta, medio inter- rupta; scutello fere rotundato, cinereo ; elytris sat brevibus, postice levissime attenuatis, basi cinereo-tessellatis, ad latera sticticis, vitta suturali lata, medio et ante apicem angustata cinerea sat regulari, striis parum profundis, punctatis, intervallis planiusculis, dense ac subtilissime coriaceis; pygidio medio cinereo; subtus cum pedibus pube subtili griseo-ardosiaca dense vestitus, pectore et abdomine basi punctis majoribus sparsutis, tibiis medio et tarsorum articulo 2° albidis. — Nossi-Bé /Coquerel). Assez voisine de C. aranea Coq., de Bourbon, mais bien plus petite, avec les antennes plus courtes, à massue très étroite, com- primée de telle sorte que vue par le tranchant, elle ne paraît pas plus épaisse que l’antenne, à carène postérieure du corselet ne faisant qu’une faible saillie en dehors; le rostre est moins rétréci à la base, ce qui le rend moins dilaté à l’extrémité et les élytres ont les stries finement ponctuées avec un dessin très différent. Le corselet est aussi plus allongé en avant. 194 Caranistes lineatus Fähr., Curc., V, 271. — Long. 3 à 8 mill. {rostr. excl.]. — Oblongus, nigro-fuscus, opacus, capite lineis tribus, thorace quinque, scutello elytrorumque interstitiis alternis albo- pubescentibus, antennis ferrugineis. — Madagascar (ma collection); Diégo-Suarez (Alluaudi). Caranistes tenuelineatus Brancs., Nossi-Bé’s Fauna, 240, pl. XII, fig. 13 /Holomecus]. — Long. 4 à 7 mill. /rost. eæcl.]. — Même forme et même coloration, seulement le corselet n’a que 3 bandes blanches, les latérales ne s’accordant pas tout à fait avec celles de la tête, les marginales n’existant pas; les antennes sont presque aussi longues que le corps chez le , dépassent un peu le milieu chez la ©, les élytres sont bien plus finement ruguleuses et les stries moins marquées, bien plus finement ponctuées, les lignes blanches alternes sont plus effacées en arrière; les pattes sont brunes ou fauves. —- Nossi-Bé (Brancsik); Diégo-Suarez (Alluaud). La figure de la faune de Nossi-Bé est très mauvaise et les antennes semblent devoir appartenir à un Longicorne. PHRYNOIDIUS n., g. Corpus breve, valde convexum. Rostrum breve,crassum. Antennæ supra rostrum insertæ, filiformes, corpore haud breviores, clava elongata, articulis liberis; scrobes parvæ, ante oculos sitæ, apertæ. Prothorax transversus, lateribus ante basim angulatus, carina pos- tica a basi distante, medio sinuata, extus magis elevata, vix antice prolongata. Elytra brevia, postice vix attenuata. Prosternum inter coxas laminiforme, mesosternum sat latum, processus intercoxalis latus, abdomen breve, pedes valde elongati, sat graciles, inermes, tarsis articulo 1° ceteris conjunctis longiore. Ce genre curieux fait la transition des Brachytarsus aux Arœocerus car le corps est court et trapu comme chez les premiers, mais les scrobes sont placées sur le dessus du rostre et découvertes ; la carène antébasilaire est notablement éloignée de la base, les antennes et les pattes sont longues et grêles. Phrynoidius Raffrayi. — Long. 6 mill. — Ovatus, valde convexus et antice fortiter inflexus, piceo-rufescens, indumento pubescente lutoso maculis brunneis et punctis griseis variegatus, plaga grisea communi paulo post suturæ medium; capite sat lato, convexo, dense punctato, rostro brevi, crasso, apice truncato, scro- bibus foveatis, paulo transversis, ante oculos et paulo intus sitis, antennis filiformibus elytrorum apicem attingentibus, articulo 1° sat crasso, 2° subgloboso, clava elongata articulis 3 oblongis distinctis 195 composita fusca; prothorace antice angustato, carina postica flexuosa, extus rotundatim angulosa et magis elevata, antice vix producta, dorso dense subtiliter rugosulo, medio leviter bituberoso ; scutello subquadrato; elytris a basi leviter attenuatis, substriato-punctatis, intervallis alternis paulo convexis et laxe tuberosis, basi utrinque tuberculo oblongo paulo compresso sat elevato, plaga grisea depres- siuscula, humeris elevatis ; subtus punctatus, cum pedibus cineras- cens et umbrino maculosus, — Madagascar (Raffray). Cerobates rectestriatus. — Long. 4 mill. — Gracilis, totus rufus, nitidus, elytris opaculis; capite basi recte truncato, rostro antice attenuato, medio sat fortiter sulcato, antennis parum gracili- bus, moniliatis, articulis 3 ultimis majoribus, ultimo acuminato; prothorace postice elytris haud angustiore, ovato-oblongo, antice angustato, dorso lævi, medio sat late sulcato, pleuris impressis et parce punctulatis ; elytris elongatis, parallelis, apice marginatis et late rotundatis, dorso dense striatis, intervallis antice carinulatis, sutura elevata, nitidiore, punctulata, utrinque sulco latiore, parallelo, post medium obliquato, apice latiore comitata; femoribus compres- sis, anticis latioribus et extus fere angulatim arcuatis. — Tsarasotra. Ressemble à un petit individu du C. debilis, en diffère par le rostre plus atténué en avant, plus longuement sillonné, les antennes moins longues, le corselet plus atténué en avant, fortement sillonné au milieu et les élytres à stries parallèles. Diamerus cinerascens. — Long. 2 3/4 mill. — Ovatus, valde convexus, postice leviter ampliatus, piceus, opacus, squamulis cinereis vestitus, ad prothoracis latera densatis et in elytris densatis, his parte dimidia postica late denudatis, plagulis aliquot cinereis sparsutis; capite subtiliter punctato, antice late impresso, antennis rufis, clava vix obscuriore ; prothorace densissime punctato-rugu- loso, linea longitudinali medio tenuiter signato, lateribus magis rotundato ; elytris striatis, intervallis planis, subtiliter rugulosis. — Madagascar. Diffère de D. hispidus Klug par sa taille plus faible, sa forme plus oblongue, le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, n’ayant pas sur les côtés, à la base, un petit rebord très court, la ponctuation plus forte, la fine carène médiane bien visible, entière, les élytres moins courtes, un peu élargies en arrière, plus dénudées en arrière; la massue des antennes paraît moins large. Cette dernière espèce m'a été envoyée des environs de Suber- bieville par M. Henri Perrier. Coptops infirmus. — Long. 12 mill. — Forme et coloration du Zturatus Klug., mais beaucoup plus petit, avec le corsel:t moins large, plus rétréci en avant, la dent latérale située plus au milieu ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 10 var 97, 16 196 des côtés, les reliefs dénudés, ce qui les fait paraître plus saillants, les antennes nettement annelées de brun et de blanchâtre, Les élytres plus courtes, moins angulées aux épaules, à taches non zigzaguées, dénudées, moins fondues. — Suberbieville (Henri Perrier). Malgré le peu d'importance de ces caractères, je crois cet insecte suffisamment distinct des C. lituratus et brunneus. Cœdomæa rufina. — Long. 11 mill. — Elongata, apice leviter angustala, sat convexa, pube rufo-vinosa, dense vestita, macula scutellari farinosa, in baseos prothoracis medio lineatim prolon- gata, humeris et prothoracis basi utrinque leviter farinosis, elytris utrinque macula humerali, postice prolongata, litura mediana extus dilatata et plaga apicali marmorata piceolis, haud determi- natis, subtus cum pedibus griseo-pubescens, punctis piceolis spar- suta ; capite laxe punctato, inter oculos sulcato, tuberculis anten- nariis sat acute conico-productis, antennis corpore brevioribus, articulo 1° rufo-vinoso,ceteris minus vinosis, subtiliter albido-pubes- centibus, basi breviter albis; prothorace subquadrato, elytris parum angustiore, lateribus vix arcuatis, dorso rugoso, lateribus et basi fere asperato, antice læviore et linea elevata brevi signato; scutello- fere semirotundato, medio sulcato, farinoso; elytris subseriatim punctatis, basi et lateribus fortius punctatis, sutura et utrinque lineolis 2 parum elevatis, apice truncatulis; subtus subtiliter punc- tata, medio lævior, abdomine apice infuscato, pedibus brevibus, validis. — Diégo-Suarez (Bontemps). Forme de la nervosa, mais moins parallèle, moins rugueuse, avec les tubercules antennifères plus pointus et une coloration bien diffé- rente. Cœdomæa longula. — Long. 13 mill. - KElongata, sat convexa, picea, indumento pubescente lutoso vestita, elytris postice magis cinereis, nervulis pallido et brunneo maculosis, scutello rubiginoso; capite dilutius lutoso-rubiginoso, antice brun- neo, inter oculos et antennas leviter concavo, punctis grossis sparsuto, tuberculis antennariis angulatis, parum productis, anten- nis corpore haud brevioribus, sat gracilibus, articulo 3° Iongiore, levissime arcuato ; prothorace elytris angustiore, latitudine paulo longiore, antice haud attenuato, lateribus parallelis, dorso inæquali, paulo plicatulo, punctis grossis parum dense sparsuto, medio linea longitudinali leviter elevata, bis interrupta signato; scutello brevi, fere truncato, rubiginoso; basi puncto medio fusco; elytris elon- gatis, ad humeros angulatis, apice angustatis et oblique truncatis, basi dense sat fortiter punctatis et rugulosis, post basin punctato- lineatis, sutura et utrinque costulis 3 paulo convexis, leviter inter- ruplis, ante apicem conjunctis; subius cum pedibus similiter Iutoso, É È # à LÉ EE He Ee 197 fusculo vage maculoso, pectore lateribus laxe punctato, pedibus brevibus, validiusculis, femoribus haud compressis. — Madagascar (Raffray/. Cette espèce s’éloigne des autres Tigranesthes par sa forme étroite, allongée ; la tête est un peu plus étroite et les tubercules antennifères sont*moins pointus, les antennes sont un peu plus longues et les élytres présentent des nervures assez saillantes comme chez quelques Praonetha. Genre TIGRANESTHES Fairm. — Ce genre est le même que le genre Cœdomea Th., mais il fallait le voir pour le croire. Le C. mada- gascariensis Th. ressemble beaucoup au T. nervulatus Fairm,.; il en diffère par la coloration de l’extrémité des élytres, qui sont un peu maculées de gris. Genre NiTHINIUS Fairm. — Ce genre me paraît identique avec le genre Nœmia Pasc. d’après ce que M. R. Oberthur m'a fait observer dans sa collection. C’est encore une des affinités qui rattachent un peu la faune madécasse à la faune malaisienne, Leucographus Alluaudi. — Long. 20 mill. — Oblongäs, postice leviter attenuatus, ater, opaco-velutinus, lacteo-variegatus, capite linea tenui transversa clypeali et vitta occipitali transverso, antennis articulo 1°, 2° et 5° basi late, ceteris basi breviter, protho- race utrinque vitta longitudinali et atomis plurimis lacteis, elytris fulvido vermiculatis, post medium vitta lata recte transversa, macula minuta anteapicali, sutura apice et apice ipso anguste lacteis, corpore subtus fulvido variegatus, femoribus basi griseis, tibiis (apice excepto), tarsorum articulis 1° et ultimo albidis, hoc apice nigro. — Diégo-Suarez /Alluaud). Ce bel insecte ressemble beaucoup au L. variegatus; la forme est la même, un peu plus convexe, mais le fond de la coloration est noir, les marbrures des élytres sont d’un roussâtre très pâle, tandis que la large bande transversale placée après le milieu est d’un blanc crémeux; la tête présente une ligne blanche bien nette au bord du chaperon, une bande droite entre les antennes, au lieu d’une ligne interrompue, et, au-dessus des yeux, une ligne droite au lieu de 2 bandes obliques convergeant en avant, les bandes du corselet sont plus nettes et les côtés sont noirs ; l’écusson a une bande médiane bifurquée à la base; les élytres ont les épaules et les tubercules scutellaires semblables, leur extrémité est à peine arrondie à l’angle sutural. Les fémurs sont blanchôâtres à la base, c’est le contraire du variegatus. Sagra Bontempsii. — Long. 15 mill. — Oblonga, sat con- vexa, nitida, cœrulea, elytris purpurinis, leviter cœruleo-micanti- bus ; antennis apicem versus paulo crassioribus, corporis medium 198 vix attingentibus; prothorace fere parallelo, lævi, angulis anticis vix productis, basi medio stria brevi longitudinaliter signato ; elytris ovato-oblongis, ad humeros angulatis, subtiliter striatulo-punctatis, striis vix impressis, post medium cum punctis obsolescentibus, stria suturali fere integra, vix ante apicem abbreviata ; subtus lævis, femoribus posticis elyitrorum apicem vix superantibus, supra inte- gris, subtus ante apicem bidentatis, tibiis omnibus arcuatis, cyaneis. — Diégo-Suarez. C’est une des captures intéressantes de M. Bontemps. Ressemble beaucoup à la S. Oberthuri Duv., mais cette dernière est bien plus grande (20 mill.), les élytres ont des stries profondes, affaiblies aussi vers l’extrémité, les intervalles sont convexes à la base, la tête et le corselet sont bronzés, les antennes sont plus longues, dépassant un peu le milieu du corps, nullement épaissies vers l’extrémité, à articles allongés, le corselet n’a pas un court sillon au milieu de la base, le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bronzé, les fémurs dépassent les élytres et ont en dessus un sillon assez large qui s’efface au milieu. Lema bispina. — Long. 5 mill. — Ovato-oblonga, ænea, capite parum nitido, prothorace et elytris nitidioribus, pedibus dilute flavo-testaceis, genubus breviler et tarsis paulo fumatis, an- tennis fuscis, articulis 6 et 7, 10 et 11 flavo-testaceis; capite subti- liter rugosulo, inter oculos depresso, striis 2 antice convergentibus et antice stria transversali impresso, summo striola brevi longitu- dinali signato; prothorace sat brevi, elytris dimidio angustiore, antice angulatim dilatato, fere spinoso, ante basin paulo constricto, dorso punctato-rugoso, margine antico læviore, abrupte declivi, basi transversim fortiter depresso et subtiliter transversim strigo- sulo ; scutello apice impresso ; elytris sat latis, punctis grossis sub- seriatim impressis, dorso inæqualibus, plicatulis, ante medium, sat late impressis, apice regulariter ac fortiter punctato-striatis, inter- vallis costatis, humeris paulo elevatis, Ilævibus; subtus dense griseo- pubescens. — Madagascar. Cette espèce est bien reconnaissable à son corselet bidenté, ses élytres inégales, régulièrement striées à l'extrémité, et ses antennes deux fois annelées de fauve. Une autre espèce remarquable se trouve aussi dans l’ouest de Madagascar, c’est la L. suturata Lac. qui a pour synonyme L. viridi- dorsata Duviv. L’exem gd décrit par Lacordaire était privé d’an- tennes, de sorte qu’il n’a pu signaler la coloration également remar- quable de ces organes. 199 PSEUDABIRUS n. g. Ce nouveau genre ne diffère guère du genre Abirus que par les élytres faiblement ridées, les antennes atteignant à peine le milieu du corps avec les 5 derniers articles plus épais, le 1* très gros, inséré devant l’œil, sans rebord, les yeux un peu triangulaires, le corselet finement marginé à la base, non rebordé sur les côtés, à angles antérieurs non saillants ; le pénultième article des tarses est moins large, les crochets sont aussi appendiculés. Le dernier article des palpes maxillaires est grêle, acuminé. Pseudabirus subcylindricus. — Long. 6 à 6 1/2 mill. — Oblongus, subcylindricus, æneus, nitidus; capite dense sat fortiter punctato, inter oculos stria longitudinali brevi impressa, sutura clypeali indistincta; prothorace transverso, elytris parum angus- tiore, antice leviter attenuato, margine antico rotundato, angulis anticis valde deflexis, haud productis, breviter marginatis, dorso dense sat fortiter punctato, basi subtiliter marginato, angulis rectis, lateribus haud marginatis ; scutello brevi, punctato aut impresso; elytris punctato-substriatis, striis vix impressis, extus confusis, stria suturali sat impressa, intervallis lævibus, extus sat subtiliter plica- tulis, humeris elevatis, Iævibus; subtus lævis, punctis raris sparsu- tus, abdomine vix punctulato, femoribus sat crassis ante apicem subtus sat fortiter sinuatis et antea angulatis cum denticulo minu- tissimo. — Majunga; rapporté par M. Nauta, pharmacien mili- taire; Suberbieville (H. Perrier). Cet insecte est intéressant par son affinité avec le genre Abirus, spécial à l’Extrême-Orient. Cryptocephalus castaneipennis. — Long.6 mill. — Ovatus, valde convexus, fuscus, nitidus, elytris castaneis, apice fuscis, sub- tus fusculo-cœrulescens, griseo-pubescens, pedibus rufo testaceis; capite planiusculo, antennis rufo-testaceis, medium corporis paulo superantibus, articulis 6 ultimis paulo fumatis et paulo crassioribus ; prothorace brevi, antice a basi valde angustato, basi elytris haud angustiore, dorso polito, margine postico utrinque late sinuato, medio late truncato-lobato, lobo basi transversim impresso, medio granulo signato; scutello oblonge ogivali, polito, adscendente; ely- tris brevibus, substriatulo-punctatis, striis obliquis, intervallis planis, lævibus; pygidio griseo-pubescente, dense punctulato; subtus densissime punctulatus, segmento ventrali ultimo foveola oblonga profunde impresso, femoribus validis. — Madagascar; ma collection. Bien remarquable par sa forme trapue, convexe, et sa coloration. ÿ. < FREE 200 Cryptocephalus ebenus. — Long. 5 à 6 1/2 mill. — Ovatus, crassus, valde convexus, ater, supra valde nitidus, fere vernicatus, subtus pube griseo-sericea, ad latera densiore, vestitus; capite subtiliter punctulato, fronte inter oculos impressiuscula, oculis summo sat approximatis, antennis gracilibus, elongatis, nigris, articulo 1° piceo, supra nigro; prothorace a basi antice angustato, polito, elytrorum basin paulo amplectante, margine postico medio lobato-truncato, paulo elevato et utrinque impresso, angulis pos- ticis paulo retroversis ; scutello ovato, apice obtuso, polito, elytris subquadratis, postice vix attenuatis, apice abrupte rotundatis, ad scutellum elevatis, dorso substriato-punctatis, striis postice obso- lescentibus et antice ab impressione transversa limitatis, parte basali fere polita, humeris similiter politis et stria sat profunda a præcedente parte separatis; pygidio densissime punctulato, fere rugosulo ; subtus cum pedibus densissime subtiliter punctatis, tibiis apicem versus latioribus ; © abdomine apice sat late parum profunde impresso. — Diégo-Suarez (Bontemps). Paraît bien voisin du C. émpressipennis Suffr., du même pays, qui est aussi d’un noir très brillant, mais le corselet est finement ponctué au milieu, les points deviennent plus serrés et striolés sur les côtés, ce qui rend la surface un peu moins brillante, le lobe médian de la base est plus prolongé, un peu comprimé et élevé, l’écusson est en triangle assez étroit, arrondi à l'extrémité qui pré- sente une impression peu distincte; les stries des élytres sont visibles jusqu’à l’extrémité, celles du milieu sensiblement plus faibles que les latérales, une profonde impression transversale avant la base, les épaules presque globuleuses. Cryptocephalus metallescens.— Long. 41/2 mill. — Ovato- oblongus, subcylindricus, nitidus, capite prothoraceque æneo- sericeis, elytris æneo-cœrulescentibus, haud sericeis, pygidio piceo, ruguloso, parce setuloso, subtus æneus, dense argenteo-setulosus, pedibus rufo-piceis, femoribus æneis ; capite punctato, breviter laxe setuloso, summo medio obsolete impresso, prothorace valde con- vexo, a basi antice attenuato, lateribus vix arcuatis, dorso impunc- tato, margine postico utrinque obsolete impresso, medio sat late truncato-lobato, lobo apice paulo elevato; scutello sat lato, fere parallelo, apice truncato, antice declivi; elytris prothorace paulo latioribus, subparallelis, fortiter striatulo-punctatis, striis apice haud obsolescentibus, intervallis paulo convexiusculis, basi circa scutellum elevato-plicata, Iævi, ante humeros impressa, his callosis, lævibus. — Madagascar. Remarquable par la base des élytres formant un bourrelet autour de l’écusson, les épaules en gros tubercule lisse, le corselet d’un métallique soyeux et les élytres à stries ponctuées, régulières. RFO NE RSR EEE 201 Cryptocephalus basipennis. — Long. 5 mill. — Ovatus, convexus, dilute testaceo-flavus, nitidus, prothorace macula discoi- dali biloba et utrinque macula sat minuta nigris, elvtris vitta basali transversa et linea suturali tenui fusco-metallicis, subtus cum pedi- bus testaceo-rufus, subtiliter setosulus, femoribus apice supra, tibiis apice tarsisque fusco-ænescentibus; capite saummo fumato, leviter ænescente, punctato, medio striato, antennis apice infuscatis; pro- thorace elytris vix angustiore, antice sat fortiter angustato, lateribus vix arcuatis, dorso polito, basi medio late truncato-lobato, angulis posticis obtusis; scutello lato, subquadrato, declivi, apice fere trun- cato, fusco-ænescente ; elytris postice parum attenuatis, ad humeros tuberosis, circa scutellum plicato-elevatis, punctato-lineatis, punctis mediocribus, lineis apice substriatis, intervallis planiusculis, basi suturam versus obsolete plicatulis; pygidio dense punctato ; abdo- mine punctato, apice profunde transversim cavato, tarsis latis. — Madagascar. Distinct par sa coloration, son corselet assez conique et son écus- son presque carré. Cryptocephalus conjungens. — Long. 31/2 mill. — Ovatus, valde convexus, supra rufus, valde nitidus, prothorace guttis 2 et elytris macula basali lata, extus prolongata et ante apicem cum altera transversim conjuncta, vitta suturali angusta nigris, metasterno et abdomine nigris, pygidio pedibusque rufis, antennis sat brevibus, fuscis, basi gracilibus et rufis, articulo 1° crassiore, elongato, articu- lis 6 ultimis paulo latioribus; capite punctulato, medio obsolete impresso ; prothorace fere polito, indistincte punctulato, basi haud marginato; scutello oblongo-triangulari, fusco, fere Iævi; elytris prothorace vix latioribus, apice abrupte rotundatis, supra lineato- punctatis, punctis basi et suturam versus sat grossis, apice et basi extrema obsoletis, intervallis lævibus; tarsis latis. — Madagascar. Var. B. Elytris totis nigris, pygidio macula basali media triangu- lari nigra, femoribus basi nigris. (C. holomelas.) Cryptocephalus testaceo-rufus. — Long. 6 à 7 1/2 mill. — Breviter ovatus, crassus, rufus, valde nitidus, scutello fusco, subtus fusco-piceus, dense argenteo-sericans ; capite subtilissime punctu- lato, medio breviter striato, oculis summo sat approximatis; pro- thorace transverso, antice angustato, dorso polito, angulis posticis elytrorum basin haud amplectantibus, margine postico medio late truncato-lobato ; scutello oblongo, fere parallelo, basi impresso, apice fere truncato, polito; elytris ad humeros paulo angulatis, postice vix attenuatis, fortiter substriato-punctatis, striis apice et ‘ ad latera lævibus sed magis impressis, 2° cum externa apice arcua- tim conjunctis, basi fere lævi, ad humeros impressa, circa scutel- 202 lum elevata et polita; pygidio convexo, dense argenteo-sericante ; abdomine apice fovea magna profunde impresso. — Madagascar. Remarquable par sa forme trapue, la sculpture des élytres et l’écusson allongé, parallèle. Cryptocephalus Sutura-nigra. — Long. 3 mill. — Brevis, valde convexus, testaceo-rufus, nitidus, prothorace punctis 2 dis- coidalibus, scutello et elytris sutura anguste et macula humerali ovata nigris, subtus niger, ano et pygidio rufis, hoc medio nigro, utrinque plicato, antennis apice nigris; capite punctulato, vertice vage impresso; prothorace antice angustato, margine postico an- gustissime nigricante, medio vix producto, utrinque elytrorum basin amplectante, dorso indistincte punctulato ; scutello apice an- gustato et parum obtuso; elytris postice vix attenuatis, dorso subti- liter lineato-punctatis, lineis apice obsolescentibus, marginali fere striata, intervallis lævibus; pedibus concoloribus, tarsis latis. — Madagascar. Forme du crassus, mais d’une coloration et d’une sculpture fort différente avec le bord postérieur du corselet embrassant les épaules des élytres. Cryptocephalus nigrosparsus. — Long. 4 mill. — Præce- denti forma similis sed postice attenuatus, supra flavus, nitidus, capite puncto occipitali, prothorace maculis 9 (::l::) et margine basali angustissimo, elyiris margine basali angustissimo, linea suturali antice fere obliterata et utrinque maculis 4 (::) interna media minutissima nigris, pygidio flavo, basi transversim infuscato, subtus niger, fulvo-setulosus, pedibus flavis, tibiis apice lineola brevi nigra signatis; capite subtiliter punctulato, antennis flavis, apice gradatim infuscatis, prothorace indistincte punctulato, angulis posticis elytrorum basin amplectantibus; scutello nigro, medio flavo; elytris subtiliter lineato-punctatis, basi paulo magis fortiter punctatis; pygidio dense punctato et setulis fulvidis brevibus vestito; pedibus sat validis. Cryptocephalus perelegans. — Long. 2 mill. — Ovatulus, convexus, stramineus, Capite rufescente, oculis nigris, depressis, prothorace vitta antica sat lata transversa, medio et lateribus postice angustim prolongata, elytris vittis 2 transversis (ante et post medium) et vitta suturali rufis; antennis gracilibus, medium corpo- ris superantibus, basi flavidis, apice fumatis, articulis 3 et 4 æqua-+ libus; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice à basi leviter attenuato, dorso dense sat fortiter punctato, rugosulo, margine antico angustissime stramineo ; scutello fusco ; elytris basi angustissime fuscis, fortiter punctulato-striatis, intervallis leviter convexis, lævibus, vittis transversis rufis ad suturam conjunctis, 203 sed marginem haud attingentibus, 1? levissime depressa, 2 extus paulo dilatata ; subtus cum femorum basi rufescens. — Madagascar. Cette jolie espèce est remarquable par sa petite taille, sa colora- tion élégante, la forte ponctuation du corselet et des élytres forte- ment striées. La jonction du corselet et des élytres est très finement noirâtre et cette couleur semble partagée entre les 2 bases. Aspidomorpha rotunda. — Long. 17 mill. — Rotundata, medio sat convexa, castanea, nitida, utrinque ramis 2 castaneis ornata, parte laterali et antica translucida, dilute lutescente, subti- liter reticulata, capite obscuriore. — Diégo-Suarez (Bontemps). Cette belle espèce diffère de ses congénères, dont elle présente la même coloration, par sa forme arrondie, les épaules ne faisant aucu- nement saillie et continuant la courbe des côtés du corselet ; sans cela elle se rapprocherait beaucoup de l’A. Sanctæ Crucis Fab., de l'Inde, les protubérances et la sculpture des élvtres sont presque identiques, la teinte générale est plus foncée, surtout celle des 4 branches latérales, le corselet n’est pas relevé au milieu du bord antérieur et ses angles sont prolongés en arrière, tandis que les épaules sont très obtuses et ne dépassent pas le corselet; en outre, la marge postérieure des élytres est plus large, avec les deux branches déprimées. Coptocycla tricolorata. — Long. 8 mill. — Fere hemisphæ- rica, gibbosa, nitida, flavido-fulva, prothorace basi lineis 2 arcuatis fuseis signato, elytris ad latera rubris, extus vitta nigra extus sinuata, ante apicem arcuata et cum altera coeunte, parte suturali fulvo- flavida, vitta suturali anguste nigra, medio et post medium transver- sim ramosa, basi medio angustissime nigra et utrinque punctis 2 nigris, scutello nigro; antennis gracilibus, elongatis, nigris, articu- lis 4 primis fulvis, metasterno nigro-bimaculato ; prothorace brevi, utrinque rotundato, antice late arcuato, basi bisinuato, basi lævi- gato ; scutello triangulari; elvtris basi profunde emarginatis, lateri- bus et apice late explanatis, dorso ante medium ad suturam paulo transversim gibbosis et lævibus, utrinque punctis grossis seriatim impressis, ad suturæ basin sat irregulariter punctatis, utrinque medio extus sat late impressis. — Madagascar ; ma collection. La coloration de cette espèce, jointe à la gibbosité des élytres, rend cette espèce fort remarquable. Indalmus bivittatus. — Long. 7 mill. — Oblongus, modice convexus, fusco-niger, modice nitidus, elytris utrinque vitta discoi- dali rufa ante apicem abbreviata ornatis ; capite dense sat subtiliter punctato, fronte ad oculos impressa et medio puncto signata, palpis ferrugineis, antennis sat elongatis, articulis 3 ultimis paulo majori- bus; prothorace transverso, antice vix attenuato, lateribus fere 204 parallelis et sat late obscure rufescentibus, antice late emarginato, dorso subtiliter sat dense punctato, basi utrinque stria medio abbre- viata signato; elyiris oblongo ovatis, medio leviter ampliatis, postice attenuatis, ad humeros angulatis, alutaceis, ad latera subtiliter punc- tulatis ; subtus cum pedibus concolor, tarsis rufescentibus. — Mada- gascar. C’est la première espèce du genre signalée à Madagascar. Elle se distingue de ses congénères d’Afrique par la coloration toute parti- culière des élytres, leur forme plus ovalaire, moins élargie en arrière et le corselet à côtés presque parallèles. CONTRIBUTIONS A LA FAUNE ODONATOLOGIQUE INDO-AUSTRALE par KF. Foerster. V MATRONOIDES, Nov. SUBGEN. DE CALOPTÉRYGINE. Dans ma 4° note sur la faune indo-australe (1, j'ai décrit une nouvelle espèce de Caloptérygine du mont Kina-Balu au nord de Bornéo, sous le nom de Matronoides cyaneipennis. Ne possédant pas alors d’espèce de Matrona, genre voisin, je me suis permis de fonder le sous-genre nouveau Matronoides. Depuis ce temps, M. de Selys, qui possède aussi la M. cyaneipennis, m'a fait remarquer que mon genre Matronoides est intermédiaire entre le genre Matrona Selvs et Neurobasis Selys, et j'ai trouvé très juste l’opinion de ce savant. Il n’existe véritablement pas de différences essentielles entre Neurobasis et Matronoides quant à la réticulation et à la forme du corps; les appendices anals et les pieds très longs sont en effet conformes dans ces deux groupes. Ce sont les ailes supé- rieures parfaitement brun noir opaque du mâle qui séparent Matronoides de Neurobasis et qui rapprochent ce premier genre de Matrona, duquel il se distingue par les nervules de l’espace médian normalement non ramifiées. Les cellules de cet espace médian chez Matrona qui ne sont pas régulièrement divisées en deux, me forcent en même temps à réunir le genre Matrona aux genres Matronoides et Neurobasis comme sous-genre du groupe. Dans son Synopsis des Caloplérygines qui a été publié en 1853, M. de Selys nous a donné un tableau de sa légion Calopteryæ. Ce tableau s’est un peu modifié par suite des nouvelles découvertes (1) Wiener Entomologische Zeitung, Jg. 1897, Heñft III. 205 faites et l’étude d’un matériel plus grand; et malheureusement l’auteur, surchargé de travaux scientifiques ou d'utilité publique, n’a pas encore trouvé le temps d’en faire une revision, mais il a eu la gracieuseté de me communiquer qu’il pensait à supprimer comme marque de caractère de premier ordre, la longueur relative des 1° et 2° articles des antennes, ayant trouvé non suffisamment limité ce caractère. Voici la revision que je propose pour le tableau des genres de la légion Calopteryx de Selys, pour faire apprécier la position de mon sous-genre Matronoides et le résultat obtenu par la découverte du type M. cyaneipennis. CALOPTÉRYGINES. Légion 1. Calopteryx de Selys. Sylphis Hagen. ) : Pas de vrai (1) | Calopteryx Hagen. Agrion Fabr., Kirby. ptérostigma. } Phaon Selys. Espace Pire Vestalis Selys. : Umma Kirby (Cleis Selys). ) libre. us Sapho Selys. Sapho Selys. | ptérostigma. Mnais Selys. _ Psolodesmus Mac Lachlan. Matrona Selys. Matronoides Foerster. Neurobasis (sens. strict.) Selys. Espace basilaire réticulé. | Un vrai ( Echo Selys. \ ptérostigma. | Archineura Kirby (2). Pas de vrai ( Meurobasis Selys. ptérostigma. | (sens. ampl.). TT r = | Î TH 1] 1 DIT TT TT PATES tt es Or 3 + \ l'a { ET He . il Î nr fL j “ BR . He RD eo ne Ù A le NT nt ) {TI } il nn D } (IT) ee oo pu nn ne Fe QU ns A sa Ve La / 1 LP DU ol jo M Dre Fe 2 ee . rÈ 7 7) RS 4 e TS A dy, y}, OISE AN ITU otcre ts Va ce ixz nie D Ep Ve L72 ne RS OS, » % 77 1 (2 (Zi 22 RES) > 9 PSN 7 TE DR 2 RTE ae, UD ee $ LE SR SAISRS 176 me a RE LS DEL apres CROSS + . % Yep KR ae nou PERS ne. AAA Formicilla Lec et Dilandius Casey. evanescens Casey (Formicilla), p. 646. gilensis Casey (Formicilla), p. 647. myrmecops Casey (Dilandius), p. 643. unicus Casey (Dilandius), p. 643. Leptaleus Laf. amplipes Pic, Ann. Fr. 1895, Bull. cccLxxIx. Cotes Sharp. distincta Broun, Manual New. Zeal. Coleop. 1893, part. V, p. 1166. dorsalis Broun, 1. c. p. 1166. optima Broun, I. c. p. 1165. proxima Broun, I. c. p. 1167. püunctata Broun, 1. c. p. 1165. rufa Broun, 1. c. p. 1167. 215 États-Unis. Id. Id. Id. Madagascar. Nie-Zélande. Id. Id. Id. Id. Id. Tomoderus Laf. et s. genre Pseudotomoderus Pic. elongatus Pic, Soc. Zool. Fr. VIII, 1895, Bull. p. 62. fasciatus Pic, Miscel. Ent. III, 1895, p. 42. impressulus Casey, p. 649. maculatus Pic, Soc. Zool. Fr. VIIT, 1895, Bull. p.62. major Pic, Ann. Fr. 1895, Bull. CLXXIv. nitidus Pic, Soc. Zool. Fr. VII, 1894, Bull. p. 16. Bogosus Pic (? s. genre Anthicus). tomoderoides Pic, Ann. Mus. Gen. XXXIV, 1894, p. 585. Notoxus Geoffroy. alamedæ Casey, p. 769. austinianus Casey, p. 765. balteatus Casey, p. 759. Bedeli Vauloger (— chaldœus Laf.), Abeille XX VIII, 1895, p. 193; Syn. Pic, L’Échange n° 138. var. Cloueti Chob. (de. numidicus Luc), Ann. Fr. 1895, Bull. ccCxLvIrI. constrictus Casey, p. 768. daimio Lewis, Ann. Nat. Hist., Ser. VI, t. 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Nat. n° 308-309, 1896, p. 178. gracilicornis Pic, Le Natur. n° 195, 1895, p. 94. grandis Pic, Miscel. Ent. IIT, n° 9, 1885, p. 106. 219 Algérie. États-Unis. Portugal. États-Unis. Id. Le Cap. Russie, États-Unis. Sarepta. Hhdies Syrie, Australie. Congo. Perse. Algérie, Sumbawa: Turquie d’Asie. États-Unis. Australie. Id. Japon. NieZélande. États-Unis. États-Unis. Algérie. États-Unis. Somalis. Texas. États-Unis. Grèce. Ile Balabac. Afrique australe, 220 gratiosus Pic, Feuil. Jeun. Nat. n°° 308-309, 1896, p:179. grossepunctatus Frm., Ann. Belg. XL, 1896, p. 46. Grouvellei Pic, Soc. Zool. Fr. 1895, Bull. p. 63. hastatus Casey, p. 701. hecate Casey, p. 693. helvinus Casey, p. 725. herifuga Casey, p. 726. heroîicus Casey, p. 712. hispidulus Casey (SAPINTUS), p. 736. indicus Pic, Ann. Fr. 1896, Bull. p. 73. funerarius Frm., Ann. Belg. 1896, p. 50. infitialis Pic, Ann. Fr. 1894, Bull. LXXvIr. inflatipes Pic, Ann. 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XL, 1896, p. 49; Note, Pic, Ann. Fr. 1896, Bull. p. 73. Indes. sericeus Pic, Revue Bourb. n° 99, 1896, p. 39, Algérie. simiolus Casey, p. 694. États-Unis. Simoni Pic, Miscel. Ent. III, n° 9, 1895, p. 106. Afrique australe. soarezicus Pic, Ann. Fr. 1895, Bull. cCCLxxx. Madagascar. sodalis Pic, Soc. Zool. Fr. 1895, Bull. p. 64. Sumatra. solidus Casey, p. 703. États-Unis. solivagans Casey (LAPPUS), p. 668. Id. stellatus Casey, p. 714. Id. stenomorphus Champ., Trans, Ent. Soc. Lond. 1895, p. 264. Australie. subbasalis Frm., Ann. Belg, XXX VIII, 1894, p. 33. Bengale. ? var. ininterruptus Pic, Ann. 1894, p. 185. Id. subcalvus Casey, p. 703. États-Unis. subtilhissimus Pic, Ann. Fr. 1896, Bull, p. 31. LI. subtilis Casey (LAPPUS), p. 667. subustulatus Pic, Soc. Zool. Fr. XIX,1894, Bull. p.17. Guinée. sulcicollis Pic (AULACODERUS), Ann. Mus. Gen. | XXXIV, 1895, p. 786. Asie centrale. superbus Pic, Revue Bourb. n° 99, p. 40; Feuil. Jeun. Nat. n° 310, 1896, p. 202. | Algérie. supplex Casey, p. 676. États-Unis. suspectus Casey (VACUSUS), p. 682. Id. tasmanicus Champ., Trans. Ent. Soc. Lond. 1895, p. 259, Tasmanie. tenebricosus Pic, Misc. Ent. IV, n° 1, 1896, p. 5. | Liban. testaceofasciatus Pic, Revue Bourb. 1894, p. 73. Algérie. Thomasi Pic, Ann. Fr. 1896, Bull, p. 31. États-Unis. sodalis Casey, p. 712. timidus Casey (SAPINTUS), p. 741. Id. Tournieri Pic, L'Échange n° 113, 1894, p. 65. Sarepta. trabeatus Frm., Ann. Belg. XL, 1896, p. 47. Indes. 224 tridentatus Champ., Trans. Ent. Soc. Lond. 1895, p. 261. truncatipennis Pic, Misc. Ent. IIT, n° 4, 1895, p. 43. truncatus Pic, Ann. Fr. 1894, Bull. CCLxxxIv. turgidicollis Casey (LAPPUS), p. 667. unicinctus Champ., Trans. Ent. Soc. Lond. 1895, p. 254. var. uniguttatus Pic (de longicollis Schm.), Feuil. Jeun. Nat. n° 308-309, 1896, p. 179. urganensis Pic, Feuil. Jeun. Nat. n° 308-309, 1896, p. 181. var. usitatus Pic (de baiïcalicus M.), Feuil. Jeun. Nat. n° 308-309, 1896, p. 179. vagans Casey, p. 718. var. valens Pic (de antherinus L.), Feuil. Jeun. Nat. n° 308-309, 1896, p. 179. | validus Pic, Feuil. Jeun. Nat. n° 308-309, 1896, p. 179. Vaucheri Chob., Ann. Fr. 1895, Bull. cLvrI. vigilans Casey (LAPPUS), p. 659, Virginiæ Casey (NATHICUS), p. 655. vividus Casey (LAPPUS), p. 666. Vosseleri Pic, Rev. Bourb. n° 80, 1994, p. 145; Feuil. Jeun. Nat. n° 310, p. 20. vulneratus Casey, p. 715. Walkeri Champ., Trans. Ent. Soc. Lond. 1895, p. 262. Walesius Pic. Theresæ Pic, Le Natur. n° 226, 1896, p. 184. Ochtenomus Sch. elongatus Pic, Miscel. Ent. IIT, n° 4, 1895, p. 44. malayensis Pic, Ann. Fr. 1895, Bull. xxx vr. minutus Pic, Le Natur. n° 123, 1895, p. 73. nigronotatus Pic (? var. de unifasciatus Rossi), L'Échange n° 122, 1895, p. 20. obscurus Pic, L'Échange n° 122, 1895, p. 20. 290 espèces et 47 variétés. Australie. Le Cap. Akbès. États-Unis. Australie. Dalmatie. Mongolie. Transcaspienne. Etats-Unis. Russie mérid. Espagne. Maroc. États-Unis. Id. Id. Algérie. États-Unis. Australie. Australie, Le Cap. Sumbawa. Achantis. Abyssinie. Zanguebar. A 14 de SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE —ÿ VII Assemblée mensuelle du 3 juillet 18977. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. Le Président fait part à l’Assemblée de la mort de M. Van Tricht, membre effectif. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des travaux annexés à ce numéro. Excursion. Le 8 août à Audenarde. Départ de Bruxelles (Nord) à 8 h.14 m. La séance est levée à 9 1/2 heures. LES YEUX ET LES ORGANES POST-ANTENNAIRES DES COLLEMBOLES, par W. Willem, chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université de Gand. Contrairement à l’opinion émise par les auteurs qui ont étudié les yeux des Collemboles, LuBBock (!), CARRIÈRE (?), FERNALD (5), entre autres, les organes visuels de Sminthurus, Papirius, Tomocerus, Orchesella, Sira, Podura, Anurida ne sont pas des ocelles, mais des yeux composés, du type eucone, dont chaque ommatidie présente une structure presque identique à celle que OUDEMANS (‘) a décrite chez Machilis et FERNALD chez Lepisma. On y distingue, derrière une cornée à faces parallèles, une couche cornéagène très rudimentaire ; un cône cristallin secrété par quatre cellules dont les noyaux (noyaux de SEMPER) sont très (1) J. LurBock.— Monograph ofthe Collembola and Thysanura. London, 1878. (2) CARRIÈRE. — Die Sehorgane der Thiere. München u. Leipzig, 1885. (3) FERNALD. — The relationships of Arthropods. Studies from the Biol. Laboratory Johns Hophins University, vol. IV. (4) J.-T. OupeMaxs. — Bijdrage tot de kennis der Thysanura en Collembola. Amsterdam, 1887. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 14 vu 97 18 296 visibles; autour du cône cfistallin, deux grosses cellules pigmen- tées; enfin, un ensemble de cellules rétiniennes pigmentées, dont les bâtonnets convergent vers le centre du système pour constituer : un rhabdome. Chez Papirius, ce rhabdome est formé par cinq bâtonnets rétiniens, cas assez extraordinaire chez un Insecte. ke On a décrit chez quelques Collemboles, mais fort sommairement et sans en comprendre la signification, un organe spécial que TULLBERG a désigné sous le nom de « organum postantennale » (1). Découvert par LABOULBÈNE (*) chez Anurida maritima, il a été retrouvé chez Isotoma, quelques Lipurinæ et Tetracantella pilosa (TüÜLLBERG, SCHÔTT) (3). Je l’ai observé, avec un développement variable, chez tous les Collemboles que j'ai étudiés attentivement; la structure la plus simple se constate chez Sminthurus fuscus. Il se montre composé d’une grosse cellule neuro-épithéliale, dont le protoplasma, dans la région externe, est disposé en fibrilles rayonnantes convergeant vers un orifice des téguments; par cet orifice s'élève un cylindre protoplasmique que recouvre une très fine membrane de chitine. La partie extérieure de l’organe se présente comme un tubercule claviforme hyalin, saillant entre la base de l’antenne et le champ oculaire. Chez Podura aquatica, au contraire, c’est un enfoncement étroit et relativement profond qui s'ouvre derrière l’antenne, en dessous de la région oculaire. Le fond mince de cette cupule se relève en coiffant les prolongements de quelques cellules nerveuses épi- dermiques. L’organe post-antennaire a une structure fondamentale semblable à celle de l’organe de Tômôsvary de Lithobius (*) et de Scutigera, de l’organe terminal des antennes des Chilognathes (°), des cupules olfactives des Insectes (6) : par analogie, on doit lui attribuer une fonction olfactive. (1) TüLLBERG. — Sveriges Podurider. Kongl. Svenska Vetens. Akad.Handling., Bd. 10, 1872, p. 16. (2) LABOULBÈNE, — Recherches sur Anurida maritima. Ann. Soc. ent. France, s. IV, t. IV, 1864. (3) H. Scaôrr. — Zur Systematik und Verbreitung palæarctischer Collembola. Kongl. Svenska Vet. Ahad. Handl., Bd. 25, 1895. (4) V, WiLzem. — L'organe de Tômôüsvary de Lithobius forficatus. Procès- verbaux Soc. malacol. Belgique, 1892. (5) O. von Rarx. — Die Sinnesorgane der Antenne und der Unterlippe der Chilognathen. Archiv f. mikroshk. Anatomie, 1886. (6) HAuSER. — Physiologische und histiologische Untersuchungen über das Geruchsorgan der Insekten. Zeitschrift [. wiss. Zool., Bd. 54, 1880. Æ Et Le AT TR AS ST Or PU CP UP 227 DESCRIPTIONS DE QUELQUES ESPÈCES NOUVELLES DE BRENTHIDES DU MUSÉE ROYAL DE BELGIQUE ET DE MA COLLECTION ET NOTES DIVERSES, par le E}' Angelo Senna, Assistant au Musée royal d'Histoire naturelle de Florence. CYPHAGOGUS BIPUNCTATUS n. sp. an C. ObEWAHNI Pascoe ? C. bipunctatus Power in litt. d. Subgracilis, rufo-testaceus, nitidus, breviter pilosus, protho- race (margine antico et postico exceptis) nigro-brunneo, elytris maculis duabus medianis eodem colore (neque marginem lateralem nec interstitium suturale attingentibus) signatis. Capite modice elongato, basin versus leviter angustato, supra parum convexo, levi, glabro; rostro lato, longitudine capitis sub- æquali, depresso, levi, apice parum ampliato, medio emarginato; antennis clavatis, compressis, articulis medianis gracilibus, breviter obconicis, 9° et 10° desuper visis cylindricis, a latere conspectis illo lateribus recurvis, hoc subquadrato, apicali dimidio præcedenti longiore, acuminato. Prothorace antice valde compresso, cono dorsali antice lato, super marginem apicalem curvatim declivi, postice rotundato ampliato, dorso sat convexo, levi, breviter piloso. Elytris dimidio prothoracis longioribus, lateribus parallelis, e tertio apicali usque ad apicem attenuatis, apice anguste rotundato, supra convexis, punctulato-striatis, interstitiis elevatis, alterne latioribus, dorso punctulato-pilosis. Femoribus posticis pedunculato-clavatis, pedunculo infuscato, tarsis gracilibus, metatarso postico æque longo articulis duobus sequentibus unitis. Corpore infra rufo- testaceo, nitido, metasterno apici abdomineque basi modice impressis, segmento apicali medio foveolato. ©. Brevior et robustior, capite vix longiore quam latiore, rostro ut in j sed breviore, antennis itidem brevioribus articulis 9° et 10° latioribus quam longioribus, prothorace breviore, cono dorsali antice paullo latiore, elytris itidem brevioribus postice minus atte- nuatis ; corpore infra exacte ut in 4. Long. 5 1/2-6 1/2 mill., © 5 mill. circiter. Hab. Kiama (New South Wales). Trois J et une © (ex coll. Castelnau). Depuis longtemps, je connais cette espèce australienne et la 228 crois, comme M. Power, inédite. Néanmoins, en la faisant connaître, j'ai cru devoir Joindre le nom de C. Odewahni Pascoe parce que je l’ai vue plusieurs fois dans les collections sous cette dénomination. M. Pascoe a donné une description insuffisante de son C. Odewahni; il dit en effet (!) : C. rufo-testaceus, nitidus; capite prothorace multo angustiore, rostro integro; elytris prothorace angustioribus, strialo-punctatis, pedibus ut in C. ADŒNA. Hab. Gawler (Austral. mérid.). Comme on voit, la couleur de l’espèce de Pascoe serait complète- ment rouge testacé ; je n’ai pas encore vu jusqu'ici aucun Cypha- gogus australien ainsi coloré ; d’un autre côté, si les spécimens ci- dessus décrits doivent se rapporter à C. Odewahni Pasc., il me semble étrange que deux caractères bien évidents tels que la coloration du prothorax et les deux taches élytrales aient pu échapper à l’ob- servation du savant entomologiste anglais. Je serais bien reconnais- sant si quelqu'un de mes collègues ayant vu le vrai C. Odewahni Pasc. voulait m'éclairer à ce propos. En tout cas, je crois que la description plus détaillée donnée par moi sera de quelque utilité, avant pour but de faire mieux connaître une espèce remarquable par son élégante coloration et par le cône du prothorax visiblement plus large que dans les autres espèces de ce genre, y compris C. Modiglianii Senna (?). MIOLISPA AUSTRALIANA n. sp. d. Robusta, castanea, nitida, capite et prothorace leviter ænes- centibus, rostro et antennis nigris, elytrorum apice et interstitio 2° a sutura (basi et pone medium excepto) brunneo-rubris. Capite æque longo ac maxima latitudine, basi parce augustato, in medio fortiter lateribus leviter inciso, supra convexo, levi, fronte foveo- lata ; metarostro antice trisulcato, sulco mediano basin non attin- gente, sulcis lateralibus adhuc brevioribus; prorostro ægre lon- giore, sat robusto, apicem versus gradatim latiore, medio basali sulcato ; antennis robustis, articulis medianis transversis obconicis, 9% et 10° majoribus sed adhuc transversis, apicali elongato-conico. Prothorace oblongo-ovato, antice angustato, dorso profunde sulcato, cœæterum levi. Elytris in medio leviter latioribus quam prothorace, humeris callosis, apici truncatis, angulo externo rotundato, supra fortiter punctato-sulcatis, sulco 1° impunctato, interstiliis angustis, carinatis, 1° a sutura distincte angustiore quam 2, hoc vix latiore quam sequentibus. Corpore infra ut pedibus brunneo-rubro, abdo- (1) Proceed. Ent. Soc., p. 46, 1864. (2) Ann. Mus. civ. Stor. nat. Genova, ser, 2, vol. XIII (XXXIII), p. 258, 1895. « 229 mine basi convexo, fere levi, segmento apicali punctato. — Long. 42 mill. | Hab. Victoria. Un Çj' dans ma collection. Cette espèce, la première décrite du continent australien, est voisine de M. Poweri Senna (') mais se reconnait par les sillons du métarostre plus courts, le prorostre aussi robuste que le métarostre, les articles médians des antennes plus obconiques, le 9° plus court, l’apical conique, allongé; par le pro- thorax sans ponctuation aux côtés, les élytres fortement ponctuées- sillonnées avec le 1% sillon seul sans points et le 1‘ interstice à partir du sutural convexe et plus étroit que le suivant. MIOLISPA NOVÆGUINEENSIS Guér. var. ANTENNATA D. d. A forma typica differt antennarum articulis medianis latiori- bus, capite supra impunctato, lateribus in medio distincte inflatis; prothorace postice laxe punctato, antice sublevi. —Long. 8 1/2 mill. Hab. Queensland. Cette variété représente sans doute dans le continent australien la M. novæguineensis Guér. de la Papouasie, mais elle est plus robuste même que la var. Marie Senna de laquelle elle se reconnaît par les côtés de la tête distinctement recourbés, par les articles médians des antennes plus robustes et par le manque de ponctuation dans la por- tion antérieure du prothorax et sur la tête: ces deux caractères se rencontrent parfois chez les petits spécimens de la forme typique. SPATHERHINUS GABONICUS Thoms. et S. JUVENILIS Kolbe. L'examen que j'ai fait d’une riche série des spécimens des deux sexes existant dans les collections du Musée de Belgique, de Tring et dans la mienne, et provenant de diverses localités du Congo, m’a porté à la conviction que les deux espèces doivent être réunies dans une seule. Le dessous de la tête de S. gabonicus Thoms, n’est pas lisse (glatt) comme le dit M. Kolbe dans son tableau pour la détermi- nation des espèces de ce genre (?), mais d’autant plus ruguleux que les spécimens sont grands. Dans les exemplaires de 19 mill. (dimen- sions du S. juvenilis Kolbe), la tête est ponctuée, mais on distingue aussi quelques rides transversales peu marquées, quoique visibles ; dans les spécimens graduellement plus grands (jusqu’à 32 mill.), les rides deviennent plus profondes, plus irrégulières et Les points moins évidents. De même, tandis que dans les petits spécimens (19 mill.) le 3° article des antennes est visiblement plus court que (1) Ann. Soc. Ent. Belgique, XXXIX, p. 364, 1895. (2) Entom. Nachrichten, XIV, n. 20, p. 309, 1888. 230 le 4°, dans les spécimens plus grands cette différence disparaît et devient même négative, c’est-à-dire que le 3° article est un peu plus long que le 4. Dans les femelles petites et grandes (18-28 mill.) la tête est en dessous ponctuée, surtout aux côtés, et le 3° article des antennes toujours plus long que le 4°. En conséquence, le S. juvenilis Kolbe me semble basé sur un petit j du $. gabonicus Thoms. Parmi les spécimens étudiés J'ai noté une © à coloration roussâtre avec les taches élytrales d’un jaune clair. SPATHERHINUS EUPSALOIDES Kolbe. Deux de Loulouabourg (Congo), rapportés par M. Ch. Haas, sont dans les collections du Musée royal de Belgique. L'un mesure 22 mill. et correspond bien à tous les caractères indiqués pour cette espèce par M. Kolbe ({. c.), l’autre est un peu plus petit (19 mill.) et présente la coloration générale plus claire et les lignes colorées sur les élytres plus marquées; la dent des fémurs antérieurs est médiane comme chez le $S. picturatus Kolbe; enfin, la carène du dessous du rostre, quoique pas aussi courte que dans cette dernière espèce, n’atteint pas la fovéole gulaire comme dans l’autre spéci- men de $S. eupsaloides Kolbe. ARRHENODES VAMPYRUS n. sp. A. vampyrus Chevrol. in litt. d. Nigro-brunneus, subopacus ; prothorace utrinque vitta sinuata nigra obsolete notato; elytris ferrugineo pluri-lineatis. Capite conspicue elongato, basi lato, simplici sulco a collo separato, late- ribus obliquis, angulis posticis subauriculatis, supra utrinque costa elevata in angulos laterales excurrente instructo, fronte et occipite obsolete bituberculatis, infra in medio processu erecto, transverso, bifido, apici obtuso armato ; metarostro quam capite breviore, subco- nico ; prorostro longitudine circiter præcedenti, cordiformi ; mandi- bulis longis, validis, modice arcuatis, apici bidentatis, dente interno pone medium munitis, Antennis mediocribus, filiformibus. Protho- race oblongo, subconico, basi apiceque truncato, intra basin profunde constricto, striga duplici impresso, supra parum convexo, tenuissime sparsim punctulato, basin versus obsolete canaliculato, infra lobo crasso, longitudinali, erecto, antrorsum inflexo munito. Elytris prothorace dimidio longioribus, basi subtruncatis, humeris callosis, lateribus usque ad medium subrectis, deinde curvatis, apici subtruncatis, supra sulcato-punctatis, interstitiis versus latera cari- natis, lineolis pluribus notatis quarum prima ad basin in interstitio 2, externe quatuor ante medium et quatuor pone medium subfas- 231 ciatim digestis et denum ultima longiore ad apicem. Corpore infra nitidiore, metasterno apici foveolato, abdomine basi in medio leviter depresso; pedibus validis, femoribus dente mediocri armatis. — Long. 25 mill. Hab. Amérique méridionale. Un (j' dans le Musée de Belgique (ex coll. Roelofs). Espèce bien distincte par les étranges appendices du dessous de la tête et du prosternum. La tête est plus allongée que chez aucune autre espèce du genre, elle est de même plus longue que celle de Estenorrhinus Faldermanni Gylh. qui présente également en dessous de la tête un appendice quoique de forme différente. J’ai placé cette belle espèce parmi les Arrhenodes parce que son facies, la confor- mation des élytres et la disposition des lignes colorées sont tout à fait du type Arrhenodine; néanmoins, pour la longueur du rostre et de la tête et pour la faible séparation de cette dernière du col elle pourrait se ranger parmi les Estenorrhinus. Ce dernier genre est toujours douteux pour le manque de bons caractères différentiels du très voisin Arrhenodes. Le prof. Sharp (!') dit que la tête des Estenorrhinus n’est séparée du col par aucune dépression en dessus, mais ce caractère n’a pas une grande valeur parce qu’il manque dans quelques espèces, comme par exemple les deux nouvelles que je vais décrire, lesquelles pour tout le reste sont de vrais Estenor- rhinus. ESTENORRHINUS FORMOSUS n. sp. E, formosus Power in litt. d. Capite, rostro, prothorace brunneo-rubris opacis, antennis, pedibus elytrisque nigris, his fascia lata postmediana transversa, linea punctoque basali flavis, nitidis ornatis. Capite basi latiore quam antice, emarginato, distincte a collo separato, angulis posticis levi- bus, supra convexo, leve, oculis prominulis; metarostro capitis longitudine, subconico, sulcato; prorostro subito valde dilatato, cordiformi, basi sulcato, lateribus oblique declivi, antice haud emarginato, mandibulis longis, arcuatis, nigris, apici bifidis. Antennis prothoracis basin attingentibus, filiformibus. Prothorace subconico, antice posticeque truncato, basin versus profunde cons- tricto et striga duplice exarato, dorso convexo, levi. Elytris basi leviter emarginatis, humeris callosis, lateribus in medio subparal- lelis, apici subtruncatis angulis externis prominulis, haud spinosis, dorso parum convexis, obsoletissime striato-punctulatis, striis in tertio apicali evidentioribus, utrinque fascia transversa lata ex (1) Biologia Centr. Americ., Coleoptera, vol. IV, pt. 6, p. 43, 1895. 232 8 lineis læte flavis, latera versus, gradatim longioribus composita. Pedibus validis, nigris, basi nitidis, femoribus dente parvo armatis; corpore subtus brunneo-rubro nitido. — Long. 20 mill. Hab. Columbia. Facies de Æ, designatus Boh., de dimensions médiocres, mais com- parativement à prorostre plus dilaté, tête à la base plus relevée et par conséquent bien séparée du col; la coloration de la portion anté- rieure du corps et la large bande de couleur jaune brillant contras- tent avec les élytres d’un noir opaque et font cette espèce la plus élégante du genre. J’ai examiné un mâle dans les collections du Musée royal de Belgique. ESTENORRHINUS 4-FASCIATUS nov. sp. d. Omnino niger, opacus, singulo elytro ante medium, fascia transversa, lata, leviter obliqua, altera pone medium aurantiacis ornato. Capite tam lato quam longo, postice latiore quam antice, basi angulatim emarginato, elevato, a collo etiam supra distincte separato ; oculis prominulis; metarostro subconico, indistincte sul- cato; mesorostro utrinque subcarinulato, prorostro subito dilatato, subcordiformi,antice emarginato, mandibulis validis, arcuatis, apici bifidis. Antennis filiformibus, nigris. Prothorace subconico, antice posticeque truncato, basi fortiter constricto et transversim bistrigoso, supra postice obsolete impresso, utrinque ante basin subtuberculato. Elytris apici subtruncatis, externe dentatis, dorso striato-punctatis, punctis parvis, remotis, sat profundis, fascia transversa antica, in medio latiore, utrinque e lineis 7 formata, altera pone medium, magisque regularie lineis 6 confecta ; corpore infra nigro, subopaco; metasterno apici foveolato, abdomine basi tenue impresso, pedibus validis, nigris. — Long. 20 mill. Hab. Columbia. Un mäle dans ma collection. Faciès de Æ. designatus Boh., de dimensions médiocres, mais avec la tête échancrée en angle à la base, le bord extrême est plus élevé même au milieu et bien séparé du col; élytres à ponctuation un peu plus profonde, coloration et bandes élytrales diverses. BRENTHUS FESTIVUS nov. sp. B. annulipes Chevr. in litt., B. geminatus Chevr. in litt., B. femo- ratus Reiche in litt. d. Nigro-piceus, elytris lineis pluribus approximatis flavo-ferru- gineis vel flavo-rufis ornatis. Capite obconico, basi in medio impresso, utrinque tuberculato, supra modice convexo, levi, vel 233 (in speciminibus majoribus) obsolete impresso, interdum rufo- vittato; metarostro elongato, gradatim antice attenuato, supra subleve vel tenue canaliculato, antennas versus interdum utrinque plus minusve longitudinaliter impresso et marginibus paullo ele- vatis; prorostro angustiore, usque pone medium canaliculato, apicem versus ampliato. Antennis antrorsum sensim crassioribus. Prothorace valde elongato, dorso profunde sulcato. Elytris protho- racis dimidio longioribus, humeris obtuse rotundatis, prominulis, lateribus parallelis, apici subtruncatis, dorso depressis, punctato- striatis, interstitiis irregularibus, lineis pluribus coloratis ornatis, nempe : in interstitio 2° (1% suturale voco) lineola ante apicali (in- terdum carente), interstitio 3° lineola basali, altera longiore a medio fere usque ad apicem ; 4° linea longa a basi usque ad apicem pro- lungata (non raro in tertio apicali interrupta), interstitio 5° linea longa a basi usque ad medium vel longius prolongata (interdum basin non attingente et postice interrupta vel breviore, raro carente) denique lineolis aliis in interstitio 6°, 7° et 9 ad declivitatem api- calem. Corpore infra nigro, nitido; prosterno, metasterno abdo- mineque basi profunde sulcatis et (prosterno excepto) lateribus punctatis, segmento apicali punctato. Pedibus elongatis, validis, nigris vel femoribus in medio rufis, his dentatis, posticis bidentatis, dente prope basin validiore, elongato; antico minuto, tibiis posticis compressis, paulo curvatis, intus ciliatis. ?. Nonnihil latior, capite breviore, antennis basin rostri pro- prius insertis, brevioribus ; metarostro breviore, conico ; prorostro tenui, curvato ; femoribus omnibus unidentatis. — Long. 15-40 mill, Hab. Columbia, Venezuela, Chiriqui. Type dans ma collection. Cette belle espèce, dont j'ai examiné plu- sieurs spécimens de ma collection et de celles du Musée de Belgique et de Tring, se range parmi les Brenthus à prothorax oblongo-ellip- tique, déprimé et sillonné et à élytres sans appendices apicaux. Cette section renferme des espèces à fémurs postérieurs unidentés, d’autres les ont bidentés chez les . Mon B. festivus appartient à ces dernières espèces qui peuvent à leur tour être groupées selon que le prosternum est sillonné ou non. Parmi les espèces à prosternum sillonné il y a B. vulneratus Gylh., B, turbatus Boh. (1), B. consentaneus Perroud, B. bicalcaratus Boh. et cette nouvelle qui se reconnaît à première vue par la disposition des lignes colorées, lesquelles sont toujours rapprochées et forment une bande pas in- terrompue à côté de la suture. Les dites lignes manquent près du bord latéral, excepté à la déclivité apicale. Dans les spécimens petits (1) Cette espèce a les fémurs bidentés seulement dans les spécimens les plus grands. 23yr (B. geminatus Chevr. in litt.) la ligne sur le 5° interstice avant le milieu est plus ou moins courte ; dans les spécimens de dimensions médiocres et grandes, on voit parfois une ligne peu allongée sur le 6° interstice avant le milieu. BRENTHUS MACULIPENNIS n. sp. B. festivo Senn. simillimus, unice distinctus signaturis flavo- ferrugineis brevioribus, quadrifariam locatis nempe : ad basin in interstitio 3° puncto vel lineola (interdum etiam in 2°) cui linea longior externa adjecta est in interstitio 4° ; ante medium macula e duobus lineis formata in interstitiis 5° et 6°; pone medium altera simili in interstitiis 2° et 3°, denique ad declivitatem apicalem altera latiore, irregulari e lineis vel punctis confecta quarum prima in interstitio 2°; aliis externe, — Long. 28 mill. Hab. Équateur. Type dans ma collection, d’autres spécimens identiques dans le Musée de Belgique. Cette espèce est très voisine de la précédente et n’en diffère que par les lignes colorées, lesquelles, formant quatre taches bien distinctes et séparées sur chaque élytre, ne peuvent être comparées qu’à celles de B. armillatus Kirsch. Malgré le nombre de spécimens examinés, je n’ai pas trouvé aucun passage entre cette nouvelle et B. festivus Senna. Probablement elle est même particulière à l’Équateur d’où provenaient les nombreux spécimens étudiés. ACRATUS ARMATUS n. sp. Acratus armatus Reïiche in litt., Id. id. Chevrol. in litt. Elongatus, sat robustus rufo-brunneus, interdum fusco-ferrugi- neus, subopacus, prothoracis lateribus non raro etiam regione sulci nigricantibus, antennis nigro-vel rubro-brunneis, elytris rubro- ferrugineis, plus minusve saturatis, regione suturali et apice infus- catis, fasciisque tribus latis transversis (ad basin latiore pone medium et ante apicem) nigris vel fusco-brunneis, interstitiis 3° et 5° conspicue elevatis, illo ad basin, ante et pone medium ac apici flavo-ferrugineo, hoc ante medium et interdum pone medium eodem colore notato. «{. Capite longo, lateribus vix recurvo, basi leviter angustato et simplici strictura a collo separato, supra convexo, levi, oculis pro- minulis; collo robusto, crasso, capitis latitudine ; metarostro longi- tudine capitis subæquali, vel vix longiore, subcylindrico, in medio vix attenuato, dorso tenue canaliculato, lateribus levibus, canaliculo antice interdum obsoleto, postice super frontem subfoveolato ; meso- 235 rostro modice ampliato, supra utrinque subtuberculato, prorostro brevissimo, subquadrangulo, crasso, antice gradatim latiore, supra usque ad medium sulcato. Antennis parce pilosis, capite et rostro simul sumptis vix longioribus, articulo apicali incurvo. Prothorace elongato, subconico, antice distincte angustato, basi apiceque trun- cato, lateribus subobliquis, ultra medium ampliato ibique inferne dente armato, posterius iterum angustiore, basi constricto, superne subcalloso, margine postico transversim sulcato, dorso canaliculato. Elytris duplo prothoracis subæqualibus, basi subtruncatis, lateribus e medio parce angustatis, intra apicem constrictis et utrinque fortiter impressis, apici leviter subsinuatis, suturæ incisis ; supra juxta interstitium suturale bistriatis, externe punctato-subsul- catis; interstiliis irregularibus, alterne elevatioribus, 3° et 5° carinatis, suturali deplanato. Pedibus validis, femoribus peduncu- lato-clavatis, medio branneo-rufis, basi apiceque obscurioribus vel nigris; pedunculis pedum posticorum valde compressis; tarsis depressis, robustis, articulis basi foveola instructis, metatarso breviore quam duobus articulis sequentibus unitis. Corpus infra rufum, parum nitidum, capite et rostri basi levibus, metarostro antice, mesorostro et prorostro medio carinatis, metasterno abdomi- nisque basi tenue impressis. ©. Differt capite æque longo ac lato, metarostro brevissimo quam capite breviore; prorostro elongato, cylindrico; antennarum arti- culis valde abbreviatis, prothorace ultra medium minus oblique ampliato, subrotundato, inermi; elytrorum apice latiore; infra rostro, melasterno abdomineque basi levibus. — Long. (17-30 mill., © 16-22 mill. Hab. Columbia. Espèce bien distincte parmi les congénères par le prorostre très court, par le prothorax armé d’une dent aux côtés et par la con- formation et la coloration des élytres. ITHYSTENUS HEBRIDARUM n. sp. «. Elongatus, nigro-fuscus, subopacus, dorso prothoracis, anten- nis (scapo excepto), pedibus (femorum clava exclusa) brunnes- centibus, elytrorum interstitio 2° ferrugineo; capite elongato, obco- nico,supraconvexo,longitudinaliter canaliculato, canaliculo medium versus minus distincto; rostro triplo capitis longitudine subæquali, metarostro quadrangulari, in medio obsoletissime carinulato, cari- nula antice posticeque abbreviata, marginibus externis lateribusque asperitatibus hirtis ; mesorostro ampliato et incrassato, anguste sul- cato, margine infero rotundato, latiore quam supero; prorostro quam capite breviore, e medio gradatim ampliato, antice anguste 236 inciso, supra et lateribus usque ad tertium apicalem sulcato, scabro ; antennis filiformibus, basin capitis retrorsum vertis haud attingenti- bus, scapo clavato, nigro, articulis sequentibus cylindricis, 2°-7° apici incrassatis, apicali acuminato, leviter recurvo. Prothorace e quarto basali regulariter attenuato, basi apiceque transversim plicato, dorso profunde sulcato. Elytris duplo prothoracis subæqualibus, medium versus lateribus angustatis, apice leviter productis et utrinque ante marginem apicalem spina brevi, acuta, armatis; dorso juxta sutu- ram bistriatis, stria 2° indistincte punctulata, externe lineato-punc- tatis, punctis parvis, sat profundis, approximatis, prope marginem lateralem striato-punctatis ; femoribus pedunculato-clavatis, posticis elongatissimis, apicem elytrorum toto tertio apicali superantibus; tarsis inferne sulcatis. — Long. 35 mill., elytrorum 13 mill., femo- rum postic. 11 mill. Hab. Nouvelles-Hébrides. . Un çj dans les collections du Musée royal de Belgique (ex coll. Roelofs). La couleur du dessous du corps est noire brillante, le rostre est garni, le long de la ligne médiane, de rangées d’aspérités aiguës, visibles aussi mais plus petites et plus rares sur la tête; le prosternum présente un petit tubercule avant le milieu, la base de l'abdomen est faiblement ponctuée, l’apex du premier segment et le deuxième sont sillonnés, l’apical est pubescent, profondément fovéolé, avec les bords de la fovéole élevés. Cette espèce est bien distincte par la longueur des fémurs postérieurs, lesquels dépassent d’un tiers le bout des élytres. Par ce même caractère elle est voi- sine de 1. grallator n. de la Nouvelle-Guinée, espèce encore inédite et dans laquelle les fémurs sont encore plus allongés, plus longs même que les élytres et dépassent le bout de ces dernières de plus de la moitié de leur longueur. L’unique spécimen étudié de Z. hebridarum Senna avait été éti- queté Leptorrhynchus Pascoei Power, nom que le même auteur avait employé pour indiquer mon J. grallator n. la FOR 237 SUR QUELQUES ESPÈCES DE BRENTHIDES DE CÉLÈBES RECUEILLIES PAR M. H. FRUHSTORFER PAR LE Dr Angelo Senna, assistant au Musée royal d'Histoire nat, de Florence. M. H. Fruhstorfer vient de rapporter de Célèbes un petit nombre de Brenthides qu’il a voulu libéralement me communiquer pour la détermination et qui en grande partie appartiennent à des espèces nouvelles. En effet, sur sept espèces recueillies, cinq n’ont pas été encore décrites. Cela n’est pas étonnant puisque la faune brenthi- dologique de cette île est très peu connue; jusqu’à présent on ya indiqué seulement les espèces suivantes : Hoplopisthius celebensis Kolbe, Cerobates tristriatus Lund, Trachelizus bisulcatus Lund, Pro- phthalmus planipennis Pascoe, P. tricolor Power, P. longirostris Gylh., Baryrrhynchus Deyrollei Power, Hormocerus reticulatus Lund, H. annulipes Schauf., Prodector laminatus Pascoe. En outre, J'ai décrit de Célèbes l’Achrionota setigera Senna, que je considère à présent sans hésitation comme la femelle de Prodector laminatus Pascoe. Les espèces de M. H. Fruhstorfef se rangent parmi les genres Miolispa Pascoe, Baryrrhynchus Lac., Schizotrachelus Lac., Prodec- tor Pascoe et Heteroplites Lac., dont trois sont indiqués pour la première fois comme faisant partie de la faune célébéenne. MIOLISPA TUBERCULATIPENNIS n. sp. . Elongata, omnino nigra, nitida ; capite longiore quam latiore, basi in medio impresso, lateribus vix curvatis; rostro parum robusto, basi sulcato ; antennarum articulis medianis obconicis, apicali ovato-conico ; prothorace oblongo-ovato, levi haud sulcato; elytris elongatis, duplo prothoracis longioribus, jJuxta suturam anguste unisulcatis, externe striato-punctatis, interstitiis deplanatis, ad latera punctato-sulcatis, interstitiis carinatis, angulo apicali externo breviter tuberculato-producto. — Long. «j 12-14 mill., © 121/2 mill. Hab. Lompa Battau à 3,000 pieds, Bua Kraeng à 5,000 pieds (Sud Célèbes). d. Complètement d’un noir brillant. Tête un peu plus longue que large, échancrée à la base au milieu, convexe en dessus, lisse, le 238 front faiblement fovéolé. Métarostre un peu plus court que la tête, conique, lisse ou avec un sillon peu distinct en dessus, caréné sur la ligne médiane en dessous; mésorostre un peu élargi et renflé, sillonné ; prorostre grêle, plus long que le métarostre, quadrangu- laire et sillonné dans sa moitié basilaire, ensuite graduellement plus large, lisse. Antennes plutôt grêles, à articles 3°-8° obconiques, 9° et 10° plus grands, celui-là à côtés un peu recourbés et plus rétréci à la base qu’en avant, celui-ci presque carré ; l’apical est un peu moins long que les deux précédents ensemble, ovato-conique. Prothorax oblong-ovale, rétréci en avant, lisse en dessus. Élytres allongées surtout dans la moitié postérieure, à côtés recourbés, presque tronquées à l’apex, avec l’angle externe pro- longé en un tubercule ; un peu déprimées en dessus, avec un étroit sillon imponctué le long de l’interstice sutural, lequel est large et déprimé, extérieurement elles sont striées-ponctuées et ponctuées- sillonnées aux côtés ; le 1% interstice à côté du sutural est plutôt large, le 2° encore davantage et plus déprimé, celui-ci s’unit à la déclivité apicale avec le 4° interstice, devient caréné et forme le tubercule à l’angle apical externe ; les interstices latéraux sont plus étroits que les précédents, mais plus élevés, carénés. Pattes régulières. Corps en dessous d’un noir brillant, métasternum et base de l’abdomen convexes et lisses. ©. Tête carrée, métarostre court, conique, prorostre allongé, grêle, cylindrique, un peu élärgi au bout; articles des antennes visiblement plus courts, élytres de même plus courtes, plus ponc- tuées sur le dos et avec les interstices moins déprimés; l’apex est simplement marginé, arrondi aux angles externes, un peu échancré à la suture. Cette espèce vient se placer près de M. discors Senna (!) par la longueur postérieure des élytres, lesquelles sont même remar- quables par leur sculpture et par l’angle apical externe prolongé en un tubercule, caractère unique jusqu’à présent parmi les nom- breuses espèces de ce genre. MIOLISPA DISCORS Senna. Ann. Soc. Ent. Belgique, XXXIX, p. 358, 1895. M. H. Fruhstorfer m'a envoyé un seul spécimen malheureusement femelle de cette espèce que j’ai déjà décrit de Penang et dont le type est conservé dans ma collection. Le 'reste encore inconnu. Je peux néanmoins donner la description des articles des antennes qui manquaient dans mon type. (1) Ann. Soc. Ent. Belgique, XXXIX, p. 558, 1895. 239 Articles 4°-8° tronqués en avant et postérieurement à côtés faible- ment obliques en arrière, 9° et 10° presque globuliformes, l’apical court, à peine plus long que le 40°, arrondi, atténué mais obtus à l’apex. Le spécimen en question provient de Toli-Toli (Nord Célèbes). MIOLISPA INTERMEDIA n. sp. d. Fulvo-ferruginea, nitida, elytris ferrugineis, interstitio 2° a suturali dilutiore, sutura et macula obsoletissima postmediana, lateribus prothoracis margineque antico infuscatis. Capite paullo longiore quam latiore, lateribus recurvis, supra convexo,levi; meta- rostro trisulcato, lateribus fere rectis; prorostro basi graciliore, sulcato, deinde levi, gradatim apicem versus ampliato ; antennis clavatis, articulis medianis gracilibus, submoniliformibus, 9° et 10° majoribus, rotundatis, illo basi augustato et vix longiore quam 10°: apicali ovato-conico. Prothorace oblongo-ovato, antice augustato, dorso convexo, haud sulcato, sparsim punctulato . Elytris usque ad medium lateribus paullo ampliatis, apici rotundatis et in medio levi- ter emarginatis, supra anguste punctato-sulcatis, sulco 1° impunc- tato, cœteris regulariter punctatis, interstitiis convexis ; metasterno abdomineque basi late sed parum profunde sulcatis. — Long. 7 mill. Hab. Toli-Toli (Nord Célèbes). Cette espèce est voisine de M. pygmæa Senna (!) de Penang et Ceram, mais en diffère par son corps plus robuste, par la tête com- parativement plus courte et plus renflée aux côtés, par le 10° article des antennes plus arrondi, par le prothorax plus renflé latéralement et enfin par la ponctuation des élytres plus régulière, La M. inter- media Senna, comme l'indique son nom, sert de trait d’union entre la M. pygmæa Senna et une espèce, M. Pascoei mihi, des Philippines, que je vais décrire prochainementet dont je connais même une variété des Moluques, mais se reconnaît surtout par la conformation des antennes dont les articles médians sont plus grêles et pas brièvement obconiques et les 9 et 10° plus longs, par le prothorax plus atténué en avant etc. Toutes les espèces ci-dessus se distinguent à leur tour des espèces du groupe M. sycophanta Senna (2) par le caractère tou- jours constant de la tête plus allongée. BARYRRHYNCHUS DEYROLLEI POW. Petit. Nouv. Ent. II, 1% février 1879, p. 298. M. H. Fruhstorfer a capturé cette espèce à Patunuang (Sud Célèbes). (1) Ann. Soc. Ent. Belgique, XXXIX, p. 360, 1895. (2) Ann. Mus. Civ. Stor. Nat, Genova, ser, 2, vol. XIII (XXXIII), p. 270, 1895. 240 SCHIZOTRACHELUS METALLICUS n. sp. Nigro-violaceo, nitore metallico; capite parce longiore quam latiore, basi in medio impresso, fronte foveolata ; metarostro elon- gato-conico, levi; prothorace elongato, profunde sulcato, lateribus punctato; elytris juxta suturam bisulcatis, cæterum striato-punctatis, apice in dj margine crasso in medio inciso instructo. — Long. 26 mill., © 22 mill. | Hab. Lompa Battau à 3,000 pieds (Sud Célèbes). «. Corps allongé mais assez robuste, d’une couleur noire violacée à reflets métalliques. Tête un peu plus longue que large, échancrée à la base au milieu, un peu déprimée en dessus, lisse, canaliculée en dessous. Métarostre une fois et demie aussi long que la tête, en cône allongé, sans sillon en dessus, canaliculé en dessous; méso- rostre élargi, arrondi et un peu élevé, sillonné; prorostre de la longueur du métarostre, quadrangulaire, graduellement plus large dans son tiers apical ; en dessous il est, comme le mésorostre, caréné au milieu, sillonné aux côtés. Antennes insérées à la moitié du rostre, courtes, à article 3° obco- nique et plus long que le 4°, celui-ci et les suivants submoniliformes, presque égaux, les % et 10° plus grands mais de la même forme, l’apical est plus long et conique. Prothorax en cône allongé, profondément sillonné sur le dos, ponctué aux côtés. Élytres allongées, faiblement rétrécies aux côtés vers la moitié, arrondies à l’apex et garnies d’un bord épais, échancré à la suture ; en dessus elles sont un peu déprimées, bisillonnées mais sans points distincts le long de l’interstice sutural, striées-ponctuées sur le disque, sillonnées près du bord latéral. Pattes courtes, fémurs inermes, jambes, surtout les postérieures, comprimées aux côtés, larges; tarses courts et robustes, à 1% arti- cle plus long que les suivants. Prosternum convexe, lisse; apophyse intercoxale angulaire, à bords élevés; métasternum sillonné au milieu et avec une rangée de points aux côtés, base de l'abdomen sillonnée et avec quelques points aux côtés, les segments suivants sont ponctués, l’apical est bifo- véclé et ponctué. ©. Plus courte et un peu plus robuste que le mâle; tête pres- que aussi large que longue, métarostre court, conique, sillonné ; prorostre grêle, filiforme ; antennes à articles un peu plus courts, prothorax de même plus court mais plus large; élytres presque tronquées à l’apex ; métasternum canaliculé, base de l’abdomen sans sillon, segment apical, de même que les 3° et 4°, un peu ponctué mais sans fovéoles. A one 241 Espèce bien distincte par la couleur métallique des téguments, elle est intermédiaire entre les deux sections établies par Lacordaire par la longueur de la tête qui n’est pas aussi allongée que chez S. cameratus Lac., S. dichrous Lac., etc., mais distinctement plus longue que chez S brevicaudatus Lac., S. madens Lac., etc. PRODECTOR FRUHSTORFERI nov. sp. Niger, opacus, sparse albo-pilosus, pilis stratis ad latera corporis crebrioribus ac sublineatim dispositis, elytris plus minusve late ferrugineo-vittatis, apice in longe appendiculatis. — Long. 4 26-46 mill., © 19-34 mill. Hab. Bua Kraeng à 5,000 pieds (Sud Célèbes). d. Corps allongé, d’un noir mat, revêtu partout de poils blan- châtres couchés, épars sur le rostre, la tête et les élytres, plus abondants et presque écailleux sur les côtés du corps et sur le pro- thorax où ils forment comme des raies; le dessous du rostre est abondamment poilu. Tête cylindrique, un peu déprimée et parfois canaliculée en dessus, avec une forte échancrure à la base ; rostre très allongé, métarostre beaucoup plus long que le prorostre, presque cylindri- que, faiblement sillonné en dessus au moins vers la base, fortement ponctué en-dessous et avec une rangée de petits tubercules latéra- lement ; mésorostre renflé, avec la lèvre inférieure plus large que la supérieure ; prorostre très court, sillonné en dessus, un peu déprimé, ponctué, graduellement élargi en avant, d’un noir assez brillant. Antennes de la longueur du rostre, grêles, à 1* article gros, le 2° plus court que le 3°, les suivants graduellement quoique faible- ment plus courts que le 3°, noueux au bout, les 9° et 10° cylindriques, plus longs que le 8°, l’apical est un peu plus court que les deux précédents pris ensemble, cylindrique, atténué en avant. Prothorax oblongo-elliptique, atténué en avant, assez profondé- ment sillonné dans les deux tiers basilaires, garni d’un rebord à la base. Élytres allongées, échancrées à la base et tuberculées à l’angle externe, plus étroites vers le milieu qu’à la base, graduellement retrécies à la déclivité apicale, terminées chacune par un long appendice laminaire, élargi vers le milieu, atténué vers l’apex, à bordslatéraux (dansla moitié basilaire) un peu relevés : en dessous chaque appendice est caréné le long de la ligne médiane. En dessus les élytres sont un peu déprimées, striées-ponctuées, avec une bande longitudinale irrégulière de couleur ferrugineuse. Pattes grêles, fémurs postérieurs ne dépassant pas le 2° segment abdominal ; métatarse postérieur presque aussi long que les deux articles suivants. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLI, 14 vit 97, 19 249 Métasternum sillonné dans la moitié apicale, base de l’abdomen et segment apical largement excavés, ce dernier ponctué. ©. Elle est proportionnellement plus robuste ; la tête et le méta- rostre sont plus courts, celui-ci conique, allongé; le prorostre est grêle, filiforme, un peu plus long que le métarostre, beaucoup plus long que le prorostre du mâle. Antennes à articles plus courts, les trois apicaux plus robustes. Prothorax de même plus court, plus élargi aux côtés ; élytres obtuses à l’apex, sans appendices. Abdomen ponctué mais pas excavé. Espèce voisine de P. laminatus Pasc., mais bien distincte par les élytres élégamment colorées en ferrugineux et manquant de la ligne blanchâtre formée de poils de chaque côté de la suture, les appendices apicaux sont même différents. La femelle a l’apex des élytres obtus et non mucroné. Comme l’espèce de Pascoe, notre nouvelle est variable par les dimensions du corps et par celles des appendices des élytres, lesquels dans les petits spécimens sont courts et un peu divergents, tandis que dans les exemplaires les plus grands ils sont droits et presque aussi longs que les élytres. J’ai voulu dédier cette belle espèce à M. Fruhstorfer auquel nous en devons la découverte, de même que celle d’autres intéressants Brenthides de Célèbes. HETEROPLITES CELEBICUS n. sp. Niger, subopacus, infra nitidus, prothorace lateribus sparsim punctulato; punctis pleramque squamosis, elytris substriato-punc- tulatis, utrinque juxta suturam lineola longitudinali squamosa (interdum indistincta) ornatis, angulo apicali externo appendiculo filiformi vel spina munito. Long. 12-35 mill. Hab. Lompa Battau à 3,000 pieds, Bua Kraeng à 5,000 pieds (Sud Célèbes). d. Tête allongée, en cône renversé, échancrée à la base, assez convexe en dessus, ponctuée, canaliculée. Métarostre très allongé, cylindrico-conique, peu profondément sillonné, bords du sillon et côtés du métarostre scabres; prorostre très court, sillonné, graduel- lement élargi en avant. Tête et métarostre en dessous sillonnés au milieu, le sillon furfuracé. Antennes filiformes, à 2° article un peu plus court que le 3°; 9° et 10° cylindriques, plus longs que les précé- dents ; l’apical est atténué au bout et un peu plus long que le 10°. Prothorax oblongo-conique, sillonné jusqu’à l’apex, faiblement ponctué aux côtés avec les points remplis d’un enduit furfuracé sou- vent peu visible. Élytres allongées, un peu plus rétrécies vers la moitié qu’à la 243 base, faiblement striées-ponctuées, avec une étroite ligne blanchä- tre formée de petites écailles condensées à côté de la suture; l’angle externe de chaque élytre est garni d’un appendice filiforme, presque droit, obtus au bout, de longueur variable, au maximum aussi long que la moitié du métarostre, spiniforme et très court dans les petits spécimens. Pattes allongées, grèles, fémurs médians et postérieurs faible- ment sillonnés sur les côtés, les postérieurs ne dépassent pas le 2° segment abdominal ; métatarse postérieur plus long que les deux articles suivants pris ensemble. Corps en dessous d’un noir assez luisant, prosternum convexe et lisse, métasternum et base de l’abdomen convexes, souvent revêtus d’un enduit furfuracé aux côtés, le 2° segment de l’abdomen est faiblement ponctué. M. H. Fruhstorfer m’a envoyé plusieurs mâles, mais pas une seule femelle. Cette espèce est bien distincte de H. erythroderes Bohm. par son corps plus robuste, par la tête en cône renversé, par le méta- rostre unisillonné, les élytres plus faiblement ponctuées et avec l'apex différemment conformé, enfin par sa coloration uniforme. HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE L’'AMÉRIQUE DUSUD par Paul Hognin. Odozana Metalica n. sp. — 22 mill. — Dessus des supérieures d’un beau vert métallique, irisé de ferrugineux au départ et le long du bord interne; toute l’extrémité terminale de l’aile d’un jaune mat. La frange bleu violet foncé. Dessus des inférieures bleu violet pâle avec l’extrémité apicale jaunâtre ; la frange bleu violet. Dessous des quatre ailes bleu violet, le quart terminal des ailes jaune et les franges bleu violet. Antennes épaisses, rugueuses, d’un beau vert métallique ainsi que la tête et le collier; dessus du corps bleu violet; dessous du corps et pattes vert métallique. Loja ; une ©. Perophora Ventana n. sp. — 53 mill. — Port de Bactreana Btl. Dessus des quatre ailes brun rougeâtre semé d’atomes noirs s’assombrissant le long du bord terminal, traversé par une fine ligne commune, noire, coupant les inférieures dans leur milieu en droite ligne, continuant sur les premières ailes toujours droite jus- qu’auprès de la côte que cette ligne rejoint par un brusque crochet 244 intérieur. Sur chaque aile un gros point vitré cellulaire, contigu à la ligne aux inférieures. Franges concolores. Dessous comme le dessus mais plus fortement semé d’atomes noirs. En outre, au lieu d’être droite, la ligne commune s'arrondit aux quatre ailes, assez irrégulièrement d'ailleurs, et la tache vitrée des inférieures se trouve assez éloignée de la ligne. Antennes fortement pectinées pour les trois premiers quarts, le dernier quart recourbé et à pectination diminuant jusqu'aux extré- mités ; corps très velu et pattes de même couleur que les ailes. Un exemplaire de Mérida (Venezuela). Leucania Tiniloides n. sp. — 31 mill. — Port de Tinila Schs. d'avec lequel j'aurais hésité à séparer cette espèce si les palpes n'étaient aussi différents. Dans Téinila, le second article est poilu, plus gros à la base, aminci au sommet et le troisième article en sort si petit qu’il est à peine visible ; dans Téiniloides, le deuxième article est au contraire plus mince à la base, paré d’une brosse de poils qui s’allonge au sommet et le troisième article, qui fait un coude léger au sortir du second, est, au moins, moitié aussi long que celui-ci. he Dessus des supérieures gris, de teinte plus foncée et plus unie que dans Tinila; la médiane marquée en blanc avec les deux traits noirs bien indiqués, immédiatement en dessous au départ et en dessus dans la partie extérieure ; la ligne extracellulaire de points noirs sur les nervures et la série de points terminaux entre les nervures comme dans Ténila; à la place de l’orbiculaire, un petit point noir et à l’extrémité de la cellule un plus gros point, bien séparé de la médiane, tandis que dans Ténila, ce point est plus petit et se place tout contre elle ; enfin, les nervures sombres, presque partout bordées de chaque côté par des lignes plus claires (dans Tinila les nervures sont au contraire plus claires que le fond). Dessous des supérieures grisâtre, plus sombre au milieu où le point cellulaire noir se retrouve, la cellule couverte de poils, le bord terminal avec la série de points internervuraux. Frange concolore. Inférieures d’un blanc uni et brillant en dessus, en dessous blan- ches avec la côte testacée ; des deux côtés quelques points termi- naux noirs. Franges blanches. Loja ; sept © dont deux prises en octobre 1886. Cette description est faite notamment sur une © très fraîche et bien marquée, ear dans la plupart des autres spécimens certaines parties des dessins manquent ou sont à peine indiquées. Leucania Sagita n. sp. — 32 mill. — Dessus des supérieures jaune terreux, traversé par deux traits bruns acérés se faisant suite; le premier immédiatement en dessous de la médiane au départ de SE pe ETAT AE AEIVA Ÿ PAT E- LCD de mr C4 rie 0 Se AA ri ant. rate, 7 2. de : A" RE à és LE et Rte et LÉ DE L s” j ; J 245 la base, le second immédiatement au-dessus dans la cellule au delà de laquelle il est continué par une ombre qui s’élargit le long du bord terminal spécialement entre la 2 et la 2’. Un petit point rond, brun, surl’emplacement de l’orbiculaire et un second point plus gros à la limite de la cellule; enfin une double rangée de points plus ou moins distinctement indiqués, savoir : une rangée subterminale sur les nervures et une rangée terminale entre les nervures. Franges concolores. Dessous des supérieures d’un fauve clair brillant avec la série des points terminaux et le point limitant la cellule comme en dessus, celle-ci couverte de poils fauves. Dessus et dessous des inférieures d’un blanc pur brillant avec quelques points terminaux noirs, la côte des inférieures fauve en dessous et la frange blanche. Palpes poilus à dernier article très court ;antennes finement pubescentes; thorax couvert de longs poils, corps et pattes fauves. Loja; deux (;. Cette espèce a le port d’Albilinea Gn. et se place dans ce groupe. Leucania Mocoides n. sp. — 32 mill. — Fond des supérieu- res fauve avec le double trait noir (particulier à beaucoup d’espèces du genre) immédiatement sous la médiane dans la première moitié de l’aile, au-dessus, et se prolongeant presque jusqu’au bord dans la moitié extérieure ; enfin une double ligne de points noirs : la pre- mière, extracellulaire; la seconde, subterminale; toutes deux intranervurales. Les nervures brunes, un fin liseré terminal brun; la frange blanchàtre coupée au milieu de gris. Dessus des inférieures blanc avec la bordure terminale grisâtre. Frange blanche. Dessous des supérieures grisâtre uni, la cellule couverte de poils; frange comme en dessus. Dessous des inférieures blanc, la côte et Le bord terminal grisâtres; frange blanche. Palpes poilus, le dernier article glabre et court; antennes finement pubescentes ; tête, thorax, pattes et anus couverts de longs poils fauves. Loja; un . Cette espèce a le port d’Albilinea Gn., mais l’absence du trait blanc sur la médiane et les deux rangées de points l’en distinguent au premier coup d’œil; elle se rapproche aussi beaucoup d’aspect de Commoides Gn., mais cette dernière espèce a les nervures blanches, Mocoides brunes ; Commoides a sa série de points extracellulaires posée sur les nervures, Mocoides l’a entre les nervures; dans Com- moides la seconderangée est terminale, dans Mocoides subterminale. | 246 Leucania Amina n. sp. — 40 mill. — Dessus des supérieures fauve, finement strié entre les nervures, sans autre dessin qu’une raie brune partant de la base et traversant la cellule pour se fondre dans les stries du bord terminal ; le bord interne plus sombre. Dessous des supérieures fauve pâle, uni, la cellule poilue ; franges concolores. Inférieures d’un blanc crémeux brillant dessus et dessous, la côte teintée de fauve et avec une série de points ou taches terminales fauves entre les nervures ; franges blanc crémeux. Deuxième article des palpes long, un peu recourbé et garni de longs poils ; troisième article court et obtus ; antennes finement pubescentes ; tête, corps et pattes fauves. Loja ; deux ©. Cette espèce rappelle notre Leucania Loreyi européenne. Caradrina Blanduja n. sp. — 33 à 35 mill. — Dessus des supérieures gris fauve (dans un certain nombre d'exemplaires gris brun), la côte coupée de trois points noirs, le premier basilaire, suivi d’un commencement de ligne, le second au premier quart, le troisième au deuxième tiers, Ces deux derniers points sont le départ de deux lignes transversales, une extrabasilaire flexueuse, assez mal dessinée, plus éloignée de la base au bord interne qu’à la côte ; la seconde, mieux écrite, composée d’une série de festons assez réguliers les pointes en dehors, contourne la cellule au départ de la côte et aboutit au dernier quart du bord interne ; une ligne subterminale ombrée, plus droite, souvent peu distincte la suit et l’aile finit avec une série de lunules noires terminales placées entre les nervures. L’orbiculaire et la réniforme sont à peu près fondues dans le fond chez plusieurs exemplaires, dans quelques- uns se voient distinctement cerclées de jaunâtre. La frange, fauve au départ, est coupée par une ligne festonnée brune, puis devient blanche, puis brune et enfin pâle. Inférieures blanches, nacrées, les nervures plus sombres ; fran- ges plus foncées. Dessous gris aux supérieures, blanchâtre aux inférieures, bril- lant, chaque aile avec un point cellulaire ; une ligne extracellu- laire visible dans les moitiés supérieures ; les franges concolores. Loja ; une série d'exemplaires. Peu d'exemplaires ont les dessins bien marqués, la plupart du temps ceux-ci s’effacent ou même disparaissent complètement. Eurois Espumosa n. sp. — 43 mill. — Dessus des supérieures gris rosé marqué d’un gros point jaune à l’extrémité de la cellule, la côte coupée de noir, un trait noir bien marqué entre la médiane, la 4 et la sous-médiane, trait coupé par une bande subterminale 117 247 plus claire mais reparaissant au bord terminal ; entre cette bande plus claire et le bord, une ligne chevronnée noire, incomplète ; frange couleur du fond. Dessus des inférieures noirâtre, la base couverte de poils blancs, frange blanche. Dessous des supérieures grisâtre, la côte coupée de noirâtre, un point cellulaire et l’indication de deux lignes, une extracellulaire et une terminale, chevronnées. Dessous des inférieures d’un blanc sale, la base et le bord lavés de noirâtre, un point cellulaire et une ligne subterminale assez irrégulière. Palpes dépassant peu la tête, second article long et poilu, troisième article court et mince; antennes filiformes; tête rosée entre les antennes ; thorax couvert de longs poils jaunes et bruns; abdomen gris dessus et dessous; poitrine couverte de poils rosés ; pattes grises. Loja; un (. Renodes Moha n. sp. — 35 mill. — Dessus des ailes fauve terreux avec les lignes et dessous brun ferrugineux. La ligne com- mune est assez droite et bordée extérieurement de blanc aux inférieures, fortement coudée à la hauteur de la cellule aux supé- rieures qui ont, en outre, une seconde ligne, l’extrabasilaire, moins bien dessinée et saillante à la côte. Aux premières ailes, à la place de l’orbiculaire, un point brun; la réniforme en forme de croissant, mince, blanche cerclée de brun; aux inférieures, un trait cellulaire noir; aux quatre ailes, une série de points sulterminaux et aux supérieures une ombre subapicale brune entre l’extrémité coudée de la ligne et le bord interne. Les ailes à bord terminal festonné, liserées de brun ferrugineux; la frange brune. Dessous des ailes gris, plus pâle aux inférieures, avec la ligne commune comme en dessus et une seconde ligne, subterminale, parallèle mais sans coude à la côte des supérieures. Ces deux lignes assez régulièrement festonnées. Orbiculaire des supérieures et trait cellulaire des inférieures comme en dessus. Franges concolores. Antennes crénelées à cils très fins ; palpes avec le troisième arti- cle des trois quarts aussi long que le second; tête, corps et pattes même teinte que le fond des ailes. Loja; quatre (.. Syrtodes Zofra n.sp. — 37 mill. — Dessus des premières ailes de teinte mousse sale, avec l'extrémité de l’apex plus pâle et semé de nombreux points blancs. Parmi ceux-ci on peut distinguer les suivants : deux points blancs sur le bord interne ; cinq points blancs en ligne au-dessus de la sous- médiane; un entre 2 et 3; un dans la cellule; trois entre 2 et 1; quatre entre À et 1’ puis enfin une rangée de trois subapicaux. 248 Dessus des inférieures blanc argenté avec le bord terminal large- ment marbré de stries mousse et la frange roussâtre. Dessous des premières ailes gris mousse pâle avec la plupart des points du dessus, la pointe apicale blanche. Dessous des inférieures blanc entièrement marbré de mousse pâle et avec un point cellulaire vaguement indiqué. Antennes longues, à peine veloutées; palpes courts, à dernier article grêle ; thorax teinte des supérieures. | Loja; un 4. Un exemplaire bien pareil existe au British Museum, sans nom. Phakellura ? Tiricialis n. sp. — 35 à 37 mill. — Dessus des quatre ailes jaune d’ocre vif, les supérieures avec une large tache blanche immédiatement après la cellule, un peu oblongue, finissant sur la 4 qui la borde d’un large trait noir; la sous-médiane égale- ment couverte d’un trait noir terminal. Extérieurement à cette tache blanche lPaile est noire avec deux ou trois petits traits blancs sub- apicaux. Les inférieures avec l’apex noir et une série de traits terminaux noirs placés sur les nervures et souvent entremêlés de blanc. Le trait sur la 4 plus long. Après la nervure interne l’aile et la frange reprennent la teinte ocre du fond. Le reste des franges noir. Dessous comme le dessus. Antennes très finement pubescentes; tête, thorax et corps ocre vif, dessous du corps et pattes plus pâles. . Loja; onze ©. Margarodes Pradolalis n. sp. — © 33 à 37 mill. — Dessus des supérieures d’un vert d’eau pâle luisant, la côte bordée d’une large bande brune, droite, émettant un trait à l'extrémité de la cellule, restant entière à l’extrémité apicale dans un exemplaire, mais dans tous les autres coupé à l’apex par une petite échancrure verte ; le bord terminal très finement brunâtre avec un petit point brun à l'extrémité des nervures. La frange crème. Inférieures également vert d’eau mais plus pâle encore et semi- transparentes, avecde très petits points brunsterminaux à l’extrémité des nervures et la frange crême. Dessous comme le dessus mais plus pâle. Antennes finement pubescentes; tête brune ; thorax couvert de longs poils, brun dans la moitié antérieure puis crème; dessus du corps brun, dessous du corps et pattes crème (sauf les tarses de la première paire qui sont teintés de brun). Loja ; onze exemplaires, tous ©. Leucochroma ? Cecinalis n. sp. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes d’un beau blanc pur, les supérieures marquées de quatre points noirs: deux sur la côte, dont un au départ, le troisième / PRE 20 z ‘ . , v EE le À f 0 ie EG UE ST de de Ge TS nn 7 MCE \ 249 à l'extrémité de la cellule, le quatrième au bord terminal; ces points sont accompagnés de taches rousses : une apicale, une subapicale, une tache en cercle au second tiers de la côte, enfin un commence- ment de ligne médiane au second tiers du bord interne. Cette ligne se continue aux ailes inférieures qu’elle traverse, arrondie, pour finir au bord abdominal. Les inférieures sont en outre marquées de deux points noirs : un plus gros, cellulaire ; le second vers le milieu du bord terminal, Les quatre ailes ont un fin liseré roux et les franges blanches. Dessous des supérieures enfumé luisant avec un point cellulaire noir; dessous des inférieures blanc avec l’apex enfumé et le point cellulaire paraissant par transparence ; franges blanches. Antennes filiformes; palpes recourbés, à dernier article mince et assez long. Loja ; deux ©. Cliniodes Rubialalis n. sp. — 27 à 32 mill. — Dessus des supé- rieures d’un brun ferrugineux coupé par une bande blanche qui de l’apex traverse l’aile en ligne droite pour aboutir au second tiers du bord interne. Cette bande, plus large à l’apex, diminue ou même n’est plus marquée intérieurement dans beaucoup de spécimens que par quelques écailles blanches, elle est accompagnée d’une série de points noirs plus ou moins nombreux (un exemplaire en porte sept bien indiqués). A l’extrémité des nervures un petit point blanc ter- minal, la frange concolore. On aperçoit un tout petit point blanc cellulaire. Inférieures d’un blanc crémé luisant avec la frange concolore, le bord terminal plus sombre. Dessous des supérieures gris brun uni luisant, la côte plus pâle; dessous des inférieures comme le dessus mais plus terne. Antennes finement pubescentes; tête et thorax brun ferrugineux mélangé de blanc. Loja; un grand nombre d'exemplaires. La Botys Rocinalis n. sp. — 24 à 26 mill. — Dessus des pre- mières ailes jaune ocracé, traversé par deux lignes brunes : une extrabasilaire arrondie et incomplète; une extracellulaire mieux marquée, quittant le bord interne au second tiers, infléchie au milieu, puis atteignant la côte peu avantl’apex.Extérieurement à cette ligne l'aile prend une teinte brunâtre ; côte brune au départ, la cellule se terminant sur une tache brune qui se fond sur la seconde ligne. Une série de points terminaux bruns. Frange concolore. Dessus des inférieures et frange d’un crémé luisant avec l’apex gris et un fin liséré brun. Dessous des supérieures d’un jaunâtre pâle avec l’extracellulaire 250 et les points terminaux comme en dessus, une ombre basilaire et la tache cellulaire. Dessous des inférieures teinté de jaunâtre, une ombre cellulaire, une ligne centrale arrondie, peu marquée et des points terminaux. Antennes crénelées; palpes droits. Loja ; quatre ©. Syllepis Serosalis n. sp. — 23 mill. — Dessus des quatre ailes d’un jaune pâle transparent; les supérieures avec la côte, l’apex et le bord terminal d’un brun vineux très chaud; les infé- rieures avec l’apex et la seconde moitié du bord terminal de même teinte. Cette teinte vineuse envahit en outre aux supérieures toute la partie apicale de l’aile, la base et émet deux traits dans la cellule; l’un vers la base, le second, plus large, à l'extrémité. De ces deux traits sortent dans le fond de l’aile comme deux lignes à peine visi- bles qui se fondent en passant aux inférieures dans une seule ligne centrale toujours à peine sensible. Dessous absolument comme le dessus mais plus pâle et sans aucune indication des lignes centrales. Antennes finement pubescentes ; palpes droits à dernier article fin et court, brun vineux ainsi que la tête et le dessus du corps; dessous de l’abdomen et pattes jaunâtres, la première paire partiel- lement marquée de vineux. Loja ; une ©. LISTE DES £EUCNEMIDÆ DU MUSÉE DE BERLIN ET DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES, par Ed. Fleutiaux. 1. MELASIS PECTINICORNIS Mels. N.-Amér. 2. THAROPS RUFICORNIS Say. N.-Amér. 3. T. PicTETI Bonv. (opacus in litt.). Brésil. 4. Tharops antennalis n. sp. — çj. Long. 8 mill. — Corps allongé, parallèle; d’un jaune pâle orné de taches noires sur la tête et le pronotum et avec l’extrémité des élytres également noire; couvert d’une pubescence jaune plus longue sur le pronotum. Tête bordée de noir en avant et autour des yeux; ponctuation médiocre, nullement rugueuse, plus forte en avant du front. Épistome d’un brun noirâtre, à peine rétréci à la base, un peu plus large que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes d’un brun foncé avec le deuxième article ferrugineux; premier article plus long que les SES ” + 2 d! dt 251 deux suivants ; deuxième très court, moins long que large; troisième plus long que le suivant, triangulaire; quatrième à dixième pro- longés à la base en un rameau beaucoup plus long que Particle lui- même, surtout dans ceux du milieu; dernier aussi long que les trois précédents réunis, allongé, plus épais que les autres. Pronotum à peu près aussi long que large, orné de chaque côté d’une tache noire oblonguesur le bord latéral et d’une autreau milieu, au-dessus de la base; côtés presque droits, à peine sinués, légèrement rétrécis en avant seulement tout près du bord antérieur ; ce dernier un peu échancré au milieu ; ponctuation assez fine, peu serrée, nullement rugueuse. Écusson triangulaire, assez allongé. Élvtres faiblement atténués en arrière, arrondis au sommet, rembrunis sur les côtés et à l'extrémité, légèrement striés, rugueux. Dessous de la même cou- leur avec l'extrémité de l’abdomen noirâtre. Saillie prosternale étroite, courte. Épisternums métathoraciques subparallèles. Hanches postérieures dilatées en dedans, plus larges en dehors qu'au milieu. Abdomen comprimé latéralement, les trois premiers segments visi- blement relevés au milieu; l’avant-dernier prolongé en pointe; dernier armé de deux épines courtes avant le sommet et terminé par une pointe tronquée; dernier segment dorsal et pointe terminale du dernier segment abdominal visibles en dessus. Pattes jaunes avec la seconde moitié des tibias et les trois premiers articles des tarses noirs. Deli, N.-0. Sumatra; un exemplaire. Le pronotum à peine sillonné au milieu, tout à fait à la base et sa coloration claire distinguent facilement cette espèce; la forme franchement triangulaire du troisième article des antennes et les lamelles des autres, inégales et moins longues, caractérisent spécia- ment cette espèce. 9. TEMNILLUS LEPRIEURI Guér. Para. 6. ARISUS CASTELNAUI Bonv. S.-0, Bornéo. 7. À. ORIENTALIS Cast. Java. 8. [IDIOTARSUS SULCICOLLIS Bonv. Brésil. 9. STETHON PECTOROSUS Lec. (Eucnemis cylindricus in litt.). Missouri. 10. PŒCILOCHRUS GROSSICOLLIS Bonv. (Eucnemis bucephalus in litt.). Madagascar (Goudot). 11. DELTOMETOPUS AMŒNICORNIS Say. N. Amér. 12. D. coNsTRICTUS Bonv. Brésil. 13. DromxoLUS OBLITUS Fleut.(Fornax breviusculus in litt.). Brésil. 44. D. NITENS D Horn (Fornax archesides Mus. Berl.). N. Amér. 15. D. BAsALIS Lec. N. Amér. (Nevada). 252 16. D. sp.? Madagascar (Goudot). Un seul exemplaire sans pattes ni antennes, portant le nom de F. subnudus. Je le rapproche de D. Goudoti, mais sa taille est plus grande, sa forme plus allongée et sa couleur d’un brun rougeâtre. 17. PARADIÆRETUS FLABELLICORNIS Fleut. Colombie (0. Thieme). 48. CERATUS DorraI Fleut. Sumatra. 19. Fornax dircæoides n. sp. — Long. 8 ; larg. 2 1/3 mill. — Corps allongé, peu convexe, atténué en arrière seulement dans le dernier tiers ; d’un brun foncé, rougeâtre à l’extrémité des ély- tres, couvert d’une pubescence jaunâtre pas très serrée. Tête à ponctuation médiocre, carène interoculaire à peine interrompue au milieu. Épistome très rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, ne dépassant pas la base du prothorax, nullement dentées ; deuxième article subégal au quatrième ; troisième plus long; cinquième à dixième plus longs que le quatrième, subégaux; dernier allongé, terminé en pointe, presque deux fois plus long que le précédent. Pronotum un peu plus long que large, rétréci en avant seulement, près des angles anté- rieurs; ponctuation médiocre, nullement rugueuse. Élytres rétrécis en arrière seulement à partir du tiers postérieur, à peine distincte- ment striés, assez finement ponctués. Dessous de la même couleur, légèrement ponctué, plus distinctement sur le propectus. Sillon marginal profond, lisse, limité en dedans par une carène. Saillie prosternale atténuée en arrière, subarrondie à l’extrémité. Épister- nums métathoraciques parallèles, beaucoup plus étroits que les épipleures des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches posté- rieures très rétrécies en dehors.Dernier segmentabdominal arrondi. Pattes ferrugineuses. Philippines (Cumming); un exemplaire. Cette espèce est voisine de fulvus, d’une couleur plus foncée, corps moins atténué en arrière, ponctuation moins forte. Elle a le facies de seponendus, mais paraît cependant plus étroite. 20. F. FuLvus Mots. (linearis in litt.). Ceylan. 21. FORNAX LACERDAI Bonv. X L'auteur dit, au numéro 33 de son tableau des espèces du genre (Mon., p. 301) : Front marqué d’une carène longitudinale distincte. Puis, à la description de l’espèce, p. 339 : Le F. Lacerdai se recon- naît facilement du précédent (salax) à son front dépourvu de carène longitudinale. Je rapporte avec doute à cette espèce, un petit exemplaire de Bogota portant le nom inédit de Fornax tener. Il mesure 6 1/2 mill.; la carène interoculaire bien marquée, passe visiblement sur la base de l’épistome; la tête est marquée au milieu d’une fine carène longi- tudinale s'étendant de l’épistome jusqu’au sommet du vertex. 253 29, Fornax cervinus (Moritz) nov. sp. — Long. 6 à 8 mill. — Corps allongé, peu convexe, atténué dans la seconde moitié; d’un brun rougeûtre clair, couvert d’une pubescence jaune, courte et peu serrée. Tête à ponctuation assez forte ; front légèrement déprimé en avant; carène interoculaire entière. Épistome très rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes ferrugi- neuses, moniliformes, dépassant à peine la base du prothorax; deuxième article subégal au quatrième; cinquième plus long que le précédent; suivants graduellement allongés et légèrement élargis au sommet ; dernier plus long que le précédent. Pronotum un peu plus long que large, parallèle en arrière, rétréci en avant à partir du tiers antérieur, déprimé à la base ; ponctuation assez forte, rugueuse sur les côtés. Élytres atténués en arrière au delà de la moitié, striés; ponctuation rugueuse à la base et à l’extrémité, simple et moins forte au milieu. Dessous de la même couleur; ponctuation forte sur le propectus, s’atténuant en arrière; pubescence semblable. Sillon antennaire profond, lisse, parallèle, limité en dedans par une carène. Bord inférieur des propleures égal à l’interne. Saillie prosternale atténuée en arrière. Épipleures des élytres rétrécies en arrière, limitées en dehors par une faible carène. Épisternums métathora- ciques étroits, parallèles. Hanches postérieures anguleuses, très rétrécies en dehors. Dernier segment abdominal atténué en arrière, nullement comprimé. Pattes ferrugineuses; tibias postérieurs aussi longs que les tarses; premier article des tarses postérieurs aussi long que les suivants réunis; ongles petits, épaissis à la base. Colombie ; deux exemplaires. Cette espèce est voisine de Lacerdæi; elle est moins atténuée en arrière; se distingue par sa carène interoculaire entière, son front dépourvu de carène longitudinale. Pour Lacerdai, Bonvouloir dit dans son tableau, au numéro 33 (Mon., p. 301) : Front marqué d’une carène longitudinale distincte, et plus loin, dans la description (p. 338) : sans trace bien distincte de carène longitudinale médiane. 23. Fornax ebeninus n. sp. — Long. 7 1/2; larg. 2 1/4 mill. —- Corps allongé, peu convexe, d’un noir brillant, pubescence obscure peu apparente. Tête à ponctuation assez forte; carène interoculaire entière. Épistome très rétréci à la base, plus étroit que l’espace com- pris entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, moniliformes, dépas- sant un peu la base du prothorax; deuxième article aussi long que le quatrième ; troisième une fois et demie plus long que le quatrième; quatrième et cinquième subégaux ; suivants graduellement allongés ; dernier atténué au sommet. Pronotum aussi long que large, peu atténué en avant, arrondi près des angles antérieurs, déprimé à la base, assez fortement ponctué. Élytres atténués seulement dans leur 254 seconde moitié, striés, rugueux. Dessous d'un brun noirâtre ; ponc- tuation assez forte sur le propectus, plus fine en arrière ; pubescence grise peu serrée. Sillon marginal lisse, peu profond. Propleures un peu plus longues que larges à la base. Saillie prosternale atténuée en rond en arrière. Épipleures des élytres non sillonnées, rétrécies en arrière, limitées en dehors par une faible carène. Épisternums métathoraciques parallèles, plus étroits que les épipleures à la moitié de leur longueur. Hanches postérieures subanguleuses, très rétrécies en dehors. Dernier segment abdominal arrondi. Pattes d’un brun foncé un peu rougeûtre. Cuba; un exemplaire. Cette espèce est voisine de badius; sa forme générale assez large, sa couleur noire, sa carène interoculaire très apparente sur la base de l’épistome la caractérisent particulièrement. 24. F. BADIUS (?) Mels. N. Amér. 25. F. MERIDIANUS (?) Bonv. Brésil. Un exemplaire rougeâtre, probablement immature, en mauvais état, portant le nom inédit de F'. laetus. 26. F. MIRABILIS Bonv. Malacca. 27. F.INcIsus Bonv. | S.-0. Bornéo (Grabowsky). 28. F. NIETNERI Redt. Ceylan. 29. F. MACROCERUS (?) Bonv. Madagascar (Goudot). Un petit exemplaire de 8 mill. portant le nom de F. soricinus, que je rapporte avec doute à cette espèce à cause de son pronotum graduellement rétréci de la base au sommet et ponctué-rugueux. 30. F. PILOSELLUS Bonv. ({omentosus in litt.). Colombie, Bogota (0. Thieme), Brésil. 31. F,. LURIDUS Chev. Cuba. 32. F. CALCGEATUS Say (crassicollis Knock). N. Amér. 33. F. ruMmiIpIcOLLIS Redt. Deli, N.-0. Sumatra, Bornéo, S. Célèbes (C. Ribbe). 34. F. AFRICANUS Bonv. (zanzibaricus Kolbe). Zanzibar, Togo, Bismarkburg (Conradt). 35. F. UNICUS Fleut. Togo, Bismarkburg (Conradt). 36. F. VARHPENNIS Bonv. (sanguineosignatus Mus. Berl.). Brésil. 37. ENCALOSOMA VERSICOLOR Cast. Id. 38. DICLADUS BIPECTINATUS Bonv. (Galbodema biramosa Mus. Berl.). Pulo-Loz. 39. PLESIOFORNAX GRAVIS Bonv. Brésil. Cet exemplaire porte une étiquette Fornax sericatus Mann.; Bonvouloir a pensé que cette espèce devait être un Élatéride. 40. P. MEGACERUS Bonv. Brésil. 41. P. UNGUICULARIS Bonv. (Fornax madagascariensis, Mus. Berl.). Madagascar (Goudot). 255 42. EUCALODEMAS ANTIQUUM Bonv. (Eucalosoma ardens in litt.). Brésil. 43. SCYTHON COLORATUS Bonv. Deli, N.-0. Sumatra, 44. S. APICALIS Bonv. Id. 45. S, NIGRIPENNIS Bonv. Id. 46. S. ULTIMUS Bonv. S.-0. Bornéo (Grabowsky). 47. BALISTICA PICIPES Mots. Ceylan. 48. ENTOMOPHTHALMUS INTERRUPTUS Bonv. (Microrhagus luridi- pennis in litt.). Brésil. 49. MICRORHAGUS RUFICEPS (?) D° Horn. Rio-Magdalena, Colombie (0. Thieme). Un exemplaire de 3 1/4 mill. 90. M. AMAZONICUS Bonv. Brésil, 51. Microrhagus melasoides n. sp. — Long. 41/2 mill. — Corps allongé, peu atténué en arrière, assez convexe ; d’un noir peu brillant ; pubescence grise, très courte et peu apparente. Tête rugueuse. Épistome rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes d’un brun de poix, à deuxième article ferrugineux ; atteignant la moitié du corps; deuxième article très petit; troisième aussi long que le premier, comprimé, très élargi au sommet; quatrième à dixième plus courts, graduellement pectinés ; dernier très allongé. Pronotum aussi long que large, parallèle, rétréci en avant seulement près des angles antérieurs, sillonné au milieu, marqué à la base de deux impressions longitu- dinales séparées par une bosse peu saillante, couvert d’une forte rugosité. Élytres faiblement atténués en arrière, rétrécis assez brus- quement à partir du quart postérieur, fortement striés, très rugueux, surtout à la base. Dessous de la même couleur ; ponctuation très forte sur le métasternum, un peu moins sur le propectus, plus fine et plus serrée sur l’abdomen. Sillon juxta-sutural lisse, brillant, mais nullement excavé, très élargi et effacé en arrière; sa carène externe peu apparente, parallèle à la carène latérale; celle-ci interrompue près du bord antérieur; carène supplémentaire anté- rieure courte. Épisternums métathoraciques triangulaires. Hanches postérieures parallèles. Dernier segment abdominal atténué en arrière et terminé en pointe. Pattes d’un brun de poix avec les tarses jaunâtres ; tibias postérieurs plus longs que les tarses; premier article des tarses postérieurs moins long que les suivants réunis; tarses simples. Brésil ; un exemplaire. Espèce très voisine de advena; antennes pectinées ; élytres très distinctement striés, plus rugueux ; carène postérieure du pronotum dépassant la moitié en avant. 256 Ce type est l’exemplaire cité par Bonvouloir à la page 881 de sa Monographie, à propos de l’Hylochares melasinus Latr. 52. MICRORHAGUS UNICUS (?) Bonv. Colombie, Las Tibayes (0. Thieme). Un exemplaire avec lequel je n’ose faire une espèce nouvelle avant de connaître en nature le véritable unicus. Chez l’insecte du Musée de Berlin, les antennes sont fortement dentées, les élytres non striés, le sillon juxta-sutural seulement un peu plus large à la base qu’en avant avec sa carène externe effacée en arrière, les pattes d’un jaune pâle, légèrement ferrugineux sur les cuisses. 93. MICRORHAGUS ADVENA (?) Bonv. Colombie, Las Tibayes (0. Thieme). Un exemplaire de 2 1/2 mill. chez lequel la carène postérieure dépasse la moitié en avant; les élytres sont distinctement striés, sur- tout en arrière et assez rugueux. 94. MICRORHAGUS METICULOSUS Bonv. (longicornis Knock). N. Amér. (Knock). 99. M. HUMERALIS Say. N. Amér. 96. M. AUDAXx D" Horn. Id, 97. ADELOTHYREUS FLAVOSIGNATUS Bonv. Colombie, Bogota (0. Thieme). 98. ARRHIPIS SUBACUTA Guér. S. Joào Sello. 99. A. LANIERI Guér. Porto-Rico. 60. A. BRASILIENSIS Fleut. (Hylochares volvulus Musée Ber- lin = Hylochares umbrinus Mus. Berl.). Para, Bolivie. 61. Arrhipis castanea n. sp.— Long. 5 mill.— Corps allongé, atténué en arrière; d’un rouge ferrugineux, plus clair sur les élytres; pubescence jaune écartée. Tête grossièrement rugueuse; front déprimé en avant. Épistome rétréci à la base, à peine plus large que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes ferrugi- neuses, dentées, dépassant un peu la base du prothorax ; deuxième. article court, à peine plus long que large; troisième presque aussi long que les deux suivants, élargi au sommet ; quatrième subégal au deuxième ; les autres plus longs, subégaux ; dernier ovale, plus mince et plus allongé que le précédent. Pronotum aussi long que large, droit sur les côtés, arrondi en avant, déprimé en dessus et à la base ; ponctuation grosse surle disque, plus serrée et rugueuse sur les côtés ; base marquée au milieu d’une carène préscutellaire et sur les côtés d’une impression longitudinale près des angles postérieurs. Élytres atténués à partir de la base, arrondis au sommet; stries à peine apparentes; ponctuation écartée peu rugueuse. Dessous plus clair; ponctuation grosse etécartée sur le propectus et le métasternum, fine 257 et plus serrée sur l’abdomen. Carène supplémentaire antérieure du pronotum très courte; la marginale inférieure n’atteignant pas la moitié en arrière, la postérieure interrompue avant le bord anté- rieur. Épisternums métathoraciques très étroits, parallèles, moins larges que les épipleures des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans. Pattes d’un ferrugineux jaunâtre ; tarses postérieurs plus courts que le tibia; leur premier article plus court que les suivants réunis; ongles simples. Indes orientales ; un exemplaire. Cette espèce peut se rapprocher de ortentalis, mais s’en distingue par sa couleur ferrugineuse, la ponctuation moins serrée, l’épistome plus rétréci à la base, les articles des antennes nullement transver- saux, le dernier segment abdominal moins largement arrondi et le sommet des élytres non prolongé en pointe un peu avant l’extré- mité, simplement arrondi dans le sens de l’épaisseur. 62. EMATHION LEPRIEURI Cast. Pérou, Colombie. 63. NEMATODES SIMULANS (?) Chev. Colombie, Rio-Magdalena (0. Thieme). 64. N. CUNEATUS Guér. Brésil. 65. N.mAJoRBonv. Un exemplaire de Melbourne portant le nom de N. badius in litt. Bonvouloir a indiqué comme provenance, Victoria (États-Unis). C’est là évidemment une erreur de sa part, car Bakewell, qui lui a communiqué le type de sa description, s’est surtout occupé de la faune d'Australie et archipels environnants. De plus, le D° Horn, dans ses ouvrages spéciaux sur les Coléoptères de l'Amérique du Nord et notamment sur les Eucnémides (Trans. Am. Ent. Soc. 1886), n’a pas fait mention de cette espèce. L’exemplaire que j'ai sous les yeux répondant d’une façon absolue à la description, lève tous les doutes au sujet de la patrie. 66. N. CYLINDRICUS Cast. Brésil. 67. N. BUQUETI Guér. Bogota. 68. COMPSOCNEMIS MACULATA Bonv. Salavaty. 69. C. spPECIOSA Bonv. Deli, N.-0. Sumatra. 70. C. ALBERTISI Fleut. Aru, 1884 (C. Ribbe). 71. HYLOTASTES RUFICOLLIS Bonv. Sud-Célèbes, Bouthain, 1883 (CG. Ribbe). 72. H. TERMINATUS Pasc. Deli, N.-0. Sumatra. 713. ANELASTES DRURY1 Kirby. Californie, Orégon, Caroline, Mexico. _ 74. LYCAON NIGRICANS Bonv. Port Philippe. 75. CEPHALODENDRON VIRESCENS Bour. (Phyllocerus melandryinus; œæruginosus ; œreipennis Mus. Berl.). Madagascar (Goudot). ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 44 VII 9. 20 258 76. Cephalodendron gigas nov. sp. — ©. Long. 27; larg. 8 1/2 mill. — Corps allongé, assez large, peu convexe, d’un brun clair, rougeûtre sur les élytres, couvert d’une fine pubescence jaune. Tête fortement et rugueusement ponctuée ; front déprimé au milieu. Épistome plus large à la base que l’espace compris entre lui et l’œil, non échancré en avant. Antennes d’un brun rougeûtre clair, dépas- sant à peine la base du prothorax; deuxième article pas plus long que large ; les autres graduellement élargis au sommet et prolongés en deux dents de plus en plus longues, devenant dans les neuvième et dixième deux rameaux aussi longs que l’article lui-même ; dernier également bifurqué avec le lobe inférieur plus épais. Pronotum moins long que large, arrondi sur les côtés et rétréci en avant à partir de la base, grossièrement ponctué; angles postérieurs assez longs ; base déprimée et bisinuée. Élytres débordant très légèrement les angles postérieurs du prothorax à la base, atténués en arrière à partir du tiers postérieur, faiblement mais distinctement striés, fine- ment ponctués-rugueux, terminés au sommet par une courte épine. Dessous de la même couleur, plus pâle en arrière; ponctuation assez forte en avant, tout à fait fine à l’extrémité. Propleures à bord infé- rieur plus long que l’interne. Saillie prosternale peu atténuée en arrière, subarrondie au sommet. Épipleures des élytres longues, gra- duellement rétrécies en arrière. Épimères métathoraciques triangu- laires, allongés. Épisternums subparallèles, un peu rétrécis en arrière dans la seconde moitié. Hanches postérieures dilatées en dedans. Dernier segment abdominal arrondi. Pattes d’un brun rougeâtre ; cuisses plus claires. Madagascar (Goudot); un exemplaire. Cette espèce est remarquable par sa couleur brun jaunâtre et sa forme assez large. Son épistome non échancré au milieu du bord antérieur est comme dans le genre Phyllocerus. Le pronotum moins long que large, légèrement bombé en avant, très arrondi et subsinué sur les côtés, diffère sensiblement des autres espèces du genre. 77. PHLEGON BuqQuETI Cast. (grossus Moritz). Colombie. 78. ŒsocERUuSs MURRAYI Bonv. Gabon. 79. CRYPTOSTOMA SPINICORNE Fab. Brésil. 80. CALYPTOCERUS GILVIPES Bonv. (Otho callicerus Musée Berlin). Brésil. 81. SEMNODEMA AUCTUM Bonv. Deli, N.-0. Sumatra. Un exemplaire à téguments tout à fait noirs ; élytres marqués à la moitié, près du bord, d’une tache ronde blanchâtre. Bonvouloir n’a pas parlé de cette tache ; il dit : élytres d’un brun clair. J'ai déjà vu un exemplaire de cette espèce appartenant au Musée de Gênes et grâce à l’obligeance de M. Gestro, qui a bien voulu me le communiquer à nouveau, j’ai pu le comparer à celui du Musée de 259 Berlin. Il répond absolument à la description de l’auteur ; les élytres sont brunâtres, les taches blanchâtres commencent à se deviner, . mais elles ne peuvent attirer l’attention que lorsqu'on les a vues bien apparentes comme chez l’exemplaire du Musée de Berlin. Il est im possible de séparer ces deux formes. 82. Semnodema ornatum n. sp. — Long. 7 1/2 mill. — Corps allongé, atténué en arrière ; d’un brun ferrugineux, couvert d’une pubescence noire sur la plus grande partie, rousse sur le vertex et le milieu du pronotum, d’un jaune doré sur la partie antérieure de la tête, les côtés du pronotum, la suture et l’extrémité des élvtres. Tête à ponctuation nullement rugueuse ; front légèrement déprimé en avant; carène interoculaire interrompue. Épistome rétréci à la base, aussi large que l’espace compris entre lui et l'œil. Antennes d’un brun foncé, dépassant la base du prothorax, dentées ; deuxième article moins long que large; troisième un peu plus long que le suivant; les autres subégaux, dernier plus allongé. Pronotum con- vexe, parallèle en arrière, arrondi en avant, fortement sillonné au milieu, déprimé de chaque côté à la base, légèrement granuleux. Élytres atténués de la base au sommet, déhiscents à l’extrémité, striés, finement rugueux, brusquement arrondis au bout et ne recouvrant pas complètement l’abdomen. Dessous noir peu brillant; pubescence jaune peu serrée; ponctuation fine, plus forte sur le propectus. Sillon marginal profond, limité en dedans par une carène. Saillie prosternale atténuée seulement à l'extrémité, nullement abaissée en arrière. Épipleures des élytres courtes, très rétrécies en arrière. Épimères métathoraciques triangulaires, à peine plus longues que larges à la base. Épisternums subparallèles. Hanches postérieures très faiblement rétrécies en dehors. Dernier segment abdominal atténué et terminé en pointe obtuse. Pattes ferrugi- neuses; tibias postérieurs aussi longs que les tarses; premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les autres réunis ; ongles petits, épaissis à la base. Deli, N.-0. Sumatra; un exemplaire. Cette curieuse espèce se distingue beaucoup des autres par sa pubescence tricolore. 83. DIAPODIUS INFIRMUS Bonv. Deli, N.-0. Sumatra. 84. VITELLIUS LAFERTEI Bonv. (Eucnemis brevis Moritz in litt.). Colombie. Épisternums métathoraciques triangulaires et apparents seule- ment en arrière. 89. AGASTOCERUS SIGNATICOLLIS Bonv. Deli, N.-0. Sumatra. 86. DENDROCHARIS BICOLOR Redt. S.-0. Bornéo (Grabowski). 87. GALBA MARMORATA Guér. Ceram, 1884 (C. Ribbe). 260 88. G. FUNEBRIS Chev. (pectinatus Mus. Berl.). Deli, N.-0. Sumatra, N.-Guinée. 89. G. SERICATA Chev. Deli, N.-0. Sumatra. 90. G. cHrysocoMaA Hope. Id. 91. G. WALLACEI Perr. Ceram, 1884 (C. Ribbe), N.-Guinée (Hofming), Deli, N.-0. Sumatra. 92. G. TOMENTOSA Montr. Deli, N.-0. Sumatra. 93. SOLENISCUS MUTABILIS Bonv. Deli, N.-0. Sumatra, Sud Célèbes, Bonthain 1883 (C. Ribbe), Salavaty. Chez un exemplaire de Sumatra, les élytres sont vaguement striés, assez rugueux à la base, faiblement en arrière. Dans cette espèce, la strie latérale, qui commence à l'épaule, s'arrête avant l'extrémité. Un exemplaire de Salavaty se rapporte à la forme typique par la structure des élytres. Le pronotum est couvert d’aspérités peu serrées ; les élytres très légèrement rugueux à la base, sont presque lisses en arrière et simplement criblés de points assez écartés. Un autre exemplaire de Sumatra appartient à la variété signalée par Bonvouloir. Les élytres sont isolément bordés de jaune et plus atténués en arrière. 94. Soleniscus africanus n. sp. — Long. 7 1/3 à 10; larg. 2 à 3 mill.— Cette espèce est très voisine de mutabilis ; elle aabsolument le même facies et je me bornerai à indiquer les différences qui l’en séparent : pronotum couvert d’une ponctuation très grosse, plus ou moins rugueuse en avant et sur les côtés; élytres à strie latérale bien moins profonde; hanches postérieures plus élargies en dehors; dernier segment de l'abdomen terminé en pointe plus obtuse; pattes d’un ferrugineux clair. Variété à élytres ferrugineuses dans les deux tiers antérieurs. Togo, Bismarkburg (Conradt) ; deux exemplaires. 95. PTEROTARSUS TUBERCULOSUS Dalm. Bahia. 96. P. ALBOFASCIATUS Bonv. Id. 97. P. RuGosUus Em. Blanch. Colombie. Matto-grosso. 98, P. HISTRIO var. À. Bonv. Bahia. 99. P. mizLTurRUSs Luc. . Brésil. 100. P. BIMACULATUS Sanno. Id. Var. Id. 101. P. TRIPUNCTATUS Guér. | Bahia. 102. THYLACOSTERNUS LÆTUS Bonv. (Ptilodactyla sericans Mus. Berl.). Brésil. 103. Thylacosternus Thiemei n. sp. — Long. 7; larg. 4 1/2 mill, — Corps étroit, allongé, parallèle, assez convexe en dessus, moins en dessous; noir, .orné de taches et de bandes, 261 jaunes; pubescence assez longue, de la couleur du fond. Tête noire, à ponctuation assez forte, serrée et rugueuse. Épistome large, nullement rétréci à la base. Antennes noires; premier article aussi long que les trois suivants réunis, cylindrique, arqué, élargi au sommet; deuxième denté, plus large que long; troisième subégal au précédent, globuleux ; les autres prolongés en un long rameau velu. Pronotum plus long que large, parallèle, rétréci seulement tout près des angles antérieurs, orné de trois bandes jaunes longitudi- nales réunies sur le bord antérieur : une de chaque côté, sur le bord latéral, partant des angles postérieurs et une au milieu, plus large que les autres, partant un peu au-dessus de la base et s’élargissant en avant; couvert d’une ponctuation assez forte et serrée. Élytres parallèles, arrondis au sommet, faiblement striés, la strie latérale profonde mais effacée au bout ; finement rugueux; ornés chacun de deux bandes jaunes partant de la base et n’atteignant pas l’extré- mité : l’une le long et très près de la suture, l’autre sur le bord latéral. Dessus noir, avec le propectus, l'extrémité du métasternum et la membrane séparant les deux derniers segments abdominaux jaunes; ponctuation assez forte, surtout en avant. Épipleures des élytres jaunes, assez larges, rétrécies en arrière. Épisternums méta- thoraciques élargis en arrière. Hanches postérieures très élargies en dehors. Dernier segment abdominal caréné au milieu en arrière et prolongé en pointe obtuse. Pattes noires avec la plus grande partie des cuisses à la base jaune et les tarses moins clairs. Colombie, Muzo (0. Thieme); un exemplaire. i Cette curieuse espèce vient évidemment se placer près de quadri- vittatus, mais elle se reconnaît facilement à son pronotum orné de trois bandes et au propectus entièrement jaune. 104. PEROTHOPS MUCIDA Gyll, S. Caroline. EUCNÉMIDES DE LA COLLECTION FLOHR (MEXIQUE) MUSÉE DE BERLIN par Ed. Fleutiaux. Anischia mexicana n. sp. — Long. 3 mill. — Corps ovale, allongé, médiocrement convexe; d’un fauve clair, couvert d’une pubescence jaune assez forte. Tête finement ponctuée. Épistome court, rétréci à la base, aussi large que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, atteignant la moitié du corps, légé- rement épaissies vers le bout ; deuxième article plus court que le quatrième ; troisième plus long que le suivant ; quatrième à dixième 262 graduellement raccourcis ; dernier plus long que les deux précé- dents réunis. Pronotum aussi long que large, arrondi sur les côtés, non rétréci en avant; ponctuation fine et peu serrée; impressions interangulaires profondes, dépassant la moitié en avant, parallèles aux bords latéraux et assez rapprochées d’eux; angles postérieurs aigus. Élytres ovales, arrondis au sommet, finement pointillés, marqués seulement d’une strie suturale effacée en arrière. Dessous plus rougeûtre. Saillie prosternale rebordée, atténuée en arrière. Épipleures des élytres larges, limitées en dehors par une carène. Épisternes métathoraciques très étroits, à peine élargis tout à fait en arrière. Pattes jaunes. Motzorongo (Becker) ; trois exemplaires. Espèce voisine de boliviana, forme générale plus ovalaire, plus convexe, impressions interangulaires du pronotum plus profondes et plus longues. Elle diffère de Germaini par la taille plus grande, les antennes moins épaissies vers l’extrémité, la longueur du dernier article et sa ponctuation générale plus fine. DELTOMETOPUS FOVEOLATUS Guér. Mexico. DROMŒOLUS VARIEGATUS Bonv. Motzorongs. DROMŒOLUS PROPERUS D' Horn. Atoyac, Tumbala. DroMœoOLUS VANUS D" Horn. Mexico. PHŒNOBODUS BICOLOR D’ Horn. Id. J’ai déjà eu l’occasion de citer cette espèce du Mexique (Ann. Belg., 1895, p. 164). J'avais à cette époque sous les yeux deux petits exemplaires dont l’un ne mesure que 3 mill.; celui de la collection Flohr est plus grand et le pronotum est largement bordé de noir en avant. EURACHIS ELEGANS D" Horn. IJomotla. Un exemplaire remarquable par la tête, le pronotum et les deux tiers postérieurs des élytres noirs. FORNAX OBRUTUS Guér. Omealca. Un exemplaire. Mésopleures presque lisses. FORNAX AFFINIS Bonv. Motzorongo. FORNAX TRUNCATUS D’ Horn. Mexico, Atoyac. FORNAX CASTANEIPENNIS D’ Horn. Motzorongo. FORNAX CARINIFRONS D' Horn. Mexico, Motzorongo, Amatan. Les plus petits exemplaires ne mesurent que 5 mill.; un seul exemplaire de Motzorongo atteint la taille extrême indiquée par le D' Horn, de 9 mill. Fornax Flohri n. sp. —Long. 13 1/2 à 17 mill. — Corps allongé, subparallèle, médiocrement convexe; d’un brun rougeâtre foncé, pubescence d’un jaune roux. Tête fortement et rugueusement ponc- 263 tuée. Épistome plus large à la base que l’espace compris entre lui et l’œil ; bord antérieur sinué. Antennes ne dépassant pas la moitié du corps, ferrugineuses, cylindriques ; quatrième article deux fois plus long que le second ; les autres subégaux, le dernier en ovale allongé. Pronotum aussi long que large, à peine rétréci en avant près des angles antérieurs, sillonné au milieu et plus ou moins impressionné en arrière de chaque côté; ponctuation forte, serrée et rugueuse comme sur la tête. Élytres parallèles, rétrécis en arrière seulement dans leur quart postérieur, finement et nettement striés; ponctuation rugueuse, moins forte à la base que sur le pronotum, faible en arrière. Dessous plus clair ; ponctuation plus fine que sur le dessus. Sillon marginal du propectus assez profond, lisse, à peine élargi en arrrière, nettement limité en dedans par une carène. Épipleures des élytres non sillonnées et nullement limitées en dehors. Épisternums métathoraciques légèrement rétrécis en arrière. Hanches posté- rieures fortement dilatées en dedans; bord intérieur sinué ; bord exté- rieur linéairement rétréci. Dernier segment abdominal atténué en arrière et terminé en pointe obtuse. Pattes ferrugineuses ; premier article des tarses postérieurs à peine aussi long qu: les autres réunis; ongles faiblement épaissis à la base. Canelas, Durango. Cette espèce est très remarquable par sa forme subparallèle, les épipleures des élytres non limitées en dehors et les épisternums métathoraciques faiblement rétrécis en arrière. Elle doit se placer dans le voisinage de infrequens. PLESIOFORNAX CONFÆDERATUS Bonv. Mexico. PLESIOFORNAX MANDIBULARIS Bonv. Id. PLESIOFORNAX ELONGATUS (?) D° Horn. Id. Un exemplaire. La provenance et un peu aussi la taille de 13 1/2 mill me font hésiter, et c’est avec doute que j’assigne le nom du D' Horn à l’insecte de la collection Flohr. PLESIOFORNAX PUELLUS (?) D' Horn. Mexico. Deux exemplaires conformes pour la taille; mais comme pour le précédent la provenance et aussi la ponctuation large et ombiliquée du pronotum m'obligent à faire uneréservesur l’exactitude du nom. EMATHION INTRUSUS D' Horn. Motzorongo (Becker). NEMATODES MEXICANUS Cast. Mexico, Atoyac, Motzorongo, Colonia, Amatan, Teopisca. Var. litigiosus Bonv. Motzorongo. NEMATODES MANNERHEIMI Bonv. Mexico. NEMATODES ATROPOS Say. Mexico. NEMATODES BIARTI Bonv. Mexico, Yolotepec. NEMATODES CLAUSSENI Bonv. Motzorongo. NEMATODES CUNEATUS Guér, Mexico, Amatan, Colonia. 264 Euryprycaus (Phlegon) vipuus D' Horn. Mexico. Suivant l'opinion exprimée par le D" Horn, je pense que le genre Euryptychus de Leconte doit être rétabli pour le Phlegon hetero- cerus de l'Amérique du Nord et l’espèce du Mexique, chez lesquels le quatrième article des tarses est simple. Le vrai genre Phlegon, créé pour le Buqueti, diffère par le quatrième article des tarses échancré et excavé en dessus. ANELASTES DRURY1I Kirby. Sierra de Durango. ENTOMOPHTHALMUS AMERICANUS Bonv. Motzorongo (Becker). J’ai longtemps hésité à rapporter l’unique individu de la collec- tion Flohr à l'E. pallens Bonv., mais l’absence de stries sur les élytres, la saillie prosternale plane et la forme du dernier segment abdominal m'ont conduit à le considérer comme Æ. americanus. MICRORHAGUS MACULICOLLIS D° Horn. Motzorongo (R. Becker). Un grand exemplaire de 6 mill. MICRORHAGUS INSIDIOSUS D Horn. Mexico. MICRORHAGUS ELATUS D' Horn. Mexico. MICRORHAGUS SEPOSITUS (?) D' Horn. Mexico, Motzorongo. ARRHIPIS SUBACUTA Guér. Mexico. FARSUS OBSCURUS Bonv. Mexico. Un exemplaire. Je signale de chaque côté du disque du pronotum, une impression bordée extérieurement d’un bourrelet arqué comme chez les Nematodes. FARSUS OBLITUS D’ Horn. Motzorongo. ADELOTHYREUS COMES D’ Horn. Mexico. THYLACOSTERNUS NIGRINUS Bonv. Mexico. MONOGRAPHIE DU GENRE £REMAZUS par IL. Clouët des Fesruches. Dès le début de ce travail je me fais un devoir de remercier M. René Oberthür, qui a bien voulu me communiquer et m'offrir des types de ses cartons, et m'envoyer des notes d’un grand intérêt sur le genre Eremazus. Je remercie également M. A. Argod-Vallon, qui a eu l’obligeance de me communiquer le type de E. unistriatus Muls., et M. E, Reitter de Paskau, dont j'ai pu examiner la col- lection. Le genre Eremazus fut créé par Mulsant en 1851 (Mémoires de l’Académie de Lyon, 2° Sér., I, p. 139). En 1874, le D' Sharp (Ent. Monthl. Mag., p.123) publiait deux genres voisins des Aphodiides, Tolisus et Millingenia; le premier a été réuni aux Eremazus par M. Fairmaire (Ann. Soc. Ent. France, 1879, p. 169); j'ai réuni égale- or FE 265 ment le second, Millingenia (Bull. Soc. Ent. France, 1897, p. 14), qui ne présente aucun caractère différentiel. Le genre a sa place marquée immédiatement après les Psam- mobius, avant les Ægiala. Son habitat est représenté par les zones désertiques de l'Afrique septentrionale, et s’étend à travers l’Arabie et la Perse jusqu’au Caucase et au Turkestan. La larve n’est pas connue : il est probable qu’elle vit ainsi que l’adulte de débris de matières organisées ; ce dernier a une activité nocturne : le jour il se retire à l’abri de la lumière. CARACTÈRES GÉNÉRAUX Longueur de 3 à 4 1/2 mill.; coloration d’un ferrugineux plus ou moins obscur, avec un reflet métallique. Tête ponctuée, rugueuse en avant, convexe, en rectangle trans- versal à angles antérieurs arrondis ; bord antérieur tronqué droit et rebordé ; suture frontale visible, placée sur le premier tiers anté- rieur, plus obscure que la couleur foncière ; yeux non apparents en dessus, situés sous les côtés à la base du chaperon ; mandibules et labre dépassant ce dernier ; labre échancré en angle plus ou moins obtus ; antennes de 8 articles. Prothorax ponctué, rétréci en avant, rebordé sur les côtés et aux angles postérieurs. Écusson lisse, très petit, arrondi à l'extrémité. Élytres ponctués, dépourvus de stries, avec une impression longi- tudinale obsolète partant du calus huméral et deux ou trois rudiments de sillons au sommet de chacun. Abdomen de cinq arceaux ; le dernier aussi long que les autres réunis ; concave ou notablement impressionné de chaque côté ©. Sommet du métasternum avec, de chaque côté, une cavité profonde ?, très obsolète (', dans lesquelles se logent les cuisses postérieures. Ce caractère sexuel est invariable et constant. Tibias antérieurs munis de trois dents et de un ou deux denticules supplémentaires plus visibles ©, parfois nuls Éperons apicals courbes, épais et émoussés , minces et aigus 9. Tarses postérieurs de même longueur que les tibias ; munis de deux crochets à leur extrémité ; ces organes, très petits,se réunissent fréquemment l’un à l’autre après la mort, ce qui en a fait longtemps attribuer un seul à E. unistriatus. Premier article des tarses posté- rieurs et des intermédiaires étranglé à la base et aussi long que les trois suivants réunis ; terminé aux angles en pinceau ainsi que les suivants. Bords de la tête et du prothorax, côtes des élytres, dessous du corps et pattes à longue pubescence flave. Insectes ailés. 266 TABLEAU DES ESPÈCES A. — Ponctuation double, forte, espacée, formée de gros points mélangés de fins. .!. - RAA EE B. — Ponctuation simple, très forte, he DE de gros points seulement: 4 AS . s LAS EEE 1. — Allongé; le plus long Ent Doi de tibies intermé- diaires aussi long que le 1% article des tarses ; celui des tibias postérieurs dépassant le milieu du 1% article. . . . . «a Large, déprimé, éperon intermédiaire plus long que le premier article des tarses; postérieur aussi long que le 1% article, b a. — Ponctuation espacée, forte, les gros points sur les élytres en séries plus ou moins rectilignes. UNISTRIATUS Muls. (minor Sharp, œæneus Sharp). b. — Ponctuation sans ordre, fine, excessivement éparse. SEFRENSIS M. n. Sp. 2. — Forme étroite, allongée; ponctuation en séries . . c Forme très large, trapue, très convexe ; ponctuation sans ATATES MS T ete UE Vie me L'AVC UUTR SON c. — Éperon icrmétaise" aussi non que le premier article des tarses ; éperon postérieur ne dépassant pas le milieu du premier article ; ponctuation profonde, vario- lique, dense, en séries courtes enchevêtrées sur les élytres ; une Gé régulière de points le long de la sure. + 1 * + +. - CRIBRATUS SemenoW. d. — oo ton aussi dense sur le PENSE que sur les élytres. . . . + Ponctuation plus Rat sur É prothorax que sur les élytres. . . . À ; ++ + Éperon Re Are à Date aussi ue HE le premier article des tarses ; éperon postérieur ne dépassant pas le milieu du premier article ; prothorax avec au milieu une bande longitudinale étroite, lisse, n’atteignant pas le sommet. . . . . PUNCTATUS Har. (fossor Sharp). + Éperon intermédiaire aussi long que le premier article des tarses ; éperon postérieur dépassant le milieu du premier article ; suture des élytres tectiforme ; prothorax sans bande lisse . . . . . . MARMOTTANI Fairm. EREMAZUS UNISTRIATUS Muls. (1851). (E. œneus Sharp [1874|, E. minor Sharp [1874|.) Oblongus, sat fortiter convexus, fusco- aut piceo-ænescens, nitidus ; capite lato, parum convexo, dense sat tenuiter punctato, medio linea transversali impresso, margine antico integro, mandi- 267 bulis haud obtectis, prothorace latitudine duplo latiore, margine antico pallido marginato, angulis posticis valde obtusis, parum dense sat tenuiter punctato, intervallis tenuissime punctulatis ; scutello obtuso, fere lævi ; elytris parum dense punctatis, inter- vallis tenuissime reticulatis, utrinque prope marginem externum striola parum impressa ab humero incipiente ante apicem evanes- cente; tibiis anticis valde tridentatis. — Long. 3 mill. Batna (?), Sud Algérien, Égypte, Arabie, Caucase, Turkestan. Ajoutez à cela: Dessous du corps, pattes, bords de la tête, du pronotum et des ély- tres à pubescence jaune assez longue ; suture des élytres concolore ou à peine obscurcie ; tibias antérieurs munis de deux denticules supplémentaires; le plus long éperon apical des tibias intermédiaires aussi long que le 1* article des tarses ; celui des tibias postérieurs dépassant le milieu du premier article des tarses. Cavités coxales très obsolètes ', profondes ®. Plaque métasternale à sommet en courte lame tranchante, arrondie, plus ou moins impressionnée longitudinalement; forme allongée, parallèle ’. Sommet de la pla- que métasternale en lame fortement émoussée, abaissée ; forme élargie, trapue ©. Cette espèce est très variable comme taille (de 3 1/3 à 4 et presque o mill.), Quant à la coloration, elle passe du ferrugineux clair au brun de poix foncé. La ponctuation est plus ou moins forte suivant les sujets. M. René Oberthür a eu l’amabilité de m’offrir un type de Æ. œæneus Sharp et de me communiquer l’exemplaire unique de Æ. minor Sharp; sans aucun douteces insectes sont identiques à Æ. unistriatus Muls.; le type de E. minor (long. 3 1/2 mill.) est une © de cette der- nière espèce ; Le D' Sharp dans sa brève description le dit de petite taille pour l’avoir probablement comparé à de très grands exemplai- res de son œæneus : un des types d’æneus que m’a offert M. Oberihür, une © également, est le plus grand représentant de l’espèce qu’il m'ait été donné de voir (près de 5 mill.) : il provient d’Hedjaz; j'ai remarqué d’ailleurs que les exemplaires d'Arabie sont d’une taille généralement fort au dessus de la moyenne. EREMAZUS SEFRENSIS M. nOV. SP. E. punctato Har. proxime affinis sed minor. Elongatulus, ovalis d?, nonnihil depressus, nitidissimus, ferrugineo-subaenescens, tenue et sparsissime bifarium punctatus. Caput antice asperatum, fronte laxe punctata, vertice lævi,sutura frontali ad verticem incur- vata, apice utrinque fusca; clypeus antice late marginatus. Protho- rax Omnino tenuissime punctulatus, præter discum et latera medio punctis majoribus adspersus, antice angustatus, bisubsinuatus, late- 268 ribus et angulis posticis marginatis, basi non marginata valde rotundata. Scutellum cordiforme, apice rotundatum, læve. Elytra pronoti latitudine, sparsissime punctata, interdum versus suturam vage subseriatim, præterea subtilissime sat crebre punctulata : sutura fusca. Tibiæ anticæ tridentatæ, basi unidenticulatæ. Tibia- rum intermediarum calcar apicale articulo primo tarsorum longius, posticarum articulo primo æquale. Metasternum 4 medio impres- sum, © late explanatum. Corpus insuper visum longe flavo ciliatum, angulis anticis pronoti pilis decumbentibus ; subtus et crures longe flavo-pubescentia. — Long. 3 mill. Découvert par le D° Chobaut à Aïn-Sefra en mai-juin 1896. M. Maurice Pic m’a également communiqué plusieurs exemplaires de la même localité. ? Cette espèce rappelle par sa forme E, punctatus Har., maïs elle est bien plus petite et plus déprimée : elle est remarquable par la longueur extraordinaire des éperons terminaux des tibias intermé- diaireset postérieurs et par la ponctuation fine et très espacée. L’in- secte vit dans le sable. EREMAZUS CRIBRATUS Semenow (1895). E. unistriato Muls. proxime affinis, a quo discedit solummodo magnitudine paulo minore, capitis fronte et clypeo grossius fortius- que transversim subrugose punctatis, sutura frontali distinctissima magis determinata, prothorace multo fortius et crebrius punctato nec præterea punctulato, lateribus basim versus paulo magis dilatato, elytris fortius profundiusque subseriatim punctatis, interstitiis punc- torum lævibus, nec rugulosis nec punctulatis ideoque nitidioribus ; tibiarum anticarum dentibus duobus externo-apicalibus longioribus digitatus, — Long 3 1/3 mill. Incolatus in provincia Heptapotamica, montes Alatau transiliensis ad lacum Dshasyl-Kul, Ajoutez à cela : Dessus du corps criblé de gros points varioliques qui chez la © font paraître sur les élytres les intervalles des points vermiculés ; une seule rangée régulière de points le long de la suture de ces derniers. Bord antérieur du prothorax tronqué droit ou insensible- ment bissinué derrière les yeux, tandis qu’il l’est fortement chez E. unistriatus Muls. Tibias antérieurs avec un denticule supplémen- taire ©, généralement peu visible . Le plus long éperon apical des tibias intermédiaires à peine aussi long que le premier article des tarses, celui des tibias postérieurs ne dépassant pas le milieu du premier article des tarses. Forme allongée, cylindrique (, très légè- rement élargie 9. Cavités coxales obsolètes à bords émoussés, séparées par une languette arrondie au sommet, légèrement relevée, 269 tranchante, concave '; cavités coxales profondes à bords vifs, lan- guette plane à sommet abaissé, émoussé 9. Je ne connaissais pas cette espèce lors de mon premier tableau publié à la Société entomologique de France; M. Reitter m’en a com- muniqué depuis plusieurs exemplaires du Kisil-Koum méridional. EREMAZUS PUNCTATUS Harold (1869). [Ægialia punctata Har. [1869], Millingenia fossor Sharp [1874].) Subelongato-ovata, nitida, convexa, brunnea, capite antice trun- cato, rugos0 ; thorace brevi, antice angustato, dense punctato, linea longitudinale, media subelevata lævi; elytris non striatis, ne stria suturali quidem distincta, dense punctulatis ; tibiarum posticarum calcaribus brevibus, acuminatis, metatarso triangulari, unguiculis minimis ; femoribus posticis incrassatis, metasterno medio sublævi, plano. — Long. 4 3/4 mill. Égypte : Ismaiïlia. Ajoutez à cela : Suture frontale noire. Bande lisse du pronotum n’atteignant pas le bord antérieur, souvent nulle ou presque nulle ©. Bord antérieur du pronotum fortement bissinué 4, faiblement ©, un point noir au milieu des côtés. Ponctuation aussi dense sur le prothorax que sur les élytres ; la suture de ces derniers obscure. Tibias antérieurs armés de deux denticules supplémentaires ©, à peine visibles surtout le plus rapproché de la base, ou nuls «. Le plus long éperon apical des tibias intermédiaires à peine aussi long que le premier article des tarses ; celui des tibias postérieurs ne dépassant pas le milieu du premier article. Extrémité du métasternum en lame courte, tranchante, arrondie ; sillons limitant de chaque côté le sommet de la plaque profonds ; cavités coxales très obsolètes . Cavités coxales profondes ; sillons obsolètes, lame émoussée, forme plus ramassée, prothorax plus rétréci en avant ©. E. fossor Sharp avait été réuni par M. Fairmaire (Ann. Soc. Ent. Fr., 1879, p. 170) à E. Marmottani Fairm. L'erreur m'a été très justement signalée par M. R. Oberthür et de la comparaison faite par moi-même des types du D' Sharp et de von Harold, il résulte que E. fossor est bien identique à E, punctatus Har. Dans la note publiée en janvier 1897 dans le Bulletin de la Société entomologique de France, je n’attribuais aucun denticule supplémentaire aux tibias antérieurs de cette dernière espèce ; cela provient de ce que je ne connaissais alors que le J' chez lequel ces denticules sont à peine visibles et sont même parfois totalement absents. Ceci est un caractère sexuel constant chez les Eremazus, et il est vraisemblable que M. d’Orbigny dans le Synopsis des Aphodiides paléarctiques a indiqué les tibias antérieurs de £. Marmottani comme simplement 270 tridentés parce qu’il n'avait très probablement vu que des 4 de l’espèce. EREMAZUS MARMOTTANI Fairm. (1870). (Ægialia Marmottani Fairm. [1870|.) Ovata, valde convexa, testacea, nitida, mandibulis fuscis, sat dense punctata, fulvo-griseo ciliata, oculis haud evidentibus ; capite antice tantum punctulato, prothorace elytris parum angus- tiore, lateribus rotundatis, angulis anticis acutis ; scutello oblongo, lævi ; elytris nullo modo striatis, tibiis anticis acute tridentatis, dentibus nigris ; pedibus longe ciliatis, tarsis 4 posticis articulo primo elongato, apice dilatato, reliquis minutis. — Long. 3 1/2 mill. Biskra. La forme de cet insecte rappelle un peu celle des Trachyscelis, Ajoutez à cela : Bord antérieur du prothorax tronqué droit et paraissant très finement rebordé. Suture des élytres noire, tectiforme. Tibias antérieurs armés de deux denticules supplémentaires moins visibles chez le «. Le plus long éperon apical des tibias intermédiaires aussi long que le premier article des tarses ; celui des tibias posté- rieurs dépassant la moitié du premier article. Ponctuation plus espacée sur le prothorax que sur les élytres. Caractères sexuels comme chez E, punctatus Har. SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE Eremazus Mulsant. (Mém. Acad. Lyon, 1851, 2° Sér. I, p. 139.) Tolisus Sharp, Entom. Monthl. Mag., 1874, p. 193. Millingenia Sharp. I. c. Ægialia Harold, Coleopt. Heft. V, 1869, p. 103. Fairmaire, Ann. S. E. Fr., 1870, p. 374. 4. UNISTRIATUS Mulsant, Mem. Acad. Lyon, 1851, 2° Sér. I., p. 139. Fairmaire, Ann. S. E. Fr., 1879, p. 169. Reitter, Verh. Ver. Brunn, XXX, 1892, p. 114. d’Orbigny, Syn. Aph.,l’Abeille., XX VIII,1896, p.258. Clouët, Bull. S. E. Fr., 1897, p. 14. æneus Sharp (ex.typ.), Entom. Monthl. Mag., 1874, p.193. Fairmaire, Ann. S. E. Fr.,1879, p. 170. minor Sharp (ex. typ.), I. c. Fairmaire, 1.c. 2, CRIBRATUS Semenow, Horæ Soc. Ent. Ross., XX VII,1895, p.451. Clouët, 1. c. 271 8. PUNCTATUS Harold, Coleopt. Heft. V, 1869, p. 103. Marseul, L’Abeille, 1872-1873, p. 270. d'Orbigny,1. c., p.257. Clouët, I. c. fossor Sharp (ex. typ.), Entom. Monthl. Mag., 1874, p. 124. Fairmaire, I. c. 4. MARMOTTANI Fairmaire, Ann. S. E. Fr., 1870, p. 374. Marseul, L’Abeille, 1872-1873, p. 270. d’Orbigny, 1. c. Clouët, I. c. 9. SEFRENSIS M. nOV. Sp. m COLLECTIONS RENFERMANT LES TYPES DU GENRE E, unistriatus Muls. Type Collect. Argod-Vallon. E. E. œneus Sharp. Type Collect. R. Oberthür ; ma collect. minor Sharp. Type Collect. R. Oberthür. E. cribratus Semenow. Type Collect. Semenow. E. Marmottans Fairm. Type Collect. Farmaire. E, E E a punctatus Har. Type Collect. R. Oberthür; ma collect. . fossor Sharp. Type Collect. R. Oberthür; ma collect. . sefrensis Clouët. Type Collect, Chobaut, R. Oberthür, Pic; collection. SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VIII Assemblée mensuelle du ‘7 août 189%. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. La rédaction du procès-verbal de la séance du 5 juin est adoptée. L'adoption du procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 3 juillet est remise à la prochaine réunion. Correspondance. L'Association des naturalistes et médecins alle- . mands tiendra son 69° Congrès annuel à Brunswick et invite les membres de la Société à y assister. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression du mémoire annexé à Ce numéro. Communications. M. Severin montre une série de Dendroctonus micans Kugelan qu’il a reçus de M. Brichet, garde général pour l’Hertogenwald. C’est un gros Hylésine de 8 à 9 mill. de longueur, nouveau pour la faune belge. Nuisible aux vieux Épiceas, il restait stationnaire depuis un certain nombre d’années dans les environs de Coblence et les forêts de l'Eiftel. Il reprend donc sa marche vers l’ouest et nous envahit de façon à faire ressentir des craintes sérieuses pour les forêts d’'Épi- ceas de l’Ardenne. C’est un exemple de plus de la migration de l’est vers l’ouest de beaucoup d'insectes nuisibles. Excursion mensuelle. L'Assemblée décide que lexcursion du 11 septembre aura lieu à Overyssche ; départ de Bruxelles (Luxem- bourg) à 8 h. 36 m. La séance est levée à 9 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 4 1X 97. 21 CATALOGUE DES ICHNEUMONIDES DE LA BELGIQUE APPARTENANT AU GROUPE DES PIMPLIDES PAR NENE. Dr Jacobs et D' Tosquinet. Les Pimplides constituent un des cinq grands groupes de la famille des Ichneumonides, mais en Belgique c’est celui qui ren- ferme le moins d'espèces; bien que dans quelques-unes les individus soient extrèmement abondants, leur nombre ne s'élève qu’à cent quarante-sept. Ce sont en général des insectes de taille moyenne, quoique les genres Rhyssa et Thalessa qui font partie de ce groupe contiennent les plus grands Ichneumonides de notre pays, mais ils font excep- tion. Ils sont ordinairement de couleur noire, assez brillants; quelques-uns cependant ont le thorax et l’abdomen en tout ou en partie d’un rouge plus ou moins foncé et d’autres sont ornés de lignes ou de macules d’un jaune clair; deux seulement, la Thalessa clavata en grande partie et la Theronia flavicans entièrement, sont d’un testacé jaunâtre. Les femelles sont toutes armées d’une tarière de longueur variable qui en général n’a que 3 à 12 millimètres, mais qui parfois s'allonge beaucoup et peut atteindre la longueur du corps (Ephialtes) ou même la dépasser d’un tiers ou de la moitié comme chez les Thalessa. Cette tarière si longue est un indice certain que ces espèces vivent en parasite dans les larves lignicoles soit de Coléoptères (Lon- gicornes), soit d’'Hyménoptères (Sirex), soit même de Lépidoptères (Sesia, Cossus). Celles à tarière courte déposent leurs œufs dans les chenilles de beaucoup de Lépidoptères qui vivent à nu, quelques- unes même dans les œufs de certains Arachnides. On trouve ces insectes pendant toute la saison chaude, mais c’est cependant en automne qu’on rencontre le plus fréquemment les femelles des espèces communes furetant partout à la recherche des larves qui doivent servir à la nourriture de leur progéniture. Quelques-unes hivernent sous les écorces ou sous la mousse et se montrent dès les premiers beaux jours du printemps. IL existe vraisemblablement en Belgique d’autres Pimplides qui ne sont pas comprises dans notre catalogue, mais nous croyons qu’elles sont peu nombreuses et qu’elles ne s’augmenteront, dans l'avenir, que dans une très faible proportion. PIMPLIDÆ. G. COLEOCENTRUS Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 437, 1829.) C. caligatus Gravenhorst. Coleocentrus caligatus Grav., Ichn. Europ., T. III, 440, 32, ?, 1829. Coleocentrus caligatus Wesm., Bull. Acad. Scienc. Belg., T. XVI, 635, 14, J'9, 1849. Coleocentrus caligatus Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 7, 2, SJ, 1860. Coleocentrus caligatusTasch., Schlupfw.Pimplar.Deutsch. Faun., 296, 1, G'©, 1863. Coleocentrus caligatus Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 4,,0:1880. Tourneppe (Brab ). — Juin. Les exemplaires de la collection Wesmael ont été pris dans les prairies de la Tour et Taxis, volant autour de vieux saules, par feu M. Mors, membre de la Société entomologique. C. excitator Poda. Ichneumon excitator Poda, Ins. Mus. Græcencis, 105, 4, 1761. Coleocentrus excitator Grav., Ichn. Europ., T. III, 439, A, ©, 1829. Coleocentrus excitator Wesm., Bull. Acad. Scienc. Belg., T. XVI, 633, © Çj, 1849. Macrus longiventris Grav., Ichn. Europ., T. III, 709, 145, d; 1829. Coleocentrus excitator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 7, 1, d9, 1860. Coleocentrus eæcitator Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 296, 2, ©, 1863. Coleocentrus excitator Brischke, Ichn. W. u. 0. Preuss., 1, ©, 1880. Collect. Wesmael, un seul exemplaire © avec anno- tation : Cambre, 29 avril. C. croceicornis Gravenhorst. Macrus croceicornis Grav., Ichn. Europ., T. III, 710, 146, d, 1829. 276 Coleocentrus excitator Wesm., Bull. Acad. Scienc. Belg., T. XVI, 633, 1, 1849 (excel. ©). Coleocentrus croceicornis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 8, 3, d; 1860. Coleocentrus croceicornis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 296, 3 , 1863. Coleocentrus croceicornis Brischke, Ichn. Prov. W. u. 0. Preuss., 1, 1880. Collect. Wesmael. G. ACŒNITES Gravenhorst,. (Ichneumonologia Europæa, T. II, 803, 1829.) A. arator Rossi. Ichneumon arator Rossi, Faun.,T. Il, 778, 1790. Acœnites arator Grav., Ichn. Europ., T. III, 843, 5, 9, 1829. Acœnites arator Tasch., Schlupfw. Pimplar., Deutsch. Faun., 298, 3, J'9, 1863. Acœnites arator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 8, g'9, 1860. Acœnites arator Brischke, Ich. Prov. W. u. O. Preuss., 1,9, 1880. Parasite du Sesia formicæformis (Brischke). La Hulpe, Groenendael (Brab.), Tournai (Hain.), Steinbach (Lux.). — Juin à septembre. A. dubitator Panzer. Ichneumon dubitator Pz., Faun., fasc. 78, T. XIV, 1829- 1844. | Cryptus dubitator Fab., Piez., 85, 64, 1804. Acœnites dubitator Grav., Ichn. Europ., T. III, 810, 3, ©, 1829. Acœænites dubitator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 298, 2, j 9, 1863. Acœniles dubitator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 108, ©, 1880. Nous possédons une femelle avec les tibias posté- rieurs presque entièrement rouges. Nous n’avons pas rencontré les variétés de Gravenhorst, ni la variété décrite par Brischke. Collect. Wesmael. Laerbeek-Bosch, Jette (Brab.), Dave (Nam.). — Juillet, 277 A. saltans Gravenhorst. Acœnites saltans Grav., Ichn. Europ., T. III, 806, 1, 9, 1829. Acænites saltans Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 207, 1, J' ©, 1863. Forêt de la Houssière ‘Haïin.). — Juillet. G. MESOCLISTUS Fôrster. (Syn. d. Fam. u. Gatt. d. Ichn., 168, f. 17, g. 2, 1868.) M. rufipes Gravenhorst. Acœnites rufipes Grav., Ichn. Europ., T. III, 812, 4, 6 ©, 1829. Acœnites rufipes Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 298 in not., 1863. Calmpthout(Anv.), Fleurus (Haïn.).— Juillet et août. G. RHYSSA Gravenhorst. (Ichn. Europ., T. II, 260, 1829.) R. persuasoria Linné. Ichneumon persuasorius Linné, Faun. Suec., 1593, 1746. Ichneumon persuasorius Degeer, Ins., T. I, tab. 36, f, 7, 1752. Pimpla persuasoria Fab., Piez., 112, 1, 1804. Rhyssa persuasoria Grav., Ichn. Eur., T. III, 267, 119, d'?, 1829. Rhyssa persuasoria Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 9, 1, d'®, 1860. Rhyssa persuasoria Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 251, 3, J'9, 1863. Rhyssa persuasoria Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 2, d®, 1880. Parasite du Sirex juvencus (Tasch.). Collect. Wesm. Tourneppe, Bueken (Brab.), Fleurus (Haïin.). — Mai et juin. Jadis assez fréquent dans l’avenue de Lorraine. G. THALESSA Holmgren. (Monographia Pimplar. Sueciæ, 9, 1860.) T. superba Schrank. Ichneumon superbus Schr., En. Ins. Austr. Indig., n° 707, 1781. 278 Ichneumon superbus Schr., Faun. Boïca, n° 2066, 1798- 1803. Ichneumon superbus Gmel., Ed. Linn., n° 2683, 108, 1788-1793. Rhyssa superba Grav., Ichn. Europ., T. III, 276, 122, d(@)? 1829. Thalessa superba Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 10, 2, dj ?, 1860. Rhyssa superba Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 251, 7, J'9, 1863. Un exemplaire mâle capturé à Fleurus dans un bois de sapin. Il mesure 18 mill., la face est jaune, le bord supérieur de cette coloration cesse en dessous des antennes, et le bord inférieur, échancré à ses extrémi- tés, est limité par le bord supérieur du clypeus, le bord inférieur de ce dernier est également liséré de jaune. Les orbites faciales sont jaunes en partie, les orbites externes noires. Le premier article antennaire est noir, jaune en dessous. La partie supérieure du prothorax est jaune, ainsi que le scutellum. Le dos du métathorax se présente avec deux taches rougeâtres. Les écaillettes et la base des ailes sont jaunes. L’abdo- men est uniformément noir luisant. T. clavata Fabricius. Ichneumon perlatus Christ, Naturgesch., 356, tab. 36, fig. 0, 1791. Ichneumon geminatorius Pz., Panz. ad Schæfferi, tab. 81, fig. 4, 1829. Pimpla clavata Fab., Piez., 118, 29, 1804. Rhyssa clavata Grav., Ichn. Europ., T. III, 280, 193, d'?, 1829. Thalessa clavata Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., 11, 3, do?, 1860. Rhyssa clavata Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 251, 8, J' ©, 1863. Parasite du Sirex fuscicornis (Tasch.). Un exemplaire « pris à Noville-sur-Méhaigne le 19 août 1875, sur des sapins, près d’un bois de hêtres. T. curvipes Gravenhorst. Rhyssa curvipes Grav., Ichn. Europ., T, III, 265, 117b, ?, 1829. Rhyssa curvipes Ratzeburg, Ichn. d. Forst., T. II, 104, 3, JQ, 1848. 279 Thalessa curvipes Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., 10, 1, ©, 1860. Rhyssa curvipes Tasch., Schlupfw. Pimpl., 251, 4, 1863. Thalessa curvipes Brischke, Ichn. W. u. ©. Preuss., 2, de; 1880. Éclos des larves du Xyphidria camelus (Tasch.). Carlsbourg (Lux.). G. EPHIALTES Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 224, 1829.) E. manifestator Linné, Syst. Nat., pp. 125,196, n° 20, '©,1736; Faun. Suec., 1608, 1746, ex parte. Hestreux (Liége), Groenendael (Brab.). — Mai et août. E. antefurcalis Thomson. Ephialtes antefurcalis Thoms., Op. Ent., T. VIII, 742, 9, 1877. Hestreux (Liége). — Août. E. mesocentrus Gravenhorst. Ephialtes mesocentrus Grav., Ichn. Europ.,T. II, 249, 1192, d; 1829. Ephialtes mesocentrus Desvignes, Cat. of British Ichn., 87, 7,9, 1856. nee mesocentrus Holmgren, Mon. PH pL Suec., 13, 3, Sd 9; 1860. Beverloo (Limb.). — Juin. Céroux-Mousty (Brab.). — Septembre. E. gracilis Schrank. Ephialtes gracilis Schrank, Faun. Boïca, n° 2102, 1802. Collect. Wesmael. Cortenaeken (Brab.). — Mai. E. carbonarius Christ. Ichneumon carbonarius Christ, Vesp., etc., 365, tab. 38, Oo TIOT, Ephialtes carbonarius Grav., Ichn. Europ., T. III, 240, 108, '©, 1829. Ephialtes carbonarius Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., 14, 6, 9, 1860. Ephialtes carbonarius Tasch., Schlupfw. Pimpl., 255, 6, J'$, 1863. 280 14 Ephialtes carbonarius Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 749, 11521877 D’après Taschenberg, parasite des Saperda oculata et populnea. Beverloo (Limb.), Chercq, Flobecq (Hain.). — Juin, août, septembre. Buysinghen, Beersel (Brab.). — Mai. E. abbreviatus Thomson. Ephialtes abbreviatus Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 744, 8, do, 1877. Beverloo (Limb.), Auderghem (Brab.). — Juillet et septembre. E. brevicornis Tschek. Ephialtes brevicornis Tschek, Beit. Oest. Pimpl., 21, 3, ©, 1868. Steinbach (Luxemb.). — Août. E. extensor Linné. Ichneumon extensor Linné, Syst. Nat., 2, 935, 37, 1735. Ichneumon extensor Fabr., Ent. Syst., 2, 168, 146, 1775. Pimpla extensor Fabr., Syst. Piez., 115, 11, 1804. Ephialtes extensor Tasch., Schlupfw. Pimpl., 255, 7,9, 1863. Beverloo(Limb.), Arlon (Luxemb.), Bruges(F1.occ.), Maffles (Hain.). — Mai, juin, juillet. Groenendael (Brab.). — Août. E. musculus Kriechbaümer. Ephialtes musculus Kriechb. in litt. Arlon (Lux.). — Juin. E. catulus Kriechbaümer. Ephialtes catulus Kriechb. in litt. Arlon (Lux.). — Mai. E. linearis Kriechbaümer. Ephialtes linearis Kriechb. in litt. Auderghem (Brab.). — Août. G. PERITHOUS Holmgren. (Monographia Pimplar. Sueciæ, 15, 1860.) P. mediator Fabricius. Pimpla mediator Fab., Piez., 117, 23, 1804. Ephialtes mediator Grav., Ichn. Europ., T. III, 256, 115, 9, 1829. | » 281 Perithous medialor Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 15, 2, ®, 1860. Ephialles mediator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 256, 10, j'®, 1863. Perithous mediator Thoms., Op. Entom., fase. VIII, 744, 1, 1877. Parasite du Xyphidria camelus (Tasch.). Calmpthout (Anv.), Beverloo (Limb.), Sainte-Croix, Oostcamp (F1. occ.), Tervueren, Vivier-d’Oie, Groe- nendael (Brab.), Arlon, Marche (Lux.). P. varius Gravenhorst. Ephialtes varius Grav., Ichn. Europ., T. III, 254, 114, d'?, 1829. Perithous varius Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 16, 5, de, 1860. Ephialles varius Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 256, 11, 9, 1863. Perithous varius Thoms., Op. Entom., fasc. VIII, 745, 21871; Beverloo (Limb.). — Septembre. Groenendael (Brab.). — Août. Bueken (Brab.). — Juillet. G. THERONIA Holmgren. (Monographia Pimplar. Sueciae, 16, 1860.) Th. flavicans Fabricius. Ichneumon sticticator Thunb., Ichn. 172, 1822-1824. Pimpla flavicans Fabr , Piez., 119, 3, 1804. Pimpla flavicans Grav., Ichn. Europ., T. III, 141, 74, do, 1829. Pimpla flavicans Rtz., Ichn. Forstins.,T. 1, 118,22, 1844. Theronia flavicans Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 16, 1, d'?, 1860. Theronia flavicans Tasch., Schluwf, Pimplar. Deutsch. Faun., 256, 49, 1863. Theronia flavicans Brischke, Ich. W. u. O0. Preuss., 110, d?, 1880. | Parasite du Pier. cratægi, Van. polychloros, Lim. camilla, Bomb. pini, dispar, chrysorrhæa, Tor. viri- dana, etc. (Tasch.). Dans tout le pays. — Mai à septembre. 282 G. PIMPLA Fabricius. à (Systema Piezatorum, Fabricius, 1804.) (Ichneumonologia Europæa, Gravenhorst, T. III, 216, 1829.) P. instigator Fabricius. Cryptus instigator Fabr., Piez., 85, 61, 1804. Pimpla instigator Grav., Ichn. Europ., T. III, 216, 103, de; 1829. Pimpla instigator Riz., Ichn. Forstins., T. I, 116, 12, 1844. Pimpla instigator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 18, 1, d?, 1860. Pimpla instigator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 261, 1,49, 1863. Pimpla instigator Thoms., Op. Ent., fase. VIII, 746, 4,9, 1877, Pimpla instigator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 111, de, 1880. Pimpla instigator Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 4170, 1,9, 18388. Var. 1, Scutello-albonotato Grav., Ichn. Europ., T. II, AT. Var.1, Scutello-albonotato Schmied., Bearb. Gatt. Pimpla, AD A ET, Nous avons rencontré la variété mâle, à écusson marqué de jaune-blanc : un premier exemplaire à Buy- singhen, près de Hal; il a le scutellum jaune pâle, à l'exception de sa partie supérieure qui est restée noire, les écaillettes des ailes sont également jJaunes- pâles, mais avec une tache noirâtre, peu étendue sur le bord. Le second exemplaire vient de Calmpthout, en Campine; il porte sur les angles inférieurs du scutellum les deux points jaunes indiqués par Gra- venhorst, l’écaillette de l’aîle est d’une couleur jaune uniforme. et les ailes sont plus claires que dans les spécimens tvpes des mâles du P. instigator. Tous les autres caractères sont conformes à la description de Gravenhorst. | Nous ne pensons pas que l’on puisse confondre la variété à écusson jaune de Gravenhorst avec le Pimpla processionea J Ratz. Chez l’espèce décrite par cet 283 auteur, l’écusson est jaune dans sa moitié postérieure et les écaillettes des ailes ont cette dernière couleur, les antennes sont brunes noirâtres, mais plus brunes en dessous et le premier article est noir en entier, les hanches et les trochanters sont noirs aux pattes du milieu et aux postérieures, tandis qu’aux pattes anté- rieures, les hanches sont seulement noires à la base. Pimpla processionea 'Ratz., Ichn. Forstins., T. III, 101, 39, cd 1844-1852. Parasite du Bombyx processionea. Pimpla instigator var. ©, 2, Foerster. Foerster a distingué la variété avec l’écaillette des ailes entièrement jaune. Il est à observer que tous le auteurs ont donné dans leurs descriptions aux écail- lettes des ailes, pour couleur, ou le jaune plus ou moins blanc ou le jaune avec plus ou moins de noir soit au centre, soit sur le bord. Pimpla intermedia var. j'®, 3, Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 19, 2, 1860. Nous considérons cette espèce de Holmgren comme une variété, c’est également la manière de voir de Thomson et de Schmiedeknecht. Elle est décrite de la manière suivante : (Nigra, pedibus rufis, coxis,trochan- teribus nec non tarsis posticis, nigricantibus; alis subfla- vescenti hyalinis, stigmate fusco-testaceo vel fulvescenti- piceo; marginibus summis apicalibus segmentorum abdominis totis vel ex parte ferrugineis. ©. Long. 3-4 li.» s La grandeur de nos spécimens varie de 8 à 14 mill. Parmi les plus petits, il y en a avec le stigmate de l’aile testacé foncé, mais qui n’ont pas les bords des segments abdominaux ferrugineux; chez d’autres un peu plus grands, les bords des deux ou trois derniers segments sont ferrugineux, mais cette couleur se présente plutôt sous forme de liséré assez large que de bordure, et le stigma de l'aile est foncé comme chez le type du P. instigator. Chez le spécimen qui présente les deux derniers anneaux de l’abdomen liséré de ferrugineux, les tro- chanters antérieurs ne sont noirs qu’à la base; chez beaucoup de P. instigator «' cette coloration s’observe, et notre insecte a également le stigmate de l’aile jaune clair. Nous croyons que ces variations que l’on rencontre assez souvent, ne peuvent justifier la création de nou- veaux types spécifiques. Parasite de :Orgyia antiqua, Psyche viciella, Phalera bucephala, Aporia cratægi, Nematus perspicillaris (Brischke). Pieris brassicæ, Orgyia gonostigma, Liparis dispar, monacha, salicis, chrysorrhoea, Gastropacha proces- sionnea, etc. (Schmied.). Commun dans toute la Belgique, la © particulière- ment en août et septembre. P. illecebrator Rossi. Ichneumon illecebrator Rossi, Mant. Insect., tab. VI, f. H, ?, 1792-1794. Pimpla illecebrator Grav., Ichn. Europ., T. III, 223, 104, de, 1829. Pimpla illecebrator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 262, 2, ©, 1863. Pimpla illecebrator Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 473, 3, 9, 1888. Chez un (;' les tibias et les tarses postérieurs sont noirs, chez un autre le sommet de ces tibias est fauve foncé, mais dans une étendue plus petite que l’indique Gravenhorst. D’après Schmiedeknecht, le P. illecebra- tor ne présente pas sur le métathorax les deux lignes qui délimitent l’aréole supéromédiane, elles sont constantes dans le P. instigator. Les petites lignes élevées qui se voient sur les articles moyens des antennes, existent dans les deux espèces. Cette espèce, créée par Rossi sur des femelles, est décrite de la manière suivante : Niger, nitidus, pedibus fulvis. Villers. Ent.,T. 3, 194, 192. Facies Siricis ; maximus, totus niger prœter pedes qui fulvi sunt, tibiis tarsisque posticis fuscis. Antennœæ longi- tudine abdominis. Aculeus quatuor lineas longus. Variat magnitudine duplo minore. Mas mihi et Villers ignotus. Ostende (FI. occ.), Ceroux-Mousty (Brab.). — Sep- tembre. P. examinator Fabricius. Cryptus examinator Fab., Piez., 85, 62, 1804. Pimpla exœaminator Grav., Ichn. Europ., T. III, 207, 99, j'9, 1829. Pimpla examinator Ratz., Ichn., Forst.,T.1,116,13,1844. 285 Pimpla examinator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 19, 4, JS, 1860. Pimpla examinator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 262, 4, 9, 1863. Pimpla examinator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 746, 4, F9, 1871. Pimpla examinator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 4, TS, 1880. Pimpla examinator Schmied., Mon. Bearb, Gatt. Pim- pla, 474, 6, j'Q, 1888. Var.1 4, Grav. Nous rangeons dans cette variété des spécimens avec la ligne jaune sous les ailes, les tro- chanters et les hanches d’un fauve jaunâtre. Var. 2 ©, Brischke. Trochanters et hanches fauves- jaunûâtres. Parasite var. 1 : Yponomenta pœædella (Brischke). Gnophria quadra, Euprepria fuliginosa, Psyche hirsutella, Liparis monacha, Gastropacha procession- nea, Harpyia vinula, Abraxas grossulariæ, etc.(Schm.). Gastropacha trifolii, Porthesia chrysorrhea, Cucullia argentea, etc. (Brischke). Enghien (Hain.), Groenendael, Bueken (Brab.). — Juin à septembre. Beverloo (Limb.). — Août. P. turionellæ Linné. Ichneumon turionellæ Lin., Fauna Sueciæ, n° 1615, 1746. Cryptus turionellæ Fabr., Piez., 87, 72, ©, 1804. Pimpla turionellæ Grav., Ichn. Europ., T. III, 192, 93, de; 1829. Pimpla turionellæ Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 21, 7, de, 1860. Pimpla turionellæ Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 262, 5, j'©, 1863. Pimpla turionellæ Thoms., Op. Entom., fasc. VIII, 747, 5, 9, 1871. Pimpla turionellæ Brischke, Ichn. W. u. 0. Preuss., 4, d?, 1880. Pimpla turionellæ Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 475, 7, J'Q, 1888. Var. 1 © Grav. Hanches antérieures noires, tro- chanters fauves, les antérieurs noirs à la base. Var. 3 © Grav. Écusson entièrement jaune, ou avec l’extrémité seulement jaune. 286 Var. 1 Brischke. Trochanters fauves. Hanches antérieures brunes. Parasite du Gastropacha pini, Tortrix buoliana (Tasch.). Forêt de la Houssière (Hain.). — Juin. Rouge-Cloître, Tervueren (Brab.). — Mai. P. flavicoxis Thomson. Pimpla flavicoxis Thoms., Op. Ent., T. VIII, 747, 6, do, 1871. Pimpla flavicoxis Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 476, 8, j'9, 13888. Boitsfort (Brab.). — Septembre. P. spuria Gravenhorst. Pimpla spuria Grav., Ichn. Europ., T. III, 179, 88, ©, 1829. Pimpla arctica Zetterstedt, Ins. Lapp., 375, 8, ©, 1838. Pimpla arctica Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 19,3, d9, 1863. Pimpla lapponica Zett., Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 746, 2, 1877. Wavre-Sainte-Catherine (Anv.). — Juillet. P. rufata Gmelin. | Ichneumon rufatus Gmel., Lin. Syst. nat. édit. XIII, T. I, 2684, 240, 1778. Pimpla rufata Grav., Ichn. Europ., T. IlT, 164, 82, ÿ9, 1829. Pimpla rufata Ratzeb., Ichn. Forstins, T. I, 118, T. II, 95, 1844-1852. Pimpla rufata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. : Faun., 263, 7, J9, 1863. Pimpla flavonotata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 19, 5, de, 1860. Pimpla flavonotata Thoms., Op. Ent., T. VIII, 749, 11, de; 1877. Pimpla rufata Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 4, 49, 1880 Pimpla rufata Kriechb., Ent. Nachr, 117, n° 8,49,1887. Pimpla rufata Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 480, 13, F9. Apechtis rufata Thoms., Op. Ent., T. XIII, 1411, 1, S9, 1889. Var. 3 Q Brischke. Les lignes du dessous des \ # # é x À 287 ailes sont peu apparentes ou nulles, le reste comme l'indique l’auteur. Parasite du : Gastropacha neustriæ, Drepana falcula, Psyche viciella, Abraxæas grossulariæ, Lasiocampa pini, Lophyrus... (Brischke, Schmied.). Bueken, Bois de Soignes (Brab.), Calmpthout (Anv.). — Mai à septembre. Commune. P. varicornis Fabricius. Ichneumon brassicariæ Poda, Ins. Mus. Gr., 105, 1761. Pimpla varicornis Fab., Syst. Piez., 119, 31, 1804. Pimpla varicornis Grav., Ichn. Europ., T. III, 167, 83, de, 1829. Pimpla varicornis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 263, 8, J'Q, 1863. Pimpla rufata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 20, 6, 49, 1860. Pimpla brassicariæ Kriechb., Ent. Nachr., 117, 8, 9, 1887. Pimpla brassicariæ Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 482, J'9, 1888. Var. 1 4 Schmied. Deux lignes jaunes peu appa- rentes sur le mésothorax. * Var.2 j Schmied. Écusson noir. Var. 3 © Schmied. Orbites faciales noires, écusson jaune. Var. 4, 9, Schmied. Orbites faciales et écusson noirs, tête et thorax noirs. Parasite du : Vanessa urticæ, Pieris brassicae, Aporia cratægi, Limenitis camilla, Sphinx ligustri, Scoliop- teriæ libatrix, Liparis salicis, Botys verticalis, Tortrix viridana, etc. (Schmied.). Parasite également des œufs de certaines Epeira (Tasch). Calmpthout (Anv.). — Août. Noville-sur-Méhaigne (Brab.). — Juillet. Environs de Bruxelles. — Août-septembre. Assez commune. P. roborator Fabricius. Cryptus roborator Fab., Piez., 116, 14, ©, 1804. Pimpla roborator Grav., Ichn. Europ, T. III, 173, 84, d'?, 1829. 288 Pimpla roborator Rtz., Ichn. Forstins.,T. IIT,103, 45, Y, 1844-1852. Pimpla roborator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 25, 16, ©, 1860. Pimpla roborator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 263, 9, G'©, 1863. Pimpla roborator Thoms, Op. Entom., fase. VIII, 753, 21, S9, 1877. Pimpla cicatricosa Rtz., Ichn. Forstins.,T.IT, 89, ©,1844- 1852. Pimpla cicatricosa Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 265, 18, ©, 1863. Pimpla roborator Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 483, 16, JS, 1888. Parasite du : Sesia formicæformis, spheciformis, du Cryptorynchus lapathi (Schmied.) et du M. cribrella (Tasch). Calmpthout (Anv.). — Août. Knocke (FI. occ.). — Septembre. Rare. E: Jr Gravenhorst. Pimpla viduata Grav., Ichn. Europ., T. IT, 214, 101, d 1829. Pimpla viduata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 264, 10, , 1863. Pimpla viduata Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 4, de, 1880. Pimpla viduata Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 484, 17, 9, 1888. Parasite du : Psyche viciella, Sesia spheciformis (Schmied.). | Calmpthout (Anv.). — Juillet. Rare. P. scanica Villers. Ichneumon maculator Fabr., Syst. Ent., 337, 59, ©, 1775. Ichneumon scanicus Vill., Ent., 190, 174, 1789. Cryptus maculator Fab., Syst. Piez., 87, 71, ©, 1804. Pimpla scanica Grav., Ichn. Europ., T. III, 204, 98, do, 1829. Pimpla scanica Zett., Ins. Lap., 375, 9, 1838. Pimpla scanica Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 21, 8, Z9, 1860. 289 Pimpla scanica Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 264, 12, J'©, 1863. Pimpla scanica Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 111, 1880. Pimpla maculator Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 489, 24, JS, 1888. Pimpla maculator Kriechb., Ent. Nachr., 113, 6, 39, 1887. Nous avons trouvé des exemplaires qui concordent avec les observations de Brischke pour la différence de coloration des jambes. Var. 1 9. Des mâles avec les jambes antérieures complètement jaunes et des femelles avec les hanches et les trochanters rouges. Var. 3 J9. Stigma et bord de l’aile jaune foncé et l’extrême base des hanches noirûâtre. Parasite du : Tortrix viridana, chlorana; Coleophora tibiella; Hyponomeuta pedella, Psyche nitidella ; Tor- trixæ lœvigana, piceana; Nephopterix vacciniella, etc.; d’un Microgaster et d’Arachnides (Schmied.). Fréquent dans tout le pays, de mai à août, dans les endroits boisés. P. alternans Gravenhorst. Pimpla alternans Grav., Ichn. Europ., T. III, 201, 97, d'?, 1829. Pimpla tricincta Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 748, 8, 1877. Pimpla scanica auctorum (ex parte). Pimpla alternans Kriechb., Ent. Nachr., 8, 116, 9, 1887. Pimpla alternans Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 491, 25, 1888. Parasite du Lophyrus pinti et du Cidaria juniperata (Brischke). Groenendael, Stockel (Brab.). — Août-septembre. Wassenaere, Gand (Fl.orient.), Steinbach(Luxemb.), Lierre (Anv.). — Juillet-septembre. P. ruficollis Gravenhorst. Pimpla ruficollis Grav., Ichn. Europ., T. III, 153, 78, 9, 1829. Pimpla ruficollis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 264, 13, ©, 1863. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 4 1X 97. 22 290 Pimpla ruficollis Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 494, 27, ©, 1888. Collect. Wesmael. Diest (Brab.), Beverloo (Limb.), Lierre (Anv.). Rare. P. ovivora Boheman. Pimpla ovivora Boh., Act. Holm., 336, 1821. Pimpla ovivora Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 26, 20, de, 1860. ù Pimpla ovivora Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 6, de, 1880. Pimpla ovivora Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 495, 28, JS, 1888. L’aréole supero-médiane du métathorax a les côtés parallèles (Brischke, Schmied.). Calmpthout (Anv.). — Septembre. Rare. P. angens Gravenhorst. Pimpla angens Grav., Ichn. Europ., T. III, 162, 81 (ex parte), JO, 1829. Pimpla angens Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 29, 10, d'?, 1860. Pimpla angens Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 265, 16, 9, 1863. Pimpla angens Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 752, 17, de 1877. Pimpla angens Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 5, 1880. Pimpla angens Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 497, 29, JO, 1888. Parasite d’œufs de certains Arachnides (Tasch.). La Hulpe, Vivier d’Oie (Brab.), Beverloo (Limb.), Arlon (Lux.), Sainte-Croix (F1. occ.). — Mai-septembre. P. oculatoria Fabricius. Cryptus oculalorius Fab., Piez., 78, 30, 1804. Pimpla oculatoria Grav., Ichn. Europ., T. III, 154, 79, do, 1829. Pimpla oculatoria Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 26, 19, J9, 1860. Pimpla oculatoria Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 264, 14, 9, 1863. Pimpla oculatoria Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 751, 15, do, 1871. 291 Pimpla oculatorix Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 498, 30, j'O, 1888. Parasite de nids d’Arachnides (Brischke). Groenendael, Linkebeek (Brab.). —- Juillet. Beverloo (Limb.), Ath, Cherq (Hain.), Hestreux (Liége). — Mai-septembre. Rare. P. ornata Gravenhorst. Pimpla ornata Grav., Ichn, Europ., T. III, 158, 80, ©, 1829. Pimpla ornata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 265, 15, ©, 1863. Pimpla ornata Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 6, de, 1880. Pimpla ornata Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 499, 31, d'9, 1888. Tournai (Hain.), Vivier-d’Oie (Brab.). — Août. Rare. P. arundinator Fabricius. Pimpla arundinator Fabr., Piez., 116, 15, 1804. Pimpla arundinator Grav., Ichn. Europ., T. INT, 177, 86, ©, 18929. Pimpla arundinator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 265, 17, ©, 1863. Pimpla arundinator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 6, ©, 1880. Pimpla arundinator Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 500, 32, ©, 1888. Collect. Wesmael. Steinbach (Lux.), Beverloo (Limb.). — Juillet-août. P. Holmgreni Schmiedeknecht. Pimpla stercorator Fabr., Piez., 117, 22, 1804. Pimpla stercorator Grav., Ichn. Europ., T. III, 186, 92, dr 1829. Pimpla graminellæ Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 22, 9,06; 1860. Pimpla graminellæ Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 267, 21, j9, 1863. Pimpla graminelle Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 752, 20, J'9, 1871. Pimpla Holmgreni Schmied., Mon. Bearb., Gatt. Pimpla, 902, 34, J'9, 1888. 292 Epiurus graminellæ Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1413, 1, 1889. Auderghem (Brab.), Schelle (Anv.). — Juillet-août. Assez rare. P. brunnea Brischke. Pimplu graminellæ Grav., Ichn. Europ., T. III, 184, 91, var. 3 et 4 ©, 1829. Pimpla brunnea Brischke, Ichn. W. u. 0. Preuss., 6, (}, 1880. Pimpla brunnea Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 507, 40, J'®, 1888. Sainte-Croix (F1. occ.), Tervueren, Auderghem (Brab.). — Juin, août. P. calobata Gravenhorst. Pimpla calobata Grav., Ichn. Europ., T. III, 176, 85,9, 1829. Pimpla calobata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 267, 28, ©, 1863. Pimpla calobata Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 6, 9, 1880. Pimpla nucum Rtz., Ichn. Forstins.,T.I,115,9, ©, 1844- 1852. Pimpla nucum Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 25, 15, 9, 1860. Pimpla nucum Tschek, in Schrift. Zool. Bot. Gesellschaft, 436, 1868. Pimpla nucum Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 510, 43, F9, 1888. Epiurus calobata Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1413, 5, d'?, 1889. Biankenberghe, Sainte-Croix (F1. occ.). — Juillet- août. Groenendael (Brab.). — Septembre. P. terebrans Ratzeburg. Pimpla terebrans Riz., Ichn. Forstins., T. I, 114, 6, T. IT, 89, 6, 1844. Pimpla terebrans Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 267. 27, ©, 1863. Pimpla terebrans Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 513, 45, ©, 1888. Vivier-d’Oie (Brab.). — Septembre. P. detrita Holmgren. Pimpla graminellæ Grav. (pour la plus grande partie), T. LI, 181, 91, ©, 1829. 293 Pimpla detrita Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 23, 11, do®, 1860. Pimpla Gravenhorsti Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutséh. Faun., 266, 22, 9, 1863. Pimpla detrita Thoms., Op. Entom., fase. VIII, 753, 22, de, 1877. Pimpla detrita Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 514, 46, JO, 1888. Sainte-Croix (F1. occ.) Schelle (Anv.). — Juin-août. Env. de Bruxelles. — Août-septembre. P. pictipes Gravenhorst. Pimpla pictipes Grav., Ichn. Europ., T. III, 198, 95, 1829. Pimpla GravenhorstiTasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 266, 22 (ex-parte), 1863. Pimpla pictipes Tschek, Schrift. d. Wien. Zool. Bot. Geselsch., 38, j9, 1871. Pimpla pictipes Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 6, dj, 1880. Pimpla pictipes Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 915, 47, J9, 1888. Sichem (Brab.). — Septembre. P. ventricosa Tschek. Pimpla ventricosa Tschek, Ichn. Fragm. en Schrift. d. Wiener Zool. Bot. Geselsch., 40, 49, 1871. Pimpla ventricosa Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 517, 48, JO, 1888. Knocke (F1. occ.), Steinbach (Lux.). — Juin-sep- tembre. P. didyma Gravenhorst. Pimpla didyma Grav., Ichn. Europ., T. III, 178, 87,9, 1829. Pimpla didyma Ratzeb., Ichn. Forstins., T. I, 114, 5, d?, 1844. Pimpla didyma Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 24, 13, ©, 1860. Pimpla didyma Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 267, ©, 1863. Pimpla didyma Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 5, de, 1880. Pimpla didyma Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 518, 49, 9, 1888. Parasite d’Arachnides (Rtz.). 294 Ceroux-Mousty, Vivier-d’Oie (Brab.). — Août-sep- tembre. Rare. P. stercorator Fabricius. Sd Ichneumon inquisitor Scop., Ent. Carn., 754, T. XLI, fol. 745, 1763. Pimpla stercorator Grav., Ichn. Europ., T. III, 186, 99, ? (exclus 4}, 1829. Pimpla flavipes Grav., Ichn. Europ., T. III, 197, 94, (}', 1829. Pimpla flavipes Rtz., Ichn. Forstins., T. I, 115, 11, 1844. Pimpla stercorator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 23, 12, ©, 1860. Pimpla stercorator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 268, 29, 9, 1863. Pimpla stercorator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 754, 25, J9, 1877. Pimpla stercorator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 9, de; 1880. Pimpla inquisitor Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 520, 51, ©, 1888. Parasite du Liparis salicis, Orgyia antiqua, etc. Commun dans tout le pays, de mai à septembre. _ P. stenostigma Thomson. Pimpla stenostigma Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 755, 26, G'?, 1877. ; Pimpla stenostigma Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 521, 52, JO, 1888. Sainte-Croix (F1. Occ.), Auderghem, Verrewinkel (Brab.), Hemixem (Auv.), Forèt dela Houssière (Haïn.). — Juin-septembre. P. nigriscaposa Thomson. Pimpla nigriscaposa Thoms., Op. Ent.. fase. VIII, 755, 27, d'?, 18717. Pimpla nigriscaposa Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 529, 53, J'?, 1888. Wassenaere (F1. occ.). — Août. P. brevicornis Gravenhorst. Pimpla brevicornis Grav., Ichn. Europ., T. IE, 211, 100, d'®;, 1829. Pimpla brevicornis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 24, 14, dj, 1860. 295 Pimpla brevicornis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 268, 30, J'9, 1863. Pimpla brevicornis Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 755, 28, 1877. Pimpla brevicornis Brischke, Ichn. W. u. 0. Preuss., 5, d'®, 1880. Pimpla brevicornis Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 529, 54, Jj'©, 1888. Parmi les six variétés admises par Holmgren et Brischke, nous avons rencontré var. 1 © à hanches rouges et jambes postérieures blanchâtres, mais brunes noirâtres à la base et à l'extrémité apicale. Var. 4 ©. Cuisses presque noires, chez le mâle entièrement noires. Tournai (Hainaut), Hestreux, Spa (Liége), Boitsfort (Brab.), Marche (Lux.), Genck (Limb.). — Juin à sep- tembre. P. Iævigata Tschek. | Pimpla lœvigata Tschek, Beitr, z. Kent. d. Oester. Pim- plar., in Schriften der Wien. Zool. Bot. Gesel., 273, d'?, 1868. Pimpla lœvigata Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pimpla, 529, 52, JO, 1888. Les yeux sont notablement échancrés vis-à-vis des antennes, le front est excavé et poli, les antennes n’atteignent pas la longueur de la moitié du corps, le mésothorax est poli et recouvert d’une légère pubes- cence fauve, sa surface est parsemée d’un pointillé très fin, les impressions longitudinales (notaules) vont jusqu’à la moitié de sa longueur, sur les côtés il est lisse, Au métathorax on distingue trois aréoles supé- rieures, allongées et polies, bien délimitées, celle du milieu est creusée au centre en forme de godet allongé. Les aréoles spiraculifères et supracoxales sont très peu rugueuses, l’aréole postérieure est polie et de forme hexagonale irrégulière. Les yeux ne sont pas bordés de liséré rouge, l’écus- son est noir luisant ainsi que le post-écusson. Les hanches postérieures sont rougeâtres, les antérieures ont cette couleur plus vive, celles du milieu sont plus foncées. Le premier article des trochanters antérieur et postérieur est légèrement noirâtre, le deuxième article est fauve. | 296 Les ailes sont légèrement enfumées, la nervure cos- tale est d’un brun foncé de même que le stigma, l’écaillette de l’aile est rougeûtre. Les antennes sont rougeûtres foncées, obscurcies en dessous, les deux premiers articles noirs en dessus. Les bords des premier, deuxième, troisième et qua- trième segments abdominaux offrent un léger liséré rouge foncé. La tarière n’a pas la longueur de la moitié de l'abdomen. | Les cuisses de derrière sont épaissies, légèrement aplaties, fauves ainsi que toutes les jambes avec les tarses antérieurs, les tarses du milieu ont la base du cinquième article noire, les tarses postérieurs sont noirs. Un seul exemplaire © capturé à Fleurus, le 8 août 1889. P. mandibularis Gravenhorst. Pimpla mandibularis Grav., Ichn. Europ., T. IIT, 180, 90, ©, 1829. Pimpla mandibularis Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 27, 21, F9, 1860. Pimpla mandibularis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 269, 32, j'©, 1863. Pimpla mandibularis Thoms., Op. Entom., fasc. VIII, 750, 13, d'9, 1877. Pimpla mandibularis Brischke, Ichn. W. u, O. Preuss., 6, 9, 18380. Pimpla mandibularis Schmied., Mon. Bearb. Gatt. Pim- pla, 533, 5, dj'?, 1888. Dolomerista mandibularis Thoms., Op. Entom., fasc. XIII, 1412, 1, 1889. Rare, habite le nord de l’Europe, a été trouvée en Thuringe. Collect. Wesm. Selzaete (F1. or.), Flobecq (Hain.), Hestreux (Liége), Boitsfort (Brab.). — Juin à septembre. G, STILBOPS Fœærster. (Syn. d. Fam. u. Gatt. d. Ichn., 163, 7, 1868.) St. vetula Gravenhorst. Pimpla vetula Grav., Ichn. Europ., T. III, 201, 96, 1829. 297 Pimpla vetuia Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 270, 33, JO, 1863. Phytodietus chrysostomus Grav., Ichn. Europ., T. Il, 940, ©, 1829. Stilbops vetula Schmied., Mon. Bearb. d, Gatt. Pimpla, 530, 56, S9, 18. Groenendael, Vivier-d’Oie, Stockel (Brab.). — Mai. G. APHANOROPTRUM Foerster. (Syn. d. Fam. u. Gatt. d. Ichn., fam. 17, p. 168, 1868.) À. ruficorne Gravenhorst,. Lissonota ruficornis Grav., Ichn. Europ., T. III, p. 98, 53, ©, 1829. Rochefort (Namur). — Août. G. POLYSPHINCTA Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 1829.) P. percontatoria Gravenhorst. Ichneumon percontatorius O.F. Müll., Prodr., n° 1787, 1776. Polysphincta percontatoria Grav., Ichn. Europ., T. III, 120, 66, ©, 1829. Polysphincta percontatoria Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 272, 6, ©, 1863. Var 1, Grav. Thorax noir, point jaune en dessous des ailes, ainsi qu’une ligne de même couleur derrière le scutellum. Var. 2 © Grav. Écusson et taches dorsales jaunes sur le milieu des segments médians. Vivier d’Oie, Bois de Soignes (Brab.). — Juillet. Steinbach (Lux.). — Juillet à septembre. P. varipes Gravenhorst. Polysphincta varipes Grav., Ichn. Europ., T. INT, 117, 64, de; 1829. Polysphincta varipes Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 29, 1, JS, 1860. Polysphincta varipes Tasch.,Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 271, 1, 9, 1863. Polysphincta varipes Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 114, J9, 1880. Polysphincta varipes Thoms., Op. Ent., fasc. XII, 1258, 1, 1888. 298 Suivant Brischke, chez les mâles l’écaillette des ailes et les trochanters sont jaunes, les hanches et l'abdomen noirs. Tourneppe (Brab.). — Juillet. Carlsbourg (Lux.), Hemixem (Anv.). — Août, P. multicolor Gravenhorst. Polysphincta multicolor Grav., Ichn. Europ., T. III, 119, 65, 9, 1829. Polysphincta multicolor Tasch.,Schlupfw.Pimp. Deutsch. Faun., 271,9, J9, 1863. Polysphincta multicolor Brischke, Ichn. W.u.0. Preuss., 7, ©, 1880. Collect. Wesmael., P. Bohemani Holmgren. Polysphincta Bohemani Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 30, 3, ©, 1860. : Steinbach (Lux.). — Août. P. carbonator Gravenhorst. Cryptus carbonator Grav., Uebers., n° 3772, 1807. Polysphincta carbonator Grav., Ichn. Europ., T. I, 123, 67, F9, 1829. Polysphincta carbonator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 31, 6, j®, 1860. Polysphincta carbonator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 272, 5, J9, 1863. Polysphincta carbonator Brischke, Ichn. W.u. 0. Preuss., 7, ©, 1886. Polysphincta carbonator Thoms., Op. Ent., fasc. XII, 1951, 4, 1888. | Var. 1 GC Holmgr. Hanches en partie d’un noir brun. D’après Brischke, chez les femelles les cuisses sont toujours rouges, les jambes postérieures quelque- fois noir brun, mais avec la base et le côté intérieur jaune. Ceroux-Mousty (Brab.). — Septembre. P. gracilis Holmgren. Polysphincta gracilis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 32, 8, 9, 1860. Collect. Wesmael. Steinbach (Lux.). — Août. 299 P. pallipes Holmgren. Polysphincta pallipes Holmgr., Mon. Pimplar. Suec, 33, 10, J®, 1860. Steinbach (Lux.). — Août. P. nigricornis Holmgren. Polysphincta nigricornis Holmgr., Mon. Pimplar., Suec., 33, 11, ©, 1860. Polysphincta nigricornis Brischke, Ichn. W.u, 0. Preuss., 7, (j'?), 1880. Hestreux (Liége). G. CLISTOPYGA Gravenhorst, (Ichneumonologia Europæa, T. III, 132, 1829.) C. incitator Fabricius. Pimpla incitator Fab., Piez., 117, 24, 1804. Clistopyga incitator Grav., Ichn. Europ., T. II, 134, 72, ©, 1829. Clistopyga incitator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 35, 1, de, 1860. Clistopyga incitator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 273,1, ©, 1863. Clistopyga incitator Brischke, Ichn. W,. u. O. Preuss., 8, de, 1880. Var. 1. © Holmgr. (CL. hœmorrhoidalis Grav.). Écus- son et extrémité de l'abdomen rouge. Var. 2. © Holmgr. Face noire, thorax sans taches. Suivant Brischke, les jambes postérieures sont à leur base et à leur extrémité de couleur brune. Groenendael (Brab.), Fleurus (Hain.). — Août. G. GLYPTA Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 3, 1829.) G. ceratites Gravenhorst. Glypta ceratites Grav., Ichn. Europ., T. II, 18, 8, 49, 1829. Glypta ceratites Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 38, 5, de, 1860. Glypta ceratites Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 275, 1, J9, 1863. Glypta ceratites Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 8, 49, 1880. Les individus de cette espèce que nous rencontrons le plus habituellement n’ont qu’un léger liseré rouge au bord des segments abdominaux. La variété ' citée par Brischke nous est inconnue. Parasite : le ' de Earias clorana (Tasch.), Nephro- pteryx vacciniella (Brischke). La Hulpe (Brab.). — Juillet. Ath, Flobecq (Hain.). — Juin. Heyst, Sainte-Croix (F1, occ.). — Juillet, Steinbach (Lux.). — Septembre. G. fronticornis Gravenhorst. Glypta fronticornis Grav., Ichn. Europ., T. II, 17, 7, d, 1829. Glypta fronticornis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 38, 4, TS, 1860. Glypta fronticornis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun:, 275, 2, Jj'©, 1863. Glypta fronticornis Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 8, de, 1880. Heyst (F1. occ.). — Août, G. flavolineata Gravenhorst. Glypta flavolineata Grav., Ichn. Europ., T. III, 27, 13, de, 1829. Glypta flavolineata Zett., Ins. Lapp., 376, 15, 49, 1838. Glypta flavolineata Rtz., Ichn. Forstins., T. I, 121, 2, 1844. Glypta flavolineata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 39, 7, d9, 1860. Glypta flavolineata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 277, 13, J9, 1863. Glypta flavolineata Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 9, 1880. Var. Brischke. Couleur brunâtre foncée. Var. 1 © Holmgr. Scutellum seul jaune. Var. 2 JC Holmgr. Jambes postérieures fauves, presque noires aux deux extrémités. Chez les © nous avons rencontré le postscutellum souvent jaune. Collect. Wesmael., La Houssière (Hainaut), Bueken, La Hulpe (Brab.). — Juillet à septembre. Commun partout. G.. teres Gravenhorst. Glypta teres Grav., Ichn. Europ., T. III, 8, 2 49, 1829. nimes rm rem intete nommée date st ie mie" H ÊR dé LRSS US Sd nd De. 2 nn DS: PP SP PE 301 Glypta teres Zett., Ins. Lapp., 376, 16, ©, 1838. Glypta teres Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 40, 10, j®, 1860. Glypta teres Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 271, 8, 1863. Glypta teres Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 9,49,1880. Cette espèce se rapproche du G. consimilis, elle se distingue de cette dernière par la couleur des pieds, et par la forme du deuxième et du troisième segment de l’abdomen, ceux-ci sont plus longs que larges. Le métathorax est fortement ponctué en dessus, avec cinq aréoles incomplètement délimitées, la supéro- médiane est allongée et hexagone. Brischke est disposé à croire que cette espèce est la même que la G. lugubrina Holmgr. Commun. — Juin à septembre. G. resinanæ Hartig. Glypta resinanæ Hartig, Jahr. der Haizw., 7, 15, 1836. Glypta resinanæ Rtz., Ichn. Forstins., T. [, 121, 1844, Glypta resinanae Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 277, 12, 1863. Parasite du Tortrix resinana (Tasch., Brischke.). Steinbach (Lux.). — Août. G. sculpturata Gravenhorst. Glypta sculpturata Grav., Ichn. Europ., T, IIL, 7, 14, Ÿ, 1829. Collect. Wesmael. Sainte-Croix (FI, occ.). — Août. G. bifoveolata Gravenhorst. Glypta bifoveolata Grav., Ichn. Europ., T. III, 25, 12, de; 1829. Glypta bifoveolata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 41, 11, ©, 1860. Glypta bifoveolata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 277, 11, J9, 1863. Glypta bifoveolata Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 9, 1880. D’après Brischke, le deuxième et le troisième seg- ments de l’abdomen sont carrés, ou un peu plus longs que larges. Sainte-Croix (F1. occ.), Tournai (Haïin.), Buysinghen, Le Ruart (Brab.). — Juillet à septembre. ds HS re 302 G. incisa Gravenhorst. Glypta incisa Grav., Ichn. Europ., T. III, 23, 10, 49, 1829. Glypta incisa Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 277, 10, J©, 1863. Glypta incisa Brischke., Ichn. W. u. O. Preuss., 9, 49, 1880. Les aréoles du métathorax des femelles sont moins bien marquées que chez les mâles. Brischke cite une femelle avec abdomen rouge et extrémité brune, jambes fortes et métathorax bien aréolé; il range cet individu avec doute parmi les G. incisa. La Hulpe, Rouge-Cloître, Woluwe-Saint-Lambert (Brab.). — Juillet, août. G. scalaris Gravenhorst. Glypta scalaris Grav., Ichn. Europ., T. III, 24, 11, 9, 1829. Glypta scalaris Zett., Ins. Lapp., 376, 16, ©, 1838. Glypta scalaris Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 49, 13, de; 1860. Glypta scalaris Brische, Ichn. W. u. O. Preuss., 10, d'?, 1880. La description de cette Glypta, faite par Gravenhorst pour la femelle, diffère, comme le fait observer Brischke, de celle de Holmgren pour le 49. Les femelles que nous possédons se rapportent à la des- cription de Gravenhorst. La variété © de Brischke nous est inconnue. Rouge-Cloître (Brab.). — Mai, juin. À % À | \ G. pictipes Taschenbergh. Glypta pictipes Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 276, 7, ©, 1863. Groenendael (Brab.). — Août. G. mensurator Fabricius. Ichneumon mensurator Fabr., System., 338, 56, 1775. Ichneumon mensurator Villers, 177, 129, 2, 1789. Ichneumon mensurator Gmel. Ed Linn., 2694, 155, 1788- 1793. Pimpla mensurator Fabr., Piez., 114, 8, 1804. Glypta mensurator Grav., Ichn. Europ., T. III, 21,9, 9, 1829. 303 Glypta mensurator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 277, 9, ©, 1863. Glypta mensurator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 10, de, 1880. Collect. Wesmael. Blankenberghe, Sainte-Croix (FI. occ.). — Juillet. G. consimilis Holmgren. Glypta consimilis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 40, 9, de, 1860. Glypta consimilis Tasch., Schlupfw. Pimplar., Deutsch. Faun., 276, 6, j'©, 1863. Nous appelons l’attention des entomologistes sur les observations de Taschenberg et de Holmgren concer- nant cette espèce. Le petitnombre d'individus que nous possédons ne nous permet pas d'exprimer notre opi- nion. Un exemplaire © de notre collection se rapproche pour la coloration des deux premiers segments de la variété citée par Brischke. Calmpthout (Anv.). — Septembre. Rare. G. lugubrina Holmgren. Glypta bifoveolata Grav., Ichn. Europ., T, III, 26, 12, var. 2 0? 1829. Glypta lugubrina Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 41, 12, de; 1860. Beersel (Brab.). — Août. G. vulnerator Gravenhorst. Glypta vulnerator Grav., Ichn. Europ., T. IE, 11, 3, J9, 1829. | Glypta vulneralor Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 42, 14, 9, 1860. Glypta vulnerator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 276, 4, J9, 1863. Glypta vulnerator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 10, ©, 1882. Le métathorax présente les cinq aréoles complètes. Villers-la-Ville (Brab.). — Août. G. hæsitator Gravenhorst. Glypta hœsitator Grav., Ichn. Europ., T. III, 12, 4, G9, 1829. Glypta hœæsitator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 49, 15, de, 1860. Glypta hœæsitator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 276, 5, J'9, 1863. Glypta hœsitator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 10, de, 1882. Parasite du Grapholita nebritana (Brischke). Tourneppe (Brab.). — Août. G. LYCORINA Holmgren. (Conspectus Generum Pimplar. Sueciæ, 126, 1860.) (Monographia Pimplar. Sueciæ, 43, 1860.) L. triangulifera Holmgren. Lycorina triangulifera Holmgr., Conspect. Gen. Pim- plar. Suec., 126, 1860. Lycorina triangulifera Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 43, 1, j©, 1860. Vivier-d’Oie, Verrewinkel, Rixensart, Le Ruart (Brab.). — Août. G. SCHIZOPYGA Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 125, 1829.) S. podagrica Gravenhorst. Schizopyga podagrica Grav., Ichn. Europ., T. III, 127, 68, F9, 1829, Schizopyga podagrica Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 45, 1, JS, 1860. Schizopyga podagrica Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 11, , 1880. Forêt de Soignes (Brab.). — Août. S. varipes Holmgren. Schizopyga varipes Holmgr., Consp. Reg. Acad. Scient. Holm., 71, 3, '?, 1856. Schizopyga varipes Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 45, 2, F9, 1860. Orval (Lux.). — Août. S. tricingulata Gravenhorst. Schizopyga tricingulata Grav., Ichn. Europ., T. III, 129, 69, «', 1829. Schizopyga tricingulata Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 118, ç;', 1882. Collect, Wesmael. 305 S. minuta Gravenhorst. Schizopyga minuta Grav., Ichn. Europ., T. ILE, 151, 71, ©, 1829. Collect. Wesmael. G. COLPOMERIA Holmgren. (Conspectus Generum Pimplar. Sueciæ, 1860.) (Monographia Pimplar, Sueciae, 44, 1860.) C. lævigata Holmgren. Colpomeria lævigata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 44,1, j®, 1860. Beersel, Ruart, Buysinghen, Rouge-Clottre (Brab.). — Mai. G. ARENETRA Holmgren. (Conspectus Generum Pimplar. Sueciae, 128, 1860.) A. tomentosa Gravenhorst. Banchus tomentosus Grav., Ichn. Europ., T. IIT, 376, 1, ©, 1829. Arenetra tomentosa Holmgr., Consp. Gen. Pimplar. Suec., 128, 1866. Arenetra tomentosa Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 46, 2, SQ, 1860. Arenetra tomentosa Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 11, 1880. Deux exemplaires capturés au mois d’août à St-Gilles dans un jardin, chaussée de Charleroi (Bruxelles). G. LAMPRONOTA Haliday. (Annals of Nat. Hist., vol. IL, ...) L. nigra Gravenhorst. Phytodietus niger Grav., Ichn. Europ., T. II, 935, 318, ©, 1829. Bassus affinis Zett., Ins. Lapp., 382, 23, J'9, 1838. Cylloceria nigra Schiodte, Gen. et Spec. Ichn. 93, 1, 49, 1839. Chalinocerus longicornis Rtz., Ichn. Forstins.,T. III, 130, d, 1852. Lampronota fracticornis Haliday, Ann. of. Nat. Hist., VOL: IE, 12. Lampronota nigra Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 47, 1, de, 1860. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 4 1x 97. 23 Lampronota nigra Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 294, 1, J'©, 1863. Lampronota nigra Brischk., Ichn. W. u. O. Preuss., 11, de, 1880. Commun dans tout le pays de juin à septembre. L. caligata Gravenhorst. Phytodietus culigatus Grav., Ichn. Europ.,T. II, 936, 319, de, 1829. Bassus nuntiator Zett., Ins. Lapp., 381, 22, JQ, 1838. Cylloceria caligata Schiodte, Gen. et Spec. Ichn., 95, 3, de, 1839. Lampronota crenicornis Haliday, Ann. of Nat. Hist., vol. II, 121. Lampronota caligata Holmgr., Consp. Reg. Acad. Scient., 128, 1859. Lampronota caligata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec. , 48, 3, 9, 1860. Lampronota caligata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 295, 2, JO, 1863. FRERES caligata Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 11, JS, 1880. Commun dans beaucoup d’endroits du pays. — Juin à septembre. L. marginator Schiodte. Cylloceria marginator Schiodte, Gen. et Spec. Ichn., 24, 2, J®, 1839. Lampronota marginator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 47,2, 9, 1860. Lampronota marginator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 10, J9, 1882. Bousval, Le Ruart, Saint-Job (Brab.). — Juin. G. SYZEUCTUS Foerster. (Syn. d. Fam. u. Gatt. der Ichn., fam. 16, g. 9, p. 167, 1868.) S. maculatorius Fabricius. Bassus maculatorius Fabr., Syst Piez., p. 96, n. 9, 1804. Lissonota maculatoria Grav., Ichn. Europ., T. IL, 60, 33, de, 1829. Lissonota maculatoria Boheman, Act. Holm., p.117,1852. Lissonota maculatoria Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 48, 1, 9, 1860. Lissonota maculatoria Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 281, 1, 1863. NT ET 2 SO 307 Lissonota maculatoria Brischke, Ichn. d. Prov. W. u. 0. Preuss., 11, 49, 1880. Lassonota maculatoria Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 759, 1, 9, 1877. Syzeucta maculatoria Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1115, 1, 1889. Ce bel insecte est de coloration assez variable; Gra- venhorst en décrit trois variétés et même une qua- trième sur un individu incomplet, nos deux spécimens femelles se rapprochent du type de Gravenhorst; le clypeus est jaune à son bord. Beverloo (Limb.), Calmpthout (Anv.). — Juillet. S. bicornis Gravenhorst. Lissonota bicornis Grav., Ichn. Europ., T. III, 91, 49, 49, 1829. Lissonota bicornis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 283, 11, J©, 1863. Lissonota bicornis Brischke, Ichn. d. Prov. W. u. O. Preuss., 12, ©, 1880. Syzeucta bicornis Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1415, 3, ©, 1889. La variété J9 Grav. avec ‘toutes les cuisses rouges se rercontre chez nous; comme l’indiquent Brischke et Taschenberg, on trouve des individus des deux sexe: avec un liséré jaune aux orbites frontales et externes; chez une de nos femelles les orbites faciales sont jaunes, La Hulpe, Val-d’Argent (Brab.), Oostmalle (Anv.). — Juillet. G. LISSONOTA Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 30, 1829.) L. parallela Gravenhorst. Lissonota parallela Grav., Ichn. Europ., T. III, 79, 43, de, 1829. Lissonota parallela Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 49, 2, F9, 1860. Lissonota parallela Tasch., Schlupfw. Deutsch. Faun., 282, 5, JS, 1863. Lissonota parallela Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 11, de, 1880. Lissonota parallela Thoms., Op. Entom., fasc. VIII, 764, 18, 1877. 308 Variable pour la coloration des segments de l’abdo- men. Nos spécimens ® ont la base du premier seg- ment de l’abdomen noire, les deuxième, troisième, quatrième et chez un autre le cinquième d’un rouge fauve, avec l’extrémité noire. Nous ne connaissons pas les variétés de Graven- horst, ni celle de Holmgren. Sainte-Croix, Heyst (FI. occ.), Beverloo (Limb.), Tourneppe, Beersel (Brab.). — Juillet. L. perspicillator Gravenhorst. Lissonota perspicillator Grav., Ichn. Europ., T. III, 86, 47, J®, 1829. Lissonota perspicillator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 14,:02#1880: Brischke donne la © du L. perspicillator de Graven- horst, comme une variété du L. parallela; c’est éga- lement l’opinion de Taschenbergh. Robuste, noire, tête large, ponctuée, vertex non échancré. Thorax luisant au-dessus, mat sur les côtés, ponctuation serrée. Métathorax avec des vestiges d’aréoles marquées par des nervures longitudinales incomplètes, la postéro-médiane seule bien limitée. Scutellum très proéminentavec quelques points épars. Premier segment de l’abdomen courbé, segments lisses, luisants, ponctuation fine et espacée. Tarière de la © d’un tiers plus longue que tout le corps. Han- ches postérieures robustes, de la longueur du premier segment de l’abdomen. Mandibules et clypeus jaunes, deux points jaunes peu visibles au bas de la face, vers l’angle du clypeus. Orbites faciales bordées de jaune dans la moitié de leur hauteur; cette bordure est d’inégale largeur, elle gagne le vertex, puis s’interrompt pour continuer aux orbites externes par un court liséré, jusqu’à leur milieu. Le cou porte une tache jaune légèrement inter- rompue en son milieu, et qui se continue jusqu’à l’angle inférieur du pronotum, mais en s’amincissant; l’angle supérieur du pronotum est également jaune. Il existe un point jaune en dessous des ailes, et un autre point de même couleur au-dessus de chaque hanche intermédiaire et postérieure. Mésothorax garni en son milieu de deux lignes jaunes d’inégale 309 largeur, parcourant toute sa longueur pour se ter- miner en avant du scutellum. Les segments de l’ab- domen et les pieds sont pour la coloration conformes à la description de Gravenhorst. Beverloo (Limb.), Heyst (FI. occ.), Rosières (Brab). — Août. L. bellator Gravenhorst. Lissonota bellator Grav., Ichn. Europ., T. IIT, 106, 60, de, 1829. Lissonota bellator Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 49, 3, d'?, 1860. Laissonota bellator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 284, 14, j'©, 1863. Lissonota bellator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 11, d'?, 1880. Lissonota bellator Thoms., Op. Ent., fase. VIII, 765, 21, 1877. Var. 1 Lissonota argiola Grav., Ichn. Europ. T. IIT, 83, 45, dj, 1829. La L. argiola j Grav. est considérée par Holmgren comme une variété du L. bellator & Scutello flavo- notato, marginibus apicalibus segmentorum abdominis rufis vel rufo-testaceis. »y Taschenberg donne à cette variété un écusson jaune, la même couleur se rencontre aux côtés inférieurs et en dessous du thorax. Taschenberg considère avec doute la L. linearis 9 Gr. comme une variété du L. bellator. Cette variété se présente avec « Spiegelzelle unvolständig, kleiner von Kürper, hinterrucken mit seichter langsfurche, die bei der Stammart nie so deutlich, und seichtem längsein- drucke auf den 1 Segmente. » Bueken, Tourneppe, env. de Bruxelles (Brab.), La Houssière (Haïin.), Steinbach (Lux.). — Juillet, août. Commun. L. commixta Holmgren. Lissonota commixta Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 50, 4, 9, 1860. Lissonota commixta Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 11, G9, 1880. Lissonota commixta Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 766, 29, ©, 1877 ; fasc. XIII, 1421, 23, 1889. La coloration des deuxième et troisième segments de l’abdomen peut être, suivant Holmgren, Brischke et 310 Thomson, plus où moins fauve ; chez nos exemplaires le fauve n’est apparent que sur les bords postérieurs. Brischke décrit une variété j' assez remarquable par la diversité de sa coloration. Hoeylaert (Brab.). — Juillet. Courtrai (FI. occ ). L. cylindrator Villers. Ichneumon cylindrator Villers, Ent., 180, 136, 1789. Lissonota cylindrator Grav., Ichn. Europ., T. III, 102, 58, d?, 1829. Lissonota cylindrator Holmgr., Mon. Pimplar., Suec., 51, 5, J9, 1860. Lissonota cylindrator Tasch., Schulpfw. Fam. Deutsch. Faun., 284, 15, 9, 1863. Lissonota cylindrator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 12, J9, 1880. Lissonota cylindrator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 762, 11,1877. Parasite du Tapinostola Elymii (Brischke). ( Heyst, Blankenberghe, Ste-Croix (F1. occ.), Enghien (Hain.), Hoeylaert, Ceroux-Mousty (Brab.), Calmp- thout (Anv.). — Juillet à septembre. L. rimator Thomson. Lissonota rimator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 762, 9, | | 1877; fasc. XIII, 1418, 8, 1889. Collect. Wesmael. L. verberans Gravenhorst. Lissonota verberans Grav., Ichn. Europ., T. IIL, 93, 50, ©, 1829. Lissonota verberans Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 51, 7,9, 1860. Lissonota verberans Tasch., Schlupfw. Fam. Deutsch. Faun., 285, 16, ©, 1863. Lissonota verberans Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 764, 19, d'®, 1877; fasc. XIIT, 1420, 20, 49, 1889. Suivant Thomson, la L. verberans mâle Grav. (que nous ne connaissons pas) est le même insecte que la L. insignita Grav.(Thoms. loc. cit.). Groenendael, Ceroux-Mousty (Brab.). — Juillet, août. L. lineata Gravenhorst. Lissonota lineata Grav., Ichn. Europ., T. III, 82, 44, gd, 1829. 311 Lissonota lineata Thoms., Op. Ent., fasc. XIIT, 1420, de, 1889. Cet insecte est considéré par Thomson comme espèce distincte. Nos spécimens sont plus grands que ceux du bellator, ils mesurent 11 mill., le méta- thorax fortement ponctué ne porte aucune trace d’aréole. Ostende (FI. occ.). — Août. L. decimator Gravenhorst. Lissonota decimator Grav., Ichn. Europ., T. III, 96, 52, de, 1829. Lissonota decimator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 51, 8, S9, 1860. Lissonota decimator Tasch., Schlupfw., Deutsch. Pimpar. Faun., 284, 13, J'9, 1863. Collect. Wesmael, Diest (Brab.). — Août. Bouillon (Lux.). — Juillet. L. conflagrata Gravenhorst. Lissonota conflagrata Grav., Ichn. Europ., T,. III, 95, 51, ©, 1829. Lissonota conflagrata Tasch., Schlupfw. Pimplar. d. Deutsch. Faun., 284, 12, ©, 1863. Sainte-Croix (FI. occid.). — Mai. L,. altipes Holmgren. Lissonota altipes Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 53, 12, ©, 1860. Lissonota altipes Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 761, 6, 1877. Ath (Hain.), Saint-Gilles (Brab.). — Août. L. maculata Brischke. Lissonota maculata Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 12, ©, 1880. | Le seul individu que nous possédons porte bien, sur l’abdomen, les macules noires qui lui ont fait donner son nom; le second segment est marqué de la tache médiane, ainsi que le troisième, où cette tache, plus petite, est divisée en deux. Ceroux-Mousty (Brab.). — Août. L. pectoralis Gravenhorst. Lissonota pectoralis Grav., Ichn. Europ., T. IIT, 69, 37, d', 1829. Rouge-Cloître (Brab.). — Mai. À La D 1 312 L. sulphurifera Gravenhorst. Lissonota sulphurifera Grav., Ichn. Europ., T. III, 39, 18, J'®, 18929. Lissonota sulphurifera Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 93, 14, 1860. Lissonota sulphurifera Tasch., Schlupfw. Fam. Deutsch. Faun., 286, 23, J9, 1863. Lissonota sulphurifera Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 13, JS, 1880. Lissonota sulphurifera Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 162, 10, J9, 1877. Nous avons des exemplaires avec le bord du troi- sième segment de l’abdomen jaune foncé ou presque rougeûtre. La ligne jaune des orbites internes est quelquefois très ténue et très courte; chez un mâle, les hanches antérieures n’ont qu’un petit point jaune. Parasite du Hadena suffuruncula (Brischke). Heyst, Sysseele, Sainte-Croix (F1. occ.), Schaffen (Limb.), Verrewinkel, Rixensart, Buysinghen (Brab:), La Houssière (Hain.). — Juillet, août, septembre. Commun. L. carbonaria Holmgren. Lissonota carbonaria Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 54, 15,9, 1860. | Steinbach (Lux.). L. leptogaster Holmgren. Lissonota leptogaster Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 55, 18, , 1860. Lissonota leptogaster Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 14, dj, 1880. Lissonota leptogaster Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1417, 6, 1889. Plusieurs auteurs réunissent cette espèce au Phyto- dietus blandus Gr. ou au Phytodietus calceolatus Gr. ; elle ressemble beaucoup au L. altipes Holmg. Bueken (Brab.). — Juin. L. antennalis Thomson. Lissonota antennalis Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 765, 20, ©, 1877; fasc. XIII, 1423, 22, 1889. Diest (Brab.). — Août. L. biguttata Holmgren. Lissonota biguttatu Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 55, 19, ©, 1880. code out mnt Me hat ic ste te EDR ES LÉ Sa GS 313 Lissonota biguttata Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 767,26, ©, 1877; fasc. XIIT, 1422, 27, 1889. Forêt de Soignes (Brab.). — Mai. L. variabilis Holmgren. Lissonota variabilis Holmg., Act. Holm., 93, 9, 1854. Lissonota variabilis Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 56, 21, de, 1860. Lissonota variabilis Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 14, de, 1880. Tourneppe (Brab.). — Août. L. quadrinotata Gravenhorst. Lissonota quadrinotata Grav., Ichn. Europ., T. IL, p.58, n.34, ©, 1899. Langeveld (Brab.). — Juillet. L. lateralis Gravenhorst. Lissonota lateralis Grav., Ichn. Europ., T. III, 73, 39, ©, 1829. Lissonota lateralis Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., 56, 22, ®, 1860. Lissonota lateralis Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 283, 8, ©, 1863. Lissonota lateralis Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 14, ©, 1880. Lissonota lateralis Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 766, 24, ©, 1877; fasc. XIII, 1422, 24, ©, 1889 («J —= culici- formis Grav.). Lissonota culiciformis Grav.,Ichn. Europ., T. III, 66, 35, d', 1829. Lissonota culiciformis Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., 60, 31, dj, 1860. Lissonota culiciformis Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 282, 4, «y, 1863. Lissonota culiciformis Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 17, d', 1880. Collect. Wesmael, Beverloo (Limb.), Bruges (F1. occ.), Verrewinkel (Brab.), La Houssière (Hain.). — Juillet-août. L. deversor Gravenhorst. Lissonota deversor Grav., Ichn. Europ., T. III, 59, 32, de; 1829. Lissonota deversor Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 283, 9, J9, 1863. Collect. Wesmael. 314 L. segmentator Fabricius. Pimpla segmentator Fab., Piez., 114, 8, 1804. Lissonota segmentator GER. on. ua PS 28, de, 1829 (ex. variet.). Lissonota segmentator Zett., Ins. Lapp., 384, 5, 1838. Lissonota segmentator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 57, 24, 9, 1860. : Lissonota segmentator Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 285, 17, J9, 1863. Lissonota segmentator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 14, 9, 1880. Lissonota segmentator Thoms., Op. Ent., fasc. VIIT, 769, 30, J®, 1877. Parmi le grand nombre d'individus que nous possé- dons, nous en avons trouvé présentant le clypeus tomenteux, particulièrement à son bord libre, mais jamais complètement comme l’indique Thomson, pour en faire une espèce sous le nom de L. clypearis. Arlon (Lux.), Bruges (F1. occ.), Auderghem, Bois de Soignes (Brab.). — Mai à août. Commun. L. fracta Taschenbergh. Lissonota fracta Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 285, 18, 9, 1863. Chez cette espèce les deuxième et troisième seg- ments de l’abdomen sont plus longs que larges, et finement ponctués ; chez le L. segmentator ces mêfnes segments sont presque carrés et à ponctuation forte. Les autres caractères indiqués nous paraissent peu apparents sur les spécimens que nous avons pu sépa- rer du L. segmentator. Beverloo (Limb.), Bruges (FI. occ.), “stenbbel (Lux.), Bueken, Groenendael (Brab.). — Juillet-août. L. gracilenta Holmgren. Lissonota gracilenta Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., p. 57, n° 26, ©, 1860. Steinbach (Lux.). — Août. L. occupator Gravenhorst. Lissonota occupator Grav., Ichn. Europ., T. III, 100, 56, ©, 1829. Lissonota occupator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., in nota, 1863. Collect. Wesmael. Campine (Limb.), — Août. 919 L. pallipes Gravenhorst. Lissonota pallipes Grav., Ichn. Europ., T. III, 55, 29, 1829. Taschenberg, dans une note, dit que cette espèce lui paraît être un Pièmpla (Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., p. 290.) Collect. Wesmael, Ghlin (Haiïin.). — Mai. G. XENACIS Foerster. (Syn. d. Fam. u. Gatt. d. Ichn., 167, 10, 1868.) X. caligata Gravenhorst. Lissonota caligata Grav., Ichn. Europ., T. IIL, 38, 16, 1829. Lissonota caligata Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 53, 13, d?, 1860. Lissonota caligata Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 286, 22, j©, 1863. Lissonota caligata Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 760, 3, 1877 ; fasc. XIII, 1417, 5, 1889. Henacis? caligata Brischke, Ichn. d. Prov. W. u. O0. Preuss., 18, ©, 1880. Suivant Brischke l’abdomen peut être noir, le bord des segments abdominaux intermédiaires n'étant pas constamment ferrugineux, c’est également l’avis de Taschenberg. Ghlin, Tournai (Hain.), Calmpthout (Anv.), Groe- nendael (Brab.). — Août-septembre. G. MENISCUS Schiôdte. (Magaz. de Zool. Ins., p. 10, 1839.) M. setosus Fourcroy. Ichneumon setosus Fourc., Ent. Paris., 395, 6, 1785. Ichneumonimmaculatus Gmel., Ed. Linn.,2698,2607?1788. Lissonota setosa Grav., Ichn. Europ., T. III, 35, 14, 49, 1829. Lissonota setosa Ratz., Ichn. d. Forstins., T.I, 109, 1, 1844. Meniscus setosus Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 61, 1, de, 1860. Meniscus selosus Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 288, 1, j9, 1863. : 316 Meniscus setosus Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 18, de; 1880. Lissonota setosa Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 763, 12,1877; fasc. XIII, 1419, 12, 1889. Parasite du Cossus ligniperda. Assez commun à Fleurus (Hain.) sur de vieux saules. — Août. M. catenator Panzer. Ichneumon catenator Pz., ed. Schæff.,T. XX, f.10, ©,1792. Ichneumon lineolaris Gmel. et Linn., 2701, 291, 1788. Lissonota catenator Grav., Ichn. Europ.,T. IIT, 45, 23, ©, 1829. Lissonota catenator Ratz., Ichn. der Forstins., T. III, 107, 9, 1852. Tryphon excavator Zett., Ins. Lapp., 384, 2, ©, 1838. Meniscus catenator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 61, 2, de, 1860. Meniscus catenator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 288, 2, J©, 1863. Meniscus catenator Brischke, Ich. W. u. O. Preuss., 18, do?, 1880. Lissonota catenator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 763, 13, 1877. Ghlin (Hain.), Steinbach (Lux.), Groenendael, Boits- fort, Buysinghen, Bueken, Campenhout (Brab.). — Mai, juin. M. agnatus Gravenhorst. Lissonota agnata Grav., Ichn. Europ., T. IIT, 44, 22, ©, 1829. Meniscus agnatus Holmgr., Mon. Pimpl. Suec., 61, 3, 9, 1860. Meniscus agnatus Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 288, 3, 1863. Meniscus agnatus Brischke, Ichn. Prov. W.u. O. Preuss., 18, 9, 1880. Lissonota agnata Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 763, 15, 1877; fasc. XIII, 1419, 14, 1889. Carlsbourg (Lux.). M. pimplator Zetterstedt. Tryphon pimplator Zett., Ins. Lapponic., 384, 3, 0, 1838. Meniscus pimplator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 621, 4, ©, 1860. 917 Lissonota impressor (var 1-2 Grav.) sc. Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 288, 4, 9, 1863. Meniscus pimplator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 18, JS, 1880. Lissonota pimplator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 763, 16, ©, 1877; fasc. XIII, 1419, 15, 1889. Parasite du Sesia formicæformis (Brischke). Calmpthout (Anvers), Buysinghen, Groenendael (Brab.), Fleurus (Hain.). — Août-septembre. M. murinus Gravenhorst. Lissonota murina Grav., Ichn. Europ., T. III, 99, 54, ©, 1829. Tryphon albitarsorius Zett., Ins. Lapp., 385,7, J9, 1838. Meniscus murinus Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 62, 5, de, 1860. Meniscus murinus Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 289, 8, J9, 1863. Meniscus murinus Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 18, ©, 1880. Lissonota murina Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 763, 14, 1877. Mont-Saint-Aubert, Ath (Hain.), Saint-Job, Rixen- sart (Brab.). — Mai-juin. M. elector Gravenhorst. Lissonota elector Grav., Ichn. Europ., T. Ill, 73, 40, 49, 1829. Meniscus elector Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 289, 7, J9, 1863. Lissonota elector Thoms., Op. Entom., fasc. VIII, 764, 1877 ; fasc. XIII, 1420, 18, 1889. Oostcamp (F1. occ.), Auderghem (Brab.).— Mai-août. M. impressor Gravenhorst. Lissonota impressor Grav., Ichn. Europ., T. III, 50, 27, de, 1829. Lissonota suborbitalis Grav., Ichn. Europ., T. III, 42, 20, 1829 (sec. Tasch.). Lissonota impressor Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 59, 30, ©, 1860. Meniscus impressor Tasch., Schlupwf. Pimplar. Deutsch. Faun., 289, 6, j'©, 1863. Lissonota impressor Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1419, 13, 1889. 318 Cette espèce a les crochets des tarses postérieurs à peine pectinés dans leur partie basilaire. Beverloo (Limb.), Sainte-Croix, Sysseele (F1. ocC.), Boitsfort, Bueken (Brab.). — Septembre. M. tomentosus Gravenhorst. Laissonota tomentosa Grav., Ichn. Europ., T. III, 46, 24, ©, 1829. Meniscus tomentosus Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 289, 5, ©, 1863. Bois de la Cambre. — Mai. G. PHYTODIETUS Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. II, 928, 1829.) P. segmentator Gravenhorst. Phytodietus segmentator Grav., Ichn. Europ., T. Il, 944, 325, d9, 1829. Phytodietus segmentator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 63, 4, J©, 1860. Phytodietus segmentator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 291, 1, J'©, 1863. Phytodietus segmentator Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 18, j9, 1880. Phytodietus segmentator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 113:5,09, 1877. Parasite du Grapholitha roborana, Tortrix ribeuna, lævigana, cidaria, galiaria, etc. (Brischke). Sainte-Croix (FI. occ.), Mont-St-Aubert, Ath (Hain.), Spa (Liége), Calmpthout (Anv.), Rixensart (Brab.). — Août. | P. coryphæus Gravenhorst. Phytodietus coryphæus Grav., Ichn. Europ., T. IT, 945, 326, ©, 1829. Phytodietus coryphæus Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 62, 1, ©, 1860. Phytlodietus coryphæus Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch, Faun., 292, 2, ©, 1863. Phytodietus coryphæus Brischke, Ichn. W. u. O0. Preuss., 18, ©, 1880. k Parasite du Penthina salicana, Grapholitharoborana, Tortrix viridana (Brischke). Lierre (Anv.), Ste-Croix, Heyst (FI. occ.), Fleurus (Hain.). — Mai à août. Cr DRESSÉ LS 319 ji P. rufipictus Brischke. Fi P hytodietus rufipictus Brischke, Ichn. W.u. O. Preuss., La 19, ©, 1880. Ê Mont: Lenclus (FI. or.). — Mai. 11 P. crassitarsis Thomson. ë Phytodietus crassitarsis Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, . 774, 6, 1877. Mont-Lenclus (F1. or.). — Septembre. . P. albipes Holmgren. Phytodietus albipes Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 63, 3, ©, 1860. Phytodietus albipes Thoms., Op. Ent., fasc. VIIT, 773, 3, ©, 1877. Stockel (Brab.). — Septembre. P. obscurus Desvignes. Phytodietus obscurus Desv., Cat. of Britisch Ichn. in coll. of the British Museum, 69, 10, J9, 1856. Phytodietus obscurus Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 64, 5, J®, 1860. Collect. Wesmael, Diest. — 1848. P. plantarius Gravenhorst. Phytodietus plantarius Grav., Ichn. Europ., T. II, 941, 324, ©, 1829. Phytodietus plantarius Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 292, 3, ©, 1863. Collect. Wesmael. Diest. P. femoralis Holmgren. Phytodietus femoralis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 64, 6, 9, 1860. Collect. Wesmael. Rouge Cloître (Brab.). — Juillet. r G. CRYPTOPIMPLA Taschenberg. EE Hlanfrespen Familie, Pimplariæ der Deutsche Fauna, 292, 1863.) C. microtamia Gravenhorst. | Phytodietus microtamius Grav., Ichn. Europ., T. II, 933, 317, ©, 1829. Crytopimpla microtamia Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 293, 1, ©, 1863. Phytodietus microtamius (—Mesolept. modestus Grav.), de, Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 19, 9j, 1880. 320 Cryptopimpla microtamia Thoms., Op. Ent., fasc. XIII, 1426, 1, 1889. Stockel (Brab.), Tournai, Mariemont (Hain.). — Mai-juillet. C. blanda Gravenhorst. Phytodietus blandus Grav., Ichn. Europ., T. II, 932, 315, ©, 1829. Cryptopimpla blanda Tasch., Schlupfw. Pimpl. Deutsch. Faun., 294, 3, ©, 1863. La ponctuation assez grosse et serrée du métathorax ne laisse pas voir distinctement les aréoles, elles sont au nombre de quatre en avant et de deux en arrière, les supéro-médiane et postéro-médiane sont confon- dues. Schelle (Anv.), La Hulpe, Buysinghen (Brab.). — Août-septembre. C. calceolata Gravenhorst. Phytodietus calceolatus Grav., Ichn. Europ., T. IT, 937, 321, ©, 1829. Cryptopimpla calceolata Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 294, 4, ©, 1863. Lissonota calceolata (Phytodietus © Grav.) Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 13, ©, 1880. Bueken (Brab.). — Août. G. XORIDES Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 845, 1829.) X. albitarsus Gravenhorst. Xorides albitarsus Grav., Ichn. Europ., T. III, 849, 15, ©, 1829. Xorides albitarsus Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 66, 5, d'; 1860. Xorides albitarsus Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 301, 1, 9, 1863. Ù Xorides albitarsus Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 20, ?, 1880. Parasite du Prionus coriarius, obs. du D' Fromont. Tervueren (Brab.). X. nitens Gravenhorst. Xorides nitens Grav., Ichn. Europ., T. III, 847, 13, 9, 1829. 321 Xorides nitens Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 65, 1, 49, 1860. Xorides nitens Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 302, 3, d'?, 1863. Xorides nitens Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 774, 1, 1877. Prairies de Beersel (Brab.) sur vieux bouleaux. — Juillet 1887. X. collaris Gravenhorst. Xorides collaris Grav., Ichn. Europ., T. IL, 848, 14, G9, 1829. Xorides collaris Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 65, 2, 49, 1860. Xorides collaris Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 302, 2, ©, 1863. Parasite du Callidium luridum (Tasch.). Rouge-Cloître (Brab.). — Juin 1886. G. POEMENIA Holmgren. (Conspectus generum Pimplariarum Sueciæ, 66, 1860.) P. tipularia Holmgren. Poemenia tipularia Holmg., Mon. Pimplar. Suec., 67, 2, ©, 1860. Yvoir (Namur), Forest (Brab.).— Juin. Prairies de Beersel (Brab.) sur vieux bouleaux. — Juillet 1886. P. brachyura Holmgren. Poemenia brachyura Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 67, 3, 1860. Prairies de Beersel (Brab.). — Juillet 1886. G. XYLONOMUS Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. III, 819, 1829.) X. filiformis Gravenhorst. ne Xylonomus filiformis Grav., Ichn. Europ., T. III, 830, 7, de; 1829. Xylonomus filiformis Rtz., Ichn. d. Forstin.,T. I, 123, 1, 1844. Xylonomus filiformis Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 68, 1, ©, 1860. Xylonomus filiformis Tasch., Schlupfw. Pimp. Deutsch. Faun., 300,1, J9, 1863. ANNALES DR LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 4 IX 9. 24 322 Xylonomus filiformis Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 775, EAST Parasite d’Astynomus œdilis, Rhagium inquisitor (Tasch.), Saperda scalaris (D' Fromont). Rouge-Cloître, Tervueren (Brab.). — Mai. X. irrigator Fabricius. Bassus irrigator Fabr., Piez., 97, 15, 1804. Xylonomus irrigator Grav., Ichn. Europ., T. III, 837, 10, J'?, 1829. Xylonomus irrigator Rtz., Ichn. d. Forstins., T. I, 193, 2, 1844. Xylonomus 1rrigator Zett., Ins. Lapp.;, 382, 24, 9, 1838. : Xylonomus irrigator Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 69, 3, > 1860. Xylonomus irrigator Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 300, 3, J?, 1863. Xylonomus trrigator Thoms., Op. Ent., fasc. VIII, 775, 2ASTT: Parasite de Liparis monacha et de Rhagium indaga- tor (Tasch.). Prairies de Beersel (Brab.), sur vieux bouleaux. — Juin 1886. Ormignies (Hain.). — Mai. G. MITROBORIS Holmgren. (Monographia Pimplariarum Suecciæ, 72, 1860.) M. cornuta Ratzeburg. Xorides cornutus Rtz., Ichn. d. Forstins., T. Il, 108, 14, 1848. Mitroboris cornuta Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 72, 1, de, 1860, Mitroboris cornuta Tasch., Schlupfw. Pimplar. Deutsch. Faun., 303, j9?, 1863. Parasite de Saperda carcharias (Tasch.) et de Liopus nebulosus (D° Fromont). Tervueren, chemin de Rosières, La Hulpe (Brab.). — Mai-juillet. 4 323 G. ODONTOMERUS Gravenhorst. (Ichneumonologia Europæa, T. IIT, 851, 1829.) O. dentipes Gmelin. Ichneumon ruspator Fourceroy, 397, 12, 1785, Ichneumon dentipes Gmelin, Ed. Linn., 2719, 384, 1788, Odontomerus dentipes Grav., Ichn. Europ., T. III, 854, 47, 49, 1829. Odontomerus dentipes Rtz., Ichn. d. Forstins., T. IL, 107, 11, 1848. Odontomerus dentipes Holmgr., Mon. Pimplar. Suec., 13, 1,9, 1860. Odontomerus dentipes Tasch., Schlupfw. Pimp. Deutsch. Faun., 304, 1, J9, 1863. Odontomerus dentipes Brischke, Ichn. W. u. O. Preuss., 29, J'9, 1884. Avenue de Lorraine, chemin de Rosières, La Hulpe (Brab.). — Juin. Genck (Limb.). — Août. TABLE Les noms d'espèces en caractères ilaliques sont des synonymes. Acœnites Gravenhorst. arator Rossi . dubitator Pz. rufipes Gr. saltans Gr. Apechtis Fürster. rufata Gmel.. Aphanoroptrum Fôrster. ruficorne Gr. Arenetra Holmgren. tomentosa Gr. Bassus Fallen. affinis Zett. irrigator Fab. maculatorius Fab. nuntiator Zett. Banehus Gravenhorst. tomentosus Gr. . Chalinocerus Rtz. * longicornis Rtz. Clistopyga Gravenhorst. incitator Fab. Pages 276 276 217 277 286 297 305 305 JR 306 306 305 299 Coleocentrus Gravenhorst. caligatus Gr. croceicornis Gr. excitator Poda. . excilalor Wesm. Colpomeria Holmgren. lævigata Himg. . Cryptopimpla Tasch. blanda Gr. calceolata Gr. microtamia Gr. . Cryptus Gravenhorst. carbonator Gr. . dubilator Fab. examinalor Fab. insligator Fab. . maculator Fab. . maculatorius Fab. . oculatorius Fab. roborator Fab. . turionellæ Fab. . Cylloceria Schiôdte. caligala Schiôdte marginalor Schiôdte. nigra Schiôdte . Dolomérista Thomson. mandibularis Gr. . . Pages 279 275 279 275 305 320 320 319 298 276 284 282 288 306 290 287 289 306 306 305 296 PO PR SR RS OS CU VO Ephialtes Gravenhorst. abbreviatus Thoms. antefurcalis Thoms. brevicornis Tschek. carbonarius Christ. catulus Kriechb. extensor Lin. gracilis Schrank. linearis Kriechb. manifestator Lin. mesocentrus Gr. musculus Kriechb. Epiurus Thomson. calobata Thoms. graminellæ Thoms. Glypta Gravenhorst,. bifoveolata Gr. . 8 bifoveolata var. 2 Gr. 9. ceratites Gr. . consimilis Himg. flavolineata Gr. fronticornis Gr. hæsitator Gr. incisa Gr. . É lugubrina HImg. mensurator Fab. pictipes Tasch. . resinanæ Hart. . scalaris Gr. seulpturata Gr. . MC. + . 1, vulnerator Gr. Ichneumon Gravenhorst. arator Rossi. brassicariæ Poda. . carbonarius Christ. catenator Pz. cylindrator Vill. dentipes Gmel. . eæcitator Poda. Pages extensor Line, «2. 11, geminatorius Pz. illecebralor Rossi immaculatus Gmel. inquisilor Scop. lineolaris Gmel. maculator Fab. . mensurator Fab. oculatorius Fab. percontatorius Müll. . perlatus Christ. persuasorius Gr. roborator Fab. . rufatus Gmel. ruspator Fourc. scanicus Vill. setosus Fourc. sticticator Thunb. . superbus Schranck. turionellæ Lin. Lampronota Halid. caligata Gr. . crenicornis Halid. . fracticornis Halid. marginator Schiôdte. . nigra Gr. . Lissonota Gravenhorst. agnata Gr. altipes HImg. antennalis Thoms . argiola Gr. bellator Gr, bicornis Gr. . biguttata Himg. calceolata Gr. caligata Gr. . l carbonaria Himg. . catenator Gr. commixta Himg. conflagrata Gr. . culiciformis Gr. cylindrator Gr. . decimator Gr. 326 deversor.Gr.. elector Gr. fracta Tasch.. gracilenta HIlmg. impressor Gr. impressor Thoms. . impressor var. 1, 2 Gr. lateralis Gr. . lateralis HImg. . leptogaster Hlmg. . lineata Gr. maculata Brischke. maculatoria Gr.. murina Gr. occupator Gr. pallipes Gr. . parallela Gr... pectoralis Gr. perspicillator Gr. pimplator Gr. rimator Thoms.. ruficornis Gr. segmentator Fab. . setosa Gr. suborbitalis Gr. . sulphurifera Gr. tomentosa Gr. variabilis HImg. verberans Gr. Lycorina Holmgren. triangulifera HImg. Maerus Gravenhorst. croceicornis Gr. longiventris Gr. Meniseus Schicdte. agnatus Gr. catenator Pz. elector Gr. impressor Gr. murinus Gr. . pimplator Zett. . Pages 913 317 314 314 1 317 317 913 313 312 310 311 306 317 314 919 307 311 308 O1 310 297 314 316 317 312 318 313 310 304 279 275 316 316 317 317 317 316 setosus Fourc. tomentosus Gr. . Mesoelistus Fôrster. rufipes Gr. Mesoleptus Gravenhorst. modestus Gr. Mitroboris Holmgren. cornuta Rtz.. Pages 315 318 217 319 322 Odontomerus Gravenhorst. dentipes Gmel. . Perithous Holmgren. mediator Fab. varius Gr. Phytodietus Gravenhorst. albipes Himg. blandus Gr. . calceolatus Gr. . chrysostomus Gr. . coryphœus Gr. . crassitarsis Thoms . femoralis Himg. microlamius Gr. niger Gr. . obscurus Dervil. plantarius Gr. rufipictus Gr. segmentator Gr. Pimpla Fabricius. alternans Gr. angens Gr. arclica Zett. . arundinator Fab. brevicornis Gr. . 323 280 281 319 320 320 297 318 319 319 319 305 319 319 319 318 289 290 286 291 294 brunnea Brischke.. calobata Gr. . cicatricosa Rtz. . clavata Fab. . detrita Himg. didyma Gr. examinator Fab. examinator Gr. . exætensor Fab. flavicans Gr. flavicoxis Thoms. flavipes Gr. j flavonotata Himg. . graminellæ Hlmg. . graminellæ Gr.. . graminellæ Tasch. Gravenhorsti Tasch. Holmgreni Schmied. . illecebrator Rossi. . instigator Fab. . lævigata Tschek. lapponica Zett. . maculator Schmied. mandibularis Gr. mediator Fab. mensurator Fab. ÿ nigri-scaposa Thoms. . nucum Rtz. . oculatoria Fab. . ornata Gr. ovivora Bohem. persuasoria Fab. pictipes Gr. roborator Gr. rufata Gmel. ruficollis Gr. scanica Vill. . scanica (auct. ex parte) segmentator Fab. spuria Gr. à stenostigma ‘T'homs. stercorator Fab. stercorator Fab. terebrans Rtz. tricincta Thoms. turionellæ Lin. . turionellæ Gr. Pages 292 292 288 278 292 293 284 284 280 281 286 294 286 291 292 291 293 291 284 282 295 286 289 296 280 302 294 292 290 291 290 277 293 287 286 289 288 289 314 286 294 294 291 292 289 285 285 varicornis Fab. . ventricosa Tschek. velula Gr. viduata Gr. Poemenia Holmgren. brachyura Himg. tipularia Himg. . Polysphineta Gravenhorst,. Bohemani Himg. carbonator Gr. . gracilis Himg. multicolor Gr. nigricornis Hlmg. . pallipes Himg. . percontatoria Müll. varipes Gr. Rhyssa Gravenhorst. clavata Gr. curvipes Gr. . persuasoria Lin. superba Hlmg. . Schizopyga Gravenhorst. minuta Gr. podagrica Gr. tricingulata Gr. . varipes Himg. Stilbops Fürster. vetula Gr. Syzeuctus Fôrster. bicornis Gr. . maculatorius Fab. . Thalessa Holmgren. clavata Fab. . 327 Pages 287 293 296 288 321 321 298 298 298 298 299 299 297 297 278 278 277 278 305 304 304 304 296 307 306 278 328 curvipes Gr. . superba Schrank. Theronia Holmgren. flavicans Fab. Tromatobia Thomson. oculatoria Fab. . Tryphon Gravenhorst. albitarsorius Zett. . excavator Zett. . pimplator Zett. . Pages 278 277 281 290 317 316 316 Xenacis Fürster. caligata Gr. Xorides Gravenhorst. albitarsus Gr. collaris Gr. nitens Gr.. Xylonomus Gravenhorst, filiformis Gr. irrigator Gr. Pages 315 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IX Assemblée mensuelle du 4 septembre 1897 PRÉSIDENCE DE M. TOSQUINET, Vice-Président. La séance est ouverte à 8 heures. M. le professeur D' Aug. Forel, de Zurich, y assiste. Décisions du Conseil. Ont été admis en qualité de membres effec- tifs : MM. Filippo Silvestri, de Bevagna (Italie), spécialiste en Myrio- podes et présenté par MM. Severin et Lameere; baron Raoul de Vrière, premier secrétaire de légation à Zedelghem, s’occupant de Coléoptères et présenté par MM. Clavareau et Severin. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro. Communications. M. Forel fait une conférence sur les mœurs des Fourmis de l’Amérique du Sud qu’il a eu l’occasion d’observer en Colombie et aux Antilles; sa communication se trouve résumée ci-après. — M. Lameere annonce, de la part de M. Thirot, la capture, à Ixelles, d’un exemplaire de la var. Sohesti Capronnier de Leucoma Salicis. La séance est levée à 9 1/2 heures. COMMUNICATION VERBALE SUR LES MŒURS DES FOURMIS DE L’AMÉRIQUE TROPICALE par M. Aug. Forel (1). Le voyage de quelques semaines que j'ai pu faire en Colombie et aux Antilles m’a permis d'observer les mœurs des Fourmis du groupe des Attides qui est spécial à l'Amérique tropicale. (1) Résumée par M. Aug. Lameere. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 15 x1 97. 25 330 Déjà, en 1884, j'avais fait remarquer que les genres Apterostigma, Cyphomyrmex et Glyptomyrmex, placés par Mayr parmi les Crypto- cérides,appartiennent en réalité aux Attides. J'étais loin de me douter alors que cette affirmation, basée uniquement sur des considérations morphologiques, serait confirmée un jour par des observations biologiques, et que le groupe entier des Attides trahirait la parenté des diverses formes qui le constituent par une incontestable commu- nauté de mœurs. L'on sait que Belt avait déjà soupçonné que les « découpeuses de feuilles » devaient se servir de leur récolte pour l'élevage de champi- gnons ; depuis, Müller a établi le fait d’une manière indiscutable par la découverte au Brésil de « Pilzgarten » dans les nids superfi- ciels ou souterrains des Acromyrmex Mülleri, discigera, sublerra- nea, etc. Ces Acromyrmex représentent vis-à-vis de l’évolution un terme inférieur aux grandes Atta dont Müller n’a pas pu étudier les mœurs ; ainsi qu’on le verra plus loin, j’ai pu m’assurer que, comme on pouvait le prévoir, ces puissantes fourmis, non seulement cultivent aussi des champignons, mais qu’elles sont arrivées à établir cette culture sur une échelle beaucoup plus grande que leurs congénères, les petites Acromyrmex. D'autre part, Müller a observé que les Apterostigma font égale- ment des Jardins à champignons, mais leurs Pilzgarten sont encore très incomplets : ils consistent simplement en des amas de détritus nutritifs, d’excréments de chenilles, que ces fourmis inférieures recueillent autour de leur nid. Quant aux Cyphomyrmex, qui repré- sentent le genre le moins perfectionné de tout le groupe, elles constituent également des champignonnières rudimentaires, mais pas toutes; il y a quelques espèces qui ne font pas de culture. Ces Cyphomyrmex se rapprochent le plus des Ceratobasis, qui se rattachent elles-mêmes aux Rhopalothrix, et ces dernières à leur tour unissent le groupe aux Strumigenys, qui sont des deux mondes. L'évolution morphologique et l’évolution biologique des Attides offrent donc un remarquable parallélisme : issus de Strumigenys, les Attides, qui sont exclusivement de l’Amérique tropicale, ont com- mencé par montrer la structure et les mœurs encore simples des Cyphomyrmex et Aplerostigma pour se développer en découpeuses de feuilles, d’abord chétives comme les Acromyrmex, puis en Atta. La taille exceptionnelle de ces dernières est probablement due à l'excellence de leurs procédés de nutrition. J'ai pu, en Colombie, confirmer les découvertes de Müller relatives au genre Acromyrmex et, de plus, observer les mœurs de trois espèces d’Atta, les A. sexdens, A. cephalotes et À. laevigata, qui se remplacent successivement au fur et à mesure que l’on s'élève sur 391 les montagnes, la dernière forme ne se montrant guère qu’à une hauteur de 1,000 mètres. L’Attu sexdens construit des nids immenses qui ont jusqu'à 4°50 de haut et 9 mètres de diamètre. Il y en a de plus grands et de plus petits. Armé d’une grande pelle, je me suis approché d’un nid, accompagné de. deux blancs et d’un Indien, non sans avoir pris les précautions nécessaires pour empêcher les fourmis de nous entrer dans les manches ou de nous grimper aux jambes. De grands cratères s’ouvrent à la surface du nid : j’en ai compté de trente à quarante, et ils donnent lieu à un mouvement de va-et-vient énorme; par les uns on voit entrer en masse les ouvrières moyennes qui apportent les feuilles destinées à former les couches à champi- gnons; par les autres on voit sortir une multitude d’ouvrières qui viennent déposer au dehors, sous forme de boulettes, les résidus inutilisables des cultures. Tant que je me suis contenté d'observer ce manège, les Fourmis ne m'ont rien fait, mais lorsque j'ai attaqué la paroi du nid à la pelle, une armée de grosses ouvrières se sont précipitées sur moi et m'ont mis instantanément les mains en sang. Par la brèche d’un mètre carré environ que j'ai pu faire, j'ai aperçu dans le nid vingt ou trente jardins à champignons, et il est probable que ce nid en renfermait plusieurs centaines : nous sommes loin de l’unique Pilzgarten des Acromyrmex! Ces couches à champignons sont tout à fait semblables à celles que Müller a décrites : elles constituent aussi de volumineuses masses de consistance friable, et Müller, à qui j'ai communiqué des échantillons, a reconnu que c’est aussi le Rhozites gongylophora qui est cultivé par les Afta comme par les Acromyrmex. Dans les nids d’Afta sexdens, j'ai vu les énormes larves des femelles couvertes de petites ouvrières comme d’un manteau : ces ouvrières restent attachées à la larve lorsque l’on met celle-ci dans l’alcool. C’est là un phénomène dont je ne m'explique pas la signification. J’ai pu constater encore que les Atta se transportent les unes les autres comme les Formica rufa. Le nid de l’Atfa cephalotes est plus souterrain que celui de l’Atta sexdens; les découpeuses de feuilles sont de taille plus petite que celles de cette dernière espèce; par contre, il existe une caste de neutres de très forte taille, de vrais soldats que l’on ne voit sortir du nid qu’en cas d’attaque; à l’intérieur, ils ne restent point cepen- dant inoccupés : ils broyent les feuilles qui formeront les couches à champignons. Celles-ci sont aussi nombreuses que celles de l’Atta sexdens et ont toujours le même aspect, étant aussi constituées par le Rhozites gongylophora. Quant au nid de l’Atta laevigata, il ne fait pas ou à peine saillie EC LÉ 332 au-dessus du sol, et il est tellement souterrain que je ne suis pas parvenu à l’atteindre, bien que j'aie creusé la terre à un mètre de profondeur. Je n’ai donc pu apercevoir les Pilzgarten que cette espèce doit évidemment posséder, puisque l’on voit quantité de Fourmis pénétrer dans'les longs canaux souterrains qui mènent au nid et y apporter des feuilles découpées. L'observation des mœurs des Attides m'engage à considérer comme des genres les formes qui y avaient été jusqu'ici rattachées comme sous-genre sans que l’on connût leur biologie. C’est ainsi que les Mycocepurus, qui ne dépassent pas la taille de 2 millimètres, doivent constituer un genre particulier : elles font des jardins à champignons ressemblant à ceux des Cyphomyrmex, et, par con- séquent, inférieurs à ceux des Atta. Il en est de même des Trachymyrmex et des Sericomyrmex, chez lesquels les Pilzgarten sont également peu développés. \ Je parlerai encore de deux faits intéressants que j’ai observés aux Antilles. | À la Martinique, le Camponotus sexgutlatus fait son nid à l’aisselle des feuilles d’une Graminée et réunit, au moyen de carton, les feuilles au chaume ; à la Barbade, cette même espèce, ou du moins des individus offrant à peine une variation de couleur, ne fabriquent pas de carton. Un Dolichoderus vit sur les arbres dans le nid en carton qu’il a dérobé à une espèce de Termite, après avoir délogé celui-ci. Dans le même nid, mais dans d’autres cases, on voit une petite Fourmi de 2 millimètres à peine, un Cremastogaster : les deux espèces vivent côte à côte, en bonne intelligence, dans des appartements différents mais en communication ouverte; elles ne s’attaquent pas quand on les mêle, etelles sortent ensemble en files pour aller à la maraude. C’est la première fois qu’une association de ce genre est constatée chez les fourmis. PRINCIPAUX INSECTES NUISIBLES AU TABAC DE LA SEMOÏIS, par VW. lbeprez. I. — GÉNÉRALITÉS En 1888 parut pour la première fois une étude approfondie sur les ennemis du tabac. Elle était due au professeur Lindeman, qui la publia dans le Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou sous ce titre : Die Schädlichsten Insekten des Tabak in Bessa- 339 rabien. Ce mémoire se compléta par différents articles que publièrent les revues d'Angleterre, de Hollande et de Bavière. L'année 1890 vit paraître Die Krankheilen und Beschädigungen unserer Kulturpflanzen, remarquable ouvrage du docteur Kirchner, de l’Académie de Hohenheim. Au mot Tabak — Nicotiana Taba- cum L.—, le savant professeur énumère les ennemis de cette Solanée ; et, s'inspirant de la méthode du docteur Ritzema Bos, il les classe d’après la partie du végétal à laquelle ils s’attaquent de préfé- rence (!). Malgré la rare érudition des deux œuvres précitées, il ne nous a pas été possible d'y trouver la description de certains des dégâts subis par le tabac de la Semois. A cela, rien de trop étonnant. Chaque région ayant sa faune propre et, comme le remarque avec tant de justesse Le professeur Lindeman, les insectes indigènes se rejetant à la longue sur le tabac, il s’ensuit que les ravages se diversifieront d’une contrée à l’autre. Dans cet article, nous décri- rons ceux propres à la région de la Semois, nous indiquerons les insectes qui les ont occasionnés, ainsi que les moyens préconisés pour y remédier. Une erreur de certains agriculteurs semble avoir favorisé les attaques des insectes et leur multiplication extraordinaire. D’après des renseignements pris sur place, le tabac avait été cultivé dans les mêmes champs pendant plus de vingt années consécutives. Il y a là une grave violation de la loi si rationnelle de l’alternance des cultures. La plante ainsi traitée devait s’affaiblir et ne pouvait présenter qu’une faible résistance à ses nombreux ennemis. II. — LARVES D'ÉLATÉRIDES En 1896, un conférencier agricole nous apporta un certain nombre de larves connues des cultivateurs sous le nom de vers jaunes ou fil de fer, et nous fit connaître les dégâts considérables qu’elles occasionnent au tabac de la Semois. Ces larves sont jaunes, dures, luisantes, légèrement aplaties, les mâchoires et le menton sont allongés, soudés ensemble dans toute leur étendue et logés dans une échancrure. Chaque mâchoire est surmontée d’un palpe de trois articles et d’un lobe biarticulé placé près de la mandibule correspondante. Le sommet du menton présente une languette pourvue de palpes à deux articles. Ce sont là, nous sembla-t-il, les (1) Ce procédé, suivi d’ailleurs dans tout l’ouvrage, simplifie de beaucoup les recherches et recommande cet auteur à tous ceux qui désirent déterminer rapidement au moins le genre d'insectes nuisibles qu’ils ont sous la main. 334 caractères des larves d’Élatérides; le docteur Candèze, le savant spécialiste en cette matière, nous confirma dans cette opinion. Les auteurs (‘) qui traitent de ces larves donnant des descriptions trop peu détaillées, impossible pour le moment de se prononcer quant à l'espèce à laquelle elles appartiennent. C’est ce que recon- nut également le docteur Candèze. Aussi nous conseilla-t-il de rechercher dans les champs dévastés l'espèce d’Élatéride la plus commune ou d'essayer l’élevage de quelques larves. Dans le commencement de juin dernier, nous fimes plusieurs excursions dans les villages de Rochehaut, de Alle et de Membre, où les dégâts sont le plus accentués. Les jeunes plantes avaient été repiquées depuis une quinzaine de jours, et déjà un grand nombre succombaient, rongées par les larves d'Élatérides. L’Athous niger L. et le Corymbites œæneus L. sont les espèces que nous avons le plus souvent rencontrées. Le Corymbites latus, qui a beaucoup d’affinités avec ce dernier, ne se voit pas plus souvent dans les plantations de tabac que dans le reste de la région. Contrairement à ce qu'avait observé pour la Bessarabie le profes- seur Lindeman, ces vers étaient ici les principaux destructeurs. Ces larves s’introduisent généralement au niveau des racines, pénètrent jusqu’au cœur de la tige et remontent en creusant une ga- lerie cylindrique variant de un à deux centimètres de longueur. D’autres fois, elles entament la partie de la tige sous terre pour sortir au niveau du sol ou bien à la naissance des feuilles. Les toutes jeunes plantes, ainsi minées, luttent encore quelque temps, le tabac ayant une grande force de vitalité; mais, et surtout, sous l’action d’une —_ chaleur solaire intense, elles ne tardent pas à se faner et à se flétrir. Si le tabac n’est attaqué qu'après un développement de trois à quatre Plante de tabac rongée par le ver jaune. semaines, sa résistance sera bien plus considérable et l’arrêt subit ou le retard de la croissance révèlent seuls le malheureux sort auquel il est voué. Et, par suite, le tiers et parfois la moitié de la plantation doit être renouvelée. C’est un vrai désastre. Z 2 :2 ; { D \ (t DE va \ sn TE JE À è (1) BeuiG. Beitrag zur Metamorphose der Käferfamilie der Elateriden. Deut. Entom., Zeitschr. XX VIII, 1888. 399 Par quels moyens préviendra-t-on ces ravages? Tout d’abord, avant la plantation, le plombage énergique des terres. L'efficacité de ce procédé est reconnue par tous les agriculteurs. Eux-mêmes nous firent remarquer que les terres non travaillées étaient moins infestées que les autres. Reconnaissons toutefois, avec le docteur Kirchner, qu'avant l’opération ci-dessus il y aurait des avantages inappréciables à pratiquer des labours profonds et le hersage qui amènent à la surface les larves, qui seraient ainsi livrées en pâture à nombre d'oiseaux. Pour l’extermination des insectes parfaits, le même professeur recommande de semer sur les champs dévastés certains appâts empoisonnés. Ce procédé sera prochainement essayé. On répandra sur les lieux infestés de petites bottes de trèfle fraichement coupé et trempées préalablement dans une solution à 10 p. c. de Schweinfürter Grün ou arsenite de cuivre. Le révérend Père Ad. Renard recommande de placer, la nuit, des trognons de choux ou d’enfoncer dans le sol des tranches de pommes de terre. Les larves s'y réuniront en masse. Le tubercule du topinambour peut aussi servir de plante-piège. IT. — AGROTIS SEGETUM Schiff. Dans la première quinzaine de juillet, on signale l'apparition d'un nouvel ennemi, chenille que les cultivateurs dénomment ver gris, ver noir. Elle est de couleur gris foncé; chacun de ses segments porte quatre points dorsaux disposés en trapèze et trois points latéraux placés en triangle au-dessus des pattes; tous ces points sont de couleur noire et portent chacun un poil. En outre, on distingue trois lignes parallèles et blanchâtres, dont une dorsale. À ces marques, nous reconnûmes l’Agrothis segetum Schiff. ou Noctuelle des moissons. Le docteur Staudinger, à qui nous commur- niquâmes un échantillon de l’espèce, partagea complètement notre opinion. Pendant le jour, le ver gris se tient caché ou dans la terre, ou sous des pierres, ou sous des débris de végétaux. La nuit, il quitte sa retraite pour dévorer les feuilles d’un grand nombre de plantes basses. De plus, il s’attaque volontiers aux céréales et particulière- ment au blé. Le docteur Kirchner fait connaître que cette chenille ronge les racines du tabac, mais nul n’a remarqué qu’elle s’atta- quait également à la tige. Le procédé qu’emploient certains cultivateurs pour prévenir les ravages des larves d’Élatérides, trouve aussi son application pour la chenille qui nous occupe. 336 Dans un sol tassé, non ameubli, les larves et les chenilles ne circulent que difficilement. Cette circonstance aurait-elle influé sur les mœurs de la Noctuelle? Tandis que dans un sol meuble elle ronge les racines du tabac, dans un sol non travaillé elle reste à la surface et coupe horizontalement les tiges (!). Ainsi nous l’affir- maient les cultivateurs. Des expériences particulières, répétées un grand nombre de fois, ont parfaitement corroboré ces dires. 1° expérience. — Une chenille enfermée avec une plante de tabac fixée dans de la terre meuble, creusait une galerie et disparaissait. Vingt-quatre heures plus tard, la racine du tabac était rongée. Le docteur Kirchner relate cette même observation. 2 expérience. — Quand, au contraire, la terre était dure et com- pacte, la chenille essayait d’y pénétrer. Après s’être épuisée en vains efforts, elle coupait une des feuilles inférieures et, celle-ci tombée, se réfugiait dessous pour le reste du jour. Le soir venu, elle sortait de sa cachette. Le lendemain, la tige de la plante était coupée et en partie rongée. 3° expérience. — En plaçant près du tabac une laitue, nous avons pu remarquer que la Noctuelle s’attaquait de préférence à celle- ci. Une déduction na- turelle, c’est que, dans les plantations de ta- bac, la laitue servirait utilement de plante d’appât pour l’Agrotis segelum. Ces expériences, et le grand nombre de chenilles trouvées sous les plantes cou- pées, nous indiquè- retn d’une façon pé- remptoire les auteurs de ces dégâts. Mais ce qui ne nous laissa a. Poils de tabac, — b. Trachées ou muscles, — aucun doute, ce fut c. Débris de fibres végétales. l'examen microsco- pique du contenu intestinal de la Noctuelle. Il révéla quantité de (1) Le révérend Père Ad. Renard fait observer d’une façon générale qu’elle coupe les végétaux au collet, Ennemis de la betterave, 1896. " pin à LL E 337 poils caractéristiques qu’on ne rencontre qu'aux tiges du tabac. Ces poils sont composés de quatre cellules juxtaposées à parois épaisses, allongées et diminuant de volume vers la pointe; ils portent à leur extrémité une glande arrondie et de cou- leur verte. À cette dernière preuve incontestable, on pour- rait ajouter celle-ci, qu’il ne se trouve dans les plantations de tabac aucun autre insecte capable de ravages semblables. Quant aux procédés de destruction, aucun auteur n’en a signalé, jusqu’à présent, un seul qui soit efficace. La plupart conseillent le changement de culture. Peut-être les Hyménoptères parasites de la Noctuelle se multiplieront-ils en quantité suffisante pour détruire ce dangereux ennemi du tabac. dan poil Quelques expériences que nous avions entreprises dans Re Je but de nous assurer de l'identité de la chenille (Agrotis segetum Schiff. ou À. exclamationis Linn., espèce très voisine) nous ont fourni l’occasion d'observer le cas de parasitisme déjà signalé par le révérend Marshall : sur dix éclosions, il se trouvait neuf papillons et un Amblyteles armatorius Fôrst, Les Annales ichneumonologiques citent encore deux autres enne- mis naturels de la Noctuelle : Amblyteles vadatorius Illig. et À, Pan- zeri Ws. IV. — THRIPS TABACI Lindeman. Vers le milieu du mois d'août, un cultivateur de la Semois nous envoya à l’examen quelques échantillons de plantes de tabac. Certaines feuilles étaient frisées ; la plupart des nervures principales étaient rongées de distance en distance, et de petites taches brunâtres et blanchâtres avoisinaient les points attaqués. Ces caractères rappellent la maladie que le professeur Lindeman nomme Thripskrankheit, causée par le Thrips Tabaci Lind. Elle fait son apparition dès le mois de juin, mais n’atteint son plus haut période que vers le milieu du mois d'août. À notre grand regret, nous n'avons pu constater sur place ces derniers détails. Il en résulte qu’il ne nous a pas été donné de connaître l’insecte parfait, ni sa larve; car, ainsi que le professeur russe déjà cité le fait remar- quer dans son mémoire, les larves arrivées au terme de leur croissance se projettent à distance à la moindre secousse imprimée à la plante. Comme les larves sont transportées dans les champs avec les plantes à repiquer, il s'ensuit que le meilleur procédé de destruction est de désinfecter celles-ci avant de les replanter. A cet effet, on emploiera le pétrole ou le Persische Insekten- pulver. 3 38 Les plantes à repiquer étant déposées dans une caisse, l’on soupoudre avec l’insecticide ou l’on arrose avee une émulsion de pétrole. Au bout de deux à trois minutes, toutes les larves sont mortes. V. — MALADIE MOSAIQUE (Mosaïikkrankheit). Bien qu’elle ne soit pas occasionnée par un insecte, cette maladie mérite cependant d’être signalée. Au début du mal apparaissent des taches d’un vert pâle qui bientôt deviennent blanchâtres et transparentes. Elles ont de deux à trois millimètres de diamètre et s’observent entre les nervures et à la partie supérieure des feuilles, tandis que les taches engendrées par le Thrips Tabaci naissent à la partie inférieure. Quand la plupart des feuilles d’une plante sont ainsi attaquées, la section de la tige présente des lignes brunâtres, quelquefois visibles à la surface. Cette maladie a été observée en Angleterre, en Hollande, en Russie, en Autriche et également dans le sud-ouest de la France, où on la désigne sous le nom de Melle. M. le professeur Ed. Prillieux, dans son ouvrage Maladies des plantes agricoles, lui reconnaît une origine bacillaire, tandis que le professeur Lindeman, F. v. Thümen et D' Mayer (') soutiennent, preuves à l’appui, une opinion contraire. Un examen microsco- pique très attentif ne nous a révélé la présence d’aucun bacille. Au dire des cultivateurs, cette maladie s’étend de plus en plus et occasionne chaque année des pertes assez considérables. Aucun remède n’a été signalé jusqu’à présent. En terminant cet article, nous adressons tout particulièrement nos remerciements à M. le baron Paul de Moffarts, qui nous a communiqué avec sa complaisance habituelle bien des renseigne- ments; à M. Vanderijst, inspecteur-adjoint de l’agriculture, qui a mis à notre disposition sa science et sa bibliothèque, et au révé- rend Frère Madir-Joseph, à la gracieuseté de qui nous sommes redevables de bien des renseignements. (1) F, v. Tuumen. Die Mosaïkhkrankheit des Tabak. Wiener Landw. Zeitung, 1886. Dr A. Mayer. Ueber die Mosaïkhkrankhheit des Tabahk. Landw. Versuchsta- tionen, 1885, XXXII. 339 REMARQUES SUR LE GENRE EURYPTERA SERV., DU GROUPE DES LEPTURIDES ET DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE BOLIVIE, par le HE. P. Belon, ©. P. Le groupe des Lepturides vraies, tel qu’il a été constitué par Lacordaire (Genera, VIII, 427), se compose d’un certain nombre de genres, dont les diagnoses n’ont pas été rédigées avec assez de pré- cision pour en fixer rigoureusement les limites. Plusieurs des carac- tères que l’on regarde à bon droit comme principaux sont énumérés dans la formule, mais ne conviennent pas à chacune des espèces que les descripteurs ont attribuées, par exemple, au genre Euryp- tera Serv. Aussi, à moins de se guider d’après le faciés très tranché de ces insectes, est-il fort difficile de reconnaître sans hésitation leur place systématique. Il est plus difficile encore de les comprendre dans une définition commune, tant les exceptions sont nombreuses et importantes. On a même constaté un cas d’aberrance portant sur les organes qui caractérisent essentiellement la sous-famille des Lepturides : chez l'E. planicoxis Bates, — l’auteur le fait expressément remarquer (Trans. Ent. Soc. Lond., 1892, p. 159), — les hanches antérieures ne sont nullement saillantes et ne dépassent pas le niveau de la lame prosternale. Une autre anomalie se manifeste — à des degrés divers, il est vrai, — dans la brièveté insolite des tarses postérieurs ; mais si, pour ce motif, Pascoe a eu quelque doute sur l'attribution de sa lyciformis au genre Euryptera, il ne semble pas que Bates ait beau- coup hésité à y rapporter ses fulvella et atripennis. Je ne parle que pour mémoire de l’erreur commise par Serville en assignant des antennes de douze articles au type de son genre : ni l'E. latipennis, ni les autres espèces publiées depuis, ne comptent plus de onze articles à ces organes. L'insertion antennaire a lieu plus ou moins (parfois à peine) en deçà du bord antérieur des yeux. La proportion relative et la configuration des articles 3 à 5 sont en outre assez peu uniformes : tantôt le 4° article est plus court que le 3° et le 5°, qui à leur tour sont ou ne sont pas subégaux ; tantôt les articles 4° et 5° sont égaux, et le 5° est plus long que chacun d’eux; tantôt enfin ces trois articles diffèrent si peu de longueur entre eux qu’il est malaisé d’en apprécier la mesure. Il y a aussi, selon les espèces, quelques faibles divergences dans le prolongement du front en une sorte de 340 museau (voir les diagnoses de sericea, mimula, fulvella, etc.), ou dans la forme des tempes, soit un peu tuméfiées après les yeux (patricia et longipennis), soit normalement rétrécies en arrière, L’élargissement postérieur des élytres, à la façon des Lycus, n’a pas non plus l'importance que Serville semble y attacher dans la défini- tion générique : ces organes varient d’ailleurs étrangement, relati- vement courts ou allongés, parallèles ou dilatés vers le Sommet, par- fois convexes, parfois au contraire plans, ornés ou dépourvus de petites côtes ou de sillons, tronqués ou échancrés au bout avec leur angle externe plus ou moins épineux, ou bien séparément arrondis. Je m’abstiens d’énumérer par le menu les exemples sur lesquels s’appuie mon assertion ; un simple coup d’œil jeté sur les diagnoses des dix-huit espèces décrites jusqu’à ce jour donnera vite la preuve de cette multiplicité de modifications, de leur mélange irrégulier, et par conséquent de leur valeur purement spécifique. On serait peut-être tenté de croire que la forme du prothorax fournit un meilleur élément de délimitation essentielle. Toutefois, si le corselet des Euryptera affecte, dans la majeure partie des cas, une apparence campanuliforme et s’il réalise assez bien la plupart des expressions de Lacordaire, qui le décrit comme « au moins aussi long que large, fortement rétréci et un peu resserré en avant, bisinué à sa base, avec ses angles postérieurs aigus et recouvrant la partie antérieure des élytres », certaines espèces présentent des divergences plus ou moins notables dans la flexuosité latérale, tantôt légèrement ou à peine indiquée (sericea et fulvella), tantôt très accentuée (patricia), et même dans la configuration générale qui est étroitement triangulaire ou conique (longipennis). Une modi- fication beaucoup plus considérable se rencontre chez l’insecte de Bolivie que je vais faire connaître aujourd’hui sous le nom d’'E. Argodi : le corselet, à marge basale légèrement arquée en arrière, ne se prolonge point er épine à l’angle postérieur, qui est émoussé, Il ressort de ces observations préliminaires que le genre Euryptera contient des formes disparates et qu’il y aura lieu de rechercher dans quelle mesure il conviendrait de le sectionner. L’insuffisance des matériaux à ma disposition ne me permet pas d’entreprendre cette étude qui, pour avoir des chances de réussite, doit être basée non seulement sur les diagnoses respectives, — si explicites et con- sciencieusement rédigées qu’elles soient, — mais sur la confronta- tion minutieuse des types représentés par des séries assez nom- breuses d'individus, afin de saisir complètement leurs affinités de structure et la ligne de démarcation qui les sépare. Faute de con- naître de visu la plupart des Euryptera décrites, je me contente de dresser ici, d’après le système de coloration du thorax et des 9341 étuis (1), une sorte de groupement synoptique, qui fournira du moins une démonstration artificielle des ressemblances et des dis- semblances existant à ce seul point de vue entre les espèces améri- caines déjà connues et celle de Bolivie pour laquelle je revendique le droit de cité, I. — Élytres uniformément de couleur claire (fauve, orangé, rougeâtre). fulvella Bates. a. Pronotum aussi en entier de couleur claire ; unicolor Bates. b. Pronotum mélangé de noir et de fauve en ( princeps Bates. DAMES PE Re ie ah Nation te c. Pronotum tout noir. . . . . . . . longipennis Bates. II. — Élytres mélangées de fauve et de noir, la couleur claire occupant une partie notable (souvent la moitié antérieure) des étuis. h 1. Sommet des élytres de couleur fauve doré, Suture couverte jusqu’au milieu par une bande noire graduellement rétrécie, qui est le prolongement de la bande médiane du pronotum. sericea Bates. 2. Sommet des élytres plus ou moins largement noir. patricia Bates. A. Pas de tache, ni de fascie noire sur la \ mimula Bates. moitié basilaire des étuis . . . . . .) dièmidiata Redt. venusta Brême. B. Moitié basilaire des élytres maculée ou fasciée de noir. a. Pronotum en entier de couleur claire. Une fascie noire vers le milieu des étuis . . . . . lyciformis Pasc. b. Pronotum à bords clairs, orné d’une tache ou bande noire médiane. Ecusson noir, ainsi qu’une tache ronde com- mune vers la base des étuis . . . . melanura Redt. c. Pronotum à bords clairs et orné de deux latipennis Serv. bandes noires discales, entre lesquelles PET | a Argodi n. sp. | existe une bande médiane claire . . (1) Les espèces rapprochées par la distribution de leurs couleurs et réunies sous une même phrase du tableau sont fort distinctes entre elles par des carac- tères plastiques. Elles présentent aussi, aux antennes et aux pattes, des diffé- rences de coloration qui ont été signalées par les descripteurs, mais que je m'’abstiens de relever, parce que ces différences sont peu importantes et vrai- semblablement sujettes à varier. 942 IIT. — Élytres à peine mélangées de fauve et de noir, la couleur claire réduite à une tache humérale ou seulement marginale en dessous des épaules. a. Pronotum à bande médiane noire et bords | lateralis Oliv. latéraux fauves. costulata Bates. b. Pronotum en entier de couleur claire. . atripennis Bates. IV. — Élytres entièrement noires. a. Pronotum de couleur claire . . . . . ruficollis Pasc. b. Pronotum tout noir, ou mélangé de fauve ù chihuahae Bates, et de noir EURYPTERA ARGODI n. sp. Colorum dispositione E. latipenni Serv. valde similis, sed differt thoracis angulo postico in spinam lateralem haud producto, elytris- que tri-costulatis apice singulatim subrotundatis. — Caput pone oculos haud abrupte truncatum sed paulatim angustatum, supra cum labro et epistomate nigrum, genis vero et partibus inferioribus testaceis. Antennæ nigræ, articulis 3-6 crassioribus, fere æqualibus, 7-11 paululum decrescentibus ac tenuioribus. Pronotum fere qua- dratum, lateribus parallelis vix flexuosis, basi arcuatum, supra paulo inæquale, disco medio et lateribus fulvo-aurantiaco tomento- sum, vittis duabus nigris. Scutellum fulvo-aurantiacum. Coleoptera elongata, subparallela, apicibus singulatim subrotundatis, triente apicali nigra ibique vix ampliora, juxta scutellum nigro-plagiata (paulo angustius ad basin, latius vero postea usque ad medium cir- citer), dense fulvo-aurantiaco tomentosa ab humeris ac margine laterali usque ad trientem apicalem ; intra humerum utrinque bre- viter sulcata, sutura elevata et tribus costulis utrinque ornata. Pedes nigri, coxis tamen omnibus basique tibiarum posticarum plus minusve rufescentibus. Sterna et abdomen nigra, densissime punctulata ; pube metasterni ochracea, ventris autem albido-sericea et tenuissima. — Long. 9 mill.; lat. elyt. 2,1-2,3 mill. Patrie : Bolivie, province de Cochabamba. Dédié à mon collègue et ami M. Argod, de Crest, dans la collection duquel j'en ai vu quatre exemplaires, provenant des chasses de M. Germain. L'espèce est facile à distinguer de toutes ses congénères par l’absence totale de prolongement spiniforme aux angles postérieurs du thorax. Le dessin du pronotum, formé par l’alternance de deux bandes noires au milieu de trois bandes orangées, ne se retrouve 343 que chez l'E. latipennis, dont elle s’écarte abondamment par les différences de structure. D’autres caractères plastiques, — tels que le court sillon intrahuméral des étuis, la suture élytrale légèrement relevée ainsi que 3 petites côtes ou nervures de chaque côté (la première dorsale s’oblitère vers les 2/3 de la longueur; la deuxième dorsale est parallèle à la première, et se continue jusqu’au sommet où elle se réunit en arc à la troisième; celle-ci est en majeure partie dorsale, mais elle est un peu oblique, commençant sous l’épaule sur la marge latérale); enfin, l’apex des élytres séparément arrondi (au lieu d’être, comme d'habitude, plus ou moins tronqué ou émar- giné et terminé à l’angle externe par une faible saillie), — sont autant de signes certains par lesquels on la discernera de la plupart des représentants typiques du genre. PREMIER SUPPLÉMENT A MA LISTE DES ANTHICIDES A D DD EE IN ID A par Maurice Pic. Le Catalogus Gemminger a omis autrefois de citer les espèces d'Australie publiées en 1869 par King; je viens, à mon tour, dans mon supplément, de négliger une série d’espèces du même pays décrites par M. Lea dans les tomes IX (publié le 28 mars 1895) et X (publié le 18 novembre 1895) (!) des Proc. Linn. Soc. N.S. Wales. Cet addenda est chargé de réparer cette omission. Notre savant collègue de Finlande, M. Bergroth, a eu la complaisance de m'écrire pour me signaler cet oubli. M. Lea, dans Proced. Linn. Soc. N. S. Wales, et M. Champion, dans Trans. Ent. Soc. Lond. 1896, p. 447, etc., ont donné chacun quelques notes synonymiques. Les espèces décrites par Lea figurant toutes dans la même publication (Proc. Linn. Soc. N. S. Wales), je me contenterai d'indiquer seulement pour chaque espèce le tome et la pagination. Formicomus Laf. elegans Lea, X, p. 270. Australie. posticalis Lea, IX, p. 609. Id. villosipennis Lea, IX, p. 610. Id. (1) Ex Champion in Trans. Ent. Soc. Lond, (septembre 1896), Part. III, p. 447. 3 ê 344 { { Tomoderus Laf. \ brevicornis Lea, IX, p. 611 (nom préoccupé). (') Australie. î Mecynotarsus Laf. amabilis Lea, IX, p. 608. Australie. apicipennis Lea, IX, p. 607. Id. Anthicus Payk. cancellatus Lea, X, p. 275. Australie. confertus Lea, IX, p. 615. Id. delicatulus Lea, X, p. 280. Id. demissus Lea, IX, p. 613. Id. exiguus Lea, IX, p. 616 (nom préoccupé). Id. geminatus Lea, X, p. 278. Id. glabriceps Lea, IX, p. 617. Id. granadensis Champ., Trans. Ent. Soc. Lond. 1896, p.48. Grenade. inglorius Lea, X, p. 272. Australie. inornatus Lea, X, p. 277. Id. lemodioides Lea, X, p. 274. Id. ovipennis Lea, X, p. 279 (— inflatus Champ. ; = alba- nyensis Pic). Id. "pallipes Lea, IX, p. 618. Id permutatus Pic (nom nouveau). Id. latus Lea, IX, p. 614 (nom préoccupé). Id. pignerator Lea, X, p. 276. Id. politulus Lea, IX, p. 612. Id. pulchrior Lea IX, p. 619. Id. reclifasciatus Lea, X, p. 271. Id. scutellatus Lea, X, p. 271. Id. similis Lea, IX, p. 614. Id; simulator Lea, X, p. 277. Id. sulcipennis Champ., 1. c., p. 46. _ Grenade. triangularis Lea, p. 273 (— excavatus Champ., var. ex Champion). Australie. (1) Pourra étre remplacé par celui de Lecæ. 949 DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES DE MYRIAPODES du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles | par Filippo Silvestri (Bevagna, Ilalia). Je dois à M. G. Severin le plaisir d’avoir pu étudier les Chilopodes et Diplopodes non encore déterminés du Musée royal d'Histoire natu- relle de Bruxelles, et je m’empresse de le remercier. Dans cette collection, outre des espèces très intéressantes pour moi et sur lesquelles j'ai pu prendre des notes qui me serviront pour d’autres ouvrages, j’ai trouvé des espèces nouvelles et des genres nouveaux que je décris dans ce travail. Les espèces sont les suivantes : Chilopodes. Sidney. Venezuela. Brésil. Geophilus Duponti. Geophilus Venezuelæ. Nannophilus brasilianus. Diplopodes. Inde. Afrique. Odontopyge Severini. » leptoproctus ("). Archispirostreptus Rolini. CHONDROMORPHA g. n. Severint. Arthrosphæra corrugata. » marginell«. Guyane. Brésil. Archispirostreptus cayennophilus, ne - Orthoporus poculifer. Archispirostreptus sanctus. FE l ee » punctatissimus. Rhinocricus striatellus. ; : j Rhinocricus Pillaulti. » marginellus. EU CE Trigoniulus acolastus. STRONGYLOMORPHA gen. n. Van Pseudonannolene rugosetta. Volxemi. Chatharodesmus Lartiguei. Colombie. Nannolene fasciolata. CHILOPODA. GEOPHILIDÆ. 1. Geophilus Duponti n. sp. ©. Color flavo-ferrugineus, capite ferrugineo. Lamina cephalica tam longa quam lala, sparse punctata. Lamina basalis lata, trapeziformis. (1) Je décris ici cette espèce qui fait partie de ma collection. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 15 xI 9,7. 26 346 Antennæ attenuatæ, sat longæ. Pedes maxillares flexi marginem frontalem vix non superantes, coxis inermibus, sternito antice dentibus duobus minus latis aucto. Tergita obsolete sulcata et grosse punctata. Sternita omnia sparse et grosse punctata, media sulcata; sternita antica usque ad 28% area porosa postica, longitudinali instructa. Somitum præanale sternito lato, trapeziformi, pleuris poris semiobtectis c. 20, pedibus cæteris fere duplo longioribus, inermibus. Pori anales indiscreti. Somitorum numerus 73. Long. corp., 55 mill.; lat. corp., 2 mill. Hab. : Sydney. 2, Geophilus Venezuelæ n. sp. d. Color pallide rubescens, capite ferrugineo. Lamina cephalica parum longior quam latior. Lamina basalis lata, trapeziformis. | | Antennæ attenuatæ, sat longæ. Pedes maxillares flexi marginem frontalem vix non superantes, | coxisinermibus, sternito antice den- te tibus nullis. Tergita obsolete sulcata. Sternita (fig. 1) media sulcata, area sparse porosa fere postica instructa. Somitum præanale sternito per- lato, perbrevi, trapezoideo, pleuris poris ©. 15 magnis et minus ma- gnis, obtectis instructis, pedibus cæteris aliquantum longioribus, valde crassioribus, ungue valido armatis. Somitorum numerus 54. Long. corp., 38 mill.; lat. corp., 1,6 mill. Hab. : Venezuela. Fig. 1. SCHENDYLIDÆ. 3. Nannophilus brasilianus n. sp. . Color ferrugineus. Lamina cephalica parum longior quam latior, sparse punctata. Lamina basalis trapezoidea. Antennæ attenuatæ. Pedes maxillares flexi marginem frontalem vix non superantes, coxis et sternito inermibus. Tergita obsolete sulcata. 347 Sternita (fig. 2) media sulcata, usque ad 15%" fere media area porosa, subrotunda instructa ; LT sternita cætera poris paucioribus sparsis. Somitum præanale sternito sat elongato et sat lato, trapezoideo, pleuris poris 2 magnis obtectis, pedibus attenuatis, cæteris fere du- plo longioribus, inermibus. Pori anales indiscreti. Somitorum numerus 45. Long. corp., 30 mill.; lat, corp., 4-2 mill. Hab. : Brésil. DIPLOPODA. SPIROSTREPTIDÆ. 4. Archispirostreptus sanctus n. sp. Corpus attenuatum, postice vix magis attenuatum. Color fusco-rufus, subporis pallidorufescens, pedibus pallidioribus. Caput vertice sulco subtenui, lævigatum, circa labrum poris 4. Antennæ breviores, collum vix superantes. Oculi ocellis c. 45, 6-seriatis. Somita : collum (fig. 3) lateribus latis infra parum inflexis angulo antico vix rotundato, postico magis rotundato utrinque striis tribus. Somita cætera parte antica nonnullis striis concentricis, postica lævigata, inferne tantum striis parvis nitidis, sutura lineari ni- tida. Sterna striata. Somitum præanale postice vix angulatum, valvulas anales spatio maiore non superans. Somitum anale valvulis mar- A ginatis, sternito lato. Pedes breves. d.Organum co- Fig. 4. pulativum (fig. 4) lamina postica antica parum longiore, externe processu parvo aucta, lamina antica interne in spinam producta, pare antico (fig. 3) processibus duobus consti- tuto, quorum alter plus duplo altero longiore. \S Fig. 3. Fig. 5. 348 Somitorum numerus 64-68. Long. corp., 30 mill.; lat. corp., 2,6 mill. Hab. : S. Catherina (Brésil). 5. Archispirostreptus cayennophilus n. sp. Corpus attenuatum, postice parum magis attenuatum. Color fusco-rufus, medio dorso fascia lata variegata, plus minusve pallida ornato, ventre pedibusque plus mi- nusve pallido-rufescentibus. +5 Caput vertice sulco tenui, circa labrum \\ poris 4, lævigatum. Antennæ somitum secundum superantes. Fig. 6. Oculi ocellis c. 38, 5-seriatis. Somita : collum (fig. 6) lateribus latis angulo antico rotundato, postico magis rotundato. Somita cætera parte antica lævigata, sutura profunda, crenulata, parte postica supra lævigata, sub poris striis spissis, profundis. Sterna lævia. Somitum præanale postice angulatum attenuatum apicealiquantum compressum valvulas anales spatio sat magno non superans. Somitum anale valvulis marginatis, sternito triangulari. Pedes breves, exiles. Organum copulativum (fig. 7) #4 lamina postica antica aliquantum ; longiore apice rotundato, pare antico (fig. 8) parte distali integra aliquantum lata, laminari. Somitorum numerus c. 52 (exempla omnia fracta). Long. corp., c. 38 mill.; lat. corp., 2,8 mill. Hab. : Cayenna. Fig. 8. 6. Archispirostreptus Rolini n. sp. {. Color niger parte antica somitorum, somitis anali et præanali, capite, collo et pedibus rufescen- tibus. Caput vertice sulco tenui in fovea profunda terminanti lævigatum. Antennæ somitum secundum superantes. Oculi ocellis c. 56, 6-seriatis. Somita : collum (fig. 9) lateribus perlatis angulo antico vix acute EL producto, postico aliquantum oc- tuso, utrimque striis duobus. Somita cætera sutura perprofunda, 349 parte antica concentrice striata, parte postica supra tenuiter rugoso- punctata, sub poris striis pro- fundis. Sterna lævigata. Pedes longi, articulis 4 et 0° soleatis. Organum copulativum (fig. 10) lamina postica antica ali- quantum longiore, longe sub apice externe processu acuto aucta, pare antico parte distali attenuata reflexa, spina /a) aucta. Somitorum numerus 67. Long. corp., 120 mill.; lat. corp.£:7 mile Hab. : Boma-Sundi (Congo). “lo Fig. 10, 7. Orthoporus poculifer n. sp. . Color fusco-rufescens. Caput lævigatum, vertice sulco tenui, circa labrum poris 4. Antennæ (fig. 11) crassæ, sat longæ, somitum secundum superantes. Oculi ocellis c. 50. Somita : collum (fig. 12) lateribus infra alquantum inflexis angulo antico antror- sum acute producto, angulo postico obtuso, utrimque striis 5; somita cætera parte an- tica antice concentrice striata, parte postica Die punctis minimis obsessa, parum longe sub poris striis profundis notata, in somitis anticis Cariniformibus; sutura profunda, præser- tim supra vix vix crenulata. Sterna lævia. Somitum præanale et anale? (exemplum incomple- tum). Fig. 12. Fig. 13. Organum copulativum (fig. 13) laminis posticis externe processu 390 magno, acuto recto auctis, pare antico apice laminari poculum formante. Somitorum numerus ? Long. corp., ? mill.; lat. corp., 5,5 mill. Hab. : Cayenna. 8. Orthoporus punctatissimus n. sp. ©. Color fusco-rufescens, margine postico somitorum pallido- rufescente. Caput punctis minimis obsessum, vertice sulco profundo, circa labrum poris 5. Oculi elongati, ocellis c. 54. Antennæ crassæ, breves, collum vix superantes, articulo secundo longiore, sexto breviori, septimo minimo. Somita : collum (fig. 14) lateribus antice emarginatis, angulo antico acuto, postico rotundato, utrimque striis 4. Somita cætera parte antica antice concentrice striata, parte postica punctis mini- mis obsessa, sub poris striata, antice striis cariniformibus, sutura sat profunda, minus pro- Fig. 14. funde crenulata. Sterna Iævia. Somitum præanale cauda triangulari valvulas anales spatio magno non superante. Somitum anale valvulis compressis, sternito triangulari, apice acuto. Pedes infra setis nonnullis instructi. d'. RER (fig. 15) angulo antico antrorsum aliquantum pro- ducto, rotundato. D articulis 4 et 5° soleatis. Organum copulativum (fig. 16)laminis posticisanticis altioribus, rotundatis, pare antico apice (fig. 17) reflexo laminari /a/ interne processu spi- niformi /b/ aucto. Fig. 15. Somitorum nume- La \ | rus ©. 44 (exempla {x\ : }e XL 1 Fig. 16. fracta). LL. Long. corp., 60 mill.; lat. corp., 5,2 mill. ER à Hab. : Cayenna. Fig. 17. 9, Odontopyge Severini n. sp. Color niger, margine postico somitorum cinereo vel rufescente, pedibus rubro-vinosis. “1 4 L1 Caput vertice sulco tenuissimo, facie supra labrum rugosa. Antennæ somitum secundum superantes. Oculi ocellis c. 39, 7-seriatis. Somita : collum (fig. 18) lateribus in fæmina angulo antico obtuso, in mare (fig. 19) rotundato, angulo postico subrecto, utrimque striis 2. Somita \, cætera parte antica antice subtiliter concen- a trice striata, cætero omnino Iævigato, sutura perprofunda indistincte crenulata, sub poris Fig. 18. in parte postica striis obsoletis, Sterna lævi- gata. Somitum præanale postice angulatum processus valvu- larum analium attingens. Somitum anale valvulis immarginatis, parum compressis, processibus supe- ris valvularum ana- lium minimis, ster- nito sat magno, sub- triangulari. Pedes sat longi, infra setosi. d. Pedes articulis Pa” 4 et 5° soleatis. ù. Organum copula- tivum : vide fig. 19 et 20. Fig. 20. Somitorum numerus 61-65. Long. corp., 50 mill. ; lat. corp., 4 mill. Hab. : Abyssinia, Erythrea. 10. Odontopyge leptoproctus n. sp. d. Color cinereo-rufescens, parte postica somitorum nigrescente, rubro marginata, antennis pedibusque pallide rufescentibus. Caput vertice sulco tenui, lævigatum, circa labrum poris o instructum. Antennæ somitum secundum superantes. Oculi ocellis c. 60, Somita : collum (fig. 21) lateribus latis angulo antico rotundato, parum producto,angulo postico parum obtuso utrinque striis duobus. Somita cætera parte antica antice striis concentricis notata, cætera lævigata, inferne tantum striis nonnullis. Sterna lævigata. Somitum præanale cauda Tien supra basim processuum valvularum analium pertinens. Somitum anale valvulis immarginatis, processibus superis sat longis, sternito magno, subtriangulari, postice rotun- 392 dato. Pedes sat breves, infra setis instructi, articulis 4° et 5° soleatis. Organum copulativum : vide fig. 22 et 23. hr x L ñ N Fi9. 22. Fig. 23. Somitorum numerus 69. Long. corp., 60 mill. ; lat. corp., 4 mill. Hab. : Transvaal, SPIROBOLIDÆ. 11. Rhinocricus Pillaulti n. sp. d. Color fuligineus, parte postica.somitorum rufescente. | Caput lævigatum, medium sulco integro, circa labrum poris 2 + 2. Oculi ocellis distinctis c. 49. Antennæ breves, articulo 6° latiore, medium collum superantes. Somita : collum lateribus antice valde rotundatis, postice minus. Somita cætera parte antica striis nonnullis transversalibus notata, |" 7? parte postica antica altiore, lævi- -\..….{&. gata, longe sub poris tantum striis ï nonnullis, parte antica ante su- turam sulco transversali integro notata. Pori in su- tura('}siti. Scobina in somitis 7 ad ulti- TK Fig."24. ma. somitum præ- anale cauda triangulari valvulas anales vix vix superante, Somitum anale valvulis parum com- pressis, sternito triangulari, postice rotundato. Pedes parium 3-5 articulo primo infra aliquan- tum producto, pedes parium 3-6 articulis 3-6 infra Fig. ®. parum rotundatim productis. Organum copulativum (fig. 24) lamina ventrali apice triangulari, acuto, basi lata, pare interno (fig. 25) apice processibus duobus, (1) Nunc ego suturam appello, sulcum, quem jam cum Pocock sulcum partis posticæ appellavi. quorum alter attenuatus, parum longior, alter latus, medius vix incisus. Somitorum numerus 54. Long, corp., 50 mill. ; lat. corp., 4-8 mill. Hab, : Cayenna (Pillault). 12. Rhinocricus striatellus n. sp. d. Corpus postice parum attenuatum. Color nigro-fuscus margine postico somitorum subcinereo. Caput medium sulco integro vix distincto, lævigatum, circa labrum poris 2 + 2. Antennæ brevissimæ, articulo sexto longiore. Oculi subovales ocellis c. 30 parum distinctis. Somita : collum (fig. 26) lateribus latis, rotun- datis, stria submarginali impressis. Somita cæ- Fig. 26. tera tota lævigata, tantum parte pone suturam supra lateraliter et infra tenue striata, Somitum præanale (fig. 27) cauda elongata, attenuata, recta valvulas anales spatio majore superante. Somitum anale valvu- lis parum compressis, sternito sat magno, triangulari. Scobina nulla. Pedes brevissimi, illi paris 3! Fig. 27. (fig. 28) ad 5 articulo primo pro- cessu triangulari, attenuato magno, articulis 2-3 infra aliquantum inflatis. Organum copulativum (fig. 29) -# ventrali magna valde elongata apice triangulari minus acuto, laminis terno (fig. 30) apice processibus duobus, quorum alter valde atte- nuatus, alter parum longiore ali- quantum latus, interne autem acute Fig: 2. productus. Somitorum numerus 46. Long. corp., 23 mill.; lat. corp., 2,8 mill. Hab. : S. Catherina (Bresil). 13. Rhinocricus marginellus n. sp. Color niger, collo toto annulo marginali flavo-albicante, somitis cæteris margine postico annulo flavo-albicanti ornato, pedibus fuscis. 354 Corpus breve, crassum antice parum attenuatum, somitis ultimis cæteris valde minoribus. Caput totum lævigatum, medium sulco integro. Antennæ brevissimæ. | | Oculi ocellis deplanatis, confluxis. Somita : collum minus latum pone oculos aliquantum emar- ginatum, lateribus rotundatis. Somita cætera subtilissime su- pra rugulosa, pone poros sulco longitudi- nali impressa, sub poris sulco partis pos- ticæ manifesto, inferne longe sub poris striis subtillissimis instructa. Scobina in somitis 6 ad ultima. Somitum præanale cauda triangulari apice rotundato valvulas anales spatio sat magno non su- perante. Somitum anale valvulis Fig. 51. supra præsertim compressis,sternito magno, triangulari. Pedes breves. d. Pedes paris 3-7 articulo primo infra parum pro- ducto, articulis cæteris crassis. Organum copulativum (fig. 31) lamina ventrali magna Fig. 3. apice minus elongato et minus lato, pare interno (fig. 32) apice processibus duobus, quorum alter longior lato, alter brevior sat attenuatus. Somitorum numerus 43. Long. corp., 40 mill. ; lat. corp., 7 mill.; lat. som. anal., 3 mill. Hab. : Pernambuco. F 14. Trigoniulus acolastus n. sp. d. Color fuscus totus, margine postico somitorum et pedibus rubescentibus. Caput lævigatum, vertice sulco manifesto, circa labrum poris 2 +2. Antenn“æ collum vix superantes, articulo sexto maiore. Oculi subcirculares ocellis c. 32. Somita : collum lateribus antice valde emarginatis, angustatis, recte truncatis. Somita cætera parte antica indistincte striata, parte postica antica magis elevata, supra nitida sub poris striis manifestis. Sutura punctulata; sterna striata. Somitum præanale postice vix angulatum, valvulas anales vix vix superans. Somitum anale valvulis marginatis, sternito lato, brevi postice fere recte truncato. Pedes sat breves. Pedes parium 1-2 articulis incrassatis, infra pilosis. Pedes parium 3-4 articulo primo processu parvo, subconico 399 aucti; pedes paris » (fig. 33) articulo primo processu longo, lato, apice externe parum rotundato instructi, Organum copulativum (fig. 34) lamina ventrali sat magna apice ovali-rotundato, pare antico (fig. 35) hasta una constituto. Fig. 33. Fig. 31. Somitorum numerus 52. Long. corp., 32 mill, ; lat. corp., 3 mill. Hab, : Cayenna. CAMBALIDÆ. 15. Nannolene fasciolota n. sp. ©. Color niger, dorso fasciis duabus latis rufo-pallidis ornato. Caput lævigatum, vertice sulco indistincto. Antennæ breves, collum vix superantes, subclavatæ. Oculi ocellis c. 18, 4-seriatis. Somita : collum (fig. 36) lateribus inflexis, angulo antico valde rotundato, postico acuto, utrimque stria una; somita cætera nitida, lævigata, parte postica antica magis elevata, tantum infra striis 4-5 notata, sutura profunda. Somitum præanale pos- ÿ KR tice obtuse angulatum, valvulas anales vix NE non superans. Somitum anale valvulis immar- Fig 0: ginatis, non compressis, sternito parvo, postice fere recte truncato. ‘Pedes breves, exiles, setis paucioribus infra instructi. Somitorum numerus 43. Long. corp., 25 mill.; lat. corp., 1,6 mill. Hab. : Colombie (Linden). 16. Pseudonannolene rugosetta n. sp. ©. Color rufescens totus, antennis pedibusque pallidis. Caput lævigatum, vertice sulco tenuissimo. Antennæ somitum tertium superantes articulis2°et3° longioribus, articulo 6° crassiore. Oculi ocellis c. 20. 396 Somita : collum (fig. 37) antice utrimque parum emarginatum, lateribus sat latis, rotundatis, striis utrim- ,aue 9 integris, nonnullis abbreviatis. So- mita Ccætera parte antica nitida, sutura 1J£ profunda, crenulata, parte postica, præser- Page FUN f= tim supra, rugosa, sub poris etiam striis QC notata. Sterna lævia. Somitum præanale , Fig. 57. postice parum angulatum valvulas anales non superans. Somitum anale valvulis parum marginatis, sternito lato, sat brevi, postice fere recte truncato. Pedes exiles, sat breves, infra pilosis. Somitorum numerus 51. Long. corp., 50 mill.; lat. corp., 3,8 mill. Hab. : Cayenna. STRONGYLOSOMATIDÆ. CHONDROMORPHA n. g. Somita omnia dorso partis posticæ granulis toto obsesso, margine postico somiti singuli etiam serie pilorum aucto. Pleuræ postice etiam granulosæ. Sterna inermia. Carinæ magnæ, marginibus integris, margine excavato. Pori supero-laterales, in somitis obso- letis. Organum copulativum triarticulatum, articulo ultimo proces- sibus tribus constitutum. | Ob. Genus generi Orthomorpha proximum, sed granulis somi- torum, forma margine carinarum præsertim distinctum. 17. Chondromorpha Severini n. sp. . Color niger, parte postica carinarum flavescente, ventre pedi- busque rufescentibus. Caput lævigatum, vertice sulco profundo, facie pilosa. Antennæ longæ, somitum quintum fere superantes, articuli 2-6 subæqualibus. Somita : collum antice rotundatum, supra granulosum, postice vix rotundatim exci- sum, lateribus acutis, Somita cætera (fig. 38) tota omnino granulis plena et margine postico pilis ornato, a quarto transversaliter profunde sulcata. Somitum præanale cauda sat elongata, triangulari, apice truncato, utrimque tuberculo singulo, setigero aucta. Somitum anale valvulis obsoletis, sternito triangulari apice acuto, utrimque tuberculo singulo, setigero, parvo. Fig. 38. 307 Carinæ magnæ marginibus integris, angulo antico rotundato, postico acute producto, præsertim postice, margine laterali exca- 8 vato. Pedes perlongi, pilosi, articulo tertio in pedibus 3-9 infra parum rotun- datim producto. Organum copulativum (fig. 39, 40) articulo ulti- mo processibus tribus constituto, quorum duo (b, c) longiores, tertius (a) brevior deorsum ali- quantum vergens. ea Long. corp., 30 mill.; lat. corp. prosom., 2 mill.; postsom., 3 mill. Hab. : Madras. STRONGYLOMORPHA n. g. Antennæ attenuatæ, articulis 2-6 subæqualibus. Somita omnia lævia, granulis sulcisque destituta, carinis parvis, integris. Pori in angulo postico laterali carinarum inflato siti, in somitis obsoletis. | Pleuræ tantum in somitis 2-7 infra carinatæ. Organum copulativum biarticulatum, articulo 2 recto processibus duobus ad basim distinctis constituto. Obs. Genus generi Strongylosoma forma carinarum proximum, sed forma organi copulativi præsertim distinctum. 18. Strongylomorpha Van Volxemi n. sp. Color nigro-piceus totus. Caput lævigatum, vertice sulco profundo, utrimque aliquantum rotundatim elevatum; inter antenna- rum radices linea transversali profunda notatum, facie nitida. Antennæ attenuatæ, longæ, somitum quartum fere superantes. Somita (fig. 41) omnia lævia, vix vix strigosa, dorso aliquantum convexo, su- tura profunda ; sterna lævia. Carinæ parvæ, illæ somitorum 2-4 maiores, minus crassiores deorsum ali- quantum vergentes;, angulo antico et 308 postico rotun- datis; carinæ cæteræ percrassæ angulo antico rotundato, postico fere recto. Tergitum primum antice rotundatum, postice medium rotundatim excisum angulis parum rotundatis. Somitum præanale cauda triangulari, apice rotun- dato, utrimque tuberculo parvo. Somi- tum anale (fig. 42) valvulis marginatis, sternito triangulari utrimque tuberculo sat magno. Fig. 42. Pedes longi, articulis 1-5 setis nullis, articulo ultimo pilis vestito. d. Organum copulativum (fig. 43 et 44) articulo ultimo proces- sibus duobus constituto, quorum alter (a) apice attenuato, acuto, alter (b) apice crasso, lato. Fig. 43. Fig. 44, Long. corp., 38 mill.; lat. corp. prosom., 4,5 mill.; postsom, 9,4 mill. Hab. : Pedro Acu (Van Volxem). CHELODESMIDÆ. . 19. Catharodesmus Lartiguei n. sp. Color rufus totus, carinis omnibus flavis. Caput vertice non multo elevato, sulcato, facie Iævi. Antennæ articulis 2-6 subæqualibus, articulis 4-7 pilosis, somitum tertium fere superantes. 2821 rh Let APT. Lei te CR TT ER 399 Somita (fig. 45) : collum latum, antice rotundatum, medium postice emarginatum, angulo laterali parum acuto; somitum secundum angulo antico mar- ginato, rotundato, angulo postico recto; somi- tum tertium angulis antico et postico parum rotundatis; somitis 4-6 carinis angulo antico acuto, postico obtuso; somitis 7-13 carinis angulo antico parum rotundato, postico minus rotundato ; somito 14 angulo antico parum ro- tundato, postico recto; somitis 15-19 carinis angulo antico rotundato, pos- tico gradatim magis acute producto., Somitum præanale cauda sat attenuata, truncata. Somitum anale valvulis valde marginatis, utrinque ad mar- ginem tuberculis duobus seti- Pie. geris inter se remotis, sternito (fig. 46) trian- gulari, apice acuto utrinque tuberculo singulo setigero. Somita omnia lævia. Sterna lævia. Pedes sat elongati, articulis duobus ulti- mis pilosis, d. Pedes crassiores, ad eorumdem basim sterna granulis parvis armata. Organum copulativum (fig. 47) unco (u et fig. 48) articuli primi permagno apice attenuato, aliquantum recurvo, articulo ultimo bipartito, parte al- tera longiore latiore apice Fig. 45. profundeinciso,alteraapice lato, summa parte attenuata, subtus lateraliter spina aucta. Fig. 48. Long. corp., 50 mill.; lat. corp. cum carinis, 8,5 mill.; sine carinis, 6 mill. Hab. : Pernambuco. SPHÆROTHERIDÆ. 20. Arthrosphæra corrugata n. sp. d. Color nigro-piceus totus. Caput punctis nonnullis magnis et multis minoribus impressum, Tergitum primum nitidum, latum, breve, angulis acutis, punc- tatum. 360 Tergitum secundum antice punctis nonnullis impressum, pos- tice punctis pluribus et maioribus, margine vero fere lævi. Tergitacæteratota, excep- to margine postico lævi, profunde rugoso-punctala ; tergita 8-12 lateribus infra Fig. 49. aliquantum incrassatis.Ter- gitum ultimum (fig. 49) minus arcuatum, totum profunde rugo- so-punctatum. Organum copulativum pare antico(fiz. 50) articulo mobili (am) valde incrassato tu- berculo aucto, immobili attenuato, apice rotundato mobili duplo breviore, pare postico (fig. 51) articulo mobili immobili crassiore, vix longiore. Long. Corp.,, :45)-mill.;"vlat. cotes 22 mill. Hab. : Inde? 21. Arthrosphæra marginella n. sp. ®. Color nigrescens, margine postico somitorum rufescente. Caput vertice nitido, lævi, facie punctis magnis impressa. Tergitum primum nitidum, læve, margine antico tantum punctis non- nullis impresso. Tergitum secundum læve, nitidum. Tergita 3-4 punctis profundis obsessa, margine postico fere lævi. Tergita cætera tota punctis sat magnis, pro- fundis obsessa, præsertim antice. Tergitum ultimum punctis parvis ob- sessum, in margine postico fere evanescentibus. Vulva (fig. 52) articulo supero externo /a/ interno /b} fere duplo breviore. Long. corp., 35 mill.; lat, corp., 16 mill. Hab. : Inde? Fig. 52. , 361 EXPLICATIO FIGURARUM lv — lamina ventralis. la — lamina antica. Ip — lamina postica. pa = par anticum. Fig. » » » » >» >» » » » » » » >» » >» » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » 1. Geophilus Venezuelæ : Sternitum octavum. 2. Nannophilus brasilianus : Sternitum decimum. 3. Archispirostreptus sanctus : © Collum, etc. 4. » » Organum copulativum antice in- spectum. à. > » Organi copulativi par anticum. 6. » cayennophilus : ® Collum, etc. À » » Organ. copul. antice inspec- tum. 8. » » Par anticum organ. copul. 9. » Rolinii : Collum, etc. 10. » » Organum copulativum antice in- spectum. 11. Orthoporus poculifer : Antenna. 12. » » Collum, etc. A7: » » Organum copulativum antice inspectum. 14. » punctatissimus : © Coilum, etc. 15. » » ei » 16. » punctatissimus : Organum copulativum antice in- spectum. 17. » » Pars distalis paris anticiorg.copul. 18. Odontopyge Severini : ? Collum, etc. 19. » » d' Organ. copul. antice inspectum. 20. » » Par anticum organi copulativi. 21. » leptoproctus : «j' Collum, etc. 22. » » Org. copul. antice inspectum. 23: » » Org. copul. par anticum. 24. Rhinocricus Pillaulti : Org. copul. antice inspectum. 25. » » Org. copul. par internum. 26. » striatellus : Caput, etc. 1e » » Somita ultima. 28. » » Pes paris 3!. 29. » » Organum copul. antice inspectum. 30. » » Org. copul. par internum. 51. » marginellus : Org. copul. antice inspectum. 42: » » Org. copul. par internum. 33. Trigoniulus acolastus : Pes paris 5', ne > » Org. copul. antice inspectum. 39. » » Org. copul. par anticum. 36. Nannolene fasciolata : Collum, etc. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 19 x1 97. 27 Fig. » » » » » » » >» » » » » >» >» » . Pseudonannolene rugosetta : Collum, etc. . Chondromorpha Severini : Somita 10-11. » » Org. copul. antice inspectum. » » » » interne inspectum. . Strongylomorpha Van Volxemi : Somita 10-11. » » Somita ultima subtus inspecta. » » Org. copul. interne inspectum. » » Org. copul. interne inspectum processu à truncato. . Catharodesmus Lartiguei : Somita antica, 9-10, ultima. » » Sternitum anale. » » Org. copul. interne inspectum. > > Unco articuli primi org. copul. . Arthrosphæra corrugata : Tergitum ultimum. » > Org. copul. par anticum. » » » » » posticum. » marginella : Vulva cum pede. X Assemblée mensuelle du 2 octobre 1897. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 août est approuvé, L'Assemblée vote l'impression du mémoire annexé à ce numéro. M. Lameere annonce la capture de Drepanopteryx phalaenoides à Warnant par M. Hippert, et au Bois de la Cambre par M. Kerremans. IL fait passer sous les yeux de l’Assemblée des exemplaires de Braula caeca qu'il a rencontrés à Coxyde sur le thorax d’Apis mellifica. La séance est levée à 9 heures. MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE, par KE. H. Fairmaire. _4£ NOTE. Cette note est, pour la majeure partie, le résultat des chasses de M. H. Perrier de la Bâthie aux environs de Suberbieville, et des frères Perrot à Sainte-Marie-de-Madagascar; ces dernières m'ont été communiquées par notre collègue, M. R. Oberthur. Cicindela maheva. — Long. 13 à 15 mill. — Sat elongata, modice convexa, capite prothoraceque piceo-æneis, parum nitidis, labro flavo, palpis flavidis, apice fuscis, elytris flavis, sutura, margine externo et utrinque vittis quinque fusco-cœrulescentibus, 2 posticis fere transversis, per suturam anguste conjunctis, 3* valde obliqua, ceteris 2 a basi incipientibus et arcuatim anguste ad basin conjunctis, longitudinalibus, ante medium confusis et vittam tertiam attingentibus; subtus cum pedibus cyanea, nitida, lateribus dense albo-pilosulis, coxis similiter dense, pedibus laxe pilosulis, capite alutaceo, inter oculos transversim leviter impressiusculo, labro medio obtusissime angulato; prothorace subquadrato, postice paulo angustiore, antice et basi transversim impresso, medio striato, lateribus et medio pilis albidis adpressis signato ; elytris parallelis, ad humeros sat angulatis, apice obliquatis, sutura acuta, dorso ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 2? XII Y7 28 364 alutaceis et subtiliter punctulatis; pedibus gracilibus, sat elongatis. — Suberbieville. | J’ai reçu de mon ami, M. Perrier de la Bâthie, 3 individus de cette belle espèce à laquelle je conserve le nom de l’atlas Grandidier (pl. 24, fig. 3). Elle se rapproche beaucoup de la regalis pour la coloration des élytres, mais elle est plus allongée et les bandes sont différentes. Cicindela Perrieri. — Long. 11 mill. — Ressemble beaucoup à la C. maheva pour la forme et la coloration, mais bien plus petite avec le corselet plus parallèle, ayant aussi, à la base, 2 fossettes d’un vert métallique; la strie médiane est plus marquée, l’écusson est plus pointu, d’un vert métallique, les élytres sont plus courtes, arrondies à l'extrémité, la couleur est la même, les 3 premières bandes sont disposées de même, mais au lieu de deux bandes trans- versales postérieures, il n’y en a qu’une seule, partant du bord externe, fortement coudée au milieu, en arrière, et de nouveau coudée en s’élargissant pour atteindre la suture; la ponctuation est un peu plus fine et tourne aussi en aspérités sur les bandes bleues, Le dessous est aussi bleu et couvert de poils blancs couchés, serrés, sur les côtés. — Suberbieville (4. Perrier). _Cicindela truncatilabris. — Long. 11 mill — Forme et coloration de l’abbreviata, en diffère par le corselet plus étroit, la lunule humérale un peu plus arquée en dedans, la tache juxta- scutellaire se prolonge le long de la suture pour atteindre la bande coudée du milieu, comme chez la clathrala de Mozambique, et la lunule apicale, plus développée, n’est pas partagée; l’angle sutural est aussi terminé par une très petite épine. Mais la différence princi- pale est la forme du labre qui est tronqué. Le dessous du corps est plus verdâtre. — Suberbieville (H. Perrier). J'ajoute ici les descriptions d’une Cicindèle et d’un Megalomma publiés récemment par le D' Horn. Cicindela megalommoides Horn, Ent. Nachr., 1897, 342. — Long. 9 à 9 1/2 mill. (sine labro). — C. funestæ Fabr. affinis, differt labro obscure brunneo, multo longiore, antice acuminato; fronte inter oculos profundius impressa, evidentius longitudinaliter strio- lata; thorace multo longiore, angustiore, lateribus rectis, leviter rugoso-striolato, angulis posticis paulo prominulis; elytris longio- ribus, impressionibus paullo profundioribus, foveis minutis viri- dibus basim versus hinc inde impressis, singulo apice rotundato, lateribus non micantibus; lunula humerali brevi tenuique, macula parva medio in margine sita, altera discoidali, lunula apicali inter- rupta; colore obscuriore hinc inde paullulum viridi-micante; antennarum articulis 2-4, tibiis ftarsisque cœruleis. — Nossi-Bé. Le J est plus étroit, le labre est jaune, court, unidenté. 309 Megalomma Sikoræ Horn, Ent. Nachr., 1897, 342. — Long. 9 à 9 1/2 mill. — M. viridulo affine, differt magnitudine multo majore, labro flavo; fronte inter oculos minus impressa, bis trans- versim leviter sulcata, paulo rugosius sculpta; thorace lonziore, lateribus fere rectis, postice paululum latiore, applanato, supra rugoso transversim striolato; elytris punctis profunde crebre insculptis ornatis, postice vix lævioribus; antennarum articulis 1-4 (1' 4 que basi albo-testacea excepta) pedibusque obscure brunneis ; trochanteribus, coxis, tibiarum femorumque basi (horum apice) flavis ; colore corporis supra subtusque viridi. — Montagnes orien- tales de Madagascar. Palpis labialibus maxillaribusque flavis (apice infuscato), illis inflatis ; maculis 2 marginalibus elytrorum albis (brevibus longitu- dinalibusque); altera tenui infra humerali, altera crassiore paulo ante medium collocata. Drypta Perrieri. — Long. 13 à 14 mill — Elongata, læte viridi-metallica, capite prothoraceque rarius cupreolo tinctis, elytris vitta marginali, apice paulo dilatatä nitide cuprea, subtus cum femoribus tibiisque cyanea, his apice, coxis et tarsis rufescenti- piceis; capite oblongo, sat dense punctaio, antice sat fortiter biimpresso, antennis gracilibus, articulo 1° piceo, cœruleo tincto, ceteris obscure ferrugineis ; prothorace elongato, postice levissime angustato, basi medio foveola fere obsoleta et utrinque impressione oblonga signato, dorso sat dense punctato, medio linea tenui sæpe obsoleta impresso; scutello acuto; elytris oblongis, postice leviter ampliatis, apice fere recte oblique truncatis, angulo externo brevis- sime acutiusculo, dorso fortiter punctato-striatis, intervallis con- vexis, basi magis elevatis, vix distincte punctulatis; subtus lateribus punctulata, abdomine medio subtilissime punctulato; 4j minor, angustior, elytrorum angulo externo magis acuminato. — Suber- bieville (H. Perrier). Ce bel insecte se rapproche de la D. quadrispina Faiïrm., mais en diffère notablement par l’absence d’épines apicales et par la colora- ‘tion des élytres. Drypta Waterhousei R. Oberth. (coll.). — Même taille et même forme que la précédente, même coloration sauf pour le dessus qui est entièrement d’un cuivreux uniforme. Les élytres paraissent un peu plus courtes et un peu plus convexes, les inter- valles sont marqués de points plus gros et plus espacés et l’angle apical externe est plus nettement épineux. Je ne puis y voir cepen- dant qu’une variété sans doute locale, ces individus provenant du centre de l’île et les autres de la partie occidentale. — Ma collec- tion. À 366 Glycia rugicollis. — Long. 12 mill. — Sat elongata et paral- lela, planata, piceo-fusca, nitida; capite breviter ovato, sat convexo, grosse punctaito, fronte leviter biimpressa, clypeo inter antennas transversim elevato, antennis gracilibus, prothoracis basin paulo superantibus, articulis 2 primis paulo rufescentibus, prothorace oblongo, elytris dimidio angustiore, antice et basi æqualiter angus- talo, lateribus ante basin levissime sinuato, dorso medio longitudi- naliter sulcatulo, angulis posticis fere rectis; scutello triangulari; elytris elongatis, fere parallelis, ad humeros angulatis, apice late fere recte truncatis, dorso planiusculis, punctulato-striatis, inter- vallis convexis, 3° tripunctato; subtus lateribus punctata, pedibus concoloribus gracilibus. — Suberbieville (H. Perrier). Lionychus nebulosus. — Long. 2 1/2 à 3 mill. — Ovatus, planiusculus, fusco-ænescens, sat nitidus, elytris fulvescenti-lacteis, vitta marginali tenui, medio paulo crassiore, apice latiore et ad suturam breviter prolongata ænescenti, tibiis tarsisque pallidis ; capite sat lato, lævi, clypeo antice longitudinaliter plicatulo, antennis fuscis, basi ferrugineis ; prothorace transverso, antice elytris angus- tiore, postice valde constricto, lateribus antice rotundatis, basi abrupte rectis, dorso fere lævi, medio subtiliter striato, angulis posticis fere rectis; anticis paulo prominulis; scutello triangulari, æneo; elytris latis, basi late sinuatis, lateribus late rotundatis, apice valde oblique truncatulis, angulo suturali paulo prominente, dorso fere lævibus, obsoletissime distante striatulis, stria suturali apice impressa. — Suberbieville (4. Perrier). Je redonne une description de cet insecte, publié cette année, même recueil, p. 97, faite sur des individus en mauvais état et pré- sentant une variation dans la coloration des élytres dont le disque est parfois un peu enfumé. Brachinus canaliculatus. — Long. 9 mill. — Oblongo-ova- tus, parum convexus, rufus, nitidulus, elytris vitta marginali cum epipleuris apice dilatata et utrinque macula minuta anteapicali rufis ; capite ovato, basi transversim impressa et subtiliter punctato, post oculos et antice paulo infuscato, utrinque longitudinaliter impresso, antennis (articulo 1° excepto) fusculis, corporis medium paulo superantibus, articulo 3% quarto multo longiore; prothorace ovato, postice angustato, lateribus sinuatis, dorso medio sulcato, subtiliter coriaceo, ad sulcum strigosulo, basi recta, angulis acutis ; scutello triangulari, sat acuto, ruguloso; elytris ovatis, postice ampliatis, apice truncatis, extus rotundatis, ad humeros rotundatis, dorso late sulcatis, alutaceis, intervallis anguste costulatis; abdo- mine subtiliter sat dense punctato, lateribus, medio transversim et apice infuscato, pedibus sat gracilibus, genubus et tarsis apice fumatis. — Suberbieville (H. Perrier). $ hi ns = dard ROSE RL ee À A0 60 PPT SNÈNE El 367 Brachinus fuscifrons. — Long. 4 1/2 mill. —, Oblongo-ova- tus, rufo-testaceus, vix nitidulus, elytris nigro-fuscis, subtiliter fulvo- pubescentibus, capite fumato, inter antennas et basi rufo-testaceo, abdomine infuscato ; capite convexo, dense punctulato, fronte medio longitudinaliter elevata, inter antennas utrinque impressiusculo, antennis sat validis, leviter fumatis, corporis medium fere superan- tibus, articulo 3 sequenti paulo longiore ; prothorace subcordato, basi elytris fere dimidio angustiore, antice ampliato, postice angustato, lateribus leviter sinuatis, dorso planiusculo, dense subti- liter rugoso, stria media longitudinali signato, basi recta, utrinque oblonge impressa, angulis acute rectis; scutello triangulari, punc- tulato ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, apice recte truncatis et extus rotundatis, dorso subtiliter dense ruguloso-punctatis, levissime costulatis, haud striatis. — Suberbieville (4. Perrier), Brachinus impressifrons. — Long. 6 mill. — Ressemble au fuscifrons, mais plus grand avec le cor$elet plus court, rugueu- sement ponctué, plus dilaté en avant, fortement sillonné au milieu et fortement impressionné de chaque côté, la tête impressionnée de chaque côté, non relevée au milieu et les élytres plus angulées aux épaules, leur sculpture est la même. — Suberbieville (4. Perrier). Brachinus tetrastigma. — Long. 3 mill — Oblongus, modice convexus, piceo-fuscus, nitidulus, elytris utrinque maculis 8 rufis, 1? majore, ad basin connexa, suturam haud attingente, humero fusco, 2? ante apicem, obliqua, bipartita, et macula minuta subapicali; capite brevi, cum antennis et ore rufo, convexo, antice plicatulo-strigoso, antennis parum gracilibus, corporis medium paulo superantibus ; prothorace elytris dimidio angustiore, postice angustato, lateribus ante basin sinuatis, pleuris impressis, dorso rufescente, disco utrinque infuscato, medio sulcato, angulis posticis subacutis; elytris ovatis, apice truncatis et extus rotundatis, dorso subtiliter alutaceis, obsolete lineato-punctulatis, margine externo anguste rufo et maculas conjungente ; abdomine piceo. — Suberbie- - ville ({. Perrier). Remarquable par l’étroitesse du corselet. _Dyschirius gibbicollis. — Long. 2 mill. — Oblongus, con- vexus, æneus, nitidus, elytris utrinque macula rubra ad 2/3 extus signatis, ore, antennis, pedibusque rufis, subtus rufus; capite medio convexo, lævi, ad oculos foveola sat profunda impresso, antice transversim elevato, antennis brevibus prothroracis medium vix attingentibus; prothorace transverso, medio elytris haud angustiore, valde convexo, lateribus rotundato, basi valde con- stricto, dorso subtilissime punctulato, basi valde declivi et fortiter depresso ; elytris ovatis, basi truncatis, fortiter substriato-punctatis, 368 punctis apice obsolescentibus, intervallis vix convexis, lævibus. — Diégo-Suarez (Bontemps). Coloration du substriatus et forme du globosus, mais avec le cor- selet plus globuleux et les élytres à stries grossement et fortement ponctuées. Scaphidium interruptum. — Long. 4 mill. — Ovatum, con- vexum, nigrum, nitidum, elytris vitta transversali rufa, post basin sita, ad suturam interrupta ornatis; capite inter oculos punctato, his sat approximatis, antennis gracilibus, basi piceis, apice infus- catis et clavatis; prothorace latitudine haud breviore, conico-trun- cato, lateribus recte convergentibus, dorso valde convexo, lævi, postice utrinque transversim planato, margine postico medio lobato- truncato ; scutello minuto; elytris brevibus, fere a basi postice attenuatis, apice paulo oblique truncatis, ad suturam sat fortiter depressis, dorso suturam versus subtiliter striolatis, basilinea fortiter punctata impressa, sutura ipsa tenuiter elevata; pygidio et pedibus piceis. — Madagascar (Raffray). Berosus cribrosus. — Long. 3 à 31/2 mill. — Ovatus, postice paulo ambpliatus, sat fortiter convexus, piceus, nitidus, capite cupreolo, prothorace piceo-rufescente, pedibus dilute testaceo- rufescentibus; capite densissime punctato, oculis albidis; prothorace valde transverso, elytris paulo angustiore, antice vix attenuato, lateribus fere rectis, dorso sat dense fortiter punctato, medio vix ænescente, angulis omnibus obtusis, margine postico medio late lobato; scutello minutissimo, vix distincto; elytris ovatis, valde convexis, apice fortiter declivibus et rotundatis, integris, dorso striatis, intervallis fere planis, sat grosse punctatis et rugulosis, ad latera magis convexis et fortius rugosis; subtus fuscus. — Dans l’Ikopa (H. Perrier). Distinct par sa forme ovalaire, convexe, arrondie à l’extrémité, sa forte ponctuation et son corselet presque unicolore, plus ou moins obscurei au milieu. Limnichus rufulopubens. — Long. 2 mill, — Ovatus, con- vexus, postice paulo ampliatus, fusco-æneus, nitidus, pilis fulvis inæqualiter maculosus, undique densissime punctulatus; capite convexo, dense pilosulo, margine antico lateribus tenuiter reflexo; prothorace valde transverso, lateribus antice arcuatim convergen- tibus, basi utrinque obliquata, medio brevissime sinuato-lobata ; scutello ogivali, dense pilosulo; elytris ad humeros rotundatis, medio ampliatis, apice obtusis; pedibus brevibus, concoloribus. — Dans l’Ikopa (H. Perrier). Ressemble au L. aurosericeus, mais un peu plus petit, plus étroit, sans pubescence cotonneuse et plus brillant, vi fé ls 4 dj je avi Pre 369 Georyssus crenulipennis. — Long. 1 mill. — Ressemble beaucoup au læsicollis de nos pays, mais plus globuleux, plus grand; le corselet présente également à la base 2 fossettes obliques, une autre au milieu du disque, et une autre sur les côtés à la base; les élytres sont fortement striées, avec les intervalles convexes, densé- ment tuberculés, paraissant crénelés, plus que chez le læsicollis; les pattes sont un peu ferrugineuses. — Dans l’Ikopa (H. Perrier). Elmis subsulcatus. — Long. 1 153 mill. — Breviter ovatus, convexus, fuscus, nitidulus, vix ænescens; capite occulto, antennis paulo rufescentibus; prothorace transverso, elvtris vix angustiore, a basi antice angustato, utrinque stria submarginali sat fortiter impresso, margine antico breviter rufescente; scutello subrotundato; elytris breviter ovatis, medio sat ampliatis, postice valde declivibus et angustatis, dorso parum profunde sat late punctulato-striatis, striis apice obsolescentibus, intervallis paulo convexis, externo carinulato ; subtus dense griseo-squamosulus, abdomine acuminato, tarsis piceis. — Suberbieville, dans l’Ikopa (H. Perrier). Cette espèce ressemble un peu à un Dupophilus brevis très petit, plus court, plus élargi en arrière avec les élytres plus ponctuées. Elmis nitidulus. — Long. 1 1/4 mill. — Forme du précédent, mais un peu plus petit et d’un brun noir très brillant avec les antennes et les pattes ferrugineuses ; le corselet est presque lisse, ayant de chaque côté une strie bien marquée, parallèle au bord externe, avec quelques points plus distincts sur les bords latéraux et une strie longitudinale au milieu du disque ; l’écusson est extré- mement petit; les élytres sont assez fortement déclives à partir du milieu et présentent des lignes d’assez gros points, effacés après le milieu, mais formant une strie bien marquée près de la suture; de chaque côté une carène latérale bien nette; l’abdomen est acuminé et saillant, et paraît dénudé. — Dans l’Ikopa (H. Perrier). ELMIDOLIA n. g. Ce nouveau genre se distingue des Elmis par un corps uni - en dessus, sans sculpture appréciable, le corselet n’a pas de sillons latéraux, l’écusson est triangulaire, les élytres n’ont que des lignes de points à peine distincts et des lignes un peu saillantes sur les côtés. Les antennes sont filiformes, nullement épaissies à l’extré- mité ; tout le corps est couvert d’un enduit pubescent très fin, égal ; l’abdomen est dénudé. Elmidolia sericans. — Long. 2 mill. — Ovata, convexa, fuscula, indumento pubescente cinereo subtili dense vestita, antennis pedibusque (femoribus exceptis) obscure ferrugineis; capite æquali, prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice rotundatim angustato, dorso subtilissime punctulato, medio stria 370 longitudinali breviter signato, basi utrinque stria profundiore brevi impresso, margine postico utrinque fortiter sinuato, angulis posticis paulo acutis; scutello triangulari, denudato; elytris basi fere trun- catis, post medium declivibus, apice obtusis, dorso æqualibus, vix perspicue lineato-punctulatis, ad latera obsoletissime bicostulatis ; abdomine fere nudo. — Dans l’Ikopa (H. Perrier). Ces captures d’Elmis sont très intéressantes, d'autant plus que les eaux de l’Ikopa sont fort mal habitées. M. H. Perrier y a récolté aussi quelques Potamophilus abdominalis Wat. (oxypterus Fairm.). Aphodius atomus. — Long. 2 mill. — Oblongus, sat convexus, fuscus, nitidus, prothorace antice anguste pallido-fulvescente, elytris rufo-piceis; capite antice attenuato, margine antico late sinuato, utrinque obtuse angulato, disco subtiliter punctulato, medio convexo, utrinque leviter impresso, lateribus anguste rufes- centibus ; prothorace transversim subquadrato, antice haud sensim angustato, lateribus parallelis, dorso subtiliter dense punctulato, angulis anticis obtusis, posticis fere rotundatis, basi haud margi- nata ; scutello minuto, triangulari; elytris sat subtiliter punctulato- striatis, intervallis fere planis, subtilissime punctulatis ; tibiis anticis leviter bidenticulatis. — Suberbieville (H. Perrier). Ressemble un peu au minusculus Fairm., mais encore plus petit, d’une coloration différente, avec la tête très courte et les tibias anté- rieurs faiblement bidentés. Psammodius sculpticollis. — Long, 2 1/2 mill, — Oblongo- ovatus, postice ampliatus, valde convexus, piceus, nitidus, lateribus et elytrorum sutura dilutioribus, subtus cum pedibus rufescens ; capite parum convexo, dense granulato, margine antico truncato; prothorace valde transverso, elytris fere latiore, antice vix angustato, lateribus parum rotundatis, subtiliter punctulato, postice punctis grossis confluentibus parum regulariter impresso, medio sulco brevi signato, intervallis paulo convexis, margine antico trans- versim striato; scutello minuto, depresso ; elytris ovatis, fortiter punctato-striatis, sutura et intervallis convexis, fere lævibus; subtus cum pedibus lævis, his sat gracilibus, anticis leviter tridentatis, tarsis apice gracillimis. — Madagascar (ma collection). Ressemble au P. porcicollis, mais bien plus petit, plus étroit, avec la sculpture du corselet toute différente. HOVACHELUS n,. g. Ce nouveau genre ressemble aux Monochelus, mais il en diffère par l’abdomen non contracté, les fémurs postérieurs bien plus courts, plus larges, plus épais, les trochanters non prolongés en épine, les tibias postérieurs larges, épais, brusquement échancrés à la base | 74 DT MR 77 TUE PAT FER | = er a ? EN VISA TE NUL 1 sé # CE # A 971 interne, s’élargissant et concaves à la face interne qui est garnie de poils très épais et forme, à son extrémité, une dent saillante, la face supérieure ayant une carène transversale avant l’extrémité; les tibias antérieurs ont 2 fortes dents apicales, les tarses sont robustes, garnis de soies spinuleuses, le dernier article est très épais, aussi long que les précédents réunis, les crochets sont grands, uniques, mais un peu fissiles avant l’extrémité. Le corps est extrêmement lisse, sans écailles. C’est un type fort intéressant pour la faune malgache. Hovachelus Oberthuri. — Long. 13 mill. — Ovatus, sat con- vexus, piceo-fuscus, nitidissimus, quasi vernicatus, setulis griseis minutissimis sparsutus, femoribus posticis et interdum prothorace cum sutura et corpore subtus piceo-rufis; capite dense punctato, antice leviter attenuato, apice late rotundato, antennis ferrugineis; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice a basi arcuatim angustato, angulis posticis obtuse rotundatis, lateribus breviter ciliatis, dorso polito, marginibus antico et lateralibus dense subtiliter punctatis; scutello ovato, dense cervino-piloso; elytris breviter ovatis, ad humeros rotundatis et paulo elevatis, medio paulo ampliatis, dein angustatis, ante apicem utrinque fortiter callosis, apice rotundatis, dorso politis, sed punctis minutissimis setuliferis sparsutis ad marginem externum sat dense punctatis; pygidio dense punctato; subtus parum dense punctatus, femoribus sat subtiliter, tibiis sat grosse punctatis, posticis apice late truncatis et breviter calcaratis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur. Hoplia multifasciata. — Long. 9 1/2 mill. — Ovata, parum convexa, piceo-castanea, paulo nitidula, capite, prothorace vitta lata basali ad latera producta, vitta antica angustiore et vitta media longitudinali angusta, scutello, elytris utrinque macula humerali, vitta media transversa et fascia apicali cum præcedente per suturam anguste conjuncta dense flavido-squamosis; capite antice haud angustato, margine antico reflexo, antennis rufo-piceis, clava paulo dilutiore, stipiti æquali; prothorace parum transverso, elytris haud angustiore, antice a medio angustato, margine postico medio obtu- sissime angulato, dorso dense sat fortiter punctato, lateribus laxe hirsutulo; scutello dense flavido-squamoso; elytris ovatis, dense coriaceo-rugulosis, apice separatim rotundatis, sutura et nervulis aliquot vix elevatis ; pygidio medio vage squamoso-bivittato ; subtus cum pedibus squamosa, abdomine apice paulo denudato, pedibus validis, unguibus magnis, ante apicem vix distincte fissis. — Diégo- Suarez (Bontemps); ma collection. Remarquable par sa taille et son genre de coloration. 372 Hoplia validipes.— Long. 7 à 9 mill. — Ovata, dorso planius- cula, rufocastanescens, modice nitida, capite et prothorace magis piceis, velutinis (hoc apice disco interdum utrinque denudato), vitta laterali et basali et linea longitudinali media cinereo-squamo- sulis; capile rugoso, margine antico reflexo; prothorace elytris angustiore, longitudine vix latiore, lateribus medio rotundato- ampliatis, antice angustato, margine postico medio recto, utrinque ampliato, angulis posticis obtusissimis; scutello obtuse ogivali; elytris nudis, breviter ovatis, ad humeros angulatis, ante medium postice attenuatis, apice rotundatis, subtiliter dense rugosulis, sutura et utrinque nervulis 2 sat elevatis, dorso post scutellum transversim plus minusve impressiusculo; pygidio dense punctato, pilis griseis medio convergentibus sat dense vestito; subtus sat dense griseo-puberulus, pedibus crassis; «4 major, elytris basi magis impressis, pedibus magis robustis, tibiis anticis latis, late bidentatis, tarsorum articulo ultimo crasso, subtus setoso, unguibus anticis duplicibus, unguiculo majore apice fisso, ceteris simplicibus, pedibus posticis valde inflatis. — Suberbieville (4. Perrier); ma collection. Cette Hoplia est facile à reconnaître par le corselet à bordure d’un gris cendré, à angles postérieurs presque arrondis, les élytres impressionnées derrière l’écusson, rétrécies avant le milieu et les pattes épaisses, surtout les postérieures des , avec les tibias anté- rieurs larges et largement dentés. Hoplia vitticollis. — Long. 8 mill. — Ovata, piceo-vinosa, parum nitidula, prothoracis lateribus late, margine antico et vilta media longitudinali angustius dense rufulo-setosis, scutello simi- liter setoso, elytris subtiliter rufulo-setosulis, ad humeros et suturam densius; capite sat brevi, planato, rugoso-punctato, antice truncato, sutura clypeali distincta, antennis rufescentibus, clava sat elongata; prothorace vix transverso, elytris vix angustiore, antice a medio angustato, dense punctato-rugoso, margine postico fere recto, angulis posticis rectis; scutello oblongo, paulo acuminato; elytris ovatis, medio paulo ampliatis, apice rotundatis, dorso den- sissime sat subtiliter strigosulo-rugulosis, ad humeros et paulo ante medium leviter impressis, sutura postice crassius elevata; pygidio dense rufo pilosulo, basi medio denudato ; subtus cum pedibus paulo rufescens et breviter griseo-pilosula, pedibus validis, posticis incras- salis, tibiis antlicis fortiter bidentatis, posticis brevibus, rugosis, tarsis validis, spinosulis, unguibus anticis valde inæqualibus. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. D’une coloration sombre avec des bandes rousses sur le corselet et l’écusson et des pattes très robustes. 913 Hoplia atropicta. — Long. 9 mill, — Ovata, piceo-castanea, setulis albido-griseis sat dense vestita, prothorace utrinque paulo denudato, setulis medio lineatim et ad latera densioribus, scutello dense griseo albido, elytris dilutioribus, maculis fuscis denudatis parum regulariter sparsutis; capite sat brevi, antice parum angus- tato, margine antico vix rotundato, vix reflexo, dense ruguloso- punctato, pilis griseo-albidis vestito, antice læviore et paulo denu- dato, antennis fuscis, clava castanea ; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice sat fortiter angustato, lateribus valde rotun- datis, basi utrinque late sinuato, medio late rotundato, angulis valde optusis ; scutello ovato-triangulari ; elytris ovatis, medio levissime ampliatis, apice extus rotundatis, sutura paulo elevata ; subtus cum pygidio dense griseo-albido-setulosa, hoc dense subtiliter punctu- lato; pedibus validis, parum dense setosulis, magis castaneis, tibiis anticis fortiter bidentatis, posticis inflatis, unguibus anticis vix inæqualibus. — Sainte-Marie de Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. De forme oblongue, à coloration d’un brun roussâtre avec une vestiture formée par des soies d’un fauve pâle, mélangée de taches dénudées et de quelques taches plus grisâtres. Hoplia velutina. — Long. 7 à 8 mill. — Ressemble beaucoup à l’atropicta, mais plus petite, plus courte, avec une coloration un peu différente; le fond est d’un brun velouté foncé, formant des taches plus ou moins confluentes et couvert de petites squamules d’un gris sale, condensées transversalement sur les élytres avant le milieu et avant l'extrémité avec des taches brunes; l’écusson en est entièrement couvert ainsi que le corselet qui est brun au milieu; la têle est moins courte, le chaperon rougeûtre, lisse, brillant, presque tronqué en avant et rebordé, les antennes sont rougeûtres ; le corselet est plus court, notablement plus étroit que les élytres, moins rétréci en avant, plus arrondi sur les côtés qui sont un peu rentrants à la base, le bord postérieur est plus fortement bisinué avec les angles très obtus, la sculpture est indistincte; les élytres ont la ligne suturale bien marquée, mais la suture n’est pas saillante ; de chaque côté, sur le disque, deux doubles lignes marquées par de fines squamules; le pygidium et le dessous sont couverts de fines écailles grises très serrées, le pygidium est imponctué, les pattes sont rougeâtres, couvertes de squamules peu serrées, les segments abdominaux ont une rangée transversale de petites taches dénudées, les tibias antérieurs ont trois dents assez petites, les postérieurs sont très épais; chez le 7 la dent supérieure des tibias est presque nulle, le dernier article des tarses est claviforme, les crochets très inégaux de longueur et d'épaisseur. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. 974 Hoplia biapicata. — Long. 6 mill. — Ovata, crassa, piceola, pube dense fulvo-griseo vestila, prothorace lineola media et lateribus et elytrorum basin versus vage magis condensata, his apice ad angulum suturalem utrinque macula obliqua denudata picea ; capite antice parum attenuato et paulo denudato, antennis rufescentibus ; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice angustato, convexo, basi anguste grisescente et utrinque vix sensim sinuata, angulis fere rectis; scutello acute ogivali, grisescente; elytris sat brevibus, ad humeros sat angulatis, apice abrupte declivibus, sutura et utrinque lineolis 3 parum elevatis ; pedibus validis, tibiis et tarsis posterioribus crassioribus. — Suberbieville (4. Perrier). Hoplia fuscopunctata. — Long. 7 mill. — Ovata, piceo- castanea, setulis rufulo-griseis dense vestita, et granis fuscis nitidis sparsuta ; capite sat lato, antice angustato, clypeo denudato, nitido, fere truncato, utrinque rotundato, antennis rufopiceis ; prothorace transverso, elytris valde angustiore, lateribus rotundato, antice et basi fere æqualiter angustato, angulis obtusis; scutello oblongo, apice subacuminato, æquali; elytris ovato-subquadratis, ad humeros sat angulatis, apice fortiter rotundatis, subtiliter lineolatis; pygidio subtiliter granulato ; subtus cum pedibus subtiliter fusco-punctu- . lata, pedibus validis, tibiis 4 posticis et præsertim posterioribus inflatis, tibiis anticis tridentatis, dente supero parum producto, tarsis anticis gracilibus, unguibus valde inæqualibus, ungue majore bifido, ceteris crassis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Remarquable par les granulations peu serrées qui la recouvrent et par l'épaisseur des 4 tibias postérieurs. Hoplia griseosetosa, — Long. 4 mill. — Ovata, sat convexa, rufula, parum nitida, setulis griseo-fulvis in tostulis elytrorum magis griseis dense vestita; capite antice denudato, magis rufo, summo paulo obscuriore, margine antico late rotundato et leviter reflexo, antennis rufis; prothorace transverso, elytris haud angus- tiore, antice sat fortiter angustato, dense sat subtiliter punctulato, linea media obsoletissime pallidiore, margine postico recto, angulis fere rectis; scutello ovato-ogivali ; elytris ad humeros sat rotundatis, medio leviter ampliatis, apice truncatulis, extus valde rotundatis, sutura et utrinque costulis 3 leviter elevatis; subtus cum pedibus similiter vestita, pedibus mediocribus, tibiis anticis sat fortiter bidentatis, — Diégo-Suarez (Bontemps); ma collection. Hoplia scutellata. — Long. 4 mill, — Ovata, convexiuscula, picea, setulis albidis plagiatim aggregatis ornata, prothorace linea media plus minusve abbreviata et ad latera densius setuloso, scu- tello dense albido ; capite rugosulo, antice parum attenuato, clypeo à Là À à E " “4 x 379 ad latera rotundato, tenuiter reflexo, antennis palpisque rufis ; pro- thorace transverso, elytris parum angustiore, antice angustlato, lateribus rotundato, dense sat subtiliter punctato-ruguloso, margine postico late arcuato, haud bisinuato, angulis obtusis; scutello ovato, apice attenuato; elytris ovato-subquadratis, ad humeros sat angulatis, apice rotundatis, dorso dense rugulosis, utrinque vage bilineatis ; pygidio subtiliter punctulato, parum dense setuloso, medio denudato ; subtus cum pedibus sat dense similiter setulosa, his gra- cilibus, magis rufo-piceis, tibiis anticis sat fortiter bidentatis, tarsis gracilioribus, parum setosis, unguibus anticis subæqualibus. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Dicentrines tesserula. — Long. 4 1/2 mill. — Ovatus, sat convexus, castaneus, lateribus rufescens, setulis squamosis griseo- cinereis sat dense vestitus, prothorace maculis 2 disci et elytris maculis fere triseriatim dispositis denudatis, his leviter convexius- culis ; capite sat lato, dense punctulato, antice rufescente et late arcuato, antennis dilute rufis ; prothorace parum transverso, elytris valde angustiore, lateribus valde rotundato, dorso sat subtiliter dense punctulato, basi late arcuata, angulis valde obtusis ; scutello oblongo-ogivali ; elytris subquadratis, ad humeros rotundatis, apice truncatulis, sed extus valde rotundatis, dense subtiliter ruguloso- punctatis, sutura et utrinque costulis 3 vage elevatis, prope margi- nem unistriatis; pygidio maculis 3 denudatis; subtus cum pedibus piceolo-castaneus et setulis tenuioribus vestitus, pedibus validis, posticis ceteris vix majoribus, tibiis anticis apice bidentatis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Coquerel); ma collection. Serica pexicollis. — Long. 9 mill. — Ovata, valde convexa, postice ampliata, rufo-castanea, nitida, glabra, capite prothoraceque infuscatis minus nitidis; capite dense rugosulo-punctato, antice attenuato, margine antico rotundato et leviter reflexo; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice angustato, dorso dense rugosulo-punctato, basi fere recta, utrinque marginato, medio vix distincte ; scutello triangulari, dense punctato, apice lævi et paulo elevato; elytris ovatis, post medium leviter ampliatis, apice trunca- tis, dorso minus dense sed fortius ruguloso-punctatis, utrinque ner- vulis 4 tenuibus paulo lævioribus ; pygidio nitidissimo, parum dense punctato; subtus medio lævis, lateribus punctulata, coxis posticis fortiter punctatis, tibiis anticis obtuse tridentatis, dense superiore fere obsoleto. — Suberbieville (H, Perrier). Ressemble extrêmement à la castanea BI., mais chez celle-ci la tête et le corselet sont très finement ponctués, l’écusson n’est pas ponctué à la base, les élytres sont aussi bien plus finement ponctuées et le pygidium est lisse. 376 Homaloplia granulipennis. — Long. 6 mill. — Ressemble beaucoup à l’irrorata BI., au moins pour la coloration, mais bien plus courte, plus convexe, d’un rougeâtre un peu marron, sans taches, avec les élytres élargies au milieu, arrondies séparément à l’extrémité, à fines stries, les intervalles alternativement un peu plus convexes, couverts de rugosités granuleuses, plus marquées sur les intervalles, plus convexes, parsemées de petites soies grises très courtes et de soies fauves plus longues et hispides; la tête est également très ponctuée en avant, le bord postérieur du corselet est à peine sinué de chaque côté par une faible impression; le dessous du corps et les pattes sont semblablement colorés, les tarses paraissent encore plus longs. — Diégo-Suarez (Bontemps); ma collection. Homaloplia picticollis. — Long. 6 mill, — Ovalis, convexa, fulvescenti-lutosa, nitidula, parce albido-hirsutula, capite cupreo, prothorace maculis 2 vage triangularibus, medio valde approximatis viridi-æneis, elytris sub humeros viridi-æneis, abdomine apice tibiisque posticis æneis; capite fortiter sat dense, fronte summo subtilius punctata, margine antico arcuato, paulo reflexo, antennis dilute lutosis ; prothorace valde transverso, basi elytris paulo latiore, antice angustato, lateribus arcuatis, dorso laxe punctato; scutello triangulari, apice obtusiusculo; elytris ovatis, ad humeros valde rotundatis, apice conjunctim rotundatis, sat fortiter striatis, striis sat latis, punctulatis et punctis majoribus distantibus virescentibus impressis, intervallis convexis, lævibus, subtus lævis, pedibus compressis, tibiis anticis valde et acute bidentatis, tarsis gracilibus, elongatis, unguibus acute appendiculatis. — Sainte-Marie de-Mada- gascar (ma collection). Insecte remarquable par la coloration de la tête et du corselet, qui rappelle certains Berosus. Très voisin de l’irrorata, mais moins allongée et d’une coloration très différente. Empecta atomaria. — Long. 12 mill. — Oblonga, poslice leviter ampliata, convexa, castanea, valde nilida, fere metallico- micans, punctis albo-squamosulis densissime cribrata, prosterno lateribus dense griseo-setuloso, metasterno lateribus densissime albido-fulvido setoso, abdomine squamulis albido-fulvidis vestito, ad latera densius, medio paulo denudato; capite brevi, antice fere truncato, lateribus rotundato, dense rugoso-punctato, carina trans- versali medio interrupta signato, antennis rufo-castaneis, clava compacta brunneo-castanea; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice leviter angustato, dense punctato, plagula media brevi oblonga polita, margine postico fere recto, angulis rectis, anticis vix obtusis ; scutello æneo-micante, triangulari, valde punc- 371 tato ; elytris post medium leviter ampliatis, dense punctatis, sutura læviore, paulo elevata, linea leviter elevata submarginali ab humero fere usque ad apicem extensa; pygidio obscuriore, dense punctato, punctis albido-setosis, apice fovea oblonga polita signato ; pedibus albido-setosis, tibiis anticis bidentatis, dente apicali lon- giore, tarsis gracilibus, unguibus ante apicem dente acuto armatis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll, Oberthur et la mienne. Cette espèce se distingue par la grosse ponctuation qui couvre le corps et donne naissance à des soies squamuleuses très courtes. Adoretus subænescens. — Long. 15 mill — Oblongus, postice vix ampliatus, convexus, castaneus, nitidus, capite protho- raceque obscurioribus, paulo ænescentibus, elytris vage similiter micantibus, albido-setosis; capite prothorace haud angustiore, convexiusculo, fortiter punctato, antice rugosulo, rotundato et tenuiter marginato, oculis magnis, convexis, labro rugoso, late producto, apice truncato, ore antennisque rufis, his elongatis, clava funiculo haud longiore, articulo 1° clavato, 2° globoso, 3° quarto vix longiore; prothorace longitudine plus duplo latiore, elytris haud angustiore, antice vix attenuato, grosse sat dense punctato, late- ribus et basi rugosulo; scutello obtuse ogivali, punctato, rugosulo; elytris oblongis, ad humeros angulatis, medio leviter ampliatis, apice valde rotundatis, dorso sat grosse rugosulo-punctatis, sutura et utrinque lineis 3 leviter elevatis ; pygidio rufescente, vix punctu- lato, setosulo; pectore cum abdominis apice pedibusque rufescente, setuloso, tarsis piceo-æneis, tibiis anticis extus triangulatis, angulo supero obsoleto, pedibus validis, tibiis posticis compresso-inflatis, unguiculis valde inæqualibus. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot) ; coll. Oberthur et la mienne. Grande et robuste espèce, à grosse tête, surtout chez le dont les yeux sont saillants. Adoretus flavilabris. — Long. 12 mill. — Un peu voisin du précédent par la forme générale, mais plus petit, plus étroit, d’un fauve assez clair, brillant, parsemé de petites soies blanchâtres, avec la tête d’un brun de poix, arrondie en avant, grossement et presque rugueusement ponctuée, une ligne faiblement élevée au milieu, séparée nettement du chaperon qui est fauve, peu ponctué, les yeux très gros et saillants, Le labre également large et tronqué, mais avec les côtés crénelés; les antennes sont assez semblables, mais les 2 premiers articles sont moins renflés; le corselet est encore plus court, 3 fois aussi large que long, moins grossement et plus densément ponctué; l’écusson est plus lisse au milieu et fine- ment bordé de brun; les élytres sont plus étroites, la ponctuation est plus égale, non rugueuse, la suture et 3 lignes de chaque côté sont plus saillantes ; le pygidium est couvert d’une ponctuation 378 extrêmement fine, peu visible; le milieu du métasternum est brunâtre, la base de l'abdomen aussi, mais d’une teinte plus claire, les pattes sont robustes, surtout les tarses qui sont brunâtres, les crochets très inégaux. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Ressemble beaucoup au Prodoretus vittatus Brenske, mais un peu plus grand avec la saillie du labre grande et assez large et le corselet sans bandes brunes. Adoretus æneopiceus. — Long. 12 mill. — Ovalis, modice convexus, piceo-æneus, sat nitidus, sat dense breviter cinereo- pilosulus ; capite sat lato, dense ruguloso-punctato, antice arcuato, tenuter marginato, sutura clypeali transversa recta, labro medio carinato, lateribus dense strigoso; prothorace brevi, elytris vix angustiore, antice angustato, lateribus arcuatis, dorso dense fortiter punctato, fere rugosulo, margine postico medio late arcuato, angulis vix rectis; scutello subtilius punctato, margine anguste lævi ; elytris ovatis, basi truncatis, post medium levissime ampliatis, apice conjonctim rotundatis, dorso rugosulo-punctatis, stria suturali apice impressa, utrinque lineolis 3 vix perspicue elevatis, callo postico penicillo brevi pallide cinereo ornato; subtus nitidior, minus puberulus, metasterno lateribus dense punctulato et paulo opaculo, pedibus brevibus, posticis crassis, tibiis crasse cylindricis, rugosis, ante apicem supra transversim impressis. — Diégo-Suarez (Bontemps); ma collection. Plus large que les espèces un peu petites du genre, mais plus étroit que les grandes et avec les côtés des élytres non marginés. Bien reconnaissable à sa coloration et au court pinceau placé sur les calus postérieurs. Adoretus Perrieri. — Long. 10 mill — Oblongo-ovatus, castaneo-rufescens, setulis albidis aut griseo-albidis adpressis dense vestitus, clypei parte antica, prothoracis lateribus et humeris magis rufescentibus; capite modice lato, dense ac subtiliter punctato- asperato, antice arcuato, subtiliter reflexo, sutura clypeali evidente, labro sat anguste producto, lateribus subtiliter crenulatus; protho- race brevi, elytris haud angustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter arcuatis, margine postico fere recto, angulis vix obtusis, dorso dense asperulo-punctato, punctis piligeris; scutello dense subtiliter punctulato; elytris medio leviter ampliatis, apice rotun- datis, subtiliter dense punctulato-rugosulis, sutura vix elevata et utrinque nervulis 2 vix distinguendis; pygidio subtiliter ac dense punctato, dense pilosulo ; subtus magis testaceus et minus pilosus, tarsis paulo obscurioribus, tibiis anticis bidentatis et denticulo 3° vix distinguendo. — Suberbieville (H. Perrier). Cette jolie espèce est remarquable par sa vestiture d’un blanc 379 grisâtre uniforme; elle ressemble au scutellatus pour la taille et la forme, mais la vestiture est toute différente. Adoretus rufulus. — Long. 8 1/2 à 10 mill. — Ovato-oblongus, sat convexus, rufo-testaceus, nitidus, subtiliter et parce griseo-pilo- sulus, subtus cum tibiis tarsisque piceus ; capite modice lato, punc- tulato, magis pilosulo, labro anguste rostrato, lateribus haud crenulato; prothorace brevi, elytris vix angustiore, antice paulo angustiore, lateribus leviter rotundatis, dorso polito, antice, basi et lateribus punctis piliferis laxe impresso; scutello subtiliter punctu- lato; elytris ovatis, basi truncatis, apice rotundatis, dorso dense rugosulo-punctatis, sutura et utrinque nervulis 3 leviter elevatis, externa brevissima, humeris lævibus; pygidio dense subtiliter punctulato, longius ac dense piloso, subtus longius ac densius griseo-setosulo, lateribus punctatis, tibiis anticis tridentatis, dente supero minuto; j minor, capite antice fere truncato, reflexo, dense subtilius punctato, inter oculos obsolete impresso, tibiis posterioribus crassis; © major, capite antice rotundato, fortius punctato, tibiis posterioribus parum crassis. — Suberbieville (H. Perrier); ma collection. Ressemble au scutellatus Fairm., mais plus petit, moins roussâtre, la tête des «j différente, l’écusson non couvert de pubescence grise, et les élytres plus ruguleuses, moins brillantes; en outre, la saillie du labre est étroite et acuminée. Adoretus pallidopictus. — Long. 9 à 10 mill. — Ressemble au rufulus, mais un peu plus grand, plus fauve, le corselet ayant 2 larges bandes brunes, les élytres ornées de taches d’un fauve très pâle, allongées, tantôt bien distinctes, tantôt fondues les unes dans les autres. La tête est arrondie en avant dans les 2 sexes, finement et assez densément ponctuée avec les poils disposés transversalement ; le labre est à peine saillant au milieu et les côtés sont très finement denticulés; le corselet très court est à peine plus étroit que les élytres et plus large que la tête, à peine plus étroit en avant qu’à la base, presque lisse au milieu et sur les côtés, assez densément ponctué sur les bandes brunes, tous les angles très obtus; l’écusson est finement et ruguleusement ponctué; les élytres sont un peu moins ponctuées, la suture et 3 nervures de chaque côté légèrement élevées, ces dernières sont plus larges, plus lisses, plus saillantes, l’interne se dilatant un peu à la base et vers l’extrémité ; le dessous du corps et les pattes sont plus rougeâtres, les côtés sont à peine ponctués; les tibias antérieurs ont 2 dents aiguës, plus fortes chez la © avec une 3° à peine indiquée. — Suberbieville (4. Perrier); ma collection. Voisin de rufulus, mais distinct par sa coloration assez bizarre, le ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 2 XII 97. 29 380 chaperon arrondi dans les 2 sexes et les nervures des élytres plus larges, plus convexes, plus lisses. Oryctes clypealis. — Long. 27 mill. — Oblongus, piceo- fuscus, nitidus; capite carioso-punctato, vertice et cornu apice lævibus, antice fortiter angustato, clypeo apice bilobo, lobis paulo elevatis et divaricatis, cornu brevi, leviter recurvo; prothorace transverso, antice a medio angustato, coriaceo-punctato, postice læviore, subtilius punctato, antice retuso et transversim obtuse carinato, basi transversim breviter fortiter rugoso-suleato, angulis valde obtusis; scutello late ogivali, apice fere rotundato, basi punc- tato; elytris sat subtiliter sat dense punctatis, lateribus et apice rugosis, humeris et callis anteapicalibus sat lævibus, stria suturali profunda; propygidio apice medio late lobato et utrinque sinuato, pygidio sat subiiliter rugosulo-punctato, ante apicem gibboso; subtus punctatus, lateribus rufo-villosulus, metasterno medio linea tenuiter elevata signato, abdomine dense sat fortiter punctato, pedibus validis, tibiis anticis valde tridentatis. — Un seul Ç’ trouvé à Suberbieville, par M. H. Perrier de la Bâthie. Ressemble à un petit individu © de l’O. colonicus, mais d’une colo- ration plus noirâtre, avec le chaperon rétréci et prolongé en avant, l'extrémité fortement bilobée, la corne courte, plus conique, le corselet ponctué en avant et sur les côtés. Cisseis rufobasalis. -—- Long. 4 à 41/2 mill. — Oblonga, sat convexa, cœrulea, sat nitida, elytris basi breviter purpureis, dein utrinque macula sat magna subquadrata dense velutino-pubescente miniacea, suturam haud attingente ornatis, post maculas breviter purpurino tinctis; capite punctato, medio profunde sulcato, utrinque convexo, antennis brevibus, piceolo-metallicis; prothorace trans- verso, elytris haud angustiore, antice leviter angustato, apice rotun- dato, lateribus vix arcuatis, dorso subtiliter strigosulo, basi leviter transversim, utrinque profundius impresso et breviter plicato, antice maculis 2 minutis et vittula utrinque marginali brevi niveo- squamulosis; scutello triangulari, apice valde acuto, cœrulescente, vitta basali transversa nivea; elvtris oblongis, lateribus medio leviter sinuatis, basi rugosis, circa scutellum anguste elevatis, basi impressis, ad humeros paulo elevatis, postice subtilissime rugosulis, et discolongitudinaliter impressis, apiceseparatim rotundatis; subtus subtilissime rugosulo, metasterno utrinque et abdomine medio baseos macula niveo squamosa ornatis. — Suberbieville ({. Perrier). Bien que le genre Cisseis soit exclusivement australien, je ne vois pas d’autre groupe où pourrait rentrer cet insecte. C’est l’avis de notre collègue et ami, M. Kerremans, qui reconnaît l'intérêt de cette découverte. : harmonie te sut dent RE Se de dé tés enr di à à Le M SRPRTE. Lé DOME LL FAT te ARENA 381 Discoderes saxosicollis. — Long.Gmill. — Oblongus, nigro- fuscus, vix nitidulus, capite prothoraceque leviter cupreo-tinctis, scutello obscure cupreo, elytris fasciis griseo-pubescentibus valde dentatis variegalis; capite medio late sulcato, auroso-cupreolo, vertice utrinque tuberculo rotundato, striis concentricis cireum- dalo, parum nitido, inter oculos utrinque tuberculo læviore, metal- lico-nitente, antice strigosulo-rugosulo ; prothorace transverso, elytris angustiore, medio rotundato-ampliato, antice et basi fere æqualiter angustato, dorso medio tuberculis pluribus rotundatis, striis concentricis circumdatis, subtiliter trigosulo, basi transver- sim impresso, lateribus fortiter bifoveato, basi medio late lobato- truncata; scutello acute triangulari, paulo depresso et rugosulo; elytris basi impressis, ad humeros elevatis, post medium ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso densissime subtiliter transversim rugosulis, inæqualibus; subtus subtiliter rugosulus, femoribus posticis sat crassis. — Suberbieville (H. Perrier.) Acmæodera atomosparsa. — Long. 7 à 8 mill. — Elongata, antice et apice attenuata, convexa, capite prothoraceque piceo- cupreolis, modice nitidis, elytris fusco-cœruleis, nitidioribus, maculis numerosis flavis regularibus sparsutis, tribus longioribus ad basin prope scutellum, ante et post humeros, margine externo anguste flavo, maculis fuscis raris interrupto; capite dense punc- tato, inter oculos obsolete impresso, antennis cupreolis, caput vix superantibus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice angustato, lateribus vix arcuatis, dorso densissime punctato, basi utrinque foveolato, lateribus fulvo-setulosis; elytris ad humeros paulo elevatis et obtuse angulosis, apice sat fortiter denticulatis, dorso punctato-striatis, intervallis subtiliter punctatis et strigosulis, fere planis, 3, 5° et 9° apice elevatis, lateribus medio sat dense fulvo-setulosis ; subtus cum pedibus obscure ænescens., — Suber- bieville (4. Perrier). Cette jolie espèce rappelle un peu, pour la forme, l’A. 18-guttata, mais avec le corselet bien plus rétréci en avant et les élytres plus _atténuées en arrière, et, pour la coloration, l’A. adspersula. Alaus pectinatus. — Long. 43 mill. — Robustus, modice convexus, fuscus, parum nitidus, subtiliter griseo-pubescens, ely- tris rufescentibus, subtilius et parcius pubescentibus ; capite late leviter concavo, sat dense punctulato, antennis brevibus, medium prothoracis vix attingentibus, articulis 410 sat breviter pectinatis, 3° brevius, ultimo appendiculato, ante apicem paulo angulato; prothorace elytris haud angustiore, latitudine vix longiore, lateri- bus fere parallelis, ad angulos anticos rotundatis, dorso subtiliter dense coriaceo-ruguloso, medio carina sat lata, antice planiore 382 signato, angulis posticis sat acute productis, carinatis; scutello subrotundato, convexo; elytris sat elongatis, sat fortiter striatis, striis fundo punctatis, externis profundius, intervallis convexis, apice truncato, extus rotundato; subtus cum pedibus nitidior, subti- liter pubescens. — Comores (Humblot); coll. Oberthur. Cet insecte est très intéressant, car avec un faciès très différent des Alaus, il présente tous les caractères essentiels de ce genre et n’en diffère réellement que par le corps plus large, la coloration uniforme des élytres et les antennes pectinées; mais les dents de cette pectination sont peu allongées et plusieurs Alaus ont des antennes fortement dentées qui tendent à être pectinées. On trou- vera sans doute des passages entre les vrais Alaus et notre insecte, qui est le premier du groupe signalé dans la faune malgache. Meristhus angulicollis. — Long. 7 mill. — Oblongus, postice attenuatus, piceo-fuscus, indumento griseo-albescente dense vestitus, prothorace disco dilacerato-denudato, elytris plaga magna com- muni mediana denudata, marginem haud attingente, ad suturam postice et antice lobata, antice puncto et striga humerali et postice litura denudatis; capite laxe sat fortiter punctato ; prothorace fere a basi antice angustato, dorso asperulo, lateribus subtiliter punctato, antice lineola media elevata, basi medio impressa et utrinque paulo elevata, ante angulos oblique sinuata, his elevatis, acutis, carinatis ; scutello elevato, compresso, fere carinato; elytris striatis, inter- vallis convexis, dense granulato-asperatis, humeris carinatis, extus rotundatis; subtus valde punctatus, fuscus, abdomine lateribus albido-maculatus, pedibus rufis, punctatis. — Suberbieville (H. Per- rier). Ce genre africain n’était pas encore signalé à Madagascar. La nouvelle espèce ressemble beaucoup au M. lepidotus Pal. B. pour le dessin, mais elle est plus grande, le corselet n’est impressionné qu’à la base, ses angles postérieurs sont relevés, pointus, carénés et la base est obliquement sinuée près d’eux. Cryptohypnus costicollis, — Long. 2 mill. — Ressemble au binodulus KI., mais plus petit et couvert d’une fine pubescence grise; le corselet est plus atténué en avant, relevé au milieu et formant une sorte de côte en avant; la base est dépourvue de tuber- cules, avec une large impression de chaque côté, les angles posté- rieurs sont notablement plus courts, les élytres sont plus finement striées et les pattes d’un roussâtre plus clair. — Suberbieville (H. Perrier). Helodes hydroporoides. — Long. 5 mill. — Ovato-oblongus, convexus, piceo-castaneus, parum nitidus, pube pallide fulva vestitus, sublus cum pedibus antennisque rufescens; capite lato, 383 subtilissime dense punctulato, oculis globosis ; prothorace elytris vix angustiore, longitudine plus duplo latiore, lateribus rotundatis, paulo deplanatis, angulis omnibus obtusis, margine postico bisi- nualo et utrinque foveolato, dorso densissime subtiliter punctulato; scutello triangulari, paulo depresso, punctulato ; elytris oblongis, ad humeros rotundatis, dorso dense minus subtiliter punctulatis, subtiliter rugulosis. — Suberbieville (4. Perrier). Distinct du fuscièmembris Fairm. par sa coloration claire et son corselet rétréci en arrière comme chez l'Hydroporus Lareynii. Scirtes fuscicrus. — Long. 4 mill. — Ovatus, modice con- vexus, rufo-castaneus, modice nitidus, fulvido-pubescens, prothorace elytrisque ad latera baseos dilutioribus; capite subtiliter densissime punctulato, antennis dilute fusculis, corporis medium fere superan- tibus; prothorace brevi, elytris haud angustiore, antice fortiter angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso densissime subtiliter cum elytris punctulato, margine postico ad scutellum recto, utrinque paulo obliquato; scutello sat acute triangulari, similiter punctulato ; elytris ovatis, post basin medio leviter ampliatis, apice obtusis, dorso haud lineatis, apice separatim rotundatis; pedibus rufescentibus, femoribus posticis latis, fuscis, apice intus rufescen- tibus et impressis, tibiis posticis apice calcare longo armatis. — Suberbieville (H, Perrier). Plus petit et plus étroit que le brunneus Fairm., d’une coloration plus sombre, comme celle du costulatus Fairm., du Tonkin, mais avec les élytres unies. Scotinesthes tuberculosus, — Long. 16 mill. — Oblongo- ovatus, postice vix sensim ampliatus, dorso planiusculus, fuscus, indumento terreno dense vestitus; capite scabriusculo, utrinque profunde longitudinaliter impresso, labro nigro, nitidulo, antice asperulo, antennis gracilibus, obscure ferrugineis, prothoracis medium attingentibus, articulo ultimo globoso ; prothorace parum transverso, elytris vix angustiore, disco laxe inæqualiter asperato, * lateribus paulo depressis, margine leviter rotundato, dense aspe- rato, basi late arcuata, ante angulos impresso-sinuata, his sat obtu- sis; scutello obtuse triangulari; elytris ovatis, parum convexis, utrinque triseriatim tuberculatis, tuberculis distantibus, serie 4% basi obliterata, serie marginali densata costata, ante apicem abrupte abbreviata, parte reflexa fere nuda, parce punctata ; pectore laxe punctato, abdomine punctis setigeris laxe asperulo ; pedibus sat gracilibus. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); un seul indi- vidu, coll. Oberthur. Bien distinct de ses congénères par le corselet non canaliculé visiblement, et les élytres portant non des côtes, mais des séries de tubercules très distants, devenant plus serrés à l’extrémité. 384 Himatismus trochantericus. — Long. 15 mil. — Ressemble beaucoup à l’occidentalis Haag, mais la tête et le corselet sont plus rugueux, la première a la carène médiane plus large, moins sail- lante, les joues plus aplanies devant les yeux et recouvrant un peu la base du 1% article des antennes, le corselet est moins rétréci en avant, la ligne médiane plus saillante; les élytres sont moins amples, mais leur coloration et leur sculpture sont semblables ; le dessous du corps et les pattes sont semblables, celles-ci un peu plus longues; le prosternum présente en avant, au milieu, une espèce de tubercule portant un pore bien distinct d’où sort un petit pinceau, et entouré de deux cercles concentriques; en outre, la saillie sternale est plane, acuminée à l’extrémité et les trochanters antérieurs sont armés d’une assez forte épine. — Suberbieville (AH. Perrier); un seul 4. | Himatismus Justi Fairm. — Cette espèce, qui n’était encore signalée qu’à Nossi-Bé, a été retrouvée par M. H. Perrier aux envi- rons de Suberbieville. Chez cet insecte, comme chez l’emarginifrons, je ne trouve pas de tubercule prosternal chez les {'; ilse voit, mais un pea moins développé, chez le luctuosus, lequel existe aussi à la Réunion. Brachyidium ovatuium. — Long. 8 mill — Ovatum, sat convexum, fuscum, indumento terreno dense vestitum; capite sub- tiliter dense ruguloso, margine antico modice emarginato, utrinque rotundato, antennis brevibus, prothoracis medium haud superantibus, apice crassioribus, articulis penuliimis transver- sis; prothorace elytris haud angustiore, valde transverso, longitu- dine duplo latiore, lateribus postice parallelis, antice a medio angustatis, dorso subtiliter sat dense rugosulo-punctulato, basi utrinque late leviter sinuato, angulis posticis acutiusculis, anticis valde obtusis ; scutello vix distincto, valde obtuso; elytris sat brevi- ter ovatis, postice a medio angustatis, apice conjunctim obtusis, sub- tiliter punctulato-striatulis, intervallis vix convexiusculis, dense punctato-rugulosis, epipleuris dense striolatis ; subtus denudatum, subtiliter ruguloso-punctatum, addomine densius ferrugineo- setuloso, tibiis anticis valde tridentatis dente supero minore, ceteris scabratis. — Suberbieville (4. Perrier). Ressemble au B, pacificum Fairm., mais un peu plus grand, avec le corselet plus large en arrière, moins arrondi sur les côtés, droits en arrière, et une vestiture terreuse qui ne laisse pas voir la sculpture. Damatris Camæna. — Long. 10 mill, — Ressemble à D. aci- diferus Coq., d’un brun noir presque mat avec les élytres à bandes purpurines et vertes métalliques alternées et extrêmement bril- it. fus Di pos des on à 652 ne, hs thin à . | | F 389 lantes ; les élytres sont gibbeuses, nettement mais peu profondément striées avec les intervalles tout à fait plans et lisses ; la ponctuation du corselet est très fine et écartée, la tête a une strie longitudinale médiane et la strie clypéale bien arquée; les antennes sont assez grêles et assez courtes, les 3 derniers articles forment une massue très allongée et peu large; les épipleures sont d'un brun mat, sauf une étroite bordure supérieure, le dessous est mat, les pattes sont brillantes, l’abdomen est aussi brillant au milieu. — Sainte-Marie- de-Madagascar (Perrot) ; un seul individu, coll. Oberthur. Suarezius metallescens. — Long. 5 à 7 mill, — Ressemble extrêmement au S. gibbosulus Fairm., mais la coloration au lieu d’être noire, est bronzée, brillante sur les élytres, la tête, le corselet et le dessous du corps étant d’un brun foncé un peu verdâtre, à peine brillants; les antennes sont courtes avec les derniers articles un peu épaissis, le corselet est transversal, aussi large à la base que les élytres, faiblement élargi en avant, le dos convexe, uni, étroite- ment rebordé sur les côtés qui ne sont pas déprimés ; les élytres sont courtes, à séries de grosses fossettes contigués, les intervalles très étroits, formant une sorte de réticulation, les 3°, 5° et 7° relevés longitudinalement en côtes saillantes, interrompues après le milieu, la 1"° se prolongeant en arrière par un ou deux tubercules oblongs; les pattes sont de la couleur du corps mais plus brillantes. — Sainte- Marie-de-Madagascar (Perrot); coll, Oberthur et la mienne. Nesiotaurus fuscimembris. — Long. 8 à 13 mill. — Forme et coloration du sericans Fairm., en diffère par les pattes et les antennes d’un brun noirâtre et par la pubescence des élytres plus fine, les stries paraissent aussi plus profondes et le prosternum est presque toujours entièrement roux. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Isomira morosa. — Long. 3 mill. — Oblongo-ovata, modice convexa, fere elliptica, tota fusca, nitidula, pube tenui cinereo- _plumbea dense vestita; capite parvo, antice angustato, oculis valde convexis, antennis parum gracilibus, 4/5 corporis attingentibus, articulis 2 et3 brevibus, ceteris subæqualibus, elongatis ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, a basi antice arcuatim angustato, margine postico recto, angulis rectis ; scutello minuto, trigono; elytris oblongo-ovatis, basi truncatis, apice obtusis, dorso cum prothorace subtilissime ac densissime punctulatis, suturam versus lineolis levissime impressis, 2 primis magis distinctis; subtus rarius pubescens, pedibus paulo piceis, tarsis posterioribus meta- tarso ceteris conjunctis haud breviore. — Madagascar; ma collection (donné par M. le D' Chobaut). CISTELAMPRA n. g. Ce nouveau genre, avec le faciès des Nesogena, a les crochets tarsiens densément pectinés et les 2 ou 3 articles pénultièmes un peu lamellés. La tête est petite, très atténuée en avant, les yeux sont convexes, assez saillants, à peine échancrés; les antennes, peu épaisses, atteignent largement le milieu du corps, ne grossissent pas vers l’extrémité, le 3° article est notablement plus long que le 4°; le corselet transversal est plus étroit que les élytres, court, forte- ment rétréci en avant, les côtés presque droits, la base à peine arquée, l’écusson triangulaire, les élytres amples, arrondies aux épaules et à l'extrémité, les hanches antérieures à peine séparées ainsi que les intermédiaires, la saillie intercoxale triangulaire, les pattes assez grêles, sauf les fémurs qui sont un peu épaissis, le 1° article des tarses un peu plus long que les autres, et aux posté- rieurs plus long que les autres réunis. Cistelampra purpurina. — Long. 9 mill. — Ovato-oblonga, sat convexa, capite prothoraceque viridi-metallicis, nitidis, ore cum pedibus antennisque testaceo-flavidis, his ab articulo 5° obscurio- ribus, subtus cum epipleuris flavo-testacea, valde nitida, aureover- nicata ; capite sat subtiliter densissime punctato, apice rufescente, labro transversim quadrato, prothorace valde transverso, elytris paulo angustiore, a basi antice fortiter angustato, dorso densissime subtiliter punctulato, angulis posticis parum obtusis, anticis valde obtusis ; scutello triangulari, dense punctulato, apice obtuso ; elytris ovatis, sat fortiter punctato-striatis, striis apice minus punctatis, intervallis vix convexiusculis, fere lævibus aut indistincte punc- tulatis, disco medio prope suturam impressis ; subtus lævissima, pectore lateribus punctulato, coxis intermediis fere contiguis, posticis separatis, femoribus crassiusculis, tibiis brevissime calca- ratis. — Diégo-Suarez (Bontemps). Salpingus dromioides. — Long. 3 1/2 mill, — Elongatus, parum convexus, fuscus, valde nitidus, obsolete metallescens, elytris utrinque maculis 2 magnis pallide testaceis, suturam haud attingentibus, 1* fere basali, lata, 2? anteapicali, ovata; capite magno, cum oculis prothorace haud angustiore, antite subtilissime punctulato et utrinque sat fortiter impresso, inter oculos dense sat fortiter punctato, his globosis, exsertis, antennis cum palpis fulvo- testaceis, illis articulis 5 ullimis crassioribus fuscis; prothorace cordato, antice utrinque fere angulatim dilatato, basi constricto et utrinque profunde impresso, dorso subtilissime punctulato ; elytris oblongis, medio levissime ampliatis, apice rotundatis, dorso subtilissime punctulato-lineolatis, basi ad scutellum et ad humeros Or 387 elevatis; subtus piceus, pedibus rufo-testaceis, — Diégo-Suarez (Bontemps) ; ma collection. Ce joli insecte ressemble à un Dromius quadrimaculatus; paraît bien voisin du S. avus Alluaud, mais les antennes n’ont que 5 articles formant la massue, le corselet est anguleusement dilaté en avant, et les élytres ont de grandes taches comme quelques Bembidium et Dromius. Nemostira morosa. — Long. 14 mill. — Elongata, fusca, capite prothoraceque vix nitidulis, elytris nitidis, antennis, palpis, femoribus anticis et celeris apice cum tarsis rufo-testaceis ; capite fere lævi, basi transversim sulcato et inter oculos biimpresso, his magnis, sat approximatis, antennis corporis medium attingenti- bus, paulo pilosulis, articulo 3° quarto vix breviore, ultimo duobus præcedentibus conjunctis æquali; prothorace elytris fere dimidio angustiore, antice sat angustato, margine postico elevato, angulis . posticis extus acute exsertis, dorso subtilissime punctulato, margine antico reflexo; scutello subquadrato, lævi; elytris elongatis, ad humeros sat rotundatis, apice angustis, haud acuminatis, dorso subtiliter lineato-punctatis, lineis basi fere substriatis, a medio postice obliteratis; sublus nitida, lævis, pectore lateribus subtiliter punctulato, pedibus magnis, gracilibus, posterioribus longioribus. — Sainte-Marie-de Madagascar (Perrot); coll, Oberthur et la mienne. Cette Nemostira est assez remarquable, outre sa taille et sa colora- tion sombre, par ses élytres très légèrement striées et assez acumi- nées. Nemostira geniculata. — Long. 11 mill. -— Ressemble beau- coup à l’atrifrons Fairm., même coloration générale, mais les élytres n’ont pas une bordure marginale brune et les genoux sont bruns ; le corps est plus étroit, les yeux sont presque contigus, les antennes un peu plus longues avec le dernier article aussi long que les o précédents réunis; les points sur les intervalles des stries sont moins gros et moins nombreux ; l'extrémité des tibias et les tarses sont enfumés. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Nemostira apicicornis. — Long. 9 mill. — Même forme et même coloration générales, mais taille plus faible, corps plus grêle et pattes unicolores; les yeux sont assez écartés et l'intervalle présente 2 gros points, le chaperon et le labre sont plus courts, les palpes plus grêles, les antennes plus courtes, notamment le dernier article qui est brun, le corselet est plus court, les élytres sont moins arrondies à l’extrémité et les intervalles alternes des stries ont des points bien plus écartés, les côtés de la poitrine sont brunâtres. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll, Oberthur et la mienne. 388 Nemostira basicrus. — Même taille et même coloration que l'espèce précédente, mais un peu plus foncée avec le dessous du corps et l'extrémité des fémurs brunâtres, les antennes également courtes avec le 1% et les derniers articles bruns, le dernier pas plus long que les 3 précédents réunis; les yeux sont un peu moins écartés, avec une strie médiane courte et 2 petits tubercules pori- fères ; le corselet est à peine rétréci en avant et présente, au milieu de la base, une courte strie longitudinale ; les élyires sont un peu plus fortement striées avec les interstices ponctués de la même manière. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot) ; coll. Oberthur et la mienne. Nemostira ruficollis. — Long. 9 mill. — Assez semblable aux précédentes, mais avec la tête noire, le corselet d’un testacé rougeâtre, les élytres et les pattes d’un brun foncé, la base des fémurs rousse et le dessous du corps d’un brun roussâtre ; les yeux sont médiocrement écartés, avec un sillon bien marqué entre eux, les antennes assez courtes, ne dépassant guère la base du corselet; ce dernier assez étroit, presque droit sur les côtés, le bord posté- rieur étroitement brun, très relevé, avec les angles saillants ; les élytres sont striées et ponctuées comme chez les précédentes. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Ressemble extrêmement à gracillima Fairm., du Gabon, en diffère par la taille plus faible, le front sillonné entre les yeux, le corselet plus cylindrique, les élytres plus sillonnées et les pattes unicolores. DEROSTIRA n. g. Genre voisin des Nemostira dont il diffère par les antennes en scie, à articles presque triangulaires, les 2 premiers très courts, le 3° plus long que le suivant, le dernier grêle, un peu plus long seulement que l’avant-dernier, par les yeux très écartés, par le corselet aussi long que large, les élytres parallèles, fortement angulées aux épaules, à stries fortement ponctuées et Le corps assez velu. Derostira crenulipennis. — Long. 6 mill, — Oblonga, sat convexa, dilute fulvo-flavescens, parum nitida, prothorace rufes- cente ; capite rugoso, antice parum prolongato, nigro, ore flavido, fronte rugoso-punctata, oculis convexis, vix sinuatis, antennis corpore brevioribus, sat validis; prothorace subquadrato, villoso, elytris angustiore, antice et basi æqualiter angustato, lateribus parum rotundato, laxe grosse punctato, intervallis subtiliter punc- tulatis, basi reflexa et intus transversim profunde sulcata; scutello triangulari nigro; elytris fere parallelis, apice conjunctim rotun- datis, dorso fortiter ac dense seriatim punctatis, intervallis angustis, 389 parum elevatis, basi latioribus; subtus fuscus, villosus, metasterno medio nigricante, nudo, pedibus sat brevibus, tarsis apice et anten- narum articulo ultimo fuscis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); un seul individu, coll. Oberthur. Cet insecte est curieux par ses antennes en scie, son corselet presque carré et ses élytres arrondies à l’extrémité. Macratria hovana. — Long. 5 mill. — Elongata, sat convexa, fusco-picea, dense cinereo-pubescens, antennis, ore pedibusque fulvis, his subtiliter dense cinereo-pubescentibus; capite breviter ovato, convexo, subtilissime punctulato, oculis ovatis, parum convexis, antennis brevibus, prothoracis medium vix attingentibus, articulis 3 ultimis, maJoribus, ultimo longiore; prothorace ovato, elytris paulo angustiore, postice leviter attenuato, lateribus antice rotundato, dorso convexo, subtiliter dense asperulo, sulculo medio parum impresso, antice obsoleto, basi fortiter marginata, angulis depressis, rectis, lævibus; scutello minutissimo ; elytris elongatis, parallelis, apice rotundatis, ad humeros obliquatis, sat subtiliter punctato-lineatis ; pedibus sat validis, sat elongatis. — Suberbieville (H. Perrier). Ce genre n’a été signalé ni à Madagascar, ni en Afrique, sauf l'Algérie. Macratria anthicoides, — Long. 3 mill. — L’une des plus petites espèces du genre; diffère en outre de l’hovana, dont elle offre la coloration générale, par le corselet à peine rétréci en avant, à ponctuation bien plus fine, à bord postérieur non sillonné de chaque côté ; les antennes sont plus longues et atteignent presque le milieu du corselet, les 3 derniers articles sont proportionnellement plus gros, leur coloration est plus claire ; l’écusson est nettement irans- versal et tronqué; les élytres sont également allongées, parallèles, arrondies conjointement à l’extrémité, leur surface est finement et densément ponctuée, mais sans lignes vraiment distinctes; les pattes sont médiocrement robustes et les tarses postérieurs paraissent plus courts et plus épais. — Suberbieville (H, Perrier), Scraptia subapicata. — Long. 4 mill. — Elongata, pallide fulva, sat nitida, dense fulvo-puberula, capite et prothorace medio paulo fumatis, elytris ante apicem vitta transversali fuscula ornatis, abdomine infuscato; capite sat brevi, antice angustato, convexius- culo,subtiliter punctato,antennis parum gracilibus, articulis 3 primis ceteris brevioribus, subæqualibus; prothorace transverso, basi elytris haud angustiore, antice forliter angustato, dorso densissime Subtiliter punctato, margine antico cum angulis rotundato ; scutello late triangulari ; elytris oblongis, postice angustatis, apice separatim _ 390 rotundatis, subtilissime dense punctulatis; subtus subtilissime alutacea, pedibus gracilibus, femoribus paulo incrassatis, metatarso ceteris articulis conjunctis valde longiore. — Madagascar; donné par M. le D° Chobaut. Ce genre n’a pas été signalé encore à Madagascar, ni même en Afrique, au moins dans la partie australe. Scraptia impressicollis. — Long. 3 mill. — Forme de la précédente, mais plus petite, plus jaune, avec la tête plus large, moins rétrécie en avant, les antennes aussi épaisses, plus longues, atteignant le milieu du corps, le corselet plus large, mais moins rétréci en avant, à ponctuation plus forte avec 3 impressions sur la moitié postérieure, les 2 latérales plus profondes; les élytres sont unicolores, atténuées en arrière après le milieu, la ponctuation est extrêmement fine et serrée; le dessous est unicolore. —- Mada- gascar; donné aussi par M. le D' Chobaut. Scraptia pulex. — Long. vix 2 mill. — Plus étroite et beau- coup plus petite que les précédentes, de même coloration, mais plus voisine de la première à raison du corselet sans impressions, couvert d'une pubescence serrée; la tête est plus renversée en dessous, les antennes sont également courtes, ne dépassant guère la base du corselet, grossissant vers l'extrémité; le corselet est rétréci en avant, les élytres sont allongées, atténuées peu à peu presque dès la base, fortement arrondies à l’extrémité, la suture enfoncée à la base, l’écusson enfoui. — Suberbieville (4. Perrier). Mordellistena suturella. — Long. 31/2 mill. —- Sat elongata, convexa, postice vix attenuata, picea, subtiliter griseo-pubescens, elytris vitta suturali et vitta marginali angustis, apice coeuntibus, rufo-testaceis et pube densa vestitis, subtus rufulo-pubescens, antennis, palpis, pedibus et segmentis ventralibus apice rufo-testa- ceis, pedibus posticis piceolis ; capite convexo, vertice medio breviter sulcatulo, antennis gracilibus ; prothoracis basin parum superan- tibus ; prothorace lato, antice vix angustato, lateribus fere rectis, margine postico medio late et arcuatim lobato et sat dense griseo- pubescente; elytris elongatis, postice vix attenualis, apice rotun- datis, basi utrinque fascia brevi rufulo-pubescente interdum oblique ornatis; pedibus posticis majoribus, femoribus compressis, tibiis extus strigosis, metatarso valido, ceteris conjunctis æquali, stylo anali sat elongato, acuminato. — Madagascar; donnée par M. le D'° Chobaut, ainsi que les 2 suivantes. Les bandes des élytres sont variables, parfois la suturale est presque effacée, la marginale est remplacée par une bande oblique partant de l’épaule. 391 Mordellistena sinuata. — Long. 2 à 2 1/2 mill. — Plus petite que la précédente, noire avec une bande d’un jaune roux sur le disque de chaque élytre; cette bande est le plus souvent inter- rompue et forme 2 taches oblongues; il y a, en outre, une petite tache apicale, Les 4 pattes antérieures sont fauves, les postérieures brunes ainsi que les antennes. Mordella canellina. — Long. 2 1/2 mill. — Plus étroite et moins convexe dans le sens de la longueur, d’un brun noir avec les élytres et les pattes rousses; le dessous du corps est moins foncé, d’un brun un peu roussâtre, les antennes et les palpes sont fauves, NASTOCERUS n. g. Ce nouveau genre est voisin des Neomarius dont il diffère notam- ment par les antennes comprimées, ayant le 1% article un peu saillant à l’angle apical, mais beaucoup moins que chez les Xystro- cera; la tête est aussi plus étroite, ainsi que le corselet qui est tronqué droit à la base, sans reliefs sur le disque, ayant, au contraire, une sorte de côte arrondie au milieu de la base au lieu d’un court sillon ; l’écusson est bien plus petit; le prosternum sépare les hanches antérieures ; la saillie intercoxale est également aiguë, les fémurs sont fortement claviformes et les tarses grêles avec le 1% article aussi long que les suivants réunis. Nastocerus maculicornis. — Long. 14 mill. — Elongatus, elytris planiusculis, capite prothoraceque piceis, subtiliter griseo- pubescentibus, elytris dilute piceolo-lutosis, basis picescentibus, pube tenui griseo-sericea maculatim disposita; capite inter anten- nas sulcato, his corpore valde longioribus fulvis, articulis 2 primis obscurioribus, basi paulo crassiusculis, articulis 6-11 tenuibus, 3-0 Compressis et apice fuscis; prothorace ovato, longitudine haud latiore, lateribus fere rectis, antice levissime attenuato, basi breviter constricto, dorso inæquali, antice transversim impresso, postice medio plagula polita, paulo elevata, antice tenuissime prolongata, basi utrinque tuberculo ovato et lateribus foveolis signato ; scutello minuto, quadrato ; elytris elongatis, ad humeros sat angulatis, basi dense punctatis, ante medium macula picea, vage limitata ornatis, dein punctis obsolescentibus, utrinque costula, basi et apice oblite- rata, elytrorum apice densius pubescente et punctis majoribus laxe impresso; subius paulo nitidior, subtiliter dense pubescens, pro- sterno dense punctulato, segmentis ventralibus apice denudatis, pedibus piceis, tibiis femoribusque basi fulvis, his fere a basi ate clavalis, tarsis fulvis, apice obscurioribus. — Suberbieville (H. Perrier). 392 Œdeus concolor. — Long. 7 à 8 mill. — Oblongus, sat convexus, elytris dorso planiusculis, totus rufus, modice nitidus, subtiliter rufo-pubescens ; capite antice producto, saummo punctato, inter oculos et antice strigoso-punctulato, oculis sat minutis, exsertis, antennis gracilibus, paulo fumatis, articulo 1° excepto, j' corpore haud, © paulo brevioribus; prothorace elytris valde angustiore, latitudine haud longiore, antice a medio leviter angus- tato, dorso sat dense punctato, fere rugosulo, basi transversim depresso; scutello anguste triangulari, medio transversim impresso; elytris oblongis, ad humeros sat angulatis, a basi levissime postice attenuatis, apice rotundatis, dorso subtiliter dense punctulatis, prope humeros impressis et ab humeris oblique et obsolete elevatis; subtus magis rufescens, femoribus validis, tibiis posterioribus apice arcuatis, incrassatis, fuscatis, apice bispinosis et intus prolongatis, subtus magis rufescens et nitidior. — Suberbieville (H. Perrier). Distinct du type générique par sa coloration uniforme. GAUROTINUS n. g. Ce nouveau genre a les plus grands rapports avec les Gaurotes; il en diffère par les yeux échancrés, les tubercules antennaires un peu moins rapprochés, le 1% article des antennes plus allongé, le 3° à peine plus court que le 4, celui-ci presque égal au 5°, le corselet fortement angulé sur les côtés, à peine impressionné en arrière, avec le bord postérieur nettement bisinué et non fortement arqué, les élytres d’une sculpture très différente, non rebordées en dehors, les métapleures à peine rétrécies en arrière, toutes les hanches contiguëês, les pattes plus grêles, le 1% article des tarses postérieurs plus long et les tarses non sillonnés en desous. Gaurotinus tenuelineatus. —Long. 10 mill. — Oblongus, modice convexus, dilute castanescens, parum nitidus, capite pro- thoraceque paulo obscurioribus, subtilissime griseo-pubescentibus, elytris tenuiter costulatis, his costulis dense et anguste albido-pubes- centibus, marginibus sat late fusculo-virescentibus, subtus cum ore, antennis pedibusque dilutior, his fere testaceis ; capite antice angus- tato, inter oculos obsolete strigosulo, inter antennas transversim sulcato, antennis sat gracilibus, articulis (2°excepto) subæqualibus; prothorace transverso, antice paulo angustato, utrinque in dentem obtusum dilatato, dorso fere lævi, basi utrinque leviter transversim impresso, margine postico bisinuato, subtiliter marginato, angulis posticis rectis; scutello triangulari, fere lævi ; elytris sat amplis, ad humeros sat angulatis et paulo elevatis, apice obtuse rotundatis, dorso lævibus, sutura et utrinque costulis tenuibus 9, intermediis subtilioribus, 1% medium haud attingente, 2* et 4 ante apicem con- junctis; subtus lævis, subtiliter pubescens, pedibus nitidioribus, LE FU res ns) LL DRALNA 7 | > PIC E 393 genubus paulo fumatis. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. TETARTANUS n. g. Ce nouveau genre ressemble au genre Tritomicrus, d'Obock ; il en diffère par la proportion des premiers articles des antennes ; le 1* est court, épais, le 2° très court, les 3° et 4° très courts, le 3° un peu moins, et ces deux derniers réunis à peine aussi longs que le 5°, les autres allongés, atteignant au moins l'extrémité du corps; les yeux sont gros, fortement échancrés, assez grossement granulés ; le cor- selet est un peu plus étroit que les élytres, celles-ci angulées aux épaules, parallèles, arrondies à l’extrémité; les pattes médiocres, assez grêles. Ce genre est remarquable par la petitesse des 3° et 4° articles des antennes et se rapproche ainsi du genre Anisarthron. Tetartanus cribricollis. — Long. 8 à 9 mill. — Oblongo- elongatus, dorso planiusculus, totus rufus, sat nitidus, prothorace lateribus et elytris extus leviter infuscatis, subtiliter fulvo-pilosulus ; capite cum oculis prothorace vix latiore, convexo, dense punctato, antice rugoso, tuberculis antennariis approximatis paulo lævioribus, antennis corpore vix longioribus; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus leviter rotundato, dorso fortiter dense punc- tato, fere rugoso, medio vitta lævi paulo elevata, antice leviter diva- ricata aut T-formi, basi marginata, fere recta ; scutello subrontun- dato, fere lævi; elytris parallelis, basi truncatis, ad humeros sat angulatis, apice rotundatis, dorso densissime punctatis, fere rugu- losis, basi ad humeros impressis ; subtus dense minus, fortiter punc- tatus, pectore interdum obscuriore. — Suberbieville (4. Perrier). Anisogaster nigrostrigatus. — Long. 8 mill. — Elongatus, convexus, dilute flavo-rufulus, modice nitidus, prothorace medio punctis 2, elytris utrinque striga obliqua, fere ab humero suturam versus ducta et vitta transversa post medium, ad suturam vix inter- rupta nigris; capite porrecto, lævi, inter antennas breviter ac sub- tililer carinulato, antennis gracilibus, corpore vix brevioribus, articulis 3 et 4 æqualibus et ceteris brevioribus; prothorace elon- gato, antice transversim impresso, ante basin constricto et trans- versim sulcato et depresso, dorso medio sat fortiter convexo; elytris prothorace latioribus, parum elongatis, ad humeros angulatis, apicem versus leviter attenuatis, apice abrupte rotundatis, dorso subtiliter punctulatis, medio leviter depressis et longitudinaliter paulo impressis, sutura basi impressa ; segmento ventrali 1° lon- giore, ultimo subtiliter strigoso et transversim impresso, pedibus sat elongatis, femoribus sat crassis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot) ; un individu, coll, Oberthur. 394 Anisogaster transversus. — Long. 5 mill. — Gracilis, rufus, nitidus, elytris paulo flavicantibus, transversim nigro bivittatis, vitta 12 post basin, 2 mediana; capite fere opaco, antice trans- versim striolato, palpis pallidis, antennis filiformibus, corpore paulo longioribus, dilute rufulis, articulo 1° magis rufo, 5° apice fusco, ultimo toto fusco ; prothorace elongato, basi elytris dimidio angus- tiore, medio ampliato et utrinque vitta obliqua nigra ad pleuras ornato, antice leviter angustato et transversim impresso, basi trans- versim fortiter depresso; elytris sat brevibus, ad humeros fortiter angulatis, basi punctulatis, medio leviter depressis, basi ipsa impressa et fortius punctata, abdomine apice dense fulvo-piloso, tarsis tibiisque pallidioribus, his intus ciliatis. — Antsianaka (Hum- blot); un individu, coll. Oberthur. | Anisogaster longulus.—Long.9 mill. — Elongatus, convexus, capite prothoraceque piceis, albido-pruinosis, elytris, abdomine pedibusque testaceo-fulvis, modice nitidus ; capite inter oculos lon- gitudinaliter et antice transversim sulcatis, oculis magnis, fortiter emarginatis, ore rufo ; prothorace oblongo, latitudine dimidio lon- giore, antice et postice æquilato, lateribus fere rectis, medio obsolete undulatis, dorso convexo, paulo inæquali, antice et basi leviter rufescente ; scutello apice late rotundato; elytriselongatis, parallelis, basi truncatis, ad humeros angulatis, apice extus rotundatis et levi- ter dehiscentibus, basi fortiter seriatim punctatis, punctis apicem versus obliteratis ; subtus fere lævis, subtiliter pubescens, abdomine elytris valde breviore, segmento 2° apice late sinuato, longe ac dense fulvo-villoso, pedibus sat brevibus, femoribus leviter clavatis. — Suberbieville (11. Perrier). Les antennes manquent à l’unique individu de cette espèce, il n’en reste que le 1* article qui est de la couleur du corps. Eugraphus longehamatus. — Long. 11 mill. — Valde elon- gatus, fere filiformis, sat convexus, fuscus, nitidulus, pube tenui dense vestitus, prothorace vage cireneo-bilineato, elytris basi et apice griseo-cinereis, basi utrinque vitta paulo oblique piceo-velutina, ab hamo incipiente, lineola albida comitata, medio plaga picea trans- versa, ad marginem postice prolongata, lineola tenui albida margi- nata, parte apicali nuda, nitidiore ; capite inter antennas vix ConCcavo, antennis gracilibus, prothorace parum longioribus, pallide piceolis, articulo 1° elongato, leviter arcuato, apice intus spinoso ; prothorace elongato, elytris paulo angustiore, antice leviter ampliato, dorso longitudinaliter arcuato, subtilissime strigosulo; scutello minuto, albido ; elytris elongatis, fere parallelis, apice rotundatis, ad hume- ros angulatis, dorso planiusculis, basi utrinque dente longo erecto hamiformi armatis, postice convexis, fere nudis; subtus fuscus, niti- 399 dus, dense albopubescens, abdomine nudo, nitido, segmento, 4° triangulariter albo, 2° macula basali alba, pedibus elongatis gracilibus, piceolo-rufis, linea albida signatis, femoribus obscuriori- bus. — Antsianaka (Perrot) ; coll. Oberthur. Très voisin de l’elegans, mais bien plus allongé, plus étroit; le dessin des élytres est analogue, mais différent, et les dents de la base sont plus détachées, plus verticales et plus en forme de crochet. XANTHOPIODUS n. g. Caput breve, postice breviter constrictum, genis angulosis, labrum villosum. Oculi magni, sat grosse granulati, leviter sinuati. Antennæ sat graciles, corporis medium superantes, articulo 1° crasso, oculorum medium superante, 2° brevissimo, 3° quarto, 4° quinto vix brevioribus, Mandibulæ validæ, exsertæ, palpi maxillares articulo ultimo ovato-oblongo. Prothorax valde transversus, elytris angustior, lateribus angulatus. Elytra ad humeros angulata, oblonga, apice rotundata. Coxæ anticæ fere contiguæ, eonicæ, prosternum inter coxas laminatum, mesosternum sat angustum, metasternum magnum, processus intercoxalis acutus. Pedes mediocres, sat graci- les, tibiis apice acute bicalcaratis, posterioribus articulo 1° longiore, subtus sulcatulo. Cet insecte paraît voisin des Logisticus dont il diffère par sa forme trapue, sa tête courte, le dernier article des palpes maxillaires plus épais, le corselet très court, sans tubercules sur le disque et les antennes courtes ; c’est, du reste, une © que j'ai examinée et qui, avec son gros abdomen, sa coloration d’un fauve sale, ses élytres molles, peut-être mal développées, donne un peu l’idée d’une © de Vesperus strepens. Xanthopiodus angulicollis. — Long. 33 mill. — Oblongus, sat convexus, lutoso-fulvus, elytris paulo dilutioribus, parum niti- dulus, subtiliter dense fulvo-sericans; capite subtilissime dense punc- tulato-coriaceo, medio fortiter sulcato, clypeo paulo concavo, antice plicatulo, labro truncato, dense rufo-villoso, oculis valde convexis, antice paulo convergentibus, antennarum articulo 1° sat crasso, intus arcuato, apice truncato, 2° brevi, transverso; prothorace sat brevi, antice a medio fortiter angustato, postice vix attenuato, utrinque angulato, dorso fere indistincte dense punctulato, antice transversim sat fortiter impresso, margine antico cum angulis rotundato, basi marginata, late bisinuata, intus transversim impressa, angulis rectis ; scutello sat lato, apice rotundato; elytris amplis, postice paulo ampliatis, apice extus rotundatis, dorso fere lævibus, utrinque nervulis 3 vix distinguendis, sutura anguste infuscata, basi subtiliter elevata ; subtus piceus, nitidior, subtiliter dense coriaceo-punctulatus, abdomine elytris lougiore, lateribus ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 2 XII 97. 30 396 impresso, metapleuris latis, pedibus lutoso-fulvis. — Sainte-Marie de Madagascar ; coll. Alluaud. Chlidones albostrigatus. — Long. 12 mill. — Valde elon- gatus, gracilis, nigro-cyaneus, velutinus, prothorace basi utrinque macula arcuata, elytris basi utrinque vitta transversa, disco utrinque linea longitudinali antice ad suturam, postice ad marginem arcuata, prosterno vitta ante coxas transversa, utrinque antice adscendente, metasterno vitta transversa basali, abdomine segmento 1° basi vitta oblonga et vitta apicali transversa, utrinque obliquata, et segmento 2° vitta apicali albidis; capite dense punctato, antennis gracilibus fuscis ; prothorace elongato, medio denudato, utrinque impresso et dense punctato; elytris elongatis, subtiliter dense ruguloso-puncta- tis, medio velutinis, basi et apice denudatis ; pedibus filiformibus, elongatis, tarsis griseis. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Ressemble beaucoup à lineolatus, en diffère par la taille moindre, les antennes unicolores, le dessin des élytres différent et les genoux concolores. Chlidones insignicollis. — Long. 16 mill. — Forme du C. lineolatus et coloration analogue, mais bien distinct par la forme du corselet qui est fortement rétréci vers la base, laquelle est forte- ment relevée avec une grande dépression au devant; les antennes sont plus longues, sans atteindre l’extrémité du corps, le 5° article est d’un fauve pâle, les élytres sont coupées obliquementaux épaules, déprimées longitudinalement au milieu, à la base, légèrement et longuement rétrécies au milieu, puis s’élargissant un peu et deve- nant plus convexes à l’extrémité. Le corps est d’un brun foncé très brillant, avec une fine pubescence plombée sur la base du corselet et Les élytres, le 1% à une linéole blanche de chaque côté sur le flanc et une petite tache de même couleur de chaque côté à la base; les élytres sont légèrement déprimées sur le dos avant le milieu, fine- ment ponctuées sur les côtés ; elles ont, au milieu, une bande trans- versale, un peu oblique, d’un noir velouté, bordée étroitement en avant, largement en arrière, par une bande de pubescence d'un gris soyeux. Les pattes sont grandes et grêles, les hanches et les genoux sont roux; le 4* segment ventral est aussi long que les 3 suivants réunis. — Antsianaka (Humblot) ; coll. Oberthur. Cet insecte est bien remarquable par la forme du corselet et la grandeur du 1* segment ventral. Auxa parvidens. — Long. 6 à 7 mill. — Forme et coloration de VA. bicuspis Ch., n’en diffère que par les dents du corselet plus comprimées et échancrées, et celles de la base des élytres réduites à une très petite pointe ; en outre, la grande tache blanche antérieure Br PDT AEL TPE TS PR Er RE ST IP PR ES Mie Dr. nr Dé Ce L à CUT! 397 se joint à la postérieure par un étroit filet sutural, les antennes sont plus pâles avec le 1° article plus foncé, brun, et l’extrémité des autres articles brièvement brunie; les élytres sont un peu plus relevées au milieu. — Antsianaka (Perrot); coil. Oberthur et la mienne. Auxa lineolata. — Long.5 mill. — Elongata, postice attenuata, picea, elytris indumento albido-vestitis, postice levissime fulves- _centibus, utrinque macula marginali paulo ante medium et postice lineolis piceis ornatis, prothorace linea albida antice marginato et medio lineola simili longitudinali longe interrupta, capite antice grisescente, antennis dilute piceo-rufulis, articulis 3 et 4 basi pallidis; prothorace utrinque dente conico et dorso cristis 2 paulo compressis, retroarcuatis armato; elytris ante medium vix depres- sis, utrinque denticulo erecto piceo signatis, parte basali sat punc- tata, lateribus densius ac fortius, postice ad suturam magis con- vexis, apice obtusis ; subtus piceo-punctata, metasterno vittula albido utrinque ornato, pedibus dilute piceo-rufescentibus, tarsis griseis. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot); un seul individu, coll. Ober- thur. Cette petite espèce se distingue par la coloration des élytres, qui sont blanchâtres, faiblement teintées de roussâtre sur la partie postérieure, avec de courtes linéoles brunes, et par la petitesse des denticules à la base des élytres, tandis que les dents du corselet sont proportionnellement très grosses. Auxa scriptidorsis. — Long. 8 1/2 à 10 mill. — Elongata, convexa, postice leviter attenuata, picea, elytris basi rufulo-cervinis, fasculo punctatis aut piceis, medio albinis, vitta post medium trans- versa lata fusca, signaturis albis ornata, apice ferrugineis; capite inter antennas concavo, tuberculis antennariis productis, antennis ferrugineis, ciliatis, articulo 1° crasso, 3° leviter arcuato; protho- race elytris angustiore, latitudine paulo longiore, lateribus paral- lelis, medio denticulo minuto armatis, dorso tuberculis 3 :.", anticis majoribus, conicis, postico minore, valde obtuso, postice foveola impresso ; scutello transverso, late arcuato, apice pallido; elytris ad humeros sat angulatis, basi sat fortiter seriatim punctatis et utrinque tuberculo obtuso compressiusculo munitis, punctis medio obliteratis. apice oblique truncato, sat obtuso; subtus cinereo- pubescens, pedibus ferrugineis, femoribus plus minusve piceis, tibiis basi et apice piceis. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Diffère de ses congénères par le corps plus robuste, les élytres notablement plus larges que le corselet, leur extrémité peu diva- riquée et assez obtuse; mais chez l’A. parvidens les élytres sont 398 déjà un peu plus larges que la base du corselet et l’on trouvera pro- bablement des espèces intermédiaires. Ancylistes lacteopictes. — Long. 7 à 8 mill. — Sat crassus, convexus, piceo-fuscus, valde nitidus, prothorace utrinque vitta marginali lata, scutello, elytris utrinque maculis 2 magnis, 1? majore ante, 2° minore post medium, sutura basi tenuiter pubescente, postice vitta tenui ante medium maculiformi comitata, albis, antennis rufo-piceis, ciliatis, articulo 1° arcuato, modice crasso, apice inermi; prothorace elytris angustiore, latitudine haud lon- giore modice convexo, antice et basi æqualiter angustato, basi trans- versim breviter impresso, dorso medio obsolete longitudinaliter impresso, obsolete rugoso et utrinque plicatulo ; elytris ad humeros dente triangulari et utrinque basi tuberculo valido erecto armatis, laxe punctatis, velutinis, ad suturam anguste denudatis et nitidis; metasterno et abdomine lateribus albidis, pedibus piceis aut rufo- piceis, validis. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. C’est l’espèce la plus grande et la plus robuste du genre; sa colo- ration est assez différente de celle de ses congénères et le 1° article des antennes est dépourvu de crochet apical; mais elle ne peut être séparée de ce genre. Ancylistes gibbicollis. — Long. 6 mill. — Modice elongatus, valde convexus, niger, nitidissimus, scutello, elytris utrinque striga ante medium obliqua, marginem externum sed non suturam attin- gente niveis, dorso postice fascia albido-pubescente parum distincta transversim signato, mesopleuris utrinque striga alba notatis; capite lævi inter antennas paulo concavo, antennis gracilibus, basi ciliatis, articulo 1° crassiore, leviter arcuato, articulo 4° medio albo, ultimis pallidis; prothorace gibboso-convexo, lævi, basi transver- sim depresso et striolato; elytris valde convexis, basi depressis, utrinque unco hamiformi valido armatis, extus parce punctatis, parte convexa lævi, pilis longis sparsuta; tibiis supra linea alba ornatis. — Antsianaka (Perrot) ; un seul individu, coll. Oberthur. Bien distinct du bicuspis par le corselet lisse, la base des élytres sans lignes obliques blanches, les élytres ponctuées avec une ligne blanche très oblique et le 1% article des antennes moins épais. L’A. bellus Gahan a une fascie transversale d’un noir velouté sur les élytres avec des lignes blanches obliques sur la base et le corselet striolé. Ancylistes impunctatus. — Long. 5 mill. — Ressemble beaucoup au bicuspis, mais d’un noir brillant avec les élytres plus longues, déprimées à la base avec un fort tubercule un peu arqué, de chaque côté, et quelques points seulement autour des tubercules, et les épaules armées aussi d’une dent arquée, aiguë, sur les côtés, 399 la ligne blanche transversale semblable, mais pas de lignes obliques en avant, la partie postérieure est à peine ponctuée et présente aussi une ligne transversale de poils blanchâtres, mais plus nette et plus étroite ; les antennes sont longuement ciliées, le 1% article est seu- lement angulé à l'extrémité et le 4 est presque entièrement blanc ; les pattes sont d’un brun de poix, les tibias avec une ligne blan- châtre en dessus, — Antsianaka (Perrot); un seul individu, coll. Oberthur. Ancylistes zebrinus. — Long. 4 12 à 6 mill. — Forme du précédent, mais bien moins convexe en arrière, d’un brun noir brillant avec une étroite ligne blanche de chaque côté du corselet, les élytres ayant sur la suture une teinte rougeûtre qui s’élargit plus ou moins à la base, puis avant l’extrémité, ayant de chaque côté un point huméral et une ligne blanche oblique de l’épaule vers la suture, un peu avant le milieu une ligne presque transversale et un peu avant l'extrémité, sur la teinte rousse, une ligne très oblique, arquée sur le bord externe, blanche; tête lisse, à peine concave entre les antennes, celles-ci plus longues que le corps, très grêles, longue- ment ciliées en dessous, brunes, les articles brièvement roussâtres à la base et à l’extrémité, le 1% moins grand, moins arqué, sans cro- chet à l’extrémité, le 3° plus long que le 4°; corselet convexe, mais non gibbeux, finement et densément striolé, un peu rétréci à la base et déprimé transversalement ; élytres lisses, à épaules angulées et élevées, ayant à la base un tubercule obtusément conique avec quelques points sur les côtés, un peu déprimées obliquement et transversalement avant le milieu, parallèles avec la partie posté- rieure simplement convexe, parsemée de quelques longs poils ; base des fémurs et tibias un peu roussâtre. — Antsianaka (Perrot); coll, Oberthur. Ancylistes pictidorsis. — Long. 6 1/2 mill. — Forme du précédent, mais moins convexe, mat avec 2 lignes blanches un peu arquées sur le corselet, l’extrémité de l’écusson et une fine ligne transversale à la base des élytres, une fine ligne oblique partant de l’épaule, atteignant presque la suture et redressée jusqu’au milieu et une ligne située un peu avant le milieu, presque transversale, coudée au bord externe et remontant vers l’épaule, blanches, une large bande noire veloutée transversale au milieu, la partie apicale d’un cendré foncé, devenant blanchâtre en touchant la bande noire et parsemée de longs poils roux, une petite bande rousse tranversale derrière l’écusson et une autre en dehors avant la ligne transversale avec une ligne pâle très oblique; antennes plus longues que le corps, longuement ciliées à la base, 1 article assez épais et un peu arqué, sans crochet apical, brun, 4° article pâle à la base; corselet 400 court, arrondi sur les côtés, très finement striolé; élytres angulées aux épaules, ayant de chaque côté un tubercule arrondi, peu sail- lant, à peine déprimées transversalement avant le milieu, médiocre- ment convexes en arrière. — Antsianaka (Perrot); un seul individu, coll, Oberthur. Ancylistes picticornis. — Taille et coloration du précédent, mais plus étroit, avec la tête également concave entre les antennes, mais couverte d’une pubescence cendrée plus serrée, la bouche noire au lieu d’être rousse, les antennes ayant le 2° article, la base des 3° et 4°, le 6°, la base des 7 et 8° fauves, le corselet ayant, outre les 2 lignes latérales, une ligne médiane peu marquée, les élytres à dessin presque identique mais plus confus, la ligne basilaire courte et un peu arquée, les tubercules semblables, la teinte rousse plus étendue, la ligne blanche transversale moins droite, ne formant pas d’angle avec la ligne oblique qui est à peine indiquée, les soies qui hérissent la partie postérieure sont brunes et non pâles, enfin la partie postérieure est plus convexe. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot) ; un seul individu, coll. Oberthur. Ancylistes pacificus. — Long. 5 mill. — Ressemble assez aux précédents, mais un peu plus long et moins convexe, noir, couvert d’une fine pubescence cendrée serrée, dénudée à l’écusson, vers les épaules et derrière une ligne médiane transversale blanche, ne traversant pas la suture; la tête est à peine concave entre les antennes, qui sont cendrées, unicolores, avec le 1° article à peine arqué ; le corselet est également arrondi sur les côtés, également rétréci en avant et à la base, couvert de très fines strioles, à peine distinctes sous la pubescence; les élytres sont aplanies et ponctuées à la base, sans trace de tubercules, cette ponctuation devient rugu- leuse et pilifère avant la ligne transversale et porte de longs poils pâles ; les pattes sont robustes. — Antsianaka (Perrot); un seul indi- vidu, coll. Oberthur. Lasiocercis albicollis. — Long. 10 à 11 mill. — Forme et coloration générale de L. fasciata Wat., mais le corselet est plus large, couvert d’une pubescence blanche serrée avec un fort sillon transversal en avant; les 2 tubercules du disque noirs, bien moins saillants, coniques, obtus, la dent latérale conique; les élytres sont dénudées, d’un brun foncé à la base avec une large bande d’un blanc un peu roussâtre, coupée droit en devant, échancrée de chaque côté de manière à ne pas toucher le bord externe, puis s’élargissant et bordée en arrière par une bande brune, foncée en avant, s’effaçant en arrière dans une bande blanchâtre, l'extrémité d’un brunâtre clair; à la base, de chaque côté, une crête oblongue, assez sail- lante, quelques aspérités et un ou deux tubercules, les épaules un 401 peu carénées ; le dessous est couvert d’une pubescence grise, uni- forme, le dernier segment ventral noirâtre. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Ressemble beaucoup à fasciata, mais le dessin est assez différent et les tubercules du corselet et des élytres sont bien moins saillants. Eumimetes sparsuticollis. — Long. 20 mill. — Forme et coloration générale de l'E. humeralis Voll, (sexpunctatus Fairm.), mais avec les élytres plus longues, moins convexes, à épaules moins relevées, moins saillantes ; les taches sont disposées de la même manière, mais plus petites, plus arrêtées, sans nébulosité environ- nante ; l’écusson est plus court, le corselet a, vers la base, un pli transversal, et il est couvert de nombreuses petites taches formées par une pubescence d’un gris faiblement roussâtre, qui s'étendent un peu sur la base des élytres dont la pubescence est plus cendrée ; le dessous du corps est aussi plus cendré, le dernier segment ventral grand avec une fossette au milieu de la base. — Une seule © trouvée aux environs de Suberbieville par M. Perrier. Goephanes virgulifer. — Long. 8 1/2 mill. — Ressemble beaucoup au niviplagiatus Fairm. pour la forme et la coloration, mais plus étroit, avec le corselet plus long, à peine transversal, couvert d’une fine pubescence un peu cendrée comme les taches des élytres ; ces dernières ont également, chacune, deux grandes taches, la 1"° plus grande, plus carrée, plus rapprochée de la suture, et la base qui présente aussi ure étroite bande transversale cendrée ; cette grande tache est presque partagée en deux parties par un trait brun, étroit, partant de l’épaule, se dirigeant obliquement vers la suture et bordé intérieurement d’une fine ligne blanchâtre ; la grande tache postérieure est commune; les antennes sont un peu moins velues et la base du 4 article est aussi grisâtre ; les tibias ont une ligne grise sur la tranche externe. — Ténérive (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Ressemble un peu au Brachytatus niviplagiatus Fairm., mais plus petit avec le corselet et les taches des élytres bien moins blanches, le corps est plus étroit, surtout le corselet dont les côtés sont obtu- sément angulés au milieu ; la 1" bande des élytres atteint presque la base et présente une petite raie oblique partant de l’épaule sans atteindre la suture, et la tache postérieure traverse la suture, la partie noire apicale est plus petite. Goephanes bipartitus. — Long. 5 mill. — Ressemble au pré- cédent, mais beaucoup plus petit, plus convexe et plus sombre ; les antennes n’ont pas d’anneau blanc, le corselet est plus globuleux, plus arrondi sur les côtés ; les élytres sont plus courtes, plus atté- nuées en arrière, elles ont une large bande transversale d’un gris 402 cendré, laissant une étroite bande basale noire, atténuée aux deux extrémités; la partie apicale est d’un cendré obscur et la sur- face des élytres est hérissée de longs poils noirs très écartés, — Suberbieville (4. Perrier); un seul individu. Diadelia rufostrigosa. — Long. 20 mill, — Elongata, postice leviter attenuata, nigro-fusca, subopaca, vittulis rufis variegata, prothorace vitta media et utrinque vitta valde interrupta, elytris basi utrinque vittulis 4 brevissimis, mox in vitta obliqua ab humero incipiente confluentibus, dein vittulis angustis, brevibus, post medium plaga oblique transversa, ante apicem costulis rufis ; capite unicolori, inter antennas concavo, lævi, antennis sat gracilibus, subtus ciliatis, articulo 1° crasso, subtus ante apicem emarginato, articulo 3° quarto fere dimidio breviore; prothorace transverso, elytris angustiore, utrinque dente obtuso, leviter reflexo armato, dorso sat æquali, utrinque obsolete tuberculato; scutello lato, fere truncato, lateribus anguste pallidis; elytris elongatis, a basi postice attenuatis, ad humeros angulatis, apice oblique truncatis, anguio externo producto, sat acuto, dorso subtiliter densissime strigosulis, leviter costulatis, costula 1? cum 2? post medium, 2° cum 3* ante apice coeuntibus, disco ante medium utrinque impressione obli- qua signatis, basi et lateribus grosse laxe punctatis, parte reflexa, denudata, concava, laxe punctata; subtus fere Iævis, metasterno marmorato, tibiis tarsisque rufo-piceis. — Antsianaka (Perrot); coll, Oberthur. Cette espèce est bien remarquable par sa taille, sa coloration et ses élytres à côtes bien marquées. Nicarete impressipennis. — Long. 13 mill. — Elongata, dorso planiuscula, piceola, vix nitidula, capite prothoraceque infus- catis, hoc vittulis dense rubiginoso-pubescentibus ornato, elvtris basi similiter ad suturam pubescentibus, disco medio utrinque punctulo niveo signatis, apice griseo-pubescentibus, ante apicem maculis griseo-rufulo dense plagiatis ; capite antice oblique inflexo, rugoso-punctato, vertice horizontali, oculis sat magnis, late emargi- natis, infra ovatis, supra angustis, tuberculis antennariis validis, productis, fere contiguis, antennis corpore paulo brevioribus, arti- culis 1, 3, 4 fere æqualiter elongatis, dense et longe fusco-ciliatis, 1° rugoso, ceteris brevibus, lævibus; prothorace quadrato, elytris angustiore, rugoso-punctato, lateribus parallelis; scutello obtuse ogivali, medio sulcato; elytris elongatis, parallelis, dense rugosulo- punctatis, apice fere recte truncatis, angulo suturali obtuso, dorso sat fortiter longe impressis; subtus sat dense griseo-pubescens, abdomine apice truncato, pleuris prothoracis et metapleuris rubigi- n0s0-pubescentibus ; pedibus brevibus, paulo rufescentibus, femo- 403 ribus posticis 2! segmenti apicem haud attingentibus. — Sainte- Marie-de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. Chariesthes marmorata. — Long. 6 à 8 mill. — Oblonga, subcylindrica, supra piceola, late lacteo picta, capite lacteo, vitta media faciali et utrinque lineola brevi cum vertice piceolis, macula magna verticali lactea, antennis fusculis, prothorace lacteo, vitta longitudinali media, ad marginem anticum expansa piceola, elytris utrinque maculis 7 lacteis, 1* basali magna, interdum cum altera coeunte, 2 parva subhumerali, 3 communi, 4 externa, 5? com- muni majore, interdum cum sequenti confusa, 6* externa, 7? api- cali, interdum cum præcedentibus confusa, subtus cum pedibus rufa, lateribus lacteo-plagiata; capite prothorace haud angustiore, oculis fere bipartitis, antennis gracilibus, corpore duplo longioribus, articulo 3° quarto paulo longiore; prothorace transverso, elytris angustiore, antice et basi transversim sulcato, lateribus fere paral- lelis, vix ante basin sinuatis; scutello piceo, interdum punctulo apicali lacteo; elytris ad humeros angulatis, fere parallelis, post- medium attenuatis, apice rotundatis; pygidio rufo; pedibus sat brevibus. — Sainte-Marie-de-Madagascar, coll, Oberthur et la mienne. Ressemble au Murosternum pentagonale Jord., du Gabon, mais plus court, surtout par le corselet, et les taches des élytres sont plus nettement circonscrites, quoique confluentes parfois. Xiphispa obtusicollis. — Long. 11 mill. — Forme et colora- tion de la centrolineata Fairm., d’un fauve jaunâtre avec les antennes, une bande suturale et une bande latérale sur les élytres d’un brun foncé un peu violacé, les marginales sont étroites et ces bandes ne se rejoignent pas à l’extrémité et le corselet n’en a pas, ses angles antérieurs sont seulement marqués; les élytres ont les épaules plus arrondies, leur disque présente également 3 côtes médiocrement saillantes, lisses, paraissant plus pâles que les intervalles, qui ont une double rangée de points. — Sainte-Marie-de-Madagascar (Perrot) ; coll. Oberthur. Xiphispa convexicollis. — Long. 9 mill. — Même forme et même coloration, mais les élytres n’ont qu’une bande suturale et le corselet n’a pas non plus de bande médiane ; il paraît plus atténué en avant, sa surface est plus convexe, finement et densément ponc- tuée, le bord postérieur est à peine angulé au milieu, les angles antérieurs sont très peu saillants, les élytres ont une sculpture analogue, avec les épaules moins marquées, les côtes moins sail- lantes, sauf à l’extrémité, et la ponctuation des intervalles moins forte; le dessous du corps et les pattes sont roux. — Sainte-Marie- de-Madagascar (Perrot); coll. Oberthur. 404 Xiphispa valida. — Long. 12 mill. — Forme et coloration analogues aux précédentes, mais taille plus forte, tête rugueusement ponctuée, à peine prolongée entre les antennes, corselet atténué en avant, convexe, à ponctuation grosse, écartée, mais rugueuse sur les bords latéraux qui sont d’un brun un peu violacé ainsi qu’une bande médiane, avec une fossette au milieu de la base, les angles antérieurs nuls, les postérieurs très saillants, les élytres sont un peu lobées à la base, faiblement élargies après le milieu, leur sculp- ture est plus forte, les côtes bien plus saillantes, mais seulement au nombre de 2, la 3° est bien plus faible, presque confondue en avant avec la 2°, les points des intervalles sont beaucoup plus gros, la suture est aussi bien plus relevée, les bandes suturales et marginales sont bien plus larges et se réunissent à l’extrémité; le dessous et les pattes sont d’un brun foncé. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur. Remarquable par sa taille, la tête à peine prolongée en avant et le corselet rétréci en avant avec les angles antérieurs effacés et les bords latéraux un peu impressionnés, rugueux. Cœlenomenodera distinguenda. — Long. 12 mill — Oblonga, nigra, opacula, prothorace antice femoribusque anticis (genubus exceptis) rubris, antennis ab articulo 3° crassis, protho- race grosse punctato-rugoso, antice late bifoveato, dorso medio ele- vato, lævi, utrinque impresso; scutello foveato; elytris utrinque valde bicostatis, 8 parum elevata, intervallis fortiter biseriatim impressis et transversim plicatulis; subtus cum pedibus nitida, pectore lateribus breviter punctata. — Ténérive (Perrot); coll. Obertbur. Ressemble entièrement à femorata Fairm., n’en diffère que par les antennes plus courtes, épaissies dès la base, le corselet plus long, plus parallèle, le lobe antérieur plus saillant, à fossettes plus grandes; les élytres sont un peu plus longues, plus parallèles. Cœæœlenomenodera crassicornis. — Long. 11 mill. — Ne se distingue guère de la précédente que par les antennes encore plus épaisses, presque fusiformes, le corselet atténué en avant, n'ayant qu’une faible ligne médiane un peu saillante et lisse, parfois à peine distincte, les élytres sont un peu élargies en arrière et plus courtes, les carènes sont moins saillantes. — Antsianaka, Ténérive (Perrot); coll, Oberthur. Cœlenomenodera luctuosa. — Long. 6 mill. — Oblongo- elongata, nigra, nitida, pedibus et ore pallide flavidis; prothorace antice paulo attenuato et parum producto, fortiter bifoveato, disco medio obsolete foveolato, basi medio et lateribus fortiter impresso, elytris oblongis, subparallelis, apice abrupte rotundatis, sutura et | \ | 405 utrinque coslis 3 elevatis, 3 medio obliterata, interstitiis grosse biseriatim punctatis, transversim plicatis. — Antsianaka (Perrot) ; coll. Oberthur. Chez cette espèce le lobe antérieur du corselet devient sensible- ment plus court, mais il présente encore 2 grandes fossettes. Elle diffère en outre de tristicula Fairm. par sa forme étroite, parallèle, et Les séries de gros points réguliers entre les côtes des élytres. Cœæœlenomenodora abnormis. — Long. 4 mill. — Ici le corse- let devient encore un peu plus court en avant, le bord antérieur est simplement arrondi et ne s’avance plus sur la tête, les fossettes anté- rieures sont peu marquées, les postérieures bien plus grandes; les élytres sont plus étroites, plus parallèles, avec Les épaules plus sail- lantes et l’extrémité brusquement arrondie, avec la partie externe un peu élargie. La coloration est la même. — Antsianaka (Perrot); un seul individu, coll. Oberthur. Cœlenomenodera chermesina. — Long 6 à 6 1/2 mill. — Elongata, rubra, nitida, antennis gracilibus, articulis 5 ultimis crassioribus, fuscis; prothorace elytris valde angustiore, antice angustato, rotundato et foveis profundis valde approximatis impresso, dorso lævi, utrinque fortiter biimpresso, basi medio fere trian- gulariter impresso, margine postico medio truncato; scutello depresso ; elytris elongatis, parallelis, ad humeros fere rotundatis, utrinque tricostatis, costa 1? integra, ceteris medio paulo obsoles- centibus, interstitiis fortiter biseriatim punctatis, intervallis trans- versim plicatis; tarsis fuscis. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur. Plus grande que coccinea Fairm.; les antennes et la massue antennaire sont plus longues, la saillie antérieure du corselet est plus longue, plus profondément et plus largement fovéolée, les carènes des élytres sont bien plus saillantes et la 2° n’est pas interrompue au milieu. Cæœlenomenodera luridicollis. — Même taille et même colo- ration que la précédente ; seulement le corselet est roux ainsi que les pattes, les antennes sont plus courtes avec la massue noire de & articles bien détachée, le corselet est moins étroit, les fossettes antérieures sont moins rapprochées, le disque est plus large, moins rétréci par les impressions de la base; les côtes des élytres sont moins élevées, les intervalles sont moins plissés en travers. — Fia- narantosa (Perrot); coll. Oberthur. Cœlenomenodera bicavata. — Long. 6 mill, — Entièrement noire, mate, avec la partie antérieure du corselet rougeâtre, comme chez la tristicula Fairm. ; en diffère par la taille plus faible, la forme étroite, parallèle, les antennes un peu moins épaisses, le corselet 406 est beaucoup plus étroit, parallèle, Ia partie antérieure est creusée de 2 profondes fossettes, ne laissant qu’un rebord antérieur etune cloison très mince, la partie basilaire rugueusement ponctuée, sans bande lisse au milieu, ayant une fossette au milieu de la base; les élytres sont étroites, parallèles, à côtes moins saillantes, mais plus régulières, les interstices à double série de gros points, à peine ridés en travers. — Ténérive (Perrot); un seul individu, coll. Oberthur. Ne diffère de C. Le Royi que par les pattes antérieures entière- ment noires. Languria piceola. — Long. 3 mill. — Elongata, postice parum attenuata, convexa, rufulo-piceola, plus minusve ænescens, nitida, pedibus antennisque magis rufulis; capite sat lato, brevi, punctu- lato, antennis brevibus, prothoracis basin haud superantibus, clava terminali 3-articulata, interdum paulo obscuriore ; prothorace trans- verso, elytris vix angustiore, lateribus fere parallelis, tenuiter marginatis, dorso fere lævi; basi transversim fortiter depresso, angulis omnibus subrectis; scutello subtransverso, subtruncato; elytris apice obtusis, dorso subtiliter punctulato-lineolatis, intervallis vix perspicue punctulatis;, subtus infuscata. — Suberbieville (H. Perrier). nn Le, Les. - db | * d ne Lin use Dons éd 2 SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XI Assemblée mensuelle du 6 novembre 1897. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. M. le D' Ohaus, de Hambourg, y assiste. M. le Président rappelle à l’Assemblée que les propositions relatives à l’Assemblée générale du 26 décembre, ainsi que les présentations des candidalures à trois mandats de membre du Conseil d'administration, doivent être faites au plus tard à la séance du 4 décembre. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro. Communications. M. Hippert fait passer sous les yeux de l’Assem- blée cinq exemplaires d’une espèce de Zygaenide non encore signa- lée en Belgique : Zygaena Achilleæ Esp., qu’il a découverte à Han-sur-Lesse, sur les hauteurs, à la fin de juin et au commence- ment de juillet. La séance est levée à 9 heures. HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE LOJA ET ENVIRONS (ÉQUATEUR) par Paul ognin. Acronycta Cenicienta n. sp. — 27 mill — Dessus des supérieures cendré, d’un ton plus foncé dans la première moitié ; les lignes extrabasilaire coudée (celle-ci paraissant double) et sub- terminale plus pâles, sinueuses et d’ailleurs assez peu nettes; les taches usuelles oblitérées et remplacées par de simples points, la côte coupée de blanc et la frange concolore. Inférieures blanchâtres et luisantes, le bord terminal plus sombre et la frange blanchâtre. Dessous des premières ailes grisâtre uni, des secondes ailes comme en dessus mais la côte également plus sombre et avec un point cellulaire ; les franges blanchâtres. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLI, 10 x1I1 97. 61 408 Antennes filiformes; palpes ascendants, à deuxième article velu, le troisième court et obtus; tête et thorax couverts de poils cendrés, corps et pattes grisâtres. Loja ; une ©. Cette espèce est voisine d’Acronycta Jucunda Upsn. Acronycta Mohina n. sp. — 34 mill. — Espèce rappelant notre ZLigustri européenne. Dessus des supérieures brun foncé semé de marbrures plus claires, notamment à l'emplacement des taches; l’orbiculaire et la réniforme bordées de noir mais comme fondues dans le fond; la subterminale plus claire, zigzaguée; la seconde moitié de la côte coupée de clair; la frange brune, égale- ment coupée à l'extrémité des nervures. Dessus des inférieures blanc avec le point cellulaire et une très large bande brunâtre terminale; frange brune au départ, blanche à son extrémité. Dessous des premières ailes grisâtre avec une vague indication du point cellulaire et d’une ligne coudée; dessous des secondes ailes blanc avec le point et la bande terminale comme en dessus, la côte fortement saupoudrée de gris. Franges comme en dessus. Antennes filiformes ; palpes à deuxième article velu, le troisième court et obtus; tête et thorax couverts de poils bruns. Loja ; deux ©. Mamestra Desnuda n. sp. — 35 et 41 mill. — Dessus des premières ailes gris blond testacé un peu luisant; à l'emplacement de l’orbiculaire un point à peine marqué et à celui de la réniforme un plus gros, mieux indiqué, noirâtre; entre les nervures une série de petites lunules terminales noirâtres; à l'emplacement des lignes coudée et subterminale quelques points, d’ailleurs peu dis- tincts. Frange concolore. Dessus des secondes ailes et frange gris blond uni luisant. Dessous des quatre ailes gris blond luisant, plus pâle aux infé- rieures avec une ligne extracellulaire grise commune, un point cellulaire bien marqué aux secondes ailes et l’indication de deux taches brunes aux supérieures à l'emplacement des réniforme et orbiculaire. Quelques lunules noirâtres terminales; les franges con- colores, Antennes finement pubescentes; palpes à deuxième article velu, le troisième court et obtus ; tête et corps couleur du fond. Loja ; deux /. Cette espèce se range auprès de Dotata Druce. Apamea Nervina n. sp. —30 mill. — Supérieures un peu prolongées à l’apex, à bord terminal denté, d'un brun sombre semé de quelques écailles ferrugineuses ; les lignes mal écrites, noires; l’orbiculaire et la claviforme cerclées de noir, la réniforme ouverte re le 1 Halte dis dir) 409 par en bas, formant un 8 incomplet, cerclée de noir intérieurement mais tachée de blanc à l’extérieur; la subterminale incurvée, légè- rement teintée de ferrugineux; les nervures noires à leur extrémité avec un petit point plus clair; côte coupée de clair ou de ferrugi- neux. Franges concolores, Dessus des secondes ailes d’un gris noirâtre uni, plus pâle au départ ; frange plus pâle. Dessous des quatre ailes gris noirâtre avec les deux lignes extracellulaire et subterminale assez distinctes et chaque aile possédant un point cellulaire noir, ceux des inférieures mieux marqués. Antennes très finement pubescentes dans le (, filiformes chez la © ; palpes ascendants, à deuxième article velu, large; le troisième court, filiforme et obtus. Thorax velu, concolore; pattes annelées de jaunâtre. Loja et vallée de la Zamora ; trois j'et une ©. Sur ces quatre exemplaires, un seul a les dessins bien distincte- ment marqués. Oligia Insipida n. sp. — Taille et port d’Oligia Trientiplaga WIk. Dessus des supérieures du gris cendré avec une vague indi- cation de deux lignes sinuées (l’extrabasilaire et la coudée) et une ombre médiane. Un petit point rond, noir, à l’emplacement de l’orbiculaire et de tout petits points terminaux, également noirs, entre les nervures. Dessus des inférieures blanc grisâtre. Dessous des ailes grisâtre, plus pâle au bord terminal et avec des petits points terminaux comme en dessus, les inférieures ayant en outreun point cellulaire, Franges grisâtres plus pâles aux inférieures. © comme le «' mais sans le point noir du dessus des supérieures ni les points terminaux noirs. Antennes pubescentes dans le (y, à pubescence presque insensible dans la © ; palpes comme dans Trien- tiplaga, à deuxième article plus gros et velu, le troisième court. Loja; un Get une ©. . Se distingue aisément de Trientiplaga dont les inférieures, semi- hyalines, sont d’un beau blanc luisant. Celaena Ropilla n. sp. — 24 à 26 mill. — Port de Conchylis Gn. Dessus des supérieures brun rougeûtre ; la côte, à partir du second tiers, coupée par cinq à six traits blancs; l’orbiculaire noirâtre par- tiellement cerclée de blanc, la réniforme mieux indiquée et bien cerclée de blanc; les nervures plus noires, pointillées de blanc; une ligne subterminale noire et le bord terminal un peu plus pâle que le fond des ailes. Frange concolore. Dessus des inférieures et frange gris noirâtre luisant. Dessous gris noirâtre ; la côte, le bord terminal et la frange 410 rougeâtres; un point cellulaire et une ligne médiane commune sombre. Antennes très finement pubescentes; palpes ascendants, le deuxième article velu hérissé, le troisième court et obtus; tête et corps brun rougeûtre ; extrémités des pattes coupées de clair. Loja; cinq (. Celaena Ociosa n. sp. — 23 à 25 mill. — Dessus des supérieures gris fauve, les dessins assez peu nets, marqués en noir. L’orbicu- laire grande, cerclée de noir; la réniforme étroite, également cerclée de noir et suivie extérieurement de plusieurs taches d’un blanc pur, savoir : à la naissance et entre 2" et 1’ une toute petite; entre 1’ et À une grosse tache arrondie; entre 1 et 2 une troisième toute petite; enfin, entre 2 et 3 une quatrième, parfois absente. Ces taches sont suivies de la coudée, qui est double; l’extrabasilaire est également double et la tache claviforme apparaît sur l’un des spécimens; la côte est coupée de clair dans la seconde moitié et quelques ombres subterminales se voient entre les nervures; frange concolore. Dessus des inférieures grisàtre, le bord enfumé et la frange plus pâle. Dessous d’un blanc grisâtre avec les points cellulaires et une fine ligne commune arrondie, les franges concolores. Antennes finement pubescentes; palpes ascendants, à deuxième article velu, le troisième court et obtus; tête et thorax poilus couleur du fond ; corps et pattes grisâtres. Loja; trois , dont deux pris à Loja même en octobre 1886. Celerena Viuda n. sp. — 32 mill. — Voisin de Celerena Lilacina Druce, mais le bord terminal des supérieures plus arrondi. Dessus des premières ailes brun; l’extrabasilaire et la coudée plus foncées, cette dernière formée d’une double rangée de petits traits; les taches orbiculaire, réniforme et claviforme jaune marron; la ligne subterminale saccadée, également teintée de marron; frange concolore. Dessus des inférieures noirâtre uni brillant; frange plus pâle. Dessous des supérieures noirâtre uni brillant, des inférieures sablé de plus clair avec un point cellulaire et une ligne extracellu- laire à peine marqués. Antennes filiformes ; palpes ascendants, à deuxième article velu, le troisième court et obtus. Thorax très velu, concolore ainsi que le corps et les pattes, ces dernières annelées de jaunâtre à leur extré- mité. Loja; une © bien fraiche. Dans cette espèce, les dessins ne se distinguent bien que sous certain jour, 411 Celerena (?) Agalla n. sp. — 38 mill. — Dessus des supé- rieures d’une teinte noisette un peu rosée, traversé longitudina- lement à la hauteur de la cellule par une ombre brune sur laquelle se détachent en clair et d’ailleurs mal délimitées la réniforme et l’orbiculaire. Les lignes extrabasilaire et coudée sont doubles, sinueuses, un peu plus foncées que le fond, ainsi que la subtermi- nale, et toutes ces lignes sont peu distinctes. La côte est coupée de brun, le bord terminal chevronné également en brun; la frange est noisette fortement coupée de brun. Dessus des inférieures grisâtre uni; la frange jaunûtre, Dessous des premières ailes grisâtre uni avec une vague indica- tion du point cellulaire, d’une ligne extracellulaire plus foncée et le dernier tiers de l’aile légèrement rosé. Entre les nervures, de tout petits chevrons bruns terminaux; la frange rosée et brune. Dessous des inférieures blanc grisâtre avec le point cellulaire, une extracellulaire arrondie, une ombre subterminale, quelques chevrons bruns et la frange pâle. Palpes ascendants, à deuxième article assez long et velu, le troisième court et mince; antennes pubescentes, tête et corps couleur du fond. Loja ; une ©. Perigea Mustia n. sp. — Taille et port de Circuita Gn. auprès de laquelle vient se placer cette espèce. Dessus des supérieures brun ferrugineux traversé dans la première moitié de l’aile par deux bandes plus foncées qui se perdent à la hauteur de la médiane, puis, après la cellule, par une large bande également plus foncée et dou- blement sinuée extérieurement (ces contours comme dans Circuita). Orbiculaire et réniforme fondues dans le fond, mais cette dernière offrant inférieurement une goutte blanche bien marquée. Bord ter- minal liséré de brun, frange gris brun. Dessus des inférieures gris noirâtre uni; frange jaunâtre. Dessous des premières ailes noirâtre uni avec une vague indica- tion du point cellulaire, puis d’une ligne plus claire, le bord termi- nal plus pâle, exactement délimité comme dans Circuita; la frange concolore. Dessous des secondes ailes avec le bord interne rosé, le reste blanc grisâtre luisant, un point cellulaire, le bord terminal un peu plus sombre, mais bien pur à l’angle anal, la frange claire. Palpes ascendants, le deuxième article velu, le troisième plus mince et moitié moins long. Antennes finement pubescentes ; tête et thorax couleur du fond, premiers anneaux de l’abdomen un peu crêtés. Loja; un Çj bien frais. 412 Perigea Albigeroides n. sp. — Cette espèce ressemble beau- coup à l’Atbigera Gn.; en voici les principales différences. Sa taille est beaucoup plus grande, 38 au lieu de 31 millimètres; la réni- forme n’est pas accompagnée d’un petit point blanc extérieur et elle est lavée, dans le bas, de blanc au lieu de contenir un simple point; les traits noirs sagittés reparaissent entre la subterminale et le bord terminal, et c’est sur eux que s’appuie la rangée des petits points testacés terminaux. La côte est coupée de clair par trois points dans la première moitié, et quatre autres dans la seconde. La frange des inférieures est d’un blanc jaunâtre très uni. Le dessous des premières ailes est noirâtre, avec la ligne claire subterminale usuelle; le dessous des inférieures blanchâtre est lavé de gris aux bords interne et terminal, et possède le point cellulaire bien marqué ainsi qu’un commencement de ligne médiane. Palpes ascendants, le deuxième article velu, le troisième court et obtus; antennes finement pubescentes; première paire de pattes noirâtre annelée de testacé. Loja ; une ©. Agrotis Aya n. sp. — 34 à 38 mill. — Dessus des supérieures brun foncé, la frange concolore, une série de taches subterminales plus foncées, parfois peu nettes et terminée à l’angle interne par un plus gros point pâle ; l’orbiculaire et la réniforme à peine distinctes; la seconde moitié de la côte et le bord terminal coupés de tout petits points plus clairs bien indiqués sur l’un des exemplaires. Dessus des inférieures et frange blanc grisâtre, le bord terminal liséré de gris. Dessous des quatre ailes blanc grisâtre luisant, les supérieures plus sombres, un point cellulaire à chaque aile et une ligne com- mune, extracellulaire. Palpes ne dépassant guère la tête, à second article velu, le troi- sième court et obtus; antennes à peine pubescentes; tête et thorax bruns, corps et pattes gris. Loja; quatre 9. Le point de l’angle interne des supérieures fera aisément distin- guer cette espèce. Hecatera Mohosa n. sp. — 20 mill. — Dessus des premières ailes un peu lichéniforme, gris rougeâtre, les dessins blanc sale souvent bordés de noir.Ils se composent d’une ligne basilaire coupée au milieu de l’aile, de l’extrabasilaire d’ailleurs mal indiquée et peu. distincte et d’une ligne terminale assez droite, toute blanche, après laquelle le bord terminal est tout blanc. L’orbiculaire est ronde, cerclée de noir, la réniforme moins nettement délimitée, la clavi- forme bien noire; la côte coupée de clair; frange grise coupée de blanc, we es Pye Les a, 7” tm V AP UPRER FENTE 1 ; Fr : 413 Dessus des inférieures et frange grisàtre uni, Dessous des quatre ailes grisâtre, les supérieures avec la côte coupée de noir au milieu et le commencement d’une ligne au troisième quart; les inférieures avec le point cellulaire suivi d’une ligne bien arrondie. Franges concolores. Antennes fasciculées ; palpes courts, à second article assez gros et obtus, le troisième tout petit; dessus du corps teinte du fond. Loja; un . Valeria Malezieuxi n. sp. — 36 mill. — Le dessus des pre- mières ailes de cette jolie Noctuelle a l'aspect lichéniforme, le fond d’un jaune mousse est marbré de noir et de blanc lilacé et les dessins se distinguent malaisément. On aperçoit pourtant une ligne extrabasilaire assez droite, puis juste après l’orbiculaire une ligne plus droite encore qui cesse après avoir dépassé la médiane; à l'emplacement de la réniforme une tache assez confuse suivie d’une bande plus large, extracellulaire. Tous ces dessins en blanc lilacé plus ou moins bordé de noir. La côte est tout du long coupée de blanc et le bord terminal, tout noir, est traversé par les nervures marquées en blanc lilacé. Frange coupée de blanc et de noirâtre. Dessus des inférieures blanc avec l'indication d’un point cellulaire, la côte et toute la moitié extérieure noirâtre; frange blanche et noirâtre. Dessous des premières ailes noirâtre, des inférieures comme le dessus mais saupoudré d’atomes et le point cellulaire mieux marqué. Antennes filiformes; palpes courts, le deuxième article velu, le troisième court et obtus; tête et thorax poilus, de la teinte des premières ailes; abdomen crêté aux second et troisième anneaux, Loja; une © bien fraiche. Hadena Hita n. sp. — 33 mill. — Dessus des premières ailes marbré de gris fer et de brun, les dessins confus; l’orbiculaire et la réniforme gris fer, mal délimitées et entre elles deux, vers la côte, un espace brun foncé; un autre espace brun foncé sur la claviforme se prolongeant un peu entre les deux nervures; un troisième espace sombre à la base au bord interne; la ligne extracellulaire est la mieux indiquée, elle est sinueuse et arrondie ; la côte est coupée de clair surtout dans la moitié extérieure; la frange grise coupée de clair à l’extrémité des nervures. Inférieures d’un blanc hyalin bril- lant avec une bordure terminale brune plus large à l’apex, la frange blanche et grise, Dessus des premières ailes d’un grisâtre brillant, avec le point cellulaire, une fine ligne coudée, une subterminale et la frange grise, coupée de pâle comme en dessus. Dessous des inférieures comme en dessus mais avec le point cellulaire et l’indication d’une ligne arrondie, 414 Tête et thorax gris brun, corps et pattes gris; antennes pubes- centes ; palpes à deuxième article velu, le troisième court et obtus. Loja ; un . Agrophila Grana n. sp — 18 mill. — Supérieures avec la base et la côte (jusqu’avant l’apex) jaunes, celle ci coupée par quatre gros points noirs; l’apex, la frange et la partie interne de l’aile d’un brun violâire foncé, une éclaircie jaune au bord terminal, enfin une coupure droite, également jaune, du bas de la cellule au bord interne; la frange avec l’extrémité apicale plus claire. Dessus des inférieures et frange blanc grisâtre luisant. Dessous des quatre ailes et franges blanc grisâtre, les côtes plus enfumées, celles des supérieures coupées en outre de trois taches Jaunûtres. Antennes filiformes; palpes dépassant à peine la tête; tête et thorax noirs, collier et ptérygodes jaune et noir; corps et pattes grisâtres. Loja; un (. Chamyris Haba n. sp. — 32 mill. — Dessus des supérieures blanc et vert très pâle, la base avec trois points bruns, la côte . coupée de taches brunes dont trois plus grosses vers le milieu; la ligne coudée blanche bordée intérieurement de quelques points bruns, l’espace entre elle, la 1” et le bord terminal envahi de brun, l’apex blanc et le bord terminal avec une série de lunules brunes bordées à leur sommet de blanc; frange brunâtre. Dessus des infé- rieures brunâtre avec queiques taches blanches terminales et la frange plus pâle. | Dessous des premières ailes brunâtre avec la côte (celle-ci coupée de blanc dans la seconde moitié), le bord terminal et la frange un peu verdâtres; dessous des secondes ailes blanc sale avec un trait cellulaire, une ligne arrondie, pointillée, bien indiquée et la frange comme aux supérieures. Tête et thorax blanc et vert pâle; antennes filiformes; palpes ascendants, dépassant un peu la tête; le deuxième article un peu velu, le troisième court et grêle. Loja ; une ©. Eustrotia Pulida n. sp. — 22 mill. — Dessus des supérieures d’un blanc crémeux semé de taches roussâtres avec une ligne basi- laire brune, interrompue; la réniforme large, bien indiquée, brune, entourée de brun du côté de la côte qui, à cet endroit, est également tachée de brun (cet ensemble forme comme une large tache costale); l’apex et la frange apicale se rembrunissent, le bord terminal est marqué de points bruns, intranervuraux ; la frange est concolore. Dessus des inférieures brunâtre, frange plus pâle. Dessous des 5 | 415 quatre ailes crémeux pointillé de gris, avec des petits points termi- naux, une ombre cellulaire aux premières ailes et un point cellu- laire aux inférieures. Tête et thorax crémeux,; antennes finement pubescentes, palpes dépassant la tête, le deuxième article plus fort, le troisième plus mince, mais assez long et droit, Loja ; une ©. Eustrotia Paloma n. sp. — 28 mill. — Dessus des supé- rieures blanc crémé semé d’atomes noirs, avec un petit point noir à la base, un large trait en demi-cercle dans la cellule, assis sur la médiane et l’ouverture regardant la côte, suivi d’une ombre costale; quelques points subterminaux faisant comme partie d’une double ligne mal écrite; enfin, une rangée de petits points terminaux placés entre les nervures. Dessus des secondes ailes blanc crémé uni, avec l’indication du point cellulaire et quelques très petits points terminaux. Franges concolores. Dessous des quatre ailes comme le dessus, mais les dessins beau- coup moins nets et les ailes sablées à la côte et au bord terminal. Palpes longs, poilus et recourbés ; antennes à peine pubescentes; tête et corps couleur du fond. Loja ; un «. Coxina Chota n.sp. — 34 mill. — Dessus des supérieures brun marron, traversé par trois lignes plus pâles ; l’extrabasilaire à peine infléchie, la coudée bien arrondie, la subterminale légèrement sinuée; une série de chevrons bruns bordés de pâle au bord terminal ; les points usuels marqués en brun, sans contours nets; la côte coupée de trois points clairs entre les deux dernières lignes. Inférieures d’un brun plus pâle et uniforme avec deux lignes brisées partant de l’angle anal et s’arrêtant au delà du milieu de l'aile; bord terminal chevronné comme aux supérieures. Les franges concolores. Dessous des ailes gris brun avec le point cellulaire, une ligne médiane arrondie, commune, une subterminale à peine visible et la série des chevrons terminaux. Franges grises. Antennes finement pubescentes; palpes ascendants verticaux, le deuxième arlicle épais et velu, le troisième à peu près aussi long que le second, filiforme; tête et dessus du corps brun marron, dessous gris brun. Loja ; un ç;. Amphipyra Effusoides n. sp. — 40 à 46 mill. — Cette espèce a une remarquable ressemblance avec notre Effusa Bdv.; elle en a le port et comme taille égale celle des grands exemplaires d’Effusa. 16 Ses premières ailes sont d’un brun fuligineux luisant, un peu plus sombre que dans l’espèce européenne, avec les deux lignes trans- verses (extrabasilaire et coudée) comme dans Effusa. Par contre, les taches usuelles, au lieu de ressortir en clair sur un trait noir comme dans cette espèce, sont elles-mêmes plus foncées que le fond, la réniforme surtout. Une ligne basilaire et la claviforme mal dessinées en sombre. Bord terminal longé d’une ligne subterminale plus pâle, laquelle sépare une rangée intérieure de traits cunéi- formes noirs, intranervuraux (dont les deux vis-à-vis la cellule grands et bien marqués) d’une série de chevrons noirs terminaux. Côte coupée de noir et de clair. Frange couleur du fond. Dessus des secondes ailes brun fuligineux, uni, plus clair, avec la frange blanchâtre. Dessous des supérieures brun, plus pâle au bord terminal qui est bordé de traits internervuraux noirs et possède les vestiges de la coudée et du point cellulaire. Dessous des inférieures sablé à la côte, blanchâtre intérieurement avec un trait cellulaire et une ligne centrale bien visibles et des traits terminaux comme aux premières ailes. Antennes filiformes; palpes ascendants, à troisième article moitié moins long que dans Effusa ; tête, corps et pattes brun, dessous du corps plus clair, extrémités des pattes annelées en clair. Loja; quatre © dont une prise en septembre 1886. Mania(?) Pintica n. sp. —43 mill. — Dessus des premières ailes d’un brun un peu ferrugineux à la base, puis irisé de gris dans la moitié extérieure, avec une large tache costale à bords irréguliers d’un brun profond, descendant dans l'aile au-dessous de la médiane, puis remontant la côte vers la fin de la cellule; une fine ligne brune réunit le bas de cette tache au bord interne. Plus loin l'aile est traversée par une ligne subterminale, brune, interrompue et sinuée ; enfin l’on voit une série de petits traits terminaux, pâles, entre les nervures. Frange concolore. Dessus des inférieures et frange gris. Dessous des quatre ailes d’un gris luisant avec un point cellulaire et l'indication d’une ligne médiane commune, arrondie. Antennes finement pubescentes; palpes à deuxième article assez long, droit, poilu; le troisième relevé, plus mince. Thorax très velu, premiers anneaux de l’abdomen légèrement crêtés; dessus du corps gris. El Monje près Loja; un (. Campometra (?) Peonza n. sp. — 39 mill. — Dessus des supé- , rieures brun ferrugineux marqué de deux taches très inégales d’un brun profond. La première, qui couvre les deux cinquièmesde l'aile, 0 + = - + MNT PME ; a Ce pe des tdi és Loi + é: :° 41 Dar SA EAN PC ; ' 417 a sa plus grande largeur le long de la côte dont elle occupe tout le milieu, puis elle envahit le centre de l’aile un peu en forme de V et s'arrête juste avant le bord interne qu'elle ne coupe pas; intérieure- ment son bord est à peu près droit, mais extérieurement il s’arrondit et devient légèrement sinueux. La seconde tache, subapicale, mince, coupe la côte et s'arrête peu après dans l'aile; elle est bordée extérieurement par une fine ligne subterminale plus pâle, sinuée, d’ailleurs peu visible et qui continue jusqu’à l’angle interne. Dessus des inférieures et franges gris brun, Dessous des quatre ailes d’un blanc sale envahi de gris sur les deux tiers des supérieures et le long du bord terminal des infé- rieures ; celles-ci traversées par deux lignes arrondies, parallèles et avec un point cellulaire. Les supérieures traversées par une seule ligne arrondie, mais avec l'indication de la tache subapicale du dessus. Antennes assez fortement pubescentes; palpes très longs, le deuxième article arrondi, contournant la tête, poilu; le troisième également assez long, plus mince et droit; thorax poilu ; abdomen avec les trois premiers anneaux garnis d’épais pinceaux de poils. Loja; un (;. Anophia Hollina n. sp. — 34 mill. — Dessus des supérieures d’un brun noir profond, marqué de quelques éclaircies rosées dans la cellule et Le long du bord terminal; la cellule avec un tout petit point jaune bien net à son départ, et une série de points jaunes à son extrémité; un point jaune au bord interne, peu avant l’angle; la côte coupée de clair dans sa seconde moitié; bord terminal che- vronné en sombre; frange concolore. Dessus des inférieures blanc pur avec le point cellulaire, la côte et le bord terminal très largement bordés de noirâtre, le bord abdomi- anal finement noirâtre ; frange noirâtre lisérée de clair à son départ. Dessous des premières ailes gris noirâtre uni, la côte coupée de clair comme aux supérieures, le bord terminal marqué de petits points clairs à l'extrémité des nervures. Inférieures comme en des- sus, mais plus pâles avec le bord terminal également coupé de clair aux nervures. Tête et thorax teinte du fond; antennes filiformes; palpes à second article ascendant, velu, le troisième plus court et grêle; pattes brunes coupées de clair aux extrémités. El Monje près Loja; une ©. Chamina Chauxi n. sp. — 53 mill. — Cette espèce ressemble beaucoûüp à Homichlodes Hb., mais s’en distingue aisément par la forme des ailes, arrondie aussi bien aux supérieures qu'aux infé- rieures, Leur teinte est d’un gris terreux, sans dessins marquants; 418 une large marbrure plus foncée envahit les supérieures vers le der- nier tiers de l'aile, et les inférieures dans leur milieu; les quatre ailes possèdent un point cellulaire noir ainsi qu’une rangée subter- minale de points noirs intranervuraux plus complète aux infé- rieures, ces ailes ont en outre une rangée centrale de petits points noirs mouchetés de blanc; bords terminaux légèrement flexueux, lisérés de sombre; franges concolores. Dessous plus pâle, chaque aile avec le point cellulaire, une ligne centrale commune arrondie et une série subterminale de points. Antennes assez fortement pubescentes ; palpes longs, le deuxième article poilu, le troisième long et droit; tête et thorax poilus, teinte du fond des ailes ainsi que le corps et les pattes. Loja; un (. Focilla Laloides n. sp. — 35 mill. — Ressemble au premier abord à Focilla Lala Druce (Biol. Centr. Am., pl. 33, fig. 7), mais les inférieures ont le bord terminal non coudé, arrondi et légère- ment festonné. Dessus des quatre ailes brun ferrugineux, traversé par trois lignes zigzaguées, plus sombres : l’extrabasilaire avec un point noir sur le bord interne des supérieures, la médiane et la coudée avec une tache noire à cheval sur les deux au bord abdo- minal des inférieures et une autre tache, extérieure à la coudée, un peu au-dessus du bord interne des premières ailes ; une série subter- minale de petits points noirs intranervuraux; enfin, le bord termi= nal festonné et liséré de noir. Les supérieures avec les taches usuelles un peu jaunâtres et cerclées de noir : l’orbiculaire toute ronde, la réniforme dédoublée et avec deux petits points centraux. Franges brun et noir avec une petite tache blanche à l’apex des supérieures. Dessous d’un ton plus clair que le dessus, avec les mêmes dessins, mais les lignes moins nettes et la coudée légèrement teintée de blanc. Antennes assez fortement pubescentes; palpes ascendants obliques, le deuxième article gros et poilu, le troisième filiforme, plus court et moins spatulé que dans Lala. Tête et dessus du corps brun ferru- gineux, dessous plus pâle, la première paire de paltes saupoudrée de blanc. Loja ; un (j bien frais. Focilla Golosa n. sp. — 39 mill. — Du groupe de Focilla Laba Druce, les supérieures découpées comme dans cette espèce, les inférieures arrondies et festonnées. Dessus des quatre ailes partie d’un brun ferrugineux sombre, partie gris ardoisé, à dessins com- muns, peu distincts; l’extrabasilaire et la coudée sont assez bien indiquées; les taches usuelles aux supérieures sont rondes, grises 419 cerclées de brun et assez nettes, l’orbiculaire toute petite, la réniforme dédoublée et avec deux petits points centraux. La série de petits points subterminaux se perd dans le fond aux supérieures, mais est distincte aux inférieures. Bord terminal festonné et fine- ment liséré de brun. Franges brun et fauve avec deux taches pâles à l’apex et au coude du bord terminal des supérieures. En dessous, le corps, la base des ailes et la côte des supérieures sont gris ardoisé, le reste des ailes d’un brun tournant au marron; la coudée est distincte, d’un gris blanchâtre ; les points subtermi- naux à peine indiqués; les taches des supérieures bien nettes, grises non cerclées, l’orbiculaire également marquée d’un point central ; aux inférieures une double tache grise, géminée, avec deux petits points centraux noirs; franges noir et pâle avec les deux taches comme en dessus. Antennes bien pubescentes ; palpes ascendants, le second article dépassant la tête, gros et poilu, le troisième filiforme et aussi long que le second. Tête et dessus du corps comme le fond des ailes. Loja ; une © bien fraîche. Capnodes Pobra n. sp. — 40 mill, — Port de Subcinerascens WIk. Dessus des ailes gris brun, les supérieures avec deux lignes (l’extrabasilaire assez droite et la coudée arrondie) plus pâles et ponctuées de gros points blancs; l’extrabasilaire lisérée de sombre extérieurement, la coudée intérieurement ; la réniforme en 8 avec deux gros points blancs; une ligne subterminale plus sombre, sinueuse ; enfin, le bord terminal régulièrement festonné; frange concolore. Les inférieures avec une tache cellulaire, une ligne centrale faisant suite à la coudée, ponctuée de blanc comme celle-ci, une ligne subterminale comme dans les premières ailes, le bord festonné et la frange concolore. Dessous plus pâle, les supérieures unies, les inférieures avec le point cellulaire et les traces de deux lignes arrondies. _ Antennes pubescentes à cils assez longs; palpes ascendants très longs, le second article dépassant la tête d’un tiers de sa longueur, assez épais et velu, le troisième grêle; tête et thorax couverts de poils gris brun. Loja; une ©. Capnodes Trova n. sp. — 32 mill, — Dessus des ailes brun, irisé de violet surtout aux supérieures; celles-ci avec deux lignes jaunâtres (l’extrabasilaire à peine arrondie et la coudée), la tache orbiculaire marquée en sombre, une ligne subterminale sombre, sinueuse et la côte coupée de trois points jaunes dans le tiers apical. Inférieures avec un trait cellulaire, une ligne médiane faisant 420 suite à la coudée et une subterminale sinuée comme aux premières ailes. Bord terminal des quatre ailes très légèrement flexueux, frange gris brun. Dessous gris brun, la côte des supérieures coupée d’un point à la hauteur de la coudée, mais sans autres dessins apparents; les inférieures avec un point cellulaire et les traces de deux lignes arrondies. Antennes pubescentes à cils assez longs; palpes ascendants; le deuxième article dépassant la tête, plus gros et velu, le troisième moitié aussi long que le second, plus grêle; tête, thorax et corps teinte du fond des ailes, Loja ; un . DESCRIPTIONS OF SOME NEW SPECIES OF PHYTOPHAGOUS COLEOPTERA FROM INDIA by Martin Jacoby. The small number of species described here were obtained by M: P. Cardon at Mandar in Bengal and form a supplement to several former papers by the late Duvivier. The insects were submitted to me for examination by Mons. G. Severin and amongst them a certain number of species remain at present undescribed till more material comes to hand which would assist in the better identifica- tion of the insects. LEMA CARDONI n. sp. Fulvous, the labrum black, thorax very sparingly and finely punctured, elytra deeply punctate-striate, the ninth row entire, the interstices costate at the apex, each elytron with a subquadrate large spot on the shoulders and a rounded one near the apex, metallic blue. Lenght 5-6 mill. Head with a few punctures at the vertex, the supra-ocular grooves and the clypeus furnished with golden yellow hairs, labrum black, antennæ robust, fulvous (the last two joints broken off) the third joint twice as long as the second, the fourth and fifth elongate; thorax not longer than broad, the sides deeply constricted at the middle, the basal sulcus very deep, the disc with a few minute punctures at the middle and anteriorly, scutellum fulvous, its apex truncate; elytra very slightly depressed near the suture below the pashpisatsléaiéé RE entrée. D 2x Se + y 4 OA EP RENE E RE VT MU RT TUE HR dis CE Là idee mi PE I A M RP ER PTT TR VRP VA 421 base, deeply punctate-striate, the punctures round and large, closely placed. near the suture, more distantly so at the sides, a large subquadrate metallic blue spot occupies the shoulders and extends to the lateral but not to the sutural margin, another more rounded spot is placed near the apex without touching the margins, under- side and legs fulvous, clothed with golden yellow pubescence. Closely allied to L. histrio Clark of which it may possibly be a variety but I'think, distinct; the thorax is not smooth but has some fine punctures, the elytra have stronger and more closely placed punctures, the colour of their spots is not black but a distinct rather bright blue and the underside is clothed with golden pubescence. L. praeusta Lac. has an entirely impunctate thorax with two trans- verse sulci and the elytra have only one spot at the apex. The two specimens before me show no variation. LEMA MANDAPENSIS n. sp. Elongate, subcylindrical, blackish-blue, antennæ short and robust, thorax subcylindrical, deeply punctured at the disc, elytra very strongly punctate-striate, the ninth row entire. Length 4 mill. Head impunctate at the vertex, the latter with two more or less distinct rufous spots, not constricted behind the eyes, lower portion of face sparingly pubéscent, antennæ short and robust, not exten- ding much beyond the base of the thorax, black, the third and fourth joint equal, the terminal Joints strongly thickened, but longer than broad; thorax subcylindrical, longer than broad, the basal sulcus distinct but not very deep, the disc with two rows of strong punc- tures, some other equally distinct punctures are placed near the anterior angles, scutellum truncate at the apex, elytra wider at the base than the thorax, subcylindrical and parallel, scarcely percep- tibly depressed below the base, very deeply punctate-striate, the punctures somewhat elongate, the interstices impunctate, costate _at the sides and at the apex, underside and legs nearly black with a slight bluish tint. Several specimens of this small species were obtained which belongs to the small group having a nearly subcylindrical thorax, that is in which the anterior angles are not marked; L. bengalensis Duviv. is a species of similar structure but differs in having a fulvous head and thorax. CRYPTOCEPHALUS MANDARENSIS n. sp. Flavous, the thorax with two longitudinal black bands, impunc- tate, scutellum black or fulvous, elytra strongly punctured ante- 422 riorly, the apex nearly impunctate, black, shining, the interstices impunctate. Length 2 1/2-3 mill. Head with a few fine punctures at the vertex, the latter sometimes stained with fuscous, the rest of the surface flavous, eyes broadly emarginate, antennæ entirely flavous, the third joint slightly shorter than the fourth one, the last three joints broken off; thorax strongly transverse, greatly widened at the middle, the sides rather rounded with a very narrow reflexed margin, the surface entirely impunctate, flavous, the base with a short oblique depression at each side, the dise with two narrow longitudinal black bands of not very regular shape, pointed at the apex and not extending to the anterior margin, these bands are widely separated and are placed at each side, scutellum broad, impunctate, foveolate at the base, black or fulvous; elytra with regular and distantly placed rows of strong punctures which are nearly obsolete near the apex, under- side and legs flavous. Wether this species is again another of the many forms of C. parasilticus Suff. I am unable to say but as none of the varieties described by Suffrian agree with the specimens before me I believe: these to be distinct; the species is at once distinguished by the two black stripes of the thorax and by the entirely black elytra, the latter in C. parasilicus always retain according to Suffrian the fulvous epipleuræ, even in the species with black elytra, in the present insect the epipleuræ are black as well, the elytral inter- stices also are smooth and impunctate, not finely punctued as in the allied species. DAMIA LONGICORNIS n. sp. Fulvous, the apical joints of the antennæ black, thorax strongly transverse convex and impunctate, elytra nearly impunctate, black, the apex fulvous. Mas. Antennæ long, the terminal joints but slightly transversely dentate, mandibles large, thorax very broad. Length 5 mill. Head broad, impunctate, fulvous, with two small foveæ between the eyes, the latter large and round, anterior margin of the clypeus deeply triangularly emarginate, the space at the sides above prolonged into a thickened protuberance; mandibles broad and robust, the left one large, excavated ad the base, the apex black, antennæ comparatively long and slender, fuscous, the basal four or five joints flavous, the second and third joint small, the fourth and following joints moderately triangularly widened; thorax twice as broad as long, the sides as well as the posterior angles rounded, the 423 surface strongly convex and deflexed at the sides, entirely impunc- tate, the posterior margin sinuate at each side, slightly produced at the middle, scutellum fulvous, raised and pointed at the apex ; elytra not wider at the base than the thorax, slightly lobed ad the sides below the shoulders, black, shining, with some minute punctures arranged in irregular rows, the apex narrowly flavous, legs elongate, fulvous, the first joint of the tarsi scarcely longer than the second one, anterior legs longer than the others. The female has shorter antennæ, a narrow head and thorax and less elongate legs. The antennæ of the male in this species are more elongate than is usually. The case in most other genera of Clythrinæ but the rounded posterior margin of the thorax, slight elytral basal lobe and the elongate legs seem to place the insect best in Damia Lac. CLYTHRA OCCIPITALIS n. sp. Black, above fulvous, vertex of the head with black spots, thorax with three or four black markings, impunctate, elytra extremely minutely punctured, a spot on the shoulder, another below the base, a band at the sides of irregular shape, the apex and a trans- verse band below the middle, black. Var. a. The lateral elytral band interrupted, the transverse band absent or indicated by a spot only. Var. b. Thorax with four black spots, elytra with the apical portion and the sides black. Length 4-5 mill. Head impunctate, fulvous, the sides above the eyes occupied by broad black bands which sometimes unite at the vertex, the anterior edge of the clypeus but slightly emarginate, labrum and palpi fulvous, mandibles black, antennæ extending to the base of the thorax, black, the lower four or five joints fulvous, the terminal joints very strongly transversely serrate, thorax transversely convex, rather more than twice as broad as long, the sides rather feebly rounded, narrowly marginate, the angles distinct, the posterior margin sinuate at each side, the basal lobe very slightly produced at the middle, the surface impunctate, with three black spots placed transversely, the middle one in shape of an V, or with four small black spots of which the lateral ones are the largest, scutellum triangular, black or fulvous margined with black; elytra parallel and elongate, very finely punctured in irregular longitudinal rows only distinct near the suture, a spot on the shoulder another one below the base before the middle, and a broad band, the inner margin of which is deeply bisinuate, commencing below the shoul- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 10 xIt 97. 32 424 der and extending to the apical angles as well as a transverse band near the apex which is joined to the lateral one, black; underside and legs black, clothed with yellow pubescence, the abdomen more or less fulvous or entirely black, the tarsi short, the knees sometimes stained with fulvous. Like most species of Clythra the present one seems subject to great variation in regard to the black markings, as one or other of the elytral spots may be absent and the transverse band only indicated, but the principal character of distinction in the insect are the black markings at the base of the head and the broad dentate band at the sides ofthe elytra which will separate the species from any of its Indian congeners, in a single instance all the posterior markings are joined, so that the elytra have the entire apical half black, this colour being also joined to the lateral band. CLYTHRA CARDONI n. sp. Fulvous, the head with two black spots, thorax impunctate with two central (sometimes united) black spots, scutellum black, elytra very sparingly and finely punctured, a transverse subquadrate spot at the base and à medially strongly constricted band below the middle, black, breast and the base of the femora more or less black. Lenght 5 mill. Head impunctate, fulvous, an elongate spot above each eye black, anterior margin of the clypeus semicircularly emarginate, labrum fulvous, antennæ not extending to the base of the thorax, fuscous, the lower three or four Joints fulvous ; thorax about one half broader than long, the sides nearly straight, the basal margin slightly produced at the middle, the surface entirely impunctate, fulvous, with two partly united small black spots, forming a subtriangular mark, in the centre of the disc, scutellum broad, strongly pointed, black, elytra with a few fine punctures arranged in rows near the suture, the rest of the surface nearly impunctate, fulvous, each elytron with a subquadrate, slightly oblique broad spot, placed immediately below the base and not extending to either margin, and a transverse also slightly oblique band, immediately below the middle and consisting of two spots joined together not quite exten- ding to the suture, black, underside and the legs fulvous, the breast and the base of the femora (sometimes) black. À small species, closely allied to C. annamila Lefèv. of which I possess a typical specimen, but in that insect, the thorax has no central black mark, the elytral anterior spot is of more transverse shape and placed lower and the apex has another small black mark at its extremity; the two specimens before me show no important differences. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XII Assemblée mensuelle du 4 décembre 189". PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 2 octobre est approuvé. Le Secrétaire déclare que le retard considérable apporté dans l’apparition du numéro IX des Annales est dû aux difficultés d'exécution des dessins de M, Silvestri, Il est donné communication aux membres présents des candida- tures pour les trois mandats de membre du Conseil d'administration à conférer par l’Assemblée générale. Aucune proposition n'étant parvenue au Conseil, le Président déclare que l’ordre du jour de l’Assemblée générale sera libellé conformément aux statuts. M. Lameere dépose sur le bureau deux exemplaires du tome VI des Mémoires qui vient de paraître. Correspondance. M. de Vrière envoie son portrait pour l’album de la Société. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression du travail annexé à ce numéro. Communications. M. Hippert donne le relevé de quelques Lépi- doptères intéressants ou nouveaux pour la Faune dont il a fait la capture en Belgique en 1897. Pieris Napi Linné, ab. (SJ nigrovenosa de Selys. — Rixensart, 1% juin 1897. C’est la première capture d’un ' en Belgique. La nigrovenosa est synonyme de var. Sabellicæ Steph. Quelques variétés de Colias Edusa Fab. — Celle trouvée à Han- sur-Lesse le 18 août 1892 est à mentionner. Les bandes des quatre ailes sont dépourvues de taches. Polyommatus Virgaureæ Linné. — Éclosion hâtive, Ethe, 24 juin . 1897. . Polyommatus Hippothoë Linné, ab. confluens Gerh. — Ethe, 24 juin 1897. Lycaena Icarus Rott. ©, sans taches rouges en dessous. Se rap- proche de la var. Icadius Grum-Grshimaïlo, de Turkestan, Han- sur-Lesse, 30 juin 1897. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 4 1 9,8. 33 426 Erebia Medusa Fabr.— Rance, 14 juin 1897; Vireilles, près du lac. Pararge Megaera Linné. — Éclosion tardive d’un j. Environs d’Enghien, 15 décembre 1897. Cœnonympha Tiphon Rott. — Var. dépourvue au-dessus d’ocelles sur les quatre ailes. Un seul ocelle en dessous. Cette variété, ou plutôt aberration, se rapproche de l’aberration Laidion Borkh. et pourrait se placer entre celle-ci et la variété Viluiensis Ménét. Ethe, 21 juin 1897. Macroglossa fuciformis Linné. — Vireilles, près du lac, 15 juin 1897. ( Zygaena Achilleæ Esp., var. Bellis Hüb. — Nouvelle espèce pour la Faune belge. Han-sur-Lesse, 29 juin 1897. Naclia Ancilla Linné., — Éclosion hâtive, Yvoir, 5 au 8 juin 1897. Orgyia EÉricæ Germ. — Environs de Bruxelles. Bombyx Trifolii Esp., var. medicaginis Bkh. — Han-sur-Lesse, 18 août 1896. Lasiocampa Quercifolia Linné, var. Ulmifolia. — Vierves, 20 juil let 1897. Saturnia Pavonia Linné. — Bois de Verrewinckel, 10 mai 1897. Drepana Harpagula Esp. ©, Ethe, 21 juin 1897. Notodonta trepida Esp. ©, Rixensart (bois), 1° juin 1897. Lophopteryæ cuculla Esp. — Han-sur-Lesse, 29 juin 1897. Drynobia velitaris Rott. — Han-sur-Lesse, 28 juin 1897. Polia flavicincta Fabr. j, Rochefort, 23 septembre 1897. Dryobota Protea Bkh. — Schiplaken lez-Malines, novembre. Miana (Hadena) Fasciuncula Hew. — Espèce nouvelle pour la Belgique. Mons, 8 juin 1897. Dypterygia (Luperina] scabriuscula Linné (Pinastri Linné). 9, Elewyt, 11 juin 1897. Tapinostola fulva Hüb. — Ixelles, 29 septembre 1897. Calamia lutosa Hüb. — Mons, 11 octobre 1897. Tœniocampa [Orthosia]) Munda Esp. — Anderlecht, 22 mars 1897. Xanthia Citrago Linné. 4, Rochefort, 22 octobre 1897; 9, 27 octobre 1897, Toxocampa Pastinum Treit. — Han-sur-Lesse, 30 juin 1897. Zanclognatha tarsiplumalis Hüb. — Han-sur-Lesse, 30 juin 1897. Herminia tentacularia Linné. — Ethe, 24 juin 1897. Brephos Nothum Hüb. — Ruysbroeck, 22 mars 1897. Thalera fimbrialis Sc. j', Han-sur-Lesse, 28 juin 1897. . Biston hirtarius Clerck. — Très commun en 1897 à Bruxelles. Parc, 21 mars 1897. Boarmia repandata Linné, ab. conversaria Hüb. — Hertogenwald, 26 juillet 1897. Boarmia crepuscularia Hüb. — Boitsfort, 17 mars 1897. Le ui 0 te di ETES PAT SEPT EURE 427 Gnophos furvata Fabr. — Yvoir, 6 juin 1897. Lytria purpuraria Linné, ab. à bandes confluentes : Postel, 17 août 1897. Cidaria ferrugata Clerck, ab. : les taches sont plus prononcées et plus obscures, la tache brune est noire. Uccle-Calevoet, 12 août 1897. Cidaria frustrata Treit. — Han-sur-Lesse, 27 septembre 1897. Cidaria picata Hüb. , Ethe, 23 juin 1897. Gymnoscelis /Eupithecia] Pumilata Hüb. «', Spa, 28 avril 1897. La séance est levée à 9 1/2 heures. CAUSERIES ODONATOLOGIQUES par E. de Selys-Longchamps. N° 10 (4 décembre 1897). SOMMAIRE : 1. La Meurobasis chinensis et ses races locales. 2. L’'Æschna Martini (n. sp.). À LA NEUROBASIS CHINENSIS ET SES RACES. M. Foerster (de Schopfheim), en décrivant cette année dans nos Annales son nouveau sous-genre Matronoides, s’est étendu sur les caractères des Neurobasis et sur les formes qui composent ce grand genre, dont la Matronoides dépend comme sous-genre. Comme cet auteur n’a pas eu sous les yeux la forme luzoniensis Selys, que je n’ai que brièvement signalée, et qu’en citant la forme que j'ai appelée australhs il ajoutait, ce qui est vrai, qu’elle est inédite, je pense qu’il est utile de donner un résumé comparatif très court et très clair des cinq formes ou sous-espèces que je connais, et dont la principale, comme étant la plus anciennement décrite, est la N. chinensis. Ces cinq formes ou races, comme on voudra les appeler, sont localisées géographiquement dans l’Inde méridionale, Ceylan, la Chine, les îles de la Malaisie, les Philippines et celles de la région de la Nouvelle-Guinée. J’indique pour chaque race les localités d’où elles proviennent, statistique qui pourra se compléter avec avan- tage chaque fois que des voyageurs nous en fourniront les moyens. 428 14. Neurobasis chinensis L. (race type). Libellula chinensis L. Agrion chinensis et nobilitata Fab. ({). Calopteryx disparilis Ramb. (©). Neurobasis chinensis Selys, Synops. et Monogr. Calopt. Le départ du secteur nodal a lieu sous le nodus, rarement un peu auparavant. d. Ailes inférieures opaques, d’un vert métallique ou un peu bleuâtre jusqu'aux deux tiers de l’aile; le dernier tiers subitement noirâtre. Les supérieures hyalines. ©. Les quatre ailes hyalines à réticulation roussâtre pâle, les supé- rieures lavées de jaunâtre pâle, les inférieures de brun jaunâtre. Aux quatre ailes un point blanc au nodus et un faux ptérostigma blanc assez oblong placé entre le nodus et l’extrémité. Ces marques blanches sont parfois presque rudimentaires. Patrie : Inde, Thibet, Khazya Hills, Cochinchine, Sumatra, île du Prince-de-Galles. 2. Race florida Hagen-Selys. Neurobasis florida Selys, 2°° add. au Synopsis, n° 17is, 1869. Le départ du secteur nodal à peu près comme chez le type chi- nensis. d. Ailes inférieures opaques vert métallique ou parfois bleuâtres jusqu'aux deux tiers de l'aile, le dernier tiers subitement noirâtre. Ailes supérieures hyalines lavées de jaunâtre. ©. Pas de point nodal ni de faux ptérostigma blanc. Les quatre ailes hyalines, à peine lavées de jaunâtre. Patrie : Ceylan; île du Prince-de-Galles; Sumatra ; Mussori; mont Ophir, Sarawak, Labuan, à Bornéo; Java ; Timor ? 3. Race australis Selys (inédite). Le départ du secteur nodal a lieu un peu avant le nodus. d. Ailes inférieures opaques bleu verdâtre métallique, cette couleur se terminant graduellement par filets longitudinaux au milieu du bout noirâtre de l'aile. ©. Ailes hyalines lavées de roussâtre pâle sans point nodal ni faux ptérostigma blanc. Patrie : Waiïigiou, Aru; Ternate”? 4. Race luzoniensis Selys. Neurobasis Kaupr race luzoniensis Selys, Syn. Calopt. 4% add., 1879. Id. Odonates des Philippines, Ann. Soc. Hist. Nat., Madrid, 1882. Le départ du secteur nodal a lieu un peu avant le nodus. «. Ailes inférieures opaques, d’un bleu foncé brillant jusque Te PORN PP PS PP NE PER ENST PTIT PU RS EE EN NE PIN PET RE PO OR OP Ne RS 6 429 compris les trois premiers tiers de l’aile où il finit subitement; le reste noir. Ailes supérieures hyalines, ©. Ailes hyalines un peu lavées de roussâtre clair au bord anté- rieur, sans point nodal ni faux ptérostigma blanc. Patrie : Luçon (Philippines). 5. Race Kaupi Brauer, Zool. Botan. Gesells. Wien, 1866; Selys, 9ne add. au Syn. des Calopt., n° 17°", 1869. Taille plus forte; ailes plus larges, plus arrondies au bout que chez les autres races. Le départ du secteur nodal a lieu avant le nodus. d. Ailes inférieures opaques, d’un bleu foncé très pur et brillant dans leurs deux premiers tiers; le tiers final noirâtre présentant des reflets du même bleu. Les supérieures hyalines lavées de roux jaunûâtre. ©. Ailes hyalines lavées de roux jaunâtre sans point nodal ni faux ptérostigma blanc. Patrie : Célèbes, à Ménado, etc. Diffère surtout de la race luzontensis par la forme élargie des ailes, leur pointe arrondie, et la grande taille. _Si l'on a sous les yeux la race type de la chinensis du continent asia- tique, à ailes assez étroites, amincies au bout, dont le « a le bout des ailes inférieures vert métallique, et dont la © porte un point nodal et un faux ptérostigma blancs, et que l’on compare ces types à la race Kaupi, de Ceylan, à ailes larges arrondies, les inférieures bleu brillant chez le 4’, et dépourvues de tache nodale et de faux ptérostigma blanc chez la ©, on sera porté à les considérer comme deux espèces distinctes. Mais cette impression s’efface notablement si l’on compare en même temps les trois autres formes qui sont intermédiaires sous bien des rapports. Le point de départ du secteur nodal par rapport au nodus avait paru un caractère important, mais il varie selon la race, et même parfois d’individu à individu. — La couleur brillante des ailes inférieures des J nous montre aussi tous les passages du vert métallique au bleu pur (par exemple chez la race florida). — Le «j de la race australis est notable par la prolongation des reflets vert brillant sur le noir du bout des ailes; mais chez la Kaupi Çj' le bleu pur conserve aussi des reflets sur le noir final. Il reste comme caractère unique propre à la race chinensis le point nodal et Le faux ptérostigma blancs de la © et pour la Kaupi les ailes très larges arrondies au bout, mais sous les autres rapports on trouve tous les intermédiaires chez les races florida, australis et luzionensis. La grande taille, la largeur et la forme des ailes chez la race Kaupi constituent un ensemble particulier ; mais nous en trouvons 430 de tout aussi notables chez les différentes races et variétés de Calopteryx virgo et splendens, et la race luzoniensis imite parfaite- ment la Kaupi sous les autres rapports. | Je crois donc, pour le moment, qu’il est plus prudent de n’admettre comme espèce que la chinensis comprenant cinq races géogra- phiques. M. Foerster, dans sa communication au Wiener Entomologische Zeitung (1897), et dans celle qu'il a faite à notre Société cette année également (t. XLI), a décrit un nouveau sous-genre de Neurobasis sous le nom de Matronoides cyaneipennis des monts Kina-Balu (nord de Bornéo). Il en a rapproché encore mon sous-genre Matrona ‘que j'avais inscrit, en 1853, près du grand genre Calopteryx. Quant au Matronoides, il est bon de faire remarquer qu’il ne diffère guère des Neurobasis que par la coloration noir acier des quatre ailes chez le j, car la femelle est difficile à distinguer de celles des nouvelles races luzoniensis et australis. : Au premier abord, je serais porté à faire comme M. Foerster en plaçant la Matrona parmi les sous-genres de Neurobasis à cause de l’espace basilaire réticulé, et de la retirer de la place que je lui avais faite près des Calopteryx, dont elle ne semble différer que par cet espace réticulé, ayant comme eux le faux ptérostigma de la © placé près du bout des ailes ; tandis que chez la Neurobasis cette tache est à mi-chemin du nodus au sommet. M. Foerster, dans son tableau, a pris comme premier caractère de division dans la légion des Calopteryx l’espace basilaire libre — ou bien réticulé; et comme second, l'existence ou l’absence d'un vrai ptérostigma dans les deux sexes. Le caractère tiré de l’espace basilaire est très commode pour la détermination ; mais dès 1854, dans la Monographie des Caloptéry- gines (page 8), j'ai expliqué qu’il pourrait mener à des rapproche- ments artificiels qui sépareraient des groupes naturels. Dans les Légions des Æschnines, on arriverait au même inconvénient en rapprochant les genres ou sous-genres d’après l’espace basilaire libre ou réticulé. Il n’en est pas de même de l’existence ou de la non-existence d’un vrai ptérostigma d’une seule cellule que M. Foerster admet, mais seulement en seconde ligne. En terminant cette note, je crois à propos de mentionner que, d'accord avec M. Foerster, je pense qu’il n’existe qu’une seule bonne espèce de Matrona : la M. basilaris Selys, et que les trois autres, M. nigrepictus Selys, Kreickeldorffi Karsch et japonica Foerster, sont des races locales ou des variétés de la basilaris. s | 431 I. ÆSCHNA MARTINI SELYS, n. sp. d. Abdomen 51 mill. Aile inférieure 44. Ailes hyalines à réticulation noirâtre; l’extérieur de la costale finement jaunâtre. Ptérostigma allongé, brun jaunâtre, couvrant 3-4 cellules (long. de 4 mill.). Membranule blanche à la base, sa seconde moitié noire. Aux ailes inférieures, qui sont très élargies dans leur première moitié (larges de 14 mill.), le triangle anal est très long, divisé en quatre cellules, savoir : deux basales parallèles longues, une petite médiane arrondie et une terminale longue touchant presque l’angle anal de l'aile. Ce triangle est brun ferru- gineux excepté à sa pointe, de sorte que joignant la partie noirâtre de la membranule, elle constitue avec elle une tache foncée au bord anal. Aux ailes supérieures, il y a 19-20 anténodales et 8-9 postno- dales. Aux inférieures, 13-14 anténodales et 13 postnodales. Le secteur nodal devient fourchu une ou deux cellules avant le ptéro- stigma, quatre rangs de cellules dans l’espace sous la fourche. Triangles discoïdaux allongés de 6 cellules aux supérieures, de 5 aux inférieures et respectivement 5 et 6 nervules sous-médianes. Tête globuleuse (large de 10 mill.), yeux assez longuement con- tigus ; noire en arrière, le reste jaunâtre clair avec un T noir bien marqué sur le front. Thorax robuste, brun olivâtre excepté deux bandes latérales jaune citron, ne touchant pas la poitrine, la 1°° prolongée sur le dos entre les deux ailes et s’y réunissant avec la semblable de l’autre côté. La seconde bande isolée, placée sous l’aile inférieure, Abdomen renflé à la base, un peu étranglé au 3° segment, cylin- drique ensuite, paraissant avoir été jaunâtre ferrugineux, marqué de noir ainsi qu’il suit : un anneau étroit à l’articulation de tous les segments, un indice aux sutures transversales, enfin une nuance obscure aux 8-9°, Le 10° jaunâtre, plat. Appendices anals jaunâtre livide; les supérieurs en feuilles lancéolées à pointe un peu penchée, finement velus, égaux à la _ longueur des deux derniers segments (longs de 5 mill.). L’inférieur subtriangulaire, presque moitié plus court. Oreillettes du 2° segment petites, bidentées. Pieds noirs, assez grêles, à fémurs glabres, 9 inconnue. Patrie : Yokohama (Japon); un unique, coll. René Martin. Je suis heureux d’avoir l’occasion de donner à cette superbe espèce le nom du savant français qui, par ses communications 432 gracieuses, favorise des relations propres à faire marcher la science en avant — résultat que n’obtiennent pas certains collectionneurs ou Musées publics qui, séquestrant en quelque sorte Les types rares qu'ils possèdent, en rendent l’étude impossible aux spécialistes. L’Æ. Martini se distingue de toutes les espèces du genre Æschna que je connais par la tache obscure de la base des ailes inférieures occupant le triangle anal et, par cela même, adossée à la partie noire de la longue membranule. Elle me paraît, par son triangle anal de 4 cellules, devoir se placer près de la Æ. rufescens d'Europe ; seulement, chez cette dernière, le triangle anal est de 5 cellules, parce que sa petite cellule médiane est double, le T noir du front est presque oblitéré et les côtés du thorax n’ont pas ces deux bandes isolées jaunes bien marquées qui ornent la Martini. L’Æ, Martini n’est pas sans présenter quelque analogie avec l’Anaciæschna jaspidea Brauer dan; l’ensemble de sa coloration; mais ses yeux sont moins largement contigus, moins globuleux; le front, au contraire, plus renflé et élevé en avant que chez l’Ana- ciæschna. Voici le croquis de quelques dispositions du triangle anal des ailes inférieures du çj de différentes espèces du genre Æschna proprement dit, que je figure afin de faire bien comprendre ma description de l’Æschna Martini et le parti que l’on peut tirer de ce caractère combiné avec la membranule qui lui est contiguë pour sectionner le genre en petits groupes. t Ra. Ro? R3 3 Kg-# Fig. 1. Æschna Martini Selys. — Triangle anal de quatre cellules, »n 2, Æ,. rufescens Vander L. — Triangle anal de cinq cellules. » 3. Æ.cyanea Mull., mixta Latr., etc. — Triangle anal de trois cellules, » 4, Æ, juncea L.., grandis L., etc. — Triangle anal de deux cellules. LÉGENDE a. Angle anal des ailes inférieures des cÿ. m. Membranule. ttt. Triangle anal. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XIII Assemblée générale du 26 décembre 189'7. PRÉSIDENCE DE M. KERREMANS. Présents : MM. Becker, Clavareau, de Crombrugghe, Fologne, Fontaine, Jacobs, Ledrou, Oor, Paternotte, Rousseau, Seeldrayers, Severin, Tosquinet, Van Biervliet, Weyers et Lameere, secrétaire. M. de Selys-Longchamps a fait excuser son absence. La séance est ouverte à 3 heures. Le procès-verbal de l'Assemblée générale du 26 décembre 1896 est approuvé. Le Président prend la parole et s’exprime comme suit : MESSIEURS, Les déprédations commises par les animaux nuisibles aux végé- taux ont, de tout temps, éveillé la bienveillante attention des législa- teurs, mais souvent, faute de moyens d'investigation, les mesures prises dans l'intérêt de la production agricole ou de la conservation sylvicole n'ont donné que des résultats partiels et insuffisants. Déjà pour les animaux supérieurs, l'utilité de la protection ou de l'élimination des espèces, suivant qu’elles sont utiles ou nuisibles, est difficile à établir : on en trouve la preuve dans un fait assez récent dont les États-Unis ont été le théâtre. Le moineau franc n'existait pas dans l’Amérique du Nord et on résolut de l’y accli- mater; on y réussit si bien que bientôt il devint trop abondant et il eut aussitôt autant de détracteurs que de partisans. Les premiers l’emportèrent et le firent proscrire, tandis qu’à l’heure actuelle on se demande s’il faut le conserver ou le détruire. En réalité, le moineau possède un régime mixte; insectivore et très utile dans son jeune âge, il devient granivore et partant nuisible à l’état adulte. Si le doute existe encore pour un animal aussi commun et aussi connu que le moineau, combien ne doit-il pas exister davantage pour cette immense légion d'animaux inférieurs, insectes de tous les ordres, qui font subir à l’agriculteur et au sylviculteur, en Europe seulement, des pertes pouvant se chiffrer annuellement par une centaine de millions de francs. Il n’est pas nécessaire de s'étendre sur les dégâts commis par les Hannetons, les Charançons, les Scolytes, le Doryphora, le Phyl- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLI, 15 11 98. 34 434 loxera, les Pucerons et les chenilles de toutes espèces; tous les traités d’'Entomologie signalent le mal, sans avoir pu en indiquer le remède, sauf pour quelques cas définis. Ces traités et quelques ouvrages spéciaux sur la matière sont malheureusement peu répandus et encore moins consultés par les intéressés. Des mesures, très louables par l'intention, mais souvent peu efficaces, ont été prises, les unes relativement récentes, comme la loi protégeant les oiseaux insectivores, les autres très anciennes, comme la loi sur l’échenillage. Telle qu’elle a été édictée, cette dernière ne répond que très imparfaitement au but que l’on s’est proposé. ‘Elle ne peut exercer d'action que sur les chenilles de quelques espèces de Lépidoptères qui construisent leur nid en agglomérant des feuilles sèches; celles-ci restent fixées aux branches après la chutte des feuilles, comme le montrent les nids du Liparis cul brun (Liparis chry- sorrhœæa). La loi a donc été fort sage en ordonnant l’échenillage avant le 20 février, quand les arbres sont dépourvus de feuillage ; on peut alors apercevoir à l’extrémité des rameaux les paquets de feuilles sèches qui dissimulent les bourses où sont endormies les familles nombreuses de Liparis; mais, par contre, la loi reste muette à l’égard de la destruction des chenilles qui, en grande majorité, n’ont pas d’instinct social et vivent isolément : elles pullulent au printemps et pendant l'été. Tout en reconnaissant donc la sagesse de la loi du 26 ventôse an IV, qui paraît avoir été inspirée par un arrêt du Parlement de Paris du 4 février 1732, il est permis de lui reprocher de n’avoir pas été modifiée depuis et de ne pas être au niveau de nos connaissances actuelles. L’Entomologie, à peine adolescente de nos jours, était alors dans les langes et les savants de cette époque émettaient, avec le plus grand sérieux, des opinions qui feraient sourire aujourd’hui un de nos écoliers. La recherche des moyens pratiques de nature à combattre ou à atténuer les dégâts commis par les insectes nuisibles ne peut être entreprise que par un entomologiste ayant fait de cette science une étude spéciale. On en eut la preuve lors de l'apparition du Phylloxera et du Dory- phora en Europe. Si l’on avait prié un spécialiste compétent de faire la rédaction des circulaires lancées à cette époque, on aurait évité de singulières méprises dans les pays où ces deux fléaux se sont propagés. L’accroissement successif des moyens de transport a favorisé la plupart des invasions d’insectes nuisibles. L’immonde Bête de four (Periplaneta orientalis L.) nous vient de l’Inde; le prétendu Dory- phora, qui n’est autre que le Leptinotarsa decemlineala, futimporté du Colorado; le Phylloxera nous vint également de l'Amérique du Nord. 435 Par contre, les Européens ont introduit dans d’autres régions des espèces nuisibles, promptement acclimatées dans leur nouvelle patrie. C’est l’observation, basée sur l’étude des mœurs des insectes, de leurs métamorphoses, de leur vie larvaire surtout, qui seule peut donner le moyen de combattre efficacement les dommages qu’ils causent, et celte étude est si diverse, si complexe, si multiple dans ses détails, qu’elle ne peut être entreprise que par un spécialiste. A moins de se lancer, sitôt leur diplôme acquis, dans des recherches d’entomologie appliquée et de devenir par ce fait même le spécialiste demandé, un docteur en sciences naturelles, un ingénieur agricole ou un agent forestier ne pourront jamais connaître des insectes que les généralités entrant dans le cadre de leurs études. La remarquable organisation de la Division de l’Entomologie au Département de l'Agriculture des États-Unis, sur laquelle nous aurons l’occasion de revenir plus loin, nous permet de citer quelques exemples des services rendus par les entomologistes officiels, non seulement en Amérique, mais à l'étranger. Il y a une huitaine d’années, toutes les plantations des îles Sand- wich ou Hawaï étaient attaquées par un Coccide du genre /caria (Hémiptère). Cet insecte avait exercé ses ravages en Californie ; Riley, qui peut être considéré comme le Darwin de l’Entomologie économique et qui est à cette science ce que Pasteur fut à la Bactérologie, qui organisa les services expérimentaux des États-Unis avec une largeur de vues toute américaine et qui fixa l’ère nouvelle d’une science expérimentale à laquelle il laissera son nom, Riley envoya Alb. Kôübele, son élève, en Australie, pays d’origine du Coccide, afin d'étudier sur place ses ravages et rechercher les parasites ou les ennemis qu’il pourrait avoir; il constata qu’une Coccinelle (Vadalia cardinalis Muls.) s’attaquait aux Jcaria. La Coccinelle fut acclimatée en Californie et purgea, en peu de temps, les plantations attaquées. C’est alors que des îles Sandwich on s’adressa à Riley, qui envoya Kôbele combattre le fléau; en 1890, on expédia les premières Cocci- nelles australiennes, et en très peu de temps, les îles Hawaï furent purgées comme la Californie. Cette réussite engagea le Gouvernement hawaïen à demander à Kôbele d'étudier les insectes s’attaquant aux plantations de sucre et de café, dont la récolte était compromise ; l’entomologiste américain fit introduire dans les îles Sandwich la Coccinella repanda Thunb., originaire de l’extrême Orient (Ceylan, Chineet Australie), qui, en six mois de temps, nettoya non seulement de la vermine que les épui- sait toutes les plantations de sucre et de café, mais encore la majeure partie des citronniers et des orangers, contaminés et condamnés à 436 l’abatage. Une troisième Coccinelle /Cryptolaemus Montrouzieri), introduite en 1896, permit de détruire les espèces du genre Pulvi- naria (Coccide) qui s'étaient prodigieusement développées. Ce qui paraissait paradoxal il y a quelques années prouve aujour- d’hui qu’il y a lieu d'étendre l’introduction des parasites des insectes nuisibles; mais on peut ajouter qu’il en est des destructeurs comme des propagateurs, qui sont endémiques ou épidémiques suivant leurs facultés d’acclimatement; certaines espèces ne subsistent que pendant une courte série de générations, d’autres s’établissent définitivement à demeure; mais il importe surtout de n’introduire que des individus absolument sains, car une larve ichneumonée pourrait amener, dans les régions nouvelles, un ennemi venant combattre les effets bienfaisants du destructeur. Par contre, une chenille nuisible peut être combattue par l'introduction d’un Ichneumon, et cette dernière mesure fut étendue à toute une série de Lépidoptères. On pourrait objecter toutefois que ces réussites ont porté sur un groupe d'îles peu étendues, que les résultats acquis doivent être moins importants sur des régions continentales, et que si l’on est parvenu à détruire complètement le Loup dans les îles Britanniques, il ne reste pas moins un animal dangereux pour les régions conti- nentales où il subsiste, mais cette objection ne peut être une raison suffisante pour ne pas essayer, par tous les moyens, d’enrayer des fléaux se traduisant par des pertes incalculables. Dans notre pays si essentiellement agricole, n’arrive-t-il pas annuellement que l’on signale l’apparition d’une maladie attaquant une plante ou un arbre”? Les dégâts occasionnés par cette maladie sont longuement énumérés dans les journaux ou dans des recueils spéciaux, mais sans l’indication du remède, faute de moyens efficaces d'investigation. | Déjà l’édilité bruxelloise s’est émue devant la nécessité d’abattre les plus beaux ormes du Parc et de nos boulevards; notre collègue, M. Severin, nous signalait récemment, dans l’Hertogenwald, l’apparition d’un Scolyte nouveau pour notre faune (Dendroctonus micans) ; il vient de publier, dans le Catalogue détaillé et illustré du Pavillon des Eaux et Forêts à l'Exposition internationale de Bruæelles- Tervueren, une notice trèsintéressante sur les insectes qui s’attaquent communément à nos forêts, signalant les principaux remèdes préco- nisés jusqu'ici; mais il ne suffit pas de signaler le mal, il faut, avant tout, s'organiser contre lui et chercher à utiliser ce que les autres pays ont cru pouvoir tenter pour lutter contre les insaisissables ennemis de l’agriculture, de la sylviculture et de l’horticulture. ÉTATS-UNIS. — C’est à l'ÉTAT DE MASSACHUSETTS que revient l’idée première de l'établissement du poste d’entomologiste officiel. 437 Le D° Harris est le premier Américain qui reçut une récompense publique pour ses travaux, comme il fut le premier entomologiste économique de cette région ; les premiers fascicules sur la matière parurent en 1841; de 1852 à 1870, Harris étant mort, on ne fit que peu de chose, lorsque, pendant le cours de cette dernière année, Packard succéda à son prédécesseur et publia régulièrement ses rapports annuels lors de la fondation d’une station expérimentale d'agriculture. Les opuscules ayant trait à l’Entomologie appliquée étaient répandus gratuitement et distribués à qui en faisait la demande ; le plus intéressant d’entre eux, et celui qui eut le plus de succès, fut une publication spéciale aux insectes nuisibles dans les habitations. Le Gouvernement ayant reconnu les avantages résultant de l’établissement de cette station expérimentale mit parfois, à la disposition de cette dernière, des sommes très importantes pour étudier et combattre les invasions de certaines espèces nuisibles, et c’est ainsi que l’invasion d’un Lépidoptère nécessita une dépense de 925,000 dollars. Si l’idée première de l'établissement d’un entomologiste officiel revient à l’État de Massachusetts, c’est à L'ÉTAT DE NEW-YoRK que revient l’exécution de cette idée. Le premier entomologiste officiel fut le D' Asa Fitch, en 1853, aux appointements de 1,000 dollars. Il était chargé de l’étude des insectes s’attaquant aux arbres fruitiers et aux plantes utiles, de les examiner au point de vue de leurs instincts, de leurs habitudes, des dégâts qu’ils causent, de leurs époques d'apparition et de la durée de celle-ci; il devait préparer et classer les échantillons et les matériaux recueillis et faire un rapport annuel sur toutes ces matières ; il devait commencer la publication d’une série de traités sur les insectes nuisibles, tout en faisant des collections pour le Musée de l’État, Ces rapports furent publiés dans les Transactions de la Société d'agriculture de l'État de 1854 à 1872; en 1873, l'État fit réimprimer et compléter tous ces travaux qui furent en partie délaissés jusqu’en 1881. Mais à partir de cette année, le D' Lintner fut nommé entomologist : officiel au traitement de 2,000 dollars, avec mission de continuer les études de son prédécesseur. Il publia une série de rapports annuels qui peuvent être considérés comme des modèles du genre ; la description de chaque insecte renseigne tout ce qu’on en connaît et de nombreuses figures, faites d’après nature, facilitent la compréhension du texte. Une station expérimentale d’agriculture fut établie en 1879 par l’Université de Cornell qui publia une série de notes sur l’Entomo- logie économique ; les professeurs Comstock et Slingerland, entre autres, firent paraître des notices intéressantes avec des illustrations très soignées et très exactes. 438 Simultanément à la nomination du D" Fitch dans l’État de New- York, le GOUVERNEMENT créa, en 1854, un Service d’Entomologie économique dépendant du Département de l’Agriculture. Jusqu’en 1878, on ne vit paraitre que quelques brochures intéressantes, mais peu nombreuses. Mais en cette année, surgit une ère nouvelle, due au talent organisateur du professeur C.-V. Riley. Relativement jeune lorsqu'il fut nommé directeur du Service d’Entomologie, d’une noto- riété incontestable dans cette branche des sciences naturelles, Riley établit le type de ce que doit être une station expérimentale modèle ; il n’est pas possible de trouver matière à la critique et son organisa- tion prévoyait tout. De même l’Znsect Life est le modèle des publica- tions sur la matière, et l’on peut prétendre avec raison que l’organi- sation de Riley dépasse tout ce qui a été essayé avant lui. Malgré les dépenses nécessitées pour l'installation des services organisés par Riley, le Gouvernement dépensa des sommes impor- tantes pour combattre différents fléaux, et dut instituer plusieurs Commissions, notamment pour étudier des invasions de Criquets dans l’Est et dans l’Ouest. Dans le Missouri et l’ILLINOIS, des stations expérimentales d’État furent également instituées. En 1894, le nombre des stations dépendant du Service de l’Ento- mologie au Département de l’Agriculture est de 57, répandues dans 42 Etats avec un personnel de 77 agents de toute nature, entomolo- gistes, agriculteurs et sylviculteurs, ayant produit à cette époque 311 publications, bulletins, brochures et périodiques, dont certains, répandus à plus de 12,000 exemplaires, ce qui donna une extension considérable à l’instruction des agriculteurs. CANADA. — En 1869, la Société entomologique recevait un subside de 400 dollars en rémunération des consultations qu’elle pouvait être amenée à donner sur les insectes nuisibles, de la publi- cation de notes sur ce sujet et de l’entretien des collections. Ce fut l’origine des publications annuelles qui durèrent jusqu’en 1884, année durant laquelle le Département de l’Agriculture décida la nomination d’un entomologiste officiel, qui fut le D' Fletcher. Il établit une station qui ne le cédait en rien aux stations améri- caines et qui rend des services signalés aux agriculteurs. EUROPE. — On peut prétendre, en général, que l’Europe est loin d’avoir fait autant que les États-Unis au point de vue économique. Il convient toutefois de reconnaître que le morcellement des pro- priétés ne permet pas aussi facilement l’extension des fléaux telle qu’elle se présente en Amérique, en Afrique et en Asie. Les appa- ritions d’insectes nuisibles se localisent forcément dans des champs relativement peu étendus et les grandes invasions, comme celles du # Pa 439 Phylloxera par exemple, viennent appuyer cette asserlion, puisque la France et l’Europe centrale peuvent, dans une certaine mesure, être considérées comme un seul vaste vignoble interrompu par des parcelles, plus ou moins étendues, de cultures variées. Mais les fléaux, tout localisés qu'ils soient, n’occasionnent pas moins de pertes, et l’on peut s’en convaincre par les dépenses occa- sionnées pour l’établissement des nombreuses commissions spéciales, instituées dans la plupart des États de l’Europe, afin d'étudier et combattre les insectes nuisibles. GRANDE-BRETAGNE. — L’Angleterre n’a pas encore établi de Commission spéciale, ni d’entomologiste officiel; un certain nombre de spécialistes, depuis 1885, ont été chargés de publier certains traités sur les insectes nuisibles de la Grande-Bretagne ; parmi ceux-ci, les travaux de Miss Ormerod sont particulièrement remarqués par des recherches officieuses d Entomologie appliquée. Miss Ormerod a publié 17 rapports annuels sur les insectes nuisibles. D'autre part, les études d’'Entomologie appliquée font l’objet de cours spéciaux donnés aux Universités de Cambridge et d'Oxford, entre autres, par des professeurs de la plus haute compétence. En IRLANDE, M. Carpenter a été nommé, en 1890, entomologiste consultant de la Royal Dublin Society; il publie des rapports annuels très intéressants et très appréciés. ALLEMAGNE. — A l’exception du Département de Sylviculture, aucun service officiel n’a encore été institué, mais les premiers travaux sur les insectes nuisibles à l’agriculture et aux forêls y ont vu le jour. L'œuvre classique de Ratzeburg a donné l’impulsion à toute une série de travaux sur la matière, et très grand est le nombre des entomologistes allemands qui ont étudié les mœurs et la physio- logie des insectes. La dernière édition de Ratzeburg, remaniée et complétée, constitue un monument d’une valeur incontestée et est l’œuvre la plus complète et la plus considérable qui ait paru sur les insectes nuisibles aux forêts. L'organisation américaine a été étudiée sur place par des Alle- mands chargés de cette mission et a donné lieu à un certain nombre de rapports appréciés, mais jusqu'ici, les conclusions de ces rapports n’ont pas abouti. AUTRICHE-HONGRIE. — L’Autriche-Hongrie, au point de vue officiel, a fait peu de chose et ressemble, sous ce rapport, à l’Alle- magne. Mais, comme cette dernière où l’éducation entomologique est très avancée et où les travaux sur les insectes sont si abondants, elle n’a pas encore senti la nécessité de l’établissement d’un service officiel. Dès 1824 parurent les premiers travaux sur l’'Entomologie 440 appliquée et ceux-ci, auxquels collaborèrent les savants les plus autorisés, ne discontinuèrent pas de s’accroître annuellement. Il existe toutefois, comme en Allemagne, un service entomologique dépendant du Département des Forêts. ITALIE, — De tous les pays de l’Europe, c’est peut-être l'Italie qui à fait le plus pour encourager l’Entomologie économique. En 1875 déjà, une Station royale d'Entomologie agricole est établie à Florence, sous la direction de Targioni-Tozzetti. Cet excellent ento- mologiste donna un développement considérable à la station qu’il dirigeait, enrichit la bibliothèque, publia un grand nombre de rapports malheureusement peu connus, alors, notamment, que les études sur les Coccides, publiées par cet auteur, sont considérées comme les plus complètes et les plus savantes que l’on connaisse. Le Ministère de l’Agriculture de Rome fit publier, en 1887, un travail excessivement important sur l’Entomologie économique. FRANCE. — La France a fait beaucoup pour l’avancement des études entomologiques et a donné une grande part de ses études à l’'Entomologie économique. L'agriculture prédominant dans ce pays comme en Allemagne, ce que nous avons dit de l’une peut se rapporter à l’autre. Le nombre de publications populaires qui ont vu le jour depuis 1840 est considérable et on y remarque surtout les travaux sur les Criquets et le Phylloxera. Des laboratoires de pathologie végétale ont été créés dans certains départements et s'occupent très activement d’Entomologie appliquée; de plus, des Commissions permanentes ont été instituées pour l’étude du Phyl- loxera et des Criquets. s On sait que la viticulture a été compromise et pour ainsi dire anéantie par le premier fléau; le second exerce annuellement d’incalculables ravages en Algérie. ESPAGNE. — A l’exception de quelques commissions instituées pour étudier et combattre le Phylloxera, rien n’a encore été tenté en Espagne au point de vue de l’Entomologie économique. PAYS-BAS. — Depuis 1894, M. Ritsema-Bos reçoit une subven- tion officielle pour continuer la publication de ses intéressants tra- vaux entomologiques. Lors du Congrès de l’agriculture tenu à Vienne en 1890 et en résolution de l’une des décisions de ce Congrès, la Hollande institua une Commission spéciale en vue de l’organisa- tion d’une Commission internationale phytopathologique. SUÉDE et NORVÈGE, — En Suède, dès 1880, le Roi payait sur sa cassette particulière un entomologiste désigné pour étudier spécia- lement les insectes nuisibles. À partir de 1890, le poste d’entomolo- 24 “ ru ER Borne + v de nn | le La , RAT PSE PRET PONT, EPP AE RE RC TE 441 giste officiel fut régulièrement introduit au budget. Le D' Holmgren, chargé de cours à l’Université, d’une notoriété reconnue dans l'étude des Hyménoptères, traduisit en suédois l’ouvrage très connu de Ratzeburg, dont il a été parlé précédemment, et publia plusieurs notices dans les bulletins du Bureau de l'Agriculture. Après sa mort, M. Swen Lampa fut nommé entomologiste économique et imprima à ce service une direction entièrement personnelle; il publia de nombreuses notices économiques. Certaines difficultés ont fait disparaître momentanément le service d’entomologie appliquée, dont la réinstallation s'impose par suite des déprédations constatées et des pertes qu’elles occasionnent. La Société entomologique et le Bureau de l’Agriculture sont à la tête de ce mouvement et ont élaboré un programme relatant les dangers courus actuellement par l’agriculture ; le projet d'installation à l'étude demande 15,000 francs pour l'érection d’un bâtiment, 4,500 francs pour l’outillage, 6,500 francs d’émoluments et 2,400 fr. pour les dépenses courantes. En Suède, Schôüyen, qui avait publié de nombreuses notes sur l’'Entomologie économique et dont les travaux sur les insectes nuisibles furent très appréciés, fut nommé, en 1891, entomologiste officiel. IL est actuellement à la tête d’un service parfaitement orga- nisé et il a pour mission d'étudier les relations des insectes et des champignons avec l’agriculture, l’horticulture et la sylviculture; il publie un rapport annuel et de nombreux opuscules ; aussi a-t-il dû abandonner le professorat pour se consacrer entièrement à ses fonctions. RUSSIE. — Bien que l’Entomologie économique n’ait pas encore reçu de sanction gouvernementale, dès 1879, des travaux subsidiés et publiés par l’État étaient répandus sur une large échelle dans toute la Russie. Les divers gouvernements provinciaux, de leur initiative privée, et les sociétés scientifiques encourageaient l’exten- sion des études pratiques par des conférences et des publications; ces dernières, aussi intéressantes que celles des États-Unis, pour- raient être utilement consultées, dans bien des cas, en Europe occi- dentale, et nous devons regretter pour nous qu’elles soient publiées dans la langue russe, très peu répandue dans nos régions. À partir de 1878, les autorités d’Odessa avaient créé une station particulière à laquelle fut attaché définitivement un entomologiste en 1887; cette station examine sur place tous les faits qui lui sont soumis. Le Gouvernement, dans certains cas spéciaux, a appelé des spé- cialistes et des savants qu’il a chargés de missions spéciales et a mis à l'étude un projet d’organisation d’un service d’Entomologie appliquée à l’agriculture, calqué sur celui des États-Unis. 442 L'ensemble des documents répandus à des milliers d'exemplaires constitue une somme considérable de recherches et de résultats acquis, et la traduction des travaux russes serait pour nous un guide précieux et un enseignement utile sur lesquels il y a lieu d’attirer spécialement l'attention des nations pour lesquelles la langue slave est inconnue. La Finlande fait actuellement des efforts pour obtenir une station indépendante ; la Diète finlandaise vient d’accepter les propositions qui lui ont été soumises et bientôt un service sera installé avec une direction spéciale et une organisation en rapport avec les exigences de l’agriculture. En dehors de l’impulsion gouvernementale et officielle, l'initiative privée paraît avoir plus fait, en Russie, que dans tous les autres pays de l’Europe. AMÉRIQUE DU SUD. — Le D' Burmeister a fait des efforts consi- dérables et a publié des appels incessants sans qu’une organisation spéciale ait été tentée pour combattre certains fléaux, notamment les invasions de Criquets, si fréquentes dans l’Amérique du Sud. Mais c’est aussi la région du globe où les études entomologiques sont le plus négligées. Alors qu'aux États-Unis, en Europe, en Australie même, le nombre des entomologistes est considérable et s’accroît de jour en jour, dans l’Amérique du Sud ils sont en nombre excessivement restreint et l’on pourrait à peine citer cinq ou six noms marquants. De même, l'Entomologie appliquée compte peu d’adeptes. BRÉSIL. — Dès 1870, l’empereur Dom Pedro était disposé à subsidier les publications concernant les insectes nuisibles, mais rares ont été ceux qui ont répondu à son appel. L'état actuel du gouvernement n’a pas encore permis de donner une impulsion officielle à l’idée impériale. CHILI. — Le Gouvernement chilien obtint, en 1891, du Congrès national le vote d’un crédit de 1,000,000 de francs pour combattre les invasions de Criquets. Depuis, M. E.-C. Reed a été nommé ento- mologiste officiel; il rédige un rapport annuel. INDE. -- Les colonies anglaises ont donné une impulsion hors de pair à l’Entomologie économique et l'honneur en revient à M. E.-C. Cotes, qui est dans l’Inde anglaise ce que Riley fut aux États-Unis, le créateur et l'organisateur d’un service modèle. Chargé de la conservation des collections entomologiques du Musée de Calcutta, il publia toute une série de rapports sur les insectes nui- sibles avant d’être chargé officiellement, en 1888, de la direction du service entomologique. À cette époque, il commença à donner une 443 série de conférences pratiques à la suite desquelles il reçut, des divers États et des Gouvernements provinciaux, une immense quan- tité de matériaux d'étude. Aidé de six assistants, il publia le résultat de ses recherches et c’est par centaines que l’on compte le nombre de notes, de remarques et d’études partielles qu’il eut l’occasion de faire paraître dans les Zndian Museum Notes, que le Gouvernement a toujours largement subsidiées. Ces notes constituent, comme l’Insect Life en Amérique, un ensemble de documents précieux que l’on consulte avec intérêt et surtout avec le plus grand fruit. AFRIQUE AUSTRALE. — Avant 1889, les études d’'Entomologie économique étaient le résultat des recherches d'amateurs. A cette époque et jusqu’en 1893, M. Péringuey, sous-directeur du Musée d'Histoire naturelle de Capetown, fut subventionné par le Gouverne- ment pour entreprendre des études spéciales sur certaines invasions. Depuis, M. Mac Owan a été nommé entomologiste consultant, tout en restant directeur du Jardin botanique. AUSTRALIE. — Depuis vingt ans environ, les divers États austra- liens ont fait publier des notes sur les insectes nuisibles, parfois subventionnées par les Gouvernements. Un certain nombre d’ento- mologistes officiels ont, depuis quelques années, publié des travaux et donné des conférences; souvent ils ont été consultés par les intéressés. Les INDES OCCIDENTALES et les ILES HA WAT ont eu recours à l’admirable organisation des États-Unis, qui les ont aidées de leurs conseils ou leur ont envoyé des spécialistes qui ont fait des études sur place, souvent couronnées de succès. En résumé, c’est aux États-Unis qu’on a le mieux compris les services que peuvent rendre les institutions d’Entomologie écono- mique et c’est là que leur organisation a acquis le plus de développe- ment. Les dépenses officielles s'élèvent annuellement à plus de cent mille dollars, auxquels il faut ajouter les sommes considérables nécessitées pour l’impression et la distribution des publications et des subsides, plus considérables encore, alloués aux stations expérimen- tales. Les sommes totales de ce budget dépassent ce que le reste du globe dépense dans le même but et les services rendus sont incalcu- lables et compensent largement les dépenses. Mais si les autres États n’ont pas su se mettre à la hauteur des _ États-Unis dans l’organisation de la lutte contre les ennemis de l’agriculture, tous ont tenté de lutter, tous ont compris qu’il est temps de se mettre en mesure de combattre, tous sentent la nécessité 444 d’une organisation défensive. Il n’est pas un gouvernement qui n'ait institué au moins une Commission nécessitée par l’apparition soudaine d’un insecte dont la multiplication rapide compromettait certaines récoltes ; pas un qui n’ait éprouvé le besoin de s’adresser à une institution, à une société ou à un savant pour se renseigner sur le mode d'existence, les mœurs et les ennemis présumés d’un insecte nuisible. Voyons maintenant ce qu’on à fait jusqu'ici en Belgique et ce qu’on pourrait y faire. L'initiative privée n’a produit qu'un seul ouvrage ayant trait au sujet qui nous occupe, c’est le Traité d'Entomologie horticole, agri- cole et forestière, de M. À. Dubois, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle; ce manuel est bien conçu, mais ne traite que les grandes lignes et est de 1864. Le Bulletin de l'Agriculture, publié par le Ministère de l’Agricul- ture et des Travaux publics, contient, depuis 1890, des articles intéressants de MM. C. Bamps, Puls et H. Poskin. Le dernier de ces auteurs donne des cours d’Entomologie économique à l’Institut agricole de Gembloux, où il a monté un laboratoire expérimental. Cela ne constitue néanmoins que des tentatives, louables par l’inten- tion, mais insuffisantes en présence de l’extension considérable qu’a prise une étude qui est devenue actuellement une science spéciale à établir sur des données entièrement nouvelles, avec des éléments bien préparés pour la lutte. Le Musée royal d'Histoire naturelle, la Société entomologique et certains professeurs de l’enseignement supérieur pourraient, dans une certaine mesure, renseigner le Ministère de l'Agriculture sur les mesures à prendre contre les animaux nuisibles. Mais l’organisation du Musée royal d'Histoire naturelle, telle qu’elle est établie, ne comprend, pour l’innombrable série des Arti- culés, c’est-à-dire non seulement les Insectes, mais encore les Crustacés, les Myriopodes et les Arachnides, qu’un seul chef de service, assisté d’un préparateur. Un entomologiste est donc chargé du classement, de l'augmentation et de la conservation des collec- tions confiées à ses soins. Cette tâche lui suffit; il serait difficile de lui en imposer une nouvelle; tout au plus pourrait-il donner le nom de l’insecte qu'on lui signale et indiquer sommairement les remarques bibliographiques qui le concernent. La Société entomologique, subsidiée par le Ministère de l’In- térieur et de l’Instruction publique, pourrait se livrer à des recherches d’Entomologie économique. Mais les membres qui en font partie sont des savants où des amateurs qui s'occupent d’une branche spéciale de l’Entomologie suivant leurs préférences ou suivant la direction momentanée qu’ils impriment à leurs recherches y CT" 445 et à leurs études; plusieurs d’entre eux se sont confinés dans une spécialité dont ils font leur étude favorite. Les membres régnicoles militants sont, du reste, en nombre très limité; la plupart d’entre eux ne font de leurs études qu’un délassement à leurs occupations journalières et il ne pourrait entrer dans la pensée du Gouverne- ment d'imposer à des particuliers des études spéciales exigeant de longues recherches, des expériences multiples et même des voyages fréquents. Quant aux professeurs qui seraient tentés de se livrer à des recherches d’Entomologie économique, ils auraient bientôt fait d'abandonner le professorat, par l’obligation où ils se trouveraient de négliger la préparation de leurs cours pour s’adonner entière- ment à leur nouvelle étude. On pourrait objecter également que l'institution de commissions spéciales aurait son utilité. Le plus grand défaut des commissions est de comprendre dans leur sein des éléments très souvent étrangers au but que l’on veut atteindre; elles se réunissent à des époques déterminées, procèdent avec une sage lenteur et trouvent quelquefois le remède lorsque le mal, pour une cause quelconque, a disparu. L'organisation d’un service spécial, analogue à celui qui existe aux États-Unis, s'impose, mais dans des proportions plus modestes, sous la direction d’un spécialiste auquel, par la suite, seraient adjoints un ou plusieurs aides, appelés à lui succéder. Le service de ce fonctionnaire serait multiple, à la fois théorique et pratique; il aurait, pour le seconder, les ingénieurs agricoles et les agents forestiers, qui lui signaleraient les endroits où un insecte exerce ses ravages. Son service théorique comprendrait l’étude, l’annotation et la traduction de tous les documents actuellement existants sur la matière; l'examen, l’expérimentation et la critique des remèdes préconisés dans certains pays ; la recherche de palliatifs nouveaux. Une publication, conçue d’après l’Insect Life, le remarquable bulletin mensuel du Département de l'Agriculture des États-Unis, dans lequel ont été puisés les renseignements statistiques de la présente notice, ou d’après les Notes from the Indian Museum, de Calcutta, que rédigent les entomologistes du Musée de cette ville, viendrait en aide aux professeurs agronomes, aux ingénieurs agricoles ou aux agents forestiers, à tous ceux qui ont à surveiller les intérêts de nos agriculteurs. Dans le domaine pratique, l’entomologiste d’État aurait à se rendre immédiatement à l’endroit où un insecte nuisible est signalé. Il en déterminerait l’espèce, étudierait sur place son développement, ses mœurs, les dégâts qu’elle cause; rechercherait les ennemis 446 qu'elle pourrait avoir et se livrerait sur ceux-ci aux mêmes recherches; il en emporterait des spécimens vivants dans son laboratoire et s’y adonnerait à l’élève des insectes nuisibles et utiles. Tel qu'il est exposé dans ses grandes lignes, ce programme suffirait à l’activité de celui qui en serait chargé. L'administration serait augmentée d’un rouage utile, pouvant rendre d'incalculables services à l’agriculture et aux branches qui s’y rattachent; la dépense à résulter de ce chef compenserait largement les pertes que font subir annuellement à l’agriculteur, à l'horticulteur et au sylvi- culteur leurs innombrables et insaisissables ennemis. Il me reste maintenant, Messieurs, à vous résumer la situation de notre Société à l’heure actuelle et à vous présenter le résultat de nos travaux pendant l’année écoulée. Au 1* janvier 1897, la Société comptait 12 membres honoraires, 153 membres effectifs, 7 correspondants et 5 membres associés. Parmi les membres effectifs, 85 sont étrangers et 68 régnicoles. Nous avons à déplorer la perte de MM. Roelofs, Van Tricht, Van Nerom et Rogenhoffer, décédés tous quatre dans le courant de l’année ; le premier était un des fondateurs de la Société, et le dernier était membre correspondant. 2 membres ont été rayés d'office et 9 ont donné leur démission. Par contre, 2 membres associés sont devenus effectifs et 9 nou- veaux membres ont été admis. Nous nous trouvons donc en perte quant au nombre des membres relativement à l’année précédente et il y aurait lieu, pour chacun de nous, de chercher à recruter de nouveaux adhérents. Pendant le cours des séances mensuelles, des notices et des travaux importants ont été présentés et soumis à vos suffrages. Ils ont été publiés dans nos Annales et vous avez décidé en outre l'impression d’un volume de Mémoires. Comme les années précé- dentes, notre activité scientifique s’est affirmée sans faire tort à notre situation financière et nous avons à remercier notre trésorier, M. Fologne, de tous les soins qu’il apporte, depuis de longues années, à la gestion de notre avoir. Je termine, Messieurs, en rendant hommage à l’assiduité de notre président d'honneur, le vénérable M. de Selys-Longchamps, qui est resté le membre le plus actif de nos réunions mensuelles. (Applau- dissements.) — M. Ledrou donne lecture du rapport de la Commission de sur- veillance des collections : < MESSIEURS, Votre Commission de vérification des collections, réduite à deux membres par suite de la mort de notre regretté collègue M. Van .Æ A, LA 447 Nerom, a procédé à la visite des collections confiées aux soins du Musée royal d'Histoire naturelle. Comme les années précédentes, elle a constaté que l’état de conservation ne laissait rien à désirer. Copie de ce rapport sera adressée à M. le Directeur du Musée royal d'Histoire naturelle. — M. Seeldrayers donne lecture du rapport de la Commission de vérification des comptes. MESSIEURS, J'ai eu l'honneur d’être appelé à vérifier les comptes de la Société entomologique de Belgique. La tâche m’a été rendue des plus faciles grâce aux soins méticu- leux que notre Trésorier apporte aux fonctions qu’il remplit depuis tant d'années avec un grand dévouement. Vous entendrez à la lecture de son rapport que la Société continue à prospérer. Un point assez noir surgit à l'horizon. Tandis que l’année passée le montant des sommes non rentrées n’était que d’environ 300 fr., cette année-ci la Société a encore à recevoir au delà de.500 francs. Nous sommes en présence d'un résultat malheureux dû à l’essai fait à la suite du changement de règlement. Que cette indication nous suffse. Je vous conjure de ne pas insister dorénavant sur la façon de paiement par les membres et de laisser à notre Trésorier le soin de percevoir comme il avait fait avant le vote de l’année passée. Il me reste à vous proposer de chaleureux remerciements à M. Fologne, notre zélé Trésorier, pour les soins qu’il a mis à gérer les affaires de notre Société. (Applaudissements.) — M. Fologne fait l’exposé de la situation financière de la Société. Les comptes de 1896 se soldant par un léger excédent de recettes sur les dépenses sont approuvés. — Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs ; le prix du tome XLI des Annales est fixé à 18 francs et celui du tome VI des Mémoires à fr. 7.50 avec la réduction habituelle pour les libraires. — Le Trésorier donne lecture du projet de budget dressé par le Conseil d’administration pour l’année 1898. Ce projet comporte notamment un poste de 500 francs pour reliures de livres de Ia bibliothèque. Il est adopté. — MM. Hamal, Lameere et Seeldrayers sont élus membres du Conseil d'administration. 448 è — MM. de Crombrugghe, Giron et Rousseau sont élus membres de la Commission de vérification des comptes. — MM. Bivort et Ledrou sont élus membres de la Commission de surveillance des collections. — L'Assemblée décide que la Société explorera spécialement en 1898 l’Hertogenwald. — La séance est levée à 4 1/2 heures. sie de ce fn ad anti fn a 4 de rt sé à did dE ie de Le Sd L'SSEU SS CE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE du 26 décembre 1896 au 26 décembre 1897 SERVANT D’ACCUSÉ DE RÉCEPTION. I. — Publications reçues à titre d'échange. ALLEMAGNE. . Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, XLI, 4; XLII, 4, 2. . Deutsche Entomologische Gesellschaft, Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1896, 2 ; 1897, 1. . Entomologischer Verein zu Stettin,. Entomologische Zeitung, LVILI, 1 à 12. . Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift fur Entomologie (neue Serie), XXI. 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Verhandlungen, neue Folge, V, 5. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen. Mittheilungen, XX VIII. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XIV, 2. Société d'Histoire naturelle de Colmar. Mittheilungen, III. Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, XXXI. Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Akademie der Naturforscher. Nova Acta, 65 à 67. Leopoldina, Amtliches Organ, XXXII. Katalog, VII. Repertorium, IL, 1. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden u. West- phalens. Verhandlungen, LIII, 2; LIV, 1. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg. Schriften, XXX VII. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle. Zeitschrift für die gesammten Naturwissenschaften, LXX, 1,2. . Küniglich Preussische Academie der Wissenschaften zu Berlin, Sitzungsberichte, 1896, 40 à 53 ; 1897, 1 à 39. . Physicalisch-medicinische Societät zu Erlangen. 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Bulletin, 1896, 5 à 8; 1897, 1, 2. 3. Société Zoologique de France. Bulletin, XXI. 4. Le Naturaliste, XIX, 236 à 256. 5. Feuille des Jeunes Naturalistes, XXVII, 316 à 327. 6. Société Linnéenne de Bordeaux. Actes (5° sér.), VIII. 7. Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, Bulletin, XXXI, 1, 2. 458 17. 18. 19. 20. OO OÙ à © . Revue scientifique du Bourbonnais, X, 109 à 120. . Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. Annales (7° sér.), IT, III. . Le Frelon, Journal d’Entomologie rédigé par J. Desbrochers des Loges, 1895-96, 12; VI, 1 à 6. . Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France. Bulletin, VI, 2 à 4; VII, 1. . Société Linnéenne de Lyon. Annales, XLI, XLII. . Société de Géographie de France. Bulletin, XVII, 3 à 7; XVIIL:1,9, Compte rendu des séances, 1896, 17 à 19; 1897, 1 à 5, 8 à 17. . Société Linnéenne du Nord de la France. Bulletin, XII. . Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon. Mémoires (4 sér.), V. . Société Industrielle et Agricole d’Angers et du département de Maine-et-Loire. Bulletin, LXV, 3, 4; LXVI, 1, 2. Académie d’Hippone. Bulletin, 28. Comptes rendus, 1896. Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XXVIT; XXEX 2: XXX 1.9. Miscellanea Entomologica, publié par E. Barthe, IV, 11, 12. Exploration scientifique de la Tunisie. Descriptions des Echinides fossiles des terrains jurassiques, par V. Gauthier. Planche n° 35. Catalogue raisonné des plantes cellulaires de la Tunisie, par N. Patouillard. N'ont rien envoyé : . Revue biologique du Nord de la France. . Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. . Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. . Société Linnéenne de Normandie. . Société d'Études scientifiques d'Angers. . Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur (Côte d'Or). 1 JAUNE Le, En 1" 459 . Académie des Sciences et Belles-Lettres d'Angers, 8. Société d'Histoire naturelle de Toulouse. 43. 14. 15. ITALIE. . Società Entomologica Italiana. Bullettino, XXVIIL, 3, 4. . Società Italiana di Scienze naturali, Milano, Atti, XXXVI, 3, 4; XXX VII, 1. . Regia Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Modenà. Memorie (ser. 2), XII. . Il Naturalista Siciliano, XIV, 10 à 12; (nov. ser.) I, 1 à 7. . Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa,. Processi verbali, X. Memorie, XV. . Reale Accademia dei Lincei. Rendiconti, V ; 2 Sem.,12; VI, 1° Sem.,1 à 12 ; 2° Sem..,1 à 11. . Società dei Naturalisti in Modena. Atti (ser. 3), XIV, 2. . Rivista di patologia vegetale, par A. et E. Berlese, III. . Reale Accademia delle Scienze fisische e matematiche, Napoli. Atti (ser. 3), Il, 12 ; III, 1 à 11. . Società Romana per gli Studie Zoologichi. Bollettino, V, 5, 4. . Ateneo di Brescia,. Commentari per 1896, . Reale Accademia delle Scienze di Torino. Atti XXXI, 49 à 15. Memorie, XLVI. Accademia Gioenia di Scienze Natural: in Catania, Atti (ser. 4), IX. Bullettino, 44 à 49. Reale Istituto Lombardo di Scienze e Lettere, Rendiconti (ser. 2), XX VIII. Museo Civico di Storia naturale di Genova. Annali (ser. 2), XVI. N'ont rien envoyé : . Reale Istituto d’Incoraggiamento alle Scienze natural, econo- mische e technologische di Napoli. 460 2. Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. 3. Società Africana d'Italia. JAPON. N'a rien envoyé : 1. Imperial University. College of Agriculture, Tokyo. PAYS-BAS er INDES NÉERLANDAISES. 1. Nederlandsche Entomologische Vereeniging. Tijdschrift voor Entomologie, XXXIX, 3 à 4; XL, 1, 2. 2. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. Tijdschrift (ser. 2), V, 1. 3. Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Verhandelingen, 2° sectie, deel V, 4 à 10. Verslagen der Afdeeling Natuurkunde, 1896-97. Jaarboek, 1896. Revision des Champignons, par C.-A.-T.-A.Oudemans, 2° partie. 4. Société Hollandaise des Sciences, à Harlem. Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles, XXX, 4, 5; (ser. 2) I, 1 à 5. N'a rien envoyé : 1. Koninklijke natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indié,. LUXEMBOURG. 1. Fauna. Mittheilungen, 1896. 2. Institut Royal-Grand-Ducal. Publications, XX V. RUSSIE. 1. Societas entomologica Rossica. Trudy, XXX, 1 à 4. 2. Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg. Mémoires (8° série), II, 2. Annuaire du Musée Zoologique, 1896, 4; 1897, 1 à 3. Bulletin (5° série), IIL, 2 à 5 ; IV,1 à 5; V,1à5; VI, 1 à 3; VII, 2. his; Les ad | La 461 3. Societas Scientiarum Fennicae. | Ofversigt af Finska Vetenskaps Societetens Fôrhandlingar, | XXX VIII. Acta, XXI. ; 4, Naturforscher Verein in Riga. Correspondenzblatt, XXXIX. 5. Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Bulletin, 1896, 1, 2. 6. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Juyeff (vormals Dorpat). Sitzungsberichte, XI, 2. 7. Dorpates Naturforscher-Gesellschaft. Archiv für die Naturkunde Liv- Ehst und Kurlands, serie XI, 2. | 8. Société Ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles. | Bulletin, XIV, 5; XVIII, 1. 9. Societas pro Fauna et Flora Fennica. Acta, XI. Meddelanden, 23. N'ont rien envoyé : 4. Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie. Lé k | 2. Société des Naturalistes de Kiew. | SUISSE. S - 1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft. Mittheilungen, IX, 10; X, 1. 2. Société Entomologique internationale à Zurich, Societas entomologica, XI, 21 à 24; XII, 1 à 19. 3. Société Vaudoise des Sciences naturelles, Bulletin, XXXIII, 122 à 1925, 4. Société Helvétique des Sciences naturelles, Nouveaux Mémoires, XXX V. Compte rendu des travaux. 78° session, 1896. Verhandlungen der 78° Jahresversammlung, 1895. 5. Naturforschende Gesellschaft in Zürich. Vierteljahrschrift, XLI, Supplement; XLIL, 1, 2. Festschrift, I, II (1896). Verhandlungen der 79° Jahresversammlung. 6. Naturforschende Gesellschaft Graubündens. Jahres-Bericht (neue Folge), XL. 462 7. S' Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft, Bericht über die Thätigkeit, 1894-95, 8. Naturforschende Gesellschaft in Bern. Mittheilungen, 1373 à 1435. 9. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. Mémoires, XXXII, 2. N'ont rien envoyé : 1. Aargauische naturforschende Geselschaft. 2. Naturforschende Gesellschaft in Basel. AMÉRIQUE CENTRALE er MÉRIDIONALE. 1. Sociedad scientificä « Antonio Alzate ». Memorias, VILLE, 9 à 49; IX, 41, 42: X, 1 à4. 2. Sociedad Mexicana de Historia natural. La Naturaleza, II, 10, 11. 3. Museo Nacional de Montevideo. Anales, VI, VII. 4. Sociedad Cientifica Argentina. Anales, XLII, 6; XLIII, 1 à6; XLIV, 1 à 4. 5. Academia Nacional de Ciencias en Cordoba. Boletin, XV, 1 à 3. N'ont rien envoyé : 1. Société scientifique du Chili. 2, Museo Nacional de Buenos-Aires. II. — Dons des auteurs. ACLOQUE (A.). — Faune de France. Coléoptères. — 1 vol. in-8?, 1,052 fig., Paris, 1896. — Orthoptères, Névroptères, Hyménoptères, Lépidoptères, Hémiptères, Diptères, Aphaniptères, Thysanoptères, Rhi- piptères. — 1 vol. in-8°, 1,235 fig., Paris, 1897. ADLERZ (G.). — Ljudfornimmelser hos myrir. — 1 broch. in-8&, Stockholm, 1895. — Myrmeeologiska Studier III, — 1 br. in-8°, Stockholm, 1896. ADMINISTRATION DES EAUX ET FORTS. — Catalogue de l'Exposition Internationale Bruxelles-Tervueren., — 1 vol. in-8° avec fig., Bruxelles, 1897. | | ; 4 | 4 4 | ; k 463 ARCTOWSKI (H.). — Matériaux pour servir à la bibliographie des travaux scientifiques polonais. — 1 br.in-8°, Bruxelles, 1897. AURIVILLIUS (C.). — Lepidopteren aus dem Congo Gebiet. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1896. BANCROFT (J. R.). — The Nasal Organs of Pipa Americana. — À br. in-8°, Salem, 1897. BELON (0. P.). — Essai de classification générale des Lathrididae. — À br.in-8°, Caen, 1897. BERG (CARLOS). — Cotribucion al estudio de los Hemipteros de la Tierra de Fuego. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1896. — Comunicaciones lepidopterologica acerca di veinticino ropa- loceros cadamericanos. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 14897. BLATTER (P.). — Étude sur la structure générale des glandes annexes de l’appareil mâle de l’'Hydrophile. — 1 br. in-&, Paris, 1897. — Sur l’histologie des organes annexes de l’appareil mâle chez la Periplaneta orientalis. — 1 br. in-4°, Paris, 1897. CAsEY (THos. L.). — Coleopterological Notices, VII. — 1 vol. in-8°, New-York, 1897. CHITTENDEN (F. H.). — The Asparagus Beetles. — 1 br. in-8°, New- York, 1896. COocKkERELL (T. D. A.). — Direction for collecting and preserving Scale Insects (Coccidae). — 1 br. in-8°, New-York, 1897. FAIRMAIRE (L.). — Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache, III. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1897. GADEAU DE KERVILLE (H.). — Deux observations personnelles sur l’extension de la Huppe, etc. — 1 br. in-8°, Paris, 1897. — Expériences physiologiques sur le Dytiscus marginalis L. — 4 br. in-8°, Paris, 1897, — Larichesse faunique de la Normandie.—1 br.in-8°, Paris, 1897. — Sur un poussin monstrueux. — À br. in-8°, Paris, 1897. HAGLUND (C. J. E.). — Hemipteren aus Kamerun. — 1 br. in-8?, Stockholm, 1894. — Hemipteren aus Kamerun. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1895, HEYDEN (L. VON). — Insecta. — 1 br. in-4°, Frankfurt, 1897. HOLMGREN (E.). — Studier ôfver hudens och de Kôrtelartade hudor- ganems morfolozi hos Skandinaviska Macrolepidopterla- wer. — 1 br.in-4, Stockholm, 1895. HORvVATH (D° G.). — Biographie de J. Frivaldszkyi., — 1 br. in-8°, Budapest, 1897. KERREMANS (CH.). — Buprestides recueillis dans les tabacs. — 14 br. in-8°, Paris, 1894. — Buprestides recueillis dans lestabacs. —1 br. in-8, Paris, 1896. — Les Anthobothrines d'Afrique. — 1 br. in-8, Bruxelles, 1893, 464 KERREMANS (Ca). — Diagnoses de Buprestides nouveaux. — 1 br. | in-8°, Bruxelles, 18935. j — Essai de groupement des Buprestides. —1 br.in-8°, Bruxelles, 4 1893. — Mission scientifique de M. Ch. Alluaud dans le territoire de Diégo-Suarez (Madagascar du Nord). — 1 broch. in-8, Bruxelles, 1893. — Étude sur la répartition géographique des Buprestides. — 1 br.in-8°, Bruxelles, 1894. — Buprestides indo-malais, 1° partie. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1894. — Énumération des Buprestides recueillis par M. le D' E. Modi- gliani à Sumatra, etc. — { br. in-8°, Gênes, 1896. — Viaggo di Lamberto Loria nella Papuasia oriental. Bupres- tides. — 1 br. in-8°, Gênes, 1896. — Buprestides recueillis par le cap. V. Bottego dans le pays des Somalis. — 1 br. in-8°, Gênes, 1896. — Buprestides indo-malais, 2° partie. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1895. — Trachydes nouveaux. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1896. — Énumération des Buprestides recueillis par M. le D' Modi- gliani à Sumatra. — 1 br. in-8°, Gênes, 1894, — Voyage de M. E. Simon au Venezuela. Buprestides. — 1 br. in-8°, Paris, 1896. — Voyage de M. E. Gounelle au Brésil, Buprestides, — 1 vol. in-8°, Bruxelles, 1897. — Julodis Atkinsoni, a new species of Buprestide beetle. — 1 br. in-8°, Calcutta, 1896. — Étude synonymique sur le genre Chrysochroa. — 1 br. in-8?, Leyde, 1897. à KINGSLEY (J. $S.). — On a new genus and two new species of Macru- < rous Crustaceae. — 1 br. in-8°, Salem, 1897. | à . : N ( i : 14, ou É ? L / 2 4 ., F “ vdi Meet db 2 at: st ES on a th 5 S. SX, LS VIS à f'rédtre it. nédies bons te "AS à er à dun KnoGGs (H. G.). — Acosmetra Morrisoi Morris. — 1 br. in-8°, Lon- à don, 1897. k LESNE (P.). — Bostrychides indiens. — 1 br. in-8, Bruxelles, 1897. / LORENZ (TH.). — Verzeichniss zur sammlung abnormer und hybrider | Wildhühner. — 1 br. in-8°, Riga, 1895. x MARLATT (C. L.). — Insect Control in California. — 1 br. in-8°, e Washington, 1896. | Mayr (D° G.). — Telenormus Sokolowi. — 1 br. in-8, Saint- - F Pétersbourg, 1897. — Formiciden aus Ceylan und Singapur. — 1 br. in-8°, Buda- pest, 1897. +4 OURS Lee LE LE FU US 465 OSTEN SACKEN (C. R.). — Prof. Mik’sgenus Paraerocera(Cystidae). — On the terms Calypteratae and Acalypteratae, Calyphy and Calyptra. — Preliminary notice of a subdivision of the suborder Orthorrhapha Brachycera. — The genus Phyllo- labis. — 1 br. in-8°, Berlin, 1896. — Identification of two genera of Nemestrinidae. — 1 br. in-8°, Berlin, 1897. PERINGUEY (L.). — Descriptive Catalogue of the Coleoptera of South Africa. — Part. Il, Cicindelidae Supplement, Carabidae. — 4 vol. in-8°, London, 1896. PERINGUEY (L.) et RAFFRAY (A.). — Descriptive Catalogue of the Coleoptera of South Africa. — Part. III, Paussidae; IV, Pse- laphidae. — 1 vol. in-8°, Cape Town, 1897. PLATEAU (F.). — Comment les fleurs attirent les Insectes, n° 2, 3, 4 et5. — 5 br. in-8°, Bruxelles. 1896-1897. PorAT (C. O. von). — Zur Myriapodenfauna Kameruns. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1894. PREUDHOMME DE BORRE (A.). — Pyrrhocoris marginatus. — 1 br. in-8°, Genève, 1896. RouUssEAU (D' E.). — Eine neue Methode zur Entkalkung und Ent- kieselung der Schwämme. — 1 br. in-8°, Vienne, 1897. SAUSSURE (H. DE). — Revision du genre Tridactylus. — 1 br. in-8°, Genève, 1897. SCUDDER (S. H.). — The species of the genus Melanoplus. — 1 br. in-8°, Philadelphie, 1897. SEVERIN (G.). — Insectes du catalogue détaillé et illustré du Pavillon des Eaux et Forêts à l’Exposition internationale de Bru- xelles-Tervueren. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1897. SIMON (E.). — Histoire naturelle des Araignées, T. IT, 1% fascicule. — À vol. in-8°, Paris, 1897. THomsoN (C. G.). — Opuscula Entomologica. Fasciculus 22. — 4 vol. in-8°, Lond., 1897. THORELL (T.). — Araneae paucae. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1896. . — Arachnides fran Java och närqränsende ôar. — 1 br. in-8, Stockholm, 1894. TryBom (F.). — Einige neue oder unvollständig beschiebene Blasenfusse. — 1 br. in 8°, Stockholm, 1896. WuLp (F. vAN DER). — Zur Dipterenfauna von Ceylan. — 1 br. in-8°, La Haye, 1897. — L'APANSET AA betreffende Oost-Indische Diptera; IV, LAURE .sinae. — 1 br.in-&, La Haye, 1897, ANNALES DE LA SOC. ENTCM. DE BELGIQUE, T. XLI, 15 11 9%8. 36 PUTE + " H LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 26 décembre 1897. Président d'honneur. M SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire des Sociétés entomologiques de France, de Londres, de Berlin, de Stettin, d'Allemagne, de Suisse, de Suède et Néerlandaise. Membres honoraires, MM. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, à Madrid. FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. | FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo- gique et botanique de Vienne, et royale d'Édimbourg, licencié en droit, rue du Dragon, 21, à Paris. FAUST (J.), ingénieur, à Libau, Russie. HORN (D° G:), North Fourth street, 847, à Philadelphie (Etats-Unis). KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin. MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, S.-E., à Londres. MAYR (P: D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III, Haupstrasse, 75, à Vienne. OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de Russie, etc., Dr. Phil. honoris causa, Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg. SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. THOMSON (C.-G.), professeur à l’Université, membre honoraire de la Société entomologique de France, à Lund (Suède). WULP (F.-M. van der), membre honoraire de la Société entomologique - néerlandaise, Hugo de Grootstraat, 79, à La Haye. 468 Membres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. MM. Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarc- tiques, sauf Lépidoptères. ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., boulevard Magenta, 124, à Paris. — Coléoptères européens. ANDREWES (H.-E.), 65, Dartmouth Park Hill, N. W., à Londres. — Coléoptères. BALLION (Jean), membre de la Société zoologique de France, chaussée de Courtrai, 367, St-Pierre-Alost, à Gand. — Entomologie générale. BALASss0GLO (W.), lieutenant-colonel commandant le 2° Parc d’Artillerie, à Loukov, Gouvernement Sedletz (Russie). Bars (Constant), docteur en médecine, à Hasselt. — Insectes du Lim- bourg. Becker (Léon), artiste-peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles. — Arachnides. BELoN (frère M.-J.), professeur à l'Ecole supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société entomologique de France, etc., quai Tilsitt, 8, à Lyon. — Coléoptères. | Berg (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos- Aires (Rép. Argentine). — Entomologie générale. BErGé (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l’Uni- versité de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Entomo- logie générale, Coléoptères (Scarabéides et Buprestides). BErGroTH (Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). — Entomologie générale. Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo- logie générale, Coléoptères. Blandford (W.-F.-H.), Wimpole street, 48, à Londres. — Scolytides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. Bovie (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. — Entomologie générale. BRENSKE (H.), Cappellenbergstrasse, 9, à Postdam (Prusse). — Coléop- tères (Mélolonthides du globe). Breuer. (D'), directeur du Musée de la Ville, Posthus 413, à Prétoria (Transvaal). — Entomologie générale. BroNGnIART (Ch.i, docteur ès-sciences, assistant de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle, rue Linné, 9, à Paris. — Insectes fossiles. CANDÈZE (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société entomologique de France, membre del’Académie royale de Belgique, etc., à Glain lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Elaté- rides, Lamellicornes et Longicornes). CANDËzE (Léon), rue de la Légia, 22, à Liége. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. rl du y De 469 CARVALHO-MoNTEIRO (A ntonio-Augusto de), docteur en droit et en sciences naturelles, rua do Alecrim, 70 (Largo do Barao de Quintella), à Lisbonne. — Lépidoptères. Casey (Thomas-L.), capitaine du génie, K. street, 1419, N. W., à Was- hington, D. C. (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CarrerseL (Joseph), docteur en médecine, à Heyst-op-den-Berg (province d'Anvers). — Entomologie générale. Champion (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Ténébrionides du globe et Coléoptères de l'Amérique centrale. CHESTRET DE HANEFFE (baron Paul de), château d'Ouhar par Comblain- au-Pont. — Lépidoptères. CuoBAUT (A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mordel- lides et Rhipiphorides du globe. CLAVAREAU (H.), rue Godecharle, 30, à Ixelles. — Coléoptères. CLOUET DES PESRUGHES (Louis), membre de la Société entomologique de France, à Medjez-Amar, par Guelma (province de Constantine), Algérie. — Coléoptères. Cou (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre, près Gedinne (province de Namur). — Coléoptères. CoLMANxT (F.), lieutenant, rue de l’'Harmonie, 9, Bruxelles. — Insectes du Congo. Crépin (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l'Association, 37, à Bruxelles. — Knto- mologie générale. CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), à Boitsfort. — Lépidop- tères. DE Joncx (Albert), pharmacien, chaussée de Vleurgat, à Ixelles. — Hémiptères. Denis (Me J.), rue Lairesse, 18, à Liége. — Coléoptères. Deprrez (Victor), professeur à l’Institut agricole, à Carlshbourg (province de Luxembourg). — Entomologie appliquée. DE RAECK (Léon), avenue d’Auderghem, 215, à Etterbeek. — Coléop- tères et Lépidoptères. DE Rycxmax (Albert), à Uccle près Bruxelles. — Lépidoptères. DESBROCHERS DES LoGEs (J.), membre de la Société entomologique de France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Coléop- tères européens, Curculionides européens et exotiques. DeyroLLe (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, à Bourg-la-Reine (Seine). — Coléoptères, Lépidoptères exotiques. DisTANT (W.-L.), 4, Westhbourne Terrace, Lower Addiscombe, à Surrey (Angleterre). — Hémiptères. Doanix (P.), villa de la Réunion, à Auteuil (Paris). — Lépidoptères. Doré (Maurice), photographe, membre de la Société entomologique de France, rue des Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères, spécialement Lamellicornes, Lépidoptères. 470 Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Maco- ley Hall, Chesbury Mortimer, à Shropshire (Angleterre). — Coléoptères. Du CAxE Gopmax (F.), membre de la Société entomologique de Londres, Chandos street, 10, W.. à Londres. DupoxT (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. 3 EmerY (Charles), professeur de Zoologie à l'Université de Bologne (Italie). — Formicides. ENGELs (Ch.), inspecteur provincial des Contributions, Bassin du Canal, 67, à Hasselt. — Coléoptères. Everts (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'École moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères. FeLscHE (C.), Chausséestrasse, 2, à Leipzig. — Entomologie générale. FRENCH (G.-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (Etats- Unis). — Entomologie générale, Lépidoptères. FLEuTIAUX (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne. — Coléoptères. FoErsTER (D' Fr.), à Schopfhelm ïi. W., Grand-Duché de Bade. — Odonates. FoxKker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néerlan- daise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. “Forocne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo- gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. FONTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères. Forel (Auguste), docteur en médecine, professeur à l’Université, à Zurich (Suisse). — Hyménoptères (Formicides). Fowler (Rev. W.-W.), the School House, à Lincoln (Angleterre). — Coléoptères (Languriides). Fromontr (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à St-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamorphoses. Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomo- . logique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie générale. Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’His- toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de France, boulevard du Port-Royal, 31, à Paris. — Anatomie entomologique, Myriopodes, Diptères et Hyménoptères. GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). — Insectes du pays. \ \ L f ANAL OA de te del UE ES es oi de 4 nt dre ati gl rs à ARE PA ESS f L FAST Det ) À [e2à 471 Gizson (Gustave), professeur de Zoologie à l'Université, rue du Canal, à Louvain. — Entomologie générale. GiRoN (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Univer- sité de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères. GoBerT (Emile), docteur en médecine, à Mont-de-Marsan (Landes). — Diptères, Coléoptères. GorHAM (H.-S.), membre de la Société entomologique de Londres, The Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angleterre). — Coléop- tères, spécialement Coccinellides. GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris. — Clavicornes. HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Coléoptères, Chrysomé- lides d'Europe. HeLLer (D' K.), conservateur au Musée royal de Zoologie à Dresde. — Entomologie générale. HexsevaL (Maurice), assistant de Zoologie, rue de Diest, 26, à Louvain. — Entomologie générale. : Hegypen (Lucas von), major en disponibilité, Dr. Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Boc- kenheim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous ordres, surtout Coléopères. H£eyLAERTS (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société ento- mologique néerlandaise, Haagdijk, B-377, à Breda (Brabant néer- landais). — Lépidoptères, Coléoptères. HrppertT (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de Belgique. Horn (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, à Berlin. — Cicindèles du globe. JABLONOWSKI (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie appliquée. “JAcoBs (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. — Hyménoptères, Diptères. JAcoBY (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. — Chry- somélides du globe. . KERREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 40, à Ixelles. — Coléoptères (Buprestides). Kocux (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klettstrasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. Kozee (H.), conservateur au Musée zoologique, Invalidenstrasse, 43, N., à Berlin. — Entomologie générale. LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papi- lionides). LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de Zoologie et d’Anatomie animale à l’Université de Bruxelles, etc., chaussée de Charleroi, 119, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie générale. 472 L'ARBALESTRIER (Aristide), officier supérieur d'administration, rue Sté- phanie, 34, à Anvers. — Lépidoptères. Leprou (Emile), fonctionnaire au Ministère des chemins de fer, rue des Palais, 148, à Schaerbeek. — Lépidoptères. LExssEN (l'abbé Joseph), à Visé. — Entomologie générale. LévEILLE (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomologique de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères de la faune paléarctique, Temnochilides exotiques, Hémiptères. MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. MAssaxGE (Antoine), étudiant, rue Forgeur, à Liége. —- Lépidoptères. Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darais (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestides). Mrcuezs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Entomo- logie générale. | MoFFARTSs (baron Ferdinand de), place Saint-Paul, 10, à Liége. — Coléoptères. MorrarTs (baron Paul de), à Saint-Marc, par Vedrin (province de Namur). — Lépidoptères. Mooxs (Emile), étudiant, rue de Longue-Vie, à Ixelles. — Entomologie générale. MonTANDON (A.-L.), Strada Viilor, Filarete, à Bucarest. — Hémiptères du globe. MourLon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Université de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à Ixelles. — Entomologie générale. Neervoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amster- dam. — Coléoptères du globe. NoNFRiEp (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. NouazLurer (Maurice), membre de la Société entomologique de France, à Puymand près Nieul (Haute-Vienne), France. — Hémiptères. OBERTHUR -(Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidoptères. Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- et-Vilaine). — Coléoptères. Orvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Oor (Lucien), rue Neuve, à Bruxelles. Pasteur (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à Batavia (Java). — Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenhbeek- Saint-Jean. — Coléoptères. 473 Péringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cape-Town (Afrique). — Coléoptères. PHiippson (Maurice), étudiant, rue Guimard, 12, à Bruxelles. — Entomo- logie générale. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides du globe. Pillault (François), receveur d’'Enregistrement, à Cayenne (Guyane française). — Insectes de la Guyane. PLaTeau (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences z0olo- giques, professeur de Zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand. — Entomologie générale. Posxin (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l'État, à Gembloux. — Entomologie appliquée. PREUDHOMME DE BorRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, Villa la Fauvette, Petit Saconnex, à Genève. —- Entomologie géné- rale, Géographie entomologique, GColéoptères. ProostT (Alphonse), directeur général de l'Agriculture, professeur à l'Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. — Entomologie appliquée. RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. RÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux (Eure). — Hydrocanthares. RerTTer (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de Berlin, à Paskau (Moravie). — Coléoptères. Ris (D' Fred.), Florastrasse, 24, à Bâle (Suisse). — Odonates. RoBge (Henri), docteur en médecine, rue Royale-Sainte-Marie, 93, à Schaerbeek. — Lépidoptères. RoëLors (Paul), rue Van Straelen, 90, à Anvers. — Coléoptères. Rotschild (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et Lépidoptères du globe. Rousseau (Ernest), docteur en médecine, rue Vautier, 20, à Ixelles. — Hyménoptères de Belgique. _ SADONES (l’abbé Jean), Collège du St-Esprit, à Louvain. — Entomologie générale. “SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l'Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. SCHMIEDEKNECHT (D'), à Blankenburg-Schwarzathal (Allemagne). — Hyménoptères paléarctiques: SCHOENFELDT (H. von), villa Martha, Marienhohe, Eisenach (Allemagne). — Coléoptères. Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie) — Coléoptères (Rhynchophores). SEELDRAYERS (E.), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères. 474 “SeLys-LonGcHaMPs (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liége. — Névroptères (principalement Odonates) et Lépidoptères d'Europe. SENNA (Angelo), conservateur au Musée de l’Institut des Études supé- rieures, via Romana, à Florence. — Coléoptères, principalement Brenthides. SEVERIN (Guillaume), aide-naturaliste au Musée royal d'Histoire natu- relle, avenue Nouvelle, 99, à Etterbeek. — Entomologie générale. SHARP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. | SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Italie). — Myriopodes. SrmMox (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. — Entomologie générale, Arachnides. SImMsox (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. SIVILLE (Armand), ingénieur, rue des Vingt-Deux, 16, à Liége. — Lépi- doptères (Catocala et Ophideres). Swale (D' Harold), 23, Upper Richmond Road, Putney, N. W.,àa Londres. — Entomologie générale. THkry (André), viticulteur, à Saint-Charles près Philippeville (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe. Taierry-MieG (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue des Fossés-St-Bernard, 46, à Paris. — Lépidoptères, spéciale- ment Géométrides. THIROT (Édouard), chef de bureau à l’administration communale de Schaerbeek, rue Vandenbroeck, 23, à Ixelles. — Lépidoptères et Coléoptères. Tosquxer (Jules), inspecteur général du service de santé de l’armée, en retraite, rue d’Ecosse, 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé- noptères. VAN BïIERVLIET (Joseph), étudiant, rue Saint-Hubert, 1, à Louvain. — Entomologie générale. VERHEGGEN (Henri), directeur de l'École moyenne de l'État, à Walcourt. — Insectes de Belgique. VRIÈRE (baron Raoul de), premier secrétaire de légation, château du Baes-Veld, à Zedelghem (Flandre occidentale). — Coléoptères. WEisE (J.), Griebenordstrasse, 26, à Berlin. — Chrysomélides du globe, Curculionides européens. Wegyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, rue Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (États-Unis). — Entomologie générale. WILLAIN (G.), à Trivières (Hainaut). — Insectes du pays. WizLem (Victor), chef des travaux pratiques de Zoologie à l'Université de Gand, boulevard du Château, 15, à Gand. — Entomologie générale. 475 Membres correspondants. MM. | ESS GoBANz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire, à De ù FR Klagenfurt (Carinthie). = _ KüpPpen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à Saint- : Pétersbourg. u ‘si PACKARD (D' A.-S.), professeur de Zoologie et de Géologie, Bronn Uni- versity, à Providence, Rhode Island (États-Unis). PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à La Haye. _ Perez ARCAS (Laureano), professeur de Z00logie | à l'Université, membre x _ de l’Académie royale des Sciences, calle de las Huertas, 14, à “à * Madrid. Scuprer (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam- ES: Eu 4 ee: _ bridge, Massachussets (États-Unis). Membre assoeié. Membres décédes. _“RogLors (W.), à La Haye, membre fondateur. #A | pp (Aloïs), à Vienne, membre correspondant. Van Nerom (Prosper), à Bruxelles, membre effectif. Van Tricar (Rév. P. Victor), à Louvain, membre effectif. LA FFE ] #4 eu ES NT ; ns De 4 , 14 SITE VERRINE 1 L'éte ray | TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour l’année 1897 Compte rendu de l’assemblée mensuelle du 9 janvier 1897 » » » du 6 février 1897 » » » du 6 mars 1897 . » » » du 3 avril 1897 . » » » du 1° mai 1897 . » » » du 5 juin 1897 » » » du 3 juillet 1897. » » » du 7 août 1897 : » » » du 4 septembre 1897 . » » » du 2 octobre 1897 » » » du 6 novembre 1897 » » » du 4 décembre 1897 Assemblée générale du 26 décembre 1897 . Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre 1896 au 26 décembre 1897. : Liste des membres de la Société au 26 donnes 1897 Table des matières . BELoN (M.-J.). — Remarques sur le genre Æuryptera Serv., du groupe des Lepturides, et Ne d’une espèce nouvelle en Bolivie Bovie (A.). — Les D ue. de et CLOUET DES PESRUCHES (L.). — Monographie du AE Here DE Joncx (A.). — Matériaux pour l'étude des Hémiptères de Belgique . DepPrez (V.). — none APR bles au {dhab rc la to (avec 3 figures) . ; Re IE Doaxin (P.). — Hétérocères HA une ORPI Poe 22, 243, FAIRMAIRE (L.). — Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache . ,. . . As RS "2 (2 FLEuTIAUX (Ed.). — Liste des Doi du Mouse de Berlin et description des espèces nouvelles ; — Eucnémides de la collection Flohr Mexique), Musée de Berlin. , £ FoERSTER (F.). — Ctribotions à 4 tante A ne cree MR AIO AVO0 2 DOUCE A rer oo de de ee 0 339 133 264 121 332 407 363 250 261 204 ee 478 ForeL (Aug.). — Deux Fourmis d'Espagne . — Communication verbale sur les mœurs io Fours de l'Amérique tropicale . Ë S JAGOBS (J.-C.). — Note sur le SEE. Buuete développé sur une Vespa germanica (avec 1 figure) . ; L JAcoBs (J. C.) et TosquiINET (J.). — Catalogue 1 Rhum de la Belgique appartenant au groupe des Pimplides. ke JACOBY (M.). — Description of some new 2. of Phytophagous Coleoptera from India KERREMANS (C.). — Discours élentel à l'AS BLES généteis du 26 décembre 1897. " LAMEERE (Aug.) et SEVERIN (G.). — Lu lnitctes dé Bernie (RES 7 figures). ; LESNE (P.). — Hot RES ne ie la ou H. E. AndrS MonTANDON (A.-L.). — Hémiptères-Hétéroptères exotiques . . 90 Pic (M.). — Premier supplément à ma liste des Anthicides . 212, 343 Ris (F.). — Note sur quelques Odonates de l’Asie centrale. SELYS-LONGCHAMPS (E. de). — Causeries odonatologiques, n° 9 et 10 42 (avec 4 figures). . . Re SENNA (A.). — FÉES de RATE Es bhGee nouvel de Brenthides . — Sur quelques orne de Douhiee de Célèbes . : É SILVESTRI (F.). — Description des espèces nouvelles de Myriopodes du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles {avec 52 fig.). SIMON (E.). — Descriptions d'Arachnides nouveaux . 227 237 345 8 WILLEM (V.). — Les glandes filières (Coxales) des Lithobies (av | 1'iguré) = > 20 — Les yeuxet les D ines CAT PE dé CoHembols . WILLEM (V.) et SABBE (H.). — Le tube ventral et les glandes cépha- liques dés Sminthures . : .. 4.5: ny VEUT 87 225 130 à ANNALES DE LA || SOCIÉTÉ ENTOMOLOCIQUE DE En BELGIQUE TOME QUARANTE ET UNIÈME PET pe / ———— 9 —— . BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, rue du Musée, 20 1897 R ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes I à VII des ANNALES a été fixé à cinq francs, celui des tomes VIIT à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à XLI à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à trois francs. | Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 fr. Tome IT.— Die Melolonthiden der palaearctischen und orientalischen Region im Kôüniglichen Naturhistorischen Museum zu Brussel, von E. BRENSKE. — Prix : 3fr. TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementary tothe « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — JIchneumonides d'Afrique, par le D" TOSQUINET. — PRIX 10 AT. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — A list of the Ægialitidæ and Cistelidæ snpplementary to the «Munich» Catalogue, by G.-C. CHAMPION, — Prix : fr. 7.50. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. TD TT 0 0 er à 2 EE à La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1% samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles. jee Elle publie : 1° Les ANNALES (mensuellement); 2° Les MÉMOIRES (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société. | | Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commen- cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 19, à Bruxelles, La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles. | Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. le Prof. D' Aug. Lameere, chaussée de Charleroi, 119, à Bruxelles. Bruxelles. — Imprimerie économique, N. VANDERSYPEN, rue de Trèves, 38, PRE ET TRS ne re k { ! nt 4 : - De SA Æ et De qe de 1! = * an D RE on nr of st} CR ee Tag < rt € Le A 7 Dai D . Fe LR à i ÿ Tel k re REA 4 Le Ne EUR + 4 h CALIF ACAD OF SCIENCES tt 7 ed. dd LL ol 4 _ fe dde ei 2. OA 2. COLE TE 5 Es + .. . ” " LEE _ 2 | L s - + + + . » . = À . - V 0 « 09 . + « + = . x 2 . -.. — _………._…. | + ; | | - - : À 10004 0489